56, Grand rue


Grand rue n° 56 – VII 132 (Blondel) P 779 puis section 1 parcelle 91 (cadastre)
Au Renard (zum Fuchs) – nouveau bâtiment de la Caisse d’Epargne (1899, démoli en 1973), de la S.C.I. Les Meuniers (1974)

Grand rue 54 (1942) 1003 W 2, n° 1151Grand rue 1725 (VII 131-133, 140-141)
L’angle de la Grand rue vers 1942, débit à l’enseigne Zum Magnet – à l’Aimant (AMS, cote 1003 W 3, n° 1668)
Plan-relief de 1725, la maison est la deuxième à gauche de la rue (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Aspect actuel

La maison au Renard (zum Fuchs) dont le bâtiment principal donne sur la Grand rue a en outre des bâtiments latéraux et un bâtiment arrière. Elle a des issues dans la rue de l’Aimant et une autre dans la rue du Bain-aux-Plantes face au pont Saint-Martin. Elle appartient dans la deuxième moitié du XVII° siècle à un marchand de vins, pendant trente-cinq ans au notaire Jean Henri Lang (1689-1724) puis à l’horloger Jean Jacques Straubhaar (1736-1764) et au maître maçon Michel Nagel (1773-1811).

125 Elévations (u)-v125 Elévations v-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 125

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un bâtiment médiocre à deux étages en maçonnerie Grand rue, un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois vers la rue de l’Aimant. Sur le plan dressé pour la maquette de 1830 (1), les différents bâtiments de la parcelle sont teintés de rose. Le bâtiment qui donne sur la Grand rue (en haut du plan) est le deuxième à gauche du repère (v) des élévations : rez-de-chaussée à deux fenêtres et une porte, deux étages à deux fenêtres chacun et deux niveaux de greniers. Le bâtiment qui longe la rue de l’Aimant (à gauche sur le plan) est celui à droite du repère (x) : une grande porte d’entrée et une seule fenêtre au rez-de-chaussée, une série de fenêtres au premier et un niveau de greniers. La petite cour E entoure les bâtiments avant : façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, mur du bâtiment voisin (2-3), bâtiment à demi-toit (3-4) au fond de la cour et bâtiment latéral (1-4). La grande cour B montre à gauche de (2) la façade arrière des bâtiments qui donnent dans la cour E, le bâtiment (2-3-4) en entrant à gauche de la cour, le bâtiment (4-5-6-7) à l’extrémité orientale. Sur la face sud de la cour, un édicule (7-8) précède la ruelle qui forme issue dans la rue du Bain-aux-Plantes. A droite de la ruelle se trouve la maison (11-12) qui semble assez récente puis une aile (12-1) qui donne rue de l’Aimant.

125 Plan (VII 132)125 Cour E125 Cour B
Plan, cours E et B (1830)

Le propriétaire fait ouvrir en 1874 deux fenêtres au premier étage puis établir en 1883 une devanture. La Caisse d’Epargne qui vient d’acquérir la propriété fait démolir en 1892 un ancien bâtiment arrière entre deux autres qui lui appartiennent et le remplace par des cabinets d’aisance (nouveaux bâtiments rue de l’Aimant qui deviennent des maisons indépendantes sur le nouveau cadastre). Elle acquiert aussi le numéro 54 voisin formant angle en cédant à deux reprises des terrains à la voie publique pour élargir la rue de l’Aimant. Elle fait construire un nouveau bâtiment (dessins, dossier de la Police du Bâtiment). Le local à l’angle de la rue devient un débit de boissons (à l’Aimant). La Grande Brasserie de la Patrie Schützenberger charge en 1934 les architectes Mewes, Kœnig et Félix de le transformer. Les tirs d’artillerie du 5 avril 1945 endommagent légèrement la maison.
La société civile immobilière Les Meuniers, détenue par les Entreprises Wagner, achète la maison édifiée en 1899 (6 appartements) pour le remplacer par un nouveau (29 logements). Le préfet accorde en octobre 1973 l’autorisation de démolir. Le projet modifié des architectes Eckle et Hirtz (Arcal architecture) obtient en novembre 1973 le permis de construire. Les anciens bâtiments sont détruits au cours du même mois. Les travaux sont achevés en septembre 1974. Un avenant est accordé en juillet 1975 pour régulariser les différences entre le projet autorisé et sa réalisation.

Aimant 10 (dessin 1972)Grand rue 56 (dessin 1972)
Elévations rue de l’Aimant et Grand rue selon le projet de décembre 1972
(dossier de la Police du Bâtiment)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1640 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Thiébaut Nægelin, teinturier puis huilier, et (1620) Marguerite Beilstein – luthériens
1670* h Jean Adolphe Nægelin, tonnelier, puis aubergiste au Soleil à Eckbolsheim, et (1642) Anne Catherine Kellner – luthériens
1689 v Jean Henri Lang, notaire, et (v. 1667) Anne Elisabeth Kleiber, puis (1676) Anne Elisabeth Eysser veuve du notaire Jean Georges Ultz, et (1700) Marie Madeleine Blanck veuve du boucher Jean Conrad Kamm – luthériens
1724 v Jean François Antoine Bourst, receveur du couvent Saintes Marguerite-et-Agnès, et (v. 1710) Eve Catherine Fendrich – catholiques
1726 v Chrétien Henri Kruel, marchand, et (1719) Salomé Hitschler – luthériens
1736 v Jean Jacques Straubhaar, horloger, et (1720) Claire Elisabeth Schmitt – catholiques
1764 v Jean Henri Jahreis, receveur à l’Œuvre Notre Dame, et (1737) Marie Esther Marbach – luthériens
1773 v Jean Michel Nagel, maître maçon, et (1769) Anne Barbe Dannenwald – luthériens
1811 v Charles Théophile Maucké, chirurgien puis juge de paix, et (1785) Anne Dorothée Doldé – luthériens
1830 h Dorothée (Frédérique) Maucké
1876 Jean Frédéric Zahn, dessinateur aux Chemins de fer
1892* v Caisse d’Epargne

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 625 livres en 1749, 2 250 livres en 1764 et 2 000 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) VII 132, à la veuve Straubhart
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 779, Maucké, Dorothée, fille – maison, sol, cour, bâtiment – 8,85 ares (puis 8,00)

Locations

1707, Jean Balthasar Wagner, chirurgien
1724, 1737, Jean François Grünwald, potier d’étain
1724, Georges Chrétien Meybaum, horloger
1724, 1730, Mamet Poissot, huissier
1734 (cave), Jean Pick le jeune, aubergiste au Cygne
1741, Georges Jacques Schaitter, receveur de la fondation Saint-Etienne
1754, Jean Lemp, assesseur du Grand Sénat
1787, Etat des loyers
1807, Philippe Jacques Rœderer, chandelier, et Anne Marie Frantz
1808, Jean Georges Zeigel, ramoneur, et Marguerite Madeleine Keifflin
1808, Philippe André Keifflin, huissier
1812, André Georges Sery, instituteur
1812, Marie Madeleine Rœderer
1815, Jean Philippe Petri, potier de terre, et Catherine Barbe Clauss

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1721, Directeurs fonciers (VII 1389)
Les propriétaires des deux maisons de part et d’autre du passage qui donne dans la rue du Bain-aux-Plantes se plaignent que Jean Henri Lang a fermé le passage dans lequel s’écoulent les eaux de leur évier. Jean Henri Lang prouve par un acte d’achat que le passage est sa propriété et non voie publique. Les proposés se rendent sur place et décident de laisser les choses dans leur ancien état.

(f° 152) Dienstags den 18. Ejusdem [Martÿ 1721] Johann Schad und Christ: Geiger Ca. H. Not. Johann Heinrich Langen – Johann Schad der Weißgerber, und Christoph Geiger der Metzger beschwehren sich über Herrn Notarium Johann Heinrich Langen Sen: daß selbiger ein Allmendt Gäßel Zwischen sein und der Klägern Häußern, worin jhr der Klägern Waßerstein Gerichtet, Verschloßen, so daß Sie daß gäßel nicht, wie es die Noth erfordert, säubern können, bitten umb Medel. Erkannt solle H. Not. Lang beÿ nächster session Vorbescheiden und Gehört werden.
(f° 154) Donnerstags den 27. Ejusdem [Martÿ 1721] Herr Not. Johann Heinrich Lang Ca. Johannes Schaden und Christoph Geigern – Not. Johann Heinrich Lang Sen: wird gehört warumb Er daß Gäßlein Zwischen Johannes Schaden des Weißgerbers, und Christoph Geiger des Metzgers Häußern mit einer beschließigen Thür Verschloßen.
Ille sagt das Gäßel seÿe Klein Allmendt, sondern sein Eigenthumb, produciret Zu beweißung deßen einen Kauffbrieff de 18. Maÿ 1621 in welchem dem damahligen Käuffern seines Haußes nebst Überigen begriffen, weithen und rechten auch der Außgang Hinten Hinauß Gegen St. Martins brucken Nemblichen durch dieses Gäßel Verkaufft worden, welches Anderst nicht Kan Verstanden werden, als daß sein Recht biß an das ende dieses Gäßels und biß An die thür sich erstrecke, und folglich das Gäßel sein Eigenthumb seÿe, dahero Er auch berechtiget solch sein Eigenthumb nach seinem willen Verschloßen Zuhalten. Gestahten Er dann bereits durch ein formblichen bescheid E. E. Kleinen Raths, allwo die sach auf gegentheilig eingeführte Klag Examinirt, und in sein H. Langen favor decidiret worden, beÿ diesem seinem Eigenthumb manutenirt worden. Bittet derowegen Klägere mit jhrer Vor Mghh. de novo angestellten Unbilligen Klag ab: und Zur ruhe Zuverweißen.
Erkannt solle die sach durch einen Augenschein examinirt, mithin Auch E. E. Kleinen Rath bescheid und anderer schrifften zu dem protocoll Gelüffert werden.
(f° 171-v) Dienstags den 20. Ejusdem [Maÿ 1721] Johann Schad und Christoph Geiger Ca. Herrn Not. Johann Heinrich Langen – In Sachen Johann Schaden des Weißgerbers, und Christoph Geigers des Metzgers, beeder burger Allhier, Klägern, Eines, entgegen Herrn Notarium Johann Heinrich Langen Seniorem, beklagten Andern theils pt° streittigen Gäßleins, Ist auf eingeführte Klag und Verantwortung, eingenommenen augenschein, producirte beederseithige Documenten, Auch Übrigen der Partheÿen Vor und Anbringen nach Erkannt, daß es beÿ dem beÿ E. E. Kleinen Rath underm 6. Martÿ Letzthin ergangenen bescheid, Krafft deßen beklagter beÿ dem Eigenthum des quæstioniertem Gäßleins und deßen freÿen Auß: und Eingangs gelaßen worden, Allerdings sein Verbleiben Haben, und deme in Allen Stucken nachgelobet werden solle.

1774, Directeurs fonciers (VII 1416)
Le maître maçon Michel Nagel est autorisé à garnir sa maison d’un nouveau revêtement

(f° 31) Dienstags den 8. Martii 1774. Mr. Michael Nagel, Maurer – Mr Michael Nagel, der Maurer bittet ihme zu erlauben seine ane der langen straas gelegenen behausung unten her verwerfen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1782, Directeurs fonciers (VII 1420)
Le maître maçon Nagel est autorisé à remplacer une croisée par une arcade

(f° 99-v) Dienstags den 9. Julii 1782. Hr. Rathh. Nagel, Maurer – Herr Rathh Nagel, der Maurer, bittet Ihme zu erlauben an seiner behausung an der langen Straas gelegen au Rez de chaussée statt der Kreutzstöck bögen einsetzen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1759 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un bâtiment latéral où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, les combles sont couverts de tuiles plates, il y a en outre deux caves voûtées et trois caves solivées, deux cours et un puits, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme courante de 10 500 florins
  • 1764 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, les combles sont couverts de tuiles plates il y a en outre deux caves solivées et un puits, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme (minimale) de 2 250 florins
  • 1830, Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 97 / 51
Maucké
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’Aimant

nouveau N° / ancien N° : 3 / 2
porte de derrière du N° 51 grand’rue
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 151 case 4

Maucké, Dorothée, fille

P 779, maison, m.on, Bt. et cour, Grand’rue 51
Contenance : 8,00
Revenu total : 200,16 (196 et 4,16)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 85 / 68
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 501 case 1

Maucké, Dorothée, fille
1876 Zahn, Johann Friedrich, Zeichner bei der Eisenbahn
1893/94 Städtische Sparkasse

P 779, maison, sol, Grand rue 56
Contenance : 8,00
Revenu total : 200,16 (196 et 4,16)
Folio de provenance : (152)
Folio de destination : theilweise Abbruch (maison) – theilw. zur öffentl. Straße (sol)
Année d’entrée :
Année de sortie : 93/94
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 85 / 68
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 779, maison, sol, Grand rue 56
Contenance : 7,55
Revenu total : 169,93 (136 et 3,93)
Folio de provenance : 501
Folio de destination : Gb (maison) – Gb, 501 Weg (sol)
Année d’entrée : 93/94
Année de sortie : (sol) 1899
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus :

Jahrgang 1893/94, Zugang – Städtische Sparkasse f° 501, P 779, Maison, Reinertrag 166, theilw. Abbruch, vollendet 1892
Abgang – Zahn Johann Fried. f° 501, P 779.p, sol 0,45, Reinertrag 0,23, zur öffentl. Straße

P 779, sol
Contenance : 6,64
Revenu total :
Folio de provenance : 501
Folio de destination :
Année d’entrée : 1899
Année de sortie :

1899, Abgang – Sparkasse f° 501, P 779.p, sol 0,91

Cadastre allemand, registre 29 p. 9 case 9

Parcelle, section 1, n° 91 – autrefois P 779.p, 780.p
Canton : Magnetengäßchen und Langstraße N° 10 bezw. N° 54/56 – rue de l’Aimant, Grand’rue
Désignation : Hf, Whs. u. N. G.
Contenance : 2,90
Revenu : 4500
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 37
Strassburg, die Gemeinde städtische Sparkasse
1904 Sparkasse Strassburg
1927 Caisse d’épargne
1934 La Caisse d’épargne de la Ville de Strasbourg
(245) corrigé en (267)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 1242
Türck Friedr. u. Ehefr. d. Erben
1906 Türck Friedrich Sohn u. Miteigentümer
1918 Ehrismann Robert Dr. pharm. Apothecker u. Ehefr. Olga Barbe Burchhardt
1938 Ehrismann Jean Eugène Robert & son épouse
1948 Wahl Charles à Illkirch Graffenstaden ½ et son épouse ½
(3837)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1936), compte 1130
Schützenberger père et fils / Vater u. Söhne, offene Handelsgesellschaft in Strassburg
1927 Schützenberger père et fils société en nom collectif
1931 Grande Brasserie de la Patrie, Schützenberger & Cie société anonyme
(222)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 346)
(maison n°) 51

Pr. Nagel, veuve – Maçons
loc. Scherr, veuve – Moresse
loc. Käuflin, Georges André, amstbott – Echasses
loc. Göpp, Mathias – Cordonniers
loc. Froidevaux, J. Baptiste, Sculpteur – Echasses
loc. Lamy, Louise, fille de bourg. repasseuse
loc. Kaufmann, veuve brodeuse – Boulangers
loc. Volck, J. Daniel – Bouchers
loc. Burger, veuve, servante – Cordonniers
loc. Dammm, J. Michel, Précepteur – Manant
loc. Scher, Louis Henri, Journalier – Manant
loc. Emig, Marie, veuve – Manante
loc. Royé, Catherine, veuve – Privilégiée

Registres de population

(1795) 9° section, Grand Rue N° 51 (registre 600 MW 9) – légende

(N° 51) Jean. G. Hené, 36 – Boucher
Barbe Hené, 27 – épouse
Eve Barbe Badé, 69 – veuve
Louis Rump, 36 – imprimeur
Sus. M.ie Rump, 36 – épouse
Barbe Meyer, 40 – sœur
Cath. Kauffmann, 54 – veuve
Cath. Roeger, 54 – veuve
Louise Lamy, 39 – fille

(N° 51.bis) Batsien Hurtig, 42 – Charpentier
Christine Hurtig, 42 – épouse
Anne Bbe. Nagel, 56 – veuve
Cath: Elisab: Nagel, 24 – fille
Marg: Spach, 21, Veuve – fille
M.te Mad: Nagel, 18 – fille
Dor: Nagel, 16 – fille
Elisab: Tannenwald, 57 – fille
André Kauefflin, 62 – employé
Marg: Kauefflin, 52, épouse
Marg: Mad: Kauefflin, 20 – fille
Chrétien Fréd. Kauefflin, 18 – fils
Jean Kleiner, 45 – Cordonnier
M.ie Mad: Kleiner, 25 – épouse
Phil: Riebel, 20 – Ouvrier
Dor: Bremer, 15 – Servante
Gotlieb Pietton, 13 – garçon
Leonhard Muller, 31 – charron
Mad: Froidevaux, 58 – Veuve
Antoine Froidevaux, 21 – fils
Françoise Froidevaux, 20 – fille
Christosthome Froidevaux, 18- fils
Mathieu Metterning, 47, Refugié – Mayence 1793
Mathieu Geb, 79 – Cordonnier
Elisab: Geb, 36 – fille

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 96)

(Haus Nr.) 56
Bachmann, Wirt. 0
Bastian, Kaffee-Gesch. 03
Steiner & Egly, Geschäftsbureau. 1
Neuber, Schneidermstr. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 930)

Remarque. La Police du Bâtiment tient deux dossiers (dossier du n° 54 et dossier du n° 56) bien qu’il n’existe plus qu’une maison depuis que la Caisse d’Epargne a remplacé en 1899 les anciens n° 54 et 56 par un nouveau bâtiment, selon que le demandeur mentionne l’un ou l’autre numéro de maison.
Jean Frédéric Zahn, propriétaire de la maison, fait ouvrir en 1874 deux fenêtres au premier étage puis établit en 1883 une devanture et un deuxième soupirail.
La Caisse d’Epargne, nouveau propriétaire des lieux, fait démolir en 1892 un ancien bâtiment arrière entre deux autres qui lui appartiennent et les remplace par des cabinets d’aisance (dessins de l’architecte Salomon).
Les occupants posent différentes enseignes : les agents immobiliers Eugène Steiner et Félix Egly en 1900, le marchand de poissons et de fromage Charles Wenzel en 1901, le marchand de café en gros Joseph Sichel en 1904, le marchand de vêtements Simon Zoller en 1909, le marchand de vins espagnols Vincente Cusi en 1912, l’aubergiste Albert Félix, successeur d’Eugène Bachmann en 1912. Les locaux Félix et Cusi sont repris par les frères Villars, marchands de vins (1917). Le débit de boissons est exploité par Emile Cusi (Au Turc, 1920). La Grande Brasserie de la Patrie Schützenberger et Compagnie, nouveau propriétaire, fait exploiter son estaminet A l’Aimant par le restaurateur Haag (1932). Elle confie des transformations aux architectes Mewes-Kœnig-Félix en 1934. La Brasserie Schützenberger loue le débit de boissons à Prosper Azoulay qui est autorisé à l’exploiter (1963, 1965). On trouve ensuite en 1970 le bar Chez Astride.
Les Entreprises Wagner (8, rue Adolphe Seyboth) déposent en 1972 une demande de permis de démolir le bâtiment mal entretenu et confie un projet de 29 logements aux architectes Eckle et Hirtz (Arcal architecture). Le préfet accorde en octobre 1973 l’autorisation de démolir. Le bâtiment est démoli, janvier 1974

(Compléments d’après le dossier du n° 54) La Caisse d’Epargne construit un nouveau bâtiment, terminé en 1899, à la place des anciens n° 56 et 54 en cédant une partie du terrain qui sert à élargir la rue de l’Aimant. Le local à l’angle des rues sert de débit de boissons, successivement exploité par Michel Nagel (1899), Eugène Bachmann, Albert Felix (1911), Siess (1916), Emile Cusi (1920). L’enseigne à l’Aimant est exploitée par Charles Mathis (1948), Anne Goergen, Frieda Rohfritsch (1951), Rose Falconnier (1962), Ichaïa Guedj (1964) et Prosper Azoulay (1963, 1965).

Sommaire
  • 1874 – Jean Frédéric Zahn, propriétaire de la maison, demande l’autorisation d’ouvrir deux fenêtres au premier étage et de repeindre la façade – Croquis – Rapport de l’agent voyer et accord
  • 1883 – L’entrepreneur Greiner (20, rue du Jeu-des-Enfants) demande au nom du propriétaire Zahn l’autorisation d’établir une devanture – La Ville demande des informations complémentaires – Autorisation accordée le 3 octobre – Dessin
    1883 (15 octobre) – Le propriétaire, le secrétaire Zahn demande l’autorisation d’ouvrir un deuxième soupirail. L’architecte municipal fait remarquer que la circulation sera plus facile puisque la porte de cave sera supprimée
  • 1883 (novembre) – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à établir une prise pour environ 5 becs au 56, Grand rue, propriété du sieur Zahn – Autorisation
  • 1884 – Notes suite à un courrier de la préfecture concernant le pavage de la cour et un tuyau d’aération des cabinets d’aisance
  • 1889 – La Ville demande au propriétaire (Jean Zahn, domicilié sur place) de faire ravaler la façade – En marge, la façade comprend une enseigne en français.
  • 1892 – La Police du Bâtiment note en mai que le pignon de la maison arrière est en mauvais état. Rapport de visite. La Police du Bâtiment demande au propriétaire, la Caisse d’Epargne de démolir le mur délabré. Le pignon du bâtiment à deux étages entre deux maisons propriété de la Caisse d’Epargne a été remplacé par des piliers (juillet 1892)
    1892 (avril) – Le président de la Caisse d’Epargne demande l’autorisation de démolir le bâtiment arrière et de le remplacer par des cabinets d’aisance – Autorisation – Dessins établis par l’architecte Salomon
    Suivi des travaux. Les fosses sont creusées (juin), les travaux terminés (août). La Police du Bâtiment remarque que le tuyau d’aération ne se trouve pas à la hauteur réglementaire. Le tuyau a été modifié, septembre
  • 1893 – La Police du Bâtiment demande à la Caisse d’Epargne de faire ravaler la façade – Elle a été peinte à l’huile, octobre 1893
  • 1900 – Eugène Steiner et Félix Egly (assurances et agence immobilière, 10, rue de l’Aimant) demandent l’autorisation de poser une enseigne à l’angle du 56, Grand rue – Autorisation de poser une enseigne plate et une enseigne perpendiculaire
  • 1901 – Le marchand de poissons et de fromage Charles Wenzel est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée, décembre 1901
  • 1904 – Le marchand de café en gros Joseph Sichel demande, sur un papier à lettres portant une adresse à Francfort-sur-le-Main, l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre 1901
  • 1909 – Simon Zoller est autorisé à poser une enseigne plate en bois et une enseigne perpendiculaire ainsi qu’à étaler des habits et des chaussures sur la voie publique
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de vins espagnols Vincente Cusi a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande – Autorisation
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que l’aubergiste Albert Félix a posé sans autorisation une lampe électrique et trois enseignes plates – La Police du Bâtiment classe l’affaire en notant que les objets sont les mêmes que ceux de son prédécesseur Eugène Bachmann
    1913 – Albert Félix demande l’autorisation de poser trois enseignes (2 inscriptions et une chope) – Accord
  • 1916 – Albert Félix n’a pas payé ses droits. La Police du Bâtiment note que son local ainsi que celui de Vincente Cusi ont été repris par les frères Villars, marchand de vins
  • 1917 – J. Siess demande l’autorisation de poser six enseignes – Accord
  • 1920 – Dossier suite aux demandes de la Division II et de la préfecture. Emile Cusi demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons Au Turc (Automat zum Türken) – Rapport de visite. Le débit comprend une salle principale, deux salles annexes et une cuisine au rez-de-chaussée, des cabinets d’aisance dans la cour. Le local correspond aux prescriptions du 24 mars 1890. Observations
  • 1913 – Plainte concernant de mauvaises odeurs provenant du local de Vincente Cusi. La Police du Bâtiment qui se rend sur les lieux ne constate rien d’anormal, la cuve qui contient les eaux de vaisselle est recouverte. Vincente Cusi rapporte que la cuve appartient à l’aubergiste Félix
  • 1905 – Rapport de la Commission contre les logements insalubres (10, rue de l’Aimant). Les cabinets d’aisance des étages sont satisfaisants, ceux de l’auberge dans la cour sont mal tenus et devraient être raccordés aux canalisations – Lettre de l’adjoint Dominicus au directeur de la Caisse d’Epargne, Gruber, qui déclare que le comité d’administration a décidé de raccorder les fosses aux canalisations – Travaux terminés, mai 1906
    1911 – Plainte déposée par Zoller (10, rue de l’Aimant, 1° étage) contre Cusi
    1911-1915 – Autres rapports, rien à signaler
    1915 – Commission des logements militaires, rien à signaler
  • 1932 – La Grande Brasserie de la Patrie Schützenberger et Compagnie demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à son estaminet A l’Aimant, sis 56-58 Grand rue – Croquis – Autorisation – Les droits sont portés au nom du restaurateur Haag
  • 1933 – La locataire Marguerite Steyert (10, rue de l’aimant, 2° étage) se plaint de son logement. La Police du Bâtiment constate que l’unique pièce aux mansardes comporte des boiseries pourries. La Police du Bâtiment adresse un courrier au propriétaire, la Brasserie Schützenberger – Les travaux sont en partie terminés (juin 1933), entièrement terminés (juillet)
  • 1933 – La Police du Bâtiment demande à la Brasserie Schützenberger de faire ravaler la façade puis accorde un an de délai
  • 1934 – La Brasserie Schützenberger demande l’autorisation de transformer le restaurant A l’ Aimant (10, rue de l’Aimant) : réfection générale et agrandissement de la cuisine sous la direction des architectes Mewes-Kœnig-Félix (6, rue des Veaux) – Autorisation – Calculs statiques – Plan – Dessin au crayon de couleur
    Travaux en cours (août), réception finale (novembre), la paroi entre la cuisine et la pièce voisine n’a pas été supprimée
  • 1941 – La Brasserie Schützenberger demande que le peintre Bergmann (1, rue de l’Abattoir à Schiltigheim) soit autorisé à réaliser une enseigne – Accord
  • 1947 – Un voisin informe la Police du Bâtiment qu’une cheminée est endommagée. Une visite sur les lieux permet de constater que des fragments risquent de tomber sur la voie publique. La Police du Bâtiment demande à la Brasserie Schützenberger de procéder aux réparations. Rappel l’année suivante – Travaux terminés, mars 1948
  • 1963 – Le préfet prend un arrêté par lequel Prosper Azoulay, locataire de la Brasserie Schützenberger, est autorisé à continuer d’exploiter le débit de boissons de quatrième catégorie A l’Aimant sis 56, Grand rue
    1965 – L’autorisation est reconduite (adresse, 54-56 Grand rue)
  • 1970 – La Police du Bâtiment constate que le bar Chez Astride a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande – Autorisation accordée au Whisky bar Chez Astride
  • 1971 – L’entrepôt Zorgniotti (5, rue du Chevreuil à Lingolsheim) est autorisé à poser une palissade à l’angle de la Grand rue et de la rue de l’Aimant – Prorogations jusqu’en septembre 1972
  • 1972 – Les Entreprises Wagner (8, rue Adolphe Seyboth) déposent une demande de permis de démolir un bâtiment à trois étages (deux logements par étage) sis 56, Grand rue. Raisons motivant la démolition : vétuste, reconstruction nouvel immeuble, comprenant 29 logements.
    Observations de la Ville. L’immeuble 56, Grand’Rue est une construction à usage d’habitation en rez-de-chaussée + 2 étages + étage sous combles. Il s’agit d’un immeuble en maçonnerie enduite avec bandeaux, chaînages, encadrement de baies en pierre. Un seul étage est vide. Le relogement des locataires des autres étages est en cours. La construction est mal entretenue et peu confortable. Il n’y a pas lieu de veiller à la récupération de matériaux. Un avis favorable pour la démolition est donné, sous réserve du relogement total des locataires.
    Liste des locataires – Photographie
    La Ville transmet le dossier au Directeur départemental de l’équipement en juin 1973
    Le préfet accorde en octobre 1973 l’autorisation de démolir le bâtiment sis 56, Grand rue et 10, rue de l’Aimant
    Fiche statistique, le bâtiment est démoli, janvier 1974
    Jeu de plans du bâtiment projeté (Les Meuniers) signé par les architectes Eckle et Hirtz, Arcal architecture, 25, place Henry-Dunant (sous-sol, rez-de-chaussée, étage courant, 6° étage, coupes, façade rue de l’Aimant, façade Grand rue, plan de toiture)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 743 W 98)

La Société civile immobilière Les Meuniers dépose en décembre 1972 une demande de permis de construire et des plans établis par les architectes Eckle et Hirtz, Arcal architecture. La Police du Bâtiment fait des objections (concordance avec le bâtiment voisin n° 58, saillies non réglementaires). La Commission municipale des sites émet un avis défavorable lors de sa réunion du 20 février 1973 puis un avis favorable au projet modifié le 24 mai 1973. La société Entreprises Wagner met à disposition 35 places de stationnement à la Société civile immobilière Les Meuniers qu’elle détient à 90 %. Le permis de construire est accordé en novembre 1973. Les anciens bâtiments sont en cours de démolition le même mois. L’entrepreneur déclare l’achèvement des travaux en septembre 1974. Comme on constate des différences par rapport au projet lors de la réception finale, une nouvelle demande de permis de construire (avenant au permis précédent) est déposée en mars 1975. Le préfet accorde en juillet 1975 l’avenant au permis de construire.

Sommaire
  • 1972 (décembre) – Demande de permis de construire. Construction d’une maison d’habitation, Société civile immobilière Les Meuniers, 56, Grand rue. Section 1 parcelle 91, 276 m². Nombre de logements supprimés, 6 et un débit de boissons. superficie de planchers hors œuvre 897 m² – Extrait du plan cadastral
    Jeu de plans du bâtiment projeté (Les Meuniers) signé par les architectes Eckle et Hirtz, Arcal architecture, 25, place Henry-Dunant, estampillés Annulé – Description sommaire
    Les entreprises Wagner allouent 30 places de stationnement au 2-20 rue Adolphe-Seyboth à la nouvelle construction 56, Grand rue
    Observations de la conférence de la Police du Bâtiment. Le nouveau bâtiment devra concorder avec le n° 58, l’alignement devra être modifié, les saillies sur la voie publique ne correspondent pas aux règlements, un acte de vente est nécessaire pour les places de stationnement
    Extrait du procès verbal de réunion de la Commission municipale des sites, tenue le 20 février 1973. La commission émet un avis défavorable.
    La même commission émet un avis favorable au nouveau projet lors de sa réunion du 24 mai 1973
    1973 (juillet) – L’inspection du travail n’émet aucune objection
    1973 (août) – L’architecte des bâtiments de France émet un avis favorable en faisant trois observations
    1973 (octobre) – Le notaire Pierre Krantz, à la Wantzenau, établit une attestation par laquelle la société civile immobilière Les Meuniers, ayant son siège 8, rue Adolphe Seyboth, a acquis le 31 août 1973 la propriété de l’immeuble 54-56 Grand rue cadastré section 1 n° 91, la société Entreprises Wagner, société anonyme ayant son siège 8, rue Adolphe Seyboth, met à disposition 35 places de stationnement dans son bâtiment administratif sis 2 à 20 rue Adolphe Seyboth à l’immeuble sis 54-56 Grand rue
    1973 (novembre) – Arrêté portant permis de construire
    1973 (novembre) – Déclaration d’ouverture de chantier. L’ancien bâtiment est en cours de démolition
    1973 (décembre) – Les Entreprises Wagner sont autorisées à poser une palissade sur la voie publique. Les droits d’occupation font l’objet d’un litige entre les Entreprises Wagner et l’entreprise Cardem (Vandœuvre-lès-Nancy).
    1974 (septembre) – Déclaration d’achèvement des travaux
    1974 (octobre) – Les travaux sont terminés. Lors de la réception finale, on constate des différences par rapport au projet. La Police du Bâtiment demande un jeu de nouveaux plans
  • 1975 (mars) – Nouvelle demande de permis de construire (avenant au permis précédent). Densité de construction 3,90
    1975 (juin) – L’architecte des Bâtiments de France déclare qu’il lui est impossible d’accorder une autorisation préalable puisque le bâtiment est terminé mais laisse aux Services de la ville latitude de régulariser l’affaire
    1975 (juillet) – Le préfet accorde l’avenant au permis de construire
    Nouveau jeu de plans
  • (suite non consultée)

Relevé d’actes

Thiébaut Nægelin hypothèque en 1637 la maison au profit des enfants de Samuel Kesselmeyer

1637 (9. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 457
Erschienen Diebold Negele der Ohlmann burger Zue Straßburg
hatt in gegensein weÿ: Samuel Keßelmeÿers see: Kinder Vogts Daniel Kesselmeÿer deß Sattlers bekannt – schuldig seÿe 50 lb
Dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat alhie an der Obern strassen, gegen der Blindengaßen über, neben weÿ: Adolff Negelins s: Erben & einer dem Stifft S. Marx gehöriger Behaußung hinden vff Paul Gotthard stoßend, dauon gehen Jährlich 2. lb 5 ß. vnd Zween Cappen zinß dem Stifft Jungen S. Peter, Item 3. lb. 3 ß d. gelts der Pfarrkürchen Zu S Clauß Alhie, Item 10 ß Zinß dem Stifft S. Steffan, Mehr 4 ß 4 d gelts der Schulen alhie, Item 5 ß vom Wetter dächlin der statt Str. allmend gelts, So ist dise behaußung auch noch verhafftet vmb 200. lb Herrn Johann Wencker XV.er So dann vmb 100. goldgld. herren Heinrich Hasen auch XV.er sonst ledig eÿgen

La maison appartient en 1661 à Thiébaut Nægelin (voir les tenants et aboutissants lors de la vente de la maison voisine). Il est d’abord teinturier et devient ensuite huilier. Il épouse en 1620 Marguerite Beilstein. Son fils Adolphe qui naît l’année suivante se marie à 21 ans en 1642 avec Anne Catherine Kellner

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 121-v, n° 6)
1620. den 7. Martÿ seind ehelich eingesegnet worden Theobald Negelin, der schwartzferber, Adolphe Negelin des Bleichers auff der Gansaw Sohn, vnd Jungfraw Margretha, Bastian Beÿlsteins des wagners und Burger alhie dochter (i 132)

Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 249 n° 4)
1621. Mer diesem [den 18. Jan.] ist getaufft worden Hans Adolph, Diebolt Negel deß ferbers Sohn der j. Pfetter H Johann Wencker d. 2. Otto Schreibeißen huffschmidt die Göttel Jungfr. Susanna Bastian Bilsteins deß Wagners und Burgers alhie dochter (i 263)

Le tonnelier Jean Adolphe Negelin épouse Anne Catherine Kellner (Keller)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 59)
1642. Dnca Quasim. 17. April: Johann Adolphus Negelin der Kiefer Theobaldt Negelin des Ohlmanns Burgers alhie Ehelich. Sohn, J. Anna Catharina Johann Caspars Kellners Burgers Zu Steebach hinterlassene tochter. Dienst. 26. April: (i 60)

Thiébaut Nægelin, alors huilier, et Marguerite Beilstein passent un accord au sujet de capitaux assis, selon l’acte de 1638, sur deux maisons à la Krutenau et rue d’Or
1668 (18. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 388
Erschienen Diebold Nägelin der Ohlmann alß Ehevogt Margarethæ Bielsteinin, Ferners Hannß diebold Rohr d Rothgerber für sich selbsten, Hannß Georg Krauß der Metzger alß Ehevogt Margarethæ Und Hannß Philipß Rosa der Rothgerber alß Ehevogt Salomeen, der Rohrisch. sein Hannß Diebold Rohren Geschwistern
in gegensein H. Martin Jeuch. deß Spittalwagners und alten Kleinen Rhats Verwanthens und Ursulæ seines Eheweibs, mit assistentz Hannß Michael Spechten deß wagners ihr Ursulæ eheleiblich. Bruders und hannß Niclaus Röderers deß Rothgerbers ihres dochtermanns
bekannt daß ahne denen Jenig. 200 Gulden straßb. Wehr. iährlichen termino Mathæi Zinnßbahren Capitals, welche der Mehrere Hospital, vermög der am 25. Junÿ a° 1638. in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteten Verschreibung, weÿl. Sebastian Biehlsteins deß Spittalwagners seel. Erben in solutum cedirt und weÿl. Christmann Bÿhlstein d. wagner obernannter Ursulæ Jeuchin vorig. Ehemann, nach Innhalt deß, durch weÿl. H Johann Peter Gündeln den Notarium, über vorerwehnts Sebastians Bÿhelsteins Verlassenschafft vffgerichteten Theilregisters fol. 14. fac. 2. fol. seqq. beÿ annehmung der Sebastian Bÿhlsteinisch. Behaußung übernohmen und daran Susannæ Bÿlsteinin hannß Conrad Steiners deß Schloßers Eheweib laut d. am 21. Julÿ 1652. in d. Cancelleÿ contractstuben vffgerichteter quittung 50. R. durch vergleich empfang. (…)

Jean Adolphe Nægelin hypothèque la maison appelée au Renard (zum Fuchsen) au profit du greffier de la Taille Jean Philippe Braun. Sa femme Anne Catherine se porte garante de son mari. En marge, quittance donnée en 1691 au propriétaire Jean Henri Lang.
1673 (10. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 613
Hannß Adolph Nägelin der Kieffer
daß Er Herren Johann Philipp Braunen E. E. Großen Rhats alten Beÿsitzern und der Statt Stallschreibern uffrecht und redlich schuldig seÿe, 225. Pfund pfenning (schuldig)
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, und Zugehördten alhier an der Obern Straß, einseit neben frawen Mariæ Elisabethæ Nägelin, Wittib, anderseit neben Samuel Guthmann hinden uff daß Magneten Gäßlein Zum theil, theils uff Martin Schurer den Rothgerber et Cons. stoßend gelegen und Von alters her Zum Fuchß genannt, welche behaußung zu Vor nach umb 100. GoltR. dem herrn Creditori ehevögtlicher weiße, Item umb 52. lb 10. ß dem Stifft Jungen Sr. Peter, Item umb 4. lb 6 ß. 8 d der Hohen Schulen, Item umb 10. lb. dem Stifft St. Stephan, Item 84. lb. der Pfarrkirchen Zu St. Niclaus, so dann umb 100. lb obgedachter Nägelinischen Wittibin verhafftet, sonsten aber gegen männiglichen freÿ ledig eÿgen seÿe,
Vnd deßen Zu noch meherern Versicherung so ist hierbeÿ persönlich erschienen Anna Catharina, deß debitoris eheliche haußfrau, mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig- und Weÿsen Herren Daniel Schmidten und herren Claus Conrad Schachen beÿder alß aus E. E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter, (…) Verbürgt, und in specie cavirt, mit ainem Vor dem Elisabethen tohr Zwischen dem Allmendt und weÿl. herren Johann Michael Zeißolffs geweßenen Fünffzehners nunmehr seel. nachgelaßenen Erben gelegenen Garten uff 5. Ackher groß, wie auch mit der darinn gelegenen Brennhütt
[in margine :] (…) in gegensein H. Johann Henrich Langen Notar. Publ. alß ietzmahlig. possessoris der hierinn gemeldt. hyporthecirt. behaußung (quittung) Act. d. 29.ten Januar. 1691.

Jean Adolphe Nægelin et sa femme Anne Catherine hypothèquent la maison au Renard au profit de la veuve de Jean Georges Ernst, pasteur de Saint-Pierre-le-Vieux

1674 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 591-v
Hannß Adolph Nägelin der Kieffer und Anna Catharina beÿde Eheleuth und Zwar dieselbe mit assistentz der Ehrenvest, Fürsichtig Und Weÿsen H. Daniel Ruosen und H. Jacob Von Fridolßheim beeder alß aus E.E. großen Rhats Mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein deß wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten H. M. Johann Felßen Diaconi der Pfarrkirchen Zum alten St. Peter alß Curatoris Frawen Margarethæ weÿl. H. M. N Johann Georg Ernsten gewesenen Pfarrers zu ged. alten St. Peter nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand H. M. Andreæ Barthen Pfarrers Zu Lampartheim Ihres Verwanthen – schuldig seÿen 150. R.
unterpfand, Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen Und Zugehördten alhier ahn der obern Straßen, einseit neben Frawen Mariæ Elisabethæ Nägelin wittibin anderseit neben – hinden uff daß Magneten Gäßlin Zum theÿl und theils Vff Martin Schurer dem Rothgerber et Cons. stoßend gelegen Und von alters her Zum Fuchß genannt (…)
So dann Ein Garten ohngefährd 5. Ackher Groß Von St. Elisabethæ thor Zwischen dem Allmend und weÿl. H. Johann Michael Zeißolffs geweßenen XV. seel. nachgelaßenen Erben gelegen, wie auch die darinn stehende Brennhütt

Anne Catherine Keller, veuve de Jean Adolphe Nægelin en dernier lieu aubergiste au Soleil à Eckbolsheim, vend la maison au notaire Jean Henri Lang moyennant 575 livres si on additionne les différentes sommes. L’acte cite les deux issues secondaires, l’une dans la rue de l’Aimant et l’autre rue du Bain-aux-Plantes face au pont Saint-Martin. Les quittances en marge donnent les références des obligations.

1689 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 185
(Prot. fol. 28) Erschienen Anna Catharina Kellerin hannß Adolph Nägelin deß Sonnenwürths zu Eckboltzheim seel. nachgelaßene wittib mit beÿstand Christoph Wanners deß Jüngern Meßerschmidts und Friderich Kuhweÿd ietzig. Würths zur Sonnen in Eckboltzheim Ihrer beed. tochtermänner [unterzeichnet] anna cattriehnn neglihnihin
in gegensein H. Johann Henrich Langen Not.
Eine behaußung, hoffstatt, zweÿ höff und Gärttlein, mit allen anderen deren Gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier in der Obern Straß einseit neben wendling Burger dem Meelmann anderseit neben Sebastian Nägelin XV. Secretarÿ Seel. nachgelaßener Wittib Zum theÿl, theils auch neben der Alten Herrberg Zum Rothen Creutz, hinden zum theÿl uff Johann Kleinen den Metzger Zum theil auch auff diebold Bodemers Seel. Erben und Cons. stoßend, welche behaußung einen außfarth in das Magneten Gäßlein wie auch gegen den Mühlen St. Martins bruck Zu einem außgang habe, Und seÿe dieße behaußung annoch umb 100 Goldguld. H. Johann Philipp Braunen XIII. ferner umb 450 Gulden Eben demselben verhafftet, So gebe mann auch Jährlich zweÿ Pfund fünff Schilling und Zween Cappen dem Stifft Jungen St. Peter in Haubtgut mit fünfftzig Zweÿ Pfund Zehen Schilling abzulößen, Item Vier Schilling Vier Pfenning uff Martini der hohen Schuhl lößig mit vier Pfund Sechs Schilling acht pfenning, Item Zehen Schilling uff weÿhnachten dem Stifft St. Stephan ablößig mit 10 pfund, Item dreÿ Pfund dreÿ schilling der Pfarrkrich St. Niclauß mit 84 pfund abzolößen – geschehen umb 200 Pfund
[in margine :] Erschienen /:salv. titt:/ herr Philipp Conrad Joham von Mundoltzheim, dieser statt alter Stättmeister und XV.er als Pfleger und H. Johann Christoph Schöll Not. Publ. alß Schaffner des stiffts St. Stephan allhier, haben in gegensein hierinn gemeldten H. Johann Heinrich Langen, deß Kauffers, angezeigt und bekandt, daß Er H. Lang die hierinn angegebene ermeltem Stifft St. Stephan gehörige 10 Schilling d. so ein ewiger zinns ist, mit Zwölff Pfund Zehen schilling in Capital ab und an sich gelößt habe, auch seÿen die zinns und Martzal alles richtig, darüber dicto noiê bester Maßen quittirend, das herinn beschriebene Haus solchen oneris erlaßend, mithien den über ged. 10. ß d. ewig. zinnß besagenden Pergamentinen mit des Hoffs zu Straßburg insiegel verwahrten 14. Kalend. Decembr. 1499. datierten von Johann Türninger damahlig. Notario auffgerichteten brieff, mit abschneidung des Siegels mortificirend – den 30. Julÿ 1696
[in margine :] Erschienen H. Johann Conrad Fritz, der hohen Schul Schaffneÿ substitutus, alß Vermög eines von /:tit:/ H. Johann Joachim Frantzen XIII. und Scholarchæ, im Nahmen deß H. Cancellarÿ und übrig. Scholarchen eÿgenhändig underschriebenen am 14. 7.bris jüngst datirten Gewalds hierzu insonderheit legitimirt, hat in gegensein deß hierinn gemeldten H. Kaüffers angezeigt und bekandt, daß d.selbe die hierin alß eine beschwerd angegebene 4 ß 4 d d. hohen schul fallend jährlich. zinßes, mit Fünff pfund 8 ß 4 abgestattet und an sich gelöset habe, auch seÿen Zinß Marzal brieffcosten, sigelgeld alles richtig und in summam 6 lb 1 ß bezahlt word. darüber quittirend, Mithin die behaußung solcher beschwerden liberirend und den darüber besagend. pergamentinen de dato XIII. Kal. April. 1446 datirten und mit des hoffs zu Straßburg anhangend. Insigel confirmirt. brieff hierbeÿ cassirend und extradirend, Act. d. 9.t. 8.bris 1696
[in margine :] Erschienen H. Philipp Albrecht Weßener XV. H. Johann Conrad Huth und H. Johann David Tremer beede E.E. großen Rhats Alte beÿsitzer, alle dreÿ alß respec. Kirch und fabric Pfleg. d. Kirch St: Niclauß haben in gegensein H. Johann Heinrich Lang Not. deß hierinn gemeldten Kauffers, bekandt daß derselbe die hierinn angegebene 3 lb 3 ß d so nach laut deß darüber sagend. bergamentien brieffs de dato 5. Idus febr: 1538 mehr nicht als ein hundert fünfftzig Gulden Straßburger Wehrung heut dato abgelößt und bezahlt, mithin hierin beschriebene behaußung solcher beschwedt allerdings liberirt habe dafür supra d° noiê beßer form quittirend den darüber sagend. original brieff mit abschneidung deß Insiegels cassirt extradirend, Versch: und.schr. d 25. Jan: 1691.

Anne Catherine Keller veuve de Jean Adolphe Nægelin ratifie l’emploi de 400 florins sur le prix de la maison, somme qu’elle avait confiée à son gendre le coutelier Christophe Wanner

1692 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 204-v
Anna Catharina gebohrne Kellerin, weil. hans adolph Nägelins, gewesenen Küffers und Sonnenwürths zu Eckboltzheim nachgelaßene wittib, mit beÿstand hans Philipß Nägelins, deß würths Zum Traübel ihres leiblich. Sohns, wie auch Friderich Kuhweid deß. ietzmahlig. Sonnenwürths zu Eckboltzheim, ihres tochtermanns
in gegensein Christoph Wanners deß Jüngern Meßerschmids, auch ihres tochtermanns und ietzmaghlig. Vogts
angezeigt und bekandt, demnach Sie Anna Catharina Nägelin bereits vor etlich. jahren Ihre an der obern Straß neben dem Roth. Creutz gelegener behaußung an H, Johann Heinrich Lang Notar. Publ. verkaufft, und darauff 400 gulden von dem empfangenen Kauffschilling Ihme Wannern Ihrem tochtermann in Verwahrung auffzuheben gegeben, darvon Er d. tochtermann Verschiedene Ihrer schulden abgestattet und die übrige Ihro d. Schwiegermutter selbsten Zugestellet

Après s’être séparé de sa femme, le chirurgien Jean Balthasar Wagner qui n’a pas les moyens de racheter son ancienne maison est autorisé à habiter la maison du notaire Jean Henri Lang Grand rue, à condition qu’aucun droit de chirurgie n’y soit attaché par la suite

1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
Joh. Balthasar Wagner burger und Chyrurgus pt° erlaubnus noch läng. in Hn Not. Langen hauß zu bleiben
(f° 70) Sambstags den 19.ten Febr. – K. nôe H Joh. Balthasar Wagners burgers und Chyrurgi alhie prod. unterth. Memoriale und bitten wie inhalts. Erk. an die Obere handwercks Hh. gewießen
(f° 97-v) Freÿtags den 4.t Martÿ 1707. – Joh. Balthasar Wagner pt° erlaubnus noch läng. in Hn Not. Langen hauß zu bleiben
Idem per herrn Friden, es habe Joh. Balthasar Wagner burger und Chyrurgus alhie ein Unterth. Memoriale übergeben, herr Fridt lißt daselbe ab, darinn derselbe vorgestrigen, daß nachdem seine geschiedene Fraw, ihro in der straß gehabte behaußung durch Lorentz Ostermann den barbierer in ein so hohes pretium getrieben, daß Er ohne seinem ruin, solche nicht zu behaupten getrawet, Er seithero auff Mghherrn erbaubnus beÿ H Notario Joh: Heinrich Langen Seniori in ged. straß, eine wohnung, umb die Kundschafft Zu erhalten, gelehnt habe. Wann aber die ihme vergönnte 6. Monath bereits verfloßen undt Er seithero keine eigene gelegenheit finden können, (2.do) Er aus seinem ietzigen lehnhauß nicht Zu Ziehen willens, auch daselbst unvertrieben seÿe (3.) der Locator seinem hauß, die geringste Barbier gerechtigkeit Zu attribuiren nicht verlangen undt (4.) verschiedene theils verstorbene, theils noch lebende Chyrurgi, ihre wohnungen Zum 2.t, 3t und vierdten mahl, ohne anfechtung geändert als H Knauß H Lacnke, H Seüpel, H Baur und andere mehr, alß wolte Er unterth. gebetten haben, obged. ihme gegenene permission Zu prolongiren undt gn. Zu erlauben, daß, in ansehung Er beÿ seiner anvertrawten schwehren und gewißenhafften operationen, an keinem abgelegten Orth wohnen könne, vndt sowohl hießige als frembde leüth Ihne in solcher gegendt suchen, Er in dießem seinem ietzigen lehenshauß, seine profession treiben dörffe, biß Ihme, eine bequeme eigene gelegenheit zu kauffen anstehen werde.
Alß man denselben auch noch mündlich angehört, habe Er sich auff die contenta erst abgelesenem Memorialis bezogen, undt beÿgesetzt deß Er sich umb eine andere gelegenheit bemühet selbige aber nicht haben finden können, undt Ihme an einem abgelegenen Orth Zu wohnen unmöglich seÿe, anbeÿ versicherendt, daß dadurch des Hn Langen hauß keine gerechtigkeit zu wachßen solte.
Worauff man das Protocoll auffgeschlagen, undt gefunden, daß die ihme verwilligte 6. Monat den 27. febr. jüngst Zu endt geloffen, undt weilen der Implorant aus Zwang seiner frawen, sein Voriges hauß quittiren müßen, undt nicht allerorthen wohnen könne, so habe man davor gehalten, alß demeselben noch Sechs Monat gegönnt werden könten, in Zwischen Er eine andere Gelegenheit suchen, undt dadurch des H. Not. Langen hauß keine gerechtigkeit zu wachßen solte.
Herr Prætor Regius hielte davor daß der bedacht confirmirt werden könte. Erkandt, bedacht Gefolgt.

Les enfants issus des trois mariages de Jean Henri Lang l’aîné vendent 2 100 livres la maison à Jean François Antoine Bourst, receveur du couvent Saintes Marguerite-et-Agnès

1724 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 23
weÿl. H. Johann Heinrich Lang Senioris gewesten Notarÿ Publici und EE. kleinen Raths beÿsitzers sambtliche in dreÿ unterschiedlichen Ehen erziehlte respectivé Kinder und Enckel nahmens Fr. Catharina geb. Langin, Johann Allbrecht Kauffmann des Schneiders Ehefrau, Ferner H. Johann Heinrich Lang Not. Publ., beede in erster Ehe mit weÿl. Anna Elisabetha geb. Kleiberin erzeugte Kinder, Ferner H. Johannes Breßler, Apothecker und E. E. kleinen Raths alter beÿsitzer, zu besorgung Fr: Catharinæ Elisabethæ geb. Langin, weÿl. Johann Abraham Gloß gewesten Biersieders zu St Goar wittib, Mehr Christian Schüre der Schreiner, als Vogt Johann Heinrich Goldbach ledigen Kürßners, weÿl. Annæ Margarethæ geb. Langin mit weÿl. Sebastian Goldbach gewesten Not. publ. allhier erzeugt und hinterlaßenen Sohns, weither Johann Daniel Ehrenmann der Peruquenmacher, als vogt Johann Friedrich Langen, weÿl. Johann Friedrich Langen adelischen Schaffners einigen Söhnleins, Item Bernhard Schlegel Senior, als vogt Mariæ Magdalenæ Langin weÿl. Johann Lang des gürttlers töchterleins, weither Jfr. Susanna Dorothea Langin so majorennis und ohnbevögtigt beÿständlich obgedachten Schure, alle diese in der zweÿten Langischen Ehe mit weÿl. Fr. Annæa Elisabethæ geb. Eyßerin, Ferner Fr. Maria Magdalena Dautelin geb. Langin, H. Frantz Heinrich Dautel Scribenten Ehefrau mit fernerer assistentz H. Johann Daniel Boch des handelsmanns, ihres annoch ohnentledigten curatoris, So dann erstged. H Boch als Vogt Jungfrau Susannæ Salome Langin, dieße beede in letzterer Langischen Ehe mit Fr Maria Magdalena geb. Blanckin erzeugte töchter
in gegensein H. Johann Frantz Antoni Bourst Schaffners zu St Margaretha und Agneßen
Eine Behausung bestehend in Vorder: Mittel und zweÿen hinderhäußern, zween höffen, einem gärttlein samt dero hoffstätten mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten denen Liegerlingen im Keller, welche behausung allhier in der obern Straß, einseit neben H. Peter Herrmann Klein adelischen Schaffner anderseit neben weÿl. hannß Georg Schneiders gewesten Meelmanns Erben hinten theils auff Christoph Geÿer den Metzger theils auff Johann Schad den weißgerber zum theil auff Martin Knecht den weinhändler so dann zum theil auff H. Krauß dem Specierer stoßend zween außgäng in das Magneten gäßel und einen außgang in die Pflantzbad gaß – von sothaner behausung und zwar der Vordern 1 lb 15 ß in geld und zween Cappen in federn termino Nativitatis Christi und Johannis Baptistæ dem Stifft zum Jungen St Peter, So dann in denen hinderhäußern 10 ß in geldt gedachtem Stifft auff erwehnten termin – um 2100 Pfund

Jean François Antoine Bourst dont le père habite Strasbourg devient bourgeois avec sa femme Eve Catherine Fendrich. Ils ont alors quatre enfants qui suivent la règle commune d’après laquelle ils ne deviennent pas bourgeois avec leurs parents
1721, 3° Livre de bourgeoisie p. 1314
Herr Johannes Franciscus Anthonius Burst Von Ohrstein gebürtig jetzt nunmahliger Schaffner beÿ St: Margarethæ weÿl. H. Johann Bursten Von hier hinterlaßener ehelicher Sohn Vnd seine Ehefrau Eva Catharina gebohrne Fendrichin erkauffen das burgerrecht pro 6. Gold G. 16. s. bringen Vier Kinder Mit, Nahmens Ignatius, Daniel, Franciscus Anthonius, Anna Catharina Margaretha und Anna Maria, werden beÿ Ordnung gelaßen Und wollen beÿ E. E. Zunfft der Fischer dienen jur. et prom. den 4.t Xbris 1721.

Jean François Antoine Bourst loue une partie de sa maison dite au Renard au potier d’étain Jean François Grünwald

1724 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 187-v
H. Johannes Franciscus Bourst Schaffner zu St Margrethen und Agneßen
in gegensein Johann Frantz Grünwaldt des zinngießers
In seiner allhier ahne er langen straß einseit neben H Schaffner Klein anderseit neben denen Schneiderichen Erben, zum Fuchs genannten Behausung, den gantzen vordern stock auff die Straß und den vordersten hoff außsehend nichts davon als den darunter befindlichen Keller als welches der verlehner sich vorbehält ausgenommen, Ferner die gemeinschaft des bronnens so dann die helffte des unter dem mittlern Stock des haußes liegenden ungewölbten Kellers – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ jüngst verfloßen, um einen jährlichen Zinß nemlich 75 gulden

Jean François Grünwald passe un sous-bail avec l’horloger Georges Chrétien Meybaum

1724 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 273-v
Johann Frantz Grünwaldt zinngießer
in gegensein Georg Christian Meÿbaum Groß Uhrenmachers
In der lehnungsweiß zum theil besitzenden, H. Schaffner Bourst eigenthümlich zuständigen ahne der langen Straß einseit neben H. Schaffner Klein anderseit neben denen Schneiderischen erben gelegen, zum Fuchß genannten behausung, Erstlich im von auff die gaß sehenden Stock eine stiege hoch eine stueb und eine Kuchen under hoff sehend, Mehr zwo stiegen hoch eine in den hoff gehende Kammer, so dann auff der Bühnplatz zu zweÿ fuder holtzes und endlich einen platz im Keller beneben gemeinschaftlichen gebrauch des hoffs Bronnens und Bach küchen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Joh. Baptistæ nächstkünfftig, um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Jean François Antoine Bourst loue une autre partie de sa maison à l’huissier Mamet Poissot

1724 (11.12.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 558-v
H. Johann Franciscus Antonius Bourst Schaffner des Closters St Margarethen und Agneßen
in gegensein H. Mammes Poissot Huissier Sergent royal au Conseil souverain d’Alsace de la résidence de cette ville
In seiner ahne der Obern straß einseit neben H. Schaffner Klein anderseit neben weÿl. hannß Georg Schneiders gewesten Meelmanns hinterlassenen Erben gelegenen Behausung, im hindern hoff das hindere häußel, so das außehen auff den gartten hat, bestehend in einer stueb Kuchen dreÿen Kämmerlein darüber einen Fruchtkasten, die helffte des geträmten Kellers, so dann den kleinsten Stall, weither den gemeinschafftlichen gebauch der Bauchküchen und endlich den Spannischen Rebstock so ahne dem altan hinauff gehet – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von weÿnachten fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Une fille de Jean François Antoine Bourst entre au couvent Sainte Marguerite-et-Agnès. Elle prend en religion le nom de Marie Louise
1730 (23.1.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 7
Zuwißen seÿe hiemit, daß nach deme ich ends unterschriebener Notarius der St. Str. in das allh. gelegene Closter St. Margarethen und Agneßen beruffen worden, Vor mir persönlich erschienen und Kommen seÿen, die Wohl Ehrwürdige Frauen, Maria Alana gebohrene Untzin, der Zeit wohlverordnete Priorin, wie auch Maria Osanne gebohr. Loÿson, der Zeit suppriorin und Convent dießes hochlöbl. Gotteshaußes Zu St. Marg. und Agneßen, allh. Zu Str. ane einem,
So dann S. T. Hr Johann Frantz Antonj Bourst, wohl Verordneter Schaffner ochgedachten Gotteshaußes, und mit ihme Fr. Eva Catharina Bourstin gebohr. Fendrichin, beede ehepersonen v. b. allh. am andern theil, die declarirten freÿ offentlich, und Zwar die Frau Bourstin mit assistentz ihres Eheh. obgedacht, wasgestalten
ihre liebe Jungfr: Tochter Maria Ludovica anjetzo nachbesag der Ordens Regul benahmet, auß sonderbahrer Schickung Gottes des Allmächtigen, Ihme allerforderist Zu Lob, Preiß und Ehren, so dann Ihro selbsten Zu besserer beförderung ihres Seelen heÿls und Gewißheit des ewigen Lebens sich gäntzlichen dahien entschloßen (…) So geweste den 23. Januarÿ im Jahr Christi 1730. In der Kl. Redstuben hochgedachten Closters

Eve Catherine Fendrich veuve de Jean François Antoine Bourst meurt en 1764 en délaissant deux fils militaires et une fille célibataire à laquelle elle lègue tous ses biens disponibles. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Moines (actuelle rue des Sœurs). L’actif de la succession s’élève à 2&pt°292 livres, le passif à 319 livres.
1764 (5.6.), Me Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 268) n° 936-b
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere keinerleÿ davon ausgenommen, so weil. die hoch Ehren und hoch tugendreiche Frau Eva Catharina, gebohrne Venderichin, auch weiland des wohl Ehren Vesten, grosachtbaren, weißen und Rechtsgelehrten Herrn Johann Frantz Anthonj Bourst, E. E. großen Raths geweßenen alten wohlverdienten beÿsitzers und vornehmen burgers allhier zu Straßburg seel. nachgelaßene Frau Wittib, nun auch seelige, nach Ihrem den 26.ten Maÿ dießes lauffenden 1764. jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben zeitlichen verlaßen – So beschehen alhier Zu Straßburg auf Dienstag den 5.ten Junÿ Anno 1764.
Die Verstorbene Frau Rathherrin seelige har per Testamentum solemne in scriptis clausum Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. Eingang Wohlermeldte Jungfer Annam Mariam Bourstin, so bereits majorennis dahero mit assistentz S. T. Herrn Georg Joseph Claus, J. U. Lto beÿ hochlöblicher Ammeister Audientz wohlverdienten Procuratoris ordinarÿ und beÿ E. E. großen Rath Procuratoris vicarii und Vornehmen brs. allhier dieße Junger Tochter in die nach abzug der legitimæ ihrer Herrn Gebrüder Völlige übrige Verlaßenschafft eingesetzte Erbin, welche selst beÿständlichen zugegen geweßen, 2.do S. T. Herrn Ignatium Daniel Bourst, Wohlbestellten Capitaine au Bataillon de Strasbourg Milice d’Alsace, welcher mit beÿstand S. T. Herrn Johann Gottfried Zeißen, löblicher Stadt Ganth bestverdienten Stadtrichters und vornehmen burgers allhier, dießer Inventur in Persohn beÿgewohnt, nur in die legitimam, So dann 3.to S. T° Herr, Johann Christoph Joseph Bourst wohlverdienten lieutenants des Grenadiers Royaux anjetzo würcklich à l’Hôtel des Invalides Zu Paris, dermalen abweßend, dahero der selbige in seinem Nahrung zu gegenwärtiger Inventur und abtheilung un Krafft der vor Sr Humbourg Notaire Royal unterm 27. Junÿ 1763. in forma ertheilter Procuration vor wohlermelten seinen Herrn Brudern Zu seinem H Mandatatio constituirt, dieweilen aber solcher hierbeÿ selbsten interessirt, als hat Er nach ausweis vorgenannder Procuation, vor seinen Herrn bruders Interesse substituirt Herr, Jacob Christoph Schwing, Jurium Practicum und burgern allhier, so auch dießem Geschäft gegenwärtig gewesen diesem H Sohn, auch nur in legitimam.
Alle dreÿ Junfrer Tochter und Herrn Söhne der Verstorbenen Frauen Rathh. seeligen mit Eingangs wohl ermeldeten ihrem eheherrn ehelich erzeiter Kinder und solcher gestalten zu ungleichen Theilen Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Pfaffen gaßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft zum theil eigenthümlich gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Nach deme man Zur Inventirung dißer Rubric als auch anderer Mobilien nach gemachtem Eingang, verlaßung derer Disposition und abgeforderter Handtreu nach ordnung schreiben wollen, auch sich zu dem ende in der Verstorbenen, bewohnte Gemach der hernach inventirten behaußung begeben, allwo man Zwar einige Meubles angetroffen, und die Jungfer Erbin befragt, was vor solchen in dieße mütterliche Succession gehörig seÿe, vnd man Zu inventirten hätte, hat Sie Jungfer Bourstin die tochter und Mit Erbin zur Antwort ertheilet, daß gar und gäntzlichen nichts davon der verstorbenen Frauen Mutter seel. Zuständig seÿe, sondern alles gegenwärtige Ihro eigenthümlichen zugehöre, auch auf die frag daß ja in dem Vätterlichen Verlaßenschafft Inv° de 1751. verschiedene Meubles inventirt worden, wovon zum wenigsten etwas noch vorhanden wäre, so un annoch in dießen Inventarium zubringen, gemeldet, daß ja irem Herrn bruder bekannt, was masen theils die verstorbene Frau Mutter verschiedene Effecten unter ihro und Ihren Herrn Gebrüdern, ausgetheilt, theils aber offentlich verkaufft und zu ihrer unterhaltung das geld angewendet habe. (…)
Eigenthumb ane einer behaußung (½ wÿd. ½ E) Nehmlichen eine behaußung ane dem Creutz gäßlein (…)
Wÿdumb, welchen die Verstorbenen Frau Rathherrin seel. Zeitlebens genoßen. Nehmlichen es hat weÿl. herr Johann Frantz Anthoni Bourst E. E. Gr. rhats gewes. wohlverdienter beÿsitzer und b. allh. seel seiner Fr. Eheliebstin seel. in seinem gestiffteten Codicillo §° 2° den lebenslänglichen Wÿdulbs genuß aller seiner nach tod Verlaßene Haab und nahrung (…)
Abzug Invii. Sa. gülten von liegenden güttern 777, Sa. Matten 270, Sa. Eigenthumbs ane einer beh. 825, Sa. der Schuld 419, Summa summarum 2292 lb – Schulden 319, Nach deren Abzug 1973 lb – Schluß Sa. 3425 lb
Copia der Verstorbenen Frauen Rathherrin seelig Dispositionem inter liberos – Seind dieße ding vorgangen und beschehen allhier Zu Straßburg und einer daselbst ane der langen straß ohnweit der Schmid Zunft stub hinüber gelegenen herrn Johann Christian Storren, dem glasern alhier zugehörigen behaußung deren oberstern Stocks stuben mit denen Fenstern auf die gaß aus sehend, auf Sambstag den 25. Septembris Anno 1756., Frantz Heinrich Dautem Notarius
Copia der Frauen Rathherrin seelig gestifferren Testamenti Solemnis in scripto. Aujourd’hui troisième avril 1758 (…) fur présente De Eve Catherine Venderich veuve du Sr Jean François Antoine Bourst à don deceds assesseur au Grand Senat de cette ville (…) Fait, lû et passé aud. Strasbourg en sa demeure ordinaire de la de. Dame Bourst rue des Moines dans son poele au autre étage prenant jour dans la cour, Humbourg notaire royal

Jean François Antoine Bourst et Eve Catherine Fendrich vendent la maison 2 500 livres au marchand Chrétien Henri Kruel

1726 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 321-v
H. Johann Frantz Antoni Bourst Schaffner des Stiffts zu St Margrethen und Agneßen und Fr. Eva Catharina geb. Fändrichin
in gegensein H. Christian Heinrich Kruel des handelsmanns
Eine Behausung bestehend in Vorder: Mittel: und zweÿen hinderhäußern zween höffen einem gärttlein sambt dero hoffstätten mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, sambt einem auff dem gang liegenden unterschlag so zu der untern wohnung im hoff gehörig ist wie auch denen Fenster läden so H. Poissot machen laßen, welche behausung allhier ahn der Obern straß, einseit neben H. Peter Herrmann Klein E.E. großen Raths Beÿsitzer und adelischen Schaffner, anderseit neben weÿl. hannß Georg Schneiders gewesten Meelmanns Erben, hinten theils auff Christoph Geÿer den Metzger theils auff Johann Schad dem weißgerber zum theil auff Martin Knecht den weinhändler, so dann zum theil auff Krauß dem Specierer stoßend, zween außgäng in das Magneten gäßlein und einen außgang in der Pflantzbad: gaß habend, von sothaner behausung und zwar dem Vorderhauß gibt mann jährlich 1 lb 15 ß in geldt und zween Cappen in feder termino Nativitatis Christi und Joh: Bapt: dem Stifft zum Jungen St Peter, so dann von denen hinderhäußern 10 ß in geldt gedachtem Stifft auff erst besagten termin – um 250 und 250 pfund (verhafftet, geschehen um 2000 pfund

Natif de Lorraine et fils du pasteur de Minfeld près de Landau, Chrétien Henri Kruel épouse Salomé Hitschler, fille de marchand. La minute du contrat de mariage n’est pas conservée. Le mariage est célébré à Illkirch en octobre 1719. Chrétien Henri Kruel devient bourgeois en décembre
1719, Me Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
(Eheberedung) H Christian Heinrich Kruels handelßm: und Jgfr. Salome Hitschlerin
(inventaire après décès dressé en 1762 par Jean Euth, n° 127) Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten und vorachtbahren Herrn Christian Heinrich Kruel dem leedigen handelsmann, des Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten herrn Johann Heinrich Kruels wohlmeritirten Pfarrers Zu Minfelden, Gutenbegrer gemeinschafft, ehelichem Sohn, mit beÿstand des Wohl Ehrenvesten und hochachtbaren herrn Johann Georg Schäffersn vornehmen burgers alher und herrn Johann Heinrich Leÿdeckers, handelsmanns und ebenmäßig burgers Zu Straßburg, deßen hierzu in specie erbettener herrn assistenten, alß bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfraun Salome Hitschlerin, Weÿland des Ehrenveste, und fürgeachtenn herrn Niclaus Hitschlers, auch gewesenen handelsmanns und burgers allhier seel. nachgelaßener Tochter, mit assistentz der auch Ehrenvesten herrn Johann Niclaus und herrn Johann Daniel Hitschlers beeder handelsleuthe dero geliebter brüdern und herrn Johann Christmann Röderers, gerbers und lederbereiters dero Vettern und frau Mutter vogts, der hochzeiterin am andern theil – So beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg, Sambstags den 30. Monats tag Septembris im Jahr als man nach der geburth Christi unnsers geliebten heÿlandes Zahlte 1719. – unterschrieben Jacob Christoph Pantrion

Mariage, Illkirch (luth.)
1719. den 1. Octobr. sind Zum I. Und II. mal, auß Erlaubnus Ihro Gnad. Regirend. H. Ammeisters in Straßburg, laut beiligend. Scheins außgeruffen und d. 2. Ejusd. eingesegnet word. H. Christian Heinrich Kroël der ledige Handels Mann Von Minfeld. H. M. Joh: Heinrich Kroels, Pfarrers Zu Minfeld. ehl. Sohn und Sybilla Margaretha Schmidin sein ehl. haußfr. ehl. Sohn Und Jfr, Salome H. Johann Niclaus Hitschlers geweßenen Handelß Manns burgers in Straßb. und Salome seiner ehl. haußfr. ehl. Tochter. Beide lutherischer Religion, Wohnhaft in Straßb. [unterzeichnet] Christian Heinrich Kruel alß hochzeiter, Salome Hitschlerin alß hochzeiterin (i 44)

1719, 4° Livre de bourgeoisie p. 845
Christian Heinrich Gruel handelsmann von Dorsel aus dem Westrich geb. Johann Heinrich Kruel Pfarrers zu Münnfeld ehel. Sohn erhaltt d. burger Recht Von seiner Ehefraw Salome Hitschlerin vmb 2. golg gulden 16 ß w. beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, jur. d. 18. dito [Decembr. 1719]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons
1720 (2.7.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 42) n° 67
Inventarium und beschreibung aller haab vnd Nahrung, so der wohl Ehrenvest und Vorachtbare Herr Christian Heinrich Kruel der Handelßmann, vnd die Ehren und tugendsahme Fraw Salome Kruelin gebohrne Hitschlerin beede Eheleüthe vnd burgere zu Straßburg, crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung als ein unverändert guth in den Ehestand zugebracht (…) Zwar Er der Ehemann mit beÿstand Herrn Johann Georg Schäffers & vornehmen burgers alhier Zu Straßburg Seines herrn Vettern, Sie die Ehefrau aber mit assistentz Herrn Johann Christmann Röderers Gerbers und Lederhändlers auch burgers alhier, ebenmäßig ihres herrn Vettern und hierzu in specie erbettenem Assistenten, in fernerer Gegen warth der viel Ehren und tugendsamen Frauen Salome Hitschlerin gebohrnee Rödererin, dero Geleibten Fraw Mutter inventirt – So beschehen in Straßburg Dienstags den 2. Julÿ 1720.
In einer alhie Zu Straßburg ane dem fischmarck gelegener behaußung alwo beede Eheleuth lehnungs weiße Wohnen ist befund. worden wie volgt
Series rubricarum. Des Ehemanns Zugebrachtes unverändertes Guth, Sa. der Kleÿder 85 lb, Sa. der baarschafft 150, Summa summarum 235 lb – Schulden, Nach deren Abzug 220 lb
Der Ehefrauen zugebrachte unveränderte Nahrung belangend, Sa. haußraths 542, Sa. Silbers 88, Sa. guldenen Ring 43, Sa. der baarschafft 243, Summa summarum 917 lb

Chrétien Henri Kruel passe un nouveau bail avec l’huissier Mamet Poissot

1730 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 459-v
H. Christian Heinrich Kruel der handelsmann
in gegensein H. Mames Poissot huissier Sergent royal allhier
In sein des verlehners eigenthümlich allhier ahne der Langen: straß, einseit neben H. Rathh. Peter Herrmann Klein anderseit neben Augustus Schmidthenner dem Strumpffweber gelegener Behausung den Mittlern und hindern Stock, nichts davon als die helffte des unter dem Mittlern stock befindlichen ahn den inquilinum des vordern Stocks verlehnten kellers, wie auch die für die einquartirung bestimbte gemach und stallung ausgenommen, sambt allen zu ged. Mittlern und hindern Stöcken gehörigen begriffen, gebäuden und rechten auff 9 nacheinander folgenden jahren, um einen jährlichen Zinß nemlich 125 gulden

Salomé Hitschler meurt en 1757 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. La masse propre au veuf présente un déficit de 16 livres, celle des héritiers s’élève à 907 livres. L’actif de la communauté s’élève à 10 644 livres, le passif à 6 210 livres
1757 (28.2.), Me Euth (Jean, 6 E 41, 522) n° 127
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr: und Tugendreichen Frauen Salome Kruelin gebohrner Hitschlerin, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Christian Heinrich Kruel, Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Frau Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1757. – nach ihrem den 5. Decembris des zurückgelegten 1756.ten Jahrs beschehenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen (…) durch Ihne den H. Wittiber und die herren und Frau Erbin selbsten, nicht weniger Margaretha Catharina Langin, von Limbach aus dem Idsteinischen, die dienstmagd (…) geäugt und gezeigt – Actum Straßburg auff Montag den 28.ten Februarÿ und folgende täge anno 1757.
Die Verstorbene Frau Kruelin seel. hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Tit. H. Johann Heinrich Kruel Vornehmen handelßmann und burger hieselbeten, welcher in Persohn beÿ dem geschäfft erschienen, 2. Tit. Hn Johann Niclaus Kruel leediger handelsmann, so Majorennisis, und dem Geschäfft persönlich anbgewartet, So dann 3. Tit. Fr. Mariam Salome Schatzin gebohrne Kruelin, Tit. Hn Johann Friderich Schatz, vornehmen handelßmanns und burgers hieselbsten Frau Eheliebstin, welche mit assistentz gedacht ihres Eheherrn der Inventur beÿgewohnt, Alle dreÿ der verstorbenen Frau Kruemin seel. mit eingangs gemeltem ihrem hinterlassenem herrn Wittwer ehelich erzeugte Kinder u. so wohl ab intestato als per Testamentum verlaßene Erben Zu gleichlingen portionen und Antheilern

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt und der Krähmergaß gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 14-v) Eigenthumb ane einer behausung. Eine behaußung darunter befindlichen Eckladen und hoffstadt allhier an der Krämer gaß (…)
Ergäntzung, Nach inhalt des über des herrn Wittibers und seiner Verstorbenen frau Eheliebstin seeligen in Anno 1720. durch weÿland herrn Notarium Jacob Christoph Pantrion errichteten Inventary
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Herrn Wittibers ohnverändert Vermögen so einig und allen in der Ergäntzung vornen fol. 18.b et 19.a beschrieben, 134 lb – Schuld 150 lb, In Compensatione passiv onus 16. lb
Der Kinder und Erben Nahrung belangend, Kleÿdung o, Sa. Schuld 150, Sa. des Ergäntzungs rests 757, Summa summarum 907 lb
das Theilbahr Guth betreffend, Sa. hausraths 175, Sa. Wein und faßen 94, Sa. Waaren im Laden 2936, Sa. Silber geschirr und geschmeids 124, Sa. goldener Ring 121, Sa. baarschafft 55, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 1590n Sa. der Schulden 5547, Summa summarum 10 644 lb – Schulden 6210, Nach deren Abzug 4434 lb – Stall Summ 5149
Copia der Eheberedung – (…) Sambstags den 30. Monats tag Septembris 1719. -Jacob Christoph Pantrion
Copia Testamenti clausi, Fraun Salome Kruelin gebohrne Hitschlerin, daß herin mein letzter will enthalten, bescheine Straßburg den 3. Julÿ 1751. (…) zu sich und beruffen laßen da wir dieselbe in dero eigenthümlich bewohnenden behaußung auf dem fischmarckt gelegen, in der Stuben des Zweÿten Stockwercks mit denen fenstern auf gedachter Fischmarck und das Krähmer Gäßeel aussehend – Johannes Euth, notarius juratus requisitus – Drittens, vermache ich meinem ältesten Sohn Johann Heinrich Kruel Zu einem wahren Eigenthumb, meinen angebührigen dritten theil an einer alhier Zu Straßburg auf den Fischmarckt gelegenen behaußung, einseit neben herrn Bauch, anderseit neben der Krämergaß, hinten auf herrn Rimbert stoßend

Chrétien Henri Kruel vend la maison 2 250 livres à l’horloger Jean Jacques Straubhaar et à sa femme Claire Elisabeth Schmitt

1736 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 317-v
H. Christian Heinrich Kruel der handelsmann
in gegensein H. Johann Jacob Straubhaar des Groß uhrenmachers und Claræ Elisabethæ geb. Schmidtin
Eine Behausung bestehend in vorder: Mittel: und zweÿen hinderhäußern zween höffen, einen gärttlein sambt dero hoffstatt und allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, einen bronnen, denen Liegerlingen im vordern auff die straß sehenden Keller, welche behausung an der obern straß einseit neben H. Rathh. Peter Herrmann Klein adelischem schaffner anderseit neben Augustus Schmidthenner dem strumpffsticker hinten theils auff Christoph Geiger den Metzger zum theil Johann Schad dem weißgerber theils weÿl. Martin Knecht weinhändlers erben theils H. Jacob Pasquay dem Lederhändler und zum theil H. Krauß dem Specirer stoßend gelegen, und zween ausgäng in das Magneten gäßlein wie auch einen ausgang in die Pflantzbad: gaß hat – von dieser behausung vorderhauß auff Johannis Baptistæ und nativitatis Christi dem Stifft zum Jungen St Peter 10 ß ahne erblehen zinß und zween Cappen in federn, so dann eben dahin auff erstbenannte termin von denen hinder haüßern 1 lb 15 ß ahne ewigen zinß – als ein am 5. Julÿ 1726 erkaufftes guth – um 2250 pfund
sich aber vorbehalten hat oberwehnten auff die Obern straß gehenden Keller sambt darinn liegenden Liegerlingen /:maßen die daselbst befindliche Faß dem verkäufer ohne dem eigenthümlich zuständig sind:/ auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von erst verfloßenen Ann: Mar: angehende jahr 10 pfund ([in margine :] auff vorstehende lehnung verzug getan 21. oct. 1737)

Jean Jacques Straubhaar reloue une partie de la maison au potier d’étain Jean François Grünwald

1737 (21.10.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 723-v
H. Johann Jacob Straubhaar der großuhrenmacher
in gegensein Johann Frantz Grünwaldt des zinngießers
In seiner eigenthümlichen ahne der Obern straß, einseit neben Augustus Schmdithenner dem strumpffweber anderseit neben H. Rathh. Peter Herrmann Klein gelegenen Behausung das gantze vorder hauß nichts davon als den großen anderwärths verlehnten keller ausgenommen, ferner den gemeinschafftlichen gebrauch der im hoff befindlichen Bauch Kuchen ; auff 4 nacheinander kommende jahr anfangend von Annunciationis Mariæ nächstkommenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 41 pfund

Le même jour, une cave à Jean Pick le jeune, aubergiste au Cygne

1737 (21.10.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 725
H. Johann Jacob Straubhaar der großuhrenmacher
in gegensein Johannes Pick des Jüngern Biersieders zum Schwan
In seiner eigenthümlichen ahne der Obern straß, einseit neben H. Rathh. Peter Herrmann Klein anderseit neben Augustus Schmdithenner dem strumpffweber gelegenen Behausung den unter dem vorderhauß liegenden keller samt denen Liegerlingen – auff 18 nacheinander folgenden jahren anfangend auff erst verfloßenen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Jean Jacques Straubhaar hypothèque la maison au profit de Jacques Hector Gombault, employé à la halle (dite Douane)

1739 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 358-v
H. Johann Jacob Straubhaar der großuhrenmacher
in gegensein H. Jacob Hector Gombault des Beamten in hiesigem kaufhaus -schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder, Mittel und zweÿen hinderhäußern, zween höffen, einem gärttlein samt dero hoffstätten und allen übrigen gebäudeb, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der obern straß, einseit neben H. Rathh. Peter Herrmann Klein adelischen Schaffner anderseit neben Augustus Schmidthenner dem strumpffweber hinten theils auff Christoph Geiger den Metzger zum theil Johannes Schad den weißgerber theils H. Johann Valentin Juncker Löbl. Policeÿ gerichts beÿsitzer theils H. Jacob Pasquay den Lederhändler und zum theil weÿl. H. Johann Georg Krauß und zweÿ ausgäng in das Magnetengäßlein wie auch einen ausgang in die Pflantzbadergaß – davon gibt mann auff Joh. Baptistæ und Nativitatis Christi dem Stifft Jungen St Peter 10 ß ahne erblehen zinß und zween Cappen in federn – als ein am 26. martÿ 1736 erkaufftes guth

Jean Jacques Straubhaar et Claire Elisabeth Schmitt hypothèquent leur maison au profit de l’Œuvre Notre Dame

1741 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 61
H. Johann Jacob Straubhar groß: Uhren macher und seine ehefrau Clara Elisabetha geb. Schmdtin mit beÿstand Adam Schmidt des schneiders E. E. kleinen Raths alten beÿsitzers ihres vatters und Christian Völckers des haffners und schwagers
in gegensein S.T. H. XV Johann Daniel Städels als hochverordneten mitpflegers Löbl. stiffts Frauenhauß und H. Lt. Mauritÿ Vaudin besagten Stiffts schaffners – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder: mittel: und dreÿen hinderhäußern, zween höffen und hoffsätten cum appertinentis ane der obern straß, einseit neben H. Rathh. Peter Herrmann Klein anderseit neben Augustus Schmidhenner dem strumpffweber hi. Jacob Pasquay den lederhändler und Consorten – dem Stifft jungen St Peter ane Erblehen zinß 10 ß und zwen cappen in federn so dan eben dahin ane ewigen zinß 1 lt 15 ß, von denen hindehäußern beedes auf Johann Baptistæ und Nativ. Christi – als ein von H. Christian Heinrich Krauel am 26. martÿ 1736 erkaufftes guth

Jean Jacques Straubhaar loue une partie de sa maison à Georges Jacques Schaitter, receveur de la fondation Saint-Etienne

1741 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 351-v
H. Johann Jacob Straubhar des Uhenmachers
in gegensein H. Georg Jacob Schaiter des schaffners des Stiffts St Stephan
entlehnt, in einer ihme verleher eigenthümlich zuständig in der Langen straß einseit neben H. Rathh. Klein anderseit neben Auffhammer dem strumpffweber hinten auff H. Pasquay den lederhändler stoßend gelegenen behausung, vor diesem der Langische hoff genandt, die in dem hoff stehend: und auff gedachtem Pasquay stoßende neugebaute gantze wohnung, nichts davon ausgenommen als ein platz rechter hand im eingang des kellers, so würcklich unterschlagen ist, ferners eine stallung vor zweÿ pferd nebst einer großen heubühn samt aufzug sowohl unterschlagen, wie auch der zugang oben im hauß auff des H. verlehners costen g. in stand gestellt werden soll, so dann eine Remise und zweÿ holtzhäußer, und soll die bauchküche, hoff und bronnen gemeinschaftlich der H. Entlehner auch die dreÿ eingang und fahrt in das hauß zu genießen berechtiget seÿn. Es verbindet sich anbeÿ der H. verlehner die untere kuche nebst der frantzösischen Camin Cammer mit langen eisernen stangen zu vergrembßen wie auch vor die Einquartirung zu sorgen, wann auch der H. Entlehner die Obere Kuche zu einem Kamin Zimmer machen wolte, soll er solches auf seine cösten und ohne das geringste Entgeld von seiten des H. verlehnes zu thun befügt seÿn – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Michaelis um einen jährlichen Zinß nemlich 60 pfund

Jean Jacques Straubhaar meurt en 1749. Lors de son inventaire après décès, les experts estiment la maison 1 625 livres. Sa veuve Claire Elisabeth Schmitt loue une pièce de sa maison à l’assesseur du Grand Sénat Jean Lemp

1754 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 188
Fr. Clara geb. Schmidtin weÿl. H. Johann Jacob Straubhar gewesten uhrenmachers witib mit beÿstand ihres tochtermanns H. Johann Jacob Strohe des schreiners
in gegensein H. Johannes Lemp E. E. Großen Raths dermahligen beÿsitzers
entlehnt, in ihrer theils in der langen straß theils in dem Magneten gäßlein gelegenen behausung das gantze in dem hoff stehende neue hauß, nichts davon ausgenommen als das kleine kellerlein so H. Lamy genießet, ein holzhauß mit vier läden in das gäßlein gehend, den schopff unter H. Lamy wohnung allwo des H. entlehners schlitten und Post Chaise stehet, den pferd stall neben H Lamy seinem, zweÿ Hünerhäußer übereinander unter dem gang an H. Ackers maur wie auch der darneben mit latten zugemachten platzen, eine heubühn über H Lamy wohnung bis an dem unterschlag so bereits stehet den s.v. mistkasten welcher der entlehner so lang er ihn genießet zu unterhalten schuldig ist, den platz im hoff bis an die lach vor der wohnung damit nichts hingelegt kan werden ohne des entlehners consens und endlich den gemeinschafftlichen gebrauch des bronnens, des gantzen hoffes und der bauchkuchen – auff 9 nacheinander folgenden jahren von verwichenen Annunciationis Mariæ anfangendn um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Claire Elisabeth Schmitt garantit sur sa maison la rente qu’elle constitue au profit de son fils Jean Etienne, intentionné d’entrer dans les ordres

1759 (2.5.) ; Me Laquiante (6 E 41, 1008)
Titre clérical – De Claire Elisabeth Schmidtin veuve de Jean Jacques Straubhaar Conseiller au Petit Sénat et Me horloger, assitée du Sr François Joseph Straubhaar son fils garçon horloger, Laquelle pour faciliter au Sr Jean Etienne Straubhaar son fils clerc tonsuré de ce diocèse l’exécution du st Desir qu’il a conçu de se faire promouvoir aux ordres sacrés (…) 150 livres de pension
hypothèque Du tiers qui luy appartient comme commune en vertu de son Contrat de mariage dans la propriété d’une maison scize audit Strasbourg en la grand rue qui est amplement spécifiée avec les tenants et aboutisants dans le procès verbal d’estimation du 28 avril dernier
(Joint) Abschatzung vom 28. Aprilis 1759, Auf begehren Herrn Johann Jacob Straubhard seelig hinderlaßene Fr. Wittib des gewesten Groß und Klein Uhren machers erben ist eine behausung allhier in der statt Straßburg jn der Langen Straß gelegen Einseit neben H. Rathherr Klein seel. Erben anderseit neben Herrn Acker und hinten auff Herrn Backe dem Rottgerber stoßend solche behausung bestehet jn Forder hinter und Nebens gebäu worinnen unterschiedliche Stuben Kammern und Küchen darüber seint die dachstühl mit breidzieglen belegt hat auch zweÿ gewölbte und dreÿ getrembte Käller zweÿ höff und einen Brunnen (angeschlagen um) 10 500 gulden. [unterzeichnet] Werner, Huber

Les experts estiment la maison 2 250 livres lors de l’inventaire après décès de sa veuve dressé en 1764.
Les enfants mettent la maison en vente. Greffier adjoint à l’Œuvre Notre Dame, Tobie Rohmer l’acquiert pour le compte de Henri Jahreis, receveur à l’Œuvre Notre Dame

1764 (20.11.), Me Anrich (6 E 41, 1496), Joint au n° 22
Versteigerung des Straubhaarischen haußen ane der obern Straß gelegen
Demnach auf absterben Fraun Claræ Elisabethæ Straubhaarin gebohrner Schmidin, weÿland Hrn. Johann Jacob Straubhaars gewesenen Groß uhrenmachers und burgers allhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib dero Verlaßenschafft durch mich den unterzogenen Notarium und geschwornen Inventir schreiber den 14. Maÿ jüngst in beÿsein dazu gehöriger Persohnen ordnungs mäsig inventirt, das darüber errichtete Inventarium den 16. Junÿ darauf auf löblicher Statt Stall abgehandelt und den 30. 7.bris hernach beÿ löblichem Vogteÿ Gericht producirt, die Vorhanden geweßte mobilia aber noch Vordersambst den 15.ten gedachten Monaths maÿ von denen Herren dreÿ der Statt Stalls erhaltener Erlaubnuß den 16.ten und 17.ten letzt berührten Monats schon offentlich Versilbert worden, so daß anderst nichts mehr als eine in erwehnte Verlassenschafft gehörige ahne der Obern straß dahier gelegene behaußung ohn Verkaufft übrig geblieben, alß ist ane heut zu End gesetzten dato auch
gedachte behaußung, bestehend in Vorder: Mittel: und dreÿen hinter häusern samt dero Hoffstätten und allen übrigen dero gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, auch einem bronnen, allhier zu Straßburg ane der Obern Straß, einseit neben Hrn Amtschreiber Kleinen Erben, anderseit neben Herrn Acker dem färber, hinten auf Hrn Paquet stoßend und hat die behaußung zween außgäng, den einen in das Magneten Gäßlein, und den andern in die Pflantzbader gaß, davon gibt man jährlichen Von dem Vorderhauß auf Johannis Baptistæ und Nativitatis Christi dem Stifft Jungen St Peter allhier 10 schilling pfenning ane Erblehen Zinnß und Zween Kappen in federn, so dann eben dahin auf benannte termin Von denen hinter häußern 1 Pfund 15 schilling ane ewigem Zinnß, sonsten gegen männiglichen außer denen daraud stehenden und in angeregtem Inventario Specificirten Capitalien gegen männiglichen freÿ leedig u. eigen, durch die sechs Straubharische mehrjährigr Herren und Frauen Erben als Frau Catharina Elisabetha Strohe gebohrne Straubharin H. Johann Jacob Strohe des Schreiners und burgers dahier eheliche Haußfrau, frau Mariam Franciscam Meÿe gebohrne Straubharin H. Louis Meyé des burgers und Schneiders hieselbetsn Ehegattin, Frau Maria Annam Benderin gebohrne Straubharin H. Antoni Ferdinand Benders des Perruckenmachers und burgers allhier Eheliebstin, dieße dreÿ Von gedachten ihren Ehemännern Verbeÿstandet, ferner Hrn Frantz Joseph und Frantz Jacob die Straubhaar die beede leedige aber majorenne großuhrenmacher dahier, so dann Hern Johann Georg Fuhlgraff ebenmäßige, burgern und Peruckenmachern als E.E. Kl. Raths wohlverdienten beÿsitzern und Vor Hrn Johann Stephan Straubhaar best Verdienten Pfarrern zu Reichßhoffen und Ehrenged. Kl. Raths Mittel hierzu abgeordnet, Weiter Hrn Tobiam Rohmer den burger und unterschreiber beÿ löblichem Stifft Frauenhauß hieselbsten als geordnet und geschworenen theil Vogt Weiland Frauen Mariä Clarä Jundin gebohrner Straubharin H. Johann Martin Junden des burgers und Meelhändlers geweßener Ehefrauen, mit demselben ehelich erzeuten Kindts Johann Jacob genannt (…) unter den hernach genandten bedingnußen, Conditionen und Clauslen offentlich feil gethan worden (…),umb einen Preiß Von 7000 R außgerufen. darauf steigerte Hr Hitschmer der geschwornen Courtier 50 R. Weilen aber beÿ dieser Versteigerung der Steigschilling zu gering außgefallen alß ist sothane versteigerung auf den 8.ten hujus remittirt und außgesetzt worden.Actum Straßburg den 1. Octobris 1764
Montags den 8. Octobris (…) den 15. dieses remittirt
Montags den 15. Octobris 1764, keine mise
– Versteigerung des Straubhaarischen haußen ane der obern Straß gelegen (…) außgeruffen und aufgebotten worden hier 6200 R. Weilen aber sich niemand erseiget welcher solhane behaußung umb gedachte Summ annehmen wollen, so isy das durch Hen Johann Heinrich Ober juris Candidatum hieselbsten gethane Gebott der 6000 gulden auf Ansuchen der Parthen hiehero Verzeichet worden – Actum den 5.ten Novembris 1764
Montags den 12.ten Novembris 1764. (…) nach deme sich niemand erzeigt, der einiges gebott auf berührte 6000. R. außgeruffene behausung thun wollen, so ließen sih die Hh Interessenten, Vornehmen wie daß sie ernante behaußung wieder an sich ziehen
Zuwißen (…) Hierauf nun hat Vorernannter Herr Tobiam Rohmer die behaußung angenommen vor 6050 Gulden – zu Straßburg auf Dienstag den 20. Novembris 1764
in gegensein H. Tobias Rohmer dem unterschreiber beÿ löbl. Stifft Frauenhauß, für und innahmen S.T. Herrn Heinrich Jahreisen verschiedene adelischer famillien Schaffner Oberschreibers beÿ wohlgedachten Stifft frauenhauß

Acte définif de vente passé à la Chambre des Contrats moyennant 3 000 livres

1764 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 748
H. Frantz Jacob Straubhar der uhrenmacher vor sich selbst und als mandatarius seiner geschwister H. Tobias Rohmer der unterschreiber beÿ löbl. Stifft Frauenhauß als vogt Johann Martin Jund des meelmanns kindts Johann Jacob Jund
in gegensein H. Johann Heinrich Jahreiß des oberschreibers gedachten Stiffts
eine behausung, hoff und hoffstatt bestehend in vorder, mittler und dreÿ häußern mit allen übrigen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Obern straß, einseit neben weÿl. H. Klein des Ambtschreibers erben, anderseit neben H. Acker dem färber, hinten auff H. Pacquet den rothgerber – welche behausung auch noch zweÿ ausgang, der eine in das Magnetengäßel, der andere in die Pflantzbadergaß – davon gibt man dem Stifft Jungen St Peter auff Johannis Baptistæ und Nativitatis Christi 10 ß ane erblehenzinß und zweÿen cappen in ferden, so dann ebendahin auf erstbenannten termin von denen hinterhäußern 1 lt 15 ß ane ewiges zinß – als ein elterlich erbguth – um 3012 pfund

Fils du pasteur de Döhlau dans la juridiction de Bayreuth, Jean Henri Jahreis achète le droit de bourgeoisie en 1734
1734, 4° Livre de bourgeoisie p. 1013
H. Johann Heinrich Jahreiß J: Practicus Von döhlau geb. erhalt d. b. ex gratiâ umb d. alt. b. will beÿ E E Zunfft d. Tucher dienen. Jur. 9.t. Aug. 1734.

Il épouse en 1737 Marie Esther Marbach, fille de professeur et chanoine de Saint-Thomas : contrat de mariage, célébration
1737 (29.4.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 464
(Eheberedung) zwischen dem wohl Ehrenvesten vndt großachtbahren H. Johann Heinrich Jahreiß, wohlverordnetem oberschreiber in dem frawen hauß undt burg. alhier, weÿ: s.t. H. Johann Salomon Jahreiß, geweßenen treweifferigen Pfarrh. Zu delaw hochfürstl. Bareÿtischer Herrschafft hinderlaßem ehelich erzeugtem sohn alß brautigamb ane einem,
so dann der Edlen viel ehren und tugendbegabt. Jfr. Mariæ Ester Marbächin weÿl. S. t. Ulrich Marbachß geweßenen J U Dr. et profess. publ. ord. wie auch capituli Thomani canonici und vornehmen burg. alhie ehelich erzeugten hinterlaßenen dochter alß d. Jfr. brauth andern theilß – verschreibung v. verhandelt in d. Königl. Statt Straßb. den 29. Aprilis alß man nach Christi geburth Zalt 1737

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 161-v, n° 610)
1737 Mittw. d. 22.ten Maÿ sind nach ordentl. Proclamation Ehelich copulirt und eingesegnet worden H Johann Heinrich Jahreis löblichen Stiffts Frauen Haußes Oberschreiber und burger alhier, weÿ: herrn Joh: Salomon Jahreiß Pfarrers Zu Döhlau Hochfürstl. Marggräffl. Beÿreit herrschafft hinterlaßener ehelicher Sohn und frau Maria Estern weÿl. S. T. H. Ulrich Marbach J. U. D. und beÿ hiesiger löbl. Universitæt Codices Feudalium P. P. O. et Capituli Thomani Canonici Sen. hinterbliebene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Jahreiß alß hochzeit. Maria Ester Marbachin als hochzeierin (i 166)

Les futurs mariés passent un testament mutuel
1737 (18.5.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 470
(Codicill) (…) persönlich kommen und erschienen seind S. t. H. Johann Heinrich Jahreiß, Oberschreiber im frawen hauß vndt burger allhier, vndt nebst ihme Jfr. Maria Ester Marbachin deßelben versprochene brauth, beede durch die gnadt Gottes aufrecht, gensunder gehendt und stehender leiber (…) Actum Sambstags den 18. Maÿ Anno 1737

Ils font dresser un inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient au chapitre Saint-Thomas rue des Cordonniers
1737 (18.7.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 9) n° 453
Inventarium über H. Joh: Heinrich Jahreißen oberschreibers deß Stiffts frawen Haußes vndt fr. Mariæ Ester gebohrner Marbachin einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1737. – so aus der Ursachen dieselbe in ihrem mit einander auffgerichtet. eheberedg. sich expresse reservirt undt vorbehalt. haben, daß Jedem theil sein einbringendes guth reservirt und ohnverändert seÿn undt bleiben solle – Actum in fernerer beÿseÿn S.t. herrn Joh: Bernhard Hennenbergs wohlmeritirt. Secretarÿ beÿ gnädig. geb. Hh. d. V. alß von der fr Jahreißun hierzu erbett. beÿstandts Straßb. d. 18. Julÿ 1737.

In einer alhier Zu Straßb. in der Schuemacher gäßel gelegenen Zu der Schuhl beÿ St Thomæ gehörig. behauß. hat sich befunden
Eigenthumb ane einer behauß. (Fr.) ¼.ter theil vor ohnvertheilt ane der helffte einer behauß. ane dem thomenloch gelegen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Volgt nun hierauff die beschreibung des Von dem Ehe Hh. in den Ehestand Zugebrachten Vermögens, Sa. haußraths 13, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 64, Sa. Guldener Ring 52, Sa. baarschafft 184, Sa. Pfenningzinß hauptg. 115, Summa summarum 429 lb – dazu gerechnet die ihme gebührende helffte ane denen haussteuren 90, Des Eheherrn sambtliches Vermögen 519 lb
Dießem nach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 310, Sa. Lährer Vaß 13, Sa. Bibliothec 25, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 226, Sa. Goldnener ring 146, Sa. baarschafft 147, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 895, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung o, Sa. Activorum 22, Summa summarum 1786 lb – dazu gerechnet die ihro gebührende helffte ane denen haussteuren 90, der Ehefr. Vermögen 1877 lb

Marie Esther Marbach meurt en 1765 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location quai des Bateliers. Les experts estiment la maison 2 250 livres. La masse propre au veuf s’élève à 606 livres, celle des héritiers à 2 127 livres. L’actif de la communauté s’élève à 6 585 livres, le passif à 2 342 livres

1765 (3.12.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 723) n° 565
Inventarium über Weiland der Edel viel Ehr und Hoch tugendgezierten Frauen Mariä Ester Jahreißin geb. Marbachin, S.T. Herrn Johann Heinrich Jahreiß Löblichen Stifft Frauenhaußes Wohlverordneten Ober Schreibers, auch verschiedener Hoch Adelichen familien Wohlbestellten Herrn Schaffners und Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg geweßener hertzlich geliebten Frauen Eheliebstin nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1765. – als dieselbe Freitags den 1.ten Novembrisis dießes Zu End lauffenden 1765.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt – So Beschehen in Straßburg auf Dienstag den 3.ten Decembris Anno 1765.
Die Verstorbene Frau Schaffnerin seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1.mo Herrn Johann Heinrich Jahreiß Juris Utriusque Licentiatum, in den ersten dritten Stammtheil, so majorennis dahero in selbsteigene Persohn zugegen war, 2.do Frau Mariam Ester Petzelin geb. Jahreißin, S. T. Herrn Georg Adam Petzels Juris Utriusque Licentiati und Löbl. Statt Straßburg Wohlverordneten Vicarÿ beÿ dem Vergicht Protocoll, und Vornehmen burgers allhier, geliebte Frau Eheliebstinn Welche auch mit und beneben Ihrem Eheherrn der Inventur beÿgewohnt, In den Zweiten dritten Stammtheil, So dann 3.tio Jungfer Mariam Agnes Jahreißin, so majorennis und ohnbevögtiget, dahero unter Assistentz Hn Joh: Friderich Marbachs Wohlbestellten Zoll Einnehmers am allhießigen Rheinzoll und burgers allhier In der Inventation persönlich abgewartet, In dem dritten und letzten Stammtheil, Alßo alle dreÿ der seel. verstorbenen Frauen mit vor Edelgedachtem Ihrem hinterbliebenen Hn Wittiber zu dreÿen gleichlingen portionen und Stammtheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Staaden ohnfern der Neuenbruck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt.
Ergäntzung des H. Wittibers wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beede, geweßenen Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen A° 1737 durch weÿl. H. Notm. Johannes Brackenhoffer seel. auffgerichtet
Eigenthum ane Häußern und Garthen. Erstl. eine behaußung Hoff Hoffstatt bestehend in vorder Mittel und dreÿen hinterhäußern mit allen übrig. deren Gebäwen, begriffen, weithen Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der obern Lang Straß 1.s neben Hn Joh: Philipp Schatz dem jüngern hds. M. anders. neben Ackerischer W. und Erben hinten auf Hn Pasquay dem Rothgerber stoßend welche behaußung auch noch 2. Außgäng in das Magneten gaßel und Pflantzbadergaß hat, devon gibt man Jährl. dem Stifft Jung. St. Peter auf Joh. Bapt: et Wÿhenachten 10 ß ane Erblehen Zinnß v. 2. Cappen in federn, so dann ebendahin auf gemeinte Termin wegen d. hinter häußer 1. lb 15 ß d ane Ewig Zinnß, sonsten aber freÿ leedig eigen und durch Hn Samuel Werner bau Inspectoren und H Sebastian Huber Werckmeister des Zimmerhoffs laut Abschatzungs Zeduls vom 5. Xbris 1765. Angeschlagen pro 2250. Abgezogen darauf hafftende Beschwährden so Zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 103. Nach solchem Abzug verbleibt ane dem Anschlag solcher behaußung dißorths außzuwerffen übrig 2146. Hierüber sagt ein in allh. C. C. Stub errichteter und mit dero Insigel Verwahrter Kffbr. d. d. 26. 9.bris A° 1764.
It. Eine behaußung ane der Kleinen Stadelgaß (…)
It. eine behaußung (…) gelegen Zu Bläßheim im Obern Dorff (…)
It. ein Garth. mut bäumen besetzt ohnfegähr eines Ackers Groß Zu ermeltem Bläßheim in der Scheergaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hn wittibrs unveränderten Vermögens, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. goldener ring 9, Erg. rest 689, Summa summarum 706 lb – Schulden 100, Nach solchem abzug 606. lb
Dießemnach wird nun auch derer Kinder und Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 121, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 69, Sa. Gildener ring u. dergl. Geschmeids 29, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 205, Sa. Schuld 100, Erg. rest 1603, Summa summarum 2127 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein Verändert und theilbar Guth beschrieben. Sa. haußraths 310, Sa. Wein und lährer faß 599, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 243, Sa. gold. rings 1, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 1490, Sa. Eigenthums ane häußern und Gärthen 3348, Sa. an Gülthen von liegenden güthern 393, Sa. Schulden 199, Summa summarum 6585 lb – Schulden 2342, Nach solchem abzug 4243 lb – Stall summ 6545 ln
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter der Erben unverändert 60, Zweiffelhaffte Schund in die theilbahre Nahrung Zugeltend 15 lb
Copia heuraths Verschreibung (…) den 29. Aprilis 1737
Copia der seel. verstorbenen fr. Schaffnerin den 1. Apr. 1765. errichteter Disposition

Jean Henri Jahreis meurt en 1782 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison de l’Œuvre Notre Dame quai des Bateliers
1782 (27.6.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 881) n° 147
Inventarium über weÿl. des Hochedlen und Großachbahrn Herrn Johann Heinrich Jahreiß hiesigen Löbl. Stiffts Frauenhaußes geweßenen bestverdienten Oberschreibers und verschiedener hochadelicher Familien wohlverordneten Schafners seel. Verlassenschafft – nach seinem den 12. junÿ dießes 1782.sten Jahrs erfolgten Absteren an vermögenschaft hinterlassen hat, auf Ansuchen des herrn Defuncti hinterlassenen zween fr. töchter als deßelben ab intestato verlassenen Erben
Des verstorbenen Herrn Schaffner seel. ab intestato verlaßenen Erben sind 1. S.T. Frau Maria Esther geb. Jahreißin S.T. H. Georg Adam Petzel J.V. Lti und wohverdienten Verjicht Actuarii Fr. Ehegattin und 2. S.T. Frau Maria Agnes geb. Jahreißin S.T. H. Matthias Ambrosius Mogg, des beständigen Regiments der Herren Ein und Zwantzig allhier hohansehnlichen beÿsitzers und E. E. Zunft der Gerber hochgebietenden Oberherr fr. Ehegattin, beÿde des Verstorbenen erzeugten Frauen töchter und ab intestato zu gleichligen portionen und antheilern vnd erbinnen

in einer an dem Schiffleuthstaden gelegen hiesigem Löbl. Sifft Frauenhauß gehörigen behaußung
(f° 4 v) Eigenthum an einer behaußung. Nemlich eine behaußung Höflein hoffstatt hintergebäude und Gemeinschaft eines bronnens mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Kleinen Stadelgaß, einseit neben Mr Johann Daniel Lux dem Spengler anderseit neben Mr N Zeÿßolff dem Kupferschmid und hinten auf Mr N. Sembach den Haußfeurer stoßend, (laut) Abschatzung vom 25. julÿ 1782 gewürdiget worden vor 300 pfund. Hierüber besagt ein Extractus aus allhiesiger Ganth protocoll de Dato 26. Augusti 1755
(f° 19 v) Ewige Zinnße. Erstlich 7 ß 6 d ewigen zinnßes gibt N. Ruth der Kremp und burger allhier jährlich auf Martini von seiner eigenthümlichen behaußung in den langen Straß am Müllergäßlein gelegen macht in Capital zu 5 p C° gerechnet 7 00 It, (in Illkirch), Über vorherbeschriebene Ewige Zinnße besagt eine zwischen dem Reich freÿhochwohlgebornen herr von Wallbrunn Hochfürst. badischen Kammerherrn sowol uxorio nomine as auch mandatario nomine seiner respe. herrn und Fraun Schwägern alle gebohner Freÿherrn und Freÿfraun von Wreden, als Verkäufern an einem so dann dem verstorbenen Herrn Schafner als Käufer an dem andern theil sub signatura privata errichtete Kauffverschreibung sub dato 16. maÿ 1780
(f° 20) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht, Es wäre zwar der herr defunctus Krafft der mit weÿl. S.T. Fr. Maria Esther geb. Marbach seiner verstorbenen Fr. Ehegattin seel. errichteten Eheberedung (…) schon den 12. oct. 1771 zufolg durch weÿl. h. Not. Johann Daniel Langheinrich gefertigter Auslüfferung (…)
hausrath 188 lb, Wein und leeren Faß 481 lb, silbers 326 lb, gold. rings 69 lb, baarschafft 157 lb, Pfenningzinß hauptgüter 3550 lb, Gülthern von liegenden güthern 390 lb, behaußung 300 lb, Elterzehendes zu breuschwickersheim 29 lb, ewigen zinße 17 lb, schulden 1614 lb, Summa summarum 7215 lb – Beschluß summ 7125 lb, Stall summ 6225 lb – Zweiffelhaffte schulden 865 lb

Jean Henri Jahreis vend la maison 3 750 livres au maître maçon Jean Michel Nagel et à sa femme Anne Barbe Dannenwald

1773 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 647 n° 329-v
H. Johann Heinrich Jahreiß der Schreiber löbl. Stiffts Frauenhauß
in gegensein H. Michel Nagel des maurer meisters und Annæ Barbaræ geb. Dannenwaldin unter assistentz H. Gottfried Göntsche des kupfferschmidts und H. Georg Christoph Freÿßinger des maurer meisters [unterzeichnet] Gentsche
eine behausung bestehend in vorder mittler und dreÿ hinter häußern hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Obern Langen straß, einseit neben H. Schatz dem handelsmann, anderseit neben N. Kleinmann dem färber, hinten auff H. Pacquet den rothgerber – hat dies behausung zweÿ außgäng, der einte in der Magneten, der andere in die Pflantz bader gaß – davon gibt man löbl. Collegiat Stifft Jungen St Peter auff weÿnachten ane ewigen zinß 1 pfund 15 s. und 2 cappen – alß ein den 26. nov. 1764 erkauffes guth – um 7500 gulden

Les experts estiment 2 000 livres la maison lors de l’inventaire après décès dressé en 1787 après la mort de Jean Michel Nagel. L’acte comprend un état des loyers.
Inventaire après décès de locataires, le chandelier Philippe Jacques Rœderer et sa femme Anne Marie Frantz

1807 (29.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 16), Me Bossenius n° 349, 3266 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 170du 3.6.
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Roederer, chandelier, et Anne Marie Frantz, le mari décédé le 20 et le femme le 28 avril courant – à la requête d’Anne Marie née Roederer femme de Jean Jacques Knecht, jardinier demeurant hors la porte des pêcheurs, Marie Madeleine née Roederer fille majeure et Jean Daniel Roederer, garçon chandelier majeur, héritiers de leurs père et mère
dans la maison grand rue N° 51 appartenante à la veuve Nagel
meubles 452 fr, marchandises 228 fr, argenterie 20 fr, total 701 fr, passif 2432 fr, déficit 1730 fr

Inventaire des apports de locataires, le ramoneur Jean Georges Zeigel et Marguerite Madeleine Keifflin

1808 (11.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 17), Me Bossenius n° 407, 3855 – Enregistrement de Strasbourg, acp 109 F° 6-v u 18.11.
Inventaire des apports de Jean Georges Zeigel ramoneur de cheminées et Marguerite Madeleine née Keifflin, mariés le 10 prairial 7, contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 28 ventose 6
en la maison grand rue n° 51 appartenant à la veuve Nagel
la mari, montre 18 fr, présents de noces 44 fr, total 62 fr
la femme, meubles 288 fr, numéraire 300 fr, total 588 fr, présents de noces 44 fr, ensemble 632 fr

Inventaire après décès d’un locataire, l’huissier Philippe André Keifflin

1808 (11.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 17), Me Bossenius n° 406, 3854 – Enregistrement de Strasbourg, acp 109 F° 6-v u 18.11.
Inventaire de la succession de Philippe André Keifflin, huissier de police correctionnelle, décédé le 24 octobre dernier – à la requête de Marguerite Madeleine née Keifflin femme de Jean Georges Ziegel, ramoneur de cheminées, héritière universelle de son père
en la maison grande rue n° 51 appartenant à la veuve Nagel
meubles, argenterie, dettes actives 533 fr, ensemble 768 fr

Anne Barbe Dannenwald veuve de Michel Nagel meurt en 1815. Ses enfants et héritiers vendent la maison au juge de paix du canton de Geispolsheim Charles Théophile Maucké et à Anne Dorothée Doldé

1811 (14.10.), Strasbourg 10 (53), Me Zimmer n° 3264, 5162 – Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 48 du 15.10.
I. Anne Barbe Dannenwald veuve de Michel Nagel, architecte, tant comme ayant été commune en biens avec le défunt qu’usufruitière à vie de la moitié de la succession par son contrat de mariage reçu Me Euth le 7 août 1769, propriétaire de la moitié ou 10/20, agissant encore au nom de 1. Jean Gustave Frédéric Sundahl, employé près l’administration supérieure des postes royales bavaroises à Nüremberg, par représentation d’Anne Marie Barbe Nagel sa mère, fille du défunt, issu du mariage avec Chrétien Frédéric de Sundahl, major au service de Baviere son héritier pour moitié ou 1/20, 2. Catherine Elisabeth Nagel, fille du défunt ,épouse de Jean Frédéric Butenschoen, inspecteur de l’Académie a Mayence héritière pour un cinquième de la succession paternelle ou 2/20, 3. Marie Madeleine Nagel, fille du défunt épouse, en secondes noces dudit M le Major Sundahl héritière pour un cinquième ou 2/20
II. Marguerite Dorothée Nagel, épouse de Joseph Brandes, sous préfet de l’arrondissement de Ruremonde département de la Meuse inférieure, pour 2/20, la veuve Nagel et l’épouse Brandes encore conjointement et se portant fort de 1. Louis Charles Sundahl, mineur, lieutenant Bavarois enfant héritier pour moitié d’Anne Barbe Nagel pour 1/10, 2. Auguste Louis Frédéric Spach, mineur, par représentation de Marguerite Salomé Nagel sa mère, fille du défunt de son mariage avec Frédéric Spach, libraire, pour 2/20
à Charles Théophile Maucké juge de paix du canton de Geispolsheim résidant à Lingolsheim et Anne Dorothée Doldé
une maison consistant en bâtiments de devant, de milieu et de derrière avec cour, puits, petit jardin, appartenances et dépendances scise à Strasbourg grand rue n° 51, d’un côté le Sr Fetterhenn marchand de tabac, d’autre le Sr Hartnagel Ebeniste en partie la ruelle de l’Aimant dans laquelle elle a une issue a porte cochère, outre qu’elle a encore une issue dans la rue du bain aux plantes, devant la grand rue et les propriétés des Sr Fetterhenn, Richshoffer et Eschbaecher et derrière Jean Daniel Friedel tanneur – acquis par acte passé à la Chambre des contrats le 23 août 1773 – chargée de 11 francs annuellement au chapitre de St Pierre le jeune présentement au Sr (-) comme étant aux droits du Gouvernement français
(Charges, clauses et conditions) 2. la veuve Nagel se réserve le droit d’habittion et l’usage libre jusqu’au jour de son decès de la Maison neuve donnant dans la cour avec ses greniers cave et autres localités dépendant de cette dernière maison pour un loyer annuel de 300 francs – 29 200 francs

Originaire de Lauben en Saxe où il se marie, le chirurgien Charles Théophile Maucké épouse en 1785 Anne Dorothée Doldé, fille d’un médecin de Strasbourg : contrat de mariage déposé chez un notaire, proclamation au Temple-Neuf
1803 (14 ventose 11), Strasbourg 4 (33), Me Roessel n° 863
Dépôt de Contrat de mariage – burger Carl Gottlieb Maucké der Wundartzt und Friedensrichter des Canton Geispoltzheim zu Enztheim wohnhaft, s.s.p. enregistré 14 ventose XI f° 79
Eheberedung zwischen herrn Carl Gottlieb Maucke dem ledigen majorennen Chirurgo von Lauben in Sachßen gebürtig ane Einem
So dann der Jungfrauen Annä Dorothea Dolde herrn Johann Jakob Dolde, Medicine Doctoris et Practici zu Straßburg großjährige tochter, den 3. hornung 1784

Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 178-v)
Im Jahr Christi 1785, wurden in allhiesiger Prediger Kirchen Dominica Rogate und Exaudi, offentl. proclamirt H Carl Gottlieb Maucke, lediger Chirurgus von Lauben in Sachßen gebürtig, Johann Christoph Maucke Schneider Mstre und burgers daselbst ehel. erzeugter Soh, und Jgfr. Anna Dorothea Doldé, Hn Johann Jacob Doldé, Med. D. und Practici auch physici des Orts Bischweiler, und burgers allhier, ehl. erzeugte Tochter. deren Copulation geschahe zu Lauben in Sachßen (i 180)

Inventaire après décès d’un locataire, l’instituteur André Georges Sery

1812 (9.4.), Strasbourg 15 (15), Me Lacombe n° 2485 – Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 109-v du 15.4.
Inventaire de la succession d’André Georges Sery instituteur – à la requête de Barbe née Fray, tutrice naturelle des sept enfants issus de défunt nommés Marie Antoinette âgée de 20 ans, Louis Philippe 16 ans, Armand Gaspard 14 ans, Marie Reine 13 ans, Marie Claire 10 ans, Félix 8 ans et François Charles 4 ans, Catherine Barbe Sery majeure – en présence de Dominique Sery revendeur subrogé tuteur (Nomination de tuteur, décédé le 28 ce mois de décembre 1811)
dans le logement que le défunt a occupé dans la maison appartenant au Sr Mauck juge de paix à Lingolsheim, situé grand rue n° 51
meubles 525 fr, passif 371 fr, reste 153 fr

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Madeleine Rœderer

1812 (12.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 19), Me Bossenius n° 536, 5640 – Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 18-v du 20.11.
Déclaration d’hérédité de Marie Madeleine Roederer, célibataire, ci devant domiciliée à Strasbourg décédée le 12 octobre courant à Koenigsfeld grand duché de Bade – à la requête d’Anne Marie née Roederer femme de Jean Jacques Knecht jardinier hors la porte des pêcheurs et Jean Daniel Roederer, frère et sœur de la défunte
dans la maison grand rue n° 51 dernier domicilie de la défunte en cette ville
meubles 219 fr, créances 751 fr, total 970 fr, déduire frais de maladie 100 fr, reste 870 fr

Inventaire après décès de locataires, le potier de terre Jean Philippe Petri et sa femme Catherine Barbe Clauss

1815 (8.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), Me Bossenius n° 629 – enreg. manquant F° 8 du 27.5.
Inventaire de la succession de Jean Philippe Petri, potier de terre, et de Catherine Barbe Clauss, décédés le mari le 13 mars 1815 et la femme le 20 avril de la même année – à la requête de Jean Georges Petri tailleur d’habits et Anne Marguerite Müller veuve de Jean Georges Petri l’ainé cordonnier, tutrice naturelle de Jean Jacques Petri, Jean Georges et Jean Jacques Petri, seuls et uniques héritiers du défunt leur oncle par représentation de Jean Georges Petri cordonnier leur père
Charles Clauss le jeune, fileur de laine à Bischwiller, fondé de pouvoir d’Isaac Clauss son frère, garçon drapier, Jacques Clauss drapier, Abraham Pausser, cordonnier, et Charles Clauss l’ainé, drapier, tous domiciliés à Bischwiller, Anne Marie née Clauss et Jacques Draier journalier à Bischwiller enfin Philippe Louis Übersaal, licencié en droit notaire, aux fins de réprésenter Erneste Clauss, ci devant garçon maçon domicilié à Pirmasens présentement à l’armée, héritiers pour le premier 1/5 de la défunte femme Petri leur tante par représentation de Philippe Clauss cordier à Bischwiller frère de la défunte, Abraham Pausser enfant de feu Salomé Clauss femme d’Abraham Pausser cordonnier, ladite femme Pausser héritière pour le deuxième cinquième, Charles Clauss l’ainé pour le troisième, la femme Dräier pour le quatrième et Ernest pour le dernier cinquième par représentation de Michel Clauss cultivateur à Pirmasens son père – en présence de Jean Georges Graff ci devant boulanger subrogé tuteur Jean Jacques Petri
dans la maison grand rue n° 56
meubles 767 fr, argenterie 63 fr, numéraire 3052 fr, total 3883 fr, frais d’inventaire 283 fr, reste 3600 fr

Anne Dorothée Doldé meurt à Lingolsheim en 1729 en délaissant cinq enfants

1830 (6.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 59), Me Hickel n° 3415 – Enregistrement de Strasbourg, acp 200 F° 35-v du 7.7.
Inventaire de la succession de Anne Dorothée Doldé veuve de Charles Théophile Maucké, juge de paix du canton de Geispolsheim, décédée à Lingolsheim 12 août dernier et après interdiction de Théophile Ehrenfried Maucké majeur demeurant à la hauteur de Lingolsheim – à la requête de 1. François Bierlein, amidonnier, pour assister son épouse Caroline Dorothée Maucke demeurant à la hauteur de Lingolsheim, et tuteur de Théophile Ehrenfried Maucké, majeur sans profession demeurant à la hauteur de Lingolsheim, en état d’interdiction, 2. Dorothée Frédérique Maucké, majeure demeurant à la hauteur de Lingolsheim, 3. Charles Théophile Maucké, distillateur à Strasbourg, 4. Wilhelmine Dorothée Maucké femme de Jean Frédéric Kieffer, tripier, en présence de Jonathan Roessel, marchand, subrogé tuteur de Théophile Ehrenfried Maucké dont l’interdiction a été prononcée par jugement du tribunal civil de première instance du 11 mars dernier
Contrat de mariage sous seing privé du 3 février 1784 déposé au rang des actes de Me Roessel le 14 ventose 11

Titres et papiers. Acte de Me Zimmer le 14 octobre 1811 par lequel Anne Barbe Dannenwald veuve de Michel Nagel, architecte, a vendu une maison consistant en bâtiment de devant, de milieu et de derrière avec cour, puits, petit jardin, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg grand rue n° 151, d’un côté le Sr Fetterhenn marchand de tabac, d’autre le Sr Hartnagel ébéniste et en partie ruelle de l’Aimant dans laquelle elle a une issue à porte cochère, donnant par devant sur la grand rue et sur les propriétés des Sr Fetterhenn, Richshoffer et Eschbaecher et par derrière sur Jean Daniel Friedel – à l’exception des localités qu’occupe Charles Théophile Maucké elle est louée au Sr Kieffer, requérant pour 750 fr, Charles Théophile Maucké est locataire d’un logement dans la cour de ladite maison et d’une distillerie qu’il a fait construire à ses frais mais qu’à raison des frais de construction payés par le Sr Maucké il avait été convenu qu’il ne payarait point de loyer desdites localités jusqu’au 24 mars dernier, puis un loyer annuel de 400 francs
garde robe 50 fr, mobilier 20 fr, créances 300 fr
immeubles, une maison brasserie et jardin n° 72 à Lingolsheim et 7 ares de terre, 28 ares – passif 1272 francs

Les héritiers exposent aux enchères la maison décrite dans un rapport d’experts. C’est Dorothée Frédérique Maucké, un des enfants, qui s’en rend acquéreur

1830 (11.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 59), Me Hickel n° 3614 – Enregistrement de Strasbourg, acp 201 F° 114-v du 13.11.
Adjudication définitive (Cahier des Charges n° 3555 du 9 septembre, adjudication préparatoire n° 3598 du 25 octobre, déclaration de command n° 3616 du 12 novembre) – François Bierlein, amidonnier à la hauteur de Lingolsheim, et Dorothée Maucké, ledit Bierlein tuteur de Théophile Ehrenfried Maucké, interdit demeurant audit lieu, Dorothée Frédérique Maucké majeure demeurant aussi à la hauteur de Lingolsheim, Charles Théophile Maucké, distillateur à Strasbourg, Wilhelmine Dorothée Maucké épouse de Jean Frédéric Kieffer, fripier, héritiers pour ub cinquième de leur père Charles Théophile Maucké, juge de paix du canton de Geispolsheim, et d’Anne Dorothée Doldé – jugement du 1 juillet, rapport d’experts du 20 juillet entériné par jugement du 9 août
à Dorothée Frédérique Maucké
Désignation des immeubles à vendre. 4. une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, puits, petit jardin, autres appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg grande rue n° 51, d’un côté le Sr Fetterhenn débitant de tabac, d’autre le Sr Hartnagel ébéniste et en partie la ruelle de l’Aimant dans laquelle elle a une issue à porte cochère, donnant par devant sur la grand rue et sur les propriétés des Sr Fetterhenn, Richshoffer et Eschbaecher et derrière Jean Daniel Friedel tanneur
Etablissement de la propriété. Acquis d’Anne Barbe Dannenwald veuve de Michel Nagel, architecte, et les représentants de ce dernier par acte reçu Me Zimmer le 14 octobre 1811 – estimée par rapport d’experts à 16 000 francs, ne sont point compris les chaudières, ustensiles murés et non murés qui se trouvent dans la distillerie de la maison de Strasbourg et qui appartiennent audit Charles Théophile Maucké – 20&pt°000 fr
Rapport d’experts du 20 juillet – Jean Chrétien Arnold père, Philippe Jacques Hennenberg les deux architectes. 4. la maison en ville consiste en plusieurs bâtiments dont un entre la rue et la grande cour sur caves voutées, à droite du corridor de l’entrée une chambre avec cuisine et cabinet vers la petite cour. Le premier étage contient une chambre vers la rue avec une cuisine et vestibule vers la petite cour. Le second étage une chambre à alcove, un passage, une cuisine et un bucher, dessus comble à deux greniers dont l’inférieur contient deux chambres pour linge sâle, la couverture est en tuiles doubles.
Dans la petite cour se trouve la cage d’escalier en aile droite avec un cabinet au fond, à l’étage un atelier au dessus comble à la mansard contenant deux chambres et un grenier au dessus couvert en tuiles doubles. Vers la grande cour le rez de chaussée contient le passge à droite, une chambre, l’escalier et deux buchers. Le premier étage cage d’escalier, une chambre et un cabinet au deuxième étage escalier, chambre, un cabinet et un bucher au dessus comble à un grenier ou une chambre à linge couvert en tuiles double. L’aile droite contient les lieux d’aisances une étable et un poulailler couvert en appentis en tuiles simples. Le bâtiment le long de la ruelle de l’Aimant a un passage à porte cochère, des magasins et la cage d’escalier circulaire et en pierres au rez de chaussée. Le premier étage contient une galerie et lieux d’aisances, trois chambres et une cuisine, au dessus comble à un grenier couvert en tuiles doubles. L’aile gauche est la buanderie et une cuisine, au dessus galerie et demi toit couvert en tuiles doubles attenant une remise avec une chambre et un cabinet au rez de chaussée. Le premier étage a quatre pièces et une cuisine au dessus comble à un grenier couvert en tuiles doubles contre idem, une cage d’escalier, une chambre et une cuisine au rez de chaussée une autre chambre avec alcove, une cuisine et un vestibule et l’escalier au premier étage. Dessus comble à un grenier avec deux chambres couvert en tuiles doubles.
Un bucher est adossé contre le passage ouvert qui conduit dans la rue du Bain aux Plantes. Enfin au fond de la cour qui contient un petit jardin clos en lattis et un puits avec pompe se trouve un bâtiment sur caves une partie voutée et le reste sous solives. Le rez de chaussée contient un vestibule d’entrée avec escalier à droite une chambre avec alcove et derrière contre la susdite ruelle une autre servant de distillerie (dont les chaudières et ustensiles appartiennent au Sr Charles Théophile Maucké) à gauche une chambre avec cuisine et lieux. Le premier étage a la même cage d’escalier et un balcon vers la cour, d’un côté une chambre, un cabinet, une cuisine et son passage de l’autre trois pièces dont l’une a alcove au dessus comble à la mansarde contenant quatre pièces une cuisine et un grenier couvert en tuiles doubles, estimée 16 000 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.