3, rue des Hallebardes (ancien 12)


Rue des Hallebardes n° 3 – V 203 (Blondel), N 1185 puis section 63 parcelle 70 (cadastre)

Pharmacie avant 1637 – Réunie au n° 13, 1849
Façade refaite en 1919 par le coiffeur Joseph Wittersheim (architecte Othon Zaché) – Détruite le 11 août 1944 par les bombardements aériens
Nouveau bâtiment par la compagnie d’assurances Continentale-Vie en 1952 (architecte Albert Horn)

1 Fi 103 n° 122 (Fossé des Tailleurs 10)
Façade en 1928 après les transformations de 1919, boiseries Renaissance au troisième étage, l’ancien n° 12 correspond à la partie gauche de la façade (dossier 230 MW 84, Grandes Arcades n° 91)
Façade en mai 2022)
Après le bombardement aérien du 11 août 1944 (place vide à gauche de l’image, photographie de Spehner, AMS, cote 1 Fi 103 n° 122)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du pharmacien Antoine Seger. Elle a dix-neuf pieds et demi de long comme l’auvent et deux encorbellements. La pharmacie est ensuite exploitée par Tobie Stædel, Jacques Ringler puis Geoffroi von Brunn qui la transfère en 1637 en face (maison de Daniel Bitto, ensuite 4, rue des Hallebardes). Le cordonnier Alexandre Rœmer rachète de 1644 à 1650 les parts de la maison attribuées aux créanciers de Geoffroi von Brunn. Ses héritiers la vendent en 1674 à un autre cordonnier, Jean Georges Ehrlé. Les propriétaires suivants sont l’orfèvre Gabriel Waldeck (1680) puis son gendre Daniel Seupel (1695) qui est autorisé en 1711 à agrandir les fenêtres au troisième étage de son encorbellement. A sa mort en 1745, le rez-de-chaussée est occupé par une boutique et un atelier d’orfèvrerie, les deux étages servent d’habitation de même que l’étage sous toiture. La maison appartient ensuite aux marchands catholiques Jean Baptiste Battincourt, originaire de Belfort, puis Jean Adam Heyberger, originaire d’Ulm en Bade. Sa valeur minimale passe de 2 200 florins en 1745 à 2 800 florins en 1777. Les préposés refusent en 1786 d’autoriser Jean Adam Heyberger à repeindre sa maison parce qu’elle a une avance à chaque étage. Ils opposent un nouveau refus pour les mêmes raisons en 1789 quand il introduit une nouvelle demande avec son voisin Nicolas Marechal. Le maire n’accorde pas non plus l’autorisation en 1817.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et une petite avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite du repère (g’) , porte et arcade de boutique au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour (H’) montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, l’aile (1-2) à l’ouest, le mur (2-3) du voisin au nord et la cloison (3-4) qui sépare la cour de sa jumelle sur la droite.
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 3, réunion des anciens n° 12 et 13.


Cour H
Place Gutenberg et la rue des Hallebardes après les bombardements. La maison était accolée au pignon sur la gauche (AMS, 1 Fi 103, n° 146)

La fille et héritière du fabricant de fleurs artificielles Charles Jonathan Ott, propriétaire depuis 1813, vend la maison en 1846 à l’orfèvre Georges Siegfried qui achète trois ans plus tard la voisine (n° 13). Les deux bâtiments ne forment plus qu’une propriété qui reçoit le numéro 3 de la nouvelle numérotation.
Oscar Gerval, directeur de l’hôpital, fait poser des devantures et des volets roulants en 1891. Le coiffeur Joseph Wittersheim qui vient d’acheter la maison charge en 1913 les architectes Backès et Zache de transformer le rez-de-chaussée en salon de coiffure pour hommes. Bien qu’une partie de la façade dépasse de l’alignement légal, il est autorisé en avril 1914 à reconstruire le rez-de-chaussée. Il fait poser en 1919 de nouveaux encadrements en bois aux fenêtres du premier et du deuxième étage, un nouveau revêtement en bois sans colombage au troisième étage et une figurine dans une niche au premier étage.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement le bâtiment. L’architecte Joseph Rech présente en 1949 un projet de reconstruire un bâtiment à trois étages dont la corniche serait à la même hauteur que le bâtiment voisin et un quatrième étage en retrait. Après avoir acquis une partie de la parcelle voisine vers les Grandes Arcades, la compagnie d’assurances Continentale-Vie charge en 1951 l’architecte Albert Horn de construire nouveau bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages et combles aménagés ; les travaux sont achevés en mars 1953. Le propriétaire fait agrandir en 1971 le magasin en couvrant la cour.


Nouvelle devanture (1891) – Coupe (1914) qui montre les encorbellements
Façades des 1 et 3, rue des Hallebardes selon le projet de l’architecte Joseph Rech (1947), dossier de la Police du Bâtiment


Façade avant et façade arrière, architecte Albert Horn, 1951 (dossier de la Police du Bâtiment)
Le 3, rue des Hallebardes (crépi jaune) et la maison à l’angle des Grandes Arcades (crépi saumon, mars 2014)

décembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Antoine Segel, pharmacien, et (1570*) Salomé Rothweyler, veuve de Gaspard von Molsheim – luthériens
Tobie Stædel, pharmacien, et (v. 1600) Elisabeth Ormann puis (1622) Catherine Glaser remariée (1635) avec Jean Philippe Mülb, conseiller des comtes de Hanau-Münzenberg – luthériens
1623 v Jacques Ringler, pharmacien, et (1623) Anne Marie Kügler puis (1630) Jeanne Bitto remariée (1639) avec le boucher Gaspard Reisser – luthériens
1636* h Geoffroi von Brunn, marchand épicier puis pharmacien, et (1629) Marie Ringler puis (1636) Marguerite Meyer – luthériens
puis les créanciers
1649 v Alexandre Rœmer, cordonnier, et (1638) Elisabeth Gress – luthériens
1674 v Jean Georges Ehrlé (Œhrel), cordonnier, et (1652) Barbe Schmidt – luthériens
1680 v Gabriel Waldeck, orfèvre, et (1661) Agnès Kallhardt puis (1670) Anne Marie Strintz – luthériens
1695 h Daniel Seupel, orfèvre, et (1691) Susanne Catherine Waldeck – luthériens
1746 v Jean Baptiste Battincourt, marchand, et (1745) Marguerite Rondouin – catholiques
1763 v Jean Adam Heyberger, marchand, et (1740) Marie Madeleine Violant – catholiques
1794* h Louis Heyberger, marchand
1813 v Charles Jonathan Ott, fabricant de fleurs artificielles, et (1813) Salomé Gambs d’abord (1808) femme du fabricant de fleurs Louis Charles Graffenauer
1846 v Georges Siegfried, orfèvre, et (1831) Marie Salomé Horn
1983* h (indivision) Victorine Emilie Siegfried et (1874) Oscar Gerval, directeur économe des hospices civils
Victor Siegfried, négociant, et (1863) Frédérique Caroline Klipffel puis sa fille Caroline Marthe Siegfried épouse (1890) du juge Edmond North
1914* v Joseph Wittersheim, coiffeur, et (1914) Marie Antoinette Fochem
1952* v La Continentale-Vie, Compagnie d’assurance sur la vie, société anonyme à Paris

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1745, 1400 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) V 203, Adam Heiberger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Heÿberger, 2 toises, 4 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1185, Ott, Charles Jonathan / veuve – maison, sol – 0,74 are

Locations

1694, Antoine Pivot, perruquier
1721, Jean Philippe Wittmar, perruquier
1755, Jean Adam Heyberger de Saverne (futur propriétaire) et Jean Baptiste Piquet de Molsheim, marchands

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 38-v
Le pharmacien Antoine Seger doit 18 sols 4 deniers pour un communal (19 pieds ½ de long) devant sa maison, plus haut un auvent (4 pieds de saillie), au-dessus deux encorbellements (19 pieds ½ de long, saillie de deux pieds), une porte de cave (5 pieds de long, 4 pieds ½ de large), un soupirail (2 pieds 3 pouces de long, 15 pouces de large), un étal amovible (8 pieds de long, 3 pieds de large)

Am Andern Orth Sporer oder Spießgaßen, vntz ane die Prediger Gassen Hinauff
Anthoni Seger der Apothecker hatt die Allmend vor seinem Hauß 19 ½ schu lang, Oben ein Wettertach 6 schu herausser, darüber 2 Vsstöß 2 schu durchauß herausser vnd 19 ½ schu lang, Item vnden ein Kellerthüer 5 schu lang vnd 4 ½ schu breit, Ein Kellerfenster 2 schu 3 Zoll lang vnd 15 Zoll breit, Ein Vssatz Laden 8 schu lang Vnd 3 schu breit vf der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xviij ß iiij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Les préposés autorisent l’orfèvre Daniel Seupel à agrandir les fenêtres au troisième étage de son encorbellement, à sa maison sise rue des Hallebardes face au Fossé des Tailleurs

(f° 127) Donnerstags den 5. Martÿ 1711 – Herr Daniel Seüpel pt° eines Überhangs
Herr Daniel Seüpel, der Goldarbeiter, ersucht MGHh underthänig, Ihme gnd. Zu erlauben, daß Er seine in dem dritten stock des Überhangs an seiner in der Spießgaßen gegen dem Schneider: Graben über gelegenen behausung habende fenster umb etwas Vergrößeren lassen möchte. Erk. Willfahrt.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Schrœtter demande au nom du marchand Jean Adam Heyberger l’autorisation de peindre en gris perle la façade noircie. Les préposés refusent après avoir constaté que la maison à une avance à chaque étage

(f° 62-v) Dienstags den 2. Maji 1786 – Hr Joh. Adam Heiberger, Handelsm.
Mr Schrötter der Maurer nôe Hrn Johann Adam Heibergers, des Handelsmanns, bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Spießgaß gelegen, die façade so sehr schwarz und rusig aussieht, weisen und Perlfarb anstreichen Zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 68) Sambstags den 6. Maji 1786, Augenschein eingenommen als – Hr Joh. Adam Heiberger, Handelsm.
An Herrn Johann Adam Heibergers, des Handelsmanns behausung an der Spießgaß gelegen, welcher die façade anzustreichen begehrt, Erkannt, Abweisung, weilen dieselbe auf einem Jeeden Stockwerck einen Vorsprung hat.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le contremaître du maçon Klotz le jeune demande au nom du marchand Jean Adam Heyberger (n° 12, rue des Hallebardes) et de son voisin confiseur Nicolas Marechal (n° 13) l’autorisation de repeindre leurs maisons. Les préposés remarquent qu’ils ont opposé un refus au premier en 1786. Ils se rendent sur place et laissent l’affaire en suspens après avoir constaté que les maisons ont une avance de plus de deux pieds de saillie à chaque étage. Les requérants demandent quelques jours plus tard à quoi s’en tenir. Les préposés chargent l’inspecteur Striedbeck de dresser un plan de la rue. Il en ressort que l’alignement ne change pas mais que les réparations aux avances qui en dépassent ne sont pas autorisées.

(f° 255) Dienstags den 5. maji 1789 – Johann Adam Heiberger und Nicolas Marechal pt° anstreichen ihrer Häußer
H. Klotz junior der Maurer, durch seinen Balier erscheinend, Nahmens H. Johann Adam Heiberger des Handelsmanns und H. Nicolas Marechal des Zuckerbecken bittet gehorsamst um erlaubnus an ihren in der Spießgaße gelegenen mit N° 12 et 13 bezeicheneten Häußern die façaden anstreichen Zu dörfen, da nun bemerckt worden, daß schon unterm 2.ten Maji 1786. auf ein von Herrn Heÿbergers ähnliches begehren den 3. nemlichen Monats ein augenschein desfalls eingenommen und dabeÿ erkannt worden, weilen des H Heÿbergers Behaußung auf jedem Stockwerck vorsprung habe, derselbe mit seinem begehren abzuweißen seÿe, als wurde weilen H Marechal behaußung dermalen in keine betrachtung gezogen worden, nochmals Erkannt, Augenschein.

(f° 288-v) Dienstags den 16. Junii 1789, augenschein eingenommen – H. Heüberger und Marechal pt° anstreichens
In der Spießgaß an H Heubergers des handelsmanns und H marechal des Zuckerbecken behaußung welche dieselbe Zu repariren und anzustreichen begehren. Da es sich in loco erzeigt, daß dieße beede Häußer von stock zu stock vorspringe haben, so daß sie oben über Zweÿ schuh vorstehen, Erkant Noch Zur Zeit auf sich Zu laßen.

(f° 294) Dienstags den 23. Junii 1789 – H. Heüberger und Marechal pt° anstreichung ihrer Häuser
H Heuberger, der handelsmann eigens und nahmens H Marechal des Zuckerbecken bittet gehorsamst um eröffnung des beÿ ihnen in der Spießgaß gelegenen Häußern pt° anstreichens eingenommenen Augenscheins, damit er wißen könnte, wornach er sich Zu verhalten. Erkannt, Seÿe Herrn Inspector Striedbeck auf Zu tragen die Spießgaß aufnehmen und einen plan desfalls verfertigen Zu laßen.

(f° 302-v) Dienstags den 30. Junii 1789 – H. Heuberger und H. Marechal pt° anstreichen abgewießen und der neu producirte Plan über die Spießgaß acceptirt
H. Inspector Striedbeck producirt plan über die Spießgaß so dem ansehen nach der allerschidlichste, und woraus ersichtich daß Herrn Heuberger und H. Marechal behaußungen auf dem alten Fundament bleiben können, weswegen ihre Häuser und vorspringe zu renoviren nicht erlaubt werden könnte.
Erkannt, Seÿe das von Herrn Inspector Striedbeck neuerdingen aufgenommene Plan der Spießgaße Zu acceptiren und Zu confirmiren in gefolg deßen Herr Heuberger und Marechal mit ihren gesuch ihre häußer weißen, repariren und anstreichen Zu laßen abzuweißen.

1817 (voirie, 283 MW 357)
Même décision en 1817.

les Sr Ott & Villaume demeurant rue des hallebardes N° 12 & 13, qu’ils sont intentionnés de faire peintre la paroi extérieure de leurs maisons mais ne pouvant le faire sans autorisation (…) (signé : Ott, Willaume)
Renvoi a l’architecte de la ville le 16 avril 1817
Considérant que ces deux maisons dont la construction sur la rue des hallebardes est uniforme et semblant ne faire qu’une même propriété ne sont point alignées et que les étages supérieurs sont en avance les uns sur les autres, je suis d’avis conformément aux réglements qu’on ne doit pas permettre lesdites réparations, le 17 avril 1817, Villot

Description de la maison

  • 1745 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une petite boutique, un étroit vestibule, un atelier de fonderie et une cave voûtée, deux étages qui ont un poêle, petite cuisine, vestibule, dépense, sous la toiture deux petites chambres à soldats, le vieux comble couvre un grenier dallé, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2200 florins
  • 1777 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et arrière-boutique, en outre trois poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la cour, les appartenances et dépendances à la somme de 2800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Hallebardes

nouveau N° / ancien N° : 36 / 12
Ott
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres et petite avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 353 case 1

Ott, Charles Jonathan, veuve à Strasbourg
Sigfrid, Georges bijoutier rue des hallebardes 12 (Subst. p. 1851)

N 1185, maison, sol, R. des hallebardes 12
Contenance : 0,74
Revenu total : 270, 39 (270 et 0,39)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1182 case 1

Siegfrid, Georges bijoutier
(N 1186 1893/94, Gerval Oskar Frau geb. Siegfrid und Siegfrid Georg Julius Wittwe
(ancien folio 930)

N 1185, maison, sol, Rue des hallebardes 3
Contenance : 0,74
Revenu total : 270,39 (270 et 0,39)
Folio de provenance : (353)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre allemand, registre 32 p. 471 case 4

Parcelle, section 63, n° 70 – autrefois N 1185, 1186
Canton : Spießgasse, Hs N° 3
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
droit de créance (v. compte 6674)
Contenance : 1,46 / 1,48
Revenu : 4900 – 3100 – 6000
Remarques, 1916, Neubau – 1952 rect. – [partie de sol] de case 5

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 2248
Gerval Oskar, Ehefr. und North E[dmund] We
1914 Wittersheim Joseph und Ehefrau geb. Fochem
(4394)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 6602
Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville
(clos)

Cadastre allemand, registre 32 p. 471 case 4

Parcelle, ut supra
Rue des Hallebardes 3, (v. compte 6602) droit de créance

(Propriétaire), compte 6674
La Continentale-Vie, Compagnie d’assurance sur la vie, s.a. à Paris
(271)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 134 des hallebardes

12
pro. Heyberger, Jean Adam, Negotiant – au miroir
loc. Veuve Rimbert madeleine – au miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 134 des Hallebardes p. 247

12
Pr: Heyberger, Jean Adam, Negt. – Miroir
Loc. Rimbert, Veuve – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spiessgasse (Seite 164)

(Haus Nr.) 3
Fribourg, Hemdenfabr. 01
Felix, Friseurmeister. 2.
Reis, Büffetdame. 2
Bauer, Näherin. 3
Martzolf, Kaufmann. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (815 W 45)

Rue des Hallebardes 3 (volume I, 1869-1981)

Le propriétaire Oscar Gerval, directeur de l’hôpital, charge les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer de raccorder la maison à la canalisation municipale en 1885 puis de poser des devantures et des volets roulants en 1891
Estelle Salomon y a son commerce de passementerie et dentelles (1905). Le bijoutier Adolphe Oster occupe un magasin au rez-de-chaussée jusqu’à sa liquidation en 1913.
Le coiffeur Joseph Wittersheim charge en 1913 les architectes Backès et Zache de transformer le rez-de-chaussée en salon de coiffure pour hommes, le salon pour femmes se trouvant au premier étage. Comme la parcelle dépasse de 50 centimètres de l’alignement légal vers l’ouest, les architectes déclarent que les travaux ont lieu à l’arrière de l’alignement légal. Le permis de construire autorise en mars 1914 Joseph Wittersheim et les architectes à faire des transformations à l’arrière de l’alignement et à recouvrir une partie de la cour pour servir d’atelier, à condition que les logements aux étages ne soient pas loués séparément. Comme la Ville renonce à traiter différemment la partie en avant et celle en arrière de l’alignement, Joseph Wittersheim est autorisé en avril 1914 à reconstruire le rez-de-chaussée. Les travaux sont terminés en juin 1915.
Joseph Wittersheim charge en 1919 l’architecte Othon Zache de rénover la façade en posant de nouveaux encadrements en bois aux fenêtres du premier et du deuxième étage, un nouveau revêtement en bois sans colombage au troisième étage et une figurine dans une niche au premier étage.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement le bâtiment. Joseph Wittersheim n’est pas autorisé en 1947 à construire une baraque provisoire pour y continuer son commerce parce qu’elle ne satisfait pas aux prescriptions en vigueur. L’architecte Joseph Rech présente en son nom en 1949 un projet de reconstruire un bâtiment à trois étages dont la corniche serait à la même hauteur que le bâtiment voisin et un quatrième étage en retrait. La Police du Bâtiment propose d’avancer l’alignement pour que les cours aient une dimension suffisante. Elle désapprouve l’étage en retrait.
La société d’assurances Continentale-Vie charge en 1951 l’architecte Albert Horn de construire un nouveau bâtiment dont le rez-de-chaussée et l’entresol seront des locaux commerciaux, chacun des trois étages comprend un appartement de quatre pièces et les combles sont aménagés. L’ossature en béton armé est remplie de briques cellulaires. La façade arrière aura 19 mètres de haut à condition que l’arrière de la parcelle du 89, rue des Grandes Arcades ne soit pas surbâtie. Les travaux sont achevés en mars 1953.
Le rez-de-chaussée est occupé par la Bonneterie des Arcades puis à partir de 1958 par la chemiserie Gillet et fils.
La compagnie d’assurances La Cité-Vie fait agrandir en 1971 le magasin en couvrant la cour. Le chemisier habilleur Gillet Fils est autorisé en 1977 à remplacer la toile de son store après deux refus motivés par l’inscription. Il fait transformer en 1976 la devanture et la porte sous la direction du décorateur Michel Picaud ; les travaux sont terminés en décembre 1977. Il souhaite en 1978 désaffecter des locaux d’habitation pour étendre son commerce.

Sommaire
  • 1869 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire trois becs pour le sieur Fribourg au 3, rue des Hallebardes qui appartient au sieur Sigfrid.
  • 1885 – Le maire notifie le rentier Victor Siegfried (demeurant 20, Contades) de faire ravaler la façade du 3, rue des Hallebardes
  • 1885 – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer (39, rue des Bouchers) demandent au nom du propriétaire Gerval l’autorisation de faire un raccord à la canalisation municipale – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1885 – Dessin
    1886 (février) – Le pavé s’est tassé
  • 1886 (juillet) – Réponse au commissaire de police. Les entrepreneurs ont réparé la galerie en posant deux doubles supports dont l’un s’appuie au bâtiment latéral et l’autre donne vers la cour. Calcul de la charge
    Le maire répond au commissaire de police que l’administration municipale ignorait que la galerie soit défectueuse.
  • 1890 – Le maire notifie Oswald Scherwald (corrigé en Gerval), directeur de l’hôpital (demeurant 3, place de l’Hôpital) de faire ravaler la façade du 3, rue des Hallebardes. Le propriétaire déclare qu’il a l’intention de poser des volets roulants l’année suivante et que le ravalement suivra. – Le maire accorde le délai.
  • 1891 – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer demandent l’autorisation de modifier l’encadrement des devantures et de poser des volets roulants – Dessin – Travaux terminés, mai 1891
  • 1904 – E. Felix demande l’autorisation de transférer son enseigne perpendiculaire de 32-34 Vieux-Marché-aux-Poissons au 3, rue des Hallebardes – Autorisation
  • 1905 – L’entrepreneur G. Mayer demande au nom du propriétaire Gerval l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1905 – Estelle Salomon (passementerie et dentelles) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation, janvier 1906 – L’enseigne est posée, janvier 1906.
  • 1906 – Le bijoutier Adolphe Oster (anciennement Kirstein, maison fondée en 1760) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. L’administration note que le premier étage forme un encorbellement – Autorisation, janvier 1906 – L’enseigne est posée, février 1906.
  • 1907 – Le maire envoie un courrier au bijoutier Adolphe Oster qui a posé un store sans autorisation – La Police du Bâtiment note que le store et sa mécanique appartiennent au propriétaire Gerval, Adolphe Oster a seulement changé la toile de son prédécesseur Friburg-Raas.
  • Commission contre les logements insalubres – Un voisin demande de vérifier les latrines à cause de mauvaises odeurs. Une visite établit que la maison et les latrines sont bien tenues, 1909
    Commission des logements militaires – Le logement Grumberg au deuxième étage doit être mieux aéré, 1915
  • 1913 – Adolphe Oster demande l’autorisation de poser derrière sa devanture des panneaux qui font part de la liquidation. – Autorisation, prolongée à deux reprises
  • 1914 – Le commerçant Léon Schitzer (27, Grandes Arcades, aménagement de magasin, devantures) demande l’autorisation de poser une enseigne
  • 1913 (octobre) – Les architectes Backès et Zache (9-11, rue de la Haute-Montée) déclarent que Joseph Wittersheim a l’intention de transformer le rez-de-chaussée en salon de coiffure. La cour sera recouverte d’un toit vitré pour y aménager des cabines. La Police du Bâtiment note en marge que les transformations ne donnent lieu à aucune objection et que le toit vitré à hauteur du premier étage peut être autorisé d’après le paragraphe 47 du règlement.
    Dans la réponse aux architectes, les transformations sont autorisées mais non le toit vitré.
    1913 (décembre) – Les architectes Backès et Zache déclarent qu’après consultation de l’adjoint Emmerich le toit vitré pourrait être autorisé, d’autant qu’il existe des cas analogues – La Police du Bâtiment refuse toute dérogation en arguant que la cour entière serait recouverte et que les cas cités ne sont pas comparables – Nouveau courrier des architectes. Le rez-de-chaussée ne formera qu’un seule pièce (salon pour hommes, le salon pour dames se trouvant au premier étage) – La Police du Bâtiment réitère son refus.
    1914 (février) – Les architectes Backès et Zache déposent une demande de permis de construire qui prévoit un toit vitré sur une partie de la cour.
    La parcelle dépasse de 50 centimètres de l’alignement légal vers l’ouest, elle est en retrait de 35 centimètres à l’est. La Police du Bâtiment rejette le projet puisque les travaux auront lieu dans la partie en avant de l’alignement
    1914 (mars) – Le permis pourra être accordé si la partie gauche de la maison est reculée d’après l’alignement et si la cour conserve ses dimensions. Les architectes répondent que les travaux ont lieu à l’arrière de l’alignement légal et que le propriétaire a introduit une demande pour modifier cet alignement.
    1914 (mars) – Permis de construire. Joseph Wittersheim et les architectes Backès et Zache sont autorisés à faire des transformations à l’arrière de l’alignement et à recouvrir une partie de la cour, à condition que les logements aux étages ne soient pas loués séparément.
    La Ville renonce par exception à traiter différemment la partie en avant et celle en arrière de l’alignement pour des raisons esthétiques.
    1914 (avril) – Joseph Wittersheim et les architectes Backès et Zache sont autorisés à reconstruire le rez-de-chaussée – Dessins
  • 1914 (mai) – Les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer déclarent commencer les travaux – Les architectes font part des piliers à construire en façade
    1915 (juin) – Certificat d’occupation, la ventilation du salon pour hommes devra être améliorée. Joseph Wittersheim demande en mai 1916 d’attendre la fin de la guerre pour faire les travaux.
  • 1914 (mai) – Les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer (4, rue des Balayeurs) demandent au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique devant la propriété Wittersheim sise 3, rue des Hallebardes. Le commissaire de police transmet la demande au maire. Autorisation pour cinq semaines
    1914 (juin) – Les architectes Backès et Zache demandent que le nouveau store ait la même saillie que l’ancien (1,30 mètre, c’est-à-dire jusqu’à la bordure du trottoir) et non de 0,80 mètre comme le stipule le nouveau règlement de voirie (8 avril 1910) – Le maire refuse d’accorder une dérogation. – Aucun store n’est posé, mai 1915
    1914 – Calcul statique des architectes Backès et Zache. Transformation du rez-de-chaussée, propriété de Joseph Wittersheim (croquis de la façade, coupe)
    1914 (juillet) – Le coiffeur Joseph Wittersheim (enseignant à l’école municipale, salon pour dames, maison fondée en 1741) demande l’autorisation de poser deux inscriptions sur marbre à lettres métalliques – Les inscriptions sont posées mais aussi une enseigne perpendiculaire (février 1915)
    1915 (février) – Joseph Wittersheim demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. L’autorisation lui est refusée parce qu’elle se trouve à moins de trois mètres du sol, le maire accorde cependant une dérogation à 2,40 mètres si l’objet est retiré chaque jour. L’enseigne est inscrite au fichier.
  • 1916 – La ville réclame à Estelle Salomon les droits d’enseigne. Estelle Salomon, femme d’Albert Zimmt, née le 14 septembre 1875 à Luxembourg a déménagé le 2 avril 1911 des Grandes Arcades au Roseneck puis est partie pour Soden dans le Taunus – L’enseigne est retirée. Courrier de Robert Lutz et Compagnie (vêtements, Karlsruhe) fondé de pouvoir d’Estelle Salomon.
  • 1919 (juillet) – L’architecte Othon Zache déclare que Joseph Wittersheim a l’intention de rénover la façade. L’ancien crépi sera remplacé par un nouvel enduit. Les fenêtres au premier et au deuxième étage auront de nouveaux encadrements en bois. Le troisième étage aura un nouveau revêtement en bois de pin sans colombage. Une figurine sera placée dans une niche au premier étage.
    1919 (juillet) – Les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
    1919 (août) – Permis de construire. Joseph Wittersheim et l’architecte Zache sont autorisés à rénover la façade, eu égard que la Ville n’a pas l’intention de réaliser dans une avenir proche l’alignement légal – Travaux terminés, 26 août
  • 1920 – Le voisin Virgile Heitz (demeurant 23, avenue de la Paix, propriétaire du 89, rue des Grandes-Arcades) écrit à la Police du Bâtiment que Joseph Wittersheim a fait couvrir la cour d’un toit vitré pour aménager un atelier où travaillent quatre ouvriers. La chute d’une pierre a endommagé ce toit.
  • 1927 – Accord pour occuper la voie publique devant le 3, rue des Hallebardes
  • 1933 – Joseph Wittersheim informe la Police du Bâtiment qu’il a transformé une enseigne qui porte désormais le libellé Studio de la beauté. – Autorisation
  • 1941 – Camille Wagner (rue Saint-Marc) demande l’autorisation de faire une inscription publicitaire en lettres noires. – Travaux terminés conformément au dessin, août 1941
  • 1945 – Certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944 – Eugène Weber demande un constat – Certificat remis à Henri Schmitt (2° étage), à Eugène Weber pour ses locaux commerciaux
  • 1947 – Joseph Wittersheim (demeurant 33, rue d’Ypres) demande l’autorisation de construire une baraque commerciale identique à celles de son voisin Doirisse – Plan – Devis – Elévation – La Police du Bâtiment transmet avec avis favorable la demande au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
    1947 (septembre) – L’autorisation est refusée parce que la baraque ne satisfait pas aux prescriptions en vigueur – Autre refus du 23 décembre communiqué au maire
  • 1949 (novembre) – L’architecte Joseph Rech (16, rue des Cottages et 30, rue du Polygone au Neudorf) soumet au nom de Joseph Wittersheim le projet de reconstruire un bâtiment à trois étages dont la corniche serait à la même hauteur que le bâtiment voisin, et un quatrième étage en retrait – Elévation qui représente un seul bâtiment entre l’angle de la place Gutenberg et le 5, rue des Hallebardes) – Plan parcellaire, plan de masse
    1949 (décembre) – La Division VI B fait part au Service VI A de ses observations quant à l’alignement côté impair, avancé d’après les anciennes façades pour que les cours aient une bonne dimension, et à un remembrement des parcelles sinistrées.
    La Division VI A n’approuve pas l’étage en retrait. La hauteur de la corniche est fixée à 16 mètres 50 pour le bâtiment d’angle (1, rue des Hallebardes)
  • 1951 (juillet) – La société d’assurances Continentale-Vie (siège social à Paris VIII, 36, rue de l’Arcade, dépose une demande de permis de construire (dossier du M.R.U. numéro NV 362 Z) sur la parcelle 63 de la section 70 (3, rue des Hallebardes) sous la direction de l’architecte Albert Horn (9, place Kleber à Strasbourg)
    L’architecte transmet une description du nouveau bâtiment, au rez-de-chaussée deux magasins pouvant être réunis en un seul, à l’entresol des locaux dépendant du rez-de-chaussée, un appartement de quatre pièces à chacun des trois étages, un logement pour le concierge et trois mansardes sous les combles, des caves en sous-sol. L’ossature sera en béton armé rempli de briques, pierres de taille pour l’encadrement des fenêtres. – Elévations avant (sur rue), arrière, coupe
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable.
    1951 (août) – Observations de la Police du Bâtiment. La façade arrière pourra avoir 19 mètres de haut à condition que l’arrière de la parcelle 72 (89, rue des Grandes Arcades) ne soit pas surbâti. Une dérogation est nécessaire pour la façade sur rue qui dépasse la hauteur réglementaire. La Police du Bâtiment émet un avis favorable
    1951 (octobre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire.
    Suivi des travaux – L’entreprise Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) creuse les fondations et y coule le béton (février 1952). Le gros œuvre est presque terminé, Les dalles sont en béton armé, les murs extérieurs en briques cellulaires (avril 1952). Le gros œuvre est terminé, la charpente est en place. Les encadrements des baies sont en grès artificiel (juin 1952). La menuiserie extérieure est posée. Le chauffage central est en cours (août 1952). Les travaux extérieurs sont presque terminés, le crépi n’est pas encore posé (octobre 1952). La façade est crépie (novembre 1952)
    1953 (janvier) – La propriétaire (société Continentale-Vie) transmet le certificat du ramoneur
    1953 (mars) – Les travaux sont achevés sans donner lieu à objection.
  • 1953 (janvier) – La société Elcodine (anciennement Gramling, entreprise générale d’électricité) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Bonneterie des Arcades). Dessin. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1953 (février) – B. Applesonas demande au nom de la Bonneterie des Arcades l’autorisation d’écrire la raison sociale sur la devanture – Autorisation
    Le même demande l’autorisation de poser un store – Autorisation
  • 1958 – La chemiserie V. Gillet et fils demande l’autorisation de poser une enseigne. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1965 – La Police du Bâtiment constate que la maison Gillet et Fils a posé sans autorisation une enseigne sur lambrequin – Demande – Autorisation
  • 1970 – La société La Cité-Vie (31, avenue de la Paix à Strasbourg) demande l’autorisation d’agrandir le magasin sous la direction de l’architecte Jean-Paul Fritsch (rue des Chèvres à la Robertsau). – Plan parcellaire – Exposé des travaux (gros œuvre et second œuvre)
    1971 (janvier) – Le maire accorde une dérogation relative aux surfaces susceptibles d’être bâties – La direction du travail émet un avis favorable
    1971 (mars) – Le maire accorde le permis de construire
    1971 (août) – Déclaration d’ouverture de chantier
    Suivi des travaux, couverture de la cour. L’entreprise Schœttel va commencer les travaux (juillet 1971)
  • 1975 – Le service des incendies qui est intervenu constate que la chaufferie n’était pas conforme aux normes de sécurité (la porte s’ouvre vers l’intérieur, la ventilation manque) – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire (La Cité-Vie, siège social 36, rue de l’Arcade à Paris VIII, siège administratif 31, avenue de la Paix à Strasbourg).
  • 1975 – La société Gillet Fils demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France qui doit être consulté puisque la parcelle se trouve dans le secteur sauvegardé créé par arrêté interministériel le 17 janvier 1974 émet un avis favorable. Maquette. Le maire accorde l’autorisation.
    1975 – Les entrepreneurs Wagner (8, rue Adolphe Seyboth) sont autorisés à poser une benne à gravats devant le 3, rue des Hallebardes
  • 1976 (mai) – La société Fischer et Compagnie demande l’autorisation de remplacer la toile du store où figure l’inscription Gillet Fils – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (le lettres sont trop grandes, leur forme devra être plus classique) – Le maire n’accorde pas l’autorisation
    1977 (février) – Nouvelle demande. Nouvel avis défavorable
    1977 (avril) – Nouveau projet, Avis favorable. Le maire accorde l’autorisation
  • 1976 (avril) – Le chemisier habilleur Gillet demande l’autorisation de transformer la façade (devanture et porte). Le propriétaire s’oppose à ce que les devantures soient agrandies vers le bas et que les pierres de taille soient déposées. Photographies de la devanture. La Police du Bâtiment émet un avis défavorable quant à l’aspect de la nouvelle devanture
    1976 (août) – La Police du Bâtiment transmet le dossier avec avis favorable. L’architecte des Bâtiments de France n’émet pas d’avis puisque les travaux sont exécutés – Dessin du décorateur Michel Picaud (34, rue des Juifs)
    1976 (décembre) – Le préfet accorde le permis de construire
    Suivi des travaux. Pas de travaux (septembre 1977). Les travaux sont terminés (décembre 1977)
  • 1978 – Le président de la Chambre de commerce fait part que la chemiserie Gillet demande de désaffecter des locaux d’habitation pour étendre son commerce. Le maire souhaite établir des règles suite au précédent (Meschenmoser). Le directeur départemental de l’Equipement argue que le plan de sauvegarde examiné quelques mois plus tôt prévoit de limiter les désaffectations.
  • 1980 – La S.A. Gillet Chemisier demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire pour son nouveau rayon consacré à la chasse – Autorisation – Prorogation
  • 1981 – Le notaire Eugène Schneider demande des renseignements d’urbanisme

Autres dossiers 932 W 12 (1981-1996)
1308 W 1608 (2001, modification des devantures)
1600 W 277 (2004)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du pharmacien Antoine Seger.
Originaire de Baden-Baden, Antoine Segel devient bourgeois le 27 mai 1570 après avoir épousé Salomé Rothweyler, veuve de Gaspard von Molsheim.

1570, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 338
Anthoni Segel von Margrauen baden der Apodecker hatt das burgkrecht Empfang. von fraw Salome Rottweÿlerin weÿlandt Caspar von Moltzheims sellig. verlaßner wittwen seiner ehefrawen vnd dient zum spiegel Act. samstag den 27.t. Maÿ A° & lxx.

La maison appartient au début du XVII° siècle au pharmacien Tobie Stædel. Il l’hypothèque avec sa femme Elisabeth Ormann, fille du consul Christophe Ormann de Worms, au profit de l’ancien consul Christophe Stædel

1602 (xxvj Julÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 350
Erschienen Herr Thobias Stedlin Apothecer vnd Frauw Elizabeth Ormänin wÿland herrn Christophel Ormans Altstettmeyser Zu Wormbs eheliche dochter haben vnuer. sich verschrib.
gegen dem Ehrenvest Fürsichtig Wÿßen herr Christophel Stedlin Altameyster der S S Zu Zinß
Lxij lb x ß widerlosig mit j M ij C L lb Zu Zweyen malen dafür Vnderpf. sein soll huß V hoffestatt mit all Iren gebeuwen geleg. In der S S Inn Spießgaß einseyt neben Claude Bydo gewerbßman and.seÿt Jeronimo Rennern* Kannengißer stoßend hinden vff Florian Rÿßhoffern würtzhendler davon gnd Im 25 guld. glt losig mit 500 guldin SW herrn Gall Eckenwüters* der Medicin doctors selig. erben So dan wÿther verhafftet für j C lb d Jetzgmlt herrn doctor selig. erb. zubezal. sunst freÿ ledig eÿg.
Wÿther sollen auch verhafftet v. vnderpfand sein solle, all. Materialien Instrumenten Schiff und geschirr wie die nunmer hab. keine vßgenommen So sich Jederzeyt Inn bemelter Apothece befinden werden

Le pharmacien Tobie Stædel prend en apprentissage Jean Jacques Bub, fils du membre du conseil de Colmar Jean Bub.
1609 (xv. Maÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 239-v
(Inchoat. fo: 265.) Erschienen H Tobias Städell Apotecker vnd Burger alhie ahne eim,
So dann der Ehrengeachte vnd Weiß H Hans Buob beÿsitzer des Raths Zu Collmar, In nammen Hanß Jacob Buben seines lieben Sohns Am Andern theil
Haben beÿde Partheÿen gegen einander bekhandt vnd sich nachuolgenden bedings halben freundtlich verglichen In dise weÿß, Nammlich soll vnd will Erstgemelter Herr Tobias Stedell gedachten Hans Jacob Buoben Anderthalben Jahr lang In die Apoteck Vff vnd Annemmen (…)

Le pharmacien Tobie Stædel l’aîné se remarie en 1622 avec Catherine, fille du professeur en droit Philippe Glaser
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 451 n° 1429)
1622. Dominica 5. Epiph. 10. Februarÿ. Tobias Stedel der Elter Apodecker Vnd Jungf. Catharina H. Philippi Glaseri I. V. D. und der alhieig. Academi p.fessoris hinderlaßene Tochter (i 473)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 128) 1622. Dominica V. Epiph. den 20. febr. H. Thobias Städel der Elter und Apodecker alhie und J. Catharina H. Philipps glasers beder Rechten doctoris und der Alhiesigen universitæt professoris e. tochter, einngesegnet zu S. Thoman montag 18. febr (i 69)

Affaire qui oppose Tobie Stædel et Jean Joachim Ormann de Worms
1628 Conseillers et XXI (1 R 110)
(f° 28) Sambstag den XVI Febr. – Thobias Städel contra Johann Joachim Ohrman.
Wormbsisch schreiben abgelesen darin sie und. antworten weg. Thobiæ Städels Ca. Joh. Joachim Ohrmans vnd Citiren* die h** M* aldo* einzukomen. Erk. man soll dem Stedel communiciren.

Tobie Städel devient membre du Conseil
1631, Protocole des Quinze (2 R 57)
Tobias Städell d. Eltere würdt Rathherr. 75.

Tobie Stædel meurt début septembre 1633.
1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
(f° 222) Sambstag den 7. Septembris – H. Tobias Stedel der Elter
Herr Zeissolff alß Ober wurtzherr, Nach dem durch absterben herrn Tobiæ Stedel, des Eltern die Wurtzschaw stell ledig worden (…)

Catherine (Glaser) veuve de Tobie Stædel se remarie en 1635 avec Jean Philippe Mülb, conseiller des comtes de Hanau-Münzenberg
Mariage, cathédrale (luth. p. 365)
1635. Doîca XII. Trin. 16. Aug. Herr Johann Philipp Mülb, Gräfflicher Hanaw-Müntzenbergischer Hoffmeister vnd fraw Catharina H. Tobias Städels deß Eltern, alten grosen Rathsverwanten Nachgelaßene Wittib, eingesegnet in der Ruprechtsaw Zinst. 25. Aug. (i 187)

Catherine Glaser meurt en novembre 1666 en délaissant deux enfants de son premier mari Tobie Stædel. L’inventaire est dressé rue des Pâtissiers dans la maison de l’assesseur des Quinze Jean Thomas Kau. La masse propre au veuf est de 355 livres, l’actif des héritiers s’élève à 2 227 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9 883 livres, le passif à 4 758 livres.
1667 (1.6.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 20) n° 3 (977)
Inventarium vndt beschreibung allen vndt ieder hab Nahrung vnd güetter, so weÿland die Edle vierl ehren und tugendreiche fraw Catharina Mülbin gebohrne Glaßerin, des Edlen Ehrenvestn fromb fürsichtig undt weißen herren Johann Philipp Mülben XV. alhie Zu Straßburg haußfraw, welche den 14. Novembris verwichenen 1666. Jahrß tödlichen verblichen hinderlaßen, So vff erfordern vnd begehren der inn Gott ruhenden frawen XV.erin seeligen ab intestato hinderlaßenen vnd ane nachgemeltem folio benambsten Erben (…) Angefangen den 18. Februarÿ Ergäntzt aber den ersten Junÿ Anno 1767.
Die verstorbene fraw XV. seelig hatt ab intestato zu Erben verlaßen wie volgt. 1. die viel ehren vndt tugendreiche fraw Ana Catharina Gambßin gebohrne Städlerin des Ehrenvesten herrn Ernst Friderich Gambßen Cancelleÿ verwanthen Zu Rappolßweÿhr haußfr. In deren statt der Ehrenvest fürsichtig vndt wÿß herr Anthoni Flach eines Ehrsamen Kleinen Raht beÿsitzer von wohlermelten Raht erpettenenen vndt deputirter Herr dem geschäfft beständig beÿgewohnt. 2. den Ehrenvesten vndt hochachtbaren Herrn Johann Städeln buchführern vndt burgern alhier dißer Zeit Wohlbestellten dreyern des Pfenningthurns, welcher dem geschäfft in persohn beÿgewohnt, beede in Gott ruhenden frawen XV.in eligen in erster Ehe mit weÿlandy dem Ehrenvesten fürsichtig und weißen herrn Thonian Städeln geweßenen Großen Raths bewanten vndt burgern alhie Zu Straßburg nunmehr seeligen ehelich erzeugten dochtern vnd Sohn auch ab intestato nachgelaßene Erben.

Inn einer Inn der Statt St. ane der Fladen gaßen gelegenen herrn Johann Thoman Kawen XV. gehörigen behaußung Ist befunden worden wie volgt.
Haußrath, vff der obern bünen, vff den frucht Casten,, Vff dem Nebens bünlein, Inn der obern Stuben, In der Stub Cammern, Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn dem andern Nebens Stuben, Inn d. Cammer C, In dem Kleinen Stublin neben der Cammer, In d. wohnstub Cammer, Inn der Wohnstuben, Inn der Kuchen, Inn der Schwartztuch Cammer, Im hindern Kleinen Cammerlin, Im hindern Stübell, Inn d. Mittlern stuben, Im hind. Kleinen Kammerlin, Inn der großen Kuchen, Im Haußöhren, Inn der Stub Cammer, Bibliotheca, Im Gaden Stublin, Im Gaden, Im hausöhren, Im hindern Gewölb
Inn der Scheür zu S Barbaren, Inn der Samblung zu (-) – Gemälde und Kunststücken
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Item in der Leimen gaßen (…)
(E.) Item ein bierdten theyl vor ohnvertheilt von vnd ane Einer Eck behaußung in der Kalbsgaßen (…)
Abzug Inn dießes Inventarium. Des herrn Wittibers unverändert Gutt, Sa. Guldener Ring 24, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 129, Sa. Ergäntzung 201, Summa summarum 355 lb
Der Erben unverändert Gutt, Sa. Lärer Vaß 9, Sa. Slber geschirr und Geschmeids 27, Sa. Guldener Ring 35, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 696, Sa. Eigenthumbs ane häußern 8, Sa. Ergäntzung (1532, gehet ab 6, Pleibt) 1525, Summa summarum 2302 lb – Schulden 75, Pleibt 2227 lb
Theilbare Gutt, Sa. haußraths 927 lb, Sa. gemählt v Kunststück 425, Sa. Gutsch v. wägen 16, Sa. Biblliothec 45, Sa. frembd früchten v Gartengewächß 22, Sa. früchten 66, Sa. Wein vnd lährer vaß 479, Sa. d. Wahren 3191, Sa. Schiff und geschirr Zum handel gehörig 121, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 545, Sa. Gumdener Ring und geschmeids 297, Sa. der baarschafft 559, Sa. Pfenningzinß hgutts 44, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 4, Sa. Schulden 3137, Summa summarum 9883 lb – Schulden 4758 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 7708 lb
Ergäntzung des Herrn Wittibers unveränderten Guths. Vermög theÿlregisters über weÿl. Fr. Margarethæ Fuchßin H. XV. Mutter seel. Verlaßenschafft in A° 1640. vffgericht

Assisté de son frère Christophe Stædel et de son beau-frère Josias Glaser, Tobie Stædel vend la maison au pharmacien Jacques Ringler, assisté de son père Charles Ringler

1623 (3. Septembris), Chancellerie, vol. 447 (Gemein Contract Buch) f° 37
Kauffverschreybung Jacobi Ringlers des Apotheckers
erschienen Ist vnserer Rhats bewantter Tobias Städel mit beÿstand vnsers alten Ammeysters des Fürsichtigen vnd weysen Herrn Christoff Städels seines Bruders vnsers lieben geheymen mit Rhats freündts Friderich Ruehels Fünff Zeheners vnd vnserer lieben geheymen mit Rhats freunden der Fünff Zehener verordneten Secretarÿ Josiæ Glasers, seiner verwanth. [II f° 123-v, seiner Schwäger] vnd
In gegenwätigheÿt auch vnsers Burgers Jacob Ringlers des Apotheckers (verkaufft) mit beÿstand Rhat vnd Zuthun vnsers alten Rhatsbewandten Carlen Ringlers seines lieben vatters vnd alt. vnsers lieben geheymen mit Rhats freundts vnd Fünffzehners Daniel Ringlers seines vettern
Ein Behausung derselb hoffstatt einem Hofflin mit allen andern Ihren gebewen, begriff. weytten, Zugehörden, Recht vnd Gerechtigkeÿt In diser vnserer Statt Straßburg In der Spießgassen, bed. seÿts neben Frantz Guscharten dem handelsmann hinden auff Reynhard Merckelbach dem handelßmann stoßend gelegen, davon Jarlichs gehend 75 gulden Zu 15 batzen auff Mariæ Magdalenæ obehrengemelten Herrn Christoff Stadeln alten Ammeyster In hauptgut mit 1500 gulden obgemelter wehrung abzulösen allerding ledig vnd eygen, vnd were diser verkauff vnd kauff vber vorgemelter beschwerden, welcher der Kauffer auff sich genommen, zugangen vnd beschehen für vnd vmb 3500 guld. jeden gulden wie oben gemeldet dem Reichs thaler nach Zu 15 batzen gerechnet

Fils du pharmacien Charles Ringler, le pharmacien Jacques Ringler épouse en 1623 Anne Marie fille de l’assesseur des XXI Jean Jacques Kügler.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 469-v, n° 1554)
1623 Eodem die [Dominica 21. p. Trin. den 2. 9.br.] Jacobus Ringler der Apodecker, H Caroli Ringlers des Apodeckers Sohn, J. Anna Maria H. Johann Jacob Küglers des beständigen Regiments der Herren Ein vnd Zwantzig tochter. dienstag den 18. 9.br. (i 494)

Jacques Ringler hypothèque le fonds de pharmacie au profit de l’ancien propriétaire Tobie Stædel.

1625 (22. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 101-v
(Inchoat. in Prot. fol. 98.) Erschienen H. Jacob Ringler der Apotecker in Spießgaßen alhie
bekannte in gegensein herren Tobiæ Städels Alten Großenrhats Verwanthen – von der Apoteck herrüerende Materialien vnd Instrumenten schuldig word. 415. Pfund
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt seine vnd von ihme H. creditore den 3. 7.bris A° 1623. an sich erkauffte Behausung in Spießgaß neben Frantz Guischarten mit beed. seiten hinden vff Reichardt Merckbachen beeden handelßmännern stoßend gelegen, dauon gehen 75.R a 15 bz. vff Mariæ Magdalenæ weÿ: H Christoff Städels Alten Ammeisters see: Erben in haubtg. mit 1500. gld. a 15. bz. abzulösen, So dann ist solches hauß auch noch dem creditori hafft vmb 3500. fl. a 15. bz. abzulösen

Jacques Ringler hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Kügler

1629 (29. Decemb:), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 824
Erschienen H Jacob Ringler der Apotecker burger Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrenvesten, Fürsichtigen Vnd wolweisen herrn Hanß Jacob Küglers XXI.ers seines herren Schwehers – d. Er demselben einer vffrechten vnd redlichen schulden für par in Johanni Meß deß verschienenen 1628. Jarß 600 gld. a 15 bz. vnd auch in Johanni Meß dises noch zu end lauffenden 1629. Jarß 1500 gld. gerüerter batzen werung gelühen gelt – deßen, Wie auch weil mehrehrengemelter Herr Kügler sich für ihne Ringler gegen hienach benannten persohnen, Alß Herrn Marx Huber Zu Augspurg (…) Also Zusammen vmb 1950 guld. a 15 bz. v.bürgt
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt hauß vnd hoffstat mit allen andern deren gebäwen, begriffen, weiten, Zugehörd. rech vnd gerechtigkeiten, gelegen alhie in der Spießgaßen, anderseit neben Frantz Guischarden, anderseit neben Johann Milott hinden auff Reinhardt Merckelbachen, allen handelsmänner stoßend, Welches hauß zuuor noch verhafftet vmb 2500. fl. H. Tobiæ Städel dem eltern, Vnd dann vmb 1500. fl. H. Johann Wenckern sonst eÿgen
Fernes daß gantz Corpus seiner in vorspecificirtrer behausung habenden apothecken, wz in derselben an Mörselen, vnd allen anderen Vasen, Ingleichem an aller Zu der Apothecken gehörigen Wahren und materialien

Jacques Ringler se remarie en 1630 avec Jeanne, fille du marchand Daniel Bitto.
Mariage, cathédrale (luth. p. 291)
1630. Dnicâ 26. Trin. 21. 9.br. Jacob Ringler der Apotecker, vnd J Johanna Daniel Bito des handelsmanns e. tochter, eingesegnet Zinstag 30. 9.bris (i 150)

Jeanne, veuve du pharmacien Jacques Ringler se remarie en 1639 avec le boucher Gaspard Reisser
Mariage, cathédrale (luth. p. 417)
1639. Dominica post Nov. An. Caspar Reißer der Metzger Vndt Burger alhie Vndt Johanna, H Jacob Ringlers des Apotheckers Vndt Burgers alhie n. wittwen Eingesegnet eod. [15. Januarÿ] (i 213)

La maison revient après la mort de Jacques Ringler à sa sœur Marie Ringler et à son beau-frère Geoffroi von Brunn.
Fils du bailli d’Iéna, Sébastien von Brunn, Geoffroi von Brunn épouse Marie Ringler en 1629 : contrat de mariage, célébration

1629 (15. Septembris), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) f° 678
Eheberedung – zwischen dem wohlachtbahren vnd vornehmen herren Gottfried von Brunn, des ehrenuesten hoch vnd fürgeachten herrn Sebastian vonn Brunn, fr. weinnmarischen Amptmans zu Ihena selig. ehelichen erzeugten Sohn, Ane einem
So dann der viel ehren vndt tugendreichen Jungfrauen Marien Ringlerin, des Ehrenvesten fürsichtigen vnd weisen herren Caroli Ringlers des Eltern Apoteckhers vnd eines Ersamen wolweißen großen Raths Alhie Zue Straßburg Alten beÿsitzers seeligen eheleiblich. dochter alß der Jung frawen hochzeiterin ann anderen theill
Beschehen v. verhandelt Inn deß heylig. Reichs freÿen Statt Straßburg Dienstags den 15. Septembris In dem Jahr des herrn Alß man Zahlte 1629
[unterzeichnet] Johann Ulrich fridt der Jungfr. hochzeiterin Vogt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 73-v)
1629. Gottfried von Brun von Jena der handelsman H. Sebastian von Brun gewesenen fürstlichen Sächs. weimar Amptmans Zu Iena hinderlaßener Sohn Und Jungf. Maria H. Caroli Ringlers des Apodeckers und burgers alhie hinderlaßene tochter. Eingesegnet den 3. 9.br (i 81)

Le marchand épicier Geoffroi von Brunn devient bourgeois par sa femme trois mois après son mariage
1630, 4° Livre de bourgeoisie p. 112
Gottfriedt Von Brunn der Specereÿ Krämer von Jehnna Empfangt daß Burgerrecht Von Fr. Maria, weÿl. H Carlen Ringlers deß Apotheckers seellig hind.laßene Tochter Wüll Zu den Spiegler Zünfftig sein dem 21. Januarÿ Ann. 1630

Geoffroi von Brunn et sa fiancée Marie Ringler contractent une obligation au profit de Bourcart de Hagen Hagenegg
1629 (19. octob.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 641
Erschienen H Gottfried von Brunn auß Jena der Specereÿhändler vnd Jgfr. Maria Ringlerin weÿ: herrn Carol Ringlers deß eltern gewesenen Apoteckers vnd burgers see. Zu St. nachgelaßene eheliche dochter, sein H von Brunn vertraute hochzeiterin mit beÿstand gutem wiss. vnd verwilligen deß Ehrenvesten hochgelehrten herrn Johann Ulrich Friden Stattschreibers Zu St. ihres geschwornen Vogts
haben in gegensein deß wol Edlen und Gestengen herrn Burckhard. von Hagen Zu Hagenegg, Niderdorff und Capel & sich An ietzo allhier vffhaltend – schuldig seÿen 400 ducaten
Vnd Zu noch mehrern Versicherung der bezalung seind auch persönlich erschienen Herr Carol Ringler der Jünger vnd herr hanß Georg Saladin beede Apotecker vnd burg. alhie, ihr Mariæ Brud. vndt Schwager die haben sich für sich vnd alle ihre Erben für obige Schuld Zu rechten Bürgen, Mit: und und selbst schuldnere und Selbst Zahlere vnverscheidentlich dargegeben

Marie Ringler meurt en 1636 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 750 livres outre les capitaux (1 250 livres). La masse propre au veuf est de 24 livres, celle des héritiers de 3 303 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 409 livres, le passif à 2 953 livres.

1636 (9. Junÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 38) n° 683
Inventarium aller haab Nahrung vnndt güetter Ligender vnd Vahrender veränderter vnd unveränderter, keine sie haben nahmmen Wie sie wollen außgenohmmen, so weÿlandt die Ehren: vnnd Tugendreich. Fraw Maria Ringlerin, deß Ehrenuesten vndt Wolachtbarenn herrenn Gottfriedts von Brunen, Apoteckers burgers Zu Straßburg ehegemahlin nunmehr seelige Nach Ihrem außer dießer Weldt tödtlichen hinscheiden hinder Ihro Verlaßen, so auff erfordern vnd begehren deß Ehrenvesten vnd vornehmen herrn hannß Georg Salatins Apoteckers vnd burgers Zue Straßburg, alß geschwornen Vogts Jungfrauen Margarethæ Brunnin, vorehrengedachter Verstorbenenn frauen seelig.mit vor vnd nachgementem hr Gottfriedt von Brun Ihrem ehewürth anjetzo aber hinterlaßenen Wittiber ehelich erzeugten dochterlins vnd eintzig. nachgelaßener Erbin (…) Actum vnd angefang. In Straßburg Inn fernerem beisein der ehren: vnd tugendreich. Fr. Margaretham Ringlerin, hr. Jacob Bauren goldarbeiters burgers Zu Straßburg d. verstorbenenn selig. schwester, donnerstagß den 9. Junÿ Anno 1636.
NB. die Eheberedung vnd Codicill sind etwan in meinem prothocollo.

Inn einer hernach specificirter Inn dieße Erbschafft gehöriger vnd Inn d. Spießgaß. gegen dem schneidergraben hinüber gelegenen Apotecker behaußung, befund. Word. Wie Volget
Haußrath. Auff dem obersten Boden, nichts, Auff dem Andern Boden, nicht, Auff dem dritten Boden, Inn der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Auff dem Gänglein, Vor dießen gemachen, Inn der Cammer D, Inn der Cammer E, Vor dieser Cammer, In dem Speiß Kämmerlein, Inn der undern wohnstuben, Vor dießer Stubenn, Inn der Kuechenn, In dem vndern Stüblein, Vor diesem Stübl. Inn dem Keller
Eÿgenthumb Ane Heüßern (T.) Item ein Apoteckher behaußung, sampt einem gar Cleinen höfflein auch allen anderen Ihrenn gebeüwenn, begriffen weithen, rechten, Zugehörden vnndt gerechtigkeiten, gelegen Inn der Statt Straßburg ane der Spießgaß, einseith neben weÿland herren Frantz Guischiardts vnd herren Martin Andreß König XXI.er beeder vornehmmen handelßleuthen gewerbß behausung, anderseith neben Herrenn Michael Ingweÿler dem handelßmann burgern Zue Straßburg, hinden vor herren Reinhardt Merckelbachß deß handelßmanns behaußung Stoßend, vff welcher behaußung noch zu beschwerden stehen wie volgt, Item dem Ehrenvesten fürsichtig und Wolweisen herrn Johann Wenckern beÿsitzer der herren fünffzehen des bestendigen Regiments 750 Pfund Pfenning hauptgut welche Jährlich auff Mariæ Magdalenæ vndt dann 500 Pfund Pfenning Capital frawenn Susannæ Margarethæ Stedlerin herrn Christoffell Merckehhbachß deß Jüngern haußfrauwen, sonsten vber Jetz gemelte beschwerden freÿ ledig vnd eigenn, vnd hiehero angeschlagen worden für 750 lib. Vnd ist noch Zur Zeit kein brieff noch haupt verschreibung vber hievor geschribenene behaußung auffgerichtet Word.
Abzug Inn hieuorgeschribenn Inventarium gehörig. Volgt Erstlichen des herrn Wittibers unverändert gutt, Sa. silbergeschmeids 6, Sa. guldiner Ring 18, Summa summarum 24 lb
Volgt nuhn der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 352, Sa. Lehrer Vaß 16 ß, Sa. Silbergeschirrs 200, Sa. guldin Ketlein Ring vnd geschmeidt 85, Sa. der Baarschafft 162, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 1663, Sa. der Schulden 71, Sa. Ergäntzung (780, abzuziehen 13, übrig) 766, Summa summarum 3303 lb
Volgt endtlichen die theÿlbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 210, Sa. Weins und Lehrer Faß 48, Sa. Simber geschirr und Geschmeids 64, Sa. guldiner Ring, Kettlein und geschmeids 25, Sa. der Baarschafft 1052, Sa.Anschlags Corporis der Apotecken sampt der zugehörihen Instrumenten vnd dergleich 2565, Sa. Eÿgenthumbß ane einer Behaußung 750, Sa. Schulden 2753, Summa summarum 7409 lb – Schulden 2953, Nach deren Abzug 4515 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 7842 lb

Geoffroi von Brunn se remarie en 1636 avec Marguerite Meyer, fille du marchand Jean Jacques Meyer : contrat de mariage, célébration
1636 (20. 7.bris), Protocolle (64 not 5) f° 315
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten und Fürnehmen Gottfried Von Brunn Apoteckhern Burgern Zu Straßburg ane einem
So dann der Vielehren vnd Tugendsammen Jungfrawen Margarethæ Meÿerin, des Ehrenvesten fürsichtigen Vnnd weißen herrn Johann Jacob Meÿers Vornehmen Handelsmanns Vnnd eines Ehrsamen wohlweißen großen Raths Inn der wol ermelter Statt Straßburg Beÿsitzers & nuhn mehr seeligen mit d. viel ehren vnnd Tugendreichen frawen Barbaræ Meÿerin gebohrner Geÿgerin ehelichen erzeugten dochter am Andern theÿl
Beschehen vnd verhandelt Inn deß Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Dienstag den 20. Monats Tag Septembris Inn dem Jahr deß herrn alß man Zahlte 1636 [unterzeichnet] Johan Georg Saladin alß deß hochzeiters döchterlins vogt, Joh: David Geÿger Alß d. Jungfraw hochzeiterin vogt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 192)
1636. Gottfrid von Brunn Apothecker Und Burger alhie, Jungfr. Margaretha, weÿl. H Johann Jacob Meÿers handelßmanns nachgelaßene tochter. Eingesegnet dinstag d. 1.ten 9.bris St: thoman (i 198)

Les Quinze autorisent Geoffroi von Brunn à transférer sa pharmacie dans la maison face à la sienne, à côté de celle de Daniel Bitto.

1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
(f° 179-v) Sambstag den 26. Augusti – Gottfried von Bron Apodecker Erschinen & per Bulian Vnderth. Suppl. so Verleßen, bitt, wegen der darinn gehörten beschwerden daß Er seine Officinam vnndt Apotheck In Daniel Bittot seel. behaußung gegen der seinig. über transportiren möge, Ihme g. Zuerlauben, & Erk. In dem begeren Willfarth.

Compte que rend le pharmacien Jean Georges Saladin de la tutelle des biens qui appartiennent à Marguerite Storck, fille de Geoffroi von Brunn
1652, Not. Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
Dritte und respective Schluß Rechnung – Mein Johann Georg Saladins Apotheckers vnd Burger alhier alß noch ohnentledigtenen vogts frawen Margarethæ Störckin weilandt deß Ehrenvesten v. vorgeachten H. Gottfried von Brunns, auch gewesenen Apotheckers allhie, seel. hinderlaßene Tochter, Innhaltendt alles daß Jenige, waß ich von dem 9. Martÿ 1651. biß 9. martÿ dieses lauffenden 1652.gsten Jahrs Ihrentwegen eingenommen dahingegen widerumb außgeben und sonst in andere weefe vögtlicher weiße verhandelt v. v.richtet habe.

Fils de l’assesseur Jean Valentin Storck, l’étudiant en droit et greffier à Wissembourg Jean Thierry Storck épouse en 1651 Marguerite, fille de Geoffroi von Brunn
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10)
1651. Dn. IX Trinit. d. 27. Julÿ. H. Johann Dietrich (Theodoricus) Storck Juris Candidatus verordneter Stattschreiber Zu Cron Weißenburg, fes Ehrenvesten, from, fürsichtig vndt wohlweißen H Johann Valentin Storcken des beständigen Regiment der HH XV. Ehelichen Sohn und Jfr. Margaretha H Gottfried von Brunen geweßenen Apotheckers vnd burgers allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 5. Augusti Zu St. Thoman (i 11)

Marguerite Meyer veuve de Geoffroi von Brunn meurt sans postérité en 1688. L’inventaire est dressé dans la maison Gambs rue des Bestiaux. L’actif de la succession s’élève à 100 livres, le passif à 84 livres.
1688 (11.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 11) n° 5
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr: und Tugendreichen Frawen Margarethæ von Brünn gebohrner Meÿerin, auch weÿland herrn Gottfried von Brunn, gewesenen Apoteckers und burgers Zu Straßburg hinderlaßener wüttib seel: Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1688. – nach ihrem Dienstags den 1. Aprilis deß Zuruck gelegten 1687.sten Jahrs aus dießem Mühesamen trauer und Kummervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinterlaßen. Welches alles auf gebührendes ansuchen und begehren, deren ab intestato nach tod v.laßen und ane nechstfolgendem blatt beschriebener Erben ersucht, durch den wohl Ehrenvest vnd hoch vorgeachten Herrn Johann Schatzen handelsmann und burgern alhier, wie auch die Viel Ehren und tugendreiche fraw Mariam Margaretham Schatzin gebohrne Gambsein deßen heuß Ehr (…) Actum Straßburg Mittwochs d. 11. febr. Anno 1688.
In der Gambsischen In d Statt Straßburg ahe der Viehe gaßen gelegenen behaußung befuden worden wie volget
Sa. Haußraths 33, Sa. Silbergeschmeids 20, Sa. guldiener Ring 9, Sa. Frucht 37, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 575 lb, Sa. Schulden 164, Zweiffelhaffte Schulden 260, Fidei Commis Nahrung 739
Summa summarum hievor beschriebenen samtlichen Verlaßenschafft ane haußrath, Silber geschmeid, Guldin Ringen und fruchtgulden, 100 lb – Schulden 84 lb, Nach deren Abzug 16

La maison a été attribuée aux créanciers de Geoffroi von Brunn à proportion de leurs droits comme le stipulent les différents contrats passés au profit du cordonnier Alexandre Rœmer. Le lieutenant colonel Jean Henri Kugler vend sa part.

1644 (16. febr.), Chambre des Contrats, vol. 493 n° 107-v
(Prot. fol. 21.) Erschienen der Edel- und Gestrenge H Johann Henrich Kugler Obrister Leutenannt
in gegensein Alexander Röhmers deß schuemachers
seinen Antheil so fast der vierte theil ist, ahne hauß hoffstatt, höfflin und Gad. so vor dießem eine Apotheck geweßen und die Städelisch. Apotheck gemeiniglich genannt word. alhie in der Spießgaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein und anderseit neb. Michael Ingweilern dem Seidenhändlern, hind. vff Rheinhardt Merckelbach stoßend gelegen, für ledig und eig. maß. Ihme H. Ob. Leutenannt solcher Antheil in weÿl. Gottfried von Bronn deß Apotheckers seel. Creditoren Außweißung assignirt word. ist – umb 120. Pfund

Le co-directeur à la Monnaie Jean Jacques Kügler vend sa part.

1646 (27. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 141-v
(Prot. fol. 55.) Erschienen Herr Johann Jacob Kügler, dreÿer der Statt Straßburg Müntzen,
hatt in gegensein Alexander Röhmers deß Schuhmachers Vnd burgers
seinen Antheil so ohngefähr der Vierte theil ist Und sich auff 181. lb 9 ß vnd 3. d. belaufft ahne hauß, hoffstatt höfflin Vnd Gaden so Vor dißem eine Apodeckh geweßen Vnd gemeiniglich die Städeliche Apoteckh genant Word. alhie in der Spieß gaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein Vnd anderseit neben H. Michael Ingweilers geweßenen Seidenhändlers sel. Erben, hind. vff H Reinhard Merckhelbach. stoßend geleg. für ledig Vndt eigen, inmaß. Ihme H. Kügler solcher Antheil in weÿl. Gottfried Von Bronnen deß Apotheckhers seel. Creditoren Außweißung assignirt word. ist – umb 165. lb

La fille du marchand Daniel Weitz vend sa part

1647 (28. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 53
(Prot. fol. 44.) Erschienen h. hannß Wolff Heßler alter Treÿer deß Pfenningthurns, alß Vogt Mariæ Salomeen, weÿl. H Daniel Weitzen deß handelßmanns und Burgers Zu Straßburg seel: nachgelaßene ehelich. dochter, mit beÿstand H Johann Jacob Küglers Treÿers ahne der Müntzen ihres nechst. Verwanthens, wei auch H Mathei Helbeckh genannt Behem und H. M. Josephi Scherbaums Not. immatriculati alß vß EE. groß. Rhats mittem hierzu insonderheit Deputirte
hatt in gegensein Alexand Röhmers deß Schuhmachers
seiner Vogts dochter Antheil, so dem vorig. Anschlag deß haußes nach thut 135. fl. ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und Gaden, mit allen deren Gebäwen, so vor dießem eine Apotheckh geweßen und gemeiniglich die Städelische Apotkeckh genannt word. ist, alhie in der Spießgaß, neben dem Guischardisch. Gewerßhauß ein: und anderseit neben weÿl. H Michael Ingweilers deß Seidenhändlers seel. Erb. hind. vff H Rheinhard Merckhelbachen stoßend geleg. für freÿ ledig eig. inmaß. ihro der Vogts dochter solch Antheil in weÿl. Gottfried von Bronn deß Apotheckers seel. Creditoren außweißung assignirt Word. ist – umb 120. fl.
[in margine :] Erschienen Daniel Borst der Meßerschmidt vnd Burger Zu Straßburg alß Ehevogt hierinngemelter Mariæ Salome Weitzin (Quittung) Actum d. 11. Junÿ A° 1649

Marguerite Kügler femme de l’assesseur au Grand Sénat Jean Jacques Huck vend sa part

1648 (26. April.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 252-v
(Prot. fol. 85.) Erschienen Fraw Margaretha Küglerin H hannß Jacob Huckh E.E. groß. Rhats Beÿsitzers eheliche haußfraw mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts
hatt in gegensein Alexand. Röhmers deß Schuhmachers
ihr Antheil so ohnfegährdt der vierdte theil ist und sich dem vorig. Anschlag nach vff 181 lib. 9 ß 3 d belaufft ahne hauß, hoffstatt, höfflin und Gaden mit allen der. Gebäwen so vor dißem eine Apotheckh geweß. und gemeinlich die Städelische Apotheck genannt word. ist, alhie in d. Spießgaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein: und anderseit neben H Michael ingweilers deß Seidenhändlers seel. Erben, hind. vff weÿl. H Reinhadt Merckelbachß deß Specereÿ händlers seel. Erben stoßend gelegen – geschehen umb 165. lib

Femme du frapier Jacques Enderlé de Bâle, Salomé Kügler vend sa part

1649 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 527-v
(Protocoll. fol. 132.) Erschienen H Jacob Enderle der thuchmann und Burger Zu Basell alß Ehevogt Fr. Salomeen Küglerin, mit beÿstand H Hannß Jacob Hueckhen E.E. groß. Rhats Beÿsitzers und H Hannß Jacob Kuglers Treÿers ahne der Müntzen zu Straßburg alß ihr Fr. Salomeen nechst. Verwanthen
in gegensein Alexand. Röhmers deß Schuhmachers
ihr Fr. Salomeen Antheil so sich vff 182. fl. belaufft ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und Gaden mit allen deren Gebäwen, so hiebevor eine Apotheck geweß. und gemeiniglich die Städelische Apoteckh genannt word. ist, alhie in der Spießgaß. neben dem Guischartisch. Gewerbß hauß ein und anderseit neben Weÿl. H Michael Ingweilers deß Seidenhändlers seel. Erben, hind. vff die Merckhelbachische Gewerbß behaußung stoßend gelegen, für freÿ ledig und eig. alß ihro Fr. Salomeen solcher Antheil in weÿl. Gottfried von Bronn deß Apotheckhers seel. Creditoren vßweißung assignirt worden seÿe – umb 135. fl.

Le cordonnier Alexandre Rœmer hypothèque sa maison pour pouvoir payer la part que lui a vendue Salomé Kügler

1649 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 528-v
Erschienen Alexander Röhmers der Schuhmacher Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein deß Edel Vndt hochgelehrten H. Johann Ludwig Müegen dero recht. Doctoris Fürstl. Pfaltz. Newenburg. Und Birckhenfeld. geheimen Rhats auch der Ritterschafft im Undern Elsaß Sÿndici bekannt – schuldig seÿen 50. lib, daß Er damit H Jacob Enderle deß Thuchmanns Vnd Burgers Zue Basel eheliche Haußfraw Salome Kuglerin umb ihren ahne nachgemelter Behaußung habenden Antheil außkauffen undt befridig. möge, inmaßen dann Vermög der heüt dato Vffgerichteter Verschreibung würcklich bescheh. ist
darfür in specie Vnderpfand sein solle seine Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhier in der Spießgaß. neb. dem Guischartisch. Gewerbß hauß ein: Und anderseit neben Weÿl. H. Michael Ingweilers deß Seÿdenhändlers seel. Erben, hinden vff die Merckhelbachische Gewerbß behaußung stosend gelegen, davon ein gewißer Antheil noch Verhafftet ist umb 150. lib H. Hannß Jacob Huckh. groß. Rhats Verwanth. Mehr ist die Behaußung noch verhafftet Vmb 30. lb per Rest Daniel Borschten dem Meßerschmidt ehevögtlicher weise

Anne Ringler veuve de Jean Henri Schmid, ancien assesseur des Quinze, vend sa part.

1650 (6. febr:), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 132-v
Erschienen H Johann Joachim Frantz Fünffzehen Secretarius alß Vogt Fr. Annæ Ringlerin weÿl. H Johann Henrich Schmid. dißer Statt geweßenen Fünff Zeheners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin mit beÿstand H. Eliæ Brackenhoffers Treÿers gemeiner Statt Müntzen ihres dochtermanns
hatt in gegensein Alexand. Röhmers daß Schuhmachers bekannt, daß Sie Fr. Anna albereit am 11. Augusti nechstverwichenen 1649. Jahrs ihme Röhmern vffrecht verkaufft und zukauffen gegeben haben
ihr Fr. Annæ antheil ahne hauß, hoffstatt, höfflin und Gaden mit allen deren Gebäwen so hiebevor eine Apotheck geweß. und gemeiniglich die Städelische Apotheck genannt worden ist, alhie in der Spießgaß. neben dem Guischartisch. Gewerbßhauß ein: und anderseit neben weÿl. H Zachariæ Ingweilern dem Seidenhändlern, hind. vff die Merckhelbachische Behaußung stoßend gelegen, für freÿ ledig und eig. Und were dißer Verkauff und Kauff darinn auch die 4. fl. 6 ß 8 d seit Annunciationis Mariæ a° 1646. exclusive p. rato hieher gehörige hauß zinnß begriffen seind, Zugangen umb 51. fl. 4 ß

Marguerite Ringler femme de l’assesseur des Treize Jacques Baur vend sa part

1650 (1. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 561
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig Vnd hochweÿse H. Jacob Baur deß geheimen Regiments der Herren Treÿ Zehen im nahmen seiner mit weÿl. fr. Margaretha Ringlerin seel. erziehlter töchter
hatt in gegensein Alexander Römers deß Schuhmachers
den jenigen antheil so sich vff 46. fl. 7 ß 4 d belaufft ahne hauß, hoffstatt, höfflin und Gaden mit allen deren Gebäwen, so hiebevor eine Apotheck geweß. ist und gemeiniglich die Städelische Apotheck genannt word. ist, alhie in der Spießgaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein: und and.seit neben H Zacharia Ingweilern dem Seidenhändlern, hind. vff die Merckhelbachische Behaußung stoßend gelegen – umb 46. fl. 7 ß 4 d

Fils du cordonnier Jean Rœmer de Marbourg, Alexandre Rœmer épouse en février 1638 Elisabeth, fille du tailleur Georges Gress.
Mariage, cathédrale (luth. p. 406)
1638. Dominica Quinquagesimæ 4. Febr. Alexander Röhmer Von Marpurg d. Schumach. Johannis Röhmer Schuhmachers vndt burgers daselbsten hinderlasener sohn, Vndt J. Elisabeth Georg Greßen des Schneiders Vndt Burgers alhier e. tochter Eingesegnet Zinst. 12. Febr. (i 208)

Alexandre Rœmer devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1638, 4° Livre de bourgeoisie p. 173
Alexander Römer Von Marpurg der Schuemacher Empfangt d. burgerrecht Von seiner haußfrauwen Elisabetha Georg Kressen deß Schneiders vnd burgers alhie Hinderlaßenen dochter vmb 8 gold fl. Ist noch ledigen Standts würd Zu Schumachern dienen. Jur. 28. Februarÿ 1638.

Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit du barbier Marx Philippe Hahn. En marge, quittance remise en 1675 au propriétaire Jean Georges Œhrlé.

1655 (16. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 194-v
Erschienen Alexander Römer der Schuhmacher Und Burger alhie
in gegensein H. Marx Philipß Hanen deß Barbierers – schuldig seÿe 75. lib
dafür in specie Underpfand sein soll hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren gebäwen & allhier in der Spießgaßen neben H. Zachariæ Ingweilern den Seÿdenhändler ein vnd And. seit neben der Guschardischen Gewerbß behaußung, hind. vf H Christoph Merckhelbach stoßend gelegen, so Zuvor verhafftet vmb 150. lb d Margarethæ Küglerin vnd dann Vmb 50. lb d H Johann Ludwig Müeg U. J. D. v. Chur Pfältz. geheimen Rhat sonst für ohnverhafftet, ledig vnd eig.
[in margine :] Erschienen herr Johann Georg Lemp der Apotecker alß deme die hierin verschribene Capital summ der 75. lb. d vermög der am 26. Aug. a° 1673. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgericht die Verschreibung gehörig seind, hatt in gegensein Hannß Georg Öhrle deß Schuhmachers alß ietzigen Possessoris hierinn gedachter behaußung (…) Act. d. 20. Aug. a° 1675.

Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit de la fondation d’Anne Catherine Schlagmann

1656 (8. 8.br.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 500-v
Erschienen Alexander Röhmer der Schuhmacher
in gegensein deß Wohl Ehrwürdig Wohlgelehrten H M: Georg Christoph Allgäwers alß Pfarrherrn der Kirch Zu St. Thoman wie auch der Ehrwürdig- wohlgelehrten H. M. Johann Scheuringß und H M. Johann Rudolph Bechtoldts alß Diaconorum besagter Pfarrkirch Zu St. Thoman mit beÿstand H Frantz Christoph Caroli, Fünffzehen Secretarÿ und H Marx Philipß Haanen deß Barbierers beed. alß Kirchen Pfleger mehrgemelter Kirch – schuldig seÿen 200 Pfund auß weÿl. Fr. Annæ Catharinæ Schlagmännin seel. legat
(…) sondern auch all übriges, so der Debitor ahne seiner alhie in der Spießgaßen gegen der Engelisch. Apotheck gelegenen Behaußung, anderwertz ahne sich erkaufft hatt, hiemit Zum special Unterpfand constituirt

Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit de la tribu des Cordonniers.

1669 (22. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 273-v
Erschienen H Alexand. Römer der Schuhmacher
in gegensein H Hannß Sebastian Gerlach deß Schuhmachers alß Zunfftmaÿsters E.E. Zunfft der Schuhmacher – schuldig seÿe 75. Pfund pfenning
Unterpfand sein solle hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Spießgaß einseit neben H Martin Andres König dem handelßmann, anderseit neben H Emanuel Fischern dem huetstaffierern, hind. vff H David Meÿern den Specreÿhändlern stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hannß Georg Ohrle alß ietzigen Possess. hierinn gedachter behaußung (quittung) Act. d. 19. Aug. a° 1676

Marc Philippe Hahn cède au pharmacien Jean Georges Lemp l’obligation passée à son profit par Alexandre Rœmer en 1655.

1673 (26. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 476-v
herr Marx Philipps Hahn E.E. Kleinen Rhats beÿsitzer
in gegensein herren Johann Georg Lempen deß Apotheckers
75. lb Capital so weÿl. Alexander Römers deß Schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben nach Innhalt der am 16. Martÿ Anno 1655. in der Cancelleÿ Contract stuben uffgerichteter Verschreibung, Vor ihrer alhier in der Spießgaßen gegen der Scheidischen Apotheck gelegenen behaußung (…) zugeben obligirt – umb 75. lb

Le tuteur des enfants d’Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit du pharmacien Jean Jacques Scheid. En marge, quittance remise en 1676 au propriétaire Jean Georges Œhrlé.

1673 (30. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 599
Caspar Römer der Schuhmacher alß Vogt weÿl. herren Alexander Römers deß Schuemachers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder
in gegensein herren Johann Jacob Scheidten deß Apotheckers und E.E. Policeÿ Gerichts beÿsitzers – schuldig seÿe 75. lb
Unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Spießgaß einseit neben der Reichßhofferischen Behausung, anderseit neben H. Emanuel Fischer dem huetstaffirer, hinden uff David Bilger den weißbecken stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hannß Georg Öhrle deß Schuhmachers und büttels uff der Schuhmacher Zunfft Stuben alß ietzigen Possessoris hierin gedachter behaußung (quittung) Actum den 30. Aug. a° 1676.

Les enfants et héritiers l’Alexandre Rœmer vendent la maison à Jean Georges Œhrel, cordonnier et huissier à la tribu des Cordonniers

1674 (19. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 664-v
Johann Römer der Schuhmacher für sich selbsten, Paul Römer der Nagelschmidt alß Ehevogt Susannæ Römerin, herr Marx Philipp Hahn alß auß E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt Annæ Elisabethæ Römerin, hannß Thoman Strobels deß Barbierers zu Marpurg Eheweibs hierzu insonderheit deputirter, und dann Caspar Römer der Schuhmacher alß Vogt Annæ Mariæ, Philipps und Annæ Salomeen der Romerischen geschwisterd, alle weÿl. Alexander Römers deß Schuhmachers nunmehr seel: nachgelaßene Kinder
in gegensein Hannß Georg Öhrle deß Schuemachers und büttels uff der Schuhmacher Zunfftstuben
hauß, hoffstatt und höfflin mit allen deßen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Spießgaßen einseit neben weÿl. herrn Johann Christoph Reichßhoffers E.E. Großen Rhats nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern, anderseit neben Emanuel Fischer dem huetstaffirern hinden uff David Meÿen den Specereÿ händlern stoßend gelegen, davon gehend iährlichen termino Mich. 8. lb widerlößig mit 200. lb den Jeweiligen Herrn Pastoribus und Diaconis beÿ der Pfarrkirchen Zu St. Thomæ, so dennenselben Von weÿl. frawen anna Catharin Schlagmännin nunmehr seel. legirt worden, so seÿe solche behaußung auch noch umb 75. lb E. E. Zunfft dder Schuhmacher, Item umb 75. lb. Herrn Johann Georg Lempen dem Apotheckern, so dann umb 75. lb in Zweÿen Posten, herren Johann Jacob Scheidten dem Apotheckern Verhafftet – umb 325. lb

Fils du cordonnier Jean Ehrlé, Jean Georges Ehrlé épouse en 1652 Barbe, fille du salpêtrier Jean Schmidt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 23, n° 15)
1652. Hans Geörg Ehrle Junger Schuhmacher hans Ehrle des Schuemachers vnd Burgers ehel. sohn nach gelassener ehelich. C*dt Bars Schneiders des Ohlmanns Stieffsohn, Vnd Jungfr. Barbara Johann Schmiden gewesenen Salpeter Sieders auch Burgers alhie. aderant ex parte sponsa Joseph Badi der Saltz Messer, Schott Garten Mann Vogt, Cop.zu St. Wilhelm d. 22. Junÿ(i 36)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 54 n° 22) Dominica Trinitatis Hanß Georg Ehrlin der Schuhmacher vndt burg. alhie, Hanß Ehrlins gewesenen burgers vndt Schneiders alhie hiinderlaßener ehelicher Sohn, vnd Jungfer Barbara Hanß Schmidten des Salpeter sieders vnd geweßenen burgers alhie hinderlaßene tochter, Sind Copulirt word. Mont. d. 21.t Junÿ Zu St. Wilhelm (i 65)

Jean Georges Ehrlé devient échevin à la tribu des Cordonniers
1679 Conseillers et XXI (1 R 162)
H. Joh: Georg Ehrle wirdt Schöff E. E. Zunfft der Schuhemacher. p. 449. (Mittwochs den 7. Januarÿ 1680)
1674, Protocole des Quinze (2 R 90) 266 Johann Georg Öhrlen [pt° Pfundzolls]

Jean Georges Ehrlé et Barbe Schmidt font un testament en faeur de leurs enfants. Ils ordonnent en particulier un logs pour que leur fils Jean Jacques poursuive ses études.
1682 (12. 8.bris), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum inter Liberos & Herrn Johann Georg Ehrlen, lederhändlers, und & Frawen Barbaræ Ehrlenin gebohrne Schmidin beede Ehe Personen vnd burgers in Straßburg. Mont. d. 12. 8.bris aô 1682. abends Zwischen 5. et 6. Uhren beÿ 2. lichtern
persönlich erschienen seind der Wohl Ehren vest vnd vorgeachte herr Johann Georg Ehrlen, Lederhändler und beneben Ihme die Viel Ehren vnd Tugendsame Fraw Barbara Ehrlinin gebohrne Schmidin, beede Ehe Personen und burgere allhier Zu Straßburg, gehenden vnd stehenden, jedoch sonderlich der herr etwas blöden vndt Krancken leibes, beede aber von der Genade des allerhöchsten guter verständiger Sinnen, richtiger vernunfft, Gespräch vnd wißens (…)
fürs andere, die einsetzung der Erben eines Jeden formblich Testaments hauptstück ist, als wollen beede testirende Personen Zu Ihren ungezweiffelten Erben Instituirt und eingesetzt haben Ihre noch lendende fünff liebe Kinder vnd der Verstorbenen Tochter gelaßenes Söhnlein, Ihr auch Liebes Enckelein nahmentlichen Fr. Barbaram Wernerin gebohrne Ehrlinin des Ehrengeachten hannß Adolph Werners Schuhmachers vnd burgers allhier haußfraw, Johann Jacob Dürren weÿl. Ursulæ Ehrlinin seel. mit dem Ehrengeachten Meister Jacob Dürren dem Schuhmacher v. b. allhie erzeügtes vnd nachgelaßenes Söhnlein, Jgfr. Annam Mariam, Elisabetham, Margaretham vnd Johann Jacoben alle fünff geschwisterige die Ehrlen vnd der Verstorbenen Weÿl.& seel. gelaßenes Söhnlein auch beeder Ehe Personen Liebe Kinder vnd Enckelin, Zu Sechß gleichen portionen und Antheilen (…)
Schließlichen wollen beede testirende Ehe Personen vnd zwar jedes Zur helffte Ihrem einigen Sohn Johann Jacob Ehrlen wofern derselbe seine Studia dergestalten fleißig fortsetzen werde, daß Er Magistriren könte, oder aber seinen Cursum Philosophicum absolvirt haben wird, Zu einer wohlgemeind. beÿhilff alß ein Prælegat anverschafft haben 100 Gulden (…)
Alles Zugangen vnd Beschehen on der Königlichen freÿen Statt Straßburg in einer ane der lang. Straß vnd Schuhmacher Gaß gelegenen, beed. testirenden Ehe Personen eigenthümlich zuständig. behaußung dero obern vordern stuben auf die Straß sehend, Montags den 12. Octobris abends Zwischen 5. et 6. Uhren aô 1682.

Le marchand Jean Georges Ehrlé meurt en 1693 en délaissant six enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans sa maison Grand rue. La succession se monte à 4 792 livres.
1693 (22.4.), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 7)
Inventarium über Weÿland des Ehrenvesten, fürsichtig vnd Weÿßen Herrn Johann Georg Ehrle, Geweßenen Handelßmanns vnd E. E. Großen Raths alten beÿsitzers auch Burgers alhier, nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1693.
Inventarium vnd Beschreibung, aller der jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, Liegender vnd Vahrender, Keinerleÿ ausgenommen, so Weÿland des Ehrenvesten, fürsichtig vnd Weÿße Herrn Johann Georg Ehrle, Geweßener Handelßmann, E. E. Großen Raths alter beÿsitzer vnd Burger alhier, nunmehr seel. nach seinem am 30. Martÿ nechsthin Genommenen tödlichen hindritt, hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg den 22. Aprilis et Seq. Anno 1693.
Der verstorbene H. Rathh. seel. hat Zu Erben verlaßen, wie volgt 1. Weÿland frawen Barbaræ Ehrlerin seel. mit Meister Hanß Adolph Wernern dem Schuhmacher vnd burgern alhie ehelich erzielte 2 Kind. nahmens Annam Mariam und Friderich die Werner, dero Geschworner Vogt H. Jacob Schlachtmann Schuemacher vnd burger allhier, so in Person Zugegen wahr, in einen Stammtheil, 2. Weÿland Frawen Ursulæ Ehrlerin seel. mit Meister Jacob Dürren dem Schuhmacher vnd burger alhier, ehelich erzeügtes Sohnlein, Hanß Jacob Dürren, deßen Geschworner vogt H Johannes Eckerlin der Schuhmacher vnd burger alhier, so beÿ dem Geschäfft gegenwärtig war, in dem andern Stammtheil. 3. Fraw Annam Mariem Gebohrne Ehrlerin, Herrn Conrad Caspar Mergenbaums des handelßmanns vnd burgers alhier Geliebte Ehegattin, welche nebens dero Ehevogten in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, in den dritten Stammtheil, 4. Fraw Elisabetham Ehrlerin, H. Gottfried Röderers Gerbers vnd Lederbereiters burgers alhie geliebte Ehefrauen, so beede Zugegen wahren, in den 4.ten Stamtheil, 5. Fraw Margaretham Ehrlerin, H Andreß Schäffers deß Schuhmachers vnd burgers alhier, Eheliche hauß Fraw, So gleichfalls beede dem Geschäfft beÿgewohnt, in den 5.ten Stamtheil, 6. Herrn Magistrum Johann Jacob Ehrle, treweÿfferigen Selsorgers vnd Pfarrherrn beÿ der Gemeind Quatzenheim, So in Person Zu gegen wahr. Alle respectivé eheleibliche Kinder vnd Enckele
Copia Eheberedung, Copia Testamenti, Copia Codicilli, Copia Nach Disposition
In einer alhie In der Langen Straß alhier Gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörig: vnd deßwegen hernach fol: beschriebener behaußung, volgeder maaßen befunden
(f° 12) Eigenthumb ahne Einer Behaußung So theÿlbahr. Zweÿ heüßer (…)
(f° 17) Ergäntzung der Erben abgangen Unveränderten Gutts – Inhalt deß über weÿland frawen Ursulæ Böhlerin des seel. verstorbenen herrn Rathherrn Mutter seel. Verlaßenschafft, durch H. Christoph Schüblern Notarium in Anno 1666. Verfertigten Theÿl Registers
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Gemachen, In der obern Vordern Stuben, Im Haus Öhren, In der Obern Wohnstuben, O, der Stub Cammer, Auff dem Gang, In dem Hindern Stüblein, Im undern Haus Öhren, In der Obern Stuben, In der Undern Kuchen, In H Doctoris Schmidten behaußung
Ohnvorgreifflich Summarischer Calculus dießer Verlaßenschafft, Sa. haußraths 178, die frucht 33, vaß und wein 60, Silber 35, Guldene Ring 14, Baarschafft 288, Capitalia 2997, Behaußung 1125, Activ Schulden 60, Summa summarum 4792 lb
Stall summ 4792 lb

Barbe Schmidt meurt en 1697. La succession se monte à 3 526 livres.
1697 (20.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 5)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab, nahrung vnd Güetere, so Weÿl. die Ehren vnd tugendreiche Fraw Barbara Ehrlerin gebohrne Schmidin, weÿl. des Ehrenvesten, Vorachtbahren vnd Weißen Herren Johann Georg Ehrlens, geweßenen Lederhändlers vnd E.E. Großen raths alhier alten beÿsitzers nachgelaßene fraw Wittib nunmehr seel: nach ihrem Montags den 12. Augusti Jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenem tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg dinstags den 12.ten Augusti Anno 1697.
Die abgeleibte Fraw seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. Weÿland frawen Barbaræ Ehrlerin seel. mit Meister Hanß Adolph Wernern dem Schuemacher vnd burgern alhie ehelich erzielte 2 Kind. nahmens Annam Mariam und Friderich die Werner, dero Geschworner Vogt der Ehren vorgeachte vnd wohlachtbare Herr Michel Äckerlin Kappenmacher vnd burger allhier, so benebens dero vattern dem geschäfft persönlich beÿgewohnt, 2. Weÿl. Frawen Ursulæ Ehrlerin seel. mit Mstr Jacob Dürren dem Schuemacher vnd burger alhier ehelich erzeügtes Sohnlein, Hanß Jacob Dürren, deßen geschworner vogt H Johannes Äckerlin der Schuhmacher vnd burger alhier, so beÿ dem Geschäfft gegenwärtig war. 3. Weÿland frawen Annæ Mariæ Ehrlerin seel. mit H Conrad Caspar Mergenbaum dem handelßmann vnd burgern alhier ehelich erzeügtes döchterlein Mariam Barbaram, deßen geschworner vogt der Ehrenhaffte Meister Andreas Schäffer der Schuemacher, weilen er aber beÿ diesem Geschäfft Ehevögtlicher weiß selbsten interessirt, als ist inn deßen nahmen der Ehrenvest und vorgeachte Herr Stephan Amberger der ohlmann vnd E. E. Kleinen Raths ietzmahliger beÿsitzer, so hierzu in specie als theilvogt erbetten, vnd den Eÿdt præstirt Gegenwärtig Gewesen. 4. Fraw Elisabetham Ehrlerin seel. Caspar Böringers des Jüngern Rothgerbers vnd burgers alhie geliebte Ehewürthin, welche nebens dero haußwürth dieser Inventation persönlichen beÿgewohnt, 5. Fraw Margaretham Ehrlerin H Andreß Schäffers Schuemachers vnd burgers alhier eheliche haußfraw so gleichfalls neben ihrem Ehemann Zugeg. gewesen vnd dann 6. Herrn M. Johann Jacob Ehrlen treweÿfferig. Pfarrers zu Heiligenstein, so gleichfalls in Person Zugegen war, Alle der verstorbenen frawen seel. mit eingangs ernandtem ihrem vorhin verstorbenen haußwürth seel. respectivé ehelich erzeugte Kinder vnd Enckel vnd ab intestato zu sechs gleichen Stammtheilen verlaßene Erben.

In einer alhie In der Statt Straßburg in der Straßen beÿ der Ketten gelegen vorernandtem H. Conrad Caspar Merg.baum Gehörig. behaußung ist befunden worden wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In die Stuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Auff dem Gang
Abzug in dieses Inventarium gehörig, Sa. haußraths 103, Sa. wein vnd vaß 13, Sa. Silbers 25, Sa. Guldenen Ring 12, Sa. baarschafft 88, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3218, Sa. Schulden 64, Summa summarum 3526 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3497 lb
Wÿdemb So die abgeleibte Fraw seel: von Weÿl Herrn Johann Georg Ehrlen E. E. groß. Raths alten beÿsitzern ihren haußwürth seel. ad dies vitæ Zugenießen gehabt. Vermög eines durch H. Johann Friderich Redwitzen den Notarium in Anno 1693 auffgerichtet (…)
Extracts Auß nechst vorgemelter beeder Eheleuth mit einander vor obernantem H Notario Redwitzen den 9. 8.br. Ani 1691 auffgerichteten Codicilli
fernere Testamentliche Disposition den 19. Februarÿ Anno 1694. (…) den inhalt dero am 17. Aprilis Anno 1690 und 9. Octobris Anno 1691. coram me (…) geordnet und auffgerichteter respectivé Testament und Codicilli zum Cräfftigsten Confirmirt – Signatum Straßburg den 2. Septembris A° 1697, Johann Friderich Redwitz, Nots.

Jean Georges Ehrlé vend la maison à l’orfèvre Gabriel Waldeck en présence de son beau-frère batteur d’or Matthias Kallhardt moyennant 1 100 livres.

1680 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 56
Herr Hannß Georg Öhrle der Schuhmacher
in gegensein Herrn Gabriel Waldeckh deß Goltarbeiters
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deßen gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und gerechtigkeiten, alhier in der Spießgaß, einseit neben weÿl. herrn Johann Christoph Richßhoffers E.E. Großen Rhats geweßenen Beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern, anderseit neben Emanuel fischer dem huetstaffierer, hinden uff Davidt Meÿer den Specereÿ händler stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term. Mich. 8. lb d widerlößig mit 200. lb denen Jeweiligen herren Pastoribus und Diacones beÿ der Pfarrkirchen zu St. Thomæ, so denenselben Von weÿl. Anna Catharina Schlagmännin nunmehr seel. legirt worden – umb 900. lb
Darbeÿ geweßen herr Mathis Kallhardt der Goltschlager deß Kaüffer Schwäger Vatter

Fils de Gabriel Waldeck (orfèvre, assesseur au Petit Sénat et prévôt de la Tour aux deniers), Gabriel Waldeck épouse en 1661 Agnès, fille du batteur d’or Matthias Kallhardt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 50, n° 38)
1661. Dnicis XXII et XXIII 10 Novembr. H Gabriel Waldeck, der Jüngere, Gold Arbeitter, H Gabriel Waldeck auch Goldarbeiters E. E. Kleinen raths gewesen. Beÿsitzers vnd d. Zeit auff allhiesigen Pfenningthurn Vorsitzend. Dreÿer Ehelich Sohn, Et Jgfr. Agnes H Matthæi Kallhardts, Goldt Schlagers v. b. alhie eheliche Tocht. Cop. Dienst. 19. febr. (i 42)

Gabriel Waldeck se remarie en 1670 avec Anne Marie, fille du marchand Jean Charles Strintz
Mariage, cathédrale (luth. f° 181-v, n° 40)
1670 Dom. XIV. post Trin: Zum 2. mahl Hr Gabriel Waldeck der Goldtarbeiter und Burger alhier, Jfr. Anna Maria Hr Johann Carl Strintz handelßmanns und Burgers alhie ehel. T: Donnerstags den 15.t 7.bris Münster (i 134)

Gabriel Waldeck meurt en 1694 en délaissant une fille de son premier mariage et quatre du deuxième. La masse propre à la veuve est de 736 livres. celle propre aux héritiers de 736 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 306 livres

1694 (19.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) n° 40
Inventarium Vnd Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güthere, Liegender vnd vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿlandt der Wohl Ehrenvest Kunstreiche vndt Wohlgeachte Herr Gabriel Waldeckh, geweßener Goldtarbeiter vndt burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 23.ten Januarÿ dießes lauffenden 1694.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß abgeleibten v. nun in Gott ruhenden Herrn seel. mit hernach benambster deßen hinderlaßener Fraw Wittib wie auch deren erster ehe mit weÿl. der Viel Ehren vnd tugendreich. fr. Agnethæ gebohrner Kahlardin ehelich erzeugter döchter, beÿständlich derselben respectivé herren Ehe: vnd geschwornen Vogts fleißig inventirt vnd ersucht durch die Viel Ehren vndt tugendreiche fraw Annam Mariam gebohrne Strüntzin die hinterbliebene Fraw Wittib mit assistentz deß Ehrenvesten, Kunstreichen vnd Wohlvorgeachten herrn Friderich Schellen Silberarbeiter vndt burgers allhier, Ihres geschwornen herrn Curatoris und Vogts (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 19.ten Aprilis Anno 1699.
Der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fraw Agnetham Bäerin gebohrne Waldeckin H. Joseph Bäeren vornehmen handelßmanns vnd burgers allhier geliebte haußfrauw, welche der verstorbene seel. mit weÿl. frawen Agnethæ gebohrner Kahlhardin in erster Ehe ehelich erzeugt, Welche auch in persohn mit beÿstandt Ihres gebiebten Eheherrns dem Geschäfft beÿgewohnt.
2. Fraw Susannam Catharinem Seüpelin gebohrne Waldeckin, deß Ehrenvest vnd Kunstreichen H Daniel Seüpels vornehmen Silberarbeithers vnd burgers allhier hertzgeliebte Ehefrau so auch persönlich mit assistentz Ihres Eheherrens vorernannt, zugegen geweßen, 3. 4. 5. Jgfr. Mariam Dorotheam, Jgfr. Mariam Salomea und Mariam Ursulam die Waldeckin welche mit beÿstand des Wohl Ehrenvesten undt Kunsterfahrenen H Jacob Oberlins Silberarbeithers vnd burgers allhier, dero geschwornen Vogts auch in persohn Zugegen gewest. Vndt hat vorstehene vier letztere Kinder der verstorbenen seel. mit obernanter Wittib ehelichen erzeugt.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spießgaßen gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft befunden worden
Hültzen cnd Schreinwerck. Auff dem Obern Bühnel, Auff der ohneins obersten bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießen Gemachen, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießer Cammer, Im Schnecken Kammerl. In der Cammer E, In der Cammer F, Vor dießen Cammern, In der Wohn Stub, In der Kuchen, Vor dießer Kuchen, Im Speiß Cämmerlein, Im Laden Stübel, In dem vndern haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (T.) Item Eine Behaußung, Hoffstatt vndt Klein Höfflein mit all vbrig deren Gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten vndt Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg in der Spieß gaßen einseith neben weÿl. H Rathh. Johann Christoph Reichßhoffers seel. nachgelaßenen Kinder vnd Erben, anderseith neben Herrn Emanuel Fischern dem huthstaffieren vndt burgern allhier, hinden auff herrn Daniel Bruchen den Handelßmann allhier stoßendt, davon gehen Jährlichen termino Michaelis 8. lb wider lößig mit 200. lb d. den Jeweiligen Pastoribus vnd Diaconis beÿ der Pfarrkirchen Zu St Thomæ so derenselben von weÿl. Anna Catharina Schlagmännin nunmehr seel. legirt worden sonsten gegen männiglichen freÿ ledig vndt eigen, vndt hiehero vber die vorstehende beschwerde von allhießig geschwornen Werck Meistern crafft dero Abschatzung sub dato d. 20. April 1694. æstimirt vndt angeschlagen worden für vnd vmb 550 lb.
Darüber besagt j. teutscher perg: Kauffbr. mit der St. St ang. Kl. Contract Insiegel verwahrt, deßen datum den 22. Jan A° 1680. mit N° 5 notirt. Dabeÿ ferner 6 verschiedene alte perg. teutsche Kauffbrieff deren der eine mit Lit. C. d. cndere mit Lit. D. d. dritte mit Lit. E. 4.te Lit F. 5.te Lit G v. 6. mit N° 5 notirt, sambt 4 verschiebenen Kl. Rhats bescheid so mit N° 1 notirt seindt.
Ergäntzung der Fraw Wittib abgangenen unveränderten Guths. Vermög eines vber deß verstorbenen herrn seel. vndt der Fraw Wittib in den Ehestandt gebrachten Nahrungen, durch weÿl. H Christoph Schüblern Notm. vnd E. E. Großen Raths allhier geweßenen Alten beÿsitzern in A° 1670. auffgerichteten Inventarÿ hat man der fr. Wittib zuergäntzen wie volgt.
Conclusio finalis Inventarÿ 3120 lb
Summarischer Calculus. der Wittib Vermögen, Sa. haußraths 33, Sa. Silber Geschirrs 8, Sa. baarschafft 21, Sa. Pfenningzinß hauptguths 24, Sa. Ergäntz. Rest 597, Summa summarum 736 lb
Der Erben guth, Sa. haußraths 208, Sa. Wein vnd Vaß 3, Sa. Silbers 55, Sa. Guldener Ring 66, Sa. baarschafft 52, Sa. Pfenningzinß hauptgüter hptguth 450, Sa. Erg. Rest 2233, Summa summarum [3066]
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 158, Sa. frucht 15, Sa. Wein v Vaß 8, Sa. Werckzeug 10, Sa. Silbers 799, Sa. Guldener Ring 667, Sa. baarschafft 96, Sa. behaußung 550, Summa summarum 2306 lb
Wÿdem denen Erben Eÿgenthümblich Zuständig. H. Josias Dieffenbecher der Silberarbeiter undt burger alhier Zu Straßb. geneußt von weÿl. der Viel Ehren vnd tugendreichen Fr. Susannæ Mariæ gebohrner Friderichin seiner ersten haußfrawen seel. ein lebtägigen Wÿdumb (…)

Gabriel Waldeck meurt à l’âge de 60 ans et 6 mois le 23 janvier 1694. Le pasteur note le nom de ses parents, la date de ses deux mariages, le deuxième trois ans après la mort d’Agnès Kallhardt.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1687-1700, f° 81-v)
1694. d. 23. Jan. Starb hr. Gabriel Waldeck der goldarbeiter v. burger alhier, ætat. 60. iahr vnd 6 monath. sein Vatter war weÿl. Hr Gabriel Waldeck goldarbeiter V. burger alhier die Mutter war weÿl. fr. Susanna Henin. Aô 1662 d. 18. 9.bris Hatt er sich verheurathet ahn Jfr. Agnes, Hrn Mathias Kallhart des goldschlagers v. burgers allhier ehl. Tochter, Nachdem ihm solches Aô 1666. d. 23. Jan: mitt todt abgang. hatt er sich aô 1670. d. 15. 7.bris verheurathet ahn Jfr. Annam Maria, Hrn Johann Carl Strintzen, geweßenen Specereÿ händlers v. burgers alhier ehl. Tochter mitt solches in d. Ehe gelebt biß an sein Seel. endt, wurde d. 25. eiusd. begraben nach S. Helenen nach dem ihm Zuvor in d. Kirch Zum Jung. S. Peter parentiret worden von mir Johann Heupelio Past. Neopetr. [unterzeichnet] Joseph Bäer alß älterer tochtermann, Daniel Seuppel Als dochterman (i 88)

La veuve et les enfants de Gabriel Waldeck louent une partie de la maison au perruquier Antoine Pivot.

1694 (5.8.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 596
H. Friderich Schell, der Silberarbeiter alß vogt Weÿl. H. Gabriel Waldecks des Goldarbeiters nun seel. hinterlaßener wittib, Nahmens Annæ Mariæ gebohrner Strintzin, So dann H. Jacob Oberle auch Silberarbeiter, als vogt ged. Hn Waldecks seel. hinterlassener Kinder
in gegensein Hn Anthoine Pivot, des Perruquenmachers und burgers allhier, mit beÿstand Charles Nodau commis dans les Etapes du roy, seines Schwagers
entlehnt, in ged. Waldeckischen Wittib und Kinder allhier in der Spießaß gegen der so genandten Scheidischen Apothec über gelegenen behaußung sich befindlichen Laden, worinn ein offen und alßo als ein stub Kammer gebraucht werd. sambt dem Küchel darneben, doch nun daß d. Entlehner sich des Herds, der darinn ist, sich bedienen und den offen Wärmen möge, im übrig. aber ohne nachtheil der Verleihend. wittib als welche die Äß die auch allda ist, sich expresse reservirt, derselben sich zu bedienen, wie und wann sie willl, So dann ein Plätzlein ohngefähr ein halb fud. holtz zu legen, alles auff ein jahr lang von Künfftig Eilfften dießes Monaths anzurechnen

Vente de meubles provenant de la succession de Gabriel Waldeck
1695 (21.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 2) f° 62
Verkauff und Looß Registerleins Inhaltend alles dasjenige, so mann abe den verkaufften haußraths posten erlößt, welche Jgfrn. Mariæ Dorotheæ, Jgfr. Mariæ Salomeæ vndt Jgfr. Mariæ Ursulæ, beÿ weÿl. des Wohl ehrenvesten vnd Kunstreichen herren Gabriel Waldecks geweßenen Goldarbeiters vndt burgers allhier zu Straßburg, Ihres geliebten Vatters seel. Verlaßenschaffts abtheilung zugefallen, wie solche zu endt stehendem dato in beÿsein des Wohl Ehrengeachten und Kunstreichen herrn Jacob Oberlin vornehmen Silberarbeithers vnd burgers allhier deroselben geschwornen Curatoris, wie auch der viel Ehren und tugendreichen frawen Annæ Mariæ Waldeckin gebohrne Strintzin ihrer geliebten Mutter (…)
Actum in fernerem gegenseit H. Johann Ludwig Schellen Silberarbeitehers und burgers allhier der Waldeckischen Fraw Wittib geordneten H Vogts Montag den 21. febr. et Seq. Anno 1695.

L’orfèvre Daniel Seupel et sa femme Susanne Catherine Waldeck rachètent les parts de la maison et en deviennent seuls propriétaires.

1695 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 475
Fr. Anna Maria geb. Strintzin weÿl. H. Gabriel Waldecks gewesenen Goldarbeiters sel. nachgelaßener Wittib mit beÿstand H. Friderich Schellen, deß Silberarbeiters Ihres Curatoris, Ferner Agnes geb. Waldeckin, H. Joseph Bähren, deß handelßmanns haußfrau, mit beÿstand ihres Ehevogts, So dann H. Jacob Oberle, der Silberarbeiter alß Vogt obged. H. Waldecks nun sel. nachgelaßene noch lediger Kinder
in gegensein H. Daniel Seupels, deß Silberarbeiters, und Fr. Susannæ Catharinæ geb. Waldeckin
dreÿ Zehn Fünff Zehende theil an einer behaußung, höfflein und dero hoffstätten mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördt, allhier an der Spießgaß, einseit neben der Richhofferischen behaußung, anderseit neben H. Emanuel Fischer dem handelßmann, hind. auff H. Daniel Bruchen dem handelßmann, stoßend geleg. welche behaußung umb 200 Pfund obged. H. Waldecks seel. dreÿ noch ohnverheurathet. töchtern verhafftet – umb 1250 pfund
[in margine :] Erschienen Maria Dorothea geb. Waldeckin, eines von denen hiergedachten 3. Waldeckischen ledigen Kindern Johann Niclaus Wagenmanns des Küffers ietzmahlige Haußfrau (Quittung), den 20. oct. 1701

Fils du marchand de vins Matthieu Seupel, l’orfèvre Daniel Seupel épouse Susanne Catherine Waldeck en 1691 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire ; célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Kunsterfahrenen herrn Daniel Seüpel, Silberarbeiter, weÿland deß Ehrenvest, Fürsichtig und Weisen herrn Mathæi Seüpels, E: E: Großen Raths alhie Zue Straßburg alten beÿsitzers Eheleiblichem Sohn als hochzeitern an einem, So dan der Viel Ehren: und Tugendbegabten Jungfrauen Susannæ Catharinæ deß Ehren Vorgeachten undt Wohlachtbaren herrn Gabriel Waldecks berümten Goldarbeiters und burgers alhie Zue Straßburg, Ehelicher dochter, alß hochzeiterin am andern Theil (…) So beschehen und Verhandet inn der Königlichen freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 14. Septembris St: N: Anno 1691 [unterzeichnet] Ich Daniel Seuppel bekenne wie ob stehet Als hochzeiter, Ich Susanna Chatharina Waldeckin bekenne wie ob stehet Als Hochzeiterin, Gabriel Waldeck Alß der hochzeiterin Vatter bekene Vie obsteht

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 31)
1691. Domin: XVI et XVII post Trinit. proclamati sunt hr. Daniel Seupel der Silberarbeitter allhier weil. herrn Mattheus Seüpel deß Weinhändlers v. brg. E. E. großen rath alhier alter beÿsitzers nachgel. ehl. Sohn, Jfr. Susanna Catharina Hrn Gabriel Waldeck deß goldarbeitters v. burgers alhier nachgel. tochter, Copulati sunt Mittw. d. 10. 8.bris [unterzeichnet] Daniel Seupel Als Hochzeitern Susanna Chatharina Waldeckin Als Hochzeiterin [in margine, † hic 1748 d 4 Jul – † hæc 1746 d 23. Mart.] (i 33)

Daniel Seupel et Susanne Catherine Waldeck hypothèquent la maison au profit de l’hospice des Vérolés

1711 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 40-v
Daniel Seüpel silberarbeiters und Susanna Catharina geb. Waldeckin zwar diese beÿständlich Abraham Habrechts Klein Uhrenmachers und Exsenatoris und Johann Philipp Bähren hutstraffierers Ihrer Vettern
in gegensein /:tit:/ herrn Johann Jacob Richshoffers XV.ers als Pflegers und H. Johann Paul Tromer Not. publ. alß Schaffneÿ Verwesers des Stiffts blater haußes – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behaußung höfflein und hoffstatt mit allen gebäuen, rechten und zugehörden ahne der Spießgaß, einseit neben der Richshofferischen Gewerb behausung anderseit neben Johann Adam Müller jun: handelßm. hinten auf h. Michael Fröreißen Exsen:

Daniel Seupel et Susanne Catherine Waldeck hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Charles Baldner

1712 (ut ante [11. Apr.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 281
Daniel Seupel schuemacher und Susana Cath: geb. Waldeckin beÿständlich Joh: Niclaus Wagenmanns Kiefers und Joh: Heinrich Waldeck klein uhrenmachers
in gegensein Carl Baldners goldarbeiters – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Spießgass, einseit neben Storcke anderseit neben Müllern gelegen

Daniel Seupel et Susanne Catherine Waldeck hypothèquent la maison au profit de Catherine Büchel née Merckel

1716 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 10
Johann Daniel Seüpel Silberarbeiter Und Susanna Catharina geb. Waldeckin mit beÿstand Joh: Sebastian Eckels Glaßers Und Joh: Niclaus Wagenmanns Küffers
in gegensein Frn. Catharina Büchelin geb. Merckelin Wittib mit beÿstand hrn Johann Friedrich Ösingers U. J. Ddj und E.E. Kleinen raths Referenten Ihres H. Curatoris – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Hauß Hoff, Hoffstatt cum appertinentÿs allhier in d. Spießgaß einseit neben dem richshofferischen Gewerbs hauß anderseit neben Burger Handelsmann hind. auff d. froreisenische Hauß stoßend

Daniel Seupel loue une partie de la maison au perruquier Jean Philippe Wittmar

1721 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 72
Daniel Seüpel Silberarbeiter
in gegensein Joh. Philipp Wittmars Perruquenmachers
in sein Seupels in der Spießgaß gelegenen wohnbehausung Eine Stub Stubkammer und Kuchen auff dem zweÿten stock, So dann auf dem vierdten stock dreÿ Kammern sambt einem beschloßenen keller, auff 2 jahr lang anfangend auff Mariä Verkündigung nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 lb

Daniel Seupel meurt en 1745 en délaissant six enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison à 1 100 livres. La masse propre à la veuve est de 1 979 livres, celle des héritiers de 647 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 268 livres et le passif à 3 978 livres.

1745 (29. Julÿ), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 55) n° 1868
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab und Nahrung, liegend und Fahrender, nichts davon außfgenmmen, so Weÿland der wohl Ehrengeachte und Kunstreiche H. Daniel Seupel, geweßener Silberarbeiter und burger alhier zu Straßburg nunmehro seel. nach seinem Sambstags den 3.ten Julÿ dießes Lauffenden 1745.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren deßelben hinterlaßenen und am nechsten folgenden blatt benambster Kinder, Enckel und Erben, auch deren H. Theÿl Vogt, H Deputati und Hh. Beÿständere heüt dato ordungsmäßig inventirt und ersucht durch die Ehren und Tugendsame frau Susannam Catharinam Seüpelin gebohrne Waldeckin die hinterbliebene wittib (…) So beschehen in ferner beÿseÿn H. Johann Daniel Bähren des Silberarbeiters und burgers alhiier, der Frau wittib erbettenen beÿstandts Straßburg donnerstags den 29.ten Julÿ Anno 1745.
Der abgeleibte H Seüpel seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt 1. Jungfer Mariam Salomeam, so Majorennis und ohnbevögtigt, dannoch aber mit assistentz Hn Johann Rudolph Dünckel Notarii publici und Vornehmen practici auch burgern alhier, beÿde præsentes, 2. H. Johann Friderich den Goldarbeiter und burgern alhier vor sich selbst, gegenwärtig, 3. weÿland Frauen Susannæ Catharinæ Schäffin gebohrner Seüpelin, mit Hn Mag: Johann Schäaff dem Schuelmeister in der Armen Schuel und burgern alhier, ehelich erzielte, und nach tod verlaßener dreÿ Kindern als diß Orths Enckele nahmentlich Johannes, Johann Daniel und Johann Friderich, dero geschworner ordinari Vogt ist vorher gemelter Hnr H. Friderich Seupel, der Goldarbeiter, weillen er aber beÿ dießer Verlaßenschafft selbst interessirt, als wurde denensemben zu einem Theÿlvogt obrigkeitlich denominirt und geordnet, H. Philipp Jacob Unselt, wohlverordneter Oberschreiber des allhiesigen Mehrern Hospitals und burger alhier, so mit und neben obehren gedachten Hn Mag. Schäffen der Enckele Leiblichen H Vatter, dem Geschäfft abwarttet. 4. H Johann Daniel den Silberarbeiter so Zu Wien verheÿrathet und allda wohnhaft, weÿlen nun derselbe dißorths frembd und ohnverburgert, alß ist beÿ E: E: Kleinen Rath in deßen Nahmen unterthänig erbetten und gnädig deputirt worden S: T: H Johann Jacob Krieger Schuhmacher und Eines Ehrsahmen Großen Raths vormahliger ietzmahlen aber wohlgedachten Eines Ehrsahmen Kleinen Raths wohlansehnlicher beÿsitzer, so dem geschäfft in Persohn abgewarttet, 5. H Johann Philipp den Ledigen silberarbeiter und dann 6. Jungfer Annam Dorotheam, dieße beÿd Majorennes dannenhero ohnbevögtigt, dannoch aber beÿständlich oberwehnten ernannten H Notarÿ Dünckel, alle dreÿ gegenwärtig, Alle Sechs gebohrne Seüpel, so der abgeleibte seel. mit vorhergemelter frauen Susanna Catharina Seüpelin gebohrner Waldeckin seiner hinterbliebenen Fr. wittib respectivé ehelich erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und Antheÿlern Zu Erben verlaßen.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci – Copia Nach Disposition in Ano 1743. errichtet

Eÿgenthumb-Antheil ane einer Behaußung (2/15 W, 13/15 T.) Zwen fünffzehende theil vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung höffl. und Hoffstatt mit allen dero Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Spieß gaß, einseith neben H. Rittmeister Richshoffer, anderseith neben H Saint Louis dem Schneider, hinden auff H. Gräff den feeghändler stoßend, und ist die g. behausung vor freÿ ledig und eigen durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 21. Julÿ A) 1745. angeschlagen pro 1100 lb Macht zu denen hieher gehörigen 2/15 theilen 146 lb. Über 13/15 theil dießer behausung aber, so beede geweßene Eheleuth mit einander Von der Frau Wittib eheleibl. Mutter und Geschwisterden erkaufft und also hiehero infra fol. (-) als T. eingetragen ist vorhanden ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantz. Contract gefertiget, und mit deri anhangendem Insiegel Verwahrt datirt den 4. Aug. A° 1695. Die 2/15. theil seÿnd der Fr. Wb aus dero vätterlichen Succession erbl. Zugekommen. Über die gantze behausung aber besagen ferner verschiedene Pergamentene Kauffbrieff und andere schrifftl. bericht.
(T.) Nemlichen 13/15. theil vor ohnvertheilt Von und ane hieoben beschriebenen behaußung höfflein und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Spießgaß, einseith neben H. Rittmeister Richshoffer, anderseith neben H Saint Louis dem Schneider, hinden auff H Gräff den feeghändler stoßend, welche gantze behausung durch der Statt Straßburg Geschworne Hh Werckmeistere Crafft oballegirten Abschatzungs Zeduls vor freÿ ledig und eigen æstimirt und angeschlagen worden vor 1100 lb, Mithin die dießortigen 13/15. theilen 953. Die übrige der Frau Wittib zubehördene 2/15.theil dießer behausung sambt denen darüber besagenden Documenten sein bereits oben fo. (-) eingetragen zubefinden.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegandnenen Ohnveränderten Vermögens, Nach besag Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zusammen gebrachter Nahrungen durch nun Weÿland Herrn Notairum Johann Christoph Stöffel in Anno 1691. auffgerichtet
Abzug in Gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frau wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. Eigenthümlichen Antheils ane einer behaußung 146, Sa. Gülth von liegenden güthern 47, Sa. Schulden 75, Erg. Rest 1710. Summa summarum 1979.
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung 17, Erg. Rest 704, Summa summarum 722 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 647 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein verändert und theilbar guth beschrieben. Sa. haußraths 156, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter profession gehörig 42, Sa. Silbers 20, Sa. Goldener Ring 59, Sa. Antheils ane Einer Behaußung 953, Sa. Schulden 37, Summa summarum 1268 lb – Schulden 3978, In Vergleichung, passiv onus 2707 lb
Loco der Stall sull, Mehr Schulden dann Nahrung dem rechten werth nach 79 lb
Copia Codicilli. 1734 (…) auff Montag den 19. Julÿ Nachmittag Zwischen Fünff Sechs und Sieben Uhren in einer allhier Zu Straßburg ane dem alten weinmarckt gegen dem Speÿrthor gelegenen von mir dem Notario bewohnenden behausung, meiner ordinari schreibstub (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrenvest und Kunstreiche Hr Daniel Seüpel, silberarbeiter und die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Catharina Seüpelin gebohrne Waldeckin beede Eheleuthe und bürgere allhier (…) Christoph Michael Hoffmann Notarius juratus, und Nach Disposition
Eheberedung (…) So beschehen und Verhandet inn der Königlichen freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 14. Septembris St: N: Anno 1691
Abschatzung dem 21. Julÿ 1745. Auff Begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Daniell Saupell deß gewëßenen silber arbeÿtern seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben, ist eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg in der spieß gaßen gelëgen, so ein seitß Neben H Seeluÿ dem schneiter anderseitß ane H ritt Meyster reichßhoffer wie auch hinten Ebenfalß welche Behausung unden einen Kleinen Lahten, schmaleß hauß Ehren schmëltz Küchell und gewölbter Keller, oben dar über 2 Stock über ein ander ein Stuben, Küchell, hauß Ehren, Nebenß Stübell under dem tach, 2. Cammeren soldaten Cammer, worüber ein altere tachstull mit einer besetzten bienen sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meÿster sich in dero besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wirdt Vor und Umb Zweÿ Tausent und Zweÿ hundert Gulden, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhof

Testament (voir ci-dessus)
1734, Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 61)
Testament H Daniel Seüpel Silberarbeiters

Leur fils Jean Philippe Seupel meurt célibataire en 1760 après avoir institué sa sœur célibataire Marie Salomé pour son héritière testamentaire. L’inventaire est dressé dans une maison au Vieux-Marché-aux-Grains. La succession s’élève à 278 livres.
1760 (24.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 396) n° 838
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest: und Kunsterfahrenen herrn Johann Philipp Seupels, Ledigen Silberarbeiters, Weÿland des Ehrenvest, Wohlvorgeacht und Kunsterfahrenen Herrn Daniel Seupels, auch geweßenen Silberarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßenen ehelich erzeugten Sohns nun ebenmäßig seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760. – nach deme derselbe Sontags den 24. Februarÿ dießes Lauffenden 1760. Jahrs durch einen seeligen tod von dieser Welt abgefordert worden, nach solch seinen seeligen absterben Zeitlichen hinter sich Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehrender viel Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Maria Salome Seupelin, des seelig verstorbenen eheleiblicher Schwester und per Testamentum verlaßener Universal erbin mit assistentz des Ehrenvest, Wohlvorachtbahe und Kunsterfahrenen herrn Johann Friedrich Seupels des goldarbeiters und [biffé]sallhier Ihres ältern herrn Bruders und hierzu erbettenen beÿstands inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 24. Martÿ Anno 1760.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Alten Korn Marckt gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Werckzeug Zur Silberarbeiter Profession gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia des seeligen verstorbenenn Vor mir Notario und Sieben gezeugen auffgerichteten Testamenti nuncupativi
Sa. hausraths 15 lb, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter Profession gehörig 12, Sa. Silbers 3 lb, Sa. goldenen Rings 3 lb, Sa. der baarschafft 240 lb, Sa. Gült von liegenden güthern 3 lb, Summa summarum 278 lb – Legat 50 lb, Nach solchem abzug 228 lb

Les enfants et héritiers Seupel vendent la maison par adjudication au marchand Jean Baptiste Battincourt

1746 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 641
H. Johann Friedrich Seupel der goldarbeiter, mehr Jfr. Maria Salome Seupelin, mehr H. Johann Jacob Krieger E.E. großen Raths beÿsitzer als gerichtlich consituirter negotiorum gestor H. Johann Daniel Seupel des goldarbeiters in Wien, mehr H. Johann Philipp Seupel lediger goldarbeiter, mehr Jfr. Anna Dorothea Seupelin, so dann H. Philipp Jacob Unselt der Obeschreiber des Mehrern hospitals als theilvogt H. M. Johannes Schäff des schullehrers in der Armen schul mit weÿl. Fr. Susannæ Catharinæ geb. Seupelin seiner ehefrau erzeugte dreÿ kinder Johann, Johann Daniel und Johann Friedrich der Schäff
in gegensein H. Jean Baptiste Battincourt des handelsmanns, versteigerung
eine behausung, höffliein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Spießgaß, einseit neben S.T. H. Ammeister Johann Jacob Richßhoffer und Consorten anderseit neben Louis Meyé genannt Saint Louis dem schneider, hinten auf Johann Georg Gräff den veech: händer – als ein respectivé groß: und elterliches erbguth – um 4405 pfund

Jean Baptiste Battincourt hypothèque le même jour la maison au profit de l’entrepreneur des travaux du Roi Guillaume Rondouin

1746 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 643
H. Jean Baptiste Battincourt der handelsmann
seinem schwager H. Guillaume Rondouin Entrepreneur des travaux du Roy ; zu bezalung des völligen kauffschillings hiernach beschriebener behausung, 18 000 lit.
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der Spießgaß, einseit neben S.T. H. Ammeister Johann Jacob Richßhoffer und Consorten, anderseit neben Louis Meyé dem schneider, hinten auf Johann Georg Gräff den veechhänder

Originaire de Belfort, le marchand Jean Baptiste Battincourt achète le droit de bourgeoisie le 30 juillet 1745.
1742, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 101
Jean Baptiste Battincourt der ledige handelsmann Von Belfort erhalt das burger recht um den Neuen burger schilling und Will beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen, jur. d. 30.ten Julÿ 1745

Né à Belfort du Perruquier Jean Battincourt, Jean Baptiste Battincourt épouse en 1745 Marguerite Rondouin, fille de l’entrepreneur Urbain Rondouin et de Marguerite Assenet : contrat de mariage, célébration. Le marié signe Jean Baptiste Batteincourt
1745 (31.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 73)
Mariage – furent presens Le Sr Jean Baptiste Battincourt marchand Bourgeois de cette ville fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits de feu le Sr Jean Battincourt en son vivant m° Perruquier Bourgeois de Belfort et de defunte Dle Elisabeth Muller sa femme, faisant, stipulant et agissant pour lui et en son nom d’une part
Et Le Sr Urbain Rondoüin Entrepreneur des Ponts et Chaussées d’Alsace aussi Bourgeois de cette ville et Dlle Marguerite Assenet son Epouse faisant, stipulant et agissant pour Damoiselle Marguerite Rondoüin leur fille presente et de son bon gré et consentement d’autre part
Fait lu et passé aud. Strasbourg le 31° May 1745 (témoins) Jean Rondoüin, Jacques Rondoüin et Anselme Rondoüin ses freres et Edme Le Large son beau frère – (signé) jean Baptiste Batteincourt, Marguerite Rondoüin

Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 47)
Hodie 2. Mensis Augusti Anni 1745 (…) sacro matrimonii vinculo Infacie Ecclesiæ conjuncti fuere Dominus Joannis Baptista Battincourt Bellifortensis Ciuis et Mercator argentinensis filius Joannis Battincourt et Elisabethæ Müllerin Conjugum et pudica puella Margarita Rondouin argentinensisis filia Dni Urbani Rondouin et Dnæ Margarithæ Asunet Conjugum, Sponsus commorants In Parochina Sti Petri Junioris et Sponsa utque hodie In Parochia ad Stum Stephanun (signé) jean Baptiste Batteincourt, Margueritte Rondoüin (i 25)

Le mandataire de Jean Baptiste Battincourt et de Marguerite Rondouin louent la maison aux marchands Jean Adam Heyberger de Saverne et Jean Baptiste Piquet de Molsheim

1755 (15.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 93)
Bail de 6 années consecutives qui commencent a courir du 25. mars prochain – Sr Jacques Rondouin marchand et anselme Rondouin son frère marchand tapissier au nom et comme fondé de procuration du Sr Jean Baptiste Battincourt bourgeois de cette ville et De Marguerite Rondouin son épouse leurs beau frère et sœur
aux Srs Jean Adam heyberger et Jean Baptiste Piquet marchand de Savernes et de Molsheim
de la maison appartenante en propriété aux Sr Battincourt et Dlle Rondouin Scituée en cette ville de halebardes, entre la maison de M Richsoffer occupée par les Sr Tournier et Surriray d’une part celle du Sr Meyé dit St Louis d’autre part, le Sr Graff pelletier derrière et devant sur la rue vis à vis la pharmacie – moyennant un loyer annuel de 500 livres

Marguerite Rondouin meurt en 1777 en délaissant deux fils. La masse propre aux héritiers s’élève à 625 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1316 livres, le passif de 872 livres strasbourgeoises.
1778 (16. 8.bris), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 599) n° 325
Inventarium über Weiland Fraun Margaretha Batteincourt geborner Rondouin des H. Joh. Baptist Batteincourt Handelsmanns und Burgers alhie zu Straßburg gewesener Ehegattin verlaßenschafft, auffgerichtet in a° 1778. – nach ihrem bereits den 7. Junii des 1777. Jahrs aus dießer welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschafft, auf Ansuchen wowol des hinterbliebenen Wittwers als auch der Verstorbenen mit demselben ehelich erzeugter zween großjähriger Söhn und ohntestirt hinterlaßene Erben, namentlich Herrn Jacob Battincourt, des Juristen, und herrn Frantz Xaveri Batteincourt, des Handelsdieners, fleißig inventirt (…) So geschehen in Straßburg auf Freÿtag den 16. Octobris nachmittag anno 1778.
Abschrifft der zwischen beden durch der Tod nunmehr getrennten Eheleuthen den 31. Maji 1748. vor H. Not. Humbourg alhier auffgerichteten Eheberedung
Der Erben unverändertes mütterliches Gut, solches bestehet allein in der, der nunmehr verstorbenen von ihren Eltern in den dritten Artickel hievornen einverleibter Eheberedung verheisenen (…) Ehesteur 3500 lib – Schuld 1000, Nach deren Abzug 2500 lib
Diesemnach wird alles übrige Vermoegen, weil der Witwer Inhalt des vierten Artickels der Eheberedung 4000 lib vor sein unverändertes Habschafft zu ersetzen wären, aber dieselbe nicht, folglich auch keine Errungenschafft vorhanden, unter dem Titul des Wittibers unverändert und Theilbar verzeichnet, Sa. Haußraths 671, Waaran 2404, Sa. Silbers 187, Sa. goldenen rings 1, Sa. baarschafft 11, an baarem geld 113, activ Schulden 1917, Summa summarum 5265 lib – Schulden 3488, Nach deren Abzug 1777. Liv. – Stallsumm 4448 Liv

Jean Baptiste Battincourt meurt à l’âge de 82 ans en 1794.
Décès, Strasbourg (n° 451)
Cejourd’hui premier Nivôse de l’an III de la République française une et indivisible (…) que Jacques Batteincourt, Employé au bureau de police de cette Commune, âgé de 45 ans (…) ont déclaré que Jean Baptiste Batteincourt, âgé de 82 ans, veuf de Marguerite Rodouin, est mort dejourd’hui à midi en sa demeure rue du Cèdre n° 3 (i 116, rue des Echasses)

Le mandataire de Jean Baptiste Battincourt et de Marguerite Rondouin vendent la maison au marchand Jean Adam Heyberger

1763 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 636
H. Anselme Rondouin der tapezirer als mandatarius H. Jean Baptiste Battincourt des handelsmanns und Margaretha geb. Rondouin
in gegensein H. Johann Adam Heÿberger des handelsmanns
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spießgaß einseit neben ST. H. XV Johann Christoph Richßhoffer, anderseit nebe Louis Meyé genannt St Louis, hinten auff Armandus König den buchführer – als ein den 22. Augusti 1746 erkaufftes guth – um 200, 750, 750 pf verhafftet, ferner nichts herausgeben

Originaire d’Ulm en Bade près d’Oberkirch où son père Jean Georges est prévôt, Jean Adam Heyberger qui habite Strasbourg épouse en 1740 Marie Madeleine Violant, fille du marchand Claude Violant de Saverne : contrat de mariage, célébration
Eheberedung zwischen dem bescheÿdenen Jungen gesellen herrn Johann Adam Heÿberger dem Leedigen Kauffmann, herrn Johann Georg Heÿbergers des Schultheißen Zu Ulm im ober Kircher Ambt und der Verstorbenen Frauen Annæ Mariæ Glump seiner Ehefrauen seel. Ehelichem Sohn alß hochzeiter an Einem, So dann der Viel Ehr und Tugendreichen Jungfrauen Maria Magdalena Violant, herrn Claude violant burgers und Kauffmanns allhier und frauen franciscæ Schmaltzin beeder Eheleuthen Ehelicher Tochter, alß Hochzeiterin am andern theil (…) zu Elsaß Zabern den 12. Februarÿ 1740.

Mariage, Saverne (cath. f° 62)
Anni Domini 1743 die 21 mensis Maÿ duabus factis proclamationibus (…) totidem in parochiali Ecclesia in Uhlm trans Rhenum ac in Ecclesia parochiali intra argentinam ad stum Laurentium (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dominus Joannes Adamus heuberger mercator, filius georgii heuberger præpositi in Ulm et defunctæ Mariæ Annæ Klunbin dum viverert conjugum commorantium in prædicto Ulm, et honesta ac pudica virgo Maria Magdalena violant filia defuncti claudii violant mercatoris dum viveret tabernis et Franciscæ schmaltz conjugum, parochiana nostra (signé) Johann Adam heÿberger, Maria Magdalena violland (i 65)

Jean Adam Heyberger présente un certificat de 1739 d’après lequel il a appris le métier à Strasbourg chez Pierre Richard. La tribu du Miroir lui remet à une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois. Il devient tributaire le 15 avril 1755 en déclarant faire commerce d’indiennes (les livres de bourgeoise manquent propre cette année)
1755, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 190-v) Dienstags den 18. Februarÿ 1755 – H Adam Heÿberger von Ulm beÿ Oberk. gebürtig, so die handlung vermög Handels Lehrjungen protocolli und producirten lehrbrieff vom 6. Augusti 1739 beÿ herrn Rathh. Pierre Richard, alhier, wie recht erlernt, stehet vor, meldend, daß er Gesonnen wäre sich hier burgerlich nider zu laßen, zu dem End, bittet derselbe, daß E E Zunfft Gericht ihme Einen Schein an E: E: Großen Rath mit theÿlen wolle, daß Er nach gnädig erlangten burgerrecht dißorths Leibzünfftig als handelsmann auff und angenommen werde. Erkannt Willfahrt.

(f° 195) Dienstags den 15. Aprilis 1755 – Neu Zünfftiger
H Adam Heÿberger ist nunmehro zufolg produciren cantzleÿ Pfenningthurn und Stall Schein vom 8.t martii jüngsthien gegen Erlag dreÿ Pfund Zehen schilling, leibzünfftig als handelsmann auff und angenommen worden, dt. et prom. obed. und declarirt den huthstaffierer handel mit Stoff, jndienne und dergleichen treiben Zu wollen.

Marie Madeleine Violand meurt le 22 novembre 1776 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 1 400 livres. La masse propre au veuf est de 558 livres. l’actif des héritiers s’élève à 825 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 483 livres, le passif à 11 547 livres

1777 (22.7.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 598) n° 290
Inventarium über Weiland Fraun Maria Magdalena Heÿbergerin geborner Violant, des H. Joh: Adam Heÿberger, Handelsmanns und Burgers alhier Zu Straßburg geweßener Eheliebste, Verlaßenschafft, aufgerichtet 1777. (…) nach ihrem den 22. Novembris des Letztverfloßenen 1776. Jahrs aus dießer welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat (…) So geschehen in Straßburg in hernach inventirter an der Spiesgasse gelegener Sterbbehausung auf Dienstag den 22. Junii Vormittag in dem Jahr 1777.
Benennung der Erben. Die Verstorbene hat ohntestirt Zu Erben hinterlassen 1. Frau Maria Magdalena gebohrne Heÿbergerin des Weiland H. Michael Rimbert, geweßenen hiesigen Burgers und Handelsmanns, Wittwen anwesend, 2. Jungfrau Johanna Susanna Heÿbergerin, zugegen, 3. Herrn Ludwig Heÿbergern den ledigen hdlsm. gegenwärtig, 4. Jgfr. Maria Francisca, 5. Frantz Antoni, den Zu München in condition stehende Handelsdiener und 6. Carl Joseph, Schuler der dritten Ordnung, dieser drei jüngsten minderjährigen Heÿbergerischen Kinder geordneter und geschworener Vogt ist Herr Frantz Ludwig Petit, Buchhändler und Burger alhier welcher nicht nur in solcher Qualität sondern Zugleich als beistand vor die Zwo älteste Töchter diesen Geschäfft persönlich beigewohet hat. Alle sechs der Verstorbenen Frau Heÿbergerin mit deren nunmaligen H Wittwer ehelich erzielte Kinder und ohntestirt zu gleichlingen Theilen hinderlaßene Erben
Abschrifft der den 12. Februarÿ A° 1743. in der Stadtschreiberei Zu Elsaß Zabern zwischen beden gewesenen Eheleuthen auffgerichteten Eheberedung
Abschrift des durch die nun Abelebte drei tag vor ihrem Tod vor H Laquiante den Königl. Notario alhier gestifteten Codicills

Haußrath. Auf der Bühn, Auf dem dritten Stock In dem hintern Zimmer, In der Magd Kammer, In dem vordern Zimmer des dritten stocks, In dem hintern Zimmer des zweiten Stockwercks, In dem Vordern Zimmer des Zweiten Stockwerck, In dem Vordern Zimmer des ersten Stockwercks, In der Küche
Eigentum an einer Behausung. Nämlich eine Behausung, Hofstatt, und Höfflein mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, gelegen in diesiger Stadt an der Spiesgassen ein Seit neben H. Wolfgang August Bader dem Hdlsm. 2. S. neben Weiland H Ludwig Mayé genannt Saint Louis, des gew. Schneiders Erben, hinten auf H Amand König, den Buchhändler stoßend, so frei und eigen, sofort durch (die Werckmeister) inhalt des zu diesem Concept gelüfferten Abschatzung Zedels Von 17. Julii 1777. æstimirt worden um 2800 gulden oder 5600 livres. Hierüb. sind 2 in hies. C. C. St. verf. u. m. deren Ins. vers. perg. teutsche Kbr. vom 22. Aug. 1746. u. 1. Dec. 1763. vorhanden.
Ergäntzung des H. Wittwers abgegangenen unv. Guts. Inhalt des unter H. Ambtschrb. Fischers Unterschrift ausgefertigten Theilbuchs hat der H. Wittwer vor einen 10.Theil von seines seligen Vaters Weiland H. Joh: Georg Heÿberger, gewesener hochfürstl. bischofl. Straßburgischen Schultheisen zu Ulm Oberkircher Ambts Verlaßenschaft in dem octobre 1744 ererbt
Des Wittwers unveränderten Guths, Sa. Silbers 12, Sa. Ergäntzung 2819, Summa summarum 2832 livres – Wittwe 600, Nach deren Abzug 2232 livres
Diesemnach Wird der Erben unverändertes mütterliches Vermögen verzeuchnet, Sa. Kleidung 30, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ringe 25, Sa. Schuld 600, Sa. Ergäntzung 2641, Summa summarum 3301
Endlich wird auch die Errungenschaft specificirt, Sa. Haußraths 786, Sa. Fäßer und Weins 154, Sa. Silbers 122, Sa. goldener Uhr 36, Sa. Waren 31.467, Sa. baarschafft 859, Sa. Eigenthum ane einer Behausung 5600, Schulden 6906, Summa summarum 45.933 livres – Schulden 46.189 livres, In Vergleichung, teilbarer Verlust 256 livres
Stall Summ 13.196 livres – Zweiffelhaffte und verlorene Schulden 3957 livres
Eheberedung (…) zu Elsaß Zabern den 12. Februarÿ 1740.
Abschatzung Vom 17.ten jully 1777. Auf begeren Herr johann Adam Heÿberger dem Kauffmann ist Eine behausung alhier in der statt straßburg in der spießgaß gelegen Einseÿts neben herr Louÿ Meye dem schneuder meister anderer seÿts neben Herr August Bader dem Kauffmann und hienden auff Herr König den buchhänlder stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einem Laden und Ladenstube, ferner in dreÿ stuben, Einer kuchen und Etlichen hauß Kammer, darüber ist der dachstuhl mit breudzigel belegt hat auch ein gewölbter Keller und hoff. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero gewesener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Zweÿ tausend Acht hundert gulden, Hueber, Kaltner WMstr

Jean Adam Heyberger hypothèque la maison au profit de son frère Matthias Heyberger, maître de camp du baron de Schauenbourg

1779 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 373-v
H. Johann Adam Heÿberger der handelsmann
in gegensein H. Mathias Heÿberger des verwalters beÿ SS. TT. H. Baron von Schauenburg mestre de camp de cavalerie seines H. bruders – schuldig seÿe 1500 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Spießgaß, einseit neben H. Bader dem handelsmann, anderseit neben Louis Meÿe dem schneidermeister et consorten, hinten auff ebendießelben

Inventaire dressé après la mort du négociant Jean Adam Heyberger

1794 (22 février ou 4 ventose), Strasbourg 6 (8), Not. Laquiante n° 25 bis
Inventaire à la requête de la Cit. Madeleine Heyberger veuve de Michel Rimbert négociant, Cit. François chaton negociant en qualité de curateur nommé a Louis Thiriet seul et unique enfant de feu Jeanne Heyberger décédée femme du C. Nicolas Thiriet négociant de Vic département de la Meuthe, du Cit. Louis Heyberger Négociant en cette commune, de la Cit. Françoise Heyberger fille majeure à Strasbourg, du Cit. François Heyberger negociant a Rheims et du Cit. Charles Heyberger négociant audit Strasbourg etant les Requerants les enfants, petits Enfants et uniques héritiers de feu Jean Adam Heyberger Negociant à Strasbourg

Meubles meublants. Au premier étage, poil sur le devant, Cabinet à côté, Au 2° étage sur le devant, Cabinet à côté, Cabinet de derrière, Au 3° étage sur le devant, Chambre de la servante, Chambre des soldats, Chambre de farine, Batterie de cuisine, Rés de chaussée le comptoir de la Boutique, Buanderie, Cave 13.746 fr, Marchandises 46.575 fr
Immeuble, Vne maison scise a Strasbourg dans la rue des halbardes N° 12 estimée par les Cit. Pinot et Müller architectes 20.000 francs
dettes actives 23.135 fr, dettes douteuses non estimées
dettes passives 21.075 fr, marchandises 44.759 francs
acp 21 f° 72-v du 16 vent. 2

En 1798, les habitants de la maison sont Louis Heyberger (célibataire) et ses soeurs la veuve Rimbert et Françoise Heyberger
Registre de population, 600 MW 18 (1798), 2° arrondissement, 6° section, rue des Hallebardes n° 12, f° 89 (i 56)
Heyberger, Louis, Marchand, 45, Strasbourg
Rimbert, Madleine, veuve, 51
Heyberger, Françoise, sœur, 56
Windin, Marie, Servante, 16

Le marchand Louis Heyberger vend au négociant Charles Jonathan Ott la maison qui lui est échue en partage dans la succession de son père

1813 (25.1.), Strasbourg 10 (56), Not. Zimmer n° 3628
Louis Heyberger marchand
à Charles Jonathan Ott négociant
une maison avec cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 12 d’un côté la maison du Sr Bader négociant, d’autre celle de la succession du Sr Marchal confiseur, derrière maison de Pierre Louis Page marchand chapelier – échu au vendeur par partage entre ses frères et sœurs après que leur père Jean Adam Heyberger l’avait acquis de Jean Baptiste Battincourt négociant et de Marguerite Rondouin à la Chambre des Contrats le 1 décembre 1763
avec la servitude de la communauté de latrines et du cours d’eau au profit de la maison Marchal, ensemble avec les rayons et le comptoir dans la boutique – moyennant 22.000 francs
Enregistrement, acp 121 f° 109-v du 26.1.

Charles Jonathan Ott se marie avec Salomé Gambs qui a épousé en 1808 le fabricant de fleurs Louis Charles Graffenauer
1808 (13.7.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 402, 3678
Contrat de mariage – Sr Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sr Jean Daniel Graffenauer, marchand de rubans avec De Marguerite Elisabeth Redslob, né le 28 avril 1781
Demoiselle Salomé Gambs, fille mineure de feu François Guillaume Gambs, négociant et De Marie Madeleine Redslob, née le 24 octobre 1789
dans la demeure de la future épouse Grandes arcades n° 50
Enregistrement, acp 107 f° 23-v du 14.7.

Inventaire des apports correspondant
1809 (18.9.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 406, 4128
Inventaire des apports de Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs, et de Salomé Gambs, assitée de Jean Jacques Schutz son beau père, commune en biens suivant contrat de mariage dressé le 13 juillet 1808, mariés le 30 juillet de ladite année
la mari : meubles 432 fr, argenterie 96 fr, marchandises 2086 fr, numéraire 3732 fr, créances 184 fr, total 6530 fr, douaire de Marguerite Elisabeth Redslob veuve Graffenauer actuellement épouse de Joseph Ott père marchand Jouaillier 800 fr
la femme : mobilier 1037 fr, or 260 fr, numéraire 1556 fr, total 2853 fr
Enregistrement, acp 113 f° 62-v du 20.9.

Louis Charles Graffenauer meurt en délaissant un fils
1812 (20.6.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 482, 5544
Inventaire de la succession de Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs décédé le 26 janvier 1812 – à la requête de Salomé Gambs la veuve et Philippe Joseph Ott fils bijoutier, mère et tutrice légale et subrogé tuteur de l’enfant mineur Louis Charles issu du défunt – contrat de mariage devant le soussigné notaire le 13 juillet 1808
propres des héritiers, garde robe 309 fr, mobilier 413 fr, argenterie 95 fr, remploi 6002 fr, total 6820 fr, douaire au profit de la veuve 800 fr
propres de la veuve : meubles 1037 fr, or 260 fr, remploi 2500 fr, total 3797 fr
communauté : meubles 735 fr, marchandises 6862 fr, argenterie 121 fr, numéraire 6027 fr, total 13.746 fr, passif 8622 fr, déduction faite 5123 fr
Enregistrement, acp 120 f° 4-v du 22.6.

Fils du bijoutier Joseph Ott, Charles Jonathan Ott épouse Salomé Gambs veuve de Louis Charles Graffenauer
1813 (20.2.), Strasbourg 10 (33), Not. Zimmer n° 500, 5858
Contrat de mariage – Charles Jonathan Ott, négociant à Strasbourg né le 30 octobre 1784 fils de Joseph Ott, bijoutier, et de feue Louise Catherine Fibich
Salomé Gambs veuve de Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs décédé le 26 janvier 1812
Enregistrement, acp 121 f° 153 du 22.2.

Charles Jonathan Ott meurt en 1828 en délaissant une fille

1830 (22.12.), Strasbourg 10 (83), Me Zimmer n° 915
Inventaire de la succession de Charles Jonathan Ott, fabricant de fleurs artificielles décédé le 17 juillet 1828 – à la requête de Salomé Gambs, veuve en premières noces avec enfants de Louis Charles Graffenauer, veuve en secondes noces de Charles Jonathan Ott avec lequel elle était commune en beins suivant contrat de mariage reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 20 février 1813, testaments olographes en date des 20 août 1818 et 22 mai 1828 déposés au rangd es minutes de M° Zimmer le 29 juillet 1828, comme mère et tutrice légale de Mélanie Ott née le 22 novembre 1819 – en présence de Philippe Joseph Ott, bijoutier, subrogé tuteur de ladite mineure
immeuble, une maison avec cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 12 d’un côté la maison du Sr Exel ci devant Bader négociant, d’autre celle du Sr Willmann ci devant succession de Marchal confiseur, derrière ma maison du Sr Lichtenberger ci devant Kopp et Louis Page marchand chapelier – acquis avant son mariage de Louis Heyberger, marchand, par acte reçu Zimmer notaire le 25 janvier 1813 – estimée 16.000 francs
mobilier de la communauté 14.916 fr, récompenses dues à communauté 9422 fr, total 24.338 fr
acp 202 (3 Q 29 917) f° 45 du 28.12. – Les pours du défunt se composenr de la garde robe estimée 150, marchandises 9805, créances 12.000, une maison rue des Hallebardes 16.000
la moitié indivse d’une tuilerie à Wolfisheim et d’un jardin audit lieu 400 fr, la moitié de 15 ares terres au même ban, 120. la moitié de 61 ares 66 ca audit lieu 300, la moitié de 82 ares 89 ca pré même lieu 400, la moitié de 4 pièces de terre pré et vignes ban de Pfulgriesheim 165, total 39.340 fr
Le remploi dû au défunt par la communauté 8572 fr, passif propre 14.713 fr, passif de la communauté 19.500 fr

Mélanie Ott, héritière de son père et signal Gambs usufruitière vendent par adjudication la maison au bijoutier Georges Siegfried

1846 (22. 8.br), Strasbourg 10 (107), Not. Zimmer n° 6322
L’an 1846 le jeudi 22 octobre à Strasbourg à dix heues du matin, Ont comparu 1. D° Salomé Gambs, veuve en premières noces de Mr Louis Charles Graffenauer et en secondes noces de Mr Charles Jonathan Ott, les deux fabricants de fleurs artificielles, 2° Dlle Mélanie Ott, majeure en jouissance de ses droits, sans état, demeurant toutes deux à Strasbourg, la première stipulant en qualité d’usufruitière de partie de l’immeuble ci après désigné et la seconde comme nu-propriétaire de cette portion et de propriétaire unique du restant du même immeuble, lesquelles voulant parvenir à la vente par adjudication publique de l’immeuble ci après désigné ont requis M° Zimmer (de dresser le cahier des charges)
Désignation de l’immeuble. Une maison avec cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des hallebardes N° 12 tenant d’une part à la maison du sieur Couturat ci devant Exel, de l’autre à celle du sieur Anstett, précédemment Willaume, donnant par derrière sur la maison du sieur Bodin ci devant Lichtenberger & Louis Page. Mise à prix 24.000
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépend de la succession de feu ledit Charles Jonathan Ott, qui a laissé pour seule et unique héritière ladite Dlle Ott & propre usufruitière de la moitié de sa succession la première Dame comparante, ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par M° Zimmer soussigné le 22 décembre 1830 et d’un contrat de mariage reçu par M° Georges-Frédéric Zimmer notaire à Strasbourg le 20 février1813. M. Charles Jonathan Ott avait acquis cette maison avant son mariage du sieur Louis Heyberger marchand à Strasbourg par contrat de vente passé devant ledit M° Georges-Frédéric Zimmer le 25 janvier 1813. (…)
portée à la somme de 26.000 francs par le sieur Georges Siegfried, bijoutier demeurant à Strasbourg
Le 31 octobre 1846, porté à la somme de 30.000 francs par ledit Georges Siegfried
(transcrit le 14 novembre 1846 vol. 450 N° 92 et inscrit d’office vol. 454 N° 414)
acp 353 (3 Q 30 068) f° 75, Cahier des charges – acp 354 (3 Q 30 069) f° 10-v, Adjudication

L’orfèvre Georges Siegfried épouse en 1831 Marie Salomé Horn, fille du tonnelier Frédéric Horn
1831 (5.1.), Strasbourg 9 (60), Me Hickel n° 3666
Contrat de mariage – entre Georges Siegfried, garçon orfèvre à Strasbourg, fils de Georges Siegfried, épinglier à Wasselone, et de Catherine Acker sa femme d’une part
et Marie Salomé Horn, fille majeure de Frédéric Horn, tonnelier à Strasbourg, et de Marie Salomé Rhein sa femme les deux décédés audit lieu, d’autre part, ladite Dlle assistée de Henri Chrétien Rhein, ferblantier à Strasbourg et de Marie Madeleine Ziegenhagen sa femme, oncle maternel et tante de la future épouse aussi d’autre part
acp 202 (3 Q 29 917) f° 82-v du 10.1. – portant réserve d’apports et des habillemens et linge pour à chacun, communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, don de survie de la propriété de la succession du prédécédé réductible en cas l’eixtence d’enfant, lequel avantage assuré en cas de onvol à de secondes noces
Le futur se constitue en propre ce qui lui est avenu dans la succession de ses père et mère
Les Sr et D° Rhein constituent en dot à la future épouse un mobilier de 1180 francs, la présente donation est faite avec dispense de rapport

Registre de population 600 MW 341 (1850 sqq) i 9
Siegfried, George, Strasbourg, 6, h. m. orfèvre, luthériens, français (à Str.) de. sa nais,
id. née Horn, Salomé, id. 16, f. m. sa femme, id.
id. Victor, id. 28. 9.br. 33, g, son fils orfèvre, id.
id. Alfred, id. 40, g, son fils orfèvre, id.
id. Victorine, id. 42, sa fille, id.
Gross Marie, 20, servante, id.

La maison revient ensuite en partie à Victorine Emilie Siegfried qui épouse en 1874 Oscar Gerval, directeur économe des hospices civils, et à en partie son frère Victor Siegfried puis à la fille de celui-ci, femme d’Edmond North.

Originaire de Brumath, le juge Edmond North (Jean Jacques Charles Edmond North) épouse en 1890 alors qu’il est en fonction à Illkirch Caroline Marthe Siegfried, fille du négociant (Georges Jules) Victor Siegfried, et de Frédérique Caroline Klipffel

Mariage, Strasbourg (n° 89)
Strassburg den 14. Februar 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Kaiserliche Amtsrichter zu Illkirch-Grafenstaden (Unter-Elsass) Johann Jakob Karl Edmund North, evangelischer Religion, geboren den 18. Juli des Jahres 1857 zu Brumath (Unter-Elsass) wohnhaft zu Straßburg Sohn des Direktors des Aktien-Gesellschafft für Boden und Communal Credit, Dr. juris Johann North und dessen Ehefrau Barbara Caroline Christoffel, beide wohnhaft zu Strassburg, 2. die gewerblose Caroline Martha Siefgried, evangelischer Religion, geboren den 11. September des Jahres 1866 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des Rentners Georg Julius Victor Siefgried, wohnhaft zu Strassburg und dessen verstorbenen Friderika Caroline Klipffel, zuletzt wohnhaft zu Straßburg (i 89)

La propriété est inscrite à partir de l’exercice 1917 au nom de Joseph Wittersheim.
Originaire d’Epfig où son père est cultivateur, le coiffeur Joseph Wittersheim épouse en 1914 Marie Antoinette Fochem, native de Molsheim et habitant à Paris.

Mariage, Strasbourg (n° 1191)
Strassburg am 20. Oktober 1910. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Damenfriseur Joseph Wittersheim, katholischer Religion geboren am 15. Oktober des Jahres 1877 zu Epfig (Unter-Elsass) wohnhaft in Straßburg Spießgasse 44, Sohn des Landwirts Ignatz Wittersheim und seiner Ehefrau Viktorine gebornen Ackermann,
Maria Antoinette Fochem, ohne Beruf, katholischer Religion geboren am 1. Juni 1879 zu Molsheim (Unter-Elsass) wohnhaft in Angers (Frankreich) rue de l’Esvière, Tochter des Rentners Robert Fochem, wohnhaft in Strassburg und seiner verstorbenen Ehefrau Rosalie Augustine gebornen Fritz zuletzt wohnhaft in Molsheim (i 7)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.