6, rue de la Lie


Rue de la Lie n° 6 – VII 305 (Blondel), P 1097 puis section 13 parcelle 58 (cadastre)

Démolie, 1934

1725, Epine 9-Lie 8
Plan-relief de 1725 (© Musée historique) – A l’avant la rue de l’Epine, à l’arrière la rue de la Lie. Le futur numéro 6 est le bâtiment de gauche en U
Rue de la Lie, vers 1930. Le n° 6 est au premier plan à droite (AMS, cote1 Fi 27 n° 31 et coll. part.)

Le receveur Jean Edmond Reisseissen doit un cens à la Ville pour une cheminée sur le communal (1587, Livre des communaux). Ses héritiers vendent la maison qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière en 1608 à l’orfèvre Louis Grünwald qui la lègue à diverses fondations. Elle est louée à partir de 1675 aux marchands Jean Philippe et Jean Georges Mengès, frères du propriétaire. Le marchand Jean Joachim Haubenstricker en est propriétaire de 1703 à sa mort. Il passe en 1704 avec son voisin au sud (bains de la Lie) une convention d’après laquelle il est autorisé à conserver deux fenêtres grillagées qu’il a ouvertes vers la propriété de son voisin. La description de 1742 correspond au plan-relief : bâtiment avant, deux ailes qui le relient au bâtiment arrière dont le rez-de-chaussée sert d’entrepôt de marchandises. L’enquête de 1907 date le bâtiment du XVII° siècle, la galerie dans la cour des XVII°-XVIII° siècles. L’avocat Jean Gaspard Holtzapffel qui l’achète en 1768 y loue des logements et des entrepôts.

168 Elévations n-r-(s)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 168 et cour K (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre du repère (r) : porte suivie d’une porte cochère puis deux fenêtres, trois fenêtres au premier étage, toiture à un niveau de lucarnes. La cour K montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le côté nord (1-2, remise puis bâtiment), le bâtiment (2-3) au fond de la cour puis le côté sud (3-4) à deux niveaux de galeries.
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 6.


Rez-de-chaussée et étage des différents bâtiments
Elévation et coupe du bâtiment arrière (1917, dossier de la Police du Bâtiment)

Théodore Holtzapffel vend en 1847 les bâtiments au menuisier Jean Louis Stangel qui y fait l’année suivante des transformations qui en portent le revenu de 72 à 100 francs et le nombre de fenêtres de 13 à 40 ; les plans de 1917 montrent que les bâtiments arrière ne sont plus les mêmes qu’en 1830. Son héritier testamentaire Joseph Sambstag vend à la Ville la propriété qui se trouve sur le tracé de la Grande Percée. La Ville loue différents ateliers. Elle remet le bâtiment arrière en état en 1916 après un incendie. La maison est habitée jusqu’en 1933.

mars 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1604 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Edmond Reisseissen, receveur de la Chartreuse, et (1567) Catherine Meyer – luthériens
1608 v Louis Grünwald, orfèvre, et (1589) Ursule Zeyssolff – luthériens
1629 h fondation Saint-Marc, Orphelinat, collège Saint-Guillaume et tribu à l’Echasse
1665 v Jean Decimator, marchand, et (1662) Elisabeth Schæffer veuve de Menges Georges – luthériens
1675 h Jean Decimator, marchand, et (1692) Salomé Ahlenschlager veuve du marchand Isaac Kummerell, puis (1699) Agnès Bresler, remariée (1707) à Jean Deucher – luthériens
1709 v Jean Joachim Haubenstricker, marchand de vins, et (1703) Marguerite Reichelt – luthériens
1768 v Jean Gaspard Holtzapffel, avocat, et (1762) Marguerite Barbe Papelier, remariée (1795) avec le banquier Thomas Wachter – luthériens
1800* h Jean Frédéric Holtzapffel, marchand, et (1793) Chrétienne Cléophée Walther
1830 h Théodore Holtzapffel, négociant, et (1823) Hélène Eléonore Jacobée Thomassin puis (1843) Caroline Henriette Elisabeth Serard
1847 v Jean Louis Stangel, menuisier, célibataire († 1861)
1861 h Joseph Sambstag, tisserand puis comptable, et (1859) Marie Anne Sitter
1907* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1678, 1 500 livres en 1742 et en 1788

(1765, Liste Blondel) VII 305, la veuve du Sr Haubenstreit
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Holtzapffel, 6 toises, 2 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1097, Holtzapfel, (Egide Théodore) fils négociant – magasin, sol – 3,15 ares

Locations

1679, Jean Georges Menges
1691, Jean Philippe Menges, marchand, célibataire († 1691)
1704, Isaac Braconnier, bailli de Bouscheid et Kourtzerode
1714, Jacqueline Roth, fille de l’ancien chef au chantier des Maçons Jean Adam Roth
1811, François Barenne Faurés, négociant en vins à Mas d’Agenois

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 222
La maison appartient à Jean Edmond Reisseissen qui doit 1 sol pour une cheminée de 3 pieds ½ de long et 9 pouces en saillie

Trußengaß Anderseit gegen der Schloßergaß wider hienauff
Johann Egmund Reißeisen der Zeitt Schaffner der Cartheuser alhier, hatt ein hauß vff diser seÿtten Im Trusengaëßlin daran ein Vßgestossen Kemmat, so iii+ schu lang, Vnd ix Zoll herauß, Bessert &, j ß d.

Description de la maison

  • 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, chambre, cuisine, petit cabinet pour officier, vestibule, cave voûtée, puits dans la cour, au premier étage poêle, chambre, cuisine vestibule, sous le vieux comble deux chambres, greniers dallés. A droite et à gauche un passage, à l’arrière sur la gauche un poêle, le bâtiment arrière comprend au rez-de-chaussée un entrepôt de marchandises, une cave voûtée, à l’étage un poêle, chambre, cuisine, vestibule, sous le vieux comble deux chambres, le toit est couvert pour moitié de tuiles creuses, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins
  • 1788 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, deux cuisines, chambres, entrepôts et écuries, le comble est couvert de tuiles plates, les deux caves sont voûtées, le tout estimé avec la cour, le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de la Lie

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Holtzapfel
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 386 case 3

Holtzapfel Egide Théodore fis du négociant
Stangel Jean Louis, menuisier rue du bœuf N° 5 (subst. p. 1849)

P 1097, maison, sol, Rue de la Lie 4
Contenance : 3,15
Revenu total : 73,64 (72 et 1,64)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolition
Année d’entrée :
Année de sortie : 1851
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :
1851. Augmentations – Stangel, Jean Louis f° 386, P 1097, Maison, revenu 100, augment. terminée 1848, imposable 1851, imposée 1851
Diminutions – Stangel, Jean Louis f° 386, P 1097, Maison, revenu 72, agrand. démoli 1851

P 1097, maison, Rue de la Lie 4
Contenance : 3,15
Revenu total : 101,64 (100 et 1,64)
Folio de provenance : N.C.
Folio de destination :
Année d’entrée : 1851
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 40 / 32
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 368 case 2

Stangel Jean Louis, menuisier
1876 Samstag Joseph zu Boersch bei Rosheim

P 1097, maison, sol, Rue de la Lie 6
Contenance : 3,15
Revenu total : 101,64 (100 et 1,64)
Folio de provenance : (386)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 40
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 152 case 4

Parcelle, section 13, n° 58 – autrefois P 1097 / 1916
Canton : Drusengasse N° 6
Désignation : Hf, Whs u. Wst
Contenance : 3,53
Revenu : 1400 – 1700
Remarques : 1936 d. c. 6

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 1033
Sambstag Joseph
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 242 Rue de la Lie (p. 393)

Loc. Schoettel, Michel, relieur – Echasses
Loc. Strub, J. Georges, cocher ch. M. Pape. – Pelletier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Drusengasse (Seite 28)

(Haus Nr.) 6
Heinrich, Stuhl- u. Sesselschreinerei. 0
Samstag, Buchhalter. E 1
Schwarz, Fuhrmann. 2
Holzapfel, Wwe. H 1
Heisserer, Diener, H 2

Les annuaires montrent que les locataires sont moins nombreux en 1933 qu’en 1932. La rue est inhabitée l’année suivante.

Annuaire d’adresses 1932, p. 179 (i 100)
Rue de la Lie, 6, Ville de Strasbourg
Denny Ch. journ.
Heinrich J.-B., fabt de chaises
Holzapfel Vve
Meister Jacq. journ.
Schwartz, Vve.

Annuaire d’adresses 1933, p. 180 (i 103)
Rue de la Lie, 6, Ville de Strasbourg
Heinrich J.-B., fabt de chaises
Meister Jacq. journ.
Schwartz, Vve.

Annuaire d’adresses 1934, p. 215 (i 134)
Rue de la Lie (inhabitée)

Grille d’enquête (113 MW 999), n° 98

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Drusengasse 6 [Maison :] 6, rue de la Lie

a) Geschichtliches : In Verbindung mit Schlossergasse N° 14 [Historique, voir 14, rue des Serruriers]

b) Zeitbestimmung : 17. Jh. später verbaut [Epoque, XVII° siècle, remaniée ensuite]

I. Das Äussere [Extérieur]

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 1. Grundrissanlage, Zwei Flügelbauten, durch Holztreppe des 18. Jh. mit einander verbunden
    [Disposition générale] deux ailes reliées par un escalier en bois, XVIII° siècle
  • 5. Galerie auf dem Hofe, Holzgalerie mit Kopfträger an den Ständern, Forme des 17. u. 18. Jh.
    [Galerie sur cour] Galerie en bois dont le haut des montants comportent des supports dans le style des XVII° et XVIII° siècles
  • 7. Treppenhaus, Eichenholztreppe mit Barock-Docken, Podesttreppe
    [Cage d’escalier] cage d’escalier en chêne à balustres baroques, escalier à paliers
  • 8. Treppengeländer, Teilweise einfache Bretter-Docken, barock
    [Balustrades d’escalier] Simples balustres en planches à certains endroits
  • 25. Türbeschläge, Tür im II. Sbg. Türdrucker Form des 17. Jh mit ein ornamentistem Blech *

    [Ferrures de porte] Porte dans le deuxième bâtiment latéral ( ?), style XVII° siècle

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 230 MW 133)

Rue de la Lie 6 (1883-1920)

L’architecte municipal Nebelung fait en 1884 des propositions pour que les eaux usées s’écoulent vers la rue au lieu de s’accumuler dans la cour de la propriété Sambstag. Le fabricant de sacs Guillaume Rosenfelder installe en 1916 un moteur dans son atelier. La Ville, propriétaire des lieux, remet le bâtiment arrière en état en 1916 après un incendie (le premier étage sert d’atelier, le rez-de-chaussée et le deuxième étage d’entrepôt).
Mme Halter est autorisée en 1920 à continuer d’exploiter son commerce de bois et charbons.

Sommaire
  • 1883 (13 novembre) – L’agent de police Weller rapporte que la fosse d’aisance est recouverte non d’une plaque en pierre mais d’une trappe sur laquelle passent les locataires pour arriver à leur logement. Le propriétaire de la maison est Joseph Samstag, habitant à « Berst » près de Rosheim. Le commissaire de police transmet au maire.
    (17 Novembre) – L’architecte municipal Nebelung note que la fosse est recouverte d’une plaque métallique
  • 1884 – L’agent de police Habel rapporte qu’on pose un nouveau pavé dans la cour du n° 6, propriété Sambstag
    L’architecte municipal Nebelung fait des propositions pour que les eaux usées s’écoulent vers la rue au lieu de s’accumuler dans la cour.
  • 1888 – Le comptable Joseph Sambstag demande un délai pour ravaler la façade. L’agent municipal note que la maison a une valeur de 30.111 marks et produit un revenu locatif de 1300 marks. – Travaux terminés, octobre 1888.
  • 1983 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Rapp et fils l’autorisation de faire une prise pour environ 30 becs – Autorisation
  • 1895 – Le maire notifie le sieur Streisser de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence deux volets et une porte de cave. – Rappel, 1898 – Les volets sont réglementaires mais pas la porte de cave, mai 1899 – La porte de cave est modifiée, octobre 1900.
  • 1902 – Le maire notifie Joseph Samstag (demeurant 6, rue du Faubourg de Pierre) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1902
  • 1905 – Le cordonnier Pie Neff demande l’autorisation de poser une petite enseigne perpendiculaire. Elle se trouve à 3,30 mètres de haut et fait une saillie de 45 centimètres – Le maire répond que la saillie ne devra pas dépasser 25 centimètres. – Pie Neff remplace l’enseigne perpendiculaire par une enseigne plate au-dessus de la porte.
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Samstag, demeurant sur place. – 1905, remarques en 3 points – 1907, remarques en 5 points
    Commission des logements militaires. Remarques en 27 points. Le maire fait remarquer que certains travaux sont superflus dans des bâtiments voués à la démolition
  • 1908 – Le maire notifie les services municipaux de faire ravaler la façade
  • 1916 – Guillaume Rosenfelder (vente de sacs) demande à la Police du Bâtiment si comme le prétend la police une autorisation est nécessaire pour installer un petit moteur électrique sans transmission (croquis) – La Police du Bâtiment transmet à l’inspection du travail qui demande copie de l’autorisation municipale – Autorisation. Plan de la parcelle – L’installation est réglementaire, décembre 1916.
  • 1916 – Un incendie a endommagé l’atelier de menuiserie Maurer dans le bâtiment arrière. Comme l’immeuble appartient à la Ville et devra être démoli, la Police du Bâtiment propose de démolir immédiatement le bâtiment endommagé.
    Le rez-de-chaussée et le deuxième étage servent d’entrepôt, seul le premier d’atelier. La Division V-a propose de remettre les lieux en état. – Les transformations sont terminées, janvier 1917 – Dessins (plan du rez-de-chaussée et de l’étage, élévation, coupes, plan de situation)
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que Guillaume Rosenfelder a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire non réglementaire. Rosenfelder argue que le haut de l’enseigne touche le réverbère et qu’aucune voiture chargée ne viendra la heurter. L’enseigne perpendiculaire est remplacée par une enseigne plate.
  • 1920 – Mme Halter demande l’autorisation de continuer à exploiter son commerce de bois et charbons – Le commissaire de police prend un arrêté qui autorise Mme Halter à entreposer 1500 kg de bois et 1500 kg de charbon dans l’immeuble sis 6, rue de la Lie.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom d’Edmond Reisseissen.
Edmond Reisseissen épouse en 1567 Catherine Meyer, fille du receveur de la Chartreuse Conrad Meyer

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 288, n° 1039)
1567. Dominca quarta. Johann Egmund Reisseisen, Jungfraw Catharina Meierin Conrad* Meier des Cartheusser Schaffners dochter. Sind Zu Kirchen gangen Zinstag nach weihenachten (i 297)

Receveur de la Chartreuse, Edmond Reisseissen et sa femme Catherine Meyer font leur testament alors que le mari est malade. Ils instituent pour héritiers leurs cinq fils vivants et leur petit-fils issu de Jean Jacques Reisseissen.
1604 (28. Julÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 not 59) N° 75
Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 61, I) fol. 22
Testamentum nuncupativum Herrn Johann Egmundt Reÿß Isins Schaffners In der Carthauß vnnd Frauwen Catharinen Meÿgerin beeder Ehegemächt
1604 (…) vff Sambstag d. 28. Julÿ Zwüsch. sechß vnd siben Vhren nachmittags (…) persönlich erschÿnen seindt die Ehrengeachte vnd fürnehme Herr Johann Egmundt Reichß Isinn Cartheüser schaffners vnd die Ehren vnd Tugendreiche Fraw Catharina Meÿerin beed. Ehegemächdt vnd burgere Zu Straßburg, Er herr Johann Egmundt Rÿß Isinn leibs Kranckheit halbenn In einem nacht** Angethan vff einem seßell sitzendt sie frau Catharina Aber gesundes gendeß vnd stendeß leibß beede gutter bestendiger sinnen vnd vernunfft (…)
Zum dritten Demnach nuhn die beeden Testirenden ehegemächt nuhn eine lange Zeÿtt, Nemblich über die dreisig siben Jar mitt einander In ehelichem stande gelebet, einander Allen ehelichen willen trew vnd liebe bewissen wie auch In vfferziehung Ihrer Kinder vÿl mühe vnd arbeÿt Außgestanden (…)
Zum Vierdten Zeÿgtten sie testirerer Ane Nach deme sie nach göttlich schickung Inn werendem Ehestand vom lieben Gott mitt Kindern versehen und begabt word. daran dann noch fünff vnd vier Enckell Inn leben, daraund. aber Zween söhne mitt nahmen Hannß Carle vnd hannß Reinhard verheurathet Auch Jeder ein Heürath gutt empfangen (…)
Zum Fünfften, dieweÿl die einsatzung vnd benennung der erben einß Jedenn Testaments fundtament vnd weßentlich haupthstück Ist auch ihne dieselbig kein Testament bestandt. habenn Kan, So ernennen Setzenn vnd bestimmen mehrgenante testirer Zu Iren vngezweiffeltten vnd rechten testaments erben Ihre liebe Söhn vnd Enckel Mitt Nahmen Hannß Conrad, Hannß Carle, Hannß Reinhard, Johannes, Hanß Ernst, Ihre söhnen vnd dann Phillipß Jacoben Ihren enckell Ihreß Sohns weÿlandt Doctoris Johannis Jacobi Reiß Isins selig. nachgelaßenen sohn, In alle Ihre Verlaßenschafft so sie nach geendetem usufructù vnd verglichenen

Héritiers d’Edmond Reisseissen et de Catherine Meyer, Jean Reisseissen, Jean Ernest Reisseissen demeurant à Ulm et le fils issu de Jean Jacques Reisseissen et de Jacqueline Mußinger remariée à François Graseck, vendent à l’orfèvre Louis Grünwald et à sa femme Ursule Zeyssolff la maison comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière moyennant 750 livres

1608 (15. octob.), Chancellerie, vol. 377 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 68
Khauffverschreibung h Ludwig Grünwalden vber ein Behausung In Trusengassen
(Extendiert in lib. Contract huius Anni fol. 93.)
Erschienen Johann Rÿßeÿßen vnd Frantz Graseckh beide für sich selbs, deßgleÿchen d. Johann Näff deß Kleinen Rhats Schreiner alß vogt Hans Ernst Reÿßeÿsen Jetzmals Zu Ulm, vnd dann herr Joseph Junth Stattschreiber alß vogt Philip Jacob w. h. Johann Jacob Reÿßeÿsens Fr Jacoben Müßingerin obberürts Frantz Graseck. Jetzig. haußfr. erzeilt. Sohns, alls erben weiland herr Egimondt Reÿßeÿsen des Charthausen Schaffners und Fr. Catharin Meÿerin beid. Irer eltter
haben in gegenwertigkheit Hannß Ludwig Grünwald. des Goldschmidts (verkaufft) ihme vnd Fr. Ursule Zeÿßolffin seiner ehelich. haußfr. mit beÿstand herrn Wolff Grünwaldt XV.ers seines brud.s und hrn Philipp Krench* der Ellend. Herberg Schaffner sein Schwager
Ein vorder vnd hinder Behausung vnd hoff mit Iren hoffstätt auch all andern gebewen begriffen weit Recht vnd gerechtigkeit geleg. alhie Im Drusen gaß, nah einer gemeinen badstub. d. Trusenbad gnt. die ein vnd anderseit neb. Claus Thoman dem Weinhändler, hind. vff Geörg Krackhern den Beck. Zum pfawen vnd Zum theil Bernhard Brand. stoßend so frey ledig vnd eig. (…) der Khauff gesch. vnd Zugang für vnd vmb 750. lb. d.
Chancellerie, vol. 374 (Gemein Contract Buch) f° 93

Louis Grünwald épouse en 1589 Ursule Zeyssolff, fille du receveur de Sainte-Marguerite Christophe Zeyssolff
Mariage, cathédrale (luth. f° 153-v)
1589. Ludwig Grünwald, vnd Ursula Christoph Zeißolphs des Schaffners Zu S Margreth tochter (…) eingesegnet Zinstags den 14. Januarÿ (i 80)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un attribuent à Louis Grünwald, assesseur des XXI, les fonctions qu’occupait l’ancien consul Frédéric Held qui en a été déchu
1620, Conseillers et XXI (1 R 102)
H Ludwig Grienwaldt XXI, Friderich Heldt seiner Ehren entsetzt. 346.
(f° 346) Mittwoch den XIII Decemb. – Reg. H. Amr. meldt d. mhrn sich Zuerinnern auf was ursachen H Friderich Heldten alten Amr. von einem Ers. Rhatt befohlen seine Ehern Ämpter zu resigniren, der er aber bisher verzogen u nit thun wollen. Also hab ein Ers. Rhatt gestern d. geschefft wid. für handtgewohnt und erkant d. er ipso facto seiner ehren sitz soll entsetzt werden auch ein decret sub sigillo gestern durch Hausen dem Rhattbott. zugeschickt. Und dan die ordnung vermög d. man in 3 tag einen andern kiesen soll damit wil morgen deßweg. mhern mnste* bekummert werden hab er heut verrichten wollen u hatt d. $ff die ordnung d. wahl abzulosen u umbgefragt ob Jemandt gebetten od. angesprochen.
Erk. H Ludwig Grienwaldt der auch die ordnung geschworen hatt.

Louis Grünwald est nommé administrateur du béguinage dit d’Offenbourg
1606 XV (2 R 34) Ludwig Grünwwalt. 118.
1632 Conseillers et XXI (1 R 114) Ludwig Grienwaldt würdt Pfleger d. Samlung Zum Offenburg. 86.
1633 XV (2 R 59) H. Ludwig Grünwald XXI.er. 318. 330. [schöffen geschäfft]

Héritiers testamentaires par fidéicommis de Louis Grünwald et d’Ursule Zeyssolff, la fondation Saint-Marc, l’Orphelinat, le collège Saint-Guillaume et la tribu à l’Echasse délivrent à Jean Adolphe Grünwald le legs des défunts d’après leur testament reçu par le notaire Georges Jæger le 30 juillet 1629.

1645 (27. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 54-v
Erschienen Herr Georg Rehm, herr Johann Valentin Storck Vnd H Achior Baltz alß Schaffnere der Stiffter Zur S. Marx, deß Waisenhaußes Und Zu S. Wilhelm, so dann Herr Jacob Baur XXI.er innahmen E.E. Zunfft Zur Steltzen, alle Vier, alß von weÿl. Herrn Ludwig Grüenwalden XXI.ers Vnd Fr. Ursula Zeißolffin, beede ehegemächdten see: per fidei commissum substituirte Testaments Erben
haben in gegensein H Johann Adolph Grüenwalden Burgers Zu Straßburg, bekannt, demnach Vorermeldts beede Eheleuth ihme herrn hannß Adolph Grüenwalden ihrem Vettern, in ihrem, durch herrn Georg Jägern den Notarium, am 30. Julÿ Anno 1629. vffgerichteten Testamento nuncupativo reciproco Vnder andern legatis auch 100. fl. a 15. batzen legirt vnd v.schafft
in solutum Vnd ahne bezahlung cedirt Vnnd Vbergeben, benantlichen 100. fl. a 15. bz. Von Vnd ahne 740. fl. mehrern Summen, so Er herr Grüenwaldt der legatarius selbsten vff seiner behaußung Zum rothen löwen gent. alhie am Fischmarckt, neben hannß Balthasar Spießen huetstaffierers see. Erben, anderseit Sebaldt Nähers see. Erben, hind. vff den Vlmer graben stoßend geleg. Vermög Pergamentinen mit der Statt str. Contract Insigel becräftigt, durch H Jacobum Küglern den Notm. am 29. Aprilis Anno 1587. Vffgerichteten Brieffs schuldig, Und Jährlich. Vff Medardi mit 5 p. c° Zuverinteressiren Verbund.

Les héritiers testamentaires vendent la maison au marchand Jean Decimator moyennant 400 livres

1665 (7. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 623-v
Erschienen Herr Josias Städel der Buchführer im nahmen Herrn Ober: und Rhat Herren Schöffen und Gerichts E.E. Zunfft Zur Steltzen, Mehr herr Georg Rhem alß Schaffner deß Großen Gemeinen allmosens zue St Marx, Ferners Herr Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaußes, So dann herr Johann Jacob Schütterle alß Schaffner deß Collegÿ Wilhelmitani
in gegensein herrn Johann Decimatoris deß handelßmanns
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit deren hoff, hoffstätten und allen übrigen ihren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhie im Trusen Gäßlein, einseit neben dem Truosen bad, anderseit neben H Lorentz Ahlenschlagern und H. Johann Bernharden beeden Gewerbßgemeinern, hinden uff die Schwartzbeckhen behaußung zum Pfawen genannt zum theil, und theils uff H. Paulum Ansorgen U.I. Ddum stoßend gelegen, welche Behaußung Von weÿl. herrn Ludwig Grünwaldten ein und Zwantzigern nunmehr seel. ahn obgedachte Zunfft und Stiffter per Vltiman Voluntatem eÿgenthümblich gelangt – geschehen umb 400 Pfund

Les experts estiment la maison à 600 livres lors de l’inventaire dressé en 1675 après la mort de Jean Decimator.

Compte que rend le marchand Isaac Kummerell, tuteur de Jean Decimator. Son demi-frère Jean Georges Menges est locataire de la maison rue de la Lie

1679, Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 1) n° 4
Rechnung Mein Isaac Kummerells, Handelßmanns undt Burgers zu Straßburg, alß Johannis Decimatoris, Weÿl. Herrn Johann Decimators, auch geweßenen handelßmanns mit Frawen Elisabetha gebohrner Schäfferin, beeden Eheleuthn und burgere alhier zu Straßburg nunmehr seel. ehelich erziehlten und hinderlaßenen Sohns, geordnet und geschworenen Vogts, über alles das jenige, was Ich vom 27.ten Octobris des 1675.sten Jahrs, alß da Ich dieße Vogteÿ auffgeschwohren, biß den 31. Xbris 1679.sten Jahrs, wegen deßelben eingenommen hergegen wider außgegeben und sonsten in andere wege vögtlicher weiß verrichtet und verhandelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Bericht gegenwärtiger Rechnung. Zuwißen seÿe hiemit, demnach Herr Johannes Decimator meines vogts Sohns vatter seel. den 6.ten Octobris Anno 1675. Frau Elisabetha Decimatorin gebohrne Schäfferin desselben geliebte Mutter seel. aber den 14.ten ejusdem Mensis et anni undt also 8. tag hernach auch Zeitlichen todes verblichen, daß darauffhin alß zuvorhero den 27.te, 8.bris gedacht Jahrs ich Zu dißer Vogteÿ gezog. word. und die formalia præstirt gehabt, vorgedacht meines Vogts Sohns Eltern seel. Verlaßenschafft in beÿsein darzu gehöriger Personen den 9. 9.br et seqq. diebus obgemelten 1675.sten Jahr ordentlichen inventirt auch darüber durch herrn Christoph Schüblern Notarium und E. E. Großen Rhats alten beÿsitzern Zweÿ gliechlautende Inventaria verfertiget (…)
Nachdeme aber Jfr. Elisabetha Mengeßin, meines Vogts sohns Mutterhalb. rechte Schwester den 20.ten Martÿ 1676. gleichfalls mit todt abgienge und Zu ihrem ab intestato Erben die Zween rechte brüder und meinen Curandum verließe, wurde den 4. Aprilis selbigen Jahrs dero Verlaßenschafft Inventation verrichtet durch mehr ehrenernadten Herrn Rathherrn Schüblern deßwegen ein Inventarium gebührend außgefertigt (…)
Außweißung d. Söhn Erster Ehe ererbten vätterlich Guths betreffend. Nach Inhalt meines Curandi special Theilbuch fol. 5. fac I.ma hat herrn Johann Philippo und Georgio Menges meines Vogts Sohns Mutter seel. beede Söhne in Erster Ehe mit weÿl. Herrn Georgio Mengus geweßenen vätterlich guth (…)
Corpus Meines Curandi Jährlich fallend. hauß und Kellerzinßes.
Erstich so gibt Herr Johann Philipp Menges, meines vogts Sohns halb brud von deßen ane dem Trueßengäßlein alhier gelegenen vorder vnd hinderhauß Jährlich auff weÿhenachten Anno 1679. Zum ersten mahl Zu Zinß 50 Rthl. thun 37 lb
Item so reicht derselbe ferner von dem under dem vordern hauß gelegen und vorhin ane H. Abraham hannß metzger Gastgeber Zur Blumen alhie hievor fol: (-) fac. (-) gezeigt maß. v.lühen Keller sampt darinn befindlich. vaßen Jahrs auff Martini und A° 1680 ersten mahls pro interesse 12 lb

Le marchand Jean Philippe Menges, l’un des deux fils issus du premier mariage d’Elisabeth Schæfer qui a épousé en secondes noces Jean Decimator, meurt dans la maison en 1691. L’actif de la succession s’élève à 8724 livres, le passif à 13.950 livres.

1691 (24. 8.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 29) n° 288
Inventarium und beschreibung aller d.jenig. Haab Nahrung u. Güth.e, so Weÿl. d. Wohl Ehren und Vorgeachte H Johann Philipp Menges, geweßener ledig. handelsmann u. burg. alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 24.teg tag des Monaths 7.bris dießes lauffenden 1691. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlich. hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern u. begehren des Ehrenvest und Vorgeachte H. Georg Menges des ledig. Handelsmanns seines Vatter u. Mutterhalb eheleiblichen brud. mit beÿstand des Wohl Ehrenvest u: Vorgeachten H. Alberti Leÿdeckers auch handelsmanns u. burgs. alhie seines noch ohnentledigtenn Curatoris und dann des Ehren Vst und Vorgeachten H Johann Decimatoris des abgeleibten H. seel. halb. brud. mit assistentz des Wohl Ehren Vest und rechtsgelehrten H. Andreæ Schmidt Notarÿ Jurati Publici auch burg. alhier Zu Straßb. desselben geschwornenn Vogts, beed. des Verstorbenen H. seel. ab intestato hind.laßener H. Erben (…) Actum Straßb. d. 24. 8.bris 1691. – Protestatio

In einer in d. Statt Straßburg ane der Trueß. gaß gelegenen Herrn Johann Decimatori dem einen Mit Erben zuständig. behausung sich befunden worden wie volg
Ane Hültzen und Schreinwerckh. Auff dem Vordern Stock. Auff der obern bühnen. In der Wohnstuben. In der Stub Cammer, In d. Kuchen, Im Haußöhren, In der Cammer A, Im hindern hauß öhren, In der Stuben im hind. Stockh, In d Cammer B.
Hauß: und Güetter Zinß (…) Zu Weißenburg von dreÿen häußern (…) welche von weÿl. herrn Johann Decimatoirs geweßenen Handelßmanns und b. allhier des verstorbenen Herrn Stieff Vatters seel. herrühren
Abzug in hievor befindliches Inventarium, Sa. haußraths 152, Sa. Gewerbs Wahren 2175, Sa. Schiff und geschirr Zum Gewerdb gehörig 24, Sa. Gutsch 16, Sa. Schiff und geschirr Zum Fuhrwerck und Reutten gehörig 5, Sa. Früchten 2870, Sa. weins und lährer vaß 952, Sa. Pferds 35, Sa. haws 9. Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Guldener Ring 11, Sa. baarschafft 1536, Sa. Pfenningzinß hauptguths 325, Sa. hauß; und Guether Zinß 80, Sa. Schuld 489, Summa summarum 8724 lb – Schulden 13.950 lb, Onus Passivorum 5225. lb
Sa. d. ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden 2377 lb

Jean Decimator vend la maison à Jean Joachim Haubenstricker moyennant 1050 livres

1703 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 156-v
(1050) Hr. Joh: Decimator handelsmann
in gegensein Hn. Joh: Joachim Haubenstricker
Zweÿ Häußer ein vorders u. ein hinters mit deren Hoff, Hoffstätten u. allen übrigen ihren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden u. gerechtigkeit auch seÿen in solchem Kauff begriffen zwölff stück Vaß im vordern Keller, doch daß der hr. käufer Hn. Dri. Joh: Saltzmann Medico welcher solchen Keller u. Vaß in lehnung hat sothane lehnung welche sich im Augusto 1704 endiget außhalten solle, alles allhier im Trußen gäßlein einseit neben dem Trußenbad, anderseit neben dem Hn. verk. hinten auf die Schwartzbecken behaußung zuem Pfauen genant zum theil u. theils auf Hn. Ddum Joh: Martin Dautel stoßend gelegen – umb 1050 pfund

Fils de l’aubergiste au Saumon aussi nommé Jean Joachim Haubenstricker, le marchand de vins Jean Joachim Haubenstricker épouse en 1703 Marguerite Reichelt, fille du professeur d’université et chanoine de Saint-Thomas Jules Reichelt : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Joachim Haubenstricker, ledigen Weinhändler und burgern allhier zu Straßburg, weÿland des Ehrenvesten und Wohlvorgeachten Herrn Johann Joachim Haubenstrickers geweßenn Gastgebern Zum Salmen und burgers allhier nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Edlen, Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Margarethæ deß Hoch Edel, Vest, Hochgelehrten und hochachtbahren herrn Julÿ Reichelts Weltberühmten Mathem: Professoris Publici beÿ allhießiger Löblichen Universität und des Collegiat Stiffts Zu St. Thome höchstmeritirten Præpositi auch Vornehmen Burgers Zu ermeldtem Straßburg Eheliblichen dochter, als der Jungfrau hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und Verhandelt in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, Montags den Ersten Octobris in dem Jahr als man nach unsers Erlösers und allein Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburth und Menschwerdung Zalte 1703

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 93-v, n° 514)
den 17. Octob. 1703 sind, nach ordentlicher außruffung Zur christlichen Ehe eingesegnet worden H. Johann Joachim Haubenstricker, der ledige Weinhändler undt burger allhier, weÿl. H. Johann Joachim Haubenstrickers, gewesenen burgers undt gastgebers nachgelaßener ehelichen Sohn, undt Jfr. Maria Margaretha Salv. Tit. H. Julÿ Reichelts profess. mathematûm undt Capit. Thom. præpositi eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Joachim Haubenstricker Alß hochzeiter, Maria Margaretha Reicheltin als hochzeitterin (i 96)

Jean Joachim Haubenstricker hypothèque la maison au profit de l’ancien consul François Reisseissen

1703 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 181
Hr Joh: Joachim Haubenstricker
in gegensein S.T. Hn Francisci Reißeißen alten A.sters. XIII.ners u. Scholarchæ – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behaußung cum appertinentiis allhier im Trußen gäßlein einseit neben dem Trußenbad anderseit neben Hn Joh: Decimator handelsmann hinten auf d. beckenhauß zum pfaun stoßend gelegen

Inventaire des biens qu’Isaac Braconnier, bailli de Bouscheid et Kourtzerode, mort à Vieux-Brisach, a délaissés dans la maison

1704 (23. 7.br), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 5)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Effecten und Mobilien so weÿland Herr Isaac Braconnier geweßener hoch Adelicher Landtspergischer Chattellain dießer Zeit aber Ambtmann der Herrschafft Bourgée und Kurtzenroth beÿ Pfaltzburg, allhier nach Straßburg in herrn Joachim Haubenstrickers deß handelßmanns und burgers zu Straßburg behaußung in der Trußengaß gelegen geflehet gehabt, aber durch vor acht tagen Zu alt breÿsach allwo er residirte beschehenen tödtlichen hintritt Zeitlichen hinterlaßen (…) auf Requisition und befehl S. T. Herrn H. Elbers hochverdienten ambtmanns der Hannß dachsburg hochgräffl. leininigischer herrschafft, weil deß v.storbenen Güter unter seiner Jurisdiction bitz damit denen Kind. kein vortheil * (…) Geschehen in beysein hochernannten herrn Ambtmanns und herrn Johann Jacob Limburgers in Straßburg d. 23. Sept. 1704.
Summaria hujus Inventarÿ, 1. haußraths 96, 2. Silberg. 7, 3. baarschafft 79, 4. guld. Ring 5, summa 187. lbv

Le marchand Jean Joachim Haubenstricker passe avec son voisin le baigneur Ernest Wahl une convention d’après laquelle il est autorisé à conserver les deux fenêtres grillagées qu’il a ouvertes vers la propriété de son voisin.

1704 (7. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 491
Hr Joh: Joachim Haubenstricker handelsmann einßen
u. andern theil Ernst Daniel Wahl Drußenbader
daß Sie sich folgender maßen verglichen hätten u. würcklichen vergleichen, Nemlichen demnach sein Hn Haubenstricker hinter Hauß in sein wahlen Hauß hineingebauen, alß verwillige Er wahl daß diejenige fenster so in zwoen Cammeren von seithen sein Hn. Haubenstrickers gemacht u. vergittert worden, in solchem stand vergünstigungs weiße verbleiben sollen

Inventaire dressé après la mort de la locataire Jacqueline Roth, fille de l’ancien chef au chantier des Maçons Jean Adam Roth. Elle délaisse pour héritière testamentaire Anne Marie Roth, femme du tanneur Jean Georges Ruger. L’actif de la succession s’élève à 269 livres, le passif à 78 livres.

1714 (17.5.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 4) n° 87
Inventarium und beschreibung aller Haab Nahrung und Güthere, nichts davon außgenommen, so weÿlandt die viel Ehren: und tugendgezierte Jungfr. Jacobea Rothin, weÿl. Hanß Adam Rothen geweßenen burgers und werckmeisters auff allhießigem Maurhoff auch E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers hinterlaßene dochter, nach Ihrem am 23.ten Aprilis jüngsthien genommenen tödlichen hinscheid. hinter Ihro verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der viel Ehren und tugendbegabten Frawen Anna Maria geb. Rothin, Meister hannß Georg Rugers burgers und Gerbers Zu Straßburg ehelichen haußfrauwen als der hernach per Testamentum institutten Erbin (…) So geweßt in fernerem beÿsein herrn Johann Jacob Seitzen burgers und weißgerbers alhie als erbettenen beÿstands liaison Kiehl des leedigen Hutmachers, Straßb. f. 17. Maÿ 1714.
Der haußrath welcher sich in einer alhier in der Statt Str. sich befunden in der Trußengaß gelegenen und Herrn Johann Joachim Haubenstricker eigenthümlich zuständigen behaußung
Abzug Vorstehenden Inventarÿ, Sa. haußraths 43, Silber 5, Goldene Ring 4, baarschafft 40, Pfenningzinß hauptgüter 175, Schulden 1, Summa 269 lb – Schulden 78, Rest 190 lb – Legaten 109, Solche der Verlaßenschafft deducirt so hatte die instutuirte Erben annoch empfangen 82 lb

Marie Marguerite Reichelt fait dresser l’inventaire de ses apports (soit 1 021 livres) dans la maison rue de la Lie

1718 (19. 9.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 44) n° 1457
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Maria Margaretha Haubenstrickerin gebohrne Reicheltin, Zu dem Ehrenvest und großachtbahren Herrn Johann Joachim Haubenstricker Vornehmen Weinhändler und E. löbl. Policeÿgerichts Wohlverdienten Assessori auch alten dreÿern des Umbgeldhaußes und burgern allhier Zu Straßburg Ihrem hertzgeliebten Eheherrn in den mit Ihme Anno (-) angetrettenen Ehestand, craff auffgerichteter Eheberedung für unverändert Zugebracht (…) So beschehen allhier in d. Königl. Statt Straßburg auff Sambstag den 19.ten 9.bris A° 1718
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Drueßengäßlein gelegenen dem Eheherrn eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 84 ;Sa. Silbers 62, Sa. Golds 272, Sa. d. baarsch. 534. Sa. des Pfgzß. 35, Summa summarum 989 lb – Wann nun auch deroselben haussteuren Antheil 32 lb, So ist der Ehefr: gantz Substanz ane Nahrung gegenwärtig Inv. benandlcihen 1021. lb

Préposé à l’accise, Jean Joachim Haubenstricker et Marie Marguerite Reichelt hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du marchand Jean Saltzmann

1730 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 604 n° 287
H. Johann joachim Haubenstricker dreÿer allhiesigen Umbgeldts und Fr. Maria Margaretha geb. Reicheltin mit beÿstand ihrer geschwistrig kinder H. Georg Friedrich Lemp E.E. großen Raths beÿsitzers und Apotheckers und H. Johannes Lemp ledigen handelsmann
in gegensein H. Johann Daniel Braun banquier und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers als geschwornen vogts weÿl. H. Johannes Saltzmann handelsmanns und Exsenatoris hinterlassenen 7 jüngere Kinder – schuldig seÿen 963 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß Nebensgebäuden hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im drußengäßel, einseit neben dem drußen: baad Friedrich Nöstling dem Baader et uxori zugehörig anderseit neben H. Philipp Jacob hueber dem handelsmann hinten zum theil weÿl. H. Rathh. Johann Leonhard Kueff handelsmanns Erben behausung zum Pfauen genannt theils auf die Schwartzbecken behausung zum Pfauen weÿl. hannß Philipp Schwartz gewesten haußfeurers wittib und Erben

Nouvelle hypothèque entre les mêmea parties

1731 (9.7.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 297-v
H. Johann Joachim Haubenstricker dreÿer allhiesigen Umbgeldts und Fr. Maria Margaretha geb. Reicheltin mit beÿstand ihres geschwistrig Kinder H. Georg Friedrich Lemp Exsenatoris dreÿers hiesigen Stadt Pfenning Thurn und Apotheckers und H. Johann Lemp ledigen handelsmann
in gegensein H. Johann Daniel Braun E. E. Großen Raths beÿsitzers und Banquier als geschwornen Vogts weÿl. H. Johannes Saltzmann gewesten Exsenatoris und handelsmanns hinterlaßenen 6 jüngerer Kinder – schuldig seÿen 967 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß Nebens: gebäuden hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im drußen: gäßlein, einseit neben Friedrich Nöstling dem Bader und deßen Ehefrau zugehörigen Baadbehausung das drußenbaad gennannt anderseit neben H. Philipp Jacob Hueber dem handelsmann hinten zum theil weÿl. H. Rathh. Johann Leonhard Kueffen Erben behausung zum Pfau genannt theils auff die Schwartzbecken behausung zum Pfauen, davon weÿl. hannß Philipp Schwartz gewesten haußfeurers wittib und Erben proprietarÿ sind

Les Quinze autorisent Jean Joachim Haubenstricker à héberger des marchands pendant la foire de la Saint-Jean
1734, Protocole des Quinze (2 R 142)
(p. 194) Sambstag den 12. Junÿ 1734 – Moss. noe H. Joh. Joachim Haubenstricker wegen 1. oder 2 Frembd. handelspersohnen die etwas wein mit sich bringen bitt ut modo. Erk. ut ante [in nechstkommende Meßzeit Cost und Losament halten Zu dörffen. Erk. nach ordnung willfahrt]

Les Quinze nomment Jean Joachim Haubenstricker adjoint à l’accise
1734 XV (2 R 142)
Johann Joachim Haubenstricker wird Vicarius im Umbgeld 10-11. 407

Jean Joachim Haubenstricker meurt en 1742 en délaissant pour héritiers ses semi-sœurs ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 5 136 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 4 548 livres, le passif à 6 634 livres

1742 (2.10.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 56) n° 1284
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und wohlweiße Hr Johann Joachim Haubenstricker E. E. Großen Raths alter wohlverdienter Assessor, wohlmeritirter dreÿer in allhießigem Umbgeld, auch Burger allhier Zu Straßburg, nun mehr seeliger, als derselbe Dienstags den 12.ten Junÿ dießes lauffenden 1742.sten Jahrs dießer Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welth genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des abgeleibten Hn Rathherrn seel. hinterlaßener halbbändiger Geschwüster Kinder und ab intestato verlaßener Beneficial Erben, auch dero geschwornen Hn Vogts und Hn Deputati (…) ersucht und inventirt, durch die Viel Ehren und tugendreiche Frau Mariam Margaretham Haubenstrickerin geb. Reicheltin, die hinterbliebene Frau Wittib, beÿständlich des Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Rechtsgelehrten Hn Joh: Rudolph Dinckels Not. jurati und berühmbten Practici, auch burgers allh. (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 2.ten Octobris et seq. A° 1742.
Der Abgeleibte Hr Rathherr seeliger hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. Weÿl. Frauen Susannä Salome Krautin gebr. Carolin, mit auch weÿl. Hn Johann Krauten dem geweßenen handelsmann und burgern in Leipzig beeder seel. nachgelaßene 2. Hh. Söhne und I.e Frau tochter benantlichen 1. herrn Johann Balthasar, den Leedigen Goldarbeiter in Haag in Holland wohnhaft, 2. Friderich Leopold, den Leedigen Hauß Knecht, So dann 3. Frau Mariam Salome Tröschlerin geb. Krautin Mr Anthoni Tröschler des wullenwebers und burgers in Hagenau ehel. haußfrau
Weÿland Frauen Catharinä Rödererin geb. Carolin mit auch weÿl. Hn Joh: Georg Röderer, Pfarrern Zu Sultzfelden beeder seeligen ehelich erziehlte 6. Kinder, nahmentlichen 4. Jungfer Catharinam Margaretham, 5. Jungfer Christinam, 6. h. Friderich Jacob, Leediger Haußknecht, 7. Georg Ludwig, 8. Bernhard und dann 9. Eleonoram Carolinam die Röderer in deren Nahmen Joh: Jacob Röderer der Schuhmacher und burger allhier dero geschworner Vogt dem Geschäfft beÿgewohnt, In dießer 9. ohnverburgerten Erben nahmen ist laut Extractum E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg Memorialis vom 27. 7.bris 1742. H. Gottfried Plarr E. E. großen Raths alter: und Vorehren gedachten Kleinen Raths jetzigen wohlmeritirter Assessor als Zu dießem Geschäfft in specie abgeordneter Hr Deputatus erschienen
Weÿland Frauen Annä Elisabethä Müllerin gebohrne Carolin, mit auch weÿl. Hn Joh: Adam Müller dem Handelsmann und burger allhier beeder seeligen ehelich erziehlter Hr Sohn und Frau Tochter mit Nahmen 10. Frau Annaù Elisabetham Blatzerin geb. Müllerin, H, Paul Blatzers des Handelßmanns und Burgers allhier frau Eheliebstin, welche mit beÿstand deßelben beÿ dem Geschäfft erschienen und dann 11. H. Joh: Adam Müller d. handelsmann und burger allhier, welcher ohnpäßlichkeit halben nicht erscheinen können, dahero Vor ehrengedachter Gottfried Plarr E. E. Großen Raths alter und E. E. Kl. Raths Jetzig. wohlverdienter Assessor in seinem Nahmen des Inventation beÿgewohnt.
Weÿl. Frauen Mariä Dorotheä Schaumännin geb. Carolin seel. mit Hn Joh: Heinrich Schaumann dem Goldarbeiter und Burger allhier ehel. erziehle 4. Jgfr. Töchter benantlichen 12. Jgfr. Mariam Kunigundam, 13. Jgfr. Catharinam Helenam, 14. Jgfr Mariam Magdalenam und dann 15. Jgfr. Mariam Salome die Schaumännin, welche alle 4. Majorennes und ohnbevögtigt, dannoch aber mit beÿstand Vorgedachten Ihres Hn Vatters beÿ dem Geschäfft Zugegen waren, Allso alle 15. des Verstorbenen seel. hinterlaßener ab intestato Zu 15. gleichling. Antheilern Verlaßene Erben
Dießemnach Wird nun auch der Erben ohnverändert und theilbare Nahrung /:weilen Vermuthlich die hinterbliebene frau Wittib auf das theilbar Guth renunciren und solches deen Erben mit consens Ihres Hn Beÿstandts tam active quam passive allein überlaßen wird:/ unter einem Titul beschrieben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem drußengäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörige behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der obern hintern Bühn, In d. Cammer N° 39, In d. Cammer N° 40, Vor dießer Cammer, In d. Hinter stub, In d. Stub in nebensgebäu, In d. Obern Vordern Stub, In der Stub Cammer, Auf d. obern Vordern bühn, In d. Magazin, In d. Officiers Stüben, In d. Kuchen, Im Speiß Cämmerlin, In d. Wohnsrub
(f° 8) Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine Behaußung bestehend in Vorder und Hinter Gebäu mit deren Hoff, Hoffstatt und allen übrigen Ihren Gebäuen, Begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg am trußengäßel 1.s neben Hn Georg Friderich Nestlin dem trußenbader, 2.s neben Hn Philipp Jacob Huber dem Handelsmann hinten Zum theil auf die schwartzbecken [be]haußung Zum Pfauen genandt und Zum theil auf H. Peter Kornmann den Leedigen Bancquier stoßend gelegen, so gegen männiglichen freÿ, leedig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 19.ten Septembris A° 1742. angeschlagen pro 1500. Darüber Vorhanden 3. teutsche pergamentene Kb. in allh. C. C. stub gefertiget und mit dero anh. Insiegel verwahrt d. d. 15.ten Octobris 1608., 7.ten Xbris 1665. et 31.ten Martÿ A° 1703.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach besag designationis über der Frau Wittib von weÿland S.T. Herrn Julio Reichert der Mathematischen wißenschafften geweßenen Professori publico et Capituli Thomani Canonico und Vornehmen Burgern allhier, Ihrem geliebten herrn Vatter nunmehr seeligen erhaltene Erbschafft durch weÿland Hn Not. Daniel Rohren seel. in Anno 1717. Vergriffen
(f° 25) Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Haußraths 121, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 121, Sa. goldener Ring, Ketten, Peerlen und dergleichen geschmeids 287, Sa. der Baarschafft 39, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 410, Sa. Gülth von liegenden güthern 45, Sa. Schuld 125, Erg. Rest 3986, Summa summarum 5136 lb
Der Erben ohnverändert und Theilbahr Guth, Sa. haußraths 442, Sa. Lähren Vaß 168, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 202, Sa. goldener Ring 127, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 963, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1500, Sa. Schulden 1143, Summa summarum 4548 lb – Schulden 6634 lb, In Vergleichung 2086 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ in vero pretio 5201 lb – Stall Suimm 2561 lb
Abschatzung dem: 19. Sept: 1742. Auff begehren Weillandt deß Wohll Achtbahren und bescheiten H Johann Joachim hauben stricker E: E: große rathß geweßener alter beÿ sitzer, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, in dem trußen geslin gelegen ein seitß Neben Philip Jackob huber dem handteß Mann, ander seitß an daß trußen bath, hinden auff dem Pfauen so an Jetzo Herrn XV: Cornman zu gehorich Stoßent welche behausung eingangß, ein Stuben Cammer Kuchen, Nebenß Stübell Vor dem officier hauß Ehren gewölbter Keller und hoff der bronen, oben darüber ein Stuben Cammer Kuchen hauß Ehren, undter dem Tach. 2. Cammern besetzte bienen und alter tach stull, ihm hoff rëchter undt Lincker handt der gang hinder dar an Lincker seitß ein Stuben daß hinderhauß so unden ein wahren Mackasin, gewölbter Keller, oben dar über ein Stuben Cammer Küchen Hauß Ehren, oben under dem tach 2: camren ein alter tach stull daß tach die helffte mit hollziglen belegt, sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befundten in Jetzogen Preÿß nachangeschlagen würdt Vor und Umb Dreÿ Tausendt Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
(Copia Codicilli) 1706 (…) Sonntags den 11. Februarÿ Nachmittag Zwischen 4 und 5 Uhren in einer allhier zu Straßburg ane dem sogenanten Trußengäßlein gelegenen hernach gemeltem Herrn Codicillatori eÿgenthümblich Zuständigen Wohnbehaußung, dero Oberen Stuben Vordern Stocks, mit den Fenstern in einem hoff außsehendt (…) persönlich kommen und erschienen seindt der Wohl Ehrenvest undt Großachtbahre Herr Johann Joachim Haubenstricker, vornehmer Weinhändler und beneben Ihme die Edle, Viel Ehren und tugendreiche Frau Maria Margaretha gebohrne Reicheltin, beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, Von der Gnade des Grundgütigen Gottes gesunder Gehend und stehender leiber (…) Daniel Rohr
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und Verhandelt in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, Montags den Ersten Octobris in dem Jahr als man nach unsers Erlösers und allein Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen Geburth und Menschwerdung Zalte 1703

Les héritiers cèdent leur part de succession à la veuve

Zuwißen seÿe Hiemit demnach dem Lieben Gott hat gefallen wollen, weÿland den Wohl Ehrenvest Großachtbahr und wohlweißen Herr Johann Joachim Haubenstricker, E: E: Großen Raths geweßenen alten wohlverdienten Beÿsitzern und wohlmeritirten dreÿern in des allhießigen Umbgelds, auch Burgern allhier Zu Straßburg den 12.ten Junÿ dießen Zu end Lauffenden 1742.sten jahrs aus dießer Zeitlichkeit in die Ewigkeit Zu beruffen und abzufordern, so ist darauffhien den 2.ten et 3.ten Octobris ejusdem Anni deßen Verlaßenschafft in beÿsein der dazu gehörigen Persohnen ordnungsmäßig inventirt auch ein Inventarium darüber à 241. fol: expedirt und außgefertiget worden, nach deme nun solches auf der Statt Stall abgehandelt geweßen, so haben des Verstorbenen herrn seeligen sich allhier in Straßburg befindliche Beneficial Erben, alle gleich nach dem Eingang des Inventarÿ benambstet, mit Zuziehung der respectivé hierin Ehe: und Vögte, auch Hern Beÿstandts und S: T: Herrn Gottfried Plarren E. E. großen Raths alten: auch E: E: Kleinen Raths jetzig wohlverdienten Beÿsitzers als aus ehrengedachtem Kleinen Rath wegen der frembden ohnverburgerten Herren Deputati Vorgedachtes Verlaßenschafft Inventarium durch alle Rubricen ordentlich und genau examinirt, weilen sich nun augenscheinlich hervorgethan, daß der Beneficial Erben ohnverändert und theilbahre Nahrung nicht sufficient ist, dero ohnveränderte undt theilbahre Passiva Zubezahlen und abzutilgen der ursachen halben, Sie die Beneficial Erben auff die Erbschafft gäntzlich Verzug gethan, einvolgig selbige der Frau Wittib tam active quam passive eigenthümlichen cedirt und überlaßen, welche auch solche mit genehmhaltung Ihrer Herren Beÿständere dergestalten angenommen Zuhaben bekantlich war (…)
so hat Frau Maria Margaretha Haubenstrickerin gebohrne Reicheltin die Hinterbliebenee Frau Wittib sich Liebreich undt freundlich gegen denen Beneficial Erben Zuerhaltung guter Harmonie und einigkeit ercläret und obligirt daß denenselben auß Ihrer eigenthümlichen Nahrung und Mittlen aber allererst nach Ihrem seeligen Ableiben ins Gemein 350 Gulden franco freÿ und ohne Abzug einiger Uncösten abgeführt und bezahlt werden solle, Thut jedem 15.en theil 23 gulden 3 Schilling und 4 pfenning
So Beschehen in Straßburg auff Montag den 29.ten Octobris Anno 1742.

Marie Marguerite Reichelt meurt en 1752 en laissant pour héritières ses deux sœurs ou leurs représentants. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 3 098 livres, le passif à 1 905 livres.

1752 (3.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 375) n° 478
Inventarium über Weÿland der Wohl Edlen: und Tugendbegabten Frauen Mariä Margarethä Haubenstrickerin gebohrener Reicheltin, auch weÿland des Wohl Edlen: Großachtbahren und Wohl Weißen Herrn Johann Joachim Haubenstrickers, E: E: großen Raths geweßenen wohlverdienten beÿsitzers und Letztmahligen dreÿers des allhießigen Umbgelds auch Vornehmen Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener Frau Wittib nunmehr ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1752. – als dieselbe Sonntags den 9.ten Aprilis dieses lauffenden 1752.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen Straßburg auf Mittwoch den 3. Maji Anno 1752.
Die seelig verstorbene Frau Rathherrin hat Zu Ihren Erben per testamentum Verlaßen wie volgt. 1.mo Weÿland Frawen Susannä Müllerin gebohrner Reicheltin, mit auch weÿland herrn Johann Ernst Müllers dem geweßenen Gastgebers in Liechtenau hoch fürstl: Heßen Hanau Lichtenbergischer Herrschafft beeder nunmehr seeligen ehelich erziehlte hinterlassene respectivé Kinder und Enckel mit Nahmen 1.mo Weÿland Frauen Susannä Margarethä Schuhlmeisterin gebohrner Müllerin nunmehr seeligen hinterlaßene mit Herrn Christian Gottfried Schuhlmeistern dem Ambts Schultheissen zu gedachtem Liechtenau ehelich erziehlte Zweÿ Kinder, Nahmentlich 1.mo Frau Susannm Margaretham Beÿin gebohrne Schuhlmeisterin, Herrn Johann Sigmund Beÿ des Schreiners und burgers allhier Ehegattin Welche mit assistentz gedachten Ihres Ehevogts Persönlich hiebeÿ erschienen und 2.do Herrn Johann Gottfried Schuhlmeister S Stæ Theologiæ candidatum welcher ebenmäßig in Persohn dem geschäfft abwartete, All dieweilen aber derselbe hier ohnverburgert, als ist in seinem und hernach gemelter ohnverburgerter Erben Nahmen aus E. E. Kleinen Raths Mittel Krafft Extracus Memorialis vom 29.ten Aprilis jüngst hiezu in specie deputirt worden herr Johann Daniel Bauch des handelsmann und Ehrengedachten Kleinen Raths jetzig wohlverdienter beÿsitzer welcher ebenmäßig in Persohn hiebeÿ zugegen Ware
2.do Frau Mariam Elisabetham Rüegerin gebohrne Müllerin, Herrn Johann Georg Rüegers des Rothgerbers und burgera allhier Ehegattin, welche mit beÿhilff dießes Ihres Ehevogts sich in Persohn beÿ dem geschäfft eingefunden
3.tio Jungfrau Annam Barbaram Müllerin, welche sowohl mit beÿhilff vor Ehrengedachten herrn Deputati weilen Sie allhier ohnverburgert, als auch mit fernerer Zuziehung herrn Georg Friderich Nestlin, des Drußbaders und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands præsens waren und dann
4. to Herrn Johann Ernst Müller den Spithal Schaffner in Buchßweiler hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischer Jurisdiction, Welcher abweßend und in seinem Nahmen nicht allein mehr Ehrenerwähnter Herr Deputatus Sondern auch obenbesagter Herr Johann Gottfried Schuhlmeister Candidatus Theologiæ von Liechtenau, als von Ihrer (…) Procuration bestelter Mandatarius dem geschäfft abgewartet. Dieße alle zu Vier portionen in den Ersten 2.ten Stammtheil
So dann .do Frau Mariam Magdalenam Buckin gebohrner Reicheltin weÿl. Herrn Johann Heinrich Buck, geweßenen buchhändler und burgers allhier seeligen nachgelaßene Wittib welche mit beÿhilff Herrn Johann Daniel Gräthels Vornehmen handelßmann und burger allhier Ihr geliebten herrn Tochtermann und hierzu erbettenen beÿstands in Persohn Zugegen ware, dieße in dem Zweÿten Stammtheil, Alßo alle der in Gott seelig entschlaffenen Frauen Rathherrin noch Lebend eheleibliche Frau Schwester und einer verstorbenen Schwester hinterlaßene Kinder und Enckel und per Testamentum Zu Zweÿen gleichen Stammtheilen Verlaßene Rechtmäs&ige Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem drußengäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörige und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung, bestehend in Vorder und Hinter gebäu, mit deren hoff, hoffstatt und allen übrigen Ihren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am trußengäßlin einseit neben Herrn Georg Friderich Nestlin, dem trußenbader, anderseit neben Herrn Philipp Jacob Hubers, des Handelsmanns Ehefrauen, hinten Zum theil auf die Schwartzbecken behaußung Zum Pfauen genandt und Zum theil auf Herrn Peter Kornmann den Bancquier stoßend, so Vor freÿ, leedig eigen und durchin dem über Weÿland herrn Johann Joachim Haubenstrickers, E: E: großen Raths geweßenen alten wohlverdienten Assessoris und dreÿers in allhießigem Umbgelt, der abgeleibten Frauen seel. geliebten Eheherrn auch seel. Verlaßenschafft durch herrn Johann Lobstein Notarius publicum in anno 1742. auffgerichteten Inventario fol: 213. fac 2.da durch der Statt Straßburg herrn Lohner und Werckmeister angeschlagen auch dermahlen mit der wohlverordneten Herrn dreÿere Löbl. Statt Stalls geg. ertheiltem Consens dabeÿ gelaßen pro 1500. lb. Darüber Vorhanden dreÿ teutsche pergamentene Kauffbrieff, in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangenden Insiegeln verwahret de datis 15.ten Octobris Anno 1608, 7.ten Decembris Anno 1665. et 31.ten Martÿ A° 1703. Zum theil mit altem Nis 36. 49. et 10. alle aber mit jetzigem N° 7 notirt
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia Testamenti nuncupativi – Copia nachdisposition
Sa. Haußraths 421, Sa. Lehrer Faß 154, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 229, Sa. goldener Ring, Ketten, Peerlen und dergleichen geschmeids 376, Sa. der Baarschafft 52, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 266, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1500, Sa. Gülth von liegenden güthern 87, Sa. Schulden 10, Summa summarum 3098 lb – Schulden 1905 lb, Detrahendo Verbleibt 1193 – Stall Summ 801 lb
Copia die Edle Wohl Ehren und Tugendbegabte Frau Maria Margaretha Haubenstrickerin gebohrene Reicheltin, weÿland des Edlen, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Joachim Haubenstrickers, E: E: großen Raths geweßenen wohlverdienten beÿsitzers und dreÿers des allhießigen Umbgelds nunmehr seeligen hinterlassene Frau Wittib mich (…) in ihr eigenthümliche ane dem Truesengäßlein allhier Liegende behaußung beruffen und Kommen laßen, allwo Ich dieselbe in der Undern Wohnstub mit denen Fenstern in den hoff außsehend Zwar Krancken und schwachen Leibes auf einem Bette Liegend (…) in Straßburg auf Dienstag den 11. Augusti Vormittag Zwischen 9. 10. und 11. Uhren Anno 1750, Johann Rudolph Dincel Notarius publicus requisitus

Les héritiers vendent la maison à Jean Gaspard Holtzapffel, avocat au Directoire de la noblesse de Basse-Alsace moyennant 2 000 livres

1768 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 642 n° 242
Fr. Margaretha Magdalena geb. Buckin weÿl. H. Johann Daniel Gräthel gewesten handelsmanns wittib beÿständlich H. Heinrich Wilhelm Wunscholdt des handelsmann ; Fr. Maria Elisabeth geb. Müllerin weyland Johann Georg Rieger gewesten rothgerbers wittib beÿständlich Johann Georg Wein des langmeßerschmdts, J. Johann Michel Fettich der courtier als mandataruis H. Johann Ernst Müller des Spithalschaffners zu Buchßweil er und Johann Daniel Beÿ der schreiner als vogt Johann Sigmund Beÿ des schreiners l fünff kinder erster ehe und als mandatarius H. Johann Gottfried Schulmeister des pfarrers zu Freÿstätt
in gegensein H. Lt. Johann Caspar Holtzapffel advocati ordinarÿ eines löbl. Ritter directorÿ im Unter Elsaß
ein behausung, hoff und hoff [sic] mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Trußengäßlein einseit neben Georg Friedrich Nestlin dem bader, anderseit neben H. Johann Theobald Saltzmann dem handelsmann, hinten auf H. Kornmanns erben zum theil und zum theil auf die zum Pfauen genanndte becken behausung – als ein von weÿl. Maria Magdalena geb. Haubenstrickerin geb. Reicheltin ererbtes guth – um 2000 pfund

Jean Gaspard Holtzapffel sollicite le 10 novembre 1753 un poste à la Chancellerie. Il devient procureur adjoint le 18 mai 1754.
1753, Obere Cancelley Herren, 1749-1758 (4 R 36)
H Lt Joh: Caspar Holtzapfel wird pt° Access Zur Geduld verwießen 211. erhält solchen, nechst der Vice Procuratur 240. schwört 244.
(p. 211) Sambstag d. 10. Nov. 1753 – H. Lt Holtzapfel, so umb den Access bittet, wird Zur Geduld verwesen
Lect. Memoriale Hn Lt Joh: Caspar Holtzapfel, worinn derselbe umb den access beÿ Löbl. Cantzleÿ bittet.
Erkandt, wird der H Implorant, weilen die Anzahl derer Accessisten Ziemlich groß, noch Zur Zeit Zur geduld verwießen, mit angehängter Vertröstung daß man seiner beÿ nächster Gelegenheit im besten eingedenck seÿn werde.

(p. 240) Sambstag d. 18.ten Maÿ 1754. – H. Lt. Joh: Caspar Holtzapfel erhält den Access u. die Vice-Procuratur
Auff das von H. Lt Johann Caspar Holtzapfel zu mehreren mahlen eingegebene unterth Memorialei ist demselben der Access auff die Cantzleÿ, und Zugleicher Zeit die Stelle eines Pocuratoris vicarii Zugedacht worden.

(p. 244) Sambstag d. 1. Junÿ 1754. – H. Lt. Holtzapfel der accessist u. Proc. Vic. schwört
H. Lt* ; Holtzapffel der letzthin angenommene Accessist und Procurator Vicarius schwört auf die Ordnung.

Native de Bouxwiller, Elisabeth Kocher affirme que c’est par calomnie que certains prétendent que Jean Gaspard Holtzapffel serait le père de l’enfant dont elle est enceinte.
1755 (8. Oct.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 6
Persönlich kommen und erschienen Elisabetha Kocherin, die leedige Von Buchßweiler gebürtig, beÿständlich Daniel Röderers des Schuemachers und burgers allhier, anzeigende wie daß Sie in Erfahrung gebracht, als wollte hiebeÿ mit erschienenen Tit. H. Lt Johann Caspar Holtzapffel in Ansehung als hätte er Ihre habende dermahlige Schwangerschafft causiret, des falschen Außsprengens halben Sie Comparentin richerlich belangen laßen, dieweilen aber erwehnte Außsprengung im Grund falsch, maßen besagter H: Lt Holtzapffel sie niemahlen weder in ein noch andern weeg berühret, noch viel wenier einige Beförderung Zu Ihrer Schwangerschafft gethan (…)

Fils du tourneur en argent François Christophe Holtzapffel, Jean Gaspard Holtzapffel épouse en 1762 Marguerite Barbe Papelier, fille du marchand Jean David Papelier : contrat de mariage, célébration à domicile
1762 (20.9), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 374
Eheberedung – entzwischen Herrn Johann Caspar Holtzapfel, J. V. Lt° beÿ denen hoch Löbl. Freÿ Ohnmittelbahren Nider Elseßisch: und Ortenauischen Ritterschafften hochverdientem Advocato Ordinario und burgern allhier zu Straßburg, Weÿland des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr undt Kunsterfahrenen Herrn Frantz Christoph Holtzapffels, gewesenen Kunst: und Silberdrähers auch burgers allhier mit auch Weÿland der Wohl Edlen und tugendbegabten Frauen Maria Juliana gebohrner Kuhnin, beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugtem herrn Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der Wohl Edlen und Tugendbegabten Jungfrauen Margaretha Barbara Papelierin, weÿland des Wohl Edlen und Großachtbahren Herrn Johann David Papelier, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier, mit auch Weÿland der Wohl Edlen und Tugendbegabten Frauen Susanna Maria gebohrner Fritschin, beeder nunmehr seeligen ehelich erziehlter Jungfer Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen in Straßburg auf Montag den 20.Tag des Monats Septembris im Jahr nach Christi geburth gezahlt 1762. [unterzeichnet] Johann Caspar Holtzapffel Lt. als Hochzeiter, Margaretha Barbara Papelierin als Hochzeiterin
[in margine :] Abschrift gefertigt p. Holtzapffel in Abbeville 20/10.08

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 111-v, n° 723)
Anno 1762. montag den 19. Sept. seind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und Ausruffung in der Neuen Kirch und Zu St. Thomas auff erhaltener Erlaubnuß vom Reg. Herrn Ammeister Zu Hauß copulirt und eingesegnet worden, Herr Johann Caspar Holtzapffel J. U. Ltus und Avocatus ordin. beÿ hochlöbl. Untern Elsass und Ortenauischer Ritter-Directorio, weil. Hrn Frantz Christoph Holtzapffel gewesenen Kunst und Silberdrähers, wie auch burgers allhir hinterlassener ehel. Sohn, und Jungfr. Margaretha Barbara Papelierin weil. hen Johann David Papelier gewesenen handelsmann und burgers allhier hinterlaßene ehel. tochter, [unterzeichnet] Johann Caspar Holtzapffel als Hochzeiter, Margaretha Barbara Papelierin als Hochzeiterin (i 114)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue de l’Homme de Pierre (partie est de la rue de l’Ail). Les apports du mari s’élèvent à 2 839 livres, ceux de la femme à 3 423 livres.
1762 (23.12.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 401) n° 969
Inventarium über des hoch Edel Vest und hochgelehrten Herrn Johann Caspar Holtzapffels, J. V. Lti beÿ denen hochlöbl. Freÿ Ohnmittelbahren Nider Elseßisch und Ortenauischen Ritterschafften hochverdienter Advocati Ordinarÿ und der hoch Edlen und tugendbegabten frauen Margaretha Barbara Holtzapffelin gebohrener Papelierin beeder Ehepersohnen und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1762. – welche der Ursachen alldieweilen in Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung expresse enthalten, daß eines Jedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Wohl Edlen und Großachtbahren H. Johann Martin Papelier, des handelsmann, und Burgers allhier der Ehefrauen vielgeliebten H Bruder und hierzu erbettenen H. beÿstands auf Donnerstag den 23. Decembris Anno 1762.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinern Manns gaß gelegenen in dieße Zugebrachten Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. haußraths 392, Sa. Bibliothec 155, Sa. Wein und Lährer Faß 756, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 173, Sa. Goldin geschmeids 36, Sa. baarschafft 183, Sa. Gülth von liegenden güthern Nihil, Sa. Schulden 851, Summa summarum 2547 lb – Darzu ist zurechnen der Ihme gebührige halbe theil ane denen verherten haussteuren 292, Des Ehemanns völligen in die Ehe gebracht guth 2839 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben. Sa. haußraths 319, Sa. Silbergeschmeids 47, Sa. Goldener Ring, Peerlen und dergleichen Geschmeids 488, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1650, Sa. Schulden 625, Summa summarum 3130 lb – Hierzu Kombt die Ihro gebührige helffte ane denen verehrten haussteuren 292 lb, der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen 3423 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die Nahrung zugelten so der Eheherr in die Ehe gebracht 90 lb

Jean Gaspard Holtzapffel meurt en 1788 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Puits. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 8 968 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 278 livres, le passif à 5 513 livres

1788 (10.12.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 639) n° 300
Inventarium über Weiland S.T. Herrn Johann Caspar Holtzapffel, gewesenen Hochfürstlich Marggraf Baadischen Raths, Amtmanns zu Nonnenweÿer, und Eines hochlöblichen Ritter Directorii des Freÿonhmittelbaren Adels im Untern Elsaß wie auch des Ortenau Advocati ordinarii und burgers zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschaft, aufgerichtet im Jahr 1788. – nach seinem den 21. jüngst verfloßenen Monaths Septembris aus dießer welt genommenen Tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf Ansuchen und Begehren owohl der hinterbliebenen Frau Wittib Fraun Margaretha Barbara gebohrner Papelier mit Herrn Johann Martin Papelier Handelsmann und Burgern dahier ihrem Herrn Bruder verbeiständet, gleich Anfangs wohlgedächtlich declarirtend, das Sie mit ausdrucklichem Vorbehalt Jren unveränderten Vermögens und Was Ihro die Eheberedung gönnet, auf dißorthige theilbare Nahrung tam active quam passive Verzug thue, also keinen Antheil daran verlange, als auch auf Requisitio des Herrn Defuncti mit erstbesagter frau Wittib ehelich erzeugter Zwen Herren Söhne und ab intestato hinterlaßener Erben, nahmentlich Herrn Johann Friederich Holtzapffel, Jur: Studiosi mit und beneben Herrn Johann Egidius Uhlenhuth Handelsmann und Burgern dahier seinem den 4. diesen Monaths Gerichtlich ernant und in pflichten genommenen Herrn Vogt anwesend (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 10. Christmonath im Jahr nach Christi Geburt 1788.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Brunn Gäßel gelegenen dieseits Zum theil in Lehnung habenden behaußung ist befunden worden.
Eigenthum ane einer Behaußung, so der Beneficial Erben unverändert und theilbar. Nemlich eine Behausung, Hof, Hoffstatt, Brunnen, Stall undt Remise mit allen übrigen Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Trußen Gäßlein N° 4. einseit neben dem Truß Baad, anderseit neben H.. Not° Johann Daniel Saltzmann hinten auff Herrn Holenfeld und Emßer die Handelsgemeiner und Zum theil auf die Zum Pfau genante Becken behausung so freÿ leedig und eigen. Diese Behausung ist durch hiesig. Löbl. Stadt Herren architecte und die Hh. Werckmeistere Kraft dero Zu diesem Inventarii Concept gelieferter Abschatzung scheins ded: 22. Dec. 1788. dem jetzigen wahren Werth nach angeschlagen worden vor 3000 fl. oder 1500. lb. Darüber besagt ein in hiesig. Löbl. Cantzleÿ Contractsb. den 29. Martÿ 1768. errichtete papirene Kauffverschreibung belehrend wie Herr Defunctus solches hauß eigenthümlich an sich gebracht. Ferner dreÿ allda ausgefertigte pergamentene mit Löbl. Stadt anhangenden Insieglen versehene Kauf briefe dedatis 15. Oct. 1608. 7.ten Dec; 1665. und 31. Martÿ 1703.
Eigenthum ane einem Garten, Hauß, Garten u. Matt (W.) Ein garten, Hauß, Hoffstatt, Hof, Schopf, Stallung und Brunnen mit deßen überigen Begriffen außerhalb hiesiger Stadt vor dem Hopital Thor jenseith des Wickhäußel (…)
Abschatzung Von 22. Decembre 1788. Auf begehren Weÿland Herr Rath und Abtmann Johann Caspar Holtzapffel Seel. ist Eine Behausung alhier in der statt straßburg im trußen gäßell gelegen, Ein seÿts neben Herr Notarius Saltzmann anderer seÿts neben dem Trusenbad, und Hinten auf dem pfau beck stoßend gelegen solche behausung bestehet in Etlichen stuben Zweÿ Kuchen Kammeren Magasinen und stallung, darüber seÿn die dahstühl mit breidzigel belegt, hat auch Zweÿ gewölbte Keller Hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschworenen Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Dreÿ Tausend gulden [unterzeichnet] Boudhoes architecten Kaltner WMStr. Klotz WMstr.
Ergäntzung der Frau Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder nun zertrennten Ehegatten einander vor ohnverändert Zugebrachte Nahrungen unterm 23.ten Dec: 1762. durch weiland H. Not° Johann Rudolph Dinckel auffgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Fraun Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 261, Sa. Fäßer 29, Sa. der Bibliothec 50, Sa.Silbers und dergl. Geschmeids 96, Sa. goldener Ringen und geschmeids 326, Sa. Eigenthums ane einem Gartenhauß, Garten und Matt 516, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 2785, Sa. Schulden 650, Sa. der Ergäntzung p. r. 5253, Summa summarum 8968 lb
Diesemnach wird auch der Beneficial Erben unverändert und die theilbare Nahrung unter einander verzeichnet, Sa. haußraths 303, Sa. Wein und Fäßer 261, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 122, Sa. Golds 4, Sa. Bücher Vorraths 50, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1500, Sa. Activ Schulden 36, Summa summarum 2278 lb – Schulden 5513, Passiv onus 3035 lb – Stall Summ 7780 lb
Copia der Eheberedung (…)
Summarische Berechnung

Marguerite Barbe Papelier se remarie en 1795 avec le banquier Thomas Wachter
1795 (5 therm. 3), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 76, Altes N° 377
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Thomas Wachter Banquier und Wittwer allhier, an einem Theil,
So dann die Bürgerin Margaretha Barbara, geborne Papelier, weiland des Bürgers Johann Caspar Holtzapfel, gewesenen Rechtsgelehrten allhier hinterbliebene Wittib beiständlich ihres Sohns des Bürgers Johann Friderich Holzapfel, handelsmanns allhiern an dem andern Theil
Viertens, verschreibt der Bräutigam seiner Braut, im Fall er vor ihe mit Tod abgehen würde, Zu einem lebenlänglichen Wittums genuß die ihne eigenthümlich zuständige allhier Zu Straßburg am Niclaus staden gelegene Behausung samt Zugehörden und allen den darinn sowohl in den Zimmern als auch in der Küche und Keller sich befindlichen Mobiliien und Haußgeräth, soviel ihro der Braut zu ihrem Gebrauch und Vergnügen auständig seÿn wird, welches alles dieselbe die Tage ihres Lebens in ruhigem und ohngekräncktem wittum nutzen und genießen
Geschehen allhier Zu Straßburg den 5. Thermidor im dritten Jahr der Frantzösischen Einen und unzetrtrennlichen Republik [unterzeichnet] Thomas Wachter, Margaretha Barbara Papelier
Enregistrement, acp 36 F° 70 du 11 ther. 3, revenu industriel 2000

La maison revient au marchand Jean Frédéric Holtzapffel qui épouse en 1793 Chrétienne Cléophée Walther, fille du marchand Jean Walther

1793 (29.6.), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 319 Altes 327
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Johann Friderich Holtzapfel, leediger Handelsmann und Inwohner allhier weiland des burgers Johann Caspar Holtzapfels, gewesenen Rechtsgelehrten und Inwohners allhier mit der Bürgerin Margaretha Barbara gebohrner Papelier ehelich erzeugter Sohn, so majorennis, und seine Rechten genießt an einem theil
so dann die Bürgerin Christina Cleophe Walther des Bürgers Johann Walthersn handelsmanns und Inwohners allhier, mit der Bürgerin Christina Cleophe gebohrner Schatz ehelich erzeugte Tochter, unter authorisation gedachten ihres Vaters an dem andern theil
Geschehen allhier zu Straßburg den 29. Junÿ im Jahr 1793 [unterzeichnet] Johann Friederich Holtzapfel, Christina Cleophe Walterin
Enregistrement, acp 17 f° 110-v du 3.8. – Il n’y a pas désignation d’apports. Les futurs se donnent au survivant savoir le futur à la future si elle survit la jouissance d’une somme de 30.000 livres et la future au futur si c’est lui qui survit la jouissance d’une somme de 12.000 livres, plus le futur fait don matutinal à la future de 6000 livres
Est comparu le futur qui a déclaré que son revenu n’excède pas 2000 livres

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 48 320 livres, ceux de la femme à 3 423 livres.
1799 (16 frimaire 8), Strasbourg 3 (22), Not. Übersaal n° 620, 257
Inventarium über des bürgers Johann Friedrich Holzapfel handelsmanns und der bürgerin Christina Cleophe geb. Walter für unverändert in den Ehestand zugebrachtes Vermögen, in ihrem vor weÿl. Not. Johann Friedrich Greis den 29. julÿ 1793 aufgerichteten Ehe Contract
des Ehemanns vermögen, hausrath 2038 fr, silber und gold 1281 fr, Commercium 45.000 fr, summa summarum 48,320 fr
der Ehegattin in die Ehe gebrachtes Gut, hausrath 2876 fr, Silber, goldene Ringe und Geschmuck 2003 fr, baarschafft 12.000 fr, summa summarum 16.879 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 70 f° 142 du 16 frim. 8

Jean Frédéric Holtzapffel loue les magasins au négociant en vins François Barenne Faurés, de Mas d’Agenois (Lot-et-Garonne)

1811 (3.10.), Strasbourg 8 (2), Not. Roessel n° 368
Bail de 3 ans à commencer aujourd’hui – Jean Frédéric Holtzapffel négociant
à François Barenne Faurés, négociant en vins demeurant à Mas d’Agénois, departement du Lot et Garonne, accompagné du Sr Louis Cappaun et Frédéric Wüst négociant
les magasins au rez de chaussée et la cave de la maison sise en cette ville rue de la Lie n° 4, moyennant un loyer annuel de 100 francs
Enregistrement, acp 118 F° 32 du 4.10.

Jean Frédéric Holtzapffel meurt en 1829 en délaissant pour unique héritier son fils Théodore Holtzapffel auquel reviennent les maisons rue du Puits et rue de la Lie

1830 (10.4.), Strasbourg 1 (58), Me Rencker n° 7395
Liquidation et partage – à la requête de- Christine Cléophée Walter veuve de Jean Frédéric Holtzapffel, négociant, décédé le 26 décembre dernier, Théodore Holtzapffel fils, négociant, seul et unique héritier – la veuve commune en beins suivant contrat de mariage reçu Greis 29 juillet 1793, inventaire des apports reçu Ubersaal le16 frimaire 8, testament olographe du 4 octobre 1823 déposé au rang des minutes de Me Lacombe le 31 décembre suivant
à la veuve, la moitié de des immeubles en usufruit, une maison rue du Puits n° 5 et de la Lie n° 11 pour 30.000 fr
le fils 1. la maison rue de la Lie n° 4 pour 6000 fr
2. de la maison avec cour, écurie, bâtiment en dépendant située à Strasbourg rue du Puits n° 5, d’un côté Jean Scheittel négociant, d’autre le Sr Linder avocat, derrière M Scheittel et la veuve Scharrach
et de la maison rue de la Lie n° 11 d’un côté le Sr Eberlin boulanger, d’autre la veuve Scharrach estimée 30 000 fr
3. une maison sise à Strasbourg rue de la Lie n° 4 servant de magasin, d’un côté le Sr Kimmerlin relieur, d’autre Anselme Exel, derrière les Sr Marchal et Simon les Sr Dietsch et Lefebvre, estimée 6000 li,
totalité de la masse active 629.867 fr, passif 52.244 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 199 f° 23-v du 14.4.

La maison figure parmi les biens propres du mari dans l’inventaire dressé en 1841 après la mort de sa femme Hélène Eléonore Jacobée Thomassin.
Egide Théodore Holtzapffel et Caroline Sérard vendent la maison en 1847 au menuisier Jean Louis Stangel pour la nue-propriété et à sa sœur Catherine Elisabeth Stangel pour l’usufruit moyennant 12 000 francs

1847 (17 9.br), Strasbourg 1 (102), Not. Rencker n° 19.729
Vente pour 12.000, 17 9.b 1847 – Sont comparus Monsieur Egide Théodore Holtzapffel, acnien Négociant & propriétaire et Dame Caroline Sérard, son Epouse, de lui dument autorisée, domiciliés ensemble à Strasbourg (ont vendu)
au Sr Jean Louis Stangel, menuisier, & à Delle Catherine Elisabeth Stangel, sa sœur, célibataire rentière, demeurant les deux à Strasbourg acquéreurs solidaires
un immeuble sis à Strasbourg Rue de la Lie N° 4, consistant en différents bâtimens appropriés à l’usage de Magasin & dont deux sont élevés sur caves voûtées, Cours, pompe, appartenances & dépendances le tout tenant d’un côté à M Anselme Exel de l’autre à M. Kimmerlé pardevant la rue de la Lie par derrière en partie la maison du boulanger qui forme le fond de l’impasse du Paon & en partie Bucherer de la Rue de l’Epine
M. Holtzapffel est devenu propriétaire de cet immeuble par suite de l’attribution qui lui en a été faite dans le partage de la succession de feu M. Jean Frédéric Holtzapffel, on père en son vivant Négociant à Strasbourg dressé par M° Rencker l’un des notaires soussignés le 10 avril 1830. (…) La présente vente est faite moyennant le Prix de 12.000 francs
acp 367 (3 Q 30 082) f° 5

Catherine Elisabeth Stangel meurt célibataire à l’âge de 74 ans le 12 juin 1860
Décès, Strasbourg (n° 1059)
Acte de décès. Le 12 juin 1860 (…) Jean Louis Stangel, âgé de 69 ans, menuisier, frère de la défunte domicilié à Strasbourg (…) ont déclaré que Catherine Elisabeth Stangel âgée de 74 ans, née à Strasbourg, non mariée, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Louis Adam Stangel, menuisier et de feu Anne Marie Elisabeth Beidemann est décédée le 12 juin 1860 à 11 heures du matin en la maison rue de la lie 6 [in margine :] apoplexie (i 66)

Le menuisier Jean Louis Stangel meurt célibataire à l’âge de 70 ans le 9 septembre 1861
Décès, Strasbourg (n° 2126)
Acte de décès. Le 9 septembre 1861 (…) ont déclaré que Louis Jean Stangel, âgé de 70 ans né à Strasbourg, ancien menuisier, non marié, domicilié à Strasbourg, fils de feu Louis Adam Stangel, menuisier et de feu Anne Marie Elisabeth Beydemann est décédé le 9 septembre 1861 à 10 heures du matin en la maison rue de la lie 6 [in margine :] maladie du foie (i 13)

Jean Louis Stangel a institué pour ses légataires sa domestique Marie Bur et Joseph Sambstag, cultivateur à Bœrsch

1861 (17.10.), M° Keller
Inventaire de la succession de Jean Louis Stangel, propriétaire à Strasbourg décédé le 9 septembre 1861, dressé à la requête de 1) Marie Bur, domestique à Strasbourg, 2) Joseph Sambstag, cultivateur à Boersch, légataires universels du défunt suivant son testament mystique en date du premier mars 1860.
acp 503 (3 Q 30 218) f° 42-v du 23.10. (succession déclarée le 4 mars 1862)
Il dépend de la dite succession, mobilier estimé 495, garde robe 59
acp 508 (3 Q 30 223) f° 21 du 4.3.1862 (vacation du 3 mars)
une maison à Strasbourg rue de la Lie n° 6
argent 60, créances 12.215

Testament par lequel le défunt institue Marie Bur légataire en usufruit et son fils Joseph Samstag en nue-propriété
1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 134 (3 Q 31 633)
f° 14 du 16.9.
1 mars 1860, Testament – Jean Louis Stangel, propriétaire à Strasbourg
1° Je lègue à titre de legs particuliers une somme de 1000 francs à l’institution des petites sœurs des pauvres établies à Strasbourg
2° Je lègue au petit séminaire de St Etienne à Strasbourg une somme de 6000 francs à charge par ledit établissement ou par ceux qui pourront leur succéder à perpétuité 125 messes anniversaires qui devront être célébrées par MM les professeurs du dit séminaire et payées à 1 fr 50 la messe pour le repos de l’âme du testateur et de celles de ses père et mère et de ses frères et sœurs
3° Je lègue à Charles Pauly concierge à Strasbourg une somme de 2000 francs
5° Je lègue à Laurent Hor journalier à Strasbourg une somme de 6000 francs et en cas de prédécès dudit légataire cette somme devra revenir à Charles Pauly prédénommé en sus du legs déjà fait à ce dernier
6° Je lègue à Catherine Christine Hor à Strasbourg fille dudit Laurent Hor 13.000 francs
Tous les legs qui précèdent devront être acquittés dans l’année de mon décès, sans intérêts, mais aussi sans frais ni déductions quelconques (…)
7° J’institue pour mes seuls héritiers et légataires à titre universel Marie Bur ma domestique à Strasbourg pour l’usufruit et Joseph Samstag son fils à Boersch, pour la nue propriété (…)
8° Je révoque tout testament antérieur
9° Enfin je veux que la maison dépendant de ma succession soit vendue pour que mes héritiers institués puissent faire face au paiement des legs et autres charges, l’excédent du prix s’il y a lieu sera placé par l’usufruitière comme elle le jugera convenable sans que le propriétaire puisse porter le moindre empêchement à la jouissance
Fait à Strasbourg le premier mars 1860, écrit par M° Keller notaire
ssp du premier mars 1860. Codicille. – Prévoyant le cas où Marie Bur ma domestique décéderait avant moi j’institue pour mon unique héritiere et seule légataire universelle tant en propriété qu’en usufruit Catherine Christine Hor susnommée, laquelle devra recueillir la totalité des biens que je délaisserai à charge par elle de remettre à Joseph Samstag une somme de 10.000 francs (…)

Extraits des registres de population. Marie Buhr est née le 25 mars 1798 à « Zuzenhoffen » en Bade
600 MW 234 1846 sqq, f° 456 et 457 (i 221, 222) – Rue de la Lie 4
Stangel, Jean Louis, 1791, Strasbourg, propriétaire, menuisier, (auparavant) A. R., (entré) 1848
Stangel, Catherine, 1785 Strasbourg, idem
Stangel née Schmitt, Suzanne, 1792, Strasbourg, belle sœur servante, idem, (sortie) 27 mars 53, Dn St Nicolas 14
Buhr Marie Anne, 25 mars 1798, Zuzenhoffen, Baden, Ste. Stangel, (à Str) depuis 4 août 47, carte n° 1968, (entrée) 28 fev. 55

600 MW 353 1850 sqq (i 49) – Rue de la Lie 4 / 6
Stangel, Jean Louis, 1791, g. menuisier, catholique, français (à Str) depuis sa nais. – décédé
Stangel, Catherine Elisabeth, 1786, f. sa soeur, catholique, français (à Str) depuis sa nais. – décédée le 12 juin 1860
Bur Marie, 1799, f. servante, catholique, française, (à Str) depuis 1847

Les légataires universels consentent aux legs particuliers
1861 (16.10.), M° Keller
Consentement par 1) Marie Bur, domestique à Strasbourg
2) Joseph Sambstag, cultivateur à Strasbourg, agissant la Dlle Bur légataire pour l’usufruit et le Sr Sambstag pour la nue propriété de la succession délaissée par Jean Louis Stangel, vivant propriétaire à Strasbourg aux termes de son testament mystique du premier mars 1861 à la délivrance du legs de 1000 francs fait à l’institution des petites sœurs et de celui de 6000 francs faite au petit Séminaire par ledit testateur
acp 503 (3 Q 30 218) f° 42 du 23.10.

1863 (24.3.), M° Keller
Notoriété constatant qie Jean Louis Stangel, propriétaire à Strasbourg est décédé le 9 septembre 1861, que par son testament il a légué aux petits sœurs une somme de 1000 francs et au petit séminaire 6000 francs
acp 520 (3 Q 30 235) f° 46 du 25.3.

La maison revient au tisserand Joseph Louis Sambstag, né de parents inconnus, qui épouse en 1859 Marie Anne Sitter. D’après le testament ci-dessus, sa mère serait Marie Anne Buhr.

Mariage, Bœrsch (n° 12)
Le 21 novembre 1859 à trois heures du soir. Acte de mariage célébré publiquement en la maison commune de Joseph Louis Sambstag, célibataire, âgé de 29 ans, né à Urmatt (Bas-Rhin) le 15 octobre 1830, tisserand, domicilié à Bœrsch, fils naturel de père inconnu et de mère inconnue, et de Marie Anne Sitter, célibataire, âge de 25 ans, née à Bœrsch le 22 décembre 1833, domiciliée à Bœrsch, fille légitime majeure de feu Pierre Sitter, vigneron vivant domicilié à Bœrsch où il est décédé le 21 avril 1852 et d’Odile Zimmermann âgée de 69 ans domiciliée à Bœrsch ci présente et consentante (signé) Samstag, Sitter (i 8)

Naissance, Urmatt (f° 9)
L’an 1830 le 16 du mois d’octobre (…) est comparu le sieur Jean Philippe Rumpler aubergiste domicilié à Urmatt, lequel nous a déclaré que le 16 dudit mois d’octobre à cinq heures trois quarts du matin étant seul il a trouvé sur le petit banc de repos placé devant sa maison aboutissant sur la route départementale de Schirmeck un enfant tel qu’il nous le présente enveloppé avec des linges, après avoir visité l’enfant nous avons trouvé qu’il était du sexe masculin et qu’il paraissait âgé de dix heures approximativement et qu’on n’y a pas trouvé ni écrit ni autre marque, de suite avons inscrit l’enfant sous les nom et prénoms de Joseph Louis Samstag et avons ordonné qu’il soit remis ainsi que les objets trouvés sur lui au sieur Pierre Mathieu cordonnier à Urmatt pour le soigner

Joseph Sambstag loue la maison à la veuve Seitenather

1875, Enregistrement de Strasbourg, ssp 163 (3 Q 31 662)
f° 35-v du 8.3. n° 554
Privat Akt vom 24 Juni 1874 – Verpachtung auf ein Jahr durch Joseph Samstag in Börsch
an Wittwe Seitenather in Straßburg
eines in der Drusengasse N° 6 in Straßburg gelegenen Wohnhauses vom 24. Juni 1874 für 2189 frcs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.