Balthasar Wagner, barbier, et (1686) Cunégonde Weiss, d’abord (1667) femme de Jacques Jund puis (v. 1679) Jean Charles Vogel – réformé et luthérienne


Fils d’Adam Henri Wagner, secrétaire municipal et capitaine à Sankt-Goar en Hesse-Rheinfels, le barbier réformé Jean Balthasar Wagner épouse en 1686 Cunégonde Weiss, successivement veuve du cordonnier Jacques Jund de Mittelbergheim et du barbier Jean Charles Vogel. Il devient bourgeois de Strasbourg avec sa femme le 21 mai 1689 en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne. Il demande en juin 1689 le droit de suspendre des cuvettes de barbier à sa maison. Le corps des barbiers objecte qu’il a seulement été reçu barbier rural et ne satisfait pas aux termes du règlement. Le préteur royal appuie la demande de Jean Balthasar Wagner qui complète son examen pour pouvoir être barbier à part entière mais la séance ne se déroule pas dans toutes les règles. Il obtient en 1701 un dédommagement en nature pour ses nombreuses interventions auprès des parturientes, comme l’atteste le certificat établi par le médecin municipal Mappus. Après que la séparation de biens a été prononcée entre lui et sa femme et qu’il a cédé à son beau-fils la boutique où il exerçait, Jean Balthasar Wagner obtient en 1706 une autorisation temporaire pour tenir une nouvelle boutique. Il demande en 1707 que soit renouvelée les gratifications pour ses interventions auprès des pauvres femmes en déclarant n’en avoir perçu que quatre sur ses 119 interventions.

Maison en propriété
1693-1696, rue Sainte-Elisabeth (VIII 120, ensuite n° 15)
1700-1706, Grand rue (IV 14, ensuite n° 15)

Maison en location
1707, Grand rue (actuel n° 56)

Enfants de Cunégonde Weiss

  • Cunégonde Jund, épouse (1694) le boulanger Jean Henri Kaiser, (1700) le secrétaire Jean Henri Gœbel puis Jean Stœffler
  • Jean Frédéric Vogel, barbier, épouse en 1700 Barbe Eckart


Signature au bas d’un acte de vente (1700, Chambre des Contrats)


Le cordonnier Jacques Jund de Mittelbergheim épouse en 1667 Cunégonde Weiss, fille du boucher François Weiss de Barr

Mariage, Barr (luth. n° 19)
1667. 4. Novembris seindt post binâ proclamationen copulirt worden, Jacob Jundt ein lediger Schuhmacher von Mittelbergheim Joh: Jundten burgers b. Reebmans auch alten gerichtsverwandten ehelicher Sohn, Jungfer Kunigundta Frantz Weißen deß Metzgers alhier eheliche tochter (i 113)

Jean Frédéric Vogel naît à Strasbourg le 23 juin 1679, fils de Jean Vogel et de sa femme Cunégonde après une conception hors mariage

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 129) 1679. Eodem [23. Junius] Johannes Vogel v. Künigund haben einander Zuvor die ehe versprochen aber mit huererey angefangen, Infans Joh: Friderich. Susc. H. Joh: Friderich Räuber apothecker Zu Barr, paulus Müller burger Zu Barr, Catharina schlechtin* (i 133)

Le barbier Jean Charles Vogel meurt à Barr le 28 juillet 1684.

Sépulture, Barr (luth. n° 44) 1684. Freÿt. den 28. Jul. Vormittag Zwischen 9. v. 10 Uhr starb Johann Carl Vogel d. barbirer vnd wundartzt alhie, Wurde Sonnt. den 30. Ejusd. begraben. Ætatis 30 Jahr v. 8. Monat. (i 200)

Fils d’Adam Henri Wagner, secrétaire municipal et capitaine à Sankt-Goar en Hesse-Rheinfels, le barbier réformé Jean Balthasar Wagner épouse en 1686 Cunégonde Weiss, veuve du barbier Jean Charles Vogel

Mariage, Barr (luth. n° 8)
1686. Dom. II. et IV. Trinit. wurden allhier außgeruffen vndt dinstags darauff als den 9. Jul. auch copulirt Herr Johann Balthasar Wagner der ledige Barbierer Herrn Adæ Heinrichs Wagners gewesenen hochfürstl. Heßen Reinfelßischen Statt und Gerichtschreibers Zu S. Goar auch Statt v. Land hauptmann deß Außschußes daselbst nachgelaßener ehel. Sohn, (NB calvinischer Religion) v Fraw Künigundin Weißin weÿland H Johan Carl Vogels gewesenen Barbierers v. Chirurgi allhier hinterl: Wittib (i 144)

Jean Balthasar Wagner, barbier réformé à Barr, qui a épousé une luthérienne demande en mai 1689 la permission de devenir bourgeois. Il y est autorisé après avoir présenté un certificat de baptême à Sankt Goar « en Suisse », un état de fortune et une attestation d’exercice.

1689, Conseillers et XXI (1 R 172)
Joh: Balthasar Wagner pro recept. ins burgerrecht. 115. 117.
(p. 115) Montags den 9.ten Maÿ – Wagner Balbierer zu Barr umb reception in hiesiges burgerrecht
Erschienen Johann Balthasar Wagner p. Lath. bericht, daß Er seither als Balbierer Zue Barr sich aufgehalten, seÿe reformirter Religion, und willens neben seiner haußfr. Kunigunda weißin von Barr gebürtig, so Evang. Religion sich alhier burgerlich niderzulaßen, prod. deßen Confession und Zunfftschein, wie auch sein lehr brieff sambt dem abschied von Herrn Ambtman Zu Barr, ingleichem Einen Summarisch Verzeichnus seines Vermögens, ist auch erbiethen sein geburts brieve, welcher Er nicht in formâ beÿ Vermögen, ein Monats frist Zu liefern, bitt Zu mehrerm bericht ein Zu Ziehen, auß Mg Herren mittel deputirte, vnd facta Relatione mit dem burget Rechten gnädig zu wilfahren.
Erkand, Solle Implorant per Fun: Deputatos pt° seines Vermögens ordnungsmäßig beÿ handtreu ahn Eÿdesstatt gehört, die außaag referirt und alßdann über die questionem An* ahn diesem ort decretirt werd.
Hr XV. Wesener und Rathh. Dolhopf.

(p. 117) Sambstags den 14. maÿ – Wagner geweßener balbierer Zu Barr Reformirter Religion wird Zum burger angenommmen.
Herr XV. Wesener undt Rathh. Dolhopf. referiren, nachdem beÿ letzt gehaltener Session Johann Balthasar Wagner der balbierer und Wundtartzt Reformirter Religion umb reception in alhiesiges burgerrecht eingekommen, seÿe Er darauf der Erkantnuß Zufolg pt° sein Vermögens gehört worden, habe Ein summarische Verzeichnus seinet Eÿgenthumbl. Nahrung vorgewießen, welche in Reben, Matten wein und Behaußung Zu Barr auf 1440 gulden gantz gering gerechnet sich belüfe, Im übrigen seÿe Er gebürtig Zu St. göar in der Schweitz, und habe gutes Zeugnus seiner Kunst, die vorgelegte Attestata und Confessions schein, so beÿ der Cantzleÿ examinirt word. befänd sich richtig, dießes nunmehr Zu Mgh. ergeltend stehen werden, ob Sie Ihme beÿ so vorgebrachter Umbständten in seinem begehren wilfahren, und Zu Einem burger annehmen wollen.
Erkandt Implorant zum burger angenommen, übrig. præstanda ahn Ein Ehrsamen Rath gewießen.

Originaire de Sankt Goar dans la seigneurie de Hesse-Cassel, Jean Balthasar Wagner acquiert le droit de bourgeoisie pour lui et pour sa femme Cunégonde Weiss, native de Barr, en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne. Selon la coutume, les deux enfants ne deviennent pas bourgeois.

1689, 3° Livre de bourgeoisie p. 1044
Johann Balthasar Wagner der Barbier von St. Goar Heßen Caßelischer Herrschafft gebürtig Weÿland Adam Heinrich Wagners geweßenen Stattschreibers allda ehel. Sohn, erkaufft das burgerrecht vor sich unndt Kungunden Weißin Von Barr hiesiger Herrschafft gebürtig deßen Eheweib p. 6. gold fl. und 16 ß so Er auf dem Pfenningthurn bereits erlegt, wegen deßen 2. Kinder bleibt es beÿ ordnung, sie werden beÿ E. E. Zunfft der Lucern dienen, Jurav. den 21. Maÿ 1689.

Jean Balthasar Wagner s’adresse aux Quinze pour avoir le droit de suspendre des cuvettes de barbier à sa maison. Le corps des barbiers objecte qu’il a seulement été reçu barbier rural, n’a pas fait son tour de compagnon, n’a présenté que la moitié du chef d’œuvre et n’a pas servi deux ans chez un barbier de la ville. Il estime que le pétitionnaire veut contourner le règlement par l’expression « n’a pas actuellement l’intention de s’établir en ville ». Jean Balthasar Wagner répond que les temps difficiles ne lui permettent plus de gagner sa vie à Barr et que tous les barbiers de la ville n’ont pas suivi le règlement. Il ajoute qu’il ne portera pas préjudice à la profession puisqu’il n’ouvrira pas de nouvelle boutique, que son examen lui a coûté 50 florins et que bien d’autres ont le droit de suspendre des cuvettes, comme les pharmaciens ou les remueurs de grains. Le préteur royal déclare le 17 juin qu’il ne voit pas de raison d’empêcher un bourgeois d’exercer son métier et qu’il s’oppose qu’on continue de faire une différence entre barbiers de la campagne et barbiers de la ville, au besoin en modifiant le règlement. Il devra être autorisé à terminer son examen et sera autorisé dans l’intervalle à suspendre deux cuvettes.
Les Quinze statuent le 24 juin sur les frais que devra régler Jean Balthasar Wagner pour pouvoir préparer les deuxièmes emplâtres et onguents et devenir barbier de ville. Jean Balthasar Wagner fait le 16 juillet des remarques sur la façon dont l’examen s’est déroulé. Il est autorisé à suspendre autant de cuvettes que les autres barbiers.

1689, Protocole des Quinze (2 R 93)
(f° 134-v) Donnerst. den 11. Junÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Johann Balthasar Wagner, der Barbierer alhie, per Saltzm. cit. E. E. Meisterschafft d. Barbierer, Klagd. daß ohneracht H, cit: von E. E. Rath ihrer Klag halben vor Mghh. gewießen worden, sie ihme dennoch die Becken einzuthun anbefehlen lassen, b. zu abschneidung weitläuffigkeiten die Parthen gegen einander. Zu hören, deputat: Und p. Künast cit: p.sentes berichten, daß derselbe Nur als ein landbarbierer examinirt worden seÿe, Und darzu sich reversirt habe, des Meister rechts alhier sich Nicht anzumaßen, Und, weilen sich noch andere Umbständ, weßwegen er Nicht Zu admittiren, ereugnen als mag man deput. wohl. leid. Und. S. sagt sond.lich Wid. dießen attestata pura g.nlia contra et priora. Erk Vor obere Handwerck H, gewießen.

(f° 137) Mittw. den 17. Junÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Iidem [obere Handwerck Herren] per herrn Schragen, daß Johann Balthasar Wagner der Barbierer von St. Genahr, geklagt, Wie daß die hießige Barbierer ihme die Becken auszuhencken inhibirten, da sie doch Kein macht darzu hätten, Und MGhh. bescheid Zuvor erwarthen sollen, Als Mann die Parthen beschickt, so habe gegenth. als H. Joh: Carl Kopp, Hr Johann Conrad Simon und H Caspar Mustinger, die chirurgi berichtet, daß 1. Kläger das examen Nur auff das Land begehrt, Und sich Nicht allhier Zu setzen reversirt, 2. Nicht gewandert, 3. Nur das halbe Meisterstück gemacht, 4. Nicht Zweÿ jahr, wie es der art. haben will, allhier gedient hätte und 5. Umb gedachter Ursachen halben er im examine leidentlich gehalten worden er aber de Facto hingegangen, Und die becken außgehenckt hätte, da es doch dem von sich gegebenen Revers zu Wieder were, dahin gehend, daß er sich lediglich auff dem Land gebrauchen laßen wollte, Liest den revers ab, dabeÿ sie Ferners beditten, daß sie gleich gesehen daß er ein stratagema gebrauchen wollen, jndeme er Folgende Wort, dato sich hier nicht niderzulaßen, hinein gesetzt habe, darauff Ille die jetzige schwehre Zeiten und daß er sich Zu Barr nicht wohl außbringen Könte, vorgeschützt, Il. replicirte, daß ja hannß georg Schmidt, d. so genandte Rothe Scherer Und andere sich daraus wohl ernehren Könten, Auch Zweÿ alte Meißen Von Speir ihre leüth hätten, Und einer Von Lahr, nahmens Michael Mohrstatt, so der Lad beÿgetragen, hieher verlangen, mit deren Mann billich Mitleiden Zuhaben, Anbeÿ gebetten, Klägern dahin anzuhalten, daß er sich daraußen, allwo er seine Kinder Noch hatt, außhalten Möchte. Ille aber regerirte, daß weilen er Keine neue Barbierstub auffrichtet, ihnen Keine Kundten entziehe, Und die lehnung derselben Erichs Schmidten Wittib darinnen Zu gutem geschehe, damit er ihro desto besser abwarten Könte, über dießes so were er auch bereits Zum burger angenommen worden, so neben dem examen ihn 100. fl. Kostete, Und Herr Dr. Böecler attesttiren Könte, wie er darinnen bestanden, Und was er seithen præstirt habe, Dabeÿ er geständig war, daß Zwar jm Pflaster Kochen ihme deßwegen ein bene geschehen were, weilen Herr Synd. Güntzer, Niemanden Zu viel Zu beschwehren anbefohlen, allein dießes Kochen Keinen Meister mache, sonsten ein jedem Apothecker auch ein chirurgus were, daßen becken außgehenckt, habe er deßwegen gethann, weilen er Nicht nur burger sondern auch Zünfftig Und Meister gewesen. Il. daß solcher gestallten die Kornwerffer auch becken außhencken dörffen, anbeÿ Nochmahlen gebetten, den Klägern abzuweißen, Welches wann aber lediglich Mghh. anheim stellen, Und dero gedancken darüber Vernehmen wollen.
Herr Prætor Regius sagt, daß weilen Wagner Zum Burger angenommen worden, Er Nicht Finden Könten warumb er sein barbier Kunst Nicht treiben sollte, jndeme er sich Zu ernehren suchen müßte, das examen betreffend, wann die hießige Meistere seithero ein differentz gemacht so Vermeine Er, daß solche, weilen mann auff dem Land eben so gute leuth als jnn d. Statt Nöthig hatt, gäntzlichen auffzuheben, Und Fürterhin einer Wie der ander Zu examiniren seÿn werde, Wegen des Meisterstücks, wann Kläger selbiges Nicht gantz gemacht, so Könte er es entweder Suppliren, od. noch mitt der Zunfft abfinden, und anbeÿ Nachsehen werden, worinnen das Meisterstück bestehe, jm Fall Unnöthige Sachen darinnen selbige abschaffen, jn Zwischen er, Wagner, Nur Zweÿ becken, biß Zu Außtrag der sach, außzuhenckeen angehalten werd. Erk. bedacht.

(f° 143) Mittw. den 24. Junÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Iidem [obere Handwerck Herren] per herrn Schragen lassen reassumiren dasn was supra fol. 137. jn Sachen Johann Balthasar Wagner, des Barbierers Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer gehandelt worden, Und anbeÿ berichten, daß die Parthen nochmahlen gehört worden, Und als mann dieße Wegen der Unkosten, so beÿ Verfertigung des Meisterstücks erfordert werden, worinnen sie bestünden, befragt, sie beditten hätten, daß mann beÿ auffnahm deßelbigen 5. lb d davon dem Pfenningth. 3. fl. dem Obmann, 1. fl. jedem Statt physico 1 fl. den 3. Examinatoribus jedem 1 fl und der Zunfft 1 fl. zukommen zu erlegen habe, Nachgeheds Zweÿ emplastra, Und Zweÿ unguenta Kochen der jenige aber, so auffs land examinirt wird, nur ein emplastrum und Unguentum machen müßte, jene, so jne der Statt bleiben 4 stund alß von 1. biß 5. Uhr Und dieße Zweÿ stund, als von 1 biß 3. Uhr examinirt würden, ratone examinis hätte man vor dießem jeden pro examine 1. thlr geben, Und anbeÿ eine Kostbahre Mahlzeit halten müßen, so aber jetzo abgeschafft, Und also geordnet seÿe, daß ein jeder Herr dafür 1. thler bekomme, Und daß die Pflaster Zapffen weiß außgetheilt, dem examinato nur ein gegeben ein jnn die lad gelegt, Und die übrige distribuirt würd. Alls mann solches gehört, so habe Mann gefunden, daß das examen præter propter auffs 35. fl. sich belauffe, aber Nicht sehen Können Wie etwas davon abzustellen seÿn werde, dann Keiner das seinige werde Verlieren wollen, es were dann, daß mann wegen der Mahlzeit was abgehen lassen wollte, Weilen Nun Implorant gedachte Unkosten Würcklich Außgelegt und bereits Zweÿ stück benantlichen ein pflaster und ein salb gemacht, also mehr Nicht so er Noch Zu Verfertigen hätte, als ein pflaster Und ein salb übrig ist, so hielte mann vor unbillich, wann er gantz von Neuem d. Meisterstück zu machen angehalten würde, wohl aber dahin daß er die noch restirenden Zweÿ stück Verfertigen, die Unkösten dafür höher nicht als auff 6. fl. setzen, die dreÿ Barbierer Examinatores selbige nur allein examiniren, und ein jeder 1 fl. Vor ihre bemühung haben sollte, Wormit sie auch Zufriden Zu seÿn bezeugt, wie mann es aber jns Künfftige halten, Und ob mann es beÿ angeregten Unkosten laßen wollen.
Erk. Geleibt, Und soll Fürterhin es beÿ bemeldter Unkösten gelaßen werden.

(f° 168-v) Donnerstag den 16. Julÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Ego proponire, daß Johann Balthasar Wagner der Barbierer beÿ Mghh. protocoll angezeigt habe, Wie daß er Mghh. Erkandtnuß Zufolg, diejenige Zweÿ stück, als ein pflaster und ein salb, so zu dem Völligen Meisterstück gemangelt, gemacht, selbige denen H. Barbier Examinatoribus Vorgelegt und einen jeden 1 fl. beneben den Außgelegten 3. lb d Unkösten /:die sonsten Auffgegangene 2 fl von eßen und trincken Nicht gerechnet:/ zu bezahlen sich erbotten, dennoch sie das examen angeregten 2. stück, Wider die sie Nichts einzuwenden gewußt, Nicht gleich hätten vernehmen wollen, sondern Vermeldt, daß es Auff einen andern tag geschehen Müßte. Weilen er aber daraus wahrnehme, daß es ihren Nur darumb Zuthun, ihn jnn Unkösten Zubringen, jn zwischen er krafft Mghh Erkandtnuß Nur 2. becken außhencken dörffe, dadurch aber die Kundten Von ihme weggiengen, Auch sonsten er vermög gegenwärtigen scheins Vom 16. Julÿ, Von Hn Dr Mappo, dem Stattphysico geschrieben, das examen recht außgestanden, so wollte er Mghh Undth. gebetten haben, ihne gn. Zu erlauben, daß er eben so viel becken, als andere barbirer außhencken möge. Liße den schein ab, und stele Zu Mghh. Ob sie ihme Willfahren wollen. Erk. Willfahrt.

Jean Balthasar Wagner se plaint auprès des Quinze que le corps des barbiers l’exclut de ses réunions bien qu’il ait complété son examen. Les barbiers répondent que le pétitionnaire ne peut s’en prendre qu’à lui-même puisqu’il n’a pas observé les règles.

1690, Protocole des Quinze (2 R 94)
(f° 28) Sambstags den 11.ten Februarÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. die Barbierer Examinatores
Johann Balthasar Wagner, der Barbierer, per Saltzmann, cit: per schedam E. E. Meisterschafft der Barbierer, jn specie die Examinatores, weilen Wid. Mghh. bescheid und beÿgehendes attestatum, von beeden Herren Statt physicis Underschrieben, herrn citati p.ter dannoch Nichts als einen andern Meister annehmen wollen, sondern ihn von ihren Zusammenkünfften ohn einige Ursach außschließen, da er doch sowiel und wohl noch mehr als ein anderer præstirt, als bitt er Und.th. denen citirten die parition sub certa pœna anzubefehlen, Künast, cit. p.sentes sagen g,lia, und weilen implorant Zwar noch ein emplastrum Und unguentum gekocht, aber biß dato lauth Mghh. bescheid sich darüber Nicht examiniren laßen, dahero sich selbsten Verschimpfft, Und von E. E. Meisterschafft zusammen künfften sich außschlüßig macht, als hatt er sich die huld selber zu imputiren, bitten deßwegen Undth. absolut. ref. expensis. Saltzm. sagt gnlia. et priora. Erk. Vor Obere Handwercks Herren gewiesen.

(f° 31-v) Freÿt. den 13. Februarÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. die Barbierer Examinatores
Iidem [obere Handwerck Herren] per Herrn Schragen, daß Johann Balthasar Wagner, d. Barbierer, geklagt, Wie daß E. E. Meisterschafft der Barbierer ihn, ohnerachtet, er das examen außgestanden, von ihren Zusammenkünfften außschließte, Nachdeme mann aber die Parthen beschickt, so habe sich gefunden, daß Nicht nöthig geweßen were, Mghh. deßwegen Zu beunruhigen, jnn deme Herr Rathh. Brantz, als einer von den Examinatoribus, berichtet, daß Kläger selbsten schuldig daran were, er Zwar die beede aufferlegte stück, das unguentum und emplastrum, gemacht, sie aber umb das examen so der darüber außzustehen hatt, Und über ein stund nicht währen wird, anzureden die ehr Nicht gegönt hätte wann solches geschehen were, sie ihn annehmen wollten, welches Klägern remonstrirt worden, mit Vermelden, daß er einem jeden Von den Examinatoribus nur 1. fl. geben dörffe. E hätte aber Solches Mghh. ad notitam gebracht werde sollen.

Jean Balthasar Wagner demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un un dédommagement en nature (blé, vin ou bois) pour ses nombreuses interventions auprès des parturientes, comme l’atteste le certificat établi par le médecin municipal Mappus. La commission constate que le pétitionnaire mène une vie honorable et qu’il pourra continuer ses interventions moyennant six mesures de vin, six quartauts moitié blé moitié seigle. Les préposés aux sages-femmes estiment qu’une gratification est nécessaire pour que le pétitionnaire puisse continuer à soulager les femmes pauvres. Le syndic demande quelle institution se chargera de la gratification et propose de la remplacer par une exemption des logements militaires. Le consul régent loue les interventions de Jean Balthasar Wagner auprès des femmes, tant de la sienne que des fammes pauvres, et propose que la fondation Saint-Marc verse une rétribution pour chaque opération qui aura été constatée par un médecin. L’administrateur de Saint-Marc fait remarquer que ses moyens sont déjà très sollicités. Le préteur Wormbser propose d’avoir recours au Corps des pensions. En marge du compte rendu, les préposés aux sages-femmes ont alloué 6 quartauts de céréales et 6 mesures de vin.

1701, Conseillers et XXI (1 R 184)
Balthasar Wagner, Chyrurgus vnd Burger allhier puncto Einer Gnade Von Mhh.
(p. 126) Montagß den 9. Maÿ. – Johann Balthasar Wagner, Chyrurgus vndt Burger allhier puncto Eiiger Gnade ahn Frucht. wein od. Holtz.
S. Ersch. Johann Balthasar Wagner, Burger vndt Chyrurgus allhier, prod. Unterthäniges Memoriale Vndt bitt Mitt Beÿlag sub Lit. A. In Welchem Er MHh. bittet daß Sie Ihme Einige Gnade ahn Früchten, wein od. Holtz. Jährl. erwißen Möchten, vndt daß In ansehen seiner Vielfältigen Operationen so Er Mitt der Gnade Gottes beÿ gebährenden Weibern gethan, vnd alßo herr D Mappus als Statt Physicum In der In der Beÿlag sub Lit. A. gantz ruhmlichst attestiret. Erk. Wurdt der Implorant Cum Recommandatione ahn die Ober Annen herrn Gewießen – H. XV Gambs, herr Rauh

(p. 224) Sambstags den 27.ten Augusti 1701. – Johann Balthasar Wagner, Chyrurgus vndt Burger allhier pt° seines Gratiale
H. XV. Secret. Fridt Referiret, daß die Herrn Deput. Zu den Ammen Geschäfften Recht unterlaßen hätten sich auff die ahm 9.ten Maÿ Jüngst ahne Sie Erkante Remittirung Johann Balthasar Wagners des Chyrurgi vndt Burgers allhier angelegenheit Wegen eines Gratiale Vor Verschiedenen glücklich Vollbrachte operationes beÿ Armen Kindtbetten od. Viel mehr schwehr gebährenden Weibern, Zusammen Zuthun, vndt dieselbige Zu Examiniren vnd Zu Untersuchen, Meine herren hätten sich sein Memoriale Nebst dem Attestato Von den Nun Mehro seel. Herren D. Mappo Zu sein fauor ableßen Laßen, Ihne Nachgehens auch selbsten gehört, welcher daran Vermeltet, daß Er anders Nichts seiner Uberreichten Unterth. Supplication beÿzusetzen, d. Nur Meine Herren Unterth. Zu bitten, daß weilen Er öffters Zu Nacht Nicht Zu haußen sondern hier vndt da seÿn Muße, Er von Einquartierung befreÿt Zu seÿn, die Gnade haben Möchte.
Hierauff [p. 225] hätten die hochansehnlichen Deputirten Ihne wieder Laßen abtretten, vnnd In Consideration seines herrlichen attestati Von ob: besagten herrn D. Mappo Nun seel. auch daß Er Ein frey still, erbahr vndt guths leben führe, sonsten auch In hiesiger Statt Noch viel guthe operationes thun werde, Undt daß Ein solches höchstens nöthig Ihme Jährl. 6. ohm. Wein Nebst 6 fiert. Früchten halb Weitzen halb Roggen Zu Erkandt, doch alles auff Meine herren Ratification vnd wo Sie befehlen wollen, daß solches alles Ihne solte gereichtet Und gegeben werden, Sie Recommendirten den Imploranten bestens, Vnd bäten geziehmend Wegen seiner bitte puncto der befreÿung Von der Einquartierung, Ihne in gnaden ahnzusehen.
Herr Am Meister Friderici Vnd Hn XV. Richshoffer Secundiren herrn XV Secretarÿ abgelegte Relation in allem und Recommendiren dießen Hr. Wagner bestens, Mitt Versicherung daß Er in allen seinen operationen sehr Vorsichtig ginge, Und deß alles ahnessen* [p. 226] sehr wohl und Nutzlich ahngeleget und Employirt seyn Werde.
Herr Syndicus Sagt hierauff daß Er auß abgelegten Von Hn XV. Secretario Friden Nôe der Ober Ammen herren Relation wohl Verstanden hätte, daß Zwahr dieß Obig. des Quantum, so dießer Hr. Wagner als Ein Gratiale Jährl. Von Gemeiner Statt wegen seiner glücklichen Operationen die Er bereits beÿ Vielen Weibern in hießiger Statt gethan, auch Zu hoffen daß Er Künfftig Noch thun Werd. Mitt der Gnade Gottes, Vnd darvon auß Unvermögen und Armuth aber Nichts empfangen habe, Regulirt hätten, Vnd Nur Jetzo die Quæstio Währe, woher solches gereicht werden solle ? Wann Ihme erlaubt seine Meinung Mitt beÿzusetzen so halte Er davor daß Sie das erste Mahl dießer Hr. Implorant gar wohl Mittzufrieden seÿe, Und Meinen herren allen Unterthänigsten danck darfür Zu sagen Nicht underlaßen Werde, Undt daß Er auch alß ein Kunsterfahrer Mann der schon Viele proben bereits gethan hießiger Statt [p. 227] Wohl ahnstehen werde, vndt Könte dießer wegen der Referirte Bedacht confirmirt werden, außer was die Ihne limitirte* vndt Zu erkante 6. Ohmen Wein betrifft, welche Er Vermeint, daß ahne statt solcher Sie Könten gar wohl mitt befreÿung Von der Einquartierung Compensirt werden, vnd weilen das Corpus pensionum Zu dergleichen Sachen vndt Gratiale eigentlich destinirt ist, so werden die Jenige 6. frtl. Früchten Von der auß Ihme Hn Imploranten Jährl. wohl Können gelüffert werden, oder aber wegen unvermögen Von St. Marx.
Der Reg. Herr Am Meister Lobet der herren Imploranten trefflich als Einen sehr Experimentirter Mann in dergleichen operationibus beÿ Gebährenden Weibern Vnd daß dergleichen Männer In Eine solche Statt als hießiger ist, billich vo andern orthen mitt großem Gelt Zu erkauffen währen, weilen auß Mangel solchen Viel Wackere Und Ehrliche Weiber Mitt frischem hertzen ehemahl hätten sterben Müßen, wie dann Ein Vornehmer Mann vnd Vor dießem sein sehr werter* vnd guthe [p. 228] Freund auß Mangel Eines solchen Manns sein Ehrliches Weib hatt Verliehen Mußen, vor welchen Er nicht nur Ein hundert sondern wohl Zweÿ hundert Ducaten wo Er Ihme Nur hätte haben können, gar gern wurde gegeben haben. Er wolle in dem Ubrigen herrn Syndico gefolget haben, vndt darbeÿ Errinnern, daß dießer H Wagner, höchst betrufftiger Man seÿe, Und Von seinen Schuldnern Mußig getieben worden auch daß wann Er beÿ Einigen so armen Weibern seine operationes thut, Sie Ihme darfür aber das Geringste Zu geben Nicht Vermögen, darvor Von S Marx auff Vorgelegten Schein Von einem hießigen Medico so der operation beÿwohnen wurdt, etwas solte gerichtt vnd gegeben werden.
Der Herr Am Meister Wencker alß Pfleger beÿ St. Marx berichtet deßen Unvermögen, weilen wegen täglicher Anweißung der Armen Sie Jährl. biß in die 1500. frtl. früchten benöthiget, daß es Von mieffrung der Jährl. 6. ftl quæst: Müße befreÿt Werden, vndt In den Übrigen folge Er H. Syndici Anspruch.
[p. 229] Herr Stätt Meister Wormbser Vermeinet daß dem Implorant als einem Experimentirter Wackeren Mann Noch wohl 200 Wellen Können addiret werden, herr Am Meister Friderici als Pfleger des pensionum Corporis berichtet, daß solches Corpus in einem solchen Standt währe, daß es Nechstens Völlich Uber einen hauffen fallen werde, batte deßwegen darauff Zu Reflectiren.
Herr Stätt Meister Joham der ältere haltet darvor, daß weilen der Statt Keller wohl Versehen, den Hr Imploranten Nebst der befreÿung Von der Einquartierung die 6. Ohmen Wein wohl Noch Könte gelüffert Und gegeben werden.
Erk. Würdt der herrn Deputirten zu den Ammen Geschäfften durch H XV. Secret. Frieden referirter Bedacht dahin Ratificirt vnd Confirmiret, daß dem hn Imploranten Jährl. 6 frtl. Früchten halb Weitzen halb Roggen Von dem pensiones Corpore solle gelüffert werden, In daßfall aber deß solches Nicht im Stand, Von St. Marx, Vnd ahne statt der 6 Ohmen [p. 230] Wein, solle Er die befreÿung Von der Einquartierung Nebst 200 Wellen auß der Statt Scheuren genießen auch übrigens auff Vorlegung glaubwürdigen Attestaten Von einem oder dem andern hießigen herren Medico, daß Er seiner operation beÿ Armen ohnvermögenden Leuthen Verrichtet habe, Ihme Jederzeit etwas auß Erkanntnus E. E. Rhats auß dem Allmoßen gereichet werden.
[in margine:] Die Obere Ammen herren Erkennen Ihme Jahrl. 6 frtl. Frucht und 6. Ohm. Wein, zu.)

Le tonnelier François Oberlin se plaint au conseil de la tribu que Laurent Hans travaille pour Balthasar Wagner alors que celui-ci ne lui a pas réglé son dû.

1703, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 287-v) Dienstags den 27. Februarÿ Anno 1703 – Meister Frantz Oberlin, der Kieffer erscheint, berichtet er wäre mit H Balthasar Wagner dem Barbierer allhier in einigen streitt gerathen, so das Wagner auch darüber einen andern Kieffer nahmentlich Mstr. Lorentz Hannsen anestatt sein deß Klägers angenommen, weilen nun Er Oberlin Von mehr erwehntem Wagner noch nicht seines Verdienstes halben bezahlt, Ja nichts Von demselbigen bekommen Könne, alß wolte Er Ein E. Gericht geziemet ersucht haben, besagten Mstr Lorentz Hansen so lang beÿ straff Wagner nicht Zu arbeithen, biß er Ihne Kläger werde contentirt haben, Erkandt wirdt auff gebettenne weiß Mstr Lorentz Hannßen die arbeith beÿ 1. lb d straff hiemit inhibirt.

Jean Balthasar Wagner demande aux Quinze l’autorisation d’ouvrir une nouvelle boutique de barbier après avoir cédé à son beau-fils celle où il exerçait rue Saint-Jean une fois que la séparation de biens a été prononcée entre lui et sa femme. Il déclare n’avoir pas su qu’un barbier campagnard devait avoir une autorisation pour tenir boutique mais qu’il doit avoir des revenus pour régler ses impositions de bourgeois. Il demande qu’on lui pardonne sa négligence et sollicite l’autorisation d’ouvrir une boutique qu’il a louée chez le notaire Lang (actuel 56, Grand rue). La commission propose de l’autoriser à y exercer pendant six mois. Le préteur royal propose de recueillir l’avis du corps des barbiers qui n’y voit pas d’objection.

1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
(f° 190-v) Sambstags den 7. Aug. – Johann Balthasar Wagner pt° Newer Barbier Stub
G. jun. nôe H Joh: Balthasar Wagners burgers und Chirurgi alhie, producirt unterth. Memoriale vndt bitten wie inhalts. Erkandt, wie vor [an die Oberen Handwerckhh. Gewießen]

(f° 201-v) Freÿtags den 20. Aug. 1706 – Balthasar Wagner pt° Auffrichtung Einer Newen Barbier Stub
Iidem [obere Handwerck Herren] per herrn Friden, es habe Johann Balthasar Wagner, den 7.ten hujus, gegenwärtiges Memoriale so H. Fridt abgelesen, übergeben, vndt darinnen exponirt daß er eine Zeit lang die an der St. Johanns Gaß liiegende Barbier Behaußung bewohnt, vnd seine erlernte Barbier Kunst darinnen getrieben, nachgehends aber solches, seinem Stieff Sohn, deme Sie auch Zuständig gewesen, nach deßen verrichteten reisen alß er Meister alhie worden, habe abtretten undt einraumen müßen. Worauff Er, eine anderwärtige officin angerichtet, vndt dieselbe bis jüngst, da Er von seiner Frawen quoad thorum et mensam geschieden worden, beseßen, selbige aber beÿ geschehener abtheilung ane ergäntzung ged. seiner frawen nahrung deroselben ebenmäßig, Zur außweißung cediren vndt überlaßen müßen. Wann Er nun, als ein Landts: frembder, hießiger Statt brauch und ordnung nicht gewußt, daß kieiner vor sich selbsten ein Barbier Stub auffrichten dörffe, also hierin peccirt zu haben sich schuldig finde, demnach aber als ein hießiger Burger Zu Consideriren seÿe, der leben undt eine profession treiben müße, damit Er, seine beschwerdten abtragen möge, welches ohne auffrichtung einer newen Barbier Stub, maßen Er sonsten nichts gelernt, nicht möglich seÿe, Alß wolte Er unterth. Gebetten haben, Ihme Zuvorderist den begangenen fehler daß Er wegen auffgerichteten vormahligen Barbier Stub sich gehöriger Orthen nicht gebührend angemeldet in Gnaden noch Zu sehen, vndt mildt geneigt Zu erlauben daß Er zu seines lebens unterhalt, eine newe Barbier Stub auffrichten dörff.
Auff beschehene remission habe man derselbe ferner angehört, vndt ihme remonstrirt, welcher gestalten Er übel gethan, daß nach dem Er die Barbierstub an der St. Johanns gaß quittirt, Er sich wegen auffrichtung einer andern nicht angemeldet habe, Welcher bezeügt daß er Ihme leid seÿe, undt anbeÿ beditten, daß er anietzo nur ad tempus eine gelegenheit in Hn Not. Joh: Heinrich Langen hauß in der straß gelehnt habe, mit bitt, Ihme daselbst seine profession zu treiben, gnd. Zu erlauben. Auff seithen der Herren Deputirten stelle man dahin Ob Mghherren dem Imploranten seinen begangenen fehler verzeihen, od. eine kleine straff ansetzen wollen, im übrigen aber halte man davor, daß demselben auff Sechs Monat lang in besagten H. Not. Langen hauß seine Barbierkunst Zu treiben erlaubt werden könte, iedoch mit der Condition daß dießes haus Keine gerechtigkeit Zu einer Barbierstub haben, Er Implorant auch in zwischen, sich umb eine andere Gelegenheit umbsehen vndt alßdann sich wider anmelden solle.
Herr Prætor Regius hielte davor, daß ehe vnd bevor in der sach gesprochen werde, dießes Memoriale der Meisterschafft der Barbiere Communicirt, vndt Sie darüber gehört werden sollen, ob Sie such dawid. opponiren, vndt Ob sie etwan dawid. einzuwenden haben. worauff alßdan in der sach gesprochen werden könne. Erk. Herrn Prætori Regio Gefolgt.

(f° 215) Freÿtag den 27. Aug. 1706. – Johann Balthasar Wagner pt° Newer Barbier Stub
Obere Handwercks Herren Laßen per herrn Friden reassumiren was heüt 8. tag wegen Johann Balthasar Wagner des Barbierers pt° verlangend. auffrichtung einer newen Barbierstub vorgekommen, undt anbeÿ berichten, daß Zufolg MGhh. Erkantnus deßen übergebenes Memoriale EE. Meistersch. der Barbierer Communicirt, vnd dießelbe darüber gehört worden seÿ, worauff H. Rath. Johann Peter Randenrath H. Londt et Cons. beditten, daß Sie wider den Imploranten nichts einzuwenden hetten, demselben auch gern gönnen mögen, wann Ihme in seinem begehren willfahrt werden wolte, in deme Er ein alter Meister, vnd burger, vndt in H.. Not° Langen hauß, es nur ein interims wesen auff 6 Monat seÿe. Weilen nun die Meisterschafft sich dawider nicht opponire, alß stünde Zu Mghh. Ob Sie den heüt 8 Tah referirten bedacht, so widerhohlt worden, gnd. approbiren wollen. Ekr. wird ermelter bedacht Gefolgt.

Jean Balthasar Wagner demande que soit renouvelée la décision selon laquelle la fondation Saint-Marc doit lui verser une gratification pour ses interventions auprès des pauvres femmes. Les préposés aux sages-femmes lui ont alloué 6 quartauts de céréales à verser par la fondation Saint-Marc, 200 fagots à verser par les entrepôts municipaux outre une exemption des logements militaires. Il n’a cependant reçu que quatre gratifications sur ses 119 interventions. L’assemblée le renvoie au Grand Sénat.

1707, Conseillers et XXI (1 R 190)
(f° 193) Montags den 28.sten 9.bris 1707 – Johann Balthasar Wagner der Chyrurgus vmb ernewerung der jenigen verordnung durch welche ihme wegen operationen beÿ armen Weibspersohnen etwas auß dem allmoßen Zuerkandt worden

R. Ersch Joh: Balthasar Wagner burg. vndt Chyrurgus allhier prod. Unterthäniges Memoriale vndt bitten, mit beÿlagen sub No 1 et 2 Innhaltendt wie daß mghh. in Anno 1701. auff sein des Imploranten damahls überreichtes Memoriale, vndt bitten pt° vielfältig beÿ gebähenden vndt zwar meistens armen weibs Personen verrichteten operationes nach genommenen bedacht, vndt der oberen Ammenherren angehörter relation Erkannt hätten, daß Ihme Jährlich 6 Fiertell früchten halb waitzen vndt roggen von dem corpore pensionen Nebst 200 einwidigen* wellen auß der Statt scheur gratis gelüffert werden, Er dabeÿ auch Von der Einquartierung befreÿet seÿn vndt auff Vorlegung glaubwürdiger Attestate was Er beÿ ohnvermögenden leüthen verrichtet habe, Ihme iedes mahl etwas auß dem allmosen gereicht werden solle, vndt weÿllen Er dis dato mehr nicht als vor 4 Personen 8 fl empfangen, ohnerachtet Er bereits 119 Personen denen Er nechst Gott geholffen nennen könte, als were deßen unterthäniges bitten, daß mghhn geruhen wolten, dero obige Verordnung zu erneuwern vndt Zu reguliren was Ihme iedes mahl von dem allmosen gereicht werden solle.
Erk. würde der implorant die angezogene Erkantnuß produciren solle ferner ergehen was recht ist. H. XV. Rauch vndt H. Rathh. Braun.

(f° 198) Sambstags den 3.ten Xbris 1707 – Johann Balthasar Wagner der Chyrurgus vmb etwas gewisses ihme zu assigniren wegen seinen oprationen beÿ armes weibsleüthen
R. Ersch. Johann Balthasar Wagner burger vnd Chyrurgus allhier Zu Unterth. parition des den 28.sten 9.bris jüngst ergangenen bescheidts producirt Extractum protocolli vom 27.ten aug. 1701. vndt bittet im übrigen wie dicto 28. 9.bris.
Erk. Wirdt Implorant mit seinem begehren ahne E. E. großen rath verwießen. H. XV. Rauch vndt H. Rathh. Braun

Cunégonde Weiss veuve de Jean Balthasar Wagner meurt le 4 février 1712 en délaissant une fille de son premier mariage (Cunégonde Jund femme de Jean Stœffler, manant à Bischheim) et un fils du deuxième (le barbier Jean Frédéric Vogel). L’inventaire est dressé dans sa maison Grand rue. L’actif de la succession s’élève à 388 livres, le passif à 303 livres.

1712 (25.2.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 4) n° 75
Inventarium und Beschreibung aller Haab Nahrung undt Güthere liegend und fahrender nichts davon außgenommen, so Weÿlandt die Viel Ehren und tugend begabte Fraw Kunigunda gebohrne Weißin, Weÿland deß Ehrengeachten und Kunst erfahrenen Hn Johann Balthasar Wagners geweßenen burgers und barbierers allhier geschiedene hausfrau und respective Wittib nach Ihrem am 4. Februario jüngst hin genommenen seeligen abscheiden hinter Ihro Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Fr. Kunigunda gebohrnen Jundin der verstorbenen mit Weÿland Hn Jacob Junden geweßenen burger und schuhmachers Zu Barr Ehelich erzeugter Tochter, verheurathet an den Ehrsamen und bescheidenen Meister Johannes stöffler Schirmern Zu Bischoffsheim am Saum mit beÿstand deß Ehrenvest und hochweißen H. Johannes Strehlin alß Von E. E. Kleinen Rath Vermög decreti voù 17. Februarÿ nächsthin hoch ansehnlichen Verordenten Hn deputati Zu einem stammtheil ab intestato Verlaßener Erbin, Wie auch deß Ehrengeachten und Kunsterfahrenen H Johann Friderich Vogels barbierers burgers und Wundartzten alhier der Verstorbenen mit Weÿlandt dem auch Ehrengeachten und Kunsterfahrnen H. Johann Carol Vogeln geweßten barbierer und Wundartzten Zu Barr ehelich erzeugtten und Zum andern Stammtheil verlaßenen Sohn und Erben (…) So geschehen Straßburg d. 25. Februarÿ 1712.

Haußrath, So sich in einer alhier in d. Statt Straßburg in d. oberstraß gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörigen behaußung such befunden
Eÿgenthum ahne Einer behaußung. Item Hauß, hoff (…)
Haußrath 36, Silber 1, Eÿgenthumb an einer behaußung 350, Summa summarum 388 lb – Schulden 303, Nach abzug solcher verbleiben 84 lb – Conclusio 21 lb

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. C.2, 1710-1755, f° 4)
1712. Donnerstags den 4. febr. morgends frühe ein wenig vor 1. Uhr ist gestorben Fraw Königunda geborne Weißin, Johann Balthasar Wagners geweßenen barbirers vndt Wundartzten alhier nachgel. wittwe, vnd ist Sambstags darauff als den 6. ejusdem auff dem gottesacker Zu St. Gallen begraben worden, ihres alters 63 jahr weniger 4 wochen, vndt wie folgend vnterschrifft, [unterzeichnet] Johann Friderich vogel als Sohn, Johannes Stöffler als tochterman (i 6)


Cunégonde Jund

Cunégonde Jund et (1694) le boulanger Jean Henri Kaiser, (1700) le secrétaire Jean Henri Gœbel puis Jean Stœffler

Cunégonde Jund, fille du cordonnier Jacques Jund de Barr et de Cunégonde Weiss épouse acutelle du barbier Jean Balthasar Wagner, épouse en 1694 le boulanger Jean Henri Kaiser, fils du tonnelier Thiébaut Kaiser de Barr : contrat de mariage, célébration

1694 (29. 9.bris), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Johann Heinrich Kaÿßern ledigen becken Weÿl. Mr Dieboldt Keÿßers geweßenen burgers und Kieffers Zu Barr Straßburgischer jurisdiction ehelich hinderlaßenem Sohn, dem hochzeiter, ane Einem,
So dann der Viel Ehren: und tugendsamen Jfr. Künigunda gebohrner Junthin, weÿl. deß Ehrengeachten und bescheidenen Mr Jacob Junthen geweßenen burgers und Schuhmachers Zu besagtem Barr mit der Vil Ehren: und tugendsamen Fr. Künigunda gebohrner Weißin ehelich erziehlten und deß Ehrenvestn und Kunsterfahrenen herrn Johann Balthasar Wagners, barbierers und wundartzt auch burgers alhier Zu Straßburg jetzmahlige Stieff dochter der Jfr. hochzeiterin anden theils
So beschehen vnd verhandelt in der Königl. freÿ. Statt Straßb. auf Montag d. 29. 9.bris St: N: Anno 1694 [unterzeichnet] hannß heinrich kayser als hoch Zeiter, K. I. daß ist der Jfr. hochzeiterin eig.händig Nahmens Zeichen

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 148)
Heut dato d. 7. Xbr. 1694. hab ich (…) Hanß Heinrich Keÿßer den ledigen Becken weiland Diebold Keÿßers burgers Zu *irn ehelichen Sohn, v. Jfr. Künigundam, weiland Hans Jacob Jundten auch burgers daselbs eheliche dochter auf geschehene p.clamat. ehelichen eingeseget [unterzeichnet] hanß heinrich keiser hoch Zeiter, Künigund Jundtin hoch Zeiterin dero handzeichen K (i 78)

Jean Henri Kaiser devient bourgeois dix jours après son mariage

1694, 4° Livre de bourgeoisie p. 650
Joh: Heinrich Keÿser, der Weÿßbeck Von barr, Weÿl. Diebold Keÿsers Inwoh: Kieffers daselbst Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht Vor sich V. 2. Gold fl. 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, ist schon Verheurathet, und wird beÿ E.E. Zunfft der becken dienen. Jur: d. 16. Dito [Xbris] 1694.

Cunégonde Jund veuve de Henri Kaiser passe en 1700 un contrat de mariage avec le secrétaire Jean Henri Gœbel

1700 (24. Oct), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 12)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seind der Ehrenveste und Großachtbare Herr Johann Heinrich Göbel, lediger scribent Herrn Johann Heinrich Göbels gewesenen Kürßners und burgers Zu Straßburg ehelicher Sohn alß hochzeiter,
und die viel Ehren: und Tugendsamen fraw Königunda gebohrne Jundin, weÿland herrn Heinrich Keÿßers gewesenen Weißbeckhens und burgers Zu gedachtem Straßburg hinterlaßener fraw wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand herrn Ludwig Deußers, Schneiders auch burgers Zu mehrermeldtem Straßburg ihres geschwornen vogts
Geschehen Straßburg den 24.ten Octobris 1700 [unterzeichnet] Johann Heinrich gebel, K Handzeichen d. fraw hochzeiterin

Jean Frédéric Vogel

Fils de Jean Charles Vogel, barbier et bourgeois de Strasbourg, Jean Frédéric Vogel épouse en 1700 Barbe Eckart, fille du boulanger Georges Eckart. Jean Balthasar Wagner beau-père du marié est témoin.

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 41)
1700. Mittw. den 21. April wurden nach vorhergegangener zweÿmahliger außruffung Zu St. Aurelien Copulirt v. eingesegnet H. Johann Friederich Vogel der ledige Wundtartzt u Barbierer auch Burger alhier, H. Caroli Vogels gewes. Wundartztes vnd Barbierers, auch Burgers alhier nachgelaßener Ehl. Sohn, v. Jungfr. Barbara, Georg Eckards gewes. Schwartzbecken v. burgers alhier nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Joh: Frid: Vogel als hochzeiter, Barbara Eckartin als hoh Zeitertin, Joh: Balthasar Wagner d/ Stieffvatters, Johann Friderich Cotler der hochzeiterin Vogt (i 42)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.