54, Grand rue


Grand rue n° 54
VII 133 (Blondel) – P 780 puis section 1 parcelle 91 (cadastre)

Nouveau bâtiment en 1899, voir ensuite le 56, Grand rue

Grand rue 56-64 (mai 2014)Grand rue 54 (1942) 1003 W 2, n° 1151
L’angle de la Grand rue (n° 56, autrefois 56 et 54) et de la rue de l’Aimant en mai 2014
Le même endroit vers 1942, débit à l’enseigne Zum Magnet – à l’Aimant (AMS, cote 1003 W 3, n° 1668)

La fabrique de Saint-Pierre-le-Vieux vend en 1661 au farinier Wendelin Burger la maison qui forme l’angle oriental de la Grand rue et de la rue de l’Aimant. La maison comprend un bâtiment latéral, un bâtiment central et un bâtiment arrière séparés par deux petites cours (1709). La vente de 1727 précise que la maison a deux issues vers la rue de l’Aimant et deux autres vers la Grand rue qu’on voit sur le plan-relief de 1725. Elle comprend un encorbellement que le propriétaire est exceptionnellement autorisé à consolider en 1790. Occupée par un tricoteur de bas à partir de 1727, la maison devient une teinturerie quand elle passe à son gendre Georges Wolffgang Acker en 1748. L’atelier à six chaudrons et une calandre (1783) se trouve dans le bâtiment accessoire. Les travaux que Chrétien Ferdinand Pfeffinger fait faire portent la valeur de la maison de 3 250 livres à 5 750 livres au cours de l’année 1790.

Grand rue 1725 (VII 131-133, 140-141)
Plan-relief de 1725, la maison est celle à gauche de la rue (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
125 Elévations (u)-v125 Elévations v-a
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 125

L’Atlas des alignements mentionne un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois médiocres et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la Grand rue se trouve à gauche du repère (v). Le rez-de-chaussée comprend quatre fenêtres suivies de la porte, chacun des deux étages cinq fenêtres. La toiture abrite deux niveaux de greniers. Le pignon de ce bâtiment orienté vers la rue de l’Aimant se trouve à droite du repère (v) où on peut voir le profil de l’encorbellement, suivi d’un mur dans lequel s’ouvre une porte et d’un bâtiment latéral (jusqu’au repère x) à un étage et à un niveau de greniers ouverts. La cour (D) montre la face arrière (1-2) du bâtiment sur la Grand rue, le bâtiment latéral (2-3) vers l’est, le bâtiment (3-4) qui s’ouvre au fond de la cour puis le bâtiment qui longe la rue de l’aimant (face est 4-5 et face nord 5-6) enfin le mur dans lequel s’ouvre la porte vers la ruelle (6-1).

125 Cour DGrand rue 54, Elévations (1898) 798 W 139
Cour D
Elévations du projet définif (1898)

Le propriétaire ajoute en 1875 un troisième étage en bois (voir le cadastre et la Police du Bâtiment), ce qui lui est accordé suite à une décision du 31 octobre 1874 qui autorise sous conditions à surélever les maisons en saillie sur l’alignement. La salle d’auberge est agrandie en 1886 en supprimant l’ancienne cuisine et en remplaçant un mur par un pilier en fer puis à nouveau en 1888 en construisant un bâtiment latéral. Le bâtiment qui longe la rue de l’Aimant est démoli en 1893.
La Caisse d’Epargne acquiert la maison et sa voisine (n° 56) et les remplace par un nouveau bâtiment en retrait de 3,50 mètres de l’alignement légal rue de l’Aimant où la construction pourra avoir 14 mètres de haut sur les 15 premiers mètres et ne pas dépasser 13,50 mètres au-delà. Les anciens bâtiments sont démolis en 1898, les nouveaux terminés en 1899. Le rez-de-chaussée sert de nouveau de débit de boissons qui porte l’enseigne à l’Aimant. Les tirs d’artillerie du 5 avril 1945 endommagent légèrement la maison.
Hormis le dossier que la Police du Bâtiment garde ouvert à l’adresse du n° 54 (ci-dessous), la destinée ultérieure du bâtiment se trouve à la notice du 56, Grand rue.

Grand rue 54, Elévations (1897) 798 W 139
Projet initial de la Caisse d’Epargne (1897), à gauche élévation Grand rue, à droite élévation rue de l’Aimant. Seul le début du bâtiment vers la rue de l’Aimant est différent dans le projet définitif (voir ci-dessus)  il n’a plus que deux travées au lieu de trois (dossier de la Police du Bâtiment)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1645 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

fabrique de Saint-Pierre-le-Vieux
1661 v Wendelin Burger, farinier, et (1656) Catherine Hægelé d’abord (1648) femme du farinier Léonard Überkomm – luthériens
1708 h Jean Georges Schneider, boulanger, et (1677) Marie Überkomm puis (1710) Marie Salomé Burger d’abord femme (1706) du tanneur Jean Conrad Rüger – luthériens
1727 h Auguste Schmidthenner, tisserand en bas, et (v. 1716) Marie Marthe Reuber – réformé et luthérienne
1748 h Georges Wolffgang Acker, teinturier, et (1748) Marie Catherine Schmidthenner – luthériens
1762 h Jean Kleinmann, teinturier, et (1762) Marie Catherine Schmidthenner veuve du précédent – luthériens
1790 v Chrétien Ferdinand Pfeffinger, teinturier, et (1790) Marie Madeleine Endlich – luthériens
1803 v Georges Emanuel Endlich, passementier, et (1767) Anne Marie Albrecht – luthériens
1810 v Michel Hartnagel, menuisier, et (1797) Marie Werly
1851* h Charles Antoine Hartnagel, menuisier, et (1847) Marie Wencker veuve de Jacques Hoffacker
1878* Erard Hampele, boucher
1888* Jacques Maschino, aubergiste
1890* Auguste Maschino, aubergiste
1897* Caisse d’épargne de la Ville de Strasbourg
1906* Frédéric Türck et copropriétaires
1918* Robert Ehrismann, pharmacien, et Olga Barbe Burchhardt
1936* Grande Brasserie de la Patrie, Schützenberger & Cie société anonyme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1709, 1 250 livres en 1720, 1 000 livres en 1761, 900 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) VII 133, Jean George Acker
(1843, Tableau indicatif du cadastre) are

Locations

1718, Georges Wurtz, farinier, et Anne Catherine Hütt
1817, Gall Simon Kney, fripier, et Marie Françoise Mercier

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Directeurs fonciers (Bauherren)

1790, Directeurs fonciers (VII 1424)
Le maçon Pfauth est autorisé en juillet 1790 à modifier les croisées de la maison à encorbellement dont Ferdinand Pfeffinger est propriétaire. Le préposé constate quelques jours plus tard que le maçon reconstruit le rez-de-chaussée et consolide l’encorbellement. Il en rend compte au Conseil municipal en lui proposant de condamner le contrevenant à remettre la maison dans son état initial. Le Conseil décide en août d’autoriser les travaux en interdisant aux maçons d’enfreindre le règlement à l’avenir

(f° 29) Dienstags den 6.ten Julii 1790. Ferdinand Pfeffinger, Färber – Idem [Herr Pfauth, der Maurermeister] nahmens Herrn Ferdinand Pfeffingers, des Färbers, bittet um Erlaubnus an der façade seiner in der langen straaß N° 52 gelegenen behausung, die einen Überhang hat, die Creutzstöck verändern zu dürfen. Erkannt Willfahrt.
(f° 33-v) Dienstags den 27. Julii 1790. -Ferdinand Pfeffinger – Ego berichte, daß auf gethane Anzeige, daß Ferdinand Pfeffinger der hießige Färber, an seiner in der langen straß gelegenen behaußung ane statt die Fenster zu verändern, Zu welchem er de 6.ten Hujus die erlaubnus erhalten, die Façade unten auf dem Rez de chaussée von seinen neu erbaut, und sogar seinen überhang durch eine neue Riegelwand, so gut als neu verfertigen laße, wurde den 20.sten Hujus durch H Maire, Weber, Herevé und Thomasin ein augenschein eingenommen und derselbe den 24.ten darauf hin beÿ dem Bureau municipal referirt auch erkannt, wie folgt
Extrait des Registres du Bureau municipal de la ville de Strasbourg. Samedi 24 juillet 1790.
Ce jourd’hui Mr Weber Administrateur des Batimens a dit au Bureau. Messieurs le 6. de ce mois le Sr Pfauth se presenta au Département des Batimens et demanda la permission de changer les Croisées de la maison du Dr Ferdinand Pfeffinger teinturier situëe dans la grande Ruë N° 52, la quelle à une avance, cette permission n’etant pas contraire aux Regemens lui fut accordée. D’après cela on auroit dû croire, qu’on n’avoit rien changé à cette maison, que les Croisées de la façade de l’avance, d’autant plus que tous les Changements majeurs aux avances ot été formellement defendus par une deliberation des 300. Echevins de l’automne passé, laquelle a ete affichée et dont l’execution a été fortement recommandée à tous les maçons et charpentiers. Les Srs Pfeffinger et Pfauth se presenterent ches moi mecredi [sic] dernier et demanderent qu’il leur fût permis de remplacer par des filières et des sablières neuves les anciennes qui etoient toutes pourries et hors d’etat de servir. J’envoyai aussitôy le Sr Kaltner maçon de la Ville pour verifier l’objet de la demande et j’appris avec surprise, que contrairement à la permission obtenuë on avoit demoli tout le rez de chaussée et qu’on s’avisoit de le faire reconstruire à neuf sur les anciens Fondemens. Or comme cette entreprise, la demande posterieure de placer des filières et Sablières neuves et en general la construction d’une Façade nouvelle à une avance assez considérable d’un vieux bâtiment qui fait le Coin de deux Ruës, sont toutes choes contraires tant aux anciens qu’aux nouveaux reglemens, je fis faire defense de continuer ledit oubrage et je demandai que le Burau fît une descente et vuë des lieux, ce qui fût excuté jeudi dernier, par cette descente la verité des faits ci dessus fût constatée et l’on oberserva de plus, que laditte avance etoit la seule de ce côté de la Ruë et la defiguroit totalement, il faut cependant convenir qu’une pareille avance est très utile à la maison d’un teinturier et c’est probablement la raison qui a fait conserver celle cy par les anciens et nouveau propriétaire.
Mais attendu que ledit Rez de chaussée a été rebati a neuf clandestinement et contre l’ordre établi, et que le Maître maçon en demandant la permission de changer les Croisées paroit deja avoir eu l’intention de faire laditte construction et qu’ainsi il a usé de surprise, je ne crois pas Messieurs que vous puissiez permettre, qu’on acheve la reconstruction de ladite avance sans compromettre Votre autorité et le respect dû aux Regmeens pour la batisse, et vû que le Sr Pfeffinger soutient avoit été dans la persuasion que le Sr Pfaud avoit obtenu la permission nécessaire pour les dits ouvrages entrepris et que par conséquent ce dernier doit etre seul responsable de tous les evenemens, j’estime Messieurs, que n’y ayant point de plan particulier ni d’allignement pour ledit Canton et le plan general indiquant seulement que la ditte maison peut subsister sur ses anciens fondemens, lesquels se trouvent dans l’allignement des maisons inférieures presque toutes rebaties à neuf, il y a lieu d’ordonner que ledit S. Pfeffinger soit tenu de demolir l’avance de sa ditte maison et de faire rebatir la façade supérieure dans la même direction, que la façade du Rez de chaussée qu’il vient de batir a neuf sauf son recours contre le Sr Pfauth et sans préjudice desd. Conclusions à prendre contre ce dernier par le procureur de la commune, pour raison de la suprise dont il a usé et de sa contravention aux Regemens, et j’invite le bureau de faire enjoindre de nouveau à tous les maçons et Charpentiers l’exécution des dits Reglemrns concernant la batisse, Sur quoi vû le reglement fait par les trois cents Echevins le 8. 8.bre 1789 et ouï le Procureur de la Commune, le Bureau municipal a arreté que le dit Sr Pfeffinger seroit tenu de demolir l’avance de sa maison située dans la grande Ruë N° 52. et de faire rebatir la façade supérieure dans la même direction que celle du rez de chaussée qu’il vient de faire batir a neuf sauf son recours contre ledit S. Pfauth, si aucuns il croit avoir, et quant à la Contravention aux Reglemens commise par ce dernier, que l’affaire seroit renvoyée au tribunal contentieux de la police pour sur les Concusions du Procureur substitut d’office y être fait droit, le bureau a arreté en outre de porter au Corps municipal l’avis de publier de nouveau le dit règlement des trois Cents Echev,ns concernant la Batisse.
Finita Lectione Erkannt, verzeichnus.
(f° 39) Dienstags den 10.t Augusti 1790. Ferdinand Pfeffinger und N N. Salis Werden die reparation ihrer überhänge erlaubt – Aus Erkanntnus des gesamten Raths der gemeinde vom 3.ten August 1790. ist Zwar aus besonderen beweggründen Ferdinand Pfeffinger, dem Färber, und, N. Salis, dem Pasteten beck, erlaubt die an denen Überhängen ihrer behausungen angefangene reparationen vollenden zu laßen, übrigens aber jedermann, insonderheit denen Maurer: und Zimmer meistern, alles ernstes und beÿ straf Rechtens anbefohlen, von nun an hierobstehende Verordnung bis zu weiterer Verfügung genau zu befolgen. Ex mandata Rumpler Secretarius. Finita lectione Erkannt, Verzeichnus.

Description de la maison

  • 1709 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment latéral, un bâtiment central et un bâtiment arrière, deux petites cours et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
  • 1720 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, une boutique de farinier, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière où se trouvent deux petits poêles et de petites chambres, derrière un hangar qui abrite une porcherie, une cave avant et une cave arrière en partie voûtée et en partie solivée, deux petites cours et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 500 florins
  • 1761 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, il y a aussi une cave voûtée, une cour et un puits. Un autre bâtiment dont le comble est aussi couvert de tuiles plates abrite la calandre et des chaudrons de teinturerie. Le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, en outre une teinturerie où se trouvent six chaudrons et une calandre. Tous les bâtiments sont couverts de tuiles plates, il y a aussi une cave, une cour et un puits. Le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 99 / 52
Hartnagel
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocres et avance

Atlas des alignements, 3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’Aimant

Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 152 case 1

Hartnagel Michel Menuisier
Hartnagel Charles Antoine (substitution Pour 1851)

P 780, M.on & cour, sol, Grand’rue 52
Contenance : 2,80
Revenu total : 204,46 (203 et 1,46)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 59 / 47
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 501 case 2

Hartnagel Chrétien Antoine
1878 Hampele Erhard, Metzger
1888/89 Maschino, Jakob, Schenkwirth
1890/91 Maschino, August, Schenkwirth
97/98 Sparkasse

P 780, maison, sol, Grand rue 54
Contenance : 2,80
Revenu total : 204,46 (203 et 1,46)
Folio de provenance : (152)
Folio de destination : 501, Vergroe.ung
Année d’entrée :
Année de sortie : 1878
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 59
fenêtres du 3° et au-dessus :

1878 (Zugang) Hampele Erhard früher Hartnagel f° 501, P 780, maison, revenu 330, Vergroesserung, achevée en 1875, imposable en 1878, imposée en 1878
(Abgang) Hampele Erhard früher Hartnagel f° 501, P 780, maison, revenu 303, Vergroesserung, supp. 1878

P 780, sol
Contenance : 2,80
Revenu total : 1,46
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb, 501 weg
Année d’entrée :
Année de sortie : 1899

1899 (Abgang) Sparkasse f° 501, P 780.p, sol 1,50

P 780, maison
Revenu total : 331,46 (330 et 1,46)
Folio de provenance : 501
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1878
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

P 780.p, sol
Contenance : 1,30
Folio de provenance : 501
Année d’entrée : 1899

Cadastre allemand, registre 29 p. 9 case 9
Voir le 56, Grand rue

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 347)
(maison n°) 52

Pr. Kleinmann, Jean, Teinturier – Drapiers
Loc. Euler, J. Michel, Gantier – Miroir
Loc. Kost, Phil., Journalier – Moresse
Loc. Klotz, Louis, Maçon – Maçons
Loc. Pfeffinger, Ferdinand, Teinturier – Drapier
Loc. Pimpel, Bernard, Domestique – Manant

Annuaire de 1905

Voir au 56, Grand rue

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 139)

Grand’rue 54 (1874-1977)

Charles Hartnagel demande en1874 l’autorisation d’ajouter un étage en bois, ce qui lui est accordé d’après la décision du 31 octobre 1874 qui autorise à surélever les maisons en saillie sur l’alignement d’un étage à condition qu’il soit aligné. L’aubergiste Jacques Maschino fait agrandir en 1886 la salle de débit en lui adjoignant l’ancienne cuisine et en remplaçant un mur par un pilier en fer. Son successeur Auguste Maschino remplace en 1888 les volets amovibles de sa devanture par des volets pliables. Il souhaite agrandir la salle de débit en ouvrant de nouvelles fenêtres vers la cour et vers la rue de l’Aimant où elles sont refusées puisque le mur fait saillie sur l’alignement légal. Il fait construire un bâtiment latéral qui repose sur une ancienne cave puis transforme en 1892 en porte une fenêtre vers la rue de l’Aimant. Après avoir fait démolir le bâtiment arrière, il fait crépir le pignon arrière de la maison principale en 1893.
La Caisse d’Epargne acquiert la maison et sa voisine (n° 56). Elle dépose en 1897 une demande de permis de construire un nouveau bâtiment qui suivra l’alignement légal vers la Grand rue et sera 3,50 mètres en retrait de l’alignement rue de l’Aimant. Le bâtiment rue de l’Aimant pourra avoir 14 mètres de haut sur les 15 premiers mètres à compter de l’angle de la Grand rue et ne devra pas dépasser 13,50 au-delà. Les anciens bâtiments sont démolis en 1898, les nouveaux terminés en 1899.
Michel Nagel ouvre un débit de boissons début 1899, repris par Albert Felix (1911), Siess (1916). L’enseigne à l’Aimant est exploitée par Charles Mathis (1948), Anne Goergen puis (1951) sa fille Frieda Rohfritsch, Rose Falconnier née Dorschner (1962), Ichaïa Guedj (1964) et Prosper Azoulay la même année.
Le coiffeur Hahn pose des enseignes en 1898, le maître tailleur Paul Neuber une enseigne sur le balcon en 1900.
Les tirs d’artillerie du 5 avril 1945 endommagent légèrement la maison.

Sommaire
  • 1874 – Charles Hartnagel, propriétaire de la maison 54, Grand’rue, demande l’autorisation d’ajouter un étage en bois selon la coupe jointe (le premier et le deuxième étage sont en encorbellement, l’étage ajouté est en léger retrait par rapport au rez-de-chaussée). Rapport de l’agent voyer : Das Eigenthum des H Hartnagel, gegen der Langstraße, steht auswärts dem Alignement, das Erdgeschoß ist in Maurwerk und die Stockwerke sind in Fachwerk mit Ueberhang. Die Facade gegen dem Magnetengäßchen steht ebenfalls auswärts dem alignement aber hat keinen Ueberhang.
    Le rapport du 28 octobre rejette la demande parce que la maison dépasse de l’alignement. Une note marginale signale que par décision du 31 octobre 1874, les maisons en saillie sur l’alignement comportant une avance peuvent aussi être surélevées d’un étage à condition qu’il soit aligné. Un nouveau rapport daté du même jour autorise les travaux sous conditions.
  • 1877 – L’entrepreneur Th. Wagner demande au nom du propriétaire Haimpele l’autorisation de réparer le crépi de la façade vers la rue de l’Aimant où la maison porte le numéro 4. – Accord à condition d’appliquer le règlement
  • 1877 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Gaude soit autorisé à faire une prise (environ deux becs) pour le compte du locataire Gaude, 4, rue de l’Aimant
  • 1884 – Dossier de la préfecture. La fosse d’aisances de la maison 54, Grand rue appartenant au sieur Hampele (domicilié 29, rue des Tonneliers) qui a été refaite cinq ans auparavant comporte un revêtement en ciment. Il manque le couvercle sur le siège qui sert aux clients du débit de boissons. L’embouchure rue de l’Aimant devra être pourvue d’une fermeture en bois. Le rapport de Nebelung est joint.
  • 1886 – L’entrepreneur Starck demande au nom du propriétaire Machineau l’autorisation d’agrandir la salle de débit en y annexant l’ancienne cuisine et en remplaçant le mur de séparation par un pilier en fer – Autorisation – Plans du sous-sol et du rez-de-chaussée – Octobre 1886, la Police du Bâtiment fait des remarques sur la répartition de la charge après que le pilier a été mis en place, croquis – Travaux terminés, décembre
  • 1887 – La Police du Bâtiment notifie Auguste Maschino (domicilié sur place) de faire ravaler la façade du 54, Grand rue – Le propriétaire obtient un délai d’un an en arguant qu’il vient d’acheter la maison et qu’il y a fait faire des réparations – Travaux terminés, juin 1888
  • 1888 (avril) – L’aubergiste Auguste Maschino demande l’autorisation de remplacer les volets amovibles de sa devanture par des volets pliables – Autorisation – Travaux terminés, mai
    (Juin) – Le même demande l’autorisation de couvrir la cour d’un toit en zinc et de percer de nouvelles fenêtres vers la cour et vers la rue de l’Aimant pour agrandir la salle de débit. La Police du Bâtiment répond que les transformations rue de l’Aimant s’opposent au règlement du 6 mai 1856 puisque le mur est en avant de l’alignement légal, elle réitère sa réponse après que Jacques Maschino a proposé de renoncer à tout droit si la Ville souhaitait élargir la rue de l’Aimant. – Autorisation de construire un bâtiment latéral 54, Grand rue
    In Erwägung daß der betreffend Grundstück längs der Magnetengasse bis zu etwa 2,0 Meter über die gesetzliche Fluchtlinie vorragt, so daß an den bestehenden Bautheilen welche die gesetzliche Fluchtlinie überragen, nur Bauweränderungen nach Maßgabe des Artikels 40 des Bürgermeisterbeschlusses vom 6. Mai 1856 vorgenommen werden dürfen
    Le gros œuvre est terminé, le bâtiment repose sur une ancienne cave à poutres en bois, août 1888 – Dessins annulés et dessins modifiés
  • 1891 – Dossier à la préfecture – Le marchand de charbons Daniel Eschbach (domicilié 3, rue Sainte-Elisabeth) demande l’autorisation de continuer son commerce au 54, Grand rue, dans le bâtiment arrière à un seul étage vers la rue de l’Aimant. La Police du Bâtiment n’a pas d’objections en posant trois conditions
  • 1892 – Le propriétaire Maschino demande l’autorisation de transformer en porte une fenêtre vers la rue de l’Aimant – Autorisation – Travaux terminés, avril – Dessin
  • 1893 – Le propriétaire demande l’autorisation de crépir le pignon arrière qui donne dans la rue de l’Aimant après la démolition du bâtiment arrière. Le mur de 5 mètres de large dépasse de l’alignement sur un mètre – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1893 – La Police du Bâtiment notifie Auguste Maschino de faire ravaler les façades Grand rue et rue de l’Aimant puis accorde un délai d’un an
    1894 – L’entrepreneur Ludæscher (domicilié 6, rue du Coq) demande l’autorisation de repeindre la façade 54, Grand rue – Autorisation – Travaux terminés, septembre
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire d’appliquer le nouveau règlement en supprimant les volets qui s’ouvrent vers la voie publique à trois fenêtres et à trois soupiraux – Travaux terminés, décembre 1896
  • 1897 – Le directeur de la Caisse d’Epargne dépose une demande de permis de construire un nouveau bâtiment à la place des 54 et 56, Grand rue – Autorisation de construire considérant que la Ville a acquis les anciens bâtiments et que la nouvelle construction suivra l’alignement légal vers la Grand rue et sera 3,50 mètres en retrait de l’alignement rue de l’Aimant. Le bâtiment rue de l’Aimant pourra avoir 14 mètres de haut sur les 15 premiers mètres à compter de l’angle de la Grand rue et ne devra pas dépasser 13,50 au-delà. – Plan de situation (anciens et nouveaux bâtiments), élévations Grand rue et rue de l’Aimant, plans du sous-sol, du rez-de-chaussée et des étages, coupe
    1898 – La Caisse d’Epargne transmet de nouveaux plans – Autorisation – Nouveaux dessins
    Suivi des travaux. Avril 1898, on a commencé à démolir les anciens bâtiments. Mai, la démolition continue. Juin, les fondations sont posées, on construit les murs du rez-de-chaussée. Juillet, le deuxième étage est en construction, l’échafaudage rue de l’Aimant n’a pas de rambarde. Août, le troisième étage est en construction. Octobre, les plâtriers travaillent. Décembre, les menuisiers travaillent. Janvier 1899, les peintres et les tapissiers travaillent. Mars, mai, les travaux continuent, le bâtiment est en partie occupé. Septembre, les travaux sont terminés, la Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler.
  • 1897 – La Police du Bâtiment constate que la Caisse d’Epargne ne fait pas encore usage de son autorisation à occuper la voie publique devant le bâtiment qu’elle projette de construite au 54-58 Grand rue à l’angle de la rue de l’Aimant. – Idem, janvier, février, mars 1898.
    1898 (mars) – L’entrepreneur Auguste Brion (11, rue Sainte-Aurélie) demande l’autorisation de poser une clôture sur la voie publique pour pouvoir démolir les bâtiments 54 et 56 Grand rue – Accord.
    Le même demande l’autorisation de couvrir la rue de l’Aimant d’un toit protecteur pendant les démolitions – Autorisation
    (Mai) – Le même demande l’autorisation de poser une clôture sur la voie publique pour pouvoir construire les nouveaux bâtiments – Accord – L’autorisation est reconduite en juin et en août – La clôture est démontée en septembre
  • 1898 – Dossier à la préfecture. Une cloison de 25 centimètre de large s’effondre dans le bâtiment que la Caisse d’Epargne est en train de construire. Le rapport établit qu’il y a faute du maçon.
  • 1898 – Dossier de la Mairie – Michel Nagel demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons 56, Grand rue – La Police du Bâtiment constate que le bâtiment n’est pas encore terminé – Les travaux sont terminés et le débit de boissons est ouvert, janvier 1899
  • 1898 – Le coiffeur Hahn demande l’autorisation de poser trois enseignes perpendiculaires au 54, Grand rue – Autorisation – Seules deux enseignes sont posées
  • 1899 – La Police du Bâtiment constate que la brasserie à la Hache (Hatt, Ansen et Mühleisen à Schiltigheim) a fait poser sans autorisation deux lampes et trois enseignes plates au 54-56, Grand rue – Demande – Autorisation
  • 1900 – La Police du Bâtiment constate que le maître tailleur Paul Neuber a posé sans autorisation une enseigne sur un balcon au 54-56, Grand rue – L’enseigne est posée
  • 1906 – La coiffeuse Abrecht (54, Grand rue, 2° étage) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire sur son balcon – Autorisation – L’enseigne est posée puis modifiée pour correspondre au règlement
  • 1911 – Dossier à la Division II à la demande de la préfecture – Albert Felix demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au 54, Grand rue. Les locaux qui comprennent une salle de débit, une cuisine et des toilettes correspondent à l’ordonnance du 24 mars 1890.
  • 1916 – Dossier à la Division II à la demande de la préfecture – Le sieur Siess demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au 54-56, Grand rue. Les locaux qui comprennent une salle de débit, une cuisine et des toilettes correspondent à l’ordonnance du 24 mars 1890.
  • 1902 – Rapport sur la fosse d’aisances – La Police du Bâtiment demande à la Caisse d’Epargne, propriétaire de l’immeuble, de mettre la fosse en état au 10, rue de l’Aimant
    1904 – La Division V constate que la même fosse n’est pas étanche. – Travaux terminés, juin 1904 – Facture de l’entreprise de construction Nuss (44, route de Cronenbourg) qui a réparé la fosse de l’auberge au Grand Clou (zum langen Nagel)
  • 1907 – Rapport des pompiers après un feu de cheminée qui s’est déclaré au 10, rue de l’Aimant
  • 1929 – La Grande Brasserie de la Patrie (Schützenberger, à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse et une enseigne plate au 54-56, Grand rue – Autorisation – Maquette de l’architecte Emile Kieffer (5, boulevard du Président Wilson), restaurant à l’Aimant (zum Magnet)
  • 1941 – (Sans demande jointe) L’autorisation peut être accordée. Les lieux ne devront pas servir de salle de danse.
  • 1945 – Certificats de sinistré après les tirs d’artillerie du 5 avril 1945 – Albert Klein (2° étage, légers dégâts), Louise Knobloch (3° étage)
  • 1948 – Réponse à la préfecture. Charles Mathis a demandé l’autorisation d’exploiter le débit de boissons A l’Aimant au 54-56, Grand rue
  • 1951 – Le préfet autorise par arrêté Frieda Rohfritsch née Goergen à reprendre le débit de boissons A l’Aimant que tenait sa mère Anne Goergen au 54-56, Grand rue
  • 1953 – Frieda Rohfritsch demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Maquette – La Police du Bâtiment transmet la demande à l’architecte des Bâtiments de France qui refuse de l’accorder. Extrait des Dernières Nouvelles d’Alsace après refus
    Autre demande que la Grande Brasserie de la Patrie (Schützenberger, à Schiltigheim) adresse à la Commission des Beaux-Arts. Nouveau refus. La Brasserie argue que l’enseigne ne ferait que remplacer une ancienne détruite
  • 1962 – Rose Falconnier née Dorschner demande l’autorisation d’exploiter un hôtel et le débit de boissons A l’Aimant – La Police du Bâtiment constate que des travaux de réfection sont en cours et n’a pas d’objection à formuler – Le préfet autorise la requérante à exploiter un établissement de quatrième catégorie dans deux salles au rez-de-chaussée d’après bail du 10 août 1962
  • 1964 (février) – Ichaïa Guedj demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons A l’Aimant – La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler – Le préfet autorise le requérant à exploiter un établissement de quatrième catégorie dans deux salles séparées par une cloison mobile
    1964 (décembre) – Même demande, par Prosper Azoulay
  • 1973 – La Grande Brasserie de la Patrie (Schützenberger, à Schiltigheim) informe la Police du Bâtiment qu’elle supprime l’enseigne
  • 1976 – Le décorateur Pabois (Nantes) demande l’autorisation d’installer une boutique pour le compte des Chaussures Eram au 54, Grand rue

Relevé d’actes

La fabrique de Saint-Pierre-le-Vieux vend 490 livres la maison au farinier Wendelin Burger et à sa femme Catherine

1661 (6. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 306-v
(Prot. fol. 25.) Erschienen der Edel- Fürsichtig hochweÿs Herr Carolus Eggen deß geheimen Regiments der alten Herren Treÿzehen, Ferner der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿs H Christmann Röderer E.E. groß. Rhats Beÿsitzer Und H Diebolt Scher Grartner und. wagner, alle treÿ alß wohlverordnete Kirchen Pflegere der Pfarr Kirch Zum alten St. Peter, So dann d. Ehrenvest- Fürsichtig- weÿs H Johann Henrich Metzg. wohlgedachten Rhats Beÿsitzer, alß Pfleg. der Fabric erstbesagten Kirch.
in gegensein Wendling Burgers deß Meelmanns und Catharinæ seines Eheweibs
hauß, hoffstatt, Zweÿ höfflin, hinderhäußlin, Schopff mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie an der obern straß. einseit ist ein Eckh am Magnetengäßlin, einseit neben Diebold Nägelin dem ohlmann, hind. auch vff denselben stoßend gelegen, welche behaußung umb 360. R. Michael Bullian dem Goltarbeiter, Item umb 200 R. Daniel Hammerern den Silberarbeiter, Item umb 100. R. H. Johann Conrad Fuchß. dem Amptschreibern Zu Barr, Item umb 100. R. H Hannß Wörnern alten groß. Rhats Verwanth. verhafftet (übernohmen) – umb 220 R
[in margine :] (…) in gegensein Mathäus Gräff des weißbecken als proprietarÿ des dritten theils hier beschehener behaußung (quittung) actum den j. Julÿ 1726.

Catherine Hægelé, fille de serrurier, épouse en premières noces en 1648 Léonard Überkomm, réparateur de moulins originaire de Leonberg dans le margraviat d’Ansbach, qui devient bourgeois deux ans plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 83-v)

1648. Dncâ 10 Trinit: 6. Aug. Leonhardt Vberkomb der Mühlartz von lehrberg in der Marggraffschafft Anspach, Jörg Vberkomb Burger Vnd B- daselbsten hinderlaßener Sohn, J. Catharina, Martin Hegelin Burger und schloßers alhie Eheliche tochter. Mont. 14. Aug: (i 85)

1650, 4° Livre de bourgeoisie p. 267
Leonhard Vberkomm der Mühlartzt von Leoberckh auß der Marggraffschafft Anspach empfangt d. burgerrecht von seiner haußfrawen Catharina, Martin Martin Hägele deß Schloßers vndt burgers alhie dochter, vndt dem alten burger schilling der Vier GoldtR. seindt ledigen standts geweßen v: Würdt Zu der Lucern dienen. Jur. den 21. Maÿ 1650.

1656, 4° Livre de bourgeoisie p. 307
Wendtling Burger Müller v. Sufflenheim, empfangt d. Burgerrecht v. seiner Frawen Catharina Überkoms Lienhardt wit. vmb 8. goltR. der Cantzleÿ bezalt, dient Zur Lucernen, Jurav: 14. Julÿ A° 1656

Catherine Hægelé épouse en secondes noces en 1656 Wendelin Burger de Soufflenheim, fils du meunier de Hatten
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 114-v, n° 27)
1656. Ead. [Dncâ 2 post Trin. 15. Jun.] Wendling Burger Von Sufelheim Land Vogteÿischen gebiets, Hanß Burgers deß Müllers Zu Hatten nachgel. ehelicher Son. Catharin Leonhard Uberkoms deß Meelmanns hinterlaßene Witt. Mont. 23. Ejsd. (i 116)

Wendelin Burger hypothèque la maison au profit du chirurgien et barbier Eric Schmidt

1677 (13. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 458
Wendling Burger der Mehlmann, mit beÿstand Hannß Georg Schneiders deß Mehlmanns seines nechst künfftigen dochtermanns
in gegensein herrn Erich Schmidts deß Barbierers und wundartzts – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördten, alhier ahne der Obern straß, einseit neben Hannß Adolph Nägelin dem Kieffer, anderseit neben dem Schultheißen Zue Schaffoltzheim hinden uff g. Nägelin stoßend geleg.

Wendelin Burger meurt en 1708 en délaissant pour unique héritière sa belle-fille et enfant adoptif Anne Marie Überkomm, femme du pileur d’épice Jean Georges Schneider. La succession s’élève à 37 livres qui ne suffisent pas à délivrer les différents legs du défunt. L’héritière s’engage cependant à les régler

1708 (2.4.), Me Brieff (Jean Philippe, 6 Not 3) n° 54
Inventarium und beschreibung aller und jeder haab Nahrung und Güthere Liegend: undt fahrender überall nichts ausgenommen, so weÿlandt der Ehrengeachte Herr Wendling Burger, der Mehlmann und burger alhier, nach seinem am 28.ten februarÿ dieses angefangenen 1708. Jahrs genommenen tödlichen doch seel. abscheiden hiter Ihme verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und Tugendbegabten frawen Annæ Mariæ geb. Überkommin deß Ehrsamen und bescheidenen hannß Georg Schneiders deß burgers und Wurtzstößers Eheliebsten des verstorbenen Stieff dochter alß adoptirter Erbin – So geschehen Straßburg d. 2. April 1708.

Hierauff folgt nun die Verlassenschafft ahn und vor sich selbsten und Zawr Erstlichen der Haußrath. So sich in einer der Erbin, inhalt Cancelleÿ Contractstuben Verschreibung von dem seelig Verstorbenen Vor Kostgeld und Weißgezeug donirten und in der Straßen gelegenen behaußung sich befunden
Conclusio finalis Inventarÿ. der haußrath ist 38, Silbergeschirrr 1, Lähre Vaß 1, baarschafft 9, Schulden in das Erb 6, Summa summarum 56 lb – Hievon gehen ab, Schulden aus dem Erb 19, Nach solchem abzug 37 lb.
Hievon nun sollen folgende Legata entrichtet werden 45 lb. Übertreffen alßo die Verschaffte Legata die Verstallungs Summa umb 7 lb. Es hat aber die Erbin mit assistentz deo Ehemanns hannß Georg Schneiders ich hiebeÿ entschloßen und Versprochen solche alle ohne einige deduction Zu entrichten und Zu bezahlen, Zur Nachricht annectirt

Wendelin Burger a passé quelques mois plus tôt un contrat alimentaire avec sa fille adoptive et son gendre. Il leur cède sa maison contre son entretien sa vie durant

1708 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 127
Wendling Burger meelmann einßen
und anderen theils Joh: Georg Schneider wurtzstößer u. Anna Maria geb. Überkommin
folgendes leibgeding mit einand. freÿ aufgerichtet haben nemlich demnach Sie beede eheleuthe ihn Burger bereiths 9 jahr mit alimentation u. weißen zeug erhalten auch ihn noch länger biß ahn seinen tod alßo zu erhalten erbiethig seÿen und sich hiermit verbindlich machen, alß wolle Er Burger daß Seine behaußung c: appert. allhier in der Straß einseit neben H. Joh: Heinrich Lang Not: publ: anderseit neben dem Magnetengäßlein hinten auff ihn H. Langen stoßend gelegen mit denen darauff stehenden 420 R Capital

Marie Überkomm épouse en 1677 le boulanger Jean Georges Schneider, originaire de Barr, qui devient bourgeois quelques jours plus tard
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 176, n° 42)
1677. Eadem [14. Junÿ] Hanß Georg Schneid. Weißbeck von Barr H. Hannß -orn schneiders burgers v. Specerey hendlers daselbst ehelich. Sohn, J. Maria Lienarts Überkomms deß Meelmanns Und Burgers alhie hinterlassene eheliche tochter (i 177)

La femme est dite fille légitime de Wendelin Burger quand Jean Georges Schneider accède à la bourgeoisie
1677, 4° Livre de bourgeoisie, p. 442
Johann Georg Schneider der weißbeck von Barr, empfangt das burgerrecht von Anna Maria, wendling burgers des Meelmanns ehelich. dochter, seiner hausfr. p: 8 goldR. welche Er auff der Cancelleÿ erlegt hatt, ist Zuvor ledig. standts gewesen undt will Zu den becken dienen. Jur. 27.t Junÿ 1677

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de l’aubergiste Jean Fronhœffer, sise Grand rue. Y figurent la maison qu’a acquise le mari et la dot constituée par le père adoptif de l’épouse, Wendelin Burger
1678 (17.4.), Me Oesinger (David le jeune, 38 Not 11) n° 12
Inventarium undt beschreibung Aller vndt Jeder Haab Nahrung Vndt Güethere, So der Ehrsame und bescheidene Mr Hannß Geörg Schneider Jetzige Mehlmann Vndt die Ehren und tugendsame fr. Maria Vberkommin beede Ehegemächte Undt Burgere alhie Zu Straßburg alß ein Unverändert Guth in den Ehestandt gebracht – In beÿ: und gegensein Ihrer beed. Ehepersohnen mit beÿstandt H Wendling Burgers des Mehlmanns der Ehefrauen Stieffvatters Vndt H. Hanß Jacob Hägelins Schloßers ihres Vettern beed. burgere alhie – So beschehen Mittwochs den 17. Aprilis A° 1678.

In einer in der Statt Straßburg In der Langenstraßen beÿ dem Reebstöckhel gelegenen Undt Johann Frohnhöffern dem Rubenlochwürth eigenthümlich gehörigen Behaußung ist befund. word. alß Volgt.
Eügenthumb ahn Einer behaußung. It. Ein Vordere behaußung sambt Einer Schewr, Wie auch Ein Pferdt: und Ein Küestall beneb. Einem Ställelein hüener häußl. und Gärttl. wi auch den halben theil des hoffs v. gemeinschaft des bronnens mit Allen deren Gebewen, begriffen, Weithen Recht. Zugehördten Rechten Cnd Gerechtigkeiten alhier ahne d. Obern Straaßen geg. der Pfarr Kürchen Zum Alten St. Peter hienüber (…)
Schuld. In die Nahrung. It. H Hannß Georg Schneid. der Eltere des Ehemanns Vatter (…), It. hannß Philipp Schneid. Sattler Zu Reichen weÿer wohnhaft des Ehemanns brud.
Volgt nuhn Waß der Ehefrawen Stieff Vatter alß seiner addoptirter dochter Zur Ehesteur gegeben hatt
Abzug dießes Inventarÿ (dem Ehemann gehörig) Sa. Haußraths 40, Sa. Frucht und Mehl 12, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 63, Sa. Eügenthumb ahn einer behaußung 30, Sa. Schulden 11, Summa summarum 164 lb
(der Ehefraun gehörig) Sa. haußraths 40, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Guldene Ring 6, Summa summarum 49 lb
Ehesteur, Sa. hausrathß 25, Sa. Baarschafft 12 Summa summarum 37 lb

Anne Marie Überkomm, femme du farinier et pileur d’épices juré Jean Georges Schneider, meurt en 1709 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 89 livres, celle des héritiers à 51 livres. L’actif de la communauté s’élève à 955 livres, le passif à 299 livres

1709 (9. 8.br), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 32) n° 27
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Tugendsamen Frawen Annæ Mariæ Schneiderin, Gebohrner Überkommin, H. Hannß Georg Schneiders, Meelmanns und Geschwornen Würtzstößers, burgers Zu Straßburg geweßene Ehelicher Haußfrawen seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1709. – nach Ihrem den 18.ten Augusti Jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben zeitlich. verlaßen. Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren 1. deß Ehrbaren Johann Philipp Schneiders, ledigen Müllers, so Majorennis und dießem Geschäfft in person abgewart, 2. Ferner der Ehren: und tugendsamen Frawen Annæ Mariæ Graffin, Gebohrner Schneiderin H Matthiæ Graffen, weißbecken und burgers alhie ehelicher haußfr. beÿständlich deßelben Ihres Haußwürths, 3. So dann Herrn Hannß Martin von Moltzheim, Statt Glaßers und burgers alhier, alß geschwornen Curatoris und Vogts Wendling Schneiders deß Ledigen in der Wanderschaft sich befindenden Glaßers, als alle dreÿ der Abgeleibten Ehefrawen seligen mit Vor: und nachgemeltem Ihrem Hinderlaßenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder – Actum Straßburg Mittwochs den 9. octobris A° 1709
Copia der Heürtahs Verschreibung, pge. in Proth: C fol: 769.b
Copia Codicilli Reciproci, pge. in Proth: F fol: 263.b

In einer alhier Zu Straßburg ane der Obern Straß Gelegener, vnd in dieße Verlassenschafft Gehöriger behaußung befund. word. wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerckh. In der Cammer A, Im Officier Stüblein, In dießer Stub Cammer, In der Obern Küchen, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Wohnstub, In der stub Cammer, In der Kuchen, Im Contor
Eÿgenthumb an einer behaußung. Item hauß hoffstatt Höfflein V. hinderhauß m. allen dero gebäwen begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Stb. ane der obern straß I.s. ists ein Eck ane dem Magnetengäßlein, 2.s. neben Noto. Johann Heinrich Langen dem Ältern, hinden auch auf Ihne Notm. Langen stoßend, Welche behaußung annoch Verhafftet umb 220 R. Kauffschilling: Rest der Fabric der Kirch Zum A. S. Peter gehörig. So dann umb 200 R. Cap: H. M. Friderich Caroli Pfarrh. Zu besagtem Alten St. Peter Sonst gegen männiglich. freÿ, ledig vnd eigen. V. ist diese behaußung durch d. St. Stb. geschworne Werckhleüth Vermög einer ad Conceptum überreichter Abschatzung Vom 22. 7.br. 1709 hiehero angeschlagen umb 790. Den darüber sagenden Kauffbrieff hat obehrengedachter H. M. Caroli Pfandsweiß in handen. Wie aber beede Eheleuth dieße behaußung durch ein Leibgeding an sich gebracht ist dem 13. Febr. A° 1708 in allhießiger C. C. stub Verschrieben, weißt der mit N° 1 signirte Extractus.
– Abschatzung d. 22. 7.bris ao 1709. Auf begehren herrn hannß Geörg Schneider Würtz stößer ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Straß gelegen ein Eck am Magneten gäßlein anderseits neben H Notarÿ Lang, hinden auch auf Vorgedachten herrn Langen stosend welche behausung Nebens: Mittel: hinder gebäud. Zweÿ höffell und bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Zweÿ tausend gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unverändert Vermög. Sa. haußraths 22, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. Guldenen Ring 6, Sa. Ergäntzung 16, Summa summarum 51 lb
Dießem nach wird auch deß Wittibers unveränderte Nahrung beschrieben. Sa. Silbergeschirrs 1, Sa. Ergäntzung 87, Summa summarum 89 lb
Endlich wird auch das Gemein Verändert und Theilbar Gutt beschrieben. Sa. haußraths 83, Sa. Schiff und geschirrs Zum Meelhandel gehörig 9, Sa. Meels und Gekörns 58, Sa. Wein und Vaß 4, Sa. Schwein 4, Sa. Silberbeschirrs v. Geschmeids 5, Sa. Eÿgenthumbs an einer behauß 790, Summa summarum 955 lb – Schulden 299 lb, Nach solchem abzug 656 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 796 lb

Jean Georges Schneider se remarie l’année suivante avec Marie Salomé Burger, veuve du tanneur Jean Conrad Rüger qu’elle a épousé en 1706. Chacun des époux fait dresser un inventaire de ses apports chez un notaire différent. La maison figure à l’inventaire du mari telle qu’elle a été décrite l’année précédente

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 125-v, n° 718)
Anno 1710. den 24 Sept. seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch Zu St Thomas eingesegnet worden Joh: Georg Schneider, der burger und wurtzstößer alhie und fraw Maria Salome weÿl. Johann Conrad Rüger deß gewesenen burgers und Gerbers elhie hinderlaßene wittib gebohrne burgerin [unterzeichnet] Johann Görg Schneider alß hohzeider, maria salome riegerin als hochzeiterin (i 128)

Inventaire des apports de Marie Salomé Burger dans la maison de son premier mari sur la Petite place (place des Moulins)
1711 (6.2.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 26) n° 941
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab undt Nahrung, so die viel Ehren undt tugendbegabte fraw Maria Salome Schneiderin gebohr. Burgerin zu dem Ehren undt vorachtbahren herrn Johann Georg Schneider, wurtzstößer undt burgern allhier Zu Straßburg in den Ehestand zugebracht und vermög augggerichtete Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten hat – So beschehen allhier in der königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem Gegenseÿn herrn Johann Christian Hornuß Rothgerber und burger allhier der Ehefrawen geschwornen Vogts, Freÿtags den 6. febr. A° 1711.

In einer allhier zu Straßburg auff dem Plänel nahe beÿ den Mühlen gelegenen weÿl. Conrad Rüegers geweßenen Rothgerbers und burgers allhier seel. töchterlein eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Wÿdumb, Welchen eingangs gedachte fraw Schneiderin von Weÿl. herrn Johann Conrad Rüeger Rothgerber und Lederbereiter burgern alhier Zu Straßburg Ihrem geweßenen erstern Eheliebsten seel. Zeit lebens Zugenießen, Wavon das Eÿgenthumb finito usufructu frawen Mariæ Salome Raspin gebohrner Rüegerin, sein herrn Rüegers seel. in erster Ehe erzeugten tochter und nachgelaßener einziger Erbin anfällig (…)
Weÿland Fraw Susanna Rüegerin gebohrne Hardtmännin weÿl. H Joh: Joachim Rüeger Rothgerber und Lederbereiters burgers allhier seel. wittib, obgedachts H Joh: Conradt Rüegers seel. Stieffmutter hat auß erstmelts seines H Vatters seel. Verlassenschafft biß an Ihr endt in Wÿdumb genoßen

Inventaire des apports du mari
1711 (1.8.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 34) n° 25
Inventarium und beschreibung aller der jenigen Haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Herr Johann Georg Schneider Geschworner Würtzstößer vnd burger allhier zu Straßburg zu der Ehren: und tugendreichen Frawen Mariæ Salome gebohrner Burgerin seiner Geliebten haußfr. für unverändert in den Ehestand Zugebracht – Actum Straßburg In fernerm beÿsein H. Johann Martin von Moltzheim Statt Glaßers, deß Ehemanns Sohns Erster Ehe Geschwornen Vogts v. Johann Philipp Schneid.s Meelmanns deßelben Sohns Erster Ehe, Sambstags den 1. Augusti A° 1711.

Nota. Die Zwischen beeden Eheleuthen auffgerichtete Eheberedung ist, gegebenem bericht nach, in A° 1710. beÿ herrn Daniel Rohr dem Notario verschrieben Zubefinden, so Zum bericht hiehero bermeldet.
In einer alhier Zu Straßburg ane der Obern Straß Gelegener vnd in dieße Nahrung Gehöriger behaußung befunden worden, wie volgt.
Ane Hültzen: und Schreinwerckh. In der obern Cammer, Im Officier Stüblein, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im hindern Cämmerlein, In der Kuchen, Im Keller
Eÿgenthumb an einer behaußung. Item hauß hoffstatt 2. Höfflein Mittel v. hinderhauß s. dero gebäwen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Stburg. ane der Obern straß I.s. ists ein Eck ane dem Magnetengäßl. 2.s. neben Noto. Johann Heinrich Lang. dem Ältern, hinden auch auf denselben stoßend, Welche behaußung annoch Verhafftet umb 220 R. Kauffschilling: Rest der Fabric der Kirchen Zum Alten St. Peter gehörig. So dann umb 200 R. Capital H. M. Friderich Caroli Pfarrherrn Zu besagtem Alten St. Peter, So dann umb 200. R. hg. H Johann Martin Von Moltzh. dem stattglaßer als Vogten Weÿl. hannß Jacob Kürschners des Schwartz und Schönfärbers seel. KK. sonsten gegen Männiglich. freÿ, ledig vnd eig. Welche behaußung aber beÿ dießer Invent.n ô anzuschlag. sondern wann selbige stehendes dießer Ehe verkaufft werd. solte dem Kauffß. nach Zuergäntzen verabschiedet. Den darüber sagend. Kbr. hat ob Ehrengedachter H. Pfarrer Caroli in hand. Wie aber d. Ehemann und deßen Verstorbenenn haußfr. seel. dieße behaußung durch ein Leibgeding an sich gebracht Ist dem 13. Febr. A° 1708 in allhießig. C. C. stub verschrieben, weißt der mit N° 1 signirte Extractus.
Rubricæ hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 175, Sa. des Werckzeugs Zum Müller handwerck gehörig 7, Sa. Wein und Vaß 25, Sa. Silberbeschirrs vnd Geschmeids 30, Sa. baarschafft 32, Sa. Eÿgenthumbs an einer behauß (-), Summa summarum 271 lb
Ersuchung der Kinder Erster Ehe mütterlichen Guttes

Jean Georges Schneider hypothèque la maison au profit de Frédéric Caroli, pasteur à Saint-Pierre-le-Vieux

1712 (13.2.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 117
Johann Georg Schneider der Wurtzstößer
in gegensein ut supra [Mr Friedrich Caroli Pfarrheren zum alten St Peter] schuldig seÿe 12 pfund
unterpfand, eine behaußung mit allen gebäuen, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten allhier einseit neben hn Not. Johann Heinrich Langen sen. anderseit ist ein Eck am Magneten gäßlein hinten auff auf bes. hn Langen

Jean Georges Schneider hypothèque la maison au profit du vitrier municipal Jean Martin von Molsheim

1712 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 623-v
Joh: Georg Schneider gewurtz stößer
in gegensein H Joh: Martin von Molzheim Stattglaßers – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, eine behaußung c. appert. in der Straß, einseit neben dem Magneten gässlein anderseit neben H. Not. Langen hinten auch

Jean Georges Schneider hypothèque la maison au profit de sa femme

1717 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 503-v
Joh: Georg Schneider wurtzstößer
in gegensein Mariæ Salome geb. Burgerin seiner haußfrauen beÿständlich H. Joh. Heinrich Kopp des Apotheckers – schuldig seÿe 75 pfund und 56 pfund
unterpfand, sein antheil ahn einer behausung c. appert: allhier in der Straß, einseit neben H. Not. Lang anderseit ist ein Eck ahm Magneten gäßlein hinten auf ihn H Lang

Jean Georges Schneider et Marie Salomé Burger louent une partie de leur maison dont la boutique au farinier Georges Wurtz et à Anne Catherine Hütt

1718 (7.9.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 456
Joh. Georg Schneider wurtzstößer und Maria Salome geb. Burgerin
in gegensein Georg Wurtz meelmanns und Annæ Cath. geb. Hüttin
verlühen, in seinem hauß allhier einseit ist ein eck ahm magneten gäßlein anderseit neben H. Not: Lang gelegen, den laden ladenstüblein stueb stuebkammer eine Cammer oben auf, zween fruchtkästen, platz im Keller, ein schwen ställelein ein holtzhauß, auf 2 jahr lang anfangend auff weÿh: nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 16 lb

Jean Georges Schneider meurt en 1720 en délaissant les trois enfants issus de son premier mariage. Les experts estiment la maison 1250 livres. La masse propre à la veuve est de 159 livres, celle des héritiers de 608 livres. L’actif de la succession s’élève à 270 livres, le passif à 472 livres.

1720 (11. 7.br), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 48) n° 25
Inventarium über des Ehrnvorgeachten Herrn Johann Georg Schneiders geweßenen Meelmanns und Geschwornen Wurtzstößers burgers Zu Straßburg seeligen Verlassenschafft Auffgerichtet in Anno 1720. – nach seinem den 5. Augusti Jüngsthien Aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren 1. deß Ehrenhafften Johann Philipp Schneiders, auch Meelmanns und burgers alhie so persönlich zugegen, 2. Mehr der Ehren: und tugendreichen Frawen Annæ Mariæ Graffin, Gebohrner Schneiderin Herrn Matthæi Graffen, weißbecken v. burgers alhie Ehelicher haußfrawen, beÿständlich deßelben Ihres Haußwürths, 3. So dann deß Ehrengeachten Mr Wendling Schneiders, Glaßers u. burg.s alhier, so vor sich selbsten dem Geschäfft in Person abgewarttet, Also Allen dreÿ deß Jetzt Abgeleibten seeligen in Erster Ehe mit auch Weÿl. der Ehren und tugendsahmen frawen Anna Maria Überkommin seel. ehelich erzeugter Söhn und dochter, und Zu dreÿen Gleichen portionen v. antheilern ab intestato nachgelaßener rechtmäßiger Erben, Vorgenommen, ersucht und inventirt, durch die Ehren und Tugendreiche fr. Mariam Salome Schneiderin Gebohrne Burgerin, die hinterbliebene Wittib, mit beÿstand deß Ehrenvest undt rechtsgelehrten Herrn Johann Friderich Ölingers Notarÿ Publici und burgers alhier derselben geschwornen Curatoris – Actum Straßburg Mittwochs den 11.ten Septembris Anno 1720.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Langen Straß Gelegener vnd in dieße Verlassenschafft gehöriger behaußung befunden worden, wie volgt.
Ane Hültzen: und Schreinwerckh. In der obern Stub, Im obern Haüsöhren, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Wohnstub, Im Haüsöhren, In der Hindern Cammer Lit. A. In der Cammer B,
Eÿgenthumb an einer behaußung. (E.) It: Hauß Hoffstatt 2. Höfflein Mittel: v. Hinderhauß s. dero gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßb. ane der obern Straß I.s. ists i. Eck ane dem Magnetengäßl. 2.s. neben Noto. Joh: Heinrich Lang. sen., hind. auch auf denselben stoßend, welche behauß. Verhafftet umb 220 R. K.schilling: Rest der Fabric der Kirch. Zum Alten St. Peter gehörig. It: umb 200 R. Cap: H. Mr. Friderich Caroli Pfarrherrn Zu geleltem Alt. St. Peter, So dann umb 200. R. Hg. Hn Joh: Martin Von Molßh. dem Stattglaßer alß Vogten weÿl: hannß Jacob Kürßners, geweßene, Schwartz: u. Schönfärbers seel. Kinder, sonst ledig eig. U. ist dieße behauß. durch der St: St: geschworne Werckhleüth Vermög i. apud Conceptum befindlicher Abschatz. Vom 7.ten Septemb: 1720: über Vorangeregten beschwerdten hiehero angeschlagen umb 1880. R., th. 940.
Darüber bes: I. teutsch: perg: Kbrieff. mit der St: St: anh: C: C: Insigel Verwahrt datirt d. 6.ten Maÿ 1661. mit alt: N° 1 notirt u. dabeÿ gelaßen ([in margine:] Hat H Wendling in Gem: Verwahr. empf.). Wie aber der Verstorbene u. deßen erstern Haußfr. seel: dieße behaußung durch i. Leibgeding an sich gebracht Ist d. 13. Febr. 1708. in allhies. C: C: stub verschrieben, weißt der mit N° 1 signirte Extractus.
– Abschatzung: d: 27.t 7.bris aô: 1720: Weÿlandt deß Ehren hafften, Vnd bescheÿtenen Johann Görg schneiter, Seel. hinder Laßenen, Frau, Wittib, Vnd Erben ist Eine behaußung, Alhier in der Statt Straßburg in der Langen straßen, gelegen, Ein Seitz Neben H: Johannes Görg Lang: Nottarius, Ander Seÿth, Neben, Einem Eckhauß, an dem Mangenet geßell, hinden Auß Vor gedachten H: Notarius Langen: stoßendt, Welche behaußung, hoffstatt, Stuben; Kammern, Küchen, hauß ehren, Ein Mellmans: Ladten, Ein Nebens, Vnd hinder gebeÿ, darunder Zweÿ stüblen Und Kämmerlein, hinden Ein schopff, darunder, Ein schweinstall Einn forter Vnd hinder Keller, Zum theÿll, gewölbt, Vnd Zum theill Gebälckht, Zweÿ höfflein, Vnd brunnen, Sampt aller Ihrer Gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Geschwornen Werckh Leüthen, in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nah, An geschlagen, Wirt, Vor, undt, umb Zweÿ tausendt: Fünff Hundert Gulden. Bezeuchnüß durch der Statt Straßburg Geschworenen Werckleüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Ergäntzung der Wittib ermanglenden unveränderten Gutts. Vermög eines über Ihr der wittib in diße Ehe Gebrachte Nahrung durch H Daniel Rohren Notarium den 6. Februarÿ. A° 1711. auffgerichteten Inventarÿ
Wÿdumb, Welchen die Wittib von Weÿl. H. Johann Conrad Rüeger, Geweßenen Rothgerber und Lederbereitern, burgern alhier alß derselben Geweßenen Ersterm Haußwürth seel. ad dies vitæ Genüßt, wavon aber das Eÿgenthumb fr. Mariæ Salome Raspin gebohrner Rüegerin, als sein herrn Rüegers seel. dochter Erster Ehe verfangen und nach Ihro der Wittib tödlichen absterben außzulüffern (…)
Norma hujus inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen. Sa. Haußraths 36, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 6, Sa. Gulttenen ring 9, Sa. baarschafft 2, Sa. Ergäntzung (233, Abzug 31, remanet) 202, Sa. Schuld 37, Summa summarum 294 lb – Schulden 135 lb, Verbleibt 159 lb
Dießem nach wird auch der Erben unverändert Nahrung beschrieben, Sa. Haußraths 72, Sa. Leerer Vaß 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. der baarschafft 2, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 940, Ergäntzung (82, abzug 306,Vbertrifft 223), Summa summarum 1031 lb – Schulden 422 lb, der Erben unveränderte Nahr. 608 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändert und theilbahr Gutt beschrieben, Sa. haußraths 24, Sa. Weins 3, Sa. Silbergeschmeids 7 ß Sa. baarschafft 3, Sa. Schulden 239, Summa summarum 270 lb – Schulden 472 lb, die Theilbare passive übertreffen das Theilbare gutt umb 201. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 985 lb

Les héritiers Schneider vendent 1 075 livres la maison au tisserand en bas Auguste Schmidthenner et à sa femme Marie Marthe Reuber. La maison a deux issues dans la Grand rue et deux autres dans la rue de l’Aimant

1727 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 38
weÿl. Johann Georg Schneider gewesten handelsmanns und geschwornen wurtzstößers mit auch weÿl. Fr. Anna Maria geb. Überkommin hinterlassenen dreÿ Kinder und Erben Johann Philipp Schneider der wurtzstößer, Ferner Fr. Anna Maria geb. Schneiderin Mathaei Graffen allhießigen weißbecken Ehefrau, so dann Wendtling Schneider glaßer
in gegensein Augustus Schmidthenner des strumpffwebers und Mariæ Marthæ geb. Räuberin
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß einen schopff zweÿ höfflein einem bronen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten einem Bauchkeßel, welches hauß allhier in der Obern straß, einseit ist ein eck ahm Magneten gäßlein anderseit und hinten auff Philipp Christian Kruel den huetstraffirer stoßend und zweÿ thüre in das Magneten: gäßlein wie auch zweÿ eingäng in der straß habend gelegen – um 250 lb capitalien verhafftet und 825 pfund

Auguste Schmidthenner et Marie Marthe Reuber hypothèquent la maison au profit de Philippe Daniel Vigera, étudiant en théologie

1728 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 261
Augustus Schmidthenner der strumpffweber und Maria Martha geb. Raüberin mit beÿstand H. Melßheim und H. Glock beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Michael Emmerich zinngießers und EE. kleinen Raths beÿsitzers als Stieffvatters und mandatarÿ H. Philipp Daniel Vigera S. S. Theologiæ studiosi – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinder hauß einen Schopff zweÿ höfflein einen Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Oben straß, einseit ist ein eck ahm Magnetengäßel anderseit neben und auff Philipp Christian Kruel dem huetstraffierer gelegen und zweÿ thüren in ged. Magneten gäßlein wie auch zweÿ eingäng in der Straß habend

Auguste Schmidthenner et Marie Marthe Reuber hypothèquent la maison au profit des enfants du marchand Jean Saltzmann

1731 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 11
Augustus Schmidthenner Strumpffweber und Maria Margaretha geb. Räuberin beÿständlich ihrer beeden schwäger H. Johann Georg Fleck sen. Lederhändlers und hannß Jacob Ratz Schneiders
in gegensein H. Rathh. Johann Daniel Braun Banquier als vogts weÿl. Hn. Johannes Saltzmann Exsenatoris und handelsmanns hinterlassenen 6 Kinder – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß einem Schopff zweÿen höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Obern: Straß, einseit ist ein eck ahm Magneten: gäßlein anderseit und hinden neben und auff H. Philipp Christian Kruel den huetstraffirer

Auguste Schmidthenner et Marie Marthe Reuber hypothèquent la maison au profit d’Anne Marguerite Miville veuve du professeur Jean Henri Bœckler

1746 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 45
Augustus Schmidthenner der strumpffweber und Maria Martha geb. Reuberin mit beÿstand ihrer söhn Johann Friedrich und Johann Georg der Schmidthenner beede strumpffweber
in gegensein H. Georg Friedrich Bemberg der handelsmann als mandatarius seiner mutter Fr. Annæ Margarethæ geb. Miville weÿl. S.T. H. Johann Heinrich Böckler J.U. D. et Prof. Publ. ord. auch capituli Thomani Præpositi wittib, bereits am 7. dec. jüngst (gehühen) 75 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, zweÿen höfflein, bronnen und hoffstatt cum appertinentis ane der obern straß einseit ist ein Eck ane dem Magnetengäßlein, anderseit neben H. Johann Jacob Straubhar dem Uhrenmacher, hinten auff denselben – als ein am 17. jan. 1727 erkaufftes guth

Auguste Schmidthenner et Marie Marthe Reuber hypothèquent la maison au profit de Georges Frédéric Bemberg (fils d’Anne Marguerite Miville ci-dessus)

1748 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 768
Augustus Schmidthenner der strumpffweber und Maria Martha geb. Reuberin mit beÿstand ihres vettern Johann Friedrich Oesterlin und Friedrich Daniel Fleck
in gegensein H. Georg Friedrich Bemberg des handelsmanns – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, zweÿ höfflein, bronnen und hoffstatt ane der Obern straß, einseit ist ein eck ane dem Magnetengäßlein, anderseit neben H. Johann Jacob Straubhar dem Uhrenmacher, hinten auff denselben

Leur fille Marie Catherine Schmidthenner épouse en 1749 le teinturier Georges Wolffgang Acker. Les parents Schmidthenner font donation de la maison à leur fille moyennant 2 000 livres

1748 (20. 9.br.=, Me Koch (6 E 41, 499) n° 166
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehren v. vorgeachte Georg Wolfgang Acker, leediger Schwartz und Schönfärber, Hn Johann Jacob Ackers, des Schwartz und Schönfärbers auch burgers allh: zu Straßburg, mit weÿl. frauen Susanna Maria gebohrner Emmerichin, seel. ehel. erzeugter Sohn, als bräutigam ane Einem,
v. die Viel Ehren und tugendbegabte Jungfrau Maria Catharina Schmidthennerin, Hn August Schmidthenners, des Strumpffwebers v. burgers allhier, mit fr. Maria Martha geb. Räuberin, Ehel. erzeugte Tochter, als hochzeiterin am andern theil

Zum Siebenden übergeben v. überlaßen der Jungfer Hochzeiterin Eltern Eingangs ged. Ihnen denen beeden Verlobten v. Zwar jeedem derselben Zur Helfte, ihre behaußung bestehend in Vorder: v. Hinterhauß, samt allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht. v. Gerechtigkeiten auch Allem dem so eingemaurt ist, v. der Nagel hält, gelegen in der obern straaß, einseit ist ein Eck an dem Magnetengäßlein, anderseit v. hinten neben v. auff H. Johann Jacob Straubhaar den Uhrenmacher v. burg: allh. stoßend: so außer denen hernach gemeldten darauff hafftenden Capitalien freÿ, Leedig v. Eigen, welche behaußung die Jgfr. Hochzeiterin Eltern, Craff eines in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub unterm 17. Januarii Anno 1727 gefertigten Pergamentenen Kauffbrieffs eigenthümlich gehörig, vor und um die Summ von 4000 Gulden, dergestalten daß Sie beede Verlobte die darauff hafftende Capitalien, neml. auff T. H.n Johann Daniel Braun, Es En großen Raths alten beÿsitzers allhier, so jährlich auff den 11. Jan. à Vier pro Cento verzinßlich 800. R., Ferner auff Frauen Margarethæ, Weÿl. T. Herrn N. Häckhelers, geweßenen Med. Doct. et pract. seel. nachgelaßener Frau Wittib so jährl. auff den 22. Jul. à Vier pro Cento verzinßlich 500. R. So dann auff T: H. Georg Friderich Bemberg dem Handelßmann v. burger allhier, so jährlich auff den 4.ten Xbr. à Vier pro Cento Verzinßlich in Zweÿen Posten 400. R., also zusammen 1700 R. auff sich nahmen, Jährl. v ordentlich verzinßen und Sie beede Eltern deretwegen Schadlooß halten, auch die ane dem Kauffschilling annoch restirende 2300 Gulden Jährlich auff Ostern à Vier pro Cento biß zu deren bezahlung ordentlich Verzinßen sollen. Wobeÿ ferner verglichen worden, daß Sie beede Verlobten solle, schuldig v. verbunden seÿn, ihr, der Jungfr. Hochzeiterin Eltern, so lang Sie beede, oder auch nur eines derselben im Leben verharrer wird, Freÿ v. ohne Entgelt einzuraumen und zu bewohnen laßen, auff dem boden im Hoff, Stub, Stub Cammer v. Kuchen beneben noch einer andern Cammer im hauß, wie auch Platz im Keller und vor das Holtz zu legen, anbeÿ solle auch der Jungfr. hochzeiterin Eltern, erlaubt v. vergönnet seÿn, ihro Waar auff ihrem Laden Feÿl zu haben. Und im fall ihnen denen Eltern, oder auch einem derselben, so Zu letzt im Leben wäre, nicht gefiele, solche Gemach zu bewohnen, v. also das Hauß quittiren, so sollen beede verlobte schuldig v. verbunden seÿn ihnen denen beeden Eltern oder allenfalls dem Letztlebenden unter ihnen Jährl. dreÿßig Gulden Hauß Zinß Zu bezahlen
[unterzeichnet] Georg wolfgang Acker als hochzeiter, Maria Catharina schmidhennerin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 267-v, n° 1006)
1749. Mittw. d. 16. Apr. seind nach ordentlicher proclamation copulirt und eingesegnet worden Joh: Georg Acker der ledige Schwartz und Schönferber H. Joh: Jacob Acker auch Schwartz und Schönferbers ahl. Sohn und Jfr. Maria Catharina H. Augusti Schmidhenners Strumpf webers und b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Georg Acker als hochzeiter, Maria Catharina Schmidthennerin als hochzeiterin (i 273)

Née avant que ses parents n’acquièrent le droit de bourgeoisie, Marie Catherine Schmidthenner devient bourgeoise par son mari quelques semaines après son mariage
1749, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 384
Maria Catharina gebohrne schmidthämerin Joh: georg Acker des schwartz und schönfärbers und burger allhier ehefrau erhalt das burgerrecht wegen wohlverhaltens gratis. will dienen beÿ E. E. Zunfft der tucher prom. d. 7. Junÿ 1749.

Georges Wolffgang Acker et Marie Catherine Schmidthenner hypothèquent la maison au profit du marchand Georges Frédéric Bemberg

1749 (26.8.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 500-v
Georg Wolffgang Acker der schwartz und schönfärber und Maria Catharina geb. Schmidthennerin mit beÿstand ihres bruders Johann Friedrich Schmidthenner des seiden fabricanten und ihres vettern Friedrich Daniel Fleck des schwerdfegers
in gegensein H. Georg Friedrich Bemberg des handelsmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt ane der obern straß, einseit ist ein eck ane dem Magneten gäßlein, anderseit und hinten auf H. Johann Jacob Straubhar den uhrenmacher

Georges Wolffgang Acker et Marie Catherine Schmidthenner hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Tüchel veuve de l’ammestre Jean François Merckel pour payer la teinturerie qu’ils viennent de faire construire

1749 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 617
Georg Wolffgang Acker der schwartz und schönfärber und Maria Catharina geb. Schmidthennerin mit beÿstand ihres bruders Johann Friedrich Schmidthenner des seÿden fabricanten und ihres vettern Friedrich Daniel Fleck des schwerdtfegers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Tüchelin weÿl. S.T. H. Ammeisters Johann Frantz Merckel Fr. wittib mit beÿstand H. Lt Johann Kleinclauß avocat au Conseil souverain d’Alsace, bereits am 30. Octobris 1748 zu bauung eines farbhauß in hiernach beschriebener behausung und zu anschaffung der dazu gehörigen Keßel (gelühenen gelts) schuldig seÿen 150 lt
unterpfand, ein aus obigem vorschuß neu erbautes farbhauß samt dazu gehörigen Keßlen so stehet in eine ane der obern straß, einseit ist ein Eck des Magneten gäßleins, anderseit und hinten auff H. Johann Jacob Straubhar den uhrenmachrer

Georges Wolffgang Acker et Marie Catherine Schmidthenner hypothèquent la maison au profit du tailleur Jean Michel Bohnert

1749 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 645-v
Georg Wolffgang Acker der schwartz und schönfärber und Maria Catharina geb. Schmidthennerin mit beÿstand Johann Jacob Ratz des schneiders und Johann Philipp Schall des sattlers
in gegensein Johann Michael Bohnert des schneiders – schuldig seÿen 100 lt
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der obernstraß einseit ist ein Eck ane dem Magnetengäßlein, anderseit neben weÿl. Johann Jacob Straubhaar gewesten Uhrenmachers – als ein in der Eheberedung cedirtes guth

Georges Wolffgang Acker et Marie Catherine Schmidthenner font dresser l’inventaire de leurs apports où figure la maison d’après sa description portée au contrat de mariage

1751 (12.6.), Me Koch (Matthias, 6 E 41, 486) n° 477
Inventarium über des Ehren und vorgeachten Herrn Georg Wolffgang Acker, Schwartz und Schönfärbers, und der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Catharinä Ackerin gebohrner Schmidthennerin, beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1751. – und sich vermög mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4° Vor unverändert Vorbehalten haben – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg in fernerm Gegenseÿn des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Daniel Euler Säcklers und burgers allhier, als der Ehefrauen erbettenen beÿstands, Sambstags den 12.ten des Monaths Junii A° 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegenen hiehero gehörigen und hernach eingetragenen behaußung ist befunden worden als folgt.
Eigenthum ane einer behaußung (M. et F.) Neml. eine behaußung bestehend in Vorder und hinter hauß samt allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, in der obern straaß, i.s. ist ein Eck, ane dem Magneten Gäßlein, 2.s: und hinten neben und auf H. Johann Jacob Straubhard des uhren Machers und burgers allhier nachgelaßene Erben stoßend, so außer denen hernach gemeldten darauff hafftenden Capitalien freÿ, leedig und eigen und hiehero angeschlagen, wie solche, in der vor mir Notario den 20.t. 9.bris 1748. auffgerichteten Eheberedung denen beeden Eheleuthen und Zwar jeedem derselben Zur helffte von der Ehefrauen Eltern Käuffl. überlaßen worden vor und umb 4000. R oder 2000 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget, mit dero anhangendem Insiegel verwahrt datirt den 17. Januarii Anno 1727. Darauf stehen annoch nachfolgende Capitalien. Erstl. solle man T. H: Rathh. Johann Daniel Braun dem handelsmann allhier, so jährl. auf den 11. Januarii à Vier pro Cento verzinß. 800. R., It: auf Frauen Margarethæ, weÿl. T. Hn N. Häckelers, geweßenen Med. Doct. et pract. seel. nachgelaßener Frau W: so jährl. auff den 22. Julii à 4. pro Ct° verzinßlich 500. R. So dann auff T: H. Georg Friderich Bemberg dem Handelßmann und burger allhier so jährl. auf den 4.ten Xbris à 4 pro Ct° verzinßl: in 2.en Posten 400. R., It: haben der Ehefrauen Eltern auch auf solcher behaußung annoch stehen so jährl. auf ostern à 4. pro C° verzinßl. 2300. R. Ane denen an solchem Kauffschilling annoch restirenden 2300 R. seind Sie beede Eheleuth berechtiget nach beede Eltern Absterben 300. R. ein Zu behalten, welche vor die Ehefrau als eine Ehesteur anzusehen, dergstalten daß Sie nur noch 2000. R. in des letztlebenden (denen Eltern schuldig sein)

Georges Wolffgang Acker et Marie Catherine Schmidthenner hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Philippe Schæcker

1751 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 447
Georg Wolffgang Acker der schwartz und schönfärber und Maria Catharina geb. Schmidthennerin mit beÿstand Johann Philipp Schmidthenner des schwerdfegers und Johann Georg Schmidthenner des strumpff webers
in gegensein Johann Philipp Schäcker des biersieders – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung bestehehend in vorder und hinder: hauß, hoff und hoffstatt ane der obern straß, einseit ist ein eck am Magnetengäßel, anderseit neben der Straubharischen Wittib und erben, hinten auff dieselbe

Marie Marthe Reuber veuve d’Auguste Henri Schmidthenner passe avec son gendre une convention au sujet des sommes dues sur la maison

1753 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 204
Fr. Maria Martha geb. Reuberin weÿl. August Heinrich Schmidthenner des strumpff webers wittib mit beÿstand ihres vettern Johann Jacob Ratz des schneiders und dero kinder Johann Friedrich und Johann Georg die Schmidthenner beede strumpff weber so dann Fr. Maria Dorothea geb. Schmidthenner Johann Jacob Klein des huffschmidts ehefrau
in gegensein Georg Wolfgang Acker des kunst und schönfärbers
demnach sie Schmidthennerin wittib und dero verstorbenen Ehemann ihre an der obern straß: gelegene behausung bestehend in vorder und hinder hauß samt deren übrigen zugehör und rechten einseit ist ein eck am Magnetengäßlein, anderseit neben weÿl. H. Johann Jacob Straubhar des uhrenamchers eines EE. kleinen Raths alten beÿsitzers wittib und erben, hinten auff dieselbe, in der zwischen den Ackerischen Eheleuthen am 20. Novembris 1748 vor H. Not. Mathias Koch errichteten Eheberedung §° 7° ihnen Ackerischen Eheleuthen als dermalig verlobten dergestalten käufflich überlassen, 850 pfund capitalien und 1150 pfund (zu bezahlen versprochen)

Georges Wolffgang Acker meurt sans enfant en 1761 après avoir légué tous ses biens à sa veuve. Les experts estiment la maison 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 128 livres, le passif à 2 100 livres

1761 (22.8.), Me Haering (6 E 41, 1359) n° 149
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten H. Georg Wolfgang Acker gew. Schwartz u. Schönfärb: auch b. alh. zu Strßbg. nunmehr sel. Verl. aufger. Anno 1761 – nach seinem Dienstags den 10 Hornung Laufenden 1761. Jahrs aus dieser Welt genommenen töd. Hintritt hie Zeitl. Verl., Welche Verl. auf geb. Ansuchen d. Viel Ehren u. tugendbegabt. fr: Mariä Cathar: Ackerin geb. Schmidthennerin des Verstorb: sel. hinterl. Wb. u. per testam: nachgel. einig. Erbin beiständl. des Ehrengeachts H. Johann Georg Schmidthenner, Strumpfweb: u. b. alh. ihres brud: inv. u. ersucht – So beschehen Straßb. Sambstags den 22. Aug. 1761.

In einer alh. zu Straßburg an der mittler lang Straaß gel. hiehero eigenthümlich gehör. behhßg., ist befunden worden
Eigenthum An einer behaußung. Neml. eine behßg. bestd. in Vord: u. hind. hß. auch ein Farb hß. s. allen d.selb. Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörd. Rechten u. Gerechtigkeiten in der obern Straß 1.s ist ein Eck am magneten Gäßl. 2.s. u. hinten neben u. auf weil. H Joh: Jacob Straubhaar, des gew: Uhrenm: u. b. alh. Wb. u. Erben stoßend, so auser hernachgem. Passiv Cap. frei, led. eig. u. dh. (die Werckmeistere) Zufolg deren Zu mein Not. gel. schrifftl. abschatz. Zed. Vom 31. Jul. Jüngst angeschl. word. pro 2000 R od. 1000. Wie dißeitige Fr: Wb: u. d. Verstorb. sel. d. Eigenth. dieser behßg. mit einand. acquirirt haben, meldet deren vor H. Not: Matthia Koch am 20. Nov.1748 errichtete Eheberedung. Wie ab: d. Fr. Wb. Eltern dieselb erkaufft haben bes. deutsch. perg. Kfbr. aus alh. C.C. Stb m. d. anhg. gros. Ins. verw. d. d. 17. Jenner 1727.
– Abschatzung Vom 31.t Julÿ 1761. Auff begehren Weil: Herrn Georg Wolffgang Acker selig Hienderlasene Frau Wietib und Erben ist eine behausung Alhier in der Statt Strasburg in der Langen Straß gelegen Einseits Ein Eck in das Mangaten gesell anderseits Und hienden auff Frau Straubhartin Stosent solche behausung bestet in Ettlichen Stube Kamern Und Kichen Dar Iber ist der dach Stull mit breitziglein belegt hat auch ein getrembten Keller Hoff und brunnen, Ferner befindet sich ein gebeÿ Warunder Mang und Farbkesell der dach Stull ist eben Fals mit breitziglein belegt. Von Vns unterschriebenen Der Statt Strasburg Geschwornen Werckmeister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Jhrer gerechtigkeit dam Jetzigen Wahren wert Nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Zwaÿ thausent Gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
Ordnung gegenwärtigen Invÿ. Sa. hausraths 76 lb, Sa. Werckzeugs und Waar zur Färb: Profeßion gehörig 45 lb, Sa. silbers 2 lb, Sa. gold. ringe 4 lb, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 1000 lb, Summa summarum 1128 lb – Schulden 2100 lb,In Vergleichung beeder Summen weiset sich daß mehr Schulden dann Guth vorhanden, Passiv onus 971 lb
Copia Testamenti nuncupativi. Aujourd’hui 27 novembre 1760 (…) fut prestent George Wolffgang Acker bourgeois teinturier de cette ville y demeurant lequel sain d’Esprit, memoire, jugement et entendemt. même de Corps (…) 2° Ledt. George Wolffgang Acker en vertu de l’Indult ou permission joint à la minutte des présentes qu’il a obtenu au Grand Senat de cette ville le 20 du présent mois, fait Crée nomme et Institue pour son heritiere seule unique et universellle Marie Catherine Schmitthenner sa femme – Humbourg Not. Royal

Marie Catherine Schmidthenner se remarie avec le teinturier Jean Kleinmann en lui faisant donation de la maison au contrat de mariage

1762 (8.3), Me Haering (6 E 41, 1377) n° 289
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten herrn Johannes Kleinmann, leedig Schwartz und Schönfärber Meister Zu Rappolsweiher, hochfürstl. Pfaltz Zweÿbruckischer Herrschafft im obern Elsaß, Hn Samuel Kleinmanns brs und Rothgerbers Zu hunaweÿher hertzogl. Würtenberg. herrsch. mit Frauen Maria Susanna geb. Mörlerin ehel. erzeugter Sohn als bräutigam ane einem,
Sodann der Viel Ehren und tugendbegabten frau Maria Catharina geb. Schmidthennerin weil. H. Georg Wolfgang Acker gewes. Schwartz und Schönfärb. aich bts. alhier zu Straßburg seel. hinterblieb. Wb. an dem andern theil
Zweÿtens, weilen der H Hochzeiter eine leedige, die Frau brauth hingegen eine Verwittibte Persohn ist, so verschreibt und gibt Sie Ihm, aus besondere zu demselben hegenden Zuneigung Zue gewohnl. Morgengaab, benandt. ihre behaußung bestehend in Vorder und hinterhaus, auch einem Farbhaus, samt allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden u. Gerechtigkeiten, gelegen in der obern Straß einseit ist ein Eck am magneten Gäßl. anderseit neben weil. H Johann Jacob Straubhaar des geweßenen Uhrenmachers u. b. alh. Wb. u. Erben, hinten auch auf dieselbe stoßend gelegen, so über 2100 Pfund in Sechs unterschiedl. Posten darauf haftenden passiv- Capitalien freÿ leedig und eigen, dergestalten, daß er solche behaußung gleich nach vollzogener Ehe als sein waheren und unwiderrufl. Eigenthumb, jedoch nebst Ubernahm ermeldter Capitalien, haben und behalten Könne und möge, ohne Jrrung und Eintrag mänigl. worunter dann auch insonderht. mit begriffen seÿn solle, die Mang, Kößel, bütten, nebst allen Werckzeug auch Schiff und geschirr, ingleichem der Waaren Kasten, die Waagen und Gewicht, Zur Profession gehörig – Straßburg den 8.ten Martÿ 1762. [unterzeichnet] Johannes Klein Mann als Hochzeiter, Maria Catharina ackerin als Hochzeiterin

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports après leur mariage qui a eu lieu (sans doute à Ribeauvillé) le 6 septembre 1762

1763 (20. 8.bris), Me Haering (6 E 41, 1363) n° 229
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Johannes Kleinmann Schwartz: und Schönfärber Meisters, auch der Viel Ehen und tugendbegabten Frau Mariä Catharinä Kleinmännin gebohrner Schmidhennerin beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet A° 1763. – sich in ihren den 6. 7.bris 1762 angetrettenen Ehestand Zugebracht, und sich in deren vor mir Not° am 8. Merz 1762.ten Jahrs gepflogenen Eheberedung dritten Puncten freÿ und eigen vorbehalten haben – So beschehen Straßburg Donnerstags den 20.ten 8.bris 1763.

In einer alhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegenen Farb behaußung, welche der Ehemann eigenthümlich zustehet, befunden worden, wie folgt.
(f° 9) Eigenthum an einer behaußung. (H.) Neml. eine behausung bestehend in Vorder u. Hinter Hauß auch einem Farb Hauß samt allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen in d. obern lang. straß 1.s. ist solche ein Eck am Magneten Gäßl. 2.s neben weil. H Joh: Jacob Straubhaar des geweß. Uhrenmachers u. brs alh. Wb. u. Erben hinten auch a. dieselbe stoßd. so frei ledig, eigen. Welche behaußung nebst der Mang, Keßel und bütten, s. allem Werckzeug auch Schiff und Geschirr ingleichem der Waaren Kästen dazu auch den Waagen u. Gewicht dem Eheh. in Eingangs angefürter Eheberedung von der Ehefr: unter gewiß. bedingg. Zum Eigenthum verschrieben ist.
Ordnung gegenwärtigen Inventarÿ. des Eherrn eingebrachten Guths. Sa. hausrath o, Sa. Silbers 26 lb, Sa. baarschafft 307 lb, Eigenthum an einer behaußung o, Sa. Schulden 250 lb, Summa summarum 584 lb – Schulden 2100 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben. Sa. hausraths 298 lb, Sa. leeren faß 15 lb, Sa. silbers 53 lb, Sa. gold. Ring 55 lb, Sa. baarschafft 200 lb, Summa summarum 622 lb

Marie Catherine Schmidthenner meurt sans enfant en 1783 après avoir institué pour héritiers ses frères et sœurs. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre au veuf présente un passif de 574 livres, celle des héritiers s’élève à 420 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 265 livres, le passif à 598 livres.

1783 (19.11.), Me Lung (6 E 41, 1524) n° 74
Inventarium über weÿl. der Viel Ehr: und Tugendbegabten Fr Mariä Catharinä Kleinmännin geb. Schmidhennerin, H. Johannes Kleinmann des Schwartz und schönfärbers Ehefrau verlassenschafft – nach ihrem d. 1. dieses laufenden Monats Novembris aus dieser welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auff ansuchen Johannes Kleinmann des wittibers unter assistentz H. Johann Daniel Schweighäußers Notarii publici et jurati und berühmten pract. wie auch Catharina Kühnin die dienstmagd von Ingweiler gebürtig (geäugt und gezeigt)
Die verstorbene hat vermög hernach copeÿlich einverleibten Testamenti clausi zu rechtmäßigen Erben hinterlassen 1. weÿl. H. Johann Philipp Schmidhenner gewesten Schwerdtfegers und burgers zu Nanzig der defunctæ bruders seel. einige tochter Jgfr Anna Charlotta Schmidhennerin so majorennis unter beÿständung H. Johann Philipp Eckerts des handelsmanns, 2. weÿl. Mstr Johann Friedrich Schmidhenner den Strumpffweber, der defunctæ bruders dreÿ kinder benantlichen a) Fr. Susanna Magdalena Eberlinin geb. Schmidhennerin weÿl. H. Johann Jacob Eberlin des Gastgebers wittib beÿständlich H. Philipp Jacob Baldner des Peruckenmachers und E. E. kleinen Raths ehemaligen beÿsitzers, b) Mstr Johannes Schmidhenner der Strumpffweber, c) Mstr. Johann Gottlieb Schmidhenner lediger Strumpffweber so großjährig, 3. Mstr Johann Georg Schmidhenner den Strumpffweber und dermaligen Hauptkandten beÿ E. E. Zunfft der Tucher, 4. Fr. Maria Dorothea Kleinin geb. Schmidhennerin weÿl. Mstr Johann Jacob Klein des hufschmidts hinterbliebene wittib, der verstorbenen eheleiblichen schwester mit beÿstand H. Johann Friedrich Stammler des Nadlers

in einer ane der obern Langstraß gelegen und hievorbeschriebenen behausung
Eigenthum ane einer behausung. (W.) Näml. eine behausung bestehend in vorder und hinter gebäud, auch einem Farbhaus, hof, brunnen und hoffstatt samt allen derselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Obern Langstraß 1.s. ist solche ein eck ane dem Magnetengäßlein, 2.s. und hinten auf H. Rathh. Michael Nagel Maurer und Steinhauer, (durch die Werckmeistere angeschlagen Zufolg deren) Abschatzung zedul vom 26. diesen Monats Novembris pro 1800 R. oder 900 lt. Diese behausung ist Ihme dem Wbr. als ein demselben in vorher inserirter Eheberedung zur morgengab verschriebenes eigenthum zuständig. Übrigens ist darüber besagend vorhanden ein in der C. C. Stb aufgerichteten kaufbrieff de dato 17. jan. 1727 ausweißend wie der verstorbenen seel. Eltern solche behßg. ane sich gebracht haben. So dann ein älterer Kaufbrieff auch daselbst gefertiget datirt d. 6. maÿ 1661
– Abschatzung vom 25.t Novembre 1783. Auf begeren H. johannes Kleinmann dem ferber ist eine behausung in langen stras gelegen einseit ist ein eck auf das Magneten gäßell anderseit und hinten auf H. Rathherr Nagel den Maurer Mstr stoßend gelegen solche behausung bestehet in etlichen stuben küchen und kammeren, ferner befindet sich das farbhaus worinen 6 farb: Keßell und Eine Mang, darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch ein getremter Keller, hoff und brunen, (angeschlagen vor und umb) 1800 Gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner Wkmr, Götz wkmr
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des wittibers unverändert vermögen, Sa. Waar wie auch schiff und geschirr 19 lt, Sa. silbers 5 lt, Sa. Eigenthum an einer behausung 900 lt, Sa. schulden 38 lt, Summa summarum 963 lt – Schulden 1537 lt, passiv onus 574 lt
Der Erben unverändertes guth, Sa. hausraths 101 lt, Sa. leerer faß 5 lt, Sa. silbers 13 lt, Sa. goldenen ring 4 lt, Sa. der Ergäntzung 295 lt, Summa summarum 420 lt
Beschreibung der theilbare, nahrung, Sa. hausrath 61 lt, Sa. wein und leeren faß 40 lt, Sa. pferds 12 lt, Sa. silbers 13 lt, Sa. schulden 1137 lt, Summa summarum 1265 lt – Schulden 598 lt, detrahendo verbleibt 667 lt (dem wittiber vermög hiesigen Municipal Statuti zur Leibthat 10 lt ; Legaten 50 lt
Eheberedung – (…) de, 8. mart. 1762, J. Richard Häring, Not.
Testamentum de dato 4. 9.br. 1783, Acte de dépot du 12. sept. Not. Laquiante

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres)
1784, VII 1180 – Livres de la Taille f° 339
Tucher. F. N° 69 – Weÿl. Fr. Mariä Catharinä gebohrner Schmidhennerin, H. Johannes Kleinmann des Schwartz: und Schönfärbers, auch burgers alhier gewesener Ehefrauen Verlassenschafft inventirt Hr Nots. Lung.
Concl: fin: Invent: ist fol. 129., 475. lb 7. ß 9 ½ d. die machen 900. R. Verstalte 700. R. also Zu wenig 200. R.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 12 ß, 4 lb 16 ß
und Sechs Jahr in simplo, à 6 ß, 1 lb 16 ß
Ext: Stallgeld pro 11783, 2 lb 8 ß
Gebott, 2 ß
Abhandlung 1 lb 6 ß, summa 10 lb 2 ß 6 s
Auf fürgebrachte motiva wurde der Nachtrag auf die Helfte moderirt mit 3 lb 6 ß, Bleibt im Rest 6 lb 16 ß 6 d
dt. 3.t Januarii 1784.

Jean Kleinmann meurt en 1801 en délaissant ses frères et sœurs pour héritiers
1801 (21 ventose 9), Strasbourg 10 (15), Me Zimmer n° 192, 732 – Enregistrement de Strasbourg, acp 77 f° 121 du 27 vent. 9
Inventarium über bürgers Johannes Kleinmann wittibers Schönfärbers Verlassenschafft, nach seinem den 13. vent. jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
der verstorbene hat in Ermanglung Ehelich erzeugter Kinder ab intestato zu seinen Erben verlaßen wie folgt, 1. fr. Susanna Kößel geb. Kleinmann weÿl. bürgers David Kößel färbers zu Rappolzweiler hinterbliebene Wittib, des defuncti leibliche schwester so abwesend, 2. Anna Maria Kleinmann die ledige majorenne zu hunaweihr wohnhaft des defuncti leibliche Schwester, 3. bürger Mathias Kleinmann den färber zu hunaweihr des Defuncti leiblichen bruder, In welcher Namen der bürger Friedrich Kern zu hunaweihr wohnhaft, 4. weÿl. Fraun Maria Magdalena Isenarm geb. Kleinmann mit bürger Johann Isenarm dem Metzger in Münster im St Gregorienthal ehelich erzeugt hinterlassenene zweÿ Kinder Namentlich 1) weÿl. Fraun Anna Maria Greiner geb. Isenarm mit bürger david Greiner dem Kiefer zu hunaweÿr erzeugt hinterlassenen dreÿ Kinder als 1) David, 2) Bernhard und 3) Johannes die Greiner, so alle annoch minderjährig und deshalben mit bürger Mathias Kleinmann dem färber zu hunaweihr bevögtiget, als des defuncti Schwester hinterlassene Enckel für die Eine hälfte und 2) bürger Johann Isenarm Metzger zu Münster im St Gregorienthal, so dann 5. weÿl. bürgers Samuel Kleinmann gewesten kiefers zu Barr mit Fraun Margaretha geb. Hess hinterlassenen vier Kinder als des defuncti neveu Niece Namentlich 1) Maria Magdalena Kleinmann die ledige großjährige dermalen alhier in diensten sich befindend, so unter assistentz bes. bürgers david Kleinmann des ledigen großjährigen Chirurgi ihres bruders. 2) burgers david Kleinmann der ledige großjährige Chirurgus, 3) Samuel Kleinmann weisgerber gesell und 4) Johann Jacob Kleinmann so in erlernung des weisgerbereÿ annoch begriffen, deren geschwornen Vogt ist burger Johann Jacob Mörlen der weinhändler zu Barr
hausrath 1194 fr, silber 106 fr, pfenningzinß hauptgüter 1200 fr, schulden 2292 fr, summa summarum 15 593 fr, schulden 3426 fr, Nach deren Abzug 12 167 fr
Copia Codicilli, den 12 messidor 5, Not. Heus

Jean Kleinmann vend 3 250 livres la maison au teinturier célibataire Chrétien Ferdinand Pfeffinger en s’y réservant un logement sa vie durant

1790 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 664 f° 144-v
H. Johannes Kleinmann der schwartz und schönfärber
in gegensein H. Philipp Jacob Augst des müllers so nahmens H. Christian Ferdinand Pfeffinger des ledigen schwartz und schönfärbers seines Vogts sohns, so allererst 23 jahr und sechs monath alt
eine behausung, hoff, hoffstatt bronnen, farbhauß, satllung mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der obern langen straß ane dem Magneten gäßlein, einseit neben der verwittibten Nagelin, anderseit ist ein Eck an besagten Magnetengäßlein, hinten auff ermelte Fr. Nagelin, mit N° 52 bezeichnet, mit einbegriffen der zur färbereÿ gehörig samtliche schiff und geschirr – hat er der verkäuffer im verkauffren haus sich eine kleine wohnung bestehend in einer stub im ersten stock im vordern haus nebst küch, ferner in einem cammer etwas platz vor holtz zu legen und vor dem wein im keller auch etwas platz um solche zeit lebens unentgeltlich zu benutzen – um 7500 gulden

Chrétien Ferdinand Pfeffinger, fils de brasseur, épouse quelques mois plus tard Marie Madeleine Endlich, fille de passementier : contrat de mariage, célébration
1790 (15.5), Me Schweighaeuser (6 E 41, 567)
(Eheberedung) persönlich erschienen seÿe, Herr Christian Ferdinand Pfeffinger, leediger Schwartz und Schönfärber auch burger allhier Zu Straßburg, weiland herrn Johann Friderich Pfeffinger, gewesenen biersieders und burgers allhier mit fraun Anna Catharina gebohrner Lauthin seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Sohn, beiständlich seines geschwornenn Vogts und Stiefgrosvaters herrn Philipp Jacob Augst, des Müllers und gleichfalls Burger allhier als Bräutigam ane Einem,
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Magdalena Endlichin, Herrn Georg Emanuel Endlich des Paßmentirers und ebenfalls hiesigen burgers mit fraun Anna Maria gebohrner Albrechtin ehelich erzeugte tochter mit beÿstand dieses ihres Vaters als braut am andern theil – Straßburg auf Samstag den 15. Maÿ im Jahr 1790. [unterzeichnet] Christian Ferdinand Pfeffinger als Bräutigam, Maria Magdalena Endlich als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 22-v, n° 36)
Im Jahr 1790 wurden Dominica XIII. et XIV. Trinitatis förmlich proclamirt und den 6. Septembris in den Stand der Ehe eingesegnet Herr Christian Ferdinand Pfeffinger der ledige burger und Schwartzfärber allhie als Weÿland H. Johann Friedrich Pfeffinger gewesenen bierbrauers zum goldenen Hirsch und burgers allhier mit Frau Anna Catharina Pfeffingerin gebohrner Lauthin* ehelich erzeugter Sohn, 23. und ein halb Jahr alt, und Jungfrau Maria Magdalena Endlichin des H. Georg Emanuel Endlich Paßamentirers, Seidenhändlers und burgers allhier mit Frau Anna Maria Endlichin gebohrner Albrechtin ehelich erzeugte Tochter 19 Jahr alt [unterzeichnet] Christian Ferdinand Pfeffinger als bräutigam, Maria Magdalena Endlich als braut (i 73)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. La maison y est estimée 5 750 livres strasbourgeoises en comptant le prix d’achat et les nouvelles constructions

1790 (18. Xbr), Me Schweighæuser (6 E 41, 564) n° 497
Inventarium über herrn Christian Ferdinand Pfeffinger des Schwartz und Schönfärbers und fraun Mariä Magdalenä geb. Endlichin einander für ohnverändert in die Ehestand zugebrachte Nahrungen – in ihrem vor mir Notario den 15. maÿ dieses zu end eilenden 1790.sten Jahr aufgerchteten Ehe Contract vorbehalten haben
in einer ane der Obern langstras ane dem Magnetengäßlein gelegenen dem disortigen Ehemann eigenthümlich zuständig in fernerm beÿsein H. Georg Emanuel Endlich der Ehefr. Leibl. vaters Paßmentirers
Eigenthum ane einer behausung. (M.) Nemlichen eine behausung hof hoffstatt bronnen Farbhaus und Stallung mit allen Gebäuden, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten an der Obern Langenstras ane dem Magnetengäßlein einseit neben der verwittibten fraun Negelin 2.s. ist ein Eck an besagtem Gäslein hinten auff ermelte fr: Negelin, Nach dem Ankaufpreis in beÿrechnung derer baukösten æstimirt und angeschlagen vor 11 500 gulden oder 5750, hierüber besagt Kaufbrieff ein in der C. C. Stb. aufgerichtet sub dato 10. junÿ 1790 ausweisend wie der Ehemann sothane behausung von H. Johannes Kleinmann dem Schwartz und schönfärber käufl. ane sich gebracht hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns eingebrachten Guths, Sa. hausraths 189 lb, Sa. Weins 70 lb, Sa. schiff und geschirrs zur Färbereÿ gehörig 750 lb, Sa. Farb Waaren 142 lb, Sa. heus 13 lb, Sa. Pferd samt seinem geschirr 72 lb, Sa. Silber und derg. Geschmeids 12 lb, g Sa. old. ring und derg. Geschmeids 58 lb, Sa. baarschafft 500 lb, Sa. Eigenthum ane einer behausung 5750 lb, Sa. schulden 100 lb, Summa summarum 7658 lb – Schulden 5053 lb, Nach Abzug dießer Schulden 2605 lb, haussteur 107 lb, summa 2712 lb
der Ehefrauen in de Ehe gebrachtes Guth, Sa. hausraths 236 lb, Sa. Silbers 18 lb, Sa. gold. ring 83 lb, Sa. baarschafft 779 lb, Summa summarum 1117 lb – haussteur 107 lb, summa 1224 lb

Chrétien Ferdinand Pfeffinger et Marie Madeleine Endlich font dresser l’inventaire de leurs biens grevés de dettes dans la maison qu’ils occupent au Faubourg Blanc
1803 (26 brumaire 12), Strasbourg 13 (17), Me Bremsinger n° 1243 – Enregistrement de Strasbourg, acp 89 F° 122 du 6 frim. 13
Inventarium über burgers Christian Ferdinand Pfeffinger des bierbrauers und fraun Mariä Magdalenä Endlich Eheleuthen actif: Nahrung und passif: Schulden
in der Weisenthurnstraß mit N° 74 bezeichnet zum hierzen beschildet gelegenen bier behausung
hausrath 845 fr, silbers 73 fr, gold. ring 334 fr, summa 1352 fr, Ergäntzung Invii. Illatorum vom 18. dec. 1790 errichtet vor Not. Schweighäuser 4146 fr, Summa summarum der Ehefrau vermögen 5499 fr
vermögen des Ehemanns, hausrath 752 fr, silber geschmeid 1034 fr
theilbares vermögen den Ehegatten während der ehe von seiner Mutter und geschwistern angenommen worden 2947 fr, erkaufft 2750 fr, activ schulden 67 244 fr, activ nahrung 73 976 fr, Schulden aus des Ehemanns Nahrung 95 477 fr, nicht erreicht um 21 500 fr
Abschrift der Eheberedung – (…) den 15. maÿ 1790 Schweighäuser Not.

Chrétien Ferdinand Pfeffinger vend la maison à Georges Emanuel Endlich (son beau père)

1803 (17 ventose 11), Strasbourg 9 (anc. cote 29), Me Bossenius n° 1376, 1544 – Enregistrement de Strasbourg, acp 87 F° 53-v du 20 vent. 11
br. Christian Ferdinand Pfeffinger dermaliger bierbrauer
in gegensein b.s Georg Emanuel Endlich Pasamentierers
Eine behausung hof hoffstatt bronnen und Stallen samt allen übrigen deren gebäuden, Weithen, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Obern langen Straß N° 52, 1.s. ein Eck des Magnetengäßleins ausmachend, 2.s. der Fraun Nagel Wittib hinten auff eben derselben – als ein von nun weÿl. bürger Johannes Kleinmann des schwartz und schönfärbers ausweislich einer in der Kantzleÿ Contract Stube am 10. junÿ 1790 erkaufftes Gut – um 12 000 francs

Anne Marie Albrecht veuve de Georges Emanuel Endlich vend 20 000 francs la maison à l’ébéniste Michel Hartnagel

1810 (31.10.), Strasbourg 10 (52), Me Zimmer n° 3025, 4640 – Enregistrement de Strasbourg, acp 115 f° 172 du 2.11.
Anne Marie Albrecht veuve de Georges Emanuel Endlich marchand de soie assitée de Jean Michel Schweighaeuser son gendre négociant
à Michel Hartnagel ébéniste
une maison avec cour, écurie, droit, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grande rue n° 52 entre celle de la veuve Nagel et la rue de l’aimant dont elle fait le coin derrière ladite veuve Nagel – la venderesse et est devenu propriétaire par liquidation de la succession de son époux par acte souss. le 25 juin 1808, acquis par acte Me Bossenius le 19 ventose 11 – moyennant 20 000 francs

Menuisier originaire de Lampertheim, Michel Hartnagel épouse en 1797 Marie Werly native de Künheim. Tous deux habitent Strasbourg
Mariage, Strasbourg (n° 381) Cejourd’hui 6° floréal l’an cinq de la République française une et indivisible (…) pour contracter mariage d’une part Michel Hartnagel, agé de 29 ans, menuisier domicilié en cette commune depuis un an, natif de Lampertheim canton de Brumath, Département du bas-rhin, fils de feu Joseph Hartnagel, menuisier audit lieu et d’Anne Krieg, de l’autre part Marie Werly agée de 26 ans, servante, domiciliée en cette commune epuis sept ans, native de Künheim canton de Truchtersheim, Département susdit, fille de feu Jean Werly, laboureur audit lieu, et de Catherine Tresch, Lesquels futurs conjoints étaient accompagnés de Michel Werly, agé de 35 ans, postillon, frère de la future, d’Antoine Werly agé de 38 ans maître de poste aux chevaux frère de la future (…) 1° de l’acte de notoriété dressé par Jean Gerold juge de paix du premier arrondissement de cette commune le 4 germinal dernier qui constate que le futur est né à Lampertheim (…), 2° de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née à Kühnheim le 2 octobre 1770 (…) signé, Michel Hartnagel, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 198)

Inventaire de la mère de l’épouse qui meurt chez son fils maître de la poste aux chevaux de Strasbourg
1805 (13 nivose 13), Strasbourg 5 (21), Me F. Grimmer n° 3197
Inventaire à la requête d’Antoine Wehrly Mre de poste aux chevaux, Michel Wehrly tireur de vaches, Marie Wehrly épouse de Michel Hartnagel menuisier, Barbe Wehrly femme d’André Herrmann tireur de vaches enfin Martin Kapp garçon majeur d’ans fils de feue Catherine Wehrly procréé avec André Kapp journalier, tous cinq enfants et petit enfant de Catherine Dresch veuve de Jean Wehrly laboureur à Kiehnheim, que leur mère et grand mère Catherine Dresch est décédée en cette ville le 19 ventose 12 mais n’ayant rien délaissé vû que le fils ainé l’avoit chez lui et fut obligé de la nourrir

Inventaire après décès de locataires, Marie Françoise Mercier femme du fripier Gall Simon Kney

1817 (16.9.), Strasbourg 2 (43, 1) Me Knobloch n° 8009 – Enregistrement de Strasbourg, acp 135 F° 165-v du 19.9.
Inventaire de la succession de Marie Françoise Mercier femme de Gall Simon Kney, frippier décédée le 20 mars dernier – à la requête du veuf père et tuteur légal de 1. Jean Louis agé de 14 ans, 2. Elisabeth agée de 11 ans, 3. Louis Simon agé de 5 ans, en présence de Dominique Sery revendeur subrogé tuteur desdits mineurs
dans une maison grande rue n° 52 dans une chambre au second étage ayant vue sur la rue
garde robe 73 fr, remploi 300 fr, donation à cause de mort 98 fr, total des propres 472 fr
propres au requérant 2000 fr
communauté : mobilier -, dans la chambre à gauche, dans la cuisine 487 fr, créances 56 fr, ensemble 544 fr, passif 2979 fr
Contrat de mariage dressé par Me Faller le 2 avril 1793

Liquidation des biens délaissés par Anne Marie Wehrly morte en 1840 en délaissant quatre enfants. La maison est attribuée au veuf.

1841 (25.6.), Strasbourg 13 (57), Me Arbogast n° 581
Liquidation – Sont comparus 1° Le Sr Michel Hartnagel, père, menuisier domicilié et demeurant à Strasbourg, Agissant en son nom personnel tant à cause de la communauté de biens qui a existée entre lui et feue De Anne Marie Wehrly, sa femme, que comme donataire et légataire à titre universel de cette dernière, savoir pour un quart en pleine propriété et un autre quart en usufruit seulement et vertu de leur contrat de mariage et du testament de ladite défunte, lesquels actes seront ci après analysés,
2° De Catherine Salomé Hartnagel, femme de du Se Jean Antoine Thomas, chapelier,
3° De Caroline Hartnagel, femme du Sr Jacques Kuhn, boulanger,
4° Le Sr Joseph Hartnagel, menuisier,
5° Le Sr Charles Antoine Hartnagel, aussi menuisier, Tous domiciliés et demeurans à Strasbourg. Les Dames Thomas et Kuhn (…) conjointement avec leurs deux frères Joseph et Charles Antoine Hartnagel seuls héritiers chacun pour un quart de ladite De Anne Marie Wehrly leur mère décédée femme dudit Sr Michel Hartnagel leur père. Lesquels comparans voulant procéder à la liquidation et au partage définitif de ladite communauté de biens et de la succession de ladite De Hartnagel, ainsi qu’aux décomptes qu’ils peuvent avoir à établir entre eux, ont requis ledit notaire (…)

Observations préliminaires. I. Les Sr Michel Hartnagel et Anne Marie Wehrly se sont mariés à Strasbourg en l’année 1798 et ont arrêté leur conventions matrimoniales suivant contrat de mariage reçu par Me Chaveheid notaire résidant à Bischheim au Saum le 29 pluviose an huit (18 février 1800) enregistré le 13 ventose portant en substance. Article premier. Communauté universelle (…)
II. Indemnité et rapports. Pendant ladite communauté il a été constitué en dot (…) 1° A De Catherine Salomé Hartnagel lors de son mariage avec ledit Sr Jean Antoine Thomas le 17 février 1820 (…), 2° à De Caroline Hartnagel suivant son contrat de mariage passé le 15 septembre 1829 avec ledit Sr Jacques Kuhn devant Me Zimmer (…)
Testament de la défunte. III. Ladite De Anne Marie Wehrly est décédée à Strasbourg le 6 mai 1840 et délaissant pour héritiers ses quatre enfants susdénommés (…) aux termes de son testament par acte public reçu par ledit notaire Bremsinger en 14 mars 1840 (…)
IV. Le 31 octobre 1810. suivant contrat passé devant ledit Me Zimmer enregistré le lendemain, le Sr Hartnagel a fait l’acquisition d’une maison avec cour, bâtimens, accessoires, écurie, aisances et dépendances, sise à Strasbourg Grand rue N° 52 d’un côté et par derrière la veuve Nagel, de l’autre à la rue de l’aimant dont elle fait le coin moyennant le prix de 20 000 francs, à compte desquels (…). Cette maison avec ses dépendances que le Sr Hartnagel pere a la faculté de prendre et garder en pleine propriété et jouissance en vertu de l’article deux de son contrat de mariage pré allégué entrera dans son lot et lui sera attribuée moyennant le prix d’estimation fixé d’un commun accord à entre lui et ses quatre enfant comme héritiers de leur mère à la somme de 18 000 francs à comprendre dans la masse de la communauté.
V. Biens meubles (…) 4713 francs

La maison revient ensuite à son fils Charles Antoine Hartnagel qui épouse en 1847 Marie Wencker, originaire de Haguenau et veuve de Jacques Hoffacker

1847 (31.3.), Strasbourg 13 (62), Me Arbogast n° 2620
Contrat de mariage – M. Charles Antoine Hartnagel, menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de M. Michel Hartnagel, autrefois menuisier à Strasbourg, et de feue Anne Marie Wehrly, agissant comme futur époux
Et Mad. Marie Wencker, veuve sans enfans de M. Jacques Hoffacker, en son vivant propriétaire à Strasbourg, où ladite Dame demeure et est domiciliés, fille majeure et légitime de feu Sr Louis Wencker, en son vivant cordonnier à Haguenau, et de Catherine Stoffel, sa veuve survivante demeurant audit Haguenau


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