18, Petite rue de l’Esprit


Petite rue de l’Esprit n° 18 – II 50 (Blondel), N 51 (cadastre)

Maison zum Grünen Leisten
Démolie en 1846 pour établir le débarcadère du chemin de fer



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot (© Musée des Plans-relief) 1
Plan-relief de 1725 (Musée historique). Emplacement des chantiers à bois entre la Faubourg de Cronenbourg à gauche et la maison zum Grünen Leisten à l’angle inférieur droit, où la Ville construira en 1817 la Halle aux blés.

La maison appartient au début du XVII° siècle au préposé au bois Jean Merckel. Redevable des comptes de son père, Jean Erard Merckel la cède en 1626 au receveur Jean Philippe Kürn pour éviter la faillite. Ses héritiers vendent en 1653 la maison alors appelée zum Grünen Leisten à l’ancien jardinier devenu marchand de bois Thiébaut Vogt, déjà propriétaire de la maison voisine que son beau-père Laurent Werner a achetée de campagnards en 1642. Thiébaut Vogt acquiert en 1653 de la Tour aux deniers un chantier à bois puis en 1656 des héritiers Kürn une autre maison. La propriété se transmet de génération en génération jusqu’à son expropriation en 1846. L’inventaire dressé en 1693 après la mort du marchand de bois Nicolas Vogt indique que le bâtiment zum Grünen Leisten se trouve à l’angle de la ruelle du même nom et six autres maisons sur le reste du terrain dont une partie était un ancien jardin soumis à un loyer communal. D’après l’estimation dressée en 1752, le rez-de-chaussée forme un logement et l’étage un autre, ce qu’on retrouve dans l’estimation de 1762 qui parle de deux poêles ; les autres bâtiments sont des dépendances. Les marchands de bois qui y exercent leur métier sont d’abord sellier (Nicolas Vogt) ou bouchers (Daniel Steinbach et Jean Thiébaut Vogt). Le bois qui leur parvient par flottage est parfois vendu à des campagnards comme en témoignent plusieurs litiges.
Sur le plan-relief de 1727, la maison forme l’angle dans la partie droite de l’image. Un des pignons du bâtiment d’angle donne vers le quai, l’autre vers l’impasse (maison d’habitation zum Grünen Leisten). Les différents bâtiments sont disposés autour d’une cour centrale.
La dénomination zum Grünen Leisten se réfère soit à l’embauchoir ou forme (Leisten, dont les fabricants sont des Leistenschneider) soit à une ornière (Leisten).


Cours A, B et O – Plan (plan-relief de 1830)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages neufs en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la maison se trouve de part et d’autre du repère (a). Les trois bâtiments sur la droite donnent sur le quai ; le bâtiment le plus au nord a une porte cochère et deux étages à quatre fenêtres (bâtiment neuf dont parle l’Atlas), une toiture à étage mansardé et une rangée de lucarnes. Le bâtiment suivant a aussi une porte cochère, un étage, une toiture mansardée et un niveau de lucarnes. Il est suivi du pignon du bâtiment dont la façade est orientée vers l’est : rez-de-chaussée à une porte et six fenêtres, étage à sept fenêtres, toiture à trois niveaux de lucarnes. Ce bâtiment est suivi de la porte qui ferme la ruelle formant la cour O où on la retrouve en (1-4), suivie du deuxième pignon du bâtiment d’angle puis d’un bâtiment à deux étages dont le rez-de-chaussée a trois portes.
La cour A représente l’arrière (1-4) du bâtiment d’angle, l’arrière (3-4) du premier bâtiment vers le quai, l’arrière (1-2) du bâtiment vers l’impasse et le bâtiment sur cour (2-3). La porte (2-3) qui s’ouvre au fond de l’impasse O se retrouve dans la cour B en (1), suivie du demi-pignon aveugle du bâtiment donnant dans l’impasse. Le bâtiment (3-4) est l’arrière de celui qui donne vers le quai, la clôture (3-2) ferme la cour vers l’est, le bâtiment (1-2) à galeries s’ouvre au nord de la rue.
La maison porte le n° 18 de la Petite rue de l’Esprit ou du Marais Vert.


Dessin de Sandmann, la Halle aux blés à gauche, une partie de la maison zum Grünen Leisten à droite (Cabinet des Estampes, reproduit dans Strasbourg, éd. Contades)

Le marchand de bois Louis Chrétien Stahl qui va habiter à Schiltigheim au début des années 1820 passe en 1834 et en 1842 des conventions de mitoyenneté avec son voisin boucher Jean Philippe Stiegelmann qui occupe le n° 13. Il échange en 1834 plusieurs terrains avec la ville pour régulariser les abords de la nouvelle halle aux blés. La Compagnie des Chemins de fer de l’Est l’exproprie en 1846 pour établir son débarcadère.


Plan joint à l’échange de terrains en 1834 (ADBR, cote 7 E 57 13-49)

juin 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1603 à 1846, date de démolition. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Merckel, secrétaire puis préposé au bois, et (1575) Cunégonde Hemmerlin – luthériens
puis les héritiers Jean Erard Merckel, chef de l’accise, et (1600) Salomé von Auenheim – luthériens
Jean Adam Merckel, marchand de bois, et (1610) Madeleine Faber – luthériens
1626 v Jean Philippe Kürn, receveur, et (1600) Marie von Fessenheim, remariée (1637) avec Jean Weinlæder, remueur de grains – luthériens
1653 v Thiébaut Vogt, jardinier puis marchand de bois, et (1634) Anne Marie Werner puis (1670) Ursule Amblacher d’abord (1641) épouse du capitaine Corneille Beck puis (1666) du notaire Jean Christophe Winther – luthériens
1675* h Nicolas Vogt, marchand de bois, et (1672) Anne Marguerite Hamm – luthériens
1693 h Thiébaut Vogt, marchand de bois, et (1693) Aurélie Pfitzer puis (1720) Marie Eve Grauss – luthériens
1751 h Nicolas Vogt, sellier puis marchand de bois, et (1738) Anne Marie Schott – luthériens
1753 h Laurent Steinbach, boucher puis marchand de bois, et (1753) Anne Marie Schott veuve de Nicolas Vogt, remariée (1765) avec le pasteur Jean Daniel Mühlberger – luthériens
1765 v Jean Thiébaut Vogt, boucher puis marchand de bois, et (1755) Sophie Catherine Flach – luthériens
puis les héritières Jean Michel Stahl, tonnelier, et (1786) Anne Marie Vogt
Jean Frédéric Lauth, meunier, et (1790) Marie Salomé Vogt
Philippe Jacques Lauth, brasseur, et (1795) Marie Madeleine Vogt
1815 v Charles Frédéric Stahl, marchand de bois, et (1817) Sophie Marie Salomé Schaaf, indivis avec le suivant
1823 v Chrétien Louis Stahl, marchand de bois, et (1815) Sophie Salomé Greiner
1846 exp Compagnie des Chemins de fer de l’Est

Maison North

Thomas North et Ursule, de Hürtigheim – luthériens
1630* h Jean North et (1622) Agathe Kuhn, de Quatzenheim – luthériens
1642 v Laurent Werner, receveur, et (1593) Anne Weissenburger – luthériens
1650 h Thiébaut Vogt, ci-dessus

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1230 livres en 1693, 700 livres en 1719, 1200 livres en 1736, 3750 livres en 1752, 1225 livres en 1782

(1765, Liste Blondel) II 50, le Sr Vogt
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Diebold Vogt, 51 toises, 4 pieds et 6 pouces – son jardin 40 toises, 2 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 51, Stahl, Louis Chrétien – maison, sol – 7,95 ares / Stahl Frédéric, Schiltigheim

Locations

1624, Jean Jacques Eberspach
1651, Thiébaut Vogt, marchand de bois
1666, Marguerite Krummer, femme du berger de Durlach Jacques Meyer
1790, Dorothée Barbe Huss, femme du journalier Abraham Feid

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 222-v
Thiébaut Lienhard doit 25 deniers pour une place mazure à côté de la précédente. L’article passe ensuite à Laurent et Thiébaut von Fessenheim puis à Jean Philippe Kürn et Laurent von Fssenheim.
L’autre article de la même page a trait à un loyer de 16 deniers que verse le prévôt de Mundolsheim Jean Diebold pour une place mazure à côté de la précédente. Le loyer passe ensuite à Jean Schott de Mundolsheim puis Philippe Mercklin, chef du bois, Jean Merckin, en 1627 à Jean Philippe Kürn

Item xxv d gibt Lienhards Diebold von Einer hoffstatt neben der vorgeschibenen hoffstatt
Jetz Lorentz vnd diebold von Veßenheim
(rub.) Jetz hans Philips Kürn vnd Lorentz von Feßenheimß Erben 12 ß 6 d d. 3. April: 1627
Aberkauft Zu d helfte
Neü 263.

Item xvi d Wickel Hanns Dieboldt der Schultheiß Zu Monoltzheim von Einer hoffstatt neben der vorgenanten hoffstatt
Jetz hanß schott Zu Monoltzheim
Gibt Jetze Philips Mercklin der holtzman, Jetz Johann Merckel
(rub.) hans Phil: Kürn 8 ß Eod.
Neü 263

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 448
Laurent Werner puis Thiébaut Vogt doivent un loyer à la Ville pour un jardin près de la maison zum Grünen Leisten et à partir de 1654 pour un chantier à bois

Diebold Vogt, Zuvor Lorentz Werner, Soll gemeiner Statt Vermög Almendbuchs fol. 51.b Jahrs vf Martini 8 ß 7 d
Ext. 52. [in margine :] Almend Corpus
New Z. p. 737 et 738, Zinßb. 26
Item Vom gärtel im hauß beÿm grünen Leÿsten, Jahrs vf Martini 1 ß 4 s
Ext. 53 [in margine :] Almend Corpus fol. 114.
Idem vom Holtz platz ahne dem graben Von der tränck ahn biß biß zum Geistbrückel, wie solches Vmbsteint ist, Vndt Zwahr vf Joh. Bapt: 1654 Zum ersten mahl, 15 ß d vff Joh: Bapt. 15 ß
Pfngth. Protocoll fol. 41 [in margine :] Almend Corpus fol. 114.

(Quittungen) 1652-1680
ietzt Diebold Vogt 8 ß 7 d p. 1676

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 314-v
Loyers provenant du folio 448 du registre précédent. Les deux derniers articles passent ensuite au folio 315 du même registre

Diebold Vogt ([corrigé en] Daniel Vogt sen:), Soll vom Holtzplatz beÿ St: Marx /:Häußern in d. Straß) am Speÿrthor vff Michaelis 10 ß
St. Zinßb. p. 373, v. Contract. f. 123
Ferner vom Gärtel im hauß beÿm Grünen laisten, Vff Martini 1 ß 4 d
Zinßb. p. 448
Weiters vom Holtz platz beim grünen laisten an dem graben von der trenckh an biß zum Geistbrückel vff Joh: Bapt. 15 ß
p. Eod.
[in margine :] diese 2. posten seind pag: seq: Niclauß Vogten zugeschrieb.
v. 279. 333. 662. 394

(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 31-b

1673, Livre des loyers communaux VII 1465 (1673-1741) f° 315
Jean Thiébaut Vogt puis Jean Michel Stahl doivent un loyer pour un jardin près de la maison zum Grünen Leisten et un chantier à bois auparavant inscrits au folio 314.

Herr Niclaus Vogt soll vom Gärtel im Hauß beÿm Grünen leisten, auff Martini, 1 ß 4 d
Weiters vom Holtzplatz beÿm grünen leisten an dem graben von der trenckh an biß Zum Geistbrückel auff Joh: Baptæ, 15 ß
vide supra p. 314.b
Jetzt diebold Vogt Jun. – 394, Senior

(Quittungen 1695-1741)
Neuzb fol 53

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 53
Jean Thiébaut Vogt puis Jean Michel Stahl doivent un loyer pour un jardin près de la maison zum Grünen Leisten et un chantier à bois

alzb. 395
Johann Diebold Vogt (Sen.) Soll vom Gärtel im hauß beÿm grünen laisten auff Martini (id est 11. Nov.) 1 ß 4 d
[in margine :] vid. 48.b
Ferner vom Holtz platz beÿm Grünen Laisten im an dem graben von der tränck an biß Zum Geist brückel auff Johannis Baptistæ (id est 24. Junii), 15 ß
[in margine :] fom. 149., 6. Messidor
(Quittungen) 1741, An 10)
[in margine :] f. 149 – 17. Nivos

Johann Michael Stahl Holtzhändler

Description de la maison

  • 1693 (billet d’estimation traduit) Premièrement une maison d’habitation, sise à côté de la ruelle dite grünen Leisten et entourée de la propriété des héritiers, comprenant bâtiments accessoires, galeries, remise, fenil et écurie, puits commun dans la cour, estimée à 1 600 florins
    Item deux maisons délabrées à côté de la précédente, d’autre côté des habitants de Vendenheim, derrière les héritiers, estimées à 300 florins
    Item deux logements contigus assez délabrés, sis au coin du Marais Vert, d’un côté la ruelle dite grünen Leisten, autre côté les héritiers, avec écurie et puits commun, estimés à 340 florins
    Item deux logements délabrés au fond de la ruelle, d’un côté les héritiers, d’autre des campagnards, derrière Thiébaut Vogt, ladite maison, écurie, petite cour et deux caves estimée à 320 florins
  • 1719 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un vestibule, une galerie où se trouve la buanderie, un bâtiment accessoire où se trouvent une écurie, une remise à voitures, une porcherie, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 1 400 florins
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles et dépendancess, au rez-de-chaussée un poêle, chambre et vestibule, cave solivée, à côté une petite remise où se trouve la buanderie, au-dessus de la galerie, à main droite le porche au-dessus duquel se trouve un petit poêle et la toiture, un bâtiment latéral où se trouve l’écurie surmontée d’un fenil, petit bâtiment à côté et à l’arrière où se trouvent un poêle, chambre, vestibule pourvu d’un fourneau et d’un évier, une petite écurie et un vieux bûcher, une maisonnette très délabrée où se trouve un poêle, chambre, vestibule pourvu d’un fourneau et d’un évier, le tout estimé avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 2 400 florins
  • 1752 (billet d’estimation traduit) La maison comprend (au rez-de-chaussée) un poêle, chambre et cuisine, au premier étage un poêle, une cuisine, un vestibule et plusieurs chambres, le comble renfermant deux greniers dallés a une double couverture de tuiles plates, la cave est solivée, le puits commun, en outre deux petits bâtiments accessoires, une écurie, un bûcher, une remise à voitures et des écuries dont la toiture a une couverture en partie simple et en partie double de tuiles plates, il y a en outre un chantier à bois, le tout estimé avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 5 500 florins
  • 1762 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et deux alcôves, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, en outre une grange, une remise et une écurie dont le comble est couvert de tuiles plates, un petit jardin entouré d’une clôture en lattes, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 2 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Petite rue de l’Esprit

nouveau N° / ancien N° : 10 / 18
Stahl
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois neufs
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 15 case 2

Stahl, Chrétien Frédéric, à Schiltigheim

N 51, maison, sol, marais vert 16
Contenance : 8,45
Revenu total : 557,32 (540 et 4,40, jardin 3,85, chantier 19,80)
Folio de provenance :
Folio de destination : Expropriée, f° 38-bis
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 83
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

N 67, jardin, marais vert
Contenance : 3,85
Revenu total : 2,62

N 67-b, chantier à bois, marais vert
Contenance : 19,80
Revenu total : 10,30

Cadastre napoléonien, registre 21 f° f° 38 quater

(suite) La Compagnie des Chemins de fer de l’Est
N 52

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 32 Marais verd p. 69

18
Pr. Vogt, Sophie, Marchande de Bois
lo: Stahl, Jean Michel, Marchand de bois
lo: Reither, Georges Adam, Peintre – Manant
lo: Simon, Jean, Journalier – Manant
lo: Strübler, Marguerithe – Manante
lo: Christ, Jacob, Journalier – Manant
lo: Christ, Catherine Veuve

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende


Relevé d’actes

La maison appartient d’après le Livre des loyers communaux et les actes ultérieurs à Jean Merckel.
Le secrétaire Jean Merckel épouse en 1575 Cunégonde, fille du préposé au bois Erard Hemmerlin. Il est lui-même préposé au bois au baptême de son fils en 1580.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 221 n° 2) 1575. Dominica VIII. Johan Merckle der schreiber, Vnd Jungfrauw Kunigund Erhart Hemmerlins des holtzherrn tochter. Eingesegnet an Zinstag den 9. Augusti, Außgang auß des schwehers hauß (i 115)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 146-v, n° 28)
1580. P. Johann Merckel holtzherr. M. Kunigund. I. Hans Friderich (i 78)
compat : Hans Linx lohnherrn Hans Wilhelm Mesinger Ambrosius Schmidts des schaffners frau zum guten leutten (i 78)

Son fils Jean Erard épouse en 1600 Salomé, fille de l’assesseur des XV Jean von Auenheim.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 72, n° 61) 1600. Johann Erhart Merckle J. Salomé weiland des frommen H. Johann Awenheim XV.ner Verlasene tochter. 18. Novembris (i 74)
1605, Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 262-v Herrn Johann Merckel vnd Johann Erhart Merckel seinem Sohn

Son autre fils (voir l’acte ci-dessous de 1621) Jean Adam, marchand de bois, épouse en 1610 Madeleine Faber, fille de pasteur

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 293-v, n° 828) 1610. Sontag den 22. Aprilis. Hans Adam Merckell d. holtzhändler vndt Magdalena wÿland H Johann Faber gewesenen pfarrers der h kirch Nachgelaßene tochter, einesegnet Zinnstag 22. Maÿ (i 302)

Le marchand épicier Jean Adam Merckel hypothèque au profit du marchand Jean Weitz la moitié d’un chantier à bois et d’une maison au Marais Vert dont son père à la jouissance viagère

1619 (ut spâ [vij. Augusti]), Chancellerie, vol. 436 f° 427-v
(Inchoat. in Prot. fol. 309.) Erschienen hannß Adam Merckell der Wurtzkremer burg. Zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Johann Weitzen handelßmann burger Zu Straßburg – schuldig seÿe 75 pfund für Aberkauffte wahren
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, den halben theil Ane einem holtz platz darauff Zwo hütten vnd ein stüblein gelegen Alhie Ane der Speÿr Brucken Im grünen Bruch, stost einseit vffs wasser vnd Anderseit vff ein weg vnd zum theil vff Philippß Kirnen den holtzhendler, & ledig vnnd eÿgen
Item die Verfangenschaft Ane hoff, hauß, hoffestatt vnd Gartten mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Alhie Im Grünenbruch, einseit neben heüßern etlichen bauren gehörig, Anderseit neben herrn Caspar Clein Pfarrer Inn Ruprechtsaw hinden vff ein hauß sein des Bekhenners vatter gehörig, Vornen Vffs Allmend, welches hauß sein des Bekhenners vatter wÿdems weÿß zugenüssen, Dauon geth 8 guldin gelts lösig mit 200 guldin dem Closter Zu Sant Marx

Jean Adam Merckel hypothèque la même maison, sise derrière une propriété de Jean Erard Merckel, au profit du marchand épicier Paul Gotthard

1619 (ut spâ [xxj. Augusti]), Chancellerie, vol. 436 f° 451
(Inchoat. in Prot. fol. 324.) Erschienen hannß Adam Merckell der Wurtzkrämer burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Pauli Gotthardts des Wurtzhändlers burgers Inn Straßburg für Aberkaufft wahren
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt die Verfangenschaft Ane hauß, hoffestatt höfflin vnd gartten mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der vorstatt Straßburg Im Grienen Bruch gelegen, einseit seindt sie ein Eck gegen der holtztrenck Anderseit neben etlichen bauren, hinden vff hannß Erhardt Merckels heüßer stoßend, dauon gend Acht guldin glts Ablößig mit 300 guldin werung dem Closter Zu Sanct Marx Vnd ist diße Verfangenschaft noch verhafftet vmb Lxxv lb Johann Weissen

Jean Erard Merckel et son frère Adam Merckel déclarent qu’ils n’entendent plus louer le chantier à bois entre le pont et la descente vers le canal. Jean Scheid se propose de le prendre à bail et devra s’accorder avec les précédents locataires au sujet de la grange qu’ils ont construite sur le terrain loué.

1621, Préposés au bâtiment (VII 1336)
(f° 267-v) Montag 29. Octobris 1621. – Holtz Platz im Grünenbruch zubawen
Von dannen vff den vßgezeichneten blatz Im Bruch, da die Holtzleuth Ir Buwholtz ligen haben gefaren, seind Zwen erschienen, so mit der Zeit allda Bawen wolten erschinen vnd platz begert, Seind vff der Pfenningthurn gewießer, alda Ihre namen anzugeben.

(f° 280-v) Montag den 26. Nouembris 1621. – Holtzplatz im grünen Bruch
Johann Erhard Merckel Zeigt an, demnach er Vnd sein Bruder Hanß Adam Merckel den biß dahero Inn Leÿhenung gehapten Holtzplatz Im bruch Zwischen der Trenck vnd der brucken vber dem engen Zollbrucken beim Speirthor gelegen nicht mehr Zugebrauchen begehre, als wollen jn den Hiemitt vnnseren herren wider vbergeben haben, anderwerts Haben Zuuerleÿhen Beneben Im erscheint Johann Scheid mit beÿstand Herrn Josiæ Schonens XV.ners seines noch ohnentledigten Vogts, für Ime solchen platz Zuuerleÿhen, erpietig, den Zinnß darvon Jhärlich abzurichten, Vnd sich mitt mercklichen wegen der auffstehender Inen eigenthümlich Zugehörigen scheüren nach billicheit abzufinden, darauff die Vffkündung vonn Mercklischen angenommen Vnd den Platz so lang vnseren Herrn gefällig mit altten Conditionen, Zinnß vnnd terminen Zunießen die Merckelische den bißhero Zugehapt Johann Scheiden verleÿhen, hette danckhbarlich angenommen.

Jean Adam Merckel loue une partie de la maison à Jean Jacques Eberspach.

1624 (ut spâ [xix. Maÿ]), Chancellerie, vol. 452 f° 237
(Inchoat. in Prot. fol. 148.) Erschienen h hannß Jacob Eberspach burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein h hannß Adam Merckell burgers Zu Straßburg bekhandt
das er Ime von Jetzgemeltten Merckell ein gantz Jahr so vff Johannis Baptistæ Jetz nechstkhünfftg Angeh. soll, Inn desselb. Merckells behaußung Im grienen Bruch & gelegen, ettlich gemach Benantlich. ein stub vnd ein stub Khammer, ein Kuch. nebent der stuben, ein grosse Kammer mit d. Kuch. ein Kammer daselbst, ein Kammer oben Auff sampt dem Korn Kast. vnd Bünen oben Auff, den groß. keller, ein schreÿbstübl. der Stall geg. dem hauß vber, vnd den gantz. gartt. entlehhen vnd bestand. hett & für vnd vmb Ein Jährlich Zinß xxx lb

Jean Erard Merckel hypothèque sa moitié de la maison et de trois maisons voisines, sises entre un angle et une ruelle, au profit du béguinage du Tiers Ordre, pour lequel agit Jean Philippe Kürn

1625 (24. decembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 544-v
(Inchoat. in Prot. fol. 442) Erschienen hannß Erhard Merckel, burg. Zu St.
bekannte in gegensein hannß Philipp Kürnen alß Schaffner der Sambl. Zur dritten Regel in Straßburg, demnach er vnd hannß Öttel bißhero besagter Samblung, v.mög einer Zinß v.schreibung vnd d. St. St. kleinen angehenden Insigel sub dato den 22.ten Maÿ A° 1605. Jährlich vff Urbani von 200. fl. Capital (…)
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Seinen angebühren. halbentheil An einer Eck behaußung sampt dreÿen Neben vnd hinder behaußungen vnd allen deren zugehörd. alhie im Grüenen bruch beÿ der drinck 2. seit neben einem Allmend gäßlin, dauon gehen Jahrß 5. lb d. vff Mathiæ weÿ: erasmi Wachters, Zu Keÿsersperg Erb. in haupt. mit 100. lb d. Item x glg. str. wer. Jahrß vff Ulrici dem Stifft S. Thoman, in capital mit 200. fl. w. Item 5. lb d. gelts Jahrß vff Philipp Jacobi, Philipps Kamen gastgeben alhie Zum Pflug in haupgt. mit 100. lb d, Item 1 ß 4. d bod. Zinß vff Martini der St. St. Vom gärtlin vnd hinderhauß, Item 2. lb 10 ß Zinß Jarß vff Johis Baptistæ Lorentz Werner in haupthut mit 50. lb d Item 4. lb 4 ß d geltz vff Aller heilig. tag dem Closter S. Margrethen in hauptg. mit 105. lb s Item 2. lb 12. ß 6 d vff Bartholomei H. D. Daniel Rixing. mit 52. lb 10. ß d Capital so seind solche heüßer auch d. St. St. noch vhafft vmb 300. lb d Capital welche albereit Zuerlehen v.fallen, sonst eÿgen vnd ist d. and. halbtheil sein hanß Erhardt Merckels Bruders hannß Adam Merckels see. Kindern Zuständig

Le chef de l’accise Jean Erard Merckel rend le reliquat de compte à la place de son père sans que les Quinze en soient satisfaits. Régnard Merckelbach avait proposé sa caution mais retire sa proposition par manque de garantie. Jean Philippe Kürn est disposé à acheter la maison de Jean Erard Merckel et à déposer le prix entre les mains du Magistrat, ce qui évite d’emprisonner le débiteur et de provoquer une faillite.

1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
(f° 50-v) Sambstag 4.t Martÿ – Johann Erhardt Merckelln Unschlitt verwalters Rechnungs Rest – H. Jo: Philipp Kürn. 50.
Oberunschlittherren referiren haben mit Johann Erhard Mercklen wegen deß rests den Er gemeiner Statt seines Vatters halb, Zuthun, einmahl satt, vndt seinem selbst begeren nach vf die, von Ihme deß 8.ten Jan: producirte Pfenningthurns Urkundt abrechnen wollen, Allß man aber in handtlung gewesen, hatt sich fund. daß ermelte Urkundt nit sein, darumb Ihme hartt Zugesproch. der sich vff Reinhard Merckelbach Zwar berufen vndt sich durch Ihne schön Zumach. understand. Merckelbach seÿ darüber gehord, der sag, Er hab Mercklen v.sprochen geltt hülff Zuthun, wo Er Ihme wdt können bürgschafft leisten, erfolg aber keine, E. was Zuthun. Umbgefragt, würdt gedacht, H. Kürn wolle Merckelß behaußung Kaufen, ob demselben nit vfzulegen, den Kauffschilling Hinder Meine H. Zu deponiren, solte Merckell in hafft gezogen w.den, würts ein falliment causiren. Erkandt, Kürn soll gehörd, auch Merckellß dochter Man beschickt vnd ihme notificirt werden, in q.bs terminis es mit seinem Schwäher stehe, ob er villeicht sich Zur Zahlung anerbieten würdt, bede Oberunschlith.v.richten.
[in margine :] NB. Mont. den 27. diß Ist mit Mercklen satt abgerecht worden, dem für alle anforderung so gemeine Statt an Ihne gehabt 337. lb 10 ß vfm Pfenningthurn an keiner Urkundt Abgeschriben word. Vide bedacht Sextern sub n° 2 fol: 66 et 74.
[in margine :] Eodem ist Kürn gehörd hatt sich erclärt, wo d. Kauf vmb 2800 fl. wd vortgehen, daß er Allß dann für Merckel Zahlen wöll.

Jean Erard Merckel et le tuteur de la fille de Jean Adam Merckel vendent à Jean Philippe Kürn une grande maison avant et quatre maisons adjacentes sises au Marais Vert entre un angle de rues et une ruelle communale, à l’arrière Thomas North de Hürtigheim et Lix Simon Schott de Mundolsheim. Font partie de la vente une écurie et une grange sises en face et le chantier à bois en dépendant. En marge, quittance accordée en 1676 au propriétaire des lieux, le marchand de bois Thiébaut Vogt.

1626 (18. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 226-v
Erschienen h hannß Erhard Merckell für sich selbst vnd seiner erb. So dann h Georgius dasenius Als vogt Annæ vnd Ester weÿland hannß Adam Merckell selig khind. Vögtlicher weÿß (verkaufft)
herrn hannß Philipß Kirn burgern Zu Straßburg
ein Vordere große Behaußung mit sampt Vier nebent heüßern, höfflin, Brunnen vnd Gärttlin Auch Allen And. Ihren & geleg. Inn d Voorstatt Straßburg Im grienbruch beÿ d. trenck einseit Ist ein Eckhauß vnd anderseit nebent einem allmend gäßlin, hind. vff North Thoman von hirtingkh. vnd. vff Lix Simon Schott von Munoltzheim stoßend dauon gnd v lb geld Abloß. mit 1 C. lb vff Mathiæ Apostoli Erasmo Wachtern Zu Keÿsersperg, Mehr x gl gdt loßg mit ij C. g. Werung Vff Ulrici dem Stifft Sanct Thoman, It. v lb gelts loß. mit j C. lb vff Philippi und Jacobi hanß Michells geweßenen würths Zum pflug s. Witwen, It. vom gärttlin d. hind. behaußung geh. i ß 4 d Bod. Zinß vff Martini d. St. St. It. viiij gl glts wid. kheuffig mit ij C gl werung vff omnium sanct. Sant Marg. Closter, It. 2 lb geltd std In hptt L lb Lorentz Wernern, vff Johannis Bptæ, It. 2 lb 12 ß d gelts loß mit Lij lb X ß medicinæ doctori, It. x gl gld std ij gld werung vff Urbani der Samblung Zur dritten Regell, Sonst ledig, eÿgen, Vnd ist disser Khauff vber obgehertt beschwd. so d. Käuffer vff sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb vij C Lxxxij lb
Mehr soll In disser Khauff gehörig sein die gerechtigkeit Ane der hütt. Stall vnd scheür sampt Zugehörig. holtzplatz dageg. vber von der drenck Am Bitz Zu Geÿstbrückell dauon man 2 lb 10 ß d d. St St. schuldig
(diser Kauff ist extendirt wie im Vertragbuch de A° 1626. fol. 89 Zubefind.)
[in margine :] Erschienen Andres Klauholtz der Einspenniger seiner anzeig nach mündlicher befelchhaber herrn Andres Brackenhoffers dißer Statt ietzregirenden Ammaÿsters alß frawen Salomeen Wenckherin gebohrner Kniebsin, weÿl. herrn Wenckers hannßen altn Ammaÿsters nunmehr seel. nachgelaßenen Wittibin dero anjezo (…) 197 fl. gehörig seÿen hatt in gegensein dieboldt Vogten deß holtzhändlers als ietzig.Possessoris hierinn ged. behausung (…) Act. 31. Martÿ a° 1676.

Jean Philippe Kürn hypothèque deux jours plus tard la maison au profit du marchand Régnard Merckelbach

1626 (xx. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 231
(Inchoat. in Prot. fol. 128) Erschienen h hanß Philipß Kirn burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h Reinhard Merckelbach handelßmanns burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 500 Pfund
vnderpfand ein Vordere Behaußung mit sampt seinen Vier nebent heüßern, höfflin, Brunnen vnd Gärttlin, Auch Allen And. Ihren geb. geleg. Inn d. Voorstatt Straßburg & p.m Superiori fol. 226.

Jean Philippe Kürn épouse en 1600 Marie, fille de Louis von Fessenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 70-v n° 43)
1600. Hans philips Kirn, J. Maria H. Ludwig Von fessenheim Eheliche tochter. 4. Augusti (i 73)

Sa veuve se remarie en 1637 avec Jean Weinlæder
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 39)
1637. Dominica XIX post Trinit. Johannes Weinläder Hanß Weinläders deß Kornwerffers v.laßene Sohn, Fr. Maria Hn Philips Kirnen deß holtzhändlers nachgelaßenee wittib (i 40)

Marie von Fessenheim, veuve de Jean Philippe Kürn et épouse actuelle de Jean Weinlæder assistée de son gendre Loup Kæhrlin, hypothèque au profit des enfants du farinier Georges Stigler des capitaux et une maison contigue à celle dite zum Grünen Leisten

1638 (21. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 876-v
Erschienen Maria Von Vessenheim, weÿ: Hanß Philipps Kürnen see. wittib Anietzo Johann Weinleders auch burgers alhie eheliche haußfraw, mit beÿstandt H Johann Falcken Alten Cantzleÿ Verwanthen, anstat Johann Christoff Maderers deß Vergichtschreibers ihres Vogts, welcher anietzo mit leibs blödigkeit belad. hierzu insonderheit erbeten, wie auch H Wolffgang Kährlens deß Sÿlberarbeiters ihres tochtermanns und Wilhelm Carle Schmid. auch silberarbeiters ihres nechsten Vetern
hatt in gegensein weÿ: Georg Stiglers gewesenen Meelmanns see: Kindern Vogts dauid Stiglers bekannt – schuldig seÿe 100 Pfund
dafür Vnderpfand sein sollen 300. fl. Capital St. wehr. so hanß Gug der hosenstricker und Henrich N. der Beck an ietzo holtzhawer von Zweÿen haußern vnder einem dach alhie beÿm Pflantzbadt vemög seines vnder d. St. St. Kleinerm Secret Insigel den 14. Martÿ Anno 1584. vfgerichten brieffs, Jährlich vff Annunciationis Mariæ mit 15. fl. w. zuuereinsen schuldig so ledig, eigen,
vnd dan hauß hoff und hoffstatt mit allen and.en ihren gebäwen & alhie im Grünen bruch neben einer Zur Rohten Kürchen gehörigen behaußung & neben dem hauß so an die Schulen alhie von weÿ: H Casparo Schmid. hannßen hanaw Lichtenbergischen Secretario see. erwachsen, hinden vff den Grüenen leisten, so auch der Bekennerin zugehörig stoßend gelegen

Jean Weinlæder loue la maison dite zum Grünen Leisten au marchand de bois Thiébaut Vogt

1651 (9. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 761-v
Erschienen hannß Weinläder
hatt in gegensein Diebold Vogten deß holtzhändlers
verlühen habe, Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen Im grünen bruch geleg. und Zum grünen laÿst. genannt, sampt darzu gehörigen holtzplatz und der darauff stehend. Scheuer und häußlein vff sechß Jahr lang von nechstkünfftig. Weÿhenachten angerechnet umb einen iährlich Zinnß benantlich 25. lib
mit dem Anhang Erstlich daß der Entlehner vff den entlehnt. holtzplatz eine tielen hütt bawen, den Cost. für holtz tielen und Arbeit am Zinnß innbehalt. und deßweg. iährlich 6 fl. abziehen solle biß es wett sein wirt
[in margine :] Vff Donnerst. d. 11. 8.br a° 1651 ist Maria von Veßenheim deß Verleÿhers eheliche haußfr. erschienen, hatt dieße Verschreibung alß mit ihrem Consens vffgerichtet, nach gehörter Abloßung mit mund: und hand Verspruch bestättigt

Jean Christophe Kürn hypothèque une maison sise au Marais Vert au profit des héritiers de Balthasar Bischoff

1653 (28. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 184-v
Erschienen Johann Christoph Kürn
hatt in gegensein H Johann Peter Schmidts E.E. groß. Rhats Beÿsitzers alß Vogts hannß Henrich Bischoffs, und H Johann Adam Voltz. E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers alß Vogts Fr. Elisabethæ Schwartzin, und dann Sie beede im nahmen H. Balthasar Bischoffs Amptmanns der Herrschafft Barr, alle treÿ alß weÿl. H Balthasar Bischoffs dießer Statt geweßenen Ammaÿsters nunmehr seel. nachgelaßener Erben
bekannt, daß Er küren erstgemelten Bischofflichen Geschwisterden umb die derselben durch EE Stattgericht am 16.tius. iüngsthin adiudicirte 100 fl. vff die in sententiâ bestimpte termin, sampt den Zugesprochenen Uncost. Zu erleg. in spe. vff seine Behaußung mit allen deren Gebäwen alhie im grünen Bruch einseit neben ihnen den Bischofflich. Geschwisterd. anderseit neben einer Behaußung der Roth. Kirch. gehörig, hind. auch vff Sie die Bischoflich. stoßend gelegen, so Zuvor umb 300. fl. wehr. der Samblung Zur tritten Regul, verhafftet

Marie von Fessenheim femme de Jean Weinlæder passe un acord avec son fils Jean Christophe Kürn, sa fille Salomé femme de Loup Kæhrlin et son autre fille Elisabeth veuve de Marx Meichsel. Le fils est chargé de régler les intérêts dus pour la maison zum Grünen Leisten.

1653 (7. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 645-v
Erschienen hannß Weinläd. für sich selbsten, an einem, Ferners Maria von Veßenheim, sein eheliche haußfraw, am andern, Weiters hannß Christoph Kirn ihr Mariæ eheleiblicher Sohn am tritten, Mehr Salome, Wolff Kährlins deß Goltschmidts anietzo der Statt Gerichts Fechers eheliche haußfraw, mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts, Vnd Elisabetha weÿl. Hannß Marx Meichßels deß wurtzhändlers seel. wittib, mit beÿstand vorbesagts Wolff Kährlins ihres Vogts, beede ihr Mariæ eheleibliche döchter, am vierten: so dann alle theil mit beÿstand H Hannß Caspar Wolffen und H Isaac Fausten beeder alß auß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben bekannt und offentlich veriähen, Waß maßen Sie sich, über ihnen gehabten Differentien durch Vermittlung ehrengedachter Herrn Deputirter, dahien mit einand. gütlich verglich. hetten, Nemblich
Dieweil., Erstlich, die Muter ihrem sohn hannß Christophen vermög der durch H David Ösingern den Not: am 12. 9.br. a° 1651. auffgesetzter Abrechnung und Anweißung für vätterlich Gut 560. lib. 11 ß 3 d schuldig ist und demselben Zwar die alle specificirte hauß Raths stückh für 75. lib. 1 ß wie auch die allda beschriebene im grünen bruch neben weÿl. H Ammaÿster Balthasar Bischoffs seel. Fr. wittibin und Erben gelegene Behaußung sampt denen darzu gehörig. holtzplätz Scheur und hütt, über die darauff hafftende Beschwärdten umb 300. lib. so dann die daselbst specificirte 3 ackher Feldts umb 187. lib. angewiß. Aber biß dato noch nicht gelüffert hette, So solten ihme solche assignirte haußrats stückh Behaußung, Scheur, hütt, holtzplätz und Feld Ackher vff bevorstehend. Weÿhenachten würcklich eingehändigt und überlüffert werd., Jedoch mit dißem Anhang und Erläuterung,
Daß, fürs Ander, Er hannß Christoph Küren, die ienige 3 lib. 6 ß von der Scheür und holtzplätzen, und 6 ß von der Behaußung gehend. Allmend zinnßes, wie auch die 40. lib. Capital damit die Scheur und hütt, gegen Fr. Ester Zeißolffische wittibin, verbund. ist, und die ienige 150. lib haupgut, dafür die behaußung geg. der Samlung zur tritten Regum verhafftet, Zuvorderist Zu übernohmen verpflichtet.
Wie auch trittens, Weil. die Mutter Zwo terzten, ahe obgemelten 560 lib 11 ß 3 vätterlich. Guths und der dafür assignirte ding, ihr lebenlang Zu genieß. hette, Er der Sohn der Mutter, ahne statt solch. widemnießen, nicht allein alle quartal 3. lib in bahrem Gelt ohnfehlbahr ohne allen Cost. und Schad. die tag ihres Lebens Zu lüffern verbund.n sondern auch die Mutter, die oberwehnte Scheür /:obg den Schopff so der Sohn behalt außgenommen:/ ihr leben lang geniß. laß.
Und soll, fürs vierte, die ienige Zinnß, so von obgedachter Behaußung, Scheur, Hütt, holtzplätz und Ackhern, biß bevorstehend. Weÿhenachten verfallen, von dem Kauffschilling der Behaußung zum grünen Laÿsten, ohne den Zinß. aber von der Scheuren biß erstbesagt. Weÿhenachten verfallen sampt d. Stattgerichts Uncosten die helffte durch die Muter und die andere helffte durch den Sohn abgerichtet, und hernach alle Zinnß von dem hauß, den Gütern, der Scheur, und den holtzplätzern, von nechstkünfftig weÿhenachten an verfallend, durch den Sohn, auß dem seinig. abgestattet werd.
Zum Fünfften eo erlaßet eingangs ernandte Maria von Veßenheim ihren Ehemann hannß Weinläden vnd hien widerumb Er dieselbe, nicht allein dero Ergäntzungen ihrer beÿderseits ohnveränderter Nahrung sondern auch aller anderer auß irer am 26. 8.br. a° 1637. mit einander auffgerichteter Eheberedung, dero Zeitlich. Nahrung halben entstandener Ansprachen, Also daß derentweg. kein Ehegemächt ohne daß andere od. seine Nahrung einige fernere Forderung mehr prætendiren solle (…)

D’après les actes ultérieurs, Thiébaut Vogt acquiert à la même date (7 décembre 1653) la maison dite zum Grünen Leisten.
Originaire d’Auenheim en Bade, le jardinier Thiébaut Vogt épouse en 1634 Anne Marie, fille du jardinier Laurent Werner

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 172)
1634. Dom V. Trin. 6. Julÿ. Diebold Vogt Von Awenheim der gartenmann, Clauß Vogts gewes. Schultheisen Zu Awenheim nachgelaßener Sohn vndt J. Anna Maria Lorentz werners des gartenmans v. burgers alhie eheliche tochter. Cop. 14. Julÿ Zu J. S. Peter (i 88)

Thiébaut Vogt devient bourgeois par sa femme Anne Marie Werner le mois suivant en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse.
1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 142
Dieboldt Vogt d. Gartenman Von B(ra)uhurst Empfang d. Burgrecht Von seiner haußfrauwen Anna Maria Lorentz Werner deß Gartenmans Ehelich. tochter, Wüll Zu Morin Zünfftig Sein den 26. Augusti 1634.

Thiébaut Vogt se remarie en 1670 avec Marie Ursule Amblacher. Fille d’un capitaine de Freudenstatt, elle épouse en 1641 le capitaine Corneille Beck puis en 1666. Jean Christophe Winter.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 204, n° 17)

1670. Dcâ Misericordiæ 17. Aprilis. Hn Diebold Vogt, der Holtzhändler, Vndt Burger allhie, Vndt Fr. Maria Ursula Weÿl. Hn Johann Christoph Winthern Notarÿ Imp. Publ. Vnd E. Ehrs. Großen Raths alten Beÿsitzers nachgel. Wittib. Copulavi Donnerst. 28. Aprilis

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 68, n° 4)
1666. Dnicis Misericordias et Jubilate, 29 Aprilis / 6 Maÿ. Herr Johann Christoph Winther, Notarius Cæs. Publ. E. Ehrs. Groß. Raths Beÿsitz. Burger alhie, Vnd Fr. Maria Ursula Wild herrn Cornelÿ Becken beÿ alhiesiger Statt Garnison Wolverdienten Capitains nachgel. wittib. E.10. Maÿ (i 52, procl. Saint-Nicolas n° 9, i 293)

Proclamation, cathédrale (luth. p. 451)
1641.Domin: XXI. Trinitatis. Herr Cornelius Beck der Capitän Zu Kaÿl Vnd Jungfrau Maria Ursula, deß Edlen vnd Gestrengen, Herrn Barthomomæi Amblachers, geweßenen fürstlichen Württenbergischen Hauptmans vber daß Landvolck in der Frewdenstatt nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Zu Kaÿl (i 230.)

Les préposés autorisent Thiébaut Vogt à construire un hangar à bois de 81 pieds sur 19 sur le chantier à bois qu’il a acquis (la cession par la Tour aux deniers est mentionnée à l’inventaire ci-dessous)

1653, Préposés au bâtiment (VII 1353)
hannß Marx Meißels we. deß Kurnisch holtzblatzes 158, beim Leisten 183, 190, 215
Diebold Vogt der holtzhändler, Holtzplatz von Hannß Marx Meichßels fr. Wb. 215, 219
(f° 65) Mittwochs den 19. dito [8.bris 1653] – Vogt. Holtzplatz
Diebolt Vogt der holtz händler, bittet erlaubnus d. er vff den, von hans Marx Meichßeks fr. wittib vnd erben erkaufften holtz Platz beim grünen leisten eine holtzschewr 81 Werckschue lang vnd 19 Werckschue breit bawen dörffe. ist deßwegen augenschein eingenommen vndt befunden worden d. solche holtzschewr niemand hinderlich seÿe. Erkt begerter maßen willfart.

La veuve de Séverin Werner, bailli à Walbourg, cède aux héritiers testamentaires de Nicolas Adolph, pasteur à Zutzendorf, un capital dont Thiébaut Vogt sert les intérêts comme propriétaire de la maison zum Grünen Leisten, suivant un acte du 18 juillet 1625.

1654 (5. April.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 194-v
Erschienen H Jacob Kübler Inspector im Umbgelt alß Fr. Veronicæ, weÿl. H Severin Wörners gewesenen Amptmanns Zu St. Waldburg beÿ Hagenaw nunmehr seel. hinderlaßener Wittibin, in crafft eines sub dato hagenaw den 19. Januarÿ dißes iahrs (…) den nachgemeldten Herrn Testamentarÿs eingelüfferten Gewaltscheins hierzu gevollmächtigter Befelchhaber
hatt in gegensein deß Ehrenvestè From- und wohlweÿsen H Andreæ Brackenhoffers deß beständigen Regiments der Herren Fünffzeh. und deß Ehrenvest- Fürsichtig und weÿsen H Isaac Faust EE groß. Rhats alten Beÿsitzers, beeder alß Weÿl. H M: Nicolai Adolphi geweßenen Pfarrers Zu Zutzendorff nunmehr seel. Stifftung verordneter herren Testamentarÿen
Fünffzig Pfund pfenning Capital, so anietzo Diebold Vogt d. holtzhändler, alß Unterpfandts Innhaber, vermög der am 18. Julÿ a° 1625. in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung vff der Behaußung Zum grünen laÿsten alhie im grünen Bruch gelegen, Zu verzinnß. schuldig ist – umb 40 Pfund

Inventaire dressé dans la maison après la mort de Marguerite Krummer, femme du berger de Durlach Jacques Meyer et bourgeoise de Strasbourg

1668 (10.5.), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 15)
Inventarium der Jenigen Haußraths Posten welche weil. Margaretha Krummerin Jacob Meÿers des Viehhirten Zu Durlach geweßene Haußfr. brin. alhie.
In einer in d. St. Str. vorstatt am grünen bruch, ohnfern d. behaußung zum grünen leisten genant, gelegenen v. H. Diebold Vogten dem holtzhändlern gbr. alhie Zuständig. behaußg. welche eingangs gedachter Christmann Meÿer d. Kornwerffer lÿhenungsweiß bewohnt, befund. word. alß volgt

La maison revient au fils de Thiébaut Vogt, Nicolas Vogt qui épouse en 1672 Anne Marguerite Hamm, fille du charpentier Sébastien Hamm

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 152-v, n° 17)
1672. Nicolaus Vogt der ledige holtzhändler Hr. Diebold Vogt des auch Holtzhändlers und burgers allhier Ehel. Son, und J. Anna Margaretha Hammin, Sebastian Hammen des Burgers und Zimmermanns allhier hinderl. Ehem. tochter. Mont. 29. Apr. (i 154)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 229 n° 19) 1672. 21. Aprilis. Dominica Misericordiæ. Niclaus Vogt den Hotzhändler, Hn Diebold Vogt deß Holtzhändlers Vndt Burgers allhier ehelichen Sohn, Vndt fr. Anna Margarethan weÿl. Hn Sebastian Hamm gewesenen Zimmermanns Vndt Burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter. Eingesegnet Zum A. S. Peter (i 241)

Nicolas Vogt et sa femme Anne Marguerite hypothèquent au profit des enfants de Jean Frédéric Kraut la maison dite zum Grünen Leisten et un chantier à bois le long du canal. Leur fils Thiébaut Vogt obtient quittance en 1695 d’après une mention marginale.

1679 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 256
Niclaus Vogt der Holtzhändler und Anna Margaretha sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest und weÿsen herren Abraham Von Fridolßheim und herren Mathis Bläßigs beÿder als aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirten
in gegensein deß Ehrenvest- hochgelehrten herrn Johann Joachim Richßhoffers U. I. Ddi und Registratoris Archivi, alß Vogts weÿl. herren Johann Friderich Krauten gewesenen dreÿers des Vmbgelts nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine Vordere Große behaußung sambt Vier nebens häußern ihren Höfflein, Bronnen, und Gärtlein auch allen deren Gebäwen, begriffen, weithen Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt im grünen Bruch beÿ der Tränckh einseit ein Eckh anderseit neben einem allmend Gäßlein, hinden uff Lorentz Uhlmann Von Munoltzheim und Cons. stoßend gelegen, Zum grünen Laÿsten genannt, und gehent Von dem Gärtlein absonderlich j. ß 4. d. uff Martini gemeiner Statt für allmend zinnß alß mann sagt,
Ferners Ein Platz grundts oder Holtzplatz, Vor der erstbeschriebenen Behaußung gelegen, welcher in sich begreiffe in der länge, daß ist Von dem Marckhstein, so ahne der Tränckh stehet, biß ahne den Marckhstein beÿ der wäsch, am Geistbrückhel 345. werckhschuh, und beÿ der Tränckh. 35. werckh schuh, einseit neben der Statt Graben, anderseit neben dem allmend weg, Zeucht mit einel end uff die Wäsch am Geistbrückhel und mit dem andern End biß ahne die Tränckh beÿ der gemelten behaußung, wie dann solcher Platz mit Marckhsteinen under steinet ist, ahne welchen Platz Grund oder Holtzplatz außerhalb 15. ß Zinnß so mann iährlichen der Statt Straßburg raicht, sonsten Niemand einige Ansprach habe
[in margine :] (…) in gegensein Diebold Vogten des jüngern Holtzhändlers hierinn ged. Niclaus Vogten des Vorigen Debitoris nun seel. Nachgelaßenen Sohns und ietzmahligen possessoris und Eigenthubms herren der hierinn beschribenen Und.pfands (quittung) act. den 2. Junÿ 1698.

Nicolas Vogt et Anne Marguerite Hamm meurent tous deux le 10 février 1693 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 1230 livres (le bâtiment principal 800 livres, les autres respectivement 150, 120 et 160 livres). L’actif de la succession s’élève à 1595 livres, le passif à 614 livres.

1693 (26.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 15) n° 2
Inventarium über Weÿland Herrn Nicolai Vogts gewesenen Holtzhändlers und auch weÿland Frawen Annæ Margarethæ gebohrner Hammin beeder Eheleuth und burgere Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1693.
Inventarium und beschreibung aller und ieder Haab Nahrung und Gütter liegender und vahrend Keinerleÿ außgenommen, So weÿland de Ehrenhaffte und Vorachtbar herr Nicolaus Vogt gewesener Holtzhändler und die Ehren und Tugendsame fraw Anna Margaretha Gebohrne Hammin, beede Eheleuth und burgere alhier Zu Straßburg, nach Ihrem dienstags den 10.ten lauffenden Monatstag Februarÿ auf einen tag aus dießer mühesamer traur und kummervollen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen, Welches alles auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenachtbaren herrn Bartholomei Erasmi Albrechts, Kupfferschmids und burgers alhier Zu Straßburg, alß geordnet und geschworenen Vogts Theobald, Sebastians, Annæ Margarethæ, Annæ Mariæ und Dorotheæ Aller fünff Geschwüster und Obgedachter beeden Eheleuthe seel. ehelich mit einander erzeügter Kinder, und nach tod Verlaßener ab intestato nächster Erben (…) Actum in der Königl. freÿen St. St. in fernern beÿsein H Theobald Vogts holtzhändlers und burgers alhier deß Verstorbenen seel. bruders Donnerstags den 26. Monatstag Februarÿ Neün Calenders Anno 1693.

Inn hernach eingetragenen in Grünen bruch gelegenen und Zum grünen leisten genanten behaußung befunden worden wie folgt
Holtz und Schreinerwerck. Cammer A, In der obern Stuben,, Obern Stub Cammer, Im obern hauß Öhren, Inn der obern Küchen, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Soldaten Cammer, Inn deß Knechts Cammer, Im obern Gang, Inn der untern Stuben, Im Conthor, Im untern Haußöhren, Inn der untern Kuchen, In der Soldatenstub
Eÿgenthumb ane haüßern und holtzplätz. Item ein Vordere große behaußung sambt Scheür, Nebenshaüßern, deren höffen, brunnen und allen deren gebawen begriffen Rechten, zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg vorstatt im grünenbruch, beÿ der Tränck einseith ists ein Eck, Anderseith neben einem Allmend gäßel, hinden auf Lorentz Uhlmann deß Schultheißen Zu Mundolsheim seel. Erben et Consorten stoßend, und hiebevor Zum Grünen Leÿsten genant, Darvon gond in specie abe dem hoff, so etwann ein gärttlein gewesen, ein Schilling Vier pfenning, auf Martini gemeiner Statt für Almend Zinß, ferner von der gantzen behaußung, Jahrs auf Johannis Baptistæ Zweÿ Pfund pfenning Zinß, etwan Severin Wörners gewesenen Ambtmans zu St. Walburg ietzo aber herrn Nicolai Adolphi seel. Stifftung in haubtgut lößig mit 50 Pfund pfenning Item vier gulden Straßburg Wehrung, Jährlich auf Urbani lößig mit 100 gulden ernanter wehrung, der Samlung Zur dritten Regul oder viel mehr dem Corpori der Pensionen alhier, und dann 40 Pfund pfenning Zinß Jahrs auf Mariæ Verkündung, weÿl. herrn Johann Friderich Krautten gewesenen dreÿers an dem Ohmgelt sel. Erben, modo herrn Joh: Feltzen J. U. Doctdo. Ehevögtlich weiß lößig mit 1000 lb. d. sonst ledig eÿgen
ferner ein Platz Grundts Zu einem holtzplatz Zugebrauchen gegen oder neben vorbeschriebener behaußung gelegen, d. da mit sich begreifft, in der länge (…)
Welche haüßer und holtzplätze vermög der beÿm Concept gegenwärtigen Inventarÿ befündlicher Abschatzung sub dato 6. Martÿ Anno & 1693. befündlicher Abschatzung durch d. Statt Straßburg geschworne Werckmeister für freÿ ledig und Eigen æstimirt und angeschlagen worden für 3015 Gulden, thut über Abzug obiger und Zwar dem Allmend Zinß für doppelt Capital grechhter beschwerd. hiehero außzuwerffern 372 lb 7 ß 4 d. Wie und welcher gestalt herr Diebold Vogt deß Verstorbenen Vatter seel. dieße behausung und Nebenshäußer eÿgenthümblich an sich gebracht, bescheint ein Pergamin Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel Verwahrt welcher datirt den 7. Decembris Anno 1653. à tergo solchen Kauffbrieff befündet sich, welcher gestaltt gerührter herr Diebold vogt seel. dem Closter St Margarethen Acht gulden Straßburger Wehrung Zinß, so man demselben Jährlichen termino omnium Sanctorum Zu reichen gehabt, den 23. Januarÿ Anno 1667. abgelegt und bezahlt.
Ferner und in specie aber den obvermelten holtzplatz, ein Pergamin Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangenden Contract Insiegel verwahrt de dato den 24. Maÿ anno 1653. Über die behaußung ein Pergamin Kauffbrieff so datirt den 22 Aprilis Anno 1626. welcher mit der Statt Straßburg Contract Insiegel verwahrt. Wie auch ein Papÿrin Cession, inhaltend, daß Ihme herrn Diebold Vogt ein dritte theÿl von einem Nebens heüßlin von H. Ruprecht Reicharden Schaffner in aller heÿligen in solutum Cedirt worden, welche datirt den 28. Junÿ Anno & 1656. Welche Cession beÿ gegenwärtige Inventation Nicht aber die vorgemelte dreÿ: beneben noch Süben ferneren Pergamin respectiué Kauff und abgelöste Zinßbrieff, wie auch allerhand schrifftlicher bericht befunden
Itle hauß, hoffstatt und höfflin mit allen deren gebäwen am Alten weinmarck neben dem Speÿrbad (…)
Eÿgenthumb ane einem Metziger banck. Ein Metziger banck under d. Kleinen Metzig (…)
Sa. Haußraths 138, Sa. der Früchten auf dem Kasten 40, Sa. blumen auf dem Veldt 10, Sa. Stros 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 61, Sa. Guldinen Ring 19, Sa. Wein und Faß 135, Sa. Pferd wie auch Schiff und geschirrs 74, Sa. Holtzes, Dielen, latten und dergelichen 14, Sa. Eÿgenthumb ane häusern 997, Sa. Eÿgenthumb ane einem Metzigbanck 25, Sa. Activ Schulden 76, Summa summarum 1595 lb – Schulden 614 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 980 lb
Zweiffelhaffte Activ Schulden 417 lb
Abschatzung freitags d. 6. Martzi 1693. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd beschaidnen herrn Nicklauß Vogt burger Vnd holtzhändlers See. hinderlaßene Erben Behaußungen Vnd Holtz blätz wie die selbigen durch die geordnete Werckhleithe besichtiget vnd& angeschlagen Sind wie folget.
Erstlch die Wohn Behaußung alhier in der Statt Straßburg in dem so genanndten Grienbruch, Ein Eckh ein seitzs Neben den Erben Selbsten, ander seitzs Neben dem grinen leisten gäßlein, hinden auff gedachten Erben Stoßend Welche Behaußung Vnd Neben gebeÿ genge Schopff hewbin Vnd Stallung hoff vnd ein gemeiner bronnen auch aller dero begriffen recht Vnd gerechtigkeit, wie solches durch die geordnete Werckleithe in die besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß vnd Wahrt nach angeschlagen Vor vnd vmb Ein Taußent Sechß hundert Gulden
Item Zweÿ schlechte behaußungen ane ob beschribener behaußung Ein seitzs Neben denn Erben, ander seitzes Neben bauren von fengenheim hinden auff gedachten Erben stoßend, seins bede dem Jetzigen preiß vnd& wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb dreÿ hundert Gulden
ferner Zweÿ wohnungen Neben ein ander, Ein Eckh auch in gedachten grienen bruch hinder der Wohn behaußung Ein seitzes Neben dem grienen leisten geßlin, anderseits Neben den Erben Selbsten, welche behausungen auch Zimlich schlecht ist Sampt Stallung Vnd ein gemeiner bronnen auch dero begriff recht vnd gerechtigkeit, dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb dreÿ hundert Vnd Viertzig Gulden
ferner Zweÿ schlecht wohnungen hinden im geßlein auch im grienbruch Einseitzs Neben denn Erben selbsten, ander seitzs bauren auff dem land Zu Stendig, hinden auff herrn dibolt Vogt den holtzhändler Stoßend welche behaußung Stallung Klein höfflin Vnd Zweÿ Keller auch übriger begriffen recht und gerechtigkeit wie solches an Jetzo befunden Vnd dem preiß vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb dreÿ hundert Vnd Zwantzig Gulden
Item ein Holtz baltzs denn langen Weg hin ab ane dem Engen graben gegen der Wohn behaußung über ist angeschlagen Vor Vnd Vmb Zweÿ hundert Gulden
Item ein Stall Sampt einem Kleinen schierlein daran ein holtz schopff Vnd ein Kleines gertlein auch ane den Engen graben Vnd gegen der Wohn behaußung über ist angeschlagen Vor vnd vmb Zweÿ hundert Vnd Vünfftzig Gulden
Item ein holtz blatz in grienen bruch for der Wohn behaußung ist angeschlagen Vor Vnd Vmb Dreißig Vinff gulden
ferner eine Behaußung alhier in der Statt Straßburg auff dem alten Wein Marckh (…)
Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckh leithe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawen Werckhs, Johannes Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs, Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hofs

Nicolas Vogt et Anne Marguerite Hamm meurent de fièvre, le mari après une malladie de 12 jours, la femme de trois semaines
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1687-1698, f° 77)
1693. den 10. Febr. A. 1693. morgens früh seind gestorben 2 Eheleut an hitziger kranckheit davon d. Man gelegen 12 tag d. Weib 3 Wochen, d. Man War h. Niclauß Vogt holtzhändler V. burger alhie in dem 48. iahr seines alters seine Eltern Waren h. Diebolt Vogt holtzhänler V. burger alhie V. Fr. Anna Maria Wernerin, Frawen namen War Fr. Anna Margaretha Hamin Eltern Waren h. Sebastian Ham Zimmermann, Fr. Susanna Hatebachin*, in dem 41 iahr alters seind beede begraben worden Zu gutten leuten bezeigen [unterzeichnet] theobaltus Vogt, diebold Vogt als bruder (i 79)

Le fils aîné Thiébaut Vogt devient seul propriétaire de la maison en rachetant les parts de ses frères et sœurs.

1693 (26.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 15) Joint au n° 2 du 26 février 1693
Abhandlung über Weÿland herrn Nicolai Vogts gewesenen holtzhändlern und auch weÿl. Frawen Margarethæ gebohrner Hammin beeder Eheleuth und burgere Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1693.
Die im Grünen bruch, zum grünen leÿsten genante Sterb behaußung, beneben denen dahien gehörigen holtzplätzen und Nebens haüßern wie solches alles im Inventario fol. 41. 42. 43. et 44. mit mehrerm beschrieben ist Diebold Vogten dem ältern Sohn mit allen zugehörden, immunitäten, rechten und Gerechtigkeiten wie solches alles der verstorbene Vatter seel. beÿ deßen vätterlichen verlaßenschafft Abtheÿlung von seinen Geschwüsterden eÿgenthümblich an sich gebracht und biß in sein ableiben beseßen, Zusambt denen im Inventario folio 32 et 33. specifice beschribenen Pferden, Kutschen und wägen wie auch Schiff und geschirr mit belieben der freündschafft auff genommenen bedacht, über den auf der behaußung und holtzplätzen stehenden Allmend und boden Zinß (…) umb 1675 lb

Thiébaut Vogt épouse en 1693 Aurélie Pfitzer, fille du jardinier Michel Pfitzer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 42)
1693. den 6. Maÿ A 1693 seind Copulirt Worden Diebold Vogt lediger holtzhändler h. Niclaus Vogt holtzhändlers V. Vogts alhier hinterlaßener ehelicher Sohn, V. Jungfrau Aurelia H. Michael Pfitzers burgers v. gartners alhie auch Kirchenpflegers beÿ der Kirch Zu Alten S Peter hinterlassene eheliche tochter, [unterzeichnet] diebolt Vogt als hochzer, Aurelia Pfitzerin alls hochhnin (i 43)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figurent les immeubles propres au mari

1695 (6. Aug.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 9)
Inventarium über deß Ehrengeachten Herrn Diebold Vogten Holtzhändlers und der Tugendsamen frawen Aureliæ Pfützerin beeder Eheleuth vnd burgere Zu Straßburg einander in den Ehestand gebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1695 – den 6. Augusti Anno 1693
Ane holtz und feder werck. Im vordern Stuben, In der Stub Kammer, Im haußöhren, In der vordern Stub, Im anderen hausöhren
Eÿgenthumb ane haüßern und holtzplätz den herrn gehörig. Ein Vordere große behaußung Nebenshaüßern, deren höffen, brunnen und allen deren gebawen begriffen rechten, Zugehörden wie auch gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg vorstattaußerhalb Speÿrthor im Grünen bruch ahne der Tränckh, einseith ists ein Eck, 2.s. neben einem Allmend gäßlein, hinden auf Lorentz Ulmann deß Schultheißen Zu Mundolsheim hinderl. Erben et consorten stoßend, und hiebevor Zum Grünen Leÿsten genant, darvon gehen in specie dem hoff, so etwan ein Gärttlein gewesen, Jährlich auff Martini 1 ß 4 d gemeiner Statt vor allmend Zinß, ferner von der gantzen behaußung, Jahrs auff Joh. Baptæ. 2 lb d Zinß in Nicolai Adolphi seligen Stifftung in haubtgut lößig mit 50 lb d, ferner 2 lb d Straßburger wehrung Jährlich auff Urbani der Samblung Zur dritten Regul oder viel mehr dem Corpori der Pensionen alhier, und dann 40 lb d Zinß Jahrs auf Mariæ Verkündung, weÿl. herrn Johann Friderich Krauthen gewesenen dreÿers an dem Umbgelt seelig. Erben, modo herrn Johann Feltzen J. U. D° Ehevögtlich weißin hauptguth lößig mit 1000 lb. d. sonsten ledig eÿg.
Ferner ein blatz grundts Zu Einem holtz blatz Zugebrauchen gegen oder neben vorbeschriebener behaußung geleg. der da mit sich begreifft, in der länge (…)
Wie und welcher gestalten herr Diebold Vogt deß Ehemanns Groß Vatter seelig dieße behausung und nebents häußer wie auch langen holtzblatz käufflich ahne sich gebracht, bescheinet Ein Perg: Kauffbrieff, mit der St. Str. Contractstuben anhangendem Insigel verwahrt welcher datirt den 7. 10.br Anno 1653. a tergo solchen Kauffbrieff befündet sich, welcher gestaltt gerührter Diebold Vogt seel. dem Closter St Margarethen 8 fl. Straßburger Wehrungs Zinß, so man selbigen Jährlich. Termino omnium Sanctorum Zureichen gehabt, den 23. Januarÿ Anno 1667. abgelegt und bezahlt.
Ferner aber und in specie aber den obvermelten holtzplatz, Ein Perg: Kauffbrieff mit d. St. Str. anhangenden Contract Insiegel verwahrt de dato den 24. Maÿ A° 1653. über die behaußung Ein Perg: Kauffbrieff so datiret den 22 Aprilis A° 1626. welcher mit der St. Str. Contract Insiegel verwahrt. Wie auch ein Papÿrine Cessio Inhaltend, daß Ihme herrn Diebold Vogt seelig. Ein dritte theÿl von einem nebents heüßlin von Herrn Ruprecht Reicharden Schaffnern in Allerheÿligen in solutum Cedirt worden, welche datirt den 28. Junÿ A°1656. Welche Cession aber weder beÿ gegenwärtige noch vorgehender Inventation nicht, aber die vorgemelte dreÿ beneben noch 7. ferneren Perg: Kauff und abgelöste Zinßbrieff, wie auch allerhand Schrifftlicher bericht, gebunden Zu befinden. Dieße behausung vnd holtz blätz sind dem Eheman beÿ weÿl. herr Nicolai Vogts deße Ehemanns Vatters seelig respectibé Vogt vnd geschwistrig. eÿgenthümblich. überlaßen worden.
Nota. Es hat der mann wegen deo älten seel. verlaßenschaffts abtheylung die Abrechnung beÿ H Not° Winckerln außgefertigt. Zulaßen darmit amnn ersehen kan waß er wegen dieser übernommenen behaußung seiner geschwisterd. schuldig verbliben.

Compte de tutelle rendu par le chaudronnier Barthelmey Erasme Albrecht
1714, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 35) n° 1215
Rechnung Weÿland Bartholomæi Erasmi Albrechts geweßenen Kupfferschmidt und burgers allhier alß geordnet und beäydigt geweßenen Vogts Annæ Mariæ weÿl. herrn Niclaus Vogt geweßenen holtzhändler und burgers zu ermeltem Straßburg mit auch weÿl. frawen Anna Margaretha gebohrner Hammin, beede nunmehr seel. ehelich erzeugt und hinterlaßenen tochter, Inhaltend alles dasjenige was von obernanntem Vogt seel. ermelter seiner Curandin halben vom 1. Septembris A° 1712. alß dem beschluß seiner vorhergehenden fünfften Rechnung biß auff den 8. Junÿ A° 1714. auff sein des Vogts seel. tödliches ableiben wie auch nach der hand von deßelben hinderbliebenen Wittib biß den 10. 8.bris berührten 1714.ten Jahrs ferner eingenommen und hiengegen wiederumb Vor dieselbe in allerhand weege bezahlt und außgegeben worden – Sechßte und zugleich letzte Rechnung dießer Vogteÿ

Aurélie Pfitzer meurt en 1719 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 700 livres. La masse propre au veuf présente un déficit de 28 livres, celle des héritiers s’élève à 1 140 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 697 livres, le passif à 1 329 livres.

1719 (7.8.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 45) n° 13
Inventarium über Weÿland der Ehrn: und Tugendreichen Fr: Aureliæ Vogtin gebohrener Pfützerin, Hn Joh: Diebold Vogten, Holtzhändlers und burgers allhier zu Straßb., geweßener Ehel. haußfr. seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1719. – nachIhremden 26. Junÿ Jüngsthien aus dießer welt genommenen Tödlich. ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren Vorgeachten Hn Joh: Georg Wörners Hueffschmidts und burgers allhier, als geordnet u. geschworenen Vogts Joh: Diebolds, Jgfr. Annæ Margarethæ, Joh: Niclaußen und Dorotheæ der Vogten, aller Vier der abgeleibten fr: seel. mit Vor und nachgemelte Ihrem hinderbliebenen Wittiber Ehelich erzeügter Kind. u. ab intestato nachgelaßener rechtmäsiger Erben, Vorgenommen (…) Actum Straßb. d. 7.ten Aug. 1719.
Copia der Heüraths Verlaßenschafft, pge. in prot: C fol: 1170.b et seqq.
Copia Codicill reciproci, pge. in Prot: G. fol: 320.b et seqq.

In einer allhier Zu Straßb. im grünenbruch gelegener u. Zum Grünen Leisten Genandter in dieße Verlaßenschafft gehörigen behauß. befunden word. wie Volgt.
Ane Höltzen u. Schreinwerck. Auff der Obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der obern Vorden Stub, In der Stub Cammer, In der Obern Kuchen, In der Cammer C, Im obern hauß öhren, In der Wohnstub, In der untern stub Cammer, In der Bauchküchen, Im untern Haußöhren, In des Knechts Kammer, Im Keller, In der untern Kuchen
Ergäntzung deß herrn Wittibers unveränderten Gutts. Vermög deß über beÿder Geweßenen Eheleuth einander für unverändert in den Ehestand Gebrachte Nahrungen, durch H. Johann Friderich Marbachen Notm: den 6. Aug. Anno 1693. auffgerichteten Inventarÿ
Eÿgenthumb ane Häußern und Holtzplätzen (W.) Erstl. ein Vordere große behauß: sambt den Nebens Häußlen dero Höffen u. brunnen auch anderen Gebawen Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg außerhalb dem Speÿrthor im Grünen Bruch ane der Tränck, 1.s. ists ein Eck, 2.s. neben i. allmend Gäßlein, Hind. auf Lorentz Ullmann deß geweßenen Schultheißen Zu Mundolßh. hinderlasenen Erben u. Consorten stoßend, Von alters her Zum Grünen Leisten genandt, Darvon u. Zwar in speê dem hoff, so etwan ein Gärttlein Geweßen, Gehen Jährl. auf Martini 1 ß 4 s. Almend Geldt, sonst ledig eigen, Undt durch d. Statt Straßb. geschwornen Werckleüth Vermög einer ad Conceptum überreichter schrifftlicher Abschatzung Vom 10.ten August. 1719. über Vorangeregte beschwerdt angeschlagen umb 1050. lb
(W.) It: ein Platz Grundts Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
Wie und welcher gestalten H. Diebold Vogt deß Hn Wittibers Groß Vatter seel. Vorbeschribene behauß: und Nebenshäußer wie auch lang. Holtzplatz an sich erhaldelt, besagt i. perg: Kauffbrieff, mit der Statt Straßb. anhang. C. C. Ins. Verwahrt, deß. datum d. 7. X.bris 1653. Über den Holtzplatz aber in Speê i. perg. K.brieff mit der St: St: anh. C. C. Ins. Verwahrt dedato 24. Maÿ. 1653. darbeÿ noch unterschiedene Cessionen begriffen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. deß Wittibers unverändert Vermög. Sa. Haußraths 9, Sa. baarschafft 4 ß, Eÿgenthumbs Ane Häußern und Holtzplätzen 1195, Sa. Ergäntzung (582, Abzug 1765, Verbleibt schuldig 1183), Summa summarum 1204 lb – Schulden 1233 lb, (Passiv onus) 28 lb
Dießemnach wird auch der Kinder undt Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 42, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Eigenthumb Ane Ligenden Güttern 245, Sa. Beßerung ane lehengüthern 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. der Schulden 50, Sa. Ergäntzung (1105, Abzug 8, remanet) 1097, Summa summarum – Schuld 250, Nach solchem abzug 1140 lb
Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 74, Sa. der Wahren Zum Holtzhandel gehörig 401, Sa. Früchten in der Scheür 31, Sa. Wein und Leerer Vaß 120, Sa. Pferdt sampt dero Geschirr 51, Sa. Kutschen und Fuhrgeschiffs 179, Sa. Hew und Stroh 17, Sa. Blumen auf dem Veld 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Guldener Ring 1, Sa. Baarschafft 200, Sa. Eigenthums ane Liegende güther 55, Sa. beßerung ane i. leheng. 15 ß, Sa. Gülth von liegenden güthern 42, Sa. pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Schulden 1397, Summa summarum 2697 lb – Schulden 1329 lb, Nach deren Abzug 1368 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2480 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter, so den Erben unverändert 25 lb, Ungewiße Schulden in das Erb Zugeltend 47 lb
Abschatzung d. 10.t Aug: anô 1719. Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheÿtenen H. Dieboldt Vogt, holtzhendler, ist eine behaußung Alhier, in der Statt Straßburg, in deù grinen bruch gelegen, Ein Eck hauß Zum Grünen Leisten genandt, Ein seith Neben den Erben Selbsten, Ander seith Neben dem Grinn Leisten Geßell, hinden auff Vor gedachten Erben stoßendt, welche behausung, hoff statt, hauß Ehren; Nebens gang, darunder Ein bauch Küchen, Neben Gebeÿ, darunder stallung, Gutschen schopff, schweinstall, Sampt Aller Ihrer Gerechtigkeith, Wie solches durch der Statt geschwornen Werckleüthen in der besichtigung befundten, Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Wirdt, Vor vnd vmb Ein Tausend Vier Hunder Gulten
der Ander begriff ist Auch im grinen bruck (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 400 florins (700 livres) sur un total de 4 500 florins
1719, Livres de la Taille (VII 1175) f° 331-v
Zimerleüth F. N° 2264 – Weÿl. Fr. Aureliæ gebohrner Pfützerin, H Diebolt Vogten Holtzhändlers und Burgers alhier geweßener Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Heinrich Lang sen.
Conc. Fin. Inv. ist Fol. 128.b 2263. lb 5. ß 9 d die machen 4500 fl. derselbe Verstallte Hiengegen allein 3100 fl. also 1400 fl. Zu wenig
Warvon der Nachtrag alß von theilbahrem Guht gerehnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 4. lb 4 ß th. 25. lb 4 ß
Und auf Vier Jahr in simplo à 2 lb 2 ß, 8 lb 8 ß
Ext. Stallg. pro 1719. 8 lb 2 ß
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung 3 lb 2 ß 6 d, Summa 44 lb 17 ß 10 d
Auff Bitten und in Consideration der eingebrachten motive haben die Herren dreÿ nachgelaßen 12 lb 12 ß
restirt 32 lb 5 ß 10 s
dt. 9. Octobris 1719.

Thiébaut Vogt se remarie en 1720 avec Marie Eve Grauss, fille du boucher Georges Grauss : contrat de mariage, célébration
1720 (22. Jan.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 381
Eheberedung – Zwischen dem Ehren vorgeachten Herrn Herrn Johann Diebold Vogten, Holtzhändlern und burgern Zu Straßburg als Hochzeitern An einem
So dann den Ehren und Tugend begabten Jungfr. Mariæ Evæ Graußin, Weÿland Herrn Georg Graussen geweßenen Metzgers u. burgers alhier seeligen nachgelaßener Ehelichen dochter, als der Hochzeiterin Am andern theil
Zum Sechsten hat der Herr Hochzeiter seiner Liebsten den Jungfrawen Hochzeiterin, falls er vor Ihro verstürben Zu einem Lebtägigen wÿdumb versprochen sein Kleine Nebens Behaußung neben dem Grünen Leisten, so das Eck An dem Kleinen nicht durchgehenden Gäßlin
Montags den 22. Januarÿ Anno 1720. [unterzeichnet] Johann diebolt Vogt als hoch Zötter, hans gorg Werner Als deß hochzeitt Kinder vogt, Maria Eva Kraußin als Hochzeiterin, hans Michael Vest Als stiff Vatter

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 83)
1720. d. 14. Febr. seind Ehelich eingesegnet word. H. Diebold Vogt der Burger vndt holtzhändler allhier vnd Jgfr. Maria Eva Weiland Johann Georg Kraußen gewesenen Burgers vndt Metzigers allhier Eheliche Tochter [unterzeichnet] diebold Vogt alß hoheütter, Maria Eva Kraußin als hochzeitterin (i 85)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 3 418 livres, ceux de la femme à 278 livres.

1720 (9. Xbris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 48) n° 38
Inventarium über Herrn Johann Diebold Vogten deß Holtzhändlers und Frawen Mariæ Evæ Vogtin, gebohrner Graußin, beeder Eheleuthe und Burgere zu Straßburg einander für unverändert in den Ehestand Zugebrachte Haab, Nahrung und Güttere, auffgerichtet Anno 1720. – Actum Straßburg in ferneren præsentz H. Hannß Michel Vesten, Metzger und Frawen Evæ Mariæ Gebohrner Helmstetterin ams der Ehefrauen Geliebten Stieffvatters und Eheleuthen Mutter, Montags den 9. Decembris Anno 1720.

In einer allhier Zu Straßb. im Grünen Bruch Gelegener, Zum Grünen Leisten Genandter und dem Ehemann Gehörigen behausung befunden worden, wie Volgt.
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der obern Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Hauß Cammer, In der Kuchen, In der andern Stub, In der Stub Cammer, In des Officiers Stub, In des Knechts Cammer, Im Keller, Im untern Haußöhren
Eÿgenthumb ane Häußern und Holtzplätzen (M.) Erstlich ein Vordere Große behauß: sambt den Nebens Häußlein deren Höffen v. brunnen Stallung v. Schöpffen auch zwen anderen Gebawen Rechten, Zugehörden undt Gerechtigkeiten Gelegen in der Statt Straßburg vorstatt außerhalb dem Speÿrthor, im Grünen Bruch, ane der Tränck, einseit. ists ein Eck, Anderseit neben einem Allmend Gäßlein, Hinden auff Lorentz Ullmann deß geweßenen Schultheißen Zu Mundolßheim hinderlasenen Erben vnd Cons. stoßend, v. von alters her Zum Grünen Leisten genandt, darvon und Zwar dem hoff, so etwan ein Gärttlein Geweßen, Gehen Jährlichen auf Martini 1 ß 4 s. Almend Geldt, sonst Ledig eigen.
(M.) It: ein Platz Grundts Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
Darüber sagt i. perg. Kbr. mit der St. St. anh. C. C. Ins. Verw. deß. datum den 7. X.bris 1653. Über den Holtzplatz aber in Speê besagt i. perg. Kbr. mit wohlgemeltem Insigel verw. de dato 24. Maÿ. A° 1653. darbeÿ noch unterschiedene Cessiones Zubefinden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. deß Manns Guth betr. Sa. Haußraths 409, Sa. der Wahren Zum Holtzhandel gehörig 1016, Sa. Früchten 67, Sa. Tabachs 35, Sa. Häw, Strooh vnd Booßen 26, Sa. Blumen auf dem Veld 10, Sa. Tung: od. Beßerung 3, Sa. Wein und Leerer Vaß 509, Sa. Pferdt sampt dero Geschirr 73, Sa. Kutschen und Fuhr und Handgeschirrs 389, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Guldener Ring 19, Sa. Baarschafft 840, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 175, Sa. Schulden 615, Eigenthums ane Häußern vnd Holtzplätzen, Eigenthum ane Liegenden güthern, Beßerung ane lehengüthern, Summa summarum 4431 lb – Schulden 2013 lb, Nach deren Abzug 3418 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen unveränderte Nahrung beschrieben und Erstlichen, Sa. haußraths 213, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 13, Sa. Guldener Ring 28, Sa. baarschafft 23, Schulden, Summa summarum 278 lb

Marie Eve Krauss meurt en 1736 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 200 livres. La masse propre au veuf est de 2 683 livres, celle des héritiers de 530 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 512 livres, le passif à 2 608 livres.

1737 (2.1.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 25 Not 134, fonds Lang) n° 469
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsamen Frauen Mariæ Evæ Vögtin gebohrner Kraußin, Herrn Johann Diebold Vogt des ältern holtzhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Zweÿten Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1736.
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere so Weÿland die Ehren und Tugendsame Frauen Maria Eva Vögtin gebohrne Kraußin, Herrn Johann Diebold Vogten des älteren Holtzhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Zweÿte Ehegattin nunmehr seel. nach Ihren den 16. Septembris des Zurückgelegten 1736.ten Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren des Ehrengeachten herrn Johann Adam Fuchßen, Metzgers und Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Annæ Mariæ, Johann Jacob, Mariæ Salome und Johann Diebold, allen Vier der angeleibten Frau seel. mit Vorgemeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt und ersucht durch Ine den wittiber (…) So geschehen Straßburg& auff Mittwoch den 20.to Januarÿ A° 1738.

(f° 25) Eigenthumbs ane Häußern und Holtz Plätzen. (W.) Eine Behaußung Von alters her Zum grünen Leisten genandt samt den Nebenshäußlein, Stallung und Schöpffen, auch deren höffen und Bronnen mit all andern dero Gebäuen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg vorstatt außerhalb dem Speÿrthor im grünen Bruch ane der Tränck, ein Seit ist ein Eck neben einem Allmend weeg, anderseit neben dem nicht durchgehenden grünen Leisten gäßel, hinden auff Lorentz Uhlmanns geweßenen Schultheißen Zu Mundolßheim hinderlaßenen Erben und consorten stoßend, samt der dagegen über gelegenen Scheur und alten holtz Schopff, so mit einem End auff nachgemelten grundplatz und mit dem andern End auff die Tränck Ziehet, durch die allhiesig geschwornen Werckmeistere Vermög der beÿ dem concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 23. Decembris A° 1736. angeschlagen worden um 1200. lb
Item ein Platz grundt so Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
Davon und Zwar Von dem hoff so ehedeßen ein Gärtlein geweßen 1. ß 4 d und Von dem Platzgrund 15 ß bodenzinnß auff allhiesigen Pfenningthurn Jahrs auff Joh. Bapt: so Zu Capital gerechnet antrifft 16. lb 6 ß 8 d. Nach deren Abzug wären ane dem Anschlag annoch auß Zuwerffen 1208. lb 13. ß 4. d. Darrüber besagt ein perg. Kauffbrieff mit der St. St. anhang. C. C. Innsiegel Verw. de dato 7. Decembris A° 1653. außweißend wie diebold Vogt geweßener holtzhändler und burger allhier des H. Wittibers Großvatter Vorstehende behaußung amt Nebens häußlein wie auch dem Platz Gund Von Hannß Weinläders Ehefrauen und Kindern erkaufft habe mit a. N° 8. notirt.
Ferner ein perg. Kauffbrieff mit der Statt Pfenningthurn anhang. Innsiegel Verwahrt. de dato 24. Maÿ. A° 1653. crafft deßen Vorgemelter Platz Grund Von denen Obernbauherren und dreÿern des Pfenningthurns Wolffgang Kärlin und Daniel Megele mit gewißen Conditionen Verkaufft worden mit a. N° 8 notirt. So dann verschiedene ältere perg. Kauffbr. und abgelöste Zinnßbrieff über die Behaußung und Nebens häußlein besagend.
(T.) It. die Erblehens Gerechtigkeit u. besserung eines vordern und hinteren haußes, höfflein und hoffstatt, mit allen derselben Gebäuen, Zugehörden, und Gerechtig Keiten, allhier hinder der Kürschner Zunfft Stub, ein Seit neben Johann David Kuntz dem Gürtlern ander Seit . neben Mr (-) Karcher, dem Schuhmacher, hinden auff die Becken Knecht herrberg stoßend, gelegen, davon gibt man jährlich auff Weÿhenachten 12 ß ane Ewigen, ehrschätzigen und fürbietigen Erblehen Zinnß in recognitionem Dominÿ directi der Hohen Schuhl allhier, so ohnvergreifflich Zu Capital Zu verzinsen vor 12. lb. It. 4. lb 4 ß d Zinnß Jahrs auff Matthiæ Apostoli dem mehrern teutschen hospital allhier in das Corpus der rothen Kirch, ablösig in Wahrungs Cap. mit 105 lb. It. 4. lb d Zinnß Jahrs auff den 1.ten Martÿ in besagtes Corpus der rothen Kirch, widerlösig in haupt guth mit 100 lb. machen also die beschwerden auß 217 lb. und ist diese Erblehens Gerechtigkeit durch die allhiesig. geschworne Werckmeistere in deren Abschatzung de dato 23. Xbris 1736. æstimirt worden vor 375. lb. abgezogen vorgemelte beschwehrde so thun 217 lb. So verbleibt ane dem anschlag annoch übrig 158 lb. Darüber ist Vorhanden einperg. Kauffbr. mit der Statt Str. anhang. C. C. Inns. Verw. de dato 14.ten Febr. A° 1732. mit N° 1 notirt, Ferner ein dergleichen Kbr. dedato 14 Januarÿ A° 1705. mit a. N° 1 notirt.
(f° 27) Eigenthum ane einem Metzgerbanck (E.) (…)
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens. Innhalt Inventarÿ über deßelben und der verstorbenen Frau seel. einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen in A° 1720. durch weÿland herrn Johann Heinrich Langen sen. Notarium seel. auffgerichtet
(f° 24) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des herrn Wittibers unverändert Vermögen betreffend, Sa. haußraths 89, Sa. Gutschen und Fuhrgeschirr 15, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. goldener Ring 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Eigenthums ane häußern und holtzplätzen 1208, Sa. Antheils ane denen liegenden güthern so er mit seinen Kindern erster Ehe gemeinschaftlich 33, Sa. antheils ane dem gültguth so zwischen Ihme und seinen Kindern erster Ehe gemeinschaftlich 28, Sa. Ergäntzung (3580, absugs 1034, Rest) 2545, Summa summarum 4073 lb – Schulden 1389, Nach deren Abzug 2683 lb
(f° 35) der Kinder und Erben unverändert Guth anlangens, Sa. haußraths 89, Sa. leerer Faß 1, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 4, Sa. baarschafft 28, Sa. Pfenningzinß hauptguths 113, Sa. Eigenthums ane einem Metzigbanck 138, Sa. Ergäntzung 63, Sa. Activ Schulden 90, Summa summarum 530 lb
Diee theilbar Verlaßenschafft batreffend, Sa. haußraths 88, Sa. der Wahren zum holtzhandel 834, Sa. Frucht 45, Sa. Tabac 24, Sa. heu und Stroh 24, Sa. Blumen auf dem feld 4, Sa. beßerung 18 ß, Sa. Wein 58, Sa. Pferd samt dero Gutscher 15, Sa. Gutschen und Fuhrgeschirr 69, Sa. Silbers 33, Sa. baarschafft 27, Sa. Pfenningzinß hauptguth 25, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 158, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 50, Sa. Activ Schulden 52, Summa summarum 1512 lb – Schulden 2608 lb, In Compensatione 1096 lb
Stall Summ 3698 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die theilbare Nahrung zugelten 640 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Heinrich Lang
Abschatzung dem. 23 : Decem: 1736. Auff begehren deß wohll achtbaren und bescheitenen H: Diebold Vogt deß holtzhëntlers ist ein behausung alhie in der Statt Straßburg in dem grünen bruch gelegen einseits ein Eck: anderseits an ein baurenhauß von fëngenheim hinden auff daß grüne Leisten geslein Stoßend, welche behausung Stuben Cammer nebenß Cammern unden auff dem botten ein Stuben Cammer und haus Ehren getrëmter Keller nebenß schöpffell wor under die bauch küchen oben dar über ein gang, rechter handt die ein fahrt oben dar auff ein stubell und taß tach seiten gebeu worinen der Stall oben darauff die haubienen nebenß und hinderheusell worinen ein Stube Cammer und hauß Ehren mit herdt und waßerstein, ein Kleine scheur sambt alten holtz schopff und sehr schlegten nebenß hausell worinen eine Stuben Cammer und hauß Ehren mit einem herdt und waßerstein sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe sich in der besichtigung befünden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird vor und Umb Zweÿ Tausent und Vier hundert Gülten
Der 2.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg hinder der Kürschner Stuben gelegen ein seits Neben Pflip Kuntz dem Görtler ander seits Neben Martin Karger dem schu macher hinden auff die bëcker herrberg Stoßent, welche behausung ein Stuben Cammer Küchell sehr schmaleß hauß Ehren, Klein hinder hauslein war inen ein stübell und neben dar an der Gang und. auff dem botten das hauß Ehren gewölbter Këller hoff und holtz Cammer sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jëtzigen Preÿß nach angeschlagen wierd Vor vnd Umb Sieben hundert und Vünffzig Gulten
Der 3.te begrieff (…)
Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Thiébaut Vogt meurt deux ans plus tard. L’actif de la succession s’élève à 3 379 livres, le passif à 2 090 livres.

1738 (6.8.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) n° 538
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Theobald Vogt des ältern geweßenen Holtzhändlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1738.
Inventarium und beschreibung aller den jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland Herr Johann Theobald Vogt der ältere geweßene Holtzhändler und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 22. Julÿ Anno 1738. beschehenen tödtlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seel. in Zwoen Ehen erzeugter und ab intestato Zu Erben Verlaßener (…) Kinder und Enckel. (…) So beschehen in Straßburg auff Mittwoch den 6. Augusti Anno 1738.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1.mo Weÿl. Herrn Johann Theobald Vogt gewesenen Holtzhändler und burgers allhier seines ältern Sohns seel. mit Frauen Catharina Elisabetha gebohrner Abtin ehelich erzeugten und nach todt Verlaßenen einigen sohn, So bevögtiget mit Herrn Johann Jacob Wörner Hiuffschmidt undt burgern allhier, welcher auch nebst seines Curandi Mutter und Herrn Joh: Jacob Gerold Caminfeger und burgern allhier deren jetzmahligen Ehemann dieser Inventation beÿgewohnt, 2.do Fr. Annam Margaretham Maußin gebohrene Vögtin Herrn Joh: Friderich Maußen Kieffers und burgers allhier Ehegattin welche auch nebst Ihrem Ehemann anwesend war, 3.tio Herrn Joh: Niclaus Vogt den ledigen Sattler, so gegenwärtig War, Vorstehende Erben seind von denjenigen Kindern, welche der Verstorbene seel. in erster Ehe mit weÿl. Frauen Aurelia gebohrner Pfitzerin seel. ehelich erzeugt gehabt, annoch im Leben vorhanden, welche Zu ihrem Assistenten erbetten Herrn Frantz Heinrich Dautel Notarium publ. et Practicum allhier, so sich auch hiebeÿ eingefunden
4.to Fr. Annam Mariam Rödererin gebohrner Vögtin, Herrn Joh: Michael Röderer biersieder und burgers allhier Ehegattin, Welche auch nebst Ihren Eheliebsten beÿ diesem Geschäfft erschienen, 5.to Johann Jacob, 6.to Mariam Salomeam 7.to Johann Theobald, Welche dreÿ letztere bevögtiget mit Herrn Johann Adam Fuchßen Metzger und burger allhier, so auch seiner Vogts Kinder Interesse beÿ diesem Geschäfft in Persohn beobachtet, diese Vier letztere Erben seind die annoch im leben befindlichen Kinder, welche der Verstorbene seel. in Zweÿter Ehe mit Weÿl. Frauen Maria Eva gebohrner Kraußin seel. ehelich erzeugt hatte, Und als der Vier Kinder Zweÿter Ehe beÿstand Herrn Joh: Daniel Stöber Not. publ. und Practicus allhier ferner Zugegen gewesen. Alle Sieben des Verstorbenen seel. nach abzug einiger Prælegaten Zu gleichen antheilern ab intestato Verlaßene Erben
Copia Dispositionis inter liberos, so der Verstorbene seel. den 14. Junÿ Anno 1738 Vor mir Notario auffgerichtet

Höltzen und Schreinwerck, Auff der bûcheronhn, In der Cammer A, In der Meel Cammer, In der obern Stub, In der Obern Stub Cammer, In der Küchen, In der Cammer B, In der Cammer C, Auff dem Gang, In dem untern haußehren, In der untern Küchen, In der untern stub Cammer
Wahren Zum Holtzhandel gehörig
(f° 22) Eigenthumb ane Häußern und Holtzplätzen. Nemlichen eine Behaußung Von Alters her Zum grünen Leisten genandt samt den Nebenshäußlein, Stallung und Schöpffen, auch deren höffen und brunnen mit allen andern Gebäuen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen in der Stadt Straßburg, Vorstadt außerhalb dem Speÿrthor, im Grünen Bruch ane der Tränck, 1.s. ist ein Eck neben i. Allmend weeg, 2.s. neben dem nicht durchgehenden grünen Leisten Gäßl, hinden auff Lorentz Uhlmann geweßenen Schultheißen Zu Mundolßheim verlaßenen Erben und Consorten stoßend, so samt der dagegen über gelegenen Scheur und alten holtzschopff, so mit 1. End auff nachgemelten Grundplatz und mit dem 2. End auff d. Tränck ziehet durch die allhiesig. geschwornen Werckmeistere Vermög deren außgestellten schrifftl. Abschatzung de dato 23. Xbris Anno 1736. angeschlagen worden um 1200.
Item ein Platz grundt so Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
Davon gibt man und Zwar Von dem hoff, so ehedeßen ein Gärtlein gewesen 1. ß 4 d und Von dem Grundplatz 15 ß bodenzinß auff allhiesigen Pfenningthurn Jahrs auff Johannis Baptistæ, so Zu Capital gerechnet antrifft 16. lb 6 ß 8 d. Nach deren Abzug wären ane dem Anschlag annoch auß Zu werffen 1208. 13. 4. Hierüber besagt i. perg. Kbr. mit d. St. St. anh. C. Contract. Inns. Verw. de dato 17.ten Decembris 1653. Ferner i. perg. Kbr. m. d. St. Pfenningthurn Inns. Verw. de dato 24. Maÿ. Anno 1653. beede m. a. N° 8 signirt. So dann verschiedene ältere pergamentene Kauff und abgelöste Zinnßbrieff über die Behaußung und Nebens häußlein besagend
It. die Erblehens Gerechtigkeit u. besserung eines Vordern und Hinteren Haußes, Höfflein u. Hoffstatt m. allen derselben Gebäuen, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier hinder der Kürschner Zunfft Stub, 1.s. neben Joh: David Kuntzen dem Gurtler 2.s. neben Mr Karcher dem Schuhmacher gelegen hinden auff die Becken Knecht Herrberg stoßend davon gibt man Jährl. auff Weÿhenachten 12 ß ane ewigen ehrschätzigen und fürbietigen Erblehen Zinnß in recognitionem Domini directi der Hohen Schuhl allhier so ohnvergreifflich Zu Capital Zu verzinsen vor 12. lb. Item 4. lb 4 ß d Zinnß Jahrs auff Matthiæ Apostoli dem mehrern teutschen hospital alhier in d. Corpus der rothen Kirch ablösig in Wahrungs Capital mit 105 lb. It. 4. lb d Zinnß Jahrs auff den 1.ten Martÿ in besagtes Corpus der rothen Kirch widerlösig in hauptguth mit 100 lb. Machen also die beschwerden auß 217 lb. Und ist diese Erblehens Gerechtigkeit durch die allhiesig. geschworne Werckmeistere in deren Abschatzung de dato 23. Xbris 1736. æstimirt worden vor 375. lb. Abgezogen vorgemelte beschwährde so thun 217 lb. So verbleibt ane dem anschlag annoch übrig 158 lb. Daran in des Verstorbenen seel. Verlaßenschafft Zwo tertzen gehörig, welche außwerffen 105 lb. Darüber ist Vorh. 11. perg. Kbr. m d S. Str. anh. C. Contract Inns. Verw. de dato 14.ten Februarÿ anno 1732. Ferner 1 dgl. Kbr. dedato 14.ten Januarÿ anno 1705. beede m. a. N° 1 notirt. die übrige Tertz aber ist hernach fol. (-) denen Kindern zweÿter Ehe zugeschriben.
(f° 26) Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 255 (streitige haußraths posten 7) Sa. der Wahren zu dem holtzhandel gehörig 634, Sa. Früchten 32, Sa. häu und Stroh 3, Sa. Wein und leerer Faß 87, Sa. Pferd 12, Sa. Gutschen und Fuhrgeschirrs 52, Sa. Silbers 49, Sa. goldener Ring 8, Sa. baarschafft 364, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 238, Sa. Anschlag der häußer 1314, Sa. Anschlags der liegenden güther so mit denen Kindern erster Ehe gemeinschaftlich 33, Sa. Anschlags der liegenden güther so mit denen Kindern Zweÿter Ehe gemeinschaftlich 33, Sa. Anschlags der Gülten von liegenden güthern 28, Sa. Activ Schulden 231, Summa summarum 3379 lb – Schulden 2090 lb Nach deren Abzug 1288 lb
Stall Summ 3761 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 400 florins (700 livres) sur un total de 7 400 florins. Le défunt a légué la maison pour une somme supérieure de 891 livres à la valeur minimale.
1738, Livres de la Taille (VII 1178), f° 332
Zimmerleüth N. 7745 – Weÿl. H. Diebold Vogt sen. gewesenen holtzhändler und burgers allhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger sen.
Concl. Fin. Inv : ist Fol. 122.b, 3761. lb 12 ß 6 d, die behaußung ist höher prælegirt alß selbige angeschlagen 891 lb 6 ß 8 d (summa) 4653 lb 19 ß 2 d
Außständige activa 231 lb 18 ß 11 s, Rest 4421 lb 3 s
Verstallte 7400 fl. Zu wenig 1400 fl
Nachtrag acht Jahren in duplo à 4 lb 4 ß – 33 lb 12 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 2 lb 2 ß – 12 lb 12 ß
Ext. Stallgeltt 1738 – 12 lb 9 ß
Gebott – 2 ß
Abhandlung 4 lb 17 ß 6 d, Summa 63 lb 12 ß 6 d
Nachgelaßen 23 lb 2 ß, rest 40 lb 10 ß 6 d
dt. 6° 8.br 1738.

Le boucher Adam Fuchs et Marie Salomé Vogt hypothèquent le tiers qui leur revient dans la maison dite zum Grünen Leisten au profit du brasseur Jean Georges Holder.

1747 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 200-v
Adam Fuchß der metzger als vogt Jgfr. Maria Salome Vogtin
in gegensein Johann Georg Holder des biersieders – schuldig seÿen 1250 pfund
unterpfand, einen dritten theil vor unvertheilt ane der zum grünen Leisten genannten behausung und dazu gebäuden, nebens häußern im grünen bruch einseit neben N Bischoff holtzhändler, anderseit neben verschiedenen bauren gehörigen hauß, hinten auff Georg Seiter dem metzger – als ein elterliches erbguth

Jean Jacques Vogt hypothèque son tiers de maison au profit des mineurs Hügel

1749 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 574-v
Johann Jacob Vogt der ledige biersieder
in gegensein Johann Georg Holder des biersielders und in ferner gegenwart Michael Hügel des G.U.W. als vogt Friedrich und Margaretha der Hügel – schuldig seÿe 925 pfund
unterpfand, erstlich, den dritten theil vor unvertheilt ane der zum grünen Leisten genannten behausung und dazu gehörigen nebens häußer im grünen Bruch, einseit neben N Bischoff dem holtzhändler, anderseit neben einem verschiedenen baüren gehörigen hauß, hinten auff Georg Seÿter dem metzger
so dann den dritten theil vor unvertheilt ane einem metzig banck unter der kleinen metzig, einseit neben Georg Vest, anderseit neben Adolph Vest beede metzgern, hinten auff den Rindshäutergraben – als ein väterlichen erbguth

Les trois enfants cadets de Jean Thiébaut Vogt (le tonnelier Jean Jacques Vogt, Marie Salomé Vogt femme du brasseur Jean Paul Petsch et le boucher Jean Thiébaut Vogt) acceptent le legs que leur a fait leur père qui les rend propriétaires pour un tiers par indivis des immeubles

1749 (12. Sept.) Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) Joint au n° 538 du 6 août 1738
Johann Jacob Vogt dem ledigen Kieffer, Frauen Mariæ Salome Petschin geb. Vogtin, Hrn Johann Paul Petsch des biersieders und burgers allhier nunmahliger Ehegattin, und Johann Theobald Vogt dem nunmahligen ledigen Metzger ist beÿ Weÿland Herrn Johann Theobald Vogt des ältern geweßenen Holtzhändler und burgers allhier Zu Straßburg ihres Vatters seel. Verlaßenschafft Abtheilung, so in Anno 1738. Vorgegangen Zufolg deßelben letzten willens Disposition um den darinnen stipulirten und der Erbschafft Verguteten Preiß alß ein Prælegat gemeinschaftlich und Zugleichen Antheilern entschlagen und abgetretten worden
Nemlichen eine Behaußung Von Alters her Zum grünen Leisten genannt , hoff, hoffstatt, Stallung und Schöpffen auch darzu gehörigen Nebens häußlein mit allen deren Gebäuen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten, gelegen in allhiesiger Vorstatt außerhalb dem Speÿrthor in dem grünen Bruch ane der Tranck, ein Seith ein Eck neben einem allmend weeg, ander Seith neben dem nicht durchgehenden grünen Leisten gäßel, hinden auf Lorentz Uhlmann des Schultheißen Zu Mundolßheim nachgelaßene Erben und Consorten stoßend,
Ferner eine dagegen über gelegenen Scheur und holtzschopff mit einem End auff nachgemelten Grundplatz mit dem andern End auff die Tränck Ziehend,
Item ein Platz grundt so Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
von der behaußung Zwar Von dem Hoff, so ehedeßen ein Gärtlein gewesen, gibt man Jahrs auff Joh. Bapt: 1. ß 4 d und Von dem Grundplatz 15 ß bodenzinß. Sonsten seind dieße häuser sampt Grundplatz zu Johann Jacob Vogts Antheil freÿ ledig und eigen
Ane vorbeschriebenen häußern, Gebäuen und Grund Platz ist jedem der obgemelten dreÿen Vogtischen Geschwüstrigen also auch Johann Jacob Vogt ein dritter theil für unvertheilt gebührig, Welches bezeugt unterschriebener Zu obgedachter Verlaßenschafft abtheilung adhibirt gewesenen Notarius. Straßburg den 12. Sept. Anno 1749.

Le boucher Thiébaut Vogt loue la moitié de la maison dont il est propriétaire à son demi-frère marchand de bois Jean Nicolas Vogt

1751 (15.6.), Not. Lobstein (6 E 41, 840) n° 1 (III : Lehnungen)
herr Theobald Vogt der leedige Metzger, anzeigend was maßen Ihme anjetzo die helffte von der in weÿl. herrn diebold Vogts des ältern geweßenen holtzhänders seines Vatters seel. Verlassenschafft gehörig geweßenen behaußung von alters her zum grünen Leisten genand sambt denen Nebens häußlein Stallung und Schöpffen auch deren höffen und bronnen dargegen über gelegenen Scheur holtz schopff auch Garthen mit allen anderen Gebäuden, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten in allhiesiger Vorstatt außerhalb den Speÿerthor in dem grünen bruch ane der tränck eigenthümlichen gehörig ane einem
So dann herr Johann Nicolaus Vogt der holtzhändler dener anjetzo die andere helffte vorgemelter behaußung cum appertinentis eigenthümlichen zuständig und in alhiesigen Cancelleÿ Contract Stub ehistens ordnungsmäßig Verschrieben werden wird und deßen Ehefrau Anna Maria geb. Schottin mit beÿstand hernach beschrieben herrn assistenten ane dem andern theil, die gaben zu vernehmen wie daß Sie nachfolgende Lehnung und respectivé Vergleich miteinnder getroffen haben

Nämblichen und zum ersten, so will herr Theobald Vogt seinem halb bruder herrn Johann Nicolaus Vogt seine an solcher behaußung participirende helffte auf 3 jahr lang verlühen haben, welche Lehnung auf Joh. Bapt. 1751 Ihren Anfang nehmen soll (um) 200 gulden,
2. wurde expresse abgeredet und Verglichen, daß weilen herr Diebold Vogt biß auf nächst kommend Joh. Bapt. 1751 willens in solche behaußung zu ziehen und die obere auf dem zweÿten Stockwerck befindliche Stub, Stub Cammer, Gänglein auch eine andere Cammer und eine ein Stockwerk höher befindliche Cammer sambt dem halben Keller und Platz zum holtz zu bewohnen Ihme davor ane denen im ersten puncten stipulirten 200 fl. die summ von 30 fl. abgezogen werden sollen,
4. Verspricht er herr Johann Nicolaus Vogt ihme herrn Theobald Vogt die helfte ane allen Waaren zum holtzhandel gehörig, schiff und geschirr, Pferden, Kutschen & käufflichen zu überlaßen, Woraufhin der holtzhandel nebst denen Gutschen gemeinlich getrieben werden solle, zu dem ende dann auch Er herr Johann Nicolaus Vogt sich obligit seinem bruder als sothanen handelsgemeinern die helffte ane dem hauß und holtzplätzen so derselbe von S.T. herrn Ludwig Christian Nicolaj E.E. Kleinen raths rühmlich bestelten herrn Referendario Vögtlicher weiß in lehnung hat gegen erlag der helffte des zu richten habenden zinnßen genießen zu laßen

Acte par lequel le marchand de bois Jean Nicolas Vogt et le boucher Thiébaut Vogt deviennent seuls propriétaires des immeubles (acte provisoire devant notaire)

1751 (12.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) Joint au n° 538 du 6 août 1738
(f° 32) Erschienen beÿ dem concept Johann Jacob Vogt der ledige biersieder, der dißorthige ältere Sohn Zweÿter Ehe so nunmehro majorennis, anzeigend, daß ihm und seinen beeden jüngsten Vollbändigen Geschwüstrigen Frauen Mariæ Salome Petschin und Johann Theobald von ihrem Vatter seel. in seinem den 14. Junÿ 1738. geordneten letsten Willen §° 2.do um einen gewißen Preiß prælegirt und beÿ deßen Verlaßenschafft abtheilung den 6. Novembris 1738. cedirt und überlaßen, auch Von ihro als ihr ohnvertheiltes Erbguth bis anhero dem Zinnß nach gemeinschaftlich genoßen worden
Eine Behaußung Von Alters her Zum grünen Leisten genannt samt dem nebens häußlin, Stallung Schöpffen höffen hoffstätten und bronnen, mit allen andern Gebäuen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg Vorstadt außerhalb dem Speÿrthor in dem grünen Bruch ein Seith ein Eck neben einem allmend weeg, ander Seith neben dem nicht durchgehenden grünen Leisten gäßel, hinden auff Lorentz Uhlmann des Schultheißen Zu Mundolßheim Erben und Consorten stoßend,
Item ein dagegen über gelegenen Scheur und alter holtzschopff samt deren hoffstatt, so mit einem End auff nachgemelten Grundplatz mit dem andern End auff die Tränck Ziehet,
Item ein Platz grundt so Zu einem Holtzplatz Zu gebrauchen (…)
Davon Zwar Von dem hoff so ehedeßen ein Gärtlein gewesen 1. ß 4 d und Von dem Grundplatz 15 ß bodenzinß Jahrs auff Joh. Bapt: allhiesigem Pfenningthurn gereicht werden, da nun ihme Comparenten die fernere gemeinschafftliche besitzung dießer häüßen und überiger Plätz nicht mehr Vorträglich seÿn, so wäre er an dem ihme davon gebührigen dritten Theil hrn Johann Niclaus Vogt dem holtzhändler allhier deßen einbändigen bruder die helffte Zu Verkauffen und die übrige helffte an seiner tertz seinem jüngsten Vollbändigen bruder und Participanten Johann Theobald Vogt dem ledigen Metzger eigenthümlich Zu überlaßen willens (…) vor und um 1666 Gulden (…) Actum Straßburg auf Sambstag den 12. Junÿ Anni 1751

Jean Jacques Vogt et ses deux sœurs légataires de leur père cédent la maison à leur demi-frère Jean Nicolas Vogt

1751 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 334
Johann Jacob Vogt der ledige biersieder, Johann Georg Holder der biersieder als vogt und mandatarius Fr. Maria Salome geb. Vogtin Johann Paul Petsch des von hier ausgetrettenen biersieders
in gegensein Johann Nicolaus Vogt des holtzhändlers und Annæ Mariæ geb. Schottin in fernerer gegenwart Johann Theobald Vogt des metzgers
die helffte oder dreÿ 6. theil vor unvertheilt ane der von alters her zum grünen Leisten genannten behausung samt denen nebens: häußlein, stallung und schöpffen auch deren höffen und bronnen dargegen über gelegenen scheur, holtzschopff auch garten mit allen deren gebäuden, zugehörden und rechten in alhiesiger Vorstatt außerhalb dem Speÿer Thor und grünen bruch beÿ der tränck gelegen, von solcher gantzen behausung gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 16 ß 4 d ane bodenzinß – um 925 pfund, 200 und 1250 pfund verhafftet – als ein elterliches erbguth
wobeÿ annoch unter denen käufferen verabschiedet worden, daß welcher von ihnen sein antheil ane vorbeschriebener behausung verkaufen wolte den andern es auff den fuß von 10.000 gulden die gantze behausung und zugehörden gerechnet zu überlaßen schuldig seÿn solle – geschehen um 125 pfund

Décompte sur le prix de vente ci-dessus
1752 (31. Xbr), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 972) n° 15
Abrechnung zwischen Herrn Johann Jacob Vogt, dem bierbrauern, Fr. Maria Salome gebohrener Vogtin, Johann Paul Bertschen, des ebenmäßigen bierbrauers, Verlaßenen Ehefrauen, und Diebold Vogt, dem Metzgern sambtlichen Geschwüstrigen,
So dann H. Nicolaus Vogt dem Holtzhändlern und H. Johann Georg Holderer, dem bierbrauern, aller burgere allhier zu Straßburg, pt° der von Vorgedachtem H. Niclaus Vogt, um H. Diebold Vogt jeedem zur Helffte von vorgemeldten dreÿen Vogtichen Geschwüstrigen erkaufften in dem grünen bruch gelegenen und zum grünen Leisten genanndten behaußung wie nicht weniger wegen biß auff Johannis Baptistæ als der Verkauffung zeit außständiger, wie auch Von gedachter Zeit biß Weÿhnachten von den Käuffern von dem Kauffschilling zu bezahlende Interesse, so ane zu End stehendem dato, durch mich Notarium auff vorgedacher samtlicher Parten requisition gepflogen und auffgerichtet worden

Sellier, Nicolas Vogt épouse en 1738 Anne Marie Schott, fille du marchand de cuir Jean Philippe Schott : contrat de mariage, célébration
1738 (9.10), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 77
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren herrn Johann Niclaus Vogten, dem leedigen Sattlern, weÿl. des Wohl Ehrengeachten herrn Johann diebold Vogten, geweßenen holtzhändlers und auch längst weÿl. der Ehren und tugendbegabten frauen Aureliæ gebohrner Pfützerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen in Erster Ehe ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeitern ane einem
So dann der Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Anna Maria Schottin, des Wohl Ehrenachtbaren herrn Johann Philipp Schotten des Lederhändlers und burgers allhier mit längst weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Anna Maria geb. Zollerin seiner Ehegattin seel. in erster Ehe ehelich erzeugter Tochter, als der hochzeiterin am andern Theil
So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Donnerstag den 9. Octobris anno 1738 [unterzeichnet] Johann Nicolauß Vogt als hoch Zeiter, Anna Maria Schottin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 171-v, n° 27)
1738. Mitwoch den 29. 8.br sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger proclamation und außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Niclaus Vogt der Ledige Sattler und burger allhie weÿl. Diebold Vogts gewesenen Holtzhändlers und burgers allhie nachgelaßener ehel. Sohn und Jfr. Anna Maria H. Joh: Philipp Schotten burgers und Lederhändlers allhier ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Nicolauß Vogt Als Hochzeiter, Anna Maria Schottin Als hochzeiterin (i 174)

Nicolas Vogt devient tributaire chez les Charpentiers le 16 décembre 1738
1738, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 255) Dienstags den 16. Decembris 1738 – Evangel. Neuz.
Niclauß Vogt der Holtzhändler weÿl. H. Theobald Vogten des altern holtzhändlers seel. ehel. Sohn, prod. Stallsch. vom 13. octobris 1738. bitt ihne als ein zünfftigen und zudiener anzunehmen. Erkannt, willfahrt, dt. j lb 10 ß d

Le conseil des Fribourgeois fait grief à Nicolas Vogt d’avoir transmis un certificat d’hébergement non-conforme pour avoir logé deux flotteurs de bois. Il est condamné à une amende de 10 sols.
1739, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 96-v) Donnerstags den 24.ten Sept. A° 1739 – Joh: Niclaus Vogt der Holtzhändler citirt, wegen eines den 18.ten Julÿ jüngst Ihro Gn. dem Regirenden Herrn Ammeister überschickten Strafflichen Nachtzeduls Maßen Er darinn nicht gemeldet, woher die im Nacht Zedul genandte Persohnen seÿen.
Ejus uxor præsens, recogniscirt den Nacht Zedul mit vermelden, es wären Zweÿ Schiffer von wolffach gewesenn die Ihnen Holtz Flößern thäten, welche sie logirt, ohne einig. Entgelt.
Erkant, Citatus wird in 10 ß Straff condemnirt. dt.

Nicolas Vogt fait son testament alors qu’il est malade et alité dans la maison Zum grünen Leisten qui lui appartiendra par la suite.
1744 (15. Octob.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) f° 140
Testament – persönlich erschienen seÿe, der Wohl Ehrenachtbare Herr Johann Niclaus Vogt, der holtzhändler und burger allhier Zu Straßburg, welcher wir krancken und schwachen Leibes, dahero Zu bette liegend, jedoch von verleÿhung Göttlicher Gnaden guter richtiger Sinnen und Gesprächs (…)
(…) In crafft des hierinn falls Gnädig ertheilten provisional Scheins wegen induliti testandi in der allerbesten rechts forms als immer seÿn mög, instituirt und ernennet haben Frau Annam Mariam gebohrner Schottin, seine hertzlieben Ehegattin (…)
Seind demnach hievorgeschribene Ding Zugangen und beschehen allhier Zu Straßburg und einer daselbsten ane dem grünen Bruch in der behaußung Zum grünen Leisten genand, und von beeden Eheleuthen Lehnungs weiß bewohnenden untern vordern wohnstuben mit denen fenstern in das Bruch außsehend, auff Donnerstag den 15. Octobris anno 1744 abends zwischen sieben und acht uhren beÿ Zweÿen hellbrennendten liechtern – [unterzeichnet] Johann Niclaus Vogt
Extractus Auß Ihro Gnad. des Reg. Herrn Ammeisters der Statt straßb. Hauß Memoriali de Anno 1744. Freit. d. 14.t 8.bris – Indultum testandi

Le boucher Jean Thiébaut Vogt hypothèque la moitié indivise de la maison au profit du boutonnier Abraham Jund

1752 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 62
Johann Theobald Vogt der ledige metzger
in gegensein Abraham Jund des knopffmachers – schuldig seÿe 1000 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer von alters her zum Leisten genannten behausung samt denen nebens häußlein stallung und schöpffen auch denen höffen und bronnen dargegenüber gelegene scheur, holtz schopff und garten cum appertinentis in allhiesigen vorstatt außerhalb dem Speÿerthor im grünen bruch beÿ der Tränck gelegen – von solcher gantzen behausung gibt man hiesigen Stadt Pfenning Thurn 16 ß 4 d ane bodenzinß

Nicolas Vogt meurt en 1752 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens. Les experts estiment à 2 750 livres la maison dont la moitié revient à la succession. L’actif de la succession s’élève à 4 008 livres.

1752 (4. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 256) n° 522
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung keinerleÿ davon ausgenommen, so Weÿl. der Hoch Ehren und Wohlvorgeachtete Herr Johann Niclaus Vogt der geweßene Holtzhändler und burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 20.ten 7.bris dießes lauffenden 1752.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Fr. Annä Mariä geb. Schottin, der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des wohl Ehrenvesten und wohlachtbaren Herrn Philipp Jacob Dürren, des Caffetiers, und burgers alhier Ihres Herrn Stieffbruders, als welche von dem verstorbenen seel. crafft hernach in Copia inserirter Testamentlicher Disposition und deren angehengten indulti testandi zu seiner universal Erbin instituirt worden, fleißig inventirt – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 4. 8.bris Anno 1752.

Copia der Eheberedung – Copia Testamenti nuncupativi
Bericht in gegenwärtig Inv. gehörig. Demnach in obbesagter in copia inserirter Eheberedung §° 4. zwar expresse abgeordnet worden, daß beederseits zugebrachte Nahrungen so gleich beÿ eintritt ihrer Ehe inventirt und angeschlagen werden sollen, so berichtete die fr. wittib daß solches unterlaßen worden (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane den grünen Bruch gelegenen Zum grünen Leisten genanden, und zum theil in dieße Nahrung eigenthümlich zugehörigen Behaußung sich folgender maßen befunden.
Antheil ane einer Behaußung sambt Zugehörden. Neml. die Helffte vor unvertheilt von und ane einer Behaußung samt deren Nebenshäußlein, Stallung und schöpffen auch deren Höffen, und brunnen, dagegen über gelegenen Scheur, Holtzschopff und Gärthlein, so vorhin ein Holtzplatz geweßen, mit allen übrigen derselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten von alters her Zum grünen Leisten genand, gelegen in der Stadt Straßburg vorstadt außerhalb dem Speÿrthor im grünen Bruch beÿ der Tränck, einseit ist ein Eck, anderseit neben Johannes Hubern dem Tabackmacher, hinden auf Johannes Engel den Tagner auf dem Bruckhoff stoßend. Von solcher gantzen behaußung und deren Zugehörden man jährlich der Stadt Straßburg Pfenningthurn 16. ß 4 d ane bodenzinß, sonsten aber die hiehero gehörige Helffte freÿ, ledig eigen. Dieße gantze Behaußung sambt Zugehörden ist durch der Stadt Straßburg geschwornen H. Lohner und H. Werckmeistere vermög deroselben Zum Concept geliefferten schrifftlichen Abschatzung vom 2. 8.bris 1752 angeschlagen worden vor 2750 lb. Davon abgezogen obig. jährlich Zu entrichten habender bodenzinß zu doppeltem Capital à 5 pro Cento gerechnet antreffend 32 lb 13 ß 4 d. Dieße von vorherigem Hauß Anschlag abgerechnet so verbleibt annoch übrig 2717 lb 6 5 s. Daran beträgt hiehero die Helffte so auszuwerffen 1358. lb 13ß 4 d
Darüber besagt ein teutsch pergamentener Kauffbrieff in allh. C. C. stub. gef. u. m. deren anhangenden Insiegel verwahrt datirt den 3. Julÿ 1751. Darinnen zwar gemeldet, daß H. Joh: Theobald Vogt, der Metzger u. b. allh. des Verstorbenen Einbändiger Bruder, alß Mittkäuffer, ane der Helffte oder 3/6. thl. ane dießer beh. allein in betrachtung, daß der Verstorbene seel. die Helfte Kauffschilling bezalt, auch dieße Helfte allein hierhero gehörig seÿe, under H. Joh: Theobald Vogt seine angebührige Helffte von seinen Geschwisterden beÿ dem Abtheilungs Concept per modum Cessioniis erhalten habe.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 151, Sa. Schiff und Geschirrs Zum holtzhandel gehörig 12, Sa. Bauholtzes Latten und Schindeln Zum Handel und Gewerb gehörig 1501, Sa. Kutschen 92, Sa. Heu und Stroh 13, Sa. Weins und leerer Faß 120, Sa. Pferd 60, Sa. Schaaff 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Goldener Ring 5, Sa. baarschafft 18, Sa. Antheils ane einer Behausung 1358, Sa. Schulden 657, Summa summarum 4008 lb – Sa. Legaten 62 lb
Stall Sa. 4008 – Zweiffelhaffte Schulden in die Verl. zugeltend 959 lb
Abschatzung vom 2. 8.bris 1752. Auff begehren Weÿland Herrn Niclaus Vogts deß geweßenen Holtzhändlers seel. hinderlaßenr Fraw Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg im grünen Pruch einseits neben Johannes Hudern anderseits ein Eck auff das Allmend machend, und hinten auff Johannes Engel den Taglöhner Stosend, gelegen, Neben dem Eingang dieser behaußung ist eine Stube Kammer und Kuchen, In dem Ersten stock ist eine Stube eine Kuche haußöhren undt etliche Kammerern, darüber ist der Tachstuhl so mit breit Ziegeln doppelt belegt, Worunter Zwo besetzte bühnen, hat auch einen getrahmten Keller, Hoff und gemeinschaftlichen bronnen, Ferner befinden sich Zweÿ nebens gebäuwlein, Wie auch eine Scheur Holtz und Gutschen Schopff, sambt Stallungen, Worüber die tachstühl mit breit Ziegeln theÿls einfach theÿls doppelt belegt, Noch weiter befindet sich auch ein holtz Platz, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Fünff Tausend und Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister

La veuve Anne Marie Schott se remarie avec Laurent Steinbach, boucher originaire de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration.
1753 (3. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 303
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrengeachbaren Herrn Lorentz Steinbach, dem ledigen metzger Meister und burgern allhier, als dem herrn Hochzeitern ane Einem
So dann der Viel Ehren; und tugendbegabten frauen Anna Maria gebohrner Schottin Weÿl. Herrn Johann Niclaus Vogten, geweßenen Sattlers und letztmaligen Holtzhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg seel. hinderbliebener wittib als der frau hochzeiterin am adern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auff Sambstag den dritten Novembris anno 1753. [unterzeichnet] Lorentz Steinbach als hochzeiter, Anna Maria Vögtin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107, n° 18)
Mitwochs d. 14. Nov. 1753. sind nach vorher geschehener zweymahligen Außruffung Ehelich copulirt und eingesegnet worden Lorentz Steinbach der ledige metzger und burger allhier, weÿl. Joh: Georg Steinbach gewes. gastgebers und burgers Zu Schiltigheim nachgel. Ehel. Sohn, und Fr. Anna Maria gebohrne Schottin, weÿl. H Joh: Niclaus Vogt gewes. Holtzhändlers und burgers alhier nachgel. wittib [unterzeichnet] Lorentz Steinbach als hoch Zeiter, Anna Maria Vögtin Als hoch Zeitrein, Philipp Jacob Dürr als des hochzeiterin Stieffbruder (i 58)

Laurent Steinbach est cité devant le conseil des Fribourgeois pour avoir logé sans autorisation des paysans et des chevaux. Il répond qu’il a seulement hébergé les paysans le temps de charger le bois qu’il leur a vendu. Le conseil ne lui inflige pas d’amende mais le met en garde de récidiver.
1754, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 215) Donnerstags den 19.ten deß Monaths in Anno 1754 – Lorentz Steinbach, der Holtzhändler beÿm Hundshoff allhier wohnhaft, ex officio citiret, daß er Bauren, Pferdte beÿ Ihme Einstellen laßen, ohnerachtet er dergalben keibe Erlaubnus von Gng Herren den XV. hat.
Ille sagt es seÿe nur ein Kleiner Aufenthalt, den Er den Landtleuthen so Holtz beÿ Ihme Kauffen biß solches Kauff geladen, geben thäte.
Hierauff Ist Erkandt worden, daß Citatus pro nunc Zu absolviren, Ihme aber anbeneben Keine frembdte oder Bauren, Pferdte mehr hinführo Einstellen Zu Laßen, beÿ 5. lb in der ordnung Enthaltener ohnnachläßiger Straff zu verbiethen hette.

Le boucher Jean Thiébaut Vogt cède sa moitié de la maison zum Grünen Leisten à Laurent Steinbach et à Anne Marie Schott

1755 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 72-v
Johann Theobald Vogt der metzger
in gegensein Lorentz Steinbach des holtzhändlers und Annæ Mariæ geb. Schottin
die unvertheilte helffte einer behausung von alters her zum grünen leisten genannt samt deren nebens häußlein, stallung und schöpffen auch deren höffen und bronnen dargegen über gelegenen scheur holtzschopff auch garten mit allen deren gebäude, zugehörden und rechten in allhiesiger vorstadt außerhalb dem Speÿer thor im grünen Bruch beÿ der Tränck, von solcher gantzen behausung hiesigen Stadt Pfenning Thurn 16 ß 4 d – als ein theils ererbt theils erkaufftes guth – die verkauffte helffte um 1000 pfund verhafftet, geschehen um 1500 pfund

Laurent Steinbach et Anne Marie Schott hypothèquent la maison au profit de Dorothée Lauth femme du notaire Jean Daniel Schweigheusser

1755 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 74-v
Lorentz Steinbach des holtzhändlers und Anna Maria geb. Schottin mit beÿstand H. Johann Ulrich* Dannenberger des wagners und Johann Daniel Wagner des seÿlers
in gegensein H. Rathh. Johann Jacob Ottmann des spitzmüllers als vogt Fr. Dorotheæ geb. Lauthin H. Not. Johann Daniel Schweigheußer Eheliebstin – schuldig seÿen 800 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis von alters her zum grünen leisten genannt alhier im grünen Bruch beÿ der Tränck, einseit und anderseit neben der Allmend, hinten auff hinten Johann Engel – davon sol man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 ß 4 d

Laurent Steinbach devient tributaire chez les charpentiers le 16 mars 1756 (le registre de bourgeoisie correspondant est perdu)
1756, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 188-v) Dienstags den 16. Martÿ 1756 – Evangel. Neuz.
Hr Lorentz Steinbach holtzhändl. prod. Stallschein datirt den 14.ten Januarÿ 1756. bitt vermög dessen Ihne als einen Zünfftigen Zu recipiren Nachdeme derselbe præstanda præstirt, würd Ihme in seinem begehren willfahth. dt. 3. lb

Inventaire dressé après la mort de Laurent Steinbach qui a institué sa femme Anne Marie Schott légataire universelle de ses biens. Les experts estiment la maison 1 600 livres. L’actif de la succession s’élève à 4 960 livres, le passif à 1 184 livres.

1762 (6.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 266) n° 884
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, liegender und fahrender keinerleÿ davon ausgenommen, so weil. der Wohl Ehrengeachtete und wohl Ehrenachtbare Herr Lorentz Steinbach, der geweßene Holtzhändler und b. allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 14.ten Februarÿ dieses Zu end lauffenden 1762.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Fr. Annæ Mariæ Steinbachin geb. Schottin, der hinterbliebenen Fr. Wb. als von dem verstorbenen seel. per Testamentum eingesetzter Universal Erbin, welche mit assistentz H. Philipp Jacob Dürren des Cafféetier und brs. alhier Ihres halb bruders dießer Invnetur in Persohn abgewartet (…) So beschehen Straßburg Sambstags den 6. ten Novembris et Seqq. Anno 1762.

In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstatt Grünbruch gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane Häußern und Holtzplätzen. Eine Behaußung samt deren Nebenshäußlein, Stallung und Schöpffen auch deren Höffen, Hoffstätten und brunnen, dagegen über gelegenen Scheur, holtz Schopff und Gärthlein so vorhin ein holtzplatz gewesen mit allen übrigen derselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, von Alters her Zum grünen Leisten genannt, gelegen in der Stadt Straßburg, Vorstadt außerhalb dem Speÿrthor im Grünen Bruch beÿ der Tränck, 1.s. ist ein Eck, anderseit Johannes Hubern dem Tabackmacher und deßen Kindern, hinten auf Joh: Georg Greifel den Maurer ehevögtl. weiße stoßend, von welcher behaußung und Zugehörd man jährl. der Stadt Straßburg Pfenningthurn 16 ß 9 d ane bodenzinß zugeben Pflichtig, sonsten aber freÿ leedig eigen und durch der Stadt Straßburg geschwornen H. Bau Inspectorem und übrige H. Werckmeistere Zufolg deroselben Zu mein Notarÿ Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung vom 21. Hujus æstimirt und angeschlagen worden um 1600 lb. Davon abgezogen obig. jährl. Zu entrichten habender bodenzß zu doppeltem Capital à 5 p. Ct° gerechnet treffend 32 lb 13 ß 4 d. nach abzug deren Verbleibt ane dißer æstimirt im rest so auszuwerfen 1567 lb
Über die eine helffte solcher behaußung so von weil. H. Joh: Niclaus Vogten gew. ebenmäßigen holtzhändlern und br. allhier der Fr. Wb. ersten Eheliebsten seel. ererbt worden bes. I. teutsch perg. Kbfr in allh. C. C. stb. gef. vnd mit deren anhgd. Ins. verw. datiret den 3. Julÿ Ao. 1751. Des mehrern Berichts halben so dießer angerregten helffte haben Zuthun nöthig, beruhet man sich auf sein H. Vogten seel. durch mich Notarium in A° 1752. gefertigte Vel. Inventarium fol. 88. fac. 2. et Seq. Über die andere helffte so in dieser letzteren Ehe erkaufft worden, meldet i. teutsch. perg. Kfvr. in allh. C. S. stb. gef. u. m. deren anhgd. Ins. verw. dedato 26.ten Februarÿ A° 1755.
It. eine behaußung, gemeinschafft eines ohnvertheilten hoffs im Grünen bruch (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 108, Sa. schiff und geschirr Zum holtzhandel gehörig 11, Sa. Kutschen und übriges Gefährde 58, Sa. Holtz Zum holtzhandel gehörig 1159, Sa. Pferdt sambt deren geschirrs 55, Sa. Schaaff 3, Sa. Früchten 7, Sa. Heu und Strohes 11, Sa. Besserung 1, Sa. Weins und leerer Faß 89, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 21, Sa. Goldener Ring 15, Sa. baarschafft 64, Sa. Pfenning hauptgüther 750, Sa. Eigenthums ane häußern und holtzplätzen 1971, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 100, Sa. beßerung ane lehengüthern 2, Sa. Activorum 531, Summa summarum 4960 lb – Sa. Legaten 1184 lb, Nach solchem abzug 2276 lb
Stall Sa. 4429 – Zweiffelhaffte Schulden in die Verlaßenschafft zugeltend 387 lb
Copia Testamenti (…)
Abschatzung Vom 21.ten 9.bris 1762. Auff Begeren Weil. H. Lorentz Steinbach seil. hiender Lasener Fr. Witib ist eine behausung Allhier in der Statt Straßburg in dem Grienen bruch gelegen Einseits Neben Johannes Huber Anderseits ein Eck uff das Allment Machent, und hienden auff Meinster Grauffell dem Maurer Maister stosent Gelegen, welche behausung bestet in Zweÿ Stuben, Zweÿ Kuchen und Zweÿ Stub Cammern Dar jber ist der dach Stull mit breidt Ziglein belegt hat auch ein Getrembten Keller hoff und brunen, Ferner befiendet ich eine scheir Schopff und Stallung Woriber die dach Stiell mit breidt Ziglei belegt Wie auch ein Kleinen Gerdtlein mt einer Dille Wand Umgeben. Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg Geschworne Werck Meister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Alller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth nach æstimirt und Angeschlagen worden Vor und umb 2200 Gulden
Der Zweite Begriff ist Auch Allhier in der Statt Straßburg in dem Grienen bruch (…) [unterzeichnet] Werner, Huber

Anne Marie Schott se remarie en 1765 avec Jean Daniel Mühlberger , pasteur à Saint-Nicolas.
Elle vend en 1765 ses immeubles au Marais Vert au marchand de bois Thiébaut Vogt (ancien copropriétaire) moyennant 6 500 livres

1765 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 702-v
Fr. Anna Maria geb. Schottin H. Johann Daniel Mühlberger des pfarrers zu St Nicolaus eheliebstin
in gegensein H. Diebold Vogt des holtzhändlers
eine zum grünen Leisten genannte behausung, hoff, bronnen und hoffstatt samt der dargegenüber gelegenen scheur, schopff und garten mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Grünen bruch beÿ der Tränck, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß 4 p ane bodenzinß
ferner eine behausung, hoff, stallung und hoffstatt samt der gemeinschafft des bronnens und profeÿ mit allen deren gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im grünen bruch, einseit neben den Lautzischen erben, anderseit neben H. Johann Jacob Fischer dem bierbrauer, hinten auff Peter Past den hufschmidt – davon gibt man dem mehrern hospital 10 ß ane bodenzinß – so ist diese behausung mit der servitute fluminis und der durchlauff des waßers so auß dem Bapstischen hoff in jetzt verkaufften hoff fließet und seine ablauff dadurch hat wie auch mit der gemeinschafftlichen unterhaltung des nachs dardurch das waßer ablauffet beladen
ferner die abgetheilte helffte zweÿer holtzplätz mit einer holtzhütt allda, einseit neben gedachten Lautzischen erben, anderseit neben dem weeg, oben und unten das Allmend, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 13 ß ane bodenzinß – um 6500 pfund

Le boucher Jean Thiébaut Vogt épouse en 1755 Sophie Catherine Flach, fille de Jean Henri Flach, aubergiste à Neuf-Sarrewerden : contrat de mariage, célébration
1755 (15.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 90
Eheberedung – entzwischen dem Ehren vnd Wohlvorgeachten Hn Johann Theobald Vogt dem leedigen Metzger und burgern allhier Zu Straßburg, weÿl. Hn Joh: Theobald Vogts des geweßenen Holtzghändlers und unds allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenem Hn Sohn als dem Hn Bräutigam ane einem
So dann der Viel Ehr: und tugendreichen Jungfrauen Sophia Catharina Flachin, Hn Johann Heinrich Flach, Handelsmanns undt Gastgebers auch burgers Zu Neu Sdaarwerden Naßau Weilburgischer Jurisdiction ehelich erzielter Jgfr tochter als der Jgfr. Hochzeiterin ane dem andern theil
auf Sambstag den 15.ten Martÿ A° 1755 [unterzeichnet] Johann Theobald Vogt, sophia flachin

Mariage, Bouquenom (luth. n° 211)
1755. d. 15. Apr. ist Herr Theobald Vogt burg. und Metzger Zu Strasburg weil. Herr Theobald Vogts, gewesenen burgers und Holtzhändlers daselbsten ehel. lediger Sohn, Mit Jgfr. Maria Sophia, Herrn Nic. Heinrich Flachen, Gerichtsschöffen und Gastwirths von hier ehel. ledige tochter öffentl. Zusammen gegeben worden (i 62)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 123-v) 1755. Dom. Quasimodogeniti sind Zum Erstenmahl und Dom. Miseriordias sind zum andernmahl proclamirt und Außgeruffen worden Theobald Vogt der ledige Metzger und burger alhie, weÿl. H Dieboldt Vogt gewesenen Holtzhändlers und burgers allhier nachgel. ehelicher Sohn, und Jungfrau Maria Sophia Flachin Hn Philipp Heinrich Flach burgers und Gastgebers Zu Neu-Saarwerd. eheliche Tochter, welche auch d. 15. Aprilis zu Neu Saarwerd. sind ehelich copulirt und außgeruffen worden (i 67)

Ancien boucher, le marchand de bois Thiébaut Vogt s’inscrit à la tribu des Charpentiers le 21 octobre 1763.
1763, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 6-v) Freÿtags den 21. Octobris 1763 – Evangel. Neuz
Hr Joh: Theobald Vogt ehemaliger Metzger und nunmahliger holtzhändler alhie prod. Stallschein datirt den 17. Decembris 1763., bitt demselben des Zunfftrecht angedeÿen Zulaßen cum effecto præstanda zu præstiren.
Erkannt Willfahrt, Zumahlen denselben seinem oblato ein genügen geleistet. dt. 1 lb 10 ß d

Jean Thiébaut Vogt meurt en 1783 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 1 225 livres. La masse propre à la veuve est de 370 livres, la masse propre aux héritiers de  3015 livres. L’actif de la communauté s’élève à 8305 livres, le passif à 8619 livres.

1782 (23. Octob.), Not. Lederlin (6 E 41, 904) n° 204
Inventarium über Weiland Herrn Johann Theobald Vogt, geweßenen letztmaligen Holtzhändlers und burgers dahier in Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschaft, errichtet Anno 1782.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güther keinerleÿ davon ausgenommen, so Weiland Herr Johann Theobald Vogt, geweßener letztmaligen Holtzhändler und burger dahier in Straßburg nunmehr seeligen nach seinem den 21.ten Maii dießes laufenden 1782.sten Jahrs aus dießer welt genommenen Tödlichen Hinscheiden, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, sowohl gemeldter der hinderbliebenen Fraun Wittib als auch Herrn Johann Friderich Petsch des Biersieders und Burgers dahier als geordnet und geschworenen Vogts des abgeleibten seeligen mit seiner hinterlaßenen Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nach tod verlaßener Erbern, namentlich Jgfr Anna Maria, Jgfr. Maria Salome und Jgfr. Maria Magdalena, derer Vogt, fleißig inventirt übernohmen ersucht durch Frau Sophiam Catharinam gebohrne Flachin die hinderlaßene Frau Wittib beiständlichen H. Johann Friderich Vogts des Holtzhändlers und burgers dahier (…) So geschehen allher Zu Straßburg auff Mittwoch den 23.ten Octobris 1782.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem grünen Bruch gelegenen in dieße Verlaßenschaft gehörigen Behausung folgendermaßen sich befunden
Ergäntzung der Fraun Wittib ibgagangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder nun Zertrennter Eheleuthe einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen durch Weiland Herrn Johann Daniel Langheinrich, Notarium publicum juratum et Practicum seeligen den 13. 9.bris 1760. errichteten Inventarÿ illatorum
Eigenthum ane Holtzplätzen. Erstlich ein Holtzplalz gelegen allhier in Straßburg ane dem grünen Bruch, einseit neben Herrn Professor Schurer (…)
Item ein holtzplalz im grünen bruch gelegen allhier in Straßburg einseit neben H. Johann Friedrich Vogt dem ältern Holtzhändler (…)
Eigenthum ane Häußern. Erstlichen eine Behausung nebens und Hinter häußlein von alters her Zum Grünen Leisten genandn samt Stallungen, Schöpffen, Höffen Brunnen, dagegen aber gelegene Scheur, Holtzschopff und Garten, mit allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in Straßburg in allhießiger Vorstadt Cronenburger straß genannd außerhalb dem Speÿerthor im Grünen Bruch beÿ der Tränck, einseit neben einem Almend gäßlein, anderseit neben einer gegen den Baurentantz Zu gehenden Gaß, hinten auff H. Johann Frieße, dem Præceptorum domesticum, stoßend, Von welcher Behaußung man alljährl. Löbl: Stadt Pfenning thurn 16 ß 4 d ane Bodenzinß Zu geben pflichtig ist, sonsten aber seÿe solche freÿ leedig und eigen, und were solche behaußung wie solche von denen Herrn Werckmeisteren dießer Statt mit allen ihren Zugehörden, vermög der mir Notario Zum Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung de dato 23. Decembris A° 1782 æstimirt und angeschlagen worden ist hier abgeworfen pro 1225 Davon gehet ab das Real onus zu doppelten Capital gerechnet mit 32 13. 4. Nach abgang deren verbleibt am vorigen Anschlag in Vorstand 1192. 6. 8. Über die Helffte dießer Behausung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrief in allhießiger C C Stub gef. und mit deren anhangendem Insiegel verwahrt de dato 3.ten Julÿ 1751. Dieße Behaußung hat der Defunctus Von Weiland H Pfarrer Mühlbergers hinderlaßener Wittib käuflichen an sich gebracht, es hat sich aver die Verschreibung darüber nicht vorgefunden, Zum bericht.
Item eine Behausung Gemeinschaft eines bronnens Zur ohnvertheilten Helffte Stallung und Profeÿ (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der vor Weiland Herrn Notario H. Daniel Langheinrich seel, auffgerichteten Eheberedung
Copia des von dem Verstorbenen seeligen vor obgedachtem Herrn Notario H. Daniel Langheinrich seel, auffgerichteten Codicilli
Der hinterbliebenen Wittib unverändert Vermögens, Sa. Hausraths 8, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Goldengeschmeids 34, Sa. Ergäntzung 326, Summa summarum 370 lb
solchemnach wird auch derer Kindr und Erben verändert Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 44, Sa. leerer Faß 16, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Gold 10, Sa. Ergäntzung (2949, Abzug 6, Restiert) 2942, Summa summarum 3015 lb
Endlichen wird uach das gemein theilbar Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 117, Sa. Waaren zum Holtzhandel gehörig 2172, Sa. Schif und geschirrs Zum Holtzhandel gehörig 35, Sa. Weins und leerer Faß 172, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. Goldengeschmeids 8, Sa. baarschafft 600, Sa. Viehs 50, Sa. Heu und Stroh 18, Sa. Eigenthum ane Häußeren 1582, Sa. Eigenthum ane Holtzplätzen 225, Sa. Lehengüthere 50, Sa. Schulden 3266, Summa summarum 8305 lb – Schulden 8619, Compensando, theilbare passiv onus 314 lb
Stall summa 3071 lb
Copia der Eheberedung (…)
Copia Codicilli – persönlich erschienen Herr Johann Theobald Vogt der Holtzhändler und burger allhier Zu Straßburg, von der Gnade Gottes gesunden, gehenden und stehenden Leibes auch guter richtiger Sinnen Vernunft Verstands und Gesprächs (…) in Straßburg Dienst. den 15. Martii Abends Zwischen 6. 7. u. 8. Uhren bei 2.en hellbrennenden Lichtern Anno 1774. – Johann Daniel Langheinrich Notarius publicus juratus

Inventaire dressé après la mort de la locataire Dorothée Barbe Huss, femme du journalier Abraham Feid

1790 (3. Nov.), Not. Lederlin (6 E 41, 910) n° 449
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Gütere, keinerlei davon aus genommen noch vorbehalten, so Frau Dorothea Barbara gebohrne Hußin, Abraham Feid, des tagners und hiesigen Inwohners Ehefrau zu ihme in den Ehestand zugebracht – So geschehen Straßburg d. 3.ten 9.bris 1790.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Grünen Leisten stehenden Behausung vorgefunden
Sa. haußraths (-), Sa. Silbergeschmeids
(…) welche effecten Mstr. Diebold Huß seiner tochter auf abschlag Mütterlichen G, Straßburg den 3.ten Nov. 1790 [unterzeichnet] Abraham& Feid Handzeicheb, Dorothea Barbara Hußin

Fils de l’aubergiste au Cheval à Bischheim, Jean Michel Stahl épouse en 1786 Anne Marie Vogt : contrat de mariage, célébration. La mère de la mariée loue aux futurs époux une partie de sa maison en se réservant expressément certaines localités. Les futurs époux auront la faculté d’acquérir la maison après la mort de la donatrice.

1786 (20. Junÿ), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 107
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen ist Herr Johann Michael Stahl, der leedige Kieffer, Herrn Lorentz Stahl, des Gastgebers Zum Rößel und Frauen Evä gebohrner Schwartzin beeder Eheleuthe und burgere zu Bischheim am Saum ehelich erzeugter Sohn, beÿständlichen vorgedachten seines lieben Vatters, als Hochzeiters ane Einem
So dann Jungfrau Anna Maria Vogtin, Weiland herrn Johann Theobald Vogts des geweßenen Holtzhändlers und burgers dahier mit Fraun Sophia Catharina gebohrner Flachin seiner geweßenen Ehefrauen und hinterlaßener Fraun Wittib ehelich erzeugte und respe. nach tod verlaßenen tochter unter assistentz herrn Johann Friderich Petsch des bierbrauers und burgers dahier ihres geordnet und dati annoch ohnentledigten geschworenen Vogts, als Hochzeiterin ane dem andern theil

Fünfftens, so erklärte sich erstgemeldte Frau Vögtin unter gedachter Assistentz gegen beden Jungen Eheleuthe dahin, daß Sie ihnen nach verfluß bedittener Zweÿer Jahre in Lehnung geben wolle, samtliche hernach beschriebene Holtzplätze, wie auch eine Wohnung in der behaußung Zum grünen Leisten in einer stub, Nebens Stub, Kuchen, Keller, der Kleine Keller genandt, samt allen hernacher beschriebenen Scheuren Schöpffen und Stallungen + (+ wie auch verschiedenen anderen Gemachen oder Cammeren, wavon Sie beede Junge Eheleuthe genugsame Kenntniss Zu haben declarirt) auf vier nach Endigung obnbedittener Zweÿer Jahr und anfangenden nach einander folgende Jahre und und um den Preis von 200 Gulden (…)
Eilfftens, so erklärte sich mehrgemelte Frau Vogtin ferner gegen Ihnen Jungen Eheleuthen dahin, daß wann ermelte vier lehnungs Jahre ihre Endschafft erreichet haben werde, Sie Ihnen sambtliche hernach beschriebene Hausser und Immoblien davon die Mutter nach ihrem Absterben ihren dritten daran habenden antheil um die summ von 13.000 Gulden das gantze gerechnet, wie hernach weiter zu laßen eigenthümlichen überlaßen hat, in fernerer Lehnung und so lang die Mutter am leben verbleiben werde (…) Auch behaltet sich die Mutter Zeit Lebens bevor die Wohnung im grünen Leisten im Ersten Stock bestehend in Stub, Stubkammer, Kuchen, Keller unter der Großen stub, einer schwartz Getüch und anden Kammer samt allen Zu einer Huaußhaltung nöthigen und ohnentbehrlichen bequemlichkeiten Zugleichen den Großen Garten hinten gegen dem grünen Leisten über gelegen, welche vorbehaltene Posten Sie die Mutter ohn entgeltlich über den angesetzten Zinß zu genießen haben solle, auch solle Sie Junge Eheleuth verbunden seÿn, ihro der Mutter gleich beÿ antrettung der Lehnung so viel holtz als zu ihrer Haußhaltung erfordert wird, und so viel beßerung als Sie in ihren Paar Stück Reeben und obbesagten Garten brauchen wird zu lieffersn und führen zu laßen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95-v, n° 21)
1786. sind nach Vorher genangener Zweÿmaliger Proclamation, Mittwoch den 23. Augusti, in unserer Kirch copulirt worden H Johann Michael Stahl, led Kiefer und Burger alhier, H Lorentz Stahl des Gastgebers Zu Bischheim am Saum mit Fr. Eva geb. Schwartzin ehl. erzeugter Sohn, Und Jgfr. Anna Maria Vogtin, weil. H. Davidt Vogt gew. Holtzhändlers und Burgers alhier mit Fr. Maria Sophia geb. Flachin ehl. erzeügte tochter [unterzeichnet] Johann Michael Stahl als hochzeiter, Anna Maria Vogtin als Hochzeitere (i 100)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à la femme. Ceux du mari s’élèvent à 873 livres, ceux de la femme à 1 597 livres.

1788 (30. Julius), Not. Lederlin (6 E 41, 909) n° 403
Inventarium über Herrn Johann Michael Stahl des Holtzhändlers und Fraun Annæ Mariæ gebohrner Vogtin, beeder Eheleuthe und burgere dahier in Straßburg mit einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen errichtet Anno 1788 – (…) und vermög der Vor mir dem unterschriebenen Notario am 20.ten Junii 1786. errichteten Eheberedung deren 4. puncten für unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 30.ten Julii Anno 1788. Nachmittags, In Gegenwart Fraun Sophiæ Catharinæ Vogtin gebohrner Flachin der Ehefrauen leiblicher Mutter und Herr Johann Philipp Häckel des Seiden Knöpffmachers und burgers dahier, der Ehefrauen erbettenen beistands

in einer allhier Zu Straßburg ane dem grünen Bruch gelegen zum theil der Ehefrauen Zugehörigen Zum grünen Leisten genandten Behaußung folgender maßen sich hervorgethan
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. Hausraths 110, Sa. Silbers 14, Sa. Golds 31, Sa. baarschafft 600, Summa summarum 756 ln – Darzu gesetzt die eine Helffte derer hernach beschriebenen Haußsteuren 117, Des Ehemanns ein gebrachtes Guth 873 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand eingebrachte Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 224, Sa. Silbers 23, Sa. Golds 81, Sa. baarschafft 1150, Summa summarum 1479 lb – Hierzu gesetzt die andere Helffte der Haussteuren 117 lb, Der Ehefrau eingebracht Guth 1597 lb

Anne Marie Vogt céde à ses deux sœurs Marie Salomé Vogt femme du meunier Jean Frédéric Lauth et Marie Madeleine Vogt femme de l’huilier Philippe Jacques Lauth les droits qui lui reviennent d’après son contrat de mariage

1802 (21 pluviose 10), Strasbourg 7 (36), Not. Stoeber n° 2954, 1835
burgerin Anna Maria Vogt bs. Johann Michael Stahl holzhändlers Ehegattin
ihrer beeden Schwestern b. Maria Salome geb. Vogt bs. Johann Friedrich Lauth Zornenmüllers Ehefrau und b. Maria Magdalena geb. Vogt b. Philipp Jacob Lauth Öhlmüllers Ehefrau
fünff 9. theil für unvertheilt an einer behausung zum grünen leisten genannt im grünen bruch N° 18 einseit neben dem Allmend, 2.s. b. Johs. Bischoff holzhändler hinten auff Frieße den Instituteur ziehend, samt denen dabeÿ befindlichen Stallungen höfen Schöpfen und bronnen,
ferner an einem häußlein auch im grünen bruch 1.s obiger behausung, 2.s u. hinten auf vorged. b. Freiße stehend,
Ferner in einem häußlein im grünen bruch im leistengäßlein, einseit neben dem allmend, anderseit neben b. Frieße Vorgedachten, hinten auf wieder auf vorherige behausung ziehend,
weiter an einer behausung im leistengäßlein, einseit neben joh; Bischoff. anderseit neben b. freßen, hinten auf ihne br. Bischoff ziehend,
weiter an einem holzplatz im grünen bruch gelegen, einseit neben Schüblerschen Erben, anderseit neben (-) oben und unten auf das Allmend stosend,
an einem holzplaz im grünen bruch, einseit neben Kest holzhändler, anderseit neben der Schüblerischen Erben, oben und unten auf allmend stossend
und an einem holzplatz Garten und holzhütt daselbsten gelegen, einseit neben Schüblerschen Erben und rings um auf Allmend
ihro der Verkäuferin in der vor weÿl. Not. Lederlin den 20. Januarÿ 1786 passirten Eheberedung zu geschrieben worden – die übrige vier 9 theil als Väterlich gut für unvertheilt participiren – um 14.444 fr.
Enregistrement, acp 83 F° 109 du 22 pluviose 10

Marie Salomé Vogt épouse en 1790 Jean Frédéric Lauth, meunier au moulin dit Zornenmühl
1790 (23. 7.br), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 362
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Friderich Lauth der hiesige burger und Zornenmüller so großjährigen alters, weiland Herrn Johann Friderich Lauth des gewesenen Zornenmüllers und burgers allhier in erster Ehe mit weiland Fr. Margaretha Magdalena geborner Schläberlin ehelich erzeugter Sohn als bräutigam ane einem,
und Jungfrau Maria Salome Vogtin, weiland Herrn Theobald Vogt, gewesenen Holtzhändlers und burgers allhier mit Fruan Maria Sophia geborner Flachin seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzielte tochter als Braut
Straßburg Donnerstag den 23. Septembris Anno 1790 [unterzeichnet] Johann Friderich Lauth als Hochzeiter, Maria Salomea Vogtin als Hochzeiterin

Marie Madeleine Vogt épouse en 1795 le brasseur Philippe Jacques Lauth

Sophie Catherine Flach meurt en 1803 en délaissant trois filles.
1804 (26 prairial 12), Strasbourg 7 (19), Not. Stoeber n° 1971, 5826
Inventarium über weÿl. fraun Sophia Catharina geb. Flach auch weÿl. burgers Johann Theobald Vogt gewesten holtzhändlers Wittib Verlassenschafft – ist gestorben den 2. messidor 11. jahr und hat zu Erben verlaßen 1. frau Anna Mariam geb. Vogt bürgers Johann Michael Stahl des holtzhändlers Ehegattin, 2. Fr. Mariam Salome geb. Vogt burgers Johann Friedrich Lauth des Zornenmüllers Ehegattin, 3. fr. Mariam Magdalenam geb. Vogt, burgers Philipp Jacob Lauth Oelmüllers Ehegattin alle dreÿ mit dem am 21 mai 1782 verstorbenen Ehemann erzeugte töchter
in der im grünen bruch n° 18 gelegen zum Grünen Leisten geschildeten behausung
hausrath 102, 77, 72, 98, 474, 203 und 43 fr, silber 10 fr, faß 198 fr, waaren und werckzeug zum holtzandel 2128 und 1172 fr, schuld 2600 fr, summa summarum 4579 fr, schulden 4490 fr, Mithin 89 fr
Enregistrement, acp 92 F° 63 du 30 pr. 12

Le marchand de bois Jean Michel Stahl meurt en 1812 en délaissant cinq enfants.
1812 (30.6.), Strasbourg 8 (3), Not. Roessel n° 739
Inventaire de la succession de Jean Michel Stahl, marchand de bois décédé le 4 mai dernier – à la requête de 1. Anne Marie Vogt la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Lederlin notaire à Strasbourg le 20 juin 1786, mère et tutrice légale de Jean Jacques Stahl, hussard au 9° régiment âgé de 19 ans, Marie Madeleine âgée de 12 ans, 2. Charles Frédéric Stahl, marchand de bois, 3. Chrétien Guillaume Stahl, tonnelier ; 4. Chrétien Louis Stahl, marchand de bois, les cinq héritiers de leur père – en présence de Philippe Jacques Lauth, fabricant d’huile, tuteur subrogé auxdits mineurs
dans une maison au marais verd n° 18 appartenant aux frères Lauth
mobilier 279 fr, chantiers 7400 fr, total 7679 fr, passif 49.904 fr, déficit 42.225 fr
Inventaire des apports dressé par Lederlin notaire à Strasbourg le 30 juillet 1788
Enregistrement, acp 120 F° 22 du 2.7.
vacation du 3 septembre (enr. f° 107 du 7.7.)

Anne Marie Vogt cède aux marchands de bois Charles Frédéric Stahl et à son frère Chrétien Frédéric Stahl (ses enfants) un terrain le long du canal

1815 (2.3.), Strasbourg 8 (11), Not. Roessel n° 2367
Anne Marie Vogt veuve de Jean Michel Stahl marchand de bois
à Charles Frédéric Stahl marchand de bois et à son frère Chrétien Frédéric Stahl non encore patenté mais intentionné d’embrasser le même état
un terrain situé vis à vis une maison quartier dit marais verd appartenant aux acquéreurs entre le communal et le fossé du faux rempart aboutissant sur la maison de Birgenzel composé d’un grand et d’un petit jardin, d’une grange et d’un hangar, lequel tiers appartient à la venderesse dans la succession de ses père et mère – les deux tiers appartiennent déjà aux acquéreurs suivant acte reçu par le soussigné notaire le 28 février dernier – moyennant 1200 francs
enreg. manquant F° 99 du 4.3.

Marie Salomé Vogt et Marie Madeleine Vogt cèdent à (leurs neveux) Charles Frédéric Stahl et à son frère Chrétien Frédéric Stahl la maison qu’elles ont acquise en partie en 1802.

1815 (28.3.), Strasbourg 8 (11), Not. Roessel n° 2362
Marie Salomé Vogt épouse de Jean Frédéric Lauth, brasseur au Dauphin, et Marie Madeleine Vogt épouse de Philippe Jacques Lauth ci devant fabricant d’huile
à Charles Frédéric Stahl marchand de bois et à son frère Chrétien Frédéric Stahl non encore patenté mais intentionné d’embrasser le même état
1. une maison avec cour, écuries, remises, tous autres bâtiments, appartenances et dépendances sous numéro 16, 17, 18 et 18 bis, d’un côté le communal, de l’autre la propriété du Sr Bischoff marchand de bois et du Sr Eckert boucher, tenant devant au marais verd et à la petite rue de l’esprit, derrière propriété du Sr Friessé instituteur, Lequel immeuble était autrefois composé d’une grand et de plusieurs petites maisons
2. trois chantiers pour y déposer du bois de construction, l’un de deux parts à la succession du père des acquéreurs,
l’autre c’est-à-dire le second d’un côté ma propriété de Frédéric Vogt marchand de bois d’autre un chantier dépendant de cette succession
le troisième tenant des deux côtés au jardin Fischer tirant tous des deux bouts au communal – quatre 9° des immeubles sont échus aux venderesses dans la succession de Jean Tibaud Vogt marchand de bois leur père, les cinq 9° restants vendus par Anne Marie Vogt veuve de Jean Michel Stahl marchand de bois leur sœur et mère des acquéreurs par acte reçu M Stoeber le 21 pluviose an X transcrit au bureau des hypothèques volume 6 n° 54 – cinq 9° appartenaient à la veuve Stahl, savoir deux 9° du chef du Sr Vogt son père, trois 9° en conformité du contrat de mariage dressé par Lederlin notaire le 20 juin 1786 par Sophie Catherine Flach veuve du Sr Vogt
3. deux tiers du terrain vis à vis la susdite maison entre le communal et le fossé du faux rempart aboutissant sur la maison de Birgenzel composé d’un grand et d’un petit jardin, d’une grange et d’un hangar, lesquels deux tiers appartiennent aux venderesses et le dernier tiers à la veuve Stahl comme leur étant avenu dans la succession de ses père et mère déjà nommés, Dans l’inventaire de celle du premier reçu Me Lederlin le 23 octobre 1782 ce terrain est désigné avec la maison mais il n’en a été rien compris ni dans le contrat de mariage de 1786 ni dans l’acte du 21 pluviose 10 – délivré les actes passés à la Chambre des Contrats le 7 décembre1653 constatant que Tibaud Vogt marchand de bois a fait acquision desdits immeubles – moyennant 28.000 francs
enreg. manquant F° 95 du 2.3.

Le marchand de bois Chrétien Louis Stahl épouse en 1815 Sophie Salomé Greiner
1815 (8.5.), Strasbourg 8 (11), Not. Roessel n° 2502
Contrat de mariage – Chrétien Louis Stahl, marchand de bois, fils majeur de feu Jean Miche, marchand de bois, et d’Anne Marie Vogt
Sophie Salomé Greiner, fille majeure de feu Jean Greiner, boulanger, et de Marie Salomé Beyer épouse actuelle de Chrétien Guillaume Lauth, boulanger
Enreg. manquant F° 4 du 9.5.

Le marchand de bois Charles Frédéric Stahl épouse en 1817 Sophie Marie Salomé Schaaf
1817 (19.12.), Strasbourg 8 (21), Not. Roessel n° 4983
Contrat de mariage – Charles Frédéric Stahl, marchand de bois, fils majeur de feu Michel Stahl, marchand de bois, et d’Anne Marie Vogt
Marie Salomé Schaaf, fille majeure de Jean Frédéric Schaaf, propriétaire, et de Marie Salomé Koch
communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 137 F° 6-v du 20.12.

Le marchand de bois Charles Frédéric Stahl et Salomé Schaaf cédent leur moitié indivise à Louis Chrétien Stahl qui habite Schiltigheim et devient ainsi seul propriétaire

1823 (5.12.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 163, n° 102 du 6.12
Charles Frédéric Stahl, marchand de bois de construction et Salomé Schaaf domicilié au Marais verd n° 18
à Louis Chrétien Stahl, marchand de bois à Schiltigheim
la moitié par indivise d’une maison, cour, écuries, remises, autres bâtiments, appartenances et dépendances au Marais Verd en cette ville n° 16, 17, 18 et 18.bis, d’un côté le communal, d’autre la propriété de la De Goetz née Bischoff et du Sr Eckert, boucher, devant tenant au Marais Vert et à la petite rue de l’Esprit, derrière la propriété du Sr Frisé instituteur, lequel immeuble était autrefois composé d’une grande et de plus petites maisons
2. la moitié par indivise de trois chantiers pour déposer du bois de construction audit Marais Vert, des deux côtés succession de Jean Michel Stahl, le second d’un côté la propriété du Sr Frédéric Vogt, d’autre à un chantier dépendant de la succession de Jean Michel Stahl et le troisième des deux côtés au jardin Fischer tirant de tous ses deux bouts sur le communal
3. la moitié par indivise de deux tiers d’un terrain situé vis à vis la susdite maison entre le communal et le fossé des Faux Remparts aboutissant sur la maison Birgentzel composée d’un grand et d’un petit jardin, d’une grange et d’un hangard, acquis par acte reçu par Roessel notaire à Strasbourg le 28 février 1815 – l’acquéreur est lui même propriétaire de l’autre moitié au contenu du même acte – est comparu Anne Marie Vogt veuve de Jean Michel Stahl laquelle a déclaré que c’est par erreur que lors de la vente ci dessus relatée qu’on lui a attribué le tiers du terrain désigné sous n° 3 qu’elle ne peut avoir aucun droit sur le tiers dudit terrain attendu qu’ayant été compris dans la désignation de la maison suivant l’inventaire de son père Jean Thiébaut Vogt dressé par Lederlin notaire le 23 octobre 1782 – moyennant 14.000 francs
Enregistrement, acp 165 F° 161-v du 6.12.

Louis Chrétien Stahl et Sophie Salomé Greiner échangent des terrains avec la Ville de Strasbourg

1834 (8.3.), Strasbourg 13 (49), Me Bremsinger n° 6932
Echange – 1. Frédéric de Turckheim, officier de la Légion d’Honneur agissant au nom et comme maire de cette ville en exécution d’une odonnance royale
2. Louis Chrétien Stahl, marchand de bois à Schiltigheim, et Sophie Salomé Greiner
I. (les conjoints Stahl cèdent à la ville) 1. un emplacement ayant 680 m 10 cm carrés de superficie cultivé en jardin marqué E sur le plan dressé à cet effet qui étant ci annexé sera ci après plus amplemement relaté, clos d’un mur longeant la petite rue de l’Esprit
2. un hangard marqué F de 295 m 11 cm carrés attenant audit jardin
3. le terrain marqué G de 178 m 50 cm carrés situé entre ledit hangard & l’abreuvoir communal
4. une place à bois de construction marqué H de 209 m 45 cm carrés de superficie situé devant ledit hangard
5. une autre place à bois marquée J de 26 m 60 cm carrés situé devant la maison d’habitation du Sr Stahl de manière que la ville se trouvera propriétaire de tout le terrain entre le fossé de l’ancien Faux Rempart formant le nouveau canal d’une part & les façades des maisons de la d’une pointe rue de la petite rue de l’Esprit, celle des maisons appelées zum grunen leisten & la halle aux blés, d’autre part la place devant cette halle & le quai sur la rive gauche devenant ainsi libre jusqu’au canal et franche de toutes servitudes et droits
De plus les conjoints Stahl abandonnnent deux places à bois de construction situés près les ci devant anciennes casernes l’une marqué K au devant de la maison II ayant une superficie de 74 m 25 cm carrés, d’autre en retour d’équerre marqué L de 91 m 51 cm carrés vis à vis la maison n° 67 le tout d’une superficie de 1555 m 52 cm carrés au quartier du Marais Vert
Ces divers emplacements proviennent de la succession de Jean Thiébaut Vogt décédé marchand de bois sont échus à ses trois filles Marie Salomé Vogt femme de Jean Frédéric Lauth, brasseur au Dauphin, Marie Madeleine Vogt femme de Philippe Jacques Lauth, fabricant d’huile & Anne Marie Vogt veuve de Jean Michel Stahl, marchand de bois chacun pour deux 9° suivant inventaire dressé le 23 octobre 1782 par M° Lederlin, les trois autres 9° cédés à Anne Marie Vogt par Catherine Flach veuve Vogt sa mère par l’article 13 du contrat de mariage avec Jean Michel Stahl devant M° Lederlin le 20 juin 1786. Ladite veuve Stahl née Vogt a cédé cinq 9° à ses deux sœurs devant M° Stoeber le 21 pluviose 10 (10 février 1802) transcrit au bureau des hypothèques volume 6 n° 54. Lesdites Marie Salomé Vogt et Marie Madeleine Vogt réunirent ainsi la propriété des neuf 9° ont transmis lesdits emplacements & terrains avec d’autres chantiers & une maison, cour, divers bâtiments & dépendances à Louis Chrétien Stahl & Charles Frédéric Stahl son frère marchands de bois, mais le dernier ayant vendu au premier sa part indivise Louis Chrétien stahl devenu seul propriétaire suivant contrats reçus par M° Roessel le 28 février 1815 et F. Grimmer le 5 décembre 1823. Dans le contrat de 1815 il est dit qu’Anne Marie Vogt veuive Stahl mère de Louis Chrétien & Charles Frédéric était restée propriétaire du tiers par indivis du terrain tenant au Faux Rempart & au Sr Bergentzler sur lequel se trouve un grand et petit jardin, une grange & un hangard mais par le second contrat de 1823 ladite veuve en rectifiant cette énonciation a déclaré que c’est par erreur que ce tiers lui est attribué, attendu que ce terrain a été désigné comme dépendant de ladite maison & en faisant partie intégrante d’après l’Inventaire précité de 1782 et qu’il est compris dans la vente de 1802 suivant contrat de 1823 transcrit au bureau des hypothèques volume 163 n° 102
II. en contre échange (la ville cède) un terrain communal situé à droite de la halle aux bleds de cette ville contenant une superficie de 1997 m 96 cm carrés renfermé dans les lignes droites A B C D & sur lequel se trouvaient construites autrefois les vieilles casernes, Ce terrain forme un long parallélogramme dont un des côtés est projeté parallèlement aux faces latérales de la halle mais avec la servitude passive de laisser de ce côté deux triangles MN & AM indiqués au plan ci joint pour la voie publique laquelle conservera 3 m de largeur parallèlement à la propriété du S Maské n° 65 marqué O & 2 m de largeur au devant des maisons 66 & 67 marqué P, la ville ne voulant pas prendre l’engagement d’acquérir ces propriétés pour les donner à la voie publique ajourne indéfiniment l’époque à laquelle les conjoints Stahl ou leurs ayant droits ou successeurs pourront jouir des deux triangles mais elle leur concède dès ce moment la propriété pour dans un avenir proche ou éloigné être réuni à ladite propriété & ne former qu’une seule ligne A D par suite de l’alignement lors de la démolition ou reconstruction des maisons 65, 66 & 67. L’autre côté est projeté parallalèlement aux maisons existantes pour former une rue de 7 m de largeur, la face vers la halle serait dans la dierction de la rue des Paques rectiligne avec les maisons dites Hundshoff, la façade opposée vers la rue des Treilles vertes sera dirigée suivant la ligne oblique tracée au plan pour laisser à ladite rue une largeur parallèle de 20 m 50 cm prise devant la propriété du Sr Schott
Sur ce terrain se trouve un puits commun dont l’artillerie & le voisinage continueront de faire usage jusqu’à ce que les écuries militaires soient évacueés & abandonnées par l’artillerie alors le puits cessera aussi d’être à l’usage du voisinage. Les auges en bois & la pompe seront reprises par l’artillerie ou par la ville qui se réserve dans tous les cas la margelle en pierres le reste des matériaux sera abandonné aux époux Stahl mais la ville pourra faire dépaver le terrain lorsqu’elle le jugera convenable en enlevant les cailloux qui lui restent réservés en propre
aliénation votée par délibération du Conseil municipal du 8 octobre dernier dans le but de faciliter les abords de la halle aux bleds & pour prolonger le quai sur la rive gauche depuis le pont du Faubourg de Saverne jusqu’au nouveau pont vis à vis la Grande rue de l’Esprit communiquant à la rue nouvellement percée, elle a été autorisée par Ordonnance du Roi en date du palais des Tuillerie du 27 décembre 1833
revenu l’immeuble cédé par les conjoints Stahl, 475 fr de revenu ou 9500 fr de capital
terrain cédé par ma ville d’un revenu de 250 fr ou un capital de 5000 – soulte de 4500 fr
Les conjoints Stahl auront la faculté d’enlever à leurs frais tous les arbres, vignes plates se trouvant dans ledit jardin de même que le mur d’enceinte d’icelui vers la petite rue de l’Esprit & les matéraiux du hangard avec les fondations mais ils ne pourront toucher au petit mur du côté du fossé. Ils pourront aussi enlever le restant de terre végétale du jardin qui ne serait pas employé par la ville pour favoriser la venue des arbres à planter sur le quai de la rive gauche du canal & sur la place devant la halle
VIII. la ville consentira à la continuation du bail actuel en faveur de M. Stahl une nouvelle location pour 9 années des 2 hectares de terres labourables sur la Grande Plaine des Bouchers lots 1 & 2 moyennant pareil canon de 113 fr avec l’autorisation d’y construire une maison d’habitation à rez de chaussée destiné aux écuries, remises & buanderie & un étage au dessus (…) cette construction ne pourra avec plus de 487 m carrés de superficie & la maison avec dépendances ne pourra être habitée & occupée que par le frère & la sœur du Sr Stahl et leurs enfants avec les ouvriers et journaliers ayant nombre de trois au plus sans que le Sr Stahl puisse céder son droit à charge en outre par M Stahl de faire démolir ces constructions avant le 31 décembre1847.
Enregistrement, acp 223 F° 145-v du 12.3.

Louis Chrétien Stahl déclare que les ouvertures pratiquées vers la propriété de son voisin Philippe Stiegelmann sont une pure tolérance

1834 (23.8.), Strasbourg 10 (88), Me Zimmer n° 1822
Déclaration – Louis Chrétien Stahl, marchand de bois à Schiltigheim, propriétaire de la maison sise en cette ville au Marais Verd n° 16, 17, 18 et 18 bis et donnant sur la maison n° 13 laquelle appartient à Philippe Stiegelmann, boucher,
propriété qui résulte d’un contrat de vente reçu par M° F. Grimmer le 5 décembre 1823 lequel a déclaré et reconnu que ce n’est que par simple tolérance qu’il a pratiqué différentes ouvertures dans son mur servant de cloture à son bucher ou magasin de bois et joignant immédiatement la ruelle appartenant au Sr Stiegelmann et ce vis à vis le mur servant de cloture à l’étable dépendant de la propriété de ce dernier. En conséquence le Sr Stiegelmann s’oblige à fermer et murer les ouvertures (…) à première réquisition
Ledit Sr Stahl n’entendant cependant en aucune manière préjudicier par le présent engagement et reconnaissance à son droit d’avoir des soupiraux de cave dans le bas dudit mur dans lequel il n’a pratiqué les autres ouvertures que par tolérance de la part dud Sr Stiegelmann
Enregistrement, acp 226 f° 154-v du 25.8.

Antoine Herrmann et Louis Chrétien Stahl passent un accord de mitoyenneté au profit de Jean Philippe Stiegelmann

1842 (18.11.), Strasbourg 10 (100), Me Zimmer n° 4543
Vente – Ont comparu 1° M. Antoine Herrmann, nourrisseur de vaches, & D° Marie Madeleine Graf, sa femme de lui dument autorisée, les deux demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de propriétaires de la maison sise à Strasbourg au marais verd N° 12
2° M. Louis Chrétien Stahl, propriétaire & marchand de bois & D° Sophie Salomé Greiner, sa femme qu’il autorise pour tout ce qui suitn les deux demeurant à Schiltigheim, agissant en qualité de propriétaires de la maison sise à Strasbourg au marais verd N° 18, Lesquels comparans ont, par les présentes, vendu (…)
A M. Jean Philippe Stiegelmann, boucher, demeurant à Strasbourg, ci présent & acceptant, agissant comme propriétaire de la maison sis en cette ville marais verd N° 13
les mur & portions de mur qui séparent leurs propriétés de celle de M. Stigelmann savoir
les conjoints Herrmann 1) la mitoyenneté du pignon de leur maison se trouvant du côté de la propriété de M. Stigelmann. Ce pignon est construit en briques d’une épaisseur de 40 centimètres de largeur & 13 mètres 10 centimètres de hauteur, y compris les combles, qui commencent à la hauteur de 6 mètres 80 centimètres, duuquel droit de mitoyenneté M. Stiegelmann est déjà devenu propriétaire suivant acte de vente fait sous seing privé à Strasbourg le 8 juillet 1841, portant la mention Enregistré à Strasbourg le 3 août 1842 fol. 65. r° (…), lequel acte restera annexé au présentes. Cette vente a été faite pour le prix de 188 francs payés comptant (…)
2° les conjoints Herrmann vendent de plus audit Sr Stiegelmann la mitoyenneté du mur de leur propriété donnant sur l’écurie dudit Sr Stiegelmann ainsi que ce mur se trouve et de comporte actuellement. Mais ce mur n’est rendu mitoyen que sur une épaisseur de 50 centimètres, jusqu’à la hauteur de 5 mètres 40 centimètres & pour le reste de la hauteur sur une épaisseur de 40 centimètres, le restant de l’épaisseur du mur devant rester la propriété exclusive des conjoints Herrmann. Cette vente est faite pour le prix de 325 francs formant la moitié de la somme de 650 francs à laquelle les parties ont évalué la volume de la partie du mur rendue mitoyenne. (…)
Les conjoints Stahl vendent à M. Stiegelmann la mitoyenneté du mur du pignon de leur maison sise ainsi qu’il est dit ci-dessus à Strasbourg au marais vert N° 18. cette partie de mur est celle contre laquelle se trouvent adossées les écuries que M. Stiegelmann vient de construire, elle a pour base un terrain d’une longueur de 8 mètres 70 centimètres & une largeur de 18 centimètres et a une superficie de 1 mètre carré 57 centimètres carrés. Le mètre carré étant estimé à 20 francs la valeur du terrain entier est de 31,40 francs
Le cube total du mur est de 17 m 15, de ce cube il faut retrancher celui de 6 baies dont les vides forment un cube de 1 m 35. Reste donc un cube effectif de 15 mètres 80. Le mètre cube ayant été évalué à 12 francs, la valeur du cube effectif est estimée à 189 francs 40. Ajoutant à cette somme à celle représentant la valeur du terrain, la valeur du pignon ci-dessus décrit & le prix de la présente vente se monte à 221 francs (…)
Cependant il est à observer que suivant acte reçu par M° Zimmer soussigné le 23 août 1844 M. Stahl a reconnu qu’il a pratiqué par tolérance de M. Stiegelmann différentes ouvertures dans son mur servant de cloture a son bucher ou magasin à bois & joignant immédiatement la ruelle appartenant à M. Stiegelmann & ce vis à vis le mur servant de cloture à l’étable dépendant de la propriété de ce dernier. De même il a fait toutes réserves relativement à son droit d’avoir des soupiraux de cave dans le bas dudit mur.
Les trois ouvertures du rez de chaussée pratiquées par tolérance devront continuer à subsister, à cet effet les conjoints Stahl reonnaissenr de nouveau que c’est par tolérance de M. Stiegelmann que ces trois ouvertures continueront de subsister & par suite ils s’obligent à murer les ouvertures & à remettre les choses dans l’état primitif à la première réquisition de M. Stiegelmann, les conjoints Stahl veulent en outre que jamais ces ouvertures ne puissent être considérées comme une preuve de la non mitoyenneté des murs présentement vendus.
Quant au soupiraux dont il est question également dans l’acte donu 23 août 1844 & que M. Stahl avait le droit d’avoir dans ledit mur, ils devront subsister mais seulement par la tolérance de M. Stiegelmann, la présente vente de mitoyenneté ayant résolu le droit de servitude qui existat au profit de la propriété des conjoints Stahl.
L’acquéreur (…) est chargé de remplir les baies se trouvant dans les murs vendus & dont il est parlé ci dessus & ce à ses frais. L’entretien du mur & des murs sur lesquels porte la mitoyenneté aura lieu à fais communs, les réparations qui seront occasionnées par l’un des propriétaires seront à sa propre charge
acp 304 (3 Q 30 019) f° 61-v

La maison fait partie des propriétés qu’achète la compagnie des Chemins de fer de l’Est pour y établir son débarcadère. Le jugement d’expropriation pour cause d’utilité publique est rendu début 1845. Le receveur de l’Enregistrement vend les matériaux de la maison en août 1845.

1845 (28.8.), Hamon receveur (acp 339 (3 Q 30 054) f° 73-v du 3.9.)
Vente par l’Etat à divers des matériaux à provenir de la démolition de quatre maisons sises au quartier du Marais Vert à Strasbourg, savoir
1° la Maison marais vert n° 7
2° la Maison marais vert n° 22
3° la Maison marais vert n° 19
4° la Maison marais vert n° 18


Maison North

La maison appartient à Thomas North de Hürtigheim d’après les tenants et aboutissants en 1607 et en 1629.
Thomas North, alias Thomas Heyd, figure parmi les habitants de Hurtigheim en 1606 et en 1629.

Hurtigheim (luth.) Burger Vnd Einwohner Wie auch Burgers Eheweiber, Welche Anno 1606 mit hauß wohnhaft gewesen. (…) 10. Northen Thumann, od. Thoman Heÿd, d. heilburg. Ursula (i 5)
Burger Vnd Einwohner Wie auch Burgers Eheweiber Welche Anno 1629 alhier mit hauß wohnhaft gewesen. (…) Northen Thumann, Ursula (i 1)

La maison passe à son fils Jean North qui épouse en 1622 Agathe, fille de Jean Kuhn de Quatzenheim.

Proclamation, Quatzenheim (luth. p. 216)
1622. Hanß Norten, thomen Norten von Hücktigheim Ehelich. Sohn, vnd Jungfraw Agatha, Hanß Kunen Selig alhie hind.lassene tochter. p.clam XXI. Trinit. p.clam. 2. XXII. sind dieße Zu Alt. S. Peter Zu Kirch. gang. (i 121)

Adam North de Hurtigheim en son nom et en celui des enfants mineurs de Jean North de Quatzenheim et d’Agathe Kuhn sa veuve remariée avec Jean Rohfritsch et Jacques Heyg de Hangenbieten vendent au jardinier Laurent Werner deux tiers indivis dont le tiers appartient à l’acquéreur dans une maison contiguë à la propriété de Marie von Fessenheim et chargée d’un cens annuel d’un sol 4 deniers envers la Ville

1642 (11. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 783-v
Erschienen Adam Nort von hürtigheim für sich selbst und alß Vogt Annæ und Thomæ, weÿl. hannß Norten Zu Quatzenheim nachgelaßener Kinder, Mehr Jacob heÿd von hangenbiethenheim für sich selbst, Vnd dann hannß Rohfritsch von Quatzenheim für sich selbst und alß Ehevogt Agathæ Kuohnin obgedachten hannß Norten hinderlaßenen Wittibin
verkaufft Lorentz Wernern dem Gartenmann so Zugeg. mit beÿstand diebolt Vogt. deß holtzhändlers
Zwen tritte theil, Ihnen für ohnvertheilt gebührend ahne hauß, hoffstatt, Stallung mit allen deren gebäwen, alhie im grünen bruch, neb. dem Käuffer selbst. ein und anderseit neben Maria von Veßenheim hind. vff ein allmend gäßlin stoßend gelegen, von welch. gantz. Behaußung gehnd iahrs 1 ß 4 s gemeiner statt bodenzinß, daran der übrige tritte theil besagter Mariæ von Veßenheim gehörig – umb 25. Pfund pfenning

Originaire de Haguenau, le receveur Laurent Werner épouse en 1593 Anne, fille du vitrier municipal Séverin Weissenburger
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 45, n° 50)
1593. Lorentz Werner von Hagenaw, des Probsts schaffner Zum Jungen S Peter vnd Anna, Seuerin Weissenburgers des Stattglasers tochter. Eigesegnet Zinstag 7. Augusti (i 25)

Laurent Werner a acquis le droit de bourgeoisie deux mois auparavant
1593, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 571
Laurentius Werner ein schreiber hatt mit beÿstandt Adam Mechlers deß Notarÿ d. burgerrecht erkhaufft vnndt will auff drer Schneider stub dienen. Act. Donnerstag 7. Junÿ 93.

Thiébaut Vogt et sa femme Anne Marie (fille de Laurent Werner, voir plus haut) hypothèquent la maison contiguë à celle de Jean Philippe Kürn au profit de la fille mineure du jardinier Urbain Bœrsch. En marge, quittance accordée en 1688 à Nicolas Vogt (l’inventaire dressé en 1693 ne mentionne pas de titre pour cette partie de la propriété).

1653 (16. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 428
Erschienen diebolt Vogt der Holtzhändler und Burger alhie und Anna Maria sein eheliche haußfraw, Zeigeten Zuvorderist an, daß Sie keine Unveränderte, sondern eine gemeine theilbare Nahrung hetten
in gegensein H Daniel Voltzen Gartners Vnderwagner alß Susannæ weÿl. Urban Börßen Gartners ahne Steinstraß nunmehr seel. nachgelaßener dochter – schuldig seÿen 100 Pfund
Underpfand sein solle hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen & alhie im grünen Bruch, einseit neben weÿl. hannß Philipß Kürnen deß Holtzhändlers seel. Erben, anderseit ist ein Eck ane einem allmendgäßlin, hinden vff obbemelte beeder Eheleuthe stoßend geleg.
[in margine :] Erschienen Jacob von Trienbach Gartner ahne Steinstraß alß Ehevogt Annæ gebohrner Hüglerin deren dießes Capital Zuständig hat in gegensein H Niclauß Vogt deß holtzhändlers alß ietzigen possessoris der hierin Zu Unterpfand verlegt. behaußung (quittung) d. 22. Jan: 1688


Maison arrière

Salomé (Kürn) femme de l’orfèvre Loup Kæhrlin cède à son frère Jean Christophe Kürn le tiers qui lui appartient dans la maison sise derrière celle zum Grünen Leisten et à côté de celle de Thiébaut Vogt

1656 (17. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 23
Erschienen Salome Wolff Kärlin deß Silberarbeiters eheliche haußfraw mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts
in gegensein Hannß Christoph Kirnen deß Holtzhändlers ihres Bruders, bekannt, daß Sie demselben Zu bezahlung 15. lb ahne dem jenigen so Er hannß Christoph weg. der vff seiner alhie in dem Grünen bruoch gelegener und angenohmener Vätterlicher Behaußung hafftender Und Verschwigener Beschwärdt ahne Sie Salome Zuerfordern gehabt, cedirt und übergeben habe,
Ihren tritten theil Ihro für ohnvertheilt gebührendt ahne einem hauß, Stallung, Vnd allen deren Gebäwen, in Grünen Bruoch hinder dem grünen Laÿsten beeder seits neben Dieboldt Vogten dem Holtzhändlern Vnd hinden Vf ein Allmend gäßlin stoßend gelegen, daran die übrige Zwen tritte theil erst erwehntem Diebold Vogten Zusteh. für ohnverhafftet

Le marchand de bois Jean Christophe Kürn revend le tiers à Robert Reichard, receveur à la Toussaint. L’inventaire de 1693 rapporte que Robert Reichard a vendu cette partie de maison le 28 juin 1656 à Thiébaut Vogt

1656 (17. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 23-v
Erschienen Hannß Christoph Kirn der Holtzhändler Und Burger Zu Straßburg
in gegensein H. Ruprecht Reichardts Schaffners Zu Allenheiligen
Einen tritten theil, Ihme nun mehr für ohnvertheilt gebührend ahne einem hauß und Stallung, auch allen deren Gebäwen Vnd Zugehördten, alhier in dem Grünen Bruoch hinder dem grünen Laÿsten, beeder seits neben Dieboldt Vogten dem Holtzhändlern, Vnd hinden Vf ein Allmend gäßlin stoßend gelegen – solcher tritte theil Ihne den Verkäuffers Von Salomen Wolff Kährlins deß Silberarbeiters eheliche haußfr. seiner Schwester heut dato cedirt worden ist – umb 12. lb


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.