16, Place Kleber


Place Kleber n° 16 – IV 251 (Blondel), N 724 puis section 59 parcelle 35 (cadastre)

Auberge à l’image de Saint Claude (1692-1730) – Boulangerie depuis 1748
Démolie en 1912 lors de la Grande Percée


Elévations du Service d’architecture (1911, AMS cote 907 W 161)

La maison donne sur la place des Cordeliers (aujourd’hui place Kleber) en haut de la Grande rue de la Grange. Elle a un encorbellement de 11 pieds 3 pouces de long d’après le Livre des communaux (1587). Le notaire Georges Schwartz l’achète en 1608 et en transmet la propriété à son fils secrétaire Jean Adam Schwartz. Cabaretier originaire de Lyon, Claude Olier, dit Saint-Claude, acquiert en 1692 une maison à trois corps de logis, deux étages et une écurie pour dix chevaux, où il établit l’enseigne à l’image de Saint Claude ou au Saint-Claude. Le locataire Nicolas Perna y exerce en 1727 son métier de fabricant de pâtés, ce qui servira d’argument à Pierre Baudé pour obtenir en 1748 le droit d’y ouvrir une nouvelle boulangerie. La maison dont la valeur minimale est à peu près constante (1 200 livres) a trois étages selon l’estimation de 1748. Elle a toujours son encorbellement en 1768. Le commissaire des fontes de l’artillerie Jean Baptiste Dartein en devient propriétaire en 1772. Il est anobli en 1778, loue la maison au boulanger Jean Jacques Kreis qui en devient propriétaire en 1789.



Plan-relief de 1725 qui représente le même endroit que ci-dessus et ci-dessous, l’alignement recule au repère (s) (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 198 : élévation (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison dont le premier étage est en maçonnerie et les deux autres en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (r) : porte d’entrée et une fenêtre au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour R représente la façade arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral ouest (1-2), le bâtiment (1-8) au fond de la cour et le bâtiment (4-5-6-7) à l’est de la cour suivi d’une partie de cour (3-4).
La maison porte le n° 16, aussi bien selon l’ancienne numérotation (1784-1857) que selon la nouvelle


Cour R – Plan du Service d’architecture (1911, AMS cote 907 W 161)

Les propriétaires suivants sont tous des boulangers (Martin Stoll, 1829, Jacques Meyer, 1834 puis Benjamin Weil, 1873). Le compte rendu de visite par les enquêteurs en 1907 porte que la maison est reconstruite au XIX° siècle. Comme le cadastre ne signale pas de modification, les travaux doivent avoir eu lieu dans les années 1830, entre la date de levés pour le plan-relief et l’ouverture du cadastre. Ils sont donc dus soit à Martin Stoll soit à Jacques Meyer. Le nouveau bâtiment a toujours trois étages mais chaque étage a désormais trois fenêtres. Un balcon en fer forgé se trouve devant les fenêtres du premier étage. Les étages sont occupés par une auberge au courant du siècle ; Adolphe Seyboth signale en 1847 l’enseigne à la Ville d’Alger. La Ville achète la maison en même temps que ses voisines puis la fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée. Le bâtiment avant est aujourd’hui voie publique.


Alignements de la Grande Percée sur fond de plan cadastral. L’avant de l’ancien n° 16 est réuni à la voie publique (en haut à gauche, AMS cote 907 W 161)
Même endroit en septembre 2014.

mai 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1603 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

André Dieffenbecher, receveur, et (v. 1565) Anne Stedel – luthériens
Jean Œttel
1608 v Georges Schwartz, notaire, et (1604) Catherine Brand – luthériens
1645* h Jean Adam Schwartz, secrétaire, et (1640) Marie Elisabeth Bischoff – luthériens
1692 v Claude Olié, cabaretier, et (v. 1675) Jeanne Nerbec – catholiques
1718 h Claude Prima, perruquier, et (v. 1708) Jeanne Chaudre – catholiques
1730 v Arnaut Lagardelle, maître maçon, et (1718) Jeanne Bouillon puis (1732) Marie Catherine Reine Marchand – catholiques
1732 v Claude Prima (supra)
1748 v Pierre Baudé, boulanger, et (1740) Agathe Dalbin – catholiques
1772 v Jean Baptiste Dartein, commissaire des fontes de l’artillerie, et (1745) Anne Geneviève Colmont
1789 v Jean Jacques Kreis, boulanger, et (1754) Susanne Marguerite Bader – luthériens
1829 v Martin Stoll, boulanger, et (1824) Marie Barbe Martinstein
1834 v Jacques Meyer, boulanger, et (1836) Salomé Weinling puis (1850) Thérèse Schneider
1873 v Benjamin Weil fils de Meyer, boulanger à Muttersholtz, et Pauline Schuhl
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 200 livres en 1717, 1 400 livres en 1748, 1 200 livres en 1768

(1765, Liste Blondel) IV 251, Pierre Baudé
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Tardin, 3 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 724, Meyer, Jacques, boulanger – maison , sol – 2,75 ares

Locations

1633, Loup Ultz, marchand
1687, François de la Cour, menuisier, et Guillaume wan Paar ; orfèvre
1689, Etienne de Combe, vivandier, et Marie Didier
1695, André Boyer, parfumeur
1711, 1724, Simon Terrain, cabaretier, et Elisabeth Semillard
1727, Nicolas Perna, fabricant de pâtés
1731, Marie Odile Wiedenlœcher, veuve de l’horloger Jacques Robinot
1764, Georges Ritleng, boulanger
1772, Charles Debiez, perruquier, et Jeanne Beaujean (voisins)
1772, Thiébaut Michel, boulanger
1784, Jean Jacques Kreis, boulanger (futur propriétaire)
1809, Jean Abraham Litsch, employé à la recette générale
1827, Jeanne Catherine Foret, veuve du perruquier François Xavier Appfel
1835, Lippmann Bauer, aubergiste
1841, Sara Metzger veuve de l’aubergiste Lazare Bauer

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 163-v
Sise rue de la Grange, la maison appartient au receveur des Cordeliers André Dieffenbecher. Elle comprend un encorbellement (11 pieds 3 pouces de long, 2 pieds 9 pouces de saillie), une porte de cave inclinée (6 pieds 9 pouces de large, 3 pieds de saillie). Le propriétaire doit pour la jouissance 4 sols 8 deniers

[Stadelgasse]
Andreas ([biffé] Rudloff) Dieffenbächer der Schaffner Zu den Barfüesser, hatt daselbsten ahne Stadelgassen vor seinem Hauß oben ein Vsstoß xj schu iij Zoll lang, vnd ij schu ix Zoll herauß, Ein lehenete Kellerthüer vj schu ix Zoll breit, vnd iij schu herauß, Bessert für das Niessen, iiij ß viiij d

Protocole des Quinze

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
Les Quinze confirment Claude Olier qui a bonne réputation dans son droit de tenir cabaret en haut de la grande rue de la Grange

(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
(p. 89) Aubergistes und Cabaretiers.
Iidem stellen zu Mghh. Wie Sie sich wegen d. Aubergistes und Cabaretiers verhalten, Und Ob Sie es biß auff die campagne anstehen lassen sollen ? Erk. Quodnon, Soll jnn der Sach fürtergefahren werd.
(p. 125) Mittw. den 25. Maÿ. Aubergistes – Iidem [Obere Umgeldts Herren] per Herrn Schragen, daß, als jüngsthin die relation von den Würths häußern abgestattet worden, mann biß auff die Aubergistes Kommen seÿe, deren biß dato 21 geweßen, und seÿe anjetzo die Frag, ob sie Noch Ferners Zu laßen, und wie mann sich des Umbgeldts halben mit ihnen Zu Verhalten, als Welche Nicht Nur Zu hauß jedermann logiren und setzen, sondern auch wein auff die gaß außschencken, Und seÿe
6. Mons. Claude Olier, so oben an d. großen Stadelgaß wohnet, burger ist, Und ein gutes Zeugnus hatt, dennoch Zu Mghh. stünde; Ob er Zu lassen ? Erk. Quoad sic

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1723, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Les préposés autorisent Claude Prima à planter un pieu après que la Chambre de police l’a autorisé à déposer des ordures.

(f° 143-v) Dienstags den 23. Ejusd. [febr.] – Claude Primat pt° pfahls
Claude Primat bittet die Herren dreÿ, dem Werckmeister zubefehlen, daß Er Zufolge beÿ E. Löbl. Policeÿgericht ergangenen Erkandtnus einen pfahl oben an der Großen Stadel gaßen, wo S.V. der horb solle hiengeschuttet werden, möchte mit der Statt Schild bezeichnet, schlagen laßen, Erk. fiat.

1733, Préposés au bâtiment (VII 1395)
Les préposés autorisent le charpentier Jean Georges Burger au nom du perruquier Prima qui a acheté la maison (à côté) des Troix Perdreaux à occuper le communal pour réparer l’intérieur du bâtiment arrière à condition de payer 7 sols 6 deniers et de ne pas entraver la circulation.

(f° 143-v) Dienstags den 5. Maÿ 1733. – Mr Primat
Meister Johann Georg Burger, der Zimmermann, bittet um erlaubnus, vor Hern (-) Primat, des peruquenmachers Hauß, au trois perdreaux, welches Er erkaufft hat und. auf dem baarfüeßer platz gelegen ist, etwas weniges bawholtz so Er zu reparirung einiger Gemach im hindern stockh nötig hat, zimmern zu laßen, verhoffe in dreÿen wochen den platz wieder zu raumen, Erk. wird mit gesuchter erlaubnus gegen 7 ß 6 s Zinnß, willfahrt, doch dergestalten, daß weilen dießes hauß Vornen an der Großen Stadelgaß gelegen ist, der weeg nicht versperrt sondern freÿ und ungehindert bleiben solle.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Les préposés autorisent le boulanger Pierre Baudet à réparer la maison mais pas à la repeindre sauf s’il supprime toute avance.

(f° 38-v) Donnerstags den 18. Augusti 1768 – H. Peter Baudet
H. Peter Baudet der Beck bittet umb erlaubnus sein hauß an der großen Stadelgaß außzubeßern und anzustreichen. Erkannt, Soll H: Werner examiniren und bericht darüber abstatten.

(f° 39-v) Dienstags den 30. Aug. 1768 – H. Peter Baudet
H. Peter Baudet dem Beck wird Zwar erlaubt sein hauß an der großen Stadelgaß außzubeßern aber verbotten daßelbe anzustreichen, es seÿe dann, daß er den vorstehenden theil daran abbrechen wolte.

Description de la maison

  • 1717 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière et un bâtiment latéral, passage, écurie, cave voûtée et cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 400 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée à côté de l’entrée une boutique, une chambre à cheminée, au premier étage un poêle, une chambre à cheminée, un vestibule avec une antichambre, au deuxième étage une chambre à cheminée et un fourneau, un cabinet et un vestibule, au troisième étage un poêle, une cuisine et une petite chambre, le comble couvert de tuiles creuses renferme un grenier dallé, le bâtiment arrière couvert d’un demi-toit comprend un petit poêle et petite chambre, une écurie au rez-de-chaussée, le petit bâtiment latéral comprend un petit poêle et une chambre, le tout y compris une cave voûtée, une petite cour et un puits est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 800 florins
  • 1768 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, il y a aussi un four de boulanger et un fournil, le tout estimé avec le puits, la cour, autres appartenances et dépendances à la somme de 2 400 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 31 / 16
Greis
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois et avance en partie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 205 case 4

Meyer Jacques, boulanger, place d’armes N° 16 à Strasbourg

N 724, maison, sol, place d’armes 16
Contenance : 2,75
Revenu total : 226, 43 (225 et 0,43)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1054 case 2

Meyer Jacques, boulanger
1875 Weil Benjamin, Sohn von Meyer, bäcker zu Müttersholz / und Ehefrau Pauline geb. Schuhl in Gg.
1908 Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 802)

N 724, maison, sol, Place Kleber 16
Contenance : 2,75
Revenu total : 226, 43 (225 et 0,43)
Folio de provenance : (205)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

Cadastre allemand, registre 32 p. 361 case 5

Parcelle, section 59, n° 35 – autrefois N 724
Canton : Kleberplatz Hs N° 16
Désignation : Hf, Whs u NG – 265/13, 236
Contenance : 2,25
Revenu : 11,25 – 2100
Remarques : 1913 ab S 362 F 5 – 1912 Abbruch
[f° 362 case 5, parcelle 40, 3, rue Sainte-Barbe]

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes (p. 159)

16
Prop. Greiss, Jean Jacques, Boulanger – Boulangers
Loc. Vierschrodt, Joseph, Tailleur – Tailleurs
Loc. Vierschrodt, Anne, Teilleuse – Tailleurs
Loc. Bukhoff, Francisque, veuve de Courier – Fribourg

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 80)

(Haus Nr.) 16
Weill B., Bäcker, E 01
Barz, Schriftsetzer, 3
Baumann, Schriftsetzer, 3
Denu, Kellner, H 3

Grille d’enquête

(67)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Kleberplatz 16 [Maison :] 16, place Kleber

a) Geschichtliches : [Historique]

b) Zeitbestimmung : XIX Jahrh. [Epoque] XIX° siècle

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 10. Balkon mit zu* gußeisener Brüstung [Balcon] balcon à balustrade de fer forgé

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 10. Eiserne Gitter, 1. Ober licht* gitter mit Bretzel (einfach*) XIX [Grilles en fer] Imposte avec craquelin (simple, XIX° siècle)
  • 22. Kaminspiegel (I. Stuck) I darüber in Holtz geschnitzt in Körbchen [Miroirs de cheminée] (un ex.) surmonté d’une corbeille en bois sculpté

Relevé d’actes

Propriétaire selon le Livre des communaux, le receveur des Cordeliers André Dieffenbecher fait baptiser en 1566 un enfant de sa femme Anne Stedel

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 185)
1566. Vff Donnerstag en 11. Julÿ. p. Andres dieffenbecher Schaffner Zun Barfüßern, m. Anna Stedlerin, I Margaretha. Compat. Martinus Hemerle schulmeister, Jonas Stören haußfrau, Diebold pettermanns fraw (i 98)

Jean Œttel hypothèque au profit des enfants du cordier Ulric Kammerer la maison comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière

1605 (xxix Januarÿ), Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 37
(Inchoat. fo: 107.) Erschienen Herr Johann Öttell burger alhie
hatt in gegensein M. Georg Wüsten Seÿler alls geschwornenn vogts Ulrichs Dorotheen Catharinen vnd Marien geschwüsterden wÿland Ulrich Kammerer des Seÿlers seligen kinder – schuldig sein 100 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll Zweÿ heüßer ein Vorders v hinders mit Iren hoffstatt vnd hefflin darzwüschen auch all and. Iren gebeü geleg. Inn der S S ane dem Barfüsser blatz obwendig der großen Stadelgaß einseyt einer Behausung Zum Wolff genant herrn Magister Johannis Bentzÿ professoris selig. erben zuständig andesyt David Rudolff dem kürßner stoßend hind. vff herrn Johann Ludwig hauwenreüttern der Artzeneÿ doctor, davon gnd 15 pfund pfenning gelts lösig mit iij C herrn D Sebastian leütterspergern der Rechten doctore
[in margine :] Erschienen Geörg Wüst der Saÿler als geschworner Vogt Ulrich Kammerers e. Kinder, Hatt in gegensein des Ehrenvesten herrn Johann Heinrich Öttell Amptmans Zu Marlenheim (…) Quittiret vff den 5. Janu: 1608.

Administrateur de Strasbourg à Marlenheim, Jean Frédéric Œttel vend la maison au notaire Georges Schwartz

1608 (3. Novembris), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 326-v
Erschienen herr hannß Friderich Öttell der S S Vogt Zu Marleÿ hatt für sich verkaufft
herr Georg Schwartzen offenem Notario
Zweÿ heüsser ein vorders v ein hinders mit Iren hoffstätten v hefflin auch all and. Iren gebeu geleg. Inn der S S vff dem Parfüsser blatz oben ane der gross Stadell gaßen einsÿt hans Philips Scher andersyt David Rudolffen kueffern stosst hind. vff herrn Johann Ludwig Hohenrüttern der Medicin doctoren Dauon gnd 50 pfund pfenning gelt vff Michaelis fallen losig mit 300 pfund pfenning hauptgutt herrn Sebastian Leytersperg. d. Recht. doctor v. d. S S Advocaren, Mehr vij lb s ß gelts vff Marie Verkhundung losig mit 150 pfund pfenning d Kheüffer selbst, So dann 5 pfund pfenning gelts vff Johannis Baptistæ losig m 100 pfund pfenning Ulrich Kammerer des Seÿlers seligen erben Sunst für ledig eÿgen, der Khauff vber solche beschwerd für 150 pfund pfenning

Georges Schwartz hypothèque la maison au profit de l’ancien assesseur au Grand Sénat Jean Bernard Ulberger

1631 (ut spâ. [8. Xbris], Chambre des Contrats, vol. 470 f° 613
Erschienen H Georg Schwartz Nots. vnd burg. Zu St.
hatt in gegensein H. Hanß Bernhardt Vlbergers, alten groß. Rhats v.wanthen – schuldig seÿ 200 Pfund
dafür Vnderpfand sein soll Ein Vord. vnd hinder hauß mit ihrem hoff, hoffstatten vnd allen andern deren gebäwen & alhie uffm Parfüßer blatz neben Barthel Kallharden dem goldschlager & neben dauid Rudolffen dem Kürscher hind. vff H. F. Ludwig hawenreüter see. Erben, so zuuor noch v.hafftet vmb 300. fl. H. D. Sebastian Leitersperger

Catherine Brand veuve du notaire Georges Schwartz loue la maison dont elle a l’usufruit au marchand Loup Ultz qui devra libérer certaines localités pendant les foires de la Saint-Jean et de Noël.

1633 (5. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 413
Erschienen Fr. Catharina Brandin weÿ: H Georg Schwartzen deß Notÿ see: alhie witib, mit beÿstand H Johann Bernhard Ulbergers, Alten grossen Rhats verwanthen ihres geordneten Vogts
hatt in gegensein herrn Wolff Vltzen deß handelßmanns auch burgers alhie, bekannt, demnach ihr Fr. Catharina H vnd hauß würth, obgemtr Nots Schwartzen noch in Zeit seines lebens die von den Brandischen an hanß Philipps Gretzinger verkauffte häuser, erganthet, vnd man deran halben wegen vßhebens vnd v.zugs nach vor einen Ers. Kleinen Rhat streitig, dahero dise häuser also lehr stehen zulaßen, gantz nicht rahtsamb, daß dahero sie Fr. Catharina Alß welche mehr besagte Ihres in Gott ruhenden haußwürths see. Verlaßenschafft ad dies vitæ usufructuaria Zunüessen hat, vff recht ihme H Vltzen von negst Künfftig weÿhenacht. anzurechnen, so lang und vil, biß obangezogener Streit allerdings erörtert und außfindig gemacht sein würdt, verleihen, wie dan Er H Vltz auch also bestanden und entlehnet hat
Ein Vorder: mitel: Nebens vnd hinderhauß, sampt stallung und garten auch allen ad. ihren gebäwen vnd Zugehörd. nichts dauon, Alß im vorderrn vnd Mittlern stock die vndere Stuben vnd im Mittlern stock die zwo Cammern vber der vndern stuben Jede messen außgeschloßen Jedoch der gestalt, daß Zwischen den beeden Messen Er Entlehner auch die nechstgemelte Stuben, sampt der obern stub Cammern zugebrauchen macht haben, die and. oberwehnte Cammer aber ihr verleÿherin auch vßerhalb der Messen zu ihrem gebrauch vorbehalten sein soll, Vnd were dise lehenung geschehen Vnd zugangen per 145 gld. a 15 bz.nechste Järlichen Zinses

La maison revient ensuite à son fils Jean Adam Schwartz dont la veuve Elisabeth garantit un capital de 50 livres sur sa maison place des Cordeliers

1672 (16. Febr:), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 104-v
Fr. Elisabetha Schwartzin wittib mit beÿstand H Johann Fischers deß huotstaffirers ihres Curatoris, der Correorum debendi resp. Schwiger und eheleibliche Mutter, H. Johann Henrich Bischoff und H. Abraham Goll beede E.E. großen Rhats Beÿsitzere, die haben sich für oberwehnte Schuld (verbürgt)
daß Sie Schwartzische Wittib für mehr nicht dann 50. lb Capital fidejubirt undt deßhalben in specie mit ihrer alhier am barfüßer Platz Zwischen Mathiæ Kalhardt dem Goltschlager und David Rudolphen dem Kürßner gelegener Behaußung, (…)
für die übrige 50. lb Capital hatt sich obgemeldter H. Bischoff und die ieweilige Verfallende zinnß vom gantzen Hauptgut gerechnet obgedachter H. Goll Verbürgt, von ein Jeder dafür mit seinen Haab und Gütere, in specie aber H Bischoff mit einer alhier in der Vorstatt Steinstraß. beÿm Geistbrückhel zwischen dem Schultzen Zu Kleinfranckhenheim und Oberhaußbergen gelegener Behaußung bester form Rechtens Gutgesprochen

Le musicien Jean Philippe Beck et sa femme Rosine Schwartz hypothèquent au profit de Jérémie Adam Leistersperger la part que la femme a héritée de son père Jean Adam Schwartz et dont sa mère a la jouissance viagère.

1678 (16. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 606
Johann Philipp Beckh Musicus und Rosina sein Eheweib und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand herren Johann Henrich Bischoffs E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers, und Herrn Johann Welpers deß buchtruckhers alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein herren Johann Christoph Bähren Notarÿ und Schaffner deß Closters St. Margarethä und Agneßen alhier, alß Curatoris Jeremiæ Adam Leisterspergers – schuldig seÿen 25. lb Straßburger bahr gelühenen Gelts
unterpfand, alles daß Jenige so Sie Rosina von weÿl. herrn Johann Adam Schwartzen geweßenen Schirmgerichts schreibern ihrem Vatter nunmehr seel. geerbt und Frau Elisabetha Schwartzin wittib ihro eheleibliche Mutter ihr lebtag wÿdumbs weiß zu genießen habe [in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Welpers deß Buchtruckers, alß der hieinn gemeldten bürgin Elisabethæ Schwartz nunmehr sel. Tochtermann (quittung) Act. d. 28.ten Martÿ 1689.

Jean Jacques Schreiber et Marguerite Schwartz hypothèquent la part de maison que l’épouse a héritée de son père au profit du sénateur Abraham Goll

1678 (5. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 635-v
Herr hannß Jacob Schreiner, und Margaretha Schreiberin gebohrne Schwartzin, beÿde Eheleuth und Zwar sie Margareth insonderheit mit beÿstand herrn Johann Henrich Bischoffs E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers und herrn Johann Welpers deß Buchtruckhers alß deroselben hierzu erbettenen nechster Verwanther
in gegensein herren Josiä Städel deß Jungern Buchführers im nahmen Herrn Abraham Gollen wohlgedachten Rhats alten beÿsitzers seines Schwäher Vatters – schuldig seÿen 50. lb
unterpfand, Ihr Margarethæ antheil ahn der Schwartzischen allhier, uff dem Barfüßer Platz, Zwischen Mathis Kallhard dem Goltschlager, und David Rudolph dem Kürschner gelegener behaußung

La veuve Elisabeth Schwartz loue la maison au menuisier français François de la Cour et à l’orfèvre Guillaume van Paar

1687 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 378-v
Fr. Elisabetha Schwartzin, wittib mit beÿstand H. Emanuel Fischers deß jüngern an statt H. Emanuel Fischers deß ältern handelßmanns seines leiblichen Vatters, und ged. Schwartzin wittiben Vogts
in gegensein François de la Cour, Frantzösischen Schreiners mit beÿstand Guillaume van Beer, deß Goldschmids [unterzeichnet] François de La cour, Guliam van paar
entlehnt, Eine behaußung bestehend in einem vorder und hind. gebäu, höfflein, und sambt allen deren Gebäuen und Zugehördt. allhier am baarfüßerplatz, einseit neben weÿl. David Rudolphs deß Kirßners sel. Erben, anderseit neben weÿl. H. Matthiß Kallhard gewes. Goldschlagers sel. Erb. hind. auff die Schneid. knechtherberg stoßend geleg. auff ein jahr lang vom 1. tag Jul. 1687. angerechnet, umb einen jährlich. Zinß nemlich 27 pfund pfenning Straßburger od. 54. gulden zu 15. b.

Le tuteur de Catherine et d’Esther Schwartz ainsi que l’imprimeur Jean Welper au nom de ses enfants louent la maison au vivandier Etienne de Combe et à sa femme Marie Didier

1689 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 290
Erschienen H. Anthoni Flach, E.E. Großen Raths alter beÿsitzer alß Vogt Catharinæ und Ester beed. Schwartzin, So dann H. Johannes Welper der Buchtrucker alß usufructuarius seiner Kind. I. Eh mütterlich guths
in gegensein Estienne de Combe deß Markatenders und Maria Didier deßen Ehelicher haußfrauen [unterzeichnet] +, Mari didier
Entlehnt, Eine behaußung mit allen deren gebäuen und Zugehördt. allhier am baar füßer Platz, einseit neb. dem Kallhardischen hauß, and. seit neben (-) den Pastetenbeck, hind. auff die Schneiderknecht herberg stoßend gelegen, auff ein Vierteljahr von künfftig Michaelis anzurechnen umb 25 gulden zinß

Marguerite Schwartz veuve de Jean Jacques Schreiber, receveur à Oberkirch assistée de son beau frère Jean Welper hypothèque un cinquième de la maison au profit du marchand Jean Georges Neubaur

1689 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 306
Erschienen Margaretha, gebohrne Schwartzin, weÿl. H. Johann Jacob Schreibers, gewesenen Schaffners im Geißbach beÿ Oberkirch hind.laßene wittib, mit beÿstand Hn Johann Welpers deß buchtruckers ihres Schwagers an statt Vogts
in gegensein H. Johann Georg Neubaurs, deß handelßmanns – schuldig seÿe 58 gulden
unterpfand, Ein fünffter theÿl für ohnvertheilt an einem vorder und hind. hauß, mit ihren hoffstätt. und höfflein, auch allen andern Ihren Gebäuen, Recht. und zugehördt. allhier am baarfüßerplatz, oben an der Stadelgaß, einseit neben den Kallhardisch. hauß, and.seit neb. weil. Johann Rudolph gewes. Kirßners Erb. hind. auff die Schneid. Knecht herberg stoßend geleg.
[in margine :] (…) in gegensein hierin bemeldter Margarethæ Schreiberin gebohrner Schwartzin der Debitricis so ohnbevögtigt mit beÿstand Friderich Jacob Schreibers, des Schneiders Ihres leiblichen Sohns (quittung) und das hierinn verpfändete Hauß welches seithero ane Claude olie, Cabaretier verkauft (…) den 16. oct. 1702

Jean Welper au nom de ses enfants, Catherine et Esther Schwartz, célibataires et Marguerite Schwartz veuve de Jean Jacques Schreiber vendent la maison au cabaretier manant Claude Olié

1692 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 37
Fut present Jean Welper, Imprimeur, Catherine Schwartz, fille de Jean Adam Schwartz, Secretaire de la Chambre de la manance, agée de quarante ans, Plus Marguerithe Schwartz, veufve du feu Jean Jacques Schreiber, cydevant Receveur à Geisbach pres d’Oberkirch, Plus Esther Schwartz, aussy fille du susd. Sr Schwartz aagé de 36. ans, Enfin Jean Welper Garçon Escrivain fils de susd. Welper aagé de vint six ans, tous pour eux mêmes, le susd. Welper le pere aussy au nom de Balthasar Welper son fils dont il se porte fort
à Claude Olie, Cabaretier et manant de cette ville, et Jeanne Nerveu
une maison, consistant en trois corps de logis du devant et du derrière avec tous ses bastiments, places, droits et appartenances, scituée en cette ville à la grande Place proche la grande rue d’Escurie /:große Stadelgaß:/ tenant d’un costé au héritiers du feu Sr Kallhard ([corrigé en] Jean George Beÿerbach Receveur du Chapitre de St Pierre le Vieux), d’autre a Jean Kirschleger, Pastissier, au bout par derriere a Jean Pierre Edel fondeur de Cloches et aussy à la maison et auberge des garçons tailleurs, chargée de 400 livres tournois ou 100 livres de Strasbourg deüs a la fondation de l’eglise rouge appelle Rothkirch – moyennant la somme de 3360 livres tournois ou 840 livres de Strasbourg
Il est à Savoir que ce contrat de vente S’est fait avec permission du Conseil des Messieurs les vint un suivant l’Extrait des Registres dudt. Conseil du 12.me de ce mois
Il a esté accordé que le loyer de la maison vendue que la femme de Gombe jusques à la S. Michel de l’année courrante aura à payer demeurera au vendeurs
[in margine :] Erschienen hierin gemelt H Johannes Welper der buchdrucker für sich vnd in Namen seiner 3. Söhn Erster Ehe, hatt in gegensein des hierin gemelt. Kaüffers Claude Olie angezeigt vnd Zuvorderst durch ein von H Johann Ludwig Redwitzen, Notar. Publ. als Schwartzisch Inventir schreiber (…)
[in margine :] Erschienen Fr. Catharina gebohrne Schwartzin H Johann Tscherning deß buchbinders und händlers eheliche haußfrau, So dann Er Tscherning auch alß Curator Esther Schwartzin, welche blödigkeit halben nicht außgeh. kan, mit beÿstand H. Johannis Welper deß scribenten ihres Vetters (quittung), den 2. 8.br. 1700

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les héritiers à vendre au manant Claude Olier la maison à deux étages et une écurie pour dix chevaux

1692 Conseillers et XXI (1 R 175)
(f° 13) den 12. Januarÿ – Relation des haußverkauffts Welpers et consorten ahne Claude Olieu.
Hr XV. Friderici und H. Rathh. Hau referiren die beschaffenheit deß haußes so Hr Johann Wellpert und Consorts an Claudie Olieur verkaufften will und so das schwartzische hauß genannt Wird, Es liege an der großen Stadellgaß, habe 2. étages, ein stallung Vor 10 Pferdt, und genugsam Fruchtschütten, der Verkauff solle geschehen vmb 1900 fl. davon 600 fl. bezhaltet und der Rest biß auff Michaelis verzinßet werden solte, die confirmation stünde beÿ Mghh.
Erk. dergestalt gratificirt, daß die Verschreibung in p.sentia der Herren Deputirten more solito Vorgenommen und die Zue logirung gewidmete gemach der Einquartierung reservirt werd. möchte.

1693 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 561-v
Claude Olie, Aubergiste, bourgeois de la ville de Strasbourg
bail à Noël Camet, marchand Tapisier et manant de lad.te ville
Une maison avec tous ses bastiments et appartenances Scituée sur la grande place, faisant d’un coste le coin de la ruë appelée groß Stadelgaß, de l’autre costé tenant a Ursule Rudloff, la sage femme, sans en rien excepter ny reserver. Ce présent bail fait pour trois années levées et consécutives à commencer à la St Michel prochain, moyennant la somme de 230 livres tournois par an

Claude Olier loue la maison au parfumeur André Boyer

1695 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 206-v
Claude Olie, Aubergiste
bail à André Boyer, Parfumeur manant de la ville de Strasbourg
Une Maison, avec touttes ses appartenances et dependances, Scize dans la ville de Strasbourg à la grande Place, tenant d’un costé à Ursule Roudolffin la sage femme, d’autre à Jean Caspar Wenigouth tailleur, sans en rien excepter ny reserver, Ce présent bail fait pour trois années levées et consécutives à commencer du huytieme jour de mois de Fevrier de l’année courrante, moyennant la somme de 240 francs par an

Les Quinze renvoient Claude Olier aux préposés à l’accise au sujet d’une amende.
1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
(f° 127) Sambstags den 2.tne Maÿ 1699. – Claude Olier der würth Zu St Claude per S. prod. unterth. Memoriale vndt bitten wie inhalts, vndt erlegt Zugleich ane der Ihme im Ungelt angesetzten 10. lb. straff 5 lb. Erkandt, an die Obere Ungelts herren Gewießen

Le cabaretier Claude Olier et sa femme Jeanne Nerbé louent le cabaret à l’enseigne de Saint Claude au cabaretier Simon Terrain et Elisabeth Semillard

1711 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 207
Claude olié Cabaretier et Jeanne Nerbe
bail à Simon Terrain Cabaretier et Elisabeth Semillard
leur cabaret ou pend pour enseigne St Claude sçitué icy sur la Place d’armes rue Stadelgass, d’un côté Jean Georges Gerber patissier d’autre Philippe Vanheim parderrière Edel, toute entiere pour 3 ans à commencer à La St Jean 1711 – pour 430 li. t.
[in margine :] continué et prolongé 4 années commencer St Jean Baptiste 1714, le 26. juil. 1714

Claude Olié et Jeanne Nerbec font leur testament dans la maison aux Trois Perdreaux (voisine de la leur Grand rue de la Grange) par lequel le mari lègue ses biens à son neveu Claude Prima et la femme à son frère Antoine Nerbet, demeurant à Sainte-Marie-aux-Mines
1714 (14.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 37) Testament mutuel
Testament mutuel – furent pnts. en personnes Claude Olié Bourgeois de Cette ville et Jeanne Nerbet son Espouze, estant tous les deux parfaitement Sains de Corps d’esprit et d’entendement (…)
Et Comme lesdits testateurs n’ont point d’héritiers nécessaires ils ont nommén declaré et institué, nomment, declarent et instituent pour leurs vrays & indubitables et Légitimes Héritiers de tous les biens qu’ijl delaisseront et qui leur appartiendront a chacun d’Eux au jour de Leurs deceds, sçavoir Luy Testateur la Personne de Claude Primat, Bourgeois Maitre perruquier en cette ville son Nepueux, et Et Elle Testatrice La personne d’Antoine Nerbet Marchand à Ste Marie aux Mines son frère, et a deffaut d’eux leurs enfants siiûs de Légitimes mariage (signé) claude olie, +)
dans le poele desdits Testateurs logés ou pend pour enseigne Le Petit Paris en cette ville Rue dite Stadelgasse Paroisse St Pierre le Vieux (…) en presence de Louis Pesant Bourgeois de Selestatt

Autre testament fait dans leur maison place d’Armes
1716 (22 mai), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 19)
Testament, 22 May 1716 – au mandement de Claude Olié dit St Claude bourgeois de Strasbourg cy devant hoste de l’hostellerie où pend pour Enseigne l’image de St Claude sur la place d’armes de lad° Ville, et de Jeanne Nerbé son Epouse, Le Notaire Royal en lad° ville soussigné s’est transporté en la Maison où led. Sr Claude Olié et sa femme demeurent Sçituée sur lad° Place d’armes au coin du coté du corps de garde où etant il les a trouué l’un et l’autre dans un Poësle en bas par eux occupés, Lesquels luy ont declarés que quoiqu’ils ne soient point atteints de maladie, cependant leur age et leurs infirmitez ne leur permettans plus d’aller et agir comme cydevant (…)
Donnent et leguent lesdits Testateurs à Marie Dorothée Dupuy leur seruante la somme de cent livres (…)

L’inventaire des biens qui appartiennent au cabaretier Claude Olié et à Jeanne Nerbec (morte à l’âge allégué de 71 ans) comprend l’auberge à l’enseigne de Saint-Claude dans la Grande rue de la Grange. L’actif de la succession s’élève à 1 234 livres, le passif à 120 livres de Strasbourg

1718 (23.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 41)
Inventaire et description de tous les biens meubles et Immeubles rien exceptés que le feu Sr Claude Olié en son vivant bourgeois et Traitteur de Strasbourg et la feue Dame Jeanne Olié née Nerbec sa femme ont laissés apres leur deceds, faits et Inventoriés à la Requete du Sr Claude Prima Peruquier et bourgeois de ladite Ville en qualité d’héritier universel institué par Testament dudit Sr Claude Olié son oncle, pour Sa d° Succession, et Du Sr Anthoine Nerbec Bourgeois a Ste Marie aux Mines frere Unique et Heritier ab intestat et par Testament de ladite Jeanne Nerbes, assistée du Sr Josephe Jeremie Titot Assesseur au Petit Senat duquel Moyen il a esté Deputé espressement – Fait et passé à Strasbourg le 23° Juin 1718.

Dans une Maison Scituée a la grande Place dans cette ville que les trespassés ont tenus en Louage il s’est trouvé comme ensuit.
Proprieté de la Maison. Une Maison consistante en deux Corps de logis du devant et du derriere auec tous ses battiments place Droit et Appartenances scitué en cette ville a la Grande Place proche de la Grande rue d’escurie tenant d’un Coté a M° Wanheim traitteur d’autre a Jean Kirchleger Bastissier aboutissant par derriere Jean Pierre Edel fondeur de Cloche. Lad° Maison est encor Chargée a la fondation de l’Eglise rouge appelée Rothe Kirch qui recoit presentemt. L’hospital de la Ville de Capital avec la Somme de 100 lb dont on paye 4. p° Cent annuellemt. a la faite de St Mathias la Rente avec 16 lb. Au Reste tout à fait franche libte et dechargé de tout. Estimée par les priseurs Jurés de la Ville de Strasbourg Envertu de leur Certificat du 24. Juin 1718 outre susd. Capital encor a raison de 4400 lb. Sur cette Maison dit un lettre d’Achapt de cette ville d’Attée le 19° Janvier 1692.
Abschatzung d. 24.ten Junÿ: an° 1718. Weÿlandt deß Ehrengafften Vnd bescheÿtenen H: Clautii Olie: Seel: hinder lassenen, Erben, ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg Auff dem parfüßer blatz gelegen Ein seÿth, Neben, H: Johann Görg Kirchschlegel: Ander seÿth Neben H. Philipp Wachenheim, hinden Auff H: Edel Glocken Gießer stossendt Ist Eine Wirtz hauß Zum St: Clauß genandt, Welche behaußung, hoffstatt: hinder, Vnd Neben gebeÿ, Nebens gäng, Stall, Ein Gewölbter Keller, Und hoff, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeÿth, Wie solches durch der Statt geschwohren werckhleüte in der besichtigung befundten, Vnd dem Jetzigen preiß, angeschlagen Wird, Vor undt umb: 2400 Gulden. bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren werckhleüte [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hoffs, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters
Dettes passives, Plus on doit a Mr Petit Maitre Sellier pour loyer de la Maison pour 6. Mois, 50-
Total des Meubles au Juste prix 477, Total de l’argenterie 60, Total de la propriété de la Maison 4400, Somme totale générale 4937 livres. Dettes passives 481 livres, En deduction des Dettes passives 4455 livres, De cette somme est aussi a rabattre le Legat des pauvres Orphelins que les deffunts ont ordonné dans leur Testament 100, Restant enfin 4355 livres
Copie du Testament nuncupatif, dans l’an 1717 (…) le 23 Aoust furent presens le Sieur Claude Olié bourgeois de la ville de Strasbourg et auec luy Jeanne Olié née Nerbec sa femme gisants tout Deux fort agés aux lits malades (…) Fait passé dicté leu et releu Strasbourg dans Un appartement d’une maison Scise a la grande place Vis à vis au Paysan bleu que lesdits testateurs tiennent en louage – Jacques Christophe Pantrion

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 282)
Die 25 mensis februarÿ anni 1718 pie in dno obiit Joanna Nerbé 71. annorum circiter ac Domini Claudÿ olier olim Cauponis sub signo a Sainct Claude fuit (…) sepulta die 26 in nostra Cœmeterio prope Eccl. præsentibus Claudius Prima Ciue ac Capilleorum Concinatore et Alexander Le febure liquorum Mercatore Ciue hujatis (i 147)

La maison revient au perruquier Claude Prima, neveu et héritier testamentaire de Claude Olié.
Claude Prima loue la maison au traiteur Simon Terrain

1724 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 100-v
Claude Primat Marchand Perruquier
an H Simon Terrain Traitteur
entlehnt, Eine gantze Behausung nichts davon ausgenommen so allhier ahm Baarfüßerpltaz in der großen Stadelgaß einseit neben Kirschläger dem ältern Pastettenbeck, anderseit neben vanheimischer Wittib gelegenen au St Claude genannte Behausung cum appertinentis, auff 7 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Annunciationis Mariæ nächstkünfftig – um 75 pfund jährlichen Zinßes
[in margine :] auffgehoben auff Michelis fürwährenden jahrs, den 4. aug. 1727

Claude Prima loue la maison au manant fabricant de pâtés Nicolas Perna. Le bailleur s’engage à entretenir à ses frais le four à pain qu’il est prévu de construire

1727 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 477
Claude Primat perruquenmacher
in gegensein Nicolas pernaut Pastettebecks und Schirmers [unterzeichnet] perna
entlehnt, Eine gantze behausung mit ihren zugehörden und Rechten nichts davon ausgenommen, allhier ahm Baarfüßer platz in der großen Stadelgaß, einseit neben Kirschläger dem ältern Pastettenbeck anderseit neben vanneimischer wittib gelegen: au St Claude genannt – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Michaelis fürwährenden jahr, um einen jährlichen zinß nemlich 97 pfund – der entlehner ist pflichtig den in entlehnter behausung auffzubauen vorhabenden Bachoffen auff seine cösten erhalten, der entlehner obligiert sich dem verlehnten platz in dem mitverlehntem Stall für ein Pferd zu stellen, wie auch auff der Trückneÿ zum wasch auffhencken zu kommen zu laßen
[in margine :] auffgehoben von Annunciationis 1732 dafern aber der jetzige proprietarius verlehnten haußes arnauld la gardelle oder Mlle Robinot der dermahlige entlehnterin ihn Pernault nicht 2 jahr lang von ann: Mariæ 1732 ahngerechnet in vorbeschriebenem hauß lehnungsweiße wohnen lassen würden, so verspricht er Prima ihme Pernaut solchen falls für den erbauten und in dem hauß verbleibenden Backoffen 37 gulden zu verguthen, den 22. 8.bris 1731

Claude Prima et Jeanne Chaudec vendent la maison au maître maçon Arnaut Lagardelle moyennant 1 350 livres

1730 (16.5.) Chambre des Contrats, vol. 604 f° 234-v
H. Claude Primat Peruquenmacher und Jeanne geb. Chaudec
in gegensein Arnauld La gardelle des Maurers
Eine Behausung bestehend in Vorder: Nebens: und hindergebäu hoff stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am Baarfüßerplatz an der großen Stadel gaß, einseit neben weÿl. Philippe Vanesme gewesten würths aux trois perdreaux hinterbliebenen wittib, anderseit neben Johann Kirschleger dem Pastetenbeck hinten auff H. Peter Edel dem Stückgießer und die alte Schneider Knechts herrberg H. XV. Secretario hennenberg zuständig gelegen, au St Claude genannt – ihme Primat als erben weÿl. Claude Olie gewesten gastgebers seines oncle – um 100 capitalien verhafftet, geschehen um 1350 pfund oder 5800 livres tournois

Arnaut Lagardelle loue la maison à Marie Odile Wiedenlœcher, veuve de l’horloger Jacques Robinot

1731 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 469
Arnauld la Gardelle architecte
in gegensein Fr. Mariæ Ottiliæ geb. Wiedenlöcherin weÿl. Jacques Robinot gewesten Uhrenmachers hinterlaßener wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Jacques Fajard Essayeur in der Müntz
entlehnt, Eine Behausung hoff Mittel: und hindergebäu mit allen derselben Zugehörden und gerechtigkeiten ahm Baarfüßerplatz, einseit neben der Vannemischer wittib anderseit neben Kirschläger dem pastetenbeck gelegen, auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von weÿhnachten fürwährenden jahrs – um 87 pfund jährlichen Zinnß

Arnaut Lagardelle revend deux ans plus tard la maison à Claude Prima moyennant 1 750 livres

1732 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 67
Arnauld La Gardelle der Maurermeister
in gegensein Claude Primat des Peruquenmachers
Eine Vordere Nebens: und hindere behausung hoff stallung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn dem Baarfüßer platz ahne der großen Stadelgaß, einseit neben weÿl. Philippe Vannesme des Gastgebers aux trois Perdreaux wittib, anderseit neben Johannes Kirschläger dem Pastetenbeck, hinten auff Peter Edel dem Stuckgießer zum theil theils auff die alte Schneider Knecht herreberg so anjetzo Nicolas Neveu dem gastgeber zugehörig, stoßend gelegen, au St Claude genannt – um 1300 pfund Capital verhafftet, geschehen um 450 pfund

Claude Prima et Jeanne Chaudec hypothèquent la maison au profit du secrétaire de la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes Chrétien Hænlé

1739 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 77-v
H. Claude Primat der Perruquenmacher und Johanna geb. Chodec mit beÿstand H. Hammerer und H. Dürninger beede EE. kleinen Raths beÿsitzer [unterzeichnet] prima, chodecq
in gegensein des Stiffts Nicolai in undis Schaffneÿ Scribenten H. Christian Hänle – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Baarfüßer Platz oben ahne der großen Stadel gaß, einseit neben dem würthshauß aux Trois Perdreaux Jean Beaujean dit Belleville gehörig, anderseit neben (-) Kirschläger dem Pastetenneck, hinten auff H. Mathæus Edel den glockengießer und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers – als ein währender ihrem ehestand erkaufftes guth

Claude Primat et Jeanne Chodec meurent tous deux en 1748 en délaissant six enfants. L’actif de la succession s’élève à 1 712 livres strasbourgeoises, le passif à 1 499 livres

1748 (30.4.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 480) f° 391
Inventaire Des Biens delaissés par feu le Sieur Claude Prima viv.t Marchand Perr.r et feüe Damlle Jeanne Prima née Chodecq son Epouse, dressé l’A 1748 – après leur mort arrivée Celle dud. Sr Prima le 14° fevrier dernier et Celle de lad. Dlle Prima le 22° Mars aussi dernier (…) Fait et passé aud : Strasbourg Mardy le 30° du Mois d’Avril l’An 1748
Les Deffunts ont laissé pour heritiers ab intestat Scavoir 1. Le Sr Pierre Prima, Maître Perruquier et Bourgeois en cette ville qui a été present en Personne, 2° Le Sieur Philibert Prima, Vicaire resident à Mühlbach, aussi present en personne, 2° Damlle Marie Barbe Sauthier, née Prima Epouse du Sr Joseph Sauthier, Maitre Sellier et Bourgeois en Cette ville qui a été présent en Personne, avec son dit Mari, 4° Le Sr Antoine Prima, Maître Perr.r et Bourgeois à Osnabrück, aussi present, 5° Damle Claudine Barbe Götz, née Prima, Epouse du Sr Ferdinand Götz, huissier royal à Haguenau, pour laquelle a été présent led. Sr Götz Son Mari, comme fondé de Procuration, en Date du 29 du present mois (…), 6° Damle Charlotte Prima agée environ de 23. Ans, laquelle a été presente assistée du Sieur Alexandre Lefebure, Ancien Assesseur au petit Senat, March: de Vin et Bourgeois en cette Ville, Tous les Six Enfants et heritiers desdits Sr et Dle Prima, Au Nom des non Bourgeois a été Deputé de la part du pet: Senat de cette ville les Sr Nicolas Schlosser, Assesseur aud. Senat Marchand Perr. et Bourgeois en cette ville

Meubles trouvés dans une Maison size ruë grande Stadel gass faist. Part de la pres.te Succession
Propriété d’une Maison. Sçavoir une Maison avec ses appartenances et Dependances size à la Place d’Armes proche la grande Stadel Gass, d’une Côté le Sieur Antoine Beaujean hôte au trois Perdreaux, de l’autre Coté le sieur l’Anglois Patissier et Bourgeois en cette ville par derriere le Sr pierre Edel fondeur, et en partie le Sieur Contois hôte au Duc de Chartre, laquelle maison est franche et quitte hormis les deux Capitaux mentionnés cy après dans les dettes passives, estimée par les trois Experts jurés de cette ville suivant leur billet d’estimation joint à la minute a somme de 2800. florins ou 5600 Livres. La propriété de lad: Maison se Verifie par une Lettre d’achat passée dans la Chambre des Contrats de cette ville en Date du 14. feb 1732. Plus I. ancienne Lettre d’achat passée dans led. Chambre des Contrats en Date du 3° Novembre 1608
– Abschatzung vom 3.ten Maÿ 1748. Auff begehren Weÿland S.T: Herrn Claude Prima deß geweßenen Peruckenmachers seel. hinterlaßenen Erben, ist Eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem baarfüßer Platz, einseit neben denen dreÿ reebhünern, anderseit neben (-) Pastetenbecken, hinten auff Herrn Edel den Glocken Gießer stoßend, gelegen hat unden neben dem eingang einen laden und Kamin Kammer, auff dem Erstenstock eine Stub, Kamin Kammer, haußöhren darinn ein Vorkammer, Auff dem Zweÿtenstock Ein Kamin Kammer, darneben ein offen, Wie auch ein nebens Kammer und haußöhren, Auff dem dritten Stock, befindet sich ein Stube, Küchen und Kämmerlein, Oben darüber hat es einen Alten tachstuhl mit hohlziegeln gedeckt, und darunter einen boden so besetzt, solche behaußung hat auch ein hinter gebäwlein, mit einem stüblein und Kämmerlein darunter ein Stall, oben mit einem halben Tach, Ferner ein neben gebäwlein mit einem Stüblein Kuchen und Kammer, dieße behaußung hat auch einen gewölbten Keller, höfflein und bronnen, und ist von uns dem unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Jhrer gerechtig Keit dem Jetzigem Preiß nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb, 2800 Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stat Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Samuel Werner, Werckmeister des Maurhoff
Etat sommaire du present Inventaire, Total des meubles 752, Total de la vaisselle d’argent 72, Total d’une bague d’or 3, Total de l’estimation de la propriété d’une maison 5600, Total des dettes actives reputées bonnes 458, Total de toute la masse active 6886 livres, Total des dettes passives 5995 Liures, Deduction faire 891 Livres – Somme finale et taillable 4502 livres
Copie du Codicille dud. Sr Prima
Copie du Codicille de lad. Dlle Prima

Le perruquier Pierre Prima rachète les parts de maison. L’acte est annulé par le suivant.

1748 (7.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 480) Joint au n° 391 du 30 avril 1748
[in margine :] Cassirt durch ander Wärtigen Verkauff – Vor mir unterschriebenenen Not° seind persönlich erschienen Hr Philibert Prima, jetzmahliger Pfarrer zu Mühlbach, Fr. Barbara Sauthier geb. Prima, Hn Joseph Sauthier des Sattlers v. burgers allhie Ehefrau, H. Anthoni Prima, d. Peruckenmacher v. burger zu Oßnabrück, frau Cludia Barbara Götzin geb. Prima, Hn Ferdinand Götz des Königl. Huissier zu Hagenau Eheliebste, so dann Jungfrau Charlotta Prima, beÿständl. T. Hn Alexander Lefebure des Weinhändlers v. E.E. Kl. Raths allhier Alten beÿsitzers v. burgers allhier, ihres hierzu erbettenen Assistenten, weilen sie ohnbevögtigt, alle Weÿl. Hn Claude Prima geweßenen Peruckenmachers v. burgers allhier seel. mit frauen Johanna geb. Chodec seiner hinterl. wittib nun auch seel. nachgelaßene ehel. erz. Kinder v. Erben
in gegensein Hn Pierre Prima, des Perruckenmachers v. burgers allhier ihres bruders
Ein Vordere: Nebens v. hintere behaußung, hoff, Stallung v. hoffstatt mit allen derselben gebaüden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht v. gerechtigkeiten, allhier ane dem baarfüßer platz ane d. großen Stadelgaß, einseit neben H. Anthoni Beaujean traitteur v. burger allhier, 2.s neben H. Frantz Langlois, dem Pastetenbeck v. burger allhier, hinten auff H. Peter Edel den glockengießer zum theil, theils auff die Alte Schneider gesellen Herberg, stoßend gelegen, welche noch dem Mehrern Hospital allhier um 400 lb v. dem Stifft St. Niclausi in undis um 600. lb Capital verhafftet – mit solcher behaußung eigenthümlich cedirte die Mobilien in 3. garnirten Gemachen in dem vordern hauß, wie sich solche dermahlen befinden – über Abzug vorgedachter Zweÿ Capitalien zusammen 1000 lb außmachen als welche d. Cessionarius übernimmt, v. die Cedenten schadlos zu halten versicherte, geschehen v. vorgenommen um 1100 Livres tournois – So geschehen auff dienstag d. 7.ten Maji A° 1748. – M. Koch Nots.

Les héritiers Prima vendent la maison au boulanger Pierre Baudé et à sa femme Agathe Dalbin

1748 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 516-v
weÿl. H. Claude Prima gewesten perruckenmachers erben Pierre Prima der Perruckenmacher, mehr H. Philibert Prima Priester und Vicarius zu Mühlbach, mehr vorgedachter Pierre Prima als gewalthaber seines bruders Antoine Prima burger und Perruckenmachers zu Oßnabrück, mehr Fr. Marie Barbe geb. Prima Joseph Philippe Sauthier des sattlers Ehefrau, ferner Fr. Claudine Barbe geb. Prima H. Ferinand Götz königlichen huissier zu Hagenau Ehefrau, so dann H. Alexandre Lefebure der weinhändler EE. kleinen Raths alte beÿsitzer als vogt Jfr. Barbe Charlotte Prima
in gegensein Pierre Beaudé des beckers und Agathæ geb. Dalbin – versteigerung, als letzt und meistbietenden
eine behausung bestehend in vorder, nebens und hinter hauß, hoff, stallung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Baarfüßerplatz, einseit neben François Langlois dem pastetenbeck, anderseit neben Antoine Beaujean genannt Belleville gastgeber zu den dreÿ feldhünern, hinten auff Peter Edel den glockengißer theils H. Toussaint Thiebaud den wirth – als ein elterlicher erbguth – um 3005 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du legs Leitersperger et d’Anne Marguerite Leitersperger veuve de Jean Pierre von Carben

1748 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 519-v
Pierre Beaudé der becker und Agatha geb. Dalbin mit beÿstand H. Ströhlin und H. Schloßer beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein S.T. H. XV Johannes Leitersperger als administratoris des Leiterspergerischen legats, so dann vor sich selbst und innamen seiner schwestern Fr. Annæ Margarethæ geb. Leiterspergerin weÿl. H. Andreas Flach Med. Doc. und Practici wittib und Fr. Annæ Catharinæ geb. Leiterspergerin weÿl. H. Lt. Johann Peter von Carben EE. kleinen Raths actuarÿ wittib – schuldig seÿen 1000 und 1000 pfund zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung bestehend in vorder, nebens und hinter hauß, hoff, stallung und hoffstatt ane der Baarfüßerplatz, einseit neben François Langlois dem pastetenbeck, anderseit neben gast behausung zu den dreÿ feldhünern, hinten auff Peter Edel den glockengießer

Autre hypothèque quelques mois plus tard au profit du peignier Jean Frédéric Reinthaler

1748 (23.11.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 811
Pierre Beaudé der beck und Agatha geb. Dalbin mit beÿstand H. Rathh. Wild und H. Kürßner beede beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann Friedrich Reinthaler des kammachers als vogts Johannes Meÿer des ledigen kamm machers – schuldig seÿen 115 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, stallung und hoffstatt ane der Baarfüßerplatz, einseit neben François Langlois dem Pastetenbeck anderseit neben gastbehausung zu denen dreÿ Feldhünern, hinten auff Peter Edel den glockengießer – als ein 9. julÿ jüngst erkaufftes guth

Né à Fort-Louis du tailleur Léonard Baudé, Pierre Baudé épouse en 1740 Agathe Dalby, fille du cabaretier Louis Dalby à Obernai : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia des Contrat de mariage – le Sieur Pierre Bodé fils Majeur de defunt Leonhard Bodé en son vivant Tailleur Burgeois au fort Louis du Rhin et de Catherine Fedené ses père et mère, Et le Sieur Louis dalby Cabaretier hors la ville de Oberenheim stipulant pour Dlle Agathe D’alby sa fille et de son consentement – fait le 27 juillet 1740, Laquiante notaire royal – Aujourd’hui le 9. septembre 1740, le Sieur Pierre Beaudé maitre Boulanger établi à la citadelle de cette ville et Dlle Agathe Dalby (quittance)

Mariage, Obernai (cath. p. 123)
Hodie 5. Septembris anno 1740 unâ duntaxat proclamatione (…) in nostra Ecclesia parochiali ac quoque unâ in ecclesia parochiali ad Stum Ludovicum intra arcem argentinensem publice facta (…) conjucti sunt honestus adolescens Petrus Beaudé defuncti Leonardi Beaudé et Catharinæ Flödin conjugum filus legitimus ac pudica virgo Agatha Dalbi D. Ludovoci Dalbi et annæ Elisabethæ Chomasin civium acconjugum hujatum filuia legitima. Testes adfuerunt (…) D. Petrus Beaude Sponsi patruus (signé) Pierre Beaudé, aggathe Dalbin

Le boulanger Pierre Baudé et sa femme Agathe Dalby deviennent bourgeois en 1748.
1748, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 348
Pierre Baudet der beck von fort Louis gebürthig und deßen Ehefrau Agatha gebohrne Dalby erhalten das burgerrecht ex speciali gratia beedes umb den alten burgerschilling und wollen beÿ EE Zunfft der becker dienen jurav. et promis. eodem [d. 17/26 junÿ 1748]

La tribu des Boulangers remet à Pierre Baudé une promesse de réception le 15 juin 1748. Il est reçu tributaire le 23 juillet après être devenu bourgeois
1748, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
Pierre Baudet der Beckh Von Fort Louis gebürtig
(f° 166) Sambstags den 15.ten Junÿ 1748 – Pierre Baudet der Beckh Von Fort Louis gebürtig bitt umb Schein undt Urkundt, deß wann er verburgert undt seine præstanda præstirt haben wirdt, mann ihme alß Einen Mit Zünfftigen annehmen wolle. Erkandt seÿe ihme mit gebettenem Schein Zue willfahren

(f° 166-v) Dinstags den 23.ten Julÿ 1748. – Frembder Neuzünfftiger dt 4. lb 6 ß
Pierre Baudet der Beckh Von Fort Louis producirt burger urkundtt undt Stallschein, will dahier zünfftig werden undt Weiß becken, bitt umb Gerichtliche reception. Erkandt soll ihme gegen der gebühr willfahrt seÿn

Pierre Baudé demande au conseil des Boulangers la permission d’ouvrir une nouvelle boulangerie dans la maison qu’il vient d’acheter. Il est éconduit parce que sa demande est contraire au règlement

(f° 167-v) Dinstags den 27. aug. 1748 – Pierre Baudet der Beckh Von fortlouis undt jetziger burger dahier erscheint, bittet Ihme Gerichtlich Zuerlauben, daß er auß dem Hauß Oben ahn der großen stadelgaß allhier gelegen, welches Er von weÿl. Sr Primas Erben ane sich erkaufft Ein Neuer Beckenhauß Zumachen undt auffzurichten. Erkandt, Weillen dießes begehren wider hn. Herren der XV.er bescheidt vom 1.ten Xbris 1742. laufft, alß wirdt der Implorant mit seinem begehren ab: undt dahien verwießen, daß Er sich umb Ein becken hauß alwo bereits ein beckenhauß ist undt die gerechtigkeit hat, bewerben undt umbsuchen solte, wie ab andere becken auch thuen.

Pierre Baudé porte l’affaire devant les Quinze. Il présente ses excuses d’avoir outrepassé l’interdiction prononcée par le conseil de tribu. Le pétitionnaire déclare qu’il a acheté la maison pour y exercer son métier. Les préposés aux feux lui ont donné l’autorisation de refaire un four dans la maison qui en comprenait déjà un, exploité par un fabricant de pâtés. Il n’y a en outre aucun boulanger place d’armes. Les Quinze demandent le 14 septembre à la tribu un état des boulangeries depuis 1742. Ils constatent le 28 septembre après avoir fait le compte des fermetures et des ouvertures qu’il y a une boulangerie libre qu’ils attribuent au pétitionnaire. Les Quinze délivrent une expédition de leur sentence du 14 septembre.

1748, Protocole des Quinze (2 R 158)
Becken Pierre Baudet pt° Beckenhaußes ane dem Baarfüßer
(p. 343) Sambstags d. 17. Augusti – Fuchs nôe Pierre Botté, des burgers und frantzösischen becken prod. memor: und bitten pt° auffrichtung eines Neuen Beckenhaußes und bitt deppôn, worau dem H. Zunfftmeister E. E. Zunfft der becken gebotten werden möge. Erk. deppôn und solle dem Zunfftmeister darzu gebotten werden. Obere Umbgelt Hh.

(p. 350) Sambstags d. 31. Augusti – Fuchs nôe Pierre Baudet des burgers und Frantzös: becken allhier Ca. E. E. Zunfft der Becken H. Zunfftmeister prod. Implorations: und resp. appellations: Schrifft, juncto petito, mit beÿl. sub Nis 1. 2. Christmann prod. schrifft anestatt mündl. recess, bitt ut intus Fuchs widerhohlt obig. prod. und bitt deputation. Erk. deppôn.

(p. 363) Sambstags d. 31. Augusti – Pierre Baudet pt° Beckenhaußes
Iidem [Obere Umbgelts Hh] laßen endlich annoch per eundem referiren, es habe Pierre Baudet, der burger und frantzösische beck allhier d. 17. hujus beÿ MGHhn ein unterth. memoriale übergeben, und darinn gebetten, Ihm zu erlauben, in einer ane dem baarfüßerplatz gelegenen von Ihme erkaufften behaußung eine becken gerechtigkeit auffzurichten, Nun wäre zwar der Implorant, weilen Er E.E. Zunfftgericht derer becker als primam Instantiam übergangen, sogleich mit dießem seinem begehren ab: und an gedachtes Zunfftgericht Zu verweißen, weilen aber derselbe erst heute durch eine so rubricirte unterthänige Implorants: und respect: appellations: schrifft dießen fehler Verbeßert, als wavon dieße sach auff sich selbst Zu laßen. Erkanndt, bedacht gefolgt.

(p. 399) Sambstags d. 14. Septembris – Pierre Baudet Ca. E.E. Zunfft der Becker.
Obere Umbgelts Herren laßen durch H. Secret. Friderici referiren es habe Pierre Baudet, der burger und Frantzösische beck allhier d. 31. Augusti jüngst beÿ Mghh. Ca. E. E. Zunfft der Becken H. Zunfftmeister eine untert. Implorations: und respect. appellations: schrifft mit beÿl. sub Nis 1. 2. producirt, und darinn vorgestellt, was maßen Implorant nach deme er Zuvor burger und beÿ E.E . Zunfft der Becken leibzünfftig worden, die allhier auff dem baarfüßerplatz gelegene Primaische behaußung an sich erkaufft, in dem absehen darinn sein erlerntes becken handwerck anzufangen und Zu treiben, er habe auch von denen hochverordneten Oberen Feürherrn würcklich in ansehung des Feüerrechts die benöthigte erlaubnus erhalten, als aber der Implorant umb aufrichtung eines Beckenhauses sich beÿ E. E. Zunfft der becken gemeldet, seÿe derselbe mit seinem begehren abgewießen worden; Weilen aber gemeltes hauß schon von langer Zeit das Feuerrecht hat, auch ehmals ein Pastetenbeckers hauß geweßen, die, wie viele præjudicia es Zeigen, gar offt zu becken häußern eingerichtet werden, anbeÿ auff dem gantzen baarfüßerplatz Kein einiger weißbeck seÿe, als seÿen an Mghh. des unterth. Imploranten und resp. appellanten gehorsambstes bitten, Sie gnädig geruhen wollten, in rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß die sententia à quâ in totum zu reformiren, solchemnach dem Imploranten und resp. appellanten Zuerlauben seÿe, die auff dem baarfüßer platz gelegene an sich erkauffte behaußung Zu einem weißbecken hauß einrichten zu dörffen,
Noê appellatischen H. Zunfftmeisters habe man per recessum gebetten die sententiam à quâ zu confirmiren, mithin den appellanten mit seiem begehren ref: exp: abzuweißen, Auff geschehene weißung habe der appelant sich nochmahlen auff contenta memorialis et petiti beruffen, Imploratischer Zunfftmeister aber ggth. petitum Zu unßerer Erkandtnuß gesetzet. Angesehen nun aus demjenigen, was unter d. 1. Xbris 1742. beÿ Mghh. wegen der anzahl der allhießigen beckenhäußern angebracht und tractirt worden, so viel abzunehmen, daß Mghh. auff solchen punct in dergleichen petitis als das heutige ist, zu reflectiren geruhet, als hätten die Hh. deputati der meinung seÿn wollen, ehe und bevor finaliter in angebrachter sache gesprochen werde, provisionaliter zu erkennen, daß imploratischer Zunfftmeister eine Liste der würcklich bewohnten, und der seith d. 1. Xbris 1742. abgegangenen beckenhaüßer allhier In Zeith von 8 tagen beÿzubringen verbunden seÿn solle, worauff ferner ergehen könne, Was rechtens. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 435) Sambstags d. 28. Septembris – Pierre Baudet Ca. E.E. Zunfft der Becker.
Obere Umbgelts Hn laßen per Hn. Secret. Friderici referiren, was maßen in conformitæt deß von Mghh in sachen Pierre Baudet, des Frantzösischen becken Ca. E. E. Zunfft der Becken Hn Zunfftmeister d. 14. hujus ertheilten interlocuti besagter H. Zunfftmeister und H. Thiebaut Piccart eine Liste der seith d. 1. Xbris 1742. biß d. 1. Septembris dießes Jahrs abgegangener und hingegen wieder neu auffgerichteter beckenhäußer allhier producirt hätten, worauß MGhhn die Hh deputirte ersehen, daß seith obgemeldten datis ein beckenhauß mehr abgegangen als auffgerichtet worden, einfolglich des appellanten, Baudet, gethanes bitten, in dem geweßten Primaischen hauß ane dem baarfüßerplatz eine frantzösische becken gerechtigkeit auffrichten zu dörffen, um so admissiblere als der bereits eingenommeme und referirte Feuer augenschein demselben favorabel, von seithen der appellatischen Zunfft auch das angebrachte begehren keine opposition gelitten, vielmehr Zu Mghh. Erkandt, auß gesetzt worden, über das Mghh. in dem d. 1. Decembris 1742. ergangenen resoluti sich expresse reservirt über die anzahl derer beckenhäußer nach belieben Zu disponiren, beÿ so bewandten umbständen wollten die Hh Deputirte der meinung seÿn, daß dem heutigen appellanten und respectivé Imploranten mit gebettener becken gerechtigkeit in dem geweßten Primaischen hauß ane dem baarfüßer platz gelegen gegen erlag 25. lb. Löb. Statt allein Zu kommend ref. exp. ex gratiâ Zu Willfahren seÿe, die genehmhaltung dießes bedachts Mghh. überlaßend. Erkannd bedacht gefolgt.

(p. 494) Sambstags d. 16. Novembris – H. Secretarius Friderici referirt, daß nachstehender bescheid, so von Ihle auffgesetzt worden communication begehrt worden
Bedacht – Sambstags d. 14. Septembris, In Sachen Pierre Baudet, des burgers und Frantzösischen becken allhier Imploranten und appellanten, an einem entgegen und wieder E. E. Zunfft der Becken H. Zunfftmeister Imploraten und appellaten, am andern theil, auff producirtes unterth. Memoriale und respect. appellations: schrifft mit beÿl. sub Nis 1. 2. und angehencktem bitten, wir gnädig geruhen wollten, in rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß die sententia à quâ, (vermög) welcher der appellant mit seinem begehren in dem Primaischen hauß auff dem baarfüßerplatz eine becken gerechtigkeit auffzurichten abgewießen worden in totum zu reformiren, solchemnach dem Imploranten und resp. appellanten Zuerlauben seÿe, quæstionire an sich erkauffte behaußung Zu einem weißbecken hauß einrichten zu dörffen, des appellatischen Zunfftmeisters per Recessum gethanes bitten, die sententiam à quâ zu confirmiren, mithin den appellanten mit seinem begehren ref: exp: abzuweißen. Erkandte und beschehene deputation auch all übrig derer Parthen angehörtes Vorbringen ist derer Hh deputaten abgelegten relation nach provisionalier Erkanndt, daß Imploratischer Zunfftmeister eine Liste der würcklich bewohnten, und der seith d. 1. Xbris 1742. abgegangenen beckenhaüßer allhier In Zeith von 8 tagen beÿzubringen verbunden seÿn solle, worauff ferner ergehen könne, Was rechtens.

Pierre Baudé est mis à l’amende pour avoir livré davantage de pain sec qu’il n’y est autorisé
1751, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 37) Mittwoch den 31. Martÿ 1751 – Straff 10 ß
Geörg Friderich Lurtzing der Weißbeckh im frawen hauß ist angeklagt, daß Er den 19. hornung wider die geordnete anzahl Nemblich vor 22 ß laden brodt auff den Trockenen Marckh geschickt, ipse præsens ist Es gestädig, sagt er habe vor 7 ß wider Zurück hohlen laßen indeme Vorhien Ein Jeeder so viel dahien getragen alß Er gewolt, auff daß Rüeger hinüber gethan angehört, Erkandt daß beklagter Nebst 5 ß Unkösten auch in 10. ß Straff Condemnirt seÿn solle.
Pierre Baudet der frantzösische Weißbeckh st desgleichen accusirt, sagt er habe die ordnung nicht gewußt. Erkandt, ut supra

Pierre Baudé loue diverses localités dont la boulangerie au boulanger Georges Ritleng.

1764 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 750
H. Rathh. Pierre Beaudé der weißbeck
in gegensein Georg Riedling dem weißbecken
entlehnt, in seiner ane der Baarfüßerplatz gelegenen behausung unten auf dem boden die stub und stubkammer darunter der kleine keller, ferner das bachhaus samt der darüber sich befindlich mehl und kleÿen kammer, mehr den säckbanck im stall in der beite /:platz fin:/ einen rangholtz zu legen im hinter hauß auf dem zweÿten stock dreÿ cammer – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auf innstehenden weÿhnachten – um 454 livres tournois jährlichen zinß

Pierre Baudé est élu préposé aux feux
1766, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
(p. 94) Montags d. 21. April 1766. – Ego referire durch des tod. Rathh. Thiebault Picard des frantzösischen becken beÿ E. E. Zunfft der Becken die Stelle eines der 40. beÿ dem Feuer geordneten Mann erlediget, Zu dem ende von gedachter Zunfft, ein anderwärtiger ausschuß folgender dreÿ personen ad protocollum gelüffert worden als, H. Rathh. Pierre Baudé, H. Jacques Decary, H. Jacques Momion alle 3. Catholischer Religion, maßen der Verstorbenen gleicher Religion beÿgepfichtet
Electus H. Rthh. Pierre Baudé, Jur. eodem.

Agathe Dalby meurt en 1768 en délaissant des héritiers collatéraux. La masse propre au veuf est de 750 livres, celle des héritiers de 150 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 047 livres, le passif à 2 202 livres.

1768 (7.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 272) f° 1105
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon ausgenommen, so weÿl. die hoch Ehren und tugendreiche Frau Agatha gebohrne Dalbyn, des Wohl Ehrenvesten Großachtbahr, Fürsichtig und Weisen herrn Peter Baudet des Frantzösischenen becken, E.E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und Vornehmen burgers allhier geweßene Fr. Eheliebstin nunmehr seel. nach ihrem den 12. febr. dießes lauffenden 1768. Jahrs aus dießem Jammerthal genommenen tödlichen ableiben Zeitl. Verlaßen – So beschehen allh. zu Straßburg auff donnerstag den 7. Aprilis et seqq. Anno 1768.
Die Verstorbene Frau Rathherrin seel. hat per Testamentum mysticum zu Erben Verlaßen wie folgt. 1° die Ehren und tugendreiche Fr. Annam Elisabetham gebohrne Chaumasse weÿl. Hn Louis Dalby im leben geweßenen Gasthalters und burgers in Ober Ehenh. seel. nachgelaßene wittib so hier beÿ der Inventur abweßend, dero in deroselben Nahmen Zugegen geweßen H. Joh: Ignatius Schwartz wohlbestellter Einnehmer zu Löbl. Stadt Marckolsh. und burger allda derselben Tochtermann (…) in crafft hernach in Copia mitgehenden Testamenti Clausi in Legitimam instituirte Erbin, 2.do die tugendsame Fr. Annam Catharinaam gebohrne Dalby Hn Frantz Bähr des Gastgebers zum Hirtzen und burgers in Ober Ehnh. ehel. haußfrau, welche beÿ in gegenseiner Verl. Inventur mit und beneben Hn Joh: Mich. Daigue dem handelsmann und burger allda, ihren in Abweßenheit Vorgemeldten ihrem Ehevogten erbettenen beÿstand præsens war, So dann 3° Fr. Annam Elisabetham geb. Dalby, Vorgemeltdten H. Joh: Ignatius Schwartz Ehegattin, dieße beede letztere der Abgeleibten Fr. Rathherrin seel. leibl. Schwesteren und in die übrige Zween dritte theil deroselben Verlassenschafft zu gleichlingen Portionen eingesetzte Erben, derweilen aber dieße dreÿ Erbinnen allhier ohnverburgert, als ist in derselben Nahmen zugleich gegenwärtig geweßen S.T. Hr Christian Ludwig Böckler J.U. Ddi E.E. großen Raths alter und E:E: Kl: Raths ietzig wohlverdienter beÿsitzer
Declaratio Über vorherig der Verstorbenen Frauen Rathherrin errichtetes Testamentum Mysticum – unterm 1. Jan: A° 1747 errichtet

In einer allhier zu Straßburg ane der Groß Stadel Gaß gelegenen in dieße Verl. gehörigen behaußung folgendermaßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung. Nehml. eine behaußung bestehend in forder: nebens und hinderhauß, Hoff, Stallung und Hoffstadt, mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane dem baarfüßer platz oben ane der Großen Stadelgaß einseit neben Sr Lanier, dem Körbmachern 2.s neben Sr Debiez, dem Perucquenmachern hinden auff theils auff herrn Edel den Glockengießern, und theils H. Mainglé dem Caffetier stoßend gelegen, so außer denen darauff hafftenden passsiv Cap. sonst ledig eigen so und der Stadt Straßburg geschwornen Herren Werckmeistere in crafft der mir Notario zum Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung de dato 15. aprilis A° 1759. æstimirt und angeschlagen pro 1200 lb. Darüber bes. j. teut. perg. Kffbr. in allhies. C.C. St. gef. und mit deren ang. Ins. bekräfftigt datirt den 9.ten Julÿ A° 1748.
– Abschatzung Vom 15.ten april. 1768. Auff begehren H. Ratherr petter bode Eines E: E: Grosen Raths alter beÿ sietzer ist eine behausung alhie in der Statt Strasburg an der grose Stadell gas gelegen Einseits Neben H. Diebich dem barickenmacher anderseit Neben H. Lange und hienden auff H. Ettell dem Gloge gieser Stosent gelegen solche behaußung besteht in Ferder und hiender Gebeÿ warinnen Ettliche Stuben Kamern und Kichen dar jber seindt die dacht stühl mit breit ziglein belegt, hat auch ein gewölbten Keller hoff und brunen Ferner befiendet sich eine bächstub und bach Kichen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer Gerechtig Keit dem Jetzigem wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb Zweÿ Thausent Vier Hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
Series rubricarum, des Hn wittibers Vermögen, Sa. Silbers 16 ß, Sa. Erg. 750, Summa summarum 750 lb
derer Erben ohnverändert Nahrung, 150 lb
das gemein und theilbar Guth, Sa. Hausraths 502, Sa. Wein und lerer faß 78, Sa. Silbergeschmeids 213, Sa. Goldener Ring 33, Sa. Eigenth. ane jr. beh. 1200, Sa. Schulden 19, Sa. 2047 lb – Schulden 2202 lb, In Compensatione, T. passiv rest 154 lb – Stall Sa. 420 lb
Copia des Contrat de mariage (…) fait le 27 juillet 1741, Laquiante notaire royal
Copia der Verstorbenen Frauen Rathherrin errichteten Testamenti clausi – fut presente agathe dalby femme de Pierre Beaudé bourgeois boulanger de la ville de Strasbourg (…) Colmar, le 18. Janvier 1760, Drouineau, Notaire royal – Je Agathe Dalby femme de Pierre Bodé Bourgeois de Strasbourg (…) Je declare devant dieu que dans un testament que j’ai été indicté à faire le 7 janvier 1747 dans une maladie dangereuse dont J’étois attaqué, il a été par suggestion et par erreur Inseré que pierre Bode mon mari avoit apporté de ses propres fonds dans notre mariage un somme de 3000 livres, je declare en verité et en ma conscience n’avoit vû, ni sêu aucun fonds par lui apporté (…)

Pierre Baudé hypothèque la maison au profit de Jean Blind, aubergiste à Rastatt

1768 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 600-v
H. Rathh. Pierre Beaudé
in gegensein H. Franz Heinrich Lauth des achträdermüllers als mandatarii H. Johann Blind des gastgebers zu Rastadt – schuldig seÿe 1100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Baarfußerplatz, einseit neben René Lanier dem korbmacher, anderseit neben N. Depié dem perruckenmacher

Pierre Beaudé hypothèque la maison au profit de Charles François Antoine Delaurier, greffier au Grand Sénat

1768 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 599-v
H. Rathh. Pierre Beaudé
in gegensein H. Lt. Carl Franz Antoni De Laurier E.E. großen Raths actuarÿ – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane dem Baarfußerplatz, einseit neben René Lanier dem korbmacher, anderseit neben N. Depié dem perruckenmacher

Pierre Beaudé expose la maison aux enchères. Le commissaire des fontes de l’artillerie Jean Baptiste Dartein s’en rend adjudicataire.

1772 (13.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 272)
Joint au n° 1105 du 7 avril 1768 (aussi 94 Z 73)
Donnerstags den 30. Januarÿ Anno 1772 (…) Donnerstag den 30. Januarii Anno 1772, auf Requisition Herrn Pierre Baudet Exsenatoris und burgers allhier, habe ich mich unterschriebener Notarius auf E.E. Zunft der becker eingefunden, allwo auch wolgedacht derselbe persönlich zugegen geweßen, welcher mir zu vernehmen gegeben, wie daß er gesinnet seÿe,
durch eine freÿwillige Versteigerung seine durch Vergleich vom 4. Julÿ 1768. weÿl. Frauen Agathæ gebohrner Dalby seiner Eheliebstin seel. Verlaßenschafft betreffend mit der hinterlaßenen Erben getroffen, völlig eigenthümliche behaußung bestehend in Vorder: Nebens und hinderhauß, hoff, Stallung und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier oben ane der Groß Stadelgaß gegen dem Place d’armes, einseit neben M° Lanier, dem Körbmachern, anderseit neben Sr Debiez, dem Perrucquenmachern hinten Zum theil auff herrn Matthäus Edeln den Glockengießern, und theils Sr Mainglet dem Caffetier stoßend,, ane dem Meistbietenden Käuflichen zu überlaßen – (…) 3. behalt sich der Herr Verkäufer die hindere Wohnung bis Johannis Baptistæ dieses Jahrs Zinnßfreÿ zu bewohnen bevor, 4. Wird hiermit angedungen, den innwohnenden becken um den bisherigen hauß zinnß bis nächst Kommend. Ostern darinen wohnen zu laßen und ihme die lehenung aus zuhalten – ausgeruffen zu 9000 fl.
herrn Johann Philipp Brandhoffer der Weinhändler und burger allhier 9075 fl.
Donnerstags den 6. februarÿ 1772, Sr Jean Baptiste Dartein Commissaire des fontes de l’Artillerie, 9100 fl., Sr Jean Baptiste Dartein Commissaire des fonds de l’artillerie der letzt und meistbietende
Donnerstag den 13.ten Februarii 1772 Nachmittags um Zweÿ Uhr auf Requisition Herrn Exsenatoris Beaudé habe ich der requirirte Notarius mich abermalen auf E. E. Zunft der becken Schöffenstube eingefunde und in Gegenwart deßen nach vorher gegangener bekandtmachung die dritte und letzte Versteigerung vorgenommen auch denen samtlich anweßenden Persohnen die folgende Conditionen vorhin vorgetragen als
1° daß sein Herrn Rathherrn Beaudé eigenthümliche behaußung bestehend in Vorder: Nebens; und Hinderhauß, Hoff, Stallung und Hoffstatt mit allen deren begriffenn Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Großen Stadelgaß ohnfern an dem Place d’armes über, einseit neben Sieur Lanier dem korbmacher, anderseit neben Sr Debiez dem perruquenmacher, hinten auff Zum theil auf Herrn Edel den Glockengiesser und theils Sr Mainglet den caffetier stoßend, so außer einigen darauf hafftenden Passiv Capitalien sonst leedig eigen darinnen aber in specie ausgedungen werden, der bauchkössel sampt der eißern blatt, die tapeten der Tra&nckstein, wie auch alle Meel: und andere Kästlein und dergleichen (…) 3° behaltet sich der Herr Verkäuffer die hindere wohnung samt bequemlichkeiten hierzu in der Zu bersteigenden behaußung bis nächsthin stehend Johannis Baptistæ dießes Jahrs freÿ und ohne einigen Heller Haußzinß Zu besitzen bevor (…) Zum erstenmal ausgeruffen pro 9100 fl. Ob zwar beÿ letzt ausgelöschten dritten Lichtlein niemand Zugegen gewesen, der eine einige Mise gebetten hätte, und dahero Sieur D’Artein der Stuckgießer und Burger allhier beÿ der Zweiten angesetzten Versteigerung 9100 Gulden gebotten, mithin die letzte Mise behalten, als hatt er Herr Rathherr Beaudé seine versteigte behaußung demselben (…) eigenthümlich überlaßen

Vente définitive passée à la Chambre des Contrats

1772 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 100
H. Exsenator Peter Baudet
H. Johann Baptist Dartein chevalier de l’Ordre militaire de l’Eperon d’or, de Latran, de Jérusalem et comte palatin commissaire des fonds de l’artillerie pour le roy
in gefolg unterem 13. dießes auff E.E. zunfft der becken schöfen stub durch H. Not. Dautel vorgenommene freÿe versteigerung, eine behausung bestehend in vorder, nebens und hinder haus, hoff, stallung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem großen Stadelgaß ohnfern an dem Place d’armes über, einseit neben Sr Lanier dem korbmacher, anderseit neben Sr Debiez dem perruquenmacher, hinten auff Sr Mainglet den caffetier – expresse bedungen deß der H. verkäuffer den zinß von dem becken so in besagten behausung in lehn sitzet auch darin biß ostern ohngestört zu bleÿben hat, wie nicht weniger behaltet sich derselbe die hintere wohnung bestehend aus einer stub, kuchen und kammer in ersten stock wie auch die bühn sotharen hinder hauses bestens bevor, um solche biß auff Johannis Baptistæ zukünftig ohne entgeld innen zu haben – um 500, 400, 500, 1100 lb. Capitalien bestehend, geschehen um 6300 gulden

Jean Baptiste Dartein loue quelques jours plus tard la maison à son voisin le perruquier Charles Debiez et à Jeanne Beaujean

1772 (5.3.), Not. Lacombe (6 E 41, 145)
Bail – Sr Jean Baptiste Dartin commissaire des fontes d’artillerie
bail pour 9 années consécutives qui commenceront à courir à la Notre Dame prochaine, à Charles Debiez marchand perruquier et De Jeanne née Beaujean
la maison a luy appartenant en cette ville place d’armes à l’entrée de la grosse Stadelgaß, d’un côté le Sr Debiez luy même, d’autre le Sr Lagnié pannetier, devant la rue, derrière en partie le Sieur Edel fondeur de cloches en partie le Sr Mainglet caffetier – acquis par adjudication volontaire à la Chambre des contrats 20 février dernier sur le Sr Baudé – pour 720 livres tournois par an
Le Sr Dartein se réserve pour luy et son usage particulier la grande cave voutée qui regne sous la partie de devant de la maison
le 3. oct. 1772, pour 8 années consécutives qui ont commencé à la St Michel dernier, la grand cave voutée qui regne sous la partie de devant de la maison, que le bailleur s’était reservé, 40 livres

Charles Debiez sous-loue un logement au boulanger Thiébaut Michel

1772 (5.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 147)
Bail pour 3 années à commencer à la St Jean dernier – Sr Charles Debiez marchand perruquier
à Thiebaut Michel boulanger (signé) michäl
un logement dans la maison qu’il a loué du Sr Dartein commissaire des fontes d’artillerie de cette ville par bail passe devant ledit notaire le 5. mars dernier, sise en cette ville place d’armes a l’entrée de la grand stadel gaß, consistant ledit logement savoir en une boutique sur le devant et un poelle sur la cour, la boulangerie et une cuisine y attenante, La moitié de l’écurie pour loger son bois plus deux chambres au second dans le corps de logis de derrière l’une desd. chambres éclairée et l’autre sombren un sellier pour le vin que led. Sr Dartin s’est obligé de faire par sond. bail, enfin l’usage des greniers et de la cour – pour 7 livres tournois par semaine, 9 livres de pain bis blanc, ½ boisseeau de braises

Natif de Tayac en Périgord (les Eyzies-de-Tayac), Jean Baptiste Dartein est commissaire général des fontes de l’Artillerie à Toulon puis à Strasbourg. Il épouse le 4 novembre 1745 à Toulon Anne Genevive Colmont (L’Alsace noble, Lehr, p. 137)

Jean Baptiste Dartein demande à être exempté de l’accise eu égard à ses fonctions. La commission constate que ses prédécesseurs ne bénéficiaient pas d’une telle exemption. Ils concluent que le pétitionnaire devra régler l’accise, sauf à prouver le contraire.
1762, Protocole des Quinze (2 R 174)
(p. 580) Sambstags den 27.ten Novembris 1762. – Sr Dartin fondeur de la fonderie à l’arsenal pt° Zollfreÿheit
H. Secretarius Stædel truge vor, es habe Sr Dartin fondeur de la fonderie à l’arsenal de cette ville sich in allhießigem Umbgeld, die Zollfreÿheit für alle Zu seinem, und der fonderie gebrauch eingehende victualien Zu begehren, angemaßet, und darvon seiten derer Hh. officianten allda geschehenen Einwendung entgegen, denen Hochverordneten Oberen Umbgelds Hh. seine provisiones, woraus er sothane freÿheit zu bescheinigen prætendirt, aufgewießen, worauf hochdieselbe mit H. Prætore Regio deswegen conferirt, welcher die entscheidung Mghh. lediglich überlaßen, Zumalen gedachte provisiones die freÿheiten nicht determiniren, sondern sich auf dasjenige, was denen übrigen fondeurs zukommt, beziehen, da nun in durchgehung derer Zollbücher sich ergeben, daß des Sr Dartin vorgängere solche freÿheit nicht genoßen, Sr Marne aber auf den er sich beziehen wolle, solche execution und freÿheit aus besondere umbstand und consideration erhalten, nicht aber als fondeur als in welche qualitæt er vorhero jederzeit seine gebühren abgestattet. Alß wurde Erkanndt, daß Sr Dartein, mit begehrter Zollfreÿheit solange abzuweißen seÿe, biß er erweißlich machen wird, daß ihme solche in dicta qualitate Zukomme, und denen überigen fondeurs in dem Königreich gegönnet werde.

Jean Baptiste Dartein et Anne Geneviève Colmont deviennent bourgeois ainsi que leurs trois fils le 14 juillet 1768.
1768, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 146-v
Sr Jean Baptiste Dartin, Chevalier de l’ordre Militaire de l’eperon d’or, de St Jean de Latran, de Jerusalem, comte Palatin et Commissaire des fontes de l’artillerie pour le Roi de cette ville und des Eheliebste fr. Anne Genevieve geb. Colmon, erhalten das burgerrecht nebst ihren dreÿen Söhnen nahmens Jean felix, Charles Matthieu Sylvester et Jean Ermin aus hoher recommandation, will dienen beÿ EE Zunfft Zum spiegel. Jur. eod.[14. Julÿ 1768]

Jean Baptiste Dartein devient tributaire au Miroir
1768, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 12) Mittwochs, den 21. Septembris 1768 – C. Leibzünfftiger
Hr Johann Baptist Dartin, Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de l’Eperon d’Or de St Jean de Latran de Jerusalem, Comte Palatin et Commissaire des fontes de l’artillerie pour le Roi allhier, von Toulon gebürtig, ist auf vorgewiesenen Cantzlei: und Stallschein vom 14. & 16. Julii letzthin gegen Erlag drei Pfund Zehen Schilling leibzünfftig als Zudiener angenommen, zugleich ernstlich errinnert worden, sich deßfalls einigen Handelsrecht nicht anzumaßen, sondern deßen gäntzliichmäßig zu gehen. promisit (dt. 3 lb 10 ß, 3 lb Findl.)

Jean Baptiste Dartein quitte la tribu du Miroir et passe à celle des Boulangers
(f° 125-v) Dienstags, den 13. Decembris 1774 – Resignans
Hr Joh: Baptist d’Artein, der Königl. Stuckgieser Ist auf sein Ansuchen seines diesortigen Zunftrechte erlassen worden.

1774, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 77-v) Sambstags den 17. Decembris – Neuzünfftiger Zudiener
Herr Johann Baptiste d’Artein, Chevalier de l’Ordre militaire de l’Eperon d’Or de St Jean de Latran de Jerusalem, Comte Palatin et Commissaire des fontes de l’artillerie pour le Roi und burger allhier, stehet vor und producirt ein von Hn Saltzman dem Zunft Notario Zum Spiegel unterschriebenes Attestat datirt den 16.ten Xbris 1774. Zufolg deßen Implorant seines daselbstigen Leibzunft Rechts entlassen worden, so daß er sich anderwärtig leibzünfftig aufnehmen laßen dorfe, Bitt dahero auf dißortiger Ehrsamen Zunft als leibzünfftige Zudiener und die Gebühr auf: und angenommen Zu werden. Erkanndt, Willfahrt.
(dt 1 lb 15 ß und vor die armes dieses Zunft dt. 1 lb 10 ß d)

Jean Baptiste Dartein est élu échevin chez les Boulangers
1775 Conseillers et XXI (1 R 258)
Becker, H. Jean Baptiste Dartein, H. Joh: Christoph Pfauth.

Jean Baptiste Dartein qui a été anobli renonce à ses fonctions d’échevin
1778, Conseillers et XXI (1 R 261)
(p. 456) H. Rathh. Jean Bapt. Dartein bißheriger E. E. Großen Raths Assessoris so in den Adelstand erhoben worden geschehener resignation seiner Ehren stellen und schöffen amts wird verzeichnet.
Osterrieth nê H. Ecuyer Johannes von Dartein Imploratis prod. unterth. Memoriale juncto petito samt beÿl. sub lit. A pt° erlaß des Schöffen auch Rathherrn Ambts.
H. Genral advocat Mogg erwehnte da M. Dartein vermög seiner beÿ lit. A. Zu erkennen gibt, daß er lettres de Noblesse von Ihro König. Majestæt erhalten und in solcher qualitæt denen ihme alhier anvertrauten Ehrenstellen weiter nicht abwarten mag, als werde seine schriftlich übergebene resignation derselben Zu verzeichnen und er seines eÿds und pflichten Zuerlaßen seÿe.
Dießemnach wurde vermittelst gehaltener Umbfrag Erkandt, wird Herrn de Dartein, welcher auß dem burgerlichen stand in den adelichen erhoben worden, gethane resignation seines bißher auf E E Zunfft der becker getragenen stelle eines Schöffen und Rathherren verzeuchnet sofort derselbe seines Eÿds und Pflicht. entlassen.
Deppi. H. Rathh. Lauth. Rathh. Mainoni

Jean Félix de Dartein loue au nom de son père une partie de la maison au boulanger Jean Jacques Kreis

1781 (26.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 181) f° 95
Messire Jean Felix de Dartein avocat en cour souveraine demeurant à Strasbourg au nom de Mons. de Dartein son père, bail d’une année à commencer le 25. mars prochain
à Jean Jacob Kreis boulanger
la boulangerie boutique cour et bucher aisances et dépendances comme le preneur la possede jusques ici dans la maison appartenant au Sr Dartein père sur la place d’armes, ensemble le logement qui se trouve pratiqué au dessus de l’écurie dont le preneur déclare avoit parfaite connaissance et se contenter comme aussy une petite cave dans la cour que le preneur a aussy occupés jusqu’ici – pour 27 sols par jour pour la boulangerie et dépendances et 72 livres par an pour le logement au dessus de l’écurie

Jean Baptiste de Dartein meurt le 20 avril 1781 après avoir été longtemps privé de sa raison et de ses sens
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 264)
Anno 1781 die 20 aprilis mortuus est prænobilis Joannes Dartein Eques Regii ordinis Sti Michaelis commissarius generalis Regiæ fusuræ argentinensis tormentorum Bellicorum, maritus annæ genovefæ Colmont superstitis ejus uxoris legitimæ, annos Sexaginta duos circiter natus, sacramentis pœnitentia Et Extremæ unctionis tantium propter diuturnam ejus rationis et sensuum privationem, prævie munitus et die 22. ejudem mensis et annis sepultus est in cœmeterio nostro contiguo, præsentibus testibus Joanne Baptista Caudrillier et Ignatio Ingweiller Cantoribus (i 136)

Jean Hermine de Dartein loue la maison entière au boulanger Jean Jacques Kreis

1781 (4.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 183) n° 12
Bail – M. Roc Reiner professeur d’artillerie en qualité de tuteur de M Jean Hermine de Dartin écuyer fils majeur de feu M. Jean Baptiste de Dartein écuyer Chevalier de l’Ordre Royal et Commissaire des fontes d’artillerie de cette ville, bail 8 années qui commencent à la St Michel prochaine
à Jean Jacob Kreiss boulanger
la maison entière avec droit de boulangerie sans en rien réserver ny excepter qui appartiennent au mineur dud. Sr Reiner sur la place d’armes de cette ville, d’un côté le Sr Debiez, d’autre le Sr Louis Vanié, devant la place, derrière la rue Ste Barbe et au Sr Edel fondeur – pour 600 livres tournois par an

Jean Hermine de Dartein vend la maison au boulanger Jean Jacques Kreis moyennant 3 250 livres

1789 (30.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 214) n° 81
Jean Baptiste Berard praticien en qualité de mandataire de Mre Jean Hermine de dartein Ecuyer capitaine au régiment de Chamboran huzard en garnison à Lautebery
au Sr Jean Jacques Kreis maître boulanger
La maison entiere appartenant au Sieur vendeur en cette ville rue dite gros stadelgass vis à vis la place d’armes, d’un côté le Sr Lanier vannier d’autre Sr Debiez maître perruquier derrière Sr Edel fondeur en partie et en partie Sr Mainglet n° 16 – l’acquéreur l’ocupe depuis plusieurs années a titre de bail – pour 13.000 livres

Originaire de Baldenheim près de Sélestat, Jean Jacques Kreis épouse en 1754 Susanne Marguerite Bader, fille de l’huilier Jean Georges Bader
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. fol 207)
1754. Sonnt. II et III. Trinit. proclam. (Mittwoch) d. 3. Julii copulati Joh: Jacob Kreiß ledig. beck u. b. h. l. Hn Joh: Jacob Kreiß wirths, becken u. b. zu Baldenh. ehl. Sohn u. Jgfr. Susanna Margaretha weÿl. Hn Joh: Georg Bader ges. Ohlmanns h. l. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Kreis als Hochzeider, Susana Margreta badrin als hochzeiterin

Inventaire dressé dans la maison après la mort de Jean Abraham Litsch, employé a la recette générale du département du Bas Rhin

1809 (12.1.), Strasbourg 3 (32), Not. Übersaal n° 1103, 4685
Inventaire de la succession de Jean Abraham Litsch, employé a la recette générale du département du Bas Rhin, décédé non marié le 19 décembre 1808 – à la requête de Marguerite Salomé Litsch, épouse de Jean Jacques Müller, Médecin demeurant à Candel, nièce du défunt et son héritière universelle ab intestat représentant son père feu Isaac Litsch faiseur de forêts en cette ville procréé en mariage avec Marie Madeleine Kraeutler
dans une maison située grande rue de la grange n° 16 appartenant au Sr Kreis boulanger
mobilier 122 fr
produit de vente des meubles 230 et 287 francs
Enregistrement, acp 109 F° 91 du 13.1.

Jean Jacques Kreis meurt en 1813 en délaissant deux enfants

1813 (15.11.), Strasbourg 12 (53), Not. Wengler n° 7937
Inventaire de la succession de Jean Jacques Kreiss, boulanger décédé le premier jour du mois courant – à la requête de Susanne Henriette Kreiss femme de Jean Geofroi Schneiter docteur en médecine, Jean Jacques Kreiss minstre du culte protestant près l’église St Pierre le jeune, seuls et uniques héritiers de Jean Jacques Kreiss l’ainé leur père
dans la maison mortuaire place d’armes près de la grande rue de la Grange n° 16
meubles 627 fr, numéraire 200 fr
Immeuble. deux tiers par indivis dont le troisième tiers appartient déjà aux héritiers du chef de leur défunte mère d’une maison a trois étages, cour, pompe, petite maison de derrière avec tréfonds et toutes ses autres appartenances, droits et dépendances, sise en cette ville place d’armes ou grande rue de la Grange n° 16, d’un côté le Sr Nagel horloger, de l’autre le Sr Lanier vannier, derrière en partie le Sr Entzlen mécanicien en partie la succession du Sr Edel fondeur – acquis du Sieur Dartein capitaine au régiment de Chamborand hussard par acte passé devant Lacombe notaire le 30 mai 1789, estimée 10.000 fr
total de l’actif 10.827 francs
Enregistrement, acp 123 f° 183 du 18.11.

Inventaire dressé après la mort de Jeanne Catherine Foret, veuve du perruquier François Xavier Appfel

1827 (28.6.), Strasbourg 2 (62), Me Weigel n° 4824
Inventaire de la succession vacante de Jeanne Catherine Foret, veuve de François Xavier Appfel, perruquier, décédée le 29 mai dernier – à la requête de Jean Georges Theis, avoué près le Tribunal Civil
dans une maison sise place d’Armes n° 16 – mobilier 203 fr
Enregistrement, acp 184 F° 120-v du 5.7.

Les héritiers Kreiss vendent la maison au boulanger Martin Stoll et à sa femme Marie Barbe Martinstein

1829 (15.4), Strasbourg 12 (111), Me Noetinger n° 1247
Jean Jacques Kreiss, pasteur au temple de St Pierre le Jeune, Susanne Marguerite Kreiss veuve de Geoffroi Schneider, docteur en médecine
à Martin Stoll, boulanger, et Marie Barbe Martinstein
une maison boulangerie sise à Strasbourg Grande rue de la Grange n° 16, d’un côté les héritiers Nagel, d’autre le Sr Bircklé cordonnier, derrière le Sr Edel fondeur de cloches – héritée de leur père Jean Jacques Kreiss, boulanger, acquise de Jean Hermine de Dartein, écuyer capitaine au régiment de Chamborand, par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 30 mai 1789 – pour 12.000 francs
Enregistrement, acp 194 f° 89 du 24.4.

Originaire de Hœrdt, Martin Stoll épouse en 1824 Marie Barbe Martinstein, fille de tanneur
Mariage, Strasbourg (n° 203)
Acte de mariage célébré le 16 juin 1824. Martin Stoll, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 Frimaire an deux à Hoerdt (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, Boulanger, fils de Thiébaud Stoll, Cultivateur audit lieu, et de Marie Schultz ci présente et consentante, et Marie Barbe Martinsten, majeure d’ans, née en légitime mariage le 8 vendémiaire an Neuf à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Michel Martinstein, tanneur, et de Barbe Reine Küss, ci présents et consentants (signé) Martin Stoll, Maria Barbara Martinstein (i 32)

Registre de population 600 MW 53, Place d’armes N° 16, p. 872 (i 226)
Stoll, Martin, 1794, boulanger, Hoerdt (à Strasbourg depuis) 1821, (auparavant) derrière le Temple neuf 15, E. juillet 1829
id. née Martinstein, M. Barbe, 1801, Strasbourg
id. Theodor, 1825, id.

Martin Stoll et Marie Barbe Martinstein consentent au mariage de plusieurs de leurs enfants
1855 (24.1.), M° Grimmer
Consentement par Martin Stoll ancien boulanger et Marie Barbe Martenstein sa femme à Strasbourg au mariage de elur fils Charles Auguste Stoll, compagnon brasseur à Chantilly, avec Charlotte Cilone Couturière à Chantilly
acp 436 (3 Q 30 151) f° 97 du 25.1.

1864 (13.9.), M° Flach
Consentement par Martin Stoll ancien boulanger à Strasbourg au mariage de sa fille Sophie Stoll fleuriste à Paris avec Guillaume Reol, bijoutier à Paris
(idem) Consentement par le même, au Mariage de son fils Adolphe Stoll boulanger à Paris avec Madeleine Beau au dit lieu
acp 536 (3 Q 30 251) f° 3-v du 14.9.

1866 (16.8.), Strasbourg 13 (94), Not. Flach (Jean Georges) subst. par Holtzapffel n° 5911
Consentement – Martin Stoll ancien M° boulanger demeurant à Strasbourg lequel par les présentes déclare consentir au mariage que son fils Edouard Stoll, porte liste à Paris, se propose de contracter avec Elisabeth Antoinette Weiss née à Paris le 13 novembre 1848 demeurant à Paris
De plus il autorise par ces présentes D° Barbe Martinstein son épouse à consentir également au mariage en question
acp 551 (3 Q 30 266) f° 134 du 16.8.

Martin Stoll révoque un testament
1869, M° Noetinger
du 21 décembre 1868 – Révocation par Martin Stoll, marchand de vins à Strasbourg, de son testament olographe en date du 29 mars 1866 déposé en l’étude Noetinger le 23 août 1866
acp 581 (3 Q 30 296) f° 72 du 22.3.

Martin Stoll loue en juin 1834 une partie de la maison à l’aubergiste Lippmann Bauer

1835 (2.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 65 F° 112 ssp du 22.5.
Bail pour 6 années à commencer le 24 juin 1834 – Martin Stoll, boulanger et propriétaire de la maison sise Place d’Armes près la Grand rue de la Grange n° 16
à Lippmann Bauer, aubergiste
différentes localités au premier étage sur le devant et au second étage ainsi qu’au troisième tant sur le devant que derrière la cave à droite, la jouissance commune du grenier et de la buanderie, pour un loyer annuel de 396 francs

Martin Stoll et Marie Barbe Martinstein, demeurant alors à Hœrdt, vendent la maison au garçon boulanger Jacques Meyer d’Oberschæffolsheim moyennant 13 000 francs

Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 287 (2519) n° 74 – M° Chaveheid
Par devant Marie François Chaveheid notaire royal pour la canton d’Oberhausbergen Département du Bas-Rhin à la résidence d’Oberschæffolsheim
Furent presens Martin Stoll, Boulanger & D° Marie Barbe Martinstein son épouse qu’il autorise à l’Effet des présentes demeurant à Hoerdt autrefois à Strasbourg, lesquels ont déclaré avoir vendu (…)
au Sieur Jacques Meyer garçon Boulanger célibataire et majeur d’ans natif d’Oberschaeffolsheim ci présent et acceptant
Une Maison et Boulangerie autres bâtimens, cour, dépendances aisances appartenances sise en la ville de Strasbourg grand rue de la grange Numéro 16, d’un côté les héritiers Nagel, de l’autre le sieur Türckheimer cordonnier, donnant par derrière sur le sieur Edel fondeur de cloches et en partie à Jacques Schuster Brasseur et par devant sur la dite rue et la place d’armes (…). La propriété de cette maison et dépendances a été transmise aux conjoints vendeurs par M Jean Jacques Kreiss pasteur à Strasbourg et Madeleine Suzanne Marguerite Kreiss veuve de feu Geoffroi Schneider, en son vivant docteur en médecine en ladite ville par acte passé devant M° Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg le 15 avril 1829 enregistré et transcrit au bureau de Strasbourg le 2 mai suivant, comme ledit acte relate les titres de propriété sur ladite maison il a été trouvé superflu de les énoncer aux présentes, l’expédition dudit acte a été remis aux acquéreurs – pour le prix & somme de 13.000 francs, laquelle somme l’acquéreur promet & s’oblige de payer en acquit à décharge (…) Le 17 octobre 1834

Originaire d’Oberschæffolsheim, Jacques Meyer épouse en 1836 Salomé Weinling, native de Griesheim-sur-Souffel

1836 (19.5.), Strasbourg 13 (51), Me Bremsinger n° 7651
Contrat de mariage – Jacques Mayer, boulanger demeurant place d’Armes n° 16, fils de feu Jacques Meyer, cultivateur, et d’Anne Marie Lienhard à Oberschaeffolsheim
Salomé Weinling, majeure fille de Symphorien Weinling et de Catherine Rann à Griesheim près Dingsheim
communauté réduite aux acquets
Enregistrement, acp 241 F° 8-v du 25.5.

Registre de population 600 MW 194, Place Kleber N° 16, p. 234 (i 89)
Meyer, Jacques 1813 Oberschaeffolsheim, Propr. et cafetier, C (à Str. depuis) 25 Xbre 1834
id. née Schneider, Thérèse 1828 Mutzig, C. Ep. (à Str. depuis) 1846, (entrée) 5 août 1850
id. Marie Eugénie 7 juillet 1851 Strasbourg, fille
id. Marie Thérèse, 8 avril 1853 id. fille, décédée 6 7.br 1854
id. Marie Sophie 13. 9.br 1854 id. fille
id. Marie Jacobine 5 juin 1848 id., fille 6 juin décédé
id. Arthur Jules 9 juillet 1852 id. fils
id. Thérèse Emilie 30 8.b 1855 id. fille
id. née Weinling, Salomé, 1809 Griesheim, (à Str. depuis) juin 1836, décédée 19 juillet 1848

Jacques Meyer loue diverses localités à Sara Metzger veuve de Lazare Bauer pour y tenir auberge

1841 (19.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 81 (1870) f° 52, ssp du 12.8.1841
du 12 août 1841 – Bail entre les soussignés Jacques Meyer, maître boulanger demeurant a Strasbourg place Kleber N° 16 d’une part
et Sara Metzger veuve de Lazare Bauer en son vivant aubergiste demeurant audit lieu a été conclu et convenu le bail suivant
Le Sr Meyer loue à la veuve Bauer pour l’espace de huit années entieres et consécutives qui prendra son commencement au 29 septembre 1841 (ou St Michel) et finira a pareille époque les huit années révolues, le deuxième étage de la Maison ci dessus désignée consistant en deux appartements et cuisine ainsi que le troisième étage avec trois chambres au second étage par derrière une chambre avec un alcove et deux autres chambres. Le troisième étage par derrière est réservé au Sr Meyer, droit dans la cour, droit dans la buanderie pour faire la lessive, droit aux commodités, la moitié de la cave, le tout pour y tenir auberge. Le présent bail fait pour et moyennant un loyer annuel de 400 francs
Le fourneau quarré en fer de fote qui se trouve au second étage appartient à la veuve Bauer (…)
Lorsque le froid se fera sentir on ne pourra plus vuider l’eau dans la cour. Il est défendu de laver au puits, les pots de chambre seront toujours vidés le matin

Jacques Meyer se remarie en 1850 avec Thérèse Schneider, originaire de Mutzig
1850 (9.7.), Strasbourg 3 (95), Not. Burtz n° 1864
Contrat de mariage – Le Sr Jacques Meyer, cafetier demeurant à Strasbourg, veuf en premières noces sans enfant de feu Salomé Meyer née Weinling stipulant en son nom personnel comme futur époux
Et Dlle Thérèse Schneider majeure demeurant aussi à Strasbourg, file du S Jacques Schneider laboureur et de S° Marie Petronille Wernert conjoints domiciliés de leur vivant à Mutzig om is sont décédés tous deux stipulant en son nom personnel comme future épouse
acp 392 (3 Q 30 107) f° 100 Régime de communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur époux consistent en une Maison à Strasbourg grande rue de la grange n° 16
2° divers objets mobiliers décrits en un acte reçu Ritleng sans indication de date, 3° plus des créances et argent montant à 950 francs
Les apports de la future épouse consistent 1° argent comptant 700 francs, 2° meubles 100, 3° 88 ares terres prés vignes et verger bans de Gresswiller et Mutzig
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de la propriété de toute la succession en cas d’inexistence d’enfant et de l’usufruit de moitié des dits biens en cas d’existence d’enfant du futur mariage

Jacques Meyer et Thérèse Schneider vendent la maison et divers objets mobiliers dont des billards à Benjamin Weil fils de Meyer, commerçant à Muttersholtz

1873 (22.12.), M° Allonas
Sind erschienen der Kaffeesieder Jacob Meyer, und dessen Ehegattin, die er hierzu ermächtiget geborne Theresia Schneider, beide in Straßburg Münstergaße N° 27 wohnend, welche (verkauft haben)
Herrn Benjamin Weil, Sohn von Meyer, Bäckermeister und Handelsmann zu Muttersholtz wohnend
Beschreibung. 1° Ein zu Strasburg Kleber Platz N° 16 mit Partere und drei Stöcken und andern Weiten und Gerechtigkeiten, gelegenes Wohnhaus, einseit an Herrn Hartmann, anderseits an die Verlaßenschaft des Herrn Nagel stoßend, vornen an der Fasade den Kleber Platz, hinten auf das Eigenthum des Glockengießers Edel stoßend
2° das in gedachtem Haus betriebene Bäckerei und Kafffeewirt geschäft, nemlich den Backofen, die Brodmulden, das Holzhaus, die Kessel um das Wasser zu heizen, den Werkbank und die Schäfter die sich im Laden befinden
3° Folgende beschriebene und abgeschätzte Mobiliar Gegenständ und Fahrnißen nemlich 1) Zwei Billards mit Aufzugtafeln und zwei Schiefertafeln angeschlagen und abgeschätzt durch die Verkäufer und den Käufer auf 2000 Franken, 2° achtzehn Billardstöcke und sechs Billard Kugeln, Zwei Schiele zu 100 Franken, 3° zwei Divans zu 400 Franken, 4° Ein *siederbank 60 Franken, 5° Ein Comptoir mit einer Glocken 600 Franken, 6° Ein Buffet mit Glaskasten 300 Franken, 7° Ein kleiner Schrank mit einem Glasdeckel 100 Franken (bis 40) Total des Betrags der Abschatzung dieser Fahrniße 5000 Franken (…)
Eigenthumsnachweise. Das oben beschriebene Haus ist ein Sondergut des Herrn Meÿer, indem er dasselbe, im ledige Stande und vor seiner Ehe mit seiner ersten Frau Salome Weinling von Martin Stoll, Bäcker und von dessen Ehefrau Maria Barbara Martinstein, beide zu Hoerdt wohnhaft, erwarb, auf Grund eines durch Notar Chaveheid zu Oberschaeffolsheim den 17. Oktober 1834 gefertigt im Hypothekenamt zu Straßburg den 29. nemlichen Monats Band 287 N° 74 überschrieben. H. Stoll wurde selbst Eigenthümer von fraglichen Haus, in dem er dasselbe von H. Johann Jakob Kreiß, Pastor zu Straßburg, und Consorten auf Grund eines durch Notar Noetinger zu Straßburg den 15. Aptil 1829 gefertigten Kauf Kontracts erwarb.
Lasten und Bedingungen (…) 3. Für die Zeit, die noch zu laufen hat, alle mündlichen abgeschlossenen Miethverträge, welche bezüglich des ganzen Hauses oder eines Theiles desselben, auszuhalten, namentlich *ge die Verkäufer, mündlich mit H. Schorner, mündlich für die Bäckerei getroffen hat und die erst mit dem 25. März 1874 zu Ende geht, dem H. Weil vorbehalten mit den Miethern solche Abkommen zu treffen (…) Kaufpreis um 40.000 Franken, wovon 8887 Franken bezalt – Nutzniesung und Zinse vom 25. December 1873
Bürgerliche Standesverhältnisse des Verkäufers. H. Meyer erklärt soeben 1° deß er in erster Ehe mit Salome Weinling verheurathet war, daß diese letztere in Strasburg den 19. Juli 1848 ohne vorhandene Reservat Erben zu hinterlassen gestorben war, 2° daß er mit derselben unter der Herrschaft der Gütergemeinschaft die ich auf die Errungenschaft beschränkt auf Grund einer durch Notar Bremsinger zu Strasburg den 19. März 1836 gefertigten Ehe Kontratchs verheurathet war, 3° daß er in zweiter Ehe mit Thesesia Schneider unter der Gütergemeinschafts die sich auch auf die Errungenschaft beschränkt auf Grund eines durch Notar Burtz zu Strasburg den 9. Juli 1850 gefertigten Ehe Kontraktes verheurathet ist, 4° daß er auch nie mit einer Vormundschaft von Minderjährigen betreut war
acp 623 (3 Q 30 338) f° 60 du 23.12. n° 5884


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