4, rue des Ecrivains


Rue des Ecrivains n° 4 – VI 384 (Blondel), O 540 puis section 21 parcelle 44 (cadastre)

Teinturerie aux Trois Lis bleus (zu denen drei blauen Lilien) 1769 et suiv.
Portail, maître d’ouvrage Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier (1772)
Partie sud, détachée en 1826, voir le n° 2


Façade rue des Veaux (septembre 2013)
Façade rue des Ecrivains (Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est – Inventaire général)
Portail rue des Ecrivains (mars 2019)

La maison inscrite au Livre des loyers communaux au nom de Frédéric Sturm doit huit loyers communaux, notamment pour le terrain entre sa maison et la rivière. Une descente de cave empiète sur la rue des Veaux. La maison revient par héritage à Jean Philippe Joham de Mundolsheim qui demande en 1604 l’autorisation d’ajouter un oriel mais l’affaire n’a pas de suite. Comme pour les maisons suivantes (actuels n° 2 à 6), le propriétaire est autorisé en 1617 à conserver moyennant loyer l’ancienne ruelle communale transformée en jardin entre la maison et la rivière. La maison revient à Jérôme Christophe Bapst de Bolsenheim, gendre du précédent propriétaire, qui refuse en 1665 de régler le loyer en se fondant sur d’anciens titres dont le plus récent date de 1467. Un autre litige s’élève quand les préposés lui demandent de réparer le mur écroulé derrière son jardin.
L’assesseur des Quinze Jean Georges Gissing auquel Jean Christophe Bapst de Bolsenheim a fait donation de la moitié de la maison acquiert l’autre moitié des héritiers testamentaires de Marie Marguerite Bapst de Bolsenheim, veuve de Henri Thierry Voltz d’Altenau. Devenu consul, Jean Georges Gissing demande en 1724 que la Ville transforme à ses frais une écurie en salle d’audience mais les préposés font observer que la demande est contraire au règlement. Il est autorisé en 1727 à construire une galerie sur la rivière pour éviter que les bateaux n’endommagent la risberme. Le teinturier Jean Léonard Rœderer qui acquiert la maison en 1737 est autorisé à refaire une risberme en pierre selon l’alignement et à établir un lavoir. Il construit l’année suivante un nouveau bâtiment sur son jardin.
La teinturerie est dite aux Trois Lis bleus (zu denen drei blauen Lilien) à partir de 1769. Le teinturier Jean Frédéric Charles Rœderer qui en devient propriétaire à cette date passe régulièrement des baux avec des notables. Il installe en 1769 une buanderie, fait aménager en 1784 le premier étage par le tapissier Etienne Laurent Lefebvre moyennant partage par moitié des revenus pendant six ans. Il fait convertir en porte une fenêtre de sa teinturerie vers la place au Sable en 1772, transformer deux arcades en croisées rue des Veaux en 1775. La teinturerie vers la rivière est démolie et reconstruite sur le côté vers la maison voisine en 1784. Il refait en 1789 sa risberme en remplaçant la partie en briques par des pierres de taille. Le lavoir emporté par les glaces ne sera pas reconstruit. On peut en conclure que le portail rue des Ecrivains date de 1772 et que l’entrée rue des Veaux est supprimée en 1775.



Plan-relief de 1727. La maison est au milieu de l’image, bâtiment vers la rivière et bâtiment vers la rue des Veaux, reliés par des bâtiments transversaux (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Plan Blondel (1765) – Plan de l’îlot (1830)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 202 – Cour F (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (g). Sur la gauche, façade rue des Veaux à trois niveaux dont chacun comprend six fenêtres et toiture à un niveau de combles mansardés. Sur la droite, façade rue des Ecrivains : rez-de-chaussée à cinq fenêtres suivies du porche d’entrée, deux étages et combles à six fenêtres par niveau, symétriques à la façade rue des Veaux. La cour F représente l’arrière (1-2) de la façade rue des Ecrivains où débouche le porche, le bâtiment (2-3-4) à l’angle intérieur nord-ouest, l’arrière (4-5) de l’aile rue des Veaux, le bâtiment (5-6) contigu à la propriété voisine vers l’est et le mur (6-1) qui délimite la partie sud (détachée en 1826).
La maison porte d’abord le n° 29 de la rue des Veaux (1784-1857) puis le n° 4 de la rue des Ecrivains.


Vue de la cour, vers l’est – Cour vers le portail, façade sud
((Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est )

Le rapport d’experts dressé en 1824 décrit la maison avant que la partie vers la rivière n’en soit détachée en 1826. Chrétien Stoll transforme en 1864 la mansarde en troisième étage, ce qui porte le revenu de la maison de 414 à 532 francs. Une locataire fait aménager en 1907 au premier étage sur cour un atelier de vêtements pour dames. La Société civile immobilière Les Ecrivains fait aménager en 1959 un logement dans les combles. Elle charge en 1988 le cabinet d’architectes Levy Peaucelle et associés de Paris de réhabiliter le bâtiment.


Escaliers intérieurs – Escalier extérieur – Angle
(Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est )

juin 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1602 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

h Jean Philippe Joham de Mundolsheim, et (1595) Marguerite Wormser de Vendenheim – luthériens
1640* h Jérôme Christophe Bapst de Bolsenheim, et (1630) Ursule Véronique Joham de Mundolsheim – luthériens
1689 h (co-propriétaires) Jean Christophe Bapst de Bolsenheim († 1714) – luthérien
Henri Thierry Voltz d’Altenau et (1685) Marie Marguerite Babst de Bolsenheim – luthériens
1715 v Jean Georges Gissing, licencié en droit, consul, et (1690) Anne Marguerite Vœgtlein puis (1719) Anne Salomé Loyson, remariée (1737) avec le licencié en droit François Joseph Krueg – catholiques
1737 v Jean Léonard Rœderer, teinturier, et (1738) Marie Marguerite Karcher – luthériens
1770 h Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier, et (1769) Marie Madeleine Rœderer – luthériens
1825 h Frédéric Charles Rœderer, teinturier, et (1803) Rosine Madeleine Frœlich
1826 h Philippe Louis Flaxland, marchand, et (1804) Frédérique Caroline Rœderer
1858 v Frédéric Hoffet, négociant à Paris, et (1850) Charlotte Constance Hoffet
1864 v Chrétien Stoll, boulanger, et (1837) Salomé Amélie Rumpp
1885* h Guillaume Alfred Schnell, officier, et (1871) Elise Emilie Stoll
1932* h Jean Emile Schnell, professeur

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1700 livres en 1689 reprise en 1711, 1750 livres en 1736, 5000 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) VI 384, Léonard Röderer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reterer, 34 toises, 1 pied et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 540, Flaxland, Philippe Louis, rue des Veaux 29 – maison, sol – 3,9

Locations

1705 (cave), Baruch Weil (juif de Westhoffen)
1738 (appartement), François Alexandre Margalé de Chanterenne, ancien contrôleur général de la maison de la Dauphine
1746, François Jacques Chrétien Bœcklin de Bœcklinsau, assesseur des Vingt-et-Un
1748, Pierre Bachelier, chef du bureau des comptes des vivres en Alsace
1755, Jean Frédéric Bœcklin de Bœcklinsau, capitaine
1769, (appartement), Jean Thomas Streittinger, maître de langues
1772 (appartement), Laurent Philippe Arrois, avocat
1772 (appartement), François Joseph Rey, marchand
1776 (appartement), Jean Daniel Cappaun, procureur fiscal
1780, 1789 (écurie) Laurent Moris, négociant
1781 (logement) François Benoît baron de Reinach, colonel
1783 (logement), François Bernardin Noblat et Marie François Pierre Noblat, commissaires des guerres
1784 (logement), baron Breiten Laidenberg, directeur au corps de la noblesse de Basse-Alsace
1785 (écurie), Auguste Frédéric Charles Louis comte de Lewenhaupt, maître de camp
1785 (logement), Jean Louis Nicolas Tinchant, major de l’hôpital militaire
1787 (écurie), Georges Adolphe Ostertag, chirurgien accoucheur
1787 (logement), Jean Chrétien Rœderer, négociant
1788 (logement), Louis Champy, entrepreneur des forges de Framont
1790 (logement), Jacques Wencker, jurisconsulte
1793 (appartement), Etienne de Scheben, chanoine
1795, Gaspard Adolay, vérificateur général des assignats
1795, Joseph Julien Lajonquiere, préposé des fourrages
1797, Louis Joseph Eleonore Cretté
1805, Marie Richarde Nessel femme du rentier Jean Georges Wittmer
1808, Joseph Maximilien Sommervogel, procureur au lycée impérial
1824, Marie Madeleine et Jean Frédéric Charles Rœderer (copropriétaires)
1825, Hélène Louise Kien veuve du juge François Dagobert Behr

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 77

Hinter dem Müelstein uff Dem Platz
[in margine :] Wer wol durch abhin ane disem Ortt vff alle dise Inzeunungen, hinfürter ein bestendigen Zinnß zu leg.
Juncker Friderich Sturm hatt hinden vor seinem Hoff ein Ingezeünt Profeÿ 8 schu 3 zoll breÿt, und 3 schu 10 zoll herauß, Item mehr vf dem Blatz ein Gärtlein gegen dem Müelstein 75 schu lang, Oben 19 schu und Unden beÿ dem Mülstein 27 schu gegen dem waßer, Soll Allmend sein und bleiben, Bessert für das Nießen, vii lb. viii ß d
Item mehr hinden Ane dem Müelstein ein Blatz mit Creuz Leÿsten 22 schu lang, Vnd 63 schu breÿt, die Allmendt Verschlagen, darfür bessert Er, ii ß d
Item mehr ein hauffen dielen vff dem Allmendt 21 schu Lang, Vnd 12 schu herauß ane dem Müelstein die Allmend verschlagen, Bessert für das Nießen, iii ß vi d
Item mehr daselbsten ein hauffen dielen liegen beÿ dem Müelstein 21 schu Lang, Vnd 12 schu breÿt Vff der Allmendt, Bessert darfür, iii ß vi d
Item nachmalen ein hauffen dielen beÿ d. Müelsteiner thüren 16 schu Lang, Vnd 5 schu herausser Vff der Allmendt verschlagen, Bessert 1 ß 6 d
Item abermals ein hauffen dielen, ane friderich Sturmen hoff, vf der Allmendt 23. schu lang und 6 schu herauß die Allmendt verschlagen, Bessert ii ß vi d
Item mehr ein hauffen dielen und Nußbaumen Blatter, ane friderich Sturmen houe 13. schu lang und 3 ½ schu breit, die Allmendt verschlagen, Bessert i ß vi d
Item mehr etlich Creüz leisten 22 schu lang und 3 schu herauß die Allmendt verschlagen, Bessert ii ß d
Ist der Brunnen beÿ dem Müelstein Ingeworffen soll angezeigt werden

Sur la place derrière la Meule
[in margine :] Il faudrait établir à l’avenir une rente perpétuelle sur tous les terrains clôturés à cet endroit
A l’arrière, le noble Frédéric Sturm a devant sa cour des latrines clôturées larges de 8 pieds 3 pouces en saillie de 10 pouces, de même sur la place un jardinet vers la Meule long de 75 pieds, long en haut de 19 pieds et en bas vers la Meule de 27 pieds vers la rivière. Est communal et doit le rester. doit pour la jouissance 2 sols
De même derrière la Meule un terrain occupé par du bois de refend, long de 22 pieds et large de 63 pieds, doit 2 sols pour le communal enclos,
De même aussi un tas de planches sur le communal long de 21 pieds et en saillie de 12 pieds sur la Meule, doit pour la jouissance du communal enclos 3 sols 6 sols
De même aussi des planches posées près de la Meule, 21 pieds de longueur et 12 pieds de largeur sur le communal, doit 3 sols 6 sols
De même en outre près des portes de la Meule un tas de planches long de 16 pieds et en saillie de 5 pieds sur le communal enclos, doit 1 sol 6 sols
De même encore un tas de planches près de la cour de Frédéric Sturm sur le communal, long de 23 pieds et en saillie de 6 pieds sur le communal enclos, doit 2 sols 6 sols
De même aussi un tas de planches et de carreaux en noyer sur le sol de Frédéric Sturm, long de 13 pieds et large de 3 pieds ½ sur le communal enclos, doit 1 sol 6 sols
De même aussi du bois de refend long de 22 pieds et en saillie de 3 pieds sur le communal enclos, doit 2 sols
Noter si le puits près de la Meule est comblé.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 78

Kalbs Gaß Ein seit nach dem Closter Sanct Stephan hinab
Juncker Friderich Sturm, hatt in der Kalbsgaßen ein hohen Keller halß 7 ½ schu lang, Vnd 3 schu herauß, Soll p Bessert für das Nießen, iiii lb. ß d

Rue des veaux, d’un côté en descendant vers le monastère Saint-Etienne
Le noble Frédéric Sturm a dans la rue des Veaux une haute descente de cave longue de 7 pieds ½ en saillie de 3 pieds. Est communal etc., doit pour la jouissance 4 livres

1617, Registre D (VII 1446) f° 195
Inscription de la décision prise par les préposés au bâtiment, reportée au folio du registre suivant. Les héritiers de Frédéric Sturm doivent 10 sols pour un jardin enclos (c’est-à-dire établi sur le communal)

Item x ß d Sollen geben Jr Friderich Sturmen seligen Erben, von einem selbst Ingezeünten gärtle hinder Ihrem hoff, gegen der breüschen beim Müelstein, gelegen, wie Im Allmendb: 1587 fo: 76 & 77 Zusehen habens vil Jar genossen, vnd soll dieselb. selbst Zugemachte gass, das Profeÿ, den Allmend herren künfftig vorbehalten sein, gefallt vff Georgÿ Ao. 1617 Zum erst. & Act. 9. Apr. 1617.
(rub.) Neü 486

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 486
L’article au nom de Frédéric Sturm dans le précédent registre est porté à celui du gentilhomme Jérôme Chrétien Bapst

[in margine :] Jr Bapst
Idem, Vom gärtlein hinden gegen der breüsch ahm Mühlstein Jahrs vf Georgÿ 10 ß d
Alt. d. f. 195
New fol. 168

[Feuille intercalée] – Hinter dem Müelstein Vff dem blatz
Item Jr: Friderich Sturm hat hinden vor seinem hoff eingezeunt Profeÿ 8 Schuh 3 Zoll breit, und 3 Schuh 10. Zoll herauß, Item mehr auff dem blatz ein Gärtlin gegen dem Mühlstein 75 Schuh lang, oben 19 Schuh und Unden beÿ dem Mühlstein 27 Schuh gegen dem Waßer, Soll Allmend sein und bleiben, bessert für das nießen, 7 lb. 8 ß d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 368-v
Les contribuables sont ensuite Henri Thierry Voltz d’Altenau, Jean Christophe Bapst de Bolsenheim, Jean Georges Gissing, Jean Chrétien Rœderer puis Jean Léonard Rœderer. Deux nouveaux loyers s’y ajoutent en 1738

Jr. Hieronimus Christoph Pabst(en Erben), soll Vom Gärtlein hinden gegen der Preüsch seines Haußes am Mühlstein, vff Georgÿ 70 ½ schu lang, 19 sch. breit, 10 ß
St. zinßb. p. 486 – Prot. 1617 fol. 64-b
Jetzt Herrn xiii. Johann Reinhard ([corrigé en] Heinrich dietrich) Voltzen von Altenheim adel. fr. Wittib
Jetzt Jr. Johann Christoph Pabst von Bolsenheim
Jetzt Johann Georg Guising
Jetzt Johann Christmann Röderer, vid. 467-b
Jetzt Johann Leonhard Röderer färber

den 22. Julÿ 1689. zahlten die Erben einen Pfenningthurns: Capitals: rest vom 23. lb. 12. ß 2. d
Eodem erlegten dieselbe bahr 7 lb 10 ß
der erst biß 1689. inclus. ist denenselben nachgelaßen, auß Erk. der Oberbauherren und dreÿ de eodem dato
(Quittungen, 1692-1736)
Röderer solle ferner Von einer 12 sch. breit, 17 sch. 6 Zoll Von d. Landvest in das Waßer gehenden Pritsch hind. Obigem Hauß jahrs auf Mich: und A° 1738 I.mo L. Prot. fol: 155 et 159, 1 lb
derselbe solle ferner wegen einer zu seinem gebäu auf dem Allmendt auff geführter Maur jahrs auf Michaelis und A° 1739 I.mo L. Prot. De A° 1738 fol: 20. 23. et 25, 5 ß
1741
Neuzb. fol 345-b

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 467-v
Autre loyer établi en 1735 (voir les Préposés au bâtiment)

Johann Christmann Röderer der rohtgerber, Soll von einer 8. Schuh breite aber nur 15 schuh von dem steinern pfeiler, des hinten an seiner in der Kalbsgaß liegenden wohnung habenden Garten häußlein hinaus langen pritsch, wie auch dieses Gartenhäußlein umb 10 schuh zu verlängern, so Er vor Seinem Sohn Johann Leonhard Röderern dem Schönfärber Verlangt, des Jahrs auf Joh: Baptistæ und l. Prot. de 1734. i.mo von der Pritsch 15 ß d und dem Gartenhäußl. 5 ß d. also zusammen p. 1735. I.mo 1 lb
[in margine :] vid. 368-b
(Quittungen 1735-1741)
Nzb. 350

Le tanneur Jean Christmann Rœderer doit pour une plate-forme (8 pieds de large mais seulement 15 pieds de long à compter du pilier en pierre et qui dépasse du petit pavillon derrière son domicile rue des Veaux), en outre pour agrandir de 10 pieds ce petit pavillon, au nom de son fils le teinturier d’art Jean Léonard Rœderer, chaque année à la saint Jean Baptiste, et la première fois en 1735, 15 sols pour la plate-forme et 5 sols pour le petit pavillon d’après le registre [des Préposés au bâtiment] de 1734, soit au total 1 livre
voir le folio 368 verso [quittances 1735 à 1741, voir ensuite le nouveau registre folio 350]

1741, Livre des loyers communaux (VII 1471) f°345-b
Report du folio 368 verso. Le contribuable suivant est Jean Frédéric Charles Rœderer. Le deuxième poste est supprimé en 1789

alzb. 368-b
Joh: Leonhard Röderer solle vom Gärtlein hinden gegen der Preüsch seines Haußes am Mühlstein, so 70 ½ schuh lang und 19 schuh breit ist, Jahrs auf Georgÿ, id est 23. April, 10 ß
Ferner von einer 12 schuh breit, 17 schuh 6 Zoll von der Landvest in das Waßer gehenden Pritsch hinder obigem Hauß Jahrs auf Michaelis, id est 29. Sept., 1 lb
[in margine :] vermög Prot. und Erk. vom 28. April. 1789. fol. 248-b zu streichen
Ferner wegen einer zu seinem gebäu auf dem Allmendt aufgeführter maur Jahrs auf Michaelis, id est 29. Sept (8. vendemiaire), 5 ß
Joh: Friderich Carl Röderer
(Quittungen 1741-an 10)
C. 191
[in margine :] Rue des Veaux 29 ancien

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 350
Report du folio 467 et ajouts ultérieurs (1765)

alzb. 467-b
Johann Christmann ([corrigé en] Johann Jacob) Röderer der Rothgerber solle von einer 8. schuh breite und 15 schuh Von dem steinern Pfeiler des hinten an seiner in der Kalbsgaß Liegenden Wohnung habenden gartenhäußleins hinauß langen Pritsch, wie auch dieses Gartenhäußlein um 10 schuhen Zu verlängern, Von der Pritsch 15 ß und dem Gartenhäußlein 5 ß d. also zusammen jahrs auf Joh: Bapt. (id est 24. Junii (6. Messidor) 1 lb ([corrigé en] 15 ß

(Quittungen 1741-1757)
Johann Jacob Röderer solle ferner Von einer aufgeführten steinern Landfest Hinder Obigem Hauß Laut Prot. 1757. fol: 71-b, jahrs auf Joh: Baptæ, und A° 1758. I.mo, 5 ß
(Quittungen 1758-1761)
derselbe soll ferner für die erlaubnus eine steinere landvest hinter dem hauß so er Von Jr Sigfrid von Bernholdt erkaufft neben obigem seinem hauß auff zu führen, L. Pr: 1762. fol. 2-b Jahrs auff Joh: Bapt. und Anno 1763. I.mo, id est 24. Junii, 5 ß
[in margine :] H. Friderich Saum der Lederhändler dieße 5 ß d – C. 197
(Quittungen 1762-1763)
den 7. Julÿ 1764. hat H. Röderer die 5 ß Von obgemeldten gartenhßl. und 5 ß d von der Steinern Landfest mit 20 lb. d als doppeltem Capital abgekaufft
(Quittungen 1764-1766)
1767-an 10, Röderer 15 ß, Saum 5 ß

Philipp Knoderer
[in margine :] Rue des Veaux 21 ancien

Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze, Conseillers et Vingt-et-Un

1604, Conseillers et XXI (1 R 83)
Jean Philippe Joham qui a hérité de la maison souhaite ajouter un oriel. Il demande la permission aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qui le renvoient aux Préposés au bâtiment. L’affaire n’a pas de suite, la visite des lieux n’est pas portée dans les registres des Préposés au bâtiment.

(f° 263-v) XVII. Septemb. – Hans Philips Joham vmb Ercker
Hans Philips Joham berichtet durch Bittel. wie er sein in Kalbsgaß gegen dem Muhelstein über gelegener und erblich anerstorbene behausung Zu bawen willens vnd gern ein Ercker 10 schu im wuhtt machen lassen. Bitt dazu den augenschein ein nehmen Zulaßen und Ime Zuwillfahren, Erkant Bawh. und dreÿ sollen den augenschein einnehmen vnd Gnd. referiren. H. Botzheim, H. Sygfrid

1617, Préposés au bâtiment (VII 1332)
(f° 61) Zinstag den ersten Aprilis
Allmend Platz hinderm müehlstein – Weil auch vffm Augenschein befund. word. das dieselbe gaß Zwischen denselben heusern und Zwischen den selbst gemachten gärtelin Ein Almend gaß Ist, Wie In dem Allmendbuch 1466. fol: 63: So dan In dem Allmendbuch 1587. fol. 66 & 67 ([corrigé en] 76 & 77) Zubefünden und billich. ein Zinß vff solche gärtelin geschlag. werden sein solte. Als Ist dißmals dauon geredt,
Jr. Jacob Von Vtenheim s: Erben – Vnd erstlich von Jr. Jacoben von Vttenheim seligen erben hoff geredt, Die haben vff der Almend hinden gegen der Preüsch ein gärtlin Ingezeunt 19 schuh lang, vnd 15 sch brait, dauon Im Almendb: 1587 fo 76 bericht Zufünd. Dauon soll hinfüro all Jar vff Georgentag Zwen schilling Zinß geben werden, vnd soll Almend sein und bleiben. Soll auch der Vsstoß, das Profeÿ: vnd der Mÿstcasten, den Almend Hrn. vorbehalten sein, Künfftig Zuersuchen

Jr. Friderich Sturmen Jetzo Philips Johamen hoff, Zu Kalbßgassen, haben die Inwohnner hinden gegen der Breüsch vffm selben Almend platz ein gärtlin Ingezeüntt 75 schuh lang dem wasser nach und 19 schuh oben, vnd unden 27 schu. brait gegen dem wasser, wie Im Allmendbuch. 1587. fol 77. Zu befünden Dauon soll er Alle Jar vnd nechst Georgÿ Zum erstenmal x ß d Zinssen, Soll Almend sein und bleiben. Vnd das Profeÿ, wie auch die Zugemachte gaß den Almendherren vorbehalten sein /:andres Schellen solches angezeigt all Jar 10 ß Zu Zinß. wills seim Junckern anzeigen. den 9 Aprilis. 1617.

Communal derrière la Meule – La visite des lieux a montré que cette rue entre les maisons et entre les jardinets qui y ont été établis est une rue communale comme l’indiquent le Livre des communaux de 1466 au folio 63 puis le Livre des communaux de 1587 aux folios 66 et 67 ([corrigé en] 76 et 77). La délibération a conclu qu’il faudrait établir un modeste loyer sur ces jardinets.
Maison du noble Frédéric Sturm, maintenant Philippe Joham, sise rue des Veaux. Les habitants ont clôturé, à l’arrière vers la Bruche, une partie dudit communal un jardinet (75 pieds de long vers la rivière, 19 pieds de large en haut, 27 pieds en bas le long de la rivière) comme le mentionne le Livre des communaux de 1587 au folio 77. Devra désormais à ce titre chaque année à la Saint-Georges et pour la première fois cette année un loyer de dix sols, est communal et doit le rester. Les préposés aux communaux se réservent aussi les droits sur et les latrines et la rue fermée. – André Schell auquel est notifié de verser chaque année 10 sols derva en notifier ledit noble, le 9 avril 1617.

1665, Préposés au bâtiment (VII 1359)
Les préposés constatent le 18 avril 1665 que le loyer dû pour le communal annexé de fait par le gentilhomme Jérôme Christophe Bapst et consorts depuis 1617 n’a jamais été versé. Jérôme Christophe Bapst devra verser les sommes dues sous peine de ne plus recevoir les intérêts de son capital placé à la Tour aux deniers. Il répond le 9 mai et le 3 octobre que les contrats datés de 1399, 1341, 1342, et 1467 stipulent que le terrain est sa propriété et qu’il ne doit donc aucun loyer. L’affaire est renvoyée le 25 octobre aux Conseillers et aux Vingt-et-Un.

(f° 40-v) Dienstags den 18. Aprilis 1665. Allmend beÿ dem Mühlstein. Jr Bapst, Jr Böckell, Jr. Vttenh. – Augenschein eingenommen beÿ dem Mühlstein in Kalbsgassen, wegen daselbst befindlicher Allmendgaßen, so Von Jr. Hieronimo Christoph Bapsten et consorten de facto eingezaunet word.
(f° 50) Sambstags den 6. Maÿ. Mühlstein Allmend. Jr. Bapst – P° Allmendts beÿ dem Mühlsteeg hinder den Häußern Jr Bapsten, Kageneckh Böckell vnd Vttenheim Zustendig berichte Ich vß dem Allmendbuch d. A° 1466. fol. 6. wie auch auß dem Allmendbuch d. A° 1587. fol. 76 vnd Pfths. pt°coll d. A° 1617. fol. 61. daß die gärtlein, Gasse vnd eingezaunte Profeÿen Jeweilen für allmend gehalten, auch dem Zinnß Corpori einverleibt, vnd die Zinnß ab A° 1617. von Jeweiligen Zinnßmeistern zwar gefordert aber nie nichts bezahlt werden seÿen. Erk. soll Jr. Bapsten parte davon gegeben, vnd da er die schuldigkeit noch ferners diffidiren wolte, durch hemmung seiner Jährlich fallenden Pfenningthurns Zinnß darzu angehalten werd.

(f° 50-v) Dinstag den 9. Maÿ. Allmend beÿ dem Mühlstein. Jr Bapst – Jr Hieronimus Christoph Bapst vorgefordert vnd Ihme angezeigt word. d. vermög oballegirter Allmend protocollen d. A° 1466. und 1587. der Platz vnd gärtlein beÿ dem Mühlstein, hinden an deßen hauß in Kalbsgaßen, allmend seÿe, vnd dahero die Jahrliche 10. ß allmend Zinnß ab A° 1617. biß dato Zubezahlen schuldig. Ille beziehet sich vff sein Kauffbrieff, welche sagen d. es eigenthumb vnd kein Allmend seÿe, da hero auch nichts nicht Zubezahlen schuldig, maßen auch weder von Ihme noch seinen antecessoren nichts nicht bezahlt worden, doch wolle er sich darauf bedencken, so Ihme Zugelaßen word.

(f° 96-v) Dienstags den 3. 8.bris. Jr Bapst, Allmend beÿ dem Mühlstein – Jr.Hieronimus Christoff Bapst, producirt dienstliche Erklerung und Bitten p° gefordert. Zinnßes von dem Allmend hinder deßen hauß beim Mühlstein, welches er doch für sein Eigenthumb, theils vermög habenden alter Briefflichen Documenten de annis 1399. 1341. 1342 und 1467. theis jure p.script. halten thutt. Erk. wurd. d. geschefft für die Verordnete Herren Verwießen.

(f° 103-v) Mittwochs den 25. dito [Octobr.] Jr Bapst, Mühlstein Allmend – Ego Verließe Concept berichts p° deß Allmends beÿ dem Mühlstein an der Kalbsgassen, so von Jr.Hieronimo Christoff Bapsten für sein eigenthum gehalten haben will. Erk. solle beÿ den verordneten Herren Von der sachen geredet und durch dero bedacht bei H. Rhät und 21. erörtet werd.

1655 Conseillers et XXI (1 R 138)
Jérôme Christophe Bapst de Bolsenheim se plaint que le maître des rentes lui réclame 10 sols pour son jardin alors qu’il ne doit rien. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire aux Quinze.

(f° 172) Montag den 24. Septembr. – Hieronÿmus Christoph Bapst weg. Eines Bodenzinßes
Hr. Hieronÿmus Christoph Bapst von Bolsenheim überreicht per Egen bericht mit beÿlagen 1. bis 4 beschwärt sich d. der Zinßmeister Ihme iährlich 10 ß bodenzinß von Seinem gärtlein an dem hauß fordere, da Er doch nichts schuldig, bitten denn Rentmeister Zu ruck Zu weisen.
Erk. für Mhh. der XV. gewießen. Juncker Brombach, Herr Hünerer.

1655 Protocole des Quinze (2 R 71)
Comme une descente sur les lieux est nécessaire pour statuer sur l’affaire, les Quinze demandent une enquête préalable

(f° 164-v) Freÿt. den 28. 7.bris – Jr. Hieronÿmus Christoph Pabst wegen Allmendt Zinß
Obere Bawherren Laßen Jr Hieronÿmi Christoph Pabst, Jüngst beÿ Herren räth und 21. einkommen vnd in dieße Stub remittirte Supplication sambt den beÿlaagen Vorlegen, darinn Er sich Wegen d. Jährlich. 10. ß Allmend Zinß, die Ihme Von seinem Gärttlin am hauß in d. Kalbßgaß gegen d. breüsch gefordert werd. Zum höchsten beschweret, vnd nichts schuldig Zu sein vermeint, Weilen aber nothwendig Zuerörtterung dieser Sach Zuvor der Augenschein eingenohmen werden muß, alß wolten Sie solchen Zuvor verrichten vnd dann den Völlig bedacht beÿ MHh. referiren. Erkand hab so lang sein Verbleibens.
[in margine :] die original beÿlag hat Jr Pabst wod. erhebt den 21. Aprilis 1665.

1665 Conseillers et XXI (1 R 148)
L’affaire est portée devant les Conseillers et les Vingt-et-Un. Le préteur Bernhold constate que les revenus fonciers de la ville rapportent peu, certains sont perdus ou litigieux. Le gentilhomme Jérôme Christophe Bapst refuse de verser le loyer pour le terrain derrière sa maison rue des Veaux. Le préteur argue que si l’on exemptait de ce paiement, ses voisins suspendraient leurs paiements au même titre. L’assemblée demande à l’avocat un rapport sur les documents.
Jérôme Christophe Bapst de Bolsenheim argue que (1) les titres de propriété stipulent que sa propriété donne sur la Bruche sans mentioner de rente qui y serait assise, (2) lui et ses prédécesseurs jouissent de la maison depuis plus de deux cents ans sans en rien payer, (3) la risberme est sa propriété puisqu’il est chargé de son entretien.
Les Préposés au bâtiment objectent (1) les titres font état de la maison et non du terrain communal, (2) l’expression donner sur la Bruche n’exclut pas qu’il y ait un communal entre la maison et la rivière, (3) les latrines comprises dans le loyer sont contiguës à la maison, (4) le plaignant doit veiller à ce que la rue entre la maison et le jardin soit toujours ouverte, (5) la clôture sans autorisation a été notée pour la première fois en 1587, les titres plus anciens ne peuvent donc pas en faire mention, (6) l’entretien de la risberme n’est pas un argument puisque tous les riverains y sont tenus.
Comme les arguments du plaignant ne sont pas sans fondement puisque le titre de 1462 mentionne expressément le jardin, il faut agir avec circonspection. La Tour aux deniers devra (1) remettre un extrait des documents justificatifs, (2) consulter les titres des maisons voisines (Kageneck, Uttenheim et Bœcklin) et (3) y relever les mentions des jardins et de la ruelle (4) puis présenter ses arguments contre le titre de 1462 et enfin faire une descente sur les lieux.

(f° 178) Montag den 20. Novembr. 1665. – Allmendgefäll – Jr Hieronymus Christoph Papst
Herr Stättmeister Bernhold proponirt demnach eine Zeit hero in denen Allmend gefällen eine große Unordnung Verspürt, nicht Viel eingenommen, Vnd dannenhero die auß alten durch die obere Bauherren dahie gemacht worden, daß waß, durchauß Verlohren, außgethan, waß aber Zweiffelhafftig absonderlich auffgezeichnet worden. Nun genieße Jr. Hieronymus Christoph Papst hinten an seiner inn der Kalbsgaß stehenden behaußung, einen platz, so Zu einem garten gemacht worden, Von welchem Er nun Viel jahr lang nichts geben wollen, Vorgebendt, daß es sein eigenthumb, vndt sich auff etliche hundert jährige possession beruffendt, dahingegen & man auff seithen der Obern Bawherren, daß es allmend seÿe, genugsam erweißen Könne. Dieweilen es nun ein punctum Juris, alß stünde Zu Mherrn waß Sie beÿ dem werck vornehmen laßen wolten. Seÿe gleichwohlen an dem, daß wann daß allmend geld von dießem platz Jr Papsten nachgelaßen werden solle, Seine nachbaren biß an die Schwartze Kuh hinauff, welche auch dergleichen plätze hinter ihren häußern genießen, gleiches recht mit Ihme haben würden, wann Er aber Zur Zahlung angehalten würd, die übrigen Ihme folgen müsten. Erk. Sollen die Documents denen Herren Advocaten Zugestelt, Vnd beÿ den Verordenten herren ferner davon geredt werden.

(f° 185-v) Montag den 4.ten Decembris – Obere Bawherren ca. Jr Hieronymum Christoff Papsten, Allmendgelt
Die Verordneten Herren laßen referiren wegen Jr Hieronymi Christoff Papsten von Polsenheim, deme von seinem garten an dem hauß in der Kalbs gaßen Ein Jährlicher Allmend Zinnß gefordert wird, der aber solchen, auß folgenden fundamentis Zu Zahlen recusirt. (1) weilen seine Kauffbrieff weißen daß Seine behaußung vff die Breusch stoße, vnd aber von keiner beschwerd meldung thun, (2) weilen Er vnd Seine vorfahren über 200. Jahren das hauß beseßen vnd niemahls einigen Allmend Zinß davon Zahlt haben, vnd (3) weilen Er die Landfest, in seinem Costen, halten müße, welches Er, wann er kein Eigenthumb were, nicht thun wirdte.
hienwieden excipiren die Obere Bawherren (1) es thetten die allegirte brieff allein des haußes und nicht des Allmend Platzes meldung. (2) es könne das hauß wohl auff, das ist, gegen dem waßer stoßen, das dar zwischen Liegende Allmend aber gehöre indeßen doch nicht zu dem hauß, So seÿe (3) die s. ven. Profeÿ die dem hauß so in der Verzinßung begriffen, nicht vff die Breusch, sondern eine gemeine Allmendgaß gesetzt, vnd müße mit eÿgenem costen, durch einen dohlen, in das waßer geführt werden, Es müße auch (4) Jr Pabst die gaß, so zwischen seinem hauß vnd dem gärtlein ist, offen erhalten, welches Er nicht thun wirdte, so Er einige befugsame darzu hette, der præscription könte Er sich (5) nicht behelffen, dieweilen selbige contra fiscum nicht so leicht angehet, vnd es ein fleißiger sollicitatur der Zinßmeistere auch nicht ermangelt hatt, wie dann bereits in a° 1587. da man die eÿgenthättige einzäunung des garttens Zum ersten mahl wahrgenommen, so wohl ratione præteriti ein gewißes angesetzt, auß auch, wegen künfftiger verzinßung die vorsehung gethann werden, vnd möge (6) wan der Landfest kein fundament genommen werd. dieweilen Ein Jeglicher den Staden von seinem hauß in seinem costen Zugehalten schuldig vnd sich doch des Allmendts vor dem hauß nicht anlaßen darff & hierauff nun hetten Sie von dem geschäfft geredt und, weilen Sie befunden daß des Jr Pabsten rationes nicht gar de nihilo seÿen, in dem gleichwohlen der haußbrieff de a° 1462. expressé des gartens meldung thutt, auch des Pfthurns meiste Exceptiones in facto bestehen, dafür gehalten, Mann werde etwas behutsames beÿ der sachen Zu gehen, vnd die sach damit keinem theil Zu kurtz geschehe, nicht zu übereilen haben, Solte man deßwegen (1) des Pfgthurns beÿ gebrachte (f° 186-v) rationes extrahiren, vnd dem Jr Pabsten, seine Erklärung in termino Ordinis darüber Zu thun, Zustellen auch (2) dahin trachten, daß onum über der Benachbarten häußer, alß das Kageneck, Uttenheim und Böckelische, besagende haußbrieff Zur hand bringe, vnd wie selbige lauten sich darinnen informiren, ferners (3) solte man den Jenigen vertrag, welchen die Benachbarte mit einander wegen des Zwischen des Jr Pabsten hauß vnd seinem gärtlein gelegenen gäßleins, davon oben meldung geschehen auffgerichtet haben, auffschlagen, vnd Zur hand zu bringen suchen, vnd dann (4) solten die herren Treÿer des Pfenningthurns wegen dieses vmbstandts, daß des Jr Pabsten haußbrieff auch eines gartens meldung thutt, gehört vnd ob Sie nichts ferners an handt geben Können, nachricht eingezogen, vnd wann dießes alles geschehen ferners von dem geschäfft geredt, auch wo nöthig, Ein augenschein eingenommen werden. H. Synd. Frid hatt den Extractum, so dem J. Pabst Zugestellt werden solle, abgeleß. Erk. gefolgt.

1666, Préposés au bâtiment (VII 1359)
Les préposés ordonnent une nouvelle visite des lieux

(f° 216) Donnerstags den 12. Eiusd. [Sept.] Augenschein eingenommen – Jr. Bapst, Allmend bei dem Mühlstein
Jr Hieronimo Christoff Bapsten Gegenbericht pt° Allmends an dessen hauß beim Mühlstein abgeleßen Vnd Erkant solle widerlegt, vnd redlich sach vf ein augenschein gesetzt werden.

1669 Conseillers et XXI (1 R 152)
Les Préposés au bâtiment soumettent aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’affaire du loyer Bapst restée en suspens pusique sa voisine Anne Florine de Kageneck fait à présent des difficultés pour payer la rente foncière. Ils rappellent que le loyer est dû par une décision de 1617 d’après laquelle les jardins font partie du communal. L’assemblée ordonne une visite des lieux.

(p. 328) Obere Bawherren gtra. Hieronimum Christoph Papsten und Annam Florinam von Kageneck
Die Obere Bawherren referiren, Es wurde Mghh. Unentsuncken sein, wie daß der Pfthurn mit Jr. Hieronimo Christoff Bapsten wegen schuldigen Allmendzinßes für das gärtlein hinder seinem hauß am Mühlsteeg in streit gerathen Vnd selbiger annoch Unerörtert seÿe, Nun erschwäre anjetzo fr. Anna Florina Von Kageneck Von dero neben dießem gelegenen gärttlin 10 lb. 10 ß außtändiger Zinß gleichmäßig Zu bezahlen, Vnderm Vorwant, daß Ihro nicht anstehen wolle andern Zu præjuditz dieße Zinß extantzen abzutragen, dieweilln aber gleichwohln der Pfthurn befinde, daß selbige gärtten A° 1617. für Allmend erkannt, Vnd mit Zinß beschlagen worden seÿen, solches auch in deme alßo seÿe dießem streit abgeholffen werden Könte, alß bitte der Pfthurn durch gewiße herren Deputirte den ort quæstionis Zu besichtigen beeder seits führende rationes vnd habende documenta Zu examiniren, vnd nach angehörte relation Zu erkennen wie Sie die sach in facto befinden werden.
Lect. deßwegen Von dem Pfturn übergebenes Memoriale. Erkant, Soll das augenschein eingenommen werden, so Hr Stättmeister Wolff Friderich Zornen, Herrn Ammeister Dietrich und Herrn XV. Berneggern benebens einen der Herren Advocaten.

1670 Conseillers et XXI (1 R 153)
Les Conseillers et les Vingt-et-Un terminent le litige par une décision qui reconnaît la propriété communale. Ils donnent au plaigant le choix soit de payer la rente communale soit de faire paver la rue, ce qui le dispenserait aussi d’entretenir la risberme.

(p. 126) Sambstags d. 30.ten Aprilis aô 1670 – Pfenningthurn Ca. Jr. Hieron. Christoph Bapsten
Die Herren Deputirten In sachen der Statt Pfthrns ga. Jr Hieronymum Christoph Bapsten, alß herr Stettmr. Wolff Friderich Zorn, herr Ammeister Diethrich vndt herr XV. Brackenhoffer, laßen per herrn Dr. Olten referiren, Wie Sie selbihe sach So Wohl beÿ eingenommenem Augenschein, Alß Auch ahn sich selbsten befund. vndt Wurde darauff ihme Bapsten folgender bescheid Zu ertheilen erkandt.
Unßer Gnädige Herren die Räth vndt XXI. haben in sachen der Herren dreÿen deß Pfenningthurns ahn einem, Wider den Vesten Hieronymum Christoph Bapsten von Bolsenheim Am Andern theil Auff der herren Deputirten an 8.ten febr. Jüngsthien eingenommenen Augenschein, vndt erstattete Außführliche relation Wie auch reiffliche erwegung der hinc iud.e producirten [p. 127, page abîmée] documenten, vndt allem übrigen [-] vndt Einbringen nach, mit urtheil [-] Jr Bapst einwendens ohngehindert, [-] sehr Zerfallene Land vesten vmb der [- All]mend gehender proveÿen, vndt bißher [-] So weil sich deßelben häußer gerechtigkeit [-] auff deß Aller förderlichste So immer ge[-] in guten stand setzen Zu laßen schuldig sein [-] mauren laßen Wolte, ihme Von gemeiner [Statt -] dreÿ Schu hoch ohne entgeld darzu geliefert [-] Wegen deß ohn obrigkeilichte erlaubnus [-] vndt bißher genoßenen gärtleins, soll Er S[-] Weiter Zu genüßen gemeint, hienführo den [darauff ge]schlagene Zinß der 10 ß d. auff Georgy Jeden Jah[r -] abzustatten schuldig, wafern Er aber deßelben sich [-] begeben, vndt die Allmend platz Pflästern laßen [-] deß Allmend Zinßes vnndt erhaltung der Landvest [-] dagegen erlaßen, Sondern ihme auch die ihren ged. 16 [-] vndt ohnentricht gebliebene Allmend Zinß, Zusampt [-] aufferlegten straff gäntzliich remittirt sein. Decreto [-] 30.ten Aprilis aô 1670.

1670, Protocole des Quinze (2 R 87)
Le gentilhomme Bapst rechigne à réparer le mur écroulé derrière son jardin près de la Meule. Les Préposés au bâtiment rapportent que d’après la coutume l’entretien revient à la Ville si elle jouit davantage du communal que le bourgeois, comme sur les quais où le bois est déchargé moyennant une taxe, et au propriétaire s’il est le seul à jouir du communal, comme les lavoirs des tanneurs au fossé des Tanneurs ; l’hôpital et le colonel en jouissent gratuitement, les teinturiers sont traités à part. L’affaire est renvoyée aux Conseillers et aux Vingt-et-Un.

(f° 48-v) Freÿtags den 15. Aprilis – Gebäw vff dem Waßer vnd ahm Staden wehr die zuhalten
Herr Baldtner der Oberschreiber ward eingelaßen, der bericht, demnach Juncker Bapst, wegen seines Hauß vnd Gartens beÿm Mühlsteg, sich schon lang geweigert, die eingefallene wand ahn dem waßer Zu repariren, wie dan auch sonsten dergleichen orth mehr vorkommen, wehre Obere Bawherren Verandacht worden, In den Protocollis sich weitläuffig Zuersehen, vnd wie es mit den gebäwen ahm Staden vnd den wahren alhier, beÿdes vor alters gehalten worden, vnd künfftig Zuehalten seÿen, waß nemlichen der burger oder die Statt dabeÿ zueleiden, ein bedacht deßwegen verfaßen Zuelaßen, welcher abgeleßen worden, dahien schließend, waß ahn orth vnd enden ist, da der Burger das Allmend nit sowohl alß ein Statt geneüßt, gleich wie ahn dem Staden, alwo das Brennholtz vnd die Wollen außgeladen, vff gesetzt vnd der Zoll davon vffgeheben würd, daß die Statt den Staaden Vnd das gemäur zuerhalten ahn anderen orthen aber, alß ahn Gerbergraben vnd dergleichen, da der gerber od burger des waßers Zu den häuten vnd anderen bedient, der proprietarius des Hauses, wie es dan der bedacht weitläuffig mitbringt, dabeÿ auch wegen der Pritschen anregung geschehen, das selbige Zuerhalten, die Statt viel Costeten, deßwegen Zu einer kleinen beÿhülff, wohl etwas vff die weschstüel, etwan des gantzen tags 2. od. 4. d. Zueschlagen wehren, die Spithal vnd des Herrn Oberisten Britsch solten freÿ sein, so wehren die Ferber vnd andere so der britschen auch wohl gebrauchen, à parte zu behandlen. Erkandt Vor herrn Räth und XXI gewißen.
Sambst. den 16. darauff die Groß Stub gebracht, allda placidirte weiter ahn die obere Bawherren remittirt worden

1670, Préposés au bâtiment (VII 1361) f° 156
Les Conseillers et les Vingt-et-Un ont reconnu que le terrain litigieux derrière la maison du gentilhomme Jérôme Christophe Bapst rue des Veaux est communal. Le gentilhomme qui doit en outre réparer la risberme souhaite la remplacer par un mur et demande des pierres taillées au chantier des Maçons. Les préposés lui demandent de choisir soit de continuer à jouir du jardin en réglant le loyer soit de faire paver le terrain en l’abandonnant à la Ville jusqu’aux latrines. Il demande un délai de réflexion puisque la propriété est autant sienne que celle de ses enfants. Le gentilhomme propose quinze jours plus tard de régler le loyer si la Ville répare la risberme. Il propose ensuite de régler 50 florins sur les 90 florins nécessaires pour réparer la risberme. Le chef de chantier Joseph Lautenschlager estime la réparation à 350 florins ; il propose de fournir des pierres au gentilhomme qui réglera les frais.

(f° 156) Dinstags den 17 Maÿ 1670. Jr Bapst, Allmend bei dem Mühlsteeg
Ego verließe bescheid in sachen Pfenningthurns ga. Jr Hieronimum Christoff Bapsten p° deß p.tendirten Allmendt hinder deßen hauß in Kalbsgaßen beÿ dem Mühlstein beÿ herren Rhat und 21. Jüngst den 30. Aprilis publicirt crafft dessen der platz q.stionis für allmend Erkand, und Ihme Jr. Bapsten zugleich vferlegt würd die Landfeste zu repariren wegen der Profeÿen v. bißhero genoßenen Gärtleins, dadurch ahne statt der land veste eine Maur aufführen laßen wolte, d. Ihme d.zu 2. zeilen quaterstein ab den Mauerhoff vergebens gefolgt werden sollen Zum fall er auch d. de facto eingezeunte gärtlein noch fürters Zugenießen gemeint, Er die Jahrliche Zinnß der 10. ß vf Georgÿ d 1617 abzustatten schuldig, da er aber sich deßen begeben und den platz pflästern laßen würde, Er nit allein solchen Almend Zinßes und erhaltung der Landfeste biß an die Propheÿ dargegen erlaßen sein solle &, Warauff Jr Bapst eingelaßen und resolution begeret worden, Weilen er nun sich entschuldiget, d. d. hauß mehrer theils Seinen Kindern Zustendig und zur resolution Zeit 8. tag begehret, Ist Ihme ermelte Zeit zugelaßen und angesagt word.

(f° 163) Dinstags den 31 Maÿ 1670. Jr Bapst, Allmendt beÿ dem Mühlsteeg
Jr Hieronimus Christoff Bapst p° Allmendt beÿ dem Mühlstein producirt schrifftliche Erclerung, darinn er sich resolvirt, Wann gemeine Statt Jetzmahlen die zerfallene Land Veste auff bawen werde, wolle er von Georgÿ 1670. an die Jehrliche 10. ß Zinß entrichten widrigen falls den Almend platz pflösteren laßen, und desselben mußig stehn, Erkand solle den bescheid bei H. Rhät und 21. ergangen in Zeit 8. tag ein genügen thun.

(f° 203-v) Dinstags den 11 Eiusdem (8.bris) 1670. Jr Bapst, Allmendt bei dem Mühlsteeg
Jr Hieronimus Christoff Bapst p° Allmendts hinder deßen hauß beim Mühlsteeg, wurd Ihme Zeit 14. tagen angesetzt sein Cathegorische erklerung bei H. Rhat und 21. ainzubringen.

(f° 213-v) Dinstags den 22 Eiusdem (9.bris) 1670. Jr Bapst, Allmend bei dem Mühlsteeg, Landveste
Jr Hieronimus Christoff Bapst p° deß Allmendts vor deßen hauß beim Mühlsteeg Vnd reparation der Landveste producirt vnvergreiffliche Specification der Bawcosten so sich solcher anzeig nach 90. fl. belauffen möchten, Erkleret sich deßwegen, wann gemeine Statt die Landveste vßm fundament auffmauren laßen würde, Gemeiner Statt 50. fl. abzutragen, vnd Kunfftig fallende Zinß der Jährlichen 10. ß dem Zinnßmeister abzustatten, widrigen falls wolte er crafft bescheids den almend platz pflöstern v. darauf q. ferten*. Erk. bedacht.

(f° 216) Donnerstags den 24. 9.bris 1670. Jr Bapst, Allmend bei dem Mühlsteeg, Landveste
P° der Landveste oder Maur an dem Allmend bei dem Mühlstein, ist Joseph Lautenschlager der Werckmeister gehört werden, waß die uncosten sein möchten, so vf fertigung der Mauren müßten angewendet werden, der producirte eine designation crafft deren solche bei 350. fl. costen werde, dero wegen Erkand, mann solte zu allen überfluß sich gegen Jr Bapsten erbietig machen, ahne statt der v.mög ordnung bewilligter 3. schue quater, 5. schue quaterstein zum fundament gratis folgen zulaßen, hiengegen solte Jr Bapst schuldig sein, crafft deß bescheids von H. Rhät und 21. ergangen die Maur Zufertigen. Jr Bapst erkleret sich nicht zubawen, d. hauß gehöre Seinen Kinderen, wann die bawen wollen, mag es wohl Leiden

1676, Préposés au bâtiment (VII 1364) f° 194-v
Jérôme Christophe Bapst propose de verser les 80 florins d’après la décision de 1670 (folio 216) si la Ville reconstruit la risberme dont les pierres ont depuis longtemps été livrées. Les préposés maintiennent la décision de 1670.

(f° 194 v°) Dienstags den 1. aug. 1676. Jr. Hieronimus Christoph Bapst, Landvest
Ego Verleße project und bericht, Jr. Hieronimi Christoph Bapst, Warinnen Er sich ercläret für die jenige Landvest hinden an seinem Garten an der Behaußung in der Kalbsgaßen, so Er in A° 1670. lauth Protocoll de dicto anno pag: 216. zu erbawen schuldig, gemeiner Statt 80. fl. in bahrem gelt Zuerlegen, Wann mann solche begehrter maßen auff führen wolte, mit vorwenden daß Er Vor dißen ein gleiche Summ Zu lebzeiten H. Johann Baldners geweßenen Oberschreibers zubezahlen offerirt, Und bißhero Verhofft mann werde solche Sum von Ihme annehmen, weilen gemeine Statt alle quater Stein hiebeÿ Zuschaffen Verwilligt, und solche bereits vor längstem zu der Land Vest geführt word. Erkannt, bleibt beÿ voriger Erkanntnus de 24. Novembr. A°. 1670. Vide Protoc. pag. 216.

1686, Préposés au bâtiment (VII 1372)
L’assesseur des Quinze Voltz, gendre de Jérôme Christophe Bapst, se plaint que la Ville aménage un abreuvoir qui lui porte préjudice

(f° 3-v) Donnerstags den 31. Januarÿ – Jr Hieromÿmi Christoff Bapsts behaußung
Jr. XV. Voltz berichtet d. mann auff dem Allmendplatz hinder Jr. Hieromÿmi Christoff Bapsts, seines Jr Schwehrvatters behaußung, so er ietzmahlen bewohnet, eine tränck oder schwemm mache, welches aber seinem hauß sehr schädlich seÿe, bittet deßwegen eine lanter dahin machen zulaßen, umb solches zuverwehren, erbothe sich darneben, wann der liebe Gott einmahl über Gedachten seinen Jr. Schwehrvatter Gebiethen sollte, dem vor Hh Räth und XXI. p° dieses Allmendts Vor Vielen Jahren ergangenen bescheidt (welchem Jr Bapst niemahlen parieren wollen) nachzugeleben. Erk. Willfahrt.

1689, Préposés au bâtiment (VII 1373)
Les héritiers de Jérôme Christophe Bapst demandent que la somme de 36 livres 10 sols pour arriéré de loyer communal soit prélevée sur un capital de 23 livres 12 sols placé à la Tour aux deniers. Le notaire Bœhler règle dix jours plus tard sept livres

(f° 43) Montags den 11. Julÿ – Jr Hieronÿmi Christoff Bapsts Erben
Jr Hieronÿmi Christoff Bapsts Erben, überlüffern ein Memoriale, darinnen Sie bitten daß mann für diejenige 36. lb. 10. ß. d bodenzinß Welche Sie von ihrem Hauß in der Kalbsgaßen schuldig, einen Capitals: rest auff dem alhiesigen Pfenningthurn, 23. lb. 12. ß 2. s besagendt annehmen wolle, weilen er nichts hinderlaßen, und Sie die Erbschafft anderst nicht als cum beneficio Inventarÿ angetretten hetten. Erkandt, weilen es ein bescheidt Von Herren Räthen und XXI solle mann Zwahr daß Pfenningthurns Capital für voll annehmen, vorwohl gedachte Adeliche Erben aber 152. lb 17 ß 10 d bahr geltt nachzutragen schuldig sein.

(f° 45) Freÿtags den 22. ejusdem [Julÿ] Jr Bapsts Erben
H. Notarius Böhler, nomine der Adellichen Erben Jr Hieronÿmi Christoff Bapsts, erlegt 7. lb 10. ß d bittet Sie darbeÿ Zulaßen. Erkh. Willfahrt.

1694, Préposés au bâtiment (VII 1376) f° 24
Les préposés ordonnent, à la demande du préteur Jean Philippe Joham de Mundolsheim, de refaire une porte à l’entrée de la ruelle communale qui mène de la Meule à la Vache Noire

Allmendt gäßlein Gegen dem Wollhauß – Auff anhaltten Jr. Stättmst. Johann Philipp Johamen Von Mundolsheim, ist Erkandt worden, daß an daßjenige Allmendt gäßlein, so gegen dem Wollhauß an der Preüsch anfahrt, und sich beÿ dem gäßlein Zu der Schwartzen Kuh endet, wiederumb eine thür solle Gemacht werden, gleich wie hiebevor auch eine allda geweßen sein solle.

Ruelle communale face au Magasin de laine – A la demande du préteur Jean Philippe Joham de Mundolsheim, il a été décidé qu’il fallait remettre une porte à la ruelle communale qui longe la Bruche depuis le Magasin de laine jusqu’à la maison à la Vache noire comme il y en avait déjà une auparavant.

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
L’assesseur au Grand Sénat Jean Georges Gissing obtient que les ouvriers de la Ville enfoncent sept pieux en chêne dans la rivière devant son mur et qu’ils abattent le noyer qui pousse quai au Sable à côté de son jardin.

(f° 235) Mittwoch den 20. 9.brus 1715. – Herr Joh: Georg Guising
Augenschein eingenommen in Herrn Johann Georg Guising, E. E. Großen Raths Beÿsitzers, an dem Mühlsteeg gelegenen behaußung und Zwar in den gegen dem Waßer Zu befindlichen Allmend: Gärtlein, alwo Er MGhh. dienstlich ersucht, Ihne sieben eichene pfähl Vor die Maur ins Waßer durch der Statt Arbeitsleüth umb die bezahlung schlagen Zu laßen, ingleichem Simon Wintern den Sandtführer dahin Zu obligiren, daß Er den auff seinem Sandt Platz an seinem Gärtlin stehenden Nußbaum, welcher demselben keinen nutzen bräuchte in dem die daran Wachsende nußen herab geprügelt würden, Ihme hingegen sowohl ab dem prospect alß durch deßen schatten in seinem gärtlein schaden thäte. Erk. Beedes willfahrt.

1724, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Le consul Jean Georges Gissing demande aux préposés de transformer son écurie en salle d’audience (27 pieds de long sur 17 de large). Les préposés estiment que la demande est contraire aux règlements mais proposent que la Ville fournisse les matériaux et la main d’œuvre aux frais du propriétaire. Jean Georges Gissing refuse, même après que les préposés aient fait observer que les frais seraient moindres que s’il s’adressait à un entrepreneur. Le chef des travaux Mollinger fournit quelques jours plus tard des dessins. L’affaire n’a pas de suite.

(f° 5) Dienstags den 25. Jan : 1724. In Herrn Ammeister Johann Georg Guisings Wohnung solle gebawen werden
Herr L. Johann Georg Denner, als dreÿer des Pfenningthurns und Herr Secr: Joseph Heinrich Pettmeßer referiren welchergestalten Sie beneben herrn Frantz Rudolph Mollingern, den Statt Lohner, gestern nachmittag, Zufolg erhaltenen Befehls, in Herrn Johann Georg Guisings des Jetztmahligen regirenden Herrn Ammeisters, oberhalb der Kalbs gaßen liegenden wohnung gewesen, willens von demselben Zu Vernehmen worinnen die jenige gebew so Er von Gemeiner Statt erlangt gemacht Zu werden eigentlichen bestünden, Er seÿe aber nicht Zuhauß gewesen, sondern deßen fraw Liebste hätte Ihnen allein gewiesen, daß Sie auß einem in dem Hindern Stock befindlichen Pferd Stall einen Audientz Saal sampt einem Vorgemach, welches alles 26. schuh lang vnd 17. schuh breit, mit vier Creüz Stöcken, Versehen und gegipßt werden solle, Verlangten, und verhoffen in dem übrigen, daß weilen Er Keine geegenheit hätte, die Parteÿen anzuhören, daß solches werde von seithen der Statt gemacht werden, es wurde aber Erkand, weilen es schnurstracks wird. ordnung ist, daß von seithen Gemeiner Statt in dergleichen Häußern gebawen wird, als hätte man billicher dingen nach solches begehren abzuwenden, allein umb den regierenden Herrn Ammeister Zu willfahren, so solle durch der Statt Werckleuth diese vorhabende arbeit Zwar gemacht, die Materialien auch von der Statt Werckhöffen angeschafft jedoch mit der expressen Condition, daß solche angewante baw Costen durch herrn Am. Johann Georg Guising völlig refundirt und ersetzt werden sollen, welchen bescheid herr L. Denner vnd Herr Secr. Pettmeßer noch denselben tag angezeigt, Von herrn Amr. Guising aber Keine andere antwort erhalten, als wann Er doch die Baw Costen bezahlen solle, so wollte Er lieber selber bawen, auch ohnerachtet Ihme remonstrirt worden, daß mann dannoch wohlfeiler davon Kame, wann ers durch der Statt Werckleuth gemacht wird, Keine rechte antwort erhalten, alß daß Er endlichen mit der erhaltenen und Ihme angezeigten Erkandnus wollte vergnügen laßen,

(f° 10) Dienstag den 1. Febr.In Herrn Ammeister Johann Georg Guisings Wohnung solle gebawen werden
[Herr Mollinger der Statt Lohner] So dann producirte Er einen aufriß, wie das vorgemach und der Saal in Herrn Am. Johann Georg Guisings Hauß solle gemacht werden, berufft sich im übrigen auff die von Herrn L. Dennern vnd herrn Pettmeßers abgestatete relation, wann der Herr Am. Guising es ehe Verlangt, so Kan die arbeit verricht werden, jedoch verbleibt es nochmahlen der bezahlung halben beÿ der den 25. Januarÿ jüngst deßwegen ergangener Erkandnus.

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
Jean Georges Gissing demande que la Ville répare la risberme dont il paie un loyer communal. Les préposés répondent que le loyer ne correspond pas à l’entretien mais à la jouissance du jardin. Il demande ensuite que la Ville enfonce des pieux dans la rivière et construise une galerie pour éviter que les bateaux ou leurs rames n’endommagent la risberme. Les préposés notent que la galerie ne nuira à personne et que le lavoir le plus proche est à une certaine distance. Les préposés autorisent Jean Georges Gissing à faire à ses frais une galerie de cinq pieds et demie sur l’eau à condition que l’espace entre les pieux reste libre. Ils refusent quelques jours plus tard que la galerie dépassse de douze pieds.

(f° 146) Dienstags den 4. Martÿ – Herr Amr. Johann Georg Guisin wegen Landvest
Beede Werckmeister referiren, daß Sie auf den Von Mghh. erhaltenen befehl, Zu Herrn Ammeister Johann Georg Guisin sich begeben, und was sein eigentliches begehren wegen reparirung der Land Vest hinder seiner in der Kalbs Gaß Gelegenen behaußung wäre, befragt, welcher jhnen Gesagt, daß er in meinung gestandten, als wäre die Statt Obligiret diesen, Gleich wie andere Städten mehr Zuerhalten, Zumahlen er 10 ß. Zinß auf den Pfenningthurn jährlichen bezahlet, weilen Aber jhme solches schwehr Gemacht und Von mir bereits bedütten worden, daß er die 10 ß. nicht wegen Unterhaltung der Land Vest, sondern wegen seines allda habenden Gärtleins, so allmendt, bezahle, als wäre er Zwar erbietig diese Land Vest machen Zulaßen, doch wäre seine Bitt an Mghh. jhme solchen falls Zuerlauben, etliche pfähl ein paar Schritt Vor die Land Vest hinauß zusetzen und eine Kleine Gallerie darauff machen Zulaßen, damit die Vorbeÿgehende Schiff der Land Vest sich nicht näheren und mit Ansetzung der Ruderen selbige gleich wiederumb beschädigen und ruiniren mögen, Worauff Sie an den Stadten selbsten gegangen, die Sach examiniret und befunden, daß wann gleich dem Herrn Ammeister mit schlagung der pfählen, und der Gallerie Willfahrt würde, weder dem publico einiger schaden, noch sonsten jemand einige Hindernuß dardurch Zuwachßen würde, Indeme der fluß an sich selbsten breiten Raum genug hat, und die nächst dabeÿ befindliche Waschpritsch umb ein merckliches weiter hinauß in den fluß Reichet, als diese Verlangende pfähl und Gallerie thun werden, Zu Mghh. stellend, was Sie Zuerkennen belieben werden. Erkannt bedacht.

(f° 165) Dienstag den 29. Aprilis 1727. – Herr Amr. Johann Georg Giesing wegen einer Gallerie an Seinem Garthen
Herr Ammeister Johann Georg Guising ersucht Mghh. abermahlen daß nach angehörter relation der herrn Werckmeister Ihme mit dem verlangten balcon Hinten an Seiner in der Kalbs Gaß liegenden behaußung möchte willfahrt werden. Erkand wird Herrn Amr. Guising erlaubt eine Gallerie so Fünff und ein halben schuh in den Fluß hienauß, und Zwar nicht weiter alß Garthen häußlein stehet, und solang der garthen ist, vf Seinen Kosten machen Zulaßen jedoch dergestalten, daß die pfähl freÿ verbleiben und nicht außgefüllt werden, p. p. wurde ferner Erkandt, daß das begehren nachmahlen solle wohl examinirt werden.

(f° 167-v) Dienstag den 6. May 1727. – Herr Amr. Johann Georg Gising wegen Landvest
Peter Schein der Einspänniger Ersucht Mghh. im Nahmen Herrn Ammeisters Johann Georg Guisin jhme zu erlauben mit seiner Land Vest 12. schuhe weit in das waßer hinauß Zufahren und unten mit diehlen Zuzuschlagen, auch Von seithen der Statt die Handwercks Leüth darzu Zugeben, offerirt Hingegen die nöthige Materialia Zu fournieren.
Erkannt Verbleibt beÿ der am 29. Aprilis jüngsthin ergangenen Erkantnus, Krafft welcher Herrn Ammeister Erlaubt worden, eine Gallerie 5 ½ schuhe in den fluß hinauß, soweit nehmlich das Allda befindliche garten häußel hinauß gehet, auf seinen Kosten machen Zulaßen, doch also, daß die pfähl freÿ und Offen bleiben, und nicht außgefüllt noch mit diehlen zugeschlagen werden.

Plan VII 27 N° b 40
(v°) Herrn Amr. Guißings verlangten Platz wegen eines balcons hinten dem Gartten Seiner oben in der Kalbsgaß liegenden behaußung betr.


Légende : H. ameister Güsinings Garten, Sand blatz, Waschbrütsch (Jardin du consul Giessing, place au Sable, lavoir)

1737, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Jean Chrétien Rœderer qui vient d’acheter la maison des héritiers de Jean Georges Gissing demande au nom de son fils teinturier Jean Léonard l’autorisation de remplacer la galerie pourrie en planches (74 pieds de long, 7 pieds 10 pouces de large) par une nouvelle en pierre et de construire un lavoir. Les préposés constatent que les piliers sur lesquels repose la galerie que Jean Georges Gissing a construite ne sont pas libres comme le porte l’autorisation mais sont reliés par des planches. Le pétitionnaire est autorisé à construire un lavoir, la galerie devra obéir aux termes de l’autorisation accordée en 1727. Jean Chrétien Rœderer est autorisé le 24 septembre 1737 à faire une risberme en pierre selon l’alignement qui lui sera indiqué et un lavoir de 12 pieds de large et 17 pieds 6 pouces de long moyennant un loyer de 3 livres pour la risberme et d’une livre pour le lavoir que les préposés se réservent le droit de faire supprimer s’il devenait gênant. Il rachète le loyer de la risberme par un capital mais devra régler le loyer pour le lavoir tant qu’il subsistera.

(f° 107-v) Sambstags den 23. Februarÿ 1737. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Joh: Christmann Röderer
An Herrn Johann Christmann Röderers des Rothgerbers Von Herrn Amr. Johann Georg Gisings fraw Wittib und Erben erkaufften Oben am Eck der Kalbsgaß beÿ dem Wollhauß Gelegenen Hauß, welcher umb erlaubnus gebetten seine 74. schuhe Lange, und sambt einem 1 ½ schuhigen Überschuß Von diehlen, 7. schuhe 10. Zoll breite Landvest in form einer Gallerie, weilen Sie faul, hinwegzuthun, und an deren Platz eine steinere auffzuführen, wie auch eine 20. schuhe darvor hinauß gehende Pritsch Vor seinen Sohn Johann Leonhard Röderer den schönfärber machen Zulaßen, seine tücher und andere sachen darauff Zuschwencken.
Ego berichte, daß Vermög Protocoll de Anno 1727. fol: 165 et 167-b Herrn Amr. Gising erlaubt worden, eine 5 ½ schuhe in den Fluß Gehende Gallerie machen Zulaßen, mit der restriction jedoch, daß die pfähl darunter Offen bleiben, und nicht außgefüllt, noch mit diehlen Zugeschlagen werden solten, nun Aber findet sich, daß nicht nur die pfähl mit diehlen Verschlagen, sondern auch an statt erlaubte 5 ½ schuhe, 6. schuhe 4. Zoll Von dem gärtel hinweg in dem Waßer stehen, über welche die darauff Liegende diehlen noch umb 1 ½ schuhe Vorschießen, so Zusammen 7. schuhe 10. Zoll außmachet.
Erkannt solle die Maur anderst nicht als wo die Pfähl Von der alten Land Vest stehen, außgeführt werden, und der Herrn Amr. Gising in A° 1727. Verwilligte Balcon oder Gallerie wider Völlig Condemnirt seÿn, auf welchen fall hin Herr Röderer der Pritsch Halben der Willfahrung Vertröstet wird.

(f° 152) Dienstags den 3. Septembris 1737. seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – H. Joh: Christmann Röderer
Beÿ Hn. Johann Christmann Röderers des Rothgerbers Hauß in der Kalbsgaß, welcher nochmahls gebetten, jhme die aberkannte Landvest hinden auf die breüsch wieder Zuerlauben, wie solche Weÿl. Herr Ammeister Gising deme das hauß gehöret gehabt hat, und eine 12. schuhe breite Pritsch 17 ½ schuhe weit in das Waßer Zumachen, Vid. Erkantnus Supra fol: 107-b.

(f° 155) Dienstags den 24.Ejusdem [Septembris 1737]. – H. Johann Christmann Röderer
Auf H. Johann Christmann Röderers des Rothgerbers jüngst eingenommenen Augenschein ist erkannt, wird dem Imploranten erlaubt die Landvest in der jhme Anzuzeigenden Lini nach der Werckmeistern producirtem Riß Von Stein auffzuführen, auch eine 12. schuhe breite, 17 schuhe 6. Zoll Von der Landvest hinauß gehende Pritsch Zumachen, mit dem Beding, daß er Von der Land Vest 3. lb d und Von der Pritsch 1 lb d jährlichen Zinß geben, und Mhh. jederzeit freÿstehen solle, die Pritsch, so Sie hinderlich wäre, wieder hinweg Zuerkennen.

(f° 159) Dienstags den 29.Ejusdem [Octobris 1737]. H. Johann Christmann Röderer
H. Johann Christmann Röderer der Rothgerber ersucht Mghh. Unterthänig jhme anstatt Laut Erkantnus Vom 24. 7.bris Letzthin angesetzten 3. lb. jährlichen Zinßes, wegen d. Landvest, ein Leÿdentliche Summ Vor ein und alle mahl Zubezahlen, anzusetzen.
Erkannt, wann Implorant 100. lb d Zahlen wird, solle er Von besagtem Zinß der 3 lb Von d Land Vest befreÿt seÿn, wegen angesetzten 1 lb d Zinßes aber wegen der Pritsch, solang selbige Subsistiren wird, beÿ Voriger Erkantnus sein Verbleibens haben. Obige 100 lb. seÿnd auf 75. lb. moderirt.

1738, Préposés au bâtiment (VII 1398)

(f° 20) Sambstags den 12. ejusdem [Aprilis] seind folgende Augenschein eingenommen worden – H. Johann Christmann Röderer
An Herrn Johann Christmann Röderers des Rothgerbers Hauß an der Kalbsgaß beÿm Mühlstein, wieder welchen Herr Baron Von Reinach sich beschwehret, daß er durch sein neü aufführendes Gebäu am Waßer, die bißhero Von der gaß am Mühlstein biß Vor sein Herrn Baron Von Reinach Hinder Hauß Vorbeÿ, der Nachbarschafft zu gut Unterhaltene durchfahrt Zwischen den Häußeren und den Gärtlein hemmet, also daß nicht nur die Nachbaren diesen weeg nicht mehr brauchen, sondern im fall der Noth Man auch mit Keiner feürspritz mehr durchfahren Kan, und deßwegen gebetten, jhne Röderer Zu Obligieren, diesen weeg in dem standt, wie er allezeit geweßen, Zulaßen.
H. Röderer Hingegen sagt es bliebe an dem S:V: Secret wo es am schmalesten wird, noch 5. schuhe freÿ, der weeg würde niemahls gebraucht, und Könte Herr Von Reinach im geringsten Keine Servitut probiren, daß Röderer diesen weeg Offen Zulaßen schuldig. Hätte übrigens wegen Vorhabenden gebaues zu nöthiger treibung seines Sohns Handtierung schon ein Vieles angewendet, Auch letztens erst 75. lb d wegen der Landvest bezahlt, Verhoffet dahero Mhh. werden jhme das bauen ferner nicht wollen schwehr machen.
Ego berichte auß dem Statt Zinßbuch fol: 368.b, Storckischen Zinßbuch fol: 486, Alten Zinßbuch D fol: 195. Prot: 1617 fol: 61.b, Allmendtbuch de A° 1587. fol 79. et 80. und Allmendtbuch de A° 1466. fol: 63. daß auß Allem gnugsam erhellet, daß Vor diesem Von dasigen Häußeren biß an den Stadten alles ein offenes Allmendt geweßen, die besitzer der Häußer aber nach und nach Vor sich selbsten und ohngefragt Gärtlein Angelegt, und dannoch zwischen den Häußern und den Gärtlein, so viel Offen gelaßen, daß Man dardurch fahren Können, welches auch sie noch würcklich allda befindliche gatterthüren Clärlich Anzeigen, Ob aber diese durchfahrt auf Obrigkeitlicher Erkantnus oder befehl, oder durch eine Convention der Nachbaren gelaßen und Unterhalten worden, findet sich nirgend. Doch ist glaublich, daß als die Nachbaren jhre Gärtlein angelegt, Sie diesen passage darumb Offen gelaßen, damit Niemand wieder Sie Zuklagen Ursach haben, und folglich die sach dato beßer Verborgen bleiben möge, welches auch geschehen, biß es sich A° 1587 beÿ General Untersuchung des Allmendts her Vorgethan, und A° 1617 Zinße auf die gärtlein geschlagen worden, welche die possessores Vermög angezogenen Zinßbücher biß Dato bezahlt haben. Erkannt solle Röderer sein Gebäu so führen, daß wenigstens durchgehends ein 8 schuhe breiter weeg Offen bleibe.

(f° 23) Dienstags den 22. Aprilis 1738 – H. Johann Christmann Röderer
H. Johann Christmann Röderer der Rothgerber bittet nochmahls gantz Unterthänig, jhme Zuerlauben, die angefangene Maur zu seinem Neüen gebäu am Mühlstein, so wie Sie angefangen, auff zuführen, Indeme beÿ dem S:V: Secret, wo es am engsten, gleich wohl 5. schuhe Offen bleiben, Herr Baron Von Reinach auch durch Herr Rathh. Merckel ansagen laßen, daß er darmit Zufrieden und sich weiter nicht opponiere.
Erkannt Willfahrt, gegen 10 ß jährlichen Zinß und anderst nicht, so er aber sich zu diesem Zinß nicht Verstehen will, wird jhm freÿ gestellt, das Secret entweder hinweg und jnwendig in das Hauß Zumachen, oder mit dem Neüen gebäu soweit das Secret gehet, und so tieff dasselbe ist, Zurück Zubleiben, so jhme zu bedencken gegeben wird.

(f° 25) Dienstags den 29. ejusdem [Aprilis] 1738 – H. Johann Christmann Röderer
H. Johann Christmann Röderer der Rothgerber ersucht Mghh. abermahls Unterthänig umb erlaubnus mit seiner angefangenen Maur, wie er hiefornen fol: 23. gebetten, fortführen zu dörffen, und jhme der angesetzten 10 ß. Zinß Zuentlaßen. Erkannt werden die 10 ß. Zinß a 5 ß. moderirt.
Idem bittet umb erlaubnus sein bauholtz an der Tränck beÿ seinem garten am Mühlstein oder Wollhauß außzuschleiffen. Erkannt, mit dem beding Willfahrt, daß er allen schaden den er Hier durch Verursachen wird, ersetzen solle.

Nous nous sommes rendus rue des Veaux près de la Meule dans la maison appartenant à Jean Christmann Rœderer dont se plaint le baron de Reinach, lequel rapporte que le nouveau bâtiment qu’il construit vers la rivière entrave le passage entre les maisons et les jardinets tel qu’il était entretenu jusqu’à présent par les riverains depuis la Meule jusqu’à la maison arrière du baron de Reinach, de sorte que non seulement les riverains ne peuvent plus emprunter ce chemin mais qu’on ne peut plus y faire passer de pompe à incendie en cas d’urgence. Il demande donc qu’on oblige ledit Rœderer à remettre ce chemin dans l’état où il a toujours été.
Le Sieur Rœderer répond qu’il reste encore 5 pieds à l’endroit le plus étroit devant ses latrines, que personne n’emprunte jamais le chemin et que le sieur de Reinach ne peut justifer d’aucune servitude qui obligerait Rœderer à laisser le passage libre. Il a en outre déjà beaucoup dépensé pour le bâtiment projeté qui est nécessaire à la profession de son fils, il a dernièrement payé 75 livres pour la risberme, il compte que le Magistrat ne va pas l’empêcher de construire.
Je rapporte que le folio 368.b du registre des loyers communaux, le folio 486 du registre des loyers de Storck, le folio 195 de l’ancien registre D des loyers, le folio 61.b des compte rendus de 1617, les folios 79 et 80 du registre des communaux de 1587, le folio 63 du registre des communaux de 1466 montrent suffisamment qu’il y avait autrefois un communal ouvert entre les maisons et le quai, que les détenteurs de ces maisons ont petit à petit établi des jardinets sans permission et qu’ils ont laissé une place suffisante pour le passage entre les maisons et les jardinets comme le montrent clairement les portes à claire-voie qui s’y trouvent encore. On ne trouve cependant pas trace que ce passage doive être maintenu et entretenu par décision ou ordre de la Ville ou par une convention entre riverains. Il est cependant probable que les riverains ont établi leur jardinet et laissé ce passage libre pour que personne n’ait sujet à se plaindre d’eux et que l’affaire reste ainsi cachée, ce qui a effectivement été le cas jusqu’à ce qu’on l’ait constaté lors de l’Enquête générale sur le communal en 1587 et qu’on ait assis en 1617 sur les jardinets une rente foncière que les possesseurs ont payée jusqu’à présent comme le montrent les registres des loyers. Décision, le sieur Rœderer devra construire son bâtiment de sorte que le chemin libre devra avoir partout au moins 8 pieds de large.

Le 22 avril – Le sieur Jean Christmann Rœderer demande une nouvelle fois humblement qu’on l’autorise à construire le mur commencé à son nouveau bâtiment près de la Meule comme il a été commencé puisqu’à l’endroit le plus étroit l’espace libre devant ses latrines a 5 pieds et que le baron de Reinach a chargé le Conseiller Merckel de dire qu’il s’en satisfaisait et qu’il ne fera plus d’objection. Décision, accord à la seule condition de régler une rente annuelle de 10 sols, mais comme il ne veut pas payer cette rente on lui propose soit d’enlever les latrines et les établir à l’intérieur de la maison soit de construire le nouveau bâtiment sans outrepasser la longueur et la largeur des latrines.

1769, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Le teinturier Rœderer est autorisé à peindre sa maison en gris perle

(f° 66-v) Dienstags den 14. Martÿ 1769. – H. Röderer, H. Lt. Müeg und H. Wurth
H. N.N. Röderer dem färber in der Kalbsgaß, H. Lt. Müeg in der Judengaß und H. Wurth dem goldarbeiter in der Goldtschmidtgaß werden erlaubt Ihre häußer perlfarb anzustreichen.

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le teinturier Rœderer est autorisé à convertir en porte une fenêtre de sa teiturerie vers la place au Sable. Les préposés refusent de le dédommager après que le pavé a été rehaussé en arguant que l’eau de la voie publique ne pourra pas s’écouler dans sa propriété. Il fait percer une croisée à la fin de la même année.

(f° 14) Dienstags den 11. Februarii 1772. – Hr. Röderer der färber
Mr Haas, der Zimmermann nôe. Hrn Röderer, des Färbers, bittet zu erlauben an deßen Farbhaus gegen dem Wollhaus an dem Sand Platz gelegen statt eines allda befindlichen Fensters eine Thür aus zu brechen.
Erkannt, Willfahrt, doch solle er bevor von Hrn. Bau Inspector die Höhe, wie das dasige Pflaster gerichtet werden wird, sich weisen laßen damit die Schwöll darnach gelegt werden könne.

(f° 73) Dienstags den 23. Junii 1772. – Hr. Röderer, der Färber
Mr Meÿer, der Maurer nôe. Hrn. Röderer des Färbers an der Kalbsgaß zu den dreÿ Lilien, bittet, weilen das Pflaster an dem neuen Saltzhaus verändert worden, ihme Zu erlauben seine Thorpfosten und ein neu Thor darnach einrichten Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

(f° 79) Dienstags den 21. Julii 1772. – Hr. Röderer, der Ferber
Hr Rathh. Christmann Röderer nôe. Hrn. Röderer des Färbers zu den 3. Lilien in der Kalbs Gaß bittet Schadloshaltung wegen ihme verursachten Kösten in Ansehung der Erhöhung des dasigen Pflasters. Erkannt, Weilen dadurch das Wasser von seinem haus abgeleitet worden, abgewiesen.

(f° 142) Dienstags den 15. Decembris 1772. – H. Röderer, Ferber
Mr Meÿer, der Maurer nôe. Hrn. Röderer des Ferbers bittet ihme zu erlauben an deßen behausung in der Kalbsgaß gegen dem Saltz Magasin einen Creutzstock auszubrechen. Erkannt, Willfahrt.

1774, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Jean Frédéric Charles Rœderer charge le maître maçon Jean Michel Meyer de percer une nouvelle croisée en face du magasin à sel.

(f° 84) Dienstags den 23. Augusti 1774 – Joh. Friedrich Carl Röderer Ferber
Mr Johann Michael meÿer nôe. Johann Friedrich Carl Röderer des Ferbers bittet zu erlauben an deßen ane der Kalbs gaß gelegenen behausung gegen dem neuen Saltzmagasin au Rez de chaussée einen Kreutzstock ein zu setzen. Erkannt, Willfahrt.

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Jean Frédéric Charles Rœderer charge le maître maçon Jean Michel Meyer de transformer deux arcades en croisées rue des Veaux et de percer deux soupiraux.

(f° 176) Dienstags den 28. Martii 1775 – hr Joh: Friedrich Carl Röderer Färber
Idem [Mr Johann Michael Meÿer der Maurer] nôe. herrn Johann Friedrich Carl Röderer, des Färbers, bittet ihme zu erlauben an deßen behausung ane der Kalbs Gaß gelegen aus zwen Schwib: bögen zweÿ Creutz Stöck und zweÿ Keller: Löcher zu machen. Erkannt, Mit dem Anhang willfahrt, daß die Läden sowol an den Fenstern als Keller löcher nicht auserhalb aufgehen.

1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Jean Frédéric Charles Rœderer est autorisé à rehausser deux croisées

(f° 130-v) Montags den 16. Septembris 1776 – Joh: Friedrich Röderer Ferber
Mr Meÿer der Maurer nôe. Joh: Friedrich Röderer, des Ferbers, bittet zu erlauben an deßen behaußung an der Kalbs Gaß gelegen zween Creutzstöck höher zu setzen. Erkannt, Willfahrt.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Les préposés refusent que le maître maçon Hertelmeyer rehausse la cheminée qui dépasse de la façade. Le propriétaire Jean Frédéric Charles Rœderer devra la placer dans sa propriété

(f° 22-v) Dienstags den 17. Februarii 1778 – Johann Friedrich Carl Röderer, Ferber
Idem [Mr Härtelmeÿer der Maurer] nôe. Johann Friedrich Carl Röderer des Ferbers bittet zu erlauben an deßen Behausung an der Kalbsgaß gelegen eine Kamin so auserhalb der façade gegen dem Saltz Magasin über hinaufgehet höher aufzuführen. Erkannt, Seÿe der implorant nomine quo mit seinem begeren abzuweisen, es seÿe dann daß das Kamin innerhalb des hauses aufgeführt wird.

1780, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier, est autorisé à ouvrir des portes et des croisées vers le magasin à sel

(f° 149-v) Montags den 16. Octobris 1780. – Johann Karl Friedrich Röderer, Ferber
Mr Härtelmeÿer, der Maurer, nôe. Johann Karl Friedrich Röderer, des Ferbers, bittet zu erlauben an deßen Behausung ane der Kalbsgaß gelegen, von dem Eck am Waßer bis an das Gatterthor gegen dem Saltzmagazin etwelche thüren und Kreutzstöck einsetzen und die Maur um etws erhöhen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Jean Frédéric Charles Rœderer, n’est pas autorisé à placer des portes à l’extérieur de sa remise mais peut installer une gouttière pour son évier

(f° 167-v) Dienstags den 12. Decembris 1780. – Johann Friedrich Karl Röderer, Färber
Mr Johannes Zirckelbach, der Zimmermann, nôe. Johann Friedrich Karl Röderer, des Färbers, bittet zu erlauben an deßen Behausung am Eck der Kalbsgaß gelegen, und zwar an der Remise und Stallung an dem Gestad des waßers, die thüren ausenher anschlagen zu laßen, Wie auch einen neuen wasserstein Naach an den Platz wo der alte stehet, stellen zu laßen. Erkannt, in betreff der Thüren Abweisung, den Waßerstein Naach belangend, seÿe dem Imploranten erlaubt nach Ordnung einen blechenen Naach in die Maur eingelaßen machen zu laßen.

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Jean Frédéric Charles Rœderer demande l’autorisation d’installer une gouttière en bois pour son évier. Les préposés l’autorisent à mettre une gouttière en tôle à l’extérieur de la maison

(f° 253) Dienstags den 26. Junii 1781 – H. Friedrich Carl Röderer, Färber
Mr Härtelmeÿer, der Maurer, nôe. H. Friedrich Carl Röderer, des Färbers, bittet zu erlauben, an deßen Behausung am Eck der Kalbsgaß gelegen, auswendig gegen dem Saltzmagasin einen höltzernen Waßerstein Naach herunter zu führen. Erkannt, Seÿe der Naach von blech zu machen, und Sechs Schuh hoch und die Maur ein zu schroten.

Les préposés assignent Jean Charles Frédéric Rœderer à comparaître. Comme la gouttière en bois de son évier laisse échapper l’eau, il devra la remplacer par une gouttière en tôle dans un délai de deux mois.

(f° 278) Dienstags den 4. Septembris 1781 – Johann Karl Friedrich Röderer, Ferber
Johann Karl Friedrich Röderer, der Ferber, wurde vorbeschieden und wider denselben klagend angebracht, daß an deßen Behausung, ane der Kalbs Gaß gelegen, sich ein höltzerner Waßerstein Naach befinde, welcher so schadhaft, daß das Wasser allerseits heraus laufet, weilen nun dadurch den vorbeigehenden Personen Schaden zugefügt werden könte, als wurde gebetten denselben an zu halten, wie ihme schon beditten worden, statt des hölzern: einem blechenen in die Maur eingeschrodeten Naach machen zu laßen. Citatus durch H. Exsenatorem Christmann Röderer erscheinend sagt, da die blechene Nääch beständigen Ausbeßerungen unterworfen, so wäre er gesonnen einen gegoßenen eisernen Waßerstein Naach machen zu laßen, wozu er würcklich Commission gegeben, bittet ihme zu erlauben bis solcher verfertiget seÿn wird einen neuen hölzern Naach an den Platz zustellen. Erkannt, Seÿe Citatus mit dem begehren einen höltzenen Naach zu stellen abzuweisen, demselben aber zu stellung eines gegoßenen eisernen Naachs pro omni termino zweÿ monat Zeit an zu setzen.

Les préposés font grief à Jean Charles Frédéric Rœderer d’avoir transformé l’escalier qui mène à la rivière pour que les chevaux puissent mieux entrer dans son écurie. Il est condamné à remettre à ses frais l’escalier en état

(f° 278-v) Wider erstgedachten Johann Karl Friedrich Röderer wurde ferner klagend angebracht, daß derselbe um bequemer in seinem Stall zu kommen an der aldasigen auf das waßer gehenden Steeg einige Staflen in der Höhe der obern Fläche ohnerlaubter weis aufmauren laßen, woraus groses Unglück entstehen könte. Citatus H. Anwald obgedacht sagt, da die quæstionirte Steeg Acht Schuh breit, als habe sein Principalis geglaubt es würde nichts zu sagen haben wann einige Staflen abgekürtzt würden, zumalen er mit keinem Pferd ohn solche Abkürzung in seinen Stall kommen könte. Erkannt, Seÿe Citatus anzuhalten sogleich auf seine Kösten die auf das Wasser gehende Steeg nach Herrn Bauinspector Boudhors Anweisung verfertigen zu laßen.

Les préposés font grief à Jean Charles Frédéric Rœderer d’avoir placé une fosse à fumier le long de la rue. Il est condamné à la fermer pour éviter que les odeurs et les salelés ne se répandent dans le voisinage.

(f° 279) Ferner wurde wider vorgedachtem Johann Karl Friedrich Röderer, den Ferber klagend angebracht, daß er in den bezirck seines Haus Platzes einen s.v. Mistkasten gegen der Straas angebracht, welchen er offen läßet, wodurch nicht nur in dasiger Gegend ein Gestanck ist, sondern allerhand Unfug getrieben werden kan, Mit bitt denselben anzuhalten denselben vermittelst einer beschlüssigen thür gegen allem entstehen könnendem Ungemach sichern zu laßen. Erkannt, Seÿe Citatus anzuhalten solchen Platz zu machen zu laßen.

Jean Frédéric Charles Rœderer présente une supplique dans laquelle il demande que les voitures qui se rendent au magasin à sel n’obstruent le passage ni pour les voitures ni pour les piétons et que le trafic sur la rivière soit réglementé. Les préposés le renvoient au tribunal de police pour les trois premières demandes et opposent un refus à la quatrième (où il demande que la ville déplace le lavoir communal)

(f° 283-v Dienstags den 11. Septembris 178 – Johann Karl Friedrich Röderer, Ferber
Lectum Ein von Johann Karl Friedrich Röderer, dem Ferber und Burger allhier Ihro Excellenz Herrn Prætori Regio übergebener Memoriale mit Bitten, Zu verordnen. 1° daß die Herren Directores des Saltz Magasins vor en Verkauf in die Frembde solche Maas Reglen nehmen möchten, daß beÿ Ab: und Auf: Ladung des Saltzes in: und aus besagtem Magasin in der Gegend des Supplicanten und deßen Nachbaren Häuser nicht mehr führen als nur die Jenige, so man würcklich auf oder abladet, als sich aufzuhalten, und daß beÿm Ab: und Aufladen die Fuhren so nah als möglich an das Magasin Zustehen kommen, damit der übrige Platz des Wegs sowol vor die Fußgänger, als Kutschen und übrige Fuhren, welche in dieser Gegend häufig sind, freÿ bleibe, und könten sich die Saltz Fuhren bis Zu ihrer Ab: oder aufladung entweder auf dem Sand Plätzel oder Münster Platz aufhalten.
2° Daß denen in erwehntem Magasin employirten Personen und denen Fuhrleuthen verbotten seÿn solle, an des Supplicanten Behausung weder Faß, Stroh, Beßerung noch sonsten etwas Zu legen.
3° Daß denen Schiffleuthen verbotten seÿn sollen, mit ihren Schiffen, warein sie Saltz laden wollen, vor des Supplicanten behausung oder Waschbritsch sich aufzuhalten, sondern entweder an dem Staden gegen über oder in einer gewißen Entfernung interhalb des Supplicanten Waschbritsch Zu warten, damit der Supplicant in Auswaschung der Tücher auf keine Art gehindert werde.
Und dann 4° Zu verordnen, daß die Gemeine Waschbritsch, so von seiten Löbl. Stadt vor ohngefehr Zehen Jahren neben des Supplicanten Waschbritsch gemacht worden, weiter hinauf und weiter von des Supplicanten seiner gesetzt werden solle, damit die Seif und Asch von den Waschen, welche den Tüchern sehr schädlich das Wasser beÿ seiner Waschbritsch, wo er seine Tücher ausschwencket nicht verderben könne.
Lectione factâ wurde Erkannt, Seÿe der Supplicant in Ansehung der dreÿ erstern Articulen seines begehrens an Löbliches Policeÿ Gericht Zu verweisen. In Ansehung des Vierten Articuls aber mit seinem begehren abzuweisen.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)

(f° 42-v) Dienstags den 16. Martii 1784 – Hr. Joh: Friderich Karl Röderer, Ferber
Mr Schrötter, der Maurer, nôe. Joh: Friderich Karl Röderer, des Ferbers, bittet zu erlauben an deßen Behausung an der Kalbsgaß gelegen hinten auf dem Waßer das Farbhaus abbrechen und an die Seit gegen Mad° Hauser behausung setzen, so dann auf die Maur am Waßer eine Brusthöhe aufführen zu laßen. Erkannt, Seie durch Herrn Bau Inspector Boudhors wegen dem zu versetzenden haus das Alignement an zu weisen.

(f° 60) Dienstags den 30. Martii 1784 – Hr. Friderich Karl Röderer, Ferber
Herr Friderich Karl Röderer, der Ferber, bittet um Abänderung des Alignements seines Farbhauses gegen dem Wasser bei der Kalbsgas, in Ansehung das alda projectirten Stadens. Erkannt, Seie der Implorant ab: und an das alda adoptirte Alignement zu verweisen.

Sr Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier – Le maçon Schrœtter demande au nom du teinturier Jean Frédéric Charles Rœderer l’autorisation de démolir la teinturerie rue des Veaux vers la rivière et de l’établir sur le côté vers la maison de Madame Hauser, en outre de faire construire un parapet sur le mur le long de la rivière. Décision, l’inspecteur Boudhors devra indiquer l’alignement de la maison à déplacer.
(folio 60) le 30 mars 1784 – Le teinturier Jean Frédéric Charles Rœderer demande de modifier l’alignement de sa teinturerie vers la rivière rue des Veaux à cause du quai qui y est projeté. Décision, refus, le requérant est renvoyé à l’alignement arrêté pour cet endroit.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)

(f° 299-v) Dienstags den 14. Junii 1785 – Hr. Joh: Friderich Karl Röderer, Ferber
Mr Schrötter, der Maurer, nôe. Herrn Johann Friderich Karl Röderer, des Ferbers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung an der Kalbgaß gelegen auf der Seite gegen dem Salz Magasin aus einem Kreutzstock eine Thür zu machen. Erkannt, Seie dieses Petitum durch Herrn Inspector Striedbeck und Herrn Werckmeister Kaltner Zu examiniren, und so es dem dasig projectirten Alignement nicht entgegen zu Willfahren.

(f° 307) Dienstags den 28. Juni 1785 – Hr. Joh: Friderich Karl Röderer, Ferber
Mr Fäßler, der Maurer, nôe. Johann Friderich Karl Röderer, des Ferbers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung am Eck der Kalbgaß gelegen, gegen dem Salz Magasin über im Ersten Stock einen Kreutzstock ein ziehen und einen anderen weiter rucken zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Le maçon Schrœtter demande au nom du teinturier Jean Frédéric Charles Rœderer de l’autoriser à transformer en porte une croisée à sa maison rue des Veaux du côté du Magasin à sel – Décision, l’inspecteur Striedbeck et le chef de chantier Kaltner sont chargés d’examiner la requête à laquelle on accédera pourvu qu’elle ne s’oppose pas à l’alignement projeté à cet endroit.
(f° 307) mardi 28 juin 1785 – Le maçon Faessler demande au nom du teinturier Jean Frédéric Charles Rœderer de l’autoriser à faire une croisée et à en déplacer une autre du côté à sa maison au coin de la rue des Veaux, face au Magasin à sel – Décision, accord.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Jean Frédéric Charles Rœderer est autorisé à reconstruire sa risberme en remplaçant la partie en briques provenant de la teinturerie par des pierres de taille. Les préposés suppriment la rente foncière due pour le lavoir emporté par les glaces mais refusent que le propriétaire rachète le capital de la rente foncière due pour sa maison. Ils font observer que la demande concernant le nouveau lavoir que la Ville projette de construire vers le quai au Sable est prématurée ; ils refusent d’interdire aux bateliers de décharger leurs bateaux sous la risberme du propriétaire

(f° 241-v) Dienstags den 21. Aprilis 1789 – H. Johannes Röderer pt° Landvest
Idem [Mstr. Meÿer der Maurer] noê. Herrn Johannes Röderer des Färbers bittet gehorsamst um erlaubnus in deßen in der Kalbsgaß gelegenen mit N° 26. bezeichneten hauß die Landvest gegen dem waßer, welche schon sieben schuh hoch mit Quadern aufgerichtet ist, vollends mit Quadern auf führen zu dörffen. Erkannt : Augenschein

(f° 246-v) dienstags den 28. Aprilis 1789 – H. Johann Friederich Carl Röderers, des Färbers, pt° erhöhung seiner Waßermaur
An H. Johann Friderich Carl Röderer, des schönfärbers Behaußung in der Kalbsgaß, allwo derselbe um erlaubnus gebetten, an seiner Waßermaur die mit bachsteinen von einem alten Färbe haus auf Quader gesetzte Maur abzu brechen und in nemlicher flucht ebenfalls mit Quader zu erhöhen. Erkannt Willfahrt

(f° 248-v) dienstag den 28. Aprilis 1789 – H. Johann Friederich Carl Röderer pt° streichung des bodenzinßes wegen seiner Waschpritsch
H. Johann Friederich Carl Röderer der burger und schönfärbers bittet unterthänig da ihn verfloßenen Januarii laufenden jahrs durch den eißgang seine waschpritsch fortgerißen worden, was wegen er jährlichen eine zinß von ein pfund pfenning Löblicher Statt reichen müßen, er auch nicht willens, eine anderwärtige pritsch an deren stelle zu setzen um streichung des bodenzinßes. Erkannt, Seÿe dießer Zinß zu streichen [in margine :] Stzßb. fol. 345-b

(f° 249) Idem wird mit abzulösendem dem bodenzins abgewießen
Idem, da er annoch von seinem an der Kalbsgaß stehenden Hauß Löbl. Statt einen boden zins von 15. schilling zu entrichten habe, als bäte er gehorsamst dißen zinß mit abzahlung des Capitals ablößen zu dörffen. Erkannt, Abweißung

(f° 249) Idem pt° Stellung der auf dem Sand platz befindlichen Waschpritsch
Idem sagt er habe in erfahrung gebracht, daß die neue waschpritsch so löbliche Statt machen läßt vor seine Landvest gestellet werden solle, welches Verursachen würde, daß man ihm bequem in sein haus ein steigen könnte, bittet alßo dieße waschpritsch weiter hinauf stellen zu laßen. Erkannt, da die beÿ dem so genannten Sandplatz vor dem Königlichen Saltz magasin befindliche waschpritsch so bald noch nicht verändert werden wird, als seÿe dießes begehren auf sich zu laßen

(f° 249) Idem pt° Verbott keine schiff an seine Landvest zu stellen
Idem declarirt daß die Schiff welche öfters neben seine Landvest gebunden werden verursachen, daß man ihm schon mehrmalen dadurch in sein haus gekommen, so wie ihm erst kürtzlich zweÿ dreÿlings diehlen auf dieße art gestohlen worden, als bäte er gehorsamst, da jedoch an seinem haus kein Schiffstaden ist denen Schiffleuten ein solches zu verbieten, da nun bemerckt worden, daß keine andere schiffe in dieße gegend kommen, als derjenigen ihre so allda wellen verkauffen und man dießen leuten dießen platz, so Sie zu ihrem gewerb nöthig nicht wohl sperren könne. Erkannt, Abweißung

(f° 241-v) Le maçon Meyer demande humblement au nom du sieur Jean Rœderer le droit de refaire entièrement en pierre de taille la risberme qui se trouve vers la rivière dans sa propriété n° 26 rue des Veaux et qui est déjà en pierres de taille sur sept pieds. Décision : visite des lieux
(f° 246-v) Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier, rehausser le mur du quai – Maison rue des Veaux appartenant au teinturier d’art, Jean Frédéric Charles Rœderer qui a demandé l’autorisation de démolir le mur du quai, posé sur les pierres de taille et construit en briques provenant d’une ancienne teinturerie, et de le rehausser en pierres de taille selon le même alignement. Décision, accord.
(f° 248-v) Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier, suppression du cens dû pour son lavoir – Le teinturier Jean Frédéric Charles Rœderer demande humblement de supprimer le cens annuel d’une livre à payer à la Ville au titre de son lavoir parce qu’il a été emporté par les glaces en janvier dernier et qu’il n’a pas l’intention de le remplacer par un nouveau. Décision, supprimer le cens (Livre des communaux, folio 345 verso)
(f° 249) Au même, refus de racheter la rente foncière – Le même doit encore une rente foncière de 15 sols à la Ville pour sa maison rue des Veaux, il demande humblement de racheter la rente en réglant le capital. Décision, refus.
(f° 249) Le même, concernant l’emplacement du lavoir sis quai au Sable – Le même rapporte qu’il a appris que le nouveau lavoir que va faire faire la Ville sera placé devant sa risberme, et qu’on pourra ainsi monter facilement dans sa maison, il demande donc qu’on place le lavoir plus en amont. Décision, la requête tombe d’elle même puisque le lavoir devant le magasin royal à sel ne sera pas modifié dans l’immédiat.
(f° 249) Le même, interdire de laisser les bateaux contre sa risberme – Le même déclare que, comme il y a souvent des bateaux amarrés à côté de sa risberme, il est possible d’entrer dans sa maison comme cela s’est déjà produit plusieurs fois, on lui a d’ailleurs volé récemment pour neuf deniers de planches. Il prie donc humblement de l’interdire aux bateliers puisqu’il n’y a pas de quai devant sa maison. Il est notoire que les seuls bateaux qui viennent à cet endroit sont chargés de fagots à vendre et qu’il serait difficile d’empêcher ces bateliers d’accéder à cet endroit nécessaire à leur métier. Décision, refus.

Protocole de tribus

1777, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240) f° 368

Kaufgericht. Freÿtags den 31. ejusdem [Octobris] – Klag
Meister Johann Michael Meÿer, der Steinhauer und Maurer alhier, welcher dieses Gericht erkaufet und mit 2 lb 2 ß bezahlt hat, ließ citiren Herrn Johann Friderich Carl Röderer, den Kunst und Schönfärber auch Burger alhier, Klagt wider denselben, daß er ihme seinen Conto, welcher sich auf 31. fl. 3 ß 10 s belaufet und sowohl seine Maurer Arbeit, als auch ausgelegte Geld an dem Schreiner für brettungen und bezahlte Schloßer Arbeit in sich haltet, nicht bezahlen will, bittet des wegen solchen Conto zu taxiren und den beklagten in die Ersetzung der Unkösten Zu condemniren.
Nomine Citati erscheint Meister Jacob Ferdinand Härtelmeÿer, der Steinhauer und Maurer alhier legt des Herrn Beklagten schriftliche Verantwortung vor, dahin gehend, daß er ihme seine im Conto begriffene Maurer Arbeit 21. fl 10. d anlangend Zu bezahlen niemalen refusirt habe, allein kläger begehre auch 10 fl. 3 ß für verschieden Handwercks geschirr, so er vor ohngefehr vier Jahren Zu sein das Beklagten Haußthor gebraucht und machen laßen, wegen welchem er ihme Klägern damals schon gesagt, daß er demselben nichts dafür bezahle, sondern er es auf sich zu nehmen, und allein Zu leiden habe, welches dann Kläger auch gethan,maßen er solchen Werckzeug nicht nur würcklich bezahlt, sondern auch mit sich nach Hauße genommen, und ohngeachtet Er dem Beklagten seithero schon eilf Conto die sich auf 662. fl. 6 ß belaufen, richtig gemacht, in keinem derselben nicht das mindeste von solchem Posten begehrt hat. erst anjetzo, da Beklagter demselben wegen einer ihme krumen gesetzt Steeg, weilen er sie nicht abändern will, quittirt und seinen Conto gegehrt, so komme Er mit diesen articklen nach, die Er doch hievor Vier Jahren mit sich nach Haus genommen und sich in deren Zahlung schuldig ergeben hatte. Comparent nomine quo agit bittet demnach, unter dem Anerbieten die schuldige 21. fl 10 d. Zu bezahlen, um Absolutionem von der Klag, anbeÿ ihme Meister Härtelmeÿer Zu erlauben, beÿ beklagtem Zu arbeiten.
Erkannt, Seÿen Herr Rathherr Georg Michael Müller und Herr Rathherr Johann Lorentz Götz in dieser Sach als Experten Zu ernennen, um den eingeklagten Conto Zu examiniren und taxiren, anbeÿ auch sich über die aufgegangene Unkosten Zu erklären, auf deren Relation als dan beÿ nächstem ordinari Gericht oder Zu begehrendem Kaufgericht als Wozu Herrn Röderer beÿ Straf vorzugebieten, ferner ergehen werde was Rechtens, reservatis expensis, Und wird Meister Härtelmeÿer erlaubt, beÿ ihme dem Beklagten Zu arbeiten.
(Kfgericht 1. lb 10 ß, Büttel 6 ß, Feuer. 6 ß)

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le teinturier Frédéric Charles Rœderer charge en 1769 le maître maçon Ketterer d’aménager une buanderie comprenant un chaudron et une hotte sur la gauche de la cour arrière

Friderich Carl Röderer, 197, 264
(p. 197) Donnerstags den 7. Septembris 1769. – Hr Friderich Carl Roederer der Kunst und schönfärber, der will in seiner in der Kalbsgaß gelegenen behaußung im hindern hoff lincker hand ein Bauchhauß mit einem Bauchkeßel und Camischoß setzen das rohr Zum dach hinaus Von allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt. Mr Ketterer.

Le teinturier Frédéric Charles Rœderer charge en 1772 le maçon Meyer de faire une cheminée à la française à côté de sa teinturerie.

(p. 264) Freÿtags d. 19. Junii 1772 – H. Johann Friderich Carl Röderer der Kunstfärber und burger alhier will in seiner in der Kalbsgaß gelegenen behaußung hinder neben dem farbhauß ein frantzösisch Camin auf den grund setzen, das rohr Zum dach hinaus, Von allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt. Mr Meÿer.

Description de la maison

  • 1769 (billet d’estimation traduit) 1769 La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, la teinturerie et les chaudrons à teindre, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 10 000 florins
  • 1824 Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux

nouveau N° / ancien N° : 2 / 29
Flachsland
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 189 case 1

Flaxland Philippe Louis, rue des veaux N° 29

O 540, maison, sol, R. des veaux n° 29
Contenance : 3.90
Revenu total : 416.03 (414 et 2.03)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 59 / 47
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 63 case 1

Flaxland Philippe Louis
1859 Hoffet Frédéric négociant à Paris
1866 Stoll Chrétien
1885 Schnell Wilhelm August Major dessen Frau Cecilia Stoll

O 540, maison, sol, Rue des écrivains 4
Contenance : 3.90
Revenu total : 416.03 (414 et 2.03)
Folio de provenance : (189)
Folio de destination : 65 aug.on de C.on
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 59 / 54
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 540, maison, sol, Rue des écrivains 4
Revenu total : 534.03 (532 et 2.03)
Folio de provenance : 65 aug.on de C.on 1865
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 68 / 54
fenêtres du 3° et au-dessus : 24 / 21
Année 1868, Augmentations – Stoll Chrétien f° 63 O 540, Maison, revenu 532, Augmentation de Const.on, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Stoll Chrétien f° 63 O 540, Maison, revenu 414, Aug.on de Const.on de 1865, supp. en 1868

Cadastre allemand, registre 30 p. 267 case 1

Parcelle, section 21, n° 44 – autrefois O 540
Canton : Schreiberstubgasse Hs. N° 4 – Rue des Ecrivains
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 3.95
Revenu : 1051 – 1112
Remarques :

(Propriétaire à partir de l’exercice 1935), compte 1112
Schnell Wilhelm Alfred
1932 Schnell Jean Emile professeur
(3715)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 189 des Veaux

Canton VI, (189) Rue des Veaux

29
Prop. – Roederer, Jean Frédéric Charles – Drapiers
loc. – Roederer, Jean Chrétien – Idem
loc. Champy, fondeur dans la forge de framont – manant
loc. M. de Landenberg, Jean Louis Nicolas – Noblesse
loc. Tinchamp, Chirurgien à l’hop. militaire – Privilégié

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 189 des Veaux p. 337

29
Pr. – Roederer, Jean Frédéric Charles – Drapiers
lo. – Roederer, Jean Chrétien – Drapiers
lo. Chamby, fondeur dans la forge de framont – Manant
lo. de Landenberg, Jean Louis Nicolas – Noblesse
lo. Tinchant, Chirurgien à l’hôpital militaire – Privilégié

Registres de population

(1795) 7° section, Rue des Veaux N° 29 (registre 600 MW 7) – légende

J. Fred. Charles Roëderer, 47, Teinturier, Strasb.
M. Madeleine Roëderer, 46, Epouse, id
M. Madeleine Roëderer, 24, fille, id
Charlotte Frederique Roëderer, 21, fille, id
J. Fred. Charles Roëderer, 23, fils, id
Barbe Zimmer, 20, fils [sic], id
Henriette Candel, 40, Veuve, id
M. Therese Guth, 48, Servante, Andlau, 1776
J. Jacques Heppler, 63, Emploié aux Transports M.es, Versailles, 1780
M. Dorothée Friess, 53, Epouse, Strasb.
F: Claude Gaudée, 48, Paieur des hopitaux, Strasb.
Simonette Gaudée, 22, fille, id
Françoise Gaudée, 20, fille, id
Charlotte Gaudée, 12, fille, id
Catherine Schott, 23, Servante, Vesthoffen, 1789
Joseph Julien Lajonquiere, 44, Emploié aux fourrages, Milhaud, 1790
M. Françoise Chapuis, 33, Epouse, Strasb.
Louis Zegowitz, 30, Secretaire au district de Niderbronne, Strasb.
Madeleine Arnaud, 22, Epouse, id
Catherine Nebel, 44, cuisiniere, Vasselonne, 1788
J. Leonard Roëderer, 19, Tanneur, Strasb.
M. Elisabeth Roëderer, 22, Epouse, Strasb.
Marguerite Walter, 20, Servante, Hatten, 1789

Registres de population

(1798) 4° Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 29
600 MW 19 (Registres de population) p. 179

Roederer, f.ois Carle, Cultivateur, 49, Strasbourg
Roederer, M.rie Madeleine, sa femme, 48, id
Roederer, M.rie Madeleine fille, 26, id
Roederer, f.is Caroline, fille, 23, id
Siesin Catherine, Servante, 20, id
(*) Heckmann, Madel. Servante, 27, Moutzig – E. le3. G.al de la rue des freres 19

Laroche, Charles, Inspecteur des Vivres, 32, Rembervillé, 7 ans
Melise, Elisabeth, Sa femme, 24, Luneville, 5 ans
Laroche, Charles, fils, 3, Strasbourg
Laroche, Elisabeth Desiré, fille, 2, id
Schmitt, Catherine, Servante, 22, id
Farionnet, Anne, Servante, 22, Luneville, 2 ½ ans

Breck, Philibert, Commissaire des guerres, 30, Neuf brisack, 2 ans
Schnegans, Petronelle, son Epouse, 23, Kreutzenach 2 ans
Brek, Philibert, fils, 2, Haguenau
Brek, Petronelle, fille, 1, Strasbourg
Schnegans, Joséphine, Belle soeur, 12, Kreutzenach
Ernst Catherine, Servante, 43, Battenheim, 12 ans
– Louise, Servante, 20, Haguenau, 4 ans
(18)
Rudhard, Georges, Ecrivain, 20, Porrentruy – E. le 15. niv. 7
[verso]
Gaudet, François, Payeur, 54, Strasbourg
Gaudet, Simonette, fille, 22, id
Gaudet, Charlote, fille, 15, id
Rhiel, Madeleine, Servante, 18, Molsheim, 9 mois

Koepfer, Jn. Jacques, Instituteur, 60, Paris, 30 ans
Treiss, Dorothé, son epouse, 55, Strasbourg

Palutiny, Mre. Anne, Epouse du C.en Brulex*, 25, Neufchateaux, 1 ans
Colnon*, Françoise Gouvernante, 50, dud. Lieu, id – [les deux précédents] delogée le 1. niv.

Ebenstreid, Mathias, homme de loi, 62, Strasbourg
Lorentz, Louise, son epouse, 50, Rabsweiser, 6 mois
Ebenstreid, Clement, fils, 14, de Strasbourg
Ebenstreid, Victoire, fille, 12, id
Ebenstreid, Louise, fille, 10, id
Ebenstreid, Justine, fille. 8, id
Hess, Barbe, Servante, 20, Ribauvillé, 6 ans – [les 6 précédents] delogés à la r. du Reteau 3 – de retour

Gaudron, Martin, Musicien, 52, Metz, 20 ans
Fagard, Elisabeth, son epouse, 24, d’huningue, 8 ans
Gaudron, Elisabeth, fille, 6, Strasbourg
Gaudron, Joseph, fils, 17 mois, id
Bilger, Me. Salomé, Servante, 24, id

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schreiberstubgasse (Seite 154)

(Haus Nr.) 4
Kirstetter, Schuhmm. 0
Müller, Buchhalter. 0
Müller, Putzmacherin. 0
Schulz, Pförtnerin. 0
Faller, Rentner. 1
Hitz, Bankbeamter. 1
Lauck, Buchhalter. 1
Lauck, Kleidermacherin. 1
Diener, Konservator. 2
Diener, Wwe. 2
v. Jan, Dr. phil. Oberlehr. 2
Pfertzl, Wwe. 2
Drosihn, Maler. 3
Mondoré, Maler, 3
Schiess, Gymnasiallehr. 3
Schies, Postgehülfe. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 776 W 56)

Rue des Ecrivains n° 4 ()
Autres dossiers, 776 W 57 (1989), 776 W 58 (1990), 925 W 17 (1990-1995), 1331 W 42 (extension), 1249 W 1924 (ravalement)

Le propriétaire Chrétien Stoll transforme en 1864 la mansarde en troisième étage. Le maçon Schaub raccorde en 1865 le bâtiment à l’égout principal de la ville. Mme Lauck, locataire du premier étage sur cour, fait aménager en 1907 un atelier de vêtements pour dames. La maison dont le propriétaire est français est sous séquestre en 1915. La Société civile immobilière Les Ecrivains fait aménager en 1959 un logement dans les combles et installer en 1967 une salle de bains au deuxième étage par Robert Werler. La Société civile immobilière Les Ecrivains adhère le 5 décembre 1988 à l’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) Médard Saint-Etienne. La S.C.I. Les Ecrivains charge en 1988 le cabinet d’architectes Levy Peaucelle et associés de Paris de réhabiliter le bâtiment (réfection des toitures, aménagement intérieur, établissement d’un ascenseur). Le cabinet transmet une description des travaux en juillet 1992.

Sommaire
  • 1864 – Le propriétaire Chrétien Stoll demande l’autorisation de convertir la mansarde en troisième étage selon le croquis en marge de la demande – Accord
  • 1865 – Le maçon Schaub demande l’autorisation de construire un égout qui se déversera dans l’égout principal de la ville – Accord
  • 1869 – Le plombier Rhein demande au nom du locataire Holtzapfel l’autorisation de faire une prise de gaz pour trois becs
  • 1885 – Le maire demande au sieur Schnell de Nancy, mandataire du propriétaire Stoll de Strasbourg, de faire ravaler les façades – Le propriétaire demande de reporter les travaux à l’année suivante, d’autant que le dernier ravalement date de 1876 – Objections de la Police du Bâtiment
  • 1894 – La Police du Bâtiment demande au sieur Schnell de Nancy, mandataire du propriétaire Fischbach de Strasbourg, de faire ravaler les façades – Le propriétaire demande de reporter les travaux à l’année suivante – Travaux terminés, juin 1895 – Le maçon E. Widmann demande l’autorisation d’occuper la voie publique – Autorisation
  • 1894 – La Police du Bâtiment demande que les volets de douze fenêtres au rez-de-chaussée ne s’ouvrent plus vers la voie publique – Le propriétaire observe, en français, qu’il a fait faire de nombreux travaux dans ses maisons et demande le délai maximal. – Accord pour un délai d’un an – Travaux terminés, septembre 1896
  • 1906 – L’entrepreneur Metzger demande l’autorisation de ravaler les façades – Autorisation – L’entrepreneur en peinture Meyer et Reyhle demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
    La Police du Bâtiment demande au sieur Stiegelmann, mandataire de Mme Schnell de Nancy, de faire ravaler les façades – Il demande un délai d’un an – Nouvelle demande après que le délai est échu – Nouveau délai jusqu’au 1 avril 1907 – Travaux terminés, juillet 1907
  • 1907 – Mme Lauck, locataire du premier étage sur cour, demande l’autorisation d’aménager un atelier de vêtements pour dames – Plans ; hauteur des pièces, 2,85 m. – Autorisation – Rapport de l’inspecteur du travail
  • 1910 – Le ferblantier Auguste Huber demande l’autorisation de déposer des matériaux sur la voie publique – Autorisation – Nouvelle demande quelques jours plus tard.
  • 1915 – Rapport de la Commission des logements militaires. Rien à signaler (la maison est sous séquestre parce que son propriétaire est français)
  • 1924 – L’entrepreneur en peinture Meyer et Reyhle demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1949 – Un locataire de l’immeuble voisin signale qu’une cheminée menace de s’écrouler – Visite par le Police du Bâtiment qui demande que la cheminées soit réparée – Travaux terminés, avril 1950
  • 1956 – La Société civile immobilière Les Ecrivains, propriétaire, est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1959 – Demande d’un permis de construire pour aménager un logement dans les combles – Plan de situation, dessins (plan, façade) – Permis de construire – Travaux terminés conformément au projet, avril 1960 – Certificat de conformité
  • 1961 – La Société Civile Immobilière demande un constat après qu’un locataire a abîmé un conduit de cheminée – Rapport de la Police du Bâtiment – Travaux terminés, décembre 1961
  • 1967 – Le propriétaire demande l’autorisation d’installer une salle de bains au deuxième étage – Devis estimatif – Permis de construire – Plan dressé par le Bureau d’études du bâtiment, Robert Werler – Travaux terminés, mars 1968
  • 1969 – La Police du Bâtiment demande de faire ravaler les façades – Le propriétaire demande d’attendre que la construction d’un immeuble voisin soit terminée – Nouvelles demandes de la part de la Police du Bâtiment – Une demande de subvention a été déposée, avril 1970 – Travaux terminés en septembre 1971
  • 1982 – L’entreprise Schwab demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture – Les gouttières sont réparées, avril 1985
  • 1987 – Le notaire Collet de la Petite Pierre demande un certificat d’urbanisme – Réponse
  • 1991 – Le géomètre Meyer de Schiltigheim demande des renseignements d’urbanisme – Plan de situation, plan cadastral – Réponse
  • 1993 – L’entreprise Nonnenmacher est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • Copie de l’acte qui constitue le 9 novembre 1987 l’Association Foncière Urbaine Libre (A.F.U.L.) Médard Saint-Etienne, siège à Strasbourg 48 boulevard d’Anvers ; quatre immeubles (5 rue Saint-Etienne, 12 place Saint-Etienne, 4 rue de Zurich, 5-6 place Saint-Etienne) – Procès verbaux d’assemblée, celle du 5 décembre 1988 approuve l’adhésion d’un nouveau membre, la SCI Les Ecrivains
  • 1988-1992 – La société civile immobilière des Ecrivains demande l’autorisation de réhabiliter le bâtiment (réfection des toitures, aménagement intérieur, établissement d’un ascenseur) – Le cabinet d’architectes LPA (Levy Peaucelle et associés, architectes, 17 avenue Victor Hugo 75116 Paris) décrit les travaux projetés – Plan cadastral – Liste des locataires – Demande de permis de construire, août 1992, pour transformer un grenier en appartement – Tableau des surfaces (état actuel, état projeté) – Demande d’autorisation spéciale pour refaire la toiture, restaurer les façades et les menuiseries, améliorer le confort – Description des travaux, juillet 1992.

Relevé d’actes

Inscrite au nom du gentilhomme Frédéric Sturm au Livre des communaux de 1857, la maison appartient ensuite à Jean Philippe Joham de Mundolsheim. Fils de Conrad Joham de Mundolsheim, il épouse en 1595 Marguerite, fille du gentilhomme Jacques Wormser de Vendenheim.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 148-v n° 27)
1595. Dominica 18. Trinitatis. Der Edel Vnd Vest hans Philips Joham Junckh. Conradt Jham selig von Mundoltzheim Son Vnd die Edel Vnd Tugendreiche Jungfrauw Margaretha Wormbserin weilandt des Edlen vnd gestreng. Jacob wormbser von Vendenheim, des Ritters selig. tochter – Confirmatio p. facta in dütteleim, 28. octob. die Simonis ac Judæ (i 158)

Jean Philippe Joham de Mundolsheim achète le droit de bourgeoisie le 21 décembre 1597.
1597, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 512
Der Edell vnd Vest Hanß Philips Joham von Mundoltzheim, kauff d. Burgrecht mit beÿstand deß Edlen vnd vesten Adam Zornen vnd Will Zum Müehlstein diehnen, Act. den 21. Xbris 97.

Jean Philippe Joham de Mundolsheim hypothèque sa maison en haut de la rue des Veaux près du poêle de la Meule au profit de Paul Heydel, receveur de l’auberge des Pauvres passants.

1616 (vi. Martÿ), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 139-v
(P. fol. 135.) Erschienen der Edell vnd vest hannß Philipß Joham vonn Munoltzheim
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Paulo Heÿdell, Als schaffners der Ellenden herrberg – schuldig sige 500 pfund pfenning Straßburger
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hoff, hauß und hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St. St. Zu Aller oberst Inn der Kalbßgaßen, Vnd Ist das ortshauß gegen dem tringkstuben vber Zum Mülstein vff einer vnd Andersit nebent Jungfrauw Sÿmburg Böcklerin hinden vff die Preüsch vnd vornen vff die Allmendt stoßend, so freÿ, ledig vnd eÿgen, Darüber besagen vier vnderschiedliche Alte hauptbrieff mit deß hoffs Zu Straßburg Insigelln verwahret, Vnnd dem herrn schaffner vnderpfants weÿß behändiget
(vide Nachtrag in Regist. 1637. fol. 470.)

Jean Philippe Joham de Mundolsheim prête 100 livres à Elisabeth Frœlich, veuve de Conrad Mohr. Sa veuve Marguerite donne quittance en 1628.
1622 (ut spâ. [xxj. octobris]), Chancellerie, vol. 446 f° 420
(Inchoat. in Prot. fol. 307.) Erschienen der Edell vnd Vest hannß Philipß Joham von Munoltzh.
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Jacob Eberhardt burgers Zu Straßburg, Als vogt Elisabeth Frölichin, weÿl. Cunradt Mohren selig. Witwen – schuldig seÿe 100 pfund
[in margine :] Erschienen Weiland Elisabethæ Frölichin seeligen erben hannß Jacob Frölich Meßerschmidt, Absolon Simon alß Ehevogt Cleophe Frölichin, Matthis Obrecht Alß Vogt Mariæ Frölichin Hr. Heiligenmeÿers wittiben, Jacob Haubenstricker alß Vogt Mariæ Frölich Michael Fuchsen Wittiben, Hannß Kugler alß vogt Elisabet Frölichin dreÿer eltister Kinder, So dann Christoff Wagner alß Vogt Elisabeth Frölichin dreÿer Jüngster Kinder, haben in gegensein hr. Stettmeister Georg Jacob Wormbsers alß Vogts fr. Margrethæ weil. Jr. hanß Philipps Joham von Munoltzheim seeligen Wittiben – den 23. Octobris 1628.

La maison revient à son gendre Jérôme Christophe Bapst de Bolsenheim qui l’hypothèque au profit du gentilhomme Blaise de Müllenheim

1648 (29. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 204
Erschienen der wohl Edel Gestrenge Jr. Hieronÿmus Christoph Bapst von und zu Bolsenheim und die Wohl Edel- Viel Tugendsame Fr. Ursula Veronica Babstin von und Zu Bolsenheim gebohrne Johamin von Munolßheim sein Ehegemahlin, und Sie Fr. Ursula Veronica insonderheit mit beÿstand der wohl Edel- Gestreng Jr. Philippß Erhard Wormsers von Vendenheim und Jrn Hannß Wilhelms von Kippenheim Fünffzeheners beÿs. alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanth.
dem auch wohl Edel Gestreng. Jr. Blasio von Müllenheim dißer Statt bestelt. Maior, schuldig seÿen 300 Pfund pfenning
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie oben an der Kalbßgaß. geg. dem Mühlstein hienüber, ist einseit ein Eckh, anderseit neben dem Wohl Edel- Gestreng H Bernhard. von Kageneckh dißer Statt ietz Regirend. stättmaÿstern, hind. vff die Preüsch stoßend geleg.

Marie Marguerite Babst de Bolsenheim, femme du gentilhomme Henri Thierry Voltz d’Altenau, vend la moitié d’une maison en donnant pour garantie la moitié qui lui revient de la maison en haut de la rue des Veaux près du quai au Sable.

1694 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 156
die Hochedelgebohrne Frau Maria Margaretha geb. Pabstin von Bolsenheim, weil. /:salv. titl:/ herrn Heinrich Dietrich Voltzen Von Altenau geweßenen deß beständigen Regiments d. H. dreÿ Zehn. beÿsitzers nachgelaßene Adel. Fr. Wittib mit beÿstand /:salv. titl:/ Herrn Johann Philipp Joham von Mundolßheim, dießer Statt alten Stättmeisters, dreÿ Zehens und Cancellarÿ Universitatis & Ihres Vettern herrn Curatoris [unterzeichnet] mariata volzin geborne Bapstin bolsenheim
in gegensein Herrn Caspar Mustingers des barbierers und Wundartzts mit beÿstand herrn Georg Albrechts Steinheilß J. U. Lti.
die helffte für ohnvertheilt an dero eÿgenthümblichen behaußung und hoff, der Schwartzacher hoff genandt, bestehend in einem Vorder, Nebens und hinderhauß, auch dar zwischen gelegenen hoff, Und dero hoffstätten, gärtten und allen deren übrigen gebaüen, begriff. rechten und Zugehördt. allhier unden an der Kalbsgaßen einseit zum theil neben den H. Kaüffer selbsten, zum theil neben Samuel Roth den weißbecken zum theil auch einen außgang gegen St. Stephans Closter über, habend, zum theil auch ferner neben einer behausung gemeiner Statt gehörig darinn ein ieweiliger Haagknecht wohnt, as. neben /:titl:/ herrn Jacob Friderich Wormßer Von Vendenheim, hinden auff die Breusch stoßend gelegen, Welche Behaußung und hoff, sambt zugehördt., in specie die ietzverkauffter helffte gegen iedermänniglich freÿ ledig und eÿgen, davon die übrige helffte ist Jr. Christoph Pabsten von Bolsenheim, Ihrem Bruder, alß auß vätterlichen Erbschafft Ihnen beeden angefallen – umb 750 pfund – beÿ verhafftung aller deren haab und güther ins gemein, In specie aber der Helffte an Ihrer oben an d. Kalbsgaß neben dem Sandplatz gelegen wohnbehaußung, deren sowol alß der verkaufften behaußung Ihrem Hn. Bruder obged. (Jr Johann Christoph Pabsten von und zu Bolsenheim) die helffte auch gehörig

Jean Christophe Bapst de Bolsenheim vend l’autre moitié de la maison en donnant la même garantie

1694 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 567-v
Herr Johannes Spieß, Schaffner des Stiffts St. Stephan, alß vermög eines von hernach bemeldten Seinem principalen eÿgenhändig underschriebenen am 10. huj. in Bolßenheim datirten Gewalds constituirter mandatarius /:tit:/ Herrn Johann Christoph Pabsten von Bolsenheim
in gegensein Herrn Caspar Mustingers des barbierers und Wundartzts
die helffte für ohnvertheilt, an dero eÿgenthümblichen behaußung und hoff, der Schwartzacher hoff genandt, bestehend in einem Vorder, Nebens und hinderhauß, auch dar zwischen gelegenen hoff, Und dero hoffstätten, Gärtten, und allen deren übrigen gebaüen, begriff. recht. und Zugehördt. allhier unden an der Kalbsgaßen einseit zum theil neben den H. Kaüffer selber, Zum theil neben Samuel Roth, den weißbecken Zum theil auch einen außgang geg. St. Stephans Closter über habend, Zum theil auch ferner, neben einer behausung, gemeiner Statt gehörig, darinn ein ieweiliger haagknecht wohnet, anderseit neben /:titl:/ herrn Jacob Friderich Wormßer Von Vendenheim, hinden auff die Breusch stoßend, gelegen, Welche Behaußung und hoff, sambt zugehördt., in specie die ietzverkauffter helffte gegen iedermänniglich freÿ ledig und eÿgen, Zu mahlen die übrige helffte dem Kaüffer bereits zu vorhin gehörig seÿe – geschehen umb 750 pfund
ist abgeredt, daß der verkauffende H. principalis solche geg. ied. männiglich und insonderheit dem Closter Schwartzach, sicher und beständig zu leisten schuldig sein solle, beÿ verhafftung aller deß H. Verkaüffers haab und Güthen, ins gemein nichts darvon außgenom. in specie deßen helffte an der oben an d. Kalbsgaß, neben dem Sandplatz gelegenen behaußung, deren deß Hn. Verkäufers Frau Schwester Fr. Mariæ Magdalenæ Voltzin V. Altenaw gebohrne Pabstin V. Bolsenheim wittib die übrige helffte gehörig

Marie Marguerite Babst de Bolsenheim loue la moitié d’une cave au juif Baruch Weil

1705 (6. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 877
S.T. Jr. Leopold Oßwald von Glaubitz XV.ner nahmens S.T. Frn. Maria Marg: Voltzin wittib mit bewilligung Dero hochadelichen Hn Curatoris wie Er berichtete
hatt in gegensein Baruch weil juden, daß Sie Fr. XIII.ner Voltzin ihme Weilen (signé) BRWG WWYYL
entlehnt, in ihrem Hauß in der Kalbsgass den vorderen halben keller wie selbiger unterschlagen auf dreÿ jahr lang anfangend auf Mich: 1705 – um einen jährlichen Zinß nemlich 6 pfund

L’inventaire dressé en 1711 après la mort de Marie Marguerite Babst de Bolsenheim veuve de Henri Thierry Voltz d’Altenau décrit la maison qu’elle a héritée de son père en 1689 pour un prix d’estimation de 1 700 livres.

Les consorts Joham de Mundolsheim vendent la moitié qui leur revient de la maison à Jean Georges Gissing, assesseur des Quinze

1715 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 308
(1800) S.T. Jr: Philipp Conrad Joham von Mundolsheim Stättmeister u. XV.ers für sich und nahmens S.T. Frauen Susannæ Veronicæ Forstnerin wittib geb. Joham von Mundolsheim, Item nahmens S.T. frauen Evæ Salome von Hottigen geb. Johamin von Mundolsheim, Item S.T. Jr Leopold Oßwaldt von Glaubitz XV.er alß ehegemahl S.T. frauen Annæ Marg: geb. Joham von Mundolsheim
in gegensein H Joh: Georg Guising E.E. großen Raths beÿsitzers
die helfte für unvertheilt ahn hauß hoff hinter hauß gärtlein daran mit allen begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier in der Kalbsgass, einseit neben der allmendt anderseit neben H. Stättmeister von Kageneck hinten mit dem Garten aufs wasser und gibt mann vom Gärtlein 10 ß ane allmend geldt den Pfthrn. – um 1800 pfund

Jean Georges Gissing est propriétaire de l’autre moitié de la maison par une donation que lui a faite Jean Christophe Bapst de Bolsenheim le premier août 1714 devant le notaire royal Albert (voir plus loin l’inventaire dressé en 1736). Il hypothèque la maison entière au profit d’Antoine Evrard Bock de Blæsheim assesseur des Treize

1715 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 309-v
immediate supra stehender H. Rathherr Guising
in gegensein S.T. Jr Anthoni Eberhard Bock von Bläßheim Stättm: und XIII.ers wie auch H Joh: Breu E.E. großen Raths beÿsitzers 1000 und 1000 pfund, zur erkaufung der helfte ahn immediate infra versetzte behausung
unterpfand, das gantze hauß hoff hinter hauß gärtlein daran mit allen begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier in der Kalbsgass, einseit neben d. allmendt anderseit neben H. Stättm: von Kageneck hinten mit dem Garten aufs wasser und gibt mann vom Gärtlein 10 ß ane allmend geldt

Fils de Jean Gissing, Jean Georges Gissing alors bailli de Heiteren épouse en 1690 Anne Marguerite Vœgtlein, fille du bailli Mathias Guillaume Vœgtlein
Mariage, Ribeauvillé (cath. p. 31 n° 25)
Edle vest vnd Rechtsgelehrte herr Johan Georg Gising Ambtman Zu heidtern des Ehrenvesten wolweisen H Johan Gising Stabhaltder alhie Ehelicher sohn ist midt d. Edlen vnd dugendtreiche Jungfr. Anna Margaretha Vögtlein des Edl vnd Gestreng H Mathiæ Wilhelmi Vögtleins Oberambtman alhier solemniter copulirt worden sine impedimento cum dispensôe de super bini denuntatione facta 20. 9.bris 1690.

Le licencié en droit Jean Georges Gissing de Ribeauvillé et sa femme Anne Marguerite « Stœsslin » deviennent bourgeois de Strasbourg le 20 novembre 1697 en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers.
1697, 3° Livre de bourgeoisie p. 1196
H. Joh: Georg Gießing J.V. Lt. Weÿl. H. Johann Gießings gew. Statthalters zu Rappolßweÿer hint. Ehl: Sohn, und Fr: Anna Margareth Stößlin deßen Ehl. haußfraw, erkauffen das Burgerrecht p. 6. Gold fl. und 16. ß. so bereits auf dem Pfenningth. erlegt worden, Vnd werden beÿ E.E. Zunfft der Kieffer dienen. Jur. d. 20. Dito [9.bris] 1697.

Inscription à la tribu le 3 décembre suivant
1697, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 84) Dienstag den 3. Decembris Anno 1697 – Dato erschienen Herr Johann Georg Giesing burger alhier, producirt schein Von alhiesiger Cantzleÿ, der Statt Stall und dem Pfenningth. sub dat. 25. e 26.t 9.bris 1697. bittet Ihme gebeüen Zuelaßen, deme auch in seinem petito Willfahrt worden, Zahlt Zur gebühr mit dem feüer aÿmer 2. lb. 11. ß. 8. d.

Marguerite Vœgtlin meurt à environ 50 ans, son corps est inhumé le 2 août 1713
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 152)
1712. Die 2. Augusti anni 1712. (…) sepulta fuit in Cemeterio Margarita Vögtlin quinquaginta circiter annorum uxor Dni Joannis Georgii Guising advocati Curiæ superioris in alsatiâ omnibus necessariis ecclesiæ sacramentis prius munita (i 158)

Jean Georges Gissing devient assesseur des Quinze en 1716, prévôt de la tribu des Tonneliers en 1718, administrateur de la Robertsau en 1726 et assesseur des Treize en 1727.
1716 XV (2 R 120) Herr XV Johann Georg Giesing wirt introducirt. 95
1718 Conseillers et XXI (1 R 201) H. XV. Joh: Georg Gießing Wird Zu einem Oberherren E E. Zunfft der Kieffer erwöhlt. 51.
1726 Conseillers et XXI (1 R 209) H. Joh: Georg Gießing Ammeister Wird Zu einem Land: Pfleger in der Ruprechtsau erwöhlt. 120.
1727 Conseillers et XXI (1 R 210) H. Amstr. Joh: Georg Gießing Wird Zu einem dreÿzehner erwöhlt. 248. schwört auff die Ordnung. 261.

Assesseur des Quinze, Jean Georges Gissing se remarie en 1719 avec Anne Salomé Loyson, fille du prévôt de Wingersheim Jean Loyson et d’Anne Schott
1719 (23. Junÿ), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 40) n° 527
Eheberedung – zwischen dem hoch Edel Vesten, fromm, fürsichtig hochweiß v. hochgelehrte Herrn Joh: Georg Gießing J. U. Ddo v. beÿ dem beständigen geheimen Regiment des hochlöbl. Collegii der Gnädiger Herrn der Fünffzehen allhier in der Königl. Statt Straßburg hochansehlichen Beÿsitzer alß dem Herrn Breüttigamb ahne Einem
So dann der Wohl Edlen, Hochehren und Tugendgezierten Jungfrawen Annæ Salomeæ gebohrene Loysonin Weÿl. des Wohl Edlen und großachtbaren Herrn Johann Loyson geweßenen Wohlmeritirten Schultheißen zu Wingersheim, mit der Viel Ehren und tugendbegabten Frawen Anna gebohrener Schottin ehelich erzeugten und nachgelaßenen Jungfer Tochter, alß der Jgfr. hochzeitero, am andern theil
So beschehen und Verhandelt seÿen dieße ding in der königlichen Statt Straßburg in beÿseyn und persönlicher gegenwart S:T: Vorgedacht der Jgfr. hochzeiterin werthgeehrten Eltern und S:T: herrn Lorentz Loyson Wohlverordneten Schaffners im Newweiler hoff allhier Ihr der Jgfr. Hochzeiterin H Bruders und Vogts (…) Freÿtags den 23.ten Junÿ Anno 1719
[unterzeichnet] H. Görg Guissing als hochzeiter, Anna Salome Loysonin als hochzeiterin

Consul en 1724, 1730 et 1736, Jean Georges Gissing meurt en 1736 en délaissant quatre enfants issus de la veuve. Les experts estiment la maison à 1 750 livres. La masse propre à la veuve est de 6 436 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 4 019 livres, le passif à 8 613 livres. Le fils Georges Antoine est novice à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1744.

1736 (16.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 234) n° 58
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der hoch Edel Gestreng, Fromb, Vest, Fürsichtig und hochgelehrte herr Johann Georg Gießing, geweßener der St. Str. jetzig Regierender hochv.dienter Ammeister, und des beständigen geheimen Collegii derer Herren XIII. hochansehnlicher Assessor, nunmehr seel., nach seinem den 18. Maÿ dießes lauffenden 1736.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundl. Ansuchen, Erfordern und Begehren des Wohl Ehren Vesten, Großachtbaren, Fürsichtig. und weißen Herrn Antonii Ruffier, Vornehmen handelsmanns und E:E: Kl. Raths jetzig wohlverdienten beÿsitzers, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Mariæ Salome, Herrn Georgii Antonii, Jungfr. Magdalenæ Elisabethæ und dann Jungfr. Rosinæ Fridericæ derer Gießing, welche letztere nach dem todfall erst als ein posthumus auff die welt gekommen, alle annoch minorennes, und vorhoch Edelgedachten H. Ammeisters seel. mit der Wb. in 2.ter Ehe erzeugter Vier Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt und ersucht durch die hoch Edle hoch Ehren und hoch tugendbegabte Fraw Maria Salome gebohrne Loyson, die hinterbliebene Fr. Wb. mit assistentz des Wohl Ehren Vesten hochachtbar und Rechtsgelehrten Herrn Joh: Adam Claußen, Notarii Publ. und berühmten Practici auch derzeit wohlverordneten Hagschreibers, und b. allh. dero geordneten Herrn Vogten ordentlich vorgewießen (…) So geschehen allh. in der Königl. fr. St. Str. auff Montag den 16. Julii A° 1736.

In einer allhier Zu Str: ane der Kalbsgaßen gelegenen in dieße Verl. eigenth. hernach beschriebenen beh. folgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwk., Auff d. bühn, In des Knechts Cammer, In der Speck Cammer, In der Vördern Meel Cammer, Auff dem Obern Gang, Im vordern haußöhren, In des Sohns Studier stuben, In der Kuchen, Auff dem untern Gang, In der Obern hind. frantzös. Camin Cammer, In der 2.ten Cammer darneben, In der Nebens Cammer, In der obern Eckstub, In der obern Hintern Cammern, In der untern mittlern frantzös. Camin Cammer, In dem Cabinet, In der Wohnstub
Eigenthum ane Häußern. (E) I. Vorder: und Hinder Hauß, sambt nebens Gebäuen, Hoff, Hoffstatt, Stallung und einem hinden daran gelegenen Gärtlein, auch allen übrigen Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allh. ane der Kalbsgaß, einseit ist ein Eck ane d. Allmend gegen dem Wollhauß über, 2.s neben H. Joh: Georg Haußern, dem ältern tabackhändlern, hinden der garten auff die Preusch stoßend, wavon undt zwar allein von dem Garten mann jährl. der St. Str. Pfgth. auff Georgii 10 ß d zu bodenzß zu reichen, sonsten freÿ ledig und eigen, und ist die beh. durch die allhiesig geschwohrene Werckmeistere in crafft der von denenselben Zum Concept eingeschickten den 5. Julii 1736. datirten schrifftl. Abschatzung æstimirt worden pro 1750 lb. Darüber und zwar über Eine Helffte, welche von Jr. H. Phil. Conrad Joham von Mundolßh. v. Fr. Sus. Veronica Forstnerin geb. Joh. von Mundolßh. an sich erhandelt worden, bes. j. teut. perg. Kffbr. in allh. C.C. st. gef. v. m. deren anh. Ins. verw. datirt den 15. apr. 1715, notirt m. N° 1. Und dann über die andere helffte, welche dem Verstorbenen H. Ammeister seel. von Jr. Joh: Christoph Bapst Von Bolßenh. geschenckt worden, bes. j. frantzös. papÿr. Donatio, Von Sr. Albert, Notaire Royall errichtet, datirt 1. aug. 1714. Ferner Eine Erkandnus E. E. Gr. Raths dedato 15. 7.br 1714. crafft deßen obige Donatio Obrigkeitlichen verzeichnet worden
(W) It. j. neuerbaute beh. Hoff, Scheur, Stallung v. Trott, Zugehörden, Rechten v. gerechtigkeit gelegen in dem dorff Wingersheim ane der Kirch gaßen (…)
(W), It. j. klein Häußlein sambt dem daran gelegenen Gärtl. gelegen in besagtem dorff Wingersheim (…)
(f° 27) Ergäntzung der Fr. W: ermangelnden ohnveränderten Guths, Vermög theil Reg. über Weÿl. Tit: H. Joh: Loyson, geweßten Raths v. Procuratoris Königl. Landvogteÿ Hagenau v. Schultheiß zu wingersh. der Fr. Ammeisterin geliebten H. Vatters Verl. Abtheil. dh. H. Joh: Bernauern Königl. Not. gedachter Landvogteÿ in A° 1706 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. wittib unverändert guth betreffend, Sa. hausraths 91, Sa. früchten 100, Sa. Pferd 19, Sa. Schiff und geschirr zum Ackerbau gehörig 8, Sa. leeren faß 14, Sa. Goldener Ring 55, Sa. der Pfzß. hptgüther 157, Sa. Gültten 441, Sa. Eigenthumbs ane häußern 631, Sa. derer activorum 273, Sa. ermangelnden unveränderten guths 4565, Summa summarum 6436 lb
Der Erben unverändert und theilbar gelangend. Sa. hausraths 576, Sa. der Früchten 56, Sa. der Pferd 27, Sa. Schiff und geschirrs 12 ß, Sa. der Kutsch 35, Sa. des Hau und Strohes 10, Sa. der Wein und Leeren faß 671, Sa. Silbers 420, Sa. baarschafft 19, Sa. Mattenzinß 333, Sa. der Gültten 50, Sa. Eigenthums ane häußern, 1750, Sa. Eigenth. ane liegenden güthern 32, Sa. der activorum 37, Summa summarum 4019 lb – Schulden 8613 lb, In Compensatione Theilbar Passiv onus 4594 lb – Stall summa 3504 lb
Zweiffelhaffte Pfgsßhptg. der Fr: unverändert 341 lb, Ungewiße Schulden in die Verl. zugeltend 1274 lb, Verlohren Schulden in die Nahr. zugeltend 331 lb
(f° 32) Copia der Eheberedung, zwischen dem hoch Edel Vesten, fromb fürsichtig hochweiß v. hochgelehrte H. Joh: Georg Gießing J. U. Ddo v. beÿ dem beständigen geheimen Regiment des hochlöbl. Collegii der Gn. Hn. der XV. allh. hochansehl. beÿsitzer, So dann d. wohledle, Hochehren v. Tugendgezierten Jgfr. Annæ Salomeæ geb. Loysonin weÿl. des wohledl. v. großachtbahren H. Joh: Loyson gewes. wohlmeritirten Schultheißen zu wingersh. mit Fr. Anna geb. Schottin nachgelaßenen Jgfr.Tochter, den 23. junÿ A° 1719, Not. Joh: Adam Ösing.
(f° 43) persönlich erschienen seÿe S. T. Frau Anna Salome geb. Loyson S. T. Herrn Frantz Joseph Krugen J. U. Lti. und E.E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und jetztmahligen wohlverordneten dreÿers des allhießigen Pfenningthurns frau Eheliebstin beÿständlich Herrn Joh: Adam Claußen, Notarii publici v. berühmten Practici auch derzeit wohlverordneten Hagschreibers ihres dennoch ohnentledigten Herrn Vogten ane einem, So dann S. T. Herrn Georg Anthonius Giesing der Zeit Novitius der allhießigen hochlöblichen Ritterschafftlichen Ordens zu St Johann mit assistentz S. T. Herrn Anthonii Ruffier, Vornehmen handelsmanns und E:E: Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers seines dato annoch ohnentledigten Herrn Curatoris ane andern theil, was maßen wohlgedachter Herr Abbé Georg Anthonius Giesing der hier Sohn in hochlöbl. angeregten Ritter Orden St Johann zur Profess auff und angenommen seÿe, auch dahero des festen Vorhabens darinnen Lebenslänglichen zu Verbleiben (seiner Mutter) was Anforderung ane de Vätterlichen Verlaßenschafft (…), den 10. dec. 1744

La veuve Anne Salomé Loyson se remarie en 1737 avec le licencié en droit François Joseph Krueg, originaire de Ribeauvillé : contrat de mariage célébration
1737 (21. 7.br), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) p. 191
Eheberedung – zwischen dem Edelvesten Hoch vnd wohlgelehrten Herrn Herrn Frantz Joseph Krueg beÿder rechten Licentiaten und burger, allhier Zu Straßburg, weÿland Herrn Johann Kruegen geweßenen Hoff Zimmermann und burgers Zu rappoltzweiler hinterlaßenen Ehelich erzeugtem Sohn, als hochzeiter ane Einem
So dann der wohlgebohrnen Hochachtbaren Ehr: undt Tugendsamen frauen frauen Anna Salome Gießingin gebohrner Loyson, weÿland des Hoch Edelgestrengen hoch : und wohlweißen Hoch und wohlgelehrten Herrn Johann Georg Gießings Allhießiger Statt geweßenen Ammeisters und dreÿzehners hinterlaßener fraw wittib undt auch burgern allhier als Hochzeiterin ane dem Andern theil sich begeben und Zugetragen
so beschehen Zu Straßburg den 21. tag des monaths Septembris 1737. [unterzeichnet] FJKrueg als hochzeiter, Anna salomee Guising gebohren loyson als hochzeittterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 117-v)
Hodie 22 die Septembris anni 1767 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Dominus Franciscus Josephus Krueg juris utriusque Licentiatus et civis huius urbis oriundus Ex Rappiswilâ filius legitimus joannis Krueg et Elisabethæ braubeckerin et honesta Domina anna Salomea vidua relicta Defuncti Domini joannis Georgÿ Gising Consulis Regentis tempore suo, in hac parochia commorans (signé) FJ Krueg, Anna Salomée Guissing née Lotson (u 123)

François Joseph Krueg devint tributaire à la Lanterne le 29 novembre 1737 (le livre de bourgeoise manque à la fin de 1737)
1737, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 112-v) Dienstag den 26. 9.bris 1737 – Hr Frantz Joseph Krug J. V. Licentiatus gebürthig Zue Rappolsweÿher producirt Statt Straßb. stall vnd Pfenningthurn schein Crafft dessen derselbige Zum burger dahier ahngenohmen bittet Ihnen dießes orths vndter denen Zu dienen alß Einen mit Zünfftig. zu recipiren.
Erkandt, gegen Erlag j lb. vor den Pfenningthurn willfahrt

Anne Salomé Loyson meurt en décembre 1744 en délaissant trois enfants de son premier mariage, dont un fils religieux inapte à lui succéder, et trois enfants du deuxième mariage. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Poules. La masse propre au veuf est de 413 livres, celle des héritiers de 4475 livres. L’actif de la communauté s’élève à 497 livres, le passif à 867 livres.
1745 (11.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 242) n° 237
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung vnd Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland die hoch Edle, hoch Ehren und hoch tugendbegabte Frau Anna Salome gebohrene Loyson, des Edelvesten Großachtbaren fürsichtig und hochgelehrten herrn Frantz Joseph Krugen, J.U. Lti und E. E. großen Raths alhier alten wohlverdienten beÿsitzers und derzeit wolverordneten dreÿers des allhießigen Pfgthurns auch Vornehmen burgers allhier zu Straßburg gewesene Frau Eheliebstin, nunmehr seelige, nach ihrem den 27.ten Decembris des letztabgewichenen 1744.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch voredelbesagten Herrn Wittiber und hernach auch wolbesagte Jungfrau Mariam Salome Gießingin die Jungfer Tochter Erster Ehe wie nicht weniger Franciscam Steinbachin, von Moltzheim gebürtig die dienstmagd (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 11.ten Martÿ Anno 1745.
Die Verstorbene Frau Seelige Hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. S. T. Jungfrau Mariam Salome Gießingin in die 22. Jahr alt, und dahero Majorennis, mithin mit assistentz S. T. Herrn Johann Georg Wildt,.E. E Großen Raths alten und E. E. Kleinen Raths jetzig Wohlverordneten beÿsitzers, und vornehmen burgers allhier, welche mit und neben demselbigen dießer Inventur in Persohn abgewartet, betreffend S. T. Herrn Georgium Anthonium Gießing, den Herrn Sohn, so ist dießes seines Antheils wegen mention Zu thun, daß derselbige in Löbl. Ritter Orden St. Johann bereits auffgenommen, und Profess gethan habe, mithien weilen derselbige Vätter: und Mütterlicher succession halben, bereits Vergnünglichen außgewiesen, dieser seiner Persohn halben hier in sowit nicht mehr zu gedencken.
2. Jungfrau Rosinam Fridericam Gießingin, in die 9. Jahr alt, alßo Minorennis, dahero bevögtiget mit S. T. Herrn Anthonio Ruffier, Vornehme Handelsmann und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten Assessore und hochgeachteten burgern allhier, so beÿ dießer gegenwärtigen Inventur auch persönlich gegenwärtig gewesen, diese Zwo Jungfrauen Töchtere der Verstorbenen Frauen seligen mit Weÿland S. T. Herrn Johann Georg Gießing, der Stadt Straßburg geweßenen hochverdientem und Zur Zeit seines absterbens regirenden herrn Ammeister, und des beständigen geheimen Regiments derer herren XIII. hochansehnlichem Assessore, längst seeligen, ihrem hertzgeliebten Eheherrn in Erster Ehe erzeugt
3. Jungfrau Mariam Genovevam Salomeam in die 5. Jahr alt, 4. Herrn Franciscum Josephum Ignatium in die 4 Jahr alt, Sodann 5. Annam Barbaram Josepham in die 2 Jahr alt dieße dreÿ Krugin, und mit S.T. Herrn Frantz Joseph Kruegen, J. U. Lt° und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzern und derzeit wohlverordneten dreÿern des allhießigen Pfenningthurns und vornehmen burgern allhier, von der Verstorbenen Frauen seel. in Zweÿter Ehe ehelich erzeugt, dero geordnet und geschworener Vogt S.T. Herrn Adam Claus, Notarius publicus juratus und berühmter Practicus, auch beÿ dießer Stadt wohlverordneter haagschreiber und burger allhier, welcher beÿ dießer Inventur præsens geweßen. Alle fünff aber der Verstorbenen Frauen Rathherrin seel. in Erst: und anderer Ehe ehelich erzeugte Kinder und nach tod ab intestato Zu gleichlingen Portionen und Antheilen hinterlaßene Erben

Copia der Eheberedung
Bericht. Obzwar vorhergehende Ehevogt §° 2° anregung thut, daß beede nun Zertrennte Ehepersonen unter sich Verabredet, daß deoselben Zugebrachte und wehrender Ehe ererbte Nahrung und Güther beÿ der einst eräugnenden fall unverändert Verbleiben und Zu Verhüthung Künfftigen Streits als bald nach Vollzogener hochzeit behörig inventirt werden sollen, so hat als mann solcher gestalten zu ersuchung solcher Güther denen darüber etwa besagenden Documenten schreitten wollen, der hinterbliebene hr wittiber auff mein des Notarÿ Nachfrag Zu einer Antwort ertheilt, daß ihr obige abrede hierinn nicht ins werck gesetzt, mithin ihre Zugebrachte Nahrungen nicht in ihre Ehe inventirt werden wären (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der Hennengaß gelegenen, in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung folgendermaßen sich befunden
Ane Höltzen und Schreiner. Auff der Bühn, In der Cammer Lit: A, In der Cammer Lit: B, Im hauß Ehren vor der obern Wohnstub, In der Cammer Lit: C, In der Camin Cammer, In der obern Wohnstub Cammer, In der obern Wohnstub, In der untern Stub in den Garten außsehend, In der Kindstub, In der undern Stub Cammer, In der undern Wohnstub, In der Kuechen, Im Hauß Ehren vor der Wohnstub, In der Bauch Küchen
(f° 25) Eigenthumb ane häußern. (E.) Nemlichen eine behaußung ane der Vorstatt Krautenau ane der hennengaß (…)
(f° 28) Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten Guths. Vermög hievor im Bericht angeregten Inventarii v. Theilreg. über der Verstorbenen fr. rathherrin Ersten herrn ehegemehts Verlaßenschafft in A° 1736. durch mich den Notarium gefertiget
(f° 34) Series rubricarum hujus Inv. Des Herrn Wittibers unverändertes Vermögen betreffend. Sa. haußraths 5, Sa. faß 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16,, Sa. Gold. rings 5, Sa. Guths Erg. 384. Summa summarum 413 lb
Solchemnach vid: beÿm Introitu der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 107, Sa. Leerer faß 27, Sa. Kutsch v. Wagnens 5, Sa. Schiff und geschirr zu Wingersheim befindlich 4, Sa. Pferds 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 367, Sa. Guld. Ring Ketten Perlen v. dgl. Geschmeid 53., Sa. baarschafft 1, Sa. Pfgzß hptg. 251. Sa. Gülth von liegenden güthern 462, Sa. Geld zinnßes von liegenden güthern 377, Sa. Eigenthums ane Häußern 3372, Sa. Schulden 286, Sa. Ergäntzung (2327, abzug 2008, verbleibt) 318, Summa summarum 5728 lb – Schulden 1263, Nach deren Abzug 4475 lb
Endl. vid. beÿm Introitu das theilbare Vermögen, Sa. haußraths 109, Sa. Weins 28, Sa. früchten 6, Sa. Gartengewächßen 36, Sa. Schwein 1, Sa. Karchs 15 ß, Sa. Pferd 27, Sa. Silbers 41, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 159, Sa. Eigenthum ane liegenden güthern 12, Sa. Schulden 73, Summa summarum 497 lb – Schulden 867 lb, In Compensatione 370 lb
Stall Summ 5222 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 100 florins (550 livres) sur un total de 10 400 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) p. 343
Blum F. N. 9453 – Weÿl. Fr. Annæ Salome gebohrner Loyson H. Frantz Joseph Krug J.V. Lti Exsenatoris und dreÿer des Pfenningthurns Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Dautel.
Concl Fin. Inv. ist fol. 260, 5222. 4. 7, die machen 10.400 fl. Verstallte nur 9300 fl. Zu wenig 1100 fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 3 lb 6 ß – 19 lb 16 ß
Und Vier Jahr in simplo à 1 lb 13 ß – 6 lb 12 ß
Ext. Stallgeltt 1745 – 15 lb 6 ß
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung 5 lb 7 ß 6 s, Summa 47 lb 4 ß
auf eingebrachte motiven habn die Herren dreÿ nachgelaßen 9 lb 18 ß, Rest 37 lb 6 ß
dt. 20. Junÿ 1745.

Assesseur au Grand Sénat et administrateur de la Tour aux deniers, François Joseph Krug fait dresser un acte de partage après la mort de sa fille Marie Geneviève et l’entrée dans les ordres de son fils François Joseph Ignace, entre Marie Salomé et Marie Frédérique Gissing et Anne Barbe Josèphe Krueg
1765 (10. 7.br), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 8) sn
General Looß: und Theil Register über Alles dasjenige was dem wohl Edelvesten, Großachtbaren undt hochgelehrten Herrn H. Frantz Joseph Krug J.U. Ltus und E. E. Großen Raths allhier Zu Straßb. alten wohlmeritirten beÿsitzern und derzeit wohlverordneten dreÿer des allhießigen Pfenningthurns, auch vornehmen burgern allhier, Sowohl Vor sich als auch wegen weÿl. Jgfr. Maria Genoveva Salome seinem verstorbenen töchterlein und H. Frantz Joseph Ignatio seinem würcklich beÿ denen hoch: und wohl Ehrwürdigen regulirten Chorherren Sti Anthonÿ professen Herrn Sohn, beede gebohrnen Kruegen, und seinen mit weÿland der hoch Edlen Hoch Ehren und tugendbegabten nunmehr seel. Fr. Anna Salome gebohrner Loyson Ehelich erzeugten ererbten Kindern, Sodann Jgfr. Mariæ Salome und Jgfr. Mariæ Fridericæ deren Gießingen der Verstorbenen seel. mit auch weÿl. S. T. H. Joh: Georg Gießing geweßenen alten Amstr. und XIII. in Erster Ehe Ehelich erzeugten noch lebenden töchtern, Wie auch Jgfr. Annæ Barbaræ Josephæ Kruegin ebenfalls der seel. verstorbenen Fr. rthrin mit vorher benanntem H. Rthn Krug in Zweÿter Ehe erzeugter hinterlaßener Töcher, von gedachter respectibvé Ehefr. und Mutter seel. Verlaßenschafft Erblich und auch in andere Weiß Zugekommene ersucht in Anno 1765.

1774 Conseillers et XXI (1 R 257)
H. Lt. Frantz Joseph Krug der an H. Rathh. Horrers stelle Von E. E. Zunft Zur Bluhm erwehlte assessor E. E. Großen Raths schwört auf die ordnung. 209.

Les enfants et héritiers de Jean Georges Gissing vendent la maison à Jean Léonard Rœderer, teinturier célibataire assisté de son père Jean Chrétien Rœderer pour la somme de 4 505 livres

1737 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 65
weÿl. S.T. H. Johann Georg Gießing gewesten Ammeisters und dreÿzehners vier kinder Mariæ Salome, Georgÿ Antonÿ, Magdalenæ Elisabethæ und Rosinæ Fridericæ der Gießing geschworner Vogt H. Antoni Ruffier der handelsmann und E.E. kleinen Raths alter beÿsitzer mit zuziehung der Curanden Fr. Mutter S.T. Fr. Mariæ Salome geb. Loyson und deren Curandis Johann Adam Clauß, Notarÿ Publicÿ und Practici auch haagschreibers
in gegensein Johann Leonhard Röderer des ledigen Kunst und Schönfärbers mit assistentz seines vatters Johann Christmann Röderer des Rothgerbers Lederbereiters – am 28. hujus vorgenommenen und am 30 ejusdem obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung bestehend in Vorder, hinderhauß, nebens gebäuden, hoff, stallung gärttlein und hoffstatt auch übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Kalbsgaß, einseith ist eck ahne dem Allmend gegen dem wollhauß über anderseit neben weÿl. Johann Georg Haußer des ältern handelsmanns erben hinten mit dem garttlein auff die Preusch – von vorgedachtem gärttlein gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn auff Georgÿ 10 ß ane bodenzinß – nach deme die Fr. Ammeisterin Gießing auf die ihr in denen am 23. junÿ 1719 errichteten Ehepacten §° 2 hafftete quart des eigenthums bedüttenen haußes hierbeÿ verzug gethan – als ein von ihrem H. vatter /:der selbige zu einer helffte per Donationem inter vivos vom 1. aug. 1714 und zum andernen halben theil krafft am 15. Aprilis 1715 getroffenen kauffs erlangt hat:/ ererbtes guth – umb 4505 pfund

L’acquéreur hypothèque aussitôt la maison au profit de Jean Frédéric Œsinger, ancien consul, assesseur des Treize et administrateur de l’Université

1737 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 71-v
Johann Leonhard Röderer ledige mehrjährige Kunst und wäth färber beiständlich seines vatters H. Johann Christmann Röderer Lederbereiters
in gegensein S.T. H. Johann Friedrich Oesinger J.cti Alten Ammeisters dreÿzehner und Scholarchæ – schuldig seÿen 3500 pfund
unterpfand, Eine am 31. Januarÿ jüngst vor weÿl. S.T. H. Ammeisters Giesing seel. Kindern erkaufft und aus jetzigem vorschuß vollkommen bezalten behausung bestehend in vorder und hinderhaus und nebens gebäuden, hoff, stallung, gärttlein und hoffstatt mit allen übrigen zugehörden, begriffen und rechten ane der Kalbsgaß, einseith ist eck ane dem Allmend gegen dem wollhauß über anderseit neben weÿl. Johann Georg Haußer des handelsmanns Erben hinten auff die Preusch, von besagtem gärttlein gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane allmend zinß

Jean Léonard Rœderer loue un appartement à François Alexandre Margalé de Chanterenne, ancien contrôleur général de la maison de la Dauphine

1738 (26.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 60)
fut present Le Sieur Jean Leonard Roedderer Teinturier Bourgeois De cette ville y demeurant rue des Veaux, lequel volontairement a reconnu et confessé avoir baillé et delaissé à titre de Bail et prix de loyer pour le temps terme et Espace de trois années consécutives qui prendront leur commencent du jour et fete de St Michel 29. juillet prochain (signé) Jean Leonhard Roederer Teindurier
au Sieur François Alexandre Margalé de Chanterenne ci devant controleur général de la maison de feuë Madame la Dauphine mere de Sa majesté demeurant aussy en cette ville
C’est a sçavoir L’appartement sur la riviere occupé présentement par ledit Sieur Chanterenne et celuy qui prend jour sur Ladite rue des veaux au premier Etage dans La maison nouvellement batie dudit Sr Roederer Bailleur avec les deux Caves l’une sur le devant et l’autre sur le derrière, ensemble toute La Gallerie allant d’un appartement a l’autre dont et de tout quoy ledit sieur preneur a dit avoir bonne et parfaite connaissance et n’en exiger plus ample detail bien entendu qu’il jouira et occupera dans ledit appartement derrière et sur la riviere du second étage des greniers et de La moitié de La Gallerie et que dans le cas où on envoyoit Logement des gens de guerre ledit Sieur preneur delaissera et abandonnera audit second étage Les chambres et appartements qui y sont destinés et marqués, Le présent Bail est fait (…) moyennant le prix et somme de 800 liures de loyer annuel

Jean Léonard Rœderer épouse en 1738 Marie Marguerite Karcher, fille du marchand Jean Nicolas Karcher, de Westhoffen
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 175 n° 16)
1738. Mittwoch den 8. Julÿ sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger proclamation und Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden, H Joh: Leonhard Röderer der Ledige Kunst, Weÿd und Schönferber wie auch burger allhier H Joh: Christmann Röderers burgers und Rothgerbers allhier ehel. Sohn, und Jfr. Maria Margaretha H Joh: Nicolai Karchers, burgers und Handelsmanns in Westhoffen ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Leonhard Röderer Als Hoch Zeitter, Maria Margaretha Karcherin als Hoh Zeitterin (i 177)

Marie Marguerite Karcher devient bourgeoise par son mari le 28 mars 1740
1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 3
Frau Maria Margaretha Karcherin Von Westhoffen gebürtig erhalt das burgerrecht von Ihrem Ehemann Johann Leonhardt Röderer burger Kunst Weÿd: und Schönfärber um den alten burger schilling, will beÿ E. E. Zunfft der Tucher dienen, promisit den 28.ten Martÿ 1740.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. L’actif du mari s’élève à 10 037 livres, le passif à 9399 livres, les apports de la femme à 947 livres. L’épouse a la jouissance des biens de son premier mari Jean Georges Leitersperger, docteur en médecine.

1739 (13.8.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 28) n° 569
Inventarium über Herrn Johann Leonhard Röderer, Kunst weÿd und Schönfärbers, und frauen Mariä Margarethæ Gebohrner Karcherin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor unverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1739. – vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert Vorbehalten haben, (…) So beschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn Herrn Johann Christmann Röderers des ältern Rothgerbers und Lederhändlers auch burgers alhier und Hrn Joh: Niclaus Karchers, Metzgers und Viehhändlers auch burgers Zu Westhoffen, beeder Eheleuthe geliebter Wätter

Eigenthum ane Einer behaußung (M.) Nemlichen eine behaußung, bestehend in Vorder und hinderhauß, Nebens Gebäuen, Farbhauß, hoff und hoffstatt, auch übrigen derselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in allhiesiger Statt ane der Kalbsgaß, einseit neben dem Allmend, gegen dem wollhauß über, ander Seith neben weÿl. herrn Johann Geörg Haußer des ältern geweßenen handelßmanns Erben, hinden mit dem farbhaiß auff die Preusch stosend und gibt man von dem Farbhauß so vorhien ein gärtlein gewesen 10. ß d jährlichen auff Georgÿ allhiesigem Pfenningthurn, mehr 5 ß d von dem zwischen dem Farb und hinderhauß befindlich Gang gedachtem Pfenningthurn und 1 lb von der Pritsch im waßer Jährlichen auff (-) gedachtem Pfenningthurn, Sonsten aber ist diese behaußung über die passive eingetragenen Capitalia freÿ, ledig und eigen und wird solche hier ohnpræjudicirlich mit vorbehalt des Wahren Prêtÿ æstimirt vor 8000 lb. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit der St. Str. anhang. C. C. Innsiegel Verw. datirt den 21. Januarÿ A° 1737.. Dabeÿ ein Schein befindlich, so Hr. Eißentraut der Zinßmeister den 14. Martÿ 1738. über die Ihme vor die gnäd. Erlaubnus die Landvest mit Stein auffzuführen bezahlte 150 fl. außgestellt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Vermögen betreffend, Sa. haußraths 140, Sa. Kleÿdung & Weißgezeug 122, Sa. Farbzeug 337, Sa. gefärbte Wahr 34, Sa. Farbkeßel 648, Sa. leerer Faß 23, Sa. Silbers 15, Sa. baarschafft 81, Sa. Eigenthums an einer behaußung 8000, Sa. der Schulden 634, Summa summarum 10.037 lb – Schulden 9399 lb, Nach deren Abzug 637 lb
Der Frauen Nahrung betreffend, Sa. haußraths 145, Sa. Kleÿdung und weißen Gezeugs 128, Sa. Frucht 22, Sa. Wein 14, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring und Geschmeids 90, Sa. baarschafft 543, Summa summarum 947 lb
(f° 5) Wÿdumb So die fraw von weÿland herrn Johann Georg Leÿterspergers Med. Dris v. burgers allhier ihres ersten herrn seel. Verlaßenschafft zugenießen hatt.

Jean Léonard Rœderer loue une partie da la maison à François Jacques Chrétien Bœcklin de Bœcklinsau, assesseur des Vingt-et-Un

1746 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 508
H. Johann Leonhard Röderer der kunst: schön: und Weÿdfärber
in gegensein des wohlgebornen H. Frantz Jacob Christian Böcklin von Böcklinsau hiesiger löbl. stadt Ein und zwanzigers
verlühen, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörig. ane der Kalbsgaß, einseit ist ein Eck, anderseit neben Johann Georg Haußer dem tabachändler hinten auf die Preusch stoßend gelegenen behausung, im vorder und hinderhauß den völligen ersten stock in dem vordern hauß zwo kammeren in der mansarde eine bühn, im hinderhauß so dann einen unterschlagenen keller, auff 9 nacheinander folgenden jahren, anfangend auff nächst künfftigen Michaelis um einen jährlichen zinß nemlich 200 gulden

Inventaire dressé après la mort d’un locataire, Pierre Bachelier, chef du bureau des comptes des vivres en Alsace

1748 (20.12.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1454) n° 2
Inventaire De la Succession de feu le Sr Pierre Bachelier en son Vivant Chef du Bureau des Comptes des Vivres du département d’Alsace, après son decès arrivé le 20. oct. 1748, a la requisition de Me Jean Kleinclaus Avocat au Conseil souverain d’Alsace Secretaire à la Chancellerie de cette ville de Strasbourg tuteur nommé d’office des Enfants mineurs et a celle de Dlle Marguerite née Drapier Epouse du défunt Sr Bachelier assistée du Sr Jean Christmann Röderer Maître Tanneur et Ancien assesseur au Petit Senat aussi bien qu’a la requisition dudit Me Jean Kleinclaus comme fondé de procuration de Dlle Marie Anne Bachelier – serment preté par Catherine Kern de Sarbourg servante de la maison
Le défunt a laissé pour héritiers Testamentaires Sçavoir 1.mo Demoiselle Marie Anne Bachelier majeure d’ans demeurant présentement à Metz au nom de laquelle Me Jean Kleinclaus, 2. du Sr Pierre Jean Baptiste Bachelier aussy majeur absent depuis environ trois ans au nom duquel le Sr Jean François Antoine Bourst ancien assesseur au grand Senat et actuel au Petit Senat, 3. Dlle Marguerite Genevieve Bachelier agée d’environ 23 ans et 4. Demoiselle Barbe Louise Bachelier agée d’environ 14 ans aux noms desquelles a été présent led. Me Kleinclaus, lesdits 4 enfants engendrés avec Demoiselle Marguerite née Drappier – (Procuration jointe, Jean Baptiste Pierre Bachelier cy devant employé dans les Vivres demeurant de présent a Paris Rue St Antoine paroisse St Paul)
Déclaration
Testament, demeurant en cette ville rüe des veaux Paroisse St Etienne, près de la cheminée de L’appartement par lui occupé au second Etage dans la maison du Sr Riederer maître Tanneur prenant jour sur la cour, dépot du testament not. royal Humbourg le 25. sept. 1748, institue pour mon héritier d’ailleurs nature légitime et nécessaire Pierre Jean Baptiste Bachelier notre fils absent depuis environ 3 ans sans qu’il nous ait donné de ses nouvelles
Dans la Maison scize rüe des Veaux appartenante au Sr Röderer Tanneur
Dettes passives, Prem. il est düe au Sr Röederer Maître Tanneur pour un quartier de Loyer de la maison 25
Suite des Rubrics du présent inventaire, meubles 837 li, argenterie 599 li, numéraire 4896 li, dettes actives 1300 li, total général 7633 li, Dettes passives 135 li, reste 7498 li,
le 24. avril 1749 accord passé par la veuve

Inventaire dressé après la mort du locataire Jean Frédéric Bœcklin de Bœcklinsau, capitaine au service de France. L’actif de la succession s’élève à 4577 florins, le passif à 505 florins.

1755 (25.4.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 491) n° 549
Inventarium über Weÿland des Freÿhochwolhgebohrnen Herrn Johann Friderich Böcklin von Böcklinsau geweßenen Königlich frantzösischen Capitaine nun hochseeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1755 – nach seinem den 7.ten Aprilis 1755 aus dießer Welt genommenen tödl. Hintritt an Eigenthum hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf geziemendes Ansuchen des durch des hochseeligen Herrn ins einem testament eingesetzten noch lebenden Freÿhochwolhgebohrnen Erbinin (…) nach dem von ihnen v. Zugleich Von George Validon Von Hericourt und Albertina Amalia Baldstättin von Hanau des hochseeligen herrn Hauß Gesind, die gewohnliche Handtreu abgenommen (…) So beschehen v. angefangen in der Statt Straßburg d. 25. Apr. A. 1755.
Den Hochseeligen Herrn Zu erben sind Vermög eines den 9.ten Aprilis 1736. Vor nun Weiland Herrn Johann Breu geweßenen Notario publico und damahls anweßenden Gezeugen aufgerichteten Testamenti Solennis in Scriptis fähig,
Erstlich die Freÿhochwolhgebohrne Fräulein Eleonora Elisabetha Böcklin von Böcklinsau so abweßend, in dero Nahmen aber hernachgemelter herr Commandant von Reich hierbeÿ agiret, Zweÿtens die Freÿhochwolhgebohrne Frau Friderica Charlotta gebohrne Böcklin von Böcklinsau des Freÿhochwolhgebohrnen Hern Ludwig Reich Von Platz Ihro Königl. Majestäth Commandant des fort de Pierre hießiger Statt Frau Ehegemahlin, unter dem Ansehen ihres Hn Ehegemahls Zugegen Drittens die Freÿhochwolhgebohrne Fräulein Francisca Salome Böcklin von Böcklinsau und Viertens die Freÿhochwolhgebohrne Fräulein Louisa Magdalena Böcklin von Böcklinsau, Welche beede gnädige Fräulein persönlich Zugegen und mit nachbesagtem H. Commandanten Verbeistandet sind, Alle Vier Zu gleichen Antheilern, Zumahlen Ihro Gnaden Fräulein Sophia Magdalena Böcklin von Böcklinsau vor dem Herrn Erblaßer verstorben mithin ihro Portion den übrigen instituirten anerwachßen ist
In einer alhier Zu Straßburg an der Kalbsgaß gelegenen H. Johann Leonhard Röderer dem Kunst: Weÿd und Schönfärber Zuständigen Behaußung darinn der hochseelige Herr Lehnungs weiße gewohnet, befunden worden wie folgt
(f° 18) Copia Testamenti solemnis. Demnach Ich Johann Friderich Böcklin von Böcklinsau Capitaine (…), den 9. Aprilis Anno 1736, Johann Breu Notarius publicus juratus
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausraths 505, Sa. Silber geschirrs 665, Sa. baarschafft 83, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 1016, Sa. Schulden 2693, Summa summarum 4963 fl. – Schulden 505 fl, Nach deren Abzug 4457 fl,
Nachgebracht 120 fl, Solchemnach belauffet sich die völlige restirende Verlaßenschafft dem billigen Werth nach auf 4577 fl, Sa. Legaten 929 fl, Bleibt annoch übrig 3648 fl.

Jean Léonard Rœderer est cité à comparaître au conseil du Miroir parce qu’il aurait vendu du drap. Le défendeur déclare qu’il ne fait que teindre le drap mais qu’un client de Sedan lui a renvoyé des marchandises défectueuses qu’il a vendues au marchand Hummel. Le conseil l’exempte d’amende.
1763, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 166) Dienstags den 13. Decembris 1763 – Klag wieder H Rathh. Röderer Verschoben
H. Rathh. Johann Leonhard Röderer, der Färber ex officio vorbeschieden, weil vermög producirten Conto erhellet, daß er in die Handlung Eingriff thue. Citatus hat sich Kranckheit halben excusiren lassen.
Erkannt, ist diese Sach biß nächsthaltendes Gericht verschoben worden

(f° 176) Dienstags den 3. Aprilis 1764)- Eingriff in die Handlungs: Recht
H Rathh. Röderer, der Färber, ex officio vorbeschieden, weil vermög producirten Conto erhellet, daß er in die Handlung Eingriff thue, dahero, als wider Ordnung strafbar.
H. Citatus Zur Verantwortung sagt, er Verkaufe nicht, sondern färbe allein ihm Zugeschickte Waaren. Und da ihm aus Sedan weis Tuch Zu färben überschickt worden, so aber in der Farb nicht wohl ausgefallen, als seÿe ihm besagtes Tuch zurückgeschickt und heimgeschlagen worden laut Briefs, so producirt worden, so er verkaufen müssen, und an H. Hummel, den Handelsmann, Verkaufft habe, vermeint also nicht wieder Ordnung gehandelt Zu haben.
Erkannt, ist er dißmal erlaßen ihm aber inhibirt worden, Keine weise Tücher, die er gefärbt, Zu verkauffen.

Jean Léonard Rœderer est élu échevin chez les Drapiers en 1754.
1754 Conseillers et XXI (1 R 237) Schöffen wahl. Tucher. H. Johann Leonhard Röderer. 261.

Marie Marguerite Karcher meurt en 1766 puis Jean Léonard Rœderer en 1769 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison dite aux Trois Lis bleus à la somme de 10 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 32 961 livres, le passif à 9 485 livres.

1769 (6.2.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 593) n° 116
Inventarium über Weiland Herrn Johann Leonhard Roederer, des geweßenen Kunst : Weid : und Schönfärbers, auch Es. En. grosen Rahts allhier zu Straßburg wohlverdienten alten, dermalen aber Es. En. Kleinen Rahts würcklichen beisitzers und auch Weiland Fraun Mariä Margarethä geborene Karcherin, beder selig verstorbenen Ehepersonen, Verlaßenschafft, auffgerichtet in dem Jahr 1769. – nach ihrem, und zwar des Herrn Rahtherrn den 28. Jänner dieses Jahrs, der Frau Rahtherrin hingegen bereits den 29. Septembris Anno 1766, aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt zurückgelassen haben. (…) Welche Inventur angefangen worden in Straßburg in hernach inventirter in der Kalbsgaß gelegener Sterb behaußung auf Montag den 6. Februarii Anno 1769.
Benennung der Erben. Die in Gott ruhende Roedererische Eltern haben ohntestirt Zu Erben hinterlassen wie folgt. 1. Herrn Johann Christmann Roederer, den ledigen Handelsmann, so großjährigen Alters und dermal zu Saarbrücken sich befindet, daher in seiner abwesenheit, laut der (…) Vollmacht, Herr Johann Christmann Röderer, der Rothgerber, Lederbereiter und E.E. grosen Rahts alhier wohlverdienter jetziger Beisitzer, diesem Geschäfft beiwohnte, 2. Frau Margareta Salome Baderin geborene Rödererin, welche beiständlich ihres Eheliebsten Herrn Wolfgang August Bader, des hiesigen burgers und Handelsmanns, hiebei zugegen war, 3. Frau Maria Salome Stromeÿerin geborene Rödererin, welche mit beihülf ihres Eheliebsten Herrn Ludwig Friderich Stromeÿer, des ebenmäßigen Handelsmanns und burgers allhier anwesend war, 4. Jungfrau Maria Carolina Roedererin, 5. Herrn Johann Friderich Carl Roederer, den ledigen Kunst: Weid: und Schönfärber, Welche bede nach hiesigen Stattrechten majorenne jüngste Kinder unter ihres vorgenannten H. Oncle H. Rathh. Johann Christmann Röderers Assistentz gegenwärtig waren, Alle fünf, derer Eingangs erwähnten selig verstorbenen Rödererischen Eltern erzeugte, und nach Tod hinterlassene Kinder zu gleichen Theilen Erben.
Vorbericht. In Ansehung biß an des seligen Herrn Rathherrn Röderers Tod keine Untersuchung über das mütterliche Gut gemacht worden, so ist dieselbe jezo vorzunehmen sowol unmöglich als auch unnötig.

Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auf der obern bühn, im hint. untern Kämmerlein, In der Magdkammer, In der Küche, In dem Hofstüblein, In dem Nebenzimmer, In der Wohnstub N° 2, In der Wohnstub N° 3, In der Wohnstub N° 4, In der Stub N° 5, In dem Gewölb, In dem Farbhaus
Eigentum an Häusern. Näml. eine zu den 3. blauen Lilien genannte behausung, bestehend in Vorder: und Hinterhaus, Seitengebäuden, Stallung, Farbhaus, Hof und Hoffstatt, mit allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in allhiesiger Stadt an der Kalbsgaß, ein Seit ist ein Eck an dem Allmend gegen dem sogenannten Wollhaus über, anderseit neben Weil. H. Joh: Georg Klentsch, des gewesenen hieigen Burgers und Handelsmanns, Frau Wittib, vornen auf besagte Gaß, hinten mit dem Farbhaus auf die Preusche stosend, welche, auser 1 lb 15 ß Jährlich respe. auf Georgii u. Michaelis von dem Farbhaus und der Pritsche dem allhiesigen Pfenningthurn abzurichten habenden Bodenzinß, frei, ledig und eigen ([in margine :] Georgii vom Gärtl. 10 ß, Michaelis von Pritsch 1 lb, d° von Wassermaur 5 ß), sofort dh. (die Werckmeister) inhalt deren den 8. feb. 1769 ausgestellten, und bei dißortiger Minute in Originali liegender Abschatzung Zeduls, mit Inbegriff derer Farbkössel angeschlagen worden vor 5000 lb, Obigen bodenzinß zu doppeltem Kapital gerechnet, davon abgezogen mit 70 lb, Wornach auszuwerffen übrig bleiben 4930 lb. Darüber sind vorhanden 2. in allh. C.C. St. verf. u. m. deren anh. Ins. verwahrte teutsche perg. Kaufbr. de datis 15. Apr. 1715 u. 21. Januarii 1737, Dabei befinden sich ein bei allh. hochpreiß. Kammergericht d. 22. Junii 1752, ein bei E. E. kl. Rath allh. d. 4. dec. bes. Jahrs u. ein d. 13. Martii 1754. bei dieser letztern Gerichtstelle ergangener bescheid.
It. I. behßg. Höfl. u. Hfst. m. allen deren begriffen, Zugeh. u. Recht. in allh. Vorstatt Krautenau an dem Fischerstaden, in der überzwerchen neuen Gaß gegen denen Casernen über (…)
It. I. behßg. des Meÿers Häusl. Scheur, Stallung, Schopf, daubhaus u. 2. Remises, nebst allen übrigen deren Gebäuden, auf hienachbeschriebenen Ruprechtsauer Landgut stehend, sind vermög oftgedachten Abschatzungszeduls gewürdiget worden vor 2500, Die darüber besagende Briefschaften sind hernach fol. bei denen Güteren eingetragen (…)
It. anderthalben Viertzel Matten auff der Klöpfelmatt in den Ehrlen Westhoffener banns
Sa. Hausrahts, 489, Sa. Farbwaaren 249, Sa. Tuchwaaren, 285, Sa. vorerzählter Waaren von der Halberger Eisenschmelz betragen dem Ansaz nach 300, Sa. Chaise 10, Sa. Weins und lärer Faß 188, Sa. Silbergeschirrs 105, Sa. Goldener Ring 86, Sa. baarschafft 12, Sa. Eigentums an liegenden güthern 3578, Sa. Häußeren 7930, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. Schulden 19.474, Summa summarum 32.961 lb (F° 21), Schulden 9485 lb, Nach deren Abzug 23.475 lb – Schluß-Summ 23. 475 lb
Sa. Zweiffelhafften Capitals 315 lb, Zweiffelhaffte und verlohren Activ-Schulden 1059
Nachricht, Wegen in Pacht gehabter Halberger Eisenschmelz, In Ansehnung der dißortige ältere Sohn bißher noch immer zu Saarbrücken sich befindet (…)
(f° 13) Abschrift der von der selig Verstorbenen Frau Rathherrin gestifteten verschlossenen Verordnung unter Kindern, samt denen deßfalls niedergeschriebenen actus depositionis, Anno 1786, Sonntags den 10 Augusti (…) Ich Maria Margaretha Rödererin gebohrne Karcherin (…), den 10. aug. 1766
– Abschatzung Vom 8. febÿ 1769. Auff begehren Weil. H. Joh Lienhart Redterer Eines Ehrsamen grosen rath alter beÿsitzer ist eine behausung alhir in der Statt Strasburg in der Kalbs gas gelegen einseit Neben Fr. Huserin witib ander seits auff den allment und hienden auff die breisch stosent gelegen, solche behausung besteht in Ferder Neben und hiender gebeÿ Warinnen Ettliche Stuben Kamern und Kichen wie auch das Farbhauß und Farb Kësell Dar jber ist der Dach stuhl mit breitziglein belegt, hat auch ein getrembten Käller hoff und brunen, Zehen Thausent gulden (…) [unterzeichnet] Werner, Huber

Jean Frédéric Charles Rœderer devient seul propriétaire de la maison en rachetant les parts de ses frères et sœurs.

1770 (20.2.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 593) Joint au n° 116 du 6 février 1762
(f° 16-v) Cessio über das Haus in der Kalbsgaß. Erschienen vor dem unterschriebenen der Stadt Strasburg geschwornen Notario, als zu weiland Herrn Rathh. Johann Leonhard Röderer, des geweßenen Kunst: Weid: und Schönfärbers alhier, und auch Weiland Fraun Mariä Margarethä geborener Karcherin, beder selig Verstorbener Ehepersonen, Verlaßenschaft: Erörterung berufenem Inventirschreiber Herr, Joh. Daniel Hammerer Juris candidatus und Burger allhier als (…) geordneter Anwald Herrn Johann Christmann Röderer, des ledigen Handelsmanns, ferner Frau Margareta Salome Baderin gebohrner Rödererin beiständlich ihres Eheliebsten Herr Wolfgang August Bader, des hiesigen burgers und Handelsmanns, mehr Frau Maria Salome Stromeÿerin geborene Rödererin beiständlich ihres Eheherrn Herrn Ludwig Friderich Stromeÿer, des Handelsmanns und burgers dahier, so dann Jungfrau Maria Carolina Rödererin mit beihülf oben genannten Herrn Hammerers ihres geschwornen Theilvogts
dieselbe haben in gegenwart Herrn Johann Friderich Carl Roederer, des Kunst: Weid: und Schönfärbers auch burgers allhier, unter assistentz Herrn Johann Christmann Röderer des Rothgerbers lederbereiters und E.E. großen Raths würcklichen beisitzers deßen beeidigten Theilvogts
Vier fünffte Theil an ihrer zu denen drei blauen Lilien genannten väterlicher behausung bestehend in Vorder: und Hinterhaus, Seitengebäuden, Stallung, Farbhaus, Hof und Hoffstatt, wie auch in allem zu der Färberei gehörigen Schiff und Geschirr, Kesseln und allen zur Zeit des elterlichen Verlaßenschaft: Inventur in dem Laden sich befundende gefärbten Waaren, mit allen übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, solche behaußung gelegen in allhiesiger Stadt an der Kalbsgaß ein Seit ist ein Eck an dem Allmend gegen dem sogenannten Wollhaus über, ander Seit neben Weiland Herrn Johann Georg Klentsch, des gewesenen Handelsmanns Wittib, vornen auf besagte Gaß, hinten mit dem Farbhaus auf die Preusch stosend, auser ein pfund 15 Schilling jährlich auf Michaelis dem allhiesigen Pfenningthurn von der Pritsch, Wassermauer, und einem an dem Platz des jetzigen Farbhauses vor Zeiten gewesenen Gärtlein abzurichten habenden Bodenzinses, sonsten frein ledig und eigen, der restirende eine fünfte theil ist dem Herrn Cessionario selbst Erbsweis zuständig (…) die ganzte behausung zu 11.000 Pfund Pfenning gerechnet – Straßburg den 20. Februarii Anni 1770

Jean Frédéric Charles Rœderer épouse en 1769 Marie Madeleine Rœderer, fille du tanneur Jean Chrétien Rœderer et de Dorothée Karcher : contrat de mariage par lequel le marié assure la jouissance viagère de la maison à sa fiancée, célébration

1769 (6.3.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 68
Eheberedung – Zwischen dem ehren: und wohlvorgeachten Herrn Johann Friderich Carl Roederer, dem ledigen Kunst: Weid: und Schönferber, des weiland Herrn Johann Leonhard Röderern gewesenen Kunst: Weid: und Schönferbers auch E. E. grosen Raths allhier wohlverdienten alten, aber Zur Zeit seines Todes E. E. Kleinen Raths würcklichen beisitzers und auch weiland Fraun Mariä Margarethä gebohrner Karcherin hinterlaßene ehelichem jüngern Sohn, als Hochzeiter, an einem Theil,
so dann der Viel: Ehren: und Tugendbegabten Jungfrau Maria Magdalena Roedererin, des Herrn Johann Christmann Roederer, Rothgerbers, Lederbereiters und E. E. grosen Raths dahier wohlverdienten würcklichen Beisitzers, in Zweiter Ehe mit Frau Dorothea gebohrner Karcherin erzeugten ältern Tochter, als der Jungfer Hochzeiterin, an dem andern Theil
Endlich und siebedens, vermacht der Herr Hochzeiter die von seinen Geschwistern in unvertheiltem elterlichem Erb ohnlängs Käuflich angenommene, in allhiesiger Statt an dem Eck der Kalbsgaß gelegene, Zu den drei blauen Lilien genannte Behausung, sammt allen deren Zugehörden und Gerechtigkeiten q der Jgfr. Hochzeiterin Zu einem lebtägigen Wittum, auf gleiche Weis verspricht die Jgfr. Hochzeiterin mit Genehmhaltung ihres Herrn Vaters die ihr vorersichtlicher massen versprochene sammtliche Ehesteur dem H. Hochzeiter zu einem lebenslänglichen Gegenwittum (…)
So geschehen in Straßburg in der Jgfr. Hochzeiterin H. Vaters Haus an der Spizengaß auf Montag den 6. Märzmonats im Jahr 1769 [unterzeichnet] Johann Fridrich Carl Röderer als Hochzeiter, Maria Magdalena Rödererin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 197, n° 7)
Im Jahr 1769, Montag den dritten Aprilis (sind) auf obrigkeitliche Erlaubnus ehelich copulirt und eingesegnet worden, Herr Johann Friderich Carl Röderer der ledige Kunst: Weid: und Schön: Ferber wie auch burger allhier, weiland Herrn Johann Leonhard Röderer, gewesenen Kunst: Weid: und Schön: Ferbers wie auch E.E. Grosen Raths alten beÿsitzers und burgers allhier hinterlassener ehelicher Sohn und Jungfrau Maria Magdalena Rödererin, Herrn Johann Christmann Röderer, Rothgerbers und Lederhändlers, wie auch eines E.E. grosen Raths jetzmaligen Beÿsitzers und burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Fridrich Carl Röderer als Hochzeiter, Maria Magdalena Rödererin als hochzeiterin, Johann Gottfried Schäffer als Schwager (i 199)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 130) diese Personen sind Geschwister Kinder, und wurden nach erhaltener obrigkeitl: Dispensation den 5. April Zu St. Thomæ ehelich copulirt. (i 137)

Jean Frédéric Charles Rœderer sollicite auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un la permission d’épouser sa cousine Marie Madeleine Rœderer. Ils l’accordent après avoir soumis l’affaire au Convent ecclésiastique.

1769, Conseillers et XXI (1 R 252)
H. Joh: Friderich Carl Röderer der Kunst und schönfärber wird p° dispensat. in gradu prohibito heurathen Zu dörffen an Ein Ehrwürd. Kirchen Convent gewießen. 27. nach eingezogener causæ cognit. erhält derselbe die gebettene dispensat. pure et simpliciter. 31.
(p. 27) Sambstag den 11. Martÿ. Froereis nê Johann Friderich Carl Röderer des Kunst, Weid und Schönfärbers auch burgers allhier Imploranten prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. sub Nis 1. 2. 3. et 4. puncto dispensationis in gradu prohibito sich heurathen Zu Können.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii Wurde auf gleichmäßigen anspruch des auf dem obern banck Vorsitzenden H. Stättmeisters von Oberkirch Erkandt, wird Implorant puncto gebettener dispensation anvorderist an Ein Ehrwürdiges Kirchen Convent ad causæ cognitionem gewießen, damit auf deßen hiehero Zu liefferendes schrifftliches guthachten das fernere sofort ergehen möge. Deppi. H. Rathh. Reichard, H. Rathh. Nadal.

(p. 31) Sambstag den 18.ten Martÿ 1769. Lect. sofort ein von Einem Ehrwürdigen Kirchen Convent Zu dißeitigen protocoll zufolg Erkantnuß vom 11.ten hujus überschicktes schrifftliches guthachten einen casum matrimonialem betreffend, dahin gehend daß H. Johann Friderich Carl Röderer Kunst, Weid und Schönfärber auch burger allhier sich mit Jungfr. Maria Magdalena Rödererin, die mit ihme in secundo gradu consanguinitatis lineæ æqualis verwandt ist, Zuverheurathen vorhabens, und da sothanes gutachten dahin gehet, daß dießer grad Zwar nicht wider das göttliche gesetz, ja doch aber in der hießigen Kirchen Ordnung verbotten, sogabe er Obrigkeitlicher erlaubnus und dispensation hierzu allerdings nöthig, die sie Mghhn hohen belieben völlig anheim gestellt haben wolten.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii in welchen hochderselbe auf die gebettene willfahrung pure et simpliciter, umb somehr angetragen, als des Sponsi H Vatter den Ehrsamen Großen und Kleinen Rath beseßen, der Sponsæ H. Vatter würcklich EE großen Rath besitzt, Wurde auf anspruch des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Oberkirch vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, wird nach eingezogener plena causæ cognitione dem Imploranten mit gebettener dispensatione Jgfrau Mariam Magdalenam Rödererin heurathen zu können, jedoch mit dem anhang wilfahrt pure et simplicter wilfahrt, daß er seinem guthduncken nach des allmosens ein gedenck seÿn möge. Deppi. H. Rathh. Schweitzer, H Rathh. Fleck.

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un appartement au maître de langues Jean Thomas Streittinger

1769 (6.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1032)
Bail de 6 années consécutives qui commencent a courir de la St Michel prochaine – Sr Jean Frédéric Charles Roederer bourgeois marchand teinturier de cette ville
au Sr Jean Thomas Streittinger Mr de langues bourgeois de cette ville
un appartement du Rez de chaussée dans la maison appartenante audit Sr Bailleur en cette ville rue des veaux portant pour enseigne Les trois fleures de Liles Lequel appartement contient les pièces cy après détaillées Sçavoir et 1. deux poiles L’un a côté de l’autre les fenêtres de l’un desquelles donne sur la rue et celle de l’autre sur la cour,
Item une chambre et un poel dans la maison de derrière dont les fenêtres donnent sur la teinturerie,
Item un poel et une cuisine formant le Bas de la maison collatéralle du côté de la grande porte,
Item deux buchers L’un a côté de la grande porte et l’autre sous l’escalier de la maison du derrière,
Item une cave moyenne fermée en lattes sous la maison en dedans et une autre petite cave pres de l’escalier,
Item et plus des Latrines particulières dont il donnera la clef au preneur,
Plus il luy donne pareillement a Baille trois chambres au premier Et des Greniers dont deux sur la maison de devant et un sur la maison de derrière,
Plus l’usage commun de la Bouanderie et des Greniers pour la lescive, pour 192 livres tournois – [in fine :] 18 janvier 1770 annulé

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 9 539 livres, ceux de la femme à 2 290 livres.
1771 (25.2.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 594) n° 146
Inventarium über Herrn Johann Friderich Carl Röderer, des Kunst: Weid: und Schönfärbers, und Fraun Mari Magdalena geborener Rödererin, beder Eheleuthe und Burger allhier Zu Straßburg, einander vor ohnverändert Zugebrachtes Vermögen, auffgerichtet in dem Jahr 1771 – in ihrer bereits den 3. Aprillmonats des 1769 mit einander angetrennenen Ehestand gebracht, und vermög des dritten Punckts ihrer den 6. Martii besagten Jahrs vor dem unterschriebenen Notario auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben. (…) So geschehen in hiesiger Stadt Straßburg in hernacher inventirter an der Kalbsgaß gelegener Farb behaußung, in fernerem Beiseÿn der Ehefrauen geehreter Eltern, auf Montag den 25. Februarii Anno 1771.

Bericht und Vergleich über des Manns in die Ehe gebrachtes Guth. In Betrachtung der Mann theils kurtz vor dem Antritt dieser Ehe, theils und zwar am meisten in derselben sein elterliches Erbe empfangen hat, als worin eigentlich dessen eingebrachtes Vermögen bestanden, darum hat man solches hier stückweis einzutragen um somehr vor überflüssig geachtet, als man solches aus dem durch mich Notarium hierüber verfertigten Theilregister nur hätte abschreiben müssen (…) Straßburg den 25. Februaruu Anno 1771.
Abschatzung der farb Keselen
des Manns in die Ehe gebrachtes Gut, Goldene Ring und Geschmeid 17 (…) Summa 9539 lb
Nach diesem wird der Ehefrau Beibringen Verzeichnet, Sa. haußraths 190, Sa. silnernen Geschmeids 40, Sa. goldenen Ring und Geschmucks 487, Sa. baarschafft 1519 lb, Summa summarum 2237 lb – Mit Beirechnung der ihr zukommenden Haussteuren hälfte derer 52, der Ehefrau Vermoegen 2290 lb
Haussteuren 105 lb

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un appartement à l’avocat Laurent Philippe Arrois

1772 (25.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 146)
Bail – Sr Jean Frédéric Charles Roederer teinturier, bail à commencer à la St Michel prochaine pour 9 années consécutives
à M. Laurent Philippe Arrois avocat aud. Conseil
un appartement dans la maison qui lui appartient sise rue des Veaux et qui en fait le coin vis à vis le magasin à sel, consistant ledit appartement en un poel, deux chambres, une chambre à cheminée, une cuisine, une chambre pour la servante, un collidor au second étage de la maison de derrière dud. Sr bailleur, Plus d’une partie de cave séparée par des lattes à côté de celle due M Arroy, Plus d’un bucher fermé avec des lattes aussi a côté de celui de M. Arroy, Plus d’une chambre a la mansarde et d’un emplacement pour mettre les cendres sur les greniers de lad. maison de derrière et l’usage commun des greniers et de la buanderie pour la lessive, moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un appartement au marchand François Joseph Rey

1772 (9.12.), Not. Lacombe (6 E 41, 148)
Le sieur Jean Frédéric Charles Roederer teinturier – bail pour 3 années consécutives qui commencent à couririr aux fetes de Noel prochaines
au Sr François Joseph Rey marchand
un appartement dans la maison qui lui appartient sise rue des Veaux et qui en fait le coin vis à vis le magasin à sel, consistant ledit appartement en un poel, deux chambres, une chambre à cheminée, une cuisine, une chambre pour la servante, un collidor au second étage de la maison de derrière dud. Sr bailleur, Plus d une partie de cave séparée par des lattes à côté de celle du M Arroy, Plus d’un bucher fermé avec des lattes aussi a côté de celui de M. Arroy, Plus d’une chambre a la mansarde et d’un emplacement pour mettre les cendres sur les greniers de lad. maison de derrière et l’usage commun des greniers et de la buanderie pour la lesive, moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un appartement au procureur fiscal Jean Daniel Cappaun

1776 (19.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1058) n° 26
Bail de 6 années qui commencent a courir au 1 mars prochain – Sr Jean Frédéric Charles Roederer teinturier
à M Jean Daniel Cappaun fiscal de la ville de Strasbourg
un appartement dans la maison du derrière de celle qu’il possede en cette ville Rue des Veaux, Lequel appartement est composé des pièces qui forment tout le second étage de la maison du derrière qui donne sur la Rivière tel que M Rey en a joui a titre de bail comme aussy une chambre au dessus de la cuisine pour decharge, comme aussi une cave non voutée pour 100 mesures de vin sous la maison du devant dont le Sr Rey ne jouissoit point, moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Jean Frédéric Charles Rœderer loue une écurie au négociant Laurent Moris

1780 (23.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 179) n° 46
Bail de 4 années consécutives qui commencent à courir à la St Martin prochaine – Sr Jean Frédéric Charles Roederer
au Sr Laurent Moris négociant
savoir une écurie pour deux chevaux fermant à clef dans la maison qu’il possede en cette ville rue des Veaux avec un grenier qui est le second au dessous la maison de derrière et que le bailleur fera pareilement fermer a clef, plus deux remises fermées à clef pour y placer deux voitures le tout platré par le haut, moyenant un loyer annuel de 68 livres

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un logement à François Benoît baron de Reinach, commandeur de l’ordre de Malte et colonel au régiment d’Alsace

1781 (26.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 181) n° 93
Bail de 9 années commençant à courir à la St Jean prochaine – Jean Frédéric Charles Roederer maître teinturier
à Mre François Benoist baron de Reinach commandeur de l’ordre de Malthe et Colonel Commandant du Regt. d’Alsace
un logement dans la maison appartenant au Sr Roederer faisant le coin de la rue des veaux consisant 1. en tout le premier étage de ladite maison de devant sans exception consistant led. premier étage en douze pièces de plain pied, 2. en une chambre aux mansardes et un bucher sur la gallerie dudit étage et enfin en une partie de cave séparée de lattes qu’occupe maintenant Mde de Xousses. Et enfin une écurie de la longueur de 20 pieds sur 11 pieds de large d’une place a côté pour le foin de deux remises pour deux voitures et enfin l’usage de la buanderie pour la lessive, pour un loyer annuel de 800 livres tournois

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un logement à François Bernardin Noblat et à Marie François Pierre Noblat, tous deux commissaires des guerres

1783 (21.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 189) n° 51
Bail de 6 années consécutives qui courront à la Notre Dame de mars prochaine – Sr Jean Frederick Charles Roederer teinturier
à M. François Bernardin Noblat commissaire des guerres et des (limittes d’etat) pour luy et Marie François Pierre Noblat commissaire des guerres son fils
Un logement dans la maison qui appartient audit Roderer en cette ville rue des Veaux qui consiste en les douze pièces de plein pied au second étage y compris le vestibule en entrant qu’a occupé et qu’occupera encore jusqu’à la Notre Dame de mars le Sr Arroy, Plus un bucher sur la Gallerie audit étage, plus une chambre mansarde plus et enfin la partie de cave séparée de lattes telles que ledit Sr Arroy la occupé jusqu’icy, moyennant un loyer annuel de 600 livres
(charges, clauses et conditions) 1. les preneurs auront l’usage commun de la buanderie et des greniers pour la lissive (…), 5. une écurie pour trois chevaux sur le derrière de ladite maison avec un grenier et emplacement assez vaste pour les fourages, Plus une remise fermée dans la cour de ladite maison à l’usage exclusif desdits preneurs, ces deux derniers objets ensemble une place pour les fumiers, moyennant un loyer annuel de 16 livres

Jean Frédéric Charles Rœderer fait aménager le premier étage de sa maison par le tapissier Etienne Laurent Lefebvre moyennant partage par moitié des revenus pendant six ans

1784 (10. 7.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 195) n° 27
Traité – Sont comparus Sr Jean Frédéric Charles Roederer bourgeois Tteinturier de cette ville y demeurant d’une part
Et le Sieur Etienne Laurent Lefebvre bourgeois tapissier demeurant à Strasbourg d’autre part
lesquels ont fait, conclu et arretté le traité suivant Sçavoir 1° Le Sr Roederer consent par les présentes que le Sieur Lefebvre Meuble decemment et convenablement tout le premier Etage de sa Maison, faisant le Coin de la Ruë des Veaux à l’enseigne des trois fleurs de lys, pour pouvoir etre loué tout meublé, le Sieur Roederer s’obligeant de fournir pour ledit logement une Ecurie pour cinq Chevaux, Remise pour deux Voitures, place pour le fouën, fosse à fumier, bucher et cave.
2° le Sieur Rœderer mettra le local en bon état de propreté et l’entrertiendra pour son Compte personnel, Comme le Sr Lefebvre fournira des meubles propres, décents et Convenables et les entretiendra aussi pour son compte personnel
3° l’appartement et dépendances ainsy en état et Meublé sera loué et le loyer qu’on en retirera sera partagé par moitié entre le Sieur Rœderer et le Sieur Lefevre sans qu’aucun d’eux puisse, sous quel prétexte que ce soit, y prétendre plus forte part et portion
(…) 7° le présent traité aura lieu et exécution pour 6 années qui ont commencé le premier septembre courant

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un logement au baron Breiten Laidenberg, directeur au corps de la noblesse de Basse-Alsace et grand maître de la princesse Christine de Saxe

1784 (12. Xbre), Not. Lacombe (6 E 41, 196) n° 24
Bail de 6 années consécutives qui commencent aux fetes de Noel prochaine – Sr Jean Frédéric Charles Roederer
à Mr le baron Breiten Laidenberg l’un des directeurs du corps de la noblesse de la basse Alsace et Grand Maître de S.A. Royale Mde la Princesse Christine de Saxe
un logement dans la maison appartenant au Sr Roederer faisant le coin de la rue des Veaux, consistant 1. en tout le premier étage de ladite maison de devant sans exception, lequel consiste en douze pièces de plain pied, 2. en une chambre aux mansardes, en un bucher sur la gallerie dudit étage et enfin en une partie de cave séparée de lattes qu’occupait ci devant Mde Reinach et enfin une écurie de la longueur de 20 pieds sur 11 pieds de large, d’une place pour le foin, une place pour le fumier, deux remises pour deux voitures et enfin l’usage de la buanderie pour la lescive, moyennant un loyer annuel de 850 livres

Jean Frédéric Charles Rœderer loue une écurie au maître de camp Auguste Frédéric Charles Louis comte de Lewenhaupt

1785 (19.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1097) n° 40
Bail de 2 années consécutives qui ont commencé du 23. nov. dernier – Sr Jean Frédéric Charles Roederer teinturier
à Mire. Auguste Frédéric Charles Louis Comte de Lewenhaupt Mestre de Camp en second du Régiment d’Alsace de présent en garnison en cette ville
l’écurie a quatre chevaux ayant son entrée dans la rue et donnant sur la riviere derrière la maison dudit Sr bailleur qui fait le coin de la Rue des Veaux, ensemble tout le Grenier c’est a dire tant celuy qui se trouve au dessus de ladite écurie louée que celuy qui est au dessus de la petite écurie y attenante, moyennant un loyer annuel de 120 livres

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un logement au major de l’hôpital militaire Jean Louis Nicolas Tinchant

1785 (23.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 199) n° 55
Bail de 9 années qui commencent à courir à la St Michel prochaine – Sr Jean Frédéric Charles Roederer marchand teinturier
à M Jean Louis Nicolas Tinchant Chirurgien Major de l’hopital militaire
Scavoir un logement dans la maison appartenant au Sr bailleur en cette ville fesant Le coin de la Rue des Veaux consistant au rez de chaussée en neuf pièces comprise la cuisine et le Vestibule donnant ledit logement sur la rue des Veaux plus une cave une place pour y loger son bois, deux chambres aux mansardes fermantes à Clefs, Plus une Latrine en particulier et enfin l’usage commun des Greniers de la Buanderie Puits et autres aisances de ladite maison – moyennant un loyer annuel de 350 livres tournois

Jean Frédéric Charles Rœderer loue une écurie au chirurgien accoucheur Georges Adolphe Ostertag

1787 (7.3.), Not. Lacombe (6 E 41, 205) n° 25
Sr Jean Frédéric Charles Roederer teinturier, bail 6 de années à commencer à Notre Dame de mars prochaine
à M Georges Adolph Ostertag Docteur en Medecine et accoucheur
Scavoir une écurie pour trois Chevaux dans la maison appartenante au Sr Bailleur en cette ville faisant le coin de la rue des Veaux donnant lad. écurie sur le Magasinà sel avec place pour le cocher pour y coucher, deux remises Chacune pour une voiture et dont l’une est attenante à lad. écurie et l’autre donnant dans la cour, deux greniers pour foin et paille dont un est au dessus de la même écurie, l’autre au dessus de la maison /:de derrière du bailleur, laquelle écurie donne sur l’eau, remise dans la cour et grenier sur le derrière sont les mêmes qu’occupoit ci devant:/ M Laurent Philippe Arroy Avocat aud. Conseil, moyennant un loyer annuel de 216 livres

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un logement au négociant Jean Chrétien Rœderer

1787 (31.12.), Not. Lacombe (6 E 41, 208) n° 84
M Jean Frédéric Charles Roederer maître teinturier, bail de 6 années qui ont commencé a courir des fetes de Noel dernières
à M Jean Christmann Roederer négociant
un logement dans la maison de derrière du Sr bailleur à lui appartenant en cette ville rue des Veaux donnant sur la rivière qui comprend toutes les pièces du second étage qui est clos par une porte, les buchers y attenant /:et un autre petit bucher au grenier au dessus de son logement:/ au même étage partie de la cave sous la maison de devant qui est la seconde en entrant à gauche, l’usage du puit et de la buanderie, Plus deux chambres aux mansardes de la maison de devant dont l’une donne sur la cour et l’autre sur la rue, Plus et enfin l’usage des greniers pour la lescive, moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un logement à Louis Champy, entrepreneur des forges de Framont

1788 (30.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 211) n° 80
Sr Jean Frédéric Charles Roederer, Bail de 4 années qui courreront a dater de la St Michel prochaine
au Sr Louis Champy l’un des entrepreneurs des forges de Framont
Scavoir un logement dans la maison du Sr Roederer en cette ville rue des Veaux qui consiste en douze pièces de plein pied qu’a occupées jusqu’à présent le Sr Noblat, plus un bucher sur la gallerie dudit étage, plus deux chambres mansardes, plus la partie de cave séparée de lattes telle que le Sr Noblat l’a occupée jusqu’icy plus une remise dans ladite cour fermée a l’usage exclusif du Sr Champy, plus l’usage commun de la buanderie et des greniers pour la lesive, moyennant un loyer annuel de 650 livres
[in fine :] 28 août 1789 a compter du 14 courant il sera compris aud. bail une Ecurie /:sous la maison de devant:/ dans la cour sous la maison de derrière, augmentation de loyer de 6 louis par an

Jean Frédéric Charles Rœderer loue une écurie au négociant Laurent Moris

1789 (31.12.), Not. Lacombe (6 E 41, 216) n° 70
Sr Jean Frédéric Charles Roederer teinturier, bail de 3 années
à M Laurent Moritz négociant
une écurie dans la maison du Sr bailleur en cette ville rue des Veaux au fond de la cour avec un Grenier a foin dans la maison sur le devant plus le haut fermant a cadenat et un troux de fumier que le bailleur fera faire a ses frais a côté des remises que le Sr Moris occupe présentement et dont l’entrée se fera par ladite Remise et la sortie par la buanderie dudit Sr bailleur, moyennant un loyer annuel de 72 livres

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un logement au jurisconsulte et ancien avocat général de la ville Jacques Wencker

1790 (13.1.), Not. Lacombe (6 E 41, 217) n° 33
Sr Jean Frédéric Charles Roederer, Bail de 6 ans et 3 mois à commencer à Noel 1790
Mr Jacques Wencker Jurisconsulte et ancien avocat général de la ville de Strasbourg
un logement dans la maison qui luy appartient en cette ville rue des veaux n° 29 vis à vis le magasin a sel consistant en tout le premier étage ou l’on monte par le premier escalier a gauche en entrant dans la cour de ladite maison ainsi que ledit étage est maintenant occupé a titre de bail par le Sr de Landenberg, en une partie de la cave qu’avoit le Sr de Landenberg et une Ecurie pour trois chevaux, un grenier à foin vis à vis la porte d’entrée, une remise pour une voiture un bucher dans la cour à côté du puits, une chambre aux mansardes donnant sur la rue des veaux pour le linge sale, une cave a-* des comodités allant du premier étage et tombant dans la fosse à fumier, Enfin l’usage commun du puit, de la buanderie et du premier grenier declarant pour la lessive, moyennant un loyer annuel de 850 livres
(acte Joint) Cn. Joseph Julien Lajonquerie Preposé des fourages et Jean Frédéric Charles Roederer, lequel dit Cn Lajonquerie a déclaré de demettre en faveur du Sr Roederer du bénéfice du bail de la maison rue des veaux originairement loué au Cn Wencker cédé par ce dernier par acte led. not. le 23 nivose 3 – le 29. germinal 4 enregistré le 8 floréal

Jean Frédéric Charles Rœderer loue un appartement au chanoine Etienne de Scheben

1793 (8.2.), Strasbourg 1 (5), Not. Lacombe – enregistré le 14 n° 11
Cit. Jean Frédéric Charles Roederer marchand Teinturier Bail
à M Etienne de Schoeven Chanoine en allemagne demeurant présentement a Strasbourg (signé) Etiene de Scheben Chanoine
Sçavoir un appartement au second Etage de la maison appartenante au Bailleur en cette ville rue du Veau N° 29 donnant sur l’Eau, Plus l’usage des autres objets en commun avec tous les locataires
(charges, clauses et conditions) 2. le présent bail n’aura lieu que tant que les parties ne se denonceront pas l’une l’autre
600 livres en assignats

Jacques Wencker cède son bail au vérificateur général des assignats Gaspard Adolay

1795 (23 nivose 3), Strasbourg, Not. Lacombe
Rétrocession de bail par Jacques Wencker
à Gaspard Adolay verificateur gl. des assignats
appartements dans une maison rue du Veau n° 29, louée par bail du 13 jan. 1790
Enregistrement, acp 30 F° 128-v du 24 nivose 3

Gaspard Adolay cède partie de son bail à Joseph Julien Lajonquiere, préposé des fourrages

1795 (22 vend. 4), Strasbourg, Not. Lacombe
Sous bail – C. Adolai
à Joseph Julien Lajonquiere
une portion de maison depuis Noel prochain jusqu’au 25. mars 1797 [maison rue des veaux n° 29], moyennant un loyer annuel de 900 livres
Enregistrement, acp 37 F° 114-v du 22 vend 4

Joseph Julien Lajonquiere résilie son bail

1796 (29 germinal 4), Strasbourg, Not. Lacombe
Résiliation du bail par Joseph Julien Lajonquiere
Jean Frédéric Charles Röderer
une maison louée le 13.1.1790 [maison rue des veaux n° 29] moyennant 850 livres
Enregistrement, acp 40 F° 51-v du 8 flo 4

Louis Joseph Eleonore Cretté (sous-) loue un logement au citoyen Foullier

1797 (23 vendém. 6), ssp, Enregistrement, acp 56 f° 31-v du 11 frimaire 6
Bail de 3 mois – Louis Joseph Eleonore Cretté
Cit. Foullier
un Logement rue des Veaux n° 29, moyennant 90 livres

Inventaire dressé après la mort de Marie Richarde Nessel femme séparée de corps et de biens du rentier Jean Georges Wittmer

1805 (15 fruct. 13), Strasbourg 6 (33), Not. Laquiante n° 3793
Inventaire des biens de Marie Richarde Nessel femme séparée de corps et de biens du Sr Jean Georges Wittmer, Rentier, en sa demeure rue des veaux n° 29, Sentence de séparation du 17 avril 1790
(joint : femme de Jean Georges Wittmer demeurant vieux marché aux vins N° à l’hotel de Neuweiller, signifié à Jean Georges Wittmer demeurant à Strasbourg en son domicile maison Röderer rue des veaux au rez de chaussée)
meubles 157 fr, numéraire 1200 fr, dettes actives 41.904 fr, passif 42.836 fr
Enregistrement, acp 97 F° 104 du 16 fruct.

Joseph Maximilien Sommervogel, procureur au lycée impérial, meurt dans la maison Rœderer en 1808

Le propriétaire Rœderer loue un magasin

1809 (12.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 26 n° 1726 ssp du 12 Ct.
Bail pour 6 ans par le Sr Roederer de Strasbourg
à Steinheil* et Metzger*
un Magasin rue des Veaux N° 29 pour 240 francs

Le teinturier Jean Frédéric Charles Rœderer meurt en 1818 en délaissant quatre enfants

1818 (12.10.), Strasbourg 13 (34), Not. Bremsinger n° 1209
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Charles Roederer, teinturier royal du haut grand et bon teint, décédé le 9 juillet dernier, à la requête de Marie Madeleine Roederer la veuve, plus à la requête de 1. Marie Madeleine Roederer majeure, 2. Frédéric Charles Roederer, propriétaire, 3. Frédérique Caroline Roederer sous l’autorisation de son époux Philippe Louis Flaxland, 4. Charles Frédéric Flaxland, avocat, tuteur de Philippe Louis, Frédéric Henri, Gustave Adolphe Flaxland enfants mineurs des susdits époux Flaxland en l’absence de Jean Léonard Roederer fabricant de tiges de bottes demeurant à Wasselonne, en présence de Jacques Frédéric Burger ménuisier subrogé tuteur.
Dénomination des héritiers Marie Madeleine Roederer pour 27/144 (…) Le défunt a disposé du quart de sa succession au profit de ses six petits enfants Flaxland, chacun pour 8/144

Titres et papiers, Contrat de mariage devant M° Saltzmann le 6 mars 1769, Inventaire des apports 25 fev. 1771, le mari 7039 fr, la femme 6674 fr – inventaire de la succession paternelle et maternelle Jean Léonard Roederer et Marie Marguerite Karcher par Me Saltzmann le 11 fev. 1769, 30.721 fr, Immeubles de la succession paternelle : une maison sise en cette ville rue des Veaux n° 29 formant d’un côté le coin de la ruelle communale vis à vis la maison dite Wollhaus donnant d’autre sur feu Jean Georges Klentsch, derrière la rivière, abandonnée au défunt par ses cohéritiers pour 11.000 livres ou 44.000 francs devant Me Saltzmann le 20 fev. 1770
de la veuve Jean Christmann Roederer décédé le 16 juil. 1795 devant Me Haess le 5 mess. 5, 6910 francs, succession maternelle Dorothée Karcher veuve de Christmann Roederer 2871 fr – ensemble 40.473 francs
IX. Chambre des Contrats 11 prairial an II, vente par Jean Christmann Roederer au défunt et Jean Baur d’un petit bien de campagne entre la porte blanche et celle de l’hôpital au canton dit Heyritz – jugement arbitral du 6 pluviose 3 déclaré exécutoire par le président du tribunal de Strasbourg relativement au partage desdits biens acquis en commun
Procès verbal de Partage par le Sr Schmitt ingénieur géographe de la ville de Strasbourg 8 floreal 9 portant qu’il a été partagé 1. une prairie formant une isle dans la rivière d’Ill divisé en deux parties égales (…), 2. une autre petite prairie située entre la rivière d’Ill et la digue d’inondation du Riedbergergraben divisée du même travers limité par deux pierres bornes à distance l’une de l’autre de 76 pieds (22 m 9 cm), 3. un petit jardin entouré d’une fondation de mur divisé en travers et limité par deux pierres bornes distantes l’une de l’autre de 30 pieds (8 m 6 dm), 4. un grand jardin divisé en longueur et limité par 2 pierres bornes à distance l’une de l’autre de 330 pieds (92 m 6 dm), 5. le verger divisé en longueur et limité par deux pierres bornes à distance l’une de l’autre de 288 pieds (83 m 2 dm). Que le jardin et le verger sont séparés par une treille de vigne et limité par deux pierres bornes à distance l’une de l’autre de 310 pieds (89 m 6 dm) et que la lettre R marque la part du Sr Roederer et la lettre B celle du Sr Bauer
en une maison rue des Veaux n° 29 – communauté, meubles dans la première chambre en entrant dans le corridor, dans la 4° chambre au fond du corridor, dans la 3° pièce faisant la chambre à coucher de la veuve, dans le corridor, dans la chambre de la servante, dans la cuisine, sur le grenier, bibliothèque 4092 fr, bibliothèque 145 fr, argenterie 856 fr, bijoux 242 fr, numéraire 645 fr, ensemble 5982 fr – terres à Strasbourg 1200 fr, ensemble 7182 fr
propres, garde robe 473 fr
Enregistrement, acp 140 F° 134-v du 21.10. – vacation du 21 décembre (acp 141 F° 93 du 2.1.)

La veuve Marie Madeleine Rœderer loue en 1822 la maison dont elle est usufruitière à ses deux enfants Marie Madeleine et Jean Frédéric Charles Rœderer

1824 (20.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 51 acte ssp du 9 juin 1822
Marie Madeleine Roederer veuve propriétaire demeurant à Strasbourg
loue une maison en ladite ville rue des Veaux N° 29 à mes deux enfants Marie Madeleine et Jean Frédéric Charles Roederer la maison dont j’ai l’usufruit pour neuf années consécutives qui commenceront le 26 juin 1822, en leur louant ladite maison je leur accorde la faculté comme à des principaux locataires de pouvoir faire des sous locations, pour un loyer annuel de 1800 francs

Marie Madeleine Rœderer meurt en 1823

1823 (15.12.), Strasbourg 13 (39), Me Bremsinger n° 2968
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Roederer veuve de Jean Frédéric Charles Roederer, teinturier royal de haut grand et bon teint décédée le 3 octobre dernier – à la requête de 1. Marie Madeleine Roederer, fille majeure, 2. Frédéric Charles Roederer, propriétaire, 3. Frédérique Caroline Roederer épouse de Philippe Louis Flaxland, négociant, 4. Jean Léonard Roederer, fabricant de tiges de bottes à Wasselonne, héritiers pour un quart de leur mère
au domicile rue des Veaux n° 29
garde robe 638 fr, mobilier 2239 fr, argent 910 fr, bijoux 1797 fr, numéraire 346 fr, créances 1076 fr, ensemble 7007 fr, passif 509 fr
vacation du 27.1. (acp 166 F° 127 du 5.2.)

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Hélène Louise Kien veuve du juge François Dagobert Behr

1825 (2.7.), Strasbourg 15 (38), Me Lacombe n° 7135
Inventaire de la succession d’Hélène Louise Kien veuve de François Dagobert Behr, ancien juge à Saverne, décédée à Strasbourg le 26 mai dernier – à la requête de 1. François Théodore Behr, homme de lettres à Saverne tant pour lui que comme porteur de pouvoir de Marie Louise Adélaïde Xavière Behr, majeure à Saverne, 2. Antoine Dagobert Behr, huissier à Benfeld, 3. Anne Marie Reine Victoire Behr femme de Valentin Humbert, employé des contributions indirectes, enfants et héritiers de la défunte
dans la demeure du Sr Humbert rue des Veaux n° 29
terres à Ergersheim, 195 fr, maison dépendances à Saverne 6000 fr, créances 5286 fr, hardes 95 fr, total 11.351 fr – passif 10.729 fr
Enregistrement, acp 174 F° 23 du 11.7.

La maison est vendue par adjudication aux cohéritiers Marie Madeleine Rœderer et Frédéric Charles Rœderer

1825 (30.4.), Strasbourg 13 (40), Me Bremsinger n° 3521
Adjudication définitive – n° 3275, Dépôt du cahier des charges le 4 octobre n° 1824 suite 3275 – Charles Frédéric Roederer, propriétaire, poursuivant la licitation de la maison pour 47.850 francs
la maison en cette ville rue des Veaux n° 29 consistant en divers bâtiments, cours, jardins, aisances et dépendances, d’un côté faisant le coin de la rue des Veaux d’autre la maison de Jean Georges Klentsch modo Sr Bucherer marchand de vin, derrière la rivière d’Ill – jugement du 1° juillet de la présente année entérinant rapport d’experts, lequel comparant assisté de Me Louis Klauhold son avoué près le Tribunal Civil (…) Cahier des charges du 20 août dernier
Cahier des charges, par jugement du tribunal civil du 1 juillet 1824 entérinant rapport d’experts. Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 29 consistant en un bâtiment principal donnant sur le rue des Veaux, deux ailes conduisant à la maison du fond avec un autre bâtiment contenant les écuries & remises donnant sur le quai du magasin à sel. Cette maison ayant une cour & un jardin forme d’un côté le coin de ladite rue des Veaux et tient de l’autre à la maison de Jean Georges Klentsch – acquis par le défunt Jean Frédéric Charles Roederer et ses cohéritiers suivant acte reçu Saltzmann notaire le 20 février 1770. Elle appartient par indivis aux héritiers du défunt 1. pour trois quarts à ses enfants majeurs a) Marie Madeleine Roederer, fille majeure, b) Frédéric Charles Roederer, propriétaire, c) Frédérique Caroline Roederer épouse de Louis Philippe Flaxland, négt. d) Jacques Léonard Roederer, fabricant de tiges de bottes à Wasselonne, 2. pour un quart à ses petits enfants procréés par Frédérique Caroline Roederer avec le Sr Flaxland par testament olographe du défunt le 3 juin 1818 déposé en l’étude de Me Bremsinger le 14 juillet de la même année a) Amélie Caroline, b) Louise Henriette, c) Philippine Eugénie Antoinette, d) Charles Philippe Louis, e) Frédéric Henri, f) Gustave Adolphe – Charges, clauses et conditions, l’adjudicataire entretiendra le bail de 9 années à partir du 26 juin 1822 pour 800 fr au profit de Marie Madeleine Roederer et Frédéric Charles Roederer
Adjudication préparatoire n° 3332 du 7 dec. 1824 sans enchère
Rapport d’experts du 2 juin 1824, Jean Daniel Vogt, Jacques Bommer et Jean Chrétien Arnold les trois architectes – avons pris de suite le détail de chacun des bâtiments lequel nous avons commencé au rez de chaussée du bâtiment principal en entrant par la porte cochère, à gauche du passage cuisine et trois chambres dont une a alcove, idem à la cour, cage d’escalier, vestibule, cuisine, 4 chambres et décharge dessous ces pièces cave sous solives. Premier étage, cage d’escalier à gauche vestibule, cuisine sept chambres dont une a alcove à droite vestibule cuisine et quatre chambres. Second étage comme le premier. Dessus comble à la mansarde renfermant 8 chambres et deux greniers.
Aile droite : rez de chaussée, bucher et cage d’escalier conduisant au bâtiment du fond. Premier étage cage d’escalier, une chambre. Second étage, cage d’escalier, deux chambres et cuisine. Troisième étage, grenier à foin, une chambre, dessus comble.
Aile gauche, rez de chaussée, passage à droite écuries et lieux, Premier étage une chambre et lieux. Second étage pareil au premier dessus comble.
Bâtiment du fond, rez de chaussée, passage sur la terrasse, buchers, écuries, buanderie et lieux. Premier étage corridor, cuisine 4 chambres et lieux. Second étage, même distribution. Dessus comble renfermant grenier et une chambre. Les combles sont généralement couverts en tuiles doubles, estimée 28.500 francs
Enregistrement, acp 173 F° 56-v du 9.5.

Frédéric Charles Rœderer obtient de ses parents l’autorisation de se marier avec Rosine Madeleine Frœlich native de Landau
1803 (8 vend. 12), Strasbourg 6 (29), Not. Laquiante n° 2985, 2986
Sommation respectueuse et Consentement – n° 2986, Anne Marie Froelich 38 ans en la demeure de De Rosine Madeleine Froelich veuve du Cit Jean Frédéric Froelich vivant Négociant à Landau demeurant hors la porte des Juifs au Moulin appellé hetzelsmühl de se marier avec le Cit. Jean Frédéric Charles Roederer
n° 2985, Jean Frédéric Charles Roederer majeur 31 ans natif et demeurant a Strasbourg en la demeure du Cit. Jean Frédéric Charles Roederer teinturier Rue des veaux n° 29 son pere se marier avec Dlle Anne Marie Froelich Dlle majeure de 38 ans native de Landau
Enregistrement, acp 89 F° 24 du 11 vd 12

Mariage correspondant
Mariage, Strasbourg (n° 30) Du 4° jour du mois de Brumaire l’an douze de la République française à neuf heures du matin. Acte de mariage de Jean Frédéric Charles Roederer, âgé de 31 ans, Négociant né en cette ville le 20 septembre 1772, y domicilié, fils légitime de Jean Frédéric Charles Roederer, Teinturier & de Marie Madeleine Roederer, et ‘Anne Marie Froelich, âgée de 38 ans, née à Landau, Département du Bas-Rhin le 16 avril 1765, domiciliée hors la porte des Juifs de cette ville deouis huit ans, fille légitime de feu Jean Frédéric Froelich, Négociant audit lieu & de Rosine Madeleine née Froelich (signé) Jean Frédéric Charles Roederer, Anne Marie Froelich (i 18)

Frédéric Charles Rœderer expose infructueusement la maison aux enchères

1826 (18.5.), Strasbourg 13 (42), Me Bremsinger n° 3836
Cahier des charges du 3 mai, puis retrait 18 mai – Frédéric Charles Roederer, propriétaire
Désignation de l’immeuble, une maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 29 consistant en un bâtiment principal donnant sur ladite rue, deux autres conduisant à la maison du fond contenant au rez de chaussée buanderie et remise avec un autre bâtiment donnant sur le quai appelé la place du Sable, une cour et un jardin le tout formant de la rue vis à vis le magasin au sel d’autre le Sr Bucherer marchand de vin derrière la rivière d’Ill – Etablissement de la propriété, au vendeur par adjudication sur licitation devant Me Bremsinger le 4 octobre 1824 de la succession de Jean Frédéric Charles Roederer père teinturier, suivant liquidation et partage reçus Me Bremsinger le 17 décembre dernier, le Sr Roederer père l’a acquis par liquidation partage le 11 février 1769 devant Me Saltzmann
Charges, clauses et conditions, le mobiler que le vendeur se réserve formellement d’enlever savoir 1. un gradin avec ses bases en pierres et montant en fer, les oignons de fleurs, les rosiers, 8 pièces de jeunes vignes et autant d’arbres, un bassin de puits qui se trouve dans le jardin, toutes les pierres, briques, dalles, tuiles, planches et bois de construction qui n’ont point été employées et peuvent se trouver dans la cour, le jardin, la buanderie, le grenier, les échoppes ainsi que le bois qui se trouve dans la maison du jardin, 4. cet immeuble dont feu Marie Madeleine Roederer veuve du défunt avait l’usufruit a été loué par elle pour 9 ans à partir du 26 juin 1822 à Marie Madeleine Roederer sa fille majeure et au vendeur Frédéric Charles pour un loyer annuel de 1800 francs par acte ssp du 9 juin 1822 enreg. 20 août 1824 f° 122 – mise à prix 36.000 fr
à Georges Bircklé, négociant pour 37.000 francs – retrait le 15 juin n° 3910
Enregistrement, acp 178 F° 146-v du 19.5.

Frédéric Charles Roederer vend la partie sud de la maison (vers la rivière) à Jean Michel Keller puis la partie nord (vers la rue des Veaux) à Philippe Louis Flaxland et Françoise Caroline Rœderer (sa sœur)

1826 (9.10.), Strasbourg 6 (49), Me Triponé n° 1258
Frédéric Charles Roederer, propriétaire
à Philippe Louis Flaxland, négociant, et Françoise Caroline Roederer
Désignation, une maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 29. Cette maison est la partie restante d’une maison plus grande dont il a vendu le surplus au Sr Jean Michel Keller, marchand vinaigrier et distillateur, et Marie Madeleine Hügel par devant Me Triponé le 25 août 1826, d’un côté le Sr Bucherer marchand de vin, d’autre la rue qui descend au quai du Sable, devant la rue des Veaux, derrière M Keller marchand vinaigrier distillateur. Les lignes de démarcation entre la maison vendue à M et Mde Keller et celle vendue par les présentes se trouvent désignées dans le contrat de vente mentionné ci dessus. Propriété, la maison et celle acquise par le Sr Keller appartiennent au Sr Roederer pour un quart pourl’avoir hérité de Jean Frédéric Charles Roederer son père, et pour trois quarts acquis des autres ayants-droit à la succession de son père par procès verbal de licitation devant Me Bremsinger le 30 avril 1825, appartient au Sr Roederer père par acte reçi Saltzmann notaire le le 30 février 1770 – Charges, clauses et conditions, notamment quant aux murs de séparation à élever à frais communs entre le Sr Keller, à l’écoulement des eaux à l’usage du puits et des caves – pour 28 500 fr
Enregistrement, acp 180 F° 179 du 19.10

Marchand originaire de Heilbronn, Philippe Louis Flaxland épouse en 1804 Frédérique Caroline Rœderer : contrat de mariage
1801 (9 pluviose 9), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer
Eheberedung – persönlich erschienen, der burger Philipp Ludwig Flaxland, lediger Handelsmann alhier Zu Straßburg H. Burghard Flaxland, des Kirchenschafers Zu Heilbronn mit Frauen Anna Maria gebohrner Knoll ehelich erzeugter Sohn, unter assistentz des burgers Christoph Lantz Rothgerbers alhier als Hochzeitern ane einemn
So dann Jungfrau Friderica Carolina Röderer, des burgers Johann Friderich Carl Röderern Vormaligen Kunst Ferbers dahier und Frauen Maria Magdalena gebohrner Röderer Ehelich erzeugte Tochter, unter assistentz erstbesagte ihres Vaters als der Jungfer Braut andern theil
Enregistrement de Strasbourg, acp 77 F° 10 du 13 pluv. 9

Modification du contrat de mariage
1801 (29 fruct. 9), Strasbourg 3 (39), Not. Übersaal n° 1038 (380)
Eheberedungs nachtrag – sind erschienen die Bürger Philipp Ludwig Flaxand, hiesiger Handelsmann an einem,
so dann rau Friderika Karolina geborene Roederer am andern theil (…)
das sie in der zwischen ihnen den 9. Pluvios laufenden Jahrs vor Notarius Zimmer hieselbst errichtet und den 13. daraufhin gehörig registrirten Eheberedung enthaltenen begünstigungen nachstehendermassen Zu vermehren wolbedächtlich entschlossen seÿen
Enregistrement, acp 80 F° 100 du 1 cp 9

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 3 516 francs, ceux de la femme à 4 650 francs.
1801 (7 fruct. 9), Strasbourg 10 (15), Not. Zimmer n° 213, 890
Inventarium über bürgers Philipp Ludwig Flaxland handelsmanns und Fraun Friderica Carolina geb. Röderer in die Ehe gebrachtes Vermögen – vermôg vor mir Notario unterm 9. Pluvios letzthien aufgerichteten Eheberedung
in einer ane der Kalbsgaß gelegen mit N° 29 bezeichneten behausung
des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Guth, gold und Silber Geschmeids 276 fr, baarschafft 2400 fr, liegende güther bannß Buchsweiler 840 fr, summa summarum 3516 fr
der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 1345 fr, golden geschmeids 233 fr, baarschafft 3000 fr, Göttel: Lädlein 72 fr, summa summarum 4650 und 58 – haussteur 319 fr
Enregistrement, acp 80 f° 46 du 13 fruct. 9

Louis Flaxland, garde magasin adjoint à la halle commerciale, et Frédérique Caroline Rœderer hypothèquent la maison au profit du commis négociant Guillaume Weisé

1840 (16. 7.br), Strasbourg 12 (153), Not. Noetinger n° 12.278
Obligation – Ont comparu M. Louis Flaxland, garde magasin adjoint à la halle commerciale de Strasbourg & sous son autorisation & assistance D° Frédérique Caroline Roederer son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien et légitimement
à M. Guillaume Weisé, commis négociant demeurant à Strasbourg, la somme principale de 3500 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une maison consistant en différens corps de bâtimens, avec cour, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg rue des Veaux n° 29 entre M.M. Molter & Bucherer, donnant par derrière sur la propriété des mêmes. Les débiteurs déclarent sous les peines du stellionat que ledit immeuble leur appartient en toute propriété & qu’il est franc & libre de tous privilèges & hypothèques à l’exception 1° d’un principal de 19.000 francs dû à M. Weisé libraire suivant acte passé devant M° Triponé lors notaire à Strasbourg les 5 et 6 juin 1828, 2° & d’un principal de 1000 francs montant du cautionnement constitué par M. Henri Flaxland fils du débiteur en faveur de la chambre de commerce de cette ville aux termes d’un acte passé devant ledit notaire Noetinger le 5 septembre 1839

Frédérique Caroline Rœderer meurt en 1841 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Veaux

1841 (21.6.), Strasbourg 12 (154), Me Noetinger n° 13.503
Inventaire dressé après le décès de dame Frédérique Caroline Roederer, vivante épouse de M. Philippe Louis Flaxland, négociant à Strasbourg où elle est décédée le 30 décembre 1840.
L’an 1841 le 21 juin à neuf heures du matin, à la requête et en présence 1° de M. Philippe Louis Flaxland, garde magasin à la halle commerciale de Strasbourg, y demeurant, agissant en son propre nom à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et feu dame Frédérique Caroline Roederer son épouse aux termes de leur contrat de mariage ci après relaté, Et en outre comme mandataire de M. Charles Flaxland, commis négociant demeurant à Londres (…),
2° M. Guillaume Roederer, commis négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de père et tuteur légal de Emma Roederer, Ida Roederer, Edouard Roederer, et Bertha Roederer, ses quatre enfants mineurs nés de son mariage avec feu dame Amélie Caroline Flaxland son épouse, lesdits quatre mineurs venant par représentation de leur mère dont ils sont les seuls héritiers chacun pour un quart, 3° de Dlle Louise Henriette Flaxland, majeure demeurant à Strasbourg, 4° de Dlle Philippine Eugénie Antoinette Flaxland, majeure demeurant en la même ville, 5° de M. Frédéric Henri Flaxland, garde magasin adjoint à la halle commerciale de Strasbourg y demeurant, agissant tant en son propre nom qu’en qualité de subrogé tuteur des quatre mineurs Roederer ci dessus nommés,
Lesdits Charles Flaxland, mineurs Roederer, dlle Louise Henriette Flaxland, dlle Philippine Eugénie Antoinette Flaxland, M. Frédéric Henri Flaxland seuls habiles à se dire et porter héritiers de ladite défunte (…)

1° expédition du contrat de mariage passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 9 pluviose an IX (…) 2° expédition d’un autre acte passé devant ledit M° Zimmer le 7 fructidor an IX et constatant les apports respectifs des époux Flaxland (…) 3° L’expédition d’un acte passé devant M° Uebersaal notaire à Strasbourg le 29 fructidor an IX par lequel les époux Flaxland ont modifié leur contrat de mariage
Maison à Strasbourg. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des veaux n° 29 tenant par devant à la rue des veaux, parderrière à M. Hurel d’un côté au sieur Bucherer marchand de vins de l’autre à la rue qui descend au quai du sable. Cette maison est évaluée à un revenu annuel de 1400 francs représentant au denier vingt un capital de 28.000 francs. Elle a été acquise par M. et Mad. Flaxland sur Frédéric Charles Roederer, propriétaire à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Triponé Notaire à Strasbourg le 9 octobre 1826. Ledit immeuble a été acquis en remploi et remplacement des propre aliénés de feu Mad. Flaxland ainsi que cela résulte di contrat et appartient par conséquent exclusivement à la succession de la défunte
acp 288 (3 Q 30 003) f° 67-v – Le mobilier de la communauté est évalué 2154, la garde robe de la défunte 332
Le passif de la communauté est de 12.500, celui de la succession de 8159 francs
Il dépend de la communauté une maison à Strasbourg rue des Veaux N° 29
Renonciation par le Sr Flaxland père à l’usufruit qui lui appartient aux termes de son contrat de mariage

Cahier des charges pour parvenir à la vente de la maison

1854 (5.9.), M° Noetinger
Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg rue des Veaux N° 29, dressé à la requête de Philippe Louis Flaxland et consorts à Strasbourg
acp 432 (3 Q 30 147) f° 93-v du 4.9.

Liquidation et partage des successions de Frédérique Caroline Rœderer, de son fils Frédéric Henri Flaxland, dressé après la mort (le 9 juillet 1855) de Philippe Louis Flaxland
1858 (21.8.), M° Noetinger
Liquidation et partage de la succession délaissée par Frédérique Caroline Roederer vivante femme de Philippe Louis Flaxland, négociant à Strasbourg, décédée le 30 décembre 1840 et de celle de Frédéric Henri Flaxland, garde magasin à la halle commerciale de Strasbourg décédé le 11 mai 1844. Entre I. les représentants d’Amélie Caroline Flaxland femme de Théodore Guillaume Roederer, négociant à Strasbourg qui sont 1) Emma Roederer, décédée depuis, 2) Mathilde Eléonore Ida Roederer, 3) Alphonse Otto Edouard Roederer, 4) Adélaïde Bertha Sidonie Roederer tous à Strasbourg
II. Louise Henriette Flaxland, épouse Roederer, III. Charles Philippe Louis Flaxland, propriétaire, IV. Philippine Eugénie Antoinette Flaxland, célibataire, V. la succession de Frédéric Henri Flaxland, vivant garde magasin à la halle commerciale de Strasbourg, époux de Caroline Hoffet sa veuve
La succession de la De Flaxland consiste uniquement dans le prix d’une maison sise à Strasbourg rue des Veaux N° 29, adjugée à Frédéric Hoffet, négociant à Paris par acte reçu Noetinger notaire le 23 mars 1848
I. Succession de De Flaxland. Masse active, prix de la maison 39.000, masse passive 19.386, reste 19.613
II. succession de Frédéric Henri Flaxland, 1/5 de la masse 3922, il lui est dû par la succession par acte reçu Triponé le 9. 8.bre 1826, 1144, total 5027, masse passive , néant
III. Succession de Mde Roederer née Flaxland (…)
Succession de Mr Flaxland père décédé le 9 juillet 1855. Elle consiste dans la part recueillie dans la succession de son fils soumise à l’usufruit de son épouse 1266
Droits des parties (…)
acp 471 (3 Q 30 186) f° 85 du 25.8.

Les cohéritiers Flaxland vendent la maison moyennant 39 000 francs à Frédéric Hoffet, négociant demeurant à Paris, pour lequel accepte Henri Hoffet

1858 (23 mars), M° M° Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 727 (2879) n° 9, le 30 avril 1853
Cahier des charges pour parvenir à la vente par licitation d’une maison sise à Strasbourg rue des veaux numéro 4 ancien numéro 29, Dépendant de la succession de Madame Frédérique Caroline Roederer, vivante épouse de Monsieur Philippe Louis Flaxland, négociant à Strasbourg où elle est décédée le 30 décembre 1840, dessé par M° Charles Noetinger notaire à la résidence de Strasbourg soussigné, spécialement commis à l’effet des présentes suivant jugement rendu par le tribunal séant à Strasbourg le 18 janvier 1858, Entre 1° Monsieur Charles Philippe Louis Flaxland, propriétaire demeurant à Hangenbieten, 2° Madame Louise Henriette Flaxland, épouse de Monsieur Théodore Guillaume Roederer, négociant avec lequel elle demeure à Strasbourg et ce dernier, 3° a) Mademoiselle Mathilde Eléonore Ida Roederer, majeure sans profession demeurant en la même ville, b) Monsieur Alphonse Edouard Otto Roederer, c) Mademoiselle Adélaïde Bertha Sidonie Roederer, ces deux derniers mineurs émancipés, sans profession demeurant en la même ville,, Mademoiselle Roederer et Monsieur Otto Roederer par représentation de leur mère dame Amélie Caroline Flaxland épouse en premières noces de Monsieur Théodore Guillaume Roederer susnommé, 4° Mademoiselle Philippine Eugénie Antoinette Flaxland, majeure, sans profession demeurant à Strasbourg, 5° Madame Caroline Hoffet, rentière veuve de Monsieur Frédéric Henri Flaxland en son vivant garde magasin à la halle commerciale de Strasbourg où elle demeure, madame veuve Flaxland agissant comme usufruitière viagère de la succession de son mari aux termes de leur contrat de mariage dressé par M° Zimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 25 mars 1843
Enonciation du jugement qui a autorisé la vente. Sur l’action en partage et en liquidation intentée par M° Philippine Eugénie Antoinette Flaxland ayant pour avoué M° Hervé (…) ordonne que sans expertise préalable et sur la mise à prix de 25.000 francs il sera procédé à la vente par licitation d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des veaux n° 4 ancien n° 29 tenant par devant à la dite rue, par derrière à Monsieur Hurel d’un côté à Monsieur Bucherer marchand de vins de l’autre à la rue qui descend au quai au sable. Dit que dans le cahier des charges à dresser par le notaire, il sera stipulé 1° que l’usufruit apparteant à la défenderesse veuve Flaxland sur le cinquième des revenus de l’immeuble sera converti en usufruit sur la part correspondante du prix d’adjudication (…)
Désignation de l’immeuble. Une maison à rez de chaussée deux étages et mansardes avec cour, puits, caves, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des veaux ancien n° 29, tenant par devant à la dite rue, par derrière à Monsieur Hurel d’un côté à Monsieur Bucherer marchand de vins de l’autre à la rue qui descend au quai au sable. Ladite maison est actuellement sise rue des écrivains numéro 4 d’après la nouvelle dénomination des rues. De cette maison font partie, Avec leurs tuyaus et pierres, trois poêles de faience et un poêle en fonte sis au logement de Monsieur Roederer, trois poêles en faience sis au logement de Monsieur Zantes, trois poêles en faience sis au logement de Monsieur Koch, trois poêles en faience sis au logement de Monsieur Christ, deux idem en faience sis au logement de Monsieur Ehrsam formant un total de huit poêles. (…) De cette vente sont expressément réservés les objets suivants appartenants à Monsieur Roederer père, savoir un poêle en fonte avec ses tuyaux et pierre au logement de Monsieur Roederer, un poêle en fonte avec ses tuyaux et pierre dans la salle à manger du logement d’Eyssautier, un trumeau dans la chambre à coucher au logement d’Eyssautier, trois trumeaux dans le logement Roederer deuxième marmites avec leurs lunettes au même logement, Un chaudon avec accessoires, une plaque en fer recouvrant l’âtre, un petit four avec ses accessoires et les étagères de la cuisine au même logement, Sur la mise à prix de 25.000 francs
Etablissement de la propriété. La maison ci-dessus décrite dépendait de la succession de Madame Frédérique Caroline Roederer en son vivant épouse de Monsieur Philippe Louis Flaxland, garde magasin à la halle commerciale de Strasbourg où elle est décédée le 30 décembre 1840. Par suite de la renonciation faite par Monsieur Philippe Louis Flaxland veuf, à l’usufruit de la moitié lui compétant sur les biens délaissés par sa défunte épouse aux termes de son contrat de mariage reçu par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 9 pluviose an neuf, d’un acte contenant constatation d’appots reçu par ledit notaire le 7 fructidor an IX et d’un acte reçu par M° Uebersaal notaire à Strasbourg le 29 fructidor an neuf. Cette succession est advenue en toute propriété aux enfants et petits enfants dans les proportions suivantes, savoir 1° à Monsieur Charles Flaxland alors commis négociant demeurant à Londres, 2° aux enfants mineurs Amélie Wilhelmine Emma Roederer, Mathilde Eléonore Ida Roederer, Alphonse Edouard Otto Roederer, Adélaïde Bertha Sidonie Roederer, issus du mariage de feue dame Amélie Caroline Flaxland épouse en premières noces de Monsieur Théodore Guillaume Roederer susnommé et qualifié, demeurant à Strasbourg, les quatre enfants mineurs Roederer par représentation de leur mère décédée à Strasbourg le 19 juillet 1840 sont ils étaient seuls et uniques héritiers chacun de pour un quart, 3° Mademoiselle Louise Henriette Flaxland, 4° Madame Philippine Eugénie Antoinette Flaxland, les deux majeures, demeurant à Strasbourg, 5° Monsieur Frédéric Henri Flaxland, garde magasin adjoint à la halle commerciale demeurant en la même ville, chacun des quatre enfants pour un 5° ou 4/20, les quatre petits enfants Roederer ensemble pour 1/5 ou chacun d’eux pour 1/20, le tour ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Noetinger notaire soussigné le 21 juin 1841.
Monsieur Frédéric Henri Flaxland, l’un des enfants en son vivant garde magasin adjoint garde magasin adjoint à la halle commerciale, est décédé à Strasbourg le 11 mai 1844 délaissant sa veuve Madame Caroline Hoffet, comme donataire en usufruit viager de la totalité de la succession aux termes de son contrat de mariage reçu par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 25 mars 1843. Le 5° lui appartenant dans ladite mineur est échu pour un quart à Monsieur Philippe Louis Flaxland son père, soit pour un 25° ou 4/80 et pour les trois autres quart ou les 3/20 de la totalité à ses trois frères et sœurs et aux représentationnt de sa quatrième sœur Madame Roederer chaque branche pour trois 80°. De sorte que par suite du décès de Monsieur Frédéric Henri Flaxland l’immeuble appartenait (…). Monsieur Flaxland père est décédé lui-même le 7 juillet 1855, les quatre 80° lui revenant en nue propriété dans ladite maison sont advenus à ses trois enfants survivants (…) et à ses petits-enfants Roederer (…)
Madame Frédérique Caroline Roederer vivante épouse de Monsieur Philippe Louis Flaxland en son vivant grand-mère et mère des propriétaires actuels avait acquis cette maison en remploi de ses propres aliénés de son mariage, de Monsieur Frédéric Charles Roederer, propriétaire demeurant à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant M° Triponé notaire à Strasbourg le 9 octobre 1826 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 30 du même mois volume 416 numéro 3 avec inscription d’office du même jous volume 180 numéro 675. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 28.400 francs (…) le 19 février 1858
(f° 25) Dépôt du cahier des charges (…) le 19 février 1858
(f° 27) Adjudication. Et cejourd’hui 23 mars 1858 (…) mise à prix de 25.000 francs. Diverses bougies chacune de de la durée d’environ une minute ayant été successivement allumées et s’étant éteintes diverses mises ont été faites et la dernière par Monsieur Henri Hoffet, marchand de bois demeurant à Strasbourg à ce présent pour et au nom de Monsieur Frédéric Hoffet, négociant demeurant à Paris quai de Béthune numéro 14 son frère (…) Deux nouvelles bougies chacune ade la même durée ayant été successivement allumées et s’étant éteintes sans qu’il ait été fait de mise supérieure, Monsieur Frédéric Hoffet a été déclaré par M° Noetinger (…) dernier enchérisseur et propriétaire de la maison en question, Ce qui a été accepté pour lui par Monsieur Henri Hoffet sus qualifié moyennant le prix principal de 39.000 francs
acp 467 (3 Q 30 182) f° 27 du 25.2., Cahier des charges du 19 février
acp 468 (3 Q 30 182) f° 22 du 1.4. Adjudication définitive du 23 mars

Fils du marchand de bois Jean Frédéric Hoffet et de Marie Barbe Betz, Frédéric (Ernest Frédéric) Hoffet épouse en 1850 à la Croix Rousse (Lyon) Charlotte Constance Hoffet, fille du chef d’institution Jean Georges Hoffet
1849 (7.11.), Strasbourg 10 (115), Not. Zimmer n° 8098
Consentement à mariage par M. Jean Frédéric Hoffet & D° Marie Barbe Betz sa f°. domiciliés à Strasbourg à son fils Ernest Frédéric Hoffet domicilié à Paris
acp 388 (3 Q 30 103) f° 71-v – Consentement par Jean Frédéric Hoffet Md. de bois et Marie Barbe Betz sa femme à Strasbourg au mariage de leur fils Ernest Frédéric Hoffet, commissionnaire à Paris, avec Constance Hoffet de Lyon

Mariage, La Croix Rousse (Lyon, n° 19)
L’an 1850 le 19 janvier à midi (…) sont comparus Ernest Frédéric Hoffet, commissionnaire changeur demeurant à Paris Boulevard contre escarpe, majeur de Jean Frédéric Hoffet, marchand de bois et Marie Barbe Betz, son épouse, domiciliés à Strasbourg (Bas Rhin) place des Moulins 8, consentant ainsi qu’il résulte de l’acte passé par devant Louis Frédéric Grimmer notaire en cette dernière ville le 7 novembre dernier, ledit Ernest Frédéric Hoffet né à Strasbourg le 4 mars 1821 d’une part
Et Charlotte Constance Hoffet, demeurant chez ses père et mère, née à la Croix Rousse le 7 mars 1831, mineure, fille de Jean Georges Hoffet, chef d’institution et de Marie Amélie Morin son épouse domiciliée en cette ville rue des gloriettes 9 présents et consentants d’autre part (signé) F Hoffet, Constance Hoffet

Ernest Frédéric Hoffet, négociant à Paris, et sa femme Charlotte Constance Hoffet vendent la maison moyennant 40 000 francs au boulanger Chrétien Stoll et à sa femme Salomé Amélie Rumpp

1864 (29.9.), M° Noetinger
Vente par le mandataire de 1) Ernest Frédéric Hoffet, négociant à Paris, 2) Charlotte Constance Hoffet épouse d’Ernest Frédéric Hoffet susdénommée
à Chrétien Stoll, boulanger, et Salomé Amélie Rumpp, sa femme
d’une maison sise rue des Veaux et rue des Ecrivains N° 4, moyennant 40.000 francs dont 16.157 des deniers des acquéreurs (…) payables aux héritiers de feu Frédéric Henri Flaxland, créancier suivant adjudication reçue Noetinger notaire le 23 mars 1858, titre originaire
acp 536 (3 Q 30 251) f° 64-v du 6.10.

Fils d’un cultivateur de Hœrdt, Chrétien Stoll épouse en 1837 Salomé Amélie Rumpp, fille de négociant
1837 (12.7.), Strasbourg 12 (144), Me Noetinger n° 9398
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Chrétien Stoll, boulanger à Strasbourg, fils de feu Martin Stoll, cultivateur à Hoerth, et feu Catherine Werins
Salomé Amélie Rumpp, fille majeure demeurant même ville, fille de Jean Geoffroi Rumpp, négociant, et de Catherine Salomé Hoh
Enregistrement, acp 251 f° 57-v du 14.7.

Chrétien Stoll et Amélie Salomé Rumpp consentent au mariage de leur fils Albert Chrétien avec Emilie Bœrsch
1871 (22.9.), Emile Weiss
Einwilligung von Christian Stoll Eigenthümer und Amalia Salome Rumpp seine Ehefrau in Straßburg zur vermählung ihres Sohns Albert Christian Stoll, Kauffmann in Straßburg mit Emilie Boersch in Straßburg
acp 596 (3 Q 30 311) f° 160-v du 22.9.

Salomé Amélie Rumpp meurt en 1872 en délaissant trois enfants.

1872 ‘24.10.), Strasbourg 4 (136), Not. Charles Lauterbach n° 115
Inventaire de la succession de dame Salomé Amélie Rumpp, en son vivant épouse de M. Chrétien Stoll, propriétaire demeurant à Strasbourg où elle est décédée le 18 septembre 1872.
L’an 1872, le Jeudi 24 octobre à neuf heures du matin à Strasbourg au domicile mortuaire à la requête et en présence I. de M. Chrétien Stoll, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg rue des écrivains N° 4, agissant dans les qualités suivants, savoir a) en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre lui et sa défunte épouse dame Salomé Amélie Rumpp, 2° comme donataire de la jouissance gratuite aussi longtemps qu’il restera en état de viduité de la moitié de la succession de sa défunte épouse, ainsi que le tout résulte de leur contrat de mariage passé devant M° Charles Noetinger, alors notaire à Strasbourg le 12 juillet 1837
b) au nom et comme mandataire de Guillaume Alfred Schnell, Chevalier de la Légion d’Honneur, chef d’escadron d’Etat major, ayant demeuré dans le temps à Strasbourg, demeurant présentement à Lille (…) ledit M. Guillaume Alfred Schnell comme poursuivant les droits et actions mobiliers de sa femme dame Emilie Elisa Stoll avec lequel il est marié sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts sans clause d’emploi ni de remploi aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Noetinger notaire à Strasbourg le 19 avril 1872,
II. De M. Albert Chrétien Stoll, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personne que comme mandataire de Dame Julie Amélie Stoll épouse autorisée de M. Auguste Wilhelm, capitaine d’artillerie avec lesquel elle demeure à Bourges, rue du Petit Charlet 12 (…) M et Mad. Wilhelm mariés sous le régimé de la communauté de biens réduite aux acquêts sans clause d’emploi ni de remploi aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Noetinger notaire à Strasbourg le 9 juin 1863,
Lesdits 1. Mde Schnell, 2. Mad. Wilhelm, 3. M. Albert Chrétien Schnell habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un tiers de leur mère feu dame Salomé Amélie Rumpp de son vivant épouse dudit M. Chrétien Stoll décédé à Strasbourg le 18 septembre dernier

Teneur du contrat de mariage (…)
Immeubles de la communauté. I. Maison rue des veaux et des Ecrivains. Une maison à rez de chaussée surmonté de deux étages et de mansardes avec cour, puits, caves, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Veaux ancien n° 29 et rue des écrivains n° 4, tenant pardevant à la rue des veaux par derrière à M Eissen, d’un côté à M. Bucherer, marchand de vins, de l’autre la rue des Ecrivains. Origine propriété. M. et Mde Stoll ont acquis cette maison durant leur mariage de M. Ernest Frédéric Hoffet, négociant, et de dame Charlotte Constance Hoffet, son épouse demeurant & domiciliés ensemble à Paris suivant contrat passé devant M° Victor Noetinger alors notaire à Strasbourg le 29 septembre 1864, lequel contrat contient l’établissement de propriété antériieure pour laquelle les parties s’y réfèrent. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 40.000 francs
II. Maison rue des Serruriers. Une maison consistant en divers corps de bâtiments ayant porte cochère, deux cours, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg, rue des Serruriers N° 27 et 28, tenant d’un côté aux héritiers Lefebre, de l’autre à M. Noetinger notaire, par devant à la rue der serruriers et par derrière aux héritiers Mathis. Origine de propriété. M. Stoll a acquis cette maison durant leur mariage des héritiers de M. Valentin Schnéegans, avoué, & de Mad. Elisabeth Cuntz, son épouse, tous deux décédés à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant ledit M° Charles Noetinger le 6 juillet 1843, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 22 du même mois de juillet volume 570 n° 24 et inscrit d’office volume 590 n° 148.. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 56.000 francs (…) Origine de propriété antérieure. La maison sise rue des serruriers dépendait des successions de feu M. Valentin Schneegans avoué et de la dame son épouse au moyen de l’adjudication qui en a été faite à M° Schneegans par Mad. Marie Françoise Bresson veuve de M. Georges Dominique Ulrich, père vérificateur des douanes en retraite et maire de la ville de Guebwiller,d e M. Dominique Ulrich, fils, juriste demeurant à Guebwiller, de Mad. Françoise Vitoire Ulrich épouse de M. Maximilien Bernardin Ritter receveur de l’enregistrement qui l’a autorisée, demeurant avec lui à Rouffach, de Mad.lle Adèle Ulrich fille majeure demeurant à Guebwiller et de Mad. Françoise Joséphine Ulrich épouse autorisée de M. Jean Baptiste Gregoire Leclaire contrôleur des mines demeurant à Bouxwiller aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer, père, alors notaire à Strasbourg le 20 mars 1823 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier avril suivant volume155 n° 65 inscrit d’office volume 157 n° 326
(n° 118, 26 octobre 1872) Prisée des objets mobiliers. A. Meubles de communauté. Dans la chambre d’habitation, première chambre à coucher, deuxième chambre à coucher,, troisième chambre à coucher, chambre de la servante, cuisine, au grenier, Dans la cave
acp 609 (3 Q 30 323) f° 91-v n° 4275 du 4.11. – Inventar der Gütergemeinschaft zwischen Christian Stoll und Salome Amelie Rumpp. Gütergemeinschaft ein Hais Schreibengasse N° 4, Ein Haus Schlossergasse N° 27, Schuldscheine 4500, Geld 1000, Mobilien 1811
Nachlass Kleidung 215

Liquidation de la succession
1877 (21.2.), M° Lauterbach
Liquidation des Nachlasses der am 18. September 1872 dahier verlebten Salome Amalie Rumpp und des am 29. December 1876 dahier verlebten Christian Stoll, Eheleute, durch deren Kinder 1. Albert Christian Stoll, Kaufmann dahier, 2. Elise Emelie Stoll, Ehefrau von Wilhelm Alfred Schnell in Lille, 3. Julie Emilie Stoll, Ehefrau von August Wilhelm in Bourges
Activa. Ein Wohnhaus in der Schlossergasse N° 27, angeschlagen zu M. 112.800
Ein Wohnhaus in des Kalbs N° 29 & Schreiberstubgasse 4, 80.800
Baares Geld in Händen des Notars 1036
Forderungen 592. Vorempfängt (Frau Wilhelm 5758, Frau Schnell 2400, Albert Christian Stoll 21.600) 29.758, Total 225.053 – Passiva (…) die auf das Haus Kalbs & Schreiberstubgasse noch bestehenden Hÿpothekar forderungen 12.012, summa 16.825 – Bleibt 208.227
Abrechnung. Frau Schnell, Hausanschlagpreis 80.800
Albert Christian Stoll, Hausanschlagpreis, 112.800.
acp 661 (3 Q 30 376) f° 72-v n° 944 du 24.2.

La maison revient ensuite à Guillaume Alfred Schnell, officier d’état-major à Lunéville, et à Elise Emilie Stoll : contrat de mariage

1871 (19.4.), M° Noetinger
Ehe Vertrag zwischen 1) Wilhelm Alfred Schnell, Commendant des Etat Major in Luneville
2) Elisa Emilie Stoll, minderjährig in Straßburg, tochter von Christian Stoll, Eigenthümer, und Salome Amelie Rumpp seiner Ehefrau in Straßburg
acp 598 (3 Q 30 313) f° 18-v du 21.4. n° 595 – Annahm der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahma des mitgebrachten und Ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe 1) zweÿ Pferde 1500. Ein Haus Hechten straße N° 2
Ein Haus Kolbenstraße N° 1
Ein Haus Kessel Straße N° 7
Ein Haus Krautenau N° 4
2 Obligationen vom Grund Credit Frankreichs, 1 Obligation der Stadt Marseille
Schenkung von den Eheleuten Stoll, Ihrer Tochter annehmend 1) Mobilien abgeschätzt 3000, 2) Eine lebtägige Rente von 1200 Franken, Rente welche erlöscht nach dem Tode der Eltern
Nach Art. 5 des Ehevertrags behält das überlebende die Hälfte der Gemeinschafft als Eigenthum und die Hälfte als Nutzniesung.
Eventuelle Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des Nachlasses von dem vorsterbenden

Chrétien Stoll et Amélie Salomé Rumpp consentent au mariage de leur fille Elise Emilie avec Guillaume Alfred Schnell
1871 (17.4.), Noetinger (Loew subst. Noetinger)
Einwilligung von Christian Stoll, Eigenthümer und Salome Amalia Rump seine Ehefrau in Straßburg zur vermählung ihrer tochter Elisa Emilie Stoll mit Wilhelm Alfred Schnell beide in Straßburg
acp 596 (3 Q 30 311) f° 50-v du 18.4.



18, Petite rue de l’Esprit


Petite rue de l’Esprit n° 18 – II 50 (Blondel), N 51 (cadastre)

Maison zum Grünen Leisten
Démolie en 1846 pour établir le débarcadère du chemin de fer



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot (© Musée des Plans-relief) 1
Plan-relief de 1725 (Musée historique). Emplacement des chantiers à bois entre la Faubourg de Cronenbourg à gauche et la maison zum Grünen Leisten à l’angle inférieur droit, où la Ville construira en 1817 la Halle aux blés.

La maison appartient au début du XVII° siècle au préposé au bois Jean Merckel. Redevable des comptes de son père, Jean Erard Merckel la cède en 1626 au receveur Jean Philippe Kürn pour éviter la faillite. Ses héritiers vendent en 1653 la maison alors appelée zum Grünen Leisten à l’ancien jardinier devenu marchand de bois Thiébaut Vogt, déjà propriétaire de la maison voisine que son beau-père Laurent Werner a achetée de campagnards en 1642. Thiébaut Vogt acquiert en 1653 de la Tour aux deniers un chantier à bois puis en 1656 des héritiers Kürn une autre maison. La propriété se transmet de génération en génération jusqu’à son expropriation en 1846. L’inventaire dressé en 1693 après la mort du marchand de bois Nicolas Vogt indique que le bâtiment zum Grünen Leisten se trouve à l’angle de la ruelle du même nom et six autres maisons sur le reste du terrain dont une partie était un ancien jardin soumis à un loyer communal. D’après l’estimation dressée en 1752, le rez-de-chaussée forme un logement et l’étage un autre, ce qu’on retrouve dans l’estimation de 1762 qui parle de deux poêles ; les autres bâtiments sont des dépendances. Les marchands de bois qui y exercent leur métier sont d’abord sellier (Nicolas Vogt) ou bouchers (Daniel Steinbach et Jean Thiébaut Vogt). Le bois qui leur parvient par flottage est parfois vendu à des campagnards comme en témoignent plusieurs litiges.
Sur le plan-relief de 1727, la maison forme l’angle dans la partie droite de l’image. Un des pignons du bâtiment d’angle donne vers le quai, l’autre vers l’impasse (maison d’habitation zum Grünen Leisten). Les différents bâtiments sont disposés autour d’une cour centrale.
La dénomination zum Grünen Leisten se réfère soit à l’embauchoir ou forme (Leisten, dont les fabricants sont des Leistenschneider) soit à une ornière (Leisten).


Cours A, B et O – Plan (plan-relief de 1830)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages neufs en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la maison se trouve de part et d’autre du repère (a). Les trois bâtiments sur la droite donnent sur le quai ; le bâtiment le plus au nord a une porte cochère et deux étages à quatre fenêtres (bâtiment neuf dont parle l’Atlas), une toiture à étage mansardé et une rangée de lucarnes. Le bâtiment suivant a aussi une porte cochère, un étage, une toiture mansardée et un niveau de lucarnes. Il est suivi du pignon du bâtiment dont la façade est orientée vers l’est : rez-de-chaussée à une porte et six fenêtres, étage à sept fenêtres, toiture à trois niveaux de lucarnes. Ce bâtiment est suivi de la porte qui ferme la ruelle formant la cour O où on la retrouve en (1-4), suivie du deuxième pignon du bâtiment d’angle puis d’un bâtiment à deux étages dont le rez-de-chaussée a trois portes.
La cour A représente l’arrière (1-4) du bâtiment d’angle, l’arrière (3-4) du premier bâtiment vers le quai, l’arrière (1-2) du bâtiment vers l’impasse et le bâtiment sur cour (2-3). La porte (2-3) qui s’ouvre au fond de l’impasse O se retrouve dans la cour B en (1), suivie du demi-pignon aveugle du bâtiment donnant dans l’impasse. Le bâtiment (3-4) est l’arrière de celui qui donne vers le quai, la clôture (3-2) ferme la cour vers l’est, le bâtiment (1-2) à galeries s’ouvre au nord de la rue.
La maison porte le n° 18 de la Petite rue de l’Esprit ou du Marais Vert.


Dessin de Sandmann, la Halle aux blés à gauche, une partie de la maison zum Grünen Leisten à droite (Cabinet des Estampes, reproduit dans Strasbourg, éd. Contades)

Le marchand de bois Louis Chrétien Stahl qui va habiter à Schiltigheim au début des années 1820 passe en 1834 et en 1842 des conventions de mitoyenneté avec son voisin boucher Jean Philippe Stiegelmann qui occupe le n° 13. Il échange en 1834 plusieurs terrains avec la ville pour régulariser les abords de la nouvelle halle aux blés. La Compagnie des Chemins de fer de l’Est l’exproprie en 1846 pour établir son débarcadère.


Plan joint à l’échange de terrains en 1834 (ADBR, cote 7 E 57 13-49)

juin 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1603 à 1846, date de démolition. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Merckel, secrétaire puis préposé au bois, et (1575) Cunégonde Hemmerlin – luthériens
puis les héritiers Jean Erard Merckel, chef de l’accise, et (1600) Salomé von Auenheim – luthériens
Jean Adam Merckel, marchand de bois, et (1610) Madeleine Faber – luthériens
1626 v Jean Philippe Kürn, receveur, et (1600) Marie von Fessenheim, remariée (1637) avec Jean Weinlæder, remueur de grains – luthériens
1653 v Thiébaut Vogt, jardinier puis marchand de bois, et (1634) Anne Marie Werner puis (1670) Ursule Amblacher d’abord (1641) épouse du capitaine Corneille Beck puis (1666) du notaire Jean Christophe Winther – luthériens
1675* h Nicolas Vogt, marchand de bois, et (1672) Anne Marguerite Hamm – luthériens
1693 h Thiébaut Vogt, marchand de bois, et (1693) Aurélie Pfitzer puis (1720) Marie Eve Grauss – luthériens
1751 h Nicolas Vogt, sellier puis marchand de bois, et (1738) Anne Marie Schott – luthériens
1753 h Laurent Steinbach, boucher puis marchand de bois, et (1753) Anne Marie Schott veuve de Nicolas Vogt, remariée (1765) avec le pasteur Jean Daniel Mühlberger – luthériens
1765 v Jean Thiébaut Vogt, boucher puis marchand de bois, et (1755) Sophie Catherine Flach – luthériens
puis les héritières Jean Michel Stahl, tonnelier, et (1786) Anne Marie Vogt
Jean Frédéric Lauth, meunier, et (1790) Marie Salomé Vogt
Philippe Jacques Lauth, brasseur, et (1795) Marie Madeleine Vogt
1815 v Charles Frédéric Stahl, marchand de bois, et (1817) Sophie Marie Salomé Schaaf, indivis avec le suivant
1823 v Chrétien Louis Stahl, marchand de bois, et (1815) Sophie Salomé Greiner
1846 exp Compagnie des Chemins de fer de l’Est

Maison North

Thomas North et Ursule, de Hürtigheim – luthériens
1630* h Jean North et (1622) Agathe Kuhn, de Quatzenheim – luthériens
1642 v Laurent Werner, receveur, et (1593) Anne Weissenburger – luthériens
1650 h Thiébaut Vogt, ci-dessus

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1230 livres en 1693, 700 livres en 1719, 1200 livres en 1736, 3750 livres en 1752, 1225 livres en 1782

(1765, Liste Blondel) II 50, le Sr Vogt
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Diebold Vogt, 51 toises, 4 pieds et 6 pouces – son jardin 40 toises, 2 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 51, Stahl, Louis Chrétien – maison, sol – 7,95 ares / Stahl Frédéric, Schiltigheim

Locations

1624, Jean Jacques Eberspach
1651, Thiébaut Vogt, marchand de bois
1666, Marguerite Krummer, femme du berger de Durlach Jacques Meyer
1790, Dorothée Barbe Huss, femme du journalier Abraham Feid

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 222-v
Thiébaut Lienhard doit 25 deniers pour une place mazure à côté de la précédente. L’article passe ensuite à Laurent et Thiébaut von Fessenheim puis à Jean Philippe Kürn et Laurent von Fssenheim.
L’autre article de la même page a trait à un loyer de 16 deniers que verse le prévôt de Mundolsheim Jean Diebold pour une place mazure à côté de la précédente. Le loyer passe ensuite à Jean Schott de Mundolsheim puis Philippe Mercklin, chef du bois, Jean Merckin, en 1627 à Jean Philippe Kürn

Item xxv d gibt Lienhards Diebold von Einer hoffstatt neben der vorgeschibenen hoffstatt
Jetz Lorentz vnd diebold von Veßenheim
(rub.) Jetz hans Philips Kürn vnd Lorentz von Feßenheimß Erben 12 ß 6 d d. 3. April: 1627
Aberkauft Zu d helfte
Neü 263.

Item xvi d Wickel Hanns Dieboldt der Schultheiß Zu Monoltzheim von Einer hoffstatt neben der vorgenanten hoffstatt
Jetz hanß schott Zu Monoltzheim
Gibt Jetze Philips Mercklin der holtzman, Jetz Johann Merckel
(rub.) hans Phil: Kürn 8 ß Eod.
Neü 263

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 448
Laurent Werner puis Thiébaut Vogt doivent un loyer à la Ville pour un jardin près de la maison zum Grünen Leisten et à partir de 1654 pour un chantier à bois

Diebold Vogt, Zuvor Lorentz Werner, Soll gemeiner Statt Vermög Almendbuchs fol. 51.b Jahrs vf Martini 8 ß 7 d
Ext. 52. [in margine :] Almend Corpus
New Z. p. 737 et 738, Zinßb. 26
Item Vom gärtel im hauß beÿm grünen Leÿsten, Jahrs vf Martini 1 ß 4 s
Ext. 53 [in margine :] Almend Corpus fol. 114.
Idem vom Holtz platz ahne dem graben Von der tränck ahn biß biß zum Geistbrückel, wie solches Vmbsteint ist, Vndt Zwahr vf Joh. Bapt: 1654 Zum ersten mahl, 15 ß d vff Joh: Bapt. 15 ß
Pfngth. Protocoll fol. 41 [in margine :] Almend Corpus fol. 114.

(Quittungen) 1652-1680
ietzt Diebold Vogt 8 ß 7 d p. 1676

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 314-v
Loyers provenant du folio 448 du registre précédent. Les deux derniers articles passent ensuite au folio 315 du même registre

Diebold Vogt ([corrigé en] Daniel Vogt sen:), Soll vom Holtzplatz beÿ St: Marx /:Häußern in d. Straß) am Speÿrthor vff Michaelis 10 ß
St. Zinßb. p. 373, v. Contract. f. 123
Ferner vom Gärtel im hauß beÿm Grünen laisten, Vff Martini 1 ß 4 d
Zinßb. p. 448
Weiters vom Holtz platz beim grünen laisten an dem graben von der trenckh an biß zum Geistbrückel vff Joh: Bapt. 15 ß
p. Eod.
[in margine :] diese 2. posten seind pag: seq: Niclauß Vogten zugeschrieb.
v. 279. 333. 662. 394

(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 31-b

1673, Livre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741) f° 315
Jean Thiébaut Vogt puis Jean Michel Stahl doivent un loyer pour un jardin près de la maison zum Grünen Leisten et un chantier à bois auparavant inscrits au folio 314.

Herr Niclaus Vogt soll vom Gärtel im Hauß beÿm Grünen leisten, auff Martini, 1 ß 4 d
Weiters vom Holtzplatz beÿm grünen leisten an dem graben von der trenckh an biß Zum Geistbrückel auff Joh: Baptæ, 15 ß
vide supra p. 314.b
Jetzt diebold Vogt Jun. – 394, Senior

(Quittungen 1695-1741)
Neuzb fol 53

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 53
Jean Thiébaut Vogt puis Jean Michel Stahl doivent un loyer pour un jardin près de la maison zum Grünen Leisten et un chantier à bois

alzb. 395
Johann Diebold Vogt (Sen.) Soll vom Gärtel im hauß beÿm grünen laisten auff Martini (id est 11. Nov.) 1 ß 4 d
[in margine :] vid. 48.b
Ferner vom Holtz platz beÿm Grünen Laisten im an dem graben von der tränck an biß Zum Geist brückel auff Johannis Baptistæ (id est 24. Junii), 15 ß
[in margine :] fom. 149., 6. Messidor
(Quittungen) 1741, An 10)
[in margine :] f. 149 – 17. Nivos

Johann Michael Stahl Holtzhändler

Description de la maison

  • 1693 (billet d’estimation traduit) Premièrement une maison d’habitation, sise à côté de la ruelle dite grünen Leisten et entourée de la propriété des héritiers, comprenant bâtiments accessoires, galeries, remise, fenil et écurie, puits commun dans la cour, estimée à 1 600 florins
    Item deux maisons délabrées à côté de la précédente, d’autre côté des habitants de Vendenheim, derrière les héritiers, estimées à 300 florins
    Item deux logements contigus assez délabrés, sis au coin du Marais Vert, d’un côté la ruelle dite grünen Leisten, autre côté les héritiers, avec écurie et puits commun, estimés à 340 florins
    Item deux logements délabrés au fond de la ruelle, d’un côté les héritiers, d’autre des campagnards, derrière Thiébaut Vogt, ladite maison, écurie, petite cour et deux caves estimée à 320 florins
  • 1719 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un vestibule, une galerie où se trouve la buanderie, un bâtiment accessoire où se trouvent une écurie, une remise à voitures, une porcherie, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 1 400 florins
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles et dépendancess, au rez-de-chaussée un poêle, chambre et vestibule, cave solivée, à côté une petite remise où se trouve la buanderie, au-dessus de la galerie, à main droite le porche au-dessus duquel se trouve un petit poêle et la toiture, un bâtiment latéral où se trouve l’écurie surmontée d’un fenil, petit bâtiment à côté et à l’arrière où se trouvent un poêle, chambre, vestibule pourvu d’un fourneau et d’un évier, une petite écurie et un vieux bûcher, une maisonnette très délabrée où se trouve un poêle, chambre, vestibule pourvu d’un fourneau et d’un évier, le tout estimé avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 2 400 florins
  • 1752 (billet d’estimation traduit) La maison comprend (au rez-de-chaussée) un poêle, chambre et cuisine, au premier étage un poêle, une cuisine, un vestibule et plusieurs chambres, le comble renfermant deux greniers dallés a une double couverture de tuiles plates, la cave est solivée, le puits commun, en outre deux petits bâtiments accessoires, une écurie, un bûcher, une remise à voitures et des écuries dont la toiture a une couverture en partie simple et en partie double de tuiles plates, il y a en outre un chantier à bois, le tout estimé avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 5 500 florins
  • 1762 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et deux alcôves, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, en outre une grange, une remise et une écurie dont le comble est couvert de tuiles plates, un petit jardin entouré d’une clôture en lattes, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Petite rue de l’Esprit

nouveau N° / ancien N° : 10 / 18
Stahl
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois neufs
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 15 case 2

Stahl, Chrétien Frédéric, à Schiltigheim

N 51, maison, sol, marais vert 16
Contenance : 8,45
Revenu total : 557,32 (540 et 4,40, jardin 3,85, chantier 19,80)
Folio de provenance :
Folio de destination : Expropriée, f° 38-bis
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 83
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

N 67, jardin, marais vert
Contenance : 3,85
Revenu total : 2,62

N 67-b, chantier à bois, marais vert
Contenance : 19,80
Revenu total : 10,30

Cadastre napoléonien, registre 21 f° f° 38 quater

(suite) La Compagnie des Chemins de fer de l’Est
N 52

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 32 Marais verd p. 69

18
Pr. Vogt, Sophie, Marchande de Bois
lo: Stahl, Jean Michel, Marchand de bois
lo: Reither, Georges Adam, Peintre – Manant
lo: Simon, Jean, Journalier – Manant
lo: Strübler, Marguerithe – Manante
lo: Christ, Jacob, Journalier – Manant
lo: Christ, Catherine Veuve

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende


Relevé d’actes

La maison appartient d’après le Livre des loyers communaux et les actes ultérieurs à Jean Merckel.
Le secrétaire Jean Merckel épouse en 1575 Cunégonde, fille du préposé au bois Erard Hemmerlin. Il est lui-même préposé au bois au baptême de son fils en 1580.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 221 n° 2) 1575. Dominica VIII. Johan Merckle der schreiber, Vnd Jungfrauw Kunigund Erhart Hemmerlins des holtzherrn tochter. Eingesegnet an Zinstag den 9. Augusti, Außgang auß des schwehers hauß (i 115)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 146-v, n° 28)
1580. P. Johann Merckel holtzherr. M. Kunigund. I. Hans Friderich (i 78)
compat : Hans Linx lohnherrn Hans Wilhelm Mesinger Ambrosius Schmidts des schaffners frau zum guten leutten (i 78)

Son fils Jean Erard épouse en 1600 Salomé, fille de l’assesseur des XV Jean von Auenheim.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 72, n° 61) 1600. Johann Erhart Merckle J. Salomé weiland des frommen H. Johann Awenheim XV.ner Verlasene tochter. 18. Novembris (i 74)
1605, Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 262-v Herrn Johann Merckel vnd Johann Erhart Merckel seinem Sohn

Son autre fils (voir l’acte ci-dessous de 1621) Jean Adam, marchand de bois, épouse en 1610 Madeleine Faber, fille de pasteur

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 293-v, n° 828) 1610. Sontag den 22. Aprilis. Hans Adam Merckell d. holtzhändler vndt Magdalena wÿland H Johann Faber gewesenen pfarrers der h kirch Nachgelaßene tochter, einesegnet Zinnstag 22. Maÿ (i 302)

Le marchand épicier Jean Adam Merckel hypothèque au profit du marchand Jean Weitz la moitié d’un chantier à bois et d’une maison au Marais Vert dont son père à la jouissance viagère

1619 (ut spâ [vij. Augusti]), Chancellerie, vol. 436 f° 427-v
(Inchoat. in Prot. fol. 309.) Erschienen hannß Adam Merckell der Wurtzkremer burg. Zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Johann Weitzen handelßmann burger Zu Straßburg – schuldig seÿe 75 pfund für Aberkauffte wahren
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, den halben theil Ane einem holtz platz darauff Zwo hütten vnd ein stüblein gelegen Alhie Ane der Speÿr Brucken Im grünen Bruch, stost einseit vffs wasser vnd Anderseit vff ein weg vnd zum theil vff Philippß Kirnen den holtzhendler, & ledig vnnd eÿgen
Item die Verfangenschaft Ane hoff, hauß, hoffestatt vnd Gartten mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Alhie Im Grünenbruch, einseit neben heüßern etlichen bauren gehörig, Anderseit neben herrn Caspar Clein Pfarrer Inn Ruprechtsaw hinden vff ein hauß sein des Bekhenners vatter gehörig, Vornen Vffs Allmend, welches hauß sein des Bekhenners vatter wÿdems weÿß zugenüssen, Dauon geth 8 guldin gelts lösig mit 200 guldin dem Closter Zu Sant Marx

Jean Adam Merckel hypothèque la même maison, sise derrière une propriété de Jean Erard Merckel, au profit du marchand épicier Paul Gotthard

1619 (ut spâ [xxj. Augusti]), Chancellerie, vol. 436 f° 451
(Inchoat. in Prot. fol. 324.) Erschienen hannß Adam Merckell der Wurtzkrämer burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Pauli Gotthardts des Wurtzhändlers burgers Inn Straßburg für Aberkaufft wahren
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt die Verfangenschaft Ane hauß, hoffestatt höfflin vnd gartten mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der vorstatt Straßburg Im Grienen Bruch gelegen, einseit seindt sie ein Eck gegen der holtztrenck Anderseit neben etlichen bauren, hinden vff hannß Erhardt Merckels heüßer stoßend, dauon gend Acht guldin glts Ablößig mit 300 guldin werung dem Closter Zu Sanct Marx Vnd ist diße Verfangenschaft noch verhafftet vmb Lxxv lb Johann Weissen

Jean Erard Merckel et son frère Adam Merckel déclarent qu’ils n’entendent plus louer le chantier à bois entre le pont et la descente vers le canal. Jean Scheid se propose de le prendre à bail et devra s’accorder avec les précédents locataires au sujet de la grange qu’ils ont construite sur le terrain loué.

1621, Préposés au bâtiment (VII 1336)
(f° 267-v) Montag 29. Octobris 1621. – Holtz Platz im Grünenbruch zubawen
Von dannen vff den vßgezeichneten blatz Im Bruch, da die Holtzleuth Ir Buwholtz ligen haben gefaren, seind Zwen erschienen, so mit der Zeit allda Bawen wolten erschinen vnd platz begert, Seind vff der Pfenningthurn gewießer, alda Ihre namen anzugeben.

(f° 280-v) Montag den 26. Nouembris 1621. – Holtzplatz im grünen Bruch
Johann Erhard Merckel Zeigt an, demnach er Vnd sein Bruder Hanß Adam Merckel den biß dahero Inn Leÿhenung gehapten Holtzplatz Im bruch Zwischen der Trenck vnd der brucken vber dem engen Zollbrucken beim Speirthor gelegen nicht mehr Zugebrauchen begehre, als wollen jn den Hiemitt vnnseren herren wider vbergeben haben, anderwerts Haben Zuuerleÿhen Beneben Im erscheint Johann Scheid mit beÿstand Herrn Josiæ Schonens XV.ners seines noch ohnentledigten Vogts, für Ime solchen platz Zuuerleÿhen, erpietig, den Zinnß darvon Jhärlich abzurichten, Vnd sich mitt mercklichen wegen der auffstehender Inen eigenthümlich Zugehörigen scheüren nach billicheit abzufinden, darauff die Vffkündung vonn Mercklischen angenommen Vnd den Platz so lang vnseren Herrn gefällig mit altten Conditionen, Zinnß vnnd terminen Zunießen die Merckelische den bißhero Zugehapt Johann Scheiden verleÿhen, hette danckhbarlich angenommen.

Jean Adam Merckel loue une partie de la maison à Jean Jacques Eberspach.

1624 (ut spâ [xix. Maÿ]), Chancellerie, vol. 452 f° 237
(Inchoat. in Prot. fol. 148.) Erschienen h hannß Jacob Eberspach burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein h hannß Adam Merckell burgers Zu Straßburg bekhandt
das er Ime von Jetzgemeltten Merckell ein gantz Jahr so vff Johannis Baptistæ Jetz nechstkhünfftg Angeh. soll, Inn desselb. Merckells behaußung Im grienen Bruch & gelegen, ettlich gemach Benantlich. ein stub vnd ein stub Khammer, ein Kuch. nebent der stuben, ein grosse Kammer mit d. Kuch. ein Kammer daselbst, ein Kammer oben Auff sampt dem Korn Kast. vnd Bünen oben Auff, den groß. keller, ein schreÿbstübl. der Stall geg. dem hauß vber, vnd den gantz. gartt. entlehhen vnd bestand. hett & für vnd vmb Ein Jährlich Zinß xxx lb

Jean Erard Merckel hypothèque sa moitié de la maison et de trois maisons voisines, sises entre un angle et une ruelle, au profit du béguinage du Tiers Ordre, pour lequel agit Jean Philippe Kürn

1625 (24. decembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 544-v
(Inchoat. in Prot. fol. 442) Erschienen hannß Erhard Merckel, burg. Zu St.
bekannte in gegensein hannß Philipp Kürnen alß Schaffner der Sambl. Zur dritten Regel in Straßburg, demnach er vnd hannß Öttel bißhero besagter Samblung, v.mög einer Zinß v.schreibung vnd d. St. St. kleinen angehenden Insigel sub dato den 22.ten Maÿ A° 1605. Jährlich vff Urbani von 200. fl. Capital (…)
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Seinen angebühren. halbentheil An einer Eck behaußung sampt dreÿen Neben vnd hinder behaußungen vnd allen deren zugehörd. alhie im Grüenen bruch beÿ der drinck 2. seit neben einem Allmend gäßlin, dauon gehen Jahrß 5. lb d. vff Mathiæ weÿ: erasmi Wachters, Zu Keÿsersperg Erb. in haupt. mit 100. lb d. Item x glg. str. wer. Jahrß vff Ulrici dem Stifft S. Thoman, in capital mit 200. fl. w. Item 5. lb d. gelts Jahrß vff Philipp Jacobi, Philipps Kamen gastgeben alhie Zum Pflug in haupgt. mit 100. lb d, Item 1 ß 4. d bod. Zinß vff Martini der St. St. Vom gärtlin vnd hinderhauß, Item 2. lb 10 ß Zinß Jarß vff Johis Baptistæ Lorentz Werner in haupthut mit 50. lb d Item 4. lb 4 ß d geltz vff Aller heilig. tag dem Closter S. Margrethen in hauptg. mit 105. lb s Item 2. lb 12. ß 6 d vff Bartholomei H. D. Daniel Rixing. mit 52. lb 10. ß d Capital so seind solche heüßer auch d. St. St. noch vhafft vmb 300. lb d Capital welche albereit Zuerlehen v.fallen, sonst eÿgen vnd ist d. and. halbtheil sein hanß Erhardt Merckels Bruders hannß Adam Merckels see. Kindern Zuständig

Le chef de l’accise Jean Erard Merckel rend le reliquat de compte à la place de son père sans que les Quinze en soient satisfaits. Régnard Merckelbach avait proposé sa caution mais retire sa proposition par manque de garantie. Jean Philippe Kürn est disposé à acheter la maison de Jean Erard Merckel et à déposer le prix entre les mains du Magistrat, ce qui évite d’emprisonner le débiteur et de provoquer une faillite.

1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
(f° 50-v) Sambstag 4.t Martÿ – Johann Erhardt Merckelln Unschlitt verwalters Rechnungs Rest – H. Jo: Philipp Kürn. 50.
Oberunschlittherren referiren haben mit Johann Erhard Mercklen wegen deß rests den Er gemeiner Statt seines Vatters halb, Zuthun, einmahl satt, vndt seinem selbst begeren nach vf die, von Ihme deß 8.ten Jan: producirte Pfenningthurns Urkundt abrechnen wollen, Allß man aber in handtlung gewesen, hatt sich fund. daß ermelte Urkundt nit sein, darumb Ihme hartt Zugesproch. der sich vff Reinhard Merckelbach Zwar berufen vndt sich durch Ihne schön Zumach. understand. Merckelbach seÿ darüber gehord, der sag, Er hab Mercklen v.sprochen geltt hülff Zuthun, wo Er Ihme wdt können bürgschafft leisten, erfolg aber keine, E. was Zuthun. Umbgefragt, würdt gedacht, H. Kürn wolle Merckelß behaußung Kaufen, ob demselben nit vfzulegen, den Kauffschilling Hinder Meine H. Zu deponiren, solte Merckell in hafft gezogen w.den, würts ein falliment causiren. Erkandt, Kürn soll gehörd, auch Merckellß dochter Man beschickt vnd ihme notificirt werden, in q.bs terminis es mit seinem Schwäher stehe, ob er villeicht sich Zur Zahlung anerbieten würdt, bede Oberunschlith.v.richten.
[in margine :] NB. Mont. den 27. diß Ist mit Mercklen satt abgerecht worden, dem für alle anforderung so gemeine Statt an Ihne gehabt 337. lb 10 ß vfm Pfenningthurn an keiner Urkundt Abgeschriben word. Vide bedacht Sextern sub n° 2 fol: 66 et 74.
[in margine :] Eodem ist Kürn gehörd hatt sich erclärt, wo d. Kauf vmb 2800 fl. wd vortgehen, daß er Allß dann für Merckel Zahlen wöll.

Jean Erard Merckel et le tuteur de la fille de Jean Adam Merckel vendent à Jean Philippe Kürn une grande maison avant et quatre maisons adjacentes sises au Marais Vert entre un angle de rues et une ruelle communale, à l’arrière Thomas North de Hürtigheim et Lix Simon Schott de Mundolsheim. Font partie de la vente une écurie et une grange sises en face et le chantier à bois en dépendant. En marge, quittance accordée en 1676 au propriétaire des lieux, le marchand de bois Thiébaut Vogt.

1626 (18. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 226-v
Erschienen h hannß Erhard Merckell für sich selbst vnd seiner erb. So dann h Georgius dasenius Als vogt Annæ vnd Ester weÿland hannß Adam Merckell selig khind. Vögtlicher weÿß (verkaufft)
herrn hannß Philipß Kirn burgern Zu Straßburg
ein Vordere große Behaußung mit sampt Vier nebent heüßern, höfflin, Brunnen vnd Gärttlin Auch Allen And. Ihren & geleg. Inn d Voorstatt Straßburg Im grienbruch beÿ d. trenck einseit Ist ein Eckhauß vnd anderseit nebent einem allmend gäßlin, hind. vff North Thoman von hirtingkh. vnd. vff Lix Simon Schott von Munoltzheim stoßend dauon gnd v lb geld Abloß. mit 1 C. lb vff Mathiæ Apostoli Erasmo Wachtern Zu Keÿsersperg, Mehr x gl gdt loßg mit ij C. g. Werung Vff Ulrici dem Stifft Sanct Thoman, It. v lb gelts loß. mit j C. lb vff Philippi und Jacobi hanß Michells geweßenen würths Zum pflug s. Witwen, It. vom gärttlin d. hind. behaußung geh. i ß 4 d Bod. Zinß vff Martini d. St. St. It. viiij gl glts wid. kheuffig mit ij C gl werung vff omnium sanct. Sant Marg. Closter, It. 2 lb geltd std In hptt L lb Lorentz Wernern, vff Johannis Bptæ, It. 2 lb 12 ß d gelts loß mit Lij lb X ß medicinæ doctori, It. x gl gld std ij gld werung vff Urbani der Samblung Zur dritten Regell, Sonst ledig, eÿgen, Vnd ist disser Khauff vber obgehertt beschwd. so d. Käuffer vff sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb vij C Lxxxij lb
Mehr soll In disser Khauff gehörig sein die gerechtigkeit Ane der hütt. Stall vnd scheür sampt Zugehörig. holtzplatz dageg. vber von der drenck Am Bitz Zu Geÿstbrückell dauon man 2 lb 10 ß d d. St St. schuldig
(diser Kauff ist extendirt wie im Vertragbuch de A° 1626. fol. 89 Zubefind.)
[in margine :] Erschienen Andres Klauholtz der Einspenniger seiner anzeig nach mündlicher befelchhaber herrn Andres Brackenhoffers dißer Statt ietzregirenden Ammaÿsters alß frawen Salomeen Wenckherin gebohrner Kniebsin, weÿl. herrn Wenckers hannßen altn Ammaÿsters nunmehr seel. nachgelaßenen Wittibin dero anjezo (…) 197 fl. gehörig seÿen hatt in gegensein dieboldt Vogten deß holtzhändlers als ietzig.Possessoris hierinn ged. behausung (…) Act. 31. Martÿ a° 1676.

Jean Philippe Kürn hypothèque deux jours plus tard la maison au profit du marchand Régnard Merckelbach

1626 (xx. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 231
(Inchoat. in Prot. fol. 128) Erschienen h hanß Philipß Kirn burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h Reinhard Merckelbach handelßmanns burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 500 Pfund
vnderpfand ein Vordere Behaußung mit sampt seinen Vier nebent heüßern, höfflin, Brunnen vnd Gärttlin, Auch Allen And. Ihren geb. geleg. Inn d. Voorstatt Straßburg & p.m Superiori fol. 226.

Jean Philippe Kürn épouse en 1600 Marie, fille de Louis von Fessenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 70-v n° 43)
1600. Hans philips Kirn, J. Maria H. Ludwig Von fessenheim Eheliche tochter. 4. Augusti (i 73)

Sa veuve se remarie en 1637 avec Jean Weinlæder
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 39)
1637. Dominica XIX post Trinit. Johannes Weinläder Hanß Weinläders deß Kornwerffers v.laßene Sohn, Fr. Maria Hn Philips Kirnen deß holtzhändlers nachgelaßenee wittib (i 40)

Marie von Fessenheim, veuve de Jean Philippe Kürn et épouse actuelle de Jean Weinlæder assistée de son gendre Loup Kæhrlin, hypothèque au profit des enfants du farinier Georges Stigler des capitaux et une maison contigue à celle dite zum Grünen Leisten

1638 (21. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 876-v
Erschienen Maria Von Vessenheim, weÿ: Hanß Philipps Kürnen see. wittib Anietzo Johann Weinleders auch burgers alhie eheliche haußfraw, mit beÿstandt H Johann Falcken Alten Cantzleÿ Verwanthen, anstat Johann Christoff Maderers deß Vergichtschreibers ihres Vogts, welcher anietzo mit leibs blödigkeit belad. hierzu insonderheit erbeten, wie auch H Wolffgang Kährlens deß Sÿlberarbeiters ihres tochtermanns und Wilhelm Carle Schmid. auch silberarbeiters ihres nechsten Vetern
hatt in gegensein weÿ: Georg Stiglers gewesenen Meelmanns see: Kindern Vogts dauid Stiglers bekannt – schuldig seÿe 100 Pfund
dafür Vnderpfand sein sollen 300. fl. Capital St. wehr. so hanß Gug der hosenstricker und Henrich N. der Beck an ietzo holtzhawer von Zweÿen haußern vnder einem dach alhie beÿm Pflantzbadt vemög seines vnder d. St. St. Kleinerm Secret Insigel den 14. Martÿ Anno 1584. vfgerichten brieffs, Jährlich vff Annunciationis Mariæ mit 15. fl. w. zuuereinsen schuldig so ledig, eigen,
vnd dan hauß hoff und hoffstatt mit allen and.en ihren gebäwen & alhie im Grünen bruch neben einer Zur Rohten Kürchen gehörigen behaußung & neben dem hauß so an die Schulen alhie von weÿ: H Casparo Schmid. hannßen hanaw Lichtenbergischen Secretario see. erwachsen, hinden vff den Grüenen leisten, so auch der Bekennerin zugehörig stoßend gelegen

Jean Weinlæder loue la maison dite zum Grünen Leisten au marchand de bois Thiébaut Vogt

1651 (9. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 761-v
Erschienen hannß Weinläder
hatt in gegensein Diebold Vogten deß holtzhändlers
verlühen habe, Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen Im grünen bruch geleg. und Zum grünen laÿst. genannt, sampt darzu gehörigen holtzplatz und der darauff stehend. Scheuer und häußlein vff sechß Jahr lang von nechstkünfftig. Weÿhenachten angerechnet umb einen iährlich Zinnß benantlich 25. lib
mit dem Anhang Erstlich daß der Entlehner vff den entlehnt. holtzplatz eine tielen hütt bawen, den Cost. für holtz tielen und Arbeit am Zinnß innbehalt. und deßweg. iährlich 6 fl. abziehen solle biß es wett sein wirt
[in margine :] Vff Donnerst. d. 11. 8.br a° 1651 ist Maria von Veßenheim deß Verleÿhers eheliche haußfr. erschienen, hatt dieße Verschreibung alß mit ihrem Consens vffgerichtet, nach gehörter Abloßung mit mund: und hand Verspruch bestättigt

Jean Christophe Kürn hypothèque une maison sise au Marais Vert au profit des héritiers de Balthasar Bischoff

1653 (28. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 184-v
Erschienen Johann Christoph Kürn
hatt in gegensein H Johann Peter Schmidts E.E. groß. Rhats Beÿsitzers alß Vogts hannß Henrich Bischoffs, und H Johann Adam Voltz. E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers alß Vogts Fr. Elisabethæ Schwartzin, und dann Sie beede im nahmen H. Balthasar Bischoffs Amptmanns der Herrschafft Barr, alle treÿ alß weÿl. H Balthasar Bischoffs dießer Statt geweßenen Ammaÿsters nunmehr seel. nachgelaßener Erben
bekannt, daß Er küren erstgemelten Bischofflichen Geschwisterden umb die derselben durch EE Stattgericht am 16.tius. iüngsthin adiudicirte 100 fl. vff die in sententiâ bestimpte termin, sampt den Zugesprochenen Uncost. Zu erleg. in spe. vff seine Behaußung mit allen deren Gebäwen alhie im grünen Bruch einseit neben ihnen den Bischofflich. Geschwisterd. anderseit neben einer Behaußung der Roth. Kirch. gehörig, hind. auch vff Sie die Bischoflich. stoßend gelegen, so Zuvor umb 300. fl. wehr. der Samblung Zur tritten Regul, verhafftet

Marie von Fessenheim femme de Jean Weinlæder passe un acord avec son fils Jean Christophe Kürn, sa fille Salomé femme de Loup Kæhrlin et son autre fille Elisabeth veuve de Marx Meichsel. Le fils est chargé de régler les intérêts dus pour la maison zum Grünen Leisten.

1653 (7. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 645-v
Erschienen hannß Weinläd. für sich selbsten, an einem, Ferners Maria von Veßenheim, sein eheliche haußfraw, am andern, Weiters hannß Christoph Kirn ihr Mariæ eheleiblicher Sohn am tritten, Mehr Salome, Wolff Kährlins deß Goltschmidts anietzo der Statt Gerichts Fechers eheliche haußfraw, mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts, Vnd Elisabetha weÿl. Hannß Marx Meichßels deß wurtzhändlers seel. wittib, mit beÿstand vorbesagts Wolff Kährlins ihres Vogts, beede ihr Mariæ eheleibliche döchter, am vierten: so dann alle theil mit beÿstand H Hannß Caspar Wolffen und H Isaac Fausten beeder alß auß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben bekannt und offentlich veriähen, Waß maßen Sie sich, über ihnen gehabten Differentien durch Vermittlung ehrengedachter Herrn Deputirter, dahien mit einand. gütlich verglich. hetten, Nemblich
Dieweil., Erstlich, die Muter ihrem sohn hannß Christophen vermög der durch H David Ösingern den Not: am 12. 9.br. a° 1651. auffgesetzter Abrechnung und Anweißung für vätterlich Gut 560. lib. 11 ß 3 d schuldig ist und demselben Zwar die alle specificirte hauß Raths stückh für 75. lib. 1 ß wie auch die allda beschriebene im grünen bruch neben weÿl. H Ammaÿster Balthasar Bischoffs seel. Fr. wittibin und Erben gelegene Behaußung sampt denen darzu gehörig. holtzplätz Scheur und hütt, über die darauff hafftende Beschwärdten umb 300. lib. so dann die daselbst specificirte 3 ackher Feldts umb 187. lib. angewiß. Aber biß dato noch nicht gelüffert hette, So solten ihme solche assignirte haußrats stückh Behaußung, Scheur, hütt, holtzplätz und Feld Ackher vff bevorstehend. Weÿhenachten würcklich eingehändigt und überlüffert werd., Jedoch mit dißem Anhang und Erläuterung,
Daß, fürs Ander, Er hannß Christoph Küren, die ienige 3 lib. 6 ß von der Scheür und holtzplätzen, und 6 ß von der Behaußung gehend. Allmend zinnßes, wie auch die 40. lib. Capital damit die Scheur und hütt, gegen Fr. Ester Zeißolffische wittibin, verbund. ist, und die ienige 150. lib haupgut, dafür die behaußung geg. der Samlung zur tritten Regum verhafftet, Zuvorderist Zu übernohmen verpflichtet.
Wie auch trittens, Weil. die Mutter Zwo terzten, ahe obgemelten 560 lib 11 ß 3 vätterlich. Guths und der dafür assignirte ding, ihr lebenlang Zu genieß. hette, Er der Sohn der Mutter, ahne statt solch. widemnießen, nicht allein alle quartal 3. lib in bahrem Gelt ohnfehlbahr ohne allen Cost. und Schad. die tag ihres Lebens Zu lüffern verbund.n sondern auch die Mutter, die oberwehnte Scheür /:obg den Schopff so der Sohn behalt außgenommen:/ ihr leben lang geniß. laß.
Und soll, fürs vierte, die ienige Zinnß, so von obgedachter Behaußung, Scheur, Hütt, holtzplätz und Ackhern, biß bevorstehend. Weÿhenachten verfallen, von dem Kauffschilling der Behaußung zum grünen Laÿsten, ohne den Zinß. aber von der Scheuren biß erstbesagt. Weÿhenachten verfallen sampt d. Stattgerichts Uncosten die helffte durch die Muter und die andere helffte durch den Sohn abgerichtet, und hernach alle Zinnß von dem hauß, den Gütern, der Scheur, und den holtzplätzern, von nechstkünfftig weÿhenachten an verfallend, durch den Sohn, auß dem seinig. abgestattet werd.
Zum Fünfften eo erlaßet eingangs ernandte Maria von Veßenheim ihren Ehemann hannß Weinläden vnd hien widerumb Er dieselbe, nicht allein dero Ergäntzungen ihrer beÿderseits ohnveränderter Nahrung sondern auch aller anderer auß irer am 26. 8.br. a° 1637. mit einander auffgerichteter Eheberedung, dero Zeitlich. Nahrung halben entstandener Ansprachen, Also daß derentweg. kein Ehegemächt ohne daß andere od. seine Nahrung einige fernere Forderung mehr prætendiren solle (…)

D’après les actes ultérieurs, Thiébaut Vogt acquiert à la même date (7 décembre 1653) la maison dite zum Grünen Leisten.
Originaire d’Auenheim en Bade, le jardinier Thiébaut Vogt épouse en 1634 Anne Marie, fille du jardinier Laurent Werner

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 172)
1634. Dom V. Trin. 6. Julÿ. Diebold Vogt Von Awenheim der gartenmann, Clauß Vogts gewes. Schultheisen Zu Awenheim nachgelaßener Sohn vndt J. Anna Maria Lorentz werners des gartenmans v. burgers alhie eheliche tochter. Cop. 14. Julÿ Zu J. S. Peter (i 88)

Thiébaut Vogt devient bourgeois par sa femme Anne Marie Werner le mois suivant en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse.
1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 142
Dieboldt Vogt d. Gartenman Von B(ra)uhurst Empfang d. Burgrecht Von seiner haußfrauwen Anna Maria Lorentz Werner deß Gartenmans Ehelich. tochter, Wüll Zu Morin Zünfftig Sein den 26. Augusti 1634.

Thiébaut Vogt se remarie en 1670 avec Marie Ursule Amblacher. Fille d’un capitaine de Freudenstatt, elle épouse en 1641 le capitaine Corneille Beck puis en 1666. Jean Christophe Winter.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 204, n° 17)

1670. Dcâ Misericordiæ 17. Aprilis. Hn Diebold Vogt, der Holtzhändler, Vndt Burger allhie, Vndt Fr. Maria Ursula Weÿl. Hn Johann Christoph Winthern Notarÿ Imp. Publ. Vnd E. Ehrs. Großen Raths alten Beÿsitzers nachgel. Wittib. Copulavi Donnerst. 28. Aprilis

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 68, n° 4)
1666. Dnicis Misericordias et Jubilate, 29 Aprilis / 6 Maÿ. Herr Johann Christoph Winther, Notarius Cæs. Publ. E. Ehrs. Groß. Raths Beÿsitz. Burger alhie, Vnd Fr. Maria Ursula Wild herrn Cornelÿ Becken beÿ alhiesiger Statt Garnison Wolverdienten Capitains nachgel. wittib. E.10. Maÿ (i 52, procl. Saint-Nicolas n° 9, i 293)

Proclamation, cathédrale (luth. p. 451)
1641.Domin: XXI. Trinitatis. Herr Cornelius Beck der Capitän Zu Kaÿl Vnd Jungfrau Maria Ursula, deß Edlen vnd Gestrengen, Herrn Barthomomæi Amblachers, geweßenen fürstlichen Württenbergischen Hauptmans vber daß Landvolck in der Frewdenstatt nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Zu Kaÿl (i 230.)

Les préposés autorisent Thiébaut Vogt à construire un hangar à bois de 81 pieds sur 19 sur le chantier à bois qu’il a acquis (la cession par la Tour aux deniers est mentionnée à l’inventaire ci-dessous)

1653, Préposés au bâtiment (VII 1353)
hannß Marx Meißels we. deß Kurnisch holtzblatzes 158, beim Leisten 183, 190, 215
Diebold Vogt der holtzhändler, Holtzplatz von Hannß Marx Meichßels fr. Wb. 215, 219
(f° 65) Mittwochs den 19. dito [8.bris 1653] – Vogt. Holtzplatz
Diebolt Vogt der holtz händler, bittet erlaubnus d. er vff den, von hans Marx Meichßeks fr. wittib vnd erben erkaufften holtz Platz beim grünen leisten eine holtzschewr 81 Werckschue lang vnd 19 Werckschue breit bawen dörffe. ist deßwegen augenschein eingenommen vndt befunden worden d. solche holtzschewr niemand hinderlich seÿe. Erkt begerter maßen willfart.

La veuve de Séverin Werner, bailli à Walbourg, cède aux héritiers testamentaires de Nicolas Adolph, pasteur à Zutzendorf, un capital dont Thiébaut Vogt sert les intérêts comme propriétaire de la maison zum Grünen Leisten, suivant un acte du 18 juillet 1625.

1654 (5. April.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 194-v
Erschienen H Jacob Kübler Inspector im Umbgelt alß Fr. Veronicæ, weÿl. H Severin Wörners gewesenen Amptmanns Zu St. Waldburg beÿ Hagenaw nunmehr seel. hinderlaßener Wittibin, in crafft eines sub dato hagenaw den 19. Januarÿ dißes iahrs (…) den nachgemeldten Herrn Testamentarÿs eingelüfferten Gewaltscheins hierzu gevollmächtigter Befelchhaber
hatt in gegensein deß Ehrenvestè From- und wohlweÿsen H Andreæ Brackenhoffers deß beständigen Regiments der Herren Fünffzeh. und deß Ehrenvest- Fürsichtig und weÿsen H Isaac Faust EE groß. Rhats alten Beÿsitzers, beeder alß Weÿl. H M: Nicolai Adolphi geweßenen Pfarrers Zu Zutzendorff nunmehr seel. Stifftung verordneter herren Testamentarÿen
Fünffzig Pfund pfenning Capital, so anietzo Diebold Vogt d. holtzhändler, alß Unterpfandts Innhaber, vermög der am 18. Julÿ a° 1625. in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung vff der Behaußung Zum grünen laÿsten alhie im grünen Bruch gelegen, Zu verzinnß. schuldig ist – umb 40 Pfund

Inventaire dressé dans la maison après la mort de Marguerite Krummer, femme du berger de Durlach Jacques Meyer et bourgeoise de Strasbourg

1668 (10.5.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 15)
Inventarium der Jenigen Haußraths Posten welche weil. Margaretha Krummerin Jacob Meÿers des Viehhirten Zu Durlach geweßene Haußfr. brin. alhie.
In einer in d. St. Str. vorstatt am grünen bruch, ohnfern d. behaußung zum grünen leisten genant, gelegenen v. H. Diebold Vogten dem holtzhändlern gbr. alhie Zuständig. behaußg. welche eingangs gedachter Christmann Meÿer d. Kornwerffer lÿhenungsweiß bewohnt, befund. word. alß volgt

La maison revient au fils de Thiébaut Vogt, Nicolas Vogt qui épouse en 1672 Anne Marguerite Hamm, fille du charpentier Sébastien Hamm

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 152-v, n° 17)
1672. Nicolaus Vogt der ledige holtzhändler Hr. Diebold Vogt des auch Holtzhändlers und burgers allhier Ehel. Son, und J. Anna Margaretha Hammin, Sebastian Hammen des Burgers und Zimmermanns allhier hinderl. Ehem. tochter. Mont. 29. Apr. (i 154)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 229 n° 19) 1672. 21. Aprilis. Dominica Misericordiæ. Niclaus Vogt den Hotzhändler, Hn Diebold Vogt deß Holtzhändlers Vndt Burgers allhier ehelichen Sohn, Vndt fr. Anna Margarethan weÿl. Hn Sebastian Hamm gewesenen Zimmermanns Vndt Burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter. Eingesegnet Zum A. S. Peter (i 241)

Nicolas Vogt et sa femme Anne Marguerite hypothèquent au profit des enfants de Jean Frédéric Kraut la maison dite zum Grünen Leisten et un chantier à bois le long du canal. Leur fils Thiébaut Vogt obtient quittance en 1695 d’après une mention marginale.

1679 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 256
Niclaus Vogt der Holtzhändler und Anna Margaretha sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest und weÿsen herren Abraham Von Fridolßheim und herren Mathis Bläßigs beÿder als aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirten
in gegensein deß Ehrenvest- hochgelehrten herrn Johann Joachim Richßhoffers U. I. Ddi und Registratoris Archivi, alß Vogts weÿl. herren Johann Friderich Krauten gewesenen dreÿers des Vmbgelts nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine Vordere Große behaußung sambt Vier nebens häußern ihren Höfflein, Bronnen, und Gärtlein auch allen deren Gebäwen, begriffen, weithen Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt im grünen Bruch beÿ der Tränckh einseit ein Eckh anderseit neben einem allmend Gäßlein, hinden uff Lorentz Uhlmann Von Munoltzheim und Cons. stoßend gelegen, Zum grünen Laÿsten genannt, und gehent Von dem Gärtlein absonderlich j. ß 4. d. uff Martini gemeiner Statt für allmend zinnß alß mann sagt,
Ferners Ein Platz grundts oder Holtzplatz, Vor der erstbeschriebenen Behaußung gelegen, welcher in sich begreiffe in der länge, daß ist Von dem Marckhstein, so ahne der Tränckh stehet, biß ahne den Marckhstein beÿ der wäsch, am Geistbrückhel 345. werckhschuh, und beÿ der Tränckh. 35. werckh schuh, einseit neben der Statt Graben, anderseit neben dem allmend weg, Zeucht mit einel end uff die Wäsch am Geistbrückhel und mit dem andern End biß ahne die Tränckh beÿ der gemelten behaußung, wie dann solcher Platz mit Marckhsteinen under steinet ist, ahne welchen Platz Grund oder Holtzplatz außerhalb 15. ß Zinnß so mann iährlichen der Statt Straßburg raicht, sonsten Niemand einige Ansprach habe
[in margine :] (…) in gegensein Diebold Vogten des jüngern Holtzhändlers hierinn ged. Niclaus Vogten des Vorigen Debitoris nun seel. Nachgelaßenen Sohns und ietzmahligen possessoris und Eigenthubms herren der hierinn beschribenen Und.pfands (quittung) act. den 2. Junÿ 1698.

Nicolas Vogt et Anne Marguerite Hamm meurent tous deux le 10 février 1693 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 1230 livres (le bâtiment principal 800 livres, les autres respectivement 150, 120 et 160 livres). L’actif de la succession s’élève à 1595 livres, le passif à 614 livres.

1693 (26.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 15) n° 2
Inventarium über Weÿland Herrn Nicolai Vogts gewesenen Holtzhändlers und auch weÿland Frawen Annæ Margarethæ gebohrner Hammin beeder Eheleuth und burgere Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1693.
Inventarium und beschreibung aller und ieder Haab Nahrung und Gütter liegender und vahrend Keinerleÿ außgenommen, So weÿland de Ehrenhaffte und Vorachtbar herr Nicolaus Vogt gewesener Holtzhändler und die Ehren und Tugendsame fraw Anna Margaretha Gebohrne Hammin, beede Eheleuth und burgere alhier Zu Straßburg, nach Ihrem dienstags den 10.ten lauffenden Monatstag Februarÿ auf einen tag aus dießer mühesamer traur und kummervollen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen, Welches alles auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenachtbaren herrn Bartholomei Erasmi Albrechts, Kupfferschmids und burgers alhier Zu Straßburg, alß geordnet und geschworenen Vogts Theobald, Sebastians, Annæ Margarethæ, Annæ Mariæ und Dorotheæ Aller fünff Geschwüster und Obgedachter beeden Eheleuthe seel. ehelich mit einander erzeügter Kinder, und nach tod Verlaßener ab intestato nächster Erben (…) Actum in der Königl. freÿen St. St. in fernern beÿsein H Theobald Vogts holtzhändlers und burgers alhier deß Verstorbenen seel. bruders Donnerstags den 26. Monatstag Februarÿ Neün Calenders Anno 1693.

Inn hernach eingetragenen in Grünen bruch gelegenen und Zum grünen leisten genanten behaußung befunden worden wie folgt
Holtz und Schreinerwerck. Cammer A, In der obern Stuben,, Obern Stub Cammer, Im obern hauß Öhren, Inn der obern Küchen, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Soldaten Cammer, Inn deß Knechts Cammer, Im obern Gang, Inn der untern Stuben, Im Conthor, Im untern Haußöhren, Inn der untern Kuchen, In der Soldatenstub
Eÿgenthumb ane haüßern und holtzplätz. Item ein Vordere große behaußung sambt Scheür, Nebenshaüßern, deren höffen, brunnen und allen deren gebawen begriffen Rechten, zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg vorstatt im grünenbruch, beÿ der Tränck einseith ists ein Eck, Anderseith neben einem Allmend gäßel, hinden auf Lorentz Uhlmann deß Schultheißen Zu Mundolsheim seel. Erben et Consorten stoßend, und hiebevor Zum Grünen Leÿsten genant, Darvon gond in specie abe dem hoff, so etwann ein gärttlein gewesen, ein Schilling Vier pfenning, auf Martini gemeiner Statt für Almend Zinß, ferner von der gantzen behaußung, Jahrs auf Johannis Baptistæ Zweÿ Pfund pfenning Zinß, etwan Severin Wörners gewesenen Ambtmans zu St. Walburg ietzo aber herrn Nicolai Adolphi seel. Stifftung in haubtgut lößig mit 50 Pfund pfenning Item vier gulden Straßburg Wehrung, Jährlich auf Urbani lößig mit 100 gulden ernanter wehrung, der Samlung Zur dritten Regul oder viel mehr dem Corpori der Pensionen alhier, und dann 40 Pfund pfenning Zinß Jahrs auf Mariæ Verkündung, weÿl. herrn Johann Friderich Krautten gewesenen dreÿers an dem Ohmgelt sel. Erben, modo herrn Joh: Feltzen J. U. Doctdo. Ehevögtlich weiß lößig mit 1000 lb. d. sonst ledig eÿgen
ferner ein Platz Grundts Zu einem holtzplatz Zugebrauchen gegen oder neben vorbeschriebener behaußung gelegen, d. da mit sich begreifft, in der länge (…)
Welche haüßer und holtzplätze vermög der beÿm Concept gegenwärtigen Inventarÿ befündlicher Abschatzung sub dato 6. Martÿ Anno & 1693. befündlicher Abschatzung durch d. Statt Straßburg geschworne Werckmeister für freÿ ledig und Eigen æstimirt und angeschlagen worden für 3015 Gulden, thut über Abzug obiger und Zwar dem Allmend Zinß für doppelt Capital grechhter beschwerd. hiehero außzuwerffern 372 lb 7 ß 4 d. Wie und welcher gestalt herr Diebold Vogt deß Verstorbenen Vatter seel. dieße behausung und Nebenshäußer eÿgenthümblich an sich gebracht, bescheint ein Pergamin Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel Verwahrt welcher datirt den 7. Decembris Anno 1653. à tergo solchen Kauffbrieff befündet sich, welcher gestaltt gerührter herr Diebold vogt seel. dem Closter St Margarethen Acht gulden Straßburger Wehrung Zinß, so man demselben Jährlichen termino omnium Sanctorum Zu reichen gehabt, den 23. Januarÿ Anno 1667. abgelegt und bezahlt.
Ferner und in specie aber den obvermelten holtzplatz, ein Pergamin Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangenden Contract Insiegel verwahrt de dato den 24. Maÿ anno 1653. Über die behaußung ein Pergamin Kauffbrieff so datirt den 22 Aprilis Anno 1626. welcher mit der Statt Straßburg Contract Insiegel verwahrt. Wie auch ein Papÿrin Cession, inhaltend, daß Ihme herrn Diebold Vogt ein dritte theÿl von einem Nebens heüßlin von H. Ruprecht Reicharden Schaffner in aller heÿligen in solutum Cedirt worden, welche datirt den 28. Junÿ Anno & 1656. Welche Cession beÿ gegenwärtige Inventation Nicht aber die vorgemelte dreÿ: beneben noch Süben ferneren Pergamin respectiué Kauff und abgelöste Zinßbrieff, wie auch allerhand schrifftlicher bericht befunden
Itle hauß, hoffstatt und höfflin mit allen deren gebäwen am Alten weinmarck neben dem Speÿrbad (…)
Eÿgenthumb ane einem Metziger banck. Ein Metziger banck under d. Kleinen Metzig (…)
Sa. Haußraths 138, Sa. der Früchten auf dem Kasten 40, Sa. blumen auf dem Veldt 10, Sa. Stros 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 61, Sa. Guldinen Ring 19, Sa. Wein und Faß 135, Sa. Pferd wie auch Schiff und geschirrs 74, Sa. Holtzes, Dielen, latten und dergelichen 14, Sa. Eÿgenthumb ane häusern 997, Sa. Eÿgenthumb ane einem Metzigbanck 25, Sa. Activ Schulden 76, Summa summarum 1595 lb – Schulden 614 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 980 lb
Zweiffelhaffte Activ Schulden 417 lb
Abschatzung freitags d. 6. Martzi 1693. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd beschaidnen herrn Nicklauß Vogt burger Vnd holtzhändlers See. hinderlaßene Erben Behaußungen Vnd Holtz blätz wie die selbigen durch die geordnete Werckhleithe besichtiget vnd& angeschlagen Sind wie folget.
Erstlch die Wohn Behaußung alhier in der Statt Straßburg in dem so genanndten Grienbruch, Ein Eckh ein seitzs Neben den Erben Selbsten, ander seitzs Neben dem grinen leisten gäßlein, hinden auff gedachten Erben Stoßend Welche Behaußung Vnd Neben gebeÿ genge Schopff hewbin Vnd Stallung hoff vnd ein gemeiner bronnen auch aller dero begriffen recht Vnd gerechtigkeit, wie solches durch die geordnete Werckleithe in die besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß vnd Wahrt nach angeschlagen Vor vnd vmb Ein Taußent Sechß hundert Gulden
Item Zweÿ schlechte behaußungen ane ob beschribener behaußung Ein seitzs Neben denn Erben, ander seitzes Neben bauren von fengenheim hinden auff gedachten Erben stoßend, seins bede dem Jetzigen preiß vnd& wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb dreÿ hundert Gulden
ferner Zweÿ wohnungen Neben ein ander, Ein Eckh auch in gedachten grienen bruch hinder der Wohn behaußung Ein seitzes Neben dem grienen leisten geßlin, anderseits Neben den Erben Selbsten, welche behausungen auch Zimlich schlecht ist Sampt Stallung Vnd ein gemeiner bronnen auch dero begriff recht vnd gerechtigkeit, dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb dreÿ hundert Vnd Viertzig Gulden
ferner Zweÿ schlecht wohnungen hinden im geßlein auch im grienbruch Einseitzs Neben denn Erben selbsten, ander seitzs bauren auff dem land Zu Stendig, hinden auff herrn dibolt Vogt den holtzhändler Stoßend welche behaußung Stallung Klein höfflin Vnd Zweÿ Keller auch übriger begriffen recht und gerechtigkeit wie solches an Jetzo befunden Vnd dem preiß vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb dreÿ hundert Vnd Zwantzig Gulden
Item ein Holtz baltzs denn langen Weg hin ab ane dem Engen graben gegen der Wohn behaußung über ist angeschlagen Vor Vnd Vmb Zweÿ hundert Gulden
Item ein Stall Sampt einem Kleinen schierlein daran ein holtz schopff Vnd ein Kleines gertlein auch ane den Engen graben Vnd gegen der Wohn behaußung über ist angeschlagen Vor vnd vmb Zweÿ hundert Vnd Vünfftzig Gulden
Item ein holtz blatz in grienen bruch for der Wohn behaußung ist angeschlagen Vor Vnd Vmb Dreißig Vinff gulden
ferner eine Behaußung alhier in der Statt Straßburg auff dem alten Wein Marckh (…)
Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckh leithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawen Werckhs, Johannes Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs, Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hofs

Nicolas Vogt et Anne Marguerite Hamm meurent de fièvre, le mari après une malladie de 12 jours, la femme de trois semaines
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1687-1698, f° 77)
1693. den 10. Febr. A. 1693. morgens früh seind gestorben 2 Eheleut an hitziger kranckheit davon d. Man gelegen 12 tag d. Weib 3 Wochen, d. Man War h. Niclauß Vogt holtzhändler V. burger alhie in dem 48. iahr seines alters seine Eltern Waren h. Diebolt Vogt holtzhänler V. burger alhie V. Fr. Anna Maria Wernerin, Frawen namen War Fr. Anna Margaretha Hamin Eltern Waren h. Sebastian Ham Zimmermann, Fr. Susanna Hatebachin*, in dem 41 iahr alters seind beede begraben worden Zu gutten leuten bezeigen [unterzeichnet] theobaltus Vogt, diebold Vogt als bruder (i 79)

Le fils aîné Thiébaut Vogt devient seul propriétaire de la maison en rachetant les parts de ses frères et sœurs.

1693 (26.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 15) Joint au n° 2 du 26 février 1693
Abhandlung über Weÿland herrn Nicolai Vogts gewesenen holtzhändlern und auch weÿl. Frawen Margarethæ gebohrner Hammin beeder Eheleuth und burgere Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1693.
Die im Grünen bruch, zum grünen leÿsten genante Sterb behaußung, beneben denen dahien gehörigen holtzplätzen und Nebens haüßern wie solches alles im Inventario fol. 41. 42. 43. et 44. mit mehrerm beschrieben ist Diebold Vogten dem ältern Sohn mit allen zugehörden, immunitäten, rechten und Gerechtigkeiten wie solches alles der verstorbene Vatter seel. beÿ deßen vätterlichen verlaßenschafft Abtheÿlung von seinen Geschwüsterden eÿgenthümblich an sich gebracht und biß in sein ableiben beseßen, Zusambt denen im Inventario folio 32 et 33. specifice beschribenen Pferden, Kutschen und wägen wie auch Schiff und geschirr mit belieben der freündschafft auff genommenen bedacht, über den auf der behaußung und holtzplätzen stehenden Allmend und boden Zinß (…) umb 1675 lb

Thiébaut Vogt épouse en 1693 Aurélie Pfitzer, fille du jardinier Michel Pfitzer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 42)
1693. den 6. Maÿ A 1693 seind Copulirt Worden Diebold Vogt lediger holtzhändler h. Niclaus Vogt holtzhändlers V. Vogts alhier hinterlaßener ehelicher Sohn, V. Jungfrau Aurelia H. Michael Pfitzers burgers v. gartners alhie auch Kirchenpflegers beÿ der Kirch Zu Alten S Peter hinterlassene eheliche tochter, [unterzeichnet] diebolt Vogt als hochzer, Aurelia Pfitzerin alls hochhnin (i 43)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figurent les immeubles propres au mari

1695 (6. Aug.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 9)
Inventarium über deß Ehrengeachten Herrn Diebold Vogten Holtzhändlers und der Tugendsamen frawen Aureliæ Pfützerin beeder Eheleuth vnd burgere Zu Straßburg einander in den Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1695 – den 6. Augusti Anno 1693
Ane holtz und feder werck. Im vordern Stuben, In der Stub Kammer, Im haußöhren, In der vordern Stub, Im anderen hausöhren
Eÿgenthumb ane haüßern und holtzplätz den herrn gehörig. Ein Vordere große behaußung Nebenshaüßern, deren höffen, brunnen und allen deren gebawen begriffen rechten, Zugehörden wie auch gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vorstattaußerhalb Speÿrthor im Grünen bruch ahne der Tränckh, einseith ists ein Eck, 2.s. neben einem Allmend gäßlein, hinden auf Lorentz Ulmann deß Schultheißen Zu Mundolsheim hinderl. Erben et consorten stoßend, und hiebevor Zum Grünen Leÿsten genant, darvon gehen in specie dem hoff, so etwan ein Gärttlein gewesen, Jährlich auff Martini 1 ß 4 d gemeiner Statt vor allmend Zinß, ferner von der gantzen behaußung, Jahrs auff Joh. Baptæ. 2 lb d Zinß in Nicolai Adolphi seligen Stifftung in haubtgut lößig mit 50 lb d, ferner 2 lb d Straßburger wehrung Jährlich auff Urbani der Samblung Zur dritten Regul oder viel mehr dem Corpori der Pensionen alhier, und dann 40 lb d Zinß Jahrs auf Mariæ Verkündung, weÿl. herrn Johann Friderich Krauthen gewesenen dreÿers an dem Umbgelt seelig. Erben, modo herrn Johann Feltzen J. U. D° Ehevögtlich weißin hauptguth lößig mit 1000 lb. d. sonsten ledig eÿg.
Ferner ein blatz grundts Zu Einem holtz blatz Zugebrauchen gegen oder neben vorbeschriebener behaußung geleg. der da mit sich begreifft, in der länge (…)
Wie und welcher gestalten herr Diebold Vogt deß Ehemanns Groß Vatter seelig dieße behausung und nebents häußer wie auch langen holtzblatz käufflich ahne sich gebracht, bescheinet Ein Perg: Kauffbrieff, mit der St. Str. Contractstuben anhangendem Insigel verwahrt welcher datirt den 7. 10.br Anno 1653. a tergo solchen Kauffbrieff befündet sich, welcher gestaltt gerührter Diebold Vogt seel. dem Closter St Margarethen 8 fl. Straßburger Wehrungs Zinß, so man selbigen Jährlich. Termino omnium Sanctorum Zureichen gehabt, den 23. Januarÿ Anno 1667. abgelegt und bezahlt.
Ferner aber und in specie aber den obvermelten holtzplatz, Ein Perg: Kauffbrieff mit d. St. Str. anhangenden Contract Insiegel verwahrt de dato den 24. Maÿ A° 1653. über die behaußung Ein Perg: Kauffbrieff so datiret den 22 Aprilis A° 1626. welcher mit der St. Str. Contract Insiegel verwahrt. Wie auch ein Papÿrine Cessio Inhaltend, daß Ihme herrn Diebold Vogt seelig. Ein dritte theÿl von einem nebents heüßlin von Herrn Ruprecht Reicharden Schaffnern in Allerheÿligen in solutum Cedirt worden, welche datirt den 28. Junÿ A°1656. Welche Cession aber weder beÿ gegenwärtige noch vorgehender Inventation nicht, aber die vorgemelte dreÿ beneben noch 7. ferneren Perg: Kauff und abgelöste Zinßbrieff, wie auch allerhand Schrifftlicher bericht, gebunden Zu befinden. Dieße behausung vnd holtz blätz sind dem Eheman beÿ weÿl. herr Nicolai Vogts deße Ehemanns Vatters seelig respectibé Vogt vnd geschwistrig. eÿgenthümblich. überlaßen worden.
Nota. Es hat der mann wegen deo älten seel. verlaßenschaffts abtheylung die Abrechnung beÿ H Not° Winckerln außgefertigt. Zulaßen darmit amnn ersehen kan waß er wegen dieser übernommenen behaußung seiner geschwisterd. schuldig verbliben.

Compte de tutelle rendu par le chaudronnier Barthelmey Erasme Albrecht
1714, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 35) n° 1215
Rechnung Weÿland Bartholomæi Erasmi Albrechts geweßenen Kupfferschmidt und burgers allhier alß geordnet und beäydigt geweßenen Vogts Annæ Mariæ weÿl. herrn Niclaus Vogt geweßenen holtzhändler und burgers zu ermeltem Straßburg mit auch weÿl. frawen Anna Margaretha gebohrner Hammin, beede nunmehr seel. ehelich erzeugt und hinterlaßenen tochter, Inhaltend alles dasjenige was von obernanntem Vogt seel. ermelter seiner Curandin halben vom 1. Septembris A° 1712. alß dem beschluß seiner vorhergehenden fünfften Rechnung biß auff den 8. Junÿ A° 1714. auff sein des Vogts seel. tödliches ableiben wie auch nach der hand von deßelben hinderbliebenen Wittib biß den 10. 8.bris berührten 1714.ten Jahrs ferner eingenommen und hiengegen wiederumb Vor dieselbe in allerhand weege bezahlt und außgegeben worden – Sechßte und zugleich letzte Rechnung dießer Vogteÿ

Aurélie Pfitzer meurt en 1719 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 700 livres. La masse propre au veuf présente un déficit de 28 livres, celle des héritiers s’élève à 1 140 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 697 livres, le passif à 1 329 livres.

1719 (7.8.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 45) n° 13
Inventarium über Weÿland der Ehrn: und Tugendreichen Fr: Aureliæ Vogtin gebohrener Pfützerin, Hn Joh: Diebold Vogten, Holtzhändlers und burgers allhier zu Straßb., geweßener Ehel. haußfr. seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1719. – nachIhremden 26. Junÿ Jüngsthien aus dießer welt genommenen Tödlich. ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren Vorgeachten Hn Joh: Georg Wörners Hueffschmidts und burgers allhier, als geordnet u. geschworenen Vogts Joh: Diebolds, Jgfr. Annæ Margarethæ, Joh: Niclaußen und Dorotheæ der Vogten, aller Vier der abgeleibten fr: seel. mit Vor und nachgemelte Ihrem hinderbliebenen Wittiber Ehelich erzeügter Kind. u. ab intestato nachgelaßener rechtmäsiger Erben, Vorgenommen (…) Actum Straßb. d. 7.ten Aug. 1719.
Copia der Heüraths Verlaßenschafft, pge. in prot: C fol: 1170.b et seqq.
Copia Codicill reciproci, pge. in Prot: G. fol: 320.b et seqq.

In einer allhier Zu Straßb. im grünenbruch gelegener u. Zum Grünen Leisten Genandter in dieße Verlaßenschafft gehörigen behauß. befunden word. wie Volgt.
Ane Höltzen u. Schreinwerck. Auff der Obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der obern Vorden Stub, In der Stub Cammer, In der Obern Kuchen, In der Cammer C, Im obern hauß öhren, In der Wohnstub, In der untern stub Cammer, In der Bauchküchen, Im untern Haußöhren, In des Knechts Kammer, Im Keller, In der untern Kuchen
Ergäntzung deß herrn Wittibers unveränderten Gutts. Vermög deß über beÿder Geweßenen Eheleuth einander für unverändert in den Ehestand Gebrachte Nahrungen, durch H. Johann Friderich Marbachen Notm: den 6. Aug. Anno 1693. auffgerichteten Inventarÿ
Eÿgenthumb ane Häußern und Holtzplätzen (W.) Erstl. ein Vordere große behauß: sambt den Nebens Häußlen dero Höffen u. brunnen auch anderen Gebawen Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg außerhalb dem Speÿrthor im Grünen Bruch ane der Tränck, 1.s. ists ein Eck, 2.s. neben i. allmend Gäßlein, Hind. auf Lorentz Ullmann deß geweßenen Schultheißen Zu Mundolßh. hinderlasenen Erben u. Consorten stoßend, Von alters her Zum Grünen Leisten genandt, Darvon u. Zwar in speê dem hoff, so etwan ein Gärttlein Geweßen, Gehen Jährl. auf Martini 1 ß 4 s. Almend Geldt, sonst ledig eigen, Undt durch d. Statt Straßb. geschwornen Werckleüth Vermög einer ad Conceptum überreichter schrifftlicher Abschatzung Vom 10.ten August. 1719. über Vorangeregte beschwerdt angeschlagen umb 1050. lb
(W.) It: ein Platz Grundts Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
Wie und welcher gestalten H. Diebold Vogt deß Hn Wittibers Groß Vatter seel. Vorbeschribene behauß: und Nebenshäußer wie auch lang. Holtzplatz an sich erhaldelt, besagt i. perg: Kauffbrieff, mit der Statt Straßb. anhang. C. C. Ins. Verwahrt, deß. datum d. 7. X.bris 1653. Über den Holtzplatz aber in Speê i. perg. K.brieff mit der St: St: anh. C. C. Ins. Verwahrt dedato 24. Maÿ. 1653. darbeÿ noch unterschiedene Cessionen begriffen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. deß Wittibers unverändert Vermög. Sa. Haußraths 9, Sa. baarschafft 4 ß, Eÿgenthumbs Ane Häußern und Holtzplätzen 1195, Sa. Ergäntzung (582, Abzug 1765, Verbleibt schuldig 1183), Summa summarum 1204 lb – Schulden 1233 lb, (Passiv onus) 28 lb
Dießemnach wird auch der Kinder undt Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 42, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Eigenthumb Ane Ligenden Güttern 245, Sa. Beßerung ane lehengüthern 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. der Schulden 50, Sa. Ergäntzung (1105, Abzug 8, remanet) 1097, Summa summarum – Schuld 250, Nach solchem abzug 1140 lb
Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 74, Sa. der Wahren Zum Holtzhandel gehörig 401, Sa. Früchten in der Scheür 31, Sa. Wein und Leerer Vaß 120, Sa. Pferdt sampt dero Geschirr 51, Sa. Kutschen und Fuhrgeschiffs 179, Sa. Hew und Stroh 17, Sa. Blumen auf dem Veld 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Guldener Ring 1, Sa. Baarschafft 200, Sa. Eigenthums ane Liegende güther 55, Sa. beßerung ane i. leheng. 15 ß, Sa. Gülth von liegenden güthern 42, Sa. pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Schulden 1397, Summa summarum 2697 lb – Schulden 1329 lb, Nach deren Abzug 1368 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2480 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter, so den Erben unverändert 25 lb, Ungewiße Schulden in das Erb Zugeltend 47 lb
Abschatzung d. 10.t Aug: anô 1719. Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheÿtenen H. Dieboldt Vogt, holtzhendler, ist eine behaußung Alhier, in der Statt Straßburg, in deù grinen bruch gelegen, Ein Eck hauß Zum Grünen Leisten genandt, Ein seith Neben den Erben Selbsten, Ander seith Neben dem Grinn Leisten Geßell, hinden auff Vor gedachten Erben stoßendt, welche behausung, hoff statt, hauß Ehren; Nebens gang, darunder Ein bauch Küchen, Neben Gebeÿ, darunder stallung, Gutschen schopff, schweinstall, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeith, Wie solches durch der Statt geschwornen Werckleüthen in der besichtigung befundten, Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Wirdt, Vor vnd vmb Ein Tausend Vier Hunder Gulten
der Ander begriff ist Auch im grinen bruck (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 400 florins (700 livres) sur un total de 4 500 florins
1719, Livres de la Taille (VII 1175) f° 331-v
Zimerleüth F. N° 2264 – Weÿl. Fr. Aureliæ gebohrner Pfützerin, H Diebolt Vogten Holtzhändlers und Burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Heinrich Lang sen.
Conc. Fin. Inv. ist Fol. 128.b 2263. lb 5. ß 9 d die machen 4500 fl. derselbe Verstallte Hiengegen allein 3100 fl. also 1400 fl. Zu wenig
Warvon der Nachtrag alß von theilbahrem Guht gerehnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 4. lb 4 ß th. 25. lb 4 ß
Und auf Vier Jahr in simplo à 2 lb 2 ß, 8 lb 8 ß
Ext. Stallg. pro 1719. 8 lb 2 ß
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung 3 lb 2 ß 6 d, Summa 44 lb 17 ß 10 d
Auff Bitten und in Consideration der eingebrachten motive haben die Herren dreÿ nachgelaßen 12 lb 12 ß
restirt 32 lb 5 ß 10 s
dt. 9. Octobris 1719.

Thiébaut Vogt se remarie en 1720 avec Marie Eve Grauss, fille du boucher Georges Grauss : contrat de mariage, célébration
1720 (22. Jan.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 381
Eheberedung – Zwischen dem Ehren vorgeachten Herrn Herrn Johann Diebold Vogten, Holtzhändlern und burgern Zu Straßburg als Hochzeitern An einem
So dann den Ehren und Tugend begabten Jungfr. Mariæ Evæ Graußin, Weÿland Herrn Georg Graussen geweßenen Metzgers u. burgers alhier seeligen nachgelaßener Ehelichen dochter, als der Hochzeiterin Am andern theil
Zum Sechsten hat der Herr Hochzeiter seiner Liebsten den Jungfrawen Hochzeiterin, falls er vor Ihro verstürben Zu einem Lebtägigen wÿdumb versprochen sein Kleine Nebens Behaußung neben dem Grünen Leisten, so das Eck An dem Kleinen nicht durchgehenden Gäßlin
Montags den 22. Januarÿ Anno 1720. [unterzeichnet] Johann diebolt Vogt als hoch Zötter, hans gorg Werner Als deß hochzeitt Kinder vogt, Maria Eva Kraußin als Hochzeiterin, hans Michael Vest Als stiff Vatter

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 83)
1720. d. 14. Febr. seind Ehelich eingesegnet word. H. Diebold Vogt der Burger vndt holtzhändler allhier vnd Jgfr. Maria Eva Weiland Johann Georg Kraußen gewesenen Burgers vndt Metzigers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] diebold Vogt alß hoheütter, Maria Eva Kraußin als hochzeitterin (i 85)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 3 418 livres, ceux de la femme à 278 livres.

1720 (9. Xbris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 48) n° 38
Inventarium über Herrn Johann Diebold Vogten deß Holtzhändlers und Frawen Mariæ Evæ Vogtin, gebohrner Graußin, beeder Eheleuthe und Burgere zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand Zugebrachte Haab, Nahrung und Güttere, auffgerichtet Anno 1720. – Actum Straßburg in ferneren præsentz H. Hannß Michel Vesten, Metzger und Frawen Evæ Mariæ Gebohrner Helmstetterin ams der Ehefrauen Geliebten Stieffvatters und Eheleuthen Mutter, Montags den 9. Decembris Anno 1720.

In einer allhier Zu Straßb. im Grünen Bruch Gelegener, Zum Grünen Leisten Genandter und dem Ehemann Gehörigen behausung befunden worden, wie Volgt.
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der obern Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Hauß Cammer, In der Kuchen, In der andern Stub, In der Stub Cammer, In des Officiers Stub, In des Knechts Cammer, Im Keller, Im untern Haußöhren
Eÿgenthumb ane Häußern und Holtzplätzen (M.) Erstlich ein Vordere Große behauß: sambt den Nebens Häußlein deren Höffen v. brunnen Stallung v. Schöpffen auch zwen anderen Gebawen Rechten, Zugehörden undt Gerechtigkeiten Gelegen in der Statt Straßburg vorstatt außerhalb dem Speÿrthor, im Grünen Bruch, ane der Tränck, einseit. ists ein Eck, Anderseit neben einem Allmend Gäßlein, Hinden auff Lorentz Ullmann deß geweßenen Schultheißen Zu Mundolßheim hinderlasenen Erben vnd Cons. stoßend, v. von alters her Zum Grünen Leisten genandt, darvon und Zwar dem hoff, so etwan ein Gärttlein Geweßen, Gehen Jährlichen auf Martini 1 ß 4 s. Almend Geldt, sonst Ledig eigen.
(M.) It: ein Platz Grundts Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
Darüber sagt i. perg. Kbr. mit der St. St. anh. C. C. Ins. Verw. deß. datum den 7. X.bris 1653. Über den Holtzplatz aber in Speê besagt i. perg. Kbr. mit wohlgemeltem Insigel verw. de dato 24. Maÿ. A° 1653. darbeÿ noch unterschiedene Cessiones Zubefinden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. deß Manns Guth betr. Sa. Haußraths 409, Sa. der Wahren Zum Holtzhandel gehörig 1016, Sa. Früchten 67, Sa. Tabachs 35, Sa. Häw, Strooh vnd Booßen 26, Sa. Blumen auf dem Veld 10, Sa. Tung: od. Beßerung 3, Sa. Wein und Leerer Vaß 509, Sa. Pferdt sampt dero Geschirr 73, Sa. Kutschen und Fuhr und Handgeschirrs 389, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Guldener Ring 19, Sa. Baarschafft 840, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 175, Sa. Schulden 615, Eigenthums ane Häußern vnd Holtzplätzen, Eigenthum ane Liegenden güthern, Beßerung ane lehengüthern, Summa summarum 4431 lb – Schulden 2013 lb, Nach deren Abzug 3418 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen unveränderte Nahrung beschrieben und Erstlichen, Sa. haußraths 213, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 13, Sa. Guldener Ring 28, Sa. baarschafft 23, Schulden, Summa summarum 278 lb

Marie Eve Krauss meurt en 1736 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 200 livres. La masse propre au veuf est de 2 683 livres, celle des héritiers de 530 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 512 livres, le passif à 2 608 livres.

1737 (2.1.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 25 Not 134, fonds Lang) n° 469
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsamen Frauen Mariæ Evæ Vögtin gebohrner Kraußin, Herrn Johann Diebold Vogt des ältern holtzhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Zweÿten Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1736.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere so Weÿland die Ehren und Tugendsame Frauen Maria Eva Vögtin gebohrne Kraußin, Herrn Johann Diebold Vogten des älteren Holtzhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Zweÿte Ehegattin nunmehr seel. nach Ihren den 16. Septembris des Zurückgelegten 1736.ten Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren des Ehrengeachten herrn Johann Adam Fuchßen, Metzgers und Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Annæ Mariæ, Johann Jacob, Mariæ Salome und Johann Diebold, allen Vier der angeleibten Frau seel. mit Vorgemeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt und ersucht durch Ine den wittiber (…) So geschehen Straßburg& auff Mittwoch den 20.to Januarÿ A° 1738.

(f° 25) Eigenthumbs ane Häußern und Holtz Plätzen. (W.) Eine Behaußung Von alters her Zum grünen Leisten genandt samt den Nebenshäußlein, Stallung und Schöpffen, auch deren höffen und Bronnen mit all andern dero Gebäuen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg vorstatt außerhalb dem Speÿrthor im grünen Bruch ane der Tränck, ein Seit ist ein Eck neben einem Allmend weeg, anderseit neben dem nicht durchgehenden grünen Leisten gäßel, hinden auff Lorentz Uhlmanns geweßenen Schultheißen Zu Mundolßheim hinderlaßenen Erben und consorten stoßend, samt der dagegen über gelegenen Scheur und alten holtz Schopff, so mit einem End auff nachgemelten grundplatz und mit dem andern End auff die Tränck Ziehet, durch die allhiesig geschwornen Werckmeistere Vermög der beÿ dem concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 23. Decembris A° 1736. angeschlagen worden um 1200. lb
Item ein Platz grundt so Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
Davon und Zwar Von dem hoff so ehedeßen ein Gärtlein geweßen 1. ß 4 d und Von dem Platzgrund 15 ß bodenzinnß auff allhiesigen Pfenningthurn Jahrs auff Joh. Bapt: so Zu Capital gerechnet antrifft 16. lb 6 ß 8 d. Nach deren Abzug wären ane dem Anschlag annoch auß Zuwerffen 1208. lb 13. ß 4. d. Darrüber besagt ein perg. Kauffbrieff mit der St. St. anhang. C. C. Innsiegel Verw. de dato 7. Decembris A° 1653. außweißend wie diebold Vogt geweßener holtzhändler und burger allhier des H. Wittibers Großvatter Vorstehende behaußung amt Nebens häußlein wie auch dem Platz Gund Von Hannß Weinläders Ehefrauen und Kindern erkaufft habe mit a. N° 8. notirt.
Ferner ein perg. Kauffbrieff mit der Statt Pfenningthurn anhang. Innsiegel Verwahrt. de dato 24. Maÿ. A° 1653. crafft deßen Vorgemelter Platz Grund Von denen Obernbauherren und dreÿern des Pfenningthurns Wolffgang Kärlin und Daniel Megele mit gewißen Conditionen Verkaufft worden mit a. N° 8 notirt. So dann verschiedene ältere perg. Kauffbr. und abgelöste Zinnßbrieff über die Behaußung und Nebens häußlein besagend.
(T.) It. die Erblehens Gerechtigkeit u. besserung eines vordern und hinteren haußes, höfflein und hoffstatt, mit allen derselben Gebäuen, Zugehörden, und Gerechtig Keiten, allhier hinder der Kürschner Zunfft Stub, ein Seit neben Johann David Kuntz dem Gürtlern ander Seit . neben Mr (-) Karcher, dem Schuhmacher, hinden auff die Becken Knecht herrberg stoßend, gelegen, davon gibt man jährlich auff Weÿhenachten 12 ß ane Ewigen, ehrschätzigen und fürbietigen Erblehen Zinnß in recognitionem Dominÿ directi der Hohen Schuhl allhier, so ohnvergreifflich Zu Capital Zu verzinsen vor 12. lb. It. 4. lb 4 ß d Zinnß Jahrs auff Matthiæ Apostoli dem mehrern teutschen hospital allhier in das Corpus der rothen Kirch, ablösig in Wahrungs Cap. mit 105 lb. It. 4. lb d Zinnß Jahrs auff den 1.ten Martÿ in besagtes Corpus der rothen Kirch, widerlösig in haupt guth mit 100 lb. machen also die beschwerden auß 217 lb. und ist diese Erblehens Gerechtigkeit durch die allhiesig. geschworne Werckmeistere in deren Abschatzung de dato 23. Xbris 1736. æstimirt worden vor 375. lb. abgezogen vorgemelte beschwehrde so thun 217 lb. So verbleibt ane dem anschlag annoch übrig 158 lb. Darüber ist Vorhanden einperg. Kauffbr. mit der Statt Str. anhang. C. C. Inns. Verw. de dato 14.ten Febr. A° 1732. mit N° 1 notirt, Ferner ein dergleichen Kbr. dedato 14 Januarÿ A° 1705. mit a. N° 1 notirt.
(f° 27) Eigenthum ane einem Metzgerbanck (E.) (…)
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens. Innhalt Inventarÿ über deßelben und der verstorbenen Frau seel. einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen in A° 1720. durch weÿland herrn Johann Heinrich Langen sen. Notarium seel. auffgerichtet
(f° 24) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des herrn Wittibers unverändert Vermögen betreffend, Sa. haußraths 89, Sa. Gutschen und Fuhrgeschirr 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. goldener Ring 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Eigenthums ane häußern und holtzplätzen 1208, Sa. Antheils ane denen liegenden güthern so er mit seinen Kindern erster Ehe gemeinschaftlich 33, Sa. antheils ane dem gültguth so zwischen Ihme und seinen Kindern erster Ehe gemeinschaftlich 28, Sa. Ergäntzung (3580, absugs 1034, Rest) 2545, Summa summarum 4073 lb – Schulden 1389, Nach deren Abzug 2683 lb
(f° 35) der Kinder und Erben unverändert Guth anlangens, Sa. haußraths 89, Sa. leerer Faß 1, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 4, Sa. baarschafft 28, Sa. Pfenningzinß hauptguths 113, Sa. Eigenthums ane einem Metzigbanck 138, Sa. Ergäntzung 63, Sa. Activ Schulden 90, Summa summarum 530 lb
Diee theilbar Verlaßenschafft batreffend, Sa. haußraths 88, Sa. der Wahren zum holtzhandel 834, Sa. Frucht 45, Sa. Tabac 24, Sa. heu und Stroh 24, Sa. Blumen auf dem feld 4, Sa. beßerung 18 ß, Sa. Wein 58, Sa. Pferd samt dero Gutscher 15, Sa. Gutschen und Fuhrgeschirr 69, Sa. Silbers 33, Sa. baarschafft 27, Sa. Pfenningzinß hauptguth 25, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 158, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 50, Sa. Activ Schulden 52, Summa summarum 1512 lb – Schulden 2608 lb, In Compensatione 1096 lb
Stall Summ 3698 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugelten 640 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Heinrich Lang
Abschatzung dem. 23 : Decem: 1736. Auff begehren deß wohll achtbaren und bescheitenen H: Diebold Vogt deß holtzhëntlers ist ein behausung alhie in der Statt Straßburg in dem grünen bruch gelegen einseits ein Eck: anderseits an ein baurenhauß von fëngenheim hinden auff daß grüne Leisten geslein Stoßend, welche behausung Stuben Cammer nebenß Cammern unden auff dem botten ein Stuben Cammer und haus Ehren getrëmter Keller nebenß schöpffell wor under die bauch küchen oben dar über ein gang, rechter handt die ein fahrt oben dar auff ein stubell und taß tach seiten gebeu worinen der Stall oben darauff die haubienen nebenß und hinderheusell worinen ein Stube Cammer und hauß Ehren mit herdt und waßerstein, ein Kleine scheur sambt alten holtz schopff und sehr schlegten nebenß hausell worinen eine Stuben Cammer und hauß Ehren mit einem herdt und waßerstein sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe sich in der besichtigung befünden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird vor und Umb Zweÿ Tausent und Vier hundert Gülten
Der 2.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg hinder der Kürschner Stuben gelegen ein seits Neben Pflip Kuntz dem Görtler ander seits Neben Martin Karger dem schu macher hinden auff die bëcker herrberg Stoßent, welche behausung ein Stuben Cammer Küchell sehr schmaleß hauß Ehren, Klein hinder hauslein war inen ein stübell und neben dar an der Gang und. auff dem botten das hauß Ehren gewölbter Këller hoff und holtz Cammer sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jëtzigen Preÿß nach angeschlagen wierd Vor vnd Umb Sieben hundert und Vünffzig Gulten
Der 3.te begrieff (…)
Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Thiébaut Vogt meurt deux ans plus tard. L’actif de la succession s’élève à 3 379 livres, le passif à 2 090 livres.

1738 (6.8.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) n° 538
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Theobald Vogt des ältern geweßenen Holtzhändlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1738.
Inventarium und beschreibung aller den jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland Herr Johann Theobald Vogt der ältere geweßene Holtzhändler und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 22. Julÿ Anno 1738. beschehenen tödtlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seel. in Zwoen Ehen erzeugter und ab intestato Zu Erben Verlaßener (…) Kinder und Enckel. (…) So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 6. Augusti Anno 1738.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1.mo Weÿl. Herrn Johann Theobald Vogt gewesenen Holtzhändler und burgers allhier seines ältern Sohns seel. mit Frauen Catharina Elisabetha gebohrner Abtin ehelich erzeugten und nach todt Verlaßenen einigen sohn, So bevögtiget mit Herrn Johann Jacob Wörner Hiuffschmidt undt burgern allhier, welcher auch nebst seines Curandi Mutter und Herrn Joh: Jacob Gerold Caminfeger und burgern allhier deren jetzmahligen Ehemann dieser Inventation beÿgewohnt, 2.do Fr. Annam Margaretham Maußin gebohrene Vögtin Herrn Joh: Friderich Maußen Kieffers und burgers allhier Ehegattin welche auch nebst Ihrem Ehemann anwesend war, 3.tio Herrn Joh: Niclaus Vogt den ledigen Sattler, so gegenwärtig War, Vorstehende Erben seind von denjenigen Kindern, welche der Verstorbene seel. in erster Ehe mit weÿl. Frauen Aurelia gebohrner Pfitzerin seel. ehelich erzeugt gehabt, annoch im Leben vorhanden, welche Zu ihrem Assistenten erbetten Herrn Frantz Heinrich Dautel Notarium publ. et Practicum allhier, so sich auch hiebeÿ eingefunden
4.to Fr. Annam Mariam Rödererin gebohrner Vögtin, Herrn Joh: Michael Röderer biersieder und burgers allhier Ehegattin, Welche auch nebst Ihren Eheliebsten beÿ diesem Geschäfft erschienen, 5.to Johann Jacob, 6.to Mariam Salomeam 7.to Johann Theobald, Welche dreÿ letztere bevögtiget mit Herrn Johann Adam Fuchßen Metzger und burger allhier, so auch seiner Vogts Kinder Interesse beÿ diesem Geschäfft in Persohn beobachtet, diese Vier letztere Erben seind die annoch im leben befindlichen Kinder, welche der Verstorbene seel. in Zweÿter Ehe mit Weÿl. Frauen Maria Eva gebohrner Kraußin seel. ehelich erzeugt hatte, Und als der Vier Kinder Zweÿter Ehe beÿstand Herrn Joh: Daniel Stöber Not. publ. und Practicus allhier ferner Zugegen gewesen. Alle Sieben des Verstorbenen seel. nach abzug einiger Prælegaten Zu gleichen antheilern ab intestato Verlaßene Erben
Copia Dispositionis inter liberos, so der Verstorbene seel. den 14. Junÿ Anno 1738 Vor mir Notario auffgerichtet

Höltzen und Schreinwerck, Auff der bûcheronhn, In der Cammer A, In der Meel Cammer, In der obern Stub, In der Obern Stub Cammer, In der Küchen, In der Cammer B, In der Cammer C, Auff dem Gang, In dem untern haußehren, In der untern Küchen, In der untern stub Cammer
Wahren Zum Holtzhandel gehörig
(f° 22) Eigenthumb ane Häußern und Holtzplätzen. Nemlichen eine Behaußung Von Alters her Zum grünen Leisten genandt samt den Nebenshäußlein, Stallung und Schöpffen, auch deren höffen und brunnen mit allen andern Gebäuen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen in der Stadt Straßburg, Vorstadt außerhalb dem Speÿrthor, im Grünen Bruch ane der Tränck, 1.s. ist ein Eck neben i. Allmend weeg, 2.s. neben dem nicht durchgehenden grünen Leisten Gäßl, hinden auff Lorentz Uhlmann geweßenen Schultheißen Zu Mundolßheim verlaßenen Erben und Consorten stoßend, so samt der dagegen über gelegenen Scheur und alten holtzschopff, so mit 1. End auff nachgemelten Grundplatz und mit dem 2. End auff d. Tränck ziehet durch die allhiesig. geschwornen Werckmeistere Vermög deren außgestellten schrifftl. Abschatzung de dato 23. Xbris Anno 1736. angeschlagen worden um 1200.
Item ein Platz grundt so Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
Davon gibt man und Zwar Von dem hoff, so ehedeßen ein Gärtlein gewesen 1. ß 4 d und Von dem Grundplatz 15 ß bodenzinß auff allhiesigen Pfenningthurn Jahrs auff Johannis Baptistæ, so Zu Capital gerechnet antrifft 16. lb 6 ß 8 d. Nach deren Abzug wären ane dem Anschlag annoch auß Zu werffen 1208. 13. 4. Hierüber besagt i. perg. Kbr. mit d. St. St. anh. C. Contract. Inns. Verw. de dato 17.ten Decembris 1653. Ferner i. perg. Kbr. m. d. St. Pfenningthurn Inns. Verw. de dato 24. Maÿ. Anno 1653. beede m. a. N° 8 signirt. So dann verschiedene ältere pergamentene Kauff und abgelöste Zinnßbrieff über die Behaußung und Nebens häußlein besagend
It. die Erblehens Gerechtigkeit u. besserung eines Vordern und Hinteren Haußes, Höfflein u. Hoffstatt m. allen derselben Gebäuen, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier hinder der Kürschner Zunfft Stub, 1.s. neben Joh: David Kuntzen dem Gurtler 2.s. neben Mr Karcher dem Schuhmacher gelegen hinden auff die Becken Knecht Herrberg stoßend davon gibt man Jährl. auff Weÿhenachten 12 ß ane ewigen ehrschätzigen und fürbietigen Erblehen Zinnß in recognitionem Domini directi der Hohen Schuhl allhier so ohnvergreifflich Zu Capital Zu verzinsen vor 12. lb. Item 4. lb 4 ß d Zinnß Jahrs auff Matthiæ Apostoli dem mehrern teutschen hospital alhier in d. Corpus der rothen Kirch ablösig in Wahrungs Capital mit 105 lb. It. 4. lb d Zinnß Jahrs auff den 1.ten Martÿ in besagtes Corpus der rothen Kirch widerlösig in hauptguth mit 100 lb. Machen also die beschwerden auß 217 lb. Und ist diese Erblehens Gerechtigkeit durch die allhiesig. geschworne Werckmeistere in deren Abschatzung de dato 23. Xbris 1736. æstimirt worden vor 375. lb. Abgezogen vorgemelte beschwährde so thun 217 lb. So verbleibt ane dem anschlag annoch übrig 158 lb. Daran in des Verstorbenen seel. Verlaßenschafft Zwo tertzen gehörig, welche außwerffen 105 lb. Darüber ist Vorh. 11. perg. Kbr. m d S. Str. anh. C. Contract Inns. Verw. de dato 14.ten Februarÿ anno 1732. Ferner 1 dgl. Kbr. dedato 14.ten Januarÿ anno 1705. beede m. a. N° 1 notirt. die übrige Tertz aber ist hernach fol. (-) denen Kindern zweÿter Ehe zugeschriben.
(f° 26) Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 255 (streitige haußraths posten 7) Sa. der Wahren zu dem holtzhandel gehörig 634, Sa. Früchten 32, Sa. häu und Stroh 3, Sa. Wein und leerer Faß 87, Sa. Pferd 12, Sa. Gutschen und Fuhrgeschirrs 52, Sa. Silbers 49, Sa. goldener Ring 8, Sa. baarschafft 364, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 238, Sa. Anschlag der häußer 1314, Sa. Anschlags der liegenden güther so mit denen Kindern erster Ehe gemeinschaftlich 33, Sa. Anschlags der liegenden güther so mit denen Kindern Zweÿter Ehe gemeinschaftlich 33, Sa. Anschlags der Gülten von liegenden güthern 28, Sa. Activ Schulden 231, Summa summarum 3379 lb – Schulden 2090 lb Nach deren Abzug 1288 lb
Stall Summ 3761 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 400 florins (700 livres) sur un total de 7 400 florins. Le défunt a légué la maison pour une somme supérieure de 891 livres à la valeur minimale.
1738, Livres de la Taille (VII 1178), f° 332
Zimmerleüth N. 7745 – Weÿl. H. Diebold Vogt sen. gewesenen holtzhändler und burgers allhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger sen.
Concl. Fin. Inv : ist Fol. 122.b, 3761. lb 12 ß 6 d, die behaußung ist höher prælegirt alß selbige angeschlagen 891 lb 6 ß 8 d (summa) 4653 lb 19 ß 2 d
Außständige activa 231 lb 18 ß 11 s, Rest 4421 lb 3 s
Verstallte 7400 fl. Zu wenig 1400 fl
Nachtrag acht Jahren in duplo à 4 lb 4 ß – 33 lb 12 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 2 lb 2 ß – 12 lb 12 ß
Ext. Stallgeltt 1738 – 12 lb 9 ß
Gebott – 2 ß
Abhandlung 4 lb 17 ß 6 d, Summa 63 lb 12 ß 6 d
Nachgelaßen 23 lb 2 ß, rest 40 lb 10 ß 6 d
dt. 6° 8.br 1738.

Le boucher Adam Fuchs et Marie Salomé Vogt hypothèquent le tiers qui leur revient dans la maison dite zum Grünen Leisten au profit du brasseur Jean Georges Holder.

1747 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 200-v
Adam Fuchß der metzger als vogt Jgfr. Maria Salome Vogtin
in gegensein Johann Georg Holder des biersieders – schuldig seÿen 1250 pfund
unterpfand, einen dritten theil vor unvertheilt ane der zum grünen Leisten genannten behausung und dazu gebäuden, nebens häußern im grünen bruch einseit neben N Bischoff holtzhändler, anderseit neben verschiedenen bauren gehörigen hauß, hinten auff Georg Seiter dem metzger – als ein elterliches erbguth

Jean Jacques Vogt hypothèque son tiers de maison au profit des mineurs Hügel

1749 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 574-v
Johann Jacob Vogt der ledige biersieder
in gegensein Johann Georg Holder des biersielders und in ferner gegenwart Michael Hügel des G.U.W. als vogt Friedrich und Margaretha der Hügel – schuldig seÿe 925 pfund
unterpfand, erstlich, den dritten theil vor unvertheilt ane der zum grünen Leisten genannten behausung und dazu gehörigen nebens häußer im grünen Bruch, einseit neben N Bischoff dem holtzhändler, anderseit neben einem verschiedenen baüren gehörigen hauß, hinten auff Georg Seÿter dem metzger
so dann den dritten theil vor unvertheilt ane einem metzig banck unter der kleinen metzig, einseit neben Georg Vest, anderseit neben Adolph Vest beede metzgern, hinten auff den Rindshäutergraben – als ein väterlichen erbguth

Les trois enfants cadets de Jean Thiébaut Vogt (le tonnelier Jean Jacques Vogt, Marie Salomé Vogt femme du brasseur Jean Paul Petsch et le boucher Jean Thiébaut Vogt) acceptent le legs que leur a fait leur père qui les rend propriétaires pour un tiers par indivis des immeubles

1749 (12. Sept.) Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) Joint au n° 538 du 6 août 1738
Johann Jacob Vogt dem ledigen Kieffer, Frauen Mariæ Salome Petschin geb. Vogtin, Hrn Johann Paul Petsch des biersieders und burgers allhier nunmahliger Ehegattin, und Johann Theobald Vogt dem nunmahligen ledigen Metzger ist beÿ Weÿland Herrn Johann Theobald Vogt des ältern geweßenen Holtzhändler und burgers allhier Zu Straßburg ihres Vatters seel. Verlaßenschafft Abtheilung, so in Anno 1738. Vorgegangen Zufolg deßelben letzten willens Disposition um den darinnen stipulirten und der Erbschafft Verguteten Preiß alß ein Prælegat gemeinschaftlich und Zugleichen Antheilern entschlagen und abgetretten worden
Nemlichen eine Behaußung Von Alters her Zum grünen Leisten genannt , hoff, hoffstatt, Stallung und Schöpffen auch darzu gehörigen Nebens häußlein mit allen deren Gebäuen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten, gelegen in allhiesiger Vorstatt außerhalb dem Speÿrthor in dem grünen Bruch ane der Tranck, ein Seith ein Eck neben einem allmend weeg, ander Seith neben dem nicht durchgehenden grünen Leisten gäßel, hinden auf Lorentz Uhlmann des Schultheißen Zu Mundolßheim nachgelaßene Erben und Consorten stoßend,
Ferner eine dagegen über gelegenen Scheur und holtzschopff mit einem End auff nachgemelten Grundplatz mit dem andern End auff die Tränck Ziehend,
Item ein Platz grundt so Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
von der behaußung Zwar Von dem Hoff, so ehedeßen ein Gärtlein gewesen, gibt man Jahrs auff Joh. Bapt: 1. ß 4 d und Von dem Grundplatz 15 ß bodenzinß. Sonsten seind dieße häuser sampt Grundplatz zu Johann Jacob Vogts Antheil freÿ ledig und eigen
Ane vorbeschriebenen häußern, Gebäuen und Grund Platz ist jedem der obgemelten dreÿen Vogtischen Geschwüstrigen also auch Johann Jacob Vogt ein dritter theil für unvertheilt gebührig, Welches bezeugt unterschriebener Zu obgedachter Verlaßenschafft abtheilung adhibirt gewesenen Notarius. Straßburg den 12. Sept. Anno 1749.

Le boucher Thiébaut Vogt loue la moitié de la maison dont il est propriétaire à son demi-frère marchand de bois Jean Nicolas Vogt

1751 (15.6.), Not. Lobstein (6 E 41, 840) n° 1 (III : Lehnungen)
herr Theobald Vogt der leedige Metzger, anzeigend was maßen Ihme anjetzo die helffte von der in weÿl. herrn diebold Vogts des ältern geweßenen holtzhänders seines Vatters seel. Verlassenschafft gehörig geweßenen behaußung von alters her zum grünen Leisten genand sambt denen Nebens häußlein Stallung und Schöpffen auch deren höffen und bronnen dargegen über gelegenen Scheur holtz schopff auch Garthen mit allen anderen Gebäuden, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten in allhiesiger Vorstatt außerhalb den Speÿerthor in dem grünen bruch ane der tränck eigenthümlichen gehörig ane einem
So dann herr Johann Nicolaus Vogt der holtzhändler dener anjetzo die andere helffte vorgemelter behaußung cum appertinentis eigenthümlichen zuständig und in alhiesigen Cancelleÿ Contract Stub ehistens ordnungsmäßig Verschrieben werden wird und deßen Ehefrau Anna Maria geb. Schottin mit beÿstand hernach beschrieben herrn assistenten ane dem andern theil, die gaben zu vernehmen wie daß Sie nachfolgende Lehnung und respectivé Vergleich miteinnder getroffen haben

Nämblichen und zum ersten, so will herr Theobald Vogt seinem halb bruder herrn Johann Nicolaus Vogt seine an solcher behaußung participirende helffte auf 3 jahr lang verlühen haben, welche Lehnung auf Joh. Bapt. 1751 Ihren Anfang nehmen soll (um) 200 gulden,
2. wurde expresse abgeredet und Verglichen, daß weilen herr Diebold Vogt biß auf nächst kommend Joh. Bapt. 1751 willens in solche behaußung zu ziehen und die obere auf dem zweÿten Stockwerck befindliche Stub, Stub Cammer, Gänglein auch eine andere Cammer und eine ein Stockwerk höher befindliche Cammer sambt dem halben Keller und Platz zum holtz zu bewohnen Ihme davor ane denen im ersten puncten stipulirten 200 fl. die summ von 30 fl. abgezogen werden sollen,
4. Verspricht er herr Johann Nicolaus Vogt ihme herrn Theobald Vogt die helfte ane allen Waaren zum holtzhandel gehörig, schiff und geschirr, Pferden, Kutschen & käufflichen zu überlaßen, Woraufhin der holtzhandel nebst denen Gutschen gemeinlich getrieben werden solle, zu dem ende dann auch Er herr Johann Nicolaus Vogt sich obligit seinem bruder als sothanen handelsgemeinern die helffte ane dem hauß und holtzplätzen so derselbe von S.T. herrn Ludwig Christian Nicolaj E.E. Kleinen raths rühmlich bestelten herrn Referendario Vögtlicher weiß in lehnung hat gegen erlag der helffte des zu richten habenden zinnßen genießen zu laßen

Acte par lequel le marchand de bois Jean Nicolas Vogt et le boucher Thiébaut Vogt deviennent seuls propriétaires des immeubles (acte provisoire devant notaire)

1751 (12.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) Joint au n° 538 du 6 août 1738
(f° 32) Erschienen beÿ dem concept Johann Jacob Vogt der ledige biersieder, der dißorthige ältere Sohn Zweÿter Ehe so nunmehro majorennis, anzeigend, daß ihm und seinen beeden jüngsten Vollbändigen Geschwüstrigen Frauen Mariæ Salome Petschin und Johann Theobald von ihrem Vatter seel. in seinem den 14. Junÿ 1738. geordneten letsten Willen §° 2.do um einen gewißen Preiß prælegirt und beÿ deßen Verlaßenschafft abtheilung den 6. Novembris 1738. cedirt und überlaßen, auch Von ihro als ihr ohnvertheiltes Erbguth bis anhero dem Zinnß nach gemeinschaftlich genoßen worden
Eine Behaußung Von Alters her Zum grünen Leisten genannt samt dem nebens häußlin, Stallung Schöpffen höffen hoffstätten und bronnen, mit allen andern Gebäuen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg Vorstadt außerhalb dem Speÿrthor in dem grünen Bruch ein Seith ein Eck neben einem allmend weeg, ander Seith neben dem nicht durchgehenden grünen Leisten gäßel, hinden auff Lorentz Uhlmann des Schultheißen Zu Mundolßheim Erben und Consorten stoßend,
Item ein dagegen über gelegenen Scheur und alter holtzschopff samt deren hoffstatt, so mit einem End auff nachgemelten Grundplatz mit dem andern End auff die Tränck Ziehet,
Item ein Platz grundt so Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
Davon Zwar Von dem hoff so ehedeßen ein Gärtlein gewesen 1. ß 4 d und Von dem Grundplatz 15 ß bodenzinß Jahrs auff Joh. Bapt: allhiesigem Pfenningthurn gereicht werden, da nun ihme Comparenten die fernere gemeinschafftliche besitzung dießer häüßen und überiger Plätz nicht mehr Vorträglich seÿn, so wäre er an dem ihme davon gebührigen dritten Theil hrn Johann Niclaus Vogt dem holtzhändler allhier deßen einbändigen bruder die helffte Zu Verkauffen und die übrige helffte an seiner tertz seinem jüngsten Vollbändigen bruder und Participanten Johann Theobald Vogt dem ledigen Metzger eigenthümlich Zu überlaßen willens (…) vor und um 1666 Gulden (…) Actum Straßburg auf Sambstag den 12. Junÿ Anni 1751

Jean Jacques Vogt et ses deux sœurs légataires de leur père cédent la maison à leur demi-frère Jean Nicolas Vogt

1751 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 334
Johann Jacob Vogt der ledige biersieder, Johann Georg Holder der biersieder als vogt und mandatarius Fr. Maria Salome geb. Vogtin Johann Paul Petsch des von hier ausgetrettenen biersieders
in gegensein Johann Nicolaus Vogt des holtzhändlers und Annæ Mariæ geb. Schottin in fernerer gegenwart Johann Theobald Vogt des metzgers
die helffte oder dreÿ 6. theil vor unvertheilt ane der von alters her zum grünen Leisten genannten behausung samt denen nebens: häußlein, stallung und schöpffen auch deren höffen und bronnen dargegen über gelegenen scheur, holtzschopff auch garten mit allen deren gebäuden, zugehörden und rechten in alhiesiger Vorstatt außerhalb dem Speÿer Thor und grünen bruch beÿ der tränck gelegen, von solcher gantzen behausung gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 16 ß 4 d ane bodenzinß – um 925 pfund, 200 und 1250 pfund verhafftet – als ein elterliches erbguth
wobeÿ annoch unter denen käufferen verabschiedet worden, daß welcher von ihnen sein antheil ane vorbeschriebener behausung verkaufen wolte den andern es auff den fuß von 10.000 gulden die gantze behausung und zugehörden gerechnet zu überlaßen schuldig seÿn solle – geschehen um 125 pfund

Décompte sur le prix de vente ci-dessus
1752 (31. Xbr), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 972) n° 15
Abrechnung zwischen Herrn Johann Jacob Vogt, dem bierbrauern, Fr. Maria Salome gebohrener Vogtin, Johann Paul Bertschen, des ebenmäßigen bierbrauers, Verlaßenen Ehefrauen, und Diebold Vogt, dem Metzgern sambtlichen Geschwüstrigen,
So dann H. Nicolaus Vogt dem Holtzhändlern und H. Johann Georg Holderer, dem bierbrauern, aller burgere allhier zu Straßburg, pt° der von Vorgedachtem H. Niclaus Vogt, um H. Diebold Vogt jeedem zur Helffte von vorgemeldten dreÿen Vogtichen Geschwüstrigen erkaufften in dem grünen bruch gelegenen und zum grünen Leisten genanndten behaußung wie nicht weniger wegen biß auff Johannis Baptistæ als der Verkauffung zeit außständiger, wie auch Von gedachter Zeit biß Weÿhnachten von den Käuffern von dem Kauffschilling zu bezahlende Interesse, so ane zu End stehendem dato, durch mich Notarium auff vorgedacher samtlicher Parten requisition gepflogen und auffgerichtet worden

Sellier, Nicolas Vogt épouse en 1738 Anne Marie Schott, fille du marchand de cuir Jean Philippe Schott : contrat de mariage, célébration
1738 (9.10), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 77
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren herrn Johann Niclaus Vogten, dem leedigen Sattlern, weÿl. des Wohl Ehrengeachten herrn Johann diebold Vogten, geweßenen holtzhändlers und auch längst weÿl. der Ehren und tugendbegabten frauen Aureliæ gebohrner Pfützerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen in Erster Ehe ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeitern ane einem
So dann der Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Anna Maria Schottin, des Wohl Ehrenachtbaren herrn Johann Philipp Schotten des Lederhändlers und burgers allhier mit längst weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Anna Maria geb. Zollerin seiner Ehegattin seel. in erster Ehe ehelich erzeugter Tochter, als der hochzeiterin am andern Theil
So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Donnerstag den 9. Octobris anno 1738 [unterzeichnet] Johann Nicolauß Vogt als hoch Zeiter, Anna Maria Schottin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 171-v, n° 27)
1738. Mitwoch den 29. 8.br sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger proclamation und außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Niclaus Vogt der Ledige Sattler und burger allhie weÿl. Diebold Vogts gewesenen Holtzhändlers und burgers allhie nachgelaßener ehel. Sohn und Jfr. Anna Maria H. Joh: Philipp Schotten burgers und Lederhändlers allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Nicolauß Vogt Als Hochzeiter, Anna Maria Schottin Als hochzeiterin (i 174)

Nicolas Vogt devient tributaire chez les Charpentiers le 16 décembre 1738
1738, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 255) Dienstags den 16. Decembris 1738 – Evangel. Neuz.
Niclauß Vogt der Holtzhändler weÿl. H. Theobald Vogten des altern holtzhändlers seel. ehel. Sohn, prod. Stallsch. vom 13. octobris 1738. bitt ihne als ein zünfftigen und zudiener anzunehmen. Erkannt, willfahrt, dt. j lb 10 ß d

Le conseil des Fribourgeois fait grief à Nicolas Vogt d’avoir transmis un certificat d’hébergement non-conforme pour avoir logé deux flotteurs de bois. Il est condamné à une amende de 10 sols.
1739, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 96-v) Donnerstags den 24.ten Sept. A° 1739 – Joh: Niclaus Vogt der Holtzhändler citirt, wegen eines den 18.ten Julÿ jüngst Ihro Gn. dem Regirenden Herrn Ammeister überschickten Strafflichen Nachtzeduls Maßen Er darinn nicht gemeldet, woher die im Nacht Zedul genandte Persohnen seÿen.
Ejus uxor præsens, recogniscirt den Nacht Zedul mit vermelden, es wären Zweÿ Schiffer von wolffach gewesenn die Ihnen Holtz Flößern thäten, welche sie logirt, ohne einig. Entgelt.
Erkant, Citatus wird in 10 ß Straff condemnirt. dt.

Nicolas Vogt fait son testament alors qu’il est malade et alité dans la maison Zum grünen Leisten qui lui appartiendra par la suite.
1744 (15. Octob.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) f° 140
Testament – persönlich erschienen seÿe, der Wohl Ehrenachtbare Herr Johann Niclaus Vogt, der holtzhändler und burger allhier Zu Straßburg, welcher wir krancken und schwachen Leibes, dahero Zu bette liegend, jedoch von verleÿhung Göttlicher Gnaden guter richtiger Sinnen und Gesprächs (…)
(…) In crafft des hierinn falls Gnädig ertheilten provisional Scheins wegen induliti testandi in der allerbesten rechts forms als immer seÿn mög, instituirt und ernennet haben Frau Annam Mariam gebohrner Schottin, seine hertzlieben Ehegattin (…)
Seind demnach hievorgeschribene Ding Zugangen und beschehen allhier Zu Straßburg und einer daselbsten ane dem grünen Bruch in der behaußung Zum grünen Leisten genand, und von beeden Eheleuthen Lehnungs weiß bewohnenden untern vordern wohnstuben mit denen fenstern in das Bruch außsehend, auff Donnerstag den 15. Octobris anno 1744 abends zwischen sieben und acht uhren beÿ Zweÿen hellbrennendten liechtern – [unterzeichnet] Johann Niclaus Vogt
Extractus Auß Ihro Gnad. des Reg. Herrn Ammeisters der Statt straßb. Hauß Memoriali de Anno 1744. Freit. d. 14.t 8.bris – Indultum testandi

Le boucher Jean Thiébaut Vogt hypothèque la moitié indivise de la maison au profit du boutonnier Abraham Jund

1752 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 62
Johann Theobald Vogt der ledige metzger
in gegensein Abraham Jund des knopffmachers – schuldig seÿe 1000 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer von alters her zum Leisten genannten behausung samt denen nebens häußlein stallung und schöpffen auch denen höffen und bronnen dargegenüber gelegene scheur, holtz schopff und garten cum appertinentis in allhiesigen vorstatt außerhalb dem Speÿerthor im grünen bruch beÿ der Tränck gelegen – von solcher gantzen behausung gibt man hiesigen Stadt Pfenning Thurn 16 ß 4 d ane bodenzinß

Nicolas Vogt meurt en 1752 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens. Les experts estiment à 2 750 livres la maison dont la moitié revient à la succession. L’actif de la succession s’élève à 4 008 livres.

1752 (4. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 256) n° 522
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung keinerleÿ davon ausgenommen, so Weÿl. der Hoch Ehren und Wohlvorgeachtete Herr Johann Niclaus Vogt der geweßene Holtzhändler und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 20.ten 7.bris dießes lauffenden 1752.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Fr. Annä Mariä geb. Schottin, der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des wohl Ehrenvesten und wohlachtbaren Herrn Philipp Jacob Dürren, des Caffetiers, und burgers alhier Ihres Herrn Stieffbruders, als welche von dem verstorbenen seel. crafft hernach in Copia inserirter Testamentlicher Disposition und deren angehengten indulti testandi zu seiner universal Erbin instituirt worden, fleißig inventirt – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 4. 8.bris Anno 1752.

Copia der Eheberedung – Copia Testamenti nuncupativi
Bericht in gegenwärtig Inv. gehörig. Demnach in obbesagter in copia inserirter Eheberedung §° 4. zwar expresse abgeordnet worden, daß beederseits zugebrachte Nahrungen so gleich beÿ eintritt ihrer Ehe inventirt und angeschlagen werden sollen, so berichtete die fr. wittib daß solches unterlaßen worden (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane den grünen Bruch gelegenen Zum grünen Leisten genanden, und zum theil in dieße Nahrung eigenthümlich zugehörigen Behaußung sich folgender maßen befunden.
Antheil ane einer Behaußung sambt Zugehörden. Neml. die Helffte vor unvertheilt von und ane einer Behaußung samt deren Nebenshäußlein, Stallung und schöpffen auch deren Höffen, und brunnen, dagegen über gelegenen Scheur, Holtzschopff und Gärthlein, so vorhin ein Holtzplatz geweßen, mit allen übrigen derselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten von alters her Zum grünen Leisten genand, gelegen in der Stadt Straßburg vorstadt außerhalb dem Speÿrthor im grünen Bruch beÿ der Tränck, einseit ist ein Eck, anderseit neben Johannes Hubern dem Tabackmacher, hinden auf Johannes Engel den Tagner auf dem Bruckhoff stoßend. Von solcher gantzen behaußung und deren Zugehörden man jährlich der Stadt Straßburg Pfenningthurn 16. ß 4 d ane bodenzinß, sonsten aber die hiehero gehörige Helffte freÿ, ledig eigen. Dieße gantze Behaußung sambt Zugehörden ist durch der Stadt Straßburg geschwornen H. Lohner und H. Werckmeistere vermög deroselben Zum Concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung vom 2. 8.bris 1752 angeschlagen worden vor 2750 lb. Davon abgezogen obig. jährlich Zu entrichten habender bodenzinß zu doppeltem Capital à 5 pro Cento gerechnet antreffend 32 lb 13 ß 4 d. Dieße von vorherigem Hauß Anschlag abgerechnet so verbleibt annoch übrig 2717 lb 6 5 s. Daran beträgt hiehero die Helffte so auszuwerffen 1358. lb 13ß 4 d
Darüber besagt ein teutsch pergamentener Kauffbrieff in allh. C. C. stub. gef. u. m. deren anhangenden Insiegel verwahrt datirt den 3. Julÿ 1751. Darinnen zwar gemeldet, daß H. Joh: Theobald Vogt, der Metzger u. b. allh. des Verstorbenen Einbändiger Bruder, alß Mittkäuffer, ane der Helffte oder 3/6. thl. ane dießer beh. allein in betrachtung, daß der Verstorbene seel. die Helfte Kauffschilling bezalt, auch dieße Helfte allein hierhero gehörig seÿe, under H. Joh: Theobald Vogt seine angebührige Helffte von seinen Geschwisterden beÿ dem Abtheilungs Concept per modum Cessioniis erhalten habe.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 151, Sa. Schiff und Geschirrs Zum holtzhandel gehörig 12, Sa. Bauholtzes Latten und Schindeln Zum Handel und Gewerb gehörig 1501, Sa. Kutschen 92, Sa. Heu und Stroh 13, Sa. Weins und leerer Faß 120, Sa. Pferd 60, Sa. Schaaff 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Goldener Ring 5, Sa. baarschafft 18, Sa. Antheils ane einer Behausung 1358, Sa. Schulden 657, Summa summarum 4008 lb – Sa. Legaten 62 lb
Stall Sa. 4008 – Zweiffelhaffte Schulden in die Verl. zugeltend 959 lb
Abschatzung vom 2. 8.bris 1752. Auff begehren Weÿland Herrn Niclaus Vogts deß geweßenen Holtzhändlers seel. hinderlaßenr Fraw Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg im grünen Pruch einseits neben Johannes Hudern anderseits ein Eck auff das Allmend machend, und hinten auff Johannes Engel den Taglöhner Stosend, gelegen, Neben dem Eingang dieser behaußung ist eine Stube Kammer und Kuchen, In dem Ersten stock ist eine Stube eine Kuche haußöhren undt etliche Kammerern, darüber ist der Tachstuhl so mit breit Ziegeln doppelt belegt, Worunter Zwo besetzte bühnen, hat auch einen getrahmten Keller, Hoff und gemeinschaftlichen bronnen, Ferner befinden sich Zweÿ nebens gebäuwlein, Wie auch eine Scheur Holtz und Gutschen Schopff, sambt Stallungen, Worüber die tachstühl mit breit Ziegeln theÿls einfach theÿls doppelt belegt, Noch weiter befindet sich auch ein holtz Platz, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Fünff Tausend und Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister

La veuve Anne Marie Schott se remarie avec Laurent Steinbach, boucher originaire de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration.
1753 (3. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 303
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrengeachbaren Herrn Lorentz Steinbach, dem ledigen metzger Meister und burgern allhier, als dem herrn Hochzeitern ane Einem
So dann der Viel Ehren; und tugendbegabten frauen Anna Maria gebohrner Schottin Weÿl. Herrn Johann Niclaus Vogten, geweßenen Sattlers und letztmaligen Holtzhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderbliebener wittib als der frau hochzeiterin am adern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag den dritten Novembris anno 1753. [unterzeichnet] Lorentz Steinbach als hochzeiter, Anna Maria Vögtin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107, n° 18)
Mitwochs d. 14. Nov. 1753. sind nach vorher geschehener zweymahligen Außruffung Ehelich copulirt und eingesegnet worden Lorentz Steinbach der ledige metzger und burger allhier, weÿl. Joh: Georg Steinbach gewes. gastgebers und burgers Zu Schiltigheim nachgel. Ehel. Sohn, und Fr. Anna Maria gebohrne Schottin, weÿl. H Joh: Niclaus Vogt gewes. Holtzhändlers und burgers alhier nachgel. wittib [unterzeichnet] Lorentz Steinbach als hoch Zeiter, Anna Maria Vögtin Als hoch Zeitrein, Philipp Jacob Dürr als des hochzeiterin Stieffbruder (i 58)

Laurent Steinbach est cité devant le conseil des Fribourgeois pour avoir logé sans autorisation des paysans et des chevaux. Il répond qu’il a seulement hébergé les paysans le temps de charger le bois qu’il leur a vendu. Le conseil ne lui inflige pas d’amende mais le met en garde de récidiver.
1754, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 215) Donnerstags den 19.ten deß Monaths in Anno 1754 – Lorentz Steinbach, der Holtzhändler beÿm Hundshoff allhier wohnhaft, ex officio citiret, daß er Bauren, Pferdte beÿ Ihme Einstellen laßen, ohnerachtet er dergalben keibe Erlaubnus von Gng Herren den XV. hat.
Ille sagt es seÿe nur ein Kleiner Aufenthalt, den Er den Landtleuthen so Holtz beÿ Ihme Kauffen biß solches Kauff geladen, geben thäte.
Hierauff Ist Erkandt worden, daß Citatus pro nunc Zu absolviren, Ihme aber anbeneben Keine frembdte oder Bauren, Pferdte mehr hinführo Einstellen Zu Laßen, beÿ 5. lb in der ordnung Enthaltener ohnnachläßiger Straff zu verbiethen hette.

Le boucher Jean Thiébaut Vogt cède sa moitié de la maison zum Grünen Leisten à Laurent Steinbach et à Anne Marie Schott

1755 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 72-v
Johann Theobald Vogt der metzger
in gegensein Lorentz Steinbach des holtzhändlers und Annæ Mariæ geb. Schottin
die unvertheilte helffte einer behausung von alters her zum grünen leisten genannt samt deren nebens häußlein, stallung und schöpffen auch deren höffen und bronnen dargegen über gelegenen scheur holtzschopff auch garten mit allen deren gebäude, zugehörden und rechten in allhiesiger vorstadt außerhalb dem Speÿer thor im grünen Bruch beÿ der Tränck, von solcher gantzen behausung hiesigen Stadt Pfenning Thurn 16 ß 4 d – als ein theils ererbt theils erkaufftes guth – die verkauffte helffte um 1000 pfund verhafftet, geschehen um 1500 pfund

Laurent Steinbach et Anne Marie Schott hypothèquent la maison au profit de Dorothée Lauth femme du notaire Jean Daniel Schweigheusser

1755 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 74-v
Lorentz Steinbach des holtzhändlers und Anna Maria geb. Schottin mit beÿstand H. Johann Ulrich* Dannenberger des wagners und Johann Daniel Wagner des seÿlers
in gegensein H. Rathh. Johann Jacob Ottmann des spitzmüllers als vogt Fr. Dorotheæ geb. Lauthin H. Not. Johann Daniel Schweigheußer Eheliebstin – schuldig seÿen 800 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis von alters her zum grünen leisten genannt alhier im grünen Bruch beÿ der Tränck, einseit und anderseit neben der Allmend, hinten auff hinten Johann Engel – davon sol man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 ß 4 d

Laurent Steinbach devient tributaire chez les charpentiers le 16 mars 1756 (le registre de bourgeoisie correspondant est perdu)
1756, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 188-v) Dienstags den 16. Martÿ 1756 – Evangel. Neuz.
Hr Lorentz Steinbach holtzhändl. prod. Stallschein datirt den 14.ten Januarÿ 1756. bitt vermög dessen Ihne als einen Zünfftigen Zu recipiren Nachdeme derselbe præstanda præstirt, würd Ihme in seinem begehren willfahth. dt. 3. lb

Inventaire dressé après la mort de Laurent Steinbach qui a institué sa femme Anne Marie Schott légataire universelle de ses biens. Les experts estiment la maison 1 600 livres. L’actif de la succession s’élève à 4 960 livres, le passif à 1 184 livres.

1762 (6.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 266) n° 884
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, liegender und fahrender keinerleÿ davon ausgenommen, so weil. der Wohl Ehrengeachtete und wohl Ehrenachtbare Herr Lorentz Steinbach, der geweßene Holtzhändler und b. allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 14.ten Februarÿ dieses Zu end lauffenden 1762.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Fr. Annæ Mariæ Steinbachin geb. Schottin, der hinterbliebenen Fr. Wb. als von dem verstorbenen seel. per Testamentum eingesetzter Universal Erbin, welche mit assistentz H. Philipp Jacob Dürren des Cafféetier und brs. alhier Ihres halb bruders dießer Invnetur in Persohn abgewartet (…) So beschehen Straßburg Sambstags den 6. ten Novembris et Seqq. Anno 1762.

In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Grünbruch gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane Häußern und Holtzplätzen. Eine Behaußung samt deren Nebenshäußlein, Stallung und Schöpffen auch deren Höffen, Hoffstätten und brunnen, dagegen über gelegenen Scheur, holtz Schopff und Gärthlein so vorhin ein holtzplatz gewesen mit allen übrigen derselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, von Alters her Zum grünen Leisten genannt, gelegen in der Stadt Straßburg, Vorstadt außerhalb dem Speÿrthor im Grünen Bruch beÿ der Tränck, 1.s. ist ein Eck, anderseit Johannes Hubern dem Tabackmacher und deßen Kindern, hinten auf Joh: Georg Greifel den Maurer ehevögtl. weiße stoßend, von welcher behaußung und Zugehörd man jährl. der Stadt Straßburg Pfenningthurn 16 ß 9 d ane bodenzinß zugeben Pflichtig, sonsten aber freÿ leedig eigen und durch der Stadt Straßburg geschwornen H. Bau Inspectorem und übrige H. Werckmeistere Zufolg deroselben Zu mein Notarÿ Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung vom 21. Hujus æstimirt und angeschlagen worden um 1600 lb. Davon abgezogen obig. jährl. Zu entrichten habender bodenzß zu doppeltem Capital à 5 p. Ct° gerechnet treffend 32 lb 13 ß 4 d. nach abzug deren Verbleibt ane dißer æstimirt im rest so auszuwerfen 1567 lb
Über die eine helffte solcher behaußung so von weil. H. Joh: Niclaus Vogten gew. ebenmäßigen holtzhändlern und br. allhier der Fr. Wb. ersten Eheliebsten seel. ererbt worden bes. I. teutsch perg. Kbfr in allh. C. C. stb. gef. vnd mit deren anhgd. Ins. verw. datiret den 3. Julÿ Ao. 1751. Des mehrern Berichts halben so dießer angerregten helffte haben Zuthun nöthig, beruhet man sich auf sein H. Vogten seel. durch mich Notarium in A° 1752. gefertigte Vel. Inventarium fol. 88. fac. 2. et Seq. Über die andere helffte so in dieser letzteren Ehe erkaufft worden, meldet i. teutsch. perg. Kfvr. in allh. C. S. stb. gef. u. m. deren anhgd. Ins. verw. dedato 26.ten Februarÿ A° 1755.
It. eine behaußung, gemeinschafft eines ohnvertheilten hoffs im Grünen bruch (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 108, Sa. schiff und geschirr Zum holtzhandel gehörig 11, Sa. Kutschen und übriges Gefährde 58, Sa. Holtz Zum holtzhandel gehörig 1159, Sa. Pferdt sambt deren geschirrs 55, Sa. Schaaff 3, Sa. Früchten 7, Sa. Heu und Strohes 11, Sa. Besserung 1, Sa. Weins und leerer Faß 89, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 21, Sa. Goldener Ring 15, Sa. baarschafft 64, Sa. Pfenning hauptgüther 750, Sa. Eigenthums ane häußern und holtzplätzen 1971, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 100, Sa. beßerung ane lehengüthern 2, Sa. Activorum 531, Summa summarum 4960 lb – Sa. Legaten 1184 lb, Nach solchem abzug 2276 lb
Stall Sa. 4429 – Zweiffelhaffte Schulden in die Verlaßenschafft zugeltend 387 lb
Copia Testamenti (…)
Abschatzung Vom 21.ten 9.bris 1762. Auff Begeren Weil. H. Lorentz Steinbach seil. hiender Lasener Fr. Witib ist eine behausung Allhier in der Statt Straßburg in dem Grienen bruch gelegen Einseits Neben Johannes Huber Anderseits ein Eck uff das Allment Machent, und hienden auff Meinster Grauffell dem Maurer Maister stosent Gelegen, welche behausung bestet in Zweÿ Stuben, Zweÿ Kuchen und Zweÿ Stub Cammern Dar jber ist der dach Stull mit breidt Ziglein belegt hat auch ein Getrembten Keller hoff und brunen, Ferner befiendet ich eine scheir Schopff und Stallung Woriber die dach Stiell mit breidt Ziglei belegt Wie auch ein Kleinen Gerdtlein mt einer Dille Wand Umgeben. Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg Geschworne Werck Meister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Alller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth nach æstimirt und Angeschlagen worden Vor und umb 2200 Gulden
Der Zweite Begriff ist Auch Allhier in der Statt Straßburg in dem Grienen bruch (…) [unterzeichnet] Werner, Huber

Anne Marie Schott se remarie en 1765 avec Jean Daniel Mühlberger , pasteur à Saint-Nicolas.
Elle vend en 1765 ses immeubles au Marais Vert au marchand de bois Thiébaut Vogt (ancien copropriétaire) moyennant 6 500 livres

1765 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 702-v
Fr. Anna Maria geb. Schottin H. Johann Daniel Mühlberger des pfarrers zu St Nicolaus eheliebstin
in gegensein H. Diebold Vogt des holtzhändlers
eine zum grünen Leisten genannte behausung, hoff, bronnen und hoffstatt samt der dargegenüber gelegenen scheur, schopff und garten mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Grünen bruch beÿ der Tränck, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß 4 p ane bodenzinß
ferner eine behausung, hoff, stallung und hoffstatt samt der gemeinschafft des bronnens und profeÿ mit allen deren gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im grünen bruch, einseit neben den Lautzischen erben, anderseit neben H. Johann Jacob Fischer dem bierbrauer, hinten auff Peter Past den hufschmidt – davon gibt man dem mehrern hospital 10 ß ane bodenzinß – so ist diese behausung mit der servitute fluminis und der durchlauff des waßers so auß dem Bapstischen hoff in jetzt verkaufften hoff fließet und seine ablauff dadurch hat wie auch mit der gemeinschafftlichen unterhaltung des nachs dardurch das waßer ablauffet beladen
ferner die abgetheilte helffte zweÿer holtzplätz mit einer holtzhütt allda, einseit neben gedachten Lautzischen erben, anderseit neben dem weeg, oben und unten das Allmend, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 13 ß ane bodenzinß – um 6500 pfund

Le boucher Jean Thiébaut Vogt épouse en 1755 Sophie Catherine Flach, fille de Jean Henri Flach, aubergiste à Neuf-Sarrewerden : contrat de mariage, célébration
1755 (15.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 90
Eheberedung – entzwischen dem Ehren vnd Wohlvorgeachten Hn Johann Theobald Vogt dem leedigen Metzger und burgern allhier Zu Straßburg, weÿl. Hn Joh: Theobald Vogts des geweßenen Holtzghändlers und unds allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenem Hn Sohn als dem Hn Bräutigam ane einem
So dann der Viel Ehr: und tugendreichen Jungfrauen Sophia Catharina Flachin, Hn Johann Heinrich Flach, Handelsmanns undt Gastgebers auch burgers Zu Neu Sdaarwerden Naßau Weilburgischer Jurisdiction ehelich erzielter Jgfr tochter als der Jgfr. Hochzeiterin ane dem andern theil
auf Sambstag den 15.ten Martÿ A° 1755 [unterzeichnet] Johann Theobald Vogt, sophia flachin

Mariage, Bouquenom (luth. n° 211)
1755. d. 15. Apr. ist Herr Theobald Vogt burg. und Metzger Zu Strasburg weil. Herr Theobald Vogts, gewesenen burgers und Holtzhändlers daselbsten ehel. lediger Sohn, Mit Jgfr. Maria Sophia, Herrn Nic. Heinrich Flachen, Gerichtsschöffen und Gastwirths von hier ehel. ledige tochter öffentl. Zusammen gegeben worden (i 62)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 123-v) 1755. Dom. Quasimodogeniti sind Zum Erstenmahl und Dom. Miseriordias sind zum andernmahl proclamirt und Außgeruffen worden Theobald Vogt der ledige Metzger und burger alhie, weÿl. H Dieboldt Vogt gewesenen Holtzhändlers und burgers allhier nachgel. ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Sophia Flachin Hn Philipp Heinrich Flach burgers und Gastgebers Zu Neu-Saarwerd. eheliche Tochter, welche auch d. 15. Aprilis zu Neu Saarwerd. sind ehelich copulirt und außgeruffen worden (i 67)

Ancien boucher, le marchand de bois Thiébaut Vogt s’inscrit à la tribu des Charpentiers le 21 octobre 1763.
1763, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 6-v) Freÿtags den 21. Octobris 1763 – Evangel. Neuz
Hr Joh: Theobald Vogt ehemaliger Metzger und nunmahliger holtzhändler alhie prod. Stallschein datirt den 17. Decembris 1763., bitt demselben des Zunfftrecht angedeÿen Zulaßen cum effecto præstanda zu præstiren.
Erkannt Willfahrt, Zumahlen denselben seinem oblato ein genügen geleistet. dt. 1 lb 10 ß d

Jean Thiébaut Vogt meurt en 1783 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 1 225 livres. La masse propre à la veuve est de 370 livres, la masse propre aux héritiers de  3015 livres. L’actif de la communauté s’élève à 8305 livres, le passif à 8619 livres.

1782 (23. Octob.), Not. Lederlin (6 E 41, 904) n° 204
Inventarium über Weiland Herrn Johann Theobald Vogt, geweßenen letztmaligen Holtzhändlers und burgers dahier in Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschaft, errichtet Anno 1782.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güther keinerleÿ davon ausgenommen, so Weiland Herr Johann Theobald Vogt, geweßener letztmaligen Holtzhändler und burger dahier in Straßburg nunmehr seeligen nach seinem den 21.ten Maii dießes laufenden 1782.sten Jahrs aus dießer welt genommenen Tödlichen Hinscheiden, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, sowohl gemeldter der hinderbliebenen Fraun Wittib als auch Herrn Johann Friderich Petsch des Biersieders und Burgers dahier als geordnet und geschworenen Vogts des abgeleibten seeligen mit seiner hinterlaßenen Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nach tod verlaßener Erbern, namentlich Jgfr Anna Maria, Jgfr. Maria Salome und Jgfr. Maria Magdalena, derer Vogt, fleißig inventirt übernohmen ersucht durch Frau Sophiam Catharinam gebohrne Flachin die hinderlaßene Frau Wittib beiständlichen H. Johann Friderich Vogts des Holtzhändlers und burgers dahier (…) So geschehen allher Zu Straßburg auff Mittwoch den 23.ten Octobris 1782.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem grünen Bruch gelegenen in dieße Verlaßenschaft gehörigen Behausung folgendermaßen sich befunden
Ergäntzung der Fraun Wittib ibgagangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder nun Zertrennter Eheleuthe einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen durch Weiland Herrn Johann Daniel Langheinrich, Notarium publicum juratum et Practicum seeligen den 13. 9.bris 1760. errichteten Inventarÿ illatorum
Eigenthum ane Holtzplätzen. Erstlich ein Holtzplalz gelegen allhier in Straßburg ane dem grünen Bruch, einseit neben Herrn Professor Schurer (…)
Item ein holtzplalz im grünen bruch gelegen allhier in Straßburg einseit neben H. Johann Friedrich Vogt dem ältern Holtzhändler (…)
Eigenthum ane Häußern. Erstlichen eine Behausung nebens und Hinter häußlein von alters her Zum Grünen Leisten genandn samt Stallungen, Schöpffen, Höffen Brunnen, dagegen aber gelegene Scheur, Holtzschopff und Garten, mit allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in Straßburg in allhießiger Vorstadt Cronenburger straß genannd außerhalb dem Speÿerthor im Grünen Bruch beÿ der Tränck, einseit neben einem Almend gäßlein, anderseit neben einer gegen den Baurentantz Zu gehenden Gaß, hinten auff H. Johann Frieße, dem Præceptorum domesticum, stoßend, Von welcher Behaußung man alljährl. Löbl: Stadt Pfenning thurn 16 ß 4 d ane Bodenzinß Zu geben pflichtig ist, sonsten aber seÿe solche freÿ leedig und eigen, und were solche behaußung wie solche von denen Herrn Werckmeisteren dießer Statt mit allen ihren Zugehörden, vermög der mir Notario Zum Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung de dato 23. Decembris A° 1782 æstimirt und angeschlagen worden ist hier abgeworfen pro 1225 Davon gehet ab das Real onus zu doppelten Capital gerechnet mit 32 13. 4. Nach abgang deren verbleibt am vorigen Anschlag in Vorstand 1192. 6. 8. Über die Helffte dießer Behausung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrief in allhießiger C C Stub gef. und mit deren anhangendem Insiegel verwahrt de dato 3.ten Julÿ 1751. Dieße Behaußung hat der Defunctus Von Weiland H Pfarrer Mühlbergers hinderlaßener Wittib käuflichen an sich gebracht, es hat sich aver die Verschreibung darüber nicht vorgefunden, Zum bericht.
Item eine Behausung Gemeinschaft eines bronnens Zur ohnvertheilten Helffte Stallung und Profeÿ (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der vor Weiland Herrn Notario H. Daniel Langheinrich seel, auffgerichteten Eheberedung
Copia des von dem Verstorbenen seeligen vor obgedachtem Herrn Notario H. Daniel Langheinrich seel, auffgerichteten Codicilli
Der hinterbliebenen Wittib unverändert Vermögens, Sa. Hausraths 8, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Goldengeschmeids 34, Sa. Ergäntzung 326, Summa summarum 370 lb
solchemnach wird auch derer Kindr und Erben verändert Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 44, Sa. leerer Faß 16, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Gold 10, Sa. Ergäntzung (2949, Abzug 6, Restiert) 2942, Summa summarum 3015 lb
Endlichen wird uach das gemein theilbar Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 117, Sa. Waaren zum Holtzhandel gehörig 2172, Sa. Schif und geschirrs Zum Holtzhandel gehörig 35, Sa. Weins und leerer Faß 172, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. Goldengeschmeids 8, Sa. baarschafft 600, Sa. Viehs 50, Sa. Heu und Stroh 18, Sa. Eigenthum ane Häußeren 1582, Sa. Eigenthum ane Holtzplätzen 225, Sa. Lehengüthere 50, Sa. Schulden 3266, Summa summarum 8305 lb – Schulden 8619, Compensando, theilbare passiv onus 314 lb
Stall summa 3071 lb
Copia der Eheberedung (…)
Copia Codicilli – persönlich erschienen Herr Johann Theobald Vogt der Holtzhändler und burger allhier Zu Straßburg, von der Gnade Gottes gesunden, gehenden und stehenden Leibes auch guter richtiger Sinnen Vernunft Verstands und Gesprächs (…) in Straßburg Dienst. den 15. Martii Abends Zwischen 6. 7. u. 8. Uhren bei 2.en hellbrennenden Lichtern Anno 1774. – Johann Daniel Langheinrich Notarius publicus juratus

Inventaire dressé après la mort de la locataire Dorothée Barbe Huss, femme du journalier Abraham Feid

1790 (3. Nov.), Not. Lederlin (6 E 41, 910) n° 449
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Gütere, keinerlei davon aus genommen noch vorbehalten, so Frau Dorothea Barbara gebohrne Hußin, Abraham Feid, des tagners und hiesigen Inwohners Ehefrau zu ihme in den Ehestand zugebracht – So geschehen Straßburg d. 3.ten 9.bris 1790.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Grünen Leisten stehenden Behausung vorgefunden
Sa. haußraths (-), Sa. Silbergeschmeids
(…) welche effecten Mstr. Diebold Huß seiner tochter auf abschlag Mütterlichen G, Straßburg den 3.ten Nov. 1790 [unterzeichnet] Abraham& Feid Handzeicheb, Dorothea Barbara Hußin

Fils de l’aubergiste au Cheval à Bischheim, Jean Michel Stahl épouse en 1786 Anne Marie Vogt : contrat de mariage, célébration. La mère de la mariée loue aux futurs époux une partie de sa maison en se réservant expressément certaines localités. Les futurs époux auront la faculté d’acquérir la maison après la mort de la donatrice.

1786 (20. Junÿ), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 107
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen ist Herr Johann Michael Stahl, der leedige Kieffer, Herrn Lorentz Stahl, des Gastgebers Zum Rößel und Frauen Evä gebohrner Schwartzin beeder Eheleuthe und burgere zu Bischheim am Saum ehelich erzeugter Sohn, beÿständlichen vorgedachten seines lieben Vatters, als Hochzeiters ane Einem
So dann Jungfrau Anna Maria Vogtin, Weiland herrn Johann Theobald Vogts des geweßenen Holtzhändlers und burgers dahier mit Fraun Sophia Catharina gebohrner Flachin seiner geweßenen Ehefrauen und hinterlaßener Fraun Wittib ehelich erzeugte und respe. nach tod verlaßenen tochter unter assistentz herrn Johann Friderich Petsch des bierbrauers und burgers dahier ihres geordnet und dati annoch ohnentledigten geschworenen Vogts, als Hochzeiterin ane dem andern theil

Fünfftens, so erklärte sich erstgemeldte Frau Vögtin unter gedachter Assistentz gegen beden Jungen Eheleuthe dahin, daß Sie ihnen nach verfluß bedittener Zweÿer Jahre in Lehnung geben wolle, samtliche hernach beschriebene Holtzplätze, wie auch eine Wohnung in der behaußung Zum grünen Leisten in einer stub, Nebens Stub, Kuchen, Keller, der Kleine Keller genandt, samt allen hernacher beschriebenen Scheuren Schöpffen und Stallungen + (+ wie auch verschiedenen anderen Gemachen oder Cammeren, wavon Sie beede Junge Eheleuthe genugsame Kenntniss Zu haben declarirt) auf vier nach Endigung obnbedittener Zweÿer Jahr und anfangenden nach einander folgende Jahre und und um den Preis von 200 Gulden (…)
Eilfftens, so erklärte sich mehrgemelte Frau Vogtin ferner gegen Ihnen Jungen Eheleuthen dahin, daß wann ermelte vier lehnungs Jahre ihre Endschafft erreichet haben werde, Sie Ihnen sambtliche hernach beschriebene Hausser und Immoblien davon die Mutter nach ihrem Absterben ihren dritten daran habenden antheil um die summ von 13.000 Gulden das gantze gerechnet, wie hernach weiter zu laßen eigenthümlichen überlaßen hat, in fernerer Lehnung und so lang die Mutter am leben verbleiben werde (…) Auch behaltet sich die Mutter Zeit Lebens bevor die Wohnung im grünen Leisten im Ersten Stock bestehend in Stub, Stubkammer, Kuchen, Keller unter der Großen stub, einer schwartz Getüch und anden Kammer samt allen Zu einer Huaußhaltung nöthigen und ohnentbehrlichen bequemlichkeiten Zugleichen den Großen Garten hinten gegen dem grünen Leisten über gelegen, welche vorbehaltene Posten Sie die Mutter ohn entgeltlich über den angesetzten Zinß zu genießen haben solle, auch solle Sie Junge Eheleuth verbunden seÿn, ihro der Mutter gleich beÿ antrettung der Lehnung so viel holtz als zu ihrer Haußhaltung erfordert wird, und so viel beßerung als Sie in ihren Paar Stück Reeben und obbesagten Garten brauchen wird zu lieffersn und führen zu laßen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95-v, n° 21)
1786. sind nach Vorher genangener Zweÿmaliger Proclamation, Mittwoch den 23. Augusti, in unserer Kirch copulirt worden H Johann Michael Stahl, led Kiefer und Burger alhier, H Lorentz Stahl des Gastgebers Zu Bischheim am Saum mit Fr. Eva geb. Schwartzin ehl. erzeugter Sohn, Und Jgfr. Anna Maria Vogtin, weil. H. Davidt Vogt gew. Holtzhändlers und Burgers alhier mit Fr. Maria Sophia geb. Flachin ehl. erzeügte tochter [unterzeichnet] Johann Michael Stahl als hochzeiter, Anna Maria Vogtin als Hochzeitere (i 100)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à la femme. Ceux du mari s’élèvent à 873 livres, ceux de la femme à 1 597 livres.

1788 (30. Julius), Not. Lederlin (6 E 41, 909) n° 403
Inventarium über Herrn Johann Michael Stahl des Holtzhändlers und Fraun Annæ Mariæ gebohrner Vogtin, beeder Eheleuthe und burgere dahier in Straßburg mit einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen errichtet Anno 1788 – (…) und vermög der Vor mir dem unterschriebenen Notario am 20.ten Junii 1786. errichteten Eheberedung deren 4. puncten für unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 30.ten Julii Anno 1788. Nachmittags, In Gegenwart Fraun Sophiæ Catharinæ Vogtin gebohrner Flachin der Ehefrauen leiblicher Mutter und Herr Johann Philipp Häckel des Seiden Knöpffmachers und burgers dahier, der Ehefrauen erbettenen beistands

in einer allhier Zu Straßburg ane dem grünen Bruch gelegen zum theil der Ehefrauen Zugehörigen Zum grünen Leisten genandten Behaußung folgender maßen sich hervorgethan
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. Hausraths 110, Sa. Silbers 14, Sa. Golds 31, Sa. baarschafft 600, Summa summarum 756 ln – Darzu gesetzt die eine Helffte derer hernach beschriebenen Haußsteuren 117, Des Ehemanns ein gebrachtes Guth 873 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand eingebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 224, Sa. Silbers 23, Sa. Golds 81, Sa. baarschafft 1150, Summa summarum 1479 lb – Hierzu gesetzt die andere Helffte der Haussteuren 117 lb, Der Ehefrau eingebracht Guth 1597 lb

Anne Marie Vogt céde à ses deux sœurs Marie Salomé Vogt femme du meunier Jean Frédéric Lauth et Marie Madeleine Vogt femme de l’huilier Philippe Jacques Lauth les droits qui lui reviennent d’après son contrat de mariage

1802 (21 pluviose 10), Strasbourg 7 (36), Not. Stoeber n° 2954, 1835
burgerin Anna Maria Vogt bs. Johann Michael Stahl holzhändlers Ehegattin
ihrer beeden Schwestern b. Maria Salome geb. Vogt bs. Johann Friedrich Lauth Zornenmüllers Ehefrau und b. Maria Magdalena geb. Vogt b. Philipp Jacob Lauth Öhlmüllers Ehefrau
fünff 9. theil für unvertheilt an einer behausung zum grünen leisten genannt im grünen bruch N° 18 einseit neben dem Allmend, 2.s. b. Johs. Bischoff holzhändler hinten auff Frieße den Instituteur ziehend, samt denen dabeÿ befindlichen Stallungen höfen Schöpfen und bronnen,
ferner an einem häußlein auch im grünen bruch 1.s obiger behausung, 2.s u. hinten auf vorged. b. Freiße stehend,
Ferner in einem häußlein im grünen bruch im leistengäßlein, einseit neben dem allmend, anderseit neben b. Frieße Vorgedachten, hinten auf wieder auf vorherige behausung ziehend,
weiter an einer behausung im leistengäßlein, einseit neben joh; Bischoff. anderseit neben b. freßen, hinten auf ihne br. Bischoff ziehend,
weiter an einem holzplatz im grünen bruch gelegen, einseit neben Schüblerschen Erben, anderseit neben (-) oben und unten auf das Allmend stosend,
an einem holzplaz im grünen bruch, einseit neben Kest holzhändler, anderseit neben der Schüblerischen Erben, oben und unten auf allmend stossend
und an einem holzplatz Garten und holzhütt daselbsten gelegen, einseit neben Schüblerschen Erben und rings um auf Allmend
ihro der Verkäuferin in der vor weÿl. Not. Lederlin den 20. Januarÿ 1786 passirten Eheberedung zu geschrieben worden – die übrige vier 9 theil als Väterlich gut für unvertheilt participiren – um 14.444 fr.
Enregistrement, acp 83 F° 109 du 22 pluviose 10

Marie Salomé Vogt épouse en 1790 Jean Frédéric Lauth, meunier au moulin dit Zornenmühl
1790 (23. 7.br), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 362
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Friderich Lauth der hiesige burger und Zornenmüller so großjährigen alters, weiland Herrn Johann Friderich Lauth des gewesenen Zornenmüllers und burgers allhier in erster Ehe mit weiland Fr. Margaretha Magdalena geborner Schläberlin ehelich erzeugter Sohn als bräutigam ane einem,
und Jungfrau Maria Salome Vogtin, weiland Herrn Theobald Vogt, gewesenen Holtzhändlers und burgers allhier mit Fruan Maria Sophia geborner Flachin seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzielte tochter als Braut
Straßburg Donnerstag den 23. Septembris Anno 1790 [unterzeichnet] Johann Friderich Lauth als Hochzeiter, Maria Salomea Vogtin als Hochzeiterin

Marie Madeleine Vogt épouse en 1795 le brasseur Philippe Jacques Lauth

Sophie Catherine Flach meurt en 1803 en délaissant trois filles.
1804 (26 prairial 12), Strasbourg 7 (19), Not. Stoeber n° 1971, 5826
Inventarium über weÿl. fraun Sophia Catharina geb. Flach auch weÿl. burgers Johann Theobald Vogt gewesten holtzhändlers Wittib Verlassenschafft – ist gestorben den 2. messidor 11. jahr und hat zu Erben verlaßen 1. frau Anna Mariam geb. Vogt bürgers Johann Michael Stahl des holtzhändlers Ehegattin, 2. Fr. Mariam Salome geb. Vogt burgers Johann Friedrich Lauth des Zornenmüllers Ehegattin, 3. fr. Mariam Magdalenam geb. Vogt, burgers Philipp Jacob Lauth Oelmüllers Ehegattin alle dreÿ mit dem am 21 mai 1782 verstorbenen Ehemann erzeugte töchter
in der im grünen bruch n° 18 gelegen zum Grünen Leisten geschildeten behausung
hausrath 102, 77, 72, 98, 474, 203 und 43 fr, silber 10 fr, faß 198 fr, waaren und werckzeug zum holtzandel 2128 und 1172 fr, schuld 2600 fr, summa summarum 4579 fr, schulden 4490 fr, Mithin 89 fr
Enregistrement, acp 92 F° 63 du 30 pr. 12

Le marchand de bois Jean Michel Stahl meurt en 1812 en délaissant cinq enfants.
1812 (30.6.), Strasbourg 8 (3), Not. Roessel n° 739
Inventaire de la succession de Jean Michel Stahl, marchand de bois décédé le 4 mai dernier – à la requête de 1. Anne Marie Vogt la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Lederlin notaire à Strasbourg le 20 juin 1786, mère et tutrice légale de Jean Jacques Stahl, hussard au 9° régiment âgé de 19 ans, Marie Madeleine âgée de 12 ans, 2. Charles Frédéric Stahl, marchand de bois, 3. Chrétien Guillaume Stahl, tonnelier ; 4. Chrétien Louis Stahl, marchand de bois, les cinq héritiers de leur père – en présence de Philippe Jacques Lauth, fabricant d’huile, tuteur subrogé auxdits mineurs
dans une maison au marais verd n° 18 appartenant aux frères Lauth
mobilier 279 fr, chantiers 7400 fr, total 7679 fr, passif 49.904 fr, déficit 42.225 fr
Inventaire des apports dressé par Lederlin notaire à Strasbourg le 30 juillet 1788
Enregistrement, acp 120 F° 22 du 2.7.
vacation du 3 septembre (enr. f° 107 du 7.7.)

Anne Marie Vogt cède aux marchands de bois Charles Frédéric Stahl et à son frère Chrétien Frédéric Stahl (ses enfants) un terrain le long du canal

1815 (2.3.), Strasbourg 8 (11), Not. Roessel n° 2367
Anne Marie Vogt veuve de Jean Michel Stahl marchand de bois
à Charles Frédéric Stahl marchand de bois et à son frère Chrétien Frédéric Stahl non encore patenté mais intentionné d’embrasser le même état
un terrain situé vis à vis une maison quartier dit marais verd appartenant aux acquéreurs entre le communal et le fossé du faux rempart aboutissant sur la maison de Birgenzel composé d’un grand et d’un petit jardin, d’une grange et d’un hangar, lequel tiers appartient à la venderesse dans la succession de ses père et mère – les deux tiers appartiennent déjà aux acquéreurs suivant acte reçu par le soussigné notaire le 28 février dernier – moyennant 1200 francs
enreg. manquant F° 99 du 4.3.

Marie Salomé Vogt et Marie Madeleine Vogt cèdent à (leurs neveux) Charles Frédéric Stahl et à son frère Chrétien Frédéric Stahl la maison qu’elles ont acquise en partie en 1802.

1815 (28.3.), Strasbourg 8 (11), Not. Roessel n° 2362
Marie Salomé Vogt épouse de Jean Frédéric Lauth, brasseur au Dauphin, et Marie Madeleine Vogt épouse de Philippe Jacques Lauth ci devant fabricant d’huile
à Charles Frédéric Stahl marchand de bois et à son frère Chrétien Frédéric Stahl non encore patenté mais intentionné d’embrasser le même état
1. une maison avec cour, écuries, remises, tous autres bâtiments, appartenances et dépendances sous numéro 16, 17, 18 et 18 bis, d’un côté le communal, de l’autre la propriété du Sr Bischoff marchand de bois et du Sr Eckert boucher, tenant devant au marais verd et à la petite rue de l’esprit, derrière propriété du Sr Friessé instituteur, Lequel immeuble était autrefois composé d’une grand et de plusieurs petites maisons
2. trois chantiers pour y déposer du bois de construction, l’un de deux parts à la succession du père des acquéreurs,
l’autre c’est-à-dire le second d’un côté ma propriété de Frédéric Vogt marchand de bois d’autre un chantier dépendant de cette succession
le troisième tenant des deux côtés au jardin Fischer tirant tous des deux bouts au communal – quatre 9° des immeubles sont échus aux venderesses dans la succession de Jean Tibaud Vogt marchand de bois leur père, les cinq 9° restants vendus par Anne Marie Vogt veuve de Jean Michel Stahl marchand de bois leur sœur et mère des acquéreurs par acte reçu M Stoeber le 21 pluviose an X transcrit au bureau des hypothèques volume 6 n° 54 – cinq 9° appartenaient à la veuve Stahl, savoir deux 9° du chef du Sr Vogt son père, trois 9° en conformité du contrat de mariage dressé par Lederlin notaire le 20 juin 1786 par Sophie Catherine Flach veuve du Sr Vogt
3. deux tiers du terrain vis à vis la susdite maison entre le communal et le fossé du faux rempart aboutissant sur la maison de Birgenzel composé d’un grand et d’un petit jardin, d’une grange et d’un hangar, lesquels deux tiers appartiennent aux venderesses et le dernier tiers à la veuve Stahl comme leur étant avenu dans la succession de ses père et mère déjà nommés, Dans l’inventaire de celle du premier reçu Me Lederlin le 23 octobre 1782 ce terrain est désigné avec la maison mais il n’en a été rien compris ni dans le contrat de mariage de 1786 ni dans l’acte du 21 pluviose 10 – délivré les actes passés à la Chambre des Contrats le 7 décembre1653 constatant que Tibaud Vogt marchand de bois a fait acquision desdits immeubles – moyennant 28.000 francs
enreg. manquant F° 95 du 2.3.

Le marchand de bois Chrétien Louis Stahl épouse en 1815 Sophie Salomé Greiner
1815 (8.5.), Strasbourg 8 (11), Not. Roessel n° 2502
Contrat de mariage – Chrétien Louis Stahl, marchand de bois, fils majeur de feu Jean Miche, marchand de bois, et d’Anne Marie Vogt
Sophie Salomé Greiner, fille majeure de feu Jean Greiner, boulanger, et de Marie Salomé Beyer épouse actuelle de Chrétien Guillaume Lauth, boulanger
Enreg. manquant F° 4 du 9.5.

Le marchand de bois Charles Frédéric Stahl épouse en 1817 Sophie Marie Salomé Schaaf
1817 (19.12.), Strasbourg 8 (21), Not. Roessel n° 4983
Contrat de mariage – Charles Frédéric Stahl, marchand de bois, fils majeur de feu Michel Stahl, marchand de bois, et d’Anne Marie Vogt
Marie Salomé Schaaf, fille majeure de Jean Frédéric Schaaf, propriétaire, et de Marie Salomé Koch
communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 137 F° 6-v du 20.12.

Le marchand de bois Charles Frédéric Stahl et Salomé Schaaf cédent leur moitié indivise à Louis Chrétien Stahl qui habite Schiltigheim et devient ainsi seul propriétaire

1823 (5.12.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 163, n° 102 du 6.12
Charles Frédéric Stahl, marchand de bois de construction et Salomé Schaaf domicilié au Marais verd n° 18
à Louis Chrétien Stahl, marchand de bois à Schiltigheim
la moitié par indivise d’une maison, cour, écuries, remises, autres bâtiments, appartenances et dépendances au Marais Verd en cette ville n° 16, 17, 18 et 18.bis, d’un côté le communal, d’autre la propriété de la De Goetz née Bischoff et du Sr Eckert, boucher, devant tenant au Marais Vert et à la petite rue de l’Esprit, derrière la propriété du Sr Frisé instituteur, lequel immeuble était autrefois composé d’une grande et de plus petites maisons
2. la moitié par indivise de trois chantiers pour déposer du bois de construction audit Marais Vert, des deux côtés succession de Jean Michel Stahl, le second d’un côté la propriété du Sr Frédéric Vogt, d’autre à un chantier dépendant de la succession de Jean Michel Stahl et le troisième des deux côtés au jardin Fischer tirant de tous ses deux bouts sur le communal
3. la moitié par indivise de deux tiers d’un terrain situé vis à vis la susdite maison entre le communal et le fossé des Faux Remparts aboutissant sur la maison Birgentzel composée d’un grand et d’un petit jardin, d’une grange et d’un hangard, acquis par acte reçu par Roessel notaire à Strasbourg le 28 février 1815 – l’acquéreur est lui même propriétaire de l’autre moitié au contenu du même acte – est comparu Anne Marie Vogt veuve de Jean Michel Stahl laquelle a déclaré que c’est par erreur que lors de la vente ci dessus relatée qu’on lui a attribué le tiers du terrain désigné sous n° 3 qu’elle ne peut avoir aucun droit sur le tiers dudit terrain attendu qu’ayant été compris dans la désignation de la maison suivant l’inventaire de son père Jean Thiébaut Vogt dressé par Lederlin notaire le 23 octobre 1782 – moyennant 14.000 francs
Enregistrement, acp 165 F° 161-v du 6.12.

Louis Chrétien Stahl et Sophie Salomé Greiner échangent des terrains avec la Ville de Strasbourg

1834 (8.3.), Strasbourg 13 (49), Me Bremsinger n° 6932
Echange – 1. Frédéric de Turckheim, officier de la Légion d’Honneur agissant au nom et comme maire de cette ville en exécution d’une odonnance royale
2. Louis Chrétien Stahl, marchand de bois à Schiltigheim, et Sophie Salomé Greiner
I. (les conjoints Stahl cèdent à la ville) 1. un emplacement ayant 680 m 10 cm carrés de superficie cultivé en jardin marqué E sur le plan dressé à cet effet qui étant ci annexé sera ci après plus amplemement relaté, clos d’un mur longeant la petite rue de l’Esprit
2. un hangard marqué F de 295 m 11 cm carrés attenant audit jardin
3. le terrain marqué G de 178 m 50 cm carrés situé entre ledit hangard & l’abreuvoir communal
4. une place à bois de construction marqué H de 209 m 45 cm carrés de superficie situé devant ledit hangard
5. une autre place à bois marquée J de 26 m 60 cm carrés situé devant la maison d’habitation du Sr Stahl de manière que la ville se trouvera propriétaire de tout le terrain entre le fossé de l’ancien Faux Rempart formant le nouveau canal d’une part & les façades des maisons de la d’une pointe rue de la petite rue de l’Esprit, celle des maisons appelées zum grunen leisten & la halle aux blés, d’autre part la place devant cette halle & le quai sur la rive gauche devenant ainsi libre jusqu’au canal et franche de toutes servitudes et droits
De plus les conjoints Stahl abandonnnent deux places à bois de construction situés près les ci devant anciennes casernes l’une marqué K au devant de la maison II ayant une superficie de 74 m 25 cm carrés, d’autre en retour d’équerre marqué L de 91 m 51 cm carrés vis à vis la maison n° 67 le tout d’une superficie de 1555 m 52 cm carrés au quartier du Marais Vert
Ces divers emplacements proviennent de la succession de Jean Thiébaut Vogt décédé marchand de bois sont échus à ses trois filles Marie Salomé Vogt femme de Jean Frédéric Lauth, brasseur au Dauphin, Marie Madeleine Vogt femme de Philippe Jacques Lauth, fabricant d’huile & Anne Marie Vogt veuve de Jean Michel Stahl, marchand de bois chacun pour deux 9° suivant inventaire dressé le 23 octobre 1782 par M° Lederlin, les trois autres 9° cédés à Anne Marie Vogt par Catherine Flach veuve Vogt sa mère par l’article 13 du contrat de mariage avec Jean Michel Stahl devant M° Lederlin le 20 juin 1786. Ladite veuve Stahl née Vogt a cédé cinq 9° à ses deux sœurs devant M° Stoeber le 21 pluviose 10 (10 février 1802) transcrit au bureau des hypothèques volume 6 n° 54. Lesdites Marie Salomé Vogt et Marie Madeleine Vogt réunirent ainsi la propriété des neuf 9° ont transmis lesdits emplacements & terrains avec d’autres chantiers & une maison, cour, divers bâtiments & dépendances à Louis Chrétien Stahl & Charles Frédéric Stahl son frère marchands de bois, mais le dernier ayant vendu au premier sa part indivise Louis Chrétien stahl devenu seul propriétaire suivant contrats reçus par M° Roessel le 28 février 1815 et F. Grimmer le 5 décembre 1823. Dans le contrat de 1815 il est dit qu’Anne Marie Vogt veuive Stahl mère de Louis Chrétien & Charles Frédéric était restée propriétaire du tiers par indivis du terrain tenant au Faux Rempart & au Sr Bergentzler sur lequel se trouve un grand et petit jardin, une grange & un hangard mais par le second contrat de 1823 ladite veuve en rectifiant cette énonciation a déclaré que c’est par erreur que ce tiers lui est attribué, attendu que ce terrain a été désigné comme dépendant de ladite maison & en faisant partie intégrante d’après l’Inventaire précité de 1782 et qu’il est compris dans la vente de 1802 suivant contrat de 1823 transcrit au bureau des hypothèques volume 163 n° 102
II. en contre échange (la ville cède) un terrain communal situé à droite de la halle aux bleds de cette ville contenant une superficie de 1997 m 96 cm carrés renfermé dans les lignes droites A B C D & sur lequel se trouvaient construites autrefois les vieilles casernes, Ce terrain forme un long parallélogramme dont un des côtés est projeté parallèlement aux faces latérales de la halle mais avec la servitude passive de laisser de ce côté deux triangles MN & AM indiqués au plan ci joint pour la voie publique laquelle conservera 3 m de largeur parallèlement à la propriété du S Maské n° 65 marqué O & 2 m de largeur au devant des maisons 66 & 67 marqué P, la ville ne voulant pas prendre l’engagement d’acquérir ces propriétés pour les donner à la voie publique ajourne indéfiniment l’époque à laquelle les conjoints Stahl ou leurs ayant droits ou successeurs pourront jouir des deux triangles mais elle leur concède dès ce moment la propriété pour dans un avenir proche ou éloigné être réuni à ladite propriété & ne former qu’une seule ligne A D par suite de l’alignement lors de la démolition ou reconstruction des maisons 65, 66 & 67. L’autre côté est projeté parallalèlement aux maisons existantes pour former une rue de 7 m de largeur, la face vers la halle serait dans la dierction de la rue des Paques rectiligne avec les maisons dites Hundshoff, la façade opposée vers la rue des Treilles vertes sera dirigée suivant la ligne oblique tracée au plan pour laisser à ladite rue une largeur parallèle de 20 m 50 cm prise devant la propriété du Sr Schott
Sur ce terrain se trouve un puits commun dont l’artillerie & le voisinage continueront de faire usage jusqu’à ce que les écuries militaires soient évacueés & abandonnées par l’artillerie alors le puits cessera aussi d’être à l’usage du voisinage. Les auges en bois & la pompe seront reprises par l’artillerie ou par la ville qui se réserve dans tous les cas la margelle en pierres le reste des matériaux sera abandonné aux époux Stahl mais la ville pourra faire dépaver le terrain lorsqu’elle le jugera convenable en enlevant les cailloux qui lui restent réservés en propre
aliénation votée par délibération du Conseil municipal du 8 octobre dernier dans le but de faciliter les abords de la halle aux bleds & pour prolonger le quai sur la rive gauche depuis le pont du Faubourg de Saverne jusqu’au nouveau pont vis à vis la Grande rue de l’Esprit communiquant à la rue nouvellement percée, elle a été autorisée par Ordonnance du Roi en date du palais des Tuillerie du 27 décembre 1833
revenu l’immeuble cédé par les conjoints Stahl, 475 fr de revenu ou 9500 fr de capital
terrain cédé par ma ville d’un revenu de 250 fr ou un capital de 5000 – soulte de 4500 fr
Les conjoints Stahl auront la faculté d’enlever à leurs frais tous les arbres, vignes plates se trouvant dans ledit jardin de même que le mur d’enceinte d’icelui vers la petite rue de l’Esprit & les matéraiux du hangard avec les fondations mais ils ne pourront toucher au petit mur du côté du fossé. Ils pourront aussi enlever le restant de terre végétale du jardin qui ne serait pas employé par la ville pour favoriser la venue des arbres à planter sur le quai de la rive gauche du canal & sur la place devant la halle
VIII. la ville consentira à la continuation du bail actuel en faveur de M. Stahl une nouvelle location pour 9 années des 2 hectares de terres labourables sur la Grande Plaine des Bouchers lots 1 & 2 moyennant pareil canon de 113 fr avec l’autorisation d’y construire une maison d’habitation à rez de chaussée destiné aux écuries, remises & buanderie & un étage au dessus (…) cette construction ne pourra avec plus de 487 m carrés de superficie & la maison avec dépendances ne pourra être habitée & occupée que par le frère & la sœur du Sr Stahl et leurs enfants avec les ouvriers et journaliers ayant nombre de trois au plus sans que le Sr Stahl puisse céder son droit à charge en outre par M Stahl de faire démolir ces constructions avant le 31 décembre1847.
Enregistrement, acp 223 F° 145-v du 12.3.

Louis Chrétien Stahl déclare que les ouvertures pratiquées vers la propriété de son voisin Philippe Stiegelmann sont une pure tolérance

1834 (23.8.), Strasbourg 10 (88), Me Zimmer n° 1822
Déclaration – Louis Chrétien Stahl, marchand de bois à Schiltigheim, propriétaire de la maison sise en cette ville au Marais Verd n° 16, 17, 18 et 18 bis et donnant sur la maison n° 13 laquelle appartient à Philippe Stiegelmann, boucher,
propriété qui résulte d’un contrat de vente reçu par M° F. Grimmer le 5 décembre 1823 lequel a déclaré et reconnu que ce n’est que par simple tolérance qu’il a pratiqué différentes ouvertures dans son mur servant de cloture à son bucher ou magasin de bois et joignant immédiatement la ruelle appartenant au Sr Stiegelmann et ce vis à vis le mur servant de cloture à l’étable dépendant de la propriété de ce dernier. En conséquence le Sr Stiegelmann s’oblige à fermer et murer les ouvertures (…) à première réquisition
Ledit Sr Stahl n’entendant cependant en aucune manière préjudicier par le présent engagement et reconnaissance à son droit d’avoir des soupiraux de cave dans le bas dudit mur dans lequel il n’a pratiqué les autres ouvertures que par tolérance de la part dud Sr Stiegelmann
Enregistrement, acp 226 f° 154-v du 25.8.

Antoine Herrmann et Louis Chrétien Stahl passent un accord de mitoyenneté au profit de Jean Philippe Stiegelmann

1842 (18.11.), Strasbourg 10 (100), Me Zimmer n° 4543
Vente – Ont comparu 1° M. Antoine Herrmann, nourrisseur de vaches, & D° Marie Madeleine Graf, sa femme de lui dument autorisée, les deux demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de propriétaires de la maison sise à Strasbourg au marais verd N° 12
2° M. Louis Chrétien Stahl, propriétaire & marchand de bois & D° Sophie Salomé Greiner, sa femme qu’il autorise pour tout ce qui suitn les deux demeurant à Schiltigheim, agissant en qualité de propriétaires de la maison sise à Strasbourg au marais verd N° 18, Lesquels comparans ont, par les présentes, vendu (…)
A M. Jean Philippe Stiegelmann, boucher, demeurant à Strasbourg, ci présent & acceptant, agissant comme propriétaire de la maison sis en cette ville marais verd N° 13
les mur & portions de mur qui séparent leurs propriétés de celle de M. Stigelmann savoir
les conjoints Herrmann 1) la mitoyenneté du pignon de leur maison se trouvant du côté de la propriété de M. Stigelmann. Ce pignon est construit en briques d’une épaisseur de 40 centimètres de largeur & 13 mètres 10 centimètres de hauteur, y compris les combles, qui commencent à la hauteur de 6 mètres 80 centimètres, duuquel droit de mitoyenneté M. Stiegelmann est déjà devenu propriétaire suivant acte de vente fait sous seing privé à Strasbourg le 8 juillet 1841, portant la mention Enregistré à Strasbourg le 3 août 1842 fol. 65. r° (…), lequel acte restera annexé au présentes. Cette vente a été faite pour le prix de 188 francs payés comptant (…)
2° les conjoints Herrmann vendent de plus audit Sr Stiegelmann la mitoyenneté du mur de leur propriété donnant sur l’écurie dudit Sr Stiegelmann ainsi que ce mur se trouve et de comporte actuellement. Mais ce mur n’est rendu mitoyen que sur une épaisseur de 50 centimètres, jusqu’à la hauteur de 5 mètres 40 centimètres & pour le reste de la hauteur sur une épaisseur de 40 centimètres, le restant de l’épaisseur du mur devant rester la propriété exclusive des conjoints Herrmann. Cette vente est faite pour le prix de 325 francs formant la moitié de la somme de 650 francs à laquelle les parties ont évalué la volume de la partie du mur rendue mitoyenne. (…)
Les conjoints Stahl vendent à M. Stiegelmann la mitoyenneté du mur du pignon de leur maison sise ainsi qu’il est dit ci-dessus à Strasbourg au marais vert N° 18. cette partie de mur est celle contre laquelle se trouvent adossées les écuries que M. Stiegelmann vient de construire, elle a pour base un terrain d’une longueur de 8 mètres 70 centimètres & une largeur de 18 centimètres et a une superficie de 1 mètre carré 57 centimètres carrés. Le mètre carré étant estimé à 20 francs la valeur du terrain entier est de 31,40 francs
Le cube total du mur est de 17 m 15, de ce cube il faut retrancher celui de 6 baies dont les vides forment un cube de 1 m 35. Reste donc un cube effectif de 15 mètres 80. Le mètre cube ayant été évalué à 12 francs, la valeur du cube effectif est estimée à 189 francs 40. Ajoutant à cette somme à celle représentant la valeur du terrain, la valeur du pignon ci-dessus décrit & le prix de la présente vente se monte à 221 francs (…)
Cependant il est à observer que suivant acte reçu par M° Zimmer soussigné le 23 août 1844 M. Stahl a reconnu qu’il a pratiqué par tolérance de M. Stiegelmann différentes ouvertures dans son mur servant de cloture a son bucher ou magasin à bois & joignant immédiatement la ruelle appartenant à M. Stiegelmann & ce vis à vis le mur servant de cloture à l’étable dépendant de la propriété de ce dernier. De même il a fait toutes réserves relativement à son droit d’avoir des soupiraux de cave dans le bas dudit mur.
Les trois ouvertures du rez de chaussée pratiquées par tolérance devront continuer à subsister, à cet effet les conjoints Stahl reonnaissenr de nouveau que c’est par tolérance de M. Stiegelmann que ces trois ouvertures continueront de subsister & par suite ils s’obligent à murer les ouvertures & à remettre les choses dans l’état primitif à la première réquisition de M. Stiegelmann, les conjoints Stahl veulent en outre que jamais ces ouvertures ne puissent être considérées comme une preuve de la non mitoyenneté des murs présentement vendus.
Quant au soupiraux dont il est question également dans l’acte donu 23 août 1844 & que M. Stahl avait le droit d’avoir dans ledit mur, ils devront subsister mais seulement par la tolérance de M. Stiegelmann, la présente vente de mitoyenneté ayant résolu le droit de servitude qui existat au profit de la propriété des conjoints Stahl.
L’acquéreur (…) est chargé de remplir les baies se trouvant dans les murs vendus & dont il est parlé ci dessus & ce à ses frais. L’entretien du mur & des murs sur lesquels porte la mitoyenneté aura lieu à fais communs, les réparations qui seront occasionnées par l’un des propriétaires seront à sa propre charge
acp 304 (3 Q 30 019) f° 61-v

La maison fait partie des propriétés qu’achète la compagnie des Chemins de fer de l’Est pour y établir son débarcadère. Le jugement d’expropriation pour cause d’utilité publique est rendu début 1845. Le receveur de l’Enregistrement vend les matériaux de la maison en août 1845.

1845 (28.8.), Hamon receveur (acp 339 (3 Q 30 054) f° 73-v du 3.9.)
Vente par l’Etat à divers des matériaux à provenir de la démolition de quatre maisons sises au quartier du Marais Vert à Strasbourg, savoir
1° la Maison marais vert n° 7
2° la Maison marais vert n° 22
3° la Maison marais vert n° 19
4° la Maison marais vert n° 18


Maison North

La maison appartient à Thomas North de Hürtigheim d’après les tenants et aboutissants en 1607 et en 1629.
Thomas North, alias Thomas Heyd, figure parmi les habitants de Hurtigheim en 1606 et en 1629.

Hurtigheim (luth.) Burger Vnd Einwohner Wie auch Burgers Eheweiber, Welche Anno 1606 mit hauß wohnhaft gewesen. (…) 10. Northen Thumann, od. Thoman Heÿd, d. heilburg. Ursula (i 5)
Burger Vnd Einwohner Wie auch Burgers Eheweiber Welche Anno 1629 alhier mit hauß wohnhaft gewesen. (…) Northen Thumann, Ursula (i 1)

La maison passe à son fils Jean North qui épouse en 1622 Agathe, fille de Jean Kuhn de Quatzenheim.

Proclamation, Quatzenheim (luth. p. 216)
1622. Hanß Norten, thomen Norten von Hücktigheim Ehelich. Sohn, vnd Jungfraw Agatha, Hanß Kunen Selig alhie hind.lassene tochter. p.clam XXI. Trinit. p.clam. 2. XXII. sind dieße Zu Alt. S. Peter Zu Kirch. gang. (i 121)

Adam North de Hurtigheim en son nom et en celui des enfants mineurs de Jean North de Quatzenheim et d’Agathe Kuhn sa veuve remariée avec Jean Rohfritsch et Jacques Heyg de Hangenbieten vendent au jardinier Laurent Werner deux tiers indivis dont le tiers appartient à l’acquéreur dans une maison contiguë à la propriété de Marie von Fessenheim et chargée d’un cens annuel d’un sol 4 deniers envers la Ville

1642 (11. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 783-v
Erschienen Adam Nort von hürtigheim für sich selbst und alß Vogt Annæ und Thomæ, weÿl. hannß Norten Zu Quatzenheim nachgelaßener Kinder, Mehr Jacob heÿd von hangenbiethenheim für sich selbst, Vnd dann hannß Rohfritsch von Quatzenheim für sich selbst und alß Ehevogt Agathæ Kuohnin obgedachten hannß Norten hinderlaßenen Wittibin
verkaufft Lorentz Wernern dem Gartenmann so Zugeg. mit beÿstand diebolt Vogt. deß holtzhändlers
Zwen tritte theil, Ihnen für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, Stallung mit allen deren gebäwen, alhie im grünen bruch, neb. dem Käuffer selbst. ein und anderseit neben Maria von Veßenheim hind. vff ein allmend gäßlin stoßend gelegen, von welch. gantz. Behaußung gehnd iahrs 1 ß 4 s gemeiner statt bodenzinß, daran der übrige tritte theil besagter Mariæ von Veßenheim gehörig – umb 25. Pfund pfenning

Originaire de Haguenau, le receveur Laurent Werner épouse en 1593 Anne, fille du vitrier municipal Séverin Weissenburger
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 45, n° 50)
1593. Lorentz Werner von Hagenaw, des Probsts schaffner Zum Jungen S Peter vnd Anna, Seuerin Weissenburgers des Stattglasers tochter. Eigesegnet Zinstag 7. Augusti (i 25)

Laurent Werner a acquis le droit de bourgeoisie deux mois auparavant
1593, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 571
Laurentius Werner ein schreiber hatt mit beÿstandt Adam Mechlers deß Notarÿ d. burgerrecht erkhaufft vnndt will auff drer Schneider stub dienen. Act. Donnerstag 7. Junÿ 93.

Thiébaut Vogt et sa femme Anne Marie (fille de Laurent Werner, voir plus haut) hypothèquent la maison contiguë à celle de Jean Philippe Kürn au profit de la fille mineure du jardinier Urbain Bœrsch. En marge, quittance accordée en 1688 à Nicolas Vogt (l’inventaire dressé en 1693 ne mentionne pas de titre pour cette partie de la propriété).

1653 (16. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 428
Erschienen diebolt Vogt der Holtzhändler und Burger alhie und Anna Maria sein eheliche haußfraw, Zeigeten Zuvorderist an, daß Sie keine Unveränderte, sondern eine gemeine theilbare Nahrung hetten
in gegensein H Daniel Voltzen Gartners Vnderwagner alß Susannæ weÿl. Urban Börßen Gartners ahne Steinstraß nunmehr seel. nachgelaßener dochter – schuldig seÿen 100 Pfund
Underpfand sein solle hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie im grünen Bruch, einseit neben weÿl. hannß Philipß Kürnen deß Holtzhändlers seel. Erben, anderseit ist ein Eck ane einem allmendgäßlin, hinden vff obbemelte beeder Eheleuthe stoßend geleg.
[in margine :] Erschienen Jacob von Trienbach Gartner ahne Steinstraß alß Ehevogt Annæ gebohrner Hüglerin deren dießes Capital Zuständig hat in gegensein H Niclauß Vogt deß holtzhändlers alß ietzigen possessoris der hierin Zu Unterpfand verlegt. behaußung (quittung) d. 22. Jan: 1688


Maison arrière

Salomé (Kürn) femme de l’orfèvre Loup Kæhrlin cède à son frère Jean Christophe Kürn le tiers qui lui appartient dans la maison sise derrière celle zum Grünen Leisten et à côté de celle de Thiébaut Vogt

1656 (17. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 23
Erschienen Salome Wolff Kärlin deß Silberarbeiters eheliche haußfraw mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts
in gegensein Hannß Christoph Kirnen deß Holtzhändlers ihres Bruders, bekannt, daß Sie demselben Zu bezahlung 15. lb ahne dem jenigen so Er hannß Christoph weg. der vff seiner alhie in dem Grünen bruoch gelegener und angenohmener Vätterlicher Behaußung hafftender Und Verschwigener Beschwärdt ahne Sie Salome Zuerfordern gehabt, cedirt und übergeben habe,
Ihren tritten theil Ihro für ohnvertheilt gebührendt ahne einem hauß, Stallung, Vnd allen deren Gebäwen, in Grünen Bruoch hinder dem grünen Laÿsten beeder seits neben Dieboldt Vogten dem Holtzhändlern Vnd hinden Vf ein Allmend gäßlin stoßend gelegen, daran die übrige Zwen tritte theil erst erwehntem Diebold Vogten Zusteh. für ohnverhafftet

Le marchand de bois Jean Christophe Kürn revend le tiers à Robert Reichard, receveur à la Toussaint. L’inventaire de 1693 rapporte que Robert Reichard a vendu cette partie de maison le 28 juin 1656 à Thiébaut Vogt

1656 (17. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 23-v
Erschienen Hannß Christoph Kirn der Holtzhändler Und Burger Zu Straßburg
in gegensein H. Ruprecht Reichardts Schaffners Zu Allenheiligen
Einen tritten theil, Ihme nun mehr für ohnvertheilt gebührend ahne einem hauß und Stallung, auch allen deren Gebäwen Vnd Zugehördten, alhier in dem Grünen Bruoch hinder dem grünen Laÿsten, beeder seits neben Dieboldt Vogten dem Holtzhändlern, Vnd hinden Vf ein Allmend gäßlin stoßend gelegen – solcher tritte theil Ihne den Verkäuffers Von Salomen Wolff Kährlins deß Silberarbeiters eheliche haußfr. seiner Schwester heut dato cedirt worden ist – umb 12. lb



59, rue de Zurich (X 170)


Rue de Zurich n° 59 – X 170 (Blondel), O 902 puis section section 34 parcelle 3 (cadastre)

Partie droite de l’actuel 59, rue de Zurich (partie gauche)
Brasserie aux Trois Lis (1746) puis au Télégraphe (1801)


Le bâtiment est le troisième à partir de la gauche (septembre 2016) – le troisième à partir de la droite (mai 2014)

Propriété des bouchers Jérémie Fritsch puis Jean Kamm l’aîné au début du XVII° siècle, la maison appartient ensuite aux bateliers Martin Heinrich qui devient en 1620 péager au Canal des Fleurs puis Jacques Stephan qui la vend en 1634 aux pêcheurs venus de Wittenweier en Bade, Jean Riebel l’aîné et Jean Riebel le jeune, en se réservant des bâtiments au sud. Elle sera transmise par héritage jusqu’en 1754. Le pêcheur Frédéric Weiss devient en 1665 ouvrier garde-bois. Le tonnelier Jean Georges Bürckel qui construit un bâtiment arrière passe en 1715 un accord au sujet du mur commun avec sa voisine (au sud). Il s’agit sans doute du nouveau bâtiment arrière que mentionne l’inventaire dressé en 1734. D’après l’estimation de 1743. il y a un rez-de-chaussée, un étage et des chambres sous combles. Le tonnelier Jean Jacques Bürckel acquiert une maison (B ci-dessous) dans la ruelle des Roses et établit en 1746 l’auberge aux Trois Lis qu’achète en 1755 Marie Sara Blessig, femme du brasseur absent Philippe Jacques Demuth. Elle fait exploiter la brasserie par Jean Henri Peter puis la vend au brasseur Jacques Strohl alors qu’elle est établie avec son mari à Saint-Petersbourg. Jacques Strohl achète successivement la maison voisine au nord et une maisonnette ruelle des Roses.

Première maison dans la ruelle des Roses, à l’arrière de l’actuel n° 61
Il s’agit sans doute du bâtiment que se réserve Jacques Stephan quand il vend la maison ci-dessus en 1634. Elle revient pas adjudication judiciaire à l’administrateur de la Tour aux deniers Georges Basile Geiger qui en transmet la propriété à son gendre Jean Raimbaud Friderici. Charpentier tyrolien, le manant Georges Kessler l’achète en 1704. Ses petits-enfants la vendent en 1752. Elle est ensuite propriété de Jean Henri Peter qui exploite la brasserie aux Trois Lis puis en 1776 de Chrétien Strohl qui la réunit à sa brasserie.

Deuxième maison dans la ruelle des Roses, à l’arrière de l’actuel n° 61
Jean Ernest Theurer la détache de son jardin situé à l’arrière en la vendant en 1746 à Jean Jacques Bürckel.
Jean Chrétien Strohl acquiert en outre en 1778 de la veuve Gori un bâtiment construit sur son terrain.
L’histoire ultérieure des bâtiments est relatée à la notice qui traite de l’ancienne parcelle X 169, partie gauche de l’actuel n° 59, rue de Zurich.


Le quai aux Chevaux d’après le plan-relief de 1725 (© Musée historique). La maion est la troisième à droite du pont au Brochet (au milieu de l’image). La ruelle des Roses s’ouvre sous le bâtiment suivant.
235 Elévations c'-g'
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 235 (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) décrit le bâtiment de droite (rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (f) : rez-de-chaussée et deux étages à quatre fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes. La cour N’ montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, la remise (1-4) à l’est, le bâtiment (2-3), à l’ouest et celui (3-4) au fond de la cour.
La cour M’ représente l’arrière (15-16 et pignons adjacents) du bâtiment au fond de la cour N’, l’arrière (12-14) du premier bâtiment dans la ruelle des Roses et l‘arrière (10-12) du deuxième bâtiment dans la même ruelle. Les bâtiments (6 à 9) se trouvent au nord-ouest de la cour.
La cour O’ est la ruelle des Roses qui donne sur le quai par un passage voûté. La maison (A) est la deuxième à droite du repère (2), la maison (B) se trouve à gauche du repère (3). Toutes deux ont un rez-de-chaussée et deux étages.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 235 : plan entre l’angle de la rue de l’Abreuvoir en haut à gauche et la ruelle de la Hallebarde (actuelle rue Fritz) en bas à droite – Cour M’, N’ et O’

mai 2021

Sommaire
Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1602 à 1775 (réunion à la voisine). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jérémie Fritsch, boucher, et (1586) Marguerite Fischer – luthériens
1608 v Jean Kamm, boucher, et Catherine Kress, (1587) Susanne Suter, veuve du barbier Jacques Kessler puis (1609) Marguerite Marie Adolph, veuve du marchand Sebastian Ulrich – luthériens
1612 v Martin Heinrich, batelier, et (1608) Susanne Stahl – luthériens
1634 v Jacques Stephan, batelier, et (1613) Marie Hertrich – luthériens
1634 v Jean Riebel l’aîné, pêcheur († v. 1636), et Eve – luthériens
Jean Riebel le jeune, pêcheur, et Marie Schalck puis (1633) Catherine Herr, veuve de Jean Küntzel, prévôt de Wittenweier – luthériens
1641 h (copropriétaires avec les suivants) Jean Lutz, de Wittenweier, et (v. 1625) Eve Riebel – luthériens
1669 h Frédéric Weiss, pêcheur, ouvrier garde-bois, et (1645) Eve Marie Riebel – luthériens
1710 h Philippe Barthel, et (1680) Susanne Weiss puis (1711) Elisabeth Feigler, veuve de Jacques Holtzinger – luthériens
1714* h Jean Georges Bürckel, tonnelier, et (1707) Marie Salomé Barthel puis (1716) Anne Barbe Jung – luthériens
1736* h Jean Jacques Bürckel, tonnelier et brasseur, et (1743) Marguerite Salomé Christianus – luthériens
1754 adj Catherine Marguerite Beyerbach, épouse (1710) du receveur Jean Silberrad – luthériens
1755 v Philippe Jacques Demuth, brasseur, et (1743) Marie Sara Blessig – luthériens
1772 v Jean Chrétien Strohl, marchand de vins, et (1746) Catherine Braun – luthériens

Maison (A) donnant dans la ruelle des roses, à l’arrière de l’actuel n° 61

Jacques Stephan (supra)
1652* adj Georges Basile Geiger, triumvir de la Tour aux deniers, et (1645) Elisabeth Schmidt puis (1668) Barbe Erhard veuve de Jean Charles Wesener et de Jean Jacques Wieger – luthériens
1684* h Jean Raimbaud Friderici, consul, et (1684) Marie Marguerite Geiger, d’abord (1662) femme du juriste et professeur d’éloquence Jean Joachim Bockenhoffer, puis (1693) Susanne Richshoffer – luthériens
1704 v Georges Kessler, charpentier, et (v. 1675) Barbe Kœrner – catholiques, manants
(héritiers) Jean Litzge, charpentier, et (1697) Gertrude Kessler – catholiques
Henri Kessler, charpentier, et (1706) Catherine Schultz – catholiques
1714 h Charles Ringard, soldat puis manœuvre, et (1714) Barbe Kœrner veuve de Georges Kessler – catholiques
1752 v Jean Louis Kneischick, brocanteur, et (1731) Anne Barbe Scheuer, remariée (1760) avec le brocanteur Jean Chrétien Baur – catholiques
1762 v Jean Henri Peter, brasseur, et (1730) Catherine Marguerite Blessig – luthériens
1776 adj Jean Chrétien Strohl (supra)

Maison (B) donnant dans la ruelle des roses, à l’arrière de la précédente

1731 v Jean Ernest Theurer, secrétaire de l’hôpital, et (1712) Judith Reine Sachs
1746 v Jean Jacques Bürckel (supra)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 225 livres en 1710, 500 livres en 1734 et en 1743

(1765, Liste Blondel) X 170, Marie Sara Démuthine
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Strohl, 8 toises, 0 pied et 4 pouces (avec la voisine)

Locations

1754, Philippe Jacques Demuth, brasseur (futur propriétaire)
1760, Jean Henri Peter, brasseur (propriétaire de la maison A)
(maison A)1662 Jacques Steuss, boucher, et Anne Catherine Kuder

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 510-v

[Oben am Eckh gegen Samuel Örttels Hauß über, Vornen ane Sanct Johanns Giessen Wider Angemessen, vnd daselbs nach Wilhelmern Hinabwerts]
Melchior Murrlin der Garttner hatt an seinem Hauß vornen gegen dem Giessen über dem Thor ein Wettertach, xxvij schu lang, j schu herauß, bessert für das Nüessen, j ß iiij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le maître maçon Jean Linckenhœle est autorisé au nom du brasseur Chrétien Strohl à repeindre sa brasserie aux Trois Lis

(f° 81-v) Dienstags den 21. Julii 1772 – Joh. Linckenhöle nôe. Christian Strohl Jun:
Johannes Linckenhöle, der Maurer Meister nôe. Christian Strohl, des Jüngern bierbrauers, bittet zu erlauben deßen bierhaus zu den 3. Lilien beÿ der Hechten Bruck anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, chambre à soldat, bâtiment latéral où se trouvent un petit poêle et une chambre, au rez-de-chaussée une petite cave solivée, bâtiment arrière à demi-toit comprenant une chambre et une cave solivée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins
  • 1743 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une cuisine et un vestibule, une petite dépense, une buanderie, une cour, un puits, une cave solivée, à l’étage de nouveau un poêle, chambre, petite cuisine, vestibule, un petit poêle et une dépense, une chambre à vinaigre, passage sous le toit, trois anciennes chambres dont une sert de chambre à soldats, vieux comble, toit couvert en partie de tuiles creuses, deux pignons en bois, un grenier non dallé, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins

Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au boucher Jérémie Fritsch. Originaire de Haguenau, il épouse en 1586 Marguerite, fille du batelier Thomas Fischer et devient bourgeois quelques semaines plus tard.

Mariage, cathédrale (luth. p. 124)
1586. Dnica XXII post Trinitatis 30. Octobris. Jeremias Fritsch von Hagenaw der Metzger vnd Margaretha Thoman Fischer des Schifmans tochter eingesegnet Montags den 7.ten Novembris (i 64)

1586, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 572
Jheremias Fritsch Von Hagenauw, ein Metzger, Hat das Burgrecht empfangen, von Margretha, Thomæ Vischers des Schiffmans Tochter, seÿner Ehelichen Haußfrauwen vnd will Zu der Blumen dienen, Act. den 10.t Decembris Anno 86.

Jérémie Fritsch et Marguerite Fischer hypothèquent la maison au profit de Jean Rapp de Sundheim près de Kehl

1606 (9 Augusti), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 215-v
(Inchoat. fo: 266.) Erschienen Jeremias Fritsch der Metziger Vnnd Frauw Margred Vischerin sein eheliche haußfrau
haben in gegensein Hans Rappen von Sunthenheim – schuldig sigen 150 pfund
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt, höfflin mit allen andern Iren gebeuw, gelegen In der Vorstatt Straßburg Inn Crutenaw beÿ der Vndersten gedeckten Brucken j einseit Andreas Schnellen Schiff Zimmermann anderseit Adam Thomman Schiffer stoßend hinden vff denselben verhafftet für 100 guldin Martin Andres Schiffmann

Jérémie Fritsch et Marguerite Fischer vendent la maison au boucher Jean Kamm l’aîné, assesseur au Grand Sénat moyennant 285 livres

1608 (xiij tag Junÿ), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 299-v
(Inchoat. in Proth. fol: 250) Erschienen Jeremias Fritsch der Metziger burger Zu Straßburg vnd Margred Fischerin sein Eheliche haußfrauw haben (verkaufft)
herrn Hanß Khammen dem Eltern beÿsitzern des großen Raths Alhie
Hauß houetsatt, höfflin, Mit allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn d. Vorstatt Straßburg Inn Crutenauw beÿ d. Understen gedeckten Brucken, einseit nebent Andres Schnellen dem Zoller Vff der Rheinbrucken, Andersit neben Adam Thoman Schiffer* Hinden Vff obgedachts Schnellen gartten, stost, für freÿ ledig vnd Eÿgen, Vnnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 285 pfund pfenning
[in margine :] Erschienen Jeremias Fritsch haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Gabriel Khammen Inn Nammen seines Vatters (…) Actum ii Julÿ Anno xvj C Acht

Assesseur au Petit Sénat, le boucher Jean Kamm et sa femme Susanne Suther font leur testament. Le mari institue pour héritiers ses enfants Jean, Catherine femme de Joachim Frantz, Jacques Philippe, Dorothée et Laurent, issus de sa première femme Catherine Kress et Gabriel de son deuxième mariage avec Susanne Sutter. La femme institue pour héritiers sa petite-fille, issue de Susanne Kessler et de Nicolas Frantz, et son fils Gabriel Kamm
1596 (9. 7.bris), Not. Strintz (Daniel, 58 not 60) N° 352
9. 7.bris 1596. Testamentum nuncupativum (Prothocollirt vnd verfertigt den 31. Martÿ 1609) persönlich erschienen seindt herr Hans Kamm, Metzger vnd dieser Zeit Cleinen Rhats bewandter alhier Zu Straßburg vnd Fr. Susanna Sutherin sein Jetzige geliepte haußfrauen, wie wol dieselb großen leib schwanger gende, vnd wenig ziel Zu Küfftiger glickseliglich hoffender frölichen geburth, mehr vor Ire habende, doch beede Jetzgedachten Ehegemechte gendes standes gesundes wafferndesn Leibs, guter verstendlicher sinne vnd vernunfft
dieweil nihn letstlichen die Insatzung vnd benennung der Erben Institutio hæredum zu latein gt. das fürneimbste und wesentlich hauptstück eines Jeden testaments, (…) so ernennt Instituirt vnd setzt Er Hanß Kamm der testator zu seinen Rechten wahren gewißen vnd vngezweiffelte testaments Erben so ohne das sind* seine söne döchter vnd also ab intestato wahr Erben seindt, Namblichen hannßen, Catharinam Jetz h: Joachim Frantzen oberschreibers Ime Spital alhie Ehefrauwen, Jacob Philips, Dorotheen vnd Lorentzen Kammen von wÿland Catharine Kresin seiner ehrenn haußfrauwen selig ehelich erzielt, deßgleichen Gabriel Kammen In Jetzigen anderer v letzter Ehe ehelichen erzeugt samp denen Posthumis (…)
Sie fraw Susanna Sutherin die testirerein aber benent vnd Instituire Zu Ihren testament erben gleichfalls obernanntem Gabriel Kammer Irem Jüngsten mit mehr ernanntem Ihrem lieben haußwirth ehelichen erbornen sohns vnd all Ire posthumis, darzu auch Jre Ecklelin Susannam Niclaus Frantzen des Metzgers mit weÿland Susanna Ketzlerin seiner haußfrauen selig ehelichen erzeugtet töchterlin

Jean Kamm épouse en 1587 Susanne Suter, veuve du barbier Jacques Kessler
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 1, n° 5)
1587. den 27. februarÿ sind eingesegnet worden hans Kamm der Metzig. vnn Susanna Suterin weÿland Jacob Keßler des Scherers selig. hinderlaßene widwe (i 3)
Mariage, cathédrale (luth. p. 127) 1587. Dominica Sexagesima. 19. Februarÿ. Hanß Kamm der Metzger, vnd Susanna Jacob Keßler des Schärers nachg. wittib. Eingesegnet Montags den 27. Februarÿ (i 67)

Assesseur au Grand Sénat, Jean Kamm l’aîné épouse en 1609 Marguerite Marie Adolph, veuve du marchand Sebastian Ulrich
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 79-v, n° 7)
1609. den 8. Maÿ seind ehelich eingesegnet worden Herr Hannß Kamm der Ellter vnd des großen Rhatts Beÿsitzer allhie, Vnndt Fraw Margaretha Maria Adolphin, Weÿland Herrn Sebastiani Ulrichs gewesenen Burgers vnndt handelsmanns alhie seligen nachgelaßene wittwe (i 89)

L’assesseur au Grand Sénat Jean Kamm l’aîné vend la maison au batelier Martin Heinrich moyennant 300 livres

1612 (ut spâ [x tag Novembris]), Chancellerie, vol. 399 (Registranda Meyger) f° 485-v
(Inchoat. in Proth. fol: 488.) Erschienen herr hannß Kahm der elter beÿsitzer des groß. Raths Alhie (verkaufft)
Martin Heinrich dem Schiffmann burger Zu Straßburg
hauß hoffestatt höfflin vnd Stall mit Allen Iren gebeüwen & geleg. Inn der vorstatt Straßburg Inn Crutenouw Zwüsch. den Zween gedeckten Brucken einsit neben Andres Schnell dem Zoller vff der Reinbrucken Andersit neben Adam Thomann dem schiffmann stost hinden vff ermelten Andres Schnellen Zum theil vnd Zum theil vf Urban Beÿers des schiffmanns selig. erbenn für freÿ ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 300 pfund pfenning Straßburger
[in margine :] Erschienen herr hannß Khamm hatt in gegensein Martin Heinrich des Kheüffers (…) Actum den vj Maÿ 1613.

Fils du batelier Jean Heinrich, Martin Heinrich épouse en 1608 Susanne Stahl, fille du pêcheur Jean David Stahl : contrat de mariage, célébration
1608 (23. Junÿ), Not. Strintz (Daniel, Prothocollum, 1597-1605, 58 Not 53)
Eheberedung Zwüschen Martin Heinrich dem Schiffman vnd Jungfrawen Susannen Stahlin beeden verprochenen Ehepersonen vffgericht
Zwüschen dem Ersamen Martin Heinrich dem schiffman vnnd burgern Zu Straßburg Ane einem,
So dann der Zuchtigenn vnd tugendsamen Jungfrauwen Susannen Stahlin des Ehrenhafften Hannß David Stahlen, vischers vnd burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter Am Andern theÿl
durch Vnderhandlung der Ehrenhafften fürnehmen, Ersamen vnd bescheidenen Bernhard Neefen, Jacob Heinrich, Paulus Hören schiffleüth vnd H Eucharij schüblers deß Notari vff seiner deß hochzeiterers, So dann vff der Jungfrauwen hochzeiterin seÿten Diebold Stahlen vnd Martin Andreßen Ihres vatters vnd schwagers, Aller burger Zu Straßburg
Beschehen vnd verhandelt In deß heiligen reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstags denn 23. Junÿ In dem Jar deß Herrn Alß man Zalte 1608
(minute signée, 58 Not 54)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 73 n° 28)
1608. Dominica VII Trinit. 10. Julÿ. Martin Heinrich der Schiffknecht Hanß Heinrichen des Schifmans seligen nachgelaßener Sohn, J. Susanna, Thiebolt Staalen de fischers tochter. Eingesegnet Montag 18. Julÿ hora 10. p. M. (i 75)

Le maître des Quinze rapporte que Martin Heinrich a embarqué 40 quartauts de pois en provenance du Sundgau en n’en déclarant que 24 à l’accise. Une enquête est ouverte sur l’éventuelle fraude. Comme il y aura davantage de pois de la même provenance, il faudra décider s’ils seront autorisés à quitter la ville qui pourrait en manquer.
1612, Protocole des Quinze (2 R 40)
(f° 241-v) Freÿtag den 30. Octobris. – Martin Heinrich. Erbsen. Zollentführen
der H. Fünffzehen meister Zeigt auch ahn Martin Heinrich der Schiffman hab 40. fiertell erbsten beÿm Kauffhauß eingelad. die führe er hienweg, Aber der Ungelter wüßten nur von 24 fiertel so angeben worden, Also mann Inen bevohlen, der 16. fiertell halben besser nachfrag Zuhaben. Solche erbßen kommen auß dem Suntgauw vnd sollen noch mehr hero gepracht werd. Seÿ ein gutt gemüeß, vnd derenwegen die frag, weÿl sie hierumb nicht gerathen ob mann sie alle müeß passiren lassen oder Zum theil hie behalten könne, damit nicht hernach beÿ vnns mangell erscheine. Erkant die Ungeltherren sollen im Ungeldt bevehlen, fleißig nachzuforschen ob mit deßen Erbßen betrug fürgangen vnnd könn man etwann, wann mann inn mehrerer anzahl beÿeinander, wid. davon reden.

Martin Heinrich est élu péager au Canal des Fleurs le 4 décembre. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’autorisent quelques jours plus tard à quitter la Ville pour régler ses affaires notamment à Worms, à Mayence et à Oppenheim où il a des marchandises pour plusieurs centaines de livres en lui demandant cependant de ne pas continuer son commerce.
1620, Conseillers et XXI (1 R 102)
Martin Heinrich, Zoller im Blumengiessen. 339. vmb erlaubnus etlich Reisen. 343.
(f° 339) Montag den IV Decemb. – Zoller dienst im Blumengiessen bestelt
Wegen Zollers im Blumengiessen In d. Amptbuchlin vberlasen vmbgefragt ob Jemandt gebetten, u hernach erkannt Martin Heinrich.

(f° 343) Sambstag den IX Decemb. – Martin Heinrich Zoller im Blumengiessen vmb erlaubnus etlich Reysen
Martin Heinrich der New angenommene Zoller ubergibt supplôn beenckt sich der befurderung. Er konne aber nit leugen d. er etlich hundert gulden an wahren angewandt, die Zu Wormbs Meyntz Oppenheim und andern orten lig. derentwegen er etlich Reisen thun müse, dan sein nahrung vast dorin bestehe, derwegen sein bitten mherren wollen Ime dazu willen* geben will er ein Man stellen dar den Zoll soll einnehmen. Erk. Man soll Ihme 3 Reisen erlauben aber Zeit biß Faßnacht setzen mit der Anzeug der Kauffmanschafft Künfftig enthalten. H Kugler, H Danenmeyer.

Martin Heinrich demande à être dispensé de l’accise et de la taxe sur le jardin que détenait son prédécesseur mais pas lui.
1621, Conseillers et XXI (1 R 103)
(f° 293-v) Mittwoch den XXI. Novemb. – Martin Heinrich Zoller am Blumengießen vmb Nachlaß Ungelts und wegen Garttens
Martin Heinrich der Zoller am Blumengießen ubergibt supplôn beclagt sich d. er den garten nit hab den sein vorfahr gehabt, und * haltet, * d. er d groß ungelt geben muß, d. der vorfahr doch befreyet geweßen, do er dich keine soviel vorschanckt alß er in die haushaltung bericht, Bat vmb den garten v befreyung des vngelts. beschieht bericht d. dar vorig den garten umbbruch und ein Almendt Zinß von Almend Hh darauf geschlagen, wurd bi=uch mitbringt.

Les Quinze s’adressent à la veuve après avoir constaté que son mari faisant commerce de grains avec un chaudronnier de Durlach en les faisant entrer en ville sans payer de droits
1625, Protocole des Quinze (2 R 53)
Martin Heinrich seÿ untrew geweßen. 196.
(f° 196-v) Donnerst. 25. Augusti – Martin Heinrich Zoller am Blumengießen
wurde gedacht Martin Heinrich der letzt verstorbene Zoller am Blumengießen, hab mit dem Kupferschmidt von durlach gemeinschafft mit früchten getriben, dahero vil frucht ohnverzollt paßiren laßen. E. Waß fürzunemmen. Erkandt, Ober Ungeltherren, sollen nach der wittib senden vndt deßwegen examiniren

Martin Heinrich meurt en délaissant deux filles. La veuve est remariée avec Martin Klein
1624 Chancellerie, vol. 452 f° 395 [in margine :] Erschienen Andreß Heinrich Als vogt Martin Heinrichs see. Kinder vnd Martin Klein Als Ehevogt Susannam Stahlin bekannte in gegensein Clauß Geÿers (…) Act. den 25.t Januarÿ Anno 1635.
1625 Chambre des Contrats, vol. 455 f° 508-v hatt in gegensein Andreß Heinrich schiffmanns burgers Zu Straßburg Als Vogt weÿland Martin Heinrichs selig. Khind. – schuldig seÿe ij C. L. lb
1626 Chambre des Contrats, vol. 459 f° 668-v hatt in gegensein Andreß Heinrichen deß Schiffmanns alß Vogts weÿ: seines Brud. Martin Heinrich gewesenen Zollers im Blumengüeßen see. Zweÿen töchterlin – schuldig seÿ. 150. Pfund

Susanne veuve de Martin Heinrich dispose en 1651 des 700 florins que lui doit son gendre Gabriel Waldeck sur le prix de sa maison rue Sainte-Madeleine
1651 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 788
Erschienen Susanna weÿl. H Martin Henrichß deß Schiffmanns und Zollers am Blumengieß. alhie nunmehr seel. nachgelaßener wittib, gesund ahne leib und Gemüth, die verordnete, daß Sie vff ihres dochtermanns H Gabriel Waldeckhß deß Goltarbeiters Behaußung in der Vtengaßen 700. fl. angelegt hatt und nach ihrem Ableiben der dochter Mariæ H Daniel Bergers deß Weinhändlers ehelich haußfr. od. wann sie den Mütterlich. Fall nicht erlebet deroselben Kindern die helffte daran erblich heimfallen wirt (…)

Martin Heinrich vend la maison au batelier Jacques Stephan moyennant 450 livres

1620 (xxv. Aprilis), Chancellerie, vol. 439 f° 235-v
(Inchoat. in Prot. fol. 250.) Erschienen Martin Heinrich der schiffmann burger Zu Straßburg (verkaufft)
Jacob Steffan dem schiffmann burger Zu Straßburg So Auch Zugegen Ihme Vestiglichen Kauffte
hauß hoffstatt höfflin vnd schopff mit Allen Ihren gebeüwen gelegen Inn der Vorstatt Straßburg Inn Crutenouw beÿ der nidersten gedeckten brucken, einseit neben Marien Wÿland Adam Thoman seligen witwen anderseit neben Jost Zipff dem Kuttler hinden vff Christoff Guckenmuß würth Zum gärttenfisch stoßend freÿ ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnnd Ist dißer Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 450 pfund Straßburg

Jacques Stephan hypothèque la maison au profit de Valentin Jæger

1629 (5. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 561-v
Erschienen Jacob Steffan d. Schiffman
hatt in gegensein Veltin Jägers – schuldig seÿ 100. lb
und.pfand hauß vnd hoffstatt alhie in Crautenaw beÿ der nidersten gedeckhten Brucken neben Maria Adam Thoman s: witib & neben Jost Zipfen deß eltern see. witib hind. vff Christoff Kuecumuß welche Zuuor v.hafftet vmb 350. fl. Martin Heinrichs see. witib

Jacques Stephan vend la maison moitié à Jean Riebel l’aîné et moitié à Jean Riebel le jeune moyennant 450 livres. Le vendeur reste propriétaire d’un terrain au sud. Les vendeurs s’engagent à conserver un chenal sous la remise.

1634 (20. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 33
(Protocollat. fol. 5.) Erschienen Jacob Steffan d. Schiffmann burg. Zu St.
hatt in gegensein hanß Rübels deß Eltern, vnd hanß Rüebels deß Jüngern, vaters und Sohns, beed. fischern burgern Alhie (verkaufft)
hauß, hoffstat, höfflin vnd ein schopff, mit allen and.en ihren gebäwen & alhie in Krautenaw beÿ der vnd.n Brucken, neben N. N. gartenmann & zum theil dem v.keüffer selbsten, vnd zum theil neben Adolff Weber dem schiffmann, hind. zum theil vff Christoff Kuckumueß Würths Zum Gaul garten vnd Zum theil vff Paul hoschen den schiffmann stoßend, so zuuor noch verhafftet ist vmb 50. lb d. Martin heinrichs s: witib Wiewol nun solch. hauß auch verpfändet vmb 25. lb d erstbesagter wittiben, Item vmb 175. Christoff hessen dem hagknecht, vnd dann vmb 100. lb Veltin Jäger, So hat doch der V.keüffer dise dreÿ letst gemelte posten vff ihme behalten – per 450. lb
Darbeÿ Auch abgeredt, daß die Käuffere einen Naach vnderm Schopff gegen deß Verkäuffers seiten, wie derselb albereit ist, Zuhalten schuldig sein sollen

Le pêcheur Jean Riebel l’aîné est marié à Eve, sa veuve en 1637. Ses enfants sont Jean Riebel le jeune et Eve, femme de Jean Lutz, pêcheur à Wittenweier en Bade
1634 Chambre des Contrats, vol. 473 f° 103-v
Erschienen hanß Rüebel der Alt, fischer Burger Zu Str.
[in margine :] Erschienen Hanß Rüebel der Jünger alß deß Verkäuffers s. Sohn für sich und innamen seiner Schwester Evæ hanß Lutzen deß Fischers Zu Wittenweÿher, ehelichen haußfrawen, So dann Christoph Heß der Hagknecht alß Vogt daß verkäuffers s. wittiben Evä, hab. in gegensein deß Käuffers (…) Act. den 14. febr. 1637.

Les Quinze dispensent Eve Riebel, domiciliée à Wittenweier (avec son mari Jean Lutz, voir ci-dessous l’accession à la bourgeoisie) de régler le droit de détraction après la mort de Jean Riebel (l’aîné)
1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
(f° 187) Sambst. den 2. 7.bris – Hanß Riebels Abzugsfreÿ Erbschafft
Hanß Riebels des Fischers Tochter Eva, Jetzo zu Wittenweÿer wohnhaft, welche vf Ihres Vatters seel. Verlaßenschafft beÿ E. E. Kleinen Rath immittirt wegen Abzugs aber herein genießen. Erkandt, Ist als Undthann, meiner Herren deß Abzugsfreÿ gelaßen

Originaire de Wittenweier, Jean Riebel achète le droit de bourgeoisie le 13 février 1623
1623, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 815
Hannß Riebel Von Wÿttenweÿher d. Vischer Khaufft d. Burgerrecht p. 20 goldgulden vnd will Zu den Visch. dienen Actum deb 13. Februarÿ 1623.

Jean Riebel et sa femme Marie font baptiser Eve Marie en 1624
Baptême, Saint-Guillaume (luth. p. 257 n° 94)
1624. Dominica XX. post 10. Octobris. P. Hans Rübell fischer, M. Maria, I. Eva Maria. Comp. Lorentz Cham metzger, Maria David Gisbrechts, fischers uxor, & Maria, Claus Rosers des Jüngern fischers Tochter (i 140)

Jean Riebel le jeune se remarie en 1633 avec Catherine, veuve de Jean Küntzel, prévôt de Wittenweier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 46 n° 47)
1633. Dom. 1 & 2 Adv. Hanß Riebel d. Jung. fisch. v. burg. alhie, v. Catharina, wlld. hanß Küntzels gewesenen Schultheiß. zu wittenweih. hind.laßen witwe. cop. Mont. d. 9. Xbris

Jean Riebel meurt en délaissant deux enfants (Eve Marie et Jean) issus de sa première femme Marie Schalck et sa veuve Catherine Herr. L’inventaire est dressé dans la maison près des ponts couverts d’aval. La succession comprend deux autres maisons à la Krutenau. La masse propre à la veuve est de 139 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 922 livres, le passif à 372 livres

1638 (29.1.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 7) n° 2
Inventarium undt beschreibung aller Haab vndt nahrung, so weÿl. der Ehrsame hannß Riebel vischer vnd burger alhie Zue Straßburg, nunmehr seel. nach seinem aus dießer welt tödlichen hinscheiden hind. ihme v.laßen welche durch die erbahre vndt tugendsame fraw Catharin Herrin sein hinderlaßene witt. mit hülff vnd beÿstandt deß Ehrenhafften Hanß Caspar Schmutzen auch vischers, burgers alhie Zue Straßburg ihres geschwornen vogts, vf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenhafften Dieboldt Jungen ebenmäßig vischers burgers alhie, alß Evæ Mariæ vndt Johannißen, deß ietz verstorbenen seel. mitt auch weÿl. Mariæ Schalckin seiner vorig. hfren. seel. in erster ehe ehelich erziehlter Kind. vnd ab intestato hind.laßene nechster erben geschwornen Vogts geeügt vndt gezeügt, (…) So beschehen vff Montag den 29. Januarÿ Anno 1638.

Inn hernach geschriebener Zum halbentheill in dieße Erbschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt.
Auff dem obern Kasten, inn der Obern stubkammer, Inn d. Obern stub. Inn der Kuch., Im haußöhren
Eigenthumb ahne heüßern, (Th.) Item hauß hoffstatt vnd höffl. mit allen andern ihren gebeuwen, begriffen, weithen, rechten Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in der vorstatt Straßb. in de Crautenaw, beÿ der Vndersten gezeckten Prueck. in einem nicht durchgehenden geßl. 1.s. neben H Martin Andreßen dem Geweßenen haagmeister alhie (…)
(th.) Item hauß hoffstatt vndt hoff. mit allen derselben gebewen, Weithen, Zugehörden vndt gerechtigkeiten gelegen in mehrermelter vorstatt Crautenaw im trenck gäßl. (…)
(th.) Item der halbe theil ahne einer Behaußung, daran der vberige halbe theil Weÿl. hannß Rübels deß Eltern, des ietz verstorbenen Vatters seel. hinderlaßenen Wittib vnd Erben Zuständig, mit allen derselben Zugehörd, vndt gerechtigkeiten geleg. in offtgedachter vorstatt Crautenaiw ahne der vndern gedeckten Brucken, j.s. lb hannß Ehrsamb den Gartner, 2.seith neb. hannß Adolph Webern dem Schiffmann, hind. vff herrn hannß Balthaßar Schießen des hutstaffierers garten, theils aber auch vff Paul hoschen den Schiffmann alhie stoßend, so gantz freÿ ledig vnndt eigen hiehero æstimirt für 175. lb Vber dise Behaußung sagt j. t. Perg. Kauffbrieff mit offtgedachter St. St. Cont: anhangendem Insigel verwahrt de dato 20. Jan: Anno 1634. mit Altem N° 3 et Newem N° 4 quotirt. Liegende Güether (im dorff Wittenweÿher gelegen)
Wÿdembs Verfangenschaft. Item es hatt Eva, weÿlandt Hannß Riebels deß Elttern auch Vischers Vndt Burgers alhie Zue Straßburg seel. hinderlaßene wittib deß ietz verstorbenen seel. Mutter v.mög auffgerichteten Codicills die ane d. hieuor fo. 61. beschriebenen behausung 2. dritte theil am halben theil ad dies vitæ Zugenießen, daran nach deselben absterben In dieße Theilbare Verlaßenschafft der halbe theil od. ane solcher halben behaußung ein dritter theil gehörig thutt dem Anschlag nach 58. lb
Der Wittib unverändert Guth, Sa. Haußraths 4, Sa. Liegender güter 22, Summa summarum 26 lb
Summa alles der Erben unveränderten guths, Ist vndt bestehet allein ahn hieuor geschriebener Behaußung, vndt thut dem Anschlag nach Nemblich 175. lib.
Das Gemein verändert vnndt Theilbare guth belangend, Sa. haußraths 48, Sa. früchten 28, Sa. Lehrer vaß 1, Sa. deß Zum vischer handwerckh gehörigen Schiff und geschirrs 20, Sa. Silbers 4, Sa. Bahrschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 328, Sa. Liegenden güter 79, Sa. haüßer 393, Sa. Schulden 9, Summa summarum 922 lb – Schulden 372 lb, Nach deren Abzug 640 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1072 lb
Wÿdem so der ietz verstorbene seeligen biß in sein Absterben genoßen, Item es hatt der ietz verstorbenen seeliger seiner vorigen haußfr. Mariæ Schalckin seeligen gantz verlaßenschafft, Inhaltt deß den 23. 9.bris A° 1633 Ihme vnd seiner Kinder geschwornen vogt auffgerichteten Vertrags dergestalten zu genießen gehabt (…)
Vergleichung d. Heüßer. Die behaußung Im Trenckhessel hatt die wittib Zugenieß. v. v.pleibt d. Eigenthum den Erben für unverändert
die behaußung beÿ der vndn gedeckten brucken in dem nicht durchgehennd. geßlein Ist angeschlagen vmb 200 ln
die andere halbe behaußung ist zwar vmb 250. ln bahrgeltt erkaufft, aber ietzig. Zeitt höher nicht angeschlagen dann auch vmb 200 lb
Theil Register

Eve, veuve de Jean Riebel (l’aîné) fait donation du quart qui lui appartient à la maison à sa fille Eve, femme du pêcheur Jean Lutz.

1641 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 587-v
(Mütterlich. Prælegat) Erschienen Eva Weÿl. hannß Rüebelß deß Fischers sel. wittib, Zwar hoh. alters, iedoch richtig. guter sinn und verstandts, hatt vß wohlbedachtem muth, alß sie sprach,
prælegirt ihrer eheleiblich. dochter Evæ hannß Lutzen deß Fischers und burgers alhie ehelich. haußfrawen,
einen Vierten theil ahne hauß, hoffstatt mit allen & alhie beÿ der gedeckht. bruckh. ohnfern vom Gaul, neben hannß Ehrsambß deß garten Manns Nachkomm. ein: und and.seit (-) Blawel dem schiffmann, hind. vff Jacob Stephan den schiffmann stoßend gelegen, Vnd dann ein außbereitt bett mit aller Zugehördt, so beständig in der Wohnstuben steht, auch einen vierten theil ane dem gartt. Zu wittenweÿhr

Le pêcheur Jean Lutz de Wittenweier, sa femme et leurs trois enfants André, Jean et Eve acquièrent le droit de bourgeoisie le 14 septembre 1637 (quand l’inventaire est dressé après la mort de Jean Riebel l’aîné, voir ci-dessus l’extrait du registre des Quinze)
1637, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 874
Hannß Lutz der Fischer von wittweÿer Erkaufft daß burgerrecht für sich sein haußfr. vnd dreÿ Kinder mit nahmen Andres, Johannes vnd Eua haben noch kein eigen guth vmb den Alten burger Schilling p. 8. gold fl. vnd ist beÿ den Fischern Zünfftig Jur. den 14. 7.bris 1637

Eve Marie Riebel devient seule héritiere de son père Jean Riebel le jeune après la mort de son frère Jean

1642 (13. Martÿ), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 10) n° 30
Theil Registerlin Inhalttendt Waß Evæ Mariæ Riebelin, weÿlandt hannß Riebels deß Jüngern, geweßenen Vischers burgers alhie Zue Straßburg seel. hinderlaßenem döchterlin, in weÿl. Johann Riebells seines brüderlins seel. verlaßenschafft Abtheilung erblichen Zugefallen, 1640.
Zuwißen, daß vff tödtliches ableiben Weÿlandt Johann Riebels auch weÿl. Hannß Riebels deß Jüngersn geweßenen Vischers, burgers alhier Zue Straßburg vndt frn Mariæ Schalckin beeder Eheleuthe hinderlaßenen söhnleins, aller seel. vff hieunden gemeltes datum, die Ehren: vndt tugendsame fraw Eua, weÿland deß Ehrenhafften Hannß Riebells deß Elttern auch geweßenen vischers burgers alhie seel. hinderlaßene Wittib mit hülff vnd beÿstadts Christoph Heßen, deß Haagknechts burgers alhie ihres geschwornen vogts, ane einem
So dann die auch Ehrenhaffte Dieboldt Jung, gleicher gestaldt visch. burger alhie als Evæ Mariæ Riebelinin obgedachts deß ietz abgeleibten Söhnlins döchterlins geschwornen Vogt, als deßelben ab intestato hinderlaßene nechste Erben (…) so geschehen vff Freÿtag den 13. Martÿ A° 1640.
Beede heüßer, sowohl daß in dem nicht durchgehend. Geßel als auch die halbe Behaußung beÿ d. vndern gedeckten brucken seidt, weilen dießelb nicht wohl füeglich Zuvertheilen noch Zur Zeit für vngetheilt außgesetzt, dergestalt d. der darauß gefallende Zinß Jedes mahls pro rato gebührlich v.theilt vnd Evæ Mariæ antheil durch ihren vogt ordentlich. v.rechnet werden solle.

Jean Lutz de Wittenweier et sa femme Eve hypothèquent trois quarts de la maison au profit de Jean Jacques Scholl, assesseur au Grand Sénat

1651 (19. Decembr.), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 896-v
Erschienen Hannß Lutz Von Wittenweÿher und Eva sein eheliche Haußfr.
hatt in gegensein H Hannß Jacob Schotten E.E. Großen Rhats alten Beÿsitzers – schuldig seÿen 50 Pfund
Underpfand sein sollen treÿ Vierte theil ahne einer Behaußung mit allen deren Gebäwen alhie in der Krautenaw beÿ der gedeckhten Brucken einseit neben Hannß Sturmen dem Schneider anderseit neben H Conrad Meÿern Stifft Schaffnern Zue St. Steffan hienden auff Vorgemelten Schaffnern stoßend gelegen, daran der übrige Vierte theil Friderich Weÿsen dem Fischern und burgers alhie gehört

Les trois enfants Lutz vendent leur part, soit un peu moins de la moitié de la maison, à l’ouvrier garde-bois Frédéric Weiss dont les enfants sont propriétaires du surplus

1669 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 551
Erschienen Andres, hannß, und Eva, die Lutzische Geschwisterde von Witenweÿher
in gegensein Friderich Weißen deß haag Knechts
ihren Antheil, so nicht gar völlig die helffte ist, ahn hauß hoffstatt höfflin, Schopff und allen deren Gebäuen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in vorstatt Krautenaw beÿ der undern Bruckh, einseit neben Chilian Haslern dem stattschiffer, anderseit neben hannß Jacob Feuchter dem Küeffern, hind, vff H Michael Haanen den handelßmann stoßend gelegen, daran daß übrige deß Käuffers Kindern gehörig seÿe – umb 165. fl.

Fils du pêcheur Henri Weiss, le pêcheur Frédéric Weiss épouse en 1645 Eve Marie Riebel, fille de Jean Riebel le jeune
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 5, n° 17)
1645. Dominica Trinitatis 2 & 3. Friderich Weiß der fischer, Heinrich Weiß des fischers und burg. alhie Ehl. Sohn, Vnd Jungfr. Eva Maria, Hans Ruebel des Jung. des fischers, hindl. Ehl. Tochter. Copul. Mont. d. 21. Junÿ Wilh : horâ X.

Frédéric Weiss ci-dessus est ouvrier garde-bois d’après les aboutissants de la maison voisine
anderseit neben Friderich Weißen dem Hagknecht gelegen, 1676, Chambre des Contrats, vol. 545 f° 450-v, maison X 169

Les Quinze nomment Frédéric Weiss ouvrier garde-bois sur proposition des Préposés au bâtiment le 23 décembre 1665.
1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
(f° 250-v) 1665. Sambstags den 23. 10.bris – Friedrich Weiß ist Hagknecht worden
Nach deme Obern Bauw Herren wegen vacirender Hagknecht stell Friedrich Weisen, Hans Adam Seÿfert, Melchior und Caspar Meningern In außschutz bracht vnd derentwegen ordentlich Vmbfrag gehalten worden, Ist der erste Friderich weis per majora Zue kommen.

Frédéric Weiss remplace Jean Michel Philips, licencié. Frédéric Weiss se plaint en février 1666 que la veuve de son prédécesseur ne libère pas le logement de fonction en faisant remarquer que Jean Michel Philips a vendu certains éléments qu’il a démontés
1665, Préposés au bâtiment (VII 1359)
Friderich Weiß der Newe hagknecht – hannß Michael Phillipß der erlaßene Hagknecht
(f° 126) 1665. Sambstags den 23. Xbris – Friderich Weiß
Jr Stettùstr. Bernoldt bereichet d. Friderich Weiß ahn statt hannß Michael Philipßen so abgeschafft Zu einem Hagknecht von den Herren fünffzehen angenommen word. seÿe.

(f° 143-v) 1666. Sambstags den 10. Febr. – Friderich Weiß der Newe hagknecht, Clagt d. hannß Michael Phillipß der erlaßene Hagknecht d. losament, darin er alß ein hagknecht gewohnet in deme sehr ruinire d. er eines vnd d. andere so nagelvest abbreche, auch die stützen vnd ander holtz an der rebhelden, so er doch in der Statt wehrten gehawen, außreÿße vnd verkauffe, auch nicht vor ostern d. Losament q.ttiren stoll*e. Erk. soll Ihme ferner außreißens vnd v.kauffes verbott gethan, vnd befohlen werd. d. losament fürerlich zu q.ttiren.

Frédéric Weiss prête serment le 13 janvier 1666
1666, Protocole des Quinze (2 R 83)
(f° 5-v), Sambstag den 13. Januarÿ – Friedrich Weiß der Newe Haagknecht, wird auch das Juramentum Zu præstiren dato vorgestelt.

Les Préposés au bâtiment donnent congé à Frédéric Weiss âgé de 74 ans qui demande une gratification aux Conseillers et aux Vingt-et-Un
1689, Conseillers et XXI (1 R 172)
Hannß Georg Hänßel und Friderich Weiß vmb gnaden gelt
(p. 49) den 21.ten Februarÿ – It. nôe Hannß Georg Hänßel vor sich und Friderich Weißen, geweßener hagknechten, prod. mem. und melden, der letztere habe 24 Jahr über Jener aber 26. solche dienste versehen, seÿe der Erste 66 Jahr und mit Einem schlagfluß getroffen word. dieser gehe in 74.ten Jahr und können nicht mehr fortkommen, deßelben Sie von denen oberen bauherren beurlaubet worden, Sie mögen aber albers halben ihr stücklein brodts nicht mehr vor sich bringen, sondern seÿen gemüßiget Mhh. herren umb hülffreiche hand anzuflehen, und Selbige Zu bitten Eine gnaden steur Ihnen Zukhommen Zulassen.
Erkant, ahne die Obere bauherren gewießen umb die merita causæ beeder Imploranten Zu examiniren und nach dürfftigkeit gegen denen selben Zu verfahren. H. XV. von Fridelsheimb, Rathh. Trahner.

Fille de Frédéric Weiss, Eve Marie Weiss épouse de Mathias Bolentz demande à être exemptée du droit de détraction en arguant qu’ 1) elle est redevenue bourgeoise après avoir perdu son droit de bourgeoisie par mariage, 2) que son mari apprêteur de tabac gagne mal sa vie, 3) qu’elle est chargée de cinq enfants. Les Quinze accordent l’exemption

1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
(f° 92) Mittwoch den 25. Aprilis – Matthiß Bolentzen Frau pt° Abzugs
Obere Stallherren laßen per me referiren, daß Eva Maria Weißin, Matthiß Bolentzen, des tabac bereiters hausfrau, jnn einem und.th. Memorial berichtet, Wie daß Nach absterben ihres Vatters Friderich Weißen geweßenen Haag Knechts, sie, als sie Noch im schirm gestanden, etwas weniger Von ihme geerbet habe, und davor ihr 3. lb 11 ß abzug abgefordert werde, mit bitt, weilen sie ihr durch die mit ihrem ehemann gethane heurath verlohrnes burgerrecht Wider gratis erhalten, sie ebenfalls Zu begnadigen, und damit in integrum Zu restituiren, einfolgig sie dießes abzugs Zu befreÿen, jnn ansehung die Erbschafft gering, und der Verdienst ihres Manns beÿm tabac machen schlecht seÿe, Auch d. L. Gott sie bereits mit Fünff Kindern gesegnet habe, Von welchen petito mann geredt, Und dafür gehalten, daß weilen Nicht Nur die allegirte rationes erheblich sondern auch die summ gering seÿe, Auch die gethane erbschafft hier bleibe, Und die Imploranten, Lauth gegenwärtigen Schirms auß d. Cancelleÿ und H. Rentmeisters Würcklich Wied. inn burgerrecht stehe, ihr inn ihrem begehren willfahrt werde könte, allein sie genehmhaltung Zu Mghh. stündte. Erk. beliebt.

La maison revient à Susanne Weiss, fille de Frédéric Weisss, qui épouse en 1680 le tonnelier Philippe Barthel.
Les experts estiment la maison à la somme de 225 livres lors de l’inventaire dressé en 1710 après la mort de Susanne Weiss, somme reprise en 1715 à la mort de Philippe Barthel.
Leur fille et unique héritière Marie Salomé Barthel épouse en 1707 le tonnelier Jean Georges Bürckel, fils de l’aubergiste à l’Aigle Noir Ambroise Bürckel

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 132-v, n° 35)
1707. Mittwoch den 19. Octobris, seind nach ordentlicher zweimahligen außruffung ehelich copulirt worden, Hanns görg Birckel, der ledige Kiefer, H. Ambrosi Birckels deß Würths zum schwartzen Adler, und fr: Margreth Würtzin Ehelicher Sohn, Und Jungfrau Maria Salome H. Philipps Barthels des küeffers und burgers, mit seiner Ehefrauen Susanna geb: Weissin erzeügte Eheliche tochter, Johann Georg Bürckel alls hoch Zeÿter, Maria Salome bartelin als hochzeitrin (i 138)

Jean Georges Bürckel fait dresser dans une maison derrière Saint-Nicolas l’inventaire de ses apports, soit 216 livres
1708 (20. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 31) n° 25
Inventarium über diejenige Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Meister Hannß Georg Bürckel, Küffer und Burger, Zu Straßburg, zu der Ehren: und tugendsamen Frawen Maria Salome, Gebohrner Barthelin seiner Geliebten haußfrawen, für unverändert in den Ehestand Zugebracht, auffgerichtet Anno 1708. – Welche Nahrung der Ursach halben, damit man sich künfftiger Zeit der in Ihr beeder Eheleuth auffgerichteten Eheberedung verglichenen Ergäntzung wegen darnach Zu reguliren haben möchte (…) Actum in fernerer præsentz H. Ambrosÿ Bürckels, Gastgebers Zum schwartzen Adler, deß Ehemanns v. herrn Philipp Barthels Küffers, der Ehefr. Gebleibten Vatters, Donnerstags den 20. 7.br. A° 1708.
In einer alhier Zu Straßburg Hinder S. Claus Pfarr Kirch Gelegener in dieß Nahrung nicht gehöriger Behaußung Befunden worden wie volgt
Norma hujus inventarÿ, Sa. Haußraths 85, Sa. Werckzeugs Zum Küeffer handwerck gehörig 25, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 216 lb

Jean Georges Bürckel et Salomé Barthel hypothèquent la maison au profit de Susanne Kob née Kast

1714 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 643
Joh: Georg Bürckel kiefer und Maria Salome geb. Bartlerin beÿständlich H. Joh: Gerhardt von Stöck und H. Joh: Michel Schenck in ermanglung verwandten
in gegensein fraun Susannæ Kobin wittib geb. Kastin beÿständlich Joh: Seubel Chirurgi weilen unbevögtigt – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: ahn der hechtenbruck einseit neben Joh: Jacob haßler anderseit neben Joh: Jacob Riebel hinten auf H. Consulent Steinheil stoßend, so mit lebtägigem wÿdem deß debitoris vater verhaftet

Marie Salomé Barthel fait dresser l’inventaire de ses apports (431 livres) dans la maison qui appartient à son beau-père derrière Saint-Nicolas.
1708 (19. 7.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 12) n° 288
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güettere, so die Ehren und tugendsamme fraw Maria Salomea gebohrne Barthelin deß Ehrsammen und bescheidenen Meister Johann Geörg Bürckels, Kieffers und burgers alhier zu Straßburg eheliche haußfr. Zu erstgedachtem Ihrem Ehewürth in den Ehestand zugebracht und sich Vermög Ihrer mit demselben auffgerichteten Eheberedung für eigenthümlich und ohnverändert vorbehalten hatt (…) Actum in der Königl. Statt Straßburg in fernerem beÿsein obgedachten der Ehefrauen haußwürths auch H Ambrosÿ Bürckels deß Würths Zum Schwartzen Adler alhie seines geliebten Vatters, So dann H. Philipp Barthels Kieffers und Fr. Susannæ gebohrner Weißin der Ehefrauwen geliebten Eltern, Mittwochs den 19. 7.bris Ano 1708.
In einer alhier in der Statt Straßb. hinder der Kirchen St. Niclaus gelegenen Herrn Ambrosio Bürckeln deß Ehemanns Vattern eigenthümlich zuständigen von beed. Eheleuthen bewohnend. behaußung befund. Word. Wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 196, Sa. Eßigs vnd Vaß 24, Sa. des Silber geschirr und Geschmeids 5, Sa. der Guldenen Ringen 12, Sa. der Baarschafft 172, Summa summarum 411 lb – Darzu ist Zu legen die helffte der hernach beschriebenen Haussteuren 20 lb. Ist allso der Ehefrauen Jetzmahlige Nahrung 431 lb

Jean Georges Bürckel et Salomé Barthel hypothèquent la maison au profit du fabricant de pâtés Jean Philippe Wolff

1715 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 318
Joh: Georg Bürckel Kiefer und Maria Salome geb. Bartlerin beÿständlich H. Benedict Villars und H. Friedrich Wolfgang Eberhardt
in gegensein Joh: Philipp Wolff pastenbeckers – 300 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier ahn der hechtenbruck, einseit neben Joh. Jacob Haßler anderseit neben Joh: Jacob Riebel hinten auff den Steinheilischen Garten

Jean Georges Bürckel passe un accord avec sa voisine (au sud) Marthe Greiner veuve du batelier Jean Jacques Hassler au sujet du mur commun du bâtiment arrière que Jean Georges Bürckel construit

1715 (12. Aug.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43)
Zuwißen, daß Zwischen Mstr Johann Geörg Bürckeln dem Kieffer und burgern allhier Ehe Vögtlich Weiß ane Einem
So dann frawen Mathanæ gebohrner Greinerin, weÿl. Johann Jacob Haßlers gewesenen Schiffmannn und burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib beÿständlich Herrn Johann Georg Buschen Schneiders v. burgers allhier Ihrer dreÿ noch Ledigen Kinder Vogten, So dann auch Ihr fr. Haßlerin verheuratheten Kindern am andern theil hernach volgenden Vergleich güthlichen eingegangen und getroffen worden
Nemblichen, weilen beede Parthen zwischen Ihren beed. häußern am Gaulstaden geleg. eine gemeinschaffte Maur haben und Zwar ane dem orth wo gedachten Mstr Bürckel seinen Keller und Hinder Hauß Würcklichen auf führen Begriffen, so hatt sich gedachter Mstr. bürckel dahien güethlichen erkläret gedachte gemeinschaftliche Maur in dem sie gantz faul und ohntauglich ist so hoch alß sie Zuvorhien war nemblich ein stockhoch in seinen eigenen Kosten allen /:ab zubrechen und wieder new:/ auffbawen Zu laßen und Ihro Haßlern einen Weeg Wieder die helffte eigenthümlichen Zulaßen /:wie nicht weniger Ihro oben Wieder eine newe Maur bett* auch in seinem Costen Zuleg:/ Waß aber Er Mstr: Bürckel auff seiner seithen auff so bemelter gemeinen Mauren höher fahren Wird, daß soll auch Ihme Bürckeln und seinen Nachkommend allein eigenthümlich Zustehen. Er ist auch Mstr. Bürckel annebst deß güthigen erbiethens, Wann es nöthig seÿn Wieder Ihr fraw Haßler bauch Küchen Kammin höher Zuführen, alß es anjetzo stehet, daß Er es in seinem Kosten erhöhen Laßen wolle.
Uber dißes so haben beede Parthen noch weither eine gemeinschaftliche Maur eines stocks hoch Zwischen Mstr Bürckels Buchkuchen vnd Badstübel /:welches Mstr Bürckel auch new auffbawen und einen Kammin darauff setzen will:/ dero weg. anjetzo Es Mstr Bürckel die gemeinschaffliche Maur so weith in seinem Costen zu erhöhen versprochen biß Er den fall deß Waßers Haben Kahn damit Er den fall deß Waßers Von beeder seiths dachtrauffen durch einen steinern Noch Welchen Er auff seinen Kosten Legen und auch immerhien erhalten aber alle Zeit gemein bleiben solle, in Ihr Fr: Haaßlerin bereits habend. steuren nach Leÿden und also daß Waßer* durch ihren Nach den außlauff auff die gaß haben möge, Welchen Vorstehenden Vergleich beeder seits parthen güetlichen getroffen auch Wol und stäth Zuhalten gegen ein ander gelobt nun Versprochen, maßen davon Zweÿ gleich lautenden Exemplaria gefertigt allerseits vnderscheiben und jedem theil eines davon überlieffert (…)
Geschehen in der Königl. Statt Straßb. Montags den 12. Aug. Anno 1715.

Jean Georges Bürckel et Salomé Barthel hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Pflaum née Quadt

1715 (6.9.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 649-v
Joh: Georg Bürckel kiefer und Maria Salome geb. Bartelerin beÿständlich H Joh: Friedrich Bahl und H Joh: Linder
in gegensein Annæ Mariæ Pflaumin wittib geb. Quadin beÿständlich H. Joh: Daniel Pflaum Studiosi Theologiæ ihres sohns weilen ohnbevögtigt, – schuldig seÿen 250 pfund
ihr hauß c. appert: in der Krautenau ahm Gaulstaden, einseit neben Joh: Jacob Riebel anderseit neben Martha haßlerin hinten auf H Steinheil

Jean Georges Bürckel hypothèque la maison au profit de Jean Frédéric Lobstein le jeune

1715 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 822-v
Joh: Georg Bürckel kiefer
in gegensein Joh: Friedrich Lobstein jun: – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier ahn der hechten bruck, einseit neben Joh: Jacob Riebel anderseit neben der Haßlerischer wittib hinten auf den Steinheilischen Garten
[in margine :] des schulbekennenden verstorbenen Joh: Georg Bürckel gew. kiefers wittib anna Barbara geb. Jungin beiständlich ihres Curatoris Johann Daniel Stamm (…) den 6. Maÿ 1734

Jean Georges Bürckel hypothèque la maison au profit de Catherine Marguerite Wilwisheim

1716 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 302
Johann Georg Bürckel kiefer
in gegensein Cath: Marg: geb. Wilvißheimin beÿständlich Joh: Mathæus Hebenstreith handelsmanns ihres mariti – schuldig seÿen 225 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: in der Krautenau, einseit neben Joh. Jacob Riebel anderseit neben haßlerin wittib hinten auff den Steinheilischen Garten

Jean Georges Bürckel dresse le compte de ce que lui doit la succession de son beau père Philippe Barthel après la mort de sa femme
1717 (7. 8.bris), Me Oesinger (Jean Adam, 39 Not 24) n° 626
Rechnung Innhaltend Was ich Johann Georg Bürckel Kieffer und burger allhier alß Erb Weÿl. Mariæ Salomeæ gebohrner Barthelin meiner Verstorbenen Ehefrauen ahne Weÿl. Mstr Philipp Barthel geweßenen Kieffers und burgers allhier meines verstorbenen Schwieger Vatters Verlassenschafft zu erfordern und hien gegen von solcher theils empfangen habe theils aber darein zu bezahlen schuldig bin den 7.ten octobris 1717.
Erstlichen Vermög einer Summarischer Ersuchung mit Lit. A. bemerckt über meiner Ehefrawen seel. Mütterliches Guth Folio 3.b gebührte meiner Verstorbenen haußfr. für Mütterlich Guth mit zu rechnung de Mütterlichen Ehesteür und der am Gaulstaden gelegenen Unveränderten Mütterlichen behausung in Summa 858 lb
Item Nach außweiß meiner berechnung sub lit. C. über weÿl. Mstr Philipp Barthels meines Schwiger Vatters Verlaßenschafft besagend fol: 4. gebührt mir von dem beÿm Capuciner Closter allhier und dem am Blumengießen allhier gelegenen und Verkaufften beeden theilbaren Häußlein für meiner haußfr. seel. daran Zuständig geweßene eine tertz deductis deducendis 48 lb (…)

Jean Georges Bürckel se remarie en 1716 avec Anne Barbe Jung, fille du tonnelier Jean Jung : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration.
Copia der Eheberedung, zwischen dem Ehrengachten und Achtbahren Herrn Johann Georg Burckeln, Kieffern Weinhändlern wittiber und burger allhier, als hochzeiter an einem, So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfraun Annæ Barbaræ gebohrner Jungin herrn Johannes Jungen, Kieffern und weinhändlers allhier mit der Ehren und Tugendbsammen Fraun Anna Barbara gebohrner Schuhmännin ehelich erzeugten tochter als der Jgfr. hochzeiterin am andern theil (…) So beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg (…) Dienstags den 12. Maÿ Anno 1716, Johann Adam Ößinger (…) collationirt Johann Jacob Ölinger Nots.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 153-v, n° 888)
Anno 1716 den 27 Maji seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch zu St Thomas ehelich eingesegnet wordn Johann Georg Bürckel der Kieffer und burger alhier und Jungfr. Anna Barbara, Johannes Jung deß Kieffers und burgers alhier ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Georg Bürckel Alls hochzeiter, Anna Barbara Jungin Alls hochzeiterin (i 153)

Jean Georges Bürckel hypothèque la maison au profit de la mineure Catherine Hirth

1725 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 416-v
Johann Georg Bürckel der Kieffer
in gegensein Johann Peter Pfeiffer auch Kieffers als vogts Catharinæ Hürtin, Hannß Georg Hürt des Fuhrmanns mit weÿl. Marthæ geb. Jungin erezeugten einigen Kindts
demnach der hürtischen curandæ mütterliches guth Krafft des ahm 11. Septembris 1709 auffgerichteten Kinder vertrag sich auff 68 pfund belauffet
hypothecirt, Eine Behausung hof hinderhauß und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten ahm Gaulstaden, einseit neben Johann Jacob Rübel dem Schuemacher anderseit neben der Haßlerischen wittib und erben hinten auff H. Consulent Steinheil gartten stoßend ohnfern der hechtenbruck

Jean Georges Bürckel hypothèque deux maisons au profit de Marie Cléophée Klein veuve du boucher Frédéric Egner

1726 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 346
Johann Georg Bürckel Kieffer
in gegensein Fr: Mariæ Cleophé geb. Kleinin weÿl. Friedrich Egner des Metzgers wittib mit beÿstand ihres bruders und Vogts H. Johann Michael Klein Metzgers und Kirchen pflegers zu St Willhelm – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt cum appertinentÿs in der Vorstatt ahne Krauttenau ahm Gaulstaden ohnfern der Hechtenbruck einseit neben Hannß Jacob Riebel dem Schuemacher anderseit neben weÿl. hannß Jacob Haßler des Schiffmanns wittib und Erben hinten auff H. Consulent Steinheil gartten
Ferner Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne der Gastherberg zum schwartzen adtler allhier in der Langen straß, einseit neben der Kuglerischen Erben anderseit neben Johann Jacob Haußer dem tabackhändler hinten auff H. XV. Ellwert, mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten, die übrige zwo tertzen aber des Würthshaußes zum Adlter des schuldners bruders Andreas Bürckel dem würth zugehörig

Jean Georges Bürckel meurt en 1737 dans la maison quai des Chevaux en délaissant trois enfants issus de sa veuve. La masse propre à la veuve est de 573 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 658 livres, le passif à 1966 livres.

1734 (14.5.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 8) n° 122
Inventarium über Weÿl. H. Johann Georg Bürckels geweßenen weinhändl: Kieffers Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1734 – nach seinem den Dienstags den 2.ten des Monats Martÿ gegenwärtigen 1737.ten Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf geschehenes geziemendes Ansuchen Erfordern und Begehren sowohl der hernacher genanten frau wittib alß auch des Ehrenachtbahren Herrn Johann Jacob Röschen deß Küffers undt burgers allhier Zu Straßb. alß geordnet und geschworenen Vogten Johann Jacob, so 14, Annæ Barbaræ welche 12 undt dann Mariæ Magdalenæ so 8. Jahr alt, aller 3. Bürckel deß selig verstorbenen mit hernach bemelter hinderblieben Fr. wittib ehelich erzeugter Kinder undt nach Tode ab intestato verlaßene rechtmäsige Erben (…), durch Frau Annam Barbaram Bürckelin gebohrner Jungin, der hinterbliebenen fr. Wittib mit assistenz deß auch Ehrengeachten Herrn Johann David Stammen, deß Kieffers Weinhändlers und burgers hieselbsten deroßelben geordnet und geschworenen Curatoris – So beschehen undt angefangen allhier in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 22. deß Monats Martÿ et seqq. Anno Domini 1734.
Bericht Wegen Gegenwärtiger Verlaßenschafft. Zuwißen undt Kundt seÿe Hiermit daß nachdeme gegenwärtige Verlaßenschafft tam active quam passive Völlig inventirt gewesen und darauffhin über solche Verlaßenschafft ein Summarischer Calculus Gezogen und denen Interessenten communicirt, So hat die Fraw wittib (…) vernehmen laßen, welcher gestalten Sie ahne dem Theilbahren Zu participiren, nicht Gesonnen, sondern daruff tam active quam passive renunciren und solche denen Erben überlaßen wolle (…) Actum Straßburg den 6. Aprilis 1734.

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Gaulstaden beÿ der Höchtenbruck gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörig: dahero hi unten beschriebener Behausung alß volget, befunden
Ane Höltzen undt Schreinerwerckh. Auff der ohneins öberten Bühn, Inn der Soldaten Cammer, In der Kammer A, In der Kammer B, In dem neuen Stübel im Hoff, In dem Haußöhren in d. hoff, In der underen oder Wohnstuben, In dem undern Hauß Ehren
Ergäntzung der Frau Wittib in den Ehestandt gebracht aber darinnen abgegangenen ohnveränderten Vermögen.Nach Inhhalt deß über der Fr. wittib in Ehestand gebrachtes Vermögen vor mir dem vor: und hernach benandten Notario den 16. aug. 1729 auffgerichtet
(f° 14-v) Eÿgenthumb ane einer behausung und Garthen der Erben Ohnverändert. Item ein Hauß Hoff, Hoffstatt und Höfflein sambt einem Neu erbauten Hinder Häußlein /:und übrig. deßen zugehörden, weithen, rechten und Gerechtigkeiten:/ so gelegen allhier in der Statt Straßburg vorstatt Krauthenau am Gaulstaaden ohnfern der sogenanndten Höchtenbruckhen I. seith neben Johann Jacob Göppel dem Schiffmann 2. seith neben Johannes Hausser auch Schiffmann, hinden zum theil auf das sogenandte Rooßen gäßlein, Zum theil auch weÿl. H. N.N. Theurers gewesenen Mittel Schreibers in allhiesigem Mehrern Hospithal allhier seel. hinterlaßene Wittib und Erben stoßend, Welche behaußung auff denen hieunden à fol. 97.a biß ad fol. 100.a inclus. passive eingetragennen Capitalien gegen Männiglichen freÿ ledig und eÿgen Zumahlen vermög der durch der Statt Straßburg geschworene Werckmeistere (…) beschehener Abschatzung undt deß derhalben außgestellten den 29. Martÿ 1734. datirt und Zu mein Notarÿ Concept gelüfferten Scheins æstimirt und angeschlagen worden,ist für und umb 1000 gulden so allhier außzuwerffen mit 500 lb. Hierüber besagt und ist vorhanden ein teutscher Pergam: Kauffbrieff auß allhiesiger Contract Stuben gefertiget und mit deroselben aufgetrucktem Insiegel verwahrt so datirt den 20. Jan: 1634. welches mit altem Lit C: wie auch N° 2 et 4 anjetzo aber neuem Lit. A marquirt word. Sonsten hat sich hiehero nichts schrifftliches befunden.
(f° 15) Item ein Garten Häusel so gelegen vor dem Weißenthurnthor hinder St. Gallen (…)
– Abschatzung dem 29: Martÿ 1734. Auff begehren weilandt deß achtbahren und bescheitenen Meister Johann Jörg Pirckell deß geweßenen Küffers seel. hinder Laßenen frau wittib und Erben ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg ober halb der hëchten brucken am Gaull Statten gelegen, ein seits Neben hanß Jakob Gëpell schiffmann ander seits Neben Johannes Hußer schiffmann, hinden auff daß roßen gäßlein Stoßent, welche behaußung Stuben, Cammern Kuchen hauß Ehren soldaten Cammer, nebenhauß worinen ein stübell und Cammer, auff dem botten kleiner getrëmbter Keller, hinder häußlein wor under ein getrëmbter Keller oben darauff ein Cammer und halben tach hoff und bronnen sambt aller gerechtig Keidt, wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werckleute sich in der besichtigung befunden und jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Ein Tausent Gulden
Der 2.te begriff ist auch alhier in der Statt Straßburg Vor dem Weißen thurn in dem Galla brüchell gelegen ein seits Neben Abraham Heitell dem Gartner, ander seits Neben hanß Wurtz und Zum theill auff H. allmendt stoßent, welches in einen Kleinen barëckell bestehet, so mit Abraham Heitell gemeinschafftlich ist, sambt aller gerechtig Keidt, wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wercklleute sich in der besichtigung befunden und jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb, die helffte darvon Eilff Gulden, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Johann Jacob Biermeÿer. Werckmeister deß Zimmerhofs, Johann Peter Pflug wërck Meister des Mauer hoffs
Norma hujus inventarii. Der Fr. Wittib in Ehestand gebracht und annoch in Natura befunden, Sa. hausraths 4, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring 5, Sa. Schulden 25, , ergäntzung (vide f° 8-b 532 lb et 10-b nach abzug bleibt zu ergäntzen), 530, Summa summarum 573 lb,
Dießemnach wird sowohl der Erben ohnverändert alß auch die Theilbare Nahrung /:weilen die Fr. Wit. hievornen gemelt auff die Letztere tam active quam passive renuncirte hievornen aber Ihr Ohnverändert Gut sich resoluirt:/ unter inem Titul der E. ohnv. und Theilbar inventirt beschrieben, Sa. hausraths 102, Sa. Werckzeug Reÿff und bandt zum Kieffer handwerck gehörig 16, Sa. deß verarbeiteten Thabakhß 18, Sa. Silber geschirrs 12, Sa. deß Eÿgenthumbs ahne einer behausung 505, Sa. der beßerung ahne einem Gartten und etliche Ackhern 4, Summa summarum 658 lb – Schulden 1966 lb, Compensando 1307 lb – Mehr schulden alß Nahrung dem Stall tax nach 734 lb
Copia der Vor weÿl. H. Johann Adam Ößinger auffgerichteten Ehepacten, Nota Weilen solche Eheberedung doppelt Nembl. von H. Not. Mader unterm 2. mart. 1729 und dann I.r von H. Not. Joh. Jacob Oelinger unterm 12. aug. dictj Annj Exped: und die Letztere beÿm Concept gelaßen word. deßhalben sur solche hiehero Copialiter zu inseriren vor unnötig Erachtet worden
Copia der Eheberedung (…) Dienstags den 12. Maÿ Anno 1716, Johann Adam Ößinger (…) collationirt Johann Jacob Ölinger Nots.

Veuve, Anne Barbe Jung se remarie en 1737 avec le batelier Jean Hausser. Les experts estiment la maison à la somme de 500 livres lors de l’inventaire dressé en 1743 après la mort d’Anne Barbe Jung veuve de Jean Georges Bürckel.

La maison revient au fils Jean Jacques Bürckel qui fait son apprentissage de tonnelier chez Jean Georges Rœsch de 1734 à 1737

1734, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 338) Dienstags den 26.t 8.bris 1734 – Mstr Joh: Jacob Rösch d. Kieffer nimbt Zum Lehrjungen an Joh: Jacob Birckel weÿl. Joh: Georg Birckels gewesenen burgers und kieffers allhier Ehl. sohn, umb solchen das Kieffer handwerck 3 jahr lang zu lehren geg. 50 fl. Lehrgelt worvon die eine helffte gleich die ander aber Zu end der Lehrzeit Zu bezahlen, die Lehrzeit gehet an auff d. 25. 8.bris 1734. und endiget sich auff solche Zeit 1737. der jung leidet alle unkösten und deßen bürg seÿnd Joh: Fried. Grießbach und H Frantz Joseph werner, dt. 12. ß b. et prot. 2 ß 6 d

(f° 379) Dienstags den 26. Novembris 1737 – Mstr Jacob Rösch der Kieffer stellet vor Joh: Jacob Bürckel weÿl. Hanß Georg Bürckel geweßenen burgers und Kieffer meisters allhier Ehel. sohn, meldet daß schon d. 25.ten 8.bris seine Lehrzeit verfloßen auch beede wohl mit einand. Zufinden, bittet außthuung. Erkandt willfahrt dt. 15. ß p. prot. 2 ß 6 d p. Sig. 2 ß d

Jean Jacques Bürckel s’inscrit au chef d’œuvre qu’il présente en septembre 1743. Il est reçu maître mais doit régler une amende parce que le tonneau a des défauts et qu’il a occupé l’atelier plus longtemps que le temps imparti.
(f° 446-v) Dienstags d. 6. aug. 1743 – Joh: Jacob Birckel der Ledige Kieffer würdt zum mstr stück eingeschrieben, Zahlte werckstatt Zinß 3 ln pro protoc. 3 ß

(f° 449) Dienstags d. 15. 8.bris 1743 – Joh: Jacob Bürckel bittet ihme Zuerlauben, weilen Er sein holtz würcklich auff dem platz hat, und die werckstatt nicht Lähr, die tag aber immer kürtzer und das wetter kälter wird, sein meister stück auff dem tantzplatz Zummachen. Erkandt, wurde un deßen begehren willfahrt.

(f° 450-v) Mittwochs d. 27. 9.br 1743 ist Joh: Jacob Birckels des Ledigen Kieffers meisterstück Zum letzten mahl besichtiget und von den herrn Schauern referirt worden, daß in der erste schau sich verschiedene bickel und täschen befundten auch der bauch riß sehr ungleich waren, in der 2.ten schau ware ein eck umb 8 Zoll Zu kurtz und der hinterboden umb ¼ Zoll Zu wenig gesenckt, in der 3.ten schau waren die Haubtreiff so über angelegt, daß dieselbe herab Zumachen und andere daran Zu legen. Erkandt worden, jedoch wurde es durch Special Gnad des h. Obmanns ihne freÿgestellt solchen daran zu laßen wegen solchen, fehlern wurdte Ihme 2 lb d straff angesetzt, Er aber vor ein meister Erkandt.

(f° 453) Dienstags d. 17. Xbris 1743 – mstr. Joh: Jacob Birckel erlegt vor 2. neue faß 1 lb
Ille weilen est 10 tag über die Zeit am meisterstück gearbeitet werckstatt Zinnß 15 lb

Jean Jacques Bürckel épouse Marguerite Salomé Christianus, file de chaudronnier : contrat de mariage par lequel le futur époux donne à sa future épouse la jouissance viagère de sa maison, célébration

1743 (22. 9.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1223) n° 142
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten H Johann Jacob Birckel, leedigen Kieffer, weÿland H Johann Georg Birckel des geweßenen Kieffers und burgers allhier, mit auch weÿland Frauen Anna Barbara gebohrner Jungin nun beeder seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem H Hochzeiter ane einem
So dann der Viel Ehren und tugendsahmen Jgfr. Margarethä Salome Christianiin weÿl. H Christoph Christiani des geweßenen Kupferschmidts und burgers allhier, mit der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Susanna Maria gebohrner Schatzin seiner hinterbliebenen Frau wittib ehelich erziehlten ältern Jgfr. tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil

Endlichen und Zum Siebenden thut der H Hochzeiter hiermit wißend und wohnbedächtlichen seine allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Krautenau ane dem Gaustaaden nechst der Hechtenbruck, einseit neben weÿland Johann Hußers des geweßenen Schiffmanns Erben, anderseit neben Jacob Göppels auch geweßenen Schiffers Erben, hinten auf den Theurischen garthen stoßend gelegene Behaußung mit allen dero gebäuen begriffen Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten so annoch in circa umb 900 fl. verhafftet, sonsten aber freÿ, ledig eigen und Ihme Hochzeiter alß ererbt Mütterlich guth zuständig, seiner geehrten Jgfr. brauth zu einem lebtägigen wÿdemb verschrieben
So beschehen, Straßburg Freÿtags de, 22. Novembris Anno 1743 [unterzeichnet] Johann Jacob Bürckel Als hochzeiter, Margretha Salome Christianusin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 46-v, n° 240)
1743. Mitwoch den 4. Decembr. seind nach Zweÿmaliger ordentlicher proclamation und ausruffung in der Neuen Kirch und Zu St Thomæ Zu St Thoma copulirt und eigesegnet worden Johann Jacob Bürckel lediger kieffer, weÿl. Johann Jacob Bürckel geweßenen Kiefers und burgers allhie hinterlaßener ehel. Sohn und Jungfr. Margaretha Salome Christianussin weÿl. Christoph Christianus geweßenen Kupfferschmidts und burgers allhier hinterlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob bürckel als honzeitter, Margretha Salome Christianusin als Hochzeitterin (i 48)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 359 livres, ceux de la femme à 348 livres. Le titre d’acquisition de la maison est celui de son entrée dans la famille en 1634.

1743 (30.12.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1134) n° 212
Inventarium über des Ehrengeachten Mr Johann Jacob Birckel, Kieffers und der Ehren und tugendsahmen Frauen Margarethä Salome Birckelin gebohrner Christianiin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1743.einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – welche der Ursachen alldieweilen in ihrer vor mir Notario den 22. Novembris instehenden 1743.gsten Jahrs auffgerichteten Eheberedung §° IV.to expresse enthalten daß einem jeeden sein in die ehe bringendes Vermögen Vor ohnverändert verbleiben solle (…) So beschehen on fernerem beÿseÿn Frauen Susannä Mariä Christianiin gebohrner Schachin weÿl. H. Christoph Christianen deß geweßenen Kupfferschmidts und burgers allhier seel. hinderbliebener Wb.

In einer allhier Zu Straßburg dero vorstatt Krautenaui ane dem Gaulstaaden ohnfern der hechtenbruck gelegenen dem Ehemann eigenthümlich zuständigen Behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nembl. eine Behaußung, Höfflein und Hoffstatt mit allen deren gebäuen begriffen, weithen, rechten Zugehörden und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Krautenau ane dem gaulstaaden ohnfern der Hechtenbruck über, 1.s. neben weÿland Johann Huser des geweßenen Schiffmanns und burgers allhier hinterlaßenen Erben, 2.s. neben Jacob Göppels auch geweßten Schiffmanns Erben hinten Zum theil auf das sogenannde Rooßen gäßel und Zum theil auf weÿland H. Johann Ernst Theurers des geweßenen Mittelschreibers in dem allhießigen mehrern Hospithal seel. hinterbliebene W. und Erben stoßend gelegen, so annoch H. Matthiä Koch Noto: publ. in Capital Jahrs auff Ostern à 4 p. Cto Verzinnßlich umb 150. lb. und dann vorgedachten Johann Hußers seel. Erben in Hauptguth Jahres am 6.ten Maÿ und A° 1744 Zum ersten mahl à 4 p Cto verzinnßlich umb 333. lb d Verpfändet sonsten aber gegen männiglich freÿ ledig eigen. Solche behaußung hat der Ehemann beÿ Vergleich und abtheilung weÿl. Frauen Annä Barbarä Hußerin gebohrner Jungin letztmahl weÿland H Johann Hußers geweßenen Schiffmanns und b. allh. Zu Straßb.seel. nachgelaßener wb. seiner eheleiblichen Mutter in ohnvertheiltem Erb Käufflichen angeonommen, sonsten besagt über die behaußung i teutscher perg. Kauffbr. in allh. C. C. Stub gefertiget mit dero anh. Innsigel Verw. datirt den 20. Januarÿ Anno 1634. mit alt. Lit. E u. N° 2 notirt so aber anjetzi ô in Vorschein gekommen
Abzug in gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns ohnverändert guth, Sa. haußraths 55, Sa. holtz und werckzeugs zum Kieffer handwerck gehörig 17, Sa. Wein Brandenwein und Faß 117, Sa. Silbers 35, Sa. der baarschafft 134, Eigenthums ane j. behaußung (-), Lehengrund so zwischen dem Ehemann und seinen beeden geschwisterden gemeinschaftlich (-), Summa summarum 359 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes guth beschrieben, Sa. haußraths 93, Sa. Silbers 33, Sa. goldener Ring 27, Sa. der Baarschafft 94, Summa summarum 348 lb
Haussteuren 125 lb, daran gebühret jeedem Ehegatt die helffte mit 62 lb

Jean Jacques Bürckel et Marguerite Salomé Christianus hypothèquent la maison qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière au profit de Jean Thomas Frœloch, receveur à Saint-Marc

1745 (23.2.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 125
Johann Jacob Bürckel der kieffer und Margaretha Salome geb. Christianußin so über 25 jahr alt zu seÿn versicherte mit beÿstand ihres vettern und annoch ohnentledigten vogts H. Johann Daniel Fettich senioris handelsmanns und Philipp Ehrmann des perruckenmachers auch ihres vettern
in gegensein des Stiffts St Marx Schaffner H. Lt Johann Thomas Frölich – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau am Gaulstaden, einseit neben Jacob Göppel schiffmanns, anderseit neben Johann Haußer dem schiffmann, hinten auff die Theurerische wittib – dem Ehemann als ein vätterliches erbguth

La tribu des Boulangers inflige une amende au tonnelier Jean Jacques Bürckel pour avoir vendu du pain à un voisin
1745, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 58-v) Mittwochs den 31.t Martÿ 1745 – Jacob Bürckell der Kieffer beÿ der hechtenbruckh dahier ist angeklagt daß Er brodt wider articul über die gaß verkaufft habe deßen beklagter nicht in abredt, sagt Er habe nicht gewust daß Er verbotten ist, Erkandt soll nebst 5 ß unkösten in 2 lb 10 ß Straff Condemnirt seÿn.

Jean Jacques Bürckel et son épouse Marguerite Salomé Christianus hypothèquent la maison au profit de Jean Silberrad, tant en son nom qu’en celui de receveur de la fondation Schenckbecher

1746 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 298-v
Johann Jacob Bürckel der kieffer und dermalige biersieder und Margaretha Salome geb. Christianußin mit beÿstand Philipp Ehrmann des Perruckenmachers und Balthasar Emanuel Bilet des Unter: Schirmbotten beede ihrer vettern
in gegensein H. Johannes Silberrad des Schaffners der Schenckbecherischen und anderer Stifftungen auch alten dreÿers des pfenningthurns vor sich selbst und als Schaffner der Stifftung Kurtzlieb genannt Hartlieb – schuldig seÿen 500 und 750 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt benebst der bierbrau gerechtigkeit in der Vorstatt Krautenau am Gaulstaden, einseit neben weÿl. Jacob Göppel des schiffmanns erben anderseit neben weÿl. Johann Haußers des schiffmanns erben hinten auff den schuldner selbst und die Theurerische wittib – ihme Bürckel als ein elterliches erbguth
eine behausung, höfflein und hoffstatt beÿ vorbeschriebenem hauß, einseit neben dem selben anderseit neben dem rooßengäßlein hinten auff vorgemelte Theurerische wittib – als ein am 14. hujus erkaufftes guth

Jean Jacques Bürckel et son épouse Marguerite Salomé Christianus hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Sachs, docteur en médecine et chanoine à Saint-Thomas

1746 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 229-v
Johann Jacob Bürckel der kieffer und Margaretha Salome geb. Christianußin so über 25 jahr alt zu seÿn versichert mit beÿstand Philipp Ehrmanns des Peruquenmachers und Balthasar Emanuel Bilet unterschirmbotten beede ihrer vettern
in gegensein H. Johann Jacob Sachs Med. Doctoris et Professoris et Capituli Thomani Canonici – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinterhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane der Vorstatt Krautenau am Gaulstaden, einseit neben weÿl. Jacob Göppel des schiffmanns erben, anderseit neben weÿl. Johann Haußers des schffmanns erben, hinten auff die Theurerische wittib – als ein elterliches erbguth

Jean Jacques Bürckel porte devant les Quinze une affaire qui l’oppose au corps des tonneliers. Le registre lacunaire doit aussi avoir porté permission de tenir la brasserie aux Trois Lis (voir l’acte suivant)
1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
(p. 231.) Sambstags d. 26. Martÿ – Idem [Christmann] nôe. Joh: Jacob Bürckel, des burgers und Kieffers allhier Ca. E. E. Meisterschafft der biersieder, prod. unterth. Memoriale und bitten, mit beÿl. Sub Nis 1. 2. und will ad proximam dazu vekünden laßen.

Jean Jacques Bürckel s’inscrit à la tribu des Fribourgeois après que les Quinze l’ont autorisé à tenir la brasserie aux Trois Lis
1746 (19.7.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 291-v) 3.te Gericht de 1746. Dienstags den 19.ten Julji A° 1746. – Johann Jacob Bürckhel, der heutige biersieder am Gaull Staaden Zu denen 3.n Lilien genandt, so von Gn. Herren denen XV. den Bier: Schanck erhalten, citirt, solle sich Krafft habenden Articuls dießorths als Zudiener Zünfftig machen. Ille præsens, bittet receptionem.
Hierauff ist Erkandt worden, daß derselbe gegen Erlag der 2. ln 4 s und 4 ß d Stuben gelt pro hoc anno amß Zudiener Zu recipiren, ded. et jur. auff den Ihme abgelesenen Articuls die biersieder betreffend.

Le brasseur Jean Jacques Bürckel et Marguerite Salomé Christianus hypothèquent la maison au profit de Catherine Salomé Andres veuve du marchand Jean Daniel Diebold

1746 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 627-v
Johann Jacob Bürckel der biersieder und Margaretha Salome geb. Christianußin mit beÿstand H. Johann Jacob Schatz des Gymnasiarchæ ihres oncle und Philipp Ehrmann Practici ihres vettern
in gegensein Fr. Catharinæ Salome geb. Andreßin weÿl. H. Johann Daniel Diebold des handelsmanns wittib mit beÿstand H. Johann Daniel Städel des banquier – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, die zu denen dreÿ Lilien genannte bierbehausung samt allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Krautenau am Gaulstaden, einseit neben weÿl. Jacob Göppel des schiffmanns erben, anderseit neben weÿl. Johannes Haußer des schiffmanns erben, hinten auff die Theurerische wittib

Le brasseur Jean Jacques Bürckel et Marguerite Salomé Christianus hypothèquent la maison au profit de Jean Raoul Stœsser, receveur à l’Hôpital

1749 (13.1.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 18
Johann Jacob Birckel der biersieder und Margaretha Salome geb. Christianußin mit beÿstand Philipp Ehrmann des perruckenmachers ihres vettern und ihres bruders Jacob Chistianus des kupfferschmidts – wobeÿ erschienen der schuldner respective schwiger und mutter Fr. Susanna Salome geb. Schatzin weÿl. Christoph Christianus des kupfferschmidts wittib mit beÿstand ihres schwagers Johann Philipp Chrristianus des knopffmachers, verbürgt
in gegensein des mehrern hospitals schaffners H. Lt. Johann Rudolph Stößer – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, die zu denen dreÿ Lilien genannte bierbehausung samt deroselben zugehör und rechten in der Vorstatt Krautenau am Gaulstaden, einseit neben weÿl. Jacob Göppel des schiffmanns erben, anderseit neben weÿl. Johannes Haußer des schiffmanns erben hinten auff die Theurerische wittib

Le conseil de tribu fait grief à Jean Jacques Bürckel qu’il a livré du vin à son beau frère. Jean Georges Bürckel déclare que le charretier a déclaré par erreur que le vin était pour son beau frère.
1752, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 31) Dienstags d. 12. Decembris 1752 – Mstr Joh: Jacob Bürckel wurde beklagt, daß er seinem Schwager Wein in den Keller gethan.
Ille sagte, daß es sein wein ware, welcher aber durch den Fuhrmann unbedachtsahmer weis an dem Zoll für seinem Schwager angegeben word. welches Er mit handtreu erhärtet. Woraufhien derselbe ref: tamen expensis absolvirt word.

Jean Jacques Bürckel expose infructueusement aux enchères la brasserie aux Trois Lis

1753 (20.12.), Not. Dinckel (6 E 41, 435)
Hausversteigerung – Auf Ansuchen und begehren Hn. Johann Jacob Bürckels dem bierbrauer zu denen dreÿen Lilien
deßen eigenthümlichen bierbehausung bestehend in vorder: mittel: und hinter: auch nebensgebäu sambt zweÿen höffen hoffstatt und bronnen auch allen mit allen übrigen deren zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane der Vorstatt Krautenau am gaulstaden, einseit neben weÿl. Johann Hußers des schiffmanns seel. erben, anderseit neben neben weÿl. Philipp Jacob göppels des schiffmanns erben, hinten auff weÿl. herrn Johann Ernst Theurers gew. mittelschreiber in allhiesigen mehrern hospithal fr. wittib garthen, sambt der bier gerechtigkeit und allem zum bierbrauer profession gehörigen schiff und geschirr
in der Kieffer zunfft stueb – gebotten, Niemand

La maison est attribuée par enchère judiciaire le 15 juin 1754 à Catherine Marguerite Beyerbach veuve de Jean Silberrad (créancier d’après le titre de 1746 ci-dessus relaté).

Fils du notaire Jean Silberrad, de Heilbronn, Jean Silberrad épouse en 1710 Catherine Barbe Beyerbach
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth.)
1710. d. 17. sept. sind ehel. eingesegnet word. Herr Johann Silberradt der adeliche Schaffner herrn Johannes Silberrads Notarÿ Publici Undt Stattgerichts Actuarÿ Zu Hellbrunn Ehelicher sohn, Und Jungfr. Catharina Margaretha Weiland Hn Johann Görg Beierbachs gewesenen Königl. dähnischen commissarÿ am Obern Rhein nachgelaßene Eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Silberrad als hochzeiter, Catharina Margaretha beÿerbachin hochzeiterin

Catherine Marguerite Beyerbach la revend l’année suivante à Sara Blessig, femme du brasseur Philippe Jacques Demuth

1755 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 103
SS. TT. H. Johann Jacob Sachs Med. Doc. et Prof. alhier und Catharina Margaretha geb. Beÿerbachin weÿl. H. Johann Silberrad gewesten Schaffners der Schenckbecherischen und anderen Stifftungen wittwe beÿständlich ihres tochtermanns H. Heinrich Casimir Meinel des adelischen Schaffners
in gegensein Fr. Mariæ Saræ geb. Bleßigin Philipp Jacob Demuth des biersieders Ehefrau, beÿständlich ihres bruders H Johann Heinrich Bleßig des ledigen gastgebers
eine bierbehausung, zweÿ höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, rechten und gerechtigkeiten auch allen zu dem bierbrauen gehörigen schiff und geschirr, welches der käuffer zufolg d. 20. Julÿ jüngst getroffenen lehnung eingehändigt worden alhier ane der vorstatt Krautenau am Gaulstaden, anderseit neben den Göbelischen erben, anderseit neben weÿl. Johann Haußers erben, hinten auff Fr Theurerin garten – als ein den 15. Junÿ verwichenen jahrs ane der ganth ersteigten guth – um 2750 pfund
erschien der käufferin mutter Fr. Sara Bleßigin geb. Graßerin beÿständlich ihres ermelten sohns (die haben sich unverscheidenlich) um 2500 pfund verbürgt

Philippe Jacques Demuth s’incrit au chef d’œuvre qu’il présente en novembre 1742. Les examinateurs relèvent quelques défauts secondaires et nomment le candidat maître. Il devient tributaire en septembre 1743.
1742, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 404) Montags d. 6. aug. 1742 – Philipp Jacob Demuth der Kieffer wurdte auf Ansuchen H. Joh: Jacob Demuths seines vatters Zum Meisterstück eingeschrieben, dt 30 ßd et pro protoc. 2 ß 6 d.

(f° 437) Montags d. 19. 9.bris 1742 ist Philipp Jacob Demuths des ledigen Kieffers mstrstück besichtigt undt von den herrn Schauern referirt worden, daß in der ersten schau sich bückel und däschen befundten, waren aber in d. Zweÿten Verbeßert in der 3.ten schau ware das faß ein wenig unfleißig abgesäubert, also daß Sich noch däschen Zu bauch. befundten, weilen nun solche fehler von keiner sondern Consequentz, so wurdte das faß vor ein meisterstück Erkandt, und auch von H obmann also Confirmirt.

(f° 448-v) Dienstags den 10. 7.bris 1743 – Mstr Philipp Jacob Demuth der biersieder Erhaltet auff producirten Stallschein vom 9. 7.bris das Zunfftrecht, undt Zahlt als eines Zünfftigen Sohn 1. lb 1 ß d pro feüreÿmer 10 ß pro prot. 5 ß.

Les Quinze autorisent Philippe Jacques Demuth à ouvrir une nouvelle brasserie
1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
(p. 106) Sambstag d. 9. Martÿ 1743. – Freund nôe Philipp Jacob Demuth des ledigen Burgers und Kieffers allhier beÿständlich seines ohnentledigten Vogts Joh: Saum, weinhändlers prod. Underth. Memoriale umb gn. Erlaubnus ein Newes bierschanck auffzurichten. Erkandt, Soll E. E. Mschft. der Biersieder hierzu Verkündt werd.

Fils du tonnelier et marchand de vins Jean Jacques Demuth, Philippe Jacques Demuth épouse en 1743 Marie Sara Blessig, fille de l’aubergiste à la Hache Jean Blessig : contrat de mariage, célébration
1743 (27. Martÿ), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 352)
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbaren Herrn Philipp Jacob Demuth, ledigem Bierbrauer, Küffer und Weinhändler, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Jacob Demuths, Kieffers, Weinhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg, mit weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Anna Elisabetha gebohrner Schuhrerin ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Maria Sara Bleßigin des Wohl Ehren und Großachtbahren Herrn Johann Blessig, Gastgeberen und burgers allhier, mit der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Sara, gebohrner Graßerin ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff Mittwoch den 27. Martÿ Anno 1743. [unterzeichnet] Philipp Jacob Demuth als Hochzeiter, Maria Sara Bleßigin als hochzeiterin – bezeugt Johann Friderich& Llichtenberger, Notarius publicus juratus et requisitus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 59, n° 4)
1743. Mittwoch den 24. April. seind nach Zweÿmal geschehener proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Niclaus in den Ehestand eingesegnet word. Philipp Jacob demuth der ledige Kiefer, Weinhändler und Burger allhier, H. Johann Jacob demuths deß Kiefers Weinhändlers u. Burgers allhier ehl. Sohn u.Jgfr. Maria Sara H. Johann Bleßigs deß Gastgebers u. Burgers allhie ehl. Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob demuth als hochzeiter, Maria Sara Bleßigin als hochzeitrin (i 61)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge à la Hache. Ceux du mari s’élèvent à 480 livres, ceux de la femme à 1 382 livres.
1743 (24.Xbris), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 313) n° 312
Inventarium über des Wohl Ehren: und Wohlachtbaren Hn Philipp Jacob Demuths, Kieffers und Bierbrauers, wie auch der Viel Ehr: und Tugendreichen Fr. Mariä Sarä Demuthin gebohrner Bleßigin beeder Ehe Persohnen und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1743 (…) welche der Ursachen halben, alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander den 27. Martÿ Jüngsthien auffgerichteter Eheberedung §° 4.to ausdruckl. Versehen, daß einem Jeeden derselben und dero Erben seine in die Ehe bringende und wehrender Ehe ererbende Nahrung ein freÿ eigen ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg, in fernerer Gegenwart des Ehrenvesten und Wohlvorgeachten H. Johann Bleßigs Gastgebers Zur Äxt und burgers allhier der Ehefr. eheleibl. hr. Vatters und hierzu in specie erbettenen Assistenten auff Dienstag den 24. Decembris Anno 1743.

In einer allhier Zu Straßburg gegen dem Kauffhauß über gelegenen der Ehefrauen H. Vatters eigenthümlich zuständigen, Zur Äxt genandten Gast behaußung folgendergestalt befunden worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 112, Sa. lähren Faßes 20, Sa. Silbers 11, Sa. baarschafft 166, Summa summarum 311 lb (Deme beÿzufügen die haussteuren, dem Ehemann gebührige Helffte 168 lb, Des Ehemanns völlig in den Ehestand gebrachtes eigenthümbl. Vermögen 480 lb
Dießemnach wird auch der Ehefr. in die Ehe gebracht Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 672, Sa. Silbers 70, Sa. Goldener Ring 74, Sa. baarschafft 396, Summa summarum 1213 lb – daferne nun hierzugerechnet wird die haussteuren 168 lb, Der Ehefrauen sambtliche in die Ehe gebrachte Nahrung 1382 lb

Marie Sara Blessig fait dresser un inventaire après que son mari a quitté la Ville. Les biens comprennent la brasserie à l’Agneau d’Or rue de l’Abreuvoir. La masse propre à la femme s’élève à 1 500 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 5 513 livres, le passif de 9 858 livres.
1751 (16.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 707) n° 79
Inventarium über Philipp Jacob Demuths des von hier sich absentirten biersieders und frauen Mariä Sarä Demuthin gebohrner Bleßigin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzender Activ:und passiv Nahrung, auffgerichtet Anno 1751. (…) auf freundliches ansuchen erfordern und begehren obgedachter der Ehefrauen so um salvirung ihres ohnveränderten Guths beÿ Em En Kleinen Rath um das Beneficium cessionis unterthänig einzukommen willens ersucht und inventirt durch obgedachte frau Mariam Saram Demuthin die Ehefrau mit beÿstand S. T . Hn Johann Carl Ficke Notarÿ publici jurati und berühmbten practici Ihres geordnet und geschworenen Curatoris ad Lites, wie auch Johann Heinrich Peter den leedigen Bierknecht Vom Mummenheim (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 16.ten Julÿ et Seq. A° 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Trenck Gaß gelegener und in in dieße Nahrung gehörigen behaußung befunden Worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer auf der Bühn, In der Schwartz Getüch Cammer, In der hintern Cammer Lit. B, In der Kindts Stub, In der Wohnstub, In der Stub darneben, In er Kuchen, In dem Untern Haußehren
(f° 15) Ergäntzung der Ehefraun abgegangenen unveränderte, Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder Eheleuthe einander für ohnverändert on den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in A° 1743. durch H Johann Friderich Lichtenberger Notarium publicum et practicum auffgerichtet
(f° 18) Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung das Bierhauß Zum goldenen Lamm genandt (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frauen unverändert Vermögen, Sa. haußraths 327, Sa. Silbers 34, Sa. Goldener Ring 83, Sa. Schuld 128, Erg. Resr 1336. Summa summarum 1876 lb – Schulden 373 lb, Nach solchem abzug 1500 lb
Dießemnach wird nun auch des Manns unverändert und theilbare Nahrung unter einem titul beschrieben, Sa. haußraths 128, Sa. Biers und Lähren faß 247, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerck auch schiff und geschirr Zum bierschanck 19, Sa. Pferds 4, Sa. hopff und Maltzes 9, Sa. Silbers 8, Sa. Goldener Ring 7, Sa. der baarschafft 58, Sa. Eigenthums ane einer Bier behaußung 5000, Summa summarum 5513 lb – Schulden 9858 lb, Compensando 4345 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrne Schulden 91 lb

Marie Sara Blessig fait vendre des effets mobiliers
1754, Not. Fické (Répertoire 6 E 41, 664-6) n° 40
Fr. Mariæ Saræ Demuthin geb. Bleßigin Inv: über das in dem 3. Lilien angetrettene Schif und geschirr

Les Quinze autorisent Marie Sara Blessig à exploiter la brasserie aux Trois Lis près du pont au Brochet à condition qu’elle règle les dettes de son mari

1754, Protocole des Quinze (2 R 164)
(p. 356) Sambstags den 17. Augusti 1754. – Idem [Pastorius] nôe frau Mariæ Saræ gebohrner Bleßigin Philipp Jacob Demuth des ausgetrettenen biersieders Ehefrau Ca. E E Meisterschafft der biersieder obermeister prod. unt. memor. und bitten samt beÿlag Sub litt A handelt und bitt innhalts. Christmann nôe E E Meisterschafft setzt gegentheiliges begehren zu mherren facta prælectione ist Erkandt, daß der Implorantin gegen erlag der unkosten und ihrem gethane oblato E E meisterlad das Jenige was ir ehemann etwa annoch schuldig seÿn möchte nachzutragen, mit dem bierschanck auff der Von ihr entlehnten ane der Krautenau allhier ohnfern der hechten bruck zu denen dreÿen Lilien genannten bier behaußung Zu willfahren seÿe.

Marie Sara Blessig loue la brasserie aux Trois Lis au brasseur Jean Henri Peter

1760 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 190-v
Fr. Sara Demuthin geb. Bleßigin beÿständlich ihres curatoris ad lites H. Not. Johann Carl Ficke
in gegensein Johann Heinrich Peter des biersieders
verlühen, die bier behausung mit allen deren begriffen zu den dreÿ lilien genannt am Gaulstaden nebst verschiedenen mobilien – auff 12 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden 1. Julÿ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 130 pfund

Nouvelle vente d’effets mobiliers. L’acquéreur est le brasseur Jean Henri Peter, locataire de la brasserie aux Trois Lis
1760 (21.7.), Not. Fické (6 E 41, 756) n° 145
Verkauf und Erlöß auch respe. Überlaßungs Register derjenigen Effecten, so Frau Maria Sara Demuthin gebohrne Bleßigin, Herrn Philipp Jacob Demuth, des dermaligen Weinhändlers in Petersburg und burgers dahier zu Straßburg fraun Eheliebstin (…) Zum theil herrn Johann Heinrich Peter den Biersieder käuflichen entschlagen, theils aber demselben Zum Bierhauß der 3. Lilien mit in Lehnung übergeben hat, auffgericht in Anno 1760.

Les Quinze autorisent Jean Henri Peter à exploiter la brasserie aux Trois Lis

1760, Protocole des Quinze (2 R 172)
(p. 302. Sambstags d. 2. Augusti – Idem [Froereisen] nôe Joh: Heinrich Peter des Burgers und Biersieders prod. Extractum E.E. Meisterschafft der biersieder dedato i. hujus bitt unterth. dem Imploranten den bierschanck in denen dreÿ Lielien Zu Zuerkennen, facta prælectione ist Erkandt, nach Ordnung Willfahrt.

Le mandataire de Marie Sara Demuth, femme du marchand de vins Philippe Jacques Demuth établi à Saint-Petersbourg, vend la brasserie au marchand de vins Jean Chrétien Strohl et à sa femme Catherine Braun moyennant 4 000 livres

1772 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 200
nahmens Fr. Mariæ Saræ Demuthin geb. Bleßingin H. Philipp Jacob Demuth des weinhändlers zu St. Petersburg eheliebstin dero schwiegersohn H. Johann Klein der metzger
in gegensein H. Johann Christian Strohl des weinhändlers auch kieffers und Mariæ Catharinæ Braunin mit assistentz H. Johann Jacob Kopp des nadlers und H. Johann Michael Braun des seidenhändlers ihres bruders und schwäger
die zu den dreÿ lilien geschildete bierbehausung samt brauhaus, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, einseit neben Jacob Wolff dem schiffmann, anderseit neben Philipp Reich dem schiffbauer, hinten auff der Gorÿischen verlassenen Ehefrau garten, und den zum bier brauen gehörigen schiff und geschirr, bestehend in einem kupffern brau kößel, den kühlschiff, einen maltzfege, ein weich bütt einer hopffen bütt mit außnahm desjenigen platz des weÿl. H. Johann Heinrich Peter gewesenen bierbrauer als entlehner obbeschriebener behausung aus seinen eigenen mittlen erkaufft mit dem oben gedachten hoff vereiniget deßen größe und naturhafft aber durch das ehemalige fundament immer kantbar ist, ane dem Gaulstaden gegen der Hechtenbruck hinüber – als ein vermög kauffcontract de dato 20. mart. 1755 von weÿl. H. Dr. Sachs und Silberradischen Fr. wittib erkauffte behausung – um 2500 und 2500 guld. verhafftet, geschehen um 3000 gulden

Chrétien Strohl s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en mars 1741. Il le présente en juillet 1744. Les examinateurs n’ont aucune remarque à faire et reçoivent le candidat maître
1741, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 421) Dienstags d. 7. Martÿ 1741 – Mstr Joh: Georg Strohl der Kieffer Laßt Christian Strohlen seinen sohn zum meisterstück einschreiben und erlegte werckstatt Zinß pro protoc. 2 ß 6 d

(f° 460-v) Mittwochs d. 22. Julÿ 1744. ist Christian Strohlen des Ledigen Kieffers mstrstück Zum letzen mahl besichtiget nur von den hh. Schaueren referirt worden, daß sich in der Ersten schau etliche außfügen befunden, so aber in der 2. schau verbeßert waren, wid die 3.te ware gar nichts einzuwenden, weßhalben derselbe vor ein mstr. Erkandt undt von H. obmann auch confirmirt wurde.

Chrétien Strohl devient tributaire le 15 juillet 1745
(f° 472) Donnerstags d. 15. Julÿ 1745 – Mstr Joh: Christian Strohl der Kieffer erhalt vermög scheins von d. statt stall das Zunfftrecht und Zahlt als eines Zünfftigen sohn 1 lb 1 ß pro protic. 5. ß & feureÿmer 10 ß d.

Fils du tonnelier Jean Georges Strohl, Chrétien Strohl épouse en 1746 Marie Catherine Braun, fille du passementier Martin Braun : contrat de mariage, célébration
1746 (25. 9.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 77) n° 1125
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafften vnd bescheidenen Herrn Christian Strohl, leediger Kieffer, deß Ehrenachtbaren H. Joh: Geörg Strohl auch Kiefers vnd burgers allhier Zu Straßburg mit weÿland fraun Annæ Mariæ gebohrner Meyerin Ehelich erzeugt vnd nach tod verlaßenem Sohn, als hochzeiter ane Einem,
So dann der Ehren und Tugendreichen Jungfrau Mariæ Catharinæ Braunin deß Ehren vnd Vorachtbahren H. Martin Braun Paßmentirer vnd Seidenhändlers auch burgers allhier mit der Viel Ehren und tugendbegabten fraun Mariæ Barbaræ gebohrner Kammerreuterin Ehelich erziehlter dochter alß der Jgfr. hochzeiterin andern theils
So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg (…) Freÿtags den 25.ten Novembris A° 1746 [unterzeichnet] Christian Strohl als hochzeiter, Maria Catharina Braunin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 84-v n° 5)
1747. Eod. die [Mittw. den 15. Febr.] wurden gleichfalls nach Zweÿmahl Vorher geschehener Proclamation, in den Stand der H. Ehe eingesegnet Johann Christian Strohl, der ledige Kiefer, Weinhändler und burger allhier H Johann Georg Strohl des Kiefers Weinhändlers und burgers allhier ehel. Sohn, und Jungfrau Maria Catharina Braunin H Johann Martin Braun des Posamentirers und burgers allhie ehel. Tochter [unterzeichnet] Joh: Christian Strohl als hochzeiter, Maria Catharina Braunin Als Hochzeiterin (i 87, procl. Saint-Thomas f° 62 n° 338, i 63)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de l’Eglise. Ceux du mari s’élèvent à 1 056 livres, ceux de la femme à 863 livres.
1747 (6.4.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 51) n° 1372
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so der Ehrengeachte vnd Bescheidene Meister Christian Strohl, Kiefer vnd die Ehren vnd tugendsahme frau Anna Catharina gebohrne Braunin beede Eheleuthe vnd Burgere allhier Zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht vnd sich deren Jeedes Vermög Ihres mit einander auffgerichteten Eheberedung Vor unverändert Vorbehalten (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer gegenwarth H Joh: Geörg Strohl Kiefers des Ehemanns Vatter, ferner H Joh: Friderich Käß J.u.Lri und Controlleur beÿ E. Löbl. Ehrsamb gericht der Ehefraun annoch ohnentledigten Vogts, H Joh: Martin Braun Paßmentirers deroselben Eheleib. Vatter vnd Fr. Maria Barbara Kammin deroselben Groß Mutter, Mittwochß d. 6. Aprilis 1747.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Großen Kirchgaß gelegenen und lehnungsweiß bewohnenden behaußung sich befunden als volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung, Sa. haußraths 64, Sa. werckzeugs Zum Kiefer handwerck gehörig, so des Ehemanns unverändert 37, Sa. Brandenwein und Eßig 696, Sa. Silbers und dergleichen geschmeids 24, Sa. der baarschafft 95, Summa summarum 918 lb – Adde die an denen haussteuren Ihme gebührige helffte so macht 138 lb Des Ehemanns Vermögen 1056 l
Der Ehefraun Nahrung, Sa. haußrath 103, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 56, Sa. Goldenen Ring 32, Sa. der baarschafft 533, Summa summarum 725 lb – Darzu gelegt Ihre helffte ane denen gleich hierauf bschriebenen haussteuren 138, der Ehefraun Nahrung 863 lb

Le maître de tribu fait grief à Jean Chrétien Strohl de vendre du bois à tonneaux au-dessus du prix courant et de le revendre. Il est condamné à une amende mais autorisé à écouler la marchandise achetée suivant les contrats qu’il a passés.
Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 266) Dienstags den 18.ten Julÿ 1769 – Klag
Hr Rathh. Breßle als Zunfftmeister Klagt Contra Johann Christian Strohl den Kieffer, daß beklagter taugenholtz auf Mehrschatz gekaufft, und solches wieder Verkauffte, Bittet ihme dem Articul Gemäß abzustraffen, und in die Unkosten Zu Condemniren.
Beklagter Zugegen sagt, der Articul seÿe ihme unbekannt gewesen, über daß handeltten Andere auch sogar ein Meeelmann damit, undt hätte er einen Vorrath welchen ernicht so leicht Looß werden Könnte, bittet absolutionem, Refusis Expensis.
Erkannt, seÿe Beklagter in die Straff des Articuls Von 5 Pfund Pfenning und in die Unkosten Zu Condemniren anbeÿ aber ihme Zuerlauben seinen Vorrath und daßjenige Was er veraccordirt hat Zuverkauffen.

La femme de Chrétien Strohl demande aux Quinze d’être exemptée de payer une amende.
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
(p. 417) Sambstags den 22. Augusti 1772. – Rang nôe Maria Catharina Strohlin, Johann Christian Strohl des burgers und Kiefers Ehefrau producirt unth. Memoriale samt bitten und anerbieten puncto gnädiger erlaßung der Straf. Erkandt Wird die angesetzte straf von 50. auf 30. lib. moderirt.

Chrétien Strohl meurt en 1793 en délaissant huit enfants. L’inventaire est dressé dans une maison au Faubourg de Pierre. La masse propre à la veuve est de 15 182 livres tournois, la masse propre aux héritiers de 10 677 livres tournois. L’actif de la communauté s’élève à 55 734 livres, le passif à 42 848 livres tournois,
1793 (3.6.à, Strasbourg 3 (1), Not. Schweighaeuser n° 517
Inventarium über Weiland des burgers Johann Christian Strohl, des ältern im Leben gewesenen Weinhändlers alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft auffgerichtet im Jahr 1793. – nach seinem den 8. Februarÿ laufenden 1793.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Nahrungs Verlaßenschafft dato Zu End stehend auf Ansuchen Fraun Anna Catharina geb. Braunin der hinterbliebenen Wittib hierzu mit dem Burger Johann Philipp Helk hiesigem bierbrauer verbeistandet (…) So geschehen in einer alhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Steinstraß gelegenen mit N° 89 bezeichneten in diese Verlaßenschaft gehörigen daher hernach mit mehrerù beschriebenen Behaußung auf Montag den dritten Junii 1793 zweiten Jahr der frantzösischen Republik.
Der Verstorbene Burger Strohl hat in seinem hernach copialiter einverleibten Testament Zu Erben eingezetzt, Seine mit der Eingangs benannten wittib ehelich erzeugte Acht Kinder namentlich 1. den Burger Johann Christian Strohl hiesigen Biersieder, 2. den Burger Johann Friderich Strohl, den Kiefer so seit ungefehr eilf Jahe abwesend auf Reisen sich befindlich, 3. der Burger Johann Georg Strohl, Kiefer und Gastgeber alhier, diese dreÿ nur allein in legitimam. In den überrest der Verlaßenschafft ber zu gleichen theilen 4. Frau Maria Catharina geb. Strohlin des Bürgers und Metzgers allhier Joh: Andreas Klipfels Ehefrau, 5. Frau Susanna Barbara geb. Strohlin, des Burgers und Hoffconditors in Pirmasens Frantz Alexander Victor Otto Ehegattin, 6. den Bürger Johann Philipp Strohl, den Rothgerber dermalen Zu Thiel in Gelderland säßhaft, 7. Frau Maria Magdalena gebohrne Strohl des Lieutenants in Hessen Darmstätdischen Kriegs: diensten Gottlieb Wilhelm Keim Eheliebste in Pirmasens wohnhaft und 8. den hiesigen ledigen Burger und Kiefer Johann Diebold Strohl

Haußrath, Aufm ersten Stock im Hausöhren, Soldaten Kammer, Auf der hintern Bühn, In der Hintern Stub, In der Vordern Stub, In des Sohns Kammer, In der Kuche
Eigenthum ane Häußern. Erstl. eine behaußung bestehend in Vorder, Mittel und Hinter Gebäuen ane der Vorstadt Steinstraß (…)
Item sieben und einem dach stehende kleinen Häußlein vorlängst Zum goldenen faß geschildet, und Von Alters her der Engelmann Hof genant ane der Vorstast Steinstraß (…)
(f° 11) Ergäntzung der Wittib manglenden unveränderten Guths, Nach Ausweis Invent. Illat. d. A° 1747. durch weil. Not. Joh: Jacob Oelinger
Copia der Eheberedung (…) Straßburg, freitags den 25. Novembris Anni 1746. [unterzeichnet] Johann Jacob Oelinger Notarius juratus
Copia Testamenti clausi (…) So Geschehen Straßburg auf Donnerstag den 17. des Montahs Julii im Jahr der Gnaden 1783 – Actus Depositionis, Schweigheuser
(f° 24) Summarische Berechnung über gegenwärtige Erb: und Verlaßenschaft. Der Wittib unverändert guth, Sa. hßraths 120, Sa. Silbers 19, Sa. goldenen Ring 61, Sa. der Schuld 300, Sa. der Ergäntzung 14.670, Summa summarum 15.182 livres
Diesemnach wird auch der Erben unverändert väterl guth beschrieben Sa. Wiesen gezeugs 98, Sa. Ergäntzung 10.879, Summa summarum 10.977 livres – Schulden 300 ; Detrahendo bleibt 10.677. livres
Endlichen folgt auch die Beschreibung des gemein verändert und theilbaren Guts, Sa. haußraths 627, Sa. Brandweins Essig und leerer Vaß 12.269, Sa. Taugenholtzes Reif und Band 5109, Sa. Schiff und geschirrs zum Kiefer handwerck gehörig 451, Sa. Silbers 86, Sa. baarschafft 1414, Sa. häusern 32.000, Sa. Schulden 3774, Summa summarum 55.734 livres – Schulden 42.848 livres, Nach deren Abzug 12.866. livres

La veuve met en vente des effets mobiliers.
1797 (2 floreal 4), Strasbourg 3 (2), Not. Schweighaeuser n° 553
Verkauf Register, den 2. floreal 4. Auf Ansuchen der bürgerin Anna Catharina Strolin geb. Braunin weÿl. des burgers Johann Christian Strohl sen: im Leben geweßenen Weinhändlers hinterbliebenen Wittib sind vor ihrer an der Vorstatt Steinstraß gelegenen mit N° 89 bezeichneten behaußung hernach beschriebene Effecten Versteigt
summa looßung 155 lb
enregistré 3 floréal 4

Marie Catherine Braun meurt en 1802 en délaissant six enfants ou leurs représentants.

1802 (20 prairial 10), Strasbourg 3 (24), Not. Übersaal n° 740, 1405
Inventarium über weÿl. Frau Maria Catharina Strohl geb. Braun auch weÿl. brs Johann Christian Strohl des ältern gewesenen Kiefers Wittib Verlaßenschafft nach ihrem den 18. floreal X erfolgten absterben
die verstorbene hat mit dem wittiber bürger Johann Christian Strohl ältern erzeugt und ab intestato zu ihren Erben hinterlassen 1. des weÿl. brs Johann Christian Strohl jüngern bierbrauers mit Frau Maria Barbara geb. Pick beÿde Kinder a) Fr. Margaretham Salome geb. Strohl des b.rs Nicolas Gardien Capitaine au deuxième Régiment d’Artillerie à cheval Ehegattin, b) den br Johann Georg Strohl ledigen großjährigen bierbrauer, 2. den br Johann Georg Strohl Kiefer, 3. Fr. Mariam Catharinam geb. Strohl des b.rs Claude Gachée Wagners Ehegattin, 4. Frau Susannam Barbaram geb. Strohl herrn Frantz Alexander Victor Otto pensionirten hof: Conditoris zu Darmstadt Ehegattin, 5. den br Johann Philipp Strohl Wirth, 6. Fr. Mariam Magdalenam geb. Strohl des im ersten bataillon des fürtslich: hessen; darmstättischen Regiments Erbprintz stehenden hauptmanns herrn Gottlieb Wilhelm Keim Ehegattin

in einer an der Steinstrase gelegen in diese Verlaßenschafft gelegenen behausung N° 89 – hausrath 133 und 25 fr [sans suite]
n° 2753 du 29. ventose 13 – Répartition et décompte sur le Prix de vente de la maison avec cour écurie jardin appartenances et dépendances située a Strasbourg au Fauxbourg de pierres N° 89 d’un côté le C. Barthelemi Gross Charpentier d’autre le Sr Jean Pierre Clause patissier par derrière sur la rue de la Soupe à l’eau et ayant une issue faisant partie de la succession de feu le C. Jean Chrétien Strohl tonnelier et de feue Marie Catherine Braun, en vertu d’un procès verbal d’enchère définitive reçu M° Bremsinger le 22 floreal 12 au Sr François Antoine Wiedemann pour 9000 francs [Joint extrait Bremsinger]
[Joint] 9. jährige lehnung vom 26. junÿ 1776, vor dem Juden tor unten an der bruck Lincker hand der Landstraß unten am Contades
[Joint] Testament, Johann Christian Strohl Weinhändler den 17. julÿ 1783 enregistré Strasbourg le 1. junÿ 1793 Actus depositionis Not. Schweigäußer 17. julÿ 1783
[Joint] Designation dererjenigen hausräthlichen Mobilien und anderer Effecten welche in Johann Christian Strohl des jüngern abwesenden ehemaligen Bierbrauers falliments: Massam gehörig den 10. Aprilis 1780 Not. Übersaal
[Joint] Summarische berechnung 27. Januarÿ 1780
[Joint] Liasses de quittances XVIII, actes Chambre des Contrats année 1785 f° 210-b et 361a
[Joint] Aus des Friedens gerichts des Ersten Gerichts bezircks der Gemeinde Straßburg Audienz Memorial – Am dritten Jahr des fränckiscen und unzertheilbaren Freÿstaats den 9. thermidor, erschiene die bürgerin Maria Catharina Strohl wittib Klägerin Contra bürger Graß beklagten, Klägerein beÿständlich ihres sohns concludirt beklagten anzuhalten nach aussag Experten den ihro verursachten Schaden an ihrem hauß in der Streinstraß N° 89 gelegen zu bezalen und ernennt bürger Stahl Maurer als ihren Expert
beklagter durch Matias Laugel Glaser seinen bevollmächtigten erscheinend sagt er habe keinen Schaden verursacht und ernenne bürger burger Maurer für seinen Expert (…)
Abschrift der Expertise, Aufs Jahr 1795 heute dato den 12. thermidor im dritten Jahr (…) in die behausung der besagten bürgerin Strohlin Wittib um allda 1. den Schaden abzuschätzen eines halb dächleins warunter mit s:v: Ein Schwienstall auf welches ohngefehr beÿ grosen Wind ein oder zwei ziegel von des burgers Graß seiner dachung konnten herabgestürtzt seÿn und wie wir nach genauer Untersuchung gefunden, daß der Schaden aus 18 breit ziegel bestehe ebenfalls aber auch auf den dach des Wohnhauses der bürgerin Strohlin welcher Schaden aber sich auf die summ von 3 breit ziegel belauft jedoch ist bürger Graß gesinnt diese sogleich zu ersetzen
2. beschwehret sich bürgerin Strohl daß das Gäßlein so das Waßer beÿ den häusern gemeinschafftlich aufnimmt, öfters verstöckt durch verschiedenen Unrath der darein geworfen wird zu sehen so daß dem Waßer der Lauf versperrt wird, so haben unterschriebene Experten für nöthig erachtet, weil bürger Groß seine fenster Lichter vergremset, damt nichts könne in gemeldtes Gäßlein geworfen werden, bürgerin Strohlin möchte die vier Lichter so in dieses Gäßlein gehen, ebenfalls so vergremsen laßen, um allen Streitigkeien vorzukommen,
3. weilen bürgerin Strohl sich beschwehrt daß der Wasserfall des dachs des bürgers Groß dem Gebel des hauses Schaden zufüget, so haben Wir Experten nach genugsamen Untersuchung eingesehen, daß dieser Schaden hauptsächlich daher kommt, weilen des Wasser des dachs des Wohnhauses der bürger Strohl auf das dach des bürgers Groß seines hauses fällt und also an den Gebel Spritzen muß, demnach haben wir erachtet um diesen fernerern Klagen vorzukommen es möchten beide Parteÿen und jede für sich auf die gantze länge ihrer dachungen einen Nach machen lassen, der als dann das Waßer ohne daß dem einen oder dem andern Schaden zufügen könne aufnehmen wurde,
4. begehrt bürgerin Strohl daß b. Groß die diehlen, wandpfösten, so die scheidung ihres gartens macht, acurat senkel recht setzen laßen möchte, weilen diese reparation auf die gantze länge gemeinschaftlich wird so sind sie beÿde gehalten selbige vorzunehmen (unterschrieben)
Und heute den 16. thermidor drites Jahr der republick (…) die zerbrochene ziegel der Klägerin zu ersetzen Verordnet daß beklagter die zerbrochen gefundene ziegel ersetzen und gantze an deren Stelle stecken laßen solle, sofort sind beede angehalten ihre Lichter in das Schlupfgäßlein so zu vergremsen daß kein Unflath mehr hingeworfen werden kann, eine jeede partei an ihre dächer einen Nach zu machen gemeinschafftlich die dielen scheidwand pfösten grad stellen und die kösten zur helfte zu bezalen, Krafft Juge de paix
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 F° 141 du 21 pr 10


Maison (a) donnant dans la ruelle des Roses

La maison doit faire partie de celles que mentionne l’acte suivant par lequel le batelier Jacques Stephan hypothèque deux maisons au profit de Georges Basile Geyer (Geiger).

1649 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 481
Erschienen Jacob Stephan der Schiffmann
hatt in gegensein H Georg Basilÿ Geÿers – schuldig seÿen 100 Pf
dafür in specie Vnderpfand sein sollen Zweÿ häußer geg. einander in der Krautenaw und. halb der herberg Zum Gaul, im Rosengäßlin gelegen, hatt eines Peter Baldnern und hannß Sturmen, daß and. hauß ([biffé] hannß Scheren Eck) den Fischen und hannß Sturmen Zu Nachbauren, so Zuvor verhafftet seind umb 100 lib Agens Schollin

La maison doit ensuite revenir par enchère au créancier Georges Basile Geyer
Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Anne Catherine Kuder femme du boucher Jacques Steuss dans la maison qui appartient à Georges Basile Geyer dans la ruelle des Roses

1662 (15.3.), Not. Oesinger (David, 37 Not 17) n° 10
Inventarium und Beschreibung aller undt Jeder Haab Und Nahrung, So Weÿl. die Ehren und tugendsahme Anna Catharina Kuoderin deß Erbaren vndt bescheidenen Jacob Steußen burgers und Metzgers Alhie Zu Straßb. haußfrau Seel.
In Einer in der Statt Straßburg in der Crautenaw In dem Roßen gäßlin Vndt H Basilio Geigen Eigenthümlich zuständigen behaußung Ist gefunden Worden wie volgt

La maison revient ensuite à son gendre Jean Raimbaud Friderici qui épouse en 1684 Marie Marguerite, veuve du juriste et professeur d’éloquence Jean Joachim Bockenhoffer

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 124-v, n° 28) 1684. Dom. X post Trin. Zum 2 mahl Hr Johann Reinbold Friderici des Weiland Wohl Ehrn Vest Fromm Fürsichtig u. Wohlweisen Hn Johann Philipp Friderici des bestand. Regiments der Hn XV. gewesenen Beisitzers nachgelaßener ehel. S. Fr. Maria Margaretha Weiland hr Johann Hr Johann Joachim Bockenhofers UJD u.. prof. Eloquentiæ und gewesenen * beÿ dem Collegiat Stifft St Thomas nachgel. W. Donnerst. den 17.t Aug. Zun Predigern (i 126)

Fils du libraire du même nom, Jean Joachim Bockenhoffer épouse en 1662 Marie Marguerite, fille de l’assesseur au Grand Sénat Georges Basile Geyer.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f°100, n° 12) 1682. Zum 2. mahl hr. Johann Joachim Bockenhofer U.J. Drnd. u. Prof. Eloq. Weiland hr. Johann Joachim Bockenhofers geweßenen Buchhändlers u. Burgers ehel. S. Jfr. Maria Margaretha des Weiß Wohl Edlen Fürsichtigen u. Wohl Weisen hr. Georg Basilÿ Geigers des geheimen beständigen Regiments der Hhrn XIII. Beisitzers nachgelaß. ehel. T. Donnerst. den 16.t April. Zun Predigern (i 101)

Jean Raimbaud Friderici se remarie en 1693 avec Susanne Richshoffer, fille de l’ancien consul Daniel Richshoffer
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 39, n° 31) 1693. Dom: VII post Trinit. seÿnd Zum I mahl außgeruffen worden der Wohl Edel Fromm Fürsichtig und Wohlweÿse Herr Johann Reinbold Frideridi, deß beständigen Regiments der Herren XV. beÿsitzer, Jfr. Susanna, deß auch hoch Edel Gestreng, Fürsichtigen und hochweÿsen H Daniel Reichshoffers Alten Ammeisters Ehel. T. Seÿnd copulirt Worden deh 15. Julii [unterzeichnet] Johann Reinbold Frideridi alß hochzeiter, Susanna Richshofferin alß Hochzeiterin (i 39)

L’ancien consul et administrateur de l’université Jean Raimbaud Friderici vend en 1704 la maisonnette au charpentier Georges Kessler et à sa femme Barbe Kœrner moyennant 109 livres

1704 (22.4., Chambre des Contrats, vol. 577 f° 210
(109) S.T. Hr. Joh: Reinbold Friderici alter A.ster u. Scholarcha
in gegensein Georg Kesslers zimmermanns u. Barb: geb. Körnerin
ein kleines Hauß Hoffstatt sambt der gemeinschafft deß Höffleins wie es biß dato geweßen u. allen übrigen dero gebäuen begriffen weithen zugehörden rechten u. Gerechtigkeit allhier im Roßengäßlein ahm Gaulstaden einseit neben Hn. Lti Steinheils Garten anderseit neben Hannß Jacob Bartel kiefers hinten auf (-) Haßlern schiffmann stoßend gelegen – um 109 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Georges Kessler à acheter du consul Friderici une maison près du pont au Brochet moyennant 218 florins

1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
(p. 126) Montags den 21.ten Aprilis 1704. – Georg Keßler der Schirmer vmb permission eine ahne der hechtenbruck gelegene kleine behaußung Zukauffen
G. Ersch Geörg Keßler Schirmer alhier der ist willens Von S. T. Hn . Ammeister Friderici eine kleine behaußung ahn der Hechtenbruckh gelegen vmb 218. fl. Zu erkauffen bittet Unterthänigst Vmb Obrigkeitliche permission.
Erk. würdt Zwar mit gebettener Erlaubnus Willfahrt, es solle die Verschreibung aber in gegenseÿn H. XV.er Lempen vndt H. Rathh. Randtenraths in allhiesiger Contract Stuben sub Clausilis assuetis Vorgenommen, Vndt denen Procuratoribus angezeugt werd. ins Künfftigen dergleichen permissiones nahmens des Verkäufers Zu suchen.

Les actes suivants établissent que Georges Kessler est originaire de la juridiction de Landeck en Tyrol et Barbe Kœrner de Villingen en Forêt-Noire. Leur premier enfant qui naît à Strasbourg est porté dans les registres en 1681.
Baptême, Saint-Laurent (cath. f° 9) (-) Maÿ 1682. Sebastianus. Parentes Görg Keßler, Barbara Kirnerin, auß dem Landteckher gericht Tyrolis. Patr. Sebastian Scherber von breÿsach, Matr. Barbara Stentzin vo* boßwill in d. Schweitz (i 7)
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 66) 16. 7.bris 84. Thomas, Georgius Keßler Tyrolensis et vnda Kürnerin Von Fillingen am Schwartzwaldt, Patr. Georgius Mutschler Argent: et Maria Elisabetha Kißl[er]in nomine Mariæ (-) Müllerin aus Tiroll (i 40)
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 231) 1687. Januarius. 23. fuit baptizatus Henricus Georgÿ Kessler Commiranti in hac civitate Et Barbaræ Kirnerin ex philingen, Ex sacro fonte suscepit Henricus Moser solodoranus, Anna Margaretha Hugin Marchionatus todirsÿ* (i 123)

Georges Kessler et Barbe Kœrner, assistés de leur fis Henri Kœssler et de leur gendre Jean Litgy, hypothèquent la maison au profit de l’avocat Jean Adam Goll

1710 (ut supra [31.7.]), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 39
Joh: Georg Kessler zimmermann und Barb: geb. Körnerin beÿständlich Heinrich Kosslers zimmermann deß. sohns u. Joh: Lißt zimmermann deß tochtermanns
in gegensein H. Joh: Adam Goll U.J. Ddi auch Advocati u. Procuratoris beÿ E.E. G. R.,
unterpfand, ihr hauß cum appert: allhi im Roßen gässlein, einseit neben H. Lt. Streicher anderseit neben (-) hinten auf hn H. Steinheil stoßend

Georges Kessler et Barbe Kœrner font un codicille par lequel il se lèguent mutuellement la jouissance viagère de leurs biens
1712 (22. 9.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 231)
Codicill – persönlich kommen und erschienen Hannß Geörg Kößler, der Zimmermann und beneben Ihme fraw Barbara Kößlerin gebohrne Körnerin, Beede Eheleuthe und hintersassen alhie zu Straßburg, so viel der man betrifft, krancken und schwachen Leibes auf einem bette Ligend, die fr. aber gesund stehend und gehenden Leibs, doch aber von der gnade Gottes guetther richtiger Sinnen Vernunfft Verstandt vnd gesprächs
(dem letztlebenden das völlige usumfructum)
Welches alles beschehen und zugangen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in der daselbst ohnfern d. hechtenbruck in dem Rooßengäßel gegenene en und beeden Codicillirende Ehepersonen Zuständigem häußlein und dero stübleiin mit den fenstern in das gäßel und höflein aussehend (…) auff Dienstags abends Zwischen 5. v. 6. uhren d. 22. 9.bris A° 1712
[unterzeichnet] x, +

Jean Henri [sic] Kessler mari de Barbe Kœrner meurt sexagénaire en novembre 1712. Les témoins sont Henri Kessler et Jean Litzg
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 139-v)
Hodie 24 die Novembris Anni 1712 fuit a me infra scripto sepultus Joannes Henricis Kessler Sexaginta et ultra annos natus pridie defunctus circa horam decimam matutinam conjux legitimus Barbaræ Kürnerin provisus Ecclesiæ sacramentis. Testes aderant Henricis Kessler et Joannes Litzg incolæ argentinenses (i 146)

Originaire de Sankt-Marx (Laas) dans le comté du Tyrol et le diocèse de Brixen, Jean Litzge épouse en 1697 Gertrude Kessler
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 81.)
Eodem die 29. Aprilis A° p.fato 1697. Joannes filius Michaelis Litzge defuncti et Mariæ Jenin Coniugum ex loco d. ad Sm Marcum in Tyrolensi Comitatu, Brixiensis Diœcesis, hic autem iam plures annos commoratus ex una parte, et Gertrudes, filia Georgÿ Kessler fabri lignarÿ et Barbaræ Kürnerin Conjugum hic habitantium Parochianorum nostrum ex alterâ parte, in veros ac legitimos Conjuges in facie Sanctæ Matris Ecclesiæ desponsati sunt (signé) Johanneß Litzg, signum sponsæ + (i 44)

Henri Kessler épouse en 1706 Catherine Schultz
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 88)
Die Tertia mensis Maÿ anni 1706 (…) in facie Eâ nuptias celebrarunt solemniter Henricus Kessler et Catharina Schiltzin ambo argentinenses, + signum sponsi + signum sponsæ (i 90)

La veuve Barbe Kirner se remarie en 1714 avec l’ancien soldat Charles Ringard, originaire d’Essuiles dans le diocèse de Beauvais.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 135) Hodie die 28. Maÿ Anno 1714 (…) sacro matrimonÿ vinculo fuerunt copulati Carolus Ringard oriundus es Essuiles diœceseos Bellovacensis miles cohortis de Kiensin* in legione Tormentoriorum et Barbara Kirnerin vidua Joannis Georgÿ Kessler (i 137)

Charles Ringard et Barbe Kirner hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Adam Œsinger

1723 (4.10.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 515
Charles Rayngard der handlanger und Barbara geb. Kiernerin beÿständlich H. Eberhard und Neufviant beeder EE. kleinen Raths beÿsitzers [unterzeichnet] + +
in gegensein H. Johann Adam Ößinger Notarÿ Publici – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, der correæ debendi Behausung, gemeinschafft des höffleins und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier ahm Gaulstaden im Roßengäßlein, einseit neben H. Consulent Steinheil anderseit neben hannß Georg Bürckel dem kieffer hinten auff weÿl. Hannß Jacob Haßler des Schiffmanns hinterlassene wittib

La maison revient en partie au batelier Jean Georges Kessler, fils de Jean Henri Kessler, qui épouse en 1752 Dorothée Sibylle Pfanzelt, fille de maçon, puis en 1755 Anne Marguerite Schiller, fille d’apprêteur de tabac.

Mariage, Saint-Laurent (cath. p.. 270)
Hodie 26 junii anni 1752 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes georgius Kæssler filius legitimus defuncti Joannis Henrici Kæssler dum viveret civis ac fabri lignarii hujatis et annæ Catharinæ Schultz viduæ ejus superstitis civis ac nauclerus proessione suâ et Dorothea Sibilla Pfalntzelt filia legitima volgangi pfandtzeldt tutelarii ac murarii hujatis et annæ rosinä ellrieder viduæ ejus superstitis ambo parochiani hujus parochiæ (signé) Johann görg Kößler, Dorothea sibila Panzeltin (i 138)

Mariage, Saint-Laurent (cath.)
Hodie 22 Septembris Anni 1755 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Joannes Georgius Kessler civis et nauta hujas, viduus Annæ Dorotheæ Pfanzelltin in parochia Sti Stephani hujus urbis Commorans, et Anna Margaritha Schiller argentinensis, Joannis Michaelis Schiller olim vivis et tabaci concinnatoris hujatis et salomeæ Meyerin conjugum defunctorum filia legitima parochiana nostra (signé) Johann görg Kößler, margaretha schöllerin (i 178)

Le mandataire de Jean Georges Kessler et de son frère Chrétien Kessler vend la maison au fabricant de pipes Jean Louis Kneischick et à sa femme Anne Barbe Scheuer

1752 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 276
Johann Georg Zinck der zimmermeister als vogt Johann Georg Keßler des Zimmer gesellen und als mandatarius deßen bruders Christian Keßler des schiffknechts
in gegensein Johann Ludwig Kneischick des tabac: pfeiffmachers und Annæ Barbaræ geb. Scheÿerin – versteigerung
ein häußlein, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten in dem Roosen gäßlein am Gaulstaden einseit neben der Theurerischen wittib, anderseit neben Jacob Göppel dem schiffmann, hinten auff weÿl. H. Johann Georg Birckel des kieffers erben – als ein vätterliches erbguth – um 105 pfund

La veuve de Jean Louis Kneischick se remarie en 1760 avec le brocanteur Jean Chrétien Baur.
Anne Barbe Scheyer femme de Jean Chrétien Baur vend la maison au brasseur Jean Henri Peter

1762 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 238-v
Fr. Anna Barbara geb. Scheÿrin Johann Christian Baur des gimpelkauffers ehefrau
in gegensein Johann Heinrich Peter des bierbrauers
eine behausung, höfflein samt allen deren begriffen, rechten und gerechtigkeiten am Gaulstaden im Roßengäßlein, einseit neben der bier behausung zur dreÿ lilien anderseit neben Johann Philipp Reich dem schiffbauer, hinten wieder auf die bier behausung – als ein theils erkaufftes theils ererbtes guth – um 112 pfund

Fils du boucher Jean Jacques Peter de Mommenheim, le brasseur Jean Henri Peter épouse en 1730 Catherine Marguerite Blessig, fille de l’aubergiste à la Hache Jean Blessig : contrat de mariage, célébration
1760 (23.6.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 65
Eheberedung – zwischen dem Ehren wohl vorgeachten Herrn Johann Heinrich Peter, dem leedigen Biersieder, Weÿland Hn Johann Jacob Peter, des gewesenen Metzgers und burgers Zu Mommenheim Ritterständischer Jurisdiction ehelich erzeugt hinterlaßenem Sohn eines,
und am andern Theil der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Catharinæ Margarethæ Bleßigin, weÿl. des Wohl Ehren und Großachtbaren herrn Johannes Bleßig des gewesenen Gastgebers Zur Äxt und b. dahier zu Straßburg seel. ehelich erziellt nach tod hinterlaßener Tochter
So beschehen dahier zu Straßburg (…) auf Montag den 23. Junÿ 1760.
[unterzeichnet] Johann Heinrich Peter als hochzeiter, Catharina Margaretha Bloßigin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 160-v, n° 21)
1760. Mittwoch d. 16. Jul. wurde nach Zweÿmahliger außruffung in der Evangelischer Pfarrkirche Zu S. Nicolai ehelich eingesegnet Johann Heinrich Peter, Lediger bierbrauer v. burger allhier H Johann Jacob Peters gew. Metzgers v. Gerichts Verwantdten in Mommenheim Ritterschafftlicher Jurisdiction hinerl. Ehel. Sohn, V. Jfr. Catharina Margaretha Plesigin weÿl. H. Johannes Bleßigs, gew. Gastgebers und burgers allhier Hinterl. Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Henrich Peter Alß Hochzeiter, Catharina Margaretha bleßigin hochzeiterin (i 163, procl. Saint-Pierre-le-Jeune i 225)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie aux Trois Lis dont ils sont locataires. Ceux du mari s’élèvent à 260 livres, ceux de la femme à 1 087 livres.

1760 (19.8.), Not. Fické (6 E 41, 756) n° 146
Inventarium über des Wohl Ehren und Vorachtbaren Herrn Johann Heinrich Peter, des biersieders und der Ehren: und Tugendsamen Frauen Catharinæ Margarethæ gebohrner Bleßigin, beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander vor unverändert einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1760. – in ihrem den 16.ten Julÿ dießs Jahrs angefangenen Ehestand einander zu und eingebracht haben (…) So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwart Hn Johannes Bleßig des Würths und Gastgebers Zum Falckenkeller auch b. alhier der Ehefr. hierzu erbettenen beÿsitzers den 19.ten Augusti 1760.
In einer alhier Zu Straßburg in der Krautenau ohnfern der hechtenbruch gelegenen diesorts Lehnungsweiße bewohnenden bier behaußung Zu den dreÿ Lilien hat sich befunden als
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. Haußraths 31, Sa. Holtzes und Werckzeugs Zum Kiefer wesen gehörig 51, Sa. Weins, bier und leerer Faß 112, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 25, Sa. Baarschafft 39, Summa summarum 260 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Haabschafft beschrieben, Sa. haußraths 241, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 75, Sa. goldener Ring 33, Sa. Baarschafft 38, Sa. Schulden 698, Summa summarum 1087 lb
Haussteuren70, Macht deren jeden Ehegatten Zur helffte 35 lb.

Le notaire Charles Fické dresse en 1764 l’inventaire, non conservé, après la mort de Jean Henri Peter. L’inventaire des biens de Jean Chrétien Strohl et Marie Barbe Pick, dressé en 1778, mentionne que la maison a été vendue par adjudication judiciaire le 14 août 1776.

1764, Not. Fické (Répertoire 6 E 41, 664-6) n° 257
weil. H: Johann Heinrich Peter d. gew: biersieders zu den 3. Lilien u. b. alh: seel. Verl. Inv:


Maison (b) donnant dans la ruelle des Roses

Le mandataire des créanciers de Georges Albert Steinheil vend une maison et un jardin au secrétaire de l’hôpital Jean Ernest Theurer

1731 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 74
H. Lt. Johann Wilhelm Chasseur Ritterschafftlicher Ambtmann und Syndicus weÿl. H. Georg Allbrecht Steinheil gewesten Jcti. und Consulenten beÿ dem Löbl. Ritter Diectorio des Undern Elsaßes Creditorum
in gegensein H. Johann Ernst Theurer Mittelschreibers beÿ allhiesigen Mehrern hospital
Eine Behausung garttenhauß kleines Sommerhäußleinn höfflein hoffstatt und gegenüber liegendes holtzhäußlein Baum: und Kuchen: gartten mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau hinder dem zum Gaul genannten hauß oben beÿ dem eingang des haußes und garttens auff das Hechtengäßlein sehend, einseit neben weÿl. H. Johann Friedrich Lobstein handelsmanns Erben, dem Runckelisch: und Ohlischen gartten neben dem sogenannten Spießischen hoff, unten weÿl. hannß Brack Fuhrmanns wittib und Erben – um 800 pfund

Fils du receveur à l’Œuvre Notre Dame Jean Frédéric Theurer, le secrétaire de l’hôpital Jean Ernest Theurer épouse en 1712 Judith Reine Sachs, fille du pharmacien Jean Conrad Sachs
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 130 n° 3)
Mitwoch den 6. Aprilis 1712. seind nach zweÿmahliger Außruffung in der Pfarrkirch Zu St. Nicol. alier in Straßburg Ehelich copulirt Vnd eingesegnet worden H. Johann Ernst Theurerr, der Mittel Schreiber im Mehren Hospithal alhier weÿl. H. Johann Fridrich Schaffners im Frawen Hauß Vnd burgers alhier, Ehelicher Sohn, Vndt Jungfr Judith Regina Sachßin, H Johann Conradt Sachßen des Apotheckers vndt burgers alhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Ernst Theürer als hochzeiter, Juditha Regina Sachßin als hochzeiterin (i 134)

Judith Reine Sachs détache de sa propriété une maison donnant dans la ruelle des Roses pour la vendre au tonnelier Jean Jacques Bürckel moyennant 250 livres

1746 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 277
Fr. Judith Regina geb. Sachsin weÿl. H. Johann Ernst Theurer des Mittelschreibers beÿ dem Mehrern hospital wittib mit beÿstand ihres bruders H. Johann Friedrich Sachs des Apotheckers
in gegensein Johann Jacob Birckel des kieffers
eine behausung, höfflein, bauchküchen und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt Krautenau am Gaulstaden im rooßengäßlein einseit neben einem Allmendgäßlein, anderseit neben der verkäuferin selbst, hinten auff ihren garten – theils als ein am 15. feb. 1731 erkaufft theils in guths liefferung angewießenes guth – um 250 pfund


Bâtiment (c)

Femme abandonnée du maraîcher Jean Jacques Gori, Marie Diehl céde un bâtiment construit au-dessus d’une cave qui appartient à l’acheteur Jean Chrétien Strohl

1778 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 176-v
Fr. Maria geb. Diehlin Johann Jacob Gorÿ des von hier längst abweßenden gartenmanns verlassene ehefrau unter assistentz H. Joseph Leonhard Haaß des Zimmermeisters
in gegensein H. Johann Christian Strohl des bierbrauers
das über einem Keller in des H. Käuffers eigenthümlichen hoff /:seiner am Gaulstaden zu den dreÿ Lilien geschildete bierbehausung:/ stehende gebäude mit allen deßen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten wovon der fundus und mithin der keller deßelben dem H. käuffer vorhin schon eigen war – 120 gulden



6, rue de la Lie


Rue de la Lie n° 6 – VII 305 (Blondel), P 1097 puis section 13 parcelle 58 (cadastre)

Démolie, 1934

1725, Epine 9-Lie 8
Plan-relief de 1725 (© Musée historique) – A l’avant la rue de l’Epine, à l’arrière la rue de la Lie. Le futur numéro 6 est le bâtiment de gauche en U
Rue de la Lie, vers 1930. Le n° 6 est au premier plan à droite (AMS, cote1 Fi 27 n° 31 et coll. part.)

Le receveur Jean Edmond Reisseissen doit un cens à la Ville pour une cheminée sur le communal (1587, Livre des communaux). Ses héritiers vendent la maison qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière en 1608 à l’orfèvre Louis Grünwald qui la lègue à diverses fondations. Elle est louée à partir de 1675 aux marchands Jean Philippe et Jean Georges Mengès, frères du propriétaire. Le marchand Jean Joachim Haubenstricker en est propriétaire de 1703 à sa mort. Il passe en 1704 avec son voisin au sud (bains de la Lie) une convention d’après laquelle il est autorisé à conserver deux fenêtres grillagées qu’il a ouvertes vers la propriété de son voisin. La description de 1742 correspond au plan-relief : bâtiment avant, deux ailes qui le relient au bâtiment arrière dont le rez-de-chaussée sert d’entrepôt de marchandises. L’enquête de 1907 date le bâtiment du XVII° siècle, la galerie dans la cour des XVII°-XVIII° siècles. L’avocat Jean Gaspard Holtzapffel qui l’achète en 1768 y loue des logements et des entrepôts.

168 Elévations n-r-(s)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 168 et cour K (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (r) : porte suivie d’une porte cochère puis deux fenêtres, trois fenêtres au premier étage, toiture à un niveau de lucarnes. La cour K montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le côté nord (1-2, remise puis bâtiment), le bâtiment (2-3) au fond de la cour puis le côté sud (3-4) à deux niveaux de galeries.
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 6.


Rez-de-chaussée et étage des différents bâtiments
Elévation et coupe du bâtiment arrière (1917, dossier de la Police du Bâtiment)

Théodore Holtzapffel vend en 1847 les bâtiments au menuisier Jean Louis Stangel qui y fait l’année suivante des transformations qui en portent le revenu de 72 à 100 francs et le nombre de fenêtres de 13 à 40 ; les plans de 1917 montrent que les bâtiments arrière ne sont plus les mêmes qu’en 1830. Son héritier testamentaire Joseph Sambstag vend à la Ville la propriété qui se trouve sur le tracé de la Grande Percée. La Ville loue différents ateliers. Elle remet le bâtiment arrière en état en 1916 après un incendie. La maison est habitée jusqu’en 1933.

mars 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1604 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Edmond Reisseissen, receveur de la Chartreuse, et (1567) Catherine Meyer – luthériens
1608 v Louis Grünwald, orfèvre, et (1589) Ursule Zeyssolff – luthériens
1629 h fondation Saint-Marc, Orphelinat, collège Saint-Guillaume et tribu à l’Echasse
1665 v Jean Decimator, marchand, et (1662) Elisabeth Schæffer veuve de Menges Georges – luthériens
1675 h Jean Decimator, marchand, et (1692) Salomé Ahlenschlager veuve du marchand Isaac Kummerell, puis (1699) Agnès Bresler, remariée (1707) à Jean Deucher – luthériens
1709 v Jean Joachim Haubenstricker, marchand de vins, et (1703) Marguerite Reichelt – luthériens
1768 v Jean Gaspard Holtzapffel, avocat, et (1762) Marguerite Barbe Papelier, remariée (1795) avec le banquier Thomas Wachter – luthériens
1800* h Jean Frédéric Holtzapffel, marchand, et (1793) Chrétienne Cléophée Walther
1830 h Théodore Holtzapffel, négociant, et (1823) Hélène Eléonore Jacobée Thomassin puis (1843) Caroline Henriette Elisabeth Serard
1847 v Jean Louis Stangel, menuisier, célibataire († 1861)
1861 h Joseph Sambstag, tisserand puis comptable, et (1859) Marie Anne Sitter
1907* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1678, 1 500 livres en 1742 et en 1788

(1765, Liste Blondel) VII 305, la veuve du Sr Haubenstreit
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Holtzapffel, 6 toises, 2 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1097, Holtzapfel, (Egide Théodore) fils négociant – magasin, sol – 3,15 ares

Locations

1679, Jean Georges Menges
1691, Jean Philippe Menges, marchand, célibataire († 1691)
1704, Isaac Braconnier, bailli de Bouscheid et Kourtzerode
1714, Jacqueline Roth, fille de l’ancien chef au chantier des Maçons Jean Adam Roth
1811, François Barenne Faurés, négociant en vins à Mas d’Agenois

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 222
La maison appartient à Jean Edmond Reisseissen qui doit 1 sol pour une cheminée de 3 pieds ½ de long et 9 pouces en saillie

Trußengaß Anderseit gegen der Schloßergaß wider hienauff
Johann Egmund Reißeisen der Zeitt Schaffner der Cartheuser alhier, hatt ein hauß vff diser seÿtten Im Trusengaëßlin daran ein Vßgestossen Kemmat, so iii+ schu lang, Vnd ix Zoll herauß, Bessert &, j ß d.

Description de la maison

  • 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, chambre, cuisine, petit cabinet pour officier, vestibule, cave voûtée, puits dans la cour, au premier étage poêle, chambre, cuisine vestibule, sous le vieux comble deux chambres, greniers dallés. A droite et à gauche un passage, à l’arrière sur la gauche un poêle, le bâtiment arrière comprend au rez-de-chaussée un entrepôt de marchandises, une cave voûtée, à l’étage un poêle, chambre, cuisine, vestibule, sous le vieux comble deux chambres, le toit est couvert pour moitié de tuiles creuses, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins
  • 1788 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, deux cuisines, chambres, entrepôts et écuries, le comble est couvert de tuiles plates, les deux caves sont voûtées, le tout estimé avec la cour, le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de la Lie

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Holtzapfel
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 386 case 3

Holtzapfel Egide Théodore fis du négociant
Stangel Jean Louis, menuisier rue du bœuf N° 5 (subst. p. 1849)

P 1097, maison, sol, Rue de la Lie 4
Contenance : 3,15
Revenu total : 73,64 (72 et 1,64)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolition
Année d’entrée :
Année de sortie : 1851
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :
1851. Augmentations – Stangel, Jean Louis f° 386, P 1097, Maison, revenu 100, augment. terminée 1848, imposable 1851, imposée 1851
Diminutions – Stangel, Jean Louis f° 386, P 1097, Maison, revenu 72, agrand. démoli 1851

P 1097, maison, Rue de la Lie 4
Contenance : 3,15
Revenu total : 101,64 (100 et 1,64)
Folio de provenance : N.C.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1851
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 40 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 368 case 2

Stangel Jean Louis, menuisier
1876 Samstag Joseph zu Boersch bei Rosheim

P 1097, maison, sol, Rue de la Lie 6
Contenance : 3,15
Revenu total : 101,64 (100 et 1,64)
Folio de provenance : (386)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 40
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 152 case 4

Parcelle, section 13, n° 58 – autrefois P 1097 / 1916
Canton : Drusengasse N° 6
Désignation : Hf, Whs u. Wst
Contenance : 3,53
Revenu : 1400 – 1700
Remarques : 1936 d. c. 6

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 1033
Sambstag Joseph
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 242 Rue de la Lie (p. 393)

Loc. Schoettel, Michel, relieur – Echasses
Loc. Strub, J. Georges, cocher ch. M. Pape. – Pelletier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Drusengasse (Seite 28)

(Haus Nr.) 6
Heinrich, Stuhl- u. Sesselschreinerei. 0
Samstag, Buchhalter. E 1
Schwarz, Fuhrmann. 2
Holzapfel, Wwe. H 1
Heisserer, Diener, H 2

Les annuaires montrent que les locataires sont moins nombreux en 1933 qu’en 1932. La rue est inhabitée l’année suivante.

Annuaire d’adresses 1932, p. 179 (i 100)
Rue de la Lie, 6, Ville de Strasbourg
Denny Ch. journ.
Heinrich J.-B., fabt de chaises
Holzapfel Vve
Meister Jacq. journ.
Schwartz, Vve.

Annuaire d’adresses 1933, p. 180 (i 103)
Rue de la Lie, 6, Ville de Strasbourg
Heinrich J.-B., fabt de chaises
Meister Jacq. journ.
Schwartz, Vve.

Annuaire d’adresses 1934, p. 215 (i 134)
Rue de la Lie (inhabitée)

Grille d’enquête (113 MW 999), n° 98

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Drusengasse 6 [Maison :] 6, rue de la Lie

a) Geschichtliches : In Verbindung mit Schlossergasse N° 14 [Historique, voir 14, rue des Serruriers]

b) Zeitbestimmung : 17. Jh. später verbaut [Epoque, XVII° siècle, remaniée ensuite]

I. Das Äussere [Extérieur]

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 1. Grundrissanlage, Zwei Flügelbauten, durch Holztreppe des 18. Jh. mit einander verbunden
    [Disposition générale] deux ailes reliées par un escalier en bois, XVIII° siècle
  • 5. Galerie auf dem Hofe, Holzgalerie mit Kopfträger an den Ständern, Forme des 17. u. 18. Jh.
    [Galerie sur cour] Galerie en bois dont le haut des montants comportent des supports dans le style des XVII° et XVIII° siècles
  • 7. Treppenhaus, Eichenholztreppe mit Barock-Docken, Podesttreppe
    [Cage d’escalier] cage d’escalier en chêne à balustres baroques, escalier à paliers
  • 8. Treppengeländer, Teilweise einfache Bretter-Docken, barock
    [Balustrades d’escalier] Simples balustres en planches à certains endroits
  • 25. Türbeschläge, Tür im II. Sbg. Türdrucker Form des 17. Jh mit ein ornamentistem Blech *

    [Ferrures de porte] Porte dans le deuxième bâtiment latéral ( ?), style XVII° siècle

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 230 MW 133)

Rue de la Lie 6 (1883-1920)

L’architecte municipal Nebelung fait en 1884 des propositions pour que les eaux usées s’écoulent vers la rue au lieu de s’accumuler dans la cour de la propriété Sambstag. Le fabricant de sacs Guillaume Rosenfelder installe en 1916 un moteur dans son atelier. La Ville, propriétaire des lieux, remet le bâtiment arrière en état en 1916 après un incendie (le premier étage sert d’atelier, le rez-de-chaussée et le deuxième étage d’entrepôt).
Mme Halter est autorisée en 1920 à continuer d’exploiter son commerce de bois et charbons.

Sommaire
  • 1883 (13 novembre) – L’agent de police Weller rapporte que la fosse d’aisance est recouverte non d’une plaque en pierre mais d’une trappe sur laquelle passent les locataires pour arriver à leur logement. Le propriétaire de la maison est Joseph Samstag, habitant à « Berst » près de Rosheim. Le commissaire de police transmet au maire.
    (17 Novembre) – L’architecte municipal Nebelung note que la fosse est recouverte d’une plaque métallique
  • 1884 – L’agent de police Habel rapporte qu’on pose un nouveau pavé dans la cour du n° 6, propriété Sambstag
    L’architecte municipal Nebelung fait des propositions pour que les eaux usées s’écoulent vers la rue au lieu de s’accumuler dans la cour.
  • 1888 – Le comptable Joseph Sambstag demande un délai pour ravaler la façade. L’agent municipal note que la maison a une valeur de 30.111 marks et produit un revenu locatif de 1300 marks. – Travaux terminés, octobre 1888.
  • 1983 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Rapp et fils l’autorisation de faire une prise pour environ 30 becs – Autorisation
  • 1895 – Le maire notifie le sieur Streisser de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence deux volets et une porte de cave. – Rappel, 1898 – Les volets sont réglementaires mais pas la porte de cave, mai 1899 – La porte de cave est modifiée, octobre 1900.
  • 1902 – Le maire notifie Joseph Samstag (demeurant 6, rue du Faubourg de Pierre) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1902
  • 1905 – Le cordonnier Pie Neff demande l’autorisation de poser une petite enseigne perpendiculaire. Elle se trouve à 3,30 mètres de haut et fait une saillie de 45 centimètres – Le maire répond que la saillie ne devra pas dépasser 25 centimètres. – Pie Neff remplace l’enseigne perpendiculaire par une enseigne plate au-dessus de la porte.
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Samstag, demeurant sur place. – 1905, remarques en 3 points – 1907, remarques en 5 points
    Commission des logements militaires. Remarques en 27 points. Le maire fait remarquer que certains travaux sont superflus dans des bâtiments voués à la démolition
  • 1908 – Le maire notifie les services municipaux de faire ravaler la façade
  • 1916 – Guillaume Rosenfelder (vente de sacs) demande à la Police du Bâtiment si comme le prétend la police une autorisation est nécessaire pour installer un petit moteur électrique sans transmission (croquis) – La Police du Bâtiment transmet à l’inspection du travail qui demande copie de l’autorisation municipale – Autorisation. Plan de la parcelle – L’installation est réglementaire, décembre 1916.
  • 1916 – Un incendie a endommagé l’atelier de menuiserie Maurer dans le bâtiment arrière. Comme l’immeuble appartient à la Ville et devra être démoli, la Police du Bâtiment propose de démolir immédiatement le bâtiment endommagé.
    Le rez-de-chaussée et le deuxième étage servent d’entrepôt, seul le premier d’atelier. La Division V-a propose de remettre les lieux en état. – Les transformations sont terminées, janvier 1917 – Dessins (plan du rez-de-chaussée et de l’étage, élévation, coupes, plan de situation)
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que Guillaume Rosenfelder a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire non réglementaire. Rosenfelder argue que le haut de l’enseigne touche le réverbère et qu’aucune voiture chargée ne viendra la heurter. L’enseigne perpendiculaire est remplacée par une enseigne plate.
  • 1920 – Mme Halter demande l’autorisation de continuer à exploiter son commerce de bois et charbons – Le commissaire de police prend un arrêté qui autorise Mme Halter à entreposer 1500 kg de bois et 1500 kg de charbon dans l’immeuble sis 6, rue de la Lie.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom d’Edmond Reisseissen.
Edmond Reisseissen épouse en 1567 Catherine Meyer, fille du receveur de la Chartreuse Conrad Meyer

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 288, n° 1039)
1567. Dominca quarta. Johann Egmund Reisseisen, Jungfraw Catharina Meierin Conrad* Meier des Cartheusser Schaffners dochter. Sind Zu Kirchen gangen Zinstag nach weihenachten (i 297)

Receveur de la Chartreuse, Edmond Reisseissen et sa femme Catherine Meyer font leur testament alors que le mari est malade. Ils instituent pour héritiers leurs cinq fils vivants et leur petit-fils issu de Jean Jacques Reisseissen.
1604 (28. Julÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 not 59) N° 75
Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 61, I) fol. 22
Testamentum nuncupativum Herrn Johann Egmundt Reÿß Isins Schaffners In der Carthauß vnnd Frauwen Catharinen Meÿgerin beeder Ehegemächt
1604 (…) vff Sambstag d. 28. Julÿ Zwüsch. sechß vnd siben Vhren nachmittags (…) persönlich erschÿnen seindt die Ehrengeachte vnd fürnehme Herr Johann Egmundt Reichß Isinn Cartheüser schaffners vnd die Ehren vnd Tugendreiche Fraw Catharina Meÿerin beed. Ehegemächdt vnd burgere Zu Straßburg, Er herr Johann Egmundt Rÿß Isinn leibs Kranckheit halbenn In einem nacht** Angethan vff einem seßell sitzendt sie frau Catharina Aber gesundes gendeß vnd stendeß leibß beede gutter bestendiger sinnen vnd vernunfft (…)
Zum dritten Demnach nuhn die beeden Testirenden ehegemächt nuhn eine lange Zeÿtt, Nemblich über die dreisig siben Jar mitt einander In ehelichem stande gelebet, einander Allen ehelichen willen trew vnd liebe bewissen wie auch In vfferziehung Ihrer Kinder vÿl mühe vnd arbeÿt Außgestanden (…)
Zum Vierdten Zeÿgtten sie testirerer Ane Nach deme sie nach göttlich schickung Inn werendem Ehestand vom lieben Gott mitt Kindern versehen und begabt word. daran dann noch fünff vnd vier Enckell Inn leben, daraund. aber Zween söhne mitt nahmen Hannß Carle vnd hannß Reinhard verheurathet Auch Jeder ein Heürath gutt empfangen (…)
Zum Fünfften, dieweÿl die einsatzung vnd benennung der erben einß Jedenn Testaments fundtament vnd weßentlich haupthstück Ist auch ihne dieselbig kein Testament bestandt. habenn Kan, So ernennen Setzenn vnd bestimmen mehrgenante testirer Zu Iren vngezweiffeltten vnd rechten testaments erben Ihre liebe Söhn vnd Enckel Mitt Nahmen Hannß Conrad, Hannß Carle, Hannß Reinhard, Johannes, Hanß Ernst, Ihre söhnen vnd dann Phillipß Jacoben Ihren enckell Ihreß Sohns weÿlandt Doctoris Johannis Jacobi Reiß Isins selig. nachgelaßenen sohn, In alle Ihre Verlaßenschafft so sie nach geendetem usufructù vnd verglichenen

Héritiers d’Edmond Reisseissen et de Catherine Meyer, Jean Reisseissen, Jean Ernest Reisseissen demeurant à Ulm et le fils issu de Jean Jacques Reisseissen et de Jacqueline Mußinger remariée à François Graseck, vendent à l’orfèvre Louis Grünwald et à sa femme Ursule Zeyssolff la maison comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière moyennant 750 livres

1608 (15. octob.), Chancellerie, vol. 377 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 68
Khauffverschreibung h Ludwig Grünwalden vber ein Behausung In Trusengassen
(Extendiert in lib. Contract huius Anni fol. 93.)
Erschienen Johann Rÿßeÿßen vnd Frantz Graseckh beide für sich selbs, deßgleÿchen d. Johann Näff deß Kleinen Rhats Schreiner alß vogt Hans Ernst Reÿßeÿsen Jetzmals Zu Ulm, vnd dann herr Joseph Junth Stattschreiber alß vogt Philip Jacob w. h. Johann Jacob Reÿßeÿsens Fr Jacoben Müßingerin obberürts Frantz Graseck. Jetzig. haußfr. erzeilt. Sohns, alls erben weiland herr Egimondt Reÿßeÿsen des Charthausen Schaffners und Fr. Catharin Meÿerin beid. Irer eltter
haben in gegenwertigkheit Hannß Ludwig Grünwald. des Goldschmidts (verkaufft) ihme vnd Fr. Ursule Zeÿßolffin seiner ehelich. haußfr. mit beÿstand herrn Wolff Grünwaldt XV.ers seines brud.s und hrn Philipp Krench* der Ellend. Herberg Schaffner sein Schwager
Ein vorder vnd hinder Behausung vnd hoff mit Iren hoffstätt auch all andern gebewen begriffen weit Recht vnd gerechtigkeit geleg. alhie Im Drusen gaß, nah einer gemeinen badstub. d. Trusenbad gnt. die ein vnd anderseit neb. Claus Thoman dem Weinhändler, hind. vff Geörg Krackhern den Beck. Zum pfawen vnd Zum theil Bernhard Brand. stoßend so frey ledig vnd eig. (…) der Khauff gesch. vnd Zugang für vnd vmb 750. lb. d.
Chancellerie, vol. 374 (Gemein Contract Buch) f° 93

Louis Grünwald épouse en 1589 Ursule Zeyssolff, fille du receveur de Sainte-Marguerite Christophe Zeyssolff
Mariage, cathédrale (luth. f° 153-v)
1589. Ludwig Grünwald, vnd Ursula Christoph Zeißolphs des Schaffners Zu S Margreth tochter (…) eingesegnet Zinstags den 14. Januarÿ (i 80)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un attribuent à Louis Grünwald, assesseur des XXI, les fonctions qu’occupait l’ancien consul Frédéric Held qui en a été déchu
1620, Conseillers et XXI (1 R 102)
H Ludwig Grienwaldt XXI, Friderich Heldt seiner Ehren entsetzt. 346.
(f° 346) Mittwoch den XIII Decemb. – Reg. H. Amr. meldt d. mhrn sich Zuerinnern auf was ursachen H Friderich Heldten alten Amr. von einem Ers. Rhatt befohlen seine Ehern Ämpter zu resigniren, der er aber bisher verzogen u nit thun wollen. Also hab ein Ers. Rhatt gestern d. geschefft wid. für handtgewohnt und erkant d. er ipso facto seiner ehren sitz soll entsetzt werden auch ein decret sub sigillo gestern durch Hausen dem Rhattbott. zugeschickt. Und dan die ordnung vermög d. man in 3 tag einen andern kiesen soll damit wil morgen deßweg. mhern mnste* bekummert werden hab er heut verrichten wollen u hatt d. $ff die ordnung d. wahl abzulosen u umbgefragt ob Jemandt gebetten od. angesprochen.
Erk. H Ludwig Grienwaldt der auch die ordnung geschworen hatt.

Louis Grünwald est nommé administrateur du béguinage dit d’Offenbourg
1606 XV (2 R 34) Ludwig Grünwwalt. 118.
1632 Conseillers et XXI (1 R 114) Ludwig Grienwaldt würdt Pfleger d. Samlung Zum Offenburg. 86.
1633 XV (2 R 59) H. Ludwig Grünwald XXI.er. 318. 330. [schöffen geschäfft]

Héritiers testamentaires par fidéicommis de Louis Grünwald et d’Ursule Zeyssolff, la fondation Saint-Marc, l’Orphelinat, le collège Saint-Guillaume et la tribu à l’Echasse délivrent à Jean Adolphe Grünwald le legs des défunts d’après leur testament reçu par le notaire Georges Jæger le 30 juillet 1629.

1645 (27. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 54-v
Erschienen Herr Georg Rehm, herr Johann Valentin Storck Vnd H Achior Baltz alß Schaffnere der Stiffter Zur S. Marx, deß Waisenhaußes Und Zu S. Wilhelm, so dann Herr Jacob Baur XXI.er innahmen E.E. Zunfft Zur Steltzen, alle Vier, alß von weÿl. Herrn Ludwig Grüenwalden XXI.ers Vnd Fr. Ursula Zeißolffin, beede ehegemächdten see: per fidei commissum substituirte Testaments Erben
haben in gegensein H Johann Adolph Grüenwalden Burgers Zu Straßburg, bekannt, demnach Vorermeldts beede Eheleuth ihme herrn hannß Adolph Grüenwalden ihrem Vettern, in ihrem, durch herrn Georg Jägern den Notarium, am 30. Julÿ Anno 1629. vffgerichteten Testamento nuncupativo reciproco Vnder andern legatis auch 100. fl. a 15. batzen legirt vnd v.schafft
in solutum Vnd ahne bezahlung cedirt Vnnd Vbergeben, benantlichen 100. fl. a 15. bz. Von Vnd ahne 740. fl. mehrern Summen, so Er herr Grüenwaldt der legatarius selbsten vff seiner behaußung Zum rothen löwen gent. alhie am Fischmarckt, neben hannß Balthasar Spießen huetstaffierers see. Erben, anderseit Sebaldt Nähers see. Erben, hind. vff den Vlmer graben stoßend geleg. Vermög Pergamentinen mit der Statt str. Contract Insigel becräftigt, durch H Jacobum Küglern den Notm. am 29. Aprilis Anno 1587. Vffgerichteten Brieffs schuldig, Und Jährlich. Vff Medardi mit 5 p. c° Zuverinteressiren Verbund.

Les héritiers testamentaires vendent la maison au marchand Jean Decimator moyennant 400 livres

1665 (7. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 623-v
Erschienen Herr Josias Städel der Buchführer im nahmen Herrn Ober: und Rhat Herren Schöffen und Gerichts E.E. Zunfft Zur Steltzen, Mehr herr Georg Rhem alß Schaffner deß Großen Gemeinen allmosens zue St Marx, Ferners Herr Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaußes, So dann herr Johann Jacob Schütterle alß Schaffner deß Collegÿ Wilhelmitani
in gegensein herrn Johann Decimatoris deß handelßmanns
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit deren hoff, hoffstätten und allen übrigen ihren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhie im Trusen Gäßlein, einseit neben dem Truosen bad, anderseit neben H Lorentz Ahlenschlagern und H. Johann Bernharden beeden Gewerbßgemeinern, hinden uff die Schwartzbeckhen behaußung zum Pfawen genannt zum theil, und theils uff H. Paulum Ansorgen U.I. Ddum stoßend gelegen, welche Behaußung Von weÿl. herrn Ludwig Grünwaldten ein und Zwantzigern nunmehr seel. ahn obgedachte Zunfft und Stiffter per Vltiman Voluntatem eÿgenthümblich gelangt – geschehen umb 400 Pfund

Les experts estiment la maison à 600 livres lors de l’inventaire dressé en 1675 après la mort de Jean Decimator.

Compte que rend le marchand Isaac Kummerell, tuteur de Jean Decimator. Son demi-frère Jean Georges Menges est locataire de la maison rue de la Lie

1679, Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 1) n° 4
Rechnung Mein Isaac Kummerells, Handelßmanns undt Burgers zu Straßburg, alß Johannis Decimatoris, Weÿl. Herrn Johann Decimators, auch geweßenen handelßmanns mit Frawen Elisabetha gebohrner Schäfferin, beeden Eheleuthn und burgere alhier zu Straßburg nunmehr seel. ehelich erziehlten und hinderlaßenen Sohns, geordnet und geschworenen Vogts, über alles das jenige, was Ich vom 27.ten Octobris des 1675.sten Jahrs, alß da Ich dieße Vogteÿ auffgeschwohren, biß den 31. Xbris 1679.sten Jahrs, wegen deßelben eingenommen hergegen wider außgegeben und sonsten in andere wege vögtlicher weiß verrichtet und verhandelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Bericht gegenwärtiger Rechnung. Zuwißen seÿe hiemit, demnach Herr Johannes Decimator meines vogts Sohns vatter seel. den 6.ten Octobris Anno 1675. Frau Elisabetha Decimatorin gebohrne Schäfferin desselben geliebte Mutter seel. aber den 14.ten ejusdem Mensis et anni undt also 8. tag hernach auch Zeitlichen todes verblichen, daß darauffhin alß zuvorhero den 27.te, 8.bris gedacht Jahrs ich Zu dißer Vogteÿ gezog. word. und die formalia præstirt gehabt, vorgedacht meines Vogts Sohns Eltern seel. Verlaßenschafft in beÿsein darzu gehöriger Personen den 9. 9.br et seqq. diebus obgemelten 1675.sten Jahr ordentlichen inventirt auch darüber durch herrn Christoph Schüblern Notarium und E. E. Großen Rhats alten beÿsitzern Zweÿ gliechlautende Inventaria verfertiget (…)
Nachdeme aber Jfr. Elisabetha Mengeßin, meines Vogts sohns Mutterhalb. rechte Schwester den 20.ten Martÿ 1676. gleichfalls mit todt abgienge und Zu ihrem ab intestato Erben die Zween rechte brüder und meinen Curandum verließe, wurde den 4. Aprilis selbigen Jahrs dero Verlaßenschafft Inventation verrichtet durch mehr ehrenernadten Herrn Rathherrn Schüblern deßwegen ein Inventarium gebührend außgefertigt (…)
Außweißung d. Söhn Erster Ehe ererbten vätterlich Guths betreffend. Nach Inhalt meines Curandi special Theilbuch fol. 5. fac I.ma hat herrn Johann Philippo und Georgio Menges meines Vogts Sohns Mutter seel. beede Söhne in Erster Ehe mit weÿl. Herrn Georgio Mengus geweßenen vätterlich guth (…)
Corpus Meines Curandi Jährlich fallend. hauß und Kellerzinßes.
Erstich so gibt Herr Johann Philipp Menges, meines vogts Sohns halb brud von deßen ane dem Trueßengäßlein alhier gelegenen vorder vnd hinderhauß Jährlich auff weÿhenachten Anno 1679. Zum ersten mahl Zu Zinß 50 Rthl. thun 37 lb
Item so reicht derselbe ferner von dem under dem vordern hauß gelegen und vorhin ane H. Abraham hannß metzger Gastgeber Zur Blumen alhie hievor fol: (-) fac. (-) gezeigt maß. v.lühen Keller sampt darinn befindlich. vaßen Jahrs auff Martini und A° 1680 ersten mahls pro interesse 12 lb

Le marchand Jean Philippe Menges, l’un des deux fils issus du premier mariage d’Elisabeth Schæfer qui a épousé en secondes noces Jean Decimator, meurt dans la maison en 1691. L’actif de la succession s’élève à 8724 livres, le passif à 13.950 livres.

1691 (24. 8.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 29) n° 288
Inventarium und beschreibung aller d.jenig. Haab Nahrung u. Güth.e, so Weÿl. d. Wohl Ehren und Vorgeachte H Johann Philipp Menges, geweßener ledig. handelsmann u. burg. alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 24.teg tag des Monaths 7.bris dießes lauffenden 1691. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlich. hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern u. begehren des Ehrenvest und Vorgeachte H. Georg Menges des ledig. Handelsmanns seines Vatter u. Mutterhalb eheleiblichen brud. mit beÿstand des Wohl Ehrenvest u: Vorgeachten H. Alberti Leÿdeckers auch handelsmanns u. burgs. alhie seines noch ohnentledigtenn Curatoris und dann des Ehren Vst und Vorgeachten H Johann Decimatoris des abgeleibten H. seel. halb. brud. mit assistentz des Wohl Ehren Vest und rechtsgelehrten H. Andreæ Schmidt Notarÿ Jurati Publici auch burg. alhier Zu Straßb. desselben geschwornenn Vogts, beed. des Verstorbenen H. seel. ab intestato hind.laßener H. Erben (…) Actum Straßb. d. 24. 8.bris 1691. – Protestatio

In einer in d. Statt Straßburg ane der Trueß. gaß gelegenen Herrn Johann Decimatori dem einen Mit Erben zuständig. behausung sich befunden worden wie volg
Ane Hültzen und Schreinwerckh. Auff dem Vordern Stock. Auff der obern bühnen. In der Wohnstuben. In der Stub Cammer, In d. Kuchen, Im Haußöhren, In der Cammer A, Im hindern hauß öhren, In der Stuben im hind. Stockh, In d Cammer B.
Hauß: und Güetter Zinß (…) Zu Weißenburg von dreÿen häußern (…) welche von weÿl. herrn Johann Decimatoirs geweßenen Handelßmanns und b. allhier des verstorbenen Herrn Stieff Vatters seel. herrühren
Abzug in hievor befindliches Inventarium, Sa. haußraths 152, Sa. Gewerbs Wahren 2175, Sa. Schiff und geschirr Zum Gewerdb gehörig 24, Sa. Gutsch 16, Sa. Schiff und geschirr Zum Fuhrwerck und Reutten gehörig 5, Sa. Früchten 2870, Sa. weins und lährer vaß 952, Sa. Pferds 35, Sa. haws 9. Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Guldener Ring 11, Sa. baarschafft 1536, Sa. Pfenningzinß hauptguths 325, Sa. hauß; und Guether Zinß 80, Sa. Schuld 489, Summa summarum 8724 lb – Schulden 13.950 lb, Onus Passivorum 5225. lb
Sa. d. ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden 2377 lb

Jean Decimator vend la maison à Jean Joachim Haubenstricker moyennant 1050 livres

1703 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 156-v
(1050) Hr. Joh: Decimator handelsmann
in gegensein Hn. Joh: Joachim Haubenstricker
Zweÿ Häußer ein vorders u. ein hinters mit deren Hoff, Hoffstätten u. allen übrigen ihren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden u. gerechtigkeit auch seÿen in solchem Kauff begriffen zwölff stück Vaß im vordern Keller, doch daß der hr. käufer Hn. Dri. Joh: Saltzmann Medico welcher solchen Keller u. Vaß in lehnung hat sothane lehnung welche sich im Augusto 1704 endiget außhalten solle, alles allhier im Trußen gäßlein einseit neben dem Trußenbad, anderseit neben dem Hn. verk. hinten auf die Schwartzbecken behaußung zuem Pfauen genant zum theil u. theils auf Hn. Ddum Joh: Martin Dautel stoßend gelegen – umb 1050 pfund

Fils de l’aubergiste au Saumon aussi nommé Jean Joachim Haubenstricker, le marchand de vins Jean Joachim Haubenstricker épouse en 1703 Marguerite Reichelt, fille du professeur d’université et chanoine de Saint-Thomas Jules Reichelt : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Joachim Haubenstricker, ledigen Weinhändler und burgern allhier zu Straßburg, weÿland des Ehrenvesten und Wohlvorgeachten Herrn Johann Joachim Haubenstrickers geweßenn Gastgebern Zum Salmen und burgers allhier nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Edlen, Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Margarethæ deß Hoch Edel, Vest, Hochgelehrten und hochachtbahren herrn Julÿ Reichelts Weltberühmten Mathem: Professoris Publici beÿ allhießiger Löblichen Universität und des Collegiat Stiffts Zu St. Thome höchstmeritirten Præpositi auch Vornehmen Burgers Zu ermeldtem Straßburg Eheliblichen dochter, als der Jungfrau hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und Verhandelt in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, Montags den Ersten Octobris in dem Jahr als man nach unsers Erlösers und allein Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburth und Menschwerdung Zalte 1703

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 93-v, n° 514)
den 17. Octob. 1703 sind, nach ordentlicher außruffung Zur christlichen Ehe eingesegnet worden H. Johann Joachim Haubenstricker, der ledige Weinhändler undt burger allhier, weÿl. H. Johann Joachim Haubenstrickers, gewesenen burgers undt gastgebers nachgelaßener ehelichen Sohn, undt Jfr. Maria Margaretha Salv. Tit. H. Julÿ Reichelts profess. mathematûm undt Capit. Thom. præpositi eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Joachim Haubenstricker Alß hochzeiter, Maria Margaretha Reicheltin als hochzeitterin (i 96)

Jean Joachim Haubenstricker hypothèque la maison au profit de l’ancien consul François Reisseissen

1703 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 181
Hr Joh: Joachim Haubenstricker
in gegensein S.T. Hn Francisci Reißeißen alten A.sters. XIII.ners u. Scholarchæ – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behaußung cum appertinentiis allhier im Trußen gäßlein einseit neben dem Trußenbad anderseit neben Hn Joh: Decimator handelsmann hinten auf d. beckenhauß zum pfaun stoßend gelegen

Inventaire des biens qu’Isaac Braconnier, bailli de Bouscheid et Kourtzerode, mort à Vieux-Brisach, a délaissés dans la maison

1704 (23. 7.br), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 5)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Effecten und Mobilien so weÿland Herr Isaac Braconnier geweßener hoch Adelicher Landtspergischer Chattellain dießer Zeit aber Ambtmann der Herrschafft Bourgée und Kurtzenroth beÿ Pfaltzburg, allhier nach Straßburg in herrn Joachim Haubenstrickers deß handelßmanns und burgers zu Straßburg behaußung in der Trußengaß gelegen geflehet gehabt, aber durch vor acht tagen Zu alt breÿsach allwo er residirte beschehenen tödtlichen hintritt Zeitlichen hinterlaßen (…) auf Requisition und befehl S. T. Herrn H. Elbers hochverdienten ambtmanns der Hannß dachsburg hochgräffl. leininigischer herrschafft, weil deß v.storbenen Güter unter seiner Jurisdiction bitz damit denen Kind. kein vortheil * (…) Geschehen in beysein hochernannten herrn Ambtmanns und herrn Johann Jacob Limburgers in Straßburg d. 23. Sept. 1704.
Summaria hujus Inventarÿ, 1. haußraths 96, 2. Silberg. 7, 3. baarschafft 79, 4. guld. Ring 5, summa 187. lbv

Le marchand Jean Joachim Haubenstricker passe avec son voisin le baigneur Ernest Wahl une convention d’après laquelle il est autorisé à conserver les deux fenêtres grillagées qu’il a ouvertes vers la propriété de son voisin.

1704 (7. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 491
Hr Joh: Joachim Haubenstricker handelsmann einßen
u. andern theil Ernst Daniel Wahl Drußenbader
daß Sie sich folgender maßen verglichen hätten u. würcklichen vergleichen, Nemlichen demnach sein Hn Haubenstricker hinter Hauß in sein wahlen Hauß hineingebauen, alß verwillige Er wahl daß diejenige fenster so in zwoen Cammeren von seithen sein Hn. Haubenstrickers gemacht u. vergittert worden, in solchem stand vergünstigungs weiße verbleiben sollen

Inventaire dressé après la mort de la locataire Jacqueline Roth, fille de l’ancien chef au chantier des Maçons Jean Adam Roth. Elle délaisse pour héritière testamentaire Anne Marie Roth, femme du tanneur Jean Georges Ruger. L’actif de la succession s’élève à 269 livres, le passif à 78 livres.

1714 (17.5.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 4) n° 87
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung und Güthere, nichts davon außgenommen, so weÿlandt die viel Ehren: und tugendgezierte Jungfr. Jacobea Rothin, weÿl. Hanß Adam Rothen geweßenen burgers und werckmeisters auff allhießigem Maurhoff auch E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers hinterlaßene dochter, nach Ihrem am 23.ten Aprilis jüngsthien genommenen tödlichen hinscheid. hinter Ihro verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der viel Ehren und tugendbegabten Frawen Anna Maria geb. Rothin, Meister hannß Georg Rugers burgers und Gerbers Zu Straßburg ehelichen haußfrauwen als der hernach per Testamentum institutten Erbin (…) So geweßt in fernerem beÿsein herrn Johann Jacob Seitzen burgers und weißgerbers alhie als erbettenen beÿstands liaison Kiehl des leedigen Hutmachers, Straßb. f. 17. Maÿ 1714.
Der haußrath welcher sich in einer alhier in der Statt Str. sich befunden in der Trußengaß gelegenen und Herrn Johann Joachim Haubenstricker eigenthümlich zuständigen behaußung
Abzug Vorstehenden Inventarÿ, Sa. haußraths 43, Silber 5, Goldene Ring 4, baarschafft 40, Pfenningzinß hauptgüter 175, Schulden 1, Summa 269 lb – Schulden 78, Rest 190 lb – Legaten 109, Solche der Verlaßenschafft deducirt so hatte die instutuirte Erben annoch empfangen 82 lb

Marie Marguerite Reichelt fait dresser l’inventaire de ses apports (soit 1 021 livres) dans la maison rue de la Lie

1718 (19. 9.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 44) n° 1457
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Maria Margaretha Haubenstrickerin gebohrne Reicheltin, Zu dem Ehrenvest und großachtbahren Herrn Johann Joachim Haubenstricker Vornehmen Weinhändler und E. löbl. Policeÿgerichts Wohlverdienten Assessori auch alten dreÿern des Umbgeldhaußes und burgern allhier Zu Straßburg Ihrem hertzgeliebten Eheherrn in den mit Ihme Anno (-) angetrettenen Ehestand, craff auffgerichteter Eheberedung für unverändert Zugebracht (…) So beschehen allhier in d. Königl. Statt Straßburg auff Sambstag den 19.ten 9.bris A° 1718
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Drueßengäßlein gelegenen dem Eheherrn eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 84 ;Sa. Silbers 62, Sa. Golds 272, Sa. d. baarsch. 534. Sa. des Pfgzß. 35, Summa summarum 989 lb – Wann nun auch deroselben haussteuren Antheil 32 lb, So ist der Ehefr: gantz Substanz ane Nahrung gegenwärtig Inv. benandlcihen 1021. lb

Préposé à l’accise, Jean Joachim Haubenstricker et Marie Marguerite Reichelt hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du marchand Jean Saltzmann

1730 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 604 n° 287
H. Johann joachim Haubenstricker dreÿer allhiesigen Umbgeldts und Fr. Maria Margaretha geb. Reicheltin mit beÿstand ihrer geschwistrig kinder H. Georg Friedrich Lemp E.E. großen Raths beÿsitzers und Apotheckers und H. Johannes Lemp ledigen handelsmann
in gegensein H. Johann Daniel Braun banquier und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers als geschwornen vogts weÿl. H. Johannes Saltzmann handelsmanns und Exsenatoris hinterlassenen 7 jüngere Kinder – schuldig seÿen 963 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß Nebensgebäuden hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im drußengäßel, einseit neben dem drußen: baad Friedrich Nöstling dem Baader et uxori zugehörig anderseit neben H. Philipp Jacob hueber dem handelsmann hinten zum theil weÿl. H. Rathh. Johann Leonhard Kueff handelsmanns Erben behausung zum Pfauen genannt theils auf die Schwartzbecken behausung zum Pfauen weÿl. hannß Philipp Schwartz gewesten haußfeurers wittib und Erben

Nouvelle hypothèque entre les mêmea parties

1731 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 297-v
H. Johann Joachim Haubenstricker dreÿer allhiesigen Umbgeldts und Fr. Maria Margaretha geb. Reicheltin mit beÿstand ihres geschwistrig Kinder H. Georg Friedrich Lemp Exsenatoris dreÿers hiesigen Stadt Pfenning Thurn und Apotheckers und H. Johann Lemp ledigen handelsmann
in gegensein H. Johann Daniel Braun E. E. Großen Raths beÿsitzers und Banquier als geschwornen Vogts weÿl. H. Johannes Saltzmann gewesten Exsenatoris und handelsmanns hinterlaßenen 6 jüngerer Kinder – schuldig seÿen 967 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß Nebens: gebäuden hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im drußen: gäßlein, einseit neben Friedrich Nöstling dem Bader und deßen Ehefrau zugehörigen Baadbehausung das drußenbaad gennannt anderseit neben H. Philipp Jacob Hueber dem handelsmann hinten zum theil weÿl. H. Rathh. Johann Leonhard Kueffen Erben behausung zum Pfau genannt theils auff die Schwartzbecken behausung zum Pfauen, davon weÿl. hannß Philipp Schwartz gewesten haußfeurers wittib und Erben proprietarÿ sind

Les Quinze autorisent Jean Joachim Haubenstricker à héberger des marchands pendant la foire de la Saint-Jean
1734, Protocole des Quinze (2 R 142)
(p. 194) Sambstag den 12. Junÿ 1734 – Moss. noe H. Joh. Joachim Haubenstricker wegen 1. oder 2 Frembd. handelspersohnen die etwas wein mit sich bringen bitt ut modo. Erk. ut ante [in nechstkommende Meßzeit Cost und Losament halten Zu dörffen. Erk. nach ordnung willfahrt]

Les Quinze nomment Jean Joachim Haubenstricker adjoint à l’accise
1734 XV (2 R 142)
Johann Joachim Haubenstricker wird Vicarius im Umbgeld 10-11. 407

Jean Joachim Haubenstricker meurt en 1742 en délaissant pour héritiers ses semi-sœurs ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 5 136 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 4 548 livres, le passif à 6 634 livres

1742 (2.10.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 56) n° 1284
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und wohlweiße Hr Johann Joachim Haubenstricker E. E. Großen Raths alter wohlverdienter Assessor, wohlmeritirter dreÿer in allhießigem Umbgeld, auch Burger allhier Zu Straßburg, nun mehr seeliger, als derselbe Dienstags den 12.ten Junÿ dießes lauffenden 1742.sten Jahrs dießer Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welth genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des abgeleibten Hn Rathherrn seel. hinterlaßener halbbändiger Geschwüster Kinder und ab intestato verlaßener Beneficial Erben, auch dero geschwornen Hn Vogts und Hn Deputati (…) ersucht und inventirt, durch die Viel Ehren und tugendreiche Frau Mariam Margaretham Haubenstrickerin geb. Reicheltin, die hinterbliebene Frau Wittib, beÿständlich des Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Rechtsgelehrten Hn Joh: Rudolph Dinckels Not. jurati und berühmbten Practici, auch burgers allh. (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 2.ten Octobris et seq. A° 1742.
Der Abgeleibte Hr Rathherr seeliger hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. Weÿl. Frauen Susannä Salome Krautin gebr. Carolin, mit auch weÿl. Hn Johann Krauten dem geweßenen handelsmann und burgern in Leipzig beeder seel. nachgelaßene 2. Hh. Söhne und I.e Frau tochter benantlichen 1. herrn Johann Balthasar, den Leedigen Goldarbeiter in Haag in Holland wohnhaft, 2. Friderich Leopold, den Leedigen Hauß Knecht, So dann 3. Frau Mariam Salome Tröschlerin geb. Krautin Mr Anthoni Tröschler des wullenwebers und burgers in Hagenau ehel. haußfrau
Weÿland Frauen Catharinä Rödererin geb. Carolin mit auch weÿl. Hn Joh: Georg Röderer, Pfarrern Zu Sultzfelden beeder seeligen ehelich erziehlte 6. Kinder, nahmentlichen 4. Jungfer Catharinam Margaretham, 5. Jungfer Christinam, 6. h. Friderich Jacob, Leediger Haußknecht, 7. Georg Ludwig, 8. Bernhard und dann 9. Eleonoram Carolinam die Röderer in deren Nahmen Joh: Jacob Röderer der Schuhmacher und burger allhier dero geschworner Vogt dem Geschäfft beÿgewohnt, In dießer 9. ohnverburgerten Erben nahmen ist laut Extractum E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg Memorialis vom 27. 7.bris 1742. H. Gottfried Plarr E. E. großen Raths alter: und Vorehren gedachten Kleinen Raths jetzigen wohlmeritirter Assessor als Zu dießem Geschäfft in specie abgeordneter Hr Deputatus erschienen
Weÿland Frauen Annä Elisabethä Müllerin gebohrne Carolin, mit auch weÿl. Hn Joh: Adam Müller dem Handelsmann und burger allhier beeder seeligen ehelich erziehlter Hr Sohn und Frau Tochter mit Nahmen 10. Frau Annaù Elisabetham Blatzerin geb. Müllerin, H, Paul Blatzers des Handelßmanns und Burgers allhier frau Eheliebstin, welche mit beÿstand deßelben beÿ dem Geschäfft erschienen und dann 11. H. Joh: Adam Müller d. handelsmann und burger allhier, welcher ohnpäßlichkeit halben nicht erscheinen können, dahero Vor ehrengedachter Gottfried Plarr E. E. Großen Raths alter und E. E. Kl. Raths Jetzig. wohlverdienter Assessor in seinem Nahmen des Inventation beÿgewohnt.
Weÿl. Frauen Mariä Dorotheä Schaumännin geb. Carolin seel. mit Hn Joh: Heinrich Schaumann dem Goldarbeiter und Burger allhier ehel. erziehle 4. Jgfr. Töchter benantlichen 12. Jgfr. Mariam Kunigundam, 13. Jgfr. Catharinam Helenam, 14. Jgfr Mariam Magdalenam und dann 15. Jgfr. Mariam Salome die Schaumännin, welche alle 4. Majorennes und ohnbevögtigt, dannoch aber mit beÿstand Vorgedachten Ihres Hn Vatters beÿ dem Geschäfft Zugegen waren, Allso alle 15. des Verstorbenen seel. hinterlaßener ab intestato Zu 15. gleichling. Antheilern Verlaßene Erben
Dießemnach Wird nun auch der Erben ohnverändert und theilbare Nahrung /:weilen Vermuthlich die hinterbliebene frau Wittib auf das theilbar Guth renunciren und solches deen Erben mit consens Ihres Hn Beÿstandts tam active quam passive allein überlaßen wird:/ unter einem Titul beschrieben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem drußengäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörige behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der obern hintern Bühn, In d. Cammer N° 39, In d. Cammer N° 40, Vor dießer Cammer, In d. Hinter stub, In d. Stub in nebensgebäu, In d. Obern Vordern Stub, In der Stub Cammer, Auf d. obern Vordern bühn, In d. Magazin, In d. Officiers Stüben, In d. Kuchen, Im Speiß Cämmerlin, In d. Wohnsrub
(f° 8) Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine Behaußung bestehend in Vorder und Hinter Gebäu mit deren Hoff, Hoffstatt und allen übrigen Ihren Gebäuen, Begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg am trußengäßel 1.s neben Hn Georg Friderich Nestlin dem trußenbader, 2.s neben Hn Philipp Jacob Huber dem Handelsmann hinten Zum theil auf die schwartzbecken [be]haußung Zum Pfauen genandt und Zum theil auf H. Peter Kornmann den Leedigen Bancquier stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ, leedig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 19.ten Septembris A° 1742. angeschlagen pro 1500. Darüber Vorhanden 3. teutsche pergamentene Kb. in allh. C. C. stub gefertiget und mit dero anh. Insiegel verwahrt d. d. 15.ten Octobris 1608., 7.ten Xbris 1665. et 31.ten Martÿ A° 1703.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach besag designationis über der Frau Wittib von weÿland S.T. Herrn Julio Reichert der Mathematischen wißenschafften geweßenen Professori publico et Capituli Thomani Canonico und Vornehmen Burgern allhier, Ihrem geliebten herrn Vatter nunmehr seeligen erhaltene Erbschafft durch weÿland Hn Not. Daniel Rohren seel. in Anno 1717. Vergriffen
(f° 25) Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Haußraths 121, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 121, Sa. goldener Ring, Ketten, Peerlen und dergleichen geschmeids 287, Sa. der Baarschafft 39, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 410, Sa. Gülth von liegenden güthern 45, Sa. Schuld 125, Erg. Rest 3986, Summa summarum 5136 lb
Der Erben ohnverändert und Theilbahr Guth, Sa. haußraths 442, Sa. Lähren Vaß 168, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 202, Sa. goldener Ring 127, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 963, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1500, Sa. Schulden 1143, Summa summarum 4548 lb – Schulden 6634 lb, In Vergleichung 2086 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ in vero pretio 5201 lb – Stall Suimm 2561 lb
Abschatzung dem: 19. Sept: 1742. Auff begehren Weillandt deß Wohll Achtbahren und bescheiten H Johann Joachim hauben stricker E: E: große rathß geweßener alter beÿ sitzer, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, in dem trußen geslin gelegen ein seitß Neben Philip Jackob huber dem handteß Mann, ander seitß an daß trußen bath, hinden auff dem Pfauen so an Jetzo Herrn XV: Cornman zu gehorich Stoßent welche behausung eingangß, ein Stuben Cammer Kuchen, Nebenß Stübell Vor dem officier hauß Ehren gewölbter Keller und hoff der bronen, oben darüber ein Stuben Cammer Kuchen hauß Ehren, undter dem Tach. 2. Cammern besetzte bienen und alter tach stull, ihm hoff rëchter undt Lincker handt der gang hinder dar an Lincker seitß ein Stuben daß hinderhauß so unden ein wahren Mackasin, gewölbter Keller, oben dar über ein Stuben Cammer Küchen Hauß Ehren, oben under dem tach 2: camren ein alter tach stull daß tach die helffte mit hollziglen belegt, sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befundten in Jetzogen Preÿß nachangeschlagen würdt Vor und Umb Dreÿ Tausendt Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
(Copia Codicilli) 1706 (…) Sonntags den 11. Februarÿ Nachmittag Zwischen 4 und 5 Uhren in einer allhier zu Straßburg ane dem sogenanten Trußengäßlein gelegenen hernach gemeltem Herrn Codicillatori eÿgenthümblich Zuständigen Wohnbehaußung, dero Oberen Stuben Vordern Stocks, mit den Fenstern in einem hoff außsehendt (…) persönlich kommen und erschienen seindt der Wohl Ehrenvest undt Großachtbahre Herr Johann Joachim Haubenstricker, vornehmer Weinhändler und beneben Ihme die Edle, Viel Ehren und tugendreiche Frau Maria Margaretha gebohrne Reicheltin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, Von der Gnade des Grundgütigen Gottes gesunder Gehend und stehender leiber (…) Daniel Rohr
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und Verhandelt in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, Montags den Ersten Octobris in dem Jahr als man nach unsers Erlösers und allein Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburth und Menschwerdung Zalte 1703

Les héritiers cèdent leur part de succession à la veuve

Zuwißen seÿe Hiemit demnach dem Lieben Gott hat gefallen wollen, weÿland den Wohl Ehrenvest Großachtbahr und wohlweißen Herr Johann Joachim Haubenstricker, E: E: Großen Raths geweßenen alten wohlverdienten Beÿsitzern und wohlmeritirten dreÿern in des allhießigen Umbgelds, auch Burgern allhier Zu Straßburg den 12.ten Junÿ dießen Zu end Lauffenden 1742.sten jahrs aus dießer Zeitlichkeit in die Ewigkeit Zu beruffen und abzufordern, so ist darauffhien den 2.ten et 3.ten Octobris ejusdem Anni deßen Verlaßenschafft in beÿsein der dazu gehörigen Persohnen ordnungsmäßig inventirt auch ein Inventarium darüber à 241. fol: expedirt und außgefertiget worden, nach deme nun solches auf der Statt Stall abgehandelt geweßen, so haben des Verstorbenen herrn seeligen sich allhier in Straßburg befindliche Beneficial Erben, alle gleich nach dem Eingang des Inventarÿ benambstet, mit Zuziehung der respectivé hierin Ehe: und Vögte, auch Hern Beÿstandts und S: T: Herrn Gottfried Plarren E. E. großen Raths alten: auch E: E: Kleinen Raths jetzig wohlverdienten Beÿsitzers als aus ehrengedachtem Kleinen Rath wegen der frembden ohnverburgerten Herren Deputati Vorgedachtes Verlaßenschafft Inventarium durch alle Rubricen ordentlich und genau examinirt, weilen sich nun augenscheinlich hervorgethan, daß der Beneficial Erben ohnverändert und theilbahre Nahrung nicht sufficient ist, dero ohnveränderte undt theilbahre Passiva Zubezahlen und abzutilgen der ursachen halben, Sie die Beneficial Erben auff die Erbschafft gäntzlich Verzug gethan, einvolgig selbige der Frau Wittib tam active quam passive eigenthümlichen cedirt und überlaßen, welche auch solche mit genehmhaltung Ihrer Herren Beÿständere dergestalten angenommen Zuhaben bekantlich war (…)
so hat Frau Maria Margaretha Haubenstrickerin gebohrne Reicheltin die Hinterbliebenee Frau Wittib sich Liebreich undt freundlich gegen denen Beneficial Erben Zuerhaltung guter Harmonie und einigkeit ercläret und obligirt daß denenselben auß Ihrer eigenthümlichen Nahrung und Mittlen aber allererst nach Ihrem seeligen Ableiben ins Gemein 350 Gulden franco freÿ und ohne Abzug einiger Uncösten abgeführt und bezahlt werden solle, Thut jedem 15.en theil 23 gulden 3 Schilling und 4 pfenning
So Beschehen in Straßburg auff Montag den 29.ten Octobris Anno 1742.

Marie Marguerite Reichelt meurt en 1752 en laissant pour héritières ses deux sœurs ou leurs représentants. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 3 098 livres, le passif à 1 905 livres.

1752 (3.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 375) n° 478
Inventarium über Weÿland der Wohl Edlen: und Tugendbegabten Frauen Mariä Margarethä Haubenstrickerin gebohrener Reicheltin, auch weÿland des Wohl Edlen: Großachtbahren und Wohl Weißen Herrn Johann Joachim Haubenstrickers, E: E: großen Raths geweßenen wohlverdienten beÿsitzers und Letztmahligen dreÿers des allhießigen Umbgelds auch Vornehmen Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib nunmehr ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1752. – als dieselbe Sonntags den 9.ten Aprilis dieses lauffenden 1752.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen Straßburg auf Mittwoch den 3. Maji Anno 1752.
Die seelig verstorbene Frau Rathherrin hat Zu Ihren Erben per testamentum Verlaßen wie volgt. 1.mo Weÿland Frawen Susannä Müllerin gebohrner Reicheltin, mit auch weÿland herrn Johann Ernst Müllers dem geweßenen Gastgebers in Liechtenau hoch fürstl: Heßen Hanau Lichtenbergischer Herrschafft beeder nunmehr seeligen ehelich erziehlte hinterlassene respectivé Kinder und Enckel mit Nahmen 1.mo Weÿland Frauen Susannä Margarethä Schuhlmeisterin gebohrner Müllerin nunmehr seeligen hinterlaßene mit Herrn Christian Gottfried Schuhlmeistern dem Ambts Schultheissen zu gedachtem Liechtenau ehelich erziehlte Zweÿ Kinder, Nahmentlich 1.mo Frau Susannm Margaretham Beÿin gebohrne Schuhlmeisterin, Herrn Johann Sigmund Beÿ des Schreiners und burgers allhier Ehegattin Welche mit assistentz gedachten Ihres Ehevogts Persönlich hiebeÿ erschienen und 2.do Herrn Johann Gottfried Schuhlmeister S Stæ Theologiæ candidatum welcher ebenmäßig in Persohn dem geschäfft abwartete, All dieweilen aber derselbe hier ohnverburgert, als ist in seinem und hernach gemelter ohnverburgerter Erben Nahmen aus E. E. Kleinen Raths Mittel Krafft Extracus Memorialis vom 29.ten Aprilis jüngst hiezu in specie deputirt worden herr Johann Daniel Bauch des handelsmann und Ehrengedachten Kleinen Raths jetzig wohlverdienter beÿsitzer welcher ebenmäßig in Persohn hiebeÿ zugegen Ware
2.do Frau Mariam Elisabetham Rüegerin gebohrne Müllerin, Herrn Johann Georg Rüegers des Rothgerbers und burgera allhier Ehegattin, welche mit beÿhilff dießes Ihres Ehevogts sich in Persohn beÿ dem geschäfft eingefunden
3.tio Jungfrau Annam Barbaram Müllerin, welche sowohl mit beÿhilff vor Ehrengedachten herrn Deputati weilen Sie allhier ohnverburgert, als auch mit fernerer Zuziehung herrn Georg Friderich Nestlin, des Drußbaders und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands præsens waren und dann
4. to Herrn Johann Ernst Müller den Spithal Schaffner in Buchßweiler hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischer Jurisdiction, Welcher abweßend und in seinem Nahmen nicht allein mehr Ehrenerwähnter Herr Deputatus Sondern auch obenbesagter Herr Johann Gottfried Schuhlmeister Candidatus Theologiæ von Liechtenau, als von Ihrer (…) Procuration bestelter Mandatarius dem geschäfft abgewartet. Dieße alle zu Vier portionen in den Ersten 2.ten Stammtheil
So dann .do Frau Mariam Magdalenam Buckin gebohrner Reicheltin weÿl. Herrn Johann Heinrich Buck, geweßenen buchhändler und burgers allhier seeligen nachgelaßene Wittib welche mit beÿhilff Herrn Johann Daniel Gräthels Vornehmen handelßmann und burger allhier Ihr geliebten herrn Tochtermann und hierzu erbettenen beÿstands in Persohn Zugegen ware, dieße in dem Zweÿten Stammtheil, Alßo alle der in Gott seelig entschlaffenen Frauen Rathherrin noch Lebend eheleibliche Frau Schwester und einer verstorbenen Schwester hinterlaßene Kinder und Enckel und per Testamentum Zu Zweÿen gleichen Stammtheilen Verlaßene Rechtmäs&ige Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem drußengäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörige und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung, bestehend in Vorder und Hinter gebäu, mit deren hoff, hoffstatt und allen übrigen Ihren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am trußengäßlin einseit neben Herrn Georg Friderich Nestlin, dem trußenbader, anderseit neben Herrn Philipp Jacob Hubers, des Handelsmanns Ehefrauen, hinten Zum theil auf die Schwartzbecken behaußung Zum Pfauen genandt und Zum theil auf Herrn Peter Kornmann den Bancquier stoßend, so Vor freÿ, leedig eigen und durchin dem über Weÿland herrn Johann Joachim Haubenstrickers, E: E: großen Raths geweßenen alten wohlverdienten Assessoris und dreÿers in allhießigem Umbgelt, der abgeleibten Frauen seel. geliebten Eheherrn auch seel. Verlaßenschafft durch herrn Johann Lobstein Notarius publicum in anno 1742. auffgerichteten Inventario fol: 213. fac 2.da durch der Statt Straßburg herrn Lohner und Werckmeister angeschlagen auch dermahlen mit der wohlverordneten Herrn dreÿere Löbl. Statt Stalls geg. ertheiltem Consens dabeÿ gelaßen pro 1500. lb. Darüber Vorhanden dreÿ teutsche pergamentene Kauffbrieff, in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangenden Insiegeln verwahret de datis 15.ten Octobris Anno 1608, 7.ten Decembris Anno 1665. et 31.ten Martÿ A° 1703. Zum theil mit altem Nis 36. 49. et 10. alle aber mit jetzigem N° 7 notirt
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia Testamenti nuncupativi – Copia nachdisposition
Sa. Haußraths 421, Sa. Lehrer Faß 154, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 229, Sa. goldener Ring, Ketten, Peerlen und dergleichen geschmeids 376, Sa. der Baarschafft 52, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 266, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1500, Sa. Gülth von liegenden güthern 87, Sa. Schulden 10, Summa summarum 3098 lb – Schulden 1905 lb, Detrahendo Verbleibt 1193 – Stall Summ 801 lb
Copia die Edle Wohl Ehren und Tugendbegabte Frau Maria Margaretha Haubenstrickerin gebohrene Reicheltin, weÿland des Edlen, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Joachim Haubenstrickers, E: E: großen Raths geweßenen wohlverdienten beÿsitzers und dreÿers des allhießigen Umbgelds nunmehr seeligen hinterlassene Frau Wittib mich (…) in ihr eigenthümliche ane dem Truesengäßlein allhier Liegende behaußung beruffen und Kommen laßen, allwo Ich dieselbe in der Undern Wohnstub mit denen Fenstern in den hoff außsehend Zwar Krancken und schwachen Leibes auf einem Bette Liegend (…) in Straßburg auf Dienstag den 11. Augusti Vormittag Zwischen 9. 10. und 11. Uhren Anno 1750, Johann Rudolph Dincel Notarius publicus requisitus

Les héritiers vendent la maison à Jean Gaspard Holtzapffel, avocat au Directoire de la noblesse de Basse-Alsace moyennant 2 000 livres

1768 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 642 n° 242
Fr. Margaretha Magdalena geb. Buckin weÿl. H. Johann Daniel Gräthel gewesten handelsmanns wittib beÿständlich H. Heinrich Wilhelm Wunscholdt des handelsmann ; Fr. Maria Elisabeth geb. Müllerin weyland Johann Georg Rieger gewesten rothgerbers wittib beÿständlich Johann Georg Wein des langmeßerschmdts, J. Johann Michel Fettich der courtier als mandataruis H. Johann Ernst Müller des Spithalschaffners zu Buchßweil er und Johann Daniel Beÿ der schreiner als vogt Johann Sigmund Beÿ des schreiners l fünff kinder erster ehe und als mandatarius H. Johann Gottfried Schulmeister des pfarrers zu Freÿstätt
in gegensein H. Lt. Johann Caspar Holtzapffel advocati ordinarÿ eines löbl. Ritter directorÿ im Unter Elsaß
ein behausung, hoff und hoff [sic] mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Trußengäßlein einseit neben Georg Friedrich Nestlin dem bader, anderseit neben H. Johann Theobald Saltzmann dem handelsmann, hinten auf H. Kornmanns erben zum theil und zum theil auf die zum Pfauen genanndte becken behausung – als ein von weÿl. Maria Magdalena geb. Haubenstrickerin geb. Reicheltin ererbtes guth – um 2000 pfund

Jean Gaspard Holtzapffel sollicite le 10 novembre 1753 un poste à la Chancellerie. Il devient procureur adjoint le 18 mai 1754.
1753, Obere Cancelley Herren, 1749-1758 (4 R 36)
H Lt Joh: Caspar Holtzapfel wird pt° Access Zur Geduld verwießen 211. erhält solchen, nechst der Vice Procuratur 240. schwört 244.
(p. 211) Sambstag d. 10. Nov. 1753 – H. Lt Holtzapfel, so umb den Access bittet, wird Zur Geduld verwesen
Lect. Memoriale Hn Lt Joh: Caspar Holtzapfel, worinn derselbe umb den access beÿ Löbl. Cantzleÿ bittet.
Erkandt, wird der H Implorant, weilen die Anzahl derer Accessisten Ziemlich groß, noch Zur Zeit Zur geduld verwießen, mit angehängter Vertröstung daß man seiner beÿ nächster Gelegenheit im besten eingedenck seÿn werde.

(p. 240) Sambstag d. 18.ten Maÿ 1754. – H. Lt. Joh: Caspar Holtzapfel erhält den Access u. die Vice-Procuratur
Auff das von H. Lt Johann Caspar Holtzapfel zu mehreren mahlen eingegebene unterth Memorialei ist demselben der Access auff die Cantzleÿ, und Zugleicher Zeit die Stelle eines Pocuratoris vicarii Zugedacht worden.

(p. 244) Sambstag d. 1. Junÿ 1754. – H. Lt. Holtzapfel der accessist u. Proc. Vic. schwört
H. Lt* ; Holtzapffel der letzthin angenommene Accessist und Procurator Vicarius schwört auf die Ordnung.

Native de Bouxwiller, Elisabeth Kocher affirme que c’est par calomnie que certains prétendent que Jean Gaspard Holtzapffel serait le père de l’enfant dont elle est enceinte.
1755 (8. Oct.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 6
Persönlich kommen und erschienen Elisabetha Kocherin, die leedige Von Buchßweiler gebürtig, beÿständlich Daniel Röderers des Schuemachers und burgers allhier, anzeigende wie daß Sie in Erfahrung gebracht, als wollte hiebeÿ mit erschienenen Tit. H. Lt Johann Caspar Holtzapffel in Ansehung als hätte er Ihre habende dermahlige Schwangerschafft causiret, des falschen Außsprengens halben Sie Comparentin richerlich belangen laßen, dieweilen aber erwehnte Außsprengung im Grund falsch, maßen besagter H: Lt Holtzapffel sie niemahlen weder in ein noch andern weeg berühret, noch viel wenier einige Beförderung Zu Ihrer Schwangerschafft gethan (…)

Fils du tourneur en argent François Christophe Holtzapffel, Jean Gaspard Holtzapffel épouse en 1762 Marguerite Barbe Papelier, fille du marchand Jean David Papelier : contrat de mariage, célébration à domicile
1762 (20.9), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 374
Eheberedung – entzwischen Herrn Johann Caspar Holtzapfel, J. V. Lt° beÿ denen hoch Löbl. Freÿ Ohnmittelbahren Nider Elseßisch: und Ortenauischen Ritterschafften hochverdientem Advocato Ordinario und burgern allhier zu Straßburg, Weÿland des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr undt Kunsterfahrenen Herrn Frantz Christoph Holtzapffels, gewesenen Kunst: und Silberdrähers auch burgers allhier mit auch Weÿland der Wohl Edlen und tugendbegabten Frauen Maria Juliana gebohrner Kuhnin, beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugtem herrn Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der Wohl Edlen und Tugendbegabten Jungfrauen Margaretha Barbara Papelierin, weÿland des Wohl Edlen und Großachtbahren Herrn Johann David Papelier, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier, mit auch Weÿland der Wohl Edlen und Tugendbegabten Frauen Susanna Maria gebohrner Fritschin, beeder nunmehr seeligen ehelich erziehlter Jungfer Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen in Straßburg auf Montag den 20.Tag des Monats Septembris im Jahr nach Christi geburth gezahlt 1762. [unterzeichnet] Johann Caspar Holtzapffel Lt. als Hochzeiter, Margaretha Barbara Papelierin als Hochzeiterin
[in margine :] Abschrift gefertigt p. Holtzapffel in Abbeville 20/10.08

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 111-v, n° 723)
Anno 1762. montag den 19. Sept. seind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und Ausruffung in der Neuen Kirch und Zu St. Thomas auff erhaltener Erlaubnuß vom Reg. Herrn Ammeister Zu Hauß copulirt und eingesegnet worden, Herr Johann Caspar Holtzapffel J. U. Ltus und Avocatus ordin. beÿ hochlöbl. Untern Elsass und Ortenauischer Ritter-Directorio, weil. Hrn Frantz Christoph Holtzapffel gewesenen Kunst und Silberdrähers, wie auch burgers allhir hinterlassener ehel. Sohn, und Jungfr. Margaretha Barbara Papelierin weil. hen Johann David Papelier gewesenen handelsmann und burgers allhier hinterlaßene ehel. tochter, [unterzeichnet] Johann Caspar Holtzapffel als Hochzeiter, Margaretha Barbara Papelierin als Hochzeiterin (i 114)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de l’Homme de Pierre (partie est de la rue de l’Ail). Les apports du mari s’élèvent à 2 839 livres, ceux de la femme à 3 423 livres.
1762 (23.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 401) n° 969
Inventarium über des hoch Edel Vest und hochgelehrten Herrn Johann Caspar Holtzapffels, J. V. Lti beÿ denen hochlöbl. Freÿ Ohnmittelbahren Nider Elseßisch und Ortenauischen Ritterschafften hochverdienter Advocati Ordinarÿ und der hoch Edlen und tugendbegabten frauen Margaretha Barbara Holtzapffelin gebohrener Papelierin beeder Ehepersohnen und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1762. – welche der Ursachen alldieweilen in Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung expresse enthalten, daß eines Jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Wohl Edlen und Großachtbahren H. Johann Martin Papelier, des handelsmann, und Burgers allhier der Ehefrauen vielgeliebten H Bruder und hierzu erbettenen H. beÿstands auf Donnerstag den 23. Decembris Anno 1762.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinern Manns gaß gelegenen in dieße Zugebrachten Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. haußraths 392, Sa. Bibliothec 155, Sa. Wein und Lährer Faß 756, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 173, Sa. Goldin geschmeids 36, Sa. baarschafft 183, Sa. Gülth von liegenden güthern Nihil, Sa. Schulden 851, Summa summarum 2547 lb – Darzu ist zurechnen der Ihme gebührige halbe theil ane denen verherten haussteuren 292, Des Ehemanns völligen in die Ehe gebracht guth 2839 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben. Sa. haußraths 319, Sa. Silbergeschmeids 47, Sa. Goldener Ring, Peerlen und dergleichen Geschmeids 488, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1650, Sa. Schulden 625, Summa summarum 3130 lb – Hierzu Kombt die Ihro gebührige helffte ane denen verehrten haussteuren 292 lb, der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 3423 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die Nahrung zugelten so der Eheherr in die Ehe gebracht 90 lb

Jean Gaspard Holtzapffel meurt en 1788 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Puits. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 8 968 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 278 livres, le passif à 5 513 livres

1788 (10.12.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 639) n° 300
Inventarium über Weiland S.T. Herrn Johann Caspar Holtzapffel, gewesenen Hochfürstlich Marggraf Baadischen Raths, Amtmanns zu Nonnenweÿer, und Eines hochlöblichen Ritter Directorii des Freÿonhmittelbaren Adels im Untern Elsaß wie auch des Ortenau Advocati ordinarii und burgers zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschaft, aufgerichtet im Jahr 1788. – nach seinem den 21. jüngst verfloßenen Monaths Septembris aus dießer welt genommenen Tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf Ansuchen und Begehren owohl der hinterbliebenen Frau Wittib Fraun Margaretha Barbara gebohrner Papelier mit Herrn Johann Martin Papelier Handelsmann und Burgern dahier ihrem Herrn Bruder verbeiständet, gleich Anfangs wohlgedächtlich declarirtend, das Sie mit ausdrucklichem Vorbehalt Jren unveränderten Vermögens und Was Ihro die Eheberedung gönnet, auf dißorthige theilbare Nahrung tam active quam passive Verzug thue, also keinen Antheil daran verlange, als auch auf Requisitio des Herrn Defuncti mit erstbesagter frau Wittib ehelich erzeugter Zwen Herren Söhne und ab intestato hinterlaßener Erben, nahmentlich Herrn Johann Friederich Holtzapffel, Jur: Studiosi mit und beneben Herrn Johann Egidius Uhlenhuth Handelsmann und Burgern dahier seinem den 4. diesen Monaths Gerichtlich ernant und in pflichten genommenen Herrn Vogt anwesend (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 10. Christmonath im Jahr nach Christi Geburt 1788.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Brunn Gäßel gelegenen dieseits Zum theil in Lehnung habenden behaußung ist befunden worden.
Eigenthum ane einer Behaußung, so der Beneficial Erben unverändert und theilbar. Nemlich eine Behausung, Hof, Hoffstatt, Brunnen, Stall undt Remise mit allen übrigen Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Trußen Gäßlein N° 4. einseit neben dem Truß Baad, anderseit neben H.. Not° Johann Daniel Saltzmann hinten auff Herrn Holenfeld und Emßer die Handelsgemeiner und Zum theil auf die Zum Pfau genante Becken behausung so freÿ leedig und eigen. Diese Behausung ist durch hiesig. Löbl. Stadt Herren architecte und die Hh. Werckmeistere Kraft dero Zu diesem Inventarii Concept gelieferter Abschatzung scheins ded: 22. Dec. 1788. dem jetzigen wahren Werth nach angeschlagen worden vor 3000 fl. oder 1500. lb. Darüber besagt ein in hiesig. Löbl. Cantzleÿ Contractsb. den 29. Martÿ 1768. errichtete papirene Kauffverschreibung belehrend wie Herr Defunctus solches hauß eigenthümlich an sich gebracht. Ferner dreÿ allda ausgefertigte pergamentene mit Löbl. Stadt anhangenden Insieglen versehene Kauf briefe dedatis 15. Oct. 1608. 7.ten Dec; 1665. und 31. Martÿ 1703.
Eigenthum ane einem Garten, Hauß, Garten u. Matt (W.) Ein garten, Hauß, Hoffstatt, Hof, Schopf, Stallung und Brunnen mit deßen überigen Begriffen außerhalb hiesiger Stadt vor dem Hopital Thor jenseith des Wickhäußel (…)
Abschatzung Von 22. Decembre 1788. Auf begehren Weÿland Herr Rath und Abtmann Johann Caspar Holtzapffel Seel. ist Eine Behausung alhier in der statt straßburg im trußen gäßell gelegen, Ein seÿts neben Herr Notarius Saltzmann anderer seÿts neben dem Trusenbad, und Hinten auf dem pfau beck stoßend gelegen solche behausung bestehet in Etlichen stuben Zweÿ Kuchen Kammeren Magasinen und stallung, darüber seÿn die dahstühl mit breidzigel belegt, hat auch Zweÿ gewölbte Keller Hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschworenen Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Dreÿ Tausend gulden [unterzeichnet] Boudhoes architecten Kaltner WMStr. Klotz WMstr.
Ergäntzung der Frau Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder nun zertrennten Ehegatten einander vor ohnverändert Zugebrachte Nahrungen unterm 23.ten Dec: 1762. durch weiland H. Not° Johann Rudolph Dinckel auffgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Fraun Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 261, Sa. Fäßer 29, Sa. der Bibliothec 50, Sa.Silbers und dergl. Geschmeids 96, Sa. goldener Ringen und geschmeids 326, Sa. Eigenthums ane einem Gartenhauß, Garten und Matt 516, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 2785, Sa. Schulden 650, Sa. der Ergäntzung p. r. 5253, Summa summarum 8968 lb
Diesemnach wird auch der Beneficial Erben unverändert und die theilbare Nahrung unter einander verzeichnet, Sa. haußraths 303, Sa. Wein und Fäßer 261, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 122, Sa. Golds 4, Sa. Bücher Vorraths 50, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1500, Sa. Activ Schulden 36, Summa summarum 2278 lb – Schulden 5513, Passiv onus 3035 lb – Stall Summ 7780 lb
Copia der Eheberedung (…)
Summarische Berechnung

Marguerite Barbe Papelier se remarie en 1795 avec le banquier Thomas Wachter
1795 (5 therm. 3), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 76, Altes N° 377
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Thomas Wachter Banquier und Wittwer allhier, an einem Theil,
So dann die Bürgerin Margaretha Barbara, geborne Papelier, weiland des Bürgers Johann Caspar Holtzapfel, gewesenen Rechtsgelehrten allhier hinterbliebene Wittib beiständlich ihres Sohns des Bürgers Johann Friderich Holzapfel, handelsmanns allhiern an dem andern Theil
Viertens, verschreibt der Bräutigam seiner Braut, im Fall er vor ihe mit Tod abgehen würde, Zu einem lebenlänglichen Wittums genuß die ihne eigenthümlich zuständige allhier Zu Straßburg am Niclaus staden gelegene Behausung samt Zugehörden und allen den darinn sowohl in den Zimmern als auch in der Küche und Keller sich befindlichen Mobiliien und Haußgeräth, soviel ihro der Braut zu ihrem Gebrauch und Vergnügen auständig seÿn wird, welches alles dieselbe die Tage ihres Lebens in ruhigem und ohngekräncktem wittum nutzen und genießen
Geschehen allhier Zu Straßburg den 5. Thermidor im dritten Jahr der Frantzösischen Einen und unzetrtrennlichen Republik [unterzeichnet] Thomas Wachter, Margaretha Barbara Papelier
Enregistrement, acp 36 F° 70 du 11 ther. 3, revenu industriel 2000

La maison revient au marchand Jean Frédéric Holtzapffel qui épouse en 1793 Chrétienne Cléophée Walther, fille du marchand Jean Walther

1793 (29.6.), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 319 Altes 327
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Johann Friderich Holtzapfel, leediger Handelsmann und Inwohner allhier weiland des burgers Johann Caspar Holtzapfels, gewesenen Rechtsgelehrten und Inwohners allhier mit der Bürgerin Margaretha Barbara gebohrner Papelier ehelich erzeugter Sohn, so majorennis, und seine Rechten genießt an einem theil
so dann die Bürgerin Christina Cleophe Walther des Bürgers Johann Walthersn handelsmanns und Inwohners allhier, mit der Bürgerin Christina Cleophe gebohrner Schatz ehelich erzeugte Tochter, unter authorisation gedachten ihres Vaters an dem andern theil
Geschehen allhier zu Straßburg den 29. Junÿ im Jahr 1793 [unterzeichnet] Johann Friederich Holtzapfel, Christina Cleophe Walterin
Enregistrement, acp 17 f° 110-v du 3.8. – Il n’y a pas désignation d’apports. Les futurs se donnent au survivant savoir le futur à la future si elle survit la jouissance d’une somme de 30.000 livres et la future au futur si c’est lui qui survit la jouissance d’une somme de 12.000 livres, plus le futur fait don matutinal à la future de 6000 livres
Est comparu le futur qui a déclaré que son revenu n’excède pas 2000 livres

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 48 320 livres, ceux de la femme à 3 423 livres.
1799 (16 frimaire 8), Strasbourg 3 (22), Not. Übersaal n° 620, 257
Inventarium über des bürgers Johann Friedrich Holzapfel handelsmanns und der bürgerin Christina Cleophe geb. Walter für unverändert in den Ehestand zugebrachtes Vermögen, in ihrem vor weÿl. Not. Johann Friedrich Greis den 29. julÿ 1793 aufgerichteten Ehe Contract
des Ehemanns vermögen, hausrath 2038 fr, silber und gold 1281 fr, Commercium 45.000 fr, summa summarum 48,320 fr
der Ehegattin in die Ehe gebrachtes Gut, hausrath 2876 fr, Silber, goldene Ringe und Geschmuck 2003 fr, baarschafft 12.000 fr, summa summarum 16.879 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 70 f° 142 du 16 frim. 8

Jean Frédéric Holtzapffel loue les magasins au négociant en vins François Barenne Faurés, de Mas d’Agenois (Lot-et-Garonne)

1811 (3.10.), Strasbourg 8 (2), Not. Roessel n° 368
Bail de 3 ans à commencer aujourd’hui – Jean Frédéric Holtzapffel négociant
à François Barenne Faurés, négociant en vins demeurant à Mas d’Agénois, departement du Lot et Garonne, accompagné du Sr Louis Cappaun et Frédéric Wüst négociant
les magasins au rez de chaussée et la cave de la maison sise en cette ville rue de la Lie n° 4, moyennant un loyer annuel de 100 francs
Enregistrement, acp 118 F° 32 du 4.10.

Jean Frédéric Holtzapffel meurt en 1829 en délaissant pour unique héritier son fils Théodore Holtzapffel auquel reviennent les maisons rue du Puits et rue de la Lie

1830 (10.4.), Strasbourg 1 (58), Me Rencker n° 7395
Liquidation et partage – à la requête de- Christine Cléophée Walter veuve de Jean Frédéric Holtzapffel, négociant, décédé le 26 décembre dernier, Théodore Holtzapffel fils, négociant, seul et unique héritier – la veuve commune en beins suivant contrat de mariage reçu Greis 29 juillet 1793, inventaire des apports reçu Ubersaal le16 frimaire 8, testament olographe du 4 octobre 1823 déposé au rang des minutes de Me Lacombe le 31 décembre suivant
à la veuve, la moitié de des immeubles en usufruit, une maison rue du Puits n° 5 et de la Lie n° 11 pour 30.000 fr
le fils 1. la maison rue de la Lie n° 4 pour 6000 fr
2. de la maison avec cour, écurie, bâtiment en dépendant située à Strasbourg rue du Puits n° 5, d’un côté Jean Scheittel négociant, d’autre le Sr Linder avocat, derrière M Scheittel et la veuve Scharrach
et de la maison rue de la Lie n° 11 d’un côté le Sr Eberlin boulanger, d’autre la veuve Scharrach estimée 30 000 fr
3. une maison sise à Strasbourg rue de la Lie n° 4 servant de magasin, d’un côté le Sr Kimmerlin relieur, d’autre Anselme Exel, derrière les Sr Marchal et Simon les Sr Dietsch et Lefebvre, estimée 6000 li,
totalité de la masse active 629.867 fr, passif 52.244 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 199 f° 23-v du 14.4.

La maison figure parmi les biens propres du mari dans l’inventaire dressé en 1841 après la mort de sa femme Hélène Eléonore Jacobée Thomassin.
Egide Théodore Holtzapffel et Caroline Sérard vendent la maison en 1847 au menuisier Jean Louis Stangel pour la nue-propriété et à sa sœur Catherine Elisabeth Stangel pour l’usufruit moyennant 12 000 francs

1847 (17 9.br), Strasbourg 1 (102), Not. Rencker n° 19.729
Vente pour 12.000, 17 9.b 1847 – Sont comparus Monsieur Egide Théodore Holtzapffel, acnien Négociant & propriétaire et Dame Caroline Sérard, son Epouse, de lui dument autorisée, domiciliés ensemble à Strasbourg (ont vendu)
au Sr Jean Louis Stangel, menuisier, & à Delle Catherine Elisabeth Stangel, sa sœur, célibataire rentière, demeurant les deux à Strasbourg acquéreurs solidaires
un immeuble sis à Strasbourg Rue de la Lie N° 4, consistant en différents bâtimens appropriés à l’usage de Magasin & dont deux sont élevés sur caves voûtées, Cours, pompe, appartenances & dépendances le tout tenant d’un côté à M Anselme Exel de l’autre à M. Kimmerlé pardevant la rue de la Lie par derrière en partie la maison du boulanger qui forme le fond de l’impasse du Paon & en partie Bucherer de la Rue de l’Epine
M. Holtzapffel est devenu propriétaire de cet immeuble par suite de l’attribution qui lui en a été faite dans le partage de la succession de feu M. Jean Frédéric Holtzapffel, on père en son vivant Négociant à Strasbourg dressé par M° Rencker l’un des notaires soussignés le 10 avril 1830. (…) La présente vente est faite moyennant le Prix de 12.000 francs
acp 367 (3 Q 30 082) f° 5

Catherine Elisabeth Stangel meurt célibataire à l’âge de 74 ans le 12 juin 1860
Décès, Strasbourg (n° 1059)
Acte de décès. Le 12 juin 1860 (…) Jean Louis Stangel, âgé de 69 ans, menuisier, frère de la défunte domicilié à Strasbourg (…) ont déclaré que Catherine Elisabeth Stangel âgée de 74 ans, née à Strasbourg, non mariée, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Louis Adam Stangel, menuisier et de feu Anne Marie Elisabeth Beidemann est décédée le 12 juin 1860 à 11 heures du matin en la maison rue de la lie 6 [in margine :] apoplexie (i 66)

Le menuisier Jean Louis Stangel meurt célibataire à l’âge de 70 ans le 9 septembre 1861
Décès, Strasbourg (n° 2126)
Acte de décès. Le 9 septembre 1861 (…) ont déclaré que Louis Jean Stangel, âgé de 70 ans né à Strasbourg, ancien menuisier, non marié, domicilié à Strasbourg, fils de feu Louis Adam Stangel, menuisier et de feu Anne Marie Elisabeth Beydemann est décédé le 9 septembre 1861 à 10 heures du matin en la maison rue de la lie 6 [in margine :] maladie du foie (i 13)

Jean Louis Stangel a institué pour ses légataires sa domestique Marie Bur et Joseph Sambstag, cultivateur à Bœrsch

1861 (17.10.), M° Keller
Inventaire de la succession de Jean Louis Stangel, propriétaire à Strasbourg décédé le 9 septembre 1861, dressé à la requête de 1) Marie Bur, domestique à Strasbourg, 2) Joseph Sambstag, cultivateur à Boersch, légataires universels du défunt suivant son testament mystique en date du premier mars 1860.
acp 503 (3 Q 30 218) f° 42-v du 23.10. (succession déclarée le 4 mars 1862)
Il dépend de la dite succession, mobilier estimé 495, garde robe 59
acp 508 (3 Q 30 223) f° 21 du 4.3.1862 (vacation du 3 mars)
une maison à Strasbourg rue de la Lie n° 6
argent 60, créances 12.215

Testament par lequel le défunt institue Marie Bur légataire en usufruit et son fils Joseph Samstag en nue-propriété
1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 134 (3 Q 31 633)
f° 14 du 16.9.
1 mars 1860, Testament – Jean Louis Stangel, propriétaire à Strasbourg
1° Je lègue à titre de legs particuliers une somme de 1000 francs à l’institution des petites sœurs des pauvres établies à Strasbourg
2° Je lègue au petit séminaire de St Etienne à Strasbourg une somme de 6000 francs à charge par ledit établissement ou par ceux qui pourront leur succéder à perpétuité 125 messes anniversaires qui devront être célébrées par MM les professeurs du dit séminaire et payées à 1 fr 50 la messe pour le repos de l’âme du testateur et de celles de ses père et mère et de ses frères et sœurs
3° Je lègue à Charles Pauly concierge à Strasbourg une somme de 2000 francs
5° Je lègue à Laurent Hor journalier à Strasbourg une somme de 6000 francs et en cas de prédécès dudit légataire cette somme devra revenir à Charles Pauly prédénommé en sus du legs déjà fait à ce dernier
6° Je lègue à Catherine Christine Hor à Strasbourg fille dudit Laurent Hor 13.000 francs
Tous les legs qui précèdent devront être acquittés dans l’année de mon décès, sans intérêts, mais aussi sans frais ni déductions quelconques (…)
7° J’institue pour mes seuls héritiers et légataires à titre universel Marie Bur ma domestique à Strasbourg pour l’usufruit et Joseph Samstag son fils à Boersch, pour la nue propriété (…)
8° Je révoque tout testament antérieur
9° Enfin je veux que la maison dépendant de ma succession soit vendue pour que mes héritiers institués puissent faire face au paiement des legs et autres charges, l’excédent du prix s’il y a lieu sera placé par l’usufruitière comme elle le jugera convenable sans que le propriétaire puisse porter le moindre empêchement à la jouissance
Fait à Strasbourg le premier mars 1860, écrit par M° Keller notaire
ssp du premier mars 1860. Codicille. – Prévoyant le cas où Marie Bur ma domestique décéderait avant moi j’institue pour mon unique héritiere et seule légataire universelle tant en propriété qu’en usufruit Catherine Christine Hor susnommée, laquelle devra recueillir la totalité des biens que je délaisserai à charge par elle de remettre à Joseph Samstag une somme de 10.000 francs (…)

Extraits des registres de population. Marie Buhr est née le 25 mars 1798 à « Zuzenhoffen » en Bade
600 MW 234 1846 sqq, f° 456 et 457 (i 221, 222) – Rue de la Lie 4
Stangel, Jean Louis, 1791, Strasbourg, propriétaire, menuisier, (auparavant) A. R., (entré) 1848
Stangel, Catherine, 1785 Strasbourg, idem
Stangel née Schmitt, Suzanne, 1792, Strasbourg, belle sœur servante, idem, (sortie) 27 mars 53, Dn St Nicolas 14
Buhr Marie Anne, 25 mars 1798, Zuzenhoffen, Baden, Ste. Stangel, (à Str) depuis 4 août 47, carte n° 1968, (entrée) 28 fev. 55

600 MW 353 1850 sqq (i 49) – Rue de la Lie 4 / 6
Stangel, Jean Louis, 1791, g. menuisier, catholique, français (à Str) depuis sa nais. – décédé
Stangel, Catherine Elisabeth, 1786, f. sa soeur, catholique, français (à Str) depuis sa nais. – décédée le 12 juin 1860
Bur Marie, 1799, f. servante, catholique, française, (à Str) depuis 1847

Les légataires universels consentent aux legs particuliers
1861 (16.10.), M° Keller
Consentement par 1) Marie Bur, domestique à Strasbourg
2) Joseph Sambstag, cultivateur à Strasbourg, agissant la Dlle Bur légataire pour l’usufruit et le Sr Sambstag pour la nue propriété de la succession délaissée par Jean Louis Stangel, vivant propriétaire à Strasbourg aux termes de son testament mystique du premier mars 1861 à la délivrance du legs de 1000 francs fait à l’institution des petites sœurs et de celui de 6000 francs faite au petit Séminaire par ledit testateur
acp 503 (3 Q 30 218) f° 42 du 23.10.

1863 (24.3.), M° Keller
Notoriété constatant qie Jean Louis Stangel, propriétaire à Strasbourg est décédé le 9 septembre 1861, que par son testament il a légué aux petits sœurs une somme de 1000 francs et au petit séminaire 6000 francs
acp 520 (3 Q 30 235) f° 46 du 25.3.

La maison revient au tisserand Joseph Louis Sambstag, né de parents inconnus, qui épouse en 1859 Marie Anne Sitter. D’après le testament ci-dessus, sa mère serait Marie Anne Buhr.

Mariage, Bœrsch (n° 12)
Le 21 novembre 1859 à trois heures du soir. Acte de mariage célébré publiquement en la maison commune de Joseph Louis Sambstag, célibataire, âgé de 29 ans, né à Urmatt (Bas-Rhin) le 15 octobre 1830, tisserand, domicilié à Bœrsch, fils naturel de père inconnu et de mère inconnue, et de Marie Anne Sitter, célibataire, âge de 25 ans, née à Bœrsch le 22 décembre 1833, domiciliée à Bœrsch, fille légitime majeure de feu Pierre Sitter, vigneron vivant domicilié à Bœrsch où il est décédé le 21 avril 1852 et d’Odile Zimmermann âgée de 69 ans domiciliée à Bœrsch ci présente et consentante (signé) Samstag, Sitter (i 8)

Naissance, Urmatt (f° 9)
L’an 1830 le 16 du mois d’octobre (…) est comparu le sieur Jean Philippe Rumpler aubergiste domicilié à Urmatt, lequel nous a déclaré que le 16 dudit mois d’octobre à cinq heures trois quarts du matin étant seul il a trouvé sur le petit banc de repos placé devant sa maison aboutissant sur la route départementale de Schirmeck un enfant tel qu’il nous le présente enveloppé avec des linges, après avoir visité l’enfant nous avons trouvé qu’il était du sexe masculin et qu’il paraissait âgé de dix heures approximativement et qu’on n’y a pas trouvé ni écrit ni autre marque, de suite avons inscrit l’enfant sous les nom et prénoms de Joseph Louis Samstag et avons ordonné qu’il soit remis ainsi que les objets trouvés sur lui au sieur Pierre Mathieu cordonnier à Urmatt pour le soigner

Joseph Sambstag loue la maison à la veuve Seitenather

1875, Enregistrement de Strasbourg, ssp 163 (3 Q 31 662)
f° 35-v du 8.3. n° 554
Privat Akt vom 24 Juni 1874 – Verpachtung auf ein Jahr durch Joseph Samstag in Börsch
an Wittwe Seitenather in Straßburg
eines in der Drusengasse N° 6 in Straßburg gelegenen Wohnhauses vom 24. Juni 1874 für 2189 frcs



Atelier des Maisons-de-Strasbourg


ou comment établir une notice sur une maison en s’appuyant sur les documents

Sommaire


Les quatre cantons d’après le plan Villot dans son édition de 1870,
coloriés sur l’exemplaire des Archives départementales (cote 1 L 17) par Thierry Hatt


Le site Maisons-de-Strasbourg présente chaque semaine une nouvelle notice sur une maison de la ville, en général celle d’une maison qui se trouvait à l’intérieur des remparts en 1870. La notice retrace l’histoire du bâtiment, de ses propriétaires et des métiers qu’on y exerçait. Le texte illustré en début de notice repose entièrement sur les documents relatés par la suite, pour la plupart conservés aux Archives municipales ou départementales, notamment les actes notariés. Chaque notice comprend

  • un extrait des dessins préparatoires au plan-relief de 1830,
  • un récapitulatif des différents propriétaires, en mentionnant la religion au XVIII° siècle,
  • le propriétaire d’après la liste Blondel et le libellé de la parcelle sur le tableau indicatif du cadastre,
  • les éventuelles locations,
  • des extraits des Livres des communaux, des Loyers communaux, des registres des préposés au bâtiment ou aux affaires foncières (Bauherren), des préposés aux feux (Feuerherren), des protocoles des Quinze et des tribus (Ancien Régime),
  • la description portée à l’Atlas des alignements (daté de 1829),
  • des extraits du cadastre (du début en 1840 à 1952),
  • des extraits de l’Etat de population (1789) puis des Registres de population et de l’Annuaire de 1905,
  • d’autres documents le cas échéant (enquêtes avant la Grande Percée, dossiers du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme),
  • une analyse et des extraits du dossier constitué par la Police du bâtiment.
  • le relevé des actes, précédés d’une brève analyse et accompagnés de repères biographiques sur le propriétaire.

Les données nécessaires à la notice sont réunies dans une base de données. Elles sont actuellement exhaustives de 1604 à 1879. Le cadastre et la Police du Bâtiment prolongent l’histoire jusqu’à nos jours, les Livres des communaux avant 1604. Le travail consiste à extraire de la base de données ce qui a trait à la maison à étudier, en général choisie d’après des critères du XVIII° siècle : propriété d’un maçon, d’un notaire, d’un réformé ou architecture caractéristique de l’époque.

Pour visiter l’atelier des Maisons-de-Strasbourg, je propose de retracer l’histoire de la maison qui se trouvait au 8, place du Corbeau, détruite par le bombardement du 11 août 1944. Sa façade datait du XVIII° siècle d’après les photographies qui en sont conservées.


Place et pont du Corbeau, vers 1900 (anonyme, Musée Historique, reproduit dans Strasbourg passé et présent sous le même angle)
Les numéros 7, 8 et 9, place du Corbeau – Vue rapprochée des mêmes maisons (vers 1930, Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 1955 et 8 Z 1951)
Façades arrière, le n° 8 à droite puis le n° 9, bateau-lavoir (idem, 8 Z 1949)

Une fois la maison choisie, il faut en connaître l’adresse actuelle qui figure par exemple sur le plan de 1913, les numéros n’ayant pas changé sauf à un petit nombre d’endroits.


Plan de la Ville, 1913 (Übersichtskarte der Stadt Strassburg, B.N.U.)

Notre maison porte le numéro 8 de la place du Corbeau, ce qui sera utile pour consulter le dossier de la Police du Bâtiment aux Archives municipales. Les dossiers s’ouvrent en général dans les années 1880 et s’étendent jusque dans les années 1990. Ils rassemblent les autorisations nécessaires pour ravaler la façade, construire le bâtiment, transformer une devanture ou poser une enseigne. Les pièces de la fin du XIX° siècle et du début du XX° siècle expliquent souvent les différences entre les dessins préparatoires au plan-relief de 1830 et l’aspect actuel.

Analyse du dossier coté 680 W 169 (Archives municipales, 1884-1945)
Charles et Edouard Bloch chargent en 1913 leur administrateur Henri Bertrand et l’architecte Adolphe Molz de transformer la maison et son local commercial, notamment d’aménager une cour vitrée qui éclairera mieux les logements et de réunir les deux arcades au rez-de-chaussée en supprimant le pilier central. Les transformations sont autorisées sur intervention de la commission des Beaux-Arts et du conservateur des monuments historiques Knauth bien que le sol tombe entièrement dans la voie publique. Le n° 7 surplombe en partie le sol du n° 8 qui lui-même surplombe en partie le sol du n° 9, L’administration des voies navigables autorise de reconstruire la façade qui surplomble la rivière. Le permis de construire est accordé en janvier 1914. La nouvelle façade vers la rivière est terminée en juin 1914. Le permis d’occupation est délivré en septembre 1915. Le propriétaire fait construire en 1927 un toit vitré sur la terrasse au quatrième étage vers la rivière.
La maison et ses voisines sont entièrement détruites par le bombardement aérien du 11 août 1944. Le sol est réuni à la voie publique.
La veuve Wœssner reprend en 1891 le local de l’horloger Fleig. Le relieur Scharpf y transfère son atelier en 1893. Joseph Geiger pose deux petites vitrines et un store en 1893. On trouve en 1898 le fripier Adolphe Gastl, en 1919 le coiffeur Edmond Schalck remplacé par Schmitt en 1933. Marthe Rœdl y tient son magasin de bonneterie (1941) et mourra lors des bombardements qui détruisent la maison dont elle est propriétaire.


Photographie, vers 1910 (dossier de la Police du Bâtiment)
La maison en 1941. Le détail montre un ouvrier sur une échelle en train d’effacer l’inscription en français, la partie gauche étant encore visible (La Renommée)

Corbeau (place)
Ruines après le bombardement du 11 août 1944 (AMS, cote 1 Fi 113 n° 89) – Aspect actuel (2010)

Comme les documents sont liés aux propriétaires, le premier travail consiste à en établir la liste.
On dispose de deux états, le tableau indicatif du cadastre, établi à la fin des levées (1837) et la liste des propriétaires des parcelles représentées sur le plan Blondel (1765).

1. Cadastre

Pour entrer dans le cadastre, il faut connaître le numéro de la parcelle en consultant le plan. La place du Corbeau et la rue d’Austerlitz forment l’extrémité ouest de la section O. La parcelle porte le numéro 742. La matrice cadastrale donne les propriétaires successifs. Au centre de la Ville, elle est classée par parcelle et non par propriétaire comme il est d’usage.
La matrice a été tenue en deux exemplaires. Celui du service de l’équipement est conservé aux Archives départementales, celui de la ville au Archives municipales. Seul le jeu des Archives départementales (cote 3 P 243) est complet.


Cadastre, plan de la section O (AMS, cote 1197 W 35)

On trouve dans le registre coté 25, folio 207 la parcelle cadastrée O 742. L’adresse est le 94, quai des Bateliers, la surface 92 centiares, le revenu du sol 0,48 francs, celui de la maison 270 francs. Elle a 18 ouvertures au rez-de-chaussée, premier et deuxième étage, trois ouvertures au troisième étage ou au-delà. Le propriétaire initial est Jean Henri Friess, demeurant sur place 94, rue du Corbeau. Suite à la mutation de 1853, l’immeuble est indivis pour moitié à Frédéric Hansmetzger, pour un quart à Henri Auguste Friess et pour le dernier quart à Charles Emile Friess.


Matrice cadastrale (ADBR, cote 3 P 243, 25 folio 207, case 4)

La suite se trouve dans la matrice suivante, ouverte en 1857. Elle n’est plus classée par parcelles mais par rues. La parcelle 742 de la section O se trouve au folio 893. La maison porte le numéro 8 de la place du Corbeau. La description est la même, c’est-à-dire qu’il n’y a eu ni reconstruction ni agrandissement. Les copropriétaires revendent différentes parts, le seul propriétaire inscrit en 1876 est Charles Bloch (en fait Moïse Bloch auquel il a cédé ses droits) puis en 1884 l’indivision Bloch.


Matrice cadastrale (ADBR, cote 3 P 243, 27 folio 893, case 2)

Le cadastre de Strasbourg est refait en 1897 pour les plans, en 1903 pour les matrices. Le nouveau plan donne le nouveau numéro de parcelle : n° 26 de la section 18 dans le finage de Strasbourg ville. La maison se trouve dans le registre 29, page 217, case 5, section 18, n° 26 (autrefois O 742), bâtiment et partie indivise. La colonne des observations signale une reconstruction en 1917, une rectification du revenu en 1923, enfin un report au folio 219 case 7.
Les propriétaires successifs se trouvent au compte 213 puis à partir de 1952 au compte 6602.



Matrice cadastrale (ADBR, cote 3 P 243, 29 page 217)
Nomenclature comptes 213 et 6602 (ADBR, cote 3 P 243, 113)

Nous obtenons la liste suivante, précédée de la date de première imposition (la mutation date en général de l’année précédente)

  • Jean Henri Fries, fabricant de crics, et (1801) Marguerite Dorothée Hüttner
  • 1853 (indivision) Dorothée Henriette Fries femme (1836) du serrurier Frédéric Hansmetzger puis Frédérique Henriette Hansmetzger, femme (1860) de l’assureur Philippe Jacques Riebel
  • 1876 Moïse Bloch, commerçant, et (1833) Rachel May
  • 1884 Edouard Bloch (4/18), Emmanuel Bloch (4/18), Léon Bloch (4/18), Maurice Dreyfuss, fabricant de tissus, et Léonie Bloch, (3/18) et Joseph Bloch (3/18)
  • 1923 Emanuel Gaston Alphonse Bloch dit Blochmay
  • 1938 Marthe Roedl
  • 1952 Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville

2. Plan Blondel

La maison se trouve dans le IX° canton. La parcelle porte le numéro 233. Son propriétaire est le sieur Zaberer.


Plan Blondel, levé sans ajouts, Archives départementales (cote 1 L plan 5)
Liste des propriétaires (AMS, cote VI 585)

3. Actes notariés (recherche des propriétaires avant le cadastre)

La maison quai des bateliers n° 94 figure dans l’inventaire dressé en 1843 après la mort du fabricant de crics Jean Henri Friess par le notaire Louis Charles Zeyssolff le 29 juillet 1848. Le défunt l’a acquise le 4 août 1817 du vitrier Jean Sébastien Zabern et de sa femme Catherine Madeleine Hüttner devant le notaire de Bischheim-au-Saum.

Immeuble. Une maison d’habitation à rez de chaussée et deux étages, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 94, vis à vis l’hôtel du Corbeau, d’un côté Mr Hartschmidt confiseur, de l’autre la veuve Pfister, par devant la rue, par derrière l’Ill. Acquis par les époux Fries du sieur Jean Sébastien Zabern, vitrier et Catherine Madeleine Hüttner conjoints à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Chaveheid, Notaire à Bischheim au Saum le 4 août 1817, enregistré transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 du même mois Volume 97 N° 76 à charge d’une inscription d’office au Volume 116 N° 129. Cette acquisition a été faite moyennant la somme de 12.000 francs dont les époux Fries se sont libérés envers les créanciers délégués suivant deux quittances reçues par M° Schreider, Notaire à Strasbourg les 2 et 27 janvier 1830. Cette maison était grevée envers la Ville de Strasbourg d’une rente foncière de 4 francs que les époux Fries ont rachetée durant leur union.

On remarque que la maison est définie par son numéro dans la rue et par ses tenants et aboutissants. Les numéros de maison datent de la fin des années 1780. Avant cette date, la parcelle est localisée par ses seuls tenants et aboutissants.
L’origine de la propriété est indiquée en général pour une trentaine d’années. Il arrive que le notaire dresse la liste de tous les titres aux mains des héritiers.
On remarque aussi que la « maison était grevée envers la Ville de Strasbourg d’une rente foncière de 4 francs que les époux Fries ont rachetée durant leur union ».


La maison dans l’inventaire Friess (ADBR, cote 7 E 57 / 8, 66, acte 1868)

Une recherche dans la base de données montre que le précédent propriétaire Jean Sébastien von Zabern épouse en 1796 Catherine Madeleine Hüttner. Il est le fils du vitrier Jacques Frédéric Zabern qui correspond au sieur Zaberer de la liste Blondel.

Jean Sébastien von Zabern épouse en 1796 Catherine Madeleine Hüttner, fille de maçon
1796 (17 ventose 4), Strasbourg 4 (10), Not. Greis N° 916, Altes N° 393-a
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Johann Sebastian Zabern, leediger Glasser, weiland des Burgers Jacob Friderich Zabern, gewesenen Glassers alhier, mit auch weiland Maria Salome, gebohrne Vogt ehelich erzeugter großjähriger Sohn, an einem theil
sodann die Burgerin Catharina Magdalena Hüttner, weiland des burgers Georg Friderich Hüttner geweßenen Maurer und Steinhauers alhier mit auch weiland Maria Dorothea gebohrner Hurstel ehelich erzeugte großjährige Tochter, beÿständlich ihres Vatters, burgers Johann Conrad Hüttners Müllers in der Ruprechtsau, an dem andern theil
Geschehen alhier Zu Straßburg den 17. Ventose im vierten Jahr der Frantzösischen Einen und unzertrennlichen Republick [unterzeichnet] Johann Sebastian Zabern, Catharina Magdalena Hüttnerin
Enregistrement de Strasbourg, acp 39 F° 169 du 26 vent. 4 – revenu industriel 112

Une nouvelle recherche permet de trouver l’acte d’achat passé à la Chambre des Contrats le 18 juin 1764 par lequel Marie Dorothée Knaus veuve de Frédéric Reinthaler vend la maison 2 225 livres au vitrier Jacques Frédéric von Zabern. Le contrat mentionne que la maison est grevée d’une rente d’une livre au profit de la Tour aux deniers (davon gibt man jährlich der Stadt Straßburg Pfenning Thurn 1 lb ane bodenzinß).

1764 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 638 n° 400
Fr. Maria Dorothea geb. Knaußin weÿl. Friedrich Rheinthaler des perruckenmachers wittib beÿständlich H. Johann Jacob Sattler sen: des sattlers
in gegensein Jacob Friedrich von Zabern des glaßers
eine behausung und hoffstatt mit allen begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseits der Schindbruck gegen der gastherberg zum raaben, einseit neben weÿl. Philipp Wittmar des perruckenmachers wittib und erben, anderseit neben Friedrich Kuntz dem schuhmacher, hinten auff die Preusch – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb ane bodenzinß – als ein in ihres Ehemanns mass so ihro tam active quam passive entschlagen worden – um 475 pfund verhafftet, geschehen um 1750 pfund

La maison est localisée par les tenants et aboutissants (d’un côté le perruquier Philippe Wittmar, de l’autre le cordonnier Frédéric Kuntz, derrière la Bruche). On obtient le prix d’achat en additionnant les hypothèques dont la maison est grevée (475 livres) et la somme versée aux vendeurs, le cas échéant par tempérament (1750 livres), soit au total 2225 livres.
Comme la maison est grevée d’une rente foncière au profit de la Tour aux deniers, les registres des communaux donneront rapidement la liste des différents propriétaires sans passer par une recherche parmi les actes.

4. Livre des loyers communaux

Cette rente doit être inscrite dans les Livres des loyers communaux. Une recherche dans la base de données montre que la rente est inscrite au folio 727 verso du registre coté VII 1472 (1741-1802)


Livre des loyers communaux, AMS cote VII 1472 (1741-1802) f° 727-b

alzb. 209
Frid: Rheinthaler (Perruquier) Soll vom Gang vnd Landvest auf das Allmend an der Schindbruck auf Georgÿ (id est 23. Apr.), 8 ß
Ferner vom überstoß des Haußes auf das Waßer auf Martini (id est 11. Nov.) 12 ß
[in margine :] v. alt. Zinsbuch D. de 1562 fol. 126.a ist schon A° 1550. accordirt
(Quittungen 1741-an 10) [in margine :] 21. Brumaire
C. 357
modo Mr Jacob Friderich von Zabern Glaser
Sebastian Zabern

Une mention marginale inhabituelle indique que la première des deux rentes (8 sols pour un passage et une risberme) date de 1550 et qu’elle figure au registre D. La deuxième (12 sols) est créée plus tard. Il suffit de consulter les différents registres successifs pour compléter la liste des contribuables (propriétaires).
En remontant dans le temps, Sébastien Zabern, Jacques Frédéric von Zabern, Frédéric Reinthaler.
La mention alzb. 209 renvoie au folio 209 du registre précédent.

Registre VII 1465 (1673-1741) f° 209

Daniel Ruep, Junior, Soll vom gang vnd Landvest vfs Allmend an der Schindbruck, vff Georgÿ, 8 ß
Ferner vom Überstoß des haußes vff das Waßer vff Martini 12 ß
St. Zinßb. p. 241
Jetzt Abraham Fröreißen
Jetzt herr Friderich Rheinthaler
(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 727-b

Abraham Frœreisen et Daniel Ruep le jeune s’ajoutent à la liste des propriétaires.
La mention Neuzb fol 727-b renvoie au folio 727 verso du registre déjà consulté, St. Zinßb. p. 241 du registre précédent appelé Storckisches Zinsbuch (registre des loyers tenu par Storck).


Livre des loyers communaux, AMS cote VII 1465 (1673-1741) f° 209

Registre VII 1461 (1652-1672) f° 241

Jetzt Daniel Ruep junior
Hanß Fröreißens wittib, Soll gemeiner Statt, Vom gang Vndt Landfest vfs almendt ahne der Schindtbrucken, Jahrs Vf Georgÿ 8 ß d
Altt. D. f. 126
New. fol. 209

Eadem Vom Überstoß der behaußung Vf daß Waßer, Jahrs Vf Martini 12 ß d
New fol. 209
1654 Empfangen Von Hanß Jacob Walthern


Livre des loyers communaux, AMS cote VII 1461 (1652-1672) f° 241

Propriétaire antérieur, veuve de Jean Frœreisen. On remarque que le contribuable en 1654 est Jean Jacques Walter (avec lequel s’est remariée la veuve de Jean Frœreisen, il n’est donc pas propriétaire de la maison).
Les 8 sols pour une risberme proviennent du folio 126 du registre D (renvoi Altt. D. f. 126). Les 12 sols pour une avance sur la rivière sont un nouveau loyer (dont l’origine figure dans un registre des Préposés au bâtiment).

Registre D, coté VII 1446 (Zinßbuch D) f° 126

Item viii ß gibt Jerg Finster der rÿnckharnster von Einer Landuesten vff Dem Allmend vnnd Einem ganng vnnd vßladung darüber An seÿnem huß Jenseÿth An der schÿnndbrucken gelegen, so Im für Ein sollichen Zinns vergönnen worden Zubuwen Anno & 1550. fallet der Zins Jerlich vff Sanct Jorgen tag.
Jetzt wendling Burgherr platner
Jetz Andres dullenkopff schuest.
(rub.) Jetz hanß fröreyß. Bleibt i. Marty 1627
Neü 241.


Livre des loyers communaux VII 1446 (Zinßbuch D) f° 126

L’armurier Georges Finster règle depuis 1550 un cens annuel de 8 sols pour une risberme, un passage et une avance sur le communal. Les contribuables suivants sont Wendelin Burghart, André Dullenkopff puis Jean Frœreisen.

On a donc obtenu la liste des 17 propriétaires de 1550 à 1952, ce qui permettra de trouver les actes qui les concernent (inventaires, registres des Préposés au bâtiment notamment), de connaître leur métier et la date à laquelle ils ont acheté la maison.

  • Georges Finster
  • Wendelin Burckhard
  • André Dullenkopff
  • Jean Frœreisen
  • Daniel Ruop
  • Abraham Frœreisen
  • Frédéric Reinthaler
  • Jacques Frédéric von Zabern
  • Jean Sébastien von Zabern
  • Jean Henri Fries, fabricant de crics
  • 1853 (indivision) Dorothée Henriette Fries femme du serrurier Frédéric Hansmetzger puis Frédérique Henriette Hansmetzger, femme de Philippe Jacques Riebel
  • 1876 Moïse Bloch, commerçant, et Rachel May
  • 1884 Edouard Bloch (4/18), Emmanuel Bloch (4/18), Léon Bloch (4/18), Maurice Dreyfuss, fabricant de tissus, et Léonie Bloch, (3/18) et Joseph Bloch (3/18)
  • 1923 Emanuel Gaston Alphonse Bloch dit Blochmay
  • 1938 Marthe Roedl
  • 1952 Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville

5. Préposés au bâtiment (Bauherren)

Origine du deuxième loyer
Propriétaire d’une maison face au Corbeau, Jean Frœreisen demande en 1631 l’autorisation d’agrandir une petite pièce de trois pieds au-dessus de la rivière, ce qui correspond à une surface de trente pied carrés. Les préposés estiment le 3 novembre 1631 que la demande ne soulève pas d’objection, ils donnent leur accord moyennant un loyer annuel de 5 sols. La décision lui est communiquée le 12 décembre suivant.


Préposés au bâtiment, 1631 (AMS cote VII 1345) f° 49

(f° 49) Donnerstags den 3. Novembris 1631. Folgende Augenschein Ingenommen – Überstoß geg. d. Preüsch beÿ Schindtbruck
5° In Hannß Froereÿsenß deß Schumachers hauß gegen dem Rappen, der hatt ein Klein Allzu eng Stüblein Zum Brettspiel, gegen der Preusch hienauß. Bitt Zu deßen erweterung, Ihne ein vberstoß von 3 Schuh vberß waßer, vnd so lang alß daß Stüblin breÿt Ist, nemblich 10 sch. Seindt 30 quad. sch. Zuvergönnen, hatt sich befund. daß eß der benachbart. an Ausseh. ohnhinderlich v. ohn widerred wohl zu erlauben.
Erkant vff Pfenningthurn Außzumach.
Zinst. d. 8. diß. Erkanth willfahrth Zinß Jahrs 5 ß vnd gibt j lb ß d. Augenschein, Ihme angezeigt d. 12. Xbr Xbr 31. (dt. 12. Xbr 631.)

C’est l’origine de la deuxième rente communale inscrite au Livre des loyers communaux. Tous les empiétements sur le communal ne font pas l’objet d’une inscription au Livre des loyers communaux. Les plus anciens y échappent (voir ci-dessous), les nouveaux peuvent être rachetés en versant un capital au denier vingt (correspondant à vingt années de loyer).
Les mêmes registres peuvent renseigner sur l’entretien du bâtiment s’il y a occupation du communal.

Entretien

Les préposés constatent en 1710 que le cordonnier Abraham Frœresien a chargé le charpentier Martin Fluck de remplacer la galerie pourrie, inscrite au livre des loyers communaux, par une nouvelle au-dessus de la risberme et de réduire d’un pied l’auvent, non porté audit livre, de 4 pieds 11 pouces vers la rue. Les préposés ordonnent de mesurer la galerie pour vérifier que la nouvelle ne sera pas plus grande et de réparer l’ancien auvent au lieu d’en faire un nouveau.


1710, Préposés au bâtiment (VII 1384)

(f° 36) Donnerstags den 8. May 1710. – Abraham Fröereißen pt° eines gangs v Wetterdachs
Seind Sie die Obere Bawherren und herrn dreÿ Zu Abraham Fröereißen, des Schuhmachers gegen der Gastherberg zum Raaben über liegende behaußung gefahren, und daselbsten gesehen, daß Martin Fluck der Zimmermann, den hinten auf das waßer, oberhalb der Landvest gewesenen Gang, welcher gantz faul und hienweg gebrochen war, auch in dem Statt Zinßbuch fol: 209. mit 8 ß d bodenzinß dem Pfenningthurn Jährlichen verzinßt wird, wieder new Zumachen und werckh begriffen gewesen, Fröreisen aber, das auf der Gaßen befindliche 4 schuh und 11 Zoll, breit undt nicht Verzinßliche Wetterdach umb einen schuh breit schmahler machen Zulaßen gesinnet seÿe.
Erk. Sollen die Werckmeister den Außstooß messen, und wann solches wieder lm stand und gemacht sein wird, sehen ob nichts Veränderliches vorgenommen worden, was aber das Wetterdach anbelangt, so wird Ihme erlaubt selbiges Wohl umb einen schuh schmähler, aber Keinen newen dachstuhl machen sondern den alten allein ändern zu laßen.

(f° 38) Dienstags den 20. May 1710. – Abraham Fröreißen der Schuhmacher berichtet Mghhn nochmahlen gantz unterthänig, daß Er mit seinem Wetterdach, ohnerachtet solches Zimlich bawfällig ist, anders nichts, als selbiges umb einen Schuh breit schmäler machen Zu laß gesinnet seÿe, welches Ihme wie solches bereits den 8. hujus schon geschehen ist, nochmahlen vergönnet worden.

Frédéric Reinthaler est autorisé en 1745 à remplacer les anciens pieux pourris qui soutiennent l’avance sur la rivière

1745, Préposés au bâtiment (VII 1401)
(f° 102) Montags den 21. Ejusdem [Junÿ 1745] – Friderich Rheinthaler
Es wurde Auch Augenschein eingenommen an Friderich Rheinthalers des Perruckenmachers Hauß am Stadten gleich Unterhalb der Schindbruck, unter welchem die Pfähl worauf das Hauß über dem Waßer Stehet, abgefault, an deren Statt er dreÿ steinere Pfeiler aufführen, und Eichene Pfähl dar zwischen schlagen Zulaßen willens, und deßwegen um erlaubnus gebetten. Erkant in Voriger Meß Willfahrt.

Frédéric Reinthaler a l’intention en 1761 de supprimer son auvent en se réservant le droit de le rétablir

1761, Préposés au bâtiment (VII 1409)
(f° 86-v) Dienstags den 7. Aprilis 1761. H. Friderich Rheinthaler
H. Friderich Rheinthaler der Perruquier berichtet er seÿe willens das wetterdach an seinem hauß jenseits der Schindbruck lincker hand gegen dem Gasthauß Zum Raaben hinweg machen Zu laßen, mit bitten jedoch da er solches über Kurtz oder lang benöthigt seÿn würde, daß jhme als dann erlaubt seÿn mögen daßelbe wieder anzumachen. Erkandt, willfahrt, doch soll H. Werner die länge und breite zuvor abmeßen und Zum Protocoll lieffern, berichtete nach dießem es seÿe (-) sch lang v. (-) schuh breit

Nouvelle construction

Le maître maçon Georges Christophe Freisinger demande en 1775 au nom du vitrier Jacques Frédéric von Zabern l’alignement à suivre. Les préposés ordonnent à l’inspecteur des travaux Jean Michel Striedbeck de lever un plan du quartier.

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
(f° 164) Dienstags den 14. Martii 1775. – Jacob Friedrich von Zabern, Glaser
Mr Freisinger, der Maurer nôe. des Jacob Friedrich von Zabern, des Glasers bittet um Anzeige des Allignements seiner ane der Schindbruck gegen dem Raben über gelegenen behausung. Erkannt, Seÿe anvorderist durch Herrn Striedbeck über dasige Gegend ein Plan zu verfertigen.

Les deux articles suivants sont par erreur au nom du vitrier Georges von Zabern. Stridbeck montrera l’alignement à suivre. Le propriétaire est autorisé à surbâtir le communal sur une surface de 22 pieds 6 pouces carrés en réglant une somme de 15 livres


1775, Préposés au bâtiment (VII 1416) folio 484

(f° 175-v) Dienstags den 28. Martii 1775. – Johann Georg von Zabern Glaßer
Mr Freisinger, der Maurer nôe. Johann Georg von Zabern, des Glaßers bittet um Anzeig des Allignements seiner beÿ der Schindbruck gegen dem Raaben über gelegenen behausung. Erkannt, Seÿe ihme solches durch herrn Striedbeck anzuzeigen.

(f° 251) Dienstags den 19. Septembris 1775 – H. Johann Georg von Zabern, Glaser
Item [Herr Stridbeck] trägt vor, daß Meister Johann Georg von Zabern, der Glaser, vor seiner ane der Schindbruck gelegenen behaußung dem Allignement nach das Allmend auf 22 quadrat Schuh 6 Zoll überbauen, wovor derselbe 15 livres zu zahlen. Erkannt Verzeichnus
[in margine :] dt. 7. 8.bris 1775

Il n’est possible de dater les nouvelles constructions que si elles laissent des traces dans les registres. Certaines n’en laissent pas, comme la façade XVIII° siècle au 17, rue des Veaux.

6. Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91, fonds conservé de 1763 à 1789)

Le maître maçon Jean Régnard Pfauth rapporte les travaux que le vitrier von Zabern a l’intention de faire dans sa maison près du Corbeau : placer une cheminée à la française dans la chambre du deuxième étage et un fourneau dont le tuyau débouche dans la même cheminée


Préposés aux feux (AMS, cote 4 R 91, p. 573)

(p. 573) Mittwochs den 23.sten Martii 1783.
Mstr. Zaberer der Glaser will an seiner beÿ dem Raaben gelegenen behaußung im Zweiten stock der steeg ein Zimmer mit einer frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen machen, das Rohr am steinernen gabel hinauf von allem holtz entfernet, nebens ein ofen der in besagtes Camin gerichtet. Erkannt Willfahrt. Mstr. Pfaud

7. Actes notariés et administratifs (descriptions de la maison)

Les ventes, les obligations et les inventaires donnent une description de la maison. Les obligations peuvent mentionner que la somme est empruntée pour entretenir ou reconstruire les bâtiments. Les inventaires en donnent une estimation minimale, établie par les chefs du chantier des Maçons (Werckmeister des Maurhoffs), celui du chantier des Charpentiers (Werckmeister des Zimmerhoffs) et le chef des travaux (Lohner). Le billet d’estimation original est partie intégrante de la minute ; il manque cependant si les dépositaires ultérieurs des actes ont éliminé les pièces annexes.
Une grande partie du travail consiste à faire un relevé de ces actes à partir des photographies répertoriées dans la base de données.


Inventaire du perruquier Frédéric Reinthaler, 1763, par le notaire Jean Raoul Dinckel (ADBR, cote 6 E 41 / 402, acte 985
Intitulé de l’inventaire, description de la maison, billet d’estimation

L’intitulé donne les noms, qualité et héritiers du défunt. La description de la maison indique ses tenants et aboutissants, sa valeur établie par les experts de la Ville et l’origine de la propriété (par achat ou par héritage). L’inventaire donne en outre un état de la fortune du défunt à sa mort  en l’occurrence la masse propre à la veuve est de 825 livres, l’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 467 livres, le passif à 3  284 livres (voir l’exposé sur l’inventaire après décès).

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 250 livres en 1706, 1 710 livres en 1760, 2 000 livres en 1763, 900 livres en 1776 (date qui correspond à la reconstruction)

1760 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 500 florins

1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et deux cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée en partie solivée, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 000 florins

1775 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de vitrier, plusieurs poêles, chambres et une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
Remarque : les travaux en cours expliquent que l’estimation soit notablement inférieure en 1775 (l’achat du terrain communal date de septembre 1775).

Protocoles des Quinze

Les préposés au bâtiment renvoient aux Quinze certaines décisions qui outrepassent leur compétence, notamment les communications (portes) entre bâtiments adjacents.
Gaspard Lersé est autorisé à ouvrir des communications entre la brasserie à l’Ours (actuel 100, Grand rue) et la maison voisine qu’il a achetée, au rez-de-chaussée pour agrandir la salle, au sous-sol et dans la cour. L’autorisation lui est accordée moyennant une rente foncière d’une livre dix sols puisqu’il ne causera aucun préjudice à personne, que la rue aura meilleur aspect et que le pétitionnaire en tirera profit.

Les Quinze autorisent en outre les maîtres maçons à employer davantage de compagnons que le nombre réglementaire, en dérogeant au règlement (voir par exemple la notice sur Jacques Gallay évoquée plus bas).

Protocoles des tribus

Les éventuels litiges entre un maître maçon et le maître d’ouvrage sont portés devant le conseil de la Tribu des Maçons. Il existe par ailleurs quelques affaires portées devant le conseil de la Tribu des Charpentiers.

15, rue de l’Arc-en-Ciel – Jean Georges Horrer, receveur des Emoluments du Sceau de la Chancellerie du Conseil souverain d’Alsace, fait construire une nouvelle maison entre 1741 et 1743. Il ressort de plusieurs plaintes portées devant le conseil des maçons que Jacques Gallay a dressé des plans mais que le maître d’ouvrage a fait exécuter les travaux par le tailleur de pierres Jean Michel Guth tout en s’adressant à deux autres entrepreneurs.

29, rue des Serruriers, poêle du Miroir – Les registres de la tribu des Maçons donnent le nom du maître d’ouvrage chargé de construire le nouveau bâtiment (1757-58), Jean Louis Müller.

8. Protocoles des XXI, des XV, registres paroissiaux (propriétaires)

Les archives de la Ville permettent de connaître les habitants et leur vie depuis le XVI° siècle : registres paroissiaux, actes notariés, comptes rendus des Conseillers et des Vingt-et-Un, compte rendus des Quinze qui règlent les différends professionnels.
Religion – Depuis la Réforme, Strasbourg est une ville luthérienne où résident des réformés. La Capitulation (septembre 1681) a pour conséquence que les catholiques reviennent à Strasbourg, favorisés par la politique royale. S’il y a autant de catholiques que de protestants à Strasbourg au milieu du XVIII° siècle, on constate cependant que les propriétaires restent pour la plupart luthériens jusqu’à la Révolution.
Fortune – Connue par les inventaires des apports et les inventaires après décès.
Métier – Les registres des tribus (inscription des apprentis, chef d’œuvre, inscription à la tribu), les litiges portés devant les Quinze retracent le parcours professionnel des bourgeois.

Les Quinze autorisent Jacques Frédéric von Zabern à faire son chef d’œuvre bien que ses années d’épreuve ne soient pas terminées
1763, Protocole des Quinze, 2 R 175
Jacob Friedrich von Zabern Ca. Meisterschafft der Glaßer [registre lacunaire]
(p. 442) Sambstags d. 10. Septembris 1763. – Bescheid
In Sachen Jacob Friedrich von Zabern, des ledigen Glasers Von hier, Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Glaßer Obermeister Imploraten am andern theil, Auf prod. unterthänige Implorationsschrifft mit beÿl. Sub Lit A juncto petito Wir geruheten, den Imploranten von den übrigen anderthalb Muthjahren Zu dispensiren, einfolglich ihme Zu erlauben, das Meisterstück sogleich Zu verfertigen, Übergebene Exceptiones samt beÿgefügtem bitte in Rechten Zu erkennen und aus zusprechen, daß der Implorant mit seinem Wieder artickel laufenden petito ab: und an dieselbe Zu verweißen seÿe.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auf all übrig der Parthen angehörtes vor und anbringen ist der Hh. Depp: abgelegten relation nach Erkanndt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und Erlag 1. lb 10 ß d pro dispensatione Zwischen Löbl. Statt und Imploratischer Meisterschafft theilbar Von dem artickel die Muthjahr betreffend dergestalt zu Dispensiren, daß er biß anfang Künfftigen jahrs Zu dem Meisterstück der glaßer Zu admittiren seÿe.

Si beaucoup de vies laissent des traces modestes, il se dégage parfois des destins comme celui du maître maçon Jacques Gallay ou du barbier Jean Balthasar Wagner.

9. Plans-relief

Les dessins préparatoires au plan-relief de 1830 sont conservés comme le plan lui-même aux Invalides (musée des plans-relef). La maison se trouve dans l’îlot 195.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, plan et élévations, îlot 195 (Musée des Plans-relief) 1

Sur le développement (élévations) la façade sur rue à rez-de-chaussée et deux étages est celle du milieu entre les repères (b-c), la façade vers la rivière se trouve entre les repères (f-g),
ce qui correspond à la mention de l’Atlas des alignements (années 1820, clos en 1829), Archives municipales (1197 W 37) :
Zabern – Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie


Atlas des alignements (AMS, cote 1197 W 37).

Le plan-relief de 1727 permet de voir les volumes des bâtiments. Les avances sont rarement représentées, sauf quelques exceptions comme les oriels.


L’îlot en 1727, face vers la place (image Jonathan Michalon) – face vers la rivière (© Claude Menninger, Inventaire de la région)

10. Livre des communaux (1587)

A mesure que les actes plus anciens de la Chancellerie sont portés dans la base de données (actuellement 1604), il est parfois possible de se référer de façon sûre au Livre des communaux de 1587 qui répertorie l’occupation coutumière du communal (cote VII 1450 calligraphiée et version cursive antérieure, cote VII 1442).


Livre des communaux, 1587, folio 386 (AMS cote VII 1450)

Gegen dem Scherhauß hinüber Ane dem Andern Eckh beÿ der Schindbruckhen
Wendling Burckhardt der Blattner hatt an seinem Hauß ein Wettertach xvi+ schu lang, v schu ix Zoll herauß, Darund. ein Laden x schu lang, ii+ schu herauß, Ein steines Benckhlin v+ schu lang, i+ schu breit, hatt auch hinden vf dem Wasser an disem Hauß ein Gang Von Holtzwerckh außgestoßen, sampt einem Profeÿ xxv+ schu lang viij schu herauß, Bessert für das Niessen xv ß viij d.

L’armurier Wendelin Burckhard règle un cens de 15 sols 8 deniers pour un auvent (16 pieds et demi de long en saillie de 5 pieds 9 pouces), une échoppe (10 pieds de long en saillie de 2 pieds et demi), un gradin en pierre (4 pieds et demi de long et 1 pied et demi de large). A l’arrière vers la rivière il y a une galerie en bois faisant saillie et un cabinet d’aisance (25 pieds ½ de long et 8 pieds de saillie).

Les sommes qui y sont portées correspondent à des loyers coutumiers. Certaines mentions marginales proposent de soumettre un objet répertorié à une rente perpétuelle (dise Inzeünung soll fürthin ein bestendigen Zinß geben, au folio 496 v° du registre de 1587, ce terrain enclos devra à l’avenir un loyer perpétuel).

Le registre D répertorie les loyers perpétuels suite à une décision des Préposés au bâtiment. On y trouve au folio indiqué dans le registre suivant
un cens annuel de 8 sols pour une risberme, un passage et une avance sur le communal.
Les deux loyers comprennent un passage ou galerie (Gang) vers la rivière. Il est possible qu’il s’agisse du même objet.
Il est cependant habituel que le registre D et celui de communaux ne se recoupent pas, comme au 15, Faubourg de Saverne.
Tous les empiétements sur le communal ne font pas l’objet d’une inscription au Registre des loyers communaux. Les plus anciens y échappent, les nouveaux peuvent être rachetés en versant un capital au denier vingt (correspondant à vingt années de loyer).

Conclusion

Les Livres des loyers communaux ont permis d’établir rapidement la succession des propriétaires. Dans la plupart des cas, il faut remonter petit à petit dans le temps en s’aidant des inventaires après décès qui indiquent en général l’acte d’achat. Si la maison est vendue du vivant des propriétaires, elle ne figurera pas dans leur inventaire après décès. La collection des inventaires est assez complète au XVIII° siècle mais les lacunes sont de plus en plus importantes au siècle précédent. Il est exceptionnel de trouver un inventaire au début du XVII° siècle.
Il faudra toujours rechercher les actes d’achat et des obligations concernant la maison dans les registres tenus par les notaires publics (Officialité, Chancellerie à partir de 1587 puis Chambre des Contrats à partir de 1625) dont la collection est complète depuis les années 1520. En cas de lacune, par exemple quand une maison est vendue par adjudication judiciaire (fonds du Petit Sénat, conservé au tribunal et détruit lors du siège de 1870), il faudra avoir recours aux tenants et aboutissants voisins. Dans tous les cas, il faut vérifier que les maisons voisines correspondent à tout moment, en d’autres termes il faut établir une liste des propriétaires des deux maisons voisines pour éviter les fausses attributions.
Chaque notice représente environ une semaine de travail, depuis le choix de la maison jusqu’à la publication de la notice, sans compter le temps qu’il a fallu pour constituer la base de données (trouver les actes aux Archives et les reporter dans la base de données).

D’autres documents sont évoqués dans l’article Dates de construction, comme l’enquête préalable à la Grande percée, des dossiers du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (M.R.U.) ou les polices d’assurance.
Les deux polices ci-dessous donnent l’une la destination des différents bâtiments, l’autre les matériaux de construction.

26, rue des Juifs
Police jointe à l’acte de cession passé le 24 février 1866 par devant le notaire Hippolyte Momy (ADBR, cote 7 E 57 / 15, 116, acte n° 11.092)
Police d’assurance. La Mutuelle du Bas-Rhin, n° 10.713.B du 6 juillet 1864 pour Mme Veuve Berger-Levrault
Strasbourg rue des Juifs 26. 1° Maison d’habitation sur caves voûtées avec bureaux & commerce de librairie, 40.000
2° Maison d’habitation sur caves voûtées avec magasins & mansardes habitées, 22.000
3° Bâtiment sur terre-plain, avec fonderie atelier de lissage, de composition & de reliure, bureaux & magasins, 20.000
4° Bâtiment sur caves voûtées avec magasin & ateliers de reliure 8.000
5° Bâtiment sur terre-plain avec magasins, fonderie, lithographie & atelier de réglure, 20.000
6° Bâtiment sur caves voûtées avec magasin à papier, lithographie & séchoir à poële, 24.000
7° Bâtiment sur terre-plain avec magasin, ateliers d’imprimerie & de composition, machine à vapeur & galerie vitrée au rez-de-chaussée, 24.000
8° Bâtiment sur terre-plain avec ateliers de composition & d’imprimerie,22.000
9° Appendice au bât. art. 3. dans la 2° cour, 2000 (total 182.000 francs)

5, quai Finkwiller
Police jointe à l’ouverture de crédit passée le 17 mars 1866 par devant le notaire Alfred Ritleng (ADBR, cote 7 E 57 / 1,179) acte n° 4516)
Police d’assurance. La Nationale, du 1° Mai 1861, N° 39.683, à Monsieur Taubert, Jacques, père, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant pour son compte, la somme de 30.000 francs répartie comme suit sur les bâtimens ci-après désignés composant sa maison et dépendances, sises à Strasbourg, quai Finckwiller N° 5, savoir
1° 5700 francs sur la maison principale sur le quai, avec ateliers et magasins à bois de tonnellerie, élevé en partie sur cave voûtée, à rez-de-chaussée, deux étages, mansarde et grenier, construite en pierre et couverte en tuiles.
2° 840 francs sur la cage d’escalier avec galeries ouvertes sur la cour à rez-de-chaussée, deux étages et grenier, construite en bois, couverte en tuiles.
3° 3000 francs sur la maison d’habitation entre deux cours avec ateliers et magasins à bois de tonnellerie, élevée en partie sur une cave sous solives, à rez-de-chaussée, deux étages et deux greniers, construite en pierre et bois, couverte en tuiles.
4° 840 francs sur la maison d’habitation en aile à gauche sur la 2° cour avec buanderie, à rez-de-chaussée deux étages et grenier, construite en pierre et bois, couverte en tuiles.
5° 180 francs sur le bureau à simple rez-de-chaussée, construit en pierre et bois, couvert en tuiles.
6° 13.200 francs sur la maison d’habitation au fond de la 2° cour, avec ateliers et magasins à bois de tonnellerie, élevé en partie sur cave sous solives, à rez-de-chaussée, un étage et grenier, construite en pierre et couverte en tuiles.
7° 240 francs sur l’escalier extérieur desservant l’étage du bâtiment article 6, à simple rez-de-chaussée, construit en bois, couverture en appentis partie en tuiles, partie en verre,
8° 6000 francs sur l’atelier mécanique, ateliers de tonnellerie et magasins à bois de tonnellerie, à rez-de-chaussée, un étage et deux greniers, construit en pierre, couverte en tuiles. Monsieur Taubert déclare que l’atelier mécanique désigné à l’article 8 renferme une scie circulaire et une machine à fraiser, mus par la vapeur, qui ne fonctionnent que pour les besoins de l’établissement de son fils, Mr Taubert, Albert, qui exploite les ateliers de tonnellerie sus mentionés dont le contenu est assuré par la Compagnie l’Union.

Photographies – Les Archives municipales (fonds Lucien Blumer, Service d’architecture), le Service de l’inventaire (fonds des monuments historiques entre 1870 et 1918) et le Musée historique (collection Charles Winter) conservent des fonds de photographies. Il existe en outre de nombreuses cartes postales, en particulier les séries publiées au début du XX° siècle sous le nom de Strasbourg disparu (photographies de Charles Winter, Lucien Blumer et Jules Manias).

Il est toujours utile de se reporter au travail d’Adolphe Seyboth, notamment l’édition en allemand (1890, Das alte Strassburg vom 13. Jahrhundert bis zum Jahre 1870, Geschichtliche Topographie nach den Urkunden und Chroniken, bearbeitet von Adolph Seyboth, Strassburg I. H. Ed. Heitz, version en ligne) qui donne les anciens et nouveaux numéros de maison et les inscriptions sur des maisons disparues.



Balthasar Wagner, barbier, et (1686) Cunégonde Weiss, d’abord (1667) femme de Jacques Jund puis (v. 1679) Jean Charles Vogel – réformé et luthérienne


Fils d’Adam Henri Wagner, secrétaire municipal et capitaine à Sankt-Goar en Hesse-Rheinfels, le barbier réformé Jean Balthasar Wagner épouse en 1686 Cunégonde Weiss, successivement veuve du cordonnier Jacques Jund de Mittelbergheim et du barbier Jean Charles Vogel. Il devient bourgeois de Strasbourg avec sa femme le 21 mai 1689 en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne. Il demande en juin 1689 le droit de suspendre des cuvettes de barbier à sa maison. Le corps des barbiers objecte qu’il a seulement été reçu barbier rural et ne satisfait pas aux termes du règlement. Le préteur royal appuie la demande de Jean Balthasar Wagner qui complète son examen pour pouvoir être barbier à part entière mais la séance ne se déroule pas dans toutes les règles. Il obtient en 1701 un dédommagement en nature pour ses nombreuses interventions auprès des parturientes, comme l’atteste le certificat établi par le médecin municipal Mappus. Après que la séparation de biens a été prononcée entre lui et sa femme et qu’il a cédé à son beau-fils la boutique où il exerçait, Jean Balthasar Wagner obtient en 1706 une autorisation temporaire pour tenir une nouvelle boutique. Il demande en 1707 que soit renouvelée les gratifications pour ses interventions auprès des pauvres femmes en déclarant n’en avoir perçu que quatre sur ses 119 interventions.

Maison en propriété
1693-1696, rue Sainte-Elisabeth (VIII 120, ensuite n° 15)
1700-1706, Grand rue (IV 14, ensuite n° 15)

Maison en location
1707, Grand rue (actuel n° 56)

Enfants de Cunégonde Weiss

  • Cunégonde Jund, épouse (1694) le boulanger Jean Henri Kaiser, (1700) le secrétaire Jean Henri Gœbel puis Jean Stœffler
  • Jean Frédéric Vogel, barbier, épouse en 1700 Barbe Eckart


Signature au bas d’un acte de vente (1700, Chambre des Contrats)


Le cordonnier Jacques Jund de Mittelbergheim épouse en 1667 Cunégonde Weiss, fille du boucher François Weiss de Barr

Mariage, Barr (luth. n° 19)
1667. 4. Novembris seindt post binâ proclamationen copulirt worden, Jacob Jundt ein lediger Schuhmacher von Mittelbergheim Joh: Jundten burgers b. Reebmans auch alten gerichtsverwandten ehelicher Sohn, Jungfer Kunigundta Frantz Weißen deß Metzgers alhier eheliche tochter (i 113)

Jean Frédéric Vogel naît à Strasbourg le 23 juin 1679, fils de Jean Vogel et de sa femme Cunégonde après une conception hors mariage

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 129) 1679. Eodem [23. Junius] Johannes Vogel v. Künigund haben einander Zuvor die ehe versprochen aber mit huererey angefangen, Infans Joh: Friderich. Susc. H. Joh: Friderich Räuber apothecker Zu Barr, paulus Müller burger Zu Barr, Catharina schlechtin* (i 133)

Le barbier Jean Charles Vogel meurt à Barr le 28 juillet 1684.

Sépulture, Barr (luth. n° 44) 1684. Freÿt. den 28. Jul. Vormittag Zwischen 9. v. 10 Uhr starb Johann Carl Vogel d. barbirer vnd wundartzt alhie, Wurde Sonnt. den 30. Ejusd. begraben. Ætatis 30 Jahr v. 8. Monat. (i 200)

Fils d’Adam Henri Wagner, secrétaire municipal et capitaine à Sankt-Goar en Hesse-Rheinfels, le barbier réformé Jean Balthasar Wagner épouse en 1686 Cunégonde Weiss, veuve du barbier Jean Charles Vogel

Mariage, Barr (luth. n° 8)
1686. Dom. II. et IV. Trinit. wurden allhier außgeruffen vndt dinstags darauff als den 9. Jul. auch copulirt Herr Johann Balthasar Wagner der ledige Barbierer Herrn Adæ Heinrichs Wagners gewesenen hochfürstl. Heßen Reinfelßischen Statt und Gerichtschreibers Zu S. Goar auch Statt v. Land hauptmann deß Außschußes daselbst nachgelaßener ehel. Sohn, (NB calvinischer Religion) v Fraw Künigundin Weißin weÿland H Johan Carl Vogels gewesenen Barbierers v. Chirurgi allhier hinterl: Wittib (i 144)

Jean Balthasar Wagner, barbier réformé à Barr, qui a épousé une luthérienne demande en mai 1689 la permission de devenir bourgeois. Il y est autorisé après avoir présenté un certificat de baptême à Sankt Goar « en Suisse », un état de fortune et une attestation d’exercice.

1689, Conseillers et XXI (1 R 172)
Joh: Balthasar Wagner pro recept. ins burgerrecht. 115. 117.
(p. 115) Montags den 9.ten Maÿ – Wagner Balbierer zu Barr umb reception in hiesiges burgerrecht
Erschienen Johann Balthasar Wagner p. Lath. bericht, daß Er seither als Balbierer Zue Barr sich aufgehalten, seÿe reformirter Religion, und willens neben seiner haußfr. Kunigunda weißin von Barr gebürtig, so Evang. Religion sich alhier burgerlich niderzulaßen, prod. deßen Confession und Zunfftschein, wie auch sein lehr brieff sambt dem abschied von Herrn Ambtman Zu Barr, ingleichem Einen Summarisch Verzeichnus seines Vermögens, ist auch erbiethen sein geburts brieve, welcher Er nicht in formâ beÿ Vermögen, ein Monats frist Zu liefern, bitt Zu mehrerm bericht ein Zu Ziehen, auß Mg Herren mittel deputirte, vnd facta Relatione mit dem burget Rechten gnädig zu wilfahren.
Erkand, Solle Implorant per Fun: Deputatos pt° seines Vermögens ordnungsmäßig beÿ handtreu ahn Eÿdesstatt gehört, die außaag referirt und alßdann über die questionem An* ahn diesem ort decretirt werd.
Hr XV. Wesener und Rathh. Dolhopf.

(p. 117) Sambstags den 14. maÿ – Wagner geweßener balbierer Zu Barr Reformirter Religion wird Zum burger angenommmen.
Herr XV. Wesener undt Rathh. Dolhopf. referiren, nachdem beÿ letzt gehaltener Session Johann Balthasar Wagner der balbierer und Wundtartzt Reformirter Religion umb reception in alhiesiges burgerrecht eingekommen, seÿe Er darauf der Erkantnuß Zufolg pt° sein Vermögens gehört worden, habe Ein summarische Verzeichnus seinet Eÿgenthumbl. Nahrung vorgewießen, welche in Reben, Matten wein und Behaußung Zu Barr auf 1440 gulden gantz gering gerechnet sich belüfe, Im übrigen seÿe Er gebürtig Zu St. göar in der Schweitz, und habe gutes Zeugnus seiner Kunst, die vorgelegte Attestata und Confessions schein, so beÿ der Cantzleÿ examinirt word. befänd sich richtig, dießes nunmehr Zu Mgh. ergeltend stehen werden, ob Sie Ihme beÿ so vorgebrachter Umbständten in seinem begehren wilfahren, und Zu Einem burger annehmen wollen.
Erkandt Implorant zum burger angenommen, übrig. præstanda ahn Ein Ehrsamen Rath gewießen.

Originaire de Sankt Goar dans la seigneurie de Hesse-Cassel, Jean Balthasar Wagner acquiert le droit de bourgeoisie pour lui et pour sa femme Cunégonde Weiss, native de Barr, en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne. Selon la coutume, les deux enfants ne deviennent pas bourgeois.

1689, 3° Livre de bourgeoisie p. 1044
Johann Balthasar Wagner der Barbier von St. Goar Heßen Caßelischer Herrschafft gebürtig Weÿland Adam Heinrich Wagners geweßenen Stattschreibers allda ehel. Sohn, erkaufft das burgerrecht vor sich unndt Kungunden Weißin Von Barr hiesiger Herrschafft gebürtig deßen Eheweib p. 6. gold fl. und 16 ß so Er auf dem Pfenningthurn bereits erlegt, wegen deßen 2. Kinder bleibt es beÿ ordnung, sie werden beÿ E. E. Zunfft der Lucern dienen, Jurav. den 21. Maÿ 1689.

Jean Balthasar Wagner s’adresse aux Quinze pour avoir le droit de suspendre des cuvettes de barbier à sa maison. Le corps des barbiers objecte qu’il a seulement été reçu barbier rural, n’a pas fait son tour de compagnon, n’a présenté que la moitié du chef d’œuvre et n’a pas servi deux ans chez un barbier de la ville. Il estime que le pétitionnaire veut contourner le règlement par l’expression « n’a pas actuellement l’intention de s’établir en ville ». Jean Balthasar Wagner répond que les temps difficiles ne lui permettent plus de gagner sa vie à Barr et que tous les barbiers de la ville n’ont pas suivi le règlement. Il ajoute qu’il ne portera pas préjudice à la profession puisqu’il n’ouvrira pas de nouvelle boutique, que son examen lui a coûté 50 florins et que bien d’autres ont le droit de suspendre des cuvettes, comme les pharmaciens ou les remueurs de grains. Le préteur royal déclare le 17 juin qu’il ne voit pas de raison d’empêcher un bourgeois d’exercer son métier et qu’il s’oppose qu’on continue de faire une différence entre barbiers de la campagne et barbiers de la ville, au besoin en modifiant le règlement. Il devra être autorisé à terminer son examen et sera autorisé dans l’intervalle à suspendre deux cuvettes.
Les Quinze statuent le 24 juin sur les frais que devra régler Jean Balthasar Wagner pour pouvoir préparer les deuxièmes emplâtres et onguents et devenir barbier de ville. Jean Balthasar Wagner fait le 16 juillet des remarques sur la façon dont l’examen s’est déroulé. Il est autorisé à suspendre autant de cuvettes que les autres barbiers.

1689, Protocole des Quinze (2 R 93)
(f° 134-v) Donnerst. den 11. Junÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Johann Balthasar Wagner, der Barbierer alhie, per Saltzm. cit. E. E. Meisterschafft d. Barbierer, Klagd. daß ohneracht H, cit: von E. E. Rath ihrer Klag halben vor Mghh. gewießen worden, sie ihme dennoch die Becken einzuthun anbefehlen lassen, b. zu abschneidung weitläuffigkeiten die Parthen gegen einander. Zu hören, deputat: Und p. Künast cit: p.sentes berichten, daß derselbe Nur als ein landbarbierer examinirt worden seÿe, Und darzu sich reversirt habe, des Meister rechts alhier sich Nicht anzumaßen, Und, weilen sich noch andere Umbständ, weßwegen er Nicht Zu admittiren, ereugnen als mag man deput. wohl. leid. Und. S. sagt sond.lich Wid. dießen attestata pura g.nlia contra et priora. Erk Vor obere Handwerck H, gewießen.

(f° 137) Mittw. den 17. Junÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Iidem [obere Handwerck Herren] per herrn Schragen, daß Johann Balthasar Wagner der Barbierer von St. Genahr, geklagt, Wie daß die hießige Barbierer ihme die Becken auszuhencken inhibirten, da sie doch Kein macht darzu hätten, Und MGhh. bescheid Zuvor erwarthen sollen, Als Mann die Parthen beschickt, so habe gegenth. als H. Joh: Carl Kopp, Hr Johann Conrad Simon und H Caspar Mustinger, die chirurgi berichtet, daß 1. Kläger das examen Nur auff das Land begehrt, Und sich Nicht allhier Zu setzen reversirt, 2. Nicht gewandert, 3. Nur das halbe Meisterstück gemacht, 4. Nicht Zweÿ jahr, wie es der art. haben will, allhier gedient hätte und 5. Umb gedachter Ursachen halben er im examine leidentlich gehalten worden er aber de Facto hingegangen, Und die becken außgehenckt hätte, da es doch dem von sich gegebenen Revers zu Wieder were, dahin gehend, daß er sich lediglich auff dem Land gebrauchen laßen wollte, Liest den revers ab, dabeÿ sie Ferners beditten, daß sie gleich gesehen daß er ein stratagema gebrauchen wollen, jndeme er Folgende Wort, dato sich hier nicht niderzulaßen, hinein gesetzt habe, darauff Ille die jetzige schwehre Zeiten und daß er sich Zu Barr nicht wohl außbringen Könte, vorgeschützt, Il. replicirte, daß ja hannß georg Schmidt, d. so genandte Rothe Scherer Und andere sich daraus wohl ernehren Könten, Auch Zweÿ alte Meißen Von Speir ihre leüth hätten, Und einer Von Lahr, nahmens Michael Mohrstatt, so der Lad beÿgetragen, hieher verlangen, mit deren Mann billich Mitleiden Zuhaben, Anbeÿ gebetten, Klägern dahin anzuhalten, daß er sich daraußen, allwo er seine Kinder Noch hatt, außhalten Möchte. Ille aber regerirte, daß weilen er Keine neue Barbierstub auffrichtet, ihnen Keine Kundten entziehe, Und die lehnung derselben Erichs Schmidten Wittib darinnen Zu gutem geschehe, damit er ihro desto besser abwarten Könte, über dießes so were er auch bereits Zum burger angenommen worden, so neben dem examen ihn 100. fl. Kostete, Und Herr Dr. Böecler attesttiren Könte, wie er darinnen bestanden, Und was er seithen præstirt habe, Dabeÿ er geständig war, daß Zwar jm Pflaster Kochen ihme deßwegen ein bene geschehen were, weilen Herr Synd. Güntzer, Niemanden Zu viel Zu beschwehren anbefohlen, allein dießes Kochen Keinen Meister mache, sonsten ein jedem Apothecker auch ein chirurgus were, daßen becken außgehenckt, habe er deßwegen gethann, weilen er Nicht nur burger sondern auch Zünfftig Und Meister gewesen. Il. daß solcher gestallten die Kornwerffer auch becken außhencken dörffen, anbeÿ Nochmahlen gebetten, den Klägern abzuweißen, Welches wann aber lediglich Mghh. anheim stellen, Und dero gedancken darüber Vernehmen wollen.
Herr Prætor Regius sagt, daß weilen Wagner Zum Burger angenommen worden, Er Nicht Finden Könten warumb er sein barbier Kunst Nicht treiben sollte, jndeme er sich Zu ernehren suchen müßte, das examen betreffend, wann die hießige Meistere seithero ein differentz gemacht so Vermeine Er, daß solche, weilen mann auff dem Land eben so gute leuth als jnn d. Statt Nöthig hatt, gäntzlichen auffzuheben, Und Fürterhin einer Wie der ander Zu examiniren seÿn werde, Wegen des Meisterstücks, wann Kläger selbiges Nicht gantz gemacht, so Könte er es entweder Suppliren, od. noch mitt der Zunfft abfinden, und anbeÿ Nachsehen werden, worinnen das Meisterstück bestehe, jm Fall Unnöthige Sachen darinnen selbige abschaffen, jn Zwischen er, Wagner, Nur Zweÿ becken, biß Zu Außtrag der sach, außzuhenckeen angehalten werd. Erk. bedacht.

(f° 143) Mittw. den 24. Junÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Iidem [obere Handwerck Herren] per herrn Schragen lassen reassumiren dasn was supra fol. 137. jn Sachen Johann Balthasar Wagner, des Barbierers Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer gehandelt worden, Und anbeÿ berichten, daß die Parthen nochmahlen gehört worden, Und als mann dieße Wegen der Unkosten, so beÿ Verfertigung des Meisterstücks erfordert werden, worinnen sie bestünden, befragt, sie beditten hätten, daß mann beÿ auffnahm deßelbigen 5. lb d davon dem Pfenningth. 3. fl. dem Obmann, 1. fl. jedem Statt physico 1 fl. den 3. Examinatoribus jedem 1 fl und der Zunfft 1 fl. zukommen zu erlegen habe, Nachgeheds Zweÿ emplastra, Und Zweÿ unguenta Kochen der jenige aber, so auffs land examinirt wird, nur ein emplastrum und Unguentum machen müßte, jene, so jne der Statt bleiben 4 stund alß von 1. biß 5. Uhr Und dieße Zweÿ stund, als von 1 biß 3. Uhr examinirt würden, ratone examinis hätte man vor dießem jeden pro examine 1. thlr geben, Und anbeÿ eine Kostbahre Mahlzeit halten müßen, so aber jetzo abgeschafft, Und also geordnet seÿe, daß ein jeder Herr dafür 1. thler bekomme, Und daß die Pflaster Zapffen weiß außgetheilt, dem examinato nur ein gegeben ein jnn die lad gelegt, Und die übrige distribuirt würd. Alls mann solches gehört, so habe Mann gefunden, daß das examen præter propter auffs 35. fl. sich belauffe, aber Nicht sehen Können Wie etwas davon abzustellen seÿn werde, dann Keiner das seinige werde Verlieren wollen, es were dann, daß mann wegen der Mahlzeit was abgehen lassen wollte, Weilen Nun Implorant gedachte Unkosten Würcklich Außgelegt und bereits Zweÿ stück benantlichen ein pflaster und ein salb gemacht, also mehr Nicht so er Noch Zu Verfertigen hätte, als ein pflaster Und ein salb übrig ist, so hielte mann vor unbillich, wann er gantz von Neuem d. Meisterstück zu machen angehalten würde, wohl aber dahin daß er die noch restirenden Zweÿ stück Verfertigen, die Unkösten dafür höher nicht als auff 6. fl. setzen, die dreÿ Barbierer Examinatores selbige nur allein examiniren, und ein jeder 1 fl. Vor ihre bemühung haben sollte, Wormit sie auch Zufriden Zu seÿn bezeugt, wie mann es aber jns Künfftige halten, Und ob mann es beÿ angeregten Unkosten laßen wollen.
Erk. Geleibt, Und soll Fürterhin es beÿ bemeldter Unkösten gelaßen werden.

(f° 168-v) Donnerstag den 16. Julÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Ego proponire, daß Johann Balthasar Wagner der Barbierer beÿ Mghh. protocoll angezeigt habe, Wie daß er Mghh. Erkandtnuß Zufolg, diejenige Zweÿ stück, als ein pflaster und ein salb, so zu dem Völligen Meisterstück gemangelt, gemacht, selbige denen H. Barbier Examinatoribus Vorgelegt und einen jeden 1 fl. beneben den Außgelegten 3. lb d Unkösten /:die sonsten Auffgegangene 2 fl von eßen und trincken Nicht gerechnet:/ zu bezahlen sich erbotten, dennoch sie das examen angeregten 2. stück, Wider die sie Nichts einzuwenden gewußt, Nicht gleich hätten vernehmen wollen, sondern Vermeldt, daß es Auff einen andern tag geschehen Müßte. Weilen er aber daraus wahrnehme, daß es ihren Nur darumb Zuthun, ihn jnn Unkösten Zubringen, jn zwischen er krafft Mghh Erkandtnuß Nur 2. becken außhencken dörffe, dadurch aber die Kundten Von ihme weggiengen, Auch sonsten er vermög gegenwärtigen scheins Vom 16. Julÿ, Von Hn Dr Mappo, dem Stattphysico geschrieben, das examen recht außgestanden, so wollte er Mghh Undth. gebetten haben, ihne gn. Zu erlauben, daß er eben so viel becken, als andere barbirer außhencken möge. Liße den schein ab, und stele Zu Mghh. Ob sie ihme Willfahren wollen. Erk. Willfahrt.

Jean Balthasar Wagner se plaint auprès des Quinze que le corps des barbiers l’exclut de ses réunions bien qu’il ait complété son examen. Les barbiers répondent que le pétitionnaire ne peut s’en prendre qu’à lui-même puisqu’il n’a pas observé les règles.

1690, Protocole des Quinze (2 R 94)
(f° 28) Sambstags den 11.ten Februarÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. die Barbierer Examinatores
Johann Balthasar Wagner, der Barbierer, per Saltzmann, cit: per schedam E. E. Meisterschafft der Barbierer, jn specie die Examinatores, weilen Wid. Mghh. bescheid und beÿgehendes attestatum, von beeden Herren Statt physicis Underschrieben, herrn citati p.ter dannoch Nichts als einen andern Meister annehmen wollen, sondern ihn von ihren Zusammenkünfften ohn einige Ursach außschließen, da er doch sowiel und wohl noch mehr als ein anderer præstirt, als bitt er Und.th. denen citirten die parition sub certa pœna anzubefehlen, Künast, cit. p.sentes sagen g,lia, und weilen implorant Zwar noch ein emplastrum Und unguentum gekocht, aber biß dato lauth Mghh. bescheid sich darüber Nicht examiniren laßen, dahero sich selbsten Verschimpfft, Und von E. E. Meisterschafft zusammen künfften sich außschlüßig macht, als hatt er sich die huld selber zu imputiren, bitten deßwegen Undth. absolut. ref. expensis. Saltzm. sagt gnlia. et priora. Erk. Vor Obere Handwercks Herren gewiesen.

(f° 31-v) Freÿt. den 13. Februarÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. die Barbierer Examinatores
Iidem [obere Handwerck Herren] per Herrn Schragen, daß Johann Balthasar Wagner, d. Barbierer, geklagt, Wie daß E. E. Meisterschafft der Barbierer ihn, ohnerachtet, er das examen außgestanden, von ihren Zusammenkünfften außschließte, Nachdeme mann aber die Parthen beschickt, so habe sich gefunden, daß Nicht nöthig geweßen were, Mghh. deßwegen Zu beunruhigen, jnn deme Herr Rathh. Brantz, als einer von den Examinatoribus, berichtet, daß Kläger selbsten schuldig daran were, er Zwar die beede aufferlegte stück, das unguentum und emplastrum, gemacht, sie aber umb das examen so der darüber außzustehen hatt, Und über ein stund nicht währen wird, anzureden die ehr Nicht gegönt hätte wann solches geschehen were, sie ihn annehmen wollten, welches Klägern remonstrirt worden, mit Vermelden, daß er einem jeden Von den Examinatoribus nur 1. fl. geben dörffe. E hätte aber Solches Mghh. ad notitam gebracht werde sollen.

Jean Balthasar Wagner demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un un dédommagement en nature (blé, vin ou bois) pour ses nombreuses interventions auprès des parturientes, comme l’atteste le certificat établi par le médecin municipal Mappus. La commission constate que le pétitionnaire mène une vie honorable et qu’il pourra continuer ses interventions moyennant six mesures de vin, six quartauts moitié blé moitié seigle. Les préposés aux sages-femmes estiment qu’une gratification est nécessaire pour que le pétitionnaire puisse continuer à soulager les femmes pauvres. Le syndic demande quelle institution se chargera de la gratification et propose de la remplacer par une exemption des logements militaires. Le consul régent loue les interventions de Jean Balthasar Wagner auprès des femmes, tant de la sienne que des fammes pauvres, et propose que la fondation Saint-Marc verse une rétribution pour chaque opération qui aura été constatée par un médecin. L’administrateur de Saint-Marc fait remarquer que ses moyens sont déjà très sollicités. Le préteur Wormbser propose d’avoir recours au Corps des pensions. En marge du compte rendu, les préposés aux sages-femmes ont alloué 6 quartauts de céréales et 6 mesures de vin.

1701, Conseillers et XXI (1 R 184)
Balthasar Wagner, Chyrurgus vnd Burger allhier puncto Einer Gnade Von Mhh.
(p. 126) Montagß den 9. Maÿ. – Johann Balthasar Wagner, Chyrurgus vndt Burger allhier puncto Eiiger Gnade ahn Frucht. wein od. Holtz.
S. Ersch. Johann Balthasar Wagner, Burger vndt Chyrurgus allhier, prod. Unterthäniges Memoriale Vndt bitt Mitt Beÿlag sub Lit. A. In Welchem Er MHh. bittet daß Sie Ihme Einige Gnade ahn Früchten, wein od. Holtz. Jährl. erwißen Möchten, vndt daß In ansehen seiner Vielfältigen Operationen so Er Mitt der Gnade Gottes beÿ gebährenden Weibern gethan, vnd alßo herr D Mappus als Statt Physicum In der In der Beÿlag sub Lit. A. gantz ruhmlichst attestiret. Erk. Wurdt der Implorant Cum Recommandatione ahn die Ober Annen herrn Gewießen – H. XV Gambs, herr Rauh

(p. 224) Sambstags den 27.ten Augusti 1701. – Johann Balthasar Wagner, Chyrurgus vndt Burger allhier pt° seines Gratiale
H. XV. Secret. Fridt Referiret, daß die Herrn Deput. Zu den Ammen Geschäfften Recht unterlaßen hätten sich auff die ahm 9.ten Maÿ Jüngst ahne Sie Erkante Remittirung Johann Balthasar Wagners des Chyrurgi vndt Burgers allhier angelegenheit Wegen eines Gratiale Vor Verschiedenen glücklich Vollbrachte operationes beÿ Armen Kindtbetten od. Viel mehr schwehr gebährenden Weibern, Zusammen Zuthun, vndt dieselbige Zu Examiniren vnd Zu Untersuchen, Meine herren hätten sich sein Memoriale Nebst dem Attestato Von den Nun Mehro seel. Herren D. Mappo Zu sein fauor ableßen Laßen, Ihne Nachgehens auch selbsten gehört, welcher daran Vermeltet, daß Er anders Nichts seiner Uberreichten Unterth. Supplication beÿzusetzen, d. Nur Meine Herren Unterth. Zu bitten, daß weilen Er öffters Zu Nacht Nicht Zu haußen sondern hier vndt da seÿn Muße, Er von Einquartierung befreÿt Zu seÿn, die Gnade haben Möchte.
Hierauff [p. 225] hätten die hochansehnlichen Deputirten Ihne wieder Laßen abtretten, vnnd In Consideration seines herrlichen attestati Von ob: besagten herrn D. Mappo Nun seel. auch daß Er Ein frey still, erbahr vndt guths leben führe, sonsten auch In hiesiger Statt Noch viel guthe operationes thun werde, Undt daß Ein solches höchstens nöthig Ihme Jährl. 6. ohm. Wein Nebst 6 fiert. Früchten halb Weitzen halb Roggen Zu Erkandt, doch alles auff Meine herren Ratification vnd wo Sie befehlen wollen, daß solches alles Ihne solte gereichtet Und gegeben werden, Sie Recommendirten den Imploranten bestens, Vnd bäten geziehmend Wegen seiner bitte puncto der befreÿung Von der Einquartierung, Ihne in gnaden ahnzusehen.
Herr Am Meister Friderici Vnd Hn XV. Richshoffer Secundiren herrn XV Secretarÿ abgelegte Relation in allem und Recommendiren dießen Hr. Wagner bestens, Mitt Versicherung daß Er in allen seinen operationen sehr Vorsichtig ginge, Und deß alles ahnessen* [p. 226] sehr wohl und Nutzlich ahngeleget und Employirt seyn Werde.
Herr Syndicus Sagt hierauff daß Er auß abgelegten Von Hn XV. Secretario Friden Nôe der Ober Ammen herren Relation wohl Verstanden hätte, daß Zwahr dieß Obig. des Quantum, so dießer Hr. Wagner als Ein Gratiale Jährl. Von Gemeiner Statt wegen seiner glücklichen Operationen die Er bereits beÿ Vielen Weibern in hießiger Statt gethan, auch Zu hoffen daß Er Künfftig Noch thun Werd. Mitt der Gnade Gottes, Vnd darvon auß Unvermögen und Armuth aber Nichts empfangen habe, Regulirt hätten, Vnd Nur Jetzo die Quæstio Währe, woher solches gereicht werden solle ? Wann Ihme erlaubt seine Meinung Mitt beÿzusetzen so halte Er davor daß Sie das erste Mahl dießer Hr. Implorant gar wohl Mittzufrieden seÿe, Und Meinen herren allen Unterthänigsten danck darfür Zu sagen Nicht underlaßen Werde, Undt daß Er auch alß ein Kunsterfahrer Mann der schon Viele proben bereits gethan hießiger Statt [p. 227] Wohl ahnstehen werde, vndt Könte dießer wegen der Referirte Bedacht confirmirt werden, außer was die Ihne limitirte* vndt Zu erkante 6. Ohmen Wein betrifft, welche Er Vermeint, daß ahne statt solcher Sie Könten gar wohl mitt befreÿung Von der Einquartierung Compensirt werden, vnd weilen das Corpus pensionum Zu dergleichen Sachen vndt Gratiale eigentlich destinirt ist, so werden die Jenige 6. frtl. Früchten Von der auß Ihme Hn Imploranten Jährl. wohl Können gelüffert werden, oder aber wegen unvermögen Von St. Marx.
Der Reg. Herr Am Meister Lobet der herren Imploranten trefflich als Einen sehr Experimentirter Mann in dergleichen operationibus beÿ Gebährenden Weibern Vnd daß dergleichen Männer In Eine solche Statt als hießiger ist, billich vo andern orthen mitt großem Gelt Zu erkauffen währen, weilen auß Mangel solchen Viel Wackere Und Ehrliche Weiber Mitt frischem hertzen ehemahl hätten sterben Müßen, wie dann Ein Vornehmer Mann vnd Vor dießem sein sehr werter* vnd guthe [p. 228] Freund auß Mangel Eines solchen Manns sein Ehrliches Weib hatt Verliehen Mußen, vor welchen Er nicht nur Ein hundert sondern wohl Zweÿ hundert Ducaten wo Er Ihme Nur hätte haben können, gar gern wurde gegeben haben. Er wolle in dem Ubrigen herrn Syndico gefolget haben, vndt darbeÿ Errinnern, daß dießer H Wagner, höchst betrufftiger Man seÿe, Und Von seinen Schuldnern Mußig getieben worden auch daß wann Er beÿ Einigen so armen Weibern seine operationes thut, Sie Ihme darfür aber das Geringste Zu geben Nicht Vermögen, darvor Von S Marx auff Vorgelegten Schein Von einem hießigen Medico so der operation beÿwohnen wurdt, etwas solte gerichtt vnd gegeben werden.
Der Herr Am Meister Wencker alß Pfleger beÿ St. Marx berichtet deßen Unvermögen, weilen wegen täglicher Anweißung der Armen Sie Jährl. biß in die 1500. frtl. früchten benöthiget, daß es Von mieffrung der Jährl. 6. ftl quæst: Müße befreÿt Werden, vndt In den Übrigen folge Er H. Syndici Anspruch.
[p. 229] Herr Stätt Meister Wormbser Vermeinet daß dem Implorant als einem Experimentirter Wackeren Mann Noch wohl 200 Wellen Können addiret werden, herr Am Meister Friderici als Pfleger des pensionum Corporis berichtet, daß solches Corpus in einem solchen Standt währe, daß es Nechstens Völlich Uber einen hauffen fallen werde, batte deßwegen darauff Zu Reflectiren.
Herr Stätt Meister Joham der ältere haltet darvor, daß weilen der Statt Keller wohl Versehen, den Hr Imploranten Nebst der befreÿung Von der Einquartierung die 6. Ohmen Wein wohl Noch Könte gelüffert Und gegeben werden.
Erk. Würdt der herrn Deputirten zu den Ammen Geschäfften durch H XV. Secret. Frieden referirter Bedacht dahin Ratificirt vnd Confirmiret, daß dem hn Imploranten Jährl. 6 frtl. Früchten halb Weitzen halb Roggen Von dem pensiones Corpore solle gelüffert werden, In daßfall aber deß solches Nicht im Stand, Von St. Marx, Vnd ahne statt der 6 Ohmen [p. 230] Wein, solle Er die befreÿung Von der Einquartierung Nebst 200 Wellen auß der Statt Scheuren genießen auch übrigens auff Vorlegung glaubwürdigen Attestaten Von einem oder dem andern hießigen herren Medico, daß Er seiner operation beÿ Armen ohnvermögenden Leuthen Verrichtet habe, Ihme Jederzeit etwas auß Erkanntnus E. E. Rhats auß dem Allmoßen gereichet werden.
[in margine:] Die Obere Ammen herren Erkennen Ihme Jahrl. 6 frtl. Frucht und 6. Ohm. Wein, zu.)

Le tonnelier François Oberlin se plaint au conseil de la tribu que Laurent Hans travaille pour Balthasar Wagner alors que celui-ci ne lui a pas réglé son dû.

1703, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 287-v) Dienstags den 27. Februarÿ Anno 1703 – Meister Frantz Oberlin, der Kieffer erscheint, berichtet er wäre mit H Balthasar Wagner dem Barbierer allhier in einigen streitt gerathen, so das Wagner auch darüber einen andern Kieffer nahmentlich Mstr. Lorentz Hannsen anestatt sein deß Klägers angenommen, weilen nun Er Oberlin Von mehr erwehntem Wagner noch nicht seines Verdienstes halben bezahlt, Ja nichts Von demselbigen bekommen Könne, alß wolte Er Ein E. Gericht geziemet ersucht haben, besagten Mstr Lorentz Hansen so lang beÿ straff Wagner nicht Zu arbeithen, biß er Ihne Kläger werde contentirt haben, Erkandt wirdt auff gebettenne weiß Mstr Lorentz Hannßen die arbeith beÿ 1. lb d straff hiemit inhibirt.

Jean Balthasar Wagner demande aux Quinze l’autorisation d’ouvrir une nouvelle boutique de barbier après avoir cédé à son beau-fils celle où il exerçait rue Saint-Jean une fois que la séparation de biens a été prononcée entre lui et sa femme. Il déclare n’avoir pas su qu’un barbier campagnard devait avoir une autorisation pour tenir boutique mais qu’il doit avoir des revenus pour régler ses impositions de bourgeois. Il demande qu’on lui pardonne sa négligence et sollicite l’autorisation d’ouvrir une boutique qu’il a louée chez le notaire Lang (actuel 56, Grand rue). La commission propose de l’autoriser à y exercer pendant six mois. Le préteur royal propose de recueillir l’avis du corps des barbiers qui n’y voit pas d’objection.

1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
(f° 190-v) Sambstags den 7. Aug. – Johann Balthasar Wagner pt° Newer Barbier Stub
G. jun. nôe H Joh: Balthasar Wagners burgers und Chirurgi alhie, producirt unterth. Memoriale vndt bitten wie inhalts. Erkandt, wie vor [an die Oberen Handwerckhh. Gewießen]

(f° 201-v) Freÿtags den 20. Aug. 1706 – Balthasar Wagner pt° Auffrichtung Einer Newen Barbier Stub
Iidem [obere Handwerck Herren] per herrn Friden, es habe Johann Balthasar Wagner, den 7.ten hujus, gegenwärtiges Memoriale so H. Fridt abgelesen, übergeben, vndt darinnen exponirt daß er eine Zeit lang die an der St. Johanns Gaß liiegende Barbier Behaußung bewohnt, vnd seine erlernte Barbier Kunst darinnen getrieben, nachgehends aber solches, seinem Stieff Sohn, deme Sie auch Zuständig gewesen, nach deßen verrichteten reisen alß er Meister alhie worden, habe abtretten undt einraumen müßen. Worauff Er, eine anderwärtige officin angerichtet, vndt dieselbe bis jüngst, da Er von seiner Frawen quoad thorum et mensam geschieden worden, beseßen, selbige aber beÿ geschehener abtheilung ane ergäntzung ged. seiner frawen nahrung deroselben ebenmäßig, Zur außweißung cediren vndt überlaßen müßen. Wann Er nun, als ein Landts: frembder, hießiger Statt brauch und ordnung nicht gewußt, daß kieiner vor sich selbsten ein Barbier Stub auffrichten dörffe, also hierin peccirt zu haben sich schuldig finde, demnach aber als ein hießiger Burger Zu Consideriren seÿe, der leben undt eine profession treiben müße, damit Er, seine beschwerdten abtragen möge, welches ohne auffrichtung einer newen Barbier Stub, maßen Er sonsten nichts gelernt, nicht möglich seÿe, Alß wolte Er unterth. Gebetten haben, Ihme Zuvorderist den begangenen fehler daß Er wegen auffgerichteten vormahligen Barbier Stub sich gehöriger Orthen nicht gebührend angemeldet in Gnaden noch Zu sehen, vndt mildt geneigt Zu erlauben daß Er zu seines lebens unterhalt, eine newe Barbier Stub auffrichten dörff.
Auff beschehene remission habe man derselbe ferner angehört, vndt ihme remonstrirt, welcher gestalten Er übel gethan, daß nach dem Er die Barbierstub an der St. Johanns gaß quittirt, Er sich wegen auffrichtung einer andern nicht angemeldet habe, Welcher bezeügt daß er Ihme leid seÿe, undt anbeÿ beditten, daß er anietzo nur ad tempus eine gelegenheit in Hn Not. Joh: Heinrich Langen hauß in der straß gelehnt habe, mit bitt, Ihme daselbst seine profession zu treiben, gnd. Zu erlauben. Auff seithen der Herren Deputirten stelle man dahin Ob Mghherren dem Imploranten seinen begangenen fehler verzeihen, od. eine kleine straff ansetzen wollen, im übrigen aber halte man davor, daß demselben auff Sechs Monat lang in besagten H. Not. Langen hauß seine Barbierkunst Zu treiben erlaubt werden könte, iedoch mit der Condition daß dießes haus Keine gerechtigkeit Zu einer Barbierstub haben, Er Implorant auch in zwischen, sich umb eine andere Gelegenheit umbsehen vndt alßdann sich wider anmelden solle.
Herr Prætor Regius hielte davor, daß ehe vnd bevor in der sach gesprochen werde, dießes Memoriale der Meisterschafft der Barbiere Communicirt, vndt Sie darüber gehört werden sollen, ob Sie such dawid. opponiren, vndt Ob sie etwan dawid. einzuwenden haben. worauff alßdan in der sach gesprochen werden könne. Erk. Herrn Prætori Regio Gefolgt.

(f° 215) Freÿtag den 27. Aug. 1706. – Johann Balthasar Wagner pt° Newer Barbier Stub
Obere Handwercks Herren Laßen per herrn Friden reassumiren was heüt 8. tag wegen Johann Balthasar Wagner des Barbierers pt° verlangend. auffrichtung einer newen Barbierstub vorgekommen, undt anbeÿ berichten, daß Zufolg MGhh. Erkantnus deßen übergebenes Memoriale EE. Meistersch. der Barbierer Communicirt, vnd dießelbe darüber gehört worden seÿ, worauff H. Rath. Johann Peter Randenrath H. Londt et Cons. beditten, daß Sie wider den Imploranten nichts einzuwenden hetten, demselben auch gern gönnen mögen, wann Ihme in seinem begehren willfahrt werden wolte, in deme Er ein alter Meister, vnd burger, vndt in H.. Not° Langen hauß, es nur ein interims wesen auff 6 Monat seÿe. Weilen nun die Meisterschafft sich dawider nicht opponire, alß stünde Zu Mghh. Ob Sie den heüt 8 Tah referirten bedacht, so widerhohlt worden, gnd. approbiren wollen. Ekr. wird ermelter bedacht Gefolgt.

Jean Balthasar Wagner demande que soit renouvelée la décision selon laquelle la fondation Saint-Marc doit lui verser une gratification pour ses interventions auprès des pauvres femmes. Les préposés aux sages-femmes lui ont alloué 6 quartauts de céréales à verser par la fondation Saint-Marc, 200 fagots à verser par les entrepôts municipaux outre une exemption des logements militaires. Il n’a cependant reçu que quatre gratifications sur ses 119 interventions. L’assemblée le renvoie au Grand Sénat.

1707, Conseillers et XXI (1 R 190)
(f° 193) Montags den 28.sten 9.bris 1707 – Johann Balthasar Wagner der Chyrurgus vmb ernewerung der jenigen verordnung durch welche ihme wegen operationen beÿ armen Weibspersohnen etwas auß dem allmoßen Zuerkandt worden

R. Ersch Joh: Balthasar Wagner burg. vndt Chyrurgus allhier prod. Unterthäniges Memoriale vndt bitten, mit beÿlagen sub No 1 et 2 Innhaltendt wie daß mghh. in Anno 1701. auff sein des Imploranten damahls überreichtes Memoriale, vndt bitten pt° vielfältig beÿ gebähenden vndt zwar meistens armen weibs Personen verrichteten operationes nach genommenen bedacht, vndt der oberen Ammenherren angehörter relation Erkannt hätten, daß Ihme Jährlich 6 Fiertell früchten halb waitzen vndt roggen von dem corpore pensionen Nebst 200 einwidigen* wellen auß der Statt scheur gratis gelüffert werden, Er dabeÿ auch Von der Einquartierung befreÿet seÿn vndt auff Vorlegung glaubwürdiger Attestate was Er beÿ ohnvermögenden leüthen verrichtet habe, Ihme iedes mahl etwas auß dem allmosen gereicht werden solle, vndt weÿllen Er dis dato mehr nicht als vor 4 Personen 8 fl empfangen, ohnerachtet Er bereits 119 Personen denen Er nechst Gott geholffen nennen könte, als were deßen unterthäniges bitten, daß mghhn geruhen wolten, dero obige Verordnung zu erneuwern vndt Zu reguliren was Ihme iedes mahl von dem allmosen gereicht werden solle.
Erk. würde der implorant die angezogene Erkantnuß produciren solle ferner ergehen was recht ist. H. XV. Rauch vndt H. Rathh. Braun.

(f° 198) Sambstags den 3.ten Xbris 1707 – Johann Balthasar Wagner der Chyrurgus vmb etwas gewisses ihme zu assigniren wegen seinen oprationen beÿ armes weibsleüthen
R. Ersch. Johann Balthasar Wagner burger vnd Chyrurgus allhier Zu Unterth. parition des den 28.sten 9.bris jüngst ergangenen bescheidts producirt Extractum protocolli vom 27.ten aug. 1701. vndt bittet im übrigen wie dicto 28. 9.bris.
Erk. Wirdt Implorant mit seinem begehren ahne E. E. großen rath verwießen. H. XV. Rauch vndt H. Rathh. Braun

Cunégonde Weiss veuve de Jean Balthasar Wagner meurt le 4 février 1712 en délaissant une fille de son premier mariage (Cunégonde Jund femme de Jean Stœffler, manant à Bischheim) et un fils du deuxième (le barbier Jean Frédéric Vogel). L’inventaire est dressé dans sa maison Grand rue. L’actif de la succession s’élève à 388 livres, le passif à 303 livres.

1712 (25.2.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 4) n° 75
Inventarium und Beschreibung aller Haab Nahrung undt Güthere liegend und fahrender nichts davon außgenommen, so Weÿlandt die Viel Ehren und tugend begabte Fraw Kunigunda gebohrne Weißin, Weÿland deß Ehrengeachten und Kunst erfahrenen Hn Johann Balthasar Wagners geweßenen burgers und barbierers allhier geschiedene hausfrau und respective Wittib nach Ihrem am 4. Februario jüngst hin genommenen seeligen abscheiden hinter Ihro Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Fr. Kunigunda gebohrnen Jundin der verstorbenen mit Weÿland Hn Jacob Junden geweßenen burger und schuhmachers Zu Barr Ehelich erzeugter Tochter, verheurathet an den Ehrsamen und bescheidenen Meister Johannes stöffler Schirmern Zu Bischoffsheim am Saum mit beÿstand deß Ehrenvest und hochweißen H. Johannes Strehlin alß Von E. E. Kleinen Rath Vermög decreti voù 17. Februarÿ nächsthin hoch ansehnlichen Verordenten Hn deputati Zu einem stammtheil ab intestato Verlaßener Erbin, Wie auch deß Ehrengeachten und Kunsterfahrenen H Johann Friderich Vogels barbierers burgers und Wundartzten alhier der Verstorbenen mit Weÿlandt dem auch Ehrengeachten und Kunsterfahrnen H. Johann Carol Vogeln geweßten barbierer und Wundartzten Zu Barr ehelich erzeugtten und Zum andern Stammtheil verlaßenen Sohn und Erben (…) So geschehen Straßburg d. 25. Februarÿ 1712.

Haußrath, So sich in einer alhier in d. Statt Straßburg in d. oberstraß gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörigen behaußung such befunden
Eÿgenthum ahne Einer behaußung. Item Hauß, hoff (…)
Haußrath 36, Silber 1, Eÿgenthumb an einer behaußung 350, Summa summarum 388 lb – Schulden 303, Nach abzug solcher verbleiben 84 lb – Conclusio 21 lb

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. C.2, 1710-1755, f° 4)
1712. Donnerstags den 4. febr. morgends frühe ein wenig vor 1. Uhr ist gestorben Fraw Königunda geborne Weißin, Johann Balthasar Wagners geweßenen barbirers vndt Wundartzten alhier nachgel. wittwe, vnd ist Sambstags darauff als den 6. ejusdem auff dem gottesacker Zu St. Gallen begraben worden, ihres alters 63 jahr weniger 4 wochen, vndt wie folgend vnterschrifft, [unterzeichnet] Johann Friderich vogel als Sohn, Johannes Stöffler als tochterman (i 6)


Cunégonde Jund

Cunégonde Jund et (1694) le boulanger Jean Henri Kaiser, (1700) le secrétaire Jean Henri Gœbel puis Jean Stœffler

Cunégonde Jund, fille du cordonnier Jacques Jund de Barr et de Cunégonde Weiss épouse acutelle du barbier Jean Balthasar Wagner, épouse en 1694 le boulanger Jean Henri Kaiser, fils du tonnelier Thiébaut Kaiser de Barr : contrat de mariage, célébration

1694 (29. 9.bris), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Johann Heinrich Kaÿßern ledigen becken Weÿl. Mr Dieboldt Keÿßers geweßenen burgers und Kieffers Zu Barr Straßburgischer jurisdiction ehelich hinderlaßenem Sohn, dem hochzeiter, ane Einem,
So dann der Viel Ehren: und tugendsamen Jfr. Künigunda gebohrner Junthin, weÿl. deß Ehrengeachten und bescheidenen Mr Jacob Junthen geweßenen burgers und Schuhmachers Zu besagtem Barr mit der Vil Ehren: und tugendsamen Fr. Künigunda gebohrner Weißin ehelich erziehlten und deß Ehrenvestn und Kunsterfahrenen herrn Johann Balthasar Wagners, barbierers und wundartzt auch burgers alhier Zu Straßburg jetzmahlige Stieff dochter der Jfr. hochzeiterin anden theils
So beschehen vnd verhandelt in der Königl. freÿ. Statt Straßb. auf Montag d. 29. 9.bris St: N: Anno 1694 [unterzeichnet] hannß heinrich kayser als hoch Zeiter, K. I. daß ist der Jfr. hochzeiterin eig.händig Nahmens Zeichen

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 148)
Heut dato d. 7. Xbr. 1694. hab ich (…) Hanß Heinrich Keÿßer den ledigen Becken weiland Diebold Keÿßers burgers Zu *irn ehelichen Sohn, v. Jfr. Künigundam, weiland Hans Jacob Jundten auch burgers daselbs eheliche dochter auf geschehene p.clamat. ehelichen eingeseget [unterzeichnet] hanß heinrich keiser hoch Zeiter, Künigund Jundtin hoch Zeiterin dero handzeichen K (i 78)

Jean Henri Kaiser devient bourgeois dix jours après son mariage

1694, 4° Livre de bourgeoisie p. 650
Joh: Heinrich Keÿser, der Weÿßbeck Von barr, Weÿl. Diebold Keÿsers Inwoh: Kieffers daselbst Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht Vor sich V. 2. Gold fl. 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, ist schon Verheurathet, und wird beÿ E.E. Zunfft der becken dienen. Jur: d. 16. Dito [Xbris] 1694.

Cunégonde Jund veuve de Henri Kaiser passe en 1700 un contrat de mariage avec le secrétaire Jean Henri Gœbel

1700 (24. Oct), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 12)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seind der Ehrenveste und Großachtbare Herr Johann Heinrich Göbel, lediger scribent Herrn Johann Heinrich Göbels gewesenen Kürßners und burgers Zu Straßburg ehelicher Sohn alß hochzeiter,
und die viel Ehren: und Tugendsamen fraw Königunda gebohrne Jundin, weÿland herrn Heinrich Keÿßers gewesenen Weißbeckhens und burgers Zu gedachtem Straßburg hinterlaßener fraw wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand herrn Ludwig Deußers, Schneiders auch burgers Zu mehrermeldtem Straßburg ihres geschwornen vogts
Geschehen Straßburg den 24.ten Octobris 1700 [unterzeichnet] Johann Heinrich gebel, K Handzeichen d. fraw hochzeiterin

Jean Frédéric Vogel

Fils de Jean Charles Vogel, barbier et bourgeois de Strasbourg, Jean Frédéric Vogel épouse en 1700 Barbe Eckart, fille du boulanger Georges Eckart. Jean Balthasar Wagner beau-père du marié est témoin.

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 41)
1700. Mittw. den 21. April wurden nach vorhergegangener zweÿmahliger außruffung Zu St. Aurelien Copulirt v. eingesegnet H. Johann Friederich Vogel der ledige Wundtartzt u Barbierer auch Burger alhier, H. Caroli Vogels gewes. Wundartztes vnd Barbierers, auch Burgers alhier nachgelaßener Ehl. Sohn, v. Jungfr. Barbara, Georg Eckards gewes. Schwartzbecken v. burgers alhier nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Joh: Frid: Vogel als hochzeiter, Barbara Eckartin als hoh Zeitertin, Joh: Balthasar Wagner d/ Stieffvatters, Johann Friderich Cotler der hochzeiterin Vogt (i 42)



8, rue des Veaux


Rue des Veaux n° 8 – VI 380 (Blondel), O 536 puis section 21, parcelle 38 (cadastre)

Maison appelée au Bœuf noir (zum schwartzen Ochsen), à la Vache noire (zur schwartzen Kuh)
Transformée en 1768 par le serrurier Jean Georges Baur (troisième étage, mascaron)


Façade rue des Veaux et rue de l’Abreuvoir,
fenêtres au premier étage (encadrements en pierre) et au troisième étage (encadrements en bois, en 2010 (Florent Fritsch, © Région Grand Est – Inventaire général)
Elévations en 1978 avant rénovation (dossier de la Police du Bâtiment)

Propriété de Sébastien Schœner en 1587, la maison a un encorbellement en saillie de trois pieds dans la ruelle ; le jardin qui longe la rivière comprend un pavillon et des latrines. Le menuisier Abel Prack se plaint en 1611 que ses voisins, tous gentilshommes, ont fermé le sentier qui longe la rivière jusqu’au quai au Sable, ce qui dévalue sa maison. L’affaire n’est pas encore réglée quand sa veuve épouse en 1611 le musicien aveugle Ulric Bosch qui obtient le droit de débiter le vin dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins. Pasteur de Hugsweier en Bade, Pierre Bimler acquiert en 1630 l’immeuble qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière. Il hausse sa galerie en en 1635 et passe un acord sur les jours avec son voisin Guillaume d’Uttenheim. Devenu propriétaire, son fils serrurier Abraham Bimler passe en 1684 un accord avec le maçon Jean Kachler pour réparer sa maison. Le mur d’angle s’effondre en emportant des fourneaux à l’étage à cause de la négligence des ouvriers et des mauvais matériaux.
Le menuisier Jean Henri Fritschmann achète la maison en 1722. Les préposés au bâtiment lui font grief deux ans plus tard d’encombrer la ruelle de planches. Il loue à partir de 1727 à cet effet un emplacement au quai au Sable puis à partir de 1740 un emplacement dans la ruelle de l’Abreuvoir. La maison comprend en 1729 un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un passage latéral où se trouvent un atelier de serrurier et un atelier de menuisier ainsi que deux caves sous solives. Le plan-relief montre que le bâtiment avant comprend deux pignons vers la ruelle. Jean Henri Fritschmann fait aménager en 1749 une risberme de 30 pieds de long dans l’alignement de ses voisins, en anticipant sur le communal. Le serrurier Jean Georges Baur achète l’immeuble en 1768 et vend en 1770 la partie arrière à son voisin le marchand François Lanfray. Les préposés aux Feux autorisent en 1768 le maître maçon Jean Kœderer à aménager le troisième étage. Au-dessus de la porte d’entrée, le mascaron à tête d’homme portant les attributs de serrurier date de cette époque, de même que les appuis de fenêtres galbés en bois au troisième étage. Les encadrements en pierre des étages inférieurs dans le goût de l’époque vers la rue des Veaux sont peut-être contemporains, à moins qu’ils ne soient dus au propriétaire précédent. Jean Georges Baur fait percer en 1778 une croisée vers la ruelle.


Le bâtiment à deux pignons vers la ruelle, suivi d’une galerie et du bâtiment arrière (plan-relief, 1727 (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 202 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (d). Celle à droite dans la rue des Veaux a une porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, ce qui correspond à l’état actuel, sauf les deux fenêtres du rez-de-chaussée qui ont été agrandies depuis lors. Celle à gauche dans la ruelle de l’Abreuvoir a des ouvertures disposées régulièrement de part et d’autre de l’axe central où se trouve une porte. La disposition actuelle est différente, plusieurs fois modifiée vers 1900. La cour L représente la face latérale (4-5) du bâtiment rue de l’Abreuvoir, le bâtiment (4-3-2) qui y est appuyé vers le sud, le bâtiment (1-6) propriété du voisin et le mur (5-6) vers la ruelle.
La maison porte d’abord le n° 25 (1784-1857) puis le n° 8.


Cour L
Plan du rez-de-chaussée avant travaux – Elévation ruelle de l’Abreuvoir (1894, dossier de la Police du Bâtiment)

Le chef de chantier Louis Auguste Niedschelm fait faire en 1894 des travaux au troisième étage (notamment abaisser les trois croisées et déplacer une fenêtre vers la ruelle de l’Abreuvoir) et au rez-de-chaussée (convertir une croisée en porte et vice versa). Il fait agrandir les fenêtres du deuxième étage et aménager un couloir en 1906. Un incendie détruit en partie la toiture en 1897. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement la maison. Le propriétaire fait restaurer l’intérieur et l’extérieur du bâtiment en 1979 puis réparer les encadrements en grès et les volets en 1995.



Mascaron au-dessus de la porte rue des Veaux mai 2016 et 1966)
Façade en 1966 – Troisième étage en 1894 (dossier de la Police du Bâtiment)

février 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1605 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Abel Brack, menuisier, et (1591) Marguerite Schmidt – luthériens
1611 h Ulric Bosch, musicien puis débitant de vin, et (1611) Marguerite Schmidt veuve d’Abel Brack – luthériens
1630 v Pierre Bimler, pasteur à Kürzell, et (1611) Marguerite Kohler puis (1640) Anne Marie Grasmann – luthériens
1680* h Abraham Bimler, serrurier, et (1679) Anne Marie Baur – luthériens
1722 v Jean Henri Fritschmann, menuisier et (1718) Marie Barbe Borst puis (1730) Marie Barbe Leopard – luthériens
1768 v Jean Georges Baur, serrurier, et (1764) Marguerite Barbe Formier – luthériens
1810 h Jean Frédéric Baur, serrurier, et (1790) Marie Catherine Wald – luthériens
1841 h Auguste Baur, serrurier, et (1837) Caroline Sophie Martin
1889* h Louis Auguste Niedschelm, chef de chantier, et (1883) Frédérique Sophie Baur
1905* v Henri Alfred Salomon, architecte, et (1907) Marie Marthe Gœhrs
1950* v Joseph Weissler, maître-boulanger, et son épouse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1729, 900 livres en 1762 (avec la maison arrière)

(1765, Liste Blondel) VI 380, Jean Henri Fritzmann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bauer, 3 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 536, Bauer, Frédéric, /Jean Frédéric / rue des Veaux 25 / 23 – 1,7 are

Locations

1614, Abraham Heffelé, teinturier en soie
1622, Elie Beck, cordonnier
1715, Abraham Bimler, serrurier, et (1710) Susanne Hammerer – luthériens (co-propriétaire)
1720, Jean Martin Weismantel, serrurier
1724, Jean Frédéric Gœbel, serrurier
1749, Marie Claude Boullet, manante
1756, David Andres, coutelier, et Marie Salomé Bronner
1777, Nicolas Haan, peignier, et Madeleine Hetzel
1847, Jean Buck, serrurier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 78

Kalbs Gaß Ein seit nach dem Closter Sanct Stephan hinab
Sebastian Schöner hatt vor seiner Thüren ein steinerinn Tritt 6 schu lang und 15 Zoll breÿt, Item mehr hatt er Im Träckgeßlin ein steinern Banckh 5 schu lang, und 20 Zoll breÿt. Mehr ein steinen Trid 6 schu lang und 2 schu breÿt, Item hinden Im Gärttlein vf das Wasser ein Vsstoß 24 schu lang und 3 schu herauß, darunder ein Ingezeünt Profeÿ 9 Zoll lang Und 3 schu herauß
Nota, Soll beschickt, undt des Gärtlins halben befragt werd. Wie es mit beschaffen, dieses Gärtlin Ist nit gerechnet worden, Weil kein breÿte gemeldet Jst. Undt Ist das Gärtlin 29. schu 3 Zoll lang. Item mehr Ußwendig vff dem Wasser ein Brütsch sampt einem heüßlin und stegen. Ist ii schu lang und 4 schu 2 Zoll Herauß vff das Wasser, Soll Allmendt sein und Bleiben, Bessert für das Nießen, i lb ix ß viii d
[in margine :] Mag fürthin ein bestendiger Jährlicher Zinß ane statt der Beßerung vf d. Gärtlin geschlagen werden

Sébastien Schœner a devant ses portes une marche en pierre longue de 6 pieds et large de 15 pouces, De même dans la ruelle de l’Abreuvoir un gradin en pierre long de 5 pieds et large de 20 pouces, En outre une marche en pierre longue de 6 pieds et large de 2 pieds, De même un encorbellement long de 24 pieds en saillie de 3 pieds vers la rivière par derrière dans le jardinet où se trouvent des latrines clôturées longues de 9 pouces en saillie de 3 pieds
Remarque. A vérifier, demander ce qu’il en est du jardinet qui n’a pas été décompté parce que sa largeur n’est pas indiquée. Le jardinet a une longueur de 29 pieds 3 pouces, de même sur la rivière un lavoir ainsi qu’une maisonnette et un escalier, long de 2 pieds en saillie de 2 pouces, Est communal et doit le rester, Doit pour la jouissance 1 livre 9 sols 8 deniers
[in margine :] Le droit de jouissance du jardinet pourrait être à l’avenir remplacé par une rente foncière annuelle perpétuelle

1741, Livre des communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 347
Loyers qui correspondent aux autorisations accordées par les Préposés au bâtiment

alzb. 720-b
Johann Heinrich Fritschmann der schreiner solle vor die Erlaubnus Sechs stöß diehlen auf das Allmendt beÿ dem wollhauß zulegen, Jahrs auf Mathæi, 1 lb

(Quittungen 1741-1748)
Fritschmann solle ferner für die erlaubnus mit seiner Neü aufführenden Steinern Landfest Oben 7 ½ schuhe und unten 6. schuhe 7. Zoll beßer Hinauß in die Preusch Zufahren jahrs auf Mathæi und Laut Prot. de 1749. fol. 106. A° 1750. I.mo (id est 21. Sept – 1 Brumaire), 5 ß

(Quittungen 1749-1751, 1 lb 5 ß – 1751-an 10, 5 ß)
C 192
modo François Lanfrey
jetzt (veuve de) H. Joseph Louis Praz

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1609, Préposés au bâtiment (VII 1324)
Le menuisier Abel Prack se plaint que ses voisins gentilshommes ont obstrué le long de la rivière le sentier qui lui permettait d’aller à la Meule (à l’extrémité du quai au Sable), ce qui dévalue sa maison de 200 florins. Il demande aux préposés une visite des lieux.

Abel Brack. Platz hinder dem Müehlstein
(f° 34-v) Mittwoch den erst. Martÿ – Abel Brack schreiner In Kalbsgaß clagt das die Junckeren Nemlich der v. Utenh: der Ampm. Zu Wilstet, Item der Jr. von Wiboltzheim vnd der Jr. Joham die haben hind. beim Müehlsteg den Platz eig. grundts Zugemacht, vnd den fuoßpfad, so geg. sein Clegers hauß hind. am Waser h gangen Ist versperrt d. er hienden nit mehr vß und In ghon kan, hab er Jr. Johamen darumb angesprochen, der hab Ihm die Antwort geben, er hab seine brieff erst fund. vnd solches mit Rhat h. Stettlr. Bocklins vnd H. St. Wurmsers solches Zugemacht, bitt solches abzuschaff. dan sein hauß Jetzo 200 fl. krencker. Ist zu bedacht gezog. gehört für Bauh. (fol: 121)

(f° 121) Sambstag 22.t Julÿ – Abel Brack schreiner In Kalbsgaß bitt fleißig vmb befürderung des augenscheins beim Müehllsteg seÿ Ihm der vßgang hind. her gesperrt so Ihm beschwerlich, bitt & Ist Ihm anthricht wir wöllens befördern (fol. 34)

1611, Préposés au bâtiment (VII 1326)
La visite a lieu deux ans plus tard alors que le musicien Ulric Bosch est devenu propriétaire. Les gentilshommes ont fermé le passage le long de la rivière par une grande porte, ce qui empêche le plaignant de transporter son bois et ses planches. Les préposés ont l’intention d’en parler à la Tour aux deniers où Abel Prack aurait déposé un mémoire. En marge, il n’y a pas eu de mémoire mais des plaintes verbales.

Allmendgaß beÿm müelstein, Abel Brack jetz Ulrich Bosch instrumentist. 94.
(f° 94) Donnerstag 23 Maÿ – Ist man beim Müehlstein Zusammen kommen weil Abel Brack hieuor Aô 1609. fo. 34. & 121. geclagt auch vilfeltig angehalten das man dem gang zwischen den Almend gärtelin eins vnd den Edelmans heußern In Kalbsgassen anders theils, wid. eröffnen wolte, welchen dieselben Junckern mit eim grossenthor Zugemacht, vnd dadurch Ihme Abel bracken seinen vßgang beim Müelstein gesperrt, dadurch sein behausung 200 fl krencker word. Item auch holtz vnd dÿlen da vß vnd Ingethan, Weil man aber vermeint er Abel brack hab ein Suplôn übergeben, Als Ist hindurch gang. vnd will man Künfftig vffm Pfenningthurn darüber reden.
NB er hat Kein suplôn übergeben sonder etlichmal alhin* mündtlich alhie darumb angehalten

1635, Préposés au bâtiment (VII 1346)
Le gentilhomme Guillaume d’Uttenheim passe en 1635 un accord avec Pierre Bimler qui a haussé sa galerie en y pratiquant des fenêtres.

1724, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Les préposés font grief au menuisier Jean Henri Fritschmann d’encombrer la ruelle de planches. Il présente ses excuses en déclarant qu’il vient d’acheter la maison à la Vache Noire et qu’il n’ pas d’autre endroit pour entreposer ses matériaux. Les préposés lui demandent de faire place nette dans les huit jours ou de solliciter la jouissance du communal.

(f° 9-v) Dienstags den 1. febr. – Joh: Heinrich Fritschmann beschlägt das Allmend mit dielen
Johann Heinrich Fritschmann, der Schreiner, wurde vorbeschieden vnd Ihme remonstrirt, warumb Er das Allmend in dem tränckgäßein beÿ der schwartzen Kuh in der Kalbsgaßen so mit dielen belegt, daß mann fast nicht wohl mehr Zum waßer kommen kan, Fritschmann Zugegen excusirt sich damit, daß Er das dabeÿ gelegene Hauß gekaufft vnd vermeint, weilen Er sonst Kein andere gelegenheit hätte, dieselbe hienzulegen, es würde so Viel nicht Zubedeuten haben, derowegen Erkant worden, daß Er innerhalb acht tagen beÿ 2 lb d Straff solchen platz raumen und wann Er als dann einen platz Zu Seinen dielen Verlangt gebürend darumb einhalten solle, da Ihme als dann durch einen einnehmenden Augenschein ein gewüße gegend wirdt angewiesen werden.

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
Les préposés autorisent le menuisier Jean Henri Fritschmann à entreposer six tas de planches près de la Maison à laine contre un cens à verser à la Ville

(f° 205-v) Dienstags den 26. Aug. 1727 – Johann Heinrich Fritschmann weg. Allmendts
Johann Heinrich Fritschmann, der Schreiner, bittet umb erlaubnus dielen an das wollhauß, wo der Senckeisische Stall gewesen, hienlegen Zu laßen.
Erk. Solle Implorant den platz nicht überlegen und mißbrauchen, und wird Ihme nicht länger erlaubt, diesen platz Zu occupiren, biß Gemeine Statt solchen selbst gebraucht, in deßen aber, den Jährlichen Zinnß, welchen die herren dreÿ reguliren werden, richtig und ordentlich bezahlen, ferner Erk. Solle Implorant vor die erlaubnus, Sechs Stöß dielen an diesen platz Zuleg. Jährl. vf. Mathæi und A° 1728. 1.mo 1 lb 5 ß d ane Zinß bezahlen.

1732, Préposés au bâtiment (VII 1395)
Les préposés réduisent le loyer à la demande de Jean Henri Fritschmann qui n’entrepose plus que quatre tas de planches

(f° 3-v) Sambstags den 19. Ejusdem [Januarÿ] – Johann Heinrich Fritschmann
Johann Heinrich Fritschmann der Schreiner bitt umb moderation der 1. lb. 5. ß d Zinßes, so jhme Laut Statt Zinßbuchs fol: 720.b Vor die erlaubnus 6. stoß diehlen hinder das Wollhauß Zulegen angesetzt worden, maßen er nicht mehr den Völligen Platz occupiret, sondern nur 4. Stöße allda Liegen Hat. Auf beschehen Abordnung Joseph Anthoni Facken des dreÿer Knechts und deßen rapport, daß es deme also seÿe, moderirt à 1. lb d.

1740, Préposés au bâtiment (VII 1399)
Les préposés autorisent le menuisier Jean Henri Fritschmann à entreposer un tas de planches dans la ruelle qui donne dans la rue des Veaux contre un loyer annuel de 10 sols

(f° 61 Sambstags den 3. Septembris 1740. seind folgende Augenschein eingenommen worden – Joh: Heinrich Fritschmann
An dem Schlupff in der Kalbsgaß, in welchen Johann Heinrich Fritschmann der schreiner auf einer seithen einen stoß Lange diehlen Zulegen begehret, und deßwegen umb erlaubnus gebetten.
Erkannt gegen 10 ß jährlichen Zinß, Von Michaelis nächstkünfftig anfangend, Willfahrt.
[in margine :] NB. dieser Platz ist Johann Kleinen dem fripier biß ann: Mar. 1742 à 1 lb 10 ß verlühen.

1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Les préposés autorisent le menuisier Jean Henri Fritschmann à aménager une risberme de 30 pieds de long dans l’alignement de ses voisins, en anticipant sur le communal de 4 pieds ½ en amont et 6 pieds 7 pouces en aval contre un loyer annuel de 5 sols

(f° 105-v) Sambstags den 7. Junÿ 1749. seÿnd folgende Augenschein ein Genommen worden – Joh: Heinrich Fritschmann
An Johann Heinrich Fritschmann des schreiners Hauß An der Kalbsgaß, welcher um erlaubnus gebotten mit seiner 30. schuhe Langen Landfest, in der flucht Von H. François Lanfrey seiner Oben daran hinauß zu fahren, ist Oben 7 ½ schuhe, unten 6 schuhe 7 Zoll breit.
Erkannt Willfahrt gegen 5 ß Zinß des Jahrs.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le serrurier Baur est autorisé à percer une croisée vers la ruelle

(f° 131) Dienstags den 18. Augusti 1778. – Mr. Baur Schloßer
Mr. Baur, der Schloßer läßt bitten, ihme zu erlauben an seiner Behausung in der Kalbs Gaß gelegen in das Gäßel alda einen Kreutzstock durch zu brechen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Les préposés aux Feux autorisent le maître maçon Jean Kœderer à aménager au troisième étage de la maison dite à la Vache noire qui appartient au serrurier Jean Georges Baur un poêle et une cuisine vers la ruelle, un autre poêle et une cuisine vers la rue des Veaux

(p. 169) Sambstags d. 27. Septembris 1768. – Mr Johann Georg Baur der schloßer will in seiner in der Kalbs gaß gelegenen behaußung zur schwartzen Kuh in dritten stock gegen dem Preuschgäßlein eine Stub, darneben eine Kuchen mit heerdt und Camin schoß machen, das rohr mitten durchs gebäu, Von allem holtz entfernt.
Ferner im nemlichen stock gegen der gaß eine Stube darneben eine Kuche mit heerdt und Camin schoß, das rohr Wie vorher mitten durchs gebäu, Von allem holtz entfernt.
Erkanndt, Willfahrt. Mr. Köderer

Description de la maison

  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, passage latéral, plusieurs poêles, chambres, cuisines, chambre à soldats, vestibule, atelier de serrurier et de menuisier pourvu d’un four, deux caves sous solives, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances à la somme de 2 000 florins
  • Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

    4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux

    nouveau N° / ancien N° : 10 / 25
    Bauer
    Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
    Le N° 12 est dans la petite rue de l’abreuvoir
    (Légende)

    Cadastre

    Cadastre napoléonien, registre 25 f° 188 case 1

    Bauer Jean Frédéric père rue des veaux N° 33
    Bauer Auguste (Rectif. pr. 1845)
    1858 Baur Auguste veuve

    O 536, maison, sol, R. des veaux n° 25
    Contenance : 1,50
    Revenu total : 162,88 (162 et 0,88)
    Ouvertures, portes cochères, charretières :
    portes et fenêtres ordinaires : 33 / 25
    fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

    Cadastre napoléonien, registre 26 f° 19 case 1

    Bauer Auguste veuve
    1889/90 Nidschelm Ludwig d. Frau Friederike Sophia Bauer

    O 536, maison, sol, Rue des Veaux 8
    Contenance : 1,50
    Revenu total : 162,88 (162 et 0,88)
    Folio de provenance : (188)
    Folio de destination : Gb
    Ouvertures, portes cochères, charretières :
    portes et fenêtres ordinaires : 33
    fenêtres du 3° et au-dessus : 10

    Cadastre allemand, registre 30 p. 366 case 10

    Parcelle, section 21, n° 38 – autrefois O 536
    Canton : Kalbsgasse Hs. N° 8 – Rue des veaux
    Désignation : Hf, Whs / sol maison
    Contenance : 1,55
    Revenu : 2500 – 1700
    Remarques :

    (Propriétaire jusqu’à l’exercice 1950), compte 902
    Nidschelm Ludw. August Ehefr.
    1925 Salomon Henri Alfred architecte et son épouse née Goehrs
    1950 clos

    (Propriétaire à partir de l’exercice 1950), compte 6482
    Weissler Joseph maître-boulanger et son épouse
    (4309)

    1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

    Canton VI, Rue 189 des Veaux p. 337

    25
    Pr. – Bauer, Jean George, Serrurier – Marechaux
    lo. – Schmidt, Michel – Moresse
    lo. – Erbland, Bernard, Sculpteur – Manant
    lo. – Kraus, Antoine, Cocher

    Registres de population

    1795, Registres de population (600 MW 7)

    7° section, Rue des Veaux N° 25
    George Baur, 61, Serrurier, Vasselonne, 1756
    Salomé Formier, 53, Sa femme, Strasb.
    Frederic Baur, 32, Serrurier, id
    Catherine Waldt, 28, Sa femme, Vasselonne, 1790
    Jacque Schupp, 40, Tailleur, Reinsfeldt, 1778
    Madeleine Barra, 40, Sa femme, Phalsbourg, 1778
    Catherine Schupp, 15, fille, Strasb.
    Madeleine Schupp, 12, fille, id
    Bernard Ebland, 45, Sculpteur, Ferrette, 1784
    Barbe Klein, 50, Sa femme, Oberbronn, 1784
    Auguste Arnold, 36, Perruquier, de la Saxe, 1791
    Catherine Schneider, 41, Sa femme, Strasb.
    Jacque Dunze, 28, Garçon Serrurier, Oberhoff, 1793
    Tobie Haussmann, 22, Garçon serrurier, St Gall, 1792
    Pierre Roth, 17, Garçon tailleur, Oberbronn, 1791
    Marie Kreütler, 26, Servante, Barr, 1784
    Madeleine Wass*, 20, Servante, Strasb.
    Louis Jaquemin, Sellier d’art.ie, Nancy, 1795

    1798, Registres de population (600 MW 19) p. 175

    4° Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 25
    Bauer, George, Serrurier, 60, Wasselonne
    Fourniere, Marguerite, sa femme, 54, Strasbourg
    Bauer, frederic, Serrurier, 33, id
    Waldt, Catherine, Sa femme, 31, Wasselonne, 9 ans
    Bauer, frederic, fils, 6, Strasbourg
    Bauer, Auguste, fils, 1, id
    Bauer, Caroline, fille, 1, id
    Greidler, Marie, Servante, 32, Barre, 12 ans – est allé Fossé des Tanneurs le 5. G.al 7
    Luther, Marie, Servante, 19, Wasselonne, 2 mois
    Eckert, Jacob, G.on serrurier, 33, Busweiler, 18 mois
    Schmidt, Antoine, G.on serrurier, 22, Pfalsbourg, 18 mois
    Knecht, frederic, G.on serrurier, 17, Strasbourg
    Zier, David, apprentif, 15, id
    Wilhelm, Adam, G.on serrurier, 21, Meygern, 13 ans
    Arnold, Auguste, Perruquier, 32, Leipzig en Saxe, 14 ans
    Schneider, Catherine, sa femme, 43, Strasbourg – décedée
    -, George, G.on Perruquier, 17, Bitsch, 3 mois
    Schneider, Anne Marie, la Mere, 66, Strasbourg – delogé le 22 vent, est allé Fossé des Tanneurs 6
    (*) Brefi, Madeleine ; fille servante, 32, petit Geft – 15. G.al 7 – E. le 15. G.al 7
    Schupp, Philippe, Tailleur, 43, Reinfeld, 22 ans
    Parrat, Madeleine, sa femme, 43, Pfalsebourg, 24 ans
    Schupp, Catherine, fille, 17, Strasbourg
    Schupp, Madeleine, fille, 13, id
    Schupp, Jacques, fils, 11, id
    [verso]
    Schupp, Elisabeth, fille, 8, Strasbourg
    Schupp, Henry, fils, 4, id
    Schupp, Wilhelm, fils, 1, id
    Schultz, Jean, G.on tailleur, 14, Strasbourg
    Erblond, Bernard, Sculpteur, 50, Pfert, 26 ans
    Klein, Barbe, sa femme, 56, Oberbronn, 33 ans
    (29)

    Annuaire de 1905

    Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
    Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

    Kalbsgasse (Seite 74)

    (Haus Nr.) 8
    Songuisch, Kaufmann. 0
    Niedshelm, Rentner. E 1
    Tröndle, Wwe. 1
    Vohrmann, Krankenpflegerin. 1.
    Fürnsten, Stellverm. 2
    Lutz, Kommis. 2.

    Dossier de la Police du Bâtiment (cote 947 W 30)

    Rue des Veaux n° 8

    Le propriétaire Nidschelm fait faire en 1894 des travaux au troisième étage (abaisser les trois croisées de 20 centimètres, déplacer une fenêtre de 45 centimètres vers la ruelle de l’Abreuvoir et poser des cloisons) et au rez-de-chaussée (convertir une croisée en porte, déplacer une croisée de 45 centimètres, convertir une porte en croisée, poser des cloisons intérieures). Il fait remettre le bâtiment en état après qu’un incendie a détruit une partie de la toiture en 1897. Il fait agrandir les fenêtres du deuxième étage et aménager un couloir dans la cuisine en 1906. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement la maison. Le propriétaire fait restaurer l’intérieur et l’extérieur du bâtiment en 1979 puis réparer les encadrements en grès et les volets en 1995.
    Un débit de tabac occupe le rez-de-chaussée (veuve Jansen 1896, Guillaume Sattler 1901, Jean Longuich 1904, Mme Schuh 1930, 1942).

    Sommaire
    • 1864 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Riebel l’autorisation de faire une prise de gaz pour trois becs
    • 1888 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de M. Schneider l’autorisation de faire une prise de gaz pour deux becs – Autorisation au nom de Nidschelm
    • 1894 – Le propriétaire Nidschelm demande l’autorisation de faire des travaux au troisième étage : abaisser les trois croisées de 20 centimètres, déplacer une fenêtre de 45 centimètres vers la ruelle de l’Abreuvoir et poser des cloisons – Autorisation, 3 avril 1894
    • 1894 (21 avril) – Le maire notifie au propriétaire de faire ravaler les façades
      (15 juin) – Le propriétaire Nidschelm demande l’autorisation de faire des travaux : transformer une croisée en porte, déplacer une croisée de 45 centimètres, transformer une porte en croisée, poser des cloisons intérieures – Autorisation accordée le 21 juin – Travaux terminés, novembre 1894
    • 1896 – La Police du Bâtiment constate qu’une lanterne a été posée sans autorisation – La veuve Jansen qui tient le débit de tabac demande l’autorisation de poser une lanterne – Autorisation, la lanterne ne devra pas ravancer de plus de 25 centimètres (contre 35 centimètres dans l’état constaté) – La lanterne ravance toujours de 35 centimètres – Autorisation à titre exceptionnel
    • 1897 – Rapport des pompiers. Un incendie a détruit une partie de la toiture – Le propriétaire Nidschelm demande l’autorisation de remettre le bâtiment en l’état précédent – Autorisation – Travaux terminés, juin 1897 – Plan et coupe des combles
    • 1900 – Michel Meyer demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – L’enseigne fait une saillie inférieure à 16 centimètres
    • 1901 – La Police du Bâtiment constate que le débitant de tabac Guillaume Sattler a posé une enseigne perpendiculaire – L’intéressé la retire
    • 1904 – Le débitant de tabac Jean Longuich demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire en tôle peinte. Croquis – Autorisation – L’enseigne est posée
      1905 – Le même demande l’autorisation de poser une vitrine sous forme de boîte – Refus, puis autorisation de poser la vitrine qu’on devra enlever chaque soir
    • 1906 – Le propriétaire Nidschelm demande l’autorisation d’agrandir les fenêtres du deuxième étage et d’aménager un couloir dans la cuisine – Autorisation, plan (non joint) – Travaux terminés en septembre
    • 1907 – Rapport des pompiers suite à un feu de cheminée
    • 1912 – Le propriétaire Nidschelm demande l’autorisation de raccorder trois latrines aux canalisations – Autorisation, deux plans (non joints) – Travaux terminés, novembre 1912
    • 1914 – Ch. Hundorff demande l’autorisation de poser une enseigne pour le compte de la société Waldorf-Astoria – L’enseigne est posée, mars 1915
    • 1915 – Rapport de la commission militaire des logements. Rien à signaler
    • 1930 – La société Caran d’Ache demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire contre le mur du magasin de Mme Schuh – Autorisation, croquis
      1934 – La débitante de tabac Schuh demande l’autorisation de remplacer son enseigne ordinaire par une enseigne électrique – Autorisation (l’enseigne est déjà posée)
    • 1933 – La Police du Bâtiment notifie M. Salomon de faire ravaler les façades – Travaux terminés, novembre 1936
    • 1936 – Un locataire du deuxième étage se plaint que son logement est humide – Visite des lieux, le pan de bois et la saison expliquent l’humidité
      1937 – Un locataire se plaint d’être incommodé par la fumée qui provient d’une cheminée trop basse – La cheminée a été rehaussée, janvier 1938
    • 1937 – Le débitant de tabac Schuh demande l’autorisation de poser une antenne au-dessus de la rue – Autorisation
      1942 – M. Schuh est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire – Croquis – L’enseigne est posée, jun 1942
    • 1945 – Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement la maison. Charles Hoffmann demande un certificat de sinistré
    • 1955 – Le propriétaire Joseph Weisler est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le crépissage est presque terminé, avril 1955
      1961 – Le propriétaire Joseph Weisler est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Les façades sur les deux rues sont ravalées, octobre 1961
      1969 – L’entreprise Polti est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
    • 1972 – M. Kiehl demande un certificat d’urbanisme – Plan cadastral, certificat, propriétaire M. Weissler. La partie vers la rue des Veaux est dans un secteur sauvegardé, le reste, soit 60 %, peut être démoli
      1982 – Me Heitz de Sarralbe demande des renseignements sur l’immeuble que les époux Siebert de Sarreguemines ont l’intention d’acquérir des époux Doerflinger de Behlenheim. Le bâtiment doit être conservé.
    • 979 – M. Bisch est autorisé à restaurer l’intérieur et l’extérieur du bâtiment et à poser un échafaudage – Demande de subvention. Devis et factures d’Arcal Architecture, des entreprises Clauss (menuiserie extérieure), Bernar (peinture extérieure), Casale (ravalement des façades), Holtzmann (garde-corps) – Travaux achevés, octobre 1982 et en partie subventionnés
    • 1988 – Les notaires Lotz de Pfaffenhoffen demandent des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble propriété de M. André Bisch – Plan cadastral
    • 1994-1995 – Le cabinet Lobstein (gérance d’immeubles) demande l’autorisation de ravaler la façade et de faire des réparations (encadrements en grès, volets, peindre les façades) – Autorisation – Demande de subvention – Travaux terminés en novembre 1995 – Subvention versée – Photocopie de photographies – Factures jointes

    Relevé d’actes

    La maison appartient au début du XVII° siècle au menuisier Abel Brack. Originaire de Wolfach en Forêt-Noire, il épouse en 1591 Marguerite Schmidt, fille du fabricant d’armures Balthasar Schmidt

    Mariage, cathédrale (luth. p. 188)
    1591. Dominica Quinquagesima 14. Februarÿ. Abel Brack von Wolfach der Schreiner vnd Margaretha Balthasar Schmid des Blatners nachg. tochter (i 97)

    Abel Brack achète le droit de bourgeoisie un mois après son mariage.
    1591, 3° Livre de bourgeoisie p. 544
    Abel Brack von Wollfach d. schreÿner Kauft mit beÿstandt Mathie Schreÿbeÿß. des Schmids* das Burckrecht, vnd will Zu den Zimerleüt dienen. Act. 13. Martÿ A 91

    Le musicien Ulric Bosch épouse en 1611 la veuve d’Abel Brack, menuisier et aubergiste au poêle des Charpentiers : contrat de mariage, célébration
    1611 (24. Jan.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56), Protocole
    Eheberedung Zwüschen dem Ehrsam und bescheidenen Ulrich Boschen dem Instrumentisten vnd Frauwen Margreden Schmidin beeder Versprochenen Ehepersonen auffgerichtet.
    Zwüschen dem Ehrsam und bescheidenen Ulrich Boschen dem Instrumentist. burgern Zu Straßburg Ane einem,
    So dann der Ehren vnnd tugendsamen Frauwen Margreden Schmidin, Weÿland deß Ehrsamen Abell Pracken schreiners vnnd hauptkhandts vff der Zimmerleüth Zunfftstuben Alhie Zu Straßburg seeligen hinderlaßener Wittiben Am Anderntheÿl scih begeben vnd Zugetragen
    Auch darbeÿ In Persönlicher gegenwart der Ehrenuesten from: fürsichtig weißen Hochgelehrten Ehrengeachten vnd fürnehmen herren Augustin Drenßen fünffzeheners deß bestendigen Regiments, Marci Flori Professoris der Alhieig. schuelen, Mattÿs Schalcken Kuchenmeisters vff deß H Ammeisters stubenn, Ulrich Bosch deß Elttern, Philippß Reißhoffers vnd hannß Georg Boschen, küeffers, auff seiner deß Breüttigambs, So dann vff der frauw hochzeiterin seiten Leonhard Meÿers Spindelträhers und hannß Heberlins Alten Großen Rathsbewanth. Ihres Vnnd Ihreß Kindts vögten woe Auch Lorentz von Veßenheim deß Jüngern, Aler burgere Zu Straßburg Vnd Zu diser Eheberedung erpettener Großgünstig herren beÿstenderer und Saalleüthen
    Geschehen Vnd Verhandelt In deß Heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 24. Januarÿ Inn dem Jahr deß Herrn Alß man Zaltte 1611.
    Not. Daniel Strintz (58 Not 55, n° 385) [unterzeichnet] Vlrich bosch des hoch Zeÿters vatters

    Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 123-v, n° 11)
    1611. 28. Jan. Ulrich Bosch der Instrumentist, Margretha, Abel Brack deß Schreiners S. Wittib (i 126)

    Ulric Bosch et sa femme Marguerite louent leur maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière au teinturier en soie Abraham Heffelé

    1614 (ut spâ [9. Maÿ]), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 131
    (Inchoat. fo. 127.) Erschienen herr Abraham Heffele der Seidenferber
    hatt in gegensein Ulrich Boschen Instrumentisten v Fr. Margreden seiner ehegemaheln
    haben freÿ guttwillig bekhant V offentlich verÿehen das er Ime b sein erben Sechs Jar lang die nechst nacheinand volgend vnd vff Johannis Baptæ nechstkhfftig anestehen sollen vonn Jetzbemelten Ehegemechden derselben Zweÿ heüßer ein Vorder v ein hinders mit Iren hoffstetten höfflin v gertlin mit allen Iren gebeuwen & genannt Zum Schwartzen ochßen geleg. Inn d. S S Inn Kalbsgaß. einsÿt ein eck am Drenckhgeßlin ander syt Juncker Wilhelm von Utenheim stosst hind. vff die Breüsch Nach der S S bruch v gewonheit Für vnd vmb ein Jerlicher Zinß Nemblich 70 gulden

    Aveugle, le musicien Ulric Bosch est autorisé à débiter du vin pendant un an si son père tonnelier se porte caution (Ulric Bosch est ensuite dit débitant au Dragon – zum Lindwurm – au Vieux-Marché-aux-Vins)

    1615, Protocole des Quinze (2 R 23)
    (f° 26-v) Sambstag den 18. Februarÿ – Ulrich Bosch vmb Weinschanck
    Ulrich Bosch der blind Instrumentist erscheint vnnd laßt p. Lt. Bittlingeren ein Schrifft vbergeben, welche er durch ein Studenten anstellen lassen, Bericht intitulirt, so aber ein vnderthänige Supplication, die ist nuhn abgeleßen, darinnen haltet er ahn, das man Ime, den Weinschanck Zutreiben gnedig gestatten vnd erlauben wolle & dieweÿl er nuhn vor dißem ebenmäßiges begehren gethan, hatt man ein Protocoll de Anno 1612. fol. 263. vnd 279. dieselben beeden Recess abgeleßen, vnd daruff Erkant, Weÿl man in weniger anzahl beÿsammen, soll mans gegen Ihm Zu bedacht Ziehen, vnnd seind Zum bedacht verordnet H. Hugwarth vnd H. Lamp.

    (f° 37) Sambstag den 4. Marty – Ulrich Bosch vmb Weinschanck
    Ulrich Bosch der blind Instrumentist erscheint vnnd laßt p. Lt. Bittlingeren fürpringen Waß massen er vor 14. tagen vmb den Weinschanck vnderthänig angesucht, so aber Zu bedacht gezogen, dieweÿl er dann kein handtierung, darvonn er sich Jetziger Zeÿtt möchte ernehren vnd außpringen, So bette er nochmahlen vmb gnedigen bescheÿdt, vnd es vffs wenigst ein Jar lang mit Ime Zuversuchen werden mein Herren verhoffentlich in solcher Zeÿt sovil treuw vnd redlichkeit an Ime befinden, das sie Ime auch fürter Zuwillfahren ursach Sind Herrn geordnet, die mögen den bedacht befürderen.

    (f° 61-v) Mittwoch den 5. Aprilis – Ulrich Bosch vmb Weinschanck
    Waß H. Hugwarth vnd H. Lamp den 21. Martÿ Jüngsthien, Wegen Ulrich Boschen des blinden Instrumentisten, vnd desselben begerten Weinschanck bedacht, das lißt h. Engler auß seiner consignation ab. Vnd seind die herren der meinung Ob er wohl (hintermahl er nicht gesicht, ein Weinknecht halten muß vnnd den leüthen kein essende speiß geben darff.) sich schwehrlich mit dem Weinschanck allein würdt außbringen Können, möchte man Ime doch auß mittleiden in seinem begehren willfahren Wann sein Vatter, der ein Küeffer, Ime wollte die hand bieten, für das Ungeldt bürg vnd gutt sein, vnd mitt Zusehen, das es recht Zugienge vnd das ordnung gehalten würde, allß das mans ein Jar lang mit Ime könte versuchen hielt er sich nicht wohl, were es Ime allweÿ wider abzustricken. Erkant, Mann soll Ime ein Jar lang in seinem begehren willfahren.

    (f° 65) Sambstag den 15. Aprilis – Ulrich Bosch vmb Weinschanck
    Lt. Bittlinger sambt Ulrich Boschen dem blinden Instrumentisten, der seÿ bericht daß Ime seiner sachen ein bescheid gefaßt, bitt vmn publication. Ist auß dem protocoll supra folio 62. eröffnet. Er. nimbts an.

    Le débitant de vin Ulric Bosch et sa femme Marguerite Schmidt louent leur maison rue des Veaux au cordonnier Elie Beck

    1622 (x. Aprilis), Chancellerie, vol. 446 f° 130
    (Inchoat. in Prot. fol. 96.) Erschienen Elias Beck d. schuomacher burger Zu Straßburg
    hatt in gegensein Ulrich Bosch des Weinschanckh burgers Zu Straßburg vnd Margred. Schmÿdtin sein ehelicher haußfr. bekhandt
    das er Ime von ermeldt beed. ehegemechd dreÿ Jahr nach einand. volgend so vff Mariæ Vkhndg. Jetzo Anegefang. vnd nit für baß, derselben ehegemechd Behausung Inn d. Kalbßgaß. darinn 2 stub. 2 Kammer, ein Bien und den hoff entlehnt hetten für vnd vmb ein jehrl. Zinß xv. lb

    Le débitant de vins Ulric Bosch et sa femme Marguerite Schmidt hypothèquent leur maison au Bœuf noir au profit du notaire François Isenhuth

    1622 (ut spâ. [xxiij. Novembris]), Chancellerie, vol. 446 f° 512
    (Inchoat. in Prot. fol. 369.) Erschienen Ulrich Bosch Weinschenckh burger Zu Straßburg Vnd Margreth Schmidin sein eheliche haußfrauw,
    haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Frantz Ißenhutt Notarÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 25 pfund
    Zu vnderpfand verlegt, hauß, Hoffstatt, höfflin, Hinderheüßlin gartten Undt Brunnen mit Allen Ihren gebeüwen d gelegen Unn d. St. Wt. Inn der Kalbs gassen Zum schwartzen ochßen genann einseit ein eckh Am trenckgäßlin And. seit Hr. Wilhelm Von Uttenheim, hind. vff die Breüsch, Dauon gend 8. fl, geldt lößig mit ij C fl. St. W. den Armen Weÿßen khindern, Vnd dann j. lb gelts wid. kheüffig mit xx lb d dem Stifft Zu St: Thoman

    Ulric Bosch, débitant au Dragon, et sa femme Marguerite Schmidt font dresser un état de leurs biens pour que l’épouse puisse solliciter le bénéfice de cession. L’inventaire est dressé au Vieux-Marché-aux-Vins dans la maison au Dragon propre au mari. La maison rue des Veaux propre à l’épouse est aussi décrite.

    1626 (18. 9.bris), Not. Oesinger (David, 37 Not 2) n° 12
    Inventarium vnd Beschreibung Aller der vnd Jeder Ligend. vnd Vahrender Haab Nahrung vnd güettere, auch Schulden vnd gegen schulden, So Ulrich Boschen dem Weinschenckh. Zum Linckhwurm vnd burgern alhie zu Straßburg wie auch Margaretha Schmidin beed. Ehegemächten eÿgenthümblich. zustendig, vnd auff begehren H Pauli Wegrafffs des Notarÿ als geschwornen Curatoris bemelter Margreth Schmidin (weilen besagter Ulrich Bosch In Zimblich. schuld. gerhaten vnd damit er seiner Vogts fr. unverändert vorbehalten Guth vermög auffgerichteter Eheberedung erhalten möge), Inn beÿsein des Ehrenvesten Fürsichten vnd Weisen H Pauli Rosenbrechers geschwornen Kaÿserlich. Notarÿ véé Johann Peter Müllers beeder auß eines Ehrsamen Kleinen Rhats mittel hierzu deputirter vnd verordneter herren Inventirt (…) Actum Sambstags den 18. 9.bris A° 1626.
    Copia der Eheberedung (…) Donnerstags den 24. Januarÿ Inn dem Jahr 1611. Daniell Strintz Notarius
    Inn Einer Behaußung Alhie Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckh geleg. Zum Linckhwurm genandt, so In deß Mans Unveränderte Nahrung gehörig vnd hernach ordentlich beschrieb würdt, ist befund. word. wie volgt.
    Erstlichen ane haußrhat. Vff dem 2. bod. Inn der Cammern A, In der Cammern B, Auff 3. bod. Inn der Cammern C vff dem gang, In der vndern Stuben, In d. Kuch, Im Keller
    Inn einer behaußung In der Kalbsgaß gelegen Zum schwartzen Ochßen genandt so der frawen unveränderte Nahrung gehörig vnd hernach sprcificiert würdt Ist befunden worden wie volgt.
    In dem hind. Stock Oben In einer Cammer, In der vndern hindern Stuben
    Eÿgenthumb An Einer behaußung, So dem Mann Unverändert Zustendig. Ein behaußg. hoffstatt vnd Stall ahne dem Obern alten Weinmarckh beÿ der Kohlscheüren geleg. (…)
    (der Fr. für unverändert gehörig) It. eine behauß. hoff, hoffstatt, höfflin, hinderheüßlin, vnd gartten, sampt einem brunnen Zum schwartz. ochßen genandt, mit allen anderen Ihren gebewen begriffen, Zugehörung. vnd gerechtigkeitten, geleg. In der Statt Straßburg In der Kalbsgaßen, ein seit ein Eckhauß am trenckgäßlin, andersit neben Jr. Wilhelm von Uttenh. hind. vff die breüsch stoßend, dauon gehndt 8 fl geldts ablösig mit 200 fl. Str, Wer. vff St. Veltins tag dem weÿßenhauß alhie, Ferners j lb d gelts ablösig mit 20 lb d den Stifftherren Zu St. Thoman.

    Ulric Bosch le jeune et Marguerite Schmid vendent la maison au Bœuf noir à Pierre Bimler, pasteur à Kürzell, et à sa femme Marguerite Kohler

    1630 (5. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 431-v
    (Protocollat. fol. 39.) Erschienen Ulrich Bosch der Jünger, burger Zue St. vnd Margretha Schmidin sein eheliche haußfraw, mit beÿstand H Paul Wegraffen deß Notÿ, ihres gewesen Vogts
    haben in gegensein herren M Petri Bümblers, gewesenen Pfarrers Zu Kürtzel, burgers Zu St, vnd Fr. Margrethæ Kolerin seiner Ehewürthin (verkaufft)
    hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhauß vnd gärtlin mit allen andern ihren gebäwen & gelegen alhie in der Kalbßgassen, Zum Schwartzen Ochsen genannt, ist einseit ein Eck am drinckhgäßlen, 2.seit neben Jr. N. von Vtenheim, hinden vffs waßer die Preüsch genannt, stoßend, dauon gehen Jährlich vff Valentini 8 fl. St w. dem weisenhauß alhie in hauptg. mit 200. gld. wer. Item j. lb gelts Jarß vff Martini dem Stifft S. Thoman alhie in hauptg. mit 20 lb abzulösen, So sit dise behausung auch noch v.hafftet vmb 722. fl. a 15. bz. H Johann Dieterich dem handelßmann alhie,solche vff begeren alßbald Zuerlegen, Item vmb L. lb Abel Bracken ihr der Verkäufferin in Voriger Ehe erzeugtem sohn, für sein vätterlich guth, vnd Ansprach vf disem hauß sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff, vber die beschwd., so die Käuffere vff sich genommen, geschehen per 150. gld.
    1611

    Fils du boulanger Gaspard Bimler de Deggingen (comté de Helfenstein en Wurtemberg), Pierre Bimler, alors pasteur à Hugsweier près de Kürzell et de Lahr, épouse en 1611 Marguerite Kohler, fille du tailleur Gaspard Kohler de Strasbourg
    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 91-v, n° 33)
    1611. den 27. Augusti seindt ehelich eingesegnett Worden M. Petrus Bimlerus vonn deckingen inn der Graffschafft Helffenstein Pfarrherr Zu Hugschweÿer Caspar Bimmlers des Becken vnndt Burgers daselbst Sohn, Vnndt Jungfr. Margaretha Kohlerin Vonn Straßburg Weÿland Caspar Kohlers des Schneÿders Vnndt Burgers seligen allhier nachgelaßene dochter (i 101)

    Inscrit sous le nom de Pierre Pranler, Pierre Bimler pasteur de Hugsweier près de Lahr devient bourgeois par sa femme en mars 1612
    1612, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 947
    M. Petrus Pranlerus von Deckhing. In d. Grawenschafft helffestein geleg. pfarrer Zu Hucksweÿher beÿ Lohr Empfahet d. Burgerrecht von Margaretha weÿlandt Caspar Kohlers deß Schneiders eheliche tochter wüll Zu den Schneidern dienen. Actum den 19. Martÿ 1612. [Peter Bimlerus]

    Pierre Bimler, pasteur de Kürzell, hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Remi

    1634 (ut spâ [28. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 397
    Erschienen HH M. Peter Bümbler Pfarrer Zue Kürtzel
    hatt in gegensein hanß Remmi deß Küeffers alhie – schuldig seÿ LX. lb
    dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen And.en ihren gebäwen & alhie in der Kalbßgassen gelegen einseit neben dem Vttenheimischen hoff, 2 seit ist ein Eck Am Trinckgäßlin, hinden vff die Breüsch stoßend, so Zuuor v.haftet vmb 200. fl. St. w. dem Weisenhauß, vmb 400 fl. dem Stifft S. Thoman
    [in margine :] Erschienen Jr: hieronimus Christoff Bapst, innamen weÿ: hanß Remi deß creditoris see: Mueter halb Stieffbruders vndt Eintzigen Erben Clauß Remi so sich beÿ Ihme Jr. Bapsten in diensten vffhält (quittung) Act. den 26. Augusti 1637.

    Pierre Bimler fait appel devant les Quinze d’une décision des préposés de la Taille qui lui demandent non seulement de régler un arriéré suite à un inventaire mais aussi une amende de 100 livres. Les Quinze exemptent le pétitionnaire de l’amende à condition de régler les 36 livres d’arriéré.
    1634, Protocole des Quinze (2 R 60)
    (f° 217-v) Sambstag 18. 8.bris – M. Peter Bimler Pfarrer Zu Kürtzel Ca. Dreÿ deß Stallß
    M. Peter Bimler Pfarrer Zu Kürtzel burger allhie Erschinen ist per Dr. Knaff. vnderth. Suppl. cum doc. ist 2. pit Abhör vndt der documentorum restitution & beschwert sich darin, daß Ihme durch H dreÿ deß Stalls wegen seines beÿ Ihnen producirten Inventarÿ, Erstlich 36. lb d Nachtrag So dann 100. lb d. Straff abgefordert wde. wann Ers aber vmb in supplicatione eingeführten ursach. nit v.mein schuldig sein, auch von den dreÿern für M H. gewÿsen, Allß pitt Er vmb absolution & Erkandt, Soll der dreÿern bericht darüber eingezogen w.den, Ihme sagen, seÿ Zu bedacht gezogen
    [in margine :] Donnerst. den 23. 8.br. hatt supplicant die beide documenta wid. empfang.

    (f° 227) Mittwoch den 5. Novembr. – M. Peter Bimler Pfarrer Zu Kürtzel Ca. Dreÿ des Stalls
    Obere Stallherren referiren, hetten vff M. Peter Pimmler Pfarrers Zu Kirtzel hieob. fol. 217. einkommene supplication, vermög damaligen Erkandtnuß, der dreÿer vffm Stall bericht darüber eingezogen, darauff das geschäfft bedacht, wie in der sextern Anno 17. fol. 31. verzeichnet so Zu diesem mal p. H Frantzen abgeleßen worden, gehet dahin, das supplication die 36. lb. Zuvorderist dem Stall nachtragen, vnnd dann ane der straff deshalb Ihme nachgelaßen sein sollen. Erkandt, der bedacht gevolgt.

    Le pasteur de Kürzell Pierre Bimler se remarie avec Anne Marie Grasmann, fille du teinturier Jean Grassmann : contrat de mariage, célébration
    1640 (ut supra [1. Octob:]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 504-v
    (Protocoll. fol. 119. – Eheberedung) Erschienen H. M. Peter Bümbler Pfarrer Zu Kürtzel alß hochzeiter mit beÿstand H M. Justi Arcuarÿ Pfarrherrn Zu Lohr an einem,
    So dann Jgfr: Anna Maria hanß Graßmans des Schwartzferbers hinderlaßen tochter Alß hochzeiterin mit beÿstand H. Theodosÿ Monachi Sÿbner gerichts Procuratoris ihres Vogts H Hanß Christoph Engelhardts Großenraths Verwanth. hanß Kleinen des Metzger Vnd Friderich Graßmannen des Seilers ihres brudern am andern theil

    Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 252-v)
    1640. Domin : XIX. 11. octob. M. Petrus Bimpler pfarrer Zu Kürtzel vnndt burg. alhie, J. Anna Maria, Hannß Graaßmanns unds vndt schwartzbeckers alhie nachgelaßenee tochter. Eingesegnet. Montag 19. octob. Ruprechtsau (i 259)

    Pierre Bimler hypothèque la maison au profit du tailleur Zacharie Roser

    1649 (8. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 558
    Erschienen H. M. Peter Bimmler, Pfarrer Zu Kürtzel
    hatt in gegensein Zachariæ Rosers deß Schneiders alß Vogts weÿl. Martin Baldners deß Jüngern fischers seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿen 25. lib
    dafür in specie Verhafftet sein solle eine Behaußung mit allen deren Gebäwen zum Schwartzen Ochßen genannt vnd alhie in der Kalbßgaß. so einseit ein eckh am Tränckhgäßlin vnd anderseit neben dem Utenheimisch. hoff hind. vfs waßer stoßend gelegen, davon gibt mann Jahrs 8 fl. wehr. lößig mit 200. fl. ermelter Wehrung dem Waÿsenhauß, mehr 2. fl. ewigs Zinnß dem Stifft St: Thomann, Vnd dann ist diße Behaußung Verhafftet Vmb 25. lb d H Hannß Peter Wallisern Vögtliche weise

    La veuve de Pierre Bimler demande au Magistrat d’intercéder en sa faveur auprès du bailli de Mahlberg dans la succession de son mari, bourgeois de Strasbourg
    1659, Conseillers et XXI (1 R 142)
    (f° 149-v) Montag d. 22. Augusti – Mr. Peter Bimlerß Wittib P. Intercessionalibus
    Mr Peter Bimlerß Wittib Vogt vberreicht Vndthg. bitten, pro Intercessionalibus an d. von Schawenburg, Oberamtman Zu Mohlberg Weg. bevorstehender Inventation, Wollen die Bediente dabeÿ hab. ohnveracht sie Bergerin. Erk. Ist an E. E. Rath gewißen Word.

    (f° 216-v) Montag d. 28. Nouembr: – Bimlerische Erben pro Intercessionalibus
    Mr. Peter Bimlerß Erben vberreicht per Bitsch Vndthg. Supplication, Bericht. d. Ihr Vatter Vnd Schwer seel. Burger an dißem orth geweß. Vnd daß sie In der Marggraffschafft d. dodtfall d. Beampt. bezahlen sollen die Weÿl Er dan ein Prediger Zu Kirtzel geweßen Vnd In Hießiger Statt Burgerrecht Verstorb. Alß bitt sie Vm Intercessionales an Ihre Er. dhlt. Marggraff Wilhelm Erben. Willfahrt worden.

    Autres références sur Pierre Bimler chez les Quinze et les Conseillers et les Vingt-et-Un
    1642 Conseillers et XXI (1 R 125) Peter Bimler. 15. [Pfenningthurn Zins]
    1649 XV (2 R 68) M. Peter Bimler, Pfarrer zu Kurtzel. 250. [Zins]
    1650 XV (2 R 69) M. Peter Bimler. 262 [Frucht, wein]
    1668 XV (2 R 85) Magister Bimlers Pfarrers Kinder. 70. [pt° Abloßung]

    Les enfants et héritiers de Pierre Bimler sont mentionnés au sujet d’une somme due à Marie Salomé et à Jean Bimler. Les enfants mineurs issus de la veuve sont Marie Elisabeth, Pierre, Abraham et Jean Daniel
    1659 (22. Dec.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 928
    Erschienen H Johann Christmann Merckhlin, und H Andres Fischer beede EE groß. Rhats Beÿsitzer alß aus E. Wohlgedacht Rhats mittel ad contractus Minorum insonderheit Deputirter ahne statt Mariæ Salomeen Bimblerin an einem, Mehr Georg Friderich Riesch Barbierer und Wundartzt zu Lahr alß Ehevogt annæ Elisabethæ Bimblerin und alß Cessionarius Johann Bimblers daß Weißbeckh mit beÿstand H Johann Adam Riedten Notarÿ, Ferners H Daniel Ösinger alß Vogt Mariæ Elisabethæ, Peters, Abrahams, und hannß Daniels der Bimblerisch. Geschwisterd, mit beÿstand Annæ Mariæ weÿl. H Peter Bimblers geweßenen Pfarrers Zu Kürtzel, nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, ihrer eheleiblich. Muter und Niclaus Winters deß Schneiders deren Vogts, am andern,
    so dann Melchior Hawinschilt der Schuhmach. mit beÿstand H David Ösingers senioris Notarÿ am tritten theil,
    Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Obschon Er Melchior Hawinschilt alß Vogt eingangß gedachter Mariæ Salomeen und obernannts Johannßen der Bimblerisch. Geschwisterd. umb die ienige 230. lib. Kauffschilling welche Jacob Schmid Gartner in Krautenaw, Krafft der am 27. Jan. A° 1644 in der Cancelleÿ contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung solch. beÿd. Geschwidterd. schuldig geweß. ist

    Inventaire dressé après la mort de Marie Wagner, femme du cloutier Jean Rœmer rue des Veaux dans la maison dite à la Vache noire qui appartient aux héritiers du pasteur Pierre Bimler

    1663 (25.2.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 2) f° 5
    Inventarium Vndt Beschreibung Aller: vndt Jeder Haab Nahrung vndt Güthere So weÿl. Fr. Maria Wagnerin Mr Hannß Römers des Nagelschmidts alhie Zu Straßburg Geweßene haußfr. sel. nach Ihrem den 21.ten 9.bris A° 1662. sel. genommenem hintritt, verlaßen, Welche auf ansuchen und begehren des Ehrenhafften Mr Paul Wagners des Jüngern Nadlers vndt Burgers alhie der verstorbenen Bruders Vndt geschwornenn Vogts Paulußen, Margarethæ, Annæ Mariæ, Mariæ Salome vndt Magdalenæ aller fünff der verstorbenenn frawen sel. mit vor: vnd nachgedachtem hinterbliebenen wittiber ehelich erzeigter Kind. vndt nächster ab intestato hinderlaßener Erben Inventirt (…) So bescheh. Zu Straßburg Mittwochs den 25.ten Februarÿ A° 1663.
    Volgt nun die Beschreibung der Verlaßenschafft ahn ihro selbst. Vnd solte Zwar Erstlichen des wittibers unverändertes Vermögen welches sich in allem nach besag des vber weÿl. Fr. Annæ Mariæ Florin sein des wittibers erst verstorbenenn haußfr. seel. in A° 1649. auffgericht. Inventarÿ fol. 16. mit auffgerechneter Beßerung beloffen auff 108 lb (…)

    In einer In der Statt Straßburg In der Kalbsgaßen gelegenen Behaußung Zur Schwartzen Kueh genandt, so weÿl. herrn Peter Bimlers gewesenen Pfarrers Zu Kürtzels sel. hinderlaßener wittib v. Erb. eigenthümlich zuständig Ist befund. word. alß volget
    Auff der bühnen, In der Cammer A, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer
    Ergäntzung der Erben Unveränderten Guths. Nach besag des vber weÿland Frawen Maria Wagnerin Zu Hans Röhmer dem Nagelschmidt Jetzmahligen hinderbliebenen Wittiber In den Ehestand Zugebrachter Nahrung in A° 1649. durch H Johann Friderich Madlern Notarium auffgerichteten Inventarÿ
    Abzug In dießes Inventarium gehörig, Sa. der Erben unverändert. haußraths 25, Sa. Silberegschmeids 1, Sa. Guldener Ring 2, Sa. Guths ergäntzung (98, abgang 12 ß, verbleibt) 97, Summa summarum 126 lb
    Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 35, Sa. Werckzeugs Zum Nagelschmidt handwerck gehörig 49, Sa. Silber geschmeids 6, Sa. Guldenen Ring 2, Sa. Schuld 4, Summa summarum 97 lb – Schuld 196 lb, Übertreffen solchemnach die Theilbare auß dem Erben Zu bezahlende Schulden die gantze Theilbare Verlaßenschafft vmb 98 lb – Summa finalis 125 lb

    Compte que rend le cordonnier Melchior Hauenschild de la tutelle des biens qui appartiennent à Marie Salomé Bimler, issue du mariage entre Marguerite Kohler, morte en 1634, et Pierre Bimler, mort le 24 juillet 1659.
    1664, Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 3) n° 8
    Rechnung Mein Melchior Hawenschiltt burgers v. Schuhmachers alhie Zue straßb. alß geschwornen Vogts Jfr. Mariæ Salome Bimlerin, weÿl. des Ehrwürdig v. wolgelehrten H. M. Peter Bimlers gewesenen Pfarrh. Zu Kürtzel, v. burgers alhie selig. mit auch weÿl. Fr. Margaretha Kohlerin sel in Erster Ehe erzeugten dochter, Inhaltend v. außweisendt waß Ich seit des H Vatters selig tödlich abscheidens, das ist Von dem 24. Julÿ A° 1659, biß auff den 1. (9.)br dieses lauffend. 1664. Jahrs dißer Vogteÿ halben eingenommen widerumb außgeben v. sonsten verhandelt habe

    Bericht. Weg. meiner Vogts dochter Müeterlich Guths. Zuwißen demnach weÿl. Fr. Margaretha Kohlerin meiner vogts dochter Muter selige in A° 1634 Gottes gn. willen nach Zeitlich. Todts verblich. das deoselben Verlaßenschafft durch geschworne Inventir schreiber v. Keüffler dißer St. Str. üeblich. gebrauch, b. herkommen gemäß den 4. Junÿ solch. Jahr inventirt (…)
    Bericht Wegen deß H. Vatters seligen Verlaßenschafft. Zuwißen demnach gedachter H. Pfarrh. meiner Vogts dochter Vater selig den 24. Julÿ A° 1659. des Allerhöschten Vätterlich Willen nach dieße Welt gesegnet, verstorben, daß erwehnte verlaßenschafft vermög dießer St. Str. gebrauch Barbar gewonheit auch durch geschwornen Notarium v. Käuffler den 23. Augusti solch. Jahrs Inventirt (…)

    La veuve Bimler hypothèque la maison dite à la Vache noire, composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière, au profit de la veuve Anne Marie Rœderer. En marge, quittance accordée en 1675 aux enfants et héritiers de la débitrice, Elisabeth, Daniel, Abraham (alors compagnon teinturier) et Anne Marie Bimler

    1673 (20.Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 353
    Anna Maria Bimlerin Wittib mit assistentz Niclaus Winters deß Schneiders Ihres Curatoris
    in gegensein H. Johann Peter Storckhen E.E. Großen Rhats Beÿsitzers alß Vogts Frawen Annæ Mariæ Rödererin wittibin – schuldig seÿe 50 lb
    Unterpfand, Zweÿ häußer Ein vorders und ein hinders mit dero hoffstätten hoff und Gärtlin mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Kalbsgaß. und Zur Schwartzen Kuhe genannt ist, einseit ein Eckh am Tränckhgäßlin anderseit neben dem adelich Utenheimischen hoff, hinden uff die Preusch stoßend gelegen
    [in margine :] (…) uff ansuchen und begehren Herrn M. Samuel Rockhenbachs Cantoris im Münster eheweibs Elisabethæ Bümlerin Daniel Bümlers deß Schloßers wie auch Niclaus Winters deß Schneiders alß Vogts Abraham Bümlers deß wanderndern Ferbergesellen, alle weÿl. hierinng. Annæ Mariæ Bimlerin der Debitricis nunmehr seel. nachgelaßener Kinder und Erben (empfangen) Act. 30. Xbr. 1675

    Accord entre Jean Bimler, pensionnaire à l’hôpital et ses frères et sœurs après la mort de leur frère Pierre Bimler, mort à l’âge de quatorze ans enchaîné à l’hôpital. La maison rue des Veaux sert de garantie.

    1676 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 746-v
    Johann Bimbler der Pfründner im mehrern Hospital, mit beÿstand Hannß Jacob Limpurgers deß Posomentirers an einem,
    So dann Elisabetha Bimblerin, H M. Samuel Rottenbachß Cantoris im Münster eheliche haußfrau mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts und Niclaus Winter der Schneider alß Vogt Abraham Bimblers deß Ledigen Schloßer Gesellen /:hierbeÿ zugegen:/ und hannß Daniel Bimblers deß wandernden Schwartz: und Schönfärber: gesellen am andern,
    und beÿde theil, mit beÿstand der Ehrenvest und weÿsen herrn Joachims Von Botzheim und herrn Isaac Salinus beÿder als aus E.E. Kleinen Rhats mittel zu beÿder Parten Güttliche Vergelichung insonderheit depurirter, Zeigten an und bekannten freÿ guttwillig offentlich,
    Es seÿe Ihr der Bimblerische Geschwisterd eheleiblicher bruder, weÿl. M. Peter Bimbler umb sinn und Vernunfft kommen, und dannenhero in alhiesigen mehrern Hospital geführt, an Ketten angelegt, und Endlichen im 14.ten Jahr Verstorben und dadurch Von seinem Ellend erledigt, diese Zeit durch aber, Von Ihr der 3. Kindter letzter Ehe, Mütterlichem Gut einig und allein alimentirt worden, also daß Sie daran einen sehr empfindlichen Nachstand leÿden müßen, und dannenhero dieselbe, benantlichen Sie Elisabetha für sich selbsten, und gedachter Winter Vögtlicher weiße, ahn Ihne Johann Bimblern begehrt, weil Er ahne dem Verstorbenen bruder, gleich Ihnen mit Zuerben Verlange, Er dann auch p. rato der ahne den bruder Verwendeter alilment Kösten beÿtragen solte, und dannenhero indem Er Johannes solches zuthun sich geweigert, wohlgedachter Rhat, umb ein Gewißes Kost gelt zubestimmen gebührend angesucht worden, Hierauff nun waren beÿde Parten Zusammen in Conferenz getretten, und hetten zu Abschneidung aller Verdrißlichen weitläuffigkeit und ferneren beschwärnus durch Vermittlung oben ehrengedacher herren Deputirter sich Endlichen ein für alle mahl dahin in güte mit einander Verglichen, daß Ihme Johanneßen Zu Vordrist die Jenige 16. lb 16. ß welche Er seinem Vorgeben nach aus seinen eÿgenen mittlen den 29. April a° 1662 ahn daß alhießige Waÿsenhauß bezahlt, restituirt, und die erwehnte Waisenhauß noch restirende 4. lb 15. ß durch Sie Elisabetham, Abraham und hannß Daniel obbesagt, auch richtig gemacht, dann Ihme Johanneßen fernerer, für alle und Jede Ansprachen, so demselben zu seiner Erbs portion gebühren, sie haben nahmen wie sie wollen, überall nichts davon auß: sondern alles und Jedes mit eingeschloßen 100. fl. in bahrem Gelt gegeben, und daran uff Joh. Bapt: 1677. 78. 79 und. 1680. Jedeßmahlen eine quart sambt dem Zinnß Vom Jeweiligen Rest gerechnet ohnfehlbahr ohne Verursachung einigen Kostens und schadens erlegt werden, Ihme auch biß solches geschehen
    cavirt sein solle mit hauß, hoffstatt und allen deren gebäwen und zugehördten, alhier in der Kalbßgaßen einseit ein Eckh am Tränckhgäßlein, anderseit neben einer behaußung hoher Stifft Straßburg gehörig gelegen. Nechst diesem bekannte mehr gd. Johannes Bimbler, daß Er obige 16. lb 16 ß heut dato Von obgemelten seinen 3. Geschwisterden empfangen habe

    La maison revient au serrurier Abraham Bimler qui épouse en 1679 Anne Marie Baur, fille du coutelier David Baur à Schiltigheim parce que la fiancée est enceinte.

    Mariage, Schiltigheim (luth. p. 65)
    1679. Anno M. DC. LXXIX. 11. Augusti. Auff Vorweißere eines von Hh Rhät v. XXI durch Johann Georg Wetzel Cancellisten ertheilten scheins ist Abraham Bimler der Schloßer v. Burger in Straßburg mit seiner geschwächten Anna Maria Meister David Bauren des Messerschmidts v. Burgers in Straßburg ehl. Tochter nach der revidirter Kirchenordnung der Stadt Straßburg pag 273. ehl. copulirt v. eingesegnet worden (i 37 )

    Abraham Bimler et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit du boulanger Léonard Maurer.

    1684 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 92-v
    Abraham Bümbler der Schloßer und Anna Maria sein Eheweib und zwar dieselbe mit beÿstandt David Bauren deß Meßerschmidts und Albrecht Luthers auch Meßerschmidts ihres resp. eheleiblichen Vatters und halbbruders
    in gegensein Lienhard Maurers deß Jüngern Weißbeckens, schuldig seÿe 200 fl. à 15. batzen
    Unterpfand, ein Vorder: und ein hinder hauß, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und gerechtigkeiten alhier in der Kalbsgaß, einseit neben einer behaußung hoher Stifft Straßburg gehörig, anderseit neben einem Allmend gäßlein, hinden uff die Preusch stoßend gelegen

    Le serrurier Abraham Bimler a demandé au maçon Jean Kachler un devis pour réparer sa maison rue des Veaux. Suite à une proposition de 250 livres, ils se sont entendus sur une somme de 200 livres. Le maçon a repris les fondations en posant quatre étais. Comme les compagnons ont mal fait leur travail, la partie supérieure du mur a bougé et s’est écroulée en emportant les fourneaux dans sa chute. Abraham Bimler demande compensation. Le maçon répond qu’il ne pouvait savoir que les matériaux du mur étaient de mauvaise qualité. Suivent les dépositions des témoins du plaignant et celles des compagnons. Il en ressort que le maçon n’a jamais averti le maître d’ouvrage de dangers. Le Conseil des maçons ordonne une expertise le 19 avril.
    Après de nouveaux témoignages, le conseil constate le 5 juin que le travail a été mal exécuté. L’angle doit être démoli et reconstruit selon l’accord en employant au moins 1500 nouvelles pierres. Les anciennes serviront à construire des murs en galandure. La sentence rendue à l’audience du consul régent est censée avoir mis fin à l’affaire des injures. Les parties devront s’accorder sur les frais supplémentaires du nouveau mur qui devra avoir un pied et demi d’épaisseur au lieu du pied prévu.

    1684, Protocole de la tribu des Maçons (XI 231)
    (f° 187-v) Mittwochs den 19. Aprilis 1684 – Meister Abraham Bimler, der Schloßer, Kläger Contra Hannß Kachler den Maurer, beklagten, bericht, daß Verblichen Wochen Er Zu beklagten gekommen vnd Ihme angezeigt, daß Er ein alt hauß in der Kalbsgaßen, Welches Er Wider Zu recht gebracht und renovirt haben Wolle, bäthe Ihne deßhalben, mit Ihme Zugehen, das hauß Zubesichtigen, vnd waß selbiges Zu repariren kosten Würde, ihme einen aufsatz der billigkeit gemäß Zuentwerfen, Welches dann Beklagter auch gethan, vnd einen entwurf /:den Kläger hiebeÿ Zugleich producirt:/ Verfertiget, Crafft deßen Er beklagter Zuvor 256. fl. gefordert, Sie seÿen nachgehendts umb 200. fl. eins Worden, In deme nun Beklagter den Baw undernommen und angefangen, das fundament unden außzubrechen [f° 188] habe Er Ihme Kläger einiger gefahr halben nicht gewarnet, sondern Vielmehr daß Er Ihme beklagten gantz allein Weilen Er es beßer als Kläger Verstehe, machen laßen solle, bedeütet, als aber hierauff Beklagter Vier stützen underschlagen laßen, seÿen selbige durch unfleißem beklagten Gesellen, so die obere Maur hienauß gestoßen, gewichen und das obertheil der Maur herab gefallen, die Öffen so im Obern stock geweßen, mit einander Verschlagen, und die fenster gäntzlichen Zerbrochen Worden, bittet deßhalben Beklagten anzuhalten ihme seinen schaden, so Er mit 100 fl. nicht ersetzen könne, guth Zuthun.
    Beklagter antwortet, daß Zwar der Obere Stock hinab gefallen, habe aber denselben Wohl understützt gehabt, und könne nicht davor, daß so ein liederliche Maur geweßen, habe Kläger beÿ dem Vergleich bedütten, daß Er so ein unglück gewesen solte, keine schuld haben Wolle.
    Kläger replicirt seÿe nichts davon geredet Worden, beruffe sich auf Meister Hannß Bindenschuh, den Zimmermann und Hannß Georg Obrecht den Becken, so mit beÿm Vergleich gewesen.
    Meister Hannß Bindenschuh, der Zimmermann berichtet, daß Er auf begehren Hanß Kachlers Vier stützen seinem angeben nach uf anderthalben stöck hoch gesetzet, nachgehends aber nach Kaÿl gemüßt, könne nicht sagen, Wie es gegangen, allein seÿe Er beÿm Vergleich gewesen, da Von beeden theilen einiger schadloßhaltung nicht gedacht Worden.
    Hannß Georg Obrecht, der Beck, proponirte, daß Er die erste Maur einfällen sehen, so mit Vier Kleinen schwachen [f° 188-v] stützeln undersetzt gewesen, und sehr mürb Waren, deßhalben nachgehends die andere, so Zwar mit vielen stützeln understützt gewesen, dannoch, Weilen selbige Zweiffels freÿ Zu schwach waren, auch einfallen müßen, beÿ dem Vergleich aber seÿe von beden theilen keine schadloßhaltung gedacht Worden, auch Er Bimler einiger gefahr halben nicht gewarnet.
    Hanß Martin und Hanß Jacob Reinbold, die beede Maurergesellen, referiren, daß als unden das fundament außgebrochen, seÿe der obere stock understützt Worden, allein Wann selbige noch mit mehrern stützen undersetzt geweßen Wäre, hätte er, Weilen die Maur Von liederlichen alten rothen sand und Kißelsteinen gemacht, auch ein großen Riß nebens von unden an biß oben an die fenster gehabt, Jedannoch fallen müßen, der Meister seÿe Zur selbigen zeit nicht beÿ Ihnen geweßen, können aber nicht sagen, ob Klagender Bimler Von Ihrem Meister dießer gefahr halben gewarnet Worden, oder nicht, dießes aber seÿe Wahr, daß Weder der Bauherr noch dero Meister Ihnen eingebildet, daß solche gefahr darauß entstehen, und der gäbel Von so liederlichen Zeüg Verfertiget sein Würde, Kläger berichtet ferner, Wann Beklagter Ihne gewarnet hätte oder gesagt, daß das Gebäw, so gar baufällig seÿe, Welcher Er, Beklagter, als ein Maurer hätten Verstehen sollen, so hatte Er sich beßer Vorgesehen, und solchen Bäw auf dieße Weiß nicht Vorgenommen, Beklagter habe ihm alles leicht gemacht, und unden am Eck angefangen abzubrechten, biß hinden an den Keller, ehe Er [f° 189] etwaß understützet, und Wann Gott nicht sonderlich berhütet hätte, Wäre seines haußmeisters frau und Kind Von dem eingefallenen Stein Werck erschlagen Worden, habe Zwar etliche mahl Gesellen, manches mahl aber nur frantzosen, und andere liederliche Leüth gebraucht, Welche die sach nicht verstanden haben, und dießem unglück nicht bevorkommen können. Wäre Beklagter nicht immerdar Von der arbeit gegangen, und selbige den Welschen Vertrauet, glaube Er nicht, daß es so ergangen Wäre.
    Hierauff ist umbfrag gehalten, und Weilen beklagtem Zwar nicht Wißend geweßen, daß die Maur so baufällig und in Wendig Riß gehabt, Er aber sich dennoch beßer Versehen, Ihne klägern, Weilen Er als ein Schloßer, das Bauweßen nicht Verstanden, Warnen und nicht ane dem gefährlichen orth den anfang ane dem abbrechen machen, sondern erstens understützen sollen, dahero Wann dieße sach nicht solte alhier außgemacht Werden, es ihme Beklagten Vielleicht über abgehen, und Kläger dießes unglücks halben zu defrairen condemnirt Werden möchte. Ist per Majora Erkand, daß Zween auß E. E. Gerichts mittel Morgenden tags den augenschein einnehmen, Beklagter mit Ihme Klägern einen neüen Vergleich in der Herren deputirten beÿsein, bevorab beede theil Von selbsten sich Zu einem Vergleich Vorstanden, treffen, denselben schrifftlich Verfertigen, Von beeden theilen und darauffhin demselben endlichen Völlig nachgelobet Werden solle, und seind Zu dießem Geschäfft deputiret Herr Matheus Bleßig und Herr Andreas Schmidt.

    (f° 194-v) Montags den 5. Junÿ 1684 – Johannes Kachler, Klägern Contra Meister Abraham Bimmler, den Schloßer, Beklagten, bringt an, daß sein Clägers Gesell Vergangen auf der Ihme Verdingten arbeit, in sein Beklagten Behaußung ane der Kalbsgaßen gelegen, müßig gestanden, deßhalben Er Ihne gefragt, Warumb Er hier müßig stehe ? der geantwortet, Beklagter habe ihn heißen aufhören, mit Vermelden, mann mache Ihme ss S. V. Bernheüterische arbeit, Welches Er hiemit geklagt haben wolle, habe Ihme auf bereits Vor dem Herrn Ammeister gebiethen laßen, selbiger aber es ane E. E. Gericht gewießen. Beklagter Verantwortet sich, daß Klägers Gesell Ihne einen großen Waßerstein ohnaußgemacht, Von neün schuh lang Verhauen Wollen, deßwegen Er demselben gefragt, Was Er hier mache ? Er der Gesell habe geantwortet, Was es Ihme Beklagten angehe ? sein Meister habe es Ihne geheißen, darauff Er gesagt, Er Weiß nicht Was sein Meister macht, in allem mache Er Ihme so blätz arbeit, und Verderbe mehr als Er guth mache.
    Cläger producirt einen Bescheid Von dem Regierenden Herrn Ammeister Vom 2.t Junÿ 1684., Crafft deßen Beklagter beÿ dem Herrn Ammeister, ob nehme Er so liederliche Materialien, und mache Ihme nicht Wie einem Meister Zustehet, rechschaffene arbeit, angebracht auch deßwegen ein Deputation begehrt, die Ihme der [f° 195] Herr Ammeister mit Zurück Weißung ane E. E. Zunfft Gericht der Maurer Willfahrt hat, Beklagter Wurde befragt, ob Er deßen noch geständig und ob er eine Deputation begehrt, Ille antwortet seÿe nicht nöthig, Wann nur Kläger ihme die Maur und gäbel nicht mit Murcken und alben stücken steinen Verfertigte.
    Kläger ist deßen nicht geständig, Will eine Deputation haben, und Von Ihme Bimlern durch richterlichen spruch, seiner arbeit halben Weilen Er mit keinem so Wunderlichen Mann Zuthun haben könne, geschieden Werden.
    Ist hierauf Herr Tobias Garing, Herr Hanß Jacob Kühl und Hans Heinrich Stäbler den augenschein einzunehmen deputiret.
    Nach genommenen Augenschein berichtet Herr Tobias Garing, daß Sie die Maur gar liederlich befunden, und solle mehrern theils mit murcken gemaurt seÿe, so habe auch der Kläger Beklagtem die stein selbsten das hundert umb 1. fl. kaufen wollen, damit Er gantze stein Verarbeiten möge, Kläger aber habe gesagt, Wann Er stein brauchte, Wolle Er schohn bekommen.
    Herr Kühl berichtet, daß das Eck mit schlechten alten steinen Versehen und die arbeit sehr liederlich seÿe, befinde daß Er das Eck mit guten steinen Versehen soll.
    Stäbler referirt, die Maur könte Wohl beßer sein, berichtet auch daß Kläger beÿm Verding gesagt, Er müße sechs tausend neüe stein und sechzig fiertel Kalck haben, so aber hierzu nicht gebracht Worden, dann Kläger selbsten Vorwendet, daß Er achthundert neüe stein gebraucht.
    [f° 195-v] Erkand, Weilen auß dem Augenschein erhället, daß die arbeit liederlich gemacht, und das Eck noch abzubrechen und Wider aufzubauwen, als solle Klagender Hanß Kachler schuldig sein, auf das ehister das Gebäw in seinen Verding außzuführen und außzumachen, auch das Eck mit neuwen steinen Zuversehen und aufs Wenigste fünff Zehen hundert neüe stein darzu und die alte stein Zu den Riegelwändern Zugebrauchen, Zumahlen die böden gleich Zumachen, auch Wann es darzu nöthig wäre Wider so Viel an der gemachten Maur abzubrechen, damit die Böden gleich kommen möchten. Die Schelt Wort anbelangend, Weilen solches beÿ dem Regirendern Herrn Ammeister ex officio außgemacht, soll es dabeÿ sein Verbleibens haben, im Übrigen aber Beklagter fürterhin dergleichen reden müßig gehen.
    Kläger excipirt, daß vermög Verding Zedulls Er das oberste stockwerck nur ein schuh dick Zumachen Versprochen, aber anderthalben schuh dick machen müßen, alßo dabeÿ nicht vestehen Könne, sondern daß Beklagter sich mit Ihme abfinden möchte begehre. Beklagter Wendet Vor das Kläger Zwar in dem Verding Zedull geschrieben, daß Er nur ein schuh dick das oberste Stockwerck machen solle, hätte es aber gleich beredt, da dann Kläger Versprochen, anderthalben in den Zedull Zusetzen.
    Erkandt, Weilen der Accord nur Von einem stein dick meldet, soll Zwar der Kläger die Maur anderthalben sein dick Vollends auß Zumachen, Beklagter aber solchen halben steins halben sich mit Klägern Abzufinden schuldig sein. Beklagter könne mehr nicht geben, als Er Versprochen. Erkand, bleibt beÿ dem Bescheid.

    Abraham Bimler est mis à l’amende pour avoir quitté le conseil sans autorisation
    1695, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 147 (Serruriers1692-1704)
    (f° 26-v) Dienstags den 30.ten Augusti – Abraham Bimler ist jetzt vom Handwerck gangen ohne erlaubnus bitten, Erkannt solle derentwegen 2. ß 6 d. ddt. dem Zunfftschreiber.
    VI 380 Bimler

    Un compagnon se plaint qu’Abraham Bimler a fait par ignorance des contrôles qui n’étaient pas nécessaires
    1696, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 147 (Serruriers1692-1704)
    (f° 39-v) Dienstags den 17. Julÿ 1696 – Hannß Caspar Schmäder der Büchßenmacher gesell so beÿ Hanß Niclaus Höllbe inn arbeit, clagt contra Abraham Bimler daß alß Er gestern 8. tag einen gesellen umbgeschawet und Vermeint, wie Er von seinem Mitgesellen berichtet worden, daß Sie Vollkommen umbgeschawet haben, Abraham Bimler aber Zwar nicht auß Vorsatz sondern aus unwißenheit übersehen worden,
    Er Reus Zu N. gesagt, entweders muß Er darumb schawende gesell oder aber Er der Meister nicht redlich seÿn, weilen beÿ Ihme keine umbschaw geschehen, und dahero die ursach wißen wolle.
    N. der mit gegangene gesell der seithero Von hier weggangen, hatt gesagt, Sie wehen durch gehend umbgangen und doch sich in Zwischen absentirt.

    Abraham Bimler et Anne Marie Baur hypothèquent leur maison au Bœuf noir au profit de la fondation Nicolas Adolphe.

    1702 (18. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 513-v
    Abraham Bimmler schlosser u. Anna Maria geb. Baurin mit beÿstand Philipp Jacob Meelen wachsbossirers u. Joh: frid: Thomers büttels beÿ E. E. Zunft der Schmid
    in gegensein H. Philipp Küblers Exsenatoris alß Pflegers der Nicolai Adolphischen Stiftung und Hn Joh: Andreæ Käuflings Schafners daßelbst – schuldig seÿen 25 pfund
    unterpfand, der debitorum behaußung cum appertinentiis zuem schwartzen ochßen genant in der Kalbsgaßen allhier einseith ist ein eck ahm drenckgässel, anderseit neben der blauen roßen hinten aufs wasser stoßend gelegen

    Abraham Bimler et Anne Marie Baur hypothèquent à nouveau leur maison au profit de la fondation Nicolas Adolphe.

    1709 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 541-v
    Abraham Bimmler schlosser und Anna Maria geb. Baurin beÿständlich Joh: frid: Thomes büttel beÿ E.E. Zunft der Schmidt und Joh: Michel Gering tabacb:
    in gegensein S.T. H. Joh: Sÿgwalds XV.ners u. H. Abraham Habrechts E.E. G. R. Beys. u. H. andres Keiflins Jurium Practici alß Schafners der Nicolai Adolphischen Stifftung – schuldig seÿen 50 pfund
    unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Kalbsgass, einseit ist ein Eck ahm Tränckgässel anderseit neben der Blauen roß hinten aufs wasser stoßend

    Abraham Bimler hypothèque la maison à la Vache noire au profit du vitrier Georges Fessenmeyer le jeune

    1714 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 351
    Abraham Bimmler sen: schlosser
    in gegensein Joh: Georg Feßenmeÿer jun: glaßers – schuldig seÿen 100 pfund
    unterpfand, seine behaußung c. appert: allhier in der Kalbsgass zuer Schwartzen Kueh, einseit neben d. drenckgässel anderseit neben der blauen roß hinten aufs wasser

    Malade, Abraham Bimler dicte en mars 1715 un codicille par lequel il lègue à sa femme l’habitation viagère dans un logement qu’il a fait construire à cet effet.
    1715 (3.3.), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) f° 36
    Codicill – 1715 (…) auf Sontag den 3. Monatstag Martÿ Morgens zwischen Fünff und Sechs Uhren in einer allhier Zu Straßburg ane der Kalbsgaß gelegenen dem Codicillirn Eigenthümlich zuständigen behaußung und dero Wohnstuben mit den Fenstern auf die Gaß außsehend der Ehren und Wohlvorachtbare Herr Abraham Bimmler der Schloßer und burger allhier (…) zwar kranck undt schwachen Leibes (…)
    Vor das Andere, will Er wegen der Jenigen Ehelichen Lieb und traw, so Er Von Frawen Anna Maria Bimmlerin Gebohrner Bäurin seiner Ehelichen haußfrawen Zeit dero geführten Ehe genoßen, das Stüblein, Küchen und haußöhren in dem hoff alß welches Er in seinem hauß ane der Kalbsgaßen gelegen, express darzu bawen laßen auf allen fall Er Göttlichem Willen nach Zuerst Versterben solte, Zu einem Lebtägigen Wÿdembs genuß Vermacht und anverschafft haben
    (Grosse et minute)

    Abraham Bimler meurt le même jour, le 3 mars. L’inventaire de ses biens est connu par le répertoire du notaire

    1715, Not. Goldtbach (rép. 6 E 41, 225-1) en déficit
    Inventarium über weÿl. Hn Abraham Bimlers geweßenen Schloßers seeligen Verlassenschafft sambt der Abtheilung de A° 1715

    Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. du pasteur, f° 68)
    Sontags den 3.ten Martii 1715 Hor. 5. vesp. 1715 starb Abraham Bimler, der Schloßer v . burger Ehemann Fr. Annæ Mariæ Baurin nachgelaßene wittib ward begraben mitags den 6.ten eiusd. ad D urb. ætas 67 jar 9 monat weniger 8 tag, Welches Zeugt [unterzeichnet] Abraham Bimler alß sohn, Johann Jörg bimler als sohn

    Le tuteur de ses enfants mineurs loue la maison au serrurier Abraham Bimler (copropriétaire)

    1715 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 361
    Joh: Philipp Biber sen: schlosser alß vogt Bimmlerischer KK
    in gegensein Abraham Bimler schloßers
    entlehnt, eine behausung c. appert: /:sambt der werckstatt:/ allhier in der Kalbsgass zuer schwartzen Kuhe genannt sambt dem Gärtlein daran, auf 9 jahr lang anfangend auf Joh: Bapt. 1715 – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 lb

    Fils du précédent, le serrurier Abraham Bimler meurt en mai 1720 et sa femme Susanne Hammerer en juillet de la même année en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Veaux dont il est copropriétaire. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire dressé après la mort de son père en 1715. L’actif de la succession s’élève à 323 livres, le passif à 130 livres.

    1720 (17. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 5) n° 120
    Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so weÿland der Ehren: und vorgeachte Meister Abraham Bimler, der Schlosser Vnd die Ehren und tugendsahme frau Susanna Bimlerin, gebohrne Hammererin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach Ihrem und zwar Er der Mann Zu Erst, nemblich im Majo Sie die frau aber Zu letst, nemblichen im Julio dießes 1720.sten jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des Ehrengeachten Meister Johann Daniel Bimlers, des Meßerschmidts und burgers allhier, als geordnet und geschwohrnen vogts, Abraham, Isaac und Annæ Mariæ der Bimler, der abgeleibten beeden Eheleuthe seel. erziehlter Kinder und ab intestato verlaßener Erben, inventirt, durch Ihne den Vogten selbsten, ingleichem den Ehrengeachten Meister Johann Jacob Dürbach, den Schloßer und burger allhier, als deroselben geschwohrnen theilvogt (…) So beschehen in Straßburg den 17.ten Septembris Anno 1720.

    In einer allier Zu Straßburg ane der Kalbsgaß liegenden und Zum theil in dieße verlassenschafft gehörigen behausung befunden worden Wie folgt
    Antheil ane einer Behausung. Ein Vord. und ein Hind.hauß, mit allen d.en Gebäuen, begriffen, Weith., Recht. Zugehörd. vnd gerechtigkeit. geleg. allhier Zu Straßburg ane d. Kalbsgaßen, Von alters hero Zum Schwartzen ochßen genand, einseit neben dem sogenant. tränckgäßlein, and. seit neb. herrn Andreæ Bichau, Hind. auff d. Waßer stoßend geleg. davon geh. jährlich den 14.ten Februarÿ 4 lb 4 ß d Zinß dem Stifft wäysenhauß allhier ablößig in haubtguth mit 100 lb, Straßburg. wehung, Mehr dem Stifft St. Thomæ jährlich auf Martini 2 lb. d Zinnß redimibel in Capital mit 20. lb, Weiter geh. davon zu Zinß der hoh. Schuhl allhier jährl. auf Johannis Bapt. 2. lb d à 4 pro Cento gerechnet, wid.lößigen haubtguth mit 50 lb, und über dieße beschwährde in weÿl. Mr Abraham Bimlers des ältern gewesenen Schloßers und burgers allhier in Anno 1715 dh. weÿl. Hn Sebastian Goldbach Not.um nun ebenmäßig seel. Verlaßenschafft Inventarÿ fol. 37 fac. 2.do, dh d. Statt Straßburg geschw. Werckleuthe vom 12. Aprilis 1715 angeschlag. p. 580 lb. auff solche behaußung stehet ferner so abzuzieh. Ein pfund und 5 ß à 5. pro Cto gerechnet. Gelds auch man weÿl. H. N. Nicolai Adolphi seel. Stifftung jährl. auf d. 18.t Xbris redimibel in haubtgut mit 25 lb, Mehr 2 lb 10 ß à 5. pro Cto gerechnet. Gelds gibt man jährl. auf d.. 27.t 7.bris vorgedachter Weÿl. H. M. Nicolai Adolphi seel. Stifftung redimibel in Capital mit 50 lb,
    Item 4 lb à 4 pro Cento gerehnet reicht mann davon Meister Johann Georg Fesenmeÿer dem Glaßer und burger, allhier jährlich aug Joh. Bapt: wid.lösig in hauptguth mit 100 lb, Item 8 lb d. gleichgestalt à 4 pro Cento gerechneten gelts solle mann Fr Annæ Mariæ Bimlerin gebohrner Baurin weÿl. Mr Abraham Bimlers des ältern geweßenen Schloßers vnd burgers allhier nunmehr seel. hind.laßener Wittib, jährl. auf d. 7. Augusti redimibel in Capital mit 200 lb.
    It. nach inhalt Abtheilungs Concept über weÿl. Mr Abraham Bimlers des ältern Schloßers v. burgers allhier zu Straßburg seel. verlaßenschafft solle man fol: 18. fac 2.da Laut abrechnung vom 5. 7.bris 1720. Mr Johann Philipp Biber dem Maurer und Steinhauer auch burger allhier p. rest 2 lb 19 ß 6 ½. d
    It. fol. 20. fac j.ma besagt. abtheilungs Concepts solle mann weÿl. Mr Abraham Bimlers des jüngern Schloßers und burgers allhier als dißorts Erb p. rest 39 lb 9 ß
    It. fol. eod. solle man vorgedachten abtheilungs Concepts solle man vorgedachter Fr. Annæ Mariæ Bimlerin gebohrner Baurin in abrechnung ferner über obiges Capital per rest 40 lb 18 ß 3 d.
    It. fol. 21. fac 2.da dickbemelten abtheilungs Concepts solle mann Mr Johann Daniel Bimlers dem Meßerschmidt u. burg. allhier Erb p. rest 1 lb 6 ß 8 d
    It. fol. et fac ijsdem hat Andreas Bimlers in abrechnung zu erfordern p. rest 5 lb 19 ß 6 d
    Summa was von obigem anschlag d. 580 lb ferner abzuziehen von der behaußung bezahlt werd. muß 461 lb, Nach solchem abzug verbleibt ane dem anschlag annoch per rest übrig 118 lb, davon gebührt hiehero ein fünffter theil vor ohnvertheilt, th. 22 lb 17 ß 4 9/10 d
    Und seind die übrige 4/5.te theil frauen Annæ Mariæ Bimlerin geb. Bäurin, weÿl. Mr Abraham Bimlers des ältern geweßenen Schloßers Und burgs. allh. nunmehr seel. hinterlaßene wittib als welche Johann Jacob Bimler, des abgeleibt. brud. so zu Urach dießes zeitliche gesegnet, als deßen Mutter geerbt, Mehr Mr Johann Daniel Bimler dem Meßerschmid u. burg. allhier weiter Johann Georg Bimler dem ledig. Schneid. und dann Andreæ Bimler allen 3.en letztere eheleibliche geschwisterde zu gleichling antheilern, eigenthümlich zuständig
    Über die gantze behaußung sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt, datirt den 5. Junÿ Anno 1630. mit altem Lit. A. und Lit. B. notirt.
    Abzug gegenwärtigen Inventarium gehörig, Sa. hausraths 96, Sa. Werckzeugs und gemachter arbeit zum Schloßerwerck gehörig 49, Sa. Silbergeschmeid 3, Sa. Goldener Ring 2, Sa. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptguhtd 33, Sa. Gülth von liegenden güthern 26, Sa. Antheil ane einer behaußung 22, Sa. Schuld 84, Summa summarum 323 lb – Schulden 130 lb, Nach solchem abzug verbleibt 193 lb
    Eheberedung (…) den 13. Maÿ 17(10), Not. Jacob Christoph Pantrion
    Copia Codicilli reciproci – in dem Jahr 1711 (…) den 17. Martÿ, persönlich kommen und erschienen ist, der Ehrsam und bescheidene Meister Abraham Bimmler der Schloßer und mit: und neben Ihme Fraw Susanna geborne Hammererin, beede Eheleuthe und burgere Zu Straßburg, von der Gnaden Gottes gesunden: gehend: vnd stehender Leiber, auch guten, richtigen verstands wie solches ab ihren Reden, gebährden und anderen vmbständen mehr genugsam abzunehmen war (…), in der Schreibstub Not. Jacob Christoph Pantrion

    Abraham Bimler épouse Susanne Hammerer en 1710
    1710 (13. Maÿ), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
    Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame Meister Abraham Bimler, noch lediger Schloßer, des Ehrenhafften M. Abraham Bimlers Schloßers vnd burgers allhier ehelicher Sohn, alß hochzeiter, mit beÿstand ersgemelts seines Vatters vnd H. Philipp Bibers Maurers vnd Steinhauers seines Vettern eines
    Andern theils aber die Ehren vnd Tugendsame Jungfrau Susanna Hammererin weÿl. H Johann Hammerer geweßenen Büttels auff E. E. Zunfft Zur Mörin vnd burgers Zu Straßburg hinderlaßene dochter, alß hochzeiterin Andern theils, mit beÿstand Mr Joh: Lentzen Schuemachers Ihres Schwagers v. geweßenen Vogts vnd H Johann Hammerers Guarde Im vmbgelt vnd burger alhier ihres Bruders
    Actum Straßburg den 13.ten Maÿ 1710. [unterzeichnet] Aber ham bimler der hoch Zider, Susanna hammererin Als hoch Zeiterin

    L’inventaire de leurs apports est dressé dans la maison qui appartient au père du mari. Ceux du mari s’élèvent à 29 livres, ceux de la femme à 408 livres.
    1710 (28. 8.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 22)
    Inventarium über des Ehrenhafften Meister Abraham Bimlers Schloßers: und der Ehren vndt tugendsamen Frawen Susannæ Bimlerin gebohrner Lentzin beed. Eheleuthe vnd burgere alhier, einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung. auffgerichtet Anno 1710.
    Inventarium und Beschreibung aller haab vnd Nahrung, so der Ehrenhaffte Meister Abraham Bimler der Schloßer vnd die Ehren vnd tugendsame Fraw Susanna gebohrne Hammererin beede Eheleuthe krafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung als ein unverändert Guth inn den Ehestand Zugebracht (…) So beschehen in Straßburg den 28.ten Monastag Octobris Anno 1710.
    In einer alhie Zu Straßburg Inn der Kalbsgaßen gelegener, des Ehemanns Vattern Zuständiger behaußung ist befunden wie volgt
    Series rubricarum hujus Inventarÿ/ Des Ehemanns unverändert guth, Sa. Kleÿd. vnd weißen Einwaths 24,, Sa. werckzeugs Zum Schloßer handwerck gehörig 1, Sa. Silbers 3, Summa summarum 29 lb
    Der Ehefrauwen unverändert Nahrung, Sa. haußraths 88, Sa. Silbers 4, Sa. Guldenen Ring 6, Sa. baarschafft 208, Summa summarum 408 lb

    Le coutelier Daniel Bimler, le tailleur Georges Bimler et le tuteur des enfants d’Abraham Bimler louent au serrurier Jean Martin Weismantel la partie de la maison qu’occupait Abraham Bimler

    1720 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 594 n° 363-v
    Daniel Bimmler messerschmidt und Joh. Georg Bimmler schneider so dann Joh. Jacob Thierbach schlosser alß vogt Abraham Bimmlers KK
    in gegensein Joh: Martin Weißmantel schlossers
    in ihrem hauß in der Kalbsgass gelegen die gemach und gelegenheiten welche obiger Abraham Bimmler innen gehabt, auf 4 jahr von dato – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 lb

    Le tailleur célibataire Jean Georges Bimler hypothèque son quart de maison au profit des enfants mineurs d’Abraham Bimler

    1720 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 472
    Johann Georg Bimmler der ledige Schneider so majorennis und ohnbevögtigt Mit beÿstand Johann Martin bergners gastgebers auff der Schneider zunfft stueb
    in gegensein Johann Daniel Bimmlers Meßerschmidt als vogts Abraham Bimmlers des Schloßers seel. 3. Kind. – schuldig seÿe 25 pfund
    unterpfand, ein vierdter theil für unvertheilt ahn einem hauß zum schwartzen ochßen genandt ahn der Kalbs gaß, einseit ist ein Eck ahm trenckgäßel anderseit neben einem hauß zur kleinen roosen genannt hinten auf d. waßer

    Le même hypothèque la même part au profit des mêmes

    1721 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 111
    Johann Georg Bimmler der ledige Schneider so majorennis und ohnbevögtigt
    in gegensein Joh. Daniel Bimmlers Meßerschmidts als Vogts Abraham Bimmler des Schloßers seel. dreÿ Kind. – schuldig seÿe 25 pfund
    unterpfand, ein 4.ter theil für ohnvertheilt ahne einer behausung zum schwartzen ochßen genannt ahn der Kalbsgaß, einseit neben ist ein Eck ahm tränckgäßel anderseit neben hauß zur blauen Roßen genannt hinten auf das waßer

    Anne Marie Baur veuve d’Abraham Bimler hypothèque son quart de maison au profit du maître des rentes Jean Philippe Bœckler

    1721 (30.5.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 266-v
    Anna Maria Bäurin weÿl. Abraham Bimmlers Schoßers wittib beÿständlich Frantz von Gagnau ihres geschwornen Curatoris
    in gegensein Hn Joh. Philipp Böcklers Rentmeisters – schuldig seÿe 50 pfund
    unterpfand, der debitricis vierdten theil für ohnvertheilt ane einer behausung und hoffstatt cum appertinentis ahne der Kalbs: gaßen einseit ist ein eck ahm Tränck: gäßel, anderseit neben dem Farbhaus zur blauen Roßen hinten auff das waßer stoßend gelegen und zum schwartzen Ochßen genannt, davon die übrige dreÿ quart des debitricis Kindern eigenthümlich zuständig

    Anne Marie Baur meurt en février 1725 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé rue des Veaux (dans la maison dont elle a été propriétaire et dont elle tient un logement en jouissance viagère). L’actif de la succession s’élève à 325 livres, le passif à 32 livres.
    1725 (27.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 91) f° 287
    Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Anna Maria Bimlerin gebohrner Bäurin auch Weÿl. des Ehren und Vorgeachten Meister Abraham Bimler des ältern geweßenen Schloßers und Burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßene Wittib nun ebenmäßig seel. nach ihrem Samstags den 17.ten dießes Monats Februarÿ, aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 27.ten Februarÿ Anno 1725.
    Die abgeleibte Frau seelige hat zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen wie volgt, 1.mo Weÿl. Meister Abraham Bimlers, des geweßenen Schloßers und burgers allhier nunmehr seel. hinderlaßene 3. Kinder nahmentl. Abraham, Isaac und Annam Mariam die Bimler, deren geschwornen Vogt Mr Daniel Bimler der Meßerschmid und burger allhier allweilen aber derselbe Vor sich selbsten interessirt, als ist zu einem Theilvogt in deren Nahmen erbotten worden Mr Johann Georg Füegner der Schloßer und burger allhier (…), 2.do Meister Daniel Bimler den Meßerschmid und Burgern allhier, welcher in Persohn dem geschäfft abwartete, 3.tio Meister Johann Georg Bimler, den Schneider und Burgern allhier, so sich ebenmäßig beÿ dem geschäfft in Persohn eingefunden und dann 4.to Andream Bimler den ledigen Schloßer, deßen geschworner Vogt Herr Johann Philipp Bimler, der ältere Maurer und Steinhauer auch burger allhier, welcher beneben deinem Curando in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, Alßo alle Vier der Verstorbenen mit eingangs ermeltem Ihrem geweßenen Haußwürth auch seel. Ehelich erzeugte Söhne und Enckel und ab intestato Zu gleichlingen antheilern Verlaßene Erben
    In einer allhier zu Straßburg ane der Kalbßgass gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie Volgt
    In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. hausraths 17, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 300, Sa. Schulden 4, Summa summarum 325 lb – Schulden 32, Nach solchem Abgang 292 lb

    Compte que rend le coutelier Jean Daniel Bimler aux enfants mineurs d’Abraham Bimler et de Susanne Hammer
    1726 (12. 8.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 17) n° 371
    Rechnung Mein, Johann Daniel Bimlers, Meßerschmidts und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Abrahams, Isaacs und Annæ Mariæ der Bimler weÿland Meister Abraham Bimlers, geweßenen Schloßers und burgers allhier mit auch weÿl. frauen Susanna geb. Hammerin beeder nun seeligen erziehlter hinterlaßener dreÿer Kinder, außweißend alles dasjenige was Ich vom 31. julÿ Anno 1720 als da Ich zu dießer Vogteÿ gekommen biß den 12. oct. Anno 1726 berührter meiner Curanden halben Eingenommen und hingegen Wider außgegeben auch sonsten Vögtlicher Weiße Verrichtet und Verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

    Jean Daniel Bimler qui vient de racheter les parts de ses cohéritiers lors de la liquidation vend la maison à Jean Henri Fritschmann et à sa femme Marie Barbe Borst

    1722 (6.10.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 597
    (1750) Johann Daniel Bimmler der Meßerschmidt
    in gegensein Johann Heinrich Fritschmann und Mariæ Barbaræ geb. Borstin
    Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff gärttlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Kalbs: gaß, einseit ist ein eck ahm Trenckgäßel anderseit neben einer denen Hammerischen erben zugehörigen zur blauen Roßen genannten behausung und hinten auff die Breusch – ihme verkäuffer in abtheilung Vätterlicher Verlassenschafft von den samtlichen Bimlerischen Erbs: Interessenten krafft unter dem 3.t hujus von H. Notario Johann Lobstein ausgestellt productirten Attestati käufflich überlaßen worden – anbeÿ auch vorgedachte Bimmlerische wittib Annam Mariam geb. Baürin in der erkaufften behausung und denen ihro vermög von ihrem Ehemann seel. auffgerichteten Codicilli zur lebtägigen bewohnung und wÿdumbs sitz bestimbte gemachen die zeith ihres lebens ohne zinnß wohnen zu laßen versprochen – um 1512 pfund ausmachende capitalien und 237 pfund

    Jean Henri Fritschmann devient tributaire chez les Charpentiers le 14 juin 1718.
    1718, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
    (f° 31-v) Dienstags den 14. Junÿ – Neuzff.
    Mr Johann Heinrich Fritschmann der Schreiner Zeigt Stallsch. vor, Sub dato 30. Maÿ 1718. bitt Ihme das Zunfft Recht gedeÿen Zu laßen. Erk. willf. dt. 1. lb 10 ß

    Fils du menuisier Jean Georges Fritschmann, Jean Henri Fritschmann épouse en 1718 Marie Barbe Borst, fille du coutelier Jacques Borst
    Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 302) n° 1294)
    1718. Eodem [Mittwoch den 16.ten febr.] Sind nach 2. mahl. Proclamation ehl. copulirt worden Johann Heinrich Fritschmann der lediger Schreiner, Joh: Georg Fritschmann b. und Schreiners ehl. Sohn vnd J. Maria Barbara H Joh: Jacob Porsten b. und Meßerschmidts ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich fritschmann als hochzeiter, Maria Barbara Borstin als hochzeiterin (i 301)

    Le menuisier Jean Henri Fritschmann loue au serrurier Jean Frédéric Gœbel une partie de sa maison dite au Bœuf noir, dont un atelier de serrurier

    1724 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 406
    Johann Heinrich Fritschmann der Schreiner
    in gegensein Johann Friedrich Göbel des Schloßers
    In seiner ahne der Kalbs: gaß einseit neben Hammererischer wittib und erben anderseit ist ein eck ahm Tränckgaßel gelegen zum schwartzen ochßen genannten behausung, vornen auff die gaß unten auff dem boden eine werckstatt, eine Kohlenkammer und besondern Keller, Ferner eine stiege hoch Stueb Stuebkammer und Kuchen, weither dreÿ stiegen hoch eine Kammer vor die gesellen, so dann platz zum holtz – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächstkünfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 53 gulden

    Marie Barbe Borst meurt en 1728 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre au veuf est de 494 livres, celle des héritiers de 305 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 111 livres, le passif à 2 306 livres.

    1729 (25.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 23) n° 531
    Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und Vahrender, Verändert und ohnveränderter, überall nichts davon außgenommen, so Weÿland die Ehren und Tugendsahme Frau Maria Barbara Fritschmännin gebohrner Borstin, des Ehren und Wohlvorgeachten Meister Johann Heinrich Fritschmanns, des Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg gewesene eheliche Haußfrau, nunmehr seelige, als dieselbe Sonntags den 7.ten Novembris des Zurückgelegten 1728.sten Jahrs dießes zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohl vorgeachten Herrn Johann Philipp Wittmars, des Perucquenmachers und burgers allhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Georg Friderichs, Johann Heinrichs, Johann Daniels und Johann Jacobs der Fritschmännere, aller vier der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit Vorberührten Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Kinder und per Testamentum Verlaßener Erben, inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 25.ten Februarÿ Anno 1729.

    In einer allhier zu Straßburg ane der Kalbsgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie Volgt
    Ane Höltzen: und Schreinwerck. In der Obern Cammer, In der Gesellen Cammer, Auf der Bühn, In der Wohnstub, In dero Stub Cammer, Im Haußöhren, In der Soldaten Cammer, Im Keller
    Eigenthumb ane einer Behaußung. (T.) Eine Vorder: und Hinder behaußung, Hoff, gärtlein und Hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Kalbsgaß, zum Schwartzen ochßen genand, einseit ist ein Eck am Trenckgäßlein anderseit neben Sieur Mouffa dem Handelsmann, hinden auf die Preusch stoßend, durch (die Werckmeistere) Laut abschatzungs Zeduls Vom 1.ten Martÿ Anno 1729 angeschlagen pro 1000. lb. Darüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt, de dato 6. Octobris Anno 1722.
    Wÿdembs Verfangenschafft Welche Frau Susannæ Fritschmännin gebohrne Bilgerin, Weÿland Meister Johann Georg Fritschmanns, des geweßenen Schreiners und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlassene Wittib, des Wittibers Stieffmutter, Von gedachtem Ihrem Verstorbenen Haußwürth seel. Zeit Lebens zu genießen hat, Inhalt des Wittibers ererbte Vätterl. Nahrung in Anno 1720 durch Hn Notarium Johann Heinrich Langen aufgerichteten Designation
    Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten guths, Vermög Inventarÿ über beeer geweßener Eheleuth einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1718 durch Herrn Notarium Johann Heinrich Langen seniorem nun seel. aufgerichtet
    Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert Vermögen. Sa. hausraths 19, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 1, Sa. Werckzeugs zum Schreiner handwerck gehörig 11, Sa. Erg. (509, abgang 2, Remanet) 506, Summa summarum 544 lb – Schulden 50 lb, Nach solchem abzug 494 lb
    Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. Hausraths 52, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. goldener Ring 11, Sa. baarschafft 14 ß, Sa. Schuld 50, Sa. der Erg. (184, abgang 1, Remanet) 183, Summa summarum 305 lb
    Theilbahre Verlassenschafft. Sa. Hausraths 36, Sa. Werckzeugs auch holtz und diehlen zum Schreiner handwerck gehörig 34, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 1000, Sa. Schulden 36, Summa summarum 1111 lb – Schulden 2306 lb, Teilbahres Passiv onus dem Stalltax nach 1195 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 305 lb, Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 395 lb
    Conclusio finalis Inventarÿ 305 lb
    Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Barbara Borstin, gebohrner Thorwarthin, Weÿl. Herrn Johann Jacob Borsten des geweßenen Lang Meßerschmids und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlassene Frau Wittib der Verstorbenen Frauen seel. eheleibliche Mutter, von gedachtem Ihrem Haußwürth seel. as dies vitæ zu usufruiren. Nach besag (…) in Anno 1724 durch mich Notarium vergriffenen Abtheilungs Conceptj
    – Abschatzung d. 1. Marty 1729. Auff begehren des Ehren hafften und bescheidenen Meister Johann Heinrich Frischmann Schreiner ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg ein Eck hauß in der Kalbs gaßen gelegen, einseits Neben Chameau anderseits an des Trenck gäßel und hinden auf die Preisch stosend, welche behausung hinder gebau, Nebens gang, Stuben Cammern, Küchen, Soldaten Cammer, hauß Ehren, schloßer und schreiner Werckstatt mit einem offen zweÿ gebälckte Keller, hoff und bronnen sambt aller gerechtig. wie soches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ tausend gulden [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Daniel Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauerhoffs

    Jean Henri Fritschmann se remarie en 1730 avec Marie Barbe Leopard, fille du notaire Charles Leopard : contrat de mariage, célébration
    1730 (8.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 77) n° 232
    Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohl Vorgeachten Meister Johann Heinrich Fritschmann, dem Schreiner Wittiber und burger allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigamb, ane einem
    So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Maria Barbara Leoparthin weÿland des Sohl Ehrenvest, großachtbahr und rechtsgelehrten Herrn Johann Carl Leoparts, Geweßenen Notarÿ publici auch der Statt Straßburg wohlmeritirten Stall Actuarÿ und burgers alhier nunmehr seeligen nachgelaßener tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, ane dem andern Theil
    So beschehen in Straßburg den 8.ten Aug. 1730, [unterzeichnet] Johan Heinrich fritschmann, M. B. L. der Jgfr. hochzeiterin handzug

    Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 84, n° 306)
    1730. Eod. [30. Aug.] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. Johann Heinrich Fritschmann der schreiner wittwer v. b. alhier v. Jgfr. Maria Barbara weÿl. H Joh: Carl Leopardt geweß. Actuarÿ auff allhiesigem Stall Nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johan Heinrich fritschmann als hoch Zeiter, Maria Barbara Leopardin zeichen + (i 88)

    Le menuisier Jean Loger fait grief à Jean Henri Fritschmann de ne pas observer le règlement sur les compagnons
    1733, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
    (f° 175) Sambstags den 2. Maÿ 1733 – Herr Johannes Loger der Schreiner klagt G.ra Meister Johann Heinrich Fritschmann auch Schreiner, so aber auf angelegtes vorgebott nicht erschienen, daß Er Ihme den von gn. Herren den XV. Sub dato 28. Martÿ Jüngst ergangenen bescheid Zuwieder, das gesind und die gesellen, so der ordenttlichen bitt nach Zu Ihme kommen solten, verführen und auffstiffte, maßen er Verwichenen Oster dienstag einen Gesellen, so der erste warnung Ihme solte Zugeschick werden aufgestifft, daß Er sich vor Ihme bedencken mithien sich unter ansetzen solle, daß der beklagte solchen hernacher bekommen könte, bitt weilen der beklagte nicht erschienen seinen gesellen Eÿdlich des wegen abzuhören.
    Erkand es seÿe dem beklagten deswegen beÿ 1 lb 10 ß d Straff gebetten worden, beÿ nechstem Gericht zu erscheinen, Er erschiene aber als dann oder nicht so solle Ergehen was rechtens.

    Nommé après la démission d’Adam Giesbrecht, Jean Henri Fritschmann demande aux Quinze à être démis de ses fonctions de maître adjoint des serruriers parce qu’il est plus souvent malade que bien portant. Les représentants du corps de métier répondent qu’ils savent que Jean Henri Fritschmann ne se porte pas bien mais objectent qu’Adam Giesbrecht aurait sans doute conservé ses fonctions si elles lui rapportaient de l’argent. Les Quinze ordonnent aux corps de métier de choisir un nouveau maître adjoint puis délivrent trois ans plus tard une expédition de leur sentence.
    1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
    Joh: Heinrich Fritschmann C. E. E. Mstrerschafft der Schreiner
    (p. 38) Sambstag d. 25. Januarÿ 1738 – Römer nôe Joh: Heinrich Fritschmann C. E. E. Mstrerschafft der Schreiner erhalt prod. vom 18. Jan. jüngst Christ. bitt Deput. Römer bitt similier. Erk. Deput. willfahrt.

    (p. 67) Sambstag d. 8.febr 1738 – Joh: Heinrich Fritschmann Ca. die Schreiner
    Iidem [Ober Handwerck herren] laßen weithers per Eundem [Secret. Kleinclaus] referiren, Johann Heinrich Fritschmann der Burger und Schreiner allhier habe den 18. Januarÿ jüngst C. E. E. Handwerck der Schreiner ein Underth. Memoriale sambt beÿlagen Sub Lit. A. et B. producirt, darinnen gehorsambst Vortragend, es seÿe Adam Gießbrecht ohnlängst Von Mgh. seines Vnder Mstr Ambts entlaßen, und er, Implorant, hernach darzu erkoßen worden, Weilen er aber wie die Beÿlag Lit. A. es Zeige, das Jahr hindurch mehr Kranckh alß gesund Er 2.do mit einer Vogteÿ, so Ihme großes Derangement mache, beladen, 3.to seine Kindschafft groß, 4.to er Zu Künfftigen Somer ohnumbgänglichen eine Cur umb sich nur etwaß Zu erhohlen brauchen müßen und 5.to er mit 3. Kindern Von dem Lieben Gott gesegnet, für Welche er beÿ dießen Kleinen Zeiten sorgen müße, Alß gehe seiner Underthg. bitt dahien Mghh. geruhen möchten, Ihne der charge eines under Meisters für dieses mahl in g. Zu entbinden mit dem Underthg. Oblato daß wan Ihme der Liebe Gott restituiren, undt beßere gesundheit und Leibeskrafften geben werden, daß er Alßdann E. E. Handwerckh nach pflicht und schuldigkeit gern und willig dienen, und alle Chargen über sich nehmen wolle,
    Gedachtes E. Handwerckh habe hierauff umb Deputation gebetten, welche auch willfahrt und beseßen worden, da der Implorant niehmahlen umb erlaßung sothanen Under Meister Ambts gebetten, Nomine der Imploranten seÿen Vorgestanden Johann Wolffgang Schmutz, Joh: Georg Dromer, Johann Daniel Braun, undt Diettich Wollhaußen, Welche geantwortet, es seÿe des Imploranten blödigkleit bekandt, undt daß er nicht in dem stand das Under Meister Ambt Zu Versehen, jndeßen seÿe der Ober Meister Joh: Georg Zoar auch Kranckhlichst und umpaß so daß Sie einen Unter Meister haben müßten, der in dem stand seÿe das ampt Zu Versehen, Meister Gießbrecht welcher auß Mghh der XV. Erkantnuß Vom 14. Xbris jüngst dießes Ambts erlaßen worden, hatte es wohl versehen Können, wann es etwas eintragen thäte, Wurde ein jeder dieße Ambt haben wollen, Und da es umb einen geschwornen Meister Zu thun seÿe, wolle sich ein jeder darzu gebrauchen laßen, Weil solches etwas eintrage. Nun seÿe es an dem daß wie Mghh. protocoll maß gebe, Gießbrecht deßwegen dießes Ambts erlaßen worden, Weilen der Ober Meister, Welcher darzu citirt worden, sich nicht wieder deßen Erlaßungs begehren opponirt sondern es lediglichen Zu Mghh. Erkantnuß gesetzt, Nun gestünden aber die Imploraten daß dießer Implorant nicht in den stand seÿe das Under Meister Ambt zu versehen, dahero davor gehalten werden daß selbige ebenmäßig deßen Zu erlaßen mithien denen Imploraten anzubefehlen, daß sie einen andern, der in dem stand præstanda zu præstiren an deßen statt erkießen sollen, die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

    1741, Protocole des Quinze (2 R 150)
    (p. 623) Sambstag d. 9. Decembris 1741. – Römer nôe Johann Heinrich Fritschmann bitt umb Comm. des A° 1738. contra E. E. Handwerck der Schreiner erhaltenen bescheidts, H. Secret. Kleinclaus berichtet daß selbiger bereiths wie folgt zu papier gebracht worden.
    Bescheid. – Sambstag d. 8.febr 1738. In Sachen Johann Heinrich Fritschmann des Burgers undt Schreiners allhier, Imploranten, ane einem, entgegen und Wider E. E. Handwerck der Schreiner, Imploraten am andern theil, Auff producirtes Underth. Mem. sambt beÿlagen Sub Lit. A. et B. und angehenckhtem Bitten den Imploranten der Charge eines Unter Meisters für dieses mahl in gnad. Zu entbinden, mit dem Underthg. Oblato daß wann Ihme der liebe Gott restituiren, beßere Gesundheit und Leibeskrafften geben werde, Er Alßdann E. E. Handwerckh nach pflicht und schuldigkeit gern und willig dienen, und alle Chargen über sich nehmen wolle.
    Der Imploraten beÿ gebettener, bewilligter, und beseßener Deputation darüber gathane Verantwortung, auch all übrigen angehörte Vor: und Anbingen, Ist der Hh Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, wird der Implorat, weiolen er das Under Meister Ampt Zu Versehen nicht im stand ist, deßen erlaßen, mithien denen Imploraten anbefohlen, daß Sie einen andern, der in dem stand præstanda zu præstiren an deßen statt erkießen sollen.
    Zu Mghh. stellend, ob sie diesen Auffsatz alßo genehmen halten und dem Imploranten die begehrte Communication willfahren wollen. Erk. quoad Sic.

    Les Quinze autorisent Jean Henri Fritschmann à employer quatre compagnons en surnombre pour mener à bien la commande passée par le courtier Jean Daniel Ehrmann
    1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
    (f° 83) Sambstag d. 13. febr. 1745. – Joh: Heinrich Fritschmann Ca. die teutschen Schreiner
    Römer nôe Joh: Heinrich Fritschmann b. und Schreiners C. E. E. Handwerckhs der teutschen Schreiner Ober M. Ppal. hat Joh: Daniel Ehrenmanns des burgers und Courtier baw übernommen, Bitt Underth. Ihme gn. Zu erlauben, daß er den 4.ten Gesellen so lang dießer baw wehret halten dörffe. Freündt E. E. Meisterschafft hat nichts Wieder des Imploranten begehren, setzts. Erk. Wird dem Imploranten willfahrt.

    Inventaire dressé après la mort de la manante Marie Claude Boullet, locataire

    1749 (14.3.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat – Saint-Marc n° 4617, 1 AH 12 120 (Grosse)
    Inventarium über Weÿland Damoiselle Marie Claude Boullet der geweßenen ledigen Schirmerin allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet 1740. (…) nach ihrem den 27. Junÿ dießes lauffenden 1740. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch den Ehrenachtbaren Meister Johann Heinrich Fritschmann den Schreinern und Frau Mariam Barbaram gebohrne Leopardin, beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg beÿ welchen die Verstorbene biß an ihr End im Hauß verzinnsung geweßen (…) So geschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg auff Freÿtag den 14. Martÿ Anni 1749. In præsentia S. T. Herrn Johann Friderich Ströhlins, vornehmen Apotheckers und Eines Ehrsamen Kleinen Raths dermaligen wohlverordneten beÿsitzers als auß edelbesagten Rathsmittel hierzu insonderheit deputirt.

    Bericht in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Es hat nehmlichen die Verstorbene an Frau Catharinam gebohrne Brenet, Adam Müllers des Meelmanns allhier Ehefrau, durch vor der ihrem End mündlichen verordnet, daß betreffend die Interesse von denen hernach inventirten dreÿ Wexelscheinen, so sich dato beÿ Eines Ehrsamen Kleinen Raths protocol unter mein des actuarii handen befinden ihro Frauen Müllerin die lauffende Marzal biß an des Absterben der Defunctæ angedeÿhen, und von solcher Zeit an die dreÿjährige Interesse denen Armen außgethelt werden (…)
    In einer allhier ane der Kalbs Gaß gelegenen, zur schwartzen Kuhe genanden behaußung Eingangs gemeldten Fritschmännischen Eheleuthen eigenthümlich zugehörig, folgender maßen befunden
    Sa. Haußraths 27 lb, Sa. Silbers 19 ß, Sa. baarschafft 2, Sa. Schulden 617 lb, Summa summarum 648 lb – Schulden 25, Conclusio finalis Inventarÿ 622 lb
    (Joint) Copia Tit. E. E. Großen Raths Gnäd. Geb. Hh. Es ist eine genandte Marie Claude Boulet in Verwichenen Februarÿ allhier verstorben, dieße Persohn hatte von mehr als 20 Jahren dener Hh. Imploranten verstorbenen Vatter eine Summ vom 1800 lit auffzuheben gegeben (…)

    Le locataire David Andres, coutelier, meurt dans la maison en 1756 en délaissant trois enfants issus de sa veuve Marie Salomé Bronner

    1756 (14.6.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 28) n° 403
    Inventarium über Weÿl. Mr David Andreßen, deß geweßenen Lang Meßerschmidts vndt burgers Zu Straßb. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1756. – welcher am Sonntag so da ware den 2. deß Monats Maji in Fürwährendem 1756.ten Jahrs dießes Zeitlche mit dem ewigen verwechßelt, hie zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft (…) durch die Viel Ehr: vnd Tugendsahme Frau Mariam Salome Andreßin eine geb. Bronnerin die Nachgelaßene Wittib wie auch die beedte anweßende Töchtern (…) geäuget vnd gezeiget
    So geweste In fernereù Persönlichen beÿweßen deß auch Ehrengedachten Herrn Johann Daniel Baldtnern deß fripier vndt burgers hieselbsten der wittib Schwagers alß deroselben ahne vogt statt hierzu Erbettenen beÿstandts Straßburg Montags den 14. deß Monaths Junÿ Anne 1756.
    Denominatio haeredum. Der Verstorbene Eingangs: benandt seeliger hat ab intestato zu Seinen wahren vnd rechtsmäßigen Erben verlaßen, Nahmentlichen vndt 1.mo die Tugendt: begabte Jungfrau Maria Salome, so in das 18.te Jahr Ihres alters gehet, 2. die tugendsame Jungfrau Maria Magdalena, welche das 16.te Jahr Ihres alters zurückgelegt hat, vndt dann 3. David so seÿt dem jüngst zurück gelegtem H. Oster: Fest das 14 Jahr seines alters erreicht ha, und das Paßmentmacher handwerck Erlernen solle, Mithin die vorher: gemeldte Sambtliche 3 : deß Abgeleibten seel: mit der hinterbliebenen Wittib ehelich Erzeugte Kindtere vnd nach Todte ab intestato Zu gleichen Portionen Und Antheilern Verlaßene rechtsmäßige Erben Vndt Zwar Ein Jeeder derenselben Zur tertz berührendt, Inn welcher gesambter 3.r der Zeit annoch minorennen Kindter vnd Erben Nahmens aber, der Ehrenachtbahre Herr Johann Memminger, der fischer vnd burger allhier alß dererßelben (…) geordnet und geschworener vogt solcher Inventur in Persohn beÿ gewohnet vndt dererselben Interesse observiret hat.

    Copia der unterm 7. 7.bris 1733 vor unterschriebenen Notario auffgerichteten heuraths verschreibung (…) Ph. Jac. Marbach Nots.
    Copia Codicilli, in Seiner lehnungsweiße bewohnende ahne der Kalbs: gaß gelegene herrn Johann Heinrich Fristchmann dem Schreinern zuständigen behaußung dero obere: theils in das tränckhgäßlein theils auch in den hoff der besagten behaußung auß sehendte wohn: Stube, den 1. maÿ 1756, Not. Ph. Jac. Marbach
    Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der Kalbs: gaß gelegen inn solche Verlaßenschafft Nicht: sondern Hn Johann Heinrich Fritschmann dem Schreiner vnd burger hieselbst eÿgenthümlich zuständigen behaußung ist befunden Worden Wie volget
    Ane Höltzen und Schreinerwerck, Inn der Kuchen, Inn dem hauß: Ehren, Inn der Wohnstub: Cammer, In der Wohnstuben, Inn dem Keller
    Ergäntzung der Wb. abgegang. ohv. Vermögen Nach Anleitung deß Über Einagngs: gemeldter beede gewesener Ehe Persohnen in den Ehestand für ohnverändert einander Zugebrachte Nahrungen sub dato 15. Junÿ in Aô 1734 vor auch unterz. Notario auffgerichteten Inventartii Concept
    Norma hujus inventarii. Der Hinterbliebenen Wittib ohnverändert vermögen, Sa. hausraths 5 lb, Sa. Silbers geschmeids 2 lb, Sa. goldene ringe 2 lb, Sa. schulden 35 lb, Ergäntzung 172 lb, Summa summarum 217 lb
    Dießemnach sollte auch der KK. vndt Erben ohnverändertes vermögen, Vnd alß dann die theilbare Verlaßenschafft inventirt cit. beschrieben werden, weilen aber die hinterbliebene Wb. mit Ein rathen vnd gut befundt Eingangs ermeldten Ihres hierzu Erbettenen beÿstands Zufolg des sub dato 26.t Aug. 1756. über die Theilbahre Verlaßenschafft verfertigten Summarischen Calculi den 27. ejusdem mensis et anni (…) auff die letsteren Nemblichen die Theilbahre Nahrung tam active quam passive renunciret (…) beede Nahrungen sammethafft unter Einem titul, benanlichen der KK und Erben ohnverändert und die theilbare Nahrung inventiret, Sa. hausraths 34 lb, Sa. Werckzeugs wie auch der waaren Zum Schwerdtfeger: oper Lang Meßerschmidt Handwerckh gehörig 10 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. baarschafft 6 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 200 lb, Sa. Schulden 6 lb, Summa summarum 256 lb – Schulden 285 lb, In Compensatione 27 lb, Conclusio finalis 189 lb

    Le fourbisseur David Andres épouse Marie Salomé Bronner en 1733
    1733, (7. Sept.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 40)
    Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbahren Mr David Andreßen dem ledigen Schwerdtfeger, weÿl. G. David Andreßen, geweßenen Schiffmanns und burgers Zu Straßburg, längst seel. nachgelaßenem ehelichem sohn, alß Hochzeitern ahne Einem
    So dann der Viel ehren und tugendt begabten Jungfr. Mariæ Salome Bronnerin, weÿl. H. Nicolaj Bronners, geweßenen Paßmentmachers auch burgers alhier seel. hinterbliebener ehelichen Tochter, alß der Jungft. Hochzeiterin am andern Theil
    So beschehen in der Königlichen Statt Straßb. Montags den 7. Sept. Anno Dni 1733 [unterzeichnet] David Andreß Als hochzeiter, maria salome brunerin als hochzeiterin

    Marie Barbe Leopard meurt en 1762 en délaissant pour héritière sa sœur Marguerite Salomé Léopard femme du tailleur Philippe Frédéric Rœhrig. L’inventaire est dressé dans la maison au Bœuf noir. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre au veuf présente un actif de 950 livres et un passif de 1 037 livres, celle des héritiers s’élève à 174 livres. L’actif de la communauté s’élève à 519 livres, le passif à 437 livres.

    1762 (26.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 719) n° 427
    Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Barbarä Fritschmännin geb. Leoparthin, des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Heinrich Fritschmann des Schreiners und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener geliebten Ehefrauen nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet, Anno 1762 (…) als dieselbe Sambstags den 8.ten May dießes lauffenden 1762.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen Frauen Margarethä Salome geb. Leoparthin, weÿl. Hn. Philipp Friderich Röhrig des geweßten Schneiders und burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib, als der Verstorbenen seel. einzigen Schwester und ab intestato verlaßener Universal Erbin, beÿständlich Herrn Joh: Jacob Grießbach Notarÿ publ. Jur: und berühmbten Practici ersucht und inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 26. Maÿ A° 1762.

    In einer allhier Zu Straßburg an der Kalbs Gaß gelegener und in diese Verlaßenschafft gehörige Behaußung befunden worden, Wie folgt
    Eigenthumb ane einer behaußung (W) Nemb. Eine Vorder undt Hinter behaußung, Hoff, Gärthlein undt Hoffstatt mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Kalbsgaß Zum schwartzen Ochßen genandt, Einseith ist ein Eck am Trenck Gäßlein, anderseit neben Hn. Rathherrn François Langfraÿ dem Italienischen Handelsmann hinten auf die Preusch stoßend, davon gibt man Jährl. der Statt Straßburg Pfenningthurn 5 ß d bodenzinß, sonst gegen Männiglichen freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 26.sten Maÿ 1762 angeschlagen pro 900. lb. Abgezogen den darauff hafftenden bodenzinß so zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 10 lb, restiret alßo ane dem Anschlag dießer behaußung außzuwerffen 890 lb. Darüber sagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in alhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret, de dato d. 6. Octobris A° 1722.
    Ergäntzung der Frau Erbin wehrender Ehe ermanglenden unveränderten Guths, Zufolg vorgemelten Inventarÿ (…) A° 1733 dh. weÿl. H. Johannes Lobstein geweßenen Notarium publ : jur : et practicum seel. aufgerichtet
    Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
    Des H. Wittibers unverändert Vermögen, Sa. hausraths 37, Sa. Lährer faß 1, Sa. Silbers 12, Sa. goldener Ring 9, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 890, Erg. o, Summa summarum 950 lb – Schulden 1037 lb, In Vergleichung 86 lb passiv onus
    Dießemnach wird nun auch der Erbin unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 26, Sa. Silbers 7, Sa. goldenen Ringels 8 ß, Erg. Rest 140 lb, Summa summarum 174 lb
    Endlichen wird nun auch das gemein Verändert und theilbahr Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 19, Sa. Silbers 2, Sa. Schuld 497, Summa summarum 519 lb – Schulden 437 lb, Compensando verbleibt 82 lb – Stall summ 169 lb
    Copia der Eheberedung (…) den 8. aug. 1730, Johannes Lobstein Notarius juratus

    Diacre à Saint-Nicolas, Jean Henri Fritschmann vend en son nom et en celui de ses cohéritiers la maison dite au Bœuf noir au serrurier Jean Henri Baur moyennant 2 500 (2 625 selon la vente provisoire) livres : vente provisoire devant notaire, vente définive à la Chambre des Contrats.

    1768 (16. Apr.), Not. Zimmer (6 E 41, 1449) n° 140
    Interims kauff – erschienen S. T. Herr Johann Heinrich Fritschmann treueifriger Diaconus der Evangelischen Gemeinde St Nicolai alhier, anzeigend wie daß Er H. Comparent vor sich und seiner Erben ad interim und bis gegenwärtiges in alhiesiger Cantzleÿ Contractstub ordnungsmäsig verschriben seÿn wird, käuflichen cedirt und überlassen habe
    Mstr Johann Georg Baur dem burger und Schloßer alhier
    eine behaußung zum schwartzen Ochsen genand, mit allen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Kalbsgaß, einseit neben H. Frantz Lanfrey, dem Handelsmann und E. E. großen Raths alten beÿsitzer alhier, anderseit ein eck ane dem tranckgäßlein ausmachend, hinten auf die Preusch stosend, so über 5 Schilling bodenzinß den man Löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn jährlichen auf Matthæi tag zu entrichten schuldig freÿ leedig und eigen – um 5250 Gulden
    (…) 6° Ist unter diesem Kauff und Verkauff begriffen alles so niet und nagelvest, insonderheit aber ein kupferner Bauchkössel und Samtliche in dem Hauß sich befindlichen Oeffen

    1768 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 291
    H. M. Johann Heinrich Fritschmann diaconus zu St. Nicolaus
    in gegensein Johann Georg Baur des schlossers und Margarethæ Salome geb. Formierin mit beÿstand Philipp Lauth des ohlmanns und Johann Klein des schreiners beede ihren nächsten
    eine behausung, hoff, gärtlein und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Kalbsgaß, einseit neben H. Rathh. François Lanfrey dem handelsmann, anderseit ist ein eck am Tränckgäßel hinten auf die Breusch – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 ß ane bodenzinß – als ein elterliches erbguth, um 2500 pfund

    Fils du serrurier et aubergiste Matthias Baur de Wasselonne, Jean Georges Baur épouse en 1764 Marguerite Barbe Formier, fille de fripier : contrat de mariage, célébration
    1764 (18.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 767
    Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame und bescheidene Johann Georg Baur, der leedige Schlosser, Weÿl. Hn Matthias Baur, gewesten Schreiners und Gastgebers Zum Reebstock auch burgers zu Waßlen seel. mit Fr. Anna Barbara gebohrner Schwartzin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter, beÿständlich Mr Joh: Martin Hosch deß Windenmachers und burgers dahier ane einem
    So dann die Ehren und tugendsame Jgfr. Margaretha Salome Formier, weÿl. Mr Johann Jacob Formier des geweßten alt Gewänders und burgers dahier seel. mit auch Weÿl. Fr. Catharina Barbara gebohrner Müllerin seiner hinterbliebenen Wittib letztmahls Mr Johann Michael Rohr, Schneiders und burgers dahier geweßter Ehefr. seel. ehelich erzeugte Tochter, als hochzeiterin unter assistentz Mr Johann Niclauß Schmidt Schloßers und burgers dahier ane dem andern Theil
    Actum Straßburg Montags den 18. Junÿ Anno 1764. [unterzeichnet] Johann Görg Baur als Hochzeiter, Margaretha Salomea Formirin Als hochzeiterin

    Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 306, n° 38)
    Im Jahr 1764. seind (…) den 1. Augusti copulirt worden, Johann Georg Baur ledige Schloßer meister und burger dahier, Weiland Matthis Bauren gewesenen Schreiners zu Waßlenheim und Fraun Annä Barbarä gebohrner Schwetzin ehelicher Sohn und Jungfrau Margaretha Salome weiland Johann Jacob Formiers geweßenen Frippiers und burgers allhier uaa auch weiland Fraun Catharinæ Barbaræ gelegener Müllerin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Georg Bauer als hochzeitter, Margareth Salome Formier als hochzeiterin (i 160)

    Jean Georges Baur devient bourgeois par sa femme le 3 décembre 1764
    1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 52-v
    Johann Georg Baur der Schloßer von Wasslenh. geb. erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Marg. Salome weÿl. Joh: Jac. Formier gewes. b. und frippier hinterl. ehel. tochter umb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE d. Schmidt, Jur. den 3. Xbris 1764

    Jean Georges Baur vend la partie arrière de sa maison dite à la Vache noire à son voisin le marchand François Lanfray. La limite correspond à une ligne tracée entre l’anneau en fer ancré dans le mur vers la ruelle de l’Abreuvoir et le pilier en bois qui soutient la cage d’escalier et la galerie du côté du puits, soit 14 pieds 1 pouce ½ de large, au milieu 13 pieds ½ de large, mesure française. L’acquéreur devra faira faire à ses frais dans la cour vendue un mur mitoyen depuis l’anneau en fer jusque passé le pilier en bois, ledit mur ne pourra avoir moins de 10 pieds de France. L’acquéreur sera libre d’appuyer une construction sur ce mur ou de le surbâtir. L’acquéreur devra en outre faire un caniveau qui partira de l’endroit où le vendeur établira ses latrines et qu’il entretiendra à ses frais.

    1770 (10.1.), Not. Haering (6 E 41, 1380) n° 228 (enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 644 f° 73-v)
    Johann Georg Baur Schloßer Meister
    in gegensein H. François Lanfray handelßmanns und E.E. grosen Raths alten beÿsitzers
    von derjenigen zur schwartzen Kuhe oder Kalb genannte behaußung allhier an der Kalbsgaß gelegen das hinterhaus einseit neben ihm herrn Käufer selbst anderseit neben dem Tränckgäßlein hinten auf die Preusch stoßend. vornen biß an den eißern rincken in der Maur am Tränckgäßlein und den höltzern Pfosten welche das Steegen hauß und den gang unterstützet gegen dem bronnen 14 schuhe und 1 ½ zoll weit und in der Mitte 13 ½ Schuhe weit beedes frantzösisch. Meß, von dem nicht verkaufften vorder hauß zuziehend, so 5 schilling bodenzinß von der Landfest Löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn zu geben pflichtig, als ein A° 1768 von H. M. Johann Heinrich Fritschmann treueiffrigen Diaconi der Evangelischen Gemeind zu St: Niclaus an der Preusch zuständig erkaufftes guth
    unter die bedingung, Jedoch daß der Käuffer auf seine Kösten und ohne Entgeld der Verkäufers von ged.m eißern rincken in der Maur am Tränckgäßlein biß Vor un an dem besagten höltzern Pfosten Vorüber an die gemeinschaftliche Scheidmaur, welche ihre beeder häußer der Länge nach voneinander scheidet, eine andere Scheidmaur über zwerche gemacht und über springend auf Jetzt verkaufftes höfflein so hoch ihm H. Lanfrey beliebet, doch nicht unter 10 frantzösische Schuhe gesetzt werden, welche überzwerche Scheid Maur zwischen ihren häußern ebenfalls gemeinschaftlich seÿn und bleiben solle, ihme Verkäufer ihne verehrt darauf und daran zu bauen, ferner daß der herr Käuffer von dem Platz an daselbst ged.r Verkäufer sein s: v: Privet hereinsetzen wird einen dolen machen und zu allen ewigen zeiten auf sein und seiner Nachkommen Unkosten unterhalten solle – um 1250 pfund

    Inventaire dressé après la mort de la locataire Madeleine Hetzel, femme du peignier Nicolas Haan. La masse propre aux héritiers est de 71 livres. L’actif de la communauté s’élève à 57 livres, le passif à 115 livres

    1777 (13.3.), Not. Stoeber (6 E 41, 1237) n° 54
    Inventarium über weÿl. Frau Magdalena Hetzelin geb. Haanin Meister Nicolaus Haan des Kammachers ehefrau verlassenschafft – nach ihrem Sambstags den 27. heumonath des abgewichenen 1776.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
    die abgeleite hat per testamentum zu Erben verlassen 1. Meister Johann Philipp Haan den Kammacher, 2. Michael Haan ledigen kammacher so sich dermalen auf der Wanderschafft zu Winterhur in der Schweitz aufhält gleichwol majorennis und ohnbevögtigt, so dann 3. Jfer Mariam Magdalenam Haanin so großjährigen alters unter assistentz H. Johann Georg Bauer des Schloßers
    – Eheberedung, zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Mr Johann Nicolaus Haan dem jüngern ledigen Kammachern mit beÿstand Mr Johann Nicolaus Haan Kammachers seines vaters, so dann der Ehren und tugendreichen Jfer Maria Magdalena Hahnin weÿl. Herrn Johann Philipp Hahnen metzgers und burgers in der Ruprechtsau mit assistentz H. Johann Konsten ihres schwagers und geschwornen Vogts, den 23. feb. 1737, Christoph Michael Hofmann Not.
    – Copia Testamenti nuncupativi, in einer an dem Spithalgäßlein gelegen H. Johann Lucæ Schaaffen dem geschwornen Inventier käufler eigenthümlich zuständigen behausung deßen wohnstuben mit denen Fenstern auf die Gaß und in die Kuchen außsehend, den 7. maÿ 1740, Johann Daniel Stöber
    In einer an der Kalbsgaß gelegen Mr Johann Georg Bauer dem Schloßer eingangs gemeldt zuständig und dißorts zum theil lehnungsweiße bewohenden behausung
    Norma hujus inventarii, der erben ohnveränderte vermögen, hausrath 18 lb, silbers 18 ß, goldene ringe 1 lb, baarschafft 15 ß, activ schulden 50 lb, summa summarum 71 lb
    das übrige vorhandene Vermögen, so in des Wrs. Nahrung gehörig und daraus zu bezahlend beschrieben, hausrath 25 lb, werckzeug und Waar zur Kammacher Profession 12 lb, silber 3 lb, goldene ringe 14 ß, activ schulden 15 lb, summa summarum 57 lb – schulden 115 lb, passiv onus 57 lb – Stall summ 14 lb

    Jean Frédéric Baur épouse en 1790 Marie Catherine Wald, originaire de Wasselonne. Le père du marié cède à son fils un logement dans sa maison et s’associe pour moitié dans les pertes et profits de l’atelier de serrurerie. Contrat de mariage, célébration

    1790 (2. Julÿ), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 352
    Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Friderich Bauer lediger Schloßer meister, H. Johann Georg Bauer des ebenmäßigen Schloser meisters, brs. allhier Ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter unter autorisation seines Vaters ane einem
    und Jungfr. Maria Catharina Waldin weiland herr Johannes Wald des gewesenen burgers und handelsmanns zu Waßlenheim mit Fr. Maria Salome gebohrner Schwartzin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte tochter als braut unter autorisation ihres noch ohnentledigten Vogts H Johann Jacob Ebel burgers und Rothgerbers
    Sechtens verspricht des Hochzeiters geliebten Vater beede neuangehende Eheleuthen Zu sich in seine allhier Zu Straßburg an der Kalbsgaß gelegener behausung in der Wohnung auf dem ersten Stock bestehend in Vorder und hinderstub, Stubkammer, Kuchen, Kammer auf der bühn und Platz im Keller Zinßfreÿ und ohnentgeltlich solang sie beede Eltern oder eines derselben am leben seÿn werden aufzunehmen, so dann auch bis nechstkünfftige Weÿhenachten beede neu angehende Eheleuth als Gemeiner in des Handwerck Zur helffte für Gewinn und Verlust anzunehmen
    Straßburg Freÿtags den 2. Julÿ 1790 [unterzeichnet] Johann Friderich Baur als Hochzeiter, Maria Catharina Waldtin als Hochzeiterin

    Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 12-v n° 8)
    Im Jahr 1790. (…) Mittwochs den 21. ejusdem [Julii] Nachmittags um dreÿ Uhr in der Kirche Zu St Wilhelm ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johann Friderich Bauer, der ledige Schloßer und burger allhier, H Johann Georg Bauer Schloßers und burgers allhier mit Frau Margaretha Salome geborner Formierin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Katharina, weiland Hn Johannes Wald gewesenen burgers und Handelsmanns Zu Waßlenheim mit Frau Maria Salome geborner Schwartzin ehelich erzeugte Tochter, jener in einem Alter on 24 Jahre mit Einwilligung seiner Aeltern, diese in einem Alter von 23 Jahren mit Einwilligung ihres Vormunds (…) [unterzeichnet] Johann Friderich Baur als Hochzeiter, Maria Catharina Waldtin als hochzeiterin (i 60)

    Jean Georges Baur meurt en 1810 en délaissant pour unique héritier son fils Jean Frédéric. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Veaux

    1810 (2.6.), Strasbourg 7 (26), Not. Stoeber n° 2347, 9746
    Inventaire de la succession de Jean Georges Baur serrurier décédé le (-) fév. dernier, à la requête de Jean Frédéric Baur serrurier seul et unique héritier de son père
    dans la demeure du défunt rue des veaux n° 25
    Part de maison. deux tiers par indivis d’une maison sise en cette ville rue des Veaux n° 25, d’un côté la rue dite Traenckgaesslein d’autre Mad Monlord aboutissant sur la même, Cette maison est habitée, Le second par Guillaume Heussigen compagnon serrurier qui paye un loyer de 72 fr, Au même étage par le Sr Strahl domestique 72 fr, Plus Sr Baur le rez de chaussée et le premier 300 fr, total 444 francs de revenu, en capital 8880 fr – suivant contrat de mariage dressé par Stoeber notaire le 18 juin 1764 avec Marguerite Salomé Formier la communauté est partageable à 1 et 2 tiers 5920 fr, l’autre tiers échu à l’héritier dans la succession de sa mère, Acquis à la Chambre des Contrats les 18 avril 1778 et 6 octobre 1782
    terres, la moitié de 15 ares et le tiers de 5 ha à Mimpfersheim, 20 ares et 40 ares à Wasselonne
    Enregistrement, acp 114 F° 177-v du 4.6.

    Fille de Jean Frédéric Baur, Sophie Baur épouse en 1818 le brasseur Michel Lobstein
    1818 (5.12.), Strasbourg 15 (24), Not. Lacombe n° 5154
    Contrat de mariage – Michel Lobstein, brasseur demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu Thiébaut Lobstein cultivateur à Niederhausbergen, et de feu Catherine Mager
    Sophie Baur fille mineure de Jean Frédéric Baur, serrurier, et de Marie Catherine née Wald – en la demeure du Sr Baur rue des Veaux n° 25
    Enregistrement, acp 141 F° 52 du 12.12. – communauté d’acquets partageable par moitié

    Henriette Bauer épouse le boulanger Jean Jacques Murr
    1823 (27.2.), Strasbourg 4 (54), Me Hatt n° 858
    Contrat de mariage – Jean Jacques Murr, maître boulanger veuf de Marie Salomé Blessig fils de Jean Jacques Murr, marchand épicier, et de Marie Madeleine Jung
    Henriette Bauer, fille mineure de Jean Frédéric Bauer, maître serrurier, et de Marie Catherine née Wald – en la demeure de M. Bauer rue des Veaux n° 25
    Enregistrement de Strasbourg, acp 161 F° 182-v du 7.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

    Le serrurier Jean Frédéric Baur meurt en 1845 en délaissant sept enfants

    1845 (18. Xbr), Strasbourg 15 (78), Me Lacombe n° 6102
    Inventaire de la succession de Jean Frédéric Baur vivant serrurier
    Cejourd’hui Jeudi 18 décembre 1845 à deux heures de relevée, en la Maison mortuaire rue des veaux N° 25 à Strasbourg au second étage, A la requête de 1° Dame Marie Catherine Wald, veuve de M. Jean Frédéric Baur en son vivant serrurier, propriétaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel, à cause de la communauté de biens qui a exsité entre elle et M. Baur son défunt mari, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Jean Daniel Stoeber alors notaire en cette ville le 2 juillet 1790, 2° à raison de ses reprises et des avantages qui lui ont été constitués par le contrat de mariage ci-dessus relaté et dont l’analyse sera faite ci après, 3° en qualité de légataire de l’usufruit viager et gratuit avec dispense de fournir caution du tiers de toute la succession de deu le Sr Baur son mari, ce legs fait à la Dame Requérante par codicille date du 5 novembre 1845 (…)
    2° Mde Salomé Catherine Aylé, veuve de M Jean Frédéric Baue en son vivant serrurier demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de tutrice légale pour et au nom de A. Amélie Baur, A. Henriette Baur ses deux enfants en âge de minorité issus de son mariage avec son dit défunt mari, En la présence de M. Auguste Baur, serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits deux enfants mineurs (…)
    3. Monsieur Auguste Bauer, serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, 4° Mad.lle Caroline Baur, célibataire majeure d’ans, demeurant et domiciliée à Strasbourg, 5. Mad. Sophie Baur épouse assistée et autorisée de M. Michel Lobstein brasseur aussi ci présent demeurant et domicilié ensemble à Strasbourg, 6. Madame Marguerite Salomé Baur, épouse assistée et autorisée de M. Jean Lips, aubergiste Restaurateur aussi ci présent, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, 7. M. Jean Jacques Murr, boulanger, chevalier de la Légion d’Honneur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de père et père et tuteur légal de de son fils Auguste Murr encore mineur d’âge issu du mariage de M Murr et Dlle Henriette Baur son épouse défunte, 8° Dlle Amélie Baur, célibataire majeure d’ans demeurant et domiciliée à Strasbourg, (…) héritiers chacun dans la proportion d’un 7° de M leur père M Jean Frédéric Baur en son vivant serrurier à Strasbourg où il est décédé le 9 novembre 1845.

    Immeubles de la Communauté 1° Une Maison sise à Strasbourg rue de l’abreuvoir N° 33 avec petite cour puits et dépendances tenant d’un côté à la veuve Plarr, autrefois épouse de Mr Hepp, de l’autre la veuve Baur, par devant la rue par derrière M. Hepp.
    2° Une Maison de Campagne et un jardin verger et potager de la contenance de *50 ares sise à la Robertsau au canton dit Alhoff entre la propriété de M. Sainte Suzanne et Sr Grandmougin
    (n° 5208, continuation du 12 mars 1846) Immeubles, Titres de propriété. Un jardin (…)
    Une Maison sise à Strasbourg rue de l’abreuvoir N° 33 (…)
    Reprises à exercer par les héritiers de feu Mr Baur. 10. La somme de 16.000 francs prix moyennant lequel a été vendue la Maison sise à Strasbourg rue des Veaux N° 25 aux termes d’un contrat reçu par M° Lacombe l’un des notaires soussignés qui en a la minute et son collègue, le 3 mars 1841, Lequel était un bien propre de feu M. Baur pour avoir été par lui recueilli dans les successions de ses père et mère M Jean Frédéric Baur vivant serrurier et Marie Salomé Formier sa femme ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Stoeber père alors notaire à Strasbourg le 2 juin 1810
    (n° 5206, continuation du 12 mars 1846)
    acp 342 (3 Q 30 057) f° 57-v – Il dépend de ladite succession un mobilier de communauté évalué1456, argent comptant 132, garde robe du défunt 160, créances chirographaires 3400, créances hypothécaires 16.088
    Une maison à Strasbourg rue de l’abreuvoir 33, une maison de campagne sise à la Robertsau
    Description du contrat de mariage ainsi que d’un testament olographe fait par le défunt en date du 5 octobre dernier enregistré le 20 dudit mois
    acp 345 (3 Q 30 060) f° 32 – créances 34.202
    acp 346 (3 Q 30 061) f° 23 du 19 mars 1846 – Immeubles de la communauté 1° Un jardin (…) 2° Une maison rue de l’Abreuvoir (…) 3° une créance active de 359 francs
    Les reprises de la veuve s’élèvent à 7200 francs, celles à exercer par la succession à 26.733.
    Les rapports à faite par les héritiers à la succession s’élève,t à 21.131
    La passif s’élève à2560 francs, legs à ses deux filles 6000. Les récompenses dues à la Communauté s’élèvent à 1200

    Amélie Baur épouse le pasteur Jean Bentz
    1846 (25.5.), M° Lacombe
    Consentement par Marie Catherine Wald veuve de Jean Frédéric Baur vivant serrurier à Strasbourg au mariage de sa fille Amélie Baur fille majeure au dit lieu avec Jean Bentz pasteur protestant à Strasbourg
    acp 348 (3 Q 30 063) f° 48-v du 25.5.

    Marie Catherine Wald meurt à son tour en 1847
    1847 (1.3.), Strasbourg 15 (81), Not. Lacombe n° 5601
    Inventaire de la succession délaissée par Marie Catherine Wald, veuve de Jean Frédéric Baur
    Cejourd’hui lundi premier mars 1847, à deux heures de relevée, en la maison mortuaire rue des Veaux N° 25 à Strasbourg au second étage. A la requête de 1° Madame Salomé Catherine Aylé, veuve de Mr Georges Frédéric Baur en son vivant serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mère et tutrice légale pour et au nom de A. Amélie Baur, B. Henriette Baur, ses deux enfants en âge de minorité issus de son mariage avec son dit défunt mari. En la présence de Mr. Auguste Baur, serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits deux enfants mineurs Baur (…)
    2° Mr Auguste Baur, serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, 3° Madlle Caroline Baur, célibataire majeure d’ans demeurant et domiciliée à Strasbourg, 4° Madame Sophie Baur, épouse assistée et autorisée de M. Michel Lobstein brasseur aussi présent demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, 5° Madame Marguerite Salomé Baur, épouse assistée et autorisée de M. Jean Lips, Aubergiste restaurateur ci présent les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, 6° Mr. Auguste Murr, boulanger demeurant et domiciliés à Strasbourg, 7° Madame Amélie Baur, épouse de M. Jean Bentz, pasteur de la Confession d’Augsbourg à l’église St Pierre le vieux de son mari à présent assistée et autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (…) habiles à se dire et porter héritiers chacun dans la proportion d’un septième de Madame Marie Catherine Wald, veuve de Jean Frédéric Baur en son vivant ancien serrurier leur mère et grand-mère, laquelle est décédée à Strasbourg le 12 février 1847.
    acp 358 (3 Q 30 073) f° 59 du 6 mars 1847 – Garde robe 277
    Récolement de l’inventaire de Frédéric Baur époux de la défunts aussi décédé le 9 novembre 1845, lequel inventaire fait dresé par M° Lacombe le 18. Xbre 1845. Argenterie trouvé en plus évalué à 69 francs. Objets manquants vendus, le tout évalué à 403 francs. Argent comptant trouvé au décès de la veuve Baur 437. – Passif 265 francs

    Liquidation des successions précédentes
    1847 (16.7.), Strasbourg 15 (82), Not. Lacombe n° 5770
    Liquidation des biens dépendant de la succession de Jean Frédéric Baur et de Marie Catherine Wald
    Furent présents 1° Mr. Auguste Baur, serrurier, 2° Madlle Caroline Baur, célibataire majeure sans profession, 3° Mad. Sophie Baur, épouse de M. Michel Lobstein, brasseur de son mari ci présent assistée et autorisée, 4° Mad. Amélie Baur, épouse de M. Jean Bentz, pasteur de la Confession d’Augsbourg à l’église St Pierre le vieux de Strasbourg, ladite dame se son mari assistée et autorisée, 5° Mr. Auguste Murr, boulanger, tous les sus dénommés demeurant et domiciliés à Strasbourg,
    6° Mad. Marguerite Salomé Baur, épouse de M. Jean Lips, restaurateur demeurant et domiciliés au Contades, banlieue de Strasbourg, ladite dame autorisée par son mari ci présent, 7° Mad. Salomé Catherine Aylé, veuve de Mr Georges Frédéric Baur en son vivant serrurier à Strasbourg, demeurant et domiciliée en cette ville, agissant en qualité de tutrice légale de 1. Amélie Baur, 2. Henriette Baur, ses deux enfants encore en âge de minorité issues de son mariage avec ledit défunt Georges Frédéric Baur, Tous les dénommés cidessus en qualité d’héritiers de M. Jean Frédéric Baur père et de Dame Marie Catherine Wald, son épouse leurs père et mère, grand père et grand-mère, savoir (…) M Auguste Murr héritier pour un 7° par représentation de sa mère dame Henriette Baur décédée épouse de M. Jean Jacques Murr boulanger Chevalier de la Légion d’Honneur et enfin des deux mineurs Amélie et Henriette Baur héritiers en son nom pour un 7° ou chacune d’elles pour un 14° par représentation de leur père feu M. Georges Frédéric Baur (…)
    Lesquels voulant procéder aux liquidation et partage des successions e M. Jean Frédéric Baur et de Marie Catherine Wald son épouse ont par forme d’observations préliminaires exposé les faits qui sse rattachent à ces opérations et qui en facilitereont l’intelligence. 1° Observation, Déès de M. Jean Frédéric Baur. Testament, inventaire.

    acp 363 (3 Q 30 078) f° 69-v du 23 juillet – Il résulte de ces inventaires que la communauté se compose activement de 1° l’argent comptant montant à 437 francs, 2° mobilier vendu par le commissaire priseur 2620 (dont 1879 enchéris par les héritiers) 3° créances hypothécaires 40.056, 4° créances chirographaires 754, 5° rapport dû par la De Lobstein 8462, 6° pareille somme due par la dame Lips 8462, 6° dû par Auguste Murr au nom de sa mère 8462. 7° pareille somme due par le mineur Baur 8462, 8° par Auguste Baur 8462, 9° dû par Caroline Baur 1427, 10° due par la De Baur 6930, Total 97.694
    Passivement 6334, reste 91.360 francs (…)

    Jean Frédéric Baur et Marie Catherine Wald cèdent la maison à leur fils Auguste Baur en s’y réservant un logement

    1841 (3.3.), Strasbourg 15 (69), Me Lacombe n° 2819
    Mr Jean Frédéric Baur, propriétaire et Dame Marie Cathérine Wald
    à M. Auguste Baur, son fils, Serrurier demeurant à Strasbourg
    Une Maison a trois étages, avec cour, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue des veaux numéro 25, tenant d’un côté et par derrière à la propriété du Sr Lidoine et de l’autre à la rue de l’abreuvoir dont elle forme le coin
    Charges, clauses et conditions. (…) 5. Les conjoints vendeurs se réservent pour le tems qui leur conviendra le logement qu’ils occupent actuellement en la maison vendue, ce logement est composé d’une chambre sur le derrière au premier étage, de trois autres chambres, d’une alcove et d’une cuisine sur le derrière, d’un grenier et d’une cave, ils s’obligent à payer annuellement pour un loyer de ce logement une somme de 200 francs
    Etablissement de la propriété. Les conjoints Baur vendeurs déclarent que l’immeuble est leur propriété pour être avenu à Mr Jean Frédéric Baur dans les successions respectives de ses père et mère Jean Georges Baur vivant serrurier à Strasbourg et Marguerite Salomé Formiere son épouse dont il est seul et unique héritier, suivant inventaire dressé après le décès du Sr Jean Georges Baur par Me Stoeber le 2 juin 1810. Jean Georges Baur l’avait acquis sur Jean Henri Fritschmann, Diacre de l’église de St Nicolas de cette ville aux termes d’un contrat passé à la cidevant Chambre des Contrats le 18 avril 1768 – pour 16.000 francs
    acp 285 (3 Q 30 000) f° 59-v

    Le serrurier Auguste Baur épouse en 1837 Caroline Sophie Martin, fille de ferblantier
    1837 (18.3.), Strasbourg 8 (65), Me G. Grimmer n° 5979
    Contrat de mariage – Auguste Baur, serrurier à Strasbourg fils de Jean Frédéric Baur, propriétaire, et de Marie Catherine Wald
    Caroline Sophie Martin, majeure fille de Jean Jacques Martin, ferblantier, et Philippine Marguerite Redslob
    Enregistrement, acp 248 F° 78-v du 22.3. – communauté réduite aux acquets

    Auguste Baur loue un atelier et différentes parties de la maison au serrurier Jean Buck

    1847 (3.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 99 (1878) n° 96-v
    ssp du 23 juin 1847 – Bail ainsi conçu. Le soussigné A. Baur serrurier à Strasbourg loue par les présentes pour six années entières et consécutives qui commenceront le 1 juillet prochain pour finir à pareil jour de l’année 1853
    à M Jean Buck serrurier à Strasbourg également soussigné et acceptant
    Les Localités ci après désignées dans la maison du bailleur située à Strasbourg rue des Veaux N° 25 savoir
    1) L’atelier de serrurier au rez de chaussée
    2) un logement au 2° étage composé de deux pièces et une cuisine
    3) trois petites chambres au quatrième étage
    4) deux compartiments de caves
    5) une chambre à fournille au premier étage que le preneur s’egagen à céder au bailleur à première demande contre une autre chambre de la maison, à peu près aussi spacieuse
    Desquelles localités le preneur declare avoir parfaite connaissance. Lequel bail fait moyennant un loyer annuel de 600 francs

    Auguste Baur meurt en 1847 en délaissant trois enfants issus de sa femme et un fils naturel Charles Baur

    1848 (10.2.), Strasbourg 9 (96), Not. Becker n° 3753
    Inventaire après le décès de M. Auguste Baur en son vivant serrurier à Strasbourg où il est décédé le 24 décembre 1847.
    L’an 1848 le jeudi 10 février à trois heures du soir. A la requête 1° De M. Jean Bentz, pasteur demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur de Charles Baur, né à Strasbourg le 11 juillet 1835, fils mineur naturel de M. Auguste Baur, en son vivant serrurier à Strasbourg et de feue Dle Salomé Helbert, ledit mineur ayant été reconnu par son père ainsi qu’il résulte de l’acte de reconnaissance du mineur inscrit au registre de l’Etat civil de ladite ville du 17 mars 1837 (…)
    2. Et de Mad. Caroline Sophie Martin, veuve dudit Auguste Baur, agissant 1) en son nom propre tant à cause de la communauté de biens qui avait existé entre elle et feu ledit Sr Baur son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 18 mars 1838 enregistré, que comme donataire en vertu du même contrat d’une partie de la succession du défunt, 2) au nom et comme tutrice légale a) de Frédérique Sophie Baur née le 22 mars 1840, b) d’Auguste Frédéric Baur né le 7 décembre 1844, c) et d’Edouard Baur né le 7 mai 1847, ses trois enfants mineurs légitimes issus du mariage de Mad. veuve Baur et de feu ledit Sr Baur
    En présence 1° de M. Michel Lobstein, brasseur, demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur dudit enfant naturel Charles Baur (…) 2° et de M.Jean Jacques Murr, Chevalier de la Légion d’Honneur, boulanger, demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs Frédérique Sophie Baur, Eugène Frédéric Baur et Edouard Baur (…) habiles à se dire et porter seuls héritiers dudit Sr Auguste Baur père naturel du premier et père légitime des trois derniers pour les parts et portions ci-après indiquées, savoir le mineur Charles Baur pour un tiers de la portion à laquelle il aurait eu droit s’il avait été légitime, faisant un 12° Et les trois autres ensemble pour les 11/12° restants ou chacun de pour 11/36°
    dans une maison sise à Strasbourg rue des Veaux N° 25 dépendanct de ladite communauté

    Titres et papiers. Cote première. Contrat de mariage (…)
    Cote deux. Reprises en nature et en deniers à exercer par Mad. Baur au sujet des successions de ses père et mère (…), Cote trois. Reprises à exercer en nature par Mad. Baur à raison de la créances sur le sieur et veuve Boesinger
    Cote quatre. Reprises en nature du défunt. Créance sur les époux Adam, Cote cinq. Reprises en nature du défunt. Créance sur les sieurs Rietsch, Cote six. Reprises en nature du défunt. Créance sur les époux Lips, Cote sept. Reprises en nature du défunt. Autre créance sur les époux Lips, Cote huit. Reprises à exercer par le défunt à raison des successions de ses père et mère (…), Cote neuf. Créance sur les époux Lips faisant partie des propres du défunt, Cote dix. Reprises à exercer par le défunt à raison de la succession de Mad. Be,ntz sa sœur
    Cote onze. Maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 25 dépendante de la communauté. Onze pièces qui sont. La première une expédition et la seconde la grosse d’un contrat passé devant ledit M° Lacombe le 3 mars 1841 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 du même mois volume 366 et inscrit d’office le même jour volume 342. N° 60. Par ce contrat feu M Auguste Baur a acquis de ses père et mère une maison à trois étages avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux N° 25 moyennant le prix de 16.000 francs. (Pièces suivantes, quittances). La cinquième pièce est une expédition d’un acte passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 16 avril 1778 par lequel M. Jean Henri Fritschmann diacre à l’église de St Nicolas à Strasbourg a vendu la maison ci-dessus désignée à M. Jean Georges Baur aïeul de M. Auguste Baur ainsi que la comparante le déclare. La sixième pièce est une expédition d’un acte passé à la ci-devant Chambre des Contrats de cette ville le 18 avril 1778 par lequel la vente du dit immeuble par ledit Sr Fritschmann a été réitérée tant au profit de M. Jean Georges Baur qu’au profit de dame Marguerite Salomé Formier sa femme. La septième pièce est une expédition d’un contrat passé devant M. Haerring, notaire à Strasbourg le 10 janvier 1770 par lequel M. Jean Georges Baur a revendu une partie de la propriété dont il avait fait l’acquisition par les précédents contrats. (…) La diixième pièce est un original d’un acte sous seing privé en date du 23 juin dernier enregistré le 3 juillet suivant par lequel M. Baur a loué pour six années entières qui ont commencé le premier juillet dernier à M. Jean Buck une partie de la maison dont il s’agit moyennant un loyer annuel de 600 francs.
    Mad. Baur requérante déclare que lors du décès de son mari il était dû pour loyer des lieux loués par ledit bail échu depuis le premier juillet 1847 une somme de 138 francs. Que lors du décès de son mari le surplus de la maison dont il s’agit était occupé en partie par le défunt et sa femme et en partie par des locataires suivant baux verbaux
    Cote douze. Créance sur les époux Rietsch dépendante faisant partie de la communauté, Cote treize. Argent placé à la caisse d’épargne dépendant de la communauté, Cote quatorze. Créance sur billets dépendantes de la communauté
    acp 369 (3 Q 30 084) f° 62 (succession déclarée le 16 juin 1848) garde robe du défunt 272. Le mobilier de la communauté est estimé 2160. Différents cadeaux faits à diverses occasions aux enfants 173
    acp 370 (3 Q 30 085) f° 91-v – Communauté. Deniers comptants 200, créances 5441, extances d’ouvrages 1844, intérêts 3435, la veuve a touché 706
    Une maison à Strasbourg rue des veaux n° 25
    Reprises de la succession, en nature 35.781, en deniers 25.525
    Reprises de la veuve, en nature 500, en deniers 5725
    Passif de la communauté 232, passif de la succession 235 francs

    La liquidation a lieu après la mort du fils cadet. Chacun des héritiers reçoit une partie de la maison en pleine propriété. La veuve a en outre la jouissance du surplus, les enfants la nue-propriété.

    1848 (20. 7.br), Strasbourg 9 (97), Not. Becker n° 3923
    Liquidation et partage de la communauté d’entre Auguste Baur et Caroline Sophie Martin , de la succession dudit défunt et de celle d’Edouard Baur mineur
    Ont comparu 1° M. Jean Bentz, pasteur demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur de Charles Baur, né à Strasbourg le 11 juillet 1835, fils mineur naturel de M. Auguste Baur, en son vivant serrurier à Strasbourg et de feue Dle Salomé Helbert, ledit mineur ayat été reconnu par son père ainsi qu’il résulte de l’acte de reconnaissance du mineur inscrit au registre de l’Etat civil de ladite ville du 17 mars 1837 (…), 2° M. Michel Lobstein, brasseur, demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur dudit mineur Charles Baur
    3° Et Mad. Caroline Sophie Martin, veuve dudit Auguste Baur, agissant 1) en son propre nom 1. à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et feu ledit Sr Baur son mari, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 18 mars 1838 enregistré, 2. comme donataire en vertu du même contrat d’une partie de la succession du défunt, 3. et comme héritière pour un quart d’Edouard Bau, son fils mineur issu de son mariage avec feu ledit Sr Auguste Baur, mineur qui avait été lui-même héritier pour partie dudit Sr Auguste Baur son père ainsi qu’on le verra ci après, 2) au nom et comme tutrice légale de Frédérique Sophie Baur née le 22 mars 1840, et d’Auguste Frédéric Baur né le 7 décembre 1844, ses deux enfants mineurs légitimes issus du mariage desdits sieur et dame Baur, pour lesquels elle se porte fort, lesdits mineurs Frédérique Sophie et Eugène Frédéric Baur héritiers chacun pour un tiers dudit Auguste Baur leur père et en outre héritiers chacun pour 3/8 ou ensemble pour ¾ d’Edouard Baur leur frère germain ci-dessus dénommé qui avait été lui-même héritier également pour un tiers dudit Auguste Baur son père, le tout sauf les droits du dit mineur Charles Baur lequel en sa qualité d’enfant naturel reconnu par ledit Auguste Baur son père a droit à un 12° de la succession de ce dernier.

    Lesquels comparants, voulant procéder à la liquidation et au partage de la communauté de biens qui avait existé entre Mad veuve Baur comparante et son mari défunt, de la succession de ce dernier et de la succession du mineur Edouard Baur, ont préliminairement exposé ce qui suit
    Observations préliminaires. Première observation. Mariage de M. et Mad. Baur. Conditions civiles de leur union, Enonciation de leurs apports (…)
    Deuxième observation. Reprises en deniers de Mad. veuve Baur. § I. Succession des père et mère de Mad. Baur
    Troisième observation. Reprises en deniers de la succession de M. Baur. § I. Succession des père et mère de Mr. Baur
    IV. Immeuble. Cote onze. Article sept. Une maison d’habitation avec droits et dépendances, sise à Strasbourg rue ds Veaux numéro 25, donnant d’un côté et par derrière à la propriété du sieur Lidoine, et de l’autre à la rue de l’abreuvoir dont elle forme le coin, estimée par les comparans à la somme de 24.000 Francs. Cet immeuble a été acquis par feu M Baur de ses père et mère déjà ci-dessus dénommés aux termes d’un contrat passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 3 mars 1841, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 du même mois volume 366 n° 137. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 16.000 francs
    §. II. Abandonnements A. Mad. veuve Baur. Il lui a été abandonné la pleine propriété des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 680/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 12.916 francs
    B. Le mineur Charles Baur. Il lui a été abandonné la pleine propriété des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 24/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 500 francs
    C. Le mineur Eugène Frédéric Baur. Il lui a été abandonné la pleine propriété des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 121/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 2520 francs
    D. La mineure Frédérique Sophie Baur. Il lui a été abandonné la pleine propriété des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 121/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 2520 francs
    E. Mad. veuve Baur. Il lui a été abandonné l’usufruit viager des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 266/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 5541 francs
    F. Le mineur Charles Baur. Il lui a été abandonné la nue propriété des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 24/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 500 francs
    G. Le mineur Eugène Frédéric Baur. Il lui a été abandonné la nue propriété des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 121/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 2520 francs
    H. La mineure Frédérique Sophie Baur. Il lui a été abandonné la nue propriété des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 121/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 2520 francs
    acp 375 (3 Q 30 090) f° 52-v – Masse active de la communauté I. Mobilier 2214, II. Argent comptant 205, III. Créances 16.635, IV. Maison à Strasbourg estimée à 24.000, Total de l’actif 41.054 francs
    Masse passive, I. Reprises du défunt 26.163, II. Reprises de la veuve 5871, III. Passif acquitté par la veuve 621, Total 32.656 francs – Excédent d’actif 8397 dont moitié à la veuve et moitié à la succession
    Succession de M. Baur père. Masse active. 1° Reprises 26.163, 2° sa part dans la communauté 4198, 3° garde robe 278, 4° créances 14.842, total 45.483 – Passif 200, excédent d’actif 42.283 dont moitié en pleine propriété aux enfants sur quoi il y a lieu de déduire les frais de mutation par décès 295, restent 22.346 francs – Compte particulier à Charles Bauer, le 12° lui avenant dans 22.346 est de 1862 mais la veuve a payé pour son compte 19, il ne lui revient que 1842, reste 20.484 francs, dont en fonds 20.020
    Succession d’Edouard Baur. Masse actibe 1° sa part dans les valeurs en pleine propriété de la succession de son père 6673, 2° valeur d’un couvert d’argent 17, 3° sa part dans les valeurs en nue propriété 6396, total 13.088 dont ¼ à la veuve et ¾ aux frères et sœurs
    Abandonnements (…)

    Auguste Baur reconnaît son fils naturel Charles Baur
    1854, Officier de l’état civil
    Reconnaissance par Auguste Baur, serrurier à Strasbourg, de Charles Baur pour son enfant naturel né le 13 juillet 1835 de Sophie Stauffert – du 13 juillet 1835, expédié le 2 mars 1854
    acp 427 (3 Q 30 142) f° 87 du 2.3.

    Compte de tutelle rendu à Charles Baur
    1854, Enregistrement de Strasbourg, ssp 116 (3 Q 31 615) f° 67 du 3.3.
    ssp du 2 mars – Compte rendu par Jean Bentz pasteur, à Charles Baur, fils d’Auguste Baur et de Salomé Hilbert

    Charles Baur qui demeure à la Nouvelle-Orléans cède ses droits à la veuve de son père

    1856 (8.Xbr), Strasbourg 9 (111), Not. Becker n° 7325
    A comparu M. Jules Edouard Jaeglé, clerc de notaire demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme mandataire de M. Charles Baur, mécanicien demeurant à la Nouvelle Orléans (Amérique) a cédé
    à Dame Caroline Sophie Martin veuve de M. Auguste Baur en son vivant serrurier à Strasbourg où elle demeure
    I. La pleine propriété d’un 48° indivis d’une maison d’habitation avec droits & dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux N° 25 tenant d’un côté et par derrière à la propriété du Sr Lidoine Et de l’autre côté à la rue de l’abreuvoir dont elle forme le coin.
    II. Et la nue propriété d’un autre 48° indicis du même immeuble de laquelle part et portion l’usufruit viager appartient déjà à l’acquéreuse en vertu de l’acte de liquidation & partage ci après mentionné.
    Le surplus de ladite maison appartient indivisément en partie à l’acquéreuse même en pleine propriété et en usufruit viager à ses deux enfants mineurs Frédérique Sophie Baur & Auguste Frédéric Baur en pleine propriété & en nue propriété (…)
    Le vendeur était devenu propriétaire des parties de maison vendues au moyen des abandonnements tant en pleine propriété qu’en nue propriété qui lui avaient été faits dans un acte dressé par ledit M° Becker le 28 septembre 1848 et contenant entre autres liquidation et partage tant de la communauté d’entre Mad. Baur comparant et son mari défunt, de laquelle dépendait ladite maison que de la succession de ce dernier duquel le mandant de M. Jaeglé était fils naturel qui en cette qualité avait droit à un 12° de la succession dudit défunt – moyennant 750 francs
    acp 455 (3 Q 30 170) f° 81-v du 12.Xbr

    Caroline Sophie Martin meurt en 1862 en délaissant deux enfants issus de son mari défunt et une fille naturelle

    1862 (25.6.), Strasbourg 10 (147), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.676
    Inventaire de la succession de Caroline Sophie Martin veuve de M. Auguste Baur serrurier
    L’an 1862 le mercredi 25 juin à deux heures de relevée, à la requête de 1° Mlle Frédérique Sophie Baur, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant en son nom personnel, 2° Mr Jean Jacques Blind, pasteur à l’église évangélique de Ste Aurélie de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, agissant en qualité de tuteur datif d’Eugène Frédéric Baur, mécanicien, né le 7 décembre 1844 demeurant et domicilié à Strasbourg (…), lesdits dlles Frédérique Sophie Baur et le mineur Eugène Frédéric Baur habiles à se dire et porter héritiers de feue dame Caroline Sophie Martin leur mère décédée à Strasbourg le 11 juin 1862, veuve de M. Auguste Baur vivant serrurier, le tout sauf les droits de la mineure Martin ci après nommée, enfant naturelle reconnue par la défunte dame veuve Baur et en cette qualité habile à réclamer le tiers de la portion héréditaire de feue sa mère, c’est-à-dire un 9° conformément à l’article 756 du code Napoléon, M. Charles Hoeffel, relieur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de Caroline Hélène Martin née le 25 janvier 1756 à Strasbourg où elle demeure fille naturelle reconnue de la veuve Baur née Martin (…)
    En présence de I) Mr Henri Magnus, pasteur à Bischheim au Saum où il demeure, agissant en qualité de subrogé tuteur du mineur Eugène Frédéric Baur (…), II) Me Jean David Rapp, forgeron demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur de la mineure Martin (…)
    De tout quoi a été dressé le présent procès verbal à Strasbourg en la maison mortuaire rue des Veaux n° 8

    Succession. une table (…). Chambre garnie, Au corridor, Chambre garnie, Chambre de la défunte
    Immeuble. Les 28/48° d’une maison sise à Strasbourg rue des veaux N° 8, autrefois N° 25, tenant d’un côté et par derrière à la propriété de M. Lidoine Et de l’autre côté à la rue de l’abreuvoir dont elle forme le coin. Mme veuve Baur est deveue propriétaire de 26/48 de cet immeuble pour lui avoir été attribués dans la même proportion par le partage de la communauté de biens qui avait existé entre elle et feu M. Auguste Baur son défunt mari et par le partage de la succession du mineur Edouard Baur, ainsi qu’il résulte d’un acte dressé par M° Becker notaire à Strasbourg le 20 septembre 1848. Quant aux 2/48 ils ont été acquis âr Mme Baue durant son veuvage du Sr Charles Baur mécanicien demeurant aux Etats-Unis d’Amérique, enfant naturel du défunt Sr Baur aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Becker le 8 décembre 1856, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 du même mois volume 665 N° 6. Le prix de cette acquisition se trouve quittancé par un acte reçu par ledit notaire Becker le 15 décembre 1856.. Ledit Sr Charles Baur était lui-même devenu propriétaire de cette part d’immeuble pour lui avoir été attribuée par le partage du 20 septembre 1848, déjà sus allégué.
    Quant àux 20/48 restants ils appartienent par parts égales à la Dlle Frédérique Sophie Baur requérante et au mineur Eugène Frédéric Baur pour leur avoir été attribués par le partage du 20 septembre 1858 sus allégué. Cet immeuble occupé en partie par la famille de la défunte est évalué à un revenu annuel de 1200 francs, sans distraction des charges, représentant au denier vingt un capital de 24.000 francs
    acp 511 (3 Q 30 226) f° 93-v du 27.6. (succession déclarée le 27 9.br 1862) Il dépend de ladite succession 1. un mobilier estimé 1513, 2. argent comptant 310
    acp 516 (3 Q 30 231) f° 56 du 27. 9.bre – Il dépend de ladite succession meubles & créances 17.720
    28/48 d’une maison ru des Veaux N° 8, loyers 213 francs

    La maison revient par la suite à Frédérique Sophie Baur qui épouse en 1883 le chef de chantier Louis Auguste Niedschelm

    Mariage, Strasbourg (n° 373)
    Strassburg am 19. Juli 1883. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Bauführer Ludwig August Niedschelm, evangelischer Religion, geboren den 18. Mai des Jahres 1856 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, unehelicher Sohn der Näherin Catharina Magdalena Nidschelm wohnhaft zu Strassburg, die Friederike Sophie Baur, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 23. März des Jahres 1841 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, Tochter der verstorbenen Eheleute August Baur, Schloßer und der Caroline Sophie geborner Martin, beide zueltzt wohnhaft zu Strassburg (i 35)

    La maison est inscrite à partir de l’exercice 1925 au nom de l’architecte Henri Alfred Salomon. Fils de l’architecte Charles Emile Salomon, il épouse en 1907 Marie Marthe Gœhrs

    Mariage, Strasbourg (n° 1142)
    Strassburg am 15. Cktober 1907. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Architekt Heinrich Alfred Salomon, evangelischer Religion, geboren am 25. Oktober des Jahres 1876 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg Finkweilerstrasse 21, Sohn des Architekten Karl Emil Salomon, wohnhaft in Strassburg und seiner verstorbenen Ehefrau Magdalena geborenen Stuber, wohnhaft zuletzt in Strassburg, Maria Martha Goehrs, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 10. Juli des Jahres 1884 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg Kalbsgasse 18, Tochter des Rentners Heinrich Karl Herrmann Goehrs und seiner Ehefrau Julie Amalia geborenen Krafft, beide wohnhaft zu Strassburg (i 153)



    21, rue Saint-Marc


    Saint-Marc n° 21 – VIII 215 (Blondel), P 1276 puis section 8 parcelle 23 (cadastre)

    Millésime 1574 – Auberge à la Mouche (1611-1661, 1729-1759 puis 1789)

    Maître d’ouvrage de la petite maison, Jean Michel Trawitz, tonnelier (1767) – démolie 1904


    La maison à la Mouche est au milieu de l’image, la petite maison adjacente à sa gauche (1898, collection Strasbourg disparu)
    L’auberge sur la gauche, inondations de 1882 (Strasbourg, Cabinet des Estampes, publié par P. Feder, Strasbourg Naguère)

    La maison dite à la Mouche a en 1587 un encorbellement de quinze pieds de long en saillie de trois pieds et un auvent de même longueur à la saillie plus importante. Elle porte le millésime 1574 au-dessus de la porte d’après Adolphe Seyboth. Jean Philippe Schæffer qui tenait l’auberge à la Canette est autorisé en juin 1611 à y ouvrir une nouvelle auberge. L’horloger Henri Gebhard, propriétaire, et son gendre Isaac Hansmetzger qui exploite l’auberge ont des démêlés pour fraude sur le vin avec le bureau de l’accise en 1656. Le droit d’enseigne devient caduc en 1661. La maison appartient ensuite au musicien Philippe Schætzel (1665) puis aux fariniers Marc Speckard et son gendre Henri Hüttner (1687-1706). Marc Speckart enclôt en 1692 un terrain de douze pieds sur douze à côté de la maison moyennant un loyer annuel qui s’éteint en 1754 avec la jouissance du terrain. Réputé pour sa vie dissolue, le sachetier David Lersé fait faillite. Jonas Lorentz ouvre en 1729 une nouvelle auberge à l’enseigne de la Mouche d’or bien qu’il y en ait déjà cinq autres à proximité. Il achète en 1738 la petite maison attenante et demande l’autorisation de la démolir pour la reconstruire d’un seul tenant avec la plus grande en établissant une communication intérieure. Comme il devrait conserver le retrait de la petite maison, il se contente de convertir le bâtiment voisin en écurie et en bûcher contre une rente communale qu’il rachète aussitôt. Le tonnelier Jean Michel Trawitz achète la maison par adjudication judiciaire en 1759. Il est autorisé en 1767 à la reconstruire en y adjoignant un terrain communal selon les nouveaux alignements de Blondel. Philippe Jacques Müssel reprend l’atelier de tonnelier en 1775. La veuve d’un pasteur achète la maison dans une nouvelle adjudication judiciaire en 1785. Son gendre Jean Chrétien Gampfer y ouvre à nouveau une auberge en 1789. Fils du précédent, Jean Daniel Gampfer en poursuit l’exploitation jusqu’à sa mort en 1830 après que le perruquier Philippe Bischoff s’en soit rendu propriétaire (1816).


    La maison à la Mouche se trouve à droite vers le haut (n° 215)
    (plan Blondel, 1765, exemplaire qui représente en rose les ajouts et en jaune les suppressions, AMS 1 PL 675)
    Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 257-bis, plan et élévations (© Musée des Plans-relief) 1

    L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et un encorbellement. Les différences entre le plan de 1765 et celui de 1830 mènent à conclure que Jean Michel Trawitz a reconstruit la petite maison en 1767. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, les façades rue Saint-Marc se trouvent entre (a) et (b). La petite maison a un étage à deux fenêtres et trois ouvertures dans le pignon. La grande maison a deux étages à cinq ouvertures, la toiture deux niveaux de lucarnes. La façade nord (b-c) vers la rue du Finckwiller est percée de fenêtres, les façades ouest (c-d) ont chacune une porte. La façade sud (d-a, petite maison) a elle aussi une porte.
    La maison porte d’abord le n° 26 (1784-1857) puis le n° 21.

    Le tonnelier Jean Jacques Wagner achète la maison en 1838. Ses héritiers la vendent à la Ville au tournant du siècle. La photographie de 1898 montre que le rez-de-chaussée a été modifié depuis 1830. L’ancienne porte de la petite maison est convertie en fenêtre, l’ancienne fenêtre en devanture. La porte de l’auberge a été déplacée vers le sud, les fenêtres sous l’encorbellement sont plus nombreuses. L’auberge ferme ses portes en 1901, la maison est inhabitée de 1902 à 1904 puis démolie et le sol réuni à la voie publique.


    Rue à la place de l’îlot à la Mouche (mars 2020)

    janvier 2021

    Sommaire
    CadastreRelevé d’actes

    Récapitulatif des propriétaires

    La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1606 à 1904, date de sa démolition. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

    Nicolas Schæffer
    (copropriétaires) Jean Philippe Schæffer, aubergiste, et (1610) Madeleine Gœpp – luthériens
    Jean Charles Schæffer, aubergiste, et (1621) Salomé Neff – luthériens
    1651 v Jean Lentz, aubergiste, et (1637) Chrétienne Roth – luthériens
    1652 v Jean Kübler, ceinturier et messager de la Taille, et (1628) Marguerite Gross puis (1641) Barbe Michel – luthériens
    1655 v Henri Gebhard, horloger, et (1627) Elisabeth Haut – luthériens
    1665 v Philippe Schætzel, musicien, et (1661) Salomé Schott – luthériens
    puis Jean Adolphe Voltz, cordonnier, et (1685) Marie Salomé Schætzel – luthériens
    1687 v Marc Speckard, farinier, et (1659) Ursule Kesselmeyer, veuve de Léonard Riedel de Lahr, puis (1679) Jacqueline Ostertag auparavant (1660) femme du ceinturier Christophe Burger – luthériens
    1704 v Henri Hüttner, farinier, et (1704) Jacqueline Burger, remariée (1717) avec le farinier Abraham Erhard – luthériens
    1706 v Conrad Hüttner, meunier, et (1706) Marie Marguerite Lauth, auparavant (1684) femme du meunier Valentin Reeb, puis (1723) Anne Catherine Stamm – luthériens
    1714 v David Lersé, sachetier, et (1703) Dorothée Lobstein – luthériens
    1720* adj Elie Brackenhoffer, juriste, consul, et (1699) Catherine Zeyssolff, (1708) Anne Elisabeth Harnister, auparavant (1673) femme du marchand Jean Walter puis (1706) du marchand Jean Schatz, puis (1716) Anne Marie Engelbach – luthériens
    1729 v Jonas Lorentz, aubergiste, et (1727) Anne Marie Isen – luthériens
    1759 adj Jean Michel Trawitz, tonnelier, et (1752) Catherine Marguerite Dietrich puis (1757) Marie Elisabeth Oberlin – luthériens
    1775 v Philippe Jacques Müssel, tonnelier, et (1772) Anne Marguerite Dürr – luthériens
    1785 adj Marguerite Dorothée Widenmann, femme (1749) du menuisier Jean Pierre Fritz puis du pasteur d’Allmansweier (Bade) Georges Charles Müller – luthériens
    1804 h Jean Chrétien Gampfer, tailleur puis aubergiste, et (v. 1774) Marguerite Dorothée Fritz – luthériens
    puis (cohéritier, locataire) Jean Daniel Gampfer, aubergiste, et (1801) Eve Ignace Blœhs puis (1823) Catherine Salomé Bœttger veuve du capitaine Jean Baptiste Doré
    1815 h Jacques Schneider, tailleur, et (1791) Anne Marie Stumhoffer, divorce 1804, puis (1806) Catherine Dorothée Gampfer
    1816 v Jean Philippe Bischoff, perruquier, et (1801) Marie Dorothée Reissé
    1838 v Jean Jacques Wagner, tonnelier, et (1831) Marie Madeleine Schweiss
    1901* v Ville de Strasbourg

    Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 342 livres en 1702, 1 000 livres en 1773

    (1765, Liste Blondel) VIII 215, Michel Trawitz
    (Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Müßel, 27 toises, 1 pied et 9 pouces
    (1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1276, Bischhoff, Jacques Philippe, coëffeur, Petites boutiques n° 7 – maison, sol – 0,97 are / Wagner Jacques

    Aubergistes

    1611, Jean Philippe Schæffer (nouvelle auberge)
    1619, Jean Charles Schæffer
    1621, Jean Lentz
    1629, Jean Knoderer
    1630, Zacharie Holm (bail, garants)
    1636, Jean David Zimmer (bail, garants)
    1637, Florentin Keim (bail, garants)
    1640, Luc Kornkauff (garants)
    1641, André Kuntz
    1642, veuve de Jean Philippe Schæffer (garants)
    1655, Isaac Hansmetzger, gendre du propriétaire (garants)
    1660, Jean Jacques Stich (garants) – Le droit d’auberge cesse en 1661
    1729, Jonas Lorentz (nouvelle auberge)
    1789, Jean Chrétien Gampfer (nouvelle auberge)

    Locations

    1688, Jean Pierre Kolb, notaire
    1776, Henri Herrmann, manant, domestique
    1777, Jean Philippe Bruck, menuisier, et Catherine Dorothée Kuttler
    1785, Jean Denis Grassblum dit Lœuillet, employé à l’Intendance
    1790, Jean Jacques Sirli, manant et charretier
    1821, 1827, Jean Daniel Gampfer (voir plus haut)

    Livres des communaux

    1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 339
    La maison dite à la Mouche appartient à Philippe Mœssinger qui la loue au mesureur de grains Matthias Pfedersheim. Elle a un encorbellement de 15 pieds de long et 3 pieds en saillie, un auvent de même longueur mais dont la saillie a 15 pouces de plus, devant les fenêtres du poêle un étal de revendeur (6 pieds de long, 15 pouces de large) et un étal pliable (5 pieds de long, 2 pouces de large)

    In dem Winckhel beÿ Herrn Philips Mösingers Hauß vnd daselbsten herfür nach Sanct Thomans Brückh zu.
    Herr Philips Mösinger hatt yetzundt das hauß Zur Muckhen, darinn wohnt noch Mathis Pfederßheim der Kornmesser, vndt hatt solch hauß ein Vsstoß xxv schu lang iij schu herauß, darüber ein Wettertächle In gleicher Lengen xv Zoll nach weÿter heraus, Mehr Vor den fenstern der Vndern Stuben ein Grempen Banckh vj schu lang, xv Zoll breit vndt dann ein Vssaz banckh v schu lang, ij schu herauß, Bessert & ix ß d

    1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 526-v
    Compte de Marx Speckart qui comprend entre autres à partir de 1693 une clôture à l’arrière de sa maison au Finckwiller. Les contribuables sont ensuite Jean David Lersé et Elie Brackenhoffer

    Marx Speckhardt der Meelmann ([corrigé en] Jacobe Speckhardin des Meelmanns W.), Soll vom Schweinstall und Schwemm im Becken wäldel, vff Jacobi, 10 ß
    St. Zinnßb. p. 794 – dißer Stall ist hieoben pag. 424. hanß Braunen wittib zugeschrieben und alhie cassirt
    Jetzt Heinrich Hüttner dero Ehemann
    Jacob Riebel d. Schuhmacher de Anno 1684
    Abraham Erhard 495, A° 1705. I.mo 1 lb 10 ß
    Jetzt Hanß Roth 1737. I.mo

    (Quittung 1674)
    Ferner vom Meelstand Vor dem Münster gegen der Apotheck, Jahrs vff Joh: und 1676. primo, 1 lb 10 ß
    Neuzb. sol. 417-b

    (Quittungen 1675, 1676)
    Weiters solll Er von der Brennhütt unden an Spitthal Mühlen so hievornen p. 182. Hannß Adolph von Pfettersßheim zugestanden, vff Martini 1676. p° 16 ß

    (Quittungen 1676-1679)
    NB. obige Brennhütt ist 1678. auf Johan: B. weg. der fortification abgehoben worden, deßweg. der post cassirt
    Soll hiengegen vom platz da die hütt gestnd. vf Mart. 1680. so 1420. quadrat schuh haltet – ist verkaufft, 7 ß 1 d

    (Quittungen 1680-1687)
    Ferner Vom Gaden unter dem Kupffernen tach auff dem Münsterplatz so hievornen p. 46. Samuel Prion inn gehabt, auff Joh: Baptæ. 88. i.mo, 3 lb ([corrigé en] 4 lb)
    v. Protocollum de 1687. fol. 34

    (Quittungen 1688-1692)
    Idem von einer diehlenwandt hinden an seinem hauß zur Mucken im Finckweiler, Jahrs Vff Jacobi und 1693. i.mo, 12 ß
    Johann David Lerse
    Jetzt Herr Elias Brackenhoffer

    (Quittungen 1694-1741)
    Neuzb fol 385

    1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 693
    Report du loyer précédent. L’objet imposé est un terrain communal de 12 pieds de long et 12 pieds de large à l’arrière de la maison à la Mouche au Finckwiller, entouré d’une clôture en lattes. Le contribuable suivant est Jonas Lorentz

    Johann David Lerse Soll Von einem zwölff schuh lang Und zwölff schuhe breiten Allmend plätzlein, welches Er hinden ane Seinem Zur Mucken im finckweÿler liegenden behaußung mit einer dielenwand umbgeben laßen Jahrs Vf Jacobi Und laut Protocolli de 1692. a° 1693. I.mo, 12 ß
    Jetzt Herr Elias Brackenhoffer
    Jetzt Jonas Lorentz der würth

    (Quittungen 1718-1741)
    Neuzb fol 666-b

    1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 667-b
    Le loyer s’éteint en 1754 quand le contribuable ne jouit plus du terrain.

    alzb. 693
    Jonas Lorentz der würth solle von einem 12. sch. lang und 12. sch. breiten Allmend plätzlein, welches Er hinden ane Seinem Zur mucken im Finckweiler Liegenden behaußung mit einer dielenwand umbgeben laßen Jahrs auf Jacobi, 12 ß

    (Quittungen, 1741-1754)
    hat das Plätzlein nicht mehr

    Préposés au bâtiment (Bauherren), Protocole des Quinze

    1692, Préposés au bâtiment (VII 1375)
    Les préposés vont voir le terrain communal que Marc Speckart souhaite enclore à côté de sa maison en haut du Finckwiller. Ils l’autorisent à enclore un terrain de 12 pieds sur 12 moyennant un loyer annuel de 12 sols tant que le voisinage ne s’en plaindra pas.

    (f° 48-v) Freÿtags den 27. dito [Junÿ] – Marx Speckardt
    Ferner Augenschein eingenommen inn dem Finckweÿler hinder Marx Speckardts behausung, von altters her Zur Mucken genandt, allwo er Gegen dem Obern Finckweiler Zu, einen platz an seinem hauß mit einer diehlenwandt einzäunen Wollte. Erk. Bedacht.

    (f° 50-v), Dienstags den 8. ejusdem [Julÿ] – Marx Speckarden ist in seinem begehren dergestaldt willfahrt worden, daß er hinder seinem hauß Zu der Mucken einen platz 12 schuh lang, und 12. schuh breit einzaunen möge, und Jährlichen 12 ß d bodenzinß dauon Geben solle. Jedoch, wann über Kurtz oder lang einige Klag von den Sanitäts herren oder der Nachbarschafft deß Wegen Kommen Würde, daß er ohne einige Widerrede solches widerumb hinweg Zuthun schuldig sein solle.

    1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
    Jonas Lorentz qui vient d’acheter la petite maison attenante demande l’autorisation de la démolir pour la recontruire d’un seul tenant avec la plus grande en établissant une communication intérieure.

    (p. 493) Sambstag den 20. Sept. 1738. – Moss. nôe Jonas Lorentz burgers und Würth bitt Underth. umb gn. permission sein gekaufftes und neben seinem Würths hauß Zur Mucken gelegenes hauß abzubrechen und mit dem Wirths hauß unter gleiches dach Zu stellen, Wie auch inwendig einen durchbruch machen Zu dörffen. Erk. Ober Baw herren

    (lacune f° 511-566, du 28 septembre au 15 novembre)
    (p. 616) Sambstag d. 29. Nov. 1738. – Moss. nôe Jonas Lorentz burgers und Gastgebers zur Mucken prod. unterth. Mem. pt° durchbruchs. Erkandt, Ober Baw herren
    (lacune f° 624-653, du 29 novembre au 20 décembre)

    1738, Préposés au bâtiment (VII 1398)
    Les Préposés au bâtiment estiment que le pétitionnaire devra conserver l’ancien alignement, c’est-à-dire le léger retrait de la maison à réunir. En marge, refus des Quinze en date en 8 novembre 1738

    (f° 63-v) Montags den 6. Octobris 1738, seÿend folgende Augenschein eingenommen worden – Jonas Lorentz
    An Jonas Lorentzen Würths Hauß Zuer Muck im Finckweiler, welcher Gleicherweiß beÿ Gnädigen Herren deren XV. umb erlaubnus eingekommen, ein daran gelegenen Häußel, so er erkaufft, abzubrechen, wieder auffzubawen Zu besagtem seinem würths hauß Zu ziehen und mit demselben Unter ein dach Zubringen, worbeÿ er jedoch die flucht des alten Haußes, so Von dem Würths Hauß ein wenig Zurückstehet, behalten will.
    NB ist jhme den 8. 9.br 1738. beÿ Gnädig. Herren den XV. abgeschlagen worden.

    1740, Protocole des Quinze (2 R 149)
    Les Quinze ont autorisé le 29 novembre 1738 Jonas Lorentz à établir une communication avec sa maison voisine. Le propriétaire estime que la somme à payer est trop élevée, il souhaite maintenant non pas agrandir sa maison mais convertir le bâtiment voisin en écurie et en bûcher. Les Quinze ramènent le loyer initial de 3 livres 15 sols à 2 livres 10 sols le 30 janvier 1740. Ils lui acordent le 19 mars de racheter les 5 florins de loyer contre un capital de 150 florins seulement eu égard que la communication pourra être supprimée.

    Jonas Lorentz pt° durchbruchs
    (p. 60) Sambstag d. 30. Januarÿ 1740 – Moss. noê Jonas Lorentz burgers undt Würths prod. Underth. Mem. pt° durchbruchs in ein Nebens häußlein. Erk. Ober baw herren.
    (p. 118) Sambstag d. 20. febr. 1740 – Jonas Lorentz pt° durchbruchs
    Ober baw herren laßen durch Herrn Secret. Kleinclaus referiren, daß Jonas Lorentz der Burger und Gastgeber allhier den 30. Januarÿ jüngst ein Unterthäniges Memoriale beÿ Mgh. überreichet darinnen derselbe sich pt° eines durchbruchs in ein Nebens: Häußlein auff dero Erkantnuß Vom 29. Nov. 1738. da Ihme sothaner durchbruch gegen jährlich bezahlung Fünff thaler auff dem Pfenningthurn erlaubet worden beziehet, und vorstellet, daß dießes Ihme allzuschwer drucken würde, und Ihne an seinem vorgehabten bawen Zurück gehalten. Nun seÿe er Vorhabens sothanes Nebens hauß Zu Stallung und Zu einem holtzhauß machen Zu laßen, und anbeÿ sich eben solchen durchbruchs zu bedienen, Mit demuthiger bitt, Mgh. gnädig geruhen wolten mehrgedachtem durchbruch in der Zu bawen vorhabende Stallung und holtzhauß umb ein geringes und leÿdentliches Zu willfahren.
    Auff geschehene Weisung habe der Implorant petitum wiederhohlet. Nun habe sich beÿ dem Außschlagen gefund. daß A° 1738. den 13. Xbris dem Imploranten die Zusammenbrechnung Zweÿer häußer gegen jährlicher bezahlung 3. lb 15 ß gestattet worden, und halte man davor, daß weilen es nun nur umb einen durchbruch in einer Stalung und holtzhauß Zu thun, daß sothane jährlich Gebühr auff Zweÿ pfund Zehen Schilling Zu moderiren seÿe. Die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

    (p. 147) Sambstag d. 27. Feb. 1740. – Jonas Lorentz pt° durchbruchs
    Moss. noê Jonas Lorentz burgers und Würths prod. Underth. Mem. pt° durchbruchs in ein Nebens haus. Erk.. Ober baw herren.

    (p. 192) Sambstag d. 19. Martÿ 1740 – Jonas Lorentz pt° ablößung eines bodenzinßes
    Ober Bawherren laßen durch Herrn Secret. Kleinclaus referiren, daß Jonas Lorentz der burger und Würth allhier durch ein den 27. febr. jüngst übergebenes unterthäniges Memoriale gehorsmbst Vorgetragen, Es hätten Mghh. beliebet Ihme mit gnädiger Erlaubnuß eines durchbruchs in deßen Nebens Häußlein alßo Zu willfahren, daß er jährlich Fünff Gulden wegen solchen durchbruchs auff den allhiesigen Pfenningthurn Zu erlegen habe. Nun gelibe er aber der getrösteten hoffnung, es werde dieße Jährlich Zinß Reichung in eine erlag eines erleidentlichen Capitals Können Verwandelt Werden, wolle er alßo Mgh. underthg. demüthigst gebetten haben Zu erkennen undt außzusprechen, daß ane statt sothanen jährlichen bodenzinßes Von 5 fl. ein vor alle mahl ein gewißes leidentliches und in gnaden moderirtes Capital erleget werden dörffe.
    Auff geschehener weisung habe der Implorant petitum wiederhohlet. Nun seÿe es Zwahr an dem daß dergleichen bodenzinß pflegten mit doppeltem Capital abgelößet Zu werden, allein weilen es umb einem durchbruch Zuthun, Welcher mit der Zeit liecht wieder abgethan werden könte, folglich dießer Zinß völlig fallen würde, so vermeine man daß der Implorant nicht nach allem rigor Zu tractiren, sondern deß demselben sothane Fünff guld Zinß mit 150. fl. ein für alle mahl Zu erlegen, abzukauffen, erlaubt werden könte, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt bedacht gefolgt, mit dem anhang daß dießes Gelt auff dem Pfenningth. gelüffert werden solle.

    (p. 209) Sambstags d. 26. Martÿ 1740. – Moss nôe Jonas Lorentz bitt nembl. Comm. des erhaltenen bescheids pt° durchbruchs. Erk. willfahrt.

    (p. 216) Sambstags d. 26. Martÿ 1740. Ober Bawherren laßen durch Herrn Secret. Kleinclaus referiren, daß derjenige bescheid deßen Communication Jonas Lorentz der würth begehret und erhalten, bereiths wie folgt Zu papier gebracht worden.
    Bescheid. Sambstag d. 19. Martÿ 1740. In Sachen Jonas Lorentz des burgers und Würths allhier, Auff deßelben producirtes unterthäniges Mem. und bitten Zu erkennen undt außzusprechen, daß er ane statt des Ihme wegen eines durchbruchs von einem in das andere Hauß angesetzten Jährlichen Bodenzinßes der Fünff Guld. ein vor alle mahl ein gewißes leidentliches und in gnaden moderirtes Capital erlegen dörffe. Genommenen Bedacht, und der Ober Baw Herren abgelegte Relation, Ist Erkandt, daß dem Imploranten sothane Fünff Guld. Zinß mit Ein hundert und Fünffzig Gulden Capital ein für alle mahl Zu erlegen, abzukauffen zu erlauben und Zuzulaßen seÿe, alß wir demselben ein solches hiemit erlauben und Zulaßen mit dem beÿsatz daß das Gelt auff allhiesiger Statt Pfenningthurn gelieffert werden solle.
    Zu Mghh. stellend, ob Sie dießen Auffsatz also genehmhalten, und dabeÿ erkennen wollen, daß derselbe in dießer form expedirt und dem Petenten zugestellt werden solle.Erk. quoad Sic.

    1740, Préposés au bâtiment (VII 1399)
    Rapport que rendent les Préposés au bâtiment sur le capital que devra régler Jonas Lorentz pour racheter le loyer

    (f° 12) Montags den 21 Martÿ – Jonas Lorentz
    Jonas Lorentz der Würth Zur Muck im finckweile ist in Octobri 1738. beÿ Gnädigen Herren den XV. umb erlaubnus eingekommen, ein darneben gelegenes, Von jhme erkaufftes Häußlein abzubrechen, und so Zubauen, daß es durch verschiedene Thüren mit dem Würthshauß Communication haben möge, so ihme aber abgeschlagen worden, den 13. Xbris 1738. da er abermahls umb Communication Von einem Hauß in das andere eingekommen, wurde jhme gegen 7. fl. 5. ß jährlichen Zinß Willfahrt, in Februario 1740. Kame er wieder umb moderation dießen Zinßes ein, meldend, weilen er weder Stallung noch Holtzhauß Hat, er das neben Häußlein darzu gebrauchen, und deßwegen Communication darein machen wolte, worauff besagter Zinß den 20. Ejusdem à 5 fl. moderirt und den 19. Martÿ 1740. auf deßen ferneres ansuchen jhme anstatt des Zinßes ein Leÿdentliches für ein und alle mahl Zubezahlen, anzusetzen. Erkannt worden, daß er Zu Abkauffung sothanen Zinßes 150. fl. auf den Pfenningthurn bezahlen solle, dt. den 25. Junÿ 1740.

    1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
    Jean Michel Trawitz demande l’alignement à suivre pour bâtir sa maison. Les voisins s’opposent à ce qu’il surbâtisse un terrain communal en arguant qu’ils seraient privés d’air et de lumière. L’inspecteur Werner répond que la rue aura encore 12 pieds de large et que l’alignement suit celui de Blondel. Jean Michel Trawitz est autorisé à enclore le terrain à condition qu’il le surbâtisse.

    (f° 101) Dienstags den 17. 9.bris – Joh. Michael Trawitz
    Johann Michael Trawitz der Kieffer bittet umb anweißung der fluchtlienie nach welcher er sein hauß im finckweiler gelegen bawen solle, Erk. Solle der baw Inspector auß stecken und auß meßen damit das einzuziehende Allmend nach dem in dießem Canon taxiertem preiß angesetzt werden könne

    (f° 103-v) Dienstags den 1. Xbris 1767 – Johannes Richter et Cns. contra Joh. Michael Trawitz
    Lectum Memoriale, Johannes Richter, Philipp Jacob Braun und Conrad haÿdt der bürger allhier, innhalts Mghh. geruhen mögten den Allmend Platz im Finckweiler nicht zu vergeben welchen Johann Michael Trawitz der Kieffer vor seinem hauß zur Muck genannt jüngst zu überbawen und einzuziehen umb erlaubnus gebetten weilen jhren Häußeren die Lufft od. Liecht würde benommen und großer schaden zugefügt werden. H. Werner d. Baw Insp. hierüber befragt berichtet daß die gaß vor der Imploranten häußer noch 12 schuh breit bleibe und die flucht daßelbst also von Sr Blondel entworffen worden.
    Erkannt, werden die Imploranten mit jhrem begehen abgewießen und wird der platz wie schon erkannt Trawitz zu seinem hauß einzuziehen erlaubt mit der ausdrücklichen bedingung jedoch, daß er denselben überbauen solle

    Description de la maison

    • 1773 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, un atelier de tonnelier, par ailleurs plusieurs poêles, deux cuisines, deux chambres, une resserre à vinaigre, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée en partie solivée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins

    Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

    3° arrondissement ou Canton Sud – Rue St. Marc

    nouveau N° / ancien N° : 2 / 26
    Schneider
    Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
    (Légende)

    Cadastre

    Cadastre napoléonien, registre 28 f° 321 case 3

    Wagner Jacques

    P 1276, sol, maison, Quai finckwiller 26
    Contenance : 0,97
    Revenu total : 135,50 (135 et 0,50)
    Ouvertures, portes cochères, charretières :
    portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22 avec 1277
    fenêtres du 3° et au-dessus :

    Cadastre napoléonien, registre 28 f° 321 case 4

    Wagner Jacques

    P 1277, sol, maison, Quai finckwiller 26
    Contenance : 0,65
    Revenu total : 36,34 (36 et 0,34)
    Ouvertures, portes cochères, charretières :
    portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
    fenêtres du 3° et au-dessus :

    Cadastre napoléonien, registre 26 f° 671 case 2

    Wagner Jacques
    1892/93 Wagner Johann Jakob die Kinder
    1900 Strassburg die Gemeinde

    P 1276, Maison, sol, rue Saint-Marc 21
    Contenance : 0,97
    Revenu total : 135,50 (135 et 0,50)
    Folio de provenance : (321)
    Folio de destination : Gb
    Ouvertures, portes cochères, charretières :
    portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
    fenêtres du 3° et au-dessus :

    Cadastre napoléonien, registre 26 f° 672 case 1

    Wagner Jacques
    1892/93 Wagner Johann Jakob die Kinder
    1900 Strassburg die Gemeinde

    P 1277, Maison, sol, rue Saint-Marc 19
    Contenance : 0,65
    Revenu total : 36,34 (36 et 0,34)
    Folio de provenance : (321)
    Folio de destination : Gb
    Ouvertures, portes cochères, charretières :
    portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
    fenêtres du 3° et au-dessus :

    Cadastre allemand, registre 29 p. 99 case 2

    Parcelle, section 8, n° 23 – autrefois P 1276 [biffé], fällt aus
    Canton : Finckweiler Haus N° 21
    Désignation : Hf, Whs
    Contenance : 1,09
    Revenu : 2300
    Remarques : II 90 – Abbruch

    (Propriétaire), compte 31
    Elsass Lothringen Wasserbauverwaltg – Straßburg Kanäle streitig mit Illkircher Mühlenwerke A. G. vorm. Baumann fres
    Etat par l’administration (Ministère) des Travaux Publics, Service de la Navigation en litige avec les Glacières de Strasbourg
    1942 Els. Loth. Wasserbauverw. Straßburg Kanäle streitig mit Klar-Eiswerke
    1952 clos

    Cadastre allemand, registre 29 p. 99 case 3

    Parcelle, section 8, n° 24 – autrefois P 1277 [biffé], fällt aus
    Canton : Finckweiler Haus N° 21
    Désignation : Hf, Whs (zu 23 gesch.)
    Contenance : 0,69
    Revenu : (vide 23)
    Remarques : (vide 23)

    1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

    Canton VIII, Rue 280 Finckweiler Derrière la Mouche p. 434

    26
    pr. Müller Marguerite Dorothé, veuve
    loc. Gampfer, Chrétien, tient des pensionnaires – Pelletiers
    loc. Nicolas, Michel, Peruquier – Vignerons
    loc. Kenich, Sophie Dorothé, veuve – Cordonniers
    loc. Grasblum, Anne Marie, Blanchisseuse, veuve
    loc. Grasblum, père de la précéd. jardinier de Mgr le Pr. Ma.
    loc. Bieth, Anne Catherine, Couturiere – Manante
    loc. Wachsmuth, Jean Michel, Baquetier – Tonneliers

    Annuaires de 1900-1904

    1900, Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
    Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

    St Marxgasse (Seite 97)
    (Haus Nr.) 21
    Wöhl, Gastwirt Zur Mucke. 01
    Bones, Tagner. 0
    Gosz, Buchdrucker. 1
    Uhr, Wwe. 2
    Eypper, Wwe. 2
    Schmidt, Goldschläger. 2

    1901, St Marxgasse (Seite 98)
    (Haus Nr.) 21
    Wurm, Gastwirt Zur Mucke. 01
    Koch, Schuhmacherm. 1
    Uhr, Wwe. 2
    Eypper, Wwe. 2
    Engelbrecht, Reisender. 2

    1902, St Marxgasse (Seite 98), (Haus Nr.) 21 unbewohnt

    1903, St Marxgasse (Seite 103), (Haus Nr.) 21 unbewohnt

    1904, St Marxgasse (Seite 105), (Haus Nr.) 21 unbewohnt

    1905, St Marxgasse (Seite 110), (Haus Nr.) 21 fehlt


    Relevé d’actes

    La maison appartient au début du XVII° siècle aux héritiers de Nicolas Schæffer dont l’inventaire est dressé en 1611. L’aubergiste Jean Philippe Schæffer qui épouse en 1610 Madeleine Gœpp, fille de farinier, y ouvre une auberge en 1611.

    Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 296, n° 868)
    1610. Montag 29. Novembr. Hannß Philips Schäff. d. würt Zur Kand, vndt Magdalen, hannß Göppen deß Melmans alhie Nachgelaß. tocht: Eingesegnet Montag. 26. Novembr: (i 304)

    Jean Philippe Schæffer qui tenait jusqu’à présent l’auberge à la Canette demande en juin 1611 l’autorisation d’ouvrir une nouvelle auberge dans la maison à la Mouche au Finckwiller. Les préposés aux feux estiment que la maison qui comprend trois poêles et plusieurs chambres est apte à servir d’auberge bien que le fourneau et les autres pièces sont petits. Jean Philippe Schæffer demande aussi d’y réunir la petite maison voisine qu’a achetée feu son père. Il réitère sa demande en novembre. Les préposés aux feux ajoutent qu’il y a deux petites cuisines, le pétitionnaire s’engage à prendre chez lui sa mère et ses frères et sœurs. Les Quinze lui donnent l’autorisation d’établir l’auberge. Les préposés de l’accise rapportent trois semaines plus tard que la mère continue à débiter du vin à la Canette.

    1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
    Hans Philips Schäffer. 150. 178. 301. 316. Zur Kandten, Zur Mucken.
    (f° 151) Sambstag den 1. Junÿ – Hans Philips Schäffer
    Hans Philips Schäffer bißher geweßener Würth Zur Kandten erscheintn vnd p. Lt. Bittlingern vbergibt er ein Vnderthänige Supplication, die ist nun Verleßen worden, erclärt sich darinnen, daß er auß eingeführten Motiven sich des Würthshaußes Zur Kandten begegen wolte, pitt aber hergegen mann woll Ime gestatten, das er in der behaußung Zur Mucken im Finckweÿler, so hiebevor durch die feürherren albereit besichtiget worden, auch vor feürsgefahr genungsam versehen, die Würtschafft wider anrichtenn vnnd treiben mag, will sich mit reichung des schuldigen Ungelts ohnclagbar erwißen. Erkant. Man solls gegen Ime Zu bedacht zieh. vnnd die feürherren die sach bedencken.

    (f° 178) Sambstag den 22. Junÿ – Hans Philips Schäffer
    Hans Philips Schäffers halben, so zu der Mucken begert würtschafft Zutreiben, referiren die Feürherren, wie sie das hauß beÿ eingenohmenen augenschein befunden, das es nemblich dreÿ stuben vbereinander, vnnd Ziemblich Cammeren auch sonsten allso beschaffen, das es Zur Würtschafft tauglich, allein were d. Herdt schmahl, vnnd Vberigen gemach eng, da Inn möcht bevohlen werden den Herdt vnnd Kämet Zuverbessern. Er hab aber darneben noch ein begehren gethan, das Ime möcht erlaubt Werden, das neben Hauß, so sein vatter seeliger erkaufft, Zu dießem Zuprechen, dahero Vonnöhen, daß mein herren samptlichen den augenschein einnehmen, Wiewohl er noch Zur Zeit vff den durchbruch so hoch nicht tringe, Erkant, Mann solll samptlichen den augenschein einnehmen, vnnd die sach gegen Ime Zu bedacht Ziehen.

    (f° 301) Sambstag den 9. Novembr. – Hans Philips Schäffer – Muck
    Philipß Schäffer p. Lt. Bittlinger, Er hab vor ettlich Wochen ein Sptôn. übergeben, nach dem er sich der Herberg Zur Kandten begeben wird, die Muck Wider begerte anzunehmen, auch das er sein Mutter vnd geschwistrig Zu sich nehmen Wollte, das Ime möcht erlaubt werden, die Würtschafft Zu continuiren, Welches Zubedacht gezogen, vnd der augenschein darüber eingenohmen, Bitt derwegen vmb gn. bescheidt. Die Feurherren referiren, Sÿ haben den augenschein eingenommen, der Gemach halb könn Ime Wohl Willhahrt Werden, allein seÿen Zwo Kleine küchen, sonsten Zimlich Wohl versehen, Seÿ bitzh. anstehen wied stecken pleiben, das mans nicht können fürnehmen, Er hat aber vihlmals angemacht vnd vmb bescheidt gebetten. Ist der Receß Im protocoll fol. 178. gelesen. Erkandt Ime sein begeren Zulaßen vnd Zusprechen, kein liederlich gesindt vffzuhalten. Soll ans ungelt gewißen werden, die ordnung anzuhören vnd bürgschaft Zustellen, auch von dem H. Stettmr. Zuschwören. G Mr.

    (f° 316) Mittwoch den 27. Novembris – Hans Philips Schäffer – Kandt d. Würtschafft
    Ferner melden sie die Ungelter berichten, demnach hanns Philips Schäffer, der Würtschafft Zur Kandten vffgeben, hergegen die Muck erlangt vnnd angenohmen, So halte doch sein mutter noch Würtschafft Zur Kandten, vnnd hab er Zur Mucken albereit Wein siglen lassen, Welches pillich nicht Zugestatten vnnd werde derenwegen darüber Zuerkennen sein, sonderlich weÿl Schäffer sich erbotten, sein mutter vnnd geschwisterd Zu sich Zunehmen. Erkandt. Man soll die mutter Vnd sohn beschicken, vnnd hören, Wie sie miteinand. verglichen, alß dann könn man bescheÿd geben, mit dem anhang, das mann auch erkundigen soll, ob die Jenigen Wein vffgenohmen, Welche die mutter bißhero Zur Kandten verschenckt.

    Rapport des Quinze après avoir visité les caves des aubergistes. Leur constat à l’auberge à la Mouche n’a pas de suite parce que les faits leur étaient connus.
    1614, Protocole des Quinze (2 R 42)

    Beschickung Gasthalter. Würth. Weinschencken. Keller visitation. Ungeldornung. Ungelter. Visirer an die faß reißen
    Hanns Philips Schäffer. 59. [Würth zur Mucken]
    (f° 56-v) Mittwoch den 6. Aprilis – Weil vnd Jetzund beÿ der beschickung gebetten worden, Vnd dasselbig von wegen, der Gasthalter, Würth vnd Weinschencken, Item beÿ denselben fürgenommenen Keller visitation, Ungeld ordnung, Ungelter vnd Visirer an die faß zureißen. So hatt man solches geschäfft für: vnd an die hand genohmen, Vnd lassen daruff die Verordnete bedachtsherren Jr Wormser, H. Bischoff, H. Held, H. Haaß durch mich Beinheimern auß darüber gehaltenen Sextern ableßen vnnd referiren.

    (f° 59-v) deßgleichen Hanns Philips Schäffer Würth zur Mucken, Weÿl sein fürgeben, Inmaaßen Zum theil den Herrn bewußt die wahrheit, würd auch darbeÿ gelaßen.

    L’aubergiste à la Mouche Jean Philippe Schäffer est témoin de faits qui se sont déroulés chez Jean Werner, aubergiste au Lion rouge où un apprenti français a commandé une mesure de vin puis l’a refusée.
    1619, Protocole des Quinze (2 R 47)
    Hans Philips Schäffer. Hans Werner. Würth. Väßler
    (f° 252) Sambstag den 27. Novembris – Hans Philips Schäffer. Hans Werner. Würth. Väßler
    Hannß Philips Schäffer Würth Zur Mucken vnd Hans Werner Würth Zum Rhoten Leuwen erschienen beneben dem Fünf Zehen Knecht, Vnd pringen selber vor, Alß sie verschinnen woch, in sein Werners Herberg beÿ einander gewesen, Were ein Welscher Jung hienein in die Herberg kommen, Vnnd ein maaß wein begert, die Ime auch gevolgt worden, aber bald darauff hab er sich widerumb eingestelt sein geld erfordert vnd vermeldet, Er solte Zwoh massen beÿ einem Küefer abhohlen, seÿ nicht recht gangen. Warauff sie nachforschung gehapt vnd Zweÿ Väßlein vonn vir, sechs oder acht maaßen Zur hand gebracht, stellen meinen Herren solche Väßlin vor und sagen, der haldell werd gar gemein beÿ allen Küefferen das sie allso maaßen weißen dergleichen Väßlin wein hienweg geben, Wie es darin Hanß Boch der Küefer selber ohnverfohlen bekent. – (…)

    Jean Charles Schæffer demande en mars 1621 l’autorisation de reprendre l’auberge à la Mouche que son frère Jean Philippe Schæffer exploite depuis onze ans et qu’il a l’intention de lui céder pour sept ans à cause de ses infirmités. L’autorisation lui est accordée à condition qu’il présente des garants, ce qu’il fait en septembre.

    1621, Protocole des Quinze (2 R 49)
    Hannß Philipps Schäffer, Hannß Carlen Schäffer vmb Würtschafft Zur Mucken
    (f° 34) Sambstags den 24. Martÿ – Hannß Carlen Schäffer vmb Würtschafft Zur Mucken
    Hannß Carlen Schäffer Vnd sein Vnerledigter Vogt N. Kornkauff Erscheint p. Tromern Vnd dieweil sein Bruder Hannß Philips Schäffer der ietzige Würth Zur Mucken, durch brüderliche Vergleichung, 7 Jhar lang in selbiger behausung Würtschafft Zutreiben erhandelt vnd derselben 11. Jhar lang genoßen, nun mehr aber Supplicant solche vff sich Zunehmen Willens, weilen sein bruder denselben leibshalben nicht mehr abwarten Kan, daruon abstehen Vnd Ihme Zu übergeben begehrt, Were sein Undertheniges bitten Ihne an seines brudern statt vff Zunehmen, erbeüth sich der gebühr. Erkant, Wenn sein Bruder, daß das Vngeld bezahlt, Zuvorderist Zedul auß dem Vngeld Vorlegen Würd, soll er Vff gebürlich ansuchen anlassen Vnd Supplicanti diese Würtschafft Zugesagt sein, Jedoch daß die bürgschafft in p.sentia eines Vngelds herren beschehe. Mr.

    (f° 39) Sambstags den 7. Aprilis- Hannß Philipps Schäffer. Würtschafft Zur Mucken. Hannß Carlen Schäffer.
    Hannß Philipps Schäffer. Würth Zur Mucken p. Tromer Erscheint, bitt Ihne die Würtschafft Zu entledigen, Vnd seinem Brudern Hannß Carlen Zu conferiren, bedanckt sich der genad, Vnd legt Zedul auß dem Ungeld Vor, dasselbe Von Ihm befridiget, hingegen erbeüth sich hannß Carlen der schuldigkeit Vnd aller gebühr.
    Erkant,,Wann die gebühr im Ungelt geleist, Vnd die bürgen am Vngelt gestelt, soll er Zum Würth angenommen sein. B. Mr.

    (f° 147) Donnerstag den 27. Septemb. Carlen Schäffer Würth Zur Mucken. Ungeldbetrieg
    Ferners proponiren die Vngeldherren, Hannß Ott der Gerber hette Carlen Schäffer dem Würth Zur Mucken Vff 44. Ohmen Weins verkaufft, Vnd im Vngeld nur 28 Ohmen angeben worden, Darbeÿ Martin Metzger der Ordinari newangenommener Weinsticher gewesen sein soll.
    Erkant, solle beschickt, p. Vngeld herren V Hr XV Mr gehört Vnd Inen die Zech vff Mr Hern ratification gemacht werden.

    Jean Charles Schæffer épouse en 1621 Salomé Neff, fille de boucher
    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 125-v, n° 15)
    1621. den 11. Junÿ seind ehelich eingesegnet worden, Hannß Carle Scheffer, der wirt Zur Muckhen weiland Niclaus Schefers, des Einspennigers vnd burgers alhie, nachgelaßener Sohn, vnd Jungfrauw Salome, Heinrich Nefen des metzgers vnd burgers alhie, dochter (i 136)

    Le barbier Nicolas Schæffer, établi à Juliers (Gülch, Jülich), cède à son frère Jean Philippe Schæffer son tiers de l’auberge à la Mouche et de la maison voisine telles qu’elles sont portées à l’inventaire dressé en 1611

    1626 (ut spâ. [13. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 492
    Erschienen Niclauß Schäffer Barbierer vnd Burger alhie, an ietzo Zu Gülch wohnhaft
    bekannt in gegensein hannß Philipp Schäffers burgers alhe seins Bruders (verkaufft)
    einen dritentheil vom zweiten theil ihme vom vater hero, vnd seinem sechsten theil von der Muter hero für vngetheilt gebürend an dem Würthshauß Zur Mucken genannt, vnd den am hauß hart darneben alhie im Finckweiler gelegen, Wie solche beede häuser in ihres Vaters see. von weÿ: hieronimo Renner dem Not° s. vfgerichtem Inventario de a° 1611. fol. 34. et 35. specificirt Zubefind. vnd gehen vom Nebenhauß 4. gld. gelts St. w. Jarß vff Jacobi im Mehren Spital ablösig mit 100. glb besagter wer. sonst beede heüser ledig, eÿgen, Vnd ist diser Kauff vb. die beschwerd. so der Käuffer auf sich genommen, geschehen per 400 gld. a 15. bz.

    L’aubergiste à la Mouche Jean Charles Schæffer hypothèque sa part de maison au profit de Madeleine Gœpp, femme de Jean Philippe Schæffer (son frère)

    1627 (ut spâ. [18. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 322-v
    Erschienen hanß Carle Schäffer d. wurth Zur Mucken burger Zu Straßburg,
    hatt in gegensein Magdalenæ Göppin, hannß Philippß Schäffers burgers Alhie haußfr. – schuldig seÿen j. C. lb glts gds
    vnderpfand Sein Angebür. theil Von der herberg Zur Mucken mit Allen Ihr. geb. geg. Inn d. St. St. beÿ dem herren Stall einseit ein Eckhauß, anderseit n. des Bekhenners And. Behaußung hind. vnd vornen vffs Allmend

    Le boucher Jean Knoderer est aubergiste à la Mouche
    1629 (28. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 278-v
    Erschienen Michel Zeÿger burg. Zu St. mit beÿstand Hanß Knoderers Metzigers vnd Würths Zur Mucken
    (manque le protocole des Quinze pour 1629)

    Jean Philippe Schæffer qui souffre de podagre et sa femme se lèguent mutuellement l’usufruit de leurs biens, notamment l’auberge à la mouche, sans préjudice à leurs deux enfants. Un des témoins est Jean Knoderer, alors aubergiste à la Mouche

    1629 (14. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 181-v
    Erschienen hannß Philipp Schäffer burger Zu Straßb. vnd Fr. Magdalena Göppen beede ehegemechdt, gesunden, Zwar er Schäffer wegen Bodagrams vbel gehend, Sie Magdalen aber wolvermöglich stehend. vnd gehend. leibs, auch beeder guten v.stendlicher Sinnen v. v.nunfft wie soclhes ab ihrem gespräch, wesen gebärd. vnd wandel genugsamb war abzunemmen, zeigten selbst mündtlich an vnd gaben Zuverstehen, demnach Sie beede Ehegemechdt nun vf die Zwantzig Jahr einander alle Ehelich pflicht, Lieben trew und guthaten vnverdrossenen fleißes, wie Christlichen Eheleüthen in alle weg gebürt vnd wohl anstehet, erwÿsen, solches auch noch fürbaß, mit v.leÿhung Göttlicher hilff trewlich Zuleisten entschloßen, Alß weren sie wolbedahts muths, vbgezwungen vnd vngetrungen vorhabens einander miteinem wÿdem (…) zubedencken
    (…) daß daß letstleben vnder ihnen, welchs daß gleich were, (…) lebens wÿdembs weÿß vnd nach wÿdembs Recht, auch der St. St. brauch herkommen vnd gewohnheit Zubewohnen, gebrauchen, zunutz. vnd zunüessen haben solle, Ein behausung sambt deren gantzen bebawen, Zur Mucken genannt, alhie in der St. St. gelegen im Finckweiler einseit ein Eck, 2.seit neben den beed. Codicillirend. Eheleuth selbsten, hind. vnd vornen vfs allmend stoßend (…) ohne v.hinderung ihr beeder Kinder vnd sonst allermeninglichs
    Dabeÿ gewesen herr Johann Georg Meÿer Nots., hanß Knoderer Metziger vnd ietzmalen würth Zur Mucken, Michael Zeÿer, hanß Conrad Mager Weinhändler vnd Lux Graßman Ferber Alle burger zu St.
    Act. in ihr d. bed. Ehegemechs Jetzbewohnend. behausung gegen der Mucken vber gelegen, in dren wohnstuben geg. der Breüsch sehend

    Jean Charles Schæffer, aubergiste à l’Ecurie, cède son tiers de la maison à son frère Jean Philippe Schæffer

    1630 (5. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 467 f° 285
    Erschienen hanß Carol Schäffer Jetzig. Zeit gastgeb zum Stall, vnd burger alhie
    hatt in gegensein hanß Philipp Schäffers seines eheleiblichen Bruders auch burg.s alhie (verkaufft)
    Einen dritentheil, so von ihrem vater hero am zweitentheil, vnd einen dritentheil, so von der Muter hero am dritentheil ihme verkäuffer für ungetheilt gebürt, Am Würthshauß Zur Mucken genannt, vnd an dem hauß hart daran, mit allen ihren gebäwen alhie im Finckweiler, gerings vmb neben der Allmend gelegen, vnd gehen vom Nebenhauß 4. gld. geldt St. w. Jährlich vff Jacobi dem Mehrern Spitahl alhie in hauptgut mit 100. gld. wer. abzulösen, sonst ledig eÿgen, die vberige theil alle seind ihme Käuffer Zuuor zustendig, vnd were diser Kauff vber vorgemeldte beschwerd., so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 541. fl.

    Jean Philippe Schæffer loue pour deux ans l’auberge à la Mouche à Zacharie Holm et à sa femme Jacqueline

    1630 (26. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 681-v
    Erschienen Zacharias Holm burger Zu St. vnd Jacobea sein eheliche haußfr.
    haben in gegensein hanß Philipp Schäffers auch burgers alhie bekannt,
    daß Sie von demselben Zweÿ Jahr lang die nechsten von schieristkommende weÿhenachten nach einand. folgend entlehnt vnd bestanden (…) sein herberg Zur Mucken genannt, mit allen ihren gebäwen sampt dreÿen tischen vnd zwen Lehnenstühl, nichts dauon, alß Zwo Cammern, darin der Verleÿher bishero allerhand haußraht stehen gehabt vndt daß Kellerlin, welches den Eingang vff der gassen hat, außgeschlossen für vnd vmb einen Jährlichen Zinß Nemblich 45. pfundt d St.

    L’aubergiste à la Mouche Zacharie Holm présente en février 1631 des garants. La tribu des Fribourgeois s’adresse en novembre aux Quinze parce que Zacharie Holm et le tenancier du Lion Rouge Jean Rickart ne se sont pas encore inscrits à la tribu bien qu’ils tiennent auberge depuis un certain temps. Zacharie Holm promet de régulariser sa situation sous quatre semaines.
    1631, Protocole des Quinze (2 R 57)
    Zacharias Holmen würth Zur Mucken – Hans Rieckarten Zum Roten Löwen
    (f° 18-v) Donnerstag 3. febr. – Zacharias Holm, Mückenwürtt
    H. Schach Zacharias Holm beger würth Zur Mucken Zu werden, stell Zu bürgen Barthohl Fröreÿsen den Schumacher Vndt Jacob Lohnern Gürttlern, die wollen sich der bürgschafft beladen. Erkandt, Ober Vngelltherren sollen befellch vndt gewalt haben, daß geschäft auß Zumachen.

    (f° 214) Sambstag 19. Novembris – Freÿburger Zunfft ca. Zacharias Holmen würth Zur Mucken vndt Hans Rieckarten Zum Roten Löwen
    H. XV. Meister vnd H. Meÿer referiren Zunfft Meister beÿ den Freÿburgers Johann Valentin Storck weisenschaffner, hab Zachariam Holmen den wührt Zur Mucken vndt Hannß Rickarten gewesenen Becken Jetzt würth Zum Rotten Löwen darvmb geschriben geben, weÿlen Sie nun ein gutte Zet wührtschafft treiben, Sich aber beÿ Ermelter Zunfft nit leibzünfftig machen wollen, ohn angesehen Ihnen offt v.kündt, aber wie erschinen, Sich Jederwed. gegen dem Bittel entschuldigen wollen, welches wid. Artl. pitt allso ermelte Zunfft vmb hülff & beede seÿen herauff erfordert vnd gehört word. Holm eingewendet daß er besagte herberg vff Zweÿ Jahr bestanden, Eines seÿ fast herumb, da er daß Ander vßharren wdt. woll er sich In Zeit 4. wochen beÿ der Zunfft einstellen, pitt so lang frist & Rickart bericht, daß Er beÿ den Becken die Zunfft bereits vfgesagt, hab wegen seines Stieff Sohns noch vff der Statt stall zuthun, wann daßelbe vor vber, woll Er sich auch einstellen, pitt allein 14. tag & Sie herren deputirte haben holmen die 4 wochen Zugelaß., dem Andern Zugesprochen. daß er Zunfftlooß darumb straffwürdig, Soll beÿ v.meidung solchen, sich vff nechstens fürgebott beÿ der Zunfft einstellen vnd v.mög Artl. die gebüer leisten & Erkandt hab sein verpleibens.

    Jean Philippe Schæffer hypothèque les deux tiers de l’auberge au profit des enfants du jardinier Jean Adolphe Winter.

    1633 (1. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 110-v
    Erschienen hanß Philipps Schäfer, burger Zu St.
    hatt in gegensein Hanß Adolff Winters deß gartners Zweÿer Kindern, Christoff und Catharinæ Vogts H Jeremiä Ursini, Notarÿ auch burgers alhie – schuldig seÿen L. lb
    dafür Vnderpfand sein soll der Zweiteteil ihme Bekennern für vngetheilt gebürendt An der Herberg Zur Mucken, vnd allen deren gebäwen, alhie im Finckweiler ist einseit ein Eck, and.seit neben einer behausung deß Bekenners Kindern zuständig, hind. vnd vornen vffs Allmend stoßend gelegen, da, der vberig driteteil mehrgemelts Bekenners Kindern gehörig, Vnd ist die gantze herberg zuuor v.hafftet vmb 62. lb. Margreth Spießin deß Bekenners Schwestern Kind.

    Philippe Schæffer se remarie avec Marie Marguerite Widmann, fille de sculpteur. Le mariage a lieu à domicile parce que le marié souffre de podagre.
    Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 113-v)
    1636. Philips Schäfer, der Burger alhie, vndt J. Maria Margaretha, Georg Widmans deß Bildhawers vnd Burgers alhie dochter [in margine :] weil der hoch Zeÿter Podagrämisch ist, ais Oberleitlicher erkantnus die Copulation daheim zu hauß verrichtet worden (i 130)

    Tenancier du débit de boissons au Cep de Vigne, Jean Philippe Schæffer et sa femme Anne Marguerite louent pour un an l’auberge à la Mouche à Jean David Zimmer assisté de son beau-père Philippe Pauli, boulanger

    1636 (ut spâ [22. Septemb.]), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 800
    Erschienen Hannß Dauid Simer burger Zu Str. mit beÿstandt Philipps Pauli deß Weißbecken seines Schwag.s
    hatt in gegensein Hannß Philipps Schäffers deß Weinschencken Zum Rebstock und Anna Margaretha seiner Ehelichen haußfr sein Simers Schwehers und Schwiger bekannt
    daß Er von demselben vffrecht & Ein Jahr lang von nechstkünfftig Michaelis anzurechnen entlehnt und bestand. die Herberg Zur Mucken genannt gelegen alhie im Finckweiler mit allen deren gebäwen & nichts dauon alß die 2. Oberste neben einander stehende Kammern außgeschloß. für und umb einen Jährlichen Zinß, Nemblichen 52. fl. & 15. bz.

    Jean David Zimmer présente des garants aux Quinze
    1636, Protocole des Quinze (2 R 61)
    (f° 207) Sambstag den 8. Octobris – Hannß David Zimmer vmb würthschafft Zur Mucken
    Hannß David Zimmer Erschienen, berichtet p. pulian das Er die herberg Zur Mucken bestanden, m willens würthschafft daselbst Zutreiben, stellt des ungelts halb zu bürgen Georg Zimmer vnd hannß Philipp pauli seinen Vatter vnnd Schwager. Erk. solche für sufficient anzunehmen. Erkannt, solle diese bürgen halb, wie es mit Ihnen bewanth, nachfrag gehabt inmittels es gegen supplicanten zu bedacht gezogen worden.
    (Mont. d. 10. huj. seind diese bürgen vff zuvor gehabte $ für sufficient angenommen worden, haben die bürgschafft versproch.)

    La veuve de Jean David Zimmer, Appolonie, obtient un délai pour régler l’accise. Florentin Keim présente des garants pour exploiter la Mouche

    1637, Protocole des Quinze 2 R 62)
    Appolonia, Hanß David Zimmers, Würths Zur Mucken Wittwe wegen Ungelts Extantz
    Florentinus Keim vmb Würtschafft Zur Mucken
    (f° 52-v) Montag den 20. Martÿ – Appolonia, Hanß David Zimmers, Würths Zur Mucken Wittwe wegen Ungelts Extantz
    Appolonia, Hanß David Zimmers, Würths Zur Mucken nachgelaßene Wittwe Erschienen ddt. p. M Egger supplication, so verlesen, bitt vmb fernere frist Zu entrichtung ihres hinterstelligen Ungelts, oder da solches nicht Zu erlangen, ihres Manns bürgen nach Zu gehen.
    Erkannt, der termin biß vff Oster nechtkünfftig prorogirt, vnd zugleich angesetzt* beÿ voriger straff, auch sollen die bürgen beschickt vnd Ihnen angezeigt werden daran zu sein das die bezahlung hie zwischen geschehe oder würden sie sonsten dazu anehalten werden.

    (f° 123) Sambstags den 24. Junÿ – Florentinus Keim vmb Würtschafft Zur Mucken
    Florentius Keim, berichtet p. Dr. Knafel. hette die herberg Zur Mucken bestanden, stellt des vngelts halb zu bürgen hannß plancken vnd Martin harrer beede Weißbecken, bete solche für genugsam vff: und anzunehmen. Dieweil für dießmal vor den ungelt herren keiner beÿ der stell, ist Erkandt, das man das geschäfft Zu bedacht Ziehen solle.

    Jean Philippe Schæffer et sa femme Anne Marguerite Widenmann louent l’auberge à la Mouche à Florentin Keim

    1637, (ut supra [27. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 507-v
    Erschienen Florentinus Kheÿm Burger Zu St. hat bekannt
    daß Er von hanß Philipp Schäffer dem Weinschencken, alhie deß wegen sein haußfraw Anna Margaretha Wÿdenmännin Zugegen, mit beÿstand hanß Carol Schäffers Würths Zum Spieß sein hanß Philippsen Bruders vffrecht & ein Jahr lang von nechst künfftig Johanns. Bptstæ Anzurechnen entlehnet und bestand
    daß Würths hauß Zur Mucken, am Finckweiler aljhie gelegen, mit allen deren gebäwen, nichts dauon, Alß die zwo öberste Cammern und daß Klein Kellermein ußgeschloß. für vnd vmb 70. fl. zu 15. bz.

    Veuve de Florian Keim, ancien aubergiste à la Mouche, Claire Anne Maurer se remarie avec Gaspard Jacob.
    1638 (30. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 69
    (Prot. fol. 169. fac. 2. – Eheberedung) Erschienen Caspar Jacob der Jüng. Hauß Knecht, alß hochzeiter mit beÿstand Caspar Jacoben deß eltern Spanners und burgers Zu Str. seines eheleiblichen Vaters vnd herren Sigismundi Beÿdten Schulmeisters Zue S. Clauß alhie, an einem,
    So dann Clar Anna Maurerin, weÿ: Florian Keÿmen, geweßenen Würths Zur Mucken alhie hinderlaßene Wittib, alß Hochzeiterin, mit beÿstandt Wolffgang Schielers deß Schneiders burgers alhie, ihres geordneten Vogts, am andern theil

    Aubergiste au Cep de Vigne, Jean Philippe Schæffer hypothèque les deux tiers de l’auberge au profit de la fille du charretier municipal Jean Scher. En marge, quittance accordée à Jean Charles Schæffer, frère du débiteur et à son beau frère taillandier Jacques Spettel

    1639 (1. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 199
    Erschienen Hanß Philipps Schäffer Würth Zum Rebstock burger Zu St.
    hatt in gegensein Susannæ, weÿ: hanß Scheren geweßenen Fuhrmanns see: vffm Luxhoff alhie nachgelaßene dochter mit beÿstand ihres vogts Sontags Seÿlers deß Einspenningers – schuldig seÿ 100 lb
    dafür Vnderpfand sein soll der zweitehl ihme für vnvertheilt gebürend An der Herberg Zur Mucken alhier im Finckhweiler, neben Georg Zimmer dem eltern, Weißbecken & dem Allmend, hinden auch vfs Allmend stoßend daran der vbrig dritetheil sein deß Bekenners in erster Ehe erzeugten Künd. zuständig, vnd ist dise gantze herberg zuuor noch verhafftet vmb 62. lb Margreth Speißen seiner Schwester dochter
    [in margine :] Erschienen die Schuldglaubigerin mit beÿstand ihres Vogts, hatt in gegensein deß Debitoris see. Bruders hanß Carlen Schäffers vnd Jacob Spetels deß waffenschmidts seines dochtermanns (…) q.tirt, Act. den 16. Decemb: 1641.

    Luc Kornkauff présente des garants pour pouvoir exploiter l’auberge à la Mouche

    1640, Protocole des Quinze (2 R 64)
    (f° 135) Sambstag den 30. Martÿ – Lux Kornkauff umb Würtschafft Zur Mucken
    Lux Kornkauff Per M. Eggen sagt, hette daß Würtshauß Zur Mucken mit der Condition bestanden

    (f° 181-v) Dienstag den 21. Julÿ – Lux Kornkauff umb Würtschafft Zur Mucken. Ungeltsbürg.
    Lux Kornkauff Per M. Eggen erholt sein begehren, wegen der Würtschafft zue Mucken Von 30. Maÿ letzthin v. stellt zu bürg. Ins Ungelt seinen bruder Hieronÿmus Kornkauff den Kürßner v. Hannß Plancken den Weißbecken, bitt Sie pro sufficient anzunehmen & Würd vf d. Oberen Vngelt Herren relation Erkandt v. dem Imploranten In seinem begehren Willfahrt v. haben eodem die beede ermelte bürg. die vnverscheidenliche bürgschafft vnd Newe würth die schadloßhaltung v.sproch. auch die ordtnung geschworen.

    Marie Gœtz veuve de Régnard Auenheim se porte caution de son gendre Luc Kornkauff envers ses garants Jean Blanck et Jérôme Kornkauff

    1640 (ut supra [4. Augusti]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 433-v
    Erschienen Lux Kornkauff Würth Zur Muckhen bekante
    in gegensein hannß Blanckhen des Weißbeckhen Vnd Hieronimi Kornkauffen des Kürschners seines bruders demnach Er Blanckh Und Hieronimus für Ihnen Luxen beÿ den H. XV. für d. Ungelt Ein Jahr lang bürg worden (…)
    Und zu mehrer V.sicherung dißer Schadloßhaltung ist auch persönlich erschienen Maria Göltzin Weÿl. Reinhard Auenheims seel. Witwe sein Luxen Schwieger mit beÿstand ihres Vogts Johann Erhard Merckhels deß Lohnherrn (…) in specie aber 200. Lib so Eliæ Gollen seel. Erben Von Wegen ihrer in der Schloßergaßen gelegenen behaußung v.mög der in der Contractstuben den 15. Januarÿ 1627. vffgerichteter V.schreibung noch per rest schuldig

    André Kuntz qui a épousé la veuve de David Gioneth est aubergiste à la Mouche
    1641 (ut supra [9. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 279
    Erschienen Fraw Salome weÿl. David Gioneth geweßenen Federschmuckhers und burgers zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßene Wittib, ietzo Andreß Kuontzen deß Gastgeben Zur Muckhen und burgers alhie eheliche haußfraw mit beÿstand ersternandts ihres Ehevogts
    (manque le protocole des Quinze pour 1641)

    La veuve de Jean Philippe Schæffer présente des garants pour exploiter l’auberge à la Mouche

    1642, Protocole des Quinze (2 R 65)
    (f° 140-v) Dienstag den 31. Maÿ – Hanß Philipß Schäffers Wittib. Würthschafft Zur Mucken. Vngeltsbürg
    Hanß Philipß Schäffers Wittib bitt Vmb Würthschafft Zur Mucken & ernant Zu Ungelts bürgen Georg Wagnern den Weißbecken vnndt Christian Günthern dem Schneid. & Erkandt Willfahrt, Obere Vngeltherrn sollen die überige gebühr dabeÿ in acht nehmen
    [in margine :] Eod. haben die beede bürgen die vnverscheid. bürgschafft v.sprochen.

    Acte interrompu portant cession de 62 livres dues par Anne Marguerite sur l’auberge à la Mouche

    1650 ([3/5. 8.bris]), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 894-v
    Erschienen Anna Margaretha Näherin, hannß Erhardts deß Zieglers Zu Oberhauß. Eheweib Burgerin Zu Straßburg mit beÿstand hannß Braunen deß Seckhlers und Burgers alhie ihres geschwornen Vogts,
    hatt in gegensein H Isaac Stettners deß Goltarbeiters und Burgers Zu Straßburg
    die ienige 62. lib. 10. ß so Sie Anna Margaretha vff dem Würthß hauß Zur Muckh alhie im Finckweiler und der darbeÿ gelegener Behaußung Zu erfordern hatt und ihro iährlich vff Michaelis mit 3 lib 2 ß 6 s Zu verzinnß. werd.
    [acte interrompu]

    Apollonie Schæffer femme du taillandier Jacques Spettel, de Mutzig, vend l’auberge à Jean Lentz, aubergiste au poêle des Jardiniers au Faubourg des Charrons

    1651 (4. Janua:), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 2-v
    (Prot. fol. 13.) Erschienen Apolonia Schäfferin Jacob Spättels deß Waffenschmidts zu Mutzig eheliche haußfraw mit beÿstand erstgedachts ihres haußwürths wie auch David Hartmanns Burgers alhier ihres Stieffvatters
    hatt in gegensein hannß Lentzen deß Würths vff der Gartner Und.wagner Zunnft stuben mit beÿstand H Johann Conrad Grunÿ deß Notarÿ
    die herberg Zur Muckhen mit allen deren Gebäwen alhier im Finckweiler neben Georg Zimmern dem Weißbeckh. && ist Eckh, hinden Vnd Vornen Vffs Allmend stoßend gelegen, So Zuvor verhafftet ist umb 62. lib. Margarethæ weÿl. Samuel Nähers deß Riemenschneids. seel. dochter Jahrs vff Michaelis mit 3. lb 2 ß Verzinnßt werden, vnd dann vmb 25. lib. H. Niclauß Schäffern dem Barbierern Zu Gilg wohnhaft (übernohmen) – umb 113. lb
    Appolonie Scheffer († Mutzig 15 juin 1668) x Jacques Spettel (b Mutzig 11 mars 1606, † Mutzig 5 septembre 1671

    Fils de tanneur, Jean Lentz qui exploite l’auberge du poêle des Jardiniers épouse en 1637 Chrétienne Roth, fille de jardinier (elle se remariera en 1663 avec Daniel Voltz)
    Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 102)
    1637. Johannes Lentz der würt auff der garttner Stuben G. Geörg Lentzen des weißgerbers vndt Burgers alhie Ehelicher Sohn, J. Christina Hr Mathiæ Rothen des gartners vndt burgers alhie Eheliche Tochter. Eodem Mont. St. Aurelien (i 54)

    Aubergiste au poêle des Jardiniers au Faubourg des Charrons, Jean Lentz vend la maison au messager de la Taille Jean Kübler, assisté de son frère Jacques Kübler, inspecteur à l’accise

    1652 (5. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 3
    (Protocoll. fol. 20. fac. 2. er seq.) Erschienen Hannß Lentz der Würth uff der Gartner und.wagner Zunfftstuben mit beÿstand H Johann Conrad Grunÿ deß Notarÿ
    hatt in gegensein Johann Küblers deß Stallbotten alhie mit beÿstand H Jacob Küblers Inspectoris im Vmbgelt seines Bruders
    die Herberg Zur Mucken mit allen deren Gebäwen alhie im Finckweiler, einseit neben Georg Ziller dem Weißbecken, anderseit ist ein Eckh, hinden uff daß Allmend stoßend geleg. für freÿ ledig und eigen, Und were dißer Verkauff und Kauff geschehen umb 275 Pfund

    Fils de ceinturier, le ceinturier Jean Kübler épouse en 1628 Marguerite Gross, fille d’un assesseur au Grand Sénat
    Mariage, cathédrale (luth. p. 250)
    1628. Johann Kübler der gürtler, Jacob Kübler des gürtlers e. sohn, v. J. Margreth H. Benedict Grosen, alten grosen raths v.wandten tochter, eingesegnet montag 11 febr. (i 130, proclamation Sain-Thomas i 64)

    Ancien adjoint, Jean Kübler est élu messager de la Taille en 1636 après la mort du précédent titulaire

    Jean Kübler se remarie en 1641 avec Barbe Michel, fille de barbier : contrat de mariage, célébration
    1641 (20 Maÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° (510)
    Eheberedung – zwischen den Ehrenhafften Johann Küblern, der Statt Straßburg Stallbotten und burgern daselbsten ane eim
    So dann der Ehren: Züchtigen vndt Tugendsamen Jungfrauwen Barbaræ Muselin, weiland deß wohlachtbaren Herrn Anthoni Müsels, Barbirers vndt burgerß Zu Straßburg nunmehr seeligen hinderlaßene eheleibliche Tochter andern theil
    Geschehen und verhandelt in deß H. R. freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 20. Monats tag Maÿ in dem Jahr deß herrn alß man Zahlte 1641

    Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 263)
    1641. Domin: Vocem Jucund: 30 Maÿ. Johann Kübler hiesiger Stallbott, Jungfr. Barbara, Anthoni Michels barbirers vnd Burgers alhie nachgelaßene Tochter. Eingesegnet dienstag d. 8. Junÿ St: Thoman (i 268)

    Jean Kübler le jeune qui s’établit à Schwäbisch Hall cède sa part d’héritage à son père Jean Kübler, messager de la Taille
    1651 (24. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 581-v
    Erschienen Johann Kübler der iüngere von Straßburg so sich nun zu Schwäbischem hall niderzulaßen gesinnet ist mit beÿstand Johann Küblers deß Stallbotten seines eheleiblich. Vatters wie auch H Mathæi Hellbeckh genannt Behem und H. M. Josephi Scherbaums beede alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirte
    hatt in gegensein H hannß Friderich Großen deß weißbeckh. und alt. kleinen Rhatsverwanthens
    bekannt, daß Er Johann Kübler der iünger an seiner großvätterlichen Legitimæ so sich vermög deß über weÿl. H Benedict Groß. EE. groß. Rhats Beÿsitzers seel. Verlassenschafft durch H Urbanum Kißeln den Notarium in a° 1633. vffgerichtet. Theilbuchß und in a° 1635. gefertigt. Abrechnung, mit vffgerechneter Beßerung 182. lib belaufft und crafft großvätterlich. Testaments und solch. Abrechnung vff die großvätterliche ohnverändert ihme H Hannß Friderich in der Erbvertheilung überlaßene Behaußung gewiß. word. ist (…)

    Jean Kübler hypothèque l’auberge au profit d’Anne Catherine Gassold

    1652 (7. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 585-v
    Erschienen Johann Kübler der Stallbott
    hatt in gegensein Anthoni Wentzelß deß Klein Uhrenmachers alß Vogts Annæ Catharinæ Gaßoldin – schuldig seÿen 50. lib. bahr, Zu bezahlung deß Kauffschillingß rests nachgemeldter Behaußung
    Underpfand sein solle die herberg Zur Muckh, mit allen deren Gebäwen, alhie ohnfern der Statt stall gelegen

    Barbe Michel meurt en décembre 1653 en délaissant trois enfants. Ceinturier et messager de la Taille, Jean Kübler meurt à son tour en octobre 1654. Le notaire Christophe Kernstock dresse l’inventaire de leurs biens. Le maréchal ferrant Mathias Koch rend compte de sa tutelle.
    1658, Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 4
    Rechnung Mein Mathis Kochen Burgers Vndt Hueffschmidts In Straßburg alß geordneten und Geschworenen Vogts Isaacs, Barbaræ vndt Ursulæ, Weÿl. Mr Johann Küblers Gürttlers vndt geweßenen Stallbotten In Straßburg mit auch weÿl. die Ehren vndt Tugendsamen fr. Barbara Michelin seiner letzten haußfr. nunmehr auch seel. ehelich erziehlten hinderlaßenen Söhnleins, undt Zweÿer döchterlin, Vber alles daß Jenige waß ich vom (-) A° 1654 da obernanter meinen Vogts Kind. Vatter seel. Zeitlichen todts verblichen biß den 20. Februarÿ A° 1658. Ihrentwegen eingenommen, wid. außgeben und sonsten In andere Wege vögtlicher weise v.richtet und v.handelt habe.
    Bericht dießer Rechnung. Zuwißen demnach Fr. Barbara Michelin Johann Küblers des Stallbotten alhie eheliche haußfr. Meiner Vogts Kind. Muter seel. den 1. Xbris 1653. Zeitich todts v.fahren, daß Zwar deroselben Verlaßenschafft darauffhien, Vnd namentlich den 12. Julÿ A° 1654. durch darzu gehörige Persohnen der Statt Straßburg Löblichem Gebrauch und herkommen nach Zu Inventiren angefangen, Jedoch aber In selbiger weiters nicht alß biß an den Haußrath, Silbergeschmeidt und guldene Ring Gelanget, daß übrige Alles aber vfgeschoben worden vndt anstehen v.blieben biß endlich der Liebe Gott obgemelt. Johann Küblern den Vatter auch den 20. 8.bris hernach auch aus dießer welt abgefordert, da dann aller erst daß Inventarÿ In den Übrig. Rubrices Compliert ergäntzt vnd nach vollendung deßelben durch H Notarium Christoph Kernstock ein formblich Inventariulm darüber auffgerichtet vndt v.fertiget worden

    Créancière de Jean Kübler, Anne Catherine Gassold qui a recueilli la maison dans la masse du défunt la vend à l’horloger Henri Gebhard

    1655 (16. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 480
    (Protocoll. fol. 59.) Erschienen Anthoni Wentzel der Müntzbott alß Vogt Annæ Catharinæ Gaßoldin, mit beÿstand Mathæi Wentzelß deß herren Knechts seines Bruders
    in gegensein Henrich Gebhardts deß Klein Vhrenmachers mit beÿstand H Erasmi Gebhardts E E Groß. Rhats Beÿsitzers, seines Bruders
    die herberg Zur Muckh mit allen deren Gebäwen alhie im Finckhweiler, einseit neben Georg Zillern dem Weißbeckh, anderseit ist ein Eckh, hind. vffs Allmend stoßend gelegen, so noch verhafftet ist umb 75. lib. H Johann Philippß Braunen der Statt Stallschreiber, sonst für ohnverhafftet ledig und eig., Inmaß. Er der Verkauffende Vogt solche herberg auß Weÿl. Johann Küblers deß Stallbotten Verlassenschafft annehmen, und die ältere darauff collocirte Creditoren außweiß. müß. – umb 237 lib.

    Fils du tailleur Erasme Gebhard, l’horloger Henri Gebhard épouse en 1627 Elisabeth Haut, fille de commissaire priseur
    Mariage, cathédrale (luth. p. 245)
    1627. dominica 25. Trin: 11. 9.br. Heinrich Gebhard der Klein Uhrenmacher, Erasmus Gebhard des schneiders e. sohn, vnd J. Elisabetha Michel Haut des Keüfflers e. tochter, eingesegnet montag 19. 9.br (i 127)

    Henri Gebhard s’adresse aux Quinze après que les examinateurs ont refusé d’inspecter son chef d’œuvre en arguant que le candidat a dépassé le délai réglementaire. Les Quinze ordonnent le 3 novembre 1627 l’inspection du chef d’œuvre et condament le candidat à travailler sans aide pendant six mois.
    Henri Gebhard se plaint en mars 1628 que le corps des horlogers refuse de le porter sur la liste des horlogers. Les Quinze établissent des règles à appliquer à ceux qui outrepassent le délai pour présenter leur chef d’œuvre. Ils ordonnent aux horlogers de porter Henri Gebhard sur la liste des maîtres et les condamnent aux dépens.

    1627, Protocole des Quinze (2 R 55) et XV (2 R 56)
    Heinrich Gebhard Ca. Uhrenmacher. 268. – Item wegen Abloßung. 304.
    (f° 268-v) Sambstags den 3. Novembris – Heinrich Gebhard Klein Uhrenmacher Ca. Ober Meister Uhrenmacher Handwerckhs Erscheint, stellt Ein verfertigtes Meisterstückh vor, vndt bericht per Dr. Rengern, daß Ihme die gegentheil solches nit beschawen wollen, weÿlen Er vber die Zeit daran gearbeit, nun seÿ die schuld nit sein, sondern von Kupferstechern Zu Franckfort vnd Cölln vngütlich aufgehalten worden, Pitt ggl. vfzulegen die Schaw vorzunemmen &
    Ober Meister Caspar Camel vnd Geörg Kretzell sagen per Trommern, haben sich der Schaw pillich v.weigert, weilen solches nach beschehener aufnam vnd vmög Artl. nit verfertigt, sondern 38 wochen vber die Zeit davon gearbeitet worden, piten vmb handthabung der Artl. Ille erholt vorige entschuldigung, pit wie gehört, Illi priora, In der vmbfrag würdt daß werth sehr gelobt vnndt dafür gehalten daß zu differensieren & Erkandt, Soll die Schaw vorgenommen w.den vndt da es der Prob Supplicant Ein halb Jahr, Zur straff daß er die Zeit nit besser observirt, ohn gesindt vndt Jungen arbeiten nach verflüßung deßelben sein werckstatt gleich ein Anderer Meister Zubestellen macht haben. Mr (-)

    (f° 67-v) Sambstags den 8. Martÿ [1628] – Heinrich Gebhard Ca. Vhrenmacher
    Heinrich Gebhard Klein Vhrenmacher Erschinen, beclagt sich wider Ober Meister Vhrenmacher Handwercks ob Er wohlen sein Meisterstückh v.fertiget, welches Auch Just erfunden vndt für guth Erkandt, So woll Ihne Jedoch die Meisterschafft darvmb nit in die taffell vfzeichnen, weÿlen er vber die Zeit an gedachtem Meisterstück gearbeitet. Nun seÿ derselbe streit bereits vor M. Hn erörttert dann dieweÿlen Er die Zeit nit observirt, Ihme Zur Straff vferlegt worden, Ein halb Jahr ohn gesindt vnd Jungen Zuarbeiten, nach verflüßung deßelben sein werckstatt gleich ein Anderer Meister Zubestellen macht haben soll, Pitt derowegen der Meisterschafft vfzulegen, Ihnen In die taffell einzuschreiben, p. Illi, piten dießes reerßels Abschrifft vndt Zeit ad proximam. Erkandt, wann formblich, daß Ist In schrifften angeruffen würdt, Alß dann waß recht ergehen vndt soll Jedtwederer Parth nur Ein Schrifft Zugelaßen sein. Mr. (-)

    (f° 71) Sambstags 15. Martÿ – Klein Vhrenmacher Ca. Gebharden
    Klein Vhrenmacher geschworner Meister Ca. Heinrich Gebharten Vbergeben Unterthäniges bericht vndt stellen daß geschäft Zu M. Hn. Ille erhalt Copeÿ vnd ad proximam.

    (f° 75) Sambstags den 22. Martÿ – Heinrich Gebhard Ca. Vhrenmacher
    Heinrich Gebhard Klein Vhrenmacher Erschinen ca. Meisterschafft Klein Vhrenmacher Handwercksn sagt per Dr. Knaff. wider gg. Jüngst übergebenes bericht glia. submittirt pit umb fürderlichen bescheidt, Jundt wegen der Citirten setzts Ebenmäßig. Erkandt, für beschloßen angenommen, bedencken H. Schoner H Herlen.

    (f° 84) Sambstags den 25. Martÿ – Heinrich Gebhard Ca. Klein Vhrenmacher
    H. Schoner H. Herlen referiren, seÿ Ihnen vfgetragen Zubedencken, wie Heinrich Gebhard Klein Vhrenmacher vnd die geschworne Ober Meister Vhrenmacher Handwerckhß Zuentscheiden Controversia seÿ, weÿlen Gebhard In verfertigtung seines Meisterstückhß die bestümpte Zeit nit observirt sondern vber dieselbe etliche wochen weiters daran gearbeitet, Ist Ihme deßwegen vferlegt worden, ein halb Jahr ohn gesellen vndt Lehrjungen Zuarbeitern, nach verflüeßung solcher halben Jahrs aber sein werckstatt gleich andere redtliche Meister und gesindt Zubestellen macht haben soll, vmb dießes gebenen bescheidts willen, wollen die Meisterschafft deß Imploranten Namen nit in die taffell vfnemmen, eh vndt Zuvor daß halbe Jahr v.strichen, welches ein Neÿdt, vndt allein Zu dem endt beschiht, damit Er Implorant vßerhalb möchte verschreÿt werden, Allß wann er kein redtlicher Meister vnd dahero nimmer gesindt Zubeförderen, macht haben kan, thu Ihme dardurch die Meisterschafft ungüetlich vndt Zuvil, allß die wohlweÿß, daß Er mit gemachtem Meisterstück, mehr dann wohlbestanden, dieselbe konnen Zwar vfgezogen, wan es M. Hn befehlen, wolle sie deß Imploranten Nammen der taffell gern Inseriren, ohn befelch, stehs vor verflüeßung deß halben Jahrs nit Zu Ihro, Es seÿ aber die v.weÿgerung nit vß dißem fundament, sondern vß Paßionen beschehen, so auch vmb so vil mehr darauß erscheind, weÿlen gahr beÿ Kurtzer Zeit, ein declaration ergangen, wie es in daß künfftig, mit den jenigen, so vber die Zeit am Meisterstück arbeiten, soll gehalten werden, welche declaration die Meisterschafft gegenwertigem fall, nit in acht nemmen möge, sovil allein die vfzeichnung In die taffell betrifft, darvmb Ihr der herren deputirten Meinung, der Meisterschafft vfzulegen, daß Sie deß Imploranten Nammen, nit allein In die taffell einschreiben, sondern auch weÿlen Sie sich deßen Zuthin biß dahero gantz vnnötiger weÿßen v.weÿgert, Ihme Imploranten, die Jenige Zeit, so er an dem halben Jahr vf dem handtwerckh ohn gesellen vndt Jungen Zuzubring. noch hette, hiemit geschenckt sein vndt sie die Meisterschafft In dißem p° Vffgeloffene Costen allein tragen soll. Erkandt, weÿlen der Costen sich so hoch nit belauffen würdt, der herren bedenclen gevolgt.

    (f° 92-v) Sambstags den 5. Aprilis – Heinrich Gebhard Ca. Klein Vhrenmacher
    Heinrich Gebhard Klein Vhrenmacher Ca. dieselbe Meisterschafft Erschien, pit vmb eröffnung bescheidts, & Geörg Reimboldt will wegen seiner Mitt Meister anhören & wardt ex fol: 84. publ. Gebhardt bedanckt sichß.

    Henri Gebhard demande à la ville d’intercéder en sa faveur dans une succession à Schwäbisch Hall
    1633 Conseillers et XXI (1 R 115)
    Heinrich Gebhard umb intercess. an d. Statt Schwabach. 292.
    (f° 292-v) Montags den 30.t Decembris – Dr. Knaff. noîe Heinrich Gebhardts, pd : vnd.thge Supplic. mit beÿl. N° 1 p. intercess. an E: E: Rhat d. Stadt Schwabach Weg. Samuelis Actuatÿ Conradi nachgelaßener wittib Verlaßenschafft. Erk. ist willfahrt. H. Zeißolff Vnd Trienbach.

    Henri Gebhard est nommé garde adjoint des portes chez les Maréchaux en 1648
    1648, Conseillers et XXI (1 R 131)
    (f° 41-v) Mittwoch d. 5. Aprilis. – Thorschließer. Heinrich Gebhardt
    Beÿ E. E. Zunfft der Schmidt würdt Heinrich Gebhardt der Uhrenmacher Weÿl. Conrad Heßen stell Zu Einem Thorschließer Spötter erwöhlt. Erk. Ist confirmirt word. Juravit.

    Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent d’autoriser Henri Gebhard à héberger un commissaire français qui devra loger dans une auberge publique.
    1655, Conseillers et XXI (1 R 138)
    (f° 74-v) Sambstag d. 12. Maÿ – Heinrich Gebhardt. Mr Le Grand.
    Heinrich Gebhardt bericht d. Ein frantzösischer Commissarius Namens Le Grand sich beÿ Ihme begerth auffzuhalten Bitt vmb d. schirm vnd Consens. Erk. Soll sich In einer offenen Herberg auffhalten.

    Gendre de Henri Gebhard, Isaac Hansmetzger ancien aubergiste à l’Aigle présente des garants pour pouvoir exploiter l’auberge à la Mouche

    1655, Protocole des Quinze (2 R 73)
    Heinrich Gebhard dochtermann Isaac Hanß Metzger, würthshauß Zur Mucken
    (f° 171-v) Sambstag den 6. 8.bris – Heinrich Gebhard Wegen seines dochtermanns Isaac Hanß Metzgers geweßenen Würths Zum Adler, welcher ietz daß würthshauß Zur Mucken besteh. will, stelt Zu Ungelts bürg. Mathis Hüglen vndt Leonhard Wöhrlin, vnd bescheindt d. Er sein alt vngelt abzahlt.
    Erkand willfahrt, doch das d noch schuldige Cassengelt auch Zahlt werde. Eodem haben die bürgen dem Obern Vngelts herren vnverscheidenlich angelobt.

    Aubergiste à la Mouche, Isaac Hansmetzger et son beau-père Henri Gebhard fraudent sur l’accise. Les Quinze les condamnent le 24 octobre 1656 à 75 livres d’amende, ramenées à 50 livres le premier novembre puis aux 25 livres réellement versées le 29 novembre.

    1656, Protocole des Quinze (2 R 74)
    (f° 176) Freÿtag den 24. 8.bris – Würth Zur Mucken wegen Ungeltsbetrug
    Obere Vngeltherren laßen per me referiren, dem Saagbuch de hoc Anno et fol. 216. et sequentibus ableßen, waß wegen Isaac Hanß Metzgers deß würths Zur Mucken vnd deß. Haußfraw Wie auch seines Schwehers Heinrich Gebhardts vngelts betrug, erkundiget word. werd. nun darauß genugsamb offenbar, maß. die würthen auch selbst bekandlich sein müßen, daß dißfalls durch daß schon so lang genante fällung v heimbtragung d. gläßlin dem Vngeltt ein merckliches abgang. Im übrig. die Vngeltsordnung Wie bekandt sehr scharpff, auch dißorts verschiedene ernste præjudicia vorhanden, alß vermeinen Deputirte, Es were den Delinquenten, für dießen so groben Excess, 100 R.d. Straff vffzulegen, g. stehe beÿ uth. Erkandt, Würdt der Oberen Ungeltherren bedencken gefolgt.
    Sambst. d. 25. dito Ist dem würth seiner haußfrauen u. Gebhard bescheid p. ob. Ungeltherren angezeigt Word.

    (f° 182) Sambstags den 1. 9.bris – Heinrich Gebhardt per E. vbergibt vff Mhh Erkandtnuß supra fol. 176. pt° des Würths Zur Mucken vngeltdstraff vnderth. supplication vnd bitt vmb moderation solcher hohen Straff, der 75. lb. Erkandt, Würdt vff 50. lb. moderirt (vid. 204)

    (f° 204) Sambstags den 29. 9.bris – Heinrich Gebhardt o. E. pt° deß Würths Zur Mucken vngeltdstraff deponirt 50 fl. vnnd bitt vmb gn. remission des rests. Erkandt, Würdt Supplicant auß gnad. willfahrt
    (seind den 8. Xb : H. Cuntzmann Sr lüfert.)

    Les Quinze autorisent Jean Jacques Stich à exploiter l’auberge à la Mouche

    1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
    (f° 188) Sambstag den 6. Octobris – Hans Jacob Stich, Würth zur Zur Mucken
    Hans Jacob Stich per Dr. Bitsch, bitt Weilen Er die herberg Zur Mucken bestand. vnd d. Vngelt iederweilen beÿ Einlegung deß Weins abzahlen will, Ihne d. Vngelts bürg Zu befreÿ. Erkandt, Würdt Ihme Willfahrt.

    Les Quinze refusent de proroger de trois mois l’autorisation de pendre l’enseigne à la Mouche en renvoyant à leur précédente décision (les comptes rendus de 1661 manquent)

    1662, Protocole des Quinze (2 R 79)
    (f° 63-v) Sambstag den 5. Aprilis – Heinrich Gebhard wegen Würthshauß Zur Mucken.
    Heinrich Gebhard per De. Bitsch bitt vmb erhaltung deß Schilts am Würthshauß Zur Mucken, noch Ein Vierthel Jahr Zeit.
    Erkandt, Würdt daß begehren abgeleint vnndt es beÿ Jüngster Erkandnuß allerdings gelaßen.

    Inventaire des biens qui appartiennent à Elisabeth Haut, veuve de Henri Gebhard
    1669 (13.4.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 3) n° 7
    Verzeichnuß der Jenigen Haab Nahrung Vnd Güethere, So der Ehren vndt tugendtsamen Fr. Elisabethæ Hautten weÿl. des Ehrengeachten Wohl Vornehmen Vndt Kunstreichen Herren Heinrich Gebhardts gewesenen Klein Uhrenmachers vndt Burgers alhie Zue Straßburg seel. nachgelaßene haußfr. eigenthümlich Zuständig seindt. (…) So beschehen In Straßburg In gegenwart H. hannß Michel Brandhoffers Statt Küblers vndt Burgers alhie obgedachter frawen geschwornen Vogt Dienstags den 13. Aprilis A° 1669.
    Sa. haußraths 252, Sa. Silbergeschmeids 13, Sa. der bahrschafft 23
    Schulden in die Nahrung. Item H. hannß Jacob Gebhardt der Sohn (…) 572 lb, Summa summarum 861 lb

    Henri Gebhard vend l’auberge à la Mouche au musicien Philippe Schætzel et à sa femme Salomé

    1665 (25. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 607-v
    (Prot. fol. 34.) Erschienen Henrich Gebhart der Klein Uhrenmacher
    in gegensein Philipß Schätzels deß Musicanten und Salomeen, seines Eheweibs
    die herberg Zur Muckh mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie im Finckhweÿler, einseit neben weÿl. Georg Zillers seel. Erben, anderseit ist ein Eckh, hind. vffs Allmend stoßend gelegen, so umb 25. lb H Johann Philipß Braunen dem Stallschreibern verhafftet seÿe, sonsten für freÿ ledig und eigen, dann obwohlen die verkauffte herberg noch umb 137. lib. Kauffschillingß restes Annæ Catharinæ Geßoldin Verhafftet ist, so hatt Jedoch der Verkäuffer solche Beschwärd selbst abzubürden und die verkauffte herberg dero ledig zu mach. Zugesagt – umb 325 Pfund

    Originaire de Spire, le musicien Philippe Schætzel épouse en 1661 Salomé Schott, fille de tanneur
    Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 126-v, n° 28)
    1661. Hanß Philipp Schätzel d. Musicus Philipp Schätzels Musicant. ehel. Sohn, u.. Anna Maria Jörg Schotten deß Weißgerbers ehel. tochter Copulirt d. 30.. 7.bris (i 128)

    Philippe Schætzel devient bourgeois par sa femme le 16 novembre 1661 en s’inscrivant à la tribu de l’Echasse
    1661, 4° Livre de bourgeoisie p. 330
    Hanß Philipp Schätzel der Musicant Von Speÿr empfangt d. burgerrecht v. seiner haußfr. Anna Maria Georg Schotten des weißgerbers dochter vmb 8. Gold fl. so beÿ d. Cantzleÿ erlegt, ist hievor ledig. stands gewesen, will zu EE Zunfft d. Steltz dienen. Jurav. den 16. 9.bris 1661.

    Les Conseillers et les Vingt-et-Un recommandent le musicien Philippe Schætzel à l’aumône Saint-Marc pour qu’il reçoive un subside hebdomadaire. Il est âgé, ne peut plus gagner sa vie à cause des temps difficiles. Il a en outre perdu quelques années auparavant le peu de bien qu’il possédait dans l’incendie de sa maison rue de l’Argile.
    1702, Conseillers et XXI (1 R 185)
    Johann Philipp Schätzel der Musicant pt° einer wochentlichen steuer. 269.
    (p. 268) Montags den 21.ten Augusti 1702. – Goll Ersch. Johann Philipp Schätzels des Musicanten haußfraw pro Marito die weÿllen Er Kranckh prod. unterthäniges Memoriale vndt bitten mit beÿlag sub littera A. dahien gehendt, daß meine ghh. geruhen wolten in ansehung seines des Schatzels hohen alters Er auch beÿ ietzigen armen vnd bößen Zeiten mit seiner Music nichts mehr verdienen könne, wie nicht weniger daß Er beÿ der Vor etlich Jahren in der Leimengaß entstandtener feuers brunst sein weniges schir gäntzlichen Verlohren, Ihme Zu seiner Subsistenz eine wochentliche Steur auß dem almoßen Zu St. Marx Gnädigß zu kommen Zu laßen.
    H. Sÿndicus meldete, Es seÿe Ihme dießer Implorans nicht bekandt, solte Er sich aber Jederzeit fromm vndt Ehrlich Verhalten haben, wie in abgeleßenem attetstato enthalten, so könte Er vmb Eine wochentliche Steuer ohne die Hh. Pflegere Zu Sanct Marx recommendirt werden. Erk. wirdt jmplorans mit seinem begehren ahn die hochverordnete Hh. Pflegere Zu Sanct Marx recommendirt. H. XV. Dieterich vndt H. Schweitzer.

    La maison revient en partie à Marie Salomé Schætzel qui épouse en 1685 le cordonnier Jean Adolphe Voltz : contrat de mariage, célébration

    1685 (3.. Maÿ), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 65
    Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Johann Adolph Voltzen Ledigem Schuemacher, Weÿl. Gabriel Voltzen, Geweßenen Schuemachers vnd burgers alhier nunmehr nachgelaßenem ehelichen Sohn, als hochzeitern an einem
    So dann der Ehren: vnd Tugendsamen Jungfr. Maria Salome, Weÿl. H Philipp Schätzels deß musicanten seel. nachgelaßener eheleiblicher dochter als der hochzeiterin andern theils
    Actm Straßburg Donnerstags den 3.. Maÿ St N. A° 1685. [unterzeichnet] hanß Adolff Voltz als hochzeider, Paulus Voltz Als Vogt, Johan Phillip Voltz Als Bruder, (auff der hochzeiterin seithen) Carlen Meÿer als vogt

    Fils du cordonnier Gabriel Voltz, Jean Adolphe Voltz épouse Marie Salomé Schætzel en 1685.
    Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 132) 1685. Dom : Jubilate. Zum 2. mahl hanß Adolph Voltz der Schumacher Weiland Gabriel Voltzen auch Schumachers u. Burgers ehel. S. Jfr. Maria Salome Weiland Philipp Schätzels Musicanten u. Burgers alhie nachg : ehel ; T. Mont. den 28. Maji Zur Predigern (i 133)

    Jean Adolphe Voltz et sa femme Marie Salomé hypothèquent la maison au profit des enfants de Frédéric Hammerer

    1685 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 319
    hannß Adolff Voltz der Schuhmacher und Maria Salome seine Eheweib, und Zwar dieselbe mit beÿstand hannß Christoph Dürbach deß hutmachers und Carl Meÿers deß Schuhmachers beeder deroselben hierzu insonderheit erbettener nechster Verwanther
    in gegensein H. Johann Jacob Geÿers U. J. Dd und E.E . Großen Rhats Procuratoris et Advocati im Nahmen H. Johann Carl Hammerer M. D. et Practici alß Vogts weÿl. H. Friderich Hammerers nunmehr Seel. nachgelaßene Kinder – schuldig seÿen 75 lb
    unterpfand, die helffte eines haußes, hoffstatt, sambt allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier im Finckweÿler einseit neben H. Johann Habrecht senat. Ehevögtl. anderseit ist ein Eckh hinden uff das allmend stoßend gelegen, und Zur Mucken genandt
    [in margine :] (…) in gegensein Herrn d. Joh: Carl Hammerers alß Vögtlicher weiße Creditoris auch hierinn bemeldt, angezeigt und bekandt, d. Er H. d. Hammerer Curatorio noiê. Ihnen über angezogener 75. lb annoch ferner 25. lb. Zu dem ende baar gelüh. und dargeschoßen habe damit d. special unterpfand repariert und melioriert werd. könne – Actum d. 26. Aug. 1686.

    Marie Salomé Schætzel femme de Jean Adolphe Voltz et sa sœur Marie Madeleine Schætzel vendent l’ancienne auberge à la Mouche au farinier Marc Speckard. En marge, quittance remise à l’acquéreur et à sa femme Jacqueline Ostertag

    1687 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 392-v
    Maria Salome gebohrne Schätzelin, hans Adam Voltzen, deß Schuhmachers eheliche haußfrau mit beÿstand deßelben, so dann Carl Meÿer der Schuemacher alß vogt Mariæ Magdalenæ Weÿl. Philips Schätzels gewesenen Musicant. hind.laßener noch lediger tochter, mit beÿstand H. Johann Gumbrechts E.E. Großen Raths beÿsitzers
    in gegensein Marx Speckerds deß Mehlmanns, mit beÿstand Isaac Göbel deß Schloßers
    hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeit. allhier im Finckweiler, einseit neben einer behaußung welche halb in dem Hospitahl allhier und halber Friderich Meÿer, dem jüngern, Glaser, gehörig, anderseit ist ein Eck, hinden auff d. Allmend stoßend gelegen, so für alters eine herberg gewesen und Zur Mucken genand word. – umb 250 pfund
    [in margine :] (…) in gegensein Jacobe gebohrne Ostertagin, deß hierin gemeldt.. Speckards Ehelicher haußfrauen (quittung) den 21. apr. 1698.

    Marc Speckart loue le deuxième étage de la maison à la Mouche au notaire Jean Pierre Kolb

    1688 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 96-v
    Marx Speckart der Mehlmann
    in gegensein H. Johann Peter Kolben, Notar. Publ.
    verlüh., in einer im Finckweiler gelegenen behaußung Zur Mucken genandt, auff dem Zweÿten Stock, Stub, Stub Cammer, Kuchen, haußehren, so dann platz im Keller zu holtz und wein nach nothurff, auff ein Jahr lang, von weihnachten 1687. angerechnet umb 6 pfund zinß

    Marc Speckart hypothèque la maison à la Mouche au profit du serrurier Isaac Gœbel

    1688 (ut supra [10.2.]), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 97
    ut supra [Marx Speckart der Mehlmann]
    in gegensein Isaac Göbel deß Schloßers – schuldig seÿe 200 Gute Reichs guldner, wie solche nach jüngster devaluation zu 9 ß 3 d gewürdiget worden
    unterpfand, Eine behaußung, mit allen deren Gebäuen, recht. und zugehördt. allhier im Finckweÿler einseit neben Conrad Meÿer dem buch händler, sonsten rings vmb auffs Allmend stoßend geleg. und Zur Muck genandt

    Marc Speckart se porte garant de son beau-père par alliance Valentin Eckart, de Hanau, en hypothéquant sa maison.

    1690 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 248
    Valentin Eckard, von Hanau, der ledige Spengler [unterzeichnet] Vallentin Eckhart
    in gegensein /:salv. titt:/ Herrn Philipp Ludwig von Kippenheim, dießer Statt alten Stättmeisters und XIII.ers – schuldig seÿe 75 pfund
    Zu deßen mehrer Versicherung ist hierbeÿ persönlich erschienen Marx Speckard, der Mehlmann, deß debitoris künfftiger Stieff Schweher der hat sich für solche Schuld kräfftig verbürgt und zum selbst schuldner und Zahler dargestellt unterpfand, Eine behaußung, mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten allhier im Finckweiler einseit neben weÿl. Conrad Meÿers gewesenen Buchbind.s nachgelaßenen Erben sonsten rings umb auffs allmend stoßend gelegen, und von alters Zur Mucken genandt

    Marc Speckart hypothèque l’ancienne auberge à la Mouche et sa maison rue Saint-Marc au profit de l’ancien préteur Jean Guillaume de Kippenheim.

    1698 (8. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 573-v
    Marx Speckard, der ältere Mehlmann
    in gegensein /:salv. tit:/ herrn Johann Wilhelm Von Kippenheim dieser Statt alten Stättmeister und dreÿzehners, schuldig seÿe 200 pfund
    unterpfand, Erstlich Hauß und Hoffstatt mit allen deren Gebaüen, begriffen, Zugehördten Und Gerechtigkeiten allhier im Finckweiler einseit neben einer behaußung welche halb in den Hospital allhier und halb Friderich Meÿern dem jüngern Glaßer gehörig anderseit ein Eck hind. auff das Allmend stoßend gelegen, so für alters eine Herberg gesesen, Und zur Mucken genandt,
    So dann Hauß, Hoff, Hoffstatt bronnen und allen übrig. Gebaüen, begriffen, rechten Und zugehördten allher in ged. Finckweiler ohnfern der neüen Schaffneÿ zu St Marx im so genanndten Kochlöffelgäßlein einseit neben (-) Schuhmacher anderseit ist ein Eck an ged. Gäßel, hind. auff andres Müller den Thurnhüter stoßend gelegen
    [in margine :] S.T. Hr. Philipp Jacob v. Kippenheim alß unicus heres seiner außag nach hierinnen erwehnten Hn creditoris, in gg.seÿn Marx speckards, schuemachers, und Valentin Eckarts, Spenglers deß hierinn berührten debitoris resp. Sohns und Tochtermann, hierinnen Versetztes letzte hauß ahm Kochlöffelgaßlein der hypothec erlaßen wolle (Quittung) den 3. Julÿ 1703

    Les experts estiment la maison à la somme de 345 livres lors de l’inventaire dressé en 1702 après la mort de Marc Speckard.
    Le farinier Jean Daniel Kuhn et Ursule Speckart hypothèquent leur part de maison au profit de Marthe Mœgelin, née von der Heyden

    1702 (29. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575c f° 544
    Joh: Daniel Kuhn meelmann u. urßula geb. Speckertin mit beÿstand Joh: Leonhard Heickels küblers u. Joh: Daniel Kuglers drehers beÿder zu dießen actum alß Verwandte in specie erbotten
    in gegensein Marthæ Möglin Wittib geb. v. der Heÿden mit beÿstand u. Consens Hn Joh: Reinhard Maders Vergichtschriebers Dero Curatoris, 50 pfund [unterzeichnet] martha möglinin
    unterpfand,der Correæ 1/8.ter theil der proprietät ahn einer behaußung cum appertinentiis allhier im finckweÿler Zuer mucken genant, einseith ist ein eck ahn einem gäßel anderseit neben frid: Meÿer glaßern u. obigem Heickel hinten auf d. allmend stoßend geleg., welcher theil außer dem lebtägigen wÿdem so der correæ mutter gehörig freÿ ledig u. eÿgen seÿe

    Les héritiers de Marc Speckart vendent la maison au farinier Henri Hüttner et à sa femme Jacqueline Burger (demi-soeur des vendeurs)

    1704 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 471
    (566) Catharina Elisabetha geb. Speckardtin Joh: Leonhard Heickels küblers haußfr: Item Anna Catharina geb. Speckardtin Joh: Philipp Haffners schlossers Haußfr. Item Marx Speckard schlosser für sich, ferner Joh: Speckard schuemacher für sich, Item Urßula geb. Speckardin Joh: Daniel Kuhnen meelmanns Haußfr. Item Susanna geb. Speckardin Paul Zetzners Zimmermanns Haußfr: Item Isaac Göbel schlosser alß Vogt Philipp Speckards deß ledigen bürstenbinders So dann Joh: Georg Marquardt Gürtler alß Vogt Valentin Eckerds Spenglers 2 KK
    in gegensein Heinrich Hüttners meelmanns u. Jacobe geb. Burgerin [unterzeichnet] heinrich hiettner, Jacobea hüdtnirin
    acht 9.te theil für unvertheilt ahn Hauß u. Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, zugehörden u. Gerechtigkeiten allhier im finckweiler, einseit neben einer behaußung welche halb in den Hospital allhier u. halb frid: meÿern Glaßeren gehörig anders. ist ein Eck hinten auf d. allmendt stoßend gelegen, so für althers eine Herberg geweßen und zuer mucken genant worden, zusambt der Dielenwandt auf sothanem allmendt, warvon mann jährlichen 12 ß auf den Pfthrn. zureichen hat – umb 850 pfund

    Henri Hüttner vend la maison à Conrad Hüttner, meunier au moulin Zorn moyennant 1 100 livres

    1708 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 315-v
    (1350) Heinrich Hüttner meelmann
    in gegensein Conrad Hüttner müllers auf der Zornenmühl
    Hauß u. Hoffstätt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier im finckweiler, einseit neben einer behaußung welche halb in den Hospital allhier u. halb (-) gehörig, anderseit ist ein eck hinten auf d. allmendt stoßend gelegen, so für althers eine herrberg geweßen u. zuer Mucken genant word. – um 250 pfund verhafftet, geschehen um 1100 pfund

    Fils du meunier Valentin Hüttner de Nuremberg, Conrad Hüttner épouse en 1706 Marie Marguerite Lauth, veuve du meunier Valentin Reeb
    Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 116-v)
    Heut dato den 30. Junÿ haben sich Christlich Copuliren v. Ehelich einseegnen laßen Herr Conrad Hüttner der ledige Müller Von Nüerenberg gebürtig, Hr. Valentin Hüttners des Müllers Zu Herdt bey Nüernberg Ehelicher Sohn, Vnd Fr. Maria Margaretha Lauthin Weÿland Hr Valentin Reeben gewesenen burgers v. Müllers auff der allhiesigen Zornen Muehl nachgelaßene Wittwe [unterzeichnet] Conrad Hüttner als Hochzeiter, MMR. diese buchstaben hat die fr. hochzeiterin vorgesetzt (i 125)

    C onrad Hüttner achète le droit de bourgeoisie le 9 août 1706.
    1706, 3° Livre de bourgeoisie p. 1261
    Conrad Hüttner d. Müller V. Nürnberg, Valentin Hüttnern auch Müllers daselbst, erkaufft d. burgerrecht pro 6. gold fl. 16 ß Wird beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. d. 9. Augusti 1706.

    Originaire de Niederrœdern, Valentin Reeb épouse en 1684 Marie Marguerite Lauth, fille du meunier de la Chartreuse Jean Jacques Lauth
    Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 197, n° 9)
    1684. Martius. d. 13. Zu Alt. S. Peter copulirt worden, Johann Valentin Reeb, der ledige Müller, Nidee Rödern, Joh: Valentin Reeben des Müller daselbst hinterl. ehl. Sohn, Jfr. Maria Margaretha, Hans Jacob Lauten, burgers und Carthaus Müllers alhe ehl. tochter (i 198)

    Valentin Reeb devient bourgeois par sa femme le 31 mai 1684 en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
    1684, 4° Livre de bourgeoisie p. 502
    Hanns Valentin Reb der Müller von Nider Rödern empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Maria Margaretha Lauthin p. 8. gold fl. so Er beÿ d. Cancelleÿ erlegt, vndt wirdt Zur Lucernen dienen. Jur. 31. may 1684.

    Marie Madeleine Lauth meurt en 1723 en délaissant cinq enfants issus de son premier mariage.
    1723 (23.7.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 8) n° 149
    Inventarium und Beschreibung aller Haab Nahrung und Güethere, Liegend und fahrender, verändert und Theilbahrer, Lehen, Wÿdumb und Eÿgen, überall nichts davon außgenommen, so weÿl. die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Maria Margaretha gebohrne Lauthin deß Ehrengeachten herrn Conradt Hüttners burgers und Zornenmüllers allhier geweßene Ehel. haußfraw nunmehro seel. nach ihrem am 18.ten Junÿ jüngsthien genommenen tödl. seel. hienscheiden Hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der viel Ehren und Tugendbegabten Frawen Mariæ Dorotheæ weÿl. des Ehrsam und bescheidenen herrn Wilhelm Bilgers geweßenen burgers und Gastgebers allhier hinterbliebener Wittib alß dißorths Ältisten dochter mit beÿstand deß Ehrsam und bescheidenen herrn Johann Heinrich Pers burgers und Schuhmachers allhier dero geordnet und geschworenen Vogts, alß Erbin zum Ersten, Item der Viel Ehren und tugendbegabteen Frawen Mariæ Elisabethæ deß Ehrengeachten herrn Samuel Schragen burgers und Stattseÿlers allhier Ehel. haußfraw mit beÿstandd deßelben in den andern, Mehr deß Ehrsam und bescheidenen herrn Johann Friderich Reeben Burgers und Müllers allhier alß Sohn in den dritten, weiters Johann Georg Reeben leedigen burgers und Mühlartztes auff vorbegagter Mühl mit beÿstand des Ehrsamen herrn Johann Jacob Mähnen burgers undt Weißbecken, deßen beeÿdigen und geschwornen Vogts in den Vierdten und Endl. der viel Ehren und Tugendbegabten Fr. Mariä Margarethä gebohrner Reebin des Ehrsam und bescheidenen H Daniel Bubenhoffers burgers und Mehlmanns allhier Ehel. Haußfraw mit beÿstand deßelben in den Fünfften und letzten Stammtheil Aller fünff der verstorbenen Frawen seel. mit weÿl. dem Ehren und vorgeachten Herrn Valentin Reeben geweßenen burgers und Zornen Müllers dero Ersteren Ehemann seel. erzeugter und ab intestato hinterlaßener Kinder und Erben mit beÿstandt deß Ehrenvest und Rechtsgelehrt, Hern Johannis Brackenhoffers burgers Nots. Pub. und Practici allhier (…) So geschehen und angefangen Straßburg d. 23. Julÿ Anno 1723.
    Copia der Eheberedung

    der Haußrath welcher sich in seiner allhier am Finckweiller gelegenen der hochadelischen Familie Zuständigen und dißorts in lehnung bewohnenden Mühl behaußung befunden
    Ahne Schrein: und höltzenwerck. Auff der Obern Bühn, In der Speck Cammer, In der Cammer A, Vor der Cammer A, In der Cammer B, In der Obern Stuben, Im Obern hauß Ehren, Im Untern hauß Ehren, In der Küchen, In der Speß Kammer, In der Untern Stuben, In der Stuben: Cammer, In der Nebens Cammer, In der Knechts Kammer, Auff dem hindern Stock, In des Officiers Stub
    Ergäntzung der Erben ohnveränderten Guths. Inhalt einer Von mit dem Eingangs unterschriebenenen Notario und dazu adhibirten Inventier schreibern den 26. Julÿ 1706. über S. T. H. Conrad Hüttners burgers und Zornenmüllers und S. T. Frauen Maria Margretha Reebin gebohrnen Lauthin beder Eheleuthe einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichteten Inventarÿ
    (f° 33-v) Directorius vorstehendes Inventarii

    Conrad Hüttner se remarie en 1723 avec Anne Catherine Stamm, fille de l’employé à la Tour aux deniers Jean Stamm (N.B. Les autres actes concernant Conrad Hüttner seront présentés dans la notice d’une autre maison)
    1723 (Nov.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16) n° 105
    Eheberedung – zwischen Herrn H Conrad Hüttnern burgern wittmann und Müllern alhier auff der Zornenmühl als Hochzeitern ahne Einem,
    So dann der viel Ehren: vnd Tugendgezierten Jungfrauen Anna Catharina gebohrner Stammin deß Ehrengeachten Herrn Johannes Stammen burgers und dißmahligen dreÿer bedientens auf alhießigem Pfenningthurn und der viel Ehren und tugendbegabten Frauen Anna Catharina gebohrner Geigerin deßen Ehelicher haußfrau ehelich erzeugter Jungfer dochter als hochzeitherin am andern Theil
    so geschehen Straßburg den (-) Novembris 1723 [unterzeichnet] Conrad hüttner als hochzeiter, Anna Catharina als hochzeitherin

    Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 65-v, n° XXIX)
    1723. Dominica 1. & II. Adventus proclamati sunt, Herr Conrad Hüttner der Müller auff der Zornenmühl und Burger alhie und Jfr. Anna Catharina Herrn Johannes Stammen deß bedienten auff allhiesiger Statt Pfenningthurn v. burgers allhie ehel. Tochter. Copulati sunt Mittwoch den 8. 10.bris [unterzeichnet] Conrad hüttner als hochzeiter, Anna Catharina Stammin als hochzeiterin (i 70)

    Conrad Hüttner vend la maison au sachetier David Lersé et à Dorothée Lobstein moyennant 1750 livres
    1714 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 78
    (1075) Conradt Hüttner müller auf der Zornen Mühl
    in gegensein Joh: Davidt Lerße secklers und Dorotheæ geb. Lobsteinin
    hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten im Finckweiler, einseit neben eineer behaußung welche halb in dem hospithal gehörig und halb neben frn Seitzin anderseit ist ein eck hinten auf d. allmendt stoßendt, zuer Mucken genant – um 1075 lb

    Fils du sachetier Jean Henri Lersé, David Lersé épouse en 1703 Dorothée Lobstein, fille du boucher Henri Lobstein
    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 76-v, n° 7
    Mittwochs den 28. Febr: 1703. seind nach zweymahliger außruffung in der Pfarr Kirchen Zu S. Niclaus in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Johann David Lerse, der ledige Seckler vnd burger alhier, Johann Heinrich Lerse, deß Secklerß vnd burgers auch Stallbotten alhier ehelicher Sohn, und Jfr. Dorothea Lobsteinin, H Heinrich Lobsteins, deß Metzgers und burgers alhier eheliche tochter [unterzeichnet] Johann David Lerse als Hochzeiter, dorotha lobsteinin ho als hochtzeiterin, Dietrich Lerse als Verwandter (i 81)

    Le maître du corps des sachetiers fait grief à David Lersé d’employer des femmes dans son atelier alors que le règlement l’interdit.
    1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
    (f° 315) Sambstags den 9. Decembris 1713 – Kun. nôe Isaac Glitzen deß Ober meisters d. Säckler gtra David Lerse dem Säcker weilen derselbe wider handwercksbrauch vnd art. weibsbilder in die werckstatt setzt, alß bittet ihme in solches beÿ gewißer straff zu verbiethen. Saltzm. principalis bittet Zu schrifftlicher Verantwortung ad prox. obt.

    David Lersé et Dorothée Lobstein hypothèquent la maison au profit d’Elie Brackenhoffer, secrétaire à l’audience du consul régent

    1715 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 342-v
    Joh: Davidt Lerße seckler und Dorothea geb. Lobsteinin beÿständlich Joh: Heinrich Lobstein metzgers und Joh: Martin Datt auch metzgers ihres bruders und schwagers (Johann David Lerse handschumacher)
    in gegensein H. Eliæ Brackenhoffers Actuarium löbl. Ammeister audientz alß vogts weÿl. Gabriel Frölich geweßenen handelsmanns 2 KK – schuldig seÿen 300 pfund
    unterpfand, ihr hauß c. appert. allhier im Finckweiler zuer Mucken genant, einseit ist ein gass anderseit neben Seitz garde hinten aufs allmendt

    Le corps des sachetiers reproche à nouveau à David Lersé d’employer des femmes dans son atelier. David Lersé répond que le préteur royal à donné son autorisation deux ans auparavant pour un travail pressé et qu’il a du continuer à les employer parce que les sachetiers dissuadaient les compagnons de travailler chez lui. Il argue en outre qu’ailleurs les femmes cousent des gants. Les Quinze demandent à David Lersé de mieux observer le règlement et au corps des sachetiers de ne pas empêcher les compagnons de travailler chez lui.
    1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
    (f° 287) Montag den 30.ten Septembris – E.E. Mstrschafft der Säckler Ca. David Lerse
    Iidem [Ober Handwercks Herren] per Eund. [H. Secret. Fried] laßen referiren, daß E. E. Mstrschafft der säckler Ca. David Lerse geklagt, daß er sich den articuln gemäß nicht auff führte mit unth. bitt ihn dazu anzuhalten nôe der Meisterschafft seÿe erschienen Hanß Georg Krebß, Andreß Unselt und Johann Melchior Meÿer, die Vermelden daß Gegner seith 2. Jahren nicht Zum handwerck gekommen und allerhandt weibsleüth auff dem handwerck fürderte, worauff beklagter geantwortet, daß alß er vor 2. jahren mit belieben herren Prætoris Regii erlaubnuß bekommen, Zu beförderung nöthiger arbeit einige Weibsleüth Zu halten, sie ihn damalen vom handwerck außgestoßen und allenthalben ihn beÿ den gesellen außgeschrien hetten, deßwegen er seithero noch einige weibs persohnen halten, und wie die frantzoßen schaffen müßten ia gar hetten sie ihme den schild weggethan und ihm keine gesellen Zukommen laßen, da auch allenthalben in dem Reich die mannsleüth zu scheidteten, und die weiber die handschuhe näheten,
    worauff Klägere replicirt, daß an anderen orthen sie lebten wie sie wolten, sie sich an ihre articul halten müßten, und verhoffen sie, daß Gegener auch darzu angehalten werden, sonsten es unter dem handtwerck die gröste confusion geben dörffe, und were sich zu verwundteren, daß Gegener anietzo weghaltung der weibspersohnen zu widerlebte da doch in vorigen Zeiten er von denjenigen geweßen, die sich allezeit widersetzt haben. Die Herren deputirte hielten davor, daß beklagter beÿ 3 lb d straff schuldig sein solte nach den articuln sich auff zu führen und daß liederliche gesindtlein abzuschaffen, hingegen die Meisterschafft ihne auch Zum handwerck nehmen und ihme das gesindt gleich anderen meistern zu schicken solle, die genehmhaltung Zu MGHheren stellend. Erkandt, beliebt.

    David Lersé et Dorothée Lobstein font dresser un état de leur fortune. Les parties estiment la maison à 1500 livres. La masse propre à la femme est de 733 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 1 182 livres, le passif à 809 livres

    1716 (23. 8.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 40) n° 1348
    Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenhaffte Meister David Lerse Säckler und die Ehren und tugendsahme fraw Dorothea gebohrne Lobsteinin, beede Eheleuthe und burgere allhier der Zeit würcklichen Activé besitzen und hiengegen wieder Passivé Zubezahlen schuldig seind, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehefraw beÿständlich des Ehrenachtbaren Daniel Daßaw Weißgerber und burgers allhier deroselben geschwornen Curatoris in gegenwart des Manns fleißig inventirt (…) Freÿtags den 23. Octobris Anno 1716.
    Copia der Eheberedung

    In einer allhier Zu Straßburg im Finckweiler gelegenen Zur Mucken genannten und in dieße Nahrung eigenthümlich gehörigen Behaußung sich volgender maßen befunden
    Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, In der Wahren Cammer, Vor dießem gemach, In der Wohn Stub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Haußöhren, In der Cammer A, In der Cammer B, Im Keller
    (f° 12) Eÿgenthumb ane einer Behaußung (T.) It. ein hauß hoffstatt mit allen deren gebewen begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten allhier im finckweiler ein seith neben einer behaußung welch halb in den teutschen Hospithal und halb N. Seÿtzin Erben gehörig anderseith ist ein Eck, hinden auff das allmend stoßend, Zur mucken genannt, davon gehen Jahrs 33 lb d Zinnß Conrad Hüttner dem Müller auff der Zornen mühl auff Annunciationis Mariæ, ablößig in Capital mit 823. lb d Ferner 12 lb d Zinnß Jahrs auff Annunc. Mariæ S. Tit: Herrn Elia Brackenhoffer E. E. großen Raths jetzmahls wohl ansehnlichen beÿsitzern und Vornehmen burgern allhier wiederkäuffig in hauptguth mit 300. lb d. Sonsten gegen männiglich freÿ leedig und eÿgen und würd solche behaußung allhier ohnpræjudicirlich æstimirt vor 1500. lb, Abgezogen die darauff hafftende beede Passiv Capitalia so thun 1125. lb d So Verbleibt allhier außzuwerffen in rest 375. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit der St. St. anhangendem C.C. Stuben Innsiegel Verwahrt, datirt den 10. Februarÿ Anno 1714.
    (f° 15) Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ über beeder Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung in Anno 1703. durch weÿl. Herrn Notm. Andream Schmidten gefertiget hat man der Ehefrauen Zu ergäntzen wie volgt.
    (f° 19) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frawen nahrung betr. Sa. haußraths 60, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 10, Sa. baarschafft 7, Sa. Ergäntzung 611, Sa. Activ Schuld 37, Summa summarum 733 lb
    Des Manns unverändert und Zugleich das theilbahre guth anlangend, Sa. haußraths 120, Sa. wahren und werckzeugs Zum Säcker handwerck gehörig 256, Sa. Silbers 10, Sa. baarschafft 4, Sa. Eÿgenthumbs ane j behaußung 375, Sa. Schulden in die Nahrung Zugeltend 170, Summa summarum 937 lb – Schulden 1138 lb, ergibt sich daß die theilbare Passiva das theilbare und zugleich des Ehemanns Vermögen übersteigen Umb 200 lb

    Séparée de corps et de biens de son mari à cause de ses mauvais traitements et de sa mauvaise vie, la femme de David Lersé qui a mis son fils en apprentissage chez un autre sachetier que son mari en demande confirmation et sollicite le droit d’exercer son métier. Le corps des sachetiers n’a rien à objecter à l’apprentissage mais s’oppose à ce que la femme pratique le métier puisque le règlement interdit à un tributaire d’avoir deux ateliers. La commission estime que le fils ne doit pas apprendre le métier chez son père qui mène une vie dissolue et que la femme pourra ouvrir une échoppe sans y employer de compagnon ni d’apprenti.
    1717, Protocole des Quinze (2 R 121)
    (p. 407) Sambstag d. 14. Augusti 1717 – David Lerse Ca. E. E. Meisterschafft der Säckler
    Obere Handwerckh Herren laßen per Eundem [Secretarium] referiren, daß David Lerse des Säcklers geschiedenne haußfrau in einem übergebenen Memorial contra E. E. Meisterschafft der Säckler allhier remonstrirt, was maßen Sie von Ihrem Mann wegen allzuharten tirannischen Tractamenten und Verthunlichen Verhaltens sich Zu Tisch und Zu bett separiren laßen müßen, dabeÿ er Ihro nichts alß Zweÿ Kinder Zu erhalten, überlaßen, Von Welchen sie das Söhnlein auß Ihren eigenen mittlen das Säckhler handwerck erlernen laßen, Er der vatter, aber solches nicht Zugeben woll, Weßwegen beÿ E. E. Handwerck der Säckler in beÿsein der von Herren Räth und XXI. abgeordneten Ober handwerckherren sie Vorgestand. welche aber die Sach laut mitkommend. Extractus aus dem handwercks protocoll de dato 28. Julÿ jüngst, an Mghh.verwiesen mit beÿgefügter Unterthäniger Bitt, Ihro in solches in gnaden Zu erlauben, auch Ihro das Meisterrecht gnädig Zu vergönnen.
    Auff geschehene Remission habe sie sich auß den innhalt ihres Memorials bezogen und ferner nichts beÿzusetzen gewußt. Nomine E. E. Meisterschafft hatten Andreas Unselt und Johann Meÿer die Säckler darauff geantwortet, daß sie wegen des Sohns nichts, wohl aber wegen das von der Implorantin verlangten Meisterrecht einzuwenden hätten jenes stünde Zu Mghh. Herren, dieses aber Komme allein denen Wittweibern Zu, und wann Ihro willfahrt werden solte, auß einer Zweÿ werckstätt auffgerichtet werden würden, welches der Meisterschafft höchst præjudicirlich, 2.° seÿe niemand Vermög habender Articul, erlaubt ane Zweÿen orthen feÿl Zu haben, 3° wolten sie es der Implorantin nicht erschwehren wann der Mann sich von hier weg begeben und absentirt hätte. David Lerse der Vatter, so auch Vorgestand. habe instandig gebetten Ihme sein Kind in die Lehr Zugeben,
    Auff seithen der Hh Deputirten finde man Von 2.erleÿ die Fraag 1° Ob der Implorantin Ihren Sohn Zu einem andern Meister in die lehr zu geben zu erlauben . 2° Ob Ihro das Meisterrecht Zu Conferiren. Quo ad primum vermeine man quoad sic, wegen des Vatters bekandten ärgerlich Lebens, quoad 2.dum Finde man es vor bedencklich aber davor daß Ihro weg. Ihres betrübten Zustandts ein offenes gädlein umb Säcklerwahr darin zu verkauffen gestattet werden könte, doch deß sie kein gesindt fördern auch Keinen jung. in die Lehr annehmen. Die genehmhaltung zu Mghh stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

    Susanne Tressler femme du fabricant de chausses Jean Ernest Gesensohn meurt dans la maison à la Mouche où elle est locataire

    1720 (7. Xbris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 9) n° 375
    Inventarium über weÿland Frauen Susannæ gebohrne Treßlerin Mstr. Johann Ernst Gößensohn des hoßenstrickers u. burgers alhier haußfrauen seel. Verl.
    In einer alhier ahne dem finckweiler gelegenen zur Mucken genannten Lehn behausung befunden wie folgt

    Le consul régent Elie Brackenhoffer (créancier selon l’obligation ci-dessus en 1715) vend la maison dont il a été mis en possession à l’aubergiste Jonas Lorentz et à sa femme Anne Marie Isen.

    1729 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 70-v
    S.T. H. Elias Brackenhoffer Regierender H. Ammeister
    in gegensein Jonas Lorentz des gastgebers und Annæ Mariæ geb. Ißin
    Eine Behausung /:allmend plätzlein von welchem mann jährlich 12 ß ane allmend geldt allhiesigem pfenningthurn zu reichen hat:/ und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Finckweiler, einseit neben einer dem mehrern hospitahl gehörigen behausung, anderseit ein eck ahm Allmend vornen und hinden auff das Allmend und 2 außgäng auff daßelbe habend gelegen, zur Muck genannt – umb 1150 pfund

    Jonas Lorentz, aubergiste à l’Etoile d’or, épouse à Colmar Anne Marie Isen, fille du tanneur Jean Henri isen.
    Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Herrn Jonä Lorentz, Burger und Gastgeber zum goldenen Sternen Löbl. Statt Straßburg, Hochzeiter Eines, So dann der Viel Ehr: und Tugendgezierten Jungfrauen Annä Mariä, des Ehrbar: und bescheidenen Johann Heinrich Isen, burgers und Rothgerbers zu Collmar ehelich erziehlter Jungfer Tochter – Collmar den 26. Maÿ 1727

    Originaire de Quatzenheim, Jonas Lorentz acquiert le droit de bourgeoisie le 29 mai 1727
    1727, 3° Livre de bourgeoisie p. 1363
    Jonas Lorentz d: würth Von Quatzenheim geb. erhalt d. b. umb die tertz d. neuen b: will beÿ E: E: Zunfft d. freÿb. dienen. Jur. d. 29. Maÿ 1727.

    Anne Marie Isen devient bourgeoise par son mari le 4 octobre 1727.
    1727, 4° Livre de bourgeoisie p. 939
    Anna Maria Isin Von Colmar geb. erhalt das b. Von Jacob Lorentz b. und würth ihrem ehemann umb die tertz d: alt. b. will beÿ E E Zunfft d. freÿb. dienen. Prom 4. ten octob : 1727

    Originaire de Quatzenheim, Jonas Lorentz obtient le 21 janvier 1727 une promesse d’admission à la tribu une fois qu’il sera devenu bourgeois. Il devient tributaire le 2 septembre suivant après avoir présenté son certificat d’apprentissage
    1727, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
    (f° 37) Dienstags den 21.ten Jan. 1727 – Hr Jonas Lorentz, der ledige Würth von Straßburg gebürtig hat sich beÿ S.T. dem Hochgebietenden Herrn Oberherrn angemeldet, vndt von demselben vmb ein attestat, daß Ihne E: E: Zunfft nachdem er von Gnädigen Herren denen XV. die Schanck Zum Würthßhauß Zum Sternen, so er gelehnet, werde erhalten haben leibzünfftig annehmen wolle unterthänig gebetten deme auch Hoch Edelgedachter Hr Willfahrt zu dem Ende die Außfertigung deßen ahne mich verwießen.

    (f° 48) Dienstags den 2.ten Septembris 1727 – Neu Zünfftiger
    Jonas Lorentz der Würth Von Quatzenh. gebürtig, erscheint vnndt producirt Cantzeleÿ schein vom 29. Maÿ 1727 und Pfenningthurns schein vom 21.ten ejusdem Statt Stall schein aber vom 19.ten Junÿ Jüngst, Crafft denen er das burger Recht auch darauff die Erlaubnuß * den weinschanck von Gen. Herren denen XV. Zum guldenen Sternen erhalten Bitt dem * erlegten Lehrbrieffs vnd **enen * Protoc: die würtheÿ nach ordnung allhier erlernt, Ihne Leibzünfftig Zu recipiren.
    Erkandt, wirdt dem Imploranten gebetten er und Zwar gegen Erlag der Ord: gebühr der 6 lb 14 ß d willfahrt dedit et jur: auf die Ordnung.

    Jonas Lorentz demande l’autorisation d’ouvrir l’auberge à la Mouche d’or dans la maison dite à la Mouche comme le lui a laissé entendre le consul Brackenhoffer qui la lui a vendue. Les préposés à l’Accise rapportent qu’il y a déjà cinq auberges à proximité. Le préteur royal est d’avis d’autoriser la nouvelle auberge si le voisinage ne s’y oppose pas. Les Quinze suivent son avis.

    1729, Protocole des Quinze (2 R 135) f° 38
    Jonas Lorentz, Weinschanck zur guldenen Muck
    (p. 38) Sambstags d. 19. feb. 1729 – Moss. noe. Jacob Lorentz, burgers und Würths, bitt umb der w[einschacnk in] dem hauß Zur Muck in dem Finckweÿler und [gnädige] permission den Schild Zur Guldenen Muck [außhencken] Zu dörffen. Erk. Ober Ungelt herren.

    (p. 61) Sambstag d. 5. Martÿ 1729.
    Obere Ungelt herren laßen durch herrn Secret. Kleinclaus referiren, daß den 19. febr. jüngst Jonas Lorentz der burger undt Würth allhier in einem gehaltenen Recess Underthg. gebetten umb den Weinschanck in dem hauß Zur Muck in dem Finckweÿler gelegen, vndt vmb gnädige permission den Schild Zur Guldenen Muck außhencken Zu dörffen. Auff geschehener Remission habe er beÿgesetzt, daß er dieses hauß von dem Regirenden Herrn Ammeister Herrn Brackenhoffer, Welcher Ihme auch hoffnung gemacht, daß er Ihme Zu dem Schild wolle behülfflich sein umb 2300. fl. erkaufft, er Verlange aber nur einen quartal Schild, Worauff H Gerber der Inspector des Umbgelthaußes berichtet, daß gar nah umb dießes hauß würcklich Fünff Wirths häußer sich befind. Weilen es nun umb auffrichtung eines Newen Würthshaußes Zu thun (.masen wegen des Imploranten persohn, als welcher ein alter Würth die Sach Keinen anstand habe.) alß seÿe der hrn Præt. Regÿ Excellenz hievon Nachricht gegeben worden, welche davor gehalten daß dem Imploranten jedoch salva oppositione der benachbarthen würth, falls sie mit Fug einige einzuwenden hätten Zu willfahren, Zu Mghh. stellend, was Sie erkennen wollen. Erkandt Hrn Prætoris Regÿ meinung gefolgt.
    (idem, Bedacht Sextern p. 20)

    Jonas Lorentz acquiert en 1738 la maison voisine qu’il réunit à la sienne.
    Jonas Lorentz et Anne Marie Isen hypothèquent la maison au profit d’Anne Salomé Leydecker née Kauffmann

    1754 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 488-v
    H. Jonas Lorentz der gastgeber und Anna Maria geb. Ißin mit beÿstand Lorentz Leser dem biersieder und Johann Michael Lorentz des schuhmachers
    in gegensein Jfr. Catharinä Dorotheä Leÿdeckerin als gewalthaberin ihrer Mutter Fr. Annä Salome Leÿdeckerin geb. Kauffmännin – schuldig seÿen 250 pfund
    unterpfand, eine behausung zur Mucken genandt cum appertinentis im Finckweiler auf allen seiten das Allmend, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß jährlich

    Jonas Lorentz et Anne Marie Isen hypothèquent la maison au profit de l’imprimeur Simon Kürsner

    1755 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 257
    H. Jonas Lorentz der gastgeber und Anna Maria geb. Ißin mit beÿstand H. Leonhard Stein des buchhändlers und Jonas Lorentz des jüngern gastgebers
    in gegensein H. Simon Kürßner des Cantzleÿ buchdruckers – schuldig seÿen 250 pfund
    unterpfand, eine behausung cum appertinentis zur Mucken genandt im Finckweiler einseit, anderseit und hinten auf das Allmend, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 12 ß jährlich

    Jonas Lorentz et Anne Marie Isen font dresser un état de leurs biens. Assistés de leur fils aubergiste Jonas Lorentz, ils déclarent que des malheurs les ont menés à contracter de nombreuses dettes et qu’ils sont intentionnés de céder leurs biens à leurs créanciers. L’actif comprend l’auberge à la Mouche et la maison voisine, respectivement estimées à 1 150 et 600 livres par les parties. L’actif s’élève à 1 938 livres, le passif à 2 711 livres. La cession aux créanciers est jointe à l’inventaire.

    1758 (6.12.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 961) n° 114
    Inventarium über H. Jonas Lorentz des Gastgebers Zur goldenen Muck und der Ehren und Tugendsamen Frauen Annæ Mariæ gebohrner Isin, beede Eheleuthe und Burgere allhier dermalen tam active quam passive besitzender Nahrung, auffgerichtet Anno 1758.
    So beschehen allhier zu Straßburg in Præsentia H. Jonas Lorentz, des Gastgebers auf E. E. Zunft der Gerber und dißortigen Sohns, als vorbemelter Ehefrauen hierzu erbettenen Beÿstandts, auf Mittwoch den 6. Decembris Anno 1758.
    Zuwißen und Kund seÿe hiemit, daß ane Zu End stehendem dato (…) Persönlich kommen und erschienen Hr Jonas Lorentz, Gastgeber Zur goldenen Muck und Frau Anna Maria gebohrne Isin, beede Eheleuthe und Burgere allhier, und Zwar Sie die Ehefrau unter assistentz H. Jonas Lorentz, des Gastgebers auf der Gerber Zunfft Stuben Ihres eheleiblichen Sohns, und H. Johann Michael Lorentzen des Informatoris Ihres Vettern, beeder burgere allhier, anzeigende, wie daß Sie beede Eheleuthe durch verschiedene Unglücks-Fälle in einem großen Schulden: Last gerathen und sich beÿ jetzigen Geldklemmer Zeiten und Ihrem Nahrungs looßen Zustand, daraus Zu Ziehen außer stand befinden, derowegen und aus vorherigen Ursachen, und auch damit sich Ihre dermahlige Passiva nicht weiter extendiren sich vorgenommen und entschloßen bonis zu cediren (…)
    In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegen und in dißeitige Nahrung gehörigen Gastbehausung Zur goldenen Muck genannt, befunden worden, wie folgt.
    Ane Höltzen: und Schreinwerck. Auf der öbersten bühn, Auf der untersten bühn, In der Eisen: Kammer, In der Schwartz: Getüch: Kammer, in der Geschirr: Kammer
    Auf dem dritten Stock In dem Officier: Stübel, In der Kutscher: Kammer, In der Officier: Knechts: Kammer, In der zwey bettig: Kammer, In der Obern Stub, In der Magd: Kammer
    In der Kammer gegen der Magd: Kammer hienüber
    Auf dem zweÿten stock. In dem obern Hauß ; öhren, In der hintersten Stub, In der nebens Stub, In der Nebens: Kammer,In dem haußöhren, In der Billard: Stub
    Auf dem Ersten Stock, In der Gast Stub, In dem haußöhren, In der bauch Küchen, In der Küchen, Im Keller
    (f° 9-v) Eigenthum ane einer Behausung. Erstl. eine Behausung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ane dem Finckweiler i. seith neben gleich hernach beschriebener Behausung, 2. s. ein Eck am Allmend vornen und hinten auf das allmend stoßend, und zweÿ Ausgäng auf daßelbe habend gelegen, und anbeneben zur Muck genannt, so freÿ, leedig und eigen, und ist solche behaußung verglichener und beliebter maßen auszuwerffen pro 1150. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertiget, und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt d. d. 12. febr. 1729. mit N° 1 notirt.
    Item eine Behausung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gleichfalls allhier im Finckweiler, einseith ist ein Eck am Allmend, Anderseith neben vorbeschriebener Gastbehausung zur Muck, hinten auf das Allmend stoßend gelegen, so freÿ, leedig und eigen und ist solche behaußung verglichener maßen æstimirt und angeschlagen worden pro 600. Hierüber meldet ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhießiger C. C. Stuben gefertiget, mit dero anhangendem Insiegel verwahret d.d. 26. Junii 1738, mit N° 2 notirt.
    Vorbeschriebene beede Behausungen seind demahlen vermög schrifftlicher Erkanndtnuß Gnädiger Herren derer XV. d.d. 19. Martii 1740. zusammen gezogen und durch beede ein durchbruch gemacht worden, vor welche hohe Erlaubnuß beede Eheleuthe den 25. Junii 1740 auf Löblicher Statt Pfenning Thurn 150 fl. hießig curenten Geldts baar abgeführet und bezahlet.
    Der Kinder Pfetter: Göttel und Geschenckt Geld, Jfr. Annä Mariä der ältesten Tochter gebührig, Johann Friedrich dem Sohn zuständig, Johannes dem jüngsten Sohn gehörig
    Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung. Bericht, Sa. Hausraths 185 lb, Sa. Silbers 3 lb, Sa. Eigenthums ane Häußern 1750 lb, Summa summarum 1938 lb – Schulden 2711 lb, Nach diesem abzug, Passiv onus 773 lb
    Copia der Eheberedung (…) Collmar den 26. Maÿ 1727
    Copia Cessionis Bonorum Ihre Samtlichen Creditoribus, 4. Decembris 1758, Georg Friderich Nenter, Notarius publicus juratus
    N° 109. Verkauff Register Über H. Jonas Lorentz des Gastgebers Zur goldenen Muck haußräthliche Mobilien und Effecten auffgerichtet Anno 1758.

    Vendue par les créanciers, la maison revient au tonnelier Jean Michel Trawitz et à sa femme Marie Salomé Oberlin qui l’hypothèquent en août 1759

    1759 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 262
    Johann Michael Trawitz der kieffer und Maria Salome geb. Oberlinin mit beÿstand Johann Jacob Oberlin des sattlers und Sigmund Friedrich Octavius Bickelhaub des kieffers
    in gegensein H Johann Baldner des handelsmanns und H. Johann Daniel Hammerer des silberarbeiters als vogt Johann Friedrich Röderer, er Baldner 500 pfund und Hammerer 250 pfund
    unterpfand, eine behausung zur goldenen muck genannt im Finckweiler, auff allen seiten auf das Allmend

    Jean Michel Trawitz s’inscrit en juin 1747 pour faire son chef d’œuvre qu’il présente en janvier 1749. Les examinateurs relèvent quelques défauts au tonneau mais nomment le candidat maître
    1747, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
    (f° 499) Dienstags d. 13. Junÿ 1747 – Joh: Michael Trawitz jun. der Ledige Kieffer, wirdt auf Ansuchen vorgedachten [Joh: Michael Trawitz] seines vatters zum meisterstück eingeschrieben Zahlt werckstatten Zinß 3 lb prot. 5 ß d

    (f° 521) Sambstags den 11. 8.bris 1749. ist Joh. Michael Trawitzen des Ledigen Kieffers mstrstück Zum Letzten mahl besichtiget und von den Hh. Schauern referirt worden, daß in der 1. schau das faß Zu spitz ware und Zu flach gestreifft, also daß sich etliche außfugen daran befundten, in der 2.ten schau ware ein gargel uneben außgehobelt, und ein forder und nebens ein meßerucken Zu kurtz, auch befande sich in der 2. daug von der grund daug in Gall so biß an die gargel lauffe. in der 3.ten schau befanden sich beede gehren Zu dinn engeschnitten, also daß sich wölff daran hervorgethan und ware auch am Hindern boden ein täschel, welcher fehlern halben jhme 2 lb d straff angesetzt worden im übrigen aber wurde Er vor ein meister Erkandt, jedoch mit beding, daß, wann über Kurtz oder Lang, von der oben berührten Gall in der daug ein fehler entstehen solte, Er vor solchen zu stehen schuldig seÿn solle, welches hr. obmann auch also Confirmirte.

    Jean Michel Trawitz est reçu tributaire en février 1752
    1752, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
    (f° 19-v) Dienstags den 1. Februarÿ 1752 – Mstr Joh: Michel Trawitz der Kieffer prod: Stall Schein vom 29.ten Januarÿ bittet ihne Zum Leibzünfftigen anzunehmen.
    Erkannt, wie Gebetten, ded. als eines Zünfftigen sohn 1 lb 1 ß pro feure. 10 ß, pro prot. 5 ß.

    Le conseil inflige une amende à Jean Michel Trawitz pour avoir manqué une séance sans s’être excusé.
    (f° 31-v) Dienstags d. 12. Decembris 1752 – Johann Michael Trawitz der Kieffer wurde vorgestellt weilen Er beÿ dem Jahr Gericht nicht erschienen. Ille sagte er seÿe nicht hier gewesen.
    Erkandt, solle pro absentia 1 ß nebst 1 ß 6 d Uncösten erlegen.

    Paul Geoffroi Stædel fait grief à Jean Michel Trawitz d’avoir travaillé chez un de ses clients sans lui en demander l’autorisation et d’avoir répondu vivement à ses remarques. Jean Michel Trawitz répond que son travail a seulement consisté à assembler les pièces livrées au client. Il est mis à l’amende.
    f° 47) Dienstags d 18.t Xbr. 1753 – Mstr Paul Gottfried Städel der Kieffer Klagt wieder Joh: Michael Trawitz daß Er in eines seiner Kundten Keller gegangen und Faß herauß verlegt und alß Er jhne grwarnet, das solches wieder articul, hätte Er jhme gesagt, er hätte die articul schon lang vergeßen auff welcher er erwiederte er wolte sie dam (-) laßen Er aber replicirte er solte Zum teuffel gehen und solte jhn verklagen wo er will er wolle sich schon verantworten.
    Beklagter zu gegen sagt es wären alte Faßer hätte solche zusammen geschlagen und nur die eißerne Reiff gekaufft und Klägern Keines weegs Zum teuffel geschickt zu dem waren die Faß nicht im stand erhalten sondern im grund verdorben.
    Erkand solle beklagter dem Klägern 15 ß d Legerlohn und 1 lb d straff ref. expensis ad 3 ß 6 d Liquidirt erlegen, beklagter sagte es seÿe nur ein Faß verlegt worden, ferner Erkannt solle Klägern 7 ß 6 d vor legerlohn 10 ß Straff refusis expensis.

    Fils du tonnelier du même nom, Jean Michel Trawitz épouse en 1752 Catherine Marguerite Dietrich, fille du pasteur de Wolfisheim : contrat de mariage, célébration à Wolfisheim
    1752 (28.5.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 286
    Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren achtbaren Herrn Johann Michael Trabitz dem ledigen Kieffer Meistern, Weÿland des Wohl Ehren und Vorachtbaren herrn Johann Michael Trabitzen des geweßenen Kieffers und burgers allhier zu Straßburg mit der viel Ehren und tugendsamen Frauen Susanna gebohrner Sodererin, seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem,
    So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Catharinä Margarethä Dietrichin, weÿland S. T. Herrn Johann Conrad Dierichs, geweßenen treueiffrigen und wolverdienten Pfarrers der Evangelischen Gemeinde zu Wolfisheim, hochfürstlich Heßen hanauischer Herrschafft mit auch weÿland S. T. Fr. Catharina Louisa gebohrner Peterin, seiner geweßenen Frauen Eheliebstin seeligen ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfer Hochzeiterin am andern Theil
    So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auf Mittwoch den 28. Junÿ Im Jahr Christi 1752 [unterzeichnet] Johann Michael Trawitz als hochzeiter, Catharina margaretha dietrichin als Hochzeiterin

    Mariage, Wolfisheim (luth. f° 24)
    1752. den 2.ten Augusti wurden nach dreÿmaliger Proclamation allhier und Zu Straßburg in hiesiger Evangelischer Kirche copulirt und ehelich eingesegnet H. Johann Michael Trawitz, Burger und Kiefermeister in Straßburg weiland Hn Johann Michael Trawitz gewesenen burgers und Kiefermeisters daselbsten hinterlaßener ehelicher Sohn, und Jgfr. Catharina Margaretha Dietrrichin weil. Hn Johann Conrad Sietrichs geweßenen Evang. Pfarrers dahier hinterbliebene ehel. ledige tochter [unterzeichnet] Johann Michael Trawitz als Hochzeiter, Catharina Margaretha dietrichin als Hochzeiterin (i 28, proclamation Saint-Nicolas f° 118-a)

    Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Serruriers. Les apports du mari s’élèvent à 452 livres, ceux de la femme à 484 livres.
    1752 (9.9.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 256) n° 520
    Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und nahrung Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenachtbare Meister Johann Michael Trabitz, des Kieffer und die viel Ehren und tugendreiche Fr. Catharina Margaretha geb. Dietrichin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand zugebracht, auch sich darinnen vor unverändert vermög der vor mir Notario den 28. Junÿ 1752. errichteten Eheberedung und deren §° 4.to vorbehalten haben, welche nahrungen auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ihr der beeden Eheleuthe selbsten fleißig inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 9. Septembris Anno 1752. In præsentia des Ehrsamen v. bescheidenen Adam Heintzen, des Ackersmanns und burgers zu Tränheim ihres dato annoch ohnentledigten Vogten.

    In einer allhier zu Straßburg ane der Schloßergaß gelegenen von dem Ehemann zum theil lehnungsweiß bewohnenden behaußung befunden worden, wie folgt
    Wÿdumbs Verfangenschaft, So Frau Susanna Maria Trabitzin gebohrne Sodererin des Ehemanns leibliche mutter zeit lebens wÿdumbs weiß zu genießen hat. Nehml. es hat weÿl. Hr Joh: Michael Trabitz der geweßene Kieffer und burger allhier, dißorths Ehemanns Leibl. Vatter seel. Vorgemeldeter seiner hinderbliebener Wittib vermög seines auffgerichteten Codicilli §° 3° seine gesambte Verl. nach abzug derer beeden Söhnen Legiimæ als lang sie in ohnverrucktem wittibstand verharrren werde wÿdumbs weiß zu genießen verordnet.
    Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 76, Sa. Schiffmanns Zum kiefer handwerck gehörig 295, Sa. Wein und leerer Faß 317, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 23, Sa. baarschafft 38, Sa. Schulden 30, Summa summarum 782 lb – Schulden 354 lb, Detrahendo verbleibt 427 lb – Haussteuren 24 ; Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen 452 lb
    Der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 59, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, Sa. Schulden 350, Summa summarum 459 – darzu gerechnet die ane hernach beschriebenen haussteuren der Ehefr. gebührige helffte betragend 24, Der Ehefr. in die Ehe gebrachte Nahrung 484 lb
    Conclusio finalis 936 lb

    Native d’Offwiller en comté de Hanau, Catherine Marguerite Dietrich devient bourgeoise par son mari le 23 mars 1753.
    1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 524
    Fr. Catharina Margaretha geb. Dietrichin Von Offweiler im Hanauischen gebürtig, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Johann Michael Trawitz dem burger und Weinhändler umb den alten burger schilling, will beÿ E. E. Zunfft der Kieffer dienen, hir. d. 22. Martÿ 1753.

    Catherine Marguerite Dietrich meurt en 1755 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Serruriers dont la mère du mari a la jouissance. La masse propre au veuf est de 546 livres, celle des héritiers de 466 livres. L’actif de la communauté s’élève à 823 livres, le passif à 1 124 livres.

    1755 (29.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 259) n° 617
    Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung auch Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Viel Ehr: und tugendsame frau Catharina Margaretha gebohrne Dietrichin, des Ehren achtbaren meisters Johann Michael Trabitzen, des Kieffers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach ihrem den 6.ten Maji dießes lauffenden 1755.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des auch Ehrengeachten meisters Georg Friderich Weißhaars des ebenmäßigen Kieffers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Catharinæ Cleophe, in die 3. Jahr und Mariæ Magdalenæ in die 13. Wochen alt, derer Trabitzen, annoch minorennes und der verstorbenen seel. mit vorgemeltem ihrem hinderbliebenen wittibern ehel. erzeugtte und ab intestato nach tod verlaßener Kinder und Erben, fleißig inventirt und ersucht durch ihne den wittibern desgleichen Ottiliam Wagnerin, von Barr gebürtig die dienstmagd (…) So beschehen allier Zu Straßburg auff Dienstag den 29.ten Julÿ anno 1755.

    In einer allhier Zu Straßburg ane der Schloßergaß gelegenen und hernach in wÿdumbs Verfangenschaft beschriebenen behaußung folgender massen sich befunden
    Ane Höltzen und Schreinwerck. In der fordern Obern Cammer, In des Knechts Cammer, In der untern Stub, In der Kuchen
    Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Vermög des über beeder nin zertrennter Ehpersohnen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in A° 1752. expedirt
    Wÿdumbs Verfangenschaft, So Fr: Susanna Maria Trabitzin gebohrne Sodererin des Wittibers leibl. mutter wÿdumbs weiß geneußt. Nehml. es hat weÿl. Hr Joh: Michael Trabitz, der geweßene Kieffer und b. allh., des Wittibers Leibl. Vatter seel. Vorgemeldeter seiner hind.bliebener Wb. inhalt des vor mir Notario und Gezeugen ergerichteten Codicilli §° 3° seine gesambte Verlaßenschafft nach abzug derer beeden Söhnen Legiimæ, als lang sie in ohnverrucktem Wittibstand verblieben werde wÿdumbs weiß zu genießen verschafft.
    darunter ane Immobilien begriffen, Neml. i. forder v. hinderhß, hoff v. hoffstatt cum appertinentiis gelegen allh. ane der Schloßergaß (…)
    So dann j. Zum theil garten v. Zum theil bandplatz außerhaln d. Stadt und deren Metzgerthor
    Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 24, Sa. Schiff und geschirr Zum Kieffer Handwerck gehörig 23, Sa. leerer Faß 14, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. baarschafft 11, Sa. Ergäntzung 594, Summa summarum 676 lb – Schulden 129 lb, Detrahendo verbleiben 546 lb
    Derer KK. und Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 52, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. Gold. Ring 9, Sa. Schulden 98, Sa. Ergäntzung (371, davon gehet ab 51, Nach abzug restirt) 319, Summa summarum 487 lb – Schulden 21, In Compensatione 466 lb
    Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 13, Sa. Daugen reiff vnd band Zum Kieffer handwerck gehörig 60, Sa. Wein, Eßigs, Brandwein und leerer Faßen 201, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Schulden 45, Summa summarum 823 lb – Schulden 1124 lb, Compensando 801 lb – Stall Summa 212 lb

    Jean Michel Trawitz se remarie avec Marie Elisabeth Oberlin, fille de sellier : contrat de mariage, célébration
    1757 (24.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 355
    (Eheberedung) zwischendem Wohl Ehrenachtbaren und Wol Vorgeachten Herrn Johann Michael Trabitz, dem Wittibern, Kieffermeistern und burger, allhier Zu Straßburg als Hochzeiteren ane einem,
    So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Oberlinin, Weÿl. herrn Johann Jacob Oberlins des geweßenen Sattlers und auch Weÿl. frauen Mariæ Salome gebohrner Großin beeder geweßener Ehepersonen undt burgere allhier zu gedachtem Straßburg nunmehr seeliger ehelich erzeugter nach tod velaßenter Tochter als der Jungfer Hochzeiterin am andern theil – So geschehen allhier zu Straßburg auff Mittwoch den 24.sten augusti anno 1777 [unterzeichnet] Johann Michael Trawitz als Hochzeiter, Maria Elisabetha Oberlinin

    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 145 n° 29)
    1757. Sonntag d. 6. Nov. wurden nach Gnädiger Erlaubnuß regierenden Herrn Ammeisters auff Zweÿmahlige Außruffung im Hauß Ehelich eingesegnet, Herr Johann Michael Trawitz Kieffer, burger v. Wittwer allhier und Jgfr. Maria Elisabetha Oberlinin weÿl. Herrn Johann Jacob Oberlin geweßenen Sattlers und burgers allh. hinterl. Eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Michael Trawitz als hochzeiter, Maria Elisabetha Oberlinin als hochzeiterin (i 147)

    Jean Michel Trawitz meurt en 1773 en délaissant deux filles de son premier mariage. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 1 236 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 492 livres, le passif à 4 285 livres. A l’inventaire est joint un extrait, établi en 1774, de l’acte de baptême d’un enfant naturel de Jean Michel Trawitz et de Marie Madeleine Braun en 1769.

    1773 (14.5.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 277) n° 1296
    Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon ausgenommen, so Weiland der Wol Ehrenachtbare und Wolvorgeachtete Herr Johann Michael Trabitz, der geweßene Kieffermeister und burger dahier Zu Straßburg nun seel. nach seinem den 27. Martÿ dießen lauffenden 1773. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren sowol der hinterbliebenen Frauen Wittib Fraun Mariæ Elisabethæ gebohrner Oberlinin, mit assistentz Herrn Johann Daniel Saltzmann Notarÿ publici jurati und Practici allhier, als auch Herrn Johann Daniel Weißandt des Goldarbeiters und burgers hieselbsten, als geordnet und geschworenen Vogts des verstorbenen seeligen mit auch Weiland der tugendbegabten Frauen Catharinæ Margarethæ gebohrner Dietrichin seiner erstern Ehefraun seelig ehelich erzeugte nach tod verlaßene Kinder und ab intestato zu gleichen antheilen Erben nahmens Jungfrauen Catharinæ Cleophe und Jungfer Mariæ Magdalenæ derer Trabitzen fleißig inventirt (…) So beschehen allhiier Zu Straßburg auf Freÿtag den 14.ten Maÿ Anno 1773.

    Bericht in gegenwärtig Inv. gehörig. Demnach man mit Beschreibung dießer Verlaßenschaffts Massæ nach ordnung fertig geweßen und nach Anleitung der hievor in copia eingetragener Eheberedung §° 3° darinnen, beeder nun Zertrennter Ehepersonen einander Zugebrachte und auch allenfalls währender Ehe ererbte Nahrungen, Vor unverändert stipulirt befindlich, Zue Ersuchung derselben schreiten wollen, auch dahero nach denen darüber besagenden Documenten gefragt, so meldete die hinterbliebene Wittib, das sie beederseits Vor unnöthig angesehen hätten ein besonderes Inventarium über ihre Zugebrachte Nahrungen Zuerrichten, in deme, was ihr der Wittib Nahrung berührt, zu eben derzeit als sie Zu ihrem Verstorbenenn Ehemann in A° 1757 in die Ehe getretten, ihr leibl. Vatter weÿl. Mr Johann Jacob Oberlin, der ältere gewesene Sattler und b. allhier seel. Verstorben (…)
    In einer dahier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen Zur Muck genanden behausung folgender maßen sich befunden
    (f° 3-v) Eigenthum ane einem Garten und Bann Platz (E. et T.) Nehml. eine Zum theil Zu einem Garten gemachten bann platz
    außerhalb der Stadt und deren Metzgerthor an der gegend dem Wickhäußel Zu Ziehenden Werben (…)
    (f° 9) Eigenthum ane einer behaußung (E. et T.) Nemlichen eine Behaußung, sonsten Zur goldenen Muck genand, klein Höflein und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane dem Finckweiler ein: und Anderseit ist ein Eck am Allmend, und hinten ebenfalls auf das Allmend stoßend, so außer denen darauf haftenden und hernach eingetragenen Passiv Capitalien leedig eigen, und ist dieße Behaußung vermög des H. Bau Inspectoris Werners und Herrn Zimmer Werckmeister Hubers mir Not° Zum Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung de dato 13. Maÿ Anno 1773. æstimirt und angeschlagen pro 1000 lb. Darüber meldet j. teutsch perg. Ganth Kauffbrief mit E. E. Kleinen Raths anhangenden Insiegel verwahrt, datirt den 7.ten Julÿ 1759. (vide infra fol. 15.a ferner)
    (f° 15) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung belangend. Sa. haußraths 4, Sa. Schlittens und Geschirrs Zum Fuhrwerck 13, Sa. Silbers 16, Sa. Goldener Rings 7, Sa. baarschafft 4, Sa. Antheils ane einer behaußung 336, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung (879, abzug 20, Restirt) 859 lb, Summa summarum 1316 lb – Schulden 80, Nach Abzug deren 1236 lb
    Solchemnach wird auch der Beneficial Erben sowol unveränderte, als auch gemein und theilbare Nahrung weilen die Wittib tam active quam passive darauf Verzug thut unter einer Rubric, Sa. haußraths 182, Sa. Schiff und geschirr zum Kieffer handwerck gehörig 715, Sa. Wein und leerer Faß 106, Sa. Silbers 13, Sa. golenen Rings 8 ß, Sa. baarschafft 9, Sa. Eigenthums ane einem garten und bannplatz 55, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 1000, Sa. Schulden 72, Summa summarum 1492 lb – Schulden 4285 lb, Compensando 2793 lb
    Endliches Passiv rest 736 lb
    Wÿdumbs Verfangenschaft welche Fr. Maria Elisabetha Dietrichin geb. Müllbergerin die Stieffmutter Zeit lebens zu genißen hat. Nehm. es hat weÿl. S. T. H. Johann Conrad Dietrich, geweßener Evangelisch Lutherischer Pfarrer zu Wolfisheim Hochfürstl. Heßen Hanauischer herrschafft längst seel. der Herr Großvatter Mütterl. seithen in seinem von damahligen Herrn Ambtsch. Bohn den 4. 9.br A° 1751. instrumentirten verschlossenen Testamento §° 2° obgedachter seiner hinterbliebenen 2. Ehefr. und wittib den general Wÿdembs Genuß seiner gesambten Verl.
    Eigenthumb ane einer behaußung (W.) Nehml. 18/75 pder 6/25. theil vor ohnvertheilt Von und ane j. Beh. ane der mitlern langen straß (…)
    Copia der Eheberedung (…)
    Abschatzung Vom 13 Maÿ 1773. Auff begehren Weil. H. Joh: Michell trabitz hiender Lasener Erben ist eine behausung alhie in der Statt Strasburg beÿ der Muck genant Ein seites Neben dem allment ander seites und hienden auff Das allment Stosent gelegen solche behausung besteht in der Reschode eine Stub und eine Kieffer werck Statt Ferner befindet sich Ettliche Stuben Zweÿ Kichen Zweÿ Kamern und eine Esig Kamer dar jber ist der Dach Stuhl mit breit ziglein belegt, hat auch ein Gewelbten und ein Getrembten Keller und ein brunen. Von uns Unterschriebnen der Stat Strasburg Geschwornen Werck Meister nach vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer Gerechtigkeit dem Jetzigen waren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Zweÿ Thausent Gulden [Unterzeichnet] Werber, Hueber
    Extractus Ex libro baptismali Ecclesiæ parochialis sti ludovici intra Argentinam pagina 180, tomo octavo. Hocie 24 Mensis Decembris anni 1769 a me infra scripto Vicario ad stum ludovicum intra argentinam baptisatus est Josephus Michael filius:/prout infra scripta in Nosocomio hujus urbis jurata obstetricx Catharina Becherin Ex declaratione matris sibi in partûs doloribis facta nobis sub fide offici retulit:/ joannis Michaelis trawitz civis et fabri doliarii hujus urbis et Mariæ Magdalenæ Braunin, solutæ filiæ civis hujus urbis, lutheranorum, natus ibidem hodie patrinus (…) – Præsens extractus (…) fideliter transcriptus est die 12 junii anni 1774

    La veuve et les filles de Jean Michel Trawitz vendent la maison au tonnelier Philippe Jacques Müssel et à Anne Marguerite Dürr moyennant 1 480 livres

    1774 (1.8.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 320
    Fr. Maria Elisabeth Trawitzin geb. Oberlinin beÿständlich H. Johann Lederle notariatus candidati, H. Johann Daniel Weißandt der goldarbeiter alß vogt Catharinæ Cleophe Jungin geb. Trawitzin Johann Daniel Jung des fischkäuffers Ehefrau, H. Johann Franz Buffet procurator vicarius E. E. Großen Raths als vogt Jfer Mariæ Magdalenæ Trawitzin
    in gegensein Mr Johann Philipp Müßel, des kieffers und Annæ Margarethæ geb. Dürrin, unter assistentz Johann Friedrich Groß des schuhmachers auch haubt kanten E. E. Zunfft der schuhmacher und Johann Philipp Burand des Hohldrähers
    die in weÿl. Johann Michael Trawitz gewesten kieffers ihres Ehemanns und respective vatter seel. credit massam gehörige gerichtlich versteigerte immobile, als letzt und meistbietenden, eine behausung, bronnen und hoffstatt mit allen denen gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Finckweiller welche behausung vor alters her zur Muck genannt, rings herum auff das Allmend – um 2960 gulden

    Fils du marchand Jean Müssel, Philippe Jacques Müssel épouse en 1772 Anne Marguerite Dürr, fille du marchand de poissons Jean Daniel Dürr
    Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 223-v, n° 950)
    Im Jahr 1772, Mittwoch den 3. Martÿ sind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und ausrufungen ehelich copulirt und eingesegnet worden Philipp Jacob Müsel, der ledige Kiefer und burger alhier, weiland Herrn Johannes Müsel, gewesenen Handels Mans und burgers allhier nachgelaßeneer ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Margaretha Dürrin, weiland Herrn Johann Daniel Dürr gewesenen Fischhändlers und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers und burgers alhier nachgelaßene eheliche Tochter wie solches bezeugen Philipp Jacob Müßel als Hochzeiter, Maria Margaretha dürrin als hochzeiterin (i 228)

    Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasseria au Dauphin place de la Cathédrale. Les apports du mari s’élèvent à 516 livres, ceux de la femme à 356 livres.
    1772 (13.3.), Not. Haering (6 E 41, 1373) n° 446
    Inventarium über Herrn Philipp Jacob Müßel, Kiefer Meisters und Fraun Mariä Margarethä geb. Dürrin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1772 – einander in, ihren den 4. hujus angetrettenen Ehestand Zugebracht und sich vermög deren den 27. Jenner 1772 vor mir Notario gepflogenen Eheberedung dritten Punctens vor freÿ und eigen vorbehalten haben (…) So geschehen Straßburg Freÿtags den 13. Martÿ 1772.
    In dem allhier zu Straßburg am Münster Platz gelegenen zum Dauphin geschildeten Bierhauß darinn deselbe zum theil Lehnungs Weiße weiße wohnen befunden worden, wie folget
    Antheil Eigenthums an einer behaußung. (F.) Nemlich 7/18. theil vor ohnvertheilt von und ane einer Behaußung und Hoffstatt mit allen übrigen deren begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg am untern Schiffleuth Staden (…)
    Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns eingebrachten Vermögens. Sa. hausraths 19 lb, Sa. Werckzeugs und Waaren 422 lb, Sa. Silbers 22 lb, Sa. baarschafft 27 lb, Sa. Schulden 24 lb, Summa summarum 516 lb
    Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 138 lb, Sa. Silbers 38 lb, Sa. gold. Ringe 29 lb, Sa. baarschafft 13 lb, Sa. Schulden 112 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50 lb, Summa summarum 383 lb – Schulden 27 lb – Haussteuren 151 lb, daran gebührt Jeedem 75 lb

    Inventaire dressé après la mort du locataire Henri Herrmann

    1776 (2.11.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1464) n° 343
    Inventarium über Weiland Heinrich Herrmann des Lehen-bedienten und Schirmers Verlassenschafft, nach seinem den 23. oct. jüngst jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hintritt hier zeitlichen verlaßen hat, auf Ansuchen Frn. Margaretha herrmännin ein geborner Glaserin der hinterbliebenen Wittib beÿständlich Mr Joh.es Sprick des Schreiners und burgers alhier
    der verstorbene hat ab intestato zu seinen einigen Erben hinterlassen benandlichen 1. Johann Conrad Herrmann so majorennis und 2. Jgfr. Annam Margaretham Herrmännin so über 20 Jahr alt beÿständlich Johannes Colzon des Gimpelkäuflers beede mit der Wittib erzeugte Kinder
    In einer ane dem Finckweiler gelegenen zur Muck genannten und hiehero nicht gehörigen behausung
    Bericht, weder eine Eheberedung noch ein Inventarium über beederseits in die Ehe gebrachtes
    Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Erben unverändert Vermögens, hausrath 69 lb, Schulden 7 lb, Nach deren Abzug 61 lb

    Inventaire des apports par les locataires Jean Philippe Bruck, menuisier, et Catherine Dorothée Kuttler

    1777 (2.6.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 877) n° 28
    Inventarium über des Ehrengeachten Johann Philipp Brück Schreiners und der Ehren: und tugendsahmen Fraun Catharina Dorothea geb. Kuttlerin beede Eheleuthen einander für unverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, in ihrem Vor mir unterschriebenen Notario am 9. sept. 1776 miteinander errichteten Ehe Contract
    in einer an dem finckweiler gelegenen zur Muck genannten und hiehero nicht gehörigen behaußung
    Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, silbers 22 lb, haussteur 14 lb, summa 36 lb
    der Ehefrauen in die ehe gebracht Guth, hausrath 66 lb, silbers 5 lb, gold. Rings 2 lb, baarschafft 50 lb, summa summarum 123 lb, haussteur 14 lb, summa 137 lb

    La maison de Philippe Jacques Müssel et de Marguerite Dürr est vendue par adjudication judiciaire à Marguerite Dorothée Widenmann, veuve du pasteur d’Allmansweier en Bade Georges Charles Müller.

    1785 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 59-v
    Ganthkauff, 17 Januarÿ 1785 – ist die Mr Philipp Jacob Müßel dem kieffer und Margaretha geb. Dürrin zuständige zur Muck geschildete behausung samt zubehörden im Finckweiler auff allen vier seiten auff das allmend
    Fr. Margarethæ Dorotheæ Müllerin geb. Widenmännin weÿl. H. Georg Carl Müller, geweßenen evangelisch lutherischen pfarrers zu Almansweÿer hinterlassener wittib, als letzt und meistbietenden um 2530 gulden adjudicirt worden

    Fille de l’apprêteur de tabac Georges Frédéric Widenman, Marguerite Dorothée Widenmann épouse en premières noces le menuisier Jean Pierre Fritz en 1749
    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 95-v, n° 2)
    1749. Mittw. den 5. Mart. sind nach zweÿmahl. Vorher geschehene Proclamation in der Evangelischen Kirche Zu St. Nicolai in den Stand der H. Ehe eingesegnet worden Johann Peter Fritz jun. der ledige Schreiner und Burger alhier Johann Peter Fritzen auch Schreiners und burgers allhier ehel. Sohn und Jungfr. Margaretha Dorothea Widemännin weÿl. Georg Friderich Widemann geweßten Tabackbereiters und burgers allhier hinterlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Peter fritz als hochzeiter, Margaretha Dorothe Wiedenmännin als hochzeiterin (i 98)

    Jean Pierre Fritz est reçu tributaire chez les Menuisiers en mars 1749.
    1749, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
    (f° 105-v) Dienstag den 4. Martÿ 1749 – Evangelisch Neuzünfftiger
    Johann Peter Fritz der leedige Schreiner Mr Joh: Peter Fritzen des Schreiners allhier ehelicher Sohn producirt Stallschein vom 3. Martÿ 1749. bitt ihne als einen leibzünfftigen zu recipiren. Erk. willf. dt. 1. lb. 10. ß

    L’inventaire de Jean Pierre Fritz est dressé en 1756 deux ans et demi après sa mort dans une maison Grand rue. Il délaisse une fille. Contrairement aux stipulations de leur contrat de mariage, aucun inventaire de leurs apports n’a été dressé. La masse propre à la veuve est de 123 livres. L’actif de l’héritière s’élève à 26 livres, le passif à 207 livres
    1756 (29.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 66) n° 1586
    Inventarium und beschreibung allerderjenigen haab vnd Nahrung so weÿland der Ehrsame vnd bescheidene Meister Johann Peter Fritz Jun. geweßenen schreiner vnd burger allhier Zu Straßburg nun seel. nach seinem vor ohngefähr zweÿ und ein halb Jahr aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren fraun Margarethæ doroteæ gebohrner Widenmännin der hinterbliebenen Wittib sowohl als Hn Andreas Mentel fischkäufers vnd burgers alhie als geordnet und geschworenen Vogts Margarethæ Doroteæ Fritzin des abgeleibten mit vorermelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeügten und verlaßenen töchterleins auch ab intestato eintzig rechtsmäßigenr Erbin fleißig inventirt und ersucht durch Sie die Wittib beÿständl. Hn Joh: Heinrich Riehl Paßmentirers vnd allhießigen burgers Ihres erbettenen beÿstandts (…) Actum in der Königl. statt Straßburg den 29.ten Maÿ 1756.
    Copia der Eheberedung

    Bericht Gegenwärtigen Inventarÿ. Nach besag paragraphi tertÿ vorher copialiter einverleibter Eheberedung hatten beeder geweßener Ehepersohnen Zugebrachte Nahrung ordnungs mäßig sollen inventirt werden, umb sich dermahlen in Ersuchung der Ergäntzung darnach reguliren zu können alleinen, weilen man solches zu thun unterlaßen, so seind der witibn Jedoch ohne præjuditz diejenige effecten weicle sie beÿ erstatteter handtrew in die Ehe zugebracht zu haben und annoch in natura vorhanden zu seÿn behauptet (…)
    In einer alhier Zue Straßburg ane der langenstraß gelegenen und lehnungsweiß bewohnenden behaußung sich befunden woe folgt
    Werckzeug Zum Schreiner handwerck gehörig
    (f° 11-v) Series rubricarum. Der Wittib Nahrung, Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 4, Sa. goldenen ring 6, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung (abgang 7 ß, remanet 61) Summa summarum 123 lb
    Der Erbin unverändert theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 12, Sa. Werckzeugs 9, Sa. Silbers 5, Summa summarum 26 lb – Schulden 207 lb, Compensando 181 lb

    Inventaire dressé après la mort du locataire Jean Denis Grassblum dit Lœuillet, employé à l’Intendance

    1785 (23.5.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 347) n° 1241
    Inventarium über Weiland Johann Dionisius Grasblum /:vulgo Loeillet:/ des gewesenen Employé in alhiesiger Intendance und consigne Vicarii auch burgers alhier nunmehr sel. Verlassenschafft
    So geschehen allhier in einer am Finckweiler gelegenen zur Muck genannten der Verwittibten Frau Pfarrerin Müllerin eigenthümlich zugehörigen und diesorts zum theil lehnungsweise bewohnenden behausung

    Inventaire dressé après la mort du locataire Jean Jacques Sirli, manant et charretier

    1786 (9.3.), Not. Stoeber (6 E 41, 1251) n° 507
    Inventarium über weÿl. Johann Jacob Sirli des Karchziehers und Schirmers Verl., nach seinem den 12. jan. jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen der Wittib Maria Magdalena Sirli geb. Walterin beÿständlich benedict Roos des taglöhners und schirmers als geschwornen Vogts des abgeleibten mit Ihro der Wittib erzeugter 3. KKr und ab intestato verlaßener Erben Anna Maria so den 16. 8bris 1770 zur Walt gekommen Johann Jacob so den 24. 8bris 1772 geboren worden und Margaretha Salome so den 26. aug. 1777 geboren wurde
    Bericht, daß sie mit ihrem verstorbenen Ehemann zur zeit ihrer den 16. 9bris 1763 angetrettenen Ehe keinen Ehe Contract errichtet
    in der am Finckweiler gelegene zur Muck genannten und dißorts zum theil von Fr. Müllerin Wittib lehnungsweiße besizenden behausung
    Norma hujus inventarii, der Wittib unveränderte guth 19 lb
    der Erben unveränderte Guth, Kleidung und weis Gezeug 21 lb
    das übrige Vermögen, hausrath 119 lb, baarschafft 61 lb, pfenningzinß hauptgüter 50 lb, activorum 17 lb, summa summarum 248 lb, schulden 17 lb, Nach deren Abzug 230 lb
    [in fine] Christian Fridli der dißorige Vogt ; Fr. Maria Magdalena geb. Walterin dermalen Mr Philipp Jacob bilger des Wagners und burgers ehefrau, den 16. julÿ 1787

    Marguerite Dorothée Widemann veuve de Jean Pierre Fritz demande l’autorisation de loger des compagnons sans leur servir à boire. Les Quinze la renvoient aux préposés de l’Accise.
    1787, Protocole des Quinze (2 R 197)
    (p. 448) Idem [Osterrieth] nomine Fr. Margarethä Dorotheä gebohrner Wiedmännin weÿland Joh: Peter Fritz gewesenen burgers und schreiners wittib, diese bitt ihro Zu erlauben einigen handwercks gesellen die trucken kost Zu geben und setzt, Erkand, Obere ungelts Hh.

    Originaire d’Alt Fröschen (actuellement Thalfröschen) dans le bailliage de Lemberg (Palatinat), le domestique Jean Chrétien Gampfer sollicite en mai 1787 auprès des Fribourgeois une promesse d’admission pour accéder à la bourgeoisie.
    Jean Chrétien Gampfer et sa femme Marguerite Dorothée Fritz habitent d’abord à Pirmasens en Palatinat où naissent Jean Daniel Gampfer le 2 mai 1775 et Catherine Dorothée Gampfer le 26 décembre 1777. Chrétien Frédéric naît à Strasbourg le 30 août 1780.

    Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 170, n°44)
    1780, Mittwoch den 30. Augusti Abends um Sieben Uhr ist alhier ein Söhnlein geboren Freÿtag darauf getauft und Christian Friderich genannt worden. Parentes Christian Gampffer der Schneider allhier und Fr. Margaretha Dorothea geborne Fritzin deßen Ehefrau. Susceptores (…), [unterzeichnet] Johann Christian Gampffer als Vatter (i 175)

    1787, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 169)
    (f° 5-v) Donnerstag den 31.ten May 1787 – Mit Vorwißen und genehmhaltung Ihro Gnaden Herrn Ammeister und XIII. Lamp des hochgebietenden Herrn Oberherrn beÿ E E. Zunft der Freÿburger und auf geziemendes Ansuchen Joh: Christian Gampffer des Herren bedienten aus Alt fröschen Lemberger Ampts gebürtig, wird hiemit von seithen Ehrenged. Zunfft einstweilen gegenwärtiger Vertröstungs schein ertheilt, daß derselbe wann er pro Civilegii das Nöthige wird besorget und alle Præstanda præstirt haben, beÿ all dann haltender erstern Gerichtlichen Versammlung seinem bereits vorläufig gethanen begehren Zufolg als ein Zudiener disorts leibzünftig angenommen werden solle. Signatum Straßburg d. 10. Julÿ 1787.

    Chrétien Gampfer sollcite en septembre 1790 le droit d’auberge pour exploiter l’auberge à la Mouche qui lui appartient. Il déclare que la maison n’a plus de droit d’enseigne depuis dix ans. Le Conseil de tribu rejette la demande parce que le pétitionnaire n’a pas apporté la preuve que la maison a un droit d’enseigne.
    (f° 49-v) Donnerstags den 2. Septembris 1790. – Christian Gampfer stehet vor unter dem Ersuchen, ihme das völlige Wirths Recht angedeÿen zu laßen, um solches in dem ihme eigenthümlich gehörigen ehemaligen Gasthaus Zur Muck im Finckweiler alhier treiben Zu können, da er aber seiner eigenen Geständnis nach die Wirtheÿ nicht nach Ordnung und Artickel erlernet, als ist er erbiethig die solchenfalls verordnete gewohnliche Gebühr Zu erlegen.
    Nach eingehörten des Comparenten Vorbringen und vernommene seiner Declaration daß obiges Hauß schon Zehen Jahr kein Schildrecht mehr entrichtet habe, ist
    Erkanndt worden, Angesehen Comparent nicht klar Zeigen kann, daß die vorher angeregte behaußung dermahlen noch ein würckliches Gasthauß seÿe, dahero die Schilds und Wrths Gerechtigkeit jetziger Zeit nach habe, Alß wird Er mit seinem formirten dermahligen begehren abgewießen.

    Chrétien Gampfer remet à la tribu un extrait des délibérations de la municipalité d’après lequel il sera reçu au nombre des aubergistes s’il paie trois florins par an pour droit d’enseigne depuis que l’auberge n’est plus exploitée. Les Fribourgeois l’admettent au titre d’aubergiste et le renvoient à l’autorité compétente pour obtenir le droit de débiter du vin.
    (f° 53) Mittwoch den 1.ten Decembris – Christian Gampfer der hiesige burger stehet vor und producirt einen Auszug aus den Registern der Municipalitæt der Stadt Straßburg vom 6. Nov. jüngst, vermög deßen Erkandt,
    seÿe dem Implorant unter seinem gethanen oblato, die verordnete Receptions Gebühr dem Corps der Wirthe Zu bezahlen, und unter dem fernern Anhang und bedingnis in seinem begehren Zu willfahren, daß derselbe schuldig und gehalten seÿn solle, vordersamst die jährliche mit dreÿ Gulden Zu bezahlende rückständige Gebühren für die Schild gerechtigkeit der Gast behaußung Zur Muck im Finckweiler von der Zeit an, als der Weinschanck daselbst aufgehört, gehörig nachzutragen.
    In gefolg solchen Bescheids ersuchet er nunmehr dißortige assemblée Ihn in das Corps der Wirthe anzunehmen sub oblato den gantzen Inhalt oben allegirten bescheids pünctlich zu befolgen, folglich alle præstande zu præstiren, nach angehörten des Comparenten Vorbringen, eingesehenen oben angehregtem Bescheid, und nach gehaltener Umfrage ist durch die Mehrheit der Stimmen nemlich vier gegen Zwo Erkanndt, worden, seÿe Comparent Zu befolgung des bescheids der Municipalitæt vom 6. Nov. 1790. in dießorthiges Corps der Wirthe und Gastgeber gegen Erlag der solchenfalls festgesetzten Gebühr und sonstiger püncklicher Befolgung des übrigen Inhalts gedachtesn Auszugs auf- und anzunehmen. Wegen Erlangung des Weinschancks aber wird derselbe an behörige Gerichts stelle verwiesen.
    (Alte und neue Recept. geb. 65 fl, Stubg. 6 ß, Prot. 4 ß, Zahlt 66 fl.

    Le conseil des Fribourgeois fait grief à Chrétien Gampfer d’exploiter la Mouche sans avoir obtenu le droit de débit. Il répond qu’il est adressé à l’administration départementale pour obtenir une réduction de la somme à verser et qu’il a été autorisé à suspendre son enseigne jusqu’à ce que l’affaire soit réglée.
    (f° 54-v) Mittwoch den 19. Januarii 1791 – Herr Syndick hat den Vortrag gethan, daß Er Amts halben Christian Gampffer den den 1.ten Dec. 1790. in dißorthiges Corps der Wirthe angenommenen Gastgeber vorberufen laßen, um ihne Zu Red und Antwort Zustellen, warum er offentlich Wirtschaft treibe und den Schild Zur Muck an sein hauß hängen laßen, da er doch weder dem Municipalitäts bescheid vom 6. Nov. 1790. nach dißorthigen Corps Erkanndnus vom 1. Dec. einiges Genügen geleistet noch seinem selbstigen Anerbieten entsprochen.
    Christian Gampffer Zugegen sagt zur Verantwortung, das weilen er die Ihme vermög bescheids abgeforderte Summ Zu hoch gefunden, als hat er sich an das hiesige Departement gewendet und seine Vorstellung schriftlich allda eingegeben, Worauf aber noch keine Entscheidung ergangen, Herr Præsident des Departements hätte ihne aber Zur Antwort ertheilt, er solle nur eintweilen in seiner Wirtschaft fortfahren auch den Schild offentlich aushängen.
    Urkundlich seiner Unterschrift, den 19.den Januarii 1791. in einer besondern beÿlag unterschrieben, Christian Gampffer
    welche Vor: berunfung und darauf ertheilte Antwort Zu was Ende es gebühret verzeichnet worden. Straßburg beÿ dem Corps der Wirthe, eodem quo supra.

    Marguerite Dorothée Widemann veuve du pasteur Georges Charles Müller et son gendre Jean Chrétien Gampfer exposent la maison aux enchères. Aucun acheteur ne se présente.

    1794, Strasbourg 4 (12), Not. Greis N° 513, altes 436
    Den 14. Frimaire im dritten Jahr der frantzösischen Einer und unzertrennlicher Republick, Nachmittags um Zweÿ Uhr auf Ansuchen der bürgerin Margarethä Dorotheä geborner Wiedemann, längst Weiland Georg Carl Müllers, geweßenen ehemaligen Pfarrers hinterbliebener Wittib, beÿständlich ihres Tochtermanns des bürgers Johann Christian Gampfers, Gastgebers allhier,
    Wurde einer freÿwilligen öffentlichen Versteigerung Zum ersten Mal ausgesetzt, die der Requirentin gehörige rings um freÿ stehende zur goldenen Muck genannte behaußung, Hoffstatt und Gumpbronnen, nebst allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten auch einem Kleinen daran stehenden Häußlein, gelegen allhier Zu Straßburg im Finckweiler N° 26, so annoch der hiesigen Vormaligen Neun odeer Prediger Kirch um 1660 livres und dem bürger Johann Michael Striebeck, Courtier allhoer um 3200 livres, also sammenthafft um 4800 Livres an Capital verpfändet – um 25 000 Livres ausgerufen, Es ist aber niemand erschienen der ein Gebott hat thun wollen
    N° 523, den 24. Frimaire 3, Es ist aber wieder niemand erschienen der ein Gebott hat thun wollen
    N° 532, den 4. Nivos 3, Es ist aber wieder niemand erschienen der ein Gebott hat thun wollen

    Jean Chrétien Gampfer meurt le 19 pluviôse III en délaissant quatre enfants issus de Marguerite Dorothée Fritz. Jean Daniel Stœber continue en l’an X l’inventaire commencé en l’an III par Jean Frédéric Greis. Les apports du défunt sont constatés par un acte passé à Lahr en 1777. Les immeubles inventoriés se trouvent hors la porte des Bouchers. La masse propre à la veuve est de 1 006 francs. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 981 francs, le passif à 3 703 francs.

    1802 (8 prairial 10), Strasbourg 7 (16), Not. Stoeber n° 1756, 3302
    Inventarium über weÿl. burgers Johann Christian Gampffer, gewesenen Gastgebers Verlaßenschafft nach seinem den 19. pluviose 3 erfolgten Absterben, derselbe hat zu Erben verlaßen als 1. Johann Daniel Gampffer leedigen großjährigen Pontonnier dermalen in Maÿnz sich aufhaltend, 2. Catharina Dorote Gampffer die leedige großjährige, 3. Christian Gampffer so 19 Jahr alt, 4. Emanuel Gottlieb Gampffer so 17 Jahr alt, alle mit der burgerin Margaretha Dorote geb. Fritz seiner wittib erzeugte Kinder und Erben
    den 12. thermidor 3 durch weÿl. Notarium Johann Friedrich Greiß ein Inventarium angefangen worden so bisher unerörtert geblieben, mich Notarium als dermaligen besitzer Greißische Notariat Acten
    jedoch producirte dieselbe ein von dem verstorbenen Ehemann eigenhändig zu Lahr den 10. Augusti 1777 geschriebene Verzeichnus worinnen dero eingebrachtes Vermögen bestanden

    Eigenthum an hoffstätten und Gueter, Nemlich eine leere hoffstatt vor alhiesigem Metzgerthor beÿ den Schweinställen einseit neben dem Rietbergergraben, anderseit neben hernach beschriebenem hofplatz vornen auf die Straß hinten auff das allmend, wovon man der hiesigen Commune jährlich 8 fr ane bodenzinß entrichtet, so der abgelebten, nach der den 14 frimaire 3 vor Not. Dinckel passirten Kauffverschreibung um den Preiß von 2000 fr an sich gebracht, berechnet pro 471 fr
    Und eine hoffstatt worauf ehedem eine becken behausung gestanden vor dem Metzgerthor linckenseit an der Landtstras nebst einem hinten daran befindlichen Garten mit einer Reebhält und Obstbäumen angepflanzet, einseit neben der Landstraß anderseit neben vorangeregter hoffstatt vornen und hinten auf das allmend, wovon der hiesigen Commune 4 fr 4 c ane bodenzinß zu liefern hat, vor Not. Faller am 21. frimaire 3 passirte Kauffverschreibung an sich gebracht vor 5760 fr, so nach dem damaligen Cours des Assignat Werth seÿn möchte 1300 fr
    Berechnung der Mass, der Wittib Vermögen, hausrath 88 fr, silber 18 fr, Ergäntzung 899 fr, summa summarum 1006 fr
    alles übrige vorhanden unter einer Mass, hausrath 150 fr, hoffstätten und garten 1771 fr, Summa summarum 1981 fr – Schulden 3703 fr, Mehr schulden dann Gut 1782 fr
    Enregistrement, acp 84 F° 134-v du 16 pr. 10

    Acte de décès
    Décès, Strasbourg (n° 748) Cejourd’hui 19 Pluviôse, l’an trois de la République française une et indivisible (…) que Jean Chrétien Gampfer, Auberge, âgé de 44 ans, Epoux légitime de Marguerite Dorothée Fritz, est mort hier soit 18 du courant à minuit en sa demeure ruë Finckwiller N° 26 (i 41)

    Marguerite Dorothée Fritz veuve de l’aubergiste Jean Chrétien Gampfer meurt en l’an XIII en délaissant quatre enfants. L’inventaire décrit la maison qu’elle a héritée de sa mère morte le 3 messidor XII

    1805 (1 vend. 14), Strasbourg 13 (23), Not. Bremsinger n° 2770
    Inventaire de la succession de Marguerite Dorothée née Fritz veuve de Jean Chrétien Gampfer, aubergiste, décédée le 3 prairial dernier, laissant pour seuls et uniques héritiers 1. Jean Daniel Gampfer, sergent major en la seconde compagnie et premier bataillon des Pontonniers, 2. Chrétien Gampfer, fusilier en la 8° compagnie second bataillon du 27° régiment de ligne, tous deux employés au camp de Montreuil, pour lesquels Sr Emanuel Gerhard Peintre (procuration à Etaples Pas de Calais), 3. Catherine Dorothée Gampfer, fille majeure assitée de Jean Frédéric Steinbach, fabricant de Bouttons, tuteur des enfants mineurs, 4. Emanuel Gotlieb Gampfer âgé de 20 ans

    Propriété d’une maison et dépendances appartenante à ladite succession. Savoir une auberge située en cette ville quartier Finckveiler a l’Enseigne de la Mouche vis à vis les bains avec tous ses autres bâtiments appartenances et dépendances sous le n° 26 de tous les quatre côtés le communal. Propriété constatée par un acte passé à la Chambre des Subhastations le 17 janvier 1785 et à la Chambre des contrats le 10 février même année et provient de Philippe Jacques Müssel tonnelier et Marguerite Dürr. Il est en outre à observer que la défunte a hérité de cette propriété de feu Marguerite Dorothée née Wiedenmann veuve de Georges Charles Müller ministre du culte protestant à Almannsveÿer sa mère décédée le 3 messidor 12, louée sans bail au Sr Schitterlé le rez de chaussée de la petite maison pour 28 fr
    Sr Schneider le rez de chaussée de la grande maison et le second étage pour 50 fr
    Sr Roth tailleur le premier étage de la petite maison pour 24 fr
    Sr Steinbach une chambre au même étage pour 12 fr
    De Wernert veuve le premier étage de la grande maison pour 30 fr
    De Gampfer épouse du fils logement au même étage pour 18 fr
    Sr Würmel logement au second étage 24 fr, totalité 186 fr de revenu en capital 2730 fr
    meubles 410 fr, total de l’actif 4130 fr, passif 7506 fr, déficit 3378 fr
    suite 17.12. (cp 101 F° 112 du 20.12.)
    Enregistrement, acp 97 F° 150-v du 11 vend 14

    Le peintre Emanuel Théophile Gampfer vend le quart de la maison en 1814 à son frère cabaretier Jean Daniel Gampfer

    1813 (30.12.), Strasbourg 5 (39), Not. F. Grimmer n° 8606
    Emanuel Théophile Gampfer peintre majeur demeurant dans la maison ci après détaillée
    à Jean Daniel Gampfer son frère cabaretier et débitant de tabac
    le quart par indivis d’une maison servant ci devant d’auberge située en cette ville au quartier du Finckwiller à l’enseigne de la Mouche vis à vis les bains sous n° 26 avec tous ses autres bâtiments, appartenances, droits, fonds, très fonds et dépendances de tous les quatre côtés sur le communal – avenu par héritage paterne et maternel, inventaire de Dorothée Marguerite née Fritz veuve de Jean Chrétien Gampfer aubergiste dressé par Me Bremsinger le 17 décembre 1806 – moyennant 1750 francs
    Enregistrement, acp 124 F° 44 du 3.1.

    Le tonnelier et brasseur Chrétien Gampfer apporte le quart la la maison lors de son mariage avec Marguerite Madeleine Milius

    1814 (24.9.), Strasbourg 7 (52), Not. Stoeber jeune n° 676
    Contrat de mariage – Chrétien Gampfer, tonnelier et brasseur, fils de feu Jean Chrétien Gampfer, aubergiste et de Marguerite Dorothée née Fritz
    Marguerite Madeleine Milius, fille majeure de Jacques Christophe Milius, commerçant, et de Marie Madeleine Bucher
    Art. 5, donation par le futur époux de sa part et portion formant le quart par indivis d’une maison appartenances et dépendances sise à Strasbourg au quartier dit Finckwiller portant pour enseigne la Mouche d’or n° 26, d’un côté au devant et derrière la rue, provenant de la mère du futur époux
    Enregistrement, acp 125 F° 138 du 27.9.

    Les héritiers Gampfer exposent la maison aux enchères sans qu’aucun amateur ne se présente. Ils cèdent ensuite leurs parts à Catherine Dorothée Gampfer femme du tailleur François Jacques Schneider

    1815 (10.3.), Strasbourg 3 (61), Not. Übersaal n° 6844
    Adjudication définitive du 11 mars – Cahier des charges n° 6810 du 30 janvier n° 1. Jean Daniel Gampfer cabaretier demeurant au quartier Finckweiler n° 26 propriétaire pour moitié, 2. Jacques Christophe Mylius ci devant passementier actuellement sans profession, fondé de pouvoir de de Chrétien Gampfer son gendre propriétaire actuellement sans profession pour un quart, 3. Catherine Dorothée Gampfer épouse de François Jacques Schneider, tailleur d’habits propriétaire, du dernier quart
    à Catherine Dorothée Gampfer épouse de François Jacques Schneider tailleur d’habits copropriétaire – moyennant 12.050 francs
    de la maison et auberge à l’enseigne de la mouche d’or sous n° 26 avec tous bâtiments, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg au quartier Finckweiler vis à vis les bains du Sr Ammel, des quatre côtés donnant sur le communal – propriété constatée par adjudication au Petit sénat le 17 janvier 1785 enreg. à la Chambre des Contrats la même année f° 59 et inventaire de la succession de Marguerite Dorothée Fritz, veuve de Jean Chrétien Gampfer aubergiste, dressé par Me Bremsinger le 1 vendémiaire 14 et 17 décembre 1806, vente reçue Grimmer le 30 décembre 1813
    sont compris les meubles ci après détaillés, au rez de chaussée à la salle de débit, au bureau de débit des tabacs, à la fosse à ordures, au premier étage
    exposée à la somme de 9000 fr – Adjudication préparatoire n° 6825, 20 février personne ne s’est présenté
    Seconde adjudication n° 6831 du 1 mars personne ne s’est présenté
    enreg. f° 37 du 31 janvier – enreg. f° 114 du 13.3.
    (joints : vente Grimmer transcrit au bureau des hypothèques volume 75 n° 35, inventaire Bremsinger 1806)

    Originaire de Saverne, Jacques Schneider épouse en 1791 Anne Marie Stumhoffer, fille de maçon : contrat de mariage, célébration ; le divorce est prononcé le 11 messidor XII. Il se remarie le 13 mars 1806 avec Catherine Dorothée Gampfer, née à Pirmasens le 26 décembre 1777.
    1791 (29.1.), Not. Faller (6 E 41, 976) n° 30
    Eheberedung – zwischen dem Ehr: und vorachtbaren Hn. Jacob Schneider dem leedigen Schneider von Elßas Zabern gebürtig, Weÿl. Herrn Michael Schneiders des burgers und Weebermeisters allda, mit auch weÿl. Fraun Ursulä gebohrner Schustern beeder Eheleuthen zu gedachtem Elßas Zabern ehelich erzeugter Sohn (…) als Hochzeiter ane Einem
    So dann die Viel ehr und tugendsame Jungfer Anna Maria Stumhoffer, Weÿland Joseph Stumhoffer des geweßenen Steinhauers und burgers allhier zu Straßburg, mit Annä Mariä gebohrner Feßler ehelich erzeugte Tochter und Zwar unter authorisation ihres herrn vogts nahmens Michael Hügel des fribiers und burgers allhier, am andern theil
    So geschehen allhier Zu Straßburg den 29. Januarÿ anno 1791 [unterzeichnet] Jacobus schneider als hochzeitter, annamaria stumhoffer als hoh Zeitterin

    Mariage, Saint-Marc (cath. p. 4)
    Hodie 31 Januarÿ anni 1791 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Jacobus Schneider ex tabernis alsaticis oriundus defunctorum Michaelis Schneider et Ursulæ Schuster in vivis conjugum filius legitimus Solutus et minorennis ætatis suæ 24 circiter annorum ratione domicilii Parochianus noster et Anna Maria Stumhoffer defuncti Josephi Stumhoffer et viduæ supersititis Annæ Mariæ Fæssler filia legitima soluta et minorennis ætatis suæ 19 ciricter annorum ratione Juris et facti Parochiana nostra (signé) Schneider stumhoffer (i 21)

    Divorce, Strasbourg (n° 357)
    du 11° jour du mois de Messidor l’an XI de la République française. Acte de divorce de François Jacques Schneider, agé de 36 ans, tailleur, né à Saverne le 7 juin 1767,domicilié au marché aux vins N° 59, fils légitime de défunts Michel Schneider, tisserand, et Ursule Schuster, et d’Anne Marie Stumhoffer, âgée de 31 ans, née en cette ville le 15 septembre 1771, y domiciliéé cidevant derrière les petites boutiques, fille légitime de feu Joseph Stumhoffer, tailleur de pierres, et d’Anne Marie Fessler. Les actes préliminaires sont le jugement rendu par le Tribunal civil séant à Strasbourg le 23 floréal dernier qui consate que le comparant se trouve dans le quatrième cas du quatrième article du premier paragraphe de la loi du 20 septembre 1792, qui détermine les causes, le mode et les effets du divorce, et que la demande a été trouvée fondée par ledit jugement (…) Ledit François Jacques Schneider a demandé seul à haute voix la dissolution de son mariage contracté en cette ville dans la ci-devant paroisse Saint-Marc avec ladite Anne Marie Stumhoffer le 31 janvier 1791 (i 35)

    Mariage, Strasbourg (n° 151)
    L’an 1806, le 13° jour du mois de mars, ont comparu François Jacques Schneider, âgé de 38 ans, tailleur, domicilié en cette ville depuis 20 ans, né à Saverne, Département du Bas-Rhin, le 7 juin 1767, majeur fils de feu Michel Schneider, tisserand audit lieu, et de feu Ursule Schuster, divorcé d’Anne Marie Stumhoffer, comme il est constaté par l’acte de divorce dressé par nous le 11 messidor an XI enregistré le 15 suivant, et Jeanne Catherine Dorothée Gampfer, âgée de 28 ans, domiciliée en cette ville depuis son enfance née à Pirmasens, Département du mon-tonnerre le 26 décembre 1777, majeure fille de feu Jean Chrétien Gampfer, tailleur, et de feue Marguerite Dorothée Fritz, décédés en cette ville le premier le 18 pluviôse en III et la seconde le 3 Priairial an XIII (…) (signé) Frantz Jacob Schneider, Dorothe Gampffer (i 79)

    François Ignace Schneider et Catherine Dorothée Gampfer vendent la maison au perruquier Jean Philippe Bischoff et à Marie Dorothée Reissé

    1816 (18.10.), Strasbourg 8 (16), Not. Roesse n° 3656
    François Ignace Schneider, tailleur d’habits, et Catherine Dorothée Gampfer
    à Jean Philippe Bischoff, perruquier, et Marie Dorothée Reissé
    une maison avec dépendances sise en cette ville quartier Finckwiller n° 26 entièrement entourée du communal et ayant pour enseigne la mouche dont un quart est échu à la venderesse dans la succession de Marguerite Dorothée Fritz, veuve de Gampfer sa grand mère qui a laissé les trois autres quarts à Jean Daniel, Chrétien & Emanuel Gampfer, dont elle a acquis les parts par adjudication reçue Übersaal le 11 mars 1815 – moyennant 10.900 francs
    Enregistrement, acp 131 F° 161 du 21.10.

    Jean Philippe Bischoff épouse Marie Elisabeth Reissé en l’an IX (1801)
    Mariage, Strasbourg (n° 211)
    Du 11° jour du mois de Ventôse l’an IX de la République française. Acte de mariage de Jean Philippe Bischoff, âgé de 20 ans, perruquier né en cette ville le 27 décembre 1780, y domicilié, fils légitime et mineur de Jean Daniel Bischoff, cidevant perruquier, et de feuë Marie Elisabeth Helck, duement autorisé à cet effet par ledit Jean Daniel Bischoff son père ci-présent, Et de Marie Elisabeth Reissé, âgée de 22 ans, née en cette ville le 20 décembre 1778, y domiciliéé, fille légitime de Jean Zacharie Reisse, menuisier, et de feuë Anne Marie Tromer (signé) Johann Philipp Bischof, Maria Elisabetha Reiße (i 109)

    Jean Philippe Bischoff loue la maison à l’enseigne de la Mouche au cabaretier Jean Daniel Gampfer et à Eve Ignace Blœhs

    1821 (17.3.), Strasbourg 8 (31), Me Roessel n° 7728
    Bail de 6 années à commencer à la St Jean prochaine – Jean Philippe Bischoff, perruquier
    à Jean Daniel Gampfer, cabaretier, et Eve Ignace Bloehs
    toute la maison sans exception sise en cette ville quartier Finckweiler n° 26 ayant pour enseigne la Mouche – il se trouve dans la maison sept fourneaux en fer de fonte dont deux ne sont pas murés – moyennant un loyer annuel de 950 francs
    Enregistrement, acp 151 F° 159 du 19.3.

    Jean Daniel Gampfer épouse à Mayence le 18 thermidor IX Eve Ignace Blœss, originaire d’Oppenheim en Palatinat, qui meurt en 1823 en délaissant deux enfants

    1823 (21.4.), Strasbourg 6 (67), Me Stoeber n° 7025
    Inventaire de la succession d’Eve Ignace Bloess, femme de Jean Daniel Gampfer, cabaretier, décédée le 3 février dernier – à la requête du veuf marié le 18 thermidor 9 à Mayence sans contrat de mariage, testament reçu Stoeber le 29 décembre 1810 enreg. le 8 février courant, père et tuteur légal de 1. Julie Caroline née le 7 avril 1813 et 2. Frédéric Charles né le 24 janvier 1816 – en présence de François Antoine Molitor, passementier tuteur subrogé
    demeurant au quartier Finckwiller n° 26
    garde robe 108 fr, mobilier de la communauté 1023 fr – passif 4815 fr
    Enregistrement, acp 162 f° 140 du 24.4.

    Décès, Strasbourg (n° 209)
    Déclaration de décès faite le 3 février 1823, Eve Ignace Blöss, âgée de 46 ans, née à Oppenheim (Bavière Rhénane) épouse de Jean Daniel Gampfer âgé de 48 ans, Cabaretier, morte en cette mairie le 3 du mois courant à cinq heures du matin dans la maison située N° 26 finckwiller, fille de Nicolas Blöss, farinier, et de feue Anne Marthe Schmeltz [in margine :] Diabetès (i 56)

    Né le 2 mai 1775 à Pirmasens, Jean Daniel Gampfer se remarie en 1823 avec Catherine Salomé Bœttger veuve du capitaine Jean Baptiste Doré : contrat de mariage, célébration
    1823 (21.7.), Strasbourg 7 (67), Me Stoeber n° 7144
    Contrat de mariage – Jean Daniel Gampfer, cabaretier veuf d’Eve Ignace Bloehs
    Catherine Salomé Boettger veuve en premières noces de Jean Baptiste Doré capitaine retraité à Bischheim au Saum
    communauté d’acquets partageable par moitié
    Enregistrement, acp 164 F° 10 du 22.7.

    Mariage, Strasbourg (n° 249)
    Acte de mariage célébré à dix heures du matin le 24 juillet 1823, Jean Daniel Gampfer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 mai 1775 à Pirmasens /Bavière rgénane/ domicilié à Strasbourg, Cabaretier, veuf d’Eve Ignace Blöss décédée en cette ville le 3 février dernier, fils de feu Chrétien Gampfer, tailleur audit lieu et de feu Marguerite Dorothée Fritz, Catherine Salomé Böttger, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 19 février 1775 à Strasbourg, domiciliée à Bischheim au Saum /Bas-Rhin/ veuve de Jean Baptiste Doré, Capitaine retiré, décédé audit Bischheim le 18 juin 1822, fille de feu Benjamin Böttger, menuisier en cette ville, et de feu Anne Catherine Roos (signé) Jean Daniel Gampfer, Catarine Salomé Boettger veuve Doré (i 21)

    Nouveau bail entre Jean Philippe Bischoff et Daniel Gampfer

    1827 (15.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 55 ssp du 14 courant
    Jean Philippe Bischoff coeffeur père
    à Daniel Gaempffer cabaretier à Strasbourg quartier finckwiller à l’enseigne de la Mouche d’or
    une maison quartier finckwiller N° 26 ayant pour enseigne la Mouche d’or, Le présent Bail durera huit années Commençant le 25 jun de la présent année – il se trouve dans la maison sept fourneaux en fer de fonte dont deux ne sont pas murés – pour 800 francs

    Catherine Salomé Bœttger fait son testament
    1831, M° Stoeber jeune
    22 septembre 1829 – Testament de Catherine Salomé Boettger veuve en premières noces de Jean Baptiste Doré et femme actuelle de Jean Daniel Gampfer Cabaretier à Strasbourg où elle est décédée le jourd’hui, par lequel elle institue pour légataire universelle la fille de sonn mari nommée Julie Caroline Gampfer, à charge de payer aux frères et sœurs de la testatrice à des filleuls et nièce différents legs. Plus elle lègue à son dit mari l’usufruit viager de toute sa succession
    acp 203 (3 Q 29 918) f° 12-v du 26.2.1831

    Catherine Salomé Bœttger meurt à l’auberge à la Mouche en 1831 en délaissant pour héritière testamentaire la fille de son mari

    1831 (1.3.), Strasbourg 7 (82), Me Stoeber n° 13.269
    Inventaire de la succession de Catherine Salomé Boettger veuve en premières noces de Jean Baptiste Doré, capitaine retraité décédé à Bischheim au Saum, épouse de Jean Daniel Gampfer, cabaretier à Strasbourg, décédée le 26 février dernier – à la requête du veuf commun en biens suivant contrat de mariage passé devant le soussigné notaire le 21 juillet 1823, tuteur naturel de sa fille procréée en premières noces avec Eve Ignace Bloesse nommée Julie Caroline Gampfer, instituée légataire universelle par testament reçu par le soussigné notaire le 22 septembre 1829 (legs aux trois enfants de mon frère Jean Benjamin Boettger, menuisier, a) Guillaume, b) Théophile, c) Charles, à Marie Madeleine Scheider femme de Jacques Sitz, journalier rue Ste Hélène ma nièce), François Antoine Molitor, passementier, subrogé tuteur
    dans le logement de la défunte au quartier Finckweiller auberge de la Mouche n° 26
    garde robe 506 fr, remploi 2206 fr, ensemble 2712 fr, passif 1874 fr
    acp 203 (3 Q 29 918) f° 38 du 11.3.

    Jean Daniel Gampfer meurt dans la maison en 1831

    1831 (26.11.), Strasbourg 7 (83), Me Stoeber n° 13.766
    Inventaire de la succession de Jean Daniel Gampfer, cabaretier décédé le 31 octobre dernier, veuf en secondes noces de Catherine Salomé Boetger – à la requête de François Antoine Molitor père, passementier, tuteur nommé par le défunt de sa fille unique Julie Gampfer procréée avec Eve Ignace Bloess – testament du 11 avril de l’année courante – en présence de Georges Frédéric Schwartz, luthier, demeurant rue Finckwiller n° 64 subrogé tuteur
    en la demeure mortuaire rue Finckwiller n° 26
    meubles 1053 fr, créances actives 594 fr
    acp 206 (3 Q 29 921) f° 170-v du 26.11.

    Décès, Strasbourg (n° 1977)
    Déclaration faite le premier novembre 1831 du décès de Jean Daniel Gampfer âgé de 56 ans 6 mois né à Pirmasens, Bavière Rhénane, Cabaretier, Pensionnaire de l’Etat, veuf en premières noces d’Eve Ignace Blöss et en secondes noces de Catherine Salomé Böttger, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 31 du mois dernier à onze heures du soir dans la maison située N° 26 Finckwiller fils de feu Chrétien Gampfer, tailleur, et de feu Marguerite Dorothée Fritz [in margine :] marasme (i 3)

    1831, M° Stoeber jeune
    11 avril 1831 – Testament de Jean Daniel Gampfer, Cabaretier à la mouche d’or à Strasbourg (décédé le 31 octobre dernier), portant nomination pour tuteur à Julie Caroline Gampfer sa fille unique issue de son mariage avec sa première femme Eve Ignace Bloess pour le cas où elle serait encore mineure, de François Antoine Molitor, passementier à Strasbourg et pour subrogé tuteur Georges Frédéric Schwartz, culottier audit lieu, au cas où le Sr Molitor meurt avant lui Schwartz sera tuteur, et Jean Michel Stahl boulanger en cette ville le remplacera comme subrogé tuteur
    portant institution pour le cas où sadite fille prédécédait dudit Molitor son meilleur ami pour légataire universel.
    acp 206 (3 Q 29 921) f° 79 du 2.11.

    Marie Elisabeth Reissé femme du coiffeur Jean Philippe Bischoff meurt en 1834 en délaissant cinq enfants

    1834 (20.5.), Strasbourg 4 (79), Me Hatt n° 8033
    Inventaire de la succession de Marie Elisabeth née Reissé décédée le 8 mars dernier femme de Jean Philippe Bischoff père, coeffeur – dressé à la requête du veuf à cause de la communauté légale qui a existé entre lui et sa défunte femme, père et tuteur légal de Frédéric Guillaume âgé de 18 ans, 2. Jean Philippe Bischoff, garçon perruquier, 3. Jean Louis Bischoff, militaire retiré, 4. Elisabeth Sophie Bischoff, majeure en leur nom et se portant fort Charles Frédéric Bischoff, négociant à Paris leur frère, seuls héritiers de leur mère – en présence de Michel Wentzel, tailleur d’habits tuteur subrogé de l’enfant mineur
    immeuble, une maison avec dépendances située à Strasbourg au Finckwiller n° 26 estimée à 7600 fr, acquise des conjoints Schneider par acte reçu Roessel le 18 octobre 1816
    meubles, 507 fr, garde robe 78 fr
    Enregistrement, acp 225 F° 51-v du 30.5.

    Lors de la liquidation, la valeur de la maison revient pour moitié au veuf et pour moitié aux enfants

    1834 (29.9.), Strasbourg 4 (80), Me Hatt n° 8189
    Décompte, liquidation et partage de la communauté légale entre Jean Philippe Bischoff, coiffeur, et Marie Elisabeth Reissé
    entre1. ledit Bischoff père et les cinq enfants issus du mariage, père et tuteur légal de Frédéric Guillaume, Frédéric Charles, négociant à Paris mandataire de Philippe Bischoff, 2. Jean Philippe fils, garçon perruquier, ensemble et mandataire de Frédéric Charles, 3. Jean Louis, militaire retiré, 4. Elisabeth Sophie, majeure, Frédéric Guillaume, mineur âgé de 8 ans
    Inventaire reçu Hatt le 20 mai dernier, masse active 2) 7600 montant de l’estimation d’une maison et dépendances à Strasbourg évaluée 7600 fr
    Bischoff père, 2. la moitié de la maison pour 2800 fr
    Frédéric Charles, négociant à Paris mandataire Philippe Bischoff, Jean Philippe fils, garçon perruquier, un quart dans la moitié ou 1/8 d’une maison
    Jean Louis, militaire, idem
    Elisabeth Sophie, majeure, idem
    Frédéric Guillaume, idem
    Enregistrement, acp 227 F° 147 du 9.10.

    Jean Philippe Bischoff meurt en 1859 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé rue des Fribourgeois.
    1859 (26.4.), Strasbourg 4 (117), Not. Lauth
    Inventaire de la succession de Jean Philippe Bischoff perruquier
    L’an 1859 le mardi 26 avril, à deux heures de l’après midi, à la requête de 1. M Michel Auguste Heuson, coiffeur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant comme tuteur légal de Caroline Sophie Heuson, Frédérique Sophie Heuson, Charlotte Mathilde Heuson et Charles Auguste Heuson, ses quatre enfants mineurs issus de son mariage avec dame Sophie Elisabeth Bischoff son épouse défunte
    2. M. Charles Auguste Edouard Poncin, notaire honoraire, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en sa qualité de mandataire de M. Cyrien Boutillier, ingénieur des ponts et chaussées et de dame Octavie Poncin, son épouse demeurant ensemble à Palencia (Espagne) (…) Madamé Boutillier ayant agi en qualité de tutrice d’Edouard Bischoff et Jules Bischoff, ses enfants mineurs issus de son mariage avec M. Frédéric Guillaume Bischoff, en son vivant instituteur à Bouxwiller, ladite dame Boutillier réintégrée dans sa tutelle et M. Boutillier nommé cotuteur (…)
    3. Et M. Gustave Adolphe Bischoff, garde d’artillerie demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom et en celui de M. Auguste Charles Bischoff, sous-lieutenant à la première compagnie du premier bataillon du 26° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Lyon, domicilié à Strasbourg (…)
    les mineurs Heuson et Bischoff, et M.M. Gustave Adolphe Bischoff et Auguste Charles Bischoff habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de M. Jean Philippe Bischoff, ancien perruquier, leur grand père, savoir les mineurs Heusin pour un tiers par représentation de leur mère nommée d’autre part, les mineurs Bischoff pour un autre tiers par représentation de M. leur père aussi nommé d’autre part, et les frères Bischoff pour le dernier tiers par représentation de M. Charles Bischoff en son vivant commis négociant à Strasbourg leur père, Feu Mad. Heuson, M Frédéric Guillaume Bischoff et M. Charles Bischoff frères et sœur germains, seuls enfants dudit M. Jean Philippe Bischoff (…) Et en présence de M. Jean Jacques Martin, coiffeur demeurant et domicilié à Strasbourg, en sa qualité de subrogé tuteur desdits quatre mineurs Heuson (…) Et M. Jean Frédéric Hatt, licencié en droit demeurant et domicilié aussi à Strasbourg, agissant en sa qualité de mandataire de M. Jacques Kilian, instituteur, demeurant et domicilié à Bouxwiller (…) en sa qualité de subrogé tuteur dedits mineurs Bischoff

    dans une maison sise à Strasbourg rue des fribourgeois N° 2 où M. Bischoff est décédé le 7 mars dernier
    Titres et papiers. Testaments du défunt – Expédition d’un testament et d’un codicille du défunt, les deux faits olographes à Strasbourg le 20 juin 1851 (…) enregistrés en cette ville le 15 mars dernier folio 24 (…) déposés au rang des minutes de M° Lauth (…) le 14 mars – Je soussigné Jean Philippe Bischoff, perruquier demeurant à Strasbourg (…) Premièrement, j’ai avancé à mon fils Charles Bischoff à diverses reprises des sommes considérables, de telle sorte que la somme principale qu’il me devrait se monte à 15.066 francs (…) comme cette somme avec les intérêts échus dépasse la part ou le tiers de ma fortune, ce qui me restera après ma mort devra être partagé entre mes deux autres héritiers, savoir ma fille Sophie femme Heuson et les enfants de mon fils Guillaume, cependant pour prouver aux deux fils e mon fils Charles que leur grand père ne les a pas oubliés (…)
    Testament public du défunt reçu par M° Lauth le 27 mars 1857 enregistré le 15 mars dernier – Pour éviter toutes sortes de contestations qui pourraient s’élèver après mon décès au sujet de l’acquisition de la maison et dépendances que j’ai faite par contrat devant M° Lauth notaire à Strasbourg le 29 juin 1853, je trouve nécessaire de constater que cette acquisition a été faite,savoir quant à l’usufruit viager à mon profit et quant à la nue propriété au profit des époux Heuson, mes gendre et fille, mais nullement en vue d’avantager indirectement ces derniers (…)
    Expédition de l’inventaire par M° Hatt le 20 mai 1834 après le décès de Dame Marie Elisabeth Reissé épouse du défunt (…) les fils Jean Philippe Bischoff et Jean Louis Bischoff sont décédés depuis sans délaisser d’enfants
    Déclarations passives 179
    (vacation du 4 juin 159, n° 9052) Propriété d’une maison. Cote 10° (maison sise à Niderbronn)
    acp 478 (3 Q 30 193) f° 26 du 27.4. (succession déclarée le 27 août 1859) Il dépend de ladite succession un mobilier estimé 535, argent 15
    acp 479 (3 Q 30 194) f° 19-v du 8.6. (vacation du 3 et 4 juin) Il dépend de ladite succession, créances 4700, une maison à Niederbron

    Testament de Jean Philippe Bischoff
    1859 (27.3.), M° Lauth
    27 mars 1857. Testament de Jean Philippe Bischoff, ancien perruquier à Strasbourg, constatant que la maison acquise par acte reçu Lauth Nre le 29 juin 1853 a été payée moitié de ses fonds et moitié des fonds de sa fille
    Dépôt du testament olographe et codicill de Jean Philippe Bischoff, ancien coiffeur à Strasbourg daté du 20. 6. 1851
    acp 476 (3 Q 30 191) f° 100-v du 15.3.1859 (succession déclarée le 27 août 1859)
    Enregistrement de Strhasbourg, ssp 129 (3 Q 31 628) f° 24-v du 15.3. 1859
    20 juin 1851 – Testament de Jean Philippe Bischoff perruquier

    Jean Philippe Bischoff et ses enfants vendent la maison au tonnelier Jean Jacques Wagner et à sa femme Marie Madeleine Schweiss

    1838 (24.12.), Strasbourg 4 (87), Me Hatt n° 11.078
    1. Jean Philippe Bischoff père, coeffeur, 2. Jean Philippe Bischoff fils, coeffeur et perruquier, 3. Jean Louis Bischoff, tonnelier, 4. Sophie Elisabeth Bischoff, célibataire, en leur nom & au nom de leur fils et frère Frédéric Charles Bischoff, commis négociant à Paris
    à Jean Jacques Wagner, tonnelier, et Marie Madeleine Schweiss
    une maison avec aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg au quartier Finckwiller n° 26, entièrement entourée de communal et ayant pour enseigne à la Mouche d’Or – sont aussi compris dans la présente vente tous les fourneaux, tuyaux et pierre, les chantiers dans la cave – provenant de la communauté de Bischoff père et de Marie Elisabeth Reiss, acquis des conjoints Schneider par acte reçu Roessel le 18 octobre 1816 – moyennant 12.000 francs
    Enregistrement, acp 264 F° 82 du 29.12.

    Natif de Rhodt (unter Rietburg) en Palatinat, Jean Jacques Wagner épouse en 1831 Marie Madeleine Schweiss
    Mariage, Strasbourg (n° 429)
    Du 18° jour du mois d’octobre 1831, Acte de mariage de Jean Jacques Wagner, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 10 prairial an X à Rhodt (Bavière Rhénane) domicilié à Strasbourg, Tonnelier, fils de feu Jacques Henri Wagner, tonnelier décédé à Rhodt le 11 mai 1810 et de Marie Barbe Stiegelmann domiciliée à Rhodt, et de Marie Madeleine Schweiss, mineure d’ans née en légitime mariage le 14 février 1811 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Joseph Schweiss, vernisseur, et de Marie Madeleine Laubersheim, conjoints domiciliés en cette ville, ci présente et consentante. Ledit époux a produit un acte de consentement de sa mère au présent mariage passé devant M° Medicus Notaire à Edenkoben (Bavière Rhénane) le 12 août dernier (signé) Johann Jacob Wagner, Maria Magdalena Schweis (i 2)

    Registre de population 600 MW 241 (1846 sqq) Rue Finckwiller N° 26 p. 128
    Wagner, Jacques, 1802, Roth, Bavière (à Strasbourg depuis) 1828, (entrée) 1 7.b 35
    id. née Schweiss, M. Madeleine, 1810, Strasbourg
    id. Jn Jacques 1832
    id. Emilie 1835 (sortie) août 53, même rue 13, mariée à Taubert
    id. Jn Frideric 1836
    id. Herrmann Emile 1839
    id. Albert 1840
    id. Mathieu Théodore 1842
    id. Philippe Edouard 1848
    id. Marie Adele 1854
    (p. 130) Schweiss, Joseph, 1784, Spire, Bavière, peintre en bâtiment, (auparavant) rue St Marc 6, (entré) 25 juin 1853
    id. née Laubenheimer, Madeleine, 1777, Pirmasens, idem, décédée 14 7.b 1855

    Testament de Jean Jacques Wagner, mort le 14 août 1877
    1877 (20.9.), M° Holtzapffel
    Hinterlegung eines eigenhändigen Testaments vom dem am 14. August 1877 zu Straßburg verlebten Rentners Johann Jakob Wagner enregistrirten heutigen datum sub N° 6245 fol 77-v, c. 9 Band 173
    acp 670 (3 Q 30 385) f° 6-v du 21.9. n° 3266
    Enregistrement de Strasbourg, ssp 173 (3 Q 31 672) 77-v du 21.9.1877
    20 janvier 1866, Testament wonach der am 14. August 1877 zu Straßburg verlebte Rentner Johann Jakob Wagner seiner Ehefrau Maria Magdalena Schweiss die cautionsfreie Nutznießung der hälfte seiner gantzen Verlaßenschafft vermacht hat



    Extraits du dossier de la Police du Bâtiment (20, rue Thomann)


    AMS, cote 721 W 183

    1866

    A Monsieur le Maire de la Ville de Strasbourg
    [Tampon] Mairie de Strasbourg, Travaux publics, N° 45 A, 4 Avril 1866
    Monsieur le Maire,
    Le soussigné F.A. Mertz entrepreneur au nom du Sieur Magnus propriétaire de la maison sise rue Thomann N° 20 a l’honneur de vous exposer très respectueusement qu’il désire démolir la dite maison puis la reconstruire avec rez-de-chaussée et premier étage.
    En conséquence il vous prie de bien vouloir lui faire donner l’autorisation.
    Veuillez agréer, Mr le Maire, l’expression des sentiments respectueux de votre tout dévoué serviteur.
    p. f. A. Mertz
    M. Mertz
    (croquis)
    Strasbourg le 4 avril 1866

    Mairie de Strasbourg – Travaux publics, Canton Ouest
    Le Sr Mertz pétitionnaire, Aut° N° 44
    Alignements-Voirie Urbaine
    Reconstruction de bâtisse
    [Tampon] Mairie de Strasbourg, Travaux publics, N° 45 A, 4 Avril 1866
    Rapport de l’Agent-voyer de la ville sur la pétition en date du 4 Avril 1866 par laquelle le Sr Mertz au nom du Sr Magnus demande à reconstruire la maison sise Rue Thomann N° 20 suivant Coupe en marge de la pétition (Nord)
    La façade de la maison actuelle est alignée et sans avance.
    La largeur de la voie publique vis à vis de cette propriété est fixée à moins de 6 mètres.
    Le projet de reconstruction suivant Coupe en marge de la pétition se Compose d’un rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie, le tout présentant les garanties voulues de sûreté et de stabilité et sa hauteur totale n’atteint pas celle réglementaire.
    Il n’y a ni égout ni trottoir dans cette rue.
    Strasbourg le 4 Avril 1866 [signé]

    [in fine :] Il y a lieu d’appliquer l’Arrêté N° 1587 en fixant la haut. de la nouvelle façade à 6 m 74 et en supprimant ce qui concerne l’Egout.
    Approuvé, Le Maire – L’Architecte de la Ville

    1874

    (pr 28/5, I 2096. 2 Anl.)
    An die Baupolizei-Behörde zu Strassburg i./E.
    Der Unterzeichnete bittet eine Baupolizei-Behörde zu Strassburg i./E. laut beifolgende Duplicatzeichnung folgende Veränderungen an den Straßenfenstern, kleine Metziggasse 11, und Thomanngasse 20 vornehmen zu dürfen.
    1° kleine Metziggasse 11 :
    Erweiterung der jetzigen Hausthür um 1,00 Meter auf 1,75 Meter, sowie Vergrößerung des Schaufensters, durch Cassirung des jetzigen Ladeneingangs. (Spätere Ladeneingang ist rein zu zu erweiternden Hauseingange)
    2° Thomanngasse 20 :
    Erweiterung der jetzigen Hausthür auf 1,75 Meter, Einrichtung zweier Läden, und theilweise Zumauern einer jetzigen Windeluke, behufs Einrichtung eines Fensters
    Strassburg den 16.ten Mai 1874
    Für Louis Kniffler, dessen Generalbevollmächtigte
    Huber, Advokat-Anwalt

    Bürgermeisterei Strassburg – Bau-Amt – Nord-Canton
    H. Huber, Gesuchsteller
    Ermæcht. N° 2080
    Strassenwesen – Baufluchten
    [Tampon] Mairie de Strasbourg, Travaux publics, N° 2190 A, 1874 – 27. Juni
    Bericht des städitschen Wegenmeisters über das Gesuch vom 26.ten Mai 1874 durch H. Huber im Namen des H. Kniffler Eigenthümer des Hauses in der Thomannsgasse N° 20 gelegen, begehrt die Eingangsthüre zu vergrößern und aus den andern Oeffnungen zwei Schaufenster für Magazine umzuändern.
    Das Eigenthum des H. Kniffler gegen der Thomannsgasse stehet laut dem, durch den von der Alignement-Commission, umgeänderten Alignementplan auswärts diesem Alignement, aber ohne Ueberhang.
    Die Straßenbreite vor diesem Eigenthum ist auf 8.00 m festgestellt.
    Das Erdgeschoß und das Stockwerk ist in Mauerwerk.
    Straßburg, den 29.ten Jun 1874
    der städitsche Wegenmeister

    [in fine :] In Erwägung daß dieses Eigenthum gegen der Thomannsgasse laut dem, durch die Alignement-Commission umgeänderten Alignementplan auswärts diesem Alignement steht, aber keinen Ueberhang hat, ist folgendes Beschluß in Anwedung zu bringen.
    Die Einfassungen der zu vergrößernden Oeffnungen sollen die wirkliche Ausladung beibehalten, dieselben sollen in Tannenholz seÿn, und höchstens für die vergrößerte Eingangsthüre, von 0,17 und der Magazinthüren von 0,23 m Stärke ins Gevierte haben, die Ausbesserung des Gemauers soll von keiner Seite 0,20 m überschreiten.
    Die Thürenflügel sollen sich gegen innen öffnen, und nur eine Staffel darf auf die öffentliche Straße gelegt werden, * nicht mehr aber 0,22 m Höhe und 0,30 m Breite hat, und nach Anlegung von Trottoirs, weggenommen werden muß.
    Die Schaufenstervorschläge sollen nicht über die nackte Maur vorstehen, sowie es das Gesuch des Bittstellers angibt.
    Die Schaufensterläden müssen weggenommen werden, um ins Innere des Hauses gebracht werden.
    Was die auszuführenden Arbeiten gegen der keinen Metzigstraße betrifft, sind von der Competenz der Polizei-Direktion.
    Der Stadtarchitect
    Genehmigt, Bürgermeisterei-Verwalter (Back)

    (Dessin) Zeichnung zum Umbau des Grundstücks, Thomannsg. 20 und klein Metzigstrasse 11. Herrn Louis Kniffler gehörig
    Thomannsgasse 20 – kleine Metzigstrasse 11
    [Tampon] Mairie de Strasbourg, Travaux publics, N° 2190 A, 1874 – 27. Juni
    Strassburg den 26. Mai 1874
    für L. Kniffler als Generalbevollmächtigte, gez. Huber, Advocat-Anwalt

    1874

    1874 – Betrifft vorschriftswidrige Konsolidirungs-Arbeiten im Hause des Hn. Kniffler an der Thomanngasse 20
    830
    N° III 352
    Strassburg den 19. Sept. 1874
    An die K. Polizei-Direktion hier
    Unter dem 28. 28. Juli letzthin wurde gegen Hn Kniffler, den Eigenthümer des in des Thomanngasse N° 20 belegenen Hauses (durch den Advokaten & Anwalt Hrn Hueber dahier vertreten) und gegen die Herrn Architekten Lehmann und Bauunternehmer Schultz protokollirt, wegen der in besagtem Hause vorgenommenen Consolidirungsarbeiten deren Ausführung sowohl den Bestimmungen des den 29 Junu 1874 ertheilten Autorisationsbeschlusses, als auch von Verordnungen des Gemeindebeschlusses vom 2. Mai 1856 zuwiderläuft.
    Am 16. lfnden. Mts hat das Friedensgericht des I. Reviers die Zuwidenhandelnden zu einer Geldbuße von einem Drittelsthaler und zum Abbruch der unrechtmäßig ausgefertigten Arbeiten verurtheilt.
    Die K. Polizei-Direktion ersuche ich nun gaz ergebenst angemessene Maßnahmen zu ergreifen, damit der sofortige Abbruch dieser Arbeiten erfloge, und mit von dem Geschehenen *zeit Mitteilung zu machen
    Der Bürgermeisterei-Verwalter, I. V.
    Reprod. 4 Wochen

    [in fine :] Br. m der K. Polizei-Direktion mit der Erklärung des Hn Schultz & Lehmann und dem Bericht gehorsamst remittirt, daß dieselben wie ich mich überzeugt habe, den Kassationsrecurs gegen das Urtheil des Polizeigerichts I vom 16. d Mts angemeldet haben, weßhalb vor Ergreif weiterer Maßnahmen die Entscheidung der höheren Gerichts*st*ung abzuwarten sein wurde.
    Strassburg, den 24 Sept. 1874
    der Polizei-Commission, gez. Nÿssen
    Straßburg den 25 Sept. 1874
    Br. m. dem Bürgermeisteramte zur gef. Kenntnissnahme ergeb. zurück
    der Polizei-Direktor, J. A. gez. Mauß

    II, 392
    Br. m. An die K. Polizei-Direktion mit Dank zurückgesandt & zugleich mit der dringenden Bitte in dem Cassations-Rekurs der Herrn Lehmann & Schultz das Interesse der Stadt gefälligst in besondere rücksicht nehmen zu wollen.
    Auf Grund des königl. Erlasses vom Monat December 1607, so wie das königlichen Staatsrathsbeschlusses vom 27. Febr. 1765 hat der (frantzösische) Staatsrath immer verfugt daß der Richter jedesmal den Abbruch der rechswidrig ausgeführten Consolidirungsarbeiten verordnen soll. In vorligendem Falle kommt es ganz besonderes darauf an daß diese Maßregel strenge gehandhabt werde, indem sonsten die zur Regularisirung unserer Straßen erlassenen Verordnungen kraftlos wären und somit ohne allen Nutzen blieben.
    Strassburg den 30. September 1874
    Der Bürgermeisterei-Verwalter

    N° 48 – Straßburg i/E., den 18. Dezember 1874
    [suscription] pr. 19/6 III 434
    Der Kaiserliche Ober-Prokurator zu Straßburg
    An das Bürgermeisteramt Dahier
    [in margine :] zu den Akten Str. 19. 6. 74, der Bstr. Verw. B.
    Dem Bürgermeister beehre ich mich ergebenst mitzutheilen, daß die Zuchtpolizei Kammer des Kaiselichen Landgerichts dahier unterm 17. November abhin das Urtheil des Polizeigerichts Strassburg I vom 16. September l. Jrs. betreffend die Übertretung baupolizeilicher Verordnungen an dem Kniffler’schen Hause Thomannsgasse N° 2 insoweit reformirt hat, als die Verfügung der Niederreißung der eichernen Durchzüge aufgehoben wurde.
    Es geschah dies weil in erster Jnstanz nur der Architekt Lehmann vor Gericht gestellt word, die Abreißung des Alignementswidrigen Baues aber nur dem Eigenthümer gegenüber verfügt werden kann.
    Ich habe die Vertreter des öffentlichen Ministeriums dafür arg erwiesen*, in künftigen Fällen immer zugleich der Eigenthümer vor Gericht zu stellen.

    1Wollöbl. Bürgermeister-Amt Strassburg
    [Stempel] Bürgmst Amt Strassburg Pr. 26-6-79
    Zu folge an mich ergangenen Aufforderung behufs Renovirung der Façade meines Hauses Thomannsgasse 20, theile Ihnen hiermit ergebenst mit, daß ich beabsichtige, nächstes Jahr bauliche Veränderungen vernehmen zu lassen, und bis dahin gefälligst um Fristverlängerung ersuche
    Hochachtungsvoll empfohlen,
    J. L. Erlenbach
    Stbg 25. Juni 1879

    [in fine :] [Stempel] Bürgmst Amt Strassburg Pr. 3-7-79, I 3374
    Br. m. der K. Polizeidirektion mit dem ergebensten ersuchen zu übersenden dem Gesuchsteller für die Façadenrenovirung seines in der Thomangasse N° 20 belegenen Hauses eine Fristverlängerung bis zum 1. Juni 1880 gewähren zu wollen.
    Straßburg den 2.Juli 1879
    Der Bürgermeisterei-Verwalter (Back)

    Bürgermeisteramt Straßburg – Bau-Amt – I. Revier
    Lage des Besitzthums, Thomanngasse, 20
    H. Erlenbach, Eigenthümer
    N° 7485
    Renovirung der Façaden.
    Der Bürgermeister der Stadt Straßburg,
    In Anbetracht der Gesetze welche das Verordnungsrecht der Gemeindebehœrden festsetzen ;
    In Anbetracht des Art. 5 des Dekrets vom 26. März 1852, welches kraft des Erlasses vom 22. Juni 1854. auf die Stadt Strassburg anzuwenden ist, und folgendermassen lautet :
     » La façade des maisons sera constamment tenue en bon état de propreté. Elles seront grattées, repeintes ou badigeonnées au moins une fois tous les dix ans, sur l’injonction qui sera faite au propriétaire par l’autorité municipale.
    Les contrevenants seront passibles d’une amende, qui ne pourra excéder cent francs.  »
    (Die Façade der Häuser ist stets in reinlichem Stande zu erhalten. Dieselben müssen wenigstens einmal alle zehn Jahre, auf die von der Gemeindebehœrde an den Eigenthümer zu erlassende Aufforderung hin, abgewaschen, resp. abgekratzt, und mit Œl-, Leim- oder Wasser-Farbe angestrichen werden.
    Zuwiderhandelnde verfallen in eine Geldbusse, die jedoch nicht hundert Franken übersteigen darf.)
    Nach Einsicht des Verzeichnisses der Hæuser, deren Façade zu renoviren ist,
    In Erwægung dass –
    Faßt folgenden Beschluß :
    Art. 1. H. Erlenbach, Eigenthümer des Thomanngasse 20 gelegen Besitzthums, wird hierdurch aufgefordert, alle an die Giebelmauren desselben, vor künftigem 4. November zu erneuern und in derselben Frist alle weiter unten bezeichneten Vorsprünge zu beseitigen.
    Obige Frist ist strenge einzuhalen und kann nicht verlængert werden.
    [verso] Der Eigenthümer ist verpflichtet, Folgendes genau zu beachten :
    1. Auszuführende Arbeit.
    Die Renovierung der Façaden begreift das Abwaschen oder Abkratzen, so wie den Œl-, oder sonstigen Anstrich aller æusseren Theile in sich.
    2. Gerüste.
    Es dürfen hierzu nur Hængergerüste, die niemals tiefer als 4 Meter über dem Boden Schweben, oder auch einfach Leitern angewandt werden.
    3. Verbot Reparaturen vorzunehmen.
    Der Eigenthümer darf keinerlei Mauerarbeit oder eine sonstige Reparatur vornehmen, ohne zuvor, bei Vermedung gerichtichen Belangens, eine Erlaubniss hierzu bei dem Bürgermeister Amt eingeholt zu haben.
    4. Vorschriften.
    Auf Grund des Art. 9. des Municipalbeschlusses vom 2. August 1855 betreffend die Beseitigung der Vorsprünge der an die œffentliche Strasse grenzenden Gebæude hat der Eigenthümer nach folgenden Vorschriften sich zu richten :
    Der Eigenthümer hat sich, bevor er die zur Beseitigung oder Abænderung der unter N° 1 bezeichneten Gegenstæende nœthigen Arbeiten vornimmt, bei Vermedung gerichtichen Belangens, mit einem Erlaubnissschein hierzu, seitens des Bürgermeister-Amts zu versehen.
    Reclamation.
    Sollte sich der Eigenthümer berechtigt glauben, gegen obige Aufforderung Einsprache zu erheben, so hat derselbe sein Begehren vor künftigem1.ten Juli, unter Beifügung gegenwæertigen Beschlusses, dem Bürgermeisteramte enzureichen.
    Art. 2.
    Für die Renovirung der Façaden hat der Eigenthümer, wenn dabei die unter N° 1 und 2 angeführten Bestimmungen nicht überschritten werden, keine Strassengebühr zu entrichten.
    Art. 3.
    Gegenwærtiger Beschluß wird dem Hrn. Polizei-Commissar des betreffenden Reviers übersandt, mit dem Ersuchen, denselben dem Eigenthümer zuzustellen und den Vollzug der darin enthaltenen Bestimmungen veranlassen zu wollen.
    So geschehen im Stadthause zu Strassburg, den 2. Juni 1879
    Der Bürgermeisterei-Verwalter (Back)

    I 3374 – Str. 3/7 79
    Br. m. an das I.ten Revier, um dem Gesuchsteller Erlenbach vor dem bewilligte Ausstande Kenntnis zu geben und demnächst diese Acte dem Bürgermeisteramte direct zurücksenden
    Der Polizeidirektor

    I. Rev. pr. 5/7 79. 2220
    p. Erlenbach ist heute beschieden
    Wiedervorlage am 1/6 80

    p. Erlenbach hat laut Verfügung Kaiserlicher Polizei-Direction vom 28 Mai 1880. JN. 2967. Ausstand bis 1 Juli 1881

    [Papier à lettres illustré]
    J.L. Erlenbach, Strassburg, Nürnberg – Hagenau
    [in fine :] [Stempel] Bürgmst Amt Strassburg Pr. 24-4-81, III 412
    Bürgermeisteramt der Stadt Strassburg
    Zur Renovirung der Façade meines Hinterhauses Thomansgasse N° 20, erbat mit im Vorjahr Ausstand bis zu diesem Jahr, weil ich an erwähnten Hause sowol als an den Durchgange umfassende bauliche Veränderungen vornehmen lassen will.
    Es ist mir jedoch erst nächstes Frühjahr möglich, diese Umbauungsarbeiten zweckmäßig und geschmackvoll ausführen zu lassen.
    Aus diesem Grunde stelle an des verehrliche Bürgermeisteramt das ergebene Gesuchen, mir, zu den Reparaturarbeiten, bis zu nächstem Jahr Frist zu gestatten.
    Hochachtungsvoll ergeben,
    J. L. Erlenbach am hoher Steg

    [in fine :]
    Br. m. dem hrn. Polizikommissar des I. Reviers mit dem ergebensten Bemerken zu übersenden, daß H. Erlenbach welcher schon voriges Jahr zur Façaden-Renovirung seines Eigenthums an der Thomanngasse ersucht worden, um eine Frist-Verlängerung bis zum Jahre 1881 einkam, wegen Reparaturenarbeiten, die er an demselben auszuführten beabsichtigte. Diese Verlängerung ist ihm gewährt worden. In obigem Schreiben kommt er aus denselben Grunden um eine neue Frist ein. Dieser zweite aber letzte Aufschub kann ihm bis zum 1. Juni 1882 bewilligt werden. ([corrigé en] wurde ihm bis zum 1. Juni 1882 bewilligt)
    Strassburg den 2. Mai 1881
    Der Bürgermeisterei-Verwalter

    [verso] I. Polizei-Revier pr 6. 5. 1881 J.-No. 1729
    Wiedervorlage am 1. Juni 1882

    qu. Façade ist nunmehr renovirt worden
    Brm. ergebenst wieder vorzulegen
    Der Polizei-Commissar
    pr. 16/2 84

    Ad acta, Str 16/2 84 (Nebelung)

    1884

    J. Erlenbach, Nürnberg Plobenhofstrasse 2, Fürth Schwabachstrasse 7
    Weisswaaren-Lager, Wäsche-Fabrik, Ausstattungs-Bazar, Straßburg am hohen Steg 11
    Strumpfwaren-Lager, Leinen-Magazin, Stickerei-Manufaktur, Hagenau im Elsass
    [suscription] III-b 7642 der Sempelbetrag kann noch erhoben werden
    Nürnberg, den 17. Juni 1884
    Hochwollöblichen Bürgermeisteramte in Strassburg
    unterbreite ich gehorsambst unter Anlags vom 5 Plänen & einer hiergehörigen Erläuterungsberichts des Projects zum Umbau meines Doppelhauses Hohe Steg N° 118 Thomansgasse N° 20 in Strassburg. Ich füge nochmals hier bei, daß bei der Umänderung der zeitgemäßen Verscherung* der Passage & der im Hause einzurichtende Fabrikbetrieb für Wäsche & Weißwaren ein meines hiesigen Geschäfts Firma, maßgebend sein solle & gebe nächster* Oeffnung hin, hochlöbliche Bürgermeisterei wolle gütigste Genehmigung zum Umbau als baldigste ertheilen
    Hochachtungsvoll ergeben
    JL Erlenbach
    Unterschrift für Straßburg hohen Steg 11

    [in margine :] Ich bitte, bei Prüfung *uch auf des zwischen * der Stadt bestehende Vertrags-*erzu*ß wegen der Passage *u * zu nehmen.

    [verso] III-b 7642
    die eingereichte Zeichnungen sind dem H. Architekt Schmitt zur Vervielfältigung übersandt worden
    Straßburg 26/6 85, Nebelung
    [crayon rouge : 4/7 85]

    pr not. In den Aktenstück Marbachhof N° L III 1874 ist ein Schreiben der Immobilien-Gesellschaft Rabirot* & Cie vom 7.ten Juli 1873 (N° 1300 D 13/11 73) enthalten, worin als Aequivalent für Straßenherstellung in der damals projektirten Marbachergasse unter 2) die Bedingung resp. der Angebot enthalten ist : eine Passage durch das Haus am hohen Steg N° 11 bezw. an der Thomannsgasse N° 20 herzustellen. Diesem folgt ein Schreiben des Consuls H. L. Kniffler vom 7. August 1873 (N° 1300 D 13 Nov. 73), wonach derselbe beabsichtigt eine Straße von 5,0 Meter breite durch selbiger Grundstück zu legen. Eine bezügliche Antwort auf bede Schreiben ist aus den Akten nicht zu ersehen.
    Aus einer weiteren Mittheilung des Bürgermeisteramtes an die Kaisterl. Polizei-Direktion vom 10. Februar 1876, welche auf einem Anfrage der letztern vom 13. November 1875 ergangen ist, steht ferner, daß der Erlenbach’sche Durchgang einen Privatpassage ist, deren Nutzlichkeit für den öffentlichen Verkehr anerkannt wird. Im Interesse der öffentlichen Sicherheit hat dieser die Stadt einen theil der Beleuchtungs-Kosten übernommen und ist die Stadt mit H. Erlenbach übereingekommen zwei Permanentlaternen, welche die ganze Nacht hindurch angezündet bleiben, anzubringen. Die Stadt hat zu diesem Zweck die Herstellungs- und Beleuchtungskosten derjenigen Laternen welche sich nach der Thomannsgasse zu befindet, übernommen, während der gleiche für die andere dem hohen Steg zu gelegene Laterne H. Erlenbach zu tragen hat.
    Schließlich heißt es in den Kaufvertrage zwischen H. Louis Kniffler – Kaufmann in Düsseldorf – und H. Rathen Albert Magnus – wohnhaft in Straßburg – vom 7. August 1873, welcher vor H. Notar Carl Lauterbach errichtet ist im Artikel fünf  » der Ankäufer ist befugt, eine Passage im Erdgeschoß auf der Breite des Hofes und in der Höhe des Corridors durchzubrechen, sobald er in dessen Rücksicht sich mit den Miethern wird vereinigt haben, ohne daß diesen dem Verkäufer deßwegen ansuchen können  »
    sowie im Vertrage zwischen Herrn Joseph Löw Erlenbach – Kaufmann in Straßburg – und Herrn Louis Kniffler – Kaufmann in Düsseldorf – vom 3. Juni 1875, welcher ebenfalls vor Herrn Carl Lauterbach errichtet ist, unter den Kaufbedingungen c) :
    c) der Käufer ist verbunden an Stelle des Herrn Kniffler die von der kleinen Metzgerstraße # durch die beiden verkauften Häuser nach dem Marbacher Hofe resp. Thomannsgasse führende Passage dem Besitzern des ## Marbacherhofes gegenüber bis zu zwei Meter breite zu erweitern. – In folge dieser Erweiterung wird das im Vorderhause Metzgerstraße N° 11 befindliche Ladenlokal um den Kellereingang in der Passage verkleinert. H. Erlenbach hat sofort mit der Erweiterung anzufangen und dieselbe durch den Unternehmer Herr Schultz, laut dessen Übereinkunft mit H. Kniffler bis spätestens ersten August laufenden Jahrs aufführen zu lassen.
    Str. 4/7 85 Nebelung
    pro not # ist jetzt Hoher Steg
    ## sind jetzt die Grundstück an der Marbachgasse – Nebelung

    [suscription] pr. 1/7 85, ad III-b 7642
    Straßburg den 1. Juli 1885
    Unterzeichneter bittet ganz gehorsamst das Projekt für den Neubau seiner Häuser Hoher Steg N° 11 resp. Thomannsgasse N° 20 nach den vorgelegten Plänen baldgefälligst gütigst genehmigen zu wollen
    P. J. L. Erlenbach
    beauftragt Schmidt Arch.
    An Hochwolgebohrnen Herrn Bürgermeistereiverwalter Regierungsrath dahier

    [in fine :] die Zeichnungen sind dem H. Erlenbach ausgehändigt behufs Abänderung derselbe, bezüglich der Erhöhung des Hauses an der Thomannsgasse
    Str. 4/7 85, Nebelung
    [in fine :] 10 Zeichnungen zurück, Str. 10/7 85 Nebelung

    Bauschein N° III-b 7642
    – Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg.
    Name des Antragstellers : Herr Architekt Schmitt, Fischerstaden N° 20
    Lage des in Betracht kommenden Grundstückes : (Hoher Steg N° 11) Thomannsgasse N° 20
    Baugebühren im Betrage von 5 M. 60 bezahlt am 16/7 85
    Herren Stieffel & Mayer zur gefälligen Kenntnißnahme vorzulegen, 16/7 85
    [in margine :] Kenntnis genommen 17/7 85
    [in fine :] H. Meyer zur gef. Kenntnis, Str. 23/7 84 – Kenntnis genommen Str. 17/7 85 Stieffel
    [in fine :] ab 16/7/ 85
    [in fine :] Se* wohl bringen* Str/ 31/7 85 Nebelung
    [suscription au crayon bleu sur toute la page] Neubau pr III-b 7945

    – Beschluß.
    Der Bürgermeister der Stadt Straßburg,
    Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei ;
    Nach Einsicht des Gesuches vom 1 Juli 1885 und der am 10.ten Juli vorgelegten abgeänderten Zeichnungen, betreffend den theilweisen Umbau der Gebäude auf dem Passagen & Grundstücke des Herrn J. Erlenbach an der Thomansgase N° 20 ;
    In Erwägung, daß das Hauptgebäude an der Thomannsgasse die gesetzlich festgestellte Fluchtlinie vorragenden Gebäudetheile nicht vorgenommen werden sollen ;
    Faßt folgenden Beschluß :
    Artikel 1. Das Gesuch der Herrn Architekt Schmitt vom 1 dss. Mts. wird vorbehaltlich der etwaigen Widerspruchs-Rechte Dritter nach den anbei zurückfolgenden, revidirten Zeichnungen unter folgenden Bedingungen genehmigt (5 Blatt Zeichnungen)
    1) Antragsteller ist bei Vermeidung gerichtlicher Verfolgung verpflichtet, dem städtichen Baupolizei-Amte schriftliche oder mündliche Anzeige von dem Tage zu erstatten, an welchem die genehmigten Arbeiten in Angriff genommen werden.
    * 2) Die gesetzlich festgestellte Baufluchtlinie wird auf besonderm Antrag vom Amtswegen an Ort und Stelle angegeben werden. Hinsichtlich der amtlichen Kontrolle und Anerkennung der Baufluchtlinie gelten die Vorschriften des Artikels 14 des Bürgermeister-Beschlusses vom 6. Mai 1856.
    * 3) In dem über die gesetzliche Fluchtlinie vorragende Gebäudetheile dürfen Befestigungsarbeiten insbesondere die Erneuerung von Stein- und Eisenkonstruktion nicht vorgenommen werden.
    * 4) Die inneren Schornsteinflächen müssen von allem Holzwerk und der nachbarlichen Grenze mindesten 23 Centimeter entfernt bleiben, das Schleifen der Schornsteinen um mehr als 28 ° M gegen das Loth ist unzulässig.
    * 5) Die zur Verwendung kommende eisernen Träger müssen eine grundfaßend feuersicheres Auflager erhalten.
    * 6) Die Abtrittsanlagen sind nach Maßgabe der in dem Bürgermeister-Beschlußen vom 4 November 1857 und 2. October 1858 enthaltenen Vorschriften auszuführen.
    7*) Alle vom betreffenden Grundstücke kommenden Regen und Haushaltungswasser sind unterirdisch nach dem Straßendohlen abzuleiten, die Ausführung unterliegt der Ermächtigung des Bürgermeisteramts, welche vor Beginn der Arbeiten innerhalb des Straßengebietes beantragt und ertheilt sein muß.
    Artikel 2. Vorstehende Genehmigung ist ausschließlich auf die oben erwähnten, beziehnungsweise in den zurückgegebenen Zeichnungen dargestellten Arbeiten beschränkt. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit oder Abweichung muß eine neue Genehmigung eingeholt werden.
    Artikel 3. Antragsteller hat die tarifmäßigen Baugebühren im Betrage von fünf Mark 60 Pfennig bei der Stadtkasse einzuzahlen, und wird gegenwärtiger Beschluß nur gegen Vorlage der Quittung über die eingezahlten Baugebühren ausgehändigt.
    Artikel 4. Vorstehender Beschluß verliert seine Gültigkeit, wenn mit den genehmigten Arbeiten nicht binnen Jahresfrist – vom Tage der Aushändigung an gerechnet – begonnen ist.
    So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 14 Juli 1885
    Der Bürgermeisterei-Verwalter, I.A. Nebelung
    [in margine :] mdt. 14.7.85

    [in marginibus :] H. Meyer zur gef Angaben der gesetzliche Fluchtlinie an Ort & Stelle am morgigen Vormittage. Str. 31/7 85
    Die gesetzliche Fluchtlinie der Thomannsgasse wurde angegeben, Str. 1. Aug. 1885, Mayer
    Ges. Nebelung
    Cf. III-b 7914
    B- augebühren
    Verschluß eines Ladens mit Schaufenster 4,80 M
    Bauausführung im Innern 0,80 M (Z.) 5,60 M

    Erläuterung für die Pläne zum Umbau des Doppelhauses Hoher Steg N° 11 & Thomansgasse N° 20
    Besitzer J. L. Erlenbach
    Den Umbau liegt folgendes Programm zu Grunde :
    1) Er soll für künftighin die Passage, welche den Hohen Steg mit der Thomanngasse verbindet dem unruhiger unsauberen Kleineverkauf, der bisher dort untergebracht war, entgegen werden,
    2) der hierdurch gewonnene Raum soll für die anderseits gelegenen Räume nutzbar gemacht werden und soll bei der dadurch nöthig werdenen Verschiebung des Durchgangs die Passage durch Blendauslagen in den unschöner vertieften Feldern ein einheitlich dezentes Aussehen erhalten, der Boden soll tiefer gelegt werden.
    3) Durch Verlegen resp. Vereinigen der Treppen der bislang getrennten Häuser soll nicht nur eine bessere Verbindung zwischen beiden erzielt, es soll dadurch auch die Vergrößerung des Ladens (17) ins Auge gefaßt werden.
    4) Durch theilweise einstöckige mit Glas gedeckte Unterbauung des Raums N° 12 (nach oben erweiterter Lichthof) ist im I. Stock die Möglichkeit zu schaffen, den ganzen verfügte an Raum des I. Stockes beider Häuser in einer Ebene zu einer größeren gewerblichen Anlage etwa für Fabrikbetrieb für Weißwaren aller Art angeschaffen.
    5) Für diesen Fall sind zugleich Keller nöthig zur Unterbringung der Wascherei, somit thunlich soll also der neue in den Theilen N° 1 & N° 5 unterkellerte Komplex mit auf Eisenschienen eingewölbten Kellern mit guter Beleuchtung versehen werden.
    6) Für den Miether des Ladens N° 10 soll in einem neuen Mansardgeschoß, der auf dem niederen Hinterhaus aufzubauen sein wird, eine Wohnung geschaffen werden, ohne daß hierdurch und durch die Ladenraumgestattung in der Façade des Hauses in der Thomanngasse weitere Aenderungen vorgenommen werden.
    7) Die ganze Anlage soll hinreichend mit Gas & Wasser versorgt werden, für den Laden 17 und dessen Verger*ßerung ist die Beheizung vom Keller aus möglich zu machen.
    8) Sammtliche Auslagen erhalten Rollladen.
    In Hinsicht auf dieses Programm für die beigelegten Pläne für den Umbau entworfen und ist erläurernd noch beizufügen :
    I Kellergeschoss.
    a) Das bestehende Kellergewölbe N° 1 ist herausgenommen, um die dadurch bedingte verschiedene Bodenlage der vereinigten Raüme 10 + 9 auszugleichen und um bessere Bebuchtung zu schaffen.
    b) Der Balkenkeller 5 wird auf Schienen eingewölbt, die übriger Theile ebenso unterkellert, neben die fehlenden oder schadhaften Fundamente erzeugt werden.
    c) Die alte Senkgrube ist unzureichend, soll vergrößert und wasserdicht hergestellt werden, Ventilation durch Rohre ist vorgesehen, die kleine Senkgrube unter N° 18 g wird entfernt.
    d) Der Wendbrunnen in der Passage 18-c soll seines guten Wasser wegen in den unterliegenden Keller nutzbar sein.
    f) Die Beleuchtung der Keller ist durch Rohglasplatten, die in den Passageboden eingelegt sind, und durch vorgebeute Kellerschachte erzielt.
    II Erdgeschoß
    a) Die beiden alten Treppen N° 10 + 16 werden beseitigt und in der neuen dreiermigen* N° 14 vereinigt. (Beleuchtung von N° 24 + 25 her)
    b) Die Pfeilerwand von 15. 16 + 17 wird herausgenommen, durch Unterzugsschienen ersetzt und eine neue mit auslagen vorgeschoben von 2,00 m breite Zwischenwände herausgenommen.
    c) Die Zwischenwände bei 9 + 10, die der Fundament entbehren werden herausgenommen, der ganze Neue auf Passageenhöhe gelegt.
    d) Das alte Kreuzewölbte in Raum 11 wird entfernt, um derselben luftiger und brauchbarer umzugestalten.
    III I° Stock
    a) Die Zwischenwände bei Raum 19, 20, 22, 23 + 24 und die eingebaute Bodentreppe werden entfernt, um zwei größere L*de zu gewinnen*.
    b) Zu N° 21 ist die neue Wohnungstreppe eingebaut mit einer verbindenden Wendeltreppe.
    c) Der kleine Lichthof N° 27 sowie Gang & Raum 26 sind mit Glas eingedeckt*.
    d) Die Boden*treppe N° 29 wird beibehalten.
    e) Passagenraum 18-c resp. N° 30 wird mit Glasdach mit Luftgeflügel abgedeckt.
    IV Mansardestock
    a) Unter die Räume 19, 20, 21, 22, 23 & 24 wird einstöckig mit Manzarddach aufgebaut in Riegelwerk für eine kleine Wohnung zum Laden N° 9.
    b) Der kleine Abort 38 ist über Klappthüre erreichbar.
    c) Verbindung durch Wendeltreppe mit dem Laden, durch Bodentreppe in R. 32 mit Speicher ist vorgenommen.
    V Der Dachwerk ist dem alten analog gebildet.
    VI a) Die alten Kamine in 14 & 20 sind im I. Stock auf den Boden aufgesetzt und werden nur zur Keller geführt zur weiteren Benutzung.
    b) Kamin 12 resp. 25 wird bis zur II. Stockhöhe weggenommen, wo das eingezeichnete schon vorhandene Plätz Thürchen erhalten bleibt und bei Stelle bezeichnet, vor* dieser Kamin von unten später angebaut wurde.
    Straßburg den 13. Juni 1885
    Schmitt, Architekt

    [Stempel] Bürgmst Amt Strassburg Pr. 31-7-85, III 7914
    Strassburg den 31. Juli 1885
    An Hochwohlgeboren Herrn Bürgermeistereiverwalter Ober-Regirungsrath, Stempel dahier
    Bei Bearbeitung der Werkpläne für der unter dem 14 d. M. N° 7642 genehmigten Umbau des Hauses Thomangasse N° 20 mußte ich einsehen, daß die Möglichkeit einer günstigen Umgestaltung der an der Straße liegenden Räume ohne Abbruch des eingestellten Pfeiler A (Skizze) welcher zwei Unterzüge aufnimmt, nicht gegeben ist.
    Die in dem genehmigten Plan vorgesehenen Unterzugsschiene ist gestrichen, namentlich vorzugsweise deßwegen, weil dieselbe auf dem Straßenpfeiler, der außerhalb der gesetzlichen Grenze steht, auflagert.
    Hochwohllöbl. Bürgermeisteramt unterbreite ich nun ganz gehorsamst, durch Skizze dargelegt, ein neuen diesbezüglichen Antrag mit der ergebensten Bitte, denselben willfahren zu wollen.
    Hierdurch sind einerseits auf die innere Mauer, anderseits auf eine innerhalb der gesetzl. Grenz liegende Säule zwei Eisenträger angeordnet, welche consolartig ähnlich den erlaubten Auskragungen zur Herstellung von Balkons p. über die Grenze etwa 1,05 m vorstehen und dort die anschließende Unterzüge aufnehmen.
    Baldgefälliges geneigter Genehmigung sehe gehorsamst entgegen,
    Im Auftrag, Schmittt, Architekt, Fischerstaden 20, II

    III-b 7914 – Verf.
    1) Herrn Architekt Schmitt, Fischerstaden N° 20 II
    Auf Ihre Eingabe vom 31 vorigem Mts, betreffend den Umbau des Hauses auf dem Grundstück des Herrn Erlenbach an der Thomanns Gasse N° 20, werden Sie hiermit ergebenst benachrichtiget, daß in Anbetracht der örtlichen Verhältnisse die Auskragung eines doppel T. Trägers innerhalb des bestehenden Hauses und zwar in einer Länge von 105 Centimeter über die gesetzliche Fluchtlinie vorragend ausnahmsweise genehmigt werden kann.
    Ein Exemplar der eingereichten Zeichnungen folgt anbei zurück
    * * *
    2) Nach 14 Tage
    Straßb den 3 August 1885, der Bürgermeister Verwalter – Nebelung
    [in fine :] mdt 3.8.85 – ab 4/8 85

    Diese Beisache, betreffend den Umbau des Hauses an der Thomannsgasse N° 20, ist durch nunmehrigen Neubau Cfr III-b 7945 erledigt.
    Sonach ad acta, str. 18/8 85, Nebelung – Illinger

    [Tampon] Stadt. Baupolizei, Strassburg, N° III-b 8376, 24.9.85) N° III-b 7945, pr 6/8 85
    An das Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg
    Bei Inangriffnahme des Umbaues meines Hauses Thomanngasse 20 hat sich gezeigt, daß an Stelle dessen ein Neubau absolut geboten ist und bin ich bereit einen solchen auszuführen und in das neue Alignement zurückzutreten als selbstverständlich nehme jedoch an, daß das Ladenlokal wie bei meinem Nachbar Kipfel bis zur alten Straßengrenze fortbestehen darf.
    Da die Angelegenheiten der vorgeruckten Jahreszeit halber sehr drängt, bitte ganz ergebenst um eine möglichst sofortige gutige Entscheidung in der Sache zugleich mit Angabe der Bedingungen unter denen das von mir an die Stadt abzutretende Terrain erfolgen kann.
    Sehr hochachtend und ganz ergebenst (gez.) J. L. Erlenbach

    H. Mayer zur gefl. Anfertigung der Lagepänen wegen Erwerbung des über die gesetzliche Fluchtlinie vorragender Grund u. Bodens. 6/8 85 (gez.) Nebelung

    Pläne beigefügt, Str. 10/8 85 (gez.) *gler

    ad III-b 7945
    [Tampon] Stadt. Baupolizei, Strassburg, N° III-b 8376, 24.9.85)
    Bericht des städtischen Bauinspektors
    über das Baugesuch des Herrn J. L. Erlenbach vom 6. ds. Mts., betreffend die Ausführung eines Neubaues auf dem Grundstücke an der Thomannsgasse N° 20
    Dem betreffeden Antrage gemäß beabsichtigt Herr Erlenbach auf seinem Grundstücke an der Thomannsgasse N° 20 einen Neubau auszuführen, welcher in de unter dem 5.t Februar 1877 für die Südseite der Thomannsgasse gegenüber der Marbachergasse festgestzter Fluchtlinie zurückgesetzt werden soll. Die Zeichnungen über den beabsichtigten Neubau sollen demnächst zur Erlangung der Bau-Ermächtigung dem Bürgermeisteramt vorgelegt werden. Herr Erlenbach ist bereit den durch besagte Fluchtlinienregulierung von seinem Grundstücke abgetrennten Grund und Boden der Stadtgemeinde Strassburg gegen eine zu vereinbarende Vergütung zu überlassen unter der Bedingung, daß ihm die Benutzung des abgeschnittenen Grundstückstheiles gegen eine der Kaufsumm entsprechende jährlich zu bezahlende Anerkennugsgebühr vorderhand gestattet werde.
    In Anbetracht, daß dem Eigenthümer des Nachbargrundstückes N° 22 – Herrn Siegfried – unter den 19. Juni 1878 auch die Benutzung des von jenem Grundstücke durch die Fluchtlinienregulierung abgeschnittenen Geländes widerruflich gegen Zahlung einer jährlichen Anerkennungsgebühr von 60,0 Mark zugestanden ist ; in Erwägung daß durch die sofortige Freilegung des abgeschnittenen Grund und Bodens vom Grundstücke N° 20 zu Straßenzwecken in mancherlei Hinsicht sehr störendern 4,16 Meter starker Vorsprung des Nachbarhauses N° 18 enstehen würde, empfiehlt der Unterzeichnete Bauinspektor den Antrag des p. Erlenbach auf einstweilige Überbauung besagten Grundstückstheiles mittelst eines ebenerdigen Vorbaues in der bisherigen Fluchtlinie (Grundstücksgrenze) auf jederzeitigen Widerruf zu genehmigen.
    Durch die Ausführung der am 5.ten Februar 1877 festgestrllten Fluchtlinie wird nun dem beigefügten Situationplan zufolge vom Grundstück N° 20 die mit gelber Farbe angelegte und mit dem Buchstaben a b c d bezeichnete Fläche von 11,71 (4,16 + 3,46) / 2 – (3,46 . 0,42) / 2 + 4,16 . 0,23) / 2 = 44, 37 Quadratmetern abgeschnitten, für die Abtretung derselben an die Stadtgemeinde wurde unter Beibehaltung des Einheitspreises von 24,0 Mark per Quadratmeter, welcher bei Ankauf des Nachbar Grundstücks N° 22 vereinbart wurde, Herr Erlenbach, falls er sich mit dem Vorschlage einverstanden, erklären sollte, die Summe von 44,37 . 24,0 = 1064 M 88 Pf schreibe : Eintausensvierhundersechzig Mark 88 Pf aus der Stadtkasse zu erhalten haben.
    Der Stadt-Bauinspektor, Nebelung

    Gesehen, der Stadtarchitek, gez. Conrath

    Indem der Unterezeichnete sich mit der Entscheidunggssumme von 1064 Mark 88 Pfg für den an die Stadtgemeinde Straßburg abzutretenden, von seinem Grundstücke an der Thomannsgass N° 20 infolge der Fluchtlinienregelung abgeschnittenen Grund und Boden einverstanden erklärt, verpflichtet er sich zugleich im Namen seiner Besitznachfolger bei weiterer Benutzung des betreffenden Grundstückstheiles eine jährliche Anerkennungsgebühr von 54,0 Mark (Vierundfüfzug Mark) welche am 11. November 1886 zum ersten Male fällig ist, an die Stadtkasse zu zahlen, sowie nach erster Aufforderung des Bürgermeisteramtes den darauf zu erbauenden, ebenerdigen Vorbau sofort und ohne jeder Anspruch auf Entschädigung wieder abzubrechen, ferner den bereits vorhandenen aber die gesetzliche Fluchtlinie vortretenden Keller, falls derselbe nicht schon durch die Ausführung des Neubaues befeitigt werden sollten zuzufüllen wie überzeugenden Grund und Boden in Straßenhöhe einzuebenen.
    Straßburg den 10. August 1885, (gez.) J. L. Erlenbach
    Zu Beglaubigung, der Stadt-Bauinspektor, Nebelung

    Gesehen, der Bürgermeisterei-Verwalter

    Abschrift der vorstehenden Vereinbarung dem Stadtbauamte übergeben
    Auftrag cfr. III-b 8376
    Wegen die zu zahlende Anerkennungsgebühr nach 3 Monaten wieder vorzulegen. Str 24/9 85, Nebelung
    der Bau ist erst bis zum Kellergeschoß gedinchen*. Str 24/12 85 Nebelung
    Es wird zur Zeit am Erdgeschß gearbeitet, Str 24/3 86 Nebelung
    Der Vorbau ist noch nicht ausgeführt. Str 24/6 86
    S. Deutschmann

    [Imprimé complété]
    Bezirk Unter-Elsass – Stadt Strassburg
    Ankauf eines Grundstücks in Folge von Alignement-Ausführung
    Plan zum Berichte des stæstischen Bauinspektors über das Gesuch des Herrn J. L. Erlenbach, worin derselbe um Genehmigung zum zurückfahren in die Fluchtlinie seines in der Thomannsgasse N° 20 gelegenen Grundstücke einkommt.
     » Aufgestellt nach dem abgeænderten und den 7. Juli 1871 und 18. Mærtz offiziell angenomenen allgemeinen Alignementsplan.
    Strassburg, den 8. August 1885. Der stædtische Bauinspektor, Nebelung
    Gesehen, Der Stadtarchitekt
    (Herr J.L. Erlenbach – Gesetzliche Fluchtlinie – Thomanns Gasse – Marbach Gasse)
    Gesehen : der Bürgermeisterei-Verwalter

    ad III-b 7945
    Betrifft die Fluchtlinieregulierung vor dem Grundstück des Herrn Erlenbach an der Thomanns Gasse N° 20
    Wegen Benuntzung des vor der gesetzlichen Fluchtlinie liegenden Theiles ist eine jährliche Anerkennungsgebühr von 54,0 Mark zu bezahlen
    Da der betreffende Theil noch immer nicht überbaut ist, zu musst* nach 4 Wochen
    Straßb. den 24 Juli 1886
    Nebelung

    Die betreffende Sache ist bereits durch Verfügung I- 526 vom 4.ten Mai dss. Js. erledigt
    Sonach ad acta, Str 24/8 86

    1875

    22- Nov. 1875
    Betrifft : Mitteilung Seitens der Polizeidirektion das Gesuch des Hrn Erlenbach, um Beleuchtung der Passage durch sein Haus am Hohen Steg vom 13. Nov. 1875
    Br. m. der K. Polizeidirektion mit folgendem Bemerken ergbst. zurück :
    Obschon der Erlenbach’sche Durchgang eine Privatpassage ist, so erkennt die Stadt doch deren besondere Nutzlichkeit für den öffentlichen Verkehr an und hat daher beschlossen, einen Theil der Beleuchtungskosten, die im Interesse der Decenz oder öffentlichen Sicherheit nothwendig erschienen zu übernehmen.
    Somit ist man mit Hrn Erlenbach übereingekommen, daß zwei Permanentlaternen, welche die ganze Nacht hin durch angezündet bleiben in einer gewissen Entfernung von beiden Ausgängen der Passage angebracht & die Herstellungskosten derselben so vertheilt wurden, dhs. die Stadt die Auslagen für die Kanalisirung, Beschaffung & Ausstellung, sowie das Beleuchtungsmaterial der einen Laterne (derj. nach der Thomannsgasse), Herr Erlenbach dagegen das der andern Laterne (derj. nach dem Hoher Steg) übernehme.
    Die städtische Laterne befindet sich bereits an Ort und Stelle und benutzt seit dem 7. ds. Mts. diejenige welche H. Erlenbach zu besorgen hat, wird ebengfalls aufgestellt werden & in Wirksamkeit treten, so bald das Wetter etwas milder geworden.
    Straßburg, den 10. Febr. 1876

    N° III-b 8076 bezw. 8158
    Polizei-Direktion
    vom 16.t August 1885, N° II 8002
    Beschwerde vom Anwesen der Marbachgasse über Sperrung der Passage im Hause des Herrn Erlenbach Thomanns gasse N° 20 vom 17. August 1885 (pr 21/8 85 brgmst. III-b 8076)
    pro not.
    H. Architekt Schmitt ist zu einer Besprechung eingeladen auf Dienstag 1/9 85, vormittags 9-11 h. – Str 29/8 85 Nebelung
    [in fine :]
    H. Architekt Schmitt will in drei Tagen die Bauzeichnungen vorlegen und wegen Freigabe der Passage nähere Auskunft ertheilen. Str 1/9 85 Nebelung

    [verso] III-b 8158
    Verf.
    1) Brm : der Kaiserl. Polizei-Direktion
    mit dem ergebensten erwidern zurückgesant, daß sich die Herstellung der neuen Passage auf dem Grundstück des Herrn Erlenbach an der Thomannsgasse N° 20 bezw. am hohen Steg N° 10 bezw. deren Freigebung für den Verkehr zur Zeit nach der dieseitigen Beurtheilung entzieht, da die Bauzeichnungen zu dem daselbst aufzuführenden Neubau ([biffé] noch immer nicht) ([corrigé en] erst heute) vorgelegt (worden) sind.
    Ich gebe übrigens anheim zu erügen*, ob im gegebenen Falle ein behördliches Einscherten* zu lassen ist, da betreffender Durchgang nicht Stadteigenthum sondern lediglich durch Übereinkommen Privater entstanden ist.
    * * *
    2) ad acta
    Straßburg. den 8 September 1885
    der Bürgermeisterei-Verwalter, Nebelung
    [in fine :] mst 8/9 85 – ab 9/9 85

    Le mur de la cave dans le bâtiment en reconstruction s’est écroulé sur la voie publique qui n’est pas accessible aux voitures

    Eilt ! III-b 10 940
    Verf. 1) Herrn J. L. Erlenbach, p. C. der Herrn Gutmann, Alter Weinmarckt N° 33
    Infolge der Einsturtzes der längs der Straße sich hinziehenden Kellermauer des abgebrochenen Hauses auf Ihrem Grundstücke an der Thomasgase N° 20 ist die Sperrung der Straße daselbst für Fuhrwerke nothwendig geworden, Sie wollen gefälligst die Straßensperrung sofort veranlassen.
    Zugleich ergeht* an* Seie* das ergebene Ersuchen die Herstellung der eingestürzten Mauer nach Kräften beschleunigen zu wollen, damit die Benutzung der Straße so bald als möglich wieder frei gegeben werden kann.
    * * *
    2) Zustellungsurkunde beizufügen
    * * *
    3) An die Kaiserl. Polizei-Direktion hieselbst
    Im Laufe des heutigen Tages ist die längst der Straße sich hinziehende Kellermauer des abgebrochenen Hauses auf dem Grundstück des Herrn J. L. Erlenbach an der Thomasgasse N° 20 infolge mangelhafter Beschaffenheit eingestürzt.

    [verso]
    Zu Verhütung weiterer Unfälle wird die Sperrung der Straße daselbst für Fuhrwerke auf etwa acht Tage für dringend geboten ernechtent*, * bedinfalle* ersuche ich ergebenst des Weiteren bezüglich der Straßensperrung gefälligst veranlassen zu wollen.
    Die Sperrung der Straße ist diesseits an Ort und Stelle bereits angeordnet, auch ist der Eigenthümer aufgefordert worden, so schnell als möglich die bezeichnete Mauer wieder herzustellen.
    * * *
    4) Nach 3 Tagen
    Straßb den 7 August 1886, der Brgmstr. – Nebelung
    [in fine :] mdt & ab 8/8 86

    H. Mayer zur gef. Revision, Str 11/8 86

    Die Straße ist für Fuhrwerk immer noch gesperrt, die eingestürtzte Maur ist zum Theil wieder aufgeführt, Straßburg, den 15 August 1886.

    H. Mayer zur gef weitere Feststellung. Str 23/8. 86

    Die Kellermauer ist wieder in der alten Richtung aufgeführt und die Straße für Fuhrwerke wieder passirbar. Straßburg, den 25 August 1886

    Ad acta Str. 25/8 86

    Zustellungs Urkunde (…)

    III-b
    Vor dem Grundstück des H. Erlenbach an der Thomannsgasse N° 20 wird die Straße aufgegraben aufscheinend zur Herstellung eines Anschlußdohlens.
    H. Mayer zu gef. Feststellung auch zur Lagerung der Erdmassen in Benuntzung genommenen Straßenfäche.
    str 4/8 86 Nebelung

    Die zu Lagerung von Erdmassen in Benutzung genommenen Straßenfläche hat einen Inhalt von 5,0 x 15 = 7,50
    7,0 x 25 = 17,50 (zusammen) 25,000 Mtr
    Straßburg den 5. August 1886

    III-b 10 926
    Verf.
    1) An die Herren Bauunternehmer J & E Klein, Fritzgasse N° 9
    Nach diesseitige Feststellung haben Sie ohne baupolizeiche Erlaubnus die Straße vor dem Grundstücke des Herrn Erlenbach an der Thomannsgasse N° 20 aufgegraben lassen um daselbst einen Anschlußdohlen nach dem städtischen Dohlen in der Marbachgasse herzustellen.
    Im Hinblick auf die bezüglichen Vorschrift der Bürgermeister-Beschlüsse vom 6. Mai 1856 und 5. März 1883, betreffend die städtische Bauordnung, wollen Sie bei Vermeidung der strafrechlichen Verfolgung binnen drei Tagen nach Empfang der Aufforderung das Versaümte durch Vorlage eines auf 40 Pfenning Stempelpapier geschriebenen Gesuchs und von Zeichnungen in doppelter Ausfertigung nachholen, aus welchem die Lage, das Gefülle und die Bauart der Zweigdohlenleitung ersichtlich sein muß.
    Zugleich ergeht wiederholt das dringende * ergebene Ersuchen von Sie, in Zukunft dergleichen eigenmächtige Bauausführungen unterlassen zu wollen, da andernfalls ohne Nachsicht strafrechtlich gegen Sie vorgegangen werden müßte.
    * * *
    2. Zustellungsurkunde beizufügen.
    * * *
    3. Nach 3. Tagen
    Straß. den 5 August 1886
    der Bürgermeister, I.V.
    mdt 6/8 86, ab 6/8 86
    cf. III-l 10 928

    (860 sqq)

    1893

    [in margine :] Bt-b 735, pr 7/7 93
    Strassburg, 7. März 1893
    An das Bürgermeister-Amt, hier
    Zum Aufbau eines sogen. Pavillons auf einem kleinen Theile des Vorbaues bei meinem Hinterhause Thomannsgaße 20, bitte ich höflichst die behördliche Genehmigung ertheilen zu wollen um diesen Raum zu Geschäftszwecken verwenden zu können.
    Da obige Neu-Aufführung auf dem s. Z. genehmigten Vorbau also auf städtischem Grund & Boden zustehen käme, so erkläre ich ausdrücklich den mit dem Bürgermeister-Amt abgeschloßenen Vertrag vom 10. August 1885 auf hierauf einzubeziehen, *p. den beiliegendem Plan & Pause darstellenden Aufbau auf verlangen sofort & ohne Anspruch auf Entschädigung wieder abzubrechen.
    J.L. Erlenbach
    [in margine :] H. Roederer 7/3
    Schein beigefügt 14.3.93
    [verso] Baugebühren
    Herstellung eines Pavillons
    2,17 . 4,00 = 8,68 Mk

    Bauschein
    – Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, B. A-b 735
    Name des Antragstellers : Herr J. L. Erlenbach, Hoher-Steg 11
    Lage des in Betracht kommenden Grundstückes : Thomannsgasse N° 20
    Baugebühren im Betrage von 8 M. 68 bezahlt am 17/3. 93
    Mittheilung an die Abtheilung II abgegeben 17/3. 93
    Herrn Bauführer Steffgen zur gefälligen Kenntnißnahme.
    Straßburg, den 17. März 1895, Der Bauinspektor
    [in fine :] ab 17/2.93
    Kenntnis gen. 18/3 93

    – Beschluß.
    Der Bürgermeister der Stadt Straßburg,
    Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei ;
    Nach Einsicht des Gesuches vom 7. März 1893 betreffend die Herstellung eines eisernen Aufbaues über dem ebenerdigen Vorbau des Hauses Thomannsgasse N° 20 ([biffé] die Errichtung eines eisernen Pavillons auf der Terrasse des Hauses Thomannsgasse N° 20) ;
    In Erwägung, daß der ebenerdige Vorbau, auf welchem der ([biffé] Pavillon) Aufbau hergestelt werden soll, über die gesetzliche Fluchtlinie ragt, und daß sich Herr J. L. Erlenbach laut ([biffé] Schreiben) Vertrg vom 10. august 1885 ([biffé] verpflichtet) und gemäß der im Gesuche vom 7. ds. Mts. enthaltener Erklärung verplichtet hat, deb betr. Vorbau und den neu herzustellenden ([biffé] Pavillon) Aufbau auf erstes Verlangen des Bürgermeister-Amtes sofort und ohne Anspruch auf Entschädigung abzubrechen ;
    Faßt folgenden Beschluß :
    Artikel 1. Das Gesuch des Herrn J. L. Erlenbach vom 7. dss. Mts. wird vorbehaltlich der etwaigen Widerspruchs-Rechte Dritter nach den anbei zurückfolgeden, geprüften Zeichnungen unter den in der Bauordnung vom 30. November 1891 enthaltenen Bestimmungen genehmigt (1. Blatt Zeichnungen).
    Insbesondere ist zu bemerken :
    1) Antragsteller ist im Hinblicke auf die Vorschriften des Artikels 44 der Bauordnung vom 30. November 1891 verpflichtet, dem Bürgermeisteramte den Beginn der Bauarbeiten anzuzeigen.
    2) Nach Fertigstellung der Arbeiten ist in Gemäßheit des nach Artikels 47 der Bauordnung mindestens 14 Tage vor seiner Benutzung beim Bürgermeisteramte ein schriftlicher Antrag auf Gebrauchabnahme, vor deren Vollzuge die Benutzung der betreffenden Baulichkeiten unzulässig ist, einzureichen.
    3) Nach Maßgabe der Bestimmungen des Artikels 22 des Bauunfallversicherungsgesetzes vom 11. Juli 1887 muß über Bauarbeiten irgend welcher Art, welche in Selbstunternehmung ausgeführt werden, den Bürgermeisteramte für den Fall, daß zur Ausführung der Arbeit – einzeln genommen – mehr als sechs Arbeitstage verwendet worden sind, binnen drei Tagen nach Ablauf eines Monats bei Vermeidung der dort vorgesehenen Strafe eine Nachweisung nach dem vorgeschriebenen Formblatt eingereicht werden.
    – Artikel 2. Vorstehende Genehmigung ist ausschließlich auf die oben erwähnten, beziehungsweise in den zurückgegebenen Zeichnungen dargestellten Arbeiten beschränkt. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit oder Abweichung muß eine neue Genehmigung eingeholt werden.
    Artikel 3. Antragsteller hat die nach den Gebührensätzen berechneten Baugebühren im Betrage von acht Mark 68 Pfennig bei der Stadtkasse einzuzahlen und wird gegenwärtiger Beschluß nur gegen Vorlage der Quittung über die eingezahlten Baugebühren ausgehändigt.
    Artikel 4. Vorstehender Beschluß verliert seine Gültigkeit, wenn mit den genehmigten Arbeiten nicht binnen Jahresfrist – vom Tage der Aushändigung an gerechnet – begonnen ist.
    So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 14. März 1893 – Der Bürgermeister, J. A., 14/3
    [in fine :] Geschr. 15. III. 93, E. K.

    [in margine :] H. Steffgen 18/4. 93
    Noch nicht begonnen, 21/4. 93
    H. Steffgen 23/5. 93
    Der Aufbau ist fertiggestallt. Nichts zu bemerken. Erledigt. 30/5. 93
    Z. d. A. Str 30/5 93

    1902

    N° V-a 1169 (pr. 27/2. 02)
    Bürgermeisteramt Strassburg
    Baupolizei-Amt
    Umschlag
    zu dem Schreiben des H. Bgmstrs. vom 19.ten December 1902 Nr. V. 3035 bzw. B. A. 2838/01 v. 26/2.02
    betreffend Entfernung von Vorbauten an den Häusern Thomannsgasse N° 20, 22. Eigenthümer Erlenbach bzw. We. Siegfried u. We. Eugen Robert, Thomannsgasse ohne N°
    [in fine :] H. Nyssen 27/2
    Mit der Entfernung der Vorbauten ist noch nicht begonnen worden 7/3
    Z. N. Herrn Erlenbach & Frau We. Siegfried ist zur Beseitg. der Vorbaue eine Frist bis 1. Mai bzw. 1. August ds. Js. bewilligt worden 17/2.02 K

    [verso]
    Verfgen des H Bgmstrs vom 13.3.02 V 442
    V-a 1169, Straßb den 29 März 1902
    1) G. b.
    Die Firma E. Robert wurde durch die Abtheilung V-a aufgefordert, den Vorbau an der Thomannsgasse wegen Anfülligkeit alsbald beseitigen zu lassen. Der frg. Vorbau ist statt dessen ausgebessert worden, und hat die Firma unter den 7 März ds. Js. den Antrag gestellt, den Vorbau bis zum 1 Juli ds. Jd. stehen lassen zu dürfen. Wir können den Antrag befürwerten, da auch die Eigenthümer der beden andern Vorbauten daselbst eine entsprechende Fristverlängerung bewilligt worden ist.
    + + +
    2) Z. d. A.
    der Stadtbmt, 26/3
    [in fine :] mdt 29.3.02- ab ¼
    verb. 1957

    N° V-a 1957 (pr. 18/4. 02)
    Bürgermeisteramt Strassburg
    Baupolizei-Amt
    Umschlag
    zu dem Schreiben des Herrn Bgmstrs. vom 11.ten April 1902 Nr. V. 661
    betreffend Fristbewilligung bis 1. Oktober, betr. Beseitigen der Vorbauten Erlenbach Thomannsgasse 20 & W. Thomannsgasse 22 zur gef. Kentnis
    Z.N. Lt Verfgen des H. Bhstrs vom 19.4.02 V 661 ist für den Vorbau Siegfried Thomannsgasse N° 22 eine Frist bis 1 Oktober 1902 bewilligt worden
    1) Originalschreiben zurück, 22/4
    2) Am 15/9 02
    ab 23/4

    [verso] H. Nyssen 15/9
    Mit dem Beseitigen des Vorbaues Erlenbacch nach erfolgtem Umzug begonnen worden. Der Vorbau am Hause Siegfried ist beseitigt. 24/9
    Ges. Kl
    H. Nyssen 15/10

    Mit der Beseitigung des Vorbaues am Eigenthum Erlenbach ist noch nicht begonnen. 20./10
    Ist nicht schon der Glasdach, welches sich über den ersten Stock befand, beseitigt worden ? H. Nyssen 20/10
    Der kleine Glasvorbau vor dem einen Fenster im I. Stock ist beseitigt worden. 21/10
    H. Nyssen 11/11

    der Vorbau wird z. Z. abgebrochen, 13/11. N
    H. Nyssen 4/12

    Der Vorbau ist abgebrochen, die Schaufenster in der Straßenfluchtwand werden z. Z. hergestellt. 8/12 N
    H. Nyssen 29/12

    Die Arbeiten sind fertigestallt. Erledigt. 5/1 N

    Zu den Akten, Str. den 5.1.03, Der Brgmstr. I. A.



    17, place Kleber (ancien)


    Place Kleber n° 17 (ancien) – IV 412 (Blondel), N 725 puis section 61 parcelle 48 (cadastre)

    Démolie vers 1912 lors de la Grande Percée


    Le numéro 17 est la maison sur la gauche. Vue en 1868, enseigne A. Rhein ferblantier (carte postale Strasbourg disparu, photographie de Ch. Winter)
    Vue vers 1912 avant démolition, enseignes Schwenck Friseur, E. Mallo Friseur. Le pan de bois transparaît sous le crépi. Sur la gauche, encadrements de fenêtre Renaissance (Archi-wiki)
    Elévations vers 1912 (relevés du Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)

    La maison qui appartient en 1587 au tonnelier Jean Kelterer a un encorbellement de 26 pieds de long Grande rue de la Grange et de 24 pieds vers la place des Cordeliers. Elle appartient ensuite au tailleur Jean Gaspard Wenigguth (1658-1685) qui la revend après avoir acquis en 1675 la maison voisine dans la Grande rue de la Grange. La maison a trois petits poêles superposés, cinq chambres, cuisines, une petite cave et une petite cour en 1685 : l’acquéreur est le vivandier Claude Olié, originaire de Lyon, qui établit ensuite une auberge sur l’autre face de la rue de la Grange et revend la maison au perruquier et chirurgien Louis Pesant, natif de Paris et manant de Strasbourg, qui doit y faire des travaux importants puisque le prix d’achat est de 850 livres en 1700 et de 1362 livres en 1714. Le propriétaire est à nouveau un perruquier, Claude Prima, neveu de Claude Olié (1714-1734). Le cordonnier Jean Michel Füssel acquiert en 1734 la maison qui restera à ses descendants jusqu’en 1839. La porte de cave établie sur le communal en 1596 est supprimée en 1768. Le cordonnier André Vix achète en 1779 la maison voisine dont Jean Gaspard Wenigguth s’était défait en 1685. Les Préposés au bâtiment ne lui accordent pas la permission de construire à l’aplomb de son encorbellement lors de ses demandes réitérées en 1789 et en 1790.



    Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Claude Meininger © Région Grand Est – Inventaire général))
    Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 140 (Musée des Plans-relief) 1

    L’Atlas des alignements mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (f). A sa gauche dans la Grande rue de la Grange, la façade a une ouverture au rez-de-chaussée et deux fenêtres à chacun des deux étages et une toiture à deux lucarnes. A sa droite place d’Armes, le rez-de-chaussée comprend trois ouvertures dont celle du milieu sert de porte, deux étages à trois fenêtres. Le pignon a un étage à deux fenêtres et des combles.
    La maison porte le n° 17, aussi bien selon la première numérotation (1784-1857) que selon la seconde.

    Chrétien Rhein acquiert en 1839 les deux maisons voisines moyennant 15 000 francs. Il vend en 1855 le 31, Grande rue de la Grange à son voisin Jean Chrétien Roth puis cède en 1864 la maison qu’il a conservée à son fils Adolphe Rhein moyennant 22 000 francs. On peut donc supposer que Chrétien Rhein a transformé la maison, sans doute peu après l’avoir acquise. Adolphe Rhein en reste propriétaire jusqu’à ce que la ville s’en rende propriétaire, la démolisse vers 1912, annexe une partie du sol à la voie publique et réunisse le reste à d’autres terrains sur lesquels sera édifié l’actuel n° 10,


    Alignements de la Grande Percée sur fond de plan cadastral. L’avant de l’ancien n° 17 est réuni à la voie publique (en haut à gauche, AMS cote 907 W 161)
    Même endroit en août 2014. Le bâtiment porte le n° 10 de la place Kleber

    septembre 2020

    Sommaire
    CadastreRelevé d’actes

    Récapitulatif des propriétaires

    La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1608 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

    Jean Kelterer, tonnelier, et (1581) Agnès Schott – luthériens
    1617 h Jean Kelterer, tonnelier, et (1616) Anne Walch d’abord femme du potier Ulric Scheffer de Sélestat puis (1589) du tonnelier Kilian Odenmann, (1639) Ursule Lamp, d’abord (1626) femme d’Emmanuel Frœlich puis (1628) du marchand de bois Jonas Lutz, (1652) Jacqueline Wendrumm, d’abord femme du sellier Conrad Kesselmeyer (1617), du tonnelier Georges Thomann (1636) et du marchand Jean Wilhelm (1643) – luthériens
    1658 v Jean Gaspard Wenigguth, tailleur, (1653) Susanne Rœhrer – luthériens
    1685 v Claude Olié, cabaretier, et (v. 1675) Jeanne Nerbec – catholiques
    1700 v Louis Pesant, perruquier, et (v. 1691) Marie Sergent – manants, catholiques
    1714 v Claude Prima, perruquier, et (v. 1708) Jeanne Chaudre – catholiques
    1734 v Jean Michel Füssel, cordonnier, et (1718) Marie Salomé Schmerber puis (1728) Anne Marie Hellbeck – luthériens
    1760 adj Jean Daniel Gutermann, cordonnier, et (1738) Marie Salomé Füssel et cohéritiers – luthériens
    1777 h Jean André Vix, cordonnier, et (1752) Marie Madeleine Füssel – luthériens
    (puis indvis entre la veuve et Jean André Vix, tanneur, et (1779) Marie Madeleine Trautmann – luthériens)
    1821 h Emmanuel Hellbeck, marchand de cuir, et (1802) Marie Madeleine Vix
    1839 v Chrétien Rhein, ferblantier, et (1832) Marie Catherine Bilger
    1864 h Adolphe (Chrétien) Rhein, ferblantier, et (1865) Marguerite Steinmetz
    Ville de Strasbourg

    Valeur vénale : 850 livres en 1700, 1 362 livres en 1714, 1 270 livres en 1734, 1 255 livres en 1777

    (1765, Liste Blondel) IV 412, les enfants de Jean Michel Süssel
    (Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) And. Fix, 7 toises, 3 pieds et 2 pouces
    (1843, Tableau indicatif du cadastre) N 725, Hoelbeck, Emanuel, marchand de cuir – maison, sol – 0,45 are / Rhein Chrétien

    Locations

    1696, André Revel, manant
    1712, Claude Prima, perruquier (ensuite propriétaire)
    1804, Marguerite Dorothée née Lobstein veuve de Jean Georges Kugler
    1815, Catherine Schuster, veuve de Pierre Louis Réné et de Louis Richi, les deux tailleurs d’habits
    1827, François Xavier Büchlé, orfèvre, et Elisabeth Amsler

    Livres des communaux

    1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 167-v

    (Anderseits Stadelgaß wider Hienauff dem Barfuesser Blatz Zu.)
    Hanß Kelter der Küeffer hatt vor seinem Hauß Oben ein Vsstoß vnz ahne das Eckh gegen dem barfüsser Plaz xxvj schuh lang, vnd xxj Zoll herauß, Ein steinen Staffell vor der Thüeren Im Stadelgäßlin iiij schuh. iiij Zoll lang, und xv Zoll breÿt, sampt einem hülzenen Naach, Item mehr von dem Eckh Stadelgaß hienumb gegen d. Kleinen Stadelgaß Oben ein Vsstoß xxiiij schu ix Zoll lang, vnd iij schu Herauß, Zweÿ Ligende Kellerfenster Jedes ij schu lang, Vnd j schu Herauß, Bessert &, x ß iiij d

    (traduction) Jean Kelter, tonnelier – Un encorbellement de 26 pieds de long en saillie de 21 pouces se trouve en haut de sa maison jusqu’au coin de la place des Cordeliers, une marche en pierre longue de 4 pieds 4 pouces et large de15 pouces devant la porte rue de la Grange et un chenal en bois, item en haut du coin de la rue de la Grange vers la petite rue de la Grange un encorbellement de 24 pieds 9 pouces de long en saillie de 3 pieds, deux fenêtres de cave horizontalales dont chacune a deux pieds de long et une saillie d’un pied. Doit pour la jouissance 10 sols 4 deniers.

    1562, Livre des loyers communaux VII 1446 (Zinßbuch D) f° 170
    Le tonnelier Jean Kelterer doit à partir de 1596 quatre sols à la recette municipale pour une nouvelle porte de cave horizontale qu’il a été autorisé à poser sur la voie publique. Le loyer inchangé (en 1627) est reporté au folio 228 du Livre des loyers communaux.

    Item iiij ß d Almend boden Zinß gibt hanns Kelterer der Küeffer, von einer newen ligenden Keller thieren, sechs schuh Im liecht breit, vnd vier schuh herauß, vor seinem hauß am Eckh oben In der grossen Stadelgassen, Ihme durch bawherren vnd dreÿ bewilligt, gefellt vff philipi Jacobi, Actum den ersten Maÿ 1596.
    (rub.) Bleibt eod.
    New 228

    1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 228

    Hanß Caspar Wenigguth zuuor
    Johann Kelterer, Soll gemeiner Statt, Von einer ligenden Kellerthür ahm Eckhauß oben in der großen Stadelgaßen Jahrs vf prima Maÿ 4 ß d
    altt. d. 170
    New fol. 198

    1656 von Gottfridt Berus empfangen
    1658 von Hanß Caspar Wenigguth empfang.
    (Quittungen 1659-1672)

    1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 198-v

    Hannß Caspar Wenigguth, Soll von einer ligenden Kellerthür am Eckhauß oben in der großen Stadelgaßen Jahrs vff primâ May, 4 ß
    St. Zinßb. p. 228
    ietzt Claude Olier
    Jetzt Louis Pesant
    Jetzt Claude Primat
    Jetzt Johann Michel Füßel

    (Quittungen 1674-1741)
    Neuzb fol 251

    1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 251
    Le loyer communal est supprimé avec la porte de cave à laquelle il était attaché

    alzb. 198-b
    Johann Michael Füßel soll von einer liegenden Kellerthür am Eck Hauß oben in der groß Stadel gaßen Jahrs auf 1. Maÿ
    (Quittungen 1741-1768)
    ist in Aô 1768 hinweg gemacht worden

    Préposés au bâtiment (Bauherren)

    1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
    Les préposés refusent de donner à André Vix l’autorisation de construire à l’aplomb de son encorbellement à côté d’une maison que la Ville a acquise dans l’intention de réaliser les alignements prévus par l’urbaniste Blondel

    (f° 321-v) Dienstags den 15. Septembris 1789. – Andreas Vix, Schumacher
    Herr Andreas Vix, der Schumacher bittet Ihme zu erlauben den Überhang an seiner am Eck der großen Stadelgaß gelegenen behausung unterfangen Zu laßen. Nachdem in Erwegung gezogen worden, daß diese Behausung benebst der daneben gegen dem Place d’armes gelegenen behausung Löbliche Stadt würcklichen besitzet, Zu Vollführung des auf dem Place d’armes adoptirten Alignements weggeräumbt werden muß, als wurde Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren abzuweisen.

    1790, Préposés au bâtiment (VII 1424)
    Le même renouvelle sa demande l’année suivante. Nouveau refus après visite des lieux. La Ville devrait acheter au moins une partie de la maison pour réaliser l’alignement. L’aspect des lieux serait pire après les travaux que le pétitionnaire a l’intention de faire. Il est par contre autorisé à réparer et à peindre la façade.

    (f° 29-v) Dienstags den 6. Julii 1790 – Andreas Vix Schumacher
    Herr Lingenhölin Maurermeister, nôe Herrn Andreas Vix des Schumachers bittet ihme zu erlauben den Überhang an seiner am Eck der großen Stadel Gaß N° 17 gelegenen Behausung unterfangen Zu lassen. Erkannt, Augenschein

    (f° 37-v) Dienstags den 27. Julii 1790. – Andreas Vix pt° Unterfangung des Überhangs
    Idem [Johannes Lingenhölin der Maurer] nahmens H Andreas Vix des Schuhmachers erholt das den 6.ten Julii jüngst gethane begehren den überhang an deßen am Eck der großen Stadel Gaß N° 17 gelegenen Behausung unterfangen Zu dörffen, weilen nun durch Herrn Maire, Herrn Saum und H. von Türckheim, nebst H. Mathieu an dießer behaußung ein augenschein eingenommen und befunden worden, daß um das angenommenen allignement des place d’armes auszuführen Löbl. Statt entweder das ganze haus oder einen theil deßelben erkauffen müße, so wie solche das neben stehende Haus schon seit geraumer Zeit erkaufft hat, die unterfangung des überhangs den übelstandt in dießer gegend noch vermehren würde. Erkant, Abweißung.
    Andreas Vix pt° ausbessern und anstreichen – Item nomine bittet um erlaubnus diße behausung ausbessern und anstreichen zu dörffen. Erkannt Willfahrt.

    André Vix demande l’autorisation de réparer un chenal commun avec la maison voisine qui appartient à la Ville. La Ville règle la moitié des frais de réparation.
    (f° 42-v) Dienstags den 17. Augusti 1790. – H Andreas Vix pt° gemeinschafftlichen naachs
    H. Exsenator Andreas Vix berichtet daß Zwischen seinem unten an dem waffenplatz gelegenen und Löblicher Statt Zugehörigem daselbst befindlichen hauß ein gemeinschaftlicher Naach sich befindet, so Zerbrochen alßo erneurt werden mus. Erkant, Seÿe H. Werckmeister Kaltner zu untersuchung dießes Vorgebens Abzuordnen.

    (f° 54-v) Dienstags den 14.ten Septembris 1790 – H. Andreas Vix pt° Naachs
    Auf dem den 17. Augusti jüngst Herrn Werckmeister Kaltner aufgetragenen Zu machenden rapport, ob der zwischen löbl. Statt eigenthümlichen und H. Exsenatorisis Vix des Schuhmachers behaußung auf dem parade platz befindliche gemeinschaftliche Naach so verdorben das derselbe neugemacht werden muß, wurde auf deßen bericht, daß dießes Naach Zersprungen den 7.ten hujus erkannt, daß der von gedachtem herrn Vix producirte Spengler Conto auf 10 fl. 5 ß sich belaufend, mit der Helfte der fünf Gulden, Zweÿ Schilling sechs pfenning aus gemeiner Statt Cassa bezahlt werden solle.

    Description de la maison

    • 1685 (Conseillers et Vingt-et-Un) La maison sise place des Cordeliers en haut de la Grande rue de la Grange a trois petits poêles superposés, cinq chambres, cuisines, une petite cave et une petite cour
    • 1700 (Conseillers et Vingt-et-Un) La maison sise place des Cordeliers près de la fontaine rue de la Grange a plusieurs petits poêles et chambres, une cave pour 12 foudres de vin, un grenier pour 60 quarts de grains

    Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

    2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

    nouveau N° / ancien N° : 33 / 17
    veuve Fix
    Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
    (Légende)

    Cadastre

    Cadastre napoléonien, registre 21 f° 206 case 1

    Rhein Chrétien à Strasbourg

    N 725, maison, sol, Place d’armes 17
    Contenance : 0,45
    Revenu total : 144,23 (144 et 0,23)
    Ouvertures, portes cochères, charretières :
    portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
    fenêtres du 3° et au-dessus :

    Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1055 case 1

    Rhein Chrétien
    1866 Rhein Chrétien Adolphe fils ferblantier à Strasbourg
    (ancien f° 803)

    N 725, maison, sol, Place Kleber 17
    Contenance : 0,45
    Revenu total : 144,23 (144 et 0,23)
    Folio de provenance : (206)
    Folio de destination : Gb
    Ouvertures, portes cochères, charretières :
    portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
    fenêtres du 3° et au-dessus :

    Cadastre allemand, registre 32 p. 424 case 3

    Parcelle, section 61, n° 48 – autrefois N 725
    Canton : Kleberplatz Hs N° 17
    Désignation : Hf, Whs u. NG (Whs e. T. u. NG)
    Contenance : 0,68
    Revenu : 1700 – 2500
    Remarques : 1913 ab S 429 F. 2 [parcelle 72, place publique]

    (Propriétaire), compte 3180
    Rhein Christian Adolph Sohn
    gelöscht 1913

    Parcelle, section 61, n° 48 – autrefois N 725
    Canton : Kleberplatz Hs N° 17
    Désignation : Hf, Whs u. NG (Whs e. n. a. T. u. NG) s. Skizze N° 77

    (Propriétaire), compte 1951
    Burger Julius Max u. Ehefr. d. Erben
    1922 Simon Paul et son épouse Joséphine née Krehlimann
    1934 Schmitt Joseph boucher & son épouse Achard
    (3668)

    1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

    Canton IV, Rue 98 Place d’Armes p. 159
    17
    Prop. Vix, André, Cordonnier – Cordonniers
    Loc. Riehl, Louis, tailleur – Tailleurs
    Loc. Gerner, Jean, Glasschleifer – Echasses
    (ajout) Loc. Travolt, Jean Baptiste, Garçon serrurier

    Annuaire de 1905

    Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
    Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

    Kleberplatz (Seite 79)

    (Haus Nr.) 17
    Schwenk, Friseurmstr. 0
    Rhein, Klempnermstr. E 1
    Rhein-Cadet, Lampenfabr. 1
    Bloch, Schächtermstr. 2


    Relevé d’actes

    La maison est inscrite au nom de Jean Kelterer au Livre des communaux de 1587. Originaire de Schorndorf en Wurtemberg, le tonnelier Jean Kelterer épouse en 1581 Agnès, fille du tanneur Raoul Schott. Il devient bourgeois deux mois après son mariage.

    Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 238 n° 22)
    1581. 20. maÿ. Hans Kelterer von Schorndorff Kiefer, J Agnes H Rudolff schotten seligen tochter. Eingesegnet 29. Maÿ (i 128)

    1581, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 491
    Hans Keltter vonn Schorndorff der Kieffer Hatt das burgrechtt empfangenn von Angnes schöttinn weÿlandtt Ruolman schotten des weisgerbers dochtter seiner Hausfrauw vnnd will Zuon Kieffern dienen. Acttum denn 20.t Julli 1581.

    Propriétaire de la maison, leur fille Anne Marie Kelterer meurt célibataire en délaissant en 1617 pour héritiers ses trois frères. L’actif de la succession s’élève à 929 livres, le passif à 15 livres.

    1617 (5.ten Martÿ), Kauffmann (André), fonds Strintz (Daniel, 58 Not 30) n° (588)
    Inventarium Vnndt Beschreibung aller haab, Nahrung Vnndt gütter, So Weÿlanndt die Ehren Züchtig Vndt tugendreich Jungfr. Anna Maria Keltterin, Weÿlandt h: Johann Keltterers gewesenen Küeffers vnndt burgers in Straßburg Seelige dochter, nuhn mehr auch Seelig, nach thödtlichem ihren ableiben hind.laßen, So Vff erfordern, ahnsuchen, Vnndt begehren der Ehrenhafften Vnndt bescheÿdenen Meÿster Georgen, Leonhardten Vnndt Johannsen, alle dreÿ Keltterer, auch Vatter vndt mutter halben rechte geschwisterdt, Vnndt obgedachter Verstorbenen Jungfr. Seelig. brüed. Welch. d. Ehrengeacht, Vndt bescheÿden herr Jacob Keltterer, mitt beÿstandt der gesampten erben geeügt Vnndt gezeügt (…) Actum Mittwochs den 5.ten Martÿ, inn dem Jahr des herren als man Von Vnßers einigen erlöhßers heÿlandts Vndt Seeligmachers geburth Zahltt 1617.

    Inn Einer Behaußung der Statt Straßb. Vnnd. am Fischmarckh geleg. dem Jüngst. Sohn Zustendig Ist befund. word. wie h.nach volgtt
    Inn Lienhardt Keltterers, deren Bruder Behaußung, welche der Verstorbenenn Jungfrawen S. Eÿgenthümblichen Zuestendig gewesen, Ist ferners befund. word.
    Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung. Item ein hauß, hoff, hoffstatt, mit allen andern ihren gebeüwen begriffen, weÿthen rechten Vnndt Zugehördten, geleg. in d. Statt Straßb. geg. dem barfuoßer blatz, ein Seith ein eckh ahne d. großen stadel gaßen, anderseith neben hannß Jerg brand. dem glaser, stoßt hind. vff Wilhelm Breittbachen den schneid dauon göht Jährlich Vff Martini Vnseren Hh Vonn d. Kellerthür Vff die gaß 4 lb s so h: Heinrich obrecht d. Zinßmr. empfahet, Vndt ist dißer kauff Vohr diße behaußung anfangs beschehen Vnndt Zuegang. Vür Vnndt Vmb 600 fl. Straßb. Wehrung ist 341. lb 5 ß Vndt ist seith beschehenem Kauff Vonn dißer behausung Wenn beschwärdt abgelöhßt Vndt bezahlt word. nämlich 4 fl. geltts Vff S. Jacobi in hauptgutt 100. fl. Straßb. wehrung Jona Hammerern burg. in Straßb. vnndt dann dritthalben fl. geltts vff Vnserer fr. tag d. Verkhündung fallendt, in hauptguot abgelößt Word. 50 fl. Wehrung h Paullo Kornkauffern, geweßenen schaffen des gemeinen allmuosens Zuo Straßb. Lauth des Pergamenin haubtbrieffs Über die abgelößte 50. fl. Wehrung dessen datum den 17.t Martÿ 1572., Vnnd ist mit deß Bischoflichen hoffs Insigel Verwahrt gewesen, thut also d. Kauffschilling, Vnndt die abgelöhste beschwerd. inn allem Sammethafft 420. lb d. Über diße behaußung sagt ein deutscher Pergamenin haubtbrieff mit des bischofflichen hoffs Zue Straßburg Insigell Verwahr, deßen datum den 15.ten Aprilis 1575. Signirt mit N° 4.
    Sa. haußraths 83, Sa. Silber Geschirrs 38, Sa. Guldinn Ring 21, Sa. Eigenthums ane einer behaußung (Johannes Hatt diße Behaußung Im loß bekommen) 420, Sa. Pfenningzinß 175, Sa. Schulden 191, Summa summarum 929 lb – Schulden 15 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 913 lb

    Lors du partage, la maison revient à Jean Kelterer. Léonard Kelterer dont la femme a la jouissance d’une maison au Vieux-Marché-aux-Vins ne souhaite pas faire valoir ses droits sur la maison qui échoit par le sort à son frère Jean.

    1617 (5.ten Martÿ), Kauffmann (André), fonds Strintz (Daniel, 58 Not 30) Joint au n° (588)
    (Inventarium über Annæ Mariæ Keltterin, Johann Keltterers gewesenen Küeffers dochter, Verlaßenschafft)
    Eÿgenthumb d. Behaußung. Die Behaußung sampt den Recht. gerechtigkeit Vnd Zugehördt. Ist durch die Erben Inn Vorgestett. Werth d. 500. lb. gelaßen Vnd allein Vnd die Zwen brüd. Georg Vnnd Johann Verlohßt word. dann Leonhard selbig. keins weegs begert, Weilen sein haußfr. eine Behaußung Vff dem Weinmarck, Vonn Ihrem Vorig. hauß: Vnd Ehewürth Wÿdembs weiß Vnnd Zu diß. seiner handtierung Vnnd handwerckh auch Taugenlich ad dies vitæ Zunieß. Verschafft Word. deroweg. sein angebühr ahn geld Vil liber empfang. woll, hierauff Verglich. Welcher die Behaußung Vndd Ihren obbenant beed. gebrüd. Georg vnd Johanneß bekhommen solte, d. soll Zuvordrist die darauff stehend. beschwerd. Leid. selbige Vmb Ihrer Verstorbenenn Schwester Selig Preiß d. 500. lb d Über sich nommen Vnnd seinen andern brüder Inner einem halb. Jahr bis Johannis Baptistæ Inn Bahrem geld Jedwed. 333. fl. erstatten Vnd keines Weegs dieselbigenn mit Ungibig. Müntz beschweren sonndn. In gutten gangbarem gib Vnnd geling. Sortten die bezahung Lüffern
    Demnach ward d. Lohß gelegt, Vnd Johannes In ordenlich Lohß Zugefallen gibt laso Jedwed. seiner mit brüd. wie oblauth.333. fl

    Jean Kelterer épouse en 1616 Anne Walch qui a successivement épousé le potier Ulric Scheffer de Sélestat et en 1589 le tonnelier Kilian Odenmann
    Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 276-v) n° 47)
    1616. Domi 10. post Trin. 4. Aug. Hans Kelterer d. Kieffer hans Kelterer des Kieffers hind. lassener sohn, Anna Walchin chilian Odomans des Kieffers biersieders hind.lassene wittwe. Eingesegnet zu Illwickersheim (i 143)

    Kilian Odenmann est porté dans le registre des mariages sous le nom de Chrétien Odenmann.
    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 10-v, n° 27)
    1589. Mitt. deßen [den 22. Septemb.] seind Ehelich eingesegnet word. Christian Odemann der Kieffer auch Burg. alhie Vnndt Anna Wellin Weÿlandt Ulrich Scheffers gewesenen Burgers vnndt Haffners von Schledtstatt seligen hind.laßene Widtwe (i 13)

    Vente par Kilian Odenmann et sa femme Anne, fille de Henri Walch, bourgeois de Sélestat
    1608 (xij Octobris), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 309
    (Inchoat. fo: 338.) Erschienen Kilian Otteman der Khüffer vnnd Anna sein eheliche haußfrauw wÿland Heinrich Walchen d. burger Zu Schlettstatt seligen dochter

    Le tonnelier Jean Kelterer de Strasbourg devient bourgeois en août 1622
    1622, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 813
    Hannß Keltterer d. Kueffer von Straßburg Kaufft d. Burg.recht p. 20. goldt gulden vnd Will Zu den Kueffern dienen Signatum den 13. Augusti A° 1622.

    Jean Kelterer se remarie en 1639 avec Ursule Lamp, successivement femme d’Emmanuel Frœlich (1626) puis du marchand de bois Jonas Lutz (1628)
    Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 6-v)
    1639. Dom. IV Trinitatis 7. Juli. Hr Joh. Kelterer E. E. Kleinen raths alter beÿsitzer V. Ursula Jonas Lutzen deß holtzhändlers V. burgers n. Wittib. Eingesegnet in der Ruprechts aw (i 9)

    Le charpentier Jonas Lutz épouse en 1628 Ursule Lamp, veuve d’Emmanuel Frœlich : contrat de mariage, célébration
    1626 (7. Februarÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) f° 38
    Eheberedung Zwüschen Jonæ Lutzen dem Zimmermann Vnd frawen Ursulen beeden Versprochenen Ehepersonen Auffgerichtet
    zwüschen dem Ehrenhafften Jonæ Lutzen Zimmermann vnnd burger Zu Straßburg Ane einem
    So dann der Ehren: vnndt tugendsamen frauwen Ursulen Lampin weÿlandt Magister Emanuel Frölichs burgers Zu Straßburg seeligen Wittiben Am Andern theil
    Beschehen vnd Verhandelt Inn daß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Auff der Pfaltzen In des allmend stuben Donnerstag den 7. Februarÿ Inn dem Jahr deß Herrn Alß man Zaltte 1628.
    [minute n° 667] [unterzeichnet] Ich Jonas lutz Beken wie obstett als hozeiter

    Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 184, n° 12)
    1628. Dnica eadem [VII.gesima & vigesima 10 et 17 Hornungs] Jonas Lutz, der Alte Bruckm v. Burger alhie, Ursula, M. Immanuel Frölichs witwe. Copulati in novo templo 25. hornung, tutor Jacob Lamp (i 366, rien au Temple-Neuf)

    Le mariage du pasteur Emmanuel Frœlich et d’Ursule Lamp, fille de pêcheur, est retardé de plusieurs mois parce que le fiancé a rompu une promesse de mariage en passant un accord avec la famille. La première fiancée enceinte se marie quelques mois plus tard à Brumath. En marge de l’acte le pasteur porte qu’Emmanuel Frœlich est mort de la peste le 2 janvier 1627 à l’âge de 28 ans.
    Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 122, n° 11)
    1625. Dnica eadem [VII] Septuagesima. M. Imanuel Frölich (:bewehleter Confirmiter v. p.sentireter pfarrer Zu Gertweiler in der Herrschafft Barr:) Georg Frölichs reytt Knechts p.m. sohn. J. Ursula h. Michel Lampen p.m. der fischer fünffzehners
    Tochter worden diese beide dnica vii.gesima 13. Februarÿ Zum i. mal ausgeruffen, darauff ein spruch geschehen, das sie Anno 1626. Dnca 18. p. trinit: zum andern mal ausgeruffen v. 16. octob seind eingesegnet word. d. 27. Febr.
    [in margine :] NB die Andere Ausruffung eingestellet (i 333)
    Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 156, n° 40) 1626. Montags 16. Octobris Dnicæ XIX p. Trinit. Zu Illkirch auff meiner herren Erlaubnus ingesegnet worden M. Imanuel Frölich, J. Ursula h. Michel Lampen des fischers fünfzeheners pm. tochter. NB. Diese Zwo personen sindt Anno 1625. 13. die Februarÿ Zum 1. mal ausgeruffen worden. Es haben aber
    Sambstags den 19. tag Feb. vnsere Gnädige herren Räth v. XXI. mit fernerer proclamation bis auff weiteren Bescheidt inezuhalten*, schrifftlich gebetten v. befohlen. Ist also die Andere Ausruffung zu Xnachten erst befohlen worden. Dnica XVIII aô 1626. vndt den 16. octobris die copulaôn v.richtet.
    [in margine :] Idem Frölich starb an die pest 5. Januarÿ aô 627. anno Aetatis 28.
    NB. Die Sache ist für ein Ehegericht kommen Weil er Imanuel vorhin mit einer Anderen behernegt* gewest, mit deren er sich zwar vor der ersten ausruffung v.glichen durch hÿlffe seiner beÿständer, Vndt ist sie dieselbige Vettell, ehe M. Imanuel ausgeruffen v. eingesegnet worden, Zu Brumat mit einem Andern v. mit großem Bauche Zur Kirche gangen. (i 350)

    Assesseur au Petit Sénat, Jean Kelterer se remarie en 1652 avec Jacqueline Wendrumm, originaire de Lauterecken en Palatinat, successivement femme du sellier Conrad Kesselmeyer (1617), du tonnelier Georges Thomann (1636) et du marchand Jean Wilhelm (1643)
    Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 53-v, n° 28)
    1652. Dominica Cuasi modogeniti. Herr Johann Kälterer E. Ehrsamen Kleinen Raths alter Beÿsitzer vnd burger alhier vnndt fraw Jacobe H Johann Wilhelms gewesenen burgers vndt handelsmanns alhie hinderlaßene Wittib. sind copulirt word. Mont. d. 3.t Maÿ in der Ruprechtsaw (i 65)

    Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 464)
    1643. Domin. Septuages. Herr Hanß Wilhelm der Handelßmann Vnd Burger allhie Jacoben Georg Thoman deß Kieffers vndt Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Im Münster Zinst. den 7. febr. (i 237)

    Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 188-v)
    1636. Domin. Pasch. d. 17. Aprilis. Georg Thoman Küeffer vnndt Burg. alhie, Jacobe, Cunrad Keßelmeÿers Burgers Vndt Sattlers alhie nachgelaßene wittib. Eingesegnet Montag d. 25. Aprilis St: Thoman (i 195)

    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 113, n° 17)
    1617. den 4. Augusti sind ehelich eingesegnet word. Conrad Kesselmeÿer der Sattler, Melcher Kesselmeÿers des Sattlers vnd burgers alhie Sohn, vnnd Jungfrau Jacobe Wendrummin von Markirch Simon Wendrumm des burg. Vogts Zu Lauttereckh tochter (i 123)

    Jean Kelterer devient préposé au vinaigre à la tribu des Tonneliers et aubergiste au Soleil
    1617 XV (2 R 45) Hanns Kelterer. 13. [Burger Ungelt, so in den Messen frembder Leüth beherbergen]
    1619 XV (2 R 47) Johann Kelterer. 89. [clagt die Biersiederin Zum Winckelbronnen]
    1631 XV (2 R 57) Hanß Kelterer. 106. [Essigkießer spötter]
    1633 XV (2 R 59) Johann Kelterer. 50. [Essigkieser]
    1636 XV (2 R 61) Hannß Kelterer. 85. 88. [Essigkießer, bitt erlaßung]
    1645 XV (2 R 66) Johan Kelterer. 131. 153. [würth Zur Sonnen, Ungelts Nachlaß]

    Litige entre les héritiers de Jean Kelterer et ceux de Jacques Kelterer au sujet d’une somme que Jean Kelterer a réglée au nom de son frère Georges Kelterer en 1604.
    1648, Protocole des Quinze (2 R 67)
    Johann Kelterer Ca. Jacob Kelterers Erben. 67.
    (f° 67) Donnerst. den 27. Aprilis – Johann Vnd Leonhardt Kelterer per Bullian berichten daß Ihr Vatter Hanß Kelterer den 23. Julÿ 1604. wegen seines brud.s Georg Kelterers geweßenen Statt Kieffers gemeiner Statt bezahlt 300 fl. lauth Scheins von d.thurns welche eben anietzo Von Ihnen Von Jacob Kelterers Erben an E. E. Statt gericht widerumb erfordert & weilen Sie nun Eine Schuld nicht Zweÿ mahl Zahlen können alß bitten Sie wegen fernern procedirens beÿ E. E. Stattgericht Zu inhibiren. Erkandt würdt die Sach für Obere bawherren gewieß. vnd Kein interim beÿm Stattgericht d. process eingestelt hab.

    Compte que rend Jean Kelterer à sa belle-fille Marie Jacqueline Lutz, héritière de son père Jonas Lutz, de sa mère Ursule Lamp et de son frère Jean Frédéric Lutz
    1652 (1. 8.br), Not. Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
    Abrechnung Zwischen herrn Johann Keltern alten Kleinen Rathsverwanthen Eines undt deßen Stief Tochter frawen Mariæ Jacobæ Lutzin andern theils
    Fr. Maria Jacobea Lutzin soll Herrn Kelttern. Erstlichen vermög der den 5. et 16. Junÿ gehaltenen vnd durch nachgemelten Not. auffgerichteten abrechnung ist Ihr verstorbener bruder Joh: Friderich Lutz seinem Stiefvater schuldig verplieben (…)
    Item von ihrer behaußung im Steingäßlein wegen deß Räubelischen Capitals
    Verzeichnuß derjenigen Capitalien, so Weÿland fr. Ursula Lamppin beneben andern herrn Johann Kelterers geweßene haußfr. von Ihrem Ersten haußwürth H: Jonæ Lutzen ad dies vitæ Zugenießen gehabt.

    Marie Jacqueline (Lutz) femme du brodeur en soie Christophe Friderich passe une obligation au profit de son beau père Jean Kelterer. En marge, quittance remise par les héritiers (voir actes suivants)
    1653 (23. febr:), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 102-v
    Erschienen Maria Jacobea, weÿl. Christoph Friderichß deß Seidenstickhers nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand H Jonæ Andreß von Veßenheim deß Seidenstickhers und alten Kleinen Rhats Verwanthens
    hatt in gegensein H Johann Kelterers alten Kleinen Rhats Verwanthens ihres Stieff Vatters – schuldig seÿen 100. lib
    [in margine :] Erschienen Maria Magdalena Johann Zittelins deß Schneiders eheliche haußfr. Undt Anna Maria Gottfried Berußen deß Schuhmachers eheliche haußfr. beeder Schwestern, mit beÿstand ihrer Ehevögt, Vndt dann Er Johann Zittele, alß gevollmächtigter Gewalthaber hannß Jacob Kelterers deß Schneiders Zu Arserbleben beÿ Hall in Sachßen seines Schwagers, alle treÿ alß hierin gemelds Creditoris seel. Erben (quittung) Act. d. 17. Aprilis A° 1657.

    Le cordonnier Geoffroi Berus épouse en 1649 Anne Marie Kelterer, fille de Léonard Kelterer, le tailleur Jean Zittelé en 1644 sa sœur Marie Madeleine Kelterer
    Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 22)
    1644. Dominica Septuagesima 18. febr. Johannes Zittelin der Schneider Vnd burger Vndt Jfr, Maria Magdalena, Lienhard Kelterer des Küffers Vnnd burgers alhier eheliche Tochter. Copulirt J. S Peter Dienst. 27. Febr. (i 29)

    Testament d’une locataire, Marguerite Stich veuve du greffier Jean Adam Weinecker

    1656 (22.7.), Not. Dreuttel (Laurent, 1 AH 5905)
    Codicill – Margaretha Stichin Hannß Adam Wein Eckhers deß geweßenen Musterschreibers und H. Capitain Riegels alhier Ehelichen haußfrau
    2. Legirt sie hannß Jacob Stichen deß Kieffers Ihres Vettern Söhnlin auch hannß Jacoben (…) 3. Elisabeth vnd Susannæ stichen obgemeltes H. hannß Jacob Stichen brudern töchterlin
    Sig. den 22. Julÿ 1656.
    In Einer vff dem Barfüeßer platz gelegener behaußung den Kelterischen Erben gehörig derselbigen Wohnstuben vff den Barfüßer platz sehendt

    Jean Zittelé et Marie Madeleine Kelterer, Geoffroi Berus et Anne Marie Kelterer ainsi que Jean Jacques Kelterer demeurant à Aschersleben en Saxe, héritiers de Jean Kelterer, hypothèquent la maison au profit de la fondation Ambroise Gilg auprès de la paroisse Saint-Nicolas. En marge, quittance remise en 1670 au propriétaire suivant, Jean Gaspard Wenigguth.

    1657 (7. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 74-v
    Erschienen Johann Zittele der Schneid. und Maria Magdalena sein eheliche haußfrau, Gewesen Berus der Schuhmacher und Anna Maria sein eheliche haußwürthin insonderheit aber, sie Maria Magdalena und Anna Maria Geschwisterde, mit beÿstand H hannß Melchior Silberadts E.E. Statt gerichts alten Beÿsitzers, und Johann Jacob Bernen deß Musicanten beeder alß ihr beÿder Schwestern hierzu erbettener nechster Verwanther, So dann eingangß gemelter Johann Zittele alß, in crafft deß am 14. Jan. a° 1656. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten und in deroselben Protocollo extensivo fol. 4. & seq. befindlich. Gewalts gevollmächtigter Befelchhaber hannß Jacob Kelterer deß Schneiders Zu Aschersleben beÿ Sächßisch hall,
    in gegensein H Johann Thoman Kawen E.E. großen Rhats Alten Beÿsitzers und H Johann Kornmanns, beed. hanßdelßmänner, alß Pfleger weÿl. H Ambrosÿ Gilg. seel. Fundation beÿ der Kirch. Zu St. Niclaus – schuldig seÿen 125 Pfund daß sie damit H Johann Kummerell EE Kleinen Rhatts Beÿsitzer und handelßmann umb daß Jenige so derselbe ihnen Zu bezahlung deß. von weÿl. Johann Kelterern, gemeiner Statt verschafften legats, vorgeschoßen gehabt, wider bezahlen mögen
    Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen & alhie am Barfüßer Platz, ist iben ein Eckh an der groß. Stadelgaß. und in obgemelts Johann Kelterers Erbschafft gehörig, davon gehend iahrs 4 ß Allmend zinnß gemeiner Statt
    [in margine :] (…) in gegensein hannß Caspar Wenigguts deß Schneiders, alß ietzigen Unterpfands Innhabern (…) Act. 15. martÿ a° 1670

    Les héritiers de Jean Kelterer vendent la maison au tailleur Jean Gaspard Wenigguth moyennant 312 livres

    1658 (15. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 59
    (Protocoll. fol. 10.) Erschienen Johann Zittele der Schneider und Burger Zu Straßburg, alß, in crafft deß am 14. Januarÿ Anno 1656. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten und in deroselben Protocollo extensivo fol. 4. et seq. befindlichen Gewalts gevollmächtigter Befelchhaber Hannß Jacob Kelterers deß Schneiders Zu Aschersleben beÿ Sächßischen Hall seines Schwag. mit beÿstand Gottfriedt Berußen deß Schuhmachers auch seines Schwagers
    in gegensein Hannß Caspar Wenigguths deß Schneiders mit beÿstand Niclauß Schieners deß Schneiders, seines Stieff Vatters, wie auch H. Hannß Caspar Wolffen E: E: großen Rhats beÿsitzers Vnd Hannß Engels deß Rothgerbers seines Schwagers
    Hauß und Hoffstatt, mit allen deren Gebäwen & alhie am Barfüßer Platz ist einseit ein Eckh an der Großen Stadelgaßen, anderseit neben H Daniel Ackermann dem Handelßmann, hinden vff Wilhelm Breitbachen den Schneidern stoßend gelegen, davon gibt mann Jahrs termino 1. Maÿ 4 ß d Allmendt zinnß wegen einer Keller thür, gemeiner Statt Straßburg, so dann ist dieße Behausung noch verhafftet umb 125. lb weÿl. H. Ambrosÿ Gilgen seel. Fundation beÿ der Kirchen Zu St: Niclaus (übernohmen) – umb 187 lb

    Fils de tailleur, Jean Gaspard Wenigguth épouse en 1653 Susanne, fille du menuisier Georges Rœhrer : contrat de mariage, célébration
    1653 (26. Xbris), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
    Eheberedung Zwischen Mr Hannß Caspar Wenigguth dem ledigen Schneider Vndt Jfr. Susanna Weÿl. Geörg Röhrers gewesenen Schreiners vndt burgers alhie seel. nachgelaßene dochter
    Zwischen dem Erbarn vndt bescheiden Hannß Caspar Wenigguth dem ledigen Schneid. Vndt Burger, alhier alß Bräuttigam an Einem
    So dann der Ehren und tugendsammen Jfr. Susannæ, Weÿl. Geörg Röhren gewesenen Schreiners vndt burgers alhie zu Straßburg seel. nachgelaßene ehelichen tochter alß hochzeiterin Andern theils
    So beschehen In des heÿl. Reichs freÿ Statt Straßburg Montags den 26. Xbris ipsa Stephani alß mann nach Vnßers Einig. Erlößers v. heÿlands Jesu Christi Gnad.reich Geburth Zahlte 1653.

    Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 64)
    1654. Dominica 1. Post Circum: Hannß Caspar Wenig gut der Schneider Friderich Wenig: gut gewesenen burgers vnd Schneiders alhie hinderlaßener ehelicher Sohn, Vndt Jungfr. Susanna Georg Rörers des Schreiners Vndt burgers alhie hinderlaßene eheliche tochter. Copulabantur Dienst den 17. Januarÿ Zum J. St Peter (i 75, proclamation Saint-Thomas p. 20, i 23))

    Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Les apports du mari s’élèvent à 41 livres, ceux de la femme à 115 livres.
    1655 (30.6.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 2
    Inventarium Vndt beschreibung Aller vndt Jeder Haab, Nahrung vndt Güetter, So der erbare vndt bescheidene Mr Hanß Caspar Wenigguth, burger Vndt Schneid. alhie Zue Straßburg, vndt Fr. Susanna Röhrerin beede Ehegemächt Zusammen In den Ehestandt gebracht, Welche vmb Künfftiger beßere richtigkeit willen Inventirt (…) So Beschluß summa Sambstags den 30. Junÿ A° 1655.
    Sa. der Frawen Zugebrachten haußrath 102, Sa. Silber geschmeids 9, Sa. Guld. Ring 2, Summa summarum 115 lb
    deß Mannß Zubringende Nahrung 41 lb

    Jean Gaspard Wenigguth hypothèque la maison au profit de la mineure Marthe Stettner pour pouvoir la réparer et l’améliorer

    1659 (ult. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 524 n° 101
    Erschienen Hannß Caspar Weniggut der Schneider
    in gegensein Mathiß Kallhardts deß Goltschlagers alß Vogts Marthæ Stettners – 50 Pfund pfenning Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts,
    daß Er, mit solch. Vorlag seine alhie am Barfüßer Platz, oben an der groß. Stadelgaß. gelegener Behaußung repariren und verbeßern
    dafür obermelte Behaußung in spe Vnd in subsidium alle übrige deß Debitoris haab und Nahrung Unterpfand sein solle.

    Jean Gaspard Wenigguth meurt en octobre 1678 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison à 375 livres, la voisine qu’il a achetée en 1675 à 212 livres (le billet d’estimation est joint à l’inventaire suivant, dresssé en 1680). La masse propre à la veuve est de 43 livres, celle des héritiers de 17 livres. L’actif de la communauté s’élève à 882 livres et le passif à 121 livres.

    1679 (17.3.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 7) n° 513
    Inventarium vndt beschreibung aller Haab, Nahrung und gütter, ligender vndt Vahrender, so weÿlandt der Ehren: und Vorgeachte Herr Johann Caspar Weniggutt, geweßener burger vnd Schneider alhie Zu Straßburg, nunmehr seeliger, nach seinem am 27. Octobris deß nächst Verwichenen 1678.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen vndt vff ansuchen, erfordern vndt begeren des auch Ehren vndt vorgeachten Herrn hannß Georg Walters, ebenmäßig Schneiders vndt alhießigen burgers alß geschwoarnen Vogts Susannæ, Hanß Caspars, Marien Salomeen, Johann Friderichs, Mariæ Elisabethæ, Johann Frantzen vndt Johannis, aller Süben Vollbändiger geschwüsterte, deß Verstorbenen sehl. mit hernach benamter seiner hinderpliebenen Wittwen ehelich erzeigter Kinder vndt ab intestato nachgelaßener Erben, ordnungsmäßig Vorgenommen vndt ersucht, durch sie Ehren: und Tugendtsame Fraw Susannam Röhrerin die wittib (…) Actum vndt angefang. in deß heÿligen Reichs freÿen Stadt Straßburg Montags den 17. Martÿ 1679.
    Copia des Eheberedung – Copia Codicilli reciproci

    In einer alhier in der Statt Straßburg ane dem Baarfüßer platz gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden, wie volgt
    In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der obern Stub Cammer, In der Obern Stuben, Im obern haußöhr, In der Mittlern Stuben, In d. Mittlern Stub Cammer, Im haußöhr, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im Undern haußöhr, Im Keller
    Eÿgenthumb an Häußern. Item Hauß vndt hoffstatt, mit allen deßen gebäwen, begriffen, rechten vnd Zugehördten, gelegen alhie in d. Statt Straßburg ane dem Paarfüeßer blatz, einseit ein Eckh an der großen Stadelgaßen, 2. seith neben (-) hinden vff die wittib vnd Erben selbsten stoßend, dauon gehen Jahrs vff den 1.ten Maÿ 4 ß Allmend Zinß, weg. einer Keller thür, Gemeiner Statt Straßb. Sonsten ledig eÿgen, vndt durch die geschwornen Werckmeister angeschlagen p. 375. lb. Darüber besagt i. Perg. Kauffbrieff mit d. St. Str. anhangendem Contract Insigel Verw: sub dato 10. Februarÿ A° 1658. mit N° 7 notirt, vnd nach beschehener revision darbeÿ gelaßen.
    Item hauß vnd hoffstatt, sambt allen anderen deßen begriffen, Zugehördten vnd gerechtigkeiten, gelegen alhier in der Statt Straßb. oben ane d. großen Stadelgaß. einseit neben vorgemelter behaußung, anderseit neben Friderich Dürren dem Münster becken, hinden vff hannß Friderich Wenigguth Schneidern deß verstorbenen eheleiblichen Bruder stoßend, dauon Gehen Jahrs vff den 4. Martÿ 4. lb d Zinß, Herrn Johann Mappußen, Specereÿ händlers, lößig mit 100. lb. d sonsten eÿgen, vnd durch die geschwornen Werckmeister angeschlagen per 212. lb 10. ß d dauon abgezogen erstgemelte beschwerdt, so restirt noch diß orths außzuwerffen 112. lb 10 ß. Hierüber besagt j. Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Insigel bekräfftiget, deßen datum den 4. Martÿ A° 1675. mit Newem N° 1. notirt. Ferner haben sich befunden noch 8. alte Perg: hauß; vnd abgelößte Zinßbrieff über solche beede behaußung besagend
    Ergäntzung der Wittwen unveränderten guttsh Auß dem Inventario Zugebrachter Nahrung durch H. David Ösingern Juniorem Notarium in A° 1655. auffgerichtet
    Series rubricarum. Der Wittib unverändert gutt, Sa. haußraths 14, Sa. Silbergeschmeidt 2, Guldine Ring 2, Ergäntzung 23, Summa summarum 43 lb
    Der Erben unveränderte Nahrung, haußrath 2, Ergäntzung 15, Summa summarum 17
    Endlichen würt auch beschrieben d. Gemein Verändert v. theilbar gutt, haußrath 103, Werckzeug 1, Wein vnd Vaß 104, Silber geschirr und Geschmeid 89, Guldine Ring 7, Baarschafft 53, Eÿgenthumb ane häüßern 487, Activ Schulden 36, Summa summarum 882 lb – Schulden 121, Nach deren Abzug 751 lb
    Summa finalis 822 lb

    Susanne Rœhrer meurt en 1680. L’actif de la succession s’élève à 947 livres, le passif à 32 livres.

    1680 (8. 9.bris), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 8) n° 579
    Inventarium undt beschreibung aller Haab und Nahrung, ligender undt Vahrender, so weÿl. die Ehren v. Tugendsame Fr. Susanna Röhrerin auch weÿl. deß Ehren und vorgeachten H Hannß Caspar wennigguths geweßenen burgers v. Schneiders alhier hind.laßene Wittib nunmehr seel. nach ihrem den 13. Augusti dießes 1680.sten Jahrs geschehenen tödlichen ableiben Zeitlichen v.laßen vff erfordern und begehren deß Ehrenvest wohl vorgeachten H Hanß Georg Walters ebenmäßigen Schneiders v. alhießigen Burgers alß geschwornen Vogts Susannen, hannß Caspars, Marien Salomeen, Johann Friderichs, Mariä Elisabethen, Johann Frantzen v. Johannis aller Vollbändiger geschwüsterte, der verstorbenen fr. sel. mit obernanntem hanß Caspar Weniggut Ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben ordnung mäßig vorgenommen (…) Actum Straßburg in fernerem beÿsein hannß Geörg Röhrers, Schreiners der Verstorbenen fr. seel. bruders v. gewesenen Vogts, Montags den 8. 9.bris 1680.

    In einer alhier in der Statt Straßburg oben ane der großen Stadelgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden, wie volgt
    vff d. obern bühn, In der Cammer A, Cammer B, Cammer C, In der obern Stub Mittelstub, In der Mittlern Kuchen, In der Undern Wohnstub, In der undern Kuch. Im dem undern haußöhr, Im Keller
    Eÿgenthumb an Häußern. Item Hauß v. hoffstatt, mit allen deßen gebäwen, begriffen, Rechten v. Zugehördten, gelegen alhier in der Statt Straßb. ane dem Paarfüeßer platz, einseith j. Eckh an der großen Stadelgaß, anderseith neben Peter Rudolphs deß Kürschners seel. wittib hinden vff diese Erben selbsten stoßend, dauon gehen Jahrs vff den 1.ten Maÿ von d. Keller thüer 4 ß Allmend Zinß Gemeiner Statt Straßb. sonsten ledig eÿgen, vndt Ist dieße behaußung wie dieselbe den 23.t Janu : 1° 1679. nemlichen nach der jetzo abgeleibten wittib Ehehaußwürths hannß Caspar Wenigguths. seel. tödtlichen hientritt durch die geschwornen allhies&ige Werckmeister vff der Statt Stall Æstimirt, also alch anhero wider angeschlagen p. 750. fl. davon abgezogen nächst vorgemelte beschwerdten welche dem Zinß nach in Capital thut 4. lb si restirt noch deßorths außzuwerffen 371. lb. Darüber besagt j. Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel Verwahrt sub dato 15. Febru. A° 1658. mit N° 7 notirt, vnd nach beschehener revision darbeÿ gelaßen.
    Item ein behaußung vnd hoffstatt, sambt allen anderen deßen gebäwen, begriffen, Zugehördten v. gerechtig Keiten, auch alhier in der Statt Straßburg, oben ane d. großen Stadelgaß. einseit neben vorgdachter behaußung, 2.seit neben Fridrich Dürren dem Münster becken, hinden vff hannß Friderich Wenigguth Schneidern stoßendt, gelegen, so freÿ, ledig eÿgen vndt Vorgedachter geschwohrener Werckhmeister am 23. Januarÿ A° 1679. beschehenen Abschatzung nach anhero æstimirt vndt außgeworffen für 212. lb. Darüber besagt j. Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem Insigel bekräfftiget, deßen datum den 4. Martÿ A° 1675. mit N° 1. notirt. vndt auff beschehene Vorweißung, darbeÿ gelaß. Ferner haben sich noch 8. alte Pergamentine hauß; vnd abgelößte Zinßbrieff über solche beede heüßer besagendt befund.
    Summa hujus Inventarÿ. haußrath 131 Sa. Schneider Werckzeug 1, Wein vnd Vaß 117, Silber 41, Guldine Ring 9, Baarschafft 53, Eÿgenthumb ane häüßern 583, Activ Schulden 10, Summa summarum 947 lb – Schulden 32, Summa finalis 914 lb
    Aus Es. Ehrs. Vogteÿgerichts d. Statt Straßburg Memorial de Anno 1681.
    Abschatzung donerstags den 23.ten Januarÿ 1679. Weÿlandt deß Ehrsamen Vndt bescheidenen Meister hanß Caspar Wenig guths deß Schneiders See. Zweÿer behausungen, auff dem barfüsserplatz, Undt in die groß stadelgaß gehendt, Erstlichen die Eckh behausung, welche allenthalben wohl besichtiget, wegen deß nachs daß gebälckh Zimblich schadenn erlitten, ist solche behausung der Jetzigen befindtung nach vff den herren Stall angeschlagen Vor Vndt Vmb Sieben hundert Vndt Fünffzig guldten
    Die andere nebens behausung, so an diese stosset, theilß hinüber theils herüber gebawen, Zimblich eng Vndt schmahl, ebenmäßig der befindtung nach vff den herren Stall angeschlagen Vor Vndt Vmb Vier hundert Zwantzig fünff guldten.
    Bezeugens Underschribene der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleüth, [unterzeichnet] hannß Georg Heckheler Werckmeister beÿ dem Münster, Jacob Loßii Werckmeister deß Zimer hoffs, Andres Schmidt Werckmeister des Maur hoffs

    Les enfants et héritiers de Jean Gaspard Wenigguth vendent la maison au vivandier Claude Olié et à sa femme Jeanne

    1685 (25.8.), Chambre des Contrats, vol. 555 n° 448
    Ludwig Geÿer der Schneider alß Ehevogt Salome gebohrner Weniggutin ferner Johann Fingato der Kübler alß Ehevogt Elisabethæ gebohrner Weniggutin, So dann H. hannß Georg Walter der Schneider alß Vogt weÿl. Hannß Caspar Wenigguts deß Schneider nachgelaßener 5. lediger Kinder,
    in gegensein Claude Olie deß Marquetenders und Jeanne beeder Eheleüth – und Zwar auff den am 18. h.us Von Hh Rhat und XXI. Obrigkeitlich ertheilten consens
    eine behaußung, hoffstatt, sambt allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Rechten zugehördten und Gerechtigkeiten allhier am baarfüßer Platz, einseit neben den Verkäuffern selbsten, anderseit neben Ursula weÿl. tobiæ Werdemanns deß kürßners wittib hinden uff Friderich Weniggut den Schneider gelegen, und gebe man von der Kellerthür 4. ß Jährlichs Zinnßes gemeiner Statt

    Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les héritiers à vendre la maison à un manant du nom de Claude Guillat. Une commission rend compte de sa visite dans l’immeuble à aliéner.

    1685, Conseillers et XXI (1 R 168)
    Hanß Caspar Wenigguts Kind. Vogt. 139. 140.
    (p. 139) Montags d. 13. Aug. 1685) – G: noîe Hanß Caspar Wenigguts Kinder Vogten Hannß Georg Walthers, der will seiner Curandin Antheil an einer behaußung jn der Stadelgaßen gelegen, An einen frembden Marquetänder verkauffen, bitt umb gn. erlaubnuß. Erk. Werden fernerm bericht ein Zu Ziehenn, deputirt. Herr XV.er Metzger, Herr Lautenschlager.

    (p. 140) Sambstags d. 18. Aug. 1685. – Herr XV. Metzger, Und Herr Lautenschlager referiren, Sie hätten Mghh. erkandtnuß Zufolg in dem hauß, so hannß Georg Walthern der Burger Und Schneider alhier nôe seiner Vogts Kinder, an einen Marquetänder Zue kauffen Will, der Augenschein eingenommen, Und seÿe selbiges auff den Baafüßer platz oben an der großen Stadelgaßen gelegen, habe 3. stüblin über einander, 5.Kämmerlein, Küchen, einen Kleinen Keller, und Keinen hoff, der Käuffer heiße Claude Guillat, und wolle 1000 fl. baares geldts davor Zahlen, Und weilen es Nur Umb 500 Rthr. angeschlagen, 250 gulden aber jetzo mehr davon Zu haben ist, so vermeine der Vogt, er Könne dadurch seiner Vogts Kindern großen Nutzen schaffen, wann er es Verkaufen als wan er es behalten Zu Mghh. stellend, Ob Sie dießen Kauff confirmiren, Und ihren consens und willen darinn geben wollen. Erk. willfahrd und sollen die Verschreibung beÿwohnen, Herr XV.er Metzger, Herr Lautenschlager.

    Originaire de Lyon, le cabaretier Claude Olié et sa femme Jeanne Nerbec native de Fribourg en Suisse achètent le droit de bourgeoisie en 1692 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois.
    1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1098
    Claude Aurier Von Lyon der Cabaretier, erkaufft das burgerrecht Vor sich und Jeanne gebohrne Norbay Von Friburg auß der schweitz, seine Ehl. haußfr: p. 6 Gold fl. 16 ß. so bereits auf dem Pfenningth: erlegt worden, bringt Keine Kinder mit, und wird Zu E.E. Zunfft der freÿburger dienen. Jur: d 11. Dito 1692.

    Devenu propriétaire d’une auberge dans la même rue, Claude Olié loue la maison au manant André Revel (voir aussi l’inventaire dressé après la mort de Claude Olié)
    1696 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 185
    Sr Claude Olie, Aubergiste
    bail au Sr André Revel, manant de cette ville
    Une Maison avec touttes ses appartenances et commodités, Scize sur la grande Place, faisant d’un costé le coin de la rue appelée vulgairement Große Stadelgaß, d’autre tenant à Ursule Rudloff sage femme sans en rien excepter ny reserver, Ce bail estant fait pour deux ans à commencer dès le jour que le Locataire y pourra entrer la maison ayant besoin de reparation
    [in margine :] (…) que ledit Revel jouira encore trois années consécutives de la susdite maison, en second lieu qu’il payera par an 240 livres de france, faisantes 60 livres de Strasbourg et en troisième lieu que le nouveau bail commencera à la St Jean prochaine, le 3 avril 1698

    Claude Olié et Jeanne Nerbec vendent la maison 850 livres au manant et perruquier Louis Pesant et à sa femme Marie Sergent

    1700 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 271
    H. Claude Olié der Würth zu St. Claude, und Jeanne Neerbé [unterzeichnet] claude olie, +
    in gegensein H. Louys Pesant deß Peruquenmachers und Schirms Verwanth. allhier Und Marie Sergeant, und zwar mit permission Unsern HH. d. Räth und XXI. nach inhalt deß Undern 3. huius darüber ertheilt. permission scheins [unterzeichnet] Louis Pesant, Marie sergent
    Eine behaußung, und dero hoffstatt, sambt allen deren Gebaüen, begriffen, weith. recht. Zugehördt. Und gerechtigkeit, allhier oben am baarfüßer platz, so einseit ein Eck an d. großen Stadelgaß, anderseit neben Ursula Rudolphin geb. Käßin wittib hind. auff weÿl. hans Friderich Wenigguth gewesenen Schneiders sel. Erben, stoßend gelegen, darvon gebe man jährlich 4 ß d zinß weg. einer Keller thür gemeiner Statt – um 1700 gulden oder 850 pfund

    Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Claude Olié à vendre l’immeuble à un manant

    1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
    Claude Olié Cabaretier à St. Claude vmb permission hauß Verkauffs. 80. 85.
    (p. 80) Sambstags den 24. Aprilis 1700 – Saltzm: Ersch. Claude Olie burger vnd Cabaretier à St. Claude, der ist willens sein hauß auff dem baarfüßer platz beÿ dem bronnen in der Stadelgaß an Louis Peson maistre Perruquier vnd Schirmer allhier Zu verkauffen vnd bittet deßweg. vmb gn. erlaubnuß. Erk. H. XV. Brackenhoffer vnd H. Rhatherr Han deputirt.

    (p. 85) Montags den 3. Maÿ 1700. – relation wegen Claude Olie haußverkaufs
    die Herren Deputirte H. XV. Brackenhoffer vnd H. Rhatherr Han referiren, daß Sie der am 24.ten Aprilis jüngst ergangen Erkandnuß Zufolge den augenschein in dem auff dem barfüßer platz beÿ dem bronnen in der Stadelgaß gelegenen hauß welches Claude Olie burger vnd cabaretier allhier an Louis Peran Maitre Peruquier vnd Schirmer allhier Zu Verkaufft willens ist eingenohmen vnd dabeÿ befuden haben, daß es verschiedene Kleine stüblein vnd Kämmerlein Ein keller Zu 12 fuder wein vnd Ein fruchtschütt zu 60 ftl. früchten habe der käuffer auch sich erklärt habe den hießigen ordnung in allen stücken sich Zu submittiren vnd auch damit h Einstands recht wider ihme nicht gebraucht werd. können sich in kurtzer Zeit in allhießiges burger recht Zu begeben, der kauff were vmb 1700. fl. geschehen. Erk. Würdt mit gebettenem verkauff Zwar willfahrt, es soll aber derselbe ordnungsmäßig mit den gewohnlich. Clausulen in der Contractstuben in beÿsein der herren Deputirten verschrieben werden.

    Louis Pesant prend en apprentissage Balthasar Kolb, originaire de Nuremberg
    1699 (27. 8.br), Not. Contz (6 E 41, 31)
    Apprentissage – fut present en personne Le Sr Louis Pesant marchand Perruquier aud. Straßburg, lequel a reconnu et declaré avoir pris Chez luy en apprentissage
    Le nommé Balthasar Kolb Natif de Nuremberg agé environ de 19 ans présentement dans le service de Messire Antoine Eberhard Bock de Blesheim et guersheim
    à Ce present ledt. Kolb et de la part de mondt Sr Bock de Blesheim Le Sr Jean Brey Bourgeois et Notaire de la Ville de Strasbourg stipulant pour Iceluy Sr Bock de Blesheim ainsi que ledt. St Pesant a promis promet et s’oblige de montrer et enseigner aud. Kolb L’art de faire toutes sortes de Perruques et tout Ce qui en depend comme aussi de Raser en autant qu’il dependra deluy (…)

    Louis Pesant et Marie Sergent sont originaires de Paris, le mari de la paroisse Saint-Jacques-de-la-Boucherie et la femme de la paroisse Saint-Eustache. Leur fille Claire meurt à l’âge de dix-huit ans en 1710
    Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 79)
    Die 6 Februarÿ 1701 Glaudius pridie natus filius Ludovici Pesant Parisinus et Mariæ Sergant parisina conjugum baptizatus est quem sacro fonte suscipere Glaudius ollier et margarita Grosse (i 45)
    Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 170) Die 20 Xbris 1703 natus est Josephus legitimus Ludovici Pesan nati Parisiis et modo commorantis his et Mariæ Sergent natæ Parisiis sacro vero baptismalis fonte ablutus Louis Pesant (i 93)
    Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 206 Die 27 Martii 1705 nata est Maria Genoveva filia Legitima Ludovici Besant Parisiensis ex Parochia Sancti Jacobi vulgo de la boucherie et incolæ hujatis et Mariæ Sergant etiam Parisiensis ex Parochia sancti Eustachÿ fuit baptisata die 29 (i 111)
    Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 260) Die 10. Aprilis 1707 nata est Elisabetha Alexandra filia Legitima Ludovici Pesann Chirurgi Parisiensis ex ex Parochia Sancti Jacobi de La boucherie ac modo sub tutela hic commorans et Mariæ Sergent etiam Parisiensis et ex Parochia Sti Eustachÿ fuit Baptizata die 11 (i 138)

    Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 69)
    Die 28 Februarÿ Ao 1710 pie in domino obdormivit pudica et modesta domicella Clara Pessant ætatis suæ octodecim annorum ac filia Legitima Ludovici Pessant capillorum concinatori et tutelari huiatis et Mariæ Sergeant fuit prouisa debitis ac solitis Ecclæ Sacramentis nec non sepulta in noster cæmeterio prope Ecclam die 2 martÿ (i 38)

    Louis Pesant et Marie Sergent hypothèquent la maison au profit du notaire et receveur Wolffgang Kurtz

    1712 (ut supra [30. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 585
    Louis Pesant perruquier und Marie geb. Sergent beÿständlich H. Joh: Schweitzers und H. Davidt Stamm beder auß mittel E.E. Kl. Raths hierzu deputiret
    in gegensein H. Wolffgang Kurtz Not: publ: und adelischen Schaffners – schuldig seÿen 250 pfund
    unterpfand, ihr hauß c. appert. auf dem baarfüßer platz einseit ist ein eck ahn der Großen Stadelgass, anderseit neben Rudoplh hinten auff H. Schlosser – darvon gibt mann jährlichen 4 ß allmend geldt

    Louis Pesant et Marie Sergent louent la maison au perruquier Claude Prima et à sa femme Jeanne Chaudre

    1712 (ut ante [5. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 541-v
    Louis Pesant peruquier et Marie Sergent
    bail à Claude Primas perruquier et Jeanne Claudet
    sa maison scituée icy sur la grande place tenant d’un côté au Sr Schlosser d’autre (-) aboutissant au derrière au mesme Schlosser tout entiere pour quatre ans à commencer à la St Michel 1712 – moyennant un loyer annuel de 300 livres tournois

    Louis Pesant et Marie Sergent hypothèquent la maison au profit de Jérémie Adam Leitersperger, ancien consul

    1713 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 271-v
    Louis Pesant perruquier und Fr. Marie Sergent mit beÿstand H. Adam Graff und H. Johann Jacob Bruder beed. auß mittel E.E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
    in gegensein S.T. H. Jeremias Adam Leiterspergers alten Ammeisters alß hochverordneten H. Pflegers deß Spithals beneben H. Johann Martin Schlitzweck Schaffnern daßebst – schuldig seÿen 200 pfund
    unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier ahm baarfüßer platz, einseit ist ein Eck ahn der großen Stadelgass anderseit neben Ursula Rudolphin hinten auf Weinguthen stoßend – darvon gibt mann jährlich 4 ß d zinß wegen einer kellerthür

    Louis Pesant et Marie Sergent vendent la maison au perruquier Claude Prima et à sa femme Jeanne Chaudre moyennant 1 362 livres

    1714 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 99-v
    (1362) Louis Pesant perruquier [in margine :] Fr Maria Sergean hieringed. Louis Pesant des Verkäufers haußfr. consens 15. julÿ 1715
    in gegensein Claude Prima perruqumachers und Johannæ Chodec
    hauß hoffstatt mit allen begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten ahn der Großen Stadelgass, einseit ist ein eck ahm Baarfüßer platz anderseit neben denen Rudelphischen erben hinten auff H. Schlosser, daran gibt mann jährlichen 4 ß d auf den Pfthrn. wegen deß Keller lochs – um 250 und 250 pfund vnderpfand, geschehen um 862 pfund

    Perruquier originaire de Lyon, Claude Prima et sa femme Jeanne Chaudre deviennent bourgeois en 1708 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
    1708, 3° Livre de bourgeoisie p. 1269
    Claude Prima der Peruckenmacher Von Lion Weÿl. Pierre Prima gew: Schneiders daselbst hint. sohn Vnd sein Fr: Jeanne Chaudt des Meßerschmidts tochter erkauffen das burger recht p. 6. Gold fl. 16. ß. W. Zum Spiegel dienen. J. d. 22. Martÿ 1708.

    Premier des baptêmes, en 1709 (le dernier a lieu en 1726). La femme est dite originaire de Metz
    Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 63), Die 22. Martÿ 1709 nata des Joanna ac filia Legitima Claudÿ Prima Civis huiatis Er Joannæ Chodet Metis oriunda fuit baptizata die 28. Eiusdem Mensis, Assistentibus Patrinis Petro Polieux et Joannâ Nerbé ex Girsi in Helvetia oriunda (signé) prima, pierre Beaulieu

    Claude Prima prend en apprentissage Philippe Noel Jarry, de Wissembourg
    1712 (1 mars), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
    Apprentissage – fut presente damlle Catherine oberhoubriner veuue de deffunt le Sr Jean Jarry en son vivant bourguemestre de la ville de visembourg laquelle a declaré que des le 15 du mois d’aoust dernier led. deffunt son mary auroit mis en apprentissage Philippe Noel Jarry son fils
    en la maison et boutique du Sr Claude prima maistre barbier perruquier en cette ville de Strasbourg dont in nauroit esté passé aucun acte contenant les conditions dud. apprentissage (…) que led. apprentissage ce fait pendant le cours et espace de deux années consécutives qui ont commencée led. Jour quinze aoust

    Claude Prima prend en apprentissage Louis Gillet
    1712 (20 juillet), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 18)
    Apprentissage – fut present Sr Jean Baptiste Gillet Entrepreneur de la fourniture des Etapes En lad. Ville , Lequel Pour faire le proffit de Louis Gillet son fils jeune garçon il a Recognü L’avoir mis ce jourd’huy en apprentissage en la
    boutique et chez le Sieur Claude Primat Maistre Barbier et perruquier en lad° ville pour le temps et espace de deux années consécutives à Commencer du ½é du mois de Juin dernier et à finir à pareil jour au bour desd. deux années

    Litige entre Frédéric Reinthaler et Claude Prima concernant la rémunération d’un compagnon
    1720, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
    Friderich Reinthaler Contra Herrn Claude Primas
    (f° 46-v) den 26. Martÿ (1720) – Friderich Reinthaler, der Peruckhenmacher allhier Klagt Contra Herrn Claude Primas ebenmäßigen perruquier allhier weilen derselbe Ihme nach seinem gesellen trachtet und stellet gleichwie er gestern durch Mr Deneux auch Peruquiers habende bede Gesellen bereits werkstellig gemachet laßen dieselbe deßen gesellen gesagt, wann er mit seinem Herrn vor das Hien* Künfftige annoch Keinen lohn gemacht, so solle er solches unterwegen laßen und dann Zu Hr Primas in diensten gehen, solcher würde Ihne beßer als Kläger mit der Belohnung bezahlen, bittet umb satisfaction.
    Beklagter Zugegen sagt, daß solche Anklag gantz falsch indeme er keinen Menschen, darmit halben Keine Commission gegeben, solle solches beweißen.
    Erkandt, weilen M. Deneux 2. gesellen dermahlen nicht gegenwärttig, so solle derentwegen eine anderwärttige versamblung vorgenommen werden, vmb solche als Zeügen hierüber verhören und dann darauffhien ein Urthel fällen Zu können.
    Actum vor E. Löbl. Corps der Hh Perruquenmacher alhier Zu Straßburg in beÿseÿn und durch vermittelung S. T. Herrn Philipp Caspar Leitersperger XV. und Hochgebietenden Oberherrens &

    Autre litige entre les même deux ans plus tard concernant un compagnon
    1722, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
    (f° 70) Anno 1722. Mittwochs den 15. Aprilis – H Claude Primas des Peruquiers und Juré eheliche haußfraw und Klagt contra NN den Garçon Peruquier puncto selbiger vor etlichen tagen ihro promittirt zu arbeithen, und in diensten Zugehen Zu dem Ende derselbe auch gestrigen dienstags beÿ Ihro gearbeitet und gespeißet da er doch vorhien Hn Reinthaler dem Peruquier auch Zu arbeiten versprochen, welcher Ihne gestern Nachts annoch aus deren hauß in sein Logement geführet, bittet ine Beklagten dahien anzuhalten, daß er alsbalden Zu ihr in arbeith einstehe oder wiedrigen falls die Statt Krafft der articul raume.

    H. Johann Friderich Reinthaler der Peruquier sagt, daß ged. Beklagte gestrigen tags Zu Ihme in seine Boutique gekommen und beÿ Ihme sich vmb arbeith angemeldet, darauff er ihne gefragt, ob er auch mit H. Kehlhoff eines vorherigen herrn Consens aus diensten gegengen ? übrigens wüßte er nicht das geringste daß selbiger beÿ Madlle Prima schon vorhero versprochen geweßen, bittet wie gesagte Madlle Primas.
    Beklagter Zugegen, sagt, daß er anfänglichen Madlle Primas in arbeith zugestehen promittirt, allein weilen dieselbige ihme aufferleget er müßte auch das rasiren verstehen und allßo seine rasoirs hierzu in gutem standt haben, resolvirte er sich, inn ansehung er sich im rasiren nicht ferme gemacht, und auch über dieses mit Keinen guten sondern lauter alten rasoirs versehen wäre, anderwärts umb arbeith Zusehen, wie er dann alsbalden darauff Zu Hn Reinthaler gegangen und Ihne umb arbeith angesprochen, auch bereits beÿ Ihme gearbeitet und gespeißet.
    Erkandt, weilen beklagter Klägerin Zuerst in arbeit Zustehen versprochen und deßen exception, wegen dem rasiren Kein fundament, maßen er versprochen hatte Zu rasiren, nicht zulänglich, Alß solle beklagter alsbalden Zu der fraw Klägerin in arbeit eingehen, oder wiedrigen falls vermög der articul die Statt raumen und einfolgig alhie beÿ keinem Maitre Peruquier in Boutiques oder arbeit geduldet werden, H Reinthaler aber anbeÿ von seiner anforderung gäntzlich angewiesen seÿn, mit erstattung 28 sols pour les frais.

    Claude Primat et Jeanne Chodec d’une part, Jean Daniel Ehmann et Marie Madeleine Fritzmann d’autre part s’associent pour le commerce de cheveux et de crins
    1731 (8 mars), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
    Société du 8 mars 1731 – furent presens Les Sieurs Claude Primat M perruquier et Demoiselle Jeanne Chodet son épouse de luy dument autorisée à l’effet des présentes et Encore assistée des sieurs Michel Petit M° sellier et Martin Gautier traitteur tous deux Bourgeois de cette ville ses Conseils d’une part
    Et le sieur Jean Daniel Ehmann Me Perruquier et Damlle Marie Madeleine Fritzmann sa femme de luy duement autorisée à l’effet des présentes et encore assistée des sieurs Zacharie Fritz menuisier et Jacques Renchert mouleur de bois et Conseil de lad. damlle Ehrmann
    C’est à savoir que led. sieur et Damoiselle Primat sieur et damoiselle Ehrmann se sont associés par ces présentes pour tous les cheveux poils de chevre et crins qu’ils achepteront soir par Ensemble ou separément pour vendre sans etre travaillez ny façonnez en perruques, Ceux qu’ils achepteront pour le travail Journalier de leurs Boutiques n’etant point compris En la presente vente. Cette société ainsy faite a la Charge que chacune desd. deux parties apportera et Contribuera à la masse de lad. société d’une somme de 1500 livres et même d’une plus grande somme s’jls le Jugent à propos (…)

    Claude Primat et Jeanne Chodet hypothèquent la maison au profit de la fondation Nicolas Adolphe (voir ensuite l’inventaire dressé après leur mort)

    1731 (10.12.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 500-v
    H. Claude Primat Peruquenmacher und Jeanne geb. Chaudée mit beÿstand H. Ferber und H. Rathh. Erhard EE. kleinen Raths alten beÿsitzers
    in gegensein H. Rathh. Johannes Hammel als pflegers und H. Johannes Lobstein Notario Publico als Administratoris der Nicolaj Adolphischen Stiftung wie auch ged. H Hammerer in seinem eigenen nahmen – schuldig seÿen 150 pfund und 150 pfund
    unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne dem Baarfüßer platz, einseit ist ein eck ahne der großen Stadel: gaß anderseit neben david Rudolph dem Schuemacher hinten auff H. Peter Schloßer den Schreiber in alhiesiger Einquartierung

    Claude Primat et Jeanne Chodec vendent la maison au cordonnier Jean Michel Füssel moyennant 1 270 livres

    1734 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 410-v
    H. Claude Primat der Peruquenmacher und Jeanne geb. Chaudre
    in gegensein Johann Michael Füßel des schuemachers
    Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten am baarfüßer: platz, einseit ist ein eck ahne der großen Stadelgaß anderseit neben Johann Jacob Baur dem schuemacher ehevögtl. weiß hinten auff weÿl. H. Peter Schloßer des Schreibers in hiesiger Einquartierung stub wittib und erben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines Kellerlochs 4 ß ane allmend zinß – um 250, 250, 150 und 150 pfund verhafftet – den verkäuffern seith den 17. Februarÿ 1714 da sie selbige erkaufft eigenthümlich zuständig – um die 800 pfund ausmachende capitalien, geschehen um 470 pfund

    Fils de cordonnier, Jean Michel Füssel épouse en 1718 Marie Salomé Schmerber, fille de cordonnier : contrat de mariage non conservé, célébration
    1718, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
    Eheberedung – Joh: Michael Füeßels Schuemach. undt Jgfr Mariæ Salome Schmerberin

    Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 38-v, n° XVI)
    1718. Dominica XII & XIII Trinit. proclamati sunt Johann Michael Füeßel der ledige schuhmacher V. burger alhier Johann Heinrich Füeßel deß burg. v. Schuhmachers alhie ehel. Sohn, und Jgfr. Maria Salome Weÿl. Johann Jacob Schmerbers gewes. burgers v. schuhmachers alhier nachgelaßene Ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 14. Sep. [unterzeichnet] Johann Michael fiesel als hochzeiter, Maria Salome Schmerberin als Hochzeiterin (i 43)

    Ils font dresser l’inventaire de leurs apports dans la ruelle des Dominicains dans la maison du père du mari. Les apports du mari s’élèvent à 42 livres, ceux de la femme à 116 livres.
    1725 (28.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 52)
    Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so der Ehrenhaffte und bescheidene Meister Johann Michael Füßel Schuhmacher und die Ehren und Tugendsahme Frau Maria Salome gebohrne Schmerberin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, Crafft Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung ams ein unverändert Guth in den Ehestand zugebracht (…) So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth des Ehrengeachten Meister Johann Friderich Wörners Schuhmachers und burgers allhier der Ehefrauen Schwagers und von Ihro hierzu erbettenen beÿstandts Sambstags den 28. Aprilis Anno 1725.
    In einer allhier Zu Straßburg in dem Prediger Kirch Gäßlein gelegener des Ehemanns Vatter zuständiger behausung ist befunden worden wie folgt
    Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung betreffend, Sa. Kleÿder 19, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmachers handwercks gehörig 1, Sa. Slilbers 35, Summa summarum 57 lb – Schulden 15 lb, Nach solchem abzug 42 lb
    Der Ehefrauen Vermögen belangend, Sa. haußraths 53, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Ring 10, Sa. der baarschafft 50, Summa summarum 116 lb
    Haussteuren 17 lb

    Jean Michel Füssel se remarie en 1728 avec Anne Marie Hellbeck, fille de pelletier
    Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 123, n° 8)
    1728. Domin: Jubil. et Cant. seind außgeruffen Vndt Mittwochs darauff als den 28. April Ehelich eingesegnet worden, Johann Michael Füßel die Wittwe burger vndt Schuhmacher alhier vndt Jungfraw Anna Maria Hellbeckin herrn Johann Hellbeck, Kürßners vndt E. E. Großen Raths Beÿsitzers alhier Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Michael fiesel als hot Zet, Anna Maria Höllbeck als hochzeiterin (i 125)

    Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la ruelle des Dominicains dans la maison de Jean Henri Füssel, père du mari.
    1729 (19.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 59) n° 123
    Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung so der Ehrenhaffte Meister Johann Michael Füeßel Schumacher und burg. alhier und die Ehren: und tugendsame Fraw Anna Maria Höllbeckin, beede Eheleüthe Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein unverändert guth in den Ehestand zusammen gebracht – So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth herrn Johann Heinrich Füessels Schuhmachers des Ehemanns: vnd H Johann Höllbecks, Kürschners vnd EE: Großen raths alten beÿsitzers, der Frawen Geliebten Vatters, Hierzu beederseits erbettener beÿständere Sambstags den 19. Februarÿ 1729.
    In einer alhie Zu Straßburg in dem Predigergäßlein gelegener, H. Johann Heinrich Füeßeln des Manns Vattern Zuständiger behaußung ist befunden worden wie volgt
    Series rubricarum. Des Ehemanns unveränderte Nahrung, [sans additions]

    L’inventaire dressé après la mort de Jean Michel Füssel n’est pas conservé. Jean Michel Füssel délaisse une fille de son premier mariage et trois du deuxième selon les actes ultérieurs.

    1746, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, rép. 65 not 21) f° 66-v n° 829
    Inventarium über Johann Michael Füßel gewesenen Schuemachers allhier Verlassenschafft sambt unterschriebenen summarischen Calculo und aparten Vergleich

    Vente de meubles après la mort d’Anne Marie Hellbeck en août 1747 en délaissant trois filles
    1747 (4.9.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 40) n° 858
    Verkauff und Loß Register Innhaltend Alles dasjenige, waß von Weÿland Frauen Annæ Mariæ Füßelin gebohrner Hellbeckin, auch weÿland herrn Johann Michael Füßel, gewesenen Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib seel. hinterlassenen Mobilien beÿ deren Verkauffung erlößt und vor der Kinder aufbehalten worden auch sonsten von der Nahrung übrig verblieben, auffgerichtet Anno 1747.
    Zuwißen seÿe hiermit demnach weÿland die Ehren und Tugendsame Frau Anna Maria Füselin gebohrne Hellbeckin auch weÿland herrn Johann Michael Füßel, gewesenen Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene Wittib den 22. Augusti Anno 1747. dieses Zeitliche gesegnet, und darauffhien den (-) dito das den 15. Septembris Anno 1746. über deren Ehemanns seel. Verlaßenschafft auffgerichtete Inventarium durch herrn Johann Melchior Rupperden Schuemacher und burgern allhier als geschwornen Vogt Mariæ Margarethæ, Mariæ Magdalenæ und Annæ Mariæ der Frau seel. Zu Erben verlaßene dreÿer Kinder auf der Statt Stall reproducirt, und neben herrn Johann Hellbeck, den Kürßner und Exsenatorem allhier de Kinder Großvatter um Dispensation der Inventation angehalten, auch darinnen von denen wohlverordneteen herren dreÿern der Statt stall gegen erlegter Abhandlung Gebühr willfahrt worden, daß man die vorhandern gewesene Mobilia (…) offentlich versteigern und Verkauffen laßen
    So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 4 Septembris et seqq. Anno 1747.

    La maison est vendue par adjudication judiciaire le 10 septembre 1760 (aux héritiers, soit à Marie Salomé Füssel femme de Jean Daniel Gutermann, issue du premier mariage, et les trois filles du deuxième mariage de Jean Michel Füssel, voir les références ultérieures).

    Fils de cordonnier, Jean Daniel Gutermann épouse en 1738 Marie Salomé Füssel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration. L’inventaire des apports cité lors de l’inventaire n’est ni conservé ni porté au répertoire.
    1738, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
    Joh: Daniel Gütermanns Schuemach. Vnd Jfr Mariæ Salome Füeßelin (E.)
    Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen v. becoureidenen Mr Johann Daniel Guttermann, dem ledigen Schuemacher, des Ehrenhafften H. Daniel Guttermanns, Carduanmachers v. b. allh. Zu Straßb. ehel. Sohn, als hochzeitern ane jm. Sodann d. Ehren: v. tugends. Jgfr. Maria Salome Füßelin, des Ehrengeachten H. Joh: Mich. Füßels, Schuhmachers v. b. allh. ehel. erzeugten tochter, als hochzeiterin anderntheils – Beschehen und v.handelt sind dieße ding alhier Zu Straßb. Donnerstag den 6. Martÿ A° 1738., Jacob Christoph Pantrion, Notar. requisitus

    Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 149-v)
    1738. Dominica Jubilate et Cantate proclamati sunt Johann Daniel Guttermann der ledige Schuhmacher v. burger alhier, Daniel Guttermann des Carduaners v. burgers alhier ehel. Sohn, Und Jgfr. Maria Salome Johann Michael Fueßel des Schuhmachers v. burgers alhier ehel. tochter, Copulati sunt Mittw. d. 7. Maÿ [unterzeichnet] Johann Daniel Guttermann als hochzeiter, Maria Salome Fieselin als hochzeirin (i 154)

    Marie Salomé Füssel meurt en 1746 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison du boulanger Georges Dürr Grande rue de la Grange. La masse propre aux héritiers s’élève à 130 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 93 livres, le passif à 265 livres.
    1746 (24.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 244) n° 275-b
    Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Ehren v. Tugendsame fr. Maria Salome geb. Fußelin, des Ehrenachtbaren Meister Johann Daniel Gutermanns, des Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach ihrem den 14. Julÿ dießes lauffenden 1746. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verl. auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren des Ehren v. vorgeachten Mrs Joh: Christoph Besten, des Schuhmachers v. b. alh. als geordnet v. geschwornen Vogts Margarethæ Magdalenæ, so in die 6 ½ Jahr, Mariæ Salome, so in die 5 Jahr, Johann Daniel, in die 2 ½ Jahr, und Mariæ Margarethæ, so in die 12. wochen alt, derer Gutermann, der Verstorbenen seel. mit Vorgemeldetem ihrem hind.bliebenen Wittiber ehel. erzeugter v. ab intestato nach tod Verlaßener Kinder und Erben – So beschehen allhier in der Königl. Stadt Straßburg, auff Mittwoch den 24.ten Augusti Anno 1746.

    In einer allhier Zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen Mr H. Georg Dürren dem Weißbeck und burgern allhier eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
    Ergäntzung der Kinder und Erben ermanglenden unveränderten Guths Vermög des über beeder nun zertrennter Eheleuth einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch nun weÿl. H. Jacob Christoph Pantrion gewes. Notm. jur. in A° 1738. errichteten und expedirten Inventarii
    Series rubricarum, Der Erben unverändert guth, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 3, Sa. gold. Ring 2, Sa. Schuld 45, Sa. Ergäntzung 60, Summa summarum 130 lb
    Des Wittibers unverändert und theilbare Nahrung, Sa. haußraths 27, Sa. Leders wie auch Waar und Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 48, Sa. Silbers 2, Sa. activ schulden 14, Summa summarum 93 lb – Schulden 265, Compensando 172 lb
    Copia der Eheberedung (…) Donnerstag den 6. Martÿ A° 1738., Jacob Christoph Pantrion, Notar. requisitus
    Copia Codicilli reciproci. 1739 ; Dienstags den 3. Februarÿ (…) erschienen sind d. Ehrenhaffte Mr Johann Daniel Gutermann d. Schuhmacher auch mit v. neben ihme die tugends. fr. Maria Salome geb. Füßelin, bede Ehel. v. b. allh. Jacob Christoph Pantrion, Notar.

    Les enfants de Daniel Gutermann et ceux de Michel Füssel vendent par adjudication la maison au cordonnier Jean André Vix moyennant 1 255 livres

    1777 (25.6.), hambre des Contrats, vol. 651 f° 219-v
    Johann Christoph Best der schuhmacher als geordneter und geschworener vogt weÿl. Daniel Gutermann gewesten schuhmacher hinterbliebenen 3 kinder auch weÿl. Michael Füßel gewesten schuhmachers 3 kinder
    in gegensein H. Johann Andreas Vix dem schuhmacher, als letzt und meistbietenden
    eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane der Großen Stadelgaß, anderseit neben einer gemeinen Statt Straßburg zuständiger behausung, hinten auff die Flachonische wittib – um 2510 gulden

    Les acquéreurs hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit de la succession du baron Jean Régnard Thierry de Buch

    1777 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 651 f° 228-v
    Johann Andreas Vix der schuhmacher und Margaretha geb. Füßelin unter assistentz Johann Daniel Spielmann des sattlers und Johann Klein des schuhmachers
    in gegensein weÿl. ST. Johann Reinhard Dietrich freÿherr von Buch subtitutionis verlaßenschaft nahmens deren der freÿwohlgeborne Philipp Jacob Freÿh. Joham von Mundolßheim, hauptmann unter dem löbl. Infanterie regiment royal alsace, als universal erb und auf substitution graviter nutznießer, ferner H. Johann Daniel Ensfelder notarii publici ac practici als gerichtlich bestellten substitutions curatoris, – schuldig seÿen 200 gulden
    unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane der Großen Stadelgaß, anderseit neben einer gemeinen Statt Straßburg zuständigen behausung, hinten auff die Flachonische wittib

    Fils de jardinier, Jean André Vix épouse en 1752 Marie Madeleine Füssel, fille des précédents propriétaires : contrat de mariage, célébration
    1752 (28 Februarÿ), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 55) n° 447
    Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren Mr Joh: Andreas Vix, dem ledigen Schuemacher, weÿl. Georg Vix gewesenen Gartner ane Steinstraß und burgers allhier nachgelaßenem ehelichem Sohn, als dem bräutigam ane einem
    So dann der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Mariæ Margarethæ Füselinn weÿl. hrn Johann Michael Füseln gewesenen Schuemacher und burgers allhier mit auch weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Hellbeckin ehelich erzeugten und nach todt hinderlaßenen Tochter als der Jgfr. hochzeiterin an dem andern Theil
    Actum Straßburg auf Montag den 28. Februarÿ 1752. [unterzeichnet] Johann andreas vüx Als hoch Zeÿer, Maria Margaretha Füßelin Als hochzeiderin

    Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 202)
    1752. Dom. Pasch. et Quasim. proclam. et Mittw. d. 12. Aprilis NB. auf Erlaubnus Ihro Gnd. Hn Am. Hauß Oberkirchenpflegers außer der bettstund h. 10. in der Kirch copulati (*) quantum ego scio, nunquam factum, ratio weilen sponsa keine goldene haube haben (**) eadem die nach 12. copulationes in hiesiger Kirchen waren Andreas Fix lediger schuemacher u. b. h. l. weÿl. Georg Fix gew. gartners u. b. h. l. hinterl. ehel. Sohn und Jfr. Maria Margaretha weÿl. Joh: Michael Fiesel gew. schuhmacher und b. h. l. eheliche tochter [unterzeichnet] Johann anderas füx als hochzeitern Maria Margaretha Füßelin (i 206)

    Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à la femme. Les apports du mari s’élèvent à 8 livres déduction faite de ses dettes, ceux de la femme à 587 livres.

    1752 (24.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 47) n° 1002
    Inventarium über Mr Johann Andreas Vix, Schuhmacher und Frauen Mariæ Margarethæ gebohrner Füselin, beeder Eheleuthe und burger allhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1752. – vermög des vierten Punct ihrer den 28. Februarÿ Jüngsthin vor mir Notario Vor unverändert Vorbehalten haben – So geschehen in löbl. Statt Straßburg in beÿsein Johann Melchior Rapp, Schuhmachers, des Ehefrauen geschwornenn Vogts auf Montag den 24. Aprilis Anno 1752.

    der Ehefrauen eigenthümliche Antheil an einer behausung (F.) nemlich 5/18.te theil so den 3.t theil an 8.th theilen außmachen an einer behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten in allhiesiger Stadt an dem baarfüßer Platz ein Seith ist das Eck an der grosen Stadelgaß anderseith neben Andreas hamm dem Schuhmacher Ehevögtlicher weiß gelegen, hinden auf weÿland herrn Peter Schloßer gewesenen Schreibers in hiesiger Einquartierung Stub nachgelaßene Wittib und Erben stehend, über die 4 ß allmend Zinnß, so man allhiesigem Pfenningthurn Jährlichen f den 1. Maÿ von einem Kellerloch Zu geben schuldig, freÿ ledig und eigen welche 5/18. theil die gantze behaußung zu 1650 lb ohnpræjudicirlich æstimirt antreffen 458 lb. Über diese behausung davon der Ehefrauen beeden vollbändigen Schwestern 10/18.te theil und ihrer Verstorbenen einbändigen Schwester weÿl. Frauen Mariæ Salomeæ Güttermännin gebohrner Füßelin seel. nachgelaßenen Kindern 3/18.te oder 1/6.ten theil gebührig besagt ein teutscher perg. Kaufbr. mit der Statt Straßb. anhang. cantzleÿ contract Insiegel Verwahrt de dato 5. Novembris Anno 1734.
    Haußrath, den der Mann in die Ehe gebracht, so sich in einer in allhiesiger Statt an der langen Stras gelegenen, weiland H. Rathh. Baur des gewesenen Schuemacher hinterlaßener Wittib und Erben eigenthümlich zuständigen dißorts Lehnungsweis bewohnenden behausung befunden hat, wie folgt, Sa. haußraths 39, Sa. Werckzeugs 7, Sa. Leders 107, Sa. Silbers 7, Summa summarum 161 lb – Dazugerechnet die demselben Krafft des sechsten puncts Eingangs angeführten Eheberedung gebührige Hälfte an hienach enthaltenen Haussteuren mit 23 lb, Womit des Manns in die Ehe gebrachtes Vermögen dem Werth nach sich beliefe auf 185 lb. – Schulden 193 lb, des Ehemanns Schulden übertreffen sein Vermögen 8 lb
    Diesemnach wird auch der Ehefrau beibringen beschrieben, Sa. haußraths 47, Sa. Silbers 11, Sa. goldener Ring 9, Sa. Baarschafft 14, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 84, Sa. eigenthümlich. Anteil 458, Summa summarum 624 lb, Summa summarum 624 lb – Schulden 61 lb, Nach deren Abzug 563 lb – Rechnet man endlich die hieher gehörige Hälfte dazu mit 23, So zeiget sich, daß der Ehefrau beibringendem Werth nach bestehe in 587 lb

    André Vix est élu préposé aux feux après la mort de Jean Egelus
    1767, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
    (p. 115.) Sambstags den 14. Februarÿ 1767. – Zufolg eines von E. E. Zunfft der Schuhmacher allhier ad protocollum gegebenen Extractus dasigen Gerichts memorialis seind Zu ersetzung der durch Weÿl. Hn Johann Egelus, des Schöffen allda jüngst hien erfolgtes absterben vacant gewordenen stelle beÿ denen zum feür verordneten viertzig Mann in vorschlag gebracht worden
    Hr Lorentz Böhner Schöff
    Andreas Vix
    Lorentz Schreibern, samtliche der A. C. Zugethan.
    In ansehung nun Hr Lorentz Bohner der Frantzösischen sprach unkundig zu seÿn angezeigt worden, haben die Hochverordnete H. Oberfeur Herren Zu diser stelle erwehlt
    Andreas Vix. Juravit den 23. Ejusdem.

    Fils du propriétaire, le tanneur Jean André Vix épouse en 1779 Marie Madeleine Trautmann originaire de Wœrth dans le comté de Hanau-Lichtenberg. Les parents du mari font donation d’une maison rue des Tonneliers à leur fils.
    1779 (30.8.), Not. Schatz (6 E 41, 1302) n° 71
    Eheberedung – zwischen Herrn Johann Andreas Fix, ledigem Rothgerber und Lederhändler auch burgern allhier Herrn Johann Andreas Fix, Schuhmachers und Eines Ehrsamen Groäen Raths wohlverdienten beÿsitzers mit Frauen Maria Margaretha gebohrner Fießelin ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Bräutigamb ane einem
    So dann der Ehren und tugendsamen Jungfraun Maria Magdalena Trautmännin, Herrn Johann Heinrich Trautmann, Rothgerbers und burgers Zu Wörth, Hochfürstlich Heßen: Hanau: Lichtenbergischer Herrschafft, mit Fraun Catharina Barbara gebohrner Strohlin, ehelich erzielten tochter, als der Jungfer Braut ane dem Andern theil

    7° Cediren und übergeben des H. Bräutigambs geliebte Eltern Eingangs gedacht, dißem ihrem Sohn, welcher auch hiemit übernommen Zu haben bekanntlich ist, benantlich Eine Behausung bestehend aus vorder: und Hinderhauß, Höfflein, Bronnen und Hoffstatt, mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Kiefergaß, einseit neben H. Exsenatore Fäßler dem bestätter in allhießigem Kaufhaus anderseit neben H. Exsenatore Johann Georg Rothhan dem Tuchscherer, hinten auf verwittibte Fr. Pettmeßerin stoßend und gelegen, welche behaußung mit Keinerleÿ Real beschwerde beladen, Von Alters her zur blauen Taub genannt, und außern denen darauff hafftenden Passiv: Capitalien, davon in gleich hernach folgenden paragrapho Meldung geschehen, freÿ ledig und eigen, dergestalten, daß Er der Cessionarius mit dem jetz cedirten hauß, gleich anderm seinem Eigenthumb, zu schalten und Zu walten berechtiget seÿn könne (…)
    8° Übernimt der Herr Bräutigamn die auf berührtem hauß hafftende beede Passiv : Capitalien Zusammen 2500 gulden antreffend, aus dem seinigen Zu bezalen und abzuführen, oder sich des Zinses halben, mit denen Creditoribus, ohne Zuthun derer Cedenten, Zu setzen
    Actum Straßburg auf Montag den 30. Augusti Nach mittag Im Jahr des Herrn 1779 [unterzeichnet] Johann Andreas Vüx als Hochzeiter, Maria Magdalena Trautmännin als hochzeiderin

    Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 95-v n° 12)
    In dießem 1779. Jahr sind nach Zweÿmal nach einander geschehener proclamation Zur Ehe eingesegnet worden Johann Andreas Vix lediger burger und Rothgerber alhier H Johann Andreas Vix Burgers schuhmachers und E. E. Großen Raths dermaligen beÿsitzers alhier ehelicher Sohn mit Jfr. Maria Magdalena Trautmannn H. Heinrich Trautmanns burgers und Rothgerbers Zu Wörth ehelicher dochter, Ist geschehen Dienst. den 21. Septembris morgens um Zehen uhren [unterzeichnet] Andreas Vux als hochzeiter, Maria Magdalena trautmänin als Hochzeiterin

    Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient au mari rue des Tonneliers. Les apports du mari s’élèvent à 7 078 livres, ceux de la femme à 4 201 livres.
    1779 (21.10.), Not. Schatz (6 E 41, 1298) n° 107
    Inventarium über Herrn Johann Andreas Fix, Rothgerbers und Leder Händlers, und Fraun Mariæ Magdalenæ Fixin geb. Trautmännin, beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1779 – in ihre d. 21.ten Septembris jüngst angetrettenen Ehe würcklichen Zugebracht, Welche der Ursachen, alldiweilen in dem, Vor mir Notario d. 30. Aug. 1779 passirten Ehe Contract, und dem darinn Vergriffenen 2.ten §° ausdrucklich abgeredet worden, daß alles dasjenige, was auf Künfftigen fall annoch Vorhanden, in natura wider ausgeliefert, das abgegangene aber nach hießiger Observanz ergäntzt werden solle – Actum Straßburg in hernach eingetragenen, an der Kiefergaß gelegenen behaußung, in beÿseÿn des Ehemanns gebiebter Eltern, u. der Ehefrauen geliebten Vatters, auf Donnerstag d. 21. Octobris 1779.

    Waaren Zum Leder handel gehörig
    (f° 9-v) Eigenthumb ane einer behausung. (M.) Nembl. eine Behausung, bestehend aus Vorder: und Hinter haus, Höfflein, bronnen und Hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten, allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß, 1. s. H. Exsenatore Fäßler, dem bestätter in allhiesigem Kaufhauß, 2. s. H. Exsenatore Johann Georg Rothhan dem tuchscherer, hinten auff verwittibte Frau Pettmesserin stoßend gelegen, welche behausung mit keinerleÿ Real beschwerde beladen von alters her zur blauen Taub genannt, und außer denen darauf hafftenden Passiv Capitalien freÿ, ledig und eigen, Wo bewilligter maßen ohnpræjudicirlich hiehero angeschlagen wird Vor 8422 lb. Besag des diesortigen Ehe: Contracts vom 30. Aug. 1779. §° 7, 8 et 9 haben des diesseitigen Ehemanns geliebte Eltern, dießem ihrem Sohn jetzt gemelte behausung, unter denen daselbst angemerckten Condtionen, eigenthüml. cedirt und abgetretten. Sonsten besagt über dieße behausung eine in allh. C. Contract: Stub d. 16. Junÿ 1778. gefertigte und mit deroselben aufgetrucktem größeren Insiegel Verwahrte Kauffverschreibung ausweißend, wie Hr Rarthh. Johann Andreas Fix, solche von Meister Phil. Jb. Dürrbach dem kübler, und Fraun Barbara gebohrner Mollin, seiner ehel. haußfr. käufl. ane sich gebracht. So dann ist annoch vorhanden ein alda gefertigter Kauf Contract datirt vom 25. Jjunÿ 1777.
    (f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachtes Vermögen, Sa. Haußraths 445, Sa. Silbers 123, Sa. Waaren zum lederhandel 4794, Sa. Eigenthums ane einer behausung 8422, berechnung über 6000 Livres Ehesteur, Haussteuren (1018 Woran dem Ehemann der halbe theil gebührig anlangend) 509, Summa summarum 14.294 – Schulden 7216, Nach solchen abzug 7078 lb
    Dießenmach wird auch der Ehefraun eingebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 1047, Sa. Silbers 45, Sa. goldener Ring und Geschmeid 119, Sa. der baarschafft 2400, Sa. der Kuhe 80, Helffte der haussteur 509, Summa summarum 4201 lb – Beschluß summ 11.279 lb

    Vente de meubles après la mort d’André Vix, à la requête de la veuve et des deux petites-filles
    1799 (19 germinal 7), Strasbourg 2 (12), Not. Knobloch n° 102
    Vente de meubles le 19 germinal 7 sur la place d’armes, Maison de la veuve Vix N° 17, vente de meubles de la succession d’André Vix Cordonnier à la requête de la veuve
    hausrath Versteigerung auf Ansuchen burgerin Margaretha geb. Füßelin Weÿl. Andreas Vix gewesenen Schuhemachers hinterbliebenen Wittib und bürgers Frantz Rosa leederhändlers als vogts weÿl. Andreas Vix hinterlassenen Erben Nahmentlich Maria Magdalena und Louise Vix deßen Enckelinen
    looßung 802 fr.

    Bail de la maison à Marguerite Dorothée née Lobstein veuve de Jean Georges Kugler

    1804 (19 vent. 12), Enregistrement de Strasbourg, ssp 15 f° 195,
    ssp du 16 courant. Bail pour 4 ans par Jacques Holderer et autres de Strasbourg
    à Marg. Dorothée Lobstein veuve Kugler
    Logement dans une Maison à Strasbourg place d’armes N° 17 pour 400 francs

    Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Catherine Schuster, successivement veuve de Pierre Louis Réné et de Louis Richi, tous deux tailleurs d’habits

    1815 (19.12.), Strasbourg 2 (41), Not. Knobloch n° 7255
    Inventaire de la succession de Catherine née Schuster, veuve en premières noces de Pierre Louis Réné, tailleur d’habits et secondes noces du Sr Louis Richi aussi tailleur d’habits, décédée le 19 octobre 1815 – à la requête de 1. Ferdinand René tailleur d’habits, 2. Jean Jacques Weigel gradué en droit mandataire de 1. &the& René cafetier majeur, 2. Charles Joseph René mineur demeurant à Mayence département du Mont Tonerre, agissant par son tuteur Nicolas Merz marchand de vin, T et Charles Joseph par représentation de Charles Joseph René cafetier à Mayence, les deux enfants héritiers
    (procuration, Ludwig René und deßen verstorbenen Ehefrau Theresia née Lefevre)
    dans la maison mortuaire place d’armes n° 17 en une chambre au premier étage éclairée sur la place
    meubles 541 fr, immeuble néant, dettes actives 400 fr, passif 192 fr
    déclaration par De Chally qui habite la chambre attenant à celle de la défunte
    enreg. f° 59 du 20.12.

    Partage des maisons entre les petites-filles et héritières. Les deux maisons contiguës place d’Armes et Grande rue de la Grange reviennent à Marie Madeleine Vix, femme du marchand de cuirs Emmanuel Hellbeck

    1821 (14.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 43), Me Hickel n° 793
    Lliquidation et partage entre Marie Madeleine Vix épouse d’Emanuel Hellbeck, marchand de cuirs et Marguerite Louise Vix épouse d’Alexandre Bayer, sellier carrossier, de la succession de Jean André Vix, cordonnier, et de Marie Marguerite Füssel
    Lot de Mde Hellbeck, le lot 1, les maisons place d’Armes n° 17 et grand rue de la Grange n° 31 pour 12.000 francs
    à la De Beyer, le lot 2, la maison rue des Tonneliers n° 25 pour 8000 francs
    Formation de la masse à partager. Article 1. Deux maisons l’une à côté de l’autre sises à Strasbourg place d’Armes n° 17 et grand rue de la Grange n° 31 avec toutes leurs appartenances et dépendances, d’un côté dans la ue de la Grange le Sr Daeffler boulanger, sur la place d’Armes et derrière maison appartenant à la ville de Strasbourg – provenant d’adjudication à la requête des héritiers de Jean Michel Füssel, décédé cordonnier au ci devant Grand Sénat le 10 septembre 1760, Michel Füssel en était propriétaire suivant vente par Claude Primas, perruquier, à la Chambre des Contrats le 5 novembre 1734, ledit Primas l’avait acquis de Louis Pesant perruquier le 17 février 1714. La propriété de celle des deux maisons situées rue de la Grange n° 31 est vérifiée par deux contrats passés à la Chambre des Contrats le 19 mars 1704 et 19 janvier 1705, évaluées 12.000 francs
    Article 2. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 25 consistant en bâtiments de devant et de derrière petite cour puits, d’un côté le Sr Roesch, d’autre le Sr Hartschmitt, derrière (-), acquis de Philippe Jacques Dürrbach, baquetier, par acte devant Schatz 28 avril 1778, ledit Dürrbach l’a acquis à la Chambre des Contrats 25 juin 1777 par Jean Sigismond Bay, menuisier, tuteur de Jean Jacques Pflaum, constaté Chambre des Contrats 11 juillet 1721 et 31 août 1765, estimée 8000 francs
    Enregistrement de Strasbourg, acp 153 F° 86 du 16.7.

    Emmanuel Hellbeck épouse en 1802 Marie Madeleine Vix
    1802 (17 pluviose 10), Strasbourg 2 (16), Not. Knobloch n° 1117
    Eheberedung – br. Emanuel Hellbeck der leedige mehrjährige handelsmann, weÿl. br. Emanuel Hellbeck, Kürschner mit Fr. Catharina Dorothea geb. Tornarius, so dermalen mit br. Johann Jacob Müller Seiler verehelichet
    b.rin Maria Magdalena Vix die leedige mehrjährige, weÿl. brs. Andreas Vix, leederhändlers, mit fraun Maria Magdalena geb. Trautmann dermalen brs. Frantz Heinrich Roßa Ehefrau
    Enregistrement de Strasbourg, acp 83 F° 105 du 19 pluv. 10

    L’orfèvre François Xavier Büchlé et Elisabeth Amsler louent leur boutique à l’orfèvre Daniel Masson

    1827 (27.6.), Strasbourg 7 (75), Me Stoeber n° 9978
    François Xavier Büchlé, orfèvre, et Elisabeth Amsler
    Daniel Masson, orfèvre
    le fonds de boutique d’orfèvrerie appartenant aux conjoints Büchlé se trouvant dans leur maison sise en cette ville place d’Armes n° 17, Sr Masson s’oblige à continuer l’apprentissage jusqu’au 1 avril 1828 au profit de Guillaume Ruprecht (inventaire joint) 5900 fr
    Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 106 di 30.6.

    François Xavier Büchlé meurt quelques jouts plus tard en délaissant trois enfants

    1827 (17.8.), Strasbourg 7 (76), Me Stoeber n° 10.129
    Inventaire de la succession de François Xavier Büchle, orfèvre décédé le 30 juin dernier – à la requête de 1. Elisabeth Amsler la veuve, les épouse Büchle étaient mariés sous le régime des status locaux sans contrat de mariage, 2. Jean Georges Laumann, commis négociant mandataire de Jean Philippe Büchle, orfèvre joailler demeurant actuellement à Paris, 3. Louise Caroline Büchle épouse de Georges Jacques Lang, négociant
    en la demeure mortuaire place d’Armes n° 17
    mobilier 238 fr, créance 2950 fr, passif 30 fr – garde robe 30 fr
    Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 61-v du 25.8.

    Marie Madeleine Vix veuve d’Emmanuel Hellbeck meurt en délaissant deux enfants
    1850 (28.5.), Strasbourg 8 (73), Not. Zeyssolff n° 4727
    Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu feu De Marie Madeleine Vix veuve de M. Emanuel Hellbeck, vivant marchand de cuirs à Strasbourg où elle est décédée
    qu’après le décès de Mad° Hellbeck il n’a pas été dressé d’inventaire ni aucun autre acte supplétif pour constater la qualité de ses héritiers, qu’elle n’a fait aucune disposition testamentaire, qu’elle a délaissé pour seuls et uniques héritiers chacun pour moitié Mr Guillaume Frédéric Hellbeck, ancien marchand de cuirs et Dlle Sophie Madeleine Hellbeck majeure vivant de ses revenus, les deux domiciliés et demeurant à Strasbourg, ses deux enfants nés de son mariage avec le défunt son époux

    Marie Madeleine Vix veuve d’Emannuel Hellbeck vend la maison au ferblantier Chrétien Rhein moyennant 15 100 francs

    1839 (23.3.), Strasbourg 7 (93), Me Boersch n° 987
    Marie Madeleine Vix veuve d’Emannuel Hellbeck, marchand de cuirs
    à Chrétien Rhein, ferblantier
    deux maisons contigues sises à Strasbourg formant le coin de la place d’Armes & de la Grand rue de la grange portant sur la Place d’armes le n° 17 et dans et grande rue de la grange le n° 31, dans la Grande rue de la Grange d’un côté le Sr Daeffler, d’autre la place d’Armes et derrière une maison appartenant à la ville de Strasbourg
    avenu dans succession de Jean André Vix, cordonnier, et Marie Marguerite Füssel ses ayeuls du côté paternel et André Vix décédé marchand de cuirs à Strasbourg son père, suivant partage et liquidation dressé par Me Hickel le 14 juillet 1821 – ces deux maisons appartenaient à Jean André Vix par adjudication sur les héritiers Jean Michel Füssel, cordonnier, devant le Grand Sénat de cette ville le 10 septembre 1760, avenue au Sr Füssel par vente sur Claude Primas, perruquier, à la Chambre des Contrats le 5 novembre 1734, le Sr Primas l’a acquis sur Louis Pesant, perruquier, à la Chambre des Contrats le 17 février 1714, la propriété de la maison Grand rue de la grange n° 31 est encore constatée par deux Contrats de vente passés à la Chambre des Contrats le 19 mars 1704 et le 29 janvier 1705 – moyennant 15.100 francs
    Enregistrement de Strasbourg, acp 267 F° 30 du 1.4.

    Fils de ferblantier, Chrétien Rhein épouse en 1832 Marie Catherine Bilger de Hohatzenheim
    1832 (1.4.), Strasbourg 7 (84), Me Stoeber n° 14.021
    Contrat de mariage – Chrétien Rhein, ferblantier, demeurant rue de la Râpe fils de Geoffroi Rhein, ferblantier, et de Sara Wetzel
    Marie Catherine Bilger de Hohatzenheim fille de feu Michel Bilger, laboureur, et de Catherine Ernwein
    reconnaissent un enfant né le 1 décembre 1825
    sous le régime de la communauté réduite aux acquets
    Enregistrement de Strasbourg, acp 209 F° 70 du 3.4.

    Chrétien Rhein et Marie Catherine Bilger hypothèquent les deux maisons contiguës au profit du boulanger Frédéric Edouard Ensfelder

    1852 (22 avril), Strasbourg 10 (121), Not. Zimmer n° 9473
    Obligation – Ont comparu Mr Chrétien Rhein, ferblantier & Dame Marie Catherine Bilger sa femme qu’il autorisé à l’effet des présentes tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir bien & légitimement
    a Mr Frédéric Edouard Ensfelder, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 4000 francs
    hypothèque, Deux maisons contigues sises à Strasbourg formant le coin de la place Kleber, ci-devant place d’Armes & de la grand rue de la grange, portant sur ladite place le n° 17 & dans et grande rue de la grange le n° 31, attenant d’un côté dans la grande rue de la grange à la propriété de Mr Hurst de l’autre côté sur la place Kleber & et derrière à une maison appartenant Mr Roth facteur d’instrumens. Ces immeubles ont été acquis par le sieur Rhein de dame Marie Madeleine Vix, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr Emanuel Hellbeck, vivant marchand de cuirs, en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Boersch, alors notaire à Strasbourg le 23 mars 1839, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 avril suivant, volume 344 N° 103 et inscrit d’office le même jour volume 233 N° 37. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 15.100 francs

    Chrétien Rhein vend en 1855 la maison sise 31, Grande rue de la Grange à son voisin Jean Chrétien Roth en conservant celle qui fait le coin de la place d’Armes.
    Chrétien Rhein et Marie Catherine Bilger font donation de la maison à leur fils Chrétien Adolphe Rhein

    1864 (24.6.), Strasbourg 6 (93), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4617
    Donation et partage anticipé – Ont comparu Mr Chrétien Rhein, ferblantier, et dame Marie Catherine Bilger son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont, par ces présentes fait donation entre vifs et irrévocable en la forme de partage anticipé conformément aux dispositions des articles 1075 et 1076 du code Napoléon, à leurs trois enfants et seuls héritiers précomptifs à chacun pour un tiers, savoir 1) à M. Jean Rhein, ferblantier, 2) à Mr Chrétien Adolphe Rhein, aussi ferblantier, 3) et à M Emile Auguste Rhein, mécanicien encore mineur mais émancipé (…) assisté par Mr Jean Rhein susnommé, son curateur

    Désignation, d’une maison sise à Strasbourg formant le coin de la place Kleber ci devant place d’armes et de la grand’rue de la grange, portant sur ladite place le N° 17, tenant du côté de la place Kleber et du côté de la grand rue de la grange à M Roth, facteur d’instruments et par derrière au même, sont compris dans cette donation tous les poëles murés et non murés se trouvant dans ladite maison. Cet immeuble est évalué par les donateurs à une somme de 22.000 francs
    Etablissement de la propriété. Cet immeuble a été acquis par les conjoints Chrétien Rhein avec une autre maison vendue depuis à M. Roth susnommé de dame Marie Madeleine Vix veuve de Mr Emanuel Hellbeck, vivant marchand de cuirs à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant Me Boersch, alors notaire à Strasbourg le 23 mars 1839, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 3 avril suivant, volume 344 N° 103 et inscrit d’office le même jour volume 233 N° 37. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 15.100 francs (…). Et Mme veuve hellebck est elle-même devenue propriétaire des dits immeubles pour les avoir recueillis dans les successions du Sr Jean Daniel Vix cordonnier et dame Marie Marguerite Füssel décédés conjoints à Strasbourg ses ayeux du côté paternel et dans celle du Sr André Vix, décédé marchand de cuirs à Strasbourg son père, ainsi que le tout résulte d’un acte de liquidation et partage fait entre majeurs et dressé par M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 14 juillet 1821 (…) Dans le contrat de vente du 23 mars 1839 il est déclaré que Mr Jean André Vix susnommé est devenu propriétaire des dits immeubles pour les avoir acquis des héritiers du Sr Jean Michel Füssel aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par le ci devant Grand Sénat de Strasbourg le 10 septembre 1730.
    Etat hypothécaire (…)
    les donataires les conjoints Chrétien Rhein attribuent sous les réserves, charges et conditions ci après indiquées, savoir
    1) à Mr Chrétien Adolphe Rhein, ce acceptant ladite maison avec tous ses droits, appartenancess et dépendancess y compris les poëles moyennant la somme de 22.000 francs
    Charges et conditions. L’immeuble donné ayant été acquis durant la communauté de biens réduite aux acquets partageable par moitié qui a existé entre les donateurs en vertu de leur contrat de mariage reçu par Mr Stoeber jeune alors notaire à Strasbourg le premier avril 1832 qui porte entre autres que le survivant des futurs époux aura l’usufruit viager de tous les biens meubles et immeubles composant la part du prédécédé dans ladite société d’acquets, en conséquence les donateurs se réservent et réservent au profit su survivant d’entre eux l’usufruit viager de la somme de 20.000 francs (…)
    les donateurs font observer que lors de la vente de la maison contiguë à celle présentement donnée, faite à Mr Jean Chrétien Roth, facteur d’instruments par acte passé devant ledit M° Zimmer le 15 mai 1855 déjà susallégué il a été convenu que tant que l’un des époux Rhein donateurs vivra il est accordé à M. Roth et aux autres habitans de sa maison de puiser l’eau dans la pompe de la maison faisant l’objet de la présente donation mais après le décès du survivant des époux Rhein donateurs, cette concession se trouvera définitivement éteinte. Tant qu’elle durera M. Roth aura à contribuer pour moitié à l’entretien et au curage de ce puits (…)
    Evaluation. Pour la perception des droits d’enregistrement ladite maison est évaluée sans distraction des charges, à un revenu annuel de 1100 francs
    acp 533 (3 Q 30 248) f° 99 du 25.6.

    Adolphe Chrétien Rhein épouse en 1865 Marguerite Steinmetz
    1865 (24.11.), Strasbourg 10 (155), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 16.361
    Contrat de mariage – Ont comparu 1) Mr Adolphe Chrétien Rhein, ferblantier demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette dernière ville le 8 août 1834 du légitime mariage de feu Mr Jean Chrétien Rhein et de dame Catherine Bilger sa veuve survivante, stipulant comme futur époux,
    2) Mlle Marguerite Steinmetz en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette dernière ville le 21 juillet 1833 du légitime mariage des époux Steinmetz ci après nommés, stipulant comme future épouse,
    3. Mr Michel Steinmetz propriétaire et dame Marguerite Kauffer son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire en faveur de la dlle future leur fille

    Article 3 – I. les apports du Sr futur époux consistent A) dans une maison sise à Strasbourg, formant le coin de la place Kleber ci devant place d’armes et de la grand’rue de la grange, portant sur ladite place le N° 17, tenant du côté de la place Kleber et du côté de la grand rue de la grange à M Roth, facteur d’instruments et par derrière au même. Cet immeuble appartient au Sr futur époux aux termes d’un acte de donation entre vifs fait sous forme de partage anticipé dressé par M° Roessel jeune notaire à Strasbourg le 24 juin 1864. Cette donation a été faite à charge par le Sr futur époux 1) de payer à la décharge des donateurs le capital de 2000 francs grevant hypothécairement cette maison, 2) de servir aux donateurs ses père et mère et au survivant d’eux une rente annuelle et viagère de 1000 francs et 3) de payer après le décès des donateurs aux deux frères du Sr futur Jean Rhein et Emile Auguste Rhein à chacun une somme de 6666 francs
    acp 548 (3 Q 30 263) f° 26 du 25.11. – stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
    Le survivvant aura l’usufruit des biens de la communauté
    Les apports du futur époux consistent 1) en une Maison à Strasbourg place Kleber N° 17, 2) marchandises estimées 1500 francs
    Donation par les conjoints Steinmetz à la future épouse leur fille ca acceptant d’une somme de 4000 francs
    Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

    1865 (24.11.), Me Zimmer
    Consentement par Marguerite Kauffer épouse Michel Steinmetz propriétaire à Strasbourg au mariage de sa fille Marguerite Steinmetz avec Adolphe Chrétien Rhein ferblantier à Strasbourg
    acp 548 (3 Q 30 263) f° 24 du 24.11.

    Adolphe Chrétien Rhein et Marguerite Steinmetz hypothèquent la maison au profit de Charles Henri Trawitz

    1868 (5.9.), Strasbourg 10 (161), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 727
    Obligation et subrogation – Ont comparu Mr Adolphe Chrétien Rhein, ferblantier, et dame Anne Marguerite Steinmetz son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir
    à 1° Mr Charles Henri Trawitz, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg créancier pour lequel est ici présent stipule et accepte Mr Charles Edouard Sommereau, clerc de notaire demeurant en la même ville, la somme principale de 8000 francs 2) et à M. Michel Steinmetz, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, créancier à ce présent et acceptant la somme principale de 3000 francs, ensemble la somme principale de 11.000 francs
    hypothèque. une maison sise à Strasbourg formant le coin de la place Kleber ci devant place d’armes et de la grand’rue de la grange, portant sur ladite place le N° 17, tenant du côté de la place Kleber et du côté de la grand rue de la grange à M Roth, facteur d’instruments et par derrière au même.
    Cet immeuble appartient à M. Rhein susnommé pour lui avoir été attribué par un acte de donation entre vifs fait sous forme de partage anticipé dressé par M° Roessel jeune notaire à Strasbourg le 24 juin 1864. Cette donation a été faite à charge par ledit Sr Rhein époux 1) de payer à la décharge des donateurs Mr Chrétien Rhein ferblantier et Marie Catherine Bilger vivants conjoints ses père et mère un capital de 2000 francs (…), 2) de servir aux époux Rhein-Bilger donateurs une rente annuelle et viagère de 1000 francs 3) et de payer après le décès desdits donateurs aux deux frères du débiteur Jean Rhein et Emile Auguste Rhein à chacun une somme de 6666 francs (…)
    Les débiteurs certifient 1) qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 24 novembre 1865

    Transaction entre Adolphe Rhein et son voisin Chrétien Roth qui a élargi la galerie dans la maison que le premier lui a vendue

    1869, Enregistrement de Strasbourg, ssp 151 (3 Q 31 650)
    f° 93-v du 19.6.
    du 18 juin 1869 – Transaction ainsi conçue Entre Chrétien Roth, fabricant d’instruments de musique et
    Adolphe Rhein, ferblantier lampiste, les deux domiciliés à Strasbourg, il a été convenu ce qui suit.
    Il est reconnu en fait 1° que M. Roth, propriétaire des deux maisons avec cour intermédiaire sise place Kleber N° 18 et rue de la grange N° 39 et contiguës à celle de M. Rhein sise place Kleber N° 17, a donné à la galerie vitrée établie le long du pignon de Mr Rhein en vertu de l’acte de vente passé devant M° Zimmer lors notaire à Strasbourg le 15 mai 1855 et qui n’était large que de 90 centimètres une largeur de 1 m 79 à l’une des extrémités et 1 m 70 de l’autre,
    2° qu’il a fait établir dans la galerie ainsi élargie deux escaliers allant au 2° et 3° étage,
    3° que pour l’établissement de ses latrines il a empiété de 0 m 43 sur la longueur de l’ancienne galerie,
    4° que pour l’exécution de ces changements il a engagé sur divers points des poutres ou pannes dans le mur du pignon de la maison Rhein enfin qu’il a fait murer au 3° étage de la maison Rhein une fenêtre qui éclairait une chambre.
    M. Rhein consent sous les clauses et conditions suivantes à ne pas insister sur le rétablissement des choses dans l’état où elles avaient été mises en vertu de l’acte de vente suscité du 5 mai 1855, 1° que M. Roth reconnaît que malgré l’existence de 4 pannes ou poutres engagées dans le mur pignon de la maison Rhein aux points A B C D du plan M Rhein n’en est pas moins propriétaire exclusif de ce mur dans toute la partie qui donne sur la cour couverte entre les deux maisons Roth. Il s’engage à faire exécuter immédiatement les travaux et changements suivants. Le vitrage de la galerie au 1° étage sera composé de carreaux de grande dimension, il ne sera laissé dans le milieu de la largeur du vitrage aux deux étages qu’un seul poteau large de 14 centimètres. L’appui du vitrage sera abaissé au 1° étage à la hauteur de 93 centimètres du plancher et au 2° étage a celle de 68 centimètres, 3° le vitrage du 3° étage sera maintenu tel quel. Les deux fenêtres existant actuellement dans le mur pignon de la maison Rhein seront remplacées au moyen de l’enlèvement du trumeau qui les sépare par une seule fenêtre de 1 m 70 de large sur 1 m 18 de haut et ce dans les conditions voulues pour ne pas nuire à la solidité du mur.
    Il sera établi au 3° étage une fenêtre barraudée avec encadrement en pierre de taille et 46 centimètres de large sur 75 centimètres de haut en remplacement de celle que M. Roth a fait boucher mais en abaissant autant qu’il sera jugé nécessaire pour la consolidation de la panne par lui posée et qui devra être soutenue de manière à ne pas charger le linteau de la nouvelle fenêtre, la balustrade en lattes établie au devant de cette fenêtre sera reculée à la distance voulie pour qu’elle ne puisse pas nuire au jour ni empêcher l’aération de la chambre que le fenêtre est destinée à éclairer. Dans le cas où par contre des travaux ou changements à apporter ultérieurement dans la maison Roth rue de la grange, l’aération ou le jour de cette croisée viendrait être restreinte, M. Roth s’engage pour lui et des successeurs à établir dans sa propriété au-dessus de ladite croisée un chassis à tabatière d’une surface égale à celle de la croisée, munie d’un mécanisme disposé de manière à permettre à M. Rhein de la manœuvrer de l’intérieur de la propriété de ce dernier, 3° tous les travaux et changements seront exécutés aux frais de M Roth et sous la surveillance de M. Noeppel qui après leur achèvement dressera un plan de l’état des lieux, plan qui sera signé par les parties et dont une copie sera remise à chacune d’elles. 4° M. Roth s’interdit pour lui et ses successeurs d’apporter sans le consentement par écrit de M. Rhein des changements quelconques à l’état des lieux en ce qui concerne les galeries et escaliers tel qu’il aura éré établi d’après ce qui précède, 5° La galerie vitrée et les escaliers qui s’y trouvent ne serviront qu’à la circulation des personnes et aux transports des objets mobiliers et industries. Il ne pourra y être exercé aucune manipulation ou travail industriel ni fait aucun depôt permanent d’objets quelconques. 6° M Roth renonce à la servitude d’écoulement d’eaux ménagères qui compètent à sa maison rue de la grange sur la maison Rhein. 7° Il s’interdit toute recherche contre M. Rhein a raison des conséquences que l’incendie qui a éclaté dans la maison de ce denier peut avoit eue soit pour lui-même ou pour les siens, soit pour la maison ou l’exercice de son industrie. 8° Il supportera seul en outre de la dépense des travaux et changements à exécuter les frais occasionnés par le reféré par lui introduit et de l’expertise qui en a été la suite, les dépens de l’instance, les droits d’enregistrement et de transcription des présentes. Au moyen des conventions ci-dessus énoncées et sur la foi de leur complète exécution l’instance liée entre les parties au tribunal civil de Strasbourg est à considérer comme terminée.

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