14, quai des Bateliers (ancien)


N.B. L’actuel n° 14 correspond depuis 1911 aux anciens n° 14 et n° 15, le sol de l’ancien n° 14 ayant été cédé au propriétaire du n° 15.
L’actuel n° 15 correspond depuis 1911 à l’ancien n° 16

Quai des Bateliers n° 14 – IX 136 (Blondel), O 704 puis section parcelle (cadastre)

Reconstruite en 1858 par Abraham Weill – Démolie en 1908, sol réuni au numéro 15


L’ancien n° 14 correspond à la partie droite (pignon), entre des redents modernes (juillet 2016)
Photographie (vers 1907, numéros en haut) jointe au dossier coté 96 MW 114 (AMS)
Le n° 14 porte l’enseigne L. Zinck, troisième bâtiment à partir de la gauche (vers 1900, collection Strasbourg disparu)

La maison est séparée du poêle des Pêcheurs par l’impasse des Pêcheurs, son puits est commun avec le voisin. Inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du plumassier Nicolas Schultheiss (Schultz), elle comprend un encorbellement de vingt pieds et demi de long qui doit correspondre à la longueur de la façade. Elle appartient ensuite notamment au relieur Nicolas Wiriot, au peintre Zébédée Müller puis au Couvent des Pénitentes qui la louent à un barbier. Le farinier Paul Lendeisen l’achète en 1652 et permet en 1655 à son voisin André Günther (n° 15) de poser des poutres dans sa moitié du mur pignon. Le serrurier Jean Michel Schwing et sa femme Anne Marie Dœrffer en sont propriétaires de 1688 à 1742. La veuve de son fils menuisier Jean Jacques Schwing se plaint en 1786 que les charretiers qui déchargent le bois endommagent sa maison ; les préposés qui se rendent sur place constatent que le quai est très étroit et décident de faire poser une barrière pour empêcher le déchargement. Propriétaire depuis 1808, le cordonnier Nicolas Goeddelmann souhaite en 1815 ôter son encorbellement mais l’autorisation ne lui est accordée que s’il recule sa maison selon l’alignement.


La maison forme le début de la deuxième saillie à partir de la gauche, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite du repère (z) ; deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun. La mise à jour (lignes de dessous) montre que le rez-de-chaussée a une arcade au lieu des deux fenêtres, figure l’encorbellement par des traits et représente deux étages de lucarnes. La façade latérale (a), dessinée sur la gauche, comprend une arcade au rez-de-chaussée et trois petites ouvertures. Le passage sous la maison donne dans l’impasse des Pêcheurs (cour G) par la porte (4-5). Le bâtiment arrière (5-6-7) renferme une petite cour H dont le plus haut mur appartient au voisin (n° 15).
La maison porte d’abord le n° 35 (1784-1857) puis le n° 14.


Plan préparatoire au plan-relief (1830) – Plan cadastral (calque de l’original) – Cours G (impasse des Pêcheurs) et cour H

Abraham Weil achète la maison en 1857 et la fait reconstruire l’année suivante, ce qui en porte le revenu de 72 à 122 francs. Comme le bâtiment dépasse de l’alignement et que la façade est la même en 1830 et en 1907, les constructions doivent avoir lieu le long de l’impasse. La Ville souhaite en 1907 supprimer l’impasse Hecker et celle des Pêcheurs pour que le voisinage ait davantage d’air et de lumière. Elle achète la maison en même temps que le numéro 16. Elle s’accorde avec le propriétaire du numéro 15 auquel elle vend le terrain du numéro 14. Le bâtiment actuel est construit en 1911, la partie à pignon correspond à l’ancien numéro 14.


Le n° 14 forme la partie droite du bâtiment lavé en rouge (dossier sur l’impasse Hecker)

Fritz Beblo, Die alemannische Holzbauweise in Strassburg im Elsass (Zentralblatt der Bauverwaltung, n° 5, janvier 1913, pp. 37-39)
Une boutique a été aménagée au rez-de-chaussée au XVI°siècle. Les deux étages en pans de bois ont été mis au goût du jour à la Renaissance en ajoutant des madriers et des corniches. Un pilier central séparait les étages (6,80 mètres de large) en deux pièces. Les piliers porteurs qui s’étendent sur les deux étages et les planches autour d’eux étaient en chêne. Les piliers non porteurs avaient la moitié de l’épaisseur des murs.
Divers indices permettent de dater la construction. Le plafond du premier étage était peint : un rinceau rouge à feuilles bleu-vert se détachait sur un fond blanc, se terminait par des fleurs à cœur rouge entouré de sept feuilles rouges entre lesquelles des branches noires portaient des bourgeons noirs en forme de trèfle comme au gothique primitif. L’encadrement en pierre des fenêtres sur la gauche du pignon avait un chanfrein gothique primitif. L’extérieur de ce mur était peint d’un réseau de frises à trois ou quatre segments de cercle concentiques, caractéristiques du gothique rayonnant.


Fig. 5, peintures au plafond du premier étage – Fig. 7, élévation – Fig. 8, Coupe – Fig. 11, piliers non porteurs

mai 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1911, date de sa démolition. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Nicolas Schultheiss (Schultz), plumassier, et (1576) Ursule Anselm – luthériens
Nicolas Wiriot, relieur, et (1599) Marie Stetter – luthériens
1618 v Marc Hellbeck dit Bœhm, barbier, et (1615) Judith Surlet – luthériens
1624 v Jean Gayet, boutonnier, et (v. 1605) Marie Dombale (vente résolue)
1626 v Wolffgang Trexler, tailleur, et (1620) Ursule Müller, (1627) Marguerite Engelhard, d’abord (1623) femme du coutelier Georges Lemmelshoffer, puis (1628) Marthe Hoffmann – luthériens
1627 v Zébédée Müller, peintre
1640* adj Couvent des Pénitentes
1652 v Paul Lendeisen, boulanger puis farinier, et (1639) Anne Marie Bieler – luthériens
1666 h Jean Jacques Wagner, pasteur, et (1660) Anne Marie Lendeisen – luthériens
1683 v Jean Philippe Widmann, cordonnier, et (1678) Marguerite Peter – luthériens
1688 v Jean Michel Schwing, serrurier, et (1688) Anne Marie Dœrffer – luthériens
1742 h Jean Jacques Schwing, menuisier, et (1733) Susanne Hellbeck – luthériens
1792 v Samuel Philippe Mohr, taillandier, et (1758) Anne Marie Blind, d’abord (1736) femme du taillandier Jean Pierre Rœmus, puis (1787) Anne Barbe Oberlin – luthériens
1803 adj François Joseph Martha, huissier, et (1802) Marie Françoise Bægert
1808 v Jean Nicolas Gœddelmann, cordonnier, et (1799) Marguerite Barbe Debus puis (1826) Marguerite Elisabeth Wintersinger, veuve du relieur David Ziegler
1830 h Nicolas Gœddelmann, cordonnier, et (1833) Barbe Stoltzer
1857 b Abraham Weil, marchand, et (1836) Anne Marie Weyl
1892* h Aron Weil, marchand, et (1872) Ernestine Willard
1909* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1741, 250 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) IX 136, Jean Schwing
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schwing, 2 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 704, Goettelmann, Nicolas, quai des Bateliers 34 – maison, sol – 1,1 are

Locations

1636, David Pistorius, barbier, et (1616) Marguerite Esslinger
1671, Jean Michel Barbenès, apprêteur de tabac
1783, Samuel Philippe Mohr, taillandier (futur propriétaire)
1805, Antoine Berzat, fabricant de chandelles
1825, Charles Frédéric Weiler, cafetier
1856, Jacques Luck, agent d’affaires
1859, Marie Madeleine Adolph, femme séparée de Xavier Metz

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 393
Le plumassier Nicolas Schultheiss règle 9 sols 4 deniers pour sa maison sur le quai, à savoir un encorbellement (20 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds)
il règle aussi 5 sols pour une petite écurie à chevaux (6 pieds de large, saillie de 9 pieds ½) à côté des latrines communes (il faudra lui notifier de supprimer l’étable)

Aber vornen am Staden Gegen dem Wasser.
Niclaus Schultheis der Federmacher hatt Vornen auß gegen dem Wasser an seinem Haus ein Vsstoß xx+ schu lang, iij schu herauß, bessert & iiij ß d.
Er hatt auch das Allmendt gäßlin daneben Vberbawen xli+ schu lang, iiij schu breit, Bessert für das Niessen ix ß iiij d.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 393-v
Aber vornen am Staden Gegen dem Wasser.
Niclaus Schultheis der Federmacher hatt neben demselben gemeinen Profeÿ ein Kleins Roßställelin vj schu breit ix= schu herauß, Bessert v sch d.
[in margine :] Ime Zu gebieten den Stall im Gäßlin hin weg zuthun.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
La veuve de Jean Jacques Schwing se plaint que les charretiers qui déchargent le bois endommagent sa maison. La visite des lieux établit que le quai est très étroit à cet endroit ; les préposés décident de poser une barrière pour empêcher le déchargement.

(f° 83) Dienstags den 23. Maji 1786. wurden folgende Augenschein eingenommen – Joh: Jacob Schwing Wittib
An Johann Jacob Schwing Wittib Behausung am Holtzstaden, welche Klagend angebracht, daß besagte ihre Behausung Von den Holzfuhren, so alda Holz laden sehr beschädiget werde. Weilen nun befunden, daß vor solcher Behausung der Staden sehr schmal, als wurde Erkannt Seÿe alda wo der Staden Zum Holtzausladen als zu mal Landern Zu machen, daß kein Holz aus geladen werden Könne [unterzeichnet] Haffner von wasslenheim

1815, Voirie (283 MW 357) n° 338
Nicolas Goeddelmann devra reculer sa maison selon l’alignement s’il souhaite ôter son encorbellement

Le Sr Madler maître charpentier est chargé de la part de Nicolas Goettelmann propriétaire de la maison N° 35 quai des bateliers de couper l’avance de ladite maison, 8 juillet 1815
Considérant que la façade du Rez de chaussée est en avant de l’alignement suis d’avis que l’on ne peut accorder la permission demandée qu’en portant la façade dans l’alignement, le 31 juillet 1815, Villot – (ratifié par le maire 1 août 1815)

Description de la maison

  • 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un atelier de serrurier, un étroit vestibule, une cave sous solives surmontée de la réserve de charbon, un four à pain, une cour et un puits commun, au premier étage un poêle et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, au deuxième étage un poêle et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, le comble est couvert de tuiles creuses, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 56 / 35
Goettelmann
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 201 case 2

Goettelmann Nicolas, quai des bateliers 35

O 704, maison, sol, quai des bateliers 35
Contenance : 1,10
Revenu total : 72,57 (72 et 0,57)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 /21
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 901 case 1

Goettelmann Nicolas, rayé 1859
pour 1859 Weill Abraham, Grande rue 84 (pour 1862) pour quai des bateliers 14
1892/93 Weill Aron Handelsmann

O 704, Maison, sol, Quai des bateliers 14
Contenance : 1,10
Revenu total : 72,57 (72 et 0,57)
Folio de provenance : (201)
Folio de destination : démolition en 1858, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1860
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 /21 puis 30 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :
1860, Diminutions – Weill Abraham f° 901, O 704, Maison, revenu 72, Démolition de 1858, rayée en 1860

O 704, Maison
Revenu total : 122,57 (122 et 0,57)
Folio de provenance : N.C. en 1858
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1861
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
1861, Augmentations – Weill Abraham f° 901, O 704, Maison, revenu 122, N.elle Construction, achevée en 1858, imposable en 1861, imposée en 1861

Cadastre allemand, registre 19 f° 196 case 2

Parcelle, section 17, n° 12 – autrefois O 704
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 14 – 18.b / 12 – 199
Désignation : Hf, Whs e n a T
Contenance : 1,06 (Reinertrag 5,30)
Revenu : 1100
Remarques : 1913 ab S 196 [195] F. 10 – 1911 Abbruch

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 1306
Weil Aron, Rentner
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 503

35
loc. Mohr, Samuel Philip. – Maréchaux
loc. Lentz, Salomé, séparée – Moresse
loc. Schwing, Salomé, fille – Charpentiers
loc. Kauffmann, Conrad – Manant

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

11° section, Quay des Bateliers N° 35
Samuel Ph. Mohr, 64, Taillandier, Strasb.
Anne Bbe. Mohr, 46, épouse, id/
André Kroener, 26, Boucher, Anspach 1790
Salomé Kroener, 24, épouse, Strasb.
Chrétien Neugebaur, 54, Ouvrier en tabac, id
Elisab. id. 47, épouse, id
Marianne Buk, 28, servante, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 146)

(Haus Nr.) 14
Hubert, Kurzwarengesch. 0
Weil, Rentner, E 1
Christensen, Dienstm. 2.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 646 W 89)

14, quai des Bateliers (dossier I, 1886-1985)

Le dossier a trait aux affaires ordinaires (ravalements, suppression des volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée). La Ville acquiert la maison pour assainir le quartier (voir le dossier sur l’impasse Hecker) et la fait démolir en février 1908.
La suite du dossier a trait au nouveau numéro 14 qui correspond à l’ancien n° 15 auquel a été rattaché le sol de l’ancien n° 14 (voir au numéro 15)

Sommaire
  • 1886 – Le commissaire de police transmet la demande d’Aron Weil qui souhaite suspendre des chemises à vendre. L’architecte municipal donne son accord.
  • 1890 (juin) – Le maire notifie Ernestine Weil née Villard de faire ravaler les façades du 14, quai des Bateliers. Le maire refuse d’accorder un délai parce que les façades, notamment celle vers l’impasse des Pêcheurs (Fischergäßchen) sont très sales. – Travaux terminés, novembre 1890.
    1893 – Le maire notifie A. Weil de faire ravaler la façade vers l’impasse des Pêcheurs – Travaux terminés, octobre 1893.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique vers l’impasse des Pêcheurs – Travaux terminés, mars 1897
  • 1899 – Le maire notifie Aron Weil de faire ravaler la façade du 14, quai des Bateliers. Le propriétaire demande un délai parce qu’il vient de faire de grosses réparations. Le maire accorde un an de délai – Rappel – La façade a été repeinte à l’huile, juin 1900
    1902 – Le maire notifie Aron Weil de faire ravaler la façade vers l’impasse des Pêcheurs – Travaux terminés, octobre 1902
    1902 – Le maire notifie Aron Weil de faire ravaler l’entrée surbâtie de l’impasse des Pêcheurs – Travaux terminés, octobre 1902
  • 1905 – Les entrepreneurs Charles et Jules Bayer (travaux de canalisations, 36, rue de la Krutenau et 27, rue de Zurich) demandent l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique devant le n° 14. Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord.
  • 1907 (janvier) – Anne Sprauel, propriétaire du n° 13) se plaint de mauvaises odeurs dues aux tuyaux d’aération provenant des cabinets d’aisance. La Police du Bâtiment constate que le tuyau débouche sous la saillie du toit. Le maire demande à A. Weil de rehausser la cheminée. Le propriétaire objecte qu’il fait raccorder sa maison aux canalisations, ce qui occasionne des frais. La plaignante suspend sa plainte.
    1907 (juin) – La Division V déclare que la maison a été acquise par la Ville pour être démolie l’hiver suivant et que les travaux sont donc superflus.
    1908 (février) – La démolition a commencé. Elle est terminée en mars 1908.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du plumassier Nicolas Schultheiss (Schultz)

Originaire de Roda en Thuringe (aujourd’hui Stadtroda), Nicolas Schultz achète le droit de bourgeoisie en juillet 1576
1576, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 262
Niclaus Schultz von Rada auß Thüring. der federmacher hatt das burgrecht kaufft vnnd will Zum Spiegel Zünfftig sein. Actum den 30.ten Julÿ aô 1576

Nicolas Schultz épouse en 1576 Ursule, fille d’Arbogast Anselm.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 156 n° 395)
1576. Dominica XIIII. Niclaus Schultz von Roda vnd Ursel Anshelmin Arbogast Anshelm nachgelaßenee dochter, 1. octob. (i 158)

Le plumassier Nicolas Schultheiss a pris à son service son neveu Jean Becker qui a persuadé sa femme de quitter la ville avec lui en emportant de l’argent, des marchandises et des obligations. L’affaire s’est ébruitée, Jean Becker a été emprisonné. Une fois libéré, il a écrit de Wolfisheim à la femme de Nicolas Schultheiss pour la persuader d’aller avec lui à Francfort. Nicolas Schultheiss rapporte que son neveu se vante qu’aucune femme ne peut lui résister. Il demande à la ville d’intercéder auprès du comte de Hanau pour emprisonner Jean Becker à Strasbourg. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient le plaignant à la juridiction compétente.
1586, Conseillers et XXI (1 R 63)
Niclaus Schultheiß der federmacher contra Hans Becker seiner Mutter bruderson. 14.
(f° 14) XVII Januarÿ – Niclaus Schultheiß Ca Hans Becker
Niclaus Schultheiß federmacher vbergibt p. Bittelb. ein suppl.on darin erzelt er was Ihme beschwerlichs von Hanß Becker seiner Mutter bruderson so sich ein Zeitlang dienstweÿß beÿ Ihme gehalten begegnet welcher sein haußfraw dahin beredt, das sie Ihnen verlassen vnd Ihne an aller seiner nahrung berauben soll. Inn massen dan sein fraw darauff In gelt, wahren vnd schuldbrieff. vff 800 gld. werth zusammen gepackt, auß den hauß getragen, vnd mit Ihme daruon Ziehen wöllen, Es seÿ aber solches offenbar vnd bemelter sein diener In hafft eingezogen word., vnd beharr sein haußfr: ernstlich darauff, das sie solches wid. Ihren willen thun müssen vnd das sie anderst nicht könne erachten, dan d. er ein solches mit Zaubereÿ vnd sondern Künsten werde Zuwegen gebrach. haben, In veerhem aber hab sie mit Ihme nichts Zuthungehabt, Nun seÿ er der hafft also erlaß. worden das er die Statt verschweren, vnd seiner [f° 14-v] haußfrauwen weitters nicht nachsetzen, sond. derselben allerdings müessig gehn soll, Er hab aber seithero sein haußfr. In einem ernstlich. schreÿb. Zu vorigem raub wider vermant welches sie Ihme geoffenbart welchs schreÿb er Hn Johann Carl Lorch.n Zugestelt darin er sein haußfraw deß. vertröstet, das er die sach hinfüro fürsichtiger angreiff, vnd sie entweders auß d. Statt alhie hinweg holen, od. vnd. wegen vff d. Strassen nach Franckfurt Zu sich nehmen, od. Zu Franckfurt auß d. Statt hinweg füeren wöllen vnd solle es Ihne sein leib vnd leben costen, Im selbig. schreÿben werde er auch an seinen ehren angetast, daruff hab er nach Ihme trachten, vnd alß er Ihne Zu Wolffzh. betretten Ine In hafft ein Ziehen laß. Er hab auch noch weitters von Ihme erfaren, das er Ihne nach leib vnd leben getrachtet, das er sich auch berümbt wan er ein Weibs Person ansehe, das sie thun müeße was er begere, Wan Ihne dan Zum höchst. angeleg. d. dieser böß bub hieher gebracht, vnd andern Zum Exempel gestrafft [f° 15] werde, So bitt er den Graffen von Hanaw Zuersuchen mehrbemelt seinen diener von Wolfftzh. hieh. In meiner Hn hafft vnd gefengnus volgen Zulaßen.
Erkant, Wan er etwan an Ihne Zusprechen soll ers an dem Ort thun da er Ihne Ir Recht nid. geworffen, H. Wörlin, H Haaß.

Autres mentions de Nicolas Schultheiss chez les Quinze ou les Conseillers et les Vingt-et-Un
1590 Conseillers et XXI (1 R 67)
Samuel Gionet contra Niclaus Schultheißen den Federmacher. 368. 539.
1591 Conseillers et XXI (1 R 68)
Abraham Jud. 40. zur rotten Rosen contra Niclaus Schultheißen wittib vmb zahlung. 358. 359. 566.
1592 Conseillers et XXI (1 R 70)
Steffan Schultheis contra Niclaus Schultheis wittib (Franckfurt schreiben). 553.

A la fin du XVI° siècle, le propriétaire est le relieur Nicolas Wiriot qui épouse en 1599 Marie, fille du graveur sur pierre Mathias Stetter : contrat de mariage, célébration

1599 (25. Jan.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 53, Prothocollum 1597-1605)
Eheberedung Zwüschen Niclaus Wiriot dem Buchbinder vnd der Tugentsamen Jungfrawen Marien Stetterinn beÿden eheleüthen vffgericht
Zwüschen den ehrsammen vnnd bescheÿdenen Niclauß Wiriott dem Buchbinder burger alhie Zu Straßburg Alls dem Breüttigam, Ane einem
So dann der Züchtigenn vnnd tugentsamen Jungfrawen Marien Stätterin, herrn Matthÿß Stättners deß wappenstein schneiders burgers Zu Straßburg ehelichen dochtern Alls der hochzeitterin Andern theils
Auch mitt Rath wissen willen und gehell der Ehrengeachtenn Fürnemmen ehrenthafften erbaren vnd bescheÿdenen Herren Reichart Müllers buchhändlers Alls Vogts, Latzarus Zetzners Buchhändlers vnd Christoffell Reinnhartt deß Glaß kremers, vff sein deß Breüttigams seitten
Beschehen vnd verhandeltt Donnerstags denn 25. Monats tag Januarÿ Alls man nach der Geburth Vnnsers Liebenn herren einiges erlösers vnnd seeligmachers Jhesu Christi Zaltt 1599.

Mariage, cathédrale (luth. p. 49)
1599 Sonntag den 28. Januarÿ. Niclauß Wieriocht der Buchhendler, Anna Maria Matheus Stedtners deß wappensteins schneiders tochter (i 27)

Nicolas Wiriot achète une imprimerie. Un feuillet sur la vente est inséré dans le registre de la Tour aux deniers à cause des droits à régler.
1617, Préposés au bâtiment (VII 1332)
Niclaus Wiriot, Truckereÿ (scheda). 48.
Item Herr Nicklaus Weirriot der buoch henttler soll vonn erkauffter druckereÿ vnd Alles was darzu gehert 2 breßenkesten schaublatten deisch schregen bresser Allen beschrifften vnnd kupffer keßel vnd ist der Kauff Zu gangen vmb 250 Pfundt vnd ist Im in dem Kauff angedingt wortten waß dar Auff vnkosten ge* soll er Alles Abrichten vnnd bezallen Hatter vor weilgert den Pfundt Zoll vnd Auch den vutter* kauff vnnd duott Pfundt Zoll vnnd vetter* kauff von dem gultten 4 d wie breuchlich dutt Zusammen 8 lb 6 ß 8 d [unterzeichnet] Hanß Friderich Rauch vnd Keÿffler

Autres mentions de Nicolas Wiriot chez les Quinze ou les Conseillers et les Vingt-et-Un
1604 Conseillers et XXI (1 R 83)
Niclaus Wyriott contra Johann Carolem in pt° gesangbüchlins. 245-246. vmb privilegium d. Jobinisch handbüchlin in grösserer form zu trucken. 356. 361. H. Carolum beim privilegio handthaben. 361.

L’imprimeur Nicolas Wiriot et sa femme Anne Marie vendent au barbier Marc Hellbeck et à sa femme Judith la maison à puits commun

1618 (xxvij. Martÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 61
(R.) Erschÿnen herr Niclaus Wÿriot Buchdrucker burger Zu Straßburg vnd frauw Annen Marien sein Eheliche haußfrauw (haben verkaufft)
dem Erenthafften h. Marx Helbecken Balbierer auch burgern alhie vnd frauwen Judith seiner Ehegemahlen Mit beÿstand herrn Abraham Dattlers Büersieders Zur Glocken Ires Stieffuatters
hauß hoffestatt höfflin sampt dem gemeÿnen Brunen auch allen Andern Iren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg ane dem gestaden Zwüschen der Schindbrucken vnd der Neuwen bruck, Einseit neben der Vischer Zunfft stuben ([biffé] Andreseit neben Mathÿs dem Kachler) vnden her einem Almendt gäßlin anderseyt ein eck am Almend vnd Zum theÿl Mathÿs (-) dem Kachler stost hinden Vf hannß Surwÿn Klein urenvacher, dauon gond 10 gulden gelts vff Johannis Baptistæ abloßig mit 200 gulden dem mehrern Spital, Mehr zwen gulden gld vff S Ulrichs tag loßig mit 50 guld. h. Carle Spylman gewerbßman, Item 5 guldin gelts vff Marie vffkundung dem groß gemeynen Almosen Zu S. Marx Stend Inn hauptgutt 100 gulden alles Inn verzinßig v. hauptgut S. W. Weÿther v ß d gls vff * Sie seÿen ewig Boden zinß Ehrschetzig für bietig mit geld oder Münß abzuloß Wie solches Inn hauptbrieffen bestend werde*, also solle der Chouffer Vber sich nemmen Inn hauptgutt hieher für vij lb x ß, Item Zwe Zwen gulden gld S. vff Johannis Baptistæ abloßig mit 50 gulden lenter* werung dem großen gemeÿn Amloßen Zu St Marx, Item ij Gld hld vff vnßer h. tag der geburth ablößig mit xl lb d dem mehren Spittal, Item vj geld zu vff Joh. Bapt: loßig mit 50 gulden gelts herr Gallus Lucken der Medicÿn doctoren, So dann Zehen pfd pdg gls vff Johannis Baptistæ fallend abloßig mit ij ß d Jungfr. Marien wÿland Niclaus Wolebers des sattlers selig dochter der vogt der verkeuffer Alle Jar (…) Vnd All. Rcht & der Kauff vber solche beschwerd. Zugangen vnd besch. für vnd vmb 100 pfund

Fils du pelletier Mathias Hellbeck, Marc Hellbeck épouse en 1615 Judith, fille du coutelier Jean Surlet.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 268-v n° 41)
1615. Marx Helbeck d. Balbirer Mathis Helbecken des Kursners Sohn, Judith, hans surlet des Meßerschmidts hind.lassene Tochter. Eingesegnet Zinst. d. 8. Aug. (i 139)

La maîtrise des barbiers fait des difficultés à Marc Hellbeck (dit Bœhm) pour accéder à la maîtrise parce qu’il n’a pas été barbier pendant dix ans. Marc Hellbeck argue que la durée serait presque atteinte s’il avait été aussitôt inscrit en 1606 quand il est entré au service d’Adam Eberspach. Il est ensuite parti en compagnonnage puis est entré au service de Raoul Wurtz qui est mort avant que ses dix années de métiers soient finies. La maîtrise a infligé une amende pour exercice illégale du métier. Las Quinze proposent de réduire l’amende que Marc Hellbeck devra verser après avoir présenté son chef d’œuvre. L’affaire se poursuit (transcriptions à terminer)
1616, Protocole des Quinze (2 R 44)
(f° 89-v) Sambstag den 11 Maÿ – Marx Hellbeck Ca. Barbierer handwerck
Marx Hellbeck der barbierer erscheint hatt gebieten lassen dem Zunfftmeister Zur Lucernen Adolph Pfederßheim vnnd vbergibt p. Lt. Bittlingern, ein unterthänige Supplication bitt dieselb gnedig ab: vnnd anzuhören. daruff erscheint wegen des Zunfftmeisters, so anderen geschäfften halb. nicht abkommen können, Caspar Silberradt Barbierer Examinatorem einer vnd p. Tromern, bitt er der einkommenen Supplication communication vnd woh* vnnöthen Zeÿt der ordnung. Lt. Bittlinger die dispensation würd lediglich Zu meinen Herren stehen vnnd die abhörung derselben Zu deren Willchur. Tromer der Supplicant hab vnd.erschiedlichen Articulen Zuwider gehandelt. Nun seÿ allererst vor acht tagen erkant worden, das der Articull inn seinen Cräfften verpleiben soll, vnnd laß sich der gegentheil Verlauten, Er habe Herrn so Ime beÿstandt leisten werd. derenwegen bitte man vmb so viel desto mehr vmb communication der schrifft, vnd manutenirung der Articull. Lt. Bittlinger dißes seÿn ein vercleinerlich anziehen, geschehe nur auß lautterem neidt. Wolt das d Zunfftmeister selbs Vorhanden, der würde es [f° 90] gewißlich so hoch nicht treiben, Tromer der Zunfftmeister were nicht des handwercks, Lt Bittlinger Es seÿ lautterer neÿdt.
Als nun die Parteÿen abgetretten, Ist die Supplication Verleßen, dießes Summarischen Inhalts, Ein Ersamb handwerck der barbierer hab ein Articul, das ein Jeder so alhier Meister werden will, 10. Jar beÿ dem handwerck Zuvorderst geweßen sein solle daran Ime in ¾ Jar ermanglen, auß der Ursachen, dieweÿl er Zwahr in Anno & 1606 Zu Adam Eberspach seeligen Zum handwerck eingedingt, vnd beÿ demselbigen ein halbes Jar geweßen, doch allererst im februario 1607. vff der Zunfft eingeschrieben worden, sonsten er nunmehr seiner Zehen Jar fast gar ergäntzet hab. würde Vom feruario 1607. hab er Zweÿ Jar in der lehr, Zweÿ inn der Wanderschafft und frembd so dann allhier beÿ H Rudolph Würtzen seelig vber die fünff Jar zugepracht, vnd von Ime alß der die fürnembsten Churen gehapt, solche erfahrenheit, vnnd ein guten theil dessen Secreten bekommen, d. er nunmehr für einen Meister gar wohl Zubestehen, vnd vilen Persohnen mit Gottes hülff Zurathen, getrawete, Wie auch sonsten mit Barbiren vnd aderlaßen, welches vonn seinen Herren Ime allein Zuversehen gegönt, vnnd auch dessen verdienst übergeben vnnd gevolgt word. Wie er es dann an adelß, ohnadelß vnd regiments [f° 90-v] Persohnen allß verrichtet, das verhoffentlich kein Clag niemahlen geweßen. Wann dann ein Ersamb handwerck angeregter geringen Zeÿt halben, Ime Zuem handwerck nicht admittiren sondern auch mit angesetzten straffen hindern will, er sich aber an ein ehrliche dochter mit rhat vnd hülff seines Hrn seelig verheürathet, beÿ dem er dann im ehestandt die ermanglende Zeÿt zu compliren vorgehapt, Wann derselbige nicht todts verfallen were. So bette er Unterthänig, auß fürgesprachten erhebliche vrsachen mit Ime gnedig Zu dispensiren, vnd Zuverwilligen, das nach geferttigtem Meisterstück er Zum handwerck einkommen,vff vnd angenommen werden mög. Erkant, Vorred ist die begerte communicatio auch Zeit 14. tag Zugelaßen B. Mr

(f° 111-v) Sambstag den 1. Junÿ – Barbierer handwerck Ca. Marx Hellbeck
Vonn wegen einer Ers: Zunfft Zur Lucernen vnnd sonderlich eines Ersamen handwercks der barbierer, erschienen der Zunfftmeister hanns Adolph Pfederßheim vnd Caspar Silberradt, haben gebieten laßen, Marx Hellbecken genant Böheim, Vberreichen p. Tromeren ein Unterthänigen Gegenbericht. Marx Hellbeck erscheint auch, Vnd bitt p. Lt. Bittlingern communication, vnnd gewohnliche Zeÿtt. dieweÿl aber hie Zwischen auch attentirt Ime durch den bittell in wehrendem Proceß ein frävell abgefordert würd, vnd Ime Zugleich hinterung im handtwerck geschehen will, Alß bitte er gnedigg Zuerkennen, d. Sie Ihn Zufrieden lassen sollen biß Zu ervolgt. außspruch, dem er alß dann gern nachleben will. Tromer sagt, Ein Ersame Zunfft Were keine attentaten gestendig, vnd vernemen Implorant dardurch sein ohnbefugsames beginnen desto besser durch Zutreiben Hergegen Clage der anwesende Zunfft Mr vil mehr, das der Implorant, wie er selbs in seiner Supplication bekant, sein Jaracht nicht außgestanden, vnnd vermög Ariculs, dahero das H. gantz vnd gar nicht treiben solt, er hette dann Zuvor Vonn meinen Herren gnedige dispensation erhalten. Er doch solchem Zuwider, vnnd ehe auch die sach beÿ meinen Hrn angepracht, sich sowohl des barbierens alß Aderlaßens angenohmen, Darumb dann ein Ersamb Zunfftgericht, alß welches beÿm eÿdt die Articull hand Zuhaben schuldig, Ine Imploranten beschickt, vnnd nach dem er solches Excess bekandtlich gewessen vmb dreÿ pfund pfenning gestrafft, davon gemeine Statt das halb, vnnd das vberige halbe theil dem handwerck gebüert, welches er doch nicht erstattet, sondern daruff die Sach für mein Hrn gezogen, vnnd nicht desto minder, Wider alle straaff vnd Articull, trotziglich mit barbiren vnd aderlaßen fortgefahren. Bitten, Weÿl er sich so muttwillig widersetzet, vnd auch meinen Herren, ohnerwartet des bescheÿdts, Vorgreiff, So Woll man Ime vfferlegen, das er die Verwürckte vnd abgeforderte straaff erstatten, vnnd sich des handwerckhs, biß zu meinen Herren erkandtnus, allerdings enthalten soll. Lt. Bittlinger disse lange Predig seÿ wider ordnung, vnnd ohnzweiffel der Inhalt eingekommener schrifft, weÿl es eben das Hauptwerck darumb man streite derenwegen ohnnöttig solches Zu widerlegen sintemahl es im künfftiger schrifft ohne d. beantwortet werden muß. Tromer die [f° 112-v] Sach seÿ Wichtig, dörff des Hönischen außlachens nicht. Erkant, Ist communication der Schrifft Zugelaßen, die Zunfft aber soll mit der straaff Innhalten, vnnd Implorant hergegen das handwercks müeßig stehen, biß zu erörterung vnd außtrag der sachen. B. Mr.

(f° 119-v) Sambstag den 8. Junÿ – Marx Hellbeck Ca. Barbierer handwerck
Marx Hellbeck der barbierer erscheint, hatt gebieten lassen dem Zunfftmeister Zur Lucernen, vnnd übergibt wider das barbierer handwerck ein beschlußschrifft, handlet wie darinnen der Zunfftmeister Innahmen des barbirer handwercks erscheint auch, vnnd p. Trommern bitt er *ein komener Schrift communication vnd Zeÿt 14 tag.
Lt. Bittlinger die Sach beruhe lediglichen vff meiner Herren dispensation Weÿl dan die Ferien innerhalb 14 tagen angehen, da man der Meß halben nicht möchte Zusammen kommen, vnnd er dahero leichtlich köndte vffgehalten vnd an seiner handtierung, wegen fürgangener Inhibition, mercklich gehindert werden. So were sein unterthänige bitt, den gegentheilen vffzulegen, Innerhalb acht tagen Zuhandlen, wie er seines theils solche Zeÿt auch gehalten oder die Inhibition widerumb Zu cassiren vnnd vffzuheben. Tromer sagt diße sach gehe nicht ein Persohn sondern das gantze handwerck ahn, da mann dasselbig nicht Jeder Zeÿt könn beÿsammen haben. So geb es in dem Hundts* tagen nicht vil Zulaßen, das er an seiner handtierung vmb so ein merckliches verhindert würde
das handwerck begehr die sach nicht vffzuhalten, sondern viel mehr Zubefürden, begehr allein die gewohnliche Zeÿt. Lt Bittlinger Wann einen Hrn die Inhibition vffheben, seÿ er der Zeÿt halben wohl Zufrieden, Tromer bitt man woll es beÿ der Inhibition verpleiben lassen, sintemal Inn ohne das nicht gebüert, vor außgestadenem examine das handwerck Zutreiben. Lt. Bittlinger dsa examen were längst vorgenohmen worden, Wann sie sich nicht hetten verlauten laßen, das sie Ih auch nach dem examine fortschicken wolten.
Erkant, die Zunfft soll inn Iren Cräfften verpleiben. q Mr.

(f° 121) Sambstag den 15. Junii – Marx Hölbeck Ca. Barbierer handwerck
Marx Hölbeck der Barbierer erscheint, hatt vor gebieten lassen dem Zunfftmeister Zur Lucern will Vernemmen ob gegentheil die Zeitt Zur Handlung in acht genommen pit ferner durch Lt Hünerern, wann die gegenhandlung biß Montag vfs längst nicht solte Zur Cantzleÿ gelüfert werden, die Sach für beschloßen ahnzunehmmen werde. Tromer Zeigt ahn, in Nammen des Zunfftmeisters Pfederßheim So beneben Silberraden weg. des Barbierer handwercks vorgestanden, d. der Advocatus causæ Verreist gewest, auch die schrifft allererst bekommen der termin gleichfals noch nicht fürüber wolle aber ohnfehlbahrlich biß Montag die Schrifft Zur Cantzleÿ lüfern vnd beschließen.
Erkant, Tromer soll beÿ seinem erbieten gleichwohl cum comminatione gelaßen werden. Jr. A. L. Wormbser h. Held q. Mt.

(f° 122) Mittwoch den 19. Junii – Marx Hölbeck Ca. Barbierer handwerck
In Marx Hölbecken Sach seint Herrn verordntet worden dieselb. Zubedencken. Hr. Kopp, Hr. Heldt

(f° 127) Sambstag den 6.ten Julÿ – Marx Hellbeck Ca. Barbierer handwerck
H. Kopp vnnd H Heldt lassen Iren bedacht, so sie verschienenen Mittwoch Inn Sachen Marx Hellbecken genant Böhem, vnd der Meisterschafft des Barbierers handwercks, verfaßt, auß dem bedacht Sextern referiren vnd ableßen gehet schließlichen dahern, das Hellbecken die straaff der dreÿ Pfund pfenning abgenohmen, vnd der halb theil der Statt, der andere dem handwerck gelieffert werden, dargegen die Meisterschafft barbierer handwercks Im Hellbecken ad examen Zu admittiren, daßelbig vffs fleißigst gegen Ihm vorzunehmen, vnd wie sic Ihn qualificirt befunden, mein Hen fürderlichen Zuberichten, auch alß dann Hellbeck ferner dispensation zuerwarten schuldig vnnd obligirt sein soll.
Erkant, Ist gevolgt, doch mit dem anhang, Ime Jetzund allein anzuzeigen, Er were ad examen admittirt, Waß die straaff anlangt, soll mann dieselbe einstellen, biß Zu fernerer Relation wie er bestanden, vnd Ime solche alß dann allererst abnehmen.
(f° 150) (f° 158) (f° 179) (f° 227)

Marc Hellbeck dit Bœhm et sa femme Jeanne Surlet vendent la maison au boutonnier Jean Gayet et à sa femme Marie Dombale (la vente est ensuite résolue puisque Marc Hellbeck revend la même maison en 1626)

1624 (ut spâ [xj. Martÿ]), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 125
(Inchoat. in Prot. fol. 82) Erschienen Marx Helbeck genannt Böhem d. Balbierers vnd Judith Surlettin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Hannß Gaÿet dem Knöpffmacher burger Zu Straßburg vnd Mariæ Donbalen seiner ehelichen haußfr.
hauß, hoffstatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Am gestad..oberhalb d. Neuwen bruck, einseit neb. ein gäßlin Ane d. fischer Zunfftstub. And. seit n. Mathÿß Tirion dem Kachlern hind. vff hannß Surwein den Vhrenmach. stoßend dauon gnd. x gl gld lößig mit ij. C. gl. werung vff Johannis Bptstæ Im Spittal, Mehr 2. gl gls loß mit 50. gld. wrg h vff Ulrici hr Gall Luth. doctori, It. v gl. gls loß. mit j lb wrg verkäuffer Mariæ Opferung Sant Marx closter, It. v ß gelts sie gleich einiges mit geld. od. silber ablößig den deputat Im gürtler hoff, It. 2 gl geltd loß. mit 50. gl Wrg vff Johannis Bpstæ den Allmoßen Zu S. Marx Vnd dann 2 lb d gls loßig mit 40 lb d vff lb d vff Mariæ geburth In den Spittal, sonst ledig eÿg. Vnd ist disser Khauff vber obgehörtte beschwd. so die Kheüfere vff sich genommen Zug. v. bsch. vmb vj C Lxxxxv lb
[in margine :] Erschienen H Marx Helbeck hatt Inn gegensein hannß Geÿert des Kheüffers bekhandt von Ihme d. Angelt der II C lb Zugenügen erlegt hatt, Quittirte & A. 18.ten Junÿ 1624.

Originaire de Bandonviller, Jean Gayet (ici Geyer) achète le droit de bourgeoisie en février 1616 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1616, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 786
Johann Geÿger Von Pfaltzweÿhler d. Knöpffmacher Khaufft d. Burgerrecht mit beÿstandt hanß Gaden deß Schneiders vnd Will Zum Spiegel dienen.Actum den 3. Februarÿ Aô 1617.

Jean Gayet assiste son cousin Jean Hugo, originaire de Bandonviller (Balsweyler) lors de son contrat d’apprentissage avec le marchand Daniel Leffer
1617 (4. Julÿ), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 170-v
(Inchoat. fo: 153) Erschÿnen herr Daniel Leffer gewebßman burger Zu Straßburg ane eim
So dann hannß hugo Hanns hugo des Büchßenschiffter Zu Balßwyler Sohne Mit beÿstand frauwen Judithen seiner lieben Mutter auch herr Hans Gaÿjeten Knöpff Machers Jertz burgers alhier seines vettern am andern theÿl
haben gegen einander bekhant vnd offentlichen verÿehen das sie sich von wegen bemelts hans hugo der Jungere freundlich verglichen in diß weÿß Nemblich soll v will er Daniel Lesser Ine hannß hugo Zu seinem diener vnd Jungen Inn sein gewerb vnd handell vff v annemen vier Jar lang die nechsten so nach einander volgend v. vfff Sanct Ulrichs tag anfahend (…)

Les frères et beaux-frère de Samuel Dombale, de Fribourg en Suisse, passent un accord avec le marchand Jean Jacques Kærcher. Parmi eux, Jean Gayet agit au nom de sept enfants issus de Marie Dombale.
1645 (21. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 39-v
Erschienen Matheus Dombahl, Wollen Weber Burger Zu Marien Kirch, an ietzo Schirmbs Verwanther Zu Straßburg, Mehr Isaac Dombahl, ebenmäßig Wollenweber von Marienkirch an ietzo Soldat zu Schlettstatt, beede gebrüdere, für sich selbsten, vnd Johann Gaÿedt, Knöpffmacher, burger Zu Straßburg, ahne stat Vnd Von weg. seiner mit weÿ. Maria Dombahlin seel. Ehevogt erziehlter Sÿben Kind.n, deren Vogt Jacob Kappel der Schuhmacher alhie, für welche Er Gaÿedt der Vatter diß ohrts Caviren Vnd Gutsprechen thäte, Wie auch anfangs gemeldter Matheus Dombahl innahmen seiner Schwester Saræ Dombahlin, herrn Peter Saravon Sergeanten Zu Collmar ehelicher haußfr. derentwegen Sie dreÿ de ratificatione Cavirten, alle ietzt gemeldte Von wegen ihres resp. Brudern Vndt Schwagers Samuel Dombahls deß Wollen Webers Zu Welsch Newburg in der Schweitz
haben in gegensein Herrn Jacob Kärchers deß Handelßmanns und Burgers Zu Straßburg – demnach Er Samuel Dombahl (…) per Rest 614. Reichsthlr. schuldig

Marc Hellbeck dit Bœhm revend la même maison au tailleur Wolffgang Trexler

1626 (xx. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 500
Erschienen Marx Helbeck genannt Bohem d. Balbierer burger Zu Straßburg (verkaufft)
Wolffgang Trexler dem schneÿd. burger Zu Straßburg
hauß, hoffstatt vnd höfflein, sampt der gerechtigkheit des gemeinen Bronnens, Auch Allen Ihr. geb. & geleg. Inn d. St. St. Am gestad. beÿ d. Newen bruck. einseit neben d. Vischer Zunfftstuben, And.seit neben Mathÿß Tirion dem Kachler, hinden vff hannß Saurwein Klein Vhren macher stoßend, dauon gend x. gl gelts loß. mit ij. C. gl. Werung vff Johannis Inn mehren Spittal, Mehr ij gl gls loß mit L gl Werung hn Carl Spielman Altameÿster vff Ulrici, Item v. gl gelts loß. mit 1 C gld Werung Sant Marx closter vff Mariæ Opfferung, Item v ß d gelts sie seÿen Bod. Zinß, ewig Ehrschätzig, mit gold od. Müntz abzulösen wie solches die hauptbrieff vßweÿsen, Also hatts d. Kheuffer uff sich genommen, Ins güttler hoff (…) Item ij gl gld loß mit L gld V.zins. vff Michaelis dem Allmoßen Zu St. Marx, It. ij. lb. gelts loß. mit xxv x lb vff Mariæ Geburth In dem Mehren Spittal, So dann iij gdgld loß. mit L. gl vff Johannis h. Gall Luck medicinæ doctori, Sunst ledig eÿg, Vnd ist disser Khauff vber obgehörtt. beschwerd. so der Kheuffer vff sich nimpt, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb vj C. Lxxvij lb

Fils du tailleur Jacques Trexler, Wolffgang Trexler épouse en 1620 Ursule, fille du revendeur Henri Müller
Mariage, cathédrale (luth. p. 109)
1620. Dominica XVII Trin: d 8. 8.bris. Wolffgang Drexel der schneider, Jacob drexel des schneiders e. sohn, vnd J. Ursula Heinrich Müller des grempen tochter, eingesegnet montag d. 28. 8.bris (i 59)

Wolffgang Trexler se remarie en 1627 avec Marguerite, veuve du coutelier Georges Lemmelshoffer
Mariage, cathédrale (luth. p. 234)
1627. Doîca Cantate 22. Apr. Wolffgang Drexel der schneider vnd Margreth Jörg Lemmelshoffers des Meßerschmidts n. witwe, eingesegner montag 30. Apr. (i 122)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 43-v) 1627. Wolffgang Drechsel ein schneider vnd burger alhie, vnd Margreth Georg Lämmelshofer des Meßerschmidts vnd burgers alhie nachgelaßene wittib, jm Münster (i 50)

Marguerite, fille du vitrier Melchior Engelhard, épouse en 1623 le coutelier Georges Lemmelshoffer, originaire de Straubing en Bavière
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 469-v n° 1548)
1623. David 17. post Trinit.den 5. Octobris. Georg Lemelhoffer ein Meßerschmidt von Strubingen im Baÿerland, J. Margreth Melchior Engelharts des glasers hinderlaßene tochter, Montag den 13. Octobr. (i 494)

Wolffgang Trexler se remarie en 1628 avec Marthe, fille du tailleur Abraham Hoffmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58)
1628. In Festo Pentecostes den 1. Junÿ. Wolffgang drexel der Schneider vnd burger alhie, vnd f. Martha Abraham Hoffmann des Schneiders vnd burgers alhie hinderlaßene tochter, Eingesegnet den 10. Junÿ (i 65)

Marthe, veuve du tailleur Wolffgang Trexler se remarie en 1642 avec le tailleur Daniel Dannhauer, fils du pasteur Conrad Dannhauer de Malterdingen en Bade
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 275)
1642. Domin: 6. Trinit. 17. Julÿ. Daniel Dannhawer Schneider H. M. Cunradi dannhawers pfarrers Zu Malterding. hind.laßener Sohn, Martha Wolff Trexlers, Schneiders vnndt burgers alhie nachgelaßene wittib. Eingesegnet Montag 8 Aug. St. Thoman (i 280)

Wolffgang Trexler revend la maison au peintre Zébédée Müller

1627 (ut spâ. [12. Jan:]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 24
(Protocollat. fol. 267) Erschienen Wolffgang Trexler d. schneÿd. burg. Zu Straßburg (verkaufft)
Zebedeo Müller dem mahler burger Zu Straßburg
hauß, hoffstatt vnd höfflin, sampt d. gerechtigkeit des gemeinen Brunnens, Auch Allen Ihr. geb. geleg. Inn d. St. St. Am stad. beÿ d. Newen bruck. eins. n. d. Vischer Zunfft stub, And.seit n. Mathÿß Tirion dem Kachler, hind. vff hannß Saurwein Klein vhrenmacher stoßend, dauon gnd. x. gl. geld. loß. mit ij. C. g. vff Johannis Bptæ dem mehrern Spittal, Mehr ij. gl. geld mit L Gl werung vff Olrici herrn Carle Spielman Altammstr. It. v. gld geld loß. mit j. C. gml. wer.g vff Mariæ Opfferung S. Marx, It. v ß d geld sie sitz entgleich Bod. zß. weig ehrschätzig Inn gollt od. mit Müntz abzulösen, wie die Brieff darüber sagend solches vßweÿsen, Imm gürtler hoff, hiehero Aug. vmb vij lb x ß. It. ij gl. geld lößig mit L gl vff Michaelis dem Allmosen Zu Sant Marx, Item 2 lb d geld loß. mit 40. lb vff Mariæ geburth dem Mehrern Spittal, It. iij. gld geld los. mit L. gd. vff Johannis Hn Gall Linck medicinæ doctori, Sunst eÿg., So dan soll sie Verhafften iij C xxvij lb x ß d Marx Helbeck d. Ballier, Vnd ist disser Kff. vber obgehörtt. beschwd. so der Kheuffer vff sich genommen, für vnd vmb iij. C. Lb

Le peintre Zébédée Müller est fils du revendeur Henri Müller
1617 (ut spâ [xj. Septembris]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 377
(Inchoat. in Prot. fol. 408.- Postea plt. fol. 546) [Eheberedung] Erschienen h. Niclaus Frölich der würth Inn der Crafft burger Zu Ehrstein Ane eim
So dann Jungfr. Catharina Müllerin mit beÿstandt & Heinrich Müllers des Kremppen burgers Inn Straßburg Ihres Vatters Am Anden theil
Im beÿsein (…) vff der hochzeiterin seithen herrn Zebedei Müllers des mahlers Ihres bruders

Zébédée Müller est connu pour avoir peint des scènes bibliques dans l’hôtel de ville d’Obernai
Oberehnheim. Auf dem Rathshaus in einem gemach sind in der höhe ringsum auf der mauer in 12 Bildern biblische historien sehr wohl gemalt von Zebedeus Müller, 1610 (Bulletin de la Société pour la Conservation des monuments historiques d’Alsace, II° série, tome XVIIIl livre 1, 1896, p. 30.)
Quant aux peintures qui décorent la salle même et qui représentent les dix commandements de Dieu avec le jugement dernier, elles furent exécutées en 1610 par les peintres Zébédée Müller et Jean Bartenschlager. (Histoire de la ville d’Obernai, Joseph Gyss, 1866, p. 77, note)

Inventaire dressé après la mort du locataire David Pistorius, barbier originaire de Marbach, qui a épousé Marguerite Esslinger en 1616

1636 (2.6.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 4) n° 17
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt Nahrung, so weÿlandt der Ehrengeacht vndt Achtbahre Herr David Pistorius, Barbierer, burger alhier Zue Straßburg seel. nach seinem aus dießer weltt tödtlichen hinscheiden Hinder Ihme Verlaßen, Welche vff freundtliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrengeachten Herrn Hannß Georg Hepners, auch Barbierers burgers alhier Zue Straßburg, als geschwornen vogts Jfren Mariæ Barbaræ, deß abgestorbenen seel. mit der Ehren vndt tugendsamen frn. Margaretha Eßlingerin seiner hinderlaßenen Wittwen ehelich erziehlter dochter vnd ab intestato hinderlaßener Einiger erbin, durch Sie die Wittib mit beÿstand deß Ehrengeachten herrn Mathÿs Klinglers auch Barbierers burgers alhier Zu Straßburg Ihres geschwornen vogts geäugt und gezeigt (…) So beschehen vff Mittwoch den 22.ten Junÿ A) 1636.

Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrenhafften David Pistorio dem balbierer Von Marbach vnd frawen Margreth Eßlingerin Weÿland herrn Caspar Erichs gewesenen Oberschreibers vff der frawen hauß allhier Zue Straßburg seel. hinderlaßener Wittwen gehalten (…) Geschehen auff Donnerstag den Ersten Augusti Anno 1616
In einer alhier in d. Statt Straßburg beÿ der Neuen brucken gelegenen Barbier behaußung, so Zebedeo Müllern, dem Mahler, burgern alhier Zuständig, Ist befunden worden wie volgt
Auff der Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn d. Kuchen, Im Keller
Der Wittwen unverändert, Sa. haußraths 42, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa.Guldener Ring 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüetter 172, Sa. Gültten 65, Sa. Schulden 49, Summa summarum 349 lb – Schulden 14, Nach deren Abzug 335 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 9, Sa. Werckzeugs vndt Instrumenten Zum Barbierer handwerckh gehörig 11, Sa. Schulden 24, Summa summarum 45 lb – Schulden 52 lb, Übertreffen also die Schulden die theilbare nahrung vmb 7 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 311 lb
Ergäntzung der Wittwen unveränderten guetts (…) für den Jenigen Haußrath So in A° 1636. Inhalt deß durch herrn Valentin Büechlern den Notarium darüber verfertigten Erlöß Registers

Jacques Drechsler vend le tiers qui lui renvient dans ses prétentions envers la succession du peintre Zébédée Müller

1648 (2. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 620
Erschienen Jacob Drechßler der Schneider Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Hannß Jacob Kellermanns deß Kappenmachers alß Vogts hannß Henrichß Weÿl. Caspar Winckhlers deß Schneiders seel. nachgelaßenen Sohns und Catharina Meÿerin im nahmen H. Hannß Adam Roth. deß Werckhmaÿsters vff dem Maurhoff ihres Ehemanns, so Zwar vor dißer Verschreibung erschienen ist, und weil Er Geschäfft halben derselben nicht erwart. können seiner haußfr. befelch gegeben solcher Verschreibung in deß. Nahmen beÿzuwohnen bekannt
den ienigen tritten theil so ihme ahne aller, Weÿl. Zebedes Müllers deß Mahlers seel. Verlaßenschafft nichts überall davon vßgenohmen, gebührt, für und umb 102. lib, also und dergestalt (…)

La maison est ensuite une boutique de barbier qui appartient au couvent des Pénitentes (Barbierhauß dem Closter Zun Rewern gehörig, aboutissant de l’actuel n° 15 en 1644).
Le receveur du couvent vend en 1652 la maison au farinier Paul Lendeisen

1652 (18. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 382
(Prot. fol. 68.) Erschienen H Joachim Rüderer alß Schaffner deß Closters Zun Rewern,
hatt in gegensein Paul Lendeisen deß Meelmanns und Annæ Mariæ seiner ehelich. haußfrawen bekannt, daß Frawen Priorin, Sub priorin und Conventualen besagts Closters für sich und alle ihre Nachkommen, mit außtrucklichem Consens H Hannß Rheinhard Voltz von Altenaw dißer statt alten Stättmaÿsters und H Joachim Brackhenhoffers dißer Statt alt. Ammaÿsters ihrer vorgesetzt. Pfleg.
hauß, hoff, hoffstatt, höfflin sampt der Gerechtigkeit eines gemeinen Bronnens und allen andern deren Gebäwen, & alhie Jenseit deß stadens oberhalb der newen Bruckh. einseit neben der Fischer Zunfftstuben anderseit neben Andreß Gunthern dem Glasern, hind. Zum theil vff H Johann Knafelium dero Recht. Doctorem und E.E. groß. Rhats Procuratorem, theilß vff weÿl. hannß Saurweins deß Klein Vhrenmachers seel. Erben stoßend gelegen, davon gehnd iahrs termino Michaelis Archangeli 5 ß d, Zwar, vermög H Johann Mertzen des Chors hoher Stifft Straßburg Schaffners ertheilt. scheins, ewigen aber, weilen es nur ein gemein ewig. Zinnß ist, vermög dißer Statt alt. Constitution von Abloßung d. ewig. Zinnß lößig. Zinnßes den Herren Deputaten deß Chors hoh. Stifft Straßburg, item 2. R. wehr. iährlich termino Joh. Bapt: lößg mit 50. fl. straßb. wehr. dem Stifft St. Marx, Item 5. fl. besagter wehr. vff Mariæ præsentationis lößig mit 100 fl. ermeldter wehr. besagtem Stifft, It. 2 fl. wehr. iährlich termino Ulrici lößig mit 50. fl. Wehr. Mariæ Kämmerlingin (übernohmen) – zugang. umb 259. lib

Originaire de Teningen en margraviat de Bade-Durlach, le boulanger Paul Lendeisen épouse en 1639 Anne Marie, fille de l’imprimeur Mathias Bieler : contrat de mariage, célébration
1639 (30. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 96-v
(Prot. fol. 65. – Eheberedung) Erschienen Paulus Lendeisen der Beck von Dheningen in die Margraffschafft Durlach gehörig, alß hochzeiter, mit beÿstand hanß Funcken deß Altgewänders burgers Zu Straßburg und Adam Grafen Schneiders alhie an einem,
So dann Anna Maria, Weÿl. Mathiß Büelers deß Buchtruckers auch burgers alhie s: nachgelaßene tochter alß hochzeiterin, mit beÿstand Andreßen von Hipßheim deß fischers ihres geordneten Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 419)
1639. Paulus Lenteißen der Beck Von däningen Hans Lenteißen des Becken Vndt Burgers daselbst Sohn, Vndt J. Anna Maria, Mathis Böler des Burgers Vndt Buchtruckers alhie n. tochter. Eingesegnet Mont. 11. Martÿ (i 214)

Paul Lendeisen devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1639, 4° Livre de bourgeoisie p. 183
Paulus Lendteÿßen der weißbeck von deningen Auß der Margrafschafft Empfang daß burg. Recht von Seiner Haußfrauwen Anna Maria weÿlandt Andres Bilers deß Buchtruckers sehl. dochter vmb 8 gold. fl. Ist noch ledigen Standts geweßen vnd würdt zu den Becken dienen. Jur. den 20. Martÿ 1639.

Paul Lendeisen demande le droit de vannage. Les Quinze le lui refusent en mars 1639. Ils lui accordent en avril le droit que détenait feue la veuve de Jean Werner
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
Paul Lendeißen. 90. 124. Ca. Meelleüth vorm Münster. 378. 389. 403. 408. 418.
(f° 90-v) Sambstag den 16. Martÿ – Paul Lendeißen vmbs Wannenrecht
Paul Lendeißen der Beckenknecht, prod. per Bullian, Schein Von d. Beckenzunfft darinn daß handwerckh seines gesuchten meelwerck od. Wannenrechts halber die dispens. Zu M. g herren stellet. Erkandt daß begehren abgeleint

(f° 124) Mittwoch den 17. Aprilis – Paul Lendeißen vmbs Wannenrecht
Paul Lendeißen producirt per Bullian Schein Von E. E. Zunfft Zur Lucern bitt Ihme daß Jenige Wannen recht so hanß Werners wittib Jüngst resignirt, g. widerfahren Zulaßen. Erkandt soll per H. Stören et H Kipßen bedacht wd.
[in margine :] Ist nachgehend Willfahrth auch Supplicant. Schein ertheilt word.

Paul Lendeisen demande l’intercession de la Ville auprès du margrave Frédéric au sujet de la succession de Michel Vogel à Teningen
1656 Conseillers et XXI (1 R 139)
(f° 81-v) Sambstag d. 19. April: – Paul Lendeißen p° intercess.
Paul Lendeÿßen d. Mehlman vberreicht p. Bitschen Vnd.ge Supplication pro intercessionalibus an Ihre Fr. gd* Marggraff Friderich, Weg. seines Vetters Verlaßenschafft Michael Vogels Von Thenningen, Welcher In dem Kriegßweß. Verstorb. Erk. Ist Ihme Willfahrt word.
1651 Conseillers et XXI (1 R 134) Paul Lendeißen (pro intercessionalibus). 170.

André Günther qui vient de reconstruire sa maison (n° 15) passe un accord avec son voisin Paul Lendeisen qui l’autorise à poser des poutres dans sa moitié du mur pignon.

Paul Lendeisen rachète le capital (50 florins) d’une rente annuelle de deux florins établie en 1533 sur la maison

1656 (30. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 358-v
Erschienen der Ehrenvest- hochgelehrte H Johann Philipß Kast, U. J. D. Vnd E.E Kleinen Rhats Advocatus et Procurator
in gegensein Paul Lendeisens deß Meelmanns alhie
bekannt, daß derselbe die jenige 2. fl. Straßburger Wehrung so Er Lendeißen Jahrs termino Ulrici, Von Vff Vnd abe seiner alhie jenseit eß Stadens Und. halb der newen Bruckhen neben der fischer Zunfft Stub gelegenen Behaußung, Vermög eines lateinisch. pergamentinen 3. Kalend. Julÿ A° 1533. durch Weÿl. H. Vitum Kegler, alß damahlig. deß bischoflich. hoffs geweßenen Contractuum Notarium nunmehr seel. außgefertigten (…) Zinnßbrieffs, Zu raÿchen schuldig geweßen ist, mit 50. fl. besagter Wherung wid. abgekaufft, abgelößt

Paul Lendeisen hypothèque la maison au profit d’André Fischer, assesseur au Grand Sénat. En marge, quittance accordée au serrurier Michel Schwing en 1705

1658 (23. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 455-v
Erschienen Paul Lendisen der Meelmann
in gegensein H Andres Fischers E.E. Großen Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿe 50 Pfund
Vnterpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, höfflin, sampt der Gemeinschafft deß Bronnens und allen übrig. ihren Gebäwen alhie Jenseit deß Stadens, oberhalb der newen Bruckh. einseit neben der Fischer Zunfft stuben, anderseit neben Andreas Günthern dem Glaßern, hind. Zum theil vff Antoni (-) den Nadlern und theils weÿl. hannß Saurweins deß Kleinen Uhrenmachers seel. Erben, davon gehend iahrs termino Mich. 5. ß ewigs Gelts dem Chor hoh. Stifft Straßburg, Item 2. fl. wehr. iährlich. termino Joh. Bapt: lößig mit 50. fl. wehr. Item 5. fl. wehr. termino Præsentationis Mariæ lößig mit 100. fl. ermelter wehr. beede Post. dem groß. gemeinen allmosen Zu St Marx
[in margine :] Erschienen Joh: Schäfer knöpfmachers deme herinnen stehendes Capital gehöhr hatt in gegensein Michel Schwingen schloßers alß nunmahligen debitoris angezeigt (…) Actum den 4. Aug. 1705.

Le farinier Paul Lendeisen et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit du docteur en droit Jean Philippe Kast

1661 (15. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 424-v
Erschienen Paul Lendeisen der Meelmann und Anna Maria sein Eheweib, Vnd Sie Anna Maria mit assistentz H Philipß Hammerer und H Francisci Reißeißens beed. alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanth. hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Johann Philips Kasten V.I.D. und Wohlgedachten Rhats Referenten – schuldig seÿen 50 Pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Recht. und Zugehördten, alhie Jensit deß Staden, oberhalb der Newen Bruckh. einseit neben der Fisch. Zunfftstuben, anderseit neben Andreas Günthern dem Glaser gelegen, davon gehend iahrs 5 ß im Gürtler hoff, so seÿe solche Behaußung auch zuvor umb 100. lib andres Fischers alten groß. Rhats Verwanthen verhafftet

Le farinier Paul Lendeisen meurt en janvier 1666 en délaissant une fille. L’actif de la communauté s’élève à 241 livres, le passif à 182 livres

1666 (8.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 37) n° 5
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung So weÿl. der Ehrenhaffte Paulus Lendteÿßen, geweßener Meelmann vndt Burger alhie Zue Straßburg nunmehr seel. welcher Mittwochs den 24.t Januarÿ Jüngsthin Zeitlichen todts verblich. nach seinem aus dießer welt tödlichen hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, welche durch die Ehrn: vndt tugendsame Fraw Annam Mariam Bielerin, sein hinderpliebene wittib mitt hülff vndt beÿständt deß Ehrenvesten vndt fürgeachten Herrn Philips Schäffers, handelßmanns vndt Burgers alhier, Ihres geschwohrnen vogts, vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der Ehren: vndt viel tugendtsammen Frawen Annæ Mariæ Lendteÿßin, deß Ehrwürdig vndt wohlgelehrten Herrn Johann Jacob Wagners Pfarrherrens Zu Rittershouen, Hochgräfflich Hanawischer Herrschafft ehelicher haußfraw Burgerin Zu Straßburg, in abweßenheit deßelben Ihres geliebten herrn, mitt beÿstandt deß Ehrenuesten vndt fürgeachten H Johann Carl Strintzen Specereÿhändlers vndt Burgers alhie, als deß ietztgeliebten seel. mit obernanter seiner hinderpliebener wittwen ehelich erzeugter dochter, vnd ab intestato hinderlaßener nechster Erbin (…) So beschehen auff Donnerstag den 8. Februarÿ A° 1666.

In einer alhie Inn der Statt Straßburg an dem Staden beÿ d. vischer Zunffstuben gelegenen behaußung, so auch in dieße v.laßenschafft gehörig, vndt hernach beschrieben, ist befunden worden wie volgt
Auff der Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Wohnstuben, Im obern haußöhren, Inn der Kuchen, Im vndern Stübel, Im Keller
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane einer Behaußung (Th) Item hauß hoffstatt vndt höfflin, sampt der gerechtigkeit eines gemeinen Bronnens v. allen andern deren gebeuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. Jenseith deß Stadens, oberhalb d. Newen brucken, 1. s. neben d. vischer Zunfftstuben, 2.s neben Andres Günther deß Glaßers w. v. Erben, hinden Zum theil vff Anthoni Grätheln Nadlern vndt Burgern alhie, theils vff diethrich Schneidern, Maurern v. Burgern alhie stoßend gelegen. Davon gibt man Jährlichen vff Michaelis 5 ß d Zwar v.mög Johann Mentzen, deß Cohrs hoher Stifft Straßburg Schaffners, ertheilten scheins, ewiger Zinnß ist, v.mög dieß. Statt altten Constitution von abloßung, d. ewigen Zinnß mit 5 lb d loßigs Zinnß besagtem Cohr od. dem Schaffner deß Gürttler hoffs. Mehr 4 lb d Zinß, H Andreæ Vischern E. Ehrs. Großen Raths alhie Beÿsitzern Jährlich vff Michaelis, in hauptguth lößig mitt 100 lb d vndt dann 2 lb 10 ß d Zinß H Dr Joh: Philips Casten, E. Gros. Kleinen Raths alhie Referendario vndt Burgern alhie, Jahrs vff Johis Bapstæ seindt in hauptguth abzulößen mit 50 lb d sonsten über dieße beschwerd. vor freÿ ledig vndt eigen, angeschlagen vmb 145. lb d. Darüber v.hand. j . t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen dat. den 18.t Junÿ A° 1652. Inhalts welch. gestalt d ietz verstorbene see. dieße behaußung von dem Schaffner deß Closters Zun Rewern alhie erkaufft.
Ergäntzung der Wittwen unveränderten Guths. Auß dem vber Ire in A° 1639. in die Ehe Zugebrachte Nahrung auffgerichtetem Inventario
Volgt nun die Beschreÿbung der Verlaßenschafft in Ihro selbsten. Der Wittib unveränderte Nahrung, Ergäntzung
Hernach würdt der Fr. Erben unverändt. Guth beschrieben, Ergäntzung 100 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 59, Sa. Gekörns vnd Mels wie auch Schiff vndt geschirrs 5, Sa. Silbers 2, Sa. Guldinen Ring 4, Sa. Baarschafft 24 lb, Sa. Eÿgenthumbs und Beßerung ane einer behaußung 145, Summa summarum 241 lb – Schulden 182, Nach deren Abzug 59 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 233 lib.
Eheberedungs Copeÿ (…) den 30. tag deß Monats Januarÿ im Jahr deß herrn 1639.

La maison revient en partie à Anne Marie Lendeisen qui épouse en 1660 Jean Jacques Wagner, pasteur à Herrlisheim et Rohrwiller
Mariage, cathédrale (luth. f° 125-v n° 63)
1660. Dom. 22. post Trin. Zum 2 mahl hr. Johann Jacob Wagner Pfarrer zu herleßheim undt Rohrweiler hanawisch. herrsch., Weiland Mathes Wagners geweßenen Schneiders und Burgers zu Augspurg hinderlaßener ehel. Sohn und Jfr. Anna Maria, Pauli Lendeißers Meehlmanns undt Burgers alhie ehel. Tochter. Montags den 3. 10.bris Maurstub, Münster hhrstub (i 127)

La veuve de Paul Lendeisen loue la maison à l’apprêteur de tabac Jean Michel Barbenès en s’y réservant une chambre et l’habitation si des troupes occupaient la campagne

1671 (3. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 212-v
Erschienen Anna Maria weÿl. Paul Lendeisen geweßenen Meelmanns allhie nunmehr seel. hinderlaßene wittib, mit beÿstand H Philipß Schäffers Kauffhauß beamptens ihres Curatoris und H. Johann Jacob Wagners Pfarrherren Zu Printzheim ihres dochtermanns
hatt in gegensein Johann Michel Barbeneß deß Tabacbereÿters
Verlühen, Eine Behaußung mit allen deren Gebäuen nichts davon alß nachgemelte Eck Kammer außgenohmen, alhier ienseit deß Stadens underhalb der newen Bruckhen, einseit neben der Fischer Zunfftstuben, anderseit neben weÿl. Andres Günthers deß Glasers seel. wittibin geleg. vier jahr lang von Joh. Bapt: dießes Jahrs angerechnet, umb einen iährlich Zinnß benantlich. 15. lb
dabeÿ insonderheit bedingt word. ist, daß die Eckh Kammer im vordern Stockh, der verleÿherin Zu ihrem Gebrauch vorbehalten sein, Auch wann Sie und die ihrige Zeit während Lehnung weg. Landts Unruhe /:welche der Allgewaltige Gott, doch, in Gnad. verhüten wolle:/ anhero flehen müßte, Ihren also bald. die gantze hindere Stockh eingeraumbt und so lang sie deß. bedörffe, gelaßen, auch von dem ietzig. Entlehner, da Er solch. Stockh inmittelst anderwerts verleÿhen würde, demselben Entlehner, daß vff solch. fall, also bald. weich. müße, außtruckhlich angedingt word., hingeg. nach Marzahl der Zeit alß die Verleÿherin und die ihrige deßelben Stockh bewohnen, daß Jahrs 3. lb vom hauß Zinnß abgezog. werd. soll

Anne Marie, femme du pasteur Jean Jacques Wagner, hypothèque la maison au profit des enfants issus du premier mariage de l’orfèvre Daniel Harnister

1682 (10. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 270
Fraw Anna Maria, Herrn Johann Jacob Wagners Pfarrers Zue Waltenheim Ehefrau mit beÿstand der Ehrenvest, Fürsichtig und Weißen Herren Johann Jacob Reußners undt Herrn Johann Jacob Schneiders beÿder alß auß E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Herrn Johann Winthers alß Vogts weÿl. Herrn Daniel Harnischters des Silber arbeÿters nunmehr seel. nachgelaßener lediger Kinder erster Ehe – schuldig seÿe 50 lb
unterpfand, Hauß, undt Hoffstatt mit allen deren gebäwen undt zugehördten alhier jenseit des Stadens ohnfern der Fischerstub, einseit ist ein eckh ahn einem allmendgäßlein, anderseit neben Friderich Ginther dem Glaßer, hinden uff Samuel Diemar den Huotmacher stoßend gelegen
[in margine :] der hierinngemelte Schuldglaubige Vogt, alß anietzo schrifftlich constituirter Mandatarius H. Johann Christoph Graben deß handelsmann zu heÿlbronn alß Ehevogts Fr: Christinæ Margarethæ Grabin gebohrner Harnischterin, welcher dieße 100. fl.. in dero mit Ihren geschwistern gehalteten abtheilung zugefallen, hat in gegensein Johann Philipp Widmanns deß Schuhmachers alß ietzigen possessoris dießer behaußung (quittung), Actum den 22. 7.br. 1685.

Anne Marie, femme du pasteur Jean Jacques Wagner, vend la maison au cordonnier Jean Philippe Widmann moyennant 690 florins. En marge, quittance remise au serrurier Jean Michel Schwing en 1688

1683 (14. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 407
(Prot. fol. 47) Erschienen fraw Anna Maria, p Herrn Johann Jacob Wagners Pfarrers Zu Altenheim Gräffl: hanaw: Jurisdiction Eheweib, mit beÿstand erstged. Ihres Ehevogts
hatt in gegensein Hannß Philipps Wÿdmanns deß Schuemachers
Hauß, Höfflein, Hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier jenseit des Stadens, oberhalb der newenbruckh, einseit ist ein Eckh, anderseit neben Friderich Günther dem Glaßer, hinden uff Samuel Karchten den huetmacher stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 5 ß d Zinß in den Gürtler hoff alhie welche behaußung auch umb 200 fl. der fischerischen frawen wittib item (umb 100 fl. verhafftet) – über erst angegebene beschwärdt daran der Kaüffer gewißen worden, welche darselbe sonderlich diejenige 5 ß dem Gürtlerhoff zuständig – umb 390 fl.
[in margine :] Erschienen hierin Gemeldter H. Pfarrherr Wagner alß seiner anzeig nach tutor legitimus deren mit hierinn gemelter seiner haußfrauen nunmehr sel. ehelich erzielter und nachgelaßener 8. Söhne, in gegensein hans Michael Schwingen deß Schloßers alß ietzmahligen possessoris der hierinn verschriebenen behaußung (quittung) Act. d. 12.t 9.br 1688

Originaire de Wissembourg, Jean Philippe Widmann épouse en 1678 Marguerite, fille du péager Mathias Peter
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 177-v)
1678. den 17. Jenner seindt nach 2.mäliger proclamation copulirt worden Johann Philips Widman d. ledig. schuemacher von Weißenburg Joseph Widmans burgers deßelbst ehelicher Sohn J Margaretha H Mathiß Peters Rheinzollers alhie eheliche dochter (i 179)

Jean Philippe Widmann devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1678, 4° Livre de bourgeoisie f° 446
Johann Philipp Widtmann der Schuhmacher, von Chron Weißenburg ehelicher Sohn, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Margaretha H Mathiß Peters des Rhein Zollers eheliche, dochter, p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist ledig. standts geweßen, vndt will Zu den Schuhmachern dienen. Jur. 7. febr. 1678.

Jean Philippe Widmann et le tuteur de son fils en premières noces vend la maison au serrurier Jean Michel Schwing moyennant 320 livres

1688 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 40
Erschienen Hans Philipß Widmann der Schuhmacher und Daniel Ruop auch Schuhmacher sein Widmanns Söhnleins erster Ehe vogt [unterzeichnet] hannß Philips wittmann, Daniel Ruop
haben in gegensein hans Michael Schwingen deß Schloßers
hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebaüen, begriffen, weith. Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit allhier jenseit deß Stadens, oberhalb d. Neuen bruck einseit ist ein eck, anderseit neben Friderich Günther dem Glaßer hind. auff Samuel Knecht den huthmacher stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 5 ß d Zinß in den Gürttlerhoff allhier, So seÿe solche behaußung auch noch umb 200 fl. d. Fischerischer wittib, Item umb 100 fl. So dann umb 290 fl. Kauffschillings Rest H. Johann Jacob Wagnern, Pfarrherrn Zu Altenheim verhafftet – geschehen umb 50 Pfund

Fils du blanchisseur Erard Schwing de la Robertsau, Jean Michel Schwing épouse en 1688 Anne Marie, fille du tonnelier Jean Dœrffer (le mariage est enregistré deux fois)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 158)
1688. Dom. Rogatiorum. Zum 2 mahl Michael Schwing der Schloßer Weiland H Erhard Schwingen Ober-Meisters v. Bleichers in der Ruprechtsau Burger v. *ff nachgelß. ehel. S. Jfr. Anna Maria Johann Dörffers Burgers Kieffers v Blaßbalgmachers ehel. T. Mittw. den 2.t Junÿ N Kirch (i 159)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 7, n° 24) 1688. Dom. Rogatiorum sind Zum 2 mahl ausgeruffen Michael Schwing der Schloßer Weiland H Erhard Schwingen, Ober-Meisters und Bleichers in der Ruprechtsauw hiesiger herrschafft nachgelßener ehel. S. Jfr. Anna Maria Johann Dörffers Burgers Kieffers vnd Blaßbalgmachers alhier ehel. T. Mittw. den 2.t Junÿ [unterzeichnet] Michael Schwing als Hochzeiter, Anna Maria Dörfferin Als Hochzeiterin, Johannes Dörffer Alß der Hochzeÿtterin Vatter (i 8)

Anne Marie Dœrffer veuve de Jean Michel Schwing meurt en 1741 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 956 livres, le passif à 399 livres.

1741 (4.10.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 55) n° 1235
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und gürthere, so weÿland die Ehren und Tugendsahme Anna Maria Schwingin gebohrne Dörfferin, auch weÿland des Ehren: und Wohl vorgeachten Meister Johann Michael Schwingen, des geweßenen Schloßer und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßene wittib, nun auch seel. als dieselbe Mittwochs den 20.ten Septembris dießes Laufenden 1741.sten dießes Zeitliche in das Ewige verwechselt, nach solch Ihrem aus dießer welth genommenen tödtlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abegeleibten Frauen seel. per Testamentum Verlaßener, auch gleich nach dießem Eingang insonderheit benahmbster Söhn und Enckel (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 4.ten Monatstag Octobris Anno 1741.
Die abgeleibte frau seelige hat Zu Ihrenn Erben per Testamentum Verlaßen wie volgt, 1. Weÿland Frauen Annæ Mariæ Liechtenfelderin, geb. Schwingin, seel.mit Meister Johann Georg Liechtenfeldern dem Schloßer und burgern ehelich erziehlte und hinderlaßene dreÿ Söhn, nahmentlichen Johann Gottfried, den Ledigen Schloßer gesellen, Johann Jacob und Johann Christian, die Liechtenfelder, deren geschworner Vogt Meister Samuel Winckler, der schloßer und burger allhier, wecher beneben seiner Vogts Persohnen Vatter sich beÿ dem Geschäfft eingefunden in einem Vierten Stammtheil
2. Meister Johann Schwingen, den Schloßer und Burgern allhier, welcher sich in selbsteigener Persohn beÿ dem geschäfft eingestelt, jedoch allein in Legitimam das ist in dem dritten theil eine Vierten Stammtheils, In den Rest solchen Vierten Stammtheils Annam Catharinam, Johannem v. Martin die Schwingen, Vorgedachten Mr Johann Schwingen, mit Frauen Anna Catharina Schwingin gebohrner Böschettin ehelich erzielte auch noch ferner in das Künfftige nach dem willen Gottes ehelich erziehlende Kinder, deren geschworner Vogt Meister Johann Jacob Schwing, der Schreiner und burger allhier, alldieweilen Er aber selbsten Vor sich interessirt, daher ist Ihnen Zu einem geschwornen Theilvogt erbetten worden herr Georg Cael Ferdinand Bopp, hochadel. Schaffner und burger allhier, welcher sich auch in selbsteigener Persohn beÿ dem Geschäfft eingestelt.
3. Meister Johann Jacob Schwingen, dem Schreiner und Burgern allhier, welcher in selbst eigener Persohn beÿ dem Geschäfft erschinnen, in dritten Vierten Stammtheil, und dann
4. Meister Johann Georg Schwingen, den Schloßer und burgern allhier, welcher sich gleichfals beÿ der Inventation in selbst eigener Person eingestelt, in den Vierten und letzten Stammtheil. Alßo alle der Verstorbenen Frauen seel. mit Eingangs gedahtem Ihrem haußwürth gleichfals seel. ehelich erziehlte und nach todt Verlaßene Kinder und Enckel und per Testamentum jedoch zu ungleichen portionen und antheilern verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Staden nahe beÿ der Uttengaß Liegenden und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung, befunden worden, wie volgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung, Höfflin, Hoffstatt, mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg jenseith des Staadens Oberhalb der Neuen bruck, 1.s. ist ein Eck anderseith neben Wendling Schneider dem Glaßer, ehevögtlicher Weiß, hinten auf H. Johann Diemar den Gastgeber Zum Kleinen hirsch, stoßend, davon gibt mann Jährl. auf Michaelis 5. ß d Zinnß in den Gürthler hoff allhier sonsten freÿ leedig eigen und über diese beschwerde durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 27.ten 7.bris A° 1741. angeschlagen pro 740. lb. Darüber Vorhanden 1. teutsch pergamentener Kauffbrieff und. Statt Straßburg anh. C. C. Insiegel Verwahret, dat. d. 20.ten Jan: A° 1688. mit alt. N° 1 notirt. Dabeÿ ferner 1. teutsch perg. Kb. m. Vorgemeltem der Statt Straßb. anhang. C.C. Insiegel Verwahrt, dat: d. 14.ten 8.bris A° 1683. mit alt. N° 1 signirt. Mehr meldet darüber 1. teutsch. perg. Kb. m. d. Statt Straßb. anh. C.C. Insiegel Verwahrt, dat. d. 18.ten Junÿ A° 1652. mit alten Nis 1. et 10. notirt und dißmahlen wider dabeÿ gelaßen.
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig, Sa. haußraths 65, Sa. Silbers 4, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 740, Sa. Schulden 143, Summa summarum 956 lb – Schulden 399, Nach deren Abzug 556 lb – Stall Summ 556 lb
Copia Testamenti. 1734 (…) auf Dienstag den 16. Monaths tag Novembris (…) persönlich kommen und erschienen die Ehren und Tugendsame Frau Anna Maria Schwingin gebohrne Dörfferin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorgeachten Meister Johann Michael Schwingen des geweßenen Schloßers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßene Wittib, Von der gnade des Grundgüetigen Gottes aufrechten Gesund gehend und stehenden Leibes (…) Johannes Lobstein
Abschatzung dem 27. Sept. 1741. Auff begehren weillandt der Ehr und Tugendsamen Frau Anna Maria schwingin gebohren dörfferin seel: hinder Lasenen Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg am schiffleuth Statten gelegen, Ein seitß an die fischer Stuben, ander seitß neben Meister wëntling dem schneiter, hinden auff H. diemer dem hirtzen wierdt Stoßent, welche behausung unden die schloßer werckstatt, ein schmaleß hauß Ehren, getrëmbten Keller, oben darauff die Kollen Cammer, bach offen und höffell gemeiner bronen, oben ihm Ersten Stock, ein Stuben hauß Ehren darinnen der herdt und waßerstein ihm 2. Stock ein stuben hauß Ehren darinnen der herdt, oben under dem tach Zweÿ Cammern eine dar Von die soltaten Cammer, ein Schelter tach stull daß tach mit holl Ziglen belegt, un besëtzte bienenn sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in dero besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Vmb Ein Tausent vnd Vunff hundert Gulten bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Le fils menuisier Jean Jacques Schwing devient seul propriétaire de la maison en rachetant les parts de ses cohéritiers

1742 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 20-v
Johann Georg Schwing der schloßer, mehr Samuel Winckler der schloßer als vogt weÿl. Fr. Anna Maria geb. Schwingin mit Johann Georg Lichtenfelder dem schloßer erzielter dreÿ kinder Johann Gottfried, Johann Jacob und Johann Christian der Lichtenfelder und H. Carl Ferdinand Popp Juriulm Practicus als theil vogt Johann Schwingen ebenmäßigen schloßers vier kinder Anna Catharina, Johann Martin, Johann Georg und Johannes der Schwingen
in gegensein Johann Jacob Schwing des schreiners und Susannæ geb. Höllbeckin (…) laut erkanntnus vom 16. Decembris jüngst obrigkeitlich confirmirte versteigerung
dreÿ vierdte theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden oberhalb der neuen bruck einseit ist ein eck, anderseit neben Wendling Schneider dem glaßer ehevögtl. weiß, hinten auff Johann Diemer den würth – von dieser gantzen behausung gibt man auff Michaelis dem Gürtlerhoff 5 ß (um 200 und 150 pfund verhafftet), jedem theil einer quart, die übrige quart aber dem käuffer als ein respective groß mütterichen erbguth – um 798 pfund

Jean Jacques Schwing et sa femme Susanne Hœllbeck hypothèquent la maison le même jour au profit du musicien municipal Tobie Braun

1742 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 22-v
Johann Jacob Schwing der schreiner und Susanna geb. Höllbeckin mit beÿstand ihres vatters Johann Daniel Höllbeck des Kürßners und ihres schwagers Johann Georg Diemers des schuhmachers
in gegensein H. Tobias Braun des Stadt: Musici – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis am Schiffleuthstaden, einseit ist ein eck, anderseit neben Wendling Schneider dem glaßer ehevögtl. weiß, hinten auff Johann Diemer den würth – davon gehen 5 ß ane bodenzinß

Jean Jacques Schwing épouse en 1733 Susanne Hellbeck, fille du pelletier Jean Daniel Hellbeck : contrat de mariage, célébration
1733 (24.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 28
Eheberedung Zwischen dem Ehrenachtbaren Herrn Johann Jacob Schwingen, dem ledigen Schreinern, weÿland des Ehrenachtbarn Herrn Johann Michael Schwingen des Schloßers und burgers allhier seel. mit seiner hinderbliebenen wittib, Frawen Anna Maria Schwingin gebohrner Dörfferin ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeitern mit assistentz herrn Johann Michael Lobsteins des Würths Zum Ancker allhier deßelben Vogts und herrn Johann Georg Liechtenfelders des Schloßers und auch Burgers allhier seines Schwagers ane einem
So dann Jungfrauen Susanna Hellbeckin des Ehren und Vorgeachten herrn Johann Daniel Hellbecks, Kürßners, und burgers allhier mit der tugendsamen Frauen Susanna gebohrner Scheublerin, seiner Ehegatten ehelich erzeugter Tochter, mit beÿstand vorgedacht ihres Vatters undt herrn Johann Frantz Grünwaldts des Kanden Gießers und burgers allhier ihres Vettern am andern theil
So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Dienstag den 24. Martÿ Anno 1723. [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing als hoh Zeitder, Susanna Helbeckin Alls Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 147-v, n° 11)
Domin: Jubilate et Cant. seind außgeruffen vnd Mittwochs darauff als den 6. maj ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Schwing der ledig. Schreiner vndt burger Johann Michael Schwing geweßenen burgers vndt Schloßers allhier Nachgel. Ehel Sohn, vndt Jungfrau Susanna Hellbeckin H Johann Daniel Hellbeck Burgers v stadt kürßers Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing als hochzeiter, Susanna helbeckin als hochzeiterin (i 150)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue qui appartient aux parents de l’épouse et dans celle au quai des Bateliers qui appartient au beau-frère du marié. Ceux du mari s’élèvent à 175 livres, ceux de la femme à 250 livres.
1733 (3.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 232) n° 21
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Johann Jacob Schwing der Schreiner und die Ehren und Tugendsame frau Susanna gebohrner Hellbeckin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg in den Ehestand zugebracht, auch sich darinnen in crafft der mit Europe auffgerichteten Eheberedung §° 4° vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen Erfordern und begehren ihr der beeden Ehepersonen selbsten und Zwar Sie die Ehefrau mit beÿstand des Ehrenachtbaren meister Johann Daniel Helbecks, des Kürschners und burgers allhier ihres leiblichen Vatters fleißig inventirt – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 3. Junii A° 1733. In præsentia Herrn Johann Michael Lobsteins des Gastgebers Zum Ancker v. b. allh. von dem Anna Maria hierzu erbetten.

In einer allhier zu Straßburg ane der Langen straß gelegenen der Fr. Eltern Zugehörigen beh. Zum theil und theils in j. allh. ane dem Schiffleutstaden gelegenen H. Tobiæ Braunen dem Musico des Ehemanns Schwagern, zugehörigen beh. volgendermaßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebrachte Nahrung, Sa. haußraths 54, Sa. Werckzeugs Zum Schreiner handwerck gehörig 52, Sa. Schreiner Waar 26, Sa. Silbers 3, Summa summarum 138 lb – Dazu kombt die Helffte ane denen Haussteuren 37 lb, des Ehemanns gantzes Guth 175 lb
Der Ehefrau Zugebracht guth, Sa. Haußraths 134, Sa. Silbergeschmeids 11, Sa. Goldener Ring 8, Sa. baarschafft 58, Summa summarum 213 lb – Hiezu ist zu setzen die helffte ane denen Haussteuren 37 lb ; der Ehefrau in die Ehe gebracht guth 250 lb

Jean Jacques Schwing et Susanne Hellbeck hypothèquent la maison au profit des enfants de Jean Philippe Grauel, professeur de physique

1763 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 476
H.Johann Jacob Schwing der schreiner und Susanna geb. Hollbeckin mit beÿstand Andreas Höllbeck des kürschners und Andreas Vix des schuhmachers
in gegensein H. Johann Michael Grauel des weinhändlers als vogt weÿl. H. Johann Philipp Grauel Prof. Physices zweÿ älteren kinder Margarethæ Salome und Philipp Jacob der Grauel – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis am Schiffleuthstaden, einseit neben E. E. Zunfft der Fischer, anderseit neben der Hardtschmitdtischen wittib hinten auff Hebenstreit

Jean Jacques Schwing meurt en février 1783 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 250 livres. La masse propre à la veuve est de 457 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 607 livres, le passif à 1 279 livres.

1784 (22.1.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 884) n° 211
Inventarium über Weiland Mr Johann Jakob Schwing, des gewesenen Schreiners und burgers alhier Zu Straßburg, nunmehr sel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1784 – nach dessen am 10. Hornung des leztabgewichenen 1783.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Ableben, hie Zeitlich zurückgelaßen hat. Solche Verlaßenschafft wurde auf gebürendes Ansuchen Fraun Susannä geb. Höllbeckin, der diesorts hinterbliebenen Wittwe sowol, als auch H. Andreas Vix des Schuhmachers E. E. Grosen Raths alten, und E. E. Kleinen Raths dermaligenen Wolverdienten Beisitzers, Namens samtlicher gleich nach dem Eingang dieses Inventarii benamster Erben (…) So gewesen alhie Zu Strasburg in einer an dem Holzstaden gelegenen, hiehero gehörigen und hieunten beschriebenen Behausung, auf Donnerstag den 22.sten Jänner im Jahr 1784.
Der selig Verstorbene hat ohntestirt zu seinen Erben verlaßen, deßen mit Eingangs gedachter seiner hinterbliebenen Wittwe ehelich erzeugte Kinder, mit Nahmen 1.mo Frau Susannam Margaretha Mathißin, gebohrne Schwingin, Mr Philipp Jakob Mathiß des Burgers und Bürstenbinders zu Buchsweiler Ehefrau, 2. Johann Samuel Schwing, den ledigen Schreinergesellen, so sich würcklich auf der Wanderschaft befindet, 3. Johann Gottfried Schwing, den ledigen Goldarbeiter gesellen, welcher sich dermalen auch in der Fremde aufhält, 4. Jungfr. Mariam Magdalenam Schwingin, 5. Jungfr. Mariam Salome Schwing und 6. Johann Jakob Schwing, den ledigen gleichfalls auf der Wanderschafft sich befindenden Schreinergesellen. Alle sechs Kinder großjährigen Alters dahereo ohnbevögtigt, Zu gleiche Portionen und Anteilen, in deren aller Namen hr. Andreas Vix der Schuhemacher

Eigentum an einer Behausung. Nämlich eine Behaußung, Höfflein, Hoffstatt, Gemeinschaft des bronnens, samt allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Zugehörden und Rechten gelegen alhier Zu Straßburg an dem Holzstaden, oberhalb der neuen bruck, einseit neben Joh: Friedr: Lux, dem Schlossermeister, 2.s ist ein Eck an einem nicht durchgängigen Gäßlein und hinten auf H Joh. Jakob Starck den Schneider stosend, so außer hernachgemelten darauf haftenden passiv Kapitalien, frei, ledig eigen und durch (die Werckmeistere) als hierzu Verordnete beeidigte Schätzere, Inhaltt geliegferten schriftl. Abschatzung-Zeduls, d.d. 18. Augst 1783. abgewürdiget worden für 500 fl. oder 250. Diese Behaußung solle zwar während dieser nun zertrennten Ehe erkauft worden seÿn, es hat sich aber hierüber noch zur Zeit nichts schrifftliches Vorgefunden, Indeßen besagen darüber drei alte deutsche pergamente Kaufbriefe, in alhiesiger Kanzleÿ Kontractstube gefertiget, und mit derselben anhangenden Insiegeln Verwahret de datis 20.sten Januarii 1688, 14. 8.br. 1683, und 18. Junii 1652.
Ergäntzung der Wittwe währender Ehe abgegangenen unveränderten Guts, (laut Inventarium) durch weiland H. Not. Frantz Heinrich Dautel unterm 3. Juni 1733 errichtet worden
Series rubricarum hujus Inventarii. Abschrift der Eheberedung
Der Wittwe unverändert Vermögen, Sa. schulden 50 lb, Sa. Ergäntzung 407 lb, Summa summarum 457 lb
Diesemnach wird auch die übrige Verlassenschaft und zwar weilen die hinterbliebene Wittwe auf dieselbe tam active quam passive verzug zu thun genötiget ist, unter einer Maße und dem Titul, als der beneficial Erben unverändert und teilbar, verzeichnet, Sa. Hausraths 29, Sa. Silbers 2, Sa. goldene Ringe 1, Sa. baarschafft 45, Sa. Eigentums an der behaußung 250, Summa summarum 328 lb – Schulden 1607 lb, Passiv onus 1279 lb – Endlicher Schulden rest statt der Stall summa 821 lb
Copia des Ehe Contracts (…) So geschehen auf Dienstag den 24. Martii Anno 1733, Frantz Heinrich Dautel Notarius

Susanne Hellbeck veuve de Jean Jacques Schwing loue une partie de sa maison au taillandier Samuel Philippe Mohr

1783 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 353
Fr. Susanna Schwingin geb. Helbeckin weÿl. Johann Jacob Schwing des schreiner meisters wittib beÿständlich H. exsenatoris Andreas Vix des schuhmachers
in gegensein Samuel Philipp Mohr des waffenschmidts
lehnungs weiße, in der ihro Fr. verlehnerin eigenthümlich zuständigen am Schiffleuth staden unterhalb der Fischer Zunfftstub gelegenen behausung, eine vollständige wohnung bestehend aus dem gantzen rez de chaussée oder untern stock des vordern sowohl als hinter haus, ferner den gantzen ersten stock besagten vordern hauß, item im 3. stock auff das waßer sehend eine cammer vor die gesellen – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Michaelis tag anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 96 gulden

Susanne Hellbeck meurt en 1788 en délaissant six enfants. Le prix de la maison est repris de l’estimation précédente. L’actif de la succession s’élève à 299 livres, le passif à 1 132 livres.

1788 (11.3.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 890) n° 402
Inventarium über Weiland Fraun Susannae Schwingin, geborner Höllbeckin, auch weiland Johann Jacob Schwing gewesenen Schreinermeister und Burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft errichtet Anno 1788 – nach ihrem den 15. Januarii jüngst erfolgten Absterben hinterlassen hat (…). Geschehen alhier zu Straßburg in hernach inventirter an dem Holzstaden gelegenen Behausung, Dienstags d. Eilften Martii Anno 1788.
Der Verstorbenen per Testamentum eingesetzte Erben sind folgende 1. Frau Susanna Margaretha Mathissin geborne Schwingin, Meister Phil. Jacob Mathis, des Burgers und Bürstenbinders zu Buchsweiler Ehefrau, welche (ihrem Ehemann) diesem Verlaßenschaft Geschäfft allein beizuwohnen authorisirt ist, diesorts aber jedanoch unter Verbeistandung H. Phil. Jacob Lögels des Schreiners und Burgers alhier dieser Inventur abgewartet hat, in einem vierten Theil dieser Verlaßenschaft, 2. Johann Samuel Schwing, der Schreiner in Corbeil ohnweit Paris wohnhaft, in deßen Namen bei diesem Geschäft erschienen Jr Johannes Walter, der Handelsmann und burger alhier als desselben (…) constituirter Mandatarius, in die ihm den Rechten nach gebührige Legitimam das ist einen 12. theil dieser Verlaßnschaft, 3. Johann Gottfried Schwing, der Goldarbeiter, deßen aufenthalt nicht wissend, für welchen aber bei diesem Geschäfft erschienen Hr Joh. Daniel Rögner, der Burger und ehemalige Gastgeber alhier, als dessen geordnet und geschworner Curator, in die ihm den Rechten nach gebührige Legitimam, oder in einen 12. theil dieser Verlaßenschaft, 4. Jungfrau Maria Magdalena Schwingin, welche in selbsteigener Person dieser Inventur beiwohnte, in einen Vierten Theil dieser Verlaßenschaft, 5. Jungfrau Maria Salome Schwingin, welche persönlich diesem Verlaßenschaft geschäft abwartete, ebenfalls in einen Vierten Theil dieser Verlaßenschafft. Beide leztere sind mit obangedachtem H. Phil. Jacob Lögel, dem Schreiner und Burger, alhier verbeistandet, Und dann 6. Johann Jacob Schwing, der Schreiner zu Münster in Westphalen, für welchen bei diesem Geschäft erschienen vorbenandter Hr. Johannes Walter der Handelsmann und burger alhier las (…) constituirter Mandatarius, in die ihm den Rechten nach gebührige Legitimam, das ist einen 12. theil dieser Verlaßenschaft, So dann ware dieses leztbenandten Sohns wegen bei dieser Verlaßenschaft Inventur noch ferner Zugegen Hr Johann Wilhelm Kobelt der Chirurgus und .E .E kleinen Raths dermaliger Beisitzer, als (…) adhoc ernanter Deputatis. Alle 6 sind großjährigen Alters und der Defunctæ mit eingangs benandtem auch verstorbenen Ehemann ehelich erzeugte Kinder und per testamentum zu ohngleichen Antheilen verlassene Erben

Eigenthum an einer Behausung. Nemlich eine Behausung, Höflein, Hoffstatt und Gemeinschaft des Bronnens, samt allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, und Rechten Gerechtigkeiten ane dem Holzstaden oberhalb der neuen bruck einseit neben Johann Friedrich Lux dem Schlossermeister anderseit ist ein Eck an einem nicht durchgängigen Gäßlein und hinten auf H. Johann Jacob Starck, den Schneider stosend, so außer hernachgemelten darauf haftenden Passiv Kapitalien, freÿ, ledig eigen und in dem über weil. Mr Johann Jacob Schwing des gewes. Schreiners und B. alh. der Defunctæ auch verstorbenen Ehemanns Verlassenschaft durch mich unterschriebenen Notarium im Jahr 1784 errichteten Invent. fol. 33. fac. 2. durch hies. Möbl. Statt geschworene Werckmeister gewürdiget, wobeÿ es auch dermalen auf eingeholte Erlaubnis der H. dreÿ Löbl. Stadt Stalls wieder gelassen worden ist, pro 250 lb. Diese behausung solle zwar wehrend beiden nun verstorbenen Schwingischen Eheleuten Ehe erkaufftt werden seÿn, es hat sich aber hirüber noch Zur Zeit nichts schriftliches vorgefunden, Indessen besagen darüber dreÿ alte teutsche pergamente Kaufbriefe in alh. C. C. Stub gefertiget und mit denselben anhangendem Insiegel verwahrt de datis 20. Jan. 1688, 14. Oct. 1685 und 18. Junii 1652
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. hausraths 44 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 3 lb, goldene Ringe 18 ß, Sa. Baarschafft 1 lb, Sa. Eigenthums an einer behausung 250 lb, Summa summarum 299 lb – Schulden 1132 jb, Compensando 832 lb
Copia der Verstorbenen vor unterschriebenen Notario d. 22. Januarii 1785 errichteten Testamenti nuncupativi, in einer an der Schuhmacher gas gelegenen hn Exsenatori Johann Lorentz Götz dem hiesigen burgern und Werckmeister eigenthümlich zuständigen behausung und der darin zwo Stiegen hoch sich befindlichen von mit Notario Lehnungsweis bewohnten Schreibstube mit denen fenstern in gedachte Schuhmachergas aussehend – Johann Friderich Greiß

Partage de la succession, notamment au profit de la fille cadette Marie Salomé femme de l’aubergiste Michel Bell
1793, Strasbourg 4 (4), Not. Greis, N° 239, Altes N° 539
Berechn: Abtheil: und Erörterung über weiland die bürgerin Fraun Susannæ Schwingin gebohrner Höllbeckin, auch weiland des burgers Johann Jacob Schwing geweßenen Schreiner meisters und Inwohners allhier Zu Straßburg hinterbliebene Wittib Verlaßenschaffts Mass, (…)
Abrechnung mit Fraun Maria Salome gebohrner Schwingin, dermalen des Burgers Johann Michael Bell Gastgebers und Inwohners allhier Ehegattin der diesortigen jüngeren Tochter, dieser Verlaßenschaft wegen gepflogen

Inventaire dressé après la mort de Marie Madeleine Schwing, célibataire, en 1796 en délaissant un actif de 3 074 livres tournois et un passif de 964 livres
1796 (13 germinal 4), Strasbourg 4 (7), Not. Greis n° 928, altes 613 a
Inventarium und Beschreibung alles deßen was weiland die burgerin Maria Magdalena Schwing auch weÿl. burgers Johann Jacob Schwing gew. Schreiners hinterlassene ledige großjährige tochter, nach ihrem dem 17. Nivose jüngst erfolgten absterben an vermögen hinterlassen hat, auf Ansuchen der verstorbenen Geschwister als ab intestato gesetzmäsige erben wobeÿ die bürgerin Maria Salome boll geb. Schwing und dero Ehemann burger Johann Michael Böll, Gastgeber allhier als diesortige Schwester und Schwager beÿ welchen die verstorbene gewohnt und gestorben ist
der verstorbenen ab intestato verlaßen gesetzmäsige Erben sind 1. die bürgerin Susanna Margaretha geb. Schwing des burgers Philipp Jacob Matthis bürstenbinders zu buchsweiler Ehefrau, 2. der burger Johann Samuel Schwing Schreiner in Corbeil ohnweit Paris wohnhaft, 3. Johann Gottfried Schwing Goldarbeiter deßen Aufenthalt nicht wissend, der Defunctæ mittlern bruder, 4. Johann Jacob Schwing Schreiner zu Münster in Westphalen wohnhaft so dann 5. die bürgerin Maria Salome geb. Schwing des burgers Johann Michael böll Gastgebers alhier Ehefrau
hausrath 681 livres, silbers 34 livres, baarschafft 1000, schulden 1358, Summa summarum 3074 livres – Schulden 964, Nach deren Abzug 2110 livres
Procuration et Registre de vente
Enregistrement, acp 40 F° 11-v du 15 ger 4

Les héritiers Schwing vendent la maison au taillandier Samuel Philippe Mohr et à sa femme Anne Barbe Oberlin

1792 (28.12.), Chambre des Contrats, vol. 667 n° 735
Erschienen namens Susanna Margaretha geb. Schwingin des bu. Philipp Jacob Mathis bürstenbinders zu Buchsweiler Ehefrau der bu. Johann Heinrich Fries der windenmacher, Johann Andreas Vüx der schumacher als mandatarius Johann Samuel Schwing des schreiners in Corbeil ohnweit Paris, bu. Johann Daniel Rögner der ehemalige gastgeber als curator Johann Gottfried Schwing des abwesenden goldarbeiters, Jfr. Maria Magdalena Schwingin beiständlich Johann Jacob Roos des goldarbeiters, Fr. Maria Salome Schwing des bu. Michael Böll agstgebers Ehefrau, bu. Johann Weber der handelsmann mandatarius Johann Jacob Schwing des schreiners u Münster in Westphalen
in gegensein bu. Samuel Philipp Mohr des waffenschmitts und Annæ Barbaræ Oberlinin beiständlich Jacob Starck und Christian Starck beede schneider
eine behausung, höflein, hoffstatt gemeinschafftlichen bronnen, mit allen übrigen der gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Schiffleutstaden oberhalb der neuen bruck, einseit neben Deubler dem nagelschmitt, anderseit ist ein eck ane ein nicht durchgehenden Allmendgäßlein, hinten auff Schaffauer den bratwurstmacher – als ein von weil. Susanna geb. Höllbeckin auch weil. Johann Jacob Schwing des schreiners wittib ihrer mutter ererbtes guth – uù 2100 gulden (verhafftet, geschehen um 900 gulden
enreg. 2.1.1793 F°

Originaire de Sarrebruck, Samuel Philippe Mohr sollicite le droit de faire son chef d’œuvre après avoir passé un contrat de mariage avec une veuve de taillandier. La maîtrise le lui refuse parce qu’il ne s’est pas inscrit aux années d’épreuve
1758, Protocole des maréchaux et des taillandiers (XI 141)
(p. 46) Donnerstags d. 14. Septembris 1758 – Samuel Philipp Mohr, der leedige Waffenschmid Gesell Von Sarbrücken gebürtig, stehet Vor und bitt, man wolle Ihme das Meisterrecht Zukommen laßen maßen Er Mr Johann Peter Remeß, des gewesenen Waffenschmids und burgers alhier nachgelaßene Wittib heurathen will, producirt ein Attestat von Hn Notario Dautel, vom 14.ten hujus Mensis et Anni, daß die Eheberedung Zwischen Ihnen beeden würckl. Errichtet worden seÿe.
Erkand, weilen E. E. Meisterschafft der Hueff: und Waffenschmid 7.ten Articul clar vermag, daß ein frembder der alhier Meister Zu werden beginnet, wann Er eines Meisters Wittib heurathet, dannoch ein Jahr die Muthjahr verarbeiten soll, solches aber vom dem Imploranten bis dato nicht geschehen, inmaßen derselbe noch nicht einmal sich in die Muthjahr hat einschreiben laßen, als ist Er in seinem begehren ab und an die Articul Verwießen worden.

Samuel Philippe Mohr s’adresse aux Quinze qui lui acordent une dispense, la maîtrise des tailandiers s’étant remise à leur avis. Il devra payer un droit, moitié à la Ville et moitié à la maîtrise, et épouser effectivement la veuve.
1758, Protocole des Quinze (2 R 169)
(p. 324) Sambstags den 23. Septembris – Samuel Philipp Mohr Ca die Waffenschmidt
Froereisen nôe Samuel Philipp Mohr Waffenschmidt des ledigen Waffenschmidts gesellen Ctra E. E. Meisterschafft der Waffenschmidt obermeister producirt unterth. memoriale und bitten samt beÿlagen sub nis 1 et 2 puncto admissionis zum Meisterstück, Wetzel pro Freund bitt Cop. et Deput. Froereisen läßt Cop. Zu und bitt auch Deput. Erkandt Deputation.

(p. 352) Sambstags den 30. Septembris 1758 – Mohr Ca die Waffenschmidt
Iidem [Obere Handwercks herren] lassen per Eundem [Secretarium] referiren, es habe Samuel Philipp Mohr der ledige Waffenschmidts gesell den 23. Hujus Ctra E. E. Meisterschafft der Waffenschmidt Hn obermeister ein unterthäniges memoriale samt beÿlagen sub Nis 1 et 2 übergeben, und dahin Concludirt, mgherren geruhen wollten, in ansehung seiner Vorhabenden heurath, wodurch Er eine Wittib und sechs Kinder Ehrlich zu ernehren gedenckt, gnädig behülflich zu seÿn, mithin gnädig zu erkennen, daß Er Dispensando Zu dem meister recht Ex Speciali gratia Zu admittiren seÿe, Eadem Die habe der Imploratische obermeister per recessum um deputationem gebetten, auff geschehene Weißung habe der Implorant sich auff den Innhalt seines petiti bezogen.
nôe Imploratischer Meisterschafft seÿe erschienen Johann Peter Georges als Ober: und Johannes Diemer als untermeister welche declarirt, daß die Meisterschafft, weilen der Implorant eine Meisters Wittib mit 6 Kinderen heurathet, nichts wieder deßen begehren einzuwenden habe, sondern gäntzlich mghherrn zur beliebigen Dijucicatur anheim stellen.
Auff des Imploratischen ober meisters gethane declaration hätten die Hhn deputirte Keinen anstand gehabt der Meinung zu seÿn, daß der Implorant gegen ersetzung der unkosten und erlag 3. lb d pro dispensatione halb löbl. Statt und halb Imploratischer Meisterschafft heimfällig unter der Expressen bedingung daß Er weÿl. Johann Peter Remes des gewesteen Waffenschmitts hinterlaßene wittib heurath dispensando Von der Muthzeit zu dem Mstr recht der Waffenschmidt zu admittiren seÿe. Erkandt bedacht gefolgt.

(p. 363) Sambstags den 30. Septembris 1758
Bescheid – Sambstags den 30. Septembris 1758. In Sachen Samuel Philipp Mohr des ledigen Waffenschmidts gesellen Imploranten an Einem, Entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Waffenschmidt Hn obermeister Imploraten am andern theil, auff producirtes unterthäniges memoriale samt beÿlagen sub Nis 1 et 2 Juncto petito Wir geruhen wollten zu erkennen, daß der Implorant Dispensando von der Muthzeit Zu dem meister recht der Waffenschmidt Ex gratia Zu admittiren seÿe, Des Imploratischen Obermeister beÿ gebettener bewilligter und beseßener Deputation gethane declaration, daß Er des Imploranten begehren Zu unßerer Erkandtnus setzt, auch all übrig derer Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist derer Hhrn Deputirten abgelegter relation nach Erkanndt, daß der Implorant gegen ersetzung der unkosten und erlag 3. lb d pro dispensatione halb löbl. Statt und halb Imploratischer Meisterschafft heimfällig unter der Expressen bedingung daß Er weÿl. Johann Peter Remus des gewesenen Waffenschmidts hinterlaßene wittib heurathe, dispensando Von der Muthzeit zu dem Meisterrecht der Waffenschmidt zu admittiren seÿe.

Le conseil des Maréchaux inscrit Samuel Philippe Mohr au chef d’œuvre
1758, Protocole des maréchaux et des taillandiers (XI 141)
(p. 47) Donnerstags d. 12. Octobris 1758 – Samuel Philipp Mohr, der leedige Waffenschmids Gesell Von Sarbrücken gebürtig, stehet Vor und producirt bescheid Von Gnädigen Herren denen Herren Fünffzehen de dato 30.ten Septembris 1758. crafft deßen Er gegen Ersetzung der Unkösten und Erlag 3. lb d pro dispensatione halb löblicher Stadt und halb E. E. Meisterschafft anfällig dispensando von der Muthzeit Zu dem Meisterrecht der Waffenschmid zu admittiren seÿe, bittet dahero Ihme auff obige Arth das Meisterrecht Zukommen Zu laßen.
Erkannt gegen Erlag der Gebühr willfahrt (Eingeschrieben vor die Muthjahr dt. 1 lb d, Aufflaag Geld dt. 1 lb 4 ß d, Ausgethaner aus denen Muthjahren dt. 1 lb d, Aufflaag Geld dt. 1 lb 4 ß d, Dispensation dt 3 lb d, Meisterrecht dt 3 lb 10 ß d, Aufflaaggeld dt. 1 lb 4 ß d)

Fils du taillanider Daniel Mohr de Sarrebruck, Samuel Philippe Mohr épouse en 1758 Anne Marie Blind, veuve du taillandier Jean Pierre Rœmus : contrat de mariage, célébration au domicile de l’épouse
1758 (14.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 369
Eheberedung – zwischen dem wol Ehrenachtbaren Herrn Samuel Philipp Mohr, dem Ledigen Waffenschmid, Herrn Daniel Mohren des waffenschmidts und Frauen Annæ Barbaræ gebohrner dacherin beeder Ehepersonen und burgere in Saarbrücken ehelich erzeugter Sohn, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Viel Ehren: und tugendsamen Frawen Anna Maria gebohrner Blindin, weÿl. herrn Johann Peter Römus des geweßenen waffenschmidts undt burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib als der Hochzeiterin am andern theil
Seind dieße ding Zugangen und beschehen alhier Zu Straßburg auff Montag den 14. Augusti anno 1758 [unterzeichnet] Samuel Philipp Moht alß Hoch Zeither, Anna Maria römesin als hoch Zeitherin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 218-v, n° 30)
anno 1758 d. 26. Novemb. Seind auf gnädige Erlaubnus des Regierenden Herrn Ammeisters in der frau Hochzeiterin behaußung, nach dem Sie am 26.sten und 27.sten Sonntag nach Trinitatis in der Kirche Zu S Wilhelm ordnungs mäßig ausgeruffen waren, Zur Ehe eingesegnet worden Philipp Samuel Mohr, lediger Waffenschmidt und burger allhier Johann Daniel Mohr Waffenschmidts und burgers Zu Saarbrücken ehel. Sohn und Frau Anna Maria, Weÿl. Johann Peter Remus, geweßenen Waffenschmidts u. burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Samuel Philipp Mohr alß Hoch Zeither, Anna Maria römesin als hochzeiterin Daniel Mohr als Vatter (i 223)

Fille de mégissier, Anne Marie Blind épouse en 1736 le taillandier Jean Pierre Rœmus, fils du tailandier du même nom
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 161 n° 16)
1736. Festo Trinitat: et Dom. I. Trin: seindt außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 6. Junÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Peter Remes der jünger Lediger Waffen Schmidt undt Burger allhier, H. Johann Peter Remes, Burgers vnd Waffenschmidts allhier ehel. Sohn vndt Jungfrau Anna Maria Blindin, Johann Georg Blinden gewesenen Burgers vndt Weißgerbers allhier Nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Peter Romes als hochzeiter, Anna Maria Blindin hochzeiter (i 163)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 64-v, n° 25) aô 1736 den 6. Junÿ Seind nach Zweÿmahliger außruffung nemlich Festo Trinitatis et Dom. I. Trinitatis in der Kirchen Zum Alten S Peter ehl. copulirt und eingesegnet worden Johann Peter Remus der Ledige Waffenschmidt und burger allhier, H Johann Peter Remuß, Statt waffenschmitts und burgers allhier und Anna Margaretha Bestin ehl. Sohn und Jungfr. Anna Maria Weÿl. Johann Georg Blinden geweßenen weißgerber und burgers allhier und Anna Maria Heckmännin nachgelaßene ehl tochter (i 66)

Samuel Philippe Mohr devient tributaire chez les Maréchaux le 3 mars 1759 après être devenu bourgeois (les registres de bourgeoisie manquent pour 1759)
1759, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 88) Donnerstags d. 3.ten Maÿ 1759. – Evangelischer neuer Leibzünfftiger
Samuel Philipp Mohr, der Waffenschmid von Saarbrücken gebürtig, stehet vor und bitt, man wolle ihn dißorths Vor einen Leibzünfftigen auff: und annehmen, producirt Cantzleÿ und Stallschein dedatis 24.ten Xbris 1758. et 19.ten Martÿ 1759.
Erkannt, Willfahrt, dt. 3. lb. 16 ß d

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau qui appartient aux enfants du premier mariage de l’épouse
1759 (23.10.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 263) n° 783-b
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenachtbare Herr Samuel Philipp Mohr, der Waffenschmid und die Viel Ehren und tugendsame Frau Anna Maria geb. Blindin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und sich vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung paragrapho quarto vor unverändert vorbehalten haben, fleißig inventirt und ersucht durch diesenbe undt Zwar Sie die Ehefrau beÿständl. des Wohl Ehrengeachten Meister Johann Friderich Butz, des Schneiders und burgers allhier (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 23.ten Octobris Anno 1759.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau gelegenen dißorths Ehefrauen Kindern Erster Ehe Zugehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Wÿdumb Welchen die Ehefrau Zeit leben Zu genießen. Nehml. es hat weÿl. Mr Joh: Peter Römus, der gewesene waffenschmid und b. allh. nun seel. eingangs gemeldeter Ehefrauen als seiner hinderbliebenen Wittib in seinem auffgerichteten Codicillo §° 2.do den general nutz und Nießbrauch seiner Verl. Zeit lebens verordnet (…)
Summa summarum der Ehefrauen in den Ehestand zugebrachten Vermögens 429 lb – Schulden 287 lb, Nach deren Abzug 142 lb -denen beÿzurehcnen die helffte ane denen haussteuren 15 lb, der Ehefrauen sammenthfft in den Ehestand Zugehörige Nahrung 158 lb

La tribu du Miroir inflige une amende à Samuel Philippe Mohr parce qu’il fait commerce de pelles provenant de la fonderie de Sarrebruck. Il devra vendre les pelles saisies soit à leur précédent propriétaire soit à un marchand de Strasbourg
1772, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 75-v) Donnerstags, den 2. Aprilis 1772 – Waffenschmid gestraft
In Sachen H. Daniel Bernhard Städel, des hiesigen Handelsmanns, Vor sich und im Namen aller übrigen Hh. Eisenhändler alhier, Klägers, an einem, entgegen und wider Mr Samuel Philipp Mohr, den hiesigen Burger und Waffenschmid, Beklagten, am andern Theil,
auf eingeführte Klag, daß er Mohr mit Eisen und Eisenwaar handle, so ihm als einem Handwercksmann nicht erlaubt ist, mit angehencktem bitt, denselben der Ordnung gemäß abzustrafen, ref. exp. anbei zu verordnent, daß die in dem Kaufhaus saisirte, in sieben Päcken bestehende zween Centner Sandschauflen etwa der durch den auf der Saarbrücker Eisenschmeltz wohnhaffte, M. Bapst, als Vormaligen Eigenthümer, oder durch den Beklagten an niemand anders, als an hiesige Kaufleut verkauft werden, Löbl. Stadt aber des schuldigen Zolls halben ihre Rechte Vorbehalten bleiben sollen, das beklagten Geständnis und Erklärung, daß er dergleichen Schauflen nicht so wolfeil verfertigen, als gemacht von der Schmelz lüfferen könne, er auch deßfalls berechtiget zu seÿn glaube, mit bitte, ihn von der Anklag und Erstattung derer Unkosten nicht nur zu entschlagen, sondern Viemehr die in sein Handwerck laufende rohe und verarbeitete Waar ungehindert hieher kommen zu lassen, ist nach all übrigen angehörten Vor- und Anbringen auch eingesehenen Ordnungen
Erkannt, daß Beklagter wegen gethanen Eingriff in die Handlungun 5 Pfund Straf und in die auf 1 lb 18 ß gesetzte Unkosten, vorbehältlich der von seiten des Kaufhauses deßfalls zu machen habenden Forderung, fällig zu erachten, anbei Zu verordnen seÿe, daß die in dem Kaufhaus liegende sieben Päck Schauflen an niemand anders, als entweder an obigen Bapst von Saarbrücken ausgelüfert, oder an hiesige Hh. Handelsleut verkauft werden sollen.

Anne Marie Blind meurt en 1783 en délaissant cinq enfants de son premier mari. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient aux héritiers à la Krutenau. La masse propre aux héritiers s’élève à 469 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 464 livres, le passif de 1 201 livres.
1783 (4.4.), Not. Zimmer (6 E 41, 1430) n° 578
Inventarium über Weÿland Frn. Annä Mariä gebohrner Blindin Mr Samuel Philipp Mohr des Waffenschmids und burgers allhier gewesener Ehefrauen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1783. -nach ihrem den 16. Martÿ dieses Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen habe (…) So geschehen allhier zu Straßburg den 4. Aprill 1783.
Die Verstorbene Hat ab intestato Zu ihren einigen Erben hinterlaßen. 1° H Johann Peter Römus, Capitaine d’Artillerie, so abwesend in deßen Namen hiebeÿ erschienen hernachgemelter Hr Johann Jacob Remus, deßen eheleiblicher bruder, so von demselben hierzu bevollmächtiger Zuseÿn declarirt, 2° Fr. Anna Maria gebohrne Römussin, H Martin Oberlin des Schiffmanns und burgers allhier Ehegatten, beÿständlich deßelben hiebeÿ Zugegen, 3° H. Johann Jacob Römiis, Waffenschmidt und Burger allhier hiebeÿ Zugegen, 4° Fr. Maria Elisabetha gebohrne Römusin, H Benedict Bamberger des Mahlers und burgers allhier Ehefrau beÿständlich ihres Ehemanns hiebeÿ Zugegen, 5° Fr. Maria Magdalena gebohrne Römussin, H Israel Breuning des Mezgers und burgers alhier Ehefrau beÿständlich ihres Ehemanns hiebeÿ Zugegen Alls fünf ihr der verstorbenen in erster Ehe mit weiland Johann Peter Römus gewesenen Waffenschmidts und burgers allhier ehelich erzeugte und Zu gleichen Antheilen ab intestato nachgelaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane der Krautenau gelegenen und hernach beschriebener eigenthümlichen behausung befunden worden, wie folgt
Ergäntzung der Erben stehend dieser Ehe abgegangenen unveränderten Guts, Vermög Inventarii über der verstorbenen Frn Mohrin und ihres hinterbliebenen Witwers einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch weiland H Not. Frantz Heinrich Dautel in A° 1729. errichtet
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der vor weiland H. Not. Frantz Heinrich Dautek den 14.ten Augusti 1758. mit einander auffgerichteten Eheberedung
Der Erben unveränderten Vermögens, Sa. Kleidung und weis Gezeugs 23, Sa. Werckzeugs Zum Waffenschmidt handwerck gehörig 25, Sa. leerer Faß 4, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring und Geschmeid 4, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung (868, Abzug 1029, übertrift um 160), Summa summarum 90 lb – Schulden 560, Der Erben unverändert Passiv onus 469 lb
Diesemnach wird auch des Wittibers unverändert und das gemein und theilbar Guth unter einem Titul und Mass als sein des Wittibers Nahrung gehörig, beschrieben, maßen die Kinder und Erben auf die theilbare Nahrung gäntzlichen verzug thun und soclhe dem Wittiber tam active quam passive überlaßen, Sa. haußraths 67, Sa. Waar und Werckzeugs zum Waffenschmidts handwerck gehörig 49, Sa. leerer Faß 3, Sa. Silbers 3, Sa. golds 8, Sa. Schulden 331, Summa summarum 464 lb – Schulden 1201 lb, Passiv onus 737 lb
Mehr Schulden dann guth 1207 lb – Zweiffelhaffte Schulden in der Erben unveränderte Nahrung zugeltend 119, Zweiffelhaffte Schulden in des Wittiber Nahrung Zahlbar 20 lb
Copia der Eheberedung (…)
Declaratio und respective Vergleich die sowohl Vätter als Mütterliche Verlaßenschafft betreffend – Straßburg den 8. Augusti 1783.
Copia Übergaab und Annahm der von der verstorbenen Fr. Mohrin bis an ihr Lebens Ende wÿdems weis genoßener und inter denen Erben bis dahuer gemeinschafft verbliebenen behausung und Zugehörden (…) ane der Krautenau – Straßburg den 8. Augusti Anno 1783.

Anne Marie Blind meurt à l’âge de 71 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1780-1788 f° 47-v n° 10)
Im Jahr 1783, Sonntag den 16. Martÿ morgens nach Zehen Uhr starb allhier Frau Anna Maria Mohrin Herrn Samuel Philipp Mohr, des Waffenschmidts und burgers allhier gewesene Ehefrau, welche vorhin ehelich Verbunden war mit Weiland Herrn Johann Peter Röhmes dem gewesen. Waffenschmidt und burger allhier, Ihr entseelter Leichnam wurde Dienstag den 18. Ejusdem nach gehaltener Leichenrede in der Kirche Zu St: Wilhelm nachmittag um dreÿ Uhr auf dem Gottesacker S. Galli Christlich Zur Erden bestattet, ihres Alters 71 Jahr weniger 1 tag, Ihre Eltern waren weiland Herr Johann Georg Blind gewesener weis gerber und burger allhier und weiland Frau Anna Maria eine gebohrne Heckmännin [unterzeichnet] Samuel Philipp Mohr als wittiber, Joh: Jacob Römes als Sohn (i 50)

Samuel Philippe Mohr fait vendre du mobilier devant la maison voisine du poêle des Pêcheurs
1783 (10.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1431) n° 599
Verkauf- und Erlös- Register über Hernachbeschriebene Mr Samuel Philipp Mohr, dem Waffenschmied und Burger alhier Zu Straßburg eigenthümlich zuständig geweste und offentlich versteigte Mobilien und Effecten, auffgerichtet Anno 1783.
vor einer neben E. E. Zunft der Fischer Zunftstube gelegenen behausung versteigt und dem meistbietenden überlaßen

Samuel Philippe Mohr se remarie en 1787 avec Anne Barbe Oberlin, fille du batelier Martin Oberlin : contrat de mariage, célébration
1787 (16.11), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe Herr Samuel Philipp Mohr, der Wittiber, Waffenschmidt und Burger allhier Zu Straßburg, als Bräutigam ane Einem,
So dann Jungfrau Anna Baebara Oberlinin, weiland Herrn Martin Oberlin geweßenen Schifmans und auch Burgers dahier mit fraun Margaretha gebohrner Ulrichin ehelich erzeugte majorenne Tochter, hierzu mit Herrn Johann Jacob Ulrich,dem Schifman und Burger allhier ihrem annoch ohnentledigten Vogt Verbeistandet als Braut ane dem Andern Theil
Straßburg auf freitah den 16. Novembris im Jahr 1787. [unterzeichnet] Samuel Philipp Mohr Als breÿdig Kamm, Anna Barbra Oberleren als Braub

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 13)
Im Jahr 1787 (…) Dienstag den Vierten ejusdem [Novembris] morgens um acht Uhr eben daselbst ehelich eingesegnet worden Herr Samuel Philipp Mohr, der Verwittibte Waffenschmidt und burger allhier welcher Vorhin ehelich Verbunden war mit weiland Frau Anna Maria gebohrner Blindin, und Jungfrau Anna Barbara Oberlinin, weiland Herrn Johann Martin Oberlin des gewesenen Schiffmanns und burgers allhier mit Frau Anna Margaretha gebohrne Ulrichin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Samuel Philipp Mohr als hochzeiter, Anna Barbara Oberlinin als hoch Zeitterin (i 14)

La maison de Samuel Philippe Mohr est vendue par adjudication judiciaire à l’huissier Martha

1803 (12 brumaire 12), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 13 n° 122
Audience du 14 fructidor 11. Entre les Cit. Louis Spielmann, Jean Leonard Froereissen et Jean Georges Hebeisen en qualité d’administrateur de la fabrique du Temple neuf, demandeurs en expropriation forcée comparant par le C. Kern avoué d’une part et Samuel Philippe Mohr taillandier a Strasbourg defendeur defaillant d’autre part
Cit. Martha huissier
Une Maison avec boutique de taillander et petite cour y attenant aisances appartenances et dépendances sise a Strasbourg quay des Bateliers N° 35, d’un côté Daniel Diebler, d’autre la rue des pêcheurs, pardevant ledit quay, parderrière Nicolas Pierlot, Evalué en produit net à 52 fr, Mise à prix par la partie poursuivante 1000 fr – adjugée 4725 francs

Originaire de Sélestat, l’huissier François Joseph Martha épouse en 1802 Marie Françoise Bægert, d’Obernai
Mariage, Obernai (f° 8-v )
Du 5° jour du mois de Ventôse l’an X de la République française. Acte de mariage de François Joseph Martha agé de 25 ans, né à Schlestatt le 18 mars 1776, domicilié à Strasbourg, huissier audiencier au Tribunal civil séant à Strasbourg, fils légitime de Jacques Martha, propriétaire, et d’Anne Marie Klinger conjoints domiciliés à Schlestatt & de Marie Françoise Baegert agée de 25 ans, née à oberné le 2 septembre 1776, domiciliée en cette ville, fille légitime de Léonard Baegert propriétaire et de Françoise Dietrich Conjoints domiciliés à oberné (signé) Martha, fracisca Bægert (i 5)

Registre de population 600 MW 55 (1808 sqq), Rue du Dôme n° 25, p. 357 (i 43)
Martha, Joseph, 27, huissier audiencier, né à Sélestatt, (à Str. depuis an V), (auparavant) Homme de sel 8, Entré le 14 brum. XIII – délogé hotel du trib. Commerce
id. née Bögert, Françoise, 26, Epouse, née à Obernai, (à Str. depuis an VI)
idem, Charles Auguste, né le 13 vend. XI, fils, né à Strasbourg
idem Jean Léonard, né le 26 prai. XII, fils, Strasbourg

François Joseph Martha meurt en 1865 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants
1865 (3.8.), M° Keller
Inventaire de la succession délaissée par François Joseph Martha, propriétaire rentier à Strasbourg, décédé le 18 août 1864, à la requête de 1) Benjamin Linder, exécuteur testamentaire 2) Auguste Martha, propriétaire à Strasbourg, 3) Félix Victor Martha Becker comte de Mons, rentier à Aubriat, 4) Marie Françoise Adélaïde Martha, épouse de Jules Augustin Coumes, ingénieur en chef des ponts et chaussées à Strasbourg, 5) Marie Antoinette Pauline Martha, veuve de Charles Voelcker à Lahr, 6) Victor Noetinger, notaire comme maître des droits d’Anna Linder sa femme, 7) Nicolas Jules Linder, conseiller de préfecture à Nice
acp 545 (3 Q 30 260) f° 95 du 9.9. (succession déclarée le 27 janvier 1866)
Succession, mobilier 8425, argent 20.103, 181 obligations Ville de Strasbourg 90.500, une obligation du crédit foncier de France 500, 320 de rentes 3% 7205, 180 de rentes 3% 4050, 108 de rentes 3% , 92 de rentes 3%, 90 de rentes 3% 1940, intérêts 125, total 307.025
9 ha 69. 67 terres ban de Nordhausen
1 ha 96 12 terres ban de Westhausen et Sand
20 ha 31 7 bans de Bolsenheim, Schaeffersheim et Uttenheim
5 ha 72 95 terre ban de Gougenheim, 8 ha 9 41 terre dit ban
7 ha 65 terre ban de Dossenheim
33 ares terres ban de Plobsheim
Une maison à Kœnigshoffen
53 ares 30 prés à la Robertsau
55 ares terres bans de Strasbourg
une rente emphythéotique de 9 h 39 50 froment biens à Dossenheim
une rete de 4 h 65 froment biens à Quatzenheim
Il a été remis à Auguste Martha une somme de 5000 francs à valoir sur ses droits héréditaires

Le 23 août – Dépôt du testament olographe de François Joseph Martha
acp 545 (3 Q 30 260) f° 59-v du 24.8.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 142 (3 Q 31 641) f° 52-v du 24.8. 1865
Testament du 15 juin 1865 – François Joseph Martha. Dans la vue de prévenir toutes dissensions de famille et de simplifier le partage des biens composant ma succession, j’ai fait les dispositions suivantes. 1° Tous mes enfans ayant reçu, outre la part de succession maternelle revenant à chacun d’eux, un avancement égal sur ma succession, j’interdis toute répétition et toute action en rapport ou compte contre eux à ce sujet (…) 3° Je nomme M. Linder, mon gendre, en ville administrateur provisoire de ma succession (…)

Notoriété (deux des héritiers sont les enfants de Benjamin Linder et de Marie Catherine Martha)
1866 (25.1.), M° Keller
Notoriété constatant que le Sr François Joseph Martha est décédé à Strasbourg le 18 août 1865 laissant ses six enfants pour héritiers
acp 550 (3 Q 30 265) f° 35 du 27.1.

Liquidation de la succession
1865 (30.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 143 (3 Q 31 642) f° 26 du 2.1.1866
Liquidation et partage de la succession délaissée par François Joseph Martha, vivant rentier à Strasbourg, décédé le 18 août 1864, entre 1) Auguste Martha fils, propriétaire à Strasbourg, 2) Félix Victor Martha Becker comte de Mons, rentier à Aubriat, 3) Marie Françoise Adélaïde Martha, épouse de Jules Augustin Coumes, ingénieur en chef des ponts et chaussées à Strasbourg, 4) Marie Antoinette Pauline Martha, veuve de Charles Voelcker en son vivant manufacturier à Lahr (Bade), 5) Anna Linder épouse de Victor Noetinger, notaire à Strasbourg, 6) Nicolas Jules Linder, conseiller de préfecture à Nice domicilié à Strasbourg
Masse à partager, mobilier 3404, argent 20.103, 181 obligations de l’emprunt de la Ville de Strasbourg 90.500, intérêts 514, une obligation du crédit foncier de France 500, une inscription de rente 3% 7273, une ä 4110, une rente 4 ½ 2313, une rente 4 ½ 1928, créances sur la maison David Voelcker de Lahr sur compte courant 214.859, une somme (…) 9100
prix d’une maison à Kœnigshoffen 2300, immeubles vendus 85.500, 99.000, 17.980, 14.400, 23.500, 3225, 4550, rente emphythéotique 8625, argent 500, rapport du Sr Martha Becker 6000 – Total 773.505, soit 1/5 154.701

Inventaire dressé après la mort du locataire Antoine Berzat, fabricant de chandelles

1805 (22 frimaire 14), Strasbourg 14 (28), Not. Lex n° 5325
Inventaire de la succession d’Antoine Berzat, fabricant de chandelles – à la requête de Marguerite Sophie née Chaubert la veuve tutrice naturelle de Sophie âgée de 3 ans, Marie Celestine âgée de 7 mois, en présence de Jules Volmer Marchand parfumeur
au logement que la veuve occupé quai des Batelliers n° 35
actif 2610 fr, passif 4696 fr, déficit 2086 fr
Contrat de mariage M° Lex – Cit. Antoine Berzat natif de Montagni département du Rhône et Loire, fils de feu Jacques Berzat marchand et Anne Damas ses père et mère présentement fabricant de chandelles à Strasbourg, Marguerite Sophie Chaubert native de Nancy département de la Meurthe fille de Pierre Chaubert marchand chandellier et D° lhuillier, le 1 nivose 12
Enregistrement, acp 98 F° 56 du 2 ni

François Joseph Martha vend la maison au cordonnier Nicolas Gœddelmann

1808 (1.2.), Strasbourg 12 (17), Not. Wengler n° 2985
François Joseph Martha huissier audiencier près le Tribunal Civil demeurant rue du Dome n° 25
à Nicolas Goettelmann cordonnier demeurant rue des bouchers n° 47
Une maison avec petite cour Pompe Tréfond ses appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des bateliers n° 35, d’un côté une avance et attenante en partie au Sr François Stutel maître chandellier, d’autre le cul de sac des pêcheurs, devant ledit quai, derrière Nicolas Pierlot – acquis de Samuel Philippe Mohr, taillandier sur lequel elle a été vendue par expropriation forcée à la barre du Tribunal Civil le 14 fructidor 11n transcrit au bureau des hypothèques volume 13 n° 122 – moyennant 4200 francs
Enregistrement, acp 104 f° 146 du 1.2.

Originaire de Gommersheim près de Landau en Palatinat, Jean Nicolas Gœddelmann épouse en 1799 Marguerite Barbe Debus, fille du jardinier Jean Georges Debus de la Robertsau
Mariage, Strasbourg (n° 165)
Cejourd’hui 20° Pluviôse l’an VII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Nicolas Goeddelmann, âgé de 25 ans, cordonnier, domicilié en cetet commune depuis deux ans six mois, natif de Gommersheim, Département du Mont-Tonnère, fils d’André Goeddelmann cultivateur audit lieu & de feuë Marie Barbe Renner, d’autre part Marguerite Barbe Debus âgée de 24 ans, domiciliée en cette commune, native de la Rupersau municipalité de Strasbourg, fille de feu Jean Georges Debus, jardinier audit lieu, et de Marie Salomé Klugshertz (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 13 août 1773 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 29 janvier 1775 (signé) Johann Nicolaus Göttelmann, Margaretha Barbara Debusin (i 88)

Jean Nicolas Gœddelmann se remarie en 1826 avec Marguerite Elisabeth Wintersinger, veuve du relieur David Ziegler et fille du garçon batelier Jean Jacques Wintersinger
1826 (29.11.), Strasbourg 2 (60), Me Weigel n° 4487
Contrat de mariage – Jean Nicolas Göddelmann, cordonnier veuf de Marguerite Barbe Debus
Marguerite Elisabeth Wintersinger veuve de David Ziegler relieur
Enregistrement, acp 181 F° 109-v du 5.12. – sous réserve d’apports toute la communauté appartient au mari

Mariage, Strasbourg (n° 462)
Acte de mariage célébré le 14 décembre 1826, Jean Nicolas Goeddelmann, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 août 1773 à Gommersheim (Bavière rhénane) domicilié à Strasbourg, Cordonnier, veuf de Marguerite Barbe Debus décédée en cette ville le 16 août 1822, fils de feu André Goeddelmann cultivateur audit Gommersheim et de feu Anne Barbe Renner, Marguerite Elisabeth Wintersinger, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 septembre 1782 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de David Ziegler, relieur décédé en cette ville le 20 février 1824, fille de feu Jean Jacques Wintersinger garçon batelier décédé en cette ville le 24 germinal an V et de feu Catherine Madeleine Brodaug décédée en cette ville le 22 fructidor an IV [unterzeichnet] Johann Nicolaus Göddelmann, Margaretha Elisabetha Ziegler gebohrne Windersinger (i 29)

Inventaire dressé après la mort du locataire Charles Frédéric Weiler, cafetier

1825 (28.6.), Strasbourg 7 (70), Me Stoeber n° 8299
Inventaire de la succession de Charles Frédéric Weiler célibataire et cafetier, décédé le 17 juin dernier – à la requête de 1. Jean Guillaume Weiler, aubergiste demeurant à Thiengen, baillage de Fribourg Grand Duché de Baden, frère germain du défunt, 2. Frédéric Kohler, employé à l’hôpital militaire, père tuteur naturel de sa fille Amélie procréée avec Catherine Elisabeth Weiler sœur du défunt
dans la demeure du défunt quai des Bateliers n° 35
mobilier, dans la salle de café, dans le vestibule, dans la cuisine, dans la cour, dans la chambre à coucher du défunt, dans la chambre du marqueur au grenier, dans la cave, dans la chambre à côté de celle mortuaire 2501 fr, dettes 15.208 fr
Enregistrement, acp 174 F° 12-v du 7.7.

Jean Nicolas Gœddelmann meurt en 1827 en délaissant quatre enfants

1827 (1.8.), Strasbourg 2 (62), Me Weigel n° 4870
Inventaire de la succession de Jean Nicolas Goeddelmann, cordonnier décédé le 19 juillet dernier et de la succession de Marguerite Elisabeth Wintersinger veuve en premières noces de David Ziegler, relieur, et en secondes de Jean Nicolas Goeddelmann, décédée le 21 juillet dernier – à la requête de 1. Marie Marguerite Goeddelmann femme de Frédéric Pflaum, relieur, 2. Salomé Goeddelmann célibataire âgée de 25 ans, Frédéric Pflaum tuteur principal de 1. Nicolas Goeddelmann, compagnon cordonnier âgé de 19 ans et Barbe Eléonore Goeddelmann âgée de 9 ans, héritiers procréés en premières noces avec Marguerite Barbe Debus
Jean Valmy, passementier, tuteur principal de Sophie Ziegler âgée de 15 ans fille du premier lit de la défunte – Contrat de mariage reçu Weigel notaire à Strasbourg le 29 novembre 1826

meubles dans la petite boutique dans différents appartements de la maison
la moitié par indivis 1. à une maison petite cour, pompe, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg au quai des Bateliers n° 35, formant d’un côté une avance attenant en partie à François Sturm, chanvrier, d’autre le cul de sac dit des Pêcheurs, devant le quai, derrière Nicolas Pierlot – acquise pendant la communauté avec sa première femme de François Joseph Martha, huissier audiencier au tribunal civil suivant acte reçu Wengler notaire le 1 février 1808, Ledit Martha l’avait acquise de Samuel Philippe Mohr, taillandier, suivant jugement d’adjudication au tribunal civil le 14 fructidor 11, transcrit au bureau des hypothèques volume 13 n° 122,- estimée 2100 fr – terres 150 fr, total des immeubles 2250 fr
propre de la défunte, apports 800 fr, passif 120 fr ; propre du défunt, meubles 602 fr, créances 300 fr ; total de l’actif 3152 fr, passif 6396 fr
Enregistrement, acp 185 F° 12 du 7.8.

Marie Marguerite Göddelmann, femme du relieur Frédéric Pflaum, vend son quart de maison à son frère Nicolas Gœddelmann

1830 (23.12.), Strasbourg 2 (71), Me Weigel n° 6822
Marie Marguerite Göddelmann épouse de Frédéric Pflaum, relieur
à Nicolas Göddelmann cordonnier
le quart par indivis appartenant à la venderesse colicitante 1. dans une maison située à Strasbourg au quai des Bateliers n° 35 d’un côté le cul de sac des Pâcheurs, d’autre François Stutel marchand de chandelles, devant le quai – de la succession de Jean Nicolas Göddelmann, cordonnier décédé le 19 juillet 1827 en laissant pour héritiers pour un quart la D° Pflaum, Salomé, Nicolas et la mineure Barbe Eléonore, suivant inventaire dressé par M° Weigel le 1 août 1827, acquis de Joseph Martha, huissier au tribunal civil par acte reçu Wengler notaire le 1 février 1808. Ledit Martha l’avait acquise de Samuel Philippe Mohr, taillandier, suivant jugement d’expropriation rendu au tribunal civil le 14 fructidor 11, transcrit au bureau des hypothèques volume 13 n° 122
2. 15 ares ban de la ville canton Rheinziegeloffen – 1825 fr
Enregistrement, acp 202 F° 37-v du 24.12.

Nicolas Gœddelmann épouse en 1833 Barbe Stoltzer, originaire de Griesheim (près d’Offenbourg)
Mariage, Strasbourg (n° 396)
Du 17° jour du mois d’octobre 1833 à dix heures du matin, Acte de mariage de Nicolas Goeddelmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 mai 1808 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de feu Nicolas Goeddelmann, Cordonnier décédé en cette ville le 19 juillet 1827 et de feu Marguerite Barbe Debus, décédée en cette ville le 26 août 1822, et Barbe Stolzer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 30 novembre 1807 à Griesheim, grand Duché de Bade, domiciliée à Griesheim, fille de Martin Stolzer, Cultivateur, et de Victoire Schneider, conjoints domiciliés à Griesheim ci présents et consentants (signé) N Göddelmann, Barbara Stolzer (i 37)

Nicolas Gœddelmann meurt sans enfant en 1841, propriétaire de la moitié de la maison

1841 (1.7.), Strasbourg 12 (154), Me Noetinger n° 13.605
Inventaire de la succession de Nicolas Goettelmann
fut présente dame Barbe Stoltzer veuve de feu le sieur Nicolas Goettelmann, cordonnier demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de légataire universelle dudit sieur Nicolas Goettelmann son mari décédé à Strasbourg le 4 février 1841, aux termes du testament public du dit défunt reçu par M° Noetinger l’un des notaires soussignés en présence de quatre témoins le 4 février 1839, enregistré le 22 février dernier, Laquelle désirant constater par acte authentique l’importance de la succession de son dit défunt mari, a déclaté que cette succession se compose activement et passivement ainsi qu’il suit, faisant observer au préalable qu’elle était mariée avec le défunt sous le régime de la communauté légale, n’ayant pas fait de contrat de mariage

Meubles et effets 465, garde robe 78, créance de la communauté 988
Maison à Strasbourg. Il dépend de la succession la moitié par indivis d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 35 d’un côté le cul de sac des pêcheurs de l’autre François Stutel marchand de chandelles. Cette maison est évaluée à un revenu annuel de 175 francs représentant un capital de 3500 francs
Immeuble au ban de Strasbourg. Il dépend de la succession la moitié par indivis de 15 ares de terres sis au ban de Strasbourg canton beim Rheinziegelofen (…) La totalité de ces immeubles dépendait de la succession de feu Jean Nicolas Goettelmann vivant cordonnier à Strasbourg, père du défunt mari de la comparante. Celui-ci en a recueilli un quart dans la succession de sondit père dont il était héritier pour pareille portion. L’autre quart a été acquis par lui de Marie Marguerite Goettelmann sa sœur épouse de Frédéric Pflaum remlieur à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Weigel Notaire à Strasbourg le 23 novembre 1830.
Passif, néant. En résumé, la succession se compose 1° de la moitié du mobilier de la communauté 232, 2° de la moitié de la créances 494, 3° de la garde robe 78, total de la masse mobilière 804
4° de la moitié de la maison 3500, 5° de la moitié de la pièce de terre 200, Total général 4504 francs (signé) Barbar Stotzer
acp 289 (3 Q 30 004) f° 34-v

1841, M° Noetinger
Testament du 5 février 1839 par lequel Nicolas Goettelmann cordonnier décédé à Strasbourg le 4 du courant institue sa femme Barbe Steltzer pour sa légataire universelle en pleine propriété
acp 285 (3 Q 30 000) f° 28 du 22.2.

Barbe Stoltzer devient seule propriétaire de la maison en achetant les parts de deux sœurs de son mari défunt.

1841 (5.8.), Strasbourg 12 (155), Me Noetinger n° 13.758
du 5 août 1841 – Fut présente Dlle Barbe Eleonore Goeddelmann, majeure demeurant à Strasbourg, agissant tant en son propre nom qu’au nom et comme mandataire de dame Salomé Goeddelmann épouse du sieur Philippe Voelmy, boucher, demeurant à Berlin, (a vendu)
à dame Barbe Stoltzer, veuve de feu le sieur Nicolas Goeddelmann cordonnier à Strasbourg, elle y demeurante acquéreuse ci présente et acceptant
La moitié par indivis des immeubles ci-après désignés dont l’autre moitié appartient déjà à l’acquéreuse ainsi qu’il sera expliqué ci-après, savoir 1° une maison avec appartenances et appartenances sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 35, tenant d’un côté au cul de sac des pêcheurs, de l’autre à François Stutel, marchand de chandelles donnant par devant sur le quai
2° et environ 15 ares de terre arable au ban de Strasbourg canton dit beim Rheinziegelofen (…). Ces immeubles dépendaient de la succession de feu Jean Nicolas Goeddelmann vivant cordonnier à Strasbourg qui a laissé pour seuls héritiers chacun pour un quart ses quatre enfants savoir 1° deme Marie Marguerite Goeddelmann épouse de Frédéric Pflaum relieur à Strasbourg 2° le Sr Nicolas Goeddelmann mari de l’acquéreuse, 3° la dame Voelmy, 4° et la dlle Goeddelmann comparante, ainsi qu’il résulte de l’inventaire après le décès dudit défunt dressé par M° Weigel notaire à Strasbourg le premier août 1827. La dame Pflaum a vendu sa part indivise dans lesdits immeubles à son frère Nicolas Goeddelmann mari de l’acquéreuse cuisine contrat passé devant ledit M° Weigel le 23 décembre 1830. Ledit Sr Nicolas Goeddelmann est décédé à Strasbourg ke 4 février dernier après avoir institié pour sa légataire universelle la dame Barbe Stoltzer son épouse aux termes de son testament public reçu par M° Noetinger l’un des Notaires soussignés le 4 février 1823 enregistré à Strasbourg le 22 février dernier. Enfin au moyen de la présente licitation, la dame veuve Goeddelmann se trouve seule propriétaire de la totallité des immeubles susdésignés – pour le prix de 3388 francs
acp 290 (3 Q 30 005) f° 4-v

Barbe Stoltzer hypothèque la maison au profit du propriétaire Jacques Gustave Albert Gæckler

1852 (19.3.), Strasbourg 4 (108), Not. Lauth n° 5175
Obligation du 19. Mars 1852 – A comparu Dame Barbe Stoltzer, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve sans enfans du sieur Nicolas Goeddelmann en son vivant cordonnier en la même ville (a reconnu devoir)
à M. Jacques Gustave Albert Gaeckler, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 6000 francs
hypothèque spécialement une maison sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 35, avec droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté au sieur François Stutel, marchand de chandelles, de l’autre au cul de sac des pêcheurs donnant par devant sur le quai. (…)
Déclare la débitrice que cet immeuble lui appartient en toute propriété, savoir moitié pour l’avoir recueilli dans la succession de son défunt mari susnommé qui est décédé sans délaisser d’héritiers à réserve & qui l’a institué sa légataire universelle aux termes de son testament public dressé par M° Noetinger, notaire à Strasbourg, le 4 février 1839, enregistré, et l’autre moitié au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de Dlle Barbe Eléonore Goeddelmann, majeure, demeurant à Strasbourg et de dame Salomé Goeddelmann épouse du sieur Philippe Voelmy, boucher, demeurant à Berlin, aux termes d’un contrat de vente reçu par ledit M° Noetinger le 5 août 1841, enregistré. Feu le Sr Goeddelmann, mari de la débitrice, avait recueilli la moitié de sa moitié de cet immeuble dans la succession de son père le sieur Jean Nicolas Goeddelmann, vivant cordonnier à Strasbourg, et avait acquis l’autre quart de sa sœur dame Marie Marguerite Goeddelmann épouse du sieur Frédéric Pflaum, relieur à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Weigel, notaire à Strasbourg, le 23 décembre 1830.
Cet immeuble avait dépendu de la succession du sieur Nicolas Goeddelmann, père et après son décès était échu à ses quatre enfants le sieur Goeddelmann mari de la débitrice, Dlle Barbe Eleonore Goeddelmann, la dame Voelmy et la dame Pflaum, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé par le dit M° Weigel le premier août 1827. Déjà du vivant du sieur Goeddelmann père, l’immeuble hypothéqué était grevé d’une somme de 3160 francs (…)

Barbe Stoltzer hypothèque la maison au profit du propriétaire Philippe Jacques Rasp

1854 (31.7.), Strasbourg 4 (111), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 6623
Obligation du 31 Juillet 1854 – A comparu Dame Barbe Stoltzer, mercière, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve sans enfans du sieur Nicolas Goeddelmann, en son vivant cordonnier en la même ville (reconnaît devoir)
à M. Philippe Jacques Rasp, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 600 francs
hypothèque spécialement une maison sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 35, avec droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté au sieur François Stutel, marchand de chandelles, de l’autre au cul de sac des pêcheurs donnant par devant sur le quai. (…)
Déclare la débitrice que cet immeuble lui appartient en toute propriété ainsi qu’elle en a justifié à M. Rasp qui le reconnaît, et qu’il est grevé (…)

Barbe Stoltzer hypothèque la maison au profit de l’agent d’affaires Henri Grombach

1854 (14. 8.br), Strasbourg 4 (111), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 6724
Obligation du 14 octobre 1854 – A comparu Dame Barbe Stoltzer, mercière, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve sans enfans du sieur Nicolas Goeddelmann, en son vivant cordonnier en la même ville (reconnaît devoir)
à M. Henri Grombach, agent d’affaires demeurant & domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 1020 francs
hypothèque spécialement une maison sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 35, avec droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté au sieur François Stutel, marchand de chandelles, de l’autre au cul de sac des pêcheurs donnant par devant sur le quai. (…)
Déclare la débitrice que cet immeuble lui appartient en toute propriété ainsi qu’elle en a justifié à M. Grombach qui le reconnaît, et qu’il est grevé (…)

Barbe Stoltzer loue la maison à l’agent d’affaires Jacques Luck en s’y réservant un logement

1856 (21.8.), M° Roessel aîné
Bail – Barbe Stoltzer veuve de Nicolas Goettelmann vivant cordonnier à Strasbourg, pour trois, six ou neuf ans du 29 septembre prochain
à Jacques Luck, agent d’affaires à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 35, moyennant un loyer annuel de 400 francs
Le 28. août 1856 – Modification du bail ci-dessus portant que la V° Goeddelmann se réserve une chambre et une cuisine dans la maison de derrière, mais sans diminution de fermage
acp 453 (3 Q 30 168) f° 17-v du 25.8.

Barbe Stoltzer expose infructueusement la maison aux enchères

1856 (9. Xbr), M° Noetinger
Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison à Strasbourg quai des Bateliers n° 35, dressé à la requête de Barbe Stoltzer veuve de feu Nicolas Goedelmann, vivant cordonnier à Strasbourg
acp 455 (3 Q 30 170) f° 94 du 16.Xbr

Barbe Stoltzer veuve de Nicolas Gœddelmann vend la maison à Abraham Weill

1857 (3. 9.br), Strasbourg 4 (115), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 8388
A comparu Dame Barbe Stoltzer, sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve sans enfans du Sr Nicolas Goeddelmann, en son vivant cordonnier en la même ville (vend)
à M. Abraham Weill, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, à ce présent et acceptant
Une maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg au quai des bateliers ancien numéro 35, nouveau N° 14, tenant d’un côté au Sr François Stutel, marchand de chandelles, de l’autre côté au cul de sac des pêcheurs et donnant par devant sur le quai. Cet immeuble inscrit à la matrice cadastrale section O Numéro 704. Sont compris dans cette vente cinq poêles en fonte et en fayence avec tuyaux et pierres (…). La venderesse est devenue propriétaire de ladite maison et de ses dépendances, savoir de la moitié pour l’avoir recueillie dans la succession de son défunt mari susnommé qui est décédé sans délaisser d’héritiers à réserve et qui l’a instituée sa légataire universelle aux termes de son testament public dressé par M° Noetinger, notaire à Strasbourg, le 4 février 1839, enregistré, et de l’autre moitié au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de Dlle Barbe Eléonore Goeddelmann, majeure, demeurant à Strasbourg et de dame Salomé Goeddelmann épouse du Sr Philippe Voelmy, boucher, demeurant à Berlin, aux termes d’un contrat de vente reçu par ledit M° Noetinger le 5 août 1841, enregistré. Feu le Sr Goeddelmann, mari de la venderesse, avait recueilli la moitié de sa moitié dudit immeuble dans la succession de son père le Sr Jean Nicolas Goeddelmann, vivant cordonnier à Strasbourg, et avait acquis l’autre moitié de sa moitié de sa sœur dame Marie Marguerite Goeddelmann épouse du Sr Frédéric Pflaum, relieur à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Weigel, notaire à Strasbourg, le 23 décembre 1830. La dame Pflaum, la Delle Goeddelmann et la dame Völmy avaient recueilli chacune un quart dudit immeuble dans la succession de M. Jean Nicolas Goeddelmann, cidessus nommé leur père, dont elles avaient été seules héritières conjointement avec le Sr Goeddelmann mari défunt de la venderesse, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par ledit M° Weigel le premier août 1827. M. Goeddelmann père avait été propriétaire de l’immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite de M. Joseph Martha, huissier à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M° Wengler, alors notaire à Strasbourg le premier février 1808. Enfin M. Martha avait acquis cet immeuble dans l’expropriation forcée poursuivie contre M. Samuel Philippe Moser, taillandier à Strasbourg, aux termes d’un jugement d’adjudication rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 14 fructidor en XI ère républicaine, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 2 brumaire suivant volume 12 numéro 122. – La présente vente a été conclue pour le prix de 7000 francs
acp 464 (3 Q 30 179) f° 25-v du 7. 9.br

Originaire de Bischheim, le marchand colporteur Abraham Weill épouse en 1836 Anne Marie Weyl d’Epfig
Mariage, Epfig (n° 21)
Le 21° jour du mois de Juillet 1836 à dix heures du matin. Acte de mariage d’Abraham Weill majeur d’ans, profession de marchand colporteur domicilié à Bischheim bas Rhin, âgé de 26 ans, né à Bischheim arrondissement de Strasbourg le 21 avril 1810 fils légitime de Lehmann Weill agé de 54 ans, marchand colporteur domicilié audit Bischheim ci présent et consentant et de feu Marie Anne Weill décédée sans profession agée de 41 ans audit Bischheim et vivant domiciliée audit lieu le 28 Xbre 1825,
Et de Anne Marie Weyl majeure d’ans, née à Epfig le 27 décembre 1811, fille légitime de feu Aron Weil décédé en cette mairie âgé de 58 ans vivant Boucher audit Epfig le 14 avril 1827 et de feue Dina Schul décédée en cette mairie âgée de 52 ans sans profession le 21 août 1826. (…) signé à l’exception de l’épouse, du troisième et quatrième temoin qui ont déclaré ne savoir écrire qu’en lettres hébraïques, (signé) Weil (i 12)

Registre de population 600 MX 303 (1850 sqq) i 121
Weil, Abraham, Bischheim 21 avril 10, h.m., propriétaire, israélite, français. – Incapable pour la liste Electorale, condamné le 3. 9.b 1855 p. la cour de Colmar à 3 mois de prison à 25 francs d’amende & les frais de procès p. abus de confiance. Réhabilité par décret impérial en date du 8 février 1867.
id. née Weil, Marianne, Epfig 11, f. m., sa femme, israélite, française
id. Aron, 37, g. son fils, israélite, français
id. Rosalie, 1° juin 41, f. sa fille, israélite, française
id. Sophie, 30 mars 43, son fils, israélite, français
id. Isaac 39, g. son fils, israélite, français – p.p. l’Amérique 1857, décédé à Donaldsonville (en Amérique) le 20 7.b 1858
Geismars, Rosalie, Epfig, 44, f. nièce, israélite, française, (à Str. depuis) 10 juillet 60, (auparavant) St Nicolas

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Madeleine Adolph, femme séparée de Xavier Metz

1859 (26. 7.br), Strasbourg 15 (100), Not. Momy (Hippolyte) n° 5717
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Adolph épouse séparée quant aux biens de Xavier Metz
L’an 1859 le Lundi 26 septembre à deux heures de l’après-midi, en la maison sise à Strasbourg, quai des bateliers n° 14 où est décédée le 7 juillet dernier dame Marie Madeleine Adolph, épouse séparée quant aux biens de Xavier Metz ci devant percepteur. A la requête de demoiselle Marie Louise Amélie Metz, en religion sœur Cléomène, sœur de la Charité de Saint Vincent de Paul présentement attachée à l’hospice des Orphelins à Strasbourg, agissant en qualité de seule et unique héritière de la dite dame Metz sa mère (…) laquelle était séparée de biens avec son mari, en vertu d’un jugement rendu contradictoirement par le tribunal civil de première instance séant à Schlestadt le 21 juillet 1842 (…) qui a reçu son exécution au moyen d’une liquidation de reprises dressée contradictoirement entre les époux Metz devant M° Zaepffel notaire à la résidence de Benfeld le 12 août 1842
Objets mobiliers 297
Immeubles, au ban de Kogenheim (2 ha 79 a 52) – Réclamations passives 2000 francs
acp 481 (3 Q 30 196) f° 84-v du 5. 8.br (succession déclarée le 14 9.bre 1859)

La maison revient ensuite au fils d’Abraham Weil, Aron Weil qui épouse en 1872 Ernestine Willard, originaire d’Ingwiller

1872 (4.11.), M° Stromeyer
Ehevertrag zwischen dem Handels-Commis Aaron Weil zu Straßburg, volljähriger Sohn des Eigenthümers Abraham Weil und Maria Anna Weyl zu Straßburg, einerseits
und der Fräulein Ernestine Willard volljährig von Ingwiller, Tochter des ehemaligen Kaufmanns Joseph Willard und der Sara Baer Wittwe des vorigen, anderselts
die Brautleute bestimmen sich die auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft
Schenkung der Eltern des Bräutigams, 1) 34 5% Obligation au porteur der Stadt Paris, Emission 1871, nach des Cours zu 260 Franks eine Werth von 8840 fr. 2) die Summ von 2600 fr. 3) Bargeld 560, 4) Mobilien zu 1000 fr. zusammen 13.000 fr.
Schenkung der Mutter der Braut, baargeld 7000 fr, Mobilien 1000, zusammen 8000 fr. Obige 7000 fr. bilden die Herausgabe einer noch nicht liquidirten vaterlichen Hinterlassenschaft-Inventar Notar Risch zu Ingwiller vom 24. März 1859.Nach Artikel 9 des Ehevertrags vermachen sich die Brautleute gegenseitig im Todesfalle die lebenlängliche Nutznießung zu Hälfte ihres Vermögens, Sind Kinder vorhanden so ist sie nichtig
acp 610 (3 Q 30 325) f° 11 du 13.11.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.