13, rue des Francs-Bourgeois


Rue des Francs-Bourgeois n° 13, auparavant rue des Chandelles n° 13 – IV 350 (Blondel), N 903 puis section 60 parcelle 61 (cadastre)


Bâtiment Trieste et Venise, août 2013 – La maison (à droite) avant sa démolition en 1968
(dossier de la Police du Bâtiment)

D’après sa description en 1753, la maison comprend une boutique à côté de l’entrée, un poêle et une cuisine dans chacun des deux premiers étages, des chambres au troisième et une cave voûtée. C’est à peu de chose près la même description qu’on retrouve en 1818 et qui précise que le devant à onze croisées est construit en maçonnerie et le derrière à six croisées en bois de charpente. En 1830 (Atlas des alignements et dessins pour le plan-relief), il y a en outre un quatrième étage en bois.
Petite maison dont dépend une petite cour, elle appartient à des artisans modestes ou à des propriétaires qui en font une maison de rapport (Reisseissen au XVIII° siècle, Sommervogel au XIX°).


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 148

La maison est la troisième sur la droite à partir du repère (N) qui représente l’angle de la rue des Chandelles et de celle du Saumon. Elle a bien les onze ouvertures signalées en 1818 si on excepte l’étage supérieur, rajouté entre temps. La petite cour (L) permet de voir l’arrière de la maison entre les repères (1) et (4), l’édicule servant de latrines entre (1) et (2), la façade du bâtiment accessoire entre (2) et (3) et le mur du voisin vers le sud entre (3) et (4).


Cour (L)

La fenêtre à droite de la porte d’entrée est transformée en porte en 1862. Le magasin au rez-de-chaussée est réaménagé en 1924 puis en 1931 quand la maison se trouve en retrait de l’alignement de la nouvelle rue des Francs-Bourgeois. La maison est occupée par un boucher puis par un graveur après la première guerre mondiale. Une société d’assurances l’acquiert ainsi que ses voisines pour les remplacer à partir de 1968 par un grand immeuble de rapport.

septembre 2013

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1660 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile signale une date donnée par les registres du cadastre.

1646

Daniel Hellbeck, pelletier, et (1642) Salomé Jung – luthériens

1694 v

Jean Ziegler, tailleur, préposé aux ventes, et (1647) Susanne Knœringer, (1650) Marie Biel, (1665) Anne Marie Neher, (1684) Jacqueline Ruop, enfin (1696) Anne Catherine Weiss – luthériens

1708 v

Luc Meffert, imprimeur, et (1689) Marie Madeleine Limburger – protestant converti et catholique

1708 v

Marc Sost, tailleur, et (1705) Eve Lasser puis (1736) Anne Marie Fuchs veuve de Mathias Rhin – catholiques

1712 v

Jean Loup Seiler, cordonnier, et (1708) Marie Gœrg – catholiques

1720 v

François Reisseissen, licencié en droit, greffier à la Chambre des Contrats, et (1688) Eve Marguerite Grad – luthériens

1736 v

Jean Thiébaut Metzger, boulanger, et (1714) Catherine Claus – catholiques

1753 h

François Antoine Metzger, boulanger, et (1744) Marie Madeleine Lachbronner – catholiques

1781 v

Marie Thérèse Trenner (ci-dessous) et Nicolas Thiébaut Trenner – catholiques

1782 h

Jean Frédéric Ratz, coutelier, et (1782) Marie Thérèse Trenner puis (1792) Marie Madeleine Heitzmann – luthérien converti et catholiques

1795 v

Antoine Spengler, marchand, garde forestier, et Anne Marie Missel – catholiques, pour moitié et pour moitié aux suivants, ensuite seuls propriétaires

1796 v

Louis Ruffenach, marchand de bois, aubergiste, et Anne Marie Spengler – catholiques

1808 v

Joseph Bosser, tailleur, et (1801) Marie Elisabeth Leibrock

1818 v

Joseph Maximilien Sommervogel, procureur au lycée impérial, et Marie Adélaïde de Koch

1845 v

Isaac Hallel, boucher, et (1832) Jeannette Klein puis (1834) Sophie Klein remariée
à Léopold Meyer, boucher (1847)

1895* h

Heymann Weill, marchand de bestiaux, et Mélanie Hallel

1912*

Salomon Judas et sa femme Mélanie Judas

1927*

Jean Jacques Stahl, graveur, et Marie Léonie Winter

1932*

Charles Rivier, négociant, et Alice Isler

1937*

Jean Jacques Stahl et son épouse

1951*

Lucien Jest, photograveur

(1765, Liste Blondel) IV 350, Thiebaut Metzger
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 903, Sommervogel veuve – maison, sol – 0,53 are

Locations

1712, Hermann Benning, tailleur
1719, Thiébaut Metzger, farinier (futur propriétaire)
1812, Joseph Kielinger
1838, Isaac Hallel, boucher (futur propriétaire)

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1780 (VII 1419) Directeurs fonciers
Le maçon Walter est autorisé à faire un nouveau parement à la maison qui appartient au sieur Metzger, gardien de la tribu des boulangers

(f° 142) Dienstags den 19. Septembris 1780. N. Metzger, becker büttel – Idem [Mr Walther, der Maurer] nôe N. Metzger, E.E. Zunfft der becker büttel, bittet zu erlauben deßen behausung ane der heiligen Lichter gaß gelegen unten her verwerfen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1781 (VII 1419) Directeurs fonciers
Le fourbisseur Joseph Trenner est autorisé à agrandir son arcade au rez-de-chaussée à condition de ne pas toucher à l’encorbellement

(f° 193-v) Dienstags den 20. Februarii 1781. Joseph Trenner, Schwerdfeger – Mr Johann Georg Nicker, der Maurer nôe. Joseph Trenner, des Shwerdfegers bittet zu erlauben an deßen behausung ane der heiligen Lichter Gaß gelegen au Rez de Chaussée den bogen zu vergrößern. Erkannt, Mit dem Anhang willfahrt, daß der Überhang nicht berührt werde.

Description de la maison

  • 1729 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un poêle, des chambres, chambre à soldat, cuisines, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, boutique de farine, petite cour, petite cave voûtée, estimée avec toutes ses appartenances à 450 florins
  • 1753 (billet d’estimation traduit) la maison comprend une boutique de farinier à côté de l’entrée, le premier étage un poêle et une cuisine, le deuxième étage aussi un poêle et une cuisine, le troisième plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave voûtée, estimée avec toutes ses appartenances à 900 florins
  • 1818 rapport d’experts

Atlas des alignements

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue de la Chandelle (p. 23)

nouveau N° / ancien N° : 4 / 23
Roser
Rez de chaussée et 3 étages en maçonnerie le 4° étage en bois bon état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 266 case 2

Sommervogel, veuve à Strasbourg
Hallel Sophie veuve à Strasbourg (1846)

N 903, maison, sol, R. des chandelles 23
Contenance : 0,52
Revenu total : 76,27 (76 et 0,27)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 8

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1010 case 2

Hallel Sophie veuve épouse de Meyer, Léopold
1895/96 Weill Heÿmann Viehhändler Ehefrau Melanie geb. Hallel (Gs. art. 2154)

N 903, maison, sol, Rue des Chandelles 13
Contenance : 0,52
Revenu total : 76,27 (76 et 0,27)
Folio de provenance : (266)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 12

Cadastre allemand, registre 32 p. 394 Fach 5

Parcelle, section 60, n° 61 – autrefois N 903
Canton : Heiligenlichtergasse Hs. Nr 13 – Rue des Francs-Bourgeois – Eugen-Würtz-Straße
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – sol, maison et bât. acc.
Contenance : 0,40
Revenu : 600-800
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1912), compte 3681
Weil Heÿmann Ehefr.
gelöscht 1912

(Propriétaire à partir de l’exercice 1912), compte 1471
Judas Salomon u. Ehefr
1931 Judas Salomon sa veuve Mélanie née Judas
1936 Heller Moise dit Gaston sa veuve & cohéritiers
(1908)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1927), compte 5096
Stahl Jean Jacques graveur et son épouse Marie Léonie née Winter en com. de biens
1932 Rivier Charles négociant et son épouse Alice née Isler en com. de biens
1937 Stahl Jean Jacques & son épouse
1951 Jest Lucien photograveur et son épouse
(2182)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 110 Rue de la Chandelle (p. 188)
(maison n°) 23

Pr. Ratz, J. Frédéric, fourbisseur – Maréch.
loc. Trenner, Henri, fourbisseur – Maréch.
loc. Nussbaum, Marie, vernisseur – Maréch.
loc. Gilly, Jacques, portier d.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Heiligenlichtergasse V. Rec. – H. 8. (Seite 59)

(Haus Nr. 13)
Goetz, Packer. 1
Decker, Tagner. 3
Kieffer, Gemüsehändler. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 840)

La fenêtre à droite de la porte d’entrée est transformée en porte en 1862. Le magasin au rez-de-chaussée est réaménagé en 1924 en posant deux trumeaux en fer et en perçant une ouverture. La maison, en retrait de l’alignement de la nouvelle rue des Francs-Bourgeois, est de nouveau transformée en 1931, au lieu d’une devanture et de quatre étages, il y a désormais une devanture sur deux niveaux et trois étages. La maison est occupée par un boucher puis par un graveur après la première guerre mondiale. La société d’assurances Trieste et Venise l’acquiert ainsi que ses voisines et dépose en 1968 une demande d’autorisation de les démolir pour construire un grand immeuble de rapport.

Sommaire
  • 1862 – Le maître maçon Mertz demande au nom du sieur Meyer l’autorisation de transformer en porte la fenêtre à droite de la porte d’entrée au 13 rue des Chandelles – Accord (Cette maison est alignée et sans avance. La largeur de la voie publique y est fixée à 5,80. Il n’y a pas de trottoirs dans cette rue.)
  • 1886 – La Police du Bâtiment notifie au boucher Léopold Meyer de faire ravaler la façade – Travaux terminés, juin 1886
  • 1891 – La femme Schmidt qui va ouvrir un bureau de placement au 13 rue des Chandelles demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre 1891
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande à Léopold Meyer de se conformer au nouveau règlement et faire en sorte que la porte de cave ne s’ouvre plus vers la voie publique – Les modifications sont terminées, novembre 1895
  • 1896 – La Police du Bâtiment notifie au boucher Heymann Weill de faire ravaler la façade – Travaux terminés, juin 1896
  • 1907 – La Police du Bâtiment notifie au boucher Heymann Weill (domicilié 4 boulevard de Saverne, actuellement boulevard Poincaré) de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande un an de délai
    1909 – Le maître peintre Nephtali Strauss (1 rue des Sept-Hommes) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique avec le 13 rue des Chandelles – Travaux terminés, avril 1909
  • 1907 – Commission contre les logements insalubres – Travaux à faire (propriétaire, Weil, 4 boulevard de Saverne
    Le voisin Thomas (3 rue du Vieux Seigle) se plaint des mauvaises odeurs provenant de la boucherie chevaline
    1908, 1913 – Autres travaux à faire
    1915 – Commission des logements militaires. Propriétaire Judas, domicilié 15 rue Sainte-Barbe – Travaux à faire
  • 1922 – Emile Jeser, propriétaire de la maison voisine n° 11, se plaint que la gouttière défectueuse déverse l’eau sur sa façade – La Police du Bâtiment envoie un courrier à M. Stroh, domicilié rue des Serruriers – La gouttière a été remise en état, octobre 1922
  • 1924 – Le graveur Jean Jacques Stahl (1, rue de l’Outre) a l’intention de transformer la maison. La conversion d’un logement lui est interdite par la loi sur les loyers. Il est par contre autorisé à modifier le rez-de-chaussée, entrepreneur Ch. Urban et Cie (rue du Neufeld au Neudorf) en posant deux trumeaux en fer au rez-de-chaussée et en perçant une ouverture pour un magasin. – Calcul statique – Plan de situation, plans
    L’entreprise Urban est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
    1924 (mai). Jean Jacques Stahl demande l’autorisation de poser une enseigne pour son activité de graveur et une plaque (S. Serafini, tailleur) au premier étage – Autorisation
  • 1931 – Les architectes Rieger et Wolff (19 avenue des Vosges) demandent au nom du sieur Rivier (domicilié rue du Vieux-marché-aux-Poissons, maison Isler-Stahl) l’autorisation de transformer la façade au 13 rue des Francs-Bourgeois – La Division I note que la maison ne fait pas partie du programme municipal de la Grande percée. « La commission des Beaux-Arts dans sa séance du 26-2-31 n’a soulevé aucune objection en ce qui concerne la transformation de la façade, et ce attendu qu’il ne s’agit que d’un provisoire, vu qu’en cas de reconstruction de l’immeuble, la nouvelle construction devra être avancée dans l’alignement légal. » – Autorisation d’exécuter des travaux de transformation au rez-de-chaussée et au premier étage, entrepreneur Maulbecher frères au Neudorf – Elévations avant (devanture et quatre étages, inscriptions Graveur, J. J. Stahl, Manufacture de timbres) et après transformation (devanture sur deux niveaux et trois étages, inscription Les Graveurs réunis, Fabrique d’insignes et de médailles, Chrisler Graveur), plan du rez-de-chaussée – Travaux terminés, mai 1931
  • 1936 – Jean Jacques Stahl demande l’autorisation de poser une inscription Graveur sur le mur pignon (perpendiculaire à la rue) de sa maison entre le troisième et le quatrième étage
  • 1946 – Jean Jacques Stahl demande l’autorisation de remettre en place l’ancienne enseigne – Dessin sur claque
  • 1958 – Le préfet autorise la veuve Jest, successeur de J.J. Stahl, à se servir d’un appareil à frapper les médailles
  • 1968 – La société d’assurances Trieste et Venise (76, rue Saint-Lazare à Paris IX) dépose une demande d’autorisation de démolir la maison 13 rue des Francs-Bourgeois, à rez-de-chaussée et quatre étages. « Observations. L’immeuble faisant l’objet d’une demande d’autorisation de démolir déposée par la requérante est une construction, quoique r* assez ancienne. Elle comporte un rez-de-chaussée et 4 étages. L’immeuble sera libre de toute location à partir du 31 juillet 1968. La maison frappée d’alignement fait partie d’un ensemble de bâtiments destinés à être démolis en vue de la reconstruction d’un nouvel immeuble (voir également les demandes d’autorisation de démolir les maisons 9, 11, 15, rue des Francs-Bourgeois et 3, rue du Vieux-Seigle. Avis favorable. » – Photographie, plan de situation>

Relevé d’actes

Le pelletier Daniel Hellbeck est propriétaire de la maison depuis 1646. Il meurt en 1683 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Chandelles. La masse propre à la veuve s’élève à 78 livres, l’actif de la communauté à 298 livres, le passif à 147 livres

1684 (11.3.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 5823) n° 68
Inventarium undt beschreibung aller undt ieder Haab, Nahrung undt güether, so weÿl. der Ehrenvest und vorgeachte herr Daniel Höllbeck, geweßener Kürßner burger alhie zue Straßburg auch E.E. Stattgerichts beÿsitzer, nunmehr seelig, nach seinem den 14. 9.bris vorig. abgelegten 1683. Jahrs tödlich genommenen hinscheiden, hinder Ihme Verlaßen (…) durch die Ehren undt Tugendsame Fraw Salome Jungin mit beÿstand deß Ehrenhafften hannß Paul Wegraff Kürßners und burgers alda, Ihres geordnet und geschworenen Vogts (die hinterbliebene wittib) – Actum Straßburg Sambstags den 11. Martÿ Anno 1684.
Der Verstorbene seel. hab ab intestato Zu Erben hinderlaßen wie volgt. 1. d. Ehrenhafft Daniel Höllbecken burgern zu Stättin in Bommern, so abweßendt, derentwegen an seine Ställ von E.E. Kleinen rhat deputirt der wohl Ehrenvest, fürsichtig undt wohlweiße herr Daniel Lienhard E.E. Großen Rhats Alter undt ietzmahls E.E. Kleinen Rhats Constoffler undt beÿsitzer, 2. Weÿland Fr. Salome Höllbeckin, auch weÿl. hannß Martin Sigels geweßenen Schreiners undt burgers alhie döchterlein nahmentlich Mariam Salome, deßen geordnet und geschworener Vogt, der wohl Ehrenvest und vorgeacht Herr Martin Kalb, Kürßner undt E.E. Stattgerichts alter beÿsitzer, 3. Fr. Annam Mariam, Mstr. Marx Schätzels Pastetenbecks und burgers alhier haußfr. mit beÿstand deßelben, 4. Den Ehrenhafften Meister Emanuel Höllbecken, Kürßnern undt ebenmäßigen burgers, 5. Gabrielen Höllbecken ledigen Kürßner gesellen deßen geordnet und geschworener Vogt der wohl Ehrenvest und wohl vorgeachte Herr Mathæus Höllbeck genant Böhm, handelsmann und burgers alhie, 6. die tugendsame Mariam Magdalenam Höllbeckin, deß Ehrsamen Mstr hannß Jacob Kleinen, Paßmentirers und burgers dasele, Eheliche haußfr. mit beÿstand deßelben, Alle sechß des Verstorbenen herrn seel. nachgelaßene Kinder, Enckel und Erb.

In einer in der Statt Straßburg in der heiligen Liechtergaßen nhe beÿ der becken knecht herberg gelegen, hiehero gehörige und hernach [beschriebener] behausung ist befund. word. wie volgt
Ahne Haußrath. Auf dem Kasten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der obern Stuben, Im haußöhren, In d. Küchen, In d. Werck Stuben, Im haußöhren
Eigenthumb an einer behausung. Item hauß, hoffstatt, höfflein sampt allen deren gebäwen, begriffen, rechten, zugehörden undt gerechtigkeiten alhie in der Statt Straßburg in der heiligen Liechtergaßen, eins. neben weÿl. Daniel Dambachs geweßenen Kirßners und burgers alhie hinterbliebenen wittib anderseit neben H Martin Kalben Kürßnern undt burgern alhie hinden auf H. Stettmeister Voltzen Adeliche fraw wittib stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen und hiehero angeschlagen wie solche erkaufft word. 160. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamenter Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangeden Cantzleÿ Contract Stuben Insigel Verwahret, datirt den 19. o.bris Anno 1646.
Norma hujus inventariÿ. der fraw wittib ohnverändert eÿgenthümblich. Vermög. Guldine Ring 3, Ergäntzung 75, Summa summarum 78 lb
Auff solches undt letstlich würdt auch des theilbare gut beschrieben, Sa. haußraths 41, Werckzeugs u. wahren Zum Kürßner handwerck gehörig 20, frücht. 4, wein undt lehrer vaß 11, Silber geschirr und Geschmeidt 53, Guldene Ring 3, Eÿgenthumb ane einer behaußung 160, Schuld. ins Erb Zu geltendt 3, Summa summarum 298 lb – Schulden 147 lb, Nach deren Abzug 151 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 229 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Daniel Hellbecken dem ledigen Kürßnergesellen Weÿl. Daniel Hellbecken geweßenen Kürßners undt burgers alhie nunmehr seeligen hinderlaßenen Ehelichen Sohn ane Einem, So dann der Züchtigen und Tugendsamen Jungfrawen Salome Jungin weÿland herrn hannß Jungen geweßenen Würths Zum Grünen baum zu Straßburg und burgers daselbsten hinderlaßener ehelicher dochter, Alß der Jungfr. hochzeiterin am Andern theil, (in beÿsein) vff der Jungfraw hochzeiterin seiten, herrn Martin Rosten würths Zum Grienen Baum, Ihres geschwornen vogts, herrn Jacob Kleinen Würths zum Wildenmann ihres Stieffvatters – Beschehen und verhandelt in des heÿligen Reichß Freÿen Statt Straßburg Inn dem Würthßhauß Zum Grünen baum Montags den 25. Julÿ In dem Jahr 1642, Daniel Strintz, Notarius publicus

Daniel Hellbeck a épousé Salomé Jung, fille d’aubergiste, en 1642
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 18)

1642. Eodem [Dominica XVII. Trin. 2. octobr.] Daniel Hellbeck der Kirschner, Daniel Hellbeck deß Kirschners Vnd burgers nachgelaß Sohn, Undt Jfr. Salome hannß Jungen des Würths Zum Grünen baum Und burger nachgelaßene Tochter. Copul. ibid. et eadam [10. octobris W.cht] (i 23)

Les héritiers de Daniel Hellbeck vendent 265 livres la maison à Jean Ziegler, préposé aux ventes et assesseur au Petit Sénat

1694 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 337-v
weil. H Daniel Höllbeck, gewesenen Kirßner sel. nachgelaßene Kind. und Erben, in specie und weg. Johann Daniel Höllbecken, Kirßners zu Stettin, H. Christoph Wörle auch Kirßner und E.E. Kleinen Raths beÿsitzer, hierzu in sond.heit deputirte, weil. Maria Salome Höllbeckin mit auch weil. hans Martin Siegel dem Schreiner sel. erzielte tochter Maria Salome Siegelin so majorennis deren vogt hans Jacob Klein, der Paßmentmacher, hernach gemeldt Ehevögtlichen weiß selbst interessiret ist, mit beÿstand Hn andres Wittmanns, auch Kirßners und E:E: kleinen Raths alten Beÿsitzers alß erbettenen theilvogts, Anna Maria Höllbeckin, Johann Jacob Reinholds deß Bruckenmeisters am Rhein, Hausfrau, Emanuel Höllbeck, der Kirßner, Gabriel Höllbeck auch Kirßner und Maria Magdalena Höllbeckin vorged. hans Jacob Kleinen Haußfrau
in gegensein h. Johannis Zieglers, deß Kaüfflers und E:E: kleinen Raths beÿsitzers
hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebaüen, begriffen, recht. und Zugehördt, allhier in der heÿlig. Liechten gaß, einseit neben H Georg Christoph Kast. XXI. and. seit neb. Salome weil. Daniel dambachs gewesenen Kirßers sel. wittib, hind. auff Hn Johann Philip Kammen, den Metzgern und E.E. großen Raths alt. beÿsitzern, stoßend gelegen – 265 pfund

Inventaire après le décès de Jean Ziegler où figure la maison et le billet d’estimation dressé par les experts de la Ville

Les héritiers Ziegler vendent la maison 500 livres à l’imprimeur Luc Meffert

1708 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 305-v
(500) hr. Joh: Martin Rüger nahmens Christoph Zieglers, Anna Cath: geb. Zieglerin u. Carl Ludwig Zittelins hierzu auß mittel E.E. Kl. Raths deputirt, Item Lucas Schaf als vogt Salome Dupßerin, Item Joh: Ziegler Käuffer, Item Balthasar Zittelin Gremp
in gegensein Lucas Meffart buchtruckers
Hauß Hof Höfflein mit allen deren Gebäuden, begriffen, zugehörden und rechten in der heÿligen lichtern gass, einseit neben Ogier Caspari handelsmann anderseit neben Salomé Dambachin hinten auf H. Rathh. Stamm – umb 500 pfund

Luc Meffert se convertit en 1689 avant d’épouser Marie Madeleine Limburger
Jésuites (1 AST 305, p. 213) Lucas Mefart, 1689 feurier 2

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 44)
1689. 14° februarÿ matrimonio iunxi Honestum Adolescentem Lucam Meffart Basiliensis Typogtaphus 28. annorum filium legitimus Josuæ Meffart Præceptoris Gymnasi Basil. et annæ Schweighuserin defunctorum, conuersum ad fidem Catholicam Et pudicam Puellam Mariam Magdalenam Limburgerin filiam legitimam Joannis Limburgers Wollspinners vff der Burggaß Argentinæ et conuigis Annæ Mariæ Steinmetzin p.m. annorum 26. (…) sponsi etiam prius confessi (signé) Lucas Meffart. Typ. , signum sponsæ x (i 26)

Luc Meffert et Marie Madeleine Limburger qui ont deux enfants deviennent bourgeois en 1706
1706, 4° Livre de bourgeoisie p. 761

Lucas Meffart d. buchtrucker V. Baßel V. sein Fr. Maria Magdalena Limburgerin empfangen d. burgerrecht gratis, mit ihren 2. Kindern ist es beÿ ordnung geblieben, wird Zur Mörin dinen. Jur. 7. 8.br 1705.

L’inventaire après le décès de luc Meffert est dressé en 1719, l’roiginal n’est pas conservé.
1719, Me Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) f° 324
Inventarium über weÿland Lucæ Meffard des buchtruckers seel. Verlassenschafft

Luc Meffart revend quelques mois plus tard 522 livres la maison au tailleur Marc Sost

1708 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 473-v
(522) Lucas Meffart der Buchtrucker
in gegensein Marx Sosten des Schneiders
Hauß hoffstatt Höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, rechten und zugehörden allhier in der heÿligen Lichten Gaß, einseit neben hrn Ogier Caspari handelsmann anderseit neben Salome dambachin Kürßnerin hinten auff H. Joh. Philipp Kammen Exsenat: – um 350 pfund verhafftet, geschehen um 172 pfund

Le tailleur Marc Sost, originaire de Rauental au diocèse de Mayence, épouse Eve Lasser de Stützheim. Ils deviennent bourgeois quelques jous plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 165)

Die 29. Jun. festo SS Ap.lorum Petri & Pauli Anno 1705 (…) copulatique sunt honestus Adolescens Marcus Sost civis 27. Annorum natus in Rauenthal Archidiœcesis Moguntini sartor cum honesta et pudica virgine Eva Lasserin nata in Stitzheim huius diœcesis annorulm circiter 22 (signé) Marx Sost, x signum sponsæ (i 104)

1705, 3° Livre de bourgeoisie p. 1256
Marcus Sost d. schneider V. Raventhal auß dem bistumb Maÿntz und sein Fr: Eva Laßerin V. Stitzen, erkauffen das burgerrecht p. 2. GoldR. V. 16 ß. wird beÿ E.E. Zunfft der schneider dienen. Jur: d. 13. Dito [Julÿ] 1705

L’inventaire après le décès d’Eve Lasser est dressé en 1735. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre à cause d’un des héritiers qui habite Rouen. Le veuf se remarie l’année suivante avec une veuve originaire d’Obernai qui devient bourgeoise. Il meurt quelque temps plus tard. La vente de la maison permet de connaître les héritiers
1735 (22. 7.bris), Me Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) f° 138
Inventarium über Weÿland Frauen Evæ Horstin gebohrner Laßerin Verlassenschafft [Marx Sost]

1735, VII 1178 – Livres de la Taille f° 96-v
(Schneider F. N. 6924) Weÿl. Fr. Mariæ Evæ gebohrner Laßerin, Marx Sosten Schneider und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlassenschafft inventirt H. Not. Fingado
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 31, 289. 9., die machen beÿ 600. R. Verstalt hingegen 1000. R.
Extat kein Stallgeltt
Gebott 2 ß 8 d
Abhandlung 10 ß 6 s, Summa 13 ß 2 s
Abzug. Johannes Sost so zu Rouan Verheÿrathet hat Von angefallenen 15. lb 10. ß 1 d Mütterlichem Erbe den Abzug Zuerlegen mit 1 lb 11 ß
dt. 12° Novembris 1735.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 338)
Hodie die 31. Mensis Januarii anni 1736 duabus tantum proclamationibus (accedente dispensatione legitimâ unius) in ecclesiâ nostrâ, ac totidem in ecclesiis parochialibus ad Sancum Laurentium ecclesiæ Cathedralis Argentinensis, et ad sanctos apostolos petrum et paulum parochialis ecclesiæ in Civitate oberehnhemensi diœcesis Argentinenis publice factis (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Marcis Sost Civis ac Sartor viduus defunctæ Evæ Lasarin et honesta Anna Maria Fuschsin vidua Mathiæ Rhin in vivis Civis ac vinitoris (signé) Marcus Soste, sponsæ signum + (i 176)

1736, 4° Livre de bourgeoisie p. 1032
Anna Maria fuchßin Von Ober Ehnheim geb. erhalt d: b. Von jhrem ehemann Marx Sosten b. undt schneider allhier umb d. alt. b. will beÿ EE Zunfft der schneider dienen Prom: d. 7.ten Maÿ 1736.

Héritiers d’après la vente de la maison Grand rue en 1737
provenant de la communauté entre feu Marc Sost et feue Eve Lazarus, représentés par leurs enfants Marie Claire femme du tailleur Jean Henri Vierschrodt, Jean Sost, tailleur et bourgeois de Rouen, Joseph Stolch, cordonnier, tuteur de Jean François, Georges et François Antoine, Jean Charles Sost, tailleur dont on n’a pas de nouvelles

Marc Sost et Eve Lasser vendent 412 livres la maison à Jean Loup Seiler et à Anne Marie Gœrg

1712 (7.3. ut ante), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 195
(412) Marcus Sost schneider und Eva geb. Laßerin [unterzeichnet] Marcus Soost
in gegensein hanß Wolff Seilers schuemachers und Annæ Mariæ geb. Görgin [unterzeichnet] hanß Wolff seÿller, +
ein hauß hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, rechten und zugehörden in der Heÿligen lichtengass, einseit neben Joh: Adam Zoller anderseit neben Salome Dambachin hinten auff H Rathh. Kamm stoßend – um 350 capitalien verhafftet, geschehen um 62 pfund

Ils louent aussitôt une partie de la maison au tailleur Hermann Benning

1712, [6/14] Maÿ, ut ante, Chambre des Contrats, vol. 585 f° 326
Joh: Wolff Seÿler schuemacher
in gegensein Herrmann Benning schneiders
entlehnt, in seinem hauß allhier in der Heÿligen liechtergss stueb auf dem 2.ten stock u. eine Cammer auf den 3.ten stock, Item eine Cammer so unterschlagen auf dem 4.ten stock, Item den laden platz im Keller – auf 2 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt. 1712, um einen jährlichen Zinß nemlich 14 pfund

Le cordonnier Jean Loup (Jean Wolfgang) Seiler, originaire de Lichtenberg en Haut-Palatinat, devient bourgeois en 1704
1704, 3° Livre de bourgeoisie p. 1245

Wolffgang Seÿler, der schuhmacher Von Liechtenberg auß der Obern Pfaltz, weÿl. Wolff Seÿler gew. burgers daselbst hint. sohn, erkaufft das burgerrecht p. 2. goldR. 16. ß so auf dem Pfenningth. erlegt worden, Wird beÿ E.E. Zunfft der schumacher dienen. Jur. d. 5. May 1704.

Il se marie à Stützheim en 1708 avec Marie Gœrg : contrat de mariage passé à Stützheim, célébration non conservée, accession à la bourgeoisie de Marie Görg
Ehebereitung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Jung. gesellen Hannß Wolffgang Seÿler bürger Undt Schuemacher in der Königlichen Freÿ Statt Straßburg, weÿland Wolffgang Seÿlers burger Zue Schwartzberg in der Obern Pfaltz und Barbara beede eheleuth. nach todt hinterbliebenen ehelichen Sohns Vndt der Tugendsamen Jungfraun Maria Görgin, andreßen Görg burgers Zue Stitzh. in dem niederelsaßischen Ritterbezirg, Und Eva Hattin beeder Eheleuth ehelicher tochter (…) i, beÿsein H. görgenhanß des Schultheißen Görgen hans des ältern, H Adam Kann Königlichen postmeisters, Thomas härlin, görgen hanß des Jüngern burger Zu Stitzh. – Actum Zu Stitzh. den 23. Januarÿ 1708. [unterzeichnet] Johan Wolffgang seiller, der Hochzeiterin Hand Zeig. +

1708, 4° Livre de bourgeoisie p. 770
Maria Georgin Von Stotzen, Andres Georgen ackersmanns daselbst Tochter, empfangt das burgerecht Von ihrem Mann Joh: Wolff Seÿler p. 2. gold. R. 16 ß. Wird beÿ den schumachern dienen. P. d. 12. Dito [7.bris 1708]

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 194)
Die 24 Mensis Septembris Anni 1713 Nata est Anna Maria ac filia legitima Joanis Wolffgangi Seiller Ciuis ac Magistri Sutoris huiatis et Annæ Mariæ Gergin de Stützheim, fuit baptizata die 24. eiusdem Mensis (signé) hannß Wolff seÿller (i 102)

Anne Marie Gœrg meurt en 1733 en laissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location au Marché neuf. La masse propre au veuf s’élève à 6 livres, celle de la défunte à 119 livres. Le passif s’élève à 85 livres.
1733 (4.Xbr), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 64)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. die tugendsame frau Maria Seÿlerin gebohrne Georgin, des Ehrenhafften Meister Joh: Wolffgang Seÿlers Schuhmachers und burgers zu Straßburg geweßene Haußfraw nunmehr seel., nach Ihrem den 5.ten Aprilis Jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßb. den 4. Decembris Anno 1733.
Die abgeleibte fraw seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. Erstl. Joh: Georg Seÿler, Sacristanum in dem allhießigen Jesuitern Closter, seines alters etl. vnd Zwantzig Jahr alßo Majorennis und. ohnbevögtigt, Und dann Mariam Elisabetham, Catharinam und Friderich Martin Seÿlern, so noch minderjährig, dero geschworner Vogt der Ehrenhaffte Meister Joh: Wilhelm Bitticam Schumacher und burger alhier, welcher dießer Inventur Persönlich zu gegen geweßen. Alle Vier der abgeleibten frawen seel. mit hievorgedachtem ihrem hinterbliebenem Wittwer Ehelich erzeugte Kind. und ab intestato verlaßene Erben.

In einer alhier zu Straßburg auf dem Prediger Kichhoff gelegener und dem allhiesiger Pfenningthurn gehöriger und darinn lehnungsweiß befindlicher wohnhaft ist befunden worden wie volgt.
In der Obern Cammer, In der Wohnstub
Eigenthumb ane Liegende güthern, so der Erben unverändert, (E.) Item 5. Acker feldes in verschiedenen gewandten Stützheim und Hirtigheim gemeinen banns gelegen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittwers unverändert und theilbaren Guths, Sa. Haußraths 5, Sa. Werckzeugs zum Schuhmacher handwerck gehörig 15 ß, Summa summarum 6 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. hausraths 18, Sa. Eigenthumbs ane liegende güthern 20, Sa. Schuld 75, Summa summarum 113 lb – Summa summarum 119 lb, Dargegen des Wittwers unverändert und theilbare Passiva 85. lb – Conferendo würd die Verstallungs summ dermahlen sein 34. lb
Ehebereitung (…) Actum Zu Stitzh. den 23. Januarÿ 1708

Wolffgang Seyler meurt en 1741 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est encore dressé dans une maison de location au Marché neuf. La conclusion finale de l’inventaire s’élève à 22 livres
1741 (9.6.), Me Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1268) n° 14
Inventarium über Weÿland Meÿster Wolffgang Seÿler gewesenen Schuhmachers und burgers allhier zu Straßburg seeliger Verlassenschafft – nach seinem am 10.ten Maÿ jüngsthien genommenen tödlichen hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlassenschafft auf freundfleißiges Ansuchen und begehren Meister Wilhelm Betticam Schuhmachers und burgers allhier als der Minorennen geschworner Vogt – So beschehen Straßburg den 9.ten Junÿ Anno 1741.
Der abgeleibte seelig hatt ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Erstlichen Johann Georg den Leedigen Schuhmacher seines altern ungefähr dreÿßig jahr Vor sich selbsten Zugegen, Und dann 2. 3. et 4. Mariam Elisabetham, Catharinam und Friderich Martin so noch minderjährig, dero geschworner Vogt der Ehrenhaffte Meister Willhelm Betticam Schuhmacher und burger allhier, Alle Vier aber Seÿlerin, so der abgeleibte seelig mit auch weÿl. Frawen Mariæ Seÿlerin gebohrner Georgin seiner längst verstorbenen Ehefraw seel. ehelichen erzihlt und ab intestato Zu Vier gleichen portionen und antheÿlern Zu Kinder und Erben Verlaßen

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Newen Marck gelegenen der Statt Pfenningthurn gehörigem newen Gättlein befunden worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ,, Sa. Hausraths 17, Sa. Liegende güther 20, Summa summarum 37 lb – Passiva 15 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 22 lb

Jean Loup Seiler loue une partie de la maison au farinier Thiébaut Metzger, futur propriétaire

1719 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 114-v
Joh: Wolff Seÿler Schuemacher
in gegensein diebold Metzger meelmanns
entlehnt, in seinem hauß in der heÿligen lichter gaß unten d. gantze thun oben auf stub und kuchen Cammer und d. bühnlein ins gemein – auf 9 jahr anfangend auf A. Mariä, um einen jährlichen Zinß nemlich 11 lb

Jean Loup Seiler et Anne Marie Gœrg vendent 500 livres la maison au greffier de la Chambre des Contrats François Reisseissen en s’y réservant l’habitation quatre années durant

1720 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 347-v
(500) Johann Wolff Seiler Schuemacher und Anna Maria geb. Görgin
in gegensein herren Francisci Reißeißens U.J. Ddi et C.Contractuum Actuarÿ
ein haus und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten an der heÿligen Lichter gaß, einseit neben Johann Adam Zeltner Pastetenbeck anderseit neben diebold Gsell Schuemacher hinten auff Hn. rathh Kammen Mezgern – um 139, 97, 50 und 50 (verhaftet, geschehen um) 163 pfund
daß die Käuffer in ged. hauß noch 4 jahr lang von Michaelis 1720 angerechnet inn haben und genießen sollen, eine Cammer in dem dritten stock auff die gaß sehend, ferner einen platz im Keller so sie Verkäufer bißhero innengehabt so dann platz unter d. Untersten stegen ein fud. holtz zu legen, um einen jährlichen Zinß nemlich 2 pfund

Inventaires après décès où figure la maison : celui de François Reisseissen en 1721 et celui de sa veuve Eve Marguerite Grad en 1729 où les experts l’estiment 450 livres

Les héritiers Reisseissen vendent 575 livres la maison au farinier Thiébaut Metzger

1735 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 585-v
weÿl. H. Franciscus Reißeißen J.V.Di und Cancellariæ Contractuum actuarÿ mit auch weÿl. Fr. Eva Margaretha geb. Gradin nachgelaßene Kinder und erben auch Enckel und Erbens Erben respective vogt und mandatarius nahmens H. Johann Friedrich Sachs dreÿer der Statt stalls als vogt weÿl. H. Lt. Johann Franciscus Reißeißen gewesten Protocollisten beÿ löbl. Ammeister Audientz dreÿer Kinder, Ferner H. Lt. Frantz Antoni Denner E.E großen Raths alten und E.E. kleinen Raths jetziger beÿ als auch dießes letsten mittel (…) ahne statt H. Johann Jacob Reißeißen des von hier abweßenden handelsmanns und burger zu Collmar hierzu ernannter Commissarius, weither H. Lt. Samuel Faust E.E. Kleinen Raths Procurator und Advocatus Ordinarius als geordneter vogt weÿl. H. Johann Daniel Reißeißen gewesten Med. D. et Pract. hinterlassenen einigen Kindts Johann Daniel Reißeißen, so dann H. Frantz Benedict Saltzmann Jurium Practicus als mandatarius H. Johann Georg Reißeißen Jurius Candidati
in gegensein H. Diebold Metzger des Meelmanns – am 8. augusti jüngst offentlich vogenommen und am 13. ejusdem ertheilt und hiebeÿ produciten Erkannnus obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung, höffein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der heiligen Liechter gaß, einseit neben Martin Loß Caffetier anderseit neben Diebold Gsell dem schuemacher hinten auff weÿl. H. Rathh. Johann Philipp Kamm des metzgers wittib und erben – am 28. julÿ 1720 erkaufft – um 575 pfund

Le boulanger Jean Thiébaut Metzger, originaire de Rouffach, épouse Catherine Claus originaire du bailliage de Wissembourg : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après le décès, célébration, inventaire d’accession à la bourgeoisie de l’épouse et accession à la bourgeoisie
Copia Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Meister Diebold Metzgern dem Ledigen Weißbecken Von Ruffach gebürtig und burger alhier alß bräutigam an einem, So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfer Catharina Claußin weÿl. Meister David Claußen geweßenen Zimmermanns und Burgers Zu Bellem Weißenburgischen Ampts nunmehr seel. nachgelaßener ehelichen tochter – Donnerstags den 1. Novembris Anno 1714 – Christoph Michael Hoffmann Notarius

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 271)
Die 5. Mensis Decembris Anni 1714 (…) sacro Matrimonÿ vinculo copulati sunt honesti adolescentes Theobaldus Metzer Solutus ac Rubeacensis nec non pistor et pudica virgo Catharina Clausin oriunda de Bellheim ex Palatinatu (signé) diebold Metzger, signum sponsæ (i 158)

Inventaire d’accession à la bourgeoisie
1714 (3. 8.br), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) Jgfr Catharine weÿl. Diebold Claußin geweßenen Zimmermanns und burgers Zu bellen, Weÿsenburger Ampts, Verlobt an an diebold Metzger den ledigen Weißbecken Von Rufach gebürtig, hat Volgender nach abgelegten handtrew Ihr eÿgenthumb Zu seÿn, Vorgelegt und angeben
Summarischer Calculus, hausrath 26, Ohne die Kleÿder und weis Gezeug an dero Leib gehörig, Silber und Guldener Ring 14, baarschafft 93, Summa 165. lb

1715, 3° Livre de bourgeoisie p.1296
Diebold Metzger, der Beck von Ruffach, dionisius Metzger des Rebmanns daselbst sohn erkauffr das burgerrecht pro 2. goldR. und 16. ß. sein Fr: aber Catharina Claußin Von bellheim empfangt e gratis, wird beÿ EE. Zunfft der becken dienen. Jur. d. 29. Xbr: 1714.

Thiébaut Metzger entre à la tribu des boulangers
1715, Boulangers (XI 9), Dienstags den 2. Januarÿ
(f° 192-v) Neuzünfftiger – Diebold Metzger Von Ruffach Becken Handwercks, Legt Burger und Stall Schein Vor und bittet umb das Zunfftrecht, wills Mehlwerck treiben. Erkannt soll E.E. Zunfft 2. lb 16 ß d und 12. ß nebens gebühr, als dann willfahrt

Jean Thiébaut Metzger et Catherine Claus hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Saur le jeune, banquier à Sainte-Marie-aux-Mines

1740 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 100-v
H. Johann Diebold Metzger der Meelmann und Catharina geb. Claußin mit beÿstand ihres vettern Wilhelm Peter Thomas des haußfeurers und Johann Adam Sebastian des Unter: Stallbotten
in gegensein Johann Schell des Sattlers als vogts H. Johann Jacob Saur des jüngern zu Markirch wohnhafft banquier – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten deren in der heilgen: Liechter gaß, einseit neben Friedrich Rittner dem Caffetier anderseit neben Diebold Gsell dem Metzger – seith dem 5. sept. 1735 um 510 lt erkaufft

Thiébaut Metzger s’entend avec le receveur de sa tribu qui lui prêtera 150 livres garanties sur sa maison. Un acte officiel est dressé à la Chambre des Contrats

1750, Boulangers (XI 11)
(f° 22-v) Donnerstags den 22.ten Octobris 1750. Läßt tit. Herrn Oberherr beÿ Versamlung der Herren Schöffen proponiren, wie daß Herr Theobald Metzger, Schöff undt Meelmann von dießer Ehrsamen Zunfft der Becker 300 gulden Zu lehnen begehrt, Vor welche Er genug seine Versicherung auff sein hauß in der Heiligen lichtengaß allhier /:warauff würcklich nur 300. R. stehen:/ zu geben offerirt undt seine Ehefraw Sich mit ihme Verbürge undt Verbinden wolle. Weillen nun der Herr Zunfft Meister der Mahlen geldt genug in handen hat diese summ der 300 gulden gedachtem Herrn Metzger vorzustrecken, alß Wolte Er Herr Oberherr der Meinung seÿn, daß mann ihme solcher auff sein Hauß zu fünff procento interesse willfahren Könne, Mit diesem Anhang daß seine Ehefraw Sich mit genusgamer Assitenz ihrer Nechsen Anverwanthen in allhießiger Contractstub mit Verbürgen solle, Zu welchem Ende Von seithen E: E: Zunfft Einige Herren Schöffen sambt dem herrn Zunfft Meister abzuordnen solche verschreibung Vorzunehmen undt gedachter Zunfft interesse in der Contractstub bestermaßen zu Observiren.
Warauff nachgehaltener Umbfrag Erkandt Worden, daß ihme H. Metzger die quæstionirte 300 gulden Von der Zunfft Mittlen durch den Herrn Zunfft Meister sollen geschoßen undt Vorgelühen werden undt zwar nur à Vier procento interesse Undt seindt der Verschreibung in der Contractstub Neben dem Herrn Zunfft Meister beÿ zu wohnen abgeordnet worden Herr Rathh. Ihle und Herr Jacob Mehn.

Acte correspondant passé à la Chambre des Contrats

1750 (27.10.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 531-v
H. Johann Diebold Metzger der meelmann und Catharina geb. Claußin mit beÿstand H. Piccard und H. Eckel beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein E.E. Zunfft der becker allhiesigen Zunft meisters H. Rathh. Johann Heinrich Beck mit zuziehung H. Rathh. Johann Georg Ihle und H. Jacob Mähn – schuldig seÿen 150 lt
unterpfand, eine behausung, höfftein und hoffstatt ane der Heÿligen Lichter gaß einseit neben Diebold Gesell des schuhmachers wittib, anderseit neben Friedrich Riedner dem caffé sieder hinten auff Johann Carl Gäckler den metzger

Thiébaut Metzger meurt en 1753. Il délaisse un fils qu’il réduit à sa part légitime en instituant pour héritiers ses petits enfants. La succession comprend principalement la maison estimée 450 livres. L’actif de la communauté s’élève à 585 livres, le passif à 423 livres

1753 (31.7.), Me Kolb (Abraham, 22 Not 17) n° 422
Inventarium über Weÿlandt Herrn Theobaldt Metzger deß geweßten Meelhändlers undt burgers dahier zue Straßburg seel. Verlassenschafft – nach seinem den 22.ten aprilis dieses lauffenten 1753.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf Ansuchen und begehren frn. Catharinæ Metzgerin gebohrner Claußin seines hinderblieben Wittib so ohnbevögtigt beÿständlich herrn Pierre Baudet deß frantzösischen Weißbecken auch burgers dahier und sein des abgelebten seel. per testamentum nuncupativum instituirten Erben undt dero Vogts nach benambst inventirt – So beschehen Straßburg auff dinstags den 31.sten Julÿ 1753.
Denominatio hæredum. Der Eingangs Erwehnte verstorbene Theobaldt Metzger seel. hat per Testamentum nuncupativum Zu Erben instituirt undt Verlaßen wie volgt. 1. Frantz Anthoni Metzger den Meelmann undt burgern dahier als seinen Einigen mit seiner Eingangs benambster verlaßener Wittib ehelich erziehlten Sohn, den Er aber Nur in legitimam instituirt, 2. 3. et 4° So dann Zu Complirung seines übrigen Erbtheils seine deß Sohns mit Magdalena gebohrner Lachen brunnerin ehelich erziehlte undt bereits noch lebents dreÿ Kindter welche seinen deß abgelebten alß ihres Groß Vatters seel. Todt Erlebt, Nahmentlich Johann thomann*, Mathiam undt Magdalenam die Metzger, deren Constituirter undt geschworner Vogt Johann Friderich Schlitzer auch Meelmann undt burger dahier so præsens war.

Inn einer dahier Zue Straßburg in der heiligen Liechtengaß gelegenen undt hernach beschriebener behaußung befundten alß volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der obernstub, In der mittlern Stub, In der Kuchen
Eigenthumb ane Einer behaußung. Eine behaußung hoffstatt und höfflein mit allen deren begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und gerechtigkeiten gelegen dahier Zu Straßburg in der heiligen lichten gaß i.s Neben H. Joh: Friderich Rittner dem Caffetier, 2.s Mstr Leonhard Brunner dem Schuhmacher undt Hinden uff N. Gäckler den Metzger stoßend, Welche behaußung durch die geschworne Herren Werckmeister dahier nach dero Abschatzungs schein Vom 16. augusti 1753. für freÿ ledig undt Eigen angeschlagen undt abegschätzt worden umb 900 gulden, thuen 450. lb. Darüber meldet ein teutscher pergamenter Kbrieff auß alhießiger Cancelleÿ Contractstub datirt den 5. Septembris 1735. mit dero Anhangendem Innsiegel.
– Abschatzung Vom 16. Augusti 1753. Auff begehren Weÿland diebold Metzgers deß geweßenen Melmanns seel. hinterlaßener Fraw Wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der hellen liechter gaß, einseit neben herrn Rittner dem Caffetier anderseit neben Meister Leonhard Brunner dem Schuemacher, und hinten auff herrn Gäckler den Metzger stoßend gelegen Neben dem Eingang ist ein Meelmanns laden, in dem Ersten stock ist eine Stube und Kuchen In dem zweÿten Stock ist eben falls eine Stube und Kuchen, In dem dritten Stock seind etliche Kammeren, darüber ist der Tachstuhl so mit breitziegeln belegt, hat auch einen gewölbten Keller, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero beschehener besichtigung, mit aller Ihrer Gerechtigkeit, dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Neun Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Sa. Hausraths 49, Schiff und geschirr Zum Meelh.werckh gehörig 5, Leere Faß 5, Silber, goldener Ring et baarschafft Nichts, behaußung 450, Activum 75, Summa summarum 585 lb – Schulden 423 lb, Nach deren Abzug 162. lb – Stall Summ 162. lb
Copia Eheberedung (…) – Donnerstags den 1. Novembris Anno 1714 – Christoph Michael Hoffmann Notarius
Copia Testamenti nuncupativi – Herr Theobald Metzger der burger und Meelhändler dahier Zu Straßburg (…) Zue sich in seine Wohn behaußung dahier in der Heÿligen Liechter Gaß gelegen beruffen undt erfordern laßen, allwo Wie denselben im Zweÿten Stockwerck in seiner Inhabenden Wohn Stub mit denen Fenstern auff die Gaß außsehend, Zwar unpäßlichkeit halben in einem bette liegend – uff Freÿtag den 23.ten Februarÿ Anno 1753 – Abraham Kolb Notarius juratus

La tribu des boulangers est chargée de nommer un tuteur aux enfants pour régler la succession de leur grand-père
1753, Boulangers (XI 11) – Mittwoch den 23. Maÿ 1753
(f° 94) Vögte – Zur Bevögtigung Frantz Anthoni Metzgers deß burgers und Meel Manns dahier Kinder seind auff begehren Eines Löbl. Vogteÿ Gerichts, in Ermanglung Anverwanthen Von Seithen E.E. Zunfft Gerichts der Becker in den Außschuß zu dießer Vogteÿ Gerichtlich Ernannt Worden
Friderich Schlitzer der Meel Mann
Philippe Lallé undt
Frantz Antoni Miller beede Weißbeckhen dahier

Le fils François Antoine Metzger, lui aussi boulanger, se marie en 1744 avec Marie Madeleine Lachbronner : contrat de mariage, célébration, réception à la tribu des boulangers
1744 (18.3.), Me Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 375
Eheberedung – zwischen dem Ehrs. und bescheidnen herrn Frantz Anthoni Metzger dem Ledigen becker des Ehrsamen und wohlachtbaren H. Theobald Metzgers meelhändtlers undt burgers allhier Zu straßb. mit der Ehr: und tugendreichen frauen Catharina Metzgerin gebohrner Claußin ehelich erziehltem Sohn, als Hochzeitern ane Einem,
So dann der Viel Ehr: und tugendtsamen Jungfrauen Maria Magdalena Lachbronnerin weÿl. Joh: Georg Lachbronners geweßenen Schreiners und auch hießigen burgers mit ebenfalls weÿl. Fr. Maria Elisabetha Schrapffin Ehl. erziehlter tochter als Hochzeiterin ane dem Andern theil – so beschehen Zu Straßburg Mittwochs d. 18.t tag des Monaths Martÿ in deù 1744. Jahr [unterzeichnet] Frantz Antoni Metzger Alß Hochzeiter, Maria Magdalena lachbrunerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 238)
Hodie 19 mensis Martii, Anni 1744, unâ proclamatione in hac Ecclesiâ publice factâ (…) unâ etiam prolamatione factâ in Ecclesiâ ad Stum petrum Seniorem (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt franciscus antonius Metzger filius legitimus joannis theobaldi Metzger civis Argentinensis & Annæ catharinæ Clausin & Maria Magdalena Lachbrunner filia legitima definctorum joannis Georgii Lachbrunner & Mariæ Magdalenæ Lachbrunner commorans in hac parochia (signé) Frantz Antoni Metzger, Maria Magdalena lachbrunerin (i 123)

1745, Boulangers (XI 10)
Montags den 15. Martÿ 1745.
(f° 55-v) Neuzünfftiger Mstr. Sohn – Frantz Antonii Metzger, Herrn Theobald Metzgers deß Meelhändlers undt burgers dahier Ehelicher Sohn producirt Stall schein will den Meelhandel treiben undt Zünfftig werden. Bittet umb gerichtlich Reception. Erkannt seÿe demselben gegen der gebühr in seinem begehren Zu Willfahren.

François Antoine Metzger, aubergiste à la tribu des boulangers, vend 700 livres la maison à Marie Thérèse Trenner et à son frère Nicolas Thiébaut Trenner

1781 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 54
H. Frantz Antoni Metzger der hauptkandt EE zunfft der becker
in gegensein Jfer Maria Theresia Trennerin der großjährigen mit assistentz ihres leiblichen vatters Heinrich Johann Joseph Trenner des schwerdtfegers und Nicolaus Diebold Trenner des ledigen aber großjährigen schwerdtfegers, ihnen Trennerischen geschwisterde
die dem verkäuffer eigenthümlich zuständige behausung, kleines höfflein und hoffstatt mit allen übrigen weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Heiligen lichter gaß, einseit neben H. gebrüdern Rittner anderseit neben Leonhard Pfrimmer dem schuhmacher hinten auff Mr Bärenstecher dem metzger – um 1400 gulden

Nicolas Thiébaut Trenner revend un mois plus tard un tiers de maison à son futur beau frère Jean Frédéric Ratz

1781 (15.3.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 130
Nicolaus Diebold Trenner der ledige aber großjährige schwerdfeger, Jfer Maria Theresia Trennerin deßen großjährigen schwester unter assistentz ihres leiblichen vatters Heinrich Johann Joseph Trenner des schwerdfegers
in gegensein Johann Friedrich Ratz des ledigen aber großjährigen schwerdfegers
1/3 theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen denen übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Heiligen lichter gaß, einseit neben H. gebrüder Rittner anderseit neben Leonhard Primmer dem schuhmacher hinten auff Mr Bärenstecher dem metzger – von ermelten H. Metzger unterm 1. feb. jüngsthin erkaufftes guth – um 800 gulden, 300 von 600 gulden verhafftet, geschehen um 200 gulden

Protestant converti, le coutelier Jean Frédéric Ratz épouse en 1782 Marie Thérèse Trenner. Contrat de mariage, célébration à Westhoffen, inventaire des apports
1782 (19.9.), Me Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1489)
erschienen H. Johann Friderich Ratz, lediger Langmeßerschmidt und burger allhier Zu Straßburg Weiland H Johann Jacob Ratz geweßten Schneiders und burgers alhier mit auch weiland fraun Margarethæ gebohrner Schultzin, ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn, las Hochzeiterer ane einem,
So dann die Ehren und Tugendreiche Jungfrau Maria Theresia Trennerin, H Joseph Trenner des Langmeßerschmidts und burgers allhier mit weiland Fraun Elisabeth geb. Meÿerin ehelich erzeugte Tochter mit assistentz erstgedacht ihres Vatters als hochzeiterin andern theils – So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 19. Septembris Anno 1782 [unterzeichnet] Johann Friderich Ratz als hochzeiter, Maria Theresia Trennerin als hochzeiterin

Mariage, Westhoffen (cath. p. 36)
Hodie 14 Mensis octobris Anni 1782 (…) Conjuncti fuerunt Joannes Fridericus Ratz Civis argentinensis et gladiorum polio nec non neoconversus filius defunctorum Joannis Jacobi Ratz civis et sartoris, et Margaretha Schultzer conjugum olim intra argentinam Commorantium et Maria Theresia Trenner filia joannis henrici Josephi Trenner, civis et gladiorum polionis, et defunctæ Margarethæ Elisabethæ Meyer Conjugum olim intra argentinam Commorantium (signé) Johann friedrich Ratz, Maria theresia trennerin (i 21)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 379) Anno Domini 1782 die 14 mensis octobris facta unica tantum in ecclesia nostra parochiali (…) joannes fridericum Ratz argentinensem civem Gladiorum polionem neoconversum filium majorennem et solutum Joannis Jacobi Ratz olim civis et sartoris hujatis et Margaretha Schultzer defunctorum conjugum a viginti quatuor annis parochianum nostrum ex una, et Catharinam theresiam Trenner Argentinensem filiam majorennem solutam joannis henrici josephi Trenner civis et gladiorum polionis hujatis et defunctæ Margarethæ Elisabethæ Meyer conjugum olim hujatum a viginti circiter parochianam nostram ex altera partibus ad P. R. D. Riegel parochum in westhoffen Hujus Dioecesis, quatenus per eum prædicti sponsus et sponsi matrimonio jungi valeant. (i 196)

Inventaire des apports dressé dans la maison qui appartient pour un tiers au mari et un tiers à la femme

1783 (20.10.), Me Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1486) n° 90
Inventarium über Herrn Johann Friderich Ratz des Langmeßerschmidts und fraun Mariæ Theresiæ gebohrner Trennerin beeder Eheleute und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen – alldieweilen in ihr beeder Ehepersohnen vor mir Notario den 19. Septembris anno 1782. aufgerichteter Eheberedung paragrapho tertio expresse enthalten, daß einem jeeden theil seine in die Ehe bringende und Während derselbener Erbende Nahrung ein freÿ, eigen, ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Montag den 20.ten Octobirs Anno 1783.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Heiligen Liechter Gäßel gemegener Zum theil hiehero gehöriger und hernach beschriebener behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behaußung. (F.) Nemlichen Ein dritter theil für ohnvertheilt, Von und ane einer behausung, Kleinem Höflein und Hoffstatt, mit all deren übrigen begriffen, Weiten, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg ane der Heiligen Liechter Gaß gelegen, einseit neben H. Rittner dem Caffé sieder, anderseit neben Leonhard Primmer dem schuhmacher, hinten auf N. Behrenstecher den Metzger stoßend, so außer deren darauf hafftenden und hernach beschriebenen passiv Capitalien leedig und eigen und hiehero ohnpræjudicirlichen æstimirt worden pro 283. lb. Darüber ist Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrief in allhiesiger C. C. stub gefertigter und mit dero aufgedrucktem Insigel Verwahrt sub dato 1. Februarii 1781. Crafft welchen die dißorts Ehefrau und Niclaus Diebold Trenner der leedige Schwerdtfeger dero bruder sothane gantze behaußung von Frantz Antoni Metzger dem hauptkand E.E. Zunft der Becker alhier erkaufft, nachgehends aber und zwar den 15. Martÿ 1781. einen dritten theil davon ane Johann Friderich Ratz dem nunmahlig dißorts Ehemann und respe Schwager, wieder Verkauft mithien jeedem derselben ein dritter theil deßen dermahlen eigenthümlich zuständig
(M.) Nemlich ein dritter theil für ohnvertheilt, Von und ane einer behausung, Höflein und Hoffstatt, mit all deren übrigen begriffen, Weiten, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg ane der Heiligen Liechter Gaß gelegen, Worvon der übrig gewesene* dritte theil der dißorts Ehefrau und deren bruder Niclaus Diebold Trener leedigem Schwerdtfeger gehörig, einseit neben H. Rittner dem Caffé sieder, anderseit neben Leonhard Primmer dem schuhmacher, hinten auf N. Behrenstecher den Metzger stoßend, so außer deren darauf hafftenden und hernach beschriebenen passiv Capitalien leedig und eigen und hiehero ohnpræjudicirlichen æstimirt worden pro 283. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrief in allhiesiger C. C. Stub gefertiget und mit dero aufgedrucktem Insigel Corroborirt sub dato 15. Martÿ 1781. Crafft welchen der dißorts Ehemann sothane tertz behaußung von Niclaus Diebold Trener ledigen Schwerdteger allhier und seiner nunmahligen Ehefrauen Käuflichen ane sich gebracht
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögens, Eigenthum ane einer behaußung 283, Schulden 113, Summa summarum 396 lb – Schuld 133, Deducendo Verbleibt 63 lb, darzu gelegt die haussteuren 8 lb, des Ehemanns Völliges ind ie Ehe gebrachtes guth 271 lb
der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen, hausrath 55, Eigenthum ane einer behaußung 283, Summa summarum 338 lb – Schulden 355 lb Compensando 17 lb, Und wann auch schin dagegen gehalten wird die haussteuren Ihro gebührige helffte antreffend 8 lb, So ergibt sich daß sothane Haussteuren helffte Zu tilgung der Ehefrauen Passiv oneris nicht sufficent ist um 8 lb

Nicolas Thiébaut Trenner vend un mois plus tard le tiers qui lui reste de maison à Jean Frédéric Ratz et à Marie Thérèse Trenner

1785 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 371
Nicolaus Diebold Trenner ledig aber großjähriger schwerdfeger
in gegensein H. Johann Friedrich Ratz des schwerdfegers und Mariæ Theresiæ geb. Trennerin unter assistentz Johann Frantz Joseph Berger des schwerdfegers und Claudius Böttiger des schuhmacher meisters
seinem schwager und schwester den dritten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Heiligen Liechtergaß, einseit neben H. gebrüder Rittner anderseit neben Leonhard Primmer dem schuhmacher hinten auff Mr Bärenstecher dem metzger – als ein mit seiner schwester von H. Frantz Antoni Metzger des hauptkanten EE. zunfft der becker in gemeinschafft erkaufftes guth – um 566 gulden

Marie Thérèse Trenner meurt en 1792 sans enfant. La masse propre au veuf s’élève à 344 florins, celle de la défunte à 184 florins. L’actif de la communauté est de 420 florins, le passif de 750 florins.

1792 (3.4.), Strasbourg 10 (2), Me Heus n° 161
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Theresiæ Ratzin gebohrner Trennerin Meister Johann Friedrich Ratz des Langmeßerschmidts und burgers alhier zu Straßburg, geweßter Ehefraun nunmehr seel. Verlassenschafft – nach ihrem Dienstags den 27.t Martÿ dieses laufenden 1792.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, hie Zeitlichen verlaßen – So geschehen Zu Straßburg, in einer ane der Heiligen Lichter: Gaß gelegenen in diese Verlassenschafft gehörig behausung auf Dienstag den 3.t Aprilis Anno 1792.
Die Verstorbene sel. hat in ermanglung Ehelich erzeugter Kinder, ab intestato Zu ihrem einigen Erben Verlassen Meister Joseph Trenner der Langmeßerschmidt und burger alhier ihrem leiblichen Vatter, welcher unter assistentz H Joseph Weismüller des Kannengiesers und burgers alhier, dieser Inventur persönlich beigewohnt

Copia beeder geweßener Ehe Personen vor mir Notario den 19. Septembris 1782. errichteten Eheberedung
Des hinterbliebenen Wittibers ohnveränderten Vermögens
Eigenthum ane einer behaußung, so dem Wittiber ohnverändert. Nemlich ein dritter theil Vor ohnvertheilt, Von und ane einer behaußung, höflein und hofstatt, mit allen deren übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg ane der heiligen Liechter gaß gelegen, mit N° 23. bezeichnet woran der Zweite dritte theil der dißorts Verstorbenen Ehefraun als ohnverändert Zuständig, der übrige dritte theil aber in dißorts theilbare Verlassenschaft gehörigen die gantze behaußung einseit neben H. Rittner dem Caffé sieder, anderseit neben Leonhard Primer und hinten auf N. Bärenstecher den Metzger stoßend, so auser dem darauf haftenden passiv Capital ledig eigen angeschlagen hiehero pro 366. R. 6 ß 8 d. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger C.C. Stub gefertiget sub dato 15.ten Martii 1784.
Ergäntzung des Wittibers währender Ehe abgenagenen ohnveränderten Vermögens, Zufolg durch nich Notarium den 16. Octobris 1783 aufgerichteten Inventarium Nemlich wie fol. 9.b ersichtlich, wate Niclaus Diebold Trenner der leedige großjährige Schwerdfeger alhier, der defunctæ bruder für seinen ane denen in Vorbeschriebener behaußung gemachten und von ihme Wittiber annoch im ledigen Stadt bezahlten Haupt Reparationen zuteilen habenden dritten theil schuldig die summ vom 56. lb – Sa. Ergäntzung 10 R
Summa summarum des Wittibers gesamten ohnveränderten Vermögens 610 R – Schulden 266 R. Deducendo verbleiben 344 R
Demnach wird auch des Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben
Sa. Hausraths 188
Eigenthum ane einer behaußung, so den Erben ohnverändert. Nemlich Ein dritter theil für ohnvertheilt, von und ane einer behaußung samt Zugehörden alhier Zu Straßburg ane der heiligen Liechter gaß gelegen, mit N° 23. bezeichnet, wie solche Hievornen mit mehrerm beschrieben æstimirt hiehero vor 366. R. 6 ß 8 d. Darüber meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrief in alh. C.C. Stub gefertiget sub dato 1.t febr. 1781. Craft deßen die dießorts defuncta und Niclaus Diebold Trenner dero bruder sothane gantze behausung von Frantz Antoni Metzger erkaufft, nachgehents aber den 15.ten Martii 1781. eine dritten theil davon ane Johann Friderich Ratz den dißorts nunmahligen Wittiber wieder Verkauft
Summa Eigenthums ane einer behaußung 366, Ergäntzung (40, in Abzug zu bringen 30, verbleibt) 10, Summa summarum 564 R – Schulden 380 R, Nach deren Abzug 184 R.
Endlich folgt auch die beschreibung des gemein und theilbarn Guths. Sa. hausraths 21, Waar und Werckzeug Zur Langmesserschmidt Profession 33
Eigenthum ane einer behaußung, so theilbar. Nemlichen Ein dritter theil vor ohnvertheilt, von und ane einer behaußung samt Zugehörden alhier Zu Straßburg ane der heiligen Liechter gaß gelegen, mit N° 23. bezeichnet, wie solche Hievornen mit mehrerm beschrieben, wurde angeschlagen hiehero vor 366. R. 6 ß 8 d. Über sothanen Von Niclaus Diebold Trenner dem Langmesserschmidt alhier der defunctæ bruder ane dem dißorts Wittiber Verkaufft und legirten Haus antheil meldet eine Zwischen beeden Parten den 2.t Septembris 1785. errichtete schrifftliche Declaration und resp. question, so der Minutte über dißorts geweßter Eheleuthe errichteten Invent. Illatorum annectirt worden.
Summa summarum 420. R. – Schulden 750 R. Theilbares Passiv onus 334 R

Jean Frédéric Ratz se remarie la même année avec Marie Madeleine Heitzmann d’Obernai : contrat de mariage, célébration

1792 (24. 7.br), Strasbourg 10 (6), Me Heus n° 93
Eheberedung – Erschienen Johann Friderich Ratz, der Wittiber, Langmeßerschmidt und burger allhier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Maria Magdalena Heitzmännin von Ober Ehenheim gebürtig H Frantz Ignatius Heitzmann, des Kiefers und burgers Zu Oben Ehenheim mit frauen Maria Salome gebohrner Linckin ehelich erzeugte großjährige tochter unter assistentz erstgedacht ihres Vatters, als hochzeiterin andern theils – Zu Straßburg auf Montag den 24. Septembris Anno 1792. [unterzeichnet] Johann Friederich Ratz als hochzeiter, Margaretha Heitzmennin

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 66)
Anno Domini 1792 die 15 Octobris (…) conjuncti sunt sacro matrimonii vinculo Joannes Fridericus Ratz civis hujas viduus et Maria Margaretha Heitzmannin filia Francisci Ignatii Heitzmann civis Oberenheimensis ef Mariæ Salomeæ Luexin conjugum (signé) Ratz, + signum sponsæ (i 72)

Jean Frédéric Ratz et Marie Madeleine Heitzmann vendent 4 000 livres tournois la moitié de la maison à Antoine Spengler en décrivant les localités qu’ils conservent

1795 (1 fruct. 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 4), Me Dinckel n° 844 – Enregistrement de Strasbourg, acp 36 F° 156 du 6 fruct. 3
b. Johann Friedrich Ratz Schwerdfeger und b. Margaretha geb. Heitzmännin ferner beiständlich Johann Georg Wendling und Andreas Fath becken
in gegensein b. Anton Spengler handelsmanns
die helfte vor ohnvertheilt von und ane der ihnen Verkäufern zuständigen behaußung Höflein und hoffstatt allhier ane der Lichtergaß N° 23, einseit neben dem b. Rittner Caffesieder anderseit neben dem b. Barbet Goldarbeiter hinten auf die berstecherische Erben – verabredet worden, daß die Verkäufern und deren Nachkommen zu ihrem antheil den ersten stock ein Steg hoch, den dritten Stock dreÿ Stegen hoch, im 4.ten Stock die Cammer vornen heraus rechter hand und hinden die lincker hand q. (q. allda) neben barbetischem haus den halben Keller, ferner das Recht zu Wasch zeiten der Kuchen auf dem boden welche ihme Käufer zu benutzen eingeraumt worden wie hernach gemeldet wird zum bauchen sich zu bedienen zu ewigen zeiten nebst dem gemeinschafftlichen Gebrauch der bühnen zu genießen haben sollen, dahingegen der Käufer und deßen Nachkommen zu allen zeiten den genuß des gantzen rez de chaussée mit aus nahm obigen Rechts vor die Verkäuferen sich zu waschzeiten der Kuchen allda gemeinschafftlich zu bedienen, des halben Kellers, des zweÿten gantzen stocks zweÿ Stegen hoch, der Cammer im 4.t Stock vornen heraus lincker hand und der Cammer daselbst hinten hinaus neben berstecherischem haus, wie auch den gemeinschaftlichen Gebrauch der bühnen haben sollen – um 4000 livres

Antoine Spengler doit être le beau frère de celui qui va acquérir l’autre moitié de la maison. Il est originaire d’Engenthal et a épousé Anne Marie Missel de la Wantzenau. Il est retrouvé noyé dans le canal à la Krutenau, sa veuve se remarie trois ans plus tard avec Joseph Jæger
1805 (13 mess. 13), Strasbourg 9 (anc. cote 14), Me Bossenius n° 257, 2404 – Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 14-v du 16 mess. 13
Inventaire de la succession d’Antoine Spengler Chasseur décédé le 10 ventose courant – à la requête de la veuve Anne Marie née Missel assitée de Henry Weiler Rentier tutrice naturelle d’Anne Marie seule et unique héritière du défunt, en présence de Louis Ruffenach Cabaretier subrogé tuteur
dans la maison petite rue de l’église appartenant au Cit. Eger ferblantier
meubles 124 fr, passif 386 fr, déficit 261 fr

Décès, Strasbourg (n° 771)
L’an XIII de la République le 30 jour du mois de Ventose (…) copie du procès verbal de la levée de cadavre du jour, dressé par le Commissaire de police du quatrième arrondissement de cette ville qui constate qu’Antoine Spengler, agé de 51 ans, ancien garde forestier natif d’Engenthal, fils légitime de NN et de feue NN Epoux d’Anne Marie Müssel, a été trouvé noyé hier 29 ventose dans le Canal du Rhin sous la voute de l’hôpital militaire près l’amphitéâtre (i 201)

1807 (16.2.), Strasbourg 2 (26), Me Knobloch n° 3224 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 5 du 17.2.
Contrat de mariage – Joseph Jaeger propriétaire à Cosswiller veuf de Marguerite Gasser
Anne Marie née Missel veuve d’Antoine Spengler ancien garde forestier de cette ville y demeurant
(n° 3223 du 19.2.) Désignation des apports, Anne Marie Missel en la demeure de la De Jaeger petite rue de l’eglise n° 4
meubles 1140 fr, numéraire 3000 fr, total 4140 fr

Mariage, Strasbourg (f° 33, n° 63)
L’an 1807 le 19 fevrier (…) Joseph Jaeger agé de 52 ans, cidevant forestier domicilié à Kosswiller Département du Bas Rhin né à Marlenheim le 12 Mars 1754, majeur, fils de feu Jean Georges Jaeger, tonnelier à Marlenheim, et de feue Anne Marie Schmitt, veuf de Marguerite Gasser, décédée à Kosswiller le 13 Frimaire an treize, et Anne Marie Misel agée de 43 ans domiciliée en cette ville depuis 14 ans, née à la Wantzenau le 23 Février 1763, majeure, fille de feu François Antoine Misel garde de tabac et de feue Barbe Ziliox, veuve d’Antoine Spengler ancien garde forester décédé en cette ville le 29 ventose an XIII – en presence de Louis Ruffenach agé de 50 ans, cabaretier, beau frère de l’épouse (signé) joseph jäger, ana maria mißel (i 34)

Jean Frédéric Ratz vend 1 200 francs l’autre moitié de la maison au marchand de bois Louis Ruffenach

1796 (9 prai. 4) Strasbourg 9 (anc. cote 3), Me Dinckel n° 1075 – Enregistrement de Strasbourg, acp 40 F° 148 du 16 prai. 4
b. Johann Friederich Ratz Schwerdfeger
in gegensein b. Ludwig Raufenach holzhändlers und b. Annæ Mariæ geb. Spengler beiständlich Andreas Fath becken und Carl Rauch Gastgebers
die helffte vor ohnvertheilt von und ane einer Ihme Verkäufer zuständigen behaußung höflein und hoffstatt allhier zu Straßburg ane der Lichtergaß N° 23, einseit neben b. Ritter Caffesieder anderseit neben b. barbet* Goldarbeiter hinten auf berstecherische Erben, wovon die andere halbe theil dem b. Antoni Spengler handelsmann dahier vor ohnvertheilt gebührig – um 1200 francs

Louis Ruffenach est originaire de Wangenbourg comme sa femme Anne Marie Spengler, sœur d’Antoine Spengler ci-dessus mentionné
1826, Décès, Strasbourg (n° 871)

le 2 mai 1826, Louis Rufenach, agé de 69 ans un mois 12 jours né à Obersteigen, Ancien Cabaretier, Epoux d’Anne Marie Spengler, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le premier courant à 11 heures du soir, dans la maison située N° 11 Place d’Armes, fils de feu Simon Rufenach, cultivateur, et de feu Christine Lamm (i 2)

Décès, Strasbourg (n° 135)
Le 19 Janvier 1835, Anne Marie Spengler, agée de 76 ans, née à Wangenbourg, veuve de Louis Rufenach, Aubergiste, domiciliée à Strasbourg morte en cette mairie le 17 courant à 10 heures du soir, dans la maison située N° 6 rue du Chaudron, fillle de feu Antoine Spengler, Cultivateur, et de feu Madeleine Oberlé (i 35)

Antoine Spengler vend sa moitié de maison à Louis Ruffenach qui devient ainsi propriétaire de la totalité

1798 (21 floreal 6), Strasbourg 14 (8), Me Lex n° 121 – Enregistrement de Strasbourg, acp 60 F° 169 du 25 flo. 6
Mitbürger Antoni Spengler handelsmann, seit den 9. pluviose jüngst eines aufrecht stät und vesten Kaufs verkaufft zu haben
mit Ludwig Rauffenach gastgeber daselbest
sein des Verkäufers hälfte ane Einer in allhiesigen Gemeinde in dem hellen Lichter gaß gelegenen und mit N° 23 bezeichnete behaußung samt zugehörden Rechten und Gerechtigkeit, einseit neben dem Mitbürger Rittner anderseit neben dem Mitbürger Schultz vornen bedittene Gaß und hinten auf die behrenstecherische Erben, Er würde an die andere helfte von solcher behaußung eigen besitzet und inne haben – um 1600 und 40 pfund

Louis Ruffenach et Anne Marie Spengler vendent 4 400 francs la maison à Anne Marie Leibruck femme de Joseph Bosser (minute non conservée)

1808 (5.1.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 104 F° 114 du 12.1.
Louis Ruffenach et Anne Marie Spengler
Anne Marie Leibruck femme Bosser
une maison rue des Chandelles n° 23 pour 4400 francs

Le tailleur Joseph Bosser originaire de Kertzfeld épouse en 1801 Marie Elisabeth Leibrock native d’Altfrœschen, département du Mont-Tonnerre : contrat de mariage, célébration, inventaire des apports dressé dans une maison rue de la Haute-Montée
1801 (22 ther. 9), Strasbourg 4 (32), Me Roessel n° 520 – Enregistrement de Strasbourg, acp 79 F° 96 du 23 ther. 9
Contrat de mariage – bürger Joseph Bosser Schneider und Fr. Anna Maria geb. Leibrock, wie daß sie vor antrettung ihrer Ehe stipulirt haben (…)
[unterzeichnet] boser,(si +)

Mariage, Strasbourg (n° 226)
Du 29° jour du mois de Ventôse l’an IX de la République française. Acte de mariage de François Joseph Bosser agé de 22 ans, tailleur, domicilié en cette ville depuis onze mois, né à Kertzfeld Département du Bas-Rhin le 27 novembre 1778 fils légitime de Jean Georges Bosser cultivateur audit lieu et de feue Anne Marie Adolf, Et de Marie Elisabeth Leibrock agée de 24 ans domiciliée en cette ville depuis 18 ans, née à Altfrœschen, Département du Mont-tonère, le 11 septembre 1776, fille légitime de feu Jean Georges Leibrock, charron audit lieu et de Marie Madeleine Schroeder (signé) Joseph Boser, l’épouse déclare ne savoir signer (i 116)

Inventaire des apports
1801 (6 vend. 10), Strasbourg 4 (32), Me Roessel n° 534 – Enregistrement de Strasbourg, acp 81 F° 39 du 13 vend. 10
Inventarium und beschreibung all derjenige haab und Nahrung so bürgerin Anna Maria Leibrock b. Joseph Boser Schneiders Ehefrau zu diesem ihrem Ehemann in ihrem den 29. vent gebracht
in ihrer wonbehausung an de kl: Mezig N° 111
hausrath 550 fr, baarschafft 325 fr, summa summarum 875 fr

Inventaire des apports
1801 (12 vend 10), Strasbourg 4 (32), Me Roessel n° 537 – Enregistrement de Strasbourg, acp 81 F° 43 du 14 vend 10
Inventarium und beschreibung all derjenige haab und Vermögen so Joseph Bosser der Schneider und Anna Maria Leibrock beede seit den 29. vent. 9 dermalen activé besizen und hingegen der maritus passivé zu bezalen schuldig ist
in ihrer Wohnbehß. an der kl: Mezig N° 111
der Ehefrau activ effecten 550 fr, Ergäntzung 325 fr, summa 875 fr
mobilien als worinnen des Ehemanns gesame ohnvertheilt activ masse bestehet 106 fr, passiva 1397 fr, Compensando 1290

Anne Marie Leibruck femme du cabaretier Joseph Boser meurt en 1809 en délaissant deux enfants. Le veuf déclare qu’il loue la maison en chambres garnies

1810 (25.5.), Strasbourg 2 (32), Me Knobloch n° 4626 – Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 178 du 5.6.
Inventaire de la succession d’Anne Marie Leibruck femme de Joseph Boser cabaretier décédée le 17 décembre 1809 – à la requête du veuf et de François Moritz tailleur d’habits subrogé tuteur
Dénomination des héritiers 1. François Joseph 6 ans et demi, 2. François Michel 2 ans et demi – Contrat de mariage post nuptias par devant Me Roessel le 22 thermidor 9

dans la maison mortuaire en cette ville rue des chandelles n° 23
propres de la défunte, meubles garde robe 185 fr, remploi 50 fr, total 235 fr
propres du veuf, immeuble à remplacer à Benfelden et Kertzfelden, 550 fr
communauté, meubles au premier étage, dans une chambre donnant sur la rue, au second étage, dans la chambre donnant sur la rue, dans la cuisine, au troisième étage, dans la chambre sur la rue, dans une chambre sur le derrière, au 4° étage dans une chambre sur la rue, dans la cave, 421 fr
immeuble, Une maison avec appartenances et dépendances à Strasbourg rue des chandelles n° 23, d’un côté Charles Rothé cordonnier d’autre le Sr Durr marchand de vin derrière les héritiers Bärnstecher – acquise par acte Me Grimmer le 5 janvier 1808, le veuf déclare qu’il loue la maison en chambres garnies estimée 400 fr de revenu en capital 8000 fr
total général 8421 fr, passif 8662 fr, déduction faite déficit 221 francs

François Joseph Bosser loue par deux actes successifs un logement dans sa maison à Joseph Kielinger

1812 (11.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 33 n° 2774, ssp du 13.8.1811
Bail pour 3 ans par François Joseph Bosser de Strasbourg
à Joseph Kielinger
logement dans une maison à Strasbourg rue de la chandelle N° 23 pour 768 francs par an
n° 2775 du 17. oct. 1811 – Bail pour 3 ans signé François Joseph Bosser
au Sr Kielinger
logement dans la susd. maison rue des chandelles N° 23 pour 96 francs par an

Les créanciers de Joseph Boser font adjuger la maison par le tribunal civil. C’est la créancière, Adélaïde Koch veuve de Joseph Maximilien Sommervogel, qui acquiert la maison

1818 (24.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 111, n° 52 – Tribunal Civil de Première Instance
Tribunal Civil de Première Instance. Adjudication par expropriation forcée – Cahier des Charges, Me Momy avocat avoué près le Tribunal Civil de de Première Instance constitué et chargé d’occuper pour De Adélaïde Koch veuve de Joseph Maximilien Sommervogel, procureur général du lycée de Strasbourg, tutrice naturelle d’Adélaïde Henriette Philippine et Joseph, héritiers du Sr Sommervogel comme cessionnaire de Louis Ruffenach, cabaretier, et Pierre Blondeau, instituteur, créanciers de Joseph Boser ci devant cabaretier demeurant à Strasbourg tant en son nom et que père et tuteur naturel de ses enfants Michel et Joseph procréés avec Anne Marie Leibruck de 4800 francs de principal, obligation Me Knobloch le 22 juillet 1809
le 5 novembre, adjudication sur surenchère à De Adélaïde Koch veuve Sommervogel pour 5140 francs
l’immeuble dont la désignation suit, savoir une maison d’habitation sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 23, d’un côté Jacques Meyer cordonnier, d’autre Philippe Dürr marchand de vins, devant la rue des Chandelles, derrière le Sr Berstel, section EE 191. Cette maison est construite en maçonnerie sur le devant et en bois de charpente sur le derrière et couverte de tuiles, elle se compose d’un rez de chaussée sous lequel il y a une cave voutée, de trois étages et d’un grenier, elle a son entrée dans la rue des Chandelles, le rez de chaussée est composé d’un poelle donnant dans la rue à côté duquel se trouve un corridor qui sert d’entrée où se trouve l’escalier en bois conduisant aux étages, il y a une petite cour dans laquelle sont les latrines et une porte qui conduit derrière la maison. Le premier étage est composé d’un poele et d’une cuisine à côté de laquelle sont les latrines. Le second étage est composé de deux chambres dont l’une prend jour dans la rue et l’autre dans la cour. Laquelle maison a 11 croisées sur le devant et 6 sur le derrière, elle est occupée par Jean Thuilier cabaretier en qualité de locataire, évaluée à un revenu net de 56,60 francs, imposée en 1819 pour 19,30 francs – Mise à prix 1000 fr, Cahier des Charges le 25 mai 1818
le 22 octobre, Adjudication définitive, Me Schuler 4110 francs – Déclaration de command le 22 octobre à Jean Pierre Thuilier cabaretier

Joseph Maximilien Sommervogel, procureur au lycée impérial, a épousé sous la Révolution à Bruchsal Marie Adélaïde de Koch. Il meurt en 1808 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé rue des Veaux dans la maison Rœderer
1808 (11.10.), Strasbourg 2 (29), Not. Knobloch n° 3273
Inventaire de la succession de Joseph Maximilien Sommervogel Procureur gérant du lycée impérial décédé le 18 avril 1808, à la requête de Marie Adélaïde née Koch la veuve tutrice naturelle de ses enfants mineurs et d’Antoine Magnier Directeur des Douanes impériales subrogé tuteur
Dénomination des héritiers, seuls enfants uniques héritiers 1. Marie Adélaïde 11 ans, 2. Marie Adélaïde Philippine 7 ans et demi, 3. Marie Henriette 6 ans, 4. Maximilien 3 ans, mariés sous l’empire des statuts de Bruchsal grand Duché de Baden sans passer d’acte
en la maison du Sr Roederer rue des Veaux n° (-)
propres du défunt, meubles 620 fr, dettes actives 15 000 fr, total 15 620 fr
meubles dans la première pièce au second étage ayant vue sur la rue, dans la chambre a côté, dans le corridor, dans la chambre des enfants, dans la chambre de la fille, cuisine, 2534 fr – dettes actives 422 fr, total 2956 fr, passif 3173 fr, déficit 216 fr
Enregistrement, acp 108 F° 55-v du 13.10.

Marie Adelaïde Victoire de Koch veuve de Maxililien Joseph Sommervogel meurt en 1838. Elle habitait dans sa maison rue des Charpentiers et loue celle de la rue des Chandelles au boucher Hallel dont la veuve acquerra la maison

1839 (19.12.), Strasbourg 6 (64), Me Striffler n° 339 – Enregistrement de Strasbourg, acp 274 F° 17 du 23.12.
Inventaire à la requête de 1. Marie Adélaïde Sommervogel, célibataire, 2. Philippine Marie Adélaide épouse de Charles Amand Létang, capitaine d’habillement au premier escadron du train des Parcs d’artillerie en garnison à Colmar domicilié à Strasbourg, 3. Marie Henriette Antoinette Sommervogel, célibataire majeure, demeurant à présentement à Colmar chez Mde Létang sa sœur, représentées par Gaëtan Ganzinotty, licencié en droit leur mandataire, 4. Marie Maximilien Joseph Sommervogel, receveur des finances, héritiers pour un quart de Marie Adelaïde Victoire de Koch veuve de Maxililien Joseph Sommervogel, vivant procureur gérant au Lycée de Strasbourg décédée le 27 novembre dernier, testament du 4 novembre 1835 déposé au rang des actes de Me Striffler le 29 novembre

dans une maison rue des Charpentiers n° 22 appartenant à Mdlles Sommervogel mais dont Mde Sommervogel avait la jouissance viagère
Titres et Papiers. Me Triponé 24 octobre 1835, la veuve Sommervogel a fait donation entre vifs en forme de partage anticipé à Mlles Marie Adélaïde et Marie Henriette ses filles chacune pour moitié, une maison rue des Charpentiers n° 22 de laquelle elle était toutefois réservé l’usufruit – Mdlle Sommervogel déclare que la défunte occupait tout le premier étage de cette maison & que le rez de chaussée & le second étage sont loués, savoir le rez de chaussée pour 350 francs et le second étage 650 francs
maison rue des Chandelles, 2. Cahier des Charges, adjudication sur expropriation forcée d’une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Chandelles n° 23 appatenant à Joseph Boser, cabaretier et aux héritiers d’Anne Marie Leibreck sa femme, adjudication définitive sur surenchère au profit de Mde Sommervogel Déclaration de Commnd, adjugée à Pierre Tuilier, cabaretier, mais surenchère à Mde Sommervogel, au tribunal civil le 5 novembre 1818, Mlle Adèle Sommervogel déclare qu’est louée la totalité de cette maison au Sr Hallel, boucher, pour 400 francs par an

Liquidation de la même succession

1840 (28.1.), Strasbourg 6 (64), Me Striffler n° 363 – Enregistrement de Strasbourg, acp 275 F° 53 du 3.2.
Liquidation et partage – 1. Marie Adélaïde Sommervogel, célibataire, 2. Gaëtan Ganzinotty, licencié en droit leur mandataire de Philippine Marie Adélaïde Sommervogel épouse de Charles Amand Letang, capitaine d’habillement au premier escadron du train des Parcs d’artillerie en garnison à Colmar domicilié à Strasbourg, 3. Marie Henriette Antoinette Sommervogel, majeure, 4. Marie Maximilien Joseph Sommervogel, receveur des finances à Strasbourg héritiers chacun pour un quart de Marie Adélaïde Victoire de Kochs veuve de Maximilien Joseph Sommervogel décédée à Strasbourg le 27 novembre 1839 – Observations. Inventaire de Marie Adelaïde Victoire de Koch veuve de Maxililien Joseph Sommervogel, décédée le 27 novembre 1839, Etablissement de Mad. Letang et M Sommervogel, Mde Létang par contrat de mariage passé devant Me Lex le 2 février 1824 et le Sr Sommervogel devant Me Ebersol à Mülhouse le 21 avril 1829

masse active. 1. une maison à Strasbourg rue des chandelles n° 23 d’un côté celle de Jacques Meyer cordonnier, d’autre Philippe Durr, marchand de vin, devant la rue des Chandelles – la propriété résulte d’un jugement à la barre du tribunal civil le 5 novembre 1818, cette maison est louée au Sr Hallel, boucher, pour 400 fr par an, estimée 8000 francs
à Marie Adelaïde Sommervogel et Marie Henriette Antoinette Sommervogel
corps de biens à Dingsheim

Le boucher Isaac Hallel, originaire de Nidernai, épouse Jeannette Klein qui meurt peu de temps plus tard. Il se remarie avec dispense avec sa belle-sœur Sophie Klein
1832 (17.4.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 209 F° 142-v du 21.4.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Isaac Hallel, boucher
Janette Klein fille de feu Aron Klein et de Rose Tuchmann

1834 (18.7.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 226 F° 52-v du 22.7.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Isaac Hallel, boucher, veuf de Jeannette Klein
Sophie Klein fille de Rose Tuchmann et de feu Aaron Klein, demeurant à Strasbourg

Mariage, Strasbourg (n° 270)
Du 21 Juillet 1834, Acte de mariage d’Isaac Halel Majeur né en légitime mariage le premier Germinal an XIII à Nidernai, domicilié à Strasbourg, Boucher veuf de Jeannette Klein décédée en cette ville le 15 novembre 1832, fils l’Alexandre Halel, Boucher domicilié à Nidernai présent et consentant, et de feu Dina Bloch décédée à Nidernai le 10 août 1808, Et Madeleine Sophie Klein, majeuré née en légitime mariage le 5 août 1812 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de feu Aaron Klein, colporteur décédé en cette ville le 20. février 1831 et de Rose Tuchmann domiciliée en cette ville, lesdits époux produisant l’expédition d’une ordonnance royale du 10 juin 1834 transcrite au greffe du Tribunal civil de l’arrondissement de Strasbourg le 16 ensuivant en conséquence de l’ordonnnace du Président du même Tribunal rendue le même jour et à la diligence de Monsieur le procureur du Roi, cette ordonnance royale porte que la prohibition portée par l’article 162. du code civil est levée en faveur du Sieur Isaac Hallel et de Madeleine Sophie Klein sa belle sœur. Et aussitôt lesdits époux ont déclaré reconnaître et légitimer Nattan Halel né d’eux en cette ville le 28 juin 1834 inscrit le 30 ensuivant sur les registres de l’état civil de cette ville (signé) Isaac Hallel, Sophie Klein (16)

Isaac Hallel meurt en 1842 dans la maison qu’il loue des Sommervogel

1843 (5.1.), Strasbourg 12 (159), Me Noetinger n° 15 289
Inventaire après le décès de feu Isaac Hallel, en son vivant boucher à Strasbourg où il est décédé le 24 octobre 1842
Requête de Dame Madeleine Sophie Klein veuve de feu le S Isaac Hallel en son vivant boucher à Strasbourg où lad. De demeure, agissant en son nom personnel 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle & led. feu Sr Hallel son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Frédéric Grimmer le 18 juillet 1834, 2° à cause de ses reprises & créances qu’elle peut avoir à exercer contre la communauté ou même la succession de son mari, 3° comme donataire en usufruit de la moitié des biens meubles & immeubles composant la succession de feu son mari, en vertu de la donation qu’il lui en a faite par le contrat de mariage cidessus énonce, 4° & comme ayant l’usufruit légal des biens de ses enfant mineurs ci après nommée jusqu’à leur 18° année ou leur émancipation selon la loi,
Et en outre au nom & comme tutrice naturelle & légale de 1. Nathan Hallel né à Strasbourg le 28 juin 1834 hors le mariage mais reconnu par l’acte de célébration de ce mariage, 2° Aaron Hallel né en lad. ville le premier octobre 1835, 3° Célestine Dina Hallel née en cette ville le 28 septembre 1838, 4° Et de Mélanie Hallel née aud. Strasbourg le 24 octobre 1841, ces quatre enfants issus de son mariage avec led. S. Hallel son mari défunt,
En présence du Sr Simon Hallel, instituteur demeurant à Oberbergheim, au nom & comme subrogé tuteur desd. quatre mineurs Hallel

Le tout trouvé dans les lieux ci après décrits faisant partie d’une Maison sise à Strasbourg rue des chandelles n° 25 appartenant à M. Sommervogel, propriétaire, & où led. Sr Hallel est décédé le 24 octobre 1842.
Objets mobiliers. Chambre d’habitation au second étage, Dans une pièce à côté de la précédente, Dans la cuisine, Dans le corridor, Dans l’étal de boucher, Dans la chambre au linge sale
Total des objets mobiliers 958, deniers comptans 2600, créances actives
Places dans la Synagogue. 1) Une place d’homme sous le N° 172 de la cinquième classe & une place de femme sous N° 183 de la même classe dans les stalles garnissant le temple Israëlite de Strasbourg, évaluées à 260 francs. Acquise de la communauté Israëlite de Strasbourg par le contrat passé devant Me Hickel substituant son collègue M. Emile Triponé le 14 septembre 1830.
2° Et une place d’homme sous le N° 60 de la cinquième classe & une place de femme sous N° 165 de la même classe dans les stalles garnissant le temple Israëlite de Strasbourg, évaluées à une dite somme de 260 francs. Acquises d’Aaron Klein, boucher à Strasbourg par contrat passé devant Me Emile Triponé le 9 mai 1837, & led. Klein en était priorité pr les avoir acquises de ladite communauté Israëlite de Strasbourg par le contrat passé devant Me Hickel substituant led. M. Emile Triponé le 14 septembre 1830.
Total de la masse active de la communauté 4358 francs – Masse passive 2600 francs – Balance 1718 francs
Succession de feu le Sr Hallel. Garde robe 223, Reprises 2000, moitié du bénéfice de la communauté 859, total 3082 – Masse passive 54, Déduction faite 3067 francs

Marie Adelaïde Sommervogel et Marie Henriette Antoinette Sommervogel vendent 6 000 francs la maison à Sophie Klein veuve du boucher Isaac Hallel

1845 (23.6.), Strasbourg 6 (74), Me Striffler n° 2663
Mad.lle Marie Adelaïde Sommervogel et Mad.lle Marie Henriette Antoinette Sommervogel, les deux célibataires, majeures, demeurant ensemble à Strasbourg
à Mad. Sophie Klein veuve de M. Isaac Hallel, boucher demeurant à Strasbourg
Une maison à rez de chaussée & quatre étages, petite cour, cave, grenier, appartenancess & dépendances, sise à Strasbourg, rue des Chandelles N° 23, tenant d’un côté à celle de Jacques Meyer cordonnier, de l’autre à celle de Philippe Dürr, marchand de vins, donnant par devant sur la rue des chandelles – Les Dlles Sommervogel sont propriétaires du dit immeuble pour leur être avenu dans la succession de leur mère décédée veuve de M Maximilien Joseph Sommervogel, Procureur gerant au Lycée de Strasbourg, ainsi qu’il résulte d’une Liquidation & partage dressés par M Striffler, Notaire soussigné le 28 janvier 1840. Mme Sommervogel avaot acquis le dit immeuble sur Joseph Boser, cabaretier & ses enfants mineurs ainsi qu’il résulte d’un Jugement rendu à la barre du Tribunal civil de Strasbourg le 5 novembre 1818 qui e a prononcé l’adjudication définitive à son profit. Les Sr & De Bosser etaient devenus propriétaires dudit immeuble pour l’avoir acquis de Louis Ruffenach cabaretier à Strasbourg & d’Anne Marie Spengler sa femme suivant contrat reçu Me Grimmer le 5 janvier 1808. Enfin les conjoints Ruffenach avaient eux-même acquis la dite maison aux termes de deux contrats reçus l’un par Me Dünckel le 9 Prairial de L’an quatre & l’autre par Me Lex le 21 floreal an Six – pour 6000 francs

Sophie Klein se remarie en 1847 avec le boucher Léopold Meyer, originaire de Lingolsheim

1847 (2. 7.br), Strasbourg 12 (172), Me Noetinger, n° 19 554
Contrat de mariage – Monsieur Leopold Meyer, boucher demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu le Sr Gabriel Meyer, en son vivant commerçant à Lingolsheim & de De Julie Meyer sa veuve
Et Madame Madeleine Sophie Klein, propriétaire demeurant à Strasbourg veuve en premières noces avec quatre enfants du Sr Isaac Hallel décédé boucher à Strasbourg le 24 octobre 1842 – (signé) Lebold Mejer, Sophie Klein


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.