7, place du Corbeau


Place du Corbeau n° 7 – IX 232 (Blondel), O 743 puis section 18 parcelle 25 (cadastre)

Balcon dû à l’orfèvre Geoffroi Kast (1748) – Détruite par le bombardement du 11 août 1944


Les numéros 7, 8 et 9, place du Corbeau, au premier plan l’enseigne A la Renommée du bon fromage d’Albert Sieffert (vers 1930, Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 1955), façade refaite au XVIII° siècle
Photographie, vers 1910, le n° 7 est le bâtiment incurvé avec balcon, enseigne Alphonse Michel Spezereihandlung (dossier de la Police du Bâtiment
)

Le barbier Jean Hornbach doit à partir de 1560 un loyer de 5 sols pour une risberme posée sur le communal et un balcon. Inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du barbier Régnard Dietmar, la maison a un auvent de 21 pieds de long vers la place et un encorbellement de 25 pieds de long vers la rivière. Le cordonnier Laurent Dorsch est autorisé en 1605 à allonger son auvent d’un pied pour éviter que les chaussures ne soient mouillées, mais il y renonce pour ne pas avoir à régler de nouveau loyer communal. La maison appartient jusqu’en 1705 à ses descendants, le cordonnier Frédéric Reuchlin, puis les selliers Jean Henri Kamm et Geoffroi Rœderer. Si la date de 1654 citée en 1917 dans le dossier de la Police du Bâtiment correspond à une reconstruction au moins partielle, les travaux seraient dus à Jean Henri Kamm. La veuve du marchand André Jean Hutschenreuther vend en 1714 la maison au chaudronnier Jean Georges Rieger mais en redevient propriétaire pour défaut de paiement. L’orfèvre Geoffroi Kast est autorisé en 1748 à remplacer son auvent endommagé par un balcon de trois pieds de large. Le cordonnier Frédéric Kuntz remplace en 1777 un pieu pourri par un nouveau. Le juge Jean Michel Osterrieth devient propriétaire de la maison en 1795 et en transmet la propriété à sa fille célibataire Marguerite Salomé Osterrieth qui en fait donation à l’avocat Daniel Mayer avant d’être interdite.



L’îlot en 1727, face vers la place (plan-relief de 1725, Musée historique, image Jonathan Michalon)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, plan et élévations, îlot 195 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à deux étages et balcon en maçonnerie et troisième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la place se trouve de part et d’autre du repère (b) : deux portes et une fenêtre, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes. La façade vers la rivière se trouve à droite du repère (g), soit quatre niveaux à deux fenêtres chacun et toiture à deux niveaux de lucarnes
La maison porte le n° 93 du quai des Bateliers (1784-1857), le n° 46 puis le n° 7 de la place du Corbeau.


Entrée de la boutique du n° 7 à gauche, entrée de la maison à droite (1920, dossier de la Police du Bâtiment)
Toits des numéros 6 (au premier plan) à 8 (Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 1948)

Le confiseur Charles Hartschmidt achète la maison en 1831. La boutique du rez-de-chaussée est louée à des épiciers (Valentin Ziegelé en 1860 et en 1867, Xavier Adam en 1878). Emilie Pauline Hartschmidt charge en 1884 l’entrepreneur Klein (9, rue Fritz) d’aménager les combles, ce qui porte le nombre des fenêtres au troisième étage et au-delà de neuf à treize et le revenu de la maison de 225 à 245 francs. Le maire autorise les travaux bien que la maison comme ses voisines soit promise à la démolition d’après les alignements légaux. Le sous-sol vers la rivière ainsi que les trois étages vers la place sont en maçonnerie, les étages vers la rivière en pans de bois.
L’épicier Alphonse Michel en devient propriétaire au début du XX° siècle. Les démolitions dans la maison voisine (n° 8) en 1913 provoquent des mouvements dans les murs, la poutre sur laquelle repose le mur pignon menace de s’incurver. La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944. Le sol est ensuite réuni à la voie publique.


Ruines après le bombardement du 11 août 1944 (AMS, cote 1 Fi 113 n° 89)

août 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1599 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Hornbach, barbier, et (1554) Marguerite, veuve de Léonard Hammerschmidt – luthériens
Georges Nasshold, barbier, et (1565) Madeleine Widmann puis (1572) Marguerite Berr – luthériens
1582 h Régnard Diethmar, barbier, et (1582) Marguerite Berr, veuve du barbier Georges Nasshold – luthériens
1601 v Laurent Dorsch, cordonnier, et (1597) Marie Fingerlin puis (1610) Barbe Kleindienst, remariée (1627) avec le mégissier Ulrich Bauer – luthériens
1625 h Frédéric Reuchlin, cordonnier, et (1624) Marthe Dorsch – luthériens
1659 h Jean Henri Kamm, sellier, et (1648) Salomé Reuchlin puis (1681) Susanne Schretzenmeyer, d’abord (1647) femme du batelier Michel Freund – luthériens
1698 h Geoffroi Rœderer, sellier, et (1676) Dorothée Kamm puis (1690) Barbe Schubæus, d’abord (1685) femme du cordonnier Jean Born – luthériens
(copropriétaire) Jean Georges Brunn, sachetier, et (1668) Anne Marie Diebold puis (1693) Marie Elisabeth Reinthaler – luthériens
1705 v André Jean Hutschenreuther, marchand, et (1693) Marie Dorothée Wilhelm – luthériens
1714 v Jean Georges Rieger, chaudronnier, et (1714) Anne Marguerite Wagner puis (1721) Marie Salomé Braun – luthériens (vente résolue, 1719)
1738 v Jean Guillaume Fischer, menuisier, et (1708) Marie Salomé Becker – luthériens
1743 v Jean Geoffroi Kast, orfèvre, et (1744) Dorothée Wachter – luthériens
1763 v Philippe Frédéric Kuntz, cordonnier, et (1741) Marguerite Salomé Diemer – luthériens
1795 v Jean Michel Osterrieth, procureur au Grand Sénat puis juge, et (1764) Marie Salomé Reichard – luthériens
1803 h Marguerite Salomé Osterrieth, célibataire, interdite († 1830)
1826 v Daniel Mayer, avocat, et (1829) Jeannette Neustetel
1826 v Philippe Charles Mathæus, tailleur, et (1798) Susanne Madeleine Christmann
1831 h Charles (Erard) Hartschmidt, confiseur, et (1822) Caroline Madeleine Matthæus
1878 h Emilie Pauline Hartschmidt, célibataire († 1889)
(héritier) Adolphe Charles Müller, négociant, et (1872) Camille Catherine Susanne Clausing
1908* v Louis Alphonse Michel, commerçant, et (1888) Marie Roth
1924* v Albert Ohnemus et (1916) Hélène Senger
1933* v Frédéric Sieffert, commerçant, et Albertine Zaber
1942* Alphonse Hægel, commerçant à Geispolsheim

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1250 livres en 1703, 1400 livres en 1718, 1400 livres en 1736, 1250 livres en 1758

(1765, Liste Blondel) IX 232, Philippe Fréderic Kuntz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Kuntz, 3 toises, 1 pied et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 743, Hartschmitt, Charles, confiseur rue du Corbeau 93 – maison, sol – 0,84

Locations

1690, Marc Kærlin, fondeur de pots
1712, Daniel Kast, orfèvre
1714, 1719, Philippe Jacques Kast, orfèvre
1730, Jean Baptiste de Billy, fourbisseur
1794, François Bechon, coutelier
1807, Louis Reichard et Jeanne Gerber
1820, Madeleine Jung, veuve du baquetier Geoffroi Gross
1829, Marie Barbe Schwartz veuve du brasseur Jean Henri Krafft
1860, 1867, Valentin Ziegelé, épicier, et Emma Jundt
1878, Xavier Adam, épicier

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 136
Le barbier Jean Hornbach doit un loyer de 5 sols à partir de 1560 pour une risberme posée sur le communal et un balcon à sa maison au-delà du pont du Corbeau. Les contribuables suivants sont le barbier Georges Mœtschel, Régnard Dietmar puis le cordonnier Laurent Dorst

Item v ß gibt Hanns Hornbach der scherer von Einer Landuesten uff dem Allmend vnnd Einem Gang an sÿnem huß Jenseÿtt An der Schÿndbrucken gelegen, so Im für Ein sollichen Zinns Zubuwen vergönnen, gefallet der Erst Zinns vff Sannt Jacobs tag Anno & xv C Lx.
gibt Jetz Jerg Mötschell scherer
gibt Jetz Reinhart Dietmars, Jetz Lorentz dorst schumach.
(rub.) Bleibt, j. Martÿ 1627.
Neü 117.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 385-v
L’orfèvre Régnard Dietmar doit 17 sols 4 deniers pour sa maison, à savoir un auvent (21 pieds de long, saillie 1 pied ½), une échoppe (7 pieds ½ de long, saillie de 1 pied ½), à l’arrière vers la rivière une avance (25 pieds de long, saillie de 6 pieds), au-dessous une risberme (même longueur, saillie de 5 pieds).

Gegen dem Scherhauß hinüber Ane dem Andern Eckh beÿ der Schindbruckhen
Reinhard Dietmar der Goldtschmidt hatt oben an seinem Hauß ein Wettertach xxj schu lang iii+ schu herauß, Vndt dann ein Laden vii+ schu lang, i+ schu heraus, Vndt hatt hinden vff dem Wasser ein Vsstoß xxv schu lang, vj schu herauß, Darunder ein Landtuesten In gleicher Lengen v schu herauß, Bessert für diße Nüessung xvij ß iiij d

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 117-v
Frédéric Reuchlin puis Jean Henri Kamm doivent a) 12 sols pour un encorbellement au-dessus de l’eau d’après le folio 136 du registre D, b) 5 sols pour une risberme et un balcon à la même maison près du pont du Corbeau

Jetzt Hanß Heinrich Kamm
Friderich Räuchlin, Soll gemeiner Statt, Von einem Überstoß ahn dem Hauß aufs waßer beÿ der Schindtbrucken, Jahrs vf Valentini, 12 ß d
Man. fol. 148
Ext. 1651 et 52
Alt. d. f. 136
New fol. 101

Idem von der Landvest Undt gang ahn vorgedachtem Hauß, Jahrs vf Jacobi, 5 ß d
Ext. 1651 et 52
New fol. 101

1655 von Hanß Heinrich Kammen empfangen biß 55
1657-1672

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 101-v
Mêmes loyers reportés au registre suivant. Les contribuables ultérieurs sont Geoffroi Rœderer, Anne Dorothée Hutschenreiter née Willhelm, Jean Georges Rüger, la susdite Hutschenreiter et Guillaume Fischer

Friderich Reüchlin, Soll von einem Überstoß an dem hauß vfs Waßer beÿ der Schindbrucken, vf Valentini, 12 ß
Ferners von der Landfest und gang an Vorgedachtem hauß vff Jacobi, 5 ß
St. Zinnßb. p. 117
ietzt Hannß Heinrich Kamm
Jetzt Gottfried Röderer
Jetzt Anna Dorothea Hutschenreiterin geb. Willhelmin
Jetzt Johann Georg Rüger
Jetzt Maria Dorothea Hutsch Reuterin
Jetzt Hr Willhelm Fischer

(Quittungen 1704-1741)
Neuzb fol 728

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 728
Report au registre suivant. Contribuables Jean Geoffroi Kast, Philippe Frédéric Kuntz, Jean Michel Osterrieth

alzb. 101-b
Wilhelm Fischer solle von einem überstoß an dem Hauß auf das Waßer beÿ der Schindbrucken, auf Valentini (id est 14. febr.) 12 ß
Ferner von der Landvest und Gang an vorgedachtem Hauß auf Jacobi (id est 25. Julii), 5 ß
(Quittungen 1741-an 10) [in margine :] 7 fructidor
C 258

jetzt Johann Gottfried Kasten
jetzt Mr Philipp Friderich Kuntz Schumacher
Lt. Joh: Michael Osterrieth

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1602, Préposés au bâtiment (VII 1317)
Le cordonnier Laurent Dorst demande l’autorisation d’allonger son auvent d’un pied pour éviter que les chaussures ne soient mouillées. Il paie un loyer annuel de cinq sols sans savoir s’il est dû pour l’auvent. La maison a 22 pieds de long, l’auvent trois pieds. Les préposés déclarent dix jours plus tard que le loyer n’est pas attaché à l’auvent mais à la risberme et au balcon vers la rivière. Ils l’autorisent à allonger l’auvent moyennant un loyer à déterminer. Laurent Dorst ajourne sa décision.

Lorentz Dorst der schumacher Jhenseit der Schindbrucken. 54. 61.
(f° 54) Freÿtag den 9.ten Aprilis – Lorentz Dorst der schumach. Jhenseit d. schindbrucken begert, ein wetterdächlin eines schuchs weiter herauß Zumachen weil es Ihm vff die schuh Regnet, hab bißh. v ß Almennd Zins geben wiß doch nit, obs vom alten wetterdächel ghe oder nit. Ist das hauß breÿte 22 sch vnd Jetzo 3 sch d. alt wetterdächel.
Erkandt Ihm Zuwillfahren vff iiij schuh wie sein Nachbur, doch werd Ihm Künfftig ein Zinß ernent werd. Soll deßhalb nachgesehen Werd. Der beschwert sich deß., das hauß coste In vorhin vil bitt, Ihm Zuwillfahren, allein so weÿt herauß als Jetzo & das Ist zu bedacht gezogen, soll mann nachsehen, wavon die obgemeltten v ß ghen, Als dann Ihm willfahren.

(f° 61-b) Mittwochs de, 14. Aprilis – – Lorentz Dorsth der schumach. Jhenseit d. schind bruck. geg. dem Rappen haltet abermaln an vmb das wetterdächel, bitt Ihme deßhalb Zu gönnen In der grösse vnd weÿthe wie es Jetzo Ist,
Dem Ist anzeigt, daß die v ß so er gibt, ghen nit vom wett. dächel sonder von d. Landvest geg. dem wasser, vnd vom gang daselbst, derhalb wöll er ein New wettdächel machen, werds Ihm gönt, aber ein Zinß ernennt werd. der will sich darüber bedencken und befrag.

1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
L’orfèvre Geoffroi Kast est autorisé à remplacer son auvent endommagé par un balcon de trois pieds de large contre un versement unique de trois livres.

(f° 33) Sambstags den 11. Ejusdem [Maÿ] seynd folgende Augenschein eingenommen worden – Gottfried Kast
An Hn Gottfried Kasten des goldarbeiters Hauß, jenseiths der Schindbruck gegen dem Raaben über, welcher um erlaubnus Gebetten, an statt seines schadhafften Wetterdachs, einen 3. schuhe tieffen altan machen Zulaßen. Erkannt, Willfahrt,gegen 3. lb. Semel pro Semper. dt. 3. lb d

1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le cordonnier Frédéric Kuntz est autorisé à remplacer un pieu pourri par un nouveau.

(f° 261) Montags den 13. Octobris 1777. – Friderich Kuntz Schumacher
Friderich Kuntz, der Schumacher, bittet Zu erlauben an seiner beÿ der Schindbruck gelegenen behaußung an eines abgefaulten Pfahls Stelle einen andern in das Wasser schlagen Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, petit poêle attenant, vestibule où se trouvent un fourneau et un évier, au-dessus deux chambres et chambre à soldats séparées par des cloisons en lattes, au rez-de-chaussée un petit poêle, le creuset d’orfèvre, chambre, petite cuisine et vestibule, cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 3 / 93
Kuntz
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie le 3° étage médiocre en bois et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 207 case 3

Hartschmidt, Charles, confiseur, rue du corbeau N° 93

O 743, maison, sol, quai des bateliers 93
Contenance : 0,84
Revenu total : 225,44 (225 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 893 case 1

Hartschmidt, Charles, confiseur
1878, Emilie Pauline Hartschmidt
1891/92 Müller Adolph Karl, Kaufmann

O 743, maison, sol, Quai des bateliers 45 (Rabenplatz 7)
Contenance : 0,84
Revenu total : 225,44 (225 et 0,44)
Folio de provenance : (207)
Folio de destination : 893 vergrößerung – sol Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1887/88
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

O 743, maison
Revenu total : 245,44 (245 et 0,44)
Folio de provenance : 893
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1887/88
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 13 / 10
1887, Augmentations – Hartschmidt f° 893, O 743, maison, Reinertrag 245 Vergrößerung
Diminutions – Hartschmidt f° 893, O 743, maison, Reinertrag 225, Vergrößerung

Cadastre allemand, registre 29 p. 219 case 4

Parcelle, section 18, n° 25 – autrefois O 743
Canton : Rabenplatz Hs Nr 7
Désignation : Hf, Whs e. n. a. T. (Skizze 60)
Contenance : 0,91
Revenu : 1900 – 2500, an Prz 36
Remarques : 1923 Berichtigt

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 881
Müller Karl Adolph
rayé 1924

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 1497
Michel Alphons u. Ehefr.
1912 Michel Ludwig Alfons die Erben und Witwe
1915 Michel Joseph Renatus zu 4/24 u. Miteigentümer
rayé 1924

(Propriétaire à partir de l’exercice 1924), compte 4629
Ohnemus Albert négociant et son épouse Hélène née Senger chacun pour moitié / en communauté de biens
1933 Sieffert Frédéric commerçant et son épouse Albertine née Zaber
1942 Haegel Alfons, Kaufmann in Geispolsheim und Ehefrau / in Hötzbach bei Natzweiler
(1776)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Près du Pont Dauphine / Montée du Pont de la Boucherie p . 462

93
Pr. Kuntz, Cordonnier – Cordonniers
loc. Weber, veuve – Moresse
loc. de Hastershan, Baron, officier retiré
loc. Reté, emploïé dans les fourages

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Rabenplatz (Seite 134)

(Haus Nr.) 7
Michel, Spezereihandl. 02
Gangloff, Näherin. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 680 W 168)

Place du Corbeau 7 (1884-1850)

La demoiselle Hartschmidt charge en 1884 l’entrepreneur Klein (9, rue Fritz) de faire des travaux dans les combles. Il y est autorisé bien que la maison comme ses voisines soit promise à la démolition d’après les alignements légaux. Le sous-sol vers la rivière ainsi que les trois étages vers la place sont en maçonnerie, les étages vers la rivière en pans de bois. Le droguiste Charles Müller prolonge en 1892 les tuyaux d’écoulement des eaux usées jusqu’au niveau de la rivière au lieu qu’ils débouchent en hauteur.
Les démolitions dans la maison voisine (n° 8) en 1913 provoquent des mouvements des murs. La poutre sur laquelle repose le mur pignon menace de s’incurver. Le maire demande au propriétaire Michel de démolir la partie droite de l’appentis qui s’est déjà affaissée de 25 centimètres vers la rivière et de s’entendre avec son voisin pour construire un mur solide.
Les héritiers Michel se plaignent en 1917 de fissures qui apparaissent dans la maison datant de 1654 et qui seraient dues aux vibrations du tramway. La Police du Bâtiment s’oppose en 1920 aux changements que projette le Service d’architecture sur le trottoir à l’arrêt du tramway devant le n° 7 et 8.
La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944.

Commerces
1897, (étage) bureau de placement de l’Association restaurateurs strasbourgeois
1906, Alphonse Michel (articles des colonies, épicerie fine)
1923, Robert Fleig (épicerie)
1934, Albert Sieffert (commerce de beurre et d’œufs)

Sommaire
  • 1884 – Le commissaire de police transmet au maire la demande de l’entrepreneur J. Klein (9, rue Fritz) qui souhaite faire des constructions. L’agent-voyer Deutscher répond le 25 mars à l’ingénieur d’arrondissement Pfersdorff que la maison est destinée comme ses voisines à la démolitions d’après l’alignement légal. Comme elles se trouvent en entier et non en partie en avant de l’alignement légal, les paragraphes 37 à 42 du règlement de voirie ne sont peut-être pas applicables. La décision appartient au Service d’architecture. Dans sa réponse du 27 mars, il rapporte que le sous-sol vers la rivière ainsi que les trois étages vers la place sont en maçonnerie, les étages vers la rivière en pans de bois. Comme les travaux prévus dans les combles ne contribuent pas à la solidité du bâtiment, ils pourraient être autorisés.
    7 mars – Réponse de l’inspecteur municipal Nebelung sur la demande introduite le 29 février 1884 par Klein pour des travaux dans la propriété de la demoiselle Hartschmidt. Comme les travaux prévus conservent les anciens chevrons, la police du bâtiment n’a pas d’objection à faire bien que la maison soit proche d’une route à grande circulation et en-dehors de l’alignement légal.
    L’ingénieur d’arrondissement est chargé de constater les travaux une fois qu’ils sont terminés.
    1884 (avril) – Droits acquittés pour des travaux hors de l’alignement légal.
  • 1888 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le locataire Michel soit autorisé à faire une prise pour environ 3 becs. – Autorisation – Travaux terminés, janvier 1889
  • 1889 – Le maire notifie Emilie Hartschmidt (demeurant sur place) de faire ravaler la façade. Le peintre Charles Mondoré (7, rue des Frères) répond que Pauline Hartschmidt, propriétaire de la maison, vient de mourir et que la propriété n’est pas encore établie. Il demande un délai d’autant que le dernier ravalement remonte à seulement sept ans.
  • 1892. Rapport de l’agent de police Salewsky. Les eaux usées provenant des n° 7 et 8 qui se déversent dans la rivière pourraient tomber sur les personnes voyageant sur les bateaux. Les propriétaires sont respectivement Charles Müller et Rachel Bloch née May.
    La Police du Bâtiment constate qu’il y a deux tuyaux en tôle au n° 8 (au rez-de-chaussée et au premier étage) et trois au n° 7 (au premier, au deuxième étage et au troisième étage). – Le maire demande à Charles Müller (droguerie, produits pharmaceutiques et chimique, 16, rue des Bouchers) de mener les tuyaux jusqu’au niveau de l’eau conformément à l’ordonnance municipale du 8 novembre 1869. Le propriétaire demande un délai jusqu’à la fin des travaux du pont du Corbeau et éventuellement le raccordement du quai des Bateliers au pont. – Travaux terminés, octobre 1892.
  • 1892 – Le maire notifie le droguiste Charles Müller (demeurant 16, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade. – Le propriétaire répond que les deux façades ont été repeintes à l’huile en septembre 1890 par le peintre Mondoré et que la partie au-dessus de l’eau le sera incessamment. La poussière due à la démolition du pignon de la Halle a en outre sali les façades. – La façade vers l’Ill a été ravalée, octobre 1892.
    1893 – Nouvelle notification. Le propriétaire fait observer qu’il reçoit souvent des notifications alors que les façades ne sont pas sales. La Police du Bâtiment estime qu’il suffit de les laver. – Travaux terminés, octobre 1893
  • 1896 – Un incendie s’est déclaré dans le magasin et l’entrepôt. – La Police du Bâtiment constate que les appuis des poutres sont endommagés près de la cheminée. Le maire demande au propriétaire de faire les travaux nécessaires – Travaux terminés, novembre 1896
  • 1897 – La Police du Bâtiment constate que le bureau de placement de l’Association restaurateurs strasbourgeois a posé deux enseignes sur le balcon au premier étage en contravention au règlement du 30 novembre 1891. H. Egeling déclare que le bureau a ouvert le premier juillet 1897 – Autorisation de poser trois enseignes, une vers l’Ill et deux vers la place.
  • 1899 – Le maire notifie le droguiste Charles Müller (demeurant 16, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juillet 1900.
  • 1900 – La Police du Bâtiment constate que le bureau de placement de l’Association restaurateurs strasbourgeois a posé sans autorisation une enseigne plate au deuxième étage – Demande – Autorisation
  • 1906 – La Police du Bâtiment constate qu’Alphonse Michel a posé sans autorisation trois enseignes sur le balcon – Demande – Autorisation
  • 1907 – L’entrepreneur en bâtiment Charles Nadler (1, rue des Jardins) demande l’autorisation de poser un échafaudage contre la façade vers l’Ill – Autorisation – Le ravalement est terminé, novembre
  • 1913 – René Michel qui exploite l’enseigne Alphonse Michel (articles des colonies, épicerie fine) demande à la Police du Bâtiment et au commissaire de police l’autorisation de suspendre des pancartes à côté de sa devanture pour ne pas intercepter la lumière – Deux affiches publicitaires, promotion pendant six jours des chocolats Milka.
    1914 – Le peintre Ferner demande au nom de René Michel l’autorisation de peindre en lettres noires sur fond blanc le texte bilingue Niederlage von Italienischer Produkte, Deposito di Prodotti Italiani – Accord
  • 1913 (décembre) – Une visite des lieux en présence de l’architecte Adolphe Molz (voir la maison Bloch, n° 8) constate les mouvements des murs après les démolitions dans la maison voisine. Comme la poutre sur laquelle repose le mur pignon menace de s’incurver, le maire conseille au propriétaire de l’étayer et de la soutenir par une maçonnerie ou un élément en fer ou en béton. – Les poutres sont étayées, janvier 1914.
    1914 (février) – L’architecte E. Zimmerlé (4, nouveau Marché aux Poissons) demande à l’inspecteur Nebelung d’être présent à la visite des lieux. La Police du Bâtiment demande au propriétaire Michel de démolir la partie droite de l’appentis qui s’est déjà affaissée de 25 centimètres vers la rivière et de s’entendre avec son voisin pour construire un mur solide – Croquis – La Police du Bâtiment classe le dossier
  • 1917 – Les héritiers Michel se plaignent des fissures qui apparaissent dans la maison datant de 1654 à cause du tramway et de ses vibrations. – La Police du Bâtiment qui se rend sur place sans que le propriétaire soit présent conclut que les fissures sont fréquentes dans les bâtiments anciens.
  • 1920 – Dossier suite au projet de vente par René Michel à Georges Lapp (demeurant 24, Kibitzenwörth, rue des Vanneaux). La Police du Bâtiment constate que les locaux (commerce et habitation) ne satisfont pas aux prescriptions de la Police du Bâtiment et que les transformations pourraient ne pas être autorisées puisque le bâtiment doit être démoli d’après les alignements légaux.
  • 1920 – Dossier. Le Service d’architecture projette de transformer le trottoir devant le n° 7 et 8 à l’arrêt du tramway (ligne 10), dessin – La Police du Bâtiment répond que les changements à l’entrée des maisons ne sont pas autorisés d’après le règlement de voirie du 8 avril 1910
  • 1915. Commission des logements militaires. Remarques en quatre points. Les travaux sont en partie exécutés et en partie reportés à la fin de la guerre
    1917. L’exploitant du magasin élève des lapins dans un entrepôt. La Police du Bâtiment demande que le sol soit recouvert de tôle – Travaux terminés, mars 1918
    1921. Le locataire Andrès se plaint des cabinets d’aisance. L’office municipal des logements notifie le propriétaire de faire raccorder les cabinets aux canalisations
    1922. Le maire demande au propriétaire de raccorder aux canalisations les autres cabinets et les tuyaux d’eaux usées. Le propriétaire demande un délai. La maison a été vendue à Ohnemus (demeurant 7, rue d’Austerlitz) qui est disposé à faire faire les travaux – 1923. Les travaux sont en cours mais l’épicier Robert Fleig ferait des difficultés, ce qu’il nie en communiquant l’accord entre lui et les conjoints Ohnemus – Travaux terminés, mai 1923
  • 1934 – Albert Sieffert (commerce de beurre et d’œufs) est autorisé à faire poser un store au-dessus de sa devanture par le serrurier Auguste Fauser (4, rue de Pâques)
    1935 – Le même demande l’autorisation de faire poser une enseigne plate au néon (A la Renommée du bon fromage) par l’entreprise Emsa – Dessin sur calque – Autorisation
  • 1940 – Le maître peintre Victor Schwartz (rue d’Eschau au Neudorf) est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la façade
  • 1945 – Certificats de sinistré. La maison est entièrement détruite par le bombardement aérien du 11 août 1944. Certificats délivrés à Albert Ernwein, André Linder (demeurant rue de la Massue), Auguste Hettler (premier étage), Mme Massol née Revelat, Madeleine Revelat (deuxième étage), Catherine Fraulob (demeurant fossé des Orphelins), Alphonse Hægel (demeurant 8, rue des Bouchers), Tecla Hægel (demeurant à la Haute-Goutte 152, poste de Natzwiller)
    1950 – Alphonse Hægel demande une attestation de travaux faits dans la maison. La Police du Bâtiment répond qu’elle n’a pas trace de tels travaux

Relevé d’actes

Jean Hornbach est autorisé en 1560 à construire un balcon vers la rivière. Originaire de Guberschwihr en Haute-Alsace, il épouse en 1554 Marguerite, veuve de Léonard Hammerschmidt

Mariage, cathédrale (luth. f° 15-v)
1554. 1. Aprilis Hans Hornbach von Geberschweier vnd Margreta Leonhards Hammerschmidts nachgelaßene witfraw. Eingesegnet den 10. Aprilis (i 19)

Son métier de barbier est cité à la naissance de son fils Jean en 1561
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 103-v n° 49) 1555, den 16. Junÿ ist getaufft worden Margreth Hannßen Hornbachs (i 111)
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 143 n° 9) 1558, den 6. Februarÿ ist auch getaufft worden Barbara Hans Hornbachs (i 154)
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 180 n° 18) 1561, den 16. Martÿ ist auch getaufft worden Johanns Hans Hornbachs des scherers sohn (i 192)

La maison appartient ensuite au barbier Georges Nasshold (sous la forme Georges Mœtschel dans le Livre des loyers communaux D). Originaire de Bach près de Riedlingen, il épouse en 1565 Madeleine, fille de Michel Widmann

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 84 n° 52)
1565. (den 15. octob) Umb 9 Vhren denselbig. tags sind Eingesegnet worden Geörg Nußholtt von Bach beÿ Riedlingen vnd Magdalena Wiedmännin Michel Wiedmann selig. verlaßene tochter von Str. (i 97)

Il devient bourgeois par sa femme un mois et demi après son mariage
1565, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 262
Jerg Noscholt der scherr von Riedling. hatt d. burgkrecht Empfang. von Magdalena Weÿlandt Michael Wÿdmans hÿnd. Laßner dochter seiner Ehelich. haußfraw vnd dient Zu der Lucernen. Act. den 6.ten decembr. 65

Georges Nasshold se remarie en 1572 avec Marguerite Berr, fille du prévôt de Rhinau Michel Berr.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. n° 72)
1572. Jeorg Nasholt Scherer vnd J. Margred Berin Michel Beren des Schultheissen verlaß. Tochter von Reinaw (i 159)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’orfèvre Régnard Diethmar. Originaire de Dithmarse en Schleswig-Holstein, Régnard Diethmar épouse en 1582 Marguerite Berr, veuve du barbier Georges Nasshold.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 139 n° 17)
1582. Den 22 Octobris vmb 9. Uhren sindt ehelich eingesegnet worden Reinhardt Diethmar auß Diettmarsch ein goldtarbeitter Vnnt Margaret Berrin weilandt M. Jörg Naßholdt deß Scherers seligen Hinderlaßene wiwe von Straßburgk (i 155)

Régnard Diethmar devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1582, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 509
Reinhartt Diettmar Von Diettmarsch der Goldttarbeitter Hatt das burg.rechtt empfangenn vonn margretten Berin Jörg nascholttß deß scherers wittwenn vnnd will Zuor steltzenn diennen acttum den 30.ten 8.br. 1582.

Mentions de Régnard Diethmar dans les registres des Conseillers et des Vingt-et-Un
1598 Conseillers et XXI (1 R 77) Hans Jacob von Karpffen contra Reinhard Dietschmar (Reinhard Dietmar). 156. 187. 218. [Müntz bezahlung]
1607 Conseillers et XXI (1 R 85) Reinhardt Dietmar [Wardein zu Zabern] contra Hans Ruber [den wagner]. 89. 98. [pt° schuld]
1611 Conseillers et XXI (1 R 90) Hans Ruber [Hans Huber der wagner] contra Reinhardt Dietmar. 128.

Le notaire Evrard Beer a provoqué sans succès la vente de la maison de Régnard Diethmar à la chambre des subhastations. Comme il a trouvé un bon acquéreur, il la cède au cordonnier Laurent Dorsch avec l’accord des créanciers.

1601 (24 Novembris), Chancellerie, vol. 336-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 88-v
Khauffverschreibung Lorentz Dorschen des Schumachers vber Ein behausung Jenseit der Schindtbrucken gegen dem Rappen
Erschienen herr Eberhard Beer Notarius vnd Sibenzüchter schreiber, beneben Rheinhardt Dietmarn dem Goldtschmidt alhie vnd hatt sonderlichen ermelter Beer angezeigt vnd vermeldet, das er hiebevorn an d. Statt Gericht sein Dietmars behaußung nach benant vmb gewißer forderung vnd ansprach will ane die Gant und ansich gepracht, auch vmb mehr sicherheit ein Citatio* vor dem Kleinen Rhat an sein Dietmars Creditoren erlangt vnd anschlag. laß. da sich aber sein gericht auch Jüngere Vorhand*. niemands bißhero Vilberürten Rechten vß Zu haben, fund. vnd anmeld. wollen, dieweil aber hin Zwisch. sich gute gelegenheit angeregte behausung Zu verkauffen begeben, So hette er mit gewißen vnd willen der übrig. Creditoren (…)
Lorentz Dorschen dem Schuhmacher
dieselb. Behausung hoffstatt mit allen begriffen weit. Recht. und gerechtigkeit. geleg. alhie Jenseit der Schindtbrucken, gegen d. herberg Zum Rappen hienüber neben Josie Pflug dem Goldtschmidt vnd anderseit Andres Dollenkopff dem Schuhmacher geleg. hind. auff der Preusch stoßend, dauon gonht Jährlich 2 lb 10 ß gelts auff der h. Weÿhnacht. d Allmend herberg sie seÿ ewig ehrschätzig oder nit diß orths angeschlagen für 50 lib d. It. 4 fl. gelts St w. vff St. Catharinen mit geld oder silber müntz ablösig den Edlen von Beerstett angeschlagen für 52 lb 10 ß, ferner15 fl. str. w. vff Michaelis H. Willuißh. Zu Hagenaw, so widerlösig mit 300 fl w. Mehr Ist sie verhafftet bemelt. herrn Beeren vmb 202 lb d. die Zu Dreÿen nachvolgend. Jahren von dato zu rechn. vff weÿhenachten. (…) It. 15 fl. a 15 batz Jährlich vff weÿhenacht. Geörg Leÿttersperger dem khüeff. mit 350 lb d lösig vnd genht von dem gang In die Breüsch 5 ß Almend Zins d. Statt angeschlagen vmb 5 lib, Letzlichen hatt er auch vff sich genommen so vilbemelt. Beeren vnd Bleß Leÿttersperger, vnd andern für hauptgut Zinß vnd vncosten vßstendig samptich 383 lib dieselben nachvnh* wid. gestelt Zubezahlen damit Ihme Kheuffern diiße behaußung mit allen angeben beschwerd. die d Kheuffer auch gutwillig auff sich genommen, freÿ vbergeben

Originaire de Würzbourg, Laurent Dorsch épouse en 1597 Marie, fille du menuisier Jean Fingerlin
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 73 n° 166)
1597. Domin: 2. post Epiphan: 16. Januarÿ. Lorentz Dorsch von Würtzburg d. Schuhmacher vnd Maria Hanß Fingerlin des Schreiners tochter, Eingesegnet Montag den 24. Januarÿ (i 75)

Il devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage.
1597, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 739
Lorentz Dorsch von Würtzburg der Schumach. empfangt d. Burgerrecht von Maria, Hans Fingerlins des Schreiners dochter, seiner ehelichen Haußfr. vnd will zu den Schumach. diehnen. Act. den 1. febr. 97

Laurent Dorsch se remarie en 1610 avec Barbe Kleindienst, fille du tailleur Michel Kleindienst : contrat de mariage, célébration
1610 (8.10.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39)
Eheberedung Zwüschen dem Ehrenhafften Lorentz Dorschenn dem Schuhmacher vnnd Jungfr. Barbaræ Cleindienstin, beeden Verprochenen ehepersonen auffgerichtet
Zwüschen ddem Ehrenhafften Meister Lorentz Dorschenn, schuhmacher vnd burgern Zu Straßburg Ane einem
So dann der ehrn: vnd tugendsamen Jungfrauwen Barbaræ Cleindienstin, deß Auch Ehrenhafften Meÿster Hanß Cleindienst schneiders vnnd burgers Zu Straßburg eheleiblich dochter Ane dem Anderntheÿl
Beschehen Vnd Verhandelt Inn deß heÿligenn Reichß freÿen Statt Straßburg Montagß denn 8. octobris Inn dem Jahr deß herrn Alß man Zaltte 1610.
Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54)

Mariage, cathédrale (luth. p 251)
1610. Dominica 19. Trinitatis. Lorentz Dorsch der schumacher und Barbara Hans Kleindienst deß schneiders tochter (i 129)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 122 n° 100) 1610. 23. Octob. zu S Thoman. Lorentz Dorsch der Schumacher, J. Barbara, Hans Kleindienst Schneids. tochter (i 124)

Jacques Evrard Meyhard d’Illkirch et Barbe Bæhr empruntent 200 florins à Laurent Dorsch et donnent en garantie un titre obligataire de 1574 sur la maison de leur créancier

1619 (ut spâ [iij. Septembris]), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 471-v
(Inchoat in Prot. fol: 334) Erschienen h. Jacob Eberhardt Meÿhardt wonhaft Zu Illkirch vnnd Fr. Barbara Bährin sein eheliche haußfrauw mit beÿstandt herrn Hannß Ulrich Klotter Notarÿ vnd h: hannß Christoff Bähren, Burgern Zu Straßburg gedachter Fr. Barbaræ bruders, vnd beder Als Ihrer nechster verwandten von Ihro hierzu sond.lich erbetten, haben bekandt vnd
Inn gegenwertigkeit Lorentz Dorschen des schumachers burgers Zu Straßburg – schuldig sigen 200 guldin Straßburger werung gelühens gelts
dessen Zu mehrer sicherheit Zum rechten wüßenthafften unterpfand eingesetzt vnd verlegt, Einen Zinßbrieff mit hoffs Zu Straßburg Insigel verwahrt vnd datirt den 9. Julÿ 1574. Inhaltend 15 guldin gelts stand inn hauptgutt mit 300 guldin Straßburger werung abzulößen gibt gemelter Lorentz dorsch selbß Jährlichen vff Michaelis von seiner Jezo bewohnenden behaußung,welcher Zinßbrieff ledig vnd eigen
[in margine :] Erschienen Lorentz hatt in gegensein H Paulus Schell Innamen H Georg Friderich Schellen bekhant das er Ihle diße ij C lb Strßb. w. erlegt vnd bezalt Actum den 7.ten Octobris Anno & 1612.
vide Nachtrag in Regist: 163. fol: 292.

Barbe (Kleindienst) veuve de Laurent Dorsch se remarie en 1627 avec le mégissier Ulrich Bauer (ici sous le nom de Daur)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 180-v)
1627. Ulrich Daur d. Weißgerber allhier, Barbara, Lorentz Dorschen deß Schumach.s selig. nachgelas. Wittib, 9. Apr. (i 186) [Ulrich Baur]

Le tuteur des deux enfants mineurs issus du premier mariage de Laurent Dorsch avec Marie Fingerlin et celui des deux enfants issus de Barbe Kleindienst vendent leurs parts de la maison au cordonnier Frédéric Reuchlin et à sa femme Marthe Dorsch, cohéritière

1625 (ut spâ. [xxxj. Augusti]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 358
(Inchoat. in Prot. fol. 300) Erschienen h. Jacob Schreÿber groß. Raths verwandter Als vogt hannß Geörg, Mariæ Elisabeth, weÿland Lorentz Dorsch des schuomachers selig. Khind. Inn erster ehe von weÿland Maria Fingerlin erzielet, so dann hannß Notter schuomacher burger Zu Straßburg, Als vogt Annæ Margred. vnd Johannæ, vorgemelts Lorentz Dorsch. Khind. von Barbara Cleindienstin Inn disser And. ehe erboren, bede vögtlich. weiß (verkaufft)
Friedrich Reichell dem schuomach. burg. Zu str. vnd Marthä Dorschin, obgemelter vogt Khind. schwester seiner haußwürthin
Fünff Sechstetheil der vogt Khind. für Vngetheilt gebürend Von vnd Ane hauß vnd hoffstatt, mit Allen Ihren geb. & gld Inn d. St. St. Jenseit d. schind bruckh. geg. d. Herberg Zu Rapp über, einseit n. hannß Frör Isen schuomach. anderseit Geörg Cuntz dem gremp, hind. vff die Breüsch stoßend, dauon gnd. iij. goldgld. Abloß. mit j. C. gl gl vff Catharinæ J. Philipp Dietrich Böckle, Mehr 2. lb 10. ß d gelts ehrschätziges zinß, vff Martini Inn der Ellend herberg, hieher für L. lb d Ang. Item sind sie Verhafftet vmb L. lb d obgedachter Barbaræ Cleindienstin der witwen, So dann seind die verhafftet vmb 420. lb d Zuleg. mit d. Zinß wann mans bedörff. würd Inn vffkhünding eines Viertell Jahre der dreÿ Kinder. Inn erster Ehe, Sonst ledig eÿg. daran d. übrige Sechstetheil Ihro der Kheüfferin Zuuor für vngetheilt zustendig, Vnd ist disser Khauff vber obgehertt. beschwd. so die Kheuffer vff sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb viij C. Lxj. lb xiij ß
[in margine :] Erschienen Barbara Kleindienstin Ulrich Bauren deß Weißgerbers eheliche Haußfrau mit beÿstand H. Johann Georg Dorschen SS. Theol. Doct. et Professoris ihres Sohns Vnd H. Christmann Röderers E. E. großen Rhats Beÿsitzers ihres dochtermsnns, hatt in gegensein Friderich Reüchlins deß Schuhmachers ihres dochtermanns deß hierinn gemelten Käuffers bekannt, daß Sie von demselben umb daßjenige, welches Sie Barbara Von Johanna Dorschin ihrer Verstorbenenn dochter seel. für ihr an dießem Kauffschilling gehabten Antheil geerbt hatt (…) den 13. Februarÿ A° 1649.

Fils du pasteur de Gerstheim, le cordonnier Frédéric Reuchlin épouse en 1624 Marthe, fille de Laurent Dorsch (ici sous le prénom de Marguerite)
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 184)
1624. Dominica 26. Trin: 21. 9.bris. Friderich Reichel der schuhmacher H. M. Lienhard Reichel pfarrers zu geerstein n. sohn vnd J. Margreth Lorentz Dorschen den schurtzenmachers tochter. eingesegnet Montag 29. 9.bris (i 97)

Frédéric Reuchlin et Marthe Dorsch hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Laurent Dorsch et Barbe Kleindienst

1625 ‘ut spâ [xi. Novembris]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 474-v
(Inchoat. in Prot. fol. 392) Erschienen Friderich Reichell d. schuomacher burger Zu Straßburg vnd Martha dorschin sein eheliche haußfr.
hatt in gegensein hannß Nodter schuomachers burgers Zu Straßburg Als Vogt Annæ Marg. vnd Johannæ, wÿland Lorentz dorsch. s. Khind. Von Barbaræ Cleindienstin ehelich erzielt – schuldig seÿent 90 pfund
vnderpfand, hauß vnd hoffstatt mit All Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Jenseit d. schind bruck. einseit neb. hanß Frör Isen schuomach. And.seit Geörg Cuntz dem grempen, hind. vff die Breusch stoßend, Dauon gnd 4. goldgld. loß. mit j. C. gl. gl. vff Catharinæ Jr Philippß Dietrich* Böckle, Mehr 2 lb 10. ß d gls ehrschätzigs In die Ellend herberg, It. sind sie verhafftet vmb L. lb Barbaræ Cleindienstin, It. seind sie Verhafftet vmb iij C. xxx lb Lorentz Dörsch 2. khind. So dann vmb viij C. Lcxv lb xiij ß iiij d auch Lorentz dorsch. 2. Khind. So dann vmb viij C L Lxij lb xiij ß iiij d auch Lorentz dorsch. Jungfr.

Georges Frédéric Schell accorde à Frédéric Reuchlin un complément de remboursement suite à l’obligation passée en 1619

1633 (20. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 292
Erschienen herr Georg Friderich Schell burger Zu St.
hatt in gegensein Friderich Reüchlen deß schuhmachers auch burgers alhie bekannt
demnach weÿl. Lorentz Dorsch gewesener Schuhmacher sein Reüchlins schweher see: den 3. 7.bris Anno 1619. sein H Schellen Vorfahren Jacob Eberhard Meÿhardten see. Vermög der beÿ hilario Meÿgern alß geweßenen Contractuum Noto. vffgerichteten Verschreibung 200. fl. St. wehr. vorgestrecht, darfür Er Meÿhardt ihme Dorschen 300 fl. w. so derselb vff sein hauß, welches Er Reüchle anietzo eÿgenthümblich besitzt Jährlich zuuerzinßen schuldig gewesen, zu underpfand v.legt

Frédéric Reuchlin et Marthe Dorsch hypothèquent la maison au profit de Georges Camehl, docteur en droit et rapporteur au Petit sénat. En marge, quittance remise à Jean Kamm au nom de sa femme Salomé Reuchlin en 1653.

1650 (31. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 724-v
Erschienen Friderich Räuchlin der Schuhmach. und Martha Dorschin sein eheliche haußfrau, und Sie Martha insonderheit mit beÿstand Isaac Bronnen deß Kupfferstechers ihres Schwagers /:dann der Brud. H. Dorsch ietzmahl. im Saurbronnen:/ und hannß Henrich Kammen deß Sattlers ihres dochtermanns, beed. alß dero hierzu erbettener anweßend. nechster Freünd
haben bekannt daß sie beÿde Eheleuth ohnverscheidentlich H Georg Camehlen V.I.D. und E.E. Kl. Rhats Actuario & Referendario, schuldig seÿen 100 lb
Underpfand sein soll ihre Behaußung ienseit der Schindbruckh, einseit neb. hannß Panthel anderseit neb. hannß Jacob Walthern, hind. vffs waßer stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Catharinæ 4. gold fl. lößig mit 100. golt fl. weÿl. Hrn Philipß Dietrich Böckhle seel. Erb. Item 2 lib 10. ß erschätzigs Zinnßes vff Martini in die ellende herberg, so ist solch. hauß auch noch verhafftet umb 275 lb Capital (…) obgemeltem Bronnen ehevögtlich weiße und dann umb 12. lib. 10 ß H Christmann Röderern groß. Rhats Verwanth.
[in margine :] Erschienen H Dominicus Dietrich V.I. Ddus & Advocatus alß deß H Creditoris nunmehr seel. nachgelaßener wittibin Curator, hatt in gegensein hannß Henrich Kammen deß Sattlers alß Ehevogts Salomeen, so dann hannß Sebastian Gerlachß deß Schuhmachers alß Vogts Philipß, Friderichß und Ursulæ, alle vier Geschwisterd. und deß nunmehr auch abgeleibt. Debitoris seel. Kind. und Erben (quittung) Act. 9. martÿ a° 1653.

Le Petit Sénat rend le 8 décembre 1652 une sentence de collocation et d’expulsion contre les héritiers de Frédéric Reuchlin (voir ci-dessous l’acte de 1676). Le pasteur Philippe Reuchlin céde sa part de maison à Jean Henri Kamm en lieu de paiement de 30 livres

1656 (6. Dec.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 580
Erschienen H. Philippß Räuchlin Pfarrer Zu Weÿßweil in der Obern Marggraffschafft, mit beÿstand Caspar Dieffenbachs deß Kupfferschmidts Und Frantz Thoman deß bürstenbinders seines resp: Vettern Und Schwagers
in gegensein hannß Heinrich Kammen deß Satlers auch seines Schwagers
ahne stat und für die jenige 30. lb. so Er, demselben, in gehaltener Abrechnung und Verblieben seÿe, vffrecht und redlich cedirt und übergeben haben seinen Viertentheil an einem sechßten theil, oder einen vier und Zwantzigsten theil, Ihme für ohnvertheilt gebührend, an einer alhie, jenseit der Schindbruckhen, einseit neben weÿl. hannß Pantels seel. Erben, anderseit neben weÿl. hannß Fröreißens deß schuhmachers seel. Erben, hinden vff die Preüsch stoßend gelegener Behaußung, Über die, vff der gantzen Behaußung hafftenden Vnd in dem Über weÿl. Friderich Räuchlins deß Schuhmachers seel. Verlassenschafft durch nunmehr auch weÿl. H. Caspar Medler den Notarium seel. in A° 1651. vffgerichtetem Inventario fol. 39. et seqq. specificirte und Hiehero Zum Vier und Zwantzigsten theil gehörige Beschwärd

Ursule Reuchlin femme du brossier François Thomas cède à son beau-frère Jean Henri Kamm sa part de maison (un 18°) et les sommes garanties sur la maison selon l’inventaire dressé par le notaire Gaspard Medler en 1651

1659 (24. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 61
Erschienen Ursula, Frantz Thomæ deß Bürstenbinders Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein hannß Henrich Kammen deß Sattlers ihres Schwagers
einen tritten theil an einem sechßten theil od. einen Achtzehend. theil, Ihro für ohnvertheilt gebührend, an einer alhie Jenseit der Schindbruckh, einseit neben weÿl. H David Güntzers deß handelßmanns seel. wittib und Erben, anderseit neben weÿl. hannß Fröreißen deß Schuhmachers seel. Erben, hind. vff die Preusch stoßend gelegener Behaußung, über die vff der gantz. behaußung hafftende und in dem über weÿl. Friderich Reüschlins deß Schuhmachers seel. Verlassenschafft durch weÿl. H Caspar Medlern Notarium seel. in a° 1651. vffgerichtetem Inventario fol. 39. v. seqq. specificirte und hiehero pro rato gehörige Beschwärdten – umb 30. lb

Fils de l’aubergiste Jean Kamm, le sellier Jean Henri Kamm épouse Salomé Reuchlin en 1648
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 234-v, n° 5)
1648. Eodem Dominica [Reminiscere] Hans Heinrich Kamm der Sattler, Herr Hanß Kammen gewesenen gasthalters vnd wirth Zum hürtzen alhie hinderlaßener ehelicher Sohn vnd Jfr Salome Friderich Reuchlin des Schumachers vnd burgers alhie eheliche tochter. Mont. Claus (i 253)

Les héritiers de Chrétien (Christmann) Rœderer donnent quittance de 300 florins à Jean Henri Kamm d’après la collocation de 1656

1676 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 855
Christmann Röderer der Rothgerber und hannß Georg Röderer der Schuhmacher, Andres Röderer der Gerber und Lederbereiter, alß Vogt Christmann Rügers, mit weÿl. Margaretha Rödererin nunmehr seel. ehelich erziehlten Söhnleins, hannß Martin Schurer der Gerber und Lederbereiter alß Ehevogt Mariæ Rödererin, hannß Jacob Röderer der Geber und Lederbereiter, herr Sebastian Röderer, E.E. Stattgerichts alter Beÿsitzer alß Vogt Johann Röderers, Salome Rödererin, Niclaus Hitschner deß Huetstaffierers und Dorothe Niclaus Hammerers deß handelsmanns Eheweib, iede mit beÿstand ihres Ehevogts, alle weÿl. herrn Christmann Röderers E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder 2.ter und 3.ter Ehe resp. Enckel
in gegensein hannß Henrich Kammen deß Sattlers
dreÿ hundert Gulden à 15. batzen bahr erlegten Gelts cedirt und übergeben haben, alle die Jenige Gerechtigkeit, so Ihnen denen Rödererischen Kinder, und Enckheln in Krafft deß Freÿtags den 8. 10.br: a° 1652. Von E.E. Kleinen Rhat ertheilten Collocations beschaÿdts und resp. beschehener Außweißung Friderich Räuchlings deß Schuhmachers Credd. uff einer alhie Jenseit der Schindbruckhen, Zwischen Daniel Ruopen dem Schuhmacher und herrn Johann Fausten SS. Theol. Doct. et Profess. Physices Kinder erster Ehe gelegene behaußung umb 333. fl. dann die übrige 116. fl. Vorhien bezahlt seÿen gebührt haben

Jean Henri Kamm se remarie en 1681 avec Susanne Schretzenmeyer, veuve du batelier Michel Freund : contrat de mariage par lequel le mari assure à sa femme l’habitation viagère dans sa maison, célébration. Susanne Schretzenmeyer est la grand-mère par alliance des héritières à l’inventaire dressé en 1698 (ci-dessous)
1681 (17/27. Oct.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) N° 89
Ehepacta H. Johann Heinrich Kamm vndt Frauen Susannæ Schretzenmeierin weÿland Michel Freündts geweßenen Schiffmanns wittiben
ent zwischen dem Ehren v. wohl vorgeachten herr Johann Heinrich Kammen, Satlern v. burgern alhier, als hochzeitern, ane einem,
So dann d. Ehren v. tugentsamen Frauen Susannæ Schretzenmeierin weÿland Michel Freündts gewesenen Schiffmanns seelig. hind.plibener wittibin, alß d. hochzeiterin, andern theilß
Zum Sechsten v. Letzten, hat d. H. Hochzeiter seiner Frauen hochzeiterin vff sein seeligen Ableÿben Zu einem wÿdelbs Sitz Inn seinem wohnhauß Alle die jenige gemach so ietzig. Zeit sein dochter v. dochter mann innen hat, Zeit lebens Zubewohnen v.ordnet, nemlich. inn dem obern stock, ein stub, stub Cammer, v. den halb.theil d. groß. Cammer, sampt selbigen haußöhrin v. waß dazu gehörig ist, It. ein Cammer uff dem obern bod. beim Zug, mehr soll Sie platz hab. Zu holtz v. wellen, So dann sollen die Zwo obene büehnen, wie auch d. keller Zwisch. ihr d. hochzeiterin v. seiner dochter v. dochtermann künfftig. Zeit nach sein deß hochzeiters todt gemein sein, auch in gutem fried. v. einigkeit mit einand. inß gemein gebraucht v. genoß. werd. Nicht wenig. solle auch Sie die hochzeiterin d. hind. stübel vffs waß. für sich Zubehalt. v. Zubewohnen, Zugleich auch da Sie d. handwerck fortzusetz. belieb. trüge, alß dann d. gerechtigkeit deß außhangs Zum halb. theil Sich Zue bedienen macht hab. ohngehindert menniglichs. (…)
So beschehen in d. Königl. freÿen Statt Straßb. vff Montag den 17/27.ten Octobris Im Jahr nach Jesu Christi vnsers einig. Erlöser v. Seligmaches geburth Zahlt. 1681

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 17 n° 29)
1681. Domin XIX. et XX. Trinit. Hans Heinrich Kamm der Burger und Sattler alhie und Fr. Susanna weÿl. Michael Freundt deß Burgers und Schiffmanns alhie hinderlaßene Wittib. Copul. Donnerst. 30* octobr. Zu St. Niclaus (i 18)

Le garçon batelier Michel Freund épouse en 1647 Susanne, fille du cordonnier Jean Schretzenmeyer ; contrat de mariage, célébration
1647 (10. febr:), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 92
(Eheberedung) Erschienen Michael Freünd der Schiff Knecht und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand Stephan Freundts deß Schiffmanns seines Bruders und Paul Voglers deß Schiffmanns seines Schwagers beed. Burger alhie an einem
So dann Jungfrauw Susanna weÿl. hannß Schretzmeÿers deß Schuhmachers und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand hannß Walch. deß Schuhmachers ihres Vogts, und Hannß Bach deß Schuhmachers ihres Vettern, beed. Burg. alhie am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 503)
1647. Domin: Septuages. Michel Freund der Schiffknecht, Michel Freund deß geweßenen Schiffmanns allhie ehelich. Sohn, Vnd J. Susanna Hanß Schetzenmeÿer, Schuhmachers allhie nachgelaßene eheliche tochter. Im Münster Mont. 22. febr. (i 256, procl. Saint-Guillaume i 13 n° 11)

Jean Henri Kamm loue une partie de sa maison au fondeur de pots Marc Kærlin

1690 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 31
hans Henrich Kamm, der Sattler
in gegensein Marx Kärlin deß Kantengießers
verlehnt, In seiner jenseit der Schindbrucken geg. dem Raben über gelegenen Behaußung Erstlich die Und.ste stub, und darbeÿ die halbe Gelegenheit Zum außhäng. auch Küch und haußöhren so darbeÿ, der bauch kößel und Gängel auffs waßer darbeÿ aber soll gemein sein. Ferner die werckstatt auffs waßer und Im Keller Platz Zur Notturff, Mehr die Oberste stub und Cammer daran, doch ohne d. hauß ehren und waßerstein welches d. Verleiher vor sich reserviert, So dann Ein steg beßer hinauff, den Platz beÿm Zug, zu holtz und wellen zu leg., Endlich Platz Zu einer bettlad in d. gesellen Cammer, der große trog aber beÿ d. haußthür und wo mann darüber und darbeÿ vorn sattlerarbeit stell. und hencken bleibt dem Verleiher vorbehalt. alles auff so lang alß der Verleiher d. leben haben wird, Nach seinem ableiben aber auff eine halb jährige auff kündung – umb 75 Pfund

Jean Henri Kamm hypothèque la maison au profit de l’étudiant en droit et en philosophie Jean Gérard von Stœcken

1693 (26. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 153-v
Erschienen H. Hannß Heinrich Kamm, der Sattler
hat in gegensein Hn Johann Gerard von Stöcken Juris et Philos. Stud. alß von /:tit:/ Hn Ulrich Marbachen J.U.D. et P.L. seinem Hn. Curatore hierzu bevollmächtiget – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, der Zweÿte theil an ener behaußung und übrigen deren Gebäuen und Zugehördten allhier jenseit der Schindbrucken einseit neben Hn Johann Fausten SS. Theol. Doct. et Professore anderseit neben Daniel Rueppen dem Schuhmacher hinten auff die brüsch stoßend gelegen, von welch gantz behaußung gehen jährlich 17 ß bodenzinß auff allhiesigen Pfenningthurn, so seÿe dieselbe auch umb 50 lb cap. der Elenden Herberg, umb 80 lb cap. Hn Frantz Königen und umb 272 lb cap. hanß Georg Brunn verhafftet

Jean Georges Kamm meurt en 1698 chez Geoffroi Rœderer en délaissant pour héritiers ses deux petites-filles, issues de Dorothée Kamm et de son mari le sellier Geoffroi Rœderer ; une troisième est morte peu de temps auparavant. La maison est estimée au même prix qu’en 1693, soit à la somme de 712 livres. L’actif de la succession s’élève à 375 livres, le passif à 212 livres.

1698 (13.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 4) n° 147
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab undt Nahrung so weÿl. der Ehren: undt vorgeachte Herr Hanß Heinrich Kamm, geweßener Sattler vndt burger allhier zu Straßburg nunmehr seeligen, nach seinem den 1. Januarÿ dießes allererst new angetrettenen 1698.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren, des Ehren und wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Kammen Metzgers vndt burgers allhier als geschwornen vogts Jungfrawen Ursulæ vndt Dorotheæ des Ehren vnd vorachtbahren herrn Gottfriedt Röderers auch Sattlers vnd burgers allhier mit weÿl. frawen Dorotheæ gebohrner Kammin seiner ersten haußfrawen Kindern, vnd dißorths als Enckel per Testamentum instituirten Erben fleißig inventirt, durch erstbemelten H Gottfried Röderern vnd deßen haußfraw als beÿ deme der entseelte seel. im hauß gewohnet (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Montags den 13. Januarÿ Anno 1698.

Eÿgenthumb ane einer Behaußung vndt Hütten. It. hauß vndt hoffstatt mit allen deren gebewen, begriffen, Weithen, rechten, zugehörden vnd gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg, jenseith der Schindbrucken, schregs gegen der gastherberg Zum Raaben über, einseith neben herrn Johann Geörg Freidenbergern dem Silberarbeither vnd jeztigen dreÿer Knecht des allhießigen Pfenningthurns, anderseith herrn Daniel Ruepen dem Schuhmacher, hinden auff die Preusch stosend, ist allererst in Anno 1693. æstimirt worden pro 712. lb 10 ß. Gehen ab Herrn Frantz Königs darauff stehende 80 lb, It. der Elenden herberg 50 lb, So dann hanß Geörg Bronnen des Secklers behöriges ratum 272 lb 10 ß. Summa abgangs ist wie vorstehet 402 lb 10 ß, Restiert also annoch so allhier außzuwerffen 310. Nota, von dießer behaußung gibt mann auch Jahrs 17 lb d bodenzinß der St. St. Pfenningthurn.
Vber vorstehende behaußung waren hiebevor vorhanden i. teutsch. perg. brieff mit der St. St. C. C. Insiegel verwahrt, datirt den 31. Aug. Anno 1625. mit N° 1 notirt. So dann 1. teutsch. perg. brieff, mit des bischofflichen hoffs Insiegel v.warth, datirt den 9. Julÿ 1574. auch mit N° 1 signirt. Vorher gemelte beede brieff seind bereits beÿ des verstorbenen seel. Zugebrachten Nahrungs Inventation nit mehr vorhanden geweßt sondern gegebenem bericht nach verlohren gangen.
Schulden (…) It. ersternantem H Gottfried Röderern soll mann nomine seines verstorbenen jüngsten döchterleins Susannæ demselben von weÿl. frawen Susannæ Schertzenmeÿerin deßen Stieffgroß Mutter v. Göttel (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 7, Sa. Wahren vnd Werckzeigs 12, Sa. pfenningzinß hauptguths 40, Sa. Eÿgenthumbs ane Einer behaußung vnd diehlen hütt 315, Summa summarum 375 lb – Schulden 212 lb, verbleibt 163 lb

Fils du sergent des Trois de la Tour aux deniers, Jean Geoffroi Rœderer, Geoffroi Rœderer épouse Dorothée Kamm en 1676 : contrat de mariage, célébration
1676 (19.6.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) n° 65
Ehepacta Zwischen Gottfried Röderern vndt Dorotheen Kammin
entzwischen dem Ehrenhafften vndt bescheidenen Gottfriedt Röderern, weÿland H Hanß Gottfriedt Röderers, Dreÿerknechts deß Pfenningth. alhier seel. ehelich gezeugtem hinterlaßenem Sohn, als dem hochzeitern ahne einem,
So dann der Züchtig v. tugendsameen Jungfrauen Dorotheen Kammin, deß Ehren v. vorgeachten H Johann Heinrich Kammen, Satlers v. unds alhier ehelich gezeügten dochtern, alß d. Jungfr. hochzeiterin, Andern theilß
Beschehen inn Straßburg, vff Montag den 19. tag Junÿ A° 1676. [unterzeichnet] Gottfried Röderen Als Hochzeiter, Johann Peter Storck alß deß hochzeitern Fr. Mutter Curator, Sebastian Röderer alß des hochzeiters vogt, Ich Johannes Krraufthal Alls des hochzeiters schwager bekenne wie Vorstehet – hans heinrich kam, der hochzeiterin Vatter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 297-v, n° 30)
1676. Dom: 7. Trin: Johan: Gottfried Röderer, d. ledige Sattler, weÿl. Johann Gottfried Röderer des gewesenen dreÿer Knechts auf dem Pfenningthurn hind.laßner ehelicher Sohn vnd Jfr Dorothea Johann Heinrich Kammen deß Sattlers vnd Burg. alhie eheliche Tochter, Copul. Nicolaj 20. Julÿ (i 318)

Geoffroi Rœderer se remarie en 1690 avec Barbe Schubæus, veuve du cordonnier Jean Born
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 13-v, n° 13)
1690. Auff heuth Mittwochs den 20. 7.br. St. N. Aô Christi 1690 seind nach Zweÿmahlige proclamation (…) copulirt worden Gottfried Rederer der Burger und Sattler alhie, vnd fr. Barbara, weÿland Johannes Bornen deß Burgers und Schuhmachers alhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Gottfrid Röderer Sadler als Hochzeiter, Barbara Schubbin als Hochzeitrin (i 15)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 175) 1690. Dom: 16 post Trin: Zum I. mahl Gottfried Röderer Sattler u. Burger b. fraw Barbara Weiland Johann Bornen gewesenen Schuemachers u. Burgers nachgel: W. Mittw. den 20.t 7.br. St. Niclaus

Geoffroi Rœderer meurt en 1702 dans la maison qui appartient pour partie à ses enfants. Les experts estiment à la somme de 1 250 livres la maison qui appartient pour onze 20° à la succession et pour les neuf 20° restants au sachetier Jean Georges Brunn d’après un état dressé le 16 mai 1703 par le notaire Elie Winckler. La masse propre à la veuve est de 138 livres, l’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 217 livres, le passif à 300 livres.

1702 (24. 8.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 8) n° 346, 349
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung vnd Güthere, liegender und fahrender, keinerleÿ davon außgeschloßen, so weÿland der Ehren: und Vorgeachte Meister Gottfried Röderer geweßener Sattler vnd burger allhier zu Straßburg nunmehr seeligen, nach seinem den 4.ten Septembris dießes Zu endt lauffenden 1702.ten Jahrs beschehenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren des Ehren: vnd wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Kammen Metzgers und Burgers allhier als geschwornen vogts Jungfrauen Ursulæ vndt Dorotheæ des verstorbenen seel. in erster Ehe mit weÿland der Ehren vnd tugendsamen frawen Dorothea gebohrner Kammin seel. erzeigter Zween Töchtere, ferner des Wohl Ehren: vnd vorachtbahren Herrn Joh: Joachim Röcklinger Kachlers vnd auch burgers allhier, als geordnet und geschworenen Curatoris Annæ Barbaræ des abgeleibten seel. in anderer vnd letster Ehe mit nachgemelter seiner hinderbliebenen Wittib erzeügter Töchterleins, Aller dreÿ des nun in Gott seelig ruhenden nachgelaßenen Kinder und ab intestato Erben, fleißig inventirt vnd ersucht, durch die Ehren vnd tugendsahme fraw Barbaram gebohrne Schuppin die hinterbliebene Wittib beÿständlich des Ehren vnd wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Faudel Sattler vnd burgers allhier Ihres geschwornen vogts (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, dienstags den 24. Octobris Anno 1702.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci

In einer allhier Zu Straßburg jenseith der Schindbrucken gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft Zum theil eigenthümlich gehörige behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerckh. Auff der obern Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Im obern Stübel, Im obern Stub Cämmerlin, Im hindern Kleinen Stübel, Im obern Hauß Öhren, In der vndern Wohn Stub, Im Vndern Kühel, Im vndern hauß Öhren, Im Cämmerlein auffs Waßer
(f° 14-v) Eÿgenthumb ahne Häußern (T.) Erstl. eine behaußung, höfflein v. hoffstatt mit allen andern deren gebewen ane dem Gerbergraben (…)
(den Kindern erster Ehe allein gehörig) It. hauß v. hoffstatt mit allen deren gebewen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten v. gerechtigkeiten, gelegen in d. St. St. jenseith der Schindbrucken, schregs gegen der gastherberg Zum Raaben über, 1.s. neben Johann Peter Dumbacher dem Schuhmacher, 2.s. neben Daniel Ruopen auch Schuhmacher allhier hinden auff die Preusch stosend. Davon gibt mann Jahrs 17 lb d bodenzinß der Statt Straßburg Pfenningthurn, thut ohnvorgreifflich dem Zinnß nach Zu doppelt. Capital gerechnet 17. lb. d. Ferner 2. lb 10 ß Ehrschätzifen Zinnßes, Jährlichen auff Martini der Ehlenden herberg allhier, thut in Capital wie vormahlen angegeben 50 lb, So dann hatte weÿl. herr Hanß Frantz König geweßener burger allhier auf solcher behaußung in Cap. 80 lb. so Jahrs auff Catharinæ tag mit 4. lb d verzinßt word. welches aber der verstorbene seel. abgelößt vnd dahero den gesembten Kindern vndt Erben solch Cap: anjetzo gemeinschaftlich gehörig, so auch hernach fol. vmb guter richtigkeit willen beÿ den Activis eingetragen befindlich. Sonsten gegen männiglichen freÿ, leedig vnd eigen, vnd ist solche behaußung ane vorgemeltem dato durch die allhießig geschworne Werckmeistere æstimirt worden pro 1250. lb d Davon abgezogen vorstehende darauff hafftende onera so sammenthafft ertragen 147 lb, Nach deren abgang würd ane obigem anschlag annoch restieren 1103. lb. Daran gehört hiehero vermög eines durch Herrn Notm. Eliam Wincklern vnderm 18. Maÿ Anno 1703. gefertigten berichts vor Eilff 20. theil 606. 13. Die vbrigen 9/20.ste theil thun 496. lb 7 ß seind Meister Hanß Geörg Brunnern Säckler v. burger, allhier gehörig. Darüber besagt i. teutscher perg. Kbr. mit der St. St. C. C. stuben anhangendem Insiegel verwahrt, datirt den 31. Aug. Anno 1625. mit altem N° 1 notirt. ferner ein teutsch. perg. Kbr. mit des bischofflichen hoffs Zu Straßburg anhangendem Insiegel verwarth, datirt den 9. Julÿ 1574. auch mit altem N° 1 bemerckt. So dann soll ein vom 8. Xbris A° 1652. beÿ E. E. Kleinen Rhat, weÿl. Friderich Reichlins des Schuhmachers Creditorÿ halben beschehene außweißung besagen, Welches ber alles dißmahlen sich nicht beÿ derstelle findet.
(denen 2. Kindern I. Ehe allein gehörig) It. Ein von dielen Vnd Latten Zusammen gemachte vnd außgeschlagene hütt oder Gutschenschopff allhier beÿ dem Metzgerthor, nechst am Wahl stehend, davon gibt mann Jährlichen 1. lb Allmend Zinnß der St. St. Pfth. ist das holtzwerck daran hiehero gewürdiget worden pro 5.
(f° 16) Ergäntzung der Wittib angegangenen unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ vber beeder geweßener Eheleuthe einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen in Anno 1690. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Wittib Nahrung betr. Sa. haußraths 17, Sa. Silber Geschirrs v. geschmeids 6, Sa. Guldener Ring 8, Sa. baarschafft 15 ß, Sa. Pfenningzinß hauptguths 3, Sa. Schulden 45, Sa. der Ergäntzung 56, Summa summarum 138 lb
Solchemnach volgt auch die Beschreibung sowohl der Erben vor unverändert: als theilbahren Guths vnder einem Titul nemblich als theilbar, angesehen die Wittib, nach inhalt einer beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen Vergleichs, die theilbahre Nahrung gegen erstattung 20. lb. d baaren gelts tam active quam passive den Erben abgetretten, vnd überlaßen, Sa. haußraths 124, Sa. Wahren v. Werckzeugs 22, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 35, Sa. Guldener ring 33, Sa. Pfenningzinß hauptgütere 110, Sa. Eigenthumbs ane häußern 811, Sa. Schulden in das Erbe 84, Summa summarum 1217 lb – Schulden 300, Nach deren Abzug 916 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1236 lb
Abschatzung den 3. Novembr. 1702. Weilandt der Ehrhafften und bescheidenen Meister Gotfridt Röderer Satler seel. hinter laßene Fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg an der Schindtbruck, einseits Neben herrn Daniel Rubt Schumacher, anderseits Neben Meister hannß Peter Tubacher Schumacher, hinden auff das Waßer Stosendt, welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleüth sich befund. und dem jetzigen Preiß nach angeschlagen wird vor und umb Zweÿ tausendt und Fünff hundert gulden
Die ander behausung auch alhier in der Statt Straßburg auff dem gerber graben (…)
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
N° 349. Verkauff: und Loos Registerlein, Mittwochs den 10. 9.bris et seqq. Anno. 1702.

Fils du graveur Isaac Brunn, le sachetier Jean Georges Brunn épouse en 1668 Anne Marie Diebold, fille du plumassier Jean Jacques Diebold
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 105, n° 39)
668. Dom: 18. post Trin: Zum 2 mal Hanß Georg Brunn der ledige Seckler Weiland Hr Isaac Brunnen gewesenen Kupfferstechers u. Burgers alhier nachgelaß. ehel. Sohn, Jfr. Anna Maria Weiland Hr. Hanß Jacob Diebold gewesenen Federhändlers u. Burgers allhier nachgelaßene ehel. T. Sonntags den 1.ten 8.bris im Münster (i107)

Jean Georges Brunn se remarie en 1693 avec Marie Elisabeth, fille du peignier Laurent Reinthaler : contrat de mariage, célébration
1693 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 84
(Eheberedung) Johann Georg Brunn der Säckler und burger allhier alß hochzeiter mit beÿstand Philipp Fimpel deß haußfeurers seines Schwagers an einem
So dann Jgf. Maria Elisabeth Lorentz reinthalers deß Kammachers Ehe leiblich tochter alß hochzeiterin, mit beÿstand ged. Ihres Vatters, und Christian Gebhard deß Säcklers, Ihres Schwagers, am andern theil
Zum fünfften verordnet d. Hochzeiter seiner Hochzeiterin Zu einem widem den Ihme gebührend. Antheil seines haußes jenseit der Schindbrucken, einseit neben Friderich Freudenbergern dem Silberarbeiter, and. seits neben Daniel Rueb dem Schuhmacher, hind. auff das wasser stoßend gelegen, daran d. übrige theil hans Henrich Kammen, dem Sattler zustehet, selbiges Zeit lebens freÿ zu bewohnen

Mariage, cathédrale (luth. f° 34-v, n° 6)
1693. Eodem [Dom: Reminiscere] seÿn Zum I mal außgeruffen worden Meister H. Georg Brunn, Seckler und burger allhier, Jfr Maria Elisabeth, Lorentz Rheinthalers deß Kammachers und burgers allhier el. Tochter, Seÿnd copulirt worden den 25. febr. [unterzeichnet] Hanns georg Brunn als hochzeiter, Maie Elisabet Reintalerin Hoch Zeitterin, Lorentz Reinthaller Alß vatter (i 35)

Les enfants et la veuve de Geoffroi Rœderer d’une part, Jean Georges Brunn d’autre part vendent la maison à Marie Dorothée Hutzenreuther pour une somme de 1 250 livres

1705 (23.7.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 642
(1250) Joh: frid: Kamm metzger alß vogt Urßulæ u. Dorotheæ geschwisterd der Rödererin, Item Joh: Joachim Röcklinger kachler alß vogt Annæ Barb: Rödererin, Item Barb: geb. Schupperin besagter Annæ Barb: mutter beÿständlich Joh: Jacob Fautels sattlers ihres vogts, Item Joh: Georg Brunn säckler für sich
in gegensein Mariæ Dorotheæ Hutzenreutherin [gestrichen : Hutschereutherin] geb. Willhelmin beÿständlich Cladi Willhelms sattlers ihres vogts [unterzeichnet] Maria dorothea Hützenreiterin gebohre Wilhelmin
Hauß u. Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier jeneith der schindbruck schrag gegen der Gastherberg zuem raaben über einseit neben Johann Peter Dunnbacher schuem: anderseit neben Hn Daniel Ringen auch schuem: hinten auf die Preusch stoßend gelegen, darvon gibt mann jahrs 17 ß bodenzinß dem Pfthrn – (verhafftet um 50 lb, geschehen um 1200 lb)

Fils du marchand de Nuremberg Jean Valentin Hutschenreuther, le marchand André Jean Hutschenreuther épouse en 1693 Marie Dorothée, fille du marchand Claude Wilhelm
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 37-v)
1693. Dom: 11. post Trinitatem seÿnd Zum I mahl außgeruffen word. Herr Andreas Johannes Huttschenreütter der ledige handelßmann, herren Johann Valentin Huttschenreütters auch Handelßmanns und burgers Zu Nürnberg ehl. Sohn, Jfr. Maria Dorothea Hr Claudii Wilhelms E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers und Handelßmanns allhier ehel. Tochter. Seÿnd copulirt Worden d 10. Junii [unterzeichnet] Andreas Johannes hutschenreuter als hochzeiter, Maria Dorothea Wilhelmin Als hochzeiterin (i 38)

André Jean Hutschenreuther devient bourgeois par sa femme deux semaines après son mariage
1693, 4° Livre de bourgeoisie p. 634
Herr Andreß Johannes Huttschenreiter der handelsmann Von Nürnberg, H. Joh: Valerÿ Huttschenreiters des handelßmanns daselbst Ehl: sohn, empfangt das burgerrecht von Dorothea Wilhelmin seiner jetzlahligen haußfr. p. 2. gold fl. 16 ß. so er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, War Zu Vor ledig. standts und Wird Zu E E Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 27. Junÿ 1693.

Marie Dorothée Hutschenreuther née Wilhelm loue une partie de la maison à l’orfèvre Daniel Kast

1712 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 454
Maria Dorothea Hutzenreiterin geb. Willhelmin beÿständlich Cladi Willhelm sattlers ihres Vogts
in gegensein Daniel Kast goldarbeiters
entlehnt, einen laden Item eine stub 3. Cammeren und eine Kuche sambt platz im Keller in ihrem hauß ahn der schindbruck gegen dem Raben allhier auf 2 Jahr lang anfangend auf Joh: Bapt. nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund
[in margine :] Daniel Kast als entlehner, Johann Georg Ißlers des Fastenspeishändlers, sein annoch aus Vorstehenden Lehnungs Contract habend. und restirendes Lehnungs Recht von Weÿhaachten 1712 anfangend überlaßen, den 16. mart. 1713

Marie Dorothée Hutschenreuther vend la maison au chaudronnier Jean Georges Rieger moyennant 2 250 livres

1714 (8.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 719-v
(2250) Maria Dorothea hutzenreuthein beÿständlich Cladi Wilhelm sattlers ihres Vogts, Item alexander Müllers goldarb: [unterzeichnet] huschenreiterin
Joh: Georg Rieger Kupferschmidts beÿständlich Joh: Caspar Grießbach metzgers [unterzeichnet] Rüeger
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten jenseith der schindbruck schrags gegen der Gastherberg zuem raben über, einseit neben Johann Peter Dumbacher schuemacher, anderseit neben fröreißen dem schuem: hinten auf die Preusch – darvon gibt mann jahrs 17 ß bodenzinß dem Pfthrn (verhafftet um 50, 250 und 200 pfund, geschehen um 1750 pfund)

L’acquéreur hypothèque aussitôt la maison au profit du boucher Gaspard Griesbach

1714 (8.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 721
immediate supra stehende kaüffer [Joh: Georg Rieger Kupferschmidt]
in gegensein Joh. Caspar Grießbach metzgers – schuldig seÿe 300 pfund zu erkauffung immediate infa versetzten behausung
unterpfand, perge immediate supra ibi hauß usq. a Jochischen KK

Jean Georges Rieger loue une partie de la maison à l’orfèvre Philippe Jacques Kast

1714 (20.11.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 844
Joh: Georg Rüeger Kupferschmidt
in gegensein Philipp Jacob Kast silberarbeiter
entlehnt, in seinem hauß allhier ohnfern dem raben einen laden neben seiner ess und eine bühn zuem holtz und soll in die laden fenster eine thür zuem eingehen vom proprietario gemacht werden, der laden soll nicht kleiner gemacht werden alß biß ahn den steinern pfeiler – auf 9 jahr lang anfangend auf ostern 1715 – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 lb

Fils du tanneur Chrétien Rieger (Rüger), le chaudronnier Jean Georges Rieger épouse en 1714 Anne Marguerite Wagner, fille du tonnelier et marchand de vins Jean Frédéric Wagner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 140-v, n° 6)
Mittwoch nach Oculi deb 7. Mart. 1714. seind nach Zweÿmahliger Außruffung Zu St. Nicol in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden, Johann Georg Rüger, der ledige Kupfferschmidt, weÿl. H. Christmann Rügers, geweßenen Rothgerbers Vnd Lederbereiters alhier, hinterlaßener Ehel. Sohn, Vnd Jfr. Anna Margaretha Wagnerin, H Johann Friderich Wagners des Kieffers Vnd Weinhändlers auch burgers alhie, Eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Georg Rüeger Als Hochzeiter, Anna Margaretha Wagnerin Als Hochzeiterin (i 145)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Bestiaux qui appartient au monteur d’arquebuses Helwig
1714 (16.6.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 34) n° 1194
Inventarium vnd Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehren: vnd Vorgeachte Herr Johann Georg Rüeger, Kupfferschmidt und burger allhier Zu Straßburg, Zu der viel Ehren und tugendreichen frawen Margaretha gebohrner Wagnerin in den Ehestand zugebracht, vnndt vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten hat (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. in fernerem gegensein H. Friderich Wagnern Kieffer vndt burgers der Ehefrauwen vattern, Sambstag den 16. Junÿ Anno 1714.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Viehegaß gelegenen H. (-) Hölwig geweßenen Büchßenschiffter vnd burgern allhier hinderlaßenen Kindern vnd Erben eÿgenthümblich Zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden

Jean Georges Rieger et Anne Marguerite Wagner font dresser un inventaire de leurs biens grevés d’un important passif suite à l’achat de la maison. Les experts estiment la maison à 1 400 livres. La masse propre à la femme est de 621 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 68 livres, le passif à 1 586 livres.

1718 (9.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 41)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so H. Johann Georg Rüegern dem Kupfferschmid und Frauen Annæ Margarethæ Rügerin gebohrner Wagnerin beeden Eheleüthen und burgern allhier zuständig, dargegen auch zu bezahlen schuldig sind, welche auff fleißiges Ansuchen, erfordern vnd begehren ertermelter Ehefrauen, die, auß ursachen weilen der Ehe Mann wegen eines allzustarcken Hauß Kauffes Zimblichen in Schulden last gerathen, also daß er sich weder zu rathen noch zu helffen weiß, vmb das Ihrige zu salviren, sich bevögtigen laßen, und gehöriger orthen das beneficium cessionis Zu suchen gemüßiget ist, inventirt auch durch Sie selbsten, mit beÿstand des wohl Ehren vesten und rechtsgelehrten Herrn Johann Friderich Öhlingers Notarÿ Jurati et Practici ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen und Erhandelt in Straßburg dinstags den 9.ten Augusti Anno 1718.
Eheberedungs Copeÿ

In einer alhie Zu Straßburg beÿ dem Raben gelegener: vnd in dieß Nahrung gehöriger behaußung ist befnd. worden, wie volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item Hauß vnd hoffstatt, mit allen ihren gebäwen, begriffen, weiten,, rechten zugehörden vnd gerechtigkeit gelegen alhier Zu Straßburg, Gegen dem Raben hinüber, ohnfernn der Viehegaßen, einseit neben Johann Peter Thombacher dem Schuhmacher anderseit neben Abraham Fröreißen dem Schumacher, hinden auff die Preüsch stoßend, gelegen. Davon gehen Jährlichen 17 ß: bodenzinß der Statt Straßburg Pfenningthurn, Zu doppeltem Capital gerechner 34 lb, Item 2 lb 10 ß Zinß à 5. pro Cento der Elend Herberg Jahrs vff Michaelis, abloßig inn Capital 50. lb, Item 10. lb d. Zinnß dem Mehren Hospital alhier Jahrs auff dem 17. Julÿ ablößg in Capital mit 250. lb. Item 8. lb d. gelts à 4. pro Cento Herrn Johann Alexander Müllern dem goldarbeiter vögtlicher weiße wegen H. M. Johann Jochen Pfarrherrs zu Kolbsheim seel: hinderlaßenen Kindern, Jahrs vff Michaelis, ablößig in Capital mit 200. lb d, It. 88. lb d gelts à 4. pro Cento Frauen Mariæ Dorotheæ Hutschenreüterin gebohrner Wilhelmin Jahrs vff weÿhenachten in Capital ablößig mit 1450. lb d. So dann 12 lb d gelts à 4 p. Cento H. Johann Caspar Grießbachen Metzgern vnd burgern alhier, Jahrs augff Michaelis, ablößig in Capital mit 300 lb. Sonsten eigen durch die geschworne Werckmeistere alhier æstimirt vnd angeschlagen, vermög dero selbsteigenhändig unterschriebenen vnd außgestellten Scheins vom 17.ten Augusti 1718. pro 1400 lb d. Ist also dieße behaußung höher onerirt als selbige angeschlagen benantlich 884. lb d, So hernacher fol: (-) denen theilbaren Passiv: Schulden einverleibt Zubefinden. Vnd besagt über vorstehende Behaußung ein teutscher Perg. Kauffbrieff mit der Cancelleÿ Contractstuben anhang: Insigel verwahrt, datirt den 8. 8.bris 1718.
Ergäntzung der Ehefrauen unveränderten Guths, Wie solches auß dem über ihre in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, durch mich und.schribenen Notarium den 23. Aprilis 1714. auffgerichtetem Concepto Inventarÿ bona fide ersucht word.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 82, Sa. Silbers 3, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung 460, Summa summarum 621
Des Ehemanns unverändert vnd Theilbare Guth, Sa. haußraths 30, Sa. Gemacht: vnd ohnaußgemachten Arbeit wie auch werckzeug Zum Kupfferschmid handwerck gehörig ist dem Anschlag nach 33, Sa. Silbers 1, Sa. Schulden 3, Summa summarum 68 lb – Schulden 1586 lb, Übertreffen also dieße Passiva des Manns unverändert vnd theilbahr Guth
Wÿdems So Fraw Anna Catharina Rüegerin gebohrne Siebenhornin des Ehemanns Mutter noch ad dies vitæ Zugenießen hat. Nach Inhalt des über weÿland Herrn Christmann Rüegers geweßenen Rothgerbers vnd burgers alhie des Ehe Manns Vatters seel Verlaßenschafft auffgerichteten Inventarÿ vnd demselben in fine annectirten Kindervertrags vom 15. 10.bris 1696 sovolglich beÿ EE Grosen Rath den 30. 7.bris 1700 confirmirt worden

Jean Georges Rieger se remarie avec Marie Salomé, fille du boulanger Frédéric Braun
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 336, n° 1382)
1721. Eodem [d. 14. Maji] sind nach 2. maliger Proclamation ehel. copulirt v. eingesegnet worden Joh: Geörg Rüger der kupfferschmid b. v. Wittwer alhier b. Jgfr. Maria Salome Friderich Braunen b. v. Weißbecken ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Georg Rüeger Als hochzeiter, Maria Salome Braunun als hochzeiterin (i 315)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Bestiaux qui appartient au monteur d’arquebuses Helwig. Ceux du mari s’élèvent à 1171 livres, ceux de la femme à 396 livres.
1721 (21.6.), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 5) n° 142
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung so der Ehren undt vorgeachte herr Johann Georg Rüger, Kupfferschmidt undt die Ehren undt tugendsahme Fr. Maria Salome gebohrene Braunin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor ohnverändert vorbehalten (…) So Beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in fernerem gegensein herrn Friderich Braunen Weißbecken der Ehefr. Vatter vnd herrn Johann Bauren Biersieders Ihres Vettern Sambstags d. 21. Junÿ Anno 1721.
In einer allhier zu Straßburg ahne der Viehgaß gelegenen denen Hellwischen Erben Eÿgenthümlich zuständigen Behaußung sich volgender maßen befund.
Eigenthumb ahne Einer behaußung (M.) It. d Sechsten theil ane einer behaußung, hoff v. hoffstattn sambt all dero übrig. Rechten v. gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane em Pflantzbad 1.s. am waßer a.s. H. Verÿ Kupfferschmid, hind. vff Fr. Hülffingerin stoßend, so ledig v. Aig. der Mütterl. Testamentlich. æstimation nach th. 116 lb.
Series Rubricarum. Des Manns ohnverändert, Sa. haußraths 286, Waaren und Werckzeug 277, Wein und Vaß 53, Silber geschirr und Geschmeid 48, goldene Ring 9, baarschafft 182, Eÿgenthum ane j. behaußung 116, Schulden in die Nahrung 163, Summa summarum 1138 lb – Adde helffte haußst. 33, 1171 lb
Der Frauen ohnverändert, Sa. haußraths 117, Silbers 22, goldener Ring 11, baarschafft 52, Pfenningzinß hauptgüter 100, Summa summarum 363 lb – helffte haußst. 33, 396 lb

La maison appartient à nouveau à Marie Dorothée Hutzenreuther qui la reloue à l’orfèvre Philippe Jacques Kast

1719 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 48
Maria Dorothea hutzenreutherin geb. Willhelmin beÿständlich Joh. Willhelm specerieres weilen ohnbevögtigt [unterzeichnet] hutzenreiterin
in gegensein Philipp Jacob Kast Silberarb:
entlehnt, in ihrem hauß beÿm Raben einen laden unten, Item den größten keller, eine cammer und zweÿ ess, Item eine steeg hoch eine wohnstueb auf die gaß, eine küche, Item ein stübel aufs wasser und ein haußehren
Item, ein nebens Cämmerlein, Item zwo stegen hoch eine Cammer, auf 5 jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ nägst Künftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 38 lb
[in margine :] bemete hutschenreutherischer Wittib so dann H. Philipp Jacob Kast, auff fernrer 5 jahr lang von Annunciationis Mariæ 1724 anfangend, um 38 pfund – den 28. mart. 1724

Marie Dorothée Wilhelm veuve de Jean André Hutschenreuther hypothèque la maison au profit de Susanne Metzger, veuve de l’assesseur des Quinze Philippe Jacques Brackenhoffer

1722 (12.11.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 654-v
Fr. Maria Dorothea geb. Wilhelmin weÿl. Johann Andreas hutschenreuthers gewesten Eißenhändlers nachgelaßene Wittib so ohnbevögtigt beÿständlich H. Alexander Müllers goldarbeiters ihres Schwagers und Johann Willhelm handelsmanns ihres bruders
in gegensein Fr: Susannæ geb. Metzgerin weÿl. S.T. H.n Fünffzehner Andreæ Brackenhoffers seel. Wittib so ohnbevögtigt beÿständlich ihres sohns H. Philipp Jacob Brackenhoffers apotheckers-schuldig seÿen 125 pfund zu außteurung einer tochter
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs allhier jenseith der Schindbruck, einseit neben dumbacher anderseit neben Fröreißen beeden Schuhmachern hinten auff die Breusch – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 17 ß ane allmend zinß

Marie Dorothée Wilhelm veuve d’André Hutschenreuther loue la maison au fourbisseur Jean Baptiste de Billy et à sa femme Marie Anne Bebesiere

1730 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 2
Fr. Maria Dorothea geb. Wilhelmin weÿl. Andreas hutschenreuthers gewesten handelsmanns wittib so ohnbevögtigt zu sein versicherte
in gegensein Jean Baptiste de Billy des Schwerdtfegers und Marie Anne Bebesiere
entlehnt, In ihrer jenseith der Schindbruck ohnfern der gastherberg zum Raaben einseit neben Fröreißen anderseit neben dumbacher denen Schuemachern hinten auff die Breusch gelegenen Behausung, unten auf dem boden den eingang als einen Laden, Ferner dreÿ Stiegen hoch eine Stueb Stuebkammer Kuchen über gedachten Stuebkammern eine Kammer – auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 18 pfund

Marie Dorothée Hutschenreuther meurt en 1736 en délaissant trois filles. Les experts estiment à la somme de 1400 livres la maison dont la propriété est justifiée par une cession passée le 20 août 1720. L’actif de la succession s’élève à 1414 livres, le passif à 345 livres.

1736 (19. 9.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 8) n° 429
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten fraun Mariæ Dorotheæ Hutschenreutherin gebohrner Willhelmin, weÿl. Hn Johann Andreas Hutschenreuthers gewesenen handelsmanns v. burgers alhier hinterbliebenen frau wittib, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1736. (…) nach ihrem d. 28. Septembris jüngst aus dießer Zeit v. welt genommenen tödlichen hintritt, hier Zeichnung (…) Actum Straßb. d. 19. Novembr. Anno 1736.
Die Verstorbene Frau Hutschenreutherin seel. hat ab intestato zu ihren Erben verlaßen, als Volgt. 1.mo Mariam Dorotheam Vetterlinin gebohrne Weberin, S. T. H. Joh: Leonhard Vetterlins Pfarrherrens Zu Eggenstein vnd Schreickh Marggraff Bad. Durlachische herrschafft eheliche haußfraw, der abgeleibten seel. Enckelin so mit assistentz v. beÿstand S. T. H. Ulrich Kammerers seilers und E. E. Keinen Rathß alhier beÿsitzers, als auß erwehnten rathß mittlen hierzu abgeordneten Deputati und fernerem beÿstand H. Johann Willhelms, handelsmanns v. burgers alhier dießem geschäfft abwartete
2.do Fraw Mariam Salome Schäfferin gebohrne Hutschenreutherin, H Johann Carl Schäffers Eisenhändlers v. burgers alhier Eheliebstin so mit beÿstand deßelben zugegen vnd dann 3.do Fr. Susannam Margaretham Braunin gebohrne Hutschenreutherin, H Johann Martin Braunen, Paßmentierers und Seidenhändlers auch burgers alhier ehel. haußfraw so mit assistentz deselben Zugegen war, Alle dreÿ des Verstorbenen Seeligen hinterlaßener Leibliche respectivé döchtere und Enckelin und ab intestato zu 3. gleich. antheilen rechtmäßige Erben.

In einer alhier Zu Straßb. ohnfern der Schindbruck gegen dem Metzgergießen über, gelegenen hiehero gehörigen behaußung hat sich befunden als volgt
Eigenthumb an einer Behaußung. Eine behaußung v. hoffstatt mit all deren gebäu begriffen, weithen, rechten Zugehörd. v. gerechtigkeit geleg. allhier zu Straßb. beÿ der Schindbruck eins. neben Jacob Rheinthaler dem Peruquenmacher anders. neben Dielleman Wack dem Gremp Vornen geg. dem Metzgergiesen v. hinten auf die Breusch stosend davon gibt man jährlich 17 ß bodenzinß der Statt Pfenningthurn. Ferners auf die Ehlenden herberg alhier jährlich auf Johanni ef Nativ. Domini 2 lb 10 ß Zinß, so der mehren hospital, als ein ewiger Erblehen zinß prætendirt. So dann ist solches auch dem mehren hospitahl umb 250. lb so dann H M. Johann Jochen umb 50. lb d Capital verhafftet. Sonsten aber freÿ Ledig v. eig. vnd vermög Scheins von den herrn werck Meistern de dato 13.ten Octob. 1736. æstimirt umb 1400. lb. Hievon abgezogen obige darauff hafftende Boden und Erblehen zinß (maßen die 2. Capitalia hernacher unter denen Passivorum getragen sich befinden anteffend 67. lb, Restirt also noch hiehero in außwurff Zu bringen 1333. lb. Darüber bes. i. teutsch Perg. Kauffbrieff aus allhiesiger C. C. Stub v mit dero anhangenden Innsiegel verw. de dato 23.ten Julÿ 1705. Ferners i. deutsch Perg. Cessions brieff auch auß ged. C. C. Stub verf. v. mit dero anhangend Innsiegel ver. de dato 20.ten Augusti 1720.
Series Rubricarum, Sa. haußraths 72, Sa. Silbers 7, Sa. Goldenen Ringß 2, Sa. Eigenthumbß ane einer behaußung in diese Verlaßenschafft gehörig 1333. Summa summarum 1414 lb – Schulden 345, Nach deren Abzug 1069 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 347 lb
Abschatzung dem 13: oct: 1736. Auff begehren weiland der Ehr und tugendsammen frau Maria Dorothea huchen Reiterin seel. hinderlaßene Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg beÿ der schindbrucken gelegen ein seits neben jackob rëihn thaller dem Barockenmacher, anderseits Neben dielleman wack dem grëmpen hinden auff die breüsch Stoßent welche behaußung Stuben Cammern Kuchen Nebens Cammren und Klein Nebens Stubell hauß Ehren So Zum theill mit herdt und waßer stein, obendar über Zweÿ Cammren und soltaten Cammer so mit tiellen Zu geschlagen seindt und.en auff dem botten ein Stübell die Goltschmidtß Eß Cammer Küchell und hauß Ehren gebelckten Keller sambt aller gerechtig keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistern sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor vnd Umb Zweÿ Tausent und acht hundert Gulten Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 2 000 florins et la fille non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1736, Livres de la Taille (VII 1178) f° Dorotheæ gebohrner Wilhelmin auch Weÿl. H. Andreas Johann Hutschenreüther gewesenen Handelßmann und Burgers alhier wittiben Verlaßenschafft inventirt H. Not. Brackenhoffer.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 29. 1042. 15. 10 ½, die machen 2000 fl. Verstallte nur 1600 fl. also Zu wenig 400 fl.
Nachtrag acht Jahr in duplo à 1 lb 4 ß – 9 lb 12 ß
Sechs Jahr in simplo – 3 lb 12 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 1 lb 7 ß 6 d – Summa 14 lb 13 ß 6 s
Nachgelaßen 3 lb 12 ß, restirt 11 lb 1 ß 6 d
Abzug. Fr. Maria Dorothea geb. Weberin H Johann Bernhard Vetterlin Pfarrers Zu Eggenstein Baaden Durlachischer herrschafft Ehefrau hat von 356 lb 7 ß 9 d Groß Mütterl. Erbe den Abzug Zuerlegen 35 lb 12 ß 9 d
dt. 24. Novembris 1736.

Les filles Hutschenreuther vendent la maison au menuisier municipal Jean Guillaume Fischer et à sa femme Marie Salomé Becker

1738 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 16-v
H. Johann Carl Schäffer der Eißenhändler als gewalthaber Fr. Mariæ Dorotheæ geb. Werberin H. Johann Bernahrd Vetterlin de Pfarrers zu Eggenstein Mühlburger amts hochfürstlichen Baaden Durlachischer herrschafft und deren Ehevogt, ferner Fr. Maria Salome geb. Hutschenreutherin obged. H. Schäffer eheliebste Fr. Susanna Margaretha geb. Hutschenreutherin Johann Martin Braun des Paßmentirers haußfrau
in gegensein H. Johann Wilhelm Fischer des stattschreiners und Mariæ Salome geb. Beckerin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith der Schindbruck schregs gegen der gastherberg zum Raaben über einseit neben Johann Tillemann Waag dem fastenspeishändler, anderseit neben Johann Friedrich Reinthaler dem Peruquenmacher, hinten auff die Preusch – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 17 ß 6 ane bodenzinß (um 50 und 250 pfund verhafftet) als erben Fr. Mariæ Dorothea geb. Willhelmin weÿl. Johann Andreas Hutschenreuther des Eißenhändlers wittib jeder zum dritten theil (um die 300 pfund capitalien und 1575 pfund)

Jean Guillaume Fischer et Marie Salomé Becker revendent la maison à l’orfèvre Jean Geoffroi Kast : vente provisoire devant notaire le 15 novembre, vente définitive à la Chambre des Contrats le 18 novembre 1743

1743 (15. Nov.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 292) n° 61
persönlich erschienen seÿe, Herr Johann Gottfried Kast, der ledige Goldarbeiter und Burger allhier Zu Straßburg, derselbe declarirte
in gegensein Herrn Johann Willhelm Fischers des Stadschreiners und Frauen Mariæ Salome gebohrner Beckerin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg und Zwar herrn Johann Wurtzen des Schuhmachers und burgers allhier ihres Stieffbruders assistirt, daß er von erst bemelten beeder Ehepersonen auffecht Vest und ohnwiderrufflichen gekaufft habe (…)
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg jenseit der Schindbruck schrecks gegen der herrberg zum Raben über, einseit neben herrn Schroppen Seniore Glaßern et Consorten, anderseit neben H Johann Friderich Rheinthalern, dem Perruquenmacher, hinden auff die Preusch stoßend, davon mann jährlichen der Stadt Pfenningthurn 17 ß 6 ß ane bodenzinß zu geben Pflichtig so reicht mann auch der Elenden Herrberg modo dem mehrern teutschen hospital 2 lb 10 ß d ane ewigen Ehrschätzigen Zinß, ferner seÿ die behaußung auch hafft erstwohlgedachtem mehrern teutschen Hospital in Capital umb 250 lb. d ferners frauen Doctoris Flachin in Capital 950 lb d. Mad. Maden N in Capital 250 lb d. Sodann herrn Schaffners Silberrad in Capital 200 lb sonst aber ledig und eigen, wie die Verkuaüffere versicherten und ist dießer Kauff und Verkauff über angeregte passiv Capitalia, welche der Kauffer beneben dem Bodenzinß vorangezeigter Ehrschätzig jedoch gegen nachgesetztem abstand übernimt (…) beschehen und zugangen Vor: und umb 550 pfund (…) wie auß dem in allhießiger Contractstub gefertigten Kauffbrieff und deren angehengten Clausulen respective datirt den 11. Januarÿ et 17. Aprilis A° 1738 erhellet (…) wegen denen hievorbesagten 2. lb 10 ß d ewigen ehrschätzigen Zinß

1743 (18.11.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 456-v
Johann Wilhelm Fischer Stadtschreiner und Maria Salome geb. Beckerin
in gegensein H. Johann Gottfried Kast des goldarbeiters
eine behausung und hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, Zugehörden und rechten jenseit der Schindbruck gegen der gastherberg zm Raaben über, einseit neben (-) Schrapp dem glaßer anderseit neben Johann Friedrich Reinthaler dem perruckenmacher, hinten auff die Preusch – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 17 ß 6 d ane bodenzinß – als ein am 11. Januarÿ 1738 erkaufftes guth (um 50, 250, 950, 250 und 200 pfund verhafftet, beschehen um 550 pfund)

L’Hôpital bourgeois, aux droits de l’auberge des pauves passants, consent à la vente de la maison dont elle détieint le domaine direct
94 Z 81 (Pièces produites à la Chambre des Contrats)
Wir die Pflegere des Mehrern Hospitals allhier geben hiemit und in Krafft dießes unßern in Specie requirirten Consens und Einwilligung, daß diejenige behausung jenseits der Schindbruck gegen dem Raben allhier gelegen, so Johann Willhelm Fischer der Statt schreiner ane H Johann Gottfriedt Kast den Goldarbeiter beede burgere allhier für 4500 gulden Zu Verkaufften willens, welche behaußung dem Stifft Zur Elenden Herberg modo Mehrern Hospithal als Domino Directo vinculo Emphyteuseos Laudemialis in ansehung eines Capitals der Fünffzig Pfund pfenning Verlegen, ane gedachten H. Kasten um obgemelte 4500 fl. Verkaufft und Zugeschrieben werde, doch daß der Ehrschatz von gemelten 50. lb mit Ein Pfund Pfenning wie auch der Jährlich auf Johannis Baptistæ Verfallende Ewige und Ehrschätzige Zinnß mit Zweÿ Pfund Zhen Schilling pfenning bemeltem Stifft in recognitionem Domini Directi ordentlich entrichtet werden. Geben Straßburgden 18. Novembris 1743. [unterzeichnet] Johann Friderich Hammerer, j sainctlo

Fils de l’orfèvre Jean Daniel Kast et assisté de son beau-père Jean Philippe Bernhard, Jean Geoffroi Kast fait son apprentissage auprès de l’orfèvre Jean Nicolas Barbett de 1730 à 1734.
1730, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 517) Freÿtag den 17. Novembris Anno 1730 – Johann Niclauß Barbett nimbt Zum Lehrjungen an Johann Gottfried Kast, weÿland herrn Johann Daniel Kasten des goldarbeiters und burgers alhier hinterlaßenen ehelichen Sohn, beÿständlich herrn Johann Philipp Bernhard des goldarbeiters und burgers alhier, seines Stieffvatters die Profession von heutigen dato in Vier Jahren Zu lehren, und endet sich die lehrzeit niß eodem die Anno 1734 und obligirt sich des Jüngern Stieffvatter dem lehrherrn Zwo Louis d’or einzuhändigen, alles mehren Inhalt oberhandwercks herren Schein dedato 17. Novembris 1730. Erkannt wird demselben in seinem begehren gegen Erlag der gebühr willfahrt.

Acte de fin d’apprentissage
(p. 728) Dienstag den 19. Aprilis Anno 1735 – Johann Niclaus Barbett burger und goldarbeiter stehet vor undt præsentirt seinen geweßener Lehrknaben Johann Gottfried Kast, weÿland herrn Johann Daniel Kasten gewesten goldarbeiters und burgers alhier seel. hinterlaßenen ehelichen Sohn, beÿständlich Philipp Bernhard ebenmäßigen goldarbeiters und burgers alhier, seines Stieffvatters, und berichtet, daß gedachten lehrknaben Vier jährige Lehrzeit, bereits den 17.ten Novembris Anno 1734. passirt, bittet gerichtliche loossprähung. Erkannt, wird denen Parthen weillen sie content undt Zu frieden gegen Erlag der gebühr willfahrt.

Geoffroi Kast s’inscrit le 16 juillet 1743 pour faire son chef d’œuvre qui’il présente le 7 novembre suivant. Les examinateurs relèvent quelques défaut mineurs et reçoivent le candidat au nombre des maîtres
(p 1108) Dienstag den 16.ten Julÿ Anno 1743
Herr Gottfried Kast der Leedige Gold Arbeiter Von hier gebürtig erscheint und bittet ihme Zu erlauben das Meisterstück auffzunehmen und Zu Verfertigen.
Erkandt Wird demselben gegen Erlang der Gebühr Willfahrt und solle es beÿ Hn. Bernhard machen.

(p. 1120) Donnerstag den 7. Novembris Anno 1743
Johann Gottfried Kast der Leedige Goldarbeiter von hier erschienen und præsentirt sein verfertigtes Meisterstück bittet darüber zu erkennen.
Die dreÿ geschworne Hh. Gold und Silberschauer refeiren nach genugsahmer besichtigung daß ane denen Meisterstücken zwar einige geringe doch keine Hauptfehler seÿn, sondern Wohl vor ein Meisterstück pasable Wann Er Kan Handtreu geben ein solches mit eigener hand gemacht zu haben so Wollen Sie Ihne vor einen Mit meister auffnehmen.

Jean Geoffroi Kast épouse en 1744 Dorothée Wachter, fille de banquier : contrat de mariage, célébration
1744 (24.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5) n° 85
Eheberedung – Zwischen dem Ehren Vesten und Kunstreichen H. Johann Gottfried Kast Ledigen Goldarbeiter und Burgern alhier weÿland des auch Ehrenvesten und Kunstreichen H Joh: Daniel Kast ebenmäßig gewesten Goldarbeiters und Burgers alhier längst seel. nachgelaßener ehelicher Sohn als Bräutigam an einem,
So dann der Viel Ehren: und tugendberühmbten Jungfer Dorothea Wachterin des Ehrenvesten und großachtbahren Herrn Thomæ Wachters vornehmen Banquier auch burgers alhier ehelich erzeugter Jungfer tochter alß hochzeiterin am andern theÿl
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 24. Januarÿ Anno 1724.
(Répertoire 65 not 12, f° 93-v sqq) Eheberedungen, So nicht unterschriebenen worden

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 62-v, n° 2)
1744. Mittwoch den 5. Febr. seind nach zweÿmahl geschehener proclamationen der Evangelischen Pfarrkirch Zu S. Niclaus in den Ehestand eingesegnet Word. H. Gottfried Kast, der ledige Goldarbeiter und Burger allhier, weil. H, Joh: Daniel Kasten, geweß. Goldarbeiters u. Burgers allhier hinterlaßene ehl. Sohn u. Jungfr Dorothea Hn Thomas Wachters deß Banquiers handelßmanns u. Burgs. allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Gottfried Kast als hochzeiter, Dorothea Wachterin als hochzeiterin (i 65)

Jean Geoffroi Kast hypothèque la maison au profit du pharmacien Jean Frédéric Strœhlin

1744 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 399-v
H. Johannes Gottfried Kast der goldarbeiter
in gegensein H. Johann Friedrich Ströhlin des Apotheckers – schuldig seÿe 800 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis jenseit der Schindbruck schrecks gegen der gastherberg zum raaben über einseit neben N. Schrapp dem glaßer, anderseit neben Johann Friedrich Reinthaler dem perruckenmacher, hinten auff die Preusch – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 17 ß 6 d ane bodenzinß – als ein am 18. Novembris jüngst erkaufftes guth

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari près du pont du Corbeau. Ceux du mari s’élèvent à 54 livres, ceux de la femme à 1 243 livres.

1744 (24.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 54) n° 1827
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güttere liegender und fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenveste und Kunstreiche Herr Johann Gottfried Kast Goldarbeiter und burger alhier und die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Dorothea Kastin gebohrner Wachterin beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand würcklichen Zu: und eingebracht und Krafft der mit einander auffgerichteter Eheberedung, als ein ohnverändert und Vorbehalten Guth mithin die Ergäntzung des Künfftigen Abgangs derselben expresse stipulirt und vorbehalten (…) So beschehen in fernern beÿsein S. T. H. Thomä Wachters Vornehmen Banquier ane d. Ehefraun seithen, und auf des Eheherrn seithen frauen Mariæ Salome Bernhardin als deßen Eheleiblichen Mutter Straßburg dienstags den 24.ten Martÿ Anno 1744.

In einer alhier Zu Straßburg jenseit der Schildbruck gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eÿgenthumb ane Einer Behaußung (M.) Ein behaußung und hoffstatt, mit allen derselben begriffen, Zugehörden und rechten, alhier jenseit der Schindbruck schrecks gegen der Gastherberg Zum Raben über, einseit neben (-) Schropp dem Glaßer, anderseith neben Johann Fried. Reinthaler dem Peruquenmacher, hinden auf die Breüsch stoßend gelegen, so über 17 ß 6 d dem alhießigen Pfenningthurn zu reichen habenden Bodenzinß, ferner der Elenden Herberg modo dem mehrern Hospithal um 50. lb ane Ehrschätzigen mit 2 lb 10 ß Ewig verzinnßlichen Capital dem mehren Hospithal 250 lb, weiters H. Dr. Andr. Flachen fr. Wittib umb 950 lb, Item Demoiselle Louyse d. Paquelon um 250. lb und dann H Schaffner Silberrad um 200. ln alles ane Capital, sonsten über hernach beschriebene passiv Capitalia gegen männiglichen freÿ ledig und eigen und dermahlen anzuschlagen Vor ohnnöthg erachtet worden. Darüber besgt ein teutscher Pergamentener in allhießiger Cantzleÿ Contract gefertigter Kauffbrieff mit deroselben anhangendem Insiegel Verwahrt de dato 18.ten Novembr. Ao. 1743
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Ohnverändert Vermögen,Sa. haußraths 21, Sa. Werckzeugs Zur Goldarbeiter profession 20, Sa. Silbers 12, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung, Nihil, Summa summarum 54 lb
Diesemnach wird nun auch der Ehefraun in den Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 130, Sa. Silbers und dergleichen Gewitibmeids 16, Sa. Guldener Ring, hals Ketten und dergleichen Geschmeids 199, Sa. baarschafft 898, Summa summarum 1243 lb

Jean Geoffroi Kast et Dorothée Wachter hypothèquent la maison au profit de Marguerite Wurtz veuve de l’assesseur au Grand Sénat Jean Philippe Wessner

1752 (4.7.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 333-v
H. Johann Gottfried Kast der goldarbeiter und Fr. Dorothea geb. Wachterin mit beÿstand ihres bruders H. Thomas Wachter des ledigen handelsmanns und ihres schwagers und H. Johann Jacob des Gochnat des handelsmanns
in gegensein Fr. Margarethæ geb. Wurtzin weÿl. H. Johann Philipp Weßner E.E. Großen Raths beÿsisters Wittib mit beÿstand ST. H. Ammeister Johann Friedrich Faußt – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung, hoffstatt jenseits der Schindbruck gegen der Gastherberg zum Raaben über einseit neben N. Schropp dem glaser, anderseit neben Friedrich Reinthaler dem Perruckenmacher, hinten auff die Preusch – davon vibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 17 ß 6 ane bodenzinß

Dorothée Wachter meurt en 1755 en délaissant trois filles. Les experts estiment la maison à 1 250 livres. La masse propre au veuf est de 1 639 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 002 livres, le passif à 4 006 livres

1755 (22.12.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 710) n° 191
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und hoch tugendgezierten Frauen Dorotheä Kastin geb. Wachterin des Ehrenvest und Kunsterfahrenen Hn Joh: Gottfried Kasten Gold Arbeiters und Burgers allhier Zu Straßburg geweßter hertzgeliebten fraun Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1755. (…) als dieselbe Montags d. 3. febr. dießes Zu End eilenden 1755.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßet, hie Zeitlichen verlaßen. Da nun die Verstorbene Frau seelige mit Vorgedachtem Ihren hinterbliebenen H Wittiber dreÿ noch lebende Liebe Kinder Nahmentlichen Margaretham Dorotheam, Mariam Salome und Sophiam Barbaram erzeuget, wekche Sie auch Zu dreÿen gleichlingen portionen und Stammtheilen Ihrer gegenwärtigen sambtlichen Verlaßenschafft ab intestato Zu Erben Verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Montag d. 22.tn Decembris Anno 1755.

In einer allhier Zu Straßburg beÿ der sogenanten Schindbruck gegen dem Raaben über gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt
Ergäntzung der Erben Wehrender Ehe abgegangen unveränderten Guths. Zufolg Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander in die Ehe gebrachter Nahrungen durch weÿl. Hn Christoph Michael Hoffmann Notm publ. et Practicum seel. in A° 1744. E.E. großen Raths alten beÿsitzers
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine behaußung und Hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg jenseith der Schindbruck schrecks gegen der Gastherberg Zum Raben über, 1.s. neben H. Joh: Friderich Reinthaler dem Peruquier, 2.s. neben Hn Joh: Philipp Schropp dem Glaßer et Consorten hinten auf die Breusch stoßend, davon gibt man Jährl. der Statt Straßburg 17 ß 6 d Bodenzinnß, ferner der Elenden Herberg modo dem löbl. Stifft Hospithal 2 lb 10 ß ane Ewigem Ehrschätzigem Zinß, sonsten über vorgemelten beschwerden außer denen unter denen Passivis eingetragenen Capitalien freÿ ledig eigen und durch der Statt Straßburg geschworne Hh. Bau und Werck Meistere (…) laut Abschatzungs Zeduls vom 20. Xbris æstimirt pro 1250 lb. Davon abgezogen obige beede darauff hafftende beschwährden so zu doppeltem Capital gerechnet antreffend in summa 135. lb. Nach solchem abzug Verbleibt ane dem Anschlag solcher behaußung annoch per rest übrig 1115 lb. Hierüber sagt 1. teutscher perg: Kb. in allh. C. C. Stub aufgerichtet und mit dero anh. Ins. verw. d. d. 18. 9.bris A° 1743. Ferner i. a. teutsch perg. allda gefert. Kb. mit do. anh. Ins. Verw. d. d. 11. Jan. 1738.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Heuraths Verschreibung – Copia Codicilli
Der Kinder und Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 81, Sa. Silber Geschmeids 1, Sa. Schulden 250, Erg. rest 1306. Summa summarum 1639 lb
Dießemnach Wird nun auch des Hn Wittibs ohnverändert und theilbars Guth unter einem Titul beschrieben Angesehen der Kinder und erben Hr Vogt auf die theilbare Nahrung renunciren und solche dem Hn Wittiber tam active quam passive allein eigenthümbl. überlaßen wird. Sa. Haußraths 218, Sa. Werckzeugs Zur Gold arbeiter Profession gehörig 4, Sa. Silbern Goldener Ring Jubelen und dergleichen Geschmeids 603, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 1115, Sa. Schulden 65, Summa summarum 2002 lb – Schulden 4006, In Vergleichung 2004 lb
Passiv onus dem Stall nach 365 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg den 27. Januarÿ 1744

Dorothée Wachter meurt à l’âge de 32 ans. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Urbain
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1730-1758, f° 124 n° 2)
Anno 1755. Montags d. 3. Febr. um halb II uhr starb Fr. Dorothea Kästin Hn Joh: Gottfried Kasten, Goldarbeiters und burgers allhier geweßene Ehefrau wurde begraben Donnerstag d. 6. Febr. nachmittag nach gehaltener Leich-Predigt un der Kirch Zu St. Nicol. auff St Urbani. Alt 32 Jahr 4 Monat weniger 5 tag. Eltern sind S. T. H. Thomas Wachter, Banquier vnd dines Löbl. Corps des Marchands assessor und S. T. Frau Maria Barbara gebohrne Richshofferin [unterzeichnet] Johann Gottfried Kast als Eman (i 124)

Jean Geoffroi Kast meurt en 1761. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 832 livres, le passif à 7 213 livres.

1761 (29. Xbr), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 718) n° 412
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Johann Gottfried Kast geweßenen Goldarbeiters und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1761. – als derselbe auf Sambstag d. 19. Xbris dießes Zu End lauffeden 1761.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und Begehren, des Ehrenvest Wohlvorgeacht und Kunsterfahrenn Herrn Johann Philipp Bernhard Junioris auch Goldarbeiters und Burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfer Margarethä Dorotheä, Jgfr. Mariä Salome und Jgfr. Sophiæ Barbaræ die Kastin, alle dreÿ des Verstorbenen seeligen mit Weiland Frauen Dorotheä Kastin gebohrner Wachterin ehelich erziehlte Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) So Beschehen in Straßburg auf Dienstag den 29.ten Xbris 1761.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Schindbruck gegen dem Raaben über gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden worden Wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der overn vordern Kammer, In der Gesellen Kammer, In der vordern Stub auf dem dritten Stock, Im Zimmer neben der obern vordern Stub, Im obern Haußehren, Im vordern Zimmer auf del Zweiten Stock, Im Alicoff darneben, In hintern Zimmer auf dem Ersten Stock , In dem vordern Zimmer auf dem Ersten Stock, Im Laden und Nebens Zimmer, Unten im Hauß
Werckzeug zur Gold Arbeiter profession gehörig
Schulden aus der Verlaßenschafft Zubezahlen (…) It. Vermög Summarischen Calculi über Weÿl. Frauen Dorotheä Kastin geb. Wachterlin, des Verstorbenen seel. geweßener frauen Eheliebstin seel. den 6.ten febr. 1760. durch mich unterschriebenen Notarium mit aufgerechneter gewohnlicher beßerung gefertiget und durch den Verstorbenen seel. auch Herrn Joh: Philipp Richshoffer den jüngern Handelsmanns der 3. Kinder und dißortiger Beneficial Erben damahligen geschwornen Vogten und herrn Thoma Wachtern Vornehmen Bancquier und burgern allhier als bürgen unterschrieben belaufft sich der 3. töchtere und Beneficial Erbinnen Zuerfordern habend. Mütterl. Guth so der Verstorbene seel. biß an sein Absterben in handen gehabt und genoßen in Sa. auf 1681.
It. erst hochedelgedachtem Herrn Thoma Wachter solle man Vermög einer unterm 25.ten Maÿ 175. Vor H. Laquiant Königl. Notario errichteter Obligation in Capital so Jährlich auf den 25. Maÿ à 3. pro Cento Verintessirlich 4000 fl. od. 2000.
It. hievon stehet ane Interesse aus und Zwar vom 25. Maÿ 1759. biß den 25.ten Xbris 1761. macht in 2. Jahr und 7 Monathen à 3. p° Ct° 155.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen eine behaußung und hoffstatt mit allen deroselben Begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg jenseith der Schindbruck gegen der Gastherberg Zum Raben über, einseith neben H. Joh: Friderich Reinthaler dem Peruquier, anderseith neben Hn Joh: Philipp Schropp, dem Glaßer et Consorten, hinten auf die Preusch stoßend, davon gibt man Jährlichen der Statt Straßburg Pfenningthurn 17 ß. 6 d. Bodenzinnß, ferner der Elenden Herrberg modo dem Löblichen Hospithal allhier 2. lb 10. ß d ane Ewigem Ehrschätzigem Zinß, sonsten außer denen unter denen Passivis eingetragenen darauf stehenden Capitalien freÿ leedig eigen und ist dieße behaußung beÿ weÿl. frauen Dorothea Kastin geb. Wachterin des verstorbenen seel. geweßener frauen Eheliebstin seel. Verlaßenschafft laut des darüber durch mich unterschriebenen Notarium den 22. Xbris 1755. errichteten Inventarÿ wie fol: 120.b Zu sehen durch der Statt Straßburg geschworne Hn Bau: und Werck Meistere angeschlagen worden, dabeÿ man es auch auf Vorher Von denen wohlverordneten Herren dreÿern Löbl. Statt Stalls erhaltene Erlaubnus gelaßen pro 1250. lb. Davon seind abzuziehen obgemelte darauff hafftende Beschwährden, so zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 135. lb. Nach solchem abzug Verbleibt ane dem Anschlag solcher behaußung annoch dißorths außzuwerffen per rest übrig 1115 lb. Hierüber sagt 1. teutscher pergamentener Kauffbrief in allh. Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel verwahret datirt d. 18. 9.bris A° 1743. Ferner i. alter teutsch pergamentener allda gefertigter Kauffbrieff mit dero anhangendem Insiegel verwahret datirt den 11. Januarÿ 1738.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 378, Sa. Werckzeugs Zur Gold arbeiter Profession gehörig 9, Sa. Lährer faß 8, Sa. Silbers goldener Ring und Geschmeids 320, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 1115, Summa summarum 1832 lb – Schulden 7213, Mehr Schulden als Nahrung in vero pretio 5381 lb
Endlicher passiv Schuldenlast 3700 lb

Compte que rend l’orfèvre Jean Philippe Bernhard de la gestion des biens qui appartiennent aux trois filles Kast
1765, Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 723) n° 532
Rechnung Mein Joh: Philipp Bernhard Goldarbeiters und b. allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Jungfer Margarethä Dorotheä, Jgfr. Mariä Salome und Jgfr. Sophiä Barbarä der Kastin, weÿl. H. Joh: Gottfried Kast geweßenen Gold Arbeiters mit auch weÿl. fraun Dorothea geb. Wachterin beeder seel. ehelich erzeugt hinterlaßener 3. Jgfr. tochtere, Inhaltend alles dasjenige, was ich gemelter meiner Curandinnen halben Vom Decembris 1761. als da ich Zu dießer Vogteÿ gekommen biß den 1.en febr. 1765. eingenommen und außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße Verrichtet und Verhandelt habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Nouveau compte après la mort de la fille aînée
1768, Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 726) n° 672
Rechnung Mein Joh: Philipp Bernhard Gold Arbeiters und burgers alhier als geordnet: und geschworenen Vogts Jgfr. Mariä Salome und Jgfr. Sophiä Barbarä der Kastin, weÿl. H. Joh: Gottfried Kast geweßenen Goldarbeiters mit auch weÿl. fraun Dorothea geb. Wachterin beeder sel. erzeugter noch lebender 2. jüngern töchter, Inhaltend alles dasjenige, was ich gemelter meiner Curandinnen halben Vom 1.en febr. 1765. als dem beschluß meiner erstern Rechnung biß den 1.ten Apr. 1768. eingenommen und außgegeben, auch sonsten Vögtlicher weiße Verrichtet und Verhandelt habe. Zweite Rechnung dießer Vogteÿ.
Anfänglichen aber ist Zu melden, daß Jungfer Vögts töchtere ältere Jgfr. Schwester Weÿland Jgft. Margaretha Dorothea Kastin in gemeltem 1765.ten Jahrs seel. verstorben und neben Ihren bede, Schwester, auch Ihren Ge Ehrtesten Hn Groß Vatter S. T. Herrn Thomann Wachten Vornehmen Bancquier und Es. Löbl. Corps des Marchands Wohlansehnlichen Hn Beÿsitzern Zu Erben Verlaßen

(Créancier du défunt comme le montre l’inventaire ci-dessus, )Thomas Wachter vend la maison au cordonnier Philippe Frédéric Kuntz

1763 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 637 n° 469
H. Thomas Wachter Jun: der banquier als mandatarius seines vatters H. Thomas Wachter sen: auch banquier
in gegensein Philipp Friedrich Kuntz des schuhmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseits der schindbruck schrecks gegen der gastbehausung zum Raaben über einseit neben N. Schropp dem glaßer, anderseit neben Johann Friedrich Reinthaler des perruckenmachers wittib und erben, hinten auff die Preusch davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 17 ß 6 ane bodenzinß, dem mehrern hospital um 50 lb ane ehrschätzigen Zinß mit 2 lb 10 ß
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit neben den Kutterischen erben, anderseit neben N. Schröder dem goldarbeiter, hinten auff N. Horchheimer

Fils du sellier Jean Frédéric, le cordonnier Philippe Frédéric Kuntz épouse en 1741 Marguerite Salomé Diemer, fille du tonnelier Valentin Diemer : contrat de mariage, célébration à la Robertsau
1740 (2.11), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 99
Eheberedung Zwischen dem Ehrenachtbaren Philipp Friederich Kuntzen, dem ledigen Schuhmachern, des Ehrenachtbaren Meisters Johann Friderich Kuntzen des Sattlers, und frauen Mariæ Salome gebohrner Vogtin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg ehelichen Sohns, als dem hochzeiter, mit beÿstandr Vorgedachten seines vatters, und herrn Johann Daniel Vogten des Kieffers und weinhändlers allhier seines Vettern, ane einem
So dann Margaretha Salome Diemerin, des Ehrenachtbaren Meister Johann Valentin Diemers des Kieffers und burgers allhier mit weÿland frawen Anna Catharina gebohrner Strohlin seines geweßene, Ehegattin seel. ehelich Erzeugter tochter, als der hochzeiterin, mit assistentz Vorher erwehnten Ihres Vatters, und Herrn Johann Philipp Strohlen, des Kieffers und weinhändlers allhier, ihres Vettern und Vogts, am andern theil
So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Mittwoch den 2.ten Novembris Anno 1740. [unterzeichnet] Philipps Friderich Cuntz, Margaretha Salome Diemerin alß hochzeiterin

Mariage, Robertsau (luth. p. 266)
Dienst. den 21. Febr. 1741. seind, auff Obrigkeitl. Erlaubnuß, nach gewohnlicher Außruffung, Ehelich eingesegnet worden, Philipp Friderich Kuntz der Ledige Burger und Schuhmacher Zu Straßburg, Friderich Kuntzen, deß Burgers und Sattlers daselbst Ehelicher Sohn, Vnd Margaretha Salome, Valentin Diemers, deß Burgera und Weinhändlers daselbst Eheliche Tochter [unterzeichnet] Phillip Friderich Cuntz als hozeiter Margareha Salome diemerin hochzeitterin (i 182)

La tribu des Fribourgeois inflige une amende à Philippe Frédéric Kuntz pour avoir transmis un certificat d’hébergement non-conforme, d’autant que le séjour a duré plusieurs jours sans autorisation.
1768, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 343-v) Donnerstag den 22.ten mensis Septembris 1768
Philipp Friderich Kuntz, der hießige Burger undt Schuemacher wohnhaft ahne der Schindbruckh, citiret wegen Einem sub dato 12.ten Julii 1768: Ihro Gnaden dem Regirenden Herrn Ammeister überschickten strafbahren Nachtzedul, Maßen derselbe Herrn Huckhen von Colmar so Er logiert, qualitatis darinnen nicht gemeldet hat.
Citatus Zugegen Sagt Er habe Zwar die persohn quæstionis etliche tage logiret Er hätte aber den Nacht zedul nicht geschrieben.
Hierauff Ist Erkandt, worden, wirdt der beklagte in 1 lb d Straff, umb so mehr condemnirt werden Er dieße Persohn etliche tags behalten, undt keine weithere Erlaubnus hingeholt, noch fernere Nacht zedul überschickt hat.

Philippe Frédéric Kuntz devient échevin à la tribu des Cordonniers en 1779
1779, Conseillers et XXI (1 R 262)
H. Phil. Frid. Kuntz wird schöff beÿ E. E. Zunft der schuemacher. 386.

Philippe Frédéric Kuntz et Marguerite Salomé Diemer hypothèquent la maison au profit de Catherine Salomé Wagner, veuve du diacre Simon Hollænder

1785 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 511
H. exsenator Philipp Friedrich Kuntz des schuhmacher und Margaretha Salome geb. Diemerin unter assistentz Philipp Jacob Diemer des kieffer meisters ihres leiblichen bruders und Johann Georg Lobstein des wirths
in gegensein Fr. Catharinæ Salome geb. Wagnerin weÿl. H. M. Simon Holländer gewesten Diaconi beÿ der neuen oder prediger Kirch wittib nahmens deren H. Philipp Friedrich Heuß notarii publici jurati ac practici – schuldig seÿen 60 gulden
unterpfand, eine behausung samt Zugehörden gegen der wirths behausung zum Raben über nächst der schindbruck, einseit neben H. Zaberer dem glaßer, anderseit neben H. Höger dem meelmann, hinten auff den Preuschfluß

Philippe Frédéric Kuntz hypothèque la maison au profit de Catherine Barbe Kuntz, veuve de Jean Samuel Weber

1792 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 286 enreg. 21.4. F°
H. Philipp Friedrich Kuntz der schumacher
in gegensein Fr. Catharinæ Barbaræ geb. Kuntzin H. Johann Samuel Weber wittib – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, eine gegen dem Raaben, mit N° 93 bezeichnete behausung, einseit neben den Zabernischen erben anderseit neben H. Heger dem meelmann

La veuve et les héritiers de Philippe Frédéric Kuntz louent la maison au coutelier François Bechon

1794 (26 germinal 2), Not. Laquiante
Bail pour 3 ans par Jean Georges Lobstein aubergiste à Strasbourg, au nom des héritiers de Frédéric Kuntz et de Marie Salomée Diemer sa femme dont il se porte fort
à François Bechon Coutelier à Strasbourg
d’une Maison et dépendances à Strasbourg vis à vis l’auberge du Corbeau moyt. 1200 livres par an
acp 22 f° 149 du 2 floreal 2

Les enfants et héritiers de Philippe Frédéric Kuntz et de Marguerite Salomé Diemer vendent par adjudication la maison à Jean Michel Osterrieth, juge au district de Strasbourg

1795 (12 prairial 3), Strasbourg 3 (5), Not. Schweighaeuser n° 254
la Cit. Kunigunde Elisabethe Kuntz femme du Cit. Jean Georges Lobstein aubergiste à l’auberge de la demie Lune, plus la Cit. Marie Barbe Kuntz Veuve de feû le Cit. Samuel Weber vivant Cordier assistée du Jean Henry Rissinger Cordonnier en cette cité, plus la Cit. Anne Marie Kuntz femme du Medecin Vernhagen en l’absence de son mari authorisée à cet effet par justice, et en outre pour et au nom de Reynard Kuntz aubergiste à Kehl le Cit. Jean Martin Diemer cordonnier en qualité de Curateur, authorisé d’adhérer aux Enchères et adjudication du 28 brumaire, 9 frimaire, 9 nivose et 1. pluviose dernières
au Cit Jean Michel Osterrieth Juge suppleant au District de Strasbourg pour 6000 Livres de Capitaux et 19.600 Livres
Une Maison faisante partie de la succession de feû le Cit. Philippe Frederic Kuntz Vivant cordonnier et Marie Salomé Diemert père et mère desd. vendeurs avec toutes ses appartenances et dépendances y compris tous les fourneaux et leurs tuyaux size en cette commune proche du pont des grandes Boucheries dit Schindbruck vis à vis de l’auberge du Corbeau N° 93, d’un côté le Cit. Roederer Vitrier, d’autre le Cit. Hoeger farinier, par devant sur la rûe et par derrière sur la Riviere, dont on paye annuellement une Rente Emphiteotique de 10 livres dit Ehrschätzigen und fürbietigen zinnß au cidevant hopital des Bourgeois de cette commune aujourd’hui à la Republique, en outre 3 Livres 10 sous de rente foncière à lad. commune
Enregistrement, acp 33 F° 178-v du 13 pr. 3
(autre acte) n° 232, le 28 Brumaire 3, à la requête des héritiers de feû le Cit. Philippe Frédéric Kuntz Vivant cordonnier et Marie Salomé Diemert Scavoir 1. Kunigunde Elisabeth Kuntz femme du Cit. Jean Georges Lobstein aubergiste à l’auberge de la demie Lune, 2. Anne Marie Kuntz femme du Medecin Farenhagen absent depuis deux ans, assistée de sond. beau frère Lobstein, 3. Marie Barbe Kuntz Veuve de feû Samuel Weber Cordier aussi assistée de dud Cit. Lobstein son Beau frère, 4. du Cit. Jean Philippe Graffenauer homme de Lettres et president au tribunal du département du bas Rhin residant aud. Strasbourg pour et au nom de Reynard Kuntz aubergiste à Kehl en qualité de commissaire nommé par l’administration d District de Strasbourg, procédé à l’enchere volontaire d’une Maison N° 93 avec toutes les appartenances et dépendances Scise en cette commune proche du pont des grandes Boucheries dit Schindbruck vis à vis de l’auberge du Corbeau d’un côté le Cit. Roederer Vitrier d’autre le Cit. Hoeger farinier par devant sur la Rûe et par derrière sur la Riviere dont on paye annuellement une rente emphyteotique de 10 livres dit Ehrschätzigen und fürbietigen zinnß au cidevant hopital des Bourgeois de cette commune aujourd’hui à la Republique et 3 Livres 10 sous de rente foncière à la commune de Strasbourg, hypothéquée pour 6000 Libvres de Capitaux, IX. Est comparu le Cit. François Bechon coutelier lequel a dit et declaré que quoique la Maison à vendre lui est louée pour trois ans et que suivant le Bail passé par devant notaire Lacquiante le 26 germinal dernier le terme n’est échû qu’au 6 messidor 5 neanmoins il est prêt a renoncer aud. Bail – criée pour la somme de 18.000 Livres, pas de mise – 9 frimaire 3, 18 100 Livres au Cit. François Durand marchand – 9 nivose 3 troisième enchère, 19.100 Livres, Jean Andrés Jung Cordier – 1 pluviose 3. derniere enchère 25.600 livres au Cit Jean Michel Osterrieth homme de Lettres (enregistré le 5 pluviose 3)

Dissertation universitaire que présente Jean Michel Osterrieth en 1758 pour obtenir son diplôme en droit
Dissertatio juridica De culpa in negotiis, in quibus alter alterius fidem sequitur,
præstanda. quam sub auspiciis divinis præside Dn. Joh: Mart. Silberrad. J.U.D. pand. et juris publici prof. publ. ord. et capituli thomani canonico
die xv. junii anno MDCCLVII
solenni eruditorum disquisitioni sistit
Joh. Michael Osterrieth argentinensis. H. L. Q. C.
argentorati, literis Joh. Henrici Heitzii, univers. typogr.

Le licencié en droit Jean Michel Osterrieth est nommé procureur au Grand Sénat
1762 Conseillers et XXI (1 R 245)
H. Lt. Joh: Michael Osterrieth Wird Zum Procuratore ordinario E. E. großen Raths erwehlt. 166. es schwört solcher auff die stät und Vesthaltung derer Procurat. Ordnung. 169.

Fils du maître menuisier Jean Michel Osterrieth, le licencié en droit et procureur au Grand Sénat devient tributaire à la tribu des Maçons
1763, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 148) Donnerstags den 22.ten Septembris 1763. – Neu Zünfftiger
H. Johann Michael Osterried J. V. Ltus Procurator beÿ E. E. großen Rath weÿl. Johann Michael osterrieth gewesenen Zimmermeisters vnd burgers allhier nachgelaßener Ehelicher sohn, stehet Vor und producirt Löbl. stattstall schein vom 19. hujus, mit bitt denselben als Zünfftigen auff und anzunehmen.
Erkandt, gegen Erlag der gebühr Willfahrt

Jean Michel Osterrieth quitte la tribu des Maçons pour celle de la Mauresse en septembre 1768
(f° 228) Mittwochs den 28.ten Septembris 1768 – Resignans
H. Lt. Johann Michael Osterried Procurator beÿ E. E. großen Rath alhier, resignirte gegenwärtige Zunfft vnd will beÿ E. E. Zunff der Mörin dienen. Erkannt Willfarth

Jean Michel Osterrieth épouse en 1764 Marie Salomé Reichard, fille du marchand Alexandre Salomon Reichard : contrat de mariage, célébration
1764 (6.4.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 352)
Eheberedung – zwischen dem Hoch Edelgebornen und Hochgelehrten Herrn Johann Michael Osterrieth, J. V. Lto. und E. E. großen Raths auch anderer höherer Gerichts: Stellen hiesiger Löbl. Stadt Straßburg wolmerirtirten Advocato et Procuratori ordinario, weiland S: T: Herrn Johann Michael Osterrieth, des geweßenen Zimmer: und Bau: Meisters, auch burgers alhier, mit auch weiland S. T. Frauen Maria Salome geborner Bindenschuhin ehelich erzeugten: und hinterlaßenen Sohn, alß dem Herrn Bräutigam ane einem,
So dann der Wohl Edlen und Tugendgezirten Jungfrauen Maria Salome Reichardin, S: T: Herrn Alexander Salomon Reichard, vornehmen handelsmanns und E: E: Kleinen Raths alhier dermaligen wohlverdienten Beisitzers, wie auch wohlverordneten Kirchen pfleger beÿ der allhiesig evangelischen Gemeinde zu St Thomæ, mit weiland S. T. Frauen Catharina Dorothea gebohrner Clemenin ehelich erzielter Tochter, alß der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Freitag den 6. Aprilis Anno 1764 [unterzeichnet] Lt. Johann Michael Osterrieth als bräutigam, Maria Salome Reichardin als braut
Daß gegenwärtiger Ehe Contract vorstehender massen abgehandelt und beschloßen worden, bezeugt mit ei,genhändiger Nahmens Unterschrift und fürgetruckten ehwohnlichem Notariat: Insigel Joh: Friderich Lichtenberger Notarius publicus requisitus

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 123-v n° 752)
Anno 1764, mitwoch den 2. Maÿ seind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und Ausruffung Zu St. Thomæ und zum Jungen St Peter zu St Thomæ copulirt und eingesegnet worden Herr Johann Michael Osterrieth J.V. Ltus E E Gr. Raths und anderen hohen Gerichten Advocatus und Procuartor ordinarius, weiland herrn Johann Michael Osterrieth gewesenen Zimmer Meisters und burgers allhier hinterlassener ehelicher Sohn und Jungfrau Maria Salome Reichardtin, Herrn Alexander Salomon Reichardt des burgers und Handelsmanns wie auch der Evangelischen Gemeinde Zu St Thomæ und E. E. Kleinen Raths würcklichen Beÿsitzers eheliche Tochter [unterzeichnet] Lt. Johann Michael Osterrieth bräutigam, Maria Salome Reichardin als braut (i 126)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Bless qu’ils louent en partie rue de l’Homme de Pierre. Ceux du mari s’élèvent à 2 053 livres, ceux de la femme à 809 livres.
1765 (14.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 338) n° 900
Inventarium über des Hoch Edelgebohrnen und Wohlgelehrten Herrn Johann Michael Osterrieth J. V. Lti u. E. E. Großen Raths auch anderer höherer Gerichtsstellen hiesiger löbl. Stadt Straßburg wohlmeritirten Adv. & Proc. ord. und der Wohl Hoch Edlen u. tugendreichen Fraun Mariæ Salome geb. Reichardin, beeder Ehe Persohnen u. br.e hieselbst einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Annis 1765 & 1767. – (…) in ihrer d. 6. apr. erstged. 1764.sten Jahrs auffgerichteter Eheberedung (…) So geschehen und angefanfen alh. in Straßburg den 14. Martÿ 1765. und geendiget den 11. Decembris 1767. in ferneren beÿseÿn S. T. H. Alexander Salomon Reichard, vornehmen hdlsmanns u. E: E: Kleinen Raths alhier wohlverdienten Beisitzers, wie auch wohlverordneten Kirchenpflegers beÿ der allhiesig. evangel. Gemeinde zu St Thomæ, wie auch Hn Joh: Andreas Clemen, ebenfalls vornehmen handelsmanns und burg. hieselbst beeder der Ehefr. respê leibl. H Vaters und H oncle, als beÿständere

Bericht und respe. Vergleich in gegenwärtig Inventarium gehörig
In einer alh. Zu Straßburg ane der Steinernmanns gaß gelegener Bleßischen hinter behaußung, so dißortige beede Ehepersohnen bewohnen ist befunden worden wie folgt
Eigenthum ane Häußern (H.) Erstl. 1/6. theil für ohnvertheilt von u. ane einer bhßg. cum appertinentiis et dependentiis gelegen alh. Zu Straßb. in der Vorstadt Steinstras ane der Kraumanns gaß (…)
(H.) It. 1/6. theil von u. ane einer bhßg. an der Waßersupp gaß (…)
Series Rubric. huj. Inv. Des Eheherrn eingebrachtes Guth, Sa. Hßr. 237, Sa. wein u. faß 58, Sa. Silbers 68, Sa. gold. ring 74, Sa. der Bibliothec 238, Sa. Eigenthums ane hßern 250, Sa. Pfgzß hptgüther 750, Sa. der baarschaft 50, Sa. der activ schuld 150, Summa summarum 1876 lb – Addé die ihme ane der hßst. gebührige helfte mit 176 lb, des Eheh: gesamt guth 2053 lb
Sofort wird auch der Ehefr. eingebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. hßr 276, Sa. Silbers 44, Sa. goldenen Ring 294, Sa. baarschafft 17, Summa summarum 632 lb – Hierzu gelegt derselben hälftigen Antheil an denen gleichbalden beschriebenen haussteuren 176, der Ehefr. gesamt Vermögen 809 lb

Jean Michel Osterrieth devient échevin à la Mauresse en 1769, marguiller de l’église Saint-Pierre-le-Jeune en 1773. Il devient juge sous la Révolution
1769 Conseillers et XXI (1 R 252) H. Lt. Joh: Michael Osterrieth Procr. et advocatus ord. beÿ E. E. großen Rath wird Schöff beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin.
1773 Conseillers et XXI (1 R 256) H. Lt. Joh: Michael Osterrieth Procurator ordinarius beÿ E. E. Großen Raths Wird als Schöff Zum Kirchen Pfleger beÿm Jungen St. Peter erwehlt. 179.
1793 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 50 – H. Lt. Johann Michael Osterrieth avoué beÿ dem hiesigen district gerichts
1799 (25 ventos 7), Strasbourg 3 (45), Not. Übersaal n° 449 – Johann Michael Osterrieth der Rechtsgelehrte und Richter bei dem tribunal des Niederrheinischen departements

Jean Michel Osterrieth meurt en 1803 en délaissant une fille célibataire. La masse propre à la veuve est de 21 726 francs, celle propre à l’héritière de 7 755 francs. L’actif de la communauté s’élève à 100 774 francs, le passif à 33 302 francs.

1803 (18 prairial 11), Strasbourg 3 (26), Not. Übersaal n° 787, 1955
Inventarium über weÿl. Johann Michael Osterrieth Jurisconsulti und alten Richters des alhiesigen Civil tribunals Vermögen Nachlassenschafft, den 8. pluviose jüngst das zeitliche mit dem ewigen verwechselt, auf ansuchen der Fr. Wittib Maria Salome geb. Reichard, beiständlich ihres bruders des burgers Johann Friedrich Reichard handelsmanns und des defuncti mit der wittib tochter als universal erbin Jfr. Margaretha Salome Osterrieth, beiständlich Johann Christoph Matthaeus Juris-Consulti et Advocati bei dem zu Weißenburg sitzenden Civil Tribunal
Eheberedung, vor Not. Johann Friedrich Lichtenberger den 6. Aprilis 1764 auffgerichtet – Copia codicilli vom 15. martÿ 1765, actus dépositionis Not. Lobstein

in einer an der steinernen Manns gaß gelegen dem gesagten burger Reichard zuständigen behausung N° 6
Eigenthum an häusern so in die theilbare Massam gehörig. Erstlich eine behausung an dem Linsenfelsergäßlein N° 7 einseit neben denen Frick’schen Erben anderseit neben Andreas Kayser dem Scheiber hinten auff die bärschen Erben, verlehnt an N dächner dem holzhauer vor 60 fr, darüber lautet ein Ganthkaufbrief vom 22. Novembris 1784
Item eine behausung samt zugehörden und Rechten ohnweit der Schindbruck gegen dem Raaben über N° 93 einseit neben burger Röderer Glaser anderseit neben dem burger Höger Meelhändler hinten auff die breusch, davon gibt man dem allhiesigen bürger hospital 10 fr an ehrschätzigem und fürbietigem zinnß ane bodenzinß und der Gemeinde Cassam zu entrichen, Welche völlige behausung verlehnt an burger Frantz Bechon Meßerschmidt um 200 fr, in Capital 4000, darüber lautet ein Kauf Contract vor Not. Schweighäuser d. 12. germinal 3 auffgerichtet
der Fr. Wittib ohnverändertes vermögen, activ schulden 800 fr, Ergäntzung Not. Lichtenberger vom 14. martÿ 1765, 20.926 fr, Summa summarum 21.726 fr
der Erbin unveränderte Guth, kleidung 1777 fr, angelegtes Capital 2765 fr, ergäntzung 5613 fr, Summa summarum 8555 fr – Schulden 800 fr, Nach deren Abzug 7755 fr
theilbare massa, hausrath 2363 fr, bibliotheca 400 fr, gold 937 fr, angelegtes capital 88.874 fr, Summa summarum 100.774 fr – Schulden 33.302 fr, deducendo 67.471 fr
Enregistrement, acp 88

Inventaire dressé après la mort du locataire Louis Reichard

1807 (10.9.), Strasbourg 14 (34), Not. Lex n° 1772
Inventaire de la succession de Louis Reichard décédé le 27 mars dernier – à la requête de Jeanne Gerber la veuve, mère et tutrice légale de ses trois enfants Louis âgé de 12 ans, Charles âgé de 4 ans, Frédéric âgé de 1 an – en présence de Philippe Mathaeus tailleur d’habits tuteur subrogé
pas de contrat de mariage ni de testament
dans la maison mortuaire Place du Corbeau n° 93
propres de la veuve, 369 fr
communauté, meubles 73 fr, dettes actives 96 fr, passif 76 fr
Enregistrement, acp 103 F° 130 du 12.9.

Inventaire dressé après la mort de la locataire Madeleine Jung, veuve du baquetier Geoffroi Gross

1820 (9.3.), Strasbourg 12 (79), Me Wengler n° 11.779
Inventaire de la succession de Madeleine Jung veuve de Geoffroi Gross, baquetier décédée le 14 février dernier – à la requête de Marguerite Jung veuve de Jean Pierre Hess, teinturier, Salomé Koenig épouse de Geoffroi Kraft, orfèvre, héritières pour moitié de leur sœur suivant testament olographe daté du 26 septembre 1811 enregistré le 17 février f° 72 déposé au rang des minutesdu soussigné notaire le 17 février
dans la maison place du Corbeau n° 93 appartenant à Mlle Osterrieth
meubles 143 fr, créances 2439, 118 et 1160 fr
Enregistrement, acp 146 F° 135-v du 14.3.

Héritière de son père, Marguerite Salomé Osterrieth fait donation de certains de ses biens à l’avocat Daniel Mayer, notamment de deux maisons

1826 (27.8.), Strasbourg 7 (73), Me Stoeber n° 9274
Constitution de rente et donation – Marguerite Salomé Osterrieth célibataire majeure assitée de Philippe Jacques Fargès-Méricourt avocat, laquelle en considération de son âge et de ses nombreuses infirmités
à Daniel Mayer avocat, sa fortune mobilière et immobilière
I. mobilier et créances 36.932 fr
Fonds immobilier 1. Section JJ n° 88 une maison, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Lentilles n° 6 d’un côté la maison de Mathieu Jung, d’autre celle de Philippe Hamm, estimée 2200 francs
2. section LL n° 257 une maison avec ses droits, aisances et dépendances sise en la même ville vis à vis le corbeau n° 93, d’un côté la maison de Georges Franck, d’autre celle de Jean Henri Fries, estimée 6000 francs

Originaire d’Oberschæffolsheim, Daniel Mayer épouse en 1829 Jeannette Neustetel, originaire d’Offenbach
Mariage, Strasbourg (n° 72)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à quatre heures du soir le 2 mars 1829. Daniel Mayer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 vendémiaire an Six à Oberschaeffolsheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Avocat, fils de Michel Mayer, propriétaire et d’Adèle Grombach, conjoints domiciliés à Oberschaeffolsheim, et Jeannette Neustetel, majeure d’ans, née en légitime mariage le premier mai 1805 à Offenbach, Grand Duché de Hesse Darmstadt, domiciliée à Offenbach, fille de Joseph Wolff Neistetel, négociant, et de Henriette Spire, conjoints domiciliés à Offenbach (signé) Daniel Mayer, Johanna Neustetel (i 2)

Daniel Mayer fait donation de ses biens à sa femme pour remplacer ses apports
1849 (15. 9.br), Strasbourg 14 (130), Not. Ritleng n° 1839
a comparu Daniel Meyer, Avocat domicilié & demeurant à Strasbourg, lequel a déclaré vendre & abandonner en toute propriété à Madame Jeanne née Neustetel son epouse domiciliée avec lui à Strasbourg, ici présente & acceptant sous son autorisation expresse & étant en instance de séparation de biens,
les objets mobiliers ci après détaillés en remplacement & à compte des apports matrimoniaux justifiés par son contrat de mariage passé devant M° Stoeber ci devant notaire à Strasbourg le 27 février 1829 (…) généralement tous les objets garnissant le logement habité par les époux Mayer rue des Serruriers N° 7 à Strasbourg ces objets consistant en (…), total de l’estimation 7215
acp 388 (3 Q 30 103) f° 105-v du 17.11. (imputables sur les apports de 2715 francs)
acp 388 (3 Q 30 103) f° 112-v du 20.11. objets mobiliers provenant de la ferme dit Jungenwald ban de Lampertsloch, 1650 francs

Daniel Mayer meurt en 1880 en délaissant un fils qui meurt peu de temps après lui et une fille célibataire.
1880 (15.9.), M° Ritleng
Erbverzeichnis über dem Nachlass des zu Straßburg am 8. Juli 1880 verlebten Daniel Mayer, ehemaligen Anwalt. Auf Ansuchen von I. Frau Johanna Neustetel, Wittwe des genannten verlebten Daniel Mayer handeld eigenen Namens, 1° wegen der zwischen ihr und ihrem Ehemann bestandenen Gütergemeinschaft laut Ehevertrag vor Notar Stoeber zu Straßburg vom 27. Februar 1829, 2° wegen ihren Ersatzansprüchen, 3° wegen den Vortheilen, die aus besagtem Ehevertrag hervorgehen können, 4° als Erberechtigt für ein Viertel am Nachlass ihres Sohns Alfred Mayer, lebend Advokat verstorben nach seinem Vater am 1. August 1880.
II. Fräulein Octavie Mayer, großjährig ohne Gewerb zu Straßburg erbberechtigt zur Hälfte am Nachlasse ihres Vaters und zu ¾ am Nachlass ihres Bruders
Frau Wittwe Mayer und Fräulein Mayer nehmen die Erbschaft des Daniel Mayers blos unter dem Rechtswohlthat des Inventars an. Laut Art. 7. des Ehevertrags hat die We. Mayer die Nutznießung der Hälfte des Nachlasses ihres Ehemanns
acp 705 (3 Q 30 420) f° 84-v du 22.9. (Sterbefall Erklärung 4.1.1881 Bd 135 N° 493 – Sterb Erk. Bd 61 Bl 124 N° 190) Gütergemeinschaft. Möbel und Getüch geschätzt zu 3083
acp 707 (3 Q 30 422) f° 28-v du 9.10. (vacation du 7 octobre) I. Creditoren 1° ein fünftel einer Summa (…) an Wittwe Nevex von Paris, 2° des Viertel der Forderung Ratisbonne, II Passiva 10.606, III Garderobe geschätzt zu 172

Daniel Meyer revend quelques mois plus tard la maison au tailleur Philippe Charles Mathæus et à sa femme Susanne Madeleine Christmann

1826 (13.12.), Strasbourg 7 (74), Me Stoeber n° 9475
Daniel Meyer, avocat
à Philippe Charles Mathäus, tailleur d’habits, et Susanne Madeleine née Christmann
section LL 257, une maison avec ses droits et dépendances sise en cette ville vis à vis l’auberge du Corbeau n° 93, d’un côté Georges Franck, d’autre Jean Henri Fries, derrière la rivière d’Ill ou de la Bruche – chargée d’une rente perpétuelle et laudémiale de 9 fr 88 à la St Martin, inscription vol. 175/502 le 24 février courant résultant d’un contrat reçu Schweighaeusser notaire à Strasbourg le 12 prairial 3 et titre nouvel du 8 décembre de l’an dernier – acquis de Marguerite Salomé Osterrieth suivant acte de constitution de rente passée devant le soussigné notaire le 27 août courant, transcrit au bureau des hypothèques volume 194 n° 26, échu en partage à la Dlle Osterrieth dans la succession de son père Michel Osterreith juge – droits de propriété constatés par actes passés à la Chambre des contrats le 18 novembre 1743 et me 17 décembre 1763 – moyennant 8000 francs
Enregistrement, acp 181 F° 151-v du 15.12.

Fils du maître de religion Jean Christophe Mathæus, Philippe Charles Mathæus épouse en 1798 Susanne Madeleine Christmann fille du tailleur Jean Martin Christmann
1798 (1 fruct. 6), Strasbourg 10 (31), Not. Zimmer n° 152
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Philipp Carl Mathäus, Schneider alhier zu Straßburg wohnhaft, weiland des bürgers Johann Christoph Mathäus im Leben gewesenen Religions lehrers zu Mittelbergheim beÿ Barr, mit Fraun Maria Magdalena gebohrner Osterrieth, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter volljähriger Sohn, als hochzeiter ane einem
Sodann Jungfrau Susanna Magdalena Christmann, des burgers Johann Martin Christmann Schneiders alhier mit Frau Susanna Magdalena gebohrner Kumpffen seiner Ehegattin ehelich erzeugter majorenne Tochter, unter der Autorisation und dem beistand gemelter ihres vaters, als Braun ane dem andern theil
So geschehen alhier zu Straßburg in beisein der Bürger Johann Michael Osterrieth, Rechtegelehrten und Georg Friderich Dolde des Practici, beder alhier wohnhaft und hiezu beruffener Zeugen (…) den ersten fructidor Vormittags im Sechsten Jahr der Fränckischen ohntheilbaren Republick [unterzeichnet] Philippe Charle Matthæus, Susanna Magdalena Christmann
Enregistrement, acp 62 F° 148 du 2 fruct. 6

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Barbe Schwartz veuve du brasseur Jean Henri Krafft

1829 (12.9.), Strasbourg 8 (47 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2864
Inventaire de la succession de Marie Barbe Schwartz veuve de Jean Henri Krafft, brasseur à Rothau ayant demeuré à Strasbourg oà elle est décédée le 23 août 1829 – à la requête de Jean Frédéric Wieger, receveur de la Fondation de St Thomas exécuteur testamentaire, suivant testament olographe du 26 février 1827 enregistré le 26 août 1829 F° 87, et à la requête de 1. Charles Guillaume Krafft, supérieur de pensionnat théologique attaché au séminaire protestant de St Thomas, 2. Sophie Victoire Krafft, majeure, 3. Jacques Rimbach, tailleur d’habits, mandataire de son neveu Charles Louis Krafft, ouvrier forgeur demeurant à Lyon (Procuration : rue de la Charité n° 19 chez Sr Magnin forgeron), 4. Jean Louis Krafft, cordeur de bois, administrateur légal de ses 6 enfants issus de Charles Louis Krafft et de Marie Salomé Rimbach 1) Louise Salomé née le 21 avril 1810, 2) Amélie née le 27 septembre 1813, 3) Jacques né le 25 juillet 1815, 4) Pauline née le 22 juin 1817, 5) Caroline née le 15 août 1819, 6) Caroline née le 14 mars 1822, 5. Caroline Krafft majeure sans état, 6. Jean Geoffroi Krafft, orfèvre à Bouxwiller en son nom et administrateur légal des biens de 1) Gustave Adolphe né le 23 février 1810, 2) Juilie Salomé née le 4 février 1813, 3) Sophie Wilhelmine née le 12 novembre 1817, 4) Frédéric Guillaume né le 27 janvier 1821, issus de son mariage avec Susanne Salomé Koenig, 7. D° Barbe Littert femme de Jacques Eyrich, cordonnier, 8. Salomé Littert veuve d’André Erckel, serrurier à Wasselonne, institués héritiers les enfants et descendants de ses trois frères Charles Guillaume, Sophie Victoire seuls enfants de Jean Daniel Krafft son frère, Charles Louis, Louise Salomé Amélie (…) les 7 enfants de Jean Louis Krafft, Caroline, Gustave Adolphe (…) enfants de Jean Geoffroi, D° Eyrich pour moitié dans l’autre moitié et la veuve Erckel pour le dernier quart
dans une maison en cette ville vis à vis du Corbeau n° 93 quai des Bateliers appartenant à Philippe Charles Matheus, tailleur, que la défunte occupait
dans la chambre sur la place du Corbeau, dans la chambre à coucher, dans la chambre donnant sur la place du Corbeau, dans la cuisine, au grenier
obligations, passif, pour note, mobilier 1026 fr, créances 27. 900 fr
Enregistrement, acp 196 F° 74 du 15.9.

Inventaire dressé après l’interdiction de Marguerite Salomé Osterrieth par jugement rendu le 22 avril 1829
1829 (21.8.), Strasbourg 9 (anc. cote 57), Me Hickel n° 3230
Inventaire après l’interdiction de Marguerite Salomé Osterrieth, fille majeure – à la requête de Charles Rau, docteur en droit, avocat son tuteur, Louis Auguste Eissen avoué près le Tribunal civil mandataire de Louis Osterrieth père subrogé tuteur, suivant interdiction prononcée au tribunal civil le 22 avril dernier confirmée par arrêt de la Cour royale de Colmar le 10 juillet suivant
dans une maison sise à Strasbourg rue de l’Homme de pierre n° 6 appartenant à M Ubersaal
mobilier, dans une chambre donnant sur ladite rue ayant deux croisées, dans un salon donnant sur la même rue, dans la chambre à coucher, dans une pièce donnant sur la rue de l’Epine, dans la chambre donnant sur la rue de l’Epine faisant le coin de cette rue et de celle de l’Homme de Pierre, dans une chambre à trois croisées donnant sur la rue de l’Epine, dans une petite pièce à côté donnant avec une croisée sur l’escalier, dans une décharge ayant une croisée sur la rue de l’Epine, dans le corridor, dans la cuisine, dans la chambre au linge sale, au grenier 3135 fr, numéraire 5006 fr, créances 14.006 fr
Enregistrement, acp 196 F° 24 du 25.8.

Marguerite Salomé Osterrieth meurt en 1830 en délaissant des héritiers collatéraux, dont le propriétaire de la maison Philippe Charles Mathæus
1830 (19.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 59), Me Hickel n° 3497
Inventaire de la succession de Marie Salomé Osterrieth, majeure ineterdite, décédée le 14 avril dernier – à la requête de 1. Jean Michel Klein, gainier, mandataire de Marguerite Blessig son épouse, 2. Frédéric Matthaeus, charpentier, 3. Philippe Charles Matthaeus, tailleur d’habits, 4. Jean Matthaeus, huilier, 5. Richarde Elisabeth Matthaeus femme de Jean Samuel Hollerung, tisserand, 6. Louis Osterrieth père ancien architecte, 7. Louis Auguste Eissen, licencié en droit avocat près le Tribunal civil mandataire de Jean Daniel Osterrieth, architecte demeurant à Berne en Suisse, héritiers pour 1/14 de leur cousine germaine, 8. Emile Triponé, notaire, commis pour représenter les héritiers absents suivant jugement du Tribunal civil du 16 du présent, Charles Rau, docteur en droit, avocat, ancien tuteur
dans le logement que cette dernière occupoit rue de l’Homme de Pierre n° 6 appartenant à M. Übersaaal docteur en médecine
dans une chambre donnant dans ladite rue ayant deux croisées dans un salon donnant sur la même rue par trois croisées, dans la chambre à coucher, dans une porte donnant par trois croisées sur le rue de l’Homme de Pierre et par trois croisées sur celle de l’Epine dans une chambre à trois croisées donnant sur la rue de l’Epine, dans une petite pièce à côté donnant avec une croisée sur l’escalier, dans une décharge ayant une croisée sur la rue de l’Epine, dans le corridor, dans la cuisine, au grenier, dans la chambre au linge sale, au grenier, dans une autre chambre au grenier, dans la chambre de domestique, dans la cave, 3000 fr, argent comptant 958 fr
Titres et papiers, reliquat au profit de la succession de 1162 fr s’étant trouvé au décès
acp 200 F° 6-v du 25.6. Les quatre premières vacations
acp 200 (3 Q 29 915) f° 120 du 21.4. – les neuf dernières vacations. La masse active de compose, savoir mobilier 3000, numéraire 7173, créances 50.943 francs

Philippe Charles Mathæus et Susanne Madeleine Christmann vendent la maison au confiseur Charles Erard Hartschmidt et à sa femme Caroline Madeleine Matthæus (fille des vendeurs)

1831 (7.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 61), Me Hickel n° 3773
Philippe Charles Matthaeus, tailleur d’habits, et Susanne Madeleine Christmann
à Charles Ehrhard Hartschmidt, confiseur, et Caroline Madeleine Matthaeus
une maison avec droits, appartenances, dépendances sise à Strasbourg section LL 257 vis à vis l’auberge du Corbeau d’un côté Georges Franck ; d’autre Jean Henri Fries, derrière la rivière de l’Ill, y compris quatre poeles en fayence non murés qui sont placés dans ladite maison – acquis de Daniel Mayer, avocat, suivant contrat reçu par M° Stoeber le 13 décembre 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 197 n° 62. Ledit Mayer l’avait acquis de Marguerite Salomé Osterrieth, fille majeure interdite, par acte comportant consitution de rente viagère et donation devant M° Stoeber le 27 août 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 194 n° 26. L’immeuble était échu à Dlle Osterrieth dans la succession de Michel Osterrieth son père juge à Strasbourg
Charges, clauses et conditions, 2. de laisser jouir gratuitement les Sr et D° Mathaeus vendeurs pendant leur vie jusqu’au décèes du survivant d’entre eux des localités qu’ils occupent présentement dans ladite &mon& et qui consistent dans une grande chambre avec alcove au premier étage donnant sur la rivière et dans une autre chambre au quatrième étage, charge estimée à 60 francs pae an, chargée d’une rente foncière de 3,40 fr envers la ville de Strasbourg et d’une rente laudémiale annuelle de 9,88 fr envers les hospices civils de Strasbourg
Remise des actes passés à la Chambre des contrats le 18 novembre 1743 et 17 septembre 1763 – moyennant 10.000 fr et rente viagère de 300 fr
acp 204 (3 Q 29 919) f° 9 du 11.5.

Fils de confiseur, Charles Erard Hartschmidt épouse Caroline Madeleine Matthæus en 1822
1822 (2.9.), Strasbourg 7 (66), Me Stoeber n° 6678
Contrat de mariage – Charles Erard Hartschmidt, confiseur fils majeur de Jean Geoffroi Hartschmidt, confiseur, et de Marie Hélène Stephan
Caroline Madeleine Matthaeus fille majeure de Philippe Charles Matthaeus, tailleur et de Susanne Madeleine Christmann
Enregistrement, acp 159 F° 14-v du 4.9. – communauté d’acquets partageable par moitié

Charles Hartschmidt loue une partie de la maison (dont la boutique) à Valentin Ziegelé et à sa femme Emma Jundt

1860 (1.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 132 (3 Q 31 631) f° 44-v du 9.10.
Bail – Le soussigné Sr Charles Hartschmidt, propriétaire à Strasbourg, donne à titre de bail pour 6 années à dater du 1. 8.bre 1860 jusqu’au 1. 8.bre 1866.
aux conjoints Valentin Ziegelé et sa femme Emma Jundt, audit lieu
dans sa maison sise à Strasbourg place du Corbeau n° 46
1° le magasin au rez-de-chaussée avec le cabinet y attenant
2° une cuisine au rez-de-chaussée,
3° une chambre au rez-de-chaussée
4° une petite cave
5° une chambre au premier étage, une petite mansarde au quatrième étage et la jouissance du grenier pour y sécher du linge et pour y déposer du bois et des marchandises.
Ce bail est fait pour un loyer annuel de 600 francs payables en quatre termes de trois mois en trois mois

Nouveau bail de Charles Hartschmidt à l’épicier Valentin Ziegelé et à Emma Jundt

1867 (1.10.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 147 (3 Q 31 646) n° 80-v du 4.11.
Bail – Le soussigné Charles Hartschmidt, propriétaire d’une part
Et Valentin Ziegelé, épicier, et Emma Jundt sa femme à Strasbourg d’autre part sont convenus de ce qui suit
Le sieur Charles Hartschmidt donne à titre de bail auxdits conjoints Ziegelé
dans sa maison place du Corbeau n° 46
I. Le magasin au rez-de-chaussée avec le cabinet y attenant, contenant un poêle en faïence avec tuyaux
II. une cuisine au rez-de-chaussée,
III. une chambre au rez-de-chaussée donnant sur l’eau,
IV. une petite cave donnant sur l’eau,
V. une chambre avec alcôve et poêle en faïence avec tuyaux au premier donnant sur la rue. Le propriétaire consent que cette chambre soit sous-louée comme garnie mais il se réserve le droit de faire dénoncee au locataire, si, par une conduite déréglée ou bruyante il troublait l’ordre de la maison
VI. chambre avec alcôve et poêle en faïence avec tuyaux au troisième et donnant sur la rue
VII. La jouissance du grenier pour y sécher du linge et pour y déposer du bois et des marchandises.
Ce bail est fait pour six années consécutives à partir du premier octobre 1867 jusqu’au premier octobre 1873 à raison de 720 francs par an

Caroline Madeleine Matthæus meurt en 1869 en délaissant une fille célibataire et deux petits-enfants issus de sa fille Julie Caroline et du droguiste Philippe Charles Müller

1869 (25.5.), Strasbourg 10 (162), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1113
Inventaire 1) de la communauté de biens qui a existé entre D° Caroline Madeleine Mattheus, en son vivant épouse de M. Charles Erard Hartschmidt, propriétaire, demeurant à Strasbourg où elle est décédée le 18 mars 1869 2) et de la succession de la D° Hartschmidt
L’an 1869 le 25 mai à une heure de relevée, à la requête de 1° M. Charles Erard Hartschmidt, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre entre lui et D° Caroline Madeleine Mattheus aux termes de leur contrat de mariage dressé par M° Stoeber jeune, alors notaire à Strasbourg le 2 septembre 1822, 2) à cause des reprises en deniers qu’il peut avoir à exercer sur ladite communauté et à cause des avantages matrimoniaux résultant à so profit du contrat de mariage sus allégué, 2° Mad. Emilie Pauline Hartschmidt, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, 3° M. Adolphe Charles Müller, pharmacien demeurant et domicilié et la même ville, 4° Et Mlle Claire Pauline Müller en jouissance de des droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg. Lesdits Dlle Hartschmidt, M. Müller et Dlle Müller habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers, la première pour moitié de ladite D° Hartschmidt née Matthaeus, sa mère, et M. et Mlle Müller ensemble pour l’autre moitié de la même défunte leur grand mère, par représentation de Dame Julie Caroline Hartschmidt, fille de la défunte, décédée épouse de M. Philippe Charles Müller, droguiste à Strasbourg leur mère dont ils sont les seules héritiers chacun pour moitié (…) en la maison mortuaire place du Corbeau n° 46
Communauté, Masse active 11) d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg place du corbeau N° 46, tenant d’un côté au sieur hansmetzger de l’autre au Sr Kraem. Cet immeuble est évalué sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 1350 francs, à un capital de 27.000 francs
12) Et d’une autre maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des bouchers N° 6, tenant d’un côté au Sieur Knapp, de l’autre au S. Düringer. Cette maison est aussi évaluée sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 920 francs, à un capital de 18.400 francs
acp 583 (3 Q 30 298) f° 20-v du 26.5. (succession déclarée le 2 juillet 1869) Communauté, Mobilier et créances 73.983
Une maison place du Corbeau N° 46
Une maison rue des bouchers N° 6
Succession, garde robe 500. Le veuf déclare renoncer à l’usufruit

Charles Erard Hartschmidt loue une partie de la maison (dont la boutique) à l’épicier Xavier Adam

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 177 (3 Q 31 676) f° 62 du 8.10. n° 5288
Miethvertrag, 1. October 1877 – die unterzeichneten Karl Erhard Hartschmidt, Eigenthümer einrseits und
Herr Xavier Adam, Spezereihändler anderseits ist Folgendes übereingekommen
Herr Hartschmidt vermiethet dem oben genannten Herrn Adam folgende Räumlichkeiten seines Hauses Rabenplatz N° 7
1. den Kaufladen im Bodengeschoß mit der daranstehenden Ladenstube, 2. eine Küche im Bodengeschoß, 3. ein Zimmer aufs Wasser hinausgehend, 4. einen Keller, nahe beim Wasser und einen andern unter der Küche, 5. ein großes Zimmer mit Alcove im 1. Stock, 6. zwei Kleinen Zimmer im 1. Stock aufs Wasser hinausgehend, 7. eine Mansarde im 4. Stock und eine Holzkammer im 5. Stock.
Zu diensen Räumlichkeiten gehören 3. Porzelanöfen mit dem darzugehörigen Rohr, sowie ein gußeisener Herd in der Küche, (…) Dieser Pacht ist für die Dauer von sechs Jahren geschlossen, vom 1. October 1877 an (…) Der jährliche Mietzins beträgt die Summe von 700 Mark oder 875 Franken. Straßburg den 1.te, October 1877.

Après la mort de Charles Hartschmidt en 1878, les héritiers se partagent ses biens. Les deux maisons reviennent à Emilie Pauline Hartschmidt

1878 (25.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 176 (3 Q 31 675) f° 67 du 27.6. n° 3195
(Sterbefall erklärt am 27. Juni 1878, Bd. 186 N° 251) Theilung – Die unterschriebene 1. Fräulein Emilie Pauline Hartschmidt ohne Gewerbe im Genusse ihrer Rechte,
2. Adolph Karl Müller, Materialist, 3. Clara Pauline Müller, hierzu ermächtigte Ehegattin des ebenfalls unterschriebenen Carl August Jundt, Professor am protestantischen Gymnasium alle in Strassburg wohnhaft haben bevor sie zur nachfolgenden Theilung schreiten, vorläufig erklärt und auseinander gesetzt wie folgt.
Frau Catharina Magdalena Matthaeus Ehegattin des herrn Eduard Carl Hartschmidt ist gestorben zu Straßburg den 19. März 1869 und Herr Hartschmidt den 16. Aprilis 1878. Sie haben als einzige Erben hinterlassen, für sie eine Hälfte ihre Tochter die genannte Fräulein Hartschmidt
für die andere Hälfte oder ein jedes für ein Quart die Kinder ihrer verstorbenen Tochter Frau Julie Caroline Hartschmidt, Ehegattin des Philipp Carl Müller, Materialist, welche Kinder die unterschriebenen Hr Müller und Frau Jundt geborne Müller seind
Die Verlaßenschafft der Frau Hartschmidt Ehefrau Matthäus ist bestätigt laut einem vor Notar Körttgé den 25. Mai 1869 errichteten Inventarium. Nach dem Tode des H. Hartschmidt ist kein Inventarium gemacht worden und die gegenwärtige Theilung soll deßen Stelle vertreten.
Der Nachlass des Herrn Hartschmidt besteht außer seinen Kleidern, welche bereits vertheilt worden in der ungetheilten Hälfte nachstehender Kapitalien und Liegenschaften, welche von der Gütergemeinschaft herrühren (…)
Die unterschriebenen sind nun übereingekommen aus diesen beiden Hälften eine Masse zu bilden und derselben nach das Einbringen beizufügen, welches Herr Müller und Frau Jundt dieselbe für Ehesteur ihrer verstorbenen Mutter schuldig sind laut Ehevertrag vor Notar Carl Nöttinger den 3. Mai 1863. passirt, um sodann zur Theilung dieser Masse zu schreiten wie folgt
1. Ein Haus am Rabenplatz N° 7 früher N° 46 in Straßburg gelegen, abgeschätzt zu 21.600 M, verfallene Zins bis zum Todestage
2. Ein Haus in Straßburg, Metzgergießen N° 6 gelegen abgeschätzt zu 14.720. Miethzins bis zum Todestage 42
3. Hÿpotheken Kapital schuldig durch Frau Ziegele gebohrne Jundt 12.000 M (…)
4. Hÿpotheken Kapital schuldig durch Herrn Borzer früher durch ie Eheleuth Cornu genannt Carlet 6400 M (…)
5. Das Guthaben auf das Haus Ph. Ch. Müller 13.440
Total der Werthschaften 68.412 M (…)
An Zahlung ihrer Antheile überlassen sich die Parteien gegenseitig in volles Eigenthum nämlich
der Fräulein Hartschmidt 1) des Haus Rabenplatz N° 7
2) das Haus Metzgergießen N° 6
zu Straßburg den 25. Juni 1878.

Pauline Emilie Hartschmidt meurt dans sa maison à l’âge de 75 ans le 2 mai 1889. Son neveu déclarant Adolphe Charles Müller est aussi son héritier.
Décès, Strasbourg (n° 1062) Strassburg am 2. Mai 1889. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Kaufmann Karl Adolf Müller, wohnhaft zu Strassburg Metzgerstraße 16 und zeigte an, daß seine Tante die ledige Rentnerin Pauline Emilie Hartschmidt, 75 Jahre alt, evangelischer Religion, wohnhaft und geboren zu Strassburg, Tochter der hieselbst verstorbenen Eheleute Erhard Kart Hartschmidt Zuckerbäcker und Karoline Magdalena Matthaeus, zu Strassburg Rabenplatz 7 am 2. Mai des Jahres 1889 Vormittag um sieben Uhr verstorben sei (i 11)

Le pharmacien droguiste Philippe Charles Müller épouse Julie Caroline Hartschmidt, en 1843
1843 (3.5.), Strasbourg 12 (160), Me Noetinger n° 15.859
Contrat de mariage – Ont comparu M. Philippe Charles Müller, Pharmacien droguiste demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Jean Philippe Müller, négociant demeurant à Wissembourg & de Dame Philippine Salomé Schoenlaub, sonn épouse, stipuant pour lui & en son nom comme futur époux de l’agrément de ses père et mère ici présents d’une part
Et Madlle Julie Caroline Hartschmidt, sans profession, demeurant avec ses père et mère ci après nommés, fille mineure de M. Erard Charles Hartschmidt, confiseur demeurant à Strasbourg & de D° Caroline Madeleine Matthaeus son épouse, stipulant, consentant pour elle & en son nom de l’agrément de ses père et mère, d’autre part
acp 309 (3 Q 30 024) f° 79-v – Les apports du futur époux consistent en marchandises & deniers comptants d’une valeur de 57.969 francs, grevérd d’un passif de 41.000 francs. Il lui reste 16.969 francs
Donation par les père et mère de la future épouse à leur fille ce acceptant, d’une somme de 10.000 francs, d’un trousseau évalué 3772 francs, total 13.772 francs
Don matutinal par le futur à la future d’une somme de 3000 francs en cas de survie. Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eaux de l’usufruit viager de toute la succession réductible en cas d’enfants

Julie Caroline Hartschmidt meurt en 1848 en délaissant deux enfants
1849 (10.3.), Strasbourg 2 (95), Not. Roessel n° 2279
inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Monsieur Philippe Charles Müller Pharmacien droguiste et Madame Julie Caroline Hartschmidt, son épouse décédée le 27 novembre 1848.
L’an 1849 Samedi le 10 mars à neuf heures du matin, A la requête & en présence de Mr Philippe Charles Müller, pharmacien droguiste demeurant à Strasbourg, agissant 1. en son nom personnel tant à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et son épouse défunte Mad° Müller née Julie Caroline Hartschmidt aux termes de leur contrat de mariage reçu par M. Noetinger notaire à Strasbourg le 3 mai 1843 qu’en qualité de donataire en vertu du même contrat de l’usufruit de la moitié de la succession de Mad. Mülller, 2° en qualité de tuteur légal de Charles Adolphe Müller né le 29 janvier 1844 & de Pauline Clara ou Claire Müller née le 14 avril 1848, ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec son épouse défunte. En présence de Mr Jean Henri Siegler, négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de deux mineurs Müller
dans une maison tenue en location par Mr Müller sise à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 17
acp 380 (3 Q 30 095) f° 70-v (succession déclarée le 26 mai 1849) Communauté, mobilier évalué 749
Reprises de la défunte 2214, garde robe 612, bijoux 35
acp 381 (3 Q 30 096) f° 80-v – Marchandises et matériel d’exploitation 95.981
acp 383 (3 Q 30 098) f° 67 – Masse active de la communauté 138.805, masse passive 99.863
Actif de la succession 32.472

Fils des précédents, le négociant Adolphe Charles Müller épouse Camille Catherine Susanne Clausing en 1872
1872 (20.1.) Strasbourg 6 (103), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 6515
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Adolphe Charles Müller, Négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de feu Mr Philippe Charles Müller, en son vivant droguiste et de défunte Caroline Julie Hartschmidt son épouse en leur vivant demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, Mr Müller fils, stipulant en son [nom] personnel comme futur époux d’une part
Et Dlle Camille Catherine Susanne Clausing, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille majeure et légitime de feu Mr Geoffroi Ferdinand Clausing, en son nom docteur en médecine communal du canton ouest de Strasbourg et de feue Dame Salomé Lauth, stipulant également en son personnel comme future épouse d’autre part
acp 602 (3 Q 30 317) f° 77-v du 25.1. – Annahme der Gütergemeinschaft nach den C.C., Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
die Braut bringt 1) Obligationen und andere Werthe vom 45.524, 2) verschiedene Immobilien im Bann von Straßburg, Entzheim und Holtzheim, 3) Hälfte eines Hauses Rabenplatz N° 11
Der Bräuigam bringt in die Ehe einen Werth von 28.386, verschiedene Immobilien
Gegensreitige Schenkung dem überlebenden vo der Nutzniesung des Nachlasses

1872 (18.1.), M° Roessel
Einwilligung von Karl Erard Hartschmitt Zuckebäcker in Straßburg zur vermählung seines Enckels Adolph Karl Müller mit Catharina Susanna Clausing beide in Straßburg
acp 601 (3 Q 30 316) f° 54-v du 18.1.

Louis Alphonse Michel est inscrit comme propriétaire au cadastre à partir de 1903. Originaire de la Wantzenau, il y épouse en 1888 Marie Roth, fille de l’entrepreneur Xavier Roth

Mariage, la Wantzenau (n° 10)
Wanzenau am 30. April 1888. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Ludwig Alphons Michel, katholischer Religion, geboren den 25. März des Jahres 1866 zu Wanzenau, wohnhaft zu Strassburg, Sohn des Bürgermeisters Frantz Anton Michel und dessen Ehefrau Rosalia Weinum zu Wanzenau, 2. die gewerblose Marie Roth, katholischer Religion, geboren den 5. März des Jahres 1865 zu Wanzenau, wohnhaft zu Wanzenau, Tochter des Unternehmers Xaver Roth und dessen Ehefrau Katharina Vierling, wohnhaft zu Wanzenau (i 11)

Louis Alphonse Michel meurt dans sa maison le 7 septembre 1910.
Décès, Strasbourg (n° 2081) Strassburg am 5. September 1910. Vor dem Standesbeamten erschienen heute auf Grund des vorgelegten ärzlichen Attestat der Kaufmann Paul Lienhardt, wohnhaft in Strassburg, Alter Fischmarkt 3/5, und zeigte an,
daß der Kaufmann Alphons Ludwig Michel, Ehemann von Marie Michel gebornen Roth, 44 Jahre 5 Monate, katholischer Religion, wohnhaft in Strassburg, geboren zu Wanzenau, Unter-Elsaß, Sohn der verstorbenen Eheleute Frantz Anton Michel, Landwirt und Bürgermeister und Rosalie gebornen Weinum, beide zuletzt in Wanzenau wohnhaft, zu Straßburg, Rabenplatz 7 am vierten September 1910 um ein Uhr verstorben sei (i 149)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.