2, rue des Ecrivains


Rue des Ecrivains n° 2 – VI 384 (Blondel), O 541 (maison et O 542 (jardin et bâtiment industrie) puis section 21 parcelle 45 (cadastre)

Voir le n° 4 avant 1826
Moulin à moutarde et distillerie (1826) puis (1860) établissement de bains dits Bains aux Roses


Façade sud, vers l’Ill – Façade ouest, rue des Ecrivains
(Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est – Inventaire général)

La parcelle comprend la moitié de la cour représentée sur le plan-relief et dont l’angle sud-est comprenait une tourelle ainsi que le bâtiment face à la rivière. Le plan Blondel montre à la place de l’ancien jardin la teinturerie démolie en 1784 (voir la notice du n° 4). Le plan préparatoire au plan-relief de 1830 montre à sa place une cour et une remise, incendiée lors de la vente passée en 1826. Le bâtiment vers la rivière conserve des pans de bois recouverts de crépi. La partie centrale de la charpente comprend quatre fermes anciennes (fin du Moyen-Âge).


Plan-relief de 1727. La maison est au milieu de l’image, bâtiment vers la rivière et bâtiment vers la rue des Veaux, reliés par des bâtiments transversaux (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006) – Plan Blondel (1765)

Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 202, élévations – Plan – Cours F, E et A (Musée des Plans-relief) 1

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, les façades vers la rue des Ecrivains se trouvent entre les repères h et a : bâtiment principal à rez-de-chaussée et un étage (quatre fenêtres par niveau), porte de clôture puis bâtiment en forme de remise. La cour A vers la rivière montre le bâtiment principal (6-7) à six ou sept fenêtres par niveau. La remise (1-2-3-4-5) se trouve dans le coin sud-est de la parcelle. La petite cour E montre l’arrière (1-4) du bâtiment vers la rivière, l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le petit bâtiment (3-4) adossé à la propriété voisine à l’est de la cour et le bâtiment (2-3) entre deux cours.
La maison porte d’abord le n° 30 de la rue de la Râpe ou de la rue des Veaux (1784-1857) puis le n° 2 de la rue des Ecrivains.


Mise à jour de 1861. Le nouveau bâtiment est le premier à partir de la gauche.
Plan cadastral, 1897 (ADBR, cote 3 P 243, 353)

Frédéric Charles Rœderer vend au marchand vinaigrier et distillateur Jean Michel Keller la moitié sud de sa propriété consistant en un bâtiment entre cour et jardin et une remise incendiée. Jean Michel Keller y établit une distillerie et un moulin à sept tournants servant à fabriquer la moutarde. La maison revient en 1832 par adjudication judiciaire à son créancier le chef de bataillon Augustin Léopold Molter qui la revend en 1841 au négociant Pierre Irénée Alexandre Hurel, un temps directeur du gaz. Le docteur en médecine Edouard Frédéric Eissen en devient propriétaire en 1860 et établit des bains ordinaires et hydrothérapiques, connus sous le nom de Bain aux roses. Il fait aussi des travaux dans la maison dont le revenu passe de 342 à 500 francs. Après sa mort, ses deux enfants vendent en 1876 leur propriété au brasseur Louis Sprauel qui y fait lui aussi des travaux l’année suivante.


Cours du n° 4 à gauche, du n° 2 à droite – Cour vue du haut – Côté ouest
(Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est – Inventaire général)

Restitution des pans de bois sous enduit – Fenêtre (2010)

Le propriétaire Sprauel charge en 1888 l’entrepreneur Nuss de refaire une cave qui a été comblée, de réaménager les cabines de bain et de transformer en fenêtre une porte vers la rue des Ecrivains. Le Bain aux Roses figure toujours dans l’annuaire d’adresses de 1939 (page 148). Les bâtiments sont endommagés lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. Le propriétaire fait démolir le premier étage du bâtiment vers l’Ill dont l’état ne permet pas une remise en état. Léon Buhr, gérant propriétaire de la Société civile immobilière Au Bain de roses, fait transformer en 1956 en logements le rez-de-chaussée désaffecté du Bain des Roses. Il fait construire cinq garages en 1960 puis quatre autres garages le long de la rue en 1961.


Vue vers 1930 (AMS cote 1 Fi 90, 189) – Vues vers 1950 (AMS, cotes 1 Fi 16, 14 et 1 Fi 148, 102)
Façade sud et garages, lucarnes ajoutées depuis 2010 (mars 2019)

juillet 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1826 à 1952 (voir auparavant le n° 4). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

1826 v Jean Michel Keller, marchand vinaigrier et distillateur, et (1802) Marie Madeleine Hügel
1832 adj Augustin Léopold Molter, chef de bataillon, et (1818) Marie Antoinette Françoise Engelmann
1841 v Pierre Irénée Alexandre Hurel, négociant, et (1835) Pauline Blins (Pluins)
1860 v Edouard Frédéric Eissen, docteur en médecine, et (1844) Sophie Madeleine Kirchner d’abord (1840) femme du brasseur Louis Théodore Hatt
1876 v Louis Sprauel, brasseur, et (1845) Marie Virginie Weber
1886* h Paul Marie Charles Jules Sprauel, docteur en médecine à Rosières-aux-Salines

(1765, (1843, Tableau indicatif du cadastre) O 541, Molter, Auguste Léopold, rue des Veaux 30 – maison, sol – 3,1 ares
O 542, Molter, Auguste Léopold, rue des Veaux 30 – rmaison, sol – 3,3 ares

Locations

1837, Sébastien François Joseph Deleau, contrôleur des magasins de tabacs en feuilles, et Antoinette Louise Faure de Charmois

Description de la maison

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 189 case 2

Molter Auguste Léopold rue des veaux N° 30
Hurel Pierre Irrenée Alexandre fabt. de pipes (route de Saverne) (Subst.on pour 1845)

O 541, maison, sol, R. des veaux n° 30
Contenance : 3,10
Revenu total : 343.61 (342 et 1.61)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 64 (51) / 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 62 case 1

Hurel, Pierre Irénée Alexandre, Directeur du gaz, route de Saverne 111
1861 Eissen, Edouard Frédéric, médecin, rue du Bain aux roses 2
1878 Sprauel, Ludwig, Bierbrauer
1886/87 Sprauel Paul Maria, Karl Julius, Dr. med. in Rozieres aux Salines bei Nancy

O 541, maison, sol, Rue des écrivains 2
Contenance : 3.10
Revenu total : 343.61 (342 et 1.61)
Folio de provenance : (189)
Folio de destination : 62 aug. de Con
Année d’entrée :
Année de sortie : 1863
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 51 / 47
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

O 541, maison
Revenu total : 501.61 (500 et 1.61)
Folio de provenance : 62 augm
Folio de destination : 62 Vergroeserung
Année d’entrée : 1863
Année de sortie : 1880/81
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 58
fenêtres du 3° et au-dessus :
1863, Augmentations – Eissen Edouard f° 62, O 541, Maison, revenu 500, Aug.on de C.on, achevée en 1860, imposable en 1863, imposée en 1863
Diminutions – Eissen Edouard f° 62, O 541, Maison, revenu 342, Aug.on de Const.on, supp. en 1863

O 541, maison
Revenu total : 540.61 (541 et 1.61)
Folio de provenance : 62
Folio de destination : 62 Berichtigung zu hoher Einschatzung
Année d’entrée : 1880/81
Année de sortie : 1887/88
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 78
fenêtres du 3° et au-dessus :
1880, Zugang – Sprauel Ludwig f° 62, O 541, maison, revenu 540, Vergroesserung, achevée en 1877, imposable en 1880/81, imposée en 1880/81
Abgang – Sprauel Ludwig f° 62, O 541, maison, revenu 500, Vergroesserung, supp. 1880/81

O 541, maison
Revenu total : 490.61 (491 et 1.61)
Folio de provenance : 62
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1887/88
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 78
fenêtres du 3° et au-dessus :
1887, Zugang – Sprauel Julius f° 62-I, O 541, maison, Reinertrag 400, Reduction der Einschätzung
Abgang – Sprauel Julius f° 62-I, O 541, maison, Reinertrag 540, Berichtigung der Einschätzung

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 189 case 3

Molter Auguste Léopold rue des veaux N° 30
Hurel Pierre Irrenée Alexandre fabt. de pipes (route de Saverne) (Subst.on pour 1845)

O 542, maison, sol, R. des veaux
Contenance : 3.30
Revenu total : 73.71 (72 et 171)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 62 case 2

Hurel Pierre Irénée Alexandre, directeur du Gaz, route de Saverne 14
1861 Eissen Edouard Frédéric, Médecin, rue du bain aux roses 2
1878 Sprauel Ludwig, Bierbrauer
1886/87 Sprauel Paul Maria, Karl Julius, Dr. med. in Rozieres aux Salines bei Nancy

O 542, Maison / machine à vapeur
Revenu total : 96.71 (95 et 1,71)
Folio de provenance : 62 aug. de C.on de 1860
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1863
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 30
fenêtres du 3° et au-dessus :
1863, Augmentations – Eissen Edouard f° 62, O 542, Machine à Vapeur et Logement, revenu 95, Aug.on de C.on, achevée en 1860, imposable en 1863, imposée en 1863
Diminutions – Eissen Edouard f° 62, O 542, Maison, revenu 72, Aug.on de Const.on, supp. en 1863

O 542, Bains romains
Revenu total : 152.71 (56)
Folio de provenance : N.C. de 1862
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1865
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10
fenêtres du 3° et au-dessus :
1865, Augmentations – Eissen Edouard F.s f° 62, O 542, Bains romains, revenu 36, C.on N.elle, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865

Cadastre allemand, registre 30 p. 267 case 1

Parcelle, section 21, n° 45 – autrefois O 541, 542
Canton : Schreiberstubgasse Hs. N° 2 – Rue des Ecrivains
Désignation : Hf, Whs u. Badehaus / sol maison et bât. acc.
Contenance : 6.15
Revenu : 4600 – 4000 – 3900
Remarques : 1910 Berufung

(Propriétaire, compte 1185
Sprauel Paul
1947 clos

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schreiberstubgasse (Seite 154)

(Haus Nr.) 2
Sprauel, Badbesitzer. E 01
Kohler, Wwe. 1
Letz, Rentner. 1
Schnepp, Wwe. 1
Hurst, Schulvordteher. 2
Dr. Smits, Oberstabarzt. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 925 W 15)

Rue des Ecrivains n° 2 (1895-1996)

Le propriétaire Sprauel charge en 1888 l’entrepreneur Nuss de refaire une cave qui a été comblée, de réaménager les cabines de bains et de transformer en fenêtre une porte vers la rue des Ecrivains. Les bâtiments sont endommagés lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. Le propriétaire fait faire des travaux sans autorisation en 1950. Il demande en 1953 l’autorisation de démolir le bâtiment vers l’Ill dont l’état ne permet pas une remise en état. Il fait démolir le premier étage mais ne transforme pas la toiture en terrasse comme prévu. Léon Buhr est autorisé en 1955 à construire un garage mais le permis est périmé sans que les travaux aient été exécutés. Léon Buhr, gérant propriétaire de la Société civile immobilière Au Bain de roses, demande en 1956 l’autorisation de transformer en logements le rez-de-chaussée désaffecté du Bain des Roses. Les travaux ne correspondent pas au projet. Le propriétaire demande en 1958 l’autorisation d’aménager des garages au rez de chaussée. Il est autorisé à construire cinq garages en juin 1960 puis quatre autres garages le long de la rue en 1961.

Sommaire
  • 1865 – L’entrepreneur Nuss demande au nom du propriétaire Eissen l’autorisation de reconstruire l’égout des bains qui donne sur l’aqueduc communal – Autorisation
  • 1866 – L’entrepreneur Nuss demande au nom du propriétaire Eissen l’autorisation de recrépir le premier étage de la petite façade – Autorisation
  • 1888 – L’entrepreneur Nuss demande au nom du propriétaire Sprauel l’autorisation d’ouvrir deux soupiraux dans la façade vers le chemin de halage. Les services municipaux prétendent que la façade n’est pas alignée bien que des travaux de maçonnerie aient eu lieu en 1874 et en 1876 – Autorisation de faire une cave et de transformer une porte en fenêtre
    Croquis de l’alignement entre la rue des Ecrivains et la ruelle de l’Abreuvoir (4617)
    Le propriétaire expose les travaux à faire dans son bâtiment de bains, 1) refaire une cave qui a été comblée, 2) réaménager les cabines pour faire face à la concurrence, 3) transformer en fenêtre la moitié d’une porte qui donne sur la rue des Ecrivains. Ces travaux ne s’opposent pas au projet de la ville d’ouvrir un quai sur une largeur de cinq mètres
  • 1895 – La Police du Bâtiment constate que les volets de cinq fenêtres du rez de chaussée s’ouvrent vers la voie publique, ce qui contrevient au règlement de 1891 – Notification au propriétaire
    1898 – Mise en demeure de procéder aux transformations – Pas de travaux
    1900 – Idem – Restent deux fenêtres à transformer, octobre 1900 – Nouvelle demande
  • 1906 – La Direction impériale de Police ordonne une visite de tous les établissements de bains
  • 1910 – L’entrepreneur Bieth demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Délai prorogé (le propriétaire souhaite passer une deuxième couche de peinture)
  • Commission contre les logements insalubres
    1905 – Les logements et les latrines sont en bon état
    1911 – Plainte, contrairement à celles de maisons voisines, les latrines ne sont pas raccordées aux canalisations
    1912 – Le propriétaire a promis de raccorder les latrines aux canalisations avant juillet 1912 – Décembre 1912, travaux terminés
    1915 – Rapport de la Commission des logements militaires, rien à signaler
  • 1938 – Lettres des héritiers de Mme Ph. Grunenwald, Bain des Roses, à propos d’une saillie mobile. Réclamation retirée dans la lettre suivante
  • 1943 – Les travaux projetés (peinture et tapisserie) ne sont pas nécessaires et ne devront pas être exécutés. Les travaux liés aux bombardements ont la priorité.
  • 1946 – Demande de certificat de sinistré. Léonie Gerber. Les bâtiments ont été fortement endommagés lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944
  • 1950 – Rapport sur une cheminée défectueuse – Notification – Nouvelle notification – Travaux terminés, octobre 1950
  • 1950 – Autorisation d’occuper la voie publique – Rapport sur les travaux de construction et de transformation
    La Police du Bâtiment écrit au propriétaire Buhr qui a fait faire sans autorisation des travaux de construction et de transformation – La veuve Gerber, locataire, se plaint que les travaux la privent de l’accès aux latrines – La Police du Bâtiment met en demeure le propriétaire de régulariser la situation – Nouvelle mise en demeure, mai 1951 – Descente sur les lieux et rapport – Exposé du propriétaire Buhr
  • 1953 – Demande de démolir le bâtiment annexe sur l’Ill dont l’état ne permet pas une remise en état
    1954 – Le propriétaire informe la Police du Bâtiment qu’il a fait enlever la marquise pour laquelle il paie des droits
  • 1952 – Demande de permis de construire pour transformer la toiture en terrasse – Plan cadastral – Courrier de l’architecte Wolff, les transformations que demande le propriétaire font suite à des dégâts dus à la démolition d’une cheminée – Le projet sera réalisé au titre de dommages de guerre. La balustrade devra prendre la forme d’une attique pleine – Permis de construire, avril 1953
    Suivi des travaux. Le premier étage a été démoli, octobre 1953. Pas de construction, février 1955. Le propriétaire a présenté un projet de garage
  • 1954 – Le propriétaire Léon Buhr demande l’autorisation de construire un garage – La Police du Bâtiment demande des pièces – Le permis de construire accordé en janvier 1955 est périmé sans que les travaux aient été exécutés
  • 1957 – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade
  • 1956 – Léon Buhr, gérant propriétaire de la Société civile immobilière Au Bain de roses, demande un permis de construire pour transformer en logements les locaux désaffectés du Bain des Roses– Permis de construire pour transformer le rez de chaussée
    1958 – Les travaux ne correspondent pas au projet – Demande de permis de construire – Permis de construire pour aménager des garages au rez de chaussée, juin 1958 – Le séparateur d’essence n’est pas réalisé
  • 1960 – Le gérant de la société civile demande que le logement qui a été occupé par Léonie Gerber soit déclassé pour vétusté – Rapport, le logement est habitable s’il est remis en état.
  • 1959 – Demande de permis de construire cinq garages – Avis favorable – Nouvelle demande, plan de situation – Permis de construire, juin 1960 – Le propriétaire demande l’autorisation de recouvrir les garages de tôle ondulée parce qu’il projette de remplacer ultérieurement les garages par un bâtiment – Les garages sont terminés, février 1961
    1961 – Demande de construire quatre garages supplémentaires le long de la rue – La Police du Bâtiment fait observer qu’il est souhaitable de prévoir une seule entrée cochère sur la rue au lieu de cinq – Avis favorable – Permis de construire, juin 1961 – Travaux terminés, septembre 1961
    1961 – Le trottoir est abaissé suite à la construction des garages, demande de plans – Mise en demeure, février 1962 – Le propriétaire répond qu’il s’agit d’un malentendu, il ne s’agit pas d’abaissement mais d’arrondissement léger
    1963 – Le séparateur d’essence n’est pas encore réalisé. Les installations sanitaires ne sont pas conformes – Sommation
  • 1967 – Suite à des plaintes de voisins, Mme Buhr demande une inspection de la cheminée pour savoir quelle serait la hauteur tolérée – Rapport, affaire classée
  • 1969 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire de ravaler les façades – Devis – Croquis des lieux – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Le propriétaire demande de remplacer par de la brique la paroi en bois qui relie le bâtiment principal au pavillon – Travaux terminés, septembre 1969
  • 1984 – Demande de détecter le gaz carbonique après des malaises. Détection sans résultat. – La Police du Bâtiment demande de réparer le conduit de cheminée – Certificat de conformité établi par le ramoneur Dorn
  • 1980 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire de faire ravaler les façades – Nouvelle demande, 1981 – Délai accordé suite au courrier de la gérante – Demande de subvention pour ravaler les façades – Devis – Autorisation de ravaler les façades, réparer les toitures et la zinguerie, poser un échafaudage, novembre 1982
    1984 – Autorisation de ravaler les façades, décaper les pierres de taille, réparer les toitures et la zinguerie, poser un échafaudage, juin 1984 – Devis de l’entreprise Orth à Neudorf – Travaux terminés, novembre 1984 – 1985, la subvention de la ville est versée
  • 1986 – Lettre qui accompagne un extrait du Plan de Sauvegarde (non joint)
  • 1989 – Certificat du ramoneur Richard Meyer
  • 1993-1994 – Réfection de la toiture – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, décembre 1994 – Photographies – Plan de situation – Devis de l’entreprise Burgman Frères
    1995 – Réfection de la toiture – Photographie – Plan de situation – Autorisation, janvier 1996 – Travaux terminés, octobre 1996

Relevé d’actes

Frédéric Charles Rœderer vend moyennant 6 700 francs au marchand vinaigrier Jean Michel Keller et à sa femme Marguerite Madeleine Hügel la partie sud de sa maison consistant en une remise incendiée vers la rivière et un bâtiment entre cour et jardin. Les parties conviennent des limites entre leurs propriétés respectives

1826 (24.8.), Strasbourg 6 (49), Me Triponé n° 1236
Frédéric Charles Roederer, propriétaire
à Jean Michel Keller, marchand vinaigrier distillateur, et Marguerite Madeleine Hügel à titre de remploi au profit du Sr Keller pour 17.500 francs
Désignation la portion ci après déterminée d’une maison situé à Strasbourg rue des Veaux n° 29 d’un côté le Sr Bucherer, d’autre la rue qui descend au quai du Sable et à ce quai, devant la rue des Veaux, derrière la rivière d’Ill, Cette portion consiste 1. dans le jardin donnant sur la rivière d’Ill, ensemble les quatre murs restant d’un petit bâtiment incendié qui servait autrefois d’écurie et de remise et les cailloux contenus dans les trous pratiqués dans ce jardin, le tout avec les murs, les grilles et portes de fer qui en dépendent,
2. dans un bâtiment entre cour et jardin régnant sur toute la longueur dudit jardin et qui comprend un rez de chaussée et deux étages,
3. dans la portion comprise entre le bâtiment qui vient d’être désigné et la porte cochère du bâtiment régnant en aile sur la rue qui descend au quai au Sable, laquelle portion est d’une longueur de 7 mètres 10 centimètres mesurée depuis l’angle formé par cette aile avec le bâtiment n° 2 jusque près de ladite porte cochère, cette mesure prise dans la cour ainsi que celle dont il est parlé dans l’article suivant,
4. dans une portion de l’autre aile contre le Sr Bucherer comprise entre l’angle que cette aile forme avec le bâtiment n° 2 et un point pris à 6 mètres 36 centimètres de cet angle en remontant vers la rue des Veaux,
5. dans une portion de cour déterminée par une ligne droite tirée d’une aile à l’autre aux points ou finissent les portions de ces ailes vendues aux Sr et De Keller sous les n° 4 et 3, en sorte que leur portion de cour comprendrait l’espace renfermé entre cette ligne et les bâtiments n° 2, 3 et 4,
Les lignes de démarcation entre les portions d’ailes 3 et 4 vendues aux Sr et De Keller et les portions des mêmes ailes réservées au Sr Roederer seront tirées d’équerre avec les murs formant le devant et le derrière de chacun de ces bâtiments et la séparation existera sur toute la hauteur desdits bâtiments en plans perpendiculaires ayant pour bâses en lignes de démarcation. Il sera élevé a frais communs dans les six mois à compter de ce jour des murs de séparation qui demeureront mitoyens 1. sur la ligne séparative de la portion d’aile n° 4, 2. sur la ligne séparative de la portion de cour n° 5
Quant à la portion n° 3, la séparation existe déjà dans toute la hauteur et sera mitoyenne, seulement les Sr et De Keller doubleront à leurs frais et sans réclamation l’épaisseur au rez de chaussée du mur de la porte cochère par des constructions qu’ils s’engagent à faire de leur côté
Propriété la maison dont partie est vendue. Elle appartient au Sr Roederer, savoir un quart hérité de Jean Frédéric Charles Roederer son père, trois quarts acquis des autres ayants droit à la succession de son père par procès verbal de licitation devant M° Bremsinger le 30 avril 1825, appartient au Sr Roederer père par acte devant M° Saltzmann le 30 février 1770
Charges, clauses et conditions, 1. que le propriétaire de la partie réservée au Sr Roederer fera écouler ses eaux par son propre terrain et réciproquement en sorte que ni l’une ni l’autre des propriétés ne sera assujettie à recevoir les eaux du voisin, 3. qu’ils laisseront au Sr Roederer et à ses locataires l’usage commun des lieux d’aisances existant dans le bâtiment vendu n° 2 sans indemnité jusqu’au 28 février 1827, 4. que par contre le Sr Roederer laissera pendant le même temps aux Sr et D° Keller l’usage gratuit du puits existant dans la portion de cour qui est réservée et des caves dépendant des bâtiments qui lui restent, en cas de survie de la femme, elle aura la faculté de conserver la maison qu’ils habitent place St Etienne – pour 6700 francs
Enregistrement, acp 180 F° 27 du 26.8.

Fils du maître maçon Martin Keller d’Erstein, Jean Michel Keller épouse en 1802 Marie Madeleine Hügel, fille de tonnelier.
1802 (29 brumaire 11), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 154
Eheberedung – persönlich erschienen der bürger Johann Michael Keller, Distillateur hieselbst, ledigen Standts von Ehrstein gebürtig, weiland Martin Keller gewesten Maurermeister daselbst und rauen Anna Maria gebohrne Faßel, ehelicher großjähriger Sohn, ams hochzeiter einerseits
und Jungfrau Maria Magdalena Hügel des burgers Michael Hügel Küfers dahier mit Fraun Maria Francisca gebohrnet Tretzel eheliche tochter, dieselbe mit Zuziehung und unter Verbeÿständung erstgenanten ihres Vaters als hochzeiterin andern theil
Viertens, solle die Jungfer hochzeiterin, im Fall des hochzeiters vorabsterben, die Wahl und die befugnis haben, das von ihm dem hochzeiter ohnlängstens erkaufte, alhier an dem Stephansplan gelegene mit N° 4 bezeichnete hauss, samt Zugehörd, Rechten und Gerechtigkeiten einseit neben weil. benedict Pabst gewesen Schreiners alhier Wittib und Erben, anderseit neben Johann Mähn dem bäcker und hinten auf die Wittib Ostertag stosend, jedoch nebst übernahm des darauf haftenden bodenzinses der jährlichen ein franc 40 centimes für und um die Summ der 7600 Francken eigenthümlich zu behalten
den 29. Brumaire im eilften Jahr der frantzösischen Republick [unterzeichnet] Johann Michael Keller, Maria Magdalena Hügel
Enregistrement, acp 86 f° 48 du 5 frim. 11

Jean Michel Keller et Françoise Madeleine Hügel consentent en 1839 au mariage de leur fils Aloïse Théodore, en 1849 à celui de leur fils Joseph Augustin et de leur fille Marie Thérèse
1839 (9.3), Strasbourg, Me Lacombe
Consentement par Jean Michel Keller, ancien distillateur, et Françoise Madeleine Hügel, au mariage d’Aloïse Théodore Keller leur fils serrurier à Paris avec Marie Eloyse Persoons demeurant en ladite ville
Enregistrement, acp 266 F° 89-v du 12.3.

1849 (2.1.), M° Lacombe
Consentement par Françoise Madeleine Hügel, veuve de Jean Michel Keller fabricant de moutarde à Strasbourg, au mariage de son fils Joseph Augustin Keller ferblantier à Thann avec la personne qu’il choisira
acp 378 (3 Q 30 093) f° 34-v du 2.1.

1849 (5.10.), M° Lacombe
Consentement par Françoise Madeleine Hügel, veuve de Jean Michel Keller vivant fabricant à Strasbourg, à Marie Thérèse Keller sa fille à son mariage avec Louis Baillendeau Employé les deux à Paris
acp 387 (3 Q 30 102) f° 71 du 5.10.

Le maison est vendue par adjudication judiciaire au créancier Auguste Léopold Molter, chef de bataillon

1832 (27.1.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 252, n° 72
Tribunal civil de première instance, jugement d’adjudication définitive – Cahier des Charges, M° Laemmermann avoué du Sr Auguste Léopold Molter, chef de bataillon en retraite, Chevalier de la légion d’honneur domicilié à Strasbourg, déclare que son susdit commettant est créancier du Sr Jean Michel Keller, marchand vinaigrier, et de Marie Madeleine Hugel, 1. de 550 fr d’intérêts d’un capital de 10.100 francs par obligation passée par devant M° G. Grimmer le 2 décembre 1828 et 2. de 745 fr pour intérets pour une année par obligation devant ledit notaire le 1 décembre 1830
Adjudication définitive le 13 janvier à Me Klauhold avoué pour 40.000 francs – Déclaration de command le 14 janvier, pour le compte d’Auguste Léopold Molter, chef de bataillon en retraite Chevalier de la légion d’honneur
Désignation de l’immeuble. Une maison consistant en différents corps de bâtiment avec cour, jardin, autres appartenances et dépendances sise dans la ville de Strasbourg rue de la Rappe n° 30 canton Est de la justice de paix, d’un côté la propriété du Sr Bucherer de l’autre la rivière d’Ill devant ladite rue derrière la propriété de Philippe Louis Flaxland – Tous les bâtiments sont construits en pierres, briques, bois et argile et couvert en tuiles, l’entrée principale a lieu par une porte dans ladite rue. La maison d’habitation consiste en un rez de chaussée surmonté de deux étages, greniers et combles, elle a vue au rez de chaussée sur la rue de la Rappe par deux croisées garnies de volets, entre ces deux croisées se trouve une petite porte qui conduit au logement du rez de chaussée, elle est éclairée aux deux étages par quatre croisées chacune garnie de jalousies dans la cour elle est éclairée par six croisées garnies de volets c et à chacun des deux étages par sept croisées garnies de jalousies. Dans la cour à côté de la propriété du Sr Flaxland et du Sr Bucherer se trouve une petite maison à rez de chaussée et deux étages surmontée de greniers. Cette maison est éclairée par quatre croisées, le long du mur de séparation se trouve le bâtiment qui sert de bucher, de remise et dans laquelle est aussi la cave. dans cette cour se trouve également un puit à côté de l’eau est un bâtiment à rez de chaussée surmonté d’un étage avec comble, ce bâtiment est séparé de la maison d’habitation par une petite cour qui a son entrée par une porte, dans ce bâtiment se trouve le magasin du Sr Keller ainsi que la distillerie et un moulin à sept tournants servant à la fabrication de la moutarde mu au moyen d’un grand pivot par la force d’un cheval avec tous les ustensiles et accessoires qui en dépendent, les susdits distillerie, moulin et accessoires ont été compris dans la saisie comme étant immeubles par destination aux termes de la loi. Ce bâtiment a son entrée par une porte dans la rue de la Rappe et une dans la cour ci dessus, au rez de chaussée il est éclairé par une croisée dans la rue et par une donnant sur l’eau garnie de volets, le jardin donne sur la rivière de l’Ill et a une porte donnant sur l’eau il y a dans le jardin plusieurs arbres, arbustes, treilles et une petite gloriette, il est clos du côté de l’eau par une balustrade en barres de fer. Le tout est d’une contenance superficielle d’environ 5 ares, la maison est occupée par les parties saisies, par M. Marchand juge d’instruction et par les Dlles Heim, modistes – mise à prix 10.000 fr, au domicile de M. Laemmermann rue du Fil n° 6, enreg. 17 juin 1831 – adjudication préparatoire le 19 août

Originaire de Fulda, Augustin Léopold Molter épouse en 1818 Marie Antoinette Françoise Engelmann, fille du conseiller de préfecture Antoine Augustin Engelmann
1818 (16.4.), Strasbourg 15 (23), Not. Lacombe n° 4930
Contrat de mariage – Augustin Léopold Molter, chef de bataillon retiré, fils de François Christophe Molter, conseiller de préfecture à Fulde
Marie Antoinette Françoise Engelmann, fille majeure d’Antoine Augustin Engelmann, conseiller de préfecture du Bas Rhin, officier Chevalier de la Légion d’Honneur et de Marie Anne Monet, en la demeure de M. Engelmann rue des Veaux
Enregistrement, acp 138 F° 140 du 20.4. – sous le régime de communauté d’acquets et usufruit au survivant

Mariage, Strasbourg (n° 129)
Acte de mariage célébré à onze heures du matin le 21 avril 1818. Augustin Léopold Molter, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 novembre 1775 à Fulde, domicilié à Strasbourg, Chef de bataillon retiré, chevalier de l’ordre roïal de la légion d’honneur, fils de François Christophe Molter, conseiller de Préfecture à Fulde et de Marie Marguerite Dorothée Thomas
Marie Antoinette Françoise Engelmann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 octobre 1790 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg,, fille d’Antoine Augustin Engelmann, conseiller de Préfecture, secrétaire général du Département du Bas Rhin, officier de l’ordre roïal de la légion d’honneur et de Marie Anne Monet, ci présents et consentants (signé) Augustin Leopold Molter, Marie Antoinete Françoise Engelmann (i 38)

Inventaire après décès d’une locataire, Antoinette Louise Faure de Charmois, femme de Sébastien François Joseph Deleau, contrôleur des magasins de tabacs en feuilles

1837 (28.1.), Strasbourg 15 (61), Me Lacombe n° 966
Inventaire de la succession d’Antoinette Louise Faure de Charmois femme de Sébastien François Joseph Deleau, contrôleur des magasins de tabacs en feuilles de la Manufacture royale de Strasbourg, décédée à Passy le 29 mai 1832 – à la requête du veuf, tuteur de sa fille Marie Joséphine Clémence Deleau, âgée de 18 ans – en présence de Victor Louis Bertrand, garde magasin de la Manufacture royale des tabacs, subrogé tuteur de ladite mineure
dans l’appartement occupé par M. Deleau rue des Veaux n° 29
Enregistrement, acp 247 F° 75 du 6.2.

Augustin Léopold Molter meurt en 1849 en délaissant deux filles
1850 (20.3.), Strasbourg 1 (106), Not. Rencker n° 20.770
Déclaration – Ont comparu Madame Marie Antoinette Engelmann Veuve de M Augustin Léopold Molter, en son vivant chef de bataillon en retraite Chevalier de la Légion d’Honneur, domicilié à Strasbourg, Mademoiselle Anna Célestine Molter et Mademoiselle Marie Angélique Molter, les deux dernières majeures, rentières, domiciliées aussi en cette ville, agissant en qualité de seules et uniques héritières de mondit sieur Augustin Léopold Molter leur père décédé à Strasbourg le 2 octobre dernier, lesquelles ont déclaré que désirant établir par acte authentique la succession délaissée par M. Molter
Objets mobiliers 1305, créances 110.408, total 111.713 francs
acp 390 (3 Q 30 105) f° 80-v

Marie Angélique Molter meurt en 1865 en délaissant pour héritières sa mère et sa sœur
1865 (13.9.), Strasbourg 1 (178), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 4229
Inventaire par déclaration de la succession délaissée par Marie Angélique Molter célibataire décédée le 20. mars 1865
Ont comparu Madame Marie Antoinette Engelmann veuve de Monsieur Augustin Léopold Molter, en son vivant chef de bataillon en retraite, Officier de la Légion d’Honneur domiciliée et demeurant à Strasbourg & Mademoioselle Anna Célestine Molter, majeure rentière domiciliée et demeurant en la même ville, agissant en qualité de seules et uniques héritières de Mdemoiselle Marie Angélique Molter, célibataire majeure, décédée à Strasbourg le 20 mars dernier, de laquelle défunte Madame veuve Molter sa mère est héritière réservataire pour un quart & Mad.lle Anna Célestine Molter héritières ab intestat pour les trois autres quarts
acp 546 (3 Q 30 261) f° 7 du 14.9. (succession déclarée le 15 7.bre 1865) Il dépend de ladite succession. Immeuble un quart de 63 a 95 terres à Truchtersheim, 17. 45 ares audit ban; 35. 20 audit ban 10. 50 à Reitwiller, 7 ha 25. 54 ba de Pfettisheim, 2 h 21. 05 ban de Willgottheim, 2 ha 86 07 terre à Sassolsheim, 9 ha 42. 65 terre à Willgottheim, 45 ars pré ban de Rohr, 20 a res vignes ban de Wintzenheim, 5. 52. 69 à Willgottheim, 2 ha 01. 97 terre ban de Friedolsheim
moitié de 5 ha 04. 12. terre à Batzendorff, de 11 ha 04. 31. terres à Waldolwisheim, 6 ha 34. 23 prés et vignes ban de Friedolsheimun quart de diverses créances17.532, créances propres 4383, somme de 10.090, moitié de créances 23.523, moitié d’une rente de 1611, la nue propriété de moitié d’une somme de 30.210.

Acte de notoriété correspondant
1867 (26.2.), Strasbourg 15 (118), Not. Momy (Hippolyte) n° 11.862
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu 1° Mad. Marie Antoinette Françoise Engelmann, veuve de M. Auguste Léopold Molter, en son nom Chef de bataillon en retraite, demeurant et domicilié à Strasbourg, 2° Mlle Marie Angélique Molter en son vivant célibataire sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg, et savoir pertinemment
I. M Que Mad. veuve Molter née Engelmann est décédée à Strasbourg le 27 novembre 1865,
II. Que Mlle Marie Angélique Molter est décédée en la même ville le 20 mars 1865,
III. Qu’après leur décès il n’a pas été dressé d’inventaire,
IV. Que Mlle Molter a délaissé pour seules héritières a) De veuve Molter née Engelmann pour un quart en sa qualité d’héritière à réserve pour pareille quotité de sa fille défunte, b) Pour les trois autres quarts Dlle Anna Célestine Molter sa sœur célibataire sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg,
V. Que Mad. veuve Molter née Engelmann a délaissé pour seule et unique héritière Dlle Anna Célestine Molter sa fille susnommée.
acp 558 (3 Q 30 273) f° 101 du 27.2. (succession déclarée le 23 mars 1866)

Auguste Léopold Molter et Marie-Antoinette-Françoise Engelmann vendent la maison au négociant Pierre Irénée Alexandre Hurel moyennant 30 000 francs en s’y réservant leur logement à titre de bail

1841 (12 Mai), Strasbourg 12 (154), Me Noetinger n° 13.226
furent presens M. Auguste Léopold Molter, chef de bataillon en retraite, Chevalier de la légion d’honneur et sous son autorisation et assistance Mad° Marie-Antoinette-Françoise Engelmann son épouse demeurans ensemble à Strasbourg (ont déclaré vendre)
à M. Pierre Irénée Alexandre Hurel négociant demeurant à Strasbourg acquéreur ci présent et acceptant
Une maison consistant en différens corps de bâtimens avec cour jardin appartenances et dépendances sise en la Ville de Strasbourg rue de la rappe N° 30, tenant d’un côté à la rivière d’Ill pardevant à ladite rue parderrière à la propriété du Sr Bucherer marchand de vins.
Plus trois poêle en fayence au rez de chaussée avec tuyaux et pierres, trois poêles au premier étage également avec tuyaux et pierres, deux glaces au premier étage,, tous les âtres de cuisine dans la maison, garnis de leurs marmittes, les volets et jalousies, les chantiers dans les caves, tous le maison et ustensiles u jardin qui se trouvent sous le hangard les armoires de corridor qui se trouvent au premier et deuxième étage (…) Les époux Molter sont devenus propriétaires de ladite maison au moyen de l’acquisition que M. Molter en a faite à la barre du tribunal de Strasbourg et à la suite d’une expropriation forcée qu’il a lui-même poursuivie contre M. Jean Michel Keller marchand de vinaigre et Marie Madeleine Hügel son épouse demeurant à Strasbourg, ainsi que le tout résulte d’un jugement d’adjudication définitive prononcée par ledit tribunal le 13 janvier 1832 et d’une déclaration de command faite au greffe le lendemain. Le prix de cette acquisition était de 40.000 francs (…)
4. les vendeurs se réservent le droit de jouir, à titre de bail pendant deux années qui expireront au 24 juin 1843, du logement au deuxième étage qu’ils occupent en ce moment et ce moyennant un loyer annuel de 800 francs – moyennant le prix de 30.000 francs (signé) alexandre Hurel
acp 287 (3 Q 30 002) f° 37

Originaire de Nancy, Pierre Irénée Alexandre Hurel épouse en 1835 Pauline Blins (Pluins), native de Paris
1835 (16.3.), Strasbourg, Me L’Ange
Contrat de mariage – Pierre Désiré Alexandre Hurel, fabricant de pipes
Pauline Blin
Enregistrement, acp 230 F° 156 du 16.3. – régime de séparation de biens

Mariage, Strasbourg (n° 96)
Du 19° jour du mois de Mars l’an 1835 à dix heures du matin. Acte de mariage de Pierre Irénée Alexandre Hurel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 Floréal an IX à Nancy (Meurthe), Négociant, fils de feu Pierre Hurel, négociant décédé à Nancy le13 mai 1823 et de Marie Agnès Lefloch, domiciliée à Nancy et de Pauline Blins, majeure d’ans née en légitime mariage le 16 août 1809 à Paris (Seine) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Baptiste Pierre Blins, Maître botier décédé à Orléans (Loiret) le 3 mai 1827 et de Marie Adélaïde Florentin, épouse en secondes noces de Michel François Joseph Girard, cordonnier domicilié à Paris (signé) Pierre irénée alexandre Hurel, pauline blins (i 10)

Pierre Irénée Alexandre Hurel hypothèque la maison au profit de Jeanne Félicité Hurel, veuve du négociant Joseph Lescure

1844 (10. 7.br), Strasbourg 12 (164), Me Noetinger n° 17.117
Obligation – A comparu Mr. Pierre Irénée Alexandre Hurel, négociant demeurant à Strasbourg, lequel a par ces présentes déclaré devoir bien et légitimement
à Madame Jeanne Félicité Hurel, veuve de Mr Joseph Lescure, négociant à Nancy, elle demeurant à St. Nicolas de Port, près Nancy, pour laquelle est ici présent,stipule et occupe M. Georges Klein, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, la somme de 5300 francs pour prêt de pareille
hypothèque, Une maison consistant en différents corps de bâtiment, avec cour, jardin, appartenances et dépendances, sise en la ville de Strasbourg, rue de la rappe N° 30, tenant d’un côté à la propriété du Sieur Philippe Louis Flaxland, de l’autre à la rivière d’Ill, pardevant à ladite rue, par derrière à la propriété du Sr Bucherer, marchand de vins. Etablissement de la propriété. Le Sr Hurel est propriétaire de ladite maison et de ses dépendances pour en avoir fait l’acquisition sur M. Auguste Léopold Molter, chef de bataillon en retraite Chevalier de la légion d’honneur et Madame Marie Antoinette Françoise Engelmann son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger qui en a gardé minute, l’un des notaires soussignés et son collègue, le 12 mai 1841. Le prix de cette acquisition était de 30.000 francs soldés jusqu’à concurrence de 18.000 francs (…). Les époux Molter sont devenus propriétaires de ladite maison au moyen de l’acquisition que M. Molter en a faite à la barre du tribunal civil de Strasbourg et à la suite d’une expropriation forcée qu’il a lui même poursuivie contre M. Jean Michel Keller, marchand de vinaigre et Marie Madeleine Hügel son épouse demeurant à Strasbourg ainsi que le tout résulte d’un jugement d’adjudication définitive prononcée par le tribunal civil le 13 janvier 1832 et ‘une déclaration de command faite au greffe le lendemain, moyennant le prix de 40.000 francs, lequel prix a été soldé par les conjoints Molter

Pierre Irénée Alexandre Hurel meurt en janvier 1860. Sa succession revient pour partie à sa veuve et pour partie à sa fille naturelle Alexandrine Hurel, épouse du fabricant Jean Edouard Kummer
1860 (18.2.), Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 6065
Liquidation et partage de la succession de Pierre Irénée Alexandre Hurel
Sont comparus Madame Pauline Blins, veuve de M. Pierre Irénée Alexandre Hurel, en son vivant propriétaire domicilié & demeurant dans la banlieue de Strasbourg, hors la porte de Saverne d’une part
Et Madame Alexandrine Hurel, épouse assistée et autorisée de M. Jean Edouard Kummer Fabricant avec lequel elle est domiciliée & demeure dans la banlieue de Strasbourg, hors la porte de Saverne,
Lesquels ont exposé ce qui suit. Mr Pierre Irénée Alexandre Hurel est décédé en sa demeure sus indiquée le 13 janvier de la présente année sans délaisser d’enfants issus de son mariage avec la Dame Pauline Blins, sa veuve comparante. Aux termes de son testament (…) Le partage de la succession de M. Hurel se fera dans la proportion de trois quart pour la veuve & un quart pour la fille naturelle reconnue suivant l’article 760 (…) M Hurel s’est marié le 18 mars 1835 après avoir réglé les conventions civiles de son union avec Mad.le Paulinne Blins dans un contrat passé le 16 du même mois devant M° L’Ange notaire à Strasbourg
acp 485 (3 Q 30 200) f° 81 du 22.2. (succession déclarée le 12 juillet 1860) Il dépend de cette succession divers objets mobiliers non évalués & partagés, Une créance de 40.000 francs sur laquelle somme a été attribué à la veuve 30.000, à la fille 10.000 francs

Testament de Pierre Irénée Alexandre Hurel
1860 (18.1., M° Momy
Dépôt du testament olographe de Pierre Irénée Alexandre Hurel
acp 484 (3 Q 30 199) f° 96 du 21.1.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 131 (3 Q 31 630) 2-v du 21.1.
Testament – Je lègue à Mde Pauline Blin mon épouse tous les biens meubles et immeubles que je posséderai au jour le mon décès, bien entendu réserve faite pour les droits acquits de Mde Hummer ma fille naturelle reconnue. Je nomme pour mon exécuteur testamentaire Mad. Pauline Blin mon épouse que j’institue ma légataire universellle. J’annule tous les autres testaments que j’ai fait antérieurement au présent. Strasbourg le 4 février 1853, signé Alexandre Hurel
Dépose en l’étude de M° Momy notaire le 18 janvier 1860. (succession déclarée le 12 juillet 1860

Pauline Pluins meurt en février 1873. L’acte de notoriété établit que son nom est Pluins et non Blins. Elle laisse pour héritier testamentaire le négociant Paul Alexandre Louis Edouard Kummer
1873 (28.4.), Strasbourg 4 (137), Not. Charles Lauterbach n° 485
Notorietätsakt – Erschienen (…) bezeugt haben, Pauline Pluins, Wittwe des verlebten Pierre-Irénée-Alexandre Hurel, ehemaliger Kaufmann zu Straßburg wohnend, (…) daß sie hierselbst am 27. Februarÿ laufenden Jahrs gestorben ist und daß sie weder Ascendenten noch Descendenten, die Vorbehaltsrechte an ihrer Erbschaft haben, hinterlassen hat, und daß demgemäß ihres eigenhändigen Testaments datirt zu Straßburg den 6. Juni 1862 (…) bei unterzeichnetem H Notar Lauterbach hinterlegt worden ist und wodurch die Erblasserin dem Herrn Paul Alexandre Louis Edouard Kummer Kaufmann Zu Straßburg wohnhaft ihr Vermögen zu Allem Eigenthum bermachte, nichts im Wege steht.
(…) wenn in allen Urkunden der Familennamen der Wittwe Hurel gebohrne Pluins, Blins statt Pluins (die einzig richtige Schreibart) geschrieben ist
acp 614 (3 Q 30 329) f° 52 du 1.5.

1873 (11.3.), Strasbourg 4 (137), Not. Charles Lauterbach
Hinterlegungsact eines Testaments (olographische) der am 27. Februar l. J. verstorbenen Pauline Pluins Wittwe Hurel vom 6. Juni 1872 nebst der dazu gehörigen landgerichtlichen Ordonnanz
acp 614 (3 Q 30 329) f° 9 n° 720 du 12.3.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 157 (3 Q 31 656) f° 170 du 12.3.
6 juin 1862, Testament – Pauline Pluins Ww Hurel
18. juin, n° 624. Hinterlegungs Urkunde durch Lorentz Heintz früher Notar in Straßburg ein Ordonanz des k. Landgerichts dahier wonach Paul Alexandre Louis Edouard Kummer Kaufman in den Besitz des Nachlasses der verst. Wittwe Hurel geb. Pauline Blins eingewiesen wurden übergeben worden ist
acp 614 (3 Q 30 329) f° 90-v n° 1679 du 27.6.

Pierre Irénée Alexandre Hurel vend la maison au docteur en médecine Edouard Frédéric Eissen et à sa femme Sophie Madeleine Kirchner moyennant 40 000 francs

1860 (10. janvier), Strasbourg 4 (118), Not. Lauth n° 9247
A comparu M. Pierre Irénée Alexandre Hurel, ancien négociant demeurant et domicilié dans la banlieue de Strasbourg hors la porte de Saverne (lequel a vendu)
à M. Edouard Frédéric Eissen, docteur en médecine, et à Dame Sophie Madeleine Kirchner, son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Une maison consistant en différens corps de bâtiment, avec cour, jardin, droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue des Ecrivains N° 2 (anciennement rue de la rappe N° 30), tenant d’un côté à la propriété du Sr Flaxland, de l’autre à la rivière d’Ill et tirant par derrière à la propriété du Sr Bucherer. Plus les poêles en fayence avec tuyaux et dalles, un cendrier et deux glaces qui se trouvent au premier étage, les marmittes et pots économiques avec les lunettes, les volets et jalousies, les chantiers dans la cave, les armoires de corridor du premier et du deuxième étages et tout le mobilier et les ustensiles de jardin. Cet immeuble est inscrit à la matrice cadastrale section O Numéro 541 avec une superficie d’environ 3 ares 10 centiares & Numéro 542. (…) Etablissement de la propriété. M. Hurel a acquis l’immeuble et les objets mobiliers de M. Auguste Léopold Molter, chef de bataillon en retraite, et de Dame Marie Antoinette Françoise Engelmann, conjoints à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Charles Noetinger, alors notaire à Strasbourg le 12 mai 1841, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 29 du même mois de Mai, Volume 371 Numéro 66 et inscrit d’office Volume 345 Numéro 212, pour sûreté du prix de vente encore dû. Le prix de cette acquisition était de 30.000 francs (…). Les époux Molter avaient été propriétaires de ladite maison au moyen de l’acquisition que M. Molter en avait faite à la barre du tribunal civil de Strasbourg et à la suite d’une expropriation forcée poursuivie contre M. Jean Michel Keller, marchand vinaigrier et Dame Marie Madeleine Hügel conjoints à Strasbourg ainsi que le tout résulte d’un jugement d’adjudication définitive prononcée par ledit tribunal le 13 janvier 1832 et ‘une déclaration de command faite au greffe dudit tribunal le lendemain, le tout enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 27 du même mois de janvier, Volume 252 Numéro 72. Le prix d’adjudication dû par M. Molter a été distribué (…) – Prix, 40.000 francs
Etat civil du vendeur. M. Hurel affirme qu’il est marié en premières noces avec Dame Pauline Blains, mais sous le régime de la séparation de biens aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° L’ange, alors notaire à Strasbourg, le 16 mars 1835
acp 484 (3 Q 30 199) f° 83-v du 18.1.

Fils du négociant Jean Frédéric Louis Eissen disparu depuis la campagne de Russie, Edouard Frédéric Eissen épouse en 1844 Sophie Madeleine Kirchner, veuve du brasseur Louis Théodore Hatt
1844 (13.7.), Strasbourg 8 (67), Me Zeyssolff n° 2315
Contrat de mariage – Ont comparu Edouard Frédéric Eissen, docteur en médecine communal à Strasbourg où il demeure et est domicilié, stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
De Sophie Madeleine Kirchner, veuve sans enfant de M. Louis Théodore Hatt, en son vivant brasseur en cette ville où elle demeure et est domiciliée, procédant en son nom comme future épouse, d’autre part
acp 325 (3 Q 30 040) f° 90-v – sous le régime de la communauté d’acquets
Les apports du futur époux consistent en meubles et objet mobiliers évalués à 5218
ceux de la future épouse seront constatés en un inventaire dressé ultérieurement, 2° en l’usufruit viager d’une Maison rue des sept hommes N° 12 à Strasbourg fesant partie de la succession de son premier mari, 3° en sa part de succession de Jean Chrétien Kirchner aubergiste et Sophie Madeleine Gerhardt conjoints décédés ses père et mère
Donation par la future épouse en cas de survie et sans qu’il y ait des enfants issus du futur mariage de la généralité des biens meubles et immeubles qui composent sa succession
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la moitié de la succession et en cas d’existence d’enfant du futur mariage

Mariage, Strasbourg (n° 307)
Du 16° jour du mois de juillet l’an 1844 à dix heures du matin. Acte de mariage d’Edouard Frédéric Eissern majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 fructidor an XIII à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Docteur en Médecine et Médecin communal, fils de Jean Frédéric Louis Eissen, négociant absent sans nouvelles depuis passé trente ans et de feu Catherine Elisabeth Boeswillwald, décédée en cette ville le 25 avril 1834, et de Sophie Madeleine Kirchner, assistée de Susanne Marie Kugler veuve de Jean Benoit Gerhardt boucher son aïeule maternelle ci présente et consentante, née en légitime mariage le 24 octobre 1819 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Louis Théodore Hatt, Brasseur décédé en cette ville me 15 mars 1843, fille de feu Jean Chrétien Kirchner, aubergiste décédé en cette ville le 23 décembre 1842, et de feu Sophie Madeleine Gerhardt décédée en cette ville le 8 juin 1844 (…) ledit futur époux déclare par serment qu’il est dans l’impossibilité de produire le consentement de son père au présent mariage attendu qu’il est absent sans nouvelles depuis la campagne de Russie (signé) E. F. Eissen, S. M. Kirchner (i 21)

Fille de l’aubergiste Jean Chrétien Kirchner, Sophie Madeleine Kirchner épouse Louis Théodore Hatt en 1840
1840 (24.8.), Strasbourg 8 (62), Me Zeyssolff n° 456
Contrat de mariage – Louis Théodore Hatt, fils brasseur, fils de Jean Louis Hatt père, brasseur & propriétaire, et d’Elisabeth Kreiss
Sophie Madeleine Kirchner, fille mineure de Jean Chrétien Kirchner, aubergiste, et de Sophie Madeleine Gerhardt
régime de communauté des acquets
2. le futur époux apporte une maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Sept Hommes n° 12, acquise par adjudication définitive dressée par Me Hatt le 15 juin 1839
Enregistrement, acp 281 F° 16 du 1.9.

Edouard Frédéric Eissen et Sophie Madeleine Kirchner hypothèquent la maison qu’ils ont acquise dans l’intention d’y créer un établissement de bains

1860 (1 Mai), Strasbourg 4 (118), Not. Lauth n° 9387
Ont comparu M. Edouard Frédéric Eissen, docteur en médecine, et Dame Sophie Madeleine Kirchner, son épouse de lui autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaisent devoir bien et légitimement
à M. Louis Knoderer, Marchand tanneur demeurant et domicilié en la même ville, présent au acceptant, la somme principale de 12.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une maison consistant en différents corps de bâtiment, avec cour, jardin, droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue des écrivains N° 2 (anciennement rue de la rappe N° 30), tenant d’un côté à la propriété du Sr Flaxland, de l’autre à la rivière d’Ill et tirant par derrière à la propriété du Sr Bucherer. Cet immeuble inscrit à la matrice cadastrale section O Numéro 541, avec une superficie d’environ 3 ares 10 centiares. (…) Déclarent ces derniers qu’ils ont fait l’acquisition de cet immeuble de M. Pierre Irénée Alexandre Hurel, ancien négociant à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Lauth, l’un des notaires soussignés le 10 janvier dernier, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 31 du même mois de janvier, volume 799 Numéro 11 et inscrit d’office volume 752 Numéro 33 pour sûreté de la somme de 40.000 francs montant du prix d’acquisition (…) Les débiteurs déclarent encore qu’ils ont fait l’acquisition dudit immeuble dans l’intention d’y créer un établissement de bains, que depuis ils y ont fait à cet effet de nouvelles constructions et en font encore en ce moment, qu’ils ont payé une grande partie des frais de ces constructions de leurs propres deniers, et qu’il emploieront le montant du présent emprunt à les solder.

Edouard Frédéric Eissen et Sophie Madeleine Kirchner font dresser l’inventaire de leurs apports
1844 (24.12.), Strasbourg 8 (67), Me Zeyssolff n° 2512
Inventaire des apports – Ont comparu Mr Edouard Frédéric Eissen, Docteur en médecine, médecin communal, & De Sophie Madeleine Kirchner son épouse qu’il assiste & autorise demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont exposé qu’ils se sont présentés devant les Notaires soussignés pour faire constater authentiquement les apports en mariage de Mme Eissen afin de se conformer à l’article 7 de leur contrat de mariage passé devant le soussigné notaire le 13 juillet dernier
Meubles 4584, Numéraire 6000, valeurs provenant des successions des époux Kirchner 6330, total 18.914 francs
acp 330 (3 Q 30 045) f° 182

Sophie Madeleine Kirchner renonce aux avantages qui lui reviennent de son premier mariage
1846 (24.12.), Noetinger
Renonciation par Sophie Madeleine Kirchner veuve en premières noces Louis Théodore Hatt femme secondes noces d’Edouard Frédéric Eissen, docteur en médecine à Strasbourg, à l’usufruit viager qui lui appartient de la succession de son premier mari aux termes de leur contrat de mariage reçu Zeyssolff notaire à Strasbourg le 24 août 1840
acp 356 (3 Q 30 071) f° 40-v du 4.1.1847

Edouard Frédéric Eissen et Sophie Madeleine Kirchner hypothèquent au profit de Louis Guillaume Hatt la maison comprenant un établissement de bains ordinaires et hydrothérapiques, connu sous le nom de Bain aux roses

1863 (30.10.), Strasbourg 4 (122), Not. Lauth n° 10.920
Ont comparu M. Edouard Frédéric Eissen, docteur en médecine, et Dame Sophie Madeleine Kirchner, son épouse, de lui autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaisent devoir bien et légitimement
à M. Louis Guillaume Hatt, propriétaire demeurant et domicilié en la même ville, présent au acceptant, la somme principale de 28.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une maison consistant en différents corps de bâtiment, avec cour, jardin, droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue des écrivains N° 2 (anciennement rue de la rappe N° 30), tenant d’un côté à la propriété du Sr Flaxland, de l’autre côté à la rivière d’Ill, et tirant parderrière à la propriété de M. Bucherer. Cet immeuble inscrit à la matrice cadastrale section O Numéro 541, avec une superficie d’environ 3 ares 10 centiares, contient au rez de chaussée un établissement de bains, tant ordinaires qu’hydrothérapiques et connu sous le nom de Bain aux roses. Ainsi, au surplus, que le bien ci-dessus désigné de poursuit, avec toutes les dépendances sans aucune exception ni réserve et avec tout le mobilier industriel servant à l’exploitation du bain, réputé immeuble par destination, tels que machines à vapeur, réservoirs d’eau, conduits, baignoires en zinc, ferblanc et porcelaine et autres. (…) M. et Madame Eissen déclarent qu’ils ont fait l’acquisition de cet immeuble de M. Pierre Irénée Alexandre Hurel, ancien négociant à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Lauth le 10 janvier 1860, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 31 du même mois de janvier, volume 799 Numéro 11 et inscrit d’office volume 752 Numéro 33 pour sûreté de la somme de 40.000 francs montant du prix d’acquisition qui est encore dû aujourd’hui (…) Ils déclarent encore qu’après l’acquisition de leur propriété et pour faire face aux frais de construction qu’ils y ont fait faire, ils ont emprunté une somme de 12.000 francs de M. Louis Knoderer, marchand tanneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, aux termes d’une obligation passée devant M° Lauth le premier mai 1860, en sorte que la propriété se trouve grevée de privilège et d’hypothèque pour une sûreté d’une somme totale de 52.000 francs mais que la valeur de la propriété est suffisante pour garantir le présent prêt qui a servi à solder les frais de construction et le prix d’achat du mobilier industriel.

Edouard Frédéric Eissen et Sophie Madeleine Kirchner hypothèquent la maison au profit du rentier Julien Herménégilde Victor Pigeot de Carey

1865 (29.7.), Strasbourg 15 (115), Not. Momy (Hippolyte) n° 10.608
Ont comparu M. Edouard Frédéric Eissen, docteur en médecine, et Dame Sophie Madeleine Kirchner, son épouse, de lui autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir conjointement et solidairement
à M. Julien Herménégilde Victor Pigeot de Carey, rentier demeurant à Strasbourg, ci présent au acceptant, la somme de 6000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Un Immeuble servant tant à l’habitation qu’à l’industrie situé dans la ville de Strasbourg rue des Ecrivains N° 2, et précédemment rue de la Rape N° 30, inscrit au plan cadastral Section O, Numéro 541, avec une superficie d’environ 3 ares 10 centiares, consistant en une Maison composée de divers corps de bâtimens avec cour, jardin, droits, aisances, appartenances & dépendances, tenant d’un côté à la propriété de M. Flaxland, de l’autre côté au chemin de halage longeant la rivière d’Ill, parderrière la propriété de M. Bucherer, cet immeuble est en partie affecté à l’exploitation de bains ordinaires & hydrothérapiques et tout le mobilier industriel servant à cette exploitation, notamment la machine à vapeur, les pompes, réservoirs, conduits d’eau, chaudières, baignoires en zinck, ferblanc & fayence sont compris dans l’hypothèque comme immeubles par destination. (…) L’immeuble hypothéqué est la légitime propriété des époux Eissen pour avoir été acquis par eux de M. Pierre Irénée Alexandre Hurel, ancien négociant demeurant dans la banlieue de Strasbourg, suivant un contrat passé devant M° Lauth notaire en cette ville le 10 janvier 1860, transcrit aux hypothèques de ladite ville le 31 du même mois, volume volume 752 Numéro 33 [sic]. Les débiteurs affirment sous les peines de droit que l’immeuble hypothéqué est franc & libre à l’exception (…)

Edouard Frédéric Eissen et Sophie Madeleine Kirchner hypothèquent la maison au profit d’Anne Célestine Molter. La police d’assurance jointe décrit la maison avec précision.

1869 (15 Mars), Strasbourg 1 (185), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6372
Obligation de 4200 f. – Ont comparu Monsieur Edouard Frédéric Eissen, docteur en médecine & Dame Sophie Madeleine Kirchner, son Epouse de lui autorisée, domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont reconnu devoir solidairement
à Mademoiselle Anne Célestine Molter majeure d’ans, domiciliée & demeurant à Strasbourg, la somme principale de 4200 francs pour prêt de pareilles
hypothèque, savoir un Immeuble servant tant à l’habitation qu’à l’industrie, situé dans la Ville de Strasbourg rue des Ecrivains N° 2 & précédemment rue de la rape N° 30, inscrit au plan cadastral section O Numéro 541, pour une superficie d’environ 3 ares 10 centiares, consistant en une maison composée de divers corps de bâtiments, avec cour, jardin, droits, aisances, appartenances & dépendances, tirant d’un côté à la propriété de M. Flaxland, de l’autre au chemin de halage longeant la rivière d’Ill, par derrière à la propriété de M. Bucherer, lequel immeuble est en partie affecté à l’exploitation de bains ordinaires & hydrothérapiques & dont le mobilier industriel servant à l’exploitation, notamment la machine à vapeur, les pompes, réservoirs, conduits d’eau, chaudières, baignoires en zinc, fer blanc & fayence, comme immeubles par destination – situation hypothécaire. Les débiteurs déclarent que l’immeuble par eux donné en garantie est déjà hypothéqué pour sûreté d’un capital total de 90.000 francs
Police d’assurance, Compagnie du Soleil n° 1.048.158. Monsieur Edouard Frédéric Eissen, docteur en médecine (pour) une somme de 93.500 francs, Savoir
1° 70.000 francs sur la propriété que Monsieur Eissen occupe avec des locataires, sise à Strasbourg, rue des Ecrivains N° 2, donnant sur la rivière l’Ill, connue sous le nom de Bain des Roses & composée des bâtiments ci-après, qui renferment des logements et un établissement complet de Bains publics sur le sol
A. Bâtiment principal, élevé sur cave, de rez de chaussée, renfermant Bains ordinaires et deux étages occupés par les logements, le tout surmonté de greniers, construit en pierres, briques & pans de bois, couvert en tuiles, Puits et Clôtures compris, ci f. 45.000
B. Bâtiment à droite en entrant dans la propriété élevé de rez de chaussée, renfermant une machine à vapeur, une chaudière à eau chaude, des bains ordinaires de toutes sortes et des Bains russes sur le Sol, dont les murs sont garnis de Carreaux en fayence, et le sol de cuves en Ciment & de Carreaux en ardoise, un étage renfermant logements, le tout surmonté d’un grenier muni d’un réservoir à eau froide & construit en pierres, briques & bois, couvert en tuiles & Zinc, y compris la valeur des Carreaux de fayence & celle des Cuves en ciment & des Carreaux en ardoise, 16.000
C. Bâtiment au fond de la Cour, élevé de rez de chaussée & Comble nouvellement construit en briques & Bois, Style chalet, Couvert en Zinc, enfermant des Bains ordinaires dits Romains, La valeur des Cuves dans le sol est comprise dans la somme assurée de 9000.
Moyennant un supplément de Cinq Centimes par mille, les susdits bâtiments sont garantis contre les risques d’explosion du gaz servant à l’éclairage, même non suivi d’incendie et faisant sur 70.000 francs à 05° p/°°
2° 500 francs sur la cheminée de la machine à vapeur,
3° 500 francs sur la cheminée de la chaudière à eau chaude,
4° 2500 francs sur Glaces, Poêles, Objets mobiliers divers, Cheminées & autres immeubles par destination appartenant à Monsieur Eissen répartis dans les logements de ses locataires, 2500
Moyennant un supplément de Quinze Centimes par mille, les objets désignés aux articles 2, 3 & 4 sont garantis contre les risques d’explosion du gaz servant à l’éclairage, même non suivi d’incendie et faisant sur 3500 francs à 15° p/°
5° 25.000 francs pour garantir Monsieur Eissen conformément aux articles 1 & 3 des Clauses imprimées d’autre part contre l’action que ses voisins de l’intérieur et de l’extérieur pourraient avoir à exercer contre lui en cas de communication d’incendie provenant de la susdite propriété, ci 20.000. – à Strasbourg le 30 juin 1862

Edouard Frédéric Eissen et Sophie Madeleine Kirchner hypothèquent la maison au profit de Louis Knoderer. La police d’assurance jointe reprend les termes de la précédente

1872 (14.11.), Strasbourg 8 (85), Not. Gustave Edouard Loew n° 4595
Obligation de 4400 f. – Ont comparu Mr Edouard Frédéric Eissen, Docteur en médecine & D° Sophie Madeleine Kirchner, son épouse qu’il assiste et autorise, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg, Lesquels reconnaissent devoir bien & légitimement
A Mr. Louis Knoderer, propriétaire, demeurant et domicilié en ladite ville, présent et acceptant, la somme principale de 4400 francs
hypothèque, Une propriété contenant un établissement balnéotechnique consistant en différents corps de bâtiments, avec cour, jardin, droits, aisances, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue des écrivains N° 2, anciennement rue de la rape N° 30, tenant d’un côté à la propriété de M. Flaxland, de l’autre à la rivière d’Ill, & donnant par derrière sur la propriété de M. Bucherer. Cet immeuble inscrit à la matrice cadastrale section O N° 541 d’une superficie d’environ 3 ares 10 centiares. Ensemble la machine à vapeur, les appareils & mobilier industriel placé dans ladite propriété &celui qui pourra encore y être placé par la suite et réputé immeuble par destination. M. et Mad. Eissen déclarent que M. Eissen est marié en premières noces, que Mme Eissen fut mariée en premières noces à M. Louis Théodore Hatt, brasseur à Strasbourg mais que de ce mariage il n’est issu aucun enfant, que M. & Mdme Eissent sont mariés sous le régime de communauté réduite aux acquêts en vertu de leur contrat de mariage reçu par M° Zeyssolff, prédécesseur de M° Loew soussigné & un collègue le 13 juillet 1844 enregistré, qu’ils ont fait l’acquisition de l’immeuble hypothéqué de M. Pierre Irénée Alexandre Hurel, ancien négociant à Strasbourg, en vertu d’un contrat passé devant M° Lauth, lors notaire en ladite ville & un collègue, le 10 janvier 1860, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 31 du même mois, vol. 799 N° 11 & inscrit d’office vol. 752 N° 33. (…) Qu’en sus du solde du prix d’acquisition la propriété hypothéquée est grevée de 12.000 francs dus à mondit Sr Knoderer suivant obligation passée devant M° Lauth susnommé le premier mai 1860 Et de 4000 francs dus à Mlle Molter de Strasbourg suivant obligation passée devant M° Momy lors notaire en ladite ville en 1869
Police d’assurance, 30 juillet 1872. Compagnie du Soleil n° 1.048.158. Monsieur Edouard Frédéric Eissen, 1° 70.000 francs sur la propriété que Monsieur Eissen occupe avec des locataires, sise à Strasbourg, rue des Ecrivains N° 2, donnant sur la Rivière l’Ill, connue sous le nom de Bain des Roses & composée des bâtiments ci-après désignés, qui renferment des logements & un établissement de Bains publics sur le sol
A. Bâtiment principal, élevé sur cave, de Rez-de-chaussée, renfermant bains ordinaires & deux étages occupés par les logements, le tout surmonté de greniers, construit en pierres, briques & pan de bois, couvert en tuiles, y compris la valeur des puits et clôtures, ci f. 45.000
B. Bâtiment à droite en entrant dans la propriété élevé de Rez-de-chaussée, renfermant une machine à vapeur, une chaudière à eau chaude, des bains ordinaires de toute sorte & des Bains Russes sur le sol, dont les murs sont garnis de carreaux en fayence & le sol de cuves en Ciment, un étage renfermant logements, le tout surmonté d’un grenier muni d’un réservoir à eau froide & construit en pierres, briques & bois, couvert en tuiles & Zinc, y compris la valeur des carreaux de fayence & en ardoise & celle des cuves en ciment, ci 16.000
C. Bâtiment au fond de la cour, élevé de rez-de-chaussée & comble construit en briques & bois, style chalet, couvert en Zinc, enfermant des bains ordinaires dits Romains, la valeur des cuves dans le sol est comprise dans la somme de 9000.
Moyennant un supplément de 0,05 Centimes par mille, les susdits Bâtiments sont garantis contre les risques d’explosion du gaz servant à l’éclairage, même non suivi d’incendie et faisant sur 70.000 francs à 0,05 p. /oo, 3,50
2° 500 francs sur la cheminée de la chaudière à eau chaude,
3° 500 francs sur la cheminée de la machine à vapeur,
4° 2500 francs sur glaces, poêles, objets mobiliers divers, cheminées & autres immeubles par destination appartenant à Monsieur Eissen répartis dans les logements de ses locataires, 2500
Moyennant un supplément de prime de 15 Centimes par mille, les objets désignés aux articles 2, 3 & 4 sont garantis contre les risques d’explosion du gaz servant à l’éclairage, même non suivi d’incendie et faisant sur 3500 francs à 15° p/° 0,50
5° 25.000 francs pour la garantie du recours des voisins. La présente police remplace & résilie celle N° 18.198. – à Strasbourg le 30 juillet 1872.

Suite à la renonciation de Sophie Madeleine Kirchner à la communauté avec son mari, la maison revient à ses deux enfants, Elisabeth Eissen femme de l’agent d’assurances Jules Ernest Oppermann et l’architecte Marcel Eissen, qui la vendent au brasseur Louis Sprauel moyennant 70 500 marks

1876 (15.7.), M° Holtzapffel
Versteigerung – durch 1. Elisabeth Eissen, Ehefrau Julius Ernst Oppermann, General-Agent der Feurversicherungs-Gesellschaft L’Urbaine zu Straßburg, 2. Marcel Eissen, Architect zu Straßburg
den Bevollmächtigten von Ludwig Sprauel, Bierbrauer zu Straßburg um 70.500 Mark
von I. Ein Wohnhaus mit Nebengebäude, Hof, Gärtchen & Zugehör zu Straßburg, Schreibergasse N° 2 section O 541, Fläche 3 a 10 cent. enthaltend Badanstalt genannt Rosenbad
II. das zum Betrieb der Badanstalt dienende Material, bestehend in einer Dampfmaschine, *ndrischer dampfkessel, 2 eisenblechene Wasserbehälter je von 50 Hectoliter Inhalt, Wasserpumpe, kupfernen Kessel von 45 Hectoliter Inhalt, Rohreinrichtung, Badewannen, etc.
Herrührend aius der Gütergemeinschaft, welche zwischen den Eheleuten Eduard Friderich Eissen lebend Arzt & Sophie Magdalena Kirchner bestanden hat. Laut Erklärung auf dem Secretariat des Kaiserl. Landgericht vom 7. Februar 1876 hat die Wittwe Eissen auf die Gütergemeinschaft verzichet & den beiden obgenannten Erben den Nachlass ihres Vaters unter der Rechtswohlthat des Inventars angenommen
acp 653 (3 Q 30 368) f° 58-v n° 2506 du 28.7.

Originaire de Hipsheim, le brasseur Louis Sprauel épouse en 1845 Marie Virginie Weber, native de Benfeld, après avoir passé un contrat de mariage
1845 (28.2.), M° Burtz
Certificat constatant que M° Zaepffel notaire à Benfeld a déposé à la chambre des notaires de Strasbourg un contrat de mariage passé devant lui le 6 février 1845 entre Louis Sprauel, maître brasseur, et Marie Virginie Weber majeure à Benfeld
acp 333 (3 Q 30 048) f° 25 du 1.3.

Mariage, Benfeld (n° 9)
Le 19° du mois de février 1845 à huit heures du soir. Acte de mariage de M. Sprauel Louis, célibataire, majeur, maître brasseur domicilié à Strasbourg (département du Bas-Rhin), âgé de 34 ans, né à Hipsheim (département du Bas-Rhin) le 19 avril 1810 fils légitime de Sprauel Georges Michel, cultivateur décédé à Hipsheim le 22 avril 1829 et de Clauss Françoise, sans état, domiciliée à Hipsheim, ladite Dame Clauss étant âgée de 58 ans, consentant par acte authentique ci-joint, et de Madlle Weber Marie-Virginie, célibataire, sans état et majeure domiciliée à Benfeld, âgée de 25 ans, née à Benfeld le 19 septembre 1919 fille légitime de Weber, François-Antoine, propriétaire & aubergiste domicilié à Benfeld, âgé de 52 ans ci présent et consentant et de Memminger Marie-Anne sans profession domiciliée au même lieu, âgée de 58 ans, ci présente et consentante (i 98)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.