7, place Saint-Etienne


Place Saint-Etienne n° 7 – VI 66 (Blondel), O 419 puis section 25 parcelle 38 (cadastre)

Maison zum Himmelreich (au Royaume des cieux)
Maître d’ouvrage, Georges Michel Müller, maître maçon (1753 et 1774)

Saint-Etienne 7 (mars 2015)Saint-Etienne 7 (balcon, mars 2015)
La maison construite en 1753 est celle de droite (parementée en grès)
celle construite en 1773 est à gauche (crépie)
Balcon (mars 2013)

1725 Saint-Etienne 7

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve de Michel Haan. Elle a un encorbellement de trente pieds de long qui correspondent à la longueur de la façade. Suite à des hypothèques, elle revient au protonotaire de Molsheim Jean Will (1639). Son nom de Zum Himmelreich (au Royaume des cieux) apparaît pour la dernière fois dans les actes en 1639.
La maison a une entrée vers la place Saint-Etienne et une autre dans la rue du Ciel. Le remueur de grains Jean Georges Merckel acquiert en 1692 le jardin qui se trouve entre sa propriété et l’entrée de la rue du Ciel. Jean Wittmann qui exploite l’auberge à l’Oison d’or, située en face à l’angle de la rue des Pucelles, se réserve le jardin quand il revend la maison en 1706 au fabricant de compas Christophe Pesch. Huissier auprès du Directoire de la noblesse, le propriétaire suivant, Jean Martin Wiessner loue en 1730 une partie de la maison à l’huilier Raoul Lobstein qui est autorisé à y établir son huilerie. Sur le plan-relief de 1725, les deux maisons qui forment le bâtiment actuel sont les deux de droite qui donnent sur la place. Le jardin au nord (sur la droite) n’est pas encore bâti. Il y a un bâtiment latéral de chaque côté de la cour, celui au nord étant plus étroit que celui au sud (Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt).
Après qu’elle a appartenu au noble Jean Régnard de Dettlingen (1731-1742) qui fait agrandir les fenêtres de l’encorbellement, le maître maçon Georges Michel Müller l’acquiert en 1742. Il fait construire le bâtiment actuel en 1753. Il est alors autorisé à poser un balcon à condition de supprimer l’ancien encorbellement. Le propriétaire de la maison à l’entrée de la rue des Pucelles prétend que Georges Michel Müller aurait anticipé sur le communal, ce qui est infirmé par les experts nommés à cet effet. Le maître maçon construit pour son propre compte un bâtiment à deux étages séparés par des bandeaux et à balcon pourvu d’une ferronnerie. Les baies moulurées sont en anse de panier au rez-de-chaussée, en arc segmentaire aux étages. Elles comportent deux séries de quatre mascarons, les Quatre moments de la journée et les Allégories des arts (voir Les Mascarons de Strasbourg de Brigitte Parent). Georges Michel Müller fait des travaux dans sa maison en 1759. Il achète en 1773 la maison voisine qu’il réunit à la sienne en la reconstruisant de manière à ce qu’elle soit symétrique à l’ancienne, la principale différence étant que le parement de grès est remplacé par un crépi. Il rend en décembre 1774 aux préposés aux feux un rapport sur les transformations qu’il a faites.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 77 (Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée et deux étages bons en maçonnerie et un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur la place se trouve à gauche du repère (s) : d’abord l’ancienne maison (à parement de grès) plus la maison plus récente. On constate ici une des limites du dessin puisqu’il manque une travée à la première maison (trois fenêtres représentées au lieu de quatre). La différence de toiture se retrouve aujourd’hui, deux niveaux de greniers pour l’une, un niveau de greniers pour l’autre maison. La façade vers la rue du Ciel est la première maison après le repère (o), elle comprend une porte puis deux fenêtres (aujourd’hui soupiraux) au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des deux étages, un étage mansardé et un niveau de greniers. La cour (Z) sépare les deux bâtiments, (3-4) est l’arrière du bâtiment place Saint-Etienne, (1-2) celui du bâtiment rue du Ciel, (2-3) est le bâtiment du côté nord de la cour, (4-1) les murs de la propriété voisine au sud.

7 Cour ZCiel 4 (avril 2015)
Cour Z – Façade rue du Ciel

La maison revient au gendre de Georges Michel Müller, le docteur en médecine Georges Adolphe Ostertag. Les propriétaires suivants sont un professeur puis inspecteur d’académie, un agent d’assurances puis (1891-1926) Oscar Gerval, directeur de l’hôpital civil, qui fait remplacer en 1891 les huit fenêtres des mansardes par de plus grandes. La porte à l’extrémité gauche est transformée un temps en fenêtre (1899-1906). Oscar Gerval fait construire en 1900 une galerie vitrée pour relier le premier et le deuxième étage des bâtiments avant et arrière. Le relieur Ernest Valenta s’installe en 1926 au rez-de-chaussée qu’il transforme en faisant abattre le mur central. Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien du 11 août 1944.

Plan 1900 (954 W 90)Elévation 1900 (954 W 90)
Plan des bâtiments et élévation du bâtiment nord (1900, construction de la galerie, dossier de la Police du Bâtiment)

mars 2015, octobre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Michel Haan
1639* adj Georges Will, notaire à Molsheim – catholiques
1650* h Jean Will, notaire à Molsheim, et Brigitte – catholiques
1670* h Jean Michel Oberlin, secrétaire municipal de Benfeld, et (1650) Marie Will – catholiques (copropriétaire pour un tiers)
1682 v Jean Georges Merckel, remueur de grains, et (1671) Anne Dorothée Acker – luthériens
1706 v Jean Wittmann, aubergiste à l’Oison d’or, et (1682) Anne Catherine Gleich puis (1696) Marie Ursule Wolffender, veuve de Jean Jacques Feigler, aubergiste à l’Oison d’or – luthériens
1706 v Christophe Pesch, fabricant de compas, et Esther Couppé – réformés
1708 v Jean Martin Weissner, aubergiste puis huissier au Directoire de la Noblesse, et (1694) Marie Françoise Hügel – catholiques
1731 adj Jean Sébastien Gambs, consul, et (1683) Susanne Richshoffer veuve de Jean Jacques Brackenhoffer – luthériens
1731 v Jean Régnard de Dettlingen, noble, et (1719) Jeanne Dorothée d’Oberkirch puis (1737) Philippine Eléonore de Glaubitz – luthériens
1742 v Georges Michel Müller, maître maçon, et (1737) Marie Françoise Schissler, puis (1754) Marie Catherine Meltzheim – catholiques
1790 h Georges Adolphe Ostertag, docteur en médecine, et (1767) Marie Salomé Müller – catholiques
1806 h Charles Six, ingénieur des Ponts et Chaussées, veuf de Joséphine Kentzinger, et (1796) Marie Salomée Ostertag
1825 v Jean Baptiste Antoine Martner, receveur de l’enregistrement et des domaines
1832 v Pierre Hullin, professeur puis inspecteur d’Académie, et (1796) Susanne Elisabethe Brühlen
Pierre Hervé, professeur, et (1819) Elisabeth Hullin, seuls propriétaires à partir de 1851
1853 v Théodore Alexandre Klose, négociant puis agent d’assurances, et (1836) Caroline Sophie Mathilde Sengenwald
1892* v Oscar Gerval, directeur économe des hospices civils, et (1865) Emilie Caroline Roth puis (1874) Victorine Emilie Siegfried
1927* Henri Braun
1932* Ernest Valenta, relieur

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 000 livres en 1742, 1 000 livres en 1752, 1 500 livres en 1778

(1765, Liste Blondel) VI 66, au Sr Müller
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Müller, 8 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 419, Hervé, Pierre, professeur place St Etienne 7 – maison, sol – 2,85 are

Locations

1619, Conrad Schlessinger
1730, Raoul Lobstein, huilier
1760, Jean Chrétien Drechsler, avocat au Conseil souverain d’Alsace
1809, Jean Pierre Kurtz, facteur de la poste aux lettres, et (1799) Marguerite Dorothée Glock
1845, André Jacques Hamelin, industriel, et (1828) Louise Jeannette Pauline Franck

Livres des communaux

La veuve du receveur Michel Haan règle 3 sols 8 deniers pour sa maison place Saint-Elisabeth face à la Vierge, à savoir un encorbellement (30 pieds de long, saillie de deux pieds un pouce), deux marches (3 pieds ½ de long, 3 pieds ½ de saillie)

(Sanct Stephans Plan)
Michael Hanen des Schaffners Wittib hatt daselbsten beÿ der Jungfrawen Vor Irem Hauß, Oben ein Vsstoß 30 schu lang, Vnd zween schu i Zoll herauß, Mehr zwo Staffeln 3 ½ schu lang und 3 ½ schu breÿt herauß, Soll, Bessert für das Niessen iii ß viii d

Préposés aux affaires foncières (Bauherren)

1732 – Préposés aux affaires foncières (VII 1395)
Le charpentier Michel Braun est autorisé, au nom de Chrétien Régnard de Dettlingen, à agrandir les fenêtres qui se trouvent sur l’encorbellement

(f° 39) Dienstags den 29. Aprilis 1732. Jr. Christian Reinh: von Dettling – Meister Michel Braun der Zimmermann erscheinet im Nahmen Jr Christian Reinhard Von Dettling Mgh. umb erlaubnus bittend in dem Überhang seines Ohnlängst erkaufften Haußes auf St. Stephans plan, Größere fenster Zu machen. Erkannt, Willfahrt.

1753 – Préposés aux affaires foncières (VII 1405)
Georges Michel Müller est autorisé à mettre un balcon à la maison qu’il est en train de construire à condition de supprimer l’ancien encorbellement

(f° 101) Georg Michael Müller – H. Georg Michael Müller der Maurermeister bittet um erlaubnus, einen 13. schuhe Lang und 3. schuhe breiten Balcon an sein auß am Stephansplan, so er neü bauet, Zumachen, worgegen er den daran befindlichen Überhang Hinweg zuthun erbietig. Erkannt, auf dieße Condition Willfahrt

La voisine au nord (à l’entrée de la rue des Pucelles) se plaint que Georges Michel Müller a anticipé sur le communal en reconstruisant sa maison, ce qui lui porte préjudice en lui cachant le jour et la vue, et qu’il a pratiqué des ouvertures vers sa propriété. Georges Michel Müller répond qu’il a construit sur les anciennes fondations et qu’il y avait déjà des fenêtres, quoique plus petites, du côté de sa voisine. Le conseil nomme des experts qui concluent, dans un rapport joint, qu’ils n’ont pas trouvé d’indice que Georges Michel Müller aurait anticipé sur le communal.

(f° 128-v) Georg Michael Müller, Mad. Lousteau – An Hn Georg Michael Müller des Maurers neu bauenden Hauß am Stephansplan, Zu anfang der Jungfrauengaß, wieder welchen Mad. Lousteau Klaget, daß er an dem Eck der Jungfrauengaß auf das allmend Vorgefahren und jhrem darneben Liegenden Hauß, Vieles Liecht und prospect genommen, auch in den giebel gegen jhrem auß zweÿ fenster gemacht, wordurch Man alles in jhrem Hauß sehen Könne. Müller behaubtet, er wäre beÿ seiner alten gerechtigkeit geblieben, und im geringsten nicht darüber gegangen. Hätte auch Zuvor schon fenster wiewohl etwas Kleinere in dem giebel gehabt, worzu er genugsam berechtiget zu seÿn Vermeinet, weilen es seine eigene Maur ist. Worauf beÿden Theilen Zugesprochen worden, sich gütlich miteinander Zuvergleichen
(f° 132) Mad. de Lousteau Ca. Georg Michael Müller – Herr Lict. Jacob Michels advocat und procurator beÿ E. E. Kleinen Rath, mandatario noe. Mad. de Lousteau, Mons. de Lousteau Brigadier des armées du Roy Eheliebsten Klägerin Ca. Georg Michael Müller den Maurermeister beklagten, bittet um nochmahligen augenschein an des beklagten neubauenden Hauß am Stephansplan beÿ der Jungfrauen gaß, und auffgrabung deßen fundamenten, um durch besichtigung der alten fundamenten erweißlich Zumachen, daß beklagter zum schaden und nachtheil jhr der Klägerin daran stoßenden Haußes an besagter Jungfrauen gaß, über seine alte fundamenten und Gerechtigkeit auf das allmend Vorgefahren und jhrem Hauß, Vieles Liecht und prospect genommen, Welches Sie auch durch Zeügen Zuerweißen erbietig. Beklagter Consentiret in den begehrten augenschein, behaubtet hingegen, daß er im geringsten nicht auf das allmendt anticipiret, noch über seine alte fundamenten und gerechtigkeit Vorgefahren, wie die noch stehende Alte Mauren und bögen in dem Keller an welchen nichts geändert worden, genugsam bezeügen werden und er ebenfalls wo es nöthig, durch zeügen beweißen will. Erkannt, solle der Augenschein eingenommen und in gegenwart deren sowohl Von seithen der Statt, als des Partheÿen ernennenden Experten, auf die fundamenten gegraben, allenfalls auch beÿder Partheÿen producirende Zeügen abgehört werden, und auf der Experten abstattende relation und der Zeügen außsag, ergehen was rechtens.
– Den 14. Septembris 1753 (f° 133) Mad. de Lousteau Ca. Georg Michael Müller – Zufolg Erkanntnus Vom 11.t huius ernennte Herr Lict. Jacob Michels mandatario noe. Mad. de Lousteau Zu jhrem Experten, Johann Christoph Schneider den Maurermeister und Georg Michael Müller, Zacharias Maÿ den Maurermeister, denen H. Samuel Werner der Werckmeister der Statt Maurhoffs im Nahmen der Statt Zugegeben worden, welche auf beschehene Citation allhier erschienen und Nachdeme jhnen der bescheid Vom 11.t huius Vorgeleßen worden, in der Partheÿen gegenwart, und Zwar noe Mad. de Lousteau, Hn. Jean Baptiste Henry jhres schaffners den Eÿd abgelegt, daß Sie treülich und Ohnpartheÿisch, Keinen theil zu Lieb noch zu Leÿd, die jhnen auffgetragene besichtigung Vornehmen, und jhre relation auch treülich abstatten sollen.
(f° 133-v) Mad. de Lousteau Ca. Georg Michael Müller – Mad. de Lousteau und Georg Michael Müller Experten lieffern wegen eingenommenen Augenscheins an Müllers Hauß am Stephansplan, jhre schrifftiche relation ein, welche abgeleßen und denen Partheÿen zu Communiciren, Erkannt worden.
(feuille jointe) Dem nach auff befehl derer hoch und Wohl verordneten Herrn den Oberbauherren, haben wier unterschriebene Experten nach abgelegten jurament uns den 14.ten Septembris 1753 Auff den St. Stephans plan verfüget um das Neue gebäu zu Examiniren, welches herr Müller der Maurer Meister, alda auff gebauen, in Maßen Madame lusdos, klagent vor gebracht das herr Müller mit seinem Neuen gebäu, zu weidt auff den allment gebauen habe, da durch Madame lusdos der prospect seÿe benommen worden, da wier nun das locale Examiniret, haben wier an dem Eck von des herrn Müllers gebäude welches auff die jungfrauen gaß stoßet, hinunder gegraben bis wir den fuß des fundamentes da sich dan dasselbe befunden auff 10 schu 9 zoll tieff, und 2 schu 9 zoll dick, ferner haben wier uns in den keller verfügt und die beÿden gewölber Examiniret, welche ihr haupt gegen der vörderer facade Maur machen, und nach der abbrechung des alten gebäutes stehen geblieben da dan annoch sicht baar etliche gewölb stein, welche von dem alten gewölb um 3 zoll mit in die kellermaur verbunden seÿn, wie in gleichem sich auch befindet ein alter Mauer stein in der Kellerscheidt maur, welcher ebenfals in das neue fundament beÿ 5 zoll hin ein verbunden ist, nach dießen haben wier die Maur dicke von der Rede chossé gemeßen, welche sich befunden auff 2 schu 1 zoll im grundt die ver zierrung oder Zocclen aber hatten einen vorsprung von 2 zoll, wan nun dieß obbemeldte Maur dicke von 2 schu 1 zoll und der vorsprung von 3 zoll zusammen gerechnet werden, Welches zusammen macht 2 schu 7 zoll, und von dem alten oberwenden stein, welcher um 5 Zoll in dem Neuen fundament mit verbunden ist hinaus gemeßen wirdt, so kombt die obbemeldte Dicke des Neuen fundaments der 2 schu 9 zoll wieder herauß, woraus zu sehen das herr Müller den absatz von 5 zoll gegen sich genommen hatt weillen wier beÿ auff grabung beÿ der seÿten ausser halb der facade maur, keinen absatz gefunden haben derro wegen wier nach über Legung vor hero gehenden umständten nicht sehen können, wie und auff was vor art herr Müller von dem allmendt hätte andicibiren können, in ansehung wier das vor her gehende alte fundament nie mahlen die dicke des selben gesehen haben, noch viel weniger beÿ ausgrabung einige merck mahlen finden können welche uns mehrere er Leiderung hätte geben können, und das dießes unßere wahre Meinung seÿe, haben wier gegen wärdiche Proceverbal eigen händig unterschrieben so geschegen straßburg den 15.ten Septembris 1753, [unterzeichnet] Johann Zacharias Meÿe, Joh: Christoph Schneuder, Werner Werckmeister

1774 – Préposés aux affaires foncières (VII 1416)
Georges Michel Müller est autorisé à repeindre sa maison place Saint-Etienne

(f° 58) Dienstags den 17. Maji 1774. H. Rathh. Joh. Michael Müller, maurer – H. Rathh. Müller, der Maurer bittet ihme zu erlauben seine behausung au quartier St Nicolas abzubrechen und auf dem alten fundament wieder neu aufzubauen. Erkannt, Bedacht, Seÿe anvorderistens durch H. Bau Inspectorem einen Plan über das dasige Allignement zu verfertigen.
Idem bittet Ihme zu erlauben seine zweÿ auf dem Stephans Plan gelegene häuser anzustreichen. Erkannt, Willfahrt.

Protocole des Quinze

1759, Protocole des Quinze (2 R 171)
Les Quinze autorisent Georges Michel Müller à employer douze compagnons en sus du nombre ordinaire (soit six) pour les travaux à faire dans sa propre maison et dans celle de l’aubergiste Marchand

(p. 169) Sambstags den 7. Aprilis) Ctra Maurer – Fuchs nôe. H Georg Michael Müller des b. und maurers allhier Ctra E. E. handwercks der maurer und Steinhauer Hn obermeister pplis. hat zu erbauung seiner Eigenen behaußung als auch für die M Marchand dem aubergisten zwölff gesellen über die ordinari Zahl nöthig, bitt dahero ihme derßelbe in gnaden Zu erlauben. Past. dießer hat wieder gegenwärtiges begehren nichts einzuwenden, sondern setzet solches zu mghh. Erkandt willfahrt so lang dieße zweÿ gebäu wären.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Georges Michel Müller rapporte lui-même aux préposés les changements qu’il fait dans sa maison place Saint-Etienne. Il met un fourneau dans le poêle du rez-de-chaussée vers la place, un âtre dans la cuisine à côté, des cheminées à la française dans deux chambres au premier et deux au deuxième étage, tous les toyaux étant à distance des pièces en bois

Georg Michel Müller. 338
(p. 338) Donnerstags den 22.ten Decembris 1774. – H. Rathh. Georg Michael Müller der Maurer meister will in seiner auf dem Stephansplan gelegenen behausung au rez de chaussée rechter hand am eingang gegen dem platz eine Stube mit einem ofen machen, daneben eine Kuche mit Herd und Camin schoß, das ofen rohr in den Caminschoß hinein geführt, das Camin rohr theils am steinern gäbel, theils ane der feur maur hinauf, vom allem holtz entfernt.
ferner in den ersten und Zweÿten stock jedes mahl Zweÿ Cammern gegen dem platz mit frantzösischen Caminern auf gewölbern wohl versehen setzen die rohr am steinern gäbel hinauf, von allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt. Mr Müller selbst.

Description de la maison

  • 1697 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière, des galeries latérales, une petite cour, un bûcher et une écurie

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 4° arrondissement ou Canton est – Place St. Etienne

nouveau N° / ancien N° : 13 / 7
Six
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 151 case 3

Hervé, Pierre, profeseur et Hullin, Pierre, place St Etienne
Klose, Théodore Alexandre, place St Etienne N° 7 (subst. pr. 1854)

O 419, maison, sol, place St Etienne 7
Contenance : 2,85
Revenu total : 397,48 (396 et 1,48)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 53 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 110 case 1

Klose, Théodore Alexandre
1887/88 Klose Theodor Alexander Wwe Caroline Sophie geb. Sengenwald
1892/93 Gerval Oskar, Direktor des Bürgerspitals

O 419, maison, sol,
Contenance : 2,85
Revenu total : 397,48 (396 et 1,48)
Folio de provenance : (151)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 53
fenêtres du 3° et au-dessus : 18

Cadastre allemand, registre 30 p. 328 case 7

Parcelle, section 25, n° 38 – autrefois O 419
Canton : Himmelreichgässchen und Stephansplan Hs. N° 4 u. 7 – Place St Etienne
(zu St Stephans Plan 5)
Désignation : Hf Whs u. Whs e. T. – sol, maison (partie)
e. n. a. T. (Skizze N 2, Ab. Erdgeschoss, Skizze)
Contenance : 2,81 – 1,65
Revenu : 3100 – 3400
Remarques : 1923 ab. S 335 F. 8, 3
Skizze 50

(Propriétaire), compte 442
Gerval Oskar
1927 Braun Henri et son épouse née Levy
1932 Valenta Ernest relieur et son épouse
(4119)

(Partie indivise)

(Propriétaire), compte 1300
Weber Theodor Christian u. Miteigenth.
1925 Rentz Max rentier veuve née Weber et cohéritiers
1926 Weber Louise Elise pour 19/126 et copropriétaires
1929 Weber Louise Elise pour 19/504 et copropriétaires
1940 Weber Henri Edouard ingenieur
(4217)

(Propriétaire), compte 1239
Troesch Karl
(4074)

Cadastre allemand, registre 30 p. 385 case 4

Parcelle, section 25, n° 108/38 – autrefois
Canton : Rue du Ciel N° 4 – Himmelreichgässchen
Désignation : sol, maison
Contenance : 1,16
Revenu :
Remarques : 1923 Zug. S. 328 F. 7

(Propriétaire), compte 442

Cadastre allemand, registre 30 p. 385 case 6

Parcelle, section 25, n° 38/1009 – autrefois
Canton : Place Saint Etienne 7
Désignation : maison (partie), croq. 50
Contenance : voir tab. 442
Revenu :
Remarques : 1923 Zug. S. 328 F. 7

(Propriétaire), compte 1300

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 570
Maison Muller : façade et toiture (Inv. MH, 24 octobre 1929)

En 1753, le maître maçon Georges Michel Muller dont le nom est lié à plusieurs constructions de l’époque établit ici sa propre demeure.
En dépit de sa datation, la façade sur la place, entièrement parementée de grès rose, reste dans les limites d’un style Régence peu perméable aux débordements de la rocaille. Des bandeaux séparent les trois étages aux baies très moulurées, celles du rez-de-chaussée dont le portail (à droite) en anse de panier, les autres en arc segmentaire. Des mascarons à visages féminins interrompent les linteaux des fenêtres des quatre travées. A l’étage noble, ils symbolisent les Arts, architecture, musique, peinture.
Dans le balcon en ferronnerie desservant les travées médianes de l’étage noble, les incurvations de la rocaille s’insinuent mais avec beaucoup de retenue.
A une époque plus récente, on a reproduit cette élévation à gauche, symétriquement par rapport à l’axe central du chaînage. La partition est en tout point analogue de même que l’iconographie. Seule différence notable, le crépi du mur remplace la pierre de taille.

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, (194) Rue Place St Etienne
(maison n°) 7

Prop. Ostertag, Adolphe, medecin – Maçons

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 194 Place St Etienne (p 285)
(maison n°) 7

Pro. Ostertag, Adolphe, Medecin – Maçons

Registres de population

(1795) 7° section, Place Etienne N° 7 (registre 600 MW 7) – légende

M. Salomé Ostertag, 49, Veuve, Strasb.
M. Louise Ostertag, 21, fille, id.
M. Françoise Ostertag, 17, fille, id.
Jos: Pascal Ostertag, 13, fils, id.
Charlotte Viron, 22, Servante, Belfort, 1782
Madeleine Rusin, 60, Servante, Gresswiller, 1766

Registres de population

(1798) 4° Arrondissement, VII° Section, Place Etienne N° 7 (registre 600 MW 19)

Ostertag, Salomé, veuve Rentiere née Müller, 50, Strasbourg
Ostertag, Louise, fille, 24, Strasbourg
Ostertag, Françoise, fille, 19, Strasbourg
Ostertag, Pascal, fils, 19, Strasbourg
Ostertag, Alexandre, fils, 12, Strasbourg
Matt, Marguerite, Cuisiniere, 60, Litzelhause
Gellinger Mrie. Anne, Servante, 21*, Molsheim – dep. 3 mois
(7)
Gerbet, Louis, Chef de bataillon, Paris – E. le 29 plus. 7
Goujac*, sapeur, Paris – id.
Gauthier, Domestique, St Claude – id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Stephansplan (S. 176)

(Haus Nr) 7.
Gassert, Pförtnerin. 0
Gummiwaren-Niederlage v. Peter, Frankfurt a. M. 0
Kremer, Geschäftsführer. 0
Gerval, Hosp.-Dir. a. D. E 01
von Bodungen, Forstmeisters-Wwe. 2
v. Bodungen, Hofdame. 2
Bauer, Rentnerin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 90) 1887-1993

Oscar Gerval, directeur de l’hôpital civil et propriétaire de la maison, fait remplacer en 1891 les huit fenêtres des mansardes par de plus grandes. L’intérieur du bâtiment est rénové par la même occasion. Il fait transformer en 1899 la porte à l’extrémité gauche par une fenêtre puis fait remettre la porte en place en 1906. Après un premier refus, Oscar Gerval est autorisé à installer en 1900 une petite galerie vitrée entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière au premier et au deuxième étage, ce qui évite de traverser le couloir pour se rendre à la cuisine et aux cabinets d’aisance. Le relieur Ernest Valenta s’installe au rez-de-chaussée en 1926. Il transforme le rez-de-chaussée en faisant abattre le mur central. Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Successeur d’Ernest Valenta, Claude Lichti occupe les mêmes locaux en 1979.

Sommaire
  • 1887 – Le Police du Bâtiment notifie la veuve Klose, domiciliée sur place, de faire ravaler la façade. On lui accorde verbalement un an de délai – La veuve Louis Greiner (20 rue du Jeu-des-Enfants) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation de réparer le crépi et de peindre la façade des maisons 7, place Saint-Etienne et 4, rue du Ciel bien que celle rue du Ciel soit en avant de l’alignement légal – Travaux terminés, juin 1888
  • 1891 – L’entrepreneur Schoop et Mayer demande au nom du propriétaire Gerval, directeur de l’hôpital, l’autorisation de remplacer les fenêtres des mansardes par de plus grandes et de remplacer les tuiles par des ardoises – Autorisation – La Police du Bâtiment note que les travaux s’étendent à la cheminée et aux cabinets d’aisance au deuxième étage de la maison arrière – Les huit fenêtres des mansardes sont terminées, les peintres et les tapissiers travaillent à l’intérieur de la maison (septembre 1891). Toutes les réparations sont terminées, les deuxième et troisième étages sont occupés mais pas le premier (novembre 1891) – Dessin sur calque (ancienne et nouvelle fenêtre), profil – Quittance pour l’agrandissement des fenêtres, un raccord aux canalisations
  • 1891 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Gerval l’autorisation de faire une prise pour environ 40 becs – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1892.
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de se conformer au nouveau règlement en modifiant les deux soupiraux qui s’ouvrent vers la voie publique au 4, rue du Ciel – Travaux terminés, décembre 1896
    Idem pour six volets au bâtiment 7, place Saint-Etienne. Le propriétaire objecte qu’on ne peut ouvrir les volets que de l’extérieur puisqu’ils sont tenus ouverts par une barre. La Police du Bâtiment rejette l’objection. Le dossier est classé en 1898.
  • 1899 – O. Gerval, domicilié 3, place de l’Hôpital, demande l’autorisation de transformer la porte A en fenêtre B – Autorisation – Travaux terminés, août 1899 – Dessin
  • 1900 – Le propriétaire demande l’autorisation d’installer une galerie vitrée entre le bâtiment avant et le bâtiment arrière aux premier et deuxième étage, ce qui éviterait de traverser le couloir pour se rendre à la cuisine et aux cabinets d’aisance. La Police du Bâtiment refuse parce que la cour deviendrait plus étroite. Elle accepte après un entretien avec le propriétaire – Autorisation – Travaux terminés, septembre – Plan et dessins
  • 1900 – Le maître maçon Jacques Waffenschmidt (29, rue du Marais Vert) demande l’autorisation de réparer le crépi des maisons 7 et 13, place Saint-Etienne – Travaux terminés, octobre 1900
  • 1902 – Rapport d’un agent de police. Le cordonnier Conrad a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Autorisation
  • 1906 – O. Gerval demande l’autorisation de transformer la fenêtre A en porte – Autorisation – Travaux terminés, décembre 1906 – Dessin estampillé par l’entrepreneur Mayer, successeur de Schoop et Mayer (transformation inverse de celle de 1899, il n’y a pas de soupirail au-dessous de la fenêtre à transformer)
  • 1910 – L’entrepreneur Sigel Frères (26, rue des Juifs) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Travaux terminés, mai
  • 1905 – Note de la Police du Bâtiment. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1915 – Commission des logements militaires, rien à signaler. Propriétaire, Gerval, domicilié sur place)
  • 1926 – La Manufacture de reliures modernes, Ernest Valenta (propriétaires, E. Valenta et L. Bader) demande l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée – Travaux terminés, avril 1926 – Le mur de séparation au milieu de la façade (entre les deux anciennes maisons) est remplacé par des fers scellés dans la maçonnerie
  • 1941 – La Police du Bâtiment demande à E. Valenta de supprimer une enseigne sur verre
    1941 – E. Valenta se plaint que le crépi de la maison Halter voisine tombe dans la gouttière et dans la cour. Note de 1943, les ravalements sont désormais interdits
  • 1945 – Le bâtiment est légèrement endommagé lors du bombardement aérien du 11 août 1944. Certificat de sinistré pour un colis au bénéfice de Berthe Klose
  • 1946 – Ernest Valenta demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées – Dessin de la façade, maquette des lettres – Accord de l’inspecteur des Beaux-Arts – Travaux terminés, octobre
  • 1968 – La Police du Bâtiment demande à Ernest Valenta de faire ravaler les façades 7, place Saint-Etienne et 4, rue du Ciel – Lettre de H. E. Weber Kiener qui suggère de réparer les façades sur cour – Gérant de l’immeuble, le conseiller judiciaire André Gnirs informe en mai 1969 que Mme Bastian, propriétaire, a commandé les travaux – Mmes Valenta et Bastian sont autorisées à poser des échafaudages sur la voie publique – La Police du Bâtiment constate en juillet 1969 que la façade rue du Ciel a été ravalée mais pas celle place Saint-Etienne – André Gnirs répond en octobre 1970 que le ravalement n’est pas possible tant que l’architecte des bâtiments de France n’a pas répondu aux différents courriers. L’entrepreneur F. Stammler (5, rue du Cerf) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, juillet 1971
  • 1979 – Claude Lichti (Reliures Valenta) demande l’appui de la Police du Bâtiment pour pouvoir faire des travaux dans les locaux dont il est locataire. Courriers joints, lettres au gérant concernant un mur humide et un plafond fissuré – L’inspecteur municipal de la salubrité se rend sur place et rédige un rapport dans lequel il suggère au locataire de prendre contact avec son assureur et éventuellement avec un expert. Les services municipaux estiment qu’il ne leur appartient pas d’intervenir
  • 1988 – La Police du Bâtiment constate que le magasin Farfouilles a posé une enseigne sans autorisation. L’enseigne est retirée
  • 1993 – L’administrateur de biens Lambs demande des formulaires pour obtenir une subvention lors du remplacement des volets 7, place Saint-Etienne. La Police du Bâtiment répond que seuls les ravalements peuvent faire l’objet de subventions.

Relevé d’actes

Loup Haan (Wolffgang Haan) hypothèque au profit du boulanger Conrad Mohr le quart qui lui revient dans la maison sise place Saint-Etienne face à l’auberge à la Vierge. En marge, quittance remise par les héritiers Mollinger en 1664 aux héritiers de Jean Will, protonotaire de Molsheim

1608 (xxiiij.ten Martÿ), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 151
(Inchoatum in Proth. fol: 131.) Erschienen h. Wolff haan burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vnnd Inn gegenwertig kheit des Ehrenhafft. Cunradt Mohren des Beck. burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen, das sie demselbig. schuldig sige 100 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Einen Vierdtentheil, Ime dem Bekhenner für vngetheilt gebürend Vonn vnd Ane Hauß, hoffestatt, höfflin vnd hind.hauß mit Allen Ihren gebeuen & geleg. Inn d. Statt Straßburg, vff Sant Steffans Plan, geg. der herberg Zur Jungfr. über einsit neb. Steffan Vessur des goldtschmÿdts erb. vnd Ad.sit neb, Annen Osterin wÿland Andreß Brand. selig. witwe, hind. Inn das himmel gäßlin stoßend, Dauon gnd xj ß d bod. Zinß dem werck vnser Fr Münster Alhie, Sunst ledig vnd eÿg, daran die übrige dreÿ Vierdte theil sein des Bekhenners geschwüsterd. für vngetheilt zugestendig
[in margine :] vff 26. Martÿ 1614. hatt h. hannß Ansorg Als vogt h. Cunradt Breüning selig. Khind. als possessoris des vndpfandts dem herin gemelt. Cunrad Mohren als gloubig. vnd anteriorum seiner hauptsumm halben (…)
[in margine :] Erschienen h. Johann Adam Goll U.I.Dd. alß weÿl. H. Doctorandi Ernst Friderich Mollingers seel. mitler Ehe Kind. Vogt, ferners h. Johann Ursinus U.I. Ddus alß Ehevogt Dorotheæ Mollingerin, Mehr hr. Ernst Friderich Molling. für sich selbsten Und dann H. Johann Marcellus Schenck Schaffner Zu Allenheilig. alß Mollingerisch letzter Ehe Kinder Vogt haben in gegensein H Erasmi Knörrers im nahmen weÿl. H Johann Willen geweßenen Proto Notarÿ Zu Molßheim seel. Erben (nachtrag), Acht. 11. aug. a° 1664.

Wolffgang Haan loue en son nom et en celui de ses frères et sœurs une partie de la maison à Conrad Schlessinger

1619 (ut spâ [ij. Augusti]), Chancellerie, vol. 436 f° 417-v
(Inchoat. in Prot. fol. 304.) Erschienen herr Cunradt Schlessinger burger Zu Straßburg
hat bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Wolffgang haanen burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen,
das er Ihme d vonn & dreÿ Jahrlang nach einander volgend so vff Michaelis Jetz nechstkünfftig Angehen sollen vnd niht fürbaß Inn sein Wolffgang haanen vnd seiner geschwüsterigen behaußung Inn der St. Straßburg vffm Sanct Steffans plan gelegen nachgeschriebene vnderschiedliche gemach entlehnet hetten für vnd vmb einen Jährlich. Zinß benantlich 14 pfund pfenning Straßburger (…)
Vnd seind diß die entlehnte gemachen dauon oben meldung bescheht, Nemblich, der underste frucht Kasten,
Item die Kammer vff demselbigen Kasten,
Item der Oberste gang soll gemein sein, dem verlÿher vnd entlehner Zu vffhenckung vnd truckung Ihres gethüchs
Item die große Kammer vnder gemeltem frucht Kasten
Item vff dem mitler boden die stub, stub Kammer vnd Kuchen darneben sampt dem hauß öhr, dadurch dem Verleÿher vnd den seinigen der notturfftige durchgang Zu seinen gemachen nicht solte verspert noch benommen werden, Wie Auch dem entlehner die hinderste thun*,
Item Im hoff ein geraaumen platz Zum holtz ein Zulegen,
Item die Badtstub hatt er Auch neben dem Verlÿher nach gelegenheit ein zu hitzen und Zu gebrauchen,
Item den Kleinen Keller im vordern stock dar zu er seinen eingang unden Im hauß under d. stehen haben solle,
so dann den pferdt stall Im hindern stock, darinn aber de Verlieher Ihme den mittlern od. vordern standt zu einem pferdt für die seinigen Jederzeit auß druckenlichen will vorbehalten haben.

Wolffgang Haan hypothèque la maison au profit de Georges Will, ancien notaire, au nom duquel son fils Jean Will

1623 (ut spâ [xxiiij. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 449 f° 72
(Inchoat. in Prot. fol. 76.) Erschienen h wolffgang haan burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein h. Johann Will sohn geg. Im nammen seines vatters herrn Geörg Willen Alt collateral Notarÿ Zu Molßh. – schuldig seÿen ij. C. Lxxv lb gelts
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß mit All. Ihr geb. & glg. Inn d. St. St. vff Sant Steffens plan, einseit neben Linhard Reindaler, and. seit ein Speich. hind. vff d. himmel gessell stoßend, dauon gnd xvj. ß d Bod. dem werck vnßer Fr Mnstr.

Wolffgang Haan hypothèque la maison au profit de Blaise Eggen. En marge, quittance remise en 1639 au notaire Jean Will, à son frère Barthelémy et à sa sœur Anne Marie, propriétaires de l’immeuble hypothéqué.

1623 (ut spâ [xxij. Septembris]), Chancellerie, vol. 450 f° 753
(Inchoat. in Prot. fol. 394.) Erschienen Wolffgang Haan burger Zue Straßburg
herrn Blasio Eggen burgern Zue Straßburg – schuldig seÿe j. C. lb gelühen gelts
zu vnderpfand verlegt Seinen gebürenden theill Ane Ein vordern Vnd hinderhauß mit Ihren hoffstetten, vndt höfflin, Auch Allen Andern Ihren gebeüwen gelegen Inn d. St: St: vff Sanct Steffens plan, eins.Zu nebent Joachim Rüderer, And. s. N: N: dem Strehlmacher, hinden vff das hennengeßlin, dauon gend xj ß bodenzinß dem Werckh Vnder Frawen Münster Mehr ist sie Verhafftet vmb ij. C. L. lb Jörg Willen Zu Molßheim
[in margine :] Erschienen herr Johann Will Notarius vndt Innwohner Zu Molßh. für sich und innamen seiner beeden geschwisterden Bartholomei vnd Annæ Mariæ Willin alß ietzige Inhabere hieneben gemelten vnd.pfandts ane j. vnd 2. theil J. Carol Eggen statt ghts procurator daß H. Creditoris seel. Sohn für sich vnd auch von weg. seiner vberigen geschwisterden (…) Act. den 8. 9.bris 1639

Le notaire Jean Will et sa femme Brigitte font baptiser leur fille Brigitte
Baptême, Molsheim (cath. n° 22)
1627. Item den 29. tag Martÿ D. Joanni Willio Collaterali Notarii Cons. Arg. & uxori suæ Brigidæ ein Kindt Joan. Georgius getaufft worden (i 95)

Jean Will, notaire épiscopal à Molsheim, Anne Marie Will veuve du greffier municipal Jean Guthkunst à Bœrsch et Barthelémy Will, étudiant en droit, hypothèquent la maison dite zum Himmelreich au profit de Catherine Hœnauer, veuve du notaire Valentin Bilger

1639 (3. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 751
Erschienen Herr Johann Wihl Bischoflicher Straßburgischer deß Geistichen Gerichts Und Consistorÿ Notarius, Wonhafft Zue Molßheim, für sich selbsten Und alß erbettener Vogt Fr. Anna Maria Willin weÿ: H Johann Guthkunds, geweßener Stattschrbrs see. Zu Börß nachgelaßener wittiben, wie auch H M. Bartholomei Willen juris Candidati, beeder seiner geschwisterden
hat in gegenwärtigkeit Catharinæ Hönawerin weÿland H Valentin Bilgers deß Notÿ. Witib mit beÿstand H. Tobiæ Franckenbergers deß Goldarbeiters ihres geordneten Vogts
in spe. Vnderpfand sein soll Ein Vord: vnd hinder hauß, hoffstatt vndt höfflin sampt den Ställen, mit allen anderen ihren gebäwen & Zum Himmelreich gent. geleg. in der St. Str. vff s. Steffans plan, gegen der Jungfrawen hinüber, einseit neben H Jährlich Rüderer dem Eltern großen Rhats v.wanthen, anderseit neben Friderich Rheinthaler dem Streelmacher, hind. vff ein Allmend gäßlein stoßend, dauon gehen Jährlich vff Vngefehr 6 ß Bodenzinß dem Werck Vnser frawen Münster alhie

D’après les aboutissants des immeubles voisins, les propriétaires sont les héritiers de Michel Haan en 1609 (neben wilandt Michel Hanen seligen Erben), Georges Will en 1652 (neben Georg Willen von Molßheim), Jean Will, procureur, en 1654 (neben H Johann Willen hoher stifft Straßburg Consistorÿ Procuratore) puis Michel Oberlé, secrétaire municipal de Benfeld, en 1675 (neben H. Michael Oberle Statt schreibern Zu Bennfelden)

Jean Michel Oberlin de Benfeld épouse en 1650 Marie Will, fille du notaire de Molsheim.
Mariage, Molsheim (cath.) 1650. Junio. Matrimonium in facie Eccliæ q.traxerunt D Joan. Michael Oberlen ex Benfeld cum Maria Willin H. Willÿ Notar. Concil. Ecclæ Moltzheim filia (i 22)

Jean Thiébaut Oberlin, bailli du margrave de Bade à Rastatt et à Kuppenheim, passe un contrat d’antichrèse avec le remueur de grains Jean Georges Merckel

1680 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 474-v
Herr Johann Theobald Oberlin U.I. Ddus und fürstl. Marggräffl. Badenischer Amptmanns zu Rastatt und Kuppenheim an einem
So dann Hannß Georg Merckhlin der Kornwerffer mit assistentz herrn Johann Georg Heckhlers E.E. Großen Rhats beÿsitzers am andern theil
waß maßen beÿde Parten nachbeschriebenen Contractum Antichreseos mit einander wohlbedächtlich eingegangen und geschloßen, Nemblichen es habe Er Herr Ddus Oberlin, deßelben hauß mit allen seinen Gebäwen alhier uff dem Stephans Plan neben H. Emanuel Brantzen dem barbierer geleg. Ihme Merckhlin besitzlich, nießlich und unterpfands weiß abgetretten und eingeraumbt, Hingegen so habe Er Merckhlin Ihme herren Ddo Oberlin 325. lb Zu einem Nutzen in bahrem geld eingeschoßen
und ist dabeÿ insonderheit bedingt worden, wann herr Ddus Oberlin durch Krieg und unruhe im Land gemüßiget werden* sein Refugium in dießer Statt zu nehmen, daß Ihme alß dann im hindern Stockh obberührter behaußung eine Stub Kammer und Kuchen gegen 10. fl. iährlichen Zinnßen nach proportion der Zeit, eingeraumt werden solle

Jean Michel Oberlin, greffier municipal à Benfeld, demande à régler le droit de manance dû pour son tiers de maison place Saint-Etienne par des intérêts sur un capital déposé à la Tour aux deniers et à être déchargé des gardes parce que seuls sa femme et ses enfants habitent la maison. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient aux Quinze pour le premier point et aux préposés à la garde pour le deuxième.
1675 Conseillers et XXI (1 R 158)
(p. 377) Montag d.. 29. 9.bris aô 1675 – Hannß Michael Oberlin Stattschreiber Zu Benfeld umb abschreibung Schirmbgelts von Pfenningthurns Zinnß, vnd befreÿung der Wachten.
Hannß Michael Oberlin, Stattschreiber Zu Benfeld, prod. p. Dr. Grad, underdienstliches vnd hocht[-] bittschrifft, vmb abschreiben 11 lib 7 ß 4 d Zinß in [-] inclusive, von einem 3.ten theil ane einer be[haußung] auf dem Steffansplan gelegen, schuldigen [-] von seinen außständigen Pfenningthurns [Zinßen], So dan daß er des wachens, weilen nur sein weib u. K.K. in der statt, möchte enthoben werd. Erkandt waß reste an die Hh. XV.er, daß andere aber an die Obern Wachtherren gewießen, cum recommandatione. H. XXI. Städel et H Metzger.

Jean Michel Oberlin, bailli à Benfeld, puis son fils Jean Thiébaut Oberlin, bailli de Kippenheim et Rastatt, demandent de régler leur droit de manance par des intérêts d’un capital déposé à la Tour aux deniers et d’être déchargés des cent florins dus à Jean Georges Merckel. Les Conseillers et les Vingt-et-Un accèdent à sa demande eu égard que Jean Michel Oberlin est un homme de bonne volonté.
1682 Conseillers et XXI (1 R 165)
(p. 224) Montags den 11. Januarÿ 1683 – Herr Johann Michael Oberlin umb Pfenningthurns Zinß.
Herr Johann Michael Oberlin, Amptmann Von Benfenden, laßet per Dd Breüning ein Underdienstliches Memorial umb abrichtung seiner verfallenen Pfenningthurns Zinßes, Zu bezahlung seines schuldigen schirmgeldes, produciren. Erk. an die V.O. Herren gewiesen.

1683 Conseillers et XXI (1 R 166)
Johann Theobald Oberlin Wegen des schuldigen Schirmgerichts. 171. 175.
(p. 171) Monntags den 31. Maÿ 1683 – Lect. Schreiben von Johann Theobald [Oberlin] Ambtman zu Kippenheim und Rastatt vom [-] vmb das restirende Schirmgeld gegen Pfenningzinß Zu compensiren, und Zugleich den angedeyten Arrest [-] Hanß Georg Merckel stehenden 100 fl. zu relaxiren, Herr XV.er Frantz die quæstio were Zuforderist, ob es [-] od. extraordinari Extantzen Weren, Were dießes sie seithero mit baarem gelld bezahlt, Wo aber jenes [-] word. Erkandt, An die V. O. H. gewießen

(p. 175) Sambstags den 12. Junÿ – H Johann Michael Oberlin in Zinß vom Pfenningthurn Gereicht werd.
Herr Dr Schrag referirt, daß nachdem H. Johann Michael Oberlin, Ampt Verweßer Von Benfenden bereit jn Januarÿ dießes jahr umb compensation seines noch schuldigen extraordin[arii] Gelts (ein Genügen) und allererst veschiedene Woch Sein Sohn, H. T[heobald] Oberlin Ambtman zu Rastatt und Kippenheim, solches p[-] wildehohlt hätte, und es daraufhin An die V. O. Hn. w[-] Gewießen worden, häte sich jm aufschlagen der protocolla funden, daß beÿ denßelbigen bereits den 19.ten Januarÿ [-] davon geredt, und das Conclusum dahin ergangen Were, [-] jn Consideration der, vor Ihme allzeit gehaltener, Gu[ter] Nachbarschafft Ihme mit einem Zinß, Umb darmit das sch[irm] Geld Zu entrichten, Könte gratificirt werden, weilen es[-] beÿ MGHh nicht Were referirt worden, so hätte Er es jetz[-] thun, und Zu Ihnen stellen wollen, Ob es sein verbleiben darbeÿ haben sollte.
Herr Syndicus, Es were der Ampth Verweßer Zu Benfelden ein gar Gutwiliger Mann, und hätte er Nach reulich H Intendanten, als Er die weg Zubesichtigen, darvon geweß [-]rühret, daß MGHn Underthanen beÿ dem Wegmachen jn d[le haut de la page suivante manque]

Jean Thiébaut Oberlin, bailli de Rastatt, demande l’intercession du Magistrat pour que Jean Georges Merckel règle les cent florins échus par contrat (de vente) et aquitte ensuite régulièrement les termes de paiement. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient au Sénat.
1684 Conseillers et XXI (1 R 167)
(p. 30) Sambstags den 12.ten Februarÿ 1684 – Herr Oberlin Amptmann zu Rastat
Lect. Schreiben H Johann: Theobald Oberlin, Amptmanns zu Rastatt, Vom 6. febr. 1684., hatt Hannß Georg Merckel den hießigen Burger, Und Kornwerffern zu schleuniger entrichtung der, Vermög Contract Verschreibung versprochener 100 fl. anzuhalten, Und Ihme anzubefehlen, daß er fürterhin ohn einigen Umbtrib mit den noch übrigen Zielgeldern richtig einstellen möchte. Erk. An E. E. Rath Gewießen
[in margine :] Hatt Hanß Georg Merckell zu derwegen daß ihme verkaufften haußes, versprochenen 100 fl. wie auch Zurichtiger bezahlung d. übrig. Zielgelter abzuhalten.

Autres références due Jean Michel Oberlin
1664 Conseillers et XXI (1 R 147) Hanß Michel Oberlin (Zinß). 123.
1665 Conseillers et XXI (1 R 148) Hanß Michel Oberle Stattschreiber Zu Benfeld. 124. 177. (Zinß und capital)
1666 Conseillers et XXI (1 R 149) Hanß Michel Oberle Stattschreiber Zu Benfeld (Zinß). 41.
1667 Conseillers et XXI (1 R 150) Hanß Michel Oberle Stattschreiber Zu Benfeld (Zinß). 54.
1668 Conseillers et XXI (1 R 151) Hanß Michel Oberle Stattschreiber Zu Benfeld (Zinß).Hanß Michael Oberlin. 49.
1669 Conseillers et XXI (1 R 152) Hanß Michel Oberle Stattschreiber Zu Benfeld (Zinß).Hanß Michael Oberlin. 64.
1669 XV (2 R 86) H. Hans Michel Oberlin Stattschreiber Zu Molßheim (Silbergelder) 12.
1670 Conseillers et XXI (1 R 153) Hanß Michel Oberle Stattschreiber Zu Benfeld (Zinß).Hannß Michael Oberlin. 99.
1670 XV XV (2 R 87) Joh: Michel Oberle Ambtschaffner (Zinß) 37
1671 Conseillers et XXI (1 R 154) Johann Michael Oberlin Stattschreiber zu Molßheim (Silbergelder). 285.

Jean Thiébaut Oberlin céde la maison audit Jean Georges Merckel

1682 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 41-v
der Ehrenvest und Hochgelehrte Herr Johann Theobaldt Oberlin V. J. Ddus undt Fürstl. Baden Badischer Amptmann Zu Kuppenheim undt Rastatt mit beÿstandt Herrn Eraßmi Von Haßels statt Schultheÿßens Zue Molßheim undt Herrn Georg Adolph Oberlins Med. D. seines eheleiblichen bruders
in gegensein Johann Georg Merckhlins deß Kornwerffers und annä Dorotheæ beÿder Eheleuth mit beÿstandt herrn hannß Ackhers deß Kornwerffers resp. Schwäher und eheleiblichen Vatters undt hannß Georg Rugers deß Rothgerbers Ihres Schwagers
Eine Vordere undt Hindere behausung mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier auff dem Stephansplan, einseit neben herrn Emanuel Brantzen E.E großen Rhats beÿsitzen anderseit neben einem garten denen Edlen von Bergheim zuständig hinden uff das Himmelreich gäßlein stoßend gelegen, davon mann jährlichen 1. fl. 1. ß bodenzinß der Fabric deß Münsters – umb 1350 fl.

Jean Georges Merckel meurt en 1697 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison place Saint-Etienne. Les experts estiment la maison rue des Juifs 350 livres et celle place Saint-Etienne 750 livres . La masse propre à la veuve s’élève à 831 livres, celle des héritiers à 835 livres. La masse de la communauté est de 1048 livres

1697 (24. 7.bris), Me Kitsch (Jean, 1 AH 5978) n° 521 [bis]
Inventarium und Beschreibung aller undt Jed. verändert: undt unveränd.ter Haab undt Nahrung so weÿl. d. Ehrengeachte H. Hannß Georg Merckel, gewesener Kornwerffer burg. alhier Zu Straßburg, nach seinem d. 15. Junÿ Jüngsthien tödlich geommenen hienscheid. hind. Ihme verlaß., welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeacht. herrn Ab[raham] Hetzels, Rothgerbers auch Lederbereiter u. Burg.s Zu ged. Straßburg als geordnet undt geschworenen Vogts Jungfrawen Margarethæ, Dorotheæ, Annæ Mariæ undt Johannis, alle vier beneb. einen durch Gottes Gnad. hoffenden posthumo mit d. hind.bliebenen fr. wittib ehelich erzeugter hind.laß.er Kind. undt ab intestato Erben, durch die Viel Ehren und tugendsahme fraw Annam Dorothem Ackerin die wittib, mit Assistenz des Ehrengeacht. Herrn Philipp Ludwig Benners, geschwornenn d. Statt Straßburg Käufflers, d.oselb. geordnet und geschworenen Vogts – welches bescheh. inn Straßburg dienstags d. 24. 7.bris ao. 1697

Inn einer inn d. Statt Straßburg ane dem Stephansplan beÿ d. Jungfrawen gaß geleg.en inn diße Verlassenschafft gehörig. undt hernach eingetrag.en behaußung hatt sich befund. wie volgt.
Hültzen: undt Schreinerwerck. Im hindern Stock Auff dem hindern Bühnl., Auff dem Gang
Im Vordern Stock Auff der bühnen, Auff dem Gang, Auff dem andern frucht Kast., Inn der Obern Stuben, Inn der Obern Stub Cammer, Inn des Officiers Stub, Im Hauß Öhren, Inn der Wohnstuben, Inn der Stub Cammer, Im hauß Öhren, Inn der Kuchen, Auff dem Gang, Im Keller
(T.) Eÿgenthumb ane Häußern. Eine vord. undt hindere behaußung mit allen deren gebäwen, begriff. weit. recht. Zugehörd undt gerechtigkeit sampt einem daneb. geleg.en Gärtlein, einseith neb. Hn Eliæ von Gottesh. und d. Spießisch. geschwisterd. and. seit neb. H, Joh: Wilhelm Reichardt. Groß. Raths verwanth. u. einen gäßlein, hind. auf d. himmelreich gäßel stoßendt geleg. dav. geh. nemlich. v. d. behaußung d. fabric des münsters 1. fl. 1. ß. sonst. ab. freÿ ledig u. eÿg. u. ware dieße behaußung von f. Hh. Werckmeistern crafft beÿ hand. habend. beÿ dem Concept lieg.d. Abschatzung æstimirt vor 750. lb
(T.) It. Hauß, Höfflein, hoffstatt, sampt allen d.en gebäwen, begriff, weith. Rechten, Zugehörd. undt gerechtigkeit. geleg. alhie inn d. Jud.gaß, einseith neben H. Frantz Ludwig Zorn von Bulach, and.s. – dem Kachler hind. auf Hn Ulrich Obrecht. Regium Prætoren stoßdt. geleg. so freÿ ledig u. eÿgen, undt hieh. æstimirt word. pro 350. lb. Darüb. besagt i. teutsch. Pergam. brieff inn allhießig. Cancell. Contractstub. gefertiget d. dato 17. Juli ao. 1677. meldent üb. die erstmahls erkauffte behaußung. Dabeÿ ferner ein Consens v. dem hochwürdig. thumb Capitul hoh. Stifft Straßb. vorgenante behaußung, dazu Zwar noch d. hand mehrere gebäw erkaufft word., Zuverkauff. und des thumb Capituls gewohnl. Ins. de dato d. 28. Juni aô 1677. Dabeÿ befindet sich ferner ein teutsch. Pergam. brieff üb. einige vffm Prætore Regio Ulrich Obrecht. erkauffte gemach besagendt, d. dato 17. Aug. aô 1686.
Norma hujus Inventarÿ. Der fraw wittib ohnverändert eÿgenthümblich Vermögen, Sa. haußraths 63, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 46, Sa. Guld. ring 4, Sa. baarschafft 85
Ergäntzung d. fr. wittib ermanglend. ohnveränd.t guths, Auß dem Inventario (…) d. 6. 9.bris aô 1671. von Hn Nicolao Reeb. Noto publ. auffgerichtet – Auß dem Extract Theilregister Concepts waß die hind.laßene fraw wittib von Hn Hannß Ackern Ihrem vatter seel. ererbt d. 28. aug. ano. 1687. durch Hn. Peter Reeb Notm. publ: außgefertiget – Auß dem Special Theilregister darinnen waß die hind.laßene wittib von frn. Anna Ackerin, gebohrne Straubin Ihrer Mutt. seel. verlaß. Erbsweis bekommen d 19. Aug. 1692. durch Hn Joh: Heinrich Merckeln Notm. publ. verfertiget, Sa. Ergäntzung 636 abzuziehen 4, annoch zu erstatten 632 lb, Summa summarum 831 lb
Auff solches volgt d. Erb. ohnverändert eÿgenthümbliche Nahrung, Sa. Hausraths 51, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 24, Sa. Guldener Ring 7, Sa. baarschafft 36, Sa. Ergäntzung d. Erb. (720., abzuziehen 4, Über Abzug dieses) 716 lb, Summa summarum 835 lb
Endlich wirdt nun auch den gemein veränd. undt theilbar guth beschrieben, Sa. 1048 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2052 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Hannß Georg Merckeln dem Jüng.n noch ledig. Kornwerffer alhie Zu Straßb. des Ehrenhafft u. Vorgeachten Herrn Johann Georg Merckels des ält. Kornwerff.s burg.s und E. E. 7.ner Gerichts alhie Zu erwehntem straßb. ehelichem Sohn, alß dem Bräuttigamb ane einem, So dann d. Ehren: u. tug.sahmen Jgfr. Anna Dorotheæ, deß Ehren u. Vorgeacht. Hn Hannß Ackers ebenmäßig. Kornwerff.s u. burg.s allhier zu mehrgedachtem Straßb. eheleibl. tocht. alß d. hochzeitt. am and.n theil – dienstags den 30. Maÿ Anno 1671., Nicolaus Reeb, Notarius, (copia) Actum Straßb. den 19. Julÿ Anno 1697, Johann Adam Ösinger
– Abschatzung donnerstags d. 26.ten 7.beris 1697. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd bescheidenen herrn Johann Georg Merckhell burger Vnd Kornwerffers Sie hinderlaßen fraw Wütib Vnd Erbe behaußung allhier in der statt Straßburg, auff dem Steffans plann gegen dem Wirtzhauß Zum Genßell über Ein seitzs Neben H Rathh. N N Reichart, and.seitzs Neben H. Ellias Von Gottesheim, hinden auff daß hümmell Räich geßlein Stoßent, Welche Vorder Vnd hindere Wohnung Sampt Neben Gänge höfflein Sampt Einer Lehren hoff Statt holtzhauß Und Stallung auch übrigen begriff recht Und gerechtigkeit wie solches in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Vnd wehrt Nach angeschlagen Vor Ein Taußent Vinff hundert Gulden
die andere behaußung auch alhie in der Statt Straßburg in der Juden Gaßen, Ein seitzes Neben Maister Connradt Nagell dem Kachler ander seitzs Neben Ihro hoch Adellich. Gestr. Junckher Von bullach hinden auff herrn Stettmaister obrecht stoßent Welche behaußung Sampt hinder gebeÿ hoff Vnd bronnen auch aller dero begriffen recht Und gerechtig Keit Wie solches in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb, Siben hundert Gulden. Bezeigens der statt Straßburg geschwornen Werckh Leithe, [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager, Werck Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 220-v, n° 30) 1671. Eâd. Dominicâ [III. Trinitatis, 16. Julÿ] Hanß Geörg Merckel, der Kornwerffer Hrn Hanß Geörg Merckel deß Kornwerffers undt Burgern allhier ehelicher Sohn, Und Jfr. Anna Dorothea Hanß Ackern deß Frawenhauß Kornwerffers Undt Burgers allhier eheleibl. Tochter. Copulavi Donnerst. 20.

Anne Dorothée Acker rédige un testament sur son lit de mort

1697, Me Kitsch (Jean, 1 AH 6295) Protholollum secundum, f° 253-v – Dispositio inter liberos frawen Annæ Dorotheæ Ackerin, Herrn hannß Georg Merckels gewesener Kornwerffers wittib
(…) zu sich erfordern laßen, die Ich dann sehr Unpäßlichen inn einem beth liegendt inn der Obern vordern Stuben Ihrer auf dem Stephans plan gegen dem würths hauß Zur Guldenen Gannß gelegen eÿgenthümblichen wohn behaußung angetroffen, welche mit dann mit wenigen Zuvestehen gegeben, Ihr will undt meinung wäre, daß Sie ihren dreÿen Jüngern Kindern nahmentlich Dorotheæ, Annæ Mariæ, und Johanni den Merckeln jeden insonderheit nach Ihrem todt Zu einem eÿgenthümblichen Voraus 100 Gulden
So geschehen inn Straßburg Montags den 11. Novembris nachts gegen Eilff Uhren Ano 1697

Anne Dorothée Acker meurt quelques mois après son mari. L’inventaire se limite au linge et aux effets, on renvoie à l’inventaire du mari pour les autres biens

1697 (25. 9.bris), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6367) n° 527Inventarium und Beschreibung aller undt Jeder haab undt Nahrung, insond.heit d. Jenig. Kleÿdung und weiß.gezeugs, so weÿl. d.viel Ehren: und tug.dtsahmen frawen Annæ Dorotheæ Ackerin, des auch weÿlandt Ehrengeacht. Herrn Hanß Georg Merckels, gewesenen Kornwerffers burgers alhier Zu Straßburg seelig. hinterlaßene Wittib, nunmehr auch seelig. welche d. 12. dieses noch lauffend. Monats Novembris inn Gott verschied. eÿg.thumblich gehörig geweß. undt dieselbe hind.laß. die übrige verlaßene mittel betreffendt seindt nach absterb. d. frauen seeligen gewesenen Ehemanns d 24. 7.bris Jüngsthien nemlich. vor 2. Monat inventirt undt Vorhergehendt Inventarium darüber außgefertiget word., welche hind.laßene Kleÿdung und weiß Gezeug dann auf ansuchen erfordern und begehren d. Ehren: undt tug.dtsahmen frawen Margarethæ Merckelin des Ehrengeacht. frid.ich Wolff des Jüngern Kornwerffers burg.s Zu gemelten Straßburg ehelich haußfrawen, undt dann des Ehrengeachten Hn Abraham Hetzels, Rothgerbers Led.bereiters Burg.s alhier als geordnet undt geschworenen Vogts Dorotheæ, Annæ Mariæ undt Johannis d. Merckeln, aller Vier Merckhelisch. Geschwisterdt. d. verstorbenen frawen seeligen mit Vorerwehnten Hn Merckel seelig ehelich erzeugter Kinder undt ab intestato nachgelaß.er Erben, durch vorberührte beede Eheleuth Friderich Wolffen undt fr. Margaretham Merckelin, als welche beede inn dem Sterbhaiß wohnhaft (…) geäugt und gezeigt. Welches beschehen inn Straßburg Montags d. 25. 9.bris aô 1697
Nota des Manns Inventarium, worinn die meiste verlassenschafft steckt ist mit N° 521. notirt die abtheÿlung undt Verkauffung d. 3. Jung.er Kind. mobilien ist inn diesem geschäfft begriff. undt enthalt.

Inn d. fr. seelig. eÿgenthümblich. wohn behaußung auf dem Stephansplan geg. d. Gulden Ganß gelegen sich befund. als
Sa. Kleÿdung undt weiß gezeugs 42, hierzu wird gelegt die nach absterb. des Ehemanns hievornen fol. 104. fac. i.ma gesetzter verlassenschafft den Stall anschlag nach so thut 2052. lb
Gesampte nunmahlige Verlassenschafft, 2094 lb
Friderich Wolff nunmahliger burger Zu Heÿlbronn als Ehewürth frawen Annæ Margarethæ Merckelin bekante heut dato, daß Er seiner haußfrawen gehörigen vierdten theil an der behaußung auf dem Stephansplan gelegen, seiner gedachten haußfrawen dreÿen übrigen geschwisterdten deren Vogt herr Abraham Hetzel, Rothgerber und Lederbereÿter burger alhier Zu Straßburg überlaßen hatt vor undt umb 587 gulden – Straßburg d. 13. Februarÿ Anno 1701.

Frédéric Wolff et sa femme Anne Marguerite Merckel, manants de Heilbronn, hypothèquent leur quart de la maison au profit du tanneur Abraham Hetzel

1699 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 135
Friderich Wolff der jüngere anietzo Schirms Verwanther zu Hailbronn im nahmen Annæ Margarethæ geb. Merckelin seiner haußfrauen
in gegensein Abraham Hetzel deß Gerbers und lederbereiters, alß Vogt weÿl. Johann Georg Merckels gewesenen Kornwerffers, daß Sie wolffische haußfrau Inen Merckelischen Kindern Ihren leibl. Geschwistrig schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, Erstlich ein Vierdter theÿl für ohnvertheilt ane hauß, hoff, Gartten, sambt allen Gebaüen Recht. und Zugehördt. allhier an St Stephans Plan einseit neben H. Elias von Gottesheim anderseit neben weÿl. H. Joh: Wilhelm Reichards Exsen. sel. Fr. Speicher und d. Schlupff am Himmelreichsgäßel hind. auff erstbesagtes Gäßlein stoßend gelegen, von welcher gantz. behaußung in specie d. Gartt. gebe man jährlich 12 ß d bodenzinß der fabric deß Münsters,
So dann ein Vierdte theil für ohnvertheilt an einer behaußung hoff, und. hind. haüßlein allhier in d. Judengaß einseit neben – den haffner anderseit neben H. – Zorn von Bulach hinden auff /:tit:/ H. Ulrici Obrechti König. Raths Prætoris p behaußung stoßend gelegen

Les héritiers Merckel vendent 1 500 livres la maison à Jean Wittmann qui tient l’auberge à l’Oison d’or située en face, à l’angle de la place et de la rue des Pucelles

1706 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 562
(1500) Dorothea geb. Merckelin Joh. Christian Kupferschmids haußfr:, Item Abraham Hetzel Gerber u. lederb: alß vogt weÿl. hanß Georg Merckels kornwerffers übriger KK.
in gegensein Joh. Wittmanns gastgebers beÿm guldenen gänßel
eine vordere u. hintere behaußung mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhie auf dem Stephans plan einseit neben Joh. Philipp Ulrici schneidern anderseit neben dem Garthen ist ein eck ahm schlupff hinten auf d. himmelreichgässlein stoßend zusambt solchem garthen cum appert. mit der seruitut wie Er ahm 16.ten Maÿ 1692 erkaufft word. und gehen vom hauß ii. ß jährlichen der Fabric deß münsters – um 1500 pfund

Aubergiste à la Tête de Maure, Jean Wittmann épouse en 1682 Anne Catherine Gleich, fille de l’aubergiste à la même enseigne
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 157, n° 20)
1682. Dominicâ IX et X. Trinitatis den 26. julÿ undt 2. Augusti. Johannes Widmann d. Gastgeberer Zum Mohren Kopff, Hannß Georg Widmann, gewes. Schwartzbecken vndt Burgers alhier nachgel. ehel. sohn, Jungfr. Anna Catharina, hr Daniel Gleich geweßenen Gastgebers zum Mohrenkopff nachgel. ehel. Tochter (i 99)

Veuf, Jean Wittmann se remarie avec Marie Ursule Wolffender, veuve de Jean Jacques Feigler, aubergiste à l’Oison d’or
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 64-v)
1696. Eodem die [Mittwochs d. 21. Nov.] seind zu St Wilhelm copulirt und eingesegnet worden H Johannes Widtmann der wittiber Burgers v. Gastgeber alhier, Vndt Fr. Maria Ursula Wld. Hrn Johann Jacob Feiglers geweßenen Burgers v. Gastgebers Zur Guldenen Ganß nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johannes Wittman als hoh Zeiter, MO Also hat sich due Fr Hochzeiterin eingezeichnet (i 67)

Jean Wittmann revend quelques mois plus tard la maison au fabricant de compas Christophe Pesch en se réservant le jardin (à l’angle de la rue des Pucelles et du Ciel), le droit de puiser de l’eau, de construire une cheminée dans le mur mitoyen. L’acquéreur s’engage à ne pas tenir d’auberge dans la maison et à continuer le bail Wiessner.

1706 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 812
(1412) Johann Wittmann gastgeber zuer guldenen Ganß
in gegensein Christoph Pesch Zirculschmidts
seine behaußung bestehendt in einer vorder u. hinterer behaußung mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier auff dem Stephansplan, einseit neben Joh. Philipp Ulrici schneidern anderseit neben dem Garthen ist ein eck ahm Schlupff hinten aufs himmelreichgäßlein doch ohn d. Gärtlein, welches dem verk: zusambt dem darinnen stehenden Stall u. haübühnlein eigenthümlich verbleibt, u. gehen vom hauß 11 ß zinß der Fabric deß münsters, Item 28 lb zinß jährlichen auff Laurentii denen Merckelischen Kinderen ablößig mit 700 lb, und 712 lb – Wobeÿ verglichen daß dem käuffer erlaubt seÿn solle in seinen Costen die maur gegen dem brunnen durchzubrechen u. sich hernachmahlen deßelben brunnens für sich u. seine nachkommende zuer helffte beständig zubedienen, ferner soll ihm käuffer erlaubt seÿn ein öß Camin durch die gemeinschafftliche maur zubringen und auffzuführen in seinem costen, doch soll solches im übrigen der gemeinschafft der maur nach außweiß der blindlöcher nichts benehmen, letzlichen verspricht der Kaüffer für sich seine EE. u. nachkommende kein wirths oder gasthauß auß solchem hauß zu machen, auch keinen wein außzuschencken und H. Weißners lehnung außzuhalten

Originaire de Königstein en Saxe, le fabricant de compas Christophe Pesch obtient le droit de bourgeoisie à titre gratuit. Il fait baptiser l’année suivante par le pasteur réformé un enfant issu de sa femme Esther Couppé
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1111

Christoph Besch der Zirckelschmid Von Königstein in Sachsen, Thomæ Beschen des Zimmermanns daselbst Ehl: sohn, empfangt das burgerrecht vor sich gratis, und Wird Zu E.E. Zunfft der schmid dienen. Jur: d 16. Dito 1693

Baptême (réformés, f° 47-v)
1694. den 15.ten Junÿ ließen ihr Kind tauffen Mr Christoph Bösch Burger und Zirckelschmidt in Straßburg, Fr. Esther gebohrne Couppet. Testes herr Jacob Hoser Burger und handelßmann in Straßburg, Fr. Maria Helena Goferin gebohrne Grimmin H Johann Niclaus Hofers ehel. haußfrau, Jfr. Maria Magdalena Ursinusin Herrn Johann Philipp Ursini Oberschreibers auff allhiesigem Pfenningthurn ehel. Tochter (i 56)

Le conseil des maréchaux reproche au fabricant de compas Christophe Pesch d’employer des compagnons serruriers et de prétendre qu’aucun serrurier ne sait faire de garniture pour des pompes à incendie. Christophe Pesch prétend qu’il s’agit d’une invention venue de Hollande qu’un seul tributaire connaît à Strasbourg. Il est cependant convaincu d’injures et condamé à une amende
1696, Protocole des Maréchaux, XI 147 (1692-1704)

(f° 35-v) Mont. den 9. April anno 1696. Christoph Peschen des Circulschmidts wegen wurde erinnert, demnach selbiger schon vor 7. tagen von E. E. Gericht vorgestellt worden, umb willen Er underschiedliche Schloßerarbeit als glutpfannen und anders Verfertiget, so Ihnen schädlich ist, darzu Er Schloßergesellen inn seiner werckstatt fürdert, man also solches nicht leÿden könne, Item Er Pesch auch inn dem Er Zuredt gestellt worden wegen der fewrspritzen Zubeschlagen, Er darüber geantwortet, es könne es kein Schloßer machen.
Erkant solle man Zusehen umb Peschen Zu clägern Zu machen und darüber Zuschelten über die Jenige wort so Er gesagt hätte, die Schloßer Meister solches nemlich Fewrspritzen Zugeschlagen nicht machen können, undt inndem Er dergleichen Schloßerarbeit macht Er vor ein fretter und Pfuscher, undt nicht Vor ein ehrlichen Meister gehalten werden solle, undt solle derselbe beÿ seiner arbeit Zu machen Verbleiben. p.ge 27. Jan: 1697

(f° 47) Freÿt. den 25.ten Januarÿ Anno 1697. Michel Schwing erinnert, wie daß Vor Vier Zehen tagen, Er Schwing den Peschen gefragt, ob seine Sach auß gemacht seÿe unnd Er Schwing darüber Vom löblichen Policeÿ Gericht umb 3. lb. d. gestrafft worden, Sagt er hätte den Peschen nicht sonderlich gescholten, sondern er Wäre Von der Meisterschafft ins gesampt gescholten worden, welche sach beim Schloßer Handwerck den 9. Aprilis 1696. schon protocollirt worden.
Erkant Solle ein Extract außgeschrieben unnd Solcher Von Herrn Sigmund Falckenhawer Vors Löbliche Policeÿ Gericht gelegt werden.
Heüt dato Von der Schloßer Meisterschafft erkant, solle Pesch so lang, bis Er seine wort wieder revocirt nämblichen daß die Schloßer meister keine fewr Spritzen beschlagen Können, auch bis Er seine Sach Vor der Meisterschafft außmachen wird, Vor kein Ehrlichen Meister gehalten werden.

(f° 47-v) Freÿt. den 1.ten Februarÿ Anno 1697. Es wurde vorgebracht, wie theils beim letzten handwerck theils beÿ dem den 9.ten Aprilis 1696. gehaltenen Handwerckh auff gezeichnet stehet, wegen Christoph Peschen des Circul Schmidts welcher außgesagt contra die Schloßer Vom fewr Spritzenbeschlagen.
Melden, daß Vorwichenen Sontag Sie Vor dem löblichen Policeÿ Gericht gewesen undt die Sach hieher gewießen worden.
Der Obermeister bringt vor, wie schon Vorgemeldet, auch daß Peschen Zugeredet worden warumb Er fewr Spritzen beschläg. Er damahlen darüber gesagt haben Soll es könten Solchen doch keine Schloßer beschlagen.
Christoph Pesch antwortet, daß Er es ein Solchen Verstand nicht gemeint Sondern wäre die invention aus Holland kommen und hatt das innwendige Werck Herren Herpffen Sohn allein gewußt, So es Ihme entdeckht, also Er die Wißenschafft allein gewußt und Sage gantz nicht, daß die Schloßer keine Spritzen beschlagen haben können, warüber man dann Ihne gescholten, unndt Er darüber Verursacht worden. Solches beÿ löblichem Policeÿ Gericht clagendt Vorzubringen insonderheit contra Michel Schwingen.
Es Sagen auch die Meister in absentia Peschen, daß auff der Pfaltz Sie mit Peschen geredet und es Ihme Vorgehalten, Warumb Er obiges Von den Fewr Spritzen Contra die Schloßer geredet, Er geantwortet, Er hätte es nicht geredet, es würde es Ihme kein Ehrlicher Mann nach Sagen.
Luther bringt vor inn abwesenheit des Peschen daß Pesch auff dem Schieß Rhein gefragt worden, Waß Er mit den Schloßern wegen der Fewr Spritzen habe. Er geantwortet, und Sie könten doch die Fewr Spritzen nicht beschlagen, So auch Peschen Schwafer außgesagt.
Erkant p. die Hochverordnete Obere Handwerckhs Herren dann die Meisterschafft Ihre Vota nicht gegeben. Weilen E. E. Meisterschafft der Schloßer affrontirt Zu seÿn sich annimbt, auch genugsam am das deß Pesch sehr gefehlt, unnd mit worten allzuschnell herauß gefahren und gröblich die Meister verschimpfft, als solle er die gesampte Meisterschafft Schloßer Handwercks so wohl anwesendt: als abwesendte umb Verzeihung bitten und Seine wort wieder Zurückziehen, Auch die vorige als jetzige uncosten so Zusammen 36. ß. trifft erlegen, auch sollen die Schelttwort, wie auch übrige Sachen ex officio auff gehaben seÿn.

Christophe Pesch vend la maison 1 500 livres à Jean Martin Weissner, huissier au Directoire de la Noblesse (déjà cité comme locataire en 1706)

1708 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 319-v
(1500) Christoph Pesch Zirckelschmidt
in gegensein H Joh: Martin Weißnern Ritterschafftlichen Huissier
seine behaußung bestehend in einer vorder u. hintern behaußung mit allen gebäuen, begriffen && allhier auf dem Stephans plan, einseit neben Joh: Philipp Ulrici schneidern anderseit neben Joh: Wittmann gastgebern beÿm guldenen Gänßel hinten aufs Himmelreich gäßlein stoßend, woran gehen jährlichen 11 ß zinß der Fabric deß Münsters – um 700 pfund capital verhafftet, geschehen um 800 pfund

Originaire de Sélestat, Jean Martin Weissner, alors aubergiste à la Tête de Maure, devient bourgeois en 1694. Il se marie quelques mois plus tard (voir le contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire) et fait baptiser en 1698 un fils par le curé de Saint-Etienne. Originaire d’Obernai, sa femme Marie Françoise Hügel, devient bourgeoise en 1699.
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1123

Joh: Martin Weißner der ledige Gastgeber Zum Mohren Kopff allhier, Von Schlettstatt, weÿl. Vrsi Weisners geweßenen schneiders daselbst hinterl: Ehl: sohn, erkaufft das burgerrecht p. 2. goldR. 16. ß. so er bereits auf dem Pfenningth: erlegt und Wird zu E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur: d. 11. Jan: 1694

Eheberedung – Zwischen dem Ehren und vorgeachten herrn hannß Martin Weißnern Würth und Gastgeber, Zum Morenkopff auch burgern alhier Zu Straßburg alß brautigamb an einem So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariæ Franciscæ weÿlandt des Ehrengeachten herrn Johann Theobald Hügelins geweßenen Schuelmeisters undt burgers Zu Ober Ehenheim seelihen nachgelaßener Tochter alß hochzeiterin andern theils (…) in beÿsein der Ehrenvesten, Kunstreichen Ehren und vorgeachten herren Johann Widtmann vormahls gewesenen würths und Gastgebers Zu ernantem Mohren kopff auch burgers alhier auff sein des hochzeiters (Seithen) – so beschehen und verhandeltt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den Ersten Februarÿ in dem Jahr des herren alß mann Zahlte1694. – Daniel Rohr, Nots.

Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 132-v, n° 1225)
Vigesima secunda die augusti anni 1698 ad stum Stephanum intra argentinam baptizatus est Franciscus Ulricus Josephus filius legitimus Johannis Martini Weisner Civis argentinensis quæsturæ Inferioris alsatiæ Nobilitatis et Franciscæ Hügelin Conjugum Patrini fuerunt Nobiles Domini Dominus Ulricus Obrecht Prætor Regius et prænobilis Dominus Franciscus Ignatius Streit de Immendingen Consiliarius prædictæ Nobilitatis, Matrina vero Nobiles ac Generosæ Dominæ Dnâ Anna Maria de Ratzalmausen nata de Wangen Nobilusq. Dominicella Maria Francisca Judith Zuckmantell de Prumat (i 139)

1699, 4° Livre de bourgeoisie p. 713
Maria Francisca Hügelin, Von Ober Ehenheim, empfangt das burgerrecht Von Joh: Martin Weißner dem Huissier beÿ Ritterstandt, durchaus gratis, Vnd wird beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger dienen. Promis. d. 23. Ejusd: [7.br] 1699.

Jean Martin Weissner et Marie Françoise Hügel hypothèquent la maison au profit de Martin Fritsch, aubergiste à la Cave Profonde

1713 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 208-v
hr. Joh: martin Weißner huissier beÿ löbl: Ritterschaff unter Elßaßes und Maria Francisca geb. Hügelin beÿständlich Georg Vetters lautenmachers und H Johann Ignatius Hügel zollers ahm Rhein
in gegensein Martin Fritsch würths beÿm Tiefen Keller – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: bestehend in einem vorder und hinterem hauß allhier auf St Stephans Plan, einseit neben ulrici dem schneider anderseit neben einem Gärtel zuem gänßel gehörig hinten auf d. Himmelrichgässel, davon gibt mann jährlich 11 ß bodenzinß dem frauenhauß

Jean Martin Weissner et Marie Françoise Hügel hypothèquent la maison au profit de l’ancien ammestre Jean Sébastien Gambs

1715 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 586
hr. Joh: Martin Weißner huissier und Einspenniger beÿ Löbl: Ritterschafft und Maria Francisca geb. hügel beÿständlich H. Joh: Ignatÿ hügel zollers ahm Rhein deß bruders und Georg vetter Lautenmachers
in gegensein S.T. H. Johann Sebastian Gambs alten Ammeisters und XIII.ners – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: auf St Stephans plan, einseit neben Ulrici schneidern anderseit neben Jacob Teutsch hinten auff d. Himmelreich gässel, darvon gehen jährlichen 11 ß der Fabric deß Münsters

Jean Martin Weissner, huissier et garde à cheval auprès du Directoire de la Noblesse et Marie Françoise Hügel hypothèquent la maison au profit de Claude Chambon, huissier au Conseil souverain d’Alsace

1718 (15.3.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 141
hr. Joh. Martin Weißner huissier und garde zu Pferdt beÿ löblicher Ritterschafft untern Elßaßes und Maria Francisca geb. Hügelin beÿständlich H Joh: Ignatius hügel EE Kl. Raths alten beÿsitzers und Georg Vetter lauthenmachers
in gegensein H. Claude Jambon huissier au Conseil souverain d’Alsace – schuldig seÿen 100 pfund [unterzeichnet] Chambon
unterpfand, ihr hauß c. appert: auf dem Stephans plan, einseit neben Joh. Ulrici schneider anderseit neben Jacob Teutsch hinten auff das Himmmelreichs gässel

Jean Martin Weissner et Marie Françoise Hügel hypothèquent la maison au profit de Susanne Richshoffer, veuve de l’ammestre Jean Sébastien Gambs

1721 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 391
Johann Martin Weißner Ritterschafftlicher huissier und Maria Francisca geb. Hügel deßen ehefrau beÿständlich Johann Seupels Courtier und Georg Friedrich Vetters Mählwiegers
in gegensein Fr. Susannæ geb. Richshofferin weÿl. S. T. Hn Johann Sebastian Gambßen alten Ammeisters und dreÿzehners Fr. Wittib, so ohnbevögtigt, mit beÿstand H.n Johann Sebastian Gambßen J.V.Lti ihres Hn Sohns – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, Eine behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff und hoffstatt sambt allen deren zugehörden, gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten auff St Stephans plan, einseit neben Ulrici dem Schneider anderseit neben Jacob Teutschen dem gastgeber hinten auffi das himmelreich: gaßel gelegen – davon gibt man jährlich 11 ß der fabric des Münsters

Jean Martin Weissner loue une partie de sa maison à l’huilier Raoul Lobstein qui est autorisé à y établir son huilerie

1730 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 148-v
H. Johann Martin Weißner Ritterschafflicher Einspäniger
in gegensein Ruhlmann Lobstein des Ohlmanns
In sein des Verlehners eigenthümlich allhier am Stephans: Plan einseit neben Ulrici gewesten Schneiders wittib anderseit neben H. Johann Jacob Teutsch dem Gastgeber zum Raben hinten auff das himmelreichgäßel und einen außgang in daßelbe habend gelegenen Behausung, Unten auff dem boden in dem Vorderhauß Eine Stueb Kuchen und Kammer und unter dießer Letztere einen gewölbten Keller, zwo steigen hoch eine Kammer und über derselben den erstern oder untersten Fruchtkasten, Mehr im hinderhauß unter demselben und im hoff so vielplatz als der entlener nöthig haben wird, die auff seine cösten machen zu laßen vorhabende ohlmühl zu bauen und zu stellen, Item zwo stegen hoch eine in das hoff gehenden Kammer und dann auff der haubühn platz umb hau und stroh zu legen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von nachst innstehenden Annunciationis Mariæ fürwährenden jahr anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

La maison de Jean Martin Weissner revient par adjudication judiciaire du 21 juin 1731 (voir l’inventaire de 1752) aux héritiers du créancier Jean Sébastien Gambs. Il meurt en 1744 dans la maison dont il avait été propriétaire en délaissant cinq enfants. Les biens de la communauté sont obérés de dettes.

1744 (9.6.), Me Goll (Jean Elie, 13 Not 5) n° 75
Inventarium über Weÿland des Ehrenhafft und achtbahren H. Johann Martin Weißners, beÿ E. hoch Löbl. unter Elsaßischen Ritter Directorio gewesenen huissier audiencier und burger alhier seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet in anno 1744. – nach seinem Montags den 18. 9.bris 1743. erfolgten seeligen ableiben Zeitlichen verlaßen, wie solche auf Requisition der Ehren und tugendsahmen frauen Mariæ Franciscæ Weisnerin gebohrner Hügelin der hinterlaßenen Wittib beiständlich des Ehrenvesten und vorgeachten herrn Georg Michael Müllers maurer meisters und burgers alhier, und auff nachfolgenden folio benambsten deß seelig verstorbenen, mit Ehrengemeldter deßen hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugt und hinterlaßenen Kinder und ab intestato Erben – So geschehen Straßburg Dienstag den 9. Junÿ 1744.
Denominatio hæredum. Der seelig Verstorbene hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt 1. Barbaram Meÿerin gebohrne Kirchnerin, Joseph Meÿers Tapecirer und Schirmer alhier Ehefrau weÿland frauen Barbaræ Guillemainin gebohrner Weißnerin mit H Georg Conrad Kirchner von Würtzburg erzeugte und hinterlassene tochter, aber unpäßlichkeit halben abweßend, ferner Magdalenam Helenam Guillemainin weÿland gedachten frauen Barbaræ Guillemain mit H François Guillemain Entrepreneur des Fortifications zu Bitsch ehelich erzeugt und hinterlaßene Kinder so abweßend und ohnverburgert dieße dreÿ deßen Enckel Zu einem Stamm oder fünfften theil,
2. herrn Frantz Joseph Weißner, Rathherrn Zu Thann abweßend und ohnverburgert, Zu dem Zweÿten Stammtheil,
3. Frau annam Wilhelmine La Tour gebohrne Weißnerin H Jean François La Tour Cazernier in der alhiesigen Citadelle Ehefrau, so ebenmäßig abweßend, und ohnverburgert, Zu dem dritten stammtheil,
4. Frau Mariam Richardin Steinmetzin gebohrne Weißnerin Hn Joseph Steinmetzen, Garde Magazin Zu Fort Louis Ehefrau, so ebenmäßig ohnverburgert und zu der Inventation in Person beÿgewohnt vor den Vierten Stammtheil und
5. Jungfrau Mariam Salome Weißnerin, so Majorennis und ohnverburgert, mit beÿstand H Adam Claußen Notarii Publici et Practici auch burgers alhier, vor den letzten und fünfften Stammtheil, alle des seelig Verstorbenen mit eingangs gemelter deßen hinterbliebenen Wittib ehelich Erzeugte und hinterlaßen Kinder und respe. Kind. Kinder

In einer alhier Zu Straßburg auff dem Stephans Plan gelegenen Herrn Georg Michael Müller dem Maurer und burger alhier Zuständigen Von dem seelig verstorbenen Zum theil Lehnungsweiß bewohnten behausung hat sich befunden wie folgt.
(f° 9) Ergäntzung der Wittib unveränderten Guth. Zufolg deroselben Inventarÿ Zugebrachter Nahrung durch au moins H. Notarium Daniel Rohren in Anno 1694. gefertiget
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögens, Sa. haußraths 21, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Ring 15, Sa. Schuld 15, Sa. Ergäntzung 216, Summa summarum 280 lb
Solchem nach wird auch der Erben unveränderte und die theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 99, Sa. Silber 11, Sa. goldenen Ring 8, Summa summarum 119 lb – Schulden 272 lb, Übertreffen also der Erben unverändert Mass aus theilbare passiva umb 152 lb
Eheberedung (…) Straßburg Montags den Ersten Februarÿ in dem Jahr des herren alß mann Zahlte1694. – Daniel Rohr, Nots.

Jean Frédéric Walter et Jean Sébastien Gambs vendent 1 700 livres la maison au noble Jean Régnard de Dettlingen

1731 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 271-v
H. Rathh. Johann Friedrich Walter und H. Lt. Johann Sebastian Gambs
in gegensein des Wohlgebornen herrn Christian Reinhard von Dettlingen
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinterhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn St Stephans: Plan, einseit neben weÿl. Johann Philipp Ulrici Schneiders hinterlassenen wittib und Erben anderseit neben H. Rathh. Frantz Nicolaus Gelb hinten auff das himmelreich gäßel und einen außgang in daßelbe habend gelegen – der Fabric des Münsters 11 sch. ahne ewigen oder ane bodenzinß – um 1700 pfund

Jean Régnard de Dettlingen épouse en 1719 Jeanne Dorothée d’Oberkirch : contrat de mariage
1719 (16.2.), Me Courtz (6 E 41, 461) n° 39
Eheberedung – zwischen dem Wohlgebohrnen Herrn Herrn Christian Rheinhard Von Döttlingen Herrn zu Scharrachbergheim, Gerstheim und Berstätt, Weÿl. Herrn Herrn Meÿlach Von Döttlingen mit frauen frauen Agatha Dorothea geb. Wurmßerin Von Vendenheim erzeugten Sohn
So dann der Wohlgebohrnen fräulein fräulein Johanna Dorothea Von Oberkirch Herrn Herrn Johann Christoph von Oberkirch Herrn zu Quatzenheim mit frauen frauen Dorothea Magdalena geb. Von Buech erziehlten tochter

Veuf, il se remarie en 1737 avec Philippine Eléonore de Glaubitz : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à Gerstheim
Copia der Eheberedung, zwischen dem hochwohlgebornen Herrn Christian Reinhard von Dettlingen, herrn zu Scharrachbergheim alß hochadl. bräutigamb ane Einem, So dann der auch hochwohlgebornen Fräuwlein Philippinæ Eleonoræ von Glaubitz, weÿl. deß auch freÿ hochwohl gebornen Herrn Johann Gottfried von Glaubitz, geweßten Königlich. Preußischen Obrist Lieutenants mit der auch hoch wohlgebornen Frawen Helena Maria gebohrner von Ußlaar auch seel. Andeckens Ehelich hinterlaßener fräwlein Tochter, alß der fräwlein hochzeiterin – So beschehen und verhandelt in der königlichen Statt Straßburg den 5. Monathstag Novembris, Anno 1737, Johann Winter Notarius publicus juratus

Mariage, Gerstheim (luth. f° 119)
1737. Mittwoch den 6.ten Nov. wurde hier ehelich copulirt der freÿ Hochwohlgeborne H Christian Reinhard von Dettling und die freÿ hochwohlgeborne fräulein Philippina Eleonora von Glaubitz. Gott segne dieses Hoch Adeliche Ehe-Paar [unterzeichnet] Christian Reinhard Von Dettlingen alß hochzeiter, Philippina eleonora von glaubitz alß hochzeihterin (i 120)

Jean Régnard de Dettlingen meurt en 1742 en délaissant six enfants issus de sa première femme. L’estimation de la maison, soit 2 000 livres, est reprise de l’inventaire dressé après la mort de sa première femme. La masse propre à la veuve est de 561 livres, celle des héritiers de 5 044 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 970 livres, le passif à 5 200 livres.

1742 (4.6.), Me Goll (Jean Elie, 13 Not 5) n° 69 (copie cotée E 861, aux ADBR)
Inventarium und beschreibung aller haab und Nahrung, liegend und farhrend, verandert unverändet und theilbar in der Statt und außerhalb derselben so weÿland der Freÿwohlgeborne Herr Christian Reinhard von Dettlingen herr zu Scharrachberckheim, Gerstheim, Berstett und Olvisheim, nach seinem den Mittwochs den 4.ten Aprilis letsthin erfolgten hochseeligen ableiben, Zeitlichen verlaßen, wie solche auff Requisition des Freÿ wohlgebornen Herrn Johann Eberhards von Berckheim, Herrn zu Jebßheim und anderer Orthen, als verordnet und bestätigten vormund des gnädigen Herrn seeligen mit auch weÿland der freÿwohlgebornen Fraun Johannæ Barbaræ gebohrene Von Oberkirch ehelich erzeugt hinterlassenen hochadelichen Kinder und ab intestato Erben auf nachstehendem folio benambßet inventirt, durch die auch Freÿ wohlgebornen Frau Philippinam Eleonoram von Dettlingen gebohrne von Glaubitz die hinterlaßene wittib beÿständlich des freÿwohlgebornen H. Friedrich Ferdinand von Dettlingen H. zu Scharrachberckheim und anderer orthen Einer Königlichen Freÿohnmittelbahren Ritterschafft im Undern Elsaß hochmeritirten Raths und Außschußes, wie auch Mariam Dorotheam Nägelin die Köchin und Mariam Magdalenam Nägelin die Stubenmagd (geäugt und gezeigt) – So geschehen Straßburg Montags den 4. Junÿ 1742, Johann Elias Goll Notarius requisitus
Denominatio hæredum der gnädige herr seelig hat ab intestato zu erben verlaßen wie folget. 1. S.T. Herrn Meylac Christian, 2. H. Philipp Christoph, 3. H. Johann Leopold, 4. H. Philipp Reinhard, 5. H. Ludwig Ferdinand und 6. Fräulein Johannam Dorotheam, Alle des gnädigen herrn seeligen mit auch weÿland der freÿwohlgebornen Frraun Johanna Barbara von Dettlingen gebohrner von Oberkirch deßen hochadelichen Frauen gemahlin erster Ehe ehelich erzeugt und hinterlaßenen hochadelichen Kindern

In einer alhier Zu Straßburg auff dem Stephans Plan gelegenin dieße hochadelich. Verlassenschafft gehörigen behausung hat sich befunden wie folget
Hültzenwerck. In der obern Stuben, In d. Stub Kammer, In der Wohnstuben, In d. Stubkammer, In derm gang Stübel, In dem Haußöhren, In den hindern Stock, in d. fordern Kammer, In d. firndern Stube, Im haußöhren, In d. Kindern Stuben, In dem haußehren, In d. untern Stuben, In dem untern Stübel, In das Knechts Kämmerlein
(f° 13) Eigenthumb ane einer Behausung (so der adelischen erben von Fraun Mütterlichen Erbschafft unverändert im verkauff pro 3700 fl.siehe Rechnung de 1742 f° 29.a). Die helffte an einer Behaußung, woran die andere helffte der hochadelischen Erben vätterlicher Erbschafft gehörig, bestehend in vorder und hinder hauß, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten an: und Zugehörden gelegen alhier in der statt Straßburg an dem Stephans Plan einseit neben Johann Jacob Engel dem Rathsbotten anderseit neben weÿl. Herrn Frantz Nicolaus Gelben Ex Senatoris Erben hinten auff das himmelreich gäßel stoßend, davon gehet jährlichen der fabique des Münsters alhier 1 fl.1 ß ewigen ane bodenzinßes, über solche beschwerde weÿland der Freÿ wohlgebohrnen Frauen Johannæ Barbaræ Von Dettlingen gebohrner von Oberkirch, des gnädigen H seeligen Frauen Ehegemahlin erster Ehe Verlassenschaffts Inventario fol. 54.b angeschlagen vor 4000 fl, thuet hiehero zur helffte 2000 fl. Über dieße behausung besagt i. perg. K.brieff in der Statt Straßburg Cantzeleÿ Contract Stuben verfertiget, datirt d. 20. Junÿ 1731, besagend wie dieße behaußung von H. Joh. Friedrich Walter E. E. großen Raths alten beÿsitzer, und H. Johann Sebastian Gambsen vor 3400. fl.erkaufft worden. Waran 600. fl. bezahlt worden, das überrest aber von 2800 fl. werden erstgedachten beeden Hh. Verkäuffern annoch Verzinset, so herach fol. passivé eingetragen Zu befinden.
(f° 17) Eigenthumb ane Dörffern und Herrschafften, Gerstheim, Berstett (…)
(f° 18) Antheil ane dem Schloß und Zugehörigen güthern Zu Bischoffsheim
(f° 28) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Gnädigen Frauen wittib unveränderten Vermögens, hausrath 649 fl, silber 76 fl, goldenen Ring 112 fl, schuld 200 fl, Ergäntzung (110 fl, abzuziehen 25 fl, nach deren abzug) 84 fl, Summa summarum 1123 fl.- zweiffelhaffte schulden 1814 fl, Das Dahlische guth betreffend so der Fr. wittib unverändert zweiffelhafft
Solchem nach wird auch der hochadelichen Erben unverändertes Guths beschrieben, hausrath 114 fl, liegende güther zu Scharrachbergheim 87 fl, behausung 2000, Antheil an dem Schloß zu Bischoffsheim 2000 fl, Gülthen 5207 fl, schulden (f° 76 v) 412 fl, Ergäntzung (3720 f° 97-v, abgang) summa ergäntzungs 2333 fl, Summa summarum alles der hochadelichen Erben respective H. großvatter und Frauen Mutter unverändertes Guths 12 155 fl, Schulden 2066 fl, Nach deren Abzug 10 088 fl
Endlichen folget auch die beschreibung der hochadelichen Erben unveränderte vätterliche und theilbare nahrung unter einer mass, hausrath 577 fl, Chaise 50 fl, Holtz und Wellen, Frucht und Meel 627 fl, Fäß 91 fl, Silber 363 fl, Goldene ringe 220 fl, baarschafft (106 fl), liegender güther 87 fl, Fischwaßer der Kintzig genannt 100 fl, Behausung 2000 fl, Dorff herrschafften Gerstheim, Berstett, Olvisheim 4083 fl, Gülth von liegenden güthern 3009 fl, Dinckhoff gülth 433 fl, Schulden 923 fl, Summa summarum 11 940 fl.- Schulden 10 401 fl, Nach deren abzug, 1539 fl
Copia der Eheberedung, (…) Straßburg den 5. Monathstag Novembris, Anno 1737, Johann Winter Notarius publicus juratus

Jean Régnard de Dettlingen est inhumé au cimetière Sainte-Hélène
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1728-1752, p. 275, n° 818)
1742. Mittw. d. 18. Aprilis Morgens Früh um 4 Uhr ist in seinem Erlößer Jesû Christo seelig entschlaffen der Freÿ hoch Wohl Gebohrne Herr, Herr Christian Reinhard von Dettlingen Herr Zu Scharrachbergheim, hohes Mitglied Eines hochlöbl. Unter Elsäßischen Ritterschafft und vormahls beÿ einem Ehr. Rath der Statt Straßburg Constoffler an einem Seiten: Stechen und Catharral: Fieber deßen Verblichene Leichnam wurde Freÿtags d. 20. Ejusd: nach gehaltener Leich: Predigt Zum Jungen St. Peter auff dem Gottes: Acker St: Helenæ mit Adel. Leich: Conduct Christlich begraben worden nachdem der Seel. Herr in dißer welt gelebnet 51. Jahr, 7 Monath und 5 Tags [unterzeichnet] Meÿlach Christian von dettling, Philipp Christoph von Dettlingen als Söhne, Friderich Ferdinand Von dettlingen als bruder (i 142)

Les héritiers Dettlingen exposent la maison aux enchères. Le maître maçon Georges Michel Müller s’en porte acquéreur : adjudication devant le Directoire de la noblesse puis vente à la Chambre des Contrats moyennant 1 850 livres

1742 (30.8.), E 1301
Procès verbal d’adjudication d’une maison appartenante à la succession de feu M Chrétien René de Dettlingen, du 29 septembre
erschienen der freÿwohlgeborne herr Friedrich Ferdinand von Dettlingen, wohlgedachter Ritterschafft Rath und Außschuß als gewalthaber des auch freÿwohlgebornen Herrn Johann Eberhard von Berckheim als Curatoris weÿl. des auch freÿwohlgebornen Herrn Christian Reinhards von Dettlingen hinterlassenen adelischen Kindern
H. Johann Samuel Fingado dem courtier vor Georg Michael Müller meister maurer, 3700 fl
Adjudication besagte behausung in allhiesiger statt auf dem stephans Plan gelegen, einseit neben weÿl. H. Rathherrn Johann Nicolaus Gelben Erben anderseit neben Johann Jacob Engel dem Rathsbotten hinten auf das himmelreich gäßell stoßend und vornen auf ged. stephans Plan, angeschlagen vor und umb 3200 fl
H. Philipp Christian Winterer als letzt und meistbietenden 3400 fl
d. 15. sept. H Daudet 3650 fl.- d. 29. sept.

1742 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 529-v
im Nahmen des hochwohlgebornen H. Johann Eberhard von Berckheim als vormund weÿl. des auch hochwohlgebornen H. Christian Reinhard von Dettlingen hinterlassenen adelichen sechs kinder und erben, die wohlgeborne H und Fräulein Meylac Christian, Philipp Christoph, Johann Leopold, Philipp Reinhard, Ludwig Ferdinand und Johanna Dorothea von Dettlingen
in gegensein H. Georg Michael Müller des Maurermeisters, adjudication
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten an St Stephans plan einseit neben weÿl. H. Rathh. Gelben erben, anderseit neben Johann Jacob Engels dem rathsbotten, hinten ane das Himelreichgäßel und einen ausgang in daßelbe habend – davon soll mann der fabric des Münsters 11 sch. ane ewigen und bodenzinß – um 1850 pfund

Les experts estiment la maison à 1 000 livres en 1752 lors de l’inventaire après décès de Marie Françoise Schüssler, première épouse de Georges Michel Müller. A l’inventaire des apports dressé après le remariage avec Marie Catherine Meltzheim, les parties estiment la maison 2 000 livres

Georges Michel Müller loue une partie de la maison à Jean Chrétien Drechsler, avocat au Conseil souverain d’Alsace

1760 (26.8.), Me Humbourg (6 E 41, 104)
Bail a commencer a la St Michel prochain 1760 – Sr Georges Michel Müller Mr Masson et ancien assesseur au grand Senat de cette ville
à Sr Jean Christian Drechsler avocat audit Conseil souverain d’Alsace et bourgeois de cette ville
trois appartements avec Vne Cuisine du second Etage Vn Poel Vne Chambre et une petite Cuisine au même Etage sur le derrière Vne chambre à cheminée et deux autres chambre au trois. Etage Vn grenier et Vne Cave dans la maison appartenant aud. Sr Müller Scituée sur la place de St Etienne a côté du Sieur Billeray assesseur à La Chambre des Treize de cette ville – moyennant un loyer annuel de 180 livres

Après la mort de Marie Catherine Meltzheim, les experts estiment la maison 1 500 livres (voir l’inventaire après décès), estimation reprise à la mort de Georges Michel Müller (voir l’inventaire). Il avait acquis en 1773 la maison voisine des héritiers Labourse, estimée 600 livres dans chacun des deux inventaires. Les héritiers s’accordent ensuite sur les sommes engagées pour réunir les deux maisons et les transformer, soit 7 339 livres.

Lors du règlement final de la succession en 1790, la maison revient à sa fille Marie Salomé femme du médecin Georges Adolphe Ostertag. Originaire de Durmenach en Haute-Alsace, il devient bourgeois alors qu’il fait ses études à Strasbourg en 1764 et s’inscrit à la tribu des Charpentiers.

1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 55
H. Georg Adolph Ostertag, Med. Dr. von dürmenach im obern Elsaß, erhalt das burgerrecht ob favorem studiorum gratis will dienen beÿ E.E. Zunfft der Zimmerleuth. Jur. den 24. X.bris 1764.

1765, Protocole des Charpentiers (XI 33)
(f° 30) Dienstags den 5. Martÿ 1765. (Neuzünfftiger) C. R. – H. Georg Adolph Ostertag, Medicinæ Doctor von Durmenach im obern Elsaß gebürtig, stehet vor und producirt Cantzleÿ und Stallschein de dato 24.ten Decembris 1764 und bittet ihne Kraft deßelben als einen Zudiener beÿ dieser Ehrsamen Zunft auf und anzunehmen.
Erkannt, Gegen Erlag der Gebühr willfahrt

Georges Adolphe Ostertag épouse Marie Salomé Müller en 1767 : contrat de mariage
1767 (6.3.), Me Humbourg (6 E 41, 125)
Contrat de mariage – Sr Georges Adolphe Ostertag, Docteur en Medecine et Bourgeois de cette ville, fils majeur de feu Sr Georges Adolphe Ostertag, Medecin a Durmenach Baillage de ferrette en haute alsace, et de De Susanne Rey
Demle Marie Salomé Müller fille mineure du Sr Georges Michel Müller, Maître masson architecte, ancien assesseur au grand sénat de cette ville

Georges Adolphe Ostertag quitte en 1770 la tribu des Charpentiers et s’inscrit à celle des maçons
1770, Protocole des Maçons (XI 239)

(f° 247) Donnerstags den 22.ten Martÿ 1770. Neu Zünfftiger – Herr Georg Adolph Ostertag Medicinæ Doctor und burger alhie producirt schein von Löbl. statt Stall vom heutigen tag Krafft weßen Er von E. E. Zunfft der Zimmerleuth beÿ dießeitiger Ehrsamen Zunfft Zünfftig Zu werden begehrt, mit bitten deßwegen Ihne zu recipiren.
Erkandt, in ansehung des H. Requirenten, H. rathherr müller deßen Schwehervatter, und H. Doctor ein litteratus ist, gratis willfahrt [in margine :] dr. findl. hauß 1 fl.8 ß.
VI 66 Ostertag

Georges Adolphe Ostertag meurt en 1795 en délaissant sept enfants. La succession comprend la maison place Saint-Etienne et une campagne à la Robertsau

1798 (12 frimaire 7), Strasbourg 11 (2), Me Anrich n° 402 – Enregistrement de Strasbourg, acp 64 f° 125-v du 15 frim. 7
Calcul de la Succession de feu le Cit. Georges Adolphe Ostertag en son vivant officer de santé en cette commune décédé le 22 pluviose 3 délaissant pour ses héritier ses sept enfants procréés avec la Cit. Marie Salomé Müller sa veuve Savoir 1. Georges Adolphe Ostertag parti le 16. juin 1792 avec Passeport pour se perfectionner près les Universités de la Suisse et de l’Allemagne dans l’Etat de guerir soupçonné d’Emigration et mis sur la liste des Emigrés le 15 janvier 1793 contre laquelle il est en Réclamation de radiation, 2. Marie Salomé Ostertag femme du Cit. Charles Six Inspecteur en chef des Ponts et Chaussées au Service de la Republique, 4. Joseph Louis Ostertag agé de 21 ans, 5. Euphemie Françoise 19 ans, 6. Bascal Ostertag 15 ans et 7. Alexandrine Ostertag 12 ans, en tutelle du Cit. François Olry homme de Loi

Propres à la veuve. Immeuble. Savoir une maison avec ses appartenances et dépendances scituée Place Etienne N° 7 d’un côté une maison appartenante à la Nation ci devant a l’Emigé Oberkirch d’autre François Zaepffel parderrière en partie sur la veuve Maehn boulangere en partie sur une Ruëlle appelée himelreichgäßlein dans laquelle on passe par une porte cochere, chargée d’une rente foncière envers la fabrique de la Cathedrale aujourd’hui envers la Nation de 2 fr 4 sols est suivant la déclaration de la veuve 18 000 fr. La propriété de cette maison cidevant partagée est constaté par l’inventaire de la veuve souss. le 14 janvier 1790
Dettes actives 30 100 fr, Remplacement (105 954 fr, déduire 56 458 fr) 49 465 fr, total 97 565 fr
Communauté, mobilier 8102 fr
Immeuble. Savoir une Maison Cour et Jardin avec ses Bâtiments appartenances et Dépendances situé hors la porte des Pêcheurs à la Rupertsau proche le canton dit Gran Woerth d’un côté le Cit. Dürckheim Banquier d’autre un Communal par en haut sur le Cit. Roederer et par bas sur un chemin, chargé d’une rente foncière de 25 fr 10 s 8 deniers envers la commune estimé suivant la déclaration susdite à 12 000 fr. La propriété est constatée par acquisition du 9 octobre 1788 à la Chambre des Contrats
dettes actives 34 376 fr, total général 54 478 fr, passif 91 124 fr, Excedent de passif 26 646 fr, dettes actives perdues appartenant à la communauté 28 782 fr

La veuve expose la maison aux enchères

1800 (15 fruct. 8), Strasbourg 1 (19), Me Lacombe n° 1270
Cit. Salomé Müller veuve Ostertag, vente volontaire par adjudication
1. d’une maison a elle appartenante place St Etienne N° 7
2. d’une campagne située a la Rubrechzau
la maison criée 30 000 fr, la campagne à 20 000 fr, C. Arnold fils 21 000 fr
le 3 vend. n° 1329 à Arnold fils pour 34 000 fr

Les héritiers exposent la maison aux enchères

1804 (10 pluviose 12), Strasbourg 11 (4), Me Anrich n° 552, 622
Cit. Georges Adolphe Ostertag médecin domicilié a Strasbourg et Felix Treitt avoué au Tribunal Civil séant audit Strasbourg mandataire de De Marie Salomé Ostertag épouse du Cit. Charles Six ingénieur en chef des Ponts et Chaussées a Coblence y demeurant, de Marie Louise Ostertag, Pascal Ostertag, Françoise Euphémie Ostertag ces trois derniers majeurs d’ans domiciliés audit Coblence et de Louis Ostertag demeurant a Strasbourg, tous les six enfants majeurs d’ans de feu le Cit. Georges Adolphe Ostertag vivant Medecin en cette ville procréés de son mariage avec De Marie Salomé Müller sa veuve et héritiers testamentaires du feu le Cit. Georges Michel Müller vivant maître maçon audit Strasbourg leur ayeul maternel
leur maison grand paternelle scize place St Etienne N° 7 faisant autrefois deux d’un côté (-) d’autre François Zaepfel derrière en partie une ruelle nommé himelreichgäßlein ou cette maison a une sortie et en partie sur (-), grevée d’une rente foncière annuelle de 2 fr 20 c, mise à prix par le Cit. Israel Rehns négociant en cette ville rue des hallebardes n° 25 cy 20 000 fr

Les héritiers Ostertag cèdent leurs part de la maison à leur sœur Marie Salomé et à son mari Charles Six

1806 (3.11.), Strasbourg 11 (4), Me Anrich n° 652, 943 – Enregistrement de Strasbourg, acp 101 f° 51 du 10.11.
Sr Georges Adolphe Ostertag Docteur en Medecine et Me Felix Treitt avoué ce dernier en qualité de mandataire de Dlles Marie Louise Ostertag et Françoise Euphémie Ostertag filles majeures demeurant à Mayence des Sr Louis et Pascal Ostertag ce dernier brigadier au 16 régiment des dragons
au Sr Charles Six Inspecteur divisionnaire des ponts et Chaussées résidant à Mayence
les 5/6 a eux appartenant dans la maison et dépendances sise place St Etienne n° 7 qui faisoit autrefois deux d’un côté la maison du cy devant Oberkirch d’autre François Zaepfel derrière en partie une ruelle nommée himmelreichgäßlein ou cette maison a une sortie et en partie sur (-), grevée d’une rente foncière annuelle de 2 fr 20 c, lequel immeuble dans lequel la De Marie Salomé Ostertag épouse dudit Sr Six est déjà propriétaire d’un sixième est échu aux parties cy dessus dans la succession de feu Sr Michel Müller leur ayeul maternel – moyennant 20 098 francs

Originaire de Valenciennes et veuf de Joséphine Kentzinger, Charles Six épouse Marie Salomée Ostertag en 1796 : contrat de mariage, célébration
1796 (30 nivose 4), Strasbourg 1 (10), Me Lacombe n° 30 – Enregistrement de Strasbourg, acp 38 F° 196-v du 2 pluv. 4
Mariage – Cit. Six Ingénieur des Ponts et Chaussées demeurant à Strasbourg veuf de Joséphine Kentzinger
Cit. Marie Salomée Ostertag fille majeure de feu le C. Georges Adolphe Ostertag premier accoucheur de la Commune de Strasbourg et de la C. Marie Salomée Müller
(enregistrement, traitement 2400 livres)

Mariage, Strasbourg (f° 126-v, n° 250)
Cejourd’hui 15 Pluviôse l’an quatre de la République française une et indivisible (…) d’une part Charles Six agé de 32 ans, Ingenieur des ponts et chaussées, domicilié en cette commune depuis 20 ans, natif de Valenciennes, Département du Nord, fils de feu François Joseph Six, Emploÿé à la cidevant Intendance en cette commune et de feüe Jeanne Blanchard, veuf de Thérèse Josephine Kentzinger, de l’autre part Madeleine Marie Salomée Ostertag agée de 24 ans née et domiciliée en cette commune, fille de feû George Adolphe Ostertag, Docteur en médecine etd e Marie Salomée Müller, (…) 1° acte de notoriété qui constate que le futur est né à Valenciennes le 4 fevrier 1764 (…), 2° de l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née en cette commune le 8 juin 1771 (…), 3° de l’acte de décès de Thérèse Joséphine Kentzinger épouse en premières noces du futur, portant qu’elle est morte en cette commune le 24 nivôse de l’année dernière (i 132)

Inventaire après décès d’un locataire, le facteur de la poste aux lettres Jean Pierre Kurtz

1809 (9.6.), Strasbourg 12 (25), Me Wengler n° 4053 – Enregistrement de Strasbourg, acp 112 f° 39-v du 15.6.
Inventaire de la succession de Jean Pierre Kurtz facteur de la poste aux lettres décédé le 22 avril 1808 – à la requête de Marguerite Dorothée Glock la veuve tutrice naturelle de Jean Pierre 9 ans – en présence de Georges Kuertz facteur à ladite poste aux lettres subrogé tuteur
dans la maison mortuaire place St Etienne n° 7
meubles, argenterie, numéraire (876 fr), dettes actives, total 8763 fr, passif 1900 fr, reste 6863 fr
Contrat de mariage, Me Roessel le 11 vendemiaire 8

Marie Salomé Ostertag vend la maison à Jean Baptiste Antoine Martner, ancien receveur de l’enregistrement et des domaines

1825 (26.10.), Strasbourg 1 (46), Me Rencker n° 4107 – Enregistrement de Strasbourg, acp 175 f° 76 du 27.10.
Félix Dournay, négociant, mandataire de Marie Salomé Ostertag veuve de Charles Joseph Six, inspecteur divisionnaire des Ponts et Chaussées Chevalier de la Légion d’Honneur domiciliée alors à Strasbourg maintenant à Verdun, par acte sous seing privé du 17 mars dernier
à Jean Baptiste Antoine Martner, ancien receveur de l’enregistrement et des domaines
une maison à rez de chaussée, deux étages, mansardes et grenier, petite cour & bâtimens sur le derrière, appartenances & dépendances, située à Strasbourg place St Etienne n° 7, d’un côté M Poncet, d’autre le Sr Rohler boulanger, le bâtiment de derrière ayant une sortie dans la rue dite Himmelreichgeasslein – à Mde Six pour 1/6 de la succession de Michel Müller son ayeul maternel et pour 5/6 acquis pendant la communauté par acte reçu Me Anrich le 3 novembre 1806, M Müller acquis par adjudication de Frédéric Charles Labourse de Strasbourg devant le Petit Conseil de cette ville le 23 juin 1773, cette maison est grevée d’une rente foncière de 2 fr 20 envers la ville de Strasbourg – à charge de maintenir le bail avec Georges Adolphe Ostertag son beau frère du deuxième étage et autres dépendances de la maison vendue – moyennant 20 000 francs

Jean Baptiste Antoine Martner vend la maison à Pierre Hullin et à son gendre Pierre Hervé, tous deux professeurs

1832 (9.8.), Strasbourg 1 (65), Me Rencker n° 9137, Adjudication définitive ; préparatoire du 2.8. n° 9123 – Enregistrement de Strasbourg, acp 211 f° 164 du 10.8.
Jean Baptiste Antoine Martner, ancien receveur de l’enregistrement
à Pierre Hullin et Pierre Hervé son gendre professeurs
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison à rez de chaussée et deux étages avec mansardes, grenier, balcon sur le devant, petite cour, bâtiment au fond, pompe, buanderie, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg place St Etienne n° 7, d’un côté M Poncet, d’autre Sr Kohler boulanger derrière la rue du Ciel où elle a une issue. Titres de propriété, acquis de Marie Salomé Ostertag veuve de Charles Louis Six, inspecteur divisonnaire des Ponts et Chaussées par acte Me Rencker le 26 octobre 1825 transcrit au bureau des hypothèques volume 184 n° 13, un sixième de la maison échue à Mde Six de la succession de Michel Müller son aïeul maternel et 5/6 acquis des cohéritiers par acte Me Anrich le 3 novembre 1806, M Müller acquis ledit immeuble par adjudication de Frédéric Charles Labourse par le Petit Conseil de cette ville le 23 juin 1773
Meubles compris dans la vente, 1. neuf poeles en fayence ayant tuyaux et pierre (…)
Charges, clauses et conditions (…) il aura à maintenir les baux verbalement avec M le colonel Lechesne du premier étage et dépendances et M Charvilhac du deuxième étage et dépendances
exposé 35 000 fr, (avec état estimatif des objets mobiliers, poeles 765 fr, totalité 1200 fr) – moyennant 36 200 francs

Originaire de Tonnerre dans l’Yonne, Pierre Hullin épouse en 1796 Susanne Elisabethe Brühlen, native de Pirmasens
Mariage, Strasbourg (n° 56)

Cejourd’hui 29° Vendemiaire l’an 5 de la République française (…) d’une part Pierre Hullin, agé de 26 ans, Professeur en belles lettres à l’école centrale du département du bas-rhin, domicilié en cette commune depuis un an, natif de Tonnerre, Canton dudit, département de l’Yonne, fils de Pierre Hullin, sellier audit lieun et de feue Paladie Menetrier, de l’autre part Susanne Elisabethe Brühlen, agée de 29 ans, domiciliée en cette commune depuis 7 mois, native de Pirmasens dans le pays de Darmstadt, fille de feu Auguste Frédéric Brühlen, pharmacien dans un hôpital militaire de la République, et de feuë Susanne Elisabeth Schild (…) 1° l’acte de naissane du futur, portant qu’il est dé le 29 juillet 1770 (…), de la future, qu’elle est née le 27 septembre 1767, (signé) Pierre Hullin, susette Bruel (i 31)

Susanne Elisabeth Brühlen meurt en 1807 en délaissant une fille
1807 (14.5.), Strasbourg 14 (33), Me Lex n° 1348 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 154-v du 22.5.
Inventaire de la succession de Susanne Elisabeth Brühlen femme de Pierre Hullin professeur au Licée décédée le 8 avril dernier – à la requête du veuf tuteur naturel d’Elisabeth Henriette 8 ans 6 mois et Louis Reuss négociant subrogé tuteur – en présence de Marie Grossmann servante de la défunte
dans l’appartement qu’elle occupoit dans la maison du Sr Stomeyer négociant marché aux Poissons n° 86
Pas de contrat de mariage, mariés à Strasbourg le 29 vendémiaire 5
apports du défunt 4309 fr, garde robe 194 fr
communauté, meubles 1074 fr, dettes actives 6230 fr, total de l’actif 7304 fr, passif 3054 fr

Elisabeth Hullin épouse en 1819 Pierre Hervé, professeur originaire de Coutances dans la Manche
1819 (7.9.), Strasbourg 14 (62), Me Lex n° 1190 – Enregistrement de Strasbourg, acp 144 F° 93 du 8.9.
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Pierre Hervé, professeur de seconde au collège de Strasbourg fils majeur de Jean Pierre Hervé, propriétaire à Coutances, département de la Manche, et de Marie Jeanne Charlotte Tesson
Elisabeth Henriette Hélène Hullin fille mineure de Pierre Hullin, professeur de l’Académie & de Rhétorique du Collège royal de Strasbourg, et de feu Susanne Elisabeth Bruel
au logement des futurs époux rue de l’Ail n° 15

Inventaire d’un locataire, l’industriel André Jacques Hamelin

1845 (12.6.), Strasbourg 11 (39), Me Keller n° 3023
Inventaire de la succession d’André Jacques Hamelin. L’an 1845 le jeudi 12 juin à une heure de l’après-midi, à la requête de Madame Louise Jeannette Pauline Franck Veuve de M. André Jacques Hamelin en son vivant négociant à Strasbourg, elle, propriétaire demeurant en la même ville, agissant I. en son nom et personnel tant à cause de la communauté d’acquets qui a existé entr’elle et sondit mari aux termes de leur contrat de mariage ci après analysé passé devant Me Lange notaire predecesseur de Me Keller (…) le 13 décembre 1828, qu’à cause des reprises qu’elle a à exercer contre la succession du défunt, et encore à cause des préciput, prélèvement et donations stipulés en sa faveur audit contrat (…), II. Comme mère et tutrice légale de Mlle Cecile Hamelin sa fille mineure agée de 14 ans née de son mariage avec ledit défunt. En présence de M. Jean Conrad Sengenwald Chevalier de la Légion d’Honneur, négociant demeurant à Strasbourg, au nom & comme subrogé tuteur de ladite mineure (…) étant ladite Dlle Cecile Hamelin habile à se porter unique héritière de feu mon dit Sr André Jacques Hamelin son père décédé au Pecq (Seine & Oise) le 9 avril dernier, et de sin vivant négociant à Strasbourg
(…) dépendant 1° de la société commerciale qui a existé sous la raison Hamelin & Compagnie à Grandfontaine et dont le défunt étoit seul gérant et chef, 2° de la communauté d’acquets qui a existé entre le même & son épouse actuellement sa veuve, 3° enfin de la succession de mondit Sr André Jacques Hamelin
En présence et à la participation de M. Louis Quentin Joseph Llefebvre, Directeur des établissements de filature & tissage de St Blaise La Roche & de Grandfontaine appartenant à la Société commerciale Hamelin & Compagnie

en la demeure de Mme Hamelin, maison appartenant à M. Hervé place St Etienne N° 7
Inventaire du mobilier. Appartements au 1° étage sur le devant. Petite chambre à coucher du défunt, Salon, Salle à manger, Chambre à coucher de Mme Hamelin, Chambre à coucher de la Dlle Hamelin encore mineure, Chambre à deux croisées aux mansardes, Chambre de la bonne, Chambre du domestique à côté de la Cuisine, Cuisine, Cave (total 4838), argenterie 952, Argent comptant 121, Comptoir
Titres et papiers, 7° Expédition d’un acte passé devant Me Lange à Strasbourg le 23 avril 1829 portant vente par 1° Hyacinthe Philippe Engelhard, notaire à Schirmeck et De Joséphine Adélaïde Grauss, son épouse, 2° M. Alexandre Théodore Tisserand, aussi notaire à Schirmeck et De Caroline née Grauss sa femme en faveur de feu M. André Jacques Hamelin de la propriété de Grandfontaine où se trouve présentement établi un tissage mécanique avec machines et outils servant à son exploitation (…)
8° Expédition d’un autre contrat passé le même jour 23 avril 1829 devant ledit Me L’Ange par lequel mondit Sr Hamelin, co-propriétaire par indivis pour 4/7 avec les mêmes Sr Engelhard & Tisserand de la propriété de St Blaise Laroche, aujourd’hui transformée en filature, a acquis sur licitation les 3/7 qui appartenaient à ces derniers
Garde robe et bijoux appartenant à Mme Hamelin 1644

Pierre Hullin meurt en 1851 en délaissant sa fille pour unique héritière
1851 (22.9.), Me Keller
Notoriété – constatant que Hélène Hullin femme de Pierre Hervé, ancien inspecteur de l’Académie de Strasbourg est seule héritière de Pierre Hullin, ancien Doyen de la faculté des lettres de lad. académie, décédé à Strasbourg le 6 septembre courant, son père
acp 403 (3 Q 30 118) f° 49-v du 23.9.

Pierre Hervé et Elisabeth Hullin vendent la maison à l’agent d’assurances Théodore Alexandre Klose

1853 (28.6.), Me Ritleng
Vente – Pierre Hervé, Inspecteur de l’académie en Retraite, et Elisabeth Henriette Hélène Hullin, son épouse à Strasbourg
à Théodore Alexandre Klose, Directeur de la société d’assurance mutuelle contre l’incendie à Strasbourg
une maison et dépendances sise à Strasbourg place St Etienne N° 7, moyennant 48 000 francs – Origine, adjudication reçue Rencker les 8 et 9 août 1832
acp 420 (3 Q 30 135) f° 100-v du 6.7.

Le négociant Théodore Alexandre Klose épouse en 1836 Caroline Sophie Mathilde Sengenwald

1836 (7.4.), Strasbourg 6 (59), Me Triponé n° 3556 – Strasbourg, acp 239 F° 82-v du 8.4.
Contrat de mariage communauté réduite aux acquets – Théodore Alexandre Klose, négociant, fils de Sigismond Frédéric Klose, ancien négociant, et de défunte Caroline Sophie Hecht
Caroline Sophie Mathilde Sengenwald fille mineure de Jean Conrad Sengenwald, négociant, et de Louise Antoinette Hecht

Théodore Alexandre Klose, directeur-caissier de la Société d’assurance mutuelle contre l’incendie pour le département du Bas-Rhin, et Caroline Sophie Mathilde Sengenwald hypothèquent la maison pour satisfaire au contrat de la Société d’assurance en déchargeant leurs beaux-parents et parents respectifs. Une police d’assurance est jointe à l’acte.

1863 (7.8.), Strasbourg 15 (110), Not. Momy (Hippolyte) n° 9050
Affectation hypothécaire – Ont comparu Monsieur Théodore Alexandre Klose, Directeur-caissier de la Société d’assurance mutuelle contre l’incendie pour le département du Bas Rhin et Madame Caroline Sophie Mathilde Sengenwald, son épouse qu’il autorise, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, Lesquels ont préliminairement exposé ce qui suit
Aux termes de l’article 44 d’un acte reçu par M° Lacombe notaire à Strasbourg prédécesseur immédiat de M° Momy notaire soussigné le 21 juin 1850 contenant les statuts de la Société anonyme d’assurance mutuelle contre l’incendie pour le département du Bas-Rhin, autorisée par décret Présidentiel du 13 juillet même année, le Directeur de la Société qui remplit en même temps les fonctions de caissier, fournit en cette qualité un cautionnement en immeubles de 40.000 francs (…) M. Klose n’ayant pu fournir à l’époque de son entrée en fonction comme directeur le cautionnement en immeuble auqeil il était tenu par l’article des statuts ci-dessus reproduit. M. Jean Conrad Sengenwald chevalier de la Légion d’Honneur négociant et Mad. Louise Antoinette Hecht son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg se sont rendus et constitués solidiarmement entre eux caution et répondants jusqu’à concurrence d’une somme de 40.000 francs de M Théodore Alexandre Klose leur gendre, à raison de sa gestion en qualité de Directeur cassier de la susdite société et pour assurer l’effet de ce cautionnement M. et Mad. Sengenwald ont hypothéqué au profit de ladite Société d’assurances mutuelles par acte passé devant M° Momy le 18 juillet 1854 une maison avec cour jardin écurie bâtiment de derrière appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue Brûlée N°9, tenant d’un côté à l’hôtel de la préfecture, de l’autre côté à une propriété de M et Mad. Sengenwald ci devant maison Moris (…) Toutefois M Klose s’était réservé la faculté de dégager en temps et lieu M et Mad. Sengenwald de la garantie qu’ils ont fournie (…) C’est dans le but de cette faculté que M Klose en sa double qualité de Directeur et caissier de la susdite Société et Mad. Klose comparaissent aux présentes et affectent et hypothèquent
Une maison à rez de chaussée et deux étages surmontés de mansardes avec petite cour, bâtiment de fond, pompes, aisances et dépendances située à Strasbourg place St Etienne n° 7, donnant d’un côté à la propriété de M. Dijon, de l’autre à celle du Sr Chrétien Weber par devant à la place St Etienne, par derrière à la rue du ciel (…)
Origine de la propriété de l’immeuble hypothéqué. L’immeuble sus désigné a été acquis par les conjoints Klose de M. Pierre Hervé, inspecteur de l’académie en retraite, chevalier de la Légion d’Honneur et Mad. Elisabeth Henriette Hélène Hullier son épouse de son mari autorisée demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M Ritleng et son collègue notaires à Strasbourg le 28 juin 1853, enregistré et transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 9 juillet suivant volume 569 N° 83 avec inscription d’office prise le même jour Volume 593 N° 165 (…)
Etat civil des comparants. M. et Mad° Klose déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régimé de communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat anténuptial reçu par M° Triponé et son collègue à Strasbourg le 7 avril 1836
(Joint) Conseil d’administration de la Mutuelle du Bas-Rhin. Extrait du Procès verbal de la séance du 4 août 1863
Police d’assurance. La Mutuelle du Bas-Rhin, N° 5736 Inscription du 24 avril 1859. Mt Théodore Alexandre Klose à Strasbourg
Strasbourg Place St Etienne 7
1° Maison principale d’habitation, 26.000
2° Maison d’habitation contigue à gauche, 12.500
3° Cage d’escalier surmontée d’une serre, 5500
4° Bâtiment au fond, buanderie, cuisines & chambres, 7000 – total 51.000
acp 524 (3 Q 30 239) f° 29 du 8.8.

Le propriétaire suivant, Oscar Gerval alors chef de division à la mairie de Strasbourg épouse en 1865 Emilie Caroline Roth

1865 (13.5.), Zimmer
Contrat de mariage – Oscar Gerval, chef de division à la Mairie de Strasbourg, fils de feu Auguste Frédéric Gerval & de Catherine Marguerite Bill
et Emilie Caroline Roth, mineure à Strasbourg, fille de Jean Chrétien Roth, facteur d’instruments et de Caroline Rhein, conjoints à Strasbourg
acp 543 (3 Q 30 258) f° 8-v du 15.5. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit des biens de la communauté
Les apports du futur consistent 1) en une maison à Strasbourg rue Finckwiller N° 5
créances sur le mont de piéré 8500, créances 1600, argent 3000, trois obligations du chemin de fer de l’Est 1500
Les apports de la future consistent en sa garde robe & bijoux
Donation par les conjoints Roth à la future épouse leur fille, ce acceptant 1) d’un trousseau estimé 4446, 2) une somme de 1553 francs dont 558 francs payés
Donation réciproque par les futurs au survivant de l’usufruit de toute la succession rédutible à l’usufruit de moitié en cas d’existence d’enfant

Emilie Caroline Roth meurt sans postérité en 1869
1869 (15. avril), Strasbourg 10 (162), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1051
Notoriété – (…) qu’ils ont parfaitement connu Dame Emilie Caroline Roth épouse de M. Oscar Gerval, chef de division à la mairie de Strasbourg,
que ladite dame Gerval est décédée ab intestat et sans postérité à Strasbourg le 27 octobre 1858,
qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire,
et qu’elle a laissé pour seuls héritiers 1) Mr Jean Chrétien Roth, facteur d’instruments, et dame Caroline Rhein son épouse, ses père et mère pour moitié, 2) et pour l’autre moitié des trois sœurs germaines Amélie Roth majeure, Marie Roth, Emma Roth, ces deux derniètes encore mineures se trouvant sous l’administration légale de leur père M. Jean Chrétien Roth susnommé

acp 578 (3 Q 30 293) f° 151-v du 15.4.
(idem) Renonciation par Oscar Gerval, chef de division à la mairie de Strasbourg, lequel déclate renoncer purement à l’usufruit viager à lui constitué par son épouse défunte suivant contrat de mariage passé devant M Louis Frédéric Zimmer notaire à Strasbourg le 13 mai 1865.

Directeur et économe des hospices civils, Oscar Gerval se remarie avec Victorine Emilie Siegfried
1874 (22.4.), Strasbourg 10 (174), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 4084
Ehe Vertrag – sind erschienen, H. Oscar Gerval, Direktor-Oeconom des hiesigen Burgerspitals, wohnhaft in Straßburg, Wittwer ohne Kinder von Emilie Caroline Roth, geboren in dieser Stadt deb 25. April 1832 in der Ehe des H August Friderich Gerval, im Leben gewesenen Contrôleur des Leihauses außer Diensten, und von Frau Catharina Margaretha Bill, dessen Wittwe, in Straßburg wohnhaft, handelnd als zukünftiger Ehegatte
& Fräulein Victorine Emilie Siegfried, ohne Gewerb in Straßburg wohnhaft, geboren in dieser Stadt den 10 August 1842, in der Ehe von H Georg Siegfried, Eigenthümer und von Frau Marie Salomé Horn, dessen Ehegattin beide in Straßburg wohnhaft, handelnd als zukünftiger Ehegattin
acp 627 (3 Q 30 342) f° 45 du 24.4. n° 1759 – Annahme der Gütergemeinschaft nach den C.C. Rücknahme des mitgebrachten und Ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe ¼ eines Hauses Finckweilerstraße N° 5 zu Straßburg
Mobilien, Obligationen, Schuldscheine und Geld, zusammen abgeschätzt zu 48.640
und die Braut bringt in die Ehe *iche Werthe abgeschätzt zu 37.410
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des ganzen Nachlasses von dem vorsterbenden, vermindert zur Hälfte wann Kinder aus dieser Ehe vorhanden sind, der überlebende behäht die Nutzniesung der halben Gemeinschafft


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.