110, Grand rue


Grand rue n° 110 – VII 55 (Blondel), P 752 puis section 6 parcelle 39 (cadastre)

Maison dite zum Dornwellen (au Fagot d’épines), zum Wellen (au Fagot)
Nouvelle façade sans doute vers 1770 par le sachetier Jean Daniel Rhein


Le n° 110 est la maison à crépi rose (juillet 2009)
Etages du XVIII° siècle (chaînages, cordons, linteaux moulurés, appuis galbés, juillet 2012)

La maison qui porte un auvent de vingt pieds de long est inscrite au nom de Laurent von Fessenheim dans le Livre des communaux (1596). Sa petite-fille Cunégonde Trausch qui habite à Spire avec son mari avocat Jean Barthelémy Bergner la vend en 1622 au barbier chirurgien Nicolas Creutzenacher. Elle revient en 1650 à son créancier Georges Steinbock dont les héritiers la cèdent au barbier Jean Werbeck. La boutique de barbier continue d’être exploitée par sa fille Marie Madeleine, successivement mariée avec Georges Adam Schmidt dit Bæhr et Jean Henri Werckmeister, puis (1731) par Frédéric Dieuloué Saupé qui cède en 1737 son droit de barbier au chirurgien Jean Geoffroi Spieller après avoir vendu l’année précédente la maison au cordonnier catholique Jean Georges Baur. La maison comprend en 1750 un bâtiment avant à trois étages et un bâtiment arrière, estimés à la somme de 1 500 livres qui sera reprise en 1758 puisque la maison n’a pas été améliorée. La façade caractéristique du XVIII° siècle doit être due au propriétaire suivant, le sachetier Jean Daniel Rhein, qui achète la maison en 1765 mais il s’agit sans doute d’une simple façade sans reconstruction à l’arrière puisque les préposés aux feux ne sont saisis d’aucune demande. Les chaînages latéraux ne se prolongent pas au-delà du cordon qui court au-dessus du deuxième étage.


Plan-relief de 1725. La maison est sous le troisième toit à gauche de la rue Escarpée qui s’ouvre sur la gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 134 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à droite du repère (b) , fenêtre entourée de deux portes au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour K montre la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (3-4), l’édicule (1-4) à l’ouest et le mur de clôture (2-3) à l’est. La cour J montre les murs aveugles (1-6) qui donnent dans la cour du voisin à l’est.
La maison porte d’abord le n° 23 (1784-1857) puis le n° 110.


Cours K et J

La maison appartient (1827-1861) aux marchands de cuir Georges Frédéric Redslob puis à son fils Louis Edmond Redslob. Le charcutier Jacques Frédéric Sigel la réunit à la voisine (n° 108) en 1861. Il l’agrandit en 1862, ce qui en porte le revenu de 108 à 326 francs, les fenêtres jusqu’au deuxième étage passent de 21 à 44, celles au troisième et au-delà de 3 à 20. Les propriétaires suivants au XIX° siècle, Charles Zimmer (1874) et Louis Siegrist (1888), sont aussi charcutiers. Les chaussures André font poser en 1920 une devanture en acajou à ferrures en bronze, remplacée en 1961 par des cadres métalliques.


Devanture en bois, 1921 – Devanture métallique, 1961 (dossier de la Police du Bâtiment)

décembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1598 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Laurent von Fessenheim l’aîné
1600* h Henri Trausch et (v. 1560) Cécile Volmar puis (1570) Salomé von Vessenheim – luthériens
1615* h Daniel Birtsch et (1596) Cunégonde Trausch, remariée (1617) avec le docteur en droit Jean Barthelémy Bergner – luthériens
1622 v Nicolas Creutzenacher, barbier chirurgien, et (1613) Anne Marie Kretzinger – luthériens
1650 adj Daniel Steinbock, boulanger puis aubergiste, et (1607) Barbe Nartz, auparavant (1590) femme du boulanger Jacques Dittler, (1621) Catherine Lentz, veuve de l’aubergiste Gaspard Floss puis (1634) Claire Barbe Brust, d’abord (1611) femme du pasteur Simon Rother – luthériens
1659 v Jean Werbeck, barbier chirurgien, et (1657) Marie Dorothée Metzger – luthériens, remariée (1685) avec Jean Georges Knaus, barbier – catholique et luthérienne convertie
1712* h Jean Henri Werckmeister, chirurgien, et (1709) Marie Madeleine Werbeck, d’abord (1707) femme du chirurgien Georges Adam Schmidt dit Bæhr – luthériens
1731 v Frédéric Dieuloué Saupé, chirurgien, et (v. 1732) Eve Brenner – luthérien et réformée
1736 v Jean Georges Bauer, cordonnier, et (1723) Marie Barbe Lambrecht – catholiques
1765 v Jean Daniel Rhein, sachetier, et (1760) Marie Salomé Stoltz, d’abord (1748) femme du sachetier Jean Daniel Bleifuss – luthériens
1800 h André Schaller, aubergiste, et (1798) Marie Salomé Rhein
1826 v Joseph Jean Venceslas Anthoine, contrôleur des Contributions, et (1822) Marie Anne Aure Dupont
1827 v Georges Frédéric Redslob, négociant, et (1804) Susanne Catherine Wild
1859 h Louis Edmond Redslob, négociant, et (1835) Caroline Sophie Redslob
1861 v Jacques Frédéric Sigel, charcutier, et (1830) Marie Barbe Frick
1874 v Charles Zimmer, charcutier, et (1869) Barbe Emilie Goppert
1888 v Louis Siegrist, charcutier, et (1879) Marie Schmutz
h (indivision) Marie Juliette Siegrist et (1910) Alfred Georges Schlæffer, employé à la Chambre de commerce
Louise Aline Siegrist, enseignante, et (1922) Charles Adolphe Utzmann, rédacteur au commissariat général

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1500 livres en 1750

(1765, Liste Blondel) VII 55, Mlle Baur
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Rhein, 2 toises, 5 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 752, Redslob, Georges Frédéric – maison, sol – 1 are

Locations

1752, André Fuchs, cordonnier
1756, Jean Georges Rœmer, marchand
1759, Matthieu Vix, farinier
1826, Dorothée Stædel veuve du brasseur Jean Mann
1868, Charles Zimmer, charcutier (futur propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 201
Laurent von Fessenheim l’aîné règle 1 livre 9 sols pour sa maison (Grand rue), à savoir un auvent (20 pieds de long, saillie de 5 pieds), une porte de cave inclinée (8 pieds de long, saillie de 5 pieds), un gradin dallé (13 pieds de long, saillie de 5 pieds), item un gradin en pierre (4 pieds ½ de long, saillie d’un pied), une échoppe (9 pieds de long, saillie de 3 pieds 3 pouces), un étal de revendeur (7 pieds ½ de long, saillie d’un pied 9 pouces)

Jenseitt dem Steinen Brücklin
Lorentz von Vessenheim der Aeltter hatt vor seinem hauß, Oben ein Wettertach xx schu lang, Vnd v schu herauß, Ein lehenete Kellerthüer viij schu lang, Vnd v schu herauß, Ein besetzter Tritt xij schu lang Vnd v schu herauß, Mehr ein steinerin Tritt iii+ schu lang, vnd j schu herauß, Ein Laden ix schu lang, Und iij schu iij Zoll herauß, ein Grempen Banckh vi+ schu lang, Vnd j schu ix Zoll herauß, Bessert für das Niessen, j lb. ix ß d.

Description de la maison

  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle à côté de l’entrée, une cuisine à l’arrière, au premier étage un poêle, cuisine et vestibule, au deuxième étage deux poêles et un vestibule, au troisième étage trois chambres, le comble a une double couverture en tuiles plates renfermant trois chambres, le bâtiment arrière couvert de tuiles plates comprend plusieurs poêles, chambres et bûcher, une cave voûtée se trouve sous le bâtiment avant, un puits dans la cour, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins
  • 1856 police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 43 / 23
Rhein
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 145 case 1

Redslob, Georges Frédéric

P 752, sol – maison, cour, Grand’rue 23
Contenance : 1
Revenu total : 108,50 (108 et 0,52)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 487 case 2

Redslob, Georges Frédéric
1860. Redslob, Louis Edmond
1863 Sigel, Jacques Frédéric, Charcutier
1876 Zimmer Karl, Wurstler u. Barbara Emilie Göppert
1889/90 Siegrist Ludwig Wurstler

P 752, maison – sol, cour, Grand’rue 110
Contenance : 1
Revenu total : 108,50 (108 et 0,52)
Folio de provenance : (145)
Folio de destination : 452, augm. – (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

P 752, maison
Revenu total : 326,50 (326 et 0,52)
Folio de provenance : 487, augm.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1865
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16
1865, Augmentations – Sigel Jacques F.ic f° 487, P 752, Maison, revenu 326, Aug.on de C.on, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Sigel Jacques F.ic f° 487, P 752, Maison, revenu 108, Aug.on de C.on, supp. en 1865

Cadastre allemand, registre 29 f° 66 case 7

Parcelle, section 6, n° 39 – autrefois P 752, 753
Canton : Langstraße Hs N° 108 u. 110
Désignation : Hf, 2 Whs u. NG
Contenance : 1,64
Revenu : 3100 – 4900 – 4600
Remarques : 1910 Berufung

(Propriétaire), compte 468
Sigrist Ludwig Ww.
1937 Siegrist Louis les héritiers et sa veuve
(3864)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche p. 341

23
Pr. Rhein, Jean Daniel, Gantier – Miroir
loc. Simelo, veuve fruitiere – Moresse
loc. Trenner, Nicol. Thiebaut, fourbisseur – Maréchaux
loc. Dufour, Phil. Sculpteur – Echasses
loc. Noblé, veuve, brodeuse – Manante
loc. Schweigert, Jean George, Manœuvre – Boulangers
loc. Schweigert, Jean Frid. fils, Manœuvre – Boulangers
loc. Henning, François, fourbisseur – Maréchaux
loc. Henning, François fils Musicien – Maréchaux
loc. Harr, Philippe ; Manœuvre – Maréchaux

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 108 u. 110
Wolf, Gemüsehdlr. 0
Schifferle, Wurstlerm. 01
Bohn, Monatsfrau. 1
Fischer, Näherin. 1
Immele, Stellenvermittlb. 1
Simon, Tagner. 1
Siegrist, Bankdiätarius. 2
Siegrist, Rentnerin. E 2
Lück, Postbote. 2
Götz, Metzger. 3
Rinn, Spezereihändler. 3
Wurtz, Wwe. 3
Kuntze, Schlosser. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 204)

Grand rue n° 108-110 (1862-1991)

Le sieur Sigel fait ouvrir une porte dans la devanture au n° 108 en 1862. Il est autorisé en 1871 à convertir l’étage mansardé en troisième étage (n° 108), l’agent voyer note que le bâtiment comprend un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Le propriétaire déclare en 1909 que les n° 108-110 ont une seule entrée. Les chaussures André font poser en 1920 une devanture en acajou à ferrures en bronze (n° 110) dans la maison Siegrist. Elles sont autorisés en 1921 à poser un store après s’être s’engagées à ne pas le déployer entièrement afin de respecter le règlement. Rose Getter (Vêtements Noël) fait remplacer en 1961 les devantures en bois par des cadres métalliques lors du réaménagement du magasin. La S.A.R.I. fait ravaler la façade et restaurer le bâtiment en 1980 en demandant une subvention qui ne sera pas versée parce que l’architecte des Bâtiments de France n’a pas été consulté et que les pierres de taille ont été peintes et non décapées.

Commerces
1905-1911, chaussures Mathieu Bernheim (n° 110)
1909-1911, dentiste Mielke (n° 108)
1909, marchand épicier Chaïm Berler (n° 108)
1910, chapelier Guillaume Dürr (n° 108)
1911, corsets Heiss (n° 108-110)
1920, 1935, Chaussures André (n° 108-110)
1928-1932, Leib (Léon) Cherberg, bonneterie troyenne (n° 110)
1937-1981 Vêtements Noël (Maurice Tambouriné) puis confection Charles Kiesser pendant la guerre (au lieu du magasin juif Noël), à nouveau Vêtements Noël (1947-1981, date de cessation de commerce)
1982, L’Ecume des Jours
1991, vêtements professionnels Marion

Sommaire
  • 1862 – Le sieur Reinert demande au nom du sieur Sigel l’autorisation d’ouvrir une porte dans la devanture du n° 108. – L’agent voyer note que la maison suit l’alignement et qu’elle n’a pas d’avance
  • 1871 – Le sieur Sigel demande l’autorisation de convertir l’étage mansardé en troisième étage au n° 108. – L’agent voyer note que le bâtiment comprend un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Le troisième étage sera aussi en maçonnerie, la hauteur totale est inférieure à la hauteur maximale autorisée. La largeur de la rue est fixée à neuf mètres – Coupe
  • 1889 (mai) – Le sieur Hartmann (6, place du Fossé des Tanneurs) demande l’autorisation de repeindre la façade du n° 108-110 – Le ravalement est terminé, juin 1889
  • 1902 (avril) – Le maire notifie la veuve Siegrist (demeurant sur place) de faire ravaler le n° 108. Il accorde un an de délai. Rappel, juin 1903 – Travaux terminés, octobre 1903
  • 1905 – Mathieu Bernheim (chaussures en tous genres, 110, Grand rue) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Croquis – Autorisation de poser une enseigne et d’accrocher des marchandises à deux endroits
  • 1909 – L. Hollenstein demande l’autorisation de fixer une petite vitrine au n° 108. Comme le trottoir a 1,50 mètre et que la vitrine occuperait 25 centimètres, le pétitionnaire retire sa demande après discussion.
  • 1909 – Le dentiste Mielke demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au n° 108 – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1909 – Le marchand épicier Chaïm Berler (demeurant 5, place du Corbeau) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au n° 108 (libellé, Eier) et plusieurs inscriptions (Eier Butter en gros en détail, au-dessus de la devanture, Commissionslager Teleph. 3737, au-dessus de la porte d’entrée, Eierkonsumhaus, au-dessus du magasin) au n° 108 – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire bien qu’elle se trouve seulement à 10 centimètres du voisin qui a donné son consentement.
  • 1910 – Henri Tanne demande l’autorisation de fixer une vitrine au n° 110. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation de poser une vitrine en saille de 16 centimètres – Le maire en fait part au directeur de l’octroi
  • 1910 – La Police du Bâtiment constate que le chapelier Guillaume Dürr a posé sans autorisation une enseigne plate, une enseigne perpendiculaire et un chapeau au n° 108 – Demande – Autorisation de poser trois enseignes – Guillaume Dürr ne règle pas les droits d’enseigne – Les enseignes sont enlevées, mars 1911
    1911 (janvier) – Constat qu’il n’y a pas d’objets saisissables au domicile de Guillaume Dürr, sis au troisième étage du 9, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Dossier classé ; mars
  • 1911 – Les corsets Heiss (Heidelberg et 9, rue de la Haute-Montée à Strasbourg) demande l’autorisation de poser une enseigne sur verre au n° 108-110 – Dessin sur calque – Autorisation – L’enseigne est posée, mars
  • 1910 – Paul Kiste demande l’autorisation de transférer une horloge et une enseigne perpendiculaire du 10, place Broglie au 108, Grand rue – Autorisation – Le maire poursuit Kiste pour non-paiement des droits – Dossier classé, mars 1911.
  • 1911 – Le dentiste Milke informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne
  • 1911 – Le maire somme Mathieu Bernheim de régler ses droits d’enseigne – Le maire fait retirer les enseignes de Mathieu Bernheim dont le domicile est inconnu.
  • 1914 – François Gutfreund (atelier d’arts décoratifs (Kunstgewerbliches Atelier, 20 rue Sainte-Madeleine) demande l’autorisation se poser une inscription à la devanture (Erfrischungshalle, Fruchteis, Vanille, Schokolade, Portion 5, 10 et 20 p – La buvette n’existe plus mais l’inscription et la lampe électrique subsistent – Le maire demande à Mme Siegrist, propriétaire du n° 108, de retirer les objets, avril 1915 – A. Schlæffer, gendre de Mme Siegrist, répond que les travaux auront lieu en même temps que le ravalement, retardé par la guerre – Le maire déclare qu’il faudra acquitter les droits pour la lampe et supprimer l’inscription qui ne correspond plus au magasin – La lampe est retirée, l’inscription recouverte, juin.
  • 1908 – Le maire notifie la veuve Sigrist de faire ravaler le n° 108. Elle demande un délai en déclarant que la maison et sa voisine n° 110 ont été ravalées en 1904. Nouvelle demande de délai en 1909, elle déclare que les n° 108-110 ont une seule entrée. Le maire répond que les deux façades sont sales.
    1912 (septembre) – La veuve Sigrist répond qu’elle fera faire les travaux l’année suivante quand la saison s’y prêtera.
    1913 – Le maire notifie la veuve Sigrist de faire ravaler le n° 108. La veuve obtient un délai et fera ravaler en même temps les n° 108 et 110
    1919 – Nouveau délai – Dossier classé, juin 1920.
  • Commission contre les logements insalubres, N° 110, propriétaire, veuve Siegrist – 1901. Le carrelage doit être refait dans l’atelier de charcuterie – Il faut réparer plusieurs marches de l’escalier (suite à une plainte de Hurst)
    1904, rien à signaler
    1904, plainte de Müll (51, rue du Fossé des Tanneurs). La fosse d’aisances se trouve au-dessous de l’atelier de charcuterie et y répand de mauvaises odeurs. – 1905 – La veuve Siegrist déclare que les magasins sont loués à de nouveaux locataires et demande un délai pour raccorder la maison aux canalisations
    1906 – Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1911 – Le locataire Schmitt se plaint de l’humidité et des fenêtres qui ferment mal
    1911 – Remarques en trois points – Travaux terminés, février 1912
    1915 – Commission des logements militaires. Une remarque sur le logement occupé par Ihly qui en refuse l’accès.
    1920 – Thècle Romer aurait un enfant en pension mais elle est inconnue à l’adresse
  • 1919 – Calcul statique pour la nouvelle construction de Mlle Siegrist
    1919 (septembre) – Mlle Sigrist (enseignante, demeurant 110, Grand rue) et l’entreprise Th. et Ed. Wagner (rue Adolphe Seyboth) sont autorisés à transformer le rez-de-chaussée du 110, Grand rue
    1920 – La Police du Bâtiment constate que Mlle Sigrist fait transformer sans autorisation la devanture
    1920 – Les entrepreneurs Kaufmann et Lévy (14, rue des Poules, anciennement Hummel et Paul) demandent l’autorisation de poser une devanture en acajou à ferrures en bronze pour le magasin de chaussures André au n° 110 – La Police du Bâtiment demande aux entrepreneurs de modifier le projet en le simplifiant pour conserver le cachet local. – Les entrepreneurs réitèrent leur demande en déclarant que les travaux sont trop avancés pour qu’une modification soit possible. – Autorisation de poser une nouvelle devanture
    Le volet roulant est posé, octobre 1920 mais ses dimensions ne correspondent pas aux prescriptions – Le gérant du magasin répond que le store servira peu puisque le soleil ne donne sur la devanture qu’avant neuf heures du matin. Il s’engage en outre à ne pas le déployer entièrement pour respecter le règlement. – La Police du Bâtiment autorise le store – Les Chaussures André sont autorisées à poser un store au n° 108-110 (janvier 1921)
    1920 (juin) – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent au nom des Chaussures André l’autorisation de poser une lanterne avec inscription au-dessus de la nouvelle devanture – La Police du Bâtiment répond que le projet doit être modifié pour être recevable, comme pour le magasin sis place Kleber – Dessin
  • 1928 – Leib Cherberg demande l’autorisation de poser une enseigne en bois au premier étage (libellé, Bonneterie troyenne) – Autorisation de poser une enseigne lumineuse et une enseigne plate au premier étage du n° 110.
    1928 – Il demande l’autorisation de poser un drapeau publicitaire pendant le mois de décembre. – Accord
  • 1930 – La Bonnetterie troyenne demande l’autorisation de poser une nouvelle enseigne. Croquis – Autorisation de poser une enseigne lumineuse au-dessus du premier étage délivrée alors que l’objet est déjà en place
    1932 – Les droits pour 1931 et 1932 ne sont pas versés suite à la faillite de Léon Cherberg
  • 1933 – Le maire notifie le propriétaire Ch. Utzmann (demeurant 22, rue Jean-Jacques Rousseau) de faire ravaler la façade du n° 108-100. – Travaux terminés, mai 1934
  • 1935 – Marcel Marx, gérant des Chaussures André, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1935 (novembre) – Les réparations suite à l’incendie sont en cours
  • 1937 – L’entreprise Meschenmoser demande au nom de Maurice Tambouriné, Confection Noël, l’autorisation de poser une enseigne à double face an 87, Grand rue. La demande est transférée deux mois plus tard au n° 110 – Autorisation de poser une enseigne lumineuse en forme de mannequin. – Dessin
    1938 – Maurice Tambouriné (Vêtements Noël) demande l’autorisation de poser une enseigne publicitaire temporaire au n° 108-110
  • 1940 – Charles Wagner (5, rue Saint-Marc) demande l’autorisation de poser une inscription publicitaire au magasin de confection de Charles Kiesser sis 108, Grand rue – Travaux terminés, janvier 1941
  • 1943 – Les locataires Müller et Gresser élèvent des lapins au grenier, ce qui dégage de mauvaises odeurs – Ils devront les enlever dans les quinze jours – Courrier du service municipal de la santé
  • 1942 – Alfred Schlæffer estime que les frais liés à la suppression d’une inscription qu’il suppose être celle du magasin juif Noël (appartenant à Tambouriné) doivent être à la charge de l’administrateur qui a pris possession de l’entreprise.
  • 1947 – L’entreprise générale d’électricité Elcodine (21, place Kleber) demande au nom des Vêtements Noël l’autorisation de remettre en place l’ancienne enseigne lumineuse – L’autorisation est refusée verbalement.
    1947 (juillet) – Nouvelle demande par les Vêtements Noël et l’entreprise Elcodine – Accord verbal – Autorisation, février 1948 – Dessin – L’enseigne est posée, août 1948
  • 1950 – L’agent d’assurances Charles Utzmann écrit à la Police du Bâtiment au sujet de Jeanne Linz qui occupe sans aucun droit un couloir et des points d’eau qu’il faudrait installer dans certains logements – Jeanne Linz accepte de faire installer à ses frais un point d’eau contre une réduction de loyer dans le bâtiment au fond de la cour – Rapport sur le logement qu’occupent la veuve de guerre Linz et son fils de huit ans – Le maire transmet au propriétaire copie du règlement sanitaire départemental en date du 6 septembre 1948 qui l’oblige à installer un poste d’eau. – Correspondance au sujet de l’écoulement qui n’existe pas. La Police du Bâtiment estime qu’il s’agit d’un différend entre propriétaire et locataire
  • 1951 – L’entreprise Peter et fils (31. rue Wimpfeling) est autorisée à poser un échafaudage devant le n° 108-110
  • 1955 – Les Vêtements Noël sont autorisés à poser temporairement un drapeau publicitaire
    1961 – Idem
  • 1961 – L’avocat d’une entreprise de transport dont un camion a endommagé le store du magasin Noël demande s’il bénéficiait d’une autorisation spéciale puisqu’il se trouvait à moins de 50 centimètres du bord du trottoir. – La Police du Bâtiment répond que le store avait les dimensions réglementaires et qu’il était autorisé.
  • 1961 – La locataire Rose Getter (demeurant 4, rue des Arquebusiers) dépose un permis de construire au nom des Vêtements Noël. Propriétaires, Charles Utzmann et Alfred Schaeffer, entreprise Botra S.A. (14, rue Zink au Neudorf) – Plan cadastral de situation
    Description des travaux, remplacer les devantures en bois par des cadres métalliques, poser un faux plafond, des rayonnages et un comptoir – Autorisation de transformer le magasin au rez-de-chaussée – Travaux terminés conformément au projet, mars 1962.
    1962 (octobre) – Les Vêtements Noël informent la Police du Bâtiment que le store a été retiré lors les travaux
  • 1962 – Notification de changement de propriétaire. Nouveau propriétaire, F. Wendenbach, (79, avenue des Vosges)
  • 1966 – La Police du Bâtiment constate que les Vêtements Noël ont posé un store sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1970 – Mme Ronger (habitant sur place) se plaint que des fragments de la cheminée sont tombés dans la cour – Travaux terminés, octobre 1972
  • 1977 – L’entreprise Schoettel (7, place Saint-Florent à Cronenbourg) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la corniche en bois, les gouttières en zinc et la toiture couverte de tuiles plates – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, mai 1978
  • 1978 – Les Vêtements Noël informent la Police du Bâtiment qu’ils ont retiré le store
  • 1979 – Le notaire Charles Ehrstein de Bischheim demande un certificat d’urbanisme pour l’immeuble section 6 n° 39 (105-110, Grand rue). L’immeuble se trouve dans le secteur sauvegardé, protégé par la législation sur les monuments historiques. La Grand rue fait partie du site inscrit le 10 juin 1947.
  • 1981 – Les Vêtements Noël sont autorisés à vendre par liquidation pour cessation de commerce
    1981 – Rose Getter (Vêtements Noël) déclare avoir retiré l’enseigne quand elle a cessé son activité le 30 avril 1981.
  • 1978 – Le maire demande au propriétaire Kugler (demeurant 7, quai des Pêcheurs) de faire ravaler la façade
    1978 – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    1980 – La S.A.R.I. (1, rue du Fort à Mundolsheim) demande l’autorisation de ravaler la façade, repeindre les menuiseries et refaire la toiture. Son architecte Jean-Jacques Mischler établit des devis pour obtenir une subvention – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Les pierres qui sont tombées dans la rue pendant les travaux proviendraient du n° 106 – Factures Bernard Sohler (Nothalten, peinture) et Clesceri (Duttlenheim, crépissage) – Les travaux sont achevés, avril 1981 – La subvention n’est pas versée parce que l’architecte des Bâtiments de France n’a pas été consulté et que les pierres de taille ont été peintes et non décapées.
  • 1982 – L’Ecume des Jours demande l’autorisation de poser une inscription – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, mars 1983.
  • 1988 – Les notaires associés Pierre Geny et Jacques Garnier demandent un certificat d’urbanisme
  • 1991 – Les vêtements professionnels Marion demandent l’autorisation de poser une enseigne – Le projet est refusé pour des raisons esthétiques – Photographie qui montre le bandeau au-dessus de la devanture où sera posée l’enseigne
    Nouveau projet – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (mars 1991). La couleur et les dimensions s’intègrent mal au bâtiment et à l’environnement. L’éclairage doit être intégré à l’enseigne
    1991 (avril) – Nouveau projet. Dessin. Le propriétaire Jean-Jacques Mitschler donne son accord. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne lumineuse en lettres détachées est posée.

Autre dossier
939 W 328 – Grand rue 108-110 (volume II) immeuble d’habitation, commerce (photographies). – 1990-1996


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Laurent von Fessenheim l’aîné dans le Livre des communaux (1587). Elle revient à sa fille Salomé qui épouse en 1570 Henri Trausch puis à Cunégonde Trausch qui épouse successivement Daniel Birtsch (1596) puis (1617) le docteur en droit Jean Barthelémy Bergner avec lequel elle va habiter à Spire.

Cunégonde Trausch femme de Jean Barthelémy Bergner sollicite auprès des Conseillers et les Vingt-et-Un le droit de conserver le droit de bourgeoise pour elle et ses enfants. L’accord est donné pour un an.
1618, Conseillers et XXI (1 R 100)
Johann Bartholomeus Bergner haußfrau Kunigunda Trauschin vmb vorbehalt Ir und Iren Kindern d. burgerrecht.
(f° 228) Montag den XVII Aug.
Erschien Jo. Bartholomeus Bergner VID u. sein schwager Heinrich Trausch u. demnach er Bergner sein haushaltung alß Advocatus Cam. Zu Speyr anrichten wolt, were sein hausfrau Kunigunda Trauschin Daniel Bertschen wittib gem** Ir und Iren Kindern ein vogt Zu Ziehen vnd d. burg.recht Zuerhalten v alles abzurichten Bitt derweg.vmb vorbehalt deß burgerrechtens. D. er auch ex Camera ein Zollfreÿung fertig bitt er auch darumb.
Erk. Ist Ime in beeden puncten weg. seiner frawen willfahrt Jedoch d. sie sich, nach verfliessung eines Jars wid. ein stellen & dorumb ansuchh. soll. H. Hellern H. LIps

Accord pour une année supplémentaire
1619 Conseillers et XXI (1 R 101)
Kunigunda Trauschin so mit Ihrem Man d. Bergner nacher Speÿr gezogen vmb Vorbehalt burgerrechtens
(f° 224) Sambstag den XXIIX Aug. – Augustin Glaser Vogt Kunigundæ Trauschin u alß sie mit Irem Man d. Bergner nacher Speÿr gezogen So* ein Jar d. burgerrecht aufbehalt. bitt noch ferner Zuuergonnen. Erk. Ist noch j Jar erlaubt, Jedoch die gepur abgericht. werde. H. Riheln H Schmidt

Autre renouvellement d’un an
1620 Conseillers et XXI (1 R 102) Konigundt Trauschin vmb burgerrecht Vobehalten
(f° 263) Mittwoch den XX Septemb. – Augustin Glaser Vogt Kunigundæ Trauschin jetzo Bergnern zu Speÿr haußfraw und so* Ir vor einem Jar mit dem beding hienab Zu Ziehen erlaubt vnd burg. recht vorbehalte d sie nach dem jar wid; ansuch. soll Also bitt sie dorumb. Erk. Wie Zuuor wid. Jar erlaubt. H. Gambs h gesell

Jean Barthelémy Bergner, avocat à la chambre d’appel de Spire, et Cunégonde Trausch vendent la maison dite zur Wellen (au Fagot) au chirurgien Nicolas Creutzenacher moyennant 868 livres et 250 livres de capitaux à rembourser

1622 (ut spâ. [xxvij. Julÿ]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 261
(Inchoat. in Prot. fol. 203.) Erschienen h. Augustin Glaser burger Zu Straßburg Als gewalt des Ehrenvest vnd hochgelehrte herrn Johann Bartholome Bergner procuratoris vnd Aduocat des hochlöblich. Kammergerichts Zu Speÿer vnd derselb. haußfr. Kunigundin gebohrner Trauschin (…) mit beÿstand & herrn Heinrich Trausch vnd h. Balthasar Bischoff obght Fr. Khunigund. nechster Verwandt (verkaufft)
h. Niclauß Kräutzenacher burger vnd schneÿd. Artzet zu Straßburg
hauß, hoffstatt höfflin vnd Stall, mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß. Zur Wellen genannt, einseit neben h. Cunradt dilger, Andseit n. Niclauß Weber dem Kheuffler hind. vff Bartholome Nasser stoßend, davon gnd 3 lb xviij ß ix d Ablosig mit j. C. L. gl Straßburger werung vff Martini d. closter Zu St Marx It. v. gl. gld losig mit j. C. gl werung vff dionisÿ hn Mathiæ Ruhanÿ selig witwe Sonst ledig eÿg. & Vnd Alles Recht & Also & Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich nimpt Zugangen vnd beschehen für vnd vmb viij C Lxviij lb xv ß
[in margine :] Erschienen herr Niclaus Kreützenacher der Käuffer hatt in gegensein herrn D. Nicolai Philippi Scheiden alß der V.keüfferin see: ehevögtlicher weiß eintzigen Erben bekannt, daß Er demselben wegen deß in hohem gelt völlig erlegten Kauffschillings der 868 lb 15 ß nach auß weisung deß den 12. Junÿ A° 1635. ergangenen Nachtrags bescheidts (…) Act. in beisein H. Balthasar Bischoffen dreÿers An der Müntzen alhier sein H. D. Scheid. nechsten Schwagers, v. H. Daniel Büttners Notÿ vnd Burgers alhie den 25. feb. Anno 1636.

Originaire de Saint-Avold, Nicolas Creutzenacher épouse en 1613 Anne Marie, fille du notaire Jean Conrad Kretzinger
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 9)
1613. Dominica vocem Jucunditatis den 9. Maÿ. Niclas Kreützenacher von Santerun ein Stein vnd bruch Schneider vnd Jungfrau Anna Maria H Hans Conrad Krätzingers nachgelaßene tochter, eingesegnet pp. obitum parentis Zinstag den 17. Maÿ in der Rupertsaw (i 9)

Nicolas Creutzenacher devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1613, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 962
Niclaus Creützenach. Stein vnd Bruchschneid. Von Santefohr, Empfahet d. Burg. recht Von Anna Maria weÿland Johann Conradt Kretzing. Notarÿ vnd procuratoris Am Stattgericht hind.laßene dochter, wüll Zu den Lucernen dienen Actum den 31. Maÿ Aô 1613.

L’oculiste et chirurgien Nicolas Creutzenacher prend en apprentissage le barbier Jean Kirsner de Bobenhausen, assisté de son frère notaire Balthasar Kirsner
1613 (xxv tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 58
(Inchoat. in Prot. fol: 54.) Erschienen Nicolauß Kreutzenacher der oculist stein vnd schneÿdtartzt von Santerforth Ane eim
So dann Johann Kirßner vonn Bobenhausen der Balbierer gesell mit bstnd & Johann Balthasar Kürßner des Notari burgers Zu Straßburg seines bruders Am Andern theil
hab. bede parth. sich eines Verdigs verglich. wie volgt, Nemmlich so hatt obgenand Nicolaus Kreutzenacher bemelten Johann Kirßner vff ein halb Jahr lang In seine dienst vff vnd angenommen, demselben das stein und bruch schneÿd. bestens fleÿssigs zu vnd.weÿsen (…)

Nicolas Creutzenacher dans les registres des Conseillers et Vingt-et-Un
1629 Conseillers et XXI (1 R 131) Nicolaus Creutzenacher contra Caspar Weinmann. 202. – Johann Ringler contra Niclaus Creutzenacher. 290.
1630 Conseillers et XXI (1 R 132) Johann Werner Ringler alter Bürgermeister zu Basel contra Niclauß Creützenachern. 10.
1640 Conseillers et XXI (1 R 123) Niclaus Creutzenacher. 79. (*)
1650 Conseillers et XXI (1 R 133) Niclauß Creutzenacher 93.

1618 (16 Julÿ), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 41
Vertrag Zwischen Hanß Trensen vnd consorten vnd Niclaus Creutzenachern dem Pruck oder Schneÿdartzet
Hanß Trenß Hauptkann auff d. Gartner stuben

Nicolas Creutzenacher hypothèque la maison au profit de Daniel Steinbock, ancien assesseur au Petit Sénat

1638 (3. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 7
Erschienen herr Niclauß Kreützenacher der Steinschneider burger Zue Straßburg
hat in gegenwärtigkeit herrn Daniel Steinbocken Alten Kleinen Rhats Verwanthen alhie schuldig seÿe 150 Pfund
Dafür in specie Vnderpfand sein soll Hauß, Hoffstat vnd höfflin, mit allen andern ihren gebäwen einseit neben alhie an der Obern Strassen, anderseit neben einer Behaußung dem Mehrern Spital Zuständig, anderseit neben einem hauß dem Werckh vnser Frawen Münster Zugehörd bewohnt Hanß Heinrich Koberger der Treher, hinden vff N. Wÿden stoßend gelegen, so zuuor verhafftet vmb 150. fl. dem Stifft Closter Zu St. Marx, Item vmb 100. fl. Cortula Schertlerin Zu Hagenaw, So dann vmb 400. fl. Nachtrag herrn Nicolao Philippo Scheiden medicinæ Doctori alhie, alß Ehevogt Salome Bürtschin

Daniel Steinbock achète la maison dite zum Dornwellen (au Fagot d’épines) lors de la faillite de Nicolas Creutzenacher comme le mentionne l’inventaire dressé en 1658 après sa mort. Il rembourse un capital assis sur la maison qu’il a acquise de Nicolas Creutzenacher et établi d’après un acte de 1561.

1650 (28. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 958-v
Erschienen H Mathias Freÿsinger Stifft Schaffner Zu Weißenburg alß H Johann Adam Carius Stättmaÿsters Zu hagenaw vermög sein H Carius sub dato 2. 9.br St. N. iüngsthien auß hagenawnahne nachgemelt steinbockh. angelaßener missiv hierzu gevollmächtigter Befelchhaber
hatt in gegensein H Daniel Steinbockhß E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
5. fl. gelts Straßb. wehr. iährlich vff Dionÿsÿ fallend. und mit 100. R. wehr. widerlößig. Zinnßes sampt denen davon hinderständig. pensionen, so vff weÿl. Niclauß Kreutzenachers deß Steinschneiders seel. alhie ahne der obern Straß. gelegener und Zur Dornwellen genanter Behaußung hafften, darüber sagt ein lateinischer pergamentiner 6. Idus 8.br a° 1561 mit deß Bischoffl. hoffs anhengend. Insigel gefertigter Zinnßbrieff – umb 52 lib

Autre remboursement de capital

1650 (30. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 966-v
Erschienen H Nicolaus Philippus Scheid Med. doctor
in gegensein H Daniel Steinbockh E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
alle seine Unterpfands: und prælations Gerechtigkeit, so demselben in crafft EE Kleinen Rhats am 22. Junÿ iüngsthien ertheilter Collocation Urthel, und den 16. Julÿ hernach Zwisch. den Creditoren beschehene Außweißung umb 150. lib. Capital und 28. lib. 15. ß davon de weÿhenacht a° 1646. exclusivé biß dato verfallene zinnß und Marzahl, vff weÿl. Niclauß Creutzenachers deß Steinschneiders seel. allhier an der Obern straß. gelegener und Zur Dornwell. genannter Behaußung gebühren, (…) in maß. dann solches Zuvorderist in Abrechnung und compensation deß ienig. so Er H Dr. Scheid ihme H. Steinbockh nach innhalt der am 7. martÿ a° 1645. auch in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung schuldig geweß ist

Autre remboursement de capital d’après un titre de 1562 établi par le notaire épiscopal Thiébaut Hortulanus (Gartner)

1650 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 1006
Erschienen H Georg Rhel alß Schaffner Zu St Marx
hatt in gegensein H Daniel Steinbockß E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
bekannt, daß derselbe die ienige 7 ½ fl. straßb. wehr. iährlich vff Martini fallenden und mit 150. fl. besagter wehr. widerlößigen zinnßes so vermög eines lateinisch. pergamentinen am 9. 9.br a° 1562. durch weÿl. H Theobaldum Hortulani geweßenen Bischoff. hoffs Contractuum Notarium concipirten und durch weÿl. H Cornelium Kegeln besagt. hoffs geweßenen Contractuum Notarium mit deßelb. hoff anhangendem Contract Insigel außgefertigt. Zinnßbrieffs vff weÿl. Niclauß Creutzenachers deß Steinschneiders seel. alhie ahne der obern Straß. gelegener Behaußung Zur Dornwellen genannt, und hindergestandener 3. Jahr Zinnß mit gleich. summ ahne sich gelößt habe

Les héritiers de Daniel Steinbock vendent la maison au chirurgien Jean Werbeck

1659 (29. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 331
(Protocoll. fol. 41.) Erschienen Anna Maria Hannß Georg Wörners Würths Zum Engel eheliche Haußfraw, Und Ursula H Hannß Adam Hünerers dß Jüngern Handelßmanns Eheweib, Jede mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts, so dann H Sebastian Nägelin E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Vogt Daniels und Barbaræ, alle Vier Geschwisterdt und Weÿl. Georg Steinbockhs geweßenen Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene Kinder
in gegensein H Johann Werbeckhs deß Barbierers, mit beÿstand H Johann Bernhard Wilden U.J. Ddi. und E.E. großen Rhats Advocati et Procuratoris – daß Sie Anna Maria und Ursulen iede Zu einem Vierten theil so dann Er H. Nägelin, Vögtlicher weise Zu dem Übrigen Zween Vierten theilen
hauß, hoffstatt, Höfflin, Stallung sampt dem hindern Stockh, auch allen deren Gebäwen & alhie ahne der Obern Straßen, einseit neben H Jeremia Ursino dem Notario und alten Kleinen Rhats Verwanthen anderseit neben Daniel Rosten dem Kantengießern, hinden vff gedachten H Ursinum Zum theil, Und theils uff den Moserischen hoff stoßend gelegen – umb 450 Pfund
[in margine :] Erschienen H Johann Daniel Wid. Med. Doct. alß Ehevogt Fr. Barbaræ Steinbockhin (quittung), Act. 19.t maÿ a° 1666
[in margine :] Erschienen Daniel Steinbockh, LL. Stud. (quittung) Act. 22.t Maÿ 1666

Le compagnon barbier Jean Werbeck qui déclare avoir appris le métier de chirurgien et l’avoir exercé à l’étranger pendant dix ans, notamment au service de l’ambassadeur suédois le comte de Schlippenbach, sollicite auprès des Quinze le droit de présenter son chef d’œuvre. La maîtrise des chirurgiens déclare qu’il n’a pas travaillé deux ans à Strasbourg et qu’il était un simple courtisan du comte de Schlippenbach. Jean Werbeck maintient avoir été barbier du comte. Les chirurgiens font observer que les manières légères du pétitionnaire feraient douter de ses qualités. Les Quinze accordent la dispense à Jean Werbeck qui pourra ainsi faire son chef d’œuvre.
1656, Protocole des Quinze (2 R 74)
(f° 177-v) Sambstags den 25. 8.bris -Johann Wehrbeckh Barbierer gesell per Wild. contra per E. Contra Barbierer Meisterschafft prod: Supplication p. M. F. pro Citatis copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 181-v) Sambstags den 1. 9.bris – Barbierer per F. Contra Johann Wehrbeckh prod: Gegenbericht mit Beÿlaag n° 1 Wildt pro Citat. copias vndt ad proximam erh.

(f° 185) Sambstags den 8. 9.bris. – Joh: Wehrbeck per Wild. Contra Barbierer prod. Beschlußschrifft, per F. communication vnndt ad proximam erh.

(f° 194) Freÿtag den 21. 9.bris – Johann Wehrbeck contra Barbierer
H. Weßner und H Kreß laßen per H. Frantzen referiren, daß Sie die Sachen Johann Wehrbecks deß barbierer Gesellen, vnd burgers Sohn allhie, Contra Barbierer Meisterschafft Zu bedencken für sich genohmen vnd ex Actis befunden, daß Cläger bittet, weilen Er seine Lehr Jahr Wie recht außgestanden vnd nun gegen Zehen Jahr mit demselben lehrjahren beÿ dem Barbieren handwerckh vnd meistens sich In der Frembde sonderlich auch 1 ½ Jahr beÿ herren Grafen Von Schlippenbach dem Schwedisch Ambassador vfgehalten, Ihne dahero dispensando Zum examine vndt verfertigung deß Meisterstücks Zu admittiren, Ein Ehrsame Meisterschafft Hingegen referirt such vff Ihren Art. in dem Bedacht sextern N° 15 fol. 62 § 3 befindlich, Crafft deren Cläger nicht allein die hiesige 2 Jahr arbeittszeit nicht Vollbracht, sondern wed. Er auch beÿ Herrn Von Schlippenbach nun alß ein auffwartter gedienet die völlige 8. Jahr vfm handwerkht noch nicht vollendet, bitten also es beÿ Articull Zulaß. Ille replicirt Er seÿe Herrn Schlippenbachs barbierer geweßt, und hab auch etwa beÿ d. armée seine Kunst exercirt. Clägt im übrig. Wegen d. arbeits Jahr daß ihme die Meister allhier kein arbeit geben wollen, Illi sagen es geschehe darumb weilen Cläger allzusehr schwürme vnd nit fleißig Zu hauß bleibe & Weilen es aber nunzumahl allein vmb das examen Zuthun, vnd fast Zu Zweiflen ob Cläger auch darinn bestehen würd, alß vermeinen Deputirte es were* in der Sach volgende Urtel Zuertheilen, vnd also dann Wann Er bestenden sein würd, davon Zured. ob vnnd Wie ihme alß dann Gesindt Zuverstatt.* seÿe.
In Sachen Johann Wehrbeck deß Barbier gesellen vnd burgers Sohn alhier Supplicanten Wider E. E. Meisterschafft Barbieres handwercks Antworttere, Ist vff beeder theil einkommene Handlung, vndt erfolgte Submission Erkand, daß Supplicant ex speciali dispensatione Zum examine vnd Verfertigung des Meisterstücks admittirt werden, vnd wann Er darinn vnd damit zu genügen bestanden sein würdt, alß dann ferner ergehen waß recht, vnd soll Supplicant die Verursachte Uncosten, der Antwartteden salva taxa refundiren vnd Wid. erstatten. Erkand, würdt diese urtel placidirt.
[in margine :] Publ. en 22. Eiusdem)

Fils du marchand du même nom, Jean Werbeck épouse en 1657 Marie Dorothée, fille de Léonard Metzger, chef de la cour Saint-Luc
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 30-v)
1657. Dcâ Reminiscere d. 22. Febr. H. Johann Werbeck der Barbierer H Johann Werbeck des Handelsmanns vnd burgers alhier Ehelicher Sohn vnd J Maria Dorothea, Weiland H Leonhard Metzgers geweßenen Lohners auff dem Luxhoff v. E. E. Großen Raths Alten Beÿsitzers allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt d. 2. Martii Zu St. Thoman (i 34)

Assisté de son père marchand de draps, Jean Werbeck le jeune hypothèque la maison au profit de Georges Rehm, receveur de l’aumône Saint-Marc

1666 (14. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 344
Erschienen Johann Werbeckh der Jüngere, Barbierer, mit assistentz H. Johann werbeckhen des ältern weißleinwandhändlers seines eheleiblichen Vatters
in gegensein H. Georg Rehmen alß Schaffners deß großen gemeinen allmosens Zue St: Marx – schuldig seÿen 150. Reichßthaler
Unterpfand sein soll hauß hoff hoffstatt höfflin Stallung sampt den hindern Stockh auch allen übrigen deren Gebäwen alhie ane der obern straßen einseit neben H Jeremiæ Ursino dem Notario und alten kleinen Rhats Verwanthen, anderseit neben Daniel Rosten dem Kantengießern hinden uff gedachtem H Ursinum Zum theil und theilß uff den Mooserischen hoff stoßend gelegen, so Zuvor umb 75. lb d H hannß Georg Wernern dem Engelwürth ehevögtlicher weiße, so dann umb 150. Rhtl. mehrgedachtem Allmoßen Verhafftet

Marie Dorothée femme du barbier et chirurgien Jean Werbeck se plaint au Conseil des maçons que Gabriel Schrepffer lui a fait un four à eau-de-vie en le garantissant pendant six ans mais qu’il est devenu inutilisable. Gabriel Schrepffer s’est limité à l’insulter. Le Conseil de tribu renvoie l’affaire à une session suivante à laquelle le maître maçon sera présent.
1680, Protocole de la tribu des Maçons (XI 231)
(f° 46) Mittwoch den 26. Maÿ 1680 – Frau Maria Dorothea, Herrn Johann Wehrbeck des Barbierers und Wundartzts alhie haußfrau Klagt, Wegen Gabriel Schrepfers, des Maurers und Steinhauers, daß derselbe Ihro ein Öffelein Zum Waßerbrennen gemacht, und auf sechs Jahr Wehrschafft Versprochen, es seÿe aber solches öffelein gäntzlichen Verderbet, alßo daß Sie es nicht mehr brauchen könne, Nun hette Sie Ihn deß Wegen Zu red gesetzt, Welcher Ihro aber nur böße Wort gegeben und gesagt, Er hätte nichts mit Ihro Zuthun. Erkand, Weilen beklagter nicht Zugegen, ist die sach biß uf deßen gegenwart aufgeschoben.

Jean Werbeck hypothèque la maison au profit des enfants du receveur Jean Georges Rehm

1680 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 411-v
herr Johann Werbeckh barbierer undt Wundartzt
in gegensein H. Johann Schmidts Schaffners des großen gemeinen Allmoßens zu St. Marx alß Vogts Weÿl. herrn Johann Georg Rhemen geweßenen Oberschreibers alda nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 50 lb
unterpfand, Hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen, undt zugehördten alhier in der obernstraßen, einseit neben herrn Johann Ursino V.J. Ddo und Stallschreibern, anderseit neben (-) hinden uff besagten Ursinum stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Mariæ Dorotheæ gebohrner Metzgerin hierin ged. Hn Werbecks des Debitoris Nun seel. hinterlassener wittib so ohnbevögtigt, mit beÿstand Hn Sebastian Rießen Procuratoris beÿ löbl. Ammeister audientz allhier (quittung) Act. d. 27.ten Junÿ 1705.

Jean Werbeck meurt en mai 1682. Sa veuve se convertit et épouse en 1685 le barbier Jean Georges Knaus.
La maison revient à Marie Madeleine Werbeck qui épouse en 1707 Georges Adam Schmidt dit Bæhr, chirurgien originaire de Schleiz en Vogtland.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 111-v n° 613)
Anno 1707 den 26. Januarÿ seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch zu St Thomas eingesegnet word. H. Georg Adam Schmid genandt Bähr der ledige Barbierer und Wundartzt, weÿl. H Georg Adam Schmid genant Bähr gewesenen weinschencken und Gerichts Herren Zu Schleitz in dem Vogtland nachgelaßener Ehelicher Sohn, und Jungfr. Maria Magdalena weÿl. H Johann Wehrbacks gewesenen barbierers und Wund Artzts eheliche tochter [unterzeichnet] Georg Adam Schmidt sonst behr als hochzeiter Maria Magdalena werbeckin als hochzeterin (i 111)

Georges Adam Schmidt dit Bæhr sollicite après des Quinze le droit de rouvrir la boutique de barbier qu’a tenue son futur beau-père Jean Werbeck. La maîtrise des barbiers objecte que la veuve Werbeck s’est remariée avec le barbier Jean Georges Knaus et que deux autres barbiers habitent à proximité alors qu’on a refusé à un barbier de s’établir près de la boutique d’un autre. La commission observe que le pétitionnaire épouse une fille de barbier, qu’il se propose de satisfaire au règlement, que la maison a toujours été une boutique de barbier et que des membres d’un même métier habitent souvent près les uns des autres. Les Quinze, sur proposition du préteur royal, accordent la permission au demandeur.
1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Georg Adam Schmidt sonsten Bär genant c. E. E. Meistersch. der Barbierer
(p. 365) Sambstags den 18. Decembr. S. Noîe Georg Adam Schmidts sonsten Bär genant des ledigen Chyrurgi welcher sich würcklich umb d. burgerrecht angemeldet, Cit. per sched. E. E. Meistersch. der Barbierer obermr. Implorant willens mit Jgfr. Maria Magdalena weÿl. H. Joh: Jacob Wehrbecks gew. Burgers und Chyrurgi hinterlaßener Tochter Zu verheÿrathen, mithin die durch ged. Wehrbecks absterben, abgeganene Barbier Stub zu vorig. Gerechtigkeit Zu bringen, biß deßwegen unterth. Ihne Zum Meisterstück und examen Zu admittiren undt wann Er præstanda præstirt haben wird, Ihme die becken außzuhencken gn. Zu erlauben. K. Citatus præs. bittet zu mehrern bericht deputationem. G. setzts. Erk. gebettene Deputaôn willfahrt. Ober Handwerckshh.

(p. 371) Dienstags den 28. Decembt. 1706. – Georg Adam Schmidt c. E. E. Meistersch. der Barbierer
Iidem [Obere Handwerckshh] per herrn Friden, es habe Georg Adam Schmidt sonsten Bär genant der ledige Barbierer gebetten, daß Ihme erlaubt werden möchte, sich examiniren Zu laßen, das Meisterstück Zu machen, undt also den beckhen außzuhencken. Auff beschehene remission habe man die Parthen vor sich kommen laßen, undt darüber gehört, da dan Implorant gesagt, daß Er von ehrlichen leüthen undt von Schlitz aus dem Voigtlang gebürtig seÿe, ordentlich gelernt, Zehen jahr schon Servirt habe, undt unter solcher Zeit dreÿmahl Alt gesell geweßen seÿe. Er wolle eines Meisters nemlich weÿl. H. Johann Jacob Wehrbecks tochter heürathen, undt keine newe Barbier Stub, sondern nur die alte wider auffrichten.
Worauff im nahmen der Meisterschafft H. Rathh. Randenrath, H. Wild und H. Busch, sich auff die contenta dero jüngst übergebenen Memorialis, darinn Sie gebetten, daß die Barbier Stuben auff einen gewißen Numerum gesetzt werden möchten, bezogen, und beÿgesetzt, daß Fr. Wehrbeckin die den Knauß geheürathet, hart darneben beÿ einem Spillentreger wohne, und becken außgehengt habe, ingleichem seÿe ein Feldherr darbeÿ, und wohne auch noch ein andere Barbirer alda, also daß dreÿ neben einander sich befänden, deme Hh. Busch beÿ gefügt, daß alß Er beÿ den Wurthshauß Zur Linden eine Barbierstub habe auffrichten wollen, es Ihme abgeschlagen worden were, weilen schon ein [f° 271-b] Barbirer dagegen über gewohnt habe, vndt werde man nirgendt finden, daß dreÿ Barbierer neben einander wohnen, also daß vom Rebstock bis an das Zollthor sich deren Sechs befinden werden. Auff welches Kläger replicirt, daß Knauß, der wenig mehr in der profession thue, sich nicht opponiren werde (2) die Wehrbeckische Barbierstub gewesen seÿe, ehe der König die Statt bekommen habe, Alß man hierauff die sach in delibération gezogen, habe man gefunden, daß viel rationes vor dem Imploranten militiren als (1) daß Er eines burgers undt Meisters tochter heÿrathe, (2) sich offerire, alles Zu thun, was an dero præstirt haben, (3) daß das hauß quæstionis allezeit ein Barbierhauß gewesen und (4) beÿ andern professionen auch viel neben einander wohnen, so mann nicht verhindern könne, deßwegen zu Mghh. stünde, was sie hierauff erkennen wollen.
Herr Prætor Regius hielte davor, saß dem Imploranten in seinem begehren willfahrt werden könte. Erk. Willfahrt

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue qui appartient à la veuve Werbeck. Les apports du mari s’élèvent à 216 livres, ceux de la femme à 618 livres.

1707 (29.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 18) n° 678
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab undt nahrung, so der wohl Ehrenveste undt Kunstberühmte herr Geörg Adam Schmid sonst Bäehr Vornehmer Barbierer und Chirurgus und die Viel Ehren und tugendsahme Fraw Maria Magdalena gebohrne Wehrbeckin beede Eheleuth vnd burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestandt Zugebracht vnd vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ermelyer beeder Eheleuthen fleißig inventirt (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein der Viel Ehren und tugendreichen frawen Mariæ Dorotheæ Wehrbeckin gebohrner Metzgerin der Ehefrauwen gebliebten fraw Mutter beÿständlich des Wohl Ehren vesten vnd rechtsgelehrten herrn Johann Heinrich Langen berühmten Notarÿ Publici et Practici allhier auff Freÿtag den 29. Julÿ Anno 1707.
In einer allhier Zu Straßburg ahne der langen Straßen gelegenen der Ehefrawen fraw Mutter eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
(f° 12-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Nahrung betr. Sa. haußraths 115, Sa. Olitæten, Pflaster && 81, Sa. Silber Geschirr v. Geschmeidt 82, Sa. Guldenes Ring 14, Summa summarum 294 lb – Schuld , Per se, Nach deren Abzug 194 lb – Dazu aber Kompt ferner die demselben ane den haussteuren verglichenermaßen gebührende helffte 22 lb, Des Herrn völlig eÿgenthümblich Vermögen dem billigen werth anschlag nach 216 lb
Der Frawen unveränderte Nahrung betr. Sa. haußraths 361, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 92, Sa. Goldener Ring, Perlen vnd geschmeidts 164, Summa summarum 618 lb
Anderwärthiger Abzug gegenwärtigen Inventarÿ

Veuve, Marie Madeleine Werbeck se remarie en 1709 avec le chirurgien Jean Henri Werckmeister, fils de Geoffroi Werckmeister de Neustadt en Brandebourg : contrat de mariage, célébration

1709 (7. Feb.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 506
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Heinrich Werckmeistern Kunsterfahrnem Chirurgo vnd Barbierern, Weÿland herrn Gottfriedt Werckmeister geweßenen Accis bedientens vnd burgers in der Neustatt Brandenburg seel. ehelich erzeigtem Sohn, als dem H. hochzeiter, beÿständlich herrn Johann Sebastian Kratzen, Kunstberühmten Chirurgi vnd Barbirers auch burger allhie ane Eunem
So dann Frawen Mariæ Magdalenæ Baërin gebohrner Wehrbeckin, weÿl. herrn Georg Adam Schmidten sonst Baëren auch gewesenen Chirurgi vnd barbierers burgers allhier seel. nachgelaßener fr. Wittib als hochzeiterin mit assistentz herrn Gregorÿ Justen handelßmann vnd burgers allhier Ihres vettern, andern theils
Actum Straßburg Donnerstags d. 7. Februarÿ A° 1709 [unterzeichnet] Johann Heinrich Werckmeister Chirurgus bekenne Wie Vor Meldet, maria magdalena bërin geborne Werbeckin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 120 n° 685)
Anno 1709. den 17. Aprilis seind in der Kirch Zu St. Thomas nach ordentlicher proclamation eingesegnet worden H. Johann Heinrich Werckmeister der ledige wundartzt weÿl. H. Gottfried Werckmeister gewesenen accis einnehmers in der Newstatt brandenburg hinterlassener Ehel. Sohn und Fraw Maria Magdalena weÿl. H Georg Adam Schmid genant Berrr gewesenen burgers und wundartzts alhie hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Heinrich Werck Meister Als hochzeiter, maria magdalena berrin geborrin Werbeckin (i 122)

Jean Henri Werckmeister devient bourgeois quinze jours après son mariage
1709, 4° Livre de bourgeoisie p. 774
Joh: Heinrich Werckmeister Chirurgus Von Neustatt weÿl. H : Gottfried Werckmeisters gew: Accis bedienten ehel. Sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Fr. Maria Magdalena Werbeckin p. 2. goldfl. 16. ß. Wird beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. d. 2. Dito [May] 1709.

Jean Henri Werckmeister qui va épouser une veuve sollicite une dispense pour pouvoir faire son chef d’œuvre alors qu’il n’a pas travaillé pendant deux ans à Strasbourg
1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
(f° 298-v) Sambstags den 22.ten Decembris 1708 – Johann Heinrich Werckmeister Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
H. noîe Johann Heinrich Werckmeister deß ledigen Barbierers auß dem Brandenburgischen gebürtig gtra. E. E. Meisterschafft der Barbierer Herrn Obermeister, Implorant ist willens Johann Adam Bähren geweßenen Burgers vnd Barbierers Wittib Zu heürathen, vnd solche Barbierstub zu bestehen, bittet deßwegen ihne ad examen vnd vbrige præstanda Zu præstiren, Zu admittiren, Saltzm. weilen Implorant keine newe Barbierstub aufrichtetn so setzts Zu Mghh. Erk. Willfahrt.

1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 2) Freÿtags den 25.ten Januarÿ 1709 – Joh. Heinrich Werckmeister Ca. E. E. Msterschafft der Barbierer
Obere Handwercks herren lassen durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Johann Heinrich Werckmeister der ledige Barbierer gebetten, daß, weilen Er willens Johann Adam Bären deß geweßenen Barbierers Wittib Zu heürathen, und deren Barbierstub zu bestehen, ad examen gelaßen werden möchte, mit dem erbiethen, gleich anderen, die præstanda Zu præstiren,
auff Erkandte Deputation habe man noîe der Meisterschafft der Barbierer Johann Niclauß Brunen* alß Altmeister darüber gehört, der beditten, daß man dem Imploranten deßwegen die verfertigung deß Meisterstücks erschwert habe, weilen Er ihren art. soi der 29.te ist, keine satisfaction geleistet, so dahin gehe, daß Einer der examinirt vnd Zum Meisterstück gelaßen werden will, Zuvor Zweÿ gantze Jahr gesellenweiß allhier gedient haben solle, darauff jener geantwortet, daß Er seinen geburths vnd Lehrbrieff nicht nur vorlegen könte, sondern auch sich auff die præjudicien da wegen der Zweÿ jahr dispensirt worden, bezogen haben wolte, deren vil weren vnd wo nöthig 10 biß 12 genannt werden Könten, verhoffend Zu erhalten das jenige, was andere auch erhalten haben, Zumahlen Er keine newe barbierstub auffrichte, welches auch also were, vnd weilen man sich dabeÿ gar wohl erinnert, daß beÿ vielen andern wegen der Zweÿen dispensirt worden, so halte mann davor, daß er beÿ imploranten gegen erlag 2 lb d auch geschehen könte, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erk. beliebt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue qui appartient à la veuve Werbeck. Les apports du mari s’élèvent à 443 livres, ceux de la femme à 914 livres.
1709 (22. 8.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 22) n° 845
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so der Großachtbahre und Kunstberühmte Herr Johann Heinrich Werckmeister, Kunsterfahrener barbierer und dr Ehren und Tugendreichen Frau Mariæ Magdalenæ geb. Wehrbeckin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und Vermög auffgerichteter Ehevogt sich vor unverändert vorbehaten haben (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 22. Octobris Anno 1709.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straßen gelegenen der Ehefrawen fraw Mutter eÿgenthümlich Zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
In der obern Cammer
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Vermögen, Sa. haußraths 134, Sa. Silbers 99, Sa. Guldener Ring 50, Sa. Baarschafft 158, Summa summarum 443 lb
Der Frawen Nahrung. Sa. haußraths 368, Sa. Silbers 131, Sa. Goldener Ring, Perlen vnd d.gleich. Geschm. 332, Sa. baarschafft 81, Summa summarum 914 lb

L’inventaire après décès de Jean Henri Werckmeister, dressé en 1726 par le notaire Jean Schweigheusser, n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 100 florins (550 livres) sur un total de 4 600 florins et que la mère et héritiere non bourgeoise du défunt doit régler le droit de détraction.

1726, Livres de la Taille (VII 1176) f° 47-v
Lucern F. N° 3882 – Weÿl. Johann Heinrich Werckmeister gewesenen Chirurgi barbierers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Schweighäußer.
Concm. Fin. Inv. ist Fol. 169. 2294 lb 7 d, die machen 4600 fl. verstallte hingegen allein 3500 fl. also Zu wenig 1100 fl.
Warvon der Nachtrag alß von theilbar und errungenem guht gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 3 lb 6 ß d macht 19 lb 16 ß
Und auff Vier Jahr in simplo à 1 lb 13 ß d trifft 6 lb 12 ß. Extat das Stallgeltt pro 1726. mit 8 lb 17 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 3 lb 7 ß 6 d, Summa 38 lb 14 ß 6 d
Es seind Zwahr den 1° Septemb. 1725. 1500. fl. Zugeschriben und die Gebühr darvon anbeÿ Zugleich erlebt worden, man hat aber solchen Zugang weilen der Todtfall Zweÿ tag darauff erfolget wegen kürtze der Zeit nicht attendirt sondern den Nachtrag nach ordnung vorstehender maßen angesetzt.
Abzug. Frau Elisabetha Schultzin gebohrne Dieffenbachin Zu Neustatt Brandenburg des Verstorbenen Mutter und in legitimam instituirte Erbin soll von anfallenden 203. lb 13 ß 11. d den Abzug erlegen mit 20. lb 7 ß 5 s.
Vorstehender Abzug ist Vermög Erkantnis gn. Herren der XV.en Vom 20. Julÿ 1726. moderirt worden auf die quart und ane dem angesetzten Nachtrag haben die Herren dreÿ nachgelaßen 13. lb 16 ß 4 d, Rest 24 lb 18 ß 5 d.
dt. 27. Julÿ 1726.

Jean Henri Werckmeister est mort sans enfant après avoir institué légataire universelle de ses biens sa mère Elisabeth Schultz née Diefenbach qui habite à Neustadt en Brandenbourg. Son fils et donataire Daniel Schultz, bourgeois et chirurgien à Neustadt, demande que le droit de détraction soit allégé. Les Quinze le ramènent au quart comme le montre le registre de la Taille
1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
(p. 261) Sambstag d. 20. Julÿ 1726
Obere Stall herren laßen per me referiren, es seÿe Joh. Heinrich Werckmeister der gewesene Chirurgus undt Burger gestorben, habe Keine Kinder aber seiner Mutter Elisabetham Schultzin gebohrne Diefenbachin Zu Neustatt Brandenburg Zu Erben hinderlaßen, welche seiner Mutter er auch per Testamentum in legitimam eingesetzt, dero dem besag von H. Notario Schweighäußer auffgerichteten Inventarÿ 203. lb 13 ß 11. erblich Zugefallen, welche sie aber besag dero den 19. 7.bris jüngst vor die Bürgermeister Directorn undt Rath der beeder Chur und Hauptstatt Brandenbutg gethanen Declaration (.so ego abgelesen.) Ihrem einigen Sohn Daniel Schultzen dem burger und chirurgo allhier donirt abgetretten und ges(ch)enkt, Weilen aber gedachte Schultzin Fremd, so haben die Hh dreÿ des Stals Ihro den Abzug mit 20. lb 7 ß 5 d angesetzt, und abgefordert, umb nun von bezahlung dießes Abzugs Völlig befreÿet Zu sein habe ged. Daniel Schultz den 13. huj. beÿ Mghh. ein Memoriale sambt beÿlagen sub Lit. A et B einge|bracht] (.Ego ließ, solches ab.) und meldet darauff daß |-] geschehener Remission der Implorant beygesetzt, d|-] seine Mutter eine 80. jährige Fraw, die sonst Kein Kind alß Ihne, auch dieses Erbs nicht bedörffend, indem |-] wie aus der Beÿlag Lit. A zu sehen, in dem |-] Pfrunen* hauß Zu Brandenburg habe, auch erha|-] des verstorbenen Werckmeister Testament §. Zu|m -] daß auch der Defunctus schon beÿ seinen Lebzeit|-] Nachricht gehabt daß deßen Mutter, Ihme S|-] dero Erb doniren, werde |-]un seÿe Zwa|hr -]riger der quæstionirte Abzug Gemeiner St|att -] beÿ Oberzehlten umbstanden aber, undt da|-] daß die Vorgelegte Donation Simulirt |-] daß die 20. lb 7 ß 5 d auff die q|uart gesetzt, die] genehmhaltung Zu Mgh. Stellend. Erk. gefolgt

Marie Madeleine Werbeck hypothèque la maison au profit des héritiers de Jean Frédéric Bresler

1731 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 40
Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Chirurgi wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Johannes Reichhard Capaun als mandatarÿ H. Johann Christoph Faber handelsmanns als vogts weÿl. Fr. Maria Magdalena geb. Kuehffin mit H. Rathh. Johannes Breßler Apotheckers erzeugt hinterl. noch lebender dreÿer Kinder, H. Johann Breßler ledigen Apothecker, H. Johann Daniel Breßler ledigen handelsmanns und Jfr Maria Magdalena Breßlerin in fernerer gegenwartt ged. H. Rathh. Breßler als Erben seines mit bemeldter seiner Ehefrauen seel. ohnlängst ab intestato verstorbenen Sohns Johann Friedrich Breßler gewesten handlungs beflißenen, nebst H. Capaun Contrôleur in allhiesigen Umbgeldt als ihrem theilvogt
ihme H. Rathh. Breßler als Erben seines verstorbenen Sohns – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, Erstlich eine Barbierbehausung bestehend in Vorder: und hinder hauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane der Obern straß, einseit neben Johann Philipp Schläber dem Acht: Räder müller anderseit neben hernach beschrieben der schuldnerin ebenmäßig zuständigen behausung, hinden auf Moßerischen gemeiner Statt zugehörigen hoff
Ferner eine Behausung höfflein hindergebäu und hoffstatt cum omnibus appertinentÿs in der Obern Straß einseit neben vorbeschriebener Barbierbehausung anderseit neben H. Ulrich Greiner dem ohlmann hinten auff vorged. Schläber

Marie Madeleine Werbeck vend la maison au chirurgien Frédéric Dieuloué Saupé moyennant 2 500 livres

1731 (24.12.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 523-v
Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Chirurgi hinterlassenen Wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Johannes Reuchlin auch Chirurgi
in gegensein H. Friedrich Gottlob Saupé auch Chirurgi
Eine Barbier Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein Bronnen und hoffstatt sambt der Barbier gerechtigkeit und allen übrigen ged. haußes begriffen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, allem zur Chirurgie und Barbieren gehörigen werckzeug, denen Unguenten, medicamenten und dergleichen, einem brennzeug, zweÿen barbierseßeln allen in dem Keller befindlichen Faßen (…) dem bauchkeßel (…) welch Barbier hauß alhier in der Langen straß einseit neben der Frauen Verkäuferin selbst anderseit neben Johann Philipp Schläber dem acht räder müller hinten auff denselben – um 2500 pfund

Originaire de Laumatsch (Lemnitz) en Saxe, Frédéric Dieuloué Saupé qui a acheté la boutique du barbier Werckmeister demande à être reçu parmi les maîtres barbiers. Les barbiers lui demandent de produire ses certificats de baptême et d’apprentissage, l’acte d’achat de la maison et du droit de barbier. Il fournit en outre trois certificats (un du docteur Nicolai, un du docteur Frid et un du recteur de l’université Frœreissen). Il se propose de présenter les opérations qu’il sait faire au lieu du chef d’œuvre habituel (fabrication de pommade). Il ajoute qu’il a été compagnon à Strasbourg pendant un an et demi, qu’il a servi deux ans dans un régiment suisse et qu’il a ensuite voulu reprendre ses études. La commission estime que la maîtrise est certes en droit d’objecter que le pétitionnaire n’a pas travaillé deux ans à Strasbourg comme l’exige le réglement mais que les bourgeois souhaitent disposer de chirurgiens compétents. Il y a lieu de s’assurer que la veuve Werckmeister ne tombera pas dans le besoin en vendant la boutique et la maison. Les Quinze accordent la dispense.
1731, Protocole des Quinze (2 R 137)
(p. 390) Sambstag d. 1. Xbris 1731 – H. Friderich Gottlob Saupe Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer
Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen ferner per Eundem [Secret. Kleinclauß] Referiren, daß Friderich Gottlob Saupe lediger Chirurgus Von Laumatsch in Sachßen gebürtig den 3. 9.bris jüngst einen den 29. des Vorhergegend. Monaths Octobris Von denen Chirurgis allhie ertheilten bescheid vorgelegt, besag welches auff sein, Saupe, gethanen Vortrag, daß er die Werckmeisters Barbierstub und Gerechtigkeit Erkaufft und declarirt, daß er bey E. E. Meisterschafft die [p. 391] præstanda præstiren wolle, die Erkanntnuß dahien außgefallen, solle Saupe 1° Seinen Geburths: und Lehrbrieff Vorlegen, 2° probiren daß er das quæstionirte Hauß sambt der Gerechtigkeit an sich erhandelt, 3° das prætium denominiren, umb Zu sehen, wie hoch es von Ihme erkaufft worden Und 4° Solle alßdann MGHh den XV. remonstrirt werden, wie d. Gn. Hh. der Barbier Meisterschafft der Barbierstuben so lang abgehen Zu laßen, Vertröstet biß dieselbe auff den alten Fueß reducirt sein werden. Von dießem bescheid habe er, Saupe, an MGHh. appellirt, den 10. Ejusdem seinen Lehrbrieff so in behöriger form, und 3. attestat, nemlichen eines Von Herrn Dr. Nicolai, eines von H. Dr. Frid und Weiters von H. Le Maire, und dann ein Testimonium Von H. Fröreißen dem H. Rectore hiesiger Universitæt, daß er Beÿ sothaner Universitæt den 21. Octobris 1729. Immatriculiret worden producirt, d Deputation gebetten, et Facta Relatione Ihne Zu præstation den præstan[dor]um, und ane statt des Pflasters und Salben kochen etliche operationes die Ihme Vorgeschlagen Werden, oder gar den gantzen Cursum Operationum Zu machen, gnädig zu admittiren auch Zu erkennen, daß Ihme ein Zunfft Schein Zu erhaltung des burgerrechts mit Zutheilen seÿe.
Worauff die Meisterschafft der Chirurgorum Zu mündlicher Verantworung umb Deputation gebetten, mit deren auch Willfahrt worden, beÿ deren Besitzung der Appellant beÿgesetzt, er habe anderthalb Jahr hier alß gesell serviret, ehe er unter das Schweitzer Regiment gekommen beÿ Welchem er auch 2. Jahr gewesen und seith deme er selbiges quittirt, so habe der gesuchet seine Studia fortzusetzen. Legte auch Vor [h-]es brieff so in behöriger undt guther form. Nahmens ged. Meisterschafft hätten H Joh: Sebastian Kratz der Alt Meister, H. [-] Böhler der Jung Meister vnd Gottfried Helbing Geantowrtet, daß Gegner laut des 29. Ihrer Articul nach Zweÿ Jahr alß Gesell beÿ hießiger Meisterschafft serviren solle, und nach Inhalts des 14. Articul solle dieße Barbiertsub so gegner Kauffen wolle, abgehen weilen der Verstorbene Werckmeister von den seinigen niemand hinderlaßen der selbig fortführen Könne.
Auff seithen der Hh. Depp. finde man daß Zwahr die Appellaten nach der Articuln in [p. 392] Ihre Appellation fundirt seÿen, Allein Weilen notorisch, daß dem publico sehr daran gelegen daß man guthe Chirurgos deren Anzahl in hießiger Statt nicht Ziemlich groß hier einführe, der Appellant auch laut seiner productorum ein sehr guthes Subjectum sein solle, und darneben auff die Wittib deren Barbierstub er erkauffen will Zu Reflectiren damit sie nicht durch schließung deroselben in armuth oder ins elend gerathe, Alß Vermeine man, daß wann der Appellant des Burgerrechts Wird Vertröstet sein, derselbe sowohl Zu dem Meisterstück als auch zu dem Examen dispendando Zu admittiren setzen, jedoch mit dem Anhang daß er neben denen unkosten annoch Sechs Pfund pro dispensatione halb der Statt und halb der Meisterschafft Zu erlegen schuldig sein solle, Wann [MHerren] dießer meinung sein solten, so könte de[nenselben den] bescheid Wie folgt ertheilt werden
Bescheid. Sambstag den [-]bris 1731. In Sachen Friedrich Gottlob Saupe ledigen Chirurgi Von Laumatsch in Sachsen gebürtig, Appellanten, ane einem, entgegen und Wider E. E. Meisterschafft der allhießihen Chirurgorum am andern Theil, Auff producirten Bescheid Von ged. Meisterschafft den 29. 8.bris jüngst erkant besag welches auff des Appellanten gethanen Vortrag, daß er die Werckmeisterische Barbierstub und Gerechtigkeit erkaufft, (…)

Frédéric Dieuloué Saupé achète le droit de bourgeoisie le 17 décembre 1731
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 977
H. Friderich Gottlob Saupe Leedige chirurg. Von Lemnitz in sachsen geb. erhalt d. b. ob favoren studiorum umb die tertz d. akt. burger schillings. Jur. d. 17. Decemb. 1731.

Il fait dresser un état de sa fortune où figure la maison

1732 (24.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 232) n° 17
Designatio desjenigen Vermögens, welches Herr Friedrich Gottlob Saupe, der ledige Barbierer allhier, dato eigenthümblichen besitzet, und nach abgelegter Handtreu geäugt und gezeigt hat – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 24. Aprilis A° 1732.
In einer allhier Zu Straßb. ane der Langen Straß ohnfern der Schiltsgaß gelegenen hiehero eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen befunden worden
Eigenthumb ane einer Behaußung. Ein barbierhauß, hoff, hoffstatt, hind.hauß s. allen Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. ane der Langen straß ohnfern der Schiltsgaßen, einseit einer beh. H. Philipp Schlebern, dermahligen Achträder müllern allhier gehörig, anderseit neben Fr. Maria Magd. Werckmeisterin geb. Wehrbeckin Weÿl. H, Joh: Heinrich Werckmeisters geweß. Chirurgi allh. seel. W. hinden wied. auff obgedachten H. Schleber stoßend, so über nachgenand. passiv onus freÿ ledig v. eigen und æstimirt dem ankauff nach per 2400 lb d. davon abgezogen nehm. 80 lb d à 4. p. C° auff (-) verzinß. solle mann jährl. Fr. Mariæ Magd. Werckmeisterin geb. Wöhrbeckin in Kauffschillings Rest Cap. ablösig mit 2000 lb. d. Womit also noch ane obigem anschlag im rest verbleibet 400 lb. Hierüber hat sich dermahlen nichts schrifftl. befunden, Es ist aber dießer Kauff in allhies. C. C. St. Verschrieben Zubefinden

Frédéric Dieuloué Saupé devient tributaire à la Lanterne le 20 février 1732
1732, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 52-v) Mittwochs den 20. febr. 1732 – Friderich Gottlob Saube Chyrurgus erscheint prod. Statt stall und Pfenningthurns scheinen Krafft deßen Er von d. Gn. Hh vor einen burger angenommen worden Bit Ihn dißorts vor i. Zünfftigen an Zu nehmen, Erkannt Willfahrt.
dt. 3. lb ßd [in margine :] ist auff befehl H oberherrn Herrn Ziegenhagen als Jüngern Meister vorzusetzen

Luthérien, il épouse la réformée Eve Brenner, originaire de Bâle. Le pasteur réformé baptise deux de leurs enfants, contre quoi les Conseillers et les Vingt-et-Un objectent que les enfants de couples mixtes réformés et luthériens doivent être baptisés selon le rite luthérien
Baptême (réformés, f° 60)
1733. May d. 14. Liessen tauffen Hr. Friderich Gottlob Saubel, chirurgus, Fr. Eva Brenner von Baßel, Infans Joh: Friderich (i 63)
Baptême (réformés, f° 62) 1734. Junii d. 8. Liessen tauffen Hr. Friderich Gottlob Saubel, chirurgus, Fr. Eva Brenner, Infans Anna Elisabetha (i 65)

1734 Conseillers et XXI (1 R 217)
Frid. Gottlob Saube, vide Kinder. – die Kinder, welche aus Vermischten Ehen Lutherischer und Calvinischer Personen erziehlt seind, sollen Lutherisch getaufft und aufferzogen Werden, beneben unterschiedlichen Verordnungen deßwegen. 339.

Eve Brenner originaire de Bâle acquiert le droit de bourgeoisie par son mari le 21 janvier 1733
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 994
Fr. Eva gebohrne Brennerin Von Basel geb. erhalt d. b. von ihrem ehemann H. Friderich gotlob Saupe b. und chirurgus vmb den alten b. schilling will beÿ E. E. Zunfft Zur lucern dienen Prom: d 21.ten Jan. 1733.

Frédéric Dieuloué Saupé sollicite auprès des Quinze le droit de vendre sa boutique de barbier en se réservant le droit d’exercer la chirurgie seul, sans compagnon ni apprenti. La maîtrise des barbiers demande un certificat qui atteste le consentement de sa femme et souhaite que personne ne puisse plus formuler une telle requête à l’avenir. Les maîtres sont d’avis d’exiger que Frédéric Dieuloué Saupé renonce non seulement au rasage mais aussi à toute activité de chirurgie. Le préteur royal est aussi d’avis de refuser la renonciation partielle. Les Quinze autorisent Frédéric Dieuloué Saupé à vendre son droit de barbier mais sans pouvoir continuer à exercer la chirurgie.
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
Friderich Gottlob Saupé Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
(p. 264) Sambstag d. 6. Julÿ 1737 – Moss. nôe Friderich Gottlob Saupé Burgers und Chirurgi prod. underth. Memoriale mit beÿlag Lit A gn. Confirmation einer beÿ E. E. Meisterschafft deren Hh. Chirurg. allhier erhaltener Einwilligung. Erk. Ober Handwerck Hh.

(p. 278) Sambstag d. 27. Julÿ 1737 – Römer nôe E. E. Meisterschafft derer Chirurg. H. Altmeister C. H. Friderich Gottlob Saupé prod. Underth. remonstrationes undt setzts. Erk. Cont. Deput. und soll Saupe hierüber auch gehört werden

(p. 294) Sambstag d. 17. Aug. 1737 – Moss. nôe Friderich Gottlob Saupé b. und Chirurgi C. Hh. Chirurgorum Alt Meister der Implorant ist pt° Erkauffung einer barbierstub an Mghh. Vermög mit Kommenden Extra Verwiesenen bitt Confirmatio Römer setzt Gegners petitum. Erk. Ober Handwerck herren.

(p. 312) Montag d. 26. Augusti 1737. – Frid. Gottlob Saupé Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Ober Handwerck herren laßen durch H. Secret. Kleinclaus referiren, daß Friderich Gottlob Saupé der Burger und Chirurgus d. 6. Julÿ jüngst ein underth. Memoriale sambt beÿlag Sub lit A producirt, darinnen er pt° Erlaubnuß seine Barbierstub einem andern Zu cediren /:sich aber die Chirurgische Operationes für seine Persogn allein ohne Gesellen und ohne Lehrjung. zu exerciren Vorbehaltend:/ umb Deputation bittet, et Facta Relatione derer Hh. chirurgorum Einwilligung in der beylag Lit. A anhalten, daß er seine Barbierstub einem andern, welcher præstandi zu præstiren capabel, cediren, und die Chirurgische operationes sie mögen nahmen haben wie sie wollen, allein ohne haltung einiges Gesellens noch Lehrjung. exerciren dörffen in gnaden zu confirmiren.
Auff geschehene Weißung habe der Implorant sich auf den Inhalt seines Memorialis bezogen nomine E. E. Meisterschafft seÿnd erschienen H. Rathherr Johann Sebastian Kratz und H Frantz Conrad Scherer alß Amtmeister welche underthg. gebetten, den Imploranten Vordersambst anzuhalten auch einen Revers von seiner Frawen einzulieffern, Vermög welches sie Ihres orths auch auff die barbierstub renuncirt, und auff ewig Verzug thue, 2.do daß dem protocollo jnserirt werden möchte, daß Künfftighien ein solches Keinem andern mehr gestattet werden solle. d. 13. Ejud. habe der Implorant den Revers vor sich und Vor seine Ehefrau producirt worwon der Meisterschafft Copiam und Zeit ad proximam begehrt und erhalten habe d. 27. auch Ejusd. legte die ged. E. Meisterschafft vnderth.ge Remostrationes juncto petito vor, vndt setzts, woauff Continuatio deputationis erkandt worden, beÿ deren besitzung nôe ged. Meisterschafft H. Rathh. Kratz, H. Scherer und H. Schneller beÿgesetzt, der gantzen Meisterschafft einhellige Meinung seÿe dieße, daß Gegner nicht nur auff das rasiren allein, sondern auch auff die Völlige Barbier Kunst vnd auff die Gerechtigkeit der Barbierstub durchaus renunciren solle, wiedrigen falls Selbige in die Vorhabende Cession deßen barbierstub nicht consentire, Worauff der Implorant geantwortet, er beruffe sich auff die erstere Sub Lit. A. beÿgelegte Erkantnuß gegentheiliger Meisterschafft, und renuncure er auff nichts anders alß auff das rasiren, Jungen und Gesellen halten, was er aber in allen übrigen, so in der Chirurgie einlauffen und er mit seiner eigenen Hand verrichten Könne und möge, das wolle er sich vorbehalten haben, Wavon Herr P. Regio nachricht gegeben worden, Welcher davor gehalten, daß solches nicht angehe, mithien der Implorant mit seinem begehren abzuweisen seÿe. den 17. hujus seÿe der Implorant abermahl eingekommen, undt gabe einen Extractum prothocillo ged. Meisterschafft Vom 6. hujus /:besag welches auff vorgelegte Kauff Verschreibung da H Seupe die gerechtigkeit Zu einer Barbierstub von H Joh: Philipp Frelich Chirurgo per 150. lb d an sich gehandelt, mit bitt E. E. Meisterschafft wolle sich hierüber vernehmen laßen, Erkandt, daß .E E. Meisterschafft nichts wieder sothanen Kauff einzuwend. allein solches für Mgh. die XV. umb Confirmation zu verweißen.) Vorgelegt, und umb deßen gn. Confirmation gebetten, welches petitum E. E. Meisterschafft Zu Mghh Erkantnuß gesetzt. Es seÿen aber die Parten nochmahmen Zur Deputation verwiesen worden, beÿ welcher der Implorant Wiederumb umb Confirmation dießes letzten Extractus gebetten, Worwieder H Scherer nomine der Imploranten nichts einzuwenden gewußt
Beÿ deßer der Sachen bewandnuß nun habe man davor gehalten, daß was des Imploranten ersteres petitum betrifft, solches Ihme abzuschlagen, dargegen aber Ihme mit der gebettenen Confirmation des den 17. hujus producirten Extractus vom 6. dießen Zu willfahren seÿe, puncto Expensarum aber werde beÿ MGHh. stehen, was die darüber zu erkennen gnädig belieben wollen.
Erkandt, bedacht gefolgt, und wird der Implorant in die unkosten so wegen beider begehren angewendet worden, denen Imploraten zu restituiren condemnirt.

Frédéric Dieuloué Saupé vend le droit de barbier au chirurgien Jean Geoffroi Spieller moyennant 500 livres (et non à Jean Philippe Frœlich comme dans la requête aux Quinze)
1737 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 667-v
H. Friedrich Gottlob Saupé Chirurgus [unterzeichnet] Saupé
in gegensein H. Johann Gottfried Spieller Chirurgi
Eine Barbier gerechtigkeit sambt allen davon abhengenden Priviligÿs, Rechten, gerechtigkeit auch allen zum rasieren gehörigen Becken, geschirren, Stühlen, Servietten und Barthüchern, aber keinen artzneÿen noch instrumenten als die der verkäufer sich vorbehaltet, am 24. Decembris 1731 von Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Chirurgi seel. wittib käufflich ahne sich gebracht – um 500 pfund

Eve Brenner meurt en 1761 dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons en délaissant une fille. L’actif de la succession s’élève à 3 011 livres, le passif à 1 015 livres.
1764 (19.11.), Not. Hüttel (6 E 41, 853) n° 28
Inventarium über Weÿl. der wohl Edlen und viel tugendgezierten fr. Evä Saupe geb. Brennerin, S.T. H. Friedrich Gottlob Saupé geschwornen Kunsterfahrnen Chirurgi examinatoris und berühmten Practici auch E. E. großen Raths allhier alten wohlverdienten Beÿsitzers, gewesener frauen Eheliebstin seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1761. – nach ihrem den 21. Martii gegenwärtigen 1764.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf requisition vorgedachtem hinterbliebenen herrn wittibers, wie auch Jungfrauen Dorotheæ Elisabethæ Saupé, der verstorbenen frauen Rathherrin seeligen mit demselben ehelich erzielter Jfr. und ab intestato verlaßener universal Erbin unter assistentz S. T. Herrn Herrmann Georg Rauch E. E. großen Raths allhier alten wohlmeritirten beÿsitzers inventirt und ersucht durch Ihne den Herrn wittiber und Jungfer dochter selbsten, wie auch Mariam Magdalenam Forbachin die dienstmagd (…) geäugt und gezeigt – So geschehen allhier Zu Straßburg Montags den 19. Novembris Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem fischmarckt gelegenen und in dieße Erbschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Bericht und resp° Vergleich wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Es zeigte gleich anfangs dießer Inventur die Jungfer tochter und universal erbin unter eingangs gedachter assistenz an, wie daß Sie keine Ersuchung ihres mütterlichen Vermögens dermalen begehre, in deme Sie gesonnen ihrem Herrn Vater samtliches Vermögen bis zu ihrem etablissement in hande und genuß Zu überlaßen (…)
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen eine Behaußung ane dem obern fischmarckt (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Hierauff wird nach Masgab vorher erstattenen Berichts die gesamte Verlaßenschafft unter einem Titul verschrieben, Sa. haußraths 179, Sa. Chirurgischen Instrumenten und Bücher 75, Sa. leeren Faß 39, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 24, Sa. goldener Ring 93, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1750, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 850, Summa summarum 3011 lb – Schulden 1015, Detrahendo verbleibt 1996 lb

Eve Brenner, femme de Frédéric Dieuloué Saupé, examinateur en chirurgie, praticien et assesseur au Grand Sénat, meurt à l’âge de 61 ans le 21 mars 1764
Sépulture (réformés, f° 4-v)
Anno 1764, Mittwoch den 21. Martÿ starb allhier plötzlich fraw Eva Brennerin, Herrn Friderich Gottlob Saupé geschwornen Kunsterfahrnen Chirurgi Examinatoris und berühmten Practici auch E. E. Großen Raths allhier Alten wohlverdienten Beÿsitzers geweßene Ehefraw Ihres Alters 61 Jahr 10 Monat 13 Täg und verblichene Leichnam ward Freÿtags d. 23. Ejusdem auf S. Helenæ Gottesacker Zur Beerdigung gebracht, [unterzeichnet] Fredrich Gottlob Saupé (i 7)

Frédéric Dieuloué Saupé meurt à Schaffhouse où sa fille est mariée le 8 août 1768. L’actif de la succession s’élève à 1 135 livres, le passif à 837 livres.
1768 (16.11.), Not. Hüttel (6 E 41, 854) n° 79
Inventarium über Weiland Herrn Friderich Gottlob Saupe, des gewesenen geschwornen Chirurgi, examinatoris und berühmten Practici auch E. E. großen Raths alten beisitzers und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr sel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1768 – nach seinem Zu Schafhaußen d. 8. Aug. laufenden Jahrs plötzlich genommenen töd. hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Walche des defuncti alhier Zu Straßburg nachgelaßene Vermögenschaft auf requisition H Johann Martin Meÿer Med. Dris und hochfürstl. Constanzischen Amtmanns auch burgers zu gedachtem Schafhaußen als Fr. Dorotheæ Elisabethæ gebohrner Saupe, der dißeitigen Fr. Tochter und ab intestato hinterlaßenen einigen Erbin alhier anwesenden Eheherrs, das auch nôe dieser seiner Fr. Eheliebstin von Anfang bis zu End dem Geschäfft abgewartet, inventirt und ersucht durch eben denselben wie auch Fr. Mariam Annam gebohrne Pißet, Weil. H. Jacques Denis Robert Gombault gewesenen Bildhausers und burgers hieselbst hinterlaßene wittib, welche des H. Erblaßers eigenthümliche hernach eingetragene behausung lehnungsweiwe bewohnet nunmehro die handlu,ng darinnen treibete, auch seitdeme derselbe von hier verreiset den Schlüßel Zu dem sich reservirten Zimmer in Verwahrung hatte – So geschehen alhier Zu Straßburg in fernerem beiseyn herrn Frantz Heinrich Lauth Achträdermüllers und E. E. Kl. Raths dermalig. wohlverdienten beÿsitzers als aus dessen mittel vermög Extractus memorialis vom 14. hujus uy diesem geschäfft inspecie abgeordneten H. Deputati, Mittwochs den 16. Novembris A° 1768.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernacher beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. eine Behaußung gemeinschaftl. höffl. und hoffstatt ane dem obern Fischmarcht (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ,Sa. haußraths 51, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1000, Sa. Schulden 84, Summa summarum 1135 lb – Schulden 837, Deducendo verbleibt 298 lb
Stall Summ 281 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 1750 lb, Zweiffelhaffte Schulden 780 lb

1741 Conseillers et XXI (1 R 224)
(p. 271) Montag d. 13. Martÿ 1741. – So dann haben H Friderich Gottlob Saupe, und N. Riehm die barbierer. als geschworne Meister auff Ihre Ordnung geschworen.
1749 Conseillers et XXI (1 R 232)
H. Rathh. Fried. Gottlob Saupé schwört auf die Ordnungen pag. 54. derselbe wird in E. löbl. Ehegericht gezogen. 55.

(p. 271) Sambstag d. 13. Julÿ 1737 – Moss. nôe Friderich Gottlob Saupé vom 6. huj. prod. den Verlangten revers und bitt nochmal, wie d. die. Gug bitt Cop. dieses producto und Zeit ad prox. Moss bitt ut modo und setzts. Erkandt Wird Copeÿ und ad prox. Zu gegen declaration Zugelaßen.

Frédéric Dieuloué Saupé vend la maison au cordonnier Jean Georges Bauer et à sa femme Marie Barbe Lambrecht moyennant 2 000 livres

1736 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 535
H. Friedrich Gottlob Saupé Chirurgus
in gegensein Johann Georg Baur des schuhmachers und Mariæ Barbaræ geb. Lamprechtin
Eine Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen und Zugehörden allen in dem keller befindlichen dem verkäufer zugehörigen Faßen (…) welches hauß ahne der Langen Straß einseit neben Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister gewesenen Chirurgo wittib, anderseit neben Johann Philipp Schläber dem acht räder: Müller, hinten auff eben denselben – als ein am 24. Decembris 1731 erkaufftes guth – um 1500 pfund verhafftet, beschehen um 500 pfund

Originaire de Hüttenheim près de Benfeld, Jean Georges Baur épouse en 1723 Marie Barbe Lambrecht, fille de Jean Nicolas : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée mais dont l’inventaire donne copie, célébration
1723, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Johann Georg Bauren Schumach: und Jgr Mariæ Barb: Lamprechtin
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren vorgeachten Meister Johann Georg Bauren dem ledigen Schuhmacher von Hüttenheim gebürtig des Ehrsam und bescheidenen Jacob Bauren auch Schuhmachers und burgers allda ehelichem Sohn, mit beÿstand Herrn Joseph Wohnungs Frippiers und burgers allhier alß Hochzeiter ane Einem, So der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Barbaræ Lamprechtin, des Ehrenhafften und Achtbaren herrn H. Niclaus Lamprechts ebenmäßig Schuhmachers und burgers Zu Straßburg ehelich erzeügrter dochter alß der Hochzeiterin andern theils (…) So Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 10. Maÿ Anno 1723. Jacob Christoph Pantrion Notarius

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 323)
Hodie 31. Mensis Maii anni 1723 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti sunt Johannes Georgius Baur sutor filius legitimus jaconi Baur sutoris et civis in Hüttenheim, commorans in hac parochia et Catharinæ Drachin eius legitimæ uxoris et Maria Barbara Lambrechtin filia Joannis Nicolai Lambrecht sutoris et civis huius ciuitatis et Margarethæ Kirchbergerin eius legitimæ uxoris commorantium in hac parochia (signé) Johannes Georg Baur, Maria Barbara Lambrechtin (i 171)

Jean Georges Baur devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1723, 4° Livre de bourgeoisie p. 894
Johann Georg bauer d. schuem: Von Hüttenheim beÿ benfelden geb. erhalt das burgerrecht von seiner ehefr. Maria Barbara Johann Niclaus Lambrechts burgers undt schuemach. ehelich: tochter umb die tertz des alten burger schillings, will beÿ E. E. Zunfft d: schuemach. dienen. Jur. den 23. Junÿ 1723.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 323 livres, ceux de la femme à 232 livres.
1723 (28.10.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 50) n° 90
Inventarium über H. Johann Georg Bauren, Schumachers und Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Lamprechtin beeder Eheleuthe und burgere alhier zue Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1723. – welche Zu Verhütung Künfftiger Miß verständnuß vndt allerseits guter Nachricht willen, auff ihr beed. Eheleuthe fleißiges erfordern und begehren, vnd Zwar Sie die Ehefrau mit assistentz herrn Johann Niclauß Lamprechten, Schumachers vnd burgers alhie ihres geliebten Vatters gebührend ersucht – So beschehen in Straßburg den 28. 10.bris 1723.
Series Rubricar. Des Manns Zugebrachte Nahr. Sa. haußraths 63, Sa. des Silbers 10, Sa. der baarschafft 250, Summa summarum 323 lb
der Frauen Zugebrachtes unverändertes Guth, Sa. haußraths 158, Sa. des Silbers 13, Sa. d. Guldenen Ring 8, Sa. d. bahrschafft 52, Summa summarum 232 lb

Jean Georges Baur et Marie Barbe Lambrecht hypothèquent la maison au profit de Nicolas Hoffstetter, boulanger à la fondation Saint-Marc

1740 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 266-v
H. Rathh. Johann Georg Baur der schuhmacher und Maria Barbara geb. Lamprechtin mit beÿstand ihres bruders Johann Nicolaus Lamprecht auch schuhmacher und gastgebers zum Rindsfuß und ihres schwagers Georg Heinrich Delscher des Schwerdtfegers
in gegensein H. Nicolaus Hoffstetter des Pfisters hiesigen stifft zu St Marx – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäu, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Langen straß, einseit neben Fr. Maria Magdalena geb. Werbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Wittib, anderseit neben Johann Philipp Schläber des Acht räder Müllers wittib und erben, hinten auff dießelbe – als ein am 29. maÿ 1736 umb 2000 lb. erkaufftes guth

Jean Georges Baur et Marie Barbe Lambrecht hypothèquent la maison au profit de Chrétien Louis Nicolai, rapporteur au Petit Sénat

1748 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 336-v
H. Johann Georg Baur der schuhmacher und Fr Maria Barbara geb. Lamprechtin mit beÿstand ihres bruders Nicolaus Lamprecht des schuhmachers H. Georg Heinrich Delscher des schwerdfegers
in gegensein S.T. H. Christian Ludwig Nicolai E.E.kleinen raths referendarÿ – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt ane der langen straß einseit neben der Werkmeisterischen wittib, anderseit neben Johann Daniel Schläber dem biersieder,hinten auff denselben – als ein am 29. maÿ 1736 erkaufftes guth

Jean Georges Baur meurt en 1750 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 250 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 226 livres, le passif à 2 515 livres

1750 (5.5.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1274) n° 183
Inventarium über Weÿl. H. Johann Georg Bawer geweßenen Schuhemachers und Burgers undt E: E: großen Raths alten beÿsitzers allhier Zue Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet 1750. – nach seinem den 14.ten Januarÿ jüngst genommenen tödlichen hientritt, Hie zeitlichen Verlaßen, wie solche verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren Hn Johann Georg Holtermann Kupfferschmitt und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Barbaræ, Rudolphi, Johann Georgÿ und Sophiæ, aller Vier Bauren, so der verstorbene seel. mit nachgemelter seiner Hinterbliebenen Wittib Ehelichen erziehlet und ab intestato Zu Vier Gleichen portionen und antheÿlern Zue Kinder und rechtmäsigen Erben verlaßen, Heut dato ordnungs mäßig inventirt undt ersucht durch Fraw Mariam Barbaram Bauren gebohrner Lambrechtin die Hinterbliebene Wittib mit Zueziehung Hn Nicola Lambrecht auch Schuhmachers und Burgers allhier Ihres erbettenene beÿstandts und respectivé leiblichen bruders (…) So Beschehen Straßburg den 6.ten Maÿ 1750.

(f° 14) Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung. Eine Behaußung bestehend in forder und hinterhauß, Höfflein und Hoffstatt mit allen deren gebeuen, begriffen, weiten, Zugehörden, Recht. und Gerechtigkeiten allhier ahne der langen Straß 1.s. neben Mariæ Magdalenæ gebohrner Wehrbeckin weÿland Hn Joh: Heinrich Werckmeister geweßenen Chyrurgÿ hinterlaßener Wittib 2.s. neben N. Schleber dem bierhauß und Hinten auff Eben das selbe stoßend gelegen, so außer nachstehenden unter denen passivis gemelten darauff hafftenden Capitalien freÿ leedig und eÿgen. Über obige behaußung meldet eine auß allhießiger Cantzleÿ Contract stub Verfertigte pergamentene teutsche Kauff verschreibung dedato 20.sten Maÿ 1736. und mit deroselben anhangenden größern Cantzleÿ insigel Verwahret mit altem bemerckt. Sagt ferner über gedachte behaußung auß der statt Contract stuben Verfertigter pergamenter Kauffbrieff unterem 20.sten Decembris 1731. und mit dero insiegel Verwahret mit Lit. B. bezeüchnet. Mehr berührte Behaußung ist Von der statt Straßburg geschworner Hh. Werckmeister Vermög dero unterem 24.sten Aprilis jüngst ertheÿlter schrifftlicher Abschatzung æstimirt und angeschlagen für und umb 3000 fl. thut hier außzuwerffen 1500. lb.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. Haußrath 11, Sa. Silber 1, Sa. Goldene Ring 1, Sa. activ Schuldt 50, Sa. Ergäntzung 188, Summa summarum 250 lb
Wird auch die Erben ohnverändert und zugleich das gemein verändert und theÿlbar guth unter einer Mass consignirt und beschrieben, Sa. haußrath 219, Sa. Werckzeug und gemachte arbeit wie auch leeder Zum Schuhmacher handwerck gehörig 81, Sa. Vaß und Bütten 12, Sa. Silber 11, Sa. Goldene Ring 9, Sa. Eigenthumb an einer behaußung 1500, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. activ schulden 143, Summa summarum 2226 lb – Schulden 2515, In Vergleichung 288 lb
Conclusio finalis Inventarÿ (-), Zweiffelhaffte Schulden (-)
Copia der Eheberedung (…) So Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 10. Maÿ Anno 1723. Jacob Christoph Pantrion Notarius
Copia Codicill – 750 (…) auff Donnerstag den 8. Januarÿ nachts zwischen Zehen und Eilff auch Zölff Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden liechter in eine allhier zu Straßburg ane der Langen mittlern straß, ohnfern der Gast behaußung Zu denen dreÿen Mohren über gelegenen dem Herrn Disponenten gehörigen behaußung deren hindern Stocks Stuben mit denen fensten in den hoff aussehend (…) – Frantz Heinrich Dautel Notarius
Abschatzung Vom 24. Aprilis 1750. Auff begehren Wÿland Herrn Johann Georg Bauren deß geweßenen Schuiemachers und E: E: großen Raths alten beÿsitzers seel. hinterlaßener fraw Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der langen straßen einseit neben herrn Schleber dem biersieder, anderseit neben fraw Werckmeisterin, und hinten auff obbemeltes bierhauß stosend, gelegen Solche behaußung hat neben dem Eingang eine Stube und hinten daran eine Küche, auf dem Ersten Stock eine Stube, Kuchen und haußöhren auff dem Zweÿten Stock Zwo Stüben und ein haußöhren, auff dem dritten Stock dreÿ Kammern darüber ist der tachstuhl mit breit Ziegeln doppelt gedeckt, Worunter dreÿ Kammeren, Es befindet sich auch ein hinter gebäw, mit einem Tachstuhl welcher mit breit Ziegeln gedeckt, Worunter etliche Stuben, Kammern und holtzhauß, unter dem Vorderhauß ist ein gewölbter Kelller und in dem hoff ein bronnen, Von uns dem unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor undt umb Dreÿ Tausend Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner Werckmeister

Barbe Lamprecht loue une partie de la maison au cordonnier André Fuchs

1752 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 153-v
Fr. Barbara geb. Lambrechtin weÿl. H. Rathh. Johann Georg Baur des schuhmachers wittib mit beÿstand ihrer kinder vogts Johann Georg Holdermann des kupfferschmidts, zugleich innamen seiner curanden Barbara Rudoplh, Georg und Sophia der Baur
in gegensein Andreas Füx des schuhmachers
verlehnt, in einer alhie ane der obern straß einseit neben dem bierhauß zum Grenadirer, anderseit neben Christian Bolster dem schloßer gelegenen behausung, unten auf dem boden eine werckstatt, eine kuchen, leder: kammer und holtz: hauß, dreÿ stiegen hoch eine kammer und vier stiegen hoch zweÿ kammer, so sie dann einen unterschlagenen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff erstabgewichenen Annunciationis Mariæ anfangend um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden

Marie Barbe Lamprecht hypothèque la maison au profit des enfants du receveur Rœssel

1754 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 221
Fr. Maria Barbara geb. Lamprechtin weÿl. H. Georg Baur des schuhmachers wittib beÿständlich Andreas Vix des schuhmachers
in gegensein ihres bruders H. Lt. Frantz Antoni Lamprecht des schaffners zu St Stephan als vogt weÿl. Ursulæ geb. Greuchlerin mit H. Schaffner Rößel erzeugten zweÿer kinder Frantz und Sabinä – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, einen dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen begriffen und rechten ane der Langen straß, anderseit neben Wilhelm Schläber dem biersieder, anderseit neben Joseph Bolster dem schloßer, hinten auff gedachten Schläber

Barbe Lamprecht loue une partie de la maison au marchand Jean Georges Rœmer

1756 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 252-v
Fr. Barbara geb. Lamprechtin weÿl. H. Rathh. Johann Baur wittib
in gegensein Johann Georg Römer des handelsmanns
in ihrer alhier ane der Langenstraß gelegenen behausung den vordern auf die gaß gehende keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren von verfloßenen Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 16 gulden

Marie Barbe Lambrecht veuve de Jean Georges Baur meurt en 1758 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison Grand rue dont le prix d’estimation est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 682 livres, le passif à 2 372 livres.

1758 (24.8.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1279) n° 301
Inventarium über Weÿland Mariæ Barbaræ gebohrner Lambrechtin, auch weÿl. H. Johann Georg Baur geweßenen Schuhmachers und burgers allhier zu Straßburg seel. hinderlaßener wittib seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1758 – nach ihrem am 12.ten dießes lauffenden Monaths Augusti genommenen tödlichen hientritt, hie zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren hienach benambßten Vogts und auch theÿls der Erben selbsten, durch Jungfraw Mariam Barbaram die ältere tochter, welche biß dato die haußhaltung geführet (…) So beschehen allhier zu Straßburg den 24.sten Augusti 1758.
Die Verstorbene seel. hatt Zu Kinder und Erben Verlaßen wie folgt, 1. Jungfr. Mariam Barbaram so 30 jahr alt so annoch mit gemeltem H. Holdermann bevögtiget, 2. Rudolphum seines alters 22 jahr, den zu Weßel befindlichen emploÿrten ledigen commis, 3. Johannem Georgium So 21. jahr alt den in der frembder befindlichen leedigen Perruquenmacher und 4. Mariam Sophiam Ihres alters 11 jahr, Alle Vier gebohrne Bauren, so die Verstorbene seel. mit obgemeltem Ihrem Verstorbenen Ehemann seel. ehelich erziehlet undt ab intestato Zu Vier gleichen portionen und antheÿlern Zu Kinder und rechtsmäßigen Erben verlaßen, deren allen geordnet und geschworenen Vogts H. Johann Georg Holdermann Kupferschmidt und burger allhier, so den geschäfft in Persohn abgewartet

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen straß nächst der Schildtsgaß gelegener in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung folgender maßen befunden worden
Sa. haußraths 151, Sa. Silbers 3, Sa. Goldene Ring 1, Faß und bütten 21
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung bestehend in forder undt Hinter heuß höffleins und Hoffstatt und allen deren begriffen, weiten, Zugehörden Recht und gerechtigkeiten allhier ahne der langenstraß einseith neben H. Georg Heinrich Behr med. doctor, 2.seith neben H. Schleber biersieder Zum Königl. Grenadirer, hint. auff gedachten H. Schleber den biersieder stossent gelegen, so ausser denen unter den passiv schulden beschriebenen darauff haffteten Capitalien freÿ, leedig und eigen. Über obiger behaußung meldet eine auß allhiesiger cancelleÿ contractstub pergamentene teutsche Kauffverschreibung dedato 20. Maÿ 1736 und mit derselben anhangenden größeren canceleÿ Insiegel verwahrt und mit Lit. A. bezeichnet. ferner besagt über gedachte behaußung eine auff gemeldter contractstuben verfertigter pergamentener Kauffbrieff unterem 20.ten Xbris 1731. auch mit dero anhangenden Insigel verwahrt marquirt mit lit. B. Mehr berührte behaußung ist in dem auffgerichteten Vätterlichen Verlaßenschaffts Inventario anno 1750. durch der Statt geschwohrnen Hh Werckmeistere vor 3000. fl. angeschlagen. Eingangs gemelter Kinder Vogt wie auch theÿls die Erben selbsten sagen daß Zwischen diesser beeden todesfällen keine Haupt reparation an obiger behaußung gemacht worden, mithien deßelbe mehr ab als Zugenommen auch bekant daß alle häuser nach dem heutigen werth mehr gefallen, also daß den Erben die unkösten zu erspahren noch beÿ selbiger anschlag verbleiben könte, so dann auff deren begehren heut wider außzuwerffen mit 1500 lb.
Sa. behaußung 1500, Schuldt 60, Summa summarum 1682 lb – Schulden 2372 lb, Solchem abzug nach übertreffen die passiv schulden die samtliche activ nahrung benantlich 689 lb
Zweiffelhaffte Schulden 62 lb

Le tuteur des enfants de Jean Georges Baur loue une partie de la maison au farinier Matthieu Vix

1759 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 326
Johann Georg Holdermann der kupfferschmidt als vogt weÿl. H. Johann Georg Baur des schuhmachers vier Kinder Rudolph, Georg, Sophiæ und Barbaræ der Baur
in gegensein Mathäus Vix des meelmanns
verlühen, in seiner curanden gehörigen ane der Langen straß gelegenen behausung den vordern auf die gaß gehenden keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren um einen jährlichen Zinß nemlich 8 pfund

Les enfants Baur vendent la maison au sachetier Jean Daniel Rhein et à sa femme Marie Salomé Stoltz

1765 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 377
Jfer Maria Barbara Baurin vor sich selbst als bevollmächtigte ihrer beeden brüder H. Rudolph Baur dem scribenten und H. Johann Georg Baur auch scribenten; Jfer Sophia Baurin beÿständlich ihres vogts Johann Georg Holdermann des kupfferschmidts
in gegensein Johann Daniel Rhein des säcklers und Mariæ Barbaræ geb. Stoltzin
eine behausung, höflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langen straß, einseit neben N. Häßel dem perruckenmacher, anderseit neben H. Johann Daniel Schläber dem bierbrauer, hinten auff ebendieselben – als ein vätterlich erbguth – um 500 und 750 lb capitalien verhafftet, geschehen um; 650 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du brasseur Jean Frédéric Schlehenacker

1765 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 379-v
Johann Daniel Rhein der säckler und Maria Barbara geb. Stoltzin mit beÿstand H. Johann Sigmund Schlenacker und H. Johann Walter beede bierbrauer
in gegensein H. Johann Friedrich Schlenacker des biersieders zum theil zu bezalung des kauffschillings nachbeschriebener behausung – schuldig seÿen 450 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langen straß, einseit neben Häßel dem perruckenmacher, anderseit neben H. Johann Daniel Schläber dem bierbrauer

Fille du coutelier Jean Stoltz, Marie Salomé Stoltz épouse en 1748 le sachetier Jean Daniel Bleifuss, fils du sachetier Jean Christophe Bleifuss : contrat de mariage, célébration
1758 (28.6), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 301
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Daniel Bleÿfueß dem ledigen Seckler, Weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Daniel Bleÿfueß des auch geweßenen Säcklers und burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen hinterlaßenem mit der Viel Ehren und Tugendsamen Frauen Maria Elisabetha gebohrner Rappin ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb, ane einem
So dann der Viel Ehren und Tugendsahmen Jungfrauen Maria Salome Stoltzin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Stoltz des geweßenen Meßerschmidts und burgers allhier mit auch weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Maria Dorothea gebohrner Schlenackerin beeder nunmehr seeligen ehelich erziehlte hinterlaßener tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theill
So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 28. Junÿ 1758 [unterzeichnet] Johann Daniel Bleÿfus als bräutigam, Maria Salome Stoltzin als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 365 n° 1356)
1758. Mittwoch d. 6. Sept. sind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden Joh: Daniel Bleÿfuß den ledige Säckler weÿl. h Daniel Bleÿfuß Secklers und b. allh. ehel. Sohn und Jfr. Maria Salome weÿl. Joh. Stoltzer Meßerschmidtt und b. allh. ehel. tochter [unterzeichnet] Johan Daniel bleufus als hoch Zeiter, Maria Salome stoltzn als hochzeiterin (i 370)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Les apports du mari s’élèvent à 121 livres, ceux de la femme à 238 livres.
1758 (18.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 392) n° 781
Inventarium über des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Daniel Bleÿfuß, des Säcklers und der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Salome Bleÿfußin gebohrner Stoltzin, beede Eheleuth und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1758. – der ursachen, alldieweilen in Ihr beede Eheleuthe miteinander auffgerichteten heüraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg, in fernerem beÿsein der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Maria Elisabeth Meÿerin gebohrner Rappin weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahr, herrn Johann Stephan Meÿers des geweßenen Säcklers und burgers allhier seeligen nachgelaßener Wittib des Ehemanns eheleiblicher Mutter, wie auch des Ehrenvest und Wohl vorachtbahrnen herrn Johann Sigmund Schleenackers des Bierbrauers und burgers allhier der Ehefrauen herrn Oncle und erbettenen beÿstandts, auf Montag den 18. Septembris Anno 1758.

In einer allhier ane dem Undern Fischmarck gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 1, Sa. Werckzeugs Zum Seckler handwerck gehörig 2, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. baarschafft 104, Summa summarum 115 lb – Hierzu ferner zu rechnen der Ihme gehörige halbe theil ane denen verehrten haussteuren 12 lb, Belaufft such also des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Vermögens in allem in vero pretio auf 121 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 107, Sa. Silbergeschmeids 10, Sa. goldenen Rings 5, Sa. baarschafft 103, Summa summarum 226 lb – Darzu komt ferner die Ihro gebührige helfte ane denen verehrten haussteuren 12 lb, Trifft demnach der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Guth in allem dem billichen werth nach auf 238 lb

Jean Daniel Bleifuss meurt l’année suivante en délaissant pour héritière sa mère Marie Emanuel Rapp, veuve du sachetier Jean Etienne Meyer. La masse propre à la veuve est de 217 livres, la masse propre à l’héritière de 90 livres. L’actif de la communauté s’élève à 110 livres, le passif à 236 livres
1759 (19.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 394) n° 798
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Wohl vorachtbaren Herrn Johann Daniel Bleÿfuß, des geweßenen Säcklers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1759. – nachdeme derselbe Montags den 8. Januarÿ dießes lauffenden 1759. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen vervechselt nach solch seinem seeligen absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Mariä Salome Bleÿdußin gebohrner Stoltzin der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Jerrn Johann Sigmund Schleenackers des bierbrauers und burgers allhier Ihres erbettenen H. beÿstands, ingleichem der Viel Ehren und tugendbegabten Frau Mariæ Elisabethä Meÿerin gebohrner Rappin Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Stephan Meÿers des geweßenen Säcklers und burgers allhier seeligen nachgelaßener Wittib, des Defuncti eheleiblicher Mutter und ab intestato nachgelaßener Universal Erbin Mit beÿstand des Ehren und Wohlvorachtbaren, herrn Johann diebold Datt des Secklers und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands, ersucht (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 19. Februarÿ Anno 1759.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Undern Fischmarck gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden als folgt
Werckzeug und Wahr Zum Säckler handwerck gehörig
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten guth, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1758. durch mich unterschriebenen Notarium aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 44, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. goldenen rings 4, Sa. baarschafft 2, Sa. Schuld 52, Erg. 108, Summa summarum 217 lb
Dießemnach Wird auch der Erbin ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Werckzeugs Zum Säckler handwerck gehörig 15 ß, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 2, Erg. 109, Summa summarum 142 lb – Schulden 52 lb, Detrahendo verbleibt 90 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein verändert und theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 1, Sa. Wahr zum Seckler handwerck gehörig 83, Sa. baarschafft 25, Summa summarum 110 lb – Schulden 236 lb, In Vergleichung 125 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stall anschlag nach 217 lb, Stall summ 181 lb

Marie Salomé Stoltz se remarie en 1760 avec le sachetier Jean Daniel Rhein, fils du boucher Jean Georges Rhein : contrat de mariage, célébration
1760 (29.1), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 326
(Eheberedung) zwischen dem Ehren: und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Daniel Rhein, dem Ledigen Seckler, Weÿland des Ehren und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Georg Rhein geweßenen Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg mit auch weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Dorothea gebohrner Fidelin beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam ane einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Maria Salome Bleÿfußin gebohrener Stoltzin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Daniel Bleÿfuß des geweßenen Secklers und burgers alhier nunmehr seeligen hinderlaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem anderen theil – So beschehen in Straßburg auf dienstag den 29. Januarÿ Anno 1760. [unterzeichnet] Als hoch Zeitder Johann Daniel Rhein, Maria Salome Bleifußin als Hochzeiterin, Johann Georg Rhein als bruder beÿstand

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 159, n° 10)
1760. Mittwoch d. 23. April wurden nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu S. Nicolai eingesegnet, Johann Daniel Rhein Säckler v. burger allhier, weÿl. Johann Georg Rhein, gew. burgers v. Metzgers alhier hinterlaßener Ehelicher Sohn, v. Fr. Maria Salome Stoltzin weÿl. Johann Daniel Bleÿfuß gew. Secklers v. burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Daniel Rhein Als Hochzeitter, Maria Salome Bleifußin Als hochzeiterin (i 161)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison ruelle des Dominicains. Les apports du mari s’élèvent à 80 livres, ceux de la femme à 207 livres.

1761 (26.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 398) n° 882
Inventarium über des Ehren und Wohnvorachtbaren herrn Johann Daniel Rhein des Säcklers und der Vielehren und tugendsahmen Frauen Mariä Salome Rheinin gebohrner Stoltzin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1761. (…) alldieweilen in Ihr beeden Eheleuthe mit einander aufgerichteten Eheberedung expresse enthalten, daß eines jdem in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 26. Februarÿ Anno 1761.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Prediger Kirchgäßlein gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behausung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 68, Summa summarum 71 lb – Hierzu Zu rechnen der Ihme gebührige halbetheil ane denen verehrten haussteuren 8 lb, Des Ehemanns völlig in die Ehe gebrachten Guth in vero pretio 80 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Hausraths 101, Werckzeugs und Wahr zum Seckler handwerck gehörig 77, Sa. Silbers 11, Sa. Goldenen Rings 5, Sa. Baarschafft 3, Summa summarum 198 lb – Dazu Kombt die Ihro Zuständige Helffte ane denen verehrten haussteuren 8, Der Ehefrau völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billichen Werth nach 207 lb – Beschluß summa 287 lb

Jean Daniel Rhein et Marie Salomé Stoltz hypothèquent la maison au profit du du brasseur Jean Frédéric Schlehenacker (déjà créancier)

1792 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 74
Johann Daniel Rhein der säckler und Maria Salome Stoltzin unter assistentz H. Sigmund Schlenacker und H. Johann Theobald Walter des bierbrauers
in gegensein H. Johann Friedrich Schlenacker des bierbrauers – schuldig seÿen 100 gulden
unterpfand, eine ane der Langenstraß, gelegen mit N° 23 bezeichnete behausung, einseit neben H. Lauth dem bierbrauer, anderseit neben Heßler dem perruquenmacher, hinten auff besagten H. Lauth
enreg. 10.2. F° –

Marie Salomé Stoltz veuve de Jean Daniel Rhein donne la maison à sa fille Marie Salomé et à son gendre aubergiste André Schaller contre son entretien sa vie durant.

1799 (12 pluviose 7), Strasbourg 9 (anc. cote 26), Not. Bossenius n° 447
burgerin Maria Salome geb. Stolz weÿl. burgers Joh. Daniel Rhein Säcklers Wittib beiständlich bürgers Jean Claude Besson Rechtswerständigen an einem
So dann bürger Andreas Schaller Gastgeber und Maria Salome geb. Rhein, folgende übereinkunft getroffen hätten
Nämlich es übergibt und überläßet die Rheinische Wittib ihnen Schaller’schen Eheleuthe als ihrem tochtermann und tochter die in ihrer eigenthümlicher allhier an der Langstras N° 23 gelegenen behausung auf dem untern boden befindliche Wonung, bestehend in Stube Kammer Küche holtzhaus und den vordern Keller # (# Schaller’sche eheleuthe oder auch nur eines derselben) zu nutzen und genießen zu gebrauchen und zu bewonen und zwar so lange als Sie am leben bleiben werde
Gegen welchen genuß und Gebrauch (die mutter zu unterhallten)
Enregistrement, acp 65 F° 119 du 13 pluviose 7

Musicien originaire de Riquewihr en Haute Alsace, André Schaller épouse Marie Salomé Rhein en 1798
1798 (7 messidor 6), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 1446, Altes n° 464
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Andreas Schaller, ledigen Musicus von Reichenweÿer im Oberrheinischen departement gebürtig, des Burgers Johann Jacob Schallers Schuhmachers und Inwohners daselbst mit Catharina gebohrne Lienhard ehelich erzeugtem großjährigen Sohn ane einem theil,
So dann die Bürgerin Maria Salome Rhein weiland des Bürgers Johann Daniel Rhein geweßenen Säcklers und Inwohners allhier, mit Mari Salome gebohrner Stoltzin ehelich erzeugte großjährige ledige Tochter, beiständlich des Burgers Frantz Müllers Sprachmesiters und Inwohners allhier ane dem andern Theil
Geschehen alhier zu Straßburg den 7. Messidor im sechsten Jahr der frantzösischen Einen und inzertrennlichen Republick (signé) andre Schaller, Maria Salome Rheinin
Enregistrement, acp 61 F° 158-v du 7 mess. 6

Marie Salomé Rhein acquiert par adjudication judiciaire le tiers de maison qui revenait à sa mère

1800 (23 messidor 8) Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 2, n° 171
Audience du 19 prairial 8, sont comparus le C. Marco homme de loi a Strasbourg au nom du Cit. André Schaller sommelier a Strasbourg poursuivant l’expropriation forcée sur la Cit. Marie Salomé Stoltz veuve de feu Daniel Rhein vivant gantier
au Cit. François Werner homme de lettres pour la Cit. Marie Salomé Rhein de Strasbourg – pour 2575 francs
Le tiers d’une Maison composée d’un Rez de chaussée & trois étages, mansardes, petite cour avec une maison de derrière puits cave greniers et autres aisances appartenances et dépendances située a Strasbourg N° 23, attenant d’un côté au Cit. Haessler Perruquier, d’autre le Cit. Jean Georges Rosenkrantz Brasseur pardevant ladite rue et par derrière ledit Jean Georges Rosenkrantz, Evalué en produit net suivant l’extrait de la contribution de role à 75 fr – Mise à prix par la partie poursuivante, 1200 francs

André Schaller, confiseur à Colmar et tuteur de sa fille, fait dresser l’inventaire des biens de sa femme interdite Marie Salomé Rhein

1814 (4.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), Not. Bossenius n° 597
Inventaire de la succession de Marie Salomée née Rhein, femme divorcée et interdite d’André Schaller, ci devant musicien en cette ville, présentement confiseur à Colmar
dressé à la requête d’André Schaller, tuteur, et Jean Jacques Goenner huissier de la justice de paix subrogé tuteur de Marie Salomée Schaller, fille de Marie Salomée Rhein, détenue pour cause de démence reconnue à l’hôpital civil de cette ville
dans la maison grand’rue n° 23
Enregistrement, acp 124 F° 198 du 9.7.
acp 125 F° 15 du 21.7. (vacation du 16 juillet) meubles 238 fr
une maison avec petite cour et autres dépendances sise à Strasbourg grand’rue n° 23 , d’un côté Michel Schwartz brasseur au Grenadier, d’autre me Sr Schillinger, saucissier, derrière ladite brasserie, estimée à la somme de 8000 fr, propriété constatée par un acte passé à la Chambre des contrats le 29 mai 1736
passif 12.829 fr et 560 fr

André Schaller loue la maison à Dorothée Stædel veuve du brasseur Jean Mann

1826 (12.4.), Strasbourg 8 (41), Me G. Grimmer n° 1071
Bail de 9 années à commencer à la St Jean – André Schaller, propriétaire à Colmar (Haut Rhin)
à Dorothée Staedel veuve de Jean Mann, brasseur et tonnelier
une maison composée d’un bâtiment de devant et d’un autre de derrière à rez de chaussée surmonté de quatre étages avec cour, puits, aisances et dépendances le tout situé à Strasbourg dans la grand rue n° 23, d’un côté la brasserie au Grenadier, d’autre le Sr Schillinger, derrière le Sr Schwartz brasseur
Dans ce bail cependant n’est pas compris la chambre au quatrième étage donnant avec une croisée dans la cour du côté du Sr Schillinger que le bailleur se réserve pour son usage particulier – moyennant un loyer annuel de 1700 francs
Enregistrement, acp 178 F° 32 du 15.4.

Dorothée Stædel renonce à son bail au profit de Joseph Jean Venceslas Anthoine

1826 (23.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 52), Me Hickel n° 2363
Résiliation – Dorothée Staedel veuve de Jean Mann, brasseur & tonnelier
et Joseph Jean Venceslas Anthoine, propriétaire
la veuve Mann est locataire suivant bail reçu M° G. Grimmer le 12 avril dernier d’une maison située en cette ville grand rue n° 23 dont M Anthoine s’est rendu acquéreur devant M° Bremsinger le 21 novembre courant
Enregistrement, acp 181 F° 75 du 24.11.

Marie Salomé Schaller vend la maison à Joseph Jean Venceslas Anthoine et Marie Anne Aure Dupont

1826 (21.11.), Strasbourg 13 (43), Me Bremsinger n° 4078
Marie Salomé Schaller, fille majeure sans profession domiciliée et demeurant à Colmar
à Joseph Jean Venceslas Anthoine et Marie Anne Aura Dupont
une maison à rez de chaussée surmontée de trois étages de mansardes et de greniers avec cave, cour, bâtiments latéraux et de derrière, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 23, d’un côté et derrière autrefois le Sr Jean Georges Rosenkrantz actuellement Sr Jean Michel Schwartz brasseur, d’autre
ci devant Sr Hoessler perruquier actuellement Sr Schillinger charcutier – avenu à la venderesse après le décès de Marie Salomé Rhein, sa mère décédée femme divorcée d’André Schaller dont elle était seule et unique héritière suivant acte de notoriété dressé par M° Bremsinger aujourd’hui. Marie Salomé Schaller née Rhein avait recueilli deux tiers dans la succession de Jean Daniel Rhein son père gantier dont elle était seule et unique héritière d’après le même acte de notoriété, et s’est rendue adjudicataire de l’autre tiers sur Marie Salomé Stoltz sa mère, à la barre du tribunal civil le 8 prairial 8, enregistré le 2 messidor suivant. Jean Daniel Rhein l’avait acquis durant la communauté de Jean Georges Bauer, cordonnier, et Marie Barbe Lambrecht par acte passé à la Chambre des contrats le 21 mai 1765. Les deux titres de propriété antérieurs, vente aux conjoints Bauer par Frédéric Dieuloué Saupé, chirurgien, le 29 mai 1736 et celle faite à ce dernier par Marie Madeleine Wehrbeck veuve de Jean Henri Werckmeister, chirurgien le 24 décembre 1731 – moyennant 9000 fr
Enregistrement, acp 181 F° 75 du 24.11.

Joseph Venceslas Anthoine épouse Marie Anne Aure Dupont en 1822
1822 (28.2.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 632, 9318
Contrat de mariage – Joseph Wenceslas Anthoine, contrôleur ambulant des contributions indirectes à la résidence d’Epinal, né à Colmar le 26 janvier 1782, fils de feu Dominique Anthoine, avocat au Conseil souverain d’Alsace en dernier lieu président du tribunal civil ci devant établi à Mayence, et de Barbe née Simon demeurant en cette ville
Marie Anne Aure Dupont, née le 12 vendémiaire 8 (4 octobre 1799) fille majeure de feu Noël Dupont, entrepreneur des transports militaires, et de feu Marie Anne Ferrier
Enregistrement, acp 156 f° 103-v du 1.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Joseph Venceslas Anthoine meurt en 1833 en délaissant une fille
1833 (29.5.), Strasbourg 13 (49), Me Bremsinger n° 6686
Inventaire de la succession de Joseph Jean Venceslas Anthoine, ex contrôleur des Contributions indirectes – à la requête de Marie Anne Aure Dupont la veuve mère et tutrice légale de Joséphine Gabrielle Anthoine, fille mineure – en présence d’Eugène Gravelotte, substitut du procureur du Roi près le tribunal civil de première instance, subrogé tuteur – Contrat de mariage reçu M° Zimmer le 28 février 1822, la veuve légataire universelle suivant testament olographe du 1 mars 1823 enregistré le 18 avril 1833
en la maison mortuaire dite hôtel du Miroir en un appartement au second étage éclairé sur la rue des Serruriers & la cour de la même maison n° [blanc]
garde robe 248 fr, meubles 3199 fr, mobilier communauté effets 2306 fr, bijoux 438 fr, argent comptant 600 fr
propres de la veuve 3199 fr, créances actives 5800 fr
communauté actif 18.075 fr, passif 16.064 fr
succession actif 5770 fr, passif 1056 fr
Enregistrement, acp 217 F° 189-v du 30.5.

Joseph Venceslas Anthoine et Marie Anne Aure Dupont vendent la maison au négociant Georges Frédéric Redslob

1827 (17.9.), Strasbourg 14 (85), Me Ritleng n° 204
Joseph Jean Venceslas Anthoine, propriétaire, et Marie Anne Aure Dupont
à Georges Frédéric Redslob, négociant
une maison à rez de chaussée surmontée de trois étages, de mansardes & greniers avec cave, cour, bâtiments latéraux & de derrière, puits, aisances, droits, appartenances & dépendances, située à Strasbourg grand rue n° 23, d’un côté Jean Michel Schwartz brasseur, d’autre le Sr Schillinger charcutier, derrière la propriété du Sr Schwartz, devant la grand rue – acquis de Marie Salomé Schaller, majeure à Colmar par acte reçu M° Bremsinger le 21 novembre 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 195 n°69. Ladite Schaller l’avait recueillie dans la succession de Marie Salomé Rhein sa mère femme divorcée d’André Schaller, propriétaire à Colmar, dont elle était seule et unique héritière, suivant acte de notoriété dressé par M° Bremsinger le 21 novembre dernier. Deux tiers de la maison sont échus à la défunte Marie Salomé Rhein dans la succession de son père Jean Daniel Rhein, gantier, dont elle était seule et unique héritière suivant l’acte de notoriété susrelaté, et s’est rendue adjudicataire de l’autre tiers sur Marie Salomé Stoltz sa mère, par adjudication au tribunal civil de première instance le 8 prairial 8. Jean Daniel Rhein l’avait acquis pendant la communauté avec Marie Salomé Stoltz de Jean Georges Braun, cordonnier, et Marie Barbe Lambrecht, par acte passé à la Chambre des Contrats le 21 mai 1865. Les deux titres de propriété antérieurs à la Chambre des contrats aux conjoints Braun par Frédéric Dieuloué Saupé, chirurgien, le 29 mai 1736, celle faite à ce dernier par Marie Madeleine Wehrbeck veuve de Jean Henri Werckmeister le 24 décembre 1731 – moyennant 11.500 francs
Enregistrement, acp 185 F° 123 du 17.9.

Le marchand de cuir Georges Frédéric Redslob épouse Susanne Catherine Wild en 1804
1804 (17 fruct. 12), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 327, 2093
Contrat de mariage – Sr Georges Frédéric Redslob, Marchand de peaux fils majeur de feu S Georges Redslob, marchand de peaux et D° Susanne Madeleine née Meyer
Dlle Susanne Catherine Wild, fille majeure du Sr Jean Michel Wild, Négociant demeurant à Paris rue du fauxbourg St Denis N° 36, et de feue D° Susanne Catherine Kamm assistée du Sr Jean Geofroi Redslob Marchand Passementier en cette ville son ancien tuteur (demeurant rue des Hallebardes n° 14)
Enregistrement, acp 93 f° 80-v du 15 fruct. 12

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1805 (17 vend. 14), Strasbourg 10 (19), Not. Zimmer n° 322, 2529
Inventaire des apports de Georges Frédéric Redslob, marchand de Peaux, et de Susanne Catherine Wild, suivant contrat de mariage dressé par le soussigné notaire le 17 fructodo 12
le mari, meubles 682 fr, argenterie 144 fr, numéraire 149 fr, bibliothèque 250 fr, marchandises 10.000 fr, créances 400 fr, total 11.625 fr
passif de inventaire de son père Georges Daniel Redslob, gantier, dressé par M° Ensfelder le 3 septembre 1793 – débiteur de 5575 fr, présents de noces 405 fr, reste 6455 fr
la femme, meubles1159 fr, argenterie 402 fr, créances hypothécaires 7702 fr, total général avec présents de noces 405 fr, 9670 fr
Enregistrement, acp 97 f° 161-v du 19 vend. 14

Susanne Catherine Wild meurt en 1814 en délaissant quatre fils
1814 (27.6.), Strasbourg 10 (22), Not. Zimmer n° 537, 6411
Inventaire de la succession de Susanne Catherine Wild femme de Georges Frédéric Redslob marchand de peaux, décédée le 4 janvier dernier – à la requête du veuf, de Jean Geofroi Roederer, marchand de soie, subrogé tuteur des enfants mineurs – au domicile du Sr Roederer vieux marché aux Poissons n° 120
La défunte a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers 1. Geofroi Frédéric né le 4 janvier 1806, Charles Auguste né le 26 octobre 1808, Louis Edmond né le 25 août 1810, Charles Alfred né le 19 septembre 1813 décédé le 25 février dernier – contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 17 fructidor 12
propres du veuf, mobilier 577 fr, argenterie et or 144 fr, bibliothèque 250 fr
Maison propre au veuf. Savoir une maison, puits, communauté de cour avec les maisons de la De Durand ci devant Hohlenfeld de la veuve Debeyer et M. Simonis plus la communauté des latrines avec ladite maison Durand dans laquelle dernière se font les évacuations et autres appartenances et dépendances scise à Strasbourg vieux marché aux Poissons n° 120 auprès de la fontaine, d’un côté la veuve et fils Durand, d’autre Hohlenfeld et la veuve Zabern, derrière avec ladite cour commune sur la maison Picard, estimée 16.000 francs, grevé d’une rente foncière à la ville d’un francs – un tiers échu dans la succession de Georges Daniel Roederer son père gantier, suivant inventaire dressé par M° Enfelder, les deux autres tiers acquis de Susanne Madeleine Meyer veuve Roederer sa mère et Marguerite Dorothée Roederer épouse Knoderer sa sœur, suivant acte reçu par le soussigné le 29 juin 1812
remploi 10.912 fr, déduire 11.221 fr, redevable de 308 fr, reste 16.971, déduire 308 fr, reste 16.662 francs
propres aux héritiers, garde robe 405 fr, mobilier 884 fr, argenterie 313 fr, remploi 8199 fr, total 9802 fr
communauté, meubles 373, marchandises 7486 fr, argenterie 314 fr, créances 14. 108 fr, numéraire 1000 fr, ensemble 23.282 fr, passif 15.691 fr, reste 7600 fr
Enregistrement, acp 124 f° 178-v du 29.6.

Georges Frédéric Redslob meurt en 1859. Ses deux fils se partagent la succession. La maison Grand rue revient à Louis Edmond Redslob

1859 (24.2.), Strasbourg 14 (152), Not. Ritleng père n° 10.546
Partage de la succession de Monsieur Georges Frédéric Redslob
ont comparu Monsieur Louis Edmond Redslob, marchand de cuir & propriétaire & Monsieur Geoffroi Frédéric Redslob, pasteur à l’église de Saint Guillaume à Strasbourg, les deux domiciliés & demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de seuls et uniques héritiers chacun pour moitié de Mons. Georges Frédéric Redslob leur père, en son vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 6 janvier dernier. Lesquels, voulant procéder au partage des Immeubles et créances actives dépendant de la succession de leurdit père, ont déclaré avoir formé à l’amiable entr’eux deux lots parfaitement égaux en valeur desdits Immeubles & créances actives

Premier Lot, attribué au cohéritier Louis Edmond Redslob
I. (terres à Fürdenheim et à Marlenheim, estimées à 26.000 francs)
II. d’une Maison à quatre étages avec greniers, caven cour & pompe sise à Strasbourg Vieux marché aux poissons N° 120 ancien & N° 31 nouveau, estimé à un capital de 16.000 francs. Feu M. Redslob était propriétaire de ladite maison (…)
III. d’une Maison avec cours & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse N° 20 ancien & N° 13 nouveau (…)
IV. d’une Maison avec cour, puits, rez de chaussée & trois étages, bâtimens latéraix & de derrière sise à Strasbourg Grand rue N° 23 ancien & n° 110 nouveau entre propriété de M. Schwartz, brasseur, & le Sr Siegel par derrière aussi propriété de M. Schwartz. Feu Mr Redslob était propriétaire de cet Immeuble pour l’avoir acquis de Vinceslas Anthoine & de Dame Anne Aure Dupont sa femme de Strasbourg en vertu d’un contrat reçu par le soussigné notaire Ritleng le 17 septembre 1827 enregistré
V. d’une Maison de campagne à un étage (…) hors la porte nationale canton dit derrière Saint Gall (…)
Total de l’estimation des biens du lot attibué à Mons. Louis Edmond Redslob 67.000 francs
Deuxième Lot, attribué au cohéritier Geoffroi Frédéric Redslob (terres ban de Gougenheim, de Kienheim, de Willgottheim, de Rohr, de Reitwiller, de Gimbrett, de Pfettisheim, de Rumersheim, de Mommenheim, de Pfulgriesheim, de Truchtersheim
Une maison à Strasbourg rue de l’Ail N° 7 estimée 16.000 francs
Une Maison à Strasbourg rue de l’hôpital N° 85 estimée 6000 francs
créances, total 67.000 francs – Ce partage fait sans soulte
acp 476 (3 Q 30 191) f° 69 du 1.3.

Le marchand de cuirs Louis Edmond Redslob épouse Caroline Sophie Redslob en 1835
1835 (7.5.), Strasbourg 3 (85), Me Kratz n° 339
Contrat de mariage – Louis Edmond Redslob, marchand de cuirs, fils de Georges Frédéric Redslob, ancien marchand de cuir et de feu Susanne Catherine Wild
Caroline Sophie Redslob, fille majeure de Jean Henri Redslob, licencié en droit, et de Sophie née Schatz
Enregistrement, acp 231 F° 110-v du 8.5. communauté réduite aux acquets

Caroline Sophie Redslob meurt en 1854 en délaissant deux enfants
1854 (28.8.), Strasbourg 1 (138), Not. Rencker n° 23.074
Inventaire communauté de biens qui a existé entre entre Louis Edmond Redslob et Caroline Sophie née Redslob
L’an 1854 le 22 août à neuf heures du matin en la Maison sise à Strasbourg Marché aux Poissons N° 120, En Présence et à la Requête de Monsieur Louis Edmond Redslob, Marchand de cuir, domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre en vertu de son contrat de mariage ci après relaté, entre lui et Dame Caroline Sophie née Redslob son Epouse décédée à Strasbourg le 25 juin dernier, Que comme tuteur légal 1° de Monsieur Frédéric Edmond Redslob né le 23 juillet 1836, 2° et de Monsieur Jules Auguste Redslob, né le 14 février 1845, des deux enfants mineurs procréés de son mariage avec ladite défunte, de laquelle lesdits mineurs sont seuls héritier chacun pour moitié,
et en Présence de Monsieur Jean Georges Dietsch Fabricant domicilié et demeurant à la Robertsau, banlieue de Strasbourg en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs Redslob

et à l’instant M. Redslob a représenté audit notaire Rencker l’expédition de son contrat de mariage ci-dessus relaté passé devant M. Kratz ci devant notaire à Strasbourg le 7 mai 1835
Marchandises en magasin. A. Cuir tanné, B. Cuir corroyé, C Peauserie, Peaux chamoisées, Peaux en laine, Peaux de couleurs, Peaux blanches, Veaux vernis, Bazanes, Maroquin
acp 432 (3 Q 30 147) f° 81-v du 30.8. (succession déclarée le 10 octobre 1854) Communauté. Marchandises estimées à 21.983, Mobilier 1036, Argent comptant 3000
Immeubles, Ban de Gougenheim 4 ha 23 ares 68 terre, prés et vignes en 36 parcelles
Ban de Kienheim, 5 ha 96 ares 60 terre, prés et vignes en 85 parcelles
Ban de Fürdenheim, 15 ha 65 ares 74 terre, prés et vignes en 93 parcelles
Ban de Fessenheim, 73 ares 75 terre en 5 parcelles
Ban de Kleinfranckenheim, 2 ha 80 ares 31 terre, prés et vignes en 22 parcelles
Ban de Reitwiller, 29 ares 94 terres
Ban de Handschuheim, 21 ares 45 terre, et vignes en 3 parcelles
Ban de Nordheim, 11 ares 60 terres
Ban de Dahlenheim, 31 ares 60 vignes
Ban de Marlenheim, 3 ha 58 ares 5 terre en 25 parcelles
Ban de Strasbourg, 2 ares terres in der Streng
Ban d’Oberhausbergen, 20 ares 31 terres en 2 parcelles
Ban d’Achenheim, 61 ates 18 terres
Ban de Breuschwickersheim, 33 ares 82 terres
Ban de Kolbsheim, 1 ha 48 ares 55 terre en 14 parcelles
Succession, propres de la défunte existant 954, garde robe estimé 413
acp 433 (3 Q 30 148) f° 12-v du 13.9. (vacation du 8 septembre) Communauté, Ban de Kolbsheim, 1 ha 5 ares 6 terre et forêt en 10 parcelles
Ban d’Ernolsheim, 4 ha 26 ares 12 ca terre, prés et vignes en 24 parcelles
Ban d’Ergersheim, 94 ares 77 terre en 3 parcelles
Ban de Nordheim, 2 ha 41 ares 93 terre, prés et vignes en 19 parcelles
Ban d’Osthoffen, 19 ares 88 terre
Ban de Quatzenheim, 27 ares 3 terres
Ban de Duppigheim, 8 ha 51 terre, prés
Ban de Niederhausbergen, 1 ha 3 ares 93 terre et vignes en 7 parcelles
Ban de Hoenheim, 1 ha 79 ares 71 terres en 10 parcelles
Ban de Schiltigheim, 11 ha 13 ares 88 terres en 18 parcelles
Ban de Bischheim au Saum, 1 ha 37 ares 3 terres en 9 parcelles
Ban de Reichstett, 1 ha 45 ares 11 terres
Propres de la défunte, Ban de Schnersheim, le tiers de 2 ha 62 ares 89 terre et vignes en 15 parcelles
Communauté, créances 8500, fermages échus 2102, propres inexistants de la défunte 12.520, propres inexistants du veuf 12.249
Le Sr Redslob déclare qu’il est dépositaire des p de ses enfants mineurs, montant à 400 francs
Renonciation par le Sr Redslob à l’usufruit de la moitié des biens propres de la défunte suivant l’article 9 de son contrat de mariage

Louis Edmond Redslob vend la maison au charcutier Jacques Frédéric Sigel, propriétaire de la maison voisine (n° 108)

1861 (19.5.), Strasbourg 14 (157), Not. Ritleng père
Vente pour 15.000 fr. 29 mai 1861. – A comparu Monsieur Louis Edmond Redslob marchand de cuir & propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg, lequel a déclaré vendre avec la garantie de droit
à Monsieur Jacques Frédéric Sigel, charcutier, domicilié & demeurant à Strasbourg présent et acceptant
Une maison à Rez de chaussée surmonté de trois étages, de mansardes & greniers, avec cave, cour, bâtiments latéraux er de derrière, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg Grande rue n° 110 nouveau & numéro 23 ancien, d’un côté Monsieur Jean Michel Schwartz brasseur de l’autre le Sr acquéreur lui-même par derrière sur la propriété dudit Sr Schwartz et pardevant la grand rue
Etablissement de la propriété. Monsieur Redslob est propriétaire de la maison vendue pour lui être échue dans la succession de Mr Georges Frédéric Redslob son père, en son vivant propriétaire à Strasbourg, suivant partage entre majeurs & sans soulte dressé par le soussigné notaire Ritleng le 24 janvier 1859 enregistré. Monsieur Redslob père avait acquis le même Immeuble de Monsieur Joseph Jean Venceslas Anthoine propriétaire & de Dame Marie Anne Aure Dupont son Epouse demeurant à Strasbourg suivant contrat portant quittance du prix passé devant ledit notaire Ritleng le 17 septembre 1827 enregistré & transcrit. M. & Mad. Anthoine étaient propriétaires de la même maison présentement vendue au moyen de la vente qui lui en a été faite par Demoiselle Marie Salomé Schaller fille majeure demeurant à Colmar suivant contrat passe devant M° Bremsinger & son collègue notaires à Strasbourg le 21 novembre 1826 dument enregistré et transcrit aux hypothèques de ladite ville le 30 du même mois volume 195 numéro 69, le prix en a été quittancé par la venderesse dans la contrat. Ladite Demoiselle Schaller en était propriétaire pour l’avoirr recueillie dans la succession de Dame Marie Salomé Rhein sa mère décédée femme divorcée du Sr André Schaller propriétaire à Colmar, de laquelle elle était seule et unique héritière ainsi qu’il résulte d’un acte de notoriété passé devant ledit notaire Bremsinger & son Collègie le 21 novembre 1826 enregistré. Deux tiers de la maison dont s’agit sont échus à ladite défunte Marie Salomé Rhein femme Schaller dans la succession de Jean Daniel Rhein son père vivant gantier à Strasbourg, de laquelle elle était la seule héritiere, aux termes de l’acte de notoriété ci-dessus relaté & elle est devneue adjudicataire de l’autre tiers sur Marie Salomé Stoltz sa mère en vertu d’un jugement d’adjudication prononcé à son profit par le tribunal de première instance séant à Strasbourg sous la date du 8 prairial an VIII, enregistré le 2 messidor suivant. Il résulte du contrat de vente du 20 décembre 1826 cidessus relaté que le Sr Antoine Schaller père de ladite Demoiselle Marie Salomé Schaller est intervenu à la vente et a déclaré n’avoir aucun droits, prétensions ou réclamation à faire sur l’immeuble ci-dessus désigné à quelque titre & sous quelque cause que ce puisse être. Ledit Jean Daniel Rhein avait acquis ledit immeuble pendant la communauté qui avait existé entre lui et Dame Marie Salomé Stoltz sa femme de Jean Georges Bauer, Cordonnier & Marie Salomé Lambrecht Conjoints domiciliés à Strasbourg en vertu du contrat passé à la cidevant Chambre des Contrats de ladite ville le 21 mai 1765. Les deux titres de propriété antérieurs passés également à la cidevant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg sont la vente faite auxdits conjoints Bauer par François Dieudonné Saupé Chirurgien sous la date du 29 mai 1736 & cette faite à ce dernier par Marie Madeleine Wehrbeck veuve de Jean Henri Werckmeister chirurgien en cette ville le 24 décembre 1731.
La présente est faite sous les charges, clauses et conditions suivantes, savoir (…) 2° sont compris dans la présente vente dix-huit jalousies fesant partie de la maison vendue & se trouvant présentement déposés dans une autre propriété que Monsieur Redslob possède à Strasbourg & sise rue de l’Ail – Prix, 15.000 francs
(Police d’assurance) L’Union, N° 16.256, somme assurée 46.000, prime annuelle 15,50. Mr Redslob, Effet de l’assurance 18 février 1856 – Monsieur Redslob, Georges-Frédéric, propriétaire demeurant à Strasbourg, Bas-Rhin, la somme de 46.000 francs sur les bâtiments désignés ci sprès savoir
1° 28.000 sur sa Maison d’habitation & dépendances sise à Strasbourg Rue de l’ail N° 7, laquelle est construite et pierres et couverte en tuiles (…)
2° 18.000 francs sur la maison & dépendances sise en cette ville, Grand Rue N° 23 laquelle est de construction mixte où la brique domine et couverte en tuiles dont 1) 15.000 francs sur le bâtiment principal élevé sur cave voûtée, trois étages, mansardes & greniers 2) 3000 francs sur le bâtiment de derrière formant bucher et buanderie, surmonté de deux étages et greniers
Avenant du 28 janvier 1856. M. Redslob Louis Edmond, marchand de cuir à Strasbourg déclare à l’agent soussigné que par suite du décès de son père il est devebnu propriétaire de la maison et dépendances assusrée par l’article 2 de la susdite police (…)
acp 499 (3 Q 30 214) f° 51-v du 5.6.

Le boucher Jacques Frédéric Sigel épouse en 1830 Marie Barbe Frick
Mariage, Strasbourg (n° 397)
Du 26° jour du mois d’octobre l’an 1830 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jacques Frédéric Sigel, Mineur d’ans quant au mariage, né en légitime mariage le 24 janvier 1808 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, boucher, fils de Jean Jacques Sigel, saucissier, et de Marguerite Salomé Raisch, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants et de Marie Barbe Frick Mineure d’ans, née en légitime mariage le 2 juillet 1810 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Israël Frick, Boucher décédé en cette ville le 11 mars 1828 et de Marie Barbe Gruber, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (i 48

Registre de population 600 MW 336, Grand rue 24 / 108 (i 227)
Sigel, Frédéric, Strasbourg 08, h.m., luthérien, français, (à Strasbourg) d.s.n.
id. née Frick, Barbe, id. 10. f. m. idem, décédée le 31 juillet 1860
Schiffer, Chrétien, h. m., Strasbourg 24, son gendre, emp. au ch. de fer, catholique, (à Strasbourg) 1852
id. née Sigel, Caroline, Strasbourg 32, luthérien, (à Strasbourg) d.s.n.
Sigel, Frédéric, Strasbourg 38, g., son fils garçon, charcutier
Sigel, Louis, Strasbourg 3 février 1836, son frère, mécanicien au ch. de fer, luth. franç.

Marie Barbe Frick meurt en 1860 en délaissant trois enfants
1860 (17.11.), Strasbourg 10 (143), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.763
Inventaire de la succession de Marie Barbe Frick, épouse de M. Jacques Frédéric Siegel, charcutier à Strasbourg où elle est décédée le 31 juillet 1860.
L’an 1860 le samedi 17 novembre à deux heures de relevée, à la requête 1° de M. Jacques Frédéric Siegel, charcutier, agissant A. en son nom personnel à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et Dame Marie Barbe Frick sa défunte épouse, B. au nom en comme tuteur légal de M. Jacques Frédéric Sigel, son fils encore mineur âgé de 19 ans étant né à Strasbourg le 4 janvier 1841
2° de Dame Salomé Caroline Sigel, épouse autorisée de M. Philippe Chrétien Schiffer, mécanicien au chemin de fer de l’Est ci présent, 3° & de M. Louis Auguste Sigel, majeur, chauffeur au même chemin de fer, Mme Schiffer, M. Louis Auguste Sigel & le mineur Sigel habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un tiers de la Dame Sigel née Frick leur mère,
En présence de M. Jean Israel Frick, ferblantier, agissant en qualité de subrogé tuteur du dit mineur
acp 493 (3 Q 30 208) f° 67-v du 23.11. (succession déclarée le 28 9.bre 1860) Communauté, mobilier, ci 1455, Indemnités dues à la communauté 8867 – Passif 2853 francs
Succession, garde robe 248

Jacques Frédéric Sigel hypothèque les deux maisons adjacentes au profit de Fanny Mathilde de Zabern femme du peintre sur porcelaine Jean Georges Weiss

1862 (12.6.), Strasbourg 10 (147), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.663
Obligation – a comparu Mr Jacques Frédéric Sigel, charcutier demeurant et domicilié à Strasbourg, veuf avec trois enfants majeurs de D° Marie Barbe Frick son épouse défunte, Lequel reconnaît par ces présentes devoir bien et légitimement
à Mad. Fanny Mathilde de Zabern épouse dûment autorisée de M Jean Georges Weiss, peintre sur porcelaine, ci présent les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, créancière ci présente et acceptant, la somme de 6000 francs
hypothèque 1) Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg, grand’rue n° 108, tenant d’un côté à la maison ci après désignée, de l’autre à M. Schaefer docteut en médecine & parderrière à M. Schwartz brasseur.
2) Et une maison avec appartenances et dépendances sise en la même ville & même rue N° 110, tenant d’un côté à la maison sus désignée, de l’autre à M. Schwartz brasseur par derrière aussi Schwartz.
Ces maisons appartiennent à M. Sigel, la première pour lui avoir été abandonnée par le partage des successions de ses père et mère, dressé par M° Zimmer, soussigné, le 29 août 1842 et contenant quittance de ls soulte y stipulée pour le solde du prix d’abandonnement. Et l’autre maison pour en avoir fait l’acquisition depuis le décès de sa femme du Sr Louis Edmond Redslob, marchand de cuirs à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Ritleng père, notaire à Strasbourg, le 29 mai 1861 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 juin de la même année volume 855 N° 135 et inscrit d’office le même jour volume 786 N° 113. Le prix de cette acquisition était de 15.000 francs (…).Le débiteur certifie que les deux maisons lui appartiennent encore en toute propriété & qu’elles ne sont grevées d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque à l’exception (…)

Jacques Frédéric Sigel loue une partie de la maison au charcutier Charles Zimmer

1868 (12.3.) Strasbourg 10 (160), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 507
Bail du 12 mars 1868 – a comparu Mr Jacques Frédéric Sigel, charcutier demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a par ces présentes donné à titre de bail à loyer pour neuf années entières et consécutives qui commenceront le 25 mars courant pour finir à pareil jour de l’année 1877, sauf ce qui sera di ci après
à Mr Charles Zimmer, charcutier demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant
Des localités suivantes faisant partie de deux maisons contigues sises à Strasbourg Grand rue n° 110 & 108
A. Dans la maison N° 110, 1° le magasin, 2° l’arrière magasin, 3° la cuisine à l’exception du chaudron à lessive qui reste réservé pour l’usage commun du propriétaire, du preneur et des autres locataires de la maison, 4° l’atelier derrière la cuisine avec la partie close de la cour, 5° un bucher dans la cour, le tout au rez-de-chaussée, 6° deux chambres de domestique au quatrième étage, 7° deux chambres pour le linge sâle avec décharge au cinquième étage, 8° et la cave voûtée sous cette maison N° 110.
B. Dans la maison N° 108, Tout le secons étage composé de deux chambres & d’une cuisine. Enfin l’usage commun des deux pompes & des lieux d’aisances. Moyennant 1200 francs de loyer annuel
deuxième étage Grand rue n° 108 (…) Toutefois le preneur est autorisé à déduire sur le premier trimestre de loyer la somme de 50 francs en raison de la non jouissance du second étage de la maison N° 108 dont il ne pourra prendre possession que le 2′ juin de la présente année
acp 570 (3 Q 30 285) f° 56 du 13.3.

Jacques Frédéric Sigel meurt en 1871. Ses enfants et héritiers vendent la maison au charcutier Charles Zimmer et à sa femme Barbe Emilie Goppert

1874 (31.12.), Strasbourg 10 (175), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 4594
Kauf, 31. Dezember 1874 – sind erschienen I) Frau Salome Caroline Sigel, wohnhaft in Straßburg, Wittwe des Herrn Philipp Christian Schiffer im Leben gewesenen Angestellten, an dem Eisenbahn, handelnd in ihrem persönlichen Namen, II) Frau Henriette Julia Carle, wohnhaft in Straßburg, Wittwe des H. August Carl Ludwig Sigel, im Leben gewesenen Angestellten an dem Eisenbahn, handelnd a) in ihrem persönlichen Namen als Nutznießerin der Hälfte der Hinterlassenschaft ihres verstorbenen Ehegatten, b) im Namen und als gesetzliche Vormünderin ihren beiden noch minderjährigen Kinder Karl Friderich Ludwig Sigel geboren den 14. Oktober 1868 und Karl Alfred Sigel geboren den 5.Feruar 1873, beide in Straßburg wohnhaft (verkauffen)
an Herrn Karl Zimmer, Wurstler und Frauen Barbara Emilie Goppert dessen von ihm gehörig ermächtigte Ehefrau, beede Käufern
Beschreibung, zwei neben einander gelegenen Häußern in Straßburg Langestrasse N° 108 und 110, gelegen (früher grand’rue N° 23 et 24) einseits Eigenthum Schaeffer andernseits Eigenthum Schwartz, hinten diesen letztern.
Eigenthums-Recht. Diese Häuser gehörten früher dem Herrn Jacob Friderich Sigel im Leben geweßenen Wurstler in hiesiger Stadt, nehmlich das jenige welche früher unter Nummern 24 bezeichnet war, um ihme überlassen worden zu sein durch die hinterlassenschaft seiner verstorbenen Eltern H Johann Jacob Sigel und Frau Margaretha Raisch, laut Act durch H. Zimmer früher Notar in Straßburg, Vorgänger des unterschriebenen Notars am 29. Aprilis 1842 errichtet. Und die Ehegatten Sigel haben selbst dieses Haus ersteigert von H. Jacob Schillinger Kandidat der Theologie und Fraun Maria Margaretha Schillinger Frau von Daniel Debo Wurstler alle in Colmar wohnhaft laut Steigprotokoll durch Notar Friderich Grimmer in hiesiger Stadt den 4. September 1828 errichtet.
Und das jenige, welches früher unter Nummern 23 bezeichnet war, um desselben erkauft zu haben nach den Ableben seiner Frau Maria Barbara gebornen Frick, von H. Ludwig Edmund Redslob Lederhändler in Straßburg, laut Kaufcontract vor Notar Ritleng Vater in Straßburg den 29. Mai 1851 passirt, im Hypothekenamt von Straßburg abgeschrieben den 12. Juni des nehmlichen Jahres Band 855 S. 155. und von Amtswegen eingeschrieben den nehmlichen Tag Band 766 N. 113. Dieser Kauf geschah für eine Summ von 15.000 Franken (…) H. Redslob ist selbst Eigenthümer dieser Liegenschaft geworden, in dem ihm dieselbe durch die Theilung der hinterlassenschaft seines verstorbenen Vaters Georg Friderich Redslob ist überlassen worden, laut Theilungs Act durch Notar Ritleng Vater den 24. Hornung 1857 errichtet. Und H. Redslob Vater ist selbst davon Eigenthümer geworden indem er dieselbe erkauft hat von H. Joseph Johann Venceslas Anthoine Eigenthümer und von Frau Maria Anna Dupont Ehegatten in Straßburg laut Kaufcontract welchen Quittung über des Preis enthält durch genannten Notar Ritleng den 17. September 1827 erichtet.
Nach dem Ableben des H Jacob Friderich Sigel, welches in Straßburg den 6. August 1871 erfolgt ist, fielen diese beide Häuser seinen zwei Kindern und einzigen Erben zu, die Frau Schiffer Comparentin und ihrem Bruder Ludwig August Siegel Angestellten an den Eisenbahn von Elsaß-Lothringen. Dieser Letztere ist ebenfalls in Straßburg den 6. Mai 1874 gestorben und hat als einzige Erben hinterlassen seinen beiden obengenannten Kinder Karl Friderich Ludwig Siegel und Karl Alfred Siegel so wie dieses bestätiget ist durch das Inventar den 8. Oktober 1874 errichtet. So daß also diese Häuser heute unvertheilt der Frau Wittwen Schiffer zur Hälfte gehören und für die andere Hälfte den beiden minderjährigen Sigel – Preis 67.000 Francken
(Joint) Vereinbarungsact, 18. November 1874, N° 745.
acp 635 (3 Q 30 350) f° 84-v du 2.1.

Charles Zimmer épouse Barbe Emilie Goppert en 1869
1869 (12.8.), Strasbourg 10 (163), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1240
Contrat de mariage, 12 août 1869 – Ont comparu I. Mr Charles Zimmer, charcutier, demeurant et domicilié à Strasbourg, né le 18 juillet 1838 du légitime mariage de Mr Jacques Zimmer, aubergiste, et de dame Salomé Goetz conjoints demeurant à Brumath ; stipulant comme futur époux
II. Mlle Barbe Emilie Goppert, mineure, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette ville le 2 novembre 1848 du légitime mariage de feu Mr Jean Daniel Goppert vivant poëlier et de dame Barbe Wolff sa veuve survivante, stipulant comme future épouse
III. Dame Barbe Wolff, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de Mr Jean Daniel Goppert poëlier, agissant ès présentes tant pour assister et autoriser la Dlle future sa fille encore mineure qu’à cause de la constitution de dot qu’elle va faire ci après en faveur de cette dernière

acp 585 (3 Q 30 300) f° 97-v du 13.8. Stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une valeur de 4261 francs
Les apports de la future épouse consistent en la moitié d’une maison Grand rue N° 53, 2) dans la part de succession de son père non encore liquidée, 3) dans une somme de 1025 francs avec intérêtsdu premier janvier 1869 à elle due par sa mère présente 1025, intérêts 31, total 1056
Donation par la veuve Goppert à la future épouse sa fille ce acceptant d’un mobilier estimé à 1934 francs
Donation réciproque de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant réductible à moitié en cas d’existence d’enfants du futur mariage. Le survivant aura l’usufruit de la moitié des biens de la communauté

Charles Zimmer et Barbe Emilie Goppert vendent la maison au charcutier Louis Siegrist et à sa femme Marie Schmutz

1888 (15.2.), M° Frédéric Antoine François Pierron
Verkauf durch Eheleute Carl Zimmer, Wurstler, und Barbara Emilie Goppert jier
an Eheleute Ludwig Siegrist, Wurstler, und Maria Schmutz hier
zweier dahier Langstraße N° 108 & 110 gelegenen Wohnhäuser mit Erdgeschoß, drei Stockwerke & Zubehör P 752, 752, 1 a. Fläche und P 753, 753 0,61 a/. Fläche. Erworben laut Kauf Koertggé vom 31. Dezember 1874. Genuß und Lasten vom 1. April 1888 an – Kaufpreis 55.600 Mark, woran bar bezahlt 2000
acp 798 (3 Q 30 513) f° 34-v n° 4130 du 17.2.

Originaire de Sundhouse, Louis Siegrist épouse en 1879 Marie Schmutz, aussi de Sundhouse
1879 (30.10.), M° Charles Victor Holtzapfel
Ehevertrag zwischen Ludwig Siegrist, Wurstler in Straßburg
und Marie Schmutz, ledig daselbst
acp 696 (3 Q 30 411) f° 57-v n° 2381 du 5.11. unter Annahme des auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft, hat des Ueberlebende das Antheil des Erst verstorbenen an der Gemeinschafft in Genuß, bei Vorhandesein von Kindern auf die Hälfte beschränkt
Einbringen des Brautigams, baares Geld 2880
Bann Sundhausen section B 1313 Wiese in der Streng, D 88 Feld Ruthb* D 330 Feld Ichert
Einbringen der Braut, hausrath Mobilien M 960 & Baares Geld M 480

Mariage, Strasbourg (n° 609)
Strassburg am 11. November. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Wurstler Ludwig Siegrist, evangelischer Religion, geboren den 16. Juni des Jahres 1853 zu Sundhausen (Unter-Elsass) wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Ackerers Johann Siegrist, zuletzt wohnhaft zu Sundhausen und der Catharina geb. Schmutz, wohnhaft zu Sundhausen, 2. die Ladendienerin Maria Schmutz, evangelischer Religion, geboren den 13. December des Jahres 1856 zu Sundhausen, wohnhaft zu Strassburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Johann Jacob Schmutz, Ackerer und der Maria Ursula gebornen Urban, zuletzt wohnhaft zu Sundhausen (i 26)

La maison revient ensuite à leurs deux filles, Marie Juliette qui épouse en 1910 Alfred Georges Schlæffer, employé à la Chambre de commerce, et Louise Aline Siegrist, enseignante, qui épouse en 1922 Charles Adolphe Utzmann, rédacteur au commissariat général

Mariage, Strasbourg (n° 525)
Strassburg am 12. Mai 1910. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Handelskammerassistent Alfred Georg Schlaeffer, evangelischer Religion, geboren am 21. Januar des Jahres 1882 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg Steinstraße 7, Sohn des verstorbenen Schuhmachers Jakob Schlaeffer, zuletzt wohnhaft in Strassburg und seiner Ehefrau Katharina gebornen Sorgius 2. die Maria Juliette Siegrist, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 17. November des Jahres 1882 zu Straßburg wohnhaft in Straßburg Langstraße 108/110, Tochter des verstorbenen Wurstlers Ludwig Siegrist, zuletzt wohnhaft in Straßburg, und seiner Ehefrau Maria gebornen Schmutz wohnhaft zu Straßburg (i 29)

Mariage, Strasbourg (n° 1054)
Strasbourg le 12 août 1922. Par devant l’officier de l’Etat Civil soussigné ont comparu aujourd’hui dans le but de contracter mariage 1° Monsieur Charles Adolphe Utzmann, rédacteur au Commissariat général, de religion protestante, né le 19 août de l’année 1898 à Colmar (Haut-Rhin) demeurant à Strasbourg-Neudorf, 6, rue Joseph Gerber, fils d’Adolphe Utzmann, secrétaire des contributions indirectes, et de Cécile née Truschel, demeurant à Strasbourg, 2° Mademoiselle Louise Aline Siegrist, professeur adjoint à l’école de perfection industrielle, de religion protestante, née le 21 juillet de l’année 1890 à Strasbourg demeurant à Strasbourg, 108 grand’rue fille de feu Louis Siegrist, maître charcutier, et de feue Marie née Schmutz, demeurant en dernier lieu à Strasbourg (i 108)



80, Grand rue


Grand rue n° 80 – VII 105 (Blondel), P 767 puis section 6 parcelle 1 (cadastre)

Maison zum Borsten (à la soie de porc)
Nouvelle façade par le boulanger Jean Daniel Lipp, maître maçon Jean Lingenhœlin (1768)


Façade, étages, rez-de-chaussée (juillet, août 2022)

Appelée zum Borsten (à la soie de porc, d’après les mentions en 1693 et en 1707), la maison inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du cordonnier Gerlac Fischer comprend notamment un encorbellement de 19 pieds ½ de long en saillie de 3 pieds 3 pouces. Une boulangerie y est exploitée depuis que Jean Spœtter s’en est rendu propriétaire en 1597. Les boulangers sont notamment Georges Wagner (1631-1668) et Jacques Lipp (1713-1750). Le bâtiment avant a un rez-de-chaussée surmonté d’un étage comme le montre le plan-relief (1727). La cave est voûtée, le fournil et le four se trouvent dans le bâtiment arrière d’après le billet d’estimation de 1751. Les héritiers Lipp cèdent à leur voisine (actuel n° 82) veuve de Zacharie Krafft le droit de faire s’écouler les eaux par leur propriété. Daniel Lipp charge en 1768 le maître maçon Jean Lingenhœlin d’aménager un poêle au rez-de-chaussée et à chacun des deux étages – il ajoute un étage et fait refaire la façade qu’on voit aujourd’hui : des cordons séparent les étages, les fenêtres à appui galbé ont des garde-corps en fer forgé et des fausses clés, le rez-de-chaussée a trois arcades parementées de grès à refends. Le propriétaire passe deux ans plus tard une obligation au profit du maître maçon.


Plan-relief de 1725. La maison est à gauche de la rue des Cheveux qui s’ouvre au milieu de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 127 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la Grand rue se trouve à gauche du repère (r) : trois arcades au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à un étage mansardé surmonté de deux lucarnes. La rue des Cheveux s’ouvre à droite du repère (r), on voit le pignon du bâtiment avant, un mur percé d’une porte qui donne dans la cour et le bâtiment arrière à demi-toit. La cour F représente l’arrière (2-3) du bâtiment avant, le mur (1-2) qui sépare la cour de la rue des Cheveux, le bâtiment arrière (1-4) et le bâtiment latéral (3-4) à l’est en forme de remise. La cour E montre à droite du repère (1) le bâtiment arrière en appentis puis l’arrière de la remise.
La maison porte d’abord le n° 38 (1784-1857) puis le n°.82.


Cours F et E

Les héritiers du boulanger Jacques Mündel vendent la maison par adjudication à Jean Georges Jecklé en 1858. Elle est attribuée l’année suivante au surenchérisseur Laurent Hagé qui fait des travaux dans les bâtiments arrière en 1864. Le revenu cadastral de l’immeuble passe alors de 180 à 253 francs. Laurent Hagé est poursuivi par ses créanciers. Le boulanger Jacques Freyss achète la maison en 1866 lors de l’expropriation forcée mais n’en règle pas le prix. Elle est alors revendue à Joseph Leibenguth, en 1868. Son fils Justin Leibenguth met en cause la Ville en 1901 quand des fissures apparaissent suite aux travaux de canalisation. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 fait de légers dégâts. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui constate en 1946 que le bâtiment arrière où se trouve le fournil manque d’entretien demande une enquête avant d’attribuer un crédit. La partie arrière de la parcelle est ensuite détachée partie pour y construire un bâtiment (parcelle 100/1) et partie pour être réunie à la voie publique (101/1). Le boulanger Alphonse Schneider fait transformer en 1977 la devanture.


Plan pour les travaux de 1908 – Nouvelle devanture (1978)
Plan cadastral de situation (1977), dossier de la Police du Bâtiment
Clôture qui ferme l’ancienne rue des Cheveux vers la Grand rue (septembre 2022)

septembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1597 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Gerlac Fischer, cordonnier, et (1567) Ursule Graff, veuve du cordonnier Jean Schneider – luthériens
v Adam Wehrlin, meunier, et (1586) Odile Beck, veuve du tisserand Jean Steuber de Niederachern – luthériens
1597 v Jean Spœtter, boulanger, et (v. 1577) Véronique Hug – luthériens
1601 v Jean Wurst, boulanger, et (1601) Sibylle Dinginger – luthériens
1602 h Barthelémy Messner, boulanger, et (1602) Sibylle Dinginger veuve de Jean Wurst – luthériens
1606 h Jean Karrenbacher, meunier, et (1606) Sibylle Dinginger veuve de Jean Wurst et de Barthelémy Messner – luthériens
1616 h Matthieu Oswald, meunier, et (1616) Sibylle Dinginger veuve de Jean Wurst, de Barthelémy Messner et de Jean Karrenbacher, puis (1625) Susanne Kauffmann – luthériens
1626 h Georges Lochbühler, tailleur, et (1606) Walburge Wolff puis (1626) Susanne Kauffmann veuve de Matthieu Oswald – luthériens
1631 v Georges Wagner, boulanger, et (1627) Marthe Rauscher – luthériens
1675 v Georges Hüffel, boulanger, et (1671) Anne Marie Dolp – luthériens
1693 h Ulric Greiner, boulanger puis huilier, et (1693) Marie Ursule Hüffel puis (1698) Madeleine Schweigheusser – luthériens
1707 v Laurent Klingler, boulanger, et (1702) Anne Marie Schlegel puis (1704) Anne Marguerite Formier – luthériens
1713 h Jacques Lipp, boulanger, et (1713) Anne Marguerite Formier veuve de Laurent Klingler – luthériens
1757 h Jean Daniel Lipp, boulanger, et (1744) Marguerite Vix – luthériens
1809 v Geoffroi Klein, boulanger, et (1805) Marguerite Madeleine Lipp puis (1822) Catherine Elisabeth Sturm
1819 v Dominique Louis Grimm, boulanger, et (1818) Gertrude Weber
1828 v Jacques Mündel, boulanger, et (1819) Salomé Ehrhard
1858 v Jean Georges Jecklé, boulanger, et (1850) Sophie Caroline Mauss puis (1858) Salomé Becker
1859 adj Laurent Hagé, boulanger, et (1849) Marie Anne Wersing, (1861) Marie Thérèse Heilmann puis (1872) Hélène Ulrich
1866 adj Jacques Freyss, boulanger, et (1863) Marguerite Griesbach
1868 adj Joseph Leibenguth, boulanger, et (1862) Marie Madeleine Bornert
1893* h (Laurent) Justin Leibenguth, boulanger, et (1890) (Mathilde) Joséphine Lipp
1946* h Justin Laurent Leibenguth

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1697, 375 livres en 1748, 1 000 livres en 1712, 900 livres en 1762

(1765, Liste Blondel) VII 105, Daniel Lipp
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Daniel Lipp, 15 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 767, Mündel, Jacques, boulanger – maison, sol, cour – 1,65 are

Locations

1599, Sébastien Leh, boulanger
1620, Bernard Illinger, boulanger
1669, Balthasar Henning, boulanger
1801, Joseph Raul, boulanger, et Barbe Winderhalter
1827, Michel Haussmann, boulanger, et Barbe Augsburger

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 197-v
La maison appartient au cordonnier Gerlac Fischer qui régle 10 sols 4 deniers pour un encorbellement (19 pieds ½ de long, 3 pieds 3 pouces de saillie), une boutique (11 pieds de long, 4 pieds de large), un soupirail (1 pied ½ de large, en saillie de 22 pouces), une porte de cave inclinée (3 pieds 9 pouces de large)

Anderseits Oberstraßen beÿ dem Zollthörlein wider hienein gemeßen
Gerlach Fischer der Schuster hatt vor seinem hauß oben ein Vsstoß xx= schu lang, Vnd iij schu iij Zoll herauß, Ein Laden xj schu lang, Vnd iiij schu breÿt, Ein ligendt Kellerfenster i+ schu breÿt, xxij Zoll herauß, Ein ligende Kellerthüer iiij schu ix Zoll breÿt, Vnd iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, x ß iiij d.

Voirie

1861, Voirie (283 MW 341)

Parquet, Procureur Impérial 22 janvier 1861, J’ai l’honneur de vous prier de vouloir bien donner ordre pour que M. Birckicht conducteur voyer de la ville ou tel autre employé soit présent à l’audience correctionnelle du 25 janvier prochain, Je ferai juger a cette audience les contraventions de voirie (defaut de badigeonnage) élevées a la charge des propriétaires suivants
1. Klauhold Auguste rue de l’Ail n° 9
2. Reichardt Elise femme Perderizer quai de l’Abattoir 8
3. Magé Laurent grand rue n° 80
4. Klinck Edouard rue du Bain aux plantes n° 5
5. West Michel Quai Turckheim n° 11
6. Klinck Frédéric rue du Bain aux plantes n° 1
7. Diegel Jacques rue des lentilles n° 2
8. Heydt Auguste rue de Schiltigheim n° 15
9. Wagner Auguste rue des Aveugles n° 4
10. Friedel Charles et Wüst Auguste rue de la Lie n° 2
11. Vve Vogt née Matter Madeleine faubourg de Pierre n° 32
(Joint imprimé sur l’entretien des façades)

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1768. Le maître maçon Jean Lingenhœlin expose les travaux qu’il va faire chez le boulanger Daniel Lipp dans sa maison rue des Cheveux, à savoir vers la Grand rue un poêle au rez-de-chaussée, au premier et au deuxième étage, à l’arrière une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte de cheminée, le tuyau suivant le pignon en pierre à distance des pièces en bois.

(p. 174) Dienstags d. 29.ten Novembris 1768.
Mr Daniel Lipp der Weißbeck Will in seiner am haargäßel gelegenen behaußung, au rez de chaussée ersten und Zweÿten stock jedesmal eine stube gegen der straß, hinden daran die Kuchen mit Herd und Caminschoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf vom allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt – Mr Linckenhölin

Description de la maison

  • 1712 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un passage latéral, un bâtiment arrière, un fournil, une cave voûtée, estimée avec le puits, le sol et autres appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins
  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle et une cuisine, au premier étage un poêle, un vestibule où se trouve le fourneau, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le bâtiment arrière renferme le fournil et le four, à l’étage une chambre, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec le puits, le sol et autres appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins
  • 1864, police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 73 / 39
Klein
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 148 case 4

Mundel Jacques, boulanger

P 767, maison, sol, Grand’rue 39
Contenance : 1,65
Revenu total : 180,86 (180 et 0,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 495 case 1
N.B. Ni Jacques Freyss, acquéreur en 1866, ni, Joseph Leibenguth, acquéreur en 1868, ne figurent parmi les propriétaires.

Mündel Jacques, boulanger
1860 Jaecklé, Georges, boulanger
1862 Hagé, Laurent, boulanger
1883/4 Leibenguth; Joseph Bäcker Wittwe und 3 Kinder
93/94 Leibenguth, Maria, Frl, Justin Lorenz Bäcker und Maria Antoinette Frl.

P 767, maison, sol, Grande rue 80
Contenance : 1,65
Revenu total : 180,86 (180 et 0,86)
Folio de provenance : (148)
Folio de destination : 495, augm. (sol Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

P 767, maison
Revenu total : 258,86 (258 et 0,86)
Folio de provenance : 495, Augm. de c.on
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1864
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35 / 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 9
1864, Augmentations – Hagé Laurent f° 495, P 767, Maison, revenu 258, Aug.on de C.on, achevée en 1861, imposable en 1864, imposée en 1864
Diminutions – Hagé Laurent f° 495, P 767, Maison, revenu 180, Aug.on de C.on, supp. en 1864

Cadastre allemand, registre 29 f° 63 case 1

Parcelle, section 6, n° 1 – autrefois P 767
Canton : Haargäßchen Hs N° 12 – Langstraße Hs N° 80
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,50
Revenu : 2100 – 2800
Remarques

(Propriétaire), compte 748
Leibenguth Joseph Justus
1946 Leibenguth Justin Laurent
(2606)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche p. 344

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

39
Pr. Lipp, Jean Daniel – Boulangers
Loc. Schauer, George, Mésureur de grains – Lanterne
Loc. Bronsal, Jean Philibert – Perruquier – Vignerons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 98)

(Haus Nr.) 80
Bernhard, Bäckermstr. 01
Leibenguth, Rentner. E 2
Staib, Parketlager. 3
Siffert, Schreiner. 4
Trudersheim, Maurer. H 1
Simon, Wwe. H 2.
Müller, Tagner. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 169)

Grand rue 80 et rue des Cheveux 12 (1884-1996)

Le propriétaire Hagé fait fermer en 1864 par des planches une croisée au rez-de-chaussée et en ouvre une nouvelle à côté dans la rue des Cheveux bien que le bâtiment dépasse de l’alignement. La veuve Leibenguth charge en 1890 le maître maçon Ludæscher de refaire le four voûté de boulanger. Elle fait rehausser en 1893 la cheminée de la boulangerie à la demande du maire. Des fissures apparaissent quand la Ville fait poser des canalisations, Justin Leibenguth se retourne en 1901 contre la Ville. Il fait percer une fenêtre en 1908 et plâtrer la cloison entre la chambre à farine et le bûcher. Des voisins se plaignent en 1907 et en 1909 des fumées provenant de la cheminée qui est rehaussée en 1911. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 fait de légers dégâts. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui a constaté en 1946 que le bâtiment arrière, comprenant un fournil, manque d’entretien demande une enquête avant d’attribuer un crédit. Le maire ne s’oppose pas aux travaux que veut faire en 1956 le propriétaire Leibenguth bien que les bâtiments dépassent de l’alignement légal, tant vers la Grand rue que vers la rue des Cheveux.
La boulangerie est exploitée par Antoine Bernhard (1907), Ernest Grauer (1914), Jean Münch (1920), Fuchs (1965) puis Alphonse Schneider et Denise Guterl qui transforment en 1977 la devanture.

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie le rentier Leibenguth (demeurant 19, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade au 80, Grand rue. La veuve Joseph Leibenguth née Bornert déclare que la maison qui lui appartient ainsi qu’à ses enfants a été ravalée en 1876 et demande de reporter le ravalement en 1886, ses immeubles étant son seul revenu depuis la mort de son mari. – Le maire rappelle en 1885 que le règlement porte à la fois qu’un ravalement doit avoir lieu tous les dix ans et que la façade doit être constamment propre. – Travaux terminés, novembre 1885.
  • 1884 (juillet) – Le maire notifie la veuve Leibenguth de mettre un tuyau d’aération à sa fosse d’aisances. Le tuyau a été posé mais n’est pas assez haut (septembre) de sorte qu’il incommode lee habitants. Travaux terminés, octobre
  • 1886 – Le commissaire de police constate que la cheminée est en mauvais état (il s’en détache des fragments) – Les services municipaux constatent que la cheminée qui part du sous-sol et longe le mur de la rue des Cheveux a été réparée. Ils remarquent que le mur du bâtiment latéral vers la rue des Cheveux dont le rez-de-chaussée donne dans la cour a des pans de bois en mauvais état.
  • 1890 – La veuve Leibenguth demande l’autorisation de refaire le four voûté de boulanger
    Le maître maçon Ludæscher ( 6, rue du Coq) est autorisé à le rebâtir – Travaux terminés, juin
  • 1890 – Le maire notifie le rentier Leibenguth (demeurant 19, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade au 80, Grand rue. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juin 1891
  • 1893 – Le marchand épicier Philippe Scheer (84, Grand rue) demande que sa voisine Meyer (n° 82) vide sa fosse d’aisances. Croquis des n° 82 et 84 et de la cour arrière Scheer adjacente à la propriété Leibenguth (n° 80) – La Police du Bâtiment conclut que l’humidité ne provient pas de la fosse et que le seul remède est d’insérer une couche isolante dans le mur. La cheminée de la boulangerie Leibenguth qui incommode Scheer devra être rehaussée – Le maire demande à la veuve Leibenguth de rehausser la cheminée conformément au règlement du 30 novembre 1891. – Le maire accorde un délai puisque les fumées ne sortent de la cheminée que la nuit. – Travaux terminés, juillet 1893.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence trois fenêtres au rez-de-chaussée et deux soupiraux. – Rappel, 1898 – Travaux terminés, février 1899
  • 1901 – Rapport sur l’état de la maison qui appartient à Laurent Leibenguth, la Ville étant représentée par les architectes Maurer et Nyssen (visite du 12 novembre 1901).
    Le logement rue des Cheveux est en pans de bois, sans cave. Le rez-de-chaussée comprend un fournil et un entrepôt en bon état. Les murs vers la cour sont fissurés.
    Bâtiment d’angle – La façade est fissurée. Le rez-de-chaussée en bon état comprend le magasin, les dessus de fenêtre sont fissurés. Les voûtes du sous-sol ont des fissures vers la Grand rue, les murs sont en bon état. Au premier étage, fissures au plafond de la chambre d’angle. Au deuxième étage, fissures dans les murs de la cage d’escalier, fissures au plafond de la chambre d’angle et dans la pièce voisine, fissures dans les dessus de fenêtre. Au troisième étage, fissures dans les murs de la cage d’escalier, fissures au plafond de la chambre d’angle et fissures dans les dessus de fenêtre de la pièce voisine.
    1901 (2 décembre) – La visite a eu lieu à la demande du Service d’architecture qui pose des canalisations. Le bâtiment a 130 ans d’après un millésime, il est construit partie en pierre partie en pan de bois. Les fissures sont sans doute anciennes. Lors de la pose des canalisations, le mur de 18 mètres de haut vers la rue des Cheveux a légèrement bougé. Les anciennes fissures se sont agrandies et une nouvelle est apparue. Il n’y a pas de nouvelles fissures dans le pignon. La stabilité du bâtiment n’est pas compromise. – Les visites suivantes (10 décembre 12, 18 et 21 décembre, 15 janvier 1902) n’apportent pas d fait nouveau.
    1902 (28 janvier) – Les dommages dus aux travaux sont estimés à 300 marks, somme arrêtée avec l’accord de Metzger, entrepreneur du propriétaire.
    1902 (11 février) – L’étai contre le pignon rue des Cheveux est retiré
    1902 (mars) – Le propriétaire a fait faire des travaux dans l’intérêt général – comme pour le bâtiment Stutzinger sis 1, rue de l’Argile el le bâtiment Freysz rue des Aveugles
    1902 (juin) – Le maire écrit au Service municipal d’architecture
  • 1902 – Rapport sur un feu de cheminée. Pas de dégâts
  • 1902 – Le maire notifie le sieur Leibenguth de Geispolsheim de faire ravaler la façade – Justin Leibenguth demande un délai en arguant que les canalisations ont provoqué des fissures et donc des dépenses imprévues. Le maire accorde à deux reprises un délai d’un an.
    1904 – L’entrepreneur Albert Metzger (3, rue du Brochet) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux en cours, juillet, terminés, septembre
  • 1905 – Dossier. La visite de la maison a finalement lieu le 6 février 1906. Les fissures dans le mur extérieur du bâtiment arrière ne se sont pas agrandies – L’affaire est transmise au Service d’architecture.
  • 1907 – Emile Jung (papetier, éditeur de cartes, demeurant 78, Grand rue) se plaint de la suie provenant de la cheminée du n° 80. – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire qui répond que la cheminée est fort ancienne et qu’en outre elle ne sert plus depuis que le fourneau de cuisine est chauffé au gaz – La Police du Bâtiment constate que les fourneaux sont toujours raccordés à la cheminée et qu’ils sont utilisés.
    Nouvelles plaintes pendant l’hiver 1907-1908.
    1908 (février) – Le maire renvoie Emile Jung aux tribunaux et demande au propriétaire Leibenguth de faire ramoner la cheminée.
  • 1906 (8 octobre) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Antoine Bernhard demande l’autorisation d’exploiter une boulangerie – La boulangerie a 2,70 de haut. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire.
    Autre dossier (28 octobre) – La chambre à farine n’est pas assez aérée
    1907 (mai) – Le préfet autorise Antoine Bernhard à continuer d’exploiter la boulangerie sous certaines conditions
    1907 (décembre) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Ernest Grauer demande l’autorisation de continuer à exploiter la boulangerie dans la propriété Leibenguth – La chambre à farine est sombre et dépasse de l’alignement dans la rue des Cheveux. Elle est séparée du bûcher par une cloison en lattes
    1908 février) – Dossier suite à un courrier du commissaire de police qui demande copie de l’autorisation accordée par le préfet – Les conditions (établies suite à la précédente visite) ne sont pas remplies.
    1908 (juin) – Rapport sur le propriétaire, marié avec Joséphine Lipp, père de sept enfant de 6 à 16 ans. La maison estimée à 40.000 marks n’est pas hypothéquée. Il acquitte des impôts de 8 marks pour les loyers et de 170 marks pour la maison.
  • 1908 – Justin Leibenguth demande l’autorisation de percer une fenêtre – Autorisation – La fenêtre et les travaux prescrits sont terminés (cloison entre la chambre à farine et le bûcher, plafond des mêmes locaux) – Plan
    1909 – Dossier. Le commissaire de police demande si les travaux prescrits sont exécutés
  • 1909 – G. Berlin, propriétaire du 46, rue du Fossé des Tanneurs, se plaint des fumées et de la suie provenant de la cheminée du boulanger Grauer (80, Grand rue) – La Police du Bâtiment estime qu’il n’est pas nécessaire de modifier la cheminée rehaussée en 1892, d’autant qu’elle dépasse celle du plaignant de 3,50 mètres.
    1910 – Nouvelle plainte du même en juillet et en octobre – La Police du Bâtiment note que la maison du plaignant a été construite en 1904. Leibenguth ne peut donc pas arguer de l’ancienneté de la cheminée, il est cependant disposé à faire des travaux si le plaignant contribue à en régler le prix. – La cheminée est rehaussée, juillet 1911.
  • Commission contre les logements insalubres – 1899. Propriétaire, Leibenguth, domicilié sur place. La maison comprend un cabinet d’aisance pour le propriétaire et un autre pour cinq locataires. La commission note que les cabinets sont sombres. Les galetas sans éclairage direct ne doivent plus servir de chambre pour les apprentis.
    1903. Maître (boulanger) Bernhard. Rien à signaler
    1905. Liste en 5 points de travaux à faire. Le propriétaire objecte que les canalisations ont endommagé la maison. Le maire répond que les travaux à faire ne sont pas liés aux dommages allégués – Travaux terminés, 1906
    1908. Liste en 4 points de travaux à faire (dont une rampe à poser à l’escalier).
    1909. La cheminée rue des Cheveux doit être rehaussée de 2,50 à 3 mètres. Le maire engage une procédure contre le propriétaire. Travaux terminés, septembre 1910.
    1912 – Le locataire Schwaab à propos de la dénonciation de son bail. Nouvelles plaintes du même, 1913
    1913. Liste en 4 points de travaux à faire. Le maire engage en 1914 une procédure contre le propriétaire.
    1915. Commission des logements militaires. Liste en 9 points de travaux à faire
  • 1912 – La Commission des logements constate que la cheminée du troisième étage (logement Veit) repose sur une poutre. – La Police du Bâtiment renonce à exiger des transformations qui seraient difficiles, d’autant que la cheminée ne sert qu’à un fourneau de cuisine.
  • 1914 – Courrier du préfet. Le maître boulanger Ernest Grauer doit exécuter les travaux pour satisfaire à l’ordonnance régionale du 20 août 1906 (transformation du fournil)
  • 1913 – Le boulanger Ernest Grauer demande l’autorisation d’installer un pétrin électrique (1 ½ cheval) – L’inspecteur du travail donne son accord avec les conditions à respecter – Autorisation, à condition de plâtrer le plafond – Plans (le fournil se trouve à l’arrière du bâtiment rue des Cheveux) – Frédéric Guillaume Kircher (bureau technique) fournit une description – Le commissaire de police demande si les travaux prescrits sont exécutés
  • 1916 – Dossier suite à un courrier de la commission des logements militaires – Les parois du fournil doivent être recouvertes de matériau non inflammable. – Liste d’autres travaux à faire – Justin Leibenguth présente ses objections – Rapport d’expertise dans la partie Commission contre les logements insalubres
  • 1920 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Jean Münch demande l’autorisation de continuer à exploiter la boulangerie. Le fournil a 2,70 au lieu de 3 mètres de haut. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire
    Jean Münch est autorisé à reprendre la boulangerie (transfert du permis accordé le 17 juillet 1914) – Le préfet accorde dérogation quant à la hauteur du fournil
  • 1937 – Guillaume Rimmlin, propriétaire du 46, rue du Fossé des Tanneurs, se plaint que la fenêtre dans le mur coupe-feu qui le sépare du 12, rue des Cheveux a été transformée de manière à ce qu’on puisse l’ouvrir. – La Police du Bâtiment déclare ne pas être compétente pour une fenêtre dans un mur de séparation (et non coupe-feu). Croquis
  • 1945. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 a fait de légers dégâts. Certificat de sinistré accordé à Albert Heinkele (quatrième étage)
    1946. Dommage de guerre, Justin, Leibenguth
  • 1946 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui a constaté que le bâtiment arrière, comprenant un fournil, est insalubre et manque d’entretien demande une enquête avant d’attribuer un crédit au propriétaire Leibenguth – La Police du Bâtiment répond que le bâtiment est insalubre mais que les bombardements ont causé des dégâts. Elle estime que les travaux urgents sont nécessaires, étant donné la pénurie de logements.
    1950 – Le Service des logements demande à la Division V de déclarer si le deuxième étage du bâtiment arrière est inhabitable ou non. Le logement est considéré comme inhabitable.
  • 1950 – A. Fuchs est autorisé à occuper la voie publique pour peindre la devanture.
  • 1956 – Le maire ne s’oppose pas aux travaux que veut faire le propriétaire Leibenguth (remplacer les cadres de fenêtre vermoulus) bien que les bâtiments dépassent de l’alignement légal, tant vers la Grand rue que vers la rue des Cheveux
  • 1965 – Le boulanger Fuchs est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade – Même autorisation accordée à l’entreprise Alphonse Baron (rue des Roses à Reichstett)
  • 1966 – La Fédération des locataires du Bas-Rhin intervient au nom de madame Kopff qui se plaint d’émanations de gaz – Le propriétaire a fait rehausser le conduit de cheminée et promet de faire de nouveaux travaux – Travaux terminés, juillet 1967
  • 1978 – Denise Schneider née Guterl (née en 1926) demande au préfet l’autorisation d’exploiter une licence de première classe dans la boulangerie-pâtisserie – La Police du Bâtiment émet un avis favorable – Le préfet accorde l’autorisation
    La commission de sécurité contre l’incendie fait son rapport
  • 1977 – Le boulanger Schneider dépose une demande pour transformer la devanture de l’immeuble appartenant à Jean Levy (demeurant 29, rue de Verdun à Strasbourg), sous la direction du décorateur Michel Picaud (34, rue des Juifs) – Photographie, dessin, description des travaux
    L’inspecteur du travail émet un avis favorable à condition que les portes s’ouvrent dans le sens de la sortie. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. Le directeur départemental de l’équipement émet un avis favorable sous certaines conditions
    1978 (6 février) – Le préfet accorde le permis de construire
  • 1978 (mai) – Avenant du permis de construire (ajout d’un vitrage isolant)
    1978 (16 juillet) – Le préfet accorde l’avenant au permis de construire
    1978 (octobre) – Travaux terminés conformément au projet
  • 1980 – Extrait de presse suite à la chute de tuiles sur deux voitures – Le maire écrit au boulanger Alphonse Schneider
  • 1983 – Le notaire Paul Trienbach demande un certificat d’urbanisme sur l’immeuble qui appartient à Alphonse Michel Schneider et à Denise Guterl
  • 1996 – L’entreprise Renov-cheminées (Lobstein et Fils, à Eckbolsheim) intervient à la demande des pompiers après qu’une corniche de toiture est tombée dans la rue – Le propriétaire demande à la Ville une subvention, mais seuls les ravalements peuvent en bénéficier.
Sommaire (partie rue des Cheveux
  • 1864 – Le sieur Digel demande au nom du propriétaire Hagé l’autorisation de fermer par des planches une croisée au rez-de-chaussée et d’en ouvrir une nouvelle à côté. L’agent voyer note que le bâtiment dépasse de l’alignement
  • 1885 – Le maire notifie la veuve Leibenguth (demeurant 19, rue des Bouchers) de faire ravaler la façade au 12, rue des Cheveux. – Travaux terminés, novembre
    1900 – Le maire notifie Justin Leibenguth de faire ravaler la façade au 12, rue des Cheveux. – Le maire accorde un délai – Nouvelle notification, 1901 – Justin Leibenguth déclare qu’il a fait d’importants travaux dans la boulangerie qu’il vient de louer. – Le maire accorde un nouveau délai d’un an – Justin Leibenguth déclare en 1902 qu’il vient de déménager de Geispolsheim à Strasbourg, le maire accorde un nouveau délai.

Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du cordonnier Gerlac Fischer. Originaire de Saltzunckh (sans doute Salzungen en Thuringe), il épouse en 1567 Ursule, veuve du cordonnier Jean Schneider

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 133 n° 22)
1567. Gerlach Vischer von Saltzunckh hanß Vischers Son, Ursula hanns schneider schuhmachers witwe, den 14. Julÿ in der obern straß (i 135)

Le cordonnier Jean Schneider et sa femme Ursule, fille de Léonard Graf, font baptiser plusieurs enfants à Saint-Pierre-le-Vieux (où manquent les mariages célébrés entre 1650 et 1660)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 31-v n° 62) 1562. Hanß Schneid. Schuhmach. Ursula Graffin (i 49)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 58-v n° 46) 1564. Hanß Schneider Schuhmach. Ursula Leonhard Graf. selig. tochter, Ursula (i 76)
autre B. 1560 f° 3-a n° 47 ou 5-a n° 31 (sans nom de mère))

Gerlac Fischer originaire de « Sallsaumen » devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage.
1567, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 290
Gerlach Fischer von Sallsaumen der schumach. hatt d. burgkrecht Empfang. von Ursulen grauin Weÿland hanß schneider des schumachers sellig. Nachgelaßener wittwe, vnd wil dienen Zun schumachern Act. d. 2.t Augusti A° & Lxiij

Huissier à la tribu des Cordonniers, Gerlac Fischer est emprisonné pour n’avoir pas remis toute la taxe du guet au maître des rentes. Il est libéré après que sa femme a réglé en deux fois la dette et qu’il a présenté un garant.
1586, Protocole des Quinze (2 R 16)
(f° 56) Sambstag den XIX Martÿ. – Huthengelt, Schumacher bittell Gerlach Vischer
H Philipp Werlen Clagt ab der schumacher büttel d. derselbig das huthengeld alle fronfast inzulifern wie sich gebuhrt, er hab Ime offt getreuwen, er werde es mein herren an*, habs auch Inen oberherrn vnd Rhatherren geclagt, es wöll aber nichts bey Ime helff. sey Ime noch auff drey pfund pfenning schuldig. Ist angezeigt die ordnung weyße Clärlich wie Zunfftmeister vnd schreyber vff den Zünfften alle fronfast Zusammen setzen, Ire Zünfftige so huthengeld Zugeben schuldig abzahlen, vnd dem Rentmeyst. das gelt sampt einem Zedell außweißend, d. die Zunfft der v.schein fronfast souihl* od. souihl* Zünfftige gehabt, so das hutengeld schuldig vnd nicht gefreyet*, vnd wann gleich ettwas vff Zünfftig außstehen pleybe, sollen die Zünfft das gelt darlegen, die seumigen fürstellen vnd straffen.
Erkant, den büttel Gerlach Vischern Inn hafft einziehen laßen vnd soll die Zunfft den außstand. vermög der ordnung erstatten, Seinthalb wid. vmbgefragt, ob man Ime nuhr gesondtens, od. auch gebrodtes geben soll. Erkandt, Man soll Ime anderst nichts dann ein wa*e Supp geben, sonst mitt waßer vnd brodt speÿß, dem thurnhütter solls beuohlen. d. Mr.

(f° 66) Donnerstag den VII Aprilis. – Gerlach Vischer büttel
Ist Gerlach Vischer des schumacher büttells halb anmahnung beschehen, Ob Ihme widerumb auß der hafft Zuhelffen, Zeigt h. Geÿger an, d. der Rhatherr vnd Zunfftmeyster bericht haben, was mein herren erkandt vnd Inen fürhalten laßen, konnen Inen die Rechnung wohl machen vnd steyen* auch von d. Zunnft wegen urbüttig mein herren des außtandts Zu befridigen, hettens dem tropffen nicht vertrawen* d. er so liederlich wer gewesen, Wann er die Zunfft vorsteherr, wöllen sy Ine Kein stund auffhalten, Sein fraw kondt Ime wohl helffen, sy wölle sich aber nicht selbs angreyffen. So vermandt* er wann er auß hafft were, Köndte er sich selbst vmbstehen, es seÿ aber auff sein Rede nicht Zubauwenn, Zeigt d. XV. H Böcklin an der thurnhueter beger, man wölle Ine nicht außlassen, der thurn Costen seye dann bezalt. So Clage der Statt Richter, d. er Gerlach noch ettlich ein guth theill versproche gebott schuldig.
Erkandt vnd laßt mans An de Zunfft oberherr, meine herren Zubefridigen, verpleyben auch bey vorig bescheyd, d. mann Inen gern behülfflich sein, vnd Ine büttel, nicht außlaßen wölle, es sey dann ein Zunfft vorsteherr.

(f° 173) Montag den XII Sptmb. – Andres Neuwenfels, Gerlach Vischer
Andres Neuwenfels vnd Gerlach Vischer die beÿde schumacher, seind auch bedacht Inn hafft leg. Zulaßen das Ist auch geuolgt.

(f° 182) Mittwoch den XVIII Septembris – Gerlach Vischer
Es Ist auch Gerlach Vischers des schumachers v.gicht geleßen, der bitt Ime xiiij od. doch nuhr viij tag. frist Zugeb. vnd außzulaß., Zahl er Inn d. Zeitt nicht, so will er sich wider Inn hafft einstellen.
Erkandt, mitt Ime halten wie mitt den andern Ire lig. laßen bitz er mein herren befridigt vffm Stall, Ime auch den Zugang gestatt. Wolt ers Zulang* mach., So möcht man Ine der Statt v.weiß. bitz er auffm Stall abgericht* hette, aber dauon würdt ein andermahl Zureden sein.

(f° 189-v) Montag den III Octobris – Gerlach Vischer
Der XV. M. Zeigt an, Gerlach Vischers fraw hab wöll. für mein herren kommen, könne Kein fürsprech. haben, bsorgt wan sy allein solt herein kommen, es möcht Ir geschienden*, wolt für Iren Mann bitten, d. er möcht auß hafft gelaß. werden. hab Ime ein Zeddel vom Stall Zugestelt, waß sy bezalt vnd noch schuldig, Stehe auff dem ob man Im Zum Rest* lenger Zihl geben, od. wölle ligen laßen bitz er gahr bezalt. der Stallschreyber hab Ime angezeigt, d. die fraw noch mehr gelt Im seckell gehabt, alß sy die iij lb abgericht. Ist der Stall Zedel geleß. Innhaltend, d. Gerlach für verfallen Stall gelt verbrochene gebott vnd von Cost. ane Stallgericht auffgang. schuldig seye 5 lb 7 ß 8 d hab sein haußfr. heutt dato 3 lb erlegt.
Erkant, damitt es gegen andern Kein Jeruch* pringe, So soll man Ine lig. laß, bitz er gahr abricht. vnd bezalt. Mr

(f° 196) Sambstag den VIII Octobr. – Gerlach Vischer
Der XV Meyster Zeigt an, Gerlach Vischers fraw hab Ime gestrigs tag ein Zeddell vom Stallschreyber gericht, d. alles auffm Stall bezahlt, hatt vmb sein erledigung gebetten, vnd sey d. schumacher auch befridigt, Ist der Stall Zedell verleßen vnnd
Erkant, Ine der hafft auff gewohnliche ursched mit einem Cauillat. seiner ungehorsame halben, widerum erlassen.

La maison appartient ensuite à Adam Wehrlin et à sa femme Odile Beck.

Le meunier Adam Werlin, originaire de Waldkirch en Forêt-Noire, épouse en 1586 Odile, veuve du tisserand Jean Steuber de Niederachern (Achern en Bade)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 271)
1586. Adam Werlin Von Waldkirch, Müller, Otilia von Nider Achern Hans Steubers Webers witwe Bei Niclaus Siefert fischer Iren Schwager Zuhaus, Ausgeruffen Zum erstenmal 3 Julÿ zum 2 mal 10 Julÿ, Eingesegnet 18 Julÿ nach der freypredigt (i 145)

Odile, fille de Gall Beck d’Achern près de Renchen, achète le droit de bourgeoisie en 1579 en s’inscrivant à la tribu des Jardiniers au faubourg des Charrons
1579, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 314
Otilia Weÿlandt Gall Beckhen Zue Acheren beÿ Renchen selichen dochter hatt d. Burgerrecht Kaufft vnd will mitt d. Garthneren vnder Wagneren Dienen. Act. d. xi Februarÿ Anno 79.

Adam Wehrlin devient bourgeois par sa femme, fille de Gall Beck, de Niederachern, en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne.
1586, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 571
Adam Werle von Wallkirch ein Müller, Hat das Burgrecht empfangen, von Othilia, weÿlandt Gall Becken von Niderracheren säligen hinderlassener dochter, seiner Ehelichen Haußfrawen, vnd will Zu der Lutzenen dienen, war sein beÿstandt Niclaus Seÿfridt der Vischer, Act. den 10.ten Nouembris Anô & 86.

1595 XV (2 R 24) Adam Wehrlin. 91. 96. 101. 106. 118. [contra Brottbecken]

Les héritiers collatéraux d’Adam Wehrlin et d’Odile Beck vendent la maison au boulanger Jean Spœtter et à sa femme Véronique Hug. Parmi les dettes dont est grevé l’immeuble figure la somme due à Augustin Trens pour un pignon

1597, Chancellerie, vol. 310-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 96
Kauffbrieff Hans Spötten deß Haußbecken vber ein behausung ahn d. Oberstraß
Erschienen Peter Werner vnd Peter Hamman beede beÿsitzer deß cleinen Rhats als von ermelt. cleinen Rhat verordnete Herren, anstatt Adam Wehrlins des Mehlmans seligen hinderlaßener Erben, So dann Agatha Beckin von Nider Achern mit beÿstand Michel Becken von Enspach beÿ Achern Ires Sohns als Zum dridten theil Erbin Othiliæ Beckin Ihrer tochter vnd obernandt Adam Wehrlins geweßenen haußfrawen selig. haben (verkaufft)
hanß Spötten den becken vnd Veronica Hugin seiner ehelich. haußfr. so Zugegen
nemlich sie die Verordneten Herren anstatt vnd von weg. Adam Wehrlins Erben einen Zweÿten vnd sie Agatha Beckin Ihren drittentheil ahne einer behausung hoffstatt vnd höfflin geleg. ahn d. Obernstraß beÿ der Steinernbruck. einseit neb. Andres Erhards dem Würth Zum Roth. lewen behaußung, And.seith ein Eckhauß am haargeßlin, hind. vf Augustin Trenßen deß cleinen Rhats geweßenen beÿsitz. stoßend, dauon gehnd Jhars 13 schilling vnd 4 pfenning vnd 3 Kappen ewigs gelts dem mehren Spittal alhie vf Jo.is Baptistæ, Mehr sechs guldin gelts St. W. mit 150 gld. ermelter wehrung lösig Philips heüsen vf Joh. Baptistæ fallende, Mehr ein pfund 6 schilling vnd dreÿ pfenning Jhärlich vf Joh. Baptistæ Matheo Sultzern dem Bloterscherers wid.khoüffig mit 26. lb vnd 5 ß d, Mehr Zweÿ pfund zwöff schilling vnd 6 pfenning Hans Knab.dem schumach. als vogt Magdalenen vnd Ursulen w. hans Schneid. deß schumachers selig. Kind. Jhärlich vf den 9. Aprilis losig mit 52 pfund vnd 10 schilling, So dann achtzehn pfund pfenning so dise behausung noch zugelten schuldig Augustin Trenßen Zu erbawung eines gebels, welche dann der Keüffer neben obgesetzten beschwerden auch vßzurichten vnd Zubezahlen vber sich genommen, sosnt ledig vnd eig. , Vnd haben darauff Ihnen Keüffern alles Recht & Vnd bekandt das der Kauff vber obgesetzte beschwerdten Zugangen vnd bescheh. für vnd vmb 207 pfund pfenning
Auf Freÿtag den 30.ten 7.br. 97. in p.sentia H Johann Jung Notarÿ
[in margine :] NB wann d. ewig gelt in Spittal der Kheuff. antzeig nach vmb 25. lib d angeschlagen, so belauffen sich die beschwerden wie die nacheinander gesetzt Nemlich 401. fl. à 15 batz. den 21.ten Junÿ 99.

Jean Spœtter de Stuttgart achète le droit de bourgeoisie en 1577.
1577, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 277
Hanß Spötter von Stuttgarthen der beck hatt das Burgkrecht Kaufft und dient Zu den Becken, Eod. die [4. Maÿ a° 1577]

Jean Spœtter et sa femme Véronique hypothèquent la maison au profit de Gaspard Fleschhut, garde à la porte de l’Hôpital

1598 (4. Januarÿ), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) f° 8-v
(Inchoat. fo: 9.) Erschienen Hanns Spötter Brottbeck vnd burger alhie Vnd Veronica sein eheliche haußfrauw
Haben in gegensein Caspar Fleschhuts Quardiknecht am Spittalthor vnd burger alhie, So dann Agneß. sein ehegemahel – schuldig 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffstatt vnd Höfflin mit allen and.n Iren gebeüwen gelegen Inn d. St. Straßburg An d. Obern straßen einseit ein eck am horgäßlin, and.seit N. Würths Zum Roten Leuwen seligen erben stost hinden vff H Augustin Trenßen Fünffzehnern, Dauon gond 6 guldin gelts ablößig mit 150 guldin gelts wid.khoüffig mit 100 guldin Straßburg, Hannß Knaben vogtlicher Weÿß, Item dritthalben guldin gelts wid.lößig mit 50 guldin H. Mathÿs Sultzen Blatten Scherern, So dann Wÿthers 230 guldin, Welche den herren des Kleÿnen Raths rechtgängig sunst ledig eÿgen wie man sagt

Les héritiers d’Adam Wehrlin passent un accord avec Jean Spœtter sur le prix de la maison selon la vente passée en 1597

1599 (26. 9.br), Chancellerie, vol. 321 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 104-v
Confessat Adam Wehrlins des Mehlmans s. hinderlaßener Erben
Erschienen Hanns Spött der beck burg. allhie vnd
hatt in gegensein Georg Haffners des schreiners von Waldkürch vfm Staalhoff als vogts Evæ,Jacob Wehrlins des bekenners döchterlins Adam Wehrlins des Mehlmans seligen erbin, nicht allein vögtlicher weiß für sich selbsten, sond. auch als beuelchhaber wie er sagte, Christoff Weißers des ackermans, Hannß Bauwstetters des wagners, Heinrich Simlers des Kupfferschmidts, Hanß Fißels des balliers aller Zu Waldtkirch als Zum theil vögt vnd Principal gedachts Adam Wehrlins s. erben bekhandt vnnd ver Jehen
demnach Er Freÿtags den 30.ten 7.bris 97. von Peter Werner vnd Peter Hamman als dazumahl gewesten beÿsitzern des Cleinen rahts vnd ahn vorernanten erben statt verordneten herren, einen Zweÿtentheil an einer behaußung gelegen in dißer Statt Straßburg ahn der Oberstraßen beÿ der Steinen brucken einseit neben Andres Erhard anderseith ein Eckhauß am haargeßlin, hinden vf Augustin Trensen stoßend, für vnd vmb 138. lib. d. ahn sich erkaufft, vnd in derselb. kauff außtrucklich bedingt, weÿlen die neben selbig. Zeit noch nicht nambhafft gewesen, d. er sich künfftig mit demselb. der Ziel halb. verglich. (…)
(f° 108-v) Vergleichung zwischen Michel Sigelhawern vnd Hanns Spoetters

Jean Spœtter et sa femme Véronique louent la maison au boulanger Sébastien Leh et l’hypothèquent à son profit

1599 (27. Novemb.), Chancellerie, vol. 323 (Registranda Kugler) f° 292
(Inchoat fo: 377.) Erschienen Bastian Leh Brottbeck von Straßburg
hatt in gegensein Hanns Spöttel Mälmans burgers alhie, bekandt vnd offentlich verÿehen, das er Ime vnnd seinen erben Zweÿ Jar lang die nechsten nach einander. folgend, vnd vff Weÿhenachten nechstkünfftig anfahen soll
von gedachtem Hanns Spottern deßelben Hoff, Hauß, hoffstatt mit allen and.n Iren gebeuwen gelegen Inn der Statt Straßburg ane der Obern straßen einseit neben Andres Erharts Würth Zum Rothen Löuwen seligen erben, anderseit ein eck am horgäßlin stoßend hinden vff hrn Augustin Trenßen Fünffzehenern endtlehnet für vnd vmb ein Järlichen Zinns Nemblich 14 pfund pfenning Straßburger Zubezalen
(Inchoat fo. 377) Vber solches hat obbemelter verleÿher Hanns Spötter vnd Veronica sein haußfrauw in gegensein Bastian Lehen des Endtlehners (…) schuldig sige 25 pfund
dafür Vnderpfand sein soll obgeschribene endtlenete Hoff, hauß hoffstatt ut supra, Dauon gondt 6 guldin gelts ablößig mit 150 guldin Straßburger dem großen Spittal alhie, Item 5 guldin gelts Widerkhouffig mit 100 guldin St. W Marien vnd Magdalenen geschwüsterden Wÿland Gerlach vischers seligen döchtern, Item dritthalben guldin gelts stond Inn hauptguth 50 guldin Straßburger abzulößen Balthasar Sultzern Blaterscherern, So dann 13 schilling vier pfenning vnd dreÿ Cappen boden Zins dem Merern Spittal alhie, Vnd sindt auch noch v.hafft für 100 pfund pfenning Adam Werlins Melmans alhie seligen erben Zÿlsweÿß Zubezalen sunst ledig eÿgen

Boulanger au mouln de la Chartreuse, Jean Spœtter et sa femme Véronique Hug vendent la maison au boulanger Jean Wurst, originaire de Tubingue, qui n’est pas encore bourgeois

1601 (28. Jan.), Chancellerie, vol. 336-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 7
Hanns Wurstler deß Becken Kauffversch. vber sein behausung beÿ der Steinern Bruck
Erschienen Hanns Spötter der Beckh vff der Cartheuser Müelen vnd Veronica Hügin sein eheliche haußfrauw Vnd
haben in gegenwertigkeit Hanns Wursten deß Becken von Thübing. dergleichwol noch ledig vnd auch nicht burger, will heimziehen vnd Zu seiner widerkhunfft d. burgerrecht alhie Khauffen (verkaufft)
Ein Behausung hoffstatt vnd höfflin geleg. allhie ane der obern Str. beÿ der Steinen brucken einseit neben Andres Erhard deß Würts Zum Rhoten Lewen behausung anderseit ein Eckh am haargeßlin, hinden vff Augustin Trensen den XV.en stoßend, davon gehnd Jars dreÿ Zehen schilling vnd vier Pfenn. vnd dreÿ Kappen ewigs gelts dem Mehrern Spittal alhie vff Johannis Baptistæ, Mehr sechs gulden gelts St. wehr. mit 150 guld. gemelter wehrung lösig Philip heusen vff Johannis Baptistæ fallend, Mehr ein pfund sechs schilling vnd dreÿ d. Jährlichen vff Johannis Baptistæ Matheus Sultzern dem Blaterscherer, widerlösig mit 26. lib. vnd 5 ß, Mehr Zweÿ pfund 12 ß vnd sechs pfenning Hanns Knübsen dem Schumacher alls vogt Magdalenen vnd Ursulen Weiland Hanns Schneider deß Schumachers seligen Kinder, Jährlichen vff den 9. 7.br. lösig mit 52 pfund und 10 schilling, weÿther Ist auch diße behausung verhafftet weiland Aden Wehrlins seligen erben Zu Waldtkirch, von derentweg. alhie den 16. 9.bris 99 alhie erschinen Geörg Haffner der Schreiner von Waldtkirch, Nemlich vmb 100 lib d. die soll er Zu Vier Zielen alle Jahr vff Michaelis vnd verschienen Jahrs d. erste Nunmehr (…) sonst ledig vnd eig. vnd damit dem Kheüffern alles Recht vbergeben vnd bekhandt, das der Khauff für freÿ ledig vnnd eigen Zugangen vmb 825 guld.

Originaire de Weil im Schönbuch près de Tubingue, Jean Wurst épouse en 1601 Sibylle, fille de Georges Dinginger de « Seitz »
Mariage, cathédrale (luth. p. 84)
1601 Dominica Inuocauit den .1. Marty. Hans Wurst der Beck von weil im steinbach vnd Sÿbilla Jorg Dinginger Zu Seitz* n: g; dochter (i 45)

Jean Wurst achète le droit de bourgeoisie trois seamines après son mariage
1601, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 642
Hans Neürst [Würst] der Beck Vonn Wilhelmschenbach, Kaufft das burg: mit beÿstand Jacob Eberharden deß becken, Will Zun Beck. dienen, hatt Keine Nahrung angeben, Act. 24.t Martÿ 1601.

Veuve, Sibylle se remarie en 1602 avec le boulanger Barthelémy Messner
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 82, n° 51)
1602. Bartolomeus Meßner beck, Sybilla Hans Wursten des Meelmans hinderlasne Wittwe 25 Octob: (i 84)

Originaire de Watterdingen près de Schaffhouse et de Constance, le farinier Barthelémy Messner devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Boulangers
1602, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 819
Barthel Meßner der Mehlmann Vonn Wadertingen beÿ Schaffhaußen, empfahet vonn seiner haußfrawen Sibilla Weÿland Hanns Wurster deß Mehlmanns seligen Witwen das B: vnnd will Zun Becken dienen, Actum den 11. Nouemb : 1602.


A nouveau veuve, Sibylle se remarie en 1606 avec le meunier Jean Karrenbacher, originaire d’Ansbach

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 103)
1606. Hans Karrenbacher der Müller Von Anspach Sÿbilla Bartel Mesenner des Meelmans Wittwe. 4. Novembris (i 105)

Le farinier Jean Karrenbacher devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1606, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 876
Hanß Karrenbacher der Mehlman von Anspach, Empfahet das Burgerrecht von Sibilla Weÿlandt Barthel Meßners des mehlmans seelig. Wittib, wüll Zu der Lucernen dienen, Actum den 25 Novembris Aô 1606.

Sybille, veuve du farinier Jean Karrenbach, demande à être relevée de l’amende infligée à feu son mari pour avoir acheté des grains au marché aux grains
1613, Protocole des Quinze (2 R 41)
(f° 37-v) Sambstag den 13. Februarÿ. – Sibilla Hanns Karrenbachs Wittib. Meellheuth, Kürnhändler
Sibilla Hanns Karrenbachs des mehlmans Wittib mitt beÿstand Ires Vogts Jost Edellmans erscheint, Vnnd laßt p. Lt. Bittlingern fürpringen, Es seÿen Iro auch 30. ß d straaff vfferlegt worden, von wegenn frucht einkauffens vfm Kornmarck, so wider das Mandet, vnnd gleichwol nur ein geringen geschehen, Dieweÿl sie dann ein arme Wittfraw, vnd Ir haußwürth kurtz Vor seinem todt, gleicher Ursachen halben auch vmb 5. lib. d gestrafft worden, die er auch erlegt, vnnd andere damahlen lehr außgangen, So seÿ Ir demütig bitten, mitt solchen 5. lib. d ein guetig genügen Zuhaben, Vnd sie der 30. ß. Zuerlaßen. , Woll sich hienfürter dem Mandat gemeß Verhalten.
Erkant, Mann soll ein strich dadurch machen, Iro aber anzeigen, Es seÿ Zu bedacht gezogen, stehe sie noch allwegen im Zweÿffel, ob mans fordern oder nachlaßen werde.

Une nouvelle fois veuve, Sibylle se remarie en 1616 avec le meunier Matthieu Oswald, originaire de Röckingen
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 140-v)
1616. 4. Junÿ. Mathæus Oswald der Miller von Recking. Sibilla Hans Karenbachs wittib (i 145)

Le fariner Matthieu Oswald, originaire de Röckingen en margraviat d’Ansbach, devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1616, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 999
Matheus Oßwaldt d Mehlman Von Reging in d. Marggraffenschafft Anspach Empfahet d. Burg.recht Von Subilla Thinning.n weÿl. hanß Carpachen Auch Mehlman Alhie sellig. hund.laßener wittib Vnd Wüll Zu Lucernen dienen Actum den 11 Junÿ 1616.

Le farinier Mathias Oswald loue la maison au boulanger Bernard Illinger, de Dertingen

1620 (v. Aprilis), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 197
(Inchoat. in Prot. fol. 204.) Erschienen Bernhard Illinger der beck von Dertingen
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Mathÿß Oßwaldt des mehlmans burgers Su Straßburg
offentlich verÿehen daß er Ihme & von & Zweÿ Jahr lang die nechsten nach einander volgend, so vff Johannis Baptistæ nechstkünfftig Angehen sollen vnd nit fürbaß desselben Mathÿß Oßwaldts gantze behaußung sampt seiner begriffen vnd Zugehörd, Inn der Statt Straßburg Ane der Obern Strassen so ein eck am hoorgäßlin neben Heinrich diel dem schumacher gelegen, entlehnet vnd bestanden hetten für und umb ein jährlichen zinnß benantlich 17. pfund pfenning Straßburger

1616 XV (2 R 44) Mathis Oßwaldt der Mehlman. 240. (Waag verfahren)
1622 XV (2 R 50) Matthis Oßwald der Ohlmann. 160. (straff wegen)

Matthieu Oswald se remarie en 1625 avec Susanne, fille du cordier Urbain Kauffmann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 125 n° 10)
1625. den 16. Aprilis seind ehevogt eingesegnet worden Matheus Oßwald der Olman vnnd burger alhie, vnnd jungfraw Susanna, weiland herrn Urban Kauffman, geweßenen Beisitzers im Kleinen Rhat alhie, seligen, nachgelaßene dochter (i 135)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 155) 1625. Dominica Quasimodogeniti. Matthes Oßwald d. Olman, J. Susanna Urban Kauffmann deß Seilers selig. nachgelaßene tochter. St Claus den 16. Aprilis (i 159)

Mathias Oswald meurt quelques mois plus tard en laissant pour seule héritière sa fille née de sa veuve. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient à Sigismond Knæblin Grand rue près de la ruelle des Meuniers. La maison qui lui appartient à l’angle de la ruelle des Cheveux est décrite en mentionnant un titre de 1559. La masse propre à la veuve est de 164 livres, celle de l’héritière de 441 livres. L’actif de la communauté s’élève à 236 livres et le passif à 504 livres.

1625 (27.7.), Kauffmann (André, 21 Not 2) n° 1647
Inventarium vnd Beschreibung aller haab Nahrung vnd güetter so weÿlandt der Ehrengeacht vnd Bescheÿden Mathias Oßwald gewesener ohlman vnnd Burg. zu Straßburg nach Todlich seinem ableib. hind.laßen, So vff erfordern, ahnsuch. vnd begeren des Ehrengeachten vnnd Bescheidenen Hannß Kauffmann Seilers auch Kauffhauß knechts vnd Burg. Zu Straßb. als geschwornen Tutoris vnd Vogtts Susannæ des Abgestorbenen Seeligen mit nachbenanter seiner hind.laßenen wittwen Ehelich erzeigten döchterlein vnd eintziger Erbin, Welche die Ehren vnd Tugendreiche Fr. Susanna Kauffmännin des v.storbenen haußfrauwen Ihres geschwornen vogtt vnd Schwagers geeügt gezeigt (…) Actum Mittwochs den 27.ten Julÿ Anno 1625.

Zuwißen daß vor mir hieunden gemeltem Notario erschienen ist Fr. Susanna weÿlandt Matthis Oßwaldt des ohlmanns vnd burgers alhie Zu Straßburg seeligen hinderlaßene wittib mit beÿstand deß Ehrenhafften Geörg Burger deß haußbeckhen Ihres schwagers ane einem, So dann and. theils Geörg Geidele der beckh vnd pfisterer Im Spittal alhie, Zeigte obgedachte Fr. Susanna beneben Ihrem bÿstandt ane, nach dem Ihr haußwürth seeligen, Herrn Sigmundt Knäble ohl behaußung vnd waß an schiff und geschirr Zu solchem handwerckh gehörig Sechs Jahr lang (…) Actum Inn auch beÿsein herrn Johann Heßlers Donnerstags den 14. Julÿ Aô 1625. Urbanus Kißell Notarius
Inn Einer Behausung d. Statt Straßburg Inn d. Obernstraßen beÿ dem Müller geßlin gelegen weÿlandh Hn Sigmundt Knäblins alt. Kleinen Rath beÿsitz. vnd Burgers Inn Straßb Seeligenn Erb. gehörig, Ist befund. worden Wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Inn der hindern Stuben, Vor dißer Stuben, Inn der hind. Kuchen, In der Cammer E, Im und.n haußöhren, Im Keller, Im Trott hauß
(f° 9) Eigenthumb ahne einer Behaußung (E.) It. ein hauß hoffstatt vnd höfflin sampt allen And. Zugehörd. recht. vnd gerechtigkeiten In d. Ob. straß gelegen, so ein Eckh hauß, oben ahn dem haargäßlin, j. s. neben Heinrich dielen stost hinden vff Marx Straub den Rothgerber daruon geht Jährlich 13 s& 4 d vnd dan dreÿ Kappen ewiges geldts mit 150. fl. bemelter whrg. hauptguts vff Johannis Baptistæ fallig Hn Johann heßlern Schaffnern des Mehren Spitals Vnd dan Ist vff d. Behausung, so vff den 11.ten Aprilis hanß Knaben vögtlich weis 2 ½ fl. v.Zinßt In hauptgut 50 fl whrg Abzulößen werd. Ferner Ist Caspar Bacht* von wald In d. Marggraffschafft Ahnspach v.fallen Zihlgelt 46 lb 10 ß d Inn die alhiesige Müntz deponirt welche beede post. hernach als ein theylbajre beßerung vßzusetzenn, thut so der Erbin unverändert vßzusetz. n.blich 100 lb. d. Darüber sohl ein Bergamin Kauffbrieff v.ferttiget word. vnd ist die v.schreibung inn d. hiesig Cancelleÿ ahngeb. Ist ein alt Bergamin brieff mit des Bischofflich. hoffs Insigel v.wahrt datirt den 16.ten Maÿ Anno 1559. mit alt. N° 89 sig. vnd dabeÿ gelaßen
Teÿlbahr Beßerung. It. Es ist vff d. Erbin Vnuerandt. Behaußung wie vorgemelt inn diß Letst. Ehe 2 ½ gelts vff hanß Knaben abgelöst worden Ist in hauptgut 26. lb 5 ß d Mehr Ist 46. lb 10 ß d Caspar Bacht. von waldt In d. Marggraffschafft Ahnspach des Abgestorbenen Seelig. Schwag.v.fallenen Ziehl geld den 14.ten Maÿ Anno 1613. in die Müntz gelieffert word. Vnd denn Ist d. V.storbenen Seelig. Schwägen Vff dise Behaußung bezahlt word. 47. lb 15 ß d thun also diße Abgelöste beschwerden nemblich 120. lb 10 ß
Ergäntzung der Fr. Wittwen Unveränd. Gutts. It. der Fraw Wittwen hatt man ebenmäßig Zu ergentz. so Ihr brud. hanß Kauffman dem Abgestorbenen Seeligen weg der Ihme v.kaufft. behaußung (…) Vnd dann hatt hanß Gering d. Seiler Ihr gewesenen Vogtt der v.storbenen Seelig.
Erbin Gutt, Sa. haußraths 83, Sa. Silbergeschirr vnd Geschmeÿdts 8, Sa. Baarschafft 16, Sa. Eigenthumb ahne einer Behaußung 100, Sa. Ergäntzung 292, Summa summarum 501 lb – Schulden 59, Nach deren Abzug 441 lb
d. Wittwen Gutt, Sa. haußraths 24, Sa. Sÿlber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Gulden Ring 9, Sa. Ergäntzung 116, Summa summarum 164 lb
Theÿlbahr Gutt, Sa. haußraths 73, Sa. Sÿlber geschirr und Geschmeids 11, Sa. Baarschafft 4, Sa. Theÿlbahrer beßerung ahn der Erbin unveränderten Behaußung 120, Sa. Schulden 25, Summa summarum 236 lb – Schulden 504 , überfreffen 267 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 446 lb

La veuve Susanne Kauffmann devient propriétaire de la succession de son mari contre l’entretien de sa fille infirme.

1626 (13.4.), Kauffmann (André, 21 Not 2) Joint au n° 1647 du 27. juillet 1625
Vertrag Zwischen d. Fr. Wittib vnd Ihrem döchterlin deßelbig. Vätterlich. Erbs Vnd erzühung betreffend vffgericht. Zuwißen, als nach Absterben weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Mathis Oßwald en gewesenen Burg.s vnd Ohlmans Zu Straßburg Seelig, alle deßelbig. hind.laßene Haab, Nahrung und güttere, Ligend. vnd Vahrender, Inn beÿsein darzu gehöriger Persohnen, nach besag d. Vffgericht. Eheberedung ersucht, inventirt, beschrieben, ahngeschlagen vnd darumb gebührende Inventaria v.fertiget vnd Vffgerichtt word.n das hierauff vnd solchem nach Fr. Susanna Kauffmännin die Wittib mit beÿstand Geörg Burgers haußfeurers Ihres Schwag. vnnd Vogts wie auch Georg Lochbuoler d. Schneid. knecht Stub. Vatters Ihres Eheuogts beed. Burg alhie zu Straßb. ahn eim
So dann d. auch Ehrenhaffte Hanß Kauffmann, Seiler und Kauffhauß Knecht auch Burg. Zu Straßb. als geschworner Vogt Susannen obgedachts Mathis Oswald. Selig. mit vorgemeltter seiner Jetz hind.laßener Wittib ehelich erzeügten döchterlins und eintzig ab intestato nachgelaßenen Erbin, Ane dem And.n theÿl (…)
Zum and.n weilen das döchterlin noch Jung vnnd unerzog. Erster im And.n Jahr seines Alters, etwas blödes leibs, dahero gutter warttung vonnöthen, oder nirgends beßer dan beÿ seiner lieb. Mutter Zuuersorg. deroweg. bered. das Sie Fr Susanna Kauffmännin die Mutter gemelts Ir liebes döchterlin, Von dato ahn beÿ sich haben, behaltten, mit Essen trinckh vnd gebührlich. Kleidung v.sehen (…) statt vnd volnzühung bescheh. dißes geg.wertig gantz Inventarÿ Nahrung vnd güettere, Ligende vnd Vahrende, veränd.t und unveränd.te Keine ußgenommen bester form rechtens dafür vnd.pfand sein,
Hingeg. aber Ihro d. Mutter alle Ihres döchterlins haab Nahrung und güttere, Ligende vnd Vahrende Keine ußgenommen, Sie haben Nahmen wie sie wöllen, freÿ eigenthümlich darmit Ihrem wüllen und wohlgefallen nach wie mitt and.n Ihrem Eig.thumb Zu Schalten vnd Zuwaltten Verpleiben – Donnerstags den 13. Aprilis Als man nach Chritsi Geburth Zahlet 1626. Andreas Kauffman Nts. juratus

Susanne Kauffmann, veuve de l’huilier Mathias Oswald, se remarie avec le tailleur Georges Lochbühler : contrat de mariage, célébration
1626 (18.2.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenhafften vnd bescheidenen Geörg Lochbÿler dem Schneider vnd burgern alhie alß hochzeittern ahne einem
Vnd der Ehrn: vnd tugendsamen Fraen Susanna Weÿlandt Mathis Oßwaldts des gewesenen Ohlmans und burgers alhie seelig. hinderlaßener witwe als hochzeitterin am andern theil
Actum In beÿsein der Ehrwürdig wohlgelehrten Ehren vesten vornehmen Ersamen vnd bescheidenen herren M. Johann Freÿ Diaconi Zu St Thoman alhie, Christoff Haasen Ganthkäufflers, Jacob Wag vnd Balthasar Wildenmöhrs vff des Bräuttigambs, So dann vff der Fr. Hochzeiterin seitten Geörg Burgers der Schwartzbeck Ihr der Fr. Hochzeiterin vogts, hans Kauffmans Ihres Bruders, hanß Michel Hertzogs des büchsenschiffters und Geörg Kellers des Schuhmachers, Sambstag den 18. Februarÿ A° 1629 [unterzeichnet] Innahmen Georg Lochbülers des hochzeitters weilen er schreibens unerfahren Ist David Ösinger Juniot Nots.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 31-v)
1626. Dncâ Quinquages. den 19. Febr. Georgius Lochbühler der Schneider und burger alhie vnd Susanna Matthis Oswaldt des olmans vnd burgers alhie nachgelaßene wittib. Eingesegnet dinstag den 28. Febr. (i 35)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 176) 1626. Dominica Quinquages. Georg Lochbüchler d. Schneider allhie Susanna Matthes Oßwald deß Ohlmans sel. nachgelaßene wittib, 28. Februarÿ St Thoman (i 180)

Originaire de Nesselwang en Allgäu, Georges Lochbühler le compagnon tailleur épouse en 1606 Walburge, fille du monteur d’arquebuses Michel Wolff : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung Zwischen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Geörg Lochbÿler von Neßelwang. Schneiders gesell an Einem, So dann der Zuchtig vnd Tugendsameen Jungfr. Walpurgin weÿl. Meister Michel Wolfen gewesenen büxenschiffters vnd burgers alhie seelig. nachgelaßener ehelich erzielter dochter Andern Theils – Bescheh. vnd verhandelt In Persönlicher gegenwertigkeit (…) auff zinstags den 5. Augusti In dem Jahr Als man von Christi vnsers Erlösers vnd Seligmachers geburth Zalt, 1606. Geörgius Antius Nots.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 232 n° 640)
1606. Sonntag den 9. Septemb. Geörg Lohbüeler Von Neßelwang In Allgeÿ d. schneÿd. v. Waldpurg Michael Wolfen des büchsen schiffters Alhie Nachgelaß. tochter. Eingesegnet 2. Septembris (i 237)

Originaire d’« Esselwangen » en Allgäu Georges Lochbühler devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage
1606, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 874
Georg Lochweiler Vonn Eßelwangen Inn Algew der schneider, empfahet d. Burg: Vonn Waltburg weÿland Michel Wolff deß Büchsenschmidts seligen dochter, Will Zun schneidern dienen, Actum 11. 7.bris 606.

Walburge Wolff meurt en 1625 en délaissant trois filles. Georges Lochbühler tient l’auberge des compagnons tailleurs, sise près de la rue du Pilot, où est dressé l’inventaire. L’actif de la succession s’élève à 246 livres, le passif à 18 livres
1625 (27. Sept.), Not. Oesinger (David, 37 Not 2) n° 2
Inventarium vnd Beschreibung Aller vndt Jeder Vahrender Haab, Nahrung, vndt güettere So w. die Tugendsame fraw Walpurg Wölffin deß Ehrenhafften und bescheidenen Meister Geörg Lochbielers burgers undt Schneiders, Jetzmaligen Stuben Vatters alhie gewesene haußfr. seelig nach todt hinderlaßen seelig vff begehren des auch Ehrenhafften vnd bescheidenen Heinrich Heßen Burgers vnd Schneiders alhie alß geschwornen vogts Margarethæ, Susannæ vnnd Mariæ aller dreÿ geschwisterden vnd obgedachter beider Ehegemächd ehelicherzeigter döchter und ab intestato Erben, Inventirt (…) Actum Zistags den 27. Septembris A° 1625.

Inn Einer Behaußung beÿ dem Pfohlgäßlein, Einseit neben Fr. Susannæ hawenreütterin vnd Anderseit neben H. David Ösingern dem Eltern gelegen hinden vff Geörg Haaßen den Kueffern stoßendt, welche einer Ersamen Gesellschafft der Schneiderknecht herberg genandt würdt, Ist befunden word. wie volgt
Ahne haußrath, Vff er obern Bühnen, vff dem Andern boden Cammer A, Vf dritten boden In der Cammern B, Vor der Cammern B, Vor der Obern Stuben, In der Cammern C, In der Cammer D, In der Stub Cammern E, Vff einem Kleinen büenlin über der stub Cammern, In der obern Stuben, In der Undern Kuch. In der vndern Stuben, Inn dem hoff, In dem Keller
Sa. haußraths 170, Sa. Silbern geschirrs 18, Sa. guldenen rings 5, Sa. der Baarschafft 25, Sa. Schulden 26, Summa summarum 246 lb – Schulden 18 lb, Nach deren Abzug 217 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 227 lb
Eheberedung (…) auff zinstags den 5. Augusti In dem Jahr Als man von Christi vnsers Erlösers vnd Seligmachers geburth Zalt, 1606. Geörgius Antius Nots.
Vertrag Zwischen Meister Geörg Lochbÿler dem Schneider, Jetziger Zeit Stuben Vatter vff der Schneiderknecht Herberg Alhie, vnd Heinrich Heßen alß geschwornen vogt Margarethæ, Susannæ und Mariæ allde dreÿ obgedachten Geörg Lochbÿlers mit Frawen Walpurg Wölffin seiner verstorbenen Haußfrauwen seeligen ehelich erzeügter döchter

Georges Lochbühler meurt en délaissant deux filles de son premier mariage et quatre enfants de la veuve. L’inventaire est dressé à l’auberge des compagnons tailleurs qu’il tient toujours. La masse propre à la veuve est de 532 livres, celle des héritiers de 19 livres. L’actif de la communauté s’élève à 14 livres et le passif à 482 livres.
1649 (29.5.), Not. Oesinger (David, 37 Not 9) n° 10
Inventarium vndt Beschreibung aller Vndt Jeder Haab Nahrung vnd Güethere, Schulden und geg. Schuld. so weÿlandt der Ehrengeachte Geörg Lochbeÿler geweßenen burger vnd Schneid. auch Stub.vetter der Ledig. Schneider Gesellschafft alhie Zu Straßburg selige nach seinem tödlich. abscheidt verlaßen, welche vff beschehenes fleißiges ansuch. bitten, vnd begehren Margaretha Lochbÿlerin, Jacob Christmann des geschwornen Canceleÿ Läuffers botten vnd burgers alhie eheliche haußfr. vnd Mariæ Lochbÿlerin, so noch ledig. standts beed. des verstorbenen seelig. mit Weÿl. Walpurg Wölffin seiner ersten hau&ßfr. selig ehelichen erziehlter töchter mit beÿstand des Ehrenhafften vnd Wohlgelehrten Philipp Jacob Eberspergers Notarÿ Publici v. burgern alhie wie auch des Ehrengeachten Mr Christian Ginters burg.s v. Schneiders alhie alß gewesenen Vogts Hanß Geörg v. Hanß Jacobs, Mariæ Magdalenæ v. Susannæ, obgemelten verstorbenen Geörg Lochbÿlers sel. mit Susanna Kauffmännin des selben andern haußfr. Jetzig. hinderlaßener Wittiben In dißer letstern Ehe ehelich erzeigten Kind. vnd aller rechtmäsig. ab intestato (…) durch die Wittib mit beÿstandt H Hanß Jacob Feÿglers auch burgers v Waffenschmidts allda Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen vnd angefang. Zinstags den 29. Maÿ A° 1649.

In einer Behaußung die Schneider herrberg genant, In der Statt Straßburg nah beÿ dem Pfolgäßlin geleg. vnd E.E. Gesellschafft der Schneid. eigenthümlich zuständig Ist befunden worden wie volgt
In der Cammer A, Vor dißer Cammer, In der Kammer B, In der Cammer C, Vff dem Gang, In der Stub Cammer, In der Stuben, In d. Undern Stuben, In d. Küechen, Im hoff, Im Keller
Ergäntzung der Fr. Wittiben Unveränderten Guths, Vermög deß In A° 1625. vber Mathiæ Ostwalden des geweßenen burgers v. Ohlmanns alhie sel. Verlaßenschafft durch H. Andream Kauffmann den Notarium auffgericht. Inventarÿ
Abzug In dießes Inventarium, Summa summarum der Erben unveränderten Haußraths 19 lb
der Wittiben Unveränderten haußraths 52, Sa. Silber geschirrs und Geschmeids 18, Sa. Guldenen Ring 8, Sa. Guths Ergäntzung (607, Abzug 155, Pleibt) 452, Summa summarum 532 lb
Theilbar, Sa. haußraths 14 – Schulden aus der Theilbaren Vnd Zubezahlend 482, die Schulden übertreffen die Theilbare Verlaßenschafft vmb 468 lb
Summa finalis 113. lb

Georges Lochbühler, tenancier de l’auberge des compagnons tailleurs, et Susanne Kauffmann vendent la maison au boulanger Georges Wagner

1631 (28. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 196
(Protocollat. fol. 38) Erschienen Georg Lochbÿhler, Stuben Vatter auff der Schneider Knecht Stuben burger Zu St. vnd Susanna Kauffmännin sein eheliche haußfraw mit beÿstand hannß Kauffmanns deß Kauffhauß Knechts, ihres in voriger Ehe mit Mathiß Oßwalden see: erzielten döchterlins vogts
haben in gegenwärtigkeit Georg Wagners deß Weißbecken, auch burgers Zu St. bekannt (verkaufft)
hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit allen andern ihrn gebäwen & gelegen alhie An der Obern Straßen, ist einseit ein Eck Am Haargäßlin, 2.s neben Henrich Dielen dem schuhmacher, hind. vff (-) stoßend, dauon gehen Jährlich auff Joh. Bapt: vj: gld. St. wer. H. Johann Heßler, Altem Schaffner im Mehren spital alhie, in hauptg. mit 150. gld. Item ii+ gld. w. vff den 13. Aprilis, H D. Philipp Scheid. in hauptgut mit 50. fl. wer. abzulösen, Item 13. ß vnd 3. Kappen bod. Zinß vff Martini dem Mehr. Spital alhie, hiehero angeschlagen für 15. lb. hauptguts, So ist dise Behausung auch noch v.hafftet umb L. ln der Becken Zunfft vff erfordern erlegt w. müeß. sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerd., so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen und beschehen per 970 fl. a 15 bz.
[in margine :] Erschienen hinten auff Georg von dürckheim Vnd Anthoni Wolhaubter amß Ehe Vogt Annæ Margar. von dürckh. beede für sich vnd in namen ihres Schwagern H Jacob Berding, alle 3 alß Erben Fr. Catharinæ von dürckh. H. D. Philipp Scheiden Haußfr. sel. bekanten in gegensein ses Käuffers (…) Actum den 30. Junÿ 1640.

Originaire de Mössingen en Wurtemberg, Georges Wagner épouse en 1627 Marthe, fille du boulanger Frédéric Rauscher
Mariage, cathédrale (luth. p. 232).
1627. Dominica Misericor. 8. Apr. Geörg Wagner der weisbeck von Mössing. im würtenberger land, vnd J. Martha Friderich Rauschers des schwartzbecken n. tochter, eingesegnet montag 16. Apr. (i 121)

Georges Wagner devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1627, 4° Livre de bourgeoisie f° 95
Georg Wagner der Weißbeckh Von Meßing. Empfangt d. Burg.recht Von Martha weÿland Friderich Rauschers deß Schwartzbeckh. dochter Wull beÿ den Beckh. Zünfftig sein en 24 Maÿ 1627.

Georges Wagner hypothèque la maison au profit du barbier Jean Pfort

1641 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 705
Erschienen Georg Wagner der Weißbeckh burger Zu Straßburg mit beÿstand Martin Dieterlins deß Meelmanns und burgers alhie
hatt in gegensein H Johann Pforten deß Barbierers und burgers Zue Straßburg – schuldig seÿen 50 pfund
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, höfflin, hoffstätt und hinderhauß mit allen deren Gebäwen alhie im ober straß am hohgäßel, ist einseit ein Eckh an erstbesagtem Gäßlin, anderseit weÿl. Henrich Dielen deß schuemachers seel: wittib hind. vff andreß (-) de Rothgerber stoßend gelegen, davon gehnd iährlich 3. Kappen und 13. ß d bodenzinß in dem mehren hospital alhie, Item 6. fl. wehr. weÿl. Johann Heßlers seel: Erb. vff Joh. Bapt: lößig mit 150. fl. ermeder wehr. So seindt diße häußer auch noch verhafftet umb 50. lib. E. E. Zunfft der Beckhen, Item umb 150. lib Kauffschillingß Rest Georg Lochbühlern dem Stubenvatter vff d. Schneid. Knecht Stuben

Georges Wagner hypothèque la maison au profit des enfants du boulanger Michel Schranckenmüller

1644 (25. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 194-v
Erschienen Georg Wagner der Weißbeck burger Zu Str.
hatt in gegensein Diebold Ohlen, deß Weißbecken Vnd hanß hämmerlins deß meelmans, beed. alß Vögten, Michel Schranckenmüllers auch Becken kind. – schuldig seÿen 50 lb
darfür Vnderpfand sein soll Ein Vord: und Hinder hauß, höfflein, Vnd hoffstätt, sambt allen andern ihren gebäwen alhie in der obern Straßen, ist einseit ein Eck am haar gäßlein, ands: Henrich dielen deß Schuhmachers s: wittib hind. vff Marx Strauben deß Rothgerbers s: Nachkommen, stoßend gelegen, dauon gehen Jährlichen vff Martini 3. Kappen Vnd 13. ß Zinnß dem Merern hospithal, Mehr ist diße Behaußung, Verhafft. Vmb 50. lb der Zunfft der Becken, Item Vmb 50. lb Johann N Barbierer, Item Vmb 75. lb Georg Lochbÿhler den Stuben Vatter Vff der Schneid. Knecht Stuben, So dan vmb 75. lb. ihnen denen Vogts Kind. selbst
[in margine :] Erschienen hannß Jacob Schranckenmüller der weißbeck für sich selbsten, hannß Schranckenmüller für sich selbsten und alß vogt weÿl. Annæ Mariæ Schranckenmüllerin seiner Schwester seel. mit Martin Dürrbach dem haußfeurer ehelich erziehlter Kind. mit assistentz erstermelts dürrbachs, Sebastian Schranckenmüller der Pastetenbeck für sich selbsten und hannß Rudolph Schranckenmüller der weißbeck für sich selbsten, geschwisterd, alle zugleich im nahmen Christoph Schranckenmüllers des würths ihres bruders, deßwegen Sie de ratihabitione cavirten, mit beÿstand hierin gemelts Michel Schranckenmüllers ihres eheleiblichen Vaters haben in gegensein des debitoris (…) Act. den 3. Junÿ 1667.

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1645 (6. Septembr.), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 499-v
Erschienen Georg Wagner der Weißbeck burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß hämmerlins deß Meelmanns und Diebold Ohlen Weißbecken beed. alß geordneter Vogten Michel Schranckenmüllers deß Weißbecken alhie Sechß Kindern, mit beÿstand erstgemeldten Schranckenmüllers – schuldig seÿe 20 lb
dafür Vnd.pfandt sein soll ein Vord: vnd hind.hauß, sampt deren hoffstätt. hoff und Stallung mit allen and. deren gebäwen, alhie an der Obern Straß., am haar gäßlin einseit neb. Henrich Dielen deß Schuhmachers seel. wittib und Erb. anderseit ist ein Eckh am haargäßlein hind. Vff Andreß Gÿßen den Rothgerber, Ehevögtlicher weiß stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich vff Weÿhenacht 13 ß 3. Cappen Zinß dem Mehrern hospithal, So dann ist diße Behaußung auch Zuvor v.hafftet Vmb 50. lb d. E. E. Zunfft der Becker, Mehr vmb 50. lb. hannß Pfortten dem Barbirer, Item vmb 25. lb Georg Lochbÿhler Stuben Vatter vff der Schneid. Knecht stuben, So dann vmb 150. R. Str. Wehr. den Vogts Kind. selbsten, Item ferner Vmb 50. lb ebenmäßig dißen Vogts Persohnen
[in margine :] Erschienen hanß Jacob Schranckenmüller der weißbeckh für sich selbsten, hannß Schranckenmüller für sich selbsten und alß vogt weÿl. Annæ Mariæ Schranckenmüllerin nunmehr seel. mit Martin Dürrbachen dem haußfeurern ehelich erziehlter Kinder mit beÿstand erstermelts dürrbachs, Sebastian Schranckenmüller der Pastetenbeckh für sich selbsten geschwisterd alle zugleich im nahmen Christophß Schranckenmüllers deß würths ihres bruders mit beÿstandt hieringemeldts Michel Schranckenmüllers ihres eheleiblichen Vatters, haben in gegensein heringedachts Debitoris (quittung) Act. d. 3. Junÿ 1667

Georges Wagner hypothèque la maison au profit de Philippe Keller, ancien receveur de Saint-Thomas. En marge, quittance remise en 1681 à Georges Hüffel

1657 (3. Jan), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 3-v
Erschienen Georg Wagner der älter Weißbeckh
bekannt daß Er H Philipß Kellern alten Schaffnern zu St Thomas, schuldig seÿen 50 Pfund bahr gelühenen Gelts und 25. Pfund für aberkauffte 20 ohmen fürnen weiß weins also Zusammen 75 pfund pfenning
Unterpfand sein soll sein deß Debitoris Beckhen behaußung ahne der obern Straßen Jenseit deß steinern Brückhels ist einseit ein Eckh am haargäßlein anderseit neben weÿl. Henrich Dielen deß Schuhmachers seelig. wittibin, hind. Vff Andres Gÿsen den Rothgerbern stoßend gelegen, davon gehend iahrs 13. ß und 3. Cappen dem mehren hospital, so seÿe solche Behaußung auch noch umb (…) – Zur mehrern Versicherung so seind auch erschienen Georg Wagner der Jünger, weißbeckh, und Martha sein Eheweib deß Debitoris Sohn und Sohnsfrau, und Zwar Sie Martha insonderheit mit beÿstand H Mathæi helbeckhß genannt Behem und H Erasmi Gebhardts beeder alß auß E.E. groß. Rhats mittel ahne statt nechster verwanther, hierzu insonderheit Deputirter, die haben dich und Sie Martha /:vff vorhergangenen bericht und demnach erfolgte gutwillige Begebung ihere weiblich. freÿheit:/ für diße Schuld biß sie völlig wirt bezahlt sein, ohnverscheidentlich verbürgt
[in margine :] (…) in gegensein Georg Hüeffels des haußfwerer undt Annæ Mariæ Beÿder Eheleuth alß denen das hierinn in specie Zue Unterpfand Verlegtes hauß anjetzo eÿgenthümblich Zustehet (quittung) Act. d. 26. Mart: 1681.

Georges Wagner meurt en 1667 en délaissant trois enfants. Passif défalqué, la maison est encore estimée à 200 livres. L’actif la communauté s’élève à 382 livres, le passif à 235 livres.

1668 (20.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 5) n° 100
Inventarium vndt beschreibung aller vnd Jed. Hab und Nahrung, so Weÿlandt der Ehrengeachte Mstr Georg Wagner der älttere Weißbeck und burger alhier nach seinem den 21.ten Decembris in nechst abgewichenem 1667. jar aus dieser Zergänglichen Weltt genommenen seel. hienscheiden, hinder ihme Verlaßen, so auf freundliches ansuchen erfordern und begeren deß Ehrenhafften Georg Wagner deß jüngern ohlmans und burgers alhier, ferner Meister Jacob Lienhards deß büxenmachers und burgers alhier alß geordnet und geschworenen Vogts H. Friderichs, Vndt Jungfr. Mariæ deß abgeleibten seeligen mit hernachgemelter seiner geweßenen geliebten haußfr. und nunmals hinderbliebenen betrübten Wittibin beneben Vorgemeltem Georgen dem jüngern Ehelich Erzülten Sohns und dochter, Aller dreÿer aber ab intestato nachgelaßener Erben, durch die Tugendsame Fr. Martham Rauscherin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Ehrenvesten und rechtsgelehrten hrrn Johann Ulrich Kurnen burgern alhie ihres geordnet und geschworenen Vogtts (…) Actum Straßburg Donnerstags d. 20.sten Februarÿ A° 1668.

Zuwißen demnach zwischen dem verstorbenen Mstr Georg Wagner b. d. hinterbliebenen Wittib Zu Zeit ihrer V.heürathung keine pacta dotalia auffgerichtet
In einer d. Statt straßb. in d. außern Straß am haargäßlein geegenen hiehero gehörig. und hernach geschriebenen Eck behausung ist befind. worden Wie volgt
Ahne Haußrat. In der Cammer A, In d obern Stuben, Vor dießer Stuben, In d. Undern od. Wohnstub, In d. Kuochel, Im undern haußöhren, Im Hoff, Auff dem gang
In dem hindern Stock. In d. Cammer, Im hindern Stüblein, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung So Theilbar. Item hauß hoffstatt und höfflein mit allen andern ihren gebeüwen, begriffen, Weitten, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeit. geleg. In d. Statt Straßb. an d. obern Straßen, ist einseit ein Eck am haargäßlein, anderseit neben Hanß Gärttners deß Schuhmachers seel. hinterbliebenen Wittiben, hinden auf Hans Heinrich Reffolden den Rothgerber stoßend. Davon geh. Järlich 3. lb. d 3 ß geltts Straßburg Wehrung Michel Schrankenmüllern dem gewes. W.beck. burgern alhier järlich auf Joh. Bapt: ablößig in hauptgut mit 150. fl. ermelt. Wehrung thut 78 lb 15 ß, Ferner 13 ß 10. d V. 3. Kappen bodenzinß auf Martini dem Mehrern Hospital alhier, Item 2 lb 10 ß d Zinß Jährlichen auf d. 17. Aprilis E E. Zunfft d. Becker allhier, ablößig in hauptgut mit 50 lb d. Weitters 3 lb 15 ß d Zinß jährlich auf d. 3. Januarÿ Weÿl. H Philippß Kellers gewes. Schaffners Zu St. Thoman seel. hinderbliebenen Fr. Wit. ablößig in hauptgutt mit 75 lb. So dann 1. lb 5 ß d Zinß jährlich auf Martini H Johann Pfortten E. E. Groß. Rats altt. Beÿsitzer, Widerlößig mit 25. lb d ([in margine :] 258. 15) Sonsten über nechst gemeltte beschwerden freÿ ledig und eigen, undt hiehero über dieselbe noch angeschlag. umb 200 lb. Darüber besagt in teutsch p.gam Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangenden Contract Insigel verwahret, datirt d. 28. Martÿ A° 1631. notirt mit N° 1. Dabeÿ noch i. altt teutsch p.gam Kauffverschreibung de A° 1559.
Haußrath T 66, W. 2, E 10 ß, Schiff und geschirr Zum beckenhanwerck gehörig T 12, Frucht und Meel T 10, Sa. Silbergeschirrs T 57, Eigenthumb ane einer Behaußung T 200, Sa. Sa. T 43, ungewiß 99
Sa. Theilbaren guts 382 lb, Sa. Schulden 235, Nach deren Abzug 145 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 148 lb

Registre de vente mobilière
1669 (26.7.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 6) n° 124
Verkauff: vndt Looß Register Inhalttend V. außweißend, Alles das jenige Waß ab weÿland deß Ehrengeachten Mstr Georg Wagners, deß älttern Weißbeckhen V. burgers allhie V. deß. geliebten haußfr. d. Tugendsamen frawen Martham Rauscherin beeder Eheleüth seeligen V.laßenem haußraht
Actum Straßb. d. 26. v. 27. Julÿ A° 1669.
Auß E: E: Kleinen Rhats der Statt Straßburg Memoriale de Anno 1669., Mittw. den 18. Augusti [unterzeichnet] Kleinen Rhats Schreibereÿ

Les héritiers Wagner louent toute la maison au boulanger Balthasar Henning et à sa femme Elisabeth

1669 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 373-v
Erschienen Georg Wagner d. ohmann für sich selbsten Und Jacob Lienhard der Büchßenmach. alß Vogt Friderichs und Mariæ sein Wagners Geschwisterd. alle weÿl. Georg Wagners deß ältern geweßenen Weißbeckh. nunmehr seel. hinderlaßene Kind. und Erben
in gegensein Balthasar Hänings deß weißbeckh und Elisabethæ seines Eheweibs
entlehnt, die gantze Beckhen behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, und Zugehördt. nichts davon außgenohmen, alß den Keller /:welchen die Verleÿher ihnen Zwar vorbehalten, iedoch aber daran entlehend. Eheleuth soviel platz ahn Sie zu ihrer haußhaltung von nöth. haben werd. eingeben wollen:/ alhie an der Obern Straßen am haargäßlin geleg. Zweÿ Jahr lang von bevorstehend. Montag angerechnet, um einen wochentlich. Zinnß benantlich. 10. schilling in Gelt und alle bachtag 4. d. brot

Marthe Rauscher meurt en 1669 en délaissant trois enfants. Passif défalqué, la maison est encore estimée à 225 livres. L’actif de la succession s’élève à 351 livres, le passif à 164 livres.

1669 (3.6.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 5) n° 122 ½
Inventarium undt Beschreÿbung aller vnd jeder Haab, Nahrung undt Gütter. So Weÿl. die Tugendsame fraw Marthan Rauscherin weÿl. deß Ehrengeachten Meist. Georg Wagners deß ältern weißbecken vndt burgers alhie hinderbliebene Wittib, nach ihrem den 12. April. dißes jahr aus dießer zergänglichen weltt genommenen seeligen hintritt hinder ihro verlaßen, welche Verlaßenschafft wie dieselbige der Verstorbenen fraw seeligen ab intestato hinderlaßener leibs erben selbsten nahmentlichen der auch Ehrengeachten Meist. Georg Wagner ohlman undt burger alhie, ferner der Ehrwürdige vndt wohlgelehrte Herr Friderich Wagner SS Theolog. Studiosus, So dann die Tugendsame Jungfrau Maria Wagnerin, diße beede mit beÿstant des Ehrenvesten, Fürsichtigen undt weißen Herrn Johann Jacob Rueffen E: E: Kleinen Rhat ietzmals beÿsitzenden Constofflers alß deselben hierzu erbettener maßen deputirt, wie auch deß Ehrsamen Meister Jacob Lienhards Büchßenmachers undt burgers alhie alß annoch gerodneten und geschwornen Vogts (…) Actum Straßb. in ferneren beÿsein deß Ehrenvest undt rechtsgelehrten H. Johann Ulrich Kuenen, burgers alhier ihr der Verstorbenen, Fraw seel. geweßenen Vogts Donnerstags den 3. Junÿ Anno 1669.

In einer der Statt Straßburg in der außern Straß am haargäßlein gelegenen hieher Eigenthümlich gehörigen undt hernach beschriebenen behausung ist befunden worden wie volgt
Ane haußrath, Im Hinder hauß, In der Cammer A, Im hindern Stüblin, Auff dem gang
Im vordern Stock, In der Cammer B, In der obern Stuben, Im haußöhren, In der untern Stuben, In der Küchen, Im Bachhauß, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behaußung. Hauß, Hoffstatt undt höfflein mit allen andern ihren gebäwen, begriffen, weitten, Rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten gelegen In der Statt Straßburg an der obern Straßen, ist einseit ein Eck am haargäßlein, anderseit neben Hanß Gärtners deß Schuhmachers seeligen hinterbliebenen Wittiben, hinden auf Hans Heinrich Reffolden, den Rothgerber stoßendt, Davon gehen järlichen 3. lb. d 3 ß gelts Straßburg. Wehrung Michel Schrankenmüllern dem gewes. Weißbecken vndt burgern alhier Järlich auf Johannis Baptistæ ablößigen hauptguth mit 150. fl. Wehrung thut 78 lb 15 ß, Ferner 13 ß 10. d vndt dreÿ Cappen boden Zinß auf Martini dem mehrern Spittal alhier, Item 2 lb 10 ß d Zinß jährlich auf d. 7. Aprilis E. E. Zunfft der Becker allhier, ablößig in hauptgut mit 50 lb d. Weitters 3 lb 15 ß d Zinß jährlich auf d. 3. Januarÿ Weÿland Herrn Philippß Kellers geweßenen Schaffners Zu St. Thoman seel. hinderbliebenen Fraw Wittib ablößig in hauptgut mit 75 lb. Sonsten über nechstgemelte beschwerden freÿ ledig vndt äugen undt hiehero über solche annoch angeschlagen p. 225 lb. Darüber besagt in teutscher pergamönines Kauffbr. mit der Statt Straßburg anhangenden Contract Insigell verwahret, datirt den 28. Martÿ Anno 1631. notirt mit N° 1. dabeÿ noch ein altter teutscher pergamönines Kauffbr. de Anno 1559.
Sa. haußraths 83, Meel vnd kleÿ 4, Silbergeschmeid 2, Schwein 1, Behausung 225, Activ Schulden 112, Summa summarum 351 lb – Schulden 164 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 187 lb

Marie Wagner hypothèque sa part de maison au profit de l’avocat Georges Obrecht. En marge, quittance remise en 1675 à Georges Hüffel.

1671 (16. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 750-v
Erschienen Maria, weÿl. Georg Wagners deß Weißbeckhen nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter, mit beÿstand Jacob Lienhardts deß büchßenmachers ihres Curatoris und deß Ehrenvest, hochgelehrten herrn Georg Obrechts U.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris
in gegensein deß hoch Ehrwürdig- Hochgelehrten herrn Balthasar Friderich Saltzmanns, SS Theol. Licentiati und Pfarrers im Münster – schuldig seÿe 25. lb
Unterpfand sein solle All daß Jenige so deroselben uff der alhier in d. Straßen am Haargäßlin gelegener behaußung gebühret
[in margine :] (…) in gegensein Georg Hüffels deß weißbeckhen alß ietzigen Possessoris hierinn gedachter behaußung (quittung) Act. 9. 9.br: 1675.

L’huilier Georges Wagner rachète une rente assise sur la maison au profit de l’Eglise rouge moyennant 13 livres

1672 (20. 7.br, Chambre des Contrats, vol. 539 f° 485
Herr Johann Schmidt Schaffner der Rothen Kirch
in gegensein Georg Wagners deß ohlmanns
bekannt, daß Er Von demselben 18. lb in bahrem Gelt empfangen und Ihme hingegen seine, uff dem dritten theil ahne einer alhier ahn der Obern Straßen am Haargäßlein am Eckh und anderseit neben Andres Thierbach dem huetmachern gelegener behaußung, gehabte Jura, actiones und Gerechtsame, uff maß und weiß Er selbige Von Maria Elisabetha Bollenheimin gebohrner Spießin überkommen, cedirt und übergeben habe

L’huilier Georges Wagner et Marie Wagner, femme du cordonnier Nicolas Carl, vendent la maison au boulanger Georges Hüffel et à sa femme Marie

1675 (18. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 24-v
Georg Wagner der Ohlmann und Maria Wagnerin Niclaus Carlen deß Schuhmachers Eheweib mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts
in gegensein Georg Hüffels deß Weißbeckhen und Mariæ beÿder Eheleuth, mit beÿstand H. Hannß Georg Häckhlers de Fabric deß Münsters Werckhmaÿsters und Wolff
hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier ahn der obern straßen ist einseit ein Eckh oben am haargäßlin, anderseit neben Susannæ Gärtnerin Wittib hinden uff hannß Heinrich Reffolt den Rothgerbern stoßend gelegen, davon gehend Jährlichen 13 ß in geld und 3. Cappen jährlich. Zinnßes dem Hospital alhier, so seÿe solch Behaußung auch noch umb 150. fl. dem Stifft St. Thoman, Item umb 150. fl. Fr. Kellerin wittibin, Item umb 100. fl. E.E. Zunfft der Beckhen – umb 240 fl.

Fils du boulanger Georges Hüffel, Georges Hüffel épouse en 1671 Anne Marie, fille du boulanger Michel Dolp.
Mariage, cathédrale (luth. f° 145, n° 45)
1671. Dom. 12. post Trin. Zum 2. mahl Georg Hüffel der Weißbeck Weiland Georg Hüffels Münsterbecken u. Burgers alhie bachgelaß. ehelich Sohn, Jfr. Anna Maria Michael Dolpen des Schwartzbecken u. Burgers alhie ehel. T. Montags den 18.ten 7.br. Münster (i 147)

Georges Hüffel rembourse au chapitre Saint-Thomas une rente assise sur la maison en vertu de deux titres de 1541 et 1542.

1678 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 654
Herr Johann Jacob Moseder alß Schaffner Eines Erw: Collegiat Stifft Zu St. Thomæ und Zu gegenwärtiger Quietanz hierzu in specie Gevollmächtigt
in gegensein Georg Hüffels deß weißbeckhen
daß derselbe besagtem Stifft 150. fl. Straßburger wehr. in bahrem Gelt erlegt, und damit die iährliche term. Joh. Bapt: Zu Zinnß Verfallene 6. fl. gedachter wehrung so Er Hüffel Von seiner allhier ahne der Obern Straßen gelegenen Eckh behaußung am Haargäßlein, Zu raichen schuldig geweßen abgelöst, widergekaufft und dadurch seine Behaußung dießer beschwärdt allerdingß liberirt habe (…), derowegen Er H. Schaffner in Schaffners weiß (…) und zugleich extradirte, Visam Copiam, sub dato 2. Non. Januar. a° 1541. wie noch einen pergamentinen Latinisch. Calend. Sept. et 56. Non. 8.br a° 1542. mit deß bischofflichen hoffs Anhangendem Insigel durch weÿl. Herren Hÿlarium Meÿern alß deß bischofflichen hoffs damahlig geweßenen Contractuum Notarius nunmehr seel. So dann einen teutschen Pergamentinen sub dato 22. 9.br: a° 1641. mit der Statt Straßburg anhanged. Cancelleÿ Contract Insigel uffgerichetet Kauffbrieff

Les Quinze confirment Georges Hüffel dans son droit de vannage.
1688, Protocole des Quinze (2 R 92)
(f° 297) Sambstag den 27. Novembris – Georg Hüffel der Weißbeck, per Saltzmann, prod. Extractum auß dem Gericht Memoriale der Zunfft Zur Lucern vom 25. hujus, berichtet daß p.lis sich umb das Wannenrecht daselbsten angemeld habe,bitt deßen gn. confirmation. Erk. confirmirt

Le boulanger Georges Hüffel, alors pensionnaire à l’hôpital, et le tuteur de sa fille Marie Dorothée vendent les deux tiers de maison, appelée zum Borsten, à Ulric Greiner et à sa femme Marie Ursule Hüffel, le dernier tiers appartenant à l’acquéreuse.

1693 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 387-v
Georg Hüffel, der weißbeck, und ietzmahlige Pfründer im Spitahl, für sich selbsten, und Philipp Faudel, der Pastetenbeck alß Vogt Mariæ Dorotheæ Hüffelin, ged. Hüffels leiblicher Tochter
in gegensein Ulrich Greiners deß jüngern weißbecken, und Mariæ Ursulæ gebohrner Hüffelin
Zwar Er der Vatter Zwo tertzen, Er d. tochter Vogt aber die helffte an der übrigen terz, daran die übrige terz helffte der Mit Käufferin Zu vorhin gehörig, ane Einer Behaußung sambt allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten, allhier an der Obern Straß, einseit ist ein Ek oben am Haargäßlein, anderseit neben Susanna Gärttnerin wittib, hind. auff Jacob Reffold dem Gerber und led.bereiter stoßend gelegen und zum Borsten genandt, von welcher ganz. behaußung gehend Jährlich auff Martini 13 ß 4 d in Geld und 3. Capaunen dem Mehren Hospital allhier – geschehen, so viel deß Vatters 2/3. betrifft umb 666 pfund, der Vogts tochter theil aber umb 200 pfund, Erstlich wegen deß Vatters 666 lb (…) Item an Brigitham, gebohrner Bautzin deß Verkauffend. vatters eheliche haußfrau weg. Ihren Guths Ergäntzung umv 150 lb
[in margine :] Erschienen obgeml. Brigitha Bautzin, Philipß Wunden deß Stroh schneiders ehelich haußfrau (Quittung), den 20. feb. 1698

Lors de l’inventaire dressé en 1697 après la mort de Marie Ursule Hüffel, la maison est estimée à 450 livres. La description mentionne un grand nombre d’actes que conservent les héritiers. Ulrich Greiner est seul héritier de sa fille. Il hypothèque la maison au profit de son beau-père aubergiste Daniel Schweighæusser

1698 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 95
Ulrich Greiner der Weißbeck
in gegensein H. Daniel Schweighaüßer, deß würths zum Pflug, seines Schwehrvatters – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier an der Obern Straß, einseit ist ein Eck am haargäßlein, as. neben Johann Christoph Pauli dem Schuhmacher Ehevögtlich. weiß hinten auf weil. Jacob Reffolds gewesenen Gerbers sel. wittib stoßend gelegen, Von welcher gantzen behaußung gehend jährlich 13 ß ç d und dreÿ Capaunen dem mehrern Hospital alhier

Ulric Greiner vend la maison dite zum Borsten au boulanger Laurent Klingler et à sa femme Anne Marguerite Formier moyennant 1 100 livres

1707 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 469
(1100) Ulrich Greiner weißbecker
in gegensein Lorentz Klinglers weißbeckers und Annæ Marg: geb. Vormis
eine behaußung Hoff Hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahn der obernstraß, einseit ist ein eck oben ahm Haargäßlein anderseit neben Christoph Pauli schuemacher hinten auff die Reffoldische wittib stoßend, zuem Borsten genant, darvon gehen jährlichen 13 ß d in geld und 3 Capaunen dem mehrern Hospital – um 1100 pfund

Originaire de Blæsheim, Laurent Klingler achète le droit de bourgeoisie en février 1701.
1700, 3° Livre de bourgeoisie p. 1228
Lorentz Klingler der Weißbeck Von Bläßheim, weÿl. Peter Klinglers gew: ackersmanns daselbst hinterl. sohn, erkaufft das burgerrecht p. 2. gold fl. und 16 ß. so auf d. Pfenningt. erlegt Vnd Wird beÿ E. E. Zunfft der becken dienen, Jur. d. 26. dito [Februarÿ] 1701.

Fils de Pierre Klingler de Blæsheim, Laurent Klingler épouse en 1702 Anne Marie, fille du tonnelier Jean Georges Schlegel : contrat de mariage, célébration.
1702 (25.1.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Mstr: Lorentz Klinglers Weißbecken und Jfr: Annæ Mariæ Schlegelin, Mittw. d. 25.t Januarÿ 1702., expedirt d. 21.t 9.bris ejusd. anni, vid. prot. meum.
zwischen dem Ehrsamen und bescheidene, Mstr. Lorentz Klinglern Weißbecken und Burgern alhier, alß Hochzeitern an einem,
undt dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Annæ Mariæ Schlegelin, des Ehrenhafften und Achtbahren herrn Johann Georg Schlegen, Küblers und burgers dahier eheleiblicher Tochter, alß hochzeiterin andern theils
Actum Straßburg, Mittwochs d. 25.ten Januarÿ Anno 1702. [unterzeichnet] lorentz Klingler als hoch Zeiter, Anna Maria Schlegelin Alß hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 85-v n° 468)
Eodem [den 8 febr. 1702] sind nach ordentlicher proclamation eingesegnet word. Lorentz Klingler der ledige weißbeck, weÿl. Peter Klinglers gewesenen burgers Zu Bleßheim nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jfr. Anna Maria Johann Georg Schegels, burgers und Küblers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] loretz Klingler alß hoch Zeiter, Anna Maria Schlegelin Alß hoch Zeiterin (i 88)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 165 livres.
1702 (8.3.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 1)
Inventarium über Mstr: Lorentz Klinglers, Weißbecken undt frawen Annæ Mariæ Schlegelin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zue Straßburg einander für ohnverändert Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1702. – in ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand, crafft der vorhero mit einander auffgerichteten Eheberedung für ohnverändert Zugebracht (…) Actum in d. Königl. freÿen Statt Straßburg, jn persönlicher præsenz Hn Joh: Georg Schlegels, Küblers undt burgers alhier, der Frawen Vatters und Meister Martin Burgers, Weißbecken des Ehemanns Assistenten, d. 28.ten Martÿ Anno & 1702.
Sa. haußraths M 31, F 142, Früchten M 91, Schiff und geschirr M 7, Silbergeschirr F 22 Guldener ring F 11, baarschafft M 19, F 75, Schuld M 35
Summa summarum des Manns gantze zugebrachter Nahrung 190 lb – Schuld 25, Nach deren Abzug 165 lb

Anne Marie Schlegel meurt en 1703 en délaissant pour seul héritier son père. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue. La masse propre à l’héritier s’élève à 209 livres. L’actif de la communauté est de 814 livres, le passif de 243 livres.
1704 (20.2.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 25) n° 6
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung Und Güetere, so weÿland die Ehren vnd tugendsahme Fraw Anna Maria Klinglerin, gebohrne Schlögelin, deß Ehren Vorgeachten Meister Lorentz Klinglers Weißbecken vnd burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliche haußfrau nunmehr seel., nach ihrem den 27. Decembris des nechst abgewichenen 1703.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvest vnd Wohlgeachten Herrn Johann Peter Schlögels, Küblers und burgers alhier Zu Straßburg alß der Verstorbenen, seeligen Eheleiblichen Vatters, vnd ab intestato nachgelaßenen einzigen Erbens, mit beÿstand deß Ehrenvest vnd rechtsgelehrt, Herrn Johann Adam Ösingers Notarÿ jurati vnd berühmten Practici alhier (…) Actum Straßburg d. 20. Februarÿ A° 1704.
Copia der Heuraths verschreibung, pgr. in prot : C fol. 599.a et seqq
Copia Codicills und letsten will, pge. in Prot. F. fol : 9.a et seqq.

In einer allhier Zu Straßburg ane der obern Straß gelegenen vnd in diese Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden word. wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, Im Keller
Ergäntzung deß Wittiber unveränderd.ten Gutts, Vermög deß über beeder geweßener Ehepersonen in dieße Ehe Gebrachte Nahrungen in Anno 1702. auffgerichten Inventarÿ
Wÿdumb, Welchen herr Johann Georg Schlögel Kübler und burger Alhier, als der Verstorbenen Vatter, von auch Weÿl. Frawen Anna Maria Schlögelin gebohrner Singelin seiner Verstorbenen Haußfrauwen seel. Crafft mit derselben auffgerichten Codicilli Reciproco ad dies vitæ zu genüeßen (…) den 21. Aprilis A° 1691. ein Inventarium durch H Johann Christoph Stöffelden Notm:
Der Erben unveränderte Nahrung anlangend, Sa. haußraths 47, Sa. dritten Pfenning beßerung 23, Sa. Silbergeschmeidt 11, beßerung ¼ 3, Sa. Guldenen Ring 4, beßerung 1/5 1, Schuld 37, Ergäntzungs rest 79, Summa summarum 209 lb
Das Theilbahr Gutt betreffend, Sa. haußraths 63, beßerung 31, Holtz, reÿff, band und gemachte arbeit 74, beßerung 37, Frucht 60, beßerung 30, Wein, Brandenwein, Eßig vnd Vaß 162, beßerung 81, Silber 4, beßerung 1,Guldene Ring 11, beßerung 2, baarschafft 237, Activ Schulden 16, Summa summarum 814 – Passiva 243, præcipuum conjugale 15, Summa 258, Compensando 556 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 400 florins
1704, Livres de la Taille (VII 1173) f° 211
(Becker, F., N° 947) Weÿl: Frauen Annæ Mariæ geborner Schlögelin, Mstr. Lorentz Klinglers, deß Weißbeckens und Burgers allhier, geweßener haußfrauen Verlassenschafft, jnventirt Herr Nots: Johann Heinrich Lang Sen:
Die Beschluß Summa deß Inventarÿ thut wie fol: 61.a Zusehen 204. lb 2. ß 9 d, die machen 400. fl. Verstallte 300 fl. und also 100 fl. Zu wenig
Davon wurde der Nachtrag gesetzt auf Zweÿ jahr in duplo macht à 6 ß d. – 12. ß
Und auch in Simplo, auf Zweÿ jahr trifft à 3 ß d. – 6 ß
Item so thut deß Stallgelt pro 1704 – 1 lb 16 ß
ferner ist vor gebott 1 ß 8 s, So dann thut die abhandlung 7 ß, Summa 3. lb 3 ß. 2 s
dd. d. 7. Maÿ 1704.

Laurent Klingler se remarie avec Anne Marguerite Formier, fille du tanneur Richard Formier de Wasselonne : contrat de mariage, célébration
1704 (23.11.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Lorentz Klinglers Weißbecken vndt Jfr. Annæ Margarethæ Formierin, Sonnt. d. 23. 9.bris aô 1704.
Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Lorentz Klinglern, Weißbecken vndt Burger alhier Zu Straßburg alß Hochzeitern an einem
so dann der Ehrn: und tugendsamen Jungfrauen Annæ Margarethæ Formier des auch Ehrn: und vorgeachten Meister Reichard Formier geweßenen Rothgerbern Zu Waßlenh. eheleiblichen Tochter alß hochzeiterin andern theils
Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Sonntags den 23.ten Novembris A° 1704.
[unterzeichnet] lorentz Klingler als hoch Zeiter, Annna Margreda formtirr Als hoch Zeiderin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 150-v n° 703)
1704. Mittw. d. 3. Xbr wurd. nach geschehenen Außruffung copulirt Lorentz Klingler d. Weißbeck v. burger allhie, Vnd J. Margaretha, weil. Reichardt formiers, des geweß. Rothgerbers V. Burg. Zu Waßlen hieß. hersch. nachgel. ehel. T. [unterzeichnet] lorentz Klingler als hoch Zeter, Margreda formirrin als hoh Zeiterin (i 150)

Anne Marie Formier (ici Furnier) devient bourgeoise par son mari un an après son mariage
1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 762
Anna Margaretha Furnierin V. Waßlenheim, empfangt d. burgerrecht V. ihrem Mann Lorentz Klingler p. 2. Gold fl. 16 ß. Wird beÿ E.E. Zunfft der becken dienen, P. d. 28. Dito [9.br:] 1705

Les contrôleurs infligent une amende à Laurent Klingler pour avoir vendu trop de pain au marché du pain sec.
1708, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 48) Dienstags, den 1. Maÿ – Lorentz Klingler wird accusirt, daß Er en 18. Februarÿ Zu viel Brod hinder das Münster geschickt habe, Er gestehet, das es nur zween schwartz Leib geweßen, Erkant, Weilen Er Verbrochen, als soll Er 30. ß d Straff erlegen, auff gebettene Gnad bleibts beÿ 1 .lb

Laurent Klingler meurt en 1712 en délaissant deux enfants dont le cadet meurt peu de temps après lui. Les experts estiment la maison à 1000 livres. La masse propre à la veuve est de 310 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 294 livres, le passif à 504 livres

1712 (10.3.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 6)
Inventarium über Weÿl: des Ehrenachtbarn Mstr. Lorentz Klinglers, geweßenen Weißbecken und Burgers alhier zu Straßburg seel: Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1712. – nach seinem Donnerst. d. 11.ten kürtzlich verstrichenen Monattstag Februarÿ aus dießer Trübseel vollen welt genommenen tödl. Abschied, hinderlaßen, Welches auf geziemendes Erfordern und Begehren hernach benahmster des seel. verstorbenen mit der Ehrn und tugendsamen Fr: Annæ Margarethæ gebohrner Formierin seiner hinderblieben Wittiben in deßen andern Ehe erzehlter Kinder und ab intestato rechtmäsiger Erben geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg, in fernerem persönlichen Beÿwesen Hn Martin Burgers des weißbecken der Frn. Wittiben wohlgeordnet und geschwornen Curatoris, Donnerst. d. 10.ten Martÿ A° 1712.
Der seel. abgeleibte Hatt ab intestato Zue Erben Verlaßen 1. Margaretha Salome, 2. Lorentz, (NB. Welches letztere aber in d. währender Expedition dieses Inventarÿ tödl. Verblich.) Beede sein mit ob Ehrenedachter deßen hinderbliebener Fr. Wittib ehel. erzeugte Kinder, welche mit H. Jacob Bauren dem Schuhmacher u: burg. alhie bevögtigt, der auch der Inventaôn in Person mit beÿgewohnet hatt
Copia der Heüraths Beschehen, habetur in Protoc. meo

der Hausrath So In hernach beschriebener in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behausung sich befund. hatt
Schrein und Höltzerwerck. In d. obern Stub, In der Cammer A, In d. undern Stub, In d. undern Kuchen, In dem undern Hausöhr, In d. Sold. Cammer, Auffm Gang
Schiff und geschirr Zum Wbeck Handwerck gehörig
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. eine Behaußung, Hoffstatt, Höffl. mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten, geleg. alhier in Straßb. in der obern straß. einseit ist ein Eck, oben am haargäßl. anders. neben Christoph Pauli dem Schuhmacher, stoßt hind. auff Hannß Jacob Bößoltz Wittib, davon gehen jahrs dem mehren Hospital alhie ane Bodenzinß in Geltt 13 ß 4 s u. 3 Capaunen in Federn, davon in capital â 5. pro Cento gerechnet wird 28 lb, Ferner 40. lb d jährl. auff Ann: Mariæ fällig. Zinß Mstr Ulrich Greiner dem Ohlman u. Burg. alhie, so in wiederlößigen Hauptgut stehet 800 lb, Mehr beede onera sammentl 828, Sonsten freÿ, ledig und eig. u. durch die Hh Werckmeistere Crafft dero Abschatzungs Zedul vom 28.ten hujus æstimirt pro 1000 lb, Thut über Abzug d. onerum 172. lb
Darüber besagt 1. teutsch. perg: Kauffbrieff m. d. St. St. C. C. Stub anh. Ins: verwahrt sub dato 14.ten Jul. A° 1707. mit N° 1 notirt, Ferner I. perg. Kauffb. m. d. St. St. C. C. Insieg. verw: underm 15. Maÿ 1693. datirt mit altem Lit. A: signirt, It. 1. perg: Kauffbr. auch m. d. St. St. Insiegel in alhießig. C. C. Stub verfertiget u. m. Lit. A. bezeichnet, It. 1. a. perg. Kauffb: mit vorberührtem anhangedem Insigel becräfftigt sub dato d. 28. Martÿ 1631. Weiler i. abglößt. Zinßb. über 150. fl. datirt d. 22.ten 9.bris A° 1641. m. a. N° 10 Jetzt Lit. A. notirt, Mehr i. perg: Contract verschreib: dicto loco gefertigt sub dato 3.ten Jan. 1657. It. Copia i. teutsch. Kauffbr. mit des Bischoff. Hoffs Ins. von H. Not: Heinrich Meÿern Verfertigt und vidimirt des Brieffs Datum ist d. 2. Jan: 1541. m. a. N° 10. Lit. A notirt, So dann noch i alter abgelöster Zinnß und mit des Bisch: Hoffs Zue Str: Ins: v.wahrt sub dato d. 6.ten 8.bris 1542.
haußrath W 6, E 35, Wein E 4, Früchten, Mehl und Kleÿen T 33, Schiff und geschirr Zum Wbeck Handwerck gehörig E 3, Silber geschirr und Geschmeid E 2, Guldene Ring W 2, Baarschafft W 2, Behaußung T 172,, Schulden T 16, der Wittib Ergäntzung 250
Summa summarum der Fraw Wittib Vermögens 310 lb
Nun wird auch er Erben ohnverändert und die Theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, 294 lb, Schulden aus dem Erb 504, Übertreffen also die Passiva der Erben ohnverändert und theilbare Nahrung benantl. umb 209. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 260 lb
Wÿdemb So der abgeleibte biß in seinen seeligen Todt genoßen, Vermög deß über weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Schlegelin, des Verstorbenen erstern Haußfrauen seel: Verlaßenschafft durch Hn Joh: Heinr: Langen sen: Not jurat. publ. ac practicum d. 29.ten Junÿ A° 1704. auffgerichteten Lüffer und Wÿdumbs Registerleins
– Abschatzung den 28.t Martÿ 1712. Weÿlandt deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Lorentz Kleing Weißbeckher seel: hinderlaßene fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Straßen gelegen ein Eckh am haargäßel, anderseith neben herrn Christoff Pauli dem Schuemcher, hinden auff Hannß Jacob Bößoldts wittib stoßendt, Welche behaußung neben gang, hinder hauß, bachstub, bachoffen, Gewölbter Keller, hoff: hoffstatt und brunnen, sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeiten durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Zweÿ tausendt Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Anne Marguerite Formier se remarie en 1713 avec le boulanger Jacques Lipp, originaire de Belmont au Ban-de-la-Roche dont son père était prévôt : contrat de mariage, célébration
1713 (2.2.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung, Jacob Lippen, ledigen Weißbecken und Frawen Margarethæ Klinglerin gebohrner Formierin, Donnerst. d. 2.ten Februarÿ A° 1713
zwischen dem Ehrbahn und bescheidenen Jacob Lippen ledigen Weißbecken weÿl. Georg Lippen, gewesenen Schultheißen Zur Rotaw im Steinthaal hinderlaßenen ehelibl. Sohn, als Hochzeiter an einem
So dann der Ehr: und tugendsamen Frawen Annæ Margarethæ Formierin, weÿl. Mstr. Lorentz Klinglers, geweßenen Weißbecken und Burgers alhier Zu Straßburg seel. hinderlaßener Wittib, als hochzeiterin, am andern Theil
Actum Straßburg Donnerst. d. 2.ten Februarÿ A° 1713. [unterzeichnet] Johannes Jacob Lipp als Hochzeiter, X Sig. der Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 246-v n° 1072)
1713. Mittwoch den 22.t febr. Sind nach 2.mähl Proclamation ehelich copulirt worden Joh: Jacob Lipp der ledige weißbeck, weÿl. Georg Lippen gewesenen Schultheiß. Zu Rothau hinderl. ehel. Sohn und Fr. Anna Margaretha, weÿl. Lorentz Klingler gew. b. und weißb. Hinterl. wittib [unterzeichnet] Johannes Lipp als hochzeiter, x Fr. Anna Margaretha Klinglerin (i 246)

Jacques Lipp fait dresser un état de ses biens pour accéder à la bourgeoisie
1712 (28. Xbris), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 6)
Jacob Lipp Von Schönenberg im Steinthal gebürtig, (…) Summa 75. lb
It: soll Ime Appolonia Odißin Zue Barr, Lt. gerichtl. Obligaôn vom 28.ten Xbris 1712, 75, Summarum 150. lb

Jean Jacques Lipp de Belmont devient bourgeois par sa femme trois mois après son mariage
1713, 4° Livre de bourgeoisie p. 797
Johann Jacob Lipp der Weißbeck Von Schonenberg, Weÿl. Georg Lipp gew: schultheisen sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Fr. Anna Margaretha Fürmerin p. 2. gold fl. 16 ß, Wird beÿ E. E. Zunfft der Becken dienen, Juravit d. 27. Ejusd. [Maÿ] 1713.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 72 livres, ceux de la femme à 296 livres.

1713 (2.9.br), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 7)
Inventarium über des Ehrengeachten Meister Johann Jacob Lippen, Weißbecken und der Ehren und tugendsahmen Frawen Annæ Margarethæ Formierin, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zue Straßburg, einander für ohnverändert Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno & 1713.
Actum in der Königl. Statt Straßburg in fererem persönlichen Beÿseÿn der Ehrenhafft und Achtbaren Hn Martin Burgers, Weißbecken, der frawen noch ohnentledigten Curatoris und Hn Jacob Bauren, Schuhmachern deroselben Töchterleins erster Ehe geordnet: und geschworenen Vogts, als jhrer beed. erbettenen Beÿständern Donnerst. d. 2.ten Novembris Aô 1713.

Ahne Haußrath, In der St. St. lang. Straß, am Haargäßel gelegenen, hernach beschriebenen der frawen ohnveränderten Becken Behausung befund. worden
Eigenthumb ane einer Behaußung. (F.) Eine Behaußung, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Weithen, Zugehörd., Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier in d. St. St. abe der lang. Straß. 1.s. ist Sie ein Eck ane del haargäßl. 2.s. neb. Christoph Pauli dem Schuhmacher, hind. auff weÿl. Hannß Jacob Bößels Wittib stoßend, davon Zinßt man jahrs dem mehren Hospital alhie in Geltt 13 ß 4 s und 3 Capp. in Federn, Weiters (-) lb d jährl. auff Annunc: Mariæ, Mstr Ulrich Greiner, dem Ohlman dahier so in Cap. wieder abzulößen mit 700 lb, Sonsten freÿ ledig und eigen und über dieße vorgemelte Beschwerd. ohnvergreifflich alhero angeschlag. pro 272 lb. Darüber besagt i. perg: teutsch. Kffbrieff mit d. St. St. C. C. Stub anhang. Ins: v.wahrt sub dato 14.ten Julÿ Aô 1707. mit N° 1 bezeichnet, Ferner I. dito under dato 15. Maÿ Aô & 1693. mit altem Lit. A: signirt, Weiters 1. dito datirt d. 28. Martÿ Aô 1631. Ingleichem i. perg. abglößter Zinßb. über 150. fl. besagend, deß. dato d. 22.ten 9.bris A° 1641. mit alt. N° 10 & Lit. A. notirt, Mehr i. perg: teut: Kffbr. m. d. St. St. V : V : Ins. corroborirt sub dato 3.t Jan : Aô 1657. Ferner Copia i. teutsch. Kffbr. mit des Bischoffl. Hoffs Ins. verw: u. von H. Not: Heinrich Meÿer v.fertigt und vidimirt deß. Datum ist d. 2. Jan: Aô 1541. m. a. N° 10. u. Lit. A bemerckt, Und dann noch i. alter abgelöst. perg: Zßbr. m. des Bischoffl: Hoffs Ins: verwahrt sub dato d. 6.ten 8.bris aô 1542.
Sa. Leerer Faß und Bütten F 5, Sa. Haußraths M 44, F (-) Mehl und Kleÿen F 41, Brennholtz F 1, Schiff und geschirr Zum Weißbecken Handwerck gehörig F 6, Silber Geschirr und Geschmeids M 12, F 5, Guldene Ring F 15, Baarschafft F 106, M 12, Vieh F 6, Behaußung F 272, Schulden F 10 M 12
Summa summarum aller der Frn. In die Ehe gebrachten Vermögen 606 lb – Schulden 309 lb, In Compensatione 296 lb – Haussteuren 30, Thut hievon dem Mann 20, der Frn 10 lb
Sa. des Manns gesampten In die Ehe für ohnverändert gebrachten Vermögen 72 lb

Jean Jacques Lipp devent tributaire chez les Boulangers en juillet 1713
1713, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 156) Dienstags den 4.ten Julÿ 1713 – Neuzünfftiger
Hannß Jacob Lipp Von Schönenberg aus dem Steinthal producirt producenda und bittet Ihne vor einen Zunfft bruder anzunehmen, will Weis backen. Erkant, gegen Erlag der Gebühr weilen Er eine Zunfftschwester geheürathet, Vor E. E. Zunfft 2. lb 6 ß d und 12 ß pro scriba Eleemosyna und Büttel, willfahrt.

Jean Jacques Lipp hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Georges Schlegel

1719 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 126-v
Joh. Jacob Lipp weißbeck
in gegensein Joh. Georg Schlegel sen: Küblers – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, sein hauß cum appert. in der Straß, einseit ist ein eck ahm haargäßel anderseit neben (-) hinten auf Reffoldt

La tribu des Fribourgeois inflige une amende à Jean Jacques Lipp pour avoir transmis un certificat d’hébergement non-conforme. Les hôtes étaient des cousines de sa femme.
1735, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 11-v) Dienstag den 22.ten Nov. A° 1735
Johann Jacob Lipp Beckh in der Straß auch Klagt, daß Er einen wieder Ordnung gefertigten, dahero straffbahren Nacht Zedul überschicket Maßen Er darinnen nicht gemeldet woher Anna Maria Maulerin undt Magdalena Jörgerin, so er den 2.ten Aug: h: a: logiret, Seÿen.
Ille sagt, es wäre die ermeldte Persohnen seiner Frauen baasen von Barr, welche seine Ehefrau in seiner Abwesenheit übernachtet, davor aber Er von denenselb. nichts Empfangen habe, bittet dahero Absolutionem.
Erkandt, derßelbe wirdt Einwendens ohnerachtet factaq. submissione dermahlen nur in 6 ß d. Str. condemnirt, Ihme aber, da Er ins künftige auff vorher erhaltene Erlaubnus Jemandten logiren wirdt, die Nachtzedul nach ordnung Zu Fertigen sub actiori anbefohlen. dt.

Jacques Lipp obtient une réduction de sa cotisation parce qu’il n’exerce plus son métier
1750, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 17) Dinstags den 11. Augusti 1750. – Stubengeltt
Johann Jacob Lipp der weißbeckh dahier stehet Vor, bittet umb moderation seiner 8. ß Jährlichen Stuben gellts Weillen Er Kein handtwerdkh mehr treiben thuet. Erkandt soll fürtershien ad 4 ß gesetzt seÿn.

Jean Jacques Lipp et Anne Marguerite Fornier hypothèquent la maison au profit de leur bru Marguerite Vix femme de Jean Daniel Lipp

1750 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 446-v
Johann Jacob Lipp der weißbeck und Anna Margaretha geb. Formier mit beÿstand ihres bruders Benjamin Formier des ältern rothgebers
in gegensein ihres sohns frauen Margarethæ geb. Vixin Johann Daniel Lipp des weißbecken Ehefrau – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine weißbecken behausung samt deren zugehörden und rechten ane der Obern straß, einseit ist ein Eck am Haargäßlein, anderseit neben Zacharias Krafft des krempen wittib, hinten auff vorgedachten Jacob Formier

Marguerite Formier (ici Fournier) meurt en 1750 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 700 livres. La masse propre au veuf est de 78 livres, celle propre aux héritiers de 13 livres. L’actif de la communauté s’élève à 702 livres, le passif à 854 livres.

1751 (30. Xbr), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 15) n° 366
Inventarium über Weÿland der Ehren: undt: Tugendsahmen Fr. Margarethä Lippin gebohrner Fournierin Hn. Johann Jacob Lipp, des Weißbecken und burgers dahier Zu Straßburg geweßter Ehegattin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1751. – nach ihrem den 3.ten Decembris in Anno 1750. genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 30.ten Decembris Anno 1701.
Die Eingangs berührte Frau seelig verstorbene hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Fr. Catharinam Margaretham Fritzin gebohrne Lippin, Tit. H. M. Fritz Diaconi beÿ der Evangelischen Gemeinde Zue Wangen Eheliebste so nebst gedachtem Ihrem Eheherrn Zugegen, 2.do Johann Christian Lipp, den becken, so unter denen Königlichen Preußischen Truppen engagirt undt verheurathet, und anjetzo absens, in deßen Nahmen der Ehrenveste undt vorachtbare herr Johann Friderich Teutsch ehemaliger Gastgeber und E. E. großen Raths alten, E. E. Kleinen Raths aber jetzmahligen wohlmeritirten beÿsitzer alß auß Ehrengedachten Kleinen Raths Mittlen Zue dießem Geschäfft abgeordneten herren der auch selbst beÿgewohnet, So dann 3.to den Ehrengeachten Johann Daniel Lipp den nunmaligen Schwartzbeckhen und burgern dahier welcher auch præsens war, Also der Verstorbenen seelig. mit Eingangs ermelten ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzielter Fr. Tochter und Zweÿer Söhnen dero ab intestato zu gleichen Antheileren Verlaßenter Erben

Inn einer dahier Zue Straßburg in der langen Straß ahne dem sogenanten haaegäßell gelegener und hernach beschriebener behausunger becken behaußung sich befunden hat wir folgt
Eigenthum ane einer Behaußung, so derer Erben ohnverändert. (E) Eine beckhen behaußung, mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen dahier zu Straßburg in der langen Straß ane dem sogenannten haargäßlein, einseith neben Weÿl. Zachariä Krafften des geweßten Krempen seel. Wb. anderseits ein eck in ermeltes haargäßl. hinten auff Jacob Fourmier den (-) stoßend, Welche behaußung durch der Statt Straßburg geschworene Hhn Werck Meistere Vermög deren zu dem Concept gebrachtren schrifftl. und unterschriebenen Abschatzung Vom 30.ten Xbris 1751. für freÿ leedig und eigen æstimirt und angeschlagen worden umb 700. lb. Davon gehet ab, so man Jahrs dem mehrern Hospithal allhier ane ewigem Zinnß Zu reichen schuldig nemlichen in Geltt 13 ß 4. d. So dann dreÿ Cappen in den Federn à 4. ß. einen gerechnet macht 12. ß, Thut beedes zusammen 1 lb. 5. ß. 4 .d, Macht à fünff pro Cento zu doppeltem Capital gerechnet 50. lb 14. ß. Nach abzug deßen wären ane obigem Anschlag der 700. lb d annoch in Außwurff Zu bringen 649 lb 6 ß. Die sonst noch übrige darauff hafftende Capitalia seind hernacher unter denen theilbaren Passiv Schulden angemerckt zu befunden. Und soll nach beeder Eingangs gedachter Eheleuthen allegirten zugebrachten Nahrungs Inventario darüber besagen 1.mo Ein Teutscher pergam. Kauffbrieff mit der St. Straßb. C.C. Stub Anhangendem Insigell Verwahrt, Sub dato den 14.ten Julÿ 1707. so mit N° 1 bezeichnet, 2.do Ein dito mit dito unter dem 15.ten Maÿ 1693. mit altem Lit. A. Signirt, 3.tio Ein dito mit dito Vom 28.ten Martÿ 1631. 4.to Ein dito mit dito Sub dato den 3.ten Januarÿ 1657. 5.to Ein alter perg. abgelößter Zinnßbrieff über 150. fl. besagend deßen datum den 22.ten 9.bris 1641. mit altem N° 10 et Lit. A. notirt. 6.to Copia eines teutschen Kauffbrieffs mit des bischoffl. hoffs Insigell Verwahrt und Von Hn Notario Heinrich Meÿer Verfertiget und vitimirt, datirt den 2.ten Januarÿ 1541. so auch mit altem N° 10 et Lit. A. bemerckt, Und dann 7.mo Noch ein alter abgelößter perg. Zinßbrieff mit des bischöffl. Hoffs Insigell corroborirt sub dato den 6.ten 8.bris 1542. Von Welchen allegirten documentis aber nichts Vorgewießen Worden.
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden ohnveränderten Guths. Vermög Eingangs gemelter beeder hewester Eheleuthen Inventarÿ illatorum durch nunmehr weÿland H Notarium Johann Ludwig Scherer selig in Anno 1713. auffgerichtet und verfertiget
Norma hujus inventarÿ, Copia der Eheberedung
Des Wittibers ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 10 ß, Sa. Silbers 1, Sa. Schuld 50, Sa. Guths Ergäntzung 46, Summa summarum 98 lb – Schuld 20, Nach deren Abzug 78 lb
Wird nun auch derer Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. Eigenthumb anne Einer Behaußung 649, Sa. Schuld 20, Summa summarum 687 lb – Schulden 674, Compesando 13 lb
Endlichen vokgt auch das gemein Verändert und Theilbar Guth, Sa. haußraths 37, Sa. Schiff und geschirr Zum Beckhen handwerck gehörig 1, Sa. Leerer faß 24, Sa. Silbers 12, Sa. Goldnen Ringleins 18 ß, Summa summarum 702 lb – Schulden 854, Übertreffen die theilbare Activ Nahrung umb 152 lb
Copia der Eheberedung
Abschatzung Vom 30. Xbris 1751. Auff begehren Herrn Johann Jacob Lipp deß Weißbecken ist eine behaußung allhier, in der Statt Straßburg, in der langen Straß einseits neben Weÿland Zacharias Krafften Wittib, anderseits ein Eck in das Haargäßlein machend, und hinten auff Jacob Fourmier stoßend gelegen, Auff dem boden ist eine Stube und Kuchen, In dem Ersten stock ist eine Stuben und haußöhren, Worinnen auch die hert, darüber ist der tachstuhl, so mit breit Ziegeln doppelt belegt, hat auch einen gewölbten Keller, Hoff und bronnen, Ferner befindet sich ein hintergebäw, worinnen die bachstube und backoffen, darüber ist eine Kammer und der Tachstuhl ist mit breit Ziegeln belegt. Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern, nach Vorhero beschehener besichtigung, mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Ein Taußen und Vier hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer statt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Werckmeister

Les héritiers Lipp cèdent à leur voisine Marie Dorothée Buchs veuve de Zacharie Krafft le droit de faire s’écouler les eaux par leur propriété.

Le boulanger Jean Daniel Lipp devient seul propriétaire de la maison en rachetant les parts de son frère et de sa sœur.

1757 (1.12.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 744) n° 66
Vergleich: und Abtheilung über Weÿland H. Johann Jacob Lipp geweßenen weißbecken und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, So beschehen in beÿsein Fr. Catharinä Margarethä Fritzin geb. Lippin H. Mag. Simon Fritz, Diaconi beÿ der Evangelischen gemeind Zu Wangen Fr. Eheliebstin unter assistentz ihres Eheherrn, ferner H Peter Fritz des schreiners und burgers allhier, mandatario nomine H Johann Christian Lipp dermahlen in Königlichen beÿ Ihro meÿestät in Preußen als unter officier unter dem Regiment Prandeise stehend, So dann H Johann Daniel Lipp, nunmahligen schwartzbecken und burgers allhier, der dißortigen dreÿ Erben in beÿseÿn mein unterschriebenenen Notarÿ Straßburg Donnerstags den 1. Decembris 1757.
Cessio und übergaab der Mütterlichen Behaußung, welche der dißorts abgeleibten Vater seel. biß an seinem tod wÿdembs weiße genoßen hat
So haben die Ehren und Tugendbegabte Frau Catharina Margaretha Fritzin gebohrene Lippin, des wohl Ehrwürdig und wohlgelehrten H. Simon Fritz, wohlbestellten Diaconi der Evangelischen gemeinde Zu Wangen Frau Eheliebstin unter assistenz gedachten ihres Eheherrn, So dann H. Peter Fritz der Schreiner und burger allhier, Mandatario nomine H. Johann Christian Lipp dermahlen in Königlichen diensten beÿ Ihro meÿestäth in Preußen als unter officier unter dem Regiment Prandeise stehend, des dißortigen ältern Sohns, für sich und ihre Erben
ihre zween dritten theil vor ohnvertheilt von und ane ihrer Mütterlichen Behaußung, hodd, hoffstatt und bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg an der Langen Straß an dem sogenannten Haargäßlein einseith neben weÿland Zachariä Krafftrn des geweßenen fastenspeishändlers allhier hinterlaßenen Wittib, anderseith ein eck an ermeltem hargäßlein außmachend, hinten auff Jacob Formier den Rothgerber allhier stoßend gelegen, wovon man Jährlichen dem mehrern Hospithal allhier an ewigen Zinnß 13 ß 4 d benebst dreÿ Cappen in den federn Zu lieffern hat mit übernahm solcher beschwerd
ihrem Bruder H Johann Daniel Lipp, dem nunmahligen schwartzbecken und burger, allhier in ohnvertheiltem Erb Käufflichen cedirt und überlassen – zwar die völlige Behaußung nach abzug 550. lb darauff hafftender passiv: Capitalien (…) und Er der Cessionarius ebenmäßig Zu bezahlen übernimbt annoch zugangen und beschehen vor und umb 350 Pfund pfenning hiesig current(…)
Actum Straßburg Donnerstags den 1.ten Decembris Anno 1757

Jean Daniel Lipp épouse en 1744 Marguerite Vix, fille du maréchal ferrant Jean Georges Vix : contrat de mariage, célébration
1744 (24.11.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 182
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Mstr Johann Daniel Lipp dem ledigen Weißbecken, H. Joh: Jacob Lipp auch weißbecken undt burgers dahier Zue Straßburg Ehelichem Sohn, hochzeiter, ane Einem
So dann der Tugendbegabten Jfr. Margarethæ Vixin, weÿl. H Johann Geörg Vixen deß geweßenen Huffschmidts und burgers dahier hinderlaßener Ehelicher Tochter der Jfr Hochzeiterin andern Theils
Actum Strasbourg auff Dienstag den 24.ten Novembris A° 1744 [unterzeichnet] Johann Daniel Lipp Alß Hochzeiter, Margaretha Vixin als hochzeitern

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 233 n° 890)
Anno 1745 – Mittw. d. 6 Jan. seind nach ordentl. Proclamat. Ehl. copul. und eingesegnet worden Johann danjel Lipp der led. weißbeck u. b. alhier H Johann Jacob Lippen weißbecken u. b. alhier Ehl. Sohn u. J. Margaretha weÿl. Johann Georg Vixen geweßenen Huhffschmidts u. b. allhier nachgelass. Ehl. tochter. [unterzeichnet] Johann danniel Lipp Alß Hochzeiter, Margaretha Vixin als hochzeiterin (i 238)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue près de la rue de l’Argile qui appartient au relieur Frédéric Graff. Ceux du mari s’élèvent à 149 livres, ceux de la femme à 617 livres.
1745 (24.5.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 15) n° 360
Inventarium über diejenige Nahrung, welche der Ehrengeachte Mstr. Johann Daniel Lipp, Weißbeckh undt die Tugendbegabte fr. Margaretha Lippin gebohrene Vixin beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg Einandter für unverändert in den Ehestandt gebracht, auffgerichtet anno 1745. (…) So beschehen Straßburg in beÿsein Hn Davidt Klein deß hueffschmidts undt burgers dahier der Ehefrauwen ehemahligen Vogts, auff Montag den 24. Maÿ 1745.
In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß neben dem leimengäßel gelegenen H Friderich gräff den buchbinder u. b. dahier Zugehörigen behaußung ist folgendermaßen befunden worden alß
Deß Ehemanns Nahr. Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 15, Sa. baarschafft 104, Total 149 lb
der Ehefr. Vermögen, Sa. haußraths 89, Sa. Silber und geschmeids 16, Sa. goldener Ringen 27, Sa. baarschafft 304, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 180, Total, 617. lb

Jean Daniel Lipp devient tributaire chez les Boulangers en octobre 1744
1744, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 41-v) Donnerstags den 29.t Octobris 1744 – Neuzünfftiger Mstes Sohn
Johann Daniel Lipp der noch ledig weißbeck Mstr Johann Jacob Lipp deß weißbecken undt burgers allhier Ehelicher Sohn, producirt Stallschein, Will Zünfftig werden undt Weißbecken.
Erkandt, soll ihme in seinem begehren willfahrt undt angenommen seÿn. (dt 1 lb 15 ß)

Les contrôleurs font grief à Jean Daniel Lipp d’avoir vendu du pain frais un jour de pain sec. Le conseil demande un complément d’information.
(f° 134-v) Montags den 26. Junÿ 1747
Daniel Lipp der Weißbeck ist accusirt daß Er den 16. hujus alß an seinem trockenen Tag vor der Zeit Weich brodt verkaufft, Beklagter præsens ist es nicht geständig.
Erkand soll Erwießen werden alß dann Ergehen werd was Recht ist

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Dorothée Buchs veuve de Zacharie Krafft (leur voisine)

1757 (5.12.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 323
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand ihres bruders Georg Vix des huffschmidts und ihres vetters Daniel Häß des schiffmanns
in gegensein Fr. Dorotheæ geb. Buchßin weÿl. Zacharias Krafft des fastenspeishändlers wittib beÿständlich Johann Caspar Bollender des schuhmachers, – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Obern straß, einseit ein eck am Haargäßlein, anderseit neben Zacharias Krafft des krempen wittib, hinten auff Jacob Formier

Les contrôleurs constatent régulièrement que Jean Daniel Lipp enfreint les règles qui autorisent les boulangers à vendre soit du pain sec soit du pain frais
1750, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 5-v) Donnerstags den 5.ten Martÿ 1750 – Straff 2 lb. d
Daniel Lipp der Weißbeck ist angeklagt daß er wider ordnung vor 16 ß trockens Ladenbrodt undt also wider die geordente anzahl Zuviel, ohne das so schon verkaufft war auff dem trockenen Marck gehabt,
Ipse præsens sagt, hätte nun vor 14 ß Laaden brodt undt vor 2 ß Weißbrodt dahien geschickt, auff der beeÿdgten Rüeger abhörung undt außsag, wurde Erkandt daß beklagter nebst 5 ß Unkösten den articul mit 2. lb d Zu beßern schuldig seÿn solle.

Jusqu’alors boulanger en pain blanc, Jean Daniel Lipp devient boulanger en pain noir
(f° 40-v) Donnerstags den 3. Junÿ 1751. – Handwercks Veränderung
Johann Daniel Lipp der geweßte Weißbeckh dahier will sein Weißbachen auffgeben undt Schwartzbachen, bittet umb gerichtliche permission.
Erkandt, weillen in seiner abweßenheit seine Ehefrau schon vor Einigen Monathen darumb angehalten, daß Er Ihme gegen der gebühr nach ordnung solle willfahrt seÿn (dt 1. lb. d.)

Le fournier Jean Daniel Lipp devient boulanger en pain blanc
1757, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 72-v) Dienstags den 20. xbris 1757 – Handwercks änderung
Johann Daniel Lipp der Haußfeurer, will das Handwerck verändern v. Weißbachen, bittet um gericht. Permission.
Erk. solle ihme nach Ordnung gegen Erlag Gebühr, in seinem begehren Willfahrt seÿn ‘dt. 1. lb)

Jean Daniel Lipp est mis à l’amende pour avoir enfreint le règlement.
(f° 84) Donnerstags den 1. Junii 1758 – Straff
Daniel Lipp der Weißbeck ist durch Martin Albrecht v. Joh: Michael Grieß beede beeÿdigte Riegere accusirt, daß er Sonntags den 17. Junii als an seinem trockenen tag auf offentl. Laden Weich brod liegen gehabt vnd verkaufft, bitten ihme nach dem Articul in 5. lb d Straff fällig Zu erachten mit abtrag der Uncosten
Bekl. zugegen Kan der Anklag nicht in Abred seÿn, sagt es würde alle Sonntag Vor 5 biß 6 fl. dergleichen brod, bis solches gewesen, beÿ Ihme bestellet, v. bache es jeedes mahl einige Laib über die bestellte Anzahl, die Er nachgehends verkaufft, Vermeinet deßwegen Keines weegs straffbar zu seÿn.
Nach engehörter Klag v. verantwortung ist erk. seÿe Bekl. in 1 lb 10 ß Straff und 2 ß Uncosten Zu condemniren.

(f° 93-v) Montags den 7. Augusti 1758 – Straff
Iidem [Riegere] Klagen Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken daß derselbe den 15. 7.bris als an seinem Verbottenen tag auf dem trockenmarkt feil gehabt, auch nach der erlaubten Zeit erst brod dahien überschickt, den 23. 7.bris auch als an seinem trockenen tag einen Außsatz banck mit 16. Leib weich brod für seinem Hauß stehen gehabt, bitten ihne in behörigen Straff Zu condemniren.
Bekt. durch deßen Ehefr. beÿstd. des Zunfft büttels Zugegen sagt Zur Verantwortung, daß das Verbott ihro unbekandt seÿe geweßen, bittet dahero absolutionem.
Erk, seÿe Bekl. in 10. ß Straff b 2 ß Gerichts Costen zu condemniren.

(f° 97) Mittwoch den 13. Decembris 1758 – Straff
Iidem [Riegere] Klagen contra Daniel Lipp den Weißbecken daß derselbe nicht nur den 30. 7.bris über die erlaubnus Anzahl brod, v. benadl. für 18 ß 6 d auf dem trockenen Marck feil gehabt, sondern auch den 12. 9.bris beedes jüngst als an seinem trockenen tag, Weiche brott stellen gebachen v. auf offentlichen Laden feÿl gehabt, bitten, denselben v. zwar wegen nich Erscheinens par deafut den Articuln nach in Straff zu Condemniren.
Nach angehörter Klag v. raport des Zunfft büttels, welcher bekl. rdentlich gebottten Zu haben bejahte, Ersehenen Articuln v aus bekl. nicht Erscheinen noch jemand in seinem Nahmen Ist Erk. seÿe Bekl. in 5 lb d Straff v 2 ß Uncösten Zu condemniren. (Scriba 1 ß, Büttel 1 ß)

(f° 107-v) Freÿtags den 5. Januarÿ 1759 – Straff
Iidem [Riegere] Klagen Cra. Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 149) Dienstags den 17. Februarÿ 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 165) Dienstags den 15. Decembris 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp

(f° 162) Montags den 6. Julii 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 157) Donnerstags den 25. Junii 1761
Cra. Joh: Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 198) Dienstags den 10.ten Januarÿ 1764
Cra. Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 211) Dienstags den 8.ten Januarÿ 1765
Cra. Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 220) Mittwochs den 18. Septembris 1766
contra Johann Daniel Lipp den Weißbecken

1779, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 9) Donnerstags den 5.ten Januarii 1769 – Straff
Cra Joh: Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 30) Gericht den 13. Decembris 1770
Cra. Johann Daniel Lipp den Weißbecken

(f° 24) Sambstags den 16. Junii 1770
Meister Daniel Lipp dem Weißbecken confiscirt

(f° 74) Donnerstags den 16. Junii 1774
wieder Mr Daniel Lipp den Weißbecken

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit du passementier Georges Abraham Endlich

1758 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 632 f° 2-v
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand Georg Vix des huffschmidts und Johann Reinhard Otto des kieffers
in gegensein H. Georg Abraham Endlich des paßmentirers – schuldig seÿen 100 lb
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Obernstraß, einseit ist ein eck am Haargäßlein, anderseit neben M Zacharias Krafft dem krempen wittib, hinten auff Jacob Formier dem rotgerber

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Sommer, veuve du cordonnier Daniel Merckel

1762 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 42
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand David Klein des huffschmidts und Johann Bechtold des weißgerbers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Sommerin weÿl. Daniel Merckel des schuhmachers wittib – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit ist ein eck am Haargäßel, anderseit neben Zacharias Krafft des fastenspeishändlers wittib, hinten auff Jacob Formier den rothgerber

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1763 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 42-v
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand H. Johann Friedrich Sachß des ehemaligen apotheckers und Johann Jacob Formier des rothgerbers
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ Merckelin geb. Sommerin wittib -schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, eine weißbecken behaußung cum appertinentis in der Langen straß, einseit nebenschuldglaubiger selbst, anderseit ist ein eck am Haargäßlein, hinten auff ged. H. Formier

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Marie Elisabeth Diefenberger veuve de l’orfèvre Jean Henri Rosser

1768 (16.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 130)
Obligation – Jean Daniel Lipp Bourgeois Boulanger de cette ville et Marguerite Vix assistée de Jean Daniel Haesz battelier et Jean Joachim Geroldt baquetier
à Marie Elisabeth Diefenberger veuve de Jean Henry Rosser orfèvre – 2600 livres tournois
hypothèque de leur maison et dépendances Sciuée en cette ville grand Rue, Pierre Paillette d’une part, fait le coin de la ruelle dite hargaessel d’autre ; parderrière sur Jacques Formier

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Frid, professeur à l’université

1768 (8.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 131)
Obligation – Jean Daniel Lipp Bourgeois Boulanger et Marguerite Vix assistée de Jean Daniel Haess Battelier et de Jean Joachim gerold bourgeois Baquetier
à M Jean frideric Frid professeur en Droit naturel de l’université de cette ville – 3400 livres tournois
hypothèque leur maison et Dépendances scituée en cette ville grand rue, Pierre Paillette d’une part faisant le coin de la ruelle dite hargaessel d’autre derrière Jacques Formier

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Gustave Samuel Brenner

1769 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 3
Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin mit beÿstand Johann Bechtolff des weißgerbers und Johann Georg Heinemann des schumachers beede ihren nächsten
in gegensein H. Gustav Samuel Brenner des goldarbeiters – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit ist ein eck ane dem Haargäßel, anderseit neben Peter Paliet dem krempen, hinten auff Jacob Formier den rothgerber


Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Henri Sommer

1769 (11. Xbr), Not. Humbourg (6 E 41, 136)
Obligation – Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix
à Jean henrÿ Sommer cordonnier – 400 livres
hypothèque de la maison du débiteur Scitué en cette ville dans la grand rue, Pierre Baillet graissier d’une part N hölbeck cordier d’autre par derrière Jacques formier tanneur par devant sur la grand rue

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit du maître maçon Jean Lingenhœlin

1770 (1.3.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 126
Johann Daniel Lipp der weißbeck und deßen ehefrau Margaretha geb. Vixin mit beÿstand H. Daniel Heiß des schiffmanns und H. Simon Fritz des informatoris beede ihren nächsten
in gegensein H. Johann Lingenhölen des maurermeisters – schuldig seÿen 225 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit neben Peter Baillet dem krempen, anderseit ein eck neben dem Haargäßel, hinten auff Jacob Formier den rothgerber

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de Marguerite Rœderer née Goll

1780 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 347-v
H. Johann Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Fixin unter assistentz H. Jacob Lipp des weißbecken ihres leiblichen sohns und Jacob Reibel des amlungmachers
in gegensein Fr. Margaretha Röedererin geb. Gollin – schuldig seÿen 400 gulden
unterpfand, eine beckenbehausung samt zugehörden ane der Langenstraß, einseit ist ein eck ane der Haargäßlein, anderseit neben Peter Baillet, hinten auff Jacob Formier den rothgerber

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix hypothèquent la maison au profit de l’enseignant Isaac Haffner

1782 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 455
H. Daniel Lipp der weißbeck und Margaretha geb. Vixin unter assistentz Jacob Lipp des weißbecken ihres leiblichen sohns und Daniel Mann des bürstenbinders
in gegensein H. Mag. Isac Haffner der pædagogi Collegii wilhelmitani – schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, ihre eigenthümlich zuständige beckenbehaußung samt zugehörden ane der Langen straß ane dem Haargäßlein, einseit ist ein eck an besagten gäßlein, anderseit neben Mr Barthel dem krempen, hinten auff Mr Formier dem rothgerber

1800 (29 Prairial 8), Strasbourg 13 (12), Not. Vix (Bremsinger)
Obligation – Johann Daniel Lipp der alt Weißbeck und burgerin Margaretha gebohrner Vix
ane der langen Straas N° 39

Jean Daniel Lipp et son fils Jacques Lipp louent la boulangerie au boulanger Joseph Raul et à sa femme Barbe Winderhalter

1801 (9 ventose 9), Strasbourg 2 (14), Not. Knobloch n° 617,
Lehnung auff 3 nacheinander folgenden jahren so den 1. germinal nächstkünfftigen anfangen – bürger Daniel Lipp der becker und mit ihme Jacob Lipp deßen sohn und Heinrich Mächling deßen tochtermann
bürger Joseph Raul dem becken und Barbara geb. Winderhalterin
lehnungsweiße, benantlichen die beckereÿ wohnung und zugehörten in ob Ermelten bürgers Lippen behausung gelegen an der Langenstraß N° 39 einseit das Eck am haargäsel, 2.s neben bürger Kamen behausung hinten auff bürger Rafolt und vornen auf bemelte Langenstraß und sind die verlehnte stück folgende Nemlich in
Erstlich Ein becker Laden mit 7 bänck samt einem wetterdach*,
Item Eine daran gelegene Ladenstub mit brodschâfften versehen,
Item Eine Stub auch mit schäfften und Kunsthäffer,
Item Eine brod Kammer samt kasten, sackbanck und schäfft,
Item Eine Mahl remise und holtz schopf im hoff,
Item Eine Kammer im Vordern hauß im vierten stock,
Item das gantze hinterhauß jedoch mit dem beding solches nicht so sehr zu beschwehren,
Item in der beckereÿ Eine Muhlt, Ein würckbanck, Eine Mehlkast in der bach stub, so dann Ein bachkeßel ubre(l), Endlichen Einen Keller 4 schuh lang und 8 schuh breit – um einen jährlichen Zinß nemlich 867 francken
Enregistrement, acp 77 F° 87 du 14 vt 9

Jean Daniel Lipp et Marguerite Vix meurent tous deux en 1804 en délaissant trois enfants. L’inventaire mentionne les locataires de la maison.

1804 (23 prairial 12), Strasbourg 13 (19), Not. Bremsinger n° 1785
Inventarium über Johann Daniel Lipp des alten Weißbecken und auch weÿl. Margaretha geb. Vixin Ehegatten, vermög nach ihrem, des Ehemanns den 4. germinal gegenwärtigen 12.ten Jahrs, der Ehefrau aber den 20. ventose solchen Jahrs jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
haben ab intestato zu ihren einigen Kindern und Erben verlaßen, 1. burgerin Margaretha Barbara Lipp,die ledige großjährige Inwohnerin alhier, beiständlich Heinrich Joseph Wengler öffentl. Notarii, 2. burger Johann Jacob Lipp den weißbecken, weil derselbe aber dermalen in dem hiesigen Civil: verhafthaus befindlich, burgerin Salome geb. Jung deßen Ehegattin hierzu hielänglich, So dann 3. burgerin Catharina Salome geb. Lippin burgers Johann Heinrich Mächling des Weißbecken Ehegattin

in hernach beschriebenen sterb behausung
Eigenthum an einer behausung und Zubehörden, Nemlich eine behausung hoff hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an der obern langen Straß mit Numero 39 bezeichnet, einseit ein Eck oben am haargäßl. in welches solche behausung auch einen Ausgang hat, anderseit neben burger Chaira dem Specerei händler, hinten auff. burger Reffold den ammlungmacher, davon ehemals dem Mehrern hospital 13 sch. 4 Pfennig in Geld und 3 Capaunen ane ewigen zinß zu entrichten waren, welche aber zufolg Schluß der Niederrheinischen Departements Verwaltung vom 9 floreal 3.ten Jahr und in Gefolg Gesetz vom 29. Decembris 1790 an bu. Sonntag Einnehmer der National Domainen (…) abgetan worden
die Beckerei und alles auf dem Rez de chaussée befindliche an den braun beck 300 fr, die auf dem 1. Stock befindliche Wohnung an bu. Sachet den Emploïe du Département 120, die auf dem 2.t. stock befindliche Wohnung an Burger Giesmann den buchhalter 100, die auf dem 3.t. Stock befindliche Wohnung an weÿl. burger Pronsal gewesten Perukenmacher Wittib 90, zusammen 610 fr, in capital 12.200 fr, – Titeln C.C. stb. den 14. julÿ 1707 wie auch Attestat von weÿl. Notario Johann Heinrich Thenn den 31. maÿ 1786 über die dem verstorbenen bei deßen vätterlichen verlassenschafft Erörterung d. 1. Decembris 1757 beschehene Cessio überlaßung
hausrath 297 fr, Summa summarum 12.497 fr – schulden 18.501 fr, in Vergleichung 6003 fr
Enregistrement, acp 92 F° 66-v du 1 mess. 12

Les trois enfants Lipp vendent la maison au boulanger Geoffroi Klein et à Marguerite Madeleine Lipp (leur fille et nièce respective)

1809 (1.5.), Strasbourg 12 (25), Not. Wengler n° 3959
Jacques Lipp boulanger, Marie Salomé Lipp épouse de Jean Henri Maechling aussi boulanger et Barbe Marguerite Lipp majeure
à Geofroi Klein boulanger et Marguerite Madeleine Lipp
une maison de boulanger à rez de chaussée et trois étages consistant en bâtiments de devant et de derrière, petite cour, pompe et très fonds avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté le coin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Rauschenbach marchand de fer, derrière le Sr Reffold amitonnier – de la succession de Jean Daniel Lipp boulanger et Marguerite Vix – 17.777 francs
Enregistrement, acp 111 f° 80 du 5.5.

Fils du cultivateur Georges Klein de Hœrdt, Geoffroi Klein épouse en 1805 Marguerite Madeleine Lipp, fille de Jean Jacques Lipp et de Salomé Reybel
1805 (18 floreal 13), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber n° 1109
Contrat de mariage – est comparu en personne le Sr Geofroy Klein, garçon boulanger, fils du S. George Klein Cultivateur à Hörth et de Anne née Knipper,sous l’autorisation dud. son pere
et Marie Marguerite Madeleine Lipp fille du Sr Jean Jacques Lipp, boulanger, et de feu Salomé née Reybel, fille majeure d’ans, jouissant de ses droits, assistée du Sr Jean Jacques Lipp et du Sieur Jean Henri Mechling Boulanger
Fait passé en interpretté en langue allemand à Strasbourg le 18 floreal An treize (signé) Gottfried Klein als hochzeitter, Maria Margaretha Magdalena Lipp
Enregistrement, acp 96 F° 129-v du 27 flor. 13

Marie Marguerite Madeleine Lipp meurt en 1819 en délaissant une fille

1819 (4.3.), Strasbourg 4 (49), Not. Stoeber aîné n° 4655
Inventaire de la succession de Marie Marguerite Madeleine Lipp, épouse de Geofroy Klein, boulanger, décédée le 9 décembre dernier – à la requête du veuf, père et tuteur légal d’Amélie âgée de 11 ans – en présence de Georges Frédéric Reubel rentier subrogé tuteur
une maison de boulanger à rez de chaussée et trois étages consistant en bâtiments de devant et de derrière, petite cour, pompe avec toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 39 d’un côté lecoin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Strohmeier, derrière le Sr Heinrich brossetier – acquise par acte reçu M° Wengler le 1 mai 1809, estimée 12.000 francs
dans la maison grand rue n° 39 – propres du veuf 1829 fr, passif 300 fr, reste 1529 fr
propre de la défunte, meubles 604 fr, garde robe 148 fr, dettes actives et remploi 2595 fr, ensemble 2948 fr
communauté meubles 231 fr – totalité de la masse 12.231 fr, passif 28.688 fr
Contrat de mariage, J. Dan. Stoeber 27 floréal 13
Enregistrement, acp 142 F° 74-v du 13.3.

Geoffroi Klein se remarie avec Catherine Elisabeth Sturm
1822 (2.10.), Strasbourg 7 (66), Me Stoeber n° 6708
Contrat de mariage – Geofroi Klein ci devant boulanger veuf de Marguerite Madeleine Lipp, fils de Georges Klein, laboureur, et de feue Anne Knipper conjoints à Hoerdt
Catherine Elisabeth Sturm fille majeure de feu Jean Sturm, cordier, et de Marie Elisabeth Menne
Enregistrement, acp 159 F° 107-v du 5.10. – communauté d’acquets partageable par moitié

Devenu seul propriétaire de la maison après que les héritiers de sa femme ont renoncé à la succession, Geoffroi Klein vend la maison par adjudication au boulanger Dominique Louis Grimm

1819 (14.10.), Strasbourg 2, Not. Weigel (46 part. incom.) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 122, n° 86 du 28.10
Adjudication définitive – Geoffroi Klein, boulanger, adjudication au plus offrant
à Dominique Louis Grimm, boulanger
Désignation, une maison avec ses dépendances sise à Strasbourg Grand rue n° 39, d’un côté faisant d’un côté le coin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Stromeyer, derrière le Sr Heinrich, mise à prix 19.000 fr,
le 21 septembre, Adjudication provisoire – dépendant de la communauté de biens entre le vendeur et Marguerite Madeleine Lipp, acquis de Jacques Lipp boulanger et Marie Salomé Lipp épouse de Jean Henry Maechling boulanger, par acte reçu M° Wengler le 1 mai 1819. Les héritiers de la femme Klein ont renoncé purement et simplement à cette communauté de biens au greffe du tribunal le 16 avril dernier de sorte que le vendeur est seul propriétaire de cet immeuble – moyennant 20 250 francs
Enregistrement, acp 144 F° 194 du 21.10.

Fils de boulanger, Dominique Louis Grimm épouse en 1818 Gertrude Weber, fille de porte-chaise
Mariage, Strasbourg (n° 148)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 4 mai 1818. Dominique Louis Grimm, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 septembre 1789 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Boulanger, fils de feu Jean Grimm; boulanger décédé en cette ville le 7 floréal an VII et de feu Marie Madeleine Clavel, décédée en cette ville le 2 mars 1813, Anne Marie Gertrude Webber, majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 mars 1788 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Pierre Webber, porte-chaise décédé en cette ville le 16 floréal en II et d’Elisabeth Wüst (signé) Dominique Louis Grimm, Anna Maria gertrud Weber (i 2)

Partis à Paris en 1824 (voir le registre de population plus bas), Dominique Louis Grimm et Gertrude Weber louent la maison au boulanger Michel Haussmann et à Barbe Augsburger

1827 (9.5.), Strasbourg 12 (104), Me Noetinger n° 93
Bail pour 3, 6 ou 9 années commençant le 29 septembre prochain – Georges Franck, huissier audiencier près le Tribunal Civil, pour Louis Grimm, boulanger (procuration, Louis Grimm et Gertrude née Weber)
à Michel Haussmann, boulanger, et Barbe Augsburger
une maison avec boulangerie et toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté le coin de la rue des Chaveux, d’autre les héritiers Stromeyer, derrière la maison de la rue du Bain aux Plantes – moyennant un loyer annuel de 300 francs
Enregistrement, acp 183 f° 179 du 14.5.

Dominique Louis Grimm et Gertrude Weber meurent à Paris en délaissant un fils.

1828 (22.3.), Strasbourg 12 (107), Me Noetinger n° 604
Inventaire de la succession de Louis Dominique Grimm, boulanger à Strasbourg, décédé à Paris le 7 juillet 1827 et de Gertrude Weber et cette dernière décédée en cette ville le 29 juin 1826 – à la requête de Georges Franck, huissier près le tribunal civil de première instance, tuteur de Georges Louis Grimm âgé de 9 ans – en présence de Pierre Philippe Keller greffier du tribunal de police du tribunal civil, subrogé tuteur
dans le logement occupé par Michel Grimm oncle du mineur rue Pierre l’Escaut n° 9, meubles à Strasbourg Grand rue n° 39

une maison et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté fait le coin de la rue des Cheveux, d’autre le Sr Stromeyer, devant la grand rue, derrière le Sr Heinrich – acquise pendant la communauté de Geoffroi Klein, boulanger, suivant adjudication définitive dresée par Me Weigel le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 122 n° 86, louée à Michel Haussmann, boulanger, et Barbe Augsburger pour 3, 6 ou 9 ans suivant bail passé devant Me Noetinger le 9 mai dernier, estimée 18 000 francs
immeuble propre à la De Grimm née Weber, le 6° par indivis d’une maison, dépendances située à Strasbourg rue de l’Argile n° 45 d’un côté le Sr Streicher, d’autre la veuve Bock, devant la rue, derrière la veuve Tubach – avenu dans la succession de Pierre Weber, propriétaire, dont elle est héritière pour un tiers. Ledit Pierre Weber l’a acquis pendant la communauté avec Elisabeth Wüst d’André Hilsdorff, frippier, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 4 juin 1787 – estimée 300 francs
communauté mobilier 475 fr ; passif 25 604 fr, total de l’actif 18 775 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 188 f° 170 du 31.3.

Registre de population 600 MW 75 (1815 sqq) Grand rue N° 39, f° 990 (i 207)
Grimm, Louis Dominique, 1789, boulanger, Strasbourg, (auparavant) même rue 128, Entré Janvier 1820, parti pour Paris, 1824
id. née Weber, Gertrude, 1787, Ep., Strasbourg, id.
id. Louis George, 1819, Strasbourg, id.
id. Jean Michel, 1798, Commis nég. frère, Strasbourg, dél. V. M. aux Vins 53
Grimm, Thérèse Octavie, 9 août 1822 – décédée 8 mars 1823
(f° 991) Grimm M. Elisabeth, 1824, parti à Paris

Le tuteur de Georges Louis Grimm vend la maison par adjudication à Jacques Mündel pour 18.180 francs

1828 (11.12.), Strasbourg 12 (110), Me Noetinger n° 1023
Adjudication définitive 11 décembre – adjudication préparatoire n° 1003 du 27 novembre 1828, Cahier des Charges n° 928 du 14 octobre – 1. Georges Franck, huissier audiencier près le tribunal civil de première instance, tuteur datif de Georges Louis Grimm, fils mineur de feus Louis Dominique Grimm, boulanger, et de Gertrude Weber décédés à Paris, 2. Philippe Pierre Keller, greffier au Tribunal de police du Tribunal Civil, subrogé tuteur – Jugement du 18 août 1828, rapport d’experts du 1 septembre, second jugement du 19 septembre
à Jacques Mündel pour 18.180 francs
Description de l’immeuble à vendre, une maison et boulangerie consistant en bâtiment de devant, latéraux et de fonds, cour, pompe, appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg grand rue n° 39, d’un côté le Sr Stromeyer, d’autre le coin de la rue des Cheveux ou elle a une issue, devant la grand rue, derrière le Sr Heinrich, estimée 8000 francs – Etablissement de la propriété, inventaire des père et mère du vendeur dressé par M° Noetinger le 22 mars dernier, acquis pendant la communauté de Geofroi Klein, boulanger, suivant adjudication définitive par devant M° Weigel le 14 octobre 1819, transcrit au bureau des hypothèques volume 122 n° 86
Rapport d’experts du 1 septembre – Jean Chrétien Arnold architecte, j’ai pris connaissance de l’ensemble qui consiste en un bâtiment sur la grand rue, petite cour, bâtiment en aile droite et bâtiment du fond. Le bâtiment principal renferme au rez de chaussée en entrant passage à droite, boutique, cuisine et escalier à gauche boutique et une chambre. Premier étage cage d’escalier, corridor à droite une chambre à gauche cuisine sur la droite une chambre avec alcove et cabinet. Second et troisième étages même distribution que ci dessus. Comble à la mansarde contenant 5 chambres et deux greniers couverts en tuiles doubles dessous ledit bâtiment cave voutée, aile droite, rez de chaussée, bucher, puits avec pompe et porte sur la rue des Cheveux, premier étage galerie dessus comble couvert à tuiles simples. Bâtiment du fond rez de chaussée, vestibule, escalier, boulangerie et four. Premier étage cuisine, escalier et deux chambres dessus comble à deux greniers couverts en tuiles doubles attenant audit bâtiment, étable à porcs, lieux et bucher couvert en tuiles doubles ;d’après l’état déatillé des susdits bâtiments j’estime que la maison quoique favorablement située mais vu l’état de caducité totale du bâtiment du fond et ailes attenantes les dégradations du bâtiment principal à la somme de 8000 francs
Enregistrement, acp 192 f° 134-v du 19.12.

Originaire de Kolbsheim, Jacques Mündel épouse en 1819 Marguerite Salomé Ehrhard de Schiltigheim
Mariage, Schiltigheim (n° 1) Acte de mariage célébré à 4 heures du soir le premier janvier 1819. Jacques Mindel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 mars 1790 à Kolbsheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, boulanger, fils de feu Jacques Michel Mindel Cultivateur et tonnelier à Kolbsheim, y décédé le 27 fructidor en V de la République, et Barbe Karcher, ci présente et consentante, Marguerite Salomé Ehrhard, majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 fructidor en II de a République, à Schiltigheim, domiciliée à Schiltigheim, fille de feu Georges Frédéric Ehrhard, Négociant décédé en cette Mairie le 16 novembre 1816 et de Marie Madeleine Rosenstiehl ci présente et consentante (signé) Jacob Mündel, Salome Ehrhardt (i 2)

Jacques Mündel et Salomé Ehrhard hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Bronner

1847 (24. 7.br), Strasbourg 12 (172), Not. Noetinger n° 19.590
Obligation – Ont comparu Monsieur Jacques Mündel, boulanger & Dame Salomé Erhardt, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à Mr Jean Jacques Bronner, propriétaire demeurant à Strasbourg, la somme principale de 6000 francs pour prêt
hypothèque, Une maison avec cour, bâtiment de derrière, droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, grand’rue N° 39 faisant d’un côté le coin de la rue des cheveux, tenant de l’autre à M. Stotz donnant par devant sur le grand’rue & tirant par derrière sur le sieur Heinrich
Cet immeuble appartient aux époux débiteurs pour avoir été par eux acquis aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Noetinger, l’un des notaires soussignés, le 11 décembre 1828 & les débiteurs déclarent qu’il leur appartient en pleine propriété & qu’il n’est grevé d’aucune charge, privilège ou hypothèque qu’une inscription prise au bureau des hypothèques de cette ville le 21 novembre 1843 vol. 397. N° 161 au profit de Mr Bronnner, comparant, pour sûreté d’une somme de 10.000 francs qu’ils lui doivent déjà en vertu d’une obligation passée devant ledit notaire Noetinger le 15 novembre 1843 (au total 16.000 francs)

Marguerite Salomé Erhardt meurt en 1851 en délaissant trois enfants

1851 (25.4.), M° Noetinger
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Erhardt, épouse de Jacques Mündel, boulanger à Strasbourg, décédée le 26 février 1851 et de la communauté de biens qui a existé entre entre eux en vertu de leur contrat de mariage reçu Chaveheid notaire à Bischheim au Saum le 30 décembre 1818, à la requête du veuf agissant comme commun en biens et comme père et tuteur naturel d’Edouard, Auguste et Salomé Mündel, enfants issus du dit Mariage
acp 399 (3 Q 30 114) f° 187-v du 28.4. (succession déclarée le 14 août 1851 n° 658) Communauté, meubles, créances et argent comptant, 1404
Immeuble, Une Maison Grande rue N° 39 estimée à 18.000
Passif, reprises de la défunte 11.000, reprises du veuf 3800, dettes hypothécaires 16.000, total 30.800
Succession de la défunte, garde robe 58, reprises 11.000, total 11.058 francs

Registre de population 600 MW 75 (1815 sqq) Grand rue N° 39, f° 993 (i 210 et 212)
(f° 993) Mündel, Jacques, 1793, boulanger, Kolbsheim (à Strasbourg. depuis) 1815, (auparavant) grande grange 30, Entré 8.bre 1829
id. née Ehrhard, Salomé, 1794, Ep., Schiltigheim
id. Charles, 1823, Strasbourg
id. Auguste, 1824, Strasbourg
id. Salomé, 1828, Strasbourg
id. Jacques Edouard, 1834 17 nov., Strasbourg

Jacques Mündel meurt en 1854

1854 (1.12.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jacques Mündel, boulanger à Strasbourg décédé le 23 novembre 1854, dressé à la requête 1° du mandataire d’Auguste Mündel, maître patissier à Lyon, 2° Salomé Mündel, majeure à Strasbourg, 3° du tuteur d’Edouard Mündel mineur
acp 435 (3 Q 30 150) f° 55 du 4.12. (succession déclarée le 23 mai 1855) Il dépend de ladite succession 1) meubles, denrées et créances montant à 3921
2) moitié d’une maison à Strasbourg grande rue N° 39 évaluée à 9000,
3) créances douteuses 334 – Passif 25.745

Liquidation Jacques Mündel et Marguerite Erhardt
1859 (30.6.), M° Noetinger
Liquidation de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Mündel, boulanger à Strasbourg et Marguerite Erhardt sa femme et de la succession de la D° Mündel, décédée le 26 février 1851 et le mari le 23 novembre 1854, 1° le mandataire d’Auguste Mündel, maître patissier à Strasbourg, 2° Salomé Mündel, célibataire à Strasbourg, 3° le mandataire d’Edouard Mündel ouvrier relieur à Lyon qui a renoncé à la succession de son père
acp 479 (3 Q 30 194) f° 67 du 1.7. Communauté, mobilier 1309, extances 50, argent 45, prix de vente de la maison sise à Strasbourg grande rue N° 38 23.053, Total 24.457
Masse passive 30.800
Succession de Mde Mündel, garde robe , mémoire, reprises 11.000 – Passif 3171, reste 7828
Succession de M. Mündel, reprises 3800, passif 3171, reste 628
Droits des parties et abandonnements

Les héritiers Mündel vendent la maison au boulanger Georges Jecklé

1858 (22.6.), M° Charles Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 735 (2881) n° 107
Pardevant M° Charles Noetinger (…) Ont comparu 1° Monsieur Charles Rhein négociant demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de de Martin Auguste Mundel Marchand patissier demeurant à Lyon aux termes d’une procuration (…) 2° Mademoiselle Salomé Mundel majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 3° Monsieur Jean Baptiste Burckel propriétaire demeurant en la même ville agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Edouard Mundel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une procuration (…) lesquels ez nom et qualité qu’ils agissent ont par les présentes vendu et abandonné en toute propriété
à Monsieur Georges Jecklé boulanger demeurant à Strasbourg à ce présent et acceptant
Une maison boulangerie consistant en bâtimens de devant latéralux et de derrière, cour, pompe, appartenances, aisances et dépendances sise à Strasbourg grand rie numéro 39 ancien, nouveau N° 80 d’un côté Monsieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux par devant la grand rue et par derrière le sieur Steinmetz. Tel que cet immeuble se trouve poursuit et comporte sans réserve ni exception avec tout ce qui y tient à clous, murs et chevilles et ce que la loi répute immeuble par sa nature, notamment un pétrin, un banc à sacs, deux ciasses à farine, un bac pour faire le pain, les paniers à pain, une charrette, une chaudière à chabons, un rayon en fer, une balance argent comptant poids dans la salle de débit, six fourneaux dont cinq en fayence et un en fer avec leurs tuyaux et leurs pierres
La maison dont il s’agit avait été acquise par Monsieur Jacques Mundel en son vivant boulanger et dame Marguerite Salomé Mundel née Ehrhardt son épouse demeurant à Strasbourg durant la communauté qui avait existé entre eux de Monsieur Georges Louis Grimm alors encore mineur demeurant à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication dreessé par M° Noetinger l’un des soussignés notaires à ce commis suivant jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 19 septembre 1828 en date du 14 octobre suivant transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 219 numéro 9 et inscrit d’office le même jour volume 195 numéro 129 moyennant un prox de 18.000 francs (…). Madame Mundel est décédée à Strasbourg le 26 février 1851 en laissant pour seuls et uniques héritiers les trois enfants issus de son union avec son mari savoir Messieurs Auguste Mundel, Salomé Mundel et Edouard Mundel chacun pour un tiers ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 25 avril 1851. Après le décès de Monsieur Jacques Mundel père arrivé à Strasbourg le 23 novembre 1854 inventaire de sa succession a été dressé par ledit M° Noetinger le premier décembre1854 à la requête des trois enfants Mundel sus nommés mais par suite de la renonciation faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 23 juin 1856 par le mandataire de Monsieur Edouard Mundel l’un des requérants, la succession de Monsieur Mundel père a été distribuée à chacun de ses deux autres enfants chacun de pour moitié.
Le mineur Grimm avait recueilli la maison dont il s’agit dans la succession de feu le sieur Louis Dominique Grimm et dame Gertrude Weber ses père et mère ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Noetinger susdit le 21 mars 1828. Monsieur Grimm père l’avait acquis durant la communauté qui a existé entre entre lui et feue sadite épouse du Sr Geoffroy Klein boulanger demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définive dressé par M° Weigel notaire à Strasbourg le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327. La présente vente est faite pour et moyennant le prix de 21.000 francs – le 22 juin 1858
acp 470 (3 Q 30 185) f° 48-v du 1.7.

Originaire de Schmieheim en Bade, Jean Georges Jecklé épouse en 1850 Sophie Caroline Mauss
Mariage, Strasbourg (n° 409)
Du 7° jour du mois d’octobre 1850 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean George Jaecklé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 octobre 1819 à Schmieheim, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, boulanger, fils de feu Jacques Jaecklé, Cordonnier décédé à Schmieheim le 31 janvier 1847, et de feu Catherine Lleppert décédée au même lieu le 27 avril 1821, et de Sophie Caroline Mauss, majeure d’ans née en légitime mariage le 20 septembre 1820 à Strasbourg, fille de feu Jacques Mauss, sellier décédé en cette ville le 4 août 1829 et de Frédérique Wagner, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) Georg Jeckle, Sophie Mauss (i 36)

Sophie Caroline Mauss meurt en 1858 en délaissant une fille
1858 (20.5.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Jecklé boulanger et Caroline Sophie Mauss, sa femme à Strasbourg et de la succession de cette dernière décédée le 13 janvier 1858, dressé à la requête du veuf agissant 1) comme commun en biens à défaut de contrat de mariage, 2) comme père et tuteur de Marie Emilie Jecklé sa fille
acp 469 (3 Q 30 184) f° 68 du 26.5. (succession déclarée le 26 mai 1858) Communauté, créances 8324, maison et marchandises 4838, argent comptant 40, extances 15 – Passif 45
Succession, garde robe 284

Georges Jecklé se remarie en 1858 avec Salomé Becker
1858 (6.7.), M° Noetinger
Contrat de mariage – Georges Jecklé, boulanger à Strasbourg, veuf avec un enfant de Caroline Sophie Mauss à Strasbourg, d’une part
Salomé Becker, célibataire à Strasbourg, fille de Simon Becker, tailleur de pierres, et de Marguerite Salomé Stauffer sa femme
acp 470 (3 Q 30 185) f° 79-v du 12.7. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur sont constatés par inventaire reçu Noetinger le 20 mai 1858
et en une Maison à Strasbourg Grande rue N° 80
Les apports de la future épouse consistent 1) deux tiers de deux Maisons sises à Strasbourg rue Marbach n° 3 et 4
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de toute leur succession, réductible de moitié en cas d’existence d’enfant et en cas de critique de l’enfant du premier lit d’une part d’enfant en toute propriété

Le boulanger Laurent Hagé acquiert la maison par surenchère au tribunal

1859 (3.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 775 (2921) n° 17 – Tribunal civil
Expropriation forcée – Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas Rhin séant en ladite ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Pardevant M° Charles Noetinger (…) Ont comparu 1° Monsieur Charles Rhein négociant demeurant à Strasbourg agissant en qualité de mandataire de de Martin Auguste Mundel Marchand patissier demeurant à Lyon aux termes d’une procuration (…) 2° Mademoiselle Salomé Mundel majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 3° Monsieur Jean Baptiste Burckel propriétaire demeurant en la même ville agissant au nom et comme mandataire de Monsieur Edouard Mundel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une procuration (…) lesquels ez nom et qualité qu’ila agissent ont par les présentes vendu et abandonné en toute propriété
Une maison boulangerie consistant en bâtimens de devant latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances, aisances et dépendances sise à Strasbourg grand rie numéro 39 ancien, nouveau N° 80 d’un côté Monsieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux par devant la grand rue et par derrière le sieur Steinmetz. Tel que cet immeuble se trouve poursuit et comporte sans réserve ni exception avec tout ce qui y tient à clous, murs et chevilles et ce que la loi répute immeuble par sa nature, notamment un pétrin, un banc à sacs, deux ciasses à farine, un bac pour faire le pain, les paniers à pain, une charrette, une chaudière à charbons, un rayon en fer, une balance argent comptant poids dans la salle de débit, six fourneaux dont cinq en fayence et un en fer avec leurs tuyaux et leurs pierres
La maison dont il s’agit avait été acquise par Monsieur Jacques Mundel en son vivant boulanger et dame Marguerite Salomé Mundel née Ehrhardt son épouse demeurant à Strasbourg durant la communauté qui avait existé entre eux de Monsieur Georges Louis Grimm alors encore mineur demeurant à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication dreessé par M° Noetinger l’un des soussignés notaires à ce commis suivant jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 19 septembre 1828 en date du 14 octobre suivant transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 219 numéro 9 et inscrit d’office le même jour volume 195 numéro 129 moyennant un prox de 18.000 francs (…). Madame Mundel est décédée à Strasbourg le 26 février 1851 en laissant pour seuls et uniques héritiers les trois enfants issus de son union avec son mari savoir Messieurs Auguste Mundel, Salomé Mundel et Edouard Mundel chacun pour un tiers ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 25 avril 1851. Après le décès de Monsieur Jacques Mundel père arrivé à Strasbourg le 23 novembre 1854 inventaire de sa succession a été dressé par ledit M° Noetinger le premier décembre1854 à la requête des trois enfants Mundel sus nommés mais par suite de la renonciation faite au greffe du tribunal civil de Strasbourg le 23 juin 1856 par le mandataire de Monsieur Edouard Mundel l’un des requérants, la succession de Monsieur Mundel père a été distribuée à chacun de ses deux autres enfants chacun de pour moitié.
Le mineur Grimm avait recueilli la maison dont il s’agit dans la succession de feu le sieur Louis Dominique Grimm et dame Gertrude Weber ses père et mère ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Noetinger susdit le 21 mars 1828. Monsieur Grimm père l’avait avait acquis durant la communauté qui a existé entre entre lui et feue sadte épouse du Sr Geoffroy Klein boulanger demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication définive dressé par M° Weigel notaire à Strasbourgle 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327. La présente vente est faite pour et moyennant le prix de 21.000 francs – le 22 juin 1858, enregistré le premier juillet 1858 folio 49 verso
(f° 39) Cahier des charges supplémentaire. Monsieur Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg demeurant en cette ville rue des Hallebardes numéro 33 constitué pour le sieur Joseph Victor Julien Violland ancien négociant domicilié à Paris autrefois à Bitsche déclare que par contrat de vente passé devant M° Noetinger le 22 juin 1858 (…) Par exploit en date des 27 août, 3 et 7 septembre 1858 (…) ledit sieur Violland a fait signifier (…) la surenchère autorisée par l’article 2185 du même code, après avoir présenté pour caution le sieur Daniel Goppert poëlier domicilié à Strasbourg qui a fait sa soumission au greffe le 25 août 1858 (…)
(f° 42) Adjudication sur surenchère. L’an 1859 le 25 février, A l’audience des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg (…) surenchéri par M° Lederlin avoué pour 23.110 francs
(f° 43) Déclaration de command. L’an 1859 le 25 février au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Laurent Hagé boulanger domicilié à Strasbourg, la maison boulangerie (…)

Originaire de Schweigen en Palatinat (près de Wissembourg), Laurent Hagé épouse en 1849 Marie Anne Wersing, native de Schweighouse
Mariage, Strasbourg (n° 482)
Du 20° jour du mois de décembre 1849. Acte de mariage de Laurent Hagé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 août 1824 à Schweigen (Bavière rhénane) domicilié à Strasbourg, garçon boulanger, fils de Pierre Hagé, vigneron absent sans nouvelles depuis vingt ans, et de feu Anne Marie Kiefer, décédée à Schweigen le 24 mars 1825. et de Marie Anne Wersing, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 septembre 1824 à Schweighausen (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Henri Wersing, fayencier décédé à Schweighausen le 11 janvier 1847, et de Madeleine Knecht domiciliée à Schweighausen ci présente et consentante (…) ledit époux a produit un acte de notoriété dressé pat Frédéric Guillaume Müller, juge de paix du canton de Candel (Bavière rhénane) le 12 novembre dernier, constatant l’absence de son père (signé) Lorenz Hagé, Maria Anna Wersing (i 38)

Laurent Hagé et Marie Anne Wersing hypothèquent la maison au profit du cordonnier Nicolas Fougerousse

1859 (29.7.), Strasbourg 7 (113), Not. Edouard Stromeyer n° 1631
Obligation – Ont comparu Monsieur Laurent Hagé, boulanger et sous son assistance & autorisation sa femme Dame Marie Anne Versing demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (devoir)
à Nicolas Fougerousse, Maître cordonnier du troisième de grenadiers ed la Garde au fort d’Issy près Paris créancier pour lequel stipule et accepte M. Auguste Speckel propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 19.000 francs pour prêtd e pareille somme (…) tant pour leur besoins personnels que pour rembourser partie de leurs créanciers (…)
Garantie hypothécaire. Une Maison boulangerie, conistant en bâtimens de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances le tout sis à Strasbourg– grand’rue N° 39 ancien nouveau N° 80, d’un côté M. Rump, de l’autre la ruelle des cheveux, par devant la grand rue et par derrière le Sr Steinmetz. Les débiteurs décalrent être les vrais propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir acquis à la barre du tribunal civil de première instance de cette ville le 25 février dernier et déclaration d’adjudication en date du même jour, par suite de surenchère sur aliénation volontaire faite à la requête de M. Joseph-Victor-Julien Violland, ancien négociant domicilié à Paris, autrefois à Bitsch, sur le Sr Georges Jaeglé, boulanger demeurant à Strasbourg. La grosse des dites adjudication et déclaration d’adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de cette ville le 13 mai de cette année vol. 775 n° 17 et inscrite d’office le même jour vol. 734 numéro 238. Ladite adjudication eut lieu pour la somme de 23.110 francs (…) Monsieur Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis de Monsieur Charles Rhein, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg ayant agi en qualité de mandataire de M. Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon (…) 2. Mademoiselle. Salomé Mündel, majeure sans profession demeurant à Strasbourg, 3. et Monsieur Jean Baptiste Bürckel, propriétaire demeurant à Strasbourg ayant agit au nom et comme mandataire de M. Edouard Mündel, ouvrier relieur demeurant à Lyon (…) aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger le 22 juin 1858, enregistré et transcrite au bureau des hypothèques de cette ville le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscrite d’office le même jour volume 715 numéro 243, cette vente eut lieu pour le prix de 21.000 francs. (…) Dans ladite vente il était dit que les Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cette maison pour l’avoir recueillie dans les successions de leurs auteurs, Monsieur Jacques Mündel en son vivant boulanger à Strasbourg où il est décédé le 23 novembre 1854 et D° Salomé Ehrhardt, vivant épouse dudit Sr Mündel, décédée audit Strasbourg le 26 février 1851, comme seuls et uniques héritiers de ces derniers, ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de Mde. Mündel le 25 avril 1851 et le second de M. Mündel le premier décembre 1854, enregistrés, dressés à la requête desdits enfants Mündel par M° Noetinger notaire à Strasbourg. Feu les époux Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir acquis pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux de M. Georges-Louis Grimm, alors encore mineur, demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé le 14 octobre 1828 par M° Noetinger notaire à Strasbourg à ce commis suivant jugement rendu par le tribunal civil de cette ville le 19 septembre 1828, en date du 14 octobre même année enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier suivant vol. 195 n° 129, ladite adjudication eut lieu moyennant le prix de 18.050 francs (…). Le mineur Grimm avait lui-même recueilli cet Immeuble dans la succession de ses auteurs, feu le Sr Louis Dominique Grimm et D° Gertrude Weber, en leur vivant conjoints audit Strasbourg ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par ledit notaire Noetinger le 22 mars 1828. M. Grimm père l’avait lui-même acquis durant la communauté de biens qui a existé entre entre lui et feu sadite épouse du Sr Geoffroi Klein, boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Weigel, lors notaire à Strasbourg le 14 octobre 1819, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 octobre 1819 vol. 122 n° 86 et inscrit d’office le même jour vol. 133 n° 327.
Etat civil. Les débiteurs conjoints Hagé déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté légale, qu’ils n’ont jamais été tuteurs ni curateurs (…)

Marie Anne Wersing meurt en 1861 en délaissant deux enfants

1861 (9.7.), Strasbourg 7 (115), Not. Edouard Stromeyer n° 2434
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre le Sr Laurent Hagé, boulanger à Strasbourg et sa défunte épouse Marie Anne Wersing et de la succession de cette dernière, décédée à Strasbourg le 3 février 1861.
Cejourd’hui 9 juillet 1861 à neuf heures du matin dans la maison mortuaire sise à Strasbourg grand’rue N° 80, à la requête et en présence I. du Sr Laurent Hagé, veuf, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son propre et privé nom à cause de la communauté légale de biens qui a existé entre entre le Sr Hagé et sa défunte épouse faute de contrat de mariage, et comme père et tuteur légal de ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec feue son épouse qui sont 1° Joseph Hagé né le 22 avril 1852, 2° et Anne Joséphine Hagé née le 10 mai 1855, Les dits deux enfants demeurant avec leur père à Strasbourg, II. et en présence du Sr Joseph Wersing, Pensionnaire de l’Etat, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des dits enfants mineurs (…) seuls et uniques héritiers chacun pour moitié de feue leur mère

Communauté, masse active, Meubles meublants, literie, linge etc. Chambre d’habitation, Chambre des garçons, Au corridor, Au corridor de la cour, Cuisine, Chambre à côté du magasin, Magasin, Cave
Immeubles. Une Maison boulangerie, consistant en bâtimens de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances le tout sis à Strasbourg grand’rue N° 39 ancien nouveau N° 80, d’un côté M. Rumpp, de l’autre la ruelle des cheveux, par devant la Grand’rue, par derrière le Sr Steinmetz, d’un revenu annuel de 1100 francs. Ledit Immeuble a été acquis à la barre du tribunal civil de première instance de la ville de Strasbourg le 25 février 1859, et déclaration d’adjudication en date du même jour, par suite de surenchère sur aliénation volontaire faite à la requête de M. Joseph Victor Julien Violland, ancien négociant domicilié à Paris, autrefois à Bitsch, sur le Sr Georges Jaeglé, boulanger demeurant à Strasbourg. La grosse des dites adjudication et déclaration d’adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de cette ville le 13 mai 1859 vol. 775 n° 17 et inscrite d’office le même jour vol. 734 numéro 238. Ladite adjudication eut lieu pour la somme de 23.110 francs (…)
acp 500 (3 Q 30 215) f° 70 du 18.7. (succession déclarée le 3 août 1861) Communauté, mobilier estimé 1609 francs
acp 501 (3 Q 30 216) f° 8 du 1.8. (vacation du 24 juillet, n° 2451) Communauté, Argent comptant 93, Une maison Grande Rue N° 80, créances 1412, garde robe 186

Laurent Hagé se remarie en 1861 avec Marie Thérèse Heilmann de Marckolsheim
1861 (24.7.), M° Stromeyer
Contrat de mariage – Laurent Hagé, boulanger à Strasbourg, veuf avec deux enfants de Marie Anne Wersing d’une part
Marie Thérèse Heilmann célibataire à Marckolsheim
acp 501 (3 Q 30 216) f° 8 du 1.8. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports de la future consistent en une somme de 5000 ff
Ceux du futur époux sont constatés par inventaire reçu Stromeyer Notaire el 9 juillet 1861
Donation par le futur à la future en cas de survie d’une part d’enfant en propriété et par la future épousee audi &gx& de l’usufruit de sa succession, réductible en cas d’enfants

Laurent Hagé passe avec le meunier Michel un contrat par lequel il s’engage à lui acheter exclusivement la farine

1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 6 du 1.8.
31 juillet 1862. Marché – Le Sr Laurent Hagé, boulanger grand rue N° 80 s’engage à cuire à façon du pain des farines livrées à lui
par Mr. J. Michel, meunier à Strasbourg,
il s’engage à vendre le pain au prix indiqué par Mr J. Michel et à verser à ce dernier le montant de 46 miches de pain de 3 kilog. par 100 kilog. de farine, et recevra pour prix de son travail la somme de quatre francs par 100 kilog. de farine, évalué pour la perception de l’enregistrement à la somme de 500 francs sans préjudice.
Il s’engage en outre à ne pas employer d’autres farines dans sa boulangerie que celles livrées par Mr. Michel et de déclarer chaque jour la quantité de farine convertie en pain et à verser à Mr. Michel chaque jour la somme résultant de son opération conformément aux conditions ci-dessus et Mr. Michel de son côté s’engage à lui fournir toute quantité de farine de bonne qualité qu’il lui faut

Les créanciers poursuivent Laurent Hagé en justice. Laurent Hagé obtient de convertir la vente par expropriation forcée en vente volontaire. Le notaire Edouard Stromeyer dresse le cahier des charges mais l’adjudication n’a pas lieu

1865 (10.8.), Strasbourg 7 (123), Not. Edouard Stromeyer n° 4551
10 août 1865. Dépôt du cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison à Strasbourg grand rue n° 80
Ont comparu I. Madame Caroline-Frédérique Haan veuve de M. Jean Georges Artzner, vivant marchand de poissons à Strasbourg, elle y demeurant et domiciliée, agissant I. comme se trouvant aux droits de M. Hippolyte Wildenstein, Négociant à Strasbourg jusqu’à concurrence d’une somme de 2400 francs, contre M. Laurent Hagé, boulanger, et ses enfants ci après nommés de cette ville, suivant transport reçu par M° Stromeyer l’un des notaires soussignés le 31 décembre 1861, ledit Sr Wildenstein ayant été lui-même aux droits de M. Joseph Victor Violand Négociant à Paris et de M. Constant Eloi Auguste Vennin, Négociant à Strasbourg suivant transport reçu par ledit notaire Stromeyer le 26 et 27 du même mois de décembre, MM. Violand et Vennin étient eux-mêmes créanciers de M. Hagé et de ses enfants suivant deux borderaux de collocation à eux délivrés par le Greffier du Tribunal civil de Strasbourg le 7 juillet 1859, 2° en vertu d’un Jugement rendu par ke tribunal civil de première instance de cette ville le 19 juillet écoulé (…)
Cahier des charges dressé par M° Stromeyer notaire à Strasbourg, commis à cet effet, par Jugement rendu par le Tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg le 19 juillet 1865 pour parvenir à la vente aux enchères publiques par suite de la Conversion sur vente en expropriation forcée, d’une Maison boulangerie avec petite cour et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 80 inscrit au Cadastre sous la Section P Numéros 767 et 767.
Enonciation du Jugement. Suivant procès verbal de l’huissier Lesage de cette ville, le 18 avril 1865, dénoncé à la partie saisie le 24 avril même mois (…) Mde Caroline-Frédérique Haan veuve de M. Jean Georges Artzner, vivant marchand de poissons à Strasbourg, (…) a fait saisir sur le Sr Laurent Hagé, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg et sur ses deux enfants mineurs Joseph Hagé et Anne Joséphine Hagé, procréés durant le mariage qui a existé entre entre M Hagé et Mde Marie Anne Wersing, son épouse défunte en premières noces, une Maison boulangerie avec petite cour et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 80 pour être vendue par expropriation forcée à l’audience des Criées du Tribunal civil de cette ville.
Le cahier des charges a été dressé par M° Lederlin, avoué en cette ville, avoué de la poursuivante, sous la date du 24 juin dernier déposé au greffe du tribunal de cette ville le 12 juillet mois écoulé mais les sommations aux créanciers inscrits et à la partie saisei n’ont pas été faites (…) Suivant délibération du Conseil de famille des dits mineurs Hagé prise sous la présidence de M. le juge de paix du canton Sud de cette ville le 12 juillet mois écoulé M. Hagé a demandé et obtenu l’autorisation, afin de retirer un prix plus avantageux de sa propriété, à former la demande en conversion de ladite saisie immobilière de l’immeuble sus décrit en vente aux enchères publiques devant le soussigné notaire Stromeyer (…), le tribunal prenant en considération la susdite demande a, suivant Jugement sous la date du 19 juillet mois écoulé, ordonné que l’immeuble sus décrit serait vendu aix enchères publiques le 14 septembre mois prochain sur la mise à prix de 18.000 francs

Désignation de l’Immeuble. Une maison boulangerie et servant à la patisserie à rez de chaussée surmonté de trois Etages, bâtiment de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, droits, aisances, appartenances et Dépendances, situé à Strasbourg grande rue ancien numéro 39 nouveau n° 80, d’un côté autrefois M. Rumpp aujourd’hui M. Loeb Levy de l’autre la ruelle des cheveux, par devant la grande rue, derrière M. Steinmetz, inscrite à la matrice cadastrale sous la section P numéro 767 et 767, le tout d’une contenance d’un are 65 centiares.
Origine de la propriété. La susdite maison et dépendances a été acquise durant l’union qui a existé entre entre M. Hagé et son épouse défunte née Wersing sus nommée à la barre du tribunal civil de première instance de cette ville le 25 février 1859 et déclaration d’adjudication en date du même jour par suite de surenchère sur aliénation volontaire faite à la requête de M. Joseph Victor Julien Violland, ancien négociant domicilié à Paris, autrefois à Bitsch, sur le Sr Georges Jaeglé boulanger à Strasbourg. Une grosse des dites adjudication et déclaration d’adjudication a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 mai 1859 volume 775 numéro 17 et inscription d’office prise le même jour volume 734 numéro 238. L’adjudication eut lieu pour la somme de 23.110 francs (…) Monsieur Georges Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis de Monsieur Charles Rhein, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg ayant agi en qualité de mandataire de M. Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon (…) 2. de Melle. Salomé Mündel, majeure d’ans de cette ville, 3. de M. Jean Baptiste Bürckel, propriétaire à Strasbourg ayant agit au nom et comme mandataire de M. Edouard Mündel ouvrier relieur demeurant à Lyon (…) aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger le 22 juin 1858, transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscription d’office a été prise le même jour volume 715 numéro 243, cette vente eut lieu pour le prix de 21.000 francs. (…) Dans la vente consentie au profit de M. Jaeglé, il est dit que les frères et sœurs Mündel étaient eux-mêmes devenus propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir recueillie dans les successions de leurs auteurs, M. Jacques Mündel en son vivant boulanger à Strasbourg où il est décédé le 23 novembre 1854 et D° Salomé Ehrhardt, vivant épouse dudit M. Mündel, décédée audit Strasbourg le 26 février 1851, comme seuls et uniques héritiers de ces derniers, ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de Mde. Mündel née Ehrhardt le 25 avril 1851 et le second de M. Mündel le premier décembre 1854 par M° Noetinger alors notaire à Strasbourg. Feu les époux Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cet Immeuble pour l’avoir acquis pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux, de M. Georges-Louis Grimm, alors encore mineur d’ans, demeurant à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé le 14 octobre 1828 par M° Noetinger vivant notaire à Strasbourg à ce commis par Jugement rendu par le Tribunal civil de cette ville le 19 septembre précédent, dont une expédition a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 195 numéro 129, ladite adjudication eut lieu moyennant le prix de 18.050 francs (…). Le mineur Grimm avait lui-même recueilli cet Immeuble dans la succession de ses auteurs, feu le Sr Louis Dominique Grimm et D° Gertrude Weber, en leur vivant conjoints à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par ledit notaire Noetinger le 22 mars 1828. M. Grimm père l’avait lui-même acquis durant la communauté de biens qui a existé entre entre lui et son épouse de M. Geoffroi Klein, boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Weigel, alors notaire à Strasbourg le 14 octobre 1819, transcrit aux hypothèques de cette ville le 28 du même mois volume 122 numéro 86 – Situation hypothécaire (…) – Charges, clauses et conditions (…)
acp 545 (3 Q 30 260) f° 46-v du 17.8. et f° 49-v du 18.8.

Liquidation Laurent Hagé Marie Anne Wersing
1866 (4.7.), M° Stromeyer
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre entre Laurent Hagé, boulanger à Strasbourg et Marie Anne Wersing sa femme et de la succession de cette dernière, décédée à Strasbourg le 3 février 1861, à la requête du veuf, à défaut de contrat de mariage, et comme père et tuteur légal de Joseph et Joséphine Hagé
acp 555 (3 Q 30 270) f° 46 du 12.7. Communauté, Mobilier 1609 francs, Argent comptant 93, créances 1412,
prix de la maison vendue depuis la décès par expropriation 35.179, total 38.296
Masse passive 26.910, reste 11.385
Succession, moitié de la communauté 5692, garde robe 186, total 5859, Masse passive 152, reste 5726
Abandonnements (…)

Thérèse Heilmann institue pour seul héritier son mari Laurent Hagé
1872, M° Noetinger
5. Februar 1872. Testament – Theresia Heilmann Ehefrau von Lorentz Hagé Mehlhänlder in Straßburg, durch welchen Sie ihrem Ehegatten ihr gantzes Vermögen vermacht
gestorben den 31. März 1872
acp 604 (3 Q 30 319) f° 37-v n° 1241 du 11.4.

Le farinier Laurent Hagé épouse en 1873 Hélène Ulrich, native de Gingsheim : contrat de mariage, célébration
1873 (26.2.), M° Stromeyer
Ehe Vertrag – Lorentz Hagé, Mehlhänlder in Straßburg
Helene Ulrich, volljährig in Gingsheim
acp 613 (3 Q 30 328) f° 63 n° 1113 du 6.3. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des mitgebrachten und ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe einen Werth von 8000 Franken
die Braut bringt in die Ehe einen Werth von 4000 Franken
Gegenseitige Schenkung dem Überlebenden der Bräutigam der Braut von dem Eigenthum was das Gesetz erlaubt, und die Braut dem Bräutigam von der Nutzniesung des Nachlasses

Mariage, Strasbourg (n° 146)
Den 27. Februar 1873. Heiraths-Urkunde von Lorentz Hage, Wittwer in erster Ehe von Maria Anna Wersing und in 2..ter Ehe von Marie Therese Heilmann, zu Straßburg gestorben den 1. April verfloßenen Jahrs, geboren zu Schweigen (Pfalz) den 26. August 1824, Mehlhändler wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn von Peter Hagé, Rebman (abwesend) und von weiland Anna Maria Kiefer zu Schweigen gestorben den 24. März 1825, und von Marie Helene Ulrich, geboren zu Gingsheim (Unter Elsass) den 29. Februar 1845, ohne Gewerb, wohnhaft zu Straßburg volljährige eheliche Tochter von Joseph Ulrich, Ackerer, und von Marie Catherine Schott Eheleute zu Gingsheim wohnhaft hier gegenwärtig und einwilligend (…) den 26. dieses Monats vor Herr Stromeyer Notar Zu Straßburg ein Ehevertrag geschlossen worden ist (i 79

Le boulanger Jacques Freyss acquiert la maison vendue par expropriation forcée sur Laurent Hagé.

1866 (11.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1052 (3200) n° 151 – Tribunal civil
La seconde chambre du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en da dite ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Cahier des charges, M° Jean Louis Eugène Lederlin avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg demeurant en cette ville rue de la nuée bleue numéro 16 déclare que le sieur Nicolas Fougerousse ancien maître cordonnier du troisième règiment de grenadiers de la garde impériale aujourd’hui propriétaire domicilié à Metz est créancier du sieur Laurent Hagé, boulanger et de Dame Marie Anne Wersing sa femme depuis décédée représentée aujourd’hui par ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec sondit mari et qui sont ses seuls héritiers nommés Joseph Hagé et Anne Joséphine Hagé, sous la tutelle de leur père, tous domiciliés à Strasbourg, en vertu d’une obligation contenant quittance subrogatoire passée devant M° Stromeyer et son collègue notaires à Strasbourg le 29 juillet 1859 enregistre expédiée en forme exécutoire et inscrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 30 août suivant vol. 742 N° 32 de la somme principale de 19.000 francs, 2) des intérêts dus sur le pied de quatre & trois pour cent par an depuile premier avril 1865 (…) Lesdits débiteurs n’ayant pas satisfait à ce commandement ledit créancier a fait saisir sur eux l’immeuble ci après désigné par procès verbal du même huisser [Lesage] en date du 14 décembre 1865 (…) Cette saisie a été transcrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 19 décembre 1865 vol. 102 N° 80 & 81.

Désignation de l’immeuble saisi. Une maison boulangerie consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière le tout situé à Strasbourg arrondissement de ce nom département du Bas Rhin grand’rue n° 80, ancien numéro 39 d’un côté le sieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux, devant la grand’rue, derrière le sieur Steinmetz. Ledit immeuble habité et exploité par les parties saisies et divers locataires. Il est inscrit dans la matrice cadastrale de la ville de Strasbourg section P N° 767 et 767 pour un revenu de 258 francs 86 centimes.
Etablissement de la propriété. Dans le titre obligatoire, il est énoncé que les débiteurs ont déclaré avoir acquis le dit immeuble à l’audience des criées du tribunal civil séant à Strasbourg suivant jugement d’adjudication sur surenchère sur le sieur Georges Jaeglé boulanger domicilié à Strasbourg en date en 25 février 1859 transcrit au bureau des hypothèques le 13 mai de la même année volume 775 numéro 17 et inscrit d’office ledit jour volume 734 numéro 238. Que ledit sieur Georges Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis du sieur Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon de demoiselle Salomé Mündel, majeure sans profession demeurant à Strasbourg et du sieur Edouard Mündel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger et son Collègue notaires à Strasbourg le 22 juin 1858, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscrite d’office le même jour volume 715 numéro 243. Que lesdits sieur et Demoiselle Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cette maison pour l’avoir recueillie dans les successions de leur père et mère sieur Jacques Mündel boulanger et Dame Salomé Ehrhardt sa femme, les deux domiciliés et décédés à Strasbourg dont ils étaient les seuls et uniques héritiers ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de la dame Mündel par ledit M° Noetinger le 25 avril 1851 et celui de la succession dudit Sieur Jacques Mündel par le même notaire le premier décembre 1854, que lesdits conjoints Jacques Mündel avaient acquis la dite maison pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux, du sieur Georges Louis Grimm fils mineur de Louis Dominique Grimm et de Gertrude Weber, conjoints décédés à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par ledit M° Noetinger à ce commis par Jugement dudit tribunal du 19 septembre 1828, en date du 14 octobre de la même année transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 195 numéro 129. Que ledit mineur Grimm avait recueilli cette maison dans la succession de ses père et mère cidessus nommés ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par ledit M° Noetinger le 21 mars 1828, enfin que ledit sieur Louis Dominique Grimm avait acquis cette maison durant la communauté qui a existé entre entre lui et sadite femme du Sieur Geoffroy Klein boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Weigel notaire en la dite ville le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 et inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327.
Conditions de la vente (…), Mise à prix. Le poursuivant enchérit ledit immeuble pour servir de première mise à la somme de 10.000 francs
(f° 130-v) Publication. L’an 1866 le 9 février
(f° 131) Adjudication. L’an 1866 le16 mars (…) Ouï M° Clément, juge suppléant faisant les fonctions de procureur impérial en ses conclusions. Attendu qu’il a été justifié de l’observation des formalités prescrites par la loi pour parvenir à l’adjudication demandée, le tribunal donne défaut contre la partie saisie faute par elle d’avoir constitué avoué (…), enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Lederlin, avoué pour 35.600 francs
(f° 132) Déclaration d’adjudication. L’an 1866 le 16 mars à onze heures du matin au Greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Jacques Freysz boulanger domicilié à Strasbourg la maison boulangerie (…)

Originaire d’Entzheim, Jacques Freyss épouse en 1863 Marguerite Griesbach, native de Mittelhausen
1863 (18.9.), Strasbourg 10 (150), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 1523
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jacques Freyss, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, né à Entzheim (Bas-Rhin) le 9 janvier 1825 du légitime mariage du Sr André Freyss, vivant cultivateur et de same Salomé Wurtz sa veuve demeurant à Entzheim, stipulant comme futur époux
Madlle Marguerite Griesbach, demeurant et domiciliée à Mittelhausen (Bas-Rhin), née à Mittelhausen le 4 août 1839 du légitime mariage du Sr Jacques Griesbach, cultivateur, et D° Marguerite Eberhold, conjoints demeurant à Mittelhausen, Stipulant comme future épouse
acp 525 (3 Q 30 240) f° 30 du 21.9. – communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1) mobilier estimé à 4443, 2) 42 ares de terre ban d’Entzheim
Ceux de la future épouse consistent 1) argent comptant 5000, 2) mobilier 982
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de la succession du prémourant, réductible en cas d’enfant

Le boulanger Joseph Leibenguth acquiert la maison dans la procédure contre le fol enchérisseur Jacques Freyss

1868 (18.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1145 (3284) n° 68 – Tribunal civil
La chambre des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en la dite ville au palais de Justice en son audience publique du 7 février a rendu le jugement d’adjudication sur folle ecnhère dont la teneur suit.
Cahier des charges, M° Jean Louis Eugène Lederlin avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg demeurant en cette ville rue de la nuée bleue numéro 16 déclare que le sieur Nicolas Fougerousse ancien maître cordonnier du troisième règiment de grenadiers de la garde impériale aujourd’hui propriétaire domicilié à Metz est créancier du sieur Laurent Hagé, boulanger et de Dame Marie Anne Versing sa femme depuis décédée et représentée aujourd’hui par ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec sondit mari et qui sont ses seuls héritiers nommés Joseph Hagé et Anne Joséphine Hagé, sous la tutelle de leur père, tous domiciliés à Strasbourg, en vertu d’une obligation contenant quittance subrogatoire passée devant M° Stromeyer et son collègue notaires à Strasbourg le 29 juillet 1859 enregistre expédiée en forme exécutoire et inscrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 30 août suivant vol. 742 N° 32 de la somme principale de 19.000 francs, 2) des intérêts dus sur le pied de quatre & trois pour cent par an depuile premier avril 1865 (…) Lesdits débiteurs n’ayant pas satisfait à ce commandement ledit créancier a fait saisir sur eux l’immeuble ci après désigné par procès verbal du même huisser [Lesage] en date du 14 décembre 1865 (…) Cette saisie a été transcrite au bureau de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 19 décembre 1865 vol. 102 N° 80 & 81.

Immeuble saisi. Une maison boulangerie consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière le tout situé à Strasbourg arrondissement de ce nom département du Bas Rhin grand’rue n° 80, ancien numéro 39 d’un côté le sieur Rump de l’autre la ruelle des cheveux, devant la grand’rue, derrière le sieur Steinmetz. Ledit immeuble habité et exploité par les parties saisies et divers locataires. Il est inscrit dans la matrice cadastrale de la ville de Strasbourg section P N° 767 et 767 pour un revenu de 258 francs 86 centimes.
Etablissement de la propriété. Dans le titre obligatoire, il est énoncé que les débiteurs ont déclaré avoir acquis le dit immeuble à l’audience des criées du tribunal civil séant à Strasbourg suivant jugement d’adjudication sur surenchère sur le sieur Georges Jaeglé boulanger domicilié à Strasbourg en date en 25 février 1859 transcrit au bureau des hypothèques le 13 mai de la même année volume 775 numéro 17 et inscrit d’office ledit jour volume 734 numéro 238. Que ledit sieur Georges Jaeglé était lui même propriétaire de cet immeuble pour l’avoir acquis du sieur Auguste Mündel, marchand patissier demeurant à Lyon de demoiselle Salomé Mündel, majeure sans profession demeurant à Strasbourg et du sieur Edouard Mündel ouvrier relieur demeurant à Lyon, domicilié à Strasbourg aux termes d’une vente passée devant M° Noetinger et son Collègye notaires à Strasbourg le 22 juin 1858, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 3 juillet suivant, volume 735, Numéro 107 et inscrite d’office le même jour volume 715 numéro 243. Que lesdits sieur et Demoiselle Mündel étaient eux-mêmes propriétaires de cette maison pour l’avoir recueillie dans les successions de leur père et mère sieur Jacques Mündel boulanger et Dame Salomé Ehrhardt sa femme, les deux domiciliés et décédés à Strasbourg dont ils « étaient les seuls et uniques héritiers ainsi que cela résulte des intitulés des deux inventaires dressés tant de la communauté de biens qui a existé entre eux que de leurs successions, savoir celui de la dame Mündel par ledit M° Noetinger le 25 avril 1851 et celui de la succession dudit Sieur Jacques Mündel par le même notaire le premier décembre 1854, que lesdits conjoints Jacques Mündel avaient acquis la dite maison pendant la communauté de biens qui a existé entre entre eux, du sieur Georges Louis Grimm fils mineur de Louis Dominique Grimm et de Gertrude Weber, conjoints décédés à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication dressé par ledit M° Noetinger à ce commis par Jugement dudit tribunal du 19 septembre 1828, en date du 14 octobre de la même année transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 janvier 1829 volume 195 numéro 129. Que ledit mineur Grimm avait recueilli cette maison dans la succession de ses père et mère cidessus nommés ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par ledit M° Noetinger le 21 mars 1828, enfin que ledit sieur Louis Dominique Grimm avait acquis cette maison durant la communauté qui a existé entre entre lui et sadite femme du Sieur Geoffroy Klein boulanger à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Weigel notaire en la dite ville le 14 octobre 1819 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 28 du même mois volume 122 numéro 86 et inscrit d’office le même jour volume 133 numéro 327.
Conditions de la vente (…), Mise à prix. Le poursuivant enchérit ledit immeuble pour servir de première mise à la somme de 10.000 francs
(f° 125-v) Publication. L’an 1866 le 9 février
(f° 126) Adjudication. L’an 1866 le16 mars (…) Ouï M° Clément, juge suppléant faisant les fonctions de procureur impérial en ses conclusions. Attendu qu’il a été justifié de l’observation des formalités prescrites par la loi pour parvenir à l’adjudication demandée, le tribunal donne défaut contre la partie saisie faute par elle d’avoir constitué avoué (…), enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Lederlin, avoué pour 35.600 francs
(f° 127) Déclaration d’adjudication. L’an 1866 le 16 mars à onze heurs du marin eu Greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Jacques Freysz boulanger domicilié à Strasbourg la maison boulangerie (…)
(f° 127-v) Adjudication sur folle enchère. L’an 1868 le 7 février à l’audience des criées du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg (…) ledit Jacques Freysz n’ayant pas satisfait aux clauses et conditions de la vente et payé le montant du bordereau de collocation délivré le 2 janvier 1867 audit Sr Fougerousse dans l’ordre judiciaire clos le même jour ledit M° Lederlin, avoué, a conclu à ce qu’il plût au tribunal donner défaut contre l’adjudicataire fol enchérisseur (…), le tribunal attendu qu’il a été justifié de l’observation des formalités prescrites par la loi pour parvenir à la revente demandée, donne défaut contre l’adjudicataire fol enchérisseur (…) crier l’immeuble dont il s’agit pour la nouvelle mise à prix de 20.000 francs, enchéri pendant la première bougie par M° Schneegans, avoué pour 33.000 francs et deux autres bougies ayant encore été successivement allumés et s’étant de même éteintes sans qu’il ait été fait de mise d’enchère ledit immeuble à M° Schneegans
(f° 129) Déclaration d’adjudication. L’an 1868 le 7 février à onze heures du matin au greffe du tribunal civil séant à Strasbourg a comparu M° Schneegans avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom du sieur Joseph Leibenguth boulanger domicilié à Strasbourg la maison boulangerie (…)

Originaire de Dingsheim, Joseph Leibenguth épouse en 1862 Marie Madeleine Bornert, native de Willgottheim
Mariage, Strasbourg (n° 43)
Du 8° jour du mois de février 1862 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Leibenguth, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 avril 1832 à Dingsheim (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, boulanger fils de feu Amand Leibenguth, cultivateur décédé à Dingsheim le 29 février 1856 et de Catherine Müller sans profession, domiciliée à Dingsheim ci présente et consentante, et de Marie Madeleine Bornert, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 octobre 1833 à Willgottheim (Bas-Rhin) domiciliée à Willgottheim, sans profession, fille de feu André Willgottheim, menuisier, décédé à Willgottheim le 12 septembre 1830 et de feu Catherine Wack, décédée à Willgottheim le 14 février 1840 – il a été passe le 27 janvier dernier un contrat de mariage devant M° Georges Schelbaum notaire à Willhottheim (en présence) de Valentin Leibenguth, âgé de 33 ans, épicier domicilié à Strasbourg, frère de l’épouse (signé) Leibenguth, Bornerrt (i 24)

Jacques Freys qui habite alors Paris vend à Joseph Leibenguth différents objets mobiliers servant au métier de boulanger

1868 (14.3.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 148 (3 Q 31 647) f° 72-v du 20.3.
14 mars 1868, Vente mobiliere – Entre les soussignés Jacques Griesbach sans Etat à Strasbourg agissant au nom de Jacques Freys boulanger son gendre à Paris, pour lequel il se porte fort, d’une part
Et Joseph Leibenguth, boulanger à Strasbourg d’autre part, a été convenu ce qui suit
M. Griesbach cède et vend à M. Leibenguth les objets mobiliers ci après, se trouvant grand rue n° 80, acquis par Mr Leibenguth sur folle enchère le 7 février dernier, et notamment des outils de patisserie, six poêles en faïence et en fer, plus les objets suivants, 1° deux comptoirs avec tiroirs, 2° une grande vitrine avec 34 tiroirs, sept rayons et seize bocaux en verre, 3° deux vitrines sur le devant du magasin avec sept rayons et douze bocaux en verre, huit plateaux à pied en verre et six en porcelaine dans une vrtrine donnant sur le côté du magasin 5° 27 verres de différentes grandeurs, cinq bouteilles, neuf *ses avec les plateaux, 6° 14 bocaux en verre, une carafe, une balance avec plateaux en cuivre avec dix poids et leur *, quatre plateaux à pied en faïence le tout se trouvant sur un comptoir, 7° dans l’arrière magasin douze bouteilles de liqueur, 8° un poêle en faïence, 9° un rayon à six compartiments, 10° une charrette à bras à 2 roues, 11° un porte pain en fer, 12° la vitrine se trouvant dans l’embrasure de la croisée donnant dans la rue des cheveux 13° les tuyaux du poele en faïence. La présente vente se trouve faite pour la somme de 690 francs

Quittance remise à Joseph Leibenguth, à laquelle est jointe une police d’assurance

1868 (6.8.), Strasbourg 1 (183), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6014
Quittance subrogatoire – Ont comparu 1. M. Georges Richert fabricant de savons domicilié et demeurant à Strasbourg grand’rue N° 66 agissant en qualité de mandataire spécial de M. Nicolas Fougerousse, rentier demeurant à Sansonnet commune de Devant-les-Ponts et de Mad. Louise Speckel son épouse de lui autorisée demeurant avec lui (…), 2. Jacques Griesbach, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg, 3° Mr Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal de première instance séant à Strasbourg, demeurant en ladite ville,
Lesquels sieurs comparants ont à l’instant reçu comptant de Monsieur Jean Baptiste Vetter, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, ci présent payant des deniers de Mad.lle Marie Anne Adèle Marchel et de Monsieur Charles Marie Anselme Marchal, les deux enfants mineurs nés du mariage de feu Joseph Laurent Anselme Marchal en son vivant docteur en médecine professeur à la faculté de médecine de Strasbourg et de feu dame Joséphine Marie Meuziau son épouse sous la tutelle de M. Henri Antoine Loyson, président de chambre à la cour impériale de Lyon, officier de la légion d’honneur demeurant à Lyon
En argent et à la décharge de Mr Joseph Leibenguth boulanger domicilié et demeurant à Strasbourg, les sommes ci-après indiquées, actuellement dues par ce dernier 1° d’une adjudication sur folle enchère prononcés à son profit à la barre du tribunal de Strasbourg le 7 février 1868 par jugement du dit tribunal transcrit le 18 mars suivant vol. 1145 N° 68 et inscrit d’office vol. 980 n° 29, 2° Et de borderaux de collocation (…), Savoir A. 1° à M. Fougerousse la somme principale de 21.929 francs à lui due originairement par M Laurent Hagé, boulanger (…) et postérieurement par M. Jacques Freyss boulanger domicilié à Strasbourg suivant jugement d’adjudication rendu à l’audience des criées du tribunal le 16 mars 1866, transcrit au bureau des hypothèques le 11 avril suivant volume 1052 N° 131 et inscrit d’office vol. 913. N° 178 (…) Et actuellement par le Sr Joseph Leibenguth
Police d’assurance. Compagnie d’assurances générales contre l’incendie. Police N° 43.439. M. Freyss, 16. avril 1866 – Freyss, Jacques Boulanger, 48.000 francs
1° 27.000 francs sur une maison d’habitation sise audit Strasbourg Grand rue N° 80 faisant l’angle de la rue des Cheveux, élevée sur cave de rez de chaussée, trois étage, mansardes & greniers
2° 10.000 francs sur recours des voisins s’appliquant à la susdite maison
3° 6000 francs sur un bâtiment séparé de la maison art. 1° par une cour renfermant boulangerie surmonté d’un étage & grenier
4° 5000 francs sur recours des voisins s’appliquant audit bâtiment art. 3.

Joseph Leibenguth meurt en 1881 en délaissant trois enfants

1881 (5.3.), M° Ritleng
Erbverzeichnis über die Gütergemeinschaft, welche zwischen dem am 9. November 1880 dahier verlebten Bäckermeister Joseph Leibenguth und dessen hinterbliebenen Wittwe Maria Magdalena Bornert bestanden hat, sowie über den Nachlass deß Erblassers, errichtet auf Anstehen der Wittwe, handelnd sowohl eigenen Namens wie auch als Vormunderin ihrer minderj. Kinder Maria, Justin Lorentz und Marie Antonie, Leibenguth, Erben ihres Vaters je zu 1/3 Zufolg Ehevertrag vor Notar Schellbaum zu Willgottheim vom 28. Januar 1862 bestand auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft
acp 711 (3 Q 30 426) f° 81-v n° 4112 du 7.3. (Sterbafll erklärung 27.4.81. Bd. 136 Nr 43) Gemeinschafft. Mobilien 1933, Werthpapiren 2585
ein Haus dahier in der Langestraße, Metzgergießen 19
Ausstände 365 – Passiva 47.880
Nachlaß 1) section B 301, 5 Ar Feld Bann Dingsheim oben am Ittenheimerweg, 2) section B 388 11,55 Ar Feld in nämlichen Bann neben Schäffolsheimerweg
Garderobe 74, Ersatzforderungen 2400, dito der Wittwe 2062

Décès, Strasbourg (n° 1465)
Strassburg den 29. Mai 1893. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Bäcker Justin Leibenguth, wohnhaft zu Straßburg Langstrasse 80, und zeigte an, daß seine Mutter Maria Magdalena Leibenguth gebohrne Bornert, 56 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Willgottheim, Unter-Elsaß, Wittwe des Bäckers Joseph Leibenguth, Tochter der zu Willgottheim verstorbenen, Eheleute Andreas Bornert Schreiner und Katharina Wack, zu Straßburg Metzgergießen 19 am 29.Mai des Jahres 1893 um ein Uhr verstorben sei (i 202)

La maison revient ensuite à leur fils Laurent Justin Leibenguth qui épouse en 1890 Mathilde Joséphine Lipp, fille du pâtissier Constantin Lipp
Mariage, Strasbourg (n° 853)
Strassburg am 6. Dezember 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäcker Lorenz Justin Leibenguth, katholischer Religion, geboren en 2. September des Jahres 1867 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Bäckers Joseph Leibenguth wohnhaft zuletzt zu Strassburg und der Maria Magdalena Bornert, Rentnerin, 2. die gewerblose Mathilde Josephine Lipp, katholischer Religion, geboren den 10. Februar des Jahres 1872 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Conditors Constantin Lipp und dessen Ehefrau Clara Vuinée, beide wohnhaft zu Straßburg (i 99)



8, quai de Paris


Quai de Paris n° 8 – III 80 (Blondel), P 500 puis section 57 parcelle 25 (cadastre)

Reconstruite en 1860 par le menuisier Frédéric Charles Mertel et le maçon François Antoine Mertz, co-propriétaires


Façade en briques rouges – Etages au même niveau que la maison voisine, linteaux ornés de mascarons au premier étage et de moulures aux étages supérieurs (août 2022) – Etages vers l’impasse du Jardin-aux-Roses (août 2022)

La maison longe le canal intérieur des Faux-remparts et s’ouvre au fond de la ruelle du Jardin-aux-Roses. Elle est inscrite aux noms de Jean Metzger de Wangen et de Jonas Metzger de Westhoffen dans le Livre des communaux (1587) : la longueur de l’encorbellement (15 pieds ½) doit correspondre à celle de la façade. Les héritiers Metzger la vendent en 1633. Elle appartient au cocher puis appariteur Urbain Müller et doit revenir à la petite-fille de sa femme, Barbe Sonnet. Les experts estiment la maison à la somme de 137 livres à la mort du cordonnier Jacques Münch en 1729. Son fils Philippe Jacques Münch doit y avoir fait d’importants travaux puisqu’elle est estimée à plus du double (325 livres) à sa mort en 1741. Ses héritiers la vendent au tisserand Gabriel Noblot venu de Héricourt mais elle est rachetée après sa mort par la fille de Philippe Jacques Münch et son mari Jean David Gütel. La maison comprend un logement au rez-de-chaussée, un autre à l’étage et deux chambres au-dessus. Le tisserand Georges Michel Kohler l’achète en 1794, elle revient à son petit-fils Georges Guillaume Nicolas qui est poursuivi par ses créanciers en 1850.


La maison est la partie droite du deuxième bâtiment en haut à gauche Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 44, cour H correspondant à l’impasse – Cour E après la création de la rue de la Gare, 1861 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la moitié droite de la maison (1-2) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages dont les fenêtres sont irrégulièrement disposées, toiture à trois niveaux de lucarnes. En 1861, l’arrière (impasse du Jardin-aux-Roses) se trouve à gauche de (2) : porte et une fenêtre à chacun des trois étages.
La maison porte d’abord le n° 6 de la rue du Jardin-aux-Roses (1784-1857) puis le n° 8 du quai de Paris.


Cession de mitoyenneté, 1858 (M° Lauth 7 E 57. 4, 116)

Antoine Rohmer achète en 1856 un terrain de la Ville quand elle ouvre la rue de la Gare. Il cède la mitoyenneté du mur à son voisin Jacques Bilger qui fait reconstruire sa maison (actuel 7, quai de Paris). Il vend la maison au menuisier Frédéric Charles Mertel et au maçon François Antoine Mertz qui la démolissent en 1859 et en reconstruisent une nouvelle en 1860, ce qui en porte le revenu de 49 à 147 francs. Le restaurateur Antoine Trœstler ouvre en 1895 des chambres d’hôtel. L’hôtel à la Ville de Colmar devient en 1959 Au Beau Site et le restaurant Le Bidule puis le Club 1900. Le sous-sol est creusé d’un mètre en 1968 pour y aménager une nouvelle salle.


Nouvelle devanture, 1969 (dossier de la Police du Bâtiment) – Porte vers l’impasse (août 2022)

août 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1599 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Metzger de Wangen et Jonas Metzger de Westhoffen
1633 v Martin Weber, cuisinier puis aubergiste, et (1593) Marie Gartner – luthériens
1634 v Urbain Müller, cocher puis appariteur, et (1605) Marguerite Graseck, veuve du maçon Sébastien Gloss (Glock, Sonnet) – luthériens
(héritier) Cyriaque Sonnet, maçon puis sacristain, et (1612) Barbe Kremmel – luthériens
Aumône Saint-Marc
1687 v Jacques Münch, tisserand, et (1684) Barbe Fischer puis (1719) Marie Elisabeth Schultheiss – luthériens
1729 h Philippe Jacques Münch, tisserand, et (1721) Marie Marguerite Baur – luthériens
1761 h Gabriel Noblo, tisserand, et (1744) Anne Barbe Neumann – luthériens
1781 h Gabriel Noblo, tisserand, et (1780) Anne Madeleine Lutz, – luthériens
1786 v Jean David Gütel, cordonnier, et (1756) Marguerite Salomé Münch – luthériens
1794 v Georges Michel Kohler, tisserand, et (1785) Marie Salomé Gœnner – luthériens
1825 h Georges Guillaume Nicolas, menuisier, et (1814) Marguerite Salomé Kohler
1831 h Georges Guillaume Nicolas, menuisier, et (1843) Marie Acher
1850 adj Daniel Heydel fils de Frédéric, jardinier cultivateur, et (1814) Salomé Heydel
1851 v François Antoine Rohmer, tourneur, et (1843) Marie Madeleine Elisabeth Schell
1859 v (co-propriétaires) Frédéric Charles Mertel, menuisier, et (1846) Marie Catherine Münch
François Antoine Mertz, maçon, et (1839) Dorothée Halbwachs
1863 v Antoine Trœstler, restaurateur, et (1863) Anne Marie Turnreitter
1898* v Etienne Henri Schott, cuisinier
1899* v Emile Scheyen, banquier à Obernai
1903* v Michel Arbogast, restaurateur, et Caroline Arbogast
1920* v Frédéric Gœrich, commerçant à Wœrth, et Marguerite Wodli
1927* v Charles Adloff, hôtelier et son épouse née Fischer

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 150 livres en 1718, 137 livres en 1729, 325 livres en 1741 et 400 livres en 1773

(1765, Liste Blondel) III 80, Gabriel Nobloch
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Maisons Situées dans un Cul de Sac fermé par une porte
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 500, Nicolas, Georges Guillaume, menuisier – maison, sol, cour – 0,53

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 280-v
Jean Metzger de Wangen et Jonas Metzger de Westhoffen règlent 6 sols 4 deniers pour leur maison au fond d’une ruelle au Jardin aux roses, à savoir un encorbellement (15 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds), une porte de cave (7 pieds de large, saillie de 4 pieds ½), en outre une avance audit encorbellement (15 pieds ½ de long, saillie de 10 pouces)

Beim Roßgartten
Metzger Hanß Zu Wangen und Metzger Jonas Zu Westhoffen haben zu hinderst am Ortt In einem Gäßlin Im Roßgartten ein Hauß daran ein Vsstoß xv+ schu lang, iiij schu herauß, Item ein Offene Kellerthüer vij schu breÿt, v= schu herauß, Auch ane dem gemeltten Vsstoß ein Staucher xv+ schu lang, x Zoll herauß, Bessert für das Niessen, vj ß iiij d.

Description de la maison

  • 1718 (billet d’estimation traduit) La maison qui a une cave voûtée est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 300 florins
  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, cuisine, petit vestibule, petite cuisine, petite cave voûtée, elle est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 275 florins
  • 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un petit poêle, une petite cuisine et un vestibule, une cave voûtée, à l’étage un poêle, cuisine et vestibule, au-dessus deux chambres dont une pour les soldats, un très vieux comble couvert de tuiles creuses, pignon en bois clos en planches, estimée avec appartenances et dépendances à la somme de 650 florins
  • 1773 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et une chambre, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, estimée avec ses appartenances et dépendances à la some de 800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

Atlas des alignements, 1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jardin aux roses

nouveau N° / ancien N° : 10 / 6
Kohler
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocres et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 132 case 2

Nicolas, Georges Guillaume, Menuisier
Heydel Daniel (substitution pour 1851)
Rohmer François Antoine, jardin aux roses 6 (1853)

P 500, maison et cour, sol, rue du jardin des roses 6
Contenance : 0,55
Revenu total : 49,37 (49 et 0,29)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1861
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

P 1553 sol de maison
Contenance : 0,15
Revenu total : 0,08
Folio de provenance : Aug:
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 738 case 1

Rohmer François Antoine
1861 Mertz Antoine architecte et consorts faubourg de Pierre 16
1865 Troestler Antoine, restaurateur
1890/91 Troestler Anton und Troestler Anton Koch in Habsheim
1896/97 Troestler Anton in Münster
1898/99 Schott Stephan Heinrich Koch
1899/1900 Scheyen Emil Bankier in Oberehenheim
1903 Arbogast Michael Gastwirt u. Ehefr. Karolina geb. Arbogast in Habsheim in GG
(ancien f° 486)

P 500, maison, sol, Quai Kellermann / de Paris 8
Contenance : 0,55
Revenu total : 49,37 (49 et 0,37)
Folio de provenance : (132)
Folio de destination : Demolie – (Sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1861
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

P 1553 sol, P 500
Contenance : 0,70 (0,55 et 0,15)
Revenu total : 147,37 (47 et 0,37)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : NB
Année de sortie : 1863
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 15
1861, Diminutions – Rohmer F.ois Antoine f° 486, P 500, maison, revenu 49, démolie en 1859, supp. en 1861
1863, Augmentations – Mertz Antoine & consorts f° 486, P 500, maison, revenu 147, construction nouvelle, achevée en 1860, imposable en 1863, imposée en 1863

Cadastre allemand, registre 31 f° 299 case 4

Parcelle, section 57, n° 25 – autrefois P 500, N 1553.p
Canton : Pariserstaden Hs N° 8 / Neuweilerhofstaden
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,63
Revenu : 2100 – 2500 – 1500
Remarques : 1910, Berufung

(Propriétaire), compte 1746
Arbogast Michael u. Ehefrau
1920 Goerich Friderich Kaufmann in Woerth und Ehefrau Margaretha geb. Wodli
1927 Adloff Charles hôtelier et son épouse née Fischer
1946 Adloff Charles sa veuve née Fischer ½, Adloff Paul Fernand ½
(550)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue du Jardin aux Roses 59

6
Loc. Kohler, Georges Michel, Tisserant – des Drapiers
Loc. Fleischmann, cordier – de la Morisque
Loc. Wickin, veuve de Jean Adam – de la Morisque

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 59 Jardin aux Roses (p. 129)

6
Lo. Kohler, Georges Michel, Tisserant – Drapiers
Lo. Fleischmann, cordier – Moresse
Lo. Wickin, veuve – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Pariserstaden (Seite 130)

(Haus Nr.) 8
Hotel Zur Stadt Colmar, Arbogast, Wirt 01

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 795 W 138)

Quai de Paris 8 (dossier I, 1874-1979)

Le restaurateur Antoine Trœstler demande en 1895 l’autorisation d’exploiter un hôtel. Neuf chambres se trouvent au deuxième étage, au troisième étage et aux mansardes. Le sieur Schott est autorisé en 1897 à exploiter un débit de boissons, repris en 1899 par le restaurateur Frédéric Grimm (hôtel à la Ville de Colmar), en 1902 par Michel Arbogast et en 1919 par Frédéric Gœrich. Les tenanciers ultérieurs sont Robert Jenny (1920), Charles Adloff (1925) qui fait aménager en 1934 une chaufferie au sous-sol sous la direction de l’architecte A. Strohmeyer puis sa veuve et Roger Albert (1938). Le bâtiment est sinistré par fait de guerre. L’enseigne A la ville de Colmar devient en 1959 Au Beau Site, exploité par une société à responsabilité limitée. Le pétitionnaire est la s.à.r.l. Beau Site, et le restaurant Le Bidule. La tenancière est Marie-Marguerite Patouret née Pfalzgraf en 1962. Marie-Louise Nydegger (Club 1900) qui ne remplit pas les conditions pour être autorisée à exploiter l’établissement fait transformer la devanture. L’établissement est dirigé par Willy Flubacher (1965), Gilbert Stroh (1966). Marie-Louise Nydegger étend en 1968 le débit de boissons Club 1900 et l’hôtel Beau Site au sous-sol qui est creusé d’un mètre. Le Club 1900 est autorisé en 1974 à ouvrir de nuit.

Sommaire
  • 1874 – Le commissaire de police autorise l’entrepreneur en bâtiment Weyer à ravaler la façade du 8, quai de Paris au nom du restaurateur Antoine Trœstler. L’avis est transmis à l’ingénieur d’arrondissement Pfersdorff et à l’agent-voyer Ruppert
  • 1884 – Le commissaire de police Feichter informe Gustave Herrmann que l’ingénieur d’arrondissement a autorisé les travaux à faire sur le pavage pour raccorder la maison sise 8, quai de Paris aux canalisations d’après l’ordonnance du 22 janvier 1863.
  • 1886 – Le maire notifie Antoine Trœstler de faire ravaler le 8, quai de Paris. Travaux terminés, octobre 1886
  • 1896 – Dossier ouvert par la mairie suite à la demande d’A. Trœstler d’exploiter un hôtel. – Rapport. Les neuf chambres se trouvent au deuxième étage, au troisième étage et aux mansardes. Leur hauteur est respectivement de 3,30 mètres (deuxième et troisième étages) et 2,60 mètres (mansardes). Les chambres donnent dans la cage d’escalier, elles ont une ou deux fenêtres vers le quai ou vers la cour mais pas de fourneau. Il y a des cabinets d’aisance à chaque étage. Le rapport final mentionne que les chambres du premier étage prennent le jour sur la cage d’escalier.
  • 1897 – Dossier ouvert par la mairie suite à la demande du sieur Schott d’exploiter un débit de boissons – Des travaux sont en cours, mars. Les fourneaux de la salle de débit sont posés sur une plaque de fer au lieu d’une dalle en pierre. Les cabinets d’aisance sont pourvus d’une chasse d’eau. On a remédié aux défauts relevés le 24 décembre 1896, notamment dans les trois chambres du deuxième étage.
  • 1899 – La Police du Bâtiment constate que le restaurateur Frédéric Grimm a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation. L’enseigne n’est qu’à 2,70 mètres du sol (au lieu de trois mètres). Il est cependant difficile de la fixer à la hauteur prescrite. Croquis (l’enseigne est suspendue au bras de la lampe qui se trouve à 3,40 mètres du sol) – L’inspecteur propose d’accorder une dérogation mais la Police du Bâtiment demande au propriétaire de se conformer au règlement. – Frédéric Grimm demande une dérogation qui lui est refusée. – L’enseigne a été rehaussée, mars 1900.
  • 1902 (septembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Michel Arbogast demande l’autorisation d’exploiter une brasserie. – Rapport. La cuisine se trouve à l’arrière de la salle, la partie arrière est couverte d’un toit vitré à nettoyer.
    1902 (juillet) – Le maître maçon Xavier Matter (9, rue des Lentilles) demande l’autorisation d’aménager une descente pour les tonneaux – Dessin – Travaux terminés, septembre 1902.
    1902 (septembre) – Le peintre Jacques Ruch de Bischheim demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • Commission contre les logements insalubres. 1900, Hôtel à la Ville de Colmar. La cuisine et les cabinets d’aisance du rez-de-chaussée sont sombres et doivent être réparés. Le maire envoie un courrier à Frédéric Grimm. Le propriétaire est le banquier Scheurer d’Obernai
    1903 – La maison y compris les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1915 – Commission des logements militaires. Remarques en six points dont trois à exécuter après la fin de la guerre. Les travaux urgents sont faits, février 1916.
  • 1919 (septembre) – Dossier ouvert suite à un courrier de la Division II. Frédéric Gœrich demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons. – Rapport. Les locaux comprennent une salle de débit, la cuisine, un urinoir et des cabinets d’aisance au rez-de-chaussée, trois chambres et un cabinet au premier étage. La porte d’entrée s’ouvre vers l’intérieur et non vers l’extérieur. Liste en cinq points de travaux à faire. Les locaux sont conformes aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890, aux observations près.
    1919 (décembre) – Frédéric Gœrich (hôtel à la Ville de Colmar) déclare avoir acquis l’hôtel de son prédécesseur Arbogast à compter du premier septembre 1919. La concession lui a été accordée sous différentes conditions, dont celle de plâtrer la cuisine et la cage d’escalier. Il demande un an de délai pour des raisons financières, les autres travaux ayant été exécutés.
  • 1920 (août) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Robert Jenny demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons à la Ville de Colmar. – Même rapport, en outre une chambre et un cabinet d’aisance au deuxième étage, une chambre au troisième étage, des chambres de service aux mansardes. La hauteur des locaux correspond aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890 sauf la cuisine (de 2,20 à 2,50 au lieu de 2,80 mètres). Liste en six points de travaux à faire
  • 1925 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Charles Adloff, demeurant à Wasselonne, demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons et l’hôtel. Liste en quatre poins de travaux à faire.
  • 1931 – Charles Adloff demande l’autorisation de poser un store – Autorisation de poser un volet roulant.
  • 1934 – La brasserie à l’Espérance de Schiltigheim, anciennement Ph. Hatt demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse en verre à l’entrée du restaurant – Autorisation (l’enseigne est déjà posée). Dessin (ancre)
  • 1934 – Le restaurateur Charles Adloff demande l’autorisation d’aménager une chaufferie au sous-sol sous la direction de l’architecte A. Strohmeyer (47, rue de Rathsamhausen) – Dessins – Travaux terminés, août 1934
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que Mme Charles Adloff (8, quai de Paris) a posé sans autorisation une enseigne lumineuse vers l’impasse du Jardin-aux-Roses – Demande – Autorisation, mars 1938
    1938 (août) – Charles Adloff est mort, son successeur est Roger Albert. Les enseignes sont mises à son nom.
  • 1939 – Le peintre Jacques Wawerinitz (48, rue du Faubourg de Pierre) paie des droits pour avoir repeint la façade.
    1940 (novembre) – Le même demande l’autorisation de peindre l’enseigne Hotel zur Stadt Kolmar, Wein, Hoffnungbier, Liköre (au 8, quai de la cour de Neuwiller) – La Police du Bâtiment constate que la veuve Adloff a fait faire inscription non pas sur le mur mais sur un panneau plat, ce qui est contraire au nouveau règlement. – Le panneau a été retiré, février 1941.
  • 1946 – L’immeuble sinistré est exempt de droit de voirie
  • 1950 – Plainte. Les locataires du 3, rue du Marché seraient incommodés par les fumées provenant d’une cheminée du 8, quai de Paris – La Police du Bâtiment conclut que la plainte n’est pas fondée, les fenêtres se trouvant à plus de dix mètres des fenêtres et la cheminée étant suffisamment haute.
  • 1959 – L’entreprise A. Rossin (15, rue Maurice Muller à Bischheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1959 – Le préfet demande une enquête de conformité concernant le débit de boissons Au Beau Site, anciennement A la ville de Colmar. Le pétitionnaire est la s.à.r.l. Beau Site, représentée par son gérant Ad. Sieffert.
    Le débit de boissons Au Beau Site comprend une salle de restaurant (24 m²), une cuisine, des cabinets d’aisance et un urinoir. Il y a en outre dix chambres d’hôtel sur quatre étages. Les travaux de réfection sont en cours.
    1959 – La brasserie de l’Espérance (Ancre Pils) demande l’autorisation de poser une enseigne sur lambrequin au restaurant Le Bidule, sis 8, quai de Paris – Autorisation
  • 1962 – Le préfet demande une enquête de conformité suite à la requête de Marie-Marguerite Patouret née Pfalzgraf – Rapport comme ci-dessus, les chambres d’hôtel sont au nombre de douze. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler.
    La requérante est autorisée à exploiter le débit de boissons et l’hôtel Au Beau Site (acte d’acquisition du 7 décembre 1962).
  • 1963 – La Brasserie de l’Espérance demande l’autorisation de poser une double enseigne lumineuse au restaurant Au Beau Site – L’architecte des Bâtiments de France sollicité n’émet pas d’avis puisque les immeubles ne se trouvent pas dans le rayon de visibilité d’un site protégé – Autorisation
  • 1964 – Le préfet demande une enquête de conformité suite à la requête de Marie-Louise Nydegger – Rapport comme ci-dessus. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler.
    Le préfet constate que la requérante ne remplit pas les conditions pour être autorisée à exploiter l’établissement.
  • 1964 – Marie-Louise Nydegger (Club 1900) dépose une demande de permis de construire (8, quai de Paris, section 57, parcelle 28). Plan cadastral de situation – Autorisation de transformer la façade au rez-de-chaussée, 8, quai de Paris
    Les travaux intérieurs sont en cours, juillet 1964. Le cadre en bois est posé sur la façade, août. Travaux terminés conformément aux plans, septembre.
  • 1965 – Le préfet demande une enquête de conformité suite à la requête de Willy Flubacher (1, rue du Hohwald à Eichhoffen) d’exploiter le débit de boissons Club 1900, anciennement Beau Site, Bidule – Les locaux comprennent une salle (33 m²), des cabinets d’aisance pour hommes et pour femmes et un urinoir.
  • 1964 – Le décorateur Pierre Drexler demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face et une enseigne murale en lettres détachées – L’autorisation est périmée sans que les enseignes soit posées. – Dessin (Club 1900)
  • 1966 – Le préfet demande une enquête de conformité suite à la requête de Gilbert Stroh (35, rue de Ribeauvillé au Neudorf) d’exploiter l’hôtel-restaurant au Beau Site – Le débit de boissons comprend une salle de restaurant (33 m²), une cuisine, des cabinets d’aisance et un urinoir. Il y a en outre dix chambres d’hôtel sur quatre étages. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à formuler.
  • 1966 – La Brasserie de l’Espérance fournit la liste des enseignes lumineuses supprimées, dont celle au 8, quai de Paris.
  • 1966 – La Police du Bâtiment constate que le bar Club 1900 a posé sans autorisation une enseigne lumineuse à double face, un store et une enseigne murale en lettres détachées – Marie-Louise Nydegger répond que l’autorisation a été accordée deux ans auparavant et qu’elle a réglé chaque année les droits.
    1967 (janvier) – Demande – Autorisation
    1967 (janvier) – Le préfet autorise Marie-Louise Nydegger à exploiter l’hôtel et le débit de boissons Beau Site.
  • 1968 – Le préfet demande une enquête suite à la requête de Marie-Louise Nydegger d’étendre le débit de boissons – L’enquête montre que le sous-sol a seulement deux mètres de haut et qu’il l’a pas d’aération directe. L’exploitation pourra être autorisée si la hauteur sous plafond est portée à trois mètres et à condition qu’il y ait un escalier et un système d’aération.
    1969 – Marie-Louise Nydegger demande l’autorisation de transformer le bar – Le décorateur Steyer expose les travaux : aménager le sous-sol en le creusant d’un mètre, poser deux escaliers hélicoïdaux pour desservir le sous-sol et accéder aux toilettes, déplacer l’entrée – Dessin – Le directeur départemental de l’équipement émet un avis favorable – Autorisation
    Déclaration d’ouverture de chantier, 25 août 1969. L’entreprise Vogt (Neudorf) exécute les travaux au sous-sol – Travaux terminés conformément aux plans, février 1970.
    1970 (juin) – le préfet étend au sous-sol l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Club 1900 et l’hôtel Beau Site au profit de Marie-Louise Nydegger
  • 1971 – L’entreprise Tesoro et compagnie (95, route de Schirmeck) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour peindre la façade – L’entreprise ne fait pas les travaux mais reçoit un avis pour régler les droits d’occupation – La ville annule les droits indûment mandatés.
  • 1974 – Le préfet autorise l’ouverture de nuit de l’établissement Club 1900. La commission de sécurité se rend sur place en avril 1974. Son rapport impose des travaux dans la salle au rez-de-chaussée (Club 1900), au sous-sol (Datscha) et dans la chaufferie.
    La commission vérifie en septembre 1974 et constate que les travaux ne sont pas réalisés. Le préfet informe la requérante qu’elle a trois mois pour régulariser la situation sans quoi elle ne sera plus autorisée à exploiter l’établissement.
    La commission constate en juillet 1975 que les prescriptions sont respectées.
  • 1979 – Les établissements Lucien Walter S.A. (à Mundolsheim) demandent l’autorisation de poser six stores en corbeille au nom de Marie-Louise Nydegger (Club 1900) – Le maire n’accorde pas l’autorisation pour des motifs esthétiques

Autres dossiers
949 W 51 – 8, quai de Paris (volume II), immeuble d’habitation, commerce (photographies) 1979-1997
1685 W 1099 – 8 quai de Paris, ADS-DP-48209V0142. Modification vitrine [refus], 2009
1685 W 1510 – 8 quai de Paris, ADS-DP-48209V0405, transformation de façade et aménagement de restaurant VAE, 2009


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Jean Metzger de Wangen et Jonas Metzger de Westhoffen dans le Livre des communaux (1587). D’après les tenants et aboutissants de la voisine, elle appartient à Jean Metzger de Westhoffen (1602) ou à l’employé de le Grue Jacques Heim (1621) qui est sans doute locataire. Les héritiers Metzger vendent en 1633 à l’aubergiste à la Cave Profonde Martin Weber la maison chargée d’un cens annuel de quatre sols au profit des nobles Pfaffenlapp de Still.

1633 (25. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 256-v
(Protocollat. fol. 77.) Erschienen Diebold Burner, der ochsenwürth alß Eheuogt Agneß Metzgerin hanß Metzger für sich selbsten Johan Metzger der Jünger für sich selbsten, Ulrich Hammen alß Eheuogt Anna Metzgerin, Catharina Metzgerin, Zu einem, Item Dauid Winter alß Ehevogt Mariæ Metzgerin, innamen gemelt, vnd von wegen seiner Miterben (…) Vnd Dieboldt Metzger Zum andern,
So dann Zum dritenteil Jonas vnd Peter die Metzger für sich selbsten, Alle von Westhofen (verkaufft)
hanß Martin Weber, Gastgeben Zum tieffen Keller, burger Zu Str. so Zugegen, ihme v.kaufft
hauß, hoffstat, Stall vnd gärtlin, mit allen andern ihren gebäwen & alhie im Rosengarten einseit neben H M. Johann Weinmüller Pfarrer Zu Bleßheim 2.seit neben Jacob Spießen deß huetstaffierers garten hinden auff der Statt Innerngraben stoßend gelegen, dauon gehen Jarß 4 ß d bodenzinß den Edlen Pfaffenlappen von Still, sonst eÿgen, vnd were diser Kauff vber die beschwd. Zugangen per 525 fl

Mariage d’une covenderesse, Agnès Metzger fille de Jean avec Thiébaut Brun
Mariage, Westhoffen (luth.)
1622. Diebold Brun Hanß Brunnen Burgers alhier ehelicher Sohn, und Agnöß Hanß Metziger Selig gewesenen Burgers alhier hinderlaßene Tochter hielten den 18. Novembr. ihren ordentlichen Kirchgang

Originaire d’Ehringen, le cuisinier Martin Weber épouse en 1593 Marie, fille du jardinier Jean Adolff
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 184 n° 562) 1593. II. Trinit. Martin Weber Von Ehring., der Koch, vnd Maria hans Adolff des gartners dochter (i 198)

D’après l’acte ci-dessous et les baptêmes, la femme est ensuite appelée Marie Gartner
1605 (xviij tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 81
Erschienen Martin Weber der Koch vff des herrn Ammeisters stuben burger Zu Straßburg, Vnnd Maria Garttnerin seine eheliche haußfrauw, mit beÿstandt Lux gartner des gartners burgers zu Straßburg, Vnd Cunradts Hannß Inn Ruprechtsouw desselben Luxen mütterlich halb bruder, Ihr Maria Garttnerin geschwistrige vnd nechste Verwandten (…)

Bapt. Saint-Thomas, f° 109-v n° 694, 1598, Martin, Parent. Martin Weber d. Koch vffs herrenstub, Maria (i 112)
f° 147 n° 892, 1600, Elisabeth, Parent. Martin Weber d. Koch, Maria (i 145)
f° 177 n° 1131, 1602, Hannß Mathiß, Parent. Martin Weber d. Koch vffs herrenstub, Maria (i 179)
f° 215-v n° 1451, 1604, Amalia, Parent. Martin Weber Koch vffs herren Ammeÿsters Stub, Maria (i 219)

Martin Weber devient bourgeois par sa femme le 21 février 1594.
1594, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 710
Marthenn Weberr vonn Ehringenn der Koch empfangt daß burgerrecht von Marienn W. Hanß Adolffen deß garthners vnder Wagnern dochter, vnndt will Zu den garthnern vnder Waghnern dinnen, Actum den 21.ten Februarÿ A° 94. |Martin Weber]

Martin Weber revend la maison à l’appariteur Urbain Müller et à sa femme Marguerite Graseck.

1634 (5. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 751-v
(Protocollat. fol. 141.) Erschienen hanß Martin Weber Würth Zum Tieffen Keller und burger alhie
hatt in gegensein Urban Müllers deß Fausthammers Alhie und Margarethæ Graßeckin seiner Ehefr. (verkaufft)
hauß und hoffstat mit Allen andern ihren gebäwen alhie im Rosengarten einseit neben weÿl. H. M. Johann Weinmüllers gewesenen Pfarrers s. Zu Bläßheim wittib, & neben Jacob Spießen deß huetstaffierers garten hinden vff der St. Innern grab. stoßend, dauon gehen 4. ß bod. Zinß den Edlen Pfaffenlappen von Still sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwd. Zugangen per 387. fl.
Dabeÿ gewesen Arnoldt Werbeck d. handelßmann und Zÿriax Sonnet Sigrist im Münster der Käufferin Sohn
[in margine :] Erschienen H Balthasar Krauß d. älter, Metzger, alß deß Verkäuffers ehelich. Nachkomm. (…) Act. d. 19. Junÿ A° 1648.

Originaire d’Isental ou Weissental en Moravie, le cocher Urbain Müller épouse Marguerite Graseck en 1605. L’acte de mariage porte qu’elle est veuve du garde municipal Sébastien Schultheiss, l’acte de mariage du maçon Sébastien Gloss. Comme il résulte des actes suivants (notamment la vente passée en 1634) que Cyriaque Sonnet est son fils, Gloss pourrait représenter une traduction de Sonnet (Glock)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 179) 1605. Dominica Septuag. 27. Ianuari. Urban Müller von weissenthal aus dem land zu Metthen ein Gutscher Margreta graseckin, Bastian schultheiß des quardi Knechts hind.lassene Wittwe.Eingesgnet Zinst. d. 5. Februarÿ (i 94)

Urbain Müller devient bourgeois dix mois après son mariage
1605, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 866
Urban Müller ein gautscher vonn Isenthal Im Landt Zu Meheren gelegen empfaht das B: vonn Margareth graseckin Sebastian Gloßen deß Maurers wittiben Will Zun Maureren dienen, Actum 3. Decemb : 605

Mariée depuis trente ans à l’appariteur Urbain Müller, Marguerite Graseck lègue à sa petite-fille Barbe Sonnet, fille du sacristain de la cathédrale Cyriaque Sonnet, 50 florins à prélever sur sa maison à l’arrière du Jardin aux Roses
1638 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 514-v
Erschienen Margretha Graßeckin, Urban Müllers deß Fausthammers und burgers Zu Straßburg eheliche Haußfraw, zwar etwaß Krancken leibs im Beth ligend, aber nichts deso weniger von den Miltreichen gnaden Gottes guten Verstandt, Sinnen und vernunfft, Wie soches auß Ihren reden und geberden genugsamb War abzunehmen, Zeigte An
Demnach Sie und ihr lieber Haußwürth nunmehr vff die 30 Jahr beÿsamen ehelichen gelebt, vndt Je eins dem andern alle eheliche lieb erwÿsen, Darneben auch sie Zu ihrem Enckel Barbaræ, weÿ: Ziliox Sonneten deß Sigristen im Münster alhie see: dochter ein sonderbahr Großmüeterliche affection trage, Alß wolte Sie besagten ihren Hauswürth mit Wÿdemb und gedacht Enckel mit einem prælegat und Vorauß bedencken (…)
So dann zum andern prælegirt Sie mehrgemeltel ihrem Enckel Barbaræ 50 gulden a 15 bz. vff ihrem Hauß alhie hinderm Roßgarten gelegen,

Originaire de Gueberschwihr (en Haute-Alsace), Cyriaque Sonnet épouse en 1612 Barbe, fille du maçon Jean Kremmel
Mariage, cathédrale (luth. p. 287)
1612. Mehr den 10 Trinitatis. Ciriacus Sonnet der maurer vnd Barbara Hans Kremmel des maurers tochter (i 147)

Il devient bourgeois le 8 septembre de la même année
1612, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 954
Ziliox Sonnet d. Maurer Von Gebersweÿer empfahet d. Burg.recht von Barbara hanß Gremel deß Maurers Alhir dochter, will Zu den Maurern dienen. Acum den 8. 7.bris aô 1612.

Soutenu par le marguillier, Cyriaque Sonnet est autorisé à prendre des pensionnaires pour avoir davantage de revenus
1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
(f° 282) Sambstags 11. 9.bris – Ziriacus Sonnet Sigrist im Münster, Schlaffhauß
Ziriacus Sonnet der Sigrist im Münster Erschienen vbergibt per Dr Rengern vnderthanig Supplication & Meldt seine Vorfahren haben dörffen Erliche Landleüth behergergen, pits auch ihme Zu willfahren & H Schoner Allß Kurchenpfleger & Supplicant hab schlecht v.dienst, seÿ sonst fleÿßig, piten bedes Pfarrherr vndt helffer vor ihnen, würdt gewiß kein liederlich gesindt aufhalten &
Erkandt willfahrt, mit dem anhang kein faul gesindell aufzuhalten.

Il obtient une augmentation de son salaire de sacristain
1628 Conseillers et XXI (1 R 110) Sigrist im Münster Ciriacus Sonnet, erhalt beßerung der Besoldung. 263.

Les règlements ayant changé, la pension de Cyriaque Sonnet a été fermée. Il demande l’autorisation de la rouvrir, soutenu par le pasteur et le diacre. La commission d’enquête relève que le pétitionnaire a des revenus accessoires (gratification lors des mariages et des baptêmes, location de la cave et vente de choucroute). Comme il résulte que ces revenus sont modestes et que Cyriaque Sonnet est soutenu par le clergé, les Quinze l’autorisent à rouvrir sa pension
1636, Protocole des Quinze (2 R 61)
(f° 174) Sambstag 13. August – Cÿriac Sonnet Sigrist im Münster vmb wider eröffnung seines Schlaffhauses
Cÿriac Sonnet Sigrist Im Münster allhie dt per Eggen vnderth. Suppli. so von Herrn Dr Johann Schmiden hießigen Kürchen Convents Præsité, wie auch dem H. Pfarrer vndt Jetzig. helffer Im Münster vnderschrieben & pit vmb wider eröffnung sein bißher gehabten Schlaffhaußes, so Ihme durch Jüngst vorgegangene reformation aberkand,t muß sich vndt die seinigen vom Sigristen Ambt, davon Er wochentlich mehr nit Allß 8 ß vndt 6 leib brot nit Zuernehren vndt Ihne der Ansehnlichen verbott genüßen Zulaßen, hoff nit daß beÿ Ihme vngebüer vorgang. & In der Umbfrag würdt bericht, daß die behausung eng, Suppl. sich nit zu hoch beschweren, In dem Er von den hochzeiten vndt Kindttauffen gute v.Ehrungen zu empfangen, auch mit v.lehnung seines Kellers, Item v.kauffung sauren krauths Zimblich vortheil zu schöpffen wüß.
Dagegen würd gedacht, d. beÿ dißen Zeiten die v.Ehrung schlecht hergehen, sich auch am Sauren Krauth nit vil, weÿlen es vbertheür würd v.dienst laßen, so seÿ Ihme auch der, vffm Frawenhauß bißher wochentlich gehabte Imbiß abgespant vndt werden seine Intercessiores nit ruwig sein, biß Ihme geholffen, es geschehe nun mit wider v.gönnung deß Schlaffhaußes, oder einer anderen recompens & könte auch mit den H. Pfarrern Frawen Werckhs hievon communicirt wd. Erkandt Vorige Herren es bedencken.

(f° 176) Mittwoch den 17. Augusti – Cÿriac Sonnet Sigrist im Münster vmb Eröffnung seines Schlaffhauses
Dr Botzheim referirt, & H Frantzen, hatte beneben H Stören, Cÿriac Sonnets, des Sigristen im Münster hieob. fol. 174. einkommene supplication vmb wider eröffnung seines Schlaffhauses bedacht, vnnd darfür gehalten, das vmb der starcken fürbitt willen des geistlichkeit Ihme Zu willfahren, würde dieselbe sonst nicht rühig sein, sondern äußerst sich bemühen, biß Ihne von einer andern hafft geholffen würde, auch hetten sie hiebeÿ considerirt, das hieumben die Zahl der schlaffhäuser nicht vermehret, sondern es beÿ 13., eines weg. alß dann andern, so im verpleibens haben würde, weilen der Eine bereits von denen, so bewilligung erlangt vff sein gerechtsame verzug gethan, Sollens. Erkandt, der bedacht gevolgt, solle supplicant beÿ anzeigung des bescheids, zu favor vnnd bericht gut sorg Zu geben, annimmt* werden.

Cyriaque Sonnet est dispensé des corvées
1635 Conseillers et XXI (1 R 118)
(f° 128-v) Montags den 31. Augusti. Ciriacus Sonnet, Sigrist im Münster pd: p. Kn: vnd.thge Supplication, vmb erlaßung d. fron. Erk. ist willfahrt.

Le tuteur de Barbe Sonnet demande une aide pour son alimentation. Les Conseillers et les Vingt-et-Un la recommandent à l’Eglise rouge et à l’Orphelinat jusqu’à ce qu’elle trouve un emploi
1642, Conseillers et XXI (1 R 125)
(f° 110) Sambstag d. 3. Septembris – Ciri Sonnets döchterlin
Ciri Sonnets dochterlin Vogt hanß Schmiele, bitt Mh sie wollen es In daß Weÿsenhauß auffnemmen oder auffs wenigst. Ihme eine steuwr wid.fahren laßen. Erk. Soll erkundigung eingezog. werd. wie es mitt dißem weÿß vnd seiner nahrung bewandt.

(f° 110-v) Montag d. 5. Sept. – Ciri Sonnets dochterlin
H. Olter vnd H Elbe referiren, d. Ciri Sonnets dochterlin einig mittel nicht hatt Stell. Zu Mh. wo sie es hien thun wollen, Ob sie es woll. Zur Roth. Kirch. weißen oder auch Inß weißenhauß nemmen. Erk. Soll Ihro mit kleid. geholffen werd. dß m es an dem neuwen werck arbeit. biß es widerumb mag ein dienst bekommen.

La maison appartient ensuite à l’aumône Saint-Marc qui la vend en 1687 au tisserand Jacques Münch.

1687 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 138
der Wol Edel Vest fürsichtig und hochweiß H. Josias Städel, alter Ammeister und XIII.er alß Pfleger deß Stiffts St. Marx für sich und im nahmen seiner herrn Mit Pflegern, mit beÿstand herrn Johann Schmid Schaffners deßelben
in gegensein Jacob München deß Leinenwebers
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, insond.heit der Gerechtigkeit der s.v. profeÿ, so in nachbemeldten Rehmischen hauß sich befindet, allhier im Thomanloch, im Roosgarten genandt, einseit neben Gießbrecht Verius dem Färber in d. Mang, anderseit neben weÿl. H. Georg Rehmen, gewes. Oberschreibers Zu St. Marx, hind.laßenen 2. jüngsten Kindern, hinden auff d. inneren statt graben stoßend gelegen – beschehen umb 175 pfund

Fils du tisserand Jean Georges Münch, Jacques Münch épouse en 1684 Barbe, fille du tisserand Gaspard Fischer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen und Bescheidenen Jacob München dem Ledigen Leinenweber deß Ehrengeachten Herrn Hanß Georg München deß Leinenwebers und Burgers Zu besagtem Straßburg Ehelichem Sohn, alß dem Bräutigamb ane einem, So dann Barbara Fischerin, deß Ehrengeachten Herrn Caspar Fischers auch leinenwebers und burgers Zu besagtem Straßburg Ehelicher tochter als der hochzeiterin am andern Theil (…) den 24. Monats tag Decembris Anno 1684. Johann Philipp Schübler Notarius Publicus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 314-v)
1685. Domin Ead. [Quinq. d. 4. Martÿ] Jacob Münch der leinenwäber alhier Johann Georg Münch deß burgers v. leinenwäbers alhier ehel. sohn, vndt Barbara, Caspar Fischers deß burgers vndt leinenwäbers ehl. tochter. Copul. Mont. 12. Martÿ (i 329)

Barbe Fischer meurt en 1718 en délaissant cinq enfants, une fille naturelle et quatre enfants du veuf. Les experts estiment la maison à 150 livres. La masse propre au veuf est de 29 livres, celle propre aux héritiers de 56 livres. L’actif de la communauté s’élève à 180 livres, le passif à 70 livres.

1718 (17.3.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 112) n° 1014
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güethere, so Weÿland die Ehren und Tugendsahme Fraw Barbara Münchin, gebohrne Fischerin, des Ehrengeachten Herrn Jacob München, des Leinenwebers und Burgers allhier zu Straßburg, geweßene haußfrau nunmehr seel. nach ihrem Dienst. den 25.ten Jan. dießes lauffenden 1718.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hintritt Zeitl. verlaßen (…) So beschehen in Straßburg Donnerstags d. 17.ten Martÿ Anno 1718.
Die verstorbene Frau seel. Hat Zu Ihren Erben ab intestato verlaßen wie volgt. 1. Frau Barbaram Schöpgerin gebohrne Brodtin, Herr Joh: Christoph Schöpge, des Paßmentirers und Schirms Verwanthen allhier ehel. haußfrau, welche mit beÿstand deßelben, nicht weniger des Edlen hochachtbaren und weißen Herrn Jeremiæ Joseph Titot, E: E: Kleinen Raths allhier jetzmahligen wohlverdienten Assessoris und aus deßelben Mittel vermög producirten Extractus vom 23.ten Febr. jüngstin hierzu in specie abgerodneten Herrn, deßgleichen H Philipp Jacob Heÿers, des Schneiders und Burgers allhier dero geschwornen Theilvogts, hiebeÿ persönl. erschienen, dieße der abgeleibten Frauen seel: außerhalb einig. Ehe erzeugte Tochter
2. Frau Margaretham Salome Anstethin gebohrne Münchin Herrn Sebastian Ansteths des Tabackbereiters und Burgers allhier ehel. Haußwürthin, so ebenmäßig dem geschäfft mit und beneben Ihrem Ehevogt beÿwohnte, 3. Frau Susannam Martham Waltzin gebohrne Münch, Herrn Joh: Waltzen des Huthmachers und Burgers allhier Eheweib, so mit assistentz deßelben Zugegen war, 4. H Philipp Jacob München, ledigen Schumacher und 5. Johann München, Welcher beeder geschworner Vogt Herr Johann Schötteln der Leinenweber und Burger allhier, so mit und beneben seinen beeden Vogst Söhnen dem geschäfft abwartete, Also alle 5. der verstorbenen Fr. seel. erzeugte Söhn und Töchter und ab intestato Zu gleichen antheilen verlaßeen Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomansloch und Zwar im Rooßgarten gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden Wie volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Eine Behaußung, sambt allen deren Zugehördt, Rechten und Gerechtig Keit, gelegen allhier Zu Straßburg in dem Thomansloch im Roßengarten genand, ein seit neben herrn Hannß Conrad Bacheberlin, dem Macklern und Burgern allhier, anderseit neben H. Gÿßbrecht Verio dem Manhmeister v. E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzer auch burgern allhier, hinden auff den Statt graben stoßend, welche durch (die) Werckleuthe dißmahlen Crafft deß halben übergebenen Abschatzungs Zeduls vom 8. Martÿ A° 1718. angeschlagen worden pro 150. lb. d. Davon wider ab Zu Ziehen dasjenige Capital, so mann Löbl. Stifft Zu St: Marx allhier, ane dem Kauffschilling der 175. lb annoch per Rest schuldig, und jährl. auff Annunc: Mariæ mit 2. lb d Zuverzinnsen hat, thut 50. lb. Restirt also noch ane obiger abwürdigung außzuwerffen 100 lb. Darüber besagt j. perg: Kbrieff mit der Statt Straßb: anhang: Canc: Ctract Inns: v.wahrt de dato 8.ten Martÿ 1687.
(…) ihme dem wittiber ferner ane denen jenigen 46 lb so Fr. Ursula Münchin gebohrne Wickerßin von vorermeltem Johann Georg München dem ältern seel. zu genießen gehabt (seine Stieffmutter)
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnverändert Guths. Crafft vorhererwehnten Inventarÿ über beeder Eheleuthe in den Ehestandt Zu einander gebrachte Nahrungen durch vorhererwehnten Herrn Johann Philipp Schüblerin Notarium seeligen in Anno 1685. gefertiget
Copia der Eheberedung (…) den 24. Monats tag Decembris Anno 1684. Johann Philipp Schübler Notarius Publicus
Abzug dießes Inventarium. Des Wittibers unveränderte Nahrung so allein in deßen ohnveränderten guths Ergäntzung bestehet (31, Summa abgangs 1, Nach solchem abgang) 29 lb
Der Erben ohnverändertes Guth, Sa. haußraths 33, Sa. Silbers 19 ß, Sa. Goldener Ring 6, Ergäntzung (76, abzuziehen 60, rest) 15, Summa summarum 56 lb
Das Gemein verändert und theilbahr Guth, Sa. haußraths 59, Sa. Werckzeugs Zum Leinenweber handwerck gehörig 16, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 100, Sa. Schulden 3, Summa summarum 180 lb – Schulden 70, In Vergleichung 109 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 195 lb – Stall Summ 155 lb
Abschatzung d. 8. Martzÿ anô: 1718: Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheÿten: H: Jacob Münch Weber, ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg, in dem thumen Loch im Roßen garten gelegen, Ein seith, Neben, hanß Conrat bacheber, Ander seÿth Neben Gißbrecht Febius hinden auff den Statt graben Stoßent, Welche behaußung, hoffstatt, Ein gewölbter Keller, Sampt aller Ihrer gerechtigkeith, Wie solches durch der Statt geschwornen Werckhleüthe, in der besichtigung befündten Vnd dem Jetzigen preiß Nach Angeschlagen wirdt Vor und umb dreÿ Hundert Gulten Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren Werckh Leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters

Jacques Münch hypothèque la maison au profit de Jean Paul Tromer, notaire et receveur à l’hospice des vérolés

1718 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 307-v
Jacob Münch der Leinenweber
in gegensein hrn Johann Paul Tromers Not. publ. und Schaffeneÿ verwesers des Blatterhaußes – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, einem hauß cum appertinentÿs im Thomanloch im rooßengartten, einseit neben giesbrecht Verius dem Ferber anderseit neben Johann Carl Bacheberlen hinten auf den inneren statt graben

Jacques Münch se remarie avec Marie Elisabeth, fille du cordonnier Jean Schultheiss : contrat de mariage par lequel le mari asure à sa femme l’habitation dans le logement qu’occupent depuis trente ans ses deux sœurs, célébration

Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten Herrn Jacob München, dem Leinenweber v. burgern allhier Zu Straßburg als dem Bräutigamb ane einem, So dann der tugendsamen Jgfr. Mariæ Elisabethæ Schultheißin, Weÿl. des Ehrenhafften Achtbahren Meister Joh: Schultheißen des Schuemachers v. burgers allhier, mit der tugendsamen Frauen Elisabetha Schultheißin geb. Kellererin seiner geweßenen ehelichen haußfrauen, beede, nunmehr seeligen ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin am andern theil
Achtens, hat der H. Bäutigamb noch weiter gegen seiner geliebten Jgfr. hochzeiterin sich erbietig hemacht v. versprochen, wann seine beede geliebte Schwesteren welche nun bereits in die 30 Jahr beÿ sich in dem undern theil seiner Wohn behaußung in dem sogenannten Thomans loch im Roßengarthen geleg. behalten, Vor Ihme alle beede mit todt abgehen würden, auch Er der H. Bräutigamb selbst, vor Ihro einer Jungfr. braut dießes Zeitliche gesegnen würde, daß solchenfalls Sie die Jgfr. hochzeiterin auff deßen tödliches ableiben in gedachter behaußung die Von Ihnen seinen beeden Schwestern inn gehabte gemach als das underste Stüblein, Cämmerlein v. Küchlein Zeit ohres Lebens gegen sechs gulden haußzinnß, so sie deßen Verlaßenden Erben Jährlich deßhalben abzurichten Verbunden in Zu Haben, v. ohnvertrieben Zu bewohhen v. Zubesitzen, berechtiget seÿn solle (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg (…) auff Mittwoch den 8. Tag des Monats Februarÿ im Jaht als man nach Christi unsers einigen Erlößers heÿlandts und Seeligmachers gnaden und trosterichen geburth und Menschwerdung Zahlte 1719. Johann Reinhardt Lang, Notarius juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 40, n° II)
1719. Dominica Reminiscere et Oculi proclamati sunt Jacob Münch, burg. v. Leinenweber alhier v. Jungfr. Maria Elisabetha, Johannis Schuldtheuß gewes. burg. V. Schuhmacher alhier nachgelaßene Ehel. Tochter Copulati sunt Mittw d. 15. Mart. [unterzeichnet] Jacob Münch alß hoch Zeiter, ME der hochzeiterin beÿzeichen (i 44)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Ses apports s’élèvent à 166 livres, ceux de la femme à 80 livres.

1719 (4. 7.bris), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 115) f° 1043
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung und Güthere, so der Ehren: und Vorgeachtene Herr Jacob Münch, der Leinenweber und die Tugendsame Fraw Maria Elisabetha Münchin, gebohrne Schultheißin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe Zugebracht, elche der ursachen allweilen in ihr beeder Ehegemächte mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung außtrucklichen enthalten, daß einem jeden derselben seine in die Ehe Zubringende Nahrung ein ohnverändert und vorbehalten Guth sein (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren: und Wohlgeachten Herrn Jacob Christoph Kolben, des Weißbecken und burgers allhier der Frawen nahen Anverwanthen und hierzu erbettenen beÿstands, nicht weniger der Viel Ehren: und Tugendsamen Frauen Maria Elisabetha Matzingein des auch Ehren: und wohlgeachten herrn Johann Jacob Matzingers, ebenmäßig weißbecken und burgers allhier ehelicher haußfrawen auch auff seithen der Frawen hierzu erbetten, auff Montag den 4.ten Septembris Anno 1719.

In einer allhier Zu Straßburg, ane dem Thomansloch und Zwar im Rooßgarten gelegenen, des Manns eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden Wie Volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (M.) Eine Behaußung sambt allen deren Zugehördten rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg im Thomansloch im Roßengarten genand, eins. neben herrn Hannß Conrad Bacheberlin dem Macklern u. Burgern allhier, and.seit neben H. Gießbrecht Verio dem Manhmeister und E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzer auch burgern allhier, hinden auff den Statt graben stoßend. Davon gehen jährlichen 2 lb d Zinnß dem Stifft St: Marx allhier jahrs auff Mariæ Verkündigung Wid.lößig in Capital mit 50. lb. Mehr 1. lb. 10. ß d Zinß Jahrs auff Johannis Baptistæ Johann München dem ledigen leinenwebern ablößig in Capital mit 36 lb, Und dann 2. lb. 10. ß. Zinß Hrn Johann Paul Tromers Notarÿ und Verwalther in d. Blatterhauß allhier jahrs den 12.ten Junÿ stehen in haubtguth wider abzulößen mit 50. lb. Summa Vorstehender auff dießer behaußung stehenden beschwährden ist 136. lb, sonsten ist die behaußung freÿ, ledig und eigen und dißmahlen umb vorwand* einiger nachtheil zu thun ohn angeschlagen gelaßen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 132, Sa. Werckzeug Zum Leinenweber handwerck gehörig 23, Sa. Silbers 3, Sa. Goldenen Rings 2, Eigenthum ane einer behaußung (-) Summa summarum 161 lb – Hierzu ist Zurechnen des Manns halber theil ane denen haussteuren 5 lb. Des Manns in die Ehe gebracht eigenthümlich guth 166
Der Frauen in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 64, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 15, Summa summarum 75 lb – Deme beÿzusetzen der, der Frawen ane benen haussteuren gebührige halbe theil 5, Der Frawen in die Ehe gebrachtes gantzes eigenthümliche Vermögen 80 lb

Jacques Münch hypothèque la maison au profit de son fils Jean

1723 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 408-v
Jacob Münch der Leinenweber
seines eheleilichen Sohns Johannes Münch des ledigen Leinenwebers über deßen mütterlichen noch nicht ausgelüffertes in 72 gulden bestehendes guth
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs im Thoman: loch im Roßengartten, einseit neben Johann Philipp Verius dem Schwartzfärber anderseit neben Johann Carl Bach Eberlé dem Mackler hinten auff dem Speÿergraben

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1728 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 530
Jacob Münch Leinenweber
in gegensein Johannes Münch auch Leinenwebers so ledigen standts – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten im Thomanloch im Roßen: gartten, einseit neben hannß Carl Bach Eberlin Rothgerber und Mackler anderseit neben Charles Petit des Sattlers Scheür hinten auff einen stadt graben

Jacques Münch meurt en 1729 en délaissant quatre enfants de son premier mariage. Les experts estiment la maison à 125 livres. La masse propre à la veuve est de 138 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 12 livres, le passif à 98 livres.

1729 (8.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 25) f° 251
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten Herrn Jacob München des Leinenwebers und burgers allhier seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1729. (…) nach seinem den 15.ten nechstverwichenen Monath Julÿ aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt zeitlichen hinter sich verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten in erster ehe mit weÿl. der Ehren und tugendsahmen frauen Barbara Münchin geborner fischerin, deßen ehelicher haußwürthin seel. erzeugter Söhne und töchtere, als deßelben ab intestato Zu gleichen antheilen Verlaßener Erben, (…) wie auch die Ehren und tugendsame Frau Mariam Elisabetham Münchin die hinterbl. Wittib mit beÿstand des Ehren und Vorgeachten herrn Friderich Hannsen haußfrauers und burgers allhier ihres geschwornen Vogts (…) So beschehen in Straßburg den 8.ten Aug. 1729.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Frau Margaretham Salome Anstättin gebohrne Münchin, Herrn Sebastian Anstätts des Tabackbereiters und Burgers allhier ehel. Haußwürthin, so mit und beneben ihrem Ehevogt dem geschäfft Persönlich beÿgewohnet, 2. Frau Susannam Martham Waltzin gebohrne Münch, Herrn Joh: Waltzen des Huthmachers und Burgers allhier Ehegattin, so mit und beneben ersterwehntem ihrem Ehemann gleichfalls Persönlich zugegen gewesen, 3. Herrn Philipp Jacob München, Schumacher und burger allhier, so seine stelle hiebeÿ selbsten vertretten und dann 4. Herrn Johann München, den ledigen Leinenweber, so mit beÿstand Herrn Philipp Jacob Heÿers des Schneiders und burgers allhier seines erbettenen herrn assistenten dem Geschäfft persönlich abgewartete. Also alle Vier des abgel. seel. mit eingangs gedachter Barbara Münchin gebohrner fischerin seiner ersten Ehefrauen Ehelich erzeugte Söhn und Töchere und Zu vier gleichen antheilen verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomansloch und Zwar im Rooßgarten gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden Wie volgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer ober der Stub, In der Soldaten Cammer, In der Wohnstub, Im Haußöhren
Ergäntzung der Wittib ohnverändert Guths. Vermög Invent. über des Verstorbenen seel. und Ihro seiner hinderbliebenen wittib einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung durch weÿl. Not. Joh: Reinhard Langen seel. in A° 1719. gefertiger
Eigenthumb ane einer Behaußung, so der Erben ohnverändert (E.) Eine Behaußung mit allen dero Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem sogenandten Thomansloch im Roßengarten, einseith Johann Conrad Bacheberlin, dem Mackler, anderseith neben H. Petit dem frantzösischen Sattler, hinden auff den Statt graben stoßend, welche durch (die Werckleuthe) vermög deroselben ad Conceptum geliefferten schrifftl. Abschatzungs vom 4. Aug. 1729. angeschlagen pro 275. fl. oder 137 lb. 10. ß d. Hievon gefallen
Erstl. 2 lb d zu 4. pro Ct° gerech. Geld Zßes dem Stifft St: Marx allhier Jährl. auf Mariæ Verkündigung, wiederlößig in haubtgut mit 50. lb. d. Mehr 1. lb. 10. ß d Zinß H. Johann München dem dißseitigen jüngsten Sohn Jeweilen auff Johannis Baptistæ redimibel in Capital von deßen Mütterl. Erbs portion mit 36 lb, Und dann 2. lb. 10. ß. d. Zinß Zu 5. pro Ct° gerech. Geld Zß Hrn Joh. Paul Tromern, Not. v. Verwalthern des Blatterhaußes allhier Jahrs auff den 12.ten Junÿ, Wider Käuffig in haubtguth mit 50. lb. Masen dieße 3. auf solcher behaußung hafftende Capital posten Zusammen 136. lb 6 ß 9 ? d. Solche nun von obigem Anschlag abgezogen, so Verbleibt dißorts mehrers nicht außzuwerfen, dann 1 lb 3 ß 2 2/3. d. Über diese behaußung besagt j. teutsch perg: Kauffbr. mit der Statt Straßb: anhang: Canc: Cont. Ins: verwahrt de dato 8.ten Martÿ 1687.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 12 ß, Sa. Goldener Ring 6, Sa. Schuld 12, Sa. Ergäntzung (5, abzuziehen 18 ß, rest) 5, Summa summarum 30 lb
Dießemnach Wird auch der Erben annerstorbenen Vätterlich Guth consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 47, Sa. Werckzeugs Zum Leinenweber handwerck gehörig 11, Sa. Silbers 4 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1, Sa. Ergäntzung (15, abgang Per Se) 13, Summa summarum 73 lb – Schulden 12, Nach deren Abgang 61 lb
Endlichen Wird auch das gemein Verändert und Theilbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 11, Sa. Werckzeugs Zum Leinenweber handwerck gehörig 1, Summa summarum 12 lb – Schulden 98, In Vergleichung, Theilbahres passiv onus 86 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 5 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg (…) auff Mittwoch den 8. Tag des Monats Februarÿ im Jaht als man nach Christi unsers einigen Erlößers heÿlandts und Seeligmachers gnaden und trosterichen geburth und Menschwerdung Zahlte 1719. Johann Reinhardt Lang, Notarius juratus
Abschatzung d. 4. aug. aô 1729. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Jacob Minch gewesenen Leinen webers seel. hinterlaßene Frau Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in dem Thoma Loch im Rosengarten gelegen, einseits Neben hannß Carl Bach Eberlein Mackler, anderseits Neben herrn Petit Sattler, hinden auf den weiten graben stoßend, Stuben, Cammern, Soldaten Cammer, Kuche, hauß Ehrlein Kuchel und gewölbtes Kellerlein, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen und Vor und Umb Zweÿ Hundert Siebenzig undt Fünff gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Marie Elisabeth veuve de Jacques Münch quitte la tribu des Drapiers pour celle de la Mauresse et y obtient le droit de revente
1737, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 287-b v°) Donnerstags den 7.ten Martÿ A° 1737 – Neue Leibzünfftige Gimpel Käufflerin E.R.
Frau Maria Elisabetha Münchin, Weÿland Jacob München geweßenen Leinenwebers und burgers allhier hinterlaßene Wittib, producirt Stallschein vom 27.ten Februarÿ 1737. Vermög deßen sie E. E. Zunfft der Tucher quittiret, bittet um das Zunfft: und Gimpel: Käuffler Recht. Erkandt, gegen erlag der Gebühr willfahrt.
Erlegt vor den Pfenningthurn 13 ß 4 s, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Käuffler recht 8 ß 4 s, Vor die Feur Eÿmer 3 ß 4 d Und Einschreib geld 2 ß, Macht Zusammen 1 lb 12 ß
VII 80 Kipp, III 80 Münch

Philippe Jacques Münch devient seul propriétaire de la maison en en rachetant les parts.

1729 (8.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 25), Joint au n° 251 du 8 août 1729
Vergleichung des Eigenthums ane einer Behaußung so der Erben ohnverändert
So viel die Behaußung und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem sogenandten Thomanloch im Roßengarten, einseith Joh. Conrad Bacheberlin dem Mackler, anderseith neben H. Petit dem frantzösischen Sattler, hinden auff den Statt graben berühren thut, ist solche von Frauen Margaretha Salome Anstethin gebohrner Münchin, beÿständlich Herrn Sebastian Ansteths ihres Ehevogts, Mehr von Frauen Susanna Martha Waltzin gebohrner Münchin, mit beÿhülff Herrn Johann Waltzen ihres Ehemanns, so dann von Herrn Johann München, denen beeden Töchtern, Tochtermänneren und jüngern Sohn
Herrn Philipp Jacob München, dem Schumacher und burgern allhier, dißorths ältern, Sohn
vor freÿ ledig und eigen Käufflichen eigenthümlichen cedirt und überlaßen, auch von Ihme dergestalten übernommen worden, Vor und umb die Summam der 800 gulden oder 400 lb. (…)
Und weilen nach besag des Neundten puncten Ihr beeder Ehepersonen mit einander auffgerichteter Eheberedung, der Verstorbene seel. geordnet, daß seine hinderlaßene Wittib, die freÿe Wahl haben solle, entweder in dem undern theil seines haußes, das Jenige stublein, Cämmerlin und küechlin, so seine beede Schwestern nun seel. Jeweilen ingehabbt gegen entrichtung Jährlicher Sechs gulden lebtägig als ein wÿdembs sitz Zubewohnen und Zugenießen, oder aber wann dieselbe Zu deren selbstiger bewohnung Keine lust haben würde, deßen Erben ane statt eines wÿdembs Zinßes Ihro Jährlichen Vier gulden Zureichen schuldig seÿn sollen, und nun Sue die Wittib sich dermahlen entschloßen besagte Gemach selbsten Zubeziehen und Zubewohnen, Alß ist Anbeÿ Verglichen daß gedachter Hr. Philipp Jacob Münch der übernhemer des haußes deroselben oberwehntes undere Stüblein, Cämmerlein und Küchlein als lang sie solches Zubehalten lust haben wird, einzuräumen und Wÿdembs weißen Zulaßen schuldig und verbunden (…)
So beschehen zu Straßburg den 31. Aug. aô 1729. [unterzeichnet] Philipp Jacob Münch, frauen Margarethæ Salome Anstethin gebohr. Münch handzeich MSA, bastian anstett als schwag. Frauen Susannæ Marthæ Waltzin gebohrner Münchin handzeichen SMW, Johanes Waltz als Ehe vogt, Johannes Münch, Mariæ Elisabethæ Müncin der Wittib handzeichen MEM, Friderich Hans de Wittib vogt

Philippe Jacques Münch épouse en 1721 Marie Marguerite, fille du cordonnier Jean Jacques Baur : contrat de mariage non conservé, célébration
1721, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung – Philipp Jacob Münchel Schumach: undt
Jgf. Mariæ Marg: Baurin (Exp.)

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 339, n° 1399)
1721. D. eodem [d. 9. Julÿ] wurd. nach 2 maliger außruffung ehel: eingesegnet Philipp Jacob Münch d. ledige schuhmacher v. burg. allhier Jacob Münchs burg: v. leinenwebers ehel. Sohn v. Jgfr. Maria Margaretha, Joh: Jacob Baurs hiesig. burg. v. schumach. ehel. Tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Mönch als hochzeiter, Marrana Margreda beurin als hochzeiterin (i 338)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison petite rue de la Grange. Ceux du mari s’élèvent à 67 livres, ceux de la femme à 134 livres.
1722 (5.5.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 47) f° 76
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so der Ehrenhafft und bescheidene Meister Philipp Jacob Münch der Schuhmacher, und die tugendsame Frau Maria Margaretha Münchin gebohrene Baurin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung als ein unverändert Guth in den Ehestand zugebracht (…) So beschehen v. verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth des Ehrengeachten Meister Jacob München leinenwebers des Ehe Manns Vatters auff sein des Ehemanns, so dann des auch Ehrengeachten Meister Johann Jacob Bauren Schuhmacher des Ehefrauen Vatters auff ihr der Ehe Fr. seithen, Dienstags den 5. Maÿ Anno 1722.
In einer alhier Zu Straßburg in der Kleinen Stadel Gaß gelegener hiehero nicht gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt
Series Rubricarum. Des Ehemanns in die Ehe gebr. Vermögens, Sa. hsraths 47, Sa. Leders 6, Sa. Silbers 2, Sa. baarsch. 11 Summa summarum 67 lb
Diesemnach so wird dann auch der Ehefr. in die Ehe gebrachtes Vermög: beschr., Sa. häraths 117, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 8, Sa. baarsch. 32, Summa summarum 164 lb

Philippe Jacques Münch meurt en 1741 en délaissant cinq enfants. La masse propre à la veuve est de 115 livres, celle propre aux héritiers de 19 sols. Les experts estiment la maison à la somme de 325 livres. L’actif de la communauté s’élève à 75 livres, le passif à 98 livres.

1741 (3.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 13) f° 580
Inventarium über Weÿl. des Ehrenhafft: und bescheidenen Mstr Philipp Jacob München gewes. Schumachers und b. alhier Zu Straßb. nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1741. (…) nach seinem den 22 Marty lauffenden Jahrs aus dießer Zeit: und Welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitl. verlaßen, welche Nahrungs Verlaßensch. dato Zu End stehend, auf freundl. ansuchen Erfordern und begehren des Ehrs. Mstr. Johann Michael München des Leinenwebers u. b. alh. alß geordnet und geschworenen Vogts, Philipp Jacob: Johann Jacob, Joh: Michaels, Margaretha Salome: und Johannes der Münche, aller 5. des abgeleibten sel. mit Fr. Maria Margaretha geb. Baurein der hinterbl. Wb. ehelich erzeugt KKr. und ab intestato Zu 5. Stamm theilen verlaßener Erben, ersucht und inventirt, nach deme sie die Wb. mit beÿstand H Joh: Frantz Lauerhoß Schumach: u. b. alh. (…) Actum Strasb. den 3.ten Junÿ 1741.

In einer alhier Zu Straßburg In dem sogenanden Rosengarten gelegenen, in dieße Verlaßensch. gehörig. beh.ßung ist befunden worden als
Werckzeug und led. Zum Schumach: hdwerck gehörig
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Eine Behaußung: und Hoffstatt mit allen dero Zugehörden Rechten: und Gerechtigkeiten, geleg. alh. Zu Straßb. ane dem sogenanden Thoman Loch im Rosen Garten 1.s: neben Andreä Tschitterich dem Leinenweber 2.s: I.er Magazin H. Petit dem Sattler Zuständig hinren auff den Weiten Statt Graben stoßend, so /:außer einigen darauff verhafftender hernach unter denen passivis eingetragenen Capitalien:/ freÿ leedig und eigen, vnd vermög Scheins vom 30.ten May h: a: durch (die Werckleuthe) æstimirt: und angeschlag. vor: u. umb 325. lb. Nota. Diese behßung hat der verstorb: seel. in aô 1729. auff absterb. Weÿl. H. Jacob München des gewes. Leinenwebers seines Vatters seel. von übrig. seinen Mit: Erben Käufflichen angenommen. Über diese behßung bes. i. teutsch Perg: Kauffbrieff aus alhies: C. C. stub gefertiget u. mit dero anhang. Insiegel verwahret datirt den 8. Martÿ 1687.
Ergäntzung der Wittib wegen wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guth. Nach außweisung des über des verstorbenen seel. und der hinterbl. Wittib einander in den Ehestand Zugebracht Nahrung durch nunmehro Weÿl. Hn Notarium Jacob Christoph Pantrion sub dato den 5. May 1722 auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinterbl. Wb offentlich verÿehenen Vermögens, Sa. häraths 8, Sa. Silbers 2, Sa. Gold. Ring 1, Sa. Activorum 40, Sa. der Ergäntzung 63, Summa summarum 115 lb
Diesemnach so wird dann auch der Erben ohnverändertes Vermögen beschrieben, Sa. hßraths 5, Sa. Silber 11 ß, Sa. Eigenthumbs an i. behaußung 325, Sa. Ergäntzung (-), Summa summarum 331 lb – Schulden 331 lb 19 ß, der Erben ohnverändert activ Nahr: dem Stall tax nach umb 19 ß
Endl. so wird auch d. gemein verändert und theilbar Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 21, Sa. Leerer faß u. bütten 2, Sa. Werckzeugs u. Leders 4, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 2, Sa. activorum 41, Summa summarum 75 lb – Schulden 98 lb, Übertreffen denach die theilbare passiva d. theilbare activ Vermögen dem Stalltax umb 23 lb
Abschatzung dem 30. Maÿ: 1741: Auff begehren deß bescheidenen Meister Pflip Jackob Münch deß gewëßenen schumachers seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben ist ein behausung allhier in der Statt Straßburg ihm Thoma Loch in der roßen garten gelägen, ein seitß Neben andreaß schiterich dem wëber, anderseitß Neben einer Mackasin so herr Petit dem satler Zu gehörich, hinden auff den weithen graben Stoßent, welche behaußung, unden ein Stubell Kuchell und daß hauß Ehren ein gewölbs Kellërlein, ob dar über ein stuben Kuch und hauß Ehren, wor über Zweÿ Cammren eine die soldaten Cammer ein sehr alter tachstull daß tach mit hollziglen belegt, holtzrer gebell so mit diellen Zu geschlagen sambt aller gerëchtig Keidt wie solcheß durch der Statt Straßburg geschworne werck Meister sich in der besichtigung befundten Jetzigen Preÿß nach angeschlag. wirdt Vor und Umb Sechß hundert und vünffzig Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les cohéritiers Münch vendent la maison au tisserand Gabriel Noblo et à sa femme Barbe Neumann moyennant 550 livres

1761 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 295-v
Philipp Jacob Münch der schuhmacher vor sich selbst und als vogt seines abwesenden bruders Johann Michael Münch, Johann Jacob Münch des schuhmachers und deßen schwester, Margaretha Salome geb. Münchin Johann David Güttel des schuhmachers ehefrau
in gegensein Gabriel Noblo des leinenwebers und Barbaræ geb. Neumännin
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten insonderheit der gerechtigkeit des s.v. profeÿ so Johann Daniel Baumgarten des leinenwebers hauß sich befindet, im Thomanloch in Roßgarten
einseit neben ged. Baumgarten, anderseit neben weÿl. Peter Petit dem sattler, hinten auff den innern stadtgraben – als ein elterliches erbguth – um 50 lb verhafftet, geschehen um 500 pfund

Originaire de Héricourt, Gabriel Noblo épouse Anne Barbe Neumann, fille du tisserand Jean Adam Neumann : contrat de mariage, célébration à Illkirch
1744 (9.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 711
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Gabriel Noblot dem ledig. leinenweb: weÿl. Jacob Noblot geweß: leinenweb. v. b. Zu Hericour Hinderlaß. ehelich erzeugten Sohn, alß hochzeitern ane einem
andern theilß aber anna Barbara Neumännin Mstr. hanß adam Neumanns deß leinenweb. vndt burgers alhier ehelich erzeugten dochter alß hochzeiterin
Straßb. d. 9. Augusti Anno 1744 [unterzeichnet] Gabriel Noblot als hoch zeither, abm der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Illkirch (luth. f° 27)
1744. d. 25. 9.bris sind auf copulaôns und p.misson schein Hoch Adel. obrigkeit alhier nach vorhergegangenen p.clamaôn in Strasb. Zum alt. S. peter ehl. copulirt und eingesegnet word. H. Gabriel Noble der ledige leinenweber und burg. alhier weÿ. Jacob Noble gewesenen burg. und leinenwebers Zu Münpelgart hind.laßne ehel. Sohn und Jfr. Maria Barbara Johann Adam Neumanns des burg. und leinenwebers alhier ehel. tochter [unterzeichnet] Gabriel Noblo als hochzeiter, o der hochzeiterin handzeichen (i 177)

Gabriel Noblo fait dresser un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie
1744 (3. 9.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 36) Varia n° 297
Vermögenschaft. Gabriel Noblo deß leinenwebers von Hericour beÿ Mümpelgard gebürtig so derselbe H Joh: Albert einem dießer Statt geschworne Käuffler vorgewießen vnd mit handtreu ane eÿdes statt angelobet daß solches sein wahrhafftes eigenthumb seÿe, vndt seind die hausräth. Posten durch besagten Hn Alber folgend. maßen æstimirt word., Straßb. den 3. 9.br 1744.
Haußrath 72, gold. o. vnd silber 9, Garn vnd werckzeug 37, baarschafft 141, Summa 260 lb

Gabriel Noblo devient bourgeois par sa femme quelques jours après le mariage.
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 190
Gabriel Noblo der leinenweber Mstr. Von Münpelgardt gebürtig, erhalt das burgerrecht ab uxore Anna Barbara Joh: Adam Neumanns burgers und leinenwebers Ehel. tochter um den alten burgerschilling, will beÿ EE Zunfft der tucher dienen. Jurav. eodem [9. Xbr 1744]

Gabriel Noblo meurt en 1773 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison à 400 livres. La masse propre à la veuve est de 102 livres, celle propre aux héritiers de 28 livres. L’actif de la communauté s’élève à 641 livres, le passif à 892 livres.

1773 (12.8.), Not. Haering (6 E 41, 1374) n° 490
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haabseeligkeiten auch Schulden darein und daraus Zu bezahlend, so Weil. der Ehrenachtbare Herr Gabriel Noblo, E. der Sechß geschwornen des Ehrs. Lwbr. Hdwks. gew. Mit Mr. und Br. alh. Zu Strassburg nunmehr seel. nach seinem den 7. Maÿ lauffenden 1773.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl. von Hinnen Scheiden hie Zeitl. verlaßen hat. Welche Verlt. auf gebührendes Ansuchen der Ehren und tugendsahmen Frau Annæ Barbaræ Noblo geb. Neumännin, der dißortigen Wb beÿstandl. des Ehrenachtbaren H. Joh: Phil: Marzolf Es. der 6. geschwornen Lwbr. Mr. sondern auch des Ehrengeachten Herrn Joh: frid. Hanßmetzger, geschwornen Holtzlegers, als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Catharinæ Barbaræ welche bald das 21.te Jahr erreichen wird und Gabriel, der bald 17 Jahr alt seÿn wird, beeder der Noblo, welche fähig sind Ihren Verstorbenen Vater seel. Zu erben, in deren Nahmen aber ebenged. Ihr Vogt sich erklärt hat, daß Er gegenwärtige Verlaßen: und Erbschafft anderer gestalten nicht, dann cum Beneficio legis et Inventarÿ antretten wolle (…) So beschehen Straßburg Donnerstags den 12.ten August 1773.

In einer alhier Zu Straßburg an dem Roßengäßlein gelegenen, in gegenwärtige Verl. gehörige behaußung befunden worden, wie folgt.
Eigenthum an einer Behausung. Nemlich eine Behaußung und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, in sonderheit der Gerechtigkeit des S.V. Prophei so in Joh: Daniel Baumgartners Sen. Lwbrs. Hauß sich befindet alhier im thoman loch im Roßengarten 1.s neben ebenged. Baumgartner 2.s neben H. N. Faudel Sattler, hinten auf de innern Stattgraben stosend gelegen, so über hernach gemeldte Passiv Capitalien freÿ, ledig, eigen und durch (die Werckmeistere) Zufolg deren Zu dises Inventarÿ Concept schrifftl. gelieferter Abschatzung vom 13. Augusti 1773. angeschlagen worden pro 800 Gulden, hier 400 lb. Darüber besagt deutscher pergamentener Kaufbrieff aus alhß. C. C. Stb mit anhangenden deren größeren Insiegel versehen vom 1. 8.bris 1761.. Wobeÿ aufbehalten älterer dergl. Kaufbrief vom 8. Martÿ 1687.
Bericht. Nach deme gegenwärtige Verlt. inventirt war und man nach Erheischung vorher abschriftl. einverleibter Eheberedung 4.ten Punctens Zu Ersuch: und Ergäntzung beederseits eingebrachten freÿ und eigen vorbehaltenen Vermögens schreiten wollen, si hat die Wb. angezeigt, daß sie versaumt haben, eine Richtschnur darüber aufrichten Zu laßen, doch hat Sie die Wb. einen unterm 2.ten hujus von H: Not° Dinckel auffgerichteten Extract Ihres von H. Rathherrn Joh: Sebastian Kratz, welcher von Ihres Vaters Massam gehörig gewesene an dem Scharlachgäßlein gelegene Zweÿ Häuser in der Ganth an sich ersteigert hatte (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Copia der Eheberedung (…) Straßburg den den 9. Augusti Anno 1744, Johannes Brackenhoffer Notarius juratus, coll. Joh. Richard Häring Notarius
Der Wb. unverändert: und eigen vorbehaltenen Guths, Sa. Hßraths 8, Sa. Activ schulden 15, Erg. 79 lb, Summa summarum 102 lb
Diesemnach wird auch der Beneficial Erben unverändert u. eigen vorbehalten Guth beschrieben, Sa. Kleÿdung 13, Ergäntzung 30, Summa summarum 43 lb – Schulden 15 lb, Nach deren Abzug 28 lb
Endlich folgt auch das gemein verändert und theilbare Guth, Sa. hausraths 31, Sa. Wkzg u. Waar Zum Lwbr. Hdwk. gehörig 144, Sa. baarschafft 9, Sa. Eigenthum ane I. behßg 400, Zweiffelhaffte activ schulden 56, Summa summarum 641 lb – Schulden 892 lb, In Vergleichung 250 lb
Mehr Schulden dann guth 88 lb.
– Abschatzung Vom 13. aug. 1773. Auff begehren Weil. Gaberiell Noblo des gewesener Leinenwebers hiender Lasener Frau witib und Erben ist eine behausung alhie in Der Statt Strasburg in Dem Rosen geslein gelegen Ein seits Neben H baumgartner dem seÿerst beÿ S.S. arellien ander seits Neben H Faudell dem sadtler und hienden auf Dem weiten graben Stosent gelegen, solche behausung besteht in zweÿ Stuben zweÿ Kichen und eine Kamer, Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt, hat auch ein Gewölbten Keller, Von uns Vnterschribnen der Statt Strasburg Geschworne werckmeister nach vorher geschehener besichtigung aller jhrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren wert nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Acht Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner Huber

Anne Barbe Noblot meurt en 1780 en délaissant son fils pour unique héritier. L’actif de la succession s’élève à 429 livres, le passif à 537 livres.

1781 (5.3.), Not. Becker (6 E 41, 1395) n° 27
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so liegend alß fahrend, Schulden in und aus dem Erben keinerleÿ nichts davon außgenohmen reserviret auch vorbehalten, so weÿl. die viel Ehr: und tugendsame Frau Anna Barbara Noblot geb. Neumännin des auch weÿl. Gabriel Noblot Es. En. Lwbr. handwercks gewesten geschwornen mitmeisters auch burgs. allhier Zu Straßburg hinterbliebene Wittib nach ihrem den 20. Christmonat 1780. aus dießer Welt genommenen tödl. Hientritt hie zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschaft auf geziemendes ansuch. Erfordern und begehren Hn Gabriel Noblot des burgs. und Lwb. meisters allhier, gedacht beeder Verstorbenen seem. ehel. hinterlaßenen Sohns und ab intestato eintzig rechtsmäßig. Erbs, Inventirt und ersucht, durch denselben und deßen Ehefr. Anna Magdalena geb. Lutzin (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Montag den 3.ten Martÿ 1781.

In Einer allhier ane dem Rooßengäßlein gelegener in diese Verlaßenschafft eigenthümlich gehöriger behaußung befunden worden alß volgt
Eigenthum ane Einer behaußung. Nemlich eine behaußung und hofstatt mit allen deren gebäuden, begrifen und Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in sonderheit der Gerechtigkeit des S: v. Prophei so in weÿl. Joh. Daniel Baumgartner Senioris, Leinenwebers Wb. und Erben Hauß sich befindet allhier im thomanloch im Rooßengarthen, i.s neben ebengedachten baumgartner seel. Wb. und Erben 2.s n. Hn. N. Faudel, Sattler hinten auf den innern Stadtgraben stosend gelegen, so über hernach gemelte passiv Capitalien freÿ leedig undt eigen. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kaufbrief aus allhies. C.C. stub mit anhangendem deren größerem Insiegel versehen, vom 1. 8.br. 1761 wobeÿ auf behalten älterer dergleich. Kaufbrief vom 8. Marty 1687. Zufolg Inventarÿ über weÿl. Gabriel Noblot des dißorts geweßten Ehemanns verlaßenschaft den 12. aug. 1773. durch weÿl. H. Not. Häring errichtet, ist sothane behaußung der Hh. Werckmeistern Abschatzung gemäs angeschlagen worden pro 400 lb. Beÿ welchem anschlag man es dermalen auf verhofentliche Genehmhaltung derer Hh. dreÿ Löbl. Stadt Stall gelaßen hat, um so mehr als dieses hauß seither mit keinem Hauptbau ameliorirt wohl aber annoch baufälliger worden.
Sa. hausraths 12, Sa. Werckzeugs 16, Geschmeid 6 ß, Summa summarum 429 lb – Schulden 537 lb, Compensando, Conclusio finalis Inventarÿ 108 lb

Son fils Gabriel Noblo devient propriétaire de la maison. Il épouse en 1780 Anne Madeleine Lutz, fille du potier Léonard Lutz

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 132, n° 24)
1780 den 26. und 27. post Trinitatis proclamirt und den 27. Novembris copulirt Worden Gabriel Noblot lediger Leinenweber weil. Gabriel Noblot gewesenen Leinenwebers und burgers allhier und Fr: Annä Barbarä gebohrner Neumännin ehelicher Sohn, und Jgfr Anna Magdalena weil. Leonhard Lutz gewesenen burgers und Hafners allhier und Fr. Annæ Margarethä gebohrner Von Zabern eheliche Tochter [unterzeichnet] Gabriel Noblo Als hochzeitern Anna Magdalena lutzin als hochzeirin (i 136)

Gabriel Noblo et Anne Madeleine Lutz hypothèquent la maison au profit du mineur Jean Adam Beutler

1783 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 274-v
Gabriel Noblo der leinenweber und Anna Magdalena geb. Lutzin unter assistentz Johann Jacob Meinhard des zimmermeisters und Johann Leonhard Kretzinger des metzgers
in gegensein Martin Beutler gewesten portners in dem Zweibruckischen hoff seel. nachgelassenen einen sohns Johann Adam Beutler geordneten vogt Johann Rößler dem frippier, vor jene 200 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden im Thomas loch ane dem Roßengäßel, einseit neben Mr Schäffer dem schuhmacher, anderseit neben H. Faudel des sattlers remise, hinten auff den Weitengraben

Gabriel Noblo et Anne Madeleine Lutz vendent la maison au cordonnier Jean David Gütel

1786 (20.2.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 66
Gabriel Noblo der leinenweber und Anna Magdalena geb. Lutzin
in gegensein H. Johann David Güthel des schumachers
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thomans loch im sogenannten Roßengarten, einseit neben Mr Schäffer dem schuhmacher, anderseit neben H. Faudel dem sattler meister, hinten auff den Weiten graben – als ein elterlich ererbtes gut – in welche behausung das recht hat sich des proveÿs so in vorgedachten Mr Schäffers behausung sich befindet zu gebrauchen – 1100 gulden

Fils du cordonnier Jean Daniel Gütel, Jean David Gütel épouse en 1756 Marguerite Salomé Münch, fille du cordonnier Philippe Jacques Münch : contrat de mariage, célébration
1756 (28.7.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 246
Eheberedung – zwischen dem Ehrsahmen Johann David Gütel, leedigen Schuhmacher Von hier gebürtig, als brautigamb ane Einem
So dann der tugendsahmen Jungfrawen Margaretha Salome Münchin, weÿl. Meister Philipp Jacob Münch geweßenen Schuhmachers und burgers allhier hinterlaßener ehelicher Tochter, als hochzeiterin andern theÿls
Beschehen allhier Zu Straßburg Mitwoch abents den 28.sten Junÿ anno 1756. [unterzeichnet] Johann David Güthel, Margartha Salome Münch

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 360 n° 1397)
1758. Mittwoch d. 5. Apr. seind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden Joh: David Güthel der ledige schumacher weÿl. Joh: Daniel Guthels Schumachers und b. allh. ehel. Sohn und Jfr. Margaretha Salome weÿl. Philipp Jacob Munchen Schumachers und b. allh. ehel. tochter [unterzeichnet] Johan David Güthel als hochzeiter, Margard Salome Munchin hochzeitrin (i 365)

Marie Salomé Münch meurt en 1802 dans sa maison quai Saint-Nicolas en délaissant une fille
1802 (7 germ. 10), Strasbourg 5 (13), Not. F. Grimmer n° 1531
Inventarium über weÿl. bürgerin Maria Salome Münch des bürgers Johann David Gütel des Schuemachers Ehefrauen Verlaßenschafft – nach ihrem den 22. vendemiaire letzhin erfolgten absterben
Benennung der erben, ihre einzige mit dem hinterbliebenen wittiber erzeugte tochter die bürgerin Catharina Dorothea Gütel des bürgers Johann Michael Lindenlaub Schloßers ehefrau
in der hernach beschriebenen hieher gehörigen behausung
Behausung. (T.) Neml. Eine behausung bronnen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg gegen der schindbruck am Niclausstaden N° 66 einseit neben dem gasthauß zum Gertenfisch, 2.s. neben br. Memminger und hinten auf br. Engelhard und den gertenfisch – davon gibt man 7 fr jährl. zinnßes für almend der gemeinde und hospital dahier zalbar
der Erbin, kleidung 45 fr
theilbar masse, hausrath 250 fr, behausung ohne anschlag, summa 250 fr
Eheberedung (…) 28. julÿ 1756, Heß Not.
Codicill, Humbourg, Not. regius, 21 herbstmonath 1785
Enregistrement, acp 84 F° 14 du 11 germ. 10

Jean David Gütel vend la maison au tisserand Georges Michel Kohler et à Marie Salomé Gœnner

1794 (21 pluviose 2), Chambre des Contrats, vol. 671 n° 1361
cit. Jean David Gütel cordonnier
cit. Georges Michel Kohler tisserand et Marie Salomé née Goenner assitée de de Balthasar Goenner instrumenteur pour le clavecin, et Jean Jacques Goenner commis au bureau des gazettes
une maison avec toutes ses appartenances, droits et dépendances rue du Jardin aux roses, d’un côté le cit. Jean Daniel Schaeffer cordonnier, d’autre le cit. Jean Faudel sellier, derrière le fossé dit Weitengraben – pour 2800 livres et 200 livres de capital
acp 20 f° du 21 plu 2

Originaire d’Eitensheim en principauté d’Eichstätt, Georges Michel Kohler épouse en 1785 Marie Salomé Gœnner, fille de tisserand : contrat de mariage, célébration
1785 (5.4.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 206
Eheberedung – persönlich erschienen Georg Michael Kohler, lediger Leinenweber, Johann Michael Kohler des ackersmanns zu Eintzheim im Fürstenthum Eichstädt mit weiland Fraun Sibilla gebohrner Obergruberin ehelich erzeugter Sohn, welcher den vätterlichen Consens hierzu versicherte, als hochzeiter, beÿständlich Johann Christoph Kohler des Metzgers u. brs alhier seines Vettern an einem
und Jungfer Maria Salome Gönnerin H Jacob Gönner des Leinenwebers u. brs. allhier in erster Ehe mit weil. Fraun Catharina Salome geb. Fichterin ehelich erzeugte Tochter als braut unter autorisation ihres Vaters am andern theil
den 5. Aprilis Anno 1785 [unterzeichnet] Georg Michael Kohler als hochzeiter, Maria Salome Gönnerin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 73-v, n° 29)
1785. sind nach zweÿmalicher Proclamation in unserer Kirch dienstag den eilften Octobris copulirt worden Georg Michael Kohler led. Leinenweber und Burger alhier, Johann Michael Kohler, Ackersmanns zu Eintzheim im Eichstättischen, mit weil. Fr. Maria Sibilla geb. Obergruberin ehl. erzeügter Sohn, Und Jgfr. Maria Salome Gönnerin Mstr Jacob Gönner, Leinenwebers und Burgers alhier, mit weil. Fr. Catharina Salome geb. Fichterin ehl. erzeugte Tochter (i 77)

Georges Michel Kohler devient bourgeois par sa femme un mois après le mariage
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) f° 92-v
geörg Michel Kohler der Leinenweber Von Eintzheim in dem fürstenthum aich statt gebürtig, weÿland Johann Michel Kohler gewesten Burgers vnnd Küblers daselbst hinterlaßener ehelich. sohn, verheurathet mit Marja Salome gönnerin, Joh: Jacob gönner des burgers vnd Leinenwebers allhier eh. Tochter, erhalt das burgerrecht ab uxore vmb d. alten burger schilling, will dienen Zur E. E. Zunfft der tucher, juravit den 16.den 9.bris 1785.

Georges Michel Kohler meurt en 1825 en délaissant pour unique héritière sa fille

1825 (23.4.), Strasbourg 2 (58), Me Weigel n° 3685
Inventaire de la succession de Georges Michel Kohler, tisserand décédé le 6 novembre dernier – à la requête de Marguerite Salomé Kohler épouse de Georges Guillaume Nicolas, menuisier héritière de son père
dans la maison mortuaire rue du Jardin des roses n° 6
la moitié d’une maison avec appartenances sise à Strasbourg rue du Jardin des Roses n° 6, d’un côté le Sr Connain sellier, d’autre le Sr Pelletier, derrière le fossé intérieur de la ville – acquise par le decujus et sa femme Marie Salomé Gönner de Jean David Gütel, cordonnier, suivant acte passé à la cidevant Chambre des contrats le 21 pluviose 2, estimée 1900 fr
mobilier 142 fr, numéraire 200 fr – total 2242 fr
Enregistrement, acp 173 f° 18-v du 27.4.

La maison revient à Marguerite Salomé Kohler qui épouse en 1814 le menuisier Georges Guillaume Nicolas

1814 (20.5.), Strasbourg 2 (39), Not. Knobloch n° 6542
Georges Guillaume Nicolas, menuisier natif de Manheim dans le grand duché de Baden, fils de feu Léonard Nicolas, employé à la ci devant cour électorale et d’Anne Marie Blum
Marguerite Salomée Kohler, âgée de 24 ans demeurant à Strasbourg, fille de Georges Michel Kohler, tisserand et de Marguerite Salomé Goenner (signé) Nicola
Enregistrement, acp 124 F° 124-v du 20.5. – apports de la future épouse 2000 fr, du futur époux 1000 fr

Marguerite Salomé Kohler meurt en 1831 en délaissant un fils

1831 (7.3.), Strasbourg 2 (71), Me Weigel n° 6893
Inventaire de la succession de Marie Salomé Kohler femme de Georges Guillaume Nicolas, menuisier, décédé le 15 novembre dernier – à la requête de 1. le veuf, 2. Jean Georges Eichhaendler, menuisier, tuteur principal de Georges Guillaume Nicolas né à Strasbourg le 11 novembre 1822 – en présence de Frédéric Gönner, employé, tuteur subrogé
en la maison mortuaire rue du jardin aux Roses
Contrat de mariage reçu Knobloch notaire à Strasbourg le 20 mai 1814
héritages recueillis, la moitié d’une maison, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Jardin aux Roses n° 5, d’un côté le Sr Conain sellier, d’autre le Sr Bauer pelletier, derrière le Fossé intérieur de la ville – l’autre moitié de la maison a été recueillie par la défunte dans la succession de sa mère Marie Salomé Gönner épouse de Michel Kohler, tonnelier, la totalité d’un rapport locatif de 2000 fr
acp 203 (3 Q 29 918) f° 49 du 15.3. – La masse propre de la défunte se compose de ses apports en mariage montant en meubles et argent 2000, Plus elle a hérité pendant son mariage en meubles et argent 342
Plus la moitié d’une maison rue du jardin des Roses N° 6 en cette ville 2000, total 4342
Passif, 774 francs

La maison revient à Georges Guillaume Nicolas qui épouse en 1843 Marie Acher native d’Achenheim

Mariage, Strasbourg (n° 509)
Du 27° jour du mois de novembre l’an 1843 à dix heures du matin. Acte de mariage de George Guillaume Nicola, majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 novembre 1822 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, menuisier, fils de George Guillaume Nicola, menuisier domicilié en cette ville ci présent et consentant et de feu Marguerite Salomé Kohler décédée en cette ville le 15 novembre 1830 et de Marie Acher, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 23. juin 1822 à Achenheim (Bas Rhin) domiciliée en cette mairie, fille de feu Alexis Acher, boulanger décédé à Strasbourg le 27 novembre 1836 et de Salomé Hurst, domiciliée en cette Mairie, ci présente et consentante, (signé) G G Nicolas, M Acher (i 15)

Registre de population 600 MW 182 f° 363 Rue du Jardin aux Roses N° 6 (i 207)
(P.re) Nicolas, Guillaume, 1822, Strasbourg, Menuisier, M., (sorti) 28 avril 52, gde rue de l’esprit 145
idem née Acher, Anne Marie, 1822, Achenheim, Ep.
id. Marie Caroline 1845, Strasbourg, fille
id. Marie Amélie 23 février 1848, Strasbourg, fille – 21 juin 48 décédée
id. Louise Julie 15 janvier 1849, Strasbourg, fille
id. Salomé Wilhelmine, 15 mars 1851, Strasbourg, fille, 10 août 51 décédée

George Guillaume Nicolas et Marie Acher hypothèquent la maison au profit du négociant Jean Diehl

1843 (5.12.), Strasbourg 2 (89), Me Roessel n° 170
Obligation – Ont comparu M. George Guillaume Nicolas, menuisier, et Dme Marie Acher, sa femme de lui dûment autorisée, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir
à Monsieur Jean Diehl, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, pour lequel est ici présent stipulant et accepte M. Jean Gustave Diehl son fils négociant demeurant et domicilié également à Strasbourg, la somme de 1000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une maison sise à Strasbourg rue du jardin des roses N° 6 d’un côté M. Conain sellier de l’autre côté le Sr Lauer par derrière le quai. Déclarent les comparans que cet immeuble appartient au Sr Nicolas pour avoir été recueilli par ce dernier dans la succession de sa mère Dme Marguerite Salomé Kohler vivante épouse de Georges Guillaume Nicolas, menuisier à Strasbourg dont le comparant était seul et unique héritier, aux termes d’un inventaire dressé par M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 7 mars 1831. La mère du comparant était elle-même propriétaire de ladite maison pour l’avoir recueillie, moitié dans la succession de son père aux termes d’un inventaire dressé par M° Weigel le 23 avril 1825, la succession de ce dernier nommé Georges Michel Kohler vivant tisserand à Strasbourg & l’autre moitié dans la succession de sa mère Marie Salomé Goenner épouse dudit Sr Kohler. Les conjoints Kohler ont eux-mêmes acquis le même immeuble suivant contrat passé à la cidevant chambre des contrats de Strasbourg le 21 Pluviose an deux

George Guillaume Nicolas et Marie Acher hypothèquent la maison au profit de Charlotte Percelat veuve du lieutenant d’artillerie Jean Engel

1844 (27. 9.br), Strasbourg 2 (90), M° Roessel n° 480
Obligation – Ont comparu Mr. George Guillaume Nicolas, menuisier, et D° Marie Acher, sa femme de lui dûment autorisée, les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir
à Dame Charlotte Percelat veuve de Mr Jean Engel en son vivant lieutenant d’artillerie demeurant et domicilié à Strasbourg, La somme de 2000 francs
Immeuble hypothéqué. Une maison sise à Strasbourg rue du jardin des roses N° 6 d’un côté M. Martha propriétaire, de l’autre côté le Sr Lauer par derrière le quai. Etablissement de propriété. Les comparans débiteurs déclarent que cet immeuble appartient au Sieur Nicolas pour avor été recueilli par lui dans la succession de sa mère Dame Marguerite Salomé Kohler vivante épouse de Georges Guillaume Nicolas, menuisier à Strasbourg, dont le comparant était seul et unique héritier, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé par M° Weigel alors notaire à Strasbourg le 7 mars 1831. Ladite Dame Nicolas défunte était elle-même propriétaire de ladite maison pour l’avoir recueillie, moitié dans la succession de son père aux termes d’un inventaire dressé par ledit M° Weigel le 23 avril 1825 sur la succession de ce dernier nommé Georges Michel Kohler vivant tisserand à Strasbourg & l’autre moitié dans la succession de sa mère Marie Salomé Goenner épouse dudit S. Kohler. Les conjoints Kohler ont eux-mêmes acquis le même immeuble suivant contrat passé à la cidevant chambre des contrats de Strasbourg le 21 pluviose an deux. Etat hypothécaire (…)

George Guillaume Nicolas et Marie Acher hypothèquent la maison au profit du jardinier cultivateur Daniel Heydel

1845 (4. Xbr), Strasbourg 4 (100), Not. Lauth n° 1910
Obligation – Ont comparu Mr. George Guillaume Nicolas, menuisier, & Dame Marie Acher, sa femme de lui autorisée, demeurant & domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir
au sieur Daniel Heydel, fils de Frédéric, jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg, La somme principale de 3000 francs (…)
Hypothèque. Une maison avec droits, aisances, appartenances & dépendances située à Strasbourg donnant dans la rue du jardin des roses N° 6 & sur le quai Lézai Marnésia, tenant d’un côté à la propriété du Sr Martha, de l’autre à celle du sieur Lauer.
Les débiteurs déclarent que l’immeuble ci-dessu hypothéqué est la propriété du codébiteur par suite d’héritage qu’il en a fait de Dame Marguerite Salomé Kohler décédée épouse de Georges Guillaume Nicolas, ancien ébéniste à Strasbourg, sa mère dont il était le seul & unique héritier, ainsi que le tout est constaté par un inventaire dressé par M° Weigel, alors notaire à Strasbourg, le 7 mars 1830, enregistré. Feu la Dame Nicolas en avait eu la propriété aussi par suite d’héritage qu’elle en avait fait du sieur Georges Michel Kohler, tisserand, et de Dame Marie Salomé Goerner, décédés conjoints à Strasbourg, ses père et mère, dont elle était seule et unique héritière, ainsi que le tout est constaté par un inventaire dressé par le susdit M° Weigel le 23 avril 1825, enregistré. Enfin les époux Kohler en avaient fait l’acquisition du sieur Jean David Gütel cordonnier à Strasbourg suivant acte passé à la ci devant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg.
Les débiteurs déclarent en outre que l’immeuble hypothéqué n’est frappé d’autres dettes, privilèges & hypothèques que d’une somme de 2000 francs due à dame Charlotte Percelat veuve du sieur Jean Engel en son vivant lieutenant d’artillerie demeurant à Strasbourg aux termes d’une obligation contenant quittance subrogatoire reçue par M° Roessel notaire à Strasbourg le 27 novembre 1844

Daniel Heydel devient propriétaire lors de l’adjudication judiciaire par expropriation forcée dirigée contre Georges Guillaume Nicolas et Marie Acher

1850 (25.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 509 (2735) n° 100, Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en cette ville au Palais de justice a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée dirigée contre Georges Guillaume Nicolas, menuisier, et Marie Acher conjoints demeurant à Strasbourg. M° Elie Stoeber, licencié en droit avoué près le tribunal civil séant à Strasbourg demeurant en cette ville déclare que le sieur Daniel Heydel jardinier cultivateur demeurant et domicilié à Strasbourg est créanciers de Georges Guillaume Nicolas, menuisier, et Marie Acher conjoints demeurant en la même ville solidaires, premièrement d’une somme principale de 3000 francs en vertu d’une obligation passée devant M° Lauth et son collègue noas en ladite cille le 4 décembre 1845 (…) secondement d’une somme de 275 francs montant des intérêts arriérés dudit capital échus le 4 juin 1849 ensemble les frais. Par exploit du sieru Porst huissier audiencier (…) La sasie et l’exploit de dénonciation sus mentionés ont été transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 janvier 1851 volume 169 numéros 68 et 69.

Désignation de l’immeuble saisi. Une maison d’habitation sise à Strasbourg section P n° 500 donnant dans la rue du jardin des roses n° 6 et sur le quai Lezay Marnesia, tenant d’un côté à la propriété de François Joseph Martha de l’autre à celle du sieur Philippe Jacques Lauer. La contenance superficielle de cet immeuble est de 55 centiares. Cette maison a un rez de chaussée deux étages et combles. Elle a deux portes d’entrée l’une dans la rue du jardin des roses et l’autre sur le quai Lezay Marnesia où il n’existe pas de numéro. Elle est habitée par les conjoints Nicolas les leurs et des locataires et fait partie de la justice de paix du canton ouest de la Ville de Strasbourg arrondissement de Strasbourg, son revenu est de 49 francs 29 centimnes sur une contribution foncière de 18,73 francs. Conditions de la vente (…) Mise à prix Le poursuivant enchérit ledit immeuble pour servir de première mise à la somme de 1000 francs – Fait à Strasbourg le 2. janvier 1850.
(f° 188) Adjudication. L’an 1850 le 26 avril à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg (…) Enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Stoeber avoué à la somme de 4000 francs (…) Enjoint aux parties saisies de déguerpir & abandonner là la libre disposition de l’adjudicataire l’immeuble ci-dessus adjugé
(f° 189) Déclaration de command L’an 1850 le 26 avril au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Stoeber avoué près ce siège lequel a dit avoir fait echère pour et au nom du sieur Daniel Heydel, jardinier cultivateur demeurant en cette ville

Fils de Frédéric Heydel, Daniel Heydel épouse en 1814 Salomé Heydel
1814 (14.12.), Strasbourg 4 (45), Not. Stoeber aîné n° 3123
Contrat de mariage – Daniel Heidel jardinier demeurant rue Ste Aurélie n° 11 fils mineur de Frédéric Heidel et de Salomé née Voltz
Salomé Heidel mineure de Daniel Heidel, jardinier, et de Marie née Fridolsheim, en présence de Daniel Fridolsheim jardinier son grand père
enreg. f° 145 du 19.12.

Daniel Heydel et Salomé Heydel vendent la maison au tourneur François Antoine Rohmer et à Marie Madeleine Elisabeth Schell

1851 (29.7.), Strasbourg 4 (107), Not. Lauth n° 4788
Furent présens M. Daniel Heydel, fils de Frédéric, propriétaire et dame et Salomé née Heydel, son épouse de lui autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg (ont déclaré vendre)
à M. François Antoine Rohmer, tourneur mécanicien et à dame Marie Madeleine Elisabeth Schell, son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Une maison d’habitation à rez de chaussée & deux étages, avec droits, aisances, appartenances & dépendancess sise à Strasbourg, donnant dans la rue du jardin aux roses où elle porte le n° 6 et sur le quai Lezai-Marnésia, tenant d’un côté à la propriété de M Martha, de l’autre à celle de M. Lauer, désignée sous le numéro 500 de la section P du plan cadastral (…)
Etablissement de la propriété. Cet immeuble a été adjugé à M. Heydel dans l’expropriation forcée poursuivie contre le sieur Georges Guillaume Nicolas, menuisier suivant jugement d’adjudication rendu à l’audience des criées du tribunal civil de cette ville le 26 avril 1850, enregistré, dont une grosse a été transcrite au bureau des hypothèques de cette ville le 25 mai suivant, volume 509 Numéro 100 et inscrit d’office le même jour, Volume 531 Numéro 31 pour sûreté de la somme de 4000 francs montant du prix qui suivant un ordre arrêté définivement aux termes d’une ordonnance de l’un des juges du tribunal nommé commissaire en cette matière, le 23 novembre dernier, enregistré, a été attribué à M. Heydel en sa qualité de créancier hypothécaire des époux Nicolas (…). Le sieur Nicolas avait recueilli ledit immeuble dans la succession de sa mère dame Marguerite Salomé Kohler, décédée veuve du sieur Georges Guillaume Nicolas, ancien ébéniste à Strasbourg, dont il était le seul & unique héritier, ainsi que le tout est constaté par un inventaire dressé par M° Weigel, alors notaire à Strasbourg, le 7 mars 1830. Feue la dame Nicolas en avait eu la propriété aussi par suite d’héritage qu’elle en avait fait du sieur Georges Michel Kohler, tisserand, & de Dame Marie Salomé Goerner, décédés conjoints à Strasbourg, ses père et mère, dont elle était seule et unique héritière, ainsi que le tout est constaté par un inventaire dressé par le dit M° Weigel le 23 avril 1825. Enfin les époux Kohler en avaient fait l’acquisition du sieur Jean David Gütel, cordonnier à Strasbourg, suivant acte passé à la ci devant chambre des contrats de cette ville le 21 pluviose de l’an deux de la première république. – Prix 7000 francs
(enregistré 2.8. f° 37 r° c. 1 & 2)

La Ville vend en 1856 un terrain à Antoine Rohmer

1856 (3. 8.br), maire
le 3. octobre, approuvé le 5 – Vente par la Ville de Strasbourg
à Antoine Rohmer propriétaire à Strasbourg
de 15,20 mètres de terrain, rue de la Gare à Strasbourg, moyennant 152 francs
acp 454 (3 Q 30 169) f° 32 du 18. 8.br

François Antoine Rohmer cède la mitoyenneté du mur à son voisin Jacques Bilger qui fait reconstruire sa maison (parcelle P 449, actuel 7, quai de Paris)

1858 (9.7.), Strasbourg 4 (116), Not. Lauth n° 8692
Cession de mitoyennté – Ont comparu M. François Antoine Rohmer, tourneur mécanicien demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en sa qualité du chef de la communauté de biens légale qui existe entre lui & dame Marie Madeleine Elisabeth Schell son épouse, d’une part
Et Sr Jacques Bilger, restaurateur demeurant et domicilié en la même ville,
Lesquels ont dit qu’ils possedent propriétairement deux maisons contiguës sises en cette ville quai de Paris ancien quai Lezai-Marnésia, que M Bilger fait en ce moment construire la sienne sur l’emplacement d’une autre qui a été démolie, que M Rohmer a fait reconstruire à neuf il y a quelques mois la majeure partie d’un pignon, que M. Bilger désirant acquerir la mitoyenneté d’une partie de ce pignon en a fait la proposition à M Rohmer qui y a acquiescé, qu’à cet effet les parties ont fait dresser un plan des pignons dont M Bilger désire acquerir la mitoyenneté par MM Schaub et Mertz entrepreneurs de constructions en cette ville sous la date de ce jour et sur un timbre à 35 centimes, que ce plan a été reconnu exact par les comparants qui l’ont certifié véritable pour rester annexé aux présentes (…) que sur jedit plan la partie du pignon dont M Bilger désire faire l’acquisition de la mitoyenneté est teinté en rose et désignée sous les lettres A à H, et que ce pigon mesure dix mètres 74 centimètres enbas de maçonnerie et briques et 73 centimètres carrés de terrain et au-dessous de la maçonnerie ainsi que le tout se trouve amplement détaillé et désigné sur le plan.
Les choses en cet état M Rohmer a par ces présentes vendu cédé et abandonné avec garantie contre tous troubles dettes privilèges hypothèques donations, usufruit, surenchères, cens et rente foncières (…)
M. Rohmer est propriétaire de ce pignon et du terrain sur lequel porte* la mitoyenneté présentement vendue pour en avoir fait l’acquisition de la ville et partie comme faisant partie de la maison dont lui et son épouse ont fait l’acquisition durant leur mariage de M. Daniel Hyydel propriétaire et Dame Salomé née Heydel conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M. Lauth, l’un des notaires soussignés le 29 janvier 1851 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 8 août suivant, volume 528 N° 53 et inscrit d’office volume 548 N° 206 (…). Et M. Bilger de son côté déclare se contenter des affirmations de M Rohmer – pour le prix de 234 francs
Plan d’un pignon se trouvant entre les propriétés de M François Antoine Rohmer, tourneur, et M. Jacques Bilger restaurateur, les deux de Strasbourg, et dont une partie se trouve sur un pignon déjà mitoyen entre les deux propriétés et une autre partie sur un terrain acquis de la ville.
Le dit pignon appartenant à M Rohmer et M Bilger désirant en faire l’acquisition de la mitoyenneté. Ce même pignon appartenant à M Rohmer forme pour ainsi dire des piliers et se trouve désigné sur le présent plan par la couleur rose avec les lettres A à H.
1. La lettre A désigne le terrain acquis de la ville, mesure 73 centimètres carrés, faisant à raison de 30 f. le mètre, ci f. 7,30
2. La partie du pignon désignée sous la lettre B, étant les fondation en vieilles briques mesurant 1 mètre 10 centimètres, à raison de 14 f., 15,40
3. Les parties désignées sous les lettres C et D forment le mur (court) du rez de chaussée et du premier étage, vers l’impasse, mesurant 4 mètres 39 centimètres ci 4,39
4. La partie désignée sous la lettre E forme un pilier mesurant en entier 0,85
5. La partie désignée sous la lettre F forme un pilier mesurant en entier 1,29
6. La partie désignée sous la lettre G forme un pilier et mesure en entier 2,26
7. Et la partie désignée sous la lettre H forme un pilier et mesure en entier 0,85
Ensemble 9,64 mètres, à raison de 29 f faisant 212,08. Total de l’estimation du pignon f. 234,78. Le plan ainsi que le mesurage du pignon et son évaluation certifiées, Strasbourg le 3 juillet 1858, (signé) Schaub, Fr. Mertz
acp 470 (3 Q 30 185) f° 83 du 14.7.

François Antoine Rohmer vend la maison au menuisier Frédéric Charles Mertel et au maçon François Antoine Mertz

1859 (9.8.), Strasbourg 4 (117), Not. Lauth n° 9092
A comparu M. François Antoine Rohmer, tourneur mécanicien demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel déclare avoir vendu (…)
à MM Frédéric Charles Mertel, maître menuisier, et François Antoine Mertz, architecte, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg ci présents et acceptant
section P numéro 500 & 1553 Une maison à rez-de-chaussée et trois étages, cour, droits, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai de Paris N° 8, tenant d’un côté à la propriété de M Lauer, de tenant de l’autre côté à celle de M Bilger et tirant par derrière sur l’impasse du jardin des roses (…) Cet immeuble dépend de la communauté de biens légale qui a existé entre le Sr vendeur qui est le chef et Dame Marie Madeleine Elisabeth Schell son épouse domiciliée aussi à Strasbourg, au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de M. Daniel Heydel fils de Frédéric, propriétaire, et Dame Salomé née Heydel, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Lauth, l’un des notaires soussignés le 19 juillet 1851 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques volume le 8 août suivant, volume 528 Numéro 53 et inscrit d’office le même jour volume 548 Numéro 206, pour sureté de la somme de 7000 francs montant du prix de la vente (…) Les époux Heydel avaient été propriétaires de l’immeuble pour s’en être rendus adjudicataires dans l’expropriation forcée poursuivie contre M Georges Guillaume Nicolas, menuisier, et dame Marie Acher, conjoints à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication rendu à la barre du tribunal civil de cette ville le 26 avril 1850, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 25 mai suivant, volume 509 Numéro 100 et inscrit d’office le même jour, Volume 531 Numéro 31 pour sûreté du prix (…). M Nicolas avait recueilli cet immeuble dans la succession de sa mère dame Marguerite Salomé Kohler, décédée veuve du sieur Georges Guillaume Nicolas, de son vivant ébéniste à Strasbourg, dont il était le seul héritier, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Weigel, alors notaire à Strasbourg, le 7 mars 1830. La dame Nicolas en avait eu la propriété aussi par suite d’héritage qu’elle en avait fait du Sr Georges Michel Kohler, tisserand, & de Dame Marie Salomé Goerner, décédés conjoints à Strasbourg, dont elle était seule et unique héritière, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par le dit M° Weigel le 23 avril 1825. Enfin les époux Kohler en avaient fait l’acquisition du sieur Jean David Gütel, cordonnier à Strasbourg, suivant contrat passé à la ci devant chambre des contrats de cette ville le 21 pluviose de l’an deux de la première république. – pour le prix de 10.500 francs
acp 480 (3 Q 30 195) f° 56 du 10.8.

Le menuisier Frédéric Charles Mertel épouse en 1846 Marie Catherine Münch, originaire d’Eckbolsheim
1846 (7.1.), Strasbourg 10 (106), Not. Zimmer n° 6026
Contrat de mariage – Ont comparu 1° Mr Frédéric Charles Mertel, menuisier demeurant et domicilié à Strasbourg fils né le 30 décembre 1815 du légitime mariage de feu Jean Tobie Mertel vivant menuisier et de Dame Julie Christine Pfister, sa veuve actuelle, demeurant à Strasbourg d’une part
2° Mademoiselle Marie Catherine Münch fille majeure, demeurant et domiciliée à Eckbolsheim, fille née du légitime mariage du sieur Jean Münch, cultivateur et de Catherine née Münch conjoints demeurant et domiciliés audit Eckbolsheim, ladite demoiselle Münch future épouse d’autre part
acp 344 (3 Q 30 059) f° 13-v – Les apports du futur époux consistent 1° en outils et marchandises évaluées ensemble à 2629, 2° dans les droits qui lui competent dans la succession de son père et consistant en différent meubles et moitié de trois maisons sises à Strasbourg rue de l’Ecrevisse N° 15 et 16 et rue du faubourg de Saverne N° 29
Donation par les père et mère de la future à leur fille ce acceptant en avancement d’hoirie d’un mobilier évalué à 1350, argent comptant 492 et des immeubles ci après 1° 53 ares 43 terres ban d’Eckbolsheim en trois parcelles, 2° 2 ares terres ban de Wollfisheim canton Schlangergass, 3° 12 ares terres ban de Strasbourg canton Schlangergewand, tous ces immeubles évalués à un revenu annuel de 135, capital au denier vingt 2700. Pour prix de cette donation la Delle future épouse s’oblige à rapporter aux successions de ses père et mère la somme de 6523 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémourant

Originaire de Hochfelden, le maçon François Antoine Mertz épouse en 1839 Dorothée Halbwachs, fille de meunier
Mariage, Strasbourg (n° 169)
Du deuxième jour du mois de Mai l’an 1839 à dix heures du matin. Acte de mariage de François Antoine Mertz, majeur d’ans, né hors le mariage le 3 mars 1810 à Hochfelden (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, maçon, fils de Madeleine Mertz, non mariée, domiciliée à Hochfelden ci présente et consentante, et de Dorothée Halbwachs majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 juin 1812 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Maurice Halbwachs, Meunier décédé à Erfurt en Allemagne le 20 octobre 1813 et de feu Marie Marguerite Hoh, épouse en dernières noces de Jean Daniel Schell, meunier décédée en cette ville le 20 avril 1821

François Antoine Mertz meurt en 1869 dans sa maison au Faubourg de Pierre
1869 (27.5.), Strasbourg 4 (129), Not. Auguste Weiss n° 1506
Inventaire de la succession de M. François Antoine Mertz, architecte entrepreneur, demeurant et domicilié à Strasbourg où il est décédé le 20 février 1869
L’an 1869 le Jeudi 27 mai à neuf heures du matin, à la requête de 1. Dame Dorothée Halbwachs, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. François Antoine Mertz, architecte entrepreneur en la même ville, agissant dans les qualités suivantes, 1. à cause de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son dit défunt mari, 2. et comme donataire en usufruit avec dispense de fournir caution et de faire remploi de la moitié de la fortune de son défunt mari, aux termes d’un acte de donation passé devant M° Weiss, l’un des notaires soussignés, le 29 janvier dernier, dont une expédition sera ci après inventoriée
2. Melle Marie Mélanie Mertz, sans état, 3. M. François Auguste Mertz, entrepreneur, agissant tant en son nom personnel que comme cutareur de la mineure émancipée qui va être nommée, 4. Madame Dorothée Caroline Mertz, épouse assistée et autorisée de M. Jean Charles Alexandre Wetzel, facteur d’orgues, à ce présent, tous les comparans demeurant et domiciliés à Strasbourg, 5. Melle Louise Sophie Mertz, sans profession, demeurant et domiciliée en ladite ville, cette dernière mineure émancipée (…), 6. et M. Daniel Schott, clerc de notaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Mme Amélie Madeleine Mertz, épouse de M. Théodore Auguste Hoffmann, gérant de hauts fourneaux et fondeur de Pont de Roise où elle demeure avec lui (…) Lesdits Madame Wetzel, Mme Hoffmann, Mlle Marie Madeleine Mertz, M. François Auguste Mertz et Mlle Louise Sophie Mertz frères et sœurs germains habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de feu leur père chacun de pour un cinquième
le tout trouvé dans une Maison sise à Strasbourg rue du faubourg de Pierre n° 16 où M. Mertz est décédé le 20 février dernier

Acquêts de la communauté. Cote quatrième. Une pièce qui est une expédition d’un contrat reçu par M° Becker, notaire à Strasbourg le 19 février 1855
Une vaste propriété commue autrefois sous le nom de brasserie du cheval noir et sous la dénomination de Brasserie d’Alsace
faubourg de pierres N° 87
Cote cinquième (…) rue de la soupe à l’eau autrefois N° 11, aujourd’hui n° 19
rue de la soupe à l’eau autrefois N° 12, aujourd’hui n° 21
acp 583 (3 Q 30 298) f° 52-v du 7.6. (succession déclarée le 18 avril 1869 N° 175) Communauté, mobilier 16.661 – succession, garde robe 261
acp 585 (3 Q 30 300) f° 86-v du 7.8. (vacation du 4 août) Sommes dues constructions 193.235, créances 1655 et 12.495
Une propriété à Strasbourg faubourg de Pierres N° 87
deux maisons rue de la Soupe à l’Eau N° 19 et 21
28.20 terre canton Rheinquell, 13.90 terres dit canton
66 gravière canton Ménagerie, 47.44 prés dit canton
argent 1039 – Passif 175.347

Registre de population 600 MW 322 (i 104)
Mertz François 11 h. M Entrepreneur, Luthérien, français (à Strasbourg depuis) 36
id. née Halbwach, Dorothée 13 f. M. sa femme (à Strasbourg) dsn
id. Caroline 40 f sa fille – voir femme Wetzel
id. Amélie Madeleine 1. 7.br 41 sa fille, mariée le 27 avril 1865 à Hoffmann partie le même jour pour Pont de Roide (Doubs)
id. Marie 45 sa fille
id. Auguste 48 son garçon
id. Sophie 52 sa fille

Frédéric Charles Mertel et Catherine Münch d’une part, François Antoine Mertz et Dorothée Halbwachs d’autre part vendent au restaurateur Antoine Trœstler et à Anne Marie Thurnreither une maison qu’ils ont fait reconstruire

1863 (3.10.), Strasbourg 4 (122), Not. Lauth subst. par M° Holtzapffel
Ont comparu M. Frédéric Charles Mertel, maître menuisier, et Dame Catherine Münch, son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg Et M. François Antoine Mertz, architecte, et D° Dorothée Halbwachs, son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés en la même ville, déclarent par les présentes vendre
à M. Antoine Troestler, restaurateur, et à Dame Anne Marie Thurnreither, son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
section P numéro 500 & 1553 Une maison à rez-de-chaussée et trois étages avec petite cour, droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, quai de Paris N° 8, tenant d’un côté à la propriété de M Lauer, de l’autre côté à celle de M Bilger et tirant par derrière sur l’impasse du jardin des roses où elle porte le N° 3. (…) Déclarent les vendeurs qu’ils ont fait construire la maison présentement vendue sur l’emplacement d’une autre maison qu’ils ont acquis de M. François Antoine Rohmer, tourneur mécanicien demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Lauth, notaire substitué, le 9 août 1859, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 dudit mois d’août, Volume 781 Numéro 30 et inscrit d’office volume 741 Numéro 5 pour sureté du prix d vente (…) La maison acquise par les époux Mertz et Mentel avait dépendu de la communauté de biens légale qui existé entre M Rohmer qui en est le chef et son épouse ci-dessus nommée, au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de M. Daniel Heydel fils de Frédéric, propriétaire, et Dame Salomé née Heydel, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Lauth le 19 juillet 1851, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques volume le 8 août suivant, volume 528 Numéro 53 et inscrit d’office le même jour volume 548 Numéro 206, pour sureté de la somme de 7000 francs montant du prix de la vente (…) Les époux Heydel avaient été propriétaires de l’immeuble pour s’en être rendus adjudicataires dans l’expropriation forcée poursuivie poursuivie contre M Georges Guillaume Nicolas, menuisier, et dame Marie Acher, conjoints à Strasbourg aux termes d’un jugement d’adjudication rendu à la barre du tribunal civil de cette ville le 26 avril 1850, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 25 mai suivant, volume 509 Numéro 100 et inscrit d’office le même jour, Volume 531 Numéro 31 pour sûreté du prix (…). M Nicolas avait recueilli cet immeuble dans la succession de sa mère Ddame Marguerite Salomé Kohler, décédée veuve du sieur Georges Guillaume Nicolas, de son vivant ébéniste à Strasbourg, dont il était le seul héritier, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Weigel, alors notaire à Strasbourg, le 7 mars 1830. La Dame Nicolas en avait eu la propriété aussi par suite d’héritage qu’elle en avait fait de M. Georges Michel Kohler, tisserand, et de Dame Marie Salomé Goerner, décédés conjoints à Strasbourg, dont elle avait été seule et unique héritière, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par le dit M° Weigel le 23 avril 1825. Enfin les époux Kohler en avaient fait l’acquisition de M Jean David Gütel, cordonnier à Strasbourg, suivant contrat passé à la ci devant chambre des contrats de cette ville le 21 pluviose de l’an deux de la première république. – pour le prix de 24.000 francs
acp 525 (3 Q 30 240) f° 67-v du 5.10.

Le brasseur Jacques Richert vend à Antoine Trœstler de Rosheim son fonds sis 5, rue Thomann
1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 66-v du 18.12.
du 17 décembre 1862. Vente mobiliere – Mr Jacques Richert, brasseur et restaurateur à Strasbourg cède
au Sr Antoine Troestler, brasseur à Rosheim, demeurant présentement à Strasbourg
le fonds de restaurateur qu’il exploite présentement à Strasbourg dans une maison appartenant au Sr Taton située rue Thomann N° 5. Cette cession comprend outre l’achalandage, les objets mobiliers ci après désignés, savoir, 6 tables, un comptoir, 16 chaises, 2 banquettes à 122 fr.
une grande glace, des matelats, des couvertes à 125 fr,
le bois de lit en sapin à 52 fr.
Les plumons, les oreillers à 100 francs,
les traversins, 4 petites glaces, 6 petites paillasses, 2 tables de nuit, une commode à 85 fr.
Mr Troestler entrera en possession desdits objets mobiliers ainsi que du fonds de restauration à lui cédé demain 18 Xbre 1862 – Cette vente est faite pour le prix de 100 francs

du 17 décembre 1862. Vente mobiliere – Mr Richert, brasseur, M Troestler
des articles ci après désignés, savoir 17 draps de lit (…) total 384 ff

du 16 décembre 1862. Vente mobiliere – Mr Jacques Richert, brasseur et aubergiste, sous locataire d’une maison sise en ladite ville, rue Thomann N° 5 appartenant à M. Guillaume Taton, propriétaire en cette ville, suivant bail reçu M° Momy notaire à Strasbourg le 13 août 1862 et qui lui a été passé par Fidèle Xavier Cauche restaurateur à Strasbourg locataire direct du Sr Taton, sous-loue à M Antoine Troestler, brasseur à Rosheim, pour huit ans commençant le 18 décembre 1862 et finissant le 25. Xbre 187. Le sous bail est fait dans les mêmes charges imposées à M. Richert par ledit sous bail. Le bail est en outre fait pour un loyer annuel de 1050 francs

Originaire de Rosheim, Antoine Trœstler épouse en 1863 Anne Marie Turnreitter, originaire de Holzheim
1863 (6.7.), Strasbourg 4 (121), Not. Lauth n° 10.772
Contrat de mariage – Ont comparu M. Antoine Troestler, restaurateur demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur de M. Xavier Troestler, cultivateur et de Barbe Elisabeth Helmbacher décédés conjoints à Rosheim
Et Mademoiselle Anne Marie Turnreitter née à Holzheim, sans état, demeurant à Strasbourg, fille majeure de feu M. Mathias Turnreitter, de son vivant cultivateur à Holtzheim, et de Dame Rosine Ott sa veuve demeurant audit lieu
acp 523 (3 Q 30 238) f° 52-v du 8.7. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquets, partageable par moitié
Les apports du futur époux consistent 1) mobilier estimé ci 2000 2) dans sa part à la succession de ses père et mère non liquidée
Ceux de la future épouse consisent 1) le mobilier et argent comptant estimés à 2000 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémourant, réductible à la réduction légale en cas d’existence d’enfants



1, impasse du Corbeau


Impasse du Corbeau n° 1 – IX 102 (Blondel), O 738.bis puis section 17 parcelle 114 (cadastre)

Deuxième étage ajouté en 1874 par le domestique Martin Geissler


Façade ouest – Deuxième et troisième étage
Au fond, façade sud (juin 2022)

La maison appartient à la fin du XVI° siècle au plumassier Samuel Gionet (Guyonet) qui la cède à son fils Paul Gionet. Elle revient à l’éperonnier Evrard Seiffermann (1631) puis à son fils Jean Jacques Seiffermann qui fait faillite (1675). Les propriétaires sont ensuite le vétérinaire Salomon Funck pendant vingt ans (1675-1694) puis les taillandiers Philippe Albert et Pierre Lauser (1694-1735). Estimée à 500 livres en 1738, la maison comprend un atelier de fourbisseur au rez-de-chaussée, un logement (poêle, chambre, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier) au premier étage et trois chambres au deuxième étage. Elle appartient au postillon Thiébaut Wœhrlé (1738-1768) puis à l’éperonnier Jean Jacques Schwing. Le brasseur au Canon Jean Georges Farny (à l’angle de la rue d’Austerlitz) l’achète en 1800. Elle sert de local à fabriquer la bière d’après le cadastre et partage la destinée de la brasserie au Canon jusqu’en 1872.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, et plan, îlot 210. L’impasse du Corbeau en ligne brisée s’ouvre sur la gauche, la maison y forme le coude (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie, le deuxième étage étant en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (o’’) : porte au rez-de-chaussée, étage à deux fenêtres puis après l’angle (o’’) façade à pignon dont chacun des deux niveaux a deux fenêtres. Le deuxième étage en bois dont parle l’Atlas des alignements doit représenter le grenier.
La maison porte d’abord le n° 60 du quai des Bateliers (1784-1857) puis le n° 1 de l’impasse du Corbeau.

Le brasseur Jean Ferdinand Best fait percer en 1883 deux croisées au rez-de-chaussée. Le domestique Martin Geissler achète la maison en 1874 et charge l’entrepreneur Jacques Klein d’ajouter un étage à la maison qui a un rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie, ce qui double le revenu de l’immeuble (71 francs au lieu de 36 francs) et porte le nombre de fenêtres de six à quatorze. D’après la police d’assurance conclue en 1874, la maison construite en pierres, couverte en partie en zinc et en partie en ardoises, comprend une cave, un rez de chaussée, deux étages et des greniers. Martin Geissler revend la maison en 1878 à la veuve du tonnelier Valentin Gangloff. Propriétaire de l’immeuble, l’entrepreneur en maçonnerie Mathieu Dolt de Hœnheim fait aménager en 1963 deux cabinets d’aisance supplémentaires aux premier et deuxième étage. Il n’est pas autorisé en 1963 à agrandir deux fenêtres dans la toiture en partie visible de la cour du Corbeau classée monument historique.


Plan cadastral de 1896, la maison forme la parcelle 114
Ajout du deuxième étage (coupe, 1874) – Projet d’aménagement des combles (1964), dossier de la Police du Bâtiment

juillet 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1599 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Samuel Gionet (Guyonet), plumassier, et (1576) Elisabeth Lidenau puis (v. 1595) Catherine Ferrier, d’abord (1578) femme du fabricant d’agrafes Jean Vasur – luthériens
1610 h Paul Gionet, plumassier, et (1607) Judith Vasur – luthériens
1626 v Jean Jacques Haas, marchand, et (1611) Anne Marie Bullion – luthériens
1630 v Jean Frœreisen, cordonnier, et (1615) Ursule Dullenkopff – luthériens
1631 v Evrard Seiffermann, éperonnier, et (1621) Salomé Koch – luthériens
1659* h Jean Jacques Seiffermann, éperonnier, et (1659) Sara Haubenstricker puis (1676) Anne Marguerite Eberlin, remariée (1685) avec le cordonnier Jean Martin Specht – luthériens
1674* adj Jean Léonard Frœreissen, consul, et (1655) Catherine Schmitt veuve d’Adam Schiffmann puis (1690) Marguerite Müeg, veuve de Jean Philippe Zeissolff – luthériens
1675 v Salomon Funck, vétérinaire, et (v. 1674) Marthe Saltz, d’abord femme de Georges Hemburger puis (1652) du vétérinaire Jean Georges Floch, puis (1676) Anne Marie Leser – luthériens
1694 v Philippe Albert, taillandier, et (1685) Susanne Stiegler – luthériens
1714 h Pierre Lasser (Lausser), taillandier, et (1714) Susanne Stiegler, veuve de Philippe Albert puis (1728) Susanne Garing – luthériens
1735 adj Jean Thierry (Tilleman) Waag, marchand de fruits et légumes, et (1715) Marie Salomé Senckeissen – luthériens
1738 v Thiébaut Werlé, marchand de fruits et légumes et postillon, et (v.1722) Marie Catherine Edelmann – catholiques
1764 v Jean Jacques Schwing, éperonnier, et (1744) Marguerite Elisabeth Kübler – luthériens
1783 h Jean Jacques Schwing, éperonnier, et (1788) Catherine Marguerite Scholl – luthériens
1800 adj Jean Georges Farny, brasseur, et (1792) Marie Susanne Schneegans, d’abord (1786) femme du brasseur Jean Philippe Huss – réformé et luthérienne)
1811 h Jean Philippe Huss, brasseur, et (1811) Marie Anne Thérèse Farny puis (1815) Marguerite Barbe Gesell
1837 h Jean Philippe Huss, brasseur, et (1837) Sophie Barbe Jung puis (1842) Caroline Wilhelmine Ehrenfeuchter
1838 adj Jean Ferdinand Best, brasseur, et (1856) Marie Elisabeth Siegel
1863 v Jules Stieffel, brasseur, et (1864) Marie Sophie Mauler
1871 v Louis Schützenberger, brasseur, et (1824) Marguerite Frédérique Schmitt puis (1826) Salomé Sophie Hammer
1872 v Bernard Linden, restaurateur, et (1853) Barbe Schwartzweber
1874 v Martin Geissler, domestique, et (1868) Elisabeth Schmitthenner
1879 v Valentin Gangloff, tonnelier, et (1848) Madeleine Creutz
1888* Caroline Emilie Sieffert et (1901) Louis Schneider, conducteur de locomotive
Frédéric Emile Sieffert
1920* v Jean Georges Huck et Caroline Keller
1932* v Joseph Meyer, peintre, sa veuve née Blum

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres en 1728, 500 livres en 1738, 300 livres en 1772

(1765, Liste Blondel) IX 102, Jean Jacques Schwing
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), dans un Cul de sac
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 738.bis, Huss, Philippe, brasseur rue d’Austerlitz – brasserie – 0,85

Locations

1724, Jean Georges Baur, taillandier
1751, Jean Jacques Schwing, éperonnier (futur propriétaire)

Description de la maison

  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, atellier de forgeron avec creuset, cave sous solives et puits, le tout estimé à la somme de 500 florins
  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un atelier de fourbisseur, puits, creuset, cave sous solives, au premier poêle, chambre, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, à l’étage du haut trois chambres dont une pour les soldats, grenier dallé, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue du Corbeau

nouveau N° / ancien N° : 8 / 60
Farny
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Quand la parcelle O 738 (n° 58) a été scindée en deux pour rendre compte de la propriété effective en créant la parcelle O 738-bis, le numéro 58 n’a pas été corrigé alors que la maison portait le n° 60 (voir le recensement de 1789, les registres de population et la description de la maison dans les actes avant 1840)
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 206 case 3

Hüss Philippe brasseur, rue d’Austerlitz N° 1

O 738-bis, brasserie, sol, quai des bateliers 58
Contenance : 0,85
Revenu total : 36,44 (36 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 / 5
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 979 case 1

Huss Philippe brasseur, Rue d’Austerlitz 1, rayé 1859
pr. 1859 Best Jacques Ferdinand, brasseur rue d’Austerlitz 1
1865 Stieffel, Jules, brasseur
1875 Geissler Martin Ladendiener
1879 Gangolff Valentin Wwe Magdalena Lorentz
1888/89 Sieffert 1. Karoline Emilie 2. Friderich Emil

O 738-bis, brasserie, sol, Impasse du Corbeau 2 [en fait n° 1 comme ci-dessous au cadastre allemand]
Contenance : 0,85
Revenu total : 36,44 (36 et 0,44)
Folio de provenance : (206)
Folio de destination : 979, Vergr. (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1879
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 / 5
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 738-bis, maison
Revenu total : 71,44 (71 et 0,44)
Folio de provenance : 979
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1879
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus :
1875 – Geissler Martin f° 979-I, O 738.bis, maison, revenu 35, Neubau, achevée en (-), imposable en -, imposée en 1875

Cadastre allemand, registre 29 f° 206 case 9

Parcelle, section 17, n° 114 – autrefois O 738-bis
Canton : Rabengäßchen N° 1
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,57
Revenu : 450 – 550
Remarques

(Propriétaire), compte 1158
Sieffert Emil u. Lina
1915 Sieffert Emil Friderich zu ½, Schneider Ludwig Lokomotivführer Ehefrau Emilie geb. Sieffert zu ½
1920 Huck Johann Georg ohne Gewerbe und Ehefrau Karoline geb. Keller in Gg
1932 Meyer Joseph peintre sa veuve née Blum
(2943)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers, p. 506

60
Pr. Schwing, Jacques – Maréchaux
loc. Weissmüller, Joseph – Manant
loc. Weinmann, Jacques – Manant

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

11° section, Quay des Bateliers N° 60
Jn Jacques Schwing, 40 (ans), Eperonnier, (né a) Strasbourg
Marg: Scholl, 40, Epouse, id.
Joseph Weissmüller, 64, Journalier, Vienne (à Strasbourg depuis) 1750
M° Anne id. 50, épouse, Strasbourg
Rosine id. 12 fille, id/
Salomé Debus, 50, veuve, id
Salomé id. 20, fille, id.
Barbe id, 18, fille, id.
Cath: 16, fille, id.
George, id., fille, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Rabengässchen (Seite 133)

(Haus Nr.) 1
Lieber, Tagner. 0
Perschke, Wwe, Tagnerin. 1
Brendano, Tagner. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 680 W 158)

Impasse du Corbeau 1 (1863-1989)

Le propriétaire Best fait percer en 1883 deux croisées au rez-de-chaussée. Le propriétaire Geisler charge en 1874 l’entrepreneur J. Klein d’ajouter un deuxième étage. L’agent voyer note que la maison a un rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie.
Propriétaire de l’immeuble, l’entrepreneur en maçonnerie Mathieu Dolt de Hœnheim fait aménager en 1963 deux cabinets d’aisance supplémentaires aux premier et deuxième étage. Il n’est pas autorisé en 1963 à agrandir deux fenêtres dans la toiture en partie visible de la cour du Corbeau classée monument historique.

Sommaire
  • 1863 – L’entrepreneur Conrad demande au nom du propriétaire Best l’autorisation de percer deux croisées au rez-de-chaussée. L’agent voyer note que la maison est en retrait de l’alignement et n’a pas d’avance.
  • 1874 – L’entrepreneur J. Klein demande au nom du propriétaire Geisler l’autorisation d’ajouter un deuxième étage suivant la coupe jointe. L’agent voyer note que la maison a un rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie.
  • 1883 (septembre) – La veuve Gangloff, demeurant 21, rue de la Tour Blanche (rue du Faubourg national) demande un délai pour ravaler la maison par manque de fonds.
  • 1894 (avril) – Le maire notifie le marchand mercier Antoine Sieffert, demeurant 21, rue de la Tour Blanche, de faire ravaler la façade – Antoine Sieffert demande un délai que le maire accorde. Lors de la visite des lieux, l’agent remarque que le tuyau d’aération de la fosse d’aisances débouche au rez-de-chaussée alors qu’il devrait arriver à la toiture. – Le tuyau d’aération a été modifié, août 1895 – La façade est ravalée, octobre 1896.
  • 1895 – Le maire notifie Antoine Sieffert de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence trois volets au rez-de-chaussée et trois soupiraux – Rappels, 1898, 1900, 1901. – Antoine Sieffert déclare ne pas avoir les moyens de faire les travaux et avoir l’intention de vendre la maison – Nouveau rappel, 1902 – Les volets sont réglementaires, octobre 1902
  • 1909 – Le maire notifie Antoine Sieffert, demeurant à Brumath, de faire ravaler la façade – Antoine Sieffert demande un délai que le maire accorde – Travaux terminés, 1912
  • Commission contre les logements insalubres. 1898. Propriétaire, Antoine Sieffert, demeurant 21, rue de la Tour Blanche
    Rez-de-chaussée, Kleindienst, cordonnier (6 personnes) – Travaux à faire en trois points – Travaux terminés, sauf ceux qui consistent à agrandir la fenêtre du cabinet d’aisance – Travaux terminés, mai 1899
    1908. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux égouts
    1915. Propriétaire, L. Schneider. Remarques en 3 points
  • 1941 – L’entrepreneur J. Scheyen Fils (fabricant de poêles, Grande rue de la Course) est autorisé à occuper la voie publique pour réparer le four.
  • 1957 – Le notaire Pierre Loth demande un certificat d’urbanisme pour régler la succession d’Augustine Blum, veuve de Joseph Meyer. La Police du Bâtiment le renvoie au service compétent
  • 1959 – Mathieu Dolt (17, rue des Cheminots à Hœnheim) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade
  • 1963 – L’entrepreneur en maçonnerie Mathieu Dolt dépose une demande de permis de construire pour aménager deux cabinets d’aisance supplémentaires – Devis – Extrait du plan cadastral portant l’alignement légal – Dessin – Plan des différents niveaux – Le directeur départemental du ministère de la construction accorde le permis puis le maire, mars 1963 – Les cabinets d’aisance sont installés aux premier et deuxième étage, juin 1963.
  • 1963 – L’entrepreneur en maçonnerie Mathieu Dolt dépose une demande de permis de construire pour surélever la toiture et agrandir deux fenêtres – Dessin – Devis – La Division VI émet un avis défavorable, la toiture étant en partie visible de la cour du Corbeau classée monument historique. Le propriétaire devra solliciter une dérogation, la hauteur des pièces étant de 2,40 au lieu des 2,50 réglementaires. – Le directeur départemental du ministère de la construction émet lui aussi un avis défavorable – Arrêté municipal portant refus de permis de construire, 17 août 1964.
  • 1965 – Mathieu Dolt (17, rue des Cheminots à Hœnheim) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture
  • 1989 – Jean-Paul Richard, notaire à Hœnheim, demande un certificat d’urbanisme. Propriétaire, Mathieu Dolt, 13, rue des Champignons à Hœnheim – L’architecte des Bâtiments de France déclare que le bâtiment doit être conservé et restauré.

Relevé d’actes

La maison appartient à la fin du XVI° siècle au plumassier Samuel Gionet (Guyonet) qui épouse en 1576 Elisabeth, fille d’Ulric Lidenau de Liestal (près de Bâle)

Mariage, cathédrale (luth. p. 273)
1576. Sonntag Nach dem Christag. Samuel Joneth, federmach. Elizabeth, Ulrich Lidenaw Zu Liechstal hinderlaßene tochter, wonet in der prediger gaß (i 139)

Elisabeth, femme de Samuel Gionet, rapporte aux Conseillers et Vingt-et-Un que son mari a vendu tous ses biens et s’est engagé dans les troupes alors qu’elle était malade. Elle a encore de l’hydropisie et demande que ses trois enfants, âgés de neuf, six et trois ans, soient reçus à l’orphelinat, ou du mois les deux plus jeunes. L’assemblée donne son accord jusqu’au retour du mari.
1587 Conseillers et XXI (1 R 64)
Samuel Guyonets Kinder ins Weisenhaus. 553.
(f° 553) XVIII. Octobris – Elsabet, Samuel Guÿonets des federmachs. fraw vbergibt p. D. Greÿsen ein supplôn, vermeldet alß sie vff ein halb Jar Kranck gewesenn hab Ir Mann alles verkaufft vnd verthan, demnach In Krieg gezogen, nun seÿ sie von d. Wassersucht noch geschwollen und müessen die Kind. Ihremhalben verderben, seÿen derselb. dreÿ das eltest 9. d. and. 6. vnd d. Jüng. 3. Jar alt, bitt dieselb. wo nicht alle doch die Zweÿ Jüngste Ins Weÿsenhauß Zunehmen. Erkant Ir willfahren biß der Man wid. kompt. J. Prechter.

Samuel Gionet se remarie vers 1595 (à la cathédrale, lacune des mariages 1591-1596) avec Catherine Ferrier, fille de Thierry Ferrier, veuve du fabricant d’agrafes Jean Vasur qu’elle a épousé en 1578. L’aîné de leurs enfants naît en 1596 (voir aussi plus bas).
Mariage, cathédrale (luth. p. 2)
1578. Hans Wassuhr der Gufenmacher, vnd Catharina Dieterich Fergers verlaßene eheliche tochter. Eingesegnet Montags den 6. Octobris (i 4)

Bapt. Jeremias Wassur 1579 (f° 86, i 92), Iesaias 1581 (f° 99), Sara 1586 (f° 17), Judith 1588 (f° 40) Jonas 1592 (f° 95), deficit 1581-1584

Baptême, cathédrale, 1579 Samuel Jonet (f° 83)
Baptême, cathédrale (luth. f° 12 n° 96) 1594. P. Samuel Gionet, M Elisabeth I. Matthias (i 14)
Baptême, cathédrale (luth. f° 51) 1596. P Samuel Gionet Federmacher, M Catharina I Catharina (i 60)
Baptême, cathédrale (luth. f° 99) 1597. P Samuel Gionet der Federmacher, M Catharina I Maria (i 100)
puis 1600 Mathias (f° 38, i 41) ; 1602 Susanna (f° 165, i 172)

Samuel Gionet solliicte le poste d’interprète à la porte des Bouchers qu’il a tenu en remplaçant pendant trois ans. Il est nommé en janvier 1591.
1590, Conseillers et XXI (1 R 67)
Dollmetscher dienst am Metziger thor. Samuel Gionet. 680.
Samuel Gionet vmb den Dollmetscher dienst am Metziger thor vbergibt eine supplôn, erzalt darin was es mit seinem handwerck des federmachers für ein gelegenheit, vnd d. er albereit wol 3. Jar lang gespöttet. Erkandt, Soll sich geschrib. geben. H. Meichsner, H Riedling.

1591 Conseillers et XXI (1 R 68)
(f° 9-v) XVII Jan. – Samuel Gionet dolmetscher am Metzigerthor
Wachtherren laß. die Jenig. losen so sich vmb dem dollmetschen dienst am Metzigerthor geschrieben geben schließe. vgg Samuel Gionet dem federmacher. Erkandt, Ist Samuel Gionet angennohmen
(f° 10-v) XVIII Januarÿ – Samuel Gionet der neuw dolmetsch hat die Ordnung geschworen

Samuel Gionet se démet de ses fonctions d’interprète qui ne lui laissent plus assez de temps pour exercer son métier
1594 Conseillers et XXI (1 R 73)
(f° 101-v) IX. Martÿ – Samuel Gionet Dolmetscher am Metzg.thor vmb Erlassung seines diensts
Samuel Gionet der Dolmetsch am Metzg. thor bedankt sich bißeh. gehabten diensts p. Bittelbron, vnd dieweil ver hieuor dabeÿ habende beschwerden, sonderlich das er ettwan auch ein laubertag Zuuerrichtung seiner geschefft haben möcht deßelb. aber nit erlangen mög. Als bit er Ihn seines diensts Zu erlassen. Erkant, Man soll Ihm wilfahren doch d. er den dienst biß ein anderer geordnet werd. versehe, vnd sollens die Rhatthern vff den Zünfften anzeigen.
1590 Conseillers et XXI (1 R 67) Samuel Gionet contra Niclaus Schultheißen den Federmacher. 368. 539.

Acte dans lequel le fabricant d’agrafes Pierre Wasur est assisté de sa mère Catherine et de son beau-père Samuel Gionet.
1616 (6. May), Chancellerie, vol. 419 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 30
Versicherung vber 25. lib. Haupts Elisabeth Peter Wasur Haußfr.
Erschienen herr Jacob Schilling Ein und Zwantzig. vnd Jacob Borst beysitzer des grossen Rhats vnd beneben Inen Peter Tuner burg. alhie als vogt Peter Wasur des Guffenmachers ehelich haußfraw Elisabetha Kerberin an einem
vnd dann Peter Wasur als ehevogt Jetzgenanter Elisabetha als Zum Sibenden theÿl weÿland Jacobe Gerberin weÿland Hanß Gerbers des handelßmans selig. Zu Troy auff d. Schampanen eheleÿblich. tochter geweßener burg. alhie d. Testirerin selig. Erben an einem
vnd dann ernanter Peter Wasur mit beÿstand Catharinæ, Samuel Gionet des Federmachs eheliche haußfr. seiner muter vnd Jetzernants Samuel Gionets seines Steffvatters am andn theyl
haben angezeygt nachdem ernante Elisabetha sein Peter Wasur eheliche haußfrawen von obernantter Jacoba d. Testirerin für einen Sibenden theil d. gestalt Zu einer Erbin eingesetzt (…)
daß darauff abermelte Catharina sein Peters eheleybliche muter mit beÿstand vnd Vorwissen Samuel Gionet Ihres ehelich. haußwurdt für mehrgerürte Summam der 25. lb Zu einem wissenhafften vnd.pfandt ernant angesetzt vnd verschriben Ihren antheil und gerechtigkeit an Ir bed. eheleuth eÿgenthümblich. Behausung alhier in der Spittal gaß einseit neben Damian* Jung and.seyt neben Georg Mering. hinden vff den Ulmer grab. stoßend gelegenn darauff Zuvor stehend 100 guld. so auff Johannis erlegt

Catherine Ferrier délaisse en 1622 pour héritiers le fabricant d’agrafes Pierre Vasur, Judith Vasur femme du plumassier Paul Gionet, les enfants de Sara Vasur issus du tonnelier Jean Georges Windisch, les trois enfants de son premier mariage avec Jean Vasur, et les mineurs David, Catherine et Marie, les trois enfants issus du veuf. L’inventaire est dressé dans leur maison rue du Vieil hôpital. L’actif de la succession s’élève à 1 530 livres, le passif à 1 121 livres
1622 (12. Augusti), Schübler (Euchaire, 54 Not 3) n° 1979
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab vnd gütter welche weiland die Erbare vnd tugendsame Catharin Ferrier des Ersamen Samuel Gionedt burger v. federmachers zu Straßburg geweßene eheliche haußfrauw seligen nach ihrem tödtlichen abgang verlaßen, so vff absuchen erfordern vnd begeren Peter Vasur des Guffenmachers, Judith Vasurin meister Paulus Gionedts des federmachers hausfrauw, in abwesen itzo gedachts Gionedts mit beÿstand aber herrn Frantz Eisenhut Notarÿ, Jacob Röde Küblers alß geschwornen Vogts Salome vnd hanß Georgen, weiland Frauen Saræ Vasurin seligen mit Hanß Georg Windisch dem Kübler in stehender Ehe erzeugter Zweÿer Kinder der verstorbenen frawen seligen mit weiland Hanß Vasur dem guffenmacher in erster Ehe erzeugter sohn v döchter vnd respective Enckelin
So dann herr Johann Rudolph Stupani der handelsmann alß geschwornen vogts David Catharin vnd Marien alle dreÿer geschwustern mehr gedachter frawen Catharinen Ferrier mit Samuel Gionedt in letzter Ehe erzeugter Kinde v. J. Ir aller ihrer Instutuirter Testaments Erben (…) Actum v angefangen montags den 12. Augusti 1633.
Inn hernach benanter behaußung in dem Spittelgäßlin, erstlich befund an haußrath
Vff der obern Bun, vff der andern Bun, In der Cammer A, Vor der Cammer A, In der Cammer D, In der obern Stuben, Im hauß öhren, Inn der Stuben
Eÿgenthumb ahne der Behaußung hiehero gehörig. Item hauß hoffstatt in dem Spittalgäßlin (…)
Summarischer Extract vnd vnvergreifflicher vberschlag weiland Catharin Ferrier Verlaßenschafft betreffend Sa. haußraths 167, Sa. wahren zum handwerck 889, Sa. Silbern geschmidt 67, Sa. Sa. Guldinen Ring 19, Sa. behaußung 362, Sa. Schulden ins Erb 24, Summa summarum 1530 – Davon abgzeogen sie Schulden 1121, rest 408 lb [biffé]

Acte dans lequel Samuel Gionet le jeune est assisté de son frère Paul Gionet
1624 (ut spâ [xxvj Augusti]), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) n° 360
(Inchoat. in Prot. fol. 209.) Erschienen Samuel Gionet d. Jung. Federschmucker burger Zu Straßburg mit beÿstand Pauli Gionet Auch Federschmucker seines Bruders Ane eim So dann Dietherich Summer schneÿd. burger Zu Straßburg Als vogt Annæ Weÿl. Caspar Hörmans selig dochter Am And. theil
Antzeÿgend demnach ermelter Samuel Gionet vonn seiner nechst uerstorbener haußfr. selig den Vsumfructum Ihrer Verlaßener hab und Nahrung verordnet hatt vnd aber sich mit ermelter Anna seiner Stieff dochter Inn ein Vßkhauff zu begeben vorhabens, das hierauff mehrgenante beden parthen deßhalben mit einander Verglich. (…)

Le plumassier Samuel Gionet et sa femme Catherine cèdent la maison à leur fils Paul Gionet et à sa femme Judith. Le vendeur se réserve le droit de laver les plumes dans la maison vendue tant qu’il exercera son métier.

1610 (ut spâ [13. Decembris]), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) n° 296
Erschienen Samuel Gÿonet Fed. macher vnd Catharin sein eheliche Haußfrauw (haben verkaufft)
Paulo Gÿonet auch fed. machern vnd Judith seiner ehegemahlen Ihrem Sohn Inen
Hauß vnd hoffstatt mit allen Iren gebewen & gelegen In d. St: Jhenseit der Schindtbrucken, Im drommen geßlin hind. der herberg Zum Rappen, einseit Niclaus Räppler dem schneid. Andersit ein Eckh Am Rappen, hinden auch vff den Rappen stoßend, Dauon gend v gld glts vff Mathiæ Apostoli Ablößig m 100 guldin Stb w. h Johann Felsen seligen Erben, Sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also d. der Khauff Zugangen vber die beschwerdten vmb 350 guldin
Vnd Ist aber In diesem v.kauff sond.lichen bedingt abgeredt, das der verkäuffer sein leben lang, od. so lang er das handt werck treibt In dieser Behaußung die feder zu waschen vnd zu ferben deßgleichen Zu brauchen macht haben soll, ohne eÿnige hinderung vnd Intragk

(Fils de Samuel Gionet et d’Elisabeth Lidenau), Paul Gionet épouse Judith, fille de Jean Vasur
Mariage, cathédrale (luth. p. 200)
1607. Dominica 21 Trinitatis. Paulus Gionet der federmacher, Judith Johann Wassur des guffenmachers n:g: tochter (i 104)

Paul Gionet et sa femme Judith font un testament
1610 (29.5.), KS 392, Registranda instrumentorum Publicorum de Annis 1610-1615
Paulus Gionet Federbereÿter. 32
Zuwissen das vff Zinstag den xxix tag Maÿ Anno & 1610 vor mir Notario vnnd erbettenen gezeügenallen hernachbenannt persönlich erschynen sind der Ersam Paulus Gionet Federbeeÿter vnnd die * Same Judith sein eheliche hußfr. weÿland Hans Vassu des guffenmachers burgers alhie seligen dochter, Beyde vonn dem gnaden Gottes gesundt gendes v Stendes leybs auch guter verstendtlichen sinn v vernunfft (…)

Paul Gionet rentre au nom de sa femme Judith Vasur en possession d’un capital déposé à la Tour aux deniers
1611, Préposés au bâtiment (VII 1326)
(f° 4) Mittwoch den 16. Jenner 1611. Vogteÿ geldt abgelöst – Paulus Gionet ehevogt Judith Wasurin hat hieuor 150. h vffkhundet an einer mehrer Summ so vff Jacobi verhafftet word. vnd hat Jetzo empfang. capital 150. h, für 25 Wochen martzal 3 h 5 ß d von Jacobi bis dato, die hat er Paulus und Daniel Lafer empfang. soll Zu ruck daruff geschriben werd. & Zuruck daruf geschriben word.

Paul Gionet et Judith Vasur hypothèquent la maison au profit du fourbisseur Paul Helbeck
1616 (12. Aprilis), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 79
(Inchoat. fo: 80) Erschienen Paulus Gionet der Federmacher vnnd Judit Vasurin sein Eheliche haußfrauw Insonderheit Aber bemelte Judit mit beÿstand und bewilligung Sigmund Gionets Ires schwehr und Peter Vasuren Ires bruders
haben in gegensein Meÿster Paulus helbecks Schwertfegers bekant – schuldig sigen 50 Pfund Pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt vnd hefflin mit allen andern Iren gebeuwen & gelegen In der S S Jhenseyt der Schyndbrucken Im drommen gaßen hinder der herberg Zum Rappen einseyt Nicolaus Rappler dem Schneyder anderseit ein eck am Rappen stoßend hind. vff die herrberg Zum Rappen, dauon gend fünff guldin gelt S vff Mathie losig mit j C gl wÿland Johann Felßen geweßenen Almosen Schaffner selig erb.
(Cassirt von wegen einrr andern Vergleichung den actum den 8. tag Septembris 617. fo. 214)

Paul Gionet et Judith Vasur hypothèquent une nouvelle fois la maison au profit du fourbisseur Paul Helbeck. En marge, quittance accordée au marchand Jean Jacques Haas

1617 (ut spâ [8. tag Septembris]), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 214
(Inchoat. fo: 192) Erschÿnen Paulus Gionet der Federbereyter Vnd Judith Vasurin sein eheliche gemahell haben insonderheith aber bemelte Judith mit beystand v bewilligung der Ehrengeachten wÿßen herrn Jacob Berst auch Johann Buwern* beÿder beyseyn der herrn der groß. Raths hierzu erbetten So dann ([biffé] Judith Irer lieben Mutter) vnd Peter Vasur Guffenmacher Jrer lieben Mutter vnd bruder
in gegensein des Ehrenthafften Pauli Helwigs Schwerdfegers – schuldig sigent 100 pfund
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt vnd hefflin mit all ander Ir gebeud gelegen Inn der S S Jenseit der Schyndbrucken Inn Trommen gaßlin hinder der herberg Zum Rappen, einseÿt neben Niclaus Reppler dem Schnÿder, ander seyt ein Eck am Rappen stoßend hind. vff die herberg Zum Rappen, dauon ged 5 guldin gls abloßig mit 100 guldin desselb. werung
[in margine :] Erschienen herr hanß Jacob haaß der Handelsmann alß ietziger Eigenthums herr der hieob specificirten vnd Zu Vnderpfand Verlegten behaußung an einem, So dann Paul Hellwig obgedacht (…) Act. den 23. Octob. 629.

Paul Gionet hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Haas pour garantir une somme due aux marchands Pierre et Ulric Fattet de Sainte-Marie-aux-Mines

1626 (12. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 22
(inchoat. in Prot. fol. 21) Erschienen Paulus Gionet der Federmacher burger Zu Straßburg
hatt in gegenwärtigkeit herren Peter Vnd Ulrich die Fattet handelßleüt Vnd gebrüdere Von Maria Kirch – schuldig seÿe 700 Reichßthaler
deß zu merern sicherheit & so Ist Auch Persönlich erschienen j. hannß Jacob Haaß der hat sich für sich & Zuem rechten bürg, mit: und und selbst schuldner Vnndt selbst Zahlern Vnuer: gesetzt vnd gemacht (…) Zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren gebäwen & gelegen in d. St. St. Im Tru[mmel] gäßlein einseit neben dem Rappen, anderseit nebent Niclauß Repperle s. Erben hinden vff den Rappen stoßend, Welche behaußung noch Verhafftet ist, Vmb L. lb herrn Ulrichs Marbach Pfarrer Zu Eckboltzheim Sunst eÿg.
(dißer Contract ist wegen eines khauffs so der Bürg hierin gemelt gethan Zu cassiren befohlen worden, vff den 13. Julÿ 1626)

Paul Gionet et Judith Vasur vendent la maison au susdit Jean Jacques Haas.

1626 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 487-v
Erschienen Paulus Gionet federmacher vnd Judith Vasurin beede Eheleuth
haben in gegensein H hannß Jacob hasen deß handelßmanns auch burgers alhie bekannt (verkaufft)
Ein Behausung, hoffstat, mit allen andern Zugehörd. alhie im Tromengaßel hinder der Herberg Zum ochsen gnt. neben weÿl. Niclauß Repperlin deß Schneiders s. Erb. i. vnd 2. seit neben der Herberg Zum Rappen, hind vff eig gäßlin stoßend gelegen, dauon gehen Jarß 2 lb 12. ß 6 d Zinß vff Matthiæ H M. Ulrich Marbachen Pfarrern Zu Eckboltzheim ehevögtlicher weÿß in Capital mit 100. gld. St. w. abzulösen sonst eÿgen, Vnd ist der Kauff vber dise beschwerden, so der Käuffer auf sich genommen, geschehen per iij. C L. lb d

Jean Jacques Haas épouse en 1611 Anne Marie, fille du marchand Simon Bullion
Mariage, cathédrale (luth. p .263)
1611. Dominica Cantate. Hans Jacob Haß vnd J. Anna Maria Simon Bulion des gewerbs mans tochter (i 135)

Marchand et assesseur au Grand Sénat, Jean Jacques Haas fait dresser l’inventaire de ses biens et de ceux de sa femme Anne Marie Bullion pour cause de dettes. Les biens comprennent une maison rue Mercière, un jardin près la Porte Neuve et un bien près de Dinglingen en Bade. L’actif s’élève à 6 886 livres, le passif à 3 659 livres.
1648 (7. Febr.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 17) n° 2
Inventarium vndt beschreibung Aller undt Jeder Ligend: undt vahrender Haab Nahrung undt Güether, auch Activ: und Passiv Schulden, so herrn Hannß Jacob Haaßen, Handelßmann vndt Eines Ehrsamen Großen Raths alhie Alttem Beÿsitzern vndt Frawen Annæ Mariæ Bullianin, deßelben ehelich haußfrawen eigenthümlich zuständig, vndt Er H Haaß dargegen wider schuldig, Welche Sie beede Ehegemächd vff die den 5. 13. 20. vndt 22. Januarÿ Jüngsthin Zwischen Ihnen vndt Ihren Creditorn vor E. Ehrs. Großen Rats alhie ergangenen Bescheÿden, vndt Inhalt § 35. hießiger Executions Ordnung gemeß, Crafft Freÿtags den 22. eiusdem in der Kleinen Rathstuben würcklich gelieferten Juramentis exhibitionis, mit beÿstandt herrn Johann Philips Schragmüllers, beÿder Rechten Dris vndt Advocaten burgers alhier, Inn beÿsein Herrn Hannß Theobaldt Härlins auch Handelßmanns burgers alhie, als von den Creditorn darzu geordnet (…) So beschehen auff Montag vnd Dinstag den 7. vndt 8. Februarÿ A° 1648.

In einer alhie in der Statt Straßburg In der Kremergaßen gelegener Gewerbs Behaußung so Eingangs gemeltten beed. Eheleuthen Zuständig, Ist befunden worden wie volgt
Im Vordere Stockh, In der Kammer A, Inn der Obern vordern Stuben, In der Kammer B, Vor dießen gemachen, Inn der mittlern vordern Stuben, Inn der Stub Kammer, In der Kammer C, Vor dießen gemachen, Inn der Wohn Stuben, Vor der Wohn Stuben, Inn der Kuchen, Im hindern Hauß In der Kammer D, In der Kammer E, In der hindern Newen Stuben, In der Kammer F, Vor dießer Kammer, Auff dem Gang, Inn der undern hindern Stuben, Inn dießer Stubkammer, Inn dießer Kuchen, Vor dießen Gemachen, Vff dem vndern gang, Inn der Speiß Kammer, In dem hindern vnd.n hauß öhren, Inn der Bauchkuchen, Im Badtstüblein, Im Gädlein im Hoff, Im Conthor Im Gaden, Im Gaden, Im hindern Keller, Vff dem Hursten hoff beÿ Lohr
Eÿgenthumb vndt Beßerung an Heüßen und einem Garthen. Item Ein Garten gelegen alhie in d. St. Straßb. vorstatt in Crauthenaw beÿ dem Newenthor (…)
Item Eine Gewerbs Behaußung, sampt einem hinderhauß vndt Zweÿen vnderschiedlichen Höfflin in der Krämergassen (…)
Ligendt Llehen Guth. Item der vnder Hurster Meÿer: vnd Gülthoff mit hauß, hoff hoffstatt, Scheur, Ställen vnd all an. gebeuwen (…)
Sa. haußraths 561, Sa. Leeren Vaß 45, Sa. Viehs vff dem vnd. Hurster hoff 33, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 144, Sa. Guldenen Ring 28, Sa. Wahren Anschlags 413, Sa. Eigenthums ane der Behaußung vnd Garten 2122, Sa. Ligend Lehen Guths 46, Sa. beßerung ane lehengüthern 175, Sa. Schulden 3315, Summa summarum 6886 lb – Schulden 3659 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 3227 lb
Behausung. Berücht vber Hannß Jacob Haaßen Gewesenen Gewerbs Behaußung In der Kremer Gaßen (…)

Jean Jacques Haas meurt en 1663 en délaissant six enfants dont deux fils dont on n’a plus de nouvelles depuis longtemps. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient au Bruderhoff rue des Frères. L’actif s’élève à 216 livres, le passif à 7 livres.
1663 (24.3.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 32) n° 7
Inventarium und beschreibung Aller Haab, Nahrung vndt Schulden, so weÿl. H. Hannß Jacob Haaß, geweßener Handelßmann Und E. Ehrs. Großen Raths alter Beÿsitzer alhie nunmehr seel. welcher Sontags Ipsa Conversionis Pauli, den 25. Januarÿ Jüngsthin Zeitlichen todts Verblichen, nach seinem aus dießer weltt tödlichem hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren Frau Susanna Hääsin weÿl. H Johann Jacob Kammen E. Ers. Kleinen Raths alhie Procuratoris seel. hinderlaßener Fraw Wittwen, deren geschwornen Vogt H Johann Friderich Bullianer, Burger alhie, so aber beÿ d. Inventation nicht erschienen, Mehr Jungfrau Annæ Mariæ Hääßin, dieße beede mit beÿstandt H Laurentÿ Treuttels Notarÿ Publici Cæsarei vndt E. Ehrs. Kleinen Raths alhier Beÿsitzers alhier, Ihres geschwornen Vogts, Item Esther Hääßin H Johann Grüenwaldts * Burgers alhier, so d. Zeitt unpäßlichen leibs Ihres Marity, obernants H Not. Treüttel ebenmäßig deroselben geschwornen vogts, Weÿther Herr Mathei Hölbeckh genandt Böhm der Zeit E. Ers. kleinen Raths alhier Beÿsitzers, als auß wohlermelts Kleinen Rathsmittel Im nahmen vnd von wegen Johann Heinrichs vndt Johann Friedrichs, d. Haaßen, so längsten in die frembde Verzogen, von denen mann nicht weÿß, ob Sie lebendig od. Todt, hierzu sond.lichen deputirt, So dann Fr. Anna Magdalena Hääßin, Heinrich Pfeffingers, Metzgers vnd Burgers alhier hfren, Inn abweßenheit deßelben Ihres haußwürths gleicher gestaldt mit beÿstand obernandt Herrn Notÿ Treuttels, aller 6. rechter geschwüsterdt vnd des abgestorbenen seel. mit weÿl. Fraw Annæ Mariæ Bullianerin seiner haußfrau seel. ehelich erzeugte döchter vnd Söhn, vnd Zwahr ab intestato hind.laßene nechste Erben (…) So beschehen auff Dienstag den 24.ten Martÿ A° 1663.
In einer Inn der Statt Straßburg gegen dem Bruderhoff Über gelegener Behaußung, so dem Bruderhoff Zuständig, darinnen der v.storbene seel. gewohnt ist befund. worden wie volgt
Vff der Obern bühnen, Auff dem Gang, Vor der Obern Stuben, Inn der Stub Cammer, Im Sommerhauß, Im Keller
Auff dem verkaufften Nider Hursterhoff beÿ Dinglingen
Sa. haußraths 28, Sa. schulden 187, Summa summarum 216 lb – Schulden 7, Nach deren Abzug 208 lb

Jean Jacques Haas vend la maison au cordonnier Jean Frœreisen et à sa femme Ursule Dullenkopff. En marge, quittance accordée en 1632 à Evrard Seiffermann

1630 (ut spâ [16. Feb.]), Chambre des Contrats, vol. 467 n° 159
(Protocollat. fol. 27) Erschienen H hanß Jacob Häß der handelsmann burger zu St.
hatt in gegensein hanß Fröreisens deß eltern schuhmachers auch burgers alhie vndt Ursula Dulenhöpfin seiner ehelich. haußfr. (verkaufft)
hauß vnd hoffstat, mit allen & alhie im Tromengäßlin gelegen neben der Herberg zum Rappen ein Eck & neben Veltin Schneider dem sattler, hind. auch vffs Trommengäßlin stoßend, dauon gehen Järlich Vff Jois Bpsta 2. lb 12. ß 6 d zinß H Johann Ulrich Marbachen Diacono Zum Alt. S. Peter alhie, in hauptg. mit 52. lb. 10. ß d abzulösen, sonst eÿgen, Vnd ist diser Kauff vber die beschw. geschehen per 275 pfundt
[in margine :] Erschienen der Herr Keuffer bekannt in gegensein Eberhardt Seÿfermanns alß Jetzigen Innhabers diser behausung (q.tirt) 30. Aug. 1632.

Jean Frœreisen revend un an et demi plus tard la maison à l’éperonnier Evrard Seiffermann et à sa femme Salomé Koch

1631 (14. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 620-v
(Protocollat. fol. 132.) Erschienen hanß Fröreisen d. schuhmacher burger Zu St. vnd Ursula Dullenköpffin sein Ehefr.
haben in gegensein Eberhard Seÿfermanns deß Sporers auch burgers alhie vnd Salomeen Köchin deß haußfr. (verkaufft)
hauß vnd hoffstat, mit allen andern ihren gebäwen, alhie Jenseit der Breüschen im dromelgäßlin beÿm Rappen neben Veltin Schneider dem Satler & ein Eck, hinden vf besagt gäßlin stoßend, dauon gehen Jahrß vff Joh:is Bptstæ 2. lb 12 ß 6 d Zinses H M. Johann Ulrich Marbach Diaconi Zum Alten S. Peter in hauptgut mit 100. fl. S. w. abzulösen, So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 175. lb. d. H. hanß Jacob hasen dem handelßmann (vide in Regist. 1630. fol: 159, da zu befinden wie dise 175. Lib bezahlt) sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwd., so die Käuffer vf sich genommen, Zugangen per 525. lb
[in margine :] Erschienen p H Joh: Georg Dorscheus SS Theol. D. & Professor, alß Vogt Johann Lienhardts weÿ: H Isaac Fröreisens SS Th. Dr. & Professor see. nachgelaßenen Sohns und Erbens (…) act d. 1. 9.br a° 1643

Evrard Seiffermann épouse en 1621 Salomé, fille du boucher Guillaume Koch
Mariage, cathédrale (luth. p. 119)
1621. Dominica VII. Trin: den 15. Julÿ. Eberhard Siefferman der sporer, und J. Salome Wilhelm Koch des metzigers n. tochter, eingesgnet montag d. 23. Julÿ (i 64)

Evrard Seiffermann hypothèque la maison au profit du marchand Augustin Güntzer

1640 (27. febr.), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 158-v
Erschienen Eberhard Seÿffermann der Sporer burger Zu Str.
hatt in gegensein Augustin Güntzers deß handelßmanns auch burgers alhie – schuldig seÿen 60 Reichßthaler
dafür in specie Vnderpfand sein soll Ein Behaußung, mit allen deren gebäwen & alhie Jenseit der Schindtbrucken im Trummen gäßlein gelegen, einseit neben Veltin Schneid. dem Sattler, anderseit ist ein Eck hind. vff die Gastherberg Zum Rappen stoßendt, so zuvor verhafftet vmb 375. lb. hannß Fröreisen dem Schuhmach. So dann vmb 100. fl. Str. Wehr. H. Ulrich Marbachen Pfarrern Zum Alten S. Peter alhie
[in margine :] Erschienen hannß Friderich Groß der weißbeck alß Vogt Augustins hierinn gemeldts Creditoris nachgelaßenen Sohns und Erbens (…) Act. d. 31. Octobr. a° 1643.

La maison revient à son fils Jean Jacques Seiffermann qui épouse en 1659 Sara, fille du boucher Jacques Haubenstricker

Mariage, cathédrale (luth. f° 102-v n° 19)
1659. den 10. Aprilis. Mehr zum 2 mahl hans Jacob Seÿfferman, der Sporer, Eberhard Seÿffermann geweßenen Sporers ehel. Sohn und Jfr. Sara Jacob Haubenstrickers gewesenen Metzgers alhie ehel. Tochter, Montags den 18. Aprilis, Fischerstub, Münster, Ochsen (i 104)

Jean Jacques Seiffermann hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Frœreisen, ancien assesseur au Petit Sénat

1659 (29. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 255
Erschienen Hannß Jacob Seiffermann der Sporer, Burger Zu Straßburg
in gegensein Hn Johann Leonhard Fröreisens alten Kleinen Rhats Verwanthens – schuldig seÿen 25. Pfund
Unterpfand sein solle, Hauß, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Alhie im Trummengäßlin, einseit neben H. Veltin Schneider dem Sattler anderseit neben, wie auch hinden vff die Herberg Zum Rappen stoßend gelegen

Sara Haubenstricker meurt en 1675 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans leur ancienne maison impasse du Corbeau (ruelle du Bœuf) qui appartient alors à Salomon Funck. La masse propre au veuf est de 36 livres, celle propre aux héritiers de 14 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9 livres, le passif à 49 livres.
1675 (21.8.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 10) n° 65
Inventarium und Beschreibung aller und Jeder Haab Vndt nahrung, So weÿl. die tugendsamme Fraw Sara Haubenstrickerin deß Ehrsammen vndt bescheidenen Mr hannß Jacob Sÿffermanns des Sporers vndt burgern alhie Zue Straßb. geweßenen haußfr. seel. als dieselbe den 20. Martÿ des Laufend. 1675. Jahrs in Gott seel. Verschieden Verlaßen, Welche auf gebührliches ansuchen erfordern vndt begehren aller vf folgendem blatt beschriebenen vnd nächster Testamentum nuncupativum hinderlaßener Erben inventirt, durch obbenandten hinterbliebenen Wittiber (geäugt und gezeigt) So beschehen vndt angefang. In des heÿl. Reichß freÿen Statt Straßb. Sambstags d. 21. Aug. 1675.
Die in Gott verschiedene Fr. seel. hat Zu Erben p. Test. nunc. Verlaßen alß volgt 1. den Ehren Vesten Fürsichtigen Vndt Weißen H Johann Jacob Haubenstricker Gastgebern Zum Ochßen vndt E. E. Kl. Raths alt. beÿsitzer Ihrem bruder zum 3. Stammtheil in deßen Nahmen der Ehrenhafft Mr Lorentz Hann der Weißbeck und burger alhie zugegen geweßen, 2. Fr. Annam Catharinam Haubenstrickerin H Abraham Schellen Jetzigen gastgebern Zum Spieß eheliche haußfrau Weÿl. H Christoph Haubenstricker geweßenen Waßer Zollers im blumengießen Ihres Bruders seel. dochter zum 3. Stammtheil, So dann Fr. Ammam Catharinam Suevin deß Ehrsamen vnd bescheidenen Christoph Maurer Seÿlers vnd burgers alhie haußfr. vnd Fr. Annam Mariam Kammin Hanß Jacob N. des Metzgers vndt Würth Zu Sunthoffen vnd. Fürst. Von Mombelgart herrschafft ehelich haußfr. weÿl. Fr. Annæ Mariæ Haubenstrickerin d. Verstorbenen Schwester seel. mit weÿl. H Johann Jacob Suevo geweßenen Comlers* lm Münster Vndt burgers alhie nunmehr seel. vnd David Kammen dem Metzgers in erst vnd anderer Ehe Erzielter tochter Zue einer 3. Stammtheil, der Verstorbenen hinterblieben bruder, bruder vnd Schwester Kinder
In Einer Im ochsengäßel gelegenen Und Salomo Funckhen eügenthümblich Zueständigen behausung hatt sich befunden alß Volgt
In der Cammer A, In der Wohnstub, In der Cammer vorderstub
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. des Wittibers unveränderten Haußraths 15, Sa. Werckzeugs zum Spohrer handwercks gehörig 20, Summa summarum 36 lb
Der Erben unveränderte Verlaßenschafft, Sa. haußraths 14 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 8, Sa. Silber geschmeids 12 ß, Summa summarum 9 lb – Schulden 49 lb, die theilbahre passiva übertreffen die theilbahre Verlaßenschafft 40 lb
Summa finalis 14 lb

Jean Jacques Seiffermann se remarie en 1676 avec Anne Marguerite Eberlin, fille du tonnelier Jean Henri Eberlin : contrat de mariage, célébration
1676 (23.12.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 18, Vol. 2, Notariat Protocolla)
Eheberedung Mr Hannß Jacob Sÿffermann dem Spohrern und Burgern alhie und Annæ Margarethæ Eberlin beeden Verlobten auffgerichtet
(…) Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Hannß Jacob Sÿffermann dem Spohrern und Burgern alhie Zue Straßburg alß Bräutigamb ahn einem,
So dann der tugendsamen Annæ Margarethæ, des Ehrenhafften Mr Hans Heinrich Eberlins Küeffers undt Burgers alhie Ehelicher dochter alß Hochzeitterin
So beschehen In des Heÿl. Römischen Reichß freÿen Statt Straßburg Sambstags den 23.ten Decembris alß mann nach Unsers Einigen Erlößers und Seeligmachers Jesu Christi gnaden reichen Geburth Zahlte 1676. Jahr.

Mariage, cathédrale (luth. f° 38)
1677. Dom: 2. post Epiphan. Zum 2. mal Hans Jacob Seifferman der Sporer und burger alhier, J. Anna Margaretha, hanß Friderich Eberlin burgers und kiefers alhier ehel. T. Donnerstags deb 25* Jan. Münster (i 39)

Jean Jacques Seiffermann meurt deux ans plus tard. Sa succession est vacante. L’inventaire est dressé impasse du Corbeau. L’actif de la communauté s’élève à 51 livres, le passif à 58 livres.
1679 (31.3.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 7) n° (503)
Inventarium undt beschreibung d. Jenigen Haab vnd Nahrung, so weÿlandt der Ehrsame Hanß Jacob Seiffermann, geweßener burger vndt Spohrer alhier zu Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem am 15. Februarÿ dießes 1679.gsten Jhrs beschehenen tödtlichem ableiben Zeitlichen verlaßen, und auf erfordern und begehren deß Ehrenvesten, wohlvorgeachtn und Weißen Herrn Johann Philipp Sachßen, Pasteten beckhers E. E. Kleinen Raths beÿsitzers, alß von wohl Ermeltem Rath weilen sich Kein Erb angemelt beÿ dem introito Inventationis auch die pacta Dotalia nicht beÿ der hand waren, vndt man alßo dise Erbschafft vor Vacant gehalten, hierzu in specie Deputirten herrens, ordnung mäßig vorgenommen und ersucht, durch die Tugendsame Annam Margaretham Eberlin die hind.laßene wittib (…) mit beÿstand Hanß Jacob Häßelins, Spohrers v. alhiießig: burgers Ihres geordneten vogts, geeÿgt vnd gezeÿgt (…) Actum Straßburg, Montags den 31. Martÿ 1679.
Nota. Ist eine Eheberedung vorhanden
In einer alhie In der Statt Straßburg im trommen Gäßel hinder der Gastherberg Zum Oxen gelegenen, in diße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden, wie Volgt
Schulden, Item Salomon Funcken Roßartzt für hauß Zinß, 4. lb
Summa summarum 51 lb – Schulden 58, Summa finalis, Mehr schuld. alß gutt 7 lb

Sa veuve Anne Marguerite se remarie en 1685 avec le cordonnier Jean Martin Specht
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 171)
1685. Dom. Cantate et Vocem Jucund. H. Hans Martin Specht, der ledige Schumacher, Wld. Matthiß Spechten deß Speÿerbaders undt B. alhier nachgelaßener ehel. Sohn, vndt Anna Margaretha, Wld. Hans Jacob Seüffermans, deß Spoorers vndt B. alhier hinterlaßene Wittib. Mont. d. 28. Maÿ W. (i 106)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 132) 1685. Dom. Cantate. Zum 2. mahl Johann Martin Specht Schuhmacher Weiland H Mathis Spechten gewesenen Speÿerbaders u. Burgers alhier nachgelaß. ehel. S. Anna Margaretha Weiland Hans Jacob Seifermans gewesenen Sporers v. Burgers nachgel. W. Mont. den. 28.ten Maji, St Wilhelm (133)

L’assesseur des Quinze Frœreisen qui s’est rendu adjudicataire de la maison (voir l’obligation plus haut) constate que Jean Jacques Seiffermann louait de la Tour aux deniers une place pour un étal

1675 (18.5.), Préposés au bâtiment (VII 1364)
(f° 46) Dienstags den 18. May – H. XV. Fröreisen Ca. Hanß Jacob Seifermann
H. XV. Fröreisen Clagt daß Hanß Jacob Seifermann der Sporer, vor seiner behaußung über der Schidbrucken, welche er in der Ganth annehmen müßen, einen platz Zum Stand einnehmen thete vnd durch seinen Stand den jenigen Hauß H*ß so (-) der Meßerschmidt Ihne H. XV. Zu reichen hat nicht Zulieb laßen will, warauff bericht beschehen, daß Seifferman den platz zum Stand von den Pfenningthurn geg. 15. ß Jährlich. Zinßes bestanden, Erkannt soll mehrere bewandnus des platzes eingezogen werden.

L’assesseur des Quinze Jean Léonard Frœreissen revend la maison au vétérinaire Salomon Funck. En marge, quittances remises en 1695 à Philippe Albrecht et en 1735 à Thierry (Tillemann) Waag

1675 (19. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 442
der Edel- Fromm- wolhweÿse H Johann Leonhard Fröreißen deß beständigen Regiments der Herrn Fünffzehen
in gegensein Salomon Funckh deß Pferdartzts
hauß, hoffstatt, Bronnen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier Jenseit der Schindbruckhen im Ochßengäßlein einseit neben Weÿl. hannß Jacob Scheüblers deß Sattlers nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben der Gastherberg Zum Raben, hinden uff daß Ochßengäßlin stoßend gelegen – umb 412. lb
[in margine :] (…) in gegensein Philipß Albrecht deß waffenschmids alß ietzig. possessoris deß hierinn verschriebenen haußes – Act. d. 17. Maÿ 1695.
[in margine :] (…) in gegensein Tillemann Waag des grempen und käuffers obverpfändeter behausung (quittung) Actum den 15. Sept. 1735.

Originaire de Kissingen, le vétérinaire Salomon Funck épouse en 1671 Marthe, veuve du vétérinaire Jean Georges Floch
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 149 n° 11)
1671. Salomon Funck von Küßingen beÿ Augsburg der Roßartzt v. Schirms Verwandten allhier vnd Martha, Hanß Georg Floh des auch gewesenen Roßartzten hinterl. Wittib, Mont. 6. Martÿ (i 150)

Le manant Jean Georges Floch épouse en 1652 Marthe, veuve de Georges Heimburger, d’Allmansweier (en Bade)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 100-v)
1652. VIII. post Trin. 8. Aug. Hanß Geörg Floch von Prümbs auß Östrich Schirms Verwanter alhier, Hanß Flochen schneiders vnd burgers Zu Weÿdrach nachgelaßener Son, Martha Geörg Heimburgers, burgers zu Allmenschweÿr nachgelaßene Wittib [eingesegnet) 16. Mont. (i 102)

Salomon Funck acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Marthe Saltz (ici Marie Saltz) en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux.
1675, 4° Livre de bourgeoisie p. 416
Salomon Funck der Pferd artzt von Kißingen, empfangt das burgerrecht von seiner haußfrawen Maria Saltzin pro 8 golt fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor ledigen standts gewesen vndt wird auff E. E. Zunfft der Schmidt dienen. Jur. 11. Jan. 1675.

Le bureau de la Taille s’adresse aux Quinze après avoir constaté que Marthe Saltz a déclaré une fortune de 43 livres lors de l’inventaire dressé en 1672 mais qu’elle a déposé l’année suivante une somme de 450 livres chez le notaire Ursinus. Une amende de 100 livres lui est infligée.
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
Martha Saltzin die Roßartzin Salomon Funcken Haußfraw pt° Stallgelts, 36. 42. – 203 Johann Grünwald
(f° 35-v) Freÿtag den 20. Februarÿ – Stall Contra Martha Saltzin Salomon Funcken Haußfraw
Obere Stallherren laßen per me referiren, daß Martha Saltzin die Roßartzin ihrem jetzigen mann Salomon Funcken /laut der Hn dreÿer des Stalls bericht/ Zugebrachten nahrung in A° 1671. auffgerichtetem Inventario ane parschaft mehr nicht als 43. lb 8 ß 9 d inventiren laßen, da Sie doch aô 1672. 450. lb 1 ß 7 beÿ dem Notario Ursino Und nach Seinem todt in A° 1673 beÿ Seinem Eltern Sohn Hn Dd. Ursino 402. lb 4 ß par Gelt an Guldenen Sortend deponirt, im nachschlagung des Stalls Zusatz hingegen sich befänden, daß Sie bis in Annum 1670. inclusive allein 50. lb d so dann auf gethane Vorbeschickung Vnd ernstliches Zusprechen A° 1671. wie nicht weniger aô 1672. 200. lb Und also 500. fl. aus Vorsatz Vnd offenbahrem betrug Zu gemeiner Statt præjudice nicht verstalt, da doch inn derglichen fällen der Stall sich dergleichen guts mit einander underziehen kan, laut der Stallordnung p. 6. d wäre es Sach daß Sie die dreÿ, vnd beÿ der Vorher vnd examinirung so wohl Sie als auch ihr gewesener Vogt Sebastian Rinck nichts erhebliches beÿbringen können, sondern eintzig vnd allein Vorwenden wollen, Sie hätten solches nicht Verstanden auch nicht gewußt daß Sie so Viel in Vermögen habe, da doch Sie mit beÿstand ihres vogts die sorten aufzahlen vnd darauf zu zweÿen vnderschiedlichen mahlen da Hn Ursinis Vatter Vnd Sohn in Verwahrung überlieffert, Als haben wohlgemelte H. darvor gehalten daß Ihro der Nachtrag auf 8 Jahr in duplo /so 12 lb machet/ zu reichen Und Zur wolmeritirter Straff 100 lb d anzusetzen wären jedoch alles auff MGhh. ratification. Erkandt, wurd der Obern Stallherren bedacht gefolgt, Vnd sollen die 100. lb neben dem nachtrag alsobald Von dem H. Ursino gefordert, die Straff als dan in die müntz, Und der Nachtrag auf den Stall gelieffert werden.
NB. dieße 100 lb seind p. H Graseck in die Müntz Und die übrige 12. lb nachtrag durch den XV. Knecht auf den Stall gelüffert worden.

(f° 42) Freÿtag den 27. Februarÿ – Ego brachte auch ad notitiam daß ahne Straffen eingangen ferner beÿ Marta Saltzin Stallstraff 100. lb, So von Hn Graseck in die Müntz gelüffert worden.

(f° 203) Freÿtag den 4.ten Septemb. – Johann Grünwald
Obere Stallherren laßen per me referiren, daß von einem Jahr Marta Saltzin die Roßartztin wegen Zu wenig Verstallung umb 100 lb gestrafft worden, welche dem Fisco Zukommen, so Johann Grünwald der scribent wie H Syndicus attestirt, Verkundschaft Vnd deßwegen einige recompes suchet, nun Seÿe an dem, daß bereits Ihme in A° 1661. 19 lb 16 ß Stallgelt die Er schuldig war, auf 12. lb moderirt worden, die Er bezaht darauf Er widerumb Von A° 1662 bis 1668. inclusive auf dem Stall nichts abgericht, allwo Ihme MGhh abermalen die Gnad gethan, daß Sie Ihme die helffte nachgelaßen, jedoch darbeÿ expressé angedeütet, wan Er wahr 2. Stallgelter ohnbezahlt anstehen laße, des burgerrechts Verlustigt seÿn solle, nichts destoweniger ist, Er d. Annis 1671. bis ietzo 6 lb schuldig, deßwegen Zu MGhh. gestelt worden, waß Sie hierinnen erkennen wolten.
Erkandt, Soll den Oberen Stallherren absoluté uberlaßen werden, ob Sie Ime dieselbe 6. lb gäntzlich nachlaßen oder aber auf ein gewißes setzen wolten, darbeÿ aber dem Grünwald ernstlch zu injungiren, in das Künftige sein Stallgelt richtig Zu bezahlen, darauf Er beschickt Und von gemalten Ob. Stallherren dahin ausgestelt worden, wan Er von dem Stall bescheinen werden daß Er 1 lb 10 ß erlegt, Ihme die übrge 4 ½ lb nachzulaßen.

Salomon Funck se remarie en 1676 avec Anne Marie, fille de Jacques Leser
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 171-v, n° 39)
1676. d. 24 [Augusti]. Seindt nach Zweÿmähliger außruffungen Copulirt worden Salomon Funck der Roß artzt vnd J. Anna Maria Jacob Lößers burgers und Schneider hinterl. Tochter (i 173

Fille du maréchal ferrant Jean Jacques Leser à « Niederlinz » dans le canton de Berne, Anne Marie Leser acquiert le droit de bourgeoisie par son mari quatre mois après son mariage
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 437
Anna Maria weÿl. Johann Jacob Lesers, des huffschmidts Zu Nider lintz berner gebiets, eheliche Sohn [sic], empfangt das burgerrecht von Salomon Funcken dem pferdt artzten, ihrem Ehemann p. 8. gold fl. welche Sie auf der Müntzlein erlegt hatt, ist Zuuor ledig. standts gewesen, undt wirdt beÿ denen Schmiden Zünfftig werd. promis. d. 31. Jan. 1677.

Jean Henri Schademann se plaint avec d’autres devant les Quinze que Salomon Funck vend des pâtisseries en faisant du porte à porte. Le syndic Güntzer propose de lui assigner un quartier où il sera autorisé à faire son commerce
1687, Protocole des Quinze (2 R 91)
(f° 115-v) Freÿtag den 24. Januarÿ – Salomon Funck der Roßartzt Ca. Hannß Heinrich Schademann
Herr Secretarius Schrag referirt, daß er wegen des Salomon Funck des Roßartzts, so mit dem Zuckerbrod haußirt, Und durch einen jungen jnn der Statt herumb geschickt, darwieder aber Hannß Heinrich Schademann et Cons: sich opponirt, mit Herrn Prætore Regio und Herrn Synd: Güntzer geredt habe, dero gedancken dahin gienge daß er, Funck, ein gewißes Orth außsuchen, Und ihme daselbst das Zuckerbrod Zu Verkauffen vergönnet, hingegen das haußiren beÿ Vor dießem bereits Angesetzter Straff der 5 lb d Verbotten seÿn solte, Zu Mghh. stellend, Ob Sie sich mit deroselben gedancken conformiren wollen ? Erk. Beliebt.

Salomon Funck et Anne Marie Leser hypothèquent la maison au profit de Barbe Merckelbach, veuve de l’assesseur des Quinze Jean Goll

1690 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 197
Salomon Funck der Pferdartzt und Anna Maria, gebohrne Leserin, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Wilhelm Alberthal und Hn Isaac Lingen beed. E:E: Kleinen Raths beÿsitzers
in gegensein Hn Philips Kniebsen J.U. Ddi und Registratoris Archivi beÿ allhiesiger Cancelleÿ alß Curatoris Fr. Barbaræ gebohrner Merckelbachin Weÿl. Hn Johann Gollen, gewesenen XV. nunmehr sel. nachgelaßener wittib mit beÿstand H. Johann Welpers deß buchtruckers seines Schwagers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäuen Rechten und Zugehördt allhier jenseit der Schindbrucken im Ochßen gäßlein einseit neben Francisco Frantzen dem Pitschiergraber anderseit neben der Gastherberg Zum Raben, hind. auff d. Ochßengäßlein stoßend gelegen

Salomon Funck vend la maison au taillandier Philippe Albert et à sa femme Susanne Stiegler

1694 (2.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 686-v
Salomon Funck, der Pferdartzt
in gegensein Philipß Albert, deß waffenschmids und Susannæ gebohrner Stieglerin, mit beÿstand Gall Kochen, deß Mehlmanns Ihres Schwagers
hauß, hoffstatt, bronnen, mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Zugehördt. recht und Gerechtigkeit allhier jenseit der Schindbrucken, im Ochßengäßlein, einseit neben hans Jacob Faudel dem Sattlern anderseit neben der Gast herberg Zum Raben, hind. auff d. Ochßengäßlein stoßend geleg. welchen behaußung umb 375 pfund (verhafftet), umb 212 pfund

Le taillandier Philippe Albert et sa fiancée Susanne, fille du boulanger André Stiegler, empruntent 25 livres à l’assesseur au Grand Sénat Sébastien Rœderer
1685 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 145
Philipp Albert der Waffenschmidt und Susanna, weÿl. Andres Stiglers deß weißbeckhen nunmehr seel. hinderlaßene eheliche dochter, beede Verlobte, und Zwar Sie Susanna insonderheit mit assistentz Rheinhard Rödi deß Schneiders und Gall Kochen deß Meelmanns beÿde ihrer Schwäger
in gegensein des ehrenvest- und weÿesen herren Sebastian Röderers E.E. großen Rhats beÿsitzers – schuldig seÿen 25 lb
hierbeÿ ist auch persönlich erschienen Martha Stiglerin obgedachter Susanna eheleibliche Mutter, mit assistentz obged. Kochen ihres Vogts, die hatt sich für obige Schuld (…) verbürgt

Originaire de Neuenheim en Basse Hesse (près de Heidelberg), le taillandier Philippe Albert (Albrecht, Allwert) épouse en 1685 Susanne Stiegler, fille du fabricant de pains d’épice André Stiegler : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und Bescheidenen Meister Philipp Allwerth dem noch ledigen huff: und Waffenschmidt, von Neuenheim, des Ehrsamen Gerlach Allwerts Schneiders und Innwohners Zu Neuenheimb, im Nieder fürstenthumb Heßen gelegen eheleiblichem Sohn, als Bräutigamb ane Einem, So dann Susanna Stieglerin, Weÿland des Ehrsam: und bescheidenen Andres Stieglers gewesenen leb Küchlers und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterlaßener Eheleiblicher Tochter, als der hochzeiterin am andern theil (in beÿsein) auf der Hochzeiterin seiten H Johann David Reiffen, balbierer, der Hochzeiterin noch ohnentledigten Vogts, H. Hannß Philipp Kammen des Metzgers als Vettern und Gall Kochen Melmanns deroselben Schwagers, aller burgere allhier zu Straßburg (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Mittwoch, den 21. tag des Monats Martÿ in dem Jahr Christi als man Zalte 1685. Johann Christoph Stöffel Nots.

Philippe Albrecht acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Susanne Stigler
1685, 4° Livre de bourgeoisie p. 511
Philipp Albrecht d. waffenschmidt von Nigenheim auß vnderheßen, empfangt das burgerrecht von Susanna Stiglerin, uxore, pro 6. gold fl. so beÿ der Cancelleÿ erlegt, ist ledig. sandts gewesen und wird Zu den Schmiden Zünfftig. Jur. 16. april. 1685.

Philippe Albert meurt en 1713 après avoir institué pour héritiers ceux que délaissera sa veuve. La masse propre à la veuve est de 11 livres. L’actif de la communauté s’élève à 487 livres, le passif à 281 livres.

1713 (17.5.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 29)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿl. der Ehrenhafft: vnd bescheidene Meister Philipp Albert, geweßener Waffenschmid vndt burger alhier seel: nach seinem Sontags den 7. Maÿ Jüngsthin, aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren der Ehren: vnd tugendsamen Frauenn Susannæ Albertin gebohrner Stiglerin der hinderlaßenen Wittwen, dero Künfftige Erben Crafft hernach folgenden Testamenti reciproci auch des verstorbenen seel: Erben sein sollen, inventirt, auch durch Sie selbsten mit beÿstand herrn Johann Carol Hecklers Metzgers vnd burgers alhie ihres geschwornen Vogts (…) Actum Straßburg Montags den 17. Maÿ 1713.
Eheberedungs Copeÿ – Copia Testamenti reciproci
Bericht wegen übriger Verlaßenschafft. Alldieweilen der Wittib anzeig nach der Angeleibte seelige Im geringsten nichts in dieße Ehe gebracht, gleichwie Sie auch selbsten bereits hieoben erwehnter maß /:außer einigen wenigen haußraths welchen Sie von ihrer Mutter seel. geerbt vnd ihro vorher wid. zugeschrieben word:/ nichts, vnd also beÿde Keine Vrsach gehabt, Ihro Unveränderte Nahrung inventiren Zu laßen (…)

In einer alhie Zu Straßburg beÿ der Viehegaßen im Trommelgäßel gelegener, vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung, ist befunden worden wie volgt.
haußrath. Auff der Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In d. Wohnstub, In der Cammer C, Im Keller
Eigenthumb ane einer behausung. Item haus, hoffstatt vnd bronnen, mit allen deßen rechten Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, geleg. alhie Zu Straßburg in dem sogenandten Trommelgäßlein, eins. ein Eck, anderseit neben H Johann Jacob Fautel dem Satler, hinden auff H Johann Ulrich gollen den rabenwürth stoßend. Davon gehet Jährlichen vff Mich. 5. lb d. Zinß, Frauen Mariæ Ursulæ Schmidin gebohrner heußin wittib in Cap. ablößig mit 125. lb. Sonsten freÿ ledig vnd eig; durch die geschworne Werckmeistere alhier vermög überschickten vnd beÿ mein des Notarÿ Concept befindlich. Schatzzeduls, de dato 13. Julÿ 1713. über vorstehend. beschwerd. noch æstimirt p. 275. lb Darüber besagt i. T. Perg: Kbr. mit der Statt Straßb. angang. Cancelleÿ Contractstub Insigel datirt den 2. 10.bris 1694. Darbeÿ ferners 1. alt. Perg: Kbr. auch mit der Cancelleÿ Contractstuben Ins. datirt den 14. 10.bris 1634.
Ligend Guth In der Ruprechtsaw geleg. Item hauß, hoff, hoffstatt, Stall, Scheür vnd Garten in der Ruprechtsaw in der oberaw, in dem hindern orth (…)
Series Rubricarum. Der Wittib Nahrung, Sa. haußraths 11 lb
Vbrige Nahrung ins sambtich theilbar, Sa. haußraths 19, Sa. Schiffmanns wie auch werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 11, Sa. Silbers 1, Sa. Guldenen Ring 1, Sa. Eigenthumns ne einer behaußung 275, Sa. ligenden Guths 178, Summa summarum 487 lb – schulden 281, Nach deren Abzug 196 lb
Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Mittwoch, den 21. tag des Monats Martÿ in dem Jahr Christi als man Zalte 1685. Johann Christoph Stöffel Nots.
Copia Testamenti 1707 (…) auff Mittwoch den 3. Monatstag Augusti Vormittag Zwischen 9 und 10 Uhren der Ehrenhaffte und Vorachtbahre Meister Philipp Albert, waffenschmit und die Ehren und tugendsahme Fraw Susanna Albertin gebohrne Stiglerin beede Eheleuthe und burger alhier zu Straßburg mich offenbahren Geschworne Notarium Zu sich erfordern laßen, da wir dann Sie Fraw Testatricem Gesunden, Gehend: und Stehenden Ine Testatorem aber Krancken und Schwachen leibs auff einem bette liegend (…) Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus

Philippe Albert meurt à l’âge de 60 ans. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Urbain
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1688-1729, f° 70, n° 12)
Anno 1713 den 7. Maj ist allhier in Straßburg Seel. gestorben nachts Zwischen 8 und 9 Uhren und ist den 10. dieses nachmittag um 1 Uhren auff dem Gottesacker Zu St. Urbani gegraben worden weÿl. Philipp Albert gew. burger und Meßerschmidt allhier. Seines Alters 60 Jahr 6 Monath und 2 wochen welches bezeugen Gall Koch als schwager, Michel Wanner schwager (i 73)

Susanne Stiegel se remarie avec le taillandier Pierre Lasser, fils du tailleur Jacques Lasser à Dœffingen en Würtemberg (près de Böblingen) : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1714, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Peter Laßers des Waffenschmidtß und Fr. Susannæ geb. Stigelin

Eheberedungs Copeÿ – Persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Peter Laßer der ledige Waffenschmid von Döffing. hochfürstl. würtenbergischer Jurisdiction, des Ehrenhafften Peter Laßers Burgers und Schneiders alda hinderlaßener ehelicher Sohn, mit beÿstand H. Friderich Kecken, Zinngießers und Burgers alhier, alß hochzeiter, ane einem, So dann die Ehren und Tugendsame Fraw Susanna gebohrne Stiglerin, weÿland des Ehrenhafften Peter Alberts, gewesenen Waffenschmidts und burgers alhie Hinderlaßene Wittib, mit assistentz Herrn Carol Gecklers Metzgers und burgers alhie ihres Geschwornen Curatoris und Meister Johann Heinrich Greiners Schuemachers ihres Schwagers, alß hochzeiterin andern theils (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 2. Monathstag Januarÿ Anno 1714.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 139-v, n° 2)
Mitwoch den 31. Jan: 1714. seind nach Zweÿmaliger Außruffung in der Pfarrkirch Zu St. Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden, Peter Laßer, der ledige Waffenschmid, weÿl. Hanß Jacob Laßers geweßenen Schneiders Zu Deffingen, Würtenberg. herrschafft hinterlaßener Ehel. Sohn, und Fr. Susanna Albertin weÿl. Philipp Alberts geweßenen waffenschmidts vnd burgers alhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Petter Loser Als hochzeiyer, x der hochzeiterin Zeichen (i 144)

Pierre Lasser devient bourgeois huit jours après son mariage
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 802
Peter Laßer, der Waffenschmid Von Doffingen, Jacob Laßer deß schneiders daselbst sohn, emp. das Burgerrecht Von seiner Fr. Susanna Stenglerin p. 2. gold fl. 16 ß. Wird beÿ den Schmiden dienen. J. d. 8. Februarÿ

Les Quinze accordent à Pierre Lasser une dispense pour devenir maître taillandier après avoir travaillé deux ans et non pas trois eu égard qu’il a épousé une veuve
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Peter Laser pt° dispensation weg. nicht Verarbeiteter Zeit Ca. die Waffenschmidt
(f° 40) Sambstags den 17. Febr. 1714. – Peter Laser Ca. EE Meisterschafft der Waffenschmidt
G. nôe Peter Laser burgers undt Waffenschmidt alhier Cit. E. E. Meisterschafft der Waffenschmidt alhie Obermr. prlis hat Eines Meisters Wtb. geheürathet vndt darauff sich umb das Meisterrecht angemeldet, weilen Er aber die Zeit nicht verarbeitet, als bittet unterth. Ihme Zum Msterrecht dispensando gnd. Zu admittiren. S. Citatus præs. bittet Zu mherren bericht deputationem. G. s. Erk. gebettene Deputaôn willfahrt. Ob. Handtwerckhh.

(f° 82-v) Sambstags den 17. Martÿ 1714. – Peter Laser pt° dispensation weg. nicht Verarbeiteter Zeit Ca. die Waffenschmidt
Iisdem [Obere Handtwerckh H.] laßen durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Peter Laßer der Waffenschmidt unterthänig angesucht beÿ ihme wegen nicht verarbeiteter Zeit gn. Zu dispensiren, deme Er, alß man ihne ferner gehört beÿgefügt, wie daß Er eines Meisters Philipp Allberts Wittib vor 5 Jahren geheürathet, aber zuvor die 3 jahr allhier nicht völlig verarbeitet hette, sondern nur 2 jahre, mit vnderth. bitt wegen deß dritten jahrs, wie beÿ andern geschehen, Zu dispensiren. Warauff noîe der Meisterschafft Johann Paulus* Müller vnd Johann Heinrich Remes geantwortet, daß vermög articuls Einer 3 jahr hier arbeiten solle, so gegner nicht gethan, vnd weilen Sie wegen deß noch manglenden jahrs nicht dispensiren können, Sie es MGHh überlaß. haben wollen, mit dem beÿsatz, daß Sie Zwar Kein Meisterstück machen für daßelbe aber Ein jeder etwas ahne gelt geben müßte, vnd were es andere auff 10 fl gekommen, Auff seith der Herren deputirte habe man darvor gehalten, daß Imploranten gegen erlag 3 lb d pro dispensatione neben der ordinari gebühr vor das Meisterstück willfahrt werden könte die genehmhaltung Zu MGhh. stellend. Erk. beliebt.

Pierre Lausser loue une partie de la maison au taillandier Jean Georges Baur (le nom Lasser est ensuite cité sous la forme Lausser)

1724 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 317-v
Peter Laußer der waffenschmidt
in gegensein Johann Georg Baur des ledigen waffenschmidts
In seiner jenseit der Schindbruck im Ochßen: oder Raaben gäßel einseit neben Faudelischen Erben anderseit neben der Gastherberg zum Raaben hinden auff das gasthauß zum Ochßen stoßend gelegenen behausung zweÿ Stiegen hoch Eine Stube Kammer Kuchen und haußöhren Mehr die unterschlagene helffte des Kellers so dann den gemeinschaftlichen gebrauch der werckstatt – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von Johannis Baptistæ jünsgst verfloßen, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 gulden

Susanne Stiegler meurt en 1728 en délaissant pour héritier testamentaire son mari. Les experts estiment la maison à 250 livres. La masse propre à la défunte s’élève à 580 livres. L’actif de la communauté est de 495 livres, le passif de 625 livres.

1728 (10.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 56)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, liegend: und fahrender, so Weÿl. die Ehren und Tugendsahme Frau Susanna gebohrne Stieglerin, des Ehrenhafften Meister Peter Laßers, Waffenschmids und Burgers allhier Zu Straßburg gewesene eheliche Haußfrau nunmehr seel. nach ihrem Freÿtags den 5. Martÿ jüngsthin aus dießem mühesahmen Leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren obgemelyen ihres hinterbliebenen Wittibers als Crafft hernach inserirten Testamenti vnd deßwegen erhaltenen Obrigkeitlichenn Indulti instituirten einigen Erben ersucht (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg Sambstags den 10. Aprilis Anno 1728.

In einer allhier Zu Straßburg im Trommel Gäßlein gelegener: und in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Eine behaußung, hoffstatt und Bronnen, mit allen deßen Rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in dem so genanten trommel Gäßel, 1. seit 1. Eck, 2.s neb. Joh: Jacob Sattler dem Sattler, hinden auff weÿl. H Joh: Ulrich Gollen des Raaben Würths Erben stosend. Davon gehen Jährl. auff Michaelis 5. lb d Zinß Fr. Mariä Ursulä Schmidin gebohrner Heüßin Wittib, ablösig in Capital mit 125. lb Sonsten freÿ ledig und eigen durch die Geschworne Werckmeistere allh. über Vorstehende Beschwerd. annoch angeschlagen pro 125. lb. Darüber bes. 1. teutsch. perg. Kauffbrieff m. d. St. Straßb. anhang. C. Contract Ins. verw. dat. den 2. Decembr. 1694. Dabeÿ ferner i. alt perg. dito m. ermelter St. Straßb. C. C. stub anhang. Ins. verw. dat. d. 14. Xbr. 1634.
Ergäntzung des Instituirten Testaments Erben unveränderten Guths. Dewegen ist zu wißen, daß die abgeleibte Fraw seel. Ihre in dieße Ehe gebrachte Nahrung nicht inventiren laßen, angesehen Kurtz vorher und zwar den 17.ten Maÿ 1713. ihres verstorbenen haußwürths Meister Philipp Alberts seel. verlaßenschafft beschrieben und ein ordentlich Inventarium darüber auffgerichtet word.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des wittwers unverändertes guth belangend, Stehet schon oben eingerichtet
Des Erben unveränderte Nahrung, Sa. des haußraths 35, Sa. Schiff und geschirr vnd etlih. waren Zum waffenschmid handwerck gehörig 8, Sa. des Silbers 18 ß, , Sa. des Guldenen Rings 14 ß, Sa. des Eigenthums ane einer Behaußung 125, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung 410, Summa summarum 605 lb – Schulden per se, Nach solchem abzug 580 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 25, Sa. des Silbers 3, Sa. der baarschafft 280, Sa. des Guldenen Rings 1, Sa. des Pfenningzinß hauptguths 75, Sa. Schulden 110, Summa summarum 495 lb – Schulden 625 lb, Übertreffen also die Theilbare Passiva die theilbare verlaßenschafft umb 130 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 450 lb
Abschatzung d. 9. april aô 1728. Auff begehren Meister Peter Laußer Waffenschmidt ist eine Behausung allhier in der Statt Straßburg beÿ dem Rappen in dem Ochsen gäßel geleg. einseits Neben hanß Jacob Sattler Sattler, hinden auf den Rappen stoßend, welche behausung Stuben, Cammern, Soldaten Kammer, hauß Ehren, Mit herd und wasserstein, Werckstatt, worinen eine Schmidt Eß, bronne und gebälcktes Keller, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuth sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlag. wird vor und Umb Fünff Hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Eheberedungs Copeÿ (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 2. Monathstag Januarÿ Anno 1714.
Copia Testamenti nuncupativi. 1717 (…) auff Dienstag den 16. Monaths tag Aprilis, Nachmittah Zwischen dreÿ und Vier Uhren, die Ehren : und Tugendsame Frai Susanna Laserin gebohrne Steiglerin, des Ehrenhafften Meister Peter Laßers Waffenschmidts und burgers allhier zu Straßburg eheliche haußfrau mich (…) zu sich erfordern laßen (…) die Wie dann unpäßlichen krancken Leibes auff deinem bette liegend (…) Jacob Christoph Pantrion

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 900 florins
1728, Livres de la Taille (VII 1176) f° 222-v
Schmidt, F. N° 4535 – Weÿl. Fr. Susannæ gebohrner Stieglerin, Peter Laußer Wafenschmidts und burgers alhier gewesener Ehel. haußfr. Verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion
Concl. fin. Inv. ist fol. 55. – 450 lb 6 ß 7 s die machen 900 fl. verstallte nur 700 fl. also Zu wenig 200 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf Sechs Jahr in duplo à 12 ß d th. 3 lb 12 ß
Und auf vier Jahr in simplo à 6 ß, 1 lb 4 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 3 ß
Abhandlung 15 ß 6 d – Summa 5 lb 14 ß 6 s
Auf Suppliciren haben die herren dreÿ nachgelaßen 1 lb 16 ß, restirt 3 lb 18 ß 6 d
Abzug. Die ohnverburgerte dienst Magd hat von 25. lb d legat zu erlegen 2 lb 18 ß
fr. omnia d. 4. Aug. 1728.

Pierre Lausser se remarie en 1728 avec Susanne Garing, fille du potier Lazare Garing : contrat de mariage non conservé, célébration
1728, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Peter Laußers deß Waffenschmidß und Jfr Susannæ Gahringin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 212-v, n° 13)
1728. Mittwoch den 18. Aug. seind nach Zweÿmahliger öffentlicher proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Nicolai ehl. copulirt und eingesegnet worden Peter Laußer der Waffenschmidt u. burger allhier wittiber u. Jungfr. Susanna, Lazarus Garings deß Kachlers u. burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Petter Laußer als hohzeiter, + der hochzeiterin handzeichen (i 218)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison propre au mari

1729 (19. 7.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 60) n° 127
Inventarium über des Ehrenhafften Meister Peter Laußers, Waffen Schmids und der Ehren: und Tugendsamen Frauen Susannæ gebohrner Garingin, beed. Eheleüthe und burger Zu Straßburg, einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung. auffgerichtet in A° 1729. (…) vnd Zwar die Ehefraw mit assistentz des Ehrenhafften Meister Johann Philipp Schmiden, huffschmids und burgers alhier dero hierzu in specie erbettenen beÿsitzers geäugt und gezeigt (…) So besch. in Straßb. Montags den 19. 7.bris 1729.

In einer allhier Zu Straßburg im Trommel Gäßel gelegener: und in dem Ehemann zuständiger Behaußung ist befunden word. wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (M.) Item Hauß, Hoffstatt und Bronnen, mit allen deßen Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. in dem so genanten Trommelgäßel, eins. ein Eck, and.s neben Johann Jacob Sattler, dem Sattler, hinden auff weÿl. H Joh: Ulrich Gollen des Raaben Würths Erben stosend. Davon gehen Jährlichen auff Michaelis 5. lb d Zinß Frauen Mariæ Ursulæ Schmidin gebohrner Heüßin Wittib hind.laßenenErben, ablösig in Capital mit 125. lb. Item Mons. Grobek, ritterschafftlich. Ambtmann vnd resp° Einnehmer, hat in Capital Zuerordern, so ihne Jahrs den 5. Aug. à 5. pro Cento Zuverzinßen ablößig mit 150. lb. Sonsten eigen im übrigen ist dieße behaußung Zu vermeidung Künfftiger præjuditz ohnangeschlagen gelaßen worden. Und besagt darüber ein teutscher Pergament. Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contractstuben anhang. Insigel verwahret datirt den 2. 10.bris 1694.

Pierre Lausser hypothèque la maison au profit de Marguerite Salomé Tromer, veuve du pasteur Jean Melchior Erhard

1729 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 547
Peter Laußer waffenschmidt
in gegensein H. Johann Paul Tromer Notarÿ Publici und Schaffneÿ Verwalthers allhiesigen Blaterhaußes als vogts seiner tochter Fr. Margarethæ Salome geb. Tromerin weÿl. H. M Johann Melchior Erhard Pfarrers zu Bischen am Saum Wittib – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Raaben: oder Ochßengäßlein, einseit neben weÿl. H. Johann Jacob Faudel Sattlers wittib und Erben anderseit neben der Gastherberg zum Raaben hinten auff eben dieselbe, ihme eigenthümlich zuständig angesehen seine erstere Ehefrau seel. weÿl. Susanna geb. Stieglerin dero erst beschriebenes hauß zuständig ware, ihn nach zuvorhin beÿ E.E. Großen Rath am 15. Aprilis 1717 erhaltenem Indulti Testandi vermittelst des vor H. Not. Jacob Christoph Pantrion am 16. Aprilis 1717 auffgerichteten Testamenti Nuncupativi zu ihrem einigen universal Erben instituiret hat

Pierre Lausser hypothèque la maison au profit de Cécile Salomé Finther veuve de Jean Georges Wetzel

1730 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 310
Peter Laußer der waffenschmidt
in gegensein Johann Daniel Wetzel allhiesigen handelsmanns und dreÿers allhiesigen Pfenningthurns als mandatarius seiner Fr. Mutter Fr. Ceciliæ Felicitatis geb. Fintherin weÿl. H. Johann Georg Wetzel gewesten Ober Secretarÿ allhiesigen Pfenningthurns hinterlassenen Fr. wittib – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten im Raaben: oder ochßengäßlein einseit neben weÿl. Johann Jacob Faudel gewesten sattlers wittib und Erben anderseit neben der gastherberg zum Raaben und hinten auff eben dieselbe

Pierre Lausser hypothèque la maison au profit du tailleur Joseph Diller

1732 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 25
Peter Laußer der waffenschmidt
in gegensein Joseph Diller des Schneiders – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten in dem Raaben: gäßel jenseith der Schindbruck sonsten das Trommel: gäßel genannt einseit neben weÿl. Johann Jacob Faudel des Sattlers wittib und erben und Consorten anderseit neben der Gastherberg zum Raaben hinten auff ged. gastherberg ; ihme als ein ohnverändertes eigenthum

Pierre Lausser hypothèque la maison au profit du marchand de fruits et légumes Jean Thierry Waag

1733 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 36
Peter Laußer der waffenschmidt
in gegensein Johann Tillemann Waag des fastenspeishändlers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten jenseith der Schindbruck in dem Raaben: oder Trommelgäßel einseit neben weÿl. Johann Jacob Faudel des Sattlers wittib und erben auch Consorten anderseit neben die gastherberg zum Raaben hinten auff eben dieselbe

Pierre Lausser meurt en 1733 en délaissant deux filles. La masse propre à la veuve est de 261 livres. L’actif de la communauté s’élève à 289 livres, le passif à 421 livres. Le défunt a vendu la maison au taillandier Pierre Remus mais la vente n’a pas été confirmée.

1733 (12.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 64)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿland Peter Laußer geweßener Waffenschmid vnd burg. alhier, nach seinem Mittwochs den 3. Junÿ nechsthin aus dießem leben genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche auf ansuchen erfordern v. begehren des Ehrengeachten H Johann Jacob Hawen, Kandengießers vnd Burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Susannæ vnd Mariæ Salome Laußerin, des abgeleibten mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Kind. vnd ab intestato verlaßener Erben (…) durch die tugendsame Fraw Susannam gebohrne Garingin, die hind.laßene Wittib mit assistentz des Ehrenhafften H Johann Christian Steitzen Maurers und Steinhauers auch burgers alhie dero Geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Straßburg den 12. Junÿ 1733.

In einer alhier Zu Straßburg In dem Trommelgäßlein Ane dem Metzger gaßen gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörig Behaußung ist befund. word. wie folgt
Auff der Bühnen, In der Wohnstuben, In der Kuchen
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item Hauß, Hoffstatt vnd Bronnen, mit allen deßen gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in dem so genanten Trommelgäßel, eins. ein Eck, and.seit neben Johann Jacob Sattler dem Sattler, hinden auff weÿland H Johann Ulrich Gollen des Raaben Würths Erben stosend. Davon gehen Jährlichen 5. lb d Zinß à 4 pro Cento H. Johann Schmiden Pfarrern Zu Mundolßheim vff Michael: ablösig in Capital mit 125. lb. Item 7 lb 10. ß Mons. Grobeck, ritterschafftlichem Ambtmann vnd resp° Einnehmern, Jahrs den 5. Aug. ablößig in hauptguth mit 150. lb. Item 5. lb d Zinß à 5 pro Cento frawen Coeciliæ Felicitas Wetzelin wittib alhie Jahrs auff Joh. Bapt: ablößig in Capital mit 100. lb. It. 3. lb 15 ß gelts à 5. pro Cento weÿland H. M. Johann Melchior Erhards gewesenen Pfaerrers Zu Bisch: vnd Hönheim hinderlaßene Wittib Jahres auff den 2. 10.bris in Capital abzulößen mit 75. lb Item 3. lb 15 ß Gelts auch à 5. pro Cento Joseph Diller, dem Schneid. Jahrs auff den 15. Januarÿ ablößig in Capital mit 75. lb. Item 2. lb 10 ß Tillmann Wagen dem Gremppen, Jahrs auff ostern ablößig in Capital mit 50. lb. Thun hievorgeschribene beschwerd. Zusammen 575 lb d. Sonsten eigen, Angeschlagen Wie solche behaußung ohnlängsten ane Meister Peter Remus den Waffenschmid verkaufft geweßen, aber bekandter ursachen halben, durch die Wittib welche sich bevögtig. laßen hind.triben word. für 825. lb. Restirt also annoch außzuwerff. 250. lb. Darüber besagt 1. teutscher Perg. Kauffbrieff, mit der Statt Straßb. Cancelleÿ Contract stuben anhang. Insigel verwahret, datirt den 2. Decembris 1694. Darbeÿ ferners i. alt. Perg. dito mit ermelter Contractstuben Insigel bekräfftiget, datirt den 14. 10.bris 1634.
Ergäntzung der wittib unveränderte, Guths. Laut Concept Inventarÿ über dero Zugebrachte Nahrung den 19. 7.bris 1729. auffgerichtet hatt man deroselben Zuergätzen wie folgt.
Series Rubricarum. Der Wittib unverändert guth betreffend, Sa. haußraths 6, Sa. Silbers 5, Sa. Goldenen Ring 2, Sa. Schulden 225, Sa. Ergäntzung 21, Summa summarum 261 lb
Die theilbare Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 14, Sa. Schiff und geschirr auch werckzeug Zum Wffenschmidt geweste gehörig 20, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 250, Summa summarum 289 lb – Schulden wie vorher, Übertreffen also die Schulden auß dem Erben Zubezahlend nechst vorher geschrieben activ maß umb 133 lb – Beschluß summa 125 lb

Susanne Garing laisse des héritiers testamentaires en 1793.
1793 (25.2.), Strasbourg 4 (2), Not. Schaaff (enregistré 25.2.) n° 183 & Enregistrement N° 157
Verkauff und Erlöß Register wie auch Ausliefer: und Erörterung Über Weiland Fraun Susannä Laßerin geborner Garingin weiland Meister Peter Laßer gewesenen Huf: und Waffenchmids auch burgers Zu Straßburg nachgelaßener Wittib Verlaßenschafft auffgerichtet A° 1793
Montag den 25.ten Februarÿ 1793. im 2.ten Jahr der Fränckischen Republick, werden auf Ansuchen David Weber des Schreiners und burgers zu Kehl jenseit Rheins als bevollmächtigter seiner Mutter Fraun Mariä Dorotheä Weberin geb. Burgerin weil. Friderich Weber gewes. burgers u. Schumachers zu ged. Kehl nachgelaßener Wb. (…) und Fr. Magdalenä Gerhardin geb. Mentelin des burgers Emanuel Gerhard, Malers dahier Ehefrau, unter deßen Assistentz,beeder von der Verstorbenen Krafft deren vor mir Not. und Gezeugen am 2. Novembr. 1789 errichtet u. underm heutigen dato registrirten testaments eingesetzter Erben
Auslieferung N° 160, Summa der Passiv Schulden 728, Nach deren Abzug 57 Livres, den 28. feb. 1793 (enregistré 28.2.)

Les syndics de la faillite de Pierre Lausser vendent la maison à Jean Thierry (Tilleman) Waag (un des créanciers)

1735 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 580-v
H. Rathh. Johann Friedrich Reineri als aus E.E. großen Rath mittel zu außweißung weÿl. Peter Laußer des waffenschmidts Credit: massa insonderheit abgeordnet
in gegensein Johann Tilllemann Waag des fastenspeishändlers – am 10. Martÿ jüngst vorgenommenen: und am 24 ejusdem obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith der Schindbruck im Raaben: oder Ochßengäßlein, einseit neben weÿl. Johann Jacob Faudel gewesten sattlers wittib und erben anderseit neben der gastherberg zum Raaben und hinden eben dieselbe – (um 125, 150, 100, 75 und 246 pfund verhafftet, geschehen um 750 pfund)

Jean Thierry (Tilleman) Waag hypothèque le même jour la maison au profit des enfants mineurs du juriste Jean Jacques Schertz

1735 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 581-v
Johann Tilllemann Waag der fastenspeishändler
in gegensein S.T. H. Johann Georg Schertz J.V. D. Prof. Publ. ord. auch Capituli Thomani Præpositi als vogts seines verstorbenen bruders weÿl. S.T. H. Johann Jacob Schertz gew. J.V.D. et Prof. Publ. ord. auch Cap: Thom. Canonici hinterlassenen beeder Kinder Jfr. Mariæ Margarethæ und Christinæ Elisabethæ Schertz – schuldig seÿe 450 pfund zu bezalung des steig und kauffschillings hiernach beschriebener umb 750 pfund erkauffter behausung
unterpfand, Eine aus jetzigem vorschuß bezalt: heutigen tags erkauffte Behausung und hoffstatt mit allen derben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten jenseith der Schindbruck im Raaben: oder Ochßengäßlein, einseit neben weÿl. Johann Jacob Faudel gewesten sattlers wittib und erben anderseit neben der gastherberg zum Raaben und hinden eben dieselbe

Fils de Jean Gaspard Waag, tailleur à Winterburg (en Palatinat), Jean Thierry (Johann Tillemann) Waag épouse en 1715 Marie Salomé Senckeissen fille du fabricant de chausses Frédéric Senckeissen : contrat de mariage, célébration
1715 (29.4.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Johann Tilemann Wags, ledigen Gremppen und Jgfr: Mariæ Salome Senckeißin, Mont. d. 29.ten Aprilis, A° 1715
zwischen dem Ehrengeachten Johann Tilemann Waag, ledigen fastenspeißhändler alhier, weÿl. Mstr: Joh: Caspar Waags, gewesenen Zimmermanns Zu Winterburg seel: ehel. hinderlaßenem Sohn, als Hochzeitern an einem
und der Ehren: und tugendsamen Jgfr. Mariæ Salome Senckeißin, weÿl. Mstr Friderich Senckeißin, gewesenen Hosenstrickers vnd Burgers alhie Zu Straßburg seel : hinderlaßener ehel. Tochter, als der Hochzeiterin am andern Theil
[unterzeichnet] Johan Tileman Wag als hoch Zeiter, salome senckeisen

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 144-v)
Mitwoch den 1. Maj. 1715. seind nach Vorhergegangener Zweÿmahliger offentlichen Außruffung in der Pfarrkirch Zu St. Nicol: in Straßburg alhier Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Johann Tileman Wag, der ledige Fastenspeishändler Vnd burger alhier, weÿl. Johann Caspar Wags, geweßenen Gerichtsschöffen Zu Winterburg hinterlaßener Ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Maria Salome Senckeißin weÿl. Johann Friderich Senckeißens geweßenen hoßenstrickers vnd burgers alhier hinterlaßene Eheliche Tochter, welches bezeugen [unterzeichnet] Johann Tileman Wag alß hochzeiter, v der hochzeiterin handzeichen (i 149)

Jean Thierry Waag devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse.
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 812
Johann Tillmann Wag der Fastenspeishändler Von Winderburg, weÿl. Joh: Caspar Wag gew. Zimmermanns sohn, emp. das burgerrecht gratis, Wird beÿ E. E. Zunfft Zur Mörin dienen. Jur. d. 23. Dito [Maÿ] 1715.

Il cotise aussi à la tribu des Tonneliers
1715, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 266) Dienstags den 18. Jun: Anno 1715 – Johann Tielmann Waag der Kremp erlangt auff sein Ansuchens und prod: schein d. Zunfftrecht als Zudiener mit geld Zahlt gebühr 2. lb 10 ß 6 d vnd pro Zffrschrbr. et büttel 2. ß 6 d.

Le conseil des Fribourgeois fait grief à Jean Thierry Waag d’avoir des pensionnaires. Il déclare n’avoir pas su qu’il était en infraction et promet de ne plus prendre de pensionnaires. Il devra payer une amende de 10 sols
1727, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 52-v) Dienstags den 25.ten Nov: A° 1727 – Joh: Dillenmann Wag, der Kremb und burger allhier ist citirt worden, daß er wieder ordnung Kostgänger halte.
Citatus gestehet die Anklage, sagt aber, er hätte nicht gewußt, daß es wieder ordnung wäre, und hatt dermalen Keine mehr, wolle auch ins Künfftige Keine mehr halten, nate absolutionem.
Erkandt, derselbe wirdt auß bewegenden Ursachen seines verbrechens halben in 10 ß d Straff condemnirt, und anbeÿ demeselben Keine mehr beÿ 3. lb d Straff zu halten verbotten.

Quelques mois plus tard, Jean Thierry Waag déclare suite à une nouvelle accusation ne pas loger de domestiques ou officiers mais seulement d’entretenir l’officier sous les ordres duquel il a servi. Il doit payer une amende et ne plus tenir d’auberge à l’avenir sous peine d’une amende de cinq livres
(f° 64) Dienstags den 13. Aprilis Ao 1728. – Dillenmann Waag, der Kremb citiret auff fernere Klag, daß er officiers und Lackaÿen umbs geldt Zu eßen und die Maaß wein umb 8 d verkauffe.
Ille Kan die Anklag nicht in Abrede seÿn, gestehet anbeÿ einen alten officier Réformé vom Royal alman beÿ sich in Kost Zu haben, deme er vor dießem gedienet.
Erkandt weilen Citatus wieder verbott neuerdingen gehandelt, Alß wird demeselben Zwar nur 15 ß straff wegen dem Verbrechen angesetzt, anbeÿ aber auch ins Künffige beÿ 5 lb d ohnnachäßiger Str. Keine auberge mehr zuhalten, und eßen noch trincken umb das geldt zu verkauffen, alles Ernstes anbefohlen.

Marie Salomé Senckeissen meurt en 1725 en délaissant une fille. La masse propre au veuf est de 903 livres, celle propre à l’héritière de 43 livres. L’actif de la communauté s’élève à 924 livres, le passif à 718 livres. Les experts estiment la maison que le veuf a acquise pendant son veuvage ruelle du Corbeau à 500 livres (les actes ultérieurs sur Jean Thierry Waag seront cités dans la notice de sa maison place du Corbeau)

1738 (21.1.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 24) n° 511
Inventarium über weÿl. Frauen Maria Salome Wagin gebohrner Senckeißin, Johann Tillemann Wagen, grempen und burgers alhier Zu Straßburg gewesener ehelicher Haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1738. (…) bereits den 8. Novembris A° 1725 verstorben, auf freundliches ansuchen und begehren Herrn Johann Georg Schottel, barchethändler und burgers allhier, alß geschwornen vogts Jgfr. Susannæ Salome Wagin der Verstorbenen seel. mit vorgemeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter und nach todt verlaßener einiger Tochter und Erbin fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auff dienstag den 21. Januarÿ Anno 1738
Copia der Eheberedung
Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Es haben sich Zuvor beede Eheleuthe in vorher eingetragener Eheberedung ihr Guth Vor unverändert vorbehalten, allein weilen Sie einander dem empfangenen Bericht nach ane Nahrung nichts Zugebracht, auch nichts inventiren laßen (…)

Eigenthum ane Häußern. (W.) Nemb. i. hauß und hoffstatt mit allen deren Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten in allhiesiger Statt ane der Schidbrucken gegen der Viehgaß gelegen (…)
W.) It. i. beh. und hoffstatt mit allen dereselben Gebäuen begriffen Weiten, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten in allhießiger St. ohnfern der Schindbruck im Rabengäßlein gelegen, 1. s neben Weÿl. Johann Jacob Faudels geweßenen Sattlers allhier Wittib und Erben, 22. s. neben der Gastherberg Zum Raben, hinden auff ebendieselbe Gastherberg stoßend, so als freÿ ledig und eigen durch die allhiesig. geschworne Werckmeistere Innhalt der allegirter schrifftlicher Abschatzung Angeschlagen worden vor 500. Darüber vorhanden i. teutscher pergament Kbr. in allh. C. C. St; auffgerichtet und mit deren Anhangenden Innsiegel verwahrt de dato 3. 7.bris A° 1735 Außweißend wie der Wittiber solch hauß in dem Wittwen stand erkaufft.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. Anschlags beeder eigenthümlicher Häußer 1193 lb – Schulden 2097 lb, In Compensatione 903 lb
Solchem nach folget der Tochter und Erbin unveränderte mütterliche Nahrung, Kleidung 6, vor die Morgengaab 37 Summa summarum 43 lb
Endlichen wird die gemeine und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 14, Sa. Wahren Zum Grempen wesen gehörig 2, Sa. pfenningzinß hauptgüter 56, Sa. Activ schulden 851, Summa summarum 924 lb – Schulden 718 lb, Nach deren Abzug 205 lb
so zeigte sich daß der Erbin mütterliche Nahrung alßo die gantze Verlaßenschafft von denen Passiv Schulden übertroffen wird um 654 lb
Solchemnach estehet due Statt Summ gegenwärtigen Inventarÿ allein in derjenigen Summ so der wittiber von seiner Tochter Erbguth welches Ihro von weÿl. Frauen Elisabethæ Thumbacherin gebohrner Sengelin sel. Verlaßenschafft Zugefallen lebtägig wÿdems weiße Zu genießen und wie hernach gemeldt 84 lb
Wÿdum welcher der Wittiber von weÿl. Frauen Elisabethæ Thumbacherin gebohrner Sengelin auch weÿland Mr Johann Peter Thumbacher gewesenen Schuhmacher und burgers allhier nachgelaßener wittib seel. Verlaßenschafft
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und Zugangen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg Montags den 29. Aprilis Anno Christi 1715. Johann Ludwig Scherer Notarius juratus publicus
Abschatzung dem: 17. Januarÿ 1738. Auf gebehren deß achtbahren u& bescheitenen tilleman wag dem fasten speißhentler ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg an der schidbruck gegen der vieh gaßen gelegen (…)
Der 2.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg in dem roxen geslin gelegen einseits an Johann jackob Sattell, andter seits ein Eck, hinden auff daß wurtzhauß Zum raben stoßend welche behausung unden auff dem botten die schwërdt feger wërckstatt bronnen und Es getrembter Keller oben dar über ein stuben Cammer hauß Ehren worinen der herdt, ihm obern Stock treÿ Cammern eine dar von die soltaten Cammer war über ein besetzte bienen sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne wërck Meister in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wurdt Vor und Umb Ein Tausent Gulden Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Jean Thierry Waag vend la maison au marchand de fruits et légumes Thiébaut Werlé moyennant 650 livres

1738 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 81-v
Johann Tillemann Waag der fastenspeishändler
in gegensein Diebold Werle des fastenspeishändlers und Mariæ Catharinæ geb. Edelmännin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten jenseit der Schindbruck im Raaben oder Ochßengäßlein oder dem Trommetten:gäßlein, einseit neben weÿl. Johann Jacob Faudel des sattlers wittib und erben anderseit neben der Gastherberg zum Raaben hinten auff ebendieselbe – um 450 pfund (verhafftet), als ein am 3. Septembris 1735 erkaufftes guth – um 200 pfund
denen käufferen verlehnet In verkauffenden Waagen eigenthümlich jenseith der schindbruck, einseit neben ein eck ahne ged. Bruck anderseit neben Johannes Willhelm Fischer dem stattschreiber hinten auff die Breusch gelegenen behausung den mittlern im eingang rechter hand deßelben befindlichen Laden so der zweÿte von der Bruck an zu rechnen ist von nächstkommenden Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 12 pfund, und sich mit beeder entlehnern oder des letztlebenden derselben absterben endigen

Le postillon Thiébaut Werlé originaire de Rouffach et sa femme Catherine Edelmann originaire de Goldscheur (en Bade) achètent le droit de bourgeoisie en juin 1737 en apportant sept enfants qui suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois)
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1047
Diebolt Werle d: Postillion Von Ruffach geb. undt Cath: Edelmännin Von golt scheÿr erhalt. d. b. weg. hoher recommandation gratis ihre 7. Kinder Francisca, Cath:, Diebolt, Maria Anna, Friderich, Barb: und Ignatius seÿndt beÿ ordnung gelaß. wollen beÿ E. E. Zunfft d: Mörin dienen Jur. et prom. 8.ten Junÿ 1737.

Le revendeur catholique Thiébaut Werlé devient tributaire à la Mauresse.
1737, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 314) Donnerstags den 22.ten Augusti Anno 1737 – C. R. Neuer Leibzünfftiger Gremp
Dieboldt Wöhrle, der Vormahlige schirmer und nunmahlige burger auch Postilion allhier, Von Ruffach gebürtig, producirt Schein Von allhießiger Cantzleÿ: Pfenning: thurn und Stall, davon die zweÿ erstere den 8. Junÿ 1737. der letzere aber den 15. ejusdem datir bittet um das Zunfft: und grempen Recht. Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt
Erlegte Vor der Pfenningthurn 1 lb, Voe das Zunfft Recht 5 ß, Vor das Grempen Recht 1 lb 10 ß, Vor die Feuer Eÿmerer 3 ß 4 s Und Einschreib gebühr 2 ß, Also Zusammen 3 lb 4 s

Thiébaut Wœhrlé loue une partie de sa maison et une échoppe sur le pont du Corbeau à l’éperonnier Jean Jacques Schwing

1751 (28.1.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 32-v
Diebold Wöhrle der Postilion
in gegensein Johann Jacob Schwing des Sporers
verlühen, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörig ane dem Trommel gäßlein gelegenen behausung, unten auff dem boden eine werkstatt auff dem 2.ten stock eine stub stub kammer und noch eine kammer so dann einen unterschlagegen keller und platz zum holtz,
ferner verlehnt er demselben affterlehnungs weiß ein auff der schindbruck in dem Schrup: und Metzgerischen hauß befindlichen gädlein – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff künfftigen Annunciationis Mariæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 66 gulden

Marie Catherine Edelmann meurt en 1760 en délaissant huit enfants. L’actif de la succession s’élève à 468 livres, le passif à 408 livres. La maison a été vendue après l’ouverture de l’inventaire.

1763 (30.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 403) n° 1007
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Catharinä Wehrlein gebohrener Edelmännin, des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann diebold Wehrle des Fastenspeißhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1763. – nachdeme dieselbe Montags den 8 Decembris Anno 1760 dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 30. Septembris Anno 1763.
Die seelig verstorbene hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen wie folgt. 1.mo Frau Mariam Franciscam Heÿdin gebohrne Wehrlein, Herrn Johann Heÿd, des Kornwerffers und burgers allhier Eheliebste, Welche mit Zuziehung besagten Ihres Ehevogts in Persohn dem geschäfft abwartete, 2.do Diebold Wehrle, Ledigen Gastgeber, Welcher schon 29 Jahr von hier abweßend, 3.tio Weÿland Frauen Catharinæ Schurerin gebohrner Wehrlein seeligen hinterlaßene mit Philipp Schurer dem Roßhandler und burgern in Kaÿl ehelich erziehlte zweÿ Kinder Catharinam und Philipp, die Schurer, Welche ebenmäßig abweßend und allhier ohnverburgert, 4.to Friderich Wehrle, Ledigen Gastgeber und dermahligen Sergent unter einem Schweitzer Regiment in Königlichen Sicilianischen diensten mithien gleicherweiße abweßend, 5.to Jungfer Mariam Annam Wehrlein, so auch abweßend, 6.to Frau Mariam Barbaram Bruckerin gebohrner Wehrlein, Matthis Bruckers des Zimmergesellen und burgers allhier Ehefrau, Welche in Persohn beÿ dießem geschäfft erschienen, 7.mo Ignatium Wehrle, Ledigen Knöpffmacher so bereits 19 Jahr von hier abweßend, So dann 8. Johann Michael Wehrle, Lediger Metzger dermahlen in Paris sich aufhaltend und also auch abweßend, Alle Acht der Abgeleibten Frauen seeligen mit aingangs gedachtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlte Söhn und töchter und ab intestato Zu Acht gleichen portionen und Stammtheile und verlaßene Rechtmäsige Erben. In derer samtlichen abweßenden und ohnverburgerten Erben Nahmen ist auß E. E. Kleinen Raths Mittel (…) Deputirt worden Herr Johann Andreas Greuhm des Apotheckers und E: E: großen Raths alter auch Ehrengedachten Kleinen Raths jetzig. wohlverdienter beÿsitzer, welcher in Persohn Zugegen War, und deren Stelle Vertretten hat.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Raabengäßlein gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als folgt.
Bericht und respectivé Vergleich Wegen dießer Verlaßenschafft. Nach deme beÿm Anfang der Inventation der hinterbliebene Wittiber auf das ane Ihne gethane Befragen, ob Zur Zeit Ihr beeder geweßener Eheleuthe mit einander getroffenen heuraths eine Eheberedung auffgerichtet worden seÿe ? mit Nein geantwortet (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Codicilli reciproci
Sa. haußraths 40, Sa. Silbers 27, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 400, Summa summarum 468 lb – Schulden 408 lb, Detrahendo 59 lb
Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe Zugeltend 100 lb
Eigenthumb ane einer behaußung betreffend. Die Behaußung cum appertinentys jenseit der Schindbruck im Raben oder ochßengäßlein oder dem sogenanden trommeten gäßlein gelegen ist Vor freÿ ledig und eigen Zufolg der Von E. E. großen Rath ertheilten Confirmation vom 21.ten Martÿ 1764. ane Johann Jacob Schwing dem Spoorer und burgern allhier Verkaufft worden pro 575 lb

Catherine Edelmann meurt sexagénaire le 7 décembre 1760.
Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 139)
Anno Dni 1760 die 7. Decembris mortua est Catharina Edelmann Annos 60 nata, uxor Theobaldi Werlé Civvis hujus urbis superstitis ejus vidui sacramentis pœnitentiæ et Extremæ unctionis tantum ob sensum privationem munita, et die 9. ejusdem Mensis et Anni a me infra Scripto Parocho sepulta est in Coemeterio Sti urbani extra portam lanionumn præsentibus testibus defuctæ viduo et Joanne Heid Cive et fructuum vendilatore hujate (signé) + signum Theobaldi Werlé, Johannes Heid (i 72)

Thiébaut Wœhrlé et ses enfants vendent la maison à l’éperonnier Jean Jacques Schwing et à sa femme Marguerite Elisabeth Kübler moyennant 575 livres

1764 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 200-v
Diebold Wörle der postillon und deßen kinder Fr. Francisca geb. Wörle Johann Heidt des kornwerffers Ehefrau, Lorentz Heitz der gartenmann als vogt Diebold Wörle des von hier abgetrettenen kellners und Friedrich Wörle des abweßenden kellners wie auch Ignatius und Hanß Michael Wörle, Adam Seemann der schreiner zu Kehl als vogt weÿl. Catharinæ Schurerin geb. Wörle hinterlaßenen 2 kinder Philipp und Catharina der Schurer, mehr gedachter Heidt innahmen Maria Anna Wörle, Barbara geb. Wörle Mathis Brucker des Zimmermanns Ehefrau
in gegensein Johann Jacob Schwing des spoorers und Margarethæ Elisabethæ geb. Küblerin
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, rechten und gerechtigkeiten jenseits der schindbruck im Raaben: oder Ochßengäßlein oder Tromettergäßlein, einseit neben Johann Jacob Sattler uxorio nomine, anderseit neben der Gastherberg zum Raaben, hinten auff diese – um 575 pfund

Fils du serrurier Jean Jacques Schwing, Jean Jacques Schwing épouse en 1744 Marguerite Elisabeth Kübler, fille du docteur en médecine Abraham Kübler d’Oberbronn : contrat de mariage, célébration
1744 (11.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 79) n° 472
Eheberedung – zwischen Joh: Jacob Schwing dem ledigen burger und Sporenmacher mit beÿstandt und consens seines vogts H. Joh: Jacob Zisicht des burgers und Sattlers allhier an einem,
sodann Jfr. Margaretha Elisabetha Küblerin beÿständlich Zu End unterschriebener deren nächsten anverwanten am andern theil
So beschehen Straßburg den 11. Januarii anno 1744 [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing Als Hochzeiter, Johann Jacob Zisich als vogt, Margaretha Elisabetha Küblerin Als hochzeiterin, Johann Heinrich Faber Ammeister alß Oncle, Frantz Ludwig Faber alß Oncle

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 225, n° 858)
1744. Mittw. d. 5. febr. seind nach ordentl. Proclamation Ehl. copul. und eingesegnet word. H Johann Jacob Schwing der led. spoorer und b. allhier weÿl. Johann Jacob Schwingen geweß. schloßers v. b. allhier nachgelaß. Ehel. Sohn, und J. Margaretha Elißabetha weÿl. H Abraham Küblers geweß. Medic. Doct. u. Practici zu Oberbrunn nachgelaß. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing Alls hochzeiter, Margaretha Elisabetha Küblerin Als Hochzeiterin (i 230)

Jean Jacques Schwing meurt en 1772 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 300 livres. La masse propre à la veuve est de 441 livres, celle propre aux héritiers de 201 livres. L’actif de la communauté s’élève à 368 livres, le passif à 626 livres.

1772 (3.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 815) n° 610
Inventarium über Weiland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Jacob Schwing, des geweßenen Spoorers und burgers dahier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft, Anno 1772 – nach seinem Sonntags den 8.ten Martÿ dießes lauffenden 1772.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Fr. Mariæ Elisabethæ Schwingin gebohrner Küblerin, der hinterbliebenen Wittib beiständlich H. Heinrich Gottlob Müllers des Schreiners und Burgers dahier zu Straßburg wie auch des Verstorbenen seeligen mit Ihro d. hinterbliebenen Wittib vorgedacht ehelich erziehlter Sechs Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, auf Freÿtag den 3.ten Aprilis 1772.
Des Verstorbenen seel. ab intestato verlaßene Erben seind. 1.mo Frau Maria Margaretha Röhlingin gebohrner Schwingin H. Frantz Georg Röhling des Schreiners und burgers dahier eheliche haußfrau, welche mit beÿstand dieses ihres Ehemanns beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafft * erschienen In den Ersten sechsten Stammtheil, 2.do Fr. Christina Salome Thahlwitzerin geb. Schwingin, H. Johann Abraham Thalwitzer, des bürstenbinders und burgers dahier eheliche haußfrau welche mit beÿstand dießes ihres Ehemanns beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur zugegen war, in den Zweÿten sechsten Stammtheil, 3.tio Jgfr. Maria Dorothea Schwingin, so beÿ19 jahr alt, in den dritten Sechsten Stammtheil, 4.to Johann Jacob Schwing, ledigen Spoorer Gesell, so 15 Jahr zurück gelegt, In den Vierden sechsten Stammtheil, 5.to Jgfr. Maria Barbara Schwingin, , so 12 Jahr alt, in den fünfften sechsten Stammtheil und dann 6.to Johann Friderich sechsten Stammtheil, so 11 Jahr alt, In den Sechsten und letzten Stammtheil, dießer 4 letzteren minorenne Kinder geordneter Vogt ist H. Johann Schäffer, der haußfeurer und burger dahier, welcher bei gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur in dero nahmen Zugegen war und dero interesse besorgte
Copia beeder zertrennter Eheleuthe d. 11.ten Januarÿ 1744 mit einander errichteter heuraths Verschreibung

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Rabengäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behausung (T.) Nemblichen eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg Jenseith der Schindbruck im Raaben oder Ochßengäßel, 1.s neben h N. Faudel dem Sattlern 2.s neben der Gastherberg Zum Raaben und hinten wider auf dieselbe stoßend, so gegen männiglichen freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzung Zeduls Vom 26. Martÿ 1772. gewürdiget word. pro 300 lb. Dießerwegen ist Vorhanden ein in allhießiger CC stub gefrrtigter pergamentener Kauffbrieff vom 29.ten Martÿ 1764 mit dero fürgedruckten Secret Insiegel versehen.
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib wehrend dieser Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt des über beeder Zertrennter Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch weil. H. Not. Johann Lobstein seel. in Anno 1744 et 1745 errichteter (…) Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 4, Sa. Silbergeschmeids 12 ß, Sa. goldener Ring 1, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzungs rests 382, Summa summarum 441 lb
Der Erben ohnverändert Guth, Sa. haußraths 14, Sa. Werckzeugs Zum Spoorer Handwerck gehörig 14, Sa. Silbers 1 ß, Sa. Ergäntzungs rests 222, Summa summarum 251 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 201 lb
Das Theilbahre Guth, Sa. haußraths 14, Sa. Werckzeugs und gemachter Waar zum Spoorer handwerck gehörig 17, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 6, Sa. Baarschafft 30, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 300, Summa summarum 368 lb – Schulden 626 lb, In Vergleichung 258 lb – Stall summ 384 lb

L’éperonnier Jean Jacques Schwing achète les parts de ses frères et sœurs et devient propriétaire de la part de maison qui revenait à son père

1783 (16.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 815) Joint du n° 610 du 3 avril 1772
Zuwisen seÿe hiemit daß ane heu zu end gesetztem dato vor mir unterschriebenem als zu weil. H. Johann Jacob Schwing, des geweßenen Spoorers und b. dahier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft Inventur erörter: und Wittumbs: Aufrichtung in aô 1672 in specie adhibirt geweßenem Notario persönlich erschienen Frau Maria Margaretha Röhlingin, geb. Schwingin H. Frantz Georg Röhling, des Schreiners und burgers allhier eheliche haußfrau, unter authorisation dießes Ihres Ehemanns, Mehr Fr. Christina Salome Thahlwitzerin geb. Schwingin, H. Johann Abraham Thalwitzers, des bürstenbinders und b. dahier eheliche haußfrau unter Assistentz desselben, Ferner Fr. Maria Dorothea Schwingin, geb. Schwingin, H. Johann Georg Schwing, des Informatoris und b. allhier eheliche haußfrau, mit beihilff deßelben, und dann Mr Johannes Schäffer, der haußfeurer und b. allhier, als annoch ohnentledigter Vogt Jungfer Maria Barbara Schwingin, so beÿ 23 Jahr alt und Hn M. Johann Friderich Schwing, SStæ Theologiæ Cand: so 22 jahr alt,
die haben in gegensein Ihres bruders und Mit Erben Mr Johann Jacob Schwing, des Spoorers und b. alhier (eigenthümlichen cedirt)
Fünff sechste theil ane zween dritte theilen, das ist die ihnen gebührige Zehen 18.te theil vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen deren begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, jenseith der Schindbruck im Raaben oder Ochßengäßel, 1.s neben Mr Friderich Lorentz dem Sattler, 2.s neben der Gastherberg Zum Raaben und hinten wider auf dieselbe stoßend, so gegen männig. freÿ leedig eigen und daran Ihme dem Cessionario selbsten ein sechster theil ane Zween dritten oder zweÿ 18.te theil ane der gantzen behaußung als ererbt Vätterlich Guth, der übrige dritte oder sechs 18.te theil aber Fr. Mariæ Elisabethæ Schwingin geb. Küblerin, der hinterbliebenen Wittib dießer eheleiblich Mutter als ein in erster Ehe erlangtes theilbahres guth Zuständig ist – pro 360 Pfund – Straßburg auf Montag den 16. Junÿ 1783

Les Quinze accordent à Jean Jacques Schwing une dispense pour faire son chef d’œuvre. Le registre détérioré ne permet pas de connaître toute l’affaire.
1775, Protocole des Quinze (2 R 186)
(p. 462*) Sambstags den 2. Septembris 1775 – [-] Johann Jacob Schwing des ledigen Sporers und hießigen Meister Sohns producirt Memoriale juncto petito mit beÿl. sub lit A. B [-] puncto admissionis Zum Meisterrecht. Erkandt, Wild der Implorant [-] und Neun Zehenden artick[-] und Verfertigung des Mei[isterstücks -] Obrigkeitlich dispensirt, sof[-] und Zwar mit befreÿung der [-] Gebühren und Kosten auf und ang[enommen]

Jean Jacques Schwing (31 ans) épouse Catherine Marguerite Scholl (34 ans), fille du serrurier Jean André Scholl
1788 (24.6.), Not. Mayer (6 E 41, 440) n° 166 (23)
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Jacob Schwing der hiesige Burger und Spohrenmacher meister dahier, weÿl. Joh: Jacob Schwing des gewesenen Burgers und Spohrenmacher meisters dahier Zu Straßburg mit Frauen Margaretha Elisabetha geb. Küblerin ehelich erzeugter großjähriger Sohn, mit und unter Consens seiner geliebten Fraun Mutter als Hochzeiter ane einem
So dann die Viel Ehr und tugendsame Jungfrau Catharina Margaretha Scholl H. Johann Andreas Scholl des hiesigen Burgers und Schloßer meisters mit weÿl. Maria Barbara geb. Kieferin ehelich erzeigt hinterlaßene tochter mit Consens und beÿstand ihres geliebten Vaters als Hochzeiterin am andern Theil
Straßburg auf Dienstag den 24. Junii anno 1788 [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing als Hochzeitter, Catharina Margaretha schollin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 3)
Im Jahr 1788, Dienstags den 29 Julii nach Mittag um vier Uhr wurden nach zweÿmaliger proclamation beÿ uns und in der Prediger Kirch, in dieser Kirche ehelich eingesegnet Johann Jacob Schwing 31 Jahr alt, lediger Sporermeister und Burger allhier, weÿl. Johann Jacob Schwing gewesenen Burgers und Sporenmeisters allhier mit Frau Margaretha Elisabetha geborner Küblerin ehelich erzeugter hinterlaßenen Sohn, und Jungfrau Catharina Margaretha Schollin, 34 Jahr alt, Johann Andreas Scholl, Burgers und Schloßer meisters allhier mit weÿl. Frau Maria Barbara geborner Kieferin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing als Hochzeitter, Catharina Margaretha schollin als braut (i 4)

Marie Elisabeth Kübler, veuve de Jean Jacques Schwing, meurt en 1789 dans la maison qui lui appartient pour un tiers. Les experts estiment la part de maison à la somme de 200 livres. L’actif de la succession s’élève à 229 livres, le passif à 150 livres.

1789 (5.3.), Not. Stoeber (6 E 41, 1256) n° 689
Inventarium über Weiland fraun Mariä Elisabethä Schwingin geb. Küblerin auch weiland Herrn Johann Jacob Schwing des gew. Sporers u. brs. alhier Wittib Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1789 – nach ihrem den 21. Februarÿ jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt verlaßen hat (…) So geschehen in einer allhier Zu Straßburg am Rabengäßlein gelegenen u. in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung, Donnerstags den 5. Martÿ Anno 1789.
Die verstorbene seemig hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. Frau Maria Margaretha Röhlingin gebohrne Schwingin H. Frantz Georg Röhling des Schreiners und brs. allhier Ehefrau unter deßen autorisation Zugegen, in den sechsten Stammtheil, 2.do Frau Christina Salome Thalwitzerin gebohrne Schwingin H. Johann Abraham Thalwitzer des bürstenbinders u. brs allhier ehel. hausfrau, unter deßen autorisation anwesend, in den sechsten Stammtheil, 3.tio Frau Mariam Dorotheam Schwingin geborne Schwingin herrn Johann Georg Schwing des Infomatoris u. brs allhie Ehegattin, unter deßen authorisation hiebeÿ erschienen, in den sechsten Stammtheil, 4.to H. Johann Jacob Schwing den Sporer b. brn alhier so in Ehe begriffen mit Fr Maria Margaretha geb. Schollin, in den sechsten Stammtheil, 5. Fr. Mariam Barbaram Denningerin geborner Schwingin, Meister Johann Conrad Denninger des Schuemachers u. brs allhier Ehefrau unter deßen authorisation wie auch fernerer Verbeÿstandung H. Johann Georg Rößel Notÿ. publici jurati ac practici, in den sechsten Stammtheil, So dann 6.to herrn M. Johann Friedrich Schwing Theologiæ Candidatum, in den sechsten Stammtheil. Alle 6 der abgeleibten mit ihrem den 8. Martÿ 1772 verstorbenen Ehemann erzeugte Kinder

in einer am Rabengäßlein gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behausung
Antheil an einer Behausung. Neml. der dritte theil I.r behausung u. hoffstadt mit allen deren begriffen, Rechten u. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg jenseit der Schindbruck im Raben oder Ochsengäßlein 1.s neben H. Friedrich Lorenz dem Sattler 2.s. neben der Gastherberg zu Raben hinten wieder auf dieselbe stoßend, so über die gewohnl. beschwerden ledig und eigen. Es wurde aber solche Behaus s. Zugehörd durch (die Werckmeistere) ausweislich deren zu diesem Concept übergebene Abschatzung vom 27. Martÿ 1789 taxirt per 200. Derowegen ist vorhanden i. in allh. C.C. Stb. gefert. perg. Kfverschreibung vom 29. Martÿ 1764 mit derer fürgedruckten Ins. verw.
Norma hujus inventarÿ, Sa. hausraths 25 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Goldenen Rings 1 lb, Sa. Antheils an I. behausung 200 lb, Summa summarum 229 lb – Schulden 150 lb, Nach deren Abzug verbleibt 78 lb – Stall summ 378 lb

Les cohéritiers de Jean Jacques Schwing lui donnent quittance du prix de la maison

1789 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 109
Fr. Margaretha geb. Schwingin, Franz Georg Röhling des schreiners Ehefrau, Fr. Christina Salomea geb. Schwingin Johann Abraham Thalwitzer des bürstenbinders hausfrau, Ferner Fr. Maria Dorothea geb. Schwingin Johann Georg Schwing des informatoris Ehefrau, weither Fr. Maria Barbara geb. Schwingin Johann Conrad Denninger des schumachers Ehefrau, so dann H. Mag. Johann Friderich Schwing SS.t Theol. Cand.
in gegensein Johann Jacob Schwing des sporers
dass diejenige 547 lb. (…) producirt vor H. Not. Stöber ausgestellten Attestati ane cessionsschilling der allhier in Straßburg ane dem Raabengäßlein einseit ist ein eck, anderseit neben H. Lorentz den sattler, hinten auff die Gasthaus zum raaben gelegenen behausung, welche ged. Jacob Schwing von ihnen denen geschwisterden und seiner verstorbenen mutter weil. Fr. Mariæ Elisabeth Schwing geb. Küblerin cedirt erhalten, bezahlt worden

Les créanciers de Jean Jacques Schwing et de Catherine Marguerite Scholl font vendre la maison par enchère judiciaire. Le brasseur Jean Georges Farny en devient propriétaire

1800 (27 germinal 8), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 2, n° 99
Audience du 13 germinal 8 est comparu le Cit. Graffenauer homme de loy en qualité de mandataire du C.en François Charles Greuhm pere poursuivant l’expropriation forcée sur les conjoints Schwing de Strasbourg
Kammerer marchand de vin pour le cit. Jean Georges Farny brasseur moyennant 2940 francs
Une maison avec ses aisances appartenances et dépendances située a Strasbourg rue du Corbeau N° 60 plus amplement décrite dans l’affiche susmetionnée, Evaluée en produit net dans la matrice du role de la contribution foncière de l’an 7 a 37,60 fr, Mise à prix du requérant 600 francs
Affiche, défaut de paiement par le Cit. Jean Jacques Schwing épéronnier et Catherine Marguerite Scholl, Une maison avec ses aisances appartenances et dépendances située a Strasbourg rue du Corbeau N° 60 d’un côté Gaspard Eichenlaub trippier d’autre Frédéric Lorentz Sellier pardevant ladite rue derrière le C. Werly maître de la Poste aux chevaux

Fils d’un laboureur d’Illhæusern près de Colmar, le brasseur réformé Jean Georges Farny épouse en 1792 Marie Susanne Schneegans, veuve du brasseur Jean Philippe Huss : contrat de mariage, célébration
1792 (13.1.), Strasbourg 4 (3), Not. Schaaff n° 68
Eheberedung – erschienen Herr Georg Farnÿ, lediger Bierbrauer von Illhäusern gebürtig H. Leonhard Fahrnÿ, Burgers und Ackersmann Zu Illhäusern mit Fraun Margaretha gebohrner Thönin ehelich erzeugter Sohn, dermalen alhier sich befindend, beiständlich ermelt seines H Vatters als H. Hochzeiter ane Einem
So dann die Ehren und tugendsame Frau Maria Susanna Hußin gebohrne Schneeganßin weÿl. H Johann Philipp Huß, gewesenen ebenmäßigen Burgers und Bierbrauers dahier nachgelaßene Frau Wittib unter assistentz auch Verbeistandung H. Johann Peter Schneeganß Weinhändlers und Burgers hieselbst ihres H Vattters, als Frau hochzeiterin am and. theil
auf Freÿtag den 13. Januarÿ 1792.
acp 7 (14) du 20. janvier 1792 f° 131 – a déclaré que son revenu n’excède pas la somme de 2000 livres par an

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 2-v)
Im Jahr 1792 Dienstags den 17. des Jänner nachmittag um vier Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden H. Georg Farnÿ, der ledige Bierbrauer Von Illhäusern gebürtig, Leonhard Farnÿ des Ackersmanns und Burgers daselbst mit Fr. Margaretha geborner Thön ehelich erzeugter Sohn, dem Helvetischen Glaubens bekäntnis Zugethan und Fr. Maria Susanna geborner Schneeganßin, weil. H. Johann Philipp Huß geweßenen Bierbrauers und Burgers allhier nachgelaßene Wittib der Augsburgischen Confession Zugethan [unterzeichnet] Johann Georg Farnÿ Breutigam, Maria Susanna Huß Braut, Lienhart farnj als Vatter, Johann Peter Schneeganß als Vater (i 79)
Proclamation (réformés, f° 1-v) Im Jahr 1792 Sonntags den 15. Jänner wurden auf Erlaubnus des Herrn Maire Zum ersten und andernmal Zugleich proclamirt und Montags den 16. ejusdem in der evangelisch: lutherischen Pfarrkirche St Nicolai ehelich eingesegnet Herr Georg Farnÿ, der ledige Bierbrauer Meister Leonhard Farnÿ des Ackersmanns von Illheisern beÿ Colmar ehelicher Sohn reformirter Religion mit der Wittfrau Maria Susanna Huß gebornen Schneeganß von hier evangelisch: lutherischen Religion (i 96)

Originaire de Sarrebruck où son père est contrôleur de l’hôpital, Jean Philippe Huss épouse Marie Susanne Schneegans dont le père fait donation de la brasserie au Canon, à l’angle de la place du Corbeau et de la rue Dauphine (rue d’Austerlitz) : contrat de mariage, célébration (d’autres actes seront présentés à la notice sur la brasserie)
1786 (23.9.), Not. Schaaff (6 E 41, 919) n° 14
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehren: und Vorachtbare Herr Johann Philipp Huß, lediger seiner aussag nach Großjähriger Bierbrauer hieselbst H Johann Heinrich Huß, herrschafftl. Aufsehers im Hospithal und Burgers Zu Saarbrücken mit Fraun Catharina Sophia geborner Eichackerin ehelich erzeugter Sohn, als bräutigal ane einem
So dann die Viel Ehren: und tugendgezierte Jungfrau Maria Susanna Scheeganßin, des Ehren: und wolvorgeachten Herrn Johann Peter Scheeganß, Bierbrauer und der Ehren: und Tugendbegabten frau Mariæ Susannæ gebohrner Jundtin beder Ehegatten und Burgern alhier ehelich erzeilten Jungfer Tochter las hochzeiterin am andern Theil
Endlich und Siebendes, so will der Jgfr. Hochzeiterin H. Vater Anfangs gedachter H Johann Peter Scheeganß, Ihro der Jgfr. Braut seiner geliebten Tochter seine dahier Zu Straßburg ane der Dauphine Gaß gelegene Zur Carthaun geschildete Bierbehausung sampt Brauhauß (…)
Straßburg auf Sambstag den 23. Septembris 1786.
[unterzeichnet] Johann Phillpp Huss alß Hochzeiter, Maria Susanna Scheeganßin ams Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 132, n° 27)
1786. Montag den 16. Octobris sind nach ordentlich geschehenen Ausrufungen in der Kirche Zu St. Nicol. ehel. eingesegnet Worden H. Johann Philipp Huß, der ledige Kieffer und Bierbrauer H Johann Heinrich Huß des Hospitahl verwalters und Burgers in Naßau Saarbrüken mit Fr. Catharina Sophia geborner Eichackerin ehel. erzeugter Sohn und Jungfr. Maria Susanna gebohrne Schneeganßin H Johann Peter Schneeganß des bierbrauers u. burgers allh. ehl. mit Fr. Maria Susanna geborner Jundtin ehel. erzeugte Tochter [unterzeichnet] johann philipp huß alß hochzeiter, Maria Susanna Schneeganßin als hochzeiterin (i 137)

Jean Philippe Huss devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1786, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 126
Joh: Philipp Huß der biersieder von saarbrücken gebürtig, Joh: Heinrich huß des burgers und spthal verwalthers daselbst mit sophia Catharina Susanna schneegansin H Johann Peter schneeganß des burgers und bierbrauers allhier ehl. erzeugte tochter erhalt das burgerrecht ab uxore vmb d. alt. burger schilling, will dienen Zue E. E. Zunfft der Kieffer juravit d. 6. 9.bris 1786.

Jean Georges Farny et Marie Susanne Schneegans vendent à leur beau-fils et fils respectif Jean Philippe Huss la brasserie au Canon et la maison sise 60, impasse du Corbeau

1811 (16.11.), Strasbourg 10 (54), Not. Zimmer n° 3278, 5197
Jean Georges Farny et Marie Susanne née Schneegans veuve en premières noces de Jean Philippe Huss brasseur demeurant ensemble rue du bétail n° 1
à Jean Philippe Huss fils du premier lit de ladite D° Farny et brasseur
Premièrement la maison brasserie à l’enseigne du Canon appartenant à ladite D° Farny seule à titre d’apport avec tous ses bâtiments, cour, puits, appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue du Bétail n° 1, d’un côté la maison ci devant Ebersperger appartenant actuellement au Sr Kober boulanger et Cabaretier d’autre l’auberge au Bœuf rouge derrière en partie ladite auberge en partie la ruelle du corbeau ci devant des trompêtes dans laquelle elle a une issue – cédée en toute propriété à ladite De Farny de la part de feu Jean Pierre Schneegans son père à l’art. 7 du Contrat de mariage avec ledit Huss devant M° Schaaff notaire le 23 septembre 1786 – chargée d’une rente perpétuelle de 1 fr par an due à la fondation de St Marc, ensemble tous les outils et ustensiles, tonneaux, cuves servant à la brasserie, suivant inventaire reçu Schaaff le 11 janvier 1793
Plus une maison disposée en brasserie, magasin et greniers avec ses aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg ruelle du corbeau ci devant des trompettes n° 60, d’un côté le Sr Gross trippier ci devant Eichenlaub et la succession du Sr Veyel boulanger ci devant Lorentz sellier, derrière la Poste aux chevaux – de la communauté des conjoints Farny acquis par adjudication par expropriation forcée à la barre du Tribunal Civil le 13 germinal 8 transcrit au bureau des hypothèques volume 2 n° 99
(charges, clauses et conditions) 4. les conjoints Farny vendeurs se réservent pour eux et le survivant d’eux sa vie durante la jouissance personnelle et locative du second étage dans la brasserie au Canon avec une chambre sous les mansardes et place convenable et séparée dans la cave aux vins pour 240 francs par an – moyennant 60.000 francs
Enregistrement, acp 118 f° 88 du 26.11.

Jean Philippe Huss épouse en 1811 Marie Anne Thérèse Farny, native de Guémar
1811 (16.10.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 467, 5198
Contrat de mariage – Jean Philippe Huss, brasseur né le 17 juillet 1787 de feu Jean Philippe Huss, brasseur, et de Marie Suzanne Schnéegans présentement épouse Georges Farny brasseur
Marie Anne Thérèse Farny, née à Guemar canton de Ribeauvillé le 3 février 1791 fille de François Antoine Farny, propriétaire et de Thérèse née Farny actuellement épouse de David Däuber propriétaire
dans la demeure du futur rue du Bétail n° 1
Enregistrement, acp 118 f° 88 du 26.11.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1812 (11.12.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 494, 5734
Inventaire des apports de Jean Philippe Huss brasseur et Marie Anne Thérèse Farny, suivant contrat de mariage dressé par le soussigné notaire le 16 novembre 1811, mariés le 18 novembre
le mari, mobilier 1579 fr, argenterie 572 fr, tonneaux 5617 fr, outils servant à la brasserie 687 fr
Premièrement, la maison brasserie à l’enseigne du Canon avec tous ses bâtiments, cour, puits, appartenances et dépendances scise rue du Bétail n° 1, d’un côté ma maison ci devant Ebersperger actuellement Sr Kober boulanger et cabaretier, d’autre auberge du bœuf rouge derrière en partie la aubere en partie ruelle du Corbeau ci devant des trompettes dans laquelle elle a une issue, chargée d’une rente foncière de 1 fr à la fondation de St Marc
Plus une maison disposée en brasserie Magasin et greniers avec ses aisances, appartenances et dépendances sise ruelle du corbeau ci devant des trompettes n° 60 d’un côté le Sr Gross trippier ci devant Eichenlaub, d’autre la succession du Sr Veyel boulanger ci devant Lorentz sellier, derrière la Poste aux Chevaux, Lesquelles deux maisons acquises par le Sr Huss avant son mariage de Jean Georges Farny et Marie Susanne Schneegans ses beau père et belle mère, suivant acte reçu par le soussigné le 16 novembre 1811, inventaire des apports Farny dressé par M° Schaaff le 11 janvier 1793 – 60.000 fr, à déduire mobilier estimé à 6304 fr, reste 53.695 francs
total 62.151 fr, passif 64.074 fr, reste 8077 fr
la femme, mobilier 2241 fr, argenterie 387 fr, créances 4275 fr, immeubles à Guemar pour memoire, total 6903 fr
Enregistrement, acp 121 f° 45-v du 12.12.

Marie Anne Thérèse Farny meurt en 1815 en délaissant trois enfants

1816 (5.1.), Strasbourg 10 (23), Zimmer n° 587
Inventaire de la succession de Marie Anne Thérèse Farny, épouse de Jean Philippe Huss – à la requête du veuf et de Jean Georges Farny, ci devant brasseur subrogé tuteur aux enfants. La défunte a délaissé pour ses seuls enfants uniques héritiers 1. Jean Philippe né le 16 octobre 1812, 2. Gustave Adolphe né le 19 février 1814, 3. Wilhelmine née le 30 mai 1815 – communauté suivant inventaire reçu Zimmer notaire le 16 novembre 1811

propres du Sr Huss, mobilier 1431 fr, argenterie 546 fr, outils 609 fr
Propriété de deux maisons. Premièrement la maison brasserie à l’enseigne du Canon avec tous ses bâtiments, cour, puits, appartenances et dépendances sis à Strasbourg rue du Bétail n° 1, d’un côté la maison ci devant Ebersberger actuellement Sr Kober boulanger et cabaretier d’autre auberge au Bœuf rouge derrière en partie ladite auberge en partie ruelle du Corbeau ci devant des trompettes dans laquelle elle a une issue ; grevée d’une rente perpétuelle de 1 fr par an due à la fondation de St Marc
Plus une maison disposée en brasserie, magasin et greniers avec ses aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg ruelle du Corbeau ci devant des trompettes n° 60, d’un côté le Sr Gross trippier et succession du Sr Veyl boulanger derrière la poste aux chevaux – les deux maisons acquises avant son mariage de Jean Georges Farny, brasseur, et de Marie Susanne Schneegans ses beau père belle mère suivant acte reçu Zimmer notaire le 16 novembre 1811, ensemble les outils et ustensiles servant à la brasserie estimés 54.000 fr
remploi 5143 fr, ensemble 61 749 fr, passif 54 074 fr, déduction faite 7675 fr
propres, garde robe 753 fr, mobilier 2051 fr, argenterie 147 fr, créances 1300 fr, immeubles à Guémar 6000 fr, remploi 14.975 fr, total 24.473 fr
communauté, meubles 2198 fr, grains et farine 2470 fr, vin et bierre 3390 fr, tonneaux et cuves 8351 fr, outils et duves 743 fr, bois de chauffage houille 1610 fr, foin et paille 166 fr, chevaux voitures 1510 fr, argenterie or 305 fr, numéraire 6550 fr, créances 7145 fr
Magasin à Strasbourg, savoir un vieux magasin avec le droit de mitoyenneté du pignon qui le sépare de la propriété de Jean Michel Lobstein boulanger avec tous ses autres droits, appartenances et dépendances situé à Strasbourg quartier des bouchers petite rue du bétail vulgairement dite Ochsengäßel marquée du n° 5,, d’un côté la propriété du Sr Lobstein, d’autre la rue des jardins, devant la petite rue du bétail+ derrière Sr Hild trippier, estimée 4000 fr, acquise du Sr Lobstein et Barbe Arbogast par acte reçu Zimmer & Bossenius le 10 septembre 1814
total général 38.439 fr, passif 39.438 fr
enreg. f° 84 du 8.1.

Jean Philippe Huss se remarie en 1815 avec Marguerite Barbe Gesell, fille du chamoiseur Georges Frédéric Gesell, de Colmar
Mariage, Colmar (f° 50)
L’an 1815 le 31 octobre à dix heures du matin (…) sont comparus Monsieur Jean Philippe Huss, brasseur, né à Strasbourg, Département du bas Rhin le 17 juillet 1787, domicilié en ladite ville, fils majeur de défunt Monsieur Jean Philippe Huss, vivant brassseur à Strasbourg et de Madame Susanne née Schnéegants, Conjoints, Et veuf de feüe Madame Marie Anne Thérèse née Farny décédée à Strasbourg le 20 août 1815 (…) d’une part Et Mademoiselle Marguerite Barbe Gesell, née à Colmar le premier mars 1788 domiciliée dans la rue des Marchands, fille majeure de Monsieur Georges Frédéric Gesel, Chamoiseur à Colmar, et de Madame Marie Madeleine née Siegrist conjoints par eux assistée à l’effet des présentes (i 326)

Jean Philippe Huss meurt en 1823 en délaissant trois enfants de son premier mariage et cinq du deuxième

1823 (11.10.), Strasbourg 8 (37), Me Roessel n° 9309
Inventaire de la succession de Jean Philippe Huss, brasseur au Canon, décédé le 4 juillet dernier – à la requête de 1. Marguerite Catherine Gsell en son nom, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Meister, notaire à Colmar le 30 octobre 1815 et comme mère et tutrice légale de Frédéric Eugène âgé de 6 ans, Sophie âgée de 5 ans, Caroline âgée de 3 ans, Adèle âgée de 2 ans et Eugénie âgée de 8 mois, 2. Jonathan Lobstein boucher, tuteur des enfants du premier lit procréés avec Marie Anne Thérèse Farny qui sont Jean Philippe âgé de 11 ans, Gustave Adolphe âgé de 9 ans et Wilhelmine Huss âgée de 8 ans, en présence de Jean Georges Farny, propriétaire à Guemar subrogé tuteur des enfants du premier lit

que la maison rue du Bétail n° 1 et celle ruelle du Corbeau n° 60 appartiennent exclusivement aux enfants, ce qui les rend passibles des impenses faites à ces immeuble durant le second mariage, faisant en vertu d’un registre tenu par le défunt pour une nouvelle façade 11.000 fr. Pour réparation fates à la brasserie 1500 fr, 3. qu’il en est de même du magasin à la construction duquel le défunt a employé une somme de 5000 fr, 4. la brasserie ayant été grevée d’une rente foncière envers les hospices de 1 fr le défunt l’a rachetée avec 20 fr estimés 54.000 fr
Grosse d’un contrat passé devant M° Zimmer le 16 novembre 1811 vente par Jean Georges Fanny et Marie Susanne Schneegans de la brasserie au Canon sise au coin de la rue du Bétail n° 1 entre Sr Kober, boulanger, et l’auberge au Bœuf aboutissant sur ce dernier immeuble et sur la ruelle du Corbeau où elle a une issue ainsi que dans la même ruelle n° 60 entre le trippier Gros et le boulanger Feyl, derrière auberge du Corbeau, moyennant 60.000 fr. Dans cet acte les vendeurs se sont réservés pendant leur vie la jouissance du second étage de la brasserie au Canon avec une chambre aux mansardes et place dans la cour moyennant 240 fr ; Ce loyer déclarent les parties a été depuis quelque tems réduit à la moitié attendu que le défunt a réuni à son logement quelques unes des localités louées
acte reçu Zimmer le 10 septembre 1814 contenant vente par Jean Michel Lobstein, boulanger, et Barbe Arbogast d’un magasin situé en cette ville ruelle du Bœuf n° 5 entre la propriété du vendeur qui en est séparé par un pignon mitoyen et la rue des Jardins aboutissnt sur le Sr Hild trippier estimé 6000 fr
Adjudication au tribunal civil le 13 germinal 8 (février 1799) adjugé à Jean Georges Farny de la maison ruelle du Corbeau n° 60
suivant acte reçu par le notaire instrumentaire le 3 mai 1822 transcrit au bureau des hypothèques volume 150 n° 8, le défunt a acquis de Daniel Lix, pilote, et Marguerite Caroline Armbruster un jardin de la contenance de 37 ares 94 ca hors la porte des Bouchers entre M. Breithaupt et Sr Roederer, un chemin et différents aboutissants, accompagnée du plan dudit jardin et quittance de rente foncière, estimé 4000 fr
dans une maison sise rue du Bétail n° 1. Communauté, meubles 3769 fr, cheval harnais voiture 934 fr, tonneaux 7165 fr, bierre, orge, houblon 5355 fr, numéraire 20 932 fr, créances 13.934 fr, vins à Guémar 6120 fr, argent et or 988 fr, différents mobiliers 87 fr, fermages 203 fr, ensemble 54.508 fr
propre garde robe 388 fr, remploi 4315 fr ; propre aux enfants, ensemble 64.603 fr, passif propre 73.163 fr, actif de la communauté 61.908 fr, passif de la communauté 10.705 fr ; Inventaire de la première femme, dressé par M° Zimmer le 4 janvier 1816 relaté
Enregistrement, acp 165 F° 15-v du 14.10.

Issu du premier mariage, Gustave Adolphe Huss meurt célibataire en 1826

1826 (30.3.), Strasbourg 8 (41), Me G. Grimmer n° 1034
Inventaire de la succession de Gustave Adolphe Huss, décédé à Bouxwiller le 29 janvier dernier mais domicilié à Strasbourg – à la requête de Jonathan Lobstein, boucher, tuteur principal des deux enfants mineurs de Jean Philippe Huss, brasseur, et d’Anne Marie Thérèse Farny appelés Jean Philippe Huss et Guillemette Huss ; Isaac Schaaff, négociant, tuteur principal des 5 enfants mineurs du second lit avec Catherine Marguerite Barbe Gsell nommés Frédéric Eugène, Sophie, Caroline, Adèle, Eugénie – en présence de Jean Georges Farny, brasseur, et Jean Daniel Kammerer cordier en qualité de tuteur subrogé le premier des enfants du premier lit l’autre de ceux du second lit, que Gustave Adolphe mineur du premier lit est décédé

Immeubles de la succession du père. 7. le tiers de 3/16 dans un jardin de la contenance de 37 ares 94 ca situé hors la porte des Bouchers la totalité, loué par bail verbal à Théophile Lobstein pour 250 francs par an
8. les 3/8 indivis A) de la maison brasserie à l’enseigne du Canon avec tous les bâtiments latéraux cour, puits, aisances, droits et dépendances situés à Strasbourg rue du Bétail n° 1
B) d’une maison disposée en brasserie avec magasin & greniers & dépendances sise en ladite ville vieille ruelle du corbeau n° 60
C) d’un magasin avec dépendances situé en la même ville rue du Bétail n° 5, la totalité de ces immeubles est louée pour 3 années à Jean Georges Farny, brasseur, et Marie Susanne Schneegans par bail reçu M° Grimmer le 11 décembre 1824 pour 3000 francs, passivement 23.303 fr, Recettes de tutelle, hérité de ses père et mère au ban de Guemar. numéraire 6491 fr, argenterie 49 fr, créances 83 fr, meubles numéraire 3197 fr, total 8822 fr
Enregistrement, acp 177 F° 198 du 7.4.

Issue du deuxième mariage, Sophie Huss meurt célibataire en 1831

1831 (28.6.), Strasbourg 8 (nouv. cote 49), Me G. Grimmer n° 3599
Inventaire et liquidation des biens délaissés par Sophie Huss décédée à Strasbourg le 17 janvier 1731 – à la requête de Isaac Schaaff, négociant tuteur principal aux quatre enfants mineurs de Jean Philippe Huss, brasseur, issus de son second mariage avec feu Marguerite Barbe Gsell nommés de Frédéric Eugène, Caroline Adèle, Eugénie les Huss, Jonathan Lobstein, charcutier, tuteur principal de deux enfants mineur issus du premier lit avec feu Marie Anne Thérèse Farny nommés Jean Philippe & Guillemette les Huss, en présence de Jean Daniel Kammerer, marchand cordier & Charles Géofroi Stromeyer, marchand de fer en qualité de subrogé tuteur le premier des enfants du premier lit, l’autre de ceux du deuxième lit, lesquels ont exposé que Sophie Huss fille mineure du second lit est décédée en délaissant 1. Frédéric Eugène a) le quart dans la moitié attribuée à la ligne maternelle 3/24, b) le 6° dans la moitié afférant à la ligne paternelle 2/24 ensemble 5/24, 2. Catherine, idem, 3. Adèle idem, 4. Eugénie idem, 6. Jean Philippe frère consanguin 2/24 et Guillemette 2/24 – liquidation des successions paternelle et maternelle, dressée par M° Grlmmer le 12 juillet 1824 et le 30 mars 1826

immeubles de la succession du père, 5/16 dans un jardin de la contenance de 37 ares 94 ca situé hors la porte d’Austerlitz /dit de la Coulmann/ évalué 750 fr
5/8 dans une maison brasserie à l’enseigne du Canon avec tous les bâtiments, cour, puits, aisances, droits et dépendances situés à Strasbourg rue d’Austerlitz n° 1, d’un côté la maison ci devant Ebersberger actuellement Kober boulanger, d’autre le Sr Hansmetzger aubergiste au Bœuf Rouge, derrière la propriété dudit Hansmetzger & en partie la ruelle du Corbeau dans laquelle il y a une issue
2. une autre maison disposée en brasserie magasin & grenier avec ses dépendances sise en cette ville vieille ruelle du corbeau n° 60, d’un côté le Sr Gros tripier, de l’autre la succession Vogel boulanger, derrière l’ancienne poste aux chevaux
3. et un magasin avec droits de mitoyenneté du pignon qui le sépare de la propriété des veuve et héritier Lobstein boulanger avec tous ses droits & dépendances sis à Strasbourg quartier des Bouchers petite rue du Bétail n° 5, d’un côté la propriété des veuve et héritier Lobstein, d’autre la rue des Jardins, devant la ruelle du Bétail, derrière le Sr Held tripier, estimés 37.500 fr
Comptes de tutelle annuels, mobilier 638 fr (6001 fr) ; passif 7242 (sa part de 33.796 fr) ; tiers d’immeubles à Guemar
immeubles de Sophie, 187/1120 dans le jardin et 15/112 dans la brasserie
acp 204 (3 Q 29 919) f° 143 du 6.7.

Jean Philippe Huss se rend adjudicataire des différents immeubles, l’auberge sise rue d’Austerlitz n° 1, la maison ruelle du Corbeau n° 60 et un magasin ruelle des Bœufs n° 5

1837 (27.5.), Strasbourg 8 (65), Me G. Grimmer n° 6079
Adjudication définitive, licitation (Cahier des charges du 28 mars n° 5951) Jean Philippe Huss, brasseur; 2. Wilhelmine Huss, majeure sans état; 3. Isaac Schaff, négociant, tuteur de 1) Frédéric Eugène, 2) Caroline, 3) Adèle, 4) Eugénie mineurs de Jean Philippe Huss issus du second mariage avec feue Marguerite Barbe Gsell; 4. Charles Kammerer, marchand cordier, subrogé tuteur – que sur demande formée en justice par les Sr & Dlle Huss comparants contre M. Schaaff, jugement préparatoire en date des 14 juillet 1836 et 6 février 1837
à Jean Philippe Huss, art. 1 pour 72.000 fr
et art. 2 du magasin rue des Bœufs pour 7100 fr, ensemble 79.100 reste pour sa part 63.766 fr
le jardin à Wilhelmine Huss colicitante pour 2500 fr
Désignation des immeubles, 1. une maison brasserie située à Strasbourg rue d’Austerlitz n° 1 portant l’enseigne au Canon avec ses bâtiments, cour, droits, appartenances & dépendances, d’un côté la D° Christmann née Kober cabaretière, de l’autre côté l’auberge au Bœuf Rouge, derrière ladite auberge & en partie sur la ruelle du Corbeau où il y a une issue
au rez de chaussée vers la rue se trouve une pompe avec robinet en cuivre, une auge en pierre de taille & une cuve à tremper l’orge v* vers la ruelle du Corbeau la brasserie avec une grande chaudière de la de la contenance de 43 hl, une petite chaudière de la contenance de 22 hl et demi, une cave à matière, guilloire, un réservoir, une cave à tremper l’orge, deux bacs à rafraichir la bière, une pompe avec corps & 5 robinets en cuivre & accessoires dans la cave voutée au dessus la brasserie deux auges en pierre de taille à fermentation.
La maison sise en cette ville ruelle du Corbeau n° 60 entre les héritiers Veyhl boulanger & l’Hôtel au Corbeau devant la ruelle susdite. Le rez de chaussée forme une petite brasserie avec une chaudière de la contenance de 11 hl, une auge en en pierre de taille pour fermentation, un bac pour rafraîchjr la bière, une chaudière à lessive, une pompe avec robinet en cuivre, deux cuves à matière avec 4 robinets en cuivre et accessoires. En dessous au rez de chaussée cave voutée à fermentation & une communication voutée & souterraine en dessous la ruelle susdite communiquant directement avec sa cave de la maison de devant
2. un magasin avec appartenances & dépendances en cette ville ruelle des Bœufs n° 5 faisant le coin de la rue des Jardins, d’un côté veuve et hér. Jean Michel Lobstein boulanger, d’autre la rue des jardins, devant la ruelle des Bœufs, derrière la succession du Sr Held tripier
3. un jardin de la contenance d’environ 37,94 ares situé hors la porte d’Austerlitz, d’un côté la veuve Schützenberger, d’autre le Sr Schneider chirurgien, devant le chemin, derrière différents particuliers avec petite maisonnette en galandure dessous un petit caveau petite barraque en planches & une pompe
Origine de la propriété, acquis par Jean Philippe Huss, 1. la maison brasserie rue d’Austerlitz & la maison ruelle du Corbeau de Jean Georges Farny, brasseur, et Marie Susanne Schneegans, par acte de vente reçu Zimmer, notaire à Strasbourg le 16 novembre 1811, il est fait mention audit acte que la maison brasserie appartenait à la D° Farny pour lui avoir été cédée en propriété par Jean Pierre Schneegans, brasseur, son père à l’article 7 du contrat de mariage de la D° Farny avec Jean Philippe Huss son premier époux défunt passé devant Schaaff notaire à Strasbourg le 23 septembre 1786
et que la maison ruelle du Corbeau a été acquise par les conjoints Farny en vertu d’un jugement d’adjudication sur expropriation au y compris le 13 germinal 8, transcrit au bureau des hypothèques volume 2 n° 99. 2. le magasin de Jean Michel Lobstein, boulanger, et Barbe Arbogast par acte reçu Zimmer le 10 septembre 1814 ; que le magasin par eux vendu faisait partie de la maison Heintzenberger acquise avec le magasin par acte reçu Th. Stoeber notaire à Strasbourg du 30 septembre1813
3. et le jardin de Daniel Lix fils & Marguerite Caroline Armbruster par acte reçu Roessel notaire le 3 mai 1822 transcrit au bureau des hypothèques volume 150 n°8 ; Transmission de la propriété, le Sr Huss est décédé le 4 juillet 1823 et a laissé huit enfants dont trois issus du premier mariage avec Marie Thérèse Farny savoir le Sr Huss, la Dlle Huss et Gustave Adolphe Huss et cinq procréés en second mariage avec Marguerite Barbe Gsell, les quatre pupilles & Sophie Huss, suivant inventaire dressé par M° Roessel le 11 octobre 1823. Gustave Adolphe Huss est décédé le 29 janvier 1826, Sophie Huss le 17 janvier 1831 (…) Clauses, Charges et Conditions, 4. l’adjudicataire de la maison brasserie aura à maintenir la jouissance par la D° Farny pendant sa vie du second étage dans la maison d’une chambre aux mansardes & d’une place dans la cave, desquelles localités la réserve a été faite moyennant un loyer annuel de 240 de dans le contrat de vente ci dessus relaté
mise à prix la maison rue d’Austerlitz & ruelle du Corbeau 60.000 fr, le magasin 3000 fr, le jardin 1800 fr
Adjudication préparatoire le 10 mai
Enregistrement, acp 250 F° 52-v du 3.6.

Jean Philippe Huss épouse en 1837 Sophie Barbe Jung
1837 (26.8.), Strasbourg 8 (66), Me G. Grimmer n° 6186
Contrat de mariage – Jean Philippe Huss, brasseur à Strasbourg fils feu Jean Philippe Huss, brasseur, et Marie Anne Thérèse Farny
Sophie Barbe Jung, demeurant à Eckbolsheim chez sa mère, fille de feu Léonard Jung, meunier, et de Barbe Graff
régime de communauté réduite aux acquets
3. le futur époux apporte 1. une maison brasserie située à Strasbourg rue d’Austerlitz n° 1 portant enseigne au Canon avec les bâtiments, cour, droits & dépendances
une maison & dépendances sise en ladite ville ruelle du Corbeau n° 60, ensemble les objets servant à l’exploitation de la brasserie
2. un magasin avec dépendances situé à Strasbourg ruelle des Bœufs n° 5 ces immeubles acquis par adjudication définitive reçue M° Grimmer le 26 mai dernier
4. 5119/10080 dans deux maisons à Guémar comme héritier partiaire d’Eugénie Huss sa sœur consanguine
Enregistrement, acp 252 F° 45 du 28.8.

1837 (29.8.), Strasbourg 8 (66), Me G. Grimmer n° 6190 (fantôme)
Consentement par Marie Susanne Schneegans veuve de Jean Philippe Huss, brasseur à Strasbourg au mariage que son petit fils Jean Philippe Huss, brasseur à Strasbourg se propose de contracter avec Sophie Barbe Jung majeure à Eckbolsheim
Enregistrement, acp 252 F° 49-v du 30.8.

Sophie Jung meurt en 1841 en délaissant deux filles

1841 (28.9.), Strasbourg 8 (63), Me Zeyssolff n° 873
Inventaire de la succession de feu D° Sophie Barbe Jung, vivante épouse de Mr Jean Philippe Huss, brasseur à Strasbourg où elle est décédée le 18 mai 1841
L’an 1841 Mardi le 28 septembre à neuf heures du matin en la maison mortuaire, A la requête et en présence de Mr Jean Philippe Huss, brasseur, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et feu D° Sophie Barbe Jung, son épouse décédée et en raison de ses reprises et des avantages qu’elle lui a assurés aux termes de son Contrat de mariage ci après allégué, qu’en qualité de père et tuteur légal de Sophie Marie Huss et Suzette Eugénie Huss ses enfants mineurs procréés en son légitime mariage avec da dite épouse.
En présence de Mr Philippe Jacques Jung, meunier demeurant et domicilié à Eckbolsheim subrogé tuteur des dites mineures (…) Lesdites Sophie Marie et Suzette Eugénie Huss habiles à se dire et porter héritières chacune pour la moitié de feu Mde Huss leur mère (…) en sa demeure à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 1 où se fait le présent inventaire
(p. 23) Titres et pièces. I. L’expédition du contrat de mariage des époux Huss passé devant M° Guillaume Grimmer lors notaire à Strasbourg et M° Chaveheid son collègue à Oberschaeffolsheim le 26 août 1827 (…)
Communauté. Immeubles, La maison brasserie et dépendances, la maison ruelle du Corbeau N° 68 et le magasin ruelle des bœufs N° 5, le tout amplement désigné à la page 23 et ameubli par le sieur Huss, voir page 25, 26
acp 291 (3 Q 30 006) f° 45. Communauté. Meubles et objets mobiliers 21.393 francs
Garde robe 1159, meubles de la succession 5035
Immeubles (supra), créances 1653, Passif 93.480, Remploi dû à la succession 18.467, Remploi dû au veuf 33.531

Jean Philippe Huss se remarie avec Caroline Wilhelmine Ehrenfeuchter
1842 (10. 7.br), Strasbourg 8 (64), M° Zeyssolff n° 1313
Contrat de mariage – Jean Philippe Huss
Caroline Wilhelmine Ehrenfeuchter

Créancier de Jean Philippe Huss, Philippe Jacques Jung fait vendre les immeubles par adjudication. Le brasseur Jean Ferdinand Best acquiert l’auberge sise rue d’Austerlitz n° 1 et la maison ruelle du Corbeau n° 60

1858 (20.4.), Zeyssolff (minutes en déficit) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 730 (2876) n° 112 du 1 juin
Cahier des charges des clauses et conditions sous lesquelles il sera procédé à la vente par licitation des immeubles ci après désignés situés à Strasbourg
1) Une maison brasserie à l’enseigne du canon rue d’Austerlitz n° 1 et place du Corbeau n° 4
2) une maison ruelle du corbeau quai des bateliers N° 58
3) Et une maison ruelle des bœufs n° 10
Licitation ordonnée par jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le premier mars 1858 dont le dispositif sera transcrit ci après, dressé par M° Louis Charles Zeyssolff notaire à Strasbourg en exécution dudit jugement qui a commis ce notaire pour procéder à cette licitation. Cette vente est poursuivie par Monsieur Philippe Jacques Jung, meunier demeurant et domicilié à Eckbolsheim, en qualité de tuteur datif de Demoiselle Suzette Eugénie Huss, fille mineure de Jean Philippe Huss, vivant brasseur à Strasbourg et de feue Dame Barbe Sophie Jung son épouse en premières noces nommé à ces fonctions (…) Et Madame Caroline Wilhelmine Ehrenfeuchter veuve en secondes noces de mondit sieur Huss, en qualité de tutrice légale de Philippe Adolphe Huss, Paul Auguste Huss & Adolphe Huss, ses trois enfants mineurs issus de son mariage avec son dit époux, Monsieur Jung et Dame Huss ayant pour avocat M° Wolff.
Les immeubles sus désignés dépendaient de a succession de mondit sieur Jean Philippe Huss et appartiennent à ses quatre enfants mineurs prénommés, ses seuls et uniques héritiers. Monsieur Huss en a fait l’abandonnement à ses créanciers chyrographaires suivant acte reçu par ledit M° Zeyssolff le 31 octobre 1854, par lequel acte ces créanciers ont nommé pour gérants liquidateurs et administrateurs de leur union Messieurs Louis Auguste Cappaun négociant et Jean Jacques Vogt architecte les deux à Strasbourg. M. Jung et Madame Huss ont demandé la licitation des immeubles sur les instances de Messieurs Cappaun et Vogt. Dispositif du jugement. Le tribunal homologue les deux délibérations du conseil de famille des mineurs Huss (…)
(article I) Jean Ferdinand Best, brasseur
(article II) Philippe Arbogast
Désignation. I. Un corps de bâtiments se composant 1) d’une maison brasserie située à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 1 et quai des Bateliers N° 63, ancienne dénomination, actuellement place du Corbeau N° 4, portant l’enseigne du Canon, avec des bâtiments, cour, puits, auge en pierres de taille, droits, appartenances et dépendances, d’un côté Monsieur Gerhardt, de l’autre Messieurs Christmann et Metz, donnant par derrière en partie sur la ruelle du corbeau où elle a une issue, plus une écurie se trouvant au rez-de-chaussée de la maison de Messieurs Christmann et Metz. Dans cette maison se trouvent comme ayant nature immobilière Une cuve (…)
2. Une maison sise en cette ville ruelle du Corbeau quai des bateliers N° 58 ancien d’un côté à M. Reichhardt, de l’autre & par devant ladite ruelle et par derrière l’hôtel du corbeau. Dans cette maison se trouvent comme ayant nature immobilière Une chaudière de la capacité de 3 hectolitres, une chaudière à lessive de la capacité d’un hectolitre, une pompe en bois avec un robinet en laiton, deux bacs dont l’un de 20 hectolitres 48 litres avec un robinet en cuivre et l’autre de 8 hectolitres 72 litres avec u robinet de cuivre et dans la cave quatre auges en pierre de taille, cette cave a un passage voûté et souterrain passant au-dessous de la ruelle du corbeau et communiquant directement avec la cave de la maison rue d’Austerlitz
II. Et une maison servant de magasin avec appartenances et dépendances sise en cette ville rue des bœufs N° 10 ancien n° 5 formant de coin de la rue des jardiniers, d’un côté Monsieur Lobstein, de l’autre la rue des jardiniers donnant par derrière sur la dite ruelle des bœufs et par derrière sur Monsieur Heldt
Etablissement de la propriété. Lesdits immeubles dépendaient de la succession de feu Monsieur Jean Philippe Huss père décédé brasseur à Strasbourg lequel en était propriétaire savoir 1) Des maisons désignées dans lz N° I pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Georges Farny, brasseur et de Dame Marie Susanne Schneegans conjoints à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Zimmer notaire en ladite ville le 16 novembre 1811 enregistré. Duquel acte il appert que la Dame venderesse avait été mariée en premières noces au Sieur Jean Philippe Huss brasseur et qu’elle était mère de l’acquéreur. Ce contrat rapporte que la maison rue d’Austerlitz avait appartenu à Madame Farny pour lui avoir été transmise en toute propriété par Monsieur Jean Pierre Schneegans vivant brasseur à Strasbourg aux termes de l’article sept du contrat de mariage de ladite Dame Farny avec Monsieur Jean Philippe Huss son époux en premières noces prénommé, passé devant M° Schaaff vivant notaire en ladite ville le 23 septembre 1786. Et que la maison ruelle du corbeau avait été acquise par les conjoints Farny suivant jugement d’adjudication sur expropriation rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 13 germinal an VIII enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 27 du même mois volume 2 article 99..L’acquisition de ces immeubles avec divers outils, tonneaux cuves et autres objets mobiliers a été faite par Monsieur Jean Philippe Huss moyennant la somme de 60.000 francs (…)
2) Et de la maison ruelle des bœufs pour en avor fait l’acquisition de Monsieur Jean Michel Lobstein boulanger et Barbe Arbogast conjoints à Strasbourg (…)
Monsieur Jean Philippe Huss père décéda à Strasbourg le 4 juillet 1823 en délaissant pour seuls et uniques héritiers à portions égales ses huit enfants alors existans savoir Monsieur Jean Philippe Huss, brasseur, Madame Rufolphi et Gustave Adolphe Huss issus de son deuxième mariage avec Dame Marie Anne Thérèse Farny. Et Monsieur Frédéric Eugène Huss, Madame Hatt Madame Ehrenfeuchter et Mademoiselle Sophie Huss et Eugénie Huss procréés durant son second mariage avec Dame Marguerite Barbe Gsell ainsi que ces qualités sont établies par l’intitulé de l’inventaire de la succession dudit sieur Jean Philippe Huss père dressé par M° Roessel lors notaire à Strasbourg le 11 octobre 1823 enregistré. Il est fait mention en cet inventaire que les maisons décrites sous l’article I étaient propres au défunt l’acquisitionen ayant été faite par lui comme célibataire et que le magasin décrit sous l’article II était pareillement propre au défunt quoique l’acquisition en ait été faite durant la communauté qui a existé entre lui et son épouse en premières noces, les enfans du premier lit ayant renoncé à cette communauté, vû le déficit qu’elle présentait.
Monsieur Jean Philippe Huss fils, vivant brasseur à Strasbourg était propriétaire des immeubles prédécrits savoir de 1035/5376 pour les avoir hérités tant de son père que de Gustave Adolphe Huss, de Sophie Huss et d’Eugénie Huss son frère germain et ses sœurs consanguines, et de 4341/5376 pour s’en être rendu acquéreur à titre de licitation sur Mme Rudolph, Monsieur Frédéric Eugène Huss, Mesdames Hatt et Ehrenfeuchter ses frère et sœurs suivant procès verbal d’adjudication définitive sur licitation dressé par M. Guillaume Grimmer prénommé le 26 mai 1837. (…) Le prix d’adjudication de la totalité des maisons rue d’Austerlitz, ruelle du corbeau et ruelle des bœufs s’éleva à 72.000 (…) [f° 185] L’acquisition du magasin a eu lieu moyennant la somme de 7100 francs [f° 185-v] Situation hypothécaire [f° 186-v] Charges, clauses et conditions
[f° 188-v] Et cejourd’hui Mardi 20 avril 1858 (…) (article I) sur la mise à prix 65.000 francs, Monsieur Jean Ferdinand Best, brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg a offert la mise à prix (…) adjugés définitivement à mondit Sieur Best moyennant le prix de 65.000 francs
(article II) sur la mise à prix de 7000 francs, ) Charles Farny, brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg a porté le prix dudit immeuble à la somme de 8400 francs
[f° 190-v] Et cejourd’hui Mercredi 21 avril 1858, Monsieur Charles Farny, lequel en vertu de la faculté de nommer son command (…) pour Monsieur Philippe Arbogast aubergiste à la ville de Bâle demeurant et domicilié à Strasbourg
acp 468 (3 Q 30 183) f° 24 du 3.4. Cahier des charges du 26 mars – acp 468 (3 Q 30 183) f° 94 du 29 avril, Procès verbal d’adjudication

Le brasseur Jean Ferdinand Best épouse en 1856 Marie Elisabeth Siegel
1856 (26.1.), Grimmer substitué par Burtz (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Jean Ferdinand Best, brasseur à Strasbourg, fils de Jean Jacques Best, vivant propriétaire et Marie Elisabeth Lauth sa veuve
Marie Elisabeth Siegel, majeure à Strasbourg fille de Jean Siegel, négociant, et de Caroline Lauth, sa femme à Strasbourg
acp 447 (3 Q 30 162) f° 30 du 1.2. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une valeur de 10.158 francs
Donation par la veuve Best au futur époux son fils, ce acceptant, en avancement d’hoirie, d’une some de 1800 francs
Donation par les conjoints Siegel à la future épouse leur fille, ce acceptant, en avancement d’hoirie 1) d’un trousseau estimé à 2000, 2) argent comptant 2000
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit d e la succession, réductible en cas d’enfant

Jean Ferdinand Best et Marie Elisabeth Siegel vendent la brasserie et la maison ruelle du Corbeau au brasseur Jules Stieffel

1863 (29.9.), M° Victor Noetinger
Vente par Jean Ferdinand Best, brasseur, et Elise Siegel sa femme de Strasbourg
à Jules Stieffel brasseur à Strasbourg
1) d’une maison sise à rue d’Austerlitz N° 1 et quai des Bateliers N° 63 ayant pour enseigne le Canon
2) Une écurie
3) Une maison ruelle du Corbeau
4) section A n° 887 onze are se terre ban de Strasbourg au canton dit Halbenhoeffen, moyennant 72.000 francs
Origine, acte d’adjudication reçu Zeyssolff le 21 avril 1858 et Loew le 2 octobre 1862
acp 525 (3 Q 30 240) f° 68 du 5.10.

Originaire de Mulhouse, Jules Stieffel habite à Strasbourg depuis qu’il a acheté la brasserie. Il se marie à Mulhouse en 1864 avec Marie Sophie Mauler
Mariage, Mulhouse (n° 29)
Le premier février 1864 à dix heures du matin, Acte de mariage de Jules Stiefel, Célibataire et majeur, âgé de 27 ans, né à Mulhouse le 24 mai 1836, brasseur domicilié à Strasbourg Bas Rhin fils légitime de Jean Jacques Stiefel âgé de 70 ans, propriétaire domicilié à Mulhouse, ci présent et consentant, et de Judith Kupfer âgé de 60 ans, domiciliée à Mulhouse ci présente et consentante, et de Marie Sophie Mauler, célibataire et mineure âgée de 19 ans, née à Mulhouse le premier octobre 1844 domiciliée à Mulhouse fille légitime de Jean Mauler, âgé de 49 ans, tonnelier domicilié à Mulhouse ci présente et consentante et de feuer Marie Laedrich décédée à Mulhouse le 1 janvier 1851 – il n’y a pas eu de contrat (i 256)

Registre de population 600 MW 299 (i 53) Rue d’Austerlitz 1
Stieffel, Jules, Muhlhouse 24 mai 36, brasseur, (culte) P, franç., (à Strasbourg depuis) 1 7.b 63

Jules Stieffel et Marie Sophie Mauler vendent la brasserie au Canon et la maison ruelle du Corbeau au brasseur Louis Schützenberger, père (la maison ruelle du Corbeau n’est plus citée sous le n° 60 mais le n° 58, ce qui est dû à la mention erronée qui figure au cadastre)

1871 (6.12.), Strasbourg 10 (167), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2324
Ont comparu Mr Jules Stieffel, brasseur & Dame Marie Sophie Mauler, son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg (ont vendu)
à Mr Louis Schützenberger, père, brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg acquéreur
Les immeubles dont la désignation suit, savoir, Désignation
A. Un corps de bâtiments comprenant une Maison-brasserie, située à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 1 & quai des Bateliers N° 63, ancienne dénomination, actuellement place du Corbeau N° 4, portant l’enseigne du Canon, avec bâtiments accessoires, cour, puits, auge en pierres de taille, droits, appartenances & dépendances, Le tout confronté d’un côté par la propriété de Mr Gerhardt, de l’autre par celles de MM Christmann & Metz, devant par la place du Corbeau & derrière par la ruelle du Corbeau où il existe une issue
B. Une écurie se trouvant au rez-de-chaussée de la maison de MM Christmann & Metz
C. Et Une maison sise à Strasbourg, ruelle du Corbeau & quai des bateliers N° 58 ancien mais actuellement sans Numéro, tenant d’un côté à M. Reichhardt, de l’autre & devant à ladite ruelle, derrière à l’Hôtel du Corbeau
Sont compris dans cette vente 1° Tout le matériel servant à la fabrication et au débit & notamment (…)
Origine de la propriété. Les immeubles dont la désignation précède appartiennent aux époux Stieffel, vendeurs, pour en avoir fait l’acquisition avec environ 16 ares de terre renfermant une glacière sis au ban de Strasbourg, canton dit Halbenhoeffen section A N° 887 de M. Jean Ferdinand Best, brasseur & de D° Elise Siegel, conjoints à Strasbourg, en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Victor Noetinger, alors notaire en cette ville, le 29 septembre 1863, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 octobre suivant volume 956 N° 107 avec inscription d’office au volume 849 N° 251. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 72.000 francs sur lequel les époux Stieffel déclarent encore devoir pour solde la somme de 65.000 francs (…). Mr Best avait acquis les immeubles sus désignés de 1. Dlle Suzette Eugénie Huss, fille mineure de feu M Jean Philippe Huss, ancien brasseur à Strasbourg & et feue Dame Sophie Barbe Jung, son épouse en premières noces, cette mineure représentée par M. Philippe Jacques Jung, meunier à Eckbolsheim, son tuteur datif, 2° Philippe Huss, Paul Auguste Huss & Adolphe Huss, enfants mineurs issus du mariage de M. Jean Philippe Huss, sus nommé, avec Dame Caroline Wilhelmine Ehrenfeuchter, son épouse en secondes noces, ces trois mineurs représentés par cette dernière leur tutrice légale, ainsi qu’il résulte d’un procès verbal d’adjudication en date du 20 avril 1858 dressé par M° Zeyssolff, alors notaire à Strasbourg, commis à cet effet par un jugement du tribunal civil séant en cette ville, rendu le premier mars de la même année. La grosse du procès verbal a été au transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier juin suivant volume 730 N° 112 avec inscription d’office au volume 715 N° 102 & 103. Le prix de cette adjudication s’éleèvant à 65.000 francs a été distribué entre les créanciers (…) Par acte passé devant M° Zeyssolff, notaire susnommé, le 31 octobre 1854 M. Jean Philippe Huss avait fait abandon à des créanciers chirographaires des immeubles sus désignée pour en faire la vente et distribution du prix, mais il est décédé le 26 juin 1857 laissant pour seuls héritiers des quatre enfants mineurs sus nommés, ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé par le même notaire Zeyssolff le trois juillet suivant, et c’est au nom de ces mineurs que la licitation desdits immeubles a été poursuivie & a eu lieu de la manière expliquée ci-dessus.
Feu M. Jean Philippe Huss était propriétaire des immeuble dont il s’agit pour en avoir recueilli 1035/5376 dans les successions de Mr Jean Philippe Huss, son père, brasseur décédé à Strasbourg le 4 juillet 1823, de Mlles Sophie Huss & Eugène Huss, ses sœurs consanguines décédés postérieurement. Et il en avait acquis 4341/5376 à titre de licitation de 1° Mme Wilhelmine Huss épouse de Mr Ernest Bernard Rudolph, docteur en médecine à Guemar, 2° M. Frédéric Eugène Huss, majeur à Strasbourg, 3° Mme Caroline Huss, épouse de M. Philippe Jacques Hatt, fils, brasseur à Strasbourg, 4° Mde Adèle Huss, épouse de M. Adolphe Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins en cette ville, ainsi qu’il résulte d’un procès verbal d’adjudication définitive sur licitation dressé par M. Guillaume Grimmer, alors notaire à Strasbourg le 26 mai 1837. Feu M. Jean Philippe Huss, père, était propriétaire des immeubles présentement vendus pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Georges Farny, brasseur & de Dame Marie Susanne Schneegans, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer, alors notaire en cette ville le 16 novembre 1811 – Prix et délégation. En outre la présente vente est faite et acceptée moyennant le prix de 70.000 francs
acp 600 (3 Q 30 315) f° 188 du 7.12.

Louis Schützenberger épouse en 1824 Marguerite Frédérique Schmitt
1824 (6.12.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 330
Contrat de mariage – Louis Schützenberger, brasseur, fils majeur de Georges Frédéric Schützenberger, brasseur, et de feu Marie Madeleine Laemmermann
Marguerite Frédérique Schmitt fille majeure de Jacques Frédéric Schmitt, propriétaire, et de Marie Elisabeth Guttermann
régime de la communauté d’acquets partageable par moitié
art. 7, M Schützenberger père fait donation aux futurs époux de la maison brasserie à la Patrie avec tous les bâtiments et dépendances, tous droits, aisances & appartenances le tout situé à Strasbourg au quartier St Nicolas plus tous les ustensiles et outils de brasseur, d’un côté les Sr Wallinger & Müller, d’autre le Sr Dolderer et Antoine Marxer, devant la rue des Maisons rouges, derrière celle des Balayeurs – échu lors du partage de la succession de son père, estimée 16.000 fr
art. 10, le Sr vendeur se réserve jusqu’à la fin de ses jours pour son habitation les deux pièces et le cabinet adjacent au premier étage donnant sur la rue des Maisons rouges et du côté du Sr Dolderer estimées à un revenu de 50 fr ou en capital 500 fr
Enregistrement, acp 171 F° 20 du 16.12.

Il se remarie en 1826 avec Salomé Sophie Hammer
1826 (28.9.), Strasbourg 8 (42), Me G. Grimmer n° 1341
Contrat de mariage – Louis Schützenberger, brasseur, veuf de Marguerite Frédérique Schmitt avec un enfant nommé Frédéric Louis
Salomé Sophie Hammer, fille majeure de Jean Michel Hammer, propriétaire, Salomé Reibel
Enregistrement, acp 180 F° 123-v du 2.10. communauté d’acquets partageable par moitié

Il délaisse sept enfants de son deuxième mariage
1881 (6.10.), M° Loew
Offenkunde enthaltend Bestätigung daß aus der Ehe des Ludwig Schützenberger Vater, Bierbrauer zu Straßburg mit seiner verstorbenenn Gattin Salomea Sofie Hammer sieben Kinder zur Zeit vorhanden sind 1. Ludwig Schützenberger, Malerkünstler zu Paris, 2. Oskar Schützenberger, Brauer zu Schiltigheim, 3. Karl Schützenberger, Brauer daselbst, 4. Arthur Schützenberger, Rentner zu Straßburg, 5. Frau Sofie Julie Laura Schützenberger, Ehefrau Friderich Mewes zu Paris, 6. Friederike Schützenberger Ehefrau des Rentners & früheren Kaufmanns Johann Humbert zu Straßburg, 7. Frau Emilie Laura Schützenberger Ehefrau des Rentners & früheren Advokaten Niclaus Frantz Joseph Eduard Ferry zu Straßburg
acp 717 (3 Q 30 432) f° 63-v du 11.10. n° 2689

Louis Schützenberger vend la maison ruelle du Corbeau (impasse du Corbeau n° 1) et une partie de maison donnant à la fois sur la rue d’Austerlitz et l’impasse au restaurateur Bernard Linden et à sa femme Barbe Schwartzweber

1872 (26 et 30.11.), Strasbourg 1 (191), Not. Alfred Ritleng aîné
26 et 30 novembre 1873. Vente et Cession – a comparu Monsieur Louis Schützenberger père, brasseur domicilié et demeurant Strasbourg (a vendu)
à Monsieur Bernard Linden, restaurateur et à Dame Barbe Schwartzweber
1° Une petite Maison située à Strasbourg rue de l’Impasse du Corbeau N° 1 formant un angle au tournant de la dite rue, tenant d’un côté à Monsieur Reichhardt, de l’autre et par devant à l’impasse, par derrière à l’hôtel du Corbeau
2° et le rez-de-chaussée du fonds de la Maison d l’Arbre vert, ledit rez de chaussée ayant deux croisées et une porte sur l’impasse du Corbeau à peu près en face de la Maison dont la désignation précède, le rez de chaussée comprend le mur d’enveloppe ainsi que le terrain et mesure du côté de la ruelle une longueur de 5 mètres 25 centimètres, une profondeur de 5 mètres 35 centimètres et une hauteur de 2 mètres 80 centimètres entre plancher et plafond. Le mur d’enveloppe est mitoyen.
Origine de la propriété. Monsieur Schützenberger est devenu propriétaire de ces Immeubles pour les avoir acquis de Monsieur Jules Stieffel, Brasseur, et de Dame Marie Sophie Mauler son épouse de Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M° Koerttgé notaire à Strasbourg le 6 décembre 1871 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville volume 1312 Numéro 64 et inscrit d’office Volume 1085 N° 9. – Prix, 7000 francs
acp 610 (3 Q 30 325) f° 50 du 2.12.

Originaire de Freistroff près de Forbach, Bernard Linden épouse en 1853 Barbe Schwartzweber, originaire d’Osthoffen
1853 (27.4.), Strasbourg 14 (140), Not. Ritleng n° 5389
Contrat de mariage – Ont comparu Bernard Linden majeur d’ans, rentier domicilié et demeurant à Strasbourg, fils de feu le Sr Charles Linden tailleur d’habits & d’Anne Hartenstein sa veuve survivante à Freysdorff département de la Moselle d’une part
& Demoiselle Barbe Schwartzweber fille majeure d’André Schwartzweber cultivateur et de Catherine Lang conjoints domiciliés à Osthoffen, elle demeurant à Strasbourg d’autre part
acp 418 (3 Q 30 133) f° 96 du 28.4. Stipulation de communauté réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une valeur de 1000 francs
Les apports de la future consistent dans les immeubles situés au ban d’Osthoffen provenant de la succession de Georges Leibreich vivant pensionnaire à Strasbourg, grevé d’usufruit au profit de la veuve.
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’universalité de toute la succession, réductible à l’usufruit de moitié en cas d’existence d’enfant du futur mariage

Bernard Linden et Barbe Schwartzweber vendent en 1874 la maison sise impasse du Corbeau au domestique Martin Geissler et à sa femme Elisabeth Schmitthenner

1874 (18.2.), Strasbourg 1 (196), Not. Alfred Ritleng aîné n° 8514
18 & 23. fébruar 1874. Verkauf um 13.300 fr. – sind erschienen Herr Bernard Linden, Eigenthümer und Frau Barbara Schwartzweber deßen Ehegattin von ihrem Mann gehörig autorosirt, mit einander zu Straßburg wohnhaft (verkauffen)
dem Herrn Martin Geissler, valet de chambre und der Frau Elisabeth Schmitthenner deßen Ehegattin von ihrem Mann gehörig autorosirt, mit einander zu Straßburg wohnhaft
Ein kleines Haus zu Straßburg gelegen in der Raben Sackgasse N° 1, das Ecke bildend vom Wendepunkt dieser gaßen, einseit H Reichhart, anderseit und vornen die Sackgaße, hinten das Raben Hotel.
Eigenthumsnachweise. Die Verkäufer sind Eigenthümer von der verkauften Liegenschaft um dieselbe erkauft zu haben von Hn Louis Schützenberger, Vater Bierbrauer zu Straßburg wohnhaft in Folgen eines Vertrages vor unterzeichnetem Notaren H. Ritleng des ältern paßirt am 26. und 30. November 1872 enregistrirt und transcripirt. Herr Schützenberger war selbst Eigenthümer von der nämlichen Liegenschaft um dieselbe erkauft zu haben von H Jules Stieffel Bierbrauer und der Frau Maria Sophie Mauler deßen Ehegattin zu Straßburg wohnhaft in Folgen eines Vertrages vor H. Körttge notar zu Straßburg errichtet am 6. Dezember 1871, enregistrirt und im Hÿpotheken Amte von Straßburg umgeschrieben Band 1312 N° 64 von Amtswegen Band 1085 N° 9 eingeschrieben (…) Dieser Kauf ist eingewilligt vermittelst einer Summe von 13.300 Franken
acp 626 (3 Q 30 341) f° 11 du 23.2.

Originaire de Hœrdt, Martin Geissler épouse en 1868 Elisabeth Schmitthenner, originaire de Bergzabern en Palatinat
Mariage, Strasbourg (n° 196)
Du 16° jour du mois d’avril l’an 1868 à dix heures du matin Acte de mariage de Martin Geissler, majeur d’ans, né en légitime mariage le 18 février 1840 à Hoerdt (Bas Rhin) ; domicilié à Strasbourg, domestique, fils de Jacques Geissler, cultivateur, et de Catherine Hegele, conjoints domiciliés à Hoerdt ci présente et consentantes, et d’Elisabeth Schitthenner, majeure d’ans, née en légitime mariage le 15 avril 1847 à Bergzabern (Bavière Rhénane) domiciliée à Bergzabern, demeurant à Strasbourg domestique, fille de feu Daniel Schmitthenner, vitriée décédé à Bergzabern le 8 décembre 1850 et de feu Julienne Bickel décédée à Bergzabern le 28 septembre 1849 – il n’a pas été fait de contrat de mariage (signé) Geissler, Schmithenner (i 36)

Martin Geissler et Elisabeth Schmitthenner hypothèquent la maison au profit de l’interdite Emilie Petitville. L’acte comprend en annexe une police d’assurance qui décrit le bâtiment.

1874 (4.11.), Strasbourg 8 (91), Not. Gustave Edouard Loew n° 6551
4. Nov.ber 1874. Obligation – sind erschienen Herr Martin Geissler, Kammerdiener, und seine von ihme verbeistandete und ermächtigte Ehefrau Elisabeth Schmitthenner, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekennen hiemit folgende Darlehen zu verschulden
I. an Fräulein Emilie Petitville, großjährig und entmündiget wohnhaft zu Straßburg, stehend unter der Vormundschaft des Eigenthümers und früheren Notars Herrn Eduard Petitville, wohnhaft zu Bischweiler, letztere vertreten durch (…) Herrn Johann Ludwig Linder, ersten Notariats gehülfe, wohnhaft zu Straßburg (…) den Betrag vom 4000 Franken, II. an Frau Sophie Friederika Mathis, Wittwe des Glasers Johann Daniel Krauss zu Straßburg wohnhaft, welche mitanwesend ist und annimmt den Betrag von 1200 Franken, III. an Frau Magdalena Barbara Rödelmeyer, Witwe des Klempners Herrn Johann Lindner zu Straßburg wohnhaft welch mit anwesend ist, und annimmt den Betrag von 1800 Franken, Summe 7000 Franken (…)
als Specialhypothek. Ein Haus mit Zugehör, belegen zu Straßburg, Rabengäßchen N° 1, Ecke der Gasse bildend, einerseits Herr Reichard, anderseits und vorn die Gasse, hinten der frühere Gasthof zum Raben.
Die Schuldner erklären I. daß sie beide in erster Ehe in Gütergemeinschaft verheirathet seien (…) III. daß sie das beschriebene Anwesen von den Eheleuten Bernhard Linden, Eigenthümer und Barbara Schwartzweber zu Straßburg gekauft haben laut Urkunde des Notars Ritleng des Ältern, dahier 18 und 23. februar 1874, überschrieben auf dem hiesigen Hypothekenamte den 26. desselben Monats, Band 1473 Nr 45 und von Amtswegen eingeschrieben Band 1172 Nr 61, um einen Preis von 13.300 Franken, welche wie folgt zahlbar war (…)
Police d’assurance. La Providence, compagnie anonyme d’assurances contre l’incendie. Direction de Strasbourg, N° 11.955, Date de la police 28 avril 1874, Durée de l’assurance 10 ans. M. Geissler, Martin
1. 18.000 francs sur une maison d’habitation à cave, rez de chaussée deux étages et greniers, construite en pierres couverte en partie en zinc et en partie en ardoises, sise à Strasbourg, Impasse du Corbeau N° 1
2 10.000 francs pour la garantie de son recours du voisin pour ladite propriété

Martin Geissler et Elisabeth Schmitthenner hypothèquent la maison au profit de l’entrepreneur en bâtiment Jacques Klein pour frais de construction

1876 (20.1.), Strasbourg 8 (95), Not. Gustave Edouard Loew n° 7860
20 Januar 1876. Obligation – sind erschienen Herr Martin Geissler, Kammerdiener, und seine von ihme verbeistandete und ermächtigte Ehefrau Elisabeth Schmitthenner, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekennen hiemit
an Herrn Jakob Klein Bauunternehmer wohnhaft zu Straßburg, an vorgeschossene Baukosten die Summa von 360 Mark zu verschulden
als Specialhypothek. Ein Haus mit Zugehör, belegen zu Straßburg, Rabengäßchen N° 1, Ecke der Gasse bildend, einerseits H. Reichard, anderseits und vorn die Gasse, hinten der frühere Gasthof zum Raben.
Die Schuldner erklären I. daß sie beide in erster Ehe in Gütergemeinschaft verheirathet seien (…) III. daß sie das beschriebene Anwesen von den Eheleuten Bernhard Linden, Eigenthümer, und Barbara Schwartzweber zu Straßburg gekauft haben, laut Urkunde des Notars Ritleng des Ältern, dahier 18 und 23. februar 1874, überschrieben auf dem hiesigen Hypothekenamte den 26. desselben Monats, Band 1473 Nr 45 und von Amtswegen eingeschrieben Band 1172 Nr 61, um einen Preis von 13.300 Franken, welche wie folgt zahlbar war (…)

Martin Geissler et Elisabeth Schmitthenner vendent la maison à Madeleine Kreutz, veuve de Valentin Gangloff

1878 (28.1), M° Loew
Versteigerung – auf Anstehen Martin Geissler früher Kammerdiener und dessen Ehefrau Elisabeth Schmitthenner beide zu Straßburg wohnhaft
Magdalena Kreuntz Wittwe von Valentin Gangloff in Straßburg, 6400 Mark
Ein Wohnhaus mit Zugehör zu Straßburg Rabengäßchen N° 1 gelegen die Ecke der Gasse bildend
Eigenthumsnachweis. Die Verkäufer haben das Wohnhaus erworben laut Kauf vor Notar Ritleng vom 15 und 23 Februar 1874, auf dem Anwesen ruhen folgende Hypothekenschuldner (…)
acp 675 (3 Q 30 390) f° 22 n° 401 du 2.2.
18. Januar 1878. Lastenheft – Martin Geissler Elisabeth Schmitthenner
Rubengässchen N° 1
acp 673 (3 Q 30 388) f° 48 du 22.1.

Originaire de Vendenheim, le tonnelier Valentin Gangloff épouse en 1848 Madeleine Creutz, originaire de Bouxwiller
Mariage, Strasbourg (n° 487)
Du 19° jour du mois de décembre l’an 1848 à dix heures du matin, Acte de mariage de Valentin Gangloff, majeur d’ans, né en légitime mariage le 14 février 1820 à Vendenheim (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, tonnelier, fils de feu Jacques Gangloff, Tonnelier décédé à Vendenheim le 27 février 1837 et de feu Catherine Bangratz décédée au même lieu le 31 janvier 1837, et de Madeleine Creutz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 15 juillet 1824 à Bouxwiller (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de Michel Creutz, tisserand, et de Salomé Gochring, conjoints domiciliés à Bouxwiller, ci présents et consentants (signé) Valentin Gangloff, Madelaine Creutz

Le négociant Valentin Gangloff meurt en 1871 en délaissant deux enfants
1871 (6.5.), Strasbourg 3 (114), Not. Emile Weiss n° 3306
Inventaire de la succession de M. Valentin Gangloff en son vivant négociant à Strasbourg où il est décédé le 2 avril 1871.
L’an 1871 le 6 mai à deux heures de relevée au domicile mortuaire, faubourg National N° 21. A la requête de Dame Madeleinee Creutz, veuve du Sr Valentin Gangloff, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la communauté de biens légale qui a existe entre elle et feu son mari à défaut de contrat de mariage, 2) Melle Emilie Gangloff, majeure, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg 3° M. Frédéric Gangloff, fils du défunt militaire demeurant à Strasbourg, mineur émancipé suivant déclaration faite, Lesdits Emilie et Frédéric Gangloff enfants issus di mariage de la première requérante d’avec le défunt duquel ils sont habiles à se dire et porter uniques héritiers, chacun pour moitié. Et en présende de M. André Gangloff, tailleur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes en qualité de curateur de M. Frédéric Gangloff susnommé
acp 598 (3 Q 30 313) f° 43-v du 8.5. n° 705 (Sterbefall erklärt den 26 Juli 1878) Gemeinschaft. Mobilien und Waaren 1783, Geld 800, Schuldschein 400
Nachlass, Kleider 116

La maison est ensuite portée au cadastre aux nom de Caroline Emilie Sieffert et de Frédéric Emile Sieffert.
Fille du marchand Antoine Sieffert et de Madeleine Gangloff, Caroline Emilie Sieffert épouse en 1901 le conducteur de locomotive Louis Schneider

Mariage, Strasbourg (n° 990)
Strassburg am 5. Oktober 1901. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Reserve-Lokomotivführer Ludwig Schneider, evangelischer Religion, geboren am 20. Juli des Jahrs 1875 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, Sohn des verstorbenen Schlossers Ludwig Schneider, zuletzt wohnhaft in Strassburg und seiner Ehefrau Katharina gebornen Heckel, wohnhaft in Strassburg, 2. die Karolina Emilie Sieffert, ohne Beruf, geboren am 19. November des Jahres 1876 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg, Tochter des Stoffhändlers Anton Sieffert, wohnhaft in Straßburg, und seiner verstorbenen Ehefrau Magdalena gebornen Gangloff, zuletzt wohnhaft in Strassburg [unterzeichnet] Ludwig Schneider, Lina Schneider geb. Sieffert (i 125)



119, Grand rue


Grand rue n° 119 – IV 298 (Blondel), N 950 puis section parcelle (cadastre)

Nouvelle façade (1776) par le marchand de tabac Philippe Jacques Lefevre – Balcon (1792, supprimé en 1895) par le marchand de tabac Jacques Louis Lefevre – Troisième étage (années 1830) par le marchand épicier Jean Jacques Müller


Façade (mai 2022), vue de l’est (juillet 2014) – Etages XVIII° siècle (mai 2022)

La maison inscrite au nom du tailleur Melchior Dossinger dans le Livre des communaux (1587) comprend une avance de vingt-et-un pieds de long. Le bâtiment arrière est cité pour la première fois en 1637. La maison appartient ensuite aux notaires Martin Scherbaum et à son fils Joseph Scherbaum puis aux tonneliers Michel Klein, Daniel Klein et Georges Guillaume Butz (1650-1722). Le marchand épicier originaire de Montbéliard Jean Frédéric Feschott l’achète en 1722, modifie la même année l’arcade en pierre et rehausse de deux pieds l’encorbellement au deuxième étage pour agrandir les fenêtres. Il fait percer en 1723 une fenêtre à barreaux vers l’est mais est condamné à remettre les lieux dans leur état initial suite à l’opposition de son voisin. A la mort du marchand Chrétien Mentzel en 1748, le billet d’estimation indique que la boutique se trouve à gauche du rez-de-chaussée. Le marchand de tabac Christophe Koblentz est propriétaire à partir de 1748.


Plan-relief de 1725.La maison est la deuxième après la rue sur la gauche, à deux arcades au rez-de-chaussée et deux étages à trois fenêtres (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Sainte-Barbe-Fribourgeois (VI 586)150 Plan (c)
L’îlot sur le plan Blondel (1765, cahier de planches coté VI 586)
Même îlot, dessins préparatoires au plan-relief de 1830

Aussi marchand de tabac, Philippe Jacques Lefevre achète la maison en 1770. Il est autorisé la même année à la reconstruire sur les anciennes fondations mais demande en 1772 au maître maçon Louis Müller de réparer l’encorbellement. Les préposés refusent et ordonnent de supprimer l’encorbellement. Le maçon André Müller est autorisé en 1776 à refaire une façade verticale et à tailler les pierres place Saint-Thomas pour construire la maison. Les travaux doivent se limiter à remplacer la façade puisque le maître maçon ne communique pas de travaux intérieurs aux Préposés aux feux. La nouvelle façade à parement de grès a des chaînages latéraux, un cordon entre les étages et des appuis galbés au premier étage. Le fabricant de tabac Jacques Louis Lefevre demande en 1792 l’autorisation de faire un balcon comme à la maison voisine.

150 Elévations a-b
Elévations pour le plan-relief de 1830 et cour A, îlot 150 (Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en pierres et un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (a) : trois ouvertures jusqu’au sol au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour A représente l’arrière (3-4) de la façade sur rue, le bâtiment (1-2) au fond de la cour, le bâtiment (1-4) à l’ouest et le mur (2-3) qui sépare la cour de celle du voisin).
La maison porte d’abord le n° 145 (1784-1857) puis le n° 119. Le cadastre qui cite des ouvertures au troisième étage ne mentionne aucun changement entre 1843 et 1895. On en conclut que le troisième étage a été ajouté entre le moment où les élévations ont été dessinées et l’ouverture du cadastre, soit dans les années 1830 quand la maison appartenait au marchand épicier Jean Jacques Müller.


Ancienne et nouvelle devanture (1895, dossier de la Police du Bâtiment)

Le libraire Vomhoff supprime un balcon en pierre à garde-corps en fer et fait poser une devanture en 1895. On constate en janvier 1920 lors de la démolition du n° 121 que la poutre horizontale du n° 119 est dépourvue d’appui au deuxième étage. Le négociant William Lipson (vêtements Royal) fait aménager en 1949 un magasin de confection sous la direction de l’architecte Henri Saval. Le bâtiment dépasse de l’alignement légal (de 0,50 à 1,20 mètre). William Lipson est autorisé à percer le mur mitoyen au rez-de-chaussée et au premier étage entre les n° 119 et 121, propriété de la Ville. L’architecte en chef des Bâtiments de France exige que le premier étage soit entièrement conservé. Le commerçant Jules Bær fait transformer en 1954 les devantures sous la direction de l’ingénieur René Westermann.


Aménagement non réalisé qui cache le premier étage (1949) – Alignements légaux (1954) – Vue en 1954 (dossier de laPolice du Bâtiment)

juillet 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Melchior Dossinger, tailleur, et (1562) Elisabeth Ruhlmann, (1567) Susanne von Luterburg puis Susanne Koch – luthériens
v Martin Scherbaum, notaire, et (1593) Sabine Kayser – luthériens
1637* h Joseph Scherbaum, notaire, et (1620) Madeleine Ursule Lehr puis (1627) Sara Stock, d’abord (1611) femme de Martin Metzger – luthériens
1637 v Antoine Spach, tailleur, et (1619) Madeleine Klopffer – luthériens
1647* adj Jean Richshoffer, marchand, consul, et (1623) Agnès Guichard puis (1634) Susanne Ringler – luthériens
1650 v Michel Klein, tonnelier, et (1640) Anne Marie Wittich – luthériens
1678 h Daniel Klein, tonnelier, et (1675) Apollonie Meyer – luthériens
1680 h Georges Guillaume Butz, tonnelier, et (1680) Apollonie Meyer veuve de Daniel Klein, puis (1710) Marie Cléophée Brand – luthériens
(héritier pour 1/6) Jean Georges Butz, tonnelier, et (1704) Anne Catherine Zengler, d’abord (1675) femme de Loup Philippe Fimpel puis (1702) de Jean Vernier Schmitz, remariée (1714) avec l’aubergiste Jean Wittmann – luthériens
1722 v Jean Frédéric Feschott, marchand épicier, et (1710) Marie Salomé Saltzmann – luthériens
1737 h Chrétien Mentzel, marchand, et (1724) Marie Salomé Lochmann puis (1737) Marie Salomé Saltzmann veuve de Jean Frédéric Feschott – luthériens
1748 v Christophe Koblentz, marchand de tabac, et (1740) Marie Marthe Ott – luthériens
1770 v Philippe Jacques Lefevre, marchand de tabac, et (1748) Marie Marguerite Müller – catholiques
1784 h Jacques Louis Lefevre, marchand de tabac, et (1784) Elisabeth Wilhelm – catholiques
1816 v Jean Jacques Müller, peignier puis marchand épicier, et (1804) Marie Madeleine Kœbelé
1844 v Charles (Louis) Vomhoff, marchand de laine, et (1819) Sophie Kolb
1857 h Caroline Vomhoff et Julie Vomhoff
1871 h Charles Auguste Vomhoff, libraire, et (1857) Barbe Caroline Frühinsholtz
1907* h Paul Georges (Nathanael) Vomhoff, libraire, et (1891) Pauline Berthe Wendel
1950* v Wilhelm dit William Lipson, commerçant, et Rose Dymont

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1733, 1500 livres en 1748, 1000 livres en 1784

(1765, Liste Blondel) IV 298, Christophe Koblentz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lefevre, 3 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 950, Müller, Jean Jacques, épicier – maison, sol – 0,52 / 0,94

Locations

1781, Barbe Herel femme du sergent-major Ignace Lody
1802, conjoints Wilhelm
1805, Nicolas Aimé, entrepreneur du spectacle français, et Marie Heloyse Bernardy
1810, Thiébaut Mæchling. marchand épicier, et Marguerite Salomé Kolb

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 183
Le tailleur Melchior Dossinger règle 11 sols 6 deniers pour sa maison, à savoir une avance (21 pieds de long, saillie de 3 pieds 3 pouces), une porte de cave non couverte pourvue d’un mur (7 pieds 3 pouces de long, saillie de 3 pieds ½), une plate-forme (12 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds 9 sols), une plate-forme dallée (5 pieds ½ de long, saillie de 15 pouces)

Oberstraßen
Melchior Dossinger der Schneider hatt vor seinem hauß, Oben ein Vsstoß xxj schu lang, Vndt iij schu iij Zoll h.auß, Ein offene Kellerthüer mit ij Meürlin vij schu iij Zoll lang vnd iii+ schu herauß, Ein besetzter Tritt xii+ schu lang und iij schu ix Zoll herauß, Mehr besetzter Tritt v= schu lang, Vnd xv Zoll breÿt, Bessert für das Niessen, xj ß vj d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Propriétaire d’une maison Grand rue proche de la rue Sainte-Barbe, le marchand épicier Jean Frédéric Feschott demande le 6 juin l’autorisation de modifier l’arcade en pierre, de rehausser de deux pieds l’encorbellement au deuxième étage pour y agrandir les fenêtres. Les préposés l’autorisent à modifier l’arcade quelques jours plus tard. Ils autorisent les travaux sur l’encorbellement à ses risques et périls mais en conservant les anciennes poutres.

(f° 49-v) Sambstags den 6. Ejusd. [Junÿ] 1722. – H. Joh: Friderich Feschot pt° bauens
Augenschein eingenommen beÿ Herrn Johann Friderich Feschot des Specerierers, in der langen Straßen, ohnfern St. Barbaræ gaßen liegenden Behaußung, welcher unten den Steinen bogen Ändern, den überhang im Zweÿten Stockwerck umb Zween Schuh erhöhen, und also die Fenster in der Außladung durch auß höher machen Zu laßen gesinnet ist. Erk. Bedacht.

(f° 51-v) Dienstags den 9.ten Junÿ 1722. – H. Joh: Friderich Feschot pt° bauens
Herr Johann Friderich Feschot, der Specereÿhändler erholt jüngst gethanes ersuchen wegen änderung des Bogens und erhöhung des überhangs an Seiner ohnfern St. Barbaræ gaßen liegenden Behaußung. Erk. wird demselben mit änderung des Steinern Schwibbogens willfahrt, was aber den überhang anbelangt, solle Er damit noch Zur Zeit einhalten, indeßen die Ordnungen wegen der überhäng, dafern einige vorhanden, aufgesucht und als dann auch darin der bescheid ertheilt werden.

(f° 59) Dienstags den 30.ten Ejusd. [Junÿ] – Herr Joh: Friderich Feschot pt° bauens
Herrn Johann Friderich Feschot, dem Handelßmann, ist nach eingenommenem Augenschein angezeigt worden daß auß purer Consideration und auf Seine gefahr Ihme erlaubt seÿe, den obern überhang Zuerhöhen, jedoch daß Er Keine newe Balcken einlege, sondern sich allein der alten bediene, welches Er Zu thun verprochen, Mr Kiel Sein Maurer auch solchemnach Zukommen ernstlich ermahnt worden.

1723, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Le maître maçon Berga demande le premier septembre au nom de Jean Frédéric Feschott l’autorisation de percer une fenêtre (5 pieds de haut, deux pieds ½ de large) vers la maison Würtz (à l’est). Les préposés ordonnent au chef de chantier de se rendre sur place et de s’assurer que le voisin n’y voit pas d’inconvénient. Jean Frédéric Feschott souhaite le 26 octobre conserver la fenêtre pourvue de barreaux en fer. Les préposés ordonnent une nouvelle visite des lieux comme le voisin manifeste son désaccord en alléguant qu’on pourrait voir et entendre ce qui se passe chez lui. Les préposés ordonnent au propriétaire de supprimer la fenêtre et de remettre les lieux dans leur ancien état

(f° 196) Mittwoch den 1. Sept. 1723 – Herr Joh: Friderich Feschot pt° bawens
Herr Johann Friderich Feschot, der Handelsmann, laßt durch Herrn Berga, den Maurer, Mghh. ersuchen, ob ihme nicht könte vergönt werden, in den Steinern Gäbel an seiner beÿ St. Barbaræ gaß liegenden Behaußung, auf Seithen der Würtzischen wohnung ein fünff schuh hoch und dritthalben schuh breiten fenster brechen laßen. Erk. Solle Zuvorderist der Herr Werckmeister das begehren examiniren, weilen solche Maur auf dem überhang stehet, vnd Zugleich sehen ob es dem Nachbarn nicht beschwerlich ist, vnd als dann referiren.

(f° 208-v) Dienstags den 26. Octob. – H. Joh: Friderich Feschot pt° fenster
Herr Johann Friderich Feschot, der Handelsmann, ersucht Mghh. unterth. vmb die erlaubnus, daß das in Seinem überhang vff der seithen gemachte und mit eisern stangen versehene fenster verbleiben möge, angesehen Er solches, wie Er vermeinte mit verwilligung Mghh. machen laßen. Erk. weilen Herr Daniel Würtz der Nachbar sich höchstens darüber beklagt, alß soll nochmahlen solches in Augenschein genommen werden.

(f° 210) Mittwochs den 27. 8.br 1723 – H. Joh: Friderich Feschot pt° bauens
Augenschein eingenommen vor Herr Johann Friderich Feschot des Handelsmanns beÿ St. Barbare gaß in der langen Straßen liegenden Behaußung, welcher auf der seithen derselben, gegen Herrn Daniel Würtzen Wohnung, Ein fünff Schuh hoch vnd dritthalben Schuh breites, mit eisen stangen Versehenes fenster brechen laßen, dar wieder aber ged. Herr Würtz sich opponirt, vorgebens, daß mann Ihme in Sein wohnung sehen, vnd alles was mann darinnen redete, hören Könne. Erk. Bedacht.

(f° 215) Dienstags den 9.ten Nov. 1723 – H. Johann Friderich Feschot pt° fensters
Herrn Johann Friderich Feschot, dem Handelsmann, ist nochmahlen angezeigt worden, daß Er, alles protestirens ohnerachtet, das unerlaubte fenster an Seiner ohnfern St. Barbare gaß liegenden Wohnung wieder Zu mauren und alles in den vorigen stand setzten solle, und Zwar innerhalb Acht tagen, wiedrigen falls gewärtig sein solle, daß es durch der Statt Werckleuth, auf Seinen Cösten, geschehen werde.

(f° 222-v) Donnerstags den 25. Ejusd. [9.bris] – H. Johann Friderich Feschot pt° fensters
Auf erhaltenen bericht, daß Herr Johann Friderich Feschot, der Handelsman, vermög der den 9.ten dießen ergangenen Erkandnus das unerlaubte Fenster an Seiner beÿ St. Barbaræ Gaß liegenden Wohnung nicht Zu mauren laßen, wurde Erk. daß Ihme nochmahlen durch Herrn Johann Jacob Biermeÿer, den Werckmeister des Zimmerhoffes angezeigt werden solle, beÿ 3. lb d Straff innerhalb Acht tagen dieses vf seiten der würtzischen behaußung befindliche fenster Zumauren und alles in dn vorigen stand setzen Zulaßen, wiedrig. falls, auf Seinen Costen solches durch der Statt arbeits Leuth ohnfehlbar geschehen werde.

1770, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Le fabricant de tabac Philippe Jacques Lefevre est autorisé à reconstruire sa maison sur les anciennes fondations

(f° 41) Dienstags den 18. 7.bris 1770. – Philipp Jacob Lefevre
H. Philipp Jacob Lefevre dem tabacfabricant wird erlaubt sein hauß in der langen Straß auff dem alten fundament auffzuführen.

1772, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le maître maçon Louis Müller demande au nom du fabricant de tabac Lefevre l’autorisation de réparer l’encorbellement puisque sa suppression ouvrirait la maison voisine. Les préposés refusent et ordonnent de supprimer non seulement le chenal mais aussi l’encorbellement.

(f° 77) Dienstags den 7. Julii 1772. – Hr. Lefevre Tabackhändler
Mr Ludwig Müller, der Maurer nôe. Hrn. Lefevre des Tabackhändlers, bittet ihme zu erlauben an deßen behausung in der Langenstraas gegen der Schu Macher Gaß über gelegen den Überhang zu repariren, weilen beÿ deßen Wegmachung deß Nachbarn Haus geöffnet würde. Erkannt, Abgewiesen solle nicht nur der Vornaach sondern auch der Überhang weggemacht werden.

1776, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maçon André Müller demande au nom du fabricant de tabac Lefevre l’autorisation de refaire une façade verticale. Les préposés l’y autorisent après avoir fait dresser un plan des alignements. Il est en outre autorisé à tailler des pierres place Saint-Thomas pour construire la maison.

(f° 18-v) Dienstags den 5. Martii 1776. – Sr Lefevre Taback: händler
Mr Andreas Müller, der Maurer nôe. Sr Lefevre, des Tabackhändlers bittet zu erlauben deßen behausung ane der Langen Straß gelegen auf dem alten Fundament grad aufzuführen. Erkannt, Bedacht, Seÿe anvorderist über dasiges Alignement ein neuer Plan zu entwerfen.

(f° 27) Dienstags den 12. Martii 1776. – Sr Lefevre Tabackhändler
Mr Müller, der Maurer nôe. Sr Lefevre des Tabackhändlers bittet nochmalen Zu erlauben deßen ane der Langen straas gelegene Behausung auf dem alten Fundament grad auf zu bauen. Erkannt, Willfahrt.
Idem bittet Zu erlauben die Stein zu solcher behausung auf dem Thomans Plan zu hauen. Erkannt, Seÿe dem Implorant durch Herrn Striedbeck ein Platz alda anzuweisen.

1792, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Le maçon Burger demande au nom du fabricant de tabac Lefevre l’autorisation de faire un balcon comme à la maison voisine. Les préposés le renvoient au conseil municipal qui devra statuer sur les conditions d’une éventuelle autorisation.

(f° 111) Montags den 19. Martii 1792. – Sr Lefevre Tabackhändler
Herr Burger, der Maurer, nomine Sr Lefevre, des Tabackhändlers, bittet zu erlauben an deßen in der langen Straß gelegenen behausung N° 145 Einen Altan des Nachbarn Hauses Überhang Zugleich nach beigelegtem Plan machen Zu laßen. Da aber hierbei die Fragen entstanden, 1° Ob man heutiges Tages an den Häusern Altane Zu machen erlauben solle oder nicht ? 2° Wann erlaubt werden solten, Ob man nicht eine gewiße Höhe von dem Boden und eine gewiße breite annehmen solte ? 3° Ob nicht vor deßen Vergünstigung wie bei der vorigen Administration geschehen, ein jährlich abzustattender Zins angesetzt werden solte ? Als wurde nach Anhörung des Prokurators de Gemeind Verordnet, Seÿe die Sach dem Corps municipal geziemend vorzutragen um deßfalls die nötige Ausweisung zu erhalten.

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, plusieurs poêles et chambres, cendrier, boutique, bureau, cave voûtée, puits à pompe, abreuvoir, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2200 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à gauche du rez-de-chaussée une boutique, un petit poêle à l’arrière, un étroit vestibule, le premier étage un poêle, vestibule et petite chambre, le deuxième étage deux chambres et un étroit vestibule, le troisième étage sous les combles consiste en chambres dallées à cloisons en planches, le grenier supérieur est aussi dallé, la toiture est couverte partie de tuiles plates partie de tuiles creuses, le bâtiment arrière à demi-toit comprend un petit poêle, petite chambre, cuisine, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits la cour, appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins
  • 1784 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent une boutique, arrière boutique, trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits la cour, appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Grand’Rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 34 / 145
Lefèvre
Rez de chaussée et 2 étages en pierre de taille et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 276 case 3

Müller Jean Jacques épicier à Strasbourg
Vomhoff, Charles md. de laine à Strasbourg (1846)

N 950, maison, sol, grand’rue 145
Contenance : 0,94
Revenu total : 162,49 (162 et 0,49)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 893 case 1

Womhoff Charles, Marchand de laine
1859 Womhoff Charles Louis les héritiers
1868 Vomhoff Caroline, Julie & Charles Auguste Libraire
1872 Vomhoff Charles Auguste Libraire à Strasbourg
1907 Vomhoff Paul Georg, Buchhändler

N 950, maison, sol, Grande rue 119
Contenance : 0,94
Revenu total : 162,49 (162 et 0,49)
Folio de provenance : (276)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre allemand, registre 32 p. 408 case 3

Parcelle, section 60, n° 104 – autrefois N 950
Canton : Langstraße Hs Nr 119
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 1,11
Revenu : 1900 – 2800
Remarques

(Propriétaire), compte 3635
Vomhof Paul Georg Nathanael / sa veuve
1950 Lipson Wilhelm dit William, commerçant et son épouse
(2693)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 221 Grande Rue, Depuis le fossé des tanneurs jusqu’aux Petites Arcades p. 203

145
pr. Lefebure, Louis – Miroir
loc. Knapp, George, Musicien – privilégié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 119
Vomhoff, Buchhandlg. 01
Hinners, Kaufmann. 2
Egli, Zuschneider. 3
Bierlein, Händlerin. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 220)

119, Grand rue (1864-1982)

Le libraire Vomhoff fait poser un miroir sur la façade en 1891. Il charge en 1895 les entrepreneurs Greiner et Peter de poser une devanture. L’agent voyer note que la maison n’a pas d’encorbellement mais un balcon en pierre à garde-corps en fer, supprimé le jour même (12 mars 1895).
On constate en janvier 1920 lors de la démolition du n° 121 que la poutre horizontale du n° 119 est dépourvue de poutre d’appui au deuxième étage. Le libraire Vomhoff (vente, édition, salle d’exposition) déclare en 1923 que des crevasses se forment dans le mur pignon mis à nu. La Police du Bâtiment demande en 1928 au propriétaire Vomhoff de s’entendre avec les architectes Riegel et Wolff, chargés de construire le nouveau bâtiment (n° 121).
Le négociant William Lipson (vêtements Royal) fait aménager en 1949 un magasin de confection sous la direction de l’architecte Henri Saval. Le bâtiment dépasse de l’alignement légal (de 0,50 à 1,20 mètre). William Lipson est autorisé à percer le mur mitoyen au rez-de-chaussée et au premier étage entre les n° 119 et 121, propriété de la Ville. Le bâtiment étant inscrit à l’inventaire des sites, le maire transmet la demande à l’architecte en chef des Bâtiments de France qui exige que le premier étage devra être entièrement conservé. Le commerçant Jules Bær, propriétaire de l’immeuble, fait transformer en 1954 les devantures sous la direction de l’ingénieur René Westermann.
(Autres commerces) Le facteur d’instruments de musique C. Schütze pose en 1920 une enseigne en forme de violon.

Sommaire
  • 1864 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour deux becs au nom de M. Vonhof au 119, Grand rue
  • 1891 – Les services municipaux constatent que le sieur Vomhoff fait des travaux sans autorisation – Le libraire Vomhoff demande l’autorisation de poser un miroir sur la façade – Autorisation – Le miroir est fixé à 2,50 mètres de haut alors que l’arrêté du maire en date du 2 août 1855 stipule que les saillies doivent se trouver à au moins trois mètres du sol. Le maire renonce à sa demande de rehausser le miroir si le propriétaire s’engage à le retirer à première réquisition. – C. Vomhoff s’y engage par écrit, mars 1892. – Paul Nathanael Vomhoff supprime le miroir, novembre 1894.
  • 1895 (mars) – Les entrepreneurs L. Greiner et F. Peter demandent au nom du libraire Vomhoff l’autorisation de poser une devanture. En marge, le trottoir a 1,60 mètres de large, la rue 8,35 mètres. La maison n’a pas d’encorbellement mais un balcon en pierre à garde-corps en fer, supprimé le jour même (12 mars 1895) – La veuve Greiner (8, boulevard de la Porte blanche, aujourd’hui boulevard de Nancy) est autorisée à transformer le rez-de-chaussée de la façade pour poser une devanture – Dessins (ancien et nouvel état) – Travaux terminés, mai 1895.
    1895 (avril) – La Police du Bâtiment constate que la veuve Greiner a posé sans autorisation des étais sur la voie publique – Demande – Accord
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que le libraire Vomhoff a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande (C.A. Vomhoff, Buch- und Kunsthandlung, Langestrasse 119) – Autorisation
    1905 – La Police du Bâtiment constate que le libraire Paul Vomhoff a posé une enseigne sur l’encorbellement. Paul Vomhoff répond que l’autorisation lui a été accordée et qu’il règle des droits. L’enquête montre que l’enseigne plate est posée sur le bâtiment voisin (n° 117). Paul Vomhoff retire l’enseigne mais doit régler les droits pour l’année courante.
  • Commission contre les logements insalubres. 1899. Propriétaire C.A. Vomhoff, demeurant au deuxième étage. Le bâtiment est occupé par trois ménages, au total huit personnes. Un cabinet d’aisance se trouve dans le bâtiment arrière. La fosse devra avoir une aération
    1905 – Rapport. Les logements sont bien tenus. Le cabinet d’aisance dans la cage d’escalier n’a pas d’aération directe
    1905 – Paul Vomhoff déclare qu’il raccordera sa maison aux canalisations dès que son voisin l’aura fait. Il se plaint que sa fosse se remplit régulièrement des eaux usées et des matières fécales provenant de son voisin. La Police du Bâtiment estime que l’affaire ne peut être réglée que lorsque le procès du voisin avec la ville sera terminé. Le procès est toujours en cours, 1907. – Demande de délai d’un an, 1908
    1914 – La maison touche au n° 121 à démolir pour la Grande percée
    1917 – A. Pfohl se plaint de son logement. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée mais que le propriétaire fait réparer la toiture, 1920.
    1916. Rapport de la Commission des Logements militaires,travaux à faire en cinq points – 1917. Le propriétaire Vomhoff demande un délai pour faire les travaux – Papier à lettres, C.A. Vomhoff, Buch- & Kunsthandlung. Verlag, Koettgé, Bastian (…). Kunst, Permanente Ausstellung im ersten StocK (…). Sortiment – Travaux terminés, juillet 1917.
  • 1912 – Le maire notifie Paul Vomhoff (demeurant 77, Grand rue) de ravaler la façade du 119, Grand rue
    1913 – L’entrepreneur de construction R. Gfrœrer exploitée par Mæchling et Franck (11, route de la Wantzenau à la Robertsau) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade de la librairie Vomhoff – Accord – Travaux terminés, mars 1914
  • 1920 – Le facteur d’instruments de musique C. Schütze demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation de poser une enseigne en forme de violon
  • 1920 (janvier) – On constate lors de la démolition du n° 121 qu’au n° 119 la poutre horizontale est dépourvue de poutre d’appui au deuxième étage. La Police du Bâtiment déclare que la partie supérieure du pignon doit être refaite. La poutre horizontale est étayée sans que d’autres travaux soient faits (mars).
    Le pignon étayé est resté stable. La partie restante du pignon faisant partie de la maison démolie a été recouvert de béton pour éviter l’humidité entre les deux pignons. L’affaire est classée, octobre 1922.
  • 1923 – Le propriétaire Vomhoff déclare que des crevasses se forment dans le mur pignon mis à nu. La Police du Bâtiment se rend sur place et constate que du plâtre se détache du plafond au rez-de-chaussée et au deuxième étage où les fentes sont assez importantes. Elle estime qu’il n’y a pas lieu de prendre de mesures particulières.
  • 1927 – Rapport sur un incendie qui s’est déclaré à cause d’une cheminée défectueuse. La cheminée est réparée
  • 1928 (août) – Rapport sur le pignon endommagé du 119, Grand rue après viste du terrain bordant la rue des Francs-Bourgeois entre la Grand rue et la rue de la Demi-lune. « La partie supérieure du pignon de ce dernier immeuble (n° 119) dépassant de la silhouette de la maison démolie semble reposer sur une sous-poutre, en tout cas il n’est pas en aplomb avec la partie inférieure. Des fentes plus ou moins grandes sont visibles à plusieurs endroits. Une grande fente se montre surtout dans la façade sur cour du bâtiment sur rue de l’immeuble Vomhof. Le pignon s’est complètement détaché à cet endroit de la façade et menace de s’écrouler. »
    La Police du Bâtiment demande à Vomhoff de s’entendre avec les architectes Riegel et Wolff, chargés de construire le nouveau bâtiment.
    1928 (octobre) – La société Urban a commencé à creuser les fondations du nouveau bâtiment et a étayé le pignon.
    1928 (décembre) – Le pignon démoli de la maison Vomhoff est remplacé par un coffrage en planches – Les fondations du nouveau bâtiment sont terminées à côté du n° 19, avril 1929. – Le pignon du nouveau bâtiment en est au premier étage, août 1929, aux combles, décembre 1929. – Les travaux de plâtrage sont terminés dans la maison Vomhoff, décembre 1929.
  • 1930 – Les architectes Riegert et Wolff demandent au nom d’Isidore Cahn l’autorisation de fixer une vitrine contre le mur pignon du n° 19 en avant du nouveau bâtiment n° 121. – Autorisation – Dessin
  • 1931 – L’entrepreneur Hembach (11, boulevard de Nancy) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique.
  • 1941 – Catherine Winckel se plaint de son logement. La suie provient du ramonage.
  • 1949 (avril) – William Lipson est autorisé à poser des panneaux provisoires pour cacher la façade qui sera transformée. – La société Liptex (Vêtements Royal) est autorisée à poser un drapeau provisoire (texte, Ouverture)
    1949 (février) – Le négociant William Lipson (demeurant 9, rue Boussingault) dépose une demande de permis de construire pour aménager un magasin de confection dans le bâtiment dont il est propriétaire sous la direction de l’architecte Henri Saval (21, rue de la Nuée bleue) – La Division VI note que l’immeuble (bâtiment) dépasse de l’alignement légal (de 0,50 à 1,20 mètre)
    1949 (15 mars) – Le commerçant William Lipson et son épouse Rose Dymont renoncent à toute indemnisation due à la plus-value des travaux si la Ville acquérait l’immeuble pour réaliser l’alignement.
    1949 (avril) – William Lipson est autorisé à percer le mur mitoyen au rez-de-chaussée et au premier étage entre les n° 119 et 121, propriété de la Ville. La Ville renonce à acquérir le terrain qui dépasse de l’alignement puisqu’il est entièrement surbâti.
    1949 (mai) – Le maire transmet la demande à l’architecte en chef des Bâtiments de France puisque le bâtiment est inscrit à l’inventaire des sites. L’architecte émet un avis défavorable, le premier étage devra être entièrement conservé.
    1949 (juillet) – William Lipson transmet un nouveau plan pour transformer la devanture avec l’accord de l’architecte des Bâtiments de France – Autorisation, 13 juillet 1949 – Travaux terminés, septembre 1949.
    William Lipson est autorisé à poser un drapeau publicitaire pendant six jours.
    1949 (août) – L’entreprise Heiss-Hesch (44, chemin du Heyritz) est autorisée à occuper la voie publique
    1949 (septembre) – William Lipson (Vêtements Royal) est autorisé à poser un volet roulant sous la marquise puis une enseigne au néon en lettres détachées sur la façade principale.
  • 1949 (novembre) – Emile Ertlé (Maison du textile, 121, Grand rue) déclare avoir retiré la vitrine fixée au mur du n° 119
  • 1949 (novembre) – William Lipson (Vêtements Royal) est autorisé à poser un drapeau publicitaire pendant quinze jours.
    1949 (décembre) – Le même est autorisé à poser une enseigne au néon au-dessus de la marquise sur la façade latérale
    1950 (mars) – Le même est autorisé à peindre une enseigne sur la façade latérale
    1950 (décembre) – Le même est autorisé à poser un arbre de Noël sur la marquise
    1951 (décembre) – Le même est autorisé à poser un drapeau publicitaire pendant quinze jours
    1952 (février) – Le même est autorisé à poser une enseigne lumineuse (dessin), autorisée par l’architecte des Bâtiments de France
  • 1954 – Le commerçant Jules Bær, propriétaire de l’immeuble, demande l’autorisation de transformer les devantures sous la direction de l’ingénieur René Westermann (20, rue des Pontonniers) – Plan de situation (avec les alignements légaux) – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation (10 août 1954) – Travaux terminés, liste des entreprises qui sont intervenues, septembre
  • 1954 – Plusieurs locataires sont incommodés par des fumées. Îl n’est pas possible de retirer la suie parce qu’il n’y a pas de porte de ramonage. La Police du Bâtiment avertit le gérant de l’immeuble (A. Bintz, 9, rue de la Haute-Montée) – Travaux terminés, octobre
  • 1959 – L’entreprise Mæchling et Franck (11, route de la Wantzenau) est autorisée à occuper la voie publique devant le 119, Grand rue
  • 1963 – L’entreprise Fluorest (enseignes lumineuses) informe la Police du Bâtiment que l’enseigne Vêtements Royal sera remplacée – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour la nouvelle enseigne – Autorisation – Dessin (lettres métalliques, néon)
  • 1966 – La Police du Bâtiment constate que les Vêtements Royal ont posé sans autorisation une enseigne sur lambrequin – Demande – Accord
  • 1974 – Le Service des incendies informe la Police du Bâtiment que la chaufferie au sous-sol ne satisfait pas aux prescriptions en vigueur. Propriétaire de l’immeuble, Roger Bær, magasin de confection – La chaufferie a été transformée, novembre 1975.
    1978 – Le Service des incendies informe la Police du Bâtiment que les mauvaises odeurs constatées au n° 121 sont dues à une chaudière qui a un mauvais tirage au n° 119. – Nouveau constat de même nature, novembre 1979.
  • 1979 – Le maire notifie le propriétaire Bær de faire ravaler les façades 23, rue Sainte-Barbe et 119, Grand rue. Le propriétaire refuse de faire des travaux rue Sainte-Barbe tant que les camions de livraison emprunteront la rue Sainte-Barbe en endommageant la façade – La mairie interdit aux poids lourds de quitter la rue Sainte-Barbe par la Grand rue
    1982 – L’agence Andrée Wieser demande au nom de Roger Bær l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade et sollicite une subvention. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour ravaler la façade du 117, Grand rue – Autorisation – Factures des travaux (117 et 119 Grand rue), menuiserie Roser, entreprise de construction Brentel et fils, peinture et vitrerie Bonset, installations sanitaires G. Laruelle et Compagnie – Les travaux sont terminés, décembre 1982, la subvention versée.

Autres dossiers
939 W 336 – Grand rue 117-119 : transformation de devanture DT 067 482 98 V 00583 refusée (photographies). – 1998
1687 W 767 – Grand rue 119 : ADS-PC-482 10 V 0340. Peinture de l’encadrement de la devanture, refus. – 2010-2011
1687 W 1013 – Grand rue 119 : ADS-PC-482 11 V 0094. Peinture des menuiseries de trois fenêtres. – 2011


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du tailleur Melchior Dossinger dans le Livre des communaux (1587)

Melchior Dossinger épouse en 1562 Elisabeth, fille du vitrier Georges Ruhlmann, puis en 1567 Susanne, fille de Guillaume von Luterburg. Susanne Koch est sa veuve (1606, Susanna Köchin, derselbig. schwester, wÿland Melchior Dossingers Alt Rathswandt seelig. wittwe, Chancellerie, vol. 366 f° 78-v)
Mariage, cathédrale (luth. p. 100)
1562. Suntag den 4. Octobris Melchior Dossinger der Schneider Elizabeth Jorg Rulman deß Glasers selige docht. Eingesegnet den 13. Octobris (i 53)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 567 n° 1003)
1567. Dnic Misericordia Melchior Dossinger, Susanna Wilhelms von Luterburg tochter Zum ersten *l sind zu Kirchen gangen Zinstag nach jubilate (i 286)

La veuve et les enfants de Melchior Dossinger demandent au Magistrat d’intercéder pour entrer en possession de la succession délaissée par leur sœur Susanne Dossinger, femme de l’administrateur palatin des bois Jean Metz.
1600, Conseillers et XXI (1 R 79)
Melchior Dossingers wittib und Kinder vögt Ambrosius Spigler und Niclaus Spengler vmb fürschrifft. 128.
Ambrosius Spiegel Niclaus Spengler alß vogt Melchior Dossingers wittib und Kinder vbergeben supplôn dorin sie meld. d. A° 96. Johann Metz Chur Pfaltz holtzverwalter mit Susanna sein Dossingers dochter verheurathet ein eheberedung laut copey auffgerichtet vnd deß baldt hernach gestorben ein vergleichung mit Ime Metzen aufgericht lautt* der andern copey des antrags. Der er Metz auch* nach* gesetzt liß auff 300 fl. die ir Susannæ Erbin eigenthümlich gehert, er aber die tag seines lebens Zuniesen gehabt. demnach er nun an auch gestorben hetten sie bei seiner Metzen Mutter alß eintzig. Erbin vmb verfolg der 300 fl. angesucht aber anders nichts in antwort empfang. den d Ires Sohns Verlaßenschafft arrestirt. D. dan deren Verzug beschwerlich sie auch Irer vogtspersonen wegen andere auf solchen aufstandt* vertröstet. Bitten sie vmb fürschrifft an Chur Pfaltzgrau Friderichen domit sein desto eher mochten geluffert werden. Erkant, Ir Jensen* willfahrt.

La maison appartient ensuite au notaire Martin Scherbaum

Originaire d’Ochsenfurt en Franconie, Martin Scherbaum achète le droit de bourgeoisie en août 1590 en s’inscrivant à la tribu des Pêcheurs
1590, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 530
Martinus Scherbaum der Notarius von Ochsenfurtt Kauff das Burckrecht vnd will Zu den vischern dienen Act. 11 Augusti A 90.

Le notaire Martin Scherbaum épouse en 1593 Sabine, fille du brasseur Sébastien Kayser
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 183 n° 552)
1593. 9. Trinit. Martin Scherbaum von Ochsenfurt, der Notarius vnd Sabina, Bastian Kaÿser des biersieders nachgelaßene dochter (i 197)

Références de Martin Scherbaum chez les Conseillers et les Vingt-et-Un
1608 Conseillers et XXI (1 R 87)
Martin Scherbaum contra Eberhard Beeren Sibnergerichts schreiber. 287. 296.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88)
Sibner Gericht contra Martin Scherbaum. 93.
1618 Conseillers et XXI (1 R 100)
Martin Scherbaum contra Daniel Kaysser. 97. 144. 178.
Daniel Kaysser contra Martin Scherbaum. 138. Inhibitio erkandt. 139.
1625 Conseillers et XXI (1 R 107)
Martin Scherbaum Ca Hanß Icharten. 77.

Assistée de son fils et unique héritier Joseph Scherbaum, Sabine femme de Martin Scherbaum hypothèque la maison au profit de Marie Kœbel, veuve de Bernard Schmidt

1626 (1. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 399
Erschienen Fr. Sabina Keÿserin H Martin Scherbaums deß Notÿ. eheliche haußfr. mit beÿstand H. M. Joseph Scherbaums auch Notÿ. ihres eheleiblich. Sohns vnd künfftig. eintzigen Erbens,
hatt in gegensein H Georg Schwartz deß Notÿ. alß vogts Fr Maria Köbelin weÿ: H. Bernhard Schmidts s: witib – schuldig seÿ. Lxxv lb
Vnderpfand hauß vnd hoffstat an der obernstraß alhie einseit neben H Jacob Schilling XV.er 2. seit Ludwig Schlehenacker dem Grempen hind. vff hanß Ichardten den Schreiner stoßend gelegen vnd ist solch hauß zuuor hafft vmn 400. fl. h hannß Adolff Grüenwaldt 3.er an der Müntz.
[in margine :] Erschienen Barthel Hock der Hoßenstricker der hierinn vorgemelden Schuldgläubigerin Eintziger Erbin Mariæ Dorinin Ehevogt, hatt in gegensein H. M. Josephi Scherbaums Notarÿ (…) q.tirt den 6. febr. Anno 1636

Le notaire Joseph Scherbaum et sa femme Sara Stœrck hypothèquent leur part de maison au profit du docteur en droit Sébastien Leitersperger

1628 (28. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 235-v
Erschienen H M. Josephus Scherbaum Nots. vnd Sara Störckin sein eheliche haußfr burgere alhie
haben in gegensein deß Edlen Ehrenv. hochgelehrten H Sebastian Leiterspergers beeder Rechten Doctoris vnd d. St. St. Rhats vnd Advocaten – schuldig seÿen 100. pfund
dafür Vnderpfand verlegt seinen deß Debitoris ererbten Antheil ane einem Meÿerhoff vnd güteren in Rupertsaw vnd dem Beltzwörth geleg.
Item seinen ererbten Antheil Ane einer behausung in der Obern straß alhie einseit neb. Ludwig Schlehenacker hind. vf Hanß Ichard. so zuuor noch verhafftet vmb 250. lb etlich. Personen vnd dann vmb 100 lb ihne Creditor selbst vnd dann sollen auch hafft sein 787 fl. An 3150 fl. Capital so die St. St. Jarß vf Margretæ mit 5 p. c. v.zinßen soll, crafft brieffs vnder d. St. St. Kleinen Insigeln datirt den 13. Julÿ1622. deßen original H Sebastian Brand Alter grossen rhats verwanter hinder sich hat

Sabine Kayser, veuve de Martin Scherbaum, et son fils Joseph Scherbaum hypothèquent la maison au profit des enfants du marchand Claude Guichard

1636 (5. Februarÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 105
Erschienen Fr. Sabina Keÿserin weÿ: Martin Scherbaums deß Notÿ see: wittib mit beÿstand H M. Joseph Scherbaums auch Notÿ. ihres eheleiblichen sohns und künfftigen eintzigen Erben, wie auch Er H Joseph für sich selbst
haben in gegensein weÿ: Claudi Guischardten gewesenen handelßmanns see: nachgelaßener Kindern Vogts H Johann Reichshofers deß handelßmanns auch burgers alhie – schuldig seÿen 100. pfund
dafür Vnderpfand verlegt und eingesetzt hauß und hoffstat mit allen Andern ihren gebäwen & alhie An der Obern straßen neben H hanß Gollen dem handelßmann & Ludwig Schlehenacker dem Gremppen hind. vf hanß Ichardts deß Schreiners s: Erben stoßend gelegen, so zuuor verhafftet umb 400. fl. H Hanß Adolff Grüenwalden XV.

Joseph Scherbaum devient seul propriétaire de la maison après la mort de sa mère

Le notaire Joseph Scherbaum épouse en 1620 Madeleine Ursule, fille du receveur Jean Lehr. Le pasteur porte en marge que l’épouse a accouché sept semaines après le mariage
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 431, n° 1375)
1620. Dominica 18. Trinitatis. M. Joseph Scherbaum der Notarius, vndt Jungfrau Maria Magdalena Ursula Weÿland Johannis Lehr d. Schaffner Zur Ketten nachgelaßene Tochter. NB. peperit post 7 septimanas (i 449)

Joseph Scherbaum se remarie en 1627 avec Sara, fille du jardinier Jean Stock, qui a épousé en premières noces Martin Metzger en 1611
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 309, n° 178)
1611. Sontag den 20. Januarÿ. Martin Metzger vnd Sara, hannß Stocken deß gartners alhie nachgelaßene tochter, Eingeseg. Montag den 28. Januarÿ Im frühgebett (i 318)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 42-v)
1627. H. M. Josephus Scherbaum der Notarius und burger alhie und Fr. Sara Martin Metzigers des burgers alhie nachgelaßene wittib. Ruprechtsau [Februarÿ] (i 49)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent que le mariage ait lieu à la Robertsau
1627 Conseillers et XXI (1 R 109)
(f° 29-v) M. Joseph Scherbaum vmb erlaubnus auserhalb hochzeit Zuhalten
M. Joseph Scherbaum bericht supplicando Er wäre Vorhabens sich mit Sara Störtzin Martin Metzgers Wittiben Zu verheurathen, Seÿe Ihme vnlengst sein lengst, seiner hochzeÿtern ein nah verwanter gestorb. Wolte also ein eingezogene hochzeÿt halten in Ruprechtsaw auff seinem gutt pitt Erlaubnus. Erk. Wilfahrt.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le notaire Joseph Joseph Scherbaum à se présenter à l’examen pour devenir rédacteur d’inventaires
1621, Conseillers et XXI (1 R 103)
(f° 329) Beneficium Inventandi. Mittwoch den XIXI Decemb. – M. Joseph Scherbaum d. Notarius vbergibt selbs ein supplôn darin er seine studia anzeicht v. d. er offt Zu Inventation erfordert aber andern Zuweysen muß d. er d. beneficium inventandi nit hatt. Bitt derwegen ad examen. Erk. Ist bewilligt.

Joseph Scherbaum est secrétaire à la tribu du Miroir
1625, Préposés au bâtiment (VII 1340)
(f° 244) Zunfftgelt von frembden Eingenommen
Spiegell, die Zunfft lüffert hanß Jacob Brand Zunfft. vnd Joseph Scherbaum Zunfftschreiber so sie vor frembden newen Zünfftig eingenommen N. 139, 18 lb 3 ß 6 d

Joseph Scherbaum sollicite les archives de feu le notaire Georges Stillkraut
1625, Conseillers et XXI (1 R 107)
(f° 100-v) Sambstag den VII. Maÿ – M. Joseph Scherbaum vmb Protocolla Georg Stillkrauten
Josephus Scherbaum vbergibt supplôn dorin er vermeldet wie Georg Stillkraut d. Notarius verstorben und begraben vnd bey seine lebzeitten befohlen d. man Ime seine Proti. geben soll wie dann Jo: Paul Mattenmeyer der wittib bruder solches genugsam restificiren kan. erbeitt sich dabey alles fleisses u. redlichkeit und bitt die Proti. Ime Scherbau. folg. Zulaßen In der umbfrag beschiht meldung d. er Stillkraut ein eintzige Erbin, so auch ein dochterman dessen ankunfft man billich zuerwarten. Erk. *ist itz verwalter Ursach soll mans gegen Scheerbaum Zu bedacht Ziehen vnd das dochtermans erwart. J Gruenwaldt, J Schweber.

1628 Conseillers et XXI (1 R 110)
Hans Friderich Seÿpel contra Joseph Scherbaum [die Stillkrautische Notariat geschäfft betreffend]. 84. 95.

Joseph Scherbaum vend la maison au tailleur Antoine Spach

1637 (21. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 732-v
(Prot. fol. 100) Erschienen H M. Josephus Scheerbaum Nots. Immatriculatis burg. Zu St.
hatt in gegensein Anthoni Spachen deß Schneiders Auch burgers alhie (verkaufft)
Ein Vord: und hinder hauß vnd hoffstatt mit allen and. ihren gebäwen & alhie An d. Obernstraß. neben hanß Gollen dem handelßmann hanß Georg Hering dem Gremppen hind. vff hanß Ichards deß Schreiners see: Erben, dauon gehen Jährlich vff Johs. Bptsæ 10. lb gelts H Hanß Adolff Grünwald XV.er in hauptgut mit 400. fl. a 15. bz abzulösen, So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 100. lb. d weÿl. Claudi Guischard. see. Kind. So dann 50. lb. H Adam Schiffmann – per 150. lb

Antoine Spach hypothèque la maison au profit de David Ittelheusser et de sa femme Marie, de la Robertsau

1639 (ut supra [8. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 317-v
Erschienen Anthoni Spach Schneider und burg. Zu St.
hatt in gegensein Dauidt Itelheüßers und Mariæ deß. haußfr. vß Rupertsaw – schuldig seÿ 50. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt alhie an der Obern Straß neb. hanß Gollen dem handelsmann & hanß Georg Hering dem Grempen hind. vff besgten Gollen stoßend so Zuuor verhafftet umb 200. lb herrn hanß Adolff Grüenwaldt XV.r Mehr vmb 100. lb d Claudi Guischardt see. Kindern, Item vmb 50. lb H Adam Schiffmann

Antoine Spach hypothèque ses deux maisons au profit du barbier Frédéric Steeg

1640 (ut supra [9. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 196-v
(vide sub dato 14. martÿ Ex promissionem residui) Erschienen Anthoni Spach d. Schneid.
hatt in gegensein Friderich Steeg deß Barbierers – schuldig seÿen L. lb par gelühenen gelts
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstatt alhie An der Obern Straß, neben H Hannß Gollen & hannß Georg Hering. hind. vf ern.ten Gollen stoßend, so Zuuor verhafftet vmb 400. fl. weÿ. H. hannß Adolff Grünwalds & see: Erben, & vmb 200 fl. Frantz Guischards see. Kind. So dann 100. fl. H. Adam Schiffman, sonst eigen,
Item auch hauß undt hoffstatt in S. Johanns gaßen, neben Anthoni N. gewesenen Pfisters see. Zu S. Margreten Erben & ein hauß dem Closter S. Johann Zuständig hiend. vff d. St. St. Inneren Graben so zuuor verhafft vmb 100. fl. hannß Bitzen, So dann vmb 100. fl. weÿ. Magdalenæ Sÿboldtin d. hebamen see: Erben,

La maison revient (par une adjudication judiciaire non conservée) au marchand Jean Richshoffer qui la vend en 1650 au tonnelier Michel Klein le jeune, assisté de son père Michel Klein l’aîné

1650 (11. Novembr.), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 1002-v
(Protocoll. fol. 208.) Erschienen Johann Reichßhoffer der Handelßmann Und alter Treÿer deß Pfenningthurns
hatt in gegensein Michael Kleinen deß Jüngern Küeffers mit beÿstand deß jüngern Küeffers mit beÿstand Michael Kleinen deß ältern auch Küeffers alhie seines Vatters wie auch H Hannß Caspar Wolffen E.E. großen rhats beÿsitzers
hauß, hoffstatt, höfflin sampt dem Hinderhauß mit allen deren Gebäwen & alhie in der Obern straßen an St. Barbeln gaßen neben weÿl. H hannß Gollen groß. Rhats Verwanthens seel. Erben neben hannß Georg Häring dem Grempen zue Waßlenheim wohnhaft, hind. vff Ludwig Schlehenackhern dem Grempen zum theil und theils vff weÿl. d Johann Georg Leiterspergers seel. Kind. vnd Erben stoßend geleg. so Zuvor Verhafftet seind vmb 200. lb H Hannß Carl Stören Schaffnern der Fabric deß Münsters – zugangen Vmb 125. lb

Michel Klein épouse en 1640 Anne Marie, fille du boucher Martin Wittich : contrat de mariage, célébration
1640 (25. Aug.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 242
Eheberedung Zwischen Michael Kleinen dem Ledig. Küeffer alß Bräutigam ahn einem Vndt Jungfr. Annæ Mariæ weÿl. Martin Wittichs, gewesenen Metzgers alhie selig. nachgelaßene Tochter, alß hochzeiterin Andern theils
Zwischen dem Erbaren vnd bescheidenen Michael Kleinen dem Jüngern Küeffer alß Bräutigam ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfr. Annæ Mariæ weÿl. Martin Wittichs, gewesenen Metzgers alhie Zue Straßb. selig. nachgelaßene Tochter, alß hochzeiterin Andern theils
in Persönlich gegenwertigkeit der Ehrnuesten wolgeachten vnd weÿßen auch Ersamen Achtbaren vnd bescheidenen H. Michel Kleinen des Eltern Küeffers des Hochzeiters Vatters vnd hanß Caspar Wolffen E. E. Raths beÿsitzers seines lieb. vettern Vff sein des Breütigambs, So dann vff der Jungfr. hochzeiterin seith. Samuel Ruoppen des Schuhmachers und burgers alhie der hochzeiterin geschwornen vogts, und Hanß Oßwaldt Brantzÿ des Musterschreibers auch burgers alda
So beschehen Zinstags den 25. Augusti A° 1640 [unterzeichnet] Ich Michel Klein der Jenger Als hoch Zeiter bekenn wie Obsteth, Michell Kleÿn alss vatter

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 110)
1640. Domin. XIII. Trinitatis 30. Augusti. Michael Klein der Küffer, Michel Kleinen des Kieffers Vnndt Burgers ehelicher sohn vndt Jungfr. Anna Maria Martin Wittich, deß Metzgers Vnndt burgers z. tochter. Eingesegnet 7. Septembris JS Peter (i 14)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 252) 1640. Domin. XIII. 30. Aug. Michel Klein der Küeffer Michel Kleinen Burgers alhie v. Küeffers Ehelicher Sohn, J. Anna Maria Martin Wittichs deß Metzgers nachgel. tochter, Eingesegnet Montag d. 7. Sept: Jung. St. Peter (i 258)

Jean Klein meurt en 1672 en délaissant sept enfants. La masse propre à la veuve est de 185 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 285 livres, le passif à 316 livres

1672 (5.6.), Not. Oesinger (David, 37 Not 23) n° 10
Inventarium undt Beschreibung aller v. Jeder Haab vnd Nahrung So weÿland der Ehrengeachte Meist. Michael Klein d. Elter burger und Küeffer alhie Zu Straßburg nach seinem d. 1. Aprilis Jüngsthien aus dießer welt genommenen Abschied verlaß. (…) durch die tugendsame Fr. Annam Mariam Wittichin die hinderlaßene Wittib mit beÿstandt des Ehrenvest vnd vorgeachten H. Johann Caspar Wolff. deß Lauttenmachers vnd burgers alhie Ihres geordneten Vogts (…) So bescheh. Mittwoch d. 5.ten Junÿ Anno 1672.
Der Verstorbene sel. hat nach seinem tödtlich abschied Zu Erb. hinterlaß. seiner Söhn v. töcht. Benantlich 1. Fr. Ursulam hans Conrad Werners deß huffschmidts vnd burgers alhie Eheliche haußfr. 2. Michael Klein burger, v. Kieffern alhie, H. M. Martin Kleinen, Jgf. Susannam, Daniel, Mariam, Georgen die Kleinen, deren geschworner vogt Melchior Wehrle burger vnd Kürßner alhie.

In Einer In der St: Str: ane der Straß. gelegenen behaußung so hernach beschrieb. würdt, vnd in dieße Verlaßenschafft gehörig ist befunden worden wie volgt.
Auff d. vndern Bienen, In der Cammer A, In der Cammer B, In dem hindern Stübl. In der Cammer C, In der Cammer E, In der Wohnstub, Im Konthörlin, Im hauß Ehren, In dem hindern vndern stübl., Unden im hauß, Im Keller
Eigenthumb Ane Einer behausung (T.) j. Behausung hoffstatt, vnd höffl. sampt dem hinderhauß mit all. andern deren gebäuen begriffen. weith. recht. Zugehördt v. Gerechtigkeitn ane d. obern straß ane St. Barbare gaß, mit j seith neb. Hannß Adam Zieglern dem Küblern vnd burgern alhie, Anders. neb. H. Matthiæ Strohmen hind. auff hanß Ludwig Schleen Ackhers Wittib stoßend, davon gegen Jährlich 10. lb d auff Johannis Baptistæ H Balthasar Fischers des Raths bott. alhie Ehelich haußfr. alhie, Ablößig mit 200 lb. Vnd dann ist die behausung noch verhafftet vmb 75. lb d restirenden Kauffschillings weÿl. deß wohl Edel vest fürsichtig v. hochweiß. H. Johann Reichshoffers alt. Ammeisters sel. Fr. wittib vnd Erb. falt d. Zünß davon Jährlich auff weÿhenacht. So dann ist diße behaußung Über Jetzgehörte beschwerdt Angeschlagen für vnd vmb 75. Darüber sagt j. Teutsch Pergament. Khauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangend. Contract Insiegel verwahrt deß datum d. 11.t Novembris anno 1650. signirt mit N° 1.
Ergäntzung der Wittiben unverändert Guths. Vermög Samuel Rupp gewesenen Schuhmachers vnd d. wittiben geweßenen Vogts sel. Vogteÿ Rechnung von Anno 1635. (…) Inhalt eines über weÿl. Martin Wittichs des geweß. Metzg. Knechts alhie Ihres bruders sel. Verlaßensch. in Anno 1649. d, 30. Junÿ
Der Wittib ohnveränderte Nahrung 185 lb
Demnach solte nun der Erben ohnverändert guth beschrieben werden Weilen aber nach geendten Inventation in überschlagung der Verlaßenschafft befunden daß die Theilbare Zu bezahlung der Passiv schuld. nicht sufficient als hat man selbige Zu verhütung weitläuffigkeit zusammen geschrieben, Sa. haußraths 89, Sa. lehren faß 1, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer handwerckh gehörig 76, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 22, Sa. Gulden Ringk 4, Sa. de Behaußung 75, Sa. Schulden 16, Summa summarum 285 lb – Schulden 316 lb, In Compensatione 31 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 154 lb
Testamentum nuncupativum – Persönlich erschienen ist der Ehrbare und bescheidene Michel Klein der Jünger Küffer und burger alhie, gesunden gehendt und stehenden leibs, auch guten richtigen Verstandts, anzeigenden, demnach Anna Maria Wittichin seine liebe haußfrau in Ihrem heut Zu endtgesetztenm Dato, auffgerichtem Testamento nuncupativo, alle Ihre hinderlaßene haab und Nahrung Zeit lebens wittembs weiß, Zugenießen verschafft (…) Inn einer behaußung, Inn dem Finckhweiler, nahe beÿ dem Blater hauß gelegen, von seiner haußfr. Zum theil eigenthümlich zuständig ist, derselben vndern wohnstuben, wornen auff die gaß außsehendt, Zinstag den 3. 9.br. A° 1640. Abendts zwischen 6. v. 7. Uhren, David Ösinger Senior, S. Imp.iali authoritate Notarius juratus

La veuve vend la maison à son fils Daniel Klein. En marge, quittance remise à Georges Guillaume Butz

1678 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 79
Anna Maria Weÿl. Michael Kleinen deß Kieffers nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit beÿstandt Hannß Caspar Wolffen, deß Lautenmachers Ihres Vogts undt hannß Conradt Wörners deß Schmidts Ihres dochtermanns
in gegensein Daniel Kleinen des Kieffers Ihres Eheleiblichen Sohns
Ein Vorder: undt hinder: hauß, höfflein hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, rechten und gerechtigkeiten alhier ahne der Obern straßen ahn St: Barbaræ gaß, einseit neben H Mathæo Strohmen, anderseit neben Hannß Adam Ziegler dem Kübler, hinden uff Weÿl. Ludwig Schlehenackhers des Grempen nunmehr seel. nachgelaßene wittib undt Erben stoßend gelegen, davon gehendt Jahrs 8 lb lößig mit 200. lb Weÿl. hannß Carl Stören Schaffners der Fabric des Münster nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, so seÿe solche behausung auch noch umb 150. fl. obged. hannß Conrad Wörnern Verhafftet – umb 375 lb
darbeÿ insonderheit bedingt worden ist, daß der Sohn seine Eheleibliche Mutter der Zeit übigen Ihres lebens, beÿ sich in oberwehnter behausung zu behalten, und in dem hindern Stockh die Stub, die Kammer darüber, das Stübel darneben, und Platz Zum Brenholtz legen, ohne einigen gelt undt hauß Zinnß einraumen
[in margine :] (…) in gegensein Georg Wilhelm Butzen, deß Kieffers alß Ehe Nachkommen hierinn bemelten Daniel Kleinen deß Küffers und also Ehevögtl. weiß besitzers hierin Verkaufften ahne d. obern straßen gelegenen haußes (quittung) act. d. 28.ten Junÿ 1706.
[in margine :] Erschienen H. Georg Sigmund Brauns Mäntel, der Zinngießer und E.E. Kleinen Raths alter beÿsitzer alß Vogt Ursulæ gebohrner Kleinen, H Johann Conrad Wörners deß Stattschmidts sel. nachgelaßener wittib, Johann Werner Renther der Kieffer alß vogt weil. H. M. Martin Kleinen, gewesenen Pfarrers Zu Westhoven sel. nachgelaßener Kinder, Ferner obgem. H Braunsmäntel auch alß Deputatus weg. Susannæ Kleinin mit H. Tobiæ Gäcklern d. haubtmann ehelich erzeugter Kind., Mehr Daniel Schnitzler der Hueffschmid, alß Ehevogt Annæ Mariæ Klein, so dann hans Georg Klein der Küffer für sich selbst., alle alß der hierinn gemeldten verkäufferin Annæ Mariæ Kleinin nun sel. nachgelaßener Kind. und Erben (quittung) Act. d. 10. May 1694

Daniel Klein épouse en 1675 Apollonie, fille du chapelier Jean Meyer
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 49, n° 314)
1675. Dom. Quinquag. et Invoc. den 14. u. 21. febr. Daniel Klein der ledige Kieffer weÿl. Michael Kleinen burgers vnd Kieffers allhier hinderlaßen. Ehelich. Sohn, Jfr. Apollonia Johann Meÿers deß burgers und huttmachers Allhier eheliche tochter. Cop. St. Thomæ den 25. febr. (i 26)

Veuve, Apollonie Meyer se remarie en 1680 avec le tonnelier Georges Guillaume Butz, originaire de Neustadt an der Haardt en Palatinat (Neustadt an der Weinstrasse) : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung (…) Zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Meister Georg Wilhelm Butzen, dem noch ledigen Küefer, der Zeit Spital Küeffern allhier, Weÿland des Ehrenhafften Hannß Jacob Butzen Burgers in der Newstatt ane der Haard, eheleiblichem Sohn, als Hochzeitern, anbe Einem, Sodann der Ehrn: und tugendreichen Frawen Apolloniæ Kleinin gebohrner Meÿerin, Weÿland des Ehrenhafften meister Daniel Kleinen Küeffers und burgers allhier seel. hinterlaßener Wittwen, als hochzeiterin, am andern theil (…) So beschehen und verhandelt in des Heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg auf Donnerstag den 29. Aprilis alten Calenders in dem Jahr des Herrn als man Zalte 1680. Johann Christoph Stöffel, Notarius publicus

(N.B. L’acte suivant porte par erreur qu’Apollonie est fille et non veuve de Daniel Klein)
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 92 n° 544)
1680. Fest. pentecost. Et Trin. 30. maÿ et 6. Junÿ Geörg Willhelm Butz der ledige Kieff. weÿl. Johann Jacob Butz. von Neüstatt an d. hart ehelicher Sohn, fr: Appollonia weÿl. Daniel Kleinen burg.s v. Kieffers eheliche tochter. Cop. S. Thomæ d. 10. Junÿ (i 48)

Georges Guillaume Butz devient bourgeois par sa femme neuf jours après son mariage
1680, 4° Livre de bourgeoisie p. 473
Georg Wilhelm Butz der Küffer von der Newstatt an der hart, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Appolonia, weÿl. Daniel Kleinen gewesten Küeffers seel. wittib p. 8. golt fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor ledigen standts geweßen, vnd wird Zu den Küffern dienen. Jur. 19. Julÿ 1680.

Georges Guillaume Butz fait établir un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie. L’acte est dressé dans le logement du tonnelier attaché à l’hôpital
1680 (25.5.), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 3) n° 18
Designatio und Verzeichnus der Jenigen Haab Nahrung vnd güethere, so dem Ehrenhafften Georg Wilhelm Butzen, Spital Küeffern alhie eigenthümlich gehörig (…) Actum dienstags den 25. Maÿ 1680.
In deß Mehrern Spithals Zue Straßburg bewohnend. und Inhabend. Spithal Küeffers wohnung ist befund. word. wie volgt
haußrath 22, Silber 3, Baarschafft 46, Summa summarum 72 lb

Georges Guillaume Butz demande aux Quinze l’autorisation de prendre un nouvel apprenti avant la fin des deux ans de vacance. La décision doit avoir été rendue en 1687, année dont le registre manque.
1686, Protocole des Quinze (2 R 91)
(f° 33) Sambstag den 7. Xbris – Georg Wilhelm Butz Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
Georg Wilhelm Butz, des Kieffer, Vnd Diebold Rinck, der Gartner, noîe seines Bruders David Rincken, per Marbach, Weilen jener deßen jnn denen, jm stillstand geordneten 2. jahren Noch ruckständigen 9. Monathen Zum jungen Annehmen will, daßelbe aber ohn Mghh. dispensation Nicht thun darff, so bitten pl.en gantz Unterth. zu proponiren ihrer Motiven, einige Deputation gn. Zu erlauben, Geiger E. E. Zunfft der Kieffer Herr Zunfftmeister hierzugegen acceptirts utiliter, daß jmplorirend Meister selbst bekennet, daß er Noch 9. Monath zu warthen haben Und weilen erst jüngsthin jnn sach. E. E. Meisterschafft Ca. Isaac Wagemann erkandt word. daß die zugelaßene exempel jnn Kein præjuditz gezog. werden solle, als bitt die Meisterschafft Und.th. zu stabilirung der Ordnung, so sonsten gantz überein haufen Fiehle, dermahlen eins ein exempel Zu stauiren, Und das Unordentliche begehren abzuschlagen. Marbach Weilen die Von gegenth. allegirte rationes die ordnung Und Nicht die dispensation betreffen, Und pl.en beÿ Mghh. als beÿ welchen solches stehet, Underth. beruffen* als bitten sie Zu examinirung dißeits bezogener Motiven, wie gebetten, ein genaden Zu erkennen. Geiger gnlia, Und priora. Erk. Deputation willfahrt. Herr XV.er Schmidt, Herr XV. Metzger.
(1687 manque)

Apollonie Meyer meurt en 1707 en délaissant six enfants (l’inventaire lui donne le nom de son premier mari, Klein). La masse propre au veuf est de 210 livres, celle propre aux héritiers de 400 livres. L’actif de la communauté s’élève à 392 livres, le passif à 303 livres.

1708 (25.1.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 20)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿland die Ehren: vnd tugendsame Fraw Appollonia Butzin gebohrne Kleinin, des Ehren: vnd Vorachtbahren H. Georg Wilhelm Butzen, Küeffers vnd burgers alhier geweßene eheliche haußfraw nun mehr seel. nach ihrem Mitwochs den 23. 9.bris des nechstabgelegten 1707.ten Jahrs aus dießem Kummervollen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg, Mitwochs den 25.ten Januarÿ 1708.
Die Abgeleibte Fraw seel: Hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. Herrn Johann Georg Butzen, Küeffer, vnd burger, alhier, vor sich selbsten, 2. Fraw Mariam Margaretham Wagnerin gebohrne Butzin, des Ehrenhafften Mr Philipp Wagners Küeffers vnd Burgers alhier Ehewürtin mit assistentz deßelben, 3. 4. 5. et 6. Friderich, Johann Daniel, Susannam, Salome vnd Georg Wilhelm die Butzen, so alle noch ledig. stands, dero geschworner Vogt der Ehrenhafft vnd vorachtbare H Daniel Schnitzler Huffschmid vnd burger alhier, welcher im Nahmen erstgemelter Seiner Curanden, davon die 2. ältere abwesend, vnd auff der Wanderschafft begriffen, dießer Inventation Persönlich beÿgewohnt. Alle Sechs der Abgeleibten Frauen seel. mit Hievorernandtem dero hinterbliebenen Wittwer ehelich erzeugte Kinder vnd ab intestato zu 6. gleich. Theilen verlaßene Erben.

In einer alhie zu Straßburg in der Straßen gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt.
Hültzenwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstuben, Im haußöhren , Im vndern Stübel, In der Soldaten Cammer
Ergäntzung der Erben Unveränderte, Guths, Lauth eingangs gemelter beeder Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachten Nahrungs Inventarii vom 7. Januarÿ 1681. durch H Johann Christoph Stöffeln seel. geweßenen Notarium gefertiget
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Ein vorder: vnd Hinderhauß, höfflin v: hoffstatt, mit allen andern deren gebäwen, begriffen, weiten, Zugehörd. vnd Gerechtigkeiten, gelegen alhie inn der Statt Straßburg, Ane der obern Straßen, ane St. Barbaræ Gaßen, einseit neben Hn Anthoni Füeßel dem Kupfferschmid, anderseit neben weÿl. Herrn Mathei Stromen seel. Erben vnd resp° Erbens Erben, hinten auff Gregorium Böris den Schloßer stoßend. Davon geben Jahrs 3. lb 15 ß gelts Herrn Julio Reichelten Prof: Mathem: et Canonico Thomano, alß usufructuario weÿl. frawen Catharinæ Reicheltin gebohrner Kohlöffelin seiner Zweiten haußfrawen seel: Verlaßenschafft, welche dießes Capital Zu außweißung weÿl. herrn Johann Conrad Werners des Huffschmidts seel. auff dießer behaußung Insonderheit Zu erfordern gehabter 100. rthlr. hergeschoßen vnd damit in deß. Recht gestanden, volgendts Mr Georg Wilhelm Butzen dem Wittwer Crafft dero auffgerichteten Testamenti legirt, doch dergestalten, daß er solches obgemeltem Hn Professori Reichelten ihrem Eheherrn so lang er im leben sein würd, à 5. pro Cento in deßen Wÿdemb verzinßen, nach sein des Wÿdumbsnießers tod aber ihme solches als ein unverändertes legat eigenthümlich gebühren, vndt auff dießer Behaußung assignirt werden solle, thut 75. lb.
Item 10. lb d gelts auff Michaelis obgemelts H Johann Conrad Werners des huffschmidts seel. hinderlaßener Wittib vnd Erben weiters, weilen die übrige Kleinische Interessenten, welche an dießem Capital auch zu prætendiren gehabt, laut einer in allhießiger Contractstuben den 10.° Maÿ 1694. auffgerichteter Verschreibung von ihme Werner alle außgewießen Worden, ein restirenden Capital ablößig mit 250. lb. Sonsten freÿ ledig vnd eigen, durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere über vorgeschriebene beschwerd. Crafft eines beÿ mein des Notarÿ Concept befindlich. Schatz Zeduls annoch æstimirt p. 575. lb. Vnd besagt über hievorgeschriebene Behaußung ein t: Perg: Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contractstuben anhang: Insigel verwahrt datirt den 1. Febr: Anno: 1678. Inhaltend welchergestalten weÿl. M. Daniel Klein, der verstorbenen Frawen erster haußwürth seel. dieselbe von auch weÿl. Frawen Anna Maria Kleinin seiner Mutter seel: ane sich erhandelt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittwers Unverändert guth, Sa. Zinnengeschirrs 1, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Pfenningthurn Capital 30, Sa. Ergäntzung 147, Schulden 50, Summa summarum 230 lb – Schulden 20, Nach deren Abzug 210 lb
Dießem Nach würdt auch der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 30, Sa. Werckzeugs, Schiff und geschirr Zum Küeffer handwerck gehörig 12, Sa. Guldener Ring 5, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 575, Sa. Schulden 20, Summa summarum 642 lb – Schulden 242, Nach deren Abzug 400 lb
Endlichen würd auch das gemein, Verändert vnd theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 50, Sa. Frucht 4, Sa. Wein vnd Vaß 104, Sa. Holtzes, Schiff und geschirrs wie auch werckzeug Zum Schuhmacher handwerck gehörig 29, Sa. Silbers 8, Sa. guldenen Ring 3, Sa. Schulden 192, Summa summarum 392 lb – Schulden 303, Nach deren Abzug 89 lb
Beschluß summa 699 lb
Eheberedung (…) auf Donnerstag den 29. Aprilis alten Calenders in dem Jahr des Herrn als man Zalte 1680. Johann Christoph Stöffel, Notarius publicus

Acte de sépulture d’Apollonie Meyer. Le pasteur donne le nom de ses parents mais ne cite pas son premier mari.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1687-1711 f° 124 n° 141)
Anno 1707. den 28. Novembris Morgens frühe gegen 3 vhren ist gestorben fr. Apolonia butzin gebohrne Meÿerin Georg Wilhelm Butzen deß Burgers und Kieffers alhie gewes. Ehefrau weÿl. Johann Meÿers des gewesenen burgers und huthmachers alhier und fr. Agnes geb. Bodemerin tochter ihres alters 56 Jahr 5 Monath 20 tag ist darauf den 25. ejusdem in dem gottes Acker St Galli begraben und von mir M Philipp Strohl ein leich Sermon gehalten word. [unterzeichnet] GWB der hinterlaßener Wittwer konte nicht schreiben, hanß Georg Butz als Sohn (i 130)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 1400 florins
1708, Livres de la Taille (VII 1174) f° 26
(Kieffer, F., N 1910) Weÿl: Fr. Apolloniæ Geörg Wilhelm Butzen des Kieffers und Burgers alhier geweßener Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol: 80.b, 699. lb 16 ß 11 d, die machen 1400. fl. Verstallte nur 1100 fl, also Zu wenig 300 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechs jahr in duplo macht à 18 ß, 5 lb 8 ß
und auff vier jahr in simplo macht à 9 ß, 1 lb 16 ß
Extat das Stallgeltt pro 1708, 3 lb
Gebott, 1 ß 4 d
So dann ist vor die Abhandlung, 16 ß 6 d – Summa Sa. 11. lb 1 ß 10 d
Auff suppliciren gehet ab eines in duplo und eins in simplo macht zusammen 1 lb. 7. ß, Restiert 9. lb. 14. ß. 10. d
dt. 27. Junÿ 1708

Georges Guillaume Butz se remarie avec Marie Cléophée, fille du préposé à la douane Jean Philippe Brand : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – Zwischen dem Ehrenhafften und Vorachtbahren Herrn Georg Wilhelm Butzen küeffern und burgern zu Straßburg alß dem bräutigamb, ane einem, So dann der viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Mariæ Cleophe gebohrner Brandin, weÿland des Wohl Ehrenvesten und Vorachtbaren Herrn Johann Philipp Branden, geweßenen wohlbestellten verwalters des allhiesigen Zollkellers, und burgers zu mehrermeltem Straßburg, nun längst seel: nachgelaßener eheleiblichen dochter, alß der Jungfraw hochzeiterin andern Theils – So beschehen den 27. Junÿ Im Jahr des Herrn alß mann Zahlte 1710. [unterzeichnet] Geörg Wilhelm Butz als hochzeider, Maria Cleophe Brändin als hochzeiterin, Jacob Christoph Pantrion, Notarius

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 124, n° 708)
Anno 1710. den 16 julÿ seind in der Kirch Zu St Thomas nach geschehener ordenlticher ausruffung eingesegnet worden Georg Wilhelm Butz der burger und Kieffer alhie und Jungfr. Maria Cleophe weÿl. H. Johann Philipp Brand, gewesenen Zoll Keller verwalters und burgers alhie hinderlaßene Eheliche tochter [unterzeichnet] G W B der hochzeiter Georg Wilhelm Butz Konte nicht schreiben machte vorstehenes Zeichen, Maria Cleophe Brandin als hochzeiterin (i 126)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au marié. Ceux du mari s’élèvent à 756 livres, ceux de la femme à 881 livres.

1710 (15. 7.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 22)
Inventarium und Beschreibung aller Haab Vnd Nahrung, so der Ehrenhaffte und Achtbahre Herr Georg Wilhelm Butz Küeffer und Weinhändler, Und die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Maria Cleophe Gebohrne Brandin, beede Eheleuthe Und burgere alhier Zu Straßburg Crafft Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung als ein Unverändert Guth in den Ehestand Zusammengebracht (…) Actum jn der königlichen Statt Straßburg den 15.ten 7.bris 1716.

In einer alhie Zu Straßburg in der Straßen gelegener, des Ehemanns Kinder erster Ehe Zuständiger behaußung ist befund. word. wie volgt
Hültzen und Schreinerwerckh. Auf der bühn, In der Knecht Kammer, In der Hindern Kammer, Im Hindern Stübel, In der Obern Stub, Im Haußöhren, In der Soldaten Kammer, Im undern Stübel, In der Werckstatt, Im Keller In der obern Kammer
Bericht wegen der behaußung in der Straßen, so des Ehemanns Kinder, erster Ehe gehörig. Die von dem Ehemann bewohnende, vnd seinen Kindern erster Ehe Zuständige Behaußung alhier Zu Straßburg inn der obern Straßen, ane St. Barbaræ Gaßen, eins. neben Hn Anthoni Füeßel, dem Kupfferschmid, anders. neben Herrn Johann Daniel Wurtzen dem handelßmann gelegen, hinten auff Gregorium Böris den Schloßer stoßend. ist durch die Geschworne Werckmeistere in Anno 1708 æstimirt worden pro 900 lb. Davon geben Jahrs 3. lb 15 ß gelts H. Julio Reichelt Professori Mathem: et Canonico Zu St. Thomæ alß usufructuario weÿl. frawen Catharinæ Reicheltin gebohrner Kohlöffelin seiner Zweiten haußfr. seel: Verlaßenschafft, welche dießes Capital Zu außweißung weÿl. H. Johann Conrad Werners des Huffschmidts seel. auff dießer behaußung Insond.heit Zuerfordern gehabter 100. Reichßthaler hergeschoßen, vnd damit in deßen Recht gestanden, volgendts H. Georg Wilhelm Butzen dem Ehemann Crafft dero auffgerichteten Testamenti legirt, doch dergestalten daß er solches obgemeltem Herrn Professori Reichelt. ihrem Eheherrn so lang Er leben würd, à 5. pro Cento in deßen Wÿdemb verzinßen, nach sein des Wÿdumbsnießers tod aber ihme Butzen solches als ein unverändertes legat eigenthümlich. gebühren, vndt auff dießer Behaußung assignirt werden solle, thut 75. lb.
Item 10. lb d gelts auff Michaelis obgemelts Herrn Johann Conradt Werners des huffschmidts seel. hinderlaßener Wittib vnd Erben, Weiters weilen die übrige Kleinische Interessenten so ane dießem Capital auch zu prætendiren gehabt, laut einer in der Contractstuben den 10. Maÿ. 1694. auffgerichteter Verschreibung von ihme Wernern alle außgewießen Worden, in restirendem Capital ablößig mit 250. lb.Item 3. lb 18 ß 4 d H Georg Wilhelm Butzen dem Ehemann selbsten so deßen Kinder erster Ehe ihm laut des beÿ E. Vogteÿgericht den 17.ten Julÿ 1708 auffgerichteten Vertrags herauß schuldig worden, vnd ihnen vff dieße ihre unveränderte behaußung versichert, in Capital ablösig mit 95 lb 2 ß 3 d. Item 6. lb 8 ß den vier Butzischen Jüngsten resp° Söhnen vnd dochter soll man restirende Mütterliche Ehesteür, so wohl in Geld alß haußraths Posten, laut des den 12° Martÿ 1709 : mit dero vogten getroffenen Vergleichs, so gleichfalls vff dieße behausung verwießen à 40 lb d Zusammen 160. lb. Item Johann Georg Butz fordert noch wegen Mütterlicher Ehesteür, die hausraths Posten Welche er nicht empfangen gleich seiner Verheürathet. Schwester 15. lb. Thun vorstehende Posten Zusammen 595. lb 2 ß 3 d. Restirte also noch an obigem Anschlag allein, so des Manns Kindern erster Ehe vor Mütterlich Guth s: außer Was Sie vorher weg. dr Ehesteür noch zuerfordern gebührt 304. lb 17 ß 9 d. Seind deroselben Sechs macht Jdem prorato 50. lb 16 ß 3 ½. d. Derentwegen sich der Vatten mit denenselben verglichen, Ihnen biß auff weitere verordnung Jedem sein vorher außgeworffenes ratum weilen er die behaußung bewohnt, à 4 pro Cento Zuverinteressiren vnd dearneben wie bilich die Jährliche widerzinß von denen vorher specificirten Capitalien ohne der Kind. entgeld abzurichten.
Wÿdembs Verfangenschaft. Es hat H. Julius Reichelt Professor Mathematices et Canonicus Thomani alhier von weÿland Frauen Catharina Kohllöffelin seiner zweiten haußfrauen seel. noch ein Gewißes auff hernach fol: – beschriebener stehendes Capital lebtägig zu genießen
Series Rubricarum. Des Ehemanns unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 183, Sa. Holtzes, Reiff undt band 260, Sa. des Silbers 15, Sa. der Guldenen Ring 8, Sa der Pfenningthurns hauptgüther 80, Sa. der Schulden 233, Summa summarum 781 lb – Sa. der Schulden 25 lb, Nach solchem abzug 756 lb
er Ehe Frawen unveränderte Nahrung, Sa. des Haußraths 192, Sa. des Silbers 22, Sa. der Guldenen Ring 44,, Sa. der Baarschafft 16, Sa. Pfenningz. haubt Güther 531, Sa. der Schulden 75, Summa summarum 881 lb

La maison appartient pour partie au fils aîné Jean Georges Butz qui épouse en 1704 Anne Catherine Zengler, mariée en premières noces (1675) avec Loup Philippe Fimpel et en secondes noces (1702) avec Jean Vernier Schmitz

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 146-v n° 687)
1704. Mittw. d. 30. Jul. wurd. nach Ord.tl. außruff. copulirt Johann Georg Butz d. ledige Kieffer v. B. allhier Georg Wilhelm Butz. des Kieff: v. B. ehl. Sohn v. Fr. Anna Catharina weil. Werner Schmitz. des geweß. Kauffhauß Kieffers v. B. allhier nachgel. W. [unterzeichnet] Johan Georg Butz als hochsteitter Anna Catharina All hoch Zeuterin (i 146)

Jean Georges Butz et Anne Catherine Zengler font dresser un inventaire de séparation
1712, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über Joh: Georg Butzen des Kiefers und Fr: Anna Catharina geb. Zenglerin beed. Separirter Ehel. habende Nahrung samt darüber getroffenen Vergleich

Jean Georges Butz porte plainte devant le conseil des Tonneliers contre sa femme Anne Catherine Zengler dont il est séparé de corps et de biens parce qu’elle refuse de lui donner des douves pour qu’il puisse terminer une commande passée par les marchands associés Saltzmann et Bemberg.
Saltzmann et Bemberg demandent en mars 1713 d’expertiser les tonneaux terminés après la mort de Jean Georges Butz par son beau-frère Christophe Wagner. Les experts concluent que les tonneaux sont mal faits. Les clients paieront quatre florins la mesure au lieu de cinq.

1712, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 168-v) Montags den 5. Septembris Anno 1712
Meister Johann Georg Butz der Kieffer Klagt wieder Annam Catharinam gebohrne Zängelin seine Von Ihm Zu tisch und bett geschiedene haußfraw, meldet daß Er Saltzmann und herr Bemberg beede handelßgemeinere gedachter seiner geschiedenen haußfrawen Zu einem faß groß daugenholtz abgekaufft und Ihm solch faß Zu Verfertigen Committirt hätten, nun habe Er solch Faß Würcklichen in der Arbeith und mangelten Ihme noch 2. daugen und am bodenstück darzu, welche Er Ihro habe fordern laßen, Sie aber Wägerte sich solche herauß Zugeben in deßen aber werde Er in solcher Arbeith gehindert, bittet Sie darzu an Zuhalten Ihme solche ohnverzüglich Zu geben, Meister Johann Peter Gerlach so beÿ der beklagtin in Arbeith stehet antwortet hierüber im nahmen seiner Meisterin, dieselbe habe Vorgedachten beeden herren* nur Zu einem faß holtz Versprochen so sie Ihnen auch gelüffert, nemlichen 47. daugen nun habe Er nur 41. daugen im faß und fehlten Ihme noch Zwo daugen vnd habe Er also ja noch daugen übrig, Kläger meldet es seÿe Ihro alles holtz zu solchem faß gehörig seind überhaupt abgekaufft worden, welches er Klägerin Knecht negirte.
Erkandt, daß geklagte Klägerin noch so viel daugen geben solle daß Er das faß vollendt außmachen Könne, hiengegen aber solle Kläger Ihro die Zwo ohntaugliche daugen wieder Zurück geben, die Gerichts Kosten betreffendt solle daran jede parth die helffte leiden, Zahlt 10 ß d Vors Kauffgericht und pro Zunfftschreiber und nüttem 3 ß 6 s.

(f° 187) Dienstags den 14. Martÿ Anno 1713
Herr Johann Saltzmann der handelßmann stunde Vor und berichtet, daß Er und Herr Bemberg als Handels Consorten mit dem verstorbenen Joh: Georg Butzen dem Kieffer in seinem Leben einen Accord hätten getroffen 600. Ohmen Faß dreÿen stucken zu machen, es seÿe aber gedachter Butz, ehe und bevor solche faß gantz außgemacht waren gestorben, derowegen solche Joh: Philippß Wagner sein schwager Vollendts außgemacht habe, Sie bitten etliche unpartheÿische Meister abzuordnen und solche in augenschein zunehmen auch daß hernachmahlen solche nach befindung der sachen taxirt werd. möchten. Erkandt Willfahrt seind abgeordnet herr Rathh. Erhard und Hr Löchner.

(f° 188-v) Dienstags den 25. Aprilis Anno 1713 – Johann Jacob Häußler der bediente beÿ herren Bemberg und Saltzmann beeden handelß consorten alhier bittet im Nahmen Principalen daß wegen derwegen derjenigen Faß so weÿl. Mstr. Joh: Georg Butz ihnen gemacht die beeden herren abgeordnete relation abstatten mögen, darauff dieselbe nemlichen herr Rathh. Erhard und herr Löchner referirten, daß Sie quæstionirte Faß in augenschein genommen und gefunden daß Sie sehr ohnfleißig gemacht wären auch unterschiedliche einfugen hätten also daß Sie auff solche Weiß nicht kecklich zu brauchen Wären doch aber Könnten solche mit vielen mühe wieder in guthen stand gesetzt Werden. Actor bittet die Arbeith Zu taxiren Meister Georg Willhem Butz und Joh: Philipp Wagner als des verstorbenen Butzen Vatter und schwager submittiren sich E. E. Gericht Erkandtnuß. Warauff per Majora Erkandt, weilen die faß in so schlechten stand seÿnd, daß Sie Hh Handels Consorten ahne statt der Veraccordirte 5 ß für den ohmen 4 ß Zahlen sollen.

Jean Georges Butz meurt en janvier 1713 chez sa belle-mère. Le sixième de maison qui lui appartient est porté à l’inventaire. L’actif de la succession s’élève à 172 livres, le passif à 188 livres.

1713 (3.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 29)
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güthere, so weÿland Mr Johann Georg Butz Küeffer vnd burger alhier seel. nach seinem Mitwochs den 11 Januarÿ jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des Ehren und vorgeachten herrn Georg Wilhelm Butzen, Kieffers vnd burgers alhier alß des Verstorbenen seel. Vatters vnd ab intestato verlaßenen einig. Erbens, inventirt (…) durch Ihne den Vatter vnd Erben, wie auch Seine haußfraw die Ehren vnd tugendsahme Fr. Mariam Cleophe Butzin, gebohrne Brandin die Stieff Mutter, beÿ welchen der abgeleibte seel. biß in sein Absterben sich vffgehalten (…) Actum Straßburg, Freÿtags den 3. Februarÿ. 1713.

Eigenthumb ane einer Behaußung. 1/6. theil vor vngetheilt von vndt ane einer Behaußung, hoff, hoffstatt vnd Zugehörd. mit allen übrigen ihren gebäwen, begriffen, weiten, rechten vnd Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg, In der Straßen gelegen, beÿ St. Barbaræ Gaßen, eins. neben H. Hanß Jacob Trehern dem Specerirer, and. s. neben H. Daniel Wurtzen dem handelßmann, hinden auff Gregorium Wurtzen den Schloßer stoßend. Daran die übrige 5/6.te theile Herrn Georg Wilhelm Butzen des Erben vnd vattern übrig. Kindern erster Ehe, als des verstorbenen seel. Geschwüsterden vor unvertheilt gehörig. Und ist die gantze Behaußung beÿ weÿl. Frauen Appolloniæ Butzin gebohrne Kleinin des abgeleibten Mutter seel. Verlaßenschafft Inventation de Anno 1708. durch die geschworne Werckmeistere alhier æstimirt worden p. 900. lb.
Hingegen stehen auch vff solcher behausung volgende onera. Erstlich 3. lb 15 ß gelts Herrn Julio Reichelt. Mathem: Prof: et Can: Thomano alß usufructuario weÿl. frawen Catharinæ Reicheltin gebohrner Kohlöffelin seiner Zweiten haußfrawen seel: Verlaßenschafft, welche dießes Capital Zu außweißung weÿl. herrn Johann Conrad Werners des Huffschmidts seel. auff dießer behaußung Insonderheit Zu erfordern gehabter 100. Reichßthaler hergeschoßen, vnd damit in deßen Recht gestand. volgendts obgemeltem H. Georg Wilhelm Butzen dem Wittwer Crafft dero auffgerichteten Testamenti legirt, doch dergestalten, doch dergestald. daß er solches obgemeltem Hn Professori Reichelten ihrem Eheherrn so lang er im leben sein würd, à 5. pro Ct° verzinßen, nach deßen tod aber ihme eigenthümlich. gebühren, vndt vff dießer Behaußung assignirt werden solle, thut 75. lb.
Item 10. lb d gelts auff Michaelis H Johann Adam Nageln dem Küeffer vögtlicher weiße, so hiebevor denen Wernerischen Erben verzinßt word. in Capital ablößig mit 250. lb.
Item hat obernandter Herr Georg Wilhelm Butz der Vatter noch vff dießer behaußung in Capital zuerfordern So ihme Gedachte seine Kinder, laut des den 19.ten Julÿ 1708 beÿ E. Löbl. Vogteÿgericht vffgerichteten Vertrags schuldig worden, wie daselbsten vmbständlichen Zubefinden 95 lb 2 ß 3 d. Thun vorstehende beschwerden Zusammen 420. lb 2 ß 3 d. Solchem nach restirte noch ane obigem Anschlag 179. lb 17 ß 9 d. Daran ist hiehero von 1/6. theil aus Zu werffen 79. lb 19 ß 7 d. Vnd besagt über hievorgeschriebene gantze Behaußung ein t: Perg: Kbr. mit d. Statt Straßb. anhang: Cancelleÿ Contractstuben Insigel de dato 1. Febr: 1678.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 33, Sa. Vaß 4, Sa. Werckzeugs 2, Sa. Silbers 4, Sa. guldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane i. behausung 79, Sa. Schulden 46, Summa summarum 172 lb – Schulden 188, Übertreffen also die Vorhandene Passiva die gantze Verlaßenschafft vmb 15 lb
Auß EE Kleinen Raths der Statt Straßburg Memorial de A° 1714. Donnerstag d. 1. febr. Weÿl. Johann Georg Butzen des gewesenen Kieffers und Burgers allhier Credit geschäfft betreffend, In sachen deßen nachgelaßener Wittib Curatoris in actis benant, Kläger, Contra die übrige Butzische Creditores beklagte, Ist auff eingelegte Eheberedung und übrige forderung pt° Liquidationis erfolgten beschluß (…)

Jean Georges Butz meurt le 11 janvier 1713 à l’âge de trente ans.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728 f° 167 n° 1044)
Anno 1713. Mitwoch den 11. Januarÿ ist gestorben und Freÿtags darauf nach st. Galli begraben worden, nach gehaltener leichpred. in der Pred. Kirche M. Joh: Georg butz b. vnd Küffer allhier ætat. 30. jahr [unterzeichnet] Johann Philibs wagner als schwager, Johann friedirich butz alß bruder (i 168)

Sa veuve sollicite auprès des Quinze une réduction des droits (taille) à payer dans la faillite de son défunt mari. Les préposés rapportent que le bureau de la Taille refuse de délivrer quittance à la veuve qui souhaite se remarier. Les Quinze réduisent de moitié la somme à régler.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
(f° 170-v) Sambstags den 23. Junÿ 1714
Saltzm. noîe Johann Georg Butzen deß geweßenen Kauffhauß Kieffers wittib Anna Catharina principalin hat von ihres Manns außständigen Stallgelt beÿm falliment 20 fl. Zu bezahlen vbernohmen, wann aber lauth Stallscheins 22 lb. 15 ß 2 d ihr abgefordert werden, vnd ihr Mann vor 2 jahren gestorben, vnd Sie in vorigen Wittwenstand die Sie noch nicht mittel gehabt nur 1 lb bezahlt, alß bittet vmb moderation Erk. ahne die Obere Stall herren gewießen.

(f° 195) Sambstags den 22. Julÿ 1714. – Johann Georg Butzen Wittib und Erben pt° Stallgebühr
Iidem [Obere Stall herren] laßen durch Herrn Secretarium Friden referire, daß Johann Georg Butzen deß geweßenen Kauffhauß Kieffers Verlaßenschafft der Statt Stall annoch 23 lb 15 ß 2 d schuldig weren deren bezahlung man ahne die hinderbliebene Wittib namen Anna Catharina geborne Sengerin gefordert und derselben, alß die anderwerths Zu heürathen willens kleinen schein geben wollen ehe vnd bevor Sie die Extantzen bezahlt, worauff hien dieselbe suupplicando eingekommen vnd gebetten diese forderung vmb ein erklocklichen Zu moderiren vnd alß man Sie ferner gehört habe Sie beditten, daß Sie beÿ der Inventation 20 fl. Zu bezahlen über nohmen hette, weilen der Mann wenig hinderlaßen Sie nicht wißen könte, worinn ihr vermögen eigentlich stünde, es konte nicht groß sein, weilen Sie nach absterben ihres ersten Manns Wolffgang Philipp Fimbels mehr nicht alß 1 lb 10 ß Stallgelt geben hette, vnd seithero habe das gelth* noch abgenohmen, auff seith der Hh. Deputirten stelle man dahin ob man gethane forderung auff die helffte moderinen wolle. Erk. beliebt.

Anne Catherine (Zengler) se remarie en 1714 avec l’aubergiste Jean Wittmann.
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 262-v, n° 1132) Catharina
1714. Mittwoch den 15. Aug. Seind nach 2. mähl. Proclamation ehl. copulirt worden Herr Johann Wittmann, der Gastgeber vnd burger allhier v. wittwer und Fr. Anna Catharina weÿl. Johann Georg Butzen gewesenen burgers vnd kaufhauß Kieffers hinderlaßene wittib [unterzeichnet] Johannes Wittman als hochzeiter, Anna Chatharina butz all hochzeiterin (i 262)

Les créanciers de Jean Georges Butz vendent le sixième de la maison à Georges Guillaume Butz.

1714 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 691
(130) Erschienen hr Philipp von Zabern und hr Niclaus Mannberger bede E.E. Kleinen Raths beÿsitzer auß deßen mittel zu weÿl. Joh: Georg Butz Kiefers credit geschäfft deputiret
in gegensein Georg Willhelm Butz Kiefers
denjenigen 6.t theil ahn einer behaußung höfflein hoffstatt hinterhäußlein mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Straß, einseit neben H. Daniel Würtz anderseit neben Rubi hinten auff Böres den schlosser stoßend, so ihme Butz seel. zuständig geweßen – 130 lb

Georges Guillaume Butz meurt en 1716 en délaissant cinq enfants. La masse propre à la veuve est de 807 livres, celle des héritiers de 585 livres. L’actif de la communauté s’élève à 258 livres et le passif à 735 livres.

1716 (22. 8.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 37)
Inventarium undt beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Wohl Ehrengeachte Und Vorachtbahre H. Georg Wilhelm Butz, gewesener Küeffer Und burger alhier nunmehr seel. nach seinem Donnerstags den 3.ten 7.bris Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren, des abgeleibten seel. hinderlaßener Kinder, und ab intestato Verlaßener Erben, wie auch dero Ehe und Vögte, inventirt, durch die Ehren und Tugendreiche Fraw Mariam Cleophe Butzin gebohrne Brandin die hinderlaßene Wittib, mit beÿstandt des Ehren Vorgeacht: und Wohlachtbahren herrn Ambrosÿ Kornen Küeffers und burgers alhier, Ihres geschwornen Vogts – Actum Straßburg, Donnerstags den 22.ten 8.bris 1716.
Der abgeleibte seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen, 1. Meister Johann Friderich Butzen Schneidern und burgern alhier, vor ein Fünfften Stammteil, welcher auch dießer Inventur Persönlich beÿgewohnt, 2. Fraw Annam Margaretham Wagnerin gebohrne Butzin, Mr Johann Philipp Wagners Küeffers und burgers Zu Flohnheim In der Pfaltz haußfraw, inn deren Nahmen Weilen Sie abweßend, auch ohnverburgertn der Ehrenvest, fürsichtig und weiße Herr Caspar Schmidt, E.E. Kleinen Raths Jetzmahliger beÿsitzer, alß auß wohlermelts Kleinen raths mittel hierzu dießem Geschäfft Insonderheit verordneter Herr Deputatus der Inventur assistirt, vor den Zweiten fünfften Stammtheil, 3. 4. et 5. Johann Daniel, Jungfr. Susanna Salome und Georg Wilhelm Butzen so noch ledigen Stands, Und davon die beed. Söhne Küeffer handwercks, und auff der reÿße und wanderschafft begriffen, dießer dreÿer Geschworner Vogt der Ehren Geacht v: wohlachtbare H. Daniel Schnitzler, hueffschmid und burger alhier, welcher auch benebens vorernandter deßen Curandæ dem Geschäfft Persönlichen abgewartet, vor die 3. übrige fünffte theil. Und also alle fünff des abgeleibten seel. mit weÿland frawen Apolonia gebohrner Meÿerin in erster Ehe ehelich erzeügte Kinder und ab intestato Zu fünff gleiche theilen Verlaßene Erben.

In einer alhie Zu Straßburg In der obern Straßen gelegener behaußung, Ist befunden worden, wie volgt.
Hützenwerckh. Auff der obern bühn, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, Im Hindern Stübel, In dem Hindern Stub Cäm:, In der Cammer C, In der Cammer D, Im vndersten Stübel, In der Soldaten Cammer
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths, Auß dem über deroselben in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch mich Notarium den 15° 7.bris 1710. gefertigten Inventario hat man zu ergäntzen
Eigenthumb ane einer behaußung. Ein Sechster theil vor ungetheilt von und ane einer Behaußung, hoff, hoffstatt vnd Zugehörd. mit allen übrigen ihren gebäwen, begriffen, weiten, rechten Zugehörden vnd Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg, in der Straßen, beÿ St. Barbaræ Gaßen, eins. neben H. Johann Daniel Wurtzen dem handelßmann anders. Mons. Vannum dem würth Zum Artischock, hinden auff Gregorium Böris den Schloßer stoßend. Daran die übrige fünff Sechste theil eingangs gemelten Butzischen Kindern vnd Erben, alß Mütterlich Guth gehörig. Von der gantzen behaußung gehen Jahrs 3. lb 15 ß gelts Herrn Julio Reichelt Mathem: Prof: alhier alß usufructuario weÿl. frawen Catharinæ Reicheltin gebohrner Kohlöffelin Seiner Zweiten haußfr. seel: Verlaßenschafft, welche dießes Capital Zu außweißung weÿl. H. Johann Conrad Werners des Huffschmidts seel. auff dießer behaußung Insonderheit Zuerfordern gehabter 100. Reichßthaler hergeschoßen, vnd damit in deßen Recht gestand. volgends dem Verstorbenen seel. Crafft dero auffgerichteten Testamenti legirt, doch dergestalten, doch dergestald. daß er solches obgemeltem Herrn Professori Reichelten Ihrem Eheherrn Zeit lebens à 5. pro Ct° verzinßen, nach deßen tod aber Ihme Herrn Butzen seel. oder deßen Erben eigenthümlich. gebühren und auff dießer Behaußung assignirt werden solle, thut 75. lb. d.
Item 10. lb d gelts auff Michaelis Herrn Johann Adam Nageln dem Küeffer vögtlicher weiße, so hiebevor denen Wernerischen Erben verzinßt word. in Capital ablößig mit 250. lb.
Item hat der verstorbenen seel. noch vff dießer behaußung ein Capital zuerfordern, so Ihme gedachte sein Kind., laut des, den 19.ten Julÿ 1708 beÿ E: E: Löbl. Vogteÿgericht auffgerichteten Vertrags schuldig worden, wie daselbsten vmbständlichen Zubefinden 95 lb 2 ß 3 d. Thun vorstehende beschwerden Zusammen 420. lb 2 ß 3 d. Daran dißseitiger Sechstetheil beÿzutrag. 70. lb 4 ½ d. Solchemnach ist vorstehender Antheil von obgeschriebener Behaußung über Abzug nechst pecificirter beschwerden, angeschlagen wie solche den 25° 7.bris 1714 erkaufft worden pro 130. lb. Vnd besagt über dießen erkaufften Sechstentheil ein teutsch Perg : Kauffbrieff, in allhießig. Cancelleÿ Contractstuben gefertigt, datirt den 25° 7.bris 1714. inhaltend welcher gestalten dießer Sechstetheil von weÿl. Johann Georg Butzen des geweßenen Kauffhauß Küffers Creditoren erhandelt word.
Series rubricarum Erstlich der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 61, Sa. des silbers 17, Sa. der Guldenen Ring 36, Sa. der Pfenningzinß hauptgüther 231, Sa. der Schuld 50, Sa. der Ergäntzung 410, Summa summarum 807 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 110, Sa. Holtzes, Reiff undt bandt etc. Zum Küeffer Handwerck gehörig 36, Sa. des Silbers 12, Sa. der Guldenen Ring 8, Sa. des Pfenningzinß hauptguths 30, Sa. der Schulden 156, Sa. d. Ergäntzung 280, Summa summarum 635 lb – Sa. der Schulden 50 lb, Nach solchem abzug 585 lb
Das Theilbahr Guth, Sa. des Haußraths 33, Sa. der leeren Vaß 13, Sa. des holtzes, Reiff und Bandt etc. 64, Sa. des Silbers 1, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung 130, Sa. d. Schuld. 15, Summa summarum 258 lb – Sa. der Schulden 735 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stall tax nach 1194. lb
Bericht, Wegen der behaußung In der Straßen so des Verstorbenen seel: Kindern und Erben maß Mütterlich Guth gehörig, Sie aber dem Vatter seel. Zeit lebene Zu bewohnen In besitz gelß. und nunmehr denenselben eigenthümlich heimgefallen (…)
Wÿdembs Verfangenschaft. Es hat Herr Julius Reichelt Professor Mathem: alhier von weÿland Frauen Catharina Kohlöffelin seiner zweiten haußfrauen seel. noch ad dies vitæ Zugenießen so vff vorernandten behaußung In der Stras versichert stehet, vnd demselben Jährlich à. 5. pro Cento verzinßt würd.
Eheberedungs Copeÿ (…) So beschehen den 27. Junÿ Im Jahr des Herrn alß mann Zahlte 1710

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 2 400 florins. Sa fille Anne Madeleine, femme de Jean Philippe Wagner tonnelier à Flonheim, doit en outre régler le droit de détraction.
1716, Livres de la Taille (VII 1175) f° 208
(Kieffer, F. N° 1792) Weÿl. Geörg Wilhelm Butzen geweßenen Kieffer und burgers alhier Verlassenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 95, 1194. lb, die machen 2400. fl, Verstallte 2100. fl., Zu wenig 300. fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechß Jahr in duplo a 18 ß th. 5 lb 8 ß
Und auff Vier Jahr in simplo à 9 ß th. 1 lb 16 ß
Extat kein Stallg.
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung 1 lb 7 ß 6 s
Summa 8 lb 12 ß 10 d
Abzug. Anna Magdalena geb. Butzin Johann Philipp Wagners Kieffers Zu Flohnheim in der Pfaltz Ehel. Haußfrau soll von angefallenem Vätter: und Mütterl. Erbe der 39. lb. 14. ß 2. d. den Abzug erlegen mit 2. lb
dt. omnia d. 11° Jan. 1718.

Marie Cléophée Braun meurt en 1726 dans une maison rue des Frères en délaissant pour héritières testamentaires ses deux sœurs.

Les enfants de Georges Guillaume Butz vendent la maison au marchand épicier Jean Frédéric Feschott et à sa femme Marie Salomé Saltzmann moyennant 975 livres

1722 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 17-v
H. Daniel Schnitzler huffschmidt als Vogt weÿl. Georg Wilhelm Butzen gewesten Kieffers dreÿ Kinder nahmens Daniel, Georges Wilhelm und Susanna Salome der Butzen, ferner Johann Friedrich Butz Schneider, So dann erstgem. Schnitzler und Butz im nahmen Margaretha Butzin Peter Wagners des kieffers zu Mannweiler wohnhaft ehefrauen
in gegensein H. Johann Friedrich Feschot Specierers und Fr. Mariæ Salome geb. Saltzmännin
Eine behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten /:auch der servitute eines aus dem würtzischen hauß geleiteten Nachs:/ allhier ahne der Straß, einseit neben Daniel würtzen dem handelsmann anderseit neben Johann Friedrich Dürrbach dem Kupfferschmdt, hinten auff Hieronymi Berus des Schloßers seel. Wittib und Erben – um 975 pfund

Jean Frédéric Feschott, originaire de Montbéliard, fait dresser un état de fortune pour devenir bourgeois
1709 (27.4.), Not. Goldtbach (6 E 41, 229) n° 46
Summarische designation der Jenigen Nahrung, so herrn Johann Fridrich Feschotte, dem ledigen Handelßmann Von Mümpelgart gebürdig, Eigenthümlichen Zuständig
Sa. haußraths 50
Item bekandte derselbe handtreulichen, Welches auch herr Daniel Bernhardt, wohlbestellter dreÿer deß alhießigen vhmgeltes bezeiget, daß ihne sein herr Vatter ein weitmehrers als er hierzu nötig, theils in wahren, theils in baarem geltt überschicken wird, damit er die hadlung anfangen kan.
Actum Straßburg den 27. Apr. 1709.

Jean Frédéric Feschott achète le droit de bourgeoisie le 13 mai 1709.
1709, 3° Livre de bourgeoisie p. 1273
Joh: Friderich Feschotte derspecirer V. Mümpelgard, erkaufft das burgerrecht p. 6. gold fl. 6 ß wird Zum Spiegel dienen, Jur. d. 13. May 1709.

Tributaire au Miroir, Jean Frédéric Feschott cotise à la tribu des Tonneliers pour vendre du vinaigre
1710, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 91) Dienstags den 11.ten february Anno 1710 – H Johann Friderich Feschott der Handelsmann Empfieng das Zunfftrecht als Zudiener mit gelt wegen deß Eßigschancks gegen 2 lb 10 ß d gebühr vnd pro Zunfftschreiber und bittel 2 ß 6 d.

Fils du marchand Georges Pierre Feschotte, Jean Frédéric Feschotte épouse en 1710 Marie Salomé Saltzmann, fille de l’avocat Jean Raoul Saltzmann : contrat de mariage, célébration
1710 (10.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – der Wohl Ehrenveste vnd vorachtbahre Herr Johann Friderich Feschotte, der ledige Handelsmann, des Wohl Ehrenvesten, Hochachtbahre, und Wohlweiße Georg Peter Feschotte, Handelsmanns und burgers Zu Mumpelgart, auch beÿ löblicher Evangelischer Gemeinde alda wohlverdienten Eltister, Ehelicher Sohn, einen besonderen Ehelichen willen, lieb und affection
Zu der hoch Ehren und Viel Tugendreichen Jungfrawen Mariæ Salome Saltzmännin, des Wohl Edel vesten und Hochgelehrte, Herrn Johann Rudolph Saltzmanns, J. U. Ddi und E. E. großen Raths wohlverdienten Procuratoris et Advocati ordinarii Ehelich erzeugter Jungfrauen dochter gewonnen
Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 10. Junii 1710.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 214-v n° 946)
1710. Mittwoch den 25. Junÿ Seind nach 2.mähl. Proclamation ehl. copulirt worden H. Joh: Friedrich Feschott der ledige Handelsmann H Peter Feschott burgers und Handelsmanns auch Kirchenpfl. Zu Mumpelgart ehl. Sohn, und J. Maria Salome, H. Joh: Rudolph Saltzmann U. J. Ddt und E. E. großen raths Procurat. und Advocati ehl. dochter [unterzeichnet] Johann Friderich Feschott als hochzeiter, Maria Salome Saltzmännin als hochzeiterin (i 214)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue près de la rue de la Lanterne. Ceux du mari s’élèvent à 413 livres, ceux de la femme à 576 livres. L’acte porte une date antérieure au contrat de mariage.
1710 (28.5.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 22)
Inventarium über Johann Friderich Feschotte Handelßmanns und Frauen Mariæ Salome gebohrner Saltzmännin, beeder Eheleuthe vnd burgere zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1710. (…) Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein unverändert guth in den Ehestand Zugebracht – So beschehen in Straßburg, den 28. Maÿ 1710.
In einer alhie Zu Straßburg ane der obern Straßen Am Lucernen gäßel gelegener Behaußung so beede Eheleüthe lehnungs weiße bewohnen, ist befunden worden wie volgt
(f° 12) Series Rubricarum . Des Ehemanns unveränderte Nahr. Sa. haußraths 106, Sa. wahren zun Specereÿhandel gehörig 250, Sa. Silbers 23, Sa. guldener Ring 34, Summa summarum 413 lb
Der Frawen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 144, Sa. Silbers 56, Sa. Guldenen Ring 115, Sa. der baarschafft 260, Summa summarum 576 lb

Jean Frédéric Feschott meurt en 1733 en délaissant ses frères et sœurs pour uniques héritiers. Les experts estiment la maison à 1 100 livres. La masse propre à la veuve est de 2 263 livres, celle propre aux héritiers de 502 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 873 livres, le passif à 4 453 livres.

1733 (16. 9.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 47) n° 416
Inventarium über Weÿl. des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Feschotts, geweßenen vornehmen Burgers und Handelsmanns allher nun mehr seel. Verlaßenschafft Auffgerichtet Anno 1733. – Nach deme derselbe den 30. Augusti dießes jetztlaufenden 1733.ten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich Verlaßen (…) durch die Viel Ehren und tugendgezierte Frau Mariam Salome Feschottin gebohrne Saltzmännin, deß defuncti geweßene frau Eheliebste und nun malige Wittib wie auch Mariam Salome Schnitzlzein die dienstmagd im hauß (…) geäugt und gezeigt – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 16. 9.br. et seq. anno 1733.
Der seelig Verstorbene herr Feschott hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt 1. H. David Feschott, den webern und Burgern Zu Mumpelgard, deßelben eheleiblichen brudern, welcher seine stelle hiebeÿ selbten vertretten, 2. Frau Mariam Magdalenam Rosselln gebohrne Feschottin, H Peter Rossell, Metzgers v. Burgers Zu gedachtem Mumpelgard ehegattin, deßen eheleibl. Schwester, in deren Nahmen Jgf. Anna Catharina Roßell deroselben leedig. bereits majorenne tochter Zugegen ware, 3. Frau Catharinam Elisabetham Reyau geb. Feschottin H. Leopold Friderich Reyau, Ferbers und burgers Zu ermeltem Mumpelgard ehewürthin, in deren Nahmen erstgedachter ihr Ehevogt dem geschäft in Persohn beÿgewoht. Zu Welcher dreÿen Frembden allhier ohnverburgerten Erben Nahmen hiebeÿ Ferner Persönlich erschienen den wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Ernst Friderich Mollinger Vornehmer Banquier und E: E: großen Raths alten auch E. E. Kleinen raths jetzmahliger wohlverordneter Assessor als aus wohl Ermelten Kleinen raths Mittel Krafft Extractus Memorialis Vom 10. Novembris 1733. hierzu inspecie abgeordneter Herr.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gegen der Schuhmacher gaß hinüber Gelegenen, in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden, wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck (…) In der untern Stub, In dem Keller, In dem Gewölb
(f° 11) Antheil ane einer Bibliothec (W.) Die von der Frau Wittib Hern Vatters längst seel. hinderlaßenen Bibliothec, auff absterben deroselben frauen Mutter, nun auch seel. annoch vorhanden geweßene Bücher (…) darzu Kommet der Vierdte theil welchen die Fr. Wittib Von weÿl. Jgfr. Annæ Margarethæ Saltzmännin Ihrer ledigen standts verstorbenen Schwester seel. fünfften theil ererbt hat
(f° 17-v) Eigenthumb ane einer Behaußung (T.) Ein Vorder und hinderhauß, höfflin und hoffstatt gelegen allhier Zu Straßburg ane der langen Straßn, ohnfern St. Barbaræ Gaßen, einseith neben Friderich Dürbach, dem Kupfferschmid Zum theil undtheils neben Joh: Philipp Börißen, dem Schloßer, anderseith neben weÿl. H. Joh: Philipp Leiterspergers gewesenen einigen Söhnlein und Erben, Vornen auff die straß gegen der Schumachergaß hinüber auß sehend und hinden theils auff obgemelten Mstr Börißen v. Zum theil auff das Leiterspergische hauß stoßend, so eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftl. Abschatzung vom 17. 9.bris 1733 angeschlagen pro 2200. fl. oder 1100 lb.
Davon gefallen Jährlichen auff den 1.t Januarÿ 8. lb d Zu 4 pro Cento gerechneten Geldzinßes Joh: Friderich Butzen dem Schneider und burgern allhhier et Consorten, wiederlößig im restirenden Kauffschillings Capital mit 200 lb. Ferner reicht man davon Jährl. auff Annunciationis Mariæ et Michaelis und also von halb Jahr Zu halb Jahr 12. lb. macht vor d. gantze Jahr 24. lb s Zu 4. pro Ct° gerechneten Gedzinßes H. Joh: Niclaus Würtzen, dem reformirten Handelsmann allhier, redimibel in hauptgut mit 600 lb. Welche beede auff dem hauß hafftende Capitalia Zusammen antreffen 800 lb Nach deren Abgang Verbleibt ane obigem Abschlag annoch per rest übrig v dißorts außzuwerffen 300. lb.
Dieße Behaußung ist wehrender Ehe Von denen Butzischen Interessenten erkaufft und A° 1722. in allhießiger Cancelleÿ Contractstuben behörig verschriben worden, davon sich aber der Kauffbrieff dißorts nicht befunden. Hiengegen ist Vorhanden ein alter teutscher pergament. Kauffbrieff in allh. C Contractstuben gefert. und mit dero Anhang. Ins. Verw. dat. den 25. Sept. A° 1714. weisend wie Georg Wilhelm Butz der Küeffer allhier einen sechsten theil dißer behaußung ehedeßen Kaufflichen ane sich gebracht, dat. den 25. Sept: A° 1714. Dabeÿ noch 2 alte teutsche pergam: Kauffbrieff in ermelter Contractstuben gefert. v. mit dero anhang. Ins. corrob: davon der eine datirt den 1. febr. A° 1678 und der andere den 11.ten Nov. A° 1650. beede über die völlige Behaußung besagend, mit altem N° 1 notirt v. dabeÿ gelaßen.
Pro Nota. Die Zinnß Von denen beeden auf dem hauß hafftenden Capit. seind und Zwar von denen Butzischen biß den 7. Januarÿ 1733. und Von deren Würtzischen bis Mich. 1733. einschließlichen gerechnet, bezahlet.
(f° 33) Ergäntzung der Frau wittib abgegangenen Unveränderten guth. Vermög Inventarÿ über Ihro der Frauen Wittib und dero Verstorbenenn Eheherrn seeligen einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch Herrn Notarium Jacob Christoph Pantrion in A° 1710. gefertiget
(f° 36) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinderbliebene, Frau Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 154, Sa. Antheil ane einer Bibiothec 7, Sa. lährer Vaß 7, Sa. Silberg. v. geschm. 203, Sa. gold. Ketten, Ring, Peerl. v. dergl. geschm. 207, Sa. baarschafft 17, Sa. Pfenningzinß hauptguths 76, Sa. Schuld 150, Sa. Ergäntzung (1997, Abgang 558, verbleibt) 1438, Summa summarum 2263 lb
Dießemnach Wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 106, Sa. lähren Vaßes 14 ß, Sa. Silbergesch. 40, Sa. Gold. geschmeid 29, Sa. Ergäntzung (494, Abgang 18, Verbleibt) 475, Summa summarum 652 lb – Schulden 150, Nach deren Abgang 502 lb
Endl. wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 308, Sa. Schiff und geschirr Zur Specereÿ handlung gehörig 45, Sa. Gewerbs wahren 2021, Sa. Wein, Brandwein v. Vaß 235, Sa. Silbergsch. 45, Sa. gold. Ring 21, Sa. baarschafft 1459, Sa. Eÿgenthbs. ane einer behaußung 300, Sa. Schulden 434, Summa summarum 4873 lb – Schulden 4453, In Compensatione 420 lb
Stall Summa 1941 lb
(f° 42) Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 10. Junii 1710.
Copia Codicilli reciproci. 1731. (…) auff Donnerstag den 8. Martÿ Abends zwischen Sechs, Sieben und Acht Uhren, beÿ zweÿe, hellbrenenden liechtern (…) persönlich erschienen der wohl Ehren Veste und Großachtbahr herr Johann Friderich Feschott, vornehmer burger und handelsmann allhier, auch mit und beneben Ihme, die Viel Ehren und tugendreiche Frau Maria Salome Feschottin gebohrne Saltzmännin, deßelben Frau Eheliebstin (…) Johann Daniel Lang Notarius publicus
Abschatzung d. 17. 9.bris Aô 1733. Auf begehren Weÿ: des Ehren Vesten und vorachtbahren Herrn Johann Friderich Fechotte gewesenen handelsmann seel. hinter laßene fraw Wittib und Erben, ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg in der langen Straß gegen dem bierhauß Zur Ketten über gelegen; eiseits neben H. XIII. Leÿdersperger seel. hinderlaßenen Fr. Wittib anderseits neben Friedrich dirrbach Kupfferschmidt hinden auf Mstr Philipps Beris schloßers stosend, welche behausung, hinder gebäw, Stuben, Kammern, Küchen Esch: Kasten, laden, Contor, gewölbter Keller, höffel, gumpff bronne, und tränckstein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werck leüthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und umb Zweÿ Tausend und Zweÿ Hundert gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 700 florins (850 livres) sur un total de 4 300 florins. Les héritiers non bourgeois doivent en outre régler le droit de détraction.
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 338-v
(Spiegel F. N° 6332) Weÿl. H. Johann Friderich Feschotte gewesenen Handelßmann und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H . Not. Lang.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 256. – 1941. 11. 6. Darzu gelegt die auf den Wahren abgezogene Besserung mit 673. 15. 5., Summa 2615. 6. 11.
Hiengegen werden umb ersuchung des Nachtrags willen abgezogen die außständige nicht genoßene activa thun 434, rest 2181. 6. 4. die machen 4300 fl. Verstallte 2600 fl. Zu wenig 1700. fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 5 lb 2 ß – 30. 12
Und Vier Jahr in simplo à 2 lb 11 ß – 10. 4.
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 3 ß
Abhandlung – 2 lb 15 ß 6 d – Summa 43. lb 14 ß 5
Weilen die Wahren dem vero pretio und nicht dem Einkauff nach angeschlagen worden, alß haben die Herren dreÿ erkannt daß deßhalben 700 fl. passirt werden sollen, geht also ab 16 lb 16 ß – Rest 26 lb 18 ß 6 d
dt. 9. Aug 1734.
Abzug. Samtliche Erben Von Montbeliard haben Von Finito usufructu anfallenden 410. lb 2 ß 1 s den Abzug zu erlegen mit 41 lb 2 ß
dt 31. Augusti 1737.

Les héritiers Feschott cèdent leurs droits à la veuve, notamment ceux sur la maison

1737 (19.11.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 791-v
weÿl. H. Johann Friedrich Feschott gewesten handelsmann hinterlassenen geschwisterden und hæredes ab intestato David Feschott des leinenwebers und burgers zu Mömpelgard, Maria Magdalena geb. Feschott Peter Rossel gewesten Metzgers allda ohnbevögtigt wittib und dann Catharina Elisabetha geb. Fechott Leopold Friedrich Rayot des färbers daselbst ehefrau und deren ehevogt mandatarius Heinrich Eberlin der Seÿler in ged. Mömpelgard
anfangs benannten H. Fechott hinterlassener Wittib Fr. Mariæ Salome geb. Saltzmännin anjetzo H. Christian Mentzel des handelsmanns eheliebstin als usufructuariæ universalis ad dies vitæ ihres verstorbenen erstern Ehemanns seel. Verlaßenschafft, vor H. Not. Johann Daniel Lang am 8. Martÿ 1731 errichteten Codicillo reciproco §° 3. den lebtägigen wÿdum seiner samtlichen Verlaßenschafft, mit ausnahm des den haußarmen geordeten legats
die proprietatem nudam des sambtlichen von benannten H. Fechott (…) in dem A° 1733 durch H. Not. Lang darüber errichteten Inventario beschriebenen vermögens
und besonders zween dritte theile einer in der langen straß, einseit neben Friedrich Dürrbach dem kupfferschmidts zum theil und theils Johann Philipp Böres dem schloßer, anderseit neben weÿl. S.T. H. Johann Philipp Leitersperger gewesten Fünffzehners Fr. wittib Fr. Maria Salome geb. Leiterspergerin, hinten auff theils ebendieselbe theils ged. Böres, gegen der Schuhmachergaß hinüber gelegen in Vorder und hinder hauß, höffelin und hoffstatt cum appertinentis bestehend, währender Ehe erkaufften behausung – um 750 pfund

La veuve Marie Salomé Saltzmann se remarie en 1737 avec le marchand Chrétien Mentzel : contrat de mariage, célébration. L’épouse stipule que la maison qu’elle compte acquérir des héritiers de son premier mari restera son bien propre quoiqu’il aura été acquis pendant la communauté
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvesten und Großachtbaren Herrn Christian Mentzel Wittibern, Vornehmen Burgern und Handelsmann allhier, alß dem Herrn Bräutigamb, ane Einem, So dann der Viel Ehren und hoch tugendgezierten Frauen Mariæ Salome Feschottin, gebohrner Saltzmännin, Weÿland des Wohl Ehren Vest und Großachtbaren Herrn Johann Friderich Feschotts, geweßenen Vornehmen burgers und handelsmanns allhier, nun seeligen hinterlaßener Frau Wittib als der frauen Hochzeiterin, ane dem andern theil
Und demnach Siebendens, die Frau Hochzeiterin Eingangs Wohl Ehren gedachten Herrn Johann Friderich Feschotts Ihres ersten Eherherrn seeligen Verlaßenschafft vermög deroselben mit einander auffgerichteten Codicilli reciproci, lebtägig wÿdumsweise zu genießen berechtiget, wegen solcher Erbschaft aber mit sein Herrn Feschotts seeligen Erben von Mömpelgard sich abzufinden und selbige eigenthümlichen an sich Zu erhandlen gesinnet ist, wie sie dann würcklichen deßhalben mit einander die Tractaten stehen, alß hat Sie die Frau Hochzeiterin, mit Consens und Genehmhaltung des Herrn Bräutigambs, sich hierbeÿ ausdrucklichen vorbehalten, daß was dieselbe durch sothanen mit Ihres erstern Eheherrn seeligen Erben vorhabenden Vergleich ane Nahrung warunter dann auch in Specie die zween drittetheil ane der in die Feschottische theilbare Mass gehörigen Vorder und hinder behaußung, Höfflein und Hoffstatt, mit allen übrigen deroselben begriffen und Zugehörden, gelegen allhier Zu Straßburg ane der langen Straß, ohnfern St. Barbaræ Gaßen, einseith neben Friderich Dürrbach dem Kupfferschmid Zum theil, und theils neben Joh: Philipp Berußen, dem Schloßer anderseit neben Frauen Fünffzehnerin Leiterpergerin, hinden Zum theil wider auf dieselbe und theils auff gemelten Berußen stoßend, mitbegriffen und Zuverstehen seÿn solle, in Eigenthumbs weiße erlangen wird, Keines Wegs als ein in wärender Mentzerlischen Ehe erkaufftes Guth angesehen, noch Künfftig Vor theilbar geachtet, weniger der Herr Bräutigamb oder die seinige, zween dritte theil daran zu prætendiren berechtiget, sondern viel mehr alles das jenige, waß von gemelter Feschottischer Succession herrühret, mithien auch insonderheit die Zween dritte theil Haußes, alß ein von der frauen Hochzeiterin in die Ehe bringendes oder wehrenden Ehestands von Ihrer Seithen her erlangtes Guth angesehen, einfolglich auff begebenden fall Ihro oder Ihren Erben vor ohnverändert und eigen Zugeschrieben werden, auch gebührig seÿn und verbleiben, hingegen aber auch was sie die Frau Hochzeiterin denen Feschottischen Erben deßhalben heraußgeben und bezahlen wird, auß dem Ihrigen alleine Zuleÿen und von deroselben ohnveränderten Guth sich behörig abziehen Zu laßen, schuldig und verbunden seÿn sollen – Beschehen und verhandelt seind dieße Ding in der königlichen Statt Straßb. auff Donnerstag den 12. Septembris Anno 1737. Johann Daniel Lang, Notarius publicus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 165, n° 622)
1737. Eodem [25. Sept.] sind nach ordentlicher ausruffung ehelich eingesegnet worden H. Christian Mentzel der Ledige handelsmann burger und Wittwer alhier und Frau Maria Salome weÿl. H. Joh: Friderich Feschott deß burgers und Handelsmanns hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Christian Mentzel als Hochzeiter, Maria Salome Feschottin als hoch Zeiterin (i 169)

Fils du teinturier Raoul Mentzel de Sorau en Lusace, Chrétien Mentzel épouse en 1724 Marie Salomé Lochmann, fille du marchand Jean Frédéric Lochmann : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1724, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) n° 465
H Christian Mentzel, ledigen Kauffmanns
und Jungfrauen Mariä Salome Lochmännin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 26 n° 102)
1724. Eod. [Mittw. d. 6. Xbr] Sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H. Christian Mentzel der ledige Handelsmann von Sorau in Sachsen, weÿl. H. Rudolph Mentzel gewesenen Burgers Kunst v. schönfärbers daselbst nachgel. ehl. Sohn, v. Jgfr. Maria Salome weÿl. H Johann Friderich Lochmanns gewesenen b. v. handelsm nachgel. ehl Tochter [unterzeichnet] Christian Mentzel als Hochzeiter, Maria Salome lochmannin als hochzeiterin (i 29)

Chrétien Mentzel devient bourgeois deux mois après son mariage
1725, 4° Livre de bourgeoisie p. 915
H. Christian Mentzell d. Handelsmann Von Sorau in Nidersachsen Geb. erhalt das burgerrecht Von sein ehefr. Maria Salome Lochmänin weÿl. Geörg Friderich Lochlans gewes: b. undt handelßmann allhier Hinterl. tochter umb die tertz d. alten burgersch. will beÿ E E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur d. 10.t feb 1725.

Marie Salomé Lochmann meurt en octobre 1725. Les biens du mari s’élèvent à 275 livres, ceux de son héritière à 366 livres.
1725 (28. Xbris), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 22) n° 724
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendtreichen Frawen Mariæ Salome Mentzelin gebohrner Lochmännin, des Ehren und vorgeachten herrn Christian Mentzel Kauffmanns und burgers allhier gewester Ehelichen Haußfrawen nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1725. – nach ihrem am 28. 8.bris Jüngsthien ohne Kinder und leibes Erben genommenen tödlichen hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, wie solche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der viel Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Salomeæ Justin gebohrner Kürschnerin Herrn Gregorÿ Justen des Handelsmanns und burgers allhier geleibten Ehegattin alß doßorts leiblichen Mutter und Einiger Erbin (…) So beschehen Straßburg den 28. Xbris 1725.
Copia der Eheberedung
Summa summarum des Wittibers ohnverändert Vermögen 275 lb
Summa summarum der Erbin sambtlich ohnveränderter Nahrung 366 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 641. lb
Wÿdums Verfangenschaft. Es hatt H. Sebastian Gerlach der Kauffmann und burger alhier weÿland Frauen Evæ Barbaræ Gerlachin gebohrne Lochmännin seiner verstorbenen Frawen seel. sambtliche Verlaßenschafft Zu einem lebtägigen Genuß, an welcher verlaßenschafft die abgeleibte Frau Mentzelin seel. als instituirte mit Erbin ein vierten Stammtheÿl participirt (…)

Chrétien Mentzel passe un accord avec sa belle-mère Marie Salomé Kürschner et son beau-père Grégoire Just avec lequel il est associé.
1726 (27.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 12) n° 412 (378)
Zuwißen seÿe hiemit, demnach auf tödliches ableiben weÿlandt frauen Mariæ Salome Mentzelin gebohrene Lochmännin H. Christian Mentzel handelßmanns Undt Burgers allhier geweßener Ehefrauen seel. so in absteigender linie ohne Kinder und Notherben verstorben, sich Zwischen Ihme H. Mentzeln alß Wittibern Vnd Frauen Mariæ Salomeæ Justin gebohrner Kürschnerin, H. Gregori Justen auch Handelsmanns und burgers allhier Eheliebstin Vnd der Verstorbenen Fr. Mentzelin Eheleiblichen Mutter vnd iin linea ascendenti eintzig ab intestato hinterlaßener Erbin pt° Ihr Fr. Mentzelin Verlaßenschafft vnd den Zwischen Ihme H Justen vnd H Mentzeln der handlung halber gehabten Societæt, einiger Zwietracht, streit und differentien erhoben, so Ist zu abstellung derselben wie auch Zu Erhaltung Christliebender friedt und Einigkeit, wie auch Zu Erhaltung fernerer freundschafft, vnd Zwahr vf seithero der Fr. Justin bloß vnd allein auß sonderbahrer gegen Ihme H Mentzeln tragend: vnd habender incination halben (…)

Chrétien Mentzel obtient le droit de revendeur à la tribu de la Mauresse
1737 (23. 8.br), Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 332-v) Mittwochs den 23. Octobris 1737 – Neuer Großer Gremp
H. Christian Mäntzel, der handelsmann, welcher weÿland H. Johann Friderich Fechotte geweßenen handelsmanns Wittib geheÿrathet, bittet um das Große Grempen Recht. Erkand, gegen Erlag der Gebühr willfahrt. Zahlte Vor den Pfenningthurn 2 lb, Vor der Zunfft gebühr 2 lb 10 ß, Und Einschreib geld 2 ß

Il cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir vendre du vinaigre
1737, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 380) Dienstags den 3. 10.bris 1737 – Hr Christian Mentzer der Specierer erhalt den Eßig schanck und Zahlt 2 lb 6 s prot. 2 ß 6 d.

Chrétien Mentzel meurt en 1747 en délaissant des héritiers collatéraux en Lusace et en Silésie. Les experts estiment la maison Grand rue à 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 3 515 livres, celle des héritiers de 2 457 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 580 livres et le passif à 4 914 livres.

1748 (16.2.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 480) n° 386
Inventarium über Weÿl. des Wohl Edlen Wohl Ehren Vest v. groß Achtbahren Herrn Christian Mentzels gewes. vornehm. handelsmanns v. b. allh. Zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet Anno 1748. – nach seinem d. 11.t Decembris des nächst hingelegten 1747. Jahrs geschehenem tödl. Ableiben hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verlt. auf freundliches Ansuchen v begehr d. ane hernach folgendem fol° benandter Erben, inventirt vnd ersucht dh. die Wohl Edle Viel Ehren und tugendbegabte Frau Mariam Salome Mentzelin geb. Saltzmännn die hinterbliebene frau Wittib beÿstandl. des Wohl Edel vnd Wohlgelehrt vnd Hochachtbahren Herrn M. Joh: Jac. Dieterlin berühmten Organisten v. vornehmen burg: alhier dero herren Schwagers – So geschehen v. angefangen in d. Königl. St. Strb: auff Montag d. 26.ten des Monaths febr: Anno 1748.
Der Verstorbene Herr seel. Hat ab intestato Zu Erben Verlas. als Volgt 1° T. Fr. Annam Elisabetham Stahnin, geb. Mentzelin, weÿl. T. H. N. Stahn geweßenen Handelsmanns Zu Goldberg in Schlesien nachgelas. fr Wittib, 2° Jgfr. Mariam Eleonoram Mentzel Wohnhaft Zu Sorau in der Oberlaußnitz, 3° T. H. Siegmund Mentzeln den Schwartz und Schönfärber v. b. zu ged. Sorau, Alle dreÿ des Verstorbenen H. seel. Geschwister v. Erben, Zu dreÿ gleichen Antheilern, in dero Nahmen Von Seithen E. E. Kl. Raths allh. S. T. H. Joh: Carl Spielmann J. U. Ltus v. E. E. großen Raths Alter v. jetzmahliger Wohlverdienter beÿsitzer E. E. Kl. Raths zu diesem Geschäfft abgeordnet wor. Wie dann auch vorgedachte Jgf. Maria Eleonora Mentzelin, in ihrem beÿ dem Concept befindlichen Schreiben de dato d. 22.ten Januarÿ jüngstin declariret, daß obwohlen sie und ihre Geschwistrige dem Geschäfft nicht in Persohn abwarten können, sie jedannoch mit allem dem was in dem geschäfft vorgenommen wird, vollkommen zufrieden seÿen

In einer allhier Zu Straßburg ane der lang. Straß ohnfern St. Barbarä Gaß geleg. hiehero eigenthümlich gehörigen behaus. ist befund. worden, als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, In dem gang vor der Magd Cammer, In der Cammer Lit. A., In der Magd Cemmer, Im Cammerlein Lit. B., In dem Meel Cämmerl., In der Waaren Cammer, In der obern Cammer mit den fenst. auff die gaß sehend,, In dem Hintern Stüblein, Vor vorgemeltem Stübel, In der obern vordern Stub, In dem Nebens Cämmerlein, In der untern Stub, In der Kuchen
(f° 22) Eigenthum ane Häußern (W.) Ein Vorder: v. hinterhauß, höffl. v. hoffstatt mit allen übrigen deroselben Begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten Zugleich auch mit der servitute eines aus dem Leiterspergischen Hauß geleiteten Nachs geleg. allh. Zu Straßb. ane d. Langen Straas geleg d. Schuhmacher Gaß hinüber, einseit neben Mr. Friderich Dürbech dem Kupfferschmidt zum theil v. theils neben Joh: Philipp Boris dem Schloßer, andersit neben Hn Dumesnil, dem Königl. Commissario, vornen auff die Straas, v. hinten theils auff vorgemelten Mr Boris v. Zum theil auff gedachten Hn Dumesnil stoßend, so leedig v. eigen, v. dh. (die Werckmeistere) nach Inhalt des beÿ dem Concept befindl. Abschatzungs Zeduls d.d. d. 14.en febr. jüngst hiehero angeschlagen word. pro 3000 fl. oder 1500. Diese Behaußung hat Weÿl. H. Joh: Friedr. Feschotte, gewesener Handelsmann v. b. allhier d. Fr: Wittib Erster Eheliebster seel. beneben ihro in dero Ehe Von denen Butzischen Interessenten an sich erkaufft v. A° 1722 in alllhies. C C stb. behörig verschrieben laßen, wie d. darüber errichtete, mit gemeiner Statt anhangendem Cantzleÿ Contr. Ins. Verwahrte perg. Kbr. d d. d. 15. Jan: A° 1722 mit mehrerem außweißet. Wie aber sein Hn Feschotte seel. Erben ihre an dieser Behauß. Von ihrem H. Brud. v. resp° oncle ererbte Zwo Tertzen zusamt deßen übrigen Verlaßensch. dh. alle v. jede Rubr: mit vorbehalt seiner Kleidung (…) d. nunmahligen Fr. Wittib als nutznießerin der gantzen Mass eigenthüml. cedirt b. überlaßen mithin d. Eigenthum mit dem Wÿdum vereiniget haben, Weißet 1. teut. perg. Kbr. in allhies. C. C. stb. gef. m. d°selb. anh. C. C. Ins. Verw. dat: d. 19. 9.br. A° 1737. worin unter anderen auch versehen, daß (…) Darbeÿ noch 3. a. teut. perg. Kbr. in ermelter C. C. stb. gef. v. mit d°sell. anh. Ins. verwahret dat. d. 25. 7.br. A° 1714. d. 1.t febr: A° 1678 v 11. 9.br. A° 1650. alle Zum theil mit altem v: theils mit neuerem N° 1 bemerckt
(T.) Eine Behaus.ane d. Westhaußer od. Schuhmacher Gaßen (…)
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt seind dieße Ding in der königlichen Statt Straßb. auff Donnerstag den 12. Septembris Anno 1737. Johann Daniel Lang, Notarius publicus
Ergäntzung der Frau Wittib währender Ehe abgegangenen ohnveränderten guths, Vermög Inv. über beeder nunmehr dh. d. Zeitl. Tod getrenner Ehepers. Einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrunge, besagend durch Herr Joh: Daniel Lang Not. publ. & pract A° 1738 gefertiget
Series rubricarum hujus Inv. Der Frau Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 313, Sa. Schiff und geschirrs zum Specereÿ handel 25, Sa. Silbergeß. 131, Sa. Gold. Ketten, Ring, Perl. v. d. gl. Geschmeids 222, Sa. Pfenningzinß hauptguths 76, Sa. Eigenthums ane einer behaus. 1500, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung (2341, Abgang 571, Nach deren Abzug) 1770, Summa summarum 4115 lb – Schulden 600, Nach solchem abzug 3515 lb
Dießemnach wird auch der Erben Eigenthümliche Nahrung beschrieben, Sa. Haußraths 145, Sa. Schiff und geschirr Zum Specereÿ handel gehörig 6, Sa. Silber geschirrs 23, Sa. Gold. Ketten, ring v. dergl. geschmeid 33, Sa. der Ergäntzung (2324, Abgang 2, verbleibt) 2322, Summa summarum 2534 lb – Schulden 75, Compensando 2457 lb
Endlichen Wird auch das gemein verändert v. Theilb. Guth beschrieben, Sa. haußraths 105, Sa. Wein vnd lähre faß 119, Sa. Schiff und geschirr Zum Specereÿ handel 8, Sa. Gewerbs Wahren 2396, Sa. Silbergeschirrs 4, Sa. Baarschafft 2086, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 700, Sa. Schulden 161, Summa summarum 5580 lb – Schulden 4914, In Vergleichung 666 lb
Beschluß und Verstallungs summa 6193 lb
Abschatzung Von 14.ten Februarÿ 1748. Auff begehren Weÿland deß Ehrengeachten Herrn Christian Mentzels deß geweßenen Specierers und burgers allhier hinterlaßenen fraw Wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der langen Straß gelegen Einseith neben herrn Dumini dem Commissaire anderseit neben N. Dirrbach dem Kupfferschmid, Hinden auff N. Böris den Schloßer stosend, unten im Eingang befindet sich ein laden rechter hand, und hinden ein Klein Stüblein und Schmahl Haußöhren Auff dem Ersten stock befindet sich ein Stub haußöhren und Kämmerlein, auff dem Andern stock Zwo Kammeren und ein Schmahl haußöhren, auff dem dritten stock Zwo dach Kammeren mit dielen unterschlagen so besetzt, der obere boden auff dem gebälck ist auch besetzt, darauff ein alter dachstuhl mit hohl und breit Ziegeln gedeckt, das hinter gebäuwlein hat nur ein halbes dach darunter ein Stüblein ein Kämmerlein, Küchen, höfflein und bronnen sambt einem gewölbten Keller, sambt aller gerechtigkeit, Solches ist durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe in der besichtigung befunden und dem Jetzigen Preiß nach angeschlagen worden Vor und umb Dreÿ Tausend Gulden
Der Andere begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Schuemacher gaßen (…)
[unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stathuhner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Münsters

Marie Salomé Saltzmann meurt en 1766 en délaissant des héritiers testamentaires. L’actif de la succession s’élève à 4 109 livres, le passif à 323 livres.
1766 (24.4.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 580) n° 85 (signé Nenter)
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Salome gebohrner Saltzmännin, längst weiland H. Christian Mentzel, des gewesenen Handelsmanns und Burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene Wittib, nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1766. – nach ihrem den 8.ten Mertz dieses lauffenden 1766.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, Zurückgelaßen (…) sowohl durch sie die Vier Erben als auch an des ersten Ehegattin Frau Catharinam Barbaram gebohrne Bühlerin und Christinam Albrechtin von Saarbrücken, die dienstmagd (…) geäugt und gezeigt
So geschehen alhier in der Königl. Stadt Straßburg und einer daselbst an dem Roßmarckt gelegenen S. T. H. Professore Johann Michael Lorentz uxorio nomine zuständigen und von der Verstorbenen seel. lehnungs weiß Zum theÿl ingehabten behausung auf Donnerstag den 24. Aprilis im Jahr 1786.
Die Verstorbene seelige hat zu ihren Erben hinterlassen wie folgt 1. H Johann Jacob Dieterlin, den Handelsmann, Taback Fabricant und burger alhier, 2. Jgfr. Susannam Magdalenam Dieterlinin, 3. Jgfr. Dorotheaù Dieterlinin Sodann 4. Jgfr. Sabinam Mariam Dieterlinin, alle vier weiland H Mag: Johann Jacob Dieterlin, des gewesenen hiesigen burgers und Organisten, mit auch weiland Fr. Anna Maria gebohrner Saltzmännin, seiner Ehegattin seel. ehelich erzeugt und nach tod verlaßene, dermalen großjährige Kinder, als der Verstorbenen Fr. Mentzelin seel. per Testamentum, davon gleich hernach Copia eingetragen, zu gleichlingen portionen und Antheilen eingesetz und hinderlaßene Erben, welche allesamt und die 3 Jungfrauen unter assistentz H Andreas Huth, des Handelsmanns und burgers alhier, dieser Inventation persönlich beÿgewohnt.
Copia der Verstorbenen seel. auffgerichteter Letzten Willens verordnungen. Copia Præsentationis Testamenti solennis in Scriptis – Zuwissen seÿe hiermit, daß die wohl Edle, Viel Ehren und tugendbegabte Frau Maria Salome Mentzelin geborne Saltzmännin, weiland des wohl Ehrenvest und Großachtbahren Hn Christian Mentzel, gewesenen Specereÿhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg seeligen hinterbliebene Frau Wittib (…) Zu sichin dren Wohnbehaußung an den Roßmarckt gelegen, beruffen laßen, welche wie auf unser Erscheinen in deren Wohnstube auf dem ersten Stock mit denen Fenstern auf gedachten Markt außsehend, aufrechten gesunden, gehend: und stehenden Leibs (…) Sambstags den 19. Februarii Anno 1763, Johann Richard Häring Notarius. – Copia Testamenti clausi
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. haußraths 145, Sa. Silbergeschirrs 43, Sa. goldenen Ketten, Ring und dergleichen Geschmeids 67, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1906, Sa. Schulden 1946, Summa summarum 4109 lb – Schulden 323, Nach deren Abzug 3786 lb – Stall Summ 3786 lb
Pfenningzinß hauptgüter so zweiffelhafft 289, Zweiffelhaffte Schulden 100

1766, Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 941-1, répertoire)
1766, Mentzelin, Fr. Maria Salome geb. Saltzmännin weÿl. Christian Mentzel des gew. handelsmanns und burgers alhier verlassenschafft, (de dato 24. apr. 1766), Pro Nota befindet sich in H. Not. Philipp Jacob Greis Schreibstub

Vente de meubles dépendant de la succession
1766 (2.6.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 580) n° 87
Verkauff: und Erlöß: wie auch Erb: und Abtheil: Erörter: und Außlüfferungs Register über Weiland der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Mariä Salome Mentzelin geborner Saltzmännin, längst weiland Herrn Christian Mentzel, des gewesenn Handelsmanns und Burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1766

Marie Salomé Saltzmann veuve de Chrétien Mentzel vend la maison au marchand de tabac Christophe Koblentz moyennant 3 000 livres

1748 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 426
Fr. Maria Salome geb. Saltzmännin weÿl. H. Christian Mentzel des handelsmanns wittib mit beÿstand ihres schwagers H. M. Johann Jacob Dieterlin des organisten
in gegensein Johann Christoph Koblentz des tabachändlers
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der obern straß, einseit neben H. Dumesnil directeur des vivres, anderseit neben Johann Friedrich Dürrbach dem kupfferschmidt, hinten auff Johann Philipp Böriß den schloßer – als ein theils am 15. Januarÿ 1722 erkaufftes guth, theils von ihrem ersten Ehemann weÿl. H. Johann Friedrich Fechot des handelsmanns erben durch einen vergleich erhaltenes guth – 3000 pfund

Le revendeur Christophe Koblentz devient tributaire à la Mauresse (le livre de bourgeoisie manque pour cette année)
1738, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 379) Donnerstags den 24.t Julÿ Anno 1738 – Neuer Leibzünfftiger Gremp
Christoph Coblentz der ledige bediente Von Eßlingen gebürtig, producirt Cantzleÿ Pfenningthurn und Stallschein dedato 21. Julÿ 1738. bittet um das Zunfft und Grempen Recht. Erkand gegen Erlag der Gebühr willfahrt. Erlegte Vor den Pfenningthurn 1 lb, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Grempen recht1 lb 10 ß, Vor die Feur Eÿmerer 3 ß 12 d Und Einschrieb Gebühr 2 ß (zusammen) 2 lb 4 d.

Christophe Koblentz résigne son droit de revendeur
(f° 417) Mittwochs den 25.t Februarÿ Anno 1739 – Resignans
Christoph Coblentz, der dißorts Leibzünfftige Burger und Gremp bittet um erlaßung seines gehabten Zunfft: und Grempen rechts daher schuldig mit gebettener Dimission willfahrt.

Christophe Koblentz s’adresse aux Quinze après que la tribu du Miroir l’a condamné pour exercer le métier de marchand qu’il n’a pas appris. Christophe Koblentz fournit la liste des marchandises qu’il vend (tabac à fumer et à priser, pommades, poudre à cheveux, résilles, savonnettes, eau de Hongrie, cire à cacheter, plumes d’écriture, encre et papier, liqueurs, cartes à jouer et articles de quincaillerie). La commission estime que le pétitionnaire pourra être autorisé à poursuivre son commerce s’il renonce à son droit de revendeur et s’inscrit à la tribu du Miroir. Les Quinze adoptent la proposition et délivrent une expédition de leur sentence.
1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
Christoph Koblentz Ca. E. E. Zunfft zum Spiegel
(p. 38) Sambstag d. 17. Januarÿ 1739. – Moss. Nôe Christoph Koblentz burgers allhier Ca. E. E. Zunfft zum Spiegel H. Zunfftmeister prod. E. E. Zunfft Gerichts bescheidt wovon Impl. an Mghh: appellirt, Bitt Deput. et facta relatione gn. Zu erlauben daß der Implorant einen kleinen Krahm führen dorfe. Christ: bitt auch Deput. Erk. Ober Kauffhauß Herren.

(p. 44) Sambstag d. 24. Jan. 1739. – Christoph Koblentz Ca. E. E. Zunfft zum Spiegel
Obere Kauffhauß Herren laße, per me proponiren daß Christoph Koblentz der allhiesige burger den 15. hujus beÿ E. E. Zunfft Gericht zum Spiegel vorgestellt undt angeklagt Worden, daß er, alß Welcher beÿ E E. Zunfft Zur Mörin Leibzünfftig, ohne Erlaubnus poudre pomade, vngarisch Waßer und dergleichen waaren verkauffe, mithin Krämereÿ treibe da er doch die Handlung nicht erlernt habe, da auff deßen Verantwortung daß er der Anklag geständig, er hätte aber nicht gewußt daß Ihme nicht erlaubt dergleichen waahren Zu verkauffen und Krämereÿ Zu treiben, und wolle er deßwegen beÿ Hn Hh den XV. Supplicando einkommen, die Erkantnuß dahien außgefallen, wird dem Beklagten obige waahren Zu Verkauffen und Krämereÿ Zu treiben, in ansehung er die Handlung nicht erlernet, gäntzlichen Verbotten, mithien derselbe an die Ordnung Verwiesen Welcher bescheid Koblentz den 17. Ejusd. contra E. E. Zunfft Zum Spiegel Herrn Zunfftmeister beÿ Mghh. Vorgelegt, davon an dieselbe appellirt, vmb deputation gebetten, et Facta relatione gn. Zu erlauben, daß er einen Kleinen Krahm führen dörfe, worauff ged. E. Zunfft auch Deputation begehrt, welche dann Willfahrt und beseßen werden, da der Appellant petitum Wiederhohlet und eine Specification desjenigen was er in seinem Krämlein halten und Verkauffen wolle Vorgelegt, nemlichen Allerhand Sorten Rauch tabac; Wie auch garottes undt Holländischen Schnupff Tabac, Jasmin und pomaden, Poudre, Seiffen kuglen, Ungarisch Waßer, Siegel wachs, Federn, papier und dinten, Haarbeuthel, Liqueurs, Karten sambt ein und andern quincaillerie waahren. Nahmens E. E. Zunfft Zum Spiegel seÿe vorgestanden H Georg Friderich Engelhard der jetzmahlige Zunfftmeister, welcher gebetten E. E. Zunfft beÿ Ordnung und Articul Zu manuteniren Zumahlen die Eingriff in die Handtlung und die Stimpeleÿen allzu Viel über hand nehmeten. Wann aber je Mghh dem Appellanten favorabel sein wolten, so were seine demüthige bitt denselben anzuhalten beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel Leibzünfftig Zu machen, Ihme etwas pro dispensatione anzusetzen, anbeÿ aber beÿ der von dem Appellanten Vorgelegten Specification reflexion darauff Zu machen daß der Frembde Rauch Tabac denen Specirern Zu Verkauffen allein, die Liqueurs denen Caffetiers, und die Haarbeüthel denen Hutstaffirern Zu Verkauffen Zukommen, auch die quincaillerie waahren alß welche eine à parte Handlung, dem Appellanten nicht könten willfahret werden.
Auff seithen der Hh. Deputirten Vermeinet man, daß Wann der Appellant auff das Krempen: weesen renunciren und beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel Leibzünfftig werden würde, Ihme ein Kleines Krahmlein Von allerhand Sorten Hiesigem Rauch Tabac wie auch Garottes und Holländischem Schnupff Tabac, Jasmin und pomaden, Haarpoudre, Seiffen kuglen, Ungarisch Waßer, Siegel wachs, Federn, Papier und dinten, Wie auch Karten zu halten, dispensando Zu erlauben, jedoch daß er 1. lb pro dispensatione erlege, und E. E. Zunfft Zum Spiegel die unkosten wieder erstatte. Die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkant, Bedacht gefolgt.

(p. 47) Sambstag d. 31. Januarÿ 1739. – Moss. nôe Christoph Koblentz Ca. E. E. Zunfft zum Spiegel bitt comm. des erhaltenen G. Bescheidts, Ego berichte daß selbiger bereiths wie folgt Zu papier gebracht worden
Bescheid – Sambstag d. 24. Jan. 1739. – In Sachen Christoph Koblentz des allhiesigen burgers Appellanten, ane einem, entgegen und Wieder E. E. Zunfft zum Spiegel H. Zunfftmeister, Appellaten, am andern theil, Auff eingeführte Appellations Klag mit angehenckter bitt Deputation Zu Willfahren, et Facta relatione gnädig Zu erlauben, daß er, Appellant, einen Kleinen Krahm führen dörffe, des Appellanten hinüber gethane Verantwortung, bewilligt, und beseßene Deputation, und dabeÿ angehörtes beederseithige fernern Vor: und Anbringen, Ist der Herren Deputirten abgelegten Relation nach, Erkandt, daß wann der Appellant auff das Krempen: weesen renunciren, und beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel Leibzünfftig werden würde, Ihme eine, Kleinen Krahm, Von allerhand Sorten Hiesigem Rauch Tabac wie auch Garotten und Holländischen Schnupff Tabac, Jasmin und Pomaden, Haar: poudre, Seiffen kuglen, Ungarisch Waßer, Siegelwachs, Schreibfedern, papier, und dinten, Wie auch Karten, Zu halten, dispensando Willfahrt sein solle, jedoch daß er pro dispensatione Ein Pfund d. halb der Statt und halb E. E. Zunfft erlege, und dem Appellaten die unkosten wieder erstatte.

Fils du tailleur Christophe Koblentz d’Esslingen en Wurtemberg, Christophe Koblentz épouse en 1740 Marie Marthe Ott, fille de l’orfèvre Jean Daniel Ott : contrat de mariage, célébration
1740 (10.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5) n° 79
Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohl Vorgeachten Herrn Christoph Koblentz Ledigen Handelsmann und burgern alhier zu Straßburg, weÿland des Ehrengeachten Herrn Christoph Koblentz geweßenen Schneiders und Burgers in der Kaÿßerlichen freÿen Reichstatt Eßlingen nunmehro seel. nachgelaßenen ehelichen Sohn, alß Hochzeittern ane einem,
So dabb der Ehren und tugendsahmen Jungfer Mariæ Marthæ Ottin, des Ehrenvesten und Kunstreichen Herrn Johann Daniel Otten, Silberarbeiter geschwornen Gewichtfechers und burgers alhier eheleiblichen Jungfer Tochter als Hochzeitterin am andern Theÿl
Beschehen und abgehandelt seind dieße dinge in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 10. Februarÿ Anno 1740
(Répertoire 65 not 12, f° 93-v sqq) Eheberedungen, So nicht unterschriebenen worden

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 187-v n° 709)
1740. Mittw. den 9.ten Mart. seind nach ordentl. außruffung Ehl. copulirt u. eingesegnet worden H. Christoph Coblentz led. Handelsm. u. b. allhier weÿl. Christoph Coblentz geweßenen schneiders u. b. zu Eßlingen hinterl. Ehl. Sohn und J. Maria Martha H Johann Daniel Otten silberarbeiters u. b. allhier Ehl. tochter [unterzeichnet] Christoph Koblentz als hochzeiter, Mara Martha Ottin als hochzeiterin (i 192)

Le marchand de tabac Christophe Koblentz et Marie Marthe Ott hypothèquent la maison au profit de Marie Catherine Eckel, veuve du tanneur Georges Frédéric Ott

1759 (28.12.), Chambre des Contrats, vol. 633 n° 380
H. Johann Christoph Koblentz der tabachändler und Maria Martha geb. Ottin mit beÿstand ihres vatters H. Johann Daniel Ott des stadt gewichtfegers und ihres oncle H. Johann jadn& Ott des rothgerbers
in gegensein Fr. Mariæ Catharinæ geb. Eckelin weÿl. H. Georg Friedrich Ott des rothgerbers wittib – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen deren begriffen und rechten ane der Langenstraß, einseit neben Johann Friedrich Dürrbach dem kupfferschmidt, anderseit neben N Fabi dit S. Paul dem aubergisten, hinten auff die Börißischen erben

Christophe Koblentz et Marie Marthe Ott hypothèquent la maison au profit du pasteur Jean Daniel Büttner

1764 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 638 n° 511
H. Christoph Coblentz der tabackhändler und Maria Martha geb. Ottin mit beÿstand Johann Leonhard Haaß des zimmermeisters und Johann Philipp Beuttelstetter des schreiners
in gegensein H. M. Johann Daniel Büttner des pfarrers zu Bläßheim – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langenstraß, einseit neben H. Longho dem handelsmann, anderseit neben N. Dürrbach dem kupferschmidt, hinten auff N. Groß dem kübler

Ancien marchand de tabac devenu suisse au service du général de Waldner, Christophe Koblentz expose en octobre 1768 la maison aux enchères puis l’en retire parce qu’il estime qu’elle n’a pas été portée à sa juste valeur

1768 (11.10.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 55 (2° série)
Anno 1768 den Eilfften Octobris wurde auf Ansuchen H. Johann Christoph Koblentz, des geweßenen Tabackhändlers und nunmahigen Schweitzers beÿ Ihro Gnaden H. General Von Waldner und burgers allhier,
seine eigenthümliche Behaußung gelegen ane der langenstraß einseitn neben Johann Friedrich Dürrbach dem Kupferschmidt anderseith neben H. N. longho dem handelsmann allhier hinten auff Mstr N. Groß den Kübler und burger allhier stoßend, mit allen deren Weithen, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, nach deme diselbe Zuvor Zum verkauff ordentlich affigirt und außgeruffen worden (…) ausgeruffen Vor und um die Summam der 6200 Gulden an den letst und Meistbietenden außgebotten Zwar unter folgenden Conditionen (…)
als ist solches obgedachtem H. Käuffer als H. Johann Lorentz Götz, dem Werckmeister des Münsters darum entschlagen worden und Zwar um 6210 Gulden, dieweilen aber der H. Verkäuffer ein solches hauß nicht um solchen Preiß zu entschlagen Vermögens, als hat auch gedachter H. Götz sich seine gethane Steigerung wieder entzogen

Christophe Koblentz fait vendre des effets mobiliers
1771 (14.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 730) n° 818
Verkauf und Erlös Register über H. Joh: Christoph Koblentz geweßten Portners beÿ Ihro Excellenz H. Graffen von Waldner und burgern allhier Zu Straßburg gehörige dermalen verkauffte hausräthliche Mobilien (…) auf Mittwoch den 14. Aug: 1771.

Marie Marthe Ott meurt en 1772 en délaissant son mari pour héritier testamentaire. L’inventaire est dressé dans une maison proche du Marché Neuf. L’actif de la succession s’élève à 46 livres, le passif à 370 livres.
1772 (14. 7.bris), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 731) n° 858
Inventarium über Weÿland Fraun Mariä Marthä Koblentzin geb. Ottin Hn Joh: Christoph Koblentz Tabackhändlers und burgers allhier geweßener Ehefraun nun seel. Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1772. – nach ihrem den 7. 7.bris jüngst beschehenen seel. Absterben hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 14. 7.bris A° 1772.
Die Verstorbene seel. hat per testamentum Zu Ihrem einig. und universal Erben verlaßen, Hr. Joh: Christoph Koblentz den hinterbliebenen Wittiber so Zufolg deroselben errichteten durch weÿl. Hn Notm Lang seel. den 23. febr. 1740. vergriffenen testament der einigen und universal Erb Ihrer gesampten Verlaßenschafft
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Pfaffen Gäßlein ohnfern dem Neuen Markt gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden Worden Wie folgt.
Summarischer Calculus, Sa. der gesamten Activ Nahrung 46 lb, Schulden 370 lb, Mehr Schulden als nahrung 323 lb
Eheberedung (…) Beschehen und abgehandelt seind dieße dinge in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 10. Februarÿ Anno 1740 [unterzeichnet] Christoph Koblentz als Hochzeitter, Maria Marth Ottin als Hochzeitterin

Suisse chez le comte de Waldner, Christophe Koblentz et sa femme Marie Marthe Ott vendent la maison au marchand de tabac Philippe Jacques Lefevre et à sa femme Marie Marguerite Müller moyennant 2 450 livres

1770 (10.9.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 447
H. Christoph Koblentz der schweitzer beÿm H. Graff von Waldner und Maria Martha geb. Ottin
in gegensein H. Philipp Jacob Lefebre des tabachändlers und Mariæ Margarethæ geb. Müllerin
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, höfflein und hoffstatt mit allen derenselben übrige begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der Langesstraß, einseit neben H. Stättmeister von Neuenstein, anderseit neben Johann Daniel Dürrbach dem kupfferschmidt, hinten auff (-) Groß den kübler – als ein d. 21. maÿ 1748 erkaufftes guth – um 2450 pfund

Fils de Christophe Lefevre, le marchand Philippe Jacques Lefevre épouse en 1748 Marie Marguerite Müller, fille du jardinier François Müller : contrat de mariage, célébration
1748 (11. Octobris), Not. René (6 E 41, 547) n° 1
Eheberedung – persönlich zugegen geweßen, Herr Philipp Jacob Lefebvre der leedige handelsmann und burger allhier vor sich und in seinem nahmen ane Einem
und die Ehr und Tugendbegabte Jungfrau Margaretha Müllerin, Weÿl. H Frantz Müllers geweßten arbeithers in dem Königl. Zeughauß und Schirmbs Verwandten alhier und auch weÿl. Frawen annæ gebohrner Meÿerin hinterlaßene Ehel. Tochter auch vor sich und in jhrem Nahmen am andern theÿl
So beschehen Straßburg den 11. Octobris 1748 mit Zuziehung auff sein des H, hochzeiters seithen H Christoph Philipp Lebevre Burgers und Bildhawers allhie und Frawen Johanna Francisca gebohrne sch(eiblin) des Hochzeiters respective H. Vatters und Fraw mutter und H. Johann Christoph Leÿß burgers und wächters beÿ Ihro Gaden regierenden herrn ammeisters audience, als respectivé oncle, auff Jhr d. jungfr. hochzeiterin seithen aber H. Georg Michael müller burgers und Steinmetzen allhier als dero oncle (…) [unterzeichnet] Philipp Jacob Lefebever, Christoph Le Febure, + margarethæ müllerin Zeichen

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 368)
Hodie 14. mensis octobris anni 1748. (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Jacobus Philippus le febvre filius Christophori Le febvre civis hujatis et Mariæ Franciscæ Scheiblin Conjugum parochianus noster et Margaretha Müller filia defunctorum Francisci Müller hortulani et Annæ Meyerin, Parochiana ad prædictum S Stephanum (signé) Jacob Philipp Lefebever, + nota sponsæ (i 188 – Proclamation, Saint-Etienne (cath. p. 105) i 107)

Cafetier au Vieux Saumon, Philippe Jacques Lefevre devient tributaire chez les Fribourgeois pour pouvoir vendre des liqueurs au détail
1748, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166, XI 168)
(f° 389) Dienstags den 30.ten Apr: A° 1748. – Philipp Jacob Lefebvre der hiesige burger vnd dermahliger Caffetier in dem Alten Salmen, Erscheine dato und bittet Ihne wegen verkauffung Liqueurs en détail einen Caffetier geldt Zünfftig Zu recipiren, mit dem beÿsatz, daß Er von Gn. Herren denen XV. auch Liqueurs mit sich führender weine en détail zu verkauffe, die Erlaubnus Erhalten habe
Hierauff ist Erkandt worden daß derselbe gegen Erlang der 2. lb 4 ß d vnd 6 ß Stubengeldt pro hoc Anno alß Zudiener Zu recipiren Ihme aber auch nicht wieder Ordnung Zu handeln beÿ Straffe zu injungiren. dedit et prom. eodem.

Le marchand de tabac Philippe Jacques Lefevre résigne ce droit en 1765
1765, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 271) Donnerstag den 26. deß Monaths Septembris in Anno 1765 – Hr Philipp Jacob Lefebvre, der Thabackhändtler und burger allhier sowegen verkauffung Liqueurs und Liqueurs wein en détail in A° 1748: dießorts alß Geldt Zünfftig recipirt worden, Erscheint vndt berichtet daß er Künfftighin Keine Liqueurs noch Liqueurs mit sich führendt weinen mehr halten, noch en détail verkauffen wolle, wäre alßo gesonnen, Sein erhaltenes Zunfftrecht dießorts Zu resigniren vndt omni meliori modo darauff verzug zu thun.
Erkandt, wirdt deßen geschehene Resignation allhier schrifftlichen Verzeichnet undt demeselben auff begehren davon acte zu Ertheilen willfahrt dahero solle derselbe gehöriger Orthen außgethan werden.

Marguerite Müller devient bourgeoise par son mari en 1767.
1767, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 131
Margaretha Müllerin eines hiesig. schreiners tochter, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Jacob Philipp Lefebure, burger und tabackhändler allhier, umb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE. Zunfft Zum Spiegel. Prom. eod. [7. 7.br 1767]

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Barbe Herel femme du sergent-major Ignace Lody

1781 (22.2.), Not. Roederer (6 E 41, 914) n° 13
Inventarium über Weiland der Ehren : und tugendsamen Fraun Barbarä Lodÿ geb. Herlin, H. Ignatius Lodÿ des gew. abwes. sergent Major unter dem Königl. Frantzös. Fußgänger Regiment Anhalt geschiedener Ehefrau der hew. Bürgerin alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1781- nach ihrem Montags den 15.ten Januarii dieses 1781.ten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen alhier in der Königl. Statt Straßburg und einer daselbst ane der langen Straß gegen der bierbehausung Zur Kett über gelegenen H. Philipp Jacob Lefebure, dem burger und Handelsmann hieselbst eigenthümlich zuständigen und disorts Zum theil lehnungsweiße bewohnenden Sterbbehausung, Donnerstags den 22.sten Februarii 1781.
Die verstorbene hat ab intestato sowol per testamentum clausum Zu Erben verlaßen wie folgt, 1° Fr. Annam Margaretham Knappin geb. Lodÿ, Herrn Georg Knapp, des hiesigen burgers und harpfenmeisters Ehefrau, welche auch unter assistentz dero Mariti deisem Geschäfft beigewohnet, in den ersten halben Stammtheil, jedoch mit dieser §° 7.mo hernach eingetragenen Testamenti clausi verordneten bedingung, daß Falls diese ohne Kinder oder leibserben vor ihrem Ehemann mit tod abginge, all dasjenige, was ihro krafft der Willens verordnung als mütterliches Guth zukommen und als dann noch vorhanden seÿn wird, denen samtlichen Johann Jacob Lodi des bruders hinterlaßenden Kindern substitutions weiße anheim fallen, wovon jedoch deren Vatter der Genuß allemal vorbehalten und ohnbenommen, derselbe auch eben sowenig als der Zusetzende Substitutions Vogt einige Bürgschafft diesfalls an Sie Fr. Knappin Zu fordern berechtiget seÿn solle, Und seind von den substituirten erben dermalen am leben 1° Catharina, 2° Anna Maria und 3° Johann Jacob die Lodÿ, alle H. Joh. Jacob Lodÿ hernachgemeldt mit Fr. Anna Maria geb. Sitt bereits ehelich erzeugte und die noch ferner etwa ehelich erzeugende und hinterlassende kinder, denen ane heutigem Tag Zu einem subtitutions vogt gegeben und eodem bei E. E. Groß. Rath alhier confirmirt u& beeidigt wurde H. Philipp Jacob Lefebure der hiesige burger und Handelsmann, der auch in solcher sualitär dieser Inventur persönlich abgewartet
2.do H. Johann Jacob Lodÿ den burger und Zinngieser in Ruffach, welcher in Ehe lebet mit vorbesagter Fr. Anna Maria geb. Sitt und diesem Geschäfft auch gegenwärtig war, in den Zweiten und letzten halben S, Beede der verstorbenen mit Eingangs gedachten dero hinterlaßenem aber separirtem und abwesendem Wr. ehevogt erzeugte Kinder und ab intestato sowol per Testamentum clausum vorgedachter masen instituirte Erben
Series rubricarum hujus Inventarii. Abschrift des von der Entseelten am 8.ten Martii1780 verschloßen errichteten und eodem bei dem königl. Not° H. Frantz Antoni Lacombe deponirten, sofort em 16. Januarii 1781 eröfnet und publicirten Testaments (…)
Sa. Hausrath 43, Sa. Silbers 14, Sa. Schuld 225, Summa summarum 285 lb – Schulden 78, Nach welchem abzug 207 lb
Prælegata 379 – Satll Summa 207 lb – Zweiffelhafft velornes pfenningzinß 637

Philippe Jacques Lefevre renonce à sa fonction de vice-huissier au Miroir
1783, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280)
Montags, den 14. Octobris 1783
Unterbittel resignirt – Philipp Jacob Lefebvre

Philippe Jacques Lefevre meurt en 1784 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à la somme de 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 210 livres, le passif à 6 559 livres.

1784 (18.5.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 606) n° 487
Inventarium über Weiland H. Philipp Jacob Lefebvre, des gewesenen Handelsmanns und Burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschaft, aufgerichtet A° 1784 – nach seinem den letztverfloßenen 6. Februarii aus dieser Welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen sowol der hinterbliebenen tugendsamen Wittwe Fraun Maria Margaretha geb. Müllerin, beiständlich ihres bruders H. Andreas Müller, des hiesigen Burgers, Maurers und Steinhauers, als auch des abgelebten mit derselben ehelich erzeuhten Sohns und ohntestirt hinterlaßenen einigen Erben Herrn Jacob Ludwig Lefebvre, des seit dem 7. laufenden Monats das 24. Jahr seines Alters zurückgelegten ledigen Handelsmanns (…) So geschehen in Straßburg in hienach inventirter an der langen Strasse gelegener Sterbbehausung auf Dienstag den 18. Maj in dem Jahr 1784.

Vorbericht. Es haben zwar bede gewesene Eheleut in dem vierten Satz ihrer hievornen einverbeibten Eheberedung unverändert Gut und Ergäntzung des mangelnden bedungen, gleichwol die Zu deßen Untersuchung erforderliche Ehe-Inventur unterlaßen (…)
Eigentum an einer Behausung (C N°, 20° 43 lb 19 s 9, logt 19. 4.) Nämlich eine in Vorder- u. Hinter-haus bestehende Behausung, Hofstatt, Höflein und Gumpbronn mit allen übrigen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden u. Rechten, gelegen in hiesiger Stadt ane der untern langen Strasse, 1. S. neb. Ihro Gnad. H. Stättmeister u. XIII. Juncker Philipp Leopold Andreas von Neuenstein, 2. S. weil. Johann Daniel Dürrbach, des Kupferschmids Erben, hinten auf Johann Gottfried Gros, den Kübler, stosend, so frei u. eigen, sofort durch (de Werckmeistere) laut deren zu diesem Concept geliefert Abschatzung-Zedels d. 19. März 1784. angeschlagen word. um 2000 fl. oder 1000 lb. Darüb. sind 2. perg. in hies. C.C.St. verf. u. m. der anh. Ins. verw. perg. teutsche Kbr. v. 15. Januarii 1722. u. 21. maji 1748. vorh. Wie aber hierortige gewesene Ehel. dieses Haus von weil. H. Christoph Koblentz. dem Tabackkrämer, u. Frau Maria Marta geb. Ottin, bed. verst. Ehegatten u. b. dahier erkauft haben, solches beweiset i. ähnl. Kb. v. 10. 7.br 1770.
Sa. Hausraths 93 lb, Sa. Fäßer u. Weins 4 lb, Sa. Schiffs u. Geschirrs 3 lb, Sa. Tabacks u. Puders 80 lb, Sa.Silbergeschirr u. dgl. 18 lb, Sa. goldener Ringe 12 ß, Sa. Baarschafft 210 lb, Sa. Eigentums an i. behausung 1000 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 8000 lb, Summa summarum 2210 lb – Schulden 6559 lb, In Vergleichung, Schulden last 4349 lb. – Zweiffelhaffte und verlohrne schulden 156 lb
Abschrifft der d. 11. 8.br. 1748 vor H. Not. Peter Frantz René errichteten Eheberedung (…)
Codicill. Sambstag den 31. Januarii anno 1784 vor mir Notario auffgerichtet (…) in deren auf dem ersten Stockwerck des Vorderhauses sich befindlichen mit den Fenstern in berührte Strasse aussehende Stube – Saltzmann Notarius
– Abschatzung vom 19.t. Mertz 1784. Auf begeren Weÿland Herr philipp jacob Lefebre dem Handelsmann, ist Eine behausung alhie in der statt straßburg in der langen stras gelegen, Ein seÿts neben Herrn Stettmeyster Von Neustein, anderer seÿts neben Herr streußguth und hinten auf Meister Groß dem Kübler stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu, worinnen Ein ladten und Ladtenstube ferner in dreÿ stuben Zweÿ Küchen und Etliche Kammeren darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch Ein gewölbter Keller Hoff und brunen, Von uns unterschriebenen der sttt strasburg geschwornen Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit del jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ tausend gulden [unterzeichnet] Boudhors archi. Kaltner Wmster, Götz Wmster /:thut nichts auf löbl. statt Pfenningthurn, Ferber

Philippe Jacques Lefevre meurt à l’âge allégué de 58 ans. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Gall
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 148)
Anno Domini 1784 die 7. Februarii mortuus est Philippus Jacobus Lefevre Civis et Mercator hujas annum ætatis 58 agens, ss sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus, Maritus dum viveret Superstitis Mariæ Margarithæ Müller qui Hodie 8. ejusdem mensis et anni a me infra scripto sepultus est in Cœmeterio S. Galli (i 78)

Jacques Louis Lefevre demande à être exempté de produire un inventaire des biens de sa mère morte quelques mois après son père.
1784 (23.12.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 869) n° 337
Bericht und respe. Declaratio loco Inventarii betreffend Weil. der Ehr: und tugendsamen Fraun Mariæ Margarethæ Lefebvre gebohrener Müllerin ohnlängst Weil. Hn Philipp Jacob Lefebvre, des gewesenen Handelsmanns und Burgers alhier Zu Straßburg seel. hinterlaßener Wittib nunmehro auch seel. Verlaßenschaft auffgerichtet in Anno 1784.
Heutigem Zu End gesetztem Dato ware vor dem unterschriebenen geschwornen Notario und Inventir schreiber gegenwärtig H Jacob Ludwig Lefebvre, der Handelsmann und burger alhier, welcher declarirt und angezeigt, daß von Seiten der Wohlverordneten Herren dreÿ Löbl. Stadt Stalls ihme der befehl Zugekommen seÿe, über obgedachter des Hn Comparenten Fraun Mutter seel. Verlaßenschaft nach Ordnung ein Inventarium zu liefern Weilen aber erst den 18.den Maji gegenwärtigen 1784.sten Jahrs durch H Notarium Joh: Daniel Saltzmann über auch obgemelten des H. Comparenten Vaters seel. Verlaßenschaft ein ordentlich Inventarium errichtet worden, so glaube Er, daß es heutigen tags ohnnöthig seÿn würde über ebendiese objecta ein abermaliges Inventarium zu errichten, als welches Zu nichts weiters als Zur Vermehrung der Unkösten dienlich seÿn würde (…)
So beschehen alhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 23.ten Decembris Anno 1784.

Jacques Louis Lefevre épouse en 1784 Elisabeth Wilhelm, fille du marchand de vins Joseph Wilhelm et de Marie Thérèse Gillioth. La mère du marié, assistée de son frère le maître maçon André Müller, fait donation de ses biens à son fils en se réservant un logement au deuxième étage de la maison arrière. Le mariage est célébré à Wingersheim.

1784 (6.7.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 172
Eheberedung – persönlich erschienen H. Jacques Louis Lefebure, leediger tabackhändler und burger alhier, Weil. H. Philipp Jacob Lefebure, des gewesenen ebenmäßigen Tabckhändlers und burgers alhier ehel. Sohn, so majorennis und seiner Rechten selbsten genieset, als Bräutigam ane einem,
So dann die Viel Ehr und Tugendbegabte Jungfrau Elisabeth Willhelmin H. Joseph Willhelm, des Weinhändlers und burgers alhier mit Weil. Fraun Maria Theresia gebohrner Guilottin ehelich erzeugte Tochter, beiständlich erstgedachten ihres Hn Vaters als die Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern theil
Achtens will Frau Maria Margaretha Lefebure gebohrne Müllerin, des H. Hochzeiters Frau Mutter unter beistand Hn Andreas Müller des Maurer Meisters und Steinhauers auch burgers alhie, ihres eibl. bruders, H. Jacob Ludwig Lefebure, dem Sohn und Bräutigam ihr gesamtes sowohl unverändert als auch etwa vor dero antheil ane dem ausfälligen theilbaren sowohl in liegendem guth ams fahrender Haabschaft bestehender Vermögen, wie solches in dem über Weil. Hn Philipp Jacob Lefebure Eingangs gedachten ihres geweßenen Eheherrn seel. Verlaßenschaft durch H. Notarium Saltzmann am 19.den Maji jüngst aufgerichteten Inventarii umbständlich beschrieben und specifice enthalten ist, nichs das geringste davon ausgenommen, sampt allem deme so in gedachten ihres Eheherrn seel. Verlaßenschafft gehörig, aber etwa Zu inventiren vergeßen worden, hiemit und in Kraft dieses freÿwillig wißend und wohlbedächtlichen eigenthümlichen cedirt, abgetretten und überlaßen haben (…) Soweiters behaltet sich die Frau Cedentin Zu ihrer freÿen und lebenslänglichen benutzung bevor Ein Stübel auf dem Zweÿten Stock des Hinterhauses samt den Zu ihrem unterhalt vor ihro Persohn allein benöthigten höltzenwerck, Bettwerck und getüch, wie auch den jährlichen Zinß von dem auf M: Kreß dem Zundelmacher haftenden Capital der 1600 fl. samt dem Zinß von der Wohnung auf dem Zweÿten Stock des Vorderhaußes, welche dato H Knapp der harpfenist bewohnet, welches alles der H Cessionarius und Sohn ihro der Fr. Cedentin und Muter also lebensänglich auch zu benutzen und Zu genießen überlaßen
auf Dienstag den 6.ten Julii Anno 1784. [unterzeichnet] Jacob Louis Lefebure als Hochzeiter, Elisabeth Wilhelmin als hochzeterin

Mariage, Wingersheim (cath. p. 3)
Anno Domini 1784 die 26 mensis Julii una tantem proclamatione accedente dispensatione legitima super duabus in in Ecclesiis parochialibus ad S Stephanum et ad S Petrum Seniorem intra Argentinam publice facta (…) sacro matrimonii Vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Jacobus Ludovicus Lefebure solutus argentinensis defuncti Philippi Jacobi Lefebure Civis olim et mercatoris argentinensis et superstitis Conjugis Mariæ Margarethæ Müller filius legitimus et Elisabethæ Wilhelm Soluta argentinensis Josephi Wilhelm Civis argentinensis et defunctæ Conjugis Mariæ Theresiæ Gillot filia legitima parochiana ad præfatum S Stephanum intra Argentinam (signé) Jaque Louis Lefebure, Maria Elisabett Wilhelm, Forst parochus (i 3, proclamation Saint-Pierre-le-Vieux i 220, Saint-Etienne i 64)

Elisabeth Wilhelm fait dresser un inventaire de ses apports (898 livres)
1784 (13.11.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 869) n° 333
Inventarium über der Ehr: und tugendsamen Fraun Elisabethæ Lefebvre, gebohrner Wilhelmin, H. Ludwig Lefebure, des Tabackhändlers und burgers alhier Ehefraun, in den Ehestand zugebrachte Vermögenschaft aufgerichtet in Anno 1784. – in den mit gedachtem ihrem Ehemann vor etlichen Monaten angetrettenen Ehestand vor unverändert Zu und eingebracht hat (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in fernerem beisein obgemelten der Ehefraun Ehemanns wie auch Hn Joseph Wilhelm des Kiefers, Weinhändlers und burgers alhier deroselben leiblichen Vatern und hierzu erbettenen beistands, in einer ane der langen Straß gelegenen von beeden Ehepersohnen bewohnender und des Ehemanns Eltern herrühriger Behausung auf Sambstag den 13. Novembris Anno 1784.
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. haußraths 225, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 44, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 600, Summa summarum 876 lb – Wird auch darzu gelegt die ihro gebührige helfte ane denen haussteuren antreffend 22 lb, So kommet der Ehefraun völlige in die Ehe gebrachte Vermögenschaft in allem Zustehen auf 898 lb

Jacques Louis Lefevre qui a fait son apprentissage chez le marchand épicier Dangelo devient tributaire au Miroir en décembre 1784 en déclarant faire commerce de tabac
1784, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 325) Mittwochs, den 15. Decembris 1784 – Leibzünfftiger
Hr Jacob Ludwig Lefebvre, welcher die Hdl. bei H. d’Angelo alhier erlernte als Hdlsm: u. als eines diesorts leibzünfftigen Sohn gegen Erlag 1. lb d auf vorgedachten Stallschein von vorgestern. Handelt mit taback. Prom.
den 14. Jul: 1788. wurde demselben ein Schein erlernten Specereihandels gelüfert um denselben bei E. E. Zunfftgericht der Kiefer wegen dem Eßig halten vorzulegen.

Jacques Louis Lefevre cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir vendre du vinaigre (voir ci-dessus)
1788, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 397)
(f° 81) Dienstag den 15. Juli 1788 – N. geld Zünfftig
H Jacob Ludwig Lefebre, der handelsmann alhier prod: Schein von E. E. Zunfft Zum Spiegel Kraft desen ihme der Specereÿ handel Zugestanden worden, bittet ihn als geld Zünfftiger aufzunehmen.
Erkannt Willfahrt, dt. pro recept. 3 lb 15 ß, prot. 3 ß, Findl.6 ß

Jacques Louis Lefevre hypothèque la maison au profit de Susanne Caroline Dimmler

1788 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 496-v
Jacob Ludwig Lefebure der handelsmann
in gegensein Jfr. Susannæ Carolina Dimmler in dero nahmen H. Johann Georg Schertz des handelsmanns – schuldig seÿe 1500 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Langen straß, einseit neben S.T. H. Stättmeister von Neuenstein, anderseit neben Mr Streisguth dem kupfferschmidt

Jacques Louis Lefevre et sa femme louent une boutique aux conjoints Wilhelm

1802 (26 nivose 10), Enregistrement de Strasbourg, ssp 9 f° 122 du 26 niv. 10
Bail de 9 ans par les conjoints Lefevre de Strasbourg
aux conjoints Wilhelm
une Boutique et ustensiles sise en cette ville g.de Rue N° 145, pour 500 francs par an

Inventaire dressé après la mort d’un locataire, l’entrepreneur de théâtre Nicolas Aimé

1805 (19 nivose 13), Strasbourg 2 (22), Not. Knobloch n° 2395
Inventaire de la succession de Nicolas Aimé, entrepreneur associé du spectacle français, décédé le 29 messidor 12 – à la requête de Marie Heloyse Bernardy, la veuve assistée de Joseph Momy, avoué près le Tribunal Civil de Strasbourg, en présence de Leopold Marco, avoué près le tribunal civil, mandataire de Charles Aimé père rentier, Charles Nicolas Aimé fils négociant, Barbe Aimé épouse de Benjamin Lacombe négociant demeurant à Metz, plus Pierre Aimé médecin demeurant à Carignan, François Nicolas Aimé capitaine au 94° régiment d’Infanterie de ligne (Procuration, à l’armée à Hannover le 6 vendémiaire 13), héritiers présomptifs savoir Charles Aimé père pour un quart, les frères et sœurs pour trois quarts
Avis, il n’a pas été passé de contrat de mariage, mariés à Dunkirch sans contrat de mariage (Joint : Dunkerque le premier messidor 13, exposant la coutume de Bruges)
Testament. Nicolas Aimé demeurant grand rue n° 145 Maison du Sr Lefebure, le 27 messidor 12
habits 212 fr, argenterie, numéraire, différents objets, linge 133 fr, total des meubles 345 fr, numéraire 8402 fr, dettes actives 704 fr
Observation réclame sur le prix de vente de son habitation a L’Isle de Demerey, attendu que les anglais occupent depuis quelque tems ladite Isle, pour mémoire, total 9451 fr, passif 7684 fr, reste 1766 fr
Enregistrement, acp 95 F° 114-v du 29 niv. 13

Marie Elisabeth Wilhelm meurt en 1809 en délaissant deux fils

1809 (23.9.), Strasbourg 5 (29), Not. F. Grimmer n° 5825
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth née Wilhelm épouse de Jacques Louis Lefebvre, ci devant négociant – à la requête de Charles Alexandre Lefebvre, négociant fils de la défunte, M° Felix Caspar Lex notaire, tuteur établi par la justice de Joseph Louis André Lefebvre, sergeant major au service de france présentement prisonnier de guerre en Angleterre aussi fils de la défunte

dans une chambre au premier étage donnant sur la cour de la rue de l’arc en ciel n° (-)- appartenant dans ladite succession, occupée par les ci devant conjoints mais ladite épouse et mère étant décédée dans son voyage a Lion le 27 août dernier (…) dans une chambre au premier étage donnant sur la rue, dans la première chambre en entrant, dans la chambre a alcove, dans la chambre a alcove donnant sur la rue, au second étage, cusine au Mansard, au corridor, chambre a linge sale, au rez de chaussée, dans la cave
dans la maison appartenant à la succession grand rue n° (-)
Titres et papiers. Inventaire de la succession de Philippe Jacques Lefebvre, négociant père du veuf, dressé par M° Saltzmann en l’année 1784 – Contrat de mariage reçu Schaef notaire à Strasbourg le 10 juillet 1784 – Inventaire des apports dressé le 13 novembre 1784 – Contrat d’acquisition de la maison dans la grande rue ) la Chambre des contrats le 10 septembre 1770 – Contrat d’acquisition de la maison rue de l’Arc en ciel n° 9 devant M° Dinckel le 9 messidor 3
Immeubles, Une maison avec deux cours, tous ses bâtiments, appartenances, droits, aisances et dépendances située en cette ville rue de l’arc en Ciel n° 9, d’un côté le Sr Malabert, d’autre le Sr Godier derrière contre la maison du Sr Schaeffer – occupée par le Sr Dumont coiffeur pour un loyer de 200 fr, le restant occupé par les conjoints 200 fr, total 400 fr de revenu faisant en capital 8000 fr, acquis par contrat susallégué
Plus une maison, cour, appartenances, droits, aisances et dépendances en cette ville grand rue N° (-), d’un côté le Sr Besson d’autre le Sr Streisguth, derrière le Sr Gros louée en entier au Sr Maechling épicier pour 600 fr de revenu, faisant en capital 12.000 fr, Titres de propriété, acte passé à la Chambre des contrats le 10 septembre 1770 et d’autres le 21 mai 1748 et 15 janvier 1782 et inventaire de la succession du père du veuf ci dessus allégué
le 24 février 1810 n° 6131 ; mobilier propre 801 fr
communauté, meubles 2698 fr, argenterie 719 fr, créances 1320 fr, ensemble 4738 fr
propres du veuf, mobilier (non estimé), maison grand rue 12.000 fr, passif 12.300 fr, compensation faite 300 fr
prpores de la défunte, garde robe 511 fr, remploi 13.595 fr, créances 300 fr, total 14.406 fr, et meubles prélevés
communauté, mobilier 1881 fr, créances 72, 706, 100, 1549 fr, maison 8000 fr, total 12.229 fr, passif 14.034 fr, compensation faite 1804 fr
Enregistrement, acp 113 F° 73 du 30.9.

Jacques Louis Lefevre meurt deux ans plus tard

1811 (13.9.), Strasbourg 5 (33), Not. F. Grimmer n° 7174
Déclaration tenant lieu d’inventaire de Jacques Louis Lefevre, habitant de cette ville, décédé le 10 mai dernier – dressé à la requête de Joseph Wilhelm, marchand de vins mandataire de son petit fils Joseph Louis André Lefevre, sergent major au service de France présentement prisonnier de guerre en Angleterre, et mandataire de Charles Alexandre Lefevre, commis négociant à Lyon fils et héritiers de leur père
mobilier 358 fr
immeuble, une maison, cour, appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg dans la grande rue n° (-), d’un coté le Sr Besson d’autre le Sr Streisguth derrière les héritiers Gros, louée au Sr Maechling épicier 600 fr de revenu faisant en capital 12.000 fr
Plus la moitié par indivis dont l’autre moitié appartient aux cohéritiers comme bien maternel d’une maison avec deux cours, appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg rue de l’arc en ciel n° 9, entre le Sr Malapert et me Sr Gauthier derrière le Sr Schaefer, estimée à 400 fr, de revenu faisant en capital 8000 fr, la moitié 4000 fr
total des immeubles 16.000 fr, fait en la maison susdite rue de l’arc en ciel

Inventaire dressé après la mort du locataire Thiébaut Mæchling. Le bail est joint à l’inventaire

1813 (26.4.)n Strasbourg 3 (36), Not. Übersaal n° 1297, 6382
Inventaire de la succession de Tibaut Maechling marchand épicier décédé le 19 avril dernier – à la requête de Marguerite Salomé Kolb la veuve, mère et tutrice légale de 1. Salomé Sophie âgée de 2 ans 9 mois, 2. Frédéric Théodor âgé de 1 an, 3. un posthume – en présence de Jacques Maechling cultivateur à Hoerth, subrogé tuteur
Contrat de mariage dressé par le soussigné notaire le 16 février 1809 (joint)
(Joint) mariages de la ville de Strasbourg 20 février 1809. Thiebaud Maechling âgé de 22 ans, épicier, né à Hoerdt le 3 septembre 1788 y domicilié fils de Jacques Maechling cabaretier et de Marie née Maechling, Marguerite Salomé Kolb âgée de 21 ans née en cette ville le 12 mai 1787 fille de Jean Frédéric Kolb, boulanger et de Marie Salomé Kuntz
dans une maison près de l’homme de fer n° 69 appartenant au Sr Faudel marchand de fer dans le logement du défunt
propres de la veuve, apports meubles 1083 fr
propres du défunt, meubles 599 fr, marchandises 7521 fr, dettes actives 1140 fr, total 9261 fr, passif 19 568 fr
(Joint) ssp. 19 janvier 1810 : Sr Jacques Louis Lefebre veuf et Sr Joseph Wilhelm marchand de vin le dernier en qualité de grand père et mandataire se portant fort pour les Srs Charles Alexandre et Joseph Louis André Lefebre ses deux petits fils, bailleurs,
le Sr Maechling négociant preneur d’autre part
Le bail de 6 ans, 1. la maison et dépendances située en cette ville dans la grande rue N° (-) côté Sr Besson d’autre Sr Streusguth, ensemble le mobilier suivant savoir : un comptoir (..), Lesdites maison et mobilier appartiennent en propre auxdits père et fils, pour 6 années à commencer le 25.3. prochain, 987 fr
(Joint) Mieth Contract zwischen Jos: Krick miether und Maechling vermiether haus N° 145 in de langen Straß, art 1) H. Maechling vermeithet an herrn J: Krick den ertsen stock des oben bemelden hauses bestehend in einem zimmer auf der Straße samt Cabinet, einem Zimmer in den hof mit Alkoven auf ebener Erde die Kuche zu alleinigem Gebrauch im dritten Stock eine Kammer für die mägde, auf der Bühne eine andere für schwartze wasche und im keller zweÿ verschlluge unter Schloß nebst allen sonst häuslichen bequemlichkeiten als den Gebrauch des bronnens, des Abtrits und der bühne &la &la wofür H. Krick 12 louis d’or oder 288 livres (bezalt), 6 Februar.1810
(Joint) Bail, Tibaut Maechling marchand épicier à Jean Geoffroi Hartschmidt marchand confiseur preneur à titre de sous bail pour 4 années consécuties qui commencent le 25.3.1812, la maison avec appartenances et dépendances situés en cette ville grand rue n° 145
Sr Besson d’autre Sr Streisgut y compris le mobilier ci après, 1. un comptoir en bois de chêne avec plusieurs tiroirs (..), le Sr Maechling est en droit de jouir en vertu du bail ssp entre lui et Srs Lefebre père et fils propriétaires de ladite maison le 19.1.1810 pour 1200 fr
Enregistrement, acp 122 F° 67-v du 29.4. – vacation du 4.6. (acp 122 F° 127 du 5.6.)

Les deux fils Lefevre vendent la maison au peignier Jean Jacques Müller moyennant 18 400 francs

1816 (4.12.), Strasbourg 10 (62), Not. Zimmer n° 4558, 7492 du 27.11.
Joseph Aimé Louis Lefevre, adjudant sous officier dans la légion du Bas rhin tant pour lui qu’au nom de Charles Alexandre Lefevre son frère commis négociant domicilié à Lyon, adjudication publique
à Jean Jacques Müller, peignier demeurant rue de l’Argile n° 15
désignation de l’immeuble à vendre, une maison avec cour droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand’rûe n° 145, entre la maison du Sr Besson et celle du Sr Streisguth chaudronnier, derrière celle des héritiers Gross baquetier, échu de la succession de Jacques Louis Lefevre négociant et Marie Elisabeth Wilhelm, leurs père et mère dint ils sont seuls enfants uniques héritiers, suivant inventaire dressé par M° Grimmer de la succession paternelle, clos le 13 septembre 1811, de la succession maternelle le 21 mai 1810 – mise à prix 18.000 fr, personne ne s’est présenté – n° 7499 du 4 décembre
n° 7520, à Jean Jacques Müller et Marie Madeleine Koebelé le 23 décembre pour 18.400 francs
Enregistrement, acp 132 f° 69-v du 5.12. – acp 132 f° 107-v du 24.12.

Originaire de Michelstadt en Hesse, Jean Jacques Müller épouse Marie Madeleine Kœbelé en 1804
1804 (5 nivose 13), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 466, 2663
Contrat de mariage – Cit. Jean Jacques Müller, peignier, fils de feu Jean Jacques Müller, brasseur a Michelstadt au Comté d’Erbach en Allemagne, avec Sophie Benigne Lehr
Dlle Marie Madeleine Koebelé, fille majeure du Cit. Isaac Koebelé, peignier avec C. Marie Madeleine Bernhard
Enregistrement, acp 95 F° 74 du 6 niv. 13

Marie Madeleine Kœbelé meurt en 1834 en délaissant pour héritiers son père, ses frères et sa sœur

1834 (15.3.), Strasbourg 7 (86), Me Stoeber n° 15.156
Inventaire de la succession de Marie Madeleine née Koebele épouse de Jean Jacques Muller, marchand épicier et propriétaire, décédée le 16 octobre 1833 – à la requête 1. du veuf comme usufruitier de la succession suivant contrat de mariage reçu Ubersaal notaire à Strasbourg le 5 nivose 13, 2. Isaac Koebele, propriétaire, père de la défunte procréé avec Marie Madeleine Bernhard pour trois 12°, 3. Isaac Koebele, peignier, frère germain pour trois 12°, 4. Louis Koebele, tourneur, frère germain, 5. Salomé Koebele veuve de Louis Rathgeber, instituteur, sœur germaine

dans une maison Grand rue n° 145
maison, une maison avec cour, petite maison de derrière, pompe, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg d’un côté la maison du Sr Besson, d’autre celle du Sr Streisguth chaudronnier, derrière la propriété des héritiers Gross – acquis de Joseph André Louis Lefevre, adjudant sous officier dans la légion du Bas Rhin et son frère Charles Alexandre Lefevre, commis négociant à Lyon, suivant adjudication reçue Zimmer notaire à Strasbourg les 27 novembre et 4 décembre 1816 et contrat de vente du 23 décembre de ladite année transcrit au bureau des hypothèques volume 88 n° 110 – échue de la succession de Jacques Louis Lefevre, négociant, et Marie Elisabeth Wilhelm, suivant inventaire dressé par Grimmer, notaire, de la succession paternelle le 13 septembre 1811 et maternelle le 29 mai 1810, plus trois contrats Chambre des contrats les 10 septembre 1770, 20 mai 1748 et 15 janvier 1722 – occupée par le veuf, estimée 10.000 fr
garde robe 53 fr, apports de la défunte suivant inventaire dressé par Ubersaal notaire 345 fr, remplois, apports 726 fr, héritage recueilli pendant le mariage 1120 fr, fonds de commerce d’épicerie 798 fr, passif 1257 fr
Enregistrement, acp 224 f° 8 du 24.3.

Le marchand épicier Jean Jacques Müller meurt en 1844 en délaissant des héritiers collatéraux

1844 (17.6.), Strasbourg 10 (103), Me Zimmer substitué par Roessel n° 5248
Inventaire de la succession de Jean Jacques Müller épicier à Strasbourg veuf de Marie Madeleine Koebelé, décédé en cette ville le 4 juin 1844
L’an 1844 le 17 juin à trois heures de relevée, à la requête de 1. M. Jean Michel Müller ancien drapier demeurant à Michelstadt (grand duché de Hesse-Darmstadt), 2. M. Bartholmé Schmerkert, drapier demeurant au même endroit, agissant en qualité d’administrateur légal des biens de sa femme Susanne Catherine Müller demeurant avec lui ainsi qu’il le déclare, 3. M. Pierre Müller, épicier demeurant également à Michelstadt, agissant au nom et comme se portant fort de sa mère Marie Christine Müller, demeurant au même endroit veuve du Sr Bernard Müller, cordonnier, (…) habiles à se dire et porter héritiers de leur frère Jean Jacques Müller en son vivant épicier à Strasbourg où il est décédé le 4 juin 1844 (…)
M° Roessel substituant M° Louis Frédéric Zimmer présentement absent

en la maison mortuaire sise à Strasbourg grand rue N° 145
Chambre au premier étage donnant sur la cour, Dans une petite chambre aux mansardes, Corridor, Au second étage sur le devant, Chambre à linge sâle et petite chambre à côté, au grenier, (le 20 juin) Dans la cave, Dans le magasin
La moitié indivise dans une la maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue N° 145 entre M Besson et le Sr Streissguth, donnant par derrière sur la propriété des héritiers Gross. Le défunt avait acquis cette maison de Joseph André Louis Lefèvre, adjudant sous officier dans la légion du Bas Rhin demeurant à Strasbourg et Charles Alexandre Lefevre commis négociant suivant deux procès verbaux d’adjudication 27 novembre et 4 décembre 1816 et contrat de vente passé du 23. décembre suivant, les trois actes dressés par M° Zimmer père alors notaire en cette ville, et ce pendant la communauté de biens qui a existé entre entre le défunt et sa défunte épouse Marie Madeleine Koebelé ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé après le décès de cette dernière par M° Théophile Stoeber le jeune, alors notaire à Strasbourg le 15 mars 1834 et de quatre autres titres inventoriés sous la cote B. Par son testament reçu par le même notaire Stoeber le 19 mars 1832, ladite défunte Dame Müller avait légué à son mari l’usufruit viager de toute sa succession, de manière que de dernier est resté en possession de toute la masse mobilière et immobilière de la succession de son épouse, par suite il y a lieu d’établir ici de décompte de ce qui revient aux héritiers de cette dernière (…)
acp 324 (3 Q 30 039) f° 90 – Ladite succession se compose 1° de meubles, objets mobiliers, marchandises évalués à 1406 francs, 2° des créances 259,3° de la moitié d’une maison grande Rue N° 145. Le passif s’élève à 655
Le défunt a légué par testament reçu Arbogast notaire le 30 mai dernier à Salomé Gerhardt sa ménagère une somme de 500 francs

Les héritiers de Jean Jacques Müller et de Marie Madeleine Kœbelé vendent par adjudication la maison au marchand de laine Charles Vomhoff

1844 (9.8.), Strasbourg 10 (103), Me Zimmer n° 5316
Ont comparu 1. M. Isaac Koebele, peignier, 2. Mme Salomé Koebelé veuve du Sr Louis Rathgeber en son vivant instututeur, les deux demeurant à Strasbourg agissant tant en leur nom personnel que comme se portant fort solidairement de M. Louis Charles Koebelé, ouvrier menuisier demeurant à Strasbourg où il est né le 19 juillet 1825 du légitime mariage de M. Jean Louis Koebelé en son vivant tourneur et de feur Sophie Madeleine Ihmé, conjoints de la même ville, émancipé par son conseil de famille (…), 3. Mr Philippe Charles Wenger, jurisconsulte demeurant à Strasbourg, agissant et qualité de mandataire général de 1) M. Jean Michel Müller ancien drapier, 2) Mme Marie Christine Müller veuve du Sr Bernard Müller en son vivant cordonnier, 3° Mme Susanne Catherine Müller épouse dûment autorisée du Sr Bartholmé Schmerkert drapier, tous demeurant à Michelstadt (grand duché de Hesse-Darmstadt), lesquels comparans désirant vendre par adjudication publique une maison avec ses dépendances sise à Strasbourg grande rue N° 143 plus amplement désignée ci après ont requis ledit M° Zimmer et son collègue de recevoir au présent acte leurs déclarations sur la désignation, la mise à prix, l’établissement de la propriété et l’état hypothécaire (…)
Désignation de la maison à vendre et mise à prix. Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue N° 145 entre M Besson et le Sr Streissguth, donnant par derrière sur la propriété des héritiers Gross. Elle sera mise à l’enchère sur la mise à prix de 15.000 francs
Etablissement de la propriété. Cette maison dépendait de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre Jean Jacques Muller marchand épicier et Marie Madeleine Koebelé, conjoints demeurant à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Chrétien Théophile Stoeber, alors notaire à Strasbourg le 15 mars 1837. La Dame Müller décédée en cette ville le 16 octobre 1833 laissa pour seuls et uniques héritiers 1. son père Mr Isaac Koebelé propriétaire en cette ville, 2. M Isaac Koebelé comparant son frère 3. M. Louis Koebelé tourneur demeurant à Strasbourg, également son frère, 4. et Mme veuve Rathgeber comparante sa sœur et ce chacun pour un quart. Le Sr Louis Koebelé décédé à Strasbourg le 18 février 1841 laissa pour seul enfant et unique héritier son fils ledit Louis Charles Koebelé, ainsi que les deux premiers comparans le déclarent. M. Isaac Koebelé père est lui-même décédé laissant pour seuls enfant ou descendans et uniques héritiers le Sr Isaac Koebelé et la Dame Rathgerer comparants, et ledit Louis Charles Koebelé ainsi qu’il résulte d’un acte de liquidation dressé par M° Grimmer notaire à Strasbourg le 12 mai dernier. Enfin Mr Jean Jacques Muller est lui-même décédé en cette ville le 4 juin dernier laissant pour seuls et uniques héritiers ses trois frères et sœurs les mandants de Mr Wenger susnommés ainsi qu’il est établi dans un inventaire dressé par M° Zimmer soussigne en date au commecement du 17 juin 1844. De manière que la maison à vendre appartient aujourd’hui à Mr Isaac Koebelé pour un 6°, à Mme Rathgeber pour un 6°, au mineur Louis Charles Koebelé pour pareille fraction, au Sr Jean Michel Muller également pour un 6°, à la Dame Marie Anne Christine Muller pour pareille fraction et à la veuve Schmerkert pour le dernier 6°
Le défunt Sr Jean Jacques Müller avait acquis cette maison avec son épouse de M Joseph Louis Alexandre Lefèvre, adjudant sous officier dans la légion du Bas Rhin demeurant à Strasbourg et de M. Charles Alexandre Lefevre commis négociant domicilié à Lyon, en vertu 1. d’un cahier des charges dressé par M° Georges Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 27 novembre1816, 2. d’un procès verbal d’adjudication dressé par le même notaire le 4 décembre 1816, 3.et d’un contrat de vente passé devant le même notaire le 23. décembre 1816 pour la somme de 18.400 francs. Cette somme a été payée (…)
L’an 1844 le 4 septembre. M. Charles Vomhoff, marchand de laine a enchéri ledit immeuble à la somme principale de 20.000 francs
L’an 1844 le 4 septembre. ratification
acp 326 (3 Q 30 041) f° 68-v du 13.8. (cahier des charges), acp 328 (3 Q 30 043) f° 61 (adjudication définitive)

Le teinturier Charles Louis Vomhoff épouse Sophie Kolb en 1819
1819 (9.9.), Strasbourg 4 (49), Not. Stoeber aîné n° 4788
Contrat de mariage – Charles Louis Vomhoff teinturier à Strasbourg fils de Georges Louis Vomhoff, sellier, et de Marie Madeleine Carl demeurant rue du bain aux Plantes n° 32
Sophie Kolb fille de feu Georges Kolb, aubergiste, et de Marguerite Barbe Saenger demeurant fossé des Tanneurs n° 17
Enregistrement, acp 144 F° 114-v du 18. 7.bre – communauté d’acquets partageable par moitié

Louis Charles Vomhoff meurt en 1845 en délaissant trois enfants

1845 (13.12.), Strasbourg 8 (68), Me Zeyssolff n° 2939
Inventaire de la succession de feu M. Louis Charles Vomhoff, marchand de laines à Strasbourg où il est décédé le 22 août 1845
L’an 1845, samedi 13 décembre à neuf heures du matin en la maison mortuaire, à la requête et en présence de Sophie Kolb, veuve de Mr Louis Charles Vomhoff vivant marchand de laines à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant tant en son nom personnel à cause la communauté universelle de biens qui a existé entre elle et feu son mari en vertu de son contrat de mariage ci après analysé et en raison des droits et avantages de survie qu’il lui a assurés, qu’en qualité de mère et tutrice légale de ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec son époux défunt nommés 1° Julie Vomhoff, âgée de 19 ans dix mois, 2° Charles Auguste Vomhoff, commis négociant âgé de 16 as, 2. Dlle Caroline Vomhoff, majeure demeurant et domiciliée à Strasbourgl lesdites Dlles Caroline, Julie et Mr Charles Auguste Vomhoff habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers de M Louis Charles Vomhoff leur père susnommé, 3. En présence de Mr Charles Frédéric Kammerer, Commis principal à la recette de la fondation de St Thomas à Strasbourg où il demeure et est domicilié, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits enfants mineurs
(…) décédé en sa demeure à Strasbourg grand’rue N° 145 où se fait le présent inventaire

expédition de son contrat de mariage passé devant M° Stoeber l’aîné lors Notaire à Strasbourg le 9 septembre 1819
Titres et pièces. I. L’expédition du contrat de mariage analysé en l’intitulé du présent inventaires
II. L’expédition d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 4 septembre 1844 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 octobre 1844 volume 423 N° 61 et inscrit d’office au Volume 415 N° 223, par lequel les héritiers de Mr Jean Jacques Muller, peignier et de Marie Madeleine Koebelé époux à Strasbourg ont adjugé à Mr Charles Vomhoff marchand de laines en la même ville Une maison sise à Strasbourg grand rue N° 145 moyennant le prix de 20.000 francs (…). A cette pièce se trouvent joints 1° l’expédition d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer père, lors notaire à Strasbourg le 23 décembre 1816 enregistré, par lequel le sieur Jean Jacques Müller et Marie Madeleine Koebelé susnommés se sont rendus adjudicataires de ladite maison sur Mr Louis Lefèvre de Strasbourg, 2° la grosse d’une obligation (…), 7° l’expédition d’un acte de vente passé à la ci devant chambre des contrats à Strasbourg le 15 janvier 1782, 8° l’expédition d’un acte de vente passé à la susidte chambre le 21 mai 1748, 9° l’expédition d’un contrat de vente passé à cette même chambre des contrat le 10 septembre 1770, 10.° la police d’assurance, adjudant sous officier dans la légion du Bas Rhin demeurant à Strasbourg et Charles Alexandre Lefevre commis négociant suivant deux procès verbaux d’adjudication 27 novembre et 4 décembre 1816 et contrat de vente passé du 23. décembre suivant, les trois actes dressés par M° Zimmer père alors notaire en cette ville, et ce pendant la communauté de biens qui a existé entre entre le défunt et sa défunte épouse Marie Madeleine Koebelé ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé après le décès de cette dernière par M° Théophile Stoeber le jeune, alors notaire à Strasbourg le 15 mars 1834
Communauté. Immeuble. Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue N° 145 entre M Besson et le Sieur Streisguth, donnant par derrière sur la propriété des héritiers Gross. Les titres de propriété sont inventoriés sous la cote deux pièces une à dix
acp 342 (3 Q 30 057) f° 18-v (déclaration du 7 février 1846 N° 20) Marchandises pour une valeur de 4372, meubles 970, garde robe du défunt 170
La communauté comprend un immeuble consistant en une maison sise à Strasbourg grande rue 145, des créances pour 3760 – Le passif est de 18.000 francs

Le négociant Charles Erckmann vend à Jean Conrad Hochapffel la clientèle attachée à son commerce de pipes établi au 145, Grand rue

1851 (9.7.), Becker (minutes en déficit)
Vente par Charles Erckmann, négociant à Strasbourg
à Jean Conrad Hochapffel, négociant audit lieu
de la clientèle attachée à som commerce de pipes établi grand’rue N° 145 moyennant 230 francs
acp 401 (3 Q 30 116) f° 82-v du 10.7.

Charles Auguste Vomhoff vend sa part de maison à ses deux sœurs Caroline Vomhoff et Julie Vomhoff

1857 (12.5.), Strasbourg 10 (134), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.023
Par devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer et son collègue, notaires à Strasbourg, soussignés, M° Grimmer substituant pour cause d’absence M° Louis Frédéric Zimmer, a comparu Mr Charles Auguste Vomhoff, commis négociant, non marié, demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel (a vendu)
à Mlles Caroline Vomhoff et Julie Vomhoff, sans état, en jouissance de leurs droits, demeurant et domiciliées à Strasbourg acquéreuses
le sixième indivis d’une maison avec appartenances et dépendances, située à Strasbourg, grand rue N° 145, entre M. Besson et M. Streisguth, donnant par derrière sur la propriété des héritiers Gross (…). La maison ci-dessus désignée dépendait de la communauté universelle qui a existé entre entre feu Mr Louis Charles Vomhoff et dame Sophie Kolb, sa veuve survivante, pour avoir été acquise par eux des héritiers de M. Jean Jacques Müller, peignier et d Marie Madeleine Koebele vivant conjoints à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer, notaire soussigné le 4 septembre 1844, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 janvier suivant volume 423 N° 61. Après le décès du dit Sr Louis Charles Vomhoff, la moitié du dit immeuble est échu à sa veuve susnommée comme ayant participé pour pareille quotité à la communauté universelle qui avait existé entre ele et son défunt mari et l’autre moitié est échue à ses trois enfants et seuls et uniques héritiers qui sont les Sr et Dlles Vomhoff comparans, ainsi que le tout est établi dans l’inventaire dressé après le décès de M. Louis Charles Vomhoff par M° Zeyssolff notaire à Strasbourg le 13 décembre 1845. Duquel établissement de la propriété les acquéreuses déclarent se contenter, sans exiger d’autre justification. Le vendeur certifie sous les peines de droit, que ladite part d’immeuble lui appartient encore en toute propriété et qu’elle n’est grevée d’aucune dette, rente, privilège nu hypothèque, à l’exception de l’usufruit viager qui compète à Mme veuve Vomhoff susnommée sur la moitié de la part de maison présentement vendue en vertu de son contrat de mariage passé devant M° Stoeber, alors notaire à Strasbourg le 9 septembre 1819, usufruit auquel Mme veuve Vomhoff renoncera ci-après
(transcrit au bureau des hypothèques le 23 Mai 1857 vol. 688 N° 150)
acp 460 (3 Q 30 175) f° 14 du 13.5.

Sophie Kolb veuve Charles Louis Vomhoff lègue sa part de maison à ses deux filles

1866 (23.3.), M° Zimmer
Dépôt du testament olographe de Sophie Kolb veuve Charles Louis Vomhoff
acp 553 (3 Q 30 268) f° 10-v du 24.3.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 143 (3 Q 31 642) f° 87-v du 24.3.1866
Testament, 5 mai 1859 – Je soussigné Sophie Kolb veuve de M. Charles Louis Vomhoff donne par les présentes, par voie de legs, à mes deux filles Caroline et Julie Vomhoff, la moitié indivise à moi appartenante d’une maison située à Strasbourg grand rue N° 9, à condition de payer à leur frère Charles Auguste Voomhoff pour sa part ladite maison la somme de 3000 francs
Pour traduction con forme, le traducteur juré signé Butterlin
dècès du 19 février 1866

Caroline Vomhoff et Julie Vomhoff vendent la maison à leur frère libraire Charles Auguste Vomhoff et à sa femme Barbe Caroline Frühinsholtz

1871 (15.7.), Strasbourg 10 (166), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2099
Vente. 15 juillet 1871. Ont comparu 1) Mlle Caroline Vomhoff 2° Mlle Julie Vomhoff les deux en jouissance de leurs droits, demeurant et domiciliées à Strasbourg lesquellent ont vendu
à Mr Charles Auguste Vomhoff, libraire et à dame Barbe Caroline Frühinsholtz son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Désignation, une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, puits, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, Grand rue N° 119 autrefois N° 145 entre M. Besson et Meyer, par derrière le sieur Mann boucher
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépendait de la communauté universelle qui avait existé entre feu M Louis Charles Vomhoff négociant et feue dame Sophie Koll vivant conjointss à Strasbourg pour avoir été acquis durant celle-ci de 1) Ignace Koebele, peignier, 2) Marie Salomé Koebelé veuve de mesure Rathgeber vivant instituteir 3) Louis Charles Koebelé menuisier, ces trois demeurant à Strasbourg 4) Jean Michel Müller ancien drapier, 5) Anne Christine Müller veuve de Bernard Müller vivant cordonnier, 6) Susanne Catherine Müller épouse de Bartholomé Schmerckert drapier, ces trois derniers demeurant à Michelstadt (grand duché de Hesse-Darnstadt), ainsi qu’il résulte d’un procès verbal d’adjudication dressé par M. Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg, prédécesseur immédiat de M° Koerttgé notaire soussigné, le 4 septembre 1844 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 17 octobre de la même année volume 423 n° 61 et inscrit d’office le même jour volume 415 n° 223
acp 599 (3 Q 30 314) f° 57 du 17.7.

Le commis négociant Charles Auguste Vomhoff épouse Barbe Caroline Frühinsholtz en 1857
1857 (9.6.), Strasbourg 10 (134), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.067
Contrat de mariage 3 juin 1857 – Ont comparu 1° Mr Charles Auguste Vomhoff, commis négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 13 juin 1829 du légitime mariage de feu M Charles Louis Vomhoff et de dame Sophie Kolb sa veuve survivante, futur époux d’une part
2° Mlle Barbe Caroline Fruhinsholtz, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette ville le 23 janvier1830 du légitime mariage des époux Fruhinsholtz ci après nommés, future épouse d’autre part
3° Mr Charles Fruhinsholtz, tonnelier, et dame Anne Barbe Baer,son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la constitution de dot qu’ils vont faire ci après en faveur de la dlle future épouse leur fille
acp 460 (3 Q 30 175) f° 87 du 11.6. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une valeur de 3847
Ceux de la future épouse consistent en deux cents serviettes estimées à 25
Donation par les conjoints Fruhinsholtz à la future épouse leur fille ce acceptant 1° d’un mobilier estimé à 2032 francs 2) 11 ares 31 terres ban de Schiltigheim section E 80 au canton à Hengelwegn d’un revenu de 45
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant

La maison revient à leur fils Paul Georges Vomhoff qui épouse en 1891 Pauline Berthe Wendel, fille naturelle de Frédérique Pauline Wendel née à Ludwigsburg

Mariage, Strasbourg (n° 622)
Strassburg am 27 August 1891. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Buchhändler Paul Georg Nathanael Vomhoff, evangelischer Religion, geboren den 19 Juli des Jahres 1863 zu Strassburg, Sohn des Buchhändlers Carl August Vomhoff und dessen Ehefrau Barbara Caroline Frühinsholtz, beide wohnhaft zu Strassburg 2. die gewerblose Pauline Bertha Wendel, evangelischer Religion geboren den 1. August des Jahres 1867 zu Ludwigsburg (Württenberg), wohnhaft zu Straßburg, uneheliche Tochter der gewerblosen Friederike Pauline Wendel, wohnhaft zu Göppingen (Württenberg). Als Zeugen waren zugezogen und erschienen 3. der Buchhändler Carl August Vomhoff, 22 Jahr alt, wohnhaft zu Straßburg, 4. der Kaufmann Ernst Wendel, 48 Jahr alt, wohnhaft zu Straßburg (i 147)



15, rue de la Krutenau


Rue de la Krutenau n° 15 – X 131 (Blondel), O 968

Boulangerie – Démolie en 1864 pour agrandir la manufacture des tabacs


Plan-relief de 1725 (Musée historique). La boulangerie forme l’angle de la rue de la Krutenau (en bas de l’image) et de la rue des Poules

La boulangerie inscrite au nom du boulanger Georges Stœffel dans le Livre des communaux (1587) comprend un auvent de 36 pieds de long, en saillie de 5 pieds 3 pouces. Les boulangers suivants sont Léonard Klein puis Gabriel Rupp qui la vend en 1632 à Samuel Lipp dont les ayants droit sont propriétaires des lieux jusqu’en 1793. La maison comprend en 1762 un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, un four de boulanger et une boulangerie tous deux voûtés ainsi qu’une cave voûtée. Abraham Diemer charge en 1781 le maître maçon Paul Joseph Schrœder de chauler la maison et de la peindre en gris perle.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 227 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche du repère (b’) : porte flanquées d’une fenêtre de part et d’autres, étage à trois fenêtres, toiture à un niveau de lucarnes. La cour N représente l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue, la partie sud du bâtiment arrière (5-6), le bâtiment (4-5) au nord de la cour, les bâtiments (1-3, sans doute le four) et (6-1) au sud de la cour.
La maison porte d’abord le n° 118 (1784-1857) puis le n° 15.


Plan – Cour N

Le boulanger Jean Michel Fritsch conserve la maison toute sa vie. Ses héritiers la louent à des boulangers. Les bâtiments sont expropriés en 1864 pour agrandir la manufacture des tabacs.


La boulangerie se trouvait à l’emplacement du bâtiment au premier plan à droite (manufacture des tabacs vers 1905, carte postale de la série Strasbourg disparu)

juin 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1864 (démolition). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Stœffel, boulanger, et (1579) Anne Braun puis (1589) Ursule Metzger – luthériens
v Léonard Klein, boulanger, et (1583) Anne Bleicher, auparavant (1574) femme du boucher Loup Sigel – luthériens
1620 v Gabriel Rupp, boulanger, et (1614) Sara Ebinger, d’abord (1590) femme du gainier Antoine Weinand puis (1608) du menuisier Georges Straub – luthériens
1632 v Samuel Lips, boulanger, et (1630) Madeleine Adam – luthériens
1634 h Jean Küffel, boulanger, et (1634) Madeleine Adam veuve de Samuel Lips puis (1636) Marie Metzger – luthériens
1730 h Abraham Küffel, boulanger, et (1721) Susanne Wund, d’abord (1703) femme du fripier Jean Jacques Bruder, (1707) du fournier Nicolas Diemer, (1720) du fournier Jean Michel Kammerer – luthériens
1762 h Abraham Diemer, boulanger, et (1762) Marguerite Salomé Boch – luthériens
1793 v Jonathan Feilmetzger, boulanger, et (1785) Salomé Frentzel – luthériens
1816 h Jean Michel Fritsch, boulanger, et (1810) Marie Madeleine Schlagdenhauffen puis (1825) Sophie Baldner
1864 exp Etat, pour la manufacture des tabacs

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 400 livres en 1681, 800 livres en 1760

(1765, Liste Blondel) X 131, Abraham Diemer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Diemert, 4 toises, – pieds et – pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 968, Fritsch, Jean Michel, boulanger Krutenau 118 – maison, sol – 1,48 are

Locations

1630, Laurent Andres, boulanger
1631, Samuel Lips, boulanger (futur propriétaire)
1725, Robert Gabory, boulanger
1727, Nicolas Huck, farinier, et Barbe Kuntz
1847, Frédéric Ferber, boulanger à Bouxwiller, et Salomé Gross

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 517-v
Le boulanger Georges Stœffel paie 8 sols 4 deniers pour sa maison, à savoir un auvent (36 pieds de long, saillie de 5 pieds 3 pouces), une échoppe de boulanger (saillie de 3 pieds ½)

Das Ander Eckh an Vihe Gaßen, vnd daselbs hinumb nach dem Wilhelmer Closter Abwährts.
Georg Stöffel der Weißbeckh hatt an seinem Hauß ein Wettertach xxxvj schu lang, v schu iij Zoll herauß, Ein becken Laden x= schu lang, iii+ schu herauß, Bessert für das Nüessen, viij ß. iiij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Le maître maçon Schrœtter est autorisé au nom du boulanger Abraham Diemer à chauler la maison et à la peindre en gris perle

(f° 291) Dienstags den 25. Septembris 1781. – Abraham Diemert, Beck
Mr Schrötter, der Maurer nôe. Abraham Diemert, des Becken, bittet zu erlauben deßen behausung in der Krautenau gelegen weisen und Perlfarb anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1762 (billet d’estimation traduit) 1762 La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, item un four de boulanger et une boulangerie tous deux voûtés, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, la cour, appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau

nouveau N° / ancien N° : 49 / 118
Fritsch
Rez de chaussée et 1° étage médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 301 case 2

Fritsch, Jean Michel, boulanger, largeur N° 117

O 968, maison, sol, Krutenau 118
Contenance : 1,48
Revenu total : 108,77 (108 et 0,77)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1075 case 1

Fritsch, Jean Michel, boulanger, 1865

O 968, maison, sol, Rue de la Krutenau 15
Contenance : 1,48
Revenu total : 108,77 (108 et 0,77)
Folio de provenance : (301)
Folio de destination : démolie, (sol) 1075
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 35
fenêtres du 3° et au-dessus :
1865 Diminutions – Fritsch Jean Michel f° 1073, O 968, sol 1,48 are, revenu 0,77, Expropriation du 22 avril 64, agrandt. de la manuf. des tabacs
Fritsch Jean Michel f° 1073, O 968, Maison, revenu 108, Démolie, supp. en 1865

Sol porté à la case 1 du même folio, Krutenau 7, O 996.p, sol – O 997.p, sol – O 998.p, sol – O 999.p, sol

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (353) Rue de la Krautenau

118
pr. Diemert, Sr Abraham, Mre Boulanger – Boulanger

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau p. 538

118
pr. Diemert, Abraham, Mre Boulanger – Boulangers


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du boulanger Georges Stœffel dans le Livre des communaux (1587). Originaire de Sainte-Marie-aux-Mines, Georges Stœffel épouse en 1579 Anne, fille du boulanger Frédéric Braun, et devient bourgeois une semaine après son mariage

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 89 n° 9)
1579. den 13. Octobris sind eingesegnet Georg Stoffel von Marckkirch, vnd Anna friederich Praunen tochter (i 46)

1579, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 468
Jorg stoffel vonn Markirch Hatts Burgerrecht empfangen vonn Ana Seiner Haußfrauwen Friderich Braunen des becken dochtter dattum denn 22.th oct.r 1579.

Georges Stœffel se remarie en 1589 avec Ursule, fille du meunier au moulin de l’Hôpital Jean Metzger
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 83-v n° 11)
1589. Dominica Misericordiæ. M. Georg Stöffeler ein weißbeck vnd J: Ursula M: hansen Metzgers deß Spitalmüllers tochter, Sind mir angezeigt worden von d. braut vatter. Confirmatio facta 21. Aprilis (i 207)

La maison appartient ensuite (1592) au boulanger Léonard Klein et à sa femme Anne Bleicher. Anne Bleicher épouse Loup Sigel en 1574 à Illkirch puis se remarie en 1583 avec le boulanger Léonard Klein, de Nordheim

Mariage, Illkirch (luth. n° 37)
1574. 15. Februari sindt in Kirchen gangen vnd Ehelich eingesegnet wordenmitt Namen Wolff Sigel von Benseck* undt Anna Bleicherin Caspar Bleichers tochter von Merldorff (i 5)

Mariage, Illkirch (luth. n° 20)
1583. 30* Septembri ohnprter od. * des Octobris außgeruffen Lienhardt Klein ein Beck allhie von Nartz vnd Anna Adolff Sygell hieig. metzigk verlaßne wittwe (i 17)

Le boulanger Léonard Klein d’Illkirch achète le droit de bourgeoisie en 1591.
1591, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 543
Lienhardt Klein von Illkirch d. weÿßbeck Kauft mit Beÿstandt Georg Gart. deß Eynspennigers, das Burckrecht, vnd will Zu den Becken dienen. Act. j. Martÿ A. 91.

Le boulanger Léonard Klein le jeune emprunte de l’argent à Jean Bœler. Son père Léonard Klein se porte garant et hypothèque sa maison. En marge, quittance accordée en 1632 à Samuel Lips, alors propriétaire de l& maison

1615 (ut spâ [xvj Junÿ]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 289-v
(Inchoat. in Proth. fol. 269.) Erschienen Lienhardt Clein der Jüng. schwartzbeck burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Johann Bölers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 50 pfund
So Ist Auch persönlich erschienen Lienhardt Klein der elter burger Zu Straßburg des Bekhenners Vatters hatt sich für sich & mit sampt seinem Sohn Zu einem Rechten Bürg. mit vnd selbst schuldner und selbst Zahler vnver: gesetzt und gemacht (…) ermelt. Bürg. für sich & Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß, hoffestatt, höfflin vnd hind.hauß, mit Allen Ihren gebew. & geleg. Inn d. Voorstatt Inn Crutenauw nahe beÿ d. Vÿhe gaß, einseit neben hannß Mock dem Wÿßbeck. And.seit Cunradt Bosch. hind. vff gemelt. hannß Mocken stoßend, Dauon gend wij ß iiij d In closter S. Niclauß in Vndis, Mehr x lb d gelts, Abloßig mit ij C lb Jörg Stöfflin dem Weÿßbeck, Item ij lb gelt Loßig mit xxxx lb hanß von Ouwenh. iit. j lb v ß ß gelts, Wid.kheuffig mit xxv lb Geörg Burckhard den scheÿd. So dann ij lb x ß gelts stnd. In hptgutt L lb Geörg Ringler dem lauttenmach.
[in margine :] Erschienen Jgfr. Agatha disdorniin* mit beÿstand H. Johann Bölers ihres Stieff vaters hatt in gegensein Samuel Lipsen deß Weißbecken, Alß ietzig. Besitzers deß vnd.pfandts bekannt (…) q.ttirt den 3. Octob. 1632.

Léonard Klein l’aîné et Anne Bleicher vendent au boulanger Gabriel Rupp la maison qui comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un puits commun

1620 (ut spâ [vij. Septembris]), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 446-v
(Inchoat. in Prot. fol. 401.) Erschienen Lienhardt Clein der elter der beck burger Zu Straßburg vnd Anna Bleicherin sein eheliche haußrauw (verkaufft)
Gabriel Ruob dem schwartzbecken burgern Zu Straßburg vnd Sara Ebingerin seiner ehelichen haußwürthin
hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderhauß, sampt dem gemeinen brunnen auch Allen Andern Ihren gebäuwen & gelegen Inn der vorstatt Straßburg Inn Curtenauw fast gegen dem Engell vber, einseit neben der herberg Zum Jäger, Anderseit neben hannß Macken dem Weißbecken, hinden Auch vff gemelten hannß Macken stoßend, Dauon gend xij ß iiij d bodenzinß vf Martini dem Closter Sant Niclaus in vndis, Mehr x lb d gelts abllößig mit ij C d vff Jacobi Georg Stöffelin dem becken, Item ij lb gelts Lößig mit xxxx lb vff 23. 9.bris Hannß von Ouwenheim, Ferner Ist die behaußung verhafftet vmb xxv lb Johann Klappen gewesenen ballmeisters seligen Sohn dessen Vogt Johann Schmidt, so Jahres vff Michaelis verzinßt würdt, Weither mit Lxxv lb Hannß Geörg Rüegler dem lauthen macher falt der Zinß vff Liecht meß, Item umb L lb d Johann Bühler dem Notario so Jahrs vff den 16. Junÿ verzinßt würdt, So dann vmb j C xxiv lb v ß Georg Kelterer dem Küffer deren man Alle Jahr ein vierdtentheil vff Johannis Baptistæ Zuerlegen schuldig vnd ist Albereidt der erste termin vff Johanni nechst verschienen verfallen, vnd sollen Auch Alle abstands hauptgütter wann sie gefordert werden nach lauth der creditoren Urkunden erlegt vnd bezahlt werden, sunst ledig und eigen Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Kauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 130 pfund
(vide nachtrag in Reg. 1630. fol. 305)

Fils du boulanger Joël Rupp, Gabriel Rupp épouse en 1614 Sara, fille du serrurier Jacques Ebinger, qui s’est mariée en 1590 avec le gainier Antoine Weinand puis en 1608 avec le menuisier Georges Straub, originaire de Silésie
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 12-v n° 6)
1590. den 4. Maÿ sindt Ehelich eingesegnet worden Antoni Weinandt, Jacob Weinandts deß scheydenmachers Sohn vnd Sara Ebingerin Jacob Ebingers selig. deß Schloßers hind.laßene Tochter von Straßburgk (i 15)

Mariage, cathédrale (luth. p. 202)
1608. Jerg straub der schreiner von Girlbz* aus der schlesingen vnd Sara Anton Weinandt des Botten n:g: witwe (i 105)

Mariage, cathédrale (luth. p. 21)
1614. Dominica 13. Trin: den 18. 7.bris. Gabriel Rup der beck, Joel Rupen des Schwartzbecken sohn, vnd Sara Jörg Struben des Schreiners n: witwe, eingegegnet in d. Rupertsaw montag d. 26. 7.bris (i 15)

Gabriel Rupp et Sara Ebinger hypothèquent la maison au profit de Jean Adolphe Grüenwald

1622 (3. Decembris), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 533
(Inchoat. in Prot. fol. 380.) Erschienen Gabriel Ruop d. schwartz Beck burger Zu Straßburg vnd Sara Ewingerin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. hannß Adolff Grüenwaldt burger zu Straßburg – schuldig seÿent 500 pfund
Zu vnderpfand verlegt, hauß, hoffestatt, höfflin vnd hind. hauß, sampt dem gemeinen Brunnen, Auch Allen Ihren & gelg. Inn d. vorstatt Straßburg In Crutenauw fast geg. dem Engell vber, einseit neben d. herrberg Zum Jäger, And.seit n hanß Mockh. dem weÿß beckh. hind. vff gemelt. hannß Mock. stoßend, dauon gnd. xijj. ß iiij. d Bod. Zinß vff Martini Sant Niclaus in Undis, Mehr 2 lb d geltd loßig mit 40. lb. vff Jacobi hannß von Ouwenh. So dan seind sie verhafftet vmb xxx ij lb vj ß hannß Geörg Marbach.

Ursule Metzger, veuve de Georges Stœffel et ses enfants donnent quittance à Gabriel Rupp d’une somme portée au contrat de 1620.

1630 (ut spâ [10. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 467 f° 304-v
Erschienen obgenante Stöfflerische Wittib vnd Kinder [Georg Stöfflers seel ietzmalß hinderlaßenen wittiben fr. Ursulæ Metzgerin, mit beÿstand Daniel Steinbocks Würths Im Falckenkeller Ihres vogts, So dann deßelben Jüngern Kinder mit namen Ursula, Elisabeth, Stöfflern vnd hanß Georg Stöfflers, vnd besagte Ursula mit beÿstand H M. Wendelini Martini Gerlachs Diaconi Zu sanct Thoman, vnd Elisabeth mit beÿstand Andres Ernsten Leinenwebers Ihrer Ehevögt] wie auch Maria Stöfflerin mit beÿstand ut supra [Ihres Jetzigen Ehewürths hanß Jacoben von Zabern deß Barbierers auch Burgers alhie] alß weÿland Georg Stöfflers des Weißbecken vnd Burgers seel. alhie Wittib und Erben an einem,
So dann Gabriel Ruep der Schwartzbeck Burger Zu Straßburg am Andern theil
Zeigten an, demnach er Ruep Ihr der Stöfflerisch. haußwürth vnd Vetter seel. die 200. Pf Str. gut geldt so Ihme Rupen, beÿ dem Kauff seiner alhie in der Vorstatt Crautenaw gelegenen Behaußung, Vermög der beÿ H Hilario Meÿgern Contractuum Notario den 7.t Septembris Anno 1620. vfgerichten vnd in deßelben gehaltenen Registrand fol. 447. befindlichen verschreibung, alß ein beschwerdt angeben worden, den 30. Novembris Anno 1622. an damalß hohem dem Reichßthaler nach zu 6 fl. gerechnet. geldt abgelöst, Alß hetten sie sich mit einand. verglichen, daß ermelter Ruep obgenanter Stöfflerischen Wittib vnd Erben an Jetzo wolgengbarem geldt (…) 100 Pfund Straßburger nachzutragen

Gabriel Rupp hypothèque la maison au profit du cordeur de bois Jean Stierlé

1630 (3. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 493
Erschienen Gabriel Ruepp der Weißbeck burger Zu St.
hatt in gegensein hanß Stierlen deß holtzlägers auch burgers alhie – schuldig seÿ xxv. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat mit allen andern Zugehörd. alhie in Crautenaw, neben dem würthshauß Zum Jäger & hanß Mogen wittib, hind. vffs hamerers hoff stoßend gelegen, so zuuor v.hafft vmb 300. fl. H hanß Adolff Grüenwalden, It. umb 50. fl. Johann Bölers dochter, Jt. vmb 50. fl. hanß Jörg Ringler dem Lautenmacher, Item vmb 80. fl. H hanß von Awenheim, Item vmb 140. fl. der Müntz alhie, so gehen Jarß auch dauon 8 ß 4 d 2 Cappen Bodenzinß S. Nicolai in Undis, Ferner ist d. hauß noch v.Pfändet umb 200. fl. Georg Stöfflers Erben

Le boulanger Laurent Andres prend à bail le bâtiment avant

1630 (ut spâ [18. 7.bris]), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 628
Erschienen Lorentz Andreß der Weißbeck, burg. Zu St.
hatt in gegensein Gabriel Rueppen auch Weißbecken vnd Saræ Ebingerin seiner ehefr. bekannt,
daß Er von demselben zweÿ Jarlang die von ietzigen Michaelis an nechst nach einander Volgen, entlehnet vnd bestanden, Wie dann sie die beede Ehegemechdt auch ihme Andreß berürte 2 Jarlang V.lühen haben ihre Vordere behausung mit alle, deren gebawen & gelegen alhie in Krautenaw neben dem Jäger für vnd vmb 15. ß d rechten wochentlichen Zinses

Le boulanger Samuel Lips prend à bail le bâtiment avant

1631 (12. Septembris), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 462-v
Erschienen Samuel Lipps weißbeck burger Zu St.
hatt in gegensein Gabriel Rueppen Auch Becken vnd burgers alhie
bekannt, daß Er von demselben dreÿ Jahr lang, die von schierist kommend Michaelis An nechst nach einander folgend
entlehnet vnd bestanden Ein Vorder Beckenhauß mit allen deß. Zugehörd. sampt dem halben höfflin, gelegen alhie in Crautenaw, neben der herberg zum Jäger & neben hanß Mocken witib für vnd vmb Xiij. ß wochentlichen Zinßes

Gabriel Rupp vend la maison au boulanger Loup Bilger. L’acte suivant montre que la vente est annulée.

1632 (11. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 466 (expéditions) f° 6-v
(Wolff Bilger dem Weißbecken) Wir ut spâ [Joachim von Berstett der M. &] erschienen vnser burger Gabriel Ruepp der Beck, cit. Sara Ebingerin sein eheliche haußfraw (verkaufft)
auch Vnserm burger Wolff Bilger dem Weißbecken, so Zugegen, ihme Kauffte
Ein Vorder vnd hinderhauß, hoffstat vnd höfflin mit allen and.n ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. vnd deren Vorstat die Crautenaw genannt, einseit neben dem Würths hauß Zum Jägern anderseit neben Hanß Mocken deß Becken see: wittib hinden vff ietzgedachte wittib stoßend, so zuuor noch verhafftet vmb 150. Pfund hanß Adolff Grüenwaldt dreÿer An alhieiger Müntzen, Item vmb 70 pfund d. vnserer Statt Müntz, Item vmb 40 Pfund d. hanß von Awenheim dem holtzhändler, item vmb 25 Pfund Johann Böhelers stieffdochter, Item vmb 25. Pfund d hanß Georg Ringler dem Lautenmach. Item vmb 50. pfund d Georg Stöllers deß Becken see. wittib, So dann vmb 25 pfund d Hanß N. dem holtzläger, So gehen auch jährlich dauon 8 schilling vier pfenning vnd Zween Kappen Bood. Zinß vff Martini dem Closter S. Nicolai in Undis alhie, sonst ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 390 pfund

Gabriel Rupp vend la maison au boulanger Samuel Lips (qui en a été locataire)

1632 (Xxvj. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 466 (expéditions) f° 60-v
(Samuel Lipsen dem Weißbecken) Wir ut spâ [Hanß Carol Prechter der M. &] erschienen ist vnser Burger Gabriel Ruepp der Beck (verkaufft)
auch vnserm Burger Samuel Lipsen dem Weißbecken
Ein Vorder: vnd hinderhauß, hoffstat vnd höfflin, mit allen anderern ihren gebäwen & gelegen in vnserer Statt Straßburg, in der Crautenaw einseit neben dem Würthshauß, Zum Jäger genannt, anderseit neben weÿl: hanß Mocken gewesenen Weißbecken see: witib hinden vff erstbesagte witib stoßend, dauon gehen Jährlich auf Martini Acht schilling vier pfenning dem Closter S. Nicolai in Undis alhie, So seind sie auch noch verhafftet vmb 40 pfund d. hanß von Awenheim dem holtzhändler, Item vmb 25 pfund d Johann Böhlers Stiefftochter, Item vmb 25. pfund s hanß Georg Ringler dem Lautenmacher, Item vmb 50. pfund d weÿ: Georg Stöfflers see: nachgelaßener wittiben, So dann vmb 25 pfund d. Hanß N. dem holtzläger sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff, vber die beschwerden, so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 610 Pfund

Originaire de Bischofsheim à la Haute-Montée en Bade (aujourd’hui Rheinbischofsheim)), le boulanger Samuel Lips achète le droit de bourgeoisie le 24 juillet 1630
1630, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 849
Samuel Lüps Von Büschen Zum hohenstäg Khaufft d. Burgerrecht Umb 20 goldguld. Wüll Zu den Beck. dienen den 24. Julÿ 1630.

Il passe le même jour un contrat de mariage avec Madeleine, fille de Jean Adam de Blæsheim. Le mariage a lieu dix jours plus tard
1630 (24. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 551-v
(Protocollat. fol. 120.) Erschienen Samuel Lipps der Weißbeck von Bischoffsheim Zum hohensteeg an ietzo burg. alhie, alß hochzeiter, mit beÿstand Dieterich von Wüllichen Tuchscherers, burgers Zu St. seines Schwagern, an eim,
So dann hanß Adam von Bleßheim, innamen seiner eheleiblichen dochter Magdalenen, alß hochzeiterin, mit beÿstand herrn M. Johann Wagners deß Notÿ vnd Mathiß Klinglers deß Barbierers beed. burgern alhie, Am and. theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 286)
1630. Samuel Lips der Beck von bischeim Zum hohensteg Hans Lips des schulmeisters daselbsten e. sohn, vnd J Madglen Hans Adams zu bloscheim tochter, eingesegnet montag 2. Aug: (i 148)

Madeleine, veuve de Samuel Lips, se remarie en 1634 avec le boulanger Jean Küffel, originaire de Dettwiller : contrat de mariage, célébration

1634 (7. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 657
(Protocollat. fol. 184. – Eheberedung) Erschienen hanß Küfel der Beck, von Dettweiler alß hochzeiter, mit beÿstand H Jacob Katzensteins, Kleinen Rhats Verwanthen Alhie, An eim,
So dann Magdalena weÿ: Samuel Lipßen deß Becken alhie s: witib alß hochzeiterin mit beÿstand Mathiß Klingers deß Barbierers ihres Vogts, wie auch ihres Kindts Vogts Georg Metzgers deß Becken, An 2. theil

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 61-v)
1634. Domin. 19 & 20 Trinit. Hanß Kiefl der Weißbeck weÿl. Jacob Kieffels burgers Zu Dettweiler nachgel. Sohn und Magdalena weÿl. Samuel Lipßen des weißbeck. alhie nachg. witwe Cop. eodem die [21. Oct.]

Jean Küffel devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1634, 4° Livre de bourgeoisie p. 144
Hanß Küffel Von Dettweÿhler der weißbeck Empfangt d. Burgerrecht von seiner haußfrauwen Magthalena weÿl. Samuel Lupsen deß weißbeck. seelig. wittib wüll bey den Beckh Zünfftig sein den 4 9.bris 1634.

Jean Küffel se remarie en 1636 avec Marie, fille du boulanger Georges Metzger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung (…) zwischen dem Ehrenhafften Hanß Küffeln weißbecken v. burger, alhie Zu Straßburg an einem, V. dann der Ehrn v. tugendsamen Jungfr. Mariæ Metzgerin, deß Vesten v. fürgeachten H Georg Metzgers weißbecken v. burgers Zu Straßburg ehelichen dochter andern theils (…) Welches alles beschehen Vndt abgehandelt in deß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Zinstags den 1. Novembris im Jahr nach Christi geburth 1636. Caspar Medler

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 93)
1636. Dom: XXII & XXIII. Hanns Kiefel d. Weißbeckh burg. alhie vndt Jungfr. Mariæ, Georg Metzgers deß Weißbeck. vnd burgers alhie ehe. tochter. Cop. Eod. die Zu Sr W. (i 291)

Jean Küffel et sa femme Marie hypothèquent la maison au profit de Jean Georges Heckher, chef de chantier de l’Œuvre Notre Dame

1668 (14. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 607-v
Erschienen Hannß Küffel der weißbeckh und Maria sein Eheweib, Und Zwar Sie Maria mit assistentz H Andres Fischers und H Daniel Schmidts beed. alß aus E.E. hochweisen groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirte, wie auch Philipß Küffels deß Strählmachers und Jacob Küffels deß Weißbeckh. alß ihrer eheleiblich. Söhn
in gegensein H Hannß Georg Häckhlers werckhmaÿsters der Fabric deß Münsters – schuldig seÿen 75 Pfund pfenning
Unterpfand sein solle, Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinders, mit deren hoffstätten höfflin und allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, in der Krautenaw einseit neben der Behaußung Zum Jäger, anderseit neben hannß Mockhen dem weißbeckh. hinden auch vff denselben stoßend gelegen – eingangß gemelten hannß Küffel lebtägig verwidmet

Jean Küffel meurt en 1681 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison à 400 livres. La masse propre à la veuve est de 613 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 522 livres, le passif à 609 livres.

1681 (10.8.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 16) n° 500
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeder ligend vndt vahrendes Haab, Nahrung Vndt güetter, so weÿland der Ehrengeachte Herr Hanß Küffel, Weißbeck vndt burger alhie nach seinem den 2. Junÿ deß Zue end gemeltten jars aus dießer Zergänglichen Welt genommenen seel. hienscheiden, hinder ihme Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren hernachgemeltter sein des verstorbenen mit hernachgemeltter seiner gebiebten ehelichen haußfrawen ehelich erzielter Kinder Und per Testamentum eingesetzter Erben, durch die Viel Ehrn: und Tugendsame fraw Mariam Küffelin gebohrne Metzgerin, mit beÿstand deß Ehrenhafften Vndt Achtbaren Herrn Philippß Metzgers, Weißbeckens vnd burgers alhier ihres leiblichen bruders vnndt geschwornen Curatoris (…) Actum Straßburg Mittwochs den 10. Augusti A° 1681.
Der eingangs gemelte H. Hanß Küffel hatt p. Testamentum Zue Erben hinterlaßen Volgende seine mit eingangs benantter Wittibin Ehelich erzielte Söhn Und döchtere,auch Enckelein, alß 1. Weÿl. Mstr Phil. Küffels, geweßenen Kammachers vnd burgers alhier seel. hinderlaßene Eheliche Kinder, nemblich Jacobe, Hanß Philipsen, David, Eliam vndt Hanß Georg, deß seel. v.storbenen geliebte Enckele, deren geordneter Vogt nachgemelter Jacob Küffel, in ihrem nahmen aber dem geschäfft gewohnt d. Ehrenhaffte Emanuel Eckel, glaßer v. Burg. alhier alß hierzu geordnet. Theilvogt
2. Daniel Küffeln, becken handwercks, so längst in Krieg gezog. v. für todt gehaltten Wirt, in deß. Wie auch hernach gemeltter Annæ Mariæ d. älttern dochter statt p.sönlich Zueg. d. Ehrenvest vorgeacht, fürsichtig v. Weiß, Johann Herrenschneider E. E. Kleinen Rhats alhier nunmaliger wohlmeritirte Beÿsitzer, alß hierzu erbetten vndt wohldeputirtrer herr
3. Jacob Küffeln, haußfeürern Vndt burgern allhie, so Zugeg. 4. Annam Mariam Küffelin, anietzo Zue Franckfortt am Maÿn in diensten, in dero nahmen anweßend ob Wohl Ehrengemeltter herr Rathh. Herrenschneider, 5. Johann Martin Küffeln, Rothz stuck v. glocken gießern auch burgern alhier so p.sönlich Zugeg. 6. Abraham Küffeln, Weißbecken handwercks, annoch ledigen standts, mit beÿstand Mstr Hanß Georg Krafften weißbeckens vnd burgers alhier, 7. Salome Küffelin, Mstr hannß Martin Brehmen, Schneiders vnd burgers alhier Eheliche haußfrauw, mit beÿstand gedacht ihres Ehelich haußwürths
Copia Eheberedung – Copia Testamenti

In Einer der Statt Straßburg Vorstatt Krautenau genant gelegenen hiehero gehörigen vndt hernach beschriebenen Behaußung ist befunden worden wie volgt
Ahne Haußrath, In d. Cammern A, In d. Cammern B, In d. obern Stuben, In d. Stub Cammer, In d. Obern Kuchen,
In dem Hindern hauß, In d. Cammern C, In dem hindern Stüblein, In d. Vndern Vordern Stuben, In d. Vndern Kuchen, In dem hindern Keller, In dem Vordern Keller, Im obern Undern Haußöhren, 171 lb
Schiff und geschirr Zum Becken Handtwerck gehörig 16, Ahne Frucht Meel vnd Kleÿen 44, Ahne Silbergeschmeidt 1, Ahne Wein v. Lehren Vaßen 3, Ahne Guldinen Ringen, W. 5 T. 8, Ahne Baarschafft 146
Eigenthumb an einer Behaußung so theilbar (T.) Ein Vorder v. hinderhauß hoffstatt v. höfflin mit allen andern deren gebäwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten gelegen alhier Zue Straßburg in d. Vorstatt Krautenauw genant eins. neben Job Bäschten dem Jüngern waffenschmidt v. burgern alhier anders. neben Hanß Georg Krafften dem Weißb. v. burgern alhier hind. auf gedachten Crafften stoßend, dauon gehen jährlichen auf Martini 8 ß 4 d v. 2. Cappen bod. Zinß dem Closter St. Nicolai in undis alhier, thut Zu Cap. gerechnet 10 lb 6 ß 8 d
So dann weÿl. H Daniel von Zabern geweßenen Schiffmans v. burgers alhier seinen in 2. Ehen Ehelich erzielten Kindern, zuruckgefallen wüdembs Capital 310. lb 14 ß 6 d Waran jährlich auf Joh. Bapt: v. A° 1682. Zum Erstenmahl allweg. 50. lb d sampt dem Zinß biß Zur völligen abstattung mann ihnen Zuerlegen schuldig ist. Sonsten über jetzt gemelte beschwerdten freÿ ledig v eigen. Welche behaußung durch die 3. hießige geschworne H. Werckmeistere überhaupt angeschlagen word. pro 400 lb. d. Vb. abzug aber Vorhergemalter beschwerden, ist p. rest annoch außzuewerffen allein 78. lb 18 ß 10. d. Über nechstgemelte Behaußung ist vorhand. 1. teutsch. p.gam. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel v.wahrt de dato d. 26. Junÿ A° 1632 mit altem Nro 1. not. v. dabeÿ gelaß.
Sa. Eigenthumbs an einer Behaußung 78, Pfenningzinß hauptgüter 75, Schulden in das Erb zugeltend 76
Summa summarum der Wittib gantzen ohnverändert Vermögen 613 lb
Sa. alles theilbaren guths 522 lb – Schulden 609, Theilbar Schulden übertreffen das theilbare guth 86 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem billich. Wahr nach 837 – Conclusio finalis Inventarÿ dem Stalltax nach 755 lb
Ergäntzung der Wittib unverändert guths Auß hernach Volgenden Vnderschiedlichen Documentis. Aus deren den 16. 9.bris A° 1636. durch Notarium Herrn Caspar Madlern längst seelig außgefertigten Außweißung ehe d. Wittib Zur Zeit ihrer v.heürathung von ihrem geliebten Vatter H. Georg Metzger geweßenen Wbecken v. burgern alhier (…)
Aus dem jeing. Theil Registerlein so A° 1645 d. 9. Xbris durch Notarium H. Daniel Werbeck nun längst selig. über das, so Sie Wittib beÿ Abtheillung deren Von Weÿland Fr. Salome Schultheißin auch weÿl. H. Georg Metzgers obgedacht, geweßenen Ehelich haußfr. ihr d. Wittib geliebter Mutter seel. (…)
Auß den Anno 1646 d. 12. Decembris durch Not. Urbanum Küßeln, nun ebenmäßig längst seel. über das jenige, so ihro Wittibin Abtheillung Mütterlich haußraths (…) Zuegefallen
Aus dem den 28. Xbris A° 1649. durch Not. H Johann Conrad Grunen längst seel. über das jenige, waß ihro Fr. Maria Küffelin d. Wittibin beÿ abtheilung Weÿl. Mariæ Riedingerin auch weÿl. Georg Veltins gewes. Fischers v. burgers zu Straßburg Wittibin seel. Verlaßenschafft als eingesetzt Testaments Erbin
Aus dem ienigen durch Not. H Johann Thoman Tromern A° 1658. über alles dasjenige was veÿ abtheillung Weÿland fraweb Catharina Hirttin auch weÿl. H hanß Rothen geweßenen Garttners und. Wagner v. Alt; Groß. Rhats verwanthen alhier geweßenen haußfr. seelig.
Aus dem durch mich Eingangs vnd hernach Zue End gemeltten Notarius Anno 1668. d. 17. 7.bris über das jenige was ihro Fr. Mariæ Küffelin gebohrner Metzgerin beÿ abtheillung weÿl. H. Georg Metzger s geweßenen Wbeckers v burgers alhie ihres gebiebten Vatters seel. V.laßenschafft, Summa summarum 608 lb
Copia Eheberedung (…) Straßburg Zinstags den 1. Novembris im Jahr nach Christi geburth 1636. Caspar Medler
Wÿdemb So d. selig abgelebte biß an sein Ende von Weÿl. Fr Magdalena Adamin Samuel Lipsen gewesenen Weißbeck v. Burgers alhier seel. hinderlaßenen Wittibin alß seiner Ers. Ehelichen haußfr. seel. hinderlaßenen wittibin alß seiner Erst Ehelichen haußfr. seel.
Copia Extractus Aus allhießig. Cancelleÿ Contract Stub weg. deß nunmehr zurückfallend. Wÿdembs (…) Actum den 23. 8.bris A° 1665.

Marie Metzger fait vendre des meubles
1683 (7.7.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 18) n° 561
Verkauff vndt Looß Register Inhaltend undt außweißend alles das jenige was frawen Maria Metzgerin weÿl. H Hannß Küffels geweßenen Weißbecken vndt Burgers alhier hinderbliebene Wittib * Underschiedlichen Mobilien, Welche Sie auf E. E. Zunfft der Becker alhier (…) Zur offenen Marck feÿl gathan Undt Verkaufft (…) die Looßung durch Mstr. Hanß Martin Beremen, Schneidern v. burgern alhier wie auch Abraham küffeln, d. Weißbeck. als dochtermab Vndt Jüngsten Sohn
d. 7. vndt 8. Julÿ Stylo Novo Anno 1683.

Inventaire des biens de Marie Metzger qui va habiter chez son fils cadet Abraham Küffel. L’actif s’élève à 788 livres

1683 (21. Xbr), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 18) n° 576
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeder Haab Undt Nahrung, so Weÿland deß Ehrenhafften Herrn Hannß Küffels hinterbliebene Wittib, die Ehren: und Tugendtsahme Fraw Maria, geborne Metzgerin nach deren diß Zue End gemeltt Jahrs allererst beschehenen haußraths distraction Vndt abbezalter passiv Schulden, auch darauff abgestellter haußhalttung vnd angetrettene Cost beÿ ihrem jüngsten Sohn Abraham Küffeln, d. Weißb. v. Burgern alhier, annoch übrig behaltten (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in beÿsein der Ehrenhafften Achtbar v. bescheidenen Jacob vndt Abraham Kiffels, beeder Weißbecken v. burgere alhier, Ihr Fr. Mariæ Küffelin beeder Söhne, Wie auch Fr. Salome Küffelin Mstr Hanß meister Brehmen, Schneiders v. Burgers alhier Ehelich. haußfr. ihr Fr. Mariæ jüngern dochter, dinstags den 21.ten Xbris Stylo Novo A° 1683.

In einer d. Statt Straßburg Vorstatt Krautenau genant nahe beÿ d. hennengaßen gelegenen hieher gehörigen vndt hernach beschriebenen Behaußung ist befunden word. wie volget
Ahne Haußrath 67 lb, Schiff und geschirr Zum Becken Handtwerck gehörig 14, Ahne Silbergeschmeidt 1, Ahne Guldinen Ringen,13, Ahne Baarschafft 15
Eigenthumb an einer Behaußung. Item j. Vorder: v. hinderhauß, hoffstatt vndt höfflin mit allen andern deren gebäwen, begriffen, Weitt, Recht. Zugehörd. vndt gerechtigkeiten gelegen alhier Zue Straßburg in d. Vorstatt Krautenauw genant, eins. neben Job Bästen dem jüngern Waffenschmidt vnd burgern alhier, anders. neb. Annæ Martæ Mockin, Weÿl. Lstr. Hanß Georg Krafften gewes. Weißb. v. burgers alhier seel. hinterbliebenen Wittib, hinden auf gedachte Krafftin stoßend. Dauon geh. jahrs auf Martini 8 ß 4 d vndt 2. Cappen boden Zinß dem Closter St. Nicolai in undis alhier, thut Zu Cap. gerechnet 10 lb 6 ß 8 d. Vndt dann ist mann Weÿl. H. Daniel von Zabern deß gewes. Schiffmans v. burgers alhier seel. seinen in 2.en Ehen Ehelich erzielten Kindern, annoch zuruckgefallenen 310. lb 14 ß 6 d über abzug inmittelst davon bezalter 110 lb 14 ß 6 d p. Rest noch zulieffern schuldig 200 lb d. Waran jährlich auf Joh. Bapt: Jedesmahl biß Zur völligen abstattung 50. lb d sampt d. Zinß Zue entricht. seindt. Sonsten über jetzt gemelte beschwerdten, welche zusammen thun 210 lb 6 ß 8 d freÿ ledig vndt eigen. Vnd daon A° 1681. durch die hießige 3. H. Werckmeistere beschehenen Abschatzung nach dießmalen annoch gewürdiget pro 189 lb 13 ß 4 d. Darüber vorhand. ein teutsch. p.gam. Kauffbr. mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel v.wahrt v. d. 26. Junÿ A° 1632. datirt mit altem Nro 1. signirt
Sa. Eigenthumbs an einer Behaußung 189, Pfenningzinß hauptgüter 225, Schulden in die Nahrung zugeltend 124, Summa summarum 788. lb

Marie Metzger hypothèque la maison au profit de son fils Abraham Küffel

1687 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 447-v
Maria gebohrne Metzgerin, weÿl. hans Küffels gewes. Weißbecken sel. hinderlaßene wittib mit beÿstand Jacob küffels ihres leiblich. sohns und hans Martin Brehmen deß Schneiders ihres tochtermanns
in gegensein Abraham Küffels auch Weißbecken auch ihres leiblichen sohn – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, Ein vorder und hinderhauß, hoffstatt und höfflein, sambt allen deren Gebäuen, Rechten und zugehördten allhier in der Krautenau einseit neben dem Würthshauß Zum Jäger genandt, anderseit neben weÿl. hans Mocken gewes. weißbeck. sel. Erben hinden auff ged. Mockische Erben stoßend geleg. darvon gehen jährlich auff Martini 8 schilling vier pfenning und 2. Kappen bodenzinß

Accord entre les héritiers après la mort de Marie Metzger
1695 (17.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 27) n° 857
Theil Register darinnen Waß beÿ Abtheÿlung Weÿl. Frawen Mariæ Küffelin gebohrner Metzgerin seel. Verlassenschafft Einem Jeden p. Testamentum in Stämmen Eingesetzten Erben Erb. Zu und angefallen begriffen, so auffgerichtet Anno 1695.
Zuwißen demnach auff seligen hienscheiden Weÿland der viel Ehren vndt Tugendsamen Frawen Mariæ gebohrnen Metzgerin, auch weÿl. deß Ehrengeachten H Johannis Küffels gewesenen Weißbeckens vndt burgers alhier seelig. Wittibin, deroselben gantze Verlaßenschafft den 7.d diß Zu End gemeltten Monats vndt Jars, in beÿsein der darzu gehörigen, im Inventario auch hernach gemeltten Personnen inventirt, angeschlagen und beschrieben wordt., daß auff die beÿ hießiger Statt Stall erhalttene Großg. Erlaubnus auch gleich d. 17. huius Ihr Fr. Küffelin p. Testamentum in 5. Stämmen Eingesetzten Erben, außer allein Jgfr. Susannæ Margarethæ Küffelin, welche mit deme So selbige Einschießen sollen, außgewießen, Vnd Übriges so Sie darüber auch schuldig wahr, Ihro, von denen übrigen Stämmen freÿwillig, nachgesehen, V. also Sie damit weggewießen, allein die Übrigen Vier Stämme, Nahmentlich v. Erstlich In Nahmen Weÿll. Philipp Küffels, des Kammachers und burgers alhier seel. hinderlaßene noch lebend 3.er Kinder alß Jacob, Davids vnd Eliæ Küffel, der in Ersten Stammen Eingesetzte Erben, dero geschworne Theil Vogt H Emanuel Eckel, Glaßer und burger alhier, beneben gedachter Kinder leibliche Mutter vnd dero Stieffvattern,
So dann H Jacob Küffel Weißbeck Vnd burg. alhier in 2. Stammen instituirte Erb, Weitters H Abraham Kieffel auch Weißb. und burg. alhie, d. in 4.t Stamm Eingesetzte Erb, Vnd dann Fr. Salome Kieffelin, H Johann Martin Brehmen deß Schneiders und burgers alhier Ehelibste, als in 5. Stammen eingesetzte Erbin beÿständlich gedacht ihres Ehemans (…) Actum in d. Königl. freyen Statt Straßb. Donnerstags d. 17. Februarÿ Anno 1695.

Marie Metzger meurt à l’âge de 78 ans le 20 décembre 1694.
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. f° 74 n° 107)
1694. Montag d. 20. Dec. ist Fr. Maria geb. Metzgerin, Wld. Hanß Küffels deß Weißbecken v. b. alhier nachgelaßene wittib Ihres Alters 78 Jahr 8 Wochen v. 5. Tag auff der Neuen Begräbnus beerdiget worden [unterzeichnet] Jacob Küffell als Sohn, Hanß Marttin Brehm dochtermann (i 74)

Marie Metzger hypothèque la maison au profit de son fils Abraham

1693 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 127
Maria gebohrne Mezgerin weÿl. hanns Küffels gewesenen Weißbecken sel. hinderl. wittib, mit beÿstand Hannß Jacob Kern, des huffschmids
in gegensein H. Abraham Küffels auch Weißbecken, ihres leibl. Sohns, schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, Ein Vorder und Hinderhauß und höfflein mit allen übrigen deren Gebäuen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier in der Krautenau einseit neben hiob bästen dem waffenschmidt anderseit neben weÿl. hanns Mocken gewesenen Weißbecken seel. Erben, hinten auff ged. Mockische Erben, stoßend gelegen, darvon gehen Jährl. uff Martini 8 ß 4 d und Zween Kappen bodenzinß dem Stifft St Nicolai in undis
[in margine :] hierinn gemeldter H. Creditor, zeigte an und bekandte, demnach Er die hierinn ihm umb 200 lb Cap. Zur hypothec verschriebene behaußung nunmehr von der Debitrice seiner Mutter Kaüfflich angenommen (…) den 28. feb. 1693

Marie Metzger veuve de Jean Küffel vend la maison à son fils Abraham Küffel

1693 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 149
Maria gebohrne Mezgerin weÿl. Hannß Küffels gewesenen Weißbecken seel. nachgel. wittib mit beÿstand Hn Jacob Küffel des weißbecken und Hannß Martin Brehm des Schneiders /:alß Ehevogts Mariæ Salome geb. Küffelin:/ ihres respect. leiblich und Schwähren Sohns
in gegensein H. Abrahamb Küffel des Weißbecken ihres leiblichen Sohns
Ein Becken behaußung, bestehend in einem vordern und hinderhauß, höffein mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten auch dem darinnen sich befindlichen zum becken handwerck gehörigen Schiff und geschirr und Ein gantze Gewand Kasten mit 4. thüren und Ein Grün Zelten bettladen, allhier in der Crautenau, einseit neben hiob Bästen, dem Waffenschmid, anderseit neben weÿl. hanns Mocken gewesenen Weißbecken seel. Erben, hinden auch auff ged. Mockische Erben stoßend gelegen, darvon gehend Jährl. auff Martini 8 ß 4 d und Zween Cappen bodenzinß dem Stifft Nicolai in undis, so seÿe dieselbe auch umb 250 pfund obged. Kaüffern verhafftet – umb 325 pfund
Paulo post ist verglichen, daß der Käuffer seine Erben und Nachkommende besitzer und inhabere obverschriebener behaußung, die Verkaüfferin, alß seine Mutter auff die noch übrige Zeit ihres Lebens zugesunden und krancken tagen darinn unvertrieben. maßen dieselbe mit Eßen und trincken so gut alß Sie es selbst haben werden, und Sie biß hero genoßen, auch mit benöthigten holtz in den jenigen Gemachen, welch Sie zu ihrem Gebrauch schon lange Jahr inne gehabt umb den Jährl. Zinß deß Kauffß. Rests (…)
[in margine :] Erschienen H. Jacob Küffel, der Weißbeck für sich selbsten und alß Vogt weÿl. Philipß Küffels gewesenen Strehlmachers sel. kind. mit beÿstand H. Emanuel Eckels deß Glaßes deren theilvogts, Johann Schmid der tabackbereiter alß vogt weil. hans Martin Küffels gewesenen Stuck und Glocken Gießers sel. nachgelaßene Kinder, So dann Salome gebohrne Küffelin, hans Martin Brehm, deß Schneiders eheliche haußfrau in gegensein deß hierinn gemeldten Kaüffers, angezeigt und bekandt, Nach deme die hierin gemeldte Verkaüfferin Ihre respect. leiblich Mutter und großmutter todes Verfahren (Quittung) den 12. apr. 1695

Abraham Küffel épouse en 1683 Anne Catherine Popp, fille du boulanger Simon Popp

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 112-v, n° 30)
1683. Zum 2.mahl Abraham Küffel, der Weißbeck weÿl. Joh. Küffels geweßenen Weißbecken und Burgers alhier nachgel. ehel. S. Jfr. Anna Catharina, Simon Poppen deß Weißbecken und burgers alhie ehel. Tochter. Mont. 21. Junÿ Zun Predigern (i 114)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 162) 1683. Eisdem Dominicis [Festo Trinit. et Dom. I. Trinit] Abraham Küffel der ledige Weißbeck Johannes Küffels deß Weißbecken Und Burgers alhier ehel. Sohn vndt J. Anna Catharina, Simon Poppen deß Weißbecken Vndt burgers alhie ehel. Tochter. Pr. (i 101)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère du marié. Les apports du mari s’élèvent à 144 livres, ceux de la femme à 333 livres

1683 (21.7.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 18) n° 567
Inventarium Undt beschreibung aller vndt jeder Haab vndt Nahrung, So der Ehrsam und bescheidene Abraham Küffel, Weißbeck alhie vndt die Ehren: und Tugendsame Fr. Anna Catharina Poppin beede new angangene Eheleütt mitt einander in den ohnlängst mitt einander angetrettenen Ehestand für Unverändert Würcklich Zugebracht haben, Welche umb künfftige nachricht vndt Verhüetung alles streits, wie ein Jedes das Seinige in des Anders vnd beeder seiten respectivé geliebte Frau Mutter vnd Schwieger beÿsein würcklich vorgewießen vndt angegeben – Actum in d. Königlichen Freÿen Statt Straßb. Mittwochs den 21.ten Julÿ Stylo Novo Anno 1683.
In einer der Statt Straßburg Vorstatt Krautenaw gelegenen sein Abraham küffels gebiebten Muttern Eigenthümlich gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt.
Sa. haußraths 114, Sa. Silbergeschmeids 31, Sa. guldn. ring 15, Sa. baarschafft 171, Summa summarum ihr der Fr. für unverändert in die Ehe gebracht 333 lb
Sa. haußraths 125, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. baarschafft 16, Summa summarum sein des Manns für unverändert der Fr. in die Ehe gebracht 144 lb

Abraham Küffel et Anne Catherine Popp hypothèquent la maison et une autre rue des Balayeurs au profit du receveur de Saint-Thomas Jean Jacques Mosseder

1694 (28. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 740
Abraham Küffel, der Weißbeck und fr. Anna Catharina gebohrne Poppin deßen eheliche Haußfrau und Zwar dieselbe mit beÿstand Johannis Braunen deß Weißbecken ihres Schwagers, und Sebastian Göppels des Metzgers ihres vettern
in gegensein Hn Johann Joachim Moseders des Scribenten, im Nahmen Hn Johann Jacob Moseders, schaffners zu St. Thomæ, schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, Erstlich eine becken behaußung, bestehend in einem vorder und hinderhauß, sambt übrigen deren gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördten vnd Gerechtigkeiten, Wie auch dem darinn sich befindlichen zum becken Handwerck gebührigen Schiff und Geschirr, allhier in der vorstattt Krautenau, einseit neben Hiob Bästen dem statt Waffenschmid, anderseit neben weÿl.Hannß Mocken, gewesenen Weißbecken seel. Erben, hinden auch auff ged. Mockische Erben stoßend gelegen, darvon gebend Jährlich uff Martini 8 ß 4 d. und zween Cappen bodenzinß dem Stifft St. Nicolai in Undis
So dann noch eine behaußung, Höfflein, Hoffstatt und Gärttlein sambt der Gemeinschafft des bronnens, allhier in ged. Krautenau in der Vieh gaß, einseit neben H. Caspar Mustinger dem barbierer anderseit neben weÿl. Andres Schusters seel. hinterlassener Wittib, hind. auff ged. Schusterische wittib stoßend gelegen

Abraham Küffel et Anne Catherine Popp hypothèquent les mêmes maisons au profit du receveur de l’Orphelinat Jean Heupel

1702 (14.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 506
Abraham Küffel weißbecker u. Anna Cath: Poppin seine Haußfr: u. zwar dieße mit beÿstand Samuel Rothen u. frid: Braunen beÿder weißbecker
in gegensein Hn Joh: Heupels Schafners im waÿßenhauß – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, der debitorum behausung cum appertinentiis in der Crautenau in der viehgaß einseit neben Hn Pierre du comte chyrurgien major anderseit neben andres Schuster gartenmann hinten auf eundem stoßend gelegen
ferners Hauß, Hoffstatt, Höfflein u. Gärtlein cum appertinentiis in besagter vorstatt ahm Hänfer gäßlein einseit neben dem bierhauß zuem Sternen anderseith ist ein eck ahn gedachtem gäßlein hinten auf Valentin Buschen schiffmann stoßend gelegen
so dann eine behaußung cum appertinentiis daßelbst einseit neben Hiob Bästen wafenschmid anderseit neben weÿl. Hanß Georg Kraften weißbeckers wittib hinten auf eundem stoßend gelegen, darvon gehen jährlichen 8 ß 4 dem Stift St Thomæ

Nouvelle hypothèque à partirau profit de Georges Jacques Wormser de Vendenheim Sundhouse

1711 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 639
Abraham Küffel weißbecker und anna Catharina geb. Poppinin mit beÿstand Samuel Rothen und Johanns Braunen beeder Weißbecker Ihres respe. Schwagers und Vettern
in gegensein Hrn Johann Brewen E.E. großen Raths beÿsitzers im Nahmen :/tit:/ Jr Philipp Friedrich von Berckheim alß Curator Jr. Georg Jacob Wormbser Von Vendenheim zu Sundhaußen – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behaußung cum appertinentÿs in der Krautenau in d. Viehgaß, einseit neben Johann Georg Hahn Metzger anderseit neben Johann Michel Küffer Gartnern hinten auff Georg Küffer
So dann eine behaußung cum appertinentÿs in ged. Krautenau einseit neben Hiob Bösten Statt waffenschmidt anderseit neben Joh: Erhard Schwingen Wittiben hinten auf ged. Schwingen, davon gehen jährlichen 8 ß 4 und 2 Cappen bodenzinß obged. Stifft St. Nicolaus in Vndis

Abraham Küffel et Anne Catherine Popp hypothèquent les mêmes maisons au profit de Susanne Metzger veuve Brackenhoffer

1718 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 148-v
Abraham Kieffel der Weißbeck und Anna Catharina geb. Boppinin mit beÿstand H. andres Eckert und H. Andres gundelweins EE. kleinen Raths beÿsitzers
in gegensein Frauen Susannæ Brackenhofferin Wittib geb. Metzgerin mit beÿstand H. Johann Georg Cracau Inspectoris des Umbgelds ihres Vogts – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Erstlich eine Weißbecken behausung cum appertinentÿs in der Krauttenau einseit neben H Job Bäst Statt waffenschmid anderseit neben Jacob Löschmeyer weißbecken hinten auff ged. Löschmeÿer
So dann hauß hoff und garten sambt allen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in ged. Krautenau in der Fechgaß einseit neben Michel Küffer gartenmann anderseit neben hannß Georg Hahn jun: Metzgern hinten auff mit dem garten auff den Kellermännischen garten

Abraham Küffel fait des diffcultés pour régler une amende que lui a infligé la tribu des Boulangers
1718, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 278-v) Mittwochs den 22. Junÿ 1718 – Abraham Küffel der Weißbeck wird vorgestellt, daß Er die beÿ vorigem Gericht Ihme andictirte Straaff erlegen soll, Er sagte darauff, er halte sich an die Meisterschafft der Weißbecken, hienauff ließ Ihro Gnaden der Herr Ammeister die Beÿsitzer des Weißbecken handwercks herein beruffen, und proponirte Ihnen, daß sich Küffel nicht diß orths abstraffen laßen will, warauff sie sagten, daß sie sich an die Articul die Ihnen MGGh. die XV. gegeben haben, halten, nemblichen daß, wann sich jemand beÿ dem Handwerck nicht submittiren will, allß dann erst beÿ E. E. Gericht sich beklagen dörfe, Erkanth, soll der Herr Rath. Garand, wie auch H. Zunfftmeister, auff der Pfaltz beÿ Ihro Gnd. erscheinen, da sie darein Ihres Præsenz, deßwegen mit den H. Oberen Umbgeltts Herren daraus reden wollen.

Abraham Küffel et Anne Catherine Popp hypothèquent les mêmes maisons au profit du tailleur Christophe Heiner

1720 (28.5.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 256
Abraham Küffel weißbecker und Anna Cath. geb. Boppin beÿständlich H. Frantz Werner und H. niclaus Lambert
in gegensein Christoph Heiner schneiders – schuldig seÿen 150 pfund in billets de banque
unterpfand, ihr hauß cu. appert: in der Krautenau einseit neben Joh. Bäst anderseit neben Jacob Löschmeier hinten auff ihn stoßendt
Item hauß und Garten in der fehgass in Krautenau einseit neben Michel Kiefer Gartenmann anderseit neben Joh. Georg hahn hinten auff den Kellermannische Garten

L’inventaire dressé en 1724 après la mort d’Abraham Küffel n’est pas conservé

1724, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 58
Inventarium über Weÿl. Mstr. Abrahamb Küffels geweßenen Weißbeckens alhier seel. Verlassenschafft

Anne Catherine Bopp loue la boulangerie au boulanger Robert Gabory qui cède deux ans plus tard ses droits au farinier Nicolas Huck et à sa femme Barbe Kuntz

1725 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 394
Fr. Anna Catharina geb. Boppingin weÿl. Abraham Kieffel weißbecken wittib mit beÿstand ihres Curatoris Johann Philipp Brehm des Schneiders
in gegensein Robert Gabory des weißbecken und hißigen burgers und Antoinette geb. Richard
Eine weißbecken behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Krauttenau, einseit neben weÿl. hiob Bästen wittib anderseit neben hannß Jacob Löschmeÿer dem weißbecken hinten auff eben dieselbe, nichts davon ausgenommen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Laurentÿ fürwährenden jahrs – um 93 gulden 6 sch so wochentlichen 18 schilling
[in margine :] entlehender Gabory in gegenwart Nicolaus Huck des meelmanns und Barbara geb. Kuntzin affter lehnungsweiße hievor beschriebener Becken behausung nichts davon ausgenommen, ahm 25. fürwährenden monaths maÿ ihren anfang nehmen Michaelis nächst kommenden 1728 jahrs – um 18 schilling wochentlichen zinnß, den 17. Maÿ 1727

Anne Catherine Bopp hypothèque la maison au profit de son fils Abraham Küffel

1726 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 410
Fr. Anna Catharina geb. Boppin weÿl. Abraham Küffel weißbecken mit beÿstand ihres vogts Johann Philipp Brehm Schneiders [unterzeichnet] keiffelin
in gegensein ihres sohns Abraham Küffel des haußfeurers und Susannæ geb. Wundtin – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Eine weißbecken behausung bestehend in Vorder und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Krauttenau, einseit neben Bästischer wittib anderseit neben Jacob Löschmeÿer dem weißbecken hinten auff eben denselben – davon gibt man 8 ß 4 in geldt und zween Cappen in Federn dem Stifft zu St Nicolai in Vndis

Abraham Küffel rachète les part de ses frères et sœurs et devient ainsi seul propriétaire de la maison

1730 (19.12.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 545
weÿl. Abraham Küffel gewesten weißbecken hinterlassenen töchter Erben zu zween dritten stammtheilen Maria Salome geb. Kieffelin Georg Philipp Heinrich des Metzgers Ehefrau und Anna Catharina geb. Kieffelin hannß Georg Raübel Sattlers Eheweib
ihres bruders und Miterben ahn vätterlichen verlassenschafft Abraham Kieffel haußfeurers
zwo tertzen Einer weißbecken: behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein Bronen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau, einseit neben hannß Peter Remus dem waffenschmidt anderseit neben Jacob Löschmeÿer dem weißbecken hinten auff ged. Löschmeÿer – von solchem gantzen hauß auf Martini dem Stifft St: Nicolai in Undis 8 ß 4 und zween Cappen ane bodenzinß – um 1301 pfund ausmachende capitalien zu zwo tertzen, weiter nichts weder ahne baarem geldt noch in andre weiß heraus zu geben hat

Abraham Küffel termine en 1710 son apprentissage auprès de son père. Il devient tributaire le 29 octobre 1721.
1710, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 82-v) Dienstags, den 20. Maÿ 1710 – Siegelgeltt (5 ß d)
Abraham Küffel der Weißbeck, mit Abraham Küffel seinem Sohn welcher das handwerck beÿ Ihme dem Vatter erlernt hatt, hält an, weilen die Lehrzeit Völlig Verfloßen, selbigen gerichtlich ledig Zusprechen. Erkant, auff Erlag 8 ß d Vor alle Gebühr willfahrt

(f° 363) Mittwochs den 29. Octobris 1721 – Neuzünfftiger (1 lb 5 ß)
Abraham Küffell der Jüngere schwartzbeck, Abraham Küffels deß ältern weißbeckhen undt burgers alhier Ehelicher Sohn, producirt Stall schein Vom 22.ten hujus bittel ihne beÿ E. E. Zunfft alß Einen Leibzünfftig. anzunehmen undt ihme deßen Vatters recht gedeÿen Zue laßen. Erkandt solle angenommen werden

Abraham Küffel épouse en 1721 Susanne Wund, veuve du fournier Jean Michel Kammerer : contrat de mariage, célébration
1721 (11. Aug.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 26) n° 11
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsahmen vndt bescheidenen Abraham Küffel ledigen weißbecken, des Ehrengeachten H. Abraham Küffels deß weißbecken v. Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Poppin beder Eheleuthe v. Burgere alhier ehelich erzeugten Sohn, alß hochzeitern ane einem
so dann der Tugendbegabten Fr. Susanna weÿl. deß Ehrsahmen Hanß Michel Kammerers geweßenen haußfeurers Vndt burgers alhier hinterbliebenen wittib alß hochzeiterin andern theilß
Actum Straßb. d. 11. Aug. 1721. [unterzeichnet] Abraham kiffel Als hochzeiter, Susanna Kammerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 226-v n° 25)
Eodem Mitwochs d. 8.ten 8.bris 1721 seind in der Kirch. Zu S. Wilhelm nach gleicher ausruffung ehelich eingesegnet worden Abraham Küfel der ledige Beck v. Burger Abraham Küfels deß Weißbecken v. burgers v. Catharina Roppin ehelicher Sohn v. Fr. Susannæ Weiland Hans Michael Kammerers deß Haußfeurers v. b. eheliche wittib geborne Wundin [unterzeichnet] Abraham Kiffel Als Hochzeiter, Susanna Kammrin als hochzeiterin ‘i 234)

Fille du remueur de grains Jean Wund, Susanne Wund épouse en 1703 le tailleur et fripier Jean Jacques Bruder
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 102 n° 18)
1703. Mittwoch d. 31. octob. Wurden Zur Ehe eingesegnet Hanns Jacob Bruder der ledig schneid. vnd altgewänder, Weil. hanns Jacob bruders deß schneiders und altgewänders vnd Salome Volckin seiner gewesenen Ehefrauen Und Wittib Ehl. Sohn & Und Jgfr. Susanna Hans Wunden deß burgers und Kornwerffers vnd seiner Ehefrauen Barbara Jeßlerin Ehl. Tochter [unterzeichnet] hans Jacob Bruder als hoch Zeiter, S der hochzeiterin Zeichen (i 106)

Susanne Wund devient bourgeoise à titre gratuit
1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 746
Susanna Wundin V. hier, weÿl. Joh: Jacob Bruders gew. altgewenders allhier hint: Wittib, empfangt das burgerrecht gratis,V. wird beÿ E.E. Zunfft der Mörin dienen. Promis: d. 29. Dito [9.br:] 1703.

Susanne Wund se remarie en 1707 avec le fournier Nicolas Diemer : contrat de mariage, célébration
1707 (18.1.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung H : Niclaus Diemers Haußfeurers vndt Frauen Susannæ gebohrner Wundin, Zinst. d. 18.ten Januarÿ A° 1707
Zwischen dem Ehrn : und Wohlvorgeachtn herrn Niclaus Diemer, Haußfeurer undt Burgern alhier, als Hochzeitern an einem,
und dann der Ehrn : und Tugendsamen Fraun gebohrner Wundin weÿl. Meister (-) geweßenen Schneiders und Burgers alhier sel. hinderlaßenen Wittib, als Hochzeiterin am andern theil
Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Zinst. d. 18.ten Januarÿ A° 1707 [unterzeichnet] Nick glaus dimers, Balthser böß wilwlatt als Schwer Vatter, Susanna Wundin, Hanß Wundt alß Vatter, Jacob Rüffell als vogt

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 126 n° 7)
1707. Eodem, Mitw. d. 23. Hornungs seind auch Zur Christ. Ehe nach ordnung proclamirt und eingesegnet Worden, Niclaus diemer der burger, Schwartzbeck, und Wittiber & Und Frau Susanna Weÿland hanns Jacob Bruders, des Altgewänthers und burgera nachgelaßene Wittib geborne Wundin [unterzeichnet] Nicglaus diemer als hochzeiter, S das ist der hochzeiterin Zeichen (i 130)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison propre au mari rue de la Poule. Ceux du mari s’élèvent à 1 853 livres, ceux de la femme à 142 livres.
1707 (9.3.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 5)
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Hn: Niclaus Diemers, Haußfeurers undt der Ehren und tugendsamen Frawen Susannæ gebohrner Wundin, beeder Eheleuthe und Burgere zu Straßb. einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1707.
(…) Actum in d. Königl. Freÿen Statt Straßburg in fernerem persönlichen beÿweßen H. Michael Diemer, Weißbecken, des Ehemanns Kinder erster Ehe geschwornen Curatoris und Hn Jacob Küffels, auch Weißbecken, der Frawen noch ohnentledigten Vogts, als von Beeden Ehegetten hierzu erbettenen Beÿständere, Mittwochs den 9. Martÿ A° 1707.
Haußrath H 481, F 104, Wein Leere Faß undt Bütten H 129, Früchten, Mehl und Kleÿen H 147, Schiff und geschirr H 20, Brennholtz H 55, Vieh H 9, Silber H 42 F 30, Goldene Ring H 20 F 16, Baarschafft H 109 F 17
Eigenthumb ane einer Behaußung (H.) Eine Schwartzbecken Behaußung in d. St: St: Vorstatt Krautenau ob. halb d. Hennen Gaß gelegen (…)
Behausung H 400, Pfenningzinß hauptgüter H 300
Eigenthumb ane Liegenden güttern, im Handschuchheimer Bann H 13, Schuld 125
Summa summarum des Herrn für ohnverändert in den Ehestand gebrachten Vermögens 1853, Summa der Frawen in die Ehe gebrachte Nahrung 142 lb – Haussteuren 37 lb

Nicolaus Diemar meurt en 1719 en délaissant des enfants de trois mariages, dont Jean Jacques issu de la veuve
1719 (9. 9.bris), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 3) n° 89
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und güethere, so Weÿland der Ehren: und Wohlvorgeachte Meister Nicolaus Diemar, der haußfeurer und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach solch nach seinem Montags den 18.ten 7.bris dießes 1719.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, Zeitlich. verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des ebgeleibten seel. in dreÿen Ehen ehelich erziehlte Söhn und tochter und per Testamentum zu ohngleichen portionen verlaßener Erben auch dero geschwornen Vögte, alle gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ benahmbset, inventirt durch Sie die Erben selbsten, ingleichem die Ehen: und tugendsame Frau Susannam Diemarin, gebohrne Wundin, die hinderbliebene Wittib, mit beÿstand des Ehrenvest, Wohlvorgeacht und weißen herrn Emanuel Diemers, des jüngern haußfeurers auch E: E: Kleinen Raths jetzigen beÿsitzers Ihres geschwornen herrn Curatoris (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 9.ten Novembris Anno 1719.
Der Abgeleibte seeliger hat Zu seinen Erben /:Sis ubiq. Tis:/ per Testamentum Verlaßen wie volgt, 1. Andream Diemar, den Schwartzbecken, welcher sein burgerrecht allhier verzogen maßen derselbe vor ohngefähr dreÿen Jahren sich von hier absentiret, in deßen Nahmen aus E. E. Kleinen Raths Mittel Crafft Extractum Memorialis vom 9.ten hujus zu dießem geschäfft erbetten worden, S. T. Herr Johann Heinrich Lang, senior, Nots publ. juratus und berühmbter Practicus auch vorhergedachten Kleinen raths jetzig. wohlmeritirter Assessor, welcher hiebeÿ erschienen, jedoch allein in die Legitimam, 2. Herrn M Johann Theobald Diemar, wohlbestellten Pfarrherrn Zu Kirchheim und burger alhie. So dem geschäfft in Persohn abwartete, 3. Herrn Johann Diemar, den Pulver Müller und burgern allhie, so gleicherweiße dem geschäfft beÿgewohnt, dieße dreÿ in esterer Ehe mit Weÿl. Frauen Anna Margaretha gebohrner von Zaberin ehelich erziehlte Söhne
4. Jungfer Susannam Margaretham Diemarin, deren geschworner Vogt Herr Johann Philipp Sänger, der Weißbeck und Burger allher, welcher beneben seiner Vogts dochter hiebeÿ Zugegen geweßen, dieße in Zweÿter Ehe mit weÿland frauen Anna Catharina gebohrner Sängerin nun seel. ehelich erziehlte tochter
Und dann 5. Johann Jacob Diemer deßen geordneter Curator Herr Johann Leonhardt Lux, der haußfeurer und burg. allher, so sich beÿ dem geschäfft eingefunden, Dießer in letzter Ehe mit eingangs gedachter Frawen Susanna Diemarin geb. Wunderin, d. hind.bliebenen Wittib ehelich erzieltes Söhnl.
Also alle fünff der abgeleibten seel. in dreÿen Ehen ehelich erziehlte Söhn und Jungfr. Tochter Zu ohngleichen portionen und antheilten verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der vorstatt Krautenau gelegen und in dieße Verlaßenschafft mit gehörigen behaußung befunden Worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obern bühn, In der Cammer A, In d. Cammer B, Vor dießem gemach, In der Cammer C, In dem obern Stüblein, In d.oselben Stub Cammer, Im obern haußöhren, In d. Cammer D, In der Wohnstub, Im und.n haußöhren
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Eine Schwartz Becken Behaußung oberhalb der hennengaß (…)
Ergäntzung der Wittib ohnveränderten guths. Vermög Inventarÿ über beeder Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1707. durch Hn Notm. Johann Ludwig Scherern auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert guth, Sa. hausraths 28, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Goldener Ring 9, Sa. Ergäntzung (70, abgezogen 44, per Rest) 25, Summa summarum 66 lb
Der Erben ohnverändert Vermög. Sa. hausraths 183, Sa. Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig 3, Sa. Vaß 11, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 31, Sa. goldenen Ring 15, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 575, Sa. Eigenthum ane liegende güthern 74, Sa. Ergäntzung (1202, abzuziehen 890, per Rest) 311, Summa summarum 1206 lb – Schulden 8, Nach solchem abzug 1197 lb
Das Theilbahr Guth, Sa. haußraths 101, Sa. Schiff und geschirrs zum Becken Handwerck gehörig 7, Sa. brennholtzes 16, Sa. frucht und kleÿen 3, Sa. Schwein 6, Sa. Wein 50, Sa. silbergeschmeids 5, Sa. goldenen Rings 1, Sa. baarschafft 105, Sa. Schuld 53, Summa summarum 382 lb – Schulden 839, theilbare Schulden übertreffen das theilbar guth 457 lb – Stall Summ 731 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg, Dienstags den 18. jan. Anno 1707,, Johann Ludwig Scherer, Notarius juratus

Susanne Wund se remarie avec le boulanger Jean Michel Kammerer, fils du revendeur Jean Michel Kammerer : contrat de mariage, célébration
1720 (21. 9.br.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 23) n° 141
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten H. Johann Michael Kammerer dem ledigen becken, Weil. Joh: Michael Kammerers deß grempen undt burgern allhier Zu Straßburg seel. Ehelich erzeugtem undt hinterlaßenem Sohn Hochzeitern ane einem,
So dann der Ehr: undt Tugendsamen Frn. Susanna Diemerin gebohrner Wundtin weÿl. Nicolaj Diemers deß gewesten haußfeurers undt burgers allhier seel. hinderlaßener Wittib hochzeiterin andern Theills
Actum Straßb. d. 21. 9.br. 1720 [unterzeichnet] Hanß Michel Cammerer, Susanna dimmerin als hochzeiderin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 219, n° 26)
Mitwoch den 4.ten Xbris 1720. seind nach geschehener 2.maligen außrufung Dom. 16. Trin. et Domin. 1. Adv. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Joh: Michael Kammerer der ledige Haußfeurer vnd burger weiland Joh: Michael Kammerers Chrempen v. burgers b. Mariæ Salome Meÿerin nachgelaßener Sohn v. Fr. Susanna Weiland H. Nicolai Diemers auch haußfeurers oder Schwartzbecken nachgelaßene wittib geborne Wundin [unterzeichnet] Johan Michel Cammrer hochzeiter, Susanna diemerin als hochzeiderin (i 226)

Abraham Küffel et sa femme font dresser l’inventaire de leurs apports, non conservé
1721, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 16
Inventarium über Meister Abrahamb Küffels des Haußfeurers zu Fr. Susanna geb. Wundererin in die Ehe zugebrachte Nahrung
Inventarium über Fr. Sußanna geb. Wundin zu Meister Abrahamb Kieffels ihrem Ehemann zugebrachte Nahrung

Susanne Barbe Bruder, femme du charpentier Gaspard Henri Kræmer, satisfait en 1732 sa mère Susanne Wund de ses prétensions
1732 (6.8.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 19) n° 747 (706)
Lüfferung Frauen Susannæ Barbaræ Krähmerin gebohrener Bruderin, Meister Caspar Heinrich Krähmers Zimmermanns undt burgers allhier zu Straßb. ehelicher haußfrauen, ane Ihre Mutter Fr. Susannam geb. Wundtin Mstr. Abraham Kieffel des Weißbecken und burgers allhier zu Straßburg Vor Vätter: und großmütterlich guth zu erfordtern gehabt
Erstl. Zufolg des d. 6.ten 9.bris 1704. beÿ E. löbl. Vogteÿ gerichts auffgercihteten: dem über weÿl. Hannß Jacob Bruders geweßenen altgewänders Vnd burgers allhier ihr Fr. Krähmerin Vatters seel. Verlaßenschafft durch herrn Notm. Johann Friderich Marbach auffgerichteten Inventario Zu end einvenrleibten Kindervertrags (…)
Betreffend nun das Eÿgenthumb ane einer Behaußung bestehend in einem sechsten theil vor ohnvertheilt ane einer behausung undt hoffstatt, mit allen deren gebäuden begriffen Zugehördten in der Statt Straßb. undt dero Vorstatt Crautenau in der Neugaßen (…)

Les Quinze confirment une amende que la tribu des Boulangers a infligé à Abraham Küffel
1751, Protocole des Quinze (2 R 160)
(p. 345) Sambstags d. 4. Decembris. – Idem [Rœmer] nôe Abraham Kieffel, burgers und Weißbecken Ca. die hochverordnete Obere Umbgelts Hn haben pplem umb 50 fl. mulctirt, erlegt die helffte mit 25. fl. Bittet unterth. der übrigen helffte gnädigen nachlaß. Erk. seÿe dem Implorant mit seinem begehren abzuweiß. und die andictirte Straff de 25. lb Zu confirmiren.

La tribu inflige une amende à Abraham Küffel qui a vendu du pain frais un jour où il n’en a pas le droit
1758, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 91-v) Montags den 7. Augusti 1758 – Iidem [Joh: Georg Schäffer und die übrige beeydigte riegere] Cra. Abraham Kieffel den Weißbecken, daß derselbe den 19. v. 21. Jul. seinen Ausätz banck mit frisch gebachen Brod, als an seinen trockenen tägen, vor seinem hauß stehen gehabt, bitten ihne dem 10. Art. Neuen Art. buchs nach, mit Straff Zu belegen. Bekl. durch deßen Knecht Zugegen, ist der Anklag in Abred, durch die Rieger aber überwießen. Erk. seÿe bekl. in 9 ß Straff v 2 ß gerichts Cösten Zu condemniren.

(f° 99-v) Mittwoch den 13. Decembris 1758 – Iidem [Joh: Georg Schäffer und die übrige dieser Ehrs: Zunfft geschwornen riegere] Cra. Abraham Kieffel den Weißbecken daß derselbe d. 10. 9.bris als an seinen Verbottenen tag, ein Stellenbanck mit Weich Gebäck außstehen gehabt, requiriren Straff.
Derselbe zugegen ist des vorgebrachten Zwar in Abred, aber durch die Klagende Riegere überwießen.
Erk. seÿe Bekl. in 6 ß für die Rügere v 2 ß Gerichts Cösten Zu condemniren.

Abraham Küffel et Susanne Wund hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Jacques Bender

1760 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 272
Abraham Kieffel der weißbeck und Susanna geb. Wundin beÿständlich Johann Jacob Diemer des haußfeurers und Johann Jacob Kammerer des wannenmachers
in gegensein Johann Jacob Bender des schuhmachers – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Vorstatt Krautenau, einseit neben Jacob Löschmeyer dem weißbeck, anderseit neben N. Mohr dem waffenschmitt, hinten auff ged. Löschmeyer

Susanne Küffel meurt en 1762 en délaissant son fils Jean Jacques Diemer. Les experts estiment la maison à 800 livres. La masse propre à l’héritier s’élève à 631 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1 007 livres, le passif de 1 055 livres.

1762 (9.6.), Not. Elles (6 E 41, 1329) n° 169
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehr: v. Tugendbegabten Frauen Susannæ Kieffelin geb. Wundin des Ehren v. Vorgeachten Herrn Abraham Kieffel des Weißbecken v. B. dahier Zu Straßb. im Leben geweßener ehel. haußfrauen nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet A° 1762. – nach Ihrem im Letztverfloßenen Monath februarii beschehenem tödtl. Ableiben hie Zeitl. verlaßen, Welche Verl. auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren des Ehren v: Wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Diemer, des haußfeurers v. b. allh. der verst. seel. hinterlaßenen eintzigen Sohns v. ab intestato Erben inventirt (…) So geschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerem beÿseÿn Hn Johannes Wolff des Weißbecken v. b. allhier, als des Wittibers erbettenen beÿstandts auff Mittwoch den 9. Junii Im Jahr 1762.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Crautenau gelegenen hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane Behaußungen. Erstl. eine Becker Behaußung gelegen allher Zu Strb. ane d. Vorstatt Crautenau, bestehet in Vorder, v. Hinterhauß, höffl. Bronnen v. Hoffstatt, mit allen dero gebäuwen, begriffen, weiten, Zugehördeb, rechten v. gerechtigkeiten, i.s neben Peter Remus des geweßenen Waffenschmidts v. b. allh seel. Wb v. 2. s neben Jacob Löschmeÿer des abgel. Weißbecken, Fr. Wb. v. hinten auf ermelt. Löschmeÿerische Wb stoßend ist außer 8 ß 5 d v 2 Cappen so man Jahrs auf Martinj der Stifftung Sti Nicolai in Undis als boden Zß davon Zureichen schuldig freÿ leedig v eigen. Und ist solche Behaußung durch (die Werckmeistere) anhero Zufolg dero schrifftl. Zum Concept geliefferten Abschatzungs Procès verbal æstimirt worden pro 800 lb. Hievon ist abzuziehen ermel. boden Zinß der 8. ß 4 d v. 2. Cappen, so zu doppeltem Cap. gerechnet, thut 22 lb 13 ß 4 s. Nach deren Abzug verbleibt ane d. Anschlags Summa annoch übrig 777 lb 6 ß 8 s. Und besagt über 2/3. von solcher behaußung, Wovon der übrige 3.te theil dißortigem Wr. Hæreditario nôe seines Vatters seel. Zugefallen ein teutsch. perg. Kbr. in allhiesiger CCstub gef. v. mit dero anh. Ins. munirt, d.d. 19. Xbris 1730.
(E.) It. Eine Behaußung, Hoff, Schopff, bronnen v. hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebäuden in der Vorstatt Crautenau, oberhalb der Hechtenbruch am Blumengießen gelegen (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangen unveränderten guths. Nach masgaab des durch weÿl. Hn Johannes Brackenhoffer geweßenen Not. Publ. et Pract. dahier nun seel. den 17. 9.bris 1721. über beeder nunmehro durch den Zeitl. todt getrennten Eheleuth einand. vor unverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen errichtet v. gefertigten Inventarii
Copia der Eheberedung (…) So beschehen v. verhandelt in der Königl. Statt Straßburg Montag d. 11. Augusti als man nach Christi unsers Einigen Erlößers u. Heÿlandes Gnadenreichen Gebuhrt Zalte 1721. Johannes Brackenhoffer Not. Jur.
Copia Codicilli – die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Susanna Küfelin einer gebohrner Wundtin, des Ehren und vorgeachten Herrn Abraham Küffel, des Weißbecken u. b. zu Straßburg haußfrau, von der Gnade des grundgütigen Gottes gesund, gehend v stehenden Leibes (…) Mittwoch den 18. des Monaths Februarii Anno Domini 1761. Philipp Jacob Marbach Notarius publicus
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Erben unverändert eigenthümliche Nahrung, Sa. Kleidung v. Weiß Gezeug 21, Sa. Sibers 4, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Anschlags der behaußung 200, Sa. (Ergäntzung 891, Sa. wehrender Ehe angegangenen unveränderten guths 251, Verbleibt) 640, Summa summarum 868 lb – Schulden 237, Nach deren Abzug 631 lb
Dießemnach wird auch des H. Wittibers unverändert v. die theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 109, Sa. Schiff und geschirr zue becker Profession gehörig 4, Sa. bachmels 19, Sa. Silbers 16, Sa. goldenen Rings 12 ß, Sa. baarschafft 30, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 777, Sa. Schulden 50, Summa summarum 1007 lb – Schulden 1055,Compensando 49 lb
Beschluß und Verstallungs summa 582 lb
Abschatzung Vom 26.ten Maÿ 1762. Auff begehren H. Abraham Kieffell des Weisbecken ist eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in der Gudten Au Gelegen Ein seits Neben Jacob Loschmeir Anderseits Neben Weil. peter Remus sel. hienderlasener Wittib und hienden Auff vorhero beschriebne Stosend Gelegen, solche behausung besteht in einem Forder und hiender Gebeÿ Worinen Zweÿ Stuben eine Kichen und Ettliche hauß Kamern Ferner befindet sich ein bach hauß vnd bach Stuben Welche bäide Gewelbt dar jber seindt die Dach stiell mit breidt Ziglein belegt hat auch einen Gewelbten Keller hoff vnd brunen. Von uns unterschriebnen der Statt Straßburg Geschworne Werck Meister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit Aller ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und Angeschlagen worden vor und vmb Ein Thausent Sechs Hundert Gulden
Der Zweite begriff ist Auch Alhie (…) [unterzeichnet] Werner, Huber

Susanne femme du boulanger Jean Kieffel meurt à l’âge de 79 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1758-1779, f° 16-v)
Donnerst. d. 4. Martÿ 1762. Morgens zwischen 5-6 uhr ist alhie in dem Herrn seelig entschlaffen Susanna Kieffelin, Abraham Kieffels, Weißbecken u. Burgers dahier ehel. haußfrau und wurde Freÿt. darauff Nachmittags umb 1. Uhr Zu St: Wilhelm auff dem Gottesacker St Helen. Christl. Gebrauch nach Zur Erd. bestattet. Ihres Altern 79 jahr, 4 Monath 2 Wochen und 3 tag [unterzeichnet] Abraham Kieffel Als Wittiber, Abraham Diemer als Ecnkel (i 15)

Abraham Kieffel meurt quatre mois plus tard à l’âge de 70 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1758-1779 f° 20-v)
Freÿt. d. 2. Jul: 1762. Nachts Zwischen 9-10 Uhr ist alhie in dem Herrn seelig entschlaffen Abraham Kieffel, Weißbeck und Burger dahier und wurde Sonnt. daraufff, als d. 4. huj. auff dem Gottesacker St Helenen Christl. Gebrauch nach Zur Erde bestattet. Seines alters 70 Jahr 8 Monath und 4 tag. [unterzeichnet] Johann Jacob Diemer als stieffsohn, Abraham Heinrich (i 19)

L’héritier Jean Jacques Diemer épouse en 1732 Marie Salomé Roser, fille du brasseur à l’Etoile Jean Henri Roser ; contrat de mariage, célébration
1732 (10.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 77) n° 270
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Diemar, dem ledigen Haußfeurer, weÿland des Ehren: und wohlvorgeachten herrn Nicolai Diemars des auch geweßenen haußfeurers und burgers Zu Straßburg, nunmehr seeligen nachgelaßenem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren: und Tugendgezierten Jungfrauen Maria Salome Roßerin Weÿl. des Ehrenvest und hochachtbahren Herrn Johann Heinrich Roßers des gewesenen biersieders Zum Sternen und burgers ammhier Zu Straßburg nunmehr Seeligen hinterlaßener Ehelich erziehlter Tochter am adern theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße ding in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Montag den 10. tag des Monats Martÿ im Jahr Christi Geburth gezahlt 1732.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 33-v n° 5)
aô 1732. den 30. Aprilis Sind nach geschehener Zweÿmahliger außruffung nemlich Dominica Quasimodogeniti et Misericordias zu S. Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Diemer der ledige Beck und burger alhjier Weÿl. Niclaus Diemers auch Becken und burgers allhier und Susannæ Wundin ehl. Sohn, und Jungfr. Maria Salome, weÿl. Johann Heinrich Roßers Biersieders und burgers allhier und Annæ Margarethæ Pfählerin ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Diemer als hochzeider, Maria Salome roserin als hoch zeitrin (i 36)

Abraham Küffel lègue sa maison à son petit-fils par alliance Abraham Diemer suivant testament reçu le 17 mars 1761 par le notaire Philippe Jacques Marbach (la minute n’en est pas conservée, référence donnée dans les actes suivants)

Abraham Diemer termine officiellement son apprentissage auprès de son père Jean Jacques en 1751
1751, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 40) Donnerstags den 3. Junÿ 1751. – Abraham Diemer von hier der beÿ seinem Vatter H. Johann Jacob Diemer dem Schwartzbecken das Handtwerck erlernet undt die Zeit längstens Vorbeÿ, ist der Lehr ledig gesprochen worden.

Abraham Diemer devient tributaire le 22 juin 1762 au titre de boulanger en pain blanc
1762, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 173) Dienstag den 22. Junii 1762 – Neuzünfftiger meisters Sohn (dt 1 lb 15 ß)
Abraham Diemer, H Joh: Jacob Diemer des Haußfeurers v. b. allh. ehel. Sohn, producirt Stallschein, bitt Zünfftig werden v. Weißbecken, bittet umb gerichtl. Reception. Erk. Willfahrt.

Abraham Diemer épouse en 1762 Marguerite Salomé Boch, fille du brasseur Jean Martin Boch, après avoir obtenu dispense pour consanguinité auprès des Conseillers et Vingt-et-Un : contrat de mariage célébration
1762 (12.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 166
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Abraham Diemar, dem leedigen Weißbeck und burgern allhier, herrn Johann Jacob Diemars, des Haußfeurers und Burgers allhier, mit weiland Frauen Maria Salome gebohrner Roßerin, seiner geweßenen Ehegattin ehelich erzielhltyem herrn Sohn, als dem Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: und viel tugendgezierten Jungfrauen Margarethä Salome Bochin, weiland herrn Johann Martin Boch, des geweßenen Bierbrauers und Burgers allhier nun seeligen mit Frauen Magdalena gebohrner Wöhrlerin seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugten Jungfer tochter als der Jungfer Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen alhier zu Straßburg auff Montag den 12. Julÿ Anno 1762. [unterzeichnet] Abraham Diemer als bodenzinß, Margaretha Salome bochen als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 243-v, n° 28)
Mittw. d. 28. Jul. 1762. Wurden in der Kirche Zu St Wilhelm nach vorher gegangener Zweÿmaligen proclamation /:so Domin: VI & VII. p. Trin. geschehen:/ ehelich copulirt und eingesegnet H Abraham Diemer, Lediger Weißbeck u. burger alhie H Joh: Jacob Diemers Schwartz-becken v Burgers dahier ehel. Sohn, und Jfr. Margaretha Salome weÿl. H Martin Boch, gewesten Bierbrauers und Burgers dahier hinterl. ehel. Tochter [unterzeichnet] Abraham Diemer als hochzeitter, Margaretha Salome bochin als hochzeiterin (i 250)

1762, Conseillers et XXI (1 R 245)
Abraham Diemert der burger und weißbeck alhier wird p° gebettener diepense in gradu prohibito Jgfr. Margr. Salome Bochin von hier Heurathen Zu dörffen, Vordersambsten Ein Ehrw. Kirchen Convent verwießen. 118. auff deßen eingeschicktes Guthachten erhält selbiger die gebettene dispense gegen erlag 6. lb d in das Allmoßen. 120.

(p. 118) Montags den 28.sten Junÿ 1762. – Froereisen nê Abraham Dienmert des burgers und weißbecken alhier producirt unterth. Memoriale und bitten samt beÿlaag sub N° 1 puncto gnädiger Erlaubnus in gradu prohibito Heurathen Zu dörffen. Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii in welchem derselbe, auff das von E. E. würd. Kirchen Convent fordersambst einzuholenden gutachten, angetragen, wurde auf gleichen anspruch des H. Prætoris Regii de Regemorte und des auff dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Berckheim Erkandt, wird Imploriender Abraham Diemert der alhiesiger burger und weißbeck puncto gebettener dispensation in gradu prohibito sich mit Jungfr. Margaretha Salome weil. Joh: Martin Boch gewesten burgers und biersieders alhier hinterl. eheliche tochter heurathen zudörffen, an Ein Ehrwürdig Kirchen Convent verwießen damit ein solches dießen Casum mantrimonialem untersuchen und deßen schrifftlich darüber abgefaßtes gutachten an Unßer protocoll einsehen mögen, wird dießes geschehen auch MHhn wieder vorgelegt worden seÿn, so solle als dan ferner gesprochen werde was rechtens seÿn wird.
Depp. H. Rathh. Kleinclaus, H. Rathh. Strölin

(p. 120) Lect. ein zufolg MerHhen Erkantnuß vom 28. Junÿ Jüngst von E. Ehewürdigen Kirchen Convent alhier abfgefaßtes und ad protocollum überlieffertes Gutachten über einen Casum mantrimonialem, darinnen bestehend, daß Abraham Diemert der burger und weißbeck alhier sich mit Jungfr. Margaretha Salome weil. Joh: Martin Boch des gewesten burgers und biersieders alhier hinterlaßenen ehelichen tochter, die mit ihme in secundo gradu lineæ collateralis æquali verwandt ist, verheurathen will, und da dießes gutachten dahin gehet, daß einer hohen Obrikheit in obgedachtem Casu zu dispensiren einig und allein anheim Zustellen, umb somehr als der gradus quæstionis durchauß nicht wieder Gottes gesetz, als wurde nach angehörtem voto des H. Syndici Regii in welchem derselbe, auff die willfahrung der gebettenen dispense angetragen, auff hohen anspruch des auff dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail /:angesehen H Prætor Regius de Regemorte die sach Menhhn überlaßen:/ nach gehaltener und vollführter Umbfrag unanimiter Erkandt, wird nach eingezogener plena causæ cognitione, dem Imploranten mit gebettener erlaubnus sich mit ermelter Jgfr Margaretha Salome Bochin, welche mit ihme in secundo gradu lineæ collateralis æquali verwandt ist, heurathen Zu dörffen, jedoch unter dießem anhang wilfahrt, daß Implorant pro gratiosa dispensatione sechs pfund d. deren entrichtung durch gültige gehöriger orthen vorzulegende quittung zubescheinen in das allhießige Allmoßen Zu erlegen schuldig und gehalten seÿn solle. Deppi. H. Rathh. Ulrich H Rathh. Delay.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Ses apports s’élèvent à 181 livres, ceux de la femme à 501 livres.

1762 (6. 7.br), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 801) n° 292
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Abraham Diemer, des Weißbecken und der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Margarethä Salome Diemerin gebohrener Bochin, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, errichtet in Anno 1762. – welche der ursachen, alldieweilen in ihr beeder Ehepersohnen Vor mir Notario den 12. Julÿ jüngsthien errichteten heuraths: Verschreibung §.pho 3.tio expresse enthalten, daß eines jeedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in beisein H Johann Leonhard Boch des Biersieders und Burgers dahier der Ehefrauen Bruders und begettenen Assistenten auf Montag d. 6. 7.bris 1762.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Krautenau gelegenen und in des Ehemanns Zugebrachte Nahrung gehörign behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. j. Behaußung, höffl. v. hoffstatt auch Gemeinschafft des Bronnens, mit allen deren Rechten v. Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau, i.s neben Mr Samuel Philipp Moor dem Waffenschmid uxorio nomine 2. s neben weÿl. Joh: Jacob Löschmeÿers des geweßenen Weißbecken v. b. alhier nachgelaßener Wittib und Erben, hinden auf vorernannte seine beede Nachbaren stoßend, von welcher völligen Behaußung man jährl. auf Martini löbl. Stifft Carthauß 8 ß 4 d in Geld und 2. Cappaunen ane bodenzinß zu geben schuldig ist, sonsten aber ausser hernach eingetragenen darauf hafftenden Passiv Capitalien freÿ leedig eigen und dißorths ohnpræjudicirlich angeschlagen wie selbige der Ehemann von weÿl. H Abraham Küffel dem Weißbecken und Burgern alhier, seinem Stieffvatter seel. vermög Testamentum nuncupativum §° 3.tio legiret worden umb 1200 lb. Wie der dißortige Ehemann dieße Behausung an sich gebracht, ist vorher schon geredet und in sel H. Küffel seel. errichtetes Testamentum vor H. Notario Phil. Jacob Marbach und 7. gezeugen d. 17. Martÿ 1761. beschehen. So dann meldet über solche behaußung j in allhiesiger C. C. stub gefertigtes pergamentener Kauffbrieff so mit deri abhangendem Insiegel verwahret de dato 19.ten Xbris 1730. weißend, wie weul. Hr Abraham Küffel seel. solche behaußung ane sich erkaufft hat.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 62, Sa. Schiff und geschirr zur Becker Profession 6, Sa. Holtzes 11, Sa. Sibers 24, Sa. baarschafft 47, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1200, Summa summarum 1681 lb – Schulden 1250, Nach deren Abzug 131 lb – Adde die helffte ane denen haussteuren 49 lb Des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Vermögen 181 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefraun völlig vor ohnverändert in den Ehestand gebracht Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 127, Sa. Silbers 32, Sa. goldener Ring 22, Sa. baarschafft 271, Summa summarum 452 lb – Darzu gelegt die helffte ane denen haussteuren 49 lb, Der Ehefrau in dieße gebrachte Guth in vero pretio 501 lb

Abraham Diemer devient boulanger français en pain blanc
1766, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 227-v) Donnerstags den 18. Xbris 1766 – Handwercks Veränderung
Abraham Diemer des bisherige Weißbeck bittet ihme Zuerlauben seine Profession Zu ändern und Frantzös. Weißbeck zu werd. Erkannd, Willfahrt.

Abraham Diemer meurt en délaissant des héritiers collatéraux. La succession comprend deux maisons. La masse propre à la veuve est de 5 651 livres tournois, celle propre aux héritiers de 9 625 livres. L’actif de la communauté s’élève à 14 199 livres, le passif à 5 580 livres.

1793 (2.5.), Strasbourg 7 (2), Not. Stoeber n° 917
Inventarium über Weiland des Bürgers Abraham Diemer, des gewesenen becken allhier, So den 9. Merz jüngst mit tod abgangen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1793.
Auf Ansuchen frauen Marg. Salome Diemerin gebohrner Bochin der hinterbliebenen Wittib beiständlich des Burgers Johann Daniel Ott des Ohlmüllers, wie auch des abgeleibten Erblaßers ohne Testamentl. Verordnung hinterlaßenen Erben benantl. 1° Im Nahmen Johann Jacob Diemer des Becken und vollbändigen Bruders so nicht gegenwärtig seines (…) mandatarii des Burgers Joseph Bitschnau avoué bey hiesigem Tribunal, 2.do der Verstorbenen Schwester weiland Fraun Maria Salome geb. Diemerin mit dem Burger Joh: Philipp Reumann Becken allhier erzeugten einzigen Sohns als Neveu der burger Johann Daniel Reumann der beck, So dann 3.tio des Verstorbenen halbbändigen Schwester Weiland Joh. Jacob Diemer geweßenen becken alhier mit weil. fr. Maria Salome geb. Hofsesin erzeugter tochter als Niece, fr. Maria Elisabetha Niethammer gebohrne Diemer, des burgers Ludwig Heinrich Niethammer Goldarbeiters allhier Ehefrau unter dessen authorisation, Zur Inventur und Erörterung dieser Succession geschritten (…) So geschehen und angefangen Donnerstag den 2. Maÿ 1793. im 2. Jahr der Republick in der allhier zu Straßburg in der Krautenau gelegenen N° 118 und in diese Verl. gehörig. behausung

(E.) Eigenthum an häußer. (E) Nemlichen eine behaußung, höflein und hofstadt, auch gemeinschafft des bronnens, mit allen deren rechten vnd Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an der Vorstadt Krautenau N° 118 1.s neben Löschmeyer becken anderseit neben Römes Kupferschmidt, hinten auf vorbenannte seine beede Nachbaren Ziehend, von welcher behausung man jährl. der hies. Commune modo Zuvor dem Stifft Carthaus 8. ß 4 d in geld und 2. Cappaunen an bodenzins Zu geben schuldig sonsten ledig eigen. Solche behausung hat der Abgeleibte von seinem Stiefgroßvater, weil. Abraham Kiffel gew. Schreiben allhier vermög des vor Not. Philipp Jacob Marbach den 17. Martÿ 1761. gestifteten testaments legatsweise angefallen. Sonsten besagt hierüber ein in dehies. Canzleÿ Contract Stubpassirt pergament Kaufbrief de dato 19. Decembris 1730.
(E.) Und i. behaußung, hof, Schopf, bronnen und hofstadt, mit allen übrigen Gebäuden, begriffen, Zugehörden u. Rechten gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau oberhalb der hechtenbruck am blumengiesen N° 29 einseit neben Jacob Steinbach dem Mezger, anderseit neben Georg Löffler dem Schläger hinten auf ihne Steinbach Ziehend, so ledig eigen. Solche behaußung hat der Verstorbene auf absterben seines Vaters weiland Joh: Jacob Diemer gew. Schwartzbeck alhier krafft der den 1. 8.br. 1782 vor weil. Not. Joh: Friderich Lobstein passirten Erbs Cession Zugekommen. Über sieben-achte theil solcher behausung meldet i. deutsch. pergamentener Kauffbrieff aus hies. Canzleÿ Contract stub sub dato 14. Aprilis 1736. Ferner über die völlige behausung i. allda gefertigte Kauffbrieff de 4. Julÿ Anno 1686.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Guth. Nach anleitung des über beeder geweßenen Eheleuthe zusammengebrachte Nahrungen durch weil. Not. Johann Friderich Lobstein den 6. Septembris 1762. auffgerichteten Inventarÿ
Norma hujus inventarii. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 260, Sa. Silbers 44, Sa. goldener Ring 66, Sa. Ergäntzung 4980, Sa. Activ Schulden 300, Summa summarum 5651 lb
Diesemnach folgt auch der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 537, Sa. Silbers 4, Sa. Eigenthums ane häusern 15.000, Sa. Ergäntzung o, Summa summarum 15.541 lb – Wovon abzuziehen, Schulden 5916, Nach deren Abzug 9625
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbare Gut beschrieben, Sa. haußraths 1041, Sa. Silbers 100, Sa. Geschmeids 141, Sa. baarschafft 3642, Sa. Wein und Faß 2096, Sa. Früchten und Geschirrs zur Becken Profession gehörig 748, Sa. activ schulden 6430, Summa summarum 14.199 lib. – Schulden 5580, (Nach solchem abzug) 8619 lib
Der Erben Vermögen und zugleich der Wb. wittum 15.371 lib
Enregistré le 15 mai 1793 l’an 2

Marguerite Salomé Boch meurt en 1814 en délaissant des héritiers collatéraux
1814 (30.11.), Strasbourg 4 (45), Not. Stoeber aîné n° 3105
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Boch veuve d’Abraham Diemer boulanger décédée le 1. courant (dressé) à la requête de 1. Marie Madeleine Boch veuve de Nicolas Günther huilier, 2. Marie Marguerite Boch femme de Jean Frédéric Pfaehler passementier tant en leur nom que se portant fort de Marie Barbe Boch épouse de Frédéric Karcher, ministre du culte à Ernolsheim près Saverne, 3. Marie Salomé Boch veuve de Daniel Heyl, tonnelier, 4. Jean Frédéric Lindauer, tonnelier, tuteur de Jean Frédéric 15 ans son fils issu de Marie Dorothée Baehr, 5. Jean Frédéric Pfaehler, tuteur de Jean Jacques Jundt mineur âgé de 17 ans issu de Marie Susanne Boch femme de Jean Jacques Jundt, passementier, 6. Abraham Boch brasseur, les 7 conjointement héritiers pour moitié de la défunte leur grand tante et tante, par représentation de Léonard Boch, brasseur, leur père grand père, frère de la défunte,
7. Marie Madeleine Wurth épouse de Jacques Baumhauer, serrurier, 8. Marie Salomé Wurth épouse de Jacques Kühlhorn, passementier conjointement pour l’autre moitié, par représentation de Marie Madeleine Boch femme d’André Wurth, orfèvre leur mère, sœur de la défunte
dans la maison du Sr Arnold architecte au fauxbourg de la Krautenau n° 102
meubles 526 fr, déclarations actives 102 fr, total 625 fr, passif 6 fr
Enreg. f° 104 du 1.12.

Les héritiers vendent la maison au boulanger Jonathan Feilmetzger et à sa femme Salomé Frentzel

1793 (8.5.), Strasbourg 7 (2), Not. Stoeber, Joint au n° 917 du 2 mai 1793
Vor mir dem unterschriebenenen öffentlichen Notario und Zu weiland Abraham Diemer, des gewesenen becken allhier Verlaßenschafft adhibirten Inventirschreiber sind erschienen deßen ab intestato Erben benantlich 1° der Burger Johann Jacob Diemer, Beck beÿständlich des Burgers Joseph Bitschnau avoué bey hiesigem Tribunal, 2.do der Burger Johann Jacob Reumann der beck und 3.tio Maria Elisabetha Niethammer gebohrne Diemer, des burgers Ludwig Heinrich Niethammer Goldarbeiters allhier Ehefrau unter seiner authorisation, welche
in gegensein des Burgers Jonathan Feilmetzger des Becken und deßen Ehefraun Salome geborner Frenzlerin (…) verkaufen, cediren, abtretten und überlaßen wollten
Eine behaußung, höflein, hinterhaus und hofstedten, auch gemeinschafft des bronnens, mit allen deren Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg an der Vorstadt Krautenau N° 118 einseit neben neben Löschmeyer dem becken anderseit neben Römet dem Kupferschmidt, hinten auf vorbenannte Nachbaren Ziehend, von welcher behausung man jährl. der hiesigen Commune Zuvor dem Stifft Carthaus 8. ß 4 d in geld und zween Cappaunen an bodenzins Zu geben schuldig, sonst ledig, eigen. und ihnen Verkäuffere als ein von vorbenanntem Abraham Diemer deren respectivé bruder und oncle erblich angefallenes gut Zuständig, samt dem in der bachstub befindlich. Kessel, Dielen, Mulden und trögen (…) um die Summ der 13.000 Livres
Straßburg Mittwoch den 8. May 1793 im Zweiten der fränckischen Republick
acp 16 f° 31-v du 15 mai 1793

La tribu des Boulangers dispense Jonathan Feilmetzger de son tour de compagnon moyennant paiement de 15 florins. Il répond qu’il n’est pas en état de les payer. La tribu maintient sa décision eu égard qu’il se comporte mal à la confrérie des boulangers
1785, Protocole de la tribu des Boulangers (VII 1295)
(f° 27) Donnerstags den 17. Martii 1785 – Jonathan Feilmetzger der ledige Becker, weiland Phil. Peter Feilmetzgers, gewesenen Meelhändlers und Burgers allhier nachgelaßener ehelicher Sohn, stehet Vor und producirt Stall Schein de dato 15.ten d: m: et a: Zufolg dessen derselbe begehrt gegen Erlag geordneter Gebühr für einen Meisters Sohn als Leibzünfftiger Schwarzbecken: Meister auf: und angenommen Zu werden. Woraufhin man ihn befragte, ob er gewandert habe ? Welches er mit Nein beantwortete. Als dann man ihm anzeigte, daß er nicht nur pro receptione 2 lb 13 ß d sondern auch pro Dispensatione der Wanderzeit Kraft der Zunft: Articulo secundo annoch 7 lb 10 ß d Mithin sammenthaft 10 pf und drei Schilling zu erlegen habe, Auf dieses er Zur Antwort gab, er wäre nicht im Stand solche Zu bezahlen. bittet dahero ihm von der Dispensations: Gebühr Zu entledigen.
Nach der in Betrachtnehmung des von Imploranten jederzeit geäuselten üblen Gesinung und des schlechten Verfahrens gegen die Vorsitz: Meister der Bruderschaft, und sonstige Umbstände, Wurde nach gehaltener Umfrage Erkanndt, Seÿe Implorant, wann er diesorth Leibzünfftiger Schwartzbecken: Meister seÿn will, die ihme agesetzte Zwo Gebühren von 10 Pfund und 3 schilling Zu entrichten angehalten.

Les Quinze dispensent Jonathan Feilmetzger du paiement des 15 florins
1785, Protocole des Quinze (2 R 195)
(p. 117) Sambstags den 26.sten Martii 1785 – Wilhelm nomine Jonathan Feilmetzger des hiesigen burgers und beckenknechts, da der Implorant den 17.ten hujus beÿ E. E. Becken handwerck Zwar von den Wanderjahren gegen erlag 15 fl. dispensirt und Zum meisterrecht admittirt worden, derselben aber beÿ EG um gnädigen nachlaß solcher 15 fl. nachzukommen genüßiget ist, als bitt ihm indeßen gnädig Zu erlauben die profession als meister treiben Zu dörfen bis er die urkunden auch media des nachlaß beÿgebracht haben wird.
Erkandt, Obere handwerck Hh und denenselben die hände eröffnet Zugleich in der Sach zu spechen.

(p. 119) Sambstags den 2.ten Aprilis 1785 – Obere handwerck Hh lassen durch H. Secretarium Wilt referiren sie hätten das von Jonathan Feilmetzger den 26.sten Martii jüngst beÿ MGHh. angebrachtes begehren in gegenwarth E. E. Zunfft der becken H Zunfftmeister untersuchet und befunden daß derselbe ohne verlust der Kundschafft seiner beckengerechtigkeit nicht abgehalten werden könne, solche sogleich zu benutzen, da er aber das bewegende umstände vor sich hat welche Zu Dispensirung von dem erlag der ihme angesetzten 15 fl. vor die nicht vollbrachte wanderjahren gelegenheit geben können dahero sie provisorie denselben mit der erlaubnus seine profession als meister treiben Zu können Zu willfahren keinen anstand gefunden, welches sie MGh Confirmation anheimstellen wollen. Erkandt Confirmirt sofort wurde noch ferner Erkandt daß derselbe von erlegung der ihme angesetzten 15 fl. Zu befreÿen seÿe.

Jonathan Feilmetzger devient tributaire le 22 septembre 1785
1785, Protocole de la tribu des Boulangers (VII 1295)
(f° 30) Donnerstags den 22.ten Septembris 1785 – Neuzünfftiger meisters Sohn (dt 1 lb 15 ß)
Jonathan Feilmetzger, der nunmehr Verheurathete Schwarzbeck producirt Bescheid von Gnädigen Herren den Fünfzehen den 2.ten Aprilis h: a: ertheilt, Zufolg deßen derselbe von diesorts angesetzten 15 fl. pro dispensatione von den Wandersjahren befreit wurde, begehrt deroselben gegen Erlag der geordneten Gebühr dissorts als Leibzünfftiger Schwarzbecken Meister auf: und angenommen Zu werden. Erkanndt Willfahrt.

Fils du farinier Philippe Pierre Feilmetzger, Jonathan Feilmetzger épouse en 1785 Salomé Frentzel, fille d’un boucher de Bischheim : contrat de mariage, célébration
1785 (22.3.), Not. Lauth (6 E 41, 652) f° 90
Eheberedung – persönlich kommen u. erschienen seÿen, der Ehrsam und bescheidene Jonathan Feilmetzger, der ledige großjährige Becker, Weiland Phil: Peter Feilmetzgers, gewesenen Meel: und Gekörnshändlers auch burgers dahier, mit auch weil. Fr: Mar. Magdal. gebohrner Rheinin seiner gewesenen Ehegattin, beeder seel. ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn, unter verbeiständung Hn Phil. P: Feilmetzgers des Meel: und Gekörnsh. auch brs. dahier als Hochz. ane einem
So dann die Ehr: und tugendsame Jungfr.Salome Fränzelin, Mr Michael Fräntzel des Metzgers und Brs Zu Bischheim am Saum, mit weÿl. Magdalen gebohrner Frießen seiner gewesenen Ehegattin seel. erzielten Tr. unter assistentz H. Leonhard Lutz des Haffner Mr und b. hieselbsten als Hochzeiterin
So gewesen Straßburg auf Dienstag de, 22. Martii Anno 1785 [unterzeichnet] Jonadan Feilmetzger Als Hochzeiter, Salome fräntzelin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 176, n° 14)
Im Jahr Christi 1785. Mittwoch den 13. Aprill Nachmittags um dreÿ Uhr, sind nach vorgegangenen gewöhnlichen Proclamationen Dominica Quasimodo und Misericordias Domini in öffentlicher Kirche Ehelich eingesegnet worden, Jonathan Feÿlmetzger lediger becker und burger alhier, Weÿland Peter Feÿlmetzger, gewesenen Meelhändler und Burgers alhier, mit weÿl. Frauen Magdalena einer gebornen Khunen ehevogt erzeugter Sohn, und Jungfrau Salome Frentzelin, Johann Michael Frentzels Metzgers und burgers Zu Bischheim am Saum mit weÿland Fraun Magdalena einer gebohrnen Friesin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Jonadan feilmetzger Als Hocheiter, Maria Salome fräntzelin braut (i 177)

Salomé Frentzel devient bourgeoise par son mari quinze jours aprè son mariage
1785, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 76
Salome fräntzelin Von bischheim am saum gebürtig, Joh: Michael Fräntzel des burgers vnd metzgers daselbst ehl. Tochter, verheurathet mit Jonathan Feÿlmetzger dem becken vnd Burger allhier Philipp Peter Feÿlmetzger geweßenen Mehlhändlers und Burger allhier hinterlaßener ehel. sohn, erhalt das burgerrecht gratis, will dienen Zur E.E. Zunfft der Becken, juravit d. 27.ten april 1765.

Salomé Frentzel meurt en 1815 en délaissant pour unique héritiere sa sœur Catherine, femme du laboureur Georges Schlagdenhaufen, à Bischheim

1815 (18.1.), Strasbourg 5 (41), Not. F. Grimmer n° 9048
Inventaire de la succession de Salomé Frentzel, épouse de Jonathan Feilmetzger ci devant boulanger, décédée le 10 octobre dernier – dressé à la requête du veuf, la défunte laissant pour seule et unique héritière une sœur Catherine Frentzel, femme de Georges Schlagdenhaufen, laboureur à Bischheim au Saum – Contrat de mariage reçu Lauth notaire à Strasbourg le 22 mars 1785
Immeubles, Une maison, cour, puits commun avec appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg fauxbourg de la Krautenau n° 118, entre les Sr Löschmeyer boulanger et Remus armurier derrière les mêmes – chargée d’une rente foncière de 1 fr 70 et de 2 chapons à la ville de Strasbourg – occupée par Michel Fritsch boulanger pour 300 fr, le logement du veuf pour 100 fr, ensemble 400 fr de revenu en capital 8000 fr – acquis par acte reçu Stöber notaire le 8 mai 1793
Plus une maison avec appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg fauxbourg Krautenau rue de la Poule n° 51 entre les héritier Baumgartner et les héritiers Oberdörfer, derrière maison du Sr Staehlin boulanger – occupée par le Sr Febre cordonnier pour 48 fr et le Sr Beyer instituteur pour 48 fr, ensemble 96 fr, en capital 1920 fr. Il existe un contrat passé devant Dinckel notaire le 4 messidor 8
communauté, meubles 945 fr, créances 14 357 fr, total des immeubles 9920 fr, total général 25 222 fr
propres, habillements 190 fr
Enreg. f° 27 du 24.1.

La maison revient en partie à Catherine Frentzel qui épouse en 1779 Georges Guillaume Duchmann, journalier originaire de Mertzwiller, puis en 1788 le cordonnier Jean Georges Schlagdenhaufen
Mariage, Bischheim (luth. p. 408)
Im Jahr 1788, Dienstag den 21. Octobris gegen Zwölf Uhr des Mittags, sind nach geschehenen Zweÿmaligen öffentlichen Ausrufungen alhier ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johann Georg Schlagdenhaufen, lediger Schumacher von Hoenheim, weiland Johann Georg Schumacher, geweßten Ackersmanns und Burgers daselbst, mit Ursula gebohrner Zimmerin, hinterlaßener ehelicher Sohn, 28 Jahr alt, und Catharina geborne Fränzelin, weiland Georg Wilhelm Duchmann, geweßten Tagners und Burgers alhier hinterlaßene Witwe, alt 35 Jahre [unterzeichnet] Johann Georg schladenhauffen als hochzeiter, o der Brait handzeichen des Schreibens unwissend (i 207)

Mariage, Bischheim (luth. p. 351, Mont. d. 8. 9.br.)
Im Jahr 1779.den 8. des Wintermonats sind nach zweÿmal Zugleich geschehener ausruffung ehelich zusammen gegeben und eingesegnet worden Georg Wilhelm Duchmann von Mertzweiler, Weiland Georg Wilhelm Duchmann des geweßten burgers und gastgebers daselbst hinterlaßener ehelicher Sohn, und Catharina, Johann Michael Fräntzel, des burgers und Metzgers alhier eheliche tochter [unterzeichnet] Georg wilhelm duchman als hochzeiter, der Hochzeiterin Zeichen x (i 179)

Georges Schlagdenhauffen et Catherine Frentzel vendent leur moitié de maison à leur gendre et fille respectifs Jean Michel Fritsch, boulanger, et Marie Madeleine Schlagdenhauffen

1817 (5.5.), Strasbourg 15 (22), Not. Lacombe n° 4607
Georges Schlagdenhauffen, laboureur, et Catherine Frentzel à Bischheim au Saum
à Jean Michel Fritsch, boulanger, et Marie Madeleine née Schlagdenhauffen leur gendre et fille
la moitié par indivis d’une maison ayant boulangerie avec appartenances et dépendances scituée en cette ville de Strasbourg Krautenau n° 118 d’un côté Jean Leschmeyer boulanger, d’autre le Sr Remus taillandier, derrière le même Leschmeyer – ladite moitié possédée par indivis avec Jonathan Feilmetzger ci devant boulanger, leur beau frère propriétaire de l’autre moitié, échue à la venderesse de l’héritage de Salomé née Frentzel décédée femme dudit Feilmetzger sa sœur dont elle se déclare seule et unique héritière
(en présence dudit Feilmetzger) qui a la jouissance viagère de la moitié vendue, vente de la nue propriété de la moitié – 6000 francs
Enregistrement, acp 134 F° 25 du 10.5.

Jonathan Feilmetzger lègue sa moitié aux mêmes

1816 (16.1.), Strasbourg 12 (63), Not. Wengler n° 9340
Testament – Jonathan Feilmetzger, ci devant boulanger demeurant faubourg de la Krautenau près la rue de la Poule n° 118 – décédé le 28 février dernier
à Marie Madeleine Schlagdenhauffen femme de Jean Michel Fritsch, boulanger
la moitié à moi appartenant par indivis d’une maison, cour, puits, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg fauxbourg de la Krautenau rue de la Poule n° 118, d’un côté le Sr Loeschmeyer boulanger, d’autre succession Remus armurier
Enregistrement, acp 156 f° 122 du 6.3.1822

Jonathan Feilmetzger meurt en 1822

1822 (16.3.), Strasbourg 12 (86), Me Wengler n° 12.631
Inventaire de la succession de Jonathan Feilmetzger, boulanger, décédé le 28 février dernier – dressé à la requête de Salomée Feilmetzger épouse de Philippe Jacques Schulmeister, boulanger, Pierre Feilmetzger, boulanger, Jean Pierre Loewenmann, boulanger ses frère et oncle respectifs, héritiers en vertu du testament reçu par le soussigné notaire le 16 janvier 1816
le 18 mars sont intervenus 1. Georges Schlagdenhauffen, laboureur à Bischheim au Saum, veuf de feu Catherine Frentzel, avec lequel il était marié après avoir passé un contrat de mariage devant Klein, greffier du baillage de Bischheim au Saum le 6 octobre 1788, ayant droit à la moitié de la succession, 2. Catherine Duchmann épouse de Michel Thomann, tisserand à Bischheim au Saum, 3. Jean Georges Guillaume Duchmann, boulanger, 4. Marie Madeleine Schlagdenhauffen épouse de Jean Michel Fritsch boulanger, 5. Catherine Salomé épouse de Jean Valentin North, laboureur à Bischheim, héritiers de la défunte Catherine Frentzel leur mère légataire à titre universel de Jonathan Feilmetzer pour une moitié de la succession suivant acte de dernière volonté passsé le 22 février, ce legs fait à la condition que les héritiers du Sr Feilmetzger n’auront plus rien à réclamer dans les biens de la communauté, suivant inventaire dressé par Grimmer notaire le 18 janvier 1815

dans la maison mortuaire Fauxbourg de la Krautenau n°118
immeuble, 1. une petite maison avec ses dépendances située en la ville de Strasbourg Fauxbourg de la Krautenau rue de la Poule n° 51, d’un côté le Sr Dintzenhoffer cloutier, d’autre le Sr Lambach orfèvre, devant la rue, derrière le Sr Stoeling – acquis de Frédéric Wilhelm Renn maçon à Strasbourg, et de Catherine Dorothée Schroeder par acte reçu Dinckel notaire à Strasbourg le 4 messidor 8, ledit Renn l’avait acquis de Xavier Vetter, batelier, devant ledit Dinckel le 9 thermidor 6, estimée 1200 fr
2. la moitié par indivis d’une maison, cour, maisons au fond avec appartenances et dépendances située en cette ville audit Fauxbourg de la Krautenau n° 118, d’un côté le Sr Loeschmeyer boulanger, d’autre la succession Remus, devant la rue, derrière le Sr Loeschmeyer – la totalité grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 1 fr 62 et de deux chapons par an – acquis la totalité avec sa femme de Salomé Frentzel par acte reçu Stoeber notaire le 8 mai 1793, la moitié de la succession la moitié aux susdits héritier. Laquelle dernière moitié Georges Schlagdenhauffen et sa défunte femme ont cédé à Jean Michel Frisch et Marie Madeleine Schlagdenhauffen leur gendre et fille par acte reçu Lacombe notaire le 5 mai 1817. Le défunt lui même a disposé dans son testament sus allégue en date du 16 janvier 1816 de la moitié de ladite maison en faveur de ladite Marie Madeleine Schlagdenhauffen épouse Fritsch en la léguant 5000 francs, que la D° Fritsch déclare avoir accepté – estimée 5000 francs
ensemble des immeubles 6200 fr
mobilier 2158 fr, créances 8606 et 6185 fr, ensemble 16 890 fr
Enregistrement, acp 156 F° 159-v du 19.3.

Originaire de Bischheim, le boulanger Jean Michel Fritsch épouse de 1810 Marie Madeleine Schlagdenhauffen, fille de Jean Georges Schlagdenhauften
Mariage, Strasbourg (n° 613) L’an 1810 le 26° du mois de décembre sont comparus Jean Michel Fritsch, âgé de 25 ans, garçon Boulanger, domicilié en cette ville depuis dix ans, né à Bischheim au Saum, Département du Bas Rhin, né le 29 août 1785 fils d’André Fritsch, Cultivateur ci présent et consentant, et de feu Catherine Freiss, décédée à Bischheim le 24 mars dernier, Et Marie Madeleine Schlagdenhaufen âgée de 20 ans, domiciliée en cette ville depuis six ans, née audit Bischheim le 14 décembre 1790, fille de Jean Georges Schlagdenhaufen, cidevant Cordonnier, et de Catherine Fraentzlin ci présens et consentant (signé) Jan Michel ritsch, Mari Magdalen Schlachtenhaufen (i 68)

Marie Madeleine Schlagdenhauffen meurt en 1824 en délaissant trois enfants

1824 (15.11.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Schlagdenhauffen femme de Jean Michel Fritsch, boulanger, décédée le 3 septembre dernier – à la requête du veuf tuteur de 1. Caroline 2. Jonathan 3. Charles
acp 170 F° 142-v du 22.11. – meubles et marchandises 9554 fr, garde robe 381 fr, créances 15.176 fr, numéraire 2100 fr, total 27.212 fr
la moitié d’une maison à la Krautenau n° 118 estimée 4000 fr
une maison Faubourg de la Krautenau n° 117, avec les petites maisons à côté rue de l’Enfer n° 114 et 115 estimées 8000 fr
terres à Hoenheim 200 fr et 200 de, total 12.400 fr
immeubles propres, une maison rue de la Poule n° 51 estimée 1800 fr
la moitié d’une maison Krautenau n° 118 estimée 4000 fr
ensemble 5800 fr ; passif 4710 fr
vacation du 28.1. (acp 171 F° 145-v du 31.1.)

1825 (22.2.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Liquidation de la communauté qui a existé entre Jean Michel Fritsch, boulanger, et sa femme défunte Marie Madeleine Schlagdenhauffen, à la requête du veuf, père et tuteur légal de 1. Caroline 2. Jonathan 3. Charles
immeubles propres, une maison rue de la Poule n° 51 estimée 1800 fr
la moitié d’une maison Krautenau n° 118, immeuble de la communauté, indivis
acp 172 F° 31-v du 28.2.

Jean Michel Fritsch se remarie en 1825 avec Sophie Baldner
1825 (28.2.), Strasbourg 3 (72), Me Schreider n° 2352
Contrat de mariage – Jean Michel Fritsch, boulanger demeurant Faubourg de la Krutenau n° 118, veuf avec trois enfants de Marie Madeleine Schlagdenhauffen
Sophie Baldner, fille mineure de Georges Daniel Baldner, aubergiste hors la porte Dauphine n° 46 et de Marguerite Elisabeth Keck
acp 172 F° 52-v du 7.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Le fils aîné issu du mariage avec Marie Madeleine Schlagdenhauffen meurt à Alger en 1833
1834 (11.4.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire par déclaration, de la succession délaissée par Jonathan Fritsch, soldat au régiment des chasseurs d’Afrique, décédé à Alger le 25 juin 1833 – à la requête de 1. Jean Michel Fritsch, maître boulanger, veuf de Marie Madeleine Schlagdenhauffen et époux de Sophie Baldner,
2. Caroline Fritsch, femme de Théodore Nussbaum, boulanger fille du premier lit, sœur germaine du défunt, 3. Charles Fritsch, enfant mineur du premier lit frère germain, 4. Sophie et Gustave Adolphe, mineurs du second lit représentés par leur père, sœur et frère consanguins
le défunt n’a délaissé que le tiers de la succession de sa mère, suivant inventaire dressé par le notaire rédacteur le 15 novembre 1824
2. le tiers d’une maison à Strasbourg rue de la Poule n° 51
3. le quart d’une maison Faubourg de la Krutenau n° 118
4. le 6° d’une autre maison même Faubourg n° 114, 115 & 117
le père a l’usufruit de la moitié des biens délaissées par le défunt, suivant testament de sa femme reçu M° Ubersaal le 27 septembre 1811
acp 224 F° 93 du 14.4.

Jean Michel Fritsch rachète les parts de maison qui appartiennent à ses enfants du premier lit

1842 (31.1.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Vente par 1° Charles Fritsch, brasseur, & 2° Caroline Fritsch, femme de Théodore Nussbaum, batelier, tous demeurant à Strasbourg
à Jean Michel Fritsch, maître boulanger à Strasbourg
de 41/64° d’une maison avec boulangerie & appartenances, à Strasbourg faubourg Krautenau n° 118
2° de 41/64° d’une maison & dépendances en la même ville faubourg de la Krautenau rue de la Poule N° 51
3° de 41/64° d’une maison & dépendances, en la même ville, Faubourg de la Krautenau n° 117 et de deux petites maisons à côté rue de l’Enfer n° 114 et 115
moyennant la somme de 13.453
Quittance par Jacques Schladenhauffen boulanger à Bischheim au Saum en qualité de tuteur datif d’Elisabeth Salomé et Jean Guillaume Glossner enfants mineurs de Jean Nicodême Glossner vivat brasseur à Strasbourg & de Salomé Schladenhauffen sa femme décédée épouse en secondes noces de Jean Frédéric Schoffer (…) Intervention de Jean Frédéric Schladenhauffen brasseurr à Mayence (…) quittance par le même
acp 294 (3 Q 30 009) f° 81-v du 3.2.

Jean Michel Fritsch loue la maison au boulanger Frédéric Ferber et à Salomé Gross

1847 (8.10.), Strasbourg, F. Grimmer (minutes en déficit)
Bail pour trois, six ou neuf ans par Jean Michel Fritsch maître boulanger à Strasbourg
à Frédéric Ferber, boulanger à Bouxwiller, et Salomé Gross sa femme pour laquelle stipule et accepte son dit mari
d’une maison boulangerie sise à Strasbourg rue de la Krutenau n° 118, moyennant un fermage de 20 francs par semaine et en outre à charge de fournir par semaine une miche de pain et deux décalitres de charbon, le tout évalué à 90 centimes
acp 365 (3 Q 30 080) f° 96-v du 14.10.

Jean Michel Fritsch meurt en 1852 en délaissant quatre enfants

1852 (16.2.), M° Becker (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Jean Michel Fritsch, vivant boulanger à Strasbourg, décédé le 4 décembre 1851 et de la communauté de biens qui a existé entre le défunt et Sophie Baldner son épouse, dressé à la requête I. de la veuve, agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Schreider le 28 février 1825 et en qualité de mandataire de Wilhelmine Sophie Fritsch épouse de Jean Georges Bauman, pasteur à Niederbronn, II. Caroline Fritsch veuve de Théodore Nussbaum vivant boulanger, III. Gustave Adolphe Fritsch, IV. Jules Emile Fritsch, les deux mineurs émancipés, tous à Strasbourg enfants du défunt

acp 407 (3 Q 30 122) f° 57 du 25.2. (succession déclarée le 4 juin 1852 n° 999)
Succession, garde robe évaluée à 373
Communauté. mobilier 9636, meubles se trouvant à Niederbrinn entre les mains de la D° Baumann 70, argent comptant 819
Propres du mari. Deux maisons à Strasbourg rue de la Krutenau N° 117 et
l’autre rue des poules N° 51 et rue de l’Enfer N° 114 & 115
acp 410 (3 Q 30 125) f° 46-v du 5.6. (vacation des 29 mai, 1°, 2 et 3 juin) Reprises de la veuve 3360. Indemnité due par le veuf aux héritiers 15.140, indemnité due par la 2° communauté 5359, Reprises de Mde Fritsch née Baldner 7500, Reprises de la même dans la succession de sa mère 607, Bonification à faire à la D° Nussbaum 522, indemnités dues par les héritiers de Jonathan Fritsch 416
Propres de Fritsch père, 41/64 d’une maison rue de la Krutenau N° 118
41/48 d’une maison rue de la poule N° 51
41/96 d’une maison rue de la Krutenau N° 117 et rue de l’Enfer N° 114 & 115
Créances de Mme Nussbaum sur la communauté 1070, Rapport de la D° Baumann à la succession 1500, créances 4101, créances sur la D° Nussbaum 1878, six francs de rentes sur l’Etat, créances sur la caisse d’épargne 38, créances sur Emile Fritsch 120, créances sur divers 396, deniers comptant 2394 – Passif 6131

Lors de la liquidation, les immeubles reviennent en partie à chacun des héritiers

1852 (31.7.), M° Becker (minutes en déficit)
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre entre Jean Michel Fritsch, vivant boulanger à Strasbourg, décédé le 4 décembre 1851, et de la succession de ce dernier entre 1) Sophie Baldner sa veuve, comme commune en biens suivant son contrat de mariage reçu Schreider la 28 février 1825, 2) Wilhelmine Sophie Fritsch épouse de Jean Georges Bauman, pasteur à Niederbronn, 3) Caroline Fritsch veuve de Théodore Nussbaum boulanger à Strasbourg, 4) Gustave Fritsch, commis négociant à Strasbourg, 5) Jules Emile Fritsch, mécanicien à Strasbourg

acp 412 (3 Q 30 127) f° 20-v du 4.8. Becker
Communauté. masse active 16.572, masse passive 16.537, reste 34
Succession. masse active. Elle se compose de 1) moitié de l’actif de la communauté 17, 2) la garde robe 372, 3) rapport dû par la D° Baumann à la succession 1500, 4) 151/160 d’une maison rue de la Krutenau N° 118 à Strasbourg évaluée à 16.515, 5) 111/120 d’une maison rue de la poule N° 51 évaluée à 3237, 6) 231/240 d’une maison rue de la Krutenau N° 117 évaluée à 13.475, 7) 231/240 d’une maison rue de l’Enfer N° 114 évaluée à 2887, Total 38.006 – masse passive 3646, reste 34.360
Il reste dans l’indivision entre M° Baumann, Gustave Adolphe et Jules Emile Fritsch
9/160 de la maison rue de la Krutenau N° 118 à Strasbourg évaluée à 934
9/120 de la maison rue de la poule N° 51 évaluée à 268
9/240 de la maison rue de la Krutenau N° 117 et rue de l’Enfer N° 115 évaluée à 525
9/240 de la maison rue de l’Enfer N° 114 évaluée à 112 (total) 1869 – Passif 15, reste 1869
La veuve Fritsch a fait recette de la somme de 3224. Elle a fait des dépenses portant à 3019, elle reste reliquataire avec 205
Droits des parties et abandonnements (…) Mme veuve Fritsch (…) on lui abandonne
6) 2/5 de la maison rue de la Krutenau N° 118, 7000
7) 2/5 de la maison rue de la poule N° 51, 1400
8) 2/5 de la maison rue de la Krutenau N° 117 et rue de l’Enfer N° 115, 5600
Mme veuve Nussbaum (…) on lui abandonne 3) la maison rue de l’Enfer N° 114, 3000
Mme Baumann (…) on lui abandonne
1/5 indivis de la maison rue de la Krutenau N° 118, 3500
1/5 de la maison rue de la poule N° 51, 700
1/5 de la maison rue de la Krutenau N° 117 et rue de l’Enfer N° 115, 2800
M. Gustave Fritsch (…) on lui abandonne
1/5 indivis de la maison rue de la Krutenau N° 118, 3500
1/5 de la maison rue de la poule N° 51, 700
1/5 de la maison rue de la Krutenau N° 117 et rue de l’Enfer N° 115, 2800
M. Jules Emile Fritsch (…) on lui abandonne
1/5 indivis de la maison rue de la Krutenau N° 118, 3500
1/5 de la maison rue de la poule N° 51, 700
1/5 de la maison rue de la Krutenau N° 117 et rue de l’Enfer N° 115, 2800

Les consorts Fritsch louent la maison au boulanger Georges Gitz et à sa femme Caroline Hintzsch

1852 (10. 9.br), Strasbourg 9 (101), Not. Becker n° 5650
Bail, 10 novembre 1852 – Ont comparu 1° Mad° Sophie Baldner, boulangère, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr Jean Michel Fritsch, en son vivant boulanger en lad. ville, agissant tant en son propre nom qu’au nom et comme mandataire de 1° de Md. Wilhelmine Sophie Fritsch, épouse de Me Jean George Baumann, pasteur avec lequel elle demeure à Niederbronn, suivant procuration (…) 2° Et de Mr Gustave Adolphe Fritsch, commis négociant demeurant à Strasbourg (…) led. Sr Gustave Adolphe Fritsch, fils mineur desd. époux Fritsch mais émancipé par sa mère suivant déclaration par elle faite devant M. le juge de paix du canton Est de la Ville de Strasbourg le 20 janvier 1852
2° Et Mr Jules Emile Fritsch, mécanicien demeurant à Strasbourg, autre fils desd. époux Fritsch, également émancipé par sa mère suivant lad. déclaration (ont loué) pour trois,ou sic années consécutives qui commenceront le 25 mars 1853 pour finir à pareil jour soit de l’année 1856 soit de l’année 1859
au Sr Georges Gitz, boulanger, et à D° Caroline Hintzsch sa femme demeurant ensuite à Strasbourg
1° Une maison dont Mad° Fritsch se sert aujourd’hui pour l’exploitation de sa boulangerle, consistant en bâtiment de devant et bâtiment de derrière avec cour et autres appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de la Krutenau N° 118, tenant d’un côté à une autre maison marquée du N° 117 & appartenant également à la famille Fritsch de l’autre à la propriété du Sr Kielmann, par derrière au Sr Polygon
2° Et le droit de se servir pour leurs lessives de la buanderie dépendante de la maison N° 117. Ainsi, au surplus, qie le tout se poursuit et comporte sans en rien excepter ni réserver, toutesfois les parties font observer qu’il existe une porte de communication entre la cour sus mentionnée et la cour dépendanet de la maison N° 117 mais qu’il a été convenu que les époux Gitz ne seront pas en droit de se servir de cette porte – moyennant un loyer annuel de 680 francs
acp 414 (3 Q 30 129) f° 78-v du 12 9.br

Les immeubles restent dans l’indivision lors de la liquidation des biens qui appartenaient à la veuve Sophie Baldner morte en 1859

1859 (17. Xbr), Strasbourg 9 (118), Not. Becker n° 8480
Liquidation et partage de la succession délaissée par Sophie Baldner veuve de Jean Michel Fritsch vivant boulanger
Ont comparu Mr Victor Reeb, entrepreneur de constructions, demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de a) M. Jules Emile Fritsch, contrôleur des chemins de fer des Ardennes demeurant à Paris, b) et de Madame Wilhelmine Sophie Fritsch épouse de Mr Jean Georges Baumann, pasteur avec lequel elle demeure à Niederbronn (…)
Et Mr Gustave Adolphe Fritsch, commis négociant demeurant à Paris, précédemment à Sainte-Marie-aux-Mines,
Lesdits sieurs Fritsch et dame Baumann seuls héritiers chacun pour un tiers de feu Madame Sophie Baldner leur mère, veuve de Mr Jean Michel Fritsch, en son vivant boulanger à Strasbourg où elle avait son domicile, ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété dressé par ledit Mr Reeb aux noms qu’il agit, voulant procéder à la liquidation et au partage de la succession de Mad. Fritsch, susnommée, ont préalablement exposé ce qui suit

Observations préliminaires. Feu Madame Fritsch est décédée à Stephansfeld, commune de Brumath, le 20 juillet dernier. Après son décès il n’a point été fait d’inventaire, les comparants entendent que les présentes en tiennent lieu. Le meubles et effets mobiliers faisant partie de la succession de la défunte se sont trouvés lors de son décès en partie à Strasbourg, en partie à Stephansfeld et en partie à Niederbronn (…)
Aux termes d’un acte dressé par ledit M° Becker le 31 juillet 1852, contenant liquidation et partage de la communauté de biens qui avait existé entre feu Madame Fritsch et son mari défunt, il a été abandonné à ladite dame entre autres les deux cinquièmes indivis des trois maisons dont il sera parlé dans la masse active et au sujet desquelles l’établissement de la propriété se trouve au dit acte de partage, auquel on se réfère à cet égard (…)
Masse active. Article premier. La somme de 1996 francs (…)
Article 2. Les deux cinquièmes indivis qui appartenaient à la défunte des trois maisons qui vont être désignées, savoir
a) Une Maison avec cour, cave, pompe, boulangerie, étable à porcs et autres droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue de la Krutenau N° 118, actuellement N° 15, estimée à raison d’un revenu annuel de 1000 francs à 20.000 francs sont les 2/5 faisant partie de ladite succession, 8000
b) Une autre maison avec cour, cave, pompe et autres droits, appartenances et dépendances, sise en la même ville, même rue N° 117, actuellement N° 13 et rue de l’Enfer N° 115 actuellement N° 2, estilée au mêmes revenu et valeur que la précédente, ci 8000
c) Et une maison avec droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg, rue de la Poule N° 51, actuellement N° 6, estimée à un revenu annuel de 175 francs, à 3500 francs dont pour les 2/5 faisant partie de cette succession à 1400.
Ces portions d’immeubles seront laissées en commun entre les héritiers qui étaient déjà co propriétaires avec leur mère d’un 5° indivis des mêmes immeubles, de sorte que ces immeubles leur appartiennent aujourd’hui à chacun pour un tiers indivis.
acp 484 (3 Q 30 199) f° 6 du 20. Xbr (succession déclarée le 28 Xbre 59 n° 281) Masse active. Mobilier estimé 1996, Loyers échus 362, Dépôt à la caisse d’épargne 26, Rapport de Mde Baumann 1500, Créances sur Jules Emile Fritsch pour argent à lui prêté sans titre. Intérêts du rapport de la D° Baumann 31, Intérêts de la caisse d’épargne 0,48 (total) 5501
Masse passive 1727, Reste 1257
Droits des parties (…)



6, rue du Maroquin (ancien)


Rue du Maroquin n° 6 – VI 303 (Blondel), O 209 (cadastre)

Un ou deux étages ajoutés au milieu du XVIII° siècle par le cordonnier Geoffroi Schmidt – Démolie en 1856


Plan-relief de 1727, côté nord-est de la rue du Maroquin. La maison est la partie droite du bâtiment à deux étages vers le milieu de l’image (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Même endroit d’après le plan Blondel (1765, exemplaire qui représente en rose les ajouts et en jaune les suppressions, AMS, cote 1 PL 675)

La maison qui a huit pieds neuf pouces de long et une avance de cinq pieds est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’épinglier Jacques Brenon. Elle appartient ensuite presque toujours à des cordonniers, Kilien Kempff (1603), Georges Brügel (1626), Jean Georges Bierlen (1634), Christophe Braun (1649) puis son fils, Jérémie Schmidt (1680) puis son fils, Jean Wurtz puis ses enfants (1722-1834). Le plan-relief (1727) représente une maison à rez-de-chaussée et deux étages. Les billets d’estimation rédigés en 1747 et en 1766 font penser que le propriétaire a ajouté deux étages entre temps mais il faut alors supposer que le plan-relief représente un étage de trop. Qu’il y ait un ou deux étages supplémentaires, la maison étroite (huit pieds dix pouces en 1747) a finalement une boutique au rez-de-chaussée et trois poêles, soit un par étage.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 179 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la troisième à gauche du repère (q) : une porte et une fenêtre au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour P montre l’arrière (1-4) de la maison qui donne dans une petite cour entourée par ailleurs des propriétés voisines.
La maison porte le n° 6. Les héritiers d’Anne Marie Wurtz la vendent en 1834 à leur voisin au nord Jean Gœhner (n° 5). Le cadastre désigne les deux maisons sous la même parcelle que l’Œuvre Notre Dame achète en 1855 pour dégager les abords de la cathédrale (voir le n° 5).


Cour P

juin 2022

Sommaire
Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1834 (date à laquelle la maison est rattachée à la voisine). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Brenon, épinglier, et (v. 1563) Elisabeth Desch – luthériens
Jean Engelhard, revendeur, et (1590) Esther Gionet – luthériens
1603 v Kilien Kempff, cordonnier, et (1576) Susanne Wendel – luthériens
1626 v Georges Brügel, cordonnier, et (1619) Barbe Zinck – luthériens
1634 v Jean Georges Bierlen, cordonnier, et (1630) Anne Catherine Mechel – luthériens
1646* adj Isaac Rummersperger, tisserand de serge et teinturier, et (1610) Appolonie Krauffthal – luthériens
1649 v Christophe Braun, cordonnier, et (1640) Anne Marie Christianus – luthériens
1664* h Daniel Braun, cordonnier, et (1678) Marthe Pfund – luthériens
1679 v Jean Pierre Kappel, cordonnier, et (1675) Madeleine Ammerbach, ensuite (1692) femme du cordonnier Jean Wernert – luthériens
1680 v Jérémie Schmidt, cordonnier, et (1662) Anne Marie Trautmann puis (1679) Susanne Schiffer – luthériens
1715 h Geoffroi Schmidt, cordonnier, et (1718) Marie Dorothée Bechtold – luthériens
1775 v Jean Wurtz, cordonnier, et (1713) Anne Catherine Braun puis (1715) Anne Catherine Rhein – luthériens
1775 h Jean Wurtz, cordonnier, et (1775) Marie Marguerite Engel – luthériens
1810 v Jean Georges Wurtz, cordonnier, et (1761) Anne Marie Jockers – luthériens
1814 h André Bierbaum, cordonnier, et (1797) Anne Marie Wurtz
1834 v Jean Gœhner, tamisier, et (1825) Marie Madeleine Diemer, veuve de Chrétien Krentzberger (voisin)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1744, 900 livres en 1766, 300 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) VI 303, Jean Wurtz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Wurtz, 1 toise, 1 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 209, Goehner, Jean, tamissier rue du Maroquin 5 – maison, sol – 0,5 are (la parcelle réunit les numéros 5 et 6, anciennes parcelles VI 302 et 303)

Locations

1715, Frédéric Gœring, cordonnier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 47
L’épinglier Jacques Reinung (pour Breinung) règle 5 sols 8 deniers pour sa maison (8 pieds 9 pouces de long, saillie de 5 pieds) rue du Maroquin, à savoir un étal pliable (5 pieds de long et 3 pieds ½ de large), en hauteur une avance (3 pieds de saillie, 8 pieds 9 pouces de long)

Oben am Andern Eck In Kurben Gaß Zum Falckhen wider hinab
Jacob Reÿnung der Welsch Guffenmacher hatt vor seinem heüßlin 8 schu 9 Zoll, Vnden ein 5 schu herauß, darauff ein Vssatz banckh 5 schu lang vnd 3 ½ schu breit, Oben ein Vsstoß 3 schu herauß vnd 8 schu 9 Zoll lang vf der Allmendt, Soll Allmend sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, v ß viij d

Description de la maison

  • 1714 (billet d’estimation traduit) La maison dont la cave est voûtée est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 250 florins
  • 1747 (billet d’estimation traduit) La maison qui a 8 pieds 10 pouces de large comprend au rez-de-chaussée un vestibule, à l’étage un poêle et le vestibule où se trouvent le fourneau, sous la toiture deux chambres, un vieux comble, le bâtiment n’a de pignon d’aucun côté, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1766 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, trois vestibules où se trouve le fourneau et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins
  • 1788 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue du Maroquin

nouveau N° / ancien N° : 11 / 6
Wurtz
Rez de chaussée et 3 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Voir l’ancien n° 5

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin

6
pro. Würth, Jean, Cordonnier – Cordonnier
Loc. Lorenci Jean Cordonnier – Cordonnier
Loc. Cigerin Gertrut veuve Couturiere – Macons

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin (p. 312)

6
Pr. Würth, Jean, Cordonnier – Cordonniers
Lo. Lorenci Jean Cordonnier – Cordonnier
Loc. Cigerin Gertrut Veuve Couturiere – Maçons


Relevé d’actes

L’épinglier Jacques Brenung (Brenum, Brenon) achète le droit de bourgeoisie le 19 avril 1564.

1564, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 55
Jacob Brenum der guffenmacher hatt d. Burgkrecht für foll Kaufft vnd dient Zum Spiegem eodem die [19. Apprillis A° & Lxiiij]

Il fait baptiser deux enfants de sa femme Elisabeth en 1565 et en 1567.
Baptême, cathédrale (luth. f° 217)
1565. Sonntag den 2. Decemb. P. Jacob Brenung Guffenmach. M. Elizabeth. I. Susanna. Comp. Bertram Gionet fed.mach, Francisca Steffan Jacob Led:bereit., Agnes Martin (i 230)

Baptême, cathédrale (luth. f° 236)
1567. Sonntag den 2. Hornung. P. Jacob Breunun Guffenmach. M. Elsbeth. I. Sara. C. Martin Schloßer ein Kremer, Catharina Jacob von daler des Gremers fraw, Elsbeth Jost von Andorf, des Kremers hasfraw (i 249)

Le plumassier Samuel Gionet (Goyonnet) dépose au nom de Jacques Brenon un capital que Jacques Brenon héritier d’Elisabeth Desch, Marguerite Brenon et les enfants de Catherine Brenon ont reçu l’année suivante.
1595, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1310)
(f° 11-v) Sambstag den 10.t Januarÿ – Samuel Gionet federmacher hat Erlegdt von weg. Jacob Brennon guff.mach. (…) In Allerhand wegen 137 h 11 ß 1 ½ d
[in fine :] obgemelte 137 h 11 ß 1 ½ d seind vß erlaubnuß eines E. Rhats gelüffert Samuel Gionet als Vogt Jacob Brenon als Erben Elisabeth Deschin, Margreth Brenon, Erhard teüschters gufenmach. als vogt Catharinen Brenon s. kind. haben sie empfang. Mittwoch den 14. Johann a° 1596. 70 h

Le plumassier Samuel Gionet (Goyonnet) dépose un capital au nom de Jacques Brenon, épinglier et soldat
(f° 72-v) Mittwochs den 14. Maÿ – Wir Vogteÿ gelt folio 241.
Samuel Gionet federmacher als Vogt Jacob Brennung des guffenmachers vnd Kriegsmans gelüffert 125 h.
In Lorin* /.den 18 Januarÿ 95 gelüffert
Dauon Järlich vff urbani Ihme Zukauffen geben 6 h 5 ß alblösigs gelts zugeschriben

Autres dépôts au nom du même
1599, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1314)
(f° 183-v) Sambstags 22 Septemb. – Vogteÿ geldt angelegt
Samuel Gionett als vogt Jacoben, Jacoben Brenons guffenmachers sohns, so in vng.n 5 Jar geschworen hat Ins vogteÿ gelt angelegt weg. desselben, Ist mit hie stand nun 6 Jar vß 100 lb d
haben darumb desselben vogtsohn vnd sein Erben Zukauffen geben v lb d vff Michaelis. Zugeschriben folio 321.

1602, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1317)
(f° 141) Sambstag 6 Augusti – Vogteÿ geldt angelegt
Samuel Gionett d. federmach. als Vogtt Jacob Brennon, weiland Jacob Brennons guffenmachs s: sohns hat Ins vogteÿ gelt angelegt vnd geliffert 50 h d
habe, darumb demselben sein vogtsohn Zukauffen geben 2 h d vff bartholomei fallend Zugeschriben In Vogteÿ lüfferung buch folio 398.

La maison appartient à la fin du XVI° siècle à Jean Engelhard. Originaire d’Altheim près d’Ulm, il épouse en 1590 Esther, fille du plumassier Bertrand Gionet (Guyonnet, ici Jonet)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 15-v n° 16)
1590. Eodem die [den 27. Julÿ] sind im Münster eingesegnet aber Zu S Clauß Zweÿmal außgeruff. worden Hans Engelhard von Alten beÿ Ulm vnd Esther Jonet, Bertram Jonets des federmachers selig hinderlßene Tochter von Straßburgk (i 16)

Le revendeur Jean Engelhard et sa femme Esther vendent la maison chargée d’une rente foncière à la famille de Landsperg au cordonnier Kilien Kempff et à sa femme Susanne

1603 (18 [8.bris]), Chancellerie, vol. 347 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 80
Khauffverschreibung Chilian Kempfen deß Schumachers vber ein Behausung In Kurbengaßen
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1603 folio 122. Zubefind.) Erschienen Hanns Engelhard der Gremp vnd Ester sein ehelich haußfraw alhie
und hatt in gegenwertigkeit Chilian Kempffen deß Schumachers und Susannen seiner haußfr. (verkaufft)
Ein Behausung hoffstat mit allen denselben gebeuwen begriffen weit. Recht. und gerechtigkeit geleg. alhie Inn Kurbenngaß. neben Thoman Scheÿchern die ein vnd Hans webern dem Schuhmacher geleg. hind. vff der Fr. hauß stoßend, dauon gehnd Jars 10. fl. St. w vff Marie Verkhündung h. Johann Saltzman Großen rhats sch. mit 200 fl. St. w. ablösig, It. dem Stifft Zum Jung. S Peter 5 guld. St. w. vff Adolffi mit 100 fl. berürter w. widerkheüffig, Mehr vff d. Fr. hauß 7 ß 6 d vnd vff Michaelis den Edlen von Landsperg 8 ß 4 d vff Johannis vnd Weÿhenacht. alles bod. Zins sonst ledig vnnd eig. vnd were der Verkhauff vnd Khauff geschehen vber obgesagten beschwerd. die die Kheuffere vff sich genommen, für vnd vmb 250 pfund

Les acquéreurs hypothèquent la maison deux mois plus tard au profit du boulanger Jean Babel

1603 (26. Xbris), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 396
Erschienen Kilian Kempff Schumach. vnd Susanna sein hußfr. haben sich verschriben gegen
Hanns Babels Brottbecken denselben Zu Zinsen 5 pfund pfenning gelts St. W. wider ablosig mit j C Lib
von vff vnd abe hauß hoff vnd hofflin mit Iren gebeuwen geleg. In d. St. St. In Kurbengaß einseit neben Hannß Weber Schumach. And.seit Thoman Schoucher stoßt hinden vff ein behaußung dem werck Vnser frauwen Münster Zustendig, dauon gond 8 ß 4 d boden Zinß den Edlen von Landsperg, Item 7 ß 6 d ewigs ohnablosigs Zinß dem Werck Vnser Frauwen Münster, Item 5 gulden gelts St. W. widerablösig mit 100 gld. bemelter werung Martzolff Meygerlin Schaffnern Zum Jungen Sant Peter, Item 10 gld. gelts ablosig mit 200 fl. Straßb. Werung herrn Johann Saltzman Grossen Rathschreibern Vnd seind Auch noch verhafftet für 300 guldin Zu xv batzen Hannß Engellharten dem Grempen daran vff Martini Anno 1606. 100 gld. (…)

Originaire de Neustadt (Neustadt an der Saale en Franconie, voir ci-dessous, 1616), le cordonnier Kilien Kempff épouse en 1576 Susanne fille du cordonnier Martin Wendel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 224-v n° 499)
1579. Dominica paschatis. Kilian Kempff von der Neuwenstat der Schu macher Susanna Martins wendeling des Schuemachers dochter, 28 April (i 230)

Kilien Kempff devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1579, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 457-458
Gilian Kempf von Neunstatt d Schumacher hatt d. burgerrecht von seiner haußfrawen Susanna Martin Wangen des Schumachers Dochter empfangen vnd will mit d. Schumachern Dienen. Actum d. 21. Maÿ A° 79

Kilien Kempff sollicite l’intercession du Magistrat pour recueillir la succession de sa cousine femme de l’aubergiste Jean Muller à Neustadt an der Saale.
1616, Conseillers et XXI (1 R 97)
(f° 69) Sambstag den IX Martÿ. – Chilian Kempff vmb Fürschrift wegen Erbfalls
Chilian Kempff vbergibt Supplôn dorin er meldt d. seiner Mutter s. schwester Anna weÿl. Hanß Gansen Zur Neustatt an d. Saal dochter so mit Hanß Mullern Gasthaltern alda verheurathet d. sie ohn Kind gestorben Zuuor ein testament gemacht vnd Ire bederseits nechste erben instituirt nach dem gebrauch nach von d. Cantzel herab ablesen laß. Also Ime und seiner schwester Otilia doselbst wohnend der halbe theil Zugefallen, Angedeutter todt fall seÿ Ime nit notificirt so doch A° 1602 doher er hienaußzog. u. sein schwester auch todt word. u der Schwag.* Muller mit d. Magdt verheurathet vnd alß sie schwangers leibs geweßen Zur angezeugt d. Ime nichts dan die Kleider Zum halben theil gepüeren, Sey auch sein schwester *vil von hauß verschickt domit er Kein knecht haben Konnen d. dan Ime angeleg. die warheit Zuerkundigen vnnd alle dergleich vermachtnußen Zu Wurtzburg bey dem Landtgericht so Monatlich gehalten muß versch.ben und do die disponenten wahnen* word. Cantzel abgelesen werd. Bitt derweg. an die furst. Wurtzburgische Hn Landrichter vnnd beysitzer ein fürschrifft Zuertheilen angedeutte vermechnis so vor 18 Jar vorgang. auf zusuch. beglaubte abschrifft mit Zutheilen und Zuversch.ben an Rhatt Zu Newenstatt d. sein schwager Zu ordentlichem Inventario seiner basen verlaßenschafft angehalt. v. so er * * gepuerlich Zuvers* domit er od. die seinen dessen habhafft werd. mög. Erk. Ist willfahrt.

Kilien Kempff et sa femme Susanne, fille du cordonnier Wendelin Martin, hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Beuchel

1617 (18. Februarÿ), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 66
(Inchoat. fo: 54) Erschÿnen Kilian Kempff Schumacher vnd Susanna sein eheliche hußfr. wÿland wendling Martin Schumachers selig dochter
hatt in gegensein herrn hanns Beüchel handelßman – schuldig seÿen 300 pfund pfenning Straßburger für aberkhaufft leder
Zum vnderpfand ÿngesetzt huß hoffestatt vnd hofflin mit all Iren gebeuwen geleg. Inn der S S. oben Inn Kurbengaß. einseyt neben Martin Reynolt handelßmann anderseyt Caspar Dorn dem Schumacher stoßend hind. vff Thobie Strintzen Altgewender Davon gend Zehen guldin gelts S abloßig mit 200 guldin derselb. werung herrn Johann Stoltzen an alten rathschreyber, Mehr fünff guldin gelts abloßig mit 100 guld. S. w. wÿland Martzolff Meÿgels Schaffners Zum Jung. S. peter selig. erb. Item fünff pfund pfenning gelts leßig mit 100 pfund pfenning herr Babell Brottbecken So dann viij ß ij d boden dem werck vnser Fr. Münster, So dann viij ß vj d bodenzinß wÿland des Edell vesten Werner von Landtsperg selig erben.

Nouvelle hypothèque entre les mêmes. En marge, quittance remise en 1633 au cordonnier Georges Breyel, alors propriétaire

1626 (21. Janu:), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 52
(inchoat. in Prot. fol. 37.) Erschienen Kilian Kempff d. schuhmacher Burger Zu St. bekant
in gegensein hannß Büchel deß Lederbereiters alhie deme vffrecht schuldig sei, 100. Pfundt Str. für aberkaufft Leder
vnderpfand, hauß hoffstat vnd höfflin mit allen and.en Zugehörd. & alhie in Churbaw gaß, neben Martin Reinolts s. Erben, i. vnd 2. seit Caspar Dornen schuhmacher, hind. vff deß Sigristen im Münster hauß, so vnser frawen werck zuständig, stoßend gelegen, dauon gehen Jahrs & 9 gld. St. w. Fr. Magdalenen N. der hebammen in hauptg. mit 200. fl. w. Item 5 fl. Zinß St. w. N.N. beeden Merckeln dechant zum Jungen vnd Alten S. Peter Alhie in hauptg. mit 100. gld. So dann 5. lb geltz hannß Babel dem hauß fewrer in hauptg. mit 100. lb. d abzulösen, Mehr 7 ß 6 d bod. Zinß vnster Frawen werck, Vnd 8 ß d bod. Zinß N. N.
[in margine :] Erschienen hannß Büchel bekante in gegensein Georg Breÿel Schuhmachers alß ietziger Inhabers deß Underpfandts (…) q.tirt. Actum den 5.ten Februarÿ Anno 1633.

Kilien Kempff et sa femme Susanne vendent la maison au cordonnier Georges Breugel. En marge, quittance remise par Susanne, veuve de Kilien Kempff et son fils Elie Kempff

1626 (29. decembris), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 760
(P. fol. 254) Erschienen Kilian Kempff d. schuomach. burger Zu Straßburg vnd Susanna sein eheliche haußfraw (verkaufft)
Geörg Breügell dem schuomach.
hauß hoffstatt vnd höfflin, mit allen Ihr. geb glg. Inn d. St. St. Inn d. Kurben gaß, einseit n. Caspar dorn schuomach. and.seit n. Martin Renoldts erb. hind. vff ein Behaußung d. werck vnser Fr. Munster gehörig stoßend, Dauon gnd vij ß vj d geldt für Bod. zinß vff Weÿhnacht fallend dem Werck vnser Fr. Münster, Mehr viij ß vj Lehn Zinß vff weÿhenachten denen von Landtsperg It. 2. lb 12. ß ged loß mit 52. lb 10. ß d. vff Adolffi, Johann Heinrich Meckell* dechant Zum Jng Sant Peter, It. 5 lb s gltd loß 1 C v lb vff Mariæ Vrkhdg, Magdalen Sÿboldin, It. v lb d gl loß mit j C lb vff Wÿhnacht. hanß Babell den schwarzb. It. v lb d gls loß. mit j C. lb vff Lætare hannß Büchell Sunst ledig eÿgen, Vnd Jst disser Khauff vber obgehertt. beschwd. so d. Kheuffer vff sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb ij C Lxxv lb
[in margine :] Erschienen hanß hipolitus der schuhmacher alß vogt Susannæ weiland Kilian Kempfen s. wittib, So dann Eliæ Kempff deß verstorbenen sohn, haben in gegensein deß Keuffers bekannt (…) q.tirt den ii. Jan. 1638

Originaire de Sarrebrück, Georges Brügel épouse en 1619 Barbe, fille du cordonnier Jean Zinck
Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1309)
1619. Eodem die [Dominica 2 Trinitatis] Georg Brügel von Sarbrucken der Schumacher Vndt Jungfraw Barbara, Hans Zincken Schumachers alhie Eheliche Tochter (i 434)

Peut-être originaire de Sarbockenheim (Bouquenom), Georges Bruel devient bourgeois par sa femme Barbe Zinck et s’inscrit à la tribu des cordonniers
1619, 4° Livre de bourgeoisie p. 12
Georg Brüel d. schumach. Von sar* bo*khenheim bürttig Empfangt d. burg.recht Von Barbara Zünckhin vnsers burgers hanß Zunckh deß schumachers eheliche tochter vnd Wüll Zu den Schumachern Dienen. Actum den 14. Julÿ 1619.

Georges Brügel se libère d’un capital à la Tour aux deniers
1628, préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1343)
(f° 14-v) Sambstagß den 2. Februarÿ. Abloßung
Georg Brügell dem Schumacher Abgelöst, So Er A° 1622 vff Jacobi Jarß bestendig angelegt 200 fl. mit 12. lb 10 ß
War* sein haußfr. Barbara Zinckin Ist die Verschreibung gelüffert cassirt vnd Im Zinßbuch außgethan.

Georges Brügel vend la maison au cordonnier Georges Bierlen

1634 (26. febr.), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 136-v
(Protocollat. fol. 20.) Erschienen Georg Brigel Schuhmacher alhie
hatt in gegensein hanß Georg Bierlen auch schuhmachers alhie (verkaufft)
hauß, hoffstat, höflin, mit allen andern deren gebäwen & alhie in der Kurbaw gaßen neben Caspar Dornen dem schuemacher & Daniel Weller schuhmacher hinden vf deß Sigristen im Münster behausung stoßend, dauon gehen Jarß vff Mariæ v.künd. 10. gld w. Magdalenæ Sÿbeldin der hebammen in hauptgut mit 200. fl. w. Item 2. lb 12 ß 6 s Zinß vf Adolffi Martin Merckel dechant zum Jungen S. Peter in hauptg. mit 100. gl. werung abzulösen, Item 7 ß 6 d bodenzinß Vnder frawen werck So dann 8 ß 4 d bodenzinß Jr. Sambson von Landtsperg sonst eÿgen, Vnd ist der Kauff vber die beschwd., so der Käuffer auf sich genommen, geschehen per 350. lb

Jean Georges Bierlen et sa femme Anne Catherine Mechel hypothèquent trois mois plus tard la maison au profit de leur mère et belle-mère respective Anne Marie Glickner

1634 (19. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 374
Erschienen hanß Georg Büerle d. schuhmach. alhie, vnd Anna Catharina Mechlerin sein eheliche haußfr.
haben in gegensein Anna Maria Glochßnerin ihrer respectiué Muter vnd Schwieger mit beÿstand Christoff Gerings deß schuhmachers ihres vogts bekannt, demnach ihme Bierle vf sein handschrifft Daniel Weller d. schuhmacher 100. fl. und Thoman Pfeiffer der schuhmacher Alß sein Bierlens geschwisterd. vogt 60. fl. vorgestreckht (…)
zu vnd.pfandt Verlegt hauß vnd hoffstat alhie in Kurbawgass Zwischen Caspar Dornen und Daniel Weller beed. schuhmacher hind. vffs Sigristen im Münster behaußung stoßend, so zuuor v.hafftet vmb 600 fl. Georg Briegel dem schuhmacher, Item vmb 200. fl. weÿl. H Martin Merckel dechant Zum Jungen S. Peter, So gehen auch Jarß dauon 7 ß 6 s bod. zinß vnser frawen werck so dann 8 ß d bod. zinß Jrn Sambson von Landtsperg

Fils du cordonnier Jean Bierlé, Jean Georges Bierlé épouse en 1630 Anne Catherine, fille du boucher Pierre Mechel (Michel), bourgeois à Gries près de Haguenau
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 2-v n° 7)
1630. Dnica VII et vigesimâ. hans görge Bierle, Schuhmacher, hans Bierle des Schuhmachers am Katzen stäge Sohn, Avus maternus des Hochzeiters war H görge Gloccer Helffer Zuem Alten S. Peter, J. Anna Catharina, peter Michels von Hoch ietet* Burgers Zu grieß bey Hagenaw Tochter Confirmaô facta i. Februarÿ. Aderant parentes (i 244)

Le boucher Pierre Mechel de Gries près de Haguenau fait une donation à sa fille Anne Catherine, femme de Jean Georges Bierlen, pour la récompenser de ses loyaux services
1637 (30. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 89
Erschienen Peter Mechel der Metzger von Grießheim beÿ Hagenaw gesund. & leibs, guter & Vernunfft Zeigte An, demnach ihme sein dochter Anna Catharina, hanß Georg Bierlen deß Schuhmachers und burgers Zue Str. eheliche haußfraw bißhero Villfaltige Kindliche lieb und trew erwüsen, Er solches auch noch ferner so wohl von besagter seiner dochter alß ihrem Haußwürth verhoffe, Daß Er hiemit besagter seiner dochter vffs cräfftigst und bestendigts & Zu einem prælegat und Rechtem vorauß bestimbt und vermacht hab. woll. 50. lb (…)

Pierre Mechel de Gries emprunte de l’argent au boulanger Georges Dambach. Son gendre Jean Georges Bierlen hypothèque la maison en garantie.

1637 (ut spâ [29. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 425-v
Erschienen Peter Mechel von Grieß
hatt in gegensein Georg Dambachen deß Weißbecken burgers Zu St. – schuldig seÿ 125. Reichßthaler
Und Zu noch mehrer sicherheit ist auch erschienen Hannß Georg Büerlen der Schuhmacher burger alhie sein Mechels dochtermann der hat sich darfür Zu einem recht. Bürg., mit: und selbst schuldner und selbst Zahler vnversch. dargeben (…) dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß vnnd hoffstat alie in d. Curbaw gassen neben Daniel Weller dem Schuhmacher & Barthel Hocken dem Hosenstricker, hinden vff ein hauß dem Werck vnser frawen Münster zuständig, so zuuor verhafftet vmb 350. fl. Georg Beügel dem Schuhmacher & Barthel Hocken dem hosenstricker, hinden vff ein hauß dem werck vnser frawen Münster Zustendig, so zuuor verhafftet vmb 350. fl. Georg Brügel dem Schuhmacher, Item vmb 200. fl. Magdalena Sÿboldin der Hebman see. Erben, Item vmb 100. fl. dem dechant zum Jungen S. Peter, So gehen auch Jährlich davon 7 ß 6 d Bodenzinß obgedachtem Werck und dann 8 ß 4 d Bodenzinß den Edlen von Landsperg
[in margine :] Erschienen hanß Georg Dambach deß Creditoris see: Sohn vnd eintziger Erb, hatt in gegensein hanß Georg Büerlen deß Bürgen (…) Act.. den 1. Decembris Anno & 1638.

Jean Georges Bierlen hypothèque sa maison au profit de son voisin le cordonnier Daniel Weller

1638 (ut supra [7. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 271-v
Erschienen Hanß Georg Bierle d. schuhmach. alhie
hatt in gegensein Daniel Wellers auch Schuhmach. vnd burg. Zu Str. – schuldig seÿ. L. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat mit allen and ihren gebäwen & alhie in der Kurbengaß. neb. Barthel Hocken dem Gremppen & ihme Glaubiger selbsten, hind. vff deß Sigristen im Münster Behaußung, dauon gehen Jährlich 7 ß 6 s bod. Zinß Meister Merckel decht Zum Jungen S. Peter, Mehr 8 ß 4 d bod. Zinß Jr: Sambson von Landsperg So ist diß hauß auc noch v.hafftet vmb 100. fl. w. Martin Merckel dechant zum Jungen S. Peter alhie, Item vmb 175. lb d Georg Briegel dem schuhmacher rest am Kauffschilling, So dan vmb 100. lb weÿl. Georg dambachen s. Erben in Bürgschaft weiß

Nouvelle hypothèque entre les mêmes

1638 (1. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 480 f° 817
Erschienen hanß Georg Bierle der Schuhmacher, burger Zu Str.
hatt in gegensein Daniel Wellers auch Schuhmachers alhier – schuldig seÿe. L. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat mit allen ihren gebäwen alhie in der Kurbawgaß neben Barthel Hocken dem Grempen & ihme Glaubiger selbsten, hind. vf deß Sigristen im Münster hauß dauon gehen Jarß 7 ß 6 d bod. zinß dem Werck unser Frawen Münster, It. 8 ß 4 d bod. zinß Jr. Samson von Landsperg, So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 100. fl. w. Martin Merckel Canonico zum Jungen S. Peter alhie, It. vmb 150. lb. Georg Brigel dem Schuhmacher

Jean Georges Bierlen hypothèque la maison au profit du marchand de cuir Isaac Rummersperger

1642 (13. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 322
Erschienen Hannß Georg Bierle der Schuhmach. burger Zue Straßburg
hatt in gegensein Isaac Rummelspergers deß Lederhändlers – schuldig seÿen 150. Pfund
dafür in spê. Und.pfand hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren gebäwen, alhie im Kurbengasen neben Daniel Wellern dem Schuhmach. ein und anderseit neb. Bartholme Hockhen de hosenstrickher, hind. vff das Stiffthauß so der Sÿgrist im Münster bewohnt, stoßend gelegen, davon gehnd iahrs 8 ß 4 d vff weÿhenachten. Jr. Samson von Lansdperg Item 7 ß 6 d der Fabric im Münster alle Jahr vff Michaelis, Item 5 ß Straß. wehr. vff Adolphi lößig mit 100. fl. dem Stifft iung. St. Peter alhie, So ist diß hauß auch noch verhafftet umb 100. lib. Georg Brügeln dem Schuhmachern Kauffschillingß Restes, Mehr umb 100. lib obgemeldt. Daniel Wellern

Le créancier Isaac Rummersperger est devenu propriétaire de la maison qu’il revend en 1649 au cordonnier Christophe Braun

1649 (3. april.), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 246
(Prot. fol. 86.) Erschienen H Isaac Rummersperg. der lederhändler und Kleinen Rhats Verwanther
hatt in gegensein Christoph Braunen deß Schuhmachers mit beÿstand hannß Ulrich Wilden deß Schuhmachers
Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen alhie in der Kurbengaß. neb. H Daniel Wellen dem Schuhmachern ein und anderseit neben Barthol Hockhen deß außgetrettenen hosenstrickhers Creditoren, hind. vff deß Stiffthauß so der Sigrist im Münster bewohnt, stoßend geleg. davon gehend iahrs vff Weÿhenachten 8 ß 4 d weÿl. Jr Hug dietrich von Landsperg seel. Söhnen alß hoher Stifft Straßburg Lehenträgern, ewigß Zinnßes und dann 7 ß 6 d vff Michaelis der Fabric deß Münsters ewig. bodenzinßes, alß d. Verkäuffer und Käuffer beÿ der Fabric ihrer Anzeig bericht empfang. haben, Item 5. fl. wehr. vff Adolphi lößig mit 100. fl. wehr. dem Stifft iung. St. Peter, So ist diß hauß auch noch verhafftet umb 50. lib. obgemeldtem Daniel Wellen, sonsten für ohnverhafftet ledig vnd eig. Vnd were dißer Verkauff vnd Kauff vber solche Beschwärdt. daran der Käuffer gewiß. word. ist, Welche Er auch über sich genohmen hatt, Zugangen umb 220. lib

Fils du fripier Tobie Braun, Christophe Braun épouse en 1640 Anne Marie, fille du bailli Jean Christianus : contrat de mariage, célébration
1640 (ut supra [17. Octob:]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 530
(Prot. fol. 121 – Eheberedung) Erschienen Christoff Braun schuemacher weilandt Tobiæ Braunen des Altgewenders und burgers Zue Straßburg seeligen hinderlaßener Ehelicher Sohn als hochzeiter mit beÿstand Petri Eberhardt des altgewenders alhie seines Schwagers ane einem,
So dann Jungfraw Anna Maria weiland herrn Johannis Christiani gewesenen Rappoltsteinischen Amptmanns Zu Heüteren und Nambßheim seeligen nachgelaßene eheleibliche dochter alß hochzeiterin, mit hilff und beÿstandt herren Martin Brombachen Schaffners und burgers zu ermeltem Straßburg Ihres vettern und erpettenen vogts am andern theill

Mariage, cathédrale (luth. p. 440)
1640. Domin: 20. Trinitatis. Christoff Braun der Schuhmacher, Tobiæ Braunen deß geweßenen Altgewänders vnd burgers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn und Jungfrauw Anna Maria H Johann Christian geweßenen Grävlichen Rappolsteinischen Amptmanns zu Heuttern nachgelaßene eheliche Tochter. Eingesegnet Im Münster, Zinst.den 27. Octob. (i 225)

Les Quinze réduisent l’amende infligée aux héritiers de Christophe Braun dont l’inventaire montre que la fortune s’élève à 900 florins alors qu’il n’en déclarait que 300.
1664, Protocole des Quinze (2 R 81)
Stall Ca. Böhmen, Desenin. 149 [Martin Böhmen des Schuelmeisters und Gerichtschreibers Zu Kaÿl haußfrau Anna Felicitatis Daserin]. 159. Ca. Christoph Braunen Erben.
(f° 149) Freÿtag den 14.ten 8.bris – Stall Ca. Christoph Braunen Erben
Jr Böcken alß Ober Stallherr vnd H. XV. Mr. laßen per me referiren, Sie hetten Zweÿ von den Herren dreÿen deß Stallß herauff gelüfferte Inventaria, neben Einen bericht, examinirt (…) daß ander aber Christoph Braunen deß Schuhmachers seel. Erbschafft, die sich vff 900 fl. belauffe, davon aber nur 300.fl. Verstallet Word. deßwegen mann für Nachtrag vnd Stallgelt schuldig 11. lb 7 ß 6 d dieweilen dann diese mehr als Jene dißorts wider ordnung gehandelt, alß Vermeinen die herren Deputirte Es weren Zwar beede Geschäfft wider ane die herren dreÿer Zu remittiren doch dergestalt, daß Sie daß einen 3*. Erben in deme* sie neben dem nachtrag auch 36. lb Abzug Zahlen müßen, Keine fernere Straff Braunischer Wittib vnndt Eintzigem Erben aber über gemelten nachtrag, noch 15. lb dictiren vnndt ansetzen, doch solche nachgehend vf anhalten auch pro di(s)cretione moderien solten, stellens. Erkandt Würd der Herren bedencken In beeden puncten placidirt, doch sollen die 15. lb straff von den herren dreÿern biß vf 10 lb moderiert (…)

Les Quinze chargent les préposés généraux de la Taille d’examiner l’inventaire d’Anne Marie, veuve de Christophe Braun, qui déclarait une fortune sous évaluée.
1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
(f° 39) Sambstag den 10. Aprilis – Statt Stall Ca. Anna Maria Christoph Braunen Wittib
Herr Negelin thut anzeig, daß die Herren dreÿ des Stalls Annæ Mariæ Christoff Braunen wittib gefertigtes Inventarium wegen Zu wenigen Verstallens, ad Prothocollum liffern laßen, fernerer anordtnung darüber erwartend. Erkand, vor Obere Stallherren gewißen.

(f° 44) Freÿtag den 23.ten Aprilis – Stallgeschäfft wegen der Verstorbenen armen Burger
Herr Negelin referirt, Herr Stallschreiber habe beÿ diser occasion den Obern Stallherren gebürend angebracht, daß sich In den Stall büechern einige Irrungen vnder den armen burgers Leüten herfür thäten, die sterben dahien, vnd wie man hiebevor die leuchten düecher beÿ den Zunfftbüttelen abgehohlt, die Büttel aber schuldig geweßen vnd noch seind, solche Verstorbenen dem Stallbuech anzugeben, Also geben Jetzo die Leuchten träger auch dücher hienweg, vnd vnd.schlagen die alte gute anstalt, alßo daß offmahls ein geraume Zeit Verstreicht, biß d. todtfall erfahren würd, welches billig zu verwehren vnd den leüchten trägern Zuverbieten, keinen Verburgerten ohn allein den Schirms Verwanten die tüecher Zugeben, wie auch dem Stifft St: Marx, welches sonsten den armen Inventirt, anzuzeigen, wan dergleich. fäll sich begeben, daß mans In der Cantzleÿ vnd vff der Statt Stall geschrieben gebe, Erkandt, Vor die herren Pfleger Zu St Marx gewißen, wie angeregt, weitere Verfügung Zuthun.

La maison revient à son fils Daniel Braun qui épouse en 1678 Marthe, fille du tonnelier Georges Pfund

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 3-v n° 18)
1678. Dom 5. et 6. Trin: Daniel Braun der Schuhmacher Christoph Braunen des Burgers vnd Schuhmachers alhier nachgelaßeneer ehelicher Sohn vndt Jungfr. Martha Georg Pfunden deß Burgers vnd Küblers alhier eheliche Tochter. Cop. ad S. Nicol. Mittw XI. Julÿ (i 5)

1719, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über weÿl. Daniel Braunen gewes. Schumacher alhier Verl.

Daniel Braun vend en 1679 la maison au cordonnier Jean Pierre Kappel

1679 (22. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 689-v
Daniel Braun der Schuhmacher
in gegensein Hannß Peter Kappellen, deß Schuhmachers
eine behaußung mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Kurbengaß, einseit neben Weÿl. Andres Dolpe deß Sibmachers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, anderseit neben Barthol Hockhen deß hosenstrickhers hinterbliebener wittibin, hinden uff daß Stifft hauß so der Sÿgrist im Münster bewohnt, stoßend gelegen, davon gehend iahrs uff Weÿhenachten 8. ß d 4 d weÿl. herrn Hug Dietrich Von Landsperg nachgelaßene Erben Mannlich Geschlechts alß Hoher Stifft Straßburg Lehenträgern, ewigß zinnßes, und dann 7. ß 6. d uff Michael der Fabric deß Münsters ewigen bodenzinßes – umb 475. fl. à 15. batzen

Fils du cordonnier Jean Jacques Kappel, Jean Pierre Kappel épouse en 1675 Madeleine Ammerbach, fille du boucher Jean Georges Ammerbach : contrat de mariage, célébration
1675 (25. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 647-v
(Eheberedung) Erschienen Hannß Peter Kappel der Schuhmacher burger zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand Johann Stöffelins deß Schuhmachers seines noch ohnentledigten Vogts und hannß Jacob Kappels deß Schuhmachers seines eheleiblichen bruders an einem
So dann Jungfr. Magdalena Amerbachin, hannß Georg ammerbachs deß Metzgers eheleibliche dochter, alß hochzeiterin, mit assistentz erstgedachts ihres eheleiblichen Vatters, und H. hannß Jacob Erhardts deß Goltarbeiter am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 17 n° 78)
1675. Dom: 25. post Trin. Zum 2 mahl Hanß Peter Kappel der Schuhmacher Weiland Hans Jacob Kappels geweßenen Schuhmachers u. Burgers alhier nachgelaß. ehel. Sohn, Jfr. Magdalena Hans Georg Ammerbachs des Metzgers und Burgers alhier ehel. T. Donnerstags den 2.ten 10.bris im Münster (i 18)

Veuve, Madeleine (Ammerbach) se remarie en 1692 avec le cordonnier Jean Wernert
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 31-v n° 18)
1692. Dom: 8. post Trin: haben sich zum 2 mahl laßen außruffen Abraham Werner der Schuemacher hrn Johann Wernert Schuemachers und Burgers S. Magdalena, Weiland Joh: Peter Kappels Schuhmachers v. Burgers W. sind d. 6.t Aug: Wircklich copulirt worden [unterzeichnet] Abraham Werner Als Hochzeiter, M der hochzeiterin Zeichel (i 32)

Compte que rend Jérémie Schmidt aux deux enfants de Jean Pierre Kappel et de Madeleine Ammerbach.
1708 (30. 8.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 21)
Rechnung Mein Jeremiæ Schmids, Schuemachers und burgers alhie alß geordnet und geschworenen Vogts Jungfr. Dorotheæ, und Johann Peter Kappels, weÿl. Mr Johann Peter Kappels, geweßenen Schuemachers und burgers alhier, mit auch Weÿl. frauen Magdalena gebohrner Ammerbachin seel. ehelich erzeugter dochter vnd Sohns, Inhaltend alles das Jenige, waß ich seit erstgedachter der Curanden Mutter seel. absterben, daß ist vom 6.ten Martÿ 1706. biß den 30. 8.bris 1708. Ihrentweg. inn verschiedene Wege eingenommen, dargeg. wid. außgeben, auch sonsten vögtlicher weiß verhandelt habe. Erste Rechnung dieser Vogteÿ
Bericht dießer Rechnung (…) Alß aber den 6° Martÿ Anno: 1706. obermelte fraw Magdalena gebohrne Ammerbächerin die sich vorher wider mit Mr Abraham Werners auch Schumachern vnd Burgern allhier Verheurathet, Zeitlichen Todes Verfahren vnd darauff noch inn gemeltem Jahr Zur Inventur geschritten, auch den 19. Aug: dicti Anni die Abtheilung ihrer verlaßenschafft vorgenommen wurde (…)
Belangend die fol: 29. beschriebene Mütterliche behaußung alhier zu Straßburg In der Kurbengaßen gelegen, deren meinen Curand. Zwo tertz gehörign sind Mr Abraham Werner dem Schuhmacher dero Stieffvattern angeregte 2. tertzen Jährlich vmn 12. fl. Zinß verlühen
(Hauszinß)

Jean Pierre Kappel hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Jacques Erhardt

1680 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 247
Hannß Peter Kappel der Schuhmacher
in gegensein herren hannß Jacob Erhardts deß Goltarbeiters – schuldig seÿe 75 lb
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen begriffen Rechten und Zugehördten alhier in der Kurbengaß, einseit neben weÿl. Andres Delpe deß Schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin anderseit neben Barthol Hockhen deß Hoßenstrickhers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, hinden uff daß Stiffthauß, so der Sigrist im Münster bewohnt stoßend gelegen, davon gehendt iahrs uff weÿhenachten 8 ß 4 d weÿl. herrn Hugo Dietrichs Von Landtsperg nachgelaßenen Erben Mannlichen geschlechts alß hoher Stifft Straßburg Lehenträgern ewigen Zinnßes, und dann 7. ß 6. d uff Michael. der Fabric des Münsters ewigen bodenzinßes

Jean Pierre Kappel vend la maison au cordonnier Jérémie Schmidt

1680 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 718
(Prot. fol. 66.) Erschienen Hannß Peter Kappel der Schuhmacher
hatt in gegensein Jeremiæ Schmidts auch Schuhemachers (verkaufft)
Eine Behaußung mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten, alhier in der Kurbengaß, einseit neben Leonhardt Margne dem Sippmacher ehevögtlicher Weiß, anderseit neben Barthol Hockhen des Hoßenstrickhers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, hinden uff das Stiffthauß, so der Sÿgrist im Münster bewohnt, stoßendt gelegen, davon gehendt Jahrs uff Weÿhenachten 8 ß 4 d. Weÿl. den Adelichen Landspergischen Erben Mannlichen geschlechts ewiges Zinnßes, und dann 7 ß 6 d. uff Michael: der Fabric des Münsters ewigen bodenzinßes, sonsten für ohnverhafftet Vndt Were dießer Verkauff undt Kauff Zugangen umb 450 fl. bahr bezahlt worden

La maison est portée à l’inventaire dressé en 1714 après la mort de Jérémie Schmidt qui est propriétaire de deux maisons. Lors du partage en 1715, celle à l’est de la rue du Maroquin revient à son fils Geoffroi Schmidt au prix d’estimation de 300 livres.

Geoffroi Schmidt loue la maison au cordonnier Frédéric Gœring.

1715 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 133-v
Gottfried Schmidt beÿständlich Joh: Jacob Baur schuemachers seines Curatoris
in gegensein Friedrich Göring schuemachers
sein hauß in der Kurbengaß, einseit neben Heinrich hübner anderseit neben Marx Schnepf gelegen, auf 4 Jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1715, um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund

Geoffroi Schmidt épouse en 1718 Marie Dorothée, fille du cordier Jean Thiébaut Bechtold : contrat de mariage, célébration
1718, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Gottfried Schmidts Schuemach. und Jgfr Dorotheß Bechtoldin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 39, n° XVIII)
1718. Dominica XV & XVI. Trinit. proclamati sunt Johann Gottfried Schmidt, der ledige Schuemacher v. burger alhier Jeremias Schmidt gewes. burgers v. schuhmachers alhier nachgelaßener Ehel. Sohn und Jgfr. Maria Dorothea, Weÿl. Johann Theobald Bechtolds gewes. burg. v. Seilers alhier Nachgelaß. Ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 5. Octobr. [unterzeichnet] Johann Gottfrit schmidt alls hochzeÿder, + Ist das beÿ Zeichen als hochzeiterin (i 43)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports (non conservé)
1719, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über Gottfried Schmieden des Schumachers u. fr. Maria Dorothea geb. Bechtoldin beede ehel. einand. zugebr. Nahr.

Les deux plus jeunes enfants de Geoffroi Schmidt sont admis à l’Orphelinat, les deux aînés habiteront avec leur mère en recevant l’aumône de Saint-Marc
1729, Conseillers et XXI (1 R 212)
(p. 325) Sambstag d. 17. 7.bris – Weÿl. Gottfried Schmidts 2. iüngste Kinder Werden in das Wäÿßenhauß auffgenommen, und die Zweÿ ältere sambt der mutter an St. Marx verwießen
Lt Mosseder, Nomine Weÿland Gottfrid Schmidts gewesenen burgers und schumachers allhier hinterlassener Vier Kinder Vogts Diebold Burgers auch schumachers, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten sambt beÿlagen sub Num. 1. 2. 3. 4. et 5. umb deren gnädiger Auffnahm in das Wäÿßenhauß, handelt innhalts.
Ist Erkandt, Werden die Zweÿ iüngste Von diesen Kindern an die Hh. Pflegere das Waÿßenhauß umb sie darin auffnehmen zu lassen Verwießen, die Zweÿ älteste aber sambt der Mutter denen Hh. Pflegern Lobl. Stiffts St. Marx zu erhaltung eines Wochentlichen Allmoßens Verwiesen.
Deputati H XV Von Stöcken und H. Rht. Hügel

Marie Dorothée Bechtold veuve de Geoffroi Schmidt meurt en délaissant deux filles dans la maison de l’orfèvre Jacques Kolb rue du Sanglier. L’actif de la succession s’élève à 47 livres, le passif à 19 livres.
1738 (27. 9.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 69) s.n.
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland die Ehren und tugendsame Fraw Maria Dorothea Schmidin gebohrne Bechtoldin, weÿl. des Ehrenhafften Meister Gottfried Schmidts, geweßenen Schumachers und Burgers Zu Straßburg hinderlaßene Wittwe, nunmehr seelige, nach ihrem den 25. Octobris Nechsthin, aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche auf erfordern v. begehren des Ehren vorgeachten H Dieboldt Burgers, Schumachers v. burgers alhier alß geordneten: v. Geschworenen Vogts Mariæ Dorotheæ und Margarethæ Salome Schmidin, der Abgeleibten Frauen seel: mit obernantem ihrem vorher verstorbenen hauß würths ehelich erzeugte döchterer und ab intestato velaßene Erben ersucht – So beschehen und verhandelt in Straßburg Donnerstags den 27. Novembris Anno 1738.
In einer alhie Zu Straßburg in dem Hawer gäßlein gelegen, H Kolben dem Goldschmid gehöriger behaußung darinnen die verstorbene seel. metzgers weiß gewohnt, ist befunden word. wie folgt.
Sa. Haußraths 34, Sa. Leder, Schuh vnd Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 12 Silber 15 ß, Summa summarum 47 lb – Schulden (soll man H Jacob Kolben dem Goldschmid vor ein viertel Jahr hauß zinß 3 lb) 19, Conclusio finalis Inventarÿ 28 lb

Geoffroi Schmidt et Marie Dorothée Bechtold vendent la maison en 1722 au cordonnier Jean Wurtz et à sa femme Anne Catherine Rhein moyennant 700 livres

1722 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 263
(700) Gottfriedt Schmidt Schuhmacher und Dorothea geb. Bechtoldin
in gegensein Johann Würtzen auch Schuemachers und Annæ Catharinæ geb. Rheinin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in St Urbans: gaß, einseit neben Abraham Erhard dem Meelmann anderseit neben Matern westermann den Schuemacher hinten auff eine der fabric des Münsters zuständigen, von Trawitz dem Sigristen der Prediger Kirch allhier bewohnte behausung – auff Michaelis gedachter fabric des Münsters 7 ß 6 d. ane bodenzinß, so dann denen Edlen von Landsperg mannlichen geschlechts auff weÿhnachten jeden jahrs 8 ß 4 d. ahne ewigen zinß – (um 400 pfund verhafftetn geschehen um 300 pfund)

Fils du cordonnier Jean Wurtz, Jean Wurtz épouse en 1713 Anne Catherine Braun, fille du passementier Jean Martin Braun : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (la minute n’en est pas conservée), célébration
1713, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Joh: Wurtzen Jun: Schuemach. und Jgfr. Annæ Cath: Braunin
Eheberedung – entzwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Meister Johann Wurtzen, dem ledigen Schuemacher des Ehrenhafften und vorachtbaren herrn Johann Wurtzen des ältern auch Schuhmachers und burgers alhier ehelich erzeugtem Sohn alß dem bräuttigamb ane einem, So dann der Ehren: vnd tugendsamen Jungfrauen Annæ Catharinæ Braunin, weÿland des Ehren vorgeachten und wohlachtbahrn Herrn Johann Martin Braunen gewesenen Paßmentirer und burgers alhier nunmehr seel. hinderbliebener ehelicher dochter alß der hochzeiterin andern theils – Actum den 27. Monatstag Maÿ im Jahr 1713. Jacob Christoph Pantrion Notarius

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 251-v n° 1090)
1713. Eod. [Mittwoch den 14. Julÿ] Seind nach 2.mähl. Proclamation ehelich copulirt word. Joh. Wurtz der ledige Schuhm. Joh. Wurtzen b. vnd Schuhm. ehl. Sohn, und J. Anna Catharina weÿl. Hanß Martin Braunen gew. b. und Paßmentm. hinterl: ehel. Tochter [unterzeichnet] Johannes Wurtz alß hoch Zeiter, Ana Carinen braunin Alls hoch Zeidtirn (i 251)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient au père du mari rue du Maroquin.
1713 (14.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 30) n° 33
Inventarium über Mr Johann Wurtzen, deß Jüngern Schumachers, und der Ehren vndt tugendsahmen frawen Annæ Catharinæ Braunin beeder Eheleuthe und burgere alhier einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet A° 1713. – alß Crafft Ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung Vor unverändert in den Ehestand Zugebracht (…) Actum Straßburg In fernerer gegenwarth H. Johann Georg Müllers Paßmentirers alß der frauen Vogt und H. Johann Rauschers Nestlers alß Ihres Vettern, Montags d. 14. Augusti 1713.
In einer alhie Zu Straßburg In der Curbengaßen gelegener Mr Johann Wurtz sen: des Manns Vattern Zuständig. behaußung ist befunden worden wie volgt
Werckzeug vnd Schue Zum Schuemacher handwerck gehörig
Haussteuren 30. lb

Anne Catherine Braun meurt en 1715 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient au père du mari rue du Maroquin. La masse propre au veuf présente un déficit de 6 livres, celle des héritiers s’élève à 278 livres. L’actif de la communauté s’élève à 162 livres, le passif à 336 livres
1715 (28.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 33)
Inventarium und Beschreibung aller Haab undt Nahrung, so weÿl. die Ehren: und tugendsame Fraw Anna Catharina Wurtzin gebohrne Braunin, des Ehrenhafften Meister Johann Wurtzen des Jüngern, Schuemachers und burgers alhier Geweßene eheliche haußfrau nunmehr seel. nach ihrem Mittwochs den 6. Februarÿ Jüngsthin, aus dießem mühensamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des Ehrenhafften vnd vorachtbaren H Johann Friderich Bruders Knöpffmachers vnd burgers alhier, alß geschwornen vogts, Johann Wurtz der Abgeleibten Frawen seel. mit vorernanntem ihrem hinderbliebenen Wittwer ehelich erzeugten Söhnleins vnd ab intestato verlaßenen einig. Erbens inventirt, durch ihne den hinderbliebenen Wittwer, mit beÿstand H Johann Wurtzen des ältern auch Schuhmachers vnd burgers alhier seines geliebten Vatters – Actum Straßburg, Donnerstags den 28° Martÿ 1715.

In einer alhier Zu Straßburg In der Curbengaßen gelegener, des Wittwers Vattern Zuständiger behaußung ist befunden worden, wie volgt
Ergäntzung des Wittibers unveränderten Guth. Laut Concept Vber Eingangs Gemelter beeder Eheleüthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch Mich Unterschriebenen Notarium d. 14. Aug. 1713. auffgerichtet
Series rubricarum. Des Wittwers Unverändert guth, Sa. Mobilien 2, Sa. Werckzeugs Zum Schuemacher handwerck geh. 1, Sa. Silbers 2, Sa. Ergäntzung 37, Summa summarum 43 lb – Schulden, wie vorher, Übertrifft also dew Wittwers Zubezahlen habende Passivorum 6 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 56, Sa. Silbers 8, Sa. Gullednen Ring 4, Sa. Schulden 50, Sa. der Ergäntzung 160, Summa summarum 278 lb
das Theilbahr Guth, Sa. haußraths 8, Sa. Leder vnd Schuh 28, Sa. Silbers 13 ß, Sa. Schulden 125, Summa summarum 162 lb – Schulden 336 b, Übertreffen also die vorhandene Passiva die sambtliche theilbare Activ Massam vmb 173 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 98 lb
Eheberedung (…) Actum den 27. Monatstag Maÿ im Jahr 1713. Jacob Christoph Pantrion Notarius
Copia Testamenti – 1715 (…) auff Sonntag den 3. Monats tag Februarÿ vormittag zwischen 7 und 8 uhren, die Ehren: und tugendsame fraw Anna Catharina Wurtzin gebohrne Braunin, des Ehrenhafften Meister Johann Wurtzen des Jüngern Schuemachers und burgers alhier eheliche Haußfrauw (…) zu sich erfordern laßen, die wie dann wegen schwehrer Kindbett unpäßlichen Krancken und schwachen Leibs auf einem bette ligend (…) Jacob Christoph Pantrion Notarius

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 200 florins
1715, Livres de la Taille (VII 1175) f° 136-v
(Schuhmacher, A. N° 1536) Weÿl. Frauen Annæ Catharinæ gebohrner Braunin, Johannes Wurtzen jun. des Schuemachers und burgers alhier, geweßener Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 47.b – 98. lb 13 ß 7 d. die machen beÿ 200. fl. verstallte 100. fl. also zu wenig 100 fl
Warvon der achtrag gerehcnet wird auf 2 jahr alß lang Er nehmlichen burger in duplo, macht à 6 ß – 12 ß
Und auch auff Zweÿ Jahr in simplo th. à 3 ß – 6 ß
Extat das Stallgeltt pro 1715 mit – 1 lb 10 ß
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung, 5 ß 6 d – Summa 2 lb 14 ß 11 d
dt. 8. Julÿ. 1715.

Jean Wurtz se remarie en 1715 avec Anne Catherine, fille du revendeur Nicolas Rhein : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (la minute n’en est pas conservée), célébration
1715, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq) p. 261
Eheberedung – Joh: Wurtzen jun: Schumach: und Jgfr. Annæ Catharinæ Rhönin
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Meister Johannes Wurtz Schuhmachern und burgern allhier, als Hochzeiteren ane einem, So dann der Ehren: und tugendsamem Jungfrauen Anna Catharina gebohrner Rhÿnin, weÿl. Niclaus Rhÿnen geweßenen Gremppen und burgers allhie Seel. nachgelaßener Tochter (…) Beschehen in Straßburg Sonntags den 30. Junÿ 1715, Pantrion, Not.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 275 n° 1183)
1715. Eod. [Mittwoch den 24. Julÿ] Seind nach 2.mahl. Proclamation ehelich copulirt worden Johannes Wurtz der wittwer b. und Schuhm. allh. vnd J. Anna Catharina, weÿl. Niclauß Rheinen gewesenen b. und Grempen nachgel. eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Wurtz alß hoch Zeiter, Anna Catharina Reinin alhoß Zitin (i 274)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 442 livres, ceux de la femme à 181 livres.
1715 (8. 8.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 34)
Inventarium über des Ehrenhafften Meister Johann Wurtzen Schuemachers: und Frauen Annæ Catharinæ Wurtzin gebohrner Rhÿnin, beed. Eheleuthe und Burgere alhier zu Straßburg, einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1715. – zufolg dero mit einand. auffgerichteten Eheber: alß ohnverändert sich reservirt und vorbehalten haben (…) Actum v. invent. d. 8. octob. 1715. expedirt aber d. 31. Jan. 1743.
In einer allhier Zu Straßburg In der Curbengaßen gelegenen, Mr Johann Wurtzen dem Schuemachern, des Manns vattern Zuständigen behaußung ist befund. worden, wie volgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung (F.) Item hauß vnd hoffstatt inn d. thucherstubgaßen, gegen der Gerber Zunfftstuben über (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 220, Sa. Silbers 37, Sa. Leder und Schue 50, Sa. der baarschafft 134, Summa summarum 442 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 44, Sa. Silbers 10, Sa. Goldener Ring 9, Sa. Eigenthum i. behaußung o, Summa summarum 81 lb

Anne Catherine Rhein meurt en 1743 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison à 350 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 609 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 128 livres, le passif de 778 livres.

1744 (24.8.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1270) n° 69
Inventarium über Weÿland Frawen Annæ Catharinæ gebohrner Rheÿnin, Meister Johannes Wurtz Schuhmachers und burgers allhier geweßener ehel. haußfrawen seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1744. – nach ihrem am 2.ten Octobris des letzt Verfloßenen 1743.sten jahrs genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrsamen Meister Johann Michel Saltzmann, auch Schuhmachers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacob, Johann Daniel, Annæ Catharinæ, Johann Georg, Johann Friderich, Mariæ Salome und Alle Vier Minorennen alters so dann Johannes des Leedigen Schuhmachers, so für Majorenn Erkant, alle sieben gebohrne Wurtzen, so die Verstorbene seel. mit vorgemeltem Ihren hinterbliebenen Wittiber ehel. erziehlet und ab intestato Zu sieben gleichen portionen undt antheÿlern Zu Kinder und rechtmäsig Erben verlaßen (…) So beschehen Straßburg den 24.sten Augusti 1744.
Copia der Eheberedung – Copia Testamentum nuncupativi reciproci

In einer allhier Zu Straßburg ahne der St: Urbans gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen hernach beschriebenen behausung folgender maßen befunden worden
(f° 7) Eÿgenthumb ahne einer Behaußung. (T.) Ein Hauß, Hoff u. hoffstatt, mit allen deren begriffen, weithen, Zugehörden, Recht und gerechtigkeiten allhier in St: Urbansgaß einseith neben Christian Westermann dem Schuhmacher ander seith neben Matern Westermann, auch schuhmacher allhier, hinten auff einer der Fabrique des Münsters allhier Zuständigen behaußung stoßend gelegen, davon gibt mann jährl. der Fabrique des Münsters 7 ß 6 d bodenzinß, so dann denen Edlen Von Landsperg Männlichen geschlechts auff Weÿhenachten jährl. 8. lb 4 ß ewigen Zinßes. Darüber meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff auff der allhiesigen Canceleÿ contract stub Verfertiget, und dero größern anhangendn Insigel Verwahret de dato 23.sten Aprilis anno 1722.
Darauff steht Einem Löblichen Stifft St: Marx allhier in Verzinnßlichem capital auff 500. lb d sonsten über dieses eigen Und ist dieße behaußung Vermög der Hn Werckmeister Zugeschickter schrifftl. Abschatzung de 27.sten Martÿ 1744. æstimirt worden für 350. lb Conferendo übertrifft das passiv onus der h Werckmeistere anschlag benantlichen umb 150. lb so hernach in folgendem passiv onus eingeführet.
(f° 8) Ergäntzung der Erben obgangen unveränderten Mütterlichen Guths. Innhalt Inventarÿ Illatorum über beeder geweßener Eheleuthen Zugebrachter Nahrungen dedato 8.ten Octobris 1715. von weÿland Hn Jacob Christoph Pantrion auffgenommen nachgehends aber den 31.sten Januarÿ 1743. durch herrn Johannes Brackenhoffer den Notarium verfertiget
(f° 10) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 3, Sa. Schulden in der Erben Vermögen 37, Sa. Ergäntzung 568 lb, Summa summarum 609 lb – Davon ist abzuziehen der halbe theÿl der 1 lb 10 ß so denen armen der Schuhmacher Zunft besag Testamenti paragrapho Vor das Andere Vermacht mit 15 ß, Bleibt 608 lb
Solchemnach Wird die übrige Verlaßenschafft unter einem Titul als theÿlbar beschrieben, Sa. haußrath 56, Sa. leeder gemachte arbeit und werckzeug 52, Sa. Vaß und Büttel 3, Sa. Silber 15, Sa. goldener Ring 1, Summa summarum 128 lb – Schulden 778 lb, Übertreffen die theÿlbahre passiva die gantze sogenante theÿlbahre activ massam benantlichen umb 649 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 40 lb
Abschatzung dem 27: Mertz: 1747. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen Meister Johaneß wurtz dem schu Macher, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, in der Kurben gaß gelegen, so ein seitß an Maternuß wëster Mannß Erben dem schu macher, anderseitß an Christian wëstermannß Erben hinden auff eine behausung so dem frawen hauß Zu gehörich Stoßent, welche behaußung unden ein gangß daß haus Ehren 8 schu 10 Zoll in seiner gantzen breiten, oben eine Stuben und hauß Ehren darinnen der herdt under dem tach 2: Camern ein alter tach stull eß hat auch gemelte behausung Keinen gebell beterseitß sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wirdt vor und Umb Sieben Hundert Gulden. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhofs
Copia der Eheberedung (…) Beschehen in Straßburg Sonntags den 30. Junÿ 1715, Pantrion, Not.
Copia Testamentum nuncupativi reciproci. 1717. (…) auff Donnerstag den 9. Monaths tag Septembris ) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrsame Meister Johannes Wurtz, der Schuhmacher und mit und neben ihme die Ehren und tugendsame Frau Anna Catharina Wurtzin gebohrne Rheinin beede Eheleuthe Von den gnaden des Grundgütigen Gottes gesunder gehend: und stehender Leiber auch guten richtigen verstandts (…)

Jean Wurtz meurt en 1766 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 660 livres, le passif à 812 livres.

1766 (18. 9.bris), Not. Haering (6 E 41, 1367) n° 318
Inventarium über Weiland des Ehregeachten Meister Johannes Wurtz im Leben geweßenen Schuhemachers und hiesigen Burgers seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1766. (…) nach seinem Sambstags den 8.ten 9.bris gegenwärtigen 1766.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödl. von hinnen Scheiden, hie Zeitlichen verlaßen Welche Verlt. auf gebührenden Ansuchen des Verstorbenen seel. hinderlaßener Kinder und Erben (…) inventirt und ersucht durch dieselbe, ingleichem Margaretha Englerin von Mittelweÿher gebürtig die Magd (…) So beschehen Straßburg dienstags den 18.den 9.bris Anno 1766.
Den Verstorbenen seelig zu Erben sind fähig, Laut hernach abschriftlich einverleibten Testamenti 3. benandl. seine mit Weil. frau Anna Catharina geb. Rheinin, welche A° 1744 vestorben, ehelich erzeugte Von 7 noch lebende 4. KKr als I. Johannes Wurtz, Schuhemacher Mr. und Br. alhier seinen eigenen Nutzen beÿ diesem Geschäfft beobachtend, II. Johann Daniel Wurtz leediger Schuhemacher Vollbürtiger Jahren, dießen Geschäfft persönlich beÿwohnend, III. frau Anna Catharina geb. Wurtzin, Meister Johann Georg Jockers Schuhemachers und burgers alhier Ehefrau beÿständlich ihres Ehemanns Zugegen, So dann IV. Johann Georg Wurz Schuhemacher Mr. und hießiger Burger, darbeÿ dießer Inventur gegenwärtig ost, Zu Vier gleichen Antheilen

In einer allhier zu Straßburg an der St: Urbans gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
hausrath, In der 2.ten Stuben, Im dritten Stockwerk
Eigenthum an einer behaußung (Johannes Wurtz dem Sohn pro 1000 lb. verschrieben). Nemlich eine Behaußung, Höfflein und Hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier in St: Urbans Gaß einseit neben H. Christian Westermann Schuhemacher, anderseit neben Herrn Matern Westermanns tochtermann Georg Steinmetz ebenfalls Schuhemacher hinten auf eine der fabric des Münsters alhier Zuständige von Trawitz dem Siegristen der Prediger Kirch bewohnte behaußung stoßend gelegen, davon gibt man jährlich auf Michaelis ged. fabric des Münsters 7. ß 6. d an Bodenzinß, so dann denen Edlen Von Landsperg mannlichen Geschlechts auf Weÿhenachten Jeeden Jahrs 8. ß 4. d an ewigen Zinß, über das ist auch dieselbe um 500. lb d Löbl. großem Allmoßen Stifft St: Mrx verhafftet, sonsten aber freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) Zufolg deren Zu mein Notÿ Concept schrifftlich geliefferter Abschatzung Vom 16. Xbris 1766. angeschlagen worden Vor 900 lb. abgezogen die unablößige Zinß zu doppeltem Capital gerechnet mit 31 lb 13 ß 1, restiren am Anschlag d. behßg. 868 lb. Es wird ab. nach Erheischug der Ordnung der Preiß um welchen solche dem ältesten Sohn Verschrieben ist davon außgeworffen für 1000. Hierüber meldet i. deutscher perg: Kffbr: aus allh: C.C. Stb. vom 23. Aprilis 1722. mit deren anhangd. größern Ins. Verw.
Ordnung gegenwärtigen Invÿ. Copia Actus præsentationis Testamenti clausi perge in mein Notarÿ Minute den 26.ten Martÿ 1757. vergriffen, Copia Nachdisposition de dato 1764 den 30. Aug.
Sa. hausraths 142 lb, Sa. Werckzeug Waar und Leder zum Schuhemacher hdw. gehörig 47 lb, Sa. Silbers 16 lb, Sa. baarschafft 172 lb, Sa. Eigenthums an einer behaußung 1000 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 275 lb, Sa. Schulden 6 lb, Summa summarum 1660 lb – Schulden 812 lb, Nach deren Abzug 848 lb – Stall summ 1018 lb
– Abschatzung Vom 16.ten Der 1766. Auff Begehren Weil: H. Wurtz Des Gewesener [sic] schuhemachers seil. hiender Lasener Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Curbe gas gelegen Ein seits & Neben H Westerman ander seits Neben Georg Steinmetz und hienden auff eine behausung Lobl. Stifft Frauen hauß geherig solche behausung besteht in dreÿ Stuben dreÿ Hauseren war inen herd und Camin schos und Ettliche Kamern Dar jber ist der Dach Stuhl mit breitziglein belegt, hat auch ein gewelbten Keller und Kleinen hoff, Von uns unterschriebenen der Statt Strasburg geschwornen Wercl Meister Nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen Vor und Umb Acht Zehe hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

Le défunt a légué la maison à son fils Jean qui épouse en 1775 Marie Marguerite Engel, originaire de Mittelwihr, qui était à son service depuis douze ans : contrat de mariage, célébration

1775 (13.3.), Not. Schatz (6 E 41, 1302) n° 16
Eheberedung – zwischen Meister Johannes Wurtz, dem ledigen Schuhmacher und burger allhier, Weÿl. Meister Johannes Wurtz geweßenen Schuhmachers mit auch Weÿl. Fraun Anna Cath. gebohrner Rheinin, ehelich erzeugtem Sohn, als hochzeitern ane einem
So dann Jungfrauen Maria Margaretha Engelin, Weÿl. Meister Adam Engel, geweßenen Schneiders und burgers Zu Mittelweÿer, in dem Oben Elsaß gelegen, mit auch Weÿl. Fraun Elisabetha gebohrner Baurin, ehelich erziehlten Tochter, so Majorennis, als hochzeiterin ane dem andern theil
Actum Straßburg (…) auf Montag den 13.ten Martÿ 1775

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 98)
Im Jahr Christi 1775. Montag den 22. Maÿ Vormittag um Zehen Uhr sind nach Vorher den Vierten und fünften Sontag nach Ostern geschehenen Proclamationen in offentlicher Kirch ehelich eingesegnet worden Johannes Wurtz lediger Schuhmacher Meister und Burger allhie Weÿl. Johann Wurtzen geweßten Schuhmachers und Burgers allhie mit auch Weÿl. Anna Catharina geborner Rheinin ehelich erzeugter Sohn, Und Jungfrau Maria Margaretha Engelin, Weÿland Adam Engel geweßten Schneiders und burgers Zu Mittelweyer beÿ Colmar mit auch Weÿl. Elisabetha geborner Baurin* ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johanes Wurtz alz hochzeiter o so zeichnet Maria Margaretha Engelin (i 150)

Marie Marguerite Engel devient bourgeoise par son mari à titre gratuit pour son comportement
1775, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 131-v
Maria Margaretha Engelin von Mittelweÿr verheurathet an Johannes Wurtz den schuemacher und burger allhier erhalt das burgerrecht wohl verhaltens wegen gratis, will dienen beÿ E.E. zunfft der Schuemacher, prom. den 31. May 1775.

(VI 286 bis) p. 224. Schuhmacher N° 17, d. 6 Maÿ 1775 – Jfr. Maria Margaretha Engeler von Mittelweÿer gebürtig, weÿl. Adam Engeler gewes. B. und Schneiders daselbst mit Elisabetha geb. Baurin ehelich erzeugte tochter verlobt an Joh. Wurtz dem B. und schuhmacher allhier, Ihre vorgelegte schein beweisen ihr eheliche geburt, augspurgisch. confession und daß des Sponsi stallgebühr in richtigkeit gebracht. 500 fl. baares gelt hat sie vorgewiesen und deren eigenthum mit einer handtreu erhärtet, auch 100 fl 5 ß beÿ dem B. protocoll deponirt.
Implorantin bittet Ew. G. sie wohlverhaltens wegen in das B. recht aufzunehmen sintemal sie 12 jahr ohnunterbrochen beÿ ihrem Sponso treu und ehrlich gedienet, dessen auch derselbe eidlich versichert hat.
Recepta wohlverhaltens wegen gratis.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leur fortune dans la maison propre au mari. Ses apports s’élèvent à 1642 livres, ceux de la femme à 112 livres.

1776 (12.6.), Not. Schatz (6 E 41, 1295) n° 39
Inventarium über Meister Johannes Wurtz, Schuhmachers, und Fraun Mariæ Margarethæ Wurtzin geb. Engelin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg, einander in die Ehe gebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1776 – Welche der Ursachen alldieweilen in der, den 13. Martii 1775 vor mir Notario aufgerichteten Heÿraths verschreibung und dem darinn vergriffenen zweÿten paragrapho, solches ausdrucklich abgeredet worden, inventirt und ersucht durch Sie beede Eheleuth: selbsten (…) Actum Straßburg in beÿseÿn H. Gottfried Marx, Schuhmachers und Burgers allhier, der Ehefrauen erbettenen beÿstands, auf Mittwoch den 12.ten Junÿ 1776.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St Urbans: Gaß gelegenen: dem Ehemann eigenthümlich Zuständigen Behausung befunden worden, wie folgt
(f° 10-v) Eigenthum ane einer Behaußung. (M.) Nemblichen eine Behausung samt Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St: Urbans Gaß, 1.s. neben Mr Joh: Georg Steinmetz dem Schuhmacher, 2.s. neben Mr Joh: Götz, und Mr. Christian Westermann dem jüngern, beeden Schuhmachern, hinten auff ein: Löbl. Stifft Frauenhaus gehöriges haus, darinnen der jeweilige Siegrist der Prediger: Kirch wohnet, stosend, davon man jährl. auf Michaelis besagter Fabric des Münsters 7. ß 6. d bodenzinß, ferner denen Edlen von Landspurg männlichen Geschlechts, auf Weÿhnachten 8. ß 4. d ewigen Zinß zu reichen pflichtig, sonsten aber u. außer dem Löbl. Stifft St. Marx allhier Jahrs auf Joh: Bapt: à 4 pro Cento verzinßlichem Capital von 1000 gulden, freÿ, ledig und eigen, ohnpræjudicirlich hiehero taxirt pro 1100 lb. Vermög eines, d. 26. Martÿ 1757. beÿ H. Not. Joh: Richard Häring deponirten Testamenti Clausi, so d. 12. Nov: 1766. eröffnet worden, hat des diesorts Ehemanns Vatter seel. dießem seinem Sohn vorbeschriebenes haus samt allem was darinnen Nied: und Nagel fest ist, um gewißen Preis eigenthümbl. præ, Auch hat derselbe in folgender Zeit seine 3. geschwisterde deshalben ausgewießen welches aller in Häringischer Schreibstub soll Zu finden seÿn.
(f° 14-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Folgt nun die Beschreibung des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. hausraths 222 lb, Sa. Wein u. Faß 37 lb, Sa. Werckzeugs, Leder und gemachter Arbeit zur Profession gehörig 275 lb, Sa. Silbers 9 lb, Sa. Baarschafft 150 lb, Sa. Eigenthumbs ane einer Behausung 1100 lb, Sa. capitalien 347 lb, Summa summarum 2142 lb – Schuden fol. 11.b, nach solchem abzug 1642 lb
Dießemnach wird Auch der Ehefrau, eingebrachtes Guth beschrieben, Sa. hausraths 49 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. golden Geschmeids 1 lb, Sa. Baarschafft 50 lb, Summa summarum 112 lb – Haussteuren 22 lb

Marie Marguerite Engel meurt en 1788 sans enfant après avoir institué son mari légataire universel de ses biens. Les experts estiment la maison à la somme de 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 810 livres, le passif à 623 livres.

1788 (13.9.), Not. Übersaal (6 E 41, 659) n° 237
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Margarethä Wurtzin geborner Engelin, Herrn Johannes Wurtz, des Schuhmachers und Burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin seelig Verlaßenschaft, auffgerichtet den 13. Septembris im Jahr 1788 – nach ihrem den 21.ten Maji dieses Jahrs erfolgten Absterben hinterlassen hat. Solches wurde auf Ansuchen erstbemelten Wittwers, als per institutionem contractualem vermög des fünften Punkts der hernach eingetragenen Eheberedung hinterlassenen Universal: Erbes /:in Ansehung due Verstorbene seelig weder in ab noch aufsteigender Linie einige Noth Erben hinterlassen hat:/

So geschehen alhier Zu Straßburg in einer an St . Urbans: Gaß gelegenen dem Wittwer zuständigen und hernach eingetragenen Behausung N° 6 auf Samstag den 13. Septembris Im Jahre 1788
Eigentum an einer Behausung. Nämlich eine Behausung, höfflein und hofstatt samt allen Zugehörden und Rechten, mit N° 6 bezeichnet, gelegen alhier zu Strasburg an St. Urbans: Gaß einseit neben Meister Joh. Steinmetz, anderseit neben Meister Joh. Götz und Christian Westermann dem jüngern, allen drei Schuhmacher, hinten auf eine dem Löbl. Stifft Frauenhaus Zuständige Behausung stoßend, davon hat man jährlich auf Michaelis der Fabric des Münsters oder gemeltem Frauenhaus 7. ß 6. d und denen Edlen von Landsperg männlichen Geschlechts auf Weihnachten 8. ß 4. d an ewigen Zinß zu entrichten, so aber sonsten auser dem darauf haftenden hernach passive eingetragenen capital frei, ledig, eigen und durch (die Werckmeistere) ausweislich ihrer schriftlichen bescheinigung vom 18. Augusti 1788. angeschlagen worden pro 300 lb. Diese behausung wurde von des Wittwers Vater weiland Herrn Johannes Wurtz, dem gewesenen ebenmäsigen Schuhmacher und Burger alhier in seinem den 26. Martii 1757. verschlossen aufgerichtet den nämlichen tag auch weiland Herrn Notario Johann Richard Häring deponirt: und den 12. Novembris 1766. eröffneten Testament paragrapho secundo dem diesortigen Wittwer um einer gewissen Preis prælegiret. Darüber ist vorhanden ein pergamentener Kauffbrieff in Löblicher Kanzlei: Contract: Stube gefertiget und mit deroselben anhangenden Insigel verwahret, vom 23. Aprilis 1722.
Abschatzung Vom 18.ten august 1788. Auf begeren Herr johannes Wurtz dem schuh Macher, ist Eine behausung alhir in der statt strasburg in der St urbans gas gelegen, Ein seÿts neben johannes steinmetz, anderer seÿts neben johannes getz Et westermann, und Hinten auf Eine behausung löbl. stifft frauenhaus gehörig stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einem ladten, dreÿ stüben, zweÿ Kuchen und Etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller, und glein Höfflein. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschworne Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Sechs Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner wkmr, Klotz wkmr
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Hierauf wird nun Eingangsgedachte Verlaßenschafft und zwar weil der Wittwer Universal: Erb seiner verstorbenenn Ehefrau Vermögens ist, ohne einihe Untersuch: noch Absonderung beschrieben, Sa. Hausraths 81, Sa. Leders, gemachter Arbeit und Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 65t, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 5, Sa. der Baarschaft 25, Sa. des Eigentums an einer Behausung 300, Sa. Capitalien 332, Summa summarum 810 lb – Schulden 623 lb, Nach deren abzug, Stall Summa 186 lb
Copia der Eheberedung (…)

Inventaire des apports d’Anne Marie Wurtz fille de Jean Georges Wurtz et femme du cordonnier André Bierbaum, dressé dans la maison de son oncle Jean Wurtz
1798 (9 messidor 6), Strasbourg 3 (20), Not. Übersaal n° 564
Inventarium über der bürgerin Anna Maria geb. Wurtz zu dem br. Andreas Bierbaum Schuhemacher ihrem Ehemann vor unverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen, in ihrem den 21. Frimaire V angetrettenen Ehestand und sich vor mir unterschriebenem Notario den 7. ejusdem aufgerichteten Eheberedung, beiständlich des brs Joh: Georg Wurtz Schuhemachers ihres Vaters
in einer an der Urbans Gaß gelegen dem br. Johann Wurtz Schuhemachers der Ehefrau Oncle zuständigen behaußung N° 6
hausrath 771, worunter Ehesteur 718, baarschafft 200, summa summarum 971
Eheberedung, der bürger Andreas Bierbaum leediger Schumacher des weÿl. burgers Andreas Bierbaum gewesenen Ackersmanns zu Vendenheim mit Anna geb. Brand und Jungfrau Anna Maria Wurtz des bürgers Johann Georg Wurtz schuhmachers mit Frau Anna Maria geb. Jockers tochter, Übersaal Not. den 7. frimaire V
Enregistrement, acp 61 F° 185 du 12 mess. 6

Jean Wurtz meurt en 1810 en délaissant pour seul héritier son frère Jean Georges Wurtz qui devient propriétaire de la maison

1811 (9.2.), Strasbourg 3 (34), Not. Übersaal n° 1230, 5711
Inventaire de la succession de Jean Wurtz ancien cordonnier décédé le 26 octobre dernier – à la requête de Jean Georges Wurtz père cordonnier en qualité de frère germain et héritier unique ab intestat
Propriété d’une maison, Sçavoir une maison avec petite cour, appartenances et dépendances situé à Strasbourg rue du Maroquin n° 6, d’un côté Jean Steinmetz cordonnier, d’autre Chrétien Westermann cordonnier, derrière une maison appartenant à la fabrique de la Cathédrale, grevée d’une rente foncière annuelle de 1,50 fr due à la fabrique de la Cathédrale et d’une rente foncière de 1,65 fr due à la famille de Landsperg, habitée par le défunt, évaluée à 150 fr de revenu, faisant en capital 3000 – propriété constatée par un conducteur passé à la Chambre des Contrats le 23 avril 1722
mobilier 145 fr, passif 1975 fr
Enregistrement, acp 116 F° 109 du 11.2.

Jean Georges Wurtz épouse en 1761 Anne Marie Jockers, native de Korck près de Kehl ; contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1761, Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1290) répert. 6 E 41, 1267-2 n° 303
Eheberedung – Georg Wurtz Schuhmachers
Maria Jockerßin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 392 n° 1453)
1761. Mittwochs den 17. Maji wurden nach ordentlicher Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet, Johann Georg Wurtz der ledige Schuhmacher von hier, Johannes Wurtzen Burgers und Schuhmachers ehel. Sohn, und Jgfr. Anna Maria Jockersin, Philipp Jockers burg. und Ackermanns in Korck Hanau Lichtenberg. Hschafft egel. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Wurtz Als hochzeiter, Anna Maria Jockersin als hochzeiterin (i 397)

Anne Marie Jockers meurt en 1810 en délaissant deux enfants
1810 (26.9.), Strasbourg 3 (34), Not. Übersaal n° 1215, 5548
Inventaire de la succession d’Anne Marie Jockers, épouse de Jean Georges Wurtz cordonnier, décédée le 6 juillet du présent – à la requête 1. du veuf, 2. Anne Marie Wurtz femme d’André Bierbaum cordonnier, 3. Jean Georges Wurtz cordonnier, les deux enfants et héritiers de la défunte
dans la maison rue du maroquin n° 10 que les conjoints ont acquis durant leur mariage
Contrat de mariage devant Hess, notaire le 14 mars 1761
communauté : meubles 534 fr, outils 70 fr, total 604 fr
propres du défunt : garde robe 113 fr, bijoux 19 fr, don matutinal 100 fr, une somme de 1181 francs formant le tiers du prix pour lequel la défunte a légué au fils Jean Georges Wurtz la tiers qui lui appartient dans la maison sise en cette ville rue du maroquin n° 10 par testament reçu par le soussigné notaire le 24 mai 1807. Les deux autres tiers acquis durant le mariage de Geoffroi Werner par contrat passé à la Chambre des Contrats le 14 mai 1776 auquel elle avait été vendue par son père Jean Werner, cordonnier, à ladite Chambre le 6 juillet 1725
total de la succession 1615 fr, à déduire les legs 75 fr, reste 1540 fr
Enregistrement, acp 115 F° 129 du 27.9.

Jean Georges Wurtz meurt en 1814. Sa succession comprend deux maisons dont celle héritée de son frère qu’il lègue à sa fille Anne Marie, femme du cordonnier André Bierbaum

1814 (6.8.), Strasbourg 3 (37), Not. Übersaal n° 1342, 6664
Inventaire de la succession de Jean Georges Wurtz cordonnier décédé le 5 avril dernier – à la requête de 1. Anne Marie Wurtz épouse d’André Bierbaum cordonnier, 2. Jean Georges Wurtz cordonnier, enfants procréée avec feu Anne Marie Jockers
Propriété de deux maisons à Strasbourg. Premièrement deux tiers par indivis dans une maison avec petite cour, droits, appartenances et dépendances située en cette ville rue du Maroquin n° 10 d’un côté le citoyen Schmidt gantier, d’autre Frédéric Jünger cordonnier, derrière une maison appartenant à la Fabrique de la Cathédrale, chargée d’une rente à M de Landsperg propriétaire 67 c et demi, habitée par le défunt aujourd’hui par son fils Jean Georges Wurtz, estimée 4345, les deux tiers au défunt 2896 fr, le tiers restant appartient à Anne Marie Jockers femme de Jean Georges Wurtz 1148 fr – Titre, contrat à la Chambre des contrats le 6 juillet 1795 et 14 mai 1776
Et une maison avec petite cour, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Maroquin n° 6,d’un côté Jean Steinmetz, d’autre Chrétien Westermann cordonnier, derrière une maison appartenant à la Fabrique de la Cathédrale, grevée d’une rente foncière de 1,50 fr due à M de Lansdperg – propriété habitée par le susdit André Bierbaum, cordonnier, estimée 3000 fr. Titre, contrat à la Chambre des contrats le 23 avril 1782, le défunt a hérité cette maison de son frère Jean Wurtz cordonnier, décédé le 26 octobre 1810
meubles 290 fr, or argenterie 72 fr, ensemble 6260 fr
Enregistrement, acp 125 F° 39-v du 8.8.

Les deux enfants Bierbaum vendent la maison au marchand de cuir Judas Stieffel, de Bischheim

1834 (16.4.), Strasbourg 3 (85), M° Kratz n° 251
1. Jean André Bierbaum, candidat en théologie, 2. Anne Bierbaum, fille majeure
à Judas Stieffel, marchand de cuir à Bischheim au Saum
une maison avec petite cour, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Maroquin n° 6, d’un côté la maison Goehner tamisier, d’autre maison Holtzapfel et Diemer, derrière maison appartenant à l’Œuvre Notre Dame – dans cette vente sont compris quatre poeles en fonte et la chaudière à lessive – échue de la succession d’Anne Marie Wurtz femme d’André Bierbaum, cordonnier, leur mère. A la D° Bierbaum héritière de son père Jean Georges Wurtz, cordonnier, suivant inventaire dressé par Ubersaal, notaire, le 6 août 1814. Par testament reçu Ubersaal le 6 octobre 1812, prélegs de la maison par son père Jean Georges Wurtz, lequel est devenu propriétaire de la maison comme héritier de Jean Wurtz, cordonnier, suivant inventaire dressé pat M° Ubersaal le 9 février 1811. La propriété est constatée par un contrat d’acquisition passé à la Chambre des contrats le 23 avril 1782 – Prix, 3000 francs
Enregistrement, acp 224 F° 101-v du 16.4.

Judas Stieffel déclare le lendemain, par un acte passé chez un autre notaire qu’il a agi au nom du tamisier Jean Gœhner, propriétaire de la maison voisine (n° 5)

1834 (17.4.), Strasbourg 12 (133), M° Noetinger n° 6283
Déclaration de command – Judas Stieffel, marchand de cuir à Bischheim au Saum
à Jean Goenner, tamisier, et Madeleine Diemert
acquisition de la maison par acte dressé par M° Kratz hier, enreg. f° 101, la maison avec petite cour, droits, appartenances & dépendances rue du Maroquin n° 6 entre la maison Goehner, tamisier & maisons Holtzapfel & Diemer, derrière maison appartenant à l’Œuvre Notre Dame, acquis de Jean André Bierbaum (…) moyennant 3000 francs
Enregistrement, acp 224 f° 106 du 17.4.



1, place du Corbeau


Place du Corbeau n° 1 – IX 101 (Blondel), O 738 puis section 17 parcelle 115 (cadastre)

Linteau millésimé 1693 dans l’impasse, nouvelle façade (1696) par le sellier Jean Jacques Faudel

Avec mes remerciements à F. et B. P.


Vue en août 2021 – Fenêtres à meneaux aux deux premiers étages

La maison entre l’auberge du Corbeau et l’impasse est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de Jean Maler (en fait le peintre Michel Buisson qui l’a achetée l’année précédente). Elle a deux auvents superposés et une échoppe vers la ruelle, deux encorbellements et un auvent vers la rue, de 23 pieds de long. Elle appartient ensuite au tailleur Nicolas Repperlé (1604-1617). Les propriétaires suivants sont selliers (Valentin Schneider et Georges Frédéric Scheubler, 1617-1667) puis graveur de cachets (François Frantz, 1667-1690). Le sellier Jean Jacques Faudel achète en 1690 la maison qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière séparés par une petite cour. Il transforme le bâtiment arrière dans l’impasse : le millésime 1693 se trouve sur le linteau de la porte. Les préposés l’autorisent en 1696 à construire en avant de son encorbellement en enclosant un terrain de 85 pieds carrés. Il transforme le pignon qui donnait vers l’ouest, rehausse la façade en créant le nouveau pignon qu’on voit aujourd’hui vers le nord. Ces transformations sont corroborées par les analyses archéologiques (Inrap, Maxime Messner, 2021). Jean Jacques Faudel fait poser en 1697 une dalle sur la rigole qui part du corps de garde pour que le chemin entre le pont et sa maison soit plus commode par mauvais temps. Il fait élargir en 1712 de deux pieds l’auvent devant la maison moyennant un cens annuel, supprimé en 1768 quand le marchand Ange Marie Tagliaschi répare la maison qu’il vient d’acheter. La veuve du sellier Jean Georges Faudel acquiert en 1769 la maison dont elle transmet la propriété à son fils Jean Faudel qui fait faillite en 1776. Le propriétaire suivant, Joachim Frédéric Lorentz, est aussi sellier. Le boulanger Michel Veihl rachète en 1813 la rente communale établie le 30 juillet 1696.



Façade occidentale, ancien pignon transformé en 1696 (juin 2022)
La maison fait l’angle de l’alignement à gauche de l’image (Plan-relief, 1727, Musée historique, cliché Claude Menninger, © Région Grand Est – Inventaire général)
Millésime 1693 sur le linteau de la porte donnant dans l’impasse

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830 et cour (P’), îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade à pignon vers le quai se trouve entre les repères (m »-n ») : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun (et non trois comme sur le plan-relief en 1727 et la façade actuelle). Trois façades se succèdent vers la ruelle (à droite de n »), une première devant l’impasse, une deuxième à pignon dont les ouvertures sont disposées de façon irrégulière, une troisième à rez-de-chaussée et deux étages. La cour qui figure sur le cadastre n’est pas représentée sur le plan-relief. L’arrière des bâtiments donne entre (5-6) dans la cour (P’).
La maison porte d’abord le n° 58 du quai des Bateliers (1784-1857) puis le n° 1 de la place du Corbeau.


Dessin suite à la demande du propriétaire d’enclore le terrain (a-b-c) en 1888, marque (x) de l’ancien auvent autorisé en 1696
Elévations de 1902 lors des transformations – Plan du rez-de-chaussée, l’alignement légal figure en rouge (dossier de la Police du Bâtiment) – (plan cadastral de 1896)

La maison appartient à partir de 1802 au boulanger Michel Veihl puis à ses deux gendres perruquiers, Jacques Louis Reichard et Charles Nicolas Reichard. Louis Wurm charge en 1902 les entrepreneurs Kaag et Mohler d’aménager le magasin et de poser une devanture munie de volets roulants. Les bombardements aériens des 11 août et 16 septembre 1944 endommagent le bâtiment. En 1948, Eugène Sexauer fait aménager deux logements, réparer le magasin et les façades endommagées sous la direction de l’architecte Joseph Schwab, les pans de bois sont dégagés.


Elévations et coupe, 1948 – Photographie, 1958, enseigne Comptoir du chauffage (dossier de la Police du Bâtiment)

avril 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

1586 v Michel Buisson, peintre, et (v. 1578) Claudine Blanpignon – luthériens
1604 v Nicolas Repperlé, tailleur, et (1600) Charité Feistlinger – luthériens
1617 v Valentin Schneider, sellier, et (1618) Ursule Bliemel puis (1634) Barbe Keller – luthériens
1667 h Georges Frédéric Scheubler, sellier, et (1663) Barbe Keller, veuve de Valentin Schneider – luthériens
1676 v François Frantz, graveur de cachets, célibataire († 1696) – luthérien
1690 v Jean Jacques Faudel, sellier, et (1687) Salomé Feigler, (1690) Susanne Marie Mosseder puis (1711) Anne Marie Frantz – luthériens
1721 h Jean Jacques Sattler, sellier, et (1721) Anne Marie Frantz, d’abord (1711) femme du sellier Jean Jacques Faudel – luthériens
1768 v Ange Marie Tagliasachi, marchand, et (1764) Chrétienne Charlotte Storck, d’abord (1762) femme du marchand Charles Hyachinte Henry – catholiques
1766 v Jean Georges Faudel, sellier, et (1732) Catherine Knoderer – luthériens
1771 v Jean Faudel, sellier, et (1771) Marguerite Dorothée Müller – luthériens
1776 v Joachim Frédéric Lorentz, sellier, et (1775) Marie Dorothée Lichtenberger puis (1792) Marie Salomé Kuhn – luthériens
1802 v Michel Veihl, boulanger, et (1798) Marie Madeleine Fetter
1809 h (½) Jacques Louis Reichard, perruquier, et (1822) Christine Elisabeth Veihl
Louis Charles Alphonse Reichard, coiffeur, et (1850) Catherine Wilhelmine Rieb
(½) Charles Nicolas Reichard, perruquier, et (1827) Marie Madeleine Veihl
Léopold Louis Charles Reichard, confiseur, et (1857) Louise Madeleine Klein
1897* Louis Wurm, serrurier, et (1893) Lucie Eugénie Marie Reichard et
son fils Charles Louis Wurm et (1916) Mathilde Hahn
1933* v Aloïse Scheben, directeur d’école
1938* v (Albert Paul Fernand) Engelmann
1945* Eugène Alfred Sexauer

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1662, 1200 livres en 1708, 1650 livres en 1720, 1000 livres en 1767, 900 livres en 1772

(1765, Liste Blondel) IX 101, Jean Jacques Sattler
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lorentz, 6 toises, (-) pied et (-) pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 738, Reichard, Louis, perruquier près du Corbeau 58 – maison, sol – 1,7 are

Locations

1689, Charles Maurice, marchand de vins
1691, André Revel, musicien, et Jeanne Caillot
1692, Jean Baldy, limonadier
1692, Jérôme Forest, perruquier
1734, François Grandpierre, sellier
1803, Antoine Wehrly, maître de la poste aux chevaux, et Hélène Schneider (voisin)
1811, Jean Baptiste Polti, marchand

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 384
Jean Maler règle 17 sols pour sa maison, à savoir dans la ruelle pour deux auvents l’un au-dessus de l’autre (44 pieds de long, 1 ½ pieds de saillie), entre les deux une cheminée (2 pieds ½ de large, 15 pouces de saillie), une échoppe (13 pieds de long, 3 pieds de saillie)
Le même règle en outre 8 sols, à savoir à l’avant quand on sort de l’impasse et qu’on tourne vers l’auberge au Corbeau pour un encorbellement (23 pieds de long, 2 pieds 9 pouces de saillie), un auvent de même longueur et un encorbellement d’une saillie supplémentaire de 4 pieds 3 pouces.
En outre 2 sols pour des pièces de bois et des planches posées sur le communal

Anderseitt desselben Allmendgäßlins hinden vonn Hanß Kipsen selligen Schewren widerumb herfür.
Johann Maler hatt an seinem Hauß oben Zweÿ Wettertach über einander Jedes xliiij schu lang, i+ schu herauß, dar zwischen ein vßgestoßen Kamin ii+ schu breÿt, xv Zoll herauß, vber einem Laden xiij schu lang iij schu herauß, bessert für das Niessen, xvij ß d.

Vornen beÿ der Herberg Zum Rappen.
Derselb Johann Maler hatt auch Vornen vß, wann mann Von dem Ochsengeßlin widerherauß vnd vmb das Eckh Hinumb nach dem Rappen zu gehen will, ane seinem Hauß ein Vsstoß xxiij schu lang, ij schu ix Zoll herauß, daran ein Wettertach In gleicher Lengen, vndt für den Vsstoß noch iiij schu iij Zoll weÿter herauß, bessert für das Niessen, viij ß d.

Er hatt auch das Allmendt vnder demselben Wettertach mit etlich altem holtz werckh vnd Dielen stuckhen verschlagen, darfür bessert Er ij ß d.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 99
Le sellier Jean Jacques Faudel règle 1 livre 10 sols pour un terrain communal enclos de 85 pieds carrés devant sa maison près de l’auberge au Corbeau, pour la première fois en 1697
De même pour un auvent à la même maison (21 pieds 9 pouces de long, 10 pouces de large) qu’il a élargi de deux pouces, pour la première fois en 1713

Johann Jacob Fautel, der Sattler, Soll vom eingezäunter Allmend Zu Seiner beÿ der Gastherberg zum Raben gelegenen Behausung, 85. quadrat Schuh Groß Jahrs vff Michaelis und anno 1697. i.mo, 1 lb 10 ß
l. Prot. de 1696. fol: 54.b

(Quittungen, 1697-1712)
Ferner von einem 21. schuh 9 Zoll lang und 4. Schuh 10 Zoll breiten Wetterdach an dieser behausung, so Er umb Zween Schuh breiter machen laßen Jahrs vf Michaelis und l. Prot. de 1712. fol: 78. a° 1713. I.mo, 7 ß. 6 d.

(Quittungen, 1713-1741)
Neuzb fol 725-b

1741, Livre des loyers communaux,VII 1472 (1741-1802) f° 725-b
Mêmes loyers reportés dans le registre suivant. Le deuxième cens devient caduc en 1768 après suppression de l’auvent. Les contribuables suivants sont Ange Marie Tagliaschi et Joachim Frédéric Lorentz

alzb. 99
Joh: Jacob Fautel der Sattler, solle vom eingezogenem Allmend Zu Seiner beÿ der Gastherberg zum Raben gelegenen behausung, auf Michaelis (id est 29. sept.) 1 lb 10 ß [in margine :] 8 vendemiaire
Ferner von einem 21. sch. 9 Zoll lang und 4. Sch. 10 Zoll breiten Wetterdach an dießer behaußung, so Er umb 2. sch. breiter machen laßen auf Michaelis, 7 ß 6 d
[in margine :] ist in mense Apr: 1768 hinweggemacht worden)

(Quittungen, 1741- an 10)
C 353.

jetzt Angelo Maria Tagliaschi
modo Joachim Friderich Lorentz Laut Kauffbrieff aus Löbl. Statt C. S. Stube de ato 10. Februarii 1776.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1696, Préposés au bâtiment (VII 1377)
Le sellier Jean Jacques Faudel demande le 28 mai l’autorisation de construire à l’aplomb du chenal qui borde son encorbellement et d’établir un pignon en pierre d’après l’ordonnance royale. Comme il a constaté lors des mesures qu’une fenêtre dans un mur commun avec l’auberge au Corbeau allait être occultée, il modifie sa requête en demandant de ne construire que jusqu’à cette fenêtre. Comme l’aubergiste perdrait une des deux fenêtres dans le vestibule du haut, les préposés estiment que le sellier doit agrandir à ses frais la fenêtre subsistante pour mieux éclairer le vestibule. Les préposés renvoient le pétitionnaire aux Quinze le 30 mai.
Après que les Quinze l’ont autorisé à enclore un terrain une demi-pierre au-delà de son encorbellement et que les chefs de chantier ont mesuré le terrain qui a une largeur de trois pieds vers l’auberge au Corbeau mais de quatre pieds deux pouces vers l’impasse du Bœuf, une longueur de 23 pieds 1 pouce sous l’encorbellement mais de 22 pieds 9 pouces vers la rue, c’est-à-dire en tout 85 pieds carrés, il a été décidé le 30 juillet que Faudel devra payer chaque année deux livres à la Saint-Michel, pour la première fois en 1697. Faudel demande une réduction et l’autorisation d’élargir l’auvent d’un demi-pied à l’aide d’une planche. La proposition est acceptée, le cens fixé à 1 livre 10 sols.

(f° 41) Montags den 28. Ejusd: [Maÿ] – Johann Jacob Faudel der Sattler, umb einzäunung des allmendts vor seiner behausung
Augenschein eingenommen an Johann Jacob Faudel des Sattlers behausung jenseiths der Schindbrucken neben der Gastherberg Zum Raaben, welcher umb erlaubnus angesucht mit seinem Hauß, welches einen überhang hatt, soweit alß sein tachtrauff gehet, auff das allmend herauß Zufahren, und daßelbe Vornen auff die gaß herauß, Königl. ordonnance nach, mit einem steinern gäbel Zuversehen, Alldieweilen Er aber beÿ dem abmeßen wahrgenommen, daß Er durch diesen baw dem Würth Zum Raaben ein fenster, welches Zwar in einer Zwischen Ihnen beeden gemeinen Mawr sich befindet, Verbawen würde, Hatt Er selbsten sein begehren geändert, und allein biß an daßelbe fenster Zubawen Verlangt, nach deme mann aber befunden, daß Er dem Würth dannach ein fenster von denen 2.en so sich in dem Obern Haußöhren befindet Zumauren Würde, alß hatt mann die gelegenheit des haußöhren besichtiget, da sich dann erbegen, daß es wohl sein könte, wann mann den Sattler obligiren thäte, das jenige fenster so bleiben würde gegen der straßen Zu in seinem Kosten Zu vergrößern und seine behausung umb etwas Zuerhöhen, wardurch dann das hauß öhren mehr liecht, alß es anietzo hatt bekommen würde. Erk. Bedacht.

(f° 43-v) Mittwochs den 30. Ejusd: – Johann Jacob Faudel der Sattler pt° einzäunung allmendts
Johann Jacob Faudel, der Sattler ist mit seinem beÿ jüngst gehaltenen augenschein an seiner behausung neben der Gastherberg Zum Raaben eröffnetem Verlangen an Unsere Herren die XV. gewiesen worden.

(f° 54-v) Montags den 30. Julÿ – Johann Jacob Faudel der Sattler wegen einzäunung des allmendts
Wegen eingenommenen augenscheins an Johann Jacob Faudels, des Sattlers, jenseith der Schindbrucken neben der Gastherberg Zum Raaben gelegenen behausung, ist auff beschehene erlaubnus der herren Fünff Zehen, daß derselbe umb einen halben stein weiter herauß, alß sein Überhang gehet, das allmend Zu seinem hauß einzaünen möge, und der Werckmeister erstattete relation, daß Sie beÿ genommener abmeßung befunden, daß dieses Allmend ane der Gastherberg Zum Raben dreÿ schuhe breit, Vornen an dem Ochßengäßel aber Vier schuhe Zween Zoll breit an Faudels behausung unter dem Überhang 23. schuhe 1 Zoll lang gegen der gaßen zu aber 22. schuhe und 9. Zoll lang, also in allem 85. quadrat schuhe groß seÿe, ist Erk. daß derselbe jährlich auff Michaelis und Anno 1697. Zum ersten mahl 2. lb d bodenzinß darvon bezahlen solle, Faudel bittet umb moderation, und umb erlaubnuß daß Er sein Wetterdach umb einer halben schuhe breiter machen laßen dörffe und Zwar nur mit einem diehlen, Erk. Willfahrt, und ist der jährliche Zinn auff 1. lib. 10. ß d. moderirt worden.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
Jean Jacques Faudel porte l’affaire devant les Quinze le 9 juin en demandant une décision rapide puisqu’il doit quitter la maison qu’il habitait à la Saint-Jean. Les préposés déclarent que non seulement deux fenêtres seraient privées de lumière mais que certains voisins protestent.
Les préposés au bâtiment exposent le 14 juillet que le sellier Jean Jacques Faudel a demandé d’agrandir son auvent mais que deux fenêtres de l’auberge au Corbeau seraient privées de lumière. Lors d’une nouvelle visite, on a constaté que la chambre du Prince et un couloir seraient obscurcis, le pétitionnaire a cependant fait remarquer que seule une fenêtre serait supprimée. On lui a proposé de se limiter à la largeur de l’auvent, soit trois pieds. Il a demandé réflexion puis proposé d’avancer d’un demi-pied. On a entendu les voisins, notamment Jean Georges Praunsmantel, en faisant remarquer que si sa proposition avait été telle dès le début, personne n’y aurait vu d’objection. L’affaire est renvoyée aux préposés au bâtiment pour fixer le cens à régler.

(f° 131) Sambstags den 9. Junÿ – Hannß Jacob Fautel pt° heraus Führung des überhangs an seinem hauß neben d. Raben
Hannß Jacob Fautel d. Burger Und Sattler alhier, per Künast, berichtet, daß er beÿ denen Oberen Bauherren Wegen Heraus Führung seines überhangs beÿ dem Raben sich gebührend maßen angemeldt, der augenschein hierüber auch eingezogen worden seÿe, Wohl ermeldte Herrn aber die sach nicht über sich nehmen wollen, sondern ihn Vor Mghh. fürwießen hätten, bitt undth. ihne jnn einem begehren gn. Zu Willfahren, auff dero relation sich mit mehrerm bezielend, Und bittet umb Füerderliche Urthel, Weilen er biß Johannis seine jetzmahlige behaußung quittiren muß.
Obere Bauherren berichten, daß die den augenschein eingenommen hätten, d. hauß neben dem Raben liege, Und Implorant gantz heraus Fahren wolle, darüber nicht nur d. Raben würt dem er 2. Fenster Verbauen würden sond.n auch die andere Nachbaren sich beschwehren.
Erk. Vor die Obere Bauherren, Umb die Nachbaren darüber hören Verwießen.

(f° 148) Sambstags den 14. Julÿ – Hannß Jacob Fautel pt° heraus Führung eines überhangs
Obere Bauherren laßen per Herrn Schragen referiren, daß jüngst Von Ihne proponirt worden, Wie daß Hanns Jacob Fautel, d. Sattler, beÿ Ihnen Umb erlaubnus, den überhang An seinem An dem Würthshauß Zum Raben gelegenen hauß Weiter heraus Zu führen angesucht, Sie es aber vor bedencklich angesehen hätten, Weilen dadurch gedachtem Würthshauß Zum Raben Zweÿ tagliechter weg Kommen weren, Under sich darüber Zu beklagen groß Ursach gehabt hätte, Nach deme er aber de novo vber Sie gemeßen worden, so habe mann den Augenschein Nochmahlen eingenommen, und erfunden, daß auff dieße weiß, Wie Fautel es verlangt, nicht zu gratificiren seÿn würde, Angesehen durch dieße Zweÿ Fenster d. licht jnn die so genandte Fürsten Stub fallet, Und wann sie Verbaut würden, der tag dießer Stuben so wohl, als auch einem Gänglein gäntzlich benommen werden würde, darauff Implorant eine bemerckung gemacht, Krafft welcher Nur ein Fenster weg Käme, Weilen aber solches dem Nachbaahren Nicht wohl Zu Zumuthen, so habe mann ihme Zugesprochen, daß er sich mit deme, soweit sein überhang heraus gehet, Und so dreÿ schuh breit ist, contentiren solte, welches er Zu bedacht gezogen, Und, da er sich nach der hand Wider angemeldt, habe er beditten, daß er dabeÿ laßen wolte, jedoch wann d. Maurer etwann Umb einen halben schuh weiter heraus Führte, solches verhoffentlich Nicht übel wüerde geditten werden. Allein habe man Auch vor Nöthig ermeßen, die Nachbaren, in specie H Johann Georg Praunßmandel, darüber Zu hören, d. Vermeldt, daß wann Fautel anfangs mehr nicht begehrt hätte, die Nachbarschafft sich Nicht opponirt haben würde. Dießem Nach Zu Mghh. stünde, Ob Sie die hienausführung der Überhangs erzehlter maßen genehm halten, Und Wegen reglirung des Zinnßes Von Boden und Wettertächin Auff den Pfenningth: dahin es eigentlich gehört, Verweißen solle. Erk. beliebt.

1697, Préposés au bâtiment (VII 1377)
Jean Jacques Faudel demande l’autorisation de poser une dalle sur la rigole qui part du corps de garde pour qu’il soit plus facile d’arriver à sa maison depuis le pont du Corbeau par mauvais temps. Il y est autorisé après visite des lieux, à condition de rehausser à ses frais le pavé de chaque côté.

(f° 16-v) Donnerstags den 28. Martÿ 1697. – Johann Jacob Faudel der Sattler
Augenschein eingenommen jenseith der Schindbrucken, alwo Johann Jacob Faudel der Sattler einen breiten stein über die Von der alda stehenden Corps de Garde herab fließenden Waßerruntz, damit mann von der Schindtbrucken Zu seinem neben der Gastherberg Zum Raben ligendem Hauß beÿ üblem Wetter desto bequemer gehen könne, legen und an beeden enden das pflaster erhöhen Zulaßen angehalten. Erk. Bedacht.

(f° 18) Montags den 1. Aprilis 1697. – Wegen eingenommenen augenscheins jenseith der Schindbrucken gegen Johann Jacob Faudels, des Sattlers, behausung über ist Erk. Würt demselben einen breiten stein über die Waßerrinne auff seinen Kosten legen Zulaßen, erlaubt, jedoch mit dem bedig, daß Er das pflaster auff beeden seithen erhöhen laßen solle.

1712, Préposés au bâtiment (VII 1385)
Le sellier Jean Jacques Faudel demande l’autorisation d’élargir de deux pieds l’auvent (21 pieds 9 pouces de long, 4 pieds 10 pouces de large) de sa maison entre l’auberge du Corbeau et la ruelle des Bœufs. Il y est autorisé moyennant un cens annuel de 10 sols, ramené à 7 sols 6 deniers.

(f° 78) Dienstags den 6. Ejusd. (7.bris) – Johann Jacob Fautel pt° eines Wetterdachs
Johann Jacob Fautel, der Sattler, hatt ein Wetterdach an seiner am Ochßengäßlein beÿm Würthshauß Zum Raben ligenden Eck behaußung, welches 21. schuhe 9. Zoll lang und Vier schuhe 10. Zoll breit ist, und Er umb 2. schuhe breiter machen Zulaßen willens ist, bittet undth: umb deßen gnd. Willfahrung.
Erk. Willfahrt gegen jährlicher erlag 10. ß d Allmend Zinnßes, mod. à 7 ß 6 d.

1741, Préposés au bâtiment (VII 1399)
Le sellier Jean Jacques Sattler est autorisé à réparer son auvent endommagé devant sa maison, sans en modifier la largeur ni la longueur.

(f° 155) Dienstags den 24 Ejusdem [Octobris 1741] – Johann Jacob Sattler
Johann Jacob Sattler der sattler neben dem Raaben jenseiths der Schindbruck bittet um erlaubnus sein schadhafftes Wetterdach Vor seinem Hauß allda repariren Zulaßen. Erkant in Nemlicher Länge und Breite Willfahrt deßwegen das Meß durch Herrn Lohner und Werckmeister genommen werden solle.

Description de la maison

  • 1720 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, atelier, cave voûtée, bâtiment arrière où se trouvent deux poêles, chambres, écurie, petite cour, puits commun, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3 300 florins
  • 1769 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, une arrière-boutique, plusieurs poêles, chambres et cuisines, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est voûtée, le puits commun, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 7 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 12 / 58
Feyl
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 206 case 2

Reichard Louis perruquier, près du Corbeau N° 58

O 738, maison, sol, quai des bateliers 58
Contenance : 1,70
Revenu total : 126,89 (126 et 0,89)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37 / 36
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 890 case 1

Richard, Louis, Perruquier
1885/86 Reichard Ludwig zu ¾, 2. Leopold Ludwig Karl zu ¼
1889/90 Reichard 1. Ludwig, 2. Leopold Ludwig Karl, 3. Pfender Elisabeth
97/98 Wurm Ludwig Karl, minderjährig

O 738, maison, sol, Place du Corbeau 1
Contenance : 1,70
Revenu total : 126,89 (126 et 0,89)
Folio de provenance : (206)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

Cadastre allemand, registre 28 f° 206 case 9

Parcelle, section 17, n° 115 – autrefois O 738
Canton : Rabenplatz N° 1 / Place du Corbeau
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,58
Revenu : 1500 – 2280 – 3100
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1947), compte 1364
Wurm Ludwig und Wurm Ludw. Karl S. v. Ludw.
1931 Wurm Louis mécanicien pour la moitié et copropriétaires
1933 Scheben Aloise directeur d’école et son épouse née Rietsch
1938 Engelmann Albert Paul Fernand et son épouse
1945 Sexauer Eugène Alfred u. Sexauer Eugen, Ehefrau

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 6294
Sexauer Eugène Alfred commerçant et son épouse

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 506

58
Pr. Lorentz, Joachim Fred. – Tanneurs
loc. Baller, Frédéric Christophe – Miroir
[ajout] loc. Kraft, Daniel, orfèvre
loc. Heckel, Jacques – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Rabenplatz (Seite 134)

(Haus Nr.) 1
Kramer, Chem. Waschanstalt. 0
Wurm, Telegraphist. E 1
Höfling, Kaufmann. 2
Bartels, Reisender. 3
Schramm, Zuschneider. H 1
Marchal, Schriftsetzer. H 2
Herzog, Tagner. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 680 W 160)

Place du Corbeau (dossier I, 1886-1982)

La direction de l’octroi demande en 1888 si le bâtiment devant la maison appartient au propriétaire de la maison n° 1. Le maire répond en transmettant les décisions du conseil municipal (19 septembre 1807) et des préposés au bâtiment (30 juillet 1696). Louis Wurm charge en 1902 les entrepreneurs Kaag et Mohler d’aménager le magasin et de poser une devanture munie de volets roulants. Les bombardements aériens des 11 août et 16 septembre 1944 endommagent le bâtiment. En 1948, Eugène Sexauer fait aménager deux logements, réparer le magasin et les façades endommagées par les bombardements sous la direction de l’architecte Joseph Schwab. La Police du Bâtiment demande que le cintre au-dessus des devantures soit abaissé et que les ouvertures aient un profil qui rappelle les encadrements des fenêtres au premier étage. Les pans de bois sont dégagés. Un riverain fait remarquer que le nouveau revêtement en pierre a été avancé de quinze centimètres, ce qui rend plus difficile l’accès à la ruelle du Corbeau. Le nouvel alignement de l’impasse du Corbeau qui remplace celui de 1854 est approuvé par le préfet le 3 mai 1966.
Commerces. 1895, coiffeur Hopp – 1899, Adolphe Gostl, enseigne du Soldat viennois (zum Wiener Landwehrmann) – 1902, teinturerie Kramer – 1911, frères Müller (magasin de régime la Fontaine de Jouvence) – 1912, horloger Ernest Clad – 1917, café Max Irmscher – 1930, atelier du tailleur A. Rzepkowitz – papiers peints Eugène Hochstetter (1938) puis Charles Gilenmann (1940) – 1949, épicerie Eugène Sexauer – 1951, Comptoir du chauffage (poêles, cuisinières, articles de ménage – 1964-1981, société Maman et Bébé – 1982, débit de boissons Philippe Egensperger (Le Valentino)

Sommaire
  • 1886 (mai) – Le maire demande au rentier Charles Reichart de faire ravaler la façade du 1, place du Corbeau.
    1779 (juillet) – Courrier du commissaire de police. L’entrepreneur E. Widman demande l’autorisation de ravaler la façade – La façade a été en partie crépie et peinte, août 1886
  • 1888 – La direction de l’octroi demande si le bâtiment devant le n° 1 appartient au propriétaire de la maison n° 1. Le maire joint un extrait de la décision du maire en date du 3 juin 1813 qui fait état d’une décision du conseil municipal le 19 septembre 1807 et des préposés au bâtiment le 30 juillet 1696. Il en résulte que le sol devant la maison appartient à la Ville. Le propriétaire a racheté en 1813 la rente communale établie le 30 juillet 1696 au profit de Jean Jacques Händel pour un bâtiment sous l’encorbellement et le droit d’enclore un terrain sur une demi-pierre devant l’avance. L’appui du mur est toujours visible sur la façade.
    Croquis (plan et élévation), surface (a-b-c) que revendique le propriétaire, (x) marque l’appui du mur devant le rez-de-chaussée.
  • 1892 – Le maître maçon Louis Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom du propriétaire Mertz l’autorisation de ravaler la façade d’après l’injonction de la Commission d’assainissement – Autorisation
  • 1893 (mai) – Le maire demande au propriétaire Emile Metz (demeurant 2, place du Corbeau) de ravaler la façade du 1, place du Corbeau vers la place et dans la ruelle. L’horloger Emile Metz demande un an de délai
    1894 (avril) – L’entrepreneur demande au commissaire de police l’autorisation de ravaler la façade de feu le sieur Reichard. Au dos, accord de l’ingénieur départemental, à condition que la route nationale N° 2 ne soit pas encombrée – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1894.
  • 1895 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Hopp a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation. – Demande accompagnée d’un croquis (l’enseigne se trouve à l’angle de la place et de la ruelle) – Autorisation
  • 1898 (mai) – Le maire demande à Louis Wurm et à Emile Metz de ravaler la façade du 1, place du Corbeau vers la place et dans la ruelle. Le maire leur accorde un an de délai en faisant observer que le crépi se détache. – Travaux terminés, juillet 1899.
  • 1899 – Adolphe Gostl, à l’enseigne du Soldat viennois (zum Wiener Landwehrmann) demande l’autorisation de poser une enseigne en toile, une enseigne plate en bois et d’exposer des vêtements – Autorisation de poser deux enseignes plates, en toile et en bois – Les enseignes sont posées, août 1899.
  • 1895 – Le maire notifie le mécanicien Wurm de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, et deux trappes dans la cour. – Rappel, juillet 1898 – Les volets ont été modifies mais pas les trappes, mai 1899. Les trappes sont modifiées, octobre 1900.
  • 1902 (janvier) – Les entrepreneurs Kaag et Mohler demandent au maire l’autorisation de faire des transformations et d’aménager le magasin. La Police du Bâtiment leur communique les conditions à respecter. – Autorisation de poser une devanture à la maison de Louis Wurm, sise 1, place du Corbeau. – Dessins
    Les fondations sont posées (janvier). Les ouvertures pour poser les devantures sont faites (février). Les plâtriers ont terminé leur travail (avril). Les menuisiers travaillent (juin). Travaux terminés (juillet)
    Taxes réglées pour 4 piliers, 5 ouvertures, 1 porte, 1 fermeture de magasin, 2 soupiraux)
    1902 (juillet) – Le maître menuisier E. Hagenstein (8, rue de l’Echasse) demande l’autorisation de poser deux stores (volets roulants) de cinq mètres de long pour la teinturerie Kramer. – Autorisation – Travaux terminés, juillet
  • 1902 (février) – Les entrepreneurs Kaag et Mohler (17, rue des Bouchers) demandent au commissaire de police l’autorisation d’occuper le trottoir devant la maison Wurm selon le croquis joint pour y faire des transformations. Le commissaire transmet au maire – Autorisation – Prolongation – Le communal n’est plus occupé, mars – Dessus (31 décembre 1901)
    1902 (avril) – Les mêmes demandent l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, avril 1902.
  • 1902 (mai) – La fabrique strasbourgeoise de parquets (Straßburger Parquetfabrik, à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant le 1, place du Corbeau – Autorisation de poser le chaudron et d’entreposer des matériaux devant le 1, place du Corbeau.
  • 1902 (mai) – Le peintre Charles Fuchs (1, quai des Bateliers) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage devant le 1, place du Corbeau. Le commissaire de police transmet au maire. – Autorisation – Le communal n’est plus occupé, juin 1902.
  • 1902 – La Police du Bâtiment constate que le teinturier Kramer a posé sans autorisation deux enseignes plates. – Louis Kramer dépose une demande – Autorisation
  • 1908 – C. Fuchs (17, rue des Couples) demande l’autorisation de poser un échafaudage vers la ruelle au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – Le communal n’est plus occupé
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, remarque sur les latrines et les fourneaux dans le bâtiment arrière
    1907. Louis Wurm fait part que le logement loué trois ans auparavant est devenu trop petit depuis que deux enfants sont nés et que la commission estime qu’une seule personne doit l’occuper.
    1909. Rapport de visite qui constate qu’une partie de la maison est sombre et humide
    1915. Commission des logements militaires. Remarques en 5 points. – Travaux terminés, octobre 1915.
  • 1911 – La Police du Bâtiment constate que les frères Müller (magasin de régime la Fontaine de Jouvence) ont posé sans autorisation deux enseignes plates et deux volets roulants. – Charles Auguste Heynen, propriétaire de l’enseigne, dépose une demande – Autorisation de poser quatre enseignes plates. Les volets roulants ont seulement été modifiés. Droits réglés pour quatre enseignes plates et deux volets roulants. Les droits pour les volets roulants sont annulés en 1912.
  • 1912 – L’horloger Ernest Clad demande l’autorisation de poser deux enseignes plates et une enseigne perpendiculaire (horloge) au-dessus de la porte – Autorisation
  • 1914 – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur H. Mohler (9, Heyritz au Neudorf) a posé un échafaudage sans autorisation. L’entrepreneur répond qu’à sa connaissance c’est Charles Fuchs (rue des Couples) qui fait les travaux. – Le maître peintre Fuchs demande l’autorisation au commissaire de police qui transmet au maire. Accord. Prolongation – Le communal n’est plus occupé, juillet 1914
  • 1913 – La Police du Bâtiment constate que la façade du 1, impasse du Corbeau qui appartient au sieur Schneider est très sale. Après s’être informée sur place, la Police du Bâtiment déclare que la maison forme le bâtiment arrière du 1, place du Corbeau – Croquis – La partie qui appartient au Petit Pêcheur a été ravalée, juillet
    1914 (juillet) – Le maire notifie le propriétaire Wurm de ravaler la façade le long de la ruelle sous peine de poursuites.
  • 1917 – La Division II transmet la demande de Max Irmscher d’exploiter un café au 1, place du Corbeau. Rapport, le local a seulement 3,35 m de haut au lieu de 3,50, conditions à respecter
  • 1923 – Charles Fuchs (17, rue des Couples) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qu transmet au maire. Accord
    535
    1927 – Le commissaire de police informe le maire que l’agent d’affaires Guillaume Penning (1, place du Corbeau) n’a pas fait réparer la cheminée défectueuse au 7, rue du Ziegelfeld malgré les injonctions.
  • 1930 – Le tailleur A. Rzepkowitz informe la Police du Bâtiment qu’il a transféré son atelier et ses deux enseignes du 7, rue de la Grange au 1, place du Corbeau.
  • 1937 – L’entreprise Maulbecker Frères demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour démonter puis remonter une enseigne. – Autorisation
  • 1938 – Suite à la demande du docteur Fernand Engelmann (64, route d’Altenheim) qui a acheté la maison, la Police du Bâtiment répond au service d’arpentage qu’elle ne connaît pas de servitude concernant le 1, place du Corbeau, frappé d’alignement d’après l’arrêté préfectoral du 11 mars 1854.
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate qu’Eugène Hochstetter (papiers peints) a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation de poser une enseigne et un caisson de volet roulant devant l’alignement légal.
  • 1940 – Le peintre Albert Kehr (22, rue de Sélestat au Neudorf) demande l’autorisation de modifier l’inscription sur la devanture de Charles Gilenmann (tapisseries et toilés cirées) – Accord – Travaux terminés, novembre – Dessin
    1942 (août) – Le peintre Albert Kehr demande au nom de la société Eugène Hochstetter (successeur Charles Gilgenmann) l’autorisation de peindre deux encadrements (fenêtre et devanture). Le travail sera fait par Oscar Weber (rue des Lis au Neudorf) – Travaux terminés, novembre 1942
    1942 (septembre) – Charles Gilgenmann informe la Police du Bâtiment qu’il a démonté les deux volets roulants.
  • 1946 – Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage le bâtiment. Certificat de sinistre délivré à Jean Æschelmann, à Emma Bondarballa, en 1948 ) Charles Gilgenmann pour ses locaux commerciaux
  • 1946 – L’entreprise Maechling-Franck (route de la Wantzenau à la Robertsau) est autorisée à déposer des matériaux devant la pharmacie du Corbeau (G. Lutz)
  • 1947 – Jean Æschelmann (Brasserie restaurateur au Canon) demande à être exempté de payer la taxe sur les volets roulants. Le caisson est encore en place, le démontage n’a pas été déclaré à temps.
  • 1948 – Paul Arioli (9, rue de Stosswihr au Neudorf) est autorisé à occuper la voie publique devant le 1, place du Corbeau. Deux prolongations
  • 1948 – Fernand Letz, demeurant 7, rue Klein, se plaint des fumées qui s’échappent de la cheminée des frères Ott (1 [sic], place du Corbeau). Le courrier est signé par plusieurs habitants de la rue – La Police du Bâtiment qui se réfère à des contrôles n’a jamais constaté que les fumées soient gênantes.
  • 1948 (janvier) – Eugène Sexauer (demeurant 11, rue du Maroquin) et le Service municipal d’architecture demandent, avec l’autorisation préalable du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, l’autorisation d’aménager un logement d’une pièce et cuisine au premier étage et un logement de trois pièces et cuisine réparties aux deuxième et troisième étages au 1, place du Corbeau (section 17 parcelle 115) – Autorisation (section 31 n° 25) – Travaux terminés, octobre 1948 – Devis (29 janvier 1948) – Dessins (élévations vers la place, vers la ruelle, plans des étages, coupe) – Certificat de conformité, avril 1949
  • 1946 – Eugène Sexauer (demeurant 4, rue Strauss-Durckheim) demande l’autorisation d’exploiter le restaurant Cigogne d’Alsace au 1, place du Corbeau (transfert du 33-35, rue des Jardins) – La Police du Bâtiment fait remarquer qu’il faut transformer le magasin en salle de débit – Dessin
    1947 (décembre) – Réfection du bâtiment sinistré
    1948 (octobre) – L’aménagement est presque terminé
    1948 (janvier) – Eugène Sexauer demande l’autorisation de réparer le magasin et les façades endommagées par le bombardement du 16 septembre 1944 sous la direction de l’architecte Joseph Schwab (3, rue Saint-Maurice), Entrepreneur, Barthelmebs Frères.
    La Division VI fait remarquer que le bâtiment dépasse de 2,20 m l’alignement légal de l’impasse et qu’il est à trois mètres en arrière de l’alignement légal de la place. Le cintre au-dessus des devantures devra être abaissé, les ouvertures devront avoir un profil qui rappelle les encadrements des fenêtres au premier étage. Les pans de bois ne devront pas être apparents pour des raisons esthétiques.
    L’architecte transmet les plans rectifiés avec l’accord du Service d’Architecture qui approuve la mise à nu du pan de bois.
    1948 (février) – Eugène Sexauer et l’architecte Joseph Schwab sont autorisés à mettre en état et à transformer les façades sinistrées (arrêté portant permis de construire)
    Suivi des travaux. Le rez-de-chaussée est revêtu en pierre de taille, mai 1948. Le gros œuvre du rez-de-chaussée est terminé, les travaux continuent aux étages, juin. Travaux terminés, juillet
    1948 (septembre) – Eugène Sexauer et l’architecte Joseph Schwab sont autorisés, avec l’autorisation préalable du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, à remettre en état le magasin (arrêté portant permis de construire) – Travaux terminés, décembre 1948
  • 1948 (août) – Albert Weber, propriétaire de l’immeuble sis 11, rue d’Austerlitz fait remarquer que le nouveau revêtement en pierre au 1, place du Corbeau a été avancé de 15 centimètres, ce qui rend plus difficile l’accès à la ruelle du Corbeau qu’il empruntait pour garer sa remorque et sa moto. – La Division VI déclare que l’entrée de l’impasse est plus étroite de 13 centimètres. – Le maire demande à l’architecte Joseph Schwab de trouver un accord avec Albert Weber.
  • 1949 – Eugène Sexauer demande l’autorisation de mettre des inscriptions sur les devantures (Produits comestibles Sexauer – Poissons, Gibier – Volailles, Conserves) – Autorisation
    1950 – Eugène Sexauer demande l’autorisation de poser une inscription (Comestibles) en lettres métalliques entre le premier et le deuxième étage – Maquette – Autorisation
    1950 (décembre) – Eugène Sexauer demande l’autorisation d’éclairer la façade pour les fêtes en posant des ampoules électriques au-dessus des devantures – Autorisation
  • 1951 (avril) – Le Comptoir du chauffage (poêles, cuisinières, articles de ménage, anciennement 148, Grand rue, baraque commerciale qui sera démolie) demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques et une enseigne perpendiculaire. – Croquis – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable pour l’enseigne perpendiculaire – Autorisation pour l’enseigne plate
    1951 (juin) – Le Comptoir du chauffage prend à son compte le store qui appartenait à Eugène Sexauer.
    1954 – Le Comptoir du chauffage demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation
    1957 – La Police du Bâtiment constate que la maison Lemorain (Comptoir du chauffage) a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – L’enseigne est retirée, janvier 1958
    1958 – Le Comptoir du chauffage demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation – Photographies
    1958 – La Société d’Achat et de Vente d’Appareils Ménagers (S.A.V.A.M.) et la société Pain demandent l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses (Pain) sur la façade du Comptoir du chauffage – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable en mars puis un avis favorable en avril pour un nouveau projet – Autorisation – Les enseignes sont posées (décembre 1958)
    1959 – Le Comptoir du chauffage demande l’autorisation de déplacer l’enseigne en lettres détachées entre le premier et le deuxième étage au-dessus des devantures – Accord
    1960 – Le Comptoir du chauffage retire le store.
  • 1962 – Rapport d’intervention des pompiers (accumulation de fumée)
  • 1964 – L’ingénieur Francis Reichel demande au nom de la société Maman et Bébé (3, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) l’autorisation de poser deux enseignes au néon en lettres détachées – Autorisation – Les enseignes sont posées, juillet 1965
    1965 – La société Maman et Bébé (Materna) demande l’autorisation de transformer le magasin – Plan cadastral de situation – Francis Reichel expose les travaux à faire – Elévations – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable.
    La Division I souhaite que le propriétaire s’engage à ne pas demander de plus-value qui résulterait des travaux si la Ville réalisait l’alignement de la ruelle selon les plans de 1854. L’avocat Robert Weil demande au nom de la société Maman et Bébé si les projets d’alignement ont été portés à la connaissance des précédents locataires et si la Ville entend empêcher toute remise en état. Le propriétaire F. G. Leininger (23, rue de la Croix à Eckbolsheim) signe l’engagement tout en émettant un avis critique sur l’alignement en question. La Division VI (G. Laforgue, directeur général des Services techniques) propose de modifier l’alignement une fois les travaux terminés. – Les travaux sont terminés, octobre 1965.
    1966 (avril) – Arrêté portant permis de construire, délivré après la fin des travaux, autorisant la société Maman et Bébé à transformer le magasin. Le nouvel alignement de l’impasse du Corbeau est approuvé par le préfet le 3 mai 1966.
  • 1981 – La société Maman et Bébé informe la Police du Bâtiment qu’elle a cédé son bail à compter du premier janvier 1982.
  • 1982 – Le préfet informe le maire que Philippe Egensperger (demeurant 5, rue Neuve à Haguenau) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de cinquième catégorie Le Valentino au 1, place du Corbeau.
    Philippe Egensperger demande l’autorisation de poser trois enseignes lumineuses – Photographies – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation

Autres dossiers
924 W 644 – volume II, habitation, restaurant (photographies), 1982-1997
1601 W 219 – (ADS-IM-482 97 V 0003), 1997-2004
1331 W 862 – Peinture des menuiseries (dt 482 00 V 0846), 2000-2001
1687 W 233 – (ADS-IM-482 04 V 0032), 2004-2011
1689 W 310 – Remplacement toile de store (ADS-PC-482 12 V 0336), 2012-2013


Relevé d’actes

Le secrétaire Georges Hœfflin vend deux bâtiments séparés par une cour au peintre Michel Buisson, originaire de Troyes, et à sa femme Claudie moyennant 650 livres.

1586 (10. octob), Chancellerie, vol. 242-I (Imbreviaturæ Contractuum) f° 106
Kauff Michel Buisson des Malers von Troy
(Extendirt In vol. Contract Aô 86) Erschienen Georg Höflin der gulden schreiber burg. alhier vnd hatt freÿwillig bekand vnd verjehen daß er (verkauffte)
Michel Buisson dem Maler von Troÿ Jezo einwohner Zu Straßburg der dann Zugeg. solche bekandtnus Annehme Ihme vnd Claudie seiner haußfrawen vnd Ir beeder Erb.
Zwo behausung. vorder und ein hinderhauß sampt einem hoflin darzwisch. mitt aller derselb. weith. Zugehörd. & gelegen alhie In der Statt Straßburg Jhensit der Schindbruck. neben der Herberg Zum Rapp. ein vnd anderseit ein Eckhauß am Trommengäßlin hünden vff Claus Wammeßon des Kuttlers selig. Erben, so allerdings Zinßfreÿ ledig vnd eig. & vnd alles Recht & Bekandt das der Kauff Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 1300 guld. Straßburg. wehrung
Act. Montag den 10.t octob. Aô 86.

Originaire de Troyes, Michel Buisson acquiert le droit de bourgeoisie en 1589

1589, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 497
Michel Bÿson von Troÿ der Maler Hatt mit beÿstandt Herrn Johann Zimmeren des Burckrecht Kaufft, vnd will Zum Spiegel vnd Zur Steltz dienen. Actum 30. Decembris A° 88

Il fait baptiser des enfants à Strasbourg depuis 1574.
Baptême, cathédrale (luth. f° 20) 1574 Suntag den 21. Nouembr. P. Michel Brüson der Möeller von Troÿ. M. Claudia, I. (-) Compat. h. Isaac Weicker Rathsg. Zum Spiegel, Jungfr. Sara, Mart. Deublus* Passament docht. Maria Arnoldt Cassan * in Spiesgas fraw (i 22)
Baptême, cathédrale (luth. f° 60-v) 1577. Sontag den 15. Dec. P. Michel Büsson. M. Claudia, I. Sara Compat. Petrus Robertus studiosus Juris, Maria (-) Brandscheit uxor, Susanna Petri Julÿ uxor (i 63)

Claudine Blanpignon (Plantin et formes voisines) est d’après les actes suivants mère de Pierre Buisson, belle-mère de Pierre Dubin, de Paul Guyonet et d’Isaac von Thur et en outre de Joseph Buisson d’après les registres des Quinze
1602 (xiij Januarÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 25
haben in gegensein Frawen Claudina Plantinin wÿland herrn Michel Bÿsons burgers vnd gewerbßmans alhie selig Witwe Mit beÿstand herr Peter Bysons Ihres lieben Sohns Vnd Pauli Gionet burger Zu pfaltzburg des handelßmann Ires dochtermans – schuldig seyen 1000 guldin Zu 15 batzen
[in margine :] Erschienen herr Peter Dubyn vnd herr Paulus Gionet beÿder alls dochtermänner wÿland Frawen Claudia Plantinin der Schuldbekennerin (…) vff den Eilfften Junÿ A 615

1606 (xxv tag Octobris), Chancellerie, vol. 366 (Registranda Meyger) f° 299-v
(P. fol. 209.) Erschienen h Isaac vonn Thur d. handelßmann burger Zu Straßburg vnnd Sara Buisson sein eheliche haußfrauw haben (verkaufft)
Fr. Claudinen Blanpignon weÿland Michel Buisson selig. witwe Ihr d. verkäufferin Mutter, (…)

Claudine Blanpignon veuve de Michel Buisson vend la maison au tailleur Nicolas Repperlé moyennant 770 livres

1604 (1. 7.bris), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 260-v
Erschienen Frauw Claudia Blambengin weÿland Herrn Michell Byson seligen witwe Hatt mit beÿstandt herrn Martin Reinolts gewerbßmans Ires geschwornenn Vogts Verkaufft vnd Zu Kauffen geben
Niclaus Repperle Schneid. burg. alhie Ime allen seinen Erben
Zweÿ heüßer ein Vorders vnd hinders mit Iren hoffstetten vnd hofflin darzwüschen auch allen and. Iren gebeuw geleg. In d. St. St. Jhenseit d. Schindbrucken neben d. herrbergen Zum Rappen Vnd and.seit ein Eck Ane Tromengäßlin, stoßt hind. vff Samuel Gionet fed.bereÿter, dauon gondt 40 guldin St. W. ablosig mit 800 guldin bemelt werung vff s Michels tag fallend, Georg Höfflin Rechen meystern sunst ledig eig. Vnd alles Recht, Vnd beschiht d. Khauff vber die beschwerd. vmb 700 guldin Zu fünffzehen batzen
Herbeÿ geweß herr Peter Byson gewerbßman d. v.keufferin sohn, Lorentz Clein schneid.
(d. khauff für ledig eig. v. 1540. fl. Zu xv batz. beschwer. 800 fl. St. w. besserung 700 fl Zu xv batz)

Originaire de la Petite-Pierre, Nicolas Repperlé épouse en 1600 Charité, fille du tisserand Pierre Feistlinger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 131, n° 338)
1600. Dominic. Reminiscere 14. Feb. Niclauß Repperle von Lützelstein d. schneÿd. vndt Charitas, Peter Feistlinger der sergenwebers alhier tochter. Eingesegnet Montag 15. Februarÿ (i 132)

Nicolas Repperlé devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1600, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 779
Niclauß Repperle, v. Lützelstein d. Schneid., empfangt d. Burg. von Caritas Peter Feütlingers dochter seiner ehelich. Haußfrauwen, vnd will Zu den Schneidern diehnen, Act. den 6. Martÿ 1600.

Sa fille Marguerite épouse en 1627 Jean Kamm le jeune
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 147, n° 2)
1627. Dom. II Epiph. i. vice, Dom: 3 post Epiph. Zu S Claus) Hanß Kamm der Jünger, Herr Hanß Kamm des ältern vnd gastgebern Zum Hirtzen Ehelicher Sohn, Vnd Jnfr. Margred Räpperlin, Weiland Niclaus Räpperlin des schneiders hinderlaßene Eheliche tochter

Marguerite Repperlé et Jean Kamm vendent la maison au sellier Valentin Schneider et à sa femme Ursule Bliemel moyennant 1 250 livres

1627 (18. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 523-v
(P. fol. 150.) Erschienen Margredt Repperlin mit beÿstandt hannß Khammen Ihres Jetzigen haußwirdts Vnd Simon Keller Schneÿders Auch burger Alhie (verkaufft)
Veltin Schneÿder dem Sattler Auch burg. Alhie und Ursula Bliemlin seiner ehewirtin
hauß hoffstatt Vnd höfflin sampt der gerechtigkeit des gemeinen brunnens, Auch Allen Iren gebeüwen geleg. Inn d. St. St. Jenseit der Schindbrucken einseit neben herrberg zum Rappen, And. seit ein eck Am Trummen gäßell hinden vff Paulus Gionet den federschmuck. stoßend für freÿ, ledig, eÿgen, Vnd ist dißer Khauff Zugangen für vnd vmb 1250 Pfund

Originaire de Poppenlauer en Franconie, Valentin Schneider épouse en 1618 Ursule, fille du blanchisseur Barthelémy Blümlin
Mariage, Robertsau (luth. n° 138)
1618. Dom. 7 et 8. Trinit haben sich bei Uns in Rup. aw außruff. laß. mit Namen Valentinus Schneider der Satler, bürtig Von Poppenlawer auß Francken, Vnd Ursula Blümlerin Barthel Blümlins des Bleichers ehlige tochter (i 124)

Valentin Schneider devient bourgeois par sa femme en août 1618.
1618, 4° Livre de bourgeoisie p. 2
Veltin Schneider der Sattler Von Poppenlaur In Franckh. Empfangt d. Burg.recht Von Ursula Barthel Blümle deß Bleichers In Ruprechtsauw Tochter vnd Will Zu den Gerbern dienen Actum den 5. August. Aô 1618.

Valentin Schneider se remarie en 1634 avec Barbe Keller, fille du sellier de l’hôpital Jacques Keller : contrat de mariage, célébration
1634 (17. Julÿ), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425) f° 14-v
Eheberedung Copeÿ Zwischen Veltin Schneidern, dem Sattler vndt Burgern allhier vndt Jungfrawen Barbara Kellerin, Jacob Kellers deß Spithal Sattlers Burgers allhier zu Straßburg ehelich. dochter
Zwischen den Ehrenhafften H. Veltin Schneider, Sattlern v. Burgern allhier zu Straßburg ane einem
v. d. Ehren v. tugendsame Jungfr. Barbara Kellerin, deß auch Ehrenhafften H Jacob Kellers, Spithal Sattlers vndt Burgers allhier zu Straßburg Eheleiblichen dochter, am andern Theil
in beÿsein (…) auff Ihr d. Jungfr Hochzeiterin seithen (…) Samuel Keßelmeÿers Sattlers, Ihres geschwornen Vogts
So beschehen vff Donnerstagß den 17. Julÿ, Anno 1634, Geörg Jeger Nots.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 178, n° 25)
1634. Dominica 8 post Trin. 27. Julÿ I vice, Veltin Schneider der Sattler, Und Jfr. Barbara Jacob Keller des Sattlers Und burgers alhie eheliche Tochter (i 185)

Acte dans lequel le boucher Jean Kamm agit pour sa femme Marguerite Repperlé, héritière de son grand-père Pierre Fischlinger
1631 (6. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 347-v
Erschienen Hanß Kamm d. Metzger burg. Zu Str. Alß Ehevogt Margretha Repperlerin
hatt in gegensein herrn Johann Georg Marbachen Alten groß. Rhats Verwanthen bekannt
daß Er Zur bezahlung der L. lb d so er vff seiner behausung ihme herrn Marbachen schuldig, in solutum cedirt vnd vbergeben zween Sÿbende theil darunder den einen sibenden theil sein cedenten haußfraw von ihrem großvater H Peter Fischlinger see: ererbt, vnd den andern sÿbenden theil Er Kamm von H Georg Bawmeister dem Buchtrucker von Speÿr, Alß deßen haußfraw Catharina Fischlingerin auch von obgenantem H Peter Fischlingern ihrem Vater s: erblich bekommen, crafft einer vnder sein Bawmeisters eigener handt und vffgetruckhtem pitschafft gefertigten Vrkundt datirt den 5. diß. an sich gebracht, An 464. fl. 2 ß 4 d reducirt hauptgut (…) daran die vberigen 5 sÿbendetheil obgenannten H. Peter Fischligers s. andern Erben alß seinen Kindern vnd Enckel, so mehrern theils außländisch, zustendig
(vide etiam Regist. de A° 1632. fol. 402.)

1660, Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 13)
Protocollum Testamentum nuncupativum 1660 H Valentin Schneider deß Sattlers

Valentin Schneider meurt en 1662 en délaissant deux enfants issus d’Ursule Blümlin et quatre de sa veuve Barbe Keller. Les experts estiment la maison à 700 livres. La masse propre à la veuve est de 612 livres, celle des héritiers de 903 livres. L’actif de la communauté s’élève à 677 livres et le passif à 515 livres.

1662 (25.4.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 1) n° 39 (40, 41)
Inventarium vndt Beschreibung Aller vndt Jeeden Haab Nahrung vndt Güethere, Ligender vndt vahrend, veränderter vndt unveränderter, Keinerleÿ außgenommen, So weÿlandt der Ehrenvest vndt vorgeachte Herr Valentin Schneider, gewesener Sattler vndt Burger alhier Zu Straßburg, beÿ seinem den 16.ten Martÿ dießen 1662. Jahrs beschehenen seel: absterben, verlaßen, welches auf erfordern vndt begehren hernachbemelter deß verstorbenen seeligen hinderlaßener Kinder vndt Erben, Inventirt, durch die vielehren vndt Tugendsame fr. Barbaram Kellerin die hinterbliebene wittib (…) mit beÿstand deß Ehrenvesten vndt vorgeachten Herrn Hannß Jacob Rueffen, E: E: Kleinen Raths beÿsitzers, Zinngießers vndt burgers allhier, deroselben geordneten Curatoris, geeigt vndt gezeÿgt (…) Actum vndt angefang. Dienstags den 29.t. Aprilis: A° 1662.
Der Abgeleibte seeliger hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fr. Mariam Veriußin deß Ehrenhafften vndt Ehrengeachten H Gÿßbrecht Veriußen, Salpetersieders vndt burgers alhier eheliche haußfr. welche mit vndt beneben erst gemeltem ihrem Haußwürth, ingleichem mit beÿstandt deß Ehrenvesten v. wohlgelehrten H Christoph Schüblers Not: Cæs: pbl: beÿ dem geschäfft inn persohn Zugeg. gewesen, 2. Christoph Schneidern, welch. ab. allein in legitimam instituirt, undt wegen deß. abwesenheit inn seinem nahmen der Ehrenueste vndt vorgeachte Herr Hannß Kamm Metzg. von E. E. Kleinen Rath, dießer Inventation beÿ Zuwohnen deputirt word, Welche beede der abgeleibte seeliger mit weil. Fr: Ursulæ Blüemlin seiner ersten haußfr. ehelichen erzühlet.
3. Fr. Barbaram, deß Ehrsamen v. Bescheÿdenen Sebastian Haderers Rothgerbers vndt burgers alhier eheliche haußfr: welche beÿde auch Zugegen gewesen, 4. Valentin, 5. Appoloniam vndt 6. Carolum, deren geschworner Vogt Hannß Heinrich Kamm, Satler v. burg. alhier dem geschäfft beÿgewohnet, Welche letztere vier d. verstorbene seel: mit seiner vorhergemelten hindbliebenen wittib ehelich erzeüget vnd Zu Erb. verlaßen.

So inn iner inn der Statt Straßburg jenseit deß Stadens nahe dem Rappen gelegener, in dieße Verlaßenschafft gehöriger hernach eingetragener Behaußung befunden worden wie volgt
Ane Haußrath, Vff d. obern Büehnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dieß. Cammern, Inn d. obern stuben, In der Cammer E, Im Obern Haußöhren, Inn d. wahren stueben, Inn d. Kuch. Im Keller
Eÿgenthumb ane Häußern (W.) j. Hauß, Hoffstatt, hofflin hind. der Pfarrkirch Zu S Clauß (…)
(E.) j Vorder v. hind.hauß sampt dem höffel da zwischen mit allen derselb. weithen, rechten v. gerechtigkeiten, geleg. in d. Statt Straßb. jenseith d. Schindbrucken, einseith neben d. Herberg Zum Rappen, 2.s ein Eck am Trommengeßel, hinden vff Hanß Jacob Sÿfferman den Spohrer stoßend æstimirt p. 900. lb. Dauon ab. ist ab Zuzieh. so H. Hannß Kammen dem Metzger wehrend dißer Ehe ane Capital vff dieß behausung angelegt gewesen Zalt nemlich 200. lb (welches hernach fol: f: alß ein theilbar beßerung eingetragen Zubefind.) Pleibt also solchem anschlag v. bring. 700 lb. v. besag üb. dieße Behauß. j.perg. Kauffbrieff mit d. St. Straßb. Contract Insigel datirt den 18. 8.br: Anno 1627. Mehr Zween perg: Kauffbr. deren d. eine datirt den 10. 8.br 1586. d. and. den 1.ten 7.br 1604.
Ergäntzung d. Erben Unverändert guets. Vermög Inventarÿ, üb. weild. Fr: Ursulæ Blüemlin, deß verstorbenen Ersten Haußfr: seel. verlaßenschafft, in A° 1634. den 8. Martÿ durch H: Notarium Geörg Jegern, senoirem, vffgericht, hat mann den Erben Zuergentz. wie volgt.
Abzug in dießes Inventarium. Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 46, Sa. Werckzeugs Zum Satler handwerckh 1, Sa. anschlags der Behaußung 200, Sa. d. Schuldt 30, Sa. d. Wittib unveränderten gueth u. Erg. (343, davon gehet ab 8, Pleibt) 334, Summa summarum 612 lb
Der Erben unverändertes Vermög. Sa. Haußraths 79, Sa. Werckzeugs Zum Sattler handwerckh gehörig 4, Sa. guldinen eings 7 ß, Sa. Eÿgenthumb ane Einer Behaußung 700, Sa. Ergäntzung (470, dauon gehet ab 320, Pleibt) 150, Summa summarum 933 lb – Schulden 30, Verbleibt 903 lb
Theilbar Guett, Sa. Haußraths 110, Sa. Wahren Zum Sattler Handwerck gehörig 209, Sa. der früchten 38, Sa. Weinß vndt Lährer Vaß 38, Sa. Silber geschirr und Geschmeidt 36, Sa. guldiner Ring 3, Sa. der Baarschafft 10, Sa. beßerung ane d. beh. 200, Sa. Schulden 29, Summa summarum 677 lb – Schulden 515 lb, Verbleibt 146 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1677 lb – Beschluß summa Inventarÿ , Conclusio finalis Inventarÿ 1400 lb
N° 40, den 14. Aprilis A° 1663, Separation und abtheÿlung.
Vffrichtung d. Wittib Wÿdembs. Es hat d. v.storbene seel: v.mög seines Montags den 19. 9.br: A° 1660 vffgerichteten Testament §° 4° Barbaræ Kellerin d. hind.bliebenen wittib seine nahe dem Rapp. gelegene Wohn behaußung 6. jahrlang nach wÿdembsrecht Zu bewohnen v. Zubesitzen bestimpt v. verodnet, dießem Testaments pass die Erben eine guete Zeit lang resistirt (…)
Behaußung der Erben unverändert befteffend. Dieselbige ist inn offtangezogenem Inventario fol: 40. fac: 1.a über abzug 200. lb d theilbarer beßerung æstimirt per 700. lb.

1665 (11.7.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 2) n° 74
Vogteÿ Rechnung Mein Hannß Heinrich Kammen Sattlers vnd Burgers Zu Straßburg alß geschwornen Vogts Valentini vndt Appolonia Weiland H Veltin Schneiders auch gewesenen Sattlers Zu ermeldem Straßburg seeligen hinderlaßener Kinder, Inhaltend alles das jenige So ich vom 19.ten Aprilis Anno 1662 /:alß vff welche Zeit solche vormundschafft mir anbefohlen worden:/ biß d 11. Julÿ Anno 1664. ermelter meiner Vogts Persohnen halb. empfangen v. eingenommen dahiengegen wiederumb bezahlt v. außgegen hab.
N° 78

Barbe, veuve de Valentin Schneider, se remarie en 1663 avec le sellier Georges Frédéric Scheubler, fils du sellier Euchaire Scheubler
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 269, n° 16)
1663. Domin: 12 et 13 Trin: außgeruffen Geörg Friderich Scheubler der Sattler Eucharÿ Friderich Scheubler auch Satler ehelicher Sohn Vnd Fr. Barbara, Valentin Schneider Seel. hinderlaßene Wittib. Copulirt Zu St: Claus den 15. 7.bris (i 287)

Les héritiers de Valentin Schneider vendent la maison au selllier Georges Frédéric Scheubler et à sa femme Barbe

1667 (17. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 693
(Prot. fol. 47) Erschienen H Laurentius Treutel Not. alß hannß Christoph Schneiders deß Sattlers Zu Landeckh in Tÿrol, vermög eines sub dato Straßburg d. 13. Junÿ a° 1663. (…) gefertigten Gewaltscheins, Ferners Barbara Schneiderin Sebastian Haderers deß Rothgerbers Eheweib mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts, Mehr hannß Friderich Scholl der Sattler alß Ehevogt Apoloniæ Schneiderin, So dann hannß Henrich Kamm der Sattler alß Vogt Valentins und Caroli der Schneiderisch. Gebrüd. mit beÿstand der Ehrenvest, Fürsichtig- Weÿsen H Johann Philipß Zeißolffs und H Francisci Reißeißens beed. alß auß EE großen Rhats mittel ad Contractus Minorum insonderheit Deputirter
in gegensein Georg Friderich Scheublers deß Sattlers und Barbaræ seines Eheweibs
ihrer der Verkäuffer Antheil ahne Zweÿen häußern einem vordern und einem hindern auch dero hoffstätten, höfflin dar Zwischen, und allen Gebäwen, Begriffen Zugehördten, Rechten Und Gerechtigkeiten, Jenseit der Schindbruckh, einseit neben der Herberg Zum Rappen, anderseit ist ein Eckh am Trommengäßel, hind. vff hannß Jacob Sÿfermann den Sporer stoßend gelegen, daran d. übrige Annæ Mariæ Veriußin der Verkäuffere Schwester gehörig Zumahl. die gantze Behaußung umb 200. lib. der mit Käufferin selbsten auch umb 50. lib. erstermelter Veriußin und umb 50. lib obernanntem hannß Carl Schneidern verhafftet (übernohmen) – umb 636 lib.
[in margine :] Erschienen Anna Maria Gißbrecht Veriußen deß Salpetersieders Eheweib, mit assistentz erstermelts ihres Ehevogts, hatt in gegensein Georg Friderich Scheüblers deß Kaüffers, bekannt daß Sie denselben geg. bahrer Erstattung 50. lib: ihre, umb die in gegenwärtige Kauffverschreibung benamßte und vff der darinn bemelten Behaußung gehabte 50. lib gehabte Gerechtigkeit cedirt habe, Jedoch mit außtrucklichem reservat ihres über solche 50. lib ahne der Behaußung selbst. noch habend. antheilß Versproch. – Act. 7. Maÿ a° 1668

Georges Frédéric Scheubler et Barbe, assistée de ses gendres Sébastien Haderer et Jean Frédéric Scholl, hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du tanneur Jean Thiébaut Rohr

1670 (18. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 157
Erschienen Georg Friderich Scheubler d. Sattler und Barbara sein Eheweib, Und Zwar Sie Barbara insonderheit mit assistentz hannß Sebastian Haderers deß Rothgerbers und hannß Friderich Schollen deß Sattlers beed. ihrer dochtermänner
in gegensein hannß Philips Rosa deß Rothgerbers alß Vogts weÿl. hannß Dieboldt Rohren geweßenen Rothgerbers nunmehr seel. hinderlaßene Zweÿer Kind. – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning
Unterpfand sein sollen der beÿd. schuldig. Eheleuth antheil ahne Zweÿen häußer einen vordern und einen hindern auch dero hoffstätten, höfflin darzwisch. und allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, Jenseit der Schindbruckh, einseit neben der herberg Zum Rappen, anderseit ist ein Eckh am Trommengäßlin, hind. vff hannß Jacob Sÿfermann den Spanner stoßend gelegen, daran daß übrige Annæ Mariæ Veriußin gehörig

Les mêmes hypothèquent la maison au profit de Jean Hartmann Wœrtz, receveur de l’Orphelinat.

1672 (17. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 329
Georg Friderich Scheübler der Sattler undt Barbara sein Eheweib und Zwar dieselbe mit assistentz Sebastian Haderers deß Rothgerbers und hannß Philipp Schollen deß Sattlers beeder ihrer dochtermänner
in gegensein herren Johann Hartmann Wörtzen alß Schaffners deß Waÿsenhaußes – schuldig seÿen 135. lb
Unterpfand, Vier sechste theil denen schuldbekennenden Eheleuthen für ohnvertheilt gebührend ahne hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier beÿ der Gastherberg Zum Raaben, einseit ist ein Eckh am drommen Gäßlein, anderseit neben herren hannß Jacob Ruoffen alten Großen Rhats Verwanthen, hinden uff herrn Johann Leonhard Fröreißen fünffzehnern stoßend gelegen

Georges Frédéric Scheubler meurt en 1675 en délaissant pour héritier son père. La masse propre à la veuve est de 546 livres, celle de l’héritier de 141 livres. L’actif de la communauté s’élève à 592 livres et le passif à 463 livres.

1675 (21.4.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 7) n° 341
Inventarium vnd Beschreibung aller der Jenigen haab Nahrung undt Güther, Liegend. v. vahrend. verändert vnd vnveränderten, Keinerleÿ außgenommen, So weÿ. der Ehrenhaffte vnd vorgeachte Geörg Friderich Schübler Satler burg. allhie beÿ seinem den 11. Martÿ diß lauffenden Jahrs beschehenen seel. absterb. Zeitlichen verlaß. so vff erford. vndt begehren deß Ehrenvesten v. wohlvorgeacht, Hn Eucharÿ Friderich Schüblers auch Satlers v. burgers allhie sein deß v.storbenen seel. Vatters, v. ab intestato hind.laßenen Erbens inventirt, durch die viel ehrenn v. tugendsame Fr. Barbaram Kellerin die hind.pliebene Wittib mit beÿstandt deß auch Ehrenhafften v vorgeachten Hanß Sebastian Haderers Rothgerbers burgers allhier ihre geordneten Vogts (…) Actum in beÿsein deren auch Ehren vnd vorgeacht. Samuel Keßelmeÿers Carl Schneÿders obged. Wittiben wi erst. Ehe gezielt. sohns Vogts So dann Samuel Schüblers Sattlers deß v.storbenen seel. bruders

In der Cammer A, Im Nebens Cammerl., In der Cammer B, Vor dieser Cammer, In der Cammer C, Im obern hauß öhren, In der obern Stuben, Im obern Küchel, In d. undern Kuch. In d. undern Stuben, Im Keller
Eÿgenthumb einer behaußung (T.) Nemlich. hauß, hoff, hoffstatt, höffel v. einem gemeinen bronnen sampt allen andern gebeüwen, Zugehörd. v. gerechtigkeiten geleg. inn d St. Str. jenseith d. schindtbrucken i.s. neben d. herberg Zum rapp. 2. s. dem trommel Gäßel, hind. vff hanß Jacob Sÿffermann den Spohrer Ziehend, dauon gefallt jahrs 6. lb 15. ß d Zinß, vff weÿhenachten H Augustin Güntzern accis schreib. in Straßb. Zuuor Gÿßbrecht Verÿ hfr. Zustendig, lösig mit 135. lb. It. 6. lb. 15 ß Zinß gefallt jahrs vff den 8. 9.br dem waÿßenhauß Stifft in Straßb. lösig mit 135. lb d welche Zu abstattung Veltin Schneiders deß ältisten Sohns vorig. Ehe, So dann hat die Wittib nach besag Zugebracht. Nahr. Inventarÿ fol: 32.a uff dißem hauß Zurfordern 350. lb, Summa solch. beschwärd. ist 620. lb. Hingeg. Ist diß hauß stehend. diß. Ehe Erkaufft word. p. 1000 lb. Restirt also ane solchem Kauffschilling noch 380. lb. Darüb. besag. 3. perg. alte Kauffbrieff, mit d. St. Str. anhangend Contract Insigeln de datis 18. 8.br. 1586, 18. 8.br 1627. v. 1. 7.br. 1604. So dann ein perg: Kauffbr. v. 17. Xbr. 1667. Krafft deß. obiges hauß d. v.storbene seel: seinen Stieffsöhnen v. Stieffdöchtern p. 2000 fl. aberkaufft
(W.) Es hat die Fr. Wittib beÿ H: Valentin Schneiders ihres v.storbenen vorig. v. Erst. haußwürts seel: v.laßenschafft separation v. Abtheÿlung, in abschlag ihres damahlig. unveränd.ten guths Ergäntzung (…) Gebühret also ihr d. wittib vff angeregtem herban beschriebenem hauß vorstehend. maß. in 3. post. zusammen 350. lb
Erg. d. Fr: wittib unveränd.ten guths, ermög Inv: üb. d. wittib in die Ehe Zugebrachte Nahrung in A° 1663. vffgerichtet
Abzug in dis Inventarium. Erstlich d. wittib Guett, Sa. haußraths 51, Lährer vaß 1, Silbergeschmeÿds 8, guldener Ring. 5, Eÿgenth. ane einer beh. 350, Ergäntzung thut (356, geht ab 6, Rest) 349, Summa summarum 766 lb – Schulden 220, Pleibt 546 lb
deß Erben guett, Sa. haußraths 13, Silbers 1, baarschafft 7 ß, Schuld. ins Erbe Zugeltend 42, Ergäntzung (86, geht ab 2, Pleibt) 84 lb, Summa summarum 141 lb
Theilbar Guett, Sa. haußraths 54, wahren v. werckzeugs 68, Frücht. v. Meels 31, Weins 15, Silbergeschirrs 8, Eÿgenthumb einer behaußung 380, Schuld. ins Erbe Zugeltend 33, Summa summarum 592 lb – Schulden 463, Theilbar gutt 128 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 826 lb
N° 345, Verkauff Register, Actum d. 16. Aug. aô 1675.

La veuve de Georges Frédéric Schübler hypothèque la maison au profit des enfants de l’aubergiste Daniel Nægelin

1675 (30. X.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 820
Barbara, weÿl. Georg Friderich Schüblers gewesenen Statt Sattlers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Sebastian Haderers deß Rothgerbers ihres Vogts
in gegensein herren Philipps Küblers deß Zinngießers im nahmen hannß Friderich Kochen der Statt Huffschmidts alß Vogts Weÿl. Daniel Nägelins deß Würths Zum Thiergarten nunmehr seel. nachgelaßener Kindern – schuldig seÿe 425 pfund pfenning
unterpfand, Zweÿ Häußer ein Vorders und ein hinders, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und zugehördten alhier Jenseit der Schindbruckh einseit neben der Herberg Zum Rabben anderseit ist Ein Eckh am Trommen Gäßlein, hinden uff hannß Jacob Sÿffermann den Sporer stoßend gelegen
[in margine :] in gegensein Francisci Frantzen deß Wappenschneiders alß ietzigen Possessoris hierin gedachter behaußung (quittung) Act. 2.ten Julÿ 1684.

La veuve de Frédéric Schübler assistée des enfants de Valentin Schneider vend la maison au graveur de cachets François Frantz moyennant 1 725 livres. En marge, quittance remise à Jean Jacques Faudel en 1691.

1676 (26. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 876
Barbara Scheublerin, weÿl. Friderich Scheublers deß Sattlers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand hannß Sebastian Haderers deß Gerbers ihres dochtermanns und Vogts, hannß Jacob Knoderers deß Sattlers auch Ihres dochtermanns, und Samuel Keßelmeÿers deß Sattlers ihres Vettern, und herr Christian Breuning U.I.Ddus alß Curator Annæ Mariæ Verjusin Gißbrecht Verjus deß Salpetersieders eheweibs
in gegensein Francisci Frantzen deß wappenschneiders mit assistentz herrn Christoph Bleÿfußen E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers und herrn hannß Georg Heckhlers der Fabric deß Münsters Werckmaÿsters
Zweÿ haüser ein Vorders und ein hinders mit deren hoffstätten, höfflin dar zwischen und allen Gebäwen, begriffen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten sambt der gemeinschafft deß bronnens, Jenseits der Schindbruckhen, einseit neben der Herberg Zum Raben, anderseit ist ein Eckh am Tromelgäßlein, hinden uff hannß Jacob Sÿffermann den Sporer stoßend gelegen, welche Häußer annoch umb 425. lb weÿl. Daniel Nägelins geweßenen Würths Zum Thiergarten nunmehr seel. nachgelaßenen Kinder, Verhafftet – umb 1300 lb.
[in margine, f° 877 :] Erschienen Herr Johann Carl Schrag E.E. Kleinen Rhats beÿsitzer im nahmen und von wohlged. K. Rhat ahne statt Johann Valentin Schneiders Hoff Sattlers ahne dem Fürstl. Meckhlenburgischen Hoff zu Güstraw, insonderheit Deputirter, Item Johann Sebastian Haderer der Rothgerber, alß Ehevogt Barbaræ Hadererin gebohrner Schneiderin, so dann Johann Jacob Knoderer der Sattler alß Ehevogt Appoloniæ Knodererin gebohrner Schneiderin, alle Weÿl. hierin bemelter Verkäufferen nunmehr seel. nachgelaßene Kinder, haben in gegensein des Käuffers (quittung), Act. 5. Xbr 1681.
[in margine, f° 877-v :] (…) in gegensein Hannß Jacob Faudels deß Sattlers alß ietzigen possessoris der hierin beschriebenen behaußung (quittung) den 1. Martÿ Anno 1691.

François Frantz hypothèque la maison au profit des enfants de l’aubergiste Daniel Nægelin. En marge, quittance remise à Jean Jacques Faudel (Pfaud) en 1691

1677 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 111-v
Franciscus Frantz der Wappenschneider
in gegensein Hannß Friderich Kochen der Statt Heuffschmidts alß Vogts weÿl. Daniel Nägelins Geweßenen Würths Zum Thiergarten nunmehr seel. nachgelaßener Kinder mit beÿstand herrn Philipp Küblers deß Zinngießenrs – schuldig seÿe 500. pfund
unterpfand, Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit deren hoffstätten und allen übrigen deren Gebäwen und Zugehördten Jenseit der Schindbruckh, einseit neben der Herberg Zum Raben, anderseit ist ein Eckh am Tränckhgäßlein hinden uff hannß Jacob Sÿffermann den Sporer stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hannß Jacob Pfauden deß Sattlers alß jetzig. possessoris der Zu unterpfand verlegten behaußung (quittung) Act. 19. Julÿ 1691.

Le graveur de cachets François Frantz loue la maison au marchand de vins Charles Maurice, auparavant à Landau

1689 (3.8.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 484-v
François Frantz, Graveur de cachet & bourgeois de cette ville
bail à Charl Maurice marchand de vin cy devant demeurant à Landau
une Maison scituée en cette ville au quay de baitteliers tenant d’un costé à l’hostellerie du corbeau, d’autre Costé faisant le coin d’une petite rue appellée trommelgäßlein avec tous ses appartements & commodité, sans en rien excepter ny reserver, Ce présent bail fait pour deux années consécutives à commancer à la St Michel de l’année courrante – moyennant la somme de 330 liures par chacun an

1697 (10. 7.bre), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 5)
Summarischer Calculus Über Weÿland Francisci Frantzen des geweßenen Pitschier Grabers Und burgers allhier seel. Verlassenschafft

1696 (19. 7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 4)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland der Ehrenhafft und Kunstreiche H. Franciscus Frantz gewesener Pitschier Graber und burger alhier nunmehr seel.

Fils du cordonnier Laurent Frantz, François Frantz meurt célibataire à l’âge de 60 ans le 16 septembre 1696
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 73-v, n° 37)
Sonntags den 16. Septemb. st. n. 1696. starb Franciscus Frantz der Kunst, wappen, vnd steingraber vnd burger alhier ledigen standts weÿl. Lorentz Frantzen, gewessenen Schumachers vnd burgers alhier, und seiner ehelichen haußfrauen, weÿl. Ursula geb. Bleyfussin nachgelaßener ehelicher Sohn, seines alters 60. jahr 5. Monath vnd 14 tag und ist d. 18. dito bey gehaltener leichenpredigt auff den Gottesacker der Neuen S. Urbans au begraben worden (i 78)

François Frantz vend la maison au sellier Jean Jacques Faudel moyennant 1 250 livres

1690 (5. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 674-v
H. Frantz Frantz der Pitschier Graber mit beÿstand Philipp Beckers deß Schuemachers [unterzeichnet] Franciscus Frantz
in gegensein hans Jacob Faudel, deß Sattlers mit beÿstand H. Georg Sigmund Braunsmäntels, deß Zinngießers, seines Vettern
Zweÿ häußern ein vorders und ein hinderes mit deren hoffstätten, höfflein dar zwischen und allen Gebäuen, begriffen, zugehördt rechten und Gerechtigkeit. sambt der gemeinschafft deß Bronnens jenseit der Schindbrucken, einseit neben der herberg zum Raben, anderseit ist ein Eck am Trommelgäßlein, hind. auff Salomon Funck der Roßartzt stoßend geleg. welche haüßer umb 525 Pfund Capital (Ferner umb 250 lb Kauffschillings rest, So dann umb 400 Pfund Capital verhafftet), geschehen umb 75 pfund

1687, Protocole des Quinze (2 R 91)
E.E. Handwerck der Sattler
294 Johann Jacob Fautel, 301 (302 Sattler Meisterstück)

Fils du garde-forestiier Jacques Faudel de Wasselonne, Jean Jacques Faudel épouse en 1687 Salomé, fille du taillandier Jean Georges Feigler
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 39 n° 21) 1687. Dominica XXVI et I Advent. Hans Jacob Faudel von Waßlenheim der ledige Sattler weÿland H Jacob Faudels deß oberförsters im Edenwald nachgelaßener ehelicher Sohn und Jungfr. Salome weÿland Hans Georg Feiglers, deß Burgers und Waffenschmidts alhier nachgelaßene eheliche Tochter. Copul. Mittw. zu St. Niclaus 23. 9.br / 3. 10.br (i 40)

Jean Jacques Faudel devient bourgeois par sa femme quelques semaines après son mariage
4° Livre de bourgeoisie, f° 536
hans Jacob Faudel von waßlenheim der Sattler empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Salome Feÿlerin pro 2 gold fl. undt 16 ß so beÿ der Cantzleÿ erlegt, Jur. 15. Xbr.

1687 (23. Xbr), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6029)
d. 23. Xbr. 1687. Zusammenkunfft von H. Georg Sigmundt Praunnsmäntel Kannengieß. als vogt. weÿl. hannß Georg Feiglers gewes. waffenschmidts seel Kind. betr. waß Salome, hannß Jacob Pfaudels Sattlers u. burgers allhier ehelich haußfr. so sich kurtz. Verheurathet, gelüffert word.
(Jacob Faudel)

1688, Protocole des Quinze (2 R 92)
E.E. Handwerck der Sattler
117 Hannß Jacob Faudel

1688, Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Codicill Fr Salome Faudelin gebohrne Feiglerin H Hannß Jacob Faudels des Sattlers hsfr

Salomé Feigler meurt en 1688 en délaissant deux enfants. La masse propre au veuf est de 155 livres, celle propre aux héritiers de 848 livres. L’actif de la communauté s’élève à 254 livres
1688 (13. 9.br), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 11) n° 29
Inventarium vnd Beschreibung der Jenigen Haab, Nahrung vnd Gütter, liegender vnd vahrender, verändert und Unveränderter, so weÿl. die Ehren und Tugendsame Fraw Salome Faudelin gebohrne Feiglerin des Ehrengeachten herrn hannß Jacob Faudels Sattlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene geliebte haußfraw nunmehr seel. nach Ihrem den 24.ten Augusti newen Calenders dieses Zu end lauffend. 1688.gsten Jahrs beschehenem tödlichen ableiben Zeitlich. verlaßen, welche auf erfordern und begehren des wohl Ehrenvesten, vnd großachtbaren herrn Georg Sigmund Braunßmäntels, Zinngießers vnd burgers allhier als geschwornen vogts hannß Georg Feiglers vnd Susannæ Feiglerin weÿl. des Ehrenvesten herrn hannß Georg Feiglers geweßenen Waffenschmidts vnd burgers allhier seel. ehelich erzeügter vnd nachgelaßener Kinder, der verstorbenen frawen seel. geliebter Geschwistrige, vnd ab intestato gelaßener Erben inventirt (…) Actum und angefangen in der Königlichen freÿ. Statt Straßburg, Sambstags den 13. 9.br. A° 1688.

In der Cammer A. Vor dießer Cammer, In der Obern Stub, In der Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, In der St: Cammer, In der Küchen, Im Keller
Abzug in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Des Wittibers Guth, Sa. Haußraths vnd vaß 15, Sa. Gemachter Wahren 6, Silbergeschmeids 1, Ergäntz. deß Wittibers unveränderten Guths 33, Summa summarum 155 lb
Der Erben Vermögen, Sa. haußraths 59, Silber geschirr und Geschmeid 18, Guldener Ring 11, Baarschafft 257, Erg. 179, Summa summarum 848 lb
Die Theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 18, Wahren und Werckzeugs 79, Baarschafft 156, Summa summarum 254 lb
Conclusio finalis Inventarÿ

Jean Jacques Faudel se remarie en 1690 avec Susanne Marie Mosseder, fille de l’aubergiste à la Pomme d’or Laurent Mosseder : contrat de mariage, célébration
Copia der Eheberedung (…) zwischen dem Ehrengeachten Herrn Johann Jacob Faudtteln Sattler und burgern allhier Zu Straßburg als dem bräutigamb ane einem, So dann der viel ehren und Tugendreichen Jungfrauwen Susannæ Mariæ weÿland deß Ehren vesten und wohl vorgeachten herrn Lorentz Moseders deß Ältern gewesenen gastgebers Zum guldenen Affel und burgers allhier Zu Straßburg Seel. hinterlaßener Ehelicher Tochter als der hochzeiterin andern Theils (…) Beschehen vnd Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 27. Novembris Stili novi Anno 1690, Johann Philipp Schübler Not. Publ:

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 14-v, n° 18)
1690. Auff heuth Mittwoch den 13. 10.br St. n. A° Christi seind nach Zweÿmahliger proclamation copulirt worden Hans Jacob Faudel der Burger und Sattler alhier vnd Jungfr. Susanna Maria, weÿland Hr Lorentz Mosedters deß alten Burgers vnd würth Zum guldenen Apffel alhier nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Hanß Jacob Fauttel Als Hochzeiter, Susanna Maria Moßederin Alß hochzeitterin (i 16)

Jean Jacques Faudel loue une partie de la maison au musicien André Revel et à sa femme Jeanne Caillot

1691 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 203-v
Jean Jacques Faudel, maistre Sellier et bourgeois de cette ville (signé) hanß Jacob Fauttel)
bail au Sr Andre Revel, Musicien de la grand Eglise et Jeanne Caillot sa femme
dans une maison située au Quay des batteliers tenant d’un coste au Corbeau d’autre faisant le coin d’une petite rue appellée Drommelgasslein, la boutique et cuisine avec une petite chambre d’enbas, pour un an a commancer de la feste de Nostre Dame de l’année courrante, moyennant 40 escus

Jean Jacques Faudel loue une partie de la maison au perruquier Jérôme Forest

1692 (27. Jun.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 437
Jean Jacques Faudel, maistre Sellier et bourgeois de cette ville
bail à Hierosme Forest, maistre Peruquier (signé) chirome forest
dans une maison située au Quay des batteliers tenant d’un costé au Corbeau d’autre faisant le coin d’une petite rüe appelle Drommelgesslin, la boutique et cuisine avec une petite chambre d’en bas, de trois mois en trois mois, à commencer à la St. Jean de l’année courrante, à raison de dix escus par quartier
Sur tout est comparu Jean deschamps boulanger demeurant à la Citadelle de cette ville, lequel à promis d’estre garant pour le locataire du loyer

Jean Jacques Faudel loue une partie de la maison au limonadier Jean Baldy

1692 (29. July), Chambre des Contrats, vol. 564 f°
514
H. Johann Jacob Faudel, der Sattler mit beÿstand hans Georg Rothhan deß wollenwebers seines Stieff Bruders
in gegensein Johann Baldÿ, Limonatiers mit beÿstand Hn Johann Georg Krackaun deß Specereÿhändlers
entlehnt, In seiner jenseit der Breusch am Schiffleuth staden, einseit neben dem würthsghauß Zum Rappen, anderseit am drommelgäßlein gelegenen behaußung, In den Vorderhauß den ganzen Keller, den laden und Küch. sambt einer Kleinen Cammer auff den Boden, Ferner eine Stiege hoch, Eine Stub, hauß ohrel und Küchel, So dann Zwo Stieg. hoch Vier Cammeren, Mehr dreÿ Stiegen hoch eine Cammer, Und soll der hoff zwisch. den hinder und vorder hauß gemein sein mit d. Inwohnern deß hind. haußes, Alles auff dreÿ Viertel jahr von Michaelis dießes Jahrs an zu rechnen umb 30 Reichsthaler oder 22 Pfund 10 schilling
[in margine :] (…) auff fernere dreÿ Viertel jahr mit eben den hierinn gemeldt. conditionen continuirt haben wollen – den 15. maÿ 1693

1697, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
Mittwochs den 22. Maÿ Anno 1697
Hannß Jacob Faudel ist ebenfalls beclagt

Jean Jacques Faudel hypothèque la maison au profit du Chapitre Saint-Thomas

1701 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 43-v
H. Johann Jacob Faudel der Sattler [unterzeichnet] Johann Jacob Fauttel
in gegensein Herrn Johann Niclaus Harttschmidt Theol. Doctor D et Metaphys. Professoris alß Canonici & p. t. Cistarÿ senioris beneb. H. Johann Joachim Mosedern Schaffnern deß Stiffts zu St Thomæ – schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, zweÿ Haüßer Ein vorderes und ein hinderes mit den hoffstätten, Hofflein darzwischen, und allen Gebäuen, begriffen, Recht und Zugehördt. allhier jenseit der Schindbruck einseit neben der Herberg zum Raben and.seit ist ein Eck am Trommelgäßlein hind. auff Philipß Albert den Waffenschmid stoßend geleg., darvon gehend jährlich 1 lb 10 ß allmend zinß Gemeiner Statt Pfenningthurn

Les héritiers Feigler passent un accord avec Jean Jacques Faudel qui renonce à la jouissance des biens appartenant à sa première femme

1701 (28. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 487-v
H. Johann Georg Feigler der Handelßmann Und Fr. Susanna geb. Feiglerin deßen leibliche Schwester H. Julÿ Christoph Keßlers, des Barbierers Und Wundartzts Haußfrau an einem
So dann H. Johann Jacob Faudel der Sattler alß gewesener Ehevogt Weÿland frauen Salome geb. Feiglerin am andern
demnach Er H. Faudel Krafft Codicills auff Mittwoch d. 24. Augusti 1688 von Hn Stephan Cornelio Saltzmann Not. publ. auffgerichtet §. Fünfftens, bemelter Fr. Salome Feiglerin seiner ersten Haußfrauen seel. gantze Verlaßenschafft außer 200 fl. prælegat, So dieselbe ged. Hn Feiglern und Keßlerischer Haußfrauen Ihren geschwistern Verschafft, und Ihnen auch ausgelüffert Word, ad dies vitæ Zu genüßen befugt, welche Verlaßenschafft in dem von ged. H. Notario Saltzmann in ged. 1688.sten Jahr auffgerichteten Inventario beschrieben, Und in liegender Und fahrender Haab bestehet, alß hätten Sich beede Theile dahin mit einander vereinbahret Und verglichen, Nemlich Und zum Ersten so übergeben und überlaßen Sie H. Feigler und Keßlerische Haußfrau, Hn Faudeln Ihrem Schwager die summ von 925 gulden oder 462 pfund (…), dahingegen So renunciret Und thut Er H. Faudel Verzug aff den Genus bemelter seiner ersten Haußfrauen seel. Verlassenschafft (…)

1702, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
Montags den 13. Februarÿ Anno 1702
er habe hannß Jacob Faudel wider Articul gehandelt, Arbeith von Monsieur la Batis

1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
Hannß Jacob Faudel pt° außgestoßener ehrenrührig. reden wider die oberen bawh. und Hh. dreÿ des Pfthrns

Susanne Marie Mosseder meurt en 1708 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 1 200 livres. La masse propre au veuf est de 1 169 livres, celle propre aux héritiers de 2 133 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 127 livres, le passif à 2 381 livres.

1708 (17. Xbr), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 21) n° 777
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender vnd vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Susanna Maria Faudelin gebohrne Moßederin des Ehren vndt Wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Faudel Sattler vnd burgers allhier Zue Straßburg geweßene liebwerthe haußfraw nunmehr seelig, nach Ihrem den 16.ten Aprilis dießen Zue end lauffenden 1708.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des Ehren vndt wohlvorgeachten herrn Geörg Samuel Moßeders Gastgeb Zum guldenen Apffel vnd burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacobs, Mariæ Salome, Mariæ Dorotheæ, Susannæ Mariæ vndt Johann Geörgs, der abgeleibten fraw seel. mit vorernantem Ihrem hinterbliebenen Wittibern ehelich erzeigter 5 Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 17. Xbris Anno 1708.

In einer allhier jenseith der Schindbrucken ohnfern der Gastherberg Zum Raaben gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung, sich volgender maßen befunden.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In der obern Stuben, In der Obern Stub Cammer, Vor dießem Gemach, In der Mittlern stub, Im Mittlern Haußöhren, In der Cammer E, In der undern stub, In der undern Kuchen, Im Speiß Cämmerlin, In deß Officiers stub, In des officiers Knecht Cammer, In der Werckstatt, Im Keller
(f° 25) Eÿgenthumb ahne Häußern (W.) Erstlichen 2. Häußer ein vorders v. i. hinders mitt deren hoffstatt, höfflein dar zwischen sambt all vbrigen deren gebewen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten beneben der gemeinschaft des bronnens gelegen allhier in der St. St. jenseith der Schindbruckh, 1. seith neben der Geastherberg Zum Raaben, 2. seith ist ein Eckh am Trommelgäßlein, hinden auff Philipp Albrecht dem Wafenschmidt stoßend, davon gehen jährlichen 12 lb d. Zinnß dem Stifft Zu St. Thomæ allhier Jährlichen vf den 27. Januarÿ lößig in hauptgut mit 300 lib d. Sonsten gegen männiglichen freÿ, ledig vnd eigen vnd ist solche behaußung durch die allhießig geschworne Werckmeistere vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 12. Xbris A° 1708. æstimirt worden pro 1200. lb. Abgezogen vorstehend Passiv Capital der 300. lb so verbleibt annoch allhier außzuwerffen im rest 900. Darüber besagt i. newer teutscher perg. Kbrieff mit allhießiger C. C. Stuben anhangendem Cancelleÿ Contract stub Insiegel verwahrt de dato den 5. Xbris Anno 1690. mit altem Lit. A. notirt
(T.) It. Eine behaußung der sogenannte Kleine Kuppelhoff (…)
(T.) It. Hauß, hoff, hoffstatt, Keller, Scheür, Stallung sambt einem darbeÿ befindlichen Gartten (…) gelegen Zu Brechlingen (…) davon ist Herrn Jonas Faudeln hueffschmidt vnd burgern allhier des herrn Wittibers brudern, die helffte, vnd der vbrige halbe theil hiehero gehörig
(f° 28) Ergäntzung des Herrn Wittibers abgangenen: unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ vber beeder geweßene Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, in Anno 1691. durch Weÿl. herrn Johann Philipp Schüblern Notm. Publ. seel. auffgerichtet
(f° 35) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers Nahrung betr. Sa. haußraths 45, Sa. Leerer Vaß 6, Sa. Silbers 14 ß, Sa. Guldenen Rings 2, Sa. Baarschafft 115, Sa. Eÿgenthumbs ane i. behaußung 900, Sa.& Ergäntzung 599, Summa summarum 1699 lb – Schulden , Nach deren Abzug 1169 lb
Der Erben Vermögen belangend, Sa. haußraths 180, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 7, Sa. Guldener Ring 6, Sa. Pfenningzinß haupt Güthere 125, Sa. Eigenthumbs ane Liegenden Güttern 33, Sa. Ergäntzung 1782, Summa summarum 2133 lb
Theilbahre Verlaßenschafft betr. Sa. Haußraths 163 Sa. Gemachte Wahr v Werckzeugs 551, Sa. Früchten 12, Sa. Wein v. Leerer Vaß 624, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 50, Sa. Guldener Ring 28, Sa. baarschafft 256, Sa. Eigenthumns ane Häußern 396, Sa. Eÿgenthumbs ane Liegenden Güttern 53, Sa. Activ Schulden 991, Summa summarum 3127 lb – Schulden 2381 lb, Detrahendo verbleibt 745 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4049 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen vnd Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 27. Novembris Stili novi Anno 1690, Johann Philipp Schübler Not. Publ:
Copia Codicilli Reciproci so beede geweßene Eheleuthe in Anno 1692. vor Weÿl. herrn Johann Philipp Schüblern Noto. Publ: auffgerichtet – auff Montags den 24. Januarÿ Neuen Calenders Zwischen fünff und sechs Uhren nachmittags in (mein Notario Schreibstuben)
Abschatzung den 12. 10.bris. Anno. 1708. Auff begehren herrn Johann Jacob Faudel Sattler ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg gegen der Schindbruck über gelegen ein Eckh am Tromml gäßlein, ein seiths neben H. N. N. Goll Würth und Gastgeber Zum Raben hinden auff Herrn Philippus Albrecht Waffenschmidt stoßendt, Welche behaußung hinder hauß, Nebens gang höffel undt Gemeiner bronne sambt aller Gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Zweÿ Taußendt Vier hundert Gulden
Die andere behaußung ist auch allhier in der Statt Straßburg am Staaden im Kuppelgäßl. gelegen (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs

1709, Livres de la Taille (VII 1174) f° 116
(Gerber, F., N° 284) Weÿl. Frauen Susannæ Mariæ gebohrner Moßederin, Hannß Jacob Faudels des Sattlers und burgers alhier geweßener haußfrauen Verlassenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 153.b, 4049. lb, die machen 8100. fl.
(…) Summa 83. lb
Demnach aber der Wittiber supplicando einkommen und remonstrirt daß die Häußer und Wahren sehr hoch angeschlagen, auch an Weinen kurtz vor der Frauen tod der Nahrung ein Zimliches Zugangen, haben die Herren Dreÿ an obigem geforderten Nachtrag Zweÿ jahr duplo und zweÿ jahr in simplo nachgelaßen, thut 20. lb, restiert 63. lb
dt. 14° Decembr. 1709. in abschlag bahr 27 lb
dt. 25° Jun. 1710. den rest pro Pfenningthurn schein mit 35. lb

Jean Jacques Faudel se remarie avec Anne Marie Frantz, fille de l’aubergiste au Cerf Jean Jacques Frantz : contrat de mariage, célébration
1711 (3. febr.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 598
Eheberedung zwischen Herrn Johann Jacob Faudel Sattlern vndt Jgfrn Annæ Mariæ Frantzin, beeden Eheleuthen vnd Burgere allhier
Eheberedung zwischen Herrn Johann Jacob Faudel Sattler vnd burgern allhier Zu Straßburg, als dem Hr. Brautigamb beÿständlich herrn Georg Samuel Moßeder goldenen Apffelwürths deßelben Kinder vogten vnd herrn Julÿ Christoph Kößlers berühmter Chirurgi vnd Barbierers seines Vettern, beeder burgere allhier, ane einem
So dann Jgfrn Annæ Mariæ Frantzin, herrn Johann Jacob Frantzen geweßenen gasthalters Zum Hirtzen vnd auch burgers allhier ehelichen tochter als der Jgfr. hochzeiterin mit assistentz gedachts Ihres Vatters, ferner Herrn Johann Friderich Bahlen Gastgebs Zum Thiergarthen vnd E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers deroselben vnd herrn Christoph Andres Lurtzing Würths Zu obermelten hirtzen Ihres Schwagers auch aller burgere allhier, andern theils
Actum Straßburg Dienstags den 3. febr. Anno 1711 [unterzeichnet] Johann Jacob Fauttel Alß Hoch Zeider beken Wie ob stedt, Anna Mariaa Frantzin alß hoch Zeider

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 123 n° 2)
1711. Mitwoch den 25. febr. 1711. seind nach Zweÿmaliger Außruffung in der Kirch Zu St. Nicol. in Straßburg alhier Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden H. Johann Jacob Faudel, der Sattler vnd burger alhier vnd Jungfr. Anna Maria Frantzin H Johann Jacob Frantzen, Vormalig geweßener wirths vnd Gastgebers Zum Hirtzen, vnd burgers alhier Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Fauttel Als Hochzeiter, Anna Maria Frantzin als hoch Zeitin (i 129)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari, décrite en les mêmes termes qu’à l’inventaire précédent.

1711 (16. 9.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 29) n° 993
Inventarium undt Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender Und Vahrender Keinerleÿ davon außgenommen so der Ehren und Wohlvorgeachte herr Johann Jacob Faudel, Sattler Vnd die Viel Ehren vnd Tugendreiche fraw Annæ Mariæ gebohrne Frantzin beeder Eheleuthe undt burgere allhier zu Straßb. einander in den Ehestand Zugebracht vnd Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor Unverändert Vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern Vnd begehren, beeder Eheleuthe selbsten fleißig inventirt (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St. St. in fernerem gegenseÿn Tit. H. Georg Samuel Mosseder Gastgäbers Zum goldenen Apffel vnd burgers allhier des Ehemanns Kinder erster Ehe geschwornen Curatoris auf desselben, So dann S. Tit. H. Johann Friderich Bahlen Würths Zum Thiergartten v. E. E. Kleinen Rhats alten beÿsitzers der Ehefr. annoch ohnentledigten Vogts auff Ihr der Fr. Seithen, Montags den 16. 9.bris A° 1711.

In einer allhier zu Straßburg Jenseith der Schindbrucken ohnfern der Gastherberg Zum Raaben gelegenen vnd in dem Eheherren eigenthümlich gehörigen behaußung, sich volgender maßen befunden.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießem Gemach, Im obern Stübel, In der Obern Stub Cammer, In der Cammer E, In der Wohnstub, In der Cammer D, In deß Officiers stub, In des officiers Knecht Cammer, Im Mittlern Haußöhren, In der undern Wohnstub, In der undern Kuchen, In der Werckstatt – Im Schopff im Kuppelhoff, Im Schopff des kleinen Kuppelhoffs, Im Goldenen Apffel
(f° 32-v) Eÿgenthumb ahne Häußern (M.) Erstl. 2. Häußer 1. vorders und i. hinders mitt deren hoffstatt, höfflein dar zwischen sambt all übrigen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, beneben der Gemeinschaft des bronnens gelegen allhier in der Statt Strb. jenseith der Schindbruck, 1. s. neben der Geastherberg Zum Raaben, 2. s. ist ein Eckh am Trommelgäßel, hinden auff Philipp Albrecht dem Wafenschmidt stoßend, davon gehen jährlichen 12 lb d. Zinnß dem Stifft Zu St. Thomæ allhier auff den 27. Januarÿ lößig in hptgut mit 300 lib d. Sonsten gegen männiglichen freÿ, ledig vnd eigen. Darüber besagt i. newer teutscher perg. Kbr. mit allhießiger C. C. Stuben anhangendem Cancelleÿ Contract stub Insiegel de dato den 5. Xbris Anno 1690. mit altem Lit. A. notirt
(M.) It. Eine behaußung der sogenannte Kleine Kuppelhoff (…)
(f° 34) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung. Sa. haußraths 785, Sa. Wahren und Werckzeugs 1236, Sa. Frucht 120, Sa. Wein und Leere Vaß 120, Sa. Pferd 90, Sa. Häu 12, Sa. Silber Geschirr und Geschmeid 121, Sa. Goldener Ring 48, Sa. baarschafft 975, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 131, Sa. Eigenthumns ane Häußern o, Sa. Activ Schulden 1219 lb

1712 (31.8.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 95) n° 862
Verkauff und Erlöß Register inhaltend alles das jenige so abe der viel Ehren und tugendsahmen Annæ Mariæ Fautelin gebohrne Frantzin, des Ehrenvest und Vorachtbahrn H. Johann Jacob Fautels des Sattlers und burg. allhier ehelicher Haußfrauen

1719, Protocole des Quinze (2 R 123)
E.E. Handwerck der Biersieder
Joh: Jacob Faudel

Jean Jacques Faudel meurt en 1720 en délaissant trois enfants de sa deuxième femme et trois outre un posthume de la veuve. Les experts estiment la maison à 1 650 livres. La masse propre à la veuve est de 2 123 livres, celle propre aux héritiers de 3 630 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 112 livres, le passif à 4 274 livres.

1720 (10.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 47) n° 1571
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güetere, liegend und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrenvest und Wohl Vorgeachte Herr Johann Jacob Faudel, geweßene Sattler und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 8. Junÿ instehenden 1720.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren es Abgeleibten seel. in 2. Ehen ehelich erziehlter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben geschworner herren Vögten alle nach dießen Titulo Inventarÿ ordentlich benahmßet fleißig inventirt und ersucht, durch die Ehren und tugendsame Frau Annam Mariam gebohrene Frantzin, die hinterbliebene Frau Wittib mit Assistentz des Ehrenvesten undt wohlvorgeachten herrn Gottfried Plarren, Kunst und Schönfärbers auch burgers allhier dero geschwornen herrn Vogts (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 10. Junÿ A° 1720.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben hinterlassen wie volgt. 1. Johann Jacob Faudel, Lediger Sattler gesell, 2. Jgfr. Susannam Mariam Faudelin, 3. Johann Georg Faudel, Welche dreÿ Kinder bevögtigt mit herrn Georg Samuel Moßedern, der Zeit Verordneten Guarde undt Burger allhier, welcher auch der Inventation persönlich beÿgewohnt und hat der Verstorbene seel. solche in mittlerer Ehe mit Weÿl. Fr. Susanna Maria gebohrner Moßederin nunmehr seel. ehelich erzeuget
4. Annam Magdalenam Faudelin, 5. Johann Carl Faudel, und 6. Johann Friderich Faudel, Welche 3. letztere Kinder benebens j. Posthumo, so annoch unter Mütterlichen hertzen Verborgen, in letztere Ehe mit Eingangs gedachter Fr. Wittib gezeuget worden, und seind dieselbe bevögtigt mit herrn Jonas Faudeln Huoffschmid und burgern allhier welcher auch beÿ der Inventation Von anfang biß Zu end persönlich erschienen und zugegen geweßenen, Alle Sieben aber des Abgeleibten seel. ehelich erzeugte Kinder und Zu gleichen theilen nachgelaßenee Erben
Copia der Eheberedung
Copia Dispositionis inter Liberos, welche der abgeleibte seel. in Anno 1713. vor mir Noto. auffgerichtet – Copia Nach disposition so allererst in A° 1720. beschehen

In einer allhier Zu Straßburg jenseit der Schindbrucken nechst dem Raaben gelegenen und in dießer Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen Behaußung, volgender maßen sich befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In der Meel Cammer, In der Cammer C, In der Cammer D, In der obern Stub, In der Stub Cammer, Im hauß Öhren, In der Magd Cammer, In des Officiers Knechts Cammer, In Hrn Præceptors Stub, In deß Officiers stub, Auff dem Gang, In der Wohnstub, Im mittlern hauß Öhren, In der Cammer E, In der untern Stuben, In der undern Kuchen, Im hauß Keller
(f° 19) Eigenthumb ane Häußern. (E.) It. 2. Häußer j. Vorders v. j. hinders m. deren Hoffstatt, höffl. darzwischen s. all. vbrigen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, beneben der Gemeinschafft eines Bronnens, gelegen allh. Zu Straßb. jenseit der Schindbrucken j.s. neben der Gastherberg Zum Raaben, 2. s. ist j Eck am Trummelgäßl. hinden auf Peter Laußer, den Waffenschmid stoßend, davon gehen jährl. 15. lb d Zinnß dem Stifft St. Thomæ allhier jährl. auff den 27. Januarÿ lößig in hbtgth mit 300. lb, sonst gegen männigl. freÿ ledig und eigen und ist dieße behaußung durch der Statt Geschwohr. Werckleuth Vermög einer ad Conceptum überreichter schrifftlicher Abschatzung vom 13. Julÿ A° 1720. hiehero angeschlagen umb 1650. lb. Nach Abzug Vorstehender beschwerd Verbleibt noch p. rest 1350. Darüber sagt 1. teutscher perg. Kffbr. m. allh. C. C. Stub anh. Insiegel Verwahret de dato 5. Xbris A° 1690 m. a. Lit. A. notirt und Vor dißmal dabeÿ gelaßen.
(E.) It. j. Behaußung, der Kleine Couplehoff genandt (…)
(W.) t. i. behaußung hoff hoffstatt b.Gaden in dem sogenannden Seÿlergäßlein (…)
(f° 30) Ergäntzung der Wittib manglenden unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ über beeder gewesener Ehepersohnen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in A° 1711 durch eingangs gemelten Not. auffgerichtet
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung betr. Sa. Haußraths 32, Sa. Leerer vaß 9, Sa. Silbers 15, Sa. Goldener Ring 4, Sa. baarschafft 24, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 1100, Sa. Eigenthumbs ane Liegenden Güthern 50, Sa. Activ Schulden 100, Sa. Ergäntzungs rests 781, Summa summarum 2123 lb
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 273, Sa. leerer Faß 38, Sa. Guldener Ring 8, Sa. baarschafft 28, Sa. Eigenthums ane häußern 1950, Sa. Eÿgenthumbs ane liegenden güthern 114, Sa. Activ Schulden 68, Sa. Ergäntzungs rests 2954, Summa summarum 5490 lb – Schulden 1859, Nach deren Abzug 3630 lb
Theilbahr Guth betreffend, Sa. haußraths 50, Sa. Wahren vnd Werckzeugs 422, Sa. Meels 3, Sa. Wein vnd Leerer vaß 301, Sa. Pferd 15, Sa. Hous 2, Sa. Silbers 10, Sa.goldener Ring 16 ß, Sa. baarschafft 33, Sa. Activ Schulden 273 Summa summarum 1112 lb – Schulden 4274, Theilbar Passiv onus 3161 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4352 lb
Abschatzung d. 13.t Jullius: anô: 1720: Weÿlandt deß Ehren Hafften, Vnd bescheidenen H hanß Jacob Faudell Sadtler Seel: hinder Lassenen Fraw Wittib vnd Erben, ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg, gegen der schinnbruckhen über, Ein Seith Neben dem Rappen Ander Seith Neben dem ohnnen geßell, ist ein Eckh hauß, hinden auff hanß Peter Laußer Waffenschmit stoßendt, Welche behaußung, hoff, statt Stuben, Kammerern, Küchen, Haußehren, Werckhstatt, Ein gewölbter Keller, hinder gebeÿ, Mit Zweÿ Stuben, Kammeren, Stallung, höffell Vnd Ein, gemeiner brunnen, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeith, Wie solches durch der Statt Straßburg geschwohrnen werckhleüthen In der besichtigung befundten vnd dem Jetzigen preiß Nach, an geschlagen wirt Vor und umb Dreÿ tausendt dreÿ Hundert Gulden
Der Ander begriff (…), Der drite Begriff (…)
Bezeichnüß, durch der Statt Straßburg Geschwohrenen Werckleüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

1720 (18. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 48) n° 1590
Verkauff und Looß Registerlein inhaltend alles dasjenige, so abe weÿl. des Ehrenvest und wohlvorgeachtn Herrn Johann Jacob Faudem geweßenen Sattlers und burgers allhier nunmehr seel.
1602, Abtheilung

Anne Marie Frantz se remarie avec le sellier Jean Jacques Sattler, fils du pasteur de Ringendorf et Buswiller : contrat de mariage, célébration
1721 (10. 8.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 1045
Eheberedung zwischen Herrn Johann Jacob Sattler dem leedigen Sattler, Weÿl. herrn Johann Jacob Sattler, gewesener Pfarrers Zu Ringendorff vndt Bueßweiler hochgräfflich Hanaw Liechtenbergischer herrschafft seeligen ehelichem Sohn, als dem H Brautigamb beÿständlich herrn Johann Jacob Sauren handelßmanns vndt herrn Christian Sattlers wohlverordneten Schaffners Ihrer hochfürstl. durchlaucht von Bürckenfeldt, seiner beeden vettern ane einem, So dann
Frawen Anna Maria Fautelin gebohrner Frantzin, weÿl. H Johann Georg Faudel geweßenen Sattler vndt burgers allhier seel. hinterbliebener Wittib als der Fraw Hochzeiterin mit assistentz Herrn Gottfried Plarren Kunst vnd Schönferbern vndt herrn Johann Becken vornehmen Buchhändlers beeder Burgere allhier, deroselben respectivé geordneten vogts vndt Schwagers, andern theils
Actum Straßburg Montags d. 10. 8.bris 1721. [unterzeichnet] Johann Jacob Sattler als Hochzeitter, Anna Maria Fautelin geborne Frantzin alls hoch zeitterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 177 n° 16)
Mitwoch den 3. Dec. 1721. seind nach Zweÿmaliger offentlichen Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirchen Zu St. Nicol. in Straßburg, Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden H. Johann Jacob Sattler, der ledige Sattler Vnd burger alhier, weÿl. H. M. Johann Jacob Sattlers, geweßenen Evangelischen Pfarrers Zu Rigendorff, hochgräffl. Hanawischer herrschaff. hinterlassener Ehelicher Sohn, Vnd Fr. Anna Maria Faudelin, weÿl. Joh: Jacob Faudels, geweßenen Sattlers vnd burgers alhier nachgelaßene wittib, welches bezeug. Johann Jacob Sattler als Hoch Zeitter, Anna Maria fautlerin als hochzeitrin (i 182)

Jean Jacques Sattler devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1722, 3° Livre de bourgeoisie p. 1318
Johann Jacob Sattler der Sattler von bußweiler geb. weÿl. H. Johann Jacob Sattlers gewesenen Pfarrherren daselbst hinderlaßener ehelicher Sohn erhalt des burgerrecht gratis wird beÿ E.E. Zunfft der gerber dienen, Jur. den 11.t feb: 1722

1722, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
Donnerstags den 4.ten Martÿ Anno 1722
Johann Jacob Sattler der Sattler Zunfftrecht

Les héritiers de Jean Jacques Faudel louent la maison à Jean Jacques Sattler et à Anne Marie Frantz

1722 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 317-v
Weÿl. Johann Jacob Faudels gewesten Sattlers nachgelaßene Kinder erster und zweÿter ehe geschwornen Vögte nahmens Jonas Faudel der hueffschmidt Georg Samuel Moßeder Consigne ahm Juden: thor v: Johann Caspar Erlenholtz der Sattler
in gegensein Johann Jacob Sattler, Sattlers und Fr. Annæ Mariæ geb. Frantzin beÿständlich ihres annoch ohnenledigten vogts H. Gottfriedt Plarr Weitt: schwartz und schönfärbers
Entlehnt, Eine Behausung höfflein hinderhauß und hoffstatt cum appertinentis neben der gastherberg zum Raaben, einseit neben dem Ochßengäßel hinten auff Peter Laußer den waffenschmidt, auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Joh. Baptistæ nächstkünfftig, um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund
[in margine :] auff gleich weiß entlehnt zu haben bekanntlich war ihren Curanden eigenthümlich zuständig behausung mit allen dero zugehörden nichts davon als das darinn gelegene und Johann Fischer dem Gastgeber verlehnten Kutschenhauß und die darüber befindliche Obere bühn ausgenommen, welche behausung allhier einseit neben der gastherberg zum Raben anderseit neben der H. Rathh. Richshoffer zuständig großen Kuppelhoff gelegen ist und der klein Kuppelhoff genannt wird, auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 61 pfund – den 4. julÿ 1722

1723 (14. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 12) n° 235
Inventarium und beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehrengeachte Johann Jacob Fautel gewesener lediger Sattlergesell, letztmahls aber Grenadier unter dem Löbl. Oberst Baron Bibrissen Regiment zu Fuß Weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Fautels geweßenen Sattlers und burgers allhier hinterlassener Sohn

1723 (16.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 12) n° 228
Rechnung Mein Caspar Ehrlenholtz Sattlers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacob Fautels, frauen Susannæ Mariæ geb. Fautelin welche nunmehro Verheurathet an Herrn Johann Bezeold den Gastgeber zur Linden und burgern allhier und Johann Georg Fautels, aller dreÿen Weÿland Hn Johann Jacob Fautels, gewesenen Sattlers und burgers allhier mit auch Weÿland Frn. Susanna Maria geb. Moßederin seiner zweÿten haußfrauen seeligen erziehlter Kinder, inhaltend und ausweißend alles dasjenige was Ich Vom 5. Martÿ Anno 1721 als da ich dieße Vogteÿ angetretten biß den 16. aug. Anno 1723 ermelter meiner Curanden halben eingenommen und Außgegeben habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

1723 (26.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 12) n° 226
Inventarium und beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren: und Wohlvorgeachte Herr Johann Jacob Sattler und die Ehren und tugendsahme Frau Anna Maria Sattlerin geb. Frantzin beeder Eheleuthe und burgere allhier einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht

1723, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
Dienstag den 11. Maÿ 1723
Johann Jacob Sattler seine Sattelbäum Zum Meisterstück besichtigen laßen
Sambstag den 24.ten Julÿ 1723,
Donnerstag den 17.ten Augusti 1723 Meister sitz

1724, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 370, 1692-1727)
Montag den 4.ten Decembris Anno 1724
daß Mr Johann Jacob Sattler der Sattler
Montag den 18. Decembris 1724
Montags den 15. Januarÿ Anno 1725 wegen haltung der frantzöischen Gesellen accomodiren

1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
E.E. Handwerck der Sattler
19 Johann Jacob Sattler

1734, Protocole des Quinze (2 R 142)
Jacob Sattler Sattler pt° offener Werckstatt, pt° mulctæ

1727 (1.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 18) n° 388
Rechnung Mein Caspar Ehrlenholtz Sattlers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Georg Fautels des Ledigen Sattlergesellen, weÿl. Hn Johann Jacob Fautels des gewesenen Sattlers mit auch Weÿland Frauen Susanna Maria geb. Moßederin seiner zweÿten haußfrauen seel. erziehlten Sohns, inhaltend alles dasjenige Was Ich Vom 16. Augustj Anno 1723 als dem beschluß meiner Erstern Rechnung biß dden 1.ten Martÿ Anno 1727 berührten meines Curandj halben Eingenommen und Außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße verrichtet und Verhandelt habe – Zweÿte Rechnung dießer Vogteÿ

Le soldat Jean Georges Faudel loue ses biens au sellier Jean Jacques Sattler

1729 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 603 n° 81-v
Johann Georg Faudel Cavalier unter dem Regiment Bethune Cavallerie so ohnbevögtigt
in gegensein Johann Jacob Sattler des Sattlers
verlühen, seinen antheil von vätterlicher und mütterlicher Verlaßenschafft herrühred ahne Einer Behausung hinderhauß höflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith der Schindtbruck einseit neben der Gastherberg zum Raaben anderseit neben weÿl. Keck des zinngießers Erben darzwischen das Trommelgäßel ist
Ferner sein antheil ahne dem so genannten kleinen Kuppelhoff bestehend in verschiedenen gebäuden barraquen und hoff cum appertinentÿs, einseit neben der gastbehausung zum Raaben anderseit neben H. Rathh. Johann Friedrich Richshoffer
So dann seine im Scharrachbergheim und Flechspurger bann lieegende ohngef in zween ackern bestehende Reeben – auff 4 nacheinander folgenden jahren oder dafern der verlehner noch länger in Kriegsdiensten verbleibet vom 1. Januarÿ fürwährenden jahr ihren anfang nehmen

Susanne Marie Faudel, femme de l’aubergiste Jean Bezold, vend sa part d’immeubles à ses beaux-parents Jean Jacques Sattler et Anna Maria Frantz

1730 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 604 n° 429
Fr. Susanna Maria geb. Fautelin Johannes Bezold des Gastgebers zur Linden ehefrau so über 25 jahr alt zu sein versicherte
in gegensein ihrer stieff Eltern Johann Jacob Sattler des Sattlers und Annæ Mariæ geb. Frantzin
erstlich 6/35.te theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten wie auch der gemeinschaft eines bronnens jenseith der Schindbruck einseit neben der gasthergerg zum Raaben anderseit ist ein eck ahm Trummel: gäßel hinten auff Peter Laßer den waffenschmidt – von solchem gantzen hauß gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß 6 d ane bodenzinß
zweÿtens 38/175.te theil für ohnvertheilt ahne dem so genannten kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿ unterschiedenen gebäuden, einen neu erbauten höltzernen Kutschen Schopff so auf das hievor allda gewester gärttlein gebauen worden, hoff und bronnen cum appertinentis unterhalb der gastherberg zum Raaben zwischen der Schind: und Neuen bruck in dem Kuppelgäßlein, einseit neben dem großen H. Johann Friedrich Richshoffer Exsenatori zuständigen Kuppelhoff, anderseit zum theil neben ged. Gastherberg zum Raaben theils neben Friedrich Wagner dem kieffer und weinhändler, welcher auch dort recht des gebrauchs obged. bronnens und den ein und ausgang durch das große thor zu seinem häußlein hat, hinten auff weÿl. Johann Heinrich Lobstein des Jüngern gewesten Metzgers wittib
(reebstück Scharrachbergheimer, Fleckspurger und Bergbietener banns) das hauß auff den fueß von 2000 lb, der 38/175 theil ahn dem kleinen Kuppelhoff so umb 1200 æstimirt, über angegebene dienstbarkeit des durchgangs und aquæhaustus

Le sellier célibataire Jean Georges Faudel vend sa part d’immeubles à son beau-père Jean Jacques Sattler

1732 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 6
Johann Georg Faudel ledig mehrjähriger Sattler so ohnbevögtigt zu sein behielte
in gegensein seines stieffvatters Johann Jacob Sattler des Sattlers
Erstlich 6/35 für ohnvertheilt ahne einer Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen und rechten wie auch der gemeinschafft eines bronnens jenseitth der Schindbruck, einseit neben der Gastbehaußung zum Raaben anderseit ist ein eck amTrommelgäßel hinten auff Peter Laßer den waffenschmidt, von diesem gantzen hauß gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß 6 ane bodenzinß
Ferner 38/175 t. für ohnvertheilt ahne dem sogenannten kleinen Kuppellhoff bestehend in dreÿen unterschiedenen gebäuden, einem neuerbauten höltzernen gutschen schopff der auf das hiebevor allda geweste gärttlein gebauen worden, hoff und brunnen samt zugehörden unterhalb der Gastherberg zum Raben zwischen der Schind: und Neuenbrucken und einem Allmend gäßlein das Kuppelgäßlein genannt einseit neben dem großen weÿl. H. Rathh. Johann Friedrich Richshoffer seel. erben zuständigen Kuppelhoff anderseit zum theil neben ged. Gastherberg zum Raaben theils Friedrich Wagner dem kieffer und weinhändler welcher das recht des gebrauchs ged. bronnens und des ein: und ausgangs durch das große thor zu seinem häußlein hat, hinten auff weÿl. Johann Heinrich Lobstein des Jüngern gewesten Metzgers wittib
so viel die antheiler des haußes am Raaben betrifft auff den fueß von 2000 lb, so viel aber den Kleinen Kuppelhoff concernieret auff dem fueß von 1200 lb, umb 867 pfund
(ferner reeben Scharrachbergheim)

Jean Jacques Sattler et Anne Marie Frantz font dresser un inventaire avant séparation de biens dont la valeur s’élève à 4 739 livres. L’acte mentionne la proportion qui revient à chaque héritier dans la maison

1732 (12.12.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 41) n° 381
Inventarium über des Ehren: und wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Sattlers des Sattlers und der Ehren: und Tugendsamen Frauen Annä Mariä Sattlerin, geb. Frantzn beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg dermahlen eigenthümbl. besitzendes Vermögen, auffgerichtet Anno 1732. – Welche, weilen die Parthen pt° Separationis quoad thoram et mensam beÿ Löbl. Ehegericht erschienen, auch ehistens daselbsten hoc puncto ein Bescheid ergehen wird und die Ehefrau Ihr Guth Zusuchen intentionirt, zufolg E. E. Kleinen Raths Erkantnuß vom 4.ten dießes Monats, auf Ansuchen und begehren Ihro der Ehefrauen selbsten mit beÿstandt Herrn Johann Brackenhoffers, Notarÿ publici et practici allhier, deroselben geschwornen herrn Curatoris ad Lites inventiret (…) So beschehen Zu Straßburg in fernerer gegenwarth des wohl Ehrwürdig großachtbahr und wohlgelehrten Hn Philipp Georg Langen, treueiferigen Diaconi Zu Brumat und Pfarrers Zy Krautweiler, hochgräffl. Hanauischer Herrschafft, wie auch Annä Magdalenä Langin geb. Fautelin der Ehefrauen tochter Erster Ehe und ihres Eheherren, auff Freÿtag den 12.ten Decembris er seqq. Anno 1732.

In einer allhier Zu Straßburg jenseith der Schindbruck neben der Gastherberg Zum Raaben gelegenen, in dieße Nahrung gehörigen und hernach beschriebenen behausung, befunden worden, wie volgt
Ane Holtz und Schreinwerck. In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, Im Obern Haußöhren, In der Cammer D, In der obersten Stub, In der obern Stub Cammer, In der obern Kuchen, In der Wohnstub, In dem mittlern Haußöhren, In der Magd Cammer, Auff dem Gängel, In dem untern Stübel, In dem obern hindern Stübel, In der Gesellen Caammer, In dem Laden Stübel, In der untern Kuchen, In dem untern Haußöhren, In dem Hoff
Ergäntzung der Ehefrauen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder eingangs gedachter Ehepersohnen in die Ehe gebrachten Nahrung durch herrn Not: Johann Lobstein in Anno 1723. auffgerichtet
Antheil ane Häußern. (F.) Erstl. ein siebender oder 5/35. Theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Vorders und hinderhaus, m. deßen Hoffstätten v. höfflein. darzwischen auch allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Zugehörd. rechten und Gerechtigkeiten, sampt der gemeinschafft eines Bronnens, gelegen allhier Zu Straßburg jenseith der Schindbrucken, einseith neben der Gastherberg Zum Raaben, anders. ist ein Eck am Trummelgäßel hind. auf Meister Peter Laußer den Waffenschmid stoßend, Von welcher gantzen behaußung und Zwar von einem Wetterdächlein Jährl. auff Mich: gemeiner Statt Pfenningthurn 1. lb 17 ß 6 d ane bodenzinß gefallen, Ferner gehen von der gantzen behaußung 12. lb d Zu 4 peo Ct° gerechn. Zß dem Stifft St. Thomæ allhier, Jährl. auff den 27. Januarÿ ablößig in haubtguth mit 300. lb. Weiter hatte Fr. Susanna Maria Bezoldin, gebohrene Fautelin die dißseitige Stiefftochter auf dißer behaußung, Vor dero Mütter: Vätterliche und brüderl. assignationes, wie hernach fol: (-) fac: (-) erwehnet Zuerfordern, so dieselbe der dißortiger Theilbahren Massæ käufflichen überlaßen 611 lb 11 3/10. d. Deßgleichen ware auch H Joh: Georg Fautel dem Sattlern v. burgern allhier dem noch lebenden Stieffsohn wie dicto fol. fac: berichtet vor Mütterl. Vätterl. und bruderl. Guth die nembliche Summ gehörig, so derselbe ebenmäßig ane H. Sattler, den dißseitigen Ehemann Verkauffet mit 611 lb. 11 3/10. Welche beede letztere Zusammen 1222 lb 1 ß 10 3/5 außmachende Summen hernach fol. (-) fac. (-) denen theilbahren Pfenningzinß hauptgüter behörig inserirt Zuer*, Ferner hat Frau Pfarrerin Anna Magdalena Fautelin geb. Längin die Tochter erster Ehe (…) Und dann ane 468 lb 3 ß 3 d so Joh: Jacob Fautel dem ältisten Sohn erster Ehe (…) für gleiche summ ist auch Johann Carl und Joh: Friderich Fautel der Ehefrauen beed. Söhnen letzter Ehe auf solcher behaußung Vor vätterlich und bruderlich Guth gehörig (…) So dann hat die dißortige Ehefrau selbsten von Maria Sara Fautelin ihrem Töchterl. erster Ehe ererbter maßen (…) Welche auf dießer behaußung hafftende Capitalia und beschehene assignationes Zusammen antreffen 2000 lb d.
Weilen nun solche Behaußung sowohl beÿ Fautelischer Verlaßenschafft abtheilung als auch beÿ beeder Sattl. Ehepersohnen Inventur Zugebrachter Nahrung höher nicht als umb 2000 lb. d. angeschlagen v. in Calculum gebracht worden, alß ist, wann selbige dermahlen beÿ solchem pretio jedoch ohnpræjudicirlich gelaßen wird, vor obbedeuteten der Ehefrauen davon participirenden von ihrem Verstorbenen töchterlin erster Ehe ererbten siebend. theil weg. der daroben hafftenden beschwerd. dißorts in außwurff Zubringen, Nihil
Ane dem überrest dießer behaußung seind in dißeitige Theilbahre Massam Von Fr. Susanna Maria Bezoldin gebohr. Fautelin v. H. Joh: Georg Fautel, denen beed. noch lebenden Stieff Kindern erkauffter maßen 12/35 theil, So dann Fr. Pfarrerin Annæ Magdalenæ Langin gebohrner Fautelin, Joh: Carl und Joh: Frid. Fauteln der Ehefr. 3. noch lebend. Kindern erster Ehe theils vor Vätter und Theils Vor brüderl. Guth, Jedem insonderheit 6/25.te theil so vor alle 3 Zusammen 18/35.te Theil außmacht, gebührig. Über dieße behsg. sagt j. teutscher pergament Kauffbrieff in allhießig. Cancel. Contractstuben gefertiget u. mit deroselben anhang. Ins. corroboriret, dat. den 5. Decembris A° 1690 mit alt. Lit. A. notirt.
(F.) It. 4/35 te oder 60/525. te Theil Vor ohnvertheilt ane einer Behaußung, der Kleine Kuppelhoff genandt (…)
(T.) It. 12/35.te theil Vor ohnvertheilt von und ane einer neben der Gastherberg Zum Raben allhier einseith der Schindbrucken gelegenen behaußung, höfflein und hoffstätten wie solche mit Ihren übrig. Zugehörd. auch auff und Anstößen hievorn fol. (-) fac. (-) et seqq.umbständlicher beschrieben und über den gemeiner Statt Pfenningthurn davon Zureichen habenden boden Zinnß Vom 1. lb 17 ß 6 d angeschl. pro 2000. lb. Zu deme aber die auff solcher behaußung hafftende Capitalia so alle hievorn benambset seind aber so viel als dießes pretium antreffen, als ist wegen obbedeuteter hiehero gehöriger 12/35.te theil werffen, Nihil.
Dieße portiones und haußantheiler haben beede Sattlerische Ehepersohnen von Fr. Susanna Maria Bezoldin und H Joh: Georg Fautel dem Satter, Ihren beeden Stieff Kindern in wehrender Ehe ane sich erkaufft, als deren Jedem insonderheit Vor Vätterlich Guth 1/7.ter oder 5/35.te theil. Und ane Joh: Jacob Fautels ihres Verstorbenen Vollbändig Bruders Vätterl.siebenden theil wiederumb ein fünfftel macht am gantzen hauß 1/35.ter theil gehörig ware, so beede Geschwisterder Zusammen obbedeutete 12/35.te theil außmachet. Wer sonsten noch mehreres an dießem hauß participirt, ist samt dem darüber besagendem hauptbrieff supra (-) fol. (-) fac. (-) et sqq. angemerckt befindlich.
It. 76/175.te oder 228/525.te theil Von ohnvertheilt ane einer Behaußung der Kleine Kuppelhoff genandt (…)
Ergäntzung des Ehemanns ohnveränderten guths. Nach besag Inventarÿ über beeder Eheleuthe einander zugebrachte Nahrung durch H Not. Johann Lobstein in A° 1720 auffgerichtet
Des Manns Nahrung, Sa. haußraths 13, Sa. Silbers 44, Sa. Goldener Ring 61, Sa. baarschafft 20, Ergäntzung (513, Abgang 4) 509, Summa summarum 656 lb
Summarischer Calculus über H Johann Jacob Sattlers, des Sattlers und Fr. Annä Mariä Sattlerin geb. Frantzin dermalen besitzende theilbare Nahrung, Sa. haußraths 288, Sa. Silbers 13, Sa. Pferdts 18, Sa. Baarschafft 34, Sa. Liegenden güether 159, Sa. Activorum 242, Sa. der Wein und Vaß 360, Sa. Wahren 1969, Sa. der Capitalien 1734, Summa summarum 4821 lb
Fr. Sattlerin Ergäntzung (3166, Abgang 353, rest) 2812, Mariti Ergäntzung 509, Inventirt theilbare passiva 1363, der beeden Kind. Interesse Vom bruderl. guth 82, Sa. 4739 lb

1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
Sattler Jacob Sattler 218, 221

Jean Jacques Sattler cède sa part d’immeubles à sa femme Anne Marie Frantz

1733 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 142
Johann Jacob Sattler
seiner quo ad thorum et mensam geschiedene haußfrau Annæ Mariæ geb. Frantzin beÿständlich ihres curatoris ad lites H. Johannes Brackenhoffer Notarii Publici und Practici, demnach die von seithen Löbl. Ehegerichts allhier am 16. Decembris 1732 erkannte Separation und zuvorhin am 4. ejusdem von E.E. Kleinen Raths verordneter Inventur beeder Ehegattern besitzenden vermögens H. Not. Johann Daniel Lang auffgerichteten Vergleich getroffen
die währender Ehe erkauffte antheiler ahne hernach beschriebenen häußern (…) 1. 12/35 theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder: und hinder hauß, höfflein gemeinschafft des bronnens und hoffstatt samt zugehördenden jenseith der Schindbruck einseit neben der gastherberg zum Raaben anderseit ist ein eck am Trommel: gäßel hinten auff Peter Laßen den waffenschmidt, von dießen gantzen hauß gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb, 17 ß 6 d ane bodenzinß, dem stifft St Thomæ (300, 336, 428 und 49 pfund beladen)
ferner 76/175 theil für ohnvertheilt ahne dem so genannten kleinen Kuppelhoff, bestehend in dreÿen unterschiedenen gebäuden, einem neu erbauten höltzernen gutschen Schopff auff des hiebevor allda gew. garttenplätzlein gebauen worden, hoff und Bronnen sambt zugehörden unterhalb der Gastherberg zum Raaben zwischen der schind und Neuenbrucken in einem das Kuppelgäßel genannten Allmendgäßlein, einseit neben dem großen weÿl. H. Rathh. Johann Friedrich Richshoffers Erben zuständigen Kuppelhof anderseit neben ged. gastherberg zum Raaben zum theil theils neben Friedrich Wagner dem kieffer und weinhändler, welcher auch das Recht des gebrauchs obged. bronnens in des ein: und ausgang durch das große thor zu seinem häußlein hat, hinten auff weÿl. Johann Heinrich Lobstein des Jüngern gewesten Metzgers nachgelaßener wittib (um 528, 160 und 300 lb verhafftet) – als ein währender ehestandts den 28. Septembris 1730 und 7. Januarÿ 1732 erkaufft und mithin theilbares guth, dem cedentene zu zwo tertzen und der cessionnaria zum übrigen tertz
seine zween dritte theil ahne denen im Scharrachbergheim und Fleckspurger Bann

Anne Marie Frantz, femme séparée de Jean Jacques Sattler, hypothèque les parts qu’elle vient d’acheter au profit des enfants mineurs du tisserand Jean Henri Lembeck

1733 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 144
Fr Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des Sattlers geschiedene Ehefrau beÿständlich ihres Curatoris ad lites H. Johannes Brackenhoffen Notarÿ Publici und Practici
in gegensein Johannes Wengenroth des Tuchscherers als Curatoris ordinarÿ und Johann Jacob Clauß des hoßenstrickers und Under: Stallbotten als curatoris ad lites weÿl. Johann Heinrich Lembeck wollenwebers 5 Kinder Annæ Magdalenæ, Catharinæ Dorotheæ, Elisabethæ Gertrudis, Annæ Mariæ und Margarethæ Magdalenæ der Lembeck – schuldig seÿen 250 lb
unterpfand, 13/35 theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein gemeinschafft des Bronnens und hoffstatt sambt zugehörden, jenseith der Schindbruck einseit neben der Gastherberg zum Raaben anderseit ist ein eck am Trummekgaßel hinten auff. Peter Laßer den waffenschmidt
Ferner 76/175 theil und 1/125 theil für ohnvertheilt ahne dem so genannten kleinen Kuppelhoff, bestehend in dreÿen unterschiedenen gebäuden, einem neu erbauten höltzernen gutschen Schopff so auff allda gew. gärttlein gebauen worden, hoff und Bronnen sambt zugehördenden unterhalb der Gastherberg zum Raaben zwischen der schind und Neuenbrucken in einem das Kuppelgäßlein genannten gäs&lein einseit neben dem großen weÿl. H. Rathh. Johann Friedrich Richshoffers Erben zuständigen Kuppelhof an ged. gastherberg zum Raaben zum theil theils neben Friedrich Wagner dem kieffer und weinhändler hinten auff weÿl. Johann Heinrich Lobstein des Jüngern gewesten Metzgers nachgelaßener wittib – vom ersten hauß gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß 6 ane bodenzinß

Anne Marie Frantz hypothèque sa part d’immeubles au profit de la fille mineure du garde Daniel Lentz

1733 (31.12.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 522-v
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des Sattlers ehefrau beÿständlich ihres Curatoris H. Johannes Brackenhoffer Notarii Publici und Practici
in gegensein H. Johannes Beck des Buchhändlers, als geschwornen vogts Jfr Annæ Mariæ geb. Lentzin weÿl. Daniel Lentz gewesten Garde alleinigen Kindts – schuldig seÿen 1250 pfund
unterpfand, Ihre noch nicht völlig determinirte antheiler ahne zweÿer häußern deren eines jenseith der Schindbruck einseit neben der Gast behausung zum Raaben anderseit neben weÿl. Peter Laußer gewesten waffenschmidts Creditoribus zum theil theils ein eck am Trommelgäßel gelegen, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß ane bodenzinß
das ander aber im Kuppellhoff gäßel einseit neben ged. Gast behausung zum Raaben anderseit neben den großen Kuppelhof so weÿl. H. Johann Friedrich Richshoffer Exsenatoris Kindern zugehörig liegt, und der kleine Kuppelhoff genannt wird, theils ihro theils ihren leiblichen und stieffkindern eigenthümlich zuständig

Anne Marie Frantz loue une partie de la maison, notamment la boutique, au sellier François Grandpierre

1734 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 176-v
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des Sattlers qua ad thorum et mensam separirte ehefrau beÿständlich ihres Curatoris H. Johannes Brackenhoffer Notarii Publici und Practici
in gegensein François Grandpierre des sattlers beÿständlich François Gilbart des Kunstmahlers
verlühen, In ihr der verlehnerin und ihren Kindern eigenthümlich allhier jenseith der Schindbruck einseit neben der gastherberg zum Raaben, anderseit ist ein eck am Trommel: oder ochßengäßlein hinten auff Peter Laußer des gewesenen waffenschmidts creditores gelegenen behausung, In dem Vorderhauß unten auff dem boden, den neben dem gasthauß zum Raaben befindlichen Laden durch welchen doch die verlehnerin sich den ihrigen und allen denen die beÿ ihr ein: und ausgehen, den freÿen durchgang vorbehaltet, ferner die Stueb und Kuchen auch platz im Keller um etwann 6 ohmen wein dahin legen zu können, Item das gantze hinderhauß, nichts davon als die für den jeweiligen einquartirten officier bestimmte stueb und Kammer ausgenommen, So dann platz zum holtz under dem hiderhauß – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 60 pfund

Anne Marie Frantz loue une partie de ses immeubles à Jean Jacques Sattler dont elle est séparée

1735 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 819-v
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des Sattlers quoad thorum et mensam geschiedene Ehefrau mit beÿstand ihres Curatoris ad Lites H. Mr Johann Jacob Römer Procuratoris vicarÿ
sein erstbemeltes Johann Jacob Sattler
In ihrer jenseith der Schindbrück einseit neben der gastbehausung zum Raaben anderseit ein eck ane dem Ochßen: oder Trompeter gäßlein stoßend gelegene Behausung Unden auff dem boden in dem Vorder hauß ein Sattler: Laden und die darinn stehende zwen waaren kästen, die laden stub, Kuchen, Speiß Kammer, das holtzhauß im hoff so weith es mit Bruckhöltzern belegt ist, wie auch in dem Keller platz umb 20 bis 30 Ohmen Faß dahin legen zu können,
die Erste stiege hoch die große wohnstub, das haußöhren, die Kuchen sambt der in den hoff stehenden Kammer, weither dreÿ stiegen hoch zwo in den hof gehende Kammmern und zu oberst in dem hauß den haarschlag,
Mehr in dem kleinen Kuppelhoff stehende an H. Philipp Richshoffers stall stoßende kleine Remise umb Chaisen darin zu stellen – auff 18 nacheinander folgenden jahren anfangend von der zeith an als François Grand Pierre der Sattler der Ein theil obbeschriebener Stück in lehnung hat das hauß raumen wird und sich 18 jahr darauff oder durch das absterben eines der contrahenten endigen – um einen jährlichen Zinß nemlich 60 pfund

Anne Marie Frantz hypothèque sa part l’immeubles au profit des enfants du boulanger Jean Jacques Debus

1740 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 335-v
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des sattlers quo ad thorum et mensam geschiedene Ehefrau, beÿständlich ihres Curatoris H. Lt. Johann Jacob Römer Procuratoris Vicarÿ
in gegensein weÿl. Johann Jacob Debus des weißbecken hinterlassener zweÿ älterer töchter Margaretha und Dorothea der Debus so ohnbevögtigt zu seÿn versichern und in fernerm gegenwart besagten Debus zweÿen jünger kinder Catharina und Anna Maria* die Debus geordneten vogts Johann Daniel Wehrbeck des schwerdtfegers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, 3/5 theil für ohnabgetheilt ahne Einer behausung, hoff, hinderhauß und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, Zugehörden und gerechtigkeiten jenseith der schindbruck ohnfern dem metzger gießen, einseit ist ejn eck am Trommelgäßel, anderseit neben dem gasthauß zum Raaben, hinten auff Diebold N den Postillon – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lt 17 ß ane bodenzinß – ihr Schuldnerin zu besagten 3/5 theilen eigenthümlich zuständig angesehen sie 1/5 theil von ihrer verstorbenen tochter erster ehe Maria Sara Faudelin seel ererbt und 2/5 von ihren stieffkindern Georg Faudel den sattler und Susanna Maria Bezoldin geb. Faudelin erkaufft habe dahingegen die übrige 3/5 übrige Faudelischen kindern zugehörig seÿen

Anne Marie Frantz hypothèque sa part l’immeubles au profit du marchand de vins Jean Saum

1741 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 628
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattlers des Sattlers zu tisch und bett geschiedene ehefrau beÿständlich ihres Curatoris H. Lt. Jacob Römers Proc. vicarÿ
in gegensein H. Johannes Saum des weinhändlers – schuldig seÿe 600 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff, hinderhauß und hoffstatt cum appertinentis jenseit der Schindbruck ohnfern dem Metzgergißen einseit ist ein Eck am Trommelgäßlein, anderseit neben dem Gasthauß zum Raaben, hinten auff Diebold Wöhrle den Postillon – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß ane bodenzinß
mehr eine behausung, hoff, remise und hoffstatt der kleine kuppelhoff genandt ane dem Kuppelgaßlein, einseit neben dem großen Kuppelhoff, anderseit neben besagtem Gasthauß zum Raaben99 hinten auff Schneeganß den metzger

Jean Charles Faudel vend sa part l’immeubles à sa mère Anne Marie Frantz

1742 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 1
Johann Carl Faudel der sattler
seiner mutter Fr. Annæ Mariæ geb. Frantzin Johann Jacob Faudel/Sattlers des sattlers zu tisch und bett geschiedener Ehefrau, mit beÿstand ihres curatoris H. Lt. Johann Jacob Römers procuratoris vicarÿ
6/35 theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten wie auch die gemeinschaft eines bronnens jenseit der Schindbruck, einseit neben der Gastbehausung zum raaben, anderseit ist ein eck am trommelgäßlein, hinten auff Diebold Wöhrle den Postillon – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß ane bodenzinß (um 300 und 1222 pfund dem verkäufer selbst, 142 pf., 285 und 49 pfund verhafftet)
ferner 79/525 theil vor unvertheilt ane dem sogenannten kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿen unterschiedenen gebäuden, einem kutschen: schopff, hoff und bronnen samt zugehörden in dem Kuppelgäßlein, anderseit neben dem großen kuppelhoff, anderseit neben gedachtem gasthauß zum Raaben zum theil theils neben Friedrich Wagner dem kieffer und weinhändler, der auch das recht des gebrauchs obged. bronnens und des ein und ausgangs durch das große thor zu seinem häußlein hat, hinten auff Schneeganß den metzger (um 512, 176, 352 und 160 pfund verhafftet)
das hauß am Raaben um 2000 lb, so viel aber den kleinen kuppelhoff 1200 lb beladen, 318 pfund, davor der verkäufer bereits Innhalt einer zwischen ihme und der käufferin am 28. Januarÿ 1740 vor H. Notario J. Rud. Dinckel gepflogene abrechung

Anne Marie Frantz hypothèque ses immeubles au profit d’Agnès Wessner, veuve de l’avocat Jacques Wencker

1744 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 208-v
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des sattlers geschiedene ehefrau mit beÿstand ihres curatoris ad lites H. Lt Johann Friedrich Faust Proc. vicarÿ
in gegensein H. Johann Heinrich Jahreiß Oberschreibers des Frauenhaußes als mandatarius Fr. Agnes geb. Weßnerin weÿl. S.T. H. Jacob Wencker gewesten Jcti. und hiesigen Löbl. stadt Raths und advocati wittib – schuldig seÿe 500 lb
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höffllein und hoffstatt cum appertinentis jenseit des Schindbrucks, einseit neben der gast behausung zu Raben, anderseit ist ein Eck am Trommelgäßlein, hinten auff Diebold Wöhrle Postilion, davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß bodenzinß
mehr den so genanndten kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿ unteschiedenen gebäuen einen kutschen schopff, bronnen, hoff und hoffstatt salt zusammenr in dem Kuppgäßlein, einseit neben dem großen Kuppelhoff anderseit neben ged. Gasthauß zum Raaben zum theil theils Friedrich Wagner dem kieffer weinhändler hinten auff. Scheeganß den metzger

Anne Marie Frantz hypothèque ses immeubles au profit d’Anne Marguerite Krieg, veuve du chirurgien Jean Henri Mosis

1745 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 208
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des sattlers geschiedene ehefrau mit beÿstand ihres curatoris H. Lt. Friedrich Faust Procur. Vicarÿ
in gegensein Fr. Annæ Margarethæ geb. Kriegin weÿl. Johann Heinrich Mosis des Chirurgi wittib, mit beÿstand Christoph Bogner des kurtzmeßerschmidts ihres vogts – schuldig seÿe 750 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis jenseit der Schindbruck, einseit neben der gastbehausung zum Raaben, anderseit ist ein Eck am Trommelgäßlein, hinten auff Diebold Wöhrle den Postilion – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß ane bodenzinß
ferner den sogenannten kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿ unterschiedenen gebäuen, einem Kutschen schopff, bronnen, hoff und hoffstatt in dem Kuppelgäßlein, einseit neben dem großen Kuppelhoff anderseit neben dem gasthauß zum Raaben zum theil theils Friedrich Wagner dem kieffer und weinhändler, hinten auff Schneeganß den metzger

Anne Marie Frantz hypothèque ses immeubles au profit du docteur en médecine Georges Henri Eisenmann

1747 (6.6.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 388
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des sattlers geschiedene ehefrau mit beÿstand ihres curatoris H. Lt. Johann Friedrich Faust advocati und procuratoris ordinarÿ beÿ Löbl. Ammeister audientz
in gegensein H. Georg Heinrich Eißenmann Med. D. et Prof. auch Capituli Thomani Canonici – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt jenseit der Schindbruck, einseit neben der Gastbehausung zum Raaben, anderseit ist ein Eck am Trommelgäßlein, hinten auff Diebold Wöhrle den Postilion – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß ane bodenzinß
ferner den sogenannten kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿ unterschiedenen gebäuen, einem Kutschen schopff, bronnen, hoff und hoffstatt in dem Kuppelgäßlein, einseit neben dem großen Kuppelhoff anderseit neben dem gasthauß zum Raaben zum theil theils Friedrich Wagner dem kieffer und weinhändler, hinten auff Schneeganß den metzger

1749, Protocole des Quinze (2 R 159)
E.E. Handwerck der Sattler
335 Jacob Sattler, 351, 367, 527

Jean Jacques Sattler et Anne Marie Frantz hypothèquent les immeubles au profit de Marie Salomé Jund, veuve du marchand Valentin Grauel

1750 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 365-v
Johann Jacob Sattler der sattler und Anna Maria geb. Frantzin mit beÿstand ihres sohns erster ehe Johann Georg Faudel des sattlers und ihres vettern Johann Heinrich Leÿdecker geschwornen courtier
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Jundin weÿl. H. Valentin Grauel des handelsmanns wittib, mit beÿstand ihres sohns H. Johann Philipp Grauel Med. Dis. und Physices Prof. auch capituli Thomani canonici – schuldig seÿe 750 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt jenseit der schind bruck, einseit neben der Gastbehausung zum Raaben anderseit ist ein eck am Trommelgäßlein, hinten auff Diebold Wöhrle dem postilion – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 7 ß ane bodenzinß
ferner hypoteciren sie in specie den sogenannten kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿ unterschiedenen gebäud, hoff, kutschenschopff, bronnen, hoff und hoffstatt in dem Kuppelgäßlein, einseit neben dem großen Kuppelhoff, anderseit neben gedcahtem gasthauß zum Raaben theils Friedrich Wagner dem weinhändler und NN Schneganß den metzger

Anne Marie Frantz hypothèque ses immeubles au profit d’Anne Marie Herrmann veuve du farinier Martin Albrecht

1751 (25.11.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 566-v
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des sattlers geschiedene ehefrau beÿständlich ihres vettern H. Johann Heinrich Leÿdecker des geschwornen courtie
in gegensein Johann Jacob Albrecht des knopffmachers namens seiner mutter Fr. Annæ Mariæ geb. Herrmännin weÿl. Martin Albrecht des meelmanns wittib – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung besethend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt jenseit der Schindbruck, einseit neben der gastbehausung zum Raaben, anderseit ist ein eck am Trommelgäßlein, hinten auff Diebold Wöhrle dem Postillion – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß ane bodenzinß
so dann den so genannten Kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿ unterschiedenen gebäuen, einem kutschen: schopff, brunnen, hoff und hoffstatt in dem Kuppel: gäßlein, einseit neben dem großen kuppelhoff, anderseit neben gedachtem gasthauß zum Raben theils Friedrich Wagner dem weinhändler, hinten auff NN Schneeganß den metzger

Anne Marie Frantz hypothèque ses immeubles au profit du marchand Jean Georges Walter

1754 (13.8.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 368
Fr. Anna Maria geb. Frantzin Johann Jacob Sattler des sattlers ehefrau beÿständlich ihres vetters H. Johann Riedlin des chirurgi
in gegensein H. Johann Georg Walter des handelsmanns – schuldig seÿe 300 pfund
Unterpfand, erstlich, eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, höfflein und hoffstatt mit allen rechten und gerechtigkeiten ane der schindbruck, einseit neben der gastbehausung zum Raaben,anderseit ist ein eck am Trommengäßlein, hinten auff Diebold Wöhrle den Postilion, (davon gibt mann) hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 17 ß
so dann hypothecirt sie ihre specifice der sogenannte kleinen Kuppelhoff bestehend in dreÿ unterschiedenen gebäuen, einem kutschen schopff, bronnen, hoff und hoffstatt in dem Kuppelgäßlein, einseit neben dem großen Kuppelhoff, anderseit neben ged. Gasthauß zum Raaben theils Friedrich Wagner dem weinhändler hinten auff NN Schneegans den metzger

1767 (17.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 725) n° 631
Inventarium über Weÿland H. Joh: Jacob Sattlers des ältern geweßenen Saltlers nun seel. Verlaßenschafft

Anne Marie Frantz meurt en 1767 en délaissant trois enfants de son premier mariage et deux du deuxième. Les experts estiment à la somme de 1 000 livres la maison dont les titres d’acquisition sont donnés en détail. L’actif de la succession s’élève à 2 897 livres, le passif à 4 529 livres.

1767 (11. 7.br), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 725) n° 648
Inventarium über Weÿl. fraun Annæ Mariæ Sattlerin geb. Frantzin, auch weÿl. Hn Joh. Jacob Satlers des ältern geweßenen Sattlers und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1767 – als dieselbe Sontags den 29.ten Aug. dießes laufenden 1767.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen seel. Absterben hier zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 11.ten 7.bris A° 1767.
Die Verstorbene seel. hat Zu Ihren Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo Weÿl. Hn Joh: Carl Fautels des geweßenen Sattlers und Burgers in Collmar seel. mit Frauen (-) ehelich erzeugten Sohn Nahmentlichen Herrn Joh: Heinrich Fautel Metzgern und burgern in Collmar, In den ersten fünfften Stammtheil, 2.do Weÿl. fraun Mariæ Magdalenæ Langin geb. Fautelin mit auch weÿl. S. T. Hn Philipp Georg Lang treueifferigen Pfarrern und Special des Ambts Westhoffen seel. ehelich erzeugte Tochter mit Nahmen Frau Maria Magdalena geb. Langin Hn Joh: Michael Turbans Gastgebers in Bischheim Zum hohen steg Ehefrau so in persohn gegenwärtig war, In den 2. fünfften Stammtheil, 3.tio Hn Joh: Friderich Fautel den hdls Mann und burgern Zu Schwobach beÿ Nürnberg in den dritten 5.ten Stammtheil, dieße 3 der Verstorbenen seel. mit weÿl. Hn Joh: Jacob Fautel dem geweßenen Sattler vnd burgern allhier Ihrem Ersten Ehemann seel. ehelich erziehlte Söhne und tochter, auch deroselben nachgelaßene Kinder in deme aber solche allhier ohnverburgert alß ist in deren Nahmen laut Extractus Es En kleinen Raths Memoriali vom 10. 7.bris jüngst S. T. H. Joh: Heinrich Beck Es En Großen Raths alter und Es En Kleinen Raths dermaliger wohlverdienter beÿsitzer als ernandter Hr Deputatus erschienen
4. Weÿl. Fraun Mariä Elisabethä geb. Sattlerin in Zwoen Ehen ehelich erzeugte Kinder benantlich 1. H Joh: Christoph Otto leedig. Hdsmann, 2. H Joh: Christoph Otto auch ledig. hdsmann, 3. Jgfr. Mariam Cleophe Ottoin und 4. Jfr. Magdalenam Christinam Ottoin, dieße 4. in erster Ehe mit auch weÿl. Hn Joh: Christoph Otto dem geweßenen hdsm. v. b. allh. ehelich erzeugte Kinder welche mit und beneben S. T. H. Joh: Daniel Lauth Notariatus Candidato und Burgern allhier als Ihrem geschwornen H Vogts gegenwärtig ware, 5. Mariam Salome Frölichin und 6. Margaretham Elisabetham Frölichin, dieße beede der verstorbenen töchter seel. in Zweiter Ehe mit H Joh: Thomas Frölich dem auch handelsmann und burger, allhier ehel. erzeugte beede Kinder welche mit S. T. H Joh: Georg Himmler wohlbestellten H. Oberschreiber löbl. Stifft St. Marx und burgern allhier bevögtigt, so auch noîne derselben beÿ d. Inventur erschienen, So dann
5.to H Johann Jacob Sattler den Jüngern Sattler und Burgern allhier welcher dem Geschäfft persönlich beÿgewohnet in den letzten 5. Stammtheil, die bede letztere der Verstorbenen seel. in letzter Ehe mit auch weÿl. H Joh: Jacob Sattler Sen: gew. Sattler v. b. allh. ehel. erzeugte fr. tochter und Sohn
Vericht in Gegenwärtiges Inventarium gehörig. Beÿ Inventirung dießer Verlaßenschafft habe ich der Notarius befragt, ob die Verstorbene seel. nicht einige Letzte Willens Verordnung auffgerichtet, worauf der bericht ertheilt auch eine ohnvidimirte Copia einer Verordnung unter Kindern in forma eines Testamenti nuncupativi vorgewießen worden, es enthaltet aber nichts anders als daß Ihr Sohn Erster Ehe Joh: Friderich Fautel in Schwaben vor sein samtlich Künffig Mütterlich erb mit 2000 fl. ausgewießen werden sollen (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vieh Gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthumb ane Häußern. Erstlichen eine Vorder und hinter behaußung mit deren Hoffstätten, höfflein Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten beneben der Gemeinschafft eines Bronnens, gelegen allhier Zu Straßburg, jenseit der Schindbrucken einseit neben der Gastherberg Zum Raaben, anderseit ist die Behaußung ein Eck am Trummelgäßel hinten auf gedachte Gastherberg Zum Raaben stoßend, davon gibt man Jährlichen der Statt Straßburg Pfenningthurn 1. lb 17 ß 6 d ane bodenzinß, sonsten auß hernach eingetragenen darauff hafftenden Capitalien freÿ leedig eigen, und durch H Samuel Werner Bau Inspectorem und H Sebastian Hubert Werckmeistern des Zimmerhoffs laut Abschatzungs Zeduls vom 11. 7.bris 1767 angeschlagen pro 2000 fl. oder 1000. lb. Abgezogen obgemelten darauf hafftenden Bodenzinß so Zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 75. lb: Nach solchem Abzug Verbleibt annoch ane dem Anschlag solcher behaußung dißorths außzuwerffen übrig 925 lb. Darüber soll besagen 1. teutsch. pergam. Kffbr. in allh. C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret dd. 5. Xbris 1690 m. alt. Lit. A. notirt.
Item eine Behaußung, der Kleine Kuppelhoff genandt (…)
Über obbeschriebene Neben der Gastherberg Zum Raben gelegene Sterb behausung sagen ferner 5. Versch. in allh. C. C. Stub errichtete und mit dero Anh. Ins. Verwahrte Kffbrieff datirt d. 10. 8.bris 1586, d. 1. 7.bris 1604, 18. 8.bris 1627, 17. Xbris 1667. et 26. 8.bris 1676. Weiter 1. teutsch. perg. in allh. C. C. Stub errichteter und mit dero anh. Ins. verwahrter teutscher pergamenter Kffbr. außweisend Wie die Verstorbene seel. und dero Verstorbenene Ehemann und Fr. Susanna Maria Bezoldin geb. Fautelin, des Gastgebers Zur Linden und burgers allhier Ehefrauen, ihro Vor Vätter und Brüderl. Erbguth gebührig gewesene 6/35.ste theil ane der Sterb behaußung neben dem Raaben und Ihre 28/175.ste theil ane dem Kleinen Kuppelhoff erkaufft dd. 28. 7.bris 1730. deme in fine annectirt, daß die verstorbene seel. auch auf Ihren Vätter: und ererbt Brüderliche Antheil derjenigen 1000. fl. so die Verstorbene seel. lebtägig Zu genißen hatte und die Bezoldische Ehefrau Ihro Zu Verzinßen hatte renuncirt. Ferner eine Von erstgemelter Kauffverschreibung in allh C. C. Stub gefertigte papÿr Copia deren in fine eine von H Joh: Georg Fautel Sattlern und eintzigen Erben gedachter fr. Bezoltin annectirte Quittung über 95. lb d und 19. lb 1 ß 4 d besagend d.d .d 19. febr: 1731.
Über 6/35.theil der Behaußung neben dem Raben wie auch über 35/175.te theil der behaußung Zum Kleinen Kuppelhoff welche Hn Joh: Georg Fautel dem Sattler und burgern allhier der Verstorbenen seel. Stieffsohn gehörig waren, ist vorhanden 1. in mehrgemelter C. C. Stub errichteter und mit dero anh. Ins. verwahrter Kauffbrieff Crafft deßen beede Sattlerische Eheleuthe solche haußantheiler Kaufflich an sich gebracht dat: d. 7. Jan: 1732. (…)
Weiter ein pergamenter Kauffbrieff und respectivé Cession in allhiesiger Contract Stub gefertiget und mit dero anh. Insiegel corroborirt, weißend wie der Verstorbene Ehemann Joh: Jacob Sallter der Sattler und burger allh. als sich beede Eheleuthe Zu disch und Zu bett separirten, seiner Ehefrauen die Vorherig. beeden Kauffbrieffe gemelte 12/35.ste theil der behaußung neben dem Raaben und die 75/175.ste theil des Kleinen Kuppelhoffs eigenthümlich cedirt und überlaßen, deßen datum der 17. Martÿ 1733. mit N° 1 bezeichnet
So dann eine pap. auch in all: C. S. Stub gefertigte und mit dero Kleinerem Secret Insigel corrobororte Kauffverschreibung außweißend, wie Joh: Carl Fautel d. Sattler und burger allhier der Verstorbenen seel. eheleibl. Sohn seiner Mutter seine 6/35.ste theil ane der Behaußung neben d. Gastbehaußung Zum Raaben und seine 79/525.te theil ane dem Kleinen Kuppelhoff eigenthümlich Verkaufft und überlaßen d.d. 2.ten Jan: 1742.
Ane der neben dem Raben gelegenen Behaußung war Joh: Jacob Fautel dem Sattler der 7.te theil gehörig welchen aber seine beede Voll: und dreÿ halbbändige geschwüstere auf deßen tödt. Ableiben ererbt. Fraun Susanna Maria Bezoldin geb. Fautel war Vor Vätter: und brüderl. Erbguth gebührig, so laut Kauffbrieffs vom 28. 7.bris 1730. an beede Sattlerische Eheleuthe eigenthümbl. übergeben worden 6/35.
H. Joh: Georg Fautel dem Sattler v. b. allh. war gleichfalls Vor Vätter: und brüderl. Erbguth gebührig so an Sattlerische Eheleuthe lt. Kauffbrieffs vom 7. Jan. 1732. verkaufft worden 6/35
Joh: Carl Fautel dem Sattler und b. allhier gehörte ebenfalls Vor Vätter v. brüderl. Erbschafft so die Verstorbene seel. l. Kauffbrieffs vom 2.ten Jun: 1742. erkaufft 6/35
Weÿl. Frauen Specialin Anna Magdalena Langin geb. Fautelin als der Fr. Turberin Fr. Mutter sel. vor ebenfalls vor Vätter: und brüderl. Erbschafft gebührig, so Ihre beÿ Außlieferunng solcher Erbschafft Vergüthet worden 6/35
Joh: Friderich Fautel dem Schwerdfeger Zu Schwabach war ebenfalls Vätter: und brüderl. Erbschafft zuständig, so Ihme laut seiner handschrifft vom 3. Aug. 1745. der 6.ten Apr: 1743. vergüthet und bezahlt worden 6/35
So dann ist der Verstorbenen seel. wegen Saræ Fautelin Ihres nach dem Vatter Verstorbenen, und von Ihro geerbten Kindts wegen seines vätterl. Guths eigenthümlich Zugefallen 1/7. theil od. 5/35.
Ane der Behaußung Zum Kleinen Kuppelhoff (…)
Wÿdum, Welchen der Verstorbene seel. von Ihrem ersten Ehemann H Joh: Jacob Fautel dem geweßenen Sattler und burger, alhier Zeit Lebens Zu genißen verordnet worden
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 188, Sa. Silbers 13, Sa. baarschafft 30, Sa. Eigenthumbs ane häußer 2425, Sa. Gülth von liegenden güthern 240, Summa summarum 2897 lb – Schulden 4529 lb, Mehr Schulden als Nahrung in vero pretio 1651 lb – Endlicher passiv Schulden rest 1480. lb

1768, Protocole des Quinze (2 R 179)
pt° Abzugs
133 weÿl. Fr. Annæ Mariæ Frantzin auch weÿl. Johann Jacob Sattler wittib, 183

Les héritiers vendent la maison au marchand Ange Marie Tagliasachi

1768 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 511
H. Johann Georg Himler der oberschreiber löbl. Stiffts St Marx als mandatarius Johann Heinrich Faudel des metzgers zu Colmar und Johann Michel Durban des wirths zu Bischheim zum Hohen Steeg, ferner H. Johann Christoph Otto und H. Michel Otto, beede handelsleuthe beÿständlich ihres annoch ohnentledigten vogts H. Johann Daniel Lauth Notariatus candidati, dißer zuzüglich als vogt Jfr. Maria Cleophä und Christinä Magdalena der Otto, mehr obgedachter H. Himmler als vogt Mariæ Salome und Margarethæ Salome der Frölichin, so dann Johann Jacob Sattler der sattler
in gegensein H. Angelo Marie Tagliasachi des handelsmanns
eine behausung bestehend in vorder und hinterhaus, hoff, gemeinschaftlichkeit eines bronnens und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten gegen der Schindbruck über, einseit ist ein eck ane dem Trometengäßlein, anderseits und hinten die gastherberg zum Raaben – als ein von ihrer mutter und respective großmutter weÿl. Fr. Anna Maria Sattlerin geb. Frantzin ererbtes guth (um 300, 500, 200, 600, 750 pfund verhafftet, geschehen um 105 pfund)

Originaire de Tremezzo sur le lac de Côme en Lombardie, Ange Marie Tagliasachi épouse en 1764 Chrétienne Charlotte Storck, veuve du marchand Charles Hyachinte Henry : contrat de mariage, célébration
1764 (27.2.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 88
Eheberedung – persönlich kommen v. erschienen seÿe der Ehrengeachte Angelus Maria Tagliasachi aus Trametzo in Italien geb. weÿl. Joseph Tagliasachi des b. v. Schneiders allda mit frauen Anna Maria geb. Brentano ehelich erzeugter Sohn, Lediger Handelsbedienter, als Hochzeiter, unter assistentz Hn Johann Joseph Groß des b. und handelsmann alhier ane einem
So dann die Viel Ehr v. Tugendgezierte Fr. Christina Carolina geb. Storckin weÿl. Hn Charles Hyacinth Henry des gewes. Handelsm. v. b. dahier seel. W. unter verbeÿstandung H. Joh: Conrad Scholl des Siegristen beÿ St Louis allhier am andern theil
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Montag den 27. Februarii 1764. [unterzeichnet] Anglo Maria Tagliasachi, Carola Storkin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 133)
Hodie 28. Februarÿ Anni 1764 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Angelus Maria Tagliasachi Civis et mercator hujas ex Freniezzo Diœcesis Comensis oriundus defuncti Joseph Tagliasachi civis et sartoris dicti loci et Annæ Mariæ Brentano olim conjugum filius legitimus et Majorennis Et Maria Carola Storckin, vidua Caroli Henry dum viveret civis et Mercatoris hujatis, ambo parochiani nostri (signé) angelo Maria Tagliasachi, Carola Storckin (i 70)

Fille d’un tailleur à la cour de Karlsruhe, Chrétienne Charlotte Storck épouse en 1762 le marchand veuf Charles Hyachinte Henry : contrat de mariage, célébration
1762 (23.6.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 63
Eheberedung – persönlich kommen v. erschienen seÿe der Ehren v. wohlvorgeachte Herr Carolus Hyacinthus Henry der Handelsmann v. Br. allhier ane einem,
So dann die Viel Ehren v. tugendgezierte Jgfr. Christina Charlotta Storckin weÿl. Herrn Martin Storck des gewesenen Hoffschneiders v. bs. Zu Carlsruhe seel. mit Frauen Maria Margaretha geb. Gartnerin ehelich erzeugte tochter, unter assistentz Hn Johann Conrad Scholl des Siegristen beÿ der Pfarrkirchen Zu St Louis dah. am andern theil
So geschehen Straßburg auf Mittwoch den 23. Junii 1762. [unterzeichnet] Charle jasien henry

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 128)
Hodie 25 Junii Anni 1762 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Carolus Henry, Civis et Mercator in hac urbe, viduus Mariæ Salome Ehrhardin ex unâ et Christina Carola Storckin oriunda ex Carlsruhe filia legitima Martini Storck defuncti et Margaritæ gartnerin ex altera partibus, ambo commorantes in hac Parochiâ (signé) Charle Henry (i 66)

Ange Marie Tagliasachi devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 36-v
Angelo Maria Tagliasachi d. handelsmann von Tremezo am Comer See geb. erhalt das burgerrecht ab uxore Christina Charlotta weÿl. Charles Hyacinthe Henry gew. burgers und handelsmann allhier hinterl. wittib umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft Zum Spiegel Jur. den 31. Mertz 1764.

1764, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
Donnerstags den 9. Februarÿ 1764
Vertrösteter Leibzünfftiger – Sr Angelo Maria Tagliasachi von Tremezzo am Comer See gebürtig (292 Leibzünfftiger – Dienstags den 3. Aprilis 1764

1766, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
Donnerstags den 13.ten Februarÿ Anno 1766
Neuer Zudiener Fastenspeishändler en gros – Herr Angelo Maria Tagliazachi der Handelsmann

1764, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
Dienstags den 17. Julÿ 1764
Geld zünfftiger Angilo Maria Tagliasachi

1768 (21.12.), Not. Elles (6 E 41, 1336) n° 432
Inventarium über Herrn Angelus Maria Tagliasachj des Handelsmanns u. deßen Fraun Eheliebstin Fraun Christina Carolina Tagliasachi geb. Storck beeder Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen

Ange Marie Tagliasachi hypothèque la maison au profit de Françoise Dorothée Gœbel femme de l’huilier Jean Nicolas Ottmann pour en régler les réparations

1769 (9.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 133)
Sr Ange Marie Tagliasachi Marchand (devoir)
à Françoise Dorothée née Goebel Epouse du Sr Jean Nicolas Ottmann Marchand huilier 1500 lit
qu’il a employé ladite somme de 1500 livres aux reparations et ameliorations qu’il a fait faire a sa Maison scituée en cette ville faisant le coin de la petite ruelle ou cul de sac aupres du cabaret à l’enseigne du corbeau laquelle maison il hypothèque

Ange Marie Tagliasachi et Chrétienne Charlotte Storck font dresser un état de leur biens pour que la femme puisse demander le bénéfice de cession. Les experts évaluent la maison à 3 500 livres. Les biens propres de la femme s’élèvent à 1 259 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 6 471 livres, le passif à 9 264 livres.

1769 (11.1.), Not. Elles (6 E 41, 1337) n° 434
Inventarium über Herrn Angelus Maria Tagliasachi des handelsmanns u. Frauen Christinæ Carolinæ geb. Storck beeder verburgerter Eheleuthen dahier Zu Straßburg würcklich besitzende Activ Passiv Nahrung, aufgerichtet Anno 1769. – (…) welche Nahrungen der Ursachen halben, alldieweilen des Ehemanns seinige mit verschiedenen Passivis onerirt und dahero die Ehefrau ihr unverändert Guth Zusamt dem was ihro sonsten vermög der Eheberedung gebührig Zu Salviren beachtet und zu solchem Ende würcklich beÿ Em En Kl. Rath dah. pro beneficio Cessionis eingekommen inventirt (…) So geschehen in d. Königl. Statt Straßburg auf Mittwoch den 11. Monats tag Januarÿ Im Jahr 1769.

In der Vordern auf dem Zweÿten Stock befindlichen Wohnung und übrigen Gemachen, so Sie Tagliasachische Eheleuthe in hizrnach eingeführter ohnlängst an sich ersteigten dahier Zu Straßburg zwischen d. Viehgaß und dem holtzstadten neben der Gastherberg Zum Raben gelegenen behaußung innhaben, ist befunden worden, wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der handels bedienten Cammer auf dem dritten Stock, In d vordern wohnstub auf den 2.ten Stock, In d. Vordern Stub Cammer, Im Hauß Ehren allda, In der Kindern Stübel neben vorstehendem Stübel In d. duncklen Kuchen, Auswendig im hauß Ehren und Höffel, Im Comptoir
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. eine behausung bestende in vord. und Hinter haus, hoff, hoffstatt gewölbtem Keller mit d. Gemeinschaft des bronnens, mit allen derselben Weiten, Zugehörden, Rechten, Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg Zwischen d. Viehgaß u. dem Holtzstaaden gelegen 1.s neben d. Gastherberg Zum Raaben, 2.s ist das Kuttlergäßel u. hinten auf erstged. Gastherberg stosend, so auser hernach eingeführten darauf versichet stehenden Capitalien Freÿ leedig u. eigen. Und ist diese behausung sampt Zugehördten durch (die Werckmeistere) Zufolg dero schriftlichen dem Concept beÿ behaltenemn Abschatzungs Procès verbal æstimirt und angeschlagen worden für und umb 7000 fl. od. 3500. lb. Und hat Er H Tagliasachi sothane behausung von weÿl. Fraun N Sattler geb. N. seel. Erben laut in allhiesiger Cantzleÿ Contract stub unterm 18. Augusti jüngst Zurückgelegten 1768. Jahrs Käuflich an sich gebracht und ist d. Kauffbrieff darüber von d. noch Zur Zeit nicht gelüffert worden.
Ergäntzung der Ehefrauen wehrend bisheriger Ehe abgangen unveränderten Guths. Ausweislich über der dießorthigen beeder Eheleuthen einander Zu und in den Ehestand gerbachter Haab und nahrung durch unterschrib. Notarium den 21. Decembris 1768 errichteten Inv.ii.
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung vor unterschriebenem Notario sub dato 27. Februarii A° 1764. auffgerichtet
Der Ehefrau unverändert eigenthümlich Vermögen, Sa. haußraths 168, Sa. Silber und Geschmeids 54, Sa. Goldenen Rings und Geschmeids 8, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzung 1043, Summa summarum 1324 lb – Schulden 65 lb, Nach deren Abzug 1259 lb
Solchemnach wird auch des Ehemanns unverändert und theilbar Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 34, Sa. Schiff und geschirrs Wie auch Waaren Zur Specereÿ Handtlung gehörig 2229, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 3500, Sa. der baarschafft 87, Sa. Schulden 620, Summa summarum 6471 lb – Schulden 9264 lb, Comensando 2793 lb – Endliches passiv onus 333 lb
Wÿdem Welchen dißortige Ehefrau Lebenlängl. Zu genießen. Solcher bestehe nach ausweising über weÿl. H Caroli Hyacinthi Henry abgelebten handelsmanns u. burger alh. Zu Straßburg ihres geweßenen Erstern Ehehern seel.
Sa. Zweiffelhaffte und verlohrener Schulden in der Theilbare Nahrung zugeltend 314 lb
Abschatzung Von 23: Jenner 1769. Auff gegehren Fr. N. Sackÿ beÿstandlich N: N: ist eine behausung alhie in Der Statt Straßburg beÿ dem Raben Gelegen Ein seits Neben dem Kudtler Geslein, ander seits und hienden auff die gastherberg Zum Raben Stosent gelegen, solche behausung bestehet in Einen Laden und Ladenstuben Ferner in Ettliche Stuben Kamern und Kichen Dar jber seind die dach Stühl mit breitziglein belegt, hat auch ein gewölbten Käller, hoff und gemeinschaftlichen brunnen. Von uns Unterschriebenen der Statt Straßburg geschworne Werckmeister nach vorhergeschehner besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Siben Thausent gulden [unterzeichnet] Werner, Huber

1777 (9.7.), Not. Lederlin (6 E 41, 900) n° 32
Inventarium über Angelus Maria Tagliasachi des handelsmanns und Fr. Christina Carolina geb. Storck der zeit besitzende activ nahrung und zu bezalen habende passiv schulden, so Angelus Maria Tagliasachi sich abweßend gemachte handelsmann und Fr Christina Carolina geb. Storck

Ange Marie Tagliasachi et Chrétienne Charlotte Storck vendent la maison à Catherine Knoderer, veuve du sellier Jean Georges Faudel

1771 (23.2.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 104
Angelo Tagliaschi der handelsmann und Charlotte Christina geb. Storckin
in gegensein Fr. Catharinæ geb. Knodererin weÿl. H. Johann Georg Faudel gewesten sattlers wittib unter assistentz H. Philipp Jacob Faudel des sattlers ihres sohns
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, gemeinschafft eines bronnens und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gegen der Schindbruck über, einseit ist ein Eck am Trommelgäßlein, anderseit neben der gastherberg zum Raabenn hinten auff H. Schwing dem sporer – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn auff Michaelis 1 lb 10 ß im Stadtbuch f° 725.b – als ein von weÿl. Anna Maria Sattlerin erben d. 18. Augusti 1768 erkaufftes guth (um 300, 200, 500, 600, 250 und 375 verhafftet, beschehen um 925 pfund)

Les experts estiment la maison à la somme de 900 livres à l’inventaire dressé en 1772 après la mort de Catherine Knoderer

Lors de la liquidation, Jean Faudel rachète les parts de ses frères et sœur il devient ainsi seul propriétaire de la maison

1773 (29.1.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 765) Joint au n° 516 du 19 déc. 1772
(f° 17) in weÿl. Fraun Catharinæ Faudelin gebohrner Knodererin seel. Erbschafft in Persohn gegenwärtig gewesen, Herr Philipp Jacob Faudel, der Sattler und Herr Friderich Carl Faudel, der Caffée Sieder, so dann Frau Friderica Elisabetha Bochin, gebohrene Faudelin, Herrn Johann Gottfried Boch, des Kiefers Weinhändlers und Burgers dahier Eheliebstin, diese dreÿ Geschwister, und Zwar Sie, Fr. Bochin, sowol unter authoritæt und Verbeÿständung ihres erstermelten Ehemanns als auch Herrn Johann Michael Klein, des Sattlers deroselben geordneten und annoch ohnentledigten Curatoris ad actum agirend
haben Herrn Johannes Faudel, des Sattlers und b. alhier ihres leiblichen Bruders (…) cedirt, verkaufflichen übergeben
Anfänglich eine Behaußung, bestehend in Vorder: und hinterhauß, Hoff, Gemeinschaft eines Bronnens und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg gegen der Schindbruck über, einseit ist Ein Eck am Trommel Gäßel anderseit auf die Gastherberg Zum Raben und hinten auf N. Schwing den Sporer stoßend gelegen, davon ist man löbl. Stadt Pfenningthurn, alljährlichen auf Michaelis 1. lb 10 ß Zu Zahlen pflichtig, auch ist dise Behausung dem löbl. Stifft St Thomä um 300. ln Weiland S. T. Herr Ammester Faust seel. frau Wittib um 200, Weiland Herrn Pfarrer Herrmanns Kindern als Erben Weiland Herren Professoris Eisenmans um 500 lb und dann herrn Rathherrn Johann Philipp Richshoffer um 600 lb und ferner demselben um 250 lb d alles an Capital verpfändet (…) zugangen und beschehen vor und umb 1300 Pfund (…)
So dann ist ihme Jerr Johannes Faudel
eine behausung nebst dagegen über befindl. Gewächß hauß hoff hoffstatt und bronnen, wie auch da zwischen liegenden Garten an der Vorstadt Krautenau in dem sogenannten Schwaben Ländel (…)
Straßburg den 29. Januarii 1773.

1770, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
Donnerstags den 1.ten Maÿ 1770
Johannes Faudel das Meisterstück, 1141 Donnerstags den 19.den Aprilis 1770, 1142 Donnerstags den 10.den May 1770, 1146 Mittwochs den 13. Junii 1770, 1147 Mittwochs den 20. Junii 1770, 1151 Mittwochs den 3. Aprilis 1771

1770, Protocole des Quinze (2 R 181)
Sattler Johannes Faudel 315, R 9

1771, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 359)
Sambstags den 21. Decembris 1771
Johannes Faudel der Sattler meister Leibzünfftig

Le sellier Jean Faudel épouse en 1771 Marguerite Dorothée Müller, fille du tonnelier et marchand de vins Jean Georges Müller : contrat de mariage, célébration
1771 (3. 8.bris), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 204
Eheberedung zwischen dem Ehren und wohlachtbaren Herrn Johannes Faudel, dem ledigen Sattler, Weiland herrn Johann Georg Faudel, gewesenen Sattlers und Burgers alhier, mit Fraun Catharina gebohrner Knodererin, ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn,
so dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrau Margaretha Dorothea Müllerin, Herrn Johann Georg Müller des Kiefers Weinhändlers und Burgers alhier mit fraun Dorothea Salome gebohrner Schäferin ehelich erzielter Jungfer tochter
Donnerstag den 3. Octobris anno 1771 [unterzeichnet] Johannes Faudel als bodenzinß, Margaretha Dorothea Mullerin als Zoheiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 120-v, n° 24)
Im Jahr 1771 seind Dominica 19 und 20 post trinitatis proclamirt und folgenden 16. Octobris copulirt worden Johannes Faudel lediger Sattler weiland Hrn Johann Georg Fautels geweßenen Sattlers und burgers allhier und Fr. Catharinæ gebohrner Knottererin ehelicher Sohn und Jgfr. Margaretha Dorothea, weil. Johann Georg Müllers Kiefers und burgers allhier und Fr: Dorothea Salome gebohrner Schäfferin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Faudel als hochzeiter, Margaretha Dorothea Müllerin als hochzeiterin (i 124)

1771 (28. 9.bris), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 764) n° 485
Inventarium über des Wohl Ehren und achtbaren Herrn Johannes Faudel des Sattlers und der Viel Ehren und tugendsameen Fraun Margaretha Dorothea geb. Müllerin beeder Eheleuthe einander vor unverändert in die Ehe zu: und eingebrachte Haab: und Vermögenschaft

Jean Faudel le jeune hypothèque la maison au profit de l’apprêteur de tabac Philippe Jacques Lefevre

1774 (24.1.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 27
H. Johann Faudel der jüngere sattler
in gegensein H. Philipp Jacob Lefevre der tabackhändler – schuldig seÿe 600 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden gegen der Schindbruck über einseit ist ein Eck ane dem Trommelgäßlein, anderseit neben der Gastherberg zum Raaben, hinten auff H. Schwing dem sporer – davon gibt man auff Michaelis d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 1 lb 10 s, dem Stifft St Thomä 300 gulden verpfändet

Vente de meubles provenant de la faillite du sellier Jean Faudel
1775 (3.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 279) n° 1357-b
Verkauff: und Erlös Registerlein über Johannes Faudels, des burgers und Sattlermeisters dahier zu Straßburg Credit massa so durch Hn Johann Georg Stoltz verkaufft worden, auffgerichtet 1775
Sambstags den 3. Junii Anno 1775 Nachmittag um vier uhren auf Ansuchen Johannes Faudels des hiesigen Burgers und jüngern Sattler Meisters Credit geschäft betreffend, auf Requisition Herrn Lt Johann Jacob Schwings, des Cancellariæ Adjuncti und Procuratoris vicarii auch burgers hieselbst, als zufolg eines unter der Mehrheit des unversicherten Gläubiger am 23.ten Decembris letzt entwichenen 1774.sten Jahrs sub signo privato errichteten den 9.ten Mertz 1775. beÿ E. E. Großen Rath confirmirten und den 11.ten daraufhin gedächten Monaths beÿ unterschriebenem Notario deponirten Actus debilerationis ernandten Syndici Massæ (…)

1782, Protocole de la tribu des Tanneurs (selliers, XI 371, 1755-1790)
Meister Johann Faudel der Sattl. und burger weilen seine Nahrung Umstände ihme ô haben erlauben wollen sich in hießiger Stadt aufzuhalten

Les créanciers du sellier Jean Faudel vendent la maison au sellier Joachim Frédéric Lorentz

1776 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 41-v
H. Lt. Johann Jacob Schwing procurator vicarius und cancellariæ adjunctus alß zu Johann Faudel des sattlers falliments massa H. creditorum in gefolg deliberationis acte unterem 4. Augusti 1775 bestellter syndicus, mehr H. exsenator Gerhard Walter des handelsmanns und H. Karl Friedrich Schweighäußer der handelsmann als Zugegebene erstgedachten H. Syndicus
in gegensein Joachim Friedrich Lorentz des sattlers – gerichtliche versteigerung
die in gemelten Faudels falliment massam gehörige behausung in vorder und hinter haus, hoff, gemeinschafft eines bronnens und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gegen der Schindbruck über, einseit ist ein Eck am Trommelgäßlein, anderseit neben der gastherberg zum Raaben, hinten auff N. Schwing den sporer – davon gibt man auff Michaelis d. löbl: Stadt Pfenning Thurn wie in dasigen buch f° 725 zu sehen, 1 lb 10 ß – (verhafftet um 300, 200 und 850 pfund), beschehen um 5800 gulden

Joachim Frédéric Lorentz et son fils Jean Frédéric Lorentz vendent la maison au boulanger Michel Veyhl et à sa femme Marie Madeleine Fetter

1802 (5 messidor 10), Strasbourg 7 (36), Not. Stoeber n° 3370, 1926
br. Joachim Friedrich Lorenz Sattler allhier und br. Johann Daniel Lichtenberger Meßerschmidt als mandatarius br. Johann Friedrich Lorenz ledigen großjährigen Sattlers (Procuration – Jean François Lorentz sellier demeurant à Paris rue neuve Egalité n° 17 division de Bonne Nouvelle)
in gegensein bs. Michael Weÿl bekkers und Mariæ Magdalenæ geb. Vetter
Eine behausung bestehend in Vorder und hinder haus hof hoffstatt Gemeinschafft eines bronnens mit allen deren Gebäuden und zugehörden gelegen alhier zu Straßburg gegen der Schindbruck über N° 58, 1.s ist ein Eck am Rabengäßl. 2.s der Gastherberg zum Raben hinten auff br. Farny bierbrauer – davon gibt man hiesiger Commune 6 fr ane bodenzinß – um 10.000 francken
Enregistrement, acp 84 F° 180-v du 13 mess. 10

Originaire de Neuhausen sur l’Erms près de Metzingen en Wurtemberg, Michel Veyhl épouse en 1798 Catherine Madeleine Fetter, originaire de Wingen près de Wissembourg
Mariage, Strasbourg (n° 183)
Cejourd’hui 15° Nivôse l’an VI de la République française, une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Michel Veyl, agé de 28 ans, boulanger, domicilié en Cette commune depuis sept ans, natif de Neuhausen sur l’Erms dans le duché de Wurtemberg, fils de feu Bernard Veyl, boucher audit lieu, et de feuë Anne Marguerite Huss, d’autre part Catherine Madeleine Fetter, âgée de 28 ans, native de Wingen, canton de Wissembourg, département du bas-rhin, fille de feu Jean Bernard Fetter, berger audit lieu, et de feuë Catherine Elisabeth Reinbold (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 12 avril 1769 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 27 septembre 1769 (signé) Michael Veÿl, fetteri, (i 96)

Registre de population 600 MW 85 (1808 sqq) f° 119 suite du n° 58 quai des Bateliers (i 91)
Weyhl, Michel, 38, farinier, Metzingen (à Strasbourg depuis) 1790, (auparavant) R du bétail 23, E. le 23 Mes. XII, Décédé le 6 avril 1809
id. née Fetter, Marie Madeleine, 34, Schweigen (à Strasbourg depuis) 1790, Décédée le 10 fév. 1909
id. Christine Elisabeth née le 16 flor. 9
Weyhl Madeleine née le 20 floreal XIII

Michel Veyhl loue une partie de la maison au maître de la poste aux chevaux Antoine Werly (Wehrli) et à sa femme Hélène Schneider (propriétaire de la Cour du Corbeau adjacente)

1803 (3 brumaire 12), Strasbourg 5 (17), Not. F. Grimmer n° 2489
Lehnung – der bürger Michael Feÿl becker
dem bürger Antoni Wehrlÿ, Pferdpostmeister, und Helena geb. Schneider
diejenige in des verlehners hauß an dem fischer staaden neben dem Raaben N° 58 befindliche Wohnung im erstern stockwerck auf die Strasse sehend, bestehend in einer Wohnstube und Alcove vorhauß Kuchen und zweÿen in den hoff aussehenden Kammern, kurz alles was sich auf dem ersten stockwerck befindet, einen Plaz im Keller so unterschlagen ein kleiner plaz im hof für holtz zu legen, Gebrauch der bauchkuchen mit den andern bewohnern des haußes, gemeinschaftlichen gebrauch der bühnen um wasche aufzuhängen samt dem Gebrauch des bronnens – auf 6 nacheinander folgenden jahren den 1. dieses Monaths brumaire ihren anfang nehmen, um einen jährlichen zins von 200 francken
Enregistrement, acp 89 F° 64 du 8 brum. 12

Michel Veyl et Catherine Fetter meurent tous deux en 1809 en délaissant deux filles

1809 (13.4.), Strasbourg 13 (29), Not. Bremsinger n° 4681
Inventaire des successions de Catherine Fetter et de feu Michel Veyl, marchand farinier, dans la maison ci après détaillée, l’épouse décédée le 10 février dernier, l’époux le 6 avril dernier, en délaissant deux enfants 1. Christine Elisabeth âgé de 8 ans et 2. Catherine Madeleine âgée de 4 ans – en présence du tuteur subrogé Daniel Ziks graissier domicilié quartier dit puits des fous sous n° 6 et du tuteur ordinaire Jean Philippe Hey gantier rue des bouchers n° 53

meubles au Raiz de chaussée dans la chambre, dans la cuisine, D’autre troisième étage, meubles, argenterie, créances 8152 fr
Propriété d’une maison et dépendances. Savoir une maison consistante en Bâtiments de devant et derrière avec sa cour, communauté d’un Puits ainsi que toutes ses autres appartenances, droits et dépendances située en cette ville vis à vis le Pont du Corbeau sous n° 58, d’un côté le Coin de la rue du corbeau, d’autre l’Auberge a l’enseigne du Corbeau, derrière Brasserie du Sr Farny – chargé de 6 fr de rente foncière – Titres, actes passés à la Chambre des Contrats les 18 août 1768 et 10 février 1776, devant M° Stoeber le 5 messisor 10 – Louée sans bail aux Particuliers ci après savoir La boulangerie et deux logemens à Jean Heimerdinger boulanger pour 332 fr, Le premier étage à Schwider employé au bureau des Diligences pour 185 fr, Le second étage au Sr Polty pour 172 fr, Le quatrième étage à Ihl jardinier pour 78 fr, la rente de 6 fr, total 773 fr de revenu faisant en capital 15.460 fr
total de la succession 23.612 fr, passif 302 fr, reste 23.310 fr
Enregistrement, acp 111 F° 58-v du 21.4.

Inventaire dressé dans la maison en 1811 après la mort du locataire Jean Baptiste Polti

1811 (1.7.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 236
Inventaire de la succession de Jean Baptiste Polti marchand décédé le 15 avril dernier – à la requête de 1. Marie Salomé Gilioth la veuve, 2. Jean Baptiste Polti fabricant de bas à Niederbronn, 3. Marie Elisabeth Polti veuve de Charles François Boulanger lieutenant à la 18 ½ brigade d’Infanterie de ligne, 4. Jean Louis Knobloch notaire impérial à la résidence de Strasbourg, commis pour représenter Antoine Polti sergent de chasseurs absent, 5. Mathieu Polti employé au théatre de cette ville, 6. Pierre Adolphe Schroeder tuteur de Marie Louis, Joseph Antoine Polti ces deux jumeaux nés le 8 août 1791, Jacques Pierre né le 21 brumaire 4 et François le 20 germinal 5, les quatre premiers issus de Marie Elisabeth Koenig sa première femme, les quatre derniers de Marguerite Guillaumet sa seconde femme – en présence de François Ignace Walter employé a la poste aux chevaux, subrogé tuteur desdits mineurs
dans une maison sur le quai des bâteliers n° 58 appartenant aux héritiers Feyel
Contrat de mariage reçu Anrich notaire le 23 fructidor 8
meubles apportés par le défunt, garde robe 1132 fr
communauté, meubles 151 fr, passif 2032 fr, déficit 1880 fr
(Liquidation du 13.11. n° 423 et renonciation par la veuve)
Enregistrement, acp 117 F° 110 du 2.7.

La fille aînée Christine Elisabeth Veihl épouse en 1822 le perruquier Jacques Louis Reichard

1822 (9.5.), Strasbourg 8 (34), Me Roessel n° 8456
Contrat de mariage – Jacques Louis Reichard, perruquier, fils majeur de feu Christophe Louis Reichard, perruquier, et de Jeannette Gerber
Christine Elisabeth Veihl, fille de feu Michel Veihl, farinier à Strasbourg, et de Madeleine Fetter
régime de la communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 157 F° 121 du 10.5.

La fille cadette Marie Madeleine Veihl épouse en 1827 le perruquier Charles Nicolas Reichard, frère du précédent

1827 (10.4.), Strasbourg 8 (43), Me G. Grimmer n° 1613
Contrat de mariage – Charles Nicolas Reichard, garçon majeur perruquier, fils majeur de feu Christophe Louis Reichard, perruquier, et de Jeannette Gerber
Marie Madeleine Veihl, fille majeure de Michel Veihl, farinier, et de feu Madeleine Fetter
régime de la communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 183 F° 88 du 13.4.

Christine Elisabeth Veihl meurt en 1829 en délaissant deux enfants

1829 (4.5.), Strasbourg 8 (47 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2722
Inventaire de la succession de Christine Elisabeth Veihl, épouse de Jacques Louis Reichard, perruquier, décédée le 6 janvier dernier – à la requête de ce dernier tant en son nom qu’en qualité de père et tuteur légal de ses deux enfants 1. Louis Charles Alphonse né le 20 mars 1826 et 2. Amédée Jules Eugène né le 10 septembre 1827, seuls et uniques héritiers de la défunte leur mère – en présence de Charles Nicolas Reichard, perruquier, subrogé tuteur

en la maison quai des Bateliers n° 58
Contrat de mariage reçu Roessel notaire le 9 mai 1822
propre aux héritiers, la moitié indivise dans une maison, bâtiment de devant & de derrière, cour, communauté de puits, avec tous droits & dépendances située en cette ville quai des Bateliers n° 58, d’un côté le coin de la rue du Corbeau, de l’autre l’auberge ayant pour enseigne le Corbeau, derrière la brasserie au Canon – la totalité acquise par Michel Veyhl, boulanger, et Marie Madeleine Vetter père et mère de la défunte par acte reçu Stoeber notaire le 5 messidor 10, avenu à leurs deux filles dont l’une est la défunte, non estimée
mobilier, dans une chambre au rez de chaussée, dans une chambre au troisième étage, 348 fr, garde robe 79 fr, numéraire 175 fr, créance 1150 fr – totalité 1540 fr, passif 169 fr
Enregistrement, acp 194 F° 128 du 9.5.

Registre de population 600 MW 213 (1846 sqq) f° 484, Quai des Bateliers N° 58 (i 174
Reichhard, Jacques Louis, 1795, Strasbourg, Perruquier, propriétaire, veuf, (auparavant) même quai 94, (entré) 11 mai 1822
idem, Louis Charles Alphonse, 1826 (20 mars), son fils, (sorti) 10 juillet 50, rue d’Austerlitz N° 21 marié à Rieb Clementine Louise d’ici le 10 9.bre 1851
Reichhard, Nicolas Charles, 1803, Strasbourg, peintre en portraits, marié, (auparavant) même quai 94, (entré) 11 8.bre 1822, q. Paul Victor Albert d’ici né le 6 juin 1831 engagé volontaire le 4 Xbr 48
Idem née Veyhl, Madeleine, 1804, id., sa femme, 2 Janv. 49., D.C.D.
id. Léopold Louis Charles, 1829 (9 mai), confiseur, fils, 24 Sept. 52, p.p. Orléans
(p. 486)
Reichard, Louis Charles Alphonse, 1826, perruquier, M. (auparavant) rue d’Austerlitz 21, (entré) 23 Juill. 53
id. née Rieb,, Catherine Wilhelmine, son ép.
id. Clementine Louise, 10 9.bre 1851, ses enf.
id. Wilhelmine Louise, 19 8.bre 1850
id. Emma Caroline, 9 juin 1853

Jacques Louis Reichard meurt en 1860 en délaissant pour seul héritier son fils Louis Charles Alphonse Reichart
1861 (26.2.), M° Stromeyer
Notoriété constatant que Jacques Louis Reichard vivant perruquier à Strasbourg est décédé le 14 octobre 1860 laissant pour héritier Louis Charles Alphonse Reichart son fils, perruquier à Strasbourg
acp 496 (3 Q 30 211) f° 42 du 1.3. (succession déclarée le 15 avril 1861)

1868 (27.3.), Strasbourg 10 (160), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 534
Notoriété du 27 mars 1868 – Ont comparu 1° M. Charles Nicolas Reichard, propriétaire, 2° M. Charles Reichard, confiseur les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont, par les présentes, déclaré avoir parfaitement connu M. Jacques Louis Reichard, en son vivant propriétaire & ancien coiffeur à Strasbourg où il était domicilié, qu’il est décédé en cette ville le 14 octobre 1860, qu’après son décès il n’a point été fait d’inventaire & qu’il a laissé pour seul et unique héritier M. Louis Charles Alphonse Reichard, son fils, coiffeur demeurant à Strasbourg
acp 571 (3 Q 30 286) f° 21-v du 28.3.

La moitié de maison qui appartenait à Christine Elisabeth Weyl revient à son fils Louis Charles Alphonse Reichard qui épouse en 1850 Catherine Wilhelmine Rieb, originaire de Herskirchen

Mariage, Strasbourg (n° 283)
Du 10° du mois de juillet l’an 1850. Acte de mariage de Louis Charles Alphonse Reichard, majeur d’ans, né en légitime mariage le 20 mars 1826 à Strasbourg, Perruquier, fils de Jacques Louis Reichard, perruquier domicilié en cette ville, ci présent et consentant et de feu Christine Elisabeth Veyhl, décédée en cette ville le 6 janvier 1829, et de Catherine Wilhelmine Rieb, mineure d’ans, née en légitime mariage le premier janvier 1831 à Harskirchen (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de feu Louis Rieb, tisserand décédé à Strasbourg le 25. mars 1836, et de Clémentine Maguin domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (signé) L. Reichard, Clementine Rieb (i 13)

Louis Charles Alphonse Reichart meurt en 1868 en délaissant cinq enfants. La succession comprend la moitié de la maison place du Corbeau.

1868 (26.3.), Strasbourg 10 (160), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 526
Inventaire de la succession de M. Louis Charles Alphonse Reichard, coiffeur à Strasbourg où il est décédé le 20 mars 1868.
L’an 1868, le jeudi 26 mars à neuf heures du matin. A la requête de Madame Catherine Wilhelmine Rieb, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Louis Charles Alphonse Reichard, en son vivant coiffeur en cette ville, agissant A. en son nom personnel 1° à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son défunt mari, 2° à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés ou dénaturés pendant le mariage et des reprises en nature des biens propres encore existans, 3° et comme usufruitière légale des biens de ses enfants mineurs ci après nommés jusqu’à leur 18° année ou leur émancipation, 4° & comme donataire de l’usufruit gratuit et viager de la moitié de tous les biens meubles & immeubles composant la succession de son défunt mari, usufruit qu’elle aura le droit d’exercer préférablement sur les maisons ou portions de maisons que ce dernier possède à Strasbourg place du corbeau N° 1 & rue de l’ancre N° 13 si elle le juge convenable, aux termes d’une donation entre époux, reçue par M° Koerttgé, notaire soussigné, en présence de deux témoins le 19 mars 1868 enregistrée le 21 fu même mois
B. au nom & comme tutrice légale de 1. Wilhelmine Reichard, née le 10 novembre 1850, 2° Louise Reichard, née le 10 novembre 1851, 3° Emma Reichard, née le 9 juin 1853, 4° Alphonse Reichard né le 26 octobre 1854, 5° Léonie Reichard, née le 5 octobre 1856, 6° Marie Reichard, née le 16 octobre 1858, ses six enfants encore mineurs, issus du mariage avec son défunt mari dont ils sont habiles à se dire et porter seuls héritiers, chacun pour un 6°. En présence de M. Charles Reichard, Confiseur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme subrogé tuteur de susdits mineurs Reichard

Meubles meublans & objets mobiliers. Magasin. Arrière boutique, cuisine
acp 570 (3 Q 30 285) f° 93 du 28.3. (succession déclarée le 28 mars et 6 mai 1868) Communauté, mobilier 1169 – Succession, garde robe 194
acp 572 (3 Q 30 287) f° 66 du 28.4. (vacation du 24 avril) – Communauté mobilière 31.683, passif 307 -Succession, garde robe 194, moitié de la communauté 15.687, maisons
II. Immeubles. I° La moitié indivise d’une maison avec cour, puits commun, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, place du Corbeau N° 1, autrefois N° 58, tenant d’un côté à MM Ott frères, de l’autre à M Metz, horloger, pardevant à ladite place, par derrière à M. Stiffel. Cette portion de maison a été recueillie par le défunt, 12/48 dans la succession de Dame Christine Elisabeth Veyhl, sa mère, décédée épouse de M. Jacques Louis Reichard, coiffeur à Strasbourg, de laquelle défunte il était héritier pour moitié, ainsi qu’il résulte d’un intitulé d’inventaire dressé par M° Guillaume Grimmer, alors notaire à Strasbourg le 4 mai 1829, 9/48° dans la succession de M. Amédée Jules Eugène Reichard, son frère, décédé en minorité à Strasbourg en 1838, lequel possédait aussi 12/48 de ladite maison du chef de la Dame Reichard née Veyhl, sa mère sus-nommée, et 3/48 dans la succession de M. Jacques Louis Reichard, son père dont il était seul héritier ainsi qu’il est établi ci-dessus sous l’article premier des créances, M. Reichard père avait lui-même recueilli cette portion dans (la) succession de son fils mineur, ensemble 24/48.
Cette maison avait été recueillie par la Dame Reichard née Veyhl sus nommée dans les successions de M Michel Veyhl, marchand farinier & de D° Catherine Madeleine Fetter, ses père et mère, conjoints décédés à Strasbourg, desquels défunts elle était héritière pour moitié ainsi qu’il est constaté par l’intitulé de l’inventaire de ces successions, dressé par M° Bremsinger, alors notaire à Strasbourg le 13 avril 1809. A l’appui de la propriété dudit immeuble il existe 1° l’expédition de ce dernier inventaire, 2° une expédition dont l’une sur parchemin d’un contrat de vente passé devant M° Stoeber alors notaire à Strasbourg le 5 Messidor an V (23 juin 1797) 3° et une expédition sur parchemin d’un contrat de vente passé à la ci-devant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 10 février 1776.
Pour la perception des droits de mutation par décès, la moitié indivise de la maison désignée ci-dessus est évaluée par les parties à un revenu annuel de 450 francs, sans distraction des charges, représentant au denier vingt un capital de 9000 francs
II. Une maison avec appartenances, droits & dépendances sise à Strasbourg Impasse de l’Ancre N° 13, autrefois rue de l’Ancre N° 7

Charles Nicolas Reichard meurt en 1882 après avoir institué son fils aîné Léopold Louis Charles héritier pour deux tiers et son fils cadet Paul Victor Albert pour un tiers

1882 (6.4.) M° Mossler
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments von Carl Niclaus Reichard
Je soussigné lègue et donne à mon fils aîné Léopold Louis Charles les deux tiers de ma fortune délaissée et un tiers à mon fils cadet Paul Victor Albert. J’ordonne en outre de verser la somme de 50 francs à chacune des deux égliasé savoir à l’église St Nicolas où j’ai reçu le baptême et à l’église Ste Madeleine où j’ai fait ma première communion pour être distribuée aux pauvres de la paroisse, le 12 mars 1878
acp 723 (3 Q 30 438) f° 58 du 6.4.

La succession mobilière est partagée sans inventaire préalable
1882 (19.5.), M° Mossler
Theilung des Nachlasses des am 25. Januar 1882 hieselbst verlebten Rentners Karl Reichard. Erben sind due Söhne, Leopold Ludwig Karl Reichard, Rentner hier du 2/3, Paul Victor Albert Reichard ohne Gewerbe hier zu 1/3 und zwar in Gemäßheit des eigenhändigen Vermächtnisses vom 12. März 1878, bei den handelnden Notar hinterlegt am 6. April 1882
acp 725 (3 Q 30 440) f° 81-v du 21.5. (Sterbfall-Erklärung 6.7.82 B 139 N° 182)
Ein Erbverzeichnis liegt nicht vor. Massenaufstellung 1) Mobilien 430, 2) desgleichen im Besitze des Leopold Ludwig Karl 188, 3) Kleider 80 Obligation der Stadt Hagenau 820, 4) Sparkassenbetrag 741, Zinsen 21, 5-10.bis) Forderungen 160, 140, 160, 800, 1440, 800 und 800, 11) Werthpapiere 808, 800, (1600, 1600), zusammen 9148 (3200)
Zuweisungen (…)

Le serrurier Louis Wurm épouse en 1893 Lucie Eugénie Marie Reichard, fille de Léopold Louis Reichard, qui meurt en 1896 en délaissant un fils, Charles Louis

Mariage, Strasbourg (n° 499) Strassburg am 1. Julÿ 1893. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. Ludwig Wurm der Schlosser, evangelischer Religion, geboren den 31. Januar des Jahres 1867 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, ehelicher Sohn des Kupferschmides Anton Carl Wurm, wohnhaft zu Straßburg und dessen verstorbenen Ehefrau Friederike Koch, zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. die gewerblose Lucie Eugenie Marie Reichard, katholischer Religion, geboren den 25. Maerz des Jahres 1865 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter der verstorbenen Eheleuthe Leopold Ludwig Carl Reichard, Rentner und Luise Magdalena Klein, zuletzt Wohnhaft zu Straßburg (i 16)

Registre domiciliaire (603 MW 910)
Wurm, Schloßer (603 MW 910)
Ludwig, 31.1.67 Straßburg, (Religion) E († le 5.2.38)
Saarburg
29.6.89 Schiffleutstaden 4, Zechninger
Frau seit Ap. 93, Lucie Eugenie Maria Reichard, 25/3 65, Straßburg, (Religion) K, 2 4 93 († 25/3 96)
Rabenplatz 1 / 10 8 16
1.7.16 Steinring 76, Hausmann
Kinder Karl Ludwig 5 8 94
Frau seit 28 6 16, II (*) 18.4.77,d° (Strassburg)
Kinder, todgeburt 17.4.17 Strassburg
Jeannette Marthe 9.11.19

Charles Louis Wurm épouse en 1916 Mathilde Hahn, de Thionville (25 mai 1916, acte n° 377)

Wurm, Musketier, I R 132, Wirtschafts * 146
Vater Ludwig geb. 31.1.67, Mutter † 25.3.96
Karl Ludwig, 5.8.94 Strassburg (Mann) Rabenplatz 1, b/ eltern
Mann z Zt im Feld, Frau Sch*weg 3 lt. *
Frau 1.7.16 Rabenplatz 1, b. Wurm
Frau seit 25.5.1916 Mathilde Hahn 14.11.95, Diedenhofen, Ehemann v. Felde
wohnt in Suffelweyersheim, Muhlgasse 11.a nach einem Brief dem 17.1.41
18.11.18 Rabenplatz 1, Hahn
15.7.29 rue Baldner 20.a, Wurm*
10.5.35 à Souffelweyersheim
de Souffelweyersheim
8.10.35 rue de Lausanne 2, Ottmann
6.2.36 rue des Veaux 20 Schutz*
8.9.37, (mars) rue des Balayeurs 2
Kinder, Adam Karl, 21.10.1818 Strassburg Lucien 1.9.21
Mathilde Marguerite 11.5.26 Strassburg
Edith 23.12.27 Strassburg
Renaud 24.9.29 Strassburg



2, impasse Hecker


Impasse Hecker n° 2 – IX 141 (Blondel), O 701 puis section 17 parcelle 9 (cadastre)

Démolie en 1908. Le sol devient une partie de la cour à l’arrière de l’actuel 15, quai des Bateliers


Plan-relief de 1727. La maison donne dans l’impasse à l’arrière de la rue Saite-Madeleine au premier plan, le quai des Bateliers se trouvant sur le droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Cour du 14-15, quai des Bateliers. L’arbre au premier plan se trouve sur le sol de la maison (mars 2013)

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du fabricant de courroies Daniel Lisge. Elle appartient à partir de 1623 au cordonnier Georges Kæss puis à son fils Michel. Propriétaire de la maison à l’angle du quai et de la rue Sainte-Madeleine, le boulanger Michel Diemer l’achète en 1692. Laurent Friess qui exploite l’auberge au Canard d’Or rue Sainte-Madeleine (ensuite n° 4) achète en 1742 la maison qui appartiendra jusqu’en 1870 au même propriétaire que la maison rue Sainte-Madeleine. Elle comprend deux poêles d’après le billet d’estimation de 1761.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 230, cour K correspondant à l’impasse Hecker (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade forme la partie droite du bâtiment à droite du repère (3) : porte et une fenêtre au rez-de-chaussée surmonté de trois étages, ce qui correspond aux ouvertures portées au cadastre (six portes et fenêtres jusqu’au deuxième étage, deux ouvertures au troisième). Le dessin ne distingue pas les numéros 2 et 4 de l’impasse. Si la description de l’Atlas des alignements est juste, il faut conclure que le troisième étage a été rajouté dans les années 1820.
La maison porte d’abord le n° 32 du quai des Bateliers (1784-1857) puis le n° 2 de l’impasse Hecker.


Plan préparatoire au plan-relief (1830)

Cuisinière à Paris, Elisabeth Heckmann achète les deux maisons en 1860 puis cède en 1870 celle dans l’impasse Hecker au maçon Joseph Debès qui la vend en 1874 au marchand de gibier Joseph Fleck, déjà propriétaire du 15, quai des Bateliers. La Ville de Strasbourg achète la maison et ses voisines en 1907 pour assainir l’impasse Hecker et celle des Pêcheurs et les fait démolir début 1908. Le terrain fait depuis lors partie de la cour à l’arrière des 15-16, quai des Bateliers.

avril 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1908 (démolition). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Daniel Liské, fabricant de courroies, et (1588) Agnès Herfort, veuve de l’imprimeur Jean Weyer, puis (1604) Anne Angelmann – luthériens
1623 v Georges Kæs, cordonnier, et (1601) Chrétienne Knab, d’abord (1596) femme du cordonnier Ulric Rœderer, puis (1634) Anne Glockler, veuve du cordonnier Jean Birel – luthériens
1635* h Michel Kæs, cordonnier, et (1624) Barbe Lentz, (1634) Anne Marie Rieser puis (1647) Anne Marie Krauss – luthériens
1692 v Michel Diemer, boulanger, et (1675) Marguerite Klee – luthériens
1715* h Michel Diemer, ancien étudiant († 1731) – luthérien
1731 h Jean Georges Schwab, boulanger, et (1693) Anne Marguerite Heckel – luthériens
1742 v Laurent Freyss, aubergiste, et (1740) Susanne Marguerite Gundelwein auparavant (1725) femme de Jean Illinger – luthériens
1771 v Jean Jacques Dassau, aubergiste, et (1767) Marguerite Pschorr puis (1773) Catherine Marguerite Kræuter – luthériens
1807 h Jean Jacques Thomas, boulanger, et (1804) Catherine Madeleine Dassau
1860 v Elisabeth Heckmann, cuisinière
1870 v Joseph Debes, maçon, et (1858) Anne Marie Grünewald
1874 v Joseph Fleck, marchand de gibier, et (1860) Madeleine Schæffer
1907 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 125 livres en 1708, 200 livres en 1731, 125 livres en 1761

(1765, Liste Blondel) IX 141, Sr Friess
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), dans un Cul de sac
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 701, Thomas, Jean Jacques, veuve rue de la Madeleine 29 – maison, sol – 0,35

Locations

1714, Christophe Mathias Erhardt, arquebusier
1763, Baudouin Vanachten, cabaretier à Eckbolsheim, et Agnès Pfister
1766, Jacques Dassau, cabaretier, et Marguerite Pschorr (futurs propriétaires)
1768, Jean Georges Braun, cabaretier
1874, Caroline Liebermann, femme de Gérard Ungermann

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 394
Le fabricant de courroies Daniel Lisge règle 1 sol pour un revêtement en pierre (une demi pierre, en saillie de 1 pied ½) au deuxième étage

Aber vornen am Staden Gegen dem Wasser.
Daniel Lißge der Riemenschneider hatt oben an seinem Hauß ein steinen Mantel Zweÿer Gaden hoch, eins halben steins dickh i+ schu herauß, Bessert für das Niessen j ß d.

Description de la maison

  • 1761 (billet d’estimation traduit). La maison comprend deux poêles, un vestibule dans lequel se trouve le fourneau et l’âtre, deux chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 125 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue dite Haeckergaessel

nouveau N° / ancien N° : 62 / 32
Thomas
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 200 case 3

Thomas, Jean Jacques, veuve rue de la Madeleine N° 29

O 701, maison, sol, rue du rateau quai des bateliers 32
Contenance : 0,35
Revenu total : 31,18 (31 et 0,18)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 / 5
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 962 case 1

Thomas, Jean Jacques, veuve rue Ste Madeleine N° 4
1860, Thomas Thérèse, Jules et Victoire, Mathilde
1870, Debès Joseph, Maurer
1875, Fleck Joseph Wildprethändler, Schiffleutstaden 16

O 701, maison, sol, Impasse Haecker 2
Contenance : 0,35
Revenu total : 31,18 (31 et 0,18)
Folio de provenance : (200)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 / 5
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 29 f° 195 case 9

Parcelle, section 17, n° 9 – autrefois O 701
Canton : Häckergäßchen Hs N° 2 – 18.b/13 – N° 30/08
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,34
Revenu : (Reinertrag 1,70) 300
Remarques : 1909 Privatweg – 1913 ab. F 10 [Schiffleutstaden 16 / 15]
1908, Abbruch

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 385
Fleck Joseph d. Erben und Ww.
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p° 502

32
loc. Meir, André
loc. Herold, Pierre – Bateliers
loc. Trost, Léonard – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Häckergässchen (Seite 55)

(Haus Nr.) 2
Knoblauch, Maurer. 1
Weber, Zimmermann. 2
Hildenbrand, Zimmerm. 3


Relevé d’actes

Originaire de Lusace (Kehl), le fabricant de courroies Daniel Liské épouse en 1588 Agnès, veuve de l’imprimeur Jean Weyer

Mariage, cathédrale (luth. p. 149)
1588. Dominica XIII. post Trinitatis. 1. Septembris. Daniel Lysk von Khel in d. Laußnitz der Riehmenschneid. vnd Agnes Hanß Weier des Truckers nachg. wittib (i 78)

Daniel Lisk (Liské) de Kähl en Lusace acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Agnès Herfort, veuve de l’imprimeur Jean Meyer de Thionville
1588, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 603
Daniel Lÿsck von Kähl vß dem Landt Zu Laußnitz ein Riemenschneÿder, Hat das Burgerrecht empfangen, Von Agnes Herfortin, Weÿlandt Hans Meÿers von Diedenhoffen des Buchtruckers säligen dochter, vnd will Zun Gerbern dienen. Act. den 3.ten Octobris 88.

Daniel Liské se remarie en 1604 avec Anne, fille du tailleur Henri Angelmann
Mariage, cathédrale (luth. p. 134, n° 32)
1604. Dominica Iubilate den 29. Aprilis. Daniel Liscke der Riemen schneider und Anna Heinrich Angermann des schneiders ng. dochter (i 69)

Daniel Liské dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1594 Conseillers et XXI (1 R 73) Daniel Liseck der Riemenschneider vmb fürschrifft. 328.
1604 Conseillers et XXI (1 R 83) Daniel Lisky contra Hans Neer. 209.

Le compagnon monteur d’arquebuses Daniel Liské vend la maison au cordonnier Georges Kæs et à sa femme Chrétienne Knab

1623 (iij. Februarÿ), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 107-v
(Inchoat. in Prot. fol. 102.) Erschienen Jacob Freÿ d. Gremp burger Zu Straßburg mit beÿstand Lorentz Dorsch schuomachers Als vogt Daniel Loscki so jnn er wanderschafft des Büchsenschiffter handwercks,
verkaufft Geörg Käß den schuomacher burger Zu Straßburg vnd Christinæ Knabin seiner ehelich haußfr. So auch zugeg. (verkaufft)
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. glg. inn d. St. St. beÿ d. newen bruck. Im heckergäßlin, einseit n. h. Johann Cnafelius And.seit n. Dionisius Meÿer dem fuhrman hind. vff gemeltden docter Cnafelius stoßend. dauon gnd. v gl. hld loß mit j. C. gl werund weÿland Samuel Baumgarttners selig. we vff Johannis Baptæ Sunst led. Vnd Jst disser Khauff Zugang. vnd bsch. für vnd vmb iiij. C lb
(vide in Reg. 1640. den 15. febr.)

Originaire de Wasserburg au bord du lac de Constance, Georges Kæs épouse en 1601 Chrétienne Knab, veuve du cordonnier Ulric Rœderer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 51-v, n° VI)
1601. den 9. Martÿ sind Ehelich eingesegnet, Jörg Käß von Waserburg aù Bodensee d. Schumacher und Christina Knäbin, Weiland Ulrich Röderers deß Schumachers vnd Burgers selig. alhie nachgelaßene Wittwe (i 59)

Georges Kæs devient bourgeois par sa femme Chrétienne veuve d’Ulric Rœderer
1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 794
Jerg Käß vonn Wasserb: am boden see d. schumacher empfahet, das burg: Von Christin Ulrich Rederers deß schumachers seligen witwe, gibt sein Nahrung für nichts ahn, will Zun Schumachern dienen. Act. 2. Apprilis 1601.

Fille du cordonnier Jean Knab, Chrétienne épouse en 1596 Ulric Rederer, cordonnier originaire de Feldkirch en Bade
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 34-v, n° 7)
1596. den 15 Martÿ sind Ehelich eingesegnet worden Ulrich Rederer von Velt Kirch, d. Schumacher, vnnd Christina Knëbin Hans Kneben deß Schumachers Eheliche dochter (i 42)

Georges Kæs se remarie en 1634 avec Anne, veuve du cordonnier Jean Birel
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 57)
1634. Dominic. 1. & 2. Trinit. H. Georg Käß der Schöpffel und Schumacher vnd Anna, weÿl. Hanß Birels des Schuhmachers v burgers nach. Wittwe. Cop. Montags den 16. Junÿ (i 273)

Le cordonnier Jean Birel a des enfants de sa femme Barbe (1612) puis à partir de 1620 de sa femme Anne Marie Glockler
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 146-v, n° 5)
1612. Dominica 1. Epiph: 12. Januarÿ. Hanß Beerle d. Schubletzer, Barbara, Hanß Beltzer seligen schindelladen Kremers wittbe. Eingesegnet (i 151)

Baptême, Saint-Guillaume (luth. p. 116, n° 126) 1620. Dominica XVI. post Trinit. 30. 7.br. P. Hans Bierle Schuhmach. M. Anna Maria Glocknerin, I. Salome (i 60)
Baptême, Saint-Guillaume (luth. p. 148, n° 105) 1621. Dnca XVII. p. Trinitat. 30. VII.bris. P. Hans Bierle *ruter* am Katzensteg. M. Anna Maria Gloccerin, I. Susanna (i 79)
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 30-v, n° 115) 1616. Dominica III Adventus 15. Decembris. P. Hanß Beerlen der Schubletzer. M. Barbara, I. Otilia (i 33)

La maison revient à son fils Michel Kæs qui épouse en 1624 Barbe, fille du cordonnier Etienne Lentz

1624. Dominica I post Epiphan: 11 Jan. Michel Käß der schuchmacher, Geörg Käß des Schuchmachers sohn, vnd. J: Barbara Stephan Lentz den schuchmachers tochter, eingesegnet montag 19. Jenner (i 88)

Il se remarie en 1634 avec Anne Marie, fille du tamisier Loup Rieser
Mariage, cathédrale (luth. p. 332)
1634. Doîca 60. 9. febr. Michael Käs der schuchmacher, vnd J. Anna Maria wolff Rieser des Sipmachers n. tochter, eingesegnet montag 17. feb. (i 171)

Michel Kæs hypothèque sa maison au profit du béguinage du Tiers Ordre. En marge, quittance remise en 1692 aux enfants issus des trois mariages du débiteur
1637 (ut spâ [29. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 428
Erschienen Michel Keeß d. Schuhmacher
hatt in gegensein ut spâ [der Samblung Zur driten Regul Schaffners Johann Böllers] – schuldig seÿ. 100. Pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat, alhie ienseit der Breuschen, Oberhalb der newenbrucken im Hecker gäßlein neben D. Johann Knafelio großen Rhats procuratorn & dieboldt Meÿer dem Schiffmann hind. auch vff D. Knafelium stoßend, so zuuor berhafftet umb 100. fl. w hanß Fröreisen vögtlicher weiß
[in margine :] Erschienen herr Philipp Jacob Erhard Schaffner des Corporis der Pensionen alß wohin hierin verschriebenes Capital gehörig und vermög eines von tit: Hn Johann Peter Storck XV. alß Pflegern ged. Corporis unterschrieben (…) Scheins hierzu legitimirt, hatt in gegensein H hannß Georg Ehrlen E. E. großen raths alten beÿsitzers alß Vogts Fr. Ursulæ Rudolphin geb. Käsen wittib H Johann Barthel Notters* E E Großen Raths alten beÿsitzers alß Vogts Annæ Catharinæ gebohrner Käsin, Heinrich Käß des Schuemachers für sich selbsten, Sie alle auch im Nahmen ihrer übrigen Geschwisterigen weÿl. hierin gemeldten H Michel Kreßen gewesenen Schuhmachers und * d. debitoris seel. hinderl. Erben erster, ander und dritter Ehe (quittung) Act. den 27. Junÿ 1692.

Les héritiers de Marguerite von Molsheim, veuve du marchand Samuel Baumgartner, vendent à Jean Frœreisen un capital que doit le cordonnier Michel Kæs pour la maison que son père Georges Kæs a achetée en 1623

1640 (15. febr.), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 124
Erschienen weÿ: Margarethen von Molßheim Samuel Baumgartners geweßenen handelßmanns und burgers Zu St. nachgelaßener Wittibin see: Erben mit namen der Ehrwürdig Wohlgelehrt herr M. Dauid Erbach Pfarrer Zu Leerensteinsfeldt, und Anna Margaretha Schallerin sein eheliche haußfraw So dann herr Johann Chilian Schultheis Zu Barr alß hinderlaßener Wittiber Ursula Schallerin von wegen seines Verstorbenen und Von ihme gerbten döchterleins Anna Margreth wie auch innamen Andreß Rauchen handelßmanns Zu besagtem Barr sein Chilians mit erntr. Ursula Schallerin erzeugten Sohns hanß Carlens geordneten Vogts
haben in gegenwärtigkeit hanß Fröreisens, weÿl. Lienhard Wanners handelßmanns see: alhie Enckels geschwornenn Vogts hanß Fröreisens deß Schuhmachers ehelicher haußfrawen Ursulæ Dollenkopffin (.weilen Er Fröreisen Leibs: Unuermöglichkeit halben nicht außgehen können.) – 42 lb schuldig
in solutum Cedirt vnd übergeben, 100. fl. Str. wehr., so auch für obige 35. lb zum Vnderpfandt eingesetzt geweßenen, welche an ietzo Michel Käß der Schuhmacher burger Zu Str. von, auff und abe seinem hauß alhie beÿ der Newenbrucken, inm hecker gäßlein neben H D. Johann Knafelio groß. Rhats procuratori gelegen, Jährlich vff Johannis Baptistæ mit 5. fl. gerüerter wehrung zuverinteressiren verbunden, und solches Capital deren 100. fl. beÿ seines Vattern weÿl. Georg Käßen auch Schuhmachers see. durch hilarium Meÿgern Notm. den 3. februarÿ Anno 1623 gefertigten Kauffverschreibung für eine beschwerd angeben worden

Michel Kæs épouse en troisièmes noces en 1647 Anne Marie fille du cordonnier Jean Ulric Krauss
Mariage, cathédrale (luth. p. 509)
1647. Domin: 6. Trinitatis. Herr Michel Käß der Schuhmacher Vnd Burger allhie vndt Jungfr. Anna Maria H. Hanß Ulrich Kraußen, Schuhmachers vnd Burgers allhie, auch E. E. Kleinen Raths geweßenen Beÿsitzers nachgelaßene eheliche tochter. Im Münster Mont. den 2. Aug: (i 259)

1639 XV (2 R 63) Michel Käß Ca. Schuemacher. 261. 285. 331. 350. 389. 397. [procédure]

Maître arquebusier au champ des Arquebusiers, Michel Kæs et sa belle-mère sont autorisés à régler la moitié d’une dette de 300 florins en capitaux placés à la Tour aux deniers.
1649, Protocole des Quinze (2 R 68)
(f° 245-v) Sambstag den 8. Xbris – Michel Käß Schützenmeister vfm Armbrustrhein p. Dr. Knafel. d. Supplicat, bitt ihme v. seiner Schwiger rückstehende 143 fl. 8 ß ane seinen schuldigen 300 fl. Ungelt abzuschreiben, will Er den rest in baarem gelt abstatten. Erkandt, für Obere Bawherren gewieß. die haben gebettener maßen willfarth, hatt beschinen daß Er am ungelt parirt vndt darauff Urkundt an dreÿen des Pfenningthurns empfang.

Les héritiers de Michel Kæs vendent la maison au boulanger Michel Diemer

1692 (28. Jun.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 440
H. Hannß Georg Ehrler E.E. großen Raths alter beÿsitzer alß Vogt Fr. Ursulæ Rudolphin gebohrner Käsin, So dann H. Johann Barthel Notter E.E. großen Raths alter beÿsitzer alß Ehevogt Annæ Catharinæ geb. Käsin, mehr Michel, hanns Georg und Lorentz helbe gebrüdere, alle dreÿ Schuhmacher, beneb. Anna Maria Hellbein Henrich Mann auch Schuhmacher ehelich haußfrau deren Ehevogt kranck aber constantl., weÿl. Annä Mariæ gebohrner Käsin hinterlassene Erben, Ferner Johannes Eckerlen der Schuemacher alß Ehevogt Dorotheæ geb. Käsin auch alß vogt weÿl. Salome Enselin gebohrne Käsin hinterl. 3. Kinder Henrich Käß für sich selbst und Hannß Georg Ensel alß Vogt Friderich Käsens des ledigen Schu Knechts, alle weÿl. Hn Michel Käsen gewesenen Schumachers Sen. hinderlaßene Erben [unterzeichnet] Hanß Görg Ehrlen, Johan Bardtel Notter, Michel Helbe, Lorentz Hölbe, Anna Maria Hölbin, heinrich Kaeß
Michel Diemers deß Weißbecken
Hauß und Hoffstatt mit allen deren rechten und Gerechtigkeiten allhier beÿ der neuen brucken, im hecker gäßlein, einseit neben weÿl. anthoni Krötels seel. wittib anderseit neben H. Balthasar Friderich Salzmann Pfarreren zur neüen Kirch, hinden auff obged. wittib stoßend gelegen – umb 150 pfund

Fils du boulanger Michel Diemer, Michel Diemer épouse en 1675 Marguerite, fille du farinier Michel Klee
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 165, n° 45)
1675 – Eodem [29. Julii] Michael Diemer der ledige beck Michael diemers des becken ehl. Sohn, Jungfr. Margaretha Jacob Cleen des Meelman und burgers Ehl. tochter (i 166)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 108), 1675 – Eisdem [dominicus 8 u 9. Trinitatis den 25. Julÿ u. 1. Augusti] Michael Diemer der jüngere, Michael Diemers Burgers und Schwartzbecken alhie ehelich Sohn vndt Jungfr. Margaretha Jacob Kleinen des Meelmanns eheliche Tochter. Alten st. Peter (i 73)

La veuve de Jean Frœreisen donne quittance aux héritiers de Michel Kæs du capital de 100 florins assis sur la maison

1692 (17. July), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 476
/:salv. titt:/ H. Johann Joachim Frantz des beständigen Regiments der HH. XIII. beÿsitzer, alß Curator fr. Margarethæ weÿl. H. H. Joh: Leonhard Fröreisen gewesenen Ammeisters und XIII. seel. hinderlaßenen Fr. Wittib
H, Johann Barthel Notter E.E. großen Raths alten beÿsitzers alß ehevogts Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Käsin, Heinrich Käß für Johann Eckerlin deß Schumachers alß Ehe Vogts Dorotheæ gebohrner Käsin für sich und im nahmen ihrer übrigen geschwistrigen, alle weÿl. Hn Michel Käsen E.E. großen Raths alten beÿsitzern hinderbliebenen Erben
diejenige 5 Gulden wehrung so dieselben term° Johannis Baptistæ ab einer alhier im Hecker gäßlein, einseit neben anthon Gräder des Nadlers seel. hinterlassener wittib, anderseit neben H. Lt. Balthasar Friderich Salzmann Pfarrer der Prediger Kirchen allhier gelegener behaußung zu reichen obligirt gewesen dato mit 100 gulden besagter Wehrung wider gekaufft, abgelößt und dar durch gedachtes hauß solcher beschwerd gänzlich liberirt und freÿ gemacht haben

Marguerite Klee meurt en 1708 en délaissant deux fils Michel, étudiant en droit, et Jean, étudiant en théologie, tous deux atteints de démence. L’inventaire est dressé dans sa maison à l’angle du quai des Bateliers et de la rue Sainte-Madeleine. La masse propre au veuf est de 1 044 livres, celle propre aux héritiers de 742 livres. L’actif de la communauté s’élève à plus de 9 000 livres

1708 (17.4.), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 8) n° 517
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr: und Tugendsahmen frauen Margarethæ gebohrner Klein, des Ehren Vesten und Vorgeachten Herrn Michael Diemars Weißbecken und burgers alhier, geweßener hertzgeliebten Haußfrauen, nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1708. (…) so Weÿland die Viel Ehren und Tugendsahmen fraw Margaretha gebohrne Klehin (…) nach Ihrem am 15. Martÿ Jüngsthien genommenen Tödlichen hindritt, hie zeitlichen Verlaßen, Wie solche auf freundliches ansuchen und Begehren des Ehren Vesten H. Johann Philip Brandhoffers, Biersieders Zum Guldenen Löwen und burgers alhier, als geschwornen Vogts & Michaelis und Johannis der Diemar, respectivé Jurium et S.S. Theologiæ Studiosorum et Magistri, beeder Leider miserablen und in Delirio begriffener Söhne, und diß orts rechtsmäßiger Erben (…) So Beschehen Straßburg dienstag den 17.ten Aprilis Anno 1708.
(exped. u. mundirt p. Hoffmann auf 147. folia)
Copia Heürathsverschreibung – Copia Testamenti nuncupativi, 1677, Sonntag den 28. Januarÿ (exemplaire sur parchemin) – Copia Anderwärtigen Testamenti – Copia Nach Dispositionis

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth staaden, ohnfern der neüen Brucken gelegenen, in diese Verlaßenschafft gehörigen und deßwegen hernach fol. beschriebenen behaußung vnd sonsten, Volgender maßen befunden
Hausrath und Vahrender Haab, Auff der obern bühn in der Knechts Cammer, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Oberenstub, In der Stub Camer, In der obern Kuchen, In der officier Stub, Im Kleinen Nebens stübel, In der Undern wohnstuben, In der Kuchen, In dem Undern Nebens stüblein, Im holtzhaus, Im Keller
vaß und Wein, In dem Keller in der Krautenau
(f° 16) Eÿgenthumb ane Häußern und Gädlein so Theilbar. Ein Becken behaußung oberhalb der neüen bruckh am Eck der Uttengaß (…)
Hauß, Hoffstatt mit allen denen gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen im Hecker gäßel ohnfern der Neuen Bruckh am Schiffleüthstaden 1.s. neben H. Ludwig Binder dem handelsmann, 2.s. neben Johann Fechen dem Seÿler und Burger alhie, Hinden auf ietzgedachten H. Binder den handelßmann, so freÿ ledig undt eigen, Zumahlen Von denen geschwornen Hh. Werckmeistern nechstgedachter dero Abschatzung, gewürdiget umb 125. Hierüber ist vorhanden ein Teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Cantzleÿ Contract Insigel Verwahret Von 28. Julÿ Anno 1692. mit lit: B.
Eine behaußung mit allen deren gebäuen, Bronnen, Garthen, übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier in der Krauthenau auff der Endenletz, i.s neben dem Müllingischen Erben sonsten rings herumb auf das Allmend, davon gehen Jährl. wegen der behaußung 11. ß und wegen des gartens 5. ß d gemeiner Statt Pfenningthurn bodenzinß, sonsten, die behausung und Garthen gegen männiglich freÿ Ledig und eigen, Zumahlen über solcher beschwerden, nach außweis Vorgedachter Abschatzung, angeschlagen umb 218. lb, Hierüber ist vorhanden ein teütscher Pergamentener Kauff Verschreibung mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Insiegel becräfftiget und datirt den 16. 8.br Anno 1687.
It. die helffte an Hauß und Höfflein auch Gärtlein sambt deroselben hoffstätten auch allen anderen Gebäuen Rechten und Zugehörden, alhier in der Krauthenaw in dem sogenannten Schwaben ländlein gelegen 1.s neben etwann den Kolbischen Erben, 2.s. neben Hannß Schochen des Rauh Knechts seel. Wittib hinden auff H. Daniel Kupfferschmid den Mezger stoßend , so ledig u. eigen, welche Helffte von denen Hn Werckmeister, crafft obgemelten dero Abschatzung, hiehero æstimirt und angeschlagen 25. Darüber besagt ein Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Cantzleÿ Contract Insigel verwahrt sub dato 13. Januarÿ 1691
Item Ein Gädlein, an der Lincken seiten beÿ der kleinen Münster thür alhier (…)
(f° 20) Ergäntzung des Herrn Wittibers unveränderte, Vermögens, Nach besag Inventarÿ, So Weÿland H. Philipp Henrich Theus Nots sel. über der beeden nunmehr Zertrennten Eheleuthe, einander in den Ehestand für unverändert zugebrachte Nahrungen, underm 15. 7.br A° 1675 auffgerichtet
(f° 20-v) Inhalt Designation und Verzeichnüß des Jenigen Was der Herr Wittiber auß weÿl. frawen Ursulæ Hirstelin gebohrner Chalerin deßen geL Mutter seel. Verlaßenschafftn eÿgenthümbl. ererbt, durch nich Notm. underm 16 febr: et Seqq. Anno 1687 auffgerichtet
It: à f: 21.b biß 28.a findet sich daß dem H Wittiber die Becken Behaußung sambt appertinentien, gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau, nicht weit Von der Hennengaß (…)
(f° 22-v) Ergäntzung, brüderlich Erb, Item Weÿlen die übrige helfte Weÿland Christmann Klein dem Ledigen Hosenmacher der frauen seel. leiblichen bruder zugehörig gewesen und deßen Verlaßenschafft auf dieselbe erblich gefallen, Item so haben sich dato der H Wittiber und der Erben H. Vogt mit einander dahin Verglichen daß für das Jenige was weÿl. fr. Margaretha Kopffin der Verstorbenen fr. seel. Leibliche Muttter auß weÿl. Jacob Klein des gewesenen Müllers Meelmanns und burgers alhier deroselben gel. Vatter seel. Verlaßenschafft (…). Pro Nota, dann was jetzgedachte fraw Margareth Kopffin die Mutter seel. ahne eigenthümlicher Nahrung gehabt, dasselbe alles hat Sie am 17. Martÿ A° 1687. in allhießiger Cancelleÿ Contractstub durch Ein Leibgeding dem Hn Wittiber und der verstorbenen frawen sel. eÿgenthümblich cedirt und überlaßen, dannen hero solches Vermögen anjetzo in hernach volgender Theÿlbahrer Verlaßenschafft begriffen
Ergäntzung, W. 1089 – Schuld aus deß herrn Wittibers ohnveränderten Vermögen, Nach deren Abzug 1044 lb
Hausrath E. 4, Silber 15 ß, Guldene Ring 6, Schulden 45, Ergäntzung, Sa. der Erben 742 lb
Hausrath T 267, Wein und Vaß 40, Silber 20, Guldene Ring 4, Schiff und geschirr zum Becken und Meelhandel 5, Frucht, Meel und Gekorn 48, baarschafft 66, Eigenthum ane behaußungen 1188, Pfenningzinß hauptgüter 2090, Schulden 4058
Zweiffelhaffte schulden 30
– Abschatzung d. 31. Martÿ 1708. Auff begehren H Michael diemer Weißbeck ist eine behausung allhier in der statt Straßburg am Schiffleuthstaden gelegen, ein Eck an der Ruttengaß, anderseits neben dem hecken gäßlein, hinden auf das Wirthshauß Zum gulden Endtel stosendt, Welche behausung hindergebäwlein und höfflein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt Vor und umb Eintausend undt Fünff Hundert gulden
die andere behausung ist auch allhier in der statt Straßburg auch im heckergäßlein gelegen, einseit neben h Johann fech Seÿler, anderseits neben H Ludwig bindter handelsmann, hinden auch auf Vorgedachten H Bindter stosendt, Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt Vor und umb Zweÿ hundert undt Fünffzig Gulden
die dritte behausung ist auch allhier in der statt Straßburg im Schwaben Ländlein in der grautenaw im Endten letz gelegen, einseit neben dem Wahl, anderseits auf einen Allmen stoßendt, Welche behausung und hindergebäwlein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt Vor und umb Fünff Hundert Gulden,
der Vierdte begriff ist auch allhier in der statt Straßburg auch in der grautenaw in also genandten Schwaben ländtlein geleg., einseit neben den Kolbischen Erben, anderseits neben hannß Schoch taglöhner hinden auff Caspar Steiner Statt Karcher stoßendt, Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt Vor und umb Fünffzig Gulden,
der fünffte begriff ist ein gädlein am Münster gelegen, Welches gädlein sambt aller gerechtigkeit durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe Jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt Vor und umb Zweÿ hundert Gulden, Bezeichnuß durch der statt Straßburg geschwohrene Werckhleüte [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hoffs, Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
– Außweiß: undt Lieferung Vätterlicher Legitimæ wegen Weÿlandt herrn Michael Diemers deß ältteren geweßenen Haußfeürers vndt burgers alhier seel: verlaßenschafft, auch desselben hinderbliebenen Wittibin Wÿdembs auffrichtung, Anno 1679. Johann Heinrich Theus, Notarius

Le tuteur des fils Diemer loue la maison à l’arquebusier Christophe Mathias Erhardt.

1714 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 422
Joh: Philipp Brandhoffers bierwürt zum guldenen Löwen alß vogt Diemerischer zweÿ söhnen
in gegensein Christoph Mathis Erhardt büchßenmachers
entlehnt der Curanden hauß allhier ahm Staden hinter dem Binderischen hauß nichts alß d. hotzhauß außgommen auf 3 Jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 lb

Seul héritier, l’ancien étudiant Michel Diemer meurt en délaissant pour héritiers les enfants des sœurs de son père. L’actif de la succession s’élève à 5843 livres, le passif à 627 livres. L’inventaire comprend un état des loyers dus dans les différentes maisons.

1731 (3.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 31) n° 708
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren: und Wohlvorgeachte Herr Michael Diemar geweßener Jurium Studiosus, Weÿland des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Michael Diemars des geweßenen Weißbecken und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener ehelich erziehlter Sohn nun ebenmäßig seel., als derselbe Mittwochs den 14.ten Martÿ dießes Lauffenden 1731.sten Jahrs dießes zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solchem seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf dienstag den 3.ten Julÿ Anno 1731.
Der seelig Verstorbene hat zu seinen Erben ab intestato Verlaßen wie volgt. 1. Frau Annam Magdalenam Schwabin gebohrne Häcklein, Weÿl. Meister Johann Georg Schwaben, geweßenen Meelmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Wittib deren geschworner Vogt herr Leonhard Wöhrle, der Zinngießer und burger allhier, allweilen aber derselbe uxorio nomine selbsten interessirt, dahero hat dieselbe Zu Ihrem herrn Assistenten erbetten S.T. Herr Lazarum Christianum Sahler J.U. Ltum und des Löbl. Ritter Directorÿ im Untern Elsaß wohlverdienten Procuratorem, welcher dann auch beneben seiner Principalin dem geschäfft in Persohn abwartete, 2. Jfrau Ursulam Wöhrlein gebohrne Ebingerin, Herrn Leonhard Wöhrle des Zinngießers und burgers allhier eheliche haußfrau, welche mit beÿhülff deßelben sich in Persohn beÿ del geschäfft eingestellt, 3. Meister Eliam Bernhard Kräuchel den Zinngießer und burgern alhier, welcher ebenmäßig in Persohn beÿ dem geschäfft erschienen, So dann 4. Herrn Johann Friderich Kräuchel den handelsmann und Burgern allhier, welcher mit assistentz Herrn Johann Philipp Rithen, Notarÿ publici und Practici auch burgers allhier, dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt. Alßo alle Vier des seeligen Verstorbenen eheleiblichen Vatters seel. zwoer Verstorbenen Schwestern ehelich erziehle Kinder und ab intestato zu vier gleichen portionen und antheilern Verlaßene Erben.
Pro Nota. Es prætendirt zwar auch Herr Johann Elias Haßlauer SStæ Theologiæ Studiosus weÿl. frauen Margarethæ Haußlauerin geb. Kräuchelin seel. mit herrn Johann Haßlauer treueifferigen Pfarrherren und Seelsorgers der Evangelischen Gemeind zu Eckwersheim hochgräffl. Hanauischer Herrschafft ehelich erziehlter Sohn, als des abgeleibten seel. eheleiblichen Vatters auch seel. verstorbener Schwester seel. Enckel, Crafft eines den 16. Novembris Anno 1712 zwischen damahligen Interessenten aufgerichteten Pacti dißorths Mit Erb zu seÿn, welches aber in Linea Collaterali umb einen gradum zuweit, dahero die Sach beÿ E: E: großen Rath allhier in Process schwebet und weilen die Vier Rechtsmäßige Erben auf die Inventation getrieben auch Von E: E: Kleinen Rath den 16.to Junÿ hujus anni die Erlaubnus erhalten selbige Vorzunehmen Er Herr Haßlauer der prætendirte Erb aber allhier ohnverburgert als ist in seinem Nahmen (…) deputirt worden S.T. Herr Frantz Antoni Denner J.U. Ltus und E.E. großen Raths alter auch ehrengedachren Kleinen Raths jetzig wohlmeritirter Assessor

In einer allhier zu Straßburg jenseit der Neuen brucken ane dem Staden gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane Häußern, einem Garthen und Gädlein. Erstl. eine Becken behaußung und hoffstatt jenseit des Stadens, ohnfern der Neuen bruck (…)
Item eine Behaußung und hoffstatt mit allen denen gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, jenseith des Stadens in dem sogenandten Heckergäßel ohnfern der Neuen Brucken einseit neben Herrn Joh: Wilhelm Storren, anderseit neben Herrn Johann Melchior Vetter, beeden Handelsmännern, Hinden auf gedachten Herrn Storren stoßend, so gegen Männiglichen freÿ ledig undt eigen, und durch Vorgedachte der Statt Straßburg geschwornee Herrn Werckmeistere inhalt vorberührter Abschatzung Vom 27.ten Junÿ 1731 æstimirt per 200. Hierüber ist vorhanden ein Teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Cantzleÿ Contract Insigel corroborirt, de dato 28. Julÿ Anno 1692. mit altem Lit: B. und jetzigem N° 1 signirt.
It. eine behaußung hoffstatt und Garthen, mit allen deren gebäuen bronnen, auch übrigen begriffen weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau auff der Endenletz einseit neben herrn Michael Kleinen dem Metzger, anderseit neben hernach beschriebenen Kleinen häußlein, hinden auff den Wahl stoßend, davon gehen Jährl. auf Martini 16 ß 6 d bodenzinß gemeiner Statt Pfenningthurn, sonsten gegen männiglichen freÿ Ledig eigen und über Vorstehender beschwährde durch obgedachte der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe Vermög erwehnten Abschatzungs Zeduls vom 27.ten Junÿ 1731. taxirt vor 267. lb, Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel becräfftiget de dato 16. Octobris Anno 1687.
It. eine behausung und höfflein auch hoffstatt und gärtlein mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Rechten und Zugehörden gelegen in obgemelter Vorstatt Krautenau, ane dem so genanden Schwabenländlein einseit neben Wilhelm Waldbaur den Leinenweber, anderseit neben weÿl. N. Reichards geweßenen Schneiders seel. Erben, hinten auff Weÿl. Hn Abraham Habrechts geweßenen Klein Uhrenmachers und E.E. großen Raths alten Assessoris seel. hinterlaßene frau wittib stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, Ledig, eigen und durch mehrbesagte der Statt geschwornene Werckleuthe Crafft vorallegirter überschickter Schrifftlicher Abschatzung vom 27.ten Junÿ 1731 gewürdiget umb 112. lb. Deßentwegen Vorhanden Zween teutsche Pergamentene Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insigel bekräfftiget, Jeder über die Helffte besagend, de datis 13. Januarÿ 1691 et 12.ten X.bris 1711
It. eine Kleine behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehördten und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Vorstatt Krautenau auf der Endenletz, einseit neben Vorherbeschriebener behaußung und Garthen, anderseit neben dem Allmend hinden auff herrn Michael Kleinen den Metzger stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und durch offtgedachte der Statt Straßburg geschworne Herren Werck Meistere nach besag gemelter Abschatzung vom 27.ten Junÿ 1731. angeschlagen für 250. lb, Hierüber meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel corroboriret de dato 10.ten Aprilis Anno 1687.
It. ein Gädlein (…)
Extractus aus Weÿland herrn Michael Diemars des geweßenen Weißbecken und burgers allhier des abgeleibten seel. eheleiblichen Vatters auch seel. Vor Weÿland Herrn Notario Johann Friderich Redwitzen nun seel. den 21.ten februarÿ Anno 1709 aufgerichteter Nach Disposition gefertiget. Für das Andere, ist mein hertzlicher Wunsch und freundliches begehren, daß nach meinem seel. ableben die Weÿsen Kinder alhier Evangelischer Religion alle tag für obbenammbster meine beede miserable Söhne, so lang Sie beede im Leben bleiben werden, ein besonders gebett umb dero Wohlfahet zu dem Lieben Gott im himmel ablegen und verrichten wolten, dafür solle denen selben nach eines Jeeden meines Lieben Söhne Tod 100 Gulden (…) distribuirt und außgetheilt werden – Ferner thue Ich hiermit befehlen und Verordnen daß nach absterben mehrgedachter meiner beÿder armseel. zweÿ Söhn zu einem prælegat haben und erlangen sollen, Herr Elias Kreuchel der Zinngießer und Herr Friderich Kreuchel der Specirer wie auch Frau Margaretha Haßlauerin gebohrne Kreuchelin so dann Jungfrau Anna Catharina Kreuchelin alle Vier geschwisterde und meiner Schwester Kinder meine wohn: und Künfftige Sterbbehaußung ane dem Staaden und Reuern Gaß allhier sambt dero Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten zu einem puren Eigenthum und soll Jeder dieser Vier legatarien seine Kinder in Mangel derselben aber deßen geschwisterde, so dann demjenigen auff den fall ohne Leibs Erben Letztabsterben den Capiti deßelben nechster Erb oder anverwantde bester formb rechtens substituirt und ersetzt seÿn
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 11, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1923, Sa. Eigenthumbs ane häußern 2449, Sa. Schulden 1459, Summa summarum 5843 – Schulden 627, Detrahendo 5216 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 5216 lb
Außliefferung des Weÿland Herrn Johann Friderich Kräuchel nun seel. verordneten Prælegati (…)
(Joint) Rechnung Was Herr Leonhard Wöhrle der ältere Zinngießer und burger allhier wegen weÿl. Hn M. Michael Diemars Jurium studiosi nunmehr seel. Verlassenschafft Eingenommen und hingegen wieder außgegeben hat – Haußzinnß
It. Niclaus Brenner der taglöhner erlegte von dem hauß im heckergäßl. für 2 Jahr haußzinnß biß Weÿhn. 1733 gerechnet à 9 lb, 18
It. Joh: Michael Himmer der Schneider liefferte Vom hauß in der Krautenau beÿ der Endenletz ane haußzinnßen von Annunc. Mariæ 1731. biß Mich 1732. incl. für 1 ½ Jahr 20 lb
It. pro Weÿhenachten 1732. gienge von dießem hauß ein, weilen eine wohnung 6. wochen lang lähr gestanden 3
It. biß Michaelis 1733 zahlte hievon Joh: Carl Denninger für 3 viertel jahr haußzinns 13 lb
It. Er Leonhard Wöhrle solle selbsten von dem häußlein im Schabenländlein ane haußzinnßen von Joh. Bapt: 1732 excl. biß Weÿhen. 1733
It. Er hr Bernhard Falck der Gartenmann solle vom Garthen für i Jahr lang, daran Zahlte Er auf abschlag 3 b und restirt annoch 3 lb, pro Martini 1733 solle Matthis Lagra der gartenmann für 1 Jahr Garthen zinnß 6 lb
It. Von dem Kleinen häußel am Wahl so H. XV.r D’Elwert Erben biß Annunc. Mariæ 1732. genoßen zahlte Georg Ott den haußzinnß pro Joh. Bapt: 1732 und zwar weilen er vor dem ziehl ausgezogen nur 1 lb 17 ß
It. biß Annunc. Mariæ 1733 erlegte Matthis Lagra davon für 3. viertel jahr haußzinnß à 2. lb, 6 lb
It. Matthis Kalcker der Gremp machte von dem Gädlein am Münster für 5. vierteljahr zinnß biß Annunc. Mariæ 1733 gerechnet richtig à 3 lb 2 ß 6 d, 15 ln 12. ß 6 s
Biß Joh. Bapt: 1733 ist dießes Läd. Lähr gestanden
It. Von Hn Christian Wolff dem hirschwürth in Lahr ane dem ziehlgeld pro Mich. 1732. 31 lb
(Joint) Rechnung Mein Johann Friderich Kreuchels handelsmanns und burger alhier in Straßburg inhaltend alles daß Jenige, was ich nahmens meines bruders Elias Bernhardt Kreuchels des Zinngießers alß geschwornener Vogt Michael Diemers des furiosen studiosi seithero mir im Jullio: 1727. übergebene administration beneben meinem bruder Elias Bernhardt biß den 14.ten Martÿ 1731. alß beÿ absteben gedachten diemers Eingenommen alß auch wieder deßentwegen außgegeben
Einnahm pro 1727 – Item den 14. Augusti et 6. xbris entrichte mir herr Georg Keck der weißbeck dem Vom 21.ten Aprilis 1727 biß 1728 Verfallenen hauß Zinß ab mit 93. 6
Item den 28.t. 7.bris Empfingen Von Herrn Philipp Jacob Von Hipßheim, den von Joh. Bapt: biß Weÿnachten 1727. Verfallenen Zinß Vor mit 17,
Item den 29.ten 7.bris Entrichtete mir Johann Georg Wiemmers des taglöhners wittib den von Joh. Bapt: biß Michaelis Verfallenen Zinß mit 4. 5,
Item Empfing Von Meister Conrad Kochen des schneiders Wittib den auf Michaelis 1727 Verfallenen hauß zinß mit 11. 2. 6.
Item ferners demselben das quartal von Michaelis biß Weÿnachten Verfallenen empfangen mit 11. 2. 6. (…)
Einnahm pro 1728
Item herr Georg Keck der Weißbeck entrichtete mir seinen Vom 21.ten Aprilis 1728 biß 1729 Jährlichen Verfallenen hauß Zinß mit 93. 6,
Item Entrichtete mir H Philipp Jacob Von Hipßheim, den von 1727. biß Weÿnachten 1728. Verfallenen Laden Zinß Vor ein gantzes Jahr mit 34,
Item Empfing Von Johann Georg Wiemmers des tag löhners wittib den von Weÿnachten 1727 biß 1728. Verfallenen hauß Zinß mit 18,
Item Conrad Kochen des schneiders Wittib Zalte mir den von Weÿnachten 1727 biß 1728. Verfallenen hauß Zinß Vor ein gantzes Jahr mit 45,
(f° 4) Einnahm pro 1729
Item herr Georg Keck der Weißbeck entrichtete mir den Jährlichen hauß Zinnß Vom 21.ten Aprilis 1729 biß dahien 1730 Verfallenen mit 93. 6,
Item H. Philipp Jacob Von Hipßheim entrichtete den Jährlichen Laden Zinß, und Zwahr von Weÿnachten 1728 biß 1729. Verfallenen mit 34,
Item Von Johann Georg Wiemmers des tag löhners Wittib Empfing den Jährlichen hauß Zinß von Weÿnachten 1728 biß wieder dahien 1729. Verfallenen mit 18,
Item Mstr. Conrad Kochen des Schneiders Wittib Zalte den von hauß Zinß Von Weÿnachten Von 1728 biß wieder dahin 1729. Verfallenen mit 45,
Item empfing von Mathias Kalcker dem Grempen den laden Zinß Vom Gätlein am Münster für ½ Jahr Nemlichen von Johannes Bapt. biß weÿnachten 1729 Verfallen mit 12. 5.
(f° 5-v) Einnahm pro 1730
Item H. Georg Keck der Weißbeck entrichtete mir seinen Jährlichen hauß Zinnß und Zwahr Vom 21.ten Aprilis 1730 biß den 14. Martÿ 1731 biß zu absterben des Curandÿ 83. 8,
Item H. Philipp Jacob Von Hipßheim entrichtete mir den Jährlichen Laden Zinß und Zwahr von Weÿnachten 1729 biß wieder dahin 1730 Verfallenen mit 34,
Item Von Johann Georg Weimmers des tag löhners Wittib Empfing dero Jährlichen hauß Zinß, und Zwar von Weÿnachten 1729 biß wieder dahien 1730. mit 18,
Item Mstr. Conrad Kochen des Schneiders Wittib entrichtet Jährlichen hauß Zinß Von Weÿnachten 1729 biß dahin 1730. Verfallenen mit 45,
Item empfing von Mathias Kalcker dem Grempen den laden Zinß Vom Gätlein am Münster Von Weÿnachten 1729 biß dahin 1730. mit 25.
(f° 7-v) Einnahm pro 1731
Item H. Philipp Jacob Von Hipßheim entrichtete mir den Laden Zinß und Zwahr von Weÿnachten 1730 biß den 14.ten Martÿ 1731 alß Zu absterb. des Curandÿ, Zu verrechnen mit 11 wochen, die Woch à 6 ß 6 d macht 7,
Item Von Johann Georg Weimmers des tag löhners Wittib entrichtete mir den von Weÿnachten 1730 biß Mariä Verkündigung 1731. Viertel Jährigen Verfallenen hauß Zinß mit 4. 5.

Dément depuis 32 ans, Michel Diemer meurt à l’âge de 54 ans le 15 mars 1731
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1728-1752, p. 56, n° 168)
1731. Donnerst. d. 15. Martÿ nachts gegen 12 Uhr ist gestorben Weÿl. H Johann Michael Diemer Ehemaliger LL Studiosus, so in die 32. Jahr mit Wahnwitz behafftet geweßenn Weÿl. H. Michael Diemers deß burgers u. Weißbecken Ehelicher Sohn, dessen Verblichener Leichnam folgenden Freÿtag auff den Gottes: acker St. Urbani beÿ gehaltener Leicht: predigt Ehrl. begraben Worden, seines alters 54 Jahr 4 Monath und 13 tag [unterzeichnet] Elias Bernhard Kreüchel als Verwanter, Leonhardt Wörten als verwanter (i32)

La maison revient à la cohéritière Anne Marguerite Heckel qui épouse en 1693 le boulanger Jean Georges Schwab, originaire de Colmar : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – Zwischen den Ehrsahmen und bescheidenen Meister Hannß Georg Schwaben, dem weißbecken, weÿl. Herren Hannß Georg Schwaben, geweßenen weißbecken Zu Colmar seel. Sohn als Breütigamb ahne einem, So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Annæ Magdalenæ, weÿland Herrn Johann Friderich Häckelß geweßenen Zinngießers und Burgers alhier nunmehr seel. hinderlaßener dochter, alß der Jungfrauw Hochzeiterin (…) Zu Straßburg de, 20. februarii Anno 1693. Friderich Redwitz Notm.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 36, n° 226)
1693. Eodem [Festo Paschalis] seÿn Zum I mahl außgeruffen worden Johann Georg Schwab, der Weißbeck weÿland Johann Georg Schwaben geweßenen Weißbecken Zu Colmar, nachgelaßener Ehelicher Sohn, Jfr. Anna Magdalena, Weÿland Johann Friderich Heckels geweßenen Zinngiesers und burgers allhier nachgel. eheliche Tochter, Seÿnd copulirt worden Mittw. den 1. Aprilis deßen seÿn Zeugen [unterzeichnet] Hanß Georg Schwab als hoch Zeiter, Anna Magdalena Häcklin als hoch Zeiterin, Johannes Gärtner der Hochzeiterin Vogt, Martin Ebinger der Hochzeiterin stieffvatter (i 36)

Jean Georges Schwab devient bourgeois quinze jours après son mariage
1693, 4° Livre de bourgeoisie f° 630
Joh: Georg Schwab der weißbeck Von Colmar weÿl. Joh: Georg schwaben auch gewesenen weißbecken daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Magdalena Heckelin seiner jetzmahligen haußfr.p. 2. gold fl. 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, Wird Zu E. E. Zunfft der becken dienen, Jur. d. 15. Dito. [Aprilis]. 1693.

Jean Georges Schwab s’adresse aux Quinze pour jouir du droit de vendre de la farine que lui a attribué la tribu de la Lanterne mais que celle des Boulangers refuse de ratifier. Le maître de tribu déclare que le motif du refus est que le demandeur habite une maison où exerce un boulanger en pain noir. Bien qu’aucun règlement ne l’interdise, cette cohabitation est réprouvée à cause des risques de fraude sur l’accise. Jean Georges Schwab pourra excercer ce droit en louant une autre maison. Il s’adresse ensuite à l’intendant, l’affaire revient devant les Quinze qui, avec l’appui du préteur royal, confirment la précédente décision.
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Hannß Georg Schwab Ca. E. E. Zunfft d. Becken pt° Meel und Wannenrechts
(f° 149-v) Sambstag den 21. Augusti – Hannß Georg Schwab, per Schollen, cit: E. E. Zunfft d. Becken Zunfftmeister, H Stephan Amberger, prod: Extractum E. E. Zunfft Gerichts Zur Lucern Memorial pt° conferirten Meelrechts vnd, Weilen E. E. Zunfft d. Becken ihme solches nicht Zu Kommen laßen Wollen, so bittet, sie obrigk. dahin anzuhalten. Saltzman cit: præs. Weilen: E. E. Zunfft Gericht nicht anders sprechen Können, als die Articul außweißen, als bitten sie Unterth. es Nochmahlen dabeÿ Zulaßen und Zu meherm bericht einige Herren abzuordnen. S Goll salvo jure provis* mag mann Deputationen wohl leider, S. priora. Erk. Vor Obere Ungeldtsherren gewießen.

(f° 154) Freÿtag den 3. 7.bris – Hannß Georg Schwab Ca. E. E. Zunfft d. Becken pt° Meel und Wannenrechts
Iidem [Obere Ungeldtsherren] per Herrn Schragen, daß Hannß Georg Schwab, der Beck, jüngst gegenwärtigen Extract auß E. E. Zunfft Zur Lucern Memorial vom 10. Aug. 1694. /:so abgeleßen worden:/ producirt Krafft deßen gedachte Zunfft ihme d. Meel und Wannenrecht conferirt, dabeneben aber sich beschwerd, daß E. E. Zunfft d. Becken ihme selbiges nicht geben wolle, mit angehenckter bitt, ihme es gn. Zu Vergönnen. Worüber mann H. Stephan Amberger, als Zunfftmeister beÿ den Becken, gehört, der Vermeldt, daß mann dem Kläger deßwegen Nicht deferiren wollen, Weilen er in einem Hauß in d. Weißenthurnstraß wohnet, da ein schwartzbeck ist, Und backendt seÿe, daß die schwartzbecken Kein brod Verkauffen sollen, hingegen wan ein Meelmann beÿ seinem schwartzbecken wohnte, dießer von jenem so Viel Meel als er wolle Nehmen, brod packen, und es Verkauffen Könte, Er, der schwartzbeck ane Umbgeld Mehr Nicht als die burger Zahlen, darwider dem Meelmann auch Helffen, und dießer des geringen Umbgeldts sich bedienen Könte, Weilen aber dadurch d. Umbgeld Noth leiden würde, so habe mann es, ohnerachtet Kein articul deßweg. vorhanden, dennoch Vor sehr præiudicirlich angesehen, dahero dafür gehalten, daß dem Imploranten, solang er jnn dießem hauß wohnen wird, d. Meelrecht allda nicht Zugestatten, wann er aber ein ander hauß, da Kein schwartzbeck wohnet, lehnen Wird, ihne als dann Zu Willfahren seÿn werde, Stellen die genehmhaltung Zu Mghh.
Herr Prætor Regius sagt, Er Vermeine, es werde der bescheid dahin einzurichten seÿe, daß dem Supplicanten d. Meelrecht Nicht absolute, sondern nur solang, als es inn dießem hauß wohnen Wird, abgeschlagen seÿn solle. Erk. gefolgt.

(f° 215-v) Sambstag den 20. 9.bris. – Noîe Johann Georg Schwaben, des Meelmanns, deß. D. Goll, prod. des en Hn Intendanten außgesetzte Und Von selbigem an MGhh. remittirte requeste b. w. d. Erk. Vor Obere Umbgeldts Herren gewießen.

(f° 220) Freÿtag den 26. 9.bris – Hannß Georg Schwab pt° Meel und Wannenrechts un eines schwartzbecken hauß Zutreiben
Iidem [Obere Ungeldtsherren] per Herrn Schragen, daß Sie reassumiren das, Was supra fol. 154. inn sachen Hannß Georg Schwaben, des Meelmans pt° Meel und Wannen Rechts, so er in einem Hauß, da ein schwartzbeck bereits wohnet, treiben Wollen, gehandelt worden, Und anbeÿ berichte, daß mit dem damahls ergangenen bescheid sich Nicht contentirt, sondern dem Hn Intendanten gegenwärtige Requeste, so er hieher gewießen, überreicht habe, Alß dero subscription so Viel Zu ersehen, daß er ihme die sach Angütlich müße breichtet haben, sonsten in andere gedancken haben würde, da man aber ihn, Schwaben, Ferners gehörd, so habe er Vermeldt, daß er biß dato inn des Hanß Georg Müllers Eck Hauß neben dem Zoll an dem Weißenthurn sein Meel Und gekörn, Feÿl gehabt habe, Und anjetzo solches inn seiner Mutter hauß, allwo die einlogirte soldaten große incommodität Verursachen, Und er deßwegen immer die inspection haben müßte, Verkauffen wollte, darinnen Zwar ein Weißbeck Nahmens Philipp Widmann, Wohne, allein mann ihn deßwegen Nicht daraus treiben Könne, Weilen die mutter ihme d. hauß auff 2. jahr verschriben, deßen ohnerchtet seÿe, Kein exempel, da Willfahrt werden, Vorhanden, seÿe auch die böße consequentz Zu besorgen, Und, Weilen Nach dießes darzu Kombt, daß Implorant gestanden, daß der schwartzbeck ihme bereits Meel Zu butterbrod abgekaufft, so sehe mann es Wegen der Supra fol: 154. beÿgebrachten Umbständt Nochmahlen Vor bedencklich An, jedoch stelte man Zu Mghh., Ob sie es beÿm Vorigen bescheid laßen, od. ein anders erkennen Wollen.
Herr Prætor Regius sagt, Er werden die ohnlängst ergangenen erkandtnuß dahin Zu erläutern seÿn, daß er Zwar den Meel handel treiben dörffe, aber Nicht inn einel Hauß, Wo ein schwartzbeck Wohnet. Erk. Gefolgt.

Jean Georges Schwab meurt en 1727 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Bœufs. La masse propre à la veuve est de 1 341 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 363 livres, le passif à 1 438 livres.
1728 (14.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 20) n° 457
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güthere, so weÿl. der Ehrengeachte Mr Hannß Georg Schwab, der geweßene meelmann vnd burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Dienstags den 4.ten Novembris des Zurückgelegten 1727.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrengeachten hannß Georg Schwaben, leedigen Beckenknechts, so Majorennis dahero ohnbevögtigt, ingleichem deß Ehren und wohlvorgeachten H Johann Diemers gastgebers Zum Wolff vnd burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Carle Schwaben deß leedigen Säckler gesellen welcher auf der Wanderschafft begriffen, und dann Magdalena Schwabin, aller dreÿ deß abgeleibten seel. mit hernach benanter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Kinder vnd ab intestato verlaßener Erben (…) durch die Ehren und tugendsahme Fr. Annam Magdalenam Schwabin geb. Häcklerin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Ehren und Wohlvorgeachten Hn Leonhard Wöhrle, deß Zinngießers und Burgers allhier Zu Straßburg Ihres Schwagers und geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 14.sten Febr: Anno 1728.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem ochßengäßel gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane Einer Behausung (E et E.) Eine Behaußung, hoffstatt, höfflein Stallung im ochßen gäßlein (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrung de Anno 1693. durch weÿl. Hn Johann Friderich Redwitzen Notm. publm. juratum nun seel. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib Vermögen betreffend, Sa. haußraths 35, Sa. Silbers 2, Sa. guldinen Rings 1, Sa. Sa. 50, Sa. Ergäntzung (1385, abgang 21, Restiret) 1364, Summa summarum 1454 lb – Schulden 112, Nach deren Abzug 1341 lb
Der Erben ohnverändert und theilbahre Nahrung berührend, Sa. haußraths 36, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthumbs ane Einer behaußung 325, Summa summarum 363 lb – Schulden 1438 lb, In Compensatione 1075 lb
Beschluß summa 1454 lb – Stall Summ 379 lb
Eheberedung (…) Zu Straßburg de, 20. februarii Anno 1693. Friderich Redwitz Notm.

Anne Marguerite Heckel meurt en 1753 en délaissant un fils et deux petites-filles issues de son fils cadet. L’inventaire est dressé dans une maison de location à la Krutenau. L’actif de la succession s’élève à 860 livres, le passif à 37 livres.
1753 (21.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 378) n° 543
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsahmen Frauen Annä Magdalenä Schwabin, gebohrner Häckelin, auch Weÿland des Ehren und Wohl Vorgeachten herrn Johann Georg Schwab, des Meelmanns und burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen hinterlaßene Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1753. (…) als dieselbe Donnerstags den 5.ten Julÿ dießes Lauffenden 1753.sten Jjahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hiner sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg, auff Dienstag den 21. Augusti Anno 1753.
Die Abgelebte seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen, Wie folgt. 1.mo Herrn Johann Georg Schwab, den Ledigen Pfister im Waÿßenhauß allhier, welcher in selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete, So dann 2.do Weÿland Herrn Johann Carl Schwab, des geweßenen Secklers und burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßenen mit Frauen Anna Maria gebohrner Nägelin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlte Zweÿ Kinder, Nahmentlich Margaretham Salome und Annam Mariam, die Schwabin, deren geschworner Vogt Herr Leonhard Wehrle, der jüngere Zinngießer und burger allhier, welcher in Persohn beneben gedachter seiner Curanden eheleiblicher Mutter beÿ diesem geschäfft sich eingefunden. Alßo beede der seelig Verstorbenen mit Eingangs gedachtem Herrn Johann Georg Schwab dem Meelmann Ihrem geweßenen Ehemann längst seeligen ehelich erziehlten Sohn und Enckel und ab intestato Zu Zweÿen gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben
In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 6, Sa. Pfenningzinß hauptguet 837, Sa. Schulden 15, Summa summarum 860 lb – Schulden 37 lb, Nach deren Abzug 822 lb
Constitution de rentes perpetuelles, thut in Capital 407 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 152 lb

Anne Marguerite Heckel vend la maison à l’aubergiste Laurent Freyss et à sa femme Susanne Marguerite Gundelwein

1742 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 418
Erschienen Fr. Magdalena geb. Häcklerin weÿl. Johann Georg Schwab des weißbecken wittib mit beÿstand Johann Martin Schwing des schuhmachers
in gegensein Lorentz Freÿs des wirths und Susannæ Margarethæ geb. Gundelweinin
eine häußlein und hoffstatt mit allen deßelben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden im Heckergäßlein, einseit neben Johannes Diemer vormaliger wirth, anderseit neben Johann Melchior Vetter dem Specirer, hinten auff ged. Diemer – als ein von ihrer mutter bruder ererbtes guth eigenthümlich zuständig – um 250 pfund

Fille du tonnelier Tobie Gundelwein, Susanne Marguerite Gundelwein épouse en 1725 l’aubergiste Jean Illinger : contrat de mariage, célébration (tous deux achètent en 1729 une maison rue Sainte-Madeleine dont l’arrière donne sur l’impasse Hecker et où ils établissent l’auberge au Canard d’Or)
1725 (8. Junÿ), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 1171
Eheberedung H. Johannes Illinger, Leedigen Gastgebers und Jungfrauen Susannæ Margarethæ gebohrner Gundelweinin, Beeder Eheleuthe und burgere alhier
Eheberedung Zwischen Herrn Johannes Illinger dem Leedigen Gastgebers und burgern allhier, als Hochzeithern, beÿständlich Hn Johann Daniel Würtz Silberarbeither und auch burgers allhier ane einem
So dann Jgfr. Susanna Margaretha Gundelweinin, weÿl. Hn Tobias Gundelwein geweßenen Kieffer und burgers allhier seel. nachgelaßener ehel. tochtern als der Jgfr. Hochzeiterin, mit assistentz Tit. Herrn Johann Reichlin, berühmten Chirurgi Ihres H Vetter, und Hn Tobiæ Gundelwein Gastgebers auff E. E. Zunfft der Gerbere, Ihres bruders, beeder ebenfalls burgere allhier, andern Theils
Actum Straßburg Freÿtags den 8.ten Junÿ Anno 1725. [unterzeichnet] Johannes Illinnger als hochzeitern Bekene Wie obstehet, + der hochzeiterin handzeichen
Designatio derjenigen posten und Haußräthl. Mobilien welche Md Lafermiere H Johannes Illinger dem jetzigen Gastgeber im Louvre in Lehnung geeben durch H M Brehmen den geschw. Käuffler angeschlagen. A la chambre aux bons amy, a la Chambre au Senelay, a la Chambre a côté. Act. Straßb. den 10.ten 8.bris 1726.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 31-v, n° 124)
1725. Eod. die [Mittw. d. 27. Jun.] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word: Joh: Illinger der ledige Wirth v. b. alhie, weÿl. Joh: Jacob Illingers gewes. b. v. tabackbereiters nachgel. ehl. Sohn v. Jungfr. Susanna Margaretha weÿl. Tobias Gundelweins gewes. Hofkiefers Zu Rappoltsweÿr nachgel. ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes Illinger Als hochzeiter, + der hochzeiterin hand Zeichen (i 35)

Susanne Marguerite Gundelwein se remarie en 1740 avec Laurent Freiss, aubergiste originaire de Bischheim : contrat de mariage, célébration
1740 (11.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 40)
Eheberedung H. Lorentz Fraÿßen, Ledigen würths von Bischheim am Saum und Fr. Sus: Marg. Illingerin geb. Gundelweinin wb., auffgerichtet 11. Apr: Anno 1740/
Prothocoll. u. Exped. à Fol. 274.b
Heuraths Abrede Zwischen H. Lorentz Fraÿß, dem Ledigen Würth von Bischheim am Saum mit beÿstand des Ehrs. Joh: Georg Freÿß, des burgers und Ackerm. Zu gedachtem Bischheim, seines Vatters, mit auch J, Frantz Jacob Burgardt Würth u. Gastgebers Zum Salmen u. burgers zu Straßb. ahne Einem,
So dann Fr. Sus: Marg. gebohrner Gundelweinin, weÿl. Hn Joh: Illingers, auch gew. Würths Zur gold. Enten u. burg. allhier seel. nachgelaßenen wb: beÿständlich H. Tobiæ Gundelwein würths u. Gastgeb. auff E. E. Zunfft der Gerber Ihres Bruders und H Joh: Daniel Illinger des Schneiders Ihres Kindts erster Ehe vogten, beeder burgeren allhier alß der Fr. braut, am andern Theil
So beschehen allhier in der Königl. freÿen Statt Straßb. Montags den 11. des Monats Aprilis Anni 1740 [unterzeichnet] Lorentz freÿß als Hochzeiter, S S der Fr. Hohz. alß schreibens ohnerfahren gemachte buchstaben.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 189-v n° 717)
1740. Eodem [Mittw. den 11.ten Maj.] seind nach ordentl. außruffung Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Lorentz Freÿß der led. Gastgeber u. b. allhier Lorentz Freÿßen ackermanns u. b. Zu Bischen am Saum Ehl. Sohn u. Fr. Susanna Margaretha geb. Gundelweinin H. Johann Illingers geweß. gastgebers u. b. allhier hinterlaß. witib [unterzeichnet] Lorentz freÿß als hochzeiter, Susanna Margaretha Ilingerin als hochzeiterin (i 194)

Laurent Freyss devient bourgeois un mois après son mariage
1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 15
Lorentz Freÿß der Würth Von bischheim am Saum gebürtig erhalt das Burgerrecht Von seiner Ehefrauen Susanna Margaretha weÿl. Johannes Illingers geweßenen Burgers und Würths allhier Wittib um den alten burger schilling, will beÿ E. E. Zunfft der freÿburger dienen, juravit d. 11. Junÿ 1740.

L’aubergiste au Canard d’or (dans la rue Sainte-Madeleine) est autorisé à entreposer son vin dans une cave voisine. On peut supposer que la cave se trouve sous la maison impasse Hecker.
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 458) Sambstag d. 21. Augusti 1745 – Moss. nôe Lorentz Freÿß b. und Gastgebers zur Guldenen End bitt umb G. Erlaubnuß einen Nebens Keller beÿ seinem Wurths hauß halten Zu dörffen in welchem der Wein gleichfalls wie in dem ordinari Keller Verungeltet Werden solle. Erkandt, Ober Ungelt herren.

(p. 466) Sambstag d. 28. Aug. 1745 – Lorentz Freiß pt° Nebens Keller
Obere Ungelt herren durch Hrn Secretarius Kleinclaus referiren, daß Lorentz Freiß der burger und Gastgeber Zur Guldenen End umb G. Erlaubnuß gebetten, einen Nebens Keller beÿ seinem Wurths hauß halten Zu dörffen, in welchem der Wein gleichfalls wie in dem ordinari Keller Verungeltet werden solle. Welche bitt der Implorant auff geschehenen Weisung Wiederhohlet, mit dem Beÿsatz daß er in seinem Würths Keller weilen derselbe waßer Bekomme, nicht wohl Wein legen Könne. Auff seithen der Herren Deputirten, Vermeine man, daß, da der Implorant, der jüngsten Verordnung Zu folg, offerire, das Wurths Umbgeld auch denen Weinen welche er in den Nebens Keller legen werde Zu bezahlen, demselben in seinem Begehren Zu Willfahren, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

Laurent Freiss et Susanne Marguerite Gundelwein font dresser un état de leurs biens pour cause de dettes

1758 (10.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 393) n° 789
Inventarium über Herrn Lorentz Freiß Gastgebers zur goldenen Ent und Frauen Susannä Margarethä Freÿßin gebohrner Gundelweinin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzendes Vermögen auffgerichtet Anno 1758. – welche auf Ihro Frauen Susannä Margarethä Freÿßin gebohrner Gundelweinin der Ehefrauen mit assistentz herrn Joh: Jacob Klein des Sattlers und burgers allhier Ihres hierzu erbettenen beÿstandts beschehenes freundliches Ansuchen, umb salvirung Ihres ohnveränderten Guths willen ersucht und inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 10. Novembris et sequenti Anno 1758.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Utten: oder Magdalenen Gaß gelegenen der Ehefrauen Zum theil eigenthümlich gehörigen und Zum theil von Ihro lebtägig Zu genießen habenden hieunden eingetragenen Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern (F.) Ein drittertheil für unvertheilt Von und ane einer Würths behaußung zur goldenen End genand ane der Utten: oder St : Magdalenengaß (…)
It. ein häußlein und hoffstatt mit allen deßen gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden im Heckergäßlein, einseit neben herrn Johann Thomæ Frölich J.V. Lto und Wohlbestelltem Schaffnern des Löbl. Allmoßens Zu St: Marx, anderseit neben weÿland herrn Johann Melchior Vetters, des handelßmanns seeligen Erben, hinden auf vorgedachten herrn Lt. Frölich stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig und eigen und dißorths ohnbrgreifflich æstimirt, wie selbiges erkaufft worden, vor 250 lb. Darüber besagt ein Teutscher pergamenter Kauffbrieff, in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget, de dato 20.ten Augusti Anno 1742. Dabeÿ ein älter auch allda fegertigter und mit ermeltem Insiegel Verwahrter Teutscher pergamentener Kauffbrieff datirt den 28.ten Junÿ Anno 1692.
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über Beeder Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, in Anno 1740 durch Herrn Notarium Philipp Jacob Marbach auffgerichtet

Laurent Freiss et Susanne Marguerite Gundelwein hypothèquent la maison au profit de Catherine Elisabeth Helck veuve du brasseur Jean Georges Klein

1759 (4.10.), Chambre des Contrats, vol. 633 n° 318
Lorentz Freÿß der gastgeber und Susanna Margaretha geb. Gündelweinin mit beÿstand Johann Frantz Hirschel des gastgebers und Johann Jacob Henning des weißbecken
in gegensein Fr. Catharinæ Elisabethæ geb. Helckin weÿl. Hanß Georg Klein des biersieders wittib beÿständlich Johann Diebold Helck des biersieders – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, die zum goldenen Endel genannte gast behausung cum appertinentis ane der Uttengaß, einseit neben N. Keck dem weißbecken, anderseit neben der Delscherischen wittib, hinten auff ein nicht durchgehendes Allmend gäßlein
ferner eine behausung ane dem Äckergäßlein, einseit neben H. Schaffner Frölich, anderseit neben Fr. Margaretha Richßhofferin geb. Vetterin hinten auff ged. H. Frölich

Laurent Freiss meurt en 1761 en délaissant pour héritière sa mère. La masse propre à la veuve est de 332 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 389 livres, le passif à 638 livres.

1761 (24.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 398) n° 894
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbaren Herrn Lorentz Freÿßen, des geweßenen Gastgebers zur goldenen Ent und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1761 – nachdeme derselbe Montags den 13. dießes Monats Aprilis dießes Zeitliche mit den Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Viel Ehren und tugendsahmen frauen Susannæ Margarethæ Freÿßin, gebohrner Gundelweinin der hinterbliebenen Wittib, mit Assistentz des Ehren und wohlvorachtbahren Herrn Johann Jacob Klein, des Sattlers auch burgers allhier Ihres erbettenen beÿstandts, wie auch der Ehren und Tugendsahmen Fraun Margarethä Freÿßin gebohrner Hoffin, weÿland des Ehrengeachten Johann Georg Freÿß, geweßenen burgers und ackersmanns zu Bischheim am Saum nachgelaßener Wittib, des seelig Verstorbenen eheleiblicher Mutter und ab intestato nachgelaßener Universal Erbin, mit beÿhülff des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Conrad Freÿß, des Schumachers und burgers allhier, Ihres Sohns und hierzu erbettenen beÿstandts (…), ersucht durch die Wittib ingleichem die Viel Ehren: und Tugendsame Frau Susannam Barbaram Hirschelin gebohrene Illingerin, des Ehren: und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Frantz Hirschels, des Gastgebers zur Silbernen Rooß und burgers allhier Ehegattin deroselben tochter von Erster Ehe (…)
So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein S. T. Herrn Johann Heinrich Beck E. E. Großen Raths alten und E: E: Kleinen Raths Jetzig wohlverdienten beÿsitzers als aus Ehrengedachten Kleinen Raths Mittel vermög Extractus Memorialis vom 22.ten hujus mensis et Anni im Nahmen der ohnverburgerten Erbin hierzu in specie abgeordneten Herrn Deputati, wie auch S. T. Herrn Johann Varl Ficke, der Beneficial Erbin erbettenen herrn Assitenten auf Freÿtag den 24. Aprilis Anno 1761.

In einer ane der Utten: oder St. Magdalenen Gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Fünff bett Cammer, In der zweÿ bett Cammer, In der Obern Bühn, Im einbettigen Cämmerlein, Im obern Haußöhren, In der obern Stub Cammer, In der Obern Stub, In der Schlaf Cammer, In der Mittleren Stub, Im Mittlern Haußöhren, In der Kuchen, In der Gaststub, In dem Nebenshaus
Eigenthumb ane Häußern (W.), Ein dritter theil für ohnvertheilt Von und ane einer Würths behaußung zur goldenen End genand samt dero hoffstatt und allen übrigen deroselben gebäuen Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Utten: oder St. Magdalenengaß (…)Über die völlige behaußung ist vorhanden ein Kauffbrieff in allh. Cantzleÿ Contract stub gefertiget de dato 17. sept. Anno 1729,
(E.) It. ein Häußlein und hoffstatt, mit allen deßen gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem Schiffleuth staden im heckergäßlein einseit neben herrn Johann Thoma Frölich J.V. Lto und Wohlbestelltem Schaffnern des Löbl. Allmoßens zu St Marx anderseit neben Weÿland herrn Johann Melchior Vetters, des handelsmanns seeligen Erben, hinten auf vorgedachten herrn Lt Frölich stoßend, vor freÿ, Ledig und eigen durch obenbenahmbste hiesiger Statt Bau Inspectorem und Werckmeistere laut oben allegirter Schrifftlicher Abschatzung vom 14. Maji 1761 æstimirt vor 125. lb. Darüber besagt ein Teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insigel bekräfftiget de dato 20.ten Augusti Anno 1742. Dabeÿ ein alter auch allda gefertigter und mit ermeltem Insiegel verwahrter teutscher pergamentener Kauffbrieff datirt den 28. Junÿ Anno 1692.
Ergäntzung der Wittib angegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einen darfür ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen in Anno 1740 durch herrn Notarium Philipp Jacob Marbach aufgerichtet
Wÿdemb welchen die Wittib von Weÿland herrn Johann Illinger, dem geweßenen Gastgeber zur goldenen End und burgern alhier Ihrem Ersten Ehemann seel. Lebtägig zugenießen, Solcher bestehet (…) laut des durch weÿland Herrn Notarium Johann Philipp Lichtenberger seeligen unterm 22. Martÿ 1745 errichteten Summarischen Calculi in zween dritten theilen für ohnvertheilt von und ane der hieoben fol: fac: et sequentibus beschriebenen Würths behaußung zur goldenen End genand (…), 400 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 128 lb, Sa. Silbergeschmeids 34 lb, Sa. goldener Ring 8, Sa. Antheils ane einer behaußung 200, Sa. Schulden 66, Erg. wird von dem abgang übertroffen, Summa summarum 438 lb – Schulden 105 lb, Detrahendo verbleibt 332 lb
Dießemnach wird auch der Erbin ohnverändert und theilbahre Nahrung und zwar Weilen keine Errungenschafft ausfällt, unter einer Massa beschrieben, Sa. Hausraths 106, Sa. Weins und Lährer Faß 2, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 125, Sa. Schulden 149, Summa summarum 389 lb – Schulden 638 lb, In Vergleichung 248 lb
Beschluß summa, Conclusio finalis 665 lb – Stall summ 314 lb, Zweiffelhaffte Schuld &&
Copia der Heuraths Verschreibung (…) den 11. apr. 1740, Philipp Jacob Marbach Not.
7427 behausung abbrechen laßen
Abschatzung vom 14.ten Maÿ 1761. Auff begehren Waÿlandt Lorentz Freiß Seligen hinterlaßene Frau Wittib und Erben, jst eine Gastherrberg zum Endel genandt allhier jn der Statt Straßburg in der Magdalena Gaß gelegen einseÿts Neben Herrn Keck dem Weißbecken anderseÿts Neben Frau deltzerin und hinten aufs daß Ecker Gäßel stoßend, solche Gastherrberg bestehet jn dreÿ Stuben, Einer Küchen, und zweÿ Kamern, jst aber Nicht außgebauth, dar Über jst der dachstuhl mit breitzieglen belegt, hat auch ein getrembten Käller. Von Uns den unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeistern Nach vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb Ein Thausend Zweÿ Hundert Gulden
Der zweÿte Begriff, ist Auch allhier jn der Statt Straßburg jn dem Heger Gäßel gelegen, einseÿts Neben Frau Rjßhofferin, anderseÿts und hinten auff Herrn Lÿzentjath Frölich stoßend, solcher begriff bestehet jn zweÿ Stuben, Eine Hauß Ehren worinnen Herdt und Camin choss, und zweÿ Kamern, darüber jst der dachstuhl mit breitzieglen belegt, hatt auch ein getrembten Käller. Von Uns den unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeistern Nach vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb Zweÿ Hundert und Fünffzig Gulden, [unterzeichnet] Werner, Hueber

Susanne Barbe Illinger femme de l’aubergiste Jean François Hirschel loue en son nom et en celui de sa mère la maison au Canard d’Or et celle impasse Hecker à Baudouin Vanachten, cabaretier à Eckbolsheim, et à Agnès Pfister

1763 (2.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 1013)
Bail de 3 années à commencer à la St Jean prochaine – Dlle Suzanne Barbe Illingerin femme de Jean François Hirschel cabaretier de la Rose d’Argent tant pour elle qu’en celuy dudit son mary et celui de lad. veuve Illinger sa mère copropriétaire dont elle se porte fort assitée du Sr François Joseph Schaller
au Sr Baudouin Vanachten bourgeois cabaretier d’Eckbolsheim et Agnez Pfister
La maison entiere qui Luy appartient a elle Dlle Bailleuse par indivis avec lad. De sa mère Dans la rue de La Madeleine et qui porte pour enseigne Le Canard d’Or sans rien reserver de toutes ses appartenances et dépendances et telle que la veuve de Specht la occupé Jusqu’icy Comme aussy un bucher qui se trouve sous l’escalier d’une autre maison qui leur appartient aussy non loin de la dans la rue ditte heckergäßel et enfin l’usage des greniers de ladite dernière maison – moyennant un loyer annuel de 200 livres tournois

Les mêmes louent les mêmes maisons au cabaretier Jacques Dassau et à sa fiancée Marguerite Pschorr

1766 (6. 9.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 1022)
D° Susanne Barbe Illingerin femme de Jean François Hirschel cabaretier de la Rose Blanche ou d’argent de cette ville encore au nom de la veuve Illinger sa mère et copropriétaire, Bail de 6 années consecutives qui commencent a la Notre Dame de mars
au Sr Jacob Tassaw cabaretier et Dlle Marguerite Pschoren, fille majeure sa future épouse, assitée de Jean Jacques Tassau chamoisseur et Marie Salomé Schurer veuve Tassau mere dud. preneur, assitée du Sr Jean Daniel Röechner Cabaretier [unterzeichnet] Jacob dassau
la maison entiere qui lui appartient a elle Bailleuse par indivis avec la D° sa mere dans la Rue de la Madeleine, laquelle porte pour enseigne le Canard d’Or, sans en rien réserver ny excepter, telle que l’a occupée et l’occupe encore le Sr Jean Daniel Reisseisen cabaretier a titre d’un bail auquel il a renoncé par acte sous seing privé du 30 septembre dernier (joint)
2. une autre maison aussi a eux appartenante non loin de la première dans la Ruelle d. heckergässel appartenances et dépendances sans aucune exception – moyennant un loyer annuel de 320 livres

L’aubergiste Jean Jacques Dassau est autorisé à exploiter l’auberge au Canadr d’Or qu’il a pris à bail après avoir certifié qu’il a trente-trois ans et qu’il a fait son apprentissage chez Jean Daniel Rœgner, aubergiste à la Licorne.
1767, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
1.te Gericht de Anno 1767. Dienstag den 24.ten mensis Martji in Anno 1767 – Neuzünfftiger
Johann Jacob Daßau, der Würth undt burger allhier, So inn dem von Ihme inn Lehnung Würcklichen Bestandenen Würths Hauß goldenen Endten, die Würtschafft Zu treiben willens ist, stehet Vor undt bittet Ihme das benöthigte Zunfft undt Würths: Recht alß Einem, so nach Anleithung der Zunfft Articul und Ordnungen alle behörige Præstanda præstirt hat, Gerichtlichen Zu Conferiren, producirt Zu dem Endte Thauff Schein und bescheinet dardurch, daß Er in das 33.ten Seines Alters gehet, Mithin majorennis seÿe, Weither Pergamentenen Lehrbrieff de dato 29. Julÿ 1754. worauß Zu Ersehen, daß Er beÿ Johann Daniel Rögner, dem gewesenen Würth Zum goldenen Einhorn allhier, die profession der Würtschafft Innerhalb 3.en Jahren nach Ordnung Erlernet habe, Ferner Papirenen Abschied de dato 19. Julÿ 1755. undt probiret hierdurch, daß er beÿ Sebastian Helmstatter, dem Blau Höchten Würth 2 Jahr alß Hauß Knecht serviret undt Sich Ehrlich beÿ Ihme Verhalten habe, So dann Stadt Stall Schein vom 31. mensis Januarÿ 1767.
Worauff Erkanndt worden, daß dem Imploranten, weilen derselbe alle wegen Erlernunh Erlangung deß Zunfft: undt Würths Rechtens Nöthige Præstanda præstirt hat, mit seinem Begehren Zu willfahren, Einfolglichen derselbe alß ein Leibzünfftiger würth gegen Erlag der 6 lb.14 ß d und 6 ß d Stuben: undt Hüttengeld pro hoc Anno Zu recipiren, undt Ihme der Behörige Zunfft Schein besagtem Würthshauß Zur Guldenen Endten, von gnäd. Herren denen XV. Zu Ertheilen seÿe.
Dedit et Juravit eodem auff die Ordnung.
(ded. pro Kauffg. 1 lb 18 ß d, ordinari geb. 6 lb 14 ß Sodann Stuben undt Huttengeldt pro hoc ano 6 ß, Summ Ist 8 lb 18 ß)

Susanne Barbe Illinger femme de l’aubergiste Jean François Hirschel loue la maison au Canard d’Or et celle impasse Hecker à Jean Georges Braun qui succède à Jacques Dassau

1768 (11.10.), Not. Laquiante (6 E 41, 1028)
Bail de 6 années qui commencent à la Notre Dame de mars prochaine – Dlle Suzanne Barbe Illingerin femme du Sr Jean François Hirschel Cabaretier de la Rose d’argent en son nom et en celui son mari assitée de Jean Georges Doerffer marchand de vin
au Sr Jean Georges Braun Cabaretier
La maison entiere qui lui appartient a elle bailleuse par indivis a ladite sa mere dans la rue de la Magdelaine laquelle porte pour enseigne Le Canard d’Or sans en rien reserver ny excepter, tel que l’a occupé le Sr Jacques Dassau Cabaretier a titre de bail auquel il renonce par acte sous seing privé du premier de ce mois
2. une autre maison aussi a eux apparttenante non loin de La première dans la Ruelle d. heckergäßel appartenances et dépendances sans aucune exception – moyennant un loyer annuel de 320 livres

Susanne Marguerite Gundelwein et sa fille Susanne Barbe Illinger femme de Jean François Hirschel vendent la maison au Canard d’Or et celle impasse Hecker à l’aubergiste Jean Jacques Dassau

1771 (12.10.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 457
Fr. Susanna Margaretha Freÿßin geb. Gundelweinin H. Lorentz Freÿß gewesten gastgebers hinterlaßene wittib, mit beÿstand Georg Adolph Mann des pastetenbecken und Fr. Susannæ geb. Illingerin H. Johann Frantz Hirschel des gastgebers zum Silbernen Roos Ehefrau
in gegensein H. Johann Jacob Dassau des gastgebers
die gastbehausung zum goldenen Entel genanndt mit allen denen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St. Magdalenä oder Utten gaß, einseit neben N. Keck dem weißbecken, anders. neben den Delscherischen erben, hinten auf d. Heckergäßel – zinßt ein quartal schildgeld
eine behausung mit allen ihren rechten und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden in dem Heckergäßlein, einseit neben den Hebenstreitischen erben, anders. und hinten auf N. Starck dem schneider
was erstere behausung betrifft nemlich Fr. Freÿßin zu einem tertz und Fr. Hirschel zu zwo tertzen, die zweite behausung aber ihre Fr. Freÿßin in ihres verstorbenen Ehemanns Verlaßenschafft übernommenes guth – um 2250 pfund

Fils du mégissier Ernest Dassau, Jean Jacques Dassau passe en 1763 un contrat de mariage annulé quelques mois plus tard avec Marie Barbe Hauck, fille du majordome Frédéric Guillaume Hauck
1763 (15. 9.br), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 110
Eheberedung – erschienen der Ehrenachtbahre H. Johann Jacob Daßau, der leedige Gastgeber, Weÿl. Herrn Ernsten Daßau, deß Weißgerbers, mit Fr. Maria Salome gebohrner Schuhrerin seiner hinterlaßene Wittib und beeden burgern allhier ehelich erziehlter Sohn, beÿständlich H Joh: Martin Daßau und H Joh: Jacob Daßau, beeder Weißgerber und burgern allhier, seiner Nechsten Anverwanthen als Hochzeiter Ane Einem
So dann die Ehren und tugendsame Fr. Maria Barbara Hauckin, weÿl. H Friderich Wilhelm Hauck des gewesenen hochadel. Hoffmeisters von S. T. H von Blanda hochadel. Andenckens, beÿst. H. Johann Heinrich Rißingers des Schuhmachers und H. Joh: Michael Pöl des Gastgebers auf allhiesigen Schützen Rein, beeder Burger allhier als Hochzeiterin Andern theils
Actum Straßburg d. 15. Novembris A° 1763. [unterzeichnet] Johann Jacob Daßau als Hochzeiter, Maria Barbara Hauckin als braut
[in fine :] Erschienen Vorbemeldte beede hochzeitliche Persohnen, wie auch bederseits assistenten und respe. Gezeugen, die Zeigten freÿ offenltich an, wie daß Sie Vorstehende Eheberedungs Puncten ratione gathaner Versprechung Ihrer Zeitlichen Nahrung (…) gäntzlichen wollen auffgehoben und annulirt Haben – Actum Straßburg d. 30. Januarÿ 1764

Jean Jacques Dassau épouse en 1767 Marguerite Pschorr, fille du cordonnier Antoine Pschorr : contrat de mariage, célébration
1766 (14.8.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 131
Eheberedung – der Ehren und wohlachtbahre Herr Johann Jacob Daßau, der leedige Gastgeber, Weÿl. Herrn Ernst Daßau, des gewesenen Weißgerbers und burgers alhie ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn, eines
und andern Theils die Ehren und Tugendsame Jungfrau Margaretha Pschorin, weÿl. Herrn Anthoni Pschor, des gewesenen Schuhmachers und Burgers alhier, ehelich erziehlt nachgelaßene Jungfrau tochter und zwar hiebeÿ mit herrn Johann Jacob Kuhn dem Weißbeck dermaligen Pfister Zu St. Marx und burger, alhier verbeÿstandet
Donnerstag den 14. Augusti Anno 1766 [unterzeichnet] Johann Jacob Dassau als hochzeiter, Margaretha pschorin als Hochzerin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 60, n° 8)
1767 Mittwoch den 4. Mertz sich nach ordentlich geschehenen ausruffungen in der Kirch Zu St Nicolai ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Daßauer ledige Gastgeber und burger alhier, weÿland Ernst Daßauer geweßenen Weißgerbers und burgers alhier mit deßen hinterlaßener wittib Maria Salome, geborner Schurerein ehelich erzeugte Sohn und Jungfer Margaretha Bschorrin, weÿland Johann Niclaus bschorr, geweßenen Schuhmachers und burgers alhier mit deßen hinterlaßener Wittib Anna Margaretha geborner Grünerin ehelich erzeugter tochter, wie solches bezeugen J Jacob Dassauer als Hochzeiter, Margaretha pschorin als Hohzitrin (i 63)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge louée au mari dont les apports s’élèvent à 106 livres, ceux de la femme à 279 livres.
1768 (2.11.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 761) n° 384
Inventarium über Herrn Johann Jacob Daßau, des Gastgebers und Frauen Margarethæ gebohrner Pschorin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für unverändert in die Ehe zugebrachte Haab und Vermögenschaften, auffgerichtet im Jahr 1768. – einander in ihren am 4.ten Maji letzt abgewichenen 1767.sten Jahrs angetrettenen Ehestand, Zu und eingebracht haben, Welche beederseits Vermögenschaften in Gemäßheit der in ihrem auffgerichteten Ehe Contract (-) Punctens gethanen vorsehung eines unverändert vorbehaltenen Guts heut dato (inventirt worden) So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart H Johann Georg Pschorr des Gastgebers und burgers allhier, der Ehefrau leiblichen Bruders und hierzu erbettenen beÿstandts, Mittwochs den 2. Novembris Anno 1768.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Uttengas gelegenen Zum Endel genannten und diesorts Lehnungs weis bewohnenden Gast behausung befunden worden, wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 18, Sa. goldenen Rings und dergleichen Geschmeids 35, Sa. baarschafft 35, Summa summarum 106 lb
Diesemnach so wird der Ehefraun in die Ehe gebrachte Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 122, Sa. Silbers 27, Sa. goldenen Rings 5, Sa. baarschafft 125, Summa summarum 279 lb

Marguerite Pschorr meurt en 1770 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans l’auberge à la Croix d’Or près de l’Evêché. La masse propre au veuf est de 20 livres, celle propre aux héritiers de 264 livres. L’actif de la communauté s’élève à 41 livres, le passif à 270 livres.
1770 (10.4.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 763) n° 432
Inventarium über Weiland der Ehren und Tugendsamen fraun Margarethæ Daßau, gebohrner Pschorin, herrn Johann Jacob Daßau, des Gastgebers zum goldenen Creutz und Burgers alhier Zu Straßburg im Leben gewesener Ehefrauen, nunmehr seeligen Verlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1770. – nach ihrem Donnerstags den 15.ten Martÿ dieses angefangenen 1770.ten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem Zu End gesetztem Dato, auf Veranstalten und Begehren Herrn Johann Jacob Daßau des Weisgerbers und Burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Margarethæ Barbaræ Daßau der Defunctæ mit erstermeltem ihrem Ehemann und nun hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugt und ab intestato Zur eintzigen Erben verlaßenen Töchterlins (…) so geschehen Straßburg, auff Dienstag den 10.ten Aprilis 1770.

In einer alhier zu Straßburg an dem Frohn Eck gelegener in Lehnung habenden Würths behausung Zum goldenen Kreutz geschildet hat sich befunden wie folgt.
Ergäntzung des Wittibers wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Vermögens. Nach Anleitung des über beeder gewesener Eheleuthe einander in die Ehe zu: und eingebrachte Haabschaften durch mich den dißortigen Notariuml sub dato 2. Novembris 1768. erichtet und ausgefertigten Inventarii
Schulden aus der Verlaßenschaft Zubezahlend. Item Herrn Michael Theuerkauff dem Kirschner u. alhier, als Eigenthümer dißorts entlehnten Gasthauses ist man den pro Quartal Annunciationis Mariæ 1770 geschienenen Hauß Zinnß verpflichtet 18.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings und dergleichen Geschmeids 11 Sa. der Ergäntzung 51, Summa summarum 76 lb – Schulden 50 lb, Nach deren Abzug 20 lb
Dießemnach so wird auch der Erbin angefallen unverändert mütterlich Guth beschcrieben, Sa. haußraths 65, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 7, Sa. goldenen Rings 15 ß, Sa. der Schuld 50, Sa. der Ergäntzung 139, Summa summarum 264 lb
Endlich so wird auch die gemein und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Weins und leeren Faß 14, Summa summarum 41 lb – Schulden 270 lb, In Vergleichung, Theilbar passiv onus 228 lb
Beschluß und Stall summa 61 lb

Jean Jacques Dassau se remarie en 1773 avec Catherine Marguerite Kræuter, fille du tonnelier Philippe Henri Kræuter : contrat de mariage, célébration
1773 (28. 7.br), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 233
Eheberedung – der Wol Ehren und Vorachtbare Herr Joh: Jacob Daßau, der Gastgeber Wittiber und Burger alhier,
und dann die Ehren und Tugendsame Jungfrau Catharina Margaretha Krauterin, Weil. Herrn Philipp Heinrich Krauter des gewesenen Kiefer und Burgers dahier ehel. erzeugt handelßmanne Jungfer Tochter, großjährigen alters und ohnbevögtiget
auf Dienstag den 28. Septembris 1773 [unterzeichnet] Johann Jacob Dassau als hochzeiter, Chatharina Margaretha Kräuterin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 149, n° 21)
1773 Montag en 18. Weinmonath sind nach vorhergegangenen Sontäglichen ausruffungen in der Kirch Zu St Nicolai ehelich eingesegnet worden, Johann Jacob Daßau, der wittwer von weÿland Frau Margaretha, gebohrner bschorrin Gastgeber und burger alhier, und Jungfer Catharina Margaretha Kräuterin, weÿland Philipp Heinrich Kräuer, gewesten weinhändlers Kieffers und burgers alhier mit deßen hinterlaßenen Wittib Fraun Maria Margaretha gebohrner Horchheimerin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Dassau als hochzeiter, Chatharina Margaretha Kräuterin als hochzeiterin (i 152)

L’aubergiste au Canard d’Or Jean Jacques Dassau meurt en 1781. La masse propre à la veuve est de 252 livres, celle des héritiers de 837 livres. L’actif de la communauté s’élève à 485 livres et le passif à 468 livres.

1782 (27.2.), Not. Lederlin (6 E 41, 904) n° 177
Inventarium über Weiland Herrn Johann Jacob Dassau, des geweßenen Gastgebers und Burgers dahier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschaft, errichtet Anno 1782.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, keinerleÿ davon ausgenommen, so Weiland Herr Johann Jacob Dassau, der geweßene Gastgeber zum Goldenen Ende und Burgers dahier in Straßburg nunmehr seeliger nach seinem d. 14. Septembris des letzt abgwichenen 1781.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden, Zeitlichen verlassen (…) ersucht durch Frau Catharinam Margaretham gebohrene Kräuterin, beÿständlichen Herrn Lt. Johann Jacob Bitschnau, Proc: Vic: und burger, dahier sowol als auch Mariam Salome Greiflerin die dienstmagd von Ensißheim (…) So geschehen allhier in Straßburg auf Mittwoch den 27.ten Februarii Ano 1782.
Bennenung der Erben. Des verstorbenen seeligen ab intestato nach tod verlaßenen Erben sind folgende, 1° Jungfer Margaretha Barbara Dassau, in das 14.te Jahr seines alters gehend, deswegen annoch minorennis und bevögtigt mit Herrn Lt. Georg Ludwig Klein, Procuratori vicario und burger, dahier, welcher auch dießer Inventur in persohn beÿgewohnt hat, Dieße tochter hat der Defunctus mit Weiland Frauen Margaretha Dassau gebohrner Sporin seiner Ehefraun in erster Ehe ehelich erzeugt.
2. Johann Jacob in die sechß jahr, 3. Catharina Magdalena in die 4 Jahr, 4. Johannes in die 3 Jahr, 5. Margaretha Salome in die 2. Jahr und 6. Johann Georg in die 6 Monat alt, samtliche die Dassau und minderjährig, dahero in deren namen beÿ gegenwärtiger Inventur erschienen Herr Johann Friedrich Dürr der Fischer und Burger dahier deroselben geordnet und geschworener Vogt, welcher auch das Interesse seiner Pupillen beÿ gegenwärtiger Inventur beobachtet hat, Welche 5 letztere Kinder der abgeleibte seel. mit eingangs gedachter Wittib in Zwoter Ehe erziehlet worden sind.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Magdalenæ Gaß gelegenen Zur guldenen End geschildeten in dieße Verlaßenschafft gehörig behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthum ane einer behausung. (E.) Nemlichen eine Gastbehausung Zum Goldenen Endel geschildert, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Utten: oder St. Magdalenä Gaß (…)
(E.) Item eine Behausung und Hofstadt, mit allen ihren Gebäuden, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen ebenfalls allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuthstaden in dem Hecker Gäßlein. einseit neben denen Hebenstreitscheni Erben, anderseit und hinten auf N. Starck dem Schneider stoßend, so ebenfalls aißer deren darauf hafftenden passiv Capitalien freÿ, ledig und eigen, und wirs dieße behaußung wie solche hievor gemeldte Herren Werckmeistere æstimirt haben, vermög der beÿ mein Notarii Concept befindlichen Abschatzung hier in Auswurf gebracht pro 250 lb. Über dieße behausung besagt hiervor allegirter Kaufbrieff de dato 12. 8.bris 1771. und ferner ein perg. Kauffbrieff in allhießiger C.C. stub gef. de dato 20. Augusti 1742.
Ergäntzung der Ehefraun abgegangenen unveränderten Guths, Nach Anleitung des durch Weiland Herrn Notarium Johann Carl Ficke den 13.ten Xbris 1773. über beeder nun Zertrenter Eheleuthhe einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen errichteten Inventarii
Widem Welchen der Abgeleibte seelige Zeit lebens zu genießen berechtiget ware. Nehmlichen vermög der zwischen dem Defuncto und Weiland Fraun Margarethæ Daßauin gebohrner Pschorin dißortiger Ersterer Ehefraun seeligen vor auch Weiland Herrn Notario Johann Carl Ficke den 14.ten Augusti Anno 1765. errichteten Heuraths Verschreibung (…)
Series Rubricarum Hujus Inventarÿ. Der Wittib Guth belangend, Sa. Hausraths 20, Sa. Silbers 9, Sa. Goldener ringe 5, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung (169 , abgang 2, Restiret) 167, Summa summarum 252 lb
Der Erben unverändert Vermögen belangend, Sa. Hausraths 91, Sa. leerer faß 2, Sa. Silber geschmieds 5, Sa. golds 5, Sa. Eigenthums ane Häußern 1250, Sa. Ergäntzung ist passive ausfällig, Summa summarum 1354 lb – Schulden 2191, passiv onus 837 lb
Das theilbare Guth betreffend, Sa. Hausraths 52, Sa. Weins und leerer Faß 82, Sa. Silber geschmieds 15, Sa. golds 1, Sa. Baarschafft 34, Sa. Schulden 298, Summa summarum 485 lb – Schulden 468, nach abgang deren 16 lb
Final loco Stall summa 225 ln
Copia der Eheberedung (…) auf Dienstag den 28. Septembris 1773, Johann Carl Fické Notarius

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 900 florins (450 livres) sur un total de 3 000 florins
1785, Livres de la Taille (VII 1181) f° 19
Freÿburger N° 115 – Weÿland Fr. Susannä Margarethä, gebohrner Gundelweinin, längst weÿland Lorentz Freÿß, des gewesenen Gastgebers und Burgers alhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft betreffend, producirt Declaration von H. Not° Zimmer, vermög welcher die Verstallungs: Summ sich auf 1500 lb d. belauft, diese machen 3000 fl. verstallte 1100 fl. also Zuwenig 900 fl.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 5. lb. 14 ß d – 45 lb 12 ß
und Sechs Jahr in simplo, à 2 lb 17 ß – 17 lb 2 ß
Ext: kein Stallgeld
Gebott – 2 lb 8 s
Abhandlung- 2 lb 15 ß – Summa 65 lb 11 ß 8 d
Zufolg Erkandtnus dero Hoch: und Wohlverordneten Herren Ober: Stall: Herren vom 14. hujus mensis et anni ist der geampte Nachtrag auf 15. lb d moderirt worden, gehet demnach ab 47 lb 14 ß – Verbleibt demnach 17 lb 17 ß 8 s
dt. 14. Nov: 1785.

Marguerite Catherine Kreuter meurt en 1796

1795 (27 frimaire 4), Strasbourg, Not. Stoeber
Inventaire de la succession de Marguerite Catherine Kreuter veuve de Jean Jacques Dassau décédée le 24 germinal dernier
Enregistrement, acp 38 F° 30-v du 7 frim. 4

Marguerite Salomé Dassau, femme de l’aubergiste Jacques Klein, hypothèque sa part de maison au profit du marchand de vins Joseph Metz, de Kogenheim

1802 (11 frimaire 11), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1191
(Obligation) erschienen Bin. Margareta Salome Dassau bs. Jacob Klein, dermaligen Wirths Ehefrau, von ihme hierzu authorisirt, anzeigend daß Sie sich und in Kraft dieses unverscheidenlich mit ihrem erstbesagten Ehemann als burgin und Selbst Zalerin darstellen und verpflichten wolle für eine Summa von 1127 francs capital Zinns und Unkösten
so br. Joseph Metz Weinhändler in Kogenheim (…) zu erfordern hat
zu einem besondern Unterpfand verlegt ihren Anteil an der alhier Zu Straßburg ane der Magdalenen gaß N° 29.
und an der an Häkkergäßlein am Schiffleutstaden N° 32 gelegenen behausungen

Le sellier et cabaretier Jacques Klein est originaire de Soultz
Registre de population 600 MW 85, Rue Sainte-Madeleine 29, p. 222 (i 188)
Dassauer, Cath. Madeleine, 23, fille, Strasbourg, (auparavant) Ruë des Bouchers 52, E. 21 Vend. X, dél. en Gl. XIII Faub. pierre 10
Klein Jacques, 27, Sellier et Cabaretier, Soultz (à Strasbourg depuis) an 7, (auparavant) Ruë des fribourgeois 1, E. 13 vend X, d. le 30 vend. XIV à la rue des 7 hommes 5
id. née Dassauer, Salomé, 22, Epouse, Strasbourg

Les parts d’immeubles qui appartiennent à Marguerite Salomé Dassau femme de Jean Jacques Klein sont vendues par enchère judiciaire à Herz Schwartz et à Benoît Isaac de Haguenau

1805 (9 prairial 13), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 24, n° 101
que le Tribunal Civil de Première Instance a rendu le jugement suivant entre Herz Schwarz Colporteur a Strasbourg en qualité de cessionnaire de Isajas Schwarz et de Benedic Isaac négt. a Haguenau, ces d. en qualité de cessionnaires dud. Herz Schwarz demandeur en Expropriation forcée comparans par M° Schuler d’une part et
Marguerite Salomé née Dassau femme de Jean Jacques Klein aubergiste a Strasbourg, defenderesse en expropriation forcée défaillante
1° Un tiers de Maison par indivis situé a Strasbourg quai des bateliers dans la ruelle dite Haeckergaessel N° 32, Sect. LL art. 23 avec toutes ses aisances appartenances et dépendances, attenant au Sr Schaeffauer boucher et au Sr Sackler brasseur derrière Schaeffauer devant ruelle, évalué en produit net à 10 fr, mise à prix 150 fr
à M° Schuler au nom du poursuivant pour 250 fr
2° Le tiers d’une Maison et auberge a l’enseigne de l’arc en ciel par indivis situé audit Strasbourg rue de la Madeleine n° 29 section KK n° 137 art. 23 avec ses aisances appartenances et dépendances, d’un côté Keck boulanger, d’autre le Sr Christmann farinier, derrière le Sr Schaeffauer boucher, évalué en produit net 20 fr, mise à prix 300 fr
à M° Schuler au nom du poursuivant le 14 floréal 13, 550 fr
(Cahier des charges) suivant obligation reçue M° Übersaal le 2 pluviose 10 pour 1200 fr de principal

Catherine Madeleine Dassau femme du boulanger Jean Jacques Thomas hypothèque sa part des maisons au profit de Henri Pfeffinger

1805 (4 frimaire 14), Strasbourg 7 (44), Not. Stoeber N° 1924, 6807
(Obligation) est comparu en personne Sr Jean Jacques Thomas Boulanger en cette ville et D° Catherine Madeleine Dassau son Epouse de lui autorisée (devoir)
au sieur Henri Pfeffinger domicilié en cette ville, la somme de 1200 francs pour prêt de pareille somme
affecté spécialement le tiers dans une Maison qui a pour enseigne l’arc en Ciel sis dans la rue Ste Madeleine N° 29 d’un côté le Sr Christmann farinier de l’autre le Sr Keck boulanger abboutissant sur la ruelle dite Heckergæsslein
plus le tiers dans une Maison au quai des bateliers rue Hæckergæsslein N° 32 d’un côté les héritiers Hebensreitt de l’autre et par derrière le Sr Back tailleur

Le tiers qui appartenait à Jean Jacques Dassau, mort à l’hopital militaire de Stade, revient à ses deux sœurs

1807 (28.1.), Strasbourg 7 (23), Not. Stoeber n° 2167, 7664
Déclaration de la succession de Philippe Jacques Dassau hussard du 5° Régiment, décédé à l’hopital militaire de Stade en Hanovre le 26 thermior 13, sont comparus 1. Catherine Madeleine Dassau femme de Jean Jacques Thomas, 2. Marguerite Salomé Dassau femme de Jacques Klein aubergiste, les deux sœurs germaines
(acte joint) hussard aud. régiment depuis le 10 fructidor 10, natif de Strasbourg fils de Jean Jacques Dassau et de Catherine Marguerite Krauter
mobilier 3512 fr
immeuble, Le tiers dans une maison appartenances et dépendances située en cette ville rue de l’arc en ciel ou Ste Madeleine N° 29 d’un côté le Sr Christmann farinier d’autre le Sr Keck boulanger aboutissant sur une ruelle dite heckergaesslein, acquis à la Chambre des Contrats le 12 octobre 1771 et le 7 septembre 1781, évaluée à 960 fr
Le tiers dans une Maison et dépendances située au quai des bateliers rue heckergaesslein N° 32, d’un côté les héritiers Hebenstreit d’autre et derrière aboutissant sur le Sr Starck tailleur, sur laquelle maison font mention deux contrats passéss à la Chambre des Contrats le 12 octobre 1771 et le 20 août 1742 évaluée à 480 fr
Enfin le 15° dans une Maison située en cette ville rue dite Kuppelhoff n° 5, d’un côté la maison dite petit Kuppelhoff d’autre m’auberge a l’homme rouge aboutissant sur l’auberge au Corbeau, estimée 800 francs
Enregistrementa, acp 101 F° 175 du 30.1.

Herz Schwartz et Benoît Isaac vendent leur part à Jean Jacques Thomas et à Catherine Madeleine Dassau

1807 (11.11.), Strasbourg 7 (39), Not. Stoeber n° 2828, 8140
Herz Schwartz colporteur et Benoist Isaac négociants a Haguenau
à Jean Jacques Thomas, cabaretier, et Catherine Madeleine Thomas née Dassau
le tiers d’une maison située en la ville de Strasbourg quai des bateliers dans la ruelle dite Haeckergaesselin n° 32 section L n° 32 art. 23 avec toutes ses aisances appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Schaeffauer boucher, d’autre le Sr Fessler Brasseur, derrière led. Schaeffauer, devant la ruelle
et le tiers d’une Maison d’auberge a l’enseigne de l’Arc en ciel par indivis située dans cette ville rue de la Madeleine n° 29 section LL n° 137 art. 23 avec toutes ses aisances appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Keck boulanger, d’autre le Sr Christmann farinier, derrière le Sr Schaeffauer boucher, devant lad. rue, adjugés par le tribunal civil le 14 floréal 13 – moyennant 1200 francs
Enregistrement, acp 104 F° 23 du 14.11.

Marguerite Salomé Dassau femme de Jacques Klein vend la part d’immeubles provenant de son frère à Jean Jacques Thomas et à Catherine Madeleine Dassau qui en deviennent ainsi seuls propriétaires

1807 (13.11.), Strasbourg 7 (39), Not. Stoeber n° 2830, 8145
Marguerite Salomé Dassau femme de Jacob Klein sellier
à Jean Jacques Thomas, cabaretier, et Catherine Madeleine Dassau
le 6° par indivis d’une maison située en la ville de Strasbourg quai des bateliers dans la ruelle dite Haeckergaesselin n° 32 section L n° 32 art. 23 avec toutes ses aisances appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Schaeffauer boucher, d’autre le Sr Saeckler Brasseur derrière led. Schaeffauer devant la ruelle,
et le 6° par indivis d’une Maison d’auberge a l’enseigne de l’arc en ciel située dans cette ville rue de la Madeleine n° 29 section LL n° 137 art. 23 avec toutes ses aisances appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Keck boulanger, d’autre le Sr Christmann farinier, derrière le Sr Schaeffauer boucher devant lad. rue, à la cédante en qualité d’héritière pour moitié de Philippe Jacques Dassau son frere – pour 600 francs
Enregistrement, acp 104 F° 28-v du 18.11.

Jean Jacques Thomas épouse Catherine Madeleine Dassau en 1804
1804 (9 brumaire 13), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber N° 1100, 6122
Contrat de mariage – furent présens le sieur Jean Jacques Thomas, boulanger, majeur d’ans, fils légitime de George Thomas, marchand en cette ville, et de feue Sophie Guillaumine Frentz, sous l’autorisation dudit son père d’une part
Et Demoiselle Catherine Madeleine Dassau, fille légitime de feu Jean Jacques Dassau vivant aubergiste en cette ville, et de feue Catherine Marguerite née Kreuter sous l’assistance de Jean Geofroi Bley, farinier en cette ville d’autre part
Fait à Strasbourg en l’Etude ce neuf Brumaire Treize (signé) Johann Jacob Thomas, Catharina Magdalena Daßau
Enregistrement, acp 94 F° 99-v du 19 brum. 13

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figurent les différents immeubles

1805 (19 vend. 14), Strasbourg 7 (21), Not. Stoeber n° 2067, 6735
Inventaire des apports de Jean Jacques Thomas boulanger et de Catherine Madeleine Dassau, suivant contrat de mariage reçu parle soussigné notaire le 9 brumaire 13
le mari, meubles et or 362 fr
la femme, meubles argenterie numéraire (1213 fr), dettes actives (930 fr) total 3245 fr
Immeuble, Le quart dans une maison qui a pour enseigne l’arc en ciel sise dans la rue Ste Madeleine N° 29, d’un côté le Sr Christmann farinier d’autre le Sr Keck boulanger aboutissant sur la ruelle dite Haeckergaesslein, Titres, ventes passées à la Chambre des Contrats le 12 octobre 1772 et 17 septembre 1729
Plus le quart dans une maison sise au quai des bateliers im Haeckergässlein n° 32, d’un côté les héritiers Hebenstreit, d’autre et derrière le Sr Starck tailleur, Titres, actes passés à la Chambre des Contrats les 11 octobre 1772 et 20 avril 1742
La 20° partie dans une maison avec puits et dépendances située en cette ville rue dite Kuppelgass N° 5, d’un côté l’auberge a l’homme rouge, d’autre le petit Kuppelhof, aboutissant sur l’aubege au Corbeau, Titres contrats de vente à la Chambre des Contrats 10 juillet 1788, 9 octobre 1766, 14 mai 1712, 8 juillet 1763 plus transaction sous seing privé le 18 septembre 1779 concernant le mur
présents de noces 279 fr
Enregistrement, acp 97 F° 172 du 29 vend. 14

Jean Jacques Thomas meurt en 1837 en délaissant deux fils

1837 (10.6.), Strasbourg 10 (93), Me Zimmer n° 2573
Inventaire de la succession de Jean Jacques Thomas, cabaretier décédé rue de la Madeleine n° 29 le 14 décembre 1836 – à la requête de Catherine Madeleine Dassau, cabaretière, la veuve commune suivant contrat de mariage reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 31 octobre 1804 (9 brumaire 13) et Testament reçu par M° Th. Stoeber jeune le 10 décembre 1836 enreg. 15 même
2. Michel Daniel Schott, ancien brasseur, mandataire de Jean Théodore Thomas, instituteur à Mülhouse, 3. Frédéric Guillaume Thomas, relieur
immeubles propres à la veuve, 1. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Madeleine n° 29 d’un côté le Sr Keck boulanger, d’autre le Sr Christmann propriétaire, derrière Keck et Christmann
2. une autre maison avec appartenances, dépendances sise en cette ville rue dite Haeckergaesslein n° 32, d’un côté le Sr Baumann peignier, d’autre la brasserie du Sr Otto. Propriété, ces immeubles sont échus pour un tiers dans la succession de Jean Jacques Dassau et Catherine Marguerite Kraeuter ses père et mère suivant inventaire dressé par Stoeber notaire le 7 juillet 1801 (18 messidor 9), un 6° échu dans la succession de son frère germain Jean Jacques Dassau, hussard au 5° régiment décédé à Stade en Hanovre le 14 avril 1805 (26 thermidor 13), un tiers acquis de Herz Schwarz, colporteur, et Benoit Isaac, négociants à Haguenau par acte reçu J.D. Stoeber notaire le 11 novembre 1817, le dernier 6° indivis acquis devant le même notaire le 13 novembre 1807 de Marguerite Salomé Dassau femme de Jacques Klein
Enregistrement, acp 250 f° 78 du 12.6.

Catherine Madeleine Dassau veuve de Jean Jacques Thomas hypothèque la maison au profit de Théodore Charles Knoderer, Gustave Félix Knoderer et Albert Guillaume Knoderer

1853 (6.1.), Strasbourg 1 (135), Not. Rencker n° 22.283
Obligation – a comparu Madame Catherine Madeleine Dassau veuve du sieur Jean Jacques Thomas, en son vivant boulanger, domiciliée à Strasbourg, laquelle a reconnu devoir
à Monsieur Théodore Charles Knoderer, baigneur, Gustave Félix Knoderer, tanneur et Albert Guillaume Knoderer aussi tanneur les trois domiciliés à Strasbourg pour lesquels M. Théodore Charles Knoderer, l’un d’eux, la somme de 250 francs
hypothèque, savoir Une Maison avec dépendances sise à Strasbourg rue Ste Madeleine N° 29 entre les S. Christmann et Keck, devant la rue, derrière la maison ci après
Une Maison sise en la dite ville dans l’impasse dite Heckengaessel portant le N° 32, entre la brasserie portant l’enseigne à la Cannette et le S Baumann peignier, aboutissant sur la maison ci-dessus et celle dudit S Baumann

Catherine Madeleine Dassau meurt en 1758 en délaissant son fils cadet et une petite-fille issue de son fils aîné

1858 (20.7.br), Strasbourg 10 (137), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.716
20 et 22 septembre 1858, Déclaration tenant lieu d’inventaire de la succession délaissée par Catherine Madeleine Dassau veuve Jean Jacques Thomas
Ont comparu 1) dame Anne Marie Julie Schott, veuve de Mr Jacques Théodore Thomas, vivant Professeur au collège de Mulhouse, agissant au nom et comme mère et tutrice légale de Mlle Victoire Mathilde Thomas, sans état née à Mulhouse le 8 juin 1839, 2) Mr Théodore Jules Thomas, étudiant en théologie en jouissance de ses droits, agissant en son nom personnel, 3) Mr Auguste Heyd, fabricant de pâtes d’Italie agissant en qualité de subrogé tuteur de la mineure Thomas (…) tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, les dits Sr Théodore Jules Thomas et Mlle Victoire Mathilde Thomas, habiles à se dire et porter héritiers seuls et uniques héritiers, chacun pour moitié de dame Catherine Madeleine Dassau décédée à Strasbourg le 22 mars dernier, veuve de M. Jean Jacques Thomas leur aïeule paternelle

Immeubles. 1) une maison avec droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue de la Madeleine N° 4 autrefois N° 29 entre les Sr Michel et Grün, par derrière les mêmes, cet immeuble est évalué, mais pour la perception des droits d’enregistrement seulement, à un revenu annuel de 300 francs, sans distraction des charges, représentant au denier vingt un capital de 6000 francs
2) une autre maison, avec appartenances et dépendances sise en cette ville, die dite Haeckergaesslein N° 2 autrefois N° 32, entre propriété du Sr Baumann et la brasserie du Sr Otto, cet immeuble est évalué, mais pour la perception des droits d’enregistrement seulement, à un revenu annuel de 150 francs, sans distraction des charges, représentant au denier vingt un capital de 3000 francs
Mme veuve Thomas est devenue propriétaire de ces immeubles de la manière suivant, savoir d’un tiers pour lui être échu dans les successions de feu le Sr Jean Jacques Dassau et Catherine Marguerite Kraeuter, ses père et mère, ainsi qu’il résulte d’un acte reçu par M° Stoeber, alors notaire à Strasbourg le 7 juillet 1801, d’un 6° indivis pour l’avoir recueili dans la succession de son frère germain Jean Jacques Dassau, décédé soldat au 5° Régiment de hussards à Stade en Hanovre le 14 août 1805, d’un tiers indivis pour l’avoir acquis des sieurs Herz Schwartz colporteur & Benoit Isaac négociant, suivant contrat de vente portant quittance du prix y stipulé passé par devant M° Stoeber, alors notaire à Strasbourg le 11 novembre 1807 Et du dernier 6° indivis pour l’avoir acquis de Marguerite Salomé Dassau femme de Jacques Klein, sellier demeurant à Strasbourg, suivant contrat de vente contenant quittance du prix y stipulé, passé devant ledit M°Stoeber le 13 novembre 1807. Loyers échus au our du décès, 105
acp 472 (3 Q 30 187) f° 47 du 22.7.br (succession déclarée le 22 septembre 1858) – meubles estimée 354
Immeubles (vide supra) 450 francs, capital 9000 – Passif 4380

Les héritiers vendent les deux maisons à Elisabeth Heckmann, cuisinière domiciliée à Paris, en assurant la jouissance viagère d’une partie de celle sise 4, rue Sainte-Madeleine à sa sœur Madeleine Heckmann

1860 (20.8), Strasbourg 10 (142), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.649
Vente et délégation, 20 août 1860. Ont comparu M. Théodore Jules Thomas, candidat en théologie, majeur non marié, domicilié à Strasbourg et demeurant à Paris Et Mad.le Victoire Mathilde Thomas, en jouissance de ses droits demeurant et domiciliée à Strasbourg, lesquels ont (vendu)
I. à Dlle Elisabeth Heckmann, majeure, cuisinière, demeurant et domiciliée à Paris rue de Provence N° 2, sous la réserve du droit d’habitation viager dont il va être question ci après
1) Une maison avec droits appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de la Madeleine N° 4, autrefois N° 29, tenant d’un côté au Sieur Michel, de l’autre côté au sieur Grün & par derrière à la ruelle dite Haeckergaesslein
2) Et une maison avec appartenances & dépendances sise en la même ville rue dite Haeckergaesslein N° 2, autrefois N° 32, tenant d’un côté au Sr Loeckher, de l’autre au S Kaercher, par devant a ladite ruelle par derrière au Sr Loeckher
II. Et à Dlle Madeleine Heckmann, sans état, majeure domiciliée à Strasbourg, acquéreuse ci présent et acceptant, Le droit d’habitation viager seulement du rez-de-chaussée de la maison rue de la madeleine donnant sur cette rue et composé d’une chambre, d’une cuisine, d’un bucher & d’un petit compartiment dans la cave sous le rez de chaussée de la même maison désignée ci-dessus sous numéro un
L’entrée en jouissance au profit des acquéreurs est fixé au 29 septembre prochain, c’est à compter de ce jour que Mlle Madeleine Heckmann pourra jouir du droit d’habitation jusqu’au jour de son décès (…)
Les vendeurs étaient propriétaires des immeubles vendus pour les avoir recueillis dans la succession de Mme Catherine Madeleine Dassau, décédée veuve de Mr Jean Jacques Thomas, vivant boulanger à Strasbourg, leur grand’mère, dont ils sont les seuls héritiers chacun pour moitié, ainsi que le tout est constaté dans l’acte tenant lieu d’inventaire de ladite succession dressé par M° Zimmer, soussigné, le 20 & 22 septembre 1858. Mad. veuve Thomas était devenue propriétaire des deux maisons de la manière suivante, savoir 1) d’un tiers pour lui être échu dans les successions de feu le Sr Jean Jacques Dassau et D° Catherine Marguerite Kraeuter, ses père et mère, ainsi qu’il résulte d’un acte reçu par M° Stoeber, alors notaire à Strasbourg le 7 juillet 1801, 2) d’un 6° indivis pour l’avoir recueili dans la succession de son frère Jean Jacques Dassau, décédé soldat au 5° Régiment de hussards à Stade en Hanovre le 14 août 1805, 3) d’un tiers indivis pour l’avoir acquis des sieurs Herz Schwartz colporteur & Benoit Isaac négociant de Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente par devant M° Stoeber, alors notaire en cette ville, le 11 novembre 1807 contenant quittance du prix y stipulé, 4) Et du dernier 6° pour l’avoir acquis de Marguerite Salomé Dassau femme de Jacques Klein sellier à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente contenant quittance du prix y stipulé, passé devant ledit M°Stoeber le 13 novembre 1807. Les vendeurs certifient que les maisons sus désignés leur ppartiennent enore en toute propriété et qu’elles spnt franches & libre de youtes dettes, rentes, priovilèges et hypothèques quelconque, à l’exception (…) – La présente vente est en outre faite et passés propre le pris de 7600 francs pour les deux maisons & de 400 francs pour le droit d’habitation, ensemble moyennant 8000 francs
acp 491 (3 Q 30 206) f° 13-v du 23.8.

Registre de population 600 MW 355, Rue Sainte-Madeleine 4
Heckmann, Madeleine, Dorlisheim 11, garde malade, prot., (à Strasbourg depuis) 5 juillet 60, (n° de carte de séjour) 1383
Huygens, Jean Eugène, id. 54, son neveu

Elisabeth Heckmann vend la maison impasse Hecker au maçon Joseph Debes et à sa femme Anne Marie Grünewald

1870 (21.3.), Strasbourg 10 (164), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1582
Vente 21 Mars 1870. a comparu Mlle Elisabeth Heckmann, rentière en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg laquelle a (vendu)
à Mr. Joseph Debes, maçon, et à dame Anne Marie Grünewald son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Désignation. une maison avec droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, impasse Haecker autrefois rue dite Haeckergaesslein n° 2, ancien N° 32, tenant d’un côté du Sr Loeckher, de l’autre au Sr Kaercher, par devant au dit impasse et par derrière au Sr. Loeckher
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartient à la dlle Heckmann venderesse pour en avoir fait l’acquisition avec une autre maison sise en la même ville rue de la Madeleine N° 4 de Mr Théodore Jules Thomas, candidat en théologie non marié, et de Mlle Victoire Mathilde Thomas sa sœur, tous deux demeurant à Strasbourg, en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg, prédécesseur immédiat de M° Koerttgé notaire soussigné, le 20 août 1860 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 du même mois volume 822 N° 114 et inscrit d’office le même jour volume 763 N° 217. Cette acquisition a eu lieur moyennant le prix de 8000 francs pour les deux maisons et le droit d’habitation d’une partie de celle sise rue de la Madeleine au profit de la sœur de la venderesse (…). M. et Mlle Thomas étaient eux mêmes propriétaires de l’immeuble présentement vendu pour l’avoir recueilli dans la succession de Mme Catherine Madeleine Dassau décédée veuve de Mr Jean Jacques Thomas vivant boulanger à Strasbourg leur grand-mère, dont ils étaient héritiers chacun pour moitié ainsi qu’il est constaté par l’inventaire de sa succession dressé par ledit M° Zimmer le 20 septembre 1858. Mme veuve Thomas était devenue propriétaire du même immeuble de la manière suivante 1) d’un tiers pour lui être échu dans les successions de feu le Sr Jean Jacques Dassau et dame Catherine Marguerite Kraeuter ses père et mère, ainsi qu’il résulte d’un acte reçu par M° Stoeber, alors notaire à Strasbourg le 7 juillet 1801, 2) d’un 6° indivis pour l’avoir recueili dans la succession de son frère Jean Jacques Dassau décédé soldat au 5° Régiment de hussards à Stade en Hanovre le 14 août1835, 3) d’un tiers indivis pour l’avoir acquis des sieurs Herz et Schwartz colporteurs et Benoit Isac négociant à Strasbourg aux termes ‘un contrat de vente contenant quittance du prix y stipulé passé devant ledit M° Stoeber le 11 novembre 1807, 4) et du dernier 6° pour l’avoir acquis de Marguerite Salomé Dassau femme de Jacques Klein sellier à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente contenant quittance du prix y stipulé passé devant ledit M°Stoeber le 13 novembre 1807. (…) Prix, 4000 francs
transcrit aux hypothèques le 26 mars 1870 vol. 1260 N° 57, inscrit d’office Vol. 1046 N° 165
acp 592 (3 Q 30 307) f° 11 du 22.3.

Originaire de Kindwiller près de Pfaffenhoffen, Joseph Debès épouse Marie Anne Grunenwald, née à Forstheim
Mariage, Strasbourg (n° 325)
Du 15° jour du mois de juillet 1858 à dix heures du matin Acte de mariage de Joseph Debès, majeur d’ans né en légitime mariage le 6 janvier 1829 à Kindwiller (Bas-Rhin) domicilié à Kindwiller, Maçon, fils d’Etienne Debès, maçon domicilié à Kindwiller ci présent et consentant et de feu Anne Marie Marx décédée à Kindwiller le 25 août 1843, et de Marie Anne Grunenwald, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 décembre 1830 à Forstheim (Bas-Rhin) domiciliée à Neudorf, banlieue de Strasbourg fille de Joseph Grunenwald, journalier, domicilié au Neudorf, ci présent et consentant et de feu Madeleine Ratzel décédée à Forstheim le 17 janvier 1844 (signé) Debes, Grünenwld (i 18)

Joseph Debès loue la maison à Caroline Liebermann, femme de Gérard Ungermann

1874, Enregistrement de Strasbourg, ssp 160 (3 Q 31 659) f° 8 du 4.2.
311. vom 28 Mai 1872 – Verpachtung durch Joseph Debes Eigenthümer in Straßburg
an Caroline Liebermann Ehefrau von Gerhard Ungermann allda, auf 9 Jahren vom 25. Juni 1872 an
des an der Häckersackgasse N° 2 gelegenen Hauses um den Johannen Zins von 520 frcs

Joseph Debès et Marie Anne Grunenwald cèdent à Abraham Bœrch une partie du prix de vente de la maison (voir ci-dessous)

1874 (23.3.), Strasbourg 10 (173), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 4030
Schuldübertrag – sond erschienen H. Joseph Debes, Maurer, und Frau Anna Maria Grunewald, dessen hierzu ermächtige und verbeiständete Ehefrau, beide vor dem Metzgerthor Bann von Straßburg wohnhaft
an H: Abraham Boersch, Eigenthümer in Straßburg wohnhaft, für welchen hierzu gegen ist und solches annimt H Carl Eberlé Eigenthümer vor dem Metzgerthor Bann von Straßburg wohnhaft
die Hauptsummen von 800 Franken an die Eheleute Debes schuldig durch H Joseph Fleck, Wildpretthändler in Straßburg wohnhaft, laut Steigprotokol durch unterzeichneten Notar Koerttge den 15. Hornung 1874 errichtet (…) auf einem Haus nebst Zugehörden in Straßburg gelegen Häckergäßlein N° 2

Joseph Debès et Marie Anne Grunenwald vendent la maison aux enchères. L’acquéreur est le marchand de gibier Joseph Fleck

1874 (16.2.), Strasbourg 10 (173), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3964
Versteigerung vom 16. Februar 1874. sind erschienen H: Joseph Debes, Maurer & Frau Anna Maria Grunewald, dessen hierzu verbeiständete Ehefrau, beide in Straßburg wohnhaft, welche erklären gesonnen zu sein, hiernach beschriebene Haus, öffentlich versteigern Zu lassen (…)
Beschreibung der zu verkaufenden Liegenschaft. Ein Haus mit allen Rechten und Zugehörden, in Straßburg gelegen Häckengässchen (impasse Haecker) N° 2 einerseits H. Kaercher, anderseits und hinten H. Loeckher vorn das besagte Gässchen. (…) Eigenthums Recht. Dieses Haus gehört den Verkäufern um es von Fräulein Elisabeth Heckmann Rentnerin in Straßburg wohnhaft, gekauft Zu haben, laut Kontract vor unterschriebenem Notar Koerttgé passirt den 29. März 1870, im Hypothekenbuch von Straßburg abgeschrieben am 26. von demselben Monat Band 1260 N° 51 mit offizial Einschreibung unter Band 1046 N° 115.. Das Fräulein Heckmann hat das Haus von H. Theodor Julius Thomas, Theolog, und von Fräulein Victoire Mathilde Thomas, dessen Schwester, beide in Straßburg wohnhaft gekauft, laut Kontrakt vor H. Zimmer damals in Straßburg den 20. August 1830 passirt, im Hypothekenbuch von Straßburg abgeschrieben den 29. desselben Monats Band 822 N° 114 mit offizial Einschreibung unter Band 763 N° 217.
Civil und Hypotheckenstand. Die Verkäufer erklären und bestätigen daß sie in erster Ehe unter der Gütergemeinschaft sind (…)
auf den Anschlagpreis von 3000 frs.
wurden mehrere Gebote gemacht, wovon das letztere durch H. Joseph Fleck, Wildpretthändler in Straßburg wohnhaft mit Franken 4800
Transcrit aux hypoth. de Str. le 23 fév. 1874 Vol. 1471 N° 47 inscrit d’office Vol 1172 N° 36
acp 626 (3 Q 30 341) f° 2-v du 19.2.



16, quai des Bateliers (ancien)


N.B. L’actuel n° 14 correspond depuis 1911 à une partie de l’ancien n° 15 agrandi de l’ancien n° 14.
L’actuel n° 15 correspond depuis 1911 à l’ancien n° 16 et partie de l’ancien n° 15

Quai des Bateliers n° 16 (ancien, nouveau n° 15) – IX 139 (Blondel), O 702 puis section 17 parcelle 10 (cadastre)

Maison dite Hecker (zum Hecker) – Démolie en 1908 et 1911, reconstruite sur les plans de Frédéric Beblo en 1911 en même temps que la voisine (n° 15)


L’ancien n° 16 se trouvait à gauche du bâtiment bas en saillie au milieu de l’image (juillet 2016)
Photographie (vers 1907, mention 16 en haut) jointe au dossier coté 96 MW 114 (AMS)
Le n° 16 est celle à l’extrême gauche (vers 1900, collection Strasbourg disparu)

La maison est appelée jusqu’au début du XVIII siècle (dernière mention en 1729) zum Hecker, d’après le nom d’un ancien propriétaire (Adolphe Seyboth cite la mention Hus des Heinrich Hecker en 1319, maison de Henri Hecker). Inscrite comme sa voisine plus petite (futur n° 15) au nom du batelier Jean von Auenheim dans le Livre des loyers communaux (1587), la maison a un encorbellement de 27 pieds de long en saillie de 5 pieds. La ruelle ensuite appelée Heckergessel prend son entrée sous le bâtiment qui revient aux gendres de Jean von Auenheim, Emmanuel Obrecht puis Jean Knaffelius, docteur en droit et procureur au Grand Sénat. Elle appartient à l’aiguillier Antoine Græthel (1655-1698) puis au marchand Louis Binder originaire de Colmar. D’après le rapport dressé pour lui vendre la maison alors qu’il est manant, elle comprend trois bâtiments et une cave voûtée. Elle est à deux reprises vendue par adjudication judiciaire, une première fois en 1739 lors de la faillite de Jean Guillaume Storr, gendre de Louis Binder, et une deuxième en 1756 après le départ du graveur et miniaturiste Philippe Jacques Lutherburg pour Paris. Le tailleur Jean Jacques Starck en est propriétaire (1766-1788) puis le saucissier Geoffroi Schæffauer qui est autorisé en 1789 à réparer le rez-de-chaussée à condition de ne pas toucher à l’encorbellement. Geoffroi Schæffauer cède en 1818 à son voisin Jean Michel Otto un hangar à l’arrière de sa maison.



La maison est le deuxième bâtiment à droite de la rue qui s’ouvre sur la gauche, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 – cour K (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages et encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (v) ; deux fenêtres suivies de la porte qui donne accès à l’impasse, trois étages à quatre fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. Lors de la mise à jour, on a ajouté la mention encorbellement au-dessus du rez-de-chaussée. Le passage sous la maison débouche en 4-5 dans l’impasse (cour K) que longe le bâtiment arrière à trois étages (premier bâtiment à gauche de 4, quatre fenêtres par étage, trois lucarnes)
La maison porte d’abord le n° 33 (1784-1857) puis le n° 16.


Plan préparatoire au plan-relief (1830) – Plan cadastral (calque de l’original) qui représente la cour des parcelles 702 et 703, omise sur le précédent

La maison appartient au peignier Georges Albert Baumann à partir de 1819. Le boulanger Jean Jacques Lœschmeyer l’achète en 1853 et la fait reconstruire en 1854, en supprimant l’encorbellement qu’on ne voit plus sur les photographies prises vers 1900. Les ouvertures au troisième étage ou au-dessus passent de 2 à 10, le revenu de 180 à 210 francs. Les propriétaires suivants sont le marchand de poissons Jacques Lœckher (1859) puis le marchand d’articles de pêche Charles Pfister (1891). La maison est démolie en partie en 1908 et en partie en 1911.
Le Service d’architecture dépose en 1910 une demande de permis de construire un nouveau bâtiment de dix-sept mètres de haut d’après les dessins de l’architecte municipal Frédéric Beblo (Fritz Beblo). Le nouveau bâtiment remplace les anciens n° 14, 15 et 16. La Ville fait démolir le n° 14 puis en vend le sol à Frédéric Stern, propriétaire du n° 15, avec lequel elle s’entend notamment pour le passage qui mène dans la cour. Le bâtiment achevé en 1911 comprend des rendents, les fenêtres au-dessus du passage (arcade centrale) ont des fenêtres à meneaux et des motifs qui rappellent la Renaissance.


Plan de l’ancien n° 16 (dossier sur l’impasse Hecker)
Elévation du nouveau bâtiment, dont les deux arcades de gauche appartiennent à la Ville (n° 16), le reste appartenant à Frédéric Stern (n° 15), l’arcade au milieu du bâtiment formant passage vers la cour (Frédéric Beblo, 1910, dossier de la Police du Bâtiment)
Le n° 16 forme la partie gauche en blanc (dossier sur l’impasse Hecker)
Plan du rez-de-chaussée, à droite le passage faisant partie du n° 15

mars 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1908. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean von Auenheim, batelier, et (1571) Esther Zeder – luthériens
1600* h Georges Obrecht et (1596) Marthe von Auenheim – luthériens
1604* h Emmanuel Obrecht et (1597) Susanne von Auenheim – luthériens
1618 h Jean Knafelius, docteur en droit, et (1618) Susanne von Auenheim veuve d’Emmanuel Obrecht – luthériens
1655 v Antoine Græthel, aiguillier, et (1648) Elisabeth Stuber – luthériens
1698 v Louis Binder, marchand, et (v. 1679) Marie Herr – luthériens
1714 h Jean Guillaume Storr, marchand, et (1708) Marie Ursule Binder – luthériens
1739 adj Jean Diemer, aubergiste et marchand de poudre, et (1719) Anne Marie Schwab, d’abord (1713) femme du fabricant de poudre Jean Georges Maurer, puis (1732) Susanne Marie Borst – luthériens
1745 v Philippe Jacques Lutherburg, graveur et miniaturiste, et (v. 1719) Catherine Barbe Heitz – réformé et luthérienne
1756 adj Jean Thomas Frœlich, receveur de la fondation Saint-Marc
1766 v Jean Jacques Starck, tailleur, et (1756) Catherine Sara Braun – luthériens
1788 v Geoffroi Schæffauer, saucissier, et (1777) Anne Marie Jung – luthériens
1819 v Georges Albert Baumann, peignier, et (1802) Marie Madeleine Reiber
1840 h Madeleine Baumann, célibataire († 1864)
1849 adj Salomé Barthel, célibataire († 1861)
1853 v Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1826) Marie Caroline Hoffherr
1859 v Jacques Lœckher, marchand de poissons, et (v. 1857) Catherine Fleck
1892 v Charles Pfister, fabricant de chandelles puis marchand d’articles de pêche, et (1869) Sophie Amélie Letterlé puis (1886) Françoise Huber

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1500 livres en 1711, 1650 livres en 1714, 1000 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) IX 140 Sr Fregly [propriétaire interverti avec la parcelle 139]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Starck, 3 toises, 5 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 702, Baumann, Georges, les hér. quai des Bateliers 33 – maison, sol – 1,9 are

Locations

1653, Michel Grossmann, passementier
1654, Augustin Brucker, tailleur
1694, Louis Binder, marchand de Colmar (futur propriétaire)
1735, Jean Christophe May, anatomiste
1799, Jean Pflugfelder, saucissier
1811, Jean Jacques Starck, préposé à la romaine, et Catherine Marguerite Hetzel
1811, Jean Joseph Bitschnau, procureur
1867, Joseph Fleck, marchand de gibier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 393-v
Le batelier Jean von Auenheim règle 13 sols 4 deniers pour la maison qu’il habite lui-même, à savoir un encorbellement (27 pieds de long, 5 pieds de saillie), au-dessus une avance (26 pieds de long, 1 pied de saillie), plus haut un auvent aussi long que l’avance mais dont la saillie fait 1 pied ½ de plus.
Idem 13 sols 4 deniers pour la venelle surbâtie (38 pieds de long, 6 pieds de large), un encorbellement (9 pieds ½ de long, 2 pieds de saillie) donnant dans la venelle.
Dans la ruelle, la maison a un grand chenal en bois dont il paie 8 sols

Derselb Hans von Auwenheim hatt auch an seinem Hauß, darinnen Er selbs wohnet, ein Vsstoß xxvij schu lang, v schu herauß, Darüber ein Staucher xxvj schu lang, j schu herauß, Mehr über solchem ein Wettertach In gleicher leng. wie der Staucher und noch i+ schu weÿter her auß, bessert für das Niessen xiij ß iiij d.

Dergemelt Hans von Auwenheÿm hatt den Schlupff od. das Allmendtgäßlin neben seinem Hauß vberbawen xxxviij schu lang, vj schu breÿt, Mehr hatt Er In berüertem Schlupff auch ein seinem Hauß ein Vsstoß x= schu lang, ij schu herauß, Bessert für das Niessen xiij ß iiij d.

Hatt auch ane disem Hauß Im Gaëßle ein grossen hültzenen Naach, bessert für den Naach viij d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
La veuve du maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer est autorisée au nom du saucissier Geoffroi Scheffauer à réparer et à repeindre le rez-de-chaussée à condition de ne pas toucher à l’encorbellement.

(f° 247-v) Dienstags den 28.ten Aprilis 1789 – Gottfried Scheffauer pt° reparirung seines Rez de chaussée
die verwittibte Frau Hertelmeÿerin durch ihren Palier erscheinend nahmens Gottfried Scheffauer des wurstmahers bittet gehorsamst um erlaubnus an deßen an dem schiff leutstaden gelegenen mit N° 33 bezeichneten Haus den Rez de chaussée ausbeßern und anstreichen Zu dörffen.
Erkannt Willfart, jedoch soll nichts am überhang gemacht werden

Description de la maison

  • 1698 (rapport traduit) La maison étroite comprend trois bâtiments assez grands, de petites pièces, une resserre pour 40 quartauts de grains, une cave voûtée pour 20 foudres de vin et une petite écurie.
  • 1714 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, un bâtiment accessoire, une galerie, une cave voûtée et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 60 / 33
Scheffhauer
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 200 case 4

Baumann Georges les héritiers quai des bateliers N° 33
Barthel Salomé, substitution 1851
Loeschmeyer Jean Jacques quai des Bateliers N° 33 (subst. pr. 1854)

O 702, maison, sol, quai des bateliers 33
Contenance : 1,90
Revenu total : 180,99 (180 et 0,99)
Folio de provenance :
Folio de destination : reconst.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

O 702, maison
Revenu total : 210,99 (210 et 0,99)
Folio de provenance : reconst.
Folio de destination :
Année d’entrée :1857
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8
1857, Augmentations – Loeschmeyer J. Jacques f° 200, O 702, Maison, revenu 210, Reconstruction, achevée en 1854, imposable en 1857, imposée en 1857
Diminutions – Loeschmeyer J. Jacques f° 200, O 702, Maison, revenu 180, Reconstruction, en 1857

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 902 case 1

Loeschmeyer Jean Jacques
1861 Loeckher, Jacques, Md de Poissons, Quai des Bateliers 16
1892/93 Pfister Karl, Spezereihändler und Franziska Huber Eheleute (und Ehefrau Franziska geb. Huber in Gütergemeinschaft)

O 702, maison, sol, Quai des bateliers 16 / Schiffleutstaden
Contenance : 1,90
Revenu total : 210,99 (210 et 0,99)
Folio de provenance : (200)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre allemand, registre 29 f° 195 case 10

Parcelle, section 17, n° 10 – autrefois O 702
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 16
Désignation : Hf, Whs
18.b, 19.b, 135, 492
(N° 31/08) Hs. Hr. 15, Whs e.n.a.T.
Contenance : 2,14 – 7,35 – 7,14 – (7,15)
Revenu : 1500, 2250 – 3700 (Reinertrag 10,70)
Remarques : 1908 Abbruch
1908 Zug. S 208 F 10, S 195 F. 7, 8, 9, S 196 F 8 & S 208 F. 1*
1913 ab S 196. F und S 207 F 2
(1911 Zug. F 1, 1911 Abbruch)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 935
Pfister Karl u. Ehefr. i. G. / Wittwe
gelöscht 1908

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 502

33
Pr. Schaffhauer, Geofroi – Bouchers
loc. Starck, J. Jacq. – Tailleurs
loc. Toepke, Jean Fréd. – Miroir
loc. Wintersinger, J. Jacq. – Manant
loc. Merlé, Philippert, emploié à la lotterie – Privilégié
loc. Messler, François Xavier – Manant
loc. Courtin, Louis – Vignerons

Registres de population

(1798) IV. Arrondissement, Section XI, Quai des Batteliers n° 33 (registre 600 MW 23) – légende

Geofroid Scheffhauer, Gercutier, 52, Hebach, (à Str. depuis) 30 ans
Anne Marie Jung, sa femme, 54, Lautrec, (à Str. depuis) 25 ans
Jean Keffer, garçon, 17, Strasbourg
Ignace Hess, idem, 20, Schnitzingen, (à Str. depuis) 8 ans
Frédéric Haeffner, servante, 25, Hebach, (à Str. depuis) 8 ans

Joseph Bitschenauer, procureur, 56, Strasbourg
Anne Marie, son épouse, 54, Blamont, (à Str. depuis) 36 ans
Salomé Schneider, servante, 59, Strasbourg

Jacques Starck, consierge, 69, Strasbourg
Susanne Braun, parent, 73, id.
Jacques Starck, romanier, 38, id.
Catherine, son épouse, 32, id.
Jacques, fils, 8, id.
Daniel, fils, 6, id.
Friederich, fils, 4, id.
Friedric, fille, 2, id.

Marguerite Schaub, servante, 26, Marckirch, (à Str. depuis) 6 ans

Louis Starck, Consierge, 36, Strasbourg
Marie Madeleine, sa femme, 24, id.
Louis, fils 9, id.
Marie Mad. fille 8, id.
Chrétien, fils, 6, id.

Georges Lutz, Cordonnier, 36, Strasbourg
Catherine, son épouse, 34, id. – délogé
George fils, 10, id.
Friderich Harseck, Compagnon, 23, Brusch, (à Str. depuis) 1 an – parti au n° 7
Marie Elisabeth Wolf, couturiere, 63, Strasbourg – est allé Place Thomas, en G.al 7
(total 27, feu 5)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 146)

(Haus Nr.) 16
Lotz, Spezereihändl. 01
Moritz, Asphalteur. 1
Huber, Einkassierer. 2
Zadler, Hausdiener. 2
Pfister, Privatier. E 3
Rapp, Schneider. 3
Engert, Kaufmann. H 0
Voegele, Asphalteur. H 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 646 W 91)

N.B. Les pièces avant 1910 ont trait à l’ancien numéro 15
15, quai des Bateliers (1899-1992), voir aussi le dossier sur l’impasse Hecker

La Ville fait démolir en 1908 le mur coupe-feu qui subsiste derrière la maison après la démolition des bâtiments de l’impasse parce qu’il est endommagé (voir le dossier sur l’assainissement de l’impasse Hecker). Le Service d’architecture (Frédéric Beblo) dépose en 1910 une demande de permis de construire un nouveau bâtiment de 17 mètres de haut à la place des anciens n° 15 et 16 (rez-de-chaussée comprenant un local commercial et un passage vers la cour, trois étages de logements, mansardes) et propose d’acheter la moitié du pignon du n° 13 pour éviter d’en construire un nouveau. Pour assurer au nouveau bâtiment une bonne stabilité, la partie saillante du bâtiment municipal s’appuiera sur la nouvelle construction Stern [n° 15] à hauteur du rez-de-chaussée. Le gros œuvre est terminé en mai 1911. Le bâtiment est légèrement endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944.
Ernest Rosshardt demande l’autorisation d’exploiter un café en 1919. La pension de Florentine Maier née Kapfer occupe une partie du bâtiment (1929, 1979). Le marchand d’éponges en gros Joseph Munchenbach y exerce son activité (1932) ainsi que le tapissier Ernest Meyer au fond de la cour (1948). Le débit de boissons Au Poêle des Pêcheurs est exploité par Augustine Mangold née Fischer puis (1952) Philomène Munsch née Stadelmann. Jacques Becker tient le restaurant Le Péché gourmand (1981) remplacé (1992) par le restaurant indien Maharaja (1988). L’exploitant Chatrah agrandit en 1992 la salle de restaurant en transférant la cuisine à l’emplacement des sanitaires.

Sommaire
  • 1899 (mai) – Le maire notifie Frédéric Stern de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande un délai, accordé pour un an.
    1899 (juillet) – Le marchand de gibier Frédéric Stern (15, quai des Bateliers) demande l’autorisation de ravaler la façade (crépi, peinture) – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1899
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, propriétaire Stern, deux remarques
  • 1908 – L’agent de police Hœfelé rapporte qu’il y a un trou dans le mur sur lequel s’appuie la bâtiment arrière de Frédéric Stern subsistant après les démolitions dans impasse des Pêcheurs. Le commissaire de police transmet le rapport au maire.
    La Police du Bâtiment constate qu’un pilier du mur coupe-feu qu’on a laissé subsister a été en partie démoli par des enfants. Elle propose soit de démolir le mur soit de réparer le pilier. Le reste de mur a été démoli, septembre 1908.
  • 1910 – Le Service d’architecture (en la personne de Beblo) dépose une demande de permis de construire un nouveau bâtiment à la place des anciens n° 15 et 16 – Le rez-de-chaussée comprend un local commercial et un passage vers la cour, chacun des trois étages un logement (quatre pièces, cuisine, salle de bains), chambres de domestiques dans les mansardes. Le passage aura 2,50 mètres de haut et 2,20 mètres de large. La hauteur totale du bâtiment est de 17 mètres – Dessins – La Ville pourrait acheter la moitié du pignon du n° 13 pour éviter d’en construire un nouveau. Pour assurer au nouveau bâtiment une bonne stabilité, la partie saillante du bâtiment municipal s’appuie sur la nouvelle construction Stern à hauteur du rez-de-chaussée. Les arcades des deux bâtiments seront exécutées en continu.
    La Police du Bâtiment fait des remarques en dix points sur le projet en joignant un calcul statique – Le Service d’architecture fait ses observations
    1911 (janvier) – Le Service d’architecture joint un calcul statique de la structure en béton, réalisée par le Bureau d’ingénieurs Caspers et Compagnie
    1911 (mai) – Le Service d’architecture demande l’autorisation de crépir le pignon coupe feu entre les n°16 et 17 qui donne sur la cour du n° 17 et de fixer une date pour la réception du gros œuvre – La réception a lieu sans donner lieu à aucune objection
    1911 (juin) – Le Service d’architecture est autorisé à poser le crépi
    1911 (septembre) – Demande de réception finale qui a lieu le 6 octobre. Le certificat peut être délivré, à quelques observations près (poser une balustrade à l’accès au rez-de-chaussée, etc.)
    1912 (janvier) – Certificat du ramoneur Joseph Hotzel (6, rue du Jeu-de-Paume)
    Suivi du chantier – L’entrepreneur Bürkmann creuse le sol, décembre 1910. Les murs du sous-sol sont en cours, janvier 1911. Le rez-de-chaussée est terminé, mars 1911. Le deuxième étage est couvert, mars 1911. Le troisième étage puis le quatrième étage sont terminés, avril. Les combles sont posés, avril. Le gros œuvre est terminé, mai 1911. Le crépi est en cours, juin. La réception finale a été faite, le dossier est classé, décembre 1911
  • 1911 (juin) – L’entrepreneur Joseph Heimburg demande l’autorisation de poser un échafaudage devant le nouveau bâtiment
    Le peintre Louis Meyer demande l’autorisation d’occuper la voie publique. Nouvelle demande en octobre pour poser un échafaudage
  • 1919 – Dossier ouvert après qu’Ernest Rosshardt a demandé l’autorisation d’exploiter un café au 15, quai des Bateliers. La Police du Bâtiment constate que le café comprend une salle de débit, une cuisine et deux cabinets d’aisance, la porte s’ouvre vers l’intérieur et non vers l’extérieur
  • 1920 – Caroline Schmitt née Bastian demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire. – Accord
    1921 – L. Striegel demande l’autorisation de poser un panneau (Café-pension) – Dessin – Accord
    1929 – Le locataire Mailænder se plaint que les pensionnaires de Mme Maier ne se servent pas des cabinets d’aisance mais souillent la cour (40 pensionnaires, militaires pour la plupart) – La Police du Bâtiment ordonne d’aménager un deuxième cabinet – Travaux terminés, septembre 1929
    1929 (décembre) – Rapport sur la pension Meyer
    1929 (janvier) – La Police du Bâtiment constate que Florentine Meyer (pension) a posé une lampe électrique sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1933 – Le maire demande au Service des domaines de faire ravaler la façade
  • 1932 – Le marchand d’éponges en gros Joseph Munchenbach demande l’autorisation de poser une enseigne – Croquis – Autorisation (15, quai des Bateliers)
  • 1942 – Rapport d’incendie. Des briquettes ont brûlé au sous-sol chez Florentine Maier – La cheminée défectueuse est réparée
  • 1943 – Florentine Maier née Kapfer (née en 1887 à Wintershouse) demande l’autorisation de débiter des boissons alcoolisées.
    La Police du Bâtiment fait un rapport sur les locaux qui comprennent une salle de débit, une cuisine, un urinoir et deux cabinets d’aisance. La hauteur est de 3,55 mètres
  • 1946 – Le bâtiment est légèrement endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Certificat délivré à la veuve Meyer (deuxième étage), Emma Brugger (premier étage)
  • 1948 (août) – La Police du Bâtiment constate que le tapissier Ernest Meyer a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande –Tapissier Décorateur E. Meyer au fond de la cour) – L’architecte des Bâtiments de France demande que l’enseigne soit retirée
    Le propriétaire Sprauel autorise Ernest Meyer à poser une enseigne
    1948 (octobre) – Le maire autorise Ernest Meyer à poser une enseigne plate
    1948 (décembre) – La Ville constate que le sieur Sprauel n’est pas propriétaire de l’immeuble et demande au pétitionnaire de retirer l’enseigne pour des motifs esthétiques
    1949 (janvier) – Le Service des Domaines fait une proposition d’enseigne (dessin)
    1949 (février) – Le maire autorise Ernest Meyer à poser deux enseignes murales – Les enseignes sont posées
    1950 (octobre) – Ernest Meyer retire les enseignes
  • 1952 – Le préfet autorise la veuve Philomène Munsch née Stadelmann à exploiter le débit de boissons Au Poêle des Pêcheurs au 15, quai des Bateliers à la place d’Augustine Mangold née Fischer dans une salle au rez-de-chaussée
  • 1955 – La Division I informe la Police du Bâtiment que Florentine Meyer (pension Maier) a fait poser sans autorisation deux enseignes de la brasserie Kronenbourg ( Mathilde Meyer sollicite l’autorisation – Autorisation
  • 1956 – Rapport des pompiers après un feu de cheminée – La Ville fait remplacer la portière défectueuse
  • 1959 – La pension Florentine Maier est autorisée à occuper la voie publique pour repeindre la façade
  • 1966 – L’entreprise A. Keller et Compagnie (5, rue Aloyse-Quintenz à la Meinau) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1970 – L’enseigne de la pension Maier est retirée
    1979 – La lanterne de la pension est enlevée
  • 1978 – Le Ministère des Affaires culturelles demande si les travaux correspondant à sa subvention ont été exécutés (15, quai des Bateliers)
    1978 – L’entreprise André Nonnenmacher (route de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1981 (février) – Jacques Becker demande l’autorisation de poser une enseigne pour son restaurant Le Péché gourmand (photographie). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve que le panneau se trouve dans l’axe des piliers entre les arcades – Autorisation – L’enseigne est posée
    1981 (avril) – La Police du Bâtiment constate que Jacques Becker a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1986 (juillet) – La société Publi-Est (route d’Oberhoffen à Bischwiller) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1986 (décembre) – Autre demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée
    1988 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant Le Péché gourmand (M. Rashidi) a fait poser deux lampes sans autorisation – Demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, l’éclairage devra être intégré à l’enseigne – Les lampes sont déposées, août 1988
  • 1988 (4 octobre) – La société Edde Néon rue du Heyritz au Neudorf) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Maharaja, Restaurant indien) – Photographie, dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1988 (28 octobre) – Autre demande – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour le texte Maharaja, défavorable pour le reste – Autorisation
    1989 (septembre) – Demande de poser une enseigne à tubes lumineux (libellé Restaurant indien) – Dessin par les établissements Kappeler (Fegersheim) – L’enseigne est trop grande
    1989 (octobre) – Nouvelle demande, dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour l’enseigne lumineuse à double face – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1989 – L’entreprise Bisceglia (11, rue de Brest, au Port du Rhin) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1991 – Mathilde Maier demande à la Ville d’installer un interphone à la porte d’entrée pour éviter que les cambriolages ne continuent
  • 1991 – La commission de sécurité contre l’incendie fait une visite dans le restaurant le Maharajah (M. Vigay Kumat Chatrah)
  • 1992 – L’exploitant Chatrah souhaite agrandir la salle de restaurant en transférant la cuisine à l‘emplacement des sanitaires. L’architecte Jacques Rexer (rue Koch à Bouxwiller) présente les travaux à faire – Dessin
  • 1990 – La Ville (P. Ziegler, architecte en chef) demande l’autorisation de restaurer les façades
    Idem par Marie-Paule Muller (15-a, quai des Bateliers et 4, rue Sainte-Madeleine) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable

Autres dossiers
229 W 29 – 15, quai des Bateliers, travaux (1987-1993)
1672 W 79 – 15 quai des Bateliers, changement des menuiseries (2004-2006) périmé, ADS-DT-482 04 V 0301
1689 W 305 – 15 quai des Bateliers, réfection de la toiture, remplacement des menuiseries, réhabilitation des logements, aménagement des combles (2011-2013) ADS-PC-482 11 V 0274


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du batelier Jean von Auenheim. Elle revient à sa fille Marthe, femme de Georges Obrecht, qui vend en 1601 la voisine en conservant la propriété de la plus grande maison, puis à Emanuel Obrecht (voir l’aboutissant de la maison voisine en 1604)

Quand Georges Obrecht et Marthe von Auenheim vendent en 1601 la maison voisine, une clause stipule que les acquéreurs ne pourront pas surélever le bâtiment arrière pour ne pas priver les vendeurs du jour.

Fils de l’ancien consul Henri Obrecht et donc frère de Georges Obrecht, Emmanuel Obrecht épouse en 1597 Susanne von Auenheim, fille de Jean von Auenheim et donc sœur de Marthe von Auenheim (les enfants d’un autre Jean von auenheim, assesseur des Quinze, sont cités dans plusieurs actes, notamment celui passé en 1598 à la Chancellerie, folio 392, Imbreviaturæ Contractuum, cote KS 327)
Mariage, cathédrale (luth. p. 24)
1597. Dominica 24 post Trinitatis den 6 Novembris. Emanuel obrecht h Heinrich obrecht alt ammeisters Sohn, Susanna hans vohn auenheim nachgelaßne tochter, eingesegnet den 22 Novembris

Emanuel Obrecht meurt sans enfant (voir les litiges sur la succession). Sa veuve se remarie en 1619 avec le docteur en droit Jean Knafelius.
Jean Knafelius et le tuteur de ses enfants hypothèquent la maison au profit des mineurs Frœreissen

1652 (10. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 541-v
Erschienen Johannes Knafelius V.I. D. und E.E. groß. Rhats Advocatus & Procurator, mit beÿstand H Johann Georg Kürschners deß Not: und E.E. Kleinen Rhats alt. Beÿsitzers seiner Kinder Vogts
hatt in gegensein H hannß Wörners E.E. Groß. Rhats Beÿsitzers alß Vogts Michaelß und hannß Georg der Fröreiß. – schuldig seÿe 112. lb Zu außlüfferung seiner dochter Susannæ mütterlich Guth
Underpfand sein solle hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhauß mit allen deren Gebäwen Jenseit der Preüsch an der neuen Bruckh beederseits neben Allmendgäßlin, hind. vff ein Allmendgäßlin stoßend geleg.

Jean Knafelius loue la maison au passementier Michel Grossmann

1653 (28. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 328-v
Erschienen H Johannes Knafelius V.I.D. und E.E. groß. Rhats alter Procurator
hatt in gegensein Michael Großmanns deß Paßmentmachers
verlühen habe seine Behaußung nichts davon alß die Studier Stub außgenohmen, ienseit deß Stadens beÿ der newen Bruckh an der Vtengaß. gelegen, vff fünff Jahr lang von nechstkünfftig Michaelis angerechnet, um einen jährlichen Zinß benantlich. 19. lib.

Jean Knafelius loue au nom de son fils Jean Christophe la maison au tailleur Augustin Brucker

1654 (26. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 274-v
Erschienen H Johannes Knafelÿ V.I. Doctoris und E.E. groß. Rhats wolverdient. Advocati & Procuratoris eheleiblicher Sohn, und, seiner Anzeig nach, hierzu gevollmächtigter Befelchhaber H Johann Christoph Knafelius
hatt in gegensein Augustin Bruckher deß Schneiders, mit beÿstand hannß Jacob Schwartz. deß Schneiders
verlühen habe, seine Behaußung mit allen deren Gebäwen, nichts davon alß den halben Keller, wie auch die Studierstub und die Kammer darüber, im hindern stockh, außgenohmen, auff fünff Jahr lang von bevorstehend. Joh. Bapt: angerechnet, umb einen iährlich Zinnß behausung 15. lib.

Jean Christophe Knafelius, domicilié à Worms, Jean Barthelémy Knafelius, maître d’école à Königschaffhausen (dans le Kaiserstuhl en Bade) et le tuteur de la fille issue du mariage entre Susanne Knafelius et Jean Frédéric Leopard vendent la maison dite Zum Hecker composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière à l’aiguillier Antoine Græthel, assisté de son beau-père Georges Claus

1655 (2. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 543
(Protocoll. fol. 71) Erschienen H Johann Christoph Knafelius im Gotfortischen Hoff Zu Wormß wohnhaft für sich selbst. Ferners Friderich Gall Luckh adelich. Schaffner, alß H Johann Bartholomæi Knafelÿ Schulmaÿsters Zu Königschaffhaußen und H Johann Friderich Leoparts Kaÿß. Notarÿ und Amptschreibers Zu Wormß, vermög eines sub dato 16. Julÿ iüngsthien mit ihren underzogenen eigenen handen außgefertigten (…) Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Befelchhaber
haben in gegensein Anthoni Kröttels deß Nadlers, mit beÿstand Georg Claußen deß Kauffhauß Knechts seines Schwähers, Niclauß Claußen deß Saÿlers seines Schwagers und H Mathiß Holtzings deß Küeffers, bekannt, daß eingangß gemelter Johann Christoph Knafelius für sich selbst. wie auch obgedachter H Friderich Gall Luckh im nahmen Johann Bartholomæi Knafelÿ für sich selbst. und im nahmen Johann Friderich Leoparts ahne statt sein Leoparts mit weÿl. Fr. Susannæ Knafelÿ deßelben geweßenen ehelich. haußfrawen seel. ehelich erziehl. döchterllins Mariæ Christinæ
Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinders, mit dero hoff, hoffstatt, Bronnen und allen übrig. Gebäwen alhie Jenseit der newen bruckh einseit neben H Valentin Jägern groß. Rhats Verwanth anderseit neben Andres Günthern dem Glasern, hinden Zum theil vff Dietrich (-) den Maurer und zum theil vff H Michel Käß. groß. Rhats Verwanth stoßend gelegen, und Zum Häckh. genannt – umb 450. lib

L’employé à la halle Georges Claus et sa femme Elisabeth se portent garants de l’acquéreur Antoine Græthel envers les enfants du pharmacien de Lahr Charles Frédéric Sopher

1655 (13. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 554-v
Erschienen Anthoni Kröttel der Nadler,
hatt in gegensein Michael Morstatt deß Barbierers und wundartzts Zu Lahr alß Vormundts hannß Wilhelms und Gotthard weÿl. H Carl Friderich Sophers geweßenen Apotheckhers Zu Lahr in Zweÿter Ehe erziehlter Kinder, mit beÿstand deß Ehrenvest- hochgelehrten H Johann Philipß Kast. V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris wie auch Paul Steinweÿlers deß Barchet Krämers alhie – schuldig seÿen 250 Pfund pfenning, ihme Krötteln, Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts,
daß Er davon 200. lib ahne die Knafelische Erben /:so der Debitor denenselben, vermög der am 2. 8.br hus. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung alß einen Kauffschillings rest der von ihnen erkaufften und daßelbst specificirten Behaußung, Zu thun ist:/ bezahlen (…)
Deß. Zue mehrern Versicherung, so seind hiebeÿ persönlich erschienen Georg Clauß der Kauff hauß Knecht sein des Debitoris Schwäher, wie auch Elisabetha deß Schuldners eheliche haußfraw, mit beÿstand ersternannts Georg Clauß. ihres stieff Vatters und Niclauß Claußen deß Saÿlers ihres Schwagers, alß deroselben hierzu insonderheit erbettener nechsten Verwanther /:maß. dann Sie Elisabetha, vff ernsttlich befrag, keine näherer Verwanthe Zu haben betrewte:/ (…) sich für diße Schuld, biß Sie völlig abgetrag. sein wirt, verbürgte

Antoine Græthel hypothèque la maison dite Zum Hecker au profit du compagnon cordonnier Jean Christophe Jud.

1659 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 693
Erschienen Anthoni Kröttel der Nadler
in gegensein hannß Georg Mocken des Leinenwebers alß Vogts hannß Christoph Judÿ deß wandernd. Schuh Knechts – schuldig seÿen 50. lb
dafür in spe. Vnd.pfand sein sollen Zweÿ häußer ein Vorders und hinders mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten alhie ienseit der Newen brucken einseit neben H. Valentin Jägern alten Großen Rhats Verwanthen anderseit neben Andreß Gunthern den Glaßern, hinden zum theil uff Dietrich (-) Maurer und zum theil uff Hn Michael Käßen Großen Rhats Verwanth stoßend gelegen und zum Häcker genannt

Antoine Græthel hypothèque la maison dite Zum Hecker au profit de son beau-père Georges Claus

1659 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 693-v
Erschienen ut supra [Anthoni Kröttel der Nadler]
in gegensein Georg Claußen deß Kauffhauß Knechts seines Schwähers – schuldig seÿe 75 lb
drafür in spe. Unterpfand sein sollen, Zweÿ häußer ein Vorders und hinders, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördten, alhie ienseit der Newen brucken, einseit neben H. Valentin Jägern alten Großen Rhats Verwanthen, anderseit neben Andreß Günthern dem Glaßern, hinden zum theil uff Dietrich (-) den Maurern, und zum theil uff Hn Michael Käßen Großen Rhats Verwanthen stoßend gelegen und zum Häcker genannt

Elisabeth Stuber veuve d’Antoine Græthel et son fils marchand Laurent Græthel louent la maison à Louis Binder, marchand de Colmar

1694 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 732
Elisabetha gebohrne Stuberin weÿl. Anthoni Gredel gewesenen Nadlers sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Georg Friderich Claußen, deß Seÿlers Ihres Vogts, und H. Lorentz Grädels, deß handelßmanns Ihres leiblichen sohns
H. Ludwig Binders, handelßmanns von Collmars
entlehnt, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen begriffen und Zugehördt allhier, am Schiffleuth Staaden oberhalb d. Neuen brucken, einseit neben Friderich Günther den Glasern and.seit neben Michael Diemer, dem weißbeck. geleg. auff zweÿ Jahr lang von Annunc. Mariæ 1695 an zurechnen, Umb einen jährlich Zinß nemblich 50 pfund
darbeÿ insonderheit angedingt word. daß d. Verleiherin die wohnung, so sie bereits in den hauß inne hat, zeit dießer lehnung ohne abzug deß Zinß verbleib. solle, Nemblich auff den obern gang Ein Stüblein, Kammer, Küchen, und bühnlein, darüber für eins (…) [in margine :] hierin gemeldte Verleiherin mit beÿstand Ihres Vogts, hat in gegensein deß H. Entlehners angezeigt und bekandt, daß Sie die hierin verschriebene lehnung mit allen darbeÿ gesetzt. conditionen, Umbständen und Clausulen über die hierinn bestimbte zweÿ jahr auff fernerer Zweÿ jahr prolongirt und verlängert habe – den 17. 7.br 1696

Laurent Græthel hypothèque sa part de maison dite Zum Hecker au profit du ferblantier Christophe Bleyfuss. La mère et les frères et sœur du débiteur hypothèquent aussi leur part en garantie.

1693 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 193-v
Lorentz Gräthel der handelßmann, so majorennis mit beÿstand Abraham Fausten, deß handelßmanns und E.E. großen Raths alten beÿsitzers, seines noch ohnentledigten. Vogts
in gegensein Christoph Bleÿfuß deß Spänglers, schuldig seÿe 700 pfund
unterpfand, deß debitoris antheil an hernach beschriebener behaußung, Vnd in subsidium vbrige deß. haab und Güther (…), Sind auch hierbeÿ Erschienen Erstlich Fr. Elisabetha gebohrne Stuberin, weÿl. Anthoni Gräthels, gewesenen Nadlers sel. nachgelaßene wittib, deß debitoris leiblich Mutter, mit beÿstand Georg Friderich Claußen, deß Seÿlers ihres Vogts, Ferner Antoni Gräthel und hans Georg Gräthel beede Nadler deß debitoris leibliche Brüder und Martha gebohrne Grädelin, hans Michael Marquard deß Gürthlers haußfrau, deß debitoris Schwester, die haben sich alle sambt und sonders für solche Schuld verbürgt
unterpfand, auch Ihre Antheiler an Einer Behaußung bestehend in einem vorder und hind. hauß, hoff dar zwischen und denen hoffstätt. Bronnen und allen übrig. Gebäuen, recht. und Zugehördt allhier jenseit und oberhalb d. neuen Brucken, einseit neben Michael Diemers des weißbecken, and.seit neben Friderich Günther dem Glaßer, hinten auff Diemer Zum theil und zum theil auff H. Balthasar Friderich Saltzmann SS Theol. Licent. und Pfarrh. beÿ d. Prediger stoßend gelegen, und Zum Häcker genandt
[in margine :] hie Vorgemelten Hn Bleÿfues Nun seel. nachgelaßene Erben Nahmens Ursula Bleÿfusin, Johann Hönisch deß Küblers Haußfrau mit beÿstand deßelben, So dann Maria Margaretha Bleÿfusin, H. Johann Christoph Engelhardts des Handelßmanns haußfrau, haben in gegensein Hn Ludwig Binders, des Handelßmanns alß Jetzmahlig. Proprietarÿ hierinn bemeldter am Staden gelegener behaußung (Quittung) den 27. mart. 1704

Jean Georges Græthel et ses frères agissant comme garants hypothèquent la maison au profit du cordonnier Daniel Braun

1698 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 202
Erschienen Hans Georg Gräthel der Nadler, mit beÿstand Anthonÿ Gräthels des Nadlers, vnd H. Lorentz Gräthels des Handelßmanns seiner leiblichen Brüder
in gegensein Daniel Braunen des Schuhmachers – schuldig seÿen 50 pfund
Zu deßen mehrer Versicherung haben sich obged. des Schuldners bruder für solche Schuld Verbürgt (…) unterpfand, ihrer beeden Antheiler an einer Behaußung, bestehend in einem Vorder und hinder hauß, hoff, darzwischen, Und dern hoffstätten, Bronnen Und allen übrig. Gebaüen, Rechten Und Zugehördten, allhier jenseit Und oberhalb der neuen Brucken, einseit neben Michael diemer, dem Weißbecken, anderseit neben Friderich Gunther dem Glaser, hind. auff ged. Diemer zum theil, theilß auff der Saltzmännische Erben, stoßend gelegen, Und Zum Häcker genandt

Les cinq enfants d’Antoine Græthel vendent la maison dite zum Hecker au marchand manant Louis Binder (déjà locataire), assisté de son frère Jean Binder moyennant 1 200 livres

1698 (9. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 776
Anthoni Grädel, der Nadler, hans Georg Grädel auch Nadler, Martha geb. Grädelin weÿl. hans Michael Marquard deß gürttlers sel. nachgelaßene wittib mit beÿstand Daniel Braun, deß Schuhmachers Ihres Curatoris, und H. Lorentz Grädel, des handelßmanns, sie alle auch, und insonderheit obgemeldter Anthoni alß vogt im nahmen David Grädelß deß ledig. Nadlers, so majorennis und annoch in der Frembde
in gegensein Hn Ludwig Binders, deß Handelßmanns und Schirms Verwanthen allhier, mit beÿstand Hn Johannis Binders auch Handelßmanns seines leiblich. Bruders, und zwar auff die von herrn Räth und XXI. am 5. huius darüber ertheÿlte permission
Zweÿ haüßer, Nemblich ein Vorderes und ein hinderes, mit dero hoff, hoffstatt, Bronnen, und allen übrigen Gebaüen, Begriffen, Rechten, Zugehördt. und gerechtigkeiten, allhier jenseit und oberhalb der neun Brucken, am Staden einseit neben Friderich Ginther dem Glaser, anderseit neben Michael Diemer dem weißbecken, hind. auch auff denselb. stoßend gelegen, und zum Häcker genandt, so außerhalb 300 lb Capital (verhafftet), umb 900 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Antoine Græthel à vendre la maison au manant Louis Binder moyennant 240 florins, soit 1200 livres. La commission rapporte que la maison étroite comprend trois bâtiments assez grands, de petites pièces, une resserre pour 40 quartauts de grains, une cave voûtée pour 20 foudres de vin et une petite écurie.

1698, Conseillers et XXI (1 R 124)
(p. 337) Sambstags den 6. Decembris 1698. – Anthoni Grädel vmb hauß Verkauff
Saltzm. Ersch. Anthoni Grädel burger vnd Nadler allhier, der will neben seinen geschwistern ihr vätterliche behaußung am Staden beÿ der newen bruck gelegen an H. Ludwig Binder dem Schirmer vnd handelsmann vmb 2400 fl. verkauffen, bittet underth. vmb deßen gn. erlaubnus. Erk. H. XV. Brackenhoffer und H. Freünd deputirt.

(p. 341) Montags den 8.ten Decembris 1698. – H. XV. Brackenhoffer und H. Freünd referiren ebenmäßig d. ihnen commision auffgetragen worden den augenschein in der am Staden beÿ der newen bruck gelegenen behaußung, welche von Anthoni Grädel dem Nadler und seinen geschwistrigen an H. Ludwig Binder den Schirmer vnd handelsmann verkaufft werden wolle, einzunehmen, vnd daß dabeÿ sich erzeigt, daß solches hauß in 3.en Zimlich großen Gebäwen bestunde, habe gar kleine gemach, Eine Fruchtschütt da mann etwan 40 frt. hinlegen könne, einen gewölbten keller Zu 20 fuderwein, ein kleinen stall, vnd seÿe das gebew sehr schmahl, der kauff geschehe vmb 2400 fl. stünde also die Confirmation Zu Mghh. Erk. wie allererst. [Wird Zwar Obreigkeitlich Consens in dem quæstionirten verkauf ertheilt, es soll aber derselbe mit den gewöhnlichen Clausulen deren allhiesigen ordnung. gemäß in der Contract stuben in beÿsein der Hh. Deputirten verschrieben werden]

La tribu des Tonneliers convoque Louis Binder qui vend du vinaigre. La vente lui est interdite sous peine d’amende comme il n’est pas bourgeois et ne peut donc cotiser chez les Tonneliers.
1702, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 276) Dienstags den 19. Decembris Anno 1702 – Herr Ludwig Binder der Handelßmann vnd Specereÿ Händler alhier erschien auff Vorgebott dem Wurde Vorgehalten daß Er Eßig sowohl ohmen alß maßen weiß Verkauffe, Woher Er solch recht habe, dießer Gab Zuer Anthwordt, Er seÿe ein Specirer und hoffe das recht gleich andern seiner profession Zuehaben, belanget Was sonsten dießer Ehrsammen Zunfft recht und Ordnung, so wolle Er sich derselben gern Conformiren.
Erkandt, solle durch einen authentischen schein darthun, daß Ihme die Specereÿ handlung en detaille Zuetreiben Erlaubt seÿe, Widrigen falls Ihme der Eßig schanck biß dahien beÿ 5. lb d straff Verbotten sein solle. Ille bathe umb zeit, Versprach der Erkandtnuß ein genüegen Zu thun, nach dem mann aber Ihne befragt ob Er burger seÿe Vnd Er darauff mit Neün geantworthet, Verblieb es beÿ der ergangenen Erkandtnuß, deren Er nachzuleben Versprochen.

Fils de l’épicier Frédéric Binder de Colmar, Louis Binder et sa femme Marie, fille du conseiller Jean Georges Herr de Colmar, achètent le droit de bourgeoisie le 24 janvier 1703 en s’inscrivant à la tribu du Miroir. Leurs enfants restent manants selon la coutume.
1703, 3° Livre de bourgeoisie p. 1238
H. Ludwig Binder, der handelsmann von Colmar weÿl. Friderich Binders gew. Specirers daselbst hind. sohn, und sein Fr: Maria auch Von Colmar H. Joh: Georg Herren Raths H. daselbst tochter, erkauffen das burgerrecht pro 6. Gold fl. 16. ß so auf dem Pfenningth. erlegt worden, mit ihren 4. Kindern ist es beÿ ordnung geblieben, Wird beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 24. Januarÿ. 1703.

Louis Binder cotise chez les Tonneliers
1702, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 286) Dienstags den 27. Februarÿ Anno 1703
Herr Ludwig Binder der Specereÿ Händler Vndt burger allhier stehet Vor, Bath Ihne dißorths alß einen Zudiener mit geldt gegen der Gebühr auff vndt anzunehmen. Erkandt, Willfahrt, gab Vor das Zunfftrecht 2. lb 10 ß 6 d vndt dam Zunfftschrbr. vndt Bittel 2 ß 6 d.

Louis Binder meurt en 1711 en délaissant quatre enfants de sa veuve Anne Marie Herr. Les experts estiment la maison à 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 3 773 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 3 197 livres, le passif à 9 925 livres.

1711 (23.3.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 15) n° 364
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und Vahrender, Unverändert und Veränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrenveste und Wohlachtbahre Hr. Ludwig Binder geweßene handelßmann und burger allhier Zu Straßburg nach seinem den 9. Februarÿ dießes instehenden 1711. Jahrs aus dießer welt genommenen seel. abschied Zeitlichen verlaßen (…) durch die Viel Ehren und tugendbegabte frau Mariam gebohrne Herrin, die dießorts W. beÿständlich des Ehrenvesten wohlachtbahren herrn Johann Heinrich Schattenmanns handelßmanns und burgers allhier Ihres geschwornen Vogts (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 23. Martÿ A° 1711.
Pro Nota. Weilen die fr. W. auff die theilbahre Nahrung Verzug thun und davon tam active quam passive nicht participiren v. sich allein Ihr unverändertes auch was Ihro die Ehebered. v. das Testament Zugibt reserviren will, als wird der Erben unveränderte vnd das theilbare Guth ohn ersucht in einer massa Zu beschreiben seÿn.
Der Verstorbene herr Seel. hat ab intestato als aus per Testamentum zu Erben verlaßen wie volgt. 1. S.T. H Geörg Friderich Bindern handelßmann vnd burgern allhier so in Persohn dem Geschäfft abgewarthet, 2. S. T. H. Johann Bindern hochgräff. Solms Braunfelsischen hochmeritirten Hoff: Regierungs Rath, welcher allhier nicht verburgert und auch nicht zugegen war, in deßen Nahmen aber auß E. E. Kl. Raths Mittel der Ehrenveste Weiße H Andreas Gundelwein Kieffer und E. E. Kl. Raths beÿsitzer als Deputatus beÿ dem Geschäfft erschienen, 3. S. T. H. Ludwig Bindern U. Jur. Candidatum welcher vff seinen Reÿßen be(-)ffen vnd weilen dießer H. Sohn gleichfalls nicht verburgert ist auch in seinem Nahmen Erst vorgemelter H. Gundelwein als Deputatus benebst dem Edlen, Wohl Ehrenvest. und weißen H Johann Bindern vornehmen handelßmann als seines H Vatters seel. brudern anweßend geweßen, 4. S. T. Fr. Mariam Ursulam Storrin gebohrne Binderin, S. T. H. Joh: Wilhelm Storren, handelßmanns und burgers allhier Eheliebstin welche mit assistentz Erstgedachten Ihres H Eheliebsten Gegenwärtig gewesen, Alle Vier des Verstorbenen H seel. hinterlaßene liebe KK. vnd zugleichen portionen vnd Stammtheilern Erben

In einer in der Statt Straßburg an dem Staden ohnfern der Newenbruck gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft Eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgendermaßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In den hindern Stub Cammer, Im hindern Stübel, In der Magd Cammer, Auff dem Gang Stübel, In der Küchen
(f° 14-v) Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Ein hauß, hoffstatt vnd Bronnen mit allen deßen vbrigen Gebawen, Begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane dem Staaden ohnfern der Neuenbrucken 1. seit neben weÿl. Friderich Günther des Glaßers W. and.seith neben H Michael Diemers des geweßenen Weißbeckens hinterlaßene Söhnen hint. auch auff dieselbe stoßend, so Zum Hecker genannt, so freÿ, leedig und eigen und dh. der St. St. geschworne Werckmeister crafft Ihrer Zu dem Concept gelüffert schrifftlichen Abschatzung sub dato d. 25. Martÿ 1711 p. 1500. Darüber meldet eine teutsche Pergamentene Kauffverschreibung in allhiesiger C.C. gefertiget vnd mit dero anhangenden Kleinern Cantzleÿ Secret Innsiegel verwahrt datirt d. 9. 10.bris A° 1698. mit N° 1 signirt, darbeÿ sich in einer verket. buchsen Laden Vielerleÿ alte Pergamente brieff vnd Schrifftlicher bericht befindet.
(f° 20-v) Ergäntzung der Frau Wittib abgangenen unverändert Vermögen. Vermög einer von deß Verstorbenen Herrn Binders seel. eigenenhandt geschriebenen Verzeichnuß Waß die frau Wittib zu demselben den 10. Maÿ Anno 1679. in den Ehestandt gebracht ist deroselben Zu Ergäntzen Wie volgt. (…) Nach außweiß einer anderwärtigen Verzeichnuß, so datirt Colmar d. 19. Martÿ A° 1711. Vnd mit Hn Johann Herrens auch H. Johann Georg Herrens eigen handigen nahmens unterschrifften bekräfftiget ist ferner manglend was die Fraw Wittib auß irer Fraw Mutter seel. sparhafften bekommen.
(f° 27-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 101, Sa. Schiff und geschirrs Zur handlung gehörig 8, Sa. Lähren Vaßes 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, Sa. Guldene Ring 26, Sa. der Baarschafft 11, Sa. Schulden 76, Sa. der Ergäntzung 3530, Summa summarum 3773 lb
Der Kinder und Erben auch das Gemein Verändert und theilbare Guth ohnuntersucht in einer Massa, Sa. haußraths 274, Sa. Schiff und geschirrs Zur handlung gehörig 41, Sa. Wahren in das Gewerb und zur handlung gehörig 382, Sa. Wein und Lähren Vaß 59, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 52, Sa. Guldenen Rings 19 ß, Sa. der Baarschafft 92, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1500, Sa. Schulden 793, Summa summarum 3197 lb – Schulden 9925, Conferendo, die Theilbare passiva übertreffen die Theilbare Activ Nahrung 6727 lb
Verstallungs und Beschluß summa Inventarÿ 3256 lb

Louis Binder meurt à l’âge de 61 ans. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Urbain.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. 1687-1715, f° 210-v, n° 3)
1711. Mittwochs d. 9. febr. nachmittags 1. Vor 2. Uhr starb seelig vnd ward folgenden Dinst. darauff nach gehaltener Leich Pr. in alhiesiger Niclauß Kirch auf dem Gottes acker S Urbani ehelich begraben H Ludwig Binder Vornehmer handelß Mann v. burger alhier, Ætatis suæ 61. Jahr 1. Monath v. 2. tag. [unterzeichnet] Georg Friderich Bender als Sohn, Johann Wilhelm Storr als tochtermann (i 216)

Anne Marie Herr hypothèque la maison au profit du marchand Abraham Herff de Bâle

1713 (ut ante [11. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 515-v
frau Maria Binderin wittib geb. herrin beÿständlich Joh: Heinrich Schademanns handelsmanns ihres Curatoris und Georg Friedrich Binders deßen sohns
in gegensein H. Frantz Peter Crugot handelsmanns nahmens H. Abraham Herff handelsmanns zue Baßel – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, ihre behaußung c: appert: ahm Stadten zuem häcker genannt, einseit neben Güntherin anderseit neben Michel Diemers EE hinten auch

Marie Herr fait vendre des meubles dans sa maison près du Pont neuf.

1713 (5. 7.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 18) n° 468
Verkauff: und Erlöß Registerlein innhaltend alles dasjenige Waß die Viel Ehren und tugendbegabte Fraw Maria Binderin gebohrne Herrin, Weÿl. Herrn Ludwig Binders geweßenen Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg seeligen hinterlaßene Wittib, von Ihren Eigenthümlichen Mobilien in Ihrer ane dem Staden alhier ohnfern der Newen brucken gelegenen behaußung zu offenem Marck feÿl gethan
Actum in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem beÿseÿn S: T: Herrn Johann Heinrich Schattenmanns deß handelßmanns und burgers allhier alß Vorgemelder Fraww Binderin geschwornen Curatoris (…) Mittwochs den 5.ten 7.bris et Seq. die hus. Anno 1713.

Marie Binder meurt en 1714 après avoir réduit à la légitime ses deux fils qui résident à l’étranger, sous le prétexte que leur part d’héritage a servi à payer leurs études et leurs voyages. Les experts estiment la maison à la somme de 1650 livres. L’actif de la succession s’élève à 818 livres, le passif à 400 livres.

1714 (1.3.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 19) n° 485
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, liegender undt fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche fr. Maria Binderin gebohrne Herrin auch Weÿl. S.T. Herrn Ludwig Binders geweßenen handelßmanns und burgers alhier Zu Straßburg seel. hinderlaßene Wittib nunmehr auch seel. nach Ihrem den 25. febr. dießes lauffenden 1714.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hientritt, Zeitlichen verlaßen (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth S.T. H. Joh: Heinrich Schadenmanns, Specierers und burgers alhier, der Verstorbenen Fr. Binderin seel. geweßenen geschworne Curatoris Sonntags den 1. Martÿ Anno 1714.
Die Verstorbene Frau seel: hat per Testamentum nuncupativum zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. S.T. Herrn Georg Friederich Bindern deß Closters Zu den Reuerinnen allhier wohlverordneten Schaffnern, so dem Geschäfft in persohn abgewarthet, 2. S. T. H. Johann Bindern Churfürstl. Pfältzischen und hochgräffl. Solms Braunfelsisch. Tecklenburgischen Hoffrath, so abweßend, 3. S. T. H. Ludwig Bindern hochgräffl. Leiningen Falckenburgisch. hoff: undt Justitz Rath so gegenwärthig, welche beede Hh Söhne die Fr. Mutter krafft auffgerichteten Testament allein in legitimam instituirt und weilen dieselbe dh Ihren abgelegten Studien und reÿß ein weith mehrers als selbige antreffen thäte empfangen, so hat Ihre Fr. Mutter seel. geordnet, daß Sie mit dem bereits empfangenen, loco legitimæ sich Contentiren und ferner ôs ahne Ihre Verlaßenschafft prætendiren sollen, 4. die Viel Ehren und tugendbegabte Fr. Mariam Ursulam Storrin gebohrne Binderin, S. T. H. Joh: Wilhelm Storren, handelßmanns v. b. allhier Eheliebstin, welche mit Assistentz deßelben dem geschäfft beÿwohnete, 5. S. T. H. Joh: Bindern, vornehmen handelsmann und burger allhier der Verstorbenen, frawen seel. ge Ehrter H Schwager, so auch Zugegen war

In einer in der Statt Straßburg ahnen dem Schiffleuth staden ohnfern der Neuen brucken gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ahne einer Behaußung. Hauß hoff hoffstatt sampt einem hinderhauß v. bronnen gelegen alhier in der St. St. ahne dem Stad. ohnfern der Uttengaß beÿ d. Neuen bruck 1. s. neb. weÿl. Friederich Günthers geweßenen glaßers W. Erben, Anderseith neb. I. Allmendgaßel, hinden auff N. N. Rossignol den frantzösisch. huthmacher stosend, davon gehen Jährl. 80. lb. d Zinnß Jährl. auff d. 14. 7.br H Herffen et Compagnie handelßleuth alhier so in Cap: ablößig mit 2000 lb. Sonsten freÿ ledig und eig. dahingeg. ist solche behausung der St. Str. geschworne Werckmeistern Zu dem Concept gelüffert Schrifftlichen Abschatzung sub dato 1. Martÿ 1714. höher ô æstimirt dann 1600 lb Dahero ahne dem passiv onere hernach unter die passivis Zusetzen 400 lb. Darüber meldet i. teutsch perg. Kbr. in alh. C.C. gef. m. dero anh. Secr. Canc. Secr. Ins. verwahrt datirt d. (-)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 92, Sa. Silber geschirrs und Geschmeids 22, Sa. Goldene Ring 16, Sa. der Baarschafft 177, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung -, Sa. Schulden 509, Summa summarum 818 lb – Schulden 400, Verstallungs summa Inventarÿ 418 lb
Abschatzung den 1. Martzÿ: anô: 1714. Weiland der Ehr vnd Tugen Samen Frau, Maria Binderin Seel. hinder: laßenen Erben, ist Eie behaußung allhier, in der Stattt Straßburg an dem schiffleüth Statten, beÿ der Neÿen bruck gelegen, Einn Seith. Neb. Hn Fridtrich Ginther glaßer, ander Seith Neben Einen allmen geßel, wie auch auff die diemerischen Erben, hinden auff N: N: Rossinngol Stoßend, Welche behaußung, Laten, Neben gebeÿ, Neben hauß, hinder gang, Gewölbter Käller, hoff, hoffstatt, Vnd brunnen, Sambt aller ihrer Recht vnd gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburgn geschwornee Werckh Leüth, sich in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen breißn Nach angeschlagen Wiertn Vor und Vmb dreÿ taußend Zweÿ hundert Gulten. Bezeichnüß der Statt Straßburg geschworen werckh Leüth, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre à cause des héritiers résidant à l’étranger qui devraient régler un droit de détraction. Les préposés de la Taille estiment que la défunte les a réduit à la légitime pour éviter de payer ce droit. La succession est en partie réglée en 1724 et entièrement en 1743.
1716, Livres de la Taille (VII 1175) f° 186-v
(Spiegel, F. N° 1701) Weÿl. Frauen Mariæ gebohrner Herrin, auch weÿl. H. Ludwig Binders geweßenen Handelßmanns und burgers alhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ösinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 38, 1818. lb 12 ß 11 d, die machen 3600. fl, dieselbe Verstallte hiengegen 4000. fl.
Extat das Stallgeltt pro 1714, 1715, & 1716. – 18 ln
Geborr 5 ß 4 d
Abhandlung 2 lb 2 ß 6 d – Summa 20. lb 7 ß 2 d
Nota Es hat die verstorbene in Ihrem den 15. Febr. 1714. vor Hn Not. Ösinger auffgerichteten Testamento nuncupativo §.pho 6.to Hn. Johann Bindern Chur Fürstl. Pfältzischer und hochgräffl. Salms Braunfelßischer Tecklenburgischen Hoffraht und Hn. Ludwig Bindern hochgräffl. Leiningen Falckenburgischer Hoff: und Justizraht Ihro beede Söhne allein in Legitimam instituirt mit der erläuterung, daß weilen Ihre studiæ und gethane Reißen viel gekostet, Sie sich mit dem jenigen so Sie bereits genoßen und empfangen Loco Legitimæ contentiren und alßo an Ihr der Mutter Verlaßenschafft kein anspruch mehr haben sollen, alldieweilen aber H. Johann Binder der handelßmann und burger alhier ane deren statt, gleich den übrigen allhier verburgerten Kindern Zu einem dritten oder Stammtheil eingesetzt worden, es hiengegen Zimlich bedencklich da die verstorbene denen Kindern so viel solte entzogen und deren Vatters brudern zu gewendet haben, und viel mehr scheinet es seÿe deßelben Namen allein zu dem Ende spendiret worden umb darunder der beeden frembden Erben Legitimam zu salviren und die damahlen besorgende Confiscation oder Abzug zu evitiren, Zu mahlen da der Eine von obgedachten alhier frembd und ohnverburgerten Herrn Söhnen der Inventation in Persohn beÿgewohnt, welches villeicht underblieben were wann Er und sein H. Bruder völlig außgewießen und ferner keine prætension mehr zu machen oder etwas von der verlaßenschafft weiter Zu hoffen gehabt hätten, alß ist G. Herren der XV.en von seiten der Statt Stall solches in Underthänigkeit hinderbracht und wie das Geschäfft ratione des Abzugs zu tractiren und ob etwas und wie viel deßhalben anzusetzen, umb außweißung Gehorsambst gebetten worden.
Warauff hien die Hochverordnete Obere Stallherren an welche das Geschäfft von G. Herren den XV.er verwießen worden nach vorgenommener Examination deßelben, und von Hn. Johann Bindern eingezogenem bericht daß derselbe nichts von seiner Frau Geschweÿ Verlaßenschafft bekommen noch jemahls verlangt sondern deren Kindern völlig überlaßen, dahien geschloßen daß der Abzug folgender gestalten angesetzt und abgefordert werden solle.
Abzug. H. Johann und H. Ludwig Binder obgemelt, beede alhier ohnverburgerte Söhne sollen von angefallenem Mütterl. Erbe der 422. lb. 15. ß d. den Abzug erlegen mit 42. lb.
[feuille jointe] F. fol. 59. N° 1701.
Weÿl. Fr. Mariæ Binderin gebohrner Herrin Verlassenschafft soll der Statt stall 56. lb
H. Johann und H. Ludwig Binder beede alhier ohnverburgerte HH. Söhne sollen von mütterl. Erben der 422. lb. 15 ß den Abzug erlegen mit 42. lb
Sign. Straßb. 27. 8.br 1722.
Aus Erkantnus Mgh. der Hrn. Fünffzehen solle durch die beede Frembde Binderische Hrn Erben die helfft ane Obigem Abzug, durch die hiesige Erben aber dero Ratum an denen biß dato Verfallenen Stall geltern bezahlet werden, übrigen Ist aus Gnad. nachgelaßen, d. 12. Junÿ 1724. Hennenberg.
[verso de la feuille] vermög Erkantnus G. Herren der XV.er vom 12° Junÿ 1724. hat H. Georg Friderich Binder von 430. Mütterl. Erbe pro rato für 12. Jahr Stallgeltt zu erlegen à 1. lb 4. ß, 14. ß 8. ß
Und H. Johann Wilhelm Storr uxorio nomine von 929. lb. 8. ß 7. d à 2. lb 17. ß, 34. lb. 4. ß (Summa) 48. lb. 12. ß
sign. Straßb d. 16. april. 1725.
für H. Binder ist den 3. Julÿ 1743. 23. lb 2. ß 8 d Zahlt der rest nachgelaßen worden Vide Einnahm ahn Zweiffelhaffter Schulden. Storr hat Fallirt – Stall

La maison revient par dispositions testamentaires (voir plus bas l’inventaire de 1729) à Marie Ursule Binder qui épouse en 1708 le marchand Jean Guillaume Storr, fils du boucher Jean Jacques Storr : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1729, célébration

Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und Vorachtbahren herrn Johann Wilhelm Storren ledigen handelßmann weÿland des Ehren vnd vorgeachten herrn Johann Jacob Storen, geweßenen Metzger und burgers allhier Zu Straßburg, mit der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Anna Catharina Wibmarin gebohrner Göppelin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamn ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauwen Maria Ursula Binderin, des Ehrenvest und Großachtbahren herrn Ludwig Binder ebenmäßigen Vornehmen handelsmann und burgers allhier mit der Viel Ehr und Tugendbegabten Frawen Maria gebohrner Herrin ehelich erzeigten Tochter, als der Jungfrau Hochzeiterin am andern Theil (…) So beschehen und Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 23. Junÿ in dem Jahr als man nach Unsers einigen Erlößers vnd allein Seeligmachers Jesu Christi Gnadenreichen geburth Vnndt Menschwerdung Zalte 1708 [unterzeichnet] Johann Willhelm Storr als hoch Zeiter. Daniel Rohr Nots.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 103, n° 862)
1708. Mitwoch den 8.ten Aug. Seind nach 2.mahl. Proclamation ehl. copulirt Worden, H Joh: Wilhelm Storr der ledige Handelsmann weÿl. H Joh: Jacob Storren gewesenen burgers und Metzgers hinterl. ehl. Sohn vnd J. Maria Ursula H Ludwig Binders des b. und handelsmanns ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Willhelm Storr als hochzeiter, maria ursula Binderin als hochzeiterin, Heinrich Lobstein als vogt, Ludwig Binder als vatter (i 192)

Native de Colmar, Marie Ursule Binder devient bourgeoise par son mari neuf mois après son mariage.
1709, 4° Livre de bourgeoisie p. 774
Maria Ursula Storrin Von Colmar, H. Ludwig Binders allhier Tochter, empfangt das burgerrecht Von Ihrem Mann H: Joh: Philipp Storren dem Handelsmann p. 2. gold fl. wird Zum Spiegel dienen. P. d. 27. Dito [Aprilis 1709]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse quai des Bateliers. Les apports du mari s’élèvent à 1 045 livres, ceux de la femme à 848 livres.
1708 (13. 8.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 20) n° 768
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenvest vndt Wohlvorgeachte Herr Johann Wilhelm Storr handelßmann vndt die viel Ehren und tugendreiche fraw Maria Ursula gebohrene Binderin beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht vnd vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen alhier in der Königlichen freÿen St. St. in fernerer gegensein der viel Ehren vnd tugendreichen Frauen Annæ Catharinæ Wittmarin gebohrner Göppelin weÿl. herrn Abrahamb Wibman geweßenen Ochsenvürth v. burgers allhier seel. wittib, des Eheherrn Fr. Mutter, ferner der Wohl Ehrenvest vnd großachtbahren Herrn Ludwig Binder vornehmen handelßmanns vnd der Viel Ehren: vnd tugendreichen fraw Maria gebohrner Herrin beeder Ehepersohnen vnd burgere allhier der Ehefrawen beeder geliebter Eltern, Sambstags d. 13. 8.bris Anno 1708.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleüth Staaden gelegenen der Ehefrawen beeder geehrter Eltern eÿgenthümblich zubehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Series rubricarum Inventarÿ hujus. Des Eheherrn unveränderte Nahrung, Sa. haußrath 129, Sa. Silber 46, Sa. Goldene Ring 48, Sa. baarschafft 821, Summa summarum 1045 lb
Der Ehefrauen Vermögen, Sa. haußraths 149, Sa. Silbers 73, Sa. Goldener Ring 115, Sa. baarschafft 511, Summa summarum 848 lb

Jean Guillaume Storr cotise à la tribu des Tonneliers pour avoir le droit de vendre du vinaigre
1714, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 235-v) Montags den 3. Septembris Anno 1714 – Herr Joh: Wilhelm Storr der Spec: erhält auff sein ansuchen d. Zunfftrecht als Zudiener mit meld wegen deß Eßigschancks erlegt 2. lb 10. ß 6. d v. pro Zunfftschrb. et büttel 2. ß. 6. d.

Les contrôleurs des chanvriers font grief à Jean Guillaume Storr de faire commerce de chanvre. L’affaire portée devant les Quinze n’a pas de suite.
1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
(p. 187) Sambstag den 5. Junÿ 1723. – Moss. nôe der hiesigen Hänffer Rüeger Cit. H. Joh: Wilhelm Storr den Handelßmann, prod. Underthg. Klag-Libell juncto petito in seiner behaußung treibenden Hänffer handwerckhs. Gug bitt Copiam und ab excipiendum T. Ord. Moss. laßt Zwahr Copeÿ Zu bitt ob periculum in mora umb Deputation. Gug priora bitt Zeit Zur Verantwortung. Erkandt, wird Copeÿ undt. Deput. willfahrt

(p. 199) Sambstag d. 19. Junÿ 1723. – Moss. nôe der hiesigen Hänffer Rüeger Ca. Johann Wilhelm Storr Vom 5. huj. will Exceptiones Vernehmen. Gug nomine Citati welcher unpäßlickeit halben nicht erscheinen Kan, producirt deßen Exceptiones juncto petito handelt innhalts. Moss bitt Copiam et Deputationem. Gug laßt beedes Zu. Erkand, wird Copeÿ und Deputation willfahrt.

Les préposés de la Taille soumettent l’inventaire Binder aux Quinze. Ils examinent les comptes du défunt et concluent que les héritiers devront régler le droit de détraction. Le montant en est réduit eu égard aux qualités des héritiers qui sont tous deux conseillers auliques. Les héritiers qui habitent la ville devront régler les droits de taille en souffrance.
1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
(p. 255) Montag d. 12. Junÿ 1724. – Weÿl. Mariæ Binderin gebohrner Heerin Erben, pt° Abzugs und Stallgelts Extantzen
Obere Stall Herren laßen per me referiren, Es habe schon A° 1714. in weÿl. Ludwig Binders gewesenen Handelßmanns allhier hinderlaßene Wittib dieses Zeitliche gesegnet und per Testamentum Zu Erben hinterlaßen 1. H. Johann Binder damahlig Grafflich Salmischen Regiments rath nunmehr aber Reichs Hoffrath, 2. H. Ludwig Binder damahlig Leiningen Gundersbluhmischen Rath nunmehro Solms Braunßfelßischen Geheimer Rath Ihre Söhn, welche beede Sie aber nur in legitimam jnstituirt, mit der erklährung daß selbige sothane legitimam bereiths empfangen, in deme Sie durch Ihre Studien und Reißen Viel gekostet, 3. H. Georg Friderich Binder deß Closters Zu den Reueren allhier Schaffner, 4. Mariam Ursulam gebohrne Binderin, H. Storren des handelßmanns undt burgers allhier Ehefrau dero respective Söhn und Tochter, undt H Johann Binder dero seel. Manns bruder, dieße dreÿ letztere Zu gleichen portionen und theilen, Nach deme dießer Binderin Verlaßenschafft inventirt, und das Inventarium auff den Stall gelieffert word. und man daraus ersehen daß Herr Ludwig Binder, so doch Krafft Testaments abgewießen word. der Inventation in persohn beÿgewohnt, und auch Hrn Johann Benders Erbs Einsatzung denen Hrn dreÿen der Statt Stall Verdächtig Vorgekommen, hätten sie ged. Hrn Johann Binder beschickt, undt hierüber gehört, welcher beditten daß er der ursachen pro parte Zum Erben Von seiner geschweÿh eingesetzt worden, weil er an selbige und an seinen Verstorbenen Bruder 600 fl. zu fordern gehabt, und aus Consideration deß wegen damahligen Kriegs Zeiten der beeden Frembd. Erben, so nur in Legitimam eingesetzt word. quantum wäre Confiscirt word., Er habe aber Keinen heller weder Verlangt noch bekommen, und müßten die Binderische Kinder sothane Ihme Zugedachte Erbs portion under sich getheilt haben.
Weilen nun aus dem Inventario Zu ersehen geweßen, daß H. Rathh. Johann Binder 422. lb. 15 ß. Zugeschrieben, die beede frembde Erben solches Erbs Ratum wahrhafftig gezogen, alß hätten die Hh dreÿ des Stalls denenselben den Abzug davon mit 42. lb. 5 ß. 6 d. angesetzt, Es wäre aber dieser Abzug biß dato nicht erleget worden, da doch H Georg Friderich Binder für alles cavirt, deßwegen dann die Hh dreÿ den 27. 8.bris 1722. ged. Georg Friderich Binder ein Stallforderung überschickt, nemlich die samtliche Erben Stallgelt pro 1714 biß 1722 incl. à 6 lb, 54 lb
Gebott, 8 ß 4
Abhandtlung des Inventarÿ, 2 lb 2 ß 6 d
Vnd denen obangezogenen Abzugs weg. 42 lb 5 ß 6 d
d. 4. Xbr. Jüngst habe dieser Georg Friedrich Binder beÿ Mghh. ein Memorial eingelegt, undt den Nachlaß [p. 257] sothanen Abzugs wie auch obged. Stallgelts begehet, habe der Implorant sich auff den Inhalt seines Mem. bezogen und nochmahlen gemelt seine Beeden brüder hätten nicht nur denen Ererbten 422. lb. nichts mit sich hinaus gezogen, sondern wären auch noch hier schuldig, Weilen nun H Schaffner Binder in seinem Memoriale exponirt daß die von seinen beeden brüdern ererbte 422 lb nicht Zulänglich geweßen, den Hrn Rathherr Binder umb seine Forderung Zu befridigen, so habe man deßfalls aus H Rathh. Binders seel. Handelsbüchern, bericht eingezogen, da dann H Gruber alß Binderischer Tochtermann attestirt, daß H Ludwig Binders undt deßen Verstorbener Frawen Erben H Johann Binder Senatori seel /:so Viel man in deßen handelbüchern finden Können:/ nichts schuldig gewesen, sondern das H Rath. Bruder so damahl beÿ Ihro Leiningen Gundersbluhm in diensten gestand. H. Rathherr Johann Bindern wegen für Ihne an H Christoff Richßhoffer d. 10. 8.bris 1714 /:also nach der Frau Binderin seel. todt als welcher d. 25. feb. gedachten 1714. Jahrs erfolgt:/ bezahlte 237. fl. undt ferner Von Ihro* handlung übernommen 100 fl. schuldig worden, welche 337 fl. noch außstehen.
Beÿ diesen Umbständen finde man was den abzug der 42 lb 5 ß 6 d betrifft daß nach dem Rigor der beede frembde Erben solchen schuldig wären, man wolle aber Zu Mghh gestellet haben ob, in ansehung ged. beeden Hrn Caracters dieselbe Ihnen einen völlig. nachlaß oder erglöckliche moderation wollen gedeÿen laßen. Daß Außstehende Stallgelt betr. so A° 1722. schon sich à 54. lb beloffen, so hätten die hießige beede Erben, alß Georg Friderich Binder und H Storren Ehefraw dero Ratum daran ohnstendig Zu entrichten, [p. 268] deren Frembd. antheil aber wäre nach dem Rigor Zwahr auch Zu Zahlen, maßen selbige in mora geweßen, den Abzig Zu entrichen, undt lauffe das Stallgeltt fort biß der Abzug bezahlt zu Mghh stellend was sie auch dißfalls erkennen wollen.
Herr Prætor Regius votirte hierauff, Es seÿe beÿ dem Geschäfft quæstiones vber Zweÿ puncten Zu sprechen, der erste concernire den denen Frembden Erben geforderten Abzug der 42 lb. d., da dann es sehr bedencklich sein würde wann MGHh die Völlige Summ wolten nachlaßen in ansehung der übel consequenzen weilen aber die Summ nicht sonderlich considerable undt die beede Frembde Erben in einem Caractere stehen, daß Sie es etwa gegen die Statt wieder erkennen Könten, so stelle beÿ MGhh. ob Sie nach dero Guthfind. sothanen Absatz auff die helffte oder auf eine quart reduciren wollen, Was die Stall gelt Extanzen anbelange, so seÿe nicht mehr alß billich daß die hiesige Erbs Interessenten, alß Welchen gleich nach dem Absterben der Binderischen wittib dero Erbs ratum hätte sollen Zugeschrieben werd. dero Antheil daran bezahlen.
Erkandt Soll von denen Frembd. Erben die Helffte des Abzugs, Von denen hießigen aber dero Ratum an denen biß dato verfallenen Stallgeltern bezahlt werden.

Jean Guillaume Storr demande aux Quinze de réduire la taille due pour les douze années pendant lesquelles la succession Binder est restée ouverte. Il paie régulièrement ses impôts, la somme que sa femme a héritée a tout juste suffi à compenser les revers qu’il a essuyés dans son commerce. Les Quinze réduisent de moitié la somme due.
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
Johann Wilhelm Storr pt° Stallgelts
(p. 104) Sambstag d. 14. Aprilis 1725 – Gug. nôe Johann Wilhelm Storr des Handelsmanns principal alß welcher in Weÿl. Frawen Mariæ Binderin Verlaßenschafft worüber d. 12. Junÿ 1724. beÿ Mgh. ein bescheid ergangen interessirt ist, bitt vmb gnädige Communication des gedachten bescheids. Erk. willfahrt.

(p. 268) Sambstag d. 15. Sept. 1725 – Gug. nôe Johann Wilhelm Storren des Burgers und Handelsmanns prod. vnd.tg Memoriale und bitten pt° Stallgelts. Erkant, Ober Stall Herren.

(p. 282) Sambstag d. 22. Sept. 1725 – Johann Wilhelm Storr pt° Stallgelts
Iidem [Obere Stall Herren] laßen per me referiren, was den 12. Junÿ 1724. wegen an Weÿl. Fraw Mariæ Binderin gebohrner Herrin Verlaßenschafft& undt der Statt Stall anforderung an dieße Verlaßenschafft undt die beede Frembde Herrn Erben vorgekommen, und berichte daß Johann Wilhelm Storr der burger undt handelßmann allhier uxorio nomine Vor sein ratum am Stallgelt Wegen ererbten 979 lb. 8 ß. 7 d. à 2 lb. 17 ß. für 12 Jahr ane Stallgelt 34 lb. 4 ß. Zu bezahlen hätte. Es habe aber dieser Storr d. 15. hujus Wegen dießer anforderung beÿ Mgh. ein Memorial und demuthiges bitten angelegt, Ego ließ solches ab, und berichte darauff daß auff beschehener remission der Implorant ferner gemelt, daß Er bißhero sein Stallgelt alle jahr ordentlich entrichtet, und wann das geschäfft schon 12 Jahr auff den Stall seÿe ersitzen geblieben so seÿe es ja nicht seine Schuld, seine Frau habe Zwahr gegen 2000 fl. Von dero Mutter geerbt, es seÿen aber diese 2000 fl. Zu abtragung etwelcher Schuld. schon darauff angewendet worden, und seÿe dießes Zu consideriren daß beÿ seiner Fraw Schwiger absterben er weith Zu Viel Verstalllet, und das ererbte nur gedienet, die Luckh wider außzufüllen, maßen bekandt daß er Verschiedene unglück gehabt, undt hätte er sich nicht einbilden können daß man Ihme das Stallgelt von demjenigen was seine Fraw von dero Mutter ererbt nachtrage, sonsten er sich längstens schon wieder haben abschreiben, und die Verstallungs Summ auff sein in wahrheit besitzendes Vermögen haben setzen laßen. Beÿ dießer bewandtnuß und da statt kündig daß der Implorant verschiedene Verlust gehabt, so stelle man Zu MGhh ob Sie demselben an den geforderten 34. lib. 4 ß. die helffte wollen nachlaßen. Erkandt, wirdt die helffte in gnaden nachgelaßen.

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder font dresser l’inventaire de leurs biens pour que l’épouse puisse demander le bénéfice de cession. La masse propre à la femme est de 1 490 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 1 371 livres, le passif à 3 069 livres. La maison est portée à une valeur de 2 500 livres.

1729 (30.5.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 5) n° 105
Inventarium über Herrn Johann Wilhelm Storren Handelsmanns und Frauen Mariæ Ursulæ gebohrener Binderin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg der Zeit besitzende und revidirte Activ und Passiv Nahrung auffgerichtet Anno 1729. (…) weilen die Ehefrau Zu salvirung Ihres unveränderten Vermögens und deßen so Sie crafft auffgerichteter Eheberedung Zufordern das Beneficium cessionis (zu ersuchen gesinnet) So beschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn Tit. herrn Philipp Jacob Marbach Notarÿ publici und burgers allhier der Ehefrauen geordneten Curatoris ad Lites auff Montag den 30. Maÿ Anno 1729.
Copia der Eheberedung

Höltzen und Schrein werck, auff der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Hindern Wohnstub, In der Magd Cammer, In der Nebens Cammer, In der undern Vordern Stub, Stub Cammer und haußöhren, In der Kuchen, Im Laden Stübel, Im Keller, In der obern Vordern Stub und hauß Ehren
Eigenthum ane einer Behaußung (F.) Nemlichen die helffte ane einem hauß, hoffstatt und bronnen mit allen deßen übrigen gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeit gelegen allhier ane dem Staden, ohnfern der neuen Bruck einseit neben wendling Schneider, dem glaser, anderseit Zum theil neben dem sogenannten heckergäßlein und Zum theil neben weÿl. Michael Diemers geweßenen Weißbecken hinderlaßenem Son, hinden auch auff denselben stoßend, so Zum hecker genannt wird, davon gehen Jährlichen 80. lb Zinnß à 4 pro Ct° gerechnet H Frantz Peter Grugot dem handelßmann allhier, Jährlichen auff den 11. 7.bris widerlösig in Cap. mit 2000 lb d Sonsten aber freÿ ledig und eigen, und wird solche behaußung allhier ohnpræjudicirlich æstimirt pro 2500 lib. d. Nach abzug des darauff stehenden Passiv Capitals nun Verbleiben ane vorgemeltem Anschlag übrig 500 lib, daran trifft die hiehero gehörige helffte an so hier in außwurff gebracht wird 250. Diese behaußung ist der Ehefrauen und Ihrel Eheliebsten von weÿl. Frauen Maria Binderin gebohrner Herrin Ihrer respê Frau Mutter und Schwieger seel. in dero den 15. febr. a° 1714 Vor Weÿland herrn Notario Joh: Adam Ösinger auffgerichtetem Testamento mit 6000 fl. gemeinschaftlich præ und legirt, Ihnen auch in deren verlaßenschafft Antheilung entschlagen dahero hier der Ehefrauen die helffte vor unverändert Zugeschieben worden. Sonsten meldet auch darüber ein perg. Kbr. in allheisiger C C stub gefertiget und mit dero anhang. Kl. Cantzleÿ Secret Innsiegel Verwahrt datirt den 9. Xbris A° 1698.
(T.) Nemlichen die helffte für unvertheilt ane der vorhero fol. beschriebenen behaußung, Woran die übrige helffte der Ehefrauen vor unverändert gehörig, welche helffte über abzug des darauff stehenden Passiv Capitals nach den oben beÿgesetzten Pretio antrifft 250 lb.
Ergäntzung der Frauen ermanglenden unveränderten Vermögens. Vermög Inventarÿ über beeder Eheleuthe einander in die Ehe Zugebrachte und in A° 1708 durch H. Not: Daniel Rohren seel. inventirte Nahrungen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frauen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 67, Sa. Silbers 15, Sa. Eigenthümlichen Antheils ane i. behaußung 250, Sa. restirender Ergäntzung 1058, Sa. Activ Schulden 100, Summa summarum 1490 lb
Solchem nach wird auch den Herrn unverändert und zugleich das theilbare guth, masen die Ehefrau mit consens Ihres herrn Vogts auff daßelbbe tam active quam passive renuncirt, sich aber alles so in crafft pactorum dotalium und dieses Inventarÿ Zu fordern, reservirt, unter dem Titul dem herrn gehörig, beschrieben Sa. haußraths 439, Sa. Schiff und geschirrs 35, Sa. Wahren 148, Sa. Wein und Leerer Faß 67, Sa. Silbers 92, Sa. Baarschafft 14, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 250, Sa. Activ schulden 322, Summa summarum 1371 lb – Schulden 3069 lb, Compensando 1698 lb
Eheberedung (…) So beschehen und Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 23. Junÿ 1708

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder hypothèquent la maison au profit du médecin François Balthasar von Lindern et des marchands Jean Daniel Franck et Frédéric Charles Saltzmann

1730 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 77-v
Wilhelm Storr der handelsmann und Maria Ursula geb. Binderin mit beÿstand ihres Curatoris ad lites H. Philipp Jacob Marbach Notarii Publici mit fernerer assitentz H. Joseph Michael Rauch Exsenatoris und H. Lucas Schaaff beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Franciscus Balthasar von Lindern Med: D. et pract: allhier, Ferner H. Johann Daniel Franck und H. Friedrich Carl Saltzmann beede handelsleuth – ihme von Lindern schuldig 180 gulden Reichswährung, H. Franck 346 gulden und H. Saltzmann 263 gulden
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am Staden einseit neben weÿl. Michael diemer gewesten weißbecken Erben anderseit neben Wendtling Schneider dem Glaßer hinten auff die Diemerische erben am heckergäßlein

Jean Guillaume Storr loue une partie de la maison à l’anatomiste Jean Christophe May

1735 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 625
Johann Willhelm Storr der handelsmann
in gegensein H. Johann Christoph Maÿ Anatomici
In sein des verlehners eigenthümlich am Staden einseit neben wendtling Schneider dem glaßer anderseit neben denen Diemierischen fusiosen söhn gelegenen Behausung Eine stiege hoch in dem Vorderhauß eine auff die gaß sehende stueb, stuebkammer und dem gemeinschaftlichen gebrauch der Kuchen, Ferner eben daselbst zwo stiegen hoch der vorder auff den Staden gelegene stueb, Caminkammer, haußöhren und kuchen eben allda ein in den hoff sehendes stübel und stuebkammer, Mehr in dem hinderhauß im hoff zwo stiege hoch eine Stueb, sambt dem vorgemach, so dann in dem Vorderhauß dreÿ stiegen hoch die zur lincken hand befindliche Kammer und endtlich die helffte des Kellers und platz auff der Bühn umb holtz zu legen – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von von Michaelis fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 70 pfund

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder hypothèquent la maison au profit du greffier François Œsinger. Le boutonnier Emanuel Brantz se porte garant en hypothéquant aussi sa maison.

1736 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 273-v
Johann Willhem Storr der handelsmann und Maria Ursula geb. Binderin so ohnbevögtigt zu seÿn versicherte mit beÿstand ihres bruders H. Johann Friedrich Binder gemeiner Statt kornmeisters und H. Friedrich Gruber des handelsmanns ihres geschwistrigkinds ehemanns
in gegensein H. Franciscus Oeßinger J.v.Lti und C. Contr. actuarÿ – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine behausung bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Staden einseit neben weÿl. Michael Diemer weißbecken Erben anderseit neben Wendling schneider dem glaßer hinten auff die Diemerischen Erben am Heckergäßlein – (verhafftet um 2000, 180, 270 und 263 pfund)
wobeÿ ferner erschienen Emanuel Brantz versilbert knopff und pferdzeugmacher verbürgt (…) unterpfand, seine am Stephans Plan gelegene behausung, einseit neben neben Ehrenfried Gebhard des schreiners ehefrau und Zabernischen geschwisterden anderseit neben H. Syndico Groß hinten auff H. Notarium Clauß

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder font dresser un nouvel inventaire de leurs biens (non conservé)

1736, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1516
Invent: über Joh: Willhelm Storr des Handelsmanns und frauen Mariæ Ursulæ geb. Binderin beeder Eheleuthe activ et passiv: Nahrung

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder hypothèquent la maison au profit de Frédéric Binder, Frédéric Gruber et Abraham Wibmar

1737 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 758-v
Johann Willhelm Storr der handelsmann und Maria Ursula geb. Binderin mit beÿstand ihres bruders H. Georg
in gegensein Friedrich Binder des Kornmeisters und ihres geschwistrigkindts ehemanns H. Friedrich Gruber des handelsmanns, ihres bruders und schwagers H. Abraham Wibmar des ehmaligen gastgebers zum Rothen Ochßen – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine in vorder und hinderhauß bestehenden Behausung, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Staden einseit neben Wendling Schneider dem glaßer, anderseit neben weÿl. Michael Diemer gewesenen weißbecken modo Johann Friedrich Kreichel des handelsmanns erben und Consorten, hinten auff dieselbe – als ein von ihr Fr. Storrin Mutter seel. erhaltenes prælegat

Jean Guillaume Storr meurt en 1742 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans la maison du menuisier Thierry Wahlhauser derrière Saint-Nicolas. La masse propre à la veuve est de 1 244 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 136 livres, le passif à 1 535 livres.
1742 (7.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 16) n° 246
Inventarium über Weÿl. Hn Johann Wilhelm Storren, des geweßenen Handelsmanns und Burgers zu Straßb. seel. Verlassenschafft Auffgerichtet Anno 1742. – welcher Sonntags den 21.ten des Monats Jan. fürwährend. 1742.ten Jahrs dießes Zeiliche mit dem Ewigen verwechßelt hinter Ihme Zeitlichen Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf geschehenes dienst: freundtliches Ansuchen, Erfordern und Begehren, sowohlen deß seelig. verstorbenen ab intestato (erben) als auch der viel Ehr: undt tugendt: begabten Fr. Mariæ Ursulæ Storrin gebohrner Bindterin der dießorths hinterbliebenen fr. Wittib, mit zuziehung deß Ehrengeachten Herrn Dietrich Wilhelm Faußer dem Schreiner u. burger Ihres hierzu erbettenen beÿstandtes (…) So beschehen alhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 7. des Monats Aprilis A° Dni 1742.
Denominatio haeredum. Der verstorbene seelig Eingangs gedacht hat zwar ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen wie volget 1.mo H. Johann Friedrich Storren, S.Stæ. Theologiæ Candid. so 25 Jahr alt, dahero Majorennis, so hiebeÿ præsens ware, vnd dann 2.do Johann Jacob Storren, ohngef. 10 ½ Jahr alt, In weßen Kindts: Nahmens aber der Ehrengeachte Herr Jacob de Joh: Dürninger, der handelsm. und burger allhier Zu Straßb. alß deßelben geordnet und geschworener H. vogt, der Verlaßenschafft Inventur Persönlich beÿgewohnt hat, Mithin beede des verstorbenen mit der hinterlaßenen Fr. Wb. ehelichen erzeugte Kindter und nach Todt verlaßene rechtmäsig Erben
Extractus aus d. 23. junÿ 1708 vor weÿl. Not. Daniel Rohren seel. gepflogene Heuraths: Verschreibung (…)
Bericht Wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft (…) es mit des verst. seel Nahr, in A° 1736. wegen dem damahlen obhand. geweßenen Passiv: Schulden Last allschon solchergestalt Zu einem Concursum Creditorum außgeschlagen daß deßelbig. gesampte so ohnv: als T. Nahrung in der ganth verkaufft werden müßen, welche aber nichts destoweniger damahlen so gering außgefallan, daß wohlen die Fr Wittib das beÿ E. E. Kl. Rath gesuchte Benef. Cessionis deren den 2. Martÿ 1737 erhalten (…)

In einer allhier Zu Straßb. hinter der Kirchen Sti Nicolai gelegen hiehero nicht sondern Hn Dieterich Wahlhaußer dem Schreiner eigenthümlich zuständigen behausung
Ane Höltzen und Schreinerwerck, in dem Obern Hauß: Ehren, In d. unt: Hauß; Ehren, Inn der wohn Stub: Cammer, Inn der Wohn: Stuben, Inn dem Keller
Norma hujus inventarii. Der Frau Wittib annoch ohnverändert zuständigen Vermögen, Sa. hausraths 35 lb, Sa. Silbers 2 lb, Sa. Schulden 1206 lb, Summa summarum 1244 lb,
Dießemnach wirdt auch die überige Verl. beschieben, welche zufolg des berichts inn alleine bestehet, Schulden 136 lb – Schulden auß der Verlassenschafft zu bezahlend 1535 lb, deß verst. passiva 1398 lb – Schluß oder Stall summa 37 lb

La maison provenant de la faillite de Jean Guillaume Storr est vendue par enchère judiciaire à l’aubergiste Jean Diemer

1739 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 585
Ganth kauff – Sambstags d. 18. julÿ 1739. In Sachen Johann Willhelm Storren des handelsmanns falliment betreffend, Ist des ged. Storren eigenthümlich vordere und hindere Behausung, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane dem Schiffleuth: und sogenannten wellen: staden, einseit neben weÿl. Michael Diemer des weißbecken erben, anderseit neben Wendling Schneider dem glaßer, hinten auff ged. Diemerischen erben am Henckergäßlein gelegen
Johannes Diemer dem gastgeber um 5960 fl. adjudicirt worden

Fils du boulanger Nicolas Diemer, le fabricant de poudre Jean Diemer épouse en 1719 Anne Marie Schwab, veuve du fabricant de poudre Jean Georges Maurer
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 206-v, n° 1)
1719. Mitwoch d. 18.t Jan. 1719. seind nach geschehener 2 maligen Außruffungen Domin. I.ma et II.da Epigen. in der Kirch Zu S Wilhelm ehelich eingesegnet Joh: Diemer der ledige pulvermüller v. burger H Niclaus Diemers Schwartzbecken v burgers v. Margreth von Zabern ehelicher Sohn, v. Fr. Anna Maria Weiland Hans Georg Maurers deß pulver Müllers v. burgers nachgelaßene eheliche Wittib geb. Schwartzin [unterzeichnet] Johannes diemer alß hochzeither, Anna Maria Maurr Allß hochzeiterin (i 214)

Le fabricant de poudre Jean Georges Maurer épouse en 1713 Anne Marie, fille du farinier Martin Schwab
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 253 n° 1096)
1713. Mittwoch den 16. Aug. Seind nach 2.mahl. Proclamation ehl. copulirt Worden, Hanß Georg Maurer der ledige Pulvermüller und burger allhier, Ulrich Maurer des Pulvermüllers ehl. Sohn und J. Anna Maria, Martin Schwaben b. und Meelmans allhier, ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann Georg Maurer als hochzeitter, Anna maria schwäbin Als hochzeiterin (i 252)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 161, n° 14) Eodem den 16. Aug. 1713. seind in der N. Kirch nach ebenmäßiger außruffung ehelich eingesegnet worden Joh: Georg Maurer der ledige Pulvermüller vnd burger allhier Ulrich Maurers deß Pulvermüllers v. Catharina Mößnerin ehelicher Sohn v. Jfr. Anna Maria Martin Schwaben deß Meelmans vnd burgers allhier eheliche dochter (i 173)

La tribu des Maréchaux fait grief à Jean Diemer d’avoir fait venir de Francfort des ferrures pour les fenêtres de son moulin à poudre, ce qui est contraire au règlement en vigueur depuis l’année précédente. La commission relaxe Jean Diemer puisqu’il n’est pas prouvé que c’est un serrurier étranger qui les a fait venir.
1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
Johann Diemer Ca. E. E. Zunfft der Schmidt
(p. 52) Sambstag d. 15. Febr. 1727 – Moss. nôe Johann Diemer contra E. E. Zunfft der Schmidt H Zunfftmeister erholt Appellations klag Vom 28. Xbris jüngst, bitt umb Deput. et Facta Relatione gnädig zu erkennen, daß die Fenster beschläg quæstionis wider relaxirt, und Principal Von denen unkosten befreÿet werden möge. Gug. bitt Zur mündlichen Veranwortung Deputationem et Facta Relatione die Sach beÿ ergangeneù bescheid Zu laßen, Ref. Exp. Erk. Ober Handwerckh hn.

(p. 71) Sambstag d. 27. Febr. 1727 – Johann Diemer Ca. E. E. Zunfft der Schmidt
Obere Handwerckh herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß referiren daß Johann Diemer der burger und Würth contra E. E. Zunfft der Schmidt den 28. Xbris jüngst einen Zunfft Gerichts bescheid Von 13. ged. Monaths Decembris producirt wavon er appellirt, umb Deputation gebetten, und gnädig zu erkennen, daß Ihme die Fenster beschläg quæstionis wider relaxirt, und er Von denen unkosten befreÿet werden möge. worauff ged. Zunfft auch umb deputation et Facta relatione die sach beÿ ergangenem Zunfft gerichts bescheid Zu laßen, ref. Expensis underthg. gebetten habe.
Auff geschehener Remission habe der Appellant beÿgesetzt, er habe diese Fenster beschläg Zu seiner Nothurfft und zu seinem gebrauch allhier offentlich gegen Pulver eingehandelt. Nahmens ged. Zunfft seÿen erscheinen H Johann Jacob Bonnet alß Zunfftmeister, H Joh: Michael Cuntzer undt H Sigmundt Fälckhenhawer, welche geantowrtet, daß Gegner erst ohnlängstens Zu seinem Schloßer gesagt, er habe diese Fensterbeschläg Von Franckforth kommen laßen, die auch außerhalb der Statt an seiner Pulffer Mühl seÿen außgeladen worden.
Auff seithen der Hh. Depp. habe man sich Zwahr erinnert, daß laut Mgh. Erkantnuß vom 20. Aprilis jüngst denen Frembd. Schloßern Ihre arbeith herein Zu bringen beÿ Confiscation Verbetten worden, es seÿe aber nicht erwießen, daß die quæstionirte arbeith Von einem Frembden Schloßer seÿ herein gebracht worden, dahero man nicht finde, daß selbige zu confisciren, sondern halte davor daß dem Appellanten selbge zu restitution undt derselbe Von denen Ihme angesetzten Gerichts Kösten der 18. ß zu absolviren seÿe, die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Jean Diemer, aubergiste au Loup et marchand de poudre, et sa femme Anne Marie Schwab font leur testament. Chacun institue pour héritiers ses enfants. L’épouse malade stipule que son mari sera héritier de la part maternelle revenant à ses deux filles issues de son premier mariage si elles mouraient célibataires.
1731 (12. Dec.),Not. Marbach (Jean 34 Not 8)
Testamentum nuncupativum des Ehrengeachten Hrn Johannes Diemers des Gastgebers Zum Wolff und Pulverhändlers So dann der Ehr und tugendsamen Frawen Annä Mariä gebohrner Schwabin
1731 (…) auff Mittwochs den 12. des Monats Decembrisis nachmittags Zwischen Zweÿ und dreÿ Uhren in einer alhier Zu Straßburg ahne dem Fischer Staaden gelegenen von hernachgemeltten beeden Testirenden Ehe Persohnen eigenthümlich bewohnenden behaußung die Gast herberg Zum Wolff genannt dero obern wohnstuben mit denen fenstern auff die gaß oder den Staaden außsehent, Vor mir unterschriebenen geschwornem Notario (…) persönlich kommen und erschienen der Ehren Wohlvorgeachte Herr Johannes Diemers der Gastgeber Zum Wolff und die Ehr: und tugendsame Frau Anna Maria gebohrne Schwabin beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg Er der Testierer gesund, gehend und Stehenden, Sie die Frau Testierin aber Kranck und schwachen auff einnem bett liegenden leibs
Viertens Weilen die Einsatzung der Erben eines jeden in Rechten gültigen Testaments fundament und grundvesten ist (…) Ihre liebe Kinder (…) sie ohne deme ab intestato ihre rechtmäsige Erben sind, darbeÿ aber der Frauen Testiererin fernerer will und Meinung wann Ihre beede aus erster Ehe vorhandene Zweÿ Töchter Maria Ursula und Catharina Margaretha gebohrne Maurerin ledigen Standts versterben solten, daß Ihre Mütterlich Erbschafft auff gedachten ihrem lieben Ehewürth J Johann Diemers eÿgenthümblichen kommen (…) solle

Le marchand de poudre Jean Diemer se remarie en 1732 avec Susanne Marie Borst, fille du coutelier Jean Jacques Borst.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 38 n° 27)
aô 1732. den 10. Xbris Seind nach geschehener Zweÿmal. außruffung nemlich D. I. Adventus in der Kirchen Zu S Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden H Johannes Diemer Pulverhändler burger und Wittwer allhier und Jungfr. Susanna Maria Weÿl. H Johann Jacob Borsten Lang Messer Schmidts und burgers allhier und Fr. Mariæ Barbaræ Thorwartin ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes Diemer als hochzeiter, Susanna Maria als hochzeiterin, Johann Fenderich Clauß als Schwager, Johann Phillipp Wittmar als schwager (i 40)

Susanne Marie Borst devient bourgeoise par son mari six mois après son mariage
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 997
Susanna Maria Borstin geb: erhalt d. b. von ihrem ehemann H Johann Diemer b. undt würth allhier, umb d. alten b. will beÿ E E Zunfft d. freÿb. dienen. Prom. d. 4.ten Maÿ 1733.

Jean Diemer meurt à l’âge de 55 ans le 29 décembre 1744. L’inventaire que dresse le notaire Lobstein le 27 juin 1745 (voir le compte de 1748) ne figure pas dans son répertoire, ce qui indique qu’il a été distrait de la collection (il semble que d’autres actes notariés concernant Jean Diemer aient disparu, comme l’inventaire de sa première femme et son contrat de mariage).
Sépulture, Temple-Neuf (luth. 1740-1760, f° 37-v, n° 145)
1744. Dienst. den 29. Decembr. abends zwischen 5. und 6. uhr ist Herr Johannes Diemer Pulvermacher und Burger allhier selig verschieden und Donnerst. den 31. Ejusd. Christlichen gebrauch nach ad S. Helen. ehelich Zur erden bestattet worden, Nachdem Er in dieser jammer welt gelebet 55 jahr weniger 8 tag wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johannes Diemer aß Sohn, Johann Christian Diemer alß Sohn (i 40)
(L’inventaire ne figure pas dans le répertoire du notaire)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 4 600 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 321-v
Freÿburger F: N. 9344 – Weÿl. H. Johannes Diemer gewesenen Pulfferhändler und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 169 – 2337. 11. ½, die machen 4600. fl. verstallte allein 4500 fl. Zu wenig 100 fl.
Nachtrag auff acht Jahr in duplo à 6 ß – 2 lb 8 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 3 ß – 18 ß
Extat as Stallgeltt pro 1745 mit – 8 lb 2 ß
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 2 lb 17 ß 6 s – Summa 14 lb 8 ß
df. 6. Martÿ 1745.

Compte particulier des biens qui appartiennent à Jean Chrétien Diemer, fils de Jean Diemer et de Susanne Marie Borst
1748 (30.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 367)
Summarische Berechnung Über Johann Christian Diemers, Weÿland Herrn Johann Diemers geweßenen Pulverhändlers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßenen, mit Frauen Susanna Maria, gebohrner Borstin, deßen hinterbliebener Frau Wittib ehelich erzeugten Sohns von gedachtem seinem eheleiblichen Vatter seel. erlangte Erbschafft aus dem über erwehnten seines eheleiblichen Vatters seel. Verlaßenschafft, durch herrn Johann Lobstein, Notarium publicum et Practicum den 27. Januarÿ Anno 1745 aufgerichteten Inventario dem Stall tax nach mit aufgerechneter gewohnlichen beßerung gefertiget.
Der Fünff Kinder und Erben ohnverändert Vermögen betreffend (…) Summa summarum 2311 lb, den 30. mart. 1748 – Lect. auff der Statt Stall den 1. Aprilis 1748.

Compte particulier des biens qui appartiennent à Susanne Marie Borst
Summarische Berechnung Über Frauen Susannä Mariä Diemerin gebohrner Borstin, Weÿland herrn Johann Diemers, geweßenen Pulverhändlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener Frau Wittib eigenthümlich Vermögen, aus dem über besagten Ihres verstorbenen Ehegatten seel. Verlassenschafft, durch herrn Johann Lobstein Notarium publicum et Practicum den 27. Januarÿ Anno 1745 aufgerichteten Inventario dem Stall tax nach mit aufgerechneter gewohnlichen beßerung gefertiget
Summa summarum 830 lb – den jul. 1745 et 16. mart. 1747
Garten zwischen dem Juden und Fischerthor
Abschatzung der Taback Mühl

Marie Ursule et Catherine Marguerite Maurer cèdent leurs droits sur la maison au tuteur des quatre enfants issus du premier mariage de Jean Diemer

1745 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 563
Jgfr. Maria Ursula und Jgfer. Catharina Margaretha die Maurerin beede schwester mit beÿstand ihres annoch ohnentledigten vogts Johann Michael Huber des Amlungmachers
in gegensein Johann Jacob von Zabern des schuhmachers als vogts weÿl. Johannes Diemer des Pulverhändlers 4 kinder erster ehe
demnach sie Maurerische schwester zufolg eines von H. Not. Johannes Lobstein gefertigt aus ermelten Diemers ihres gewesten Stieffvatters verlaßenschafft Abtheilungs Concept gezogen auf der Diemerischen allhier am Schiffleuthstaden einseit neben weÿl. Michael Diemer weißbecken erben anderseit neben Wendling Schneider dem glaßer hinten auff erstgemelten Diemerischen erben gelegene behausung ane vätter: und mütterlichen guth 265 pfund

Susanne Marie Borst veuve de Jean Diemer, remariée au marchand Thomas Christophe Kayser de Nuremberg, les enfants de Jean Diemer et de sa première femme Anne Marie Schwab (Jean, Anne Marie, Marie Elisabeth et Marie Barbe) et Jean Chrétien, fils issu de la veuve, vendent la maison au peintre en miniatures Philippe Jacques Lutherburg et à sa femme Catherine Barbe Heitz.

1745 (6.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 888
H. Johann Rudolph Dünckel notarius publicus und practicus als mandatarius Fr. Susanna Maria geb. Borstin weÿl. H. Johannes Diemer des gastgebers wittib dermalen H. Thomas Christoph Kaÿßer des handelsmanns zu Nürnberg eheliebstin, mehr erstgemeldter Diemer in erster Ehe mit weÿl. Fr. Anna Maria geb. Schwabin erzielter sohn H. Johannes Diemer der Pulverhändler, mehr deßen minorennen geschwister Anna Maria, Maria Elisabetha und Maria Barbara der Diemer vogt Johann Jacob von Zabern so dann Johann Jacob Diemer der haußfeurer als vogt ged. Diemer in zweÿter ehe mit ermelter seiner hinterbliebenen wittib erzeugten einigen söhnleins Johann Christian Diemer
in gegensein Philipp Jacob Lutherburg des mignatur Mahlers und Catharinæ Barbaræ Heitzin – versteigerung
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben gebäuden, weithen, zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden, einseit neben Wendling Schneider dem glaßer, anderseit neben weÿl. Michael Diemer des weißbecken erben, hinten auff dieselbe, mit aus nahm eines zinnen ofenthürleins, der tapeteten und eines frantzösischen Camin eingemachten Spiegels – um 1500 pfund (verhafftet), der Diemerischen wittib zu einer tertz, zu den zwo übrigen tertzen aber denen Diemerischen kindern zuständig – um 1400 pfund

Philippe Jacques Lutherburg est fils de Jean Georges Lutherburg comme l’indique le baptême de 1719. Catherine Barbe Heitz qui est la sœur de l’imprimeur Jean Henri Heitz (voir l’hypothèque de 1749 ou le contrat de mariage de 1758) est donc la fille du tailleur Jean Georges Heitz et de sa femme Marie Ursule Rosenzweig
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 131-v, n° 510)
1700. Freÿt. d. 22. Jan. wurde gebohren v. Sambst. 23. ej. getauft Kindt Catharina Barbara, Elt. Johann Georg Heitz, d. schneider B. alhier v. fr. Maria Ursula Roß.Zweigin Ehel. [unterzeichnet] Johann Georg heitz vatter (i 133)

Le marchand de tabac Jean Georges Lutherburg demeure à Strasbourg depuis environ 1701. Il épouse en premières noces Elisabeth Lutz le 27 mai 1695 à Sainte-Marguerite de Bâle puis Anne Marie Grueninger le 19 juillet 1706 à Saint-Jacques de Bâle (BCGA n° 134 p. 91, 2001).
Baptême (réformés, f° 70-v)
1701. den 5. Februarÿ ließen tauffen Hans Georg Lautenburger von Baßel, fr. Elisabeth Lutzin (…) Infans Maria Elisabetha (i 80)

Baptême (réformés, f° 77-v)
1704) 1704. den 25. dito [Mayi] ließen tauffen Hans Georg Lautenburger von Baßel Tabackbereiter in Straßburg, Elisabeth Lutzin (…) Infans David Andreas (i 87)

Baptême (réformés, f° 3-v)
1707. den 5. Junÿ (nata 4.) ließen tauffen Hans Georg Lautenburger von Baßel, Anna Maria Grüningerinin (…) Infans Maria Elisabeth (i 6)autres 1710 f° 13.a (i 15), 1714 f° 22 (i 24), 1717 f° 29-a, 1720 f° 36 (i 38), 1724 f° 45 (i 47)

Baptême de leur premier enfant Philippe Henri le 10 novembre 1719. Philippe Jacques Lutherburg (ici Lauterburger) est réformé. Jean Georges Lutherburg signe l’acte en qualité de grand-père
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 194 n° 749)
1719 den 10. Nov. abends Zwischen 3 und 4 uhr ist Philipp Jacob Lauterburger dem (Kupffe)rstecher, ref. Relig., allhier und seiner ehl. haußfr. Catharina Barbara, geborner heitzin ein Sönhlein, Sonnt. getaufft und Philipp Heinrich genannt worden. Pat. Johann Heinrich (Heitz buchdr)ucker und burger allhier, H. Johann Caspar hohleißen, goldarbeiter und burger allhier, Jfr Susanna Maria Johannes Bruckers deß Grempen ehel. tochter. T. [unterzeichnet] Johann Geörg Lutherburg alß groß Vatter, Joh: Caspar Holeÿsen als Pfetter, Johann Heinrich Heitz als Pfetter, susan maria bruckerin alls gettell (i 196)

Autres baptêmes (liste non exhaustive), dont celui de Philippe Jacques (1740) qui devient un peintre renommé
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 241-v, n° 931)
1721. Freit. d. 24. Jan. Abends Zwisch. 5. v. 6. Uhr ist H Philipp Jacob Lutterburg, Kupfferstecher, reform. Religion v. fr. Cath. Barbara geb. Heitzin i. töchterl. gebohren Sonnt. d. 26. d° getaufft u. Anna Margaretha Genannt worden [unterzeichnet] Philipp Jacob Lutherbürg als Vatter (i 245)

Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 307-v, n° 1188) 1722. Mont. d. 24. Aug. Mittags Zwisch. 12. v. 1. Uhr ist H Philipp Jacob Lutterburger, dem b. v. Kupfferstecher, v. fr. Cath. Barbara gebohrner Heitzin ein töchterl. Gebohren, Mittw. darauff getaufft u. Catharina Salome Genannt worden [unterzeichnet] Philipp Jacob Lutherburg als Vatter (i 245)

Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 232-v n° 686)
1740. Mont. d. 31. Oct. nachts I Viertel Vor 9 uhr ist H Philipp Jacob Lauterburgers Kunsterfahr. Kupfferstechers u. b. allhier Ehl. Haußfr. Catharina Barbara geb. Heitzin eines söhnl. geneßen, so Mittw. darauff getaufft u. Philipp Jacob genennet worden (i 236)

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz font dresser un état de leur fortune le 24 août 1725 (pour devenir bourgeois)
1725 (24. Aug.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Summarischer Calculus über Philipp Jacob Lutterburg des Kupfferstechers und Frawen Catharinæ Barbaræ gebohrner Heÿtzin beeder Eheleuthe allhier, jetzmahlen habende und handtrewlich angegebene eÿgenthümbliche Nahrung aus dem durch mich unterschriebenen Notm. unterem heütigen dato auffgerichteten Concepto Designationis und Verzeichnus gefertiget
hausrath 119, Kunst Sachen Zum Kupfferstechen gehörig wie auch feine gemahl, durch H Johann Eliam Meßenthaler Auch Kupfferstechern allhier æstimirt und angeschlagen umb 220, Silber und Goldener Ring 50, baarschafft 50, Summa 440 lb
Sigl. Straßburg den 24. Aug. Anno 1725

Philippe Jacques Lutherburg, originaire de Bâle, et Catherine Barbe Heitz de Strasbourg deviennent bourgeois à titre gratuit ainsi que leurs quatre filles le 10 septembre 1725.
1725, 3° Livre de bourgeoisie p. 1354
Philipp Jacob Lutterburger d: Kupferstecher Von Baßell geb. und seine ehefr: Cath: Barb: Heitzin von hier geb. und dero Vier Kindter Nahmens anna Margaretha, Cath: Salome, Maria Elisabetha undt Sus: Barb: erhalten das burgerrecht durch auß gratis wollen beÿ E.E. Zunfft Zur Steltz dienen Jur et prom : d. 10.ten Sept : 1725
[in margine :] feüer eÿmer gratis

Le graveur originaire de Bâle Philippe Jacques Lutherburg devient tributaire à l’Echasse le même jour.
1725, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 314) Donnerstag den 13. Septembris Anno 1725 – Herr Philipp Jacob Lutterburger der Kupfferstecher von Baßel gebürtig erscheint und producirt Cantzleÿ, Stall und Pfenningthurn schein de 10. Septembris Anno 1725. bittet umb das Zunfft und stuben recht. Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt. Juravit.

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz, sur le point d’accoucher, se lèguent mutuellement leurs biens. L’acte est passé place des Cordeliers dans la maison du marchand de vins Jean Georges Weishaar.
1728 (26. Aprilis), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 60)
Codicillus reciprocus H Philipp Jacob Lutherburg des Kupfferstecher und burgers alhier et Uxoris
Zuwißen daß auff Montag den 26. Aprilis Anno 1728 Abends zwischen fünff und Sechs Uhren, in einer allhier zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen weÿland H Johann Georg Weishaar geweßenen Weinhändlers und burgers alhier seel. nachgelaßener wittib und Erben eigenthümlich zuständigen behaußung, dero obern Vordern mit den fenstern auff gedachten baarfüßerplatz außsehenden Stuben der Ehrenvest und Kunstreich Hr Philipp Jacob Lutherburg Kupfferstecher, und der Ehren und tugendsahme fraw Catharina Barbara gebohrne Heitzin beede Eheleuthe und burgere allhier, Von der Gnade Gottes gesund gehend undt stehenden, Sie die fraw aber hochschwangern Leibs (…)
[unterzeichnet] Philipp Jacob Lutherburg, catharina barbra lutherburgerin gebohrene heitzin
Georg Martin Gärtner, Cant: beÿ der neuen Kirchen, Johann Jacob Heÿer, Cantor beÿ der refor: Kirchen Schirmer

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz hypothèquent la maison au profit de Jean Thomas Frœlich, receveur de la fondation Saint-Marc

1749 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 669-v
H. Philipp Jacob Lutherburg der miniature Mahler und Catharina Barbara geb. Heitzin mit beÿstand H. Johann Heinrich Heitz des buchdruckers ihres bruders und deßen tochtermanns H. Rathh. Johann Theobald Wildermuth schaffners des Stiffts St Thomä
in gegensein des Stiffts St Marx schaffners H. Lt Johann Thomas Frölich – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt am Schiff leuthstaden, einseit neben Wendlin Schneider des glaßers wittib und erben, anderseit neben Johann Georg Keck dem weißbecken, hinten auff denselben

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz, assistée de son frère imprimeur Jean Henri Heitz, hypothèquent deux maisons dont celle quai des Bateliers

1751 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 565
H. Philipp Jacob Lutherburg der mignatur Mahler und Catharina Barbara geb. Heitzin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Heinrich Heitz des buchdruckers und deßen tochtermans H. Johann Gottfried Baur des buchhändlers
in gegensein H. Johann Daniel Bauch des handelsmann E.E. kleinen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 1050 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt am Schiffleuthstaden, einseit neben Wendling Schneider des glaßers wittib und erben, anderseit neben Johann Georg Keck dem jüngern weißbeck, hinten auff den selben – als ein am 6. Decembris 1745 erkaufftes guth
so dann eine behausung und hoffstatt auch am Schiffleuthstaden anderseit ein eck ane dem Bronn:gäßlein, anderseit neben Georg Christoph Häberlin dem kuttler, hinten auff H. Rathh. Eckert – davon gibt man auff weÿhnachten dem mehrern hospital 3 ß 4 d, und der hohen Schul 6 ß 8 d – als ein am 30. 7.br 1748 erkaufftes guth

Anne Marguerite Lutherburg épouse Jean Henri Rosenstiel, précepteur au gymnase de Bouxwiller. Philippe Jacques Lutherburg est alors graveur, miniaturiste et peintre à la cour de Hesse-Hanau-Lichtenberg
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 219-v, n° 837) 1743. Mittw. d. 31. Jul. seind nach ordentl. Proclamation Ehel. copul. u. eingesegnet worden H Johann Heinrich Roßenstiel dermahl. Præceptor an dem obern Gymnasio Zu Buchsweyler H Joh: Nicolai Roßenstiels gastgebers u. b. daselbst Ehl. Sohn, und H. Anna Margaretha, H. Philipp Jacob Lutherburgers deß Kupfferstechers u. Kunstmahlers wie auch Hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischen Hoffmahlers u. b. allhier Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Rosenstiel als Hochzeiter, Anna Margaretha Lutherburgerin als Hochzeiterin (i 225)

Marie Madeleine Lutherburg épouse en 1758 le perruquier André Steinbach. Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz habitent alors à Paris.
1758 (26.5), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 565) f° 40
Eheberedung – erschienen seÿen, der Ehren und vorachtbahre Herr Andreas Steinbach, leediger Perrucken: macher, weÿl. Herrn Andreas Steinbach geweßenen Perruchenmachers und burgers allhier Zu Straßburg, längst seel. mit frawen Mariæ Salome geb. Kirschlägerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Sohn, als Hochzeiter, ane Einem
So dann die Ehren und tugendsahme Jgfr. Maria Magdalena Lutherburgin, herrn Philipp Jacob Lutherburg des Miniature: Mahlers und burgers allhier, dermahlen aber sich zu Paris aufhaltend, mit frauen Maria Barbara geb. Heitzin ehelich erziehlte Jgfr: tochter als Hochzeiterin am andern theil, die haben in gegensein Hrrn Johann Heinrich Heitz des buchdruckers und ebenfalls burgers dahier ihr der Jgfr. brauth herrn Oncle und hierzu erbettenen beÿstands
auf Freÿtag den 26. Maÿi anno 1778. Andreas Steinbach als hochzeiter, Maria Magdalena Lutherburgin als Höchzeitrin

La dernière inscription au livre de la Taille date de 1760.
1760, Registres annuels de la Taille (VII 1253) f° 186
Steltz – Lutenburger, Philipp Jb. Jur. 10. 7.bris 1725., 1 lb 10 ß
(2 à 3 lb 12 ß)

La maison est vendue par adjudication judiciaire le 16 juin 1756 au receveur de la fondation Saint-Marc Jean Thomas Frœlich qui la cède en 1766 au tailleur Jean Jacques Starck et à sa femme Catherine Sara Braun

1766 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 109
H. Lt. Johann Thomas Frölich der schaffner eines löbl. Stifft St Marx
hatt in gegensein Johann Jacob Starck des schneiders und Catharinæ Saræ geb. Braunin
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, weither zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, am Schiffleutstaden, einseit neben Franz Hartschmidtin geb. (-), anderseit neben Jacob Keck dem weißgerber, hinten auff dießen – den H. Verkäufer als ein am 16. junÿ 1756 ane der ganth versteigertes guth – um 1500 pfund der reformirten gemeind verhafftet

Jean Jacques Starck et Catherine Sara Braun hypothèquent le même jour la maison au profit du serrurier Jean Gretzinger et du tailleur Jacques Balthasar Stoltz

1766 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 110-v
Johann Jacob Starck des schneiders und Catharina Sara geb. Braunin
in gegensein Johann Gretzinger des schloßers und Jacob Balthasar Stoltz des schneiders – schuldig seÿen 500 pfund [unterzeichnet] Grötzinger
zum unterpfand, eine behausung, cum appertinentis am Schiffleutstaden, einseit neben Franz Hartschmidtin geb. (-), anderseit neben Jacob Keck dem weißgerber, hinten auff dießen

Jean Jacques Starck, originaire du pays de Bayreuth, s’inscrit pour faire son chef d’œuvre.
1752, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753), XI 347 (1753-1763)
(p. 661) Donnerstags den 27.ten Aprilis 1752 – Johann Jacob Starck, der ledige Schneider aus bareith Gebürtig laßet sich Zur Zeit und Meisterstück Einschreiben.

Le compagnon tailleur Jean Martin Engel qui a le droit de présenter son chef d’œuvre l’année même échange ce droit avec Jean Jacques Starck qui a le droit de présenter son chef d’œuvre l’année suivante
1756 (5.2.), Not. Elles (6 E 41, 1352)
persönl. erschienen seÿe der Ehrengeachte H. Johann Martin Engel der Schneider und burger dahier Zu Straßburg anzeigend, demnach Er beÿ E.E. Zunfft Gericht der Schneider dahier Zufolg bescheids vom 19. Januarii lauffenden Jahrs, Zu Verfertigung des Meisterstücks in erstged. Jahr und Zwar unter der gewohnl. Zahl von Sechßen, der fünffte der Ordnung nach admittirt worden seine Umstände aber nicht wohl Zugeben wollen, in diesem Jahr darzu schreiten zu Können, es hiengegen in Erfahrung kommen, Wie daß Joh: Jacob Starck der leedige Schneider Gesell von Landsendorff gebürtig, welcher bereits seines Muthjahr verarbeitet v. d. Ordnung v. tour nach auff Künfftijes 1757.te Jahr der erste ist, Zum Meisterstück gelangen Zu können, es ser gern annoch in diesem Jahr verfertigen wolte, als will er Joh: Martin Engel hiemit b. in craft dieses dem obgem. Mit Erscheinenden Joh: Jacob Starck freÿwillig v. ohne einige Entgeltung seinen diß Jährigen Platz v. Rang zu Verfertigung des Meisterstücks cediren vnd überlaßen (…) So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Donnerstag d. 5. Februarii 1756.

Jean Jacques Starck sollicite auprès des Quinze le droit de faire cet échange. La permission lui est accordée moyennant paiement, la tribu n’y voyant aucun inconvénient, d’autant que le requérant est un bon ouvrier. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
Johann Jacob Starck contra E. E. Zunfft der Schneider
(p. 43) Sambstags den 31. Januarii 1756 – Idem [Faust] nôe Johann Jacob Starck des schneiders gesellen Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister producirt unterth. memoriale und bitten mit beÿlagen Sub Nis 1. 2. 3. et 4. pt° Verfertigung des meisterstücks und bitt deput. Christmann bitt gleichfalls derp. Erkandt, Deputation.

(p. 59) Sambstags den 14. Februarÿ 1756.
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem [secretarium] referiren, es habe Joh: Jacob Starck der schneiders gesell den 7.t Hujus Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister beÿ mghhrn ein unterthäniges memoriale samt beÿlagen Sub Nis 1. 2. 3. et 4. producirt und darinnen Vorgetragen, er habe wie auß denen beÿlagen Sub Nis 1. 2. et 3. zu ersehen, sich in die muthjahre einschreiben laßen und solche nach ordnung Verarbeitet, da nun der implorant erst in Künfftigem 1757.sten Jahr Zu Verfertigung des meisterstücks gelangen Könnte, und ein ander gesell nahmens Johann Martin Engel an Welchem die dießjährige reÿhe in Verfertigung des meisterstücks Wäre, sich dermahlen nicht im stand ist hand anzulegen, und dahero seinen platz dem Imploranten mit mghhen hoher bewilligung einraumen Wolle, wie aus der beÿlag sub n° 4. erhellet, als ergehe an mghrn des Imploranten unterthänig und angelegentliches bitten dieselbe gnädig geruheten zu erlauben, daß der Implorant statt obgedachten Joh: Martin Engels in dießem lauffenden jahr sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour Verwechßlen dörffe.
Eadem die habe implorantischer H Zunfftmeister per recessum um deputation gebetten, Auff geschehene Weißung habe der Implorant den innhalt seines producti und petiti wiederhohlt. H Johann Paul Busch als alter Zunfftmeister nôe E. E. Zunfft derer Schneider auch zugegen habe Exponirt, des Imploranten Zeit Zum mstr. stück seÿe Zwar erst Künfftiges Jahr, doch müße Er auch der Warheit gemäß aussagen daß der implorant Welcher ihme Wohl bekannt sich Jederzeit wohl auffgeführt und ein guter arbeiter seÿe, Weilen nun durch den getroffenen tausch der Meisterschafft Kein schaden geschehe, um so Viel Weniger als der implorant der erste Zukünfftiges jahr Zu dem meisterstück eingeschrieben, als wolle er die sach lediglich mghheren überlaßen haben.
auff dieser des Imploratischen Hn Zunfftmeisters gathanes declaration, und gegebenes gutes Zeugnus haben die Hrn Deputirte dahin Concludirt, daß der Implorant gegen Erlag der unkosten und Ein Pfund Zehen schilling pro dispensatione Zwischen löbl. Statt und Imploratischer Zunfft theilbahr ane statt Johann Martin Engels in dießem jahr annoch sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour verwechßlen dörffe. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 82) Sambstags den 21. Februarii
Bescheid – Sambstags den 14. Februarÿ 1756. In Sachen Johann Jacob Starck des schneiders gesellen Imploranten en Einem, Entgegen und Wieder E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister, auff producirtes unterthäniges memoriale samt beÿlagen Sub Nis 1. 2. 3. et 4. juncto petito Wir geruheten zu erlauben, daß der Implorant statt Johann Martin Engels in dießem lauffenden jahr, sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour Verwechßlen dörffe, des implorantischen H Zunfftmeisters beÿ gebettener, bewilligter und beseßener Deputation gethane Declaration vermög welcher, Er des Imploranten petitum Zu unserer Erkandtnus gesetzet, auch all übrig derer parthen angehörtes Vor und anbringen iste derer Hrn Deputirten abgelegter relation nach Erkandt, daß der Implorant gegen Erlag der unkosten und 1 lb. 10 ß pro dispensatione Zwischen löbl. Statt und Imploratischer Zunfft theilbahr, ane statt Johann Martin Engels in dießem jahr annoch sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour verwechßlen dörffe.

Originaire de Lanzendorf, Jean Jacques Starck présente son chef d’œuvre le 12 mai 1756. Il est reçu maître.
1756, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 347 (1753-1763)
(f° 47-v) Mittwochs den 12. May 1756 – Erschienen unter H. Louis Meyé seinem Informatore Johann Jacob Starck, der leedige Schneider aus Lantzendorff gebürtig, prod. Extractum Gnädiger Hh. der XV.en Vom 14. Februarÿ Jüngst crafft deßen Er ane Johann Martin Engel Tour, so in diesem Jahr Zum Meisterstück admittirt werden solle, gesetzt worden gegen Erlag 1 lb 10 ß halb der Zunfft und halb der Statt, bittet Ihme das quantum Zu einem Completen Manns Kleÿd, so Er auf seinen eigenen leib Verfertig. wolle Von drap delavié beneben denen Rißen aufzugeben
Ist Ihme mit 3 5/8 Stäb drap d’Elavié
N° 2 einem trompeter Rock
N° 13 einer Münch Kutt
N° 12 Einem Sudan und
N° 11 Einem Leviten Rock willfahrt werden.
Facta relatione et Examinatione der geschwornen herren Meisterstück schauern, daß der Implorant sein Meisterstück nach Ordnung wie recht Verfertiget, als ist derselbe Zu einem Mit meister auff und angenommen worden.

Jacques Starck devient tributaire le 13 septembre 1756 (après être devenu bourgeois selon le certificat du 19 juin, le registre de bourgeoisie manque)
(f° 52-v) Montags den 13.ten Sept. 1756 – Jacob Starck, der Schneider Von Lantzendorff, erhaltet auf prod. Stallschein Vom 19.ten Julÿ 1756 und Cantzleÿ de eodem die das Zunfft und Stubenrecht.

Originaire de Lanzendorf près de Bayreuth, Jean Jacques Starck épouse en 1756 Catherine Sara Braun, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration
1756 (3. Junÿ), Not. Griesbach (6 E 41, 1320)
Eheberedung – persönlich erschienen Meister Johann Jacob Starck, der leedige Schneider Von Lanßzendorff im bareitischen gebürtig, Weÿl. Meister Jacob Starcken geweßenen Schneiders und burgers daselbsten ehel. erzeugter Sohn als hochzeiter ane Einem
So dann die Viel Ehr: und tugendgezierte Jungfrau Catharina Sara Braunin, Weÿl. Meister Jacob Braunen gewesenen haußfeurers und burgers allhier Zu Straßburg ehel. erzielter tochter als hochzeitten andern theils
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in beÿseÿn auf seithen des Hochzeitters herrn Johann Adam Starck des Schneiders und burgers allhier seines geliebten bruders, auf der Jungfer hochzeiterin seithen aber H Johann Jacob Bader des Fuhrmanns und burgers allhier ihres geliebten Schwagers (…) auf Dienstag den 3. Junÿ 1756 [unterzeichnet] Johann Jacob Starck als hochzeider, Catharina Saara Braunun Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 137-v, n° 20)
1756. Mittwoch d. 23. Jun: sind nach zweÿmahliger Außruffung in der Evangel. Pfarrkirche Zu St Nicolai in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Johann Jacob Starck der burger u. Schneider allhier Jacob Starck geweßten Schneiders v. burgers in Lantzendorff hinterlaßener Ehelicher Sohn und Jfr. Catharina Sara Braunin weÿl. Joh: Jacob Braun geweßen Schwartzbecken und burgers allhier hinterlaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Starck als Hochzeiter, Catharina Saara Braunin als hochzeit. (i 140)

Jean Jacques Starck déclare au Petit Sénat la succession de l’enseignant Chrétien Senger qui logeait chez lui. Le défunt originaire de Lahr en Bade qui n’a laissé que quelques habits a pour héritier son frère.

1773 (16.4.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1459) n° 137
persönlich erschienen Meister Johann Jacob Starck, der Schneider und Burger hieselbst, anzeigend wie daß Christian Sänger, der Informator dahier von Lahr jenseit des Rheins gebürtig, welcher beÿ ihme dem Comparenten logirte, den 31.ten Martii jüngst dieses zeitliche quittiret und einen leiblichen bruder Namens Friedrich Sänger zu bemeltem Lahr wohnhaft, zum Erben ane zeitlichem Gut aber auser der wenigen an seinen Leib gehörig geweßten Kleidung und weisen Gezeug nicht das mindeste hinterlaßen habe, dergestalten daß die Kösten zu deßen Leich gesteuret wurden (…) Straßburg den 16.ten Aprilis Anno 1773.

Catherine Sara Braun meurt en 1787 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 295 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1 612 livres, le passif de 3 111 livres.

1787 (23.8.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1310) n° 235
Inventarium über Weiland Fraun Catharinæ Saræ geborner Braunin, Herrn Johann Jacob Starck des Schneidermeisters und burgers Zu Strasb. im Leben gewester Ehegattin nunmehrige Verlaßenschaft auffgerichtet Anno 1787. (…) nach ihrem d. 13. Junÿ jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt verlaßen hat. (…) So geschehen alh. Zu Straßb. und einer daselbst am Schifleuthstaden gelegenen hernach beschriebenen behaußung auf Donnerstag d. 23. Aug. Anno 1787.
Die Verstorbene Fr. Starckin sel. hat ab intestato zu gleichen Portionen u. Antheilen Si Erben verlaßen, ihre tochter und zween Söhne mit Nahmen 1° Jgfr. Maria Magdalena Starckin so bald 30 Jahr alt, welche unter assistentz ihres Vettern Joh: Jacob Bader des Bs u. Fuhrmanns alh. dieser Inventur abgewartet hat, 2.do Mstr Joh: Jacob Starck, majorennis verheuratheter dreher u. burg. alh. in Person Zugangen und 3° Mstr Friderich Ludwig Starck verehelichter Großjähriger Schneider und Burg. hieselbst auch persönlich gegenwärtig

Vorbericht. Wie der herr Wittiber bei dieser Verlaßenschaffts Inventur berichtete, so seÿen Ihr bede nun Zetrennter Eheleuth nach dem Tenor der Ehebered. 4.ten Punctens, für ohnverändert reservirtes in die Ehe gebrachte haabseligkeiten nicht ordnungsmäßig inventirt worden, die defuncta habe zwar keine Effecten wohl aber in baaren geld 200 fl. in die Ehe gebracht (…)
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich Ein Behaußung, höflein, bronnen und hoffstatt, mit allen gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Strasb. am Schifleuth staden, ein Seit neben mstr Lux dem Schloßern ander Seit neben Jacob Keck dem Weißbecken hinten auf eben diesen stosend. Welche Behaußung ausser denen darauf haftenden hernach eingetragenen Passiv Capitalien, frei, ledig, eigen und dh. (die Werckmeistere) vermög derselben ad Concept huj. Inv. geliefferter schriftl. Abschatzung de dato 7. Septemb. 1787. æstimirt und angeschlagen worden pro 2000 fl. oder 1000 lb. Wie bede nun Zertrennte Starckische Eheleuth diese behßg wehren der Ehe von H. Lt und Schaffner Joh: Thomas Frölich Käuflichen an sich gebracht, weist Kauf und Verkauf Verschreibung in alh. C. C. Stb. unterm 10. feb. 1766. passirt. Wobeÿ ferner vorhanden I. teutsch. pergam. Gantkfbr. von H. Beguin E. E. Kl. Raths act° eigenth. unterschrieben u. mit ged. Raths Insieg. versehen d.d. 16. Junÿ 1756. So dan Kfbr. in gedachter C.C. Stb. errichtet, datirt d. 6. Decemb. 1745.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der KK. u. Erben ohnv. Vermögens, Kleidung 45, Sa. act. Schuld 50, Sa. Erg. 200, Summa summarum 295 lb
Dießemnach wird auch die Gemein verändert u. theilb. Verl. beschrieben, Sa. haußraths 115, Sa. leerer faß 10, Sa. Silbers 10, Sa. Gold 22, Sa. bhßg. 1000, Sa. act. schulden 453, Summa summarum 1612 lb – Schulden 3111, Theilb. pass. onus 1499 lb
Endl. pass. onus loco der Stall summ 1204 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Jacob Griesbach

Le tailleur Jean Jacques Starck vend la maison au saucissier Geoffroi Schæffauer moyennant 2 950 livres

1788 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 137-v
Johann Jacob Starck der schneidermeister
in gegensein Gottfried Schäffauer des bratwurstmachers
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Schiffleuthstaden, einseit neben Mr Lux dem schloßer, anderseit neben Jacob Keck dem weißbeck, hinten auff ebendenselben – um 5900 gulden

Fils du garde ducal Antoine Schæffauer de Grossheppach en Wurtemberg, Geoffroi Schæffauer épouse en 1777 Anne Marie Jung, fille de Henri Jung cultivateur à Lauterecken en Palatinat : contrat de mariage, célébration
1777 (2. 8.br), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 187
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame und bescheidene Gottfried Schäffauer, der leedige Metzger Von Heppach Würtenbergischer jurisdiction Weil. Antoni Schäffauer, des geweßenen hertzoglichen guarde ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich H Josiä Städel des Informatoris und burgers allhier als Hochzeiter ane Einem,
So dann der Ehren: und tugendsame Jgfr. Annä Mariä Jungin, die ledige diestmagd, Weÿl. Heinrich Jung des gewesenen Ackersmanns und Burgers Zu Lauterecken Chur Pfältzischer Jurisdiction ehelich erzeugte Tochter, beÿständlichen H Johannes Käffer des bratwurstmachers und H. Johann Michael Hoffmann, des Holtzlegers, beeder burgere allhier, als hochzeiterin ane dem Andern Theil
Actum Straßburg den 2. Octobris Anno 1777 [unterzeichnet] Gottfried Schöfhauer als hochzeitter, + der hochzeiterin selbst gemachtes handzeichen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 188-v, n° 10)
Im Jahr Christi 1778 den 9. Mertz morgens nach Elf Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Gottfried Scheffauer, leediger Metzger von Großheppach im Würtembergischen gebürtig, weÿland Antoni Scheffauers geweßenen hertzoglichen Garde-Reuters daselbst und weÿland Mariæ Magdalenæ geborner Martinin hinterlaßener ehelicher Sohn und Jungfer Anna Maria Jungin von Ober-Lauterecken in der Pfaltz gebürtig, weÿland Heinrich Jung geweßenen Ackersmanns und burgers daselbst und weÿland Mariæ Dorotheæ geborner Saumin nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Gottfried Schäfauer als hochzeiter, + Handzeichen der Hochzeiterin (i 1)
Großheppach heute Stadtteil von Weinstadt

1778, VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780), p. 2. Johann Gotfried scheffauer

Jean Geoffroi Schæffauer loue une partie de la maison au saucissier Jean Pflugfelder

1799 (24 therm. 7), Strasbourg 9 (anc. cote 6), Not. Dinckel n° 320
b. Johann Gottfried Schäffauer bratwurstmacher
in gegensein b. Johannes Pflugfelder auch bratwurstmachers
in sein des verlehners am Schiffleutstad. gelgenen behausung N° 33 die Ladenstub auf dem boden, samt dem darin vorfindigen Wursttisch vornen auf die Gaß aus sehend, die Kuchen allda in den hoff aus sehend nebst den zween allda befindlichen eisernen Kunsthafen des Knechts Cammer daselbst das grose holtzhaus im hoff allda nebst dem darneben gelegen unter der hindern steg vorfindigen Schweinställelein, mit dem beding jedoch daß die von denen Schweinen abfallende beßerung ihme Verlehner zu kommen solte, den unterschlagenen Keller die Magd cammer eine Steg hoch in das heckergäßlein aus sehend, ferner eine Wohnstub und Cammer darneben auch Kuchen im zweÿten stock theils in besagtes Gäßlein theils in den hoff aus sehend nebst der dreÿ Stegen hoch darüber vorfindigen schwarz Getüch Cammer, auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von instehenden 1. vend. 9 anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 184 fr.
Enregistrement, acp 69 F° 102 du 25 ther. 7

Catherine Marguerite Hetzel épouse de Jean Jacques Starck, fils du précédent propriétaire, meurt en décembre 1810 dans la maison.

1811 (21.5.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 457, 4957
Inventaire de la succession de Catherine Marguerite Hetzel épouse de Jean Jacques Starck, préposé à la romaine, décédée le 8 décembre 1810
La défunte a délaissé 1. Jean Jacques Starck, ouvrier à la 5° compagnie d’artillerie en garnison à Strasbourg, 2. Jean Daniel Starck, âgé de 19 ans, musicien au 17° régiment d’infanterie légère se trouvant présentement à l’armée d’Espagne, 3. Frédérique Sophie âgée de 15 ans, 4. Charles Théodore, âgé de 13 ans, en présence de Frédéric Schmitt charron subrogé tuteur

au domicile du veuf quay des batteliers n° 33
propres du veuf, remploi 1377 fr, déduire le don matutinal 296 fr, reste 1080 fr
propre des héritiers, garde robe 327 fr, créances 296 fr, remploi 4731 fr, total 5354 fr
communauté, meubles 1543 fr, outils de tourneur 372 fr, bijoux 310 fr, numéraire 5230 fr, total 7456 fr, dettes 6325 fr, reste 1130 fr
Contrat de mariage sous seing privé déposé chez le notaire Schaeff le 1 juillet 1786 – zwischen Johann Jacob Starck dem Kunstdreher, H. Johann Jacob Starck des Schneidermeisters mit Fr. Catharina Sara geb. Braunin ehelich erzeugtem Sohn, der vielehren und tugendgezierten Jfr. Catharina Margaretha Hetzel, H. Johann Jacob Hetzel des gastgebers eines ehrsamen großen Raths alten beÿsitzers mit Fr. Maria Cleve geb. Wolfin erzielter tochter
Codicille (…) geschenen in einer am Schiffleutstaden gelegen mit n° 33 bezeichenten behausung und deren auf dem erste stockwerck befindlichen von der Disponentin besitzenden Wohnstube mit den fenstern auf die gaß aussehend, den 15 messidor VIII, déposé au rang des actes de M° Roessel le 20 avril 1811
Enregistrement, acp 117 f° 51 du 22.5.

Le locataire Jean Joseph Bitschnau meurt en 1811

1811 (24.7.), Strasbourg 11 (11), Not. Thurmann n° 1388
Inventaire de la succession de Jean Joseph Bitschnau, décédé le 19 courant – dressé à à la requête de Geoffroi Schaeffauer, propriétaire de la maison quai des bateliers n° 33 – le défunt a délaissé pour héritiers suivant testament olographe reçu par le soussigné notaire le 3 juillet courant, Jacques Joseph Momy avoué près le Tribunal de Première Instance de cette ville administrateur légal des biens de ses enfants mineurs 1. François Joseph Félix, 2. Catherine Marguerite, 3. Marie Catherine Pauline, 4. Catherine Frédérique Camille, 5. Louis Joseph Eugène, 6. Catherine Marie Anne Laure, 7. Catherine Joséphine Georgette Adèle, 8. Catherine Marie Françoise Valérie, 9. Joseph Antoine Hyppolite
dans la chambre ayant vue par deux croisées sur le quai des bateliers au second étage de la maison du Sr Geoffroi Schaeffauer propriétaire de la maison quai des bateliers n° 33
meubles dans la première chambre, chambre à coucher à côté de la première pièce, au corridor, chambre à linge sale, 4041 fr
Enregistrement, acp 117 f° 152-v du 3.8.

Geoffroi Schæffauer cède à son voisin Jean Michel Otto une partie de son terrain arrière (hangar ou chantier).

1818 (28.7.), Strasbourg 12 (73), Not. Wengler n° 10.958
Geofroi Schaefauer ci devant charcutier demeurant à Strasbourg quai des Bateliers n° 33
à Jean Michel Otto, brasseur demeurant quai des Bateliers n° 28
une portion de la longueur ci après déterminée du hangard ou du chantier qui dépend de la maison dudit Sr Schaefauer quai des Bateliers n° 33 et qui tient d’un côté à ladite maison et des trois autres côtés à l’acquéreur. La portion vendue est à prendre depuis le point où ledit hangard rencontre et touche la brasserie du Sr Otto qui est à droite en partant de la maison du Sr Schaefauer jusqu’à l’extrémité la plus éloignée de cette maison et ce dans toute la longueur dudit hangard avec la portion des deux murs latéraux qui l’enferment du toit sur lequel cette portion est batie et le mur d’extrémité contre le Sr Otto. La ligne séparative sera tirée parallèlement aux murs d’extrémité et la muraille de cloture dont il sera ci après parlé sera construite sur cette ligne moitié du côté du vendeur et moitié du côté de l’acquéreur
Ce hangard dépend de l’acquisition sur Jacques Starck à la Chambre des contrats de cette ville le 3 avril 1788
A charge par l’acquéreur de souffrir le conduit des eaux qui arrivent de la maison du vendeur, de la curer et nettoyer entretenir et réparer dans toute la longueur de la portion vendue, d’élever à ses frais un mur séparatif de la portion vendue d’avec celle réservée au Sr Schaefauer lequel mur sera néanmoins mitoyen. Et de pouvoir demander de passage au Sr Schaefauer pour arriver dans la portion vendue étant convenu que l’acquéreur ouvrira la porte de son côté – les charges évaluées à 20 fr en capital 100 francs
Enregistrement, acp 139 F° 181-v du 1.8.

Geoffroi Schæffauer et Anne Marie Jung vendent la maison au peignier Georges Albert Baumann et à Marie Madeleine Reiber

1819 (15.3.), Strasbourg 8 (26), Not. Roessel n° 6298
Geoffoi Schaeffauer, saucissier, et Anne Marie Jung
à Georges Albert Baumann, peignier, et Marie Madeleine Reiber
une maison avec cour et dépendances située à Strasbourg quai des bateliers n° 33 d’un côté le Sr Keck boulanger, d’autre le Sr Studel chandelier, derrière sur le cabaret au Canard – acquis de Jean Jacques Starck, menuisier, à la ci devant Chambre des Contrats de cette ville le 3 avril 1788 – moyennant 8000 francs
Enregistrement, acp 142 F° 82 du 16.3.

Originaire de Landau, Georges Albert Baumann épouse en 1802 Marie Madeleine Reiber, fille de cordier
1802 (26 fruct. 10), Strasbourg 4 (33), Not. Roessel n° 742
Eheberedung – burger Georg Albert Baumann, der ledige majorenne Kammacher von Landau gebürtig, b. Johann Martin Baumann auch kammachers zu Landau mit weÿl. Salome Keller erzeugter Sohn
bürgerin Maria Magdalena Raeuber weÿl. b. Samuel Raeuber, seÿlers mit burgerin Salome Kohler erzielte tochter
Enregistrement, acp 85 F° 101-v du 26 fruct. 10

Marie Madeleine Reiber meurt en 1824 en délaissant cinq enfants.

1825 (26.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 502
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Reiber, épouse de Georges Albert Baumann, peignier, décédée le 1 novembre dernier – à la requête de 1. Georges Albert Baumann, peignier,, le veuf tant en son nom qu’en qualité de père et tuteur légal de Jacques Jonathan, Georges Albert et Jean Michel les Baumann, 2. Marie Madeleine Baumann, majeure, 3. Salomé Caroline Baumann épouse de Louis Leblois, bottier – en présence d’Antoine Joseph Bergmann, potier d’étain, subrogé tuteur – contrat de mariage reçu par M° Roessel le 26 fructidor 10 – dans une maison quai des Bateliers n° 33

communauté, meubles, dans une chambre au premier donnant sur le devant, dans une chambre à côté, dans une chambre à côté de l’attelier sur le derrière, dans la cuisine, dans la cave, dans une chambre à côté de celle près de l’attelier, 883 fr
immeuble, une maison avec cour et dépendances sise en cette ville quai des Bateliers n° 33 d’un côté le Sr Studel fabricant de chandelles, derrière le cabaret au Canard – estimée 5000 fr, acquise pendant la communauté de Geoffroi Schaeffauer, saucissier, et Anne Marie Jung suivant acte reçu par Roessel notaire à Strasbourg le 15 mars 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 116 n° 32, ledit Schaeffauer l’avait acquise de Jean Jacques Starck, menuisier, suivant acte passé à la cidevant Chambre des Contrats de cette ville le 3 avril 1788
garde robe 50 fr, reprises 395 fr, ensemble 5883 fr – passif 6700 fr
propres de la veuve 395 fr, du veuf 810 fr
Enregistrement, acp 172 F° 142-v du 2.4.

Les enfants et héritiers de Georges Albert Baumann exposent la maison aux enchères puis l’en retirent.

1839 (28.11.), Strasbourg 8 (anc. cote 68), Me Zeyssolff n° 149
Retrait – Cahier des charges n° 125 du 30 octobre – 1. Jacques Jonathan Baumann, peignier, et Sophie Braun, Jean Michel Baumann, peignier, et Wilhelmine Schmidt, Salomé Catherine Baumann épouse de Louis Leblois, bottier, 4. Georges Albert Baumann, peignier, célibataire, 5. Marie Madeleine Baumann, majeure sans état
Désignation de l’immeuble, une maison avec cour, puits, caves voutées, bâtiment de derrière, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 33 d’un côté Georges Sandmann, d’autre Daniel Keck, derrière Mde veuve Thomas et M Otto
Etablissement de la propriété, recueilli dans la succession de leurs père et mère Georges Albert Baumann, peignier, et Marie Madeleine Reiber, lesquels en ont fait acquisition de Geoffroi Schaeffauer, saucissier, et d’Anne Marie Jung, suivant acte reçu par Roessel notaire à Strasbourg le15 mars 1819. Ledit Schaeffauer l’avait acquis de Jean Jacques Storck, menuisier, par acte passé à la cidevant Chambre des contrats le 3 avril 1788 – Dans cette vente seront compris 11 fourneaux dont 3 en fayence et 8 en fonte avec tuyaux et pierres. Mise à prix 12.000 francs, enchéri 13.500 francs
Enregistrement, acp 273 F° 62 du 712.

Madeleine Baumann provoque la licitation de la maison et s’en rend propriétaire

1840 (28.3.), Strasbourg 11 (32), Me Keller n° 917
Madeleine Baumann, majeure (déclare) que par exploit du Sr Kebourg, huissier en cette ville du 26 mars courant elle a fait donner sommation à 1. Caroline, 2. Jacques, 3. Georges, 4. Michel Baumann ses frères et sœurs ladite & ses cohéritiers héritiers pour un cinquième de Georges Albert Baumann, peignier, et Marie Madeleine Reiber
sur quoi sont comparus 1. Jacques Baumann, fabricant de peignes, 2. Georges Baumann, aussi fabricant, 3. Nicolas Baumann, aussi fabricant, 4. Caroline Baumann femme de Louis Leblois, bottier, lesquels ont dit n’avoir rien à opposer au jugement du 4 mars dernier, ledit Leblois stipulant pour Marie Madeleine Baumann, majeure à Strasbourg sa belle sœur
à Madeleine Baumann
les parts et portions faisant quatre 5° qui leur competent en qualité d’héritiers partiaires de leur père et mère en une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 33 consistant en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux & de derrière, cour, aisances et dépendances, d’un côté le Sr Keck boulanger, d’autre le Sr Sandmann, devant le quai des Bateliersn derrière le Sr Thomas – de la succession de de leurs père et mère, acquis de Geoffroi Schaeffauer et Marie Madeleine Jung par acte passe devant M° Roessel notaire à Strasbourg le 15 mars 1818 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville volume 116 n° 32 – moyennant 13.688 francs la totalité
Enregistrement, acp 277 f° 15 du 2.4

Marie Madeleine Baumann hypothèque la maison au profit de Salomé Barthel

1847 (21.6.), Strasbourg 4 (102), Not. Lauth n° 2658
Obligation du 21 Juin 1847 – A comparu Delle Marie Madeleine Baumann, célibataire majeure, sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, laquelle reconnaît devoir bien et légitimement
à Delle Salomé Barthel, majeure, sans état demeurant et domiciliée en la même ville, la somme principale de 2000 francs
hypothèque, Une Maison consistant en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux, bâtiment de derrière, cour, droits, aisances, & dépendances située à Strasbourg quai des bateliers N° 33 le tout comporte par un côté par le Sr Keck boulanger, de l’autre part le Sr Sandmann et par derrière la propriété du Sr Thomas. La débitrice déclare que cet immeuble provient des successions de ses père & mère dont elle était héritière pour un cinquième & que la propriété de l’entier lui a été reconnue par un jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 4 mars 1840.. Elle déclare que cet immeuble est frappé de plusieurs hypothèques montant ensemble à 14.800 francs

Marie Madeleine Baumann meurt célibataire en 1864 au Faubourg de Pierre
Décès, Strasbourg (n° 533) Acte de décès. Le premier mars 1864 (…) ont comparu Jacques Jonathan Baumann, âge de 57 ans, fabricant de peignes, frère de la défunte, domicilié à Strasbourg et Jacques Schenckel, âgé de 60 ans, tailleur, voisin de la défunte, domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Marie Madeleine Baumann, âgée de 60 ans, née à Strasbourg, sans état, non mariée, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Georges Albert Baumann, fabricant de peignes, et de feu Marie Madeleine Reiber, est décédée le premier mars 1864 à trois heures du matin en la maison faubourg de Pierre 3 [in margine :] Pneumonie (i 2)

Registre de population 600 MW 213. Quai des Bateliers n° 33, p 253 (i 96)
Baumann, Madeleine, 1803, Strasbourg, Propriétaire, célibataire, (auparavant) derrière les murs N° 14, (entrée le) 10 mai 1819

Les créanciers de Marie Madeleine Baumann font saisir la maison qui est vendue à la barre du tribunal civil. Salomé Barthel s’en rend propriétaire.

1849 (2. 9.br), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 494 (2718) n° 13, Tribunal civil
Cejourd’hui deux novembre 1849 a été présenté en ce bureau pour être transcrit l’acte de mutation dont la teneur suit.
République française, au nom du peuple français, le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas Rhin séant en cette ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication ci après.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie à la requête de Jean Jacques Lauth père, marchand Chapelier domicilié à Strasbourg contre demoiselle Marie Madeleine Baumann célibataire sans état domiciliée en cette ville (…) comme étant aux droits du sieur Louis Hager garde du Monument de Turenne à Saasbach grand duché de Bade y demeurant et de dame Françoise Zerr veuve de feu Aloyse Wernert vivant boulanger à Molsheim, des deux en qualité de seuls héritiers de feu demoiselle Marie Angélique Louise Hager, vivant rentière audit Saasbach, est créancier de demoiselle Marie Madeleine Baumann célibataire sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, de la somme principale de 5000 francs en vertu d’une obligation passée devant M° Keller et son collègue notaire à Strasbourg le 28 mars 1840 (…) ladite débitrice n’ayant pas satisfait à ce commandement ledit sieur Lauth créancier a fait saisir sur elle l’immeuble ci après désigné par procès verbal dudit huissier [Fries] en date du 8 mars 1849 (…)
(Salomé Barthel)
Désignation de l’immeuble saisi. Une Maison située à Strasbourg quai des bateliers n° 33, consistant en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux et de derrière leurs aisances et dépendances d’un côté le sieur Keck boulanger, de l’autre le sieur Sandmann par devant le quai des bateliers par derrière la propriété du sieur Thomas, ledit immeuble situé comme dit dans la Ville de Strasbourg canton est arrondissement de Strasbourg, département du bas Rhin est occupé en totalité par ladite partie saisie et par des locataires. Charges et conditions (…) Mise à prix, le poursuivant enchérit ledit Immeuble pour servir de première mise à la somme de 5000 francs
(f° 33) Remise d’adjudication. L’an 1849 le 22 juin (…)
(f° 33) Remise d’adjudication. L’an 1849 le 17 août (…) attendu qu’il est justifié que la partie saisie est en instance et a un espoir fondé d’être autorisée à former une demande de conversion de la saisie en vente volontaire à l’effet de favoriser la libération envers les créanciers
(f° 33) Adjudication. L’an 1849 le 12 octobre à l’audience publique des criées de la chambre des vacations du tribunal civil de première instance (…) à M° Lederlin avoué pour la comme de 16.000 francs
(f° 34-v) Déclaration de command. L’an 1849 le 12 octobre au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin, avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom de demoiselle Salomé Barthel célibataire majeure sans état domiciliée à Strasbourg (…) enregistré à Strasbourg le 29 octobre 1849 folio 172 case 6°

Salomé Barthel hypothèque la maison au profit de Marguerite Magnus, veuve du maître charpentier Louis Henri Perrin

1850 (6.5.), Strasbourg 10 (116), Not. Zimmer n° 8403
Obligation et subrogation, 6 mai 1850 – A comparu Dlle Salomé Barthel, majeure, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, laquelle reconnaît par ces présentes devoir bien et légitimement
à Mad° Marguerite Magnus, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M Louis Henri Perrin, vivant maître charpentier en ladite ville, la somme de 11.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 33, composée d’un bâtiment de devant, bâtimens latéraux et de derrière, cour, aisances et dépendances donnant d’un côté au Sr Keck boulanger, de l’autre au Sr Sandmann par devant le quai des bateliers et par derrière la propriété du Sr Thomas. La Dlle Barthel est devenue propriétaire de cette maison aux termes d’un jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 12 octobre 1849 et d’une déclaration de command du même jour, le tout enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 novembre suivant vol. 494 N° 13 et inscription d’office du même jour vol. 514 N° 222. Cette adjudication a eu lieu par voie d’expropriation forcée poursuivie contre Dlle même Madeleine Baumann, célibataire demeurant à Strasbourg moyennant le prix de 16.000 francs. Suivant procès verbal d’ordre ouvert au greffe dudit tribunal (…). La débitrice déclare sous les peines de la loi qu’elle a dit bien connaître que ledit immeuble est franc et quitte de tous privilège, dette, rentes & hypothèque à l’exception de ladite somme de 15.442 francs

Salomé Barthel meurt célibataire en 1861, locataire de la maison dont elle a été propriétaire
1861 (5.8.), Strasbourg 9 (122), Not. Becker n° 9143
Inventaire après le décès de Mademoiselle Salomée Barthel en son vivant rentière & ancienne demoiselle de magasin de Madame Veuve Pramberger de Strasbourg où elle était domiciliée, ladite demoiselle décédée à Rothau le 15 juin 1861.
L’An 1861 le 5 août à huit heures de l’après-midi, à la requête de Mademoiselle Louise Gambs, majeure, sans état, demeurant à Strasbourg, Mademoiselle Gambs agissant en qualité de légataire universelle de Mad.lle Salomée Barthel sa cousine au 5° degré, en son vivant rentière & ancienne demoiselle de magasin chez Mad° Veuve Pramberger de Strasbourg, où ladite Demlle demeurait, aux termes du testament public de cette dernière reçu par M° Cament Notaire à Labroque, Canton de Schirmeck en présence de quatre témoins le 11 juin 1861 enregistré (…)
dans le logement que la défunte occupait à titre de locataire dans une maison sise à Strasbourg quai des bateliers n° 16 étant observé qie la dlle Barthel est décédée à Rothau où elle se trouvait accidentellement le 15 juin 1861
Une pièce qui est une expédition du testament ci-dessus mentionné dont il résulte qu’outre le legs universel fait au profit de Madlle Gambs la défunte a légué à titre particulier les sommes ci-apràs énoncées (…) total 4900
acp 501 (3 Q 30 216) f° 45 du 14.8. (succession déclarée le 14 9.bre 1861) Il dépend de ladite succession 1) un mobilier estimé à 763, 2) une obligation du Chemin de fer de l’est, 4) créances 6000, 5) arrérage d’une rente viagère 45

Décès, Rothau (n° 60)
L’an 1861 le 15° jour du mois de juin à dix heures du matin (…) sont comparus les Sieurs Jean Jacques Sébastien Gambs âgé de 66 ans rentier domicilié à Strasbourg, cousin par alliance de la décédée nommée ci après & Gustave Steinheil âgé de 41 ans, Maire et manufacturier domicilié à Rothau, ami de la décédée, lesquels nous ont déclaré que ce matin à deux heures Catherine Salomé Barthel âgée de 38 ans, célibataire née à Strasbourg fille légitime des défunts Geoffroi Barthel & de Salomé Roederer est décédée au domicile du dernier déclarant en cette commune (i 20)

Salomé Barthel vend la maison au boulanger Jean Jacques Lœschmeyer et à sa femme Marie Caroline Hoffherr

1853 (20.6.), Strasbourg 10 (124), Not. Zimmer n° 10.112
A comparu Dlle Salomé Barthel, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg (vend)
à Mr. Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger, et à dame Marie Caroline Hoffherr, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Désignation, une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 33, composée d’un bâtiment de devant, bâtimens latéraux et de derrière, cour, aisances et dépendances donnant d’un côté au Sr Keck boulanger, de l’autre au Sr Sandmann, par devant le quai des bateliers et par derrière la propriété du Sr Thomas. Cette maison est vendue telle et en l’état où elle se trouve actuellement (…) y compris onze poêles, dont deux en fayence et neuf en fonte avec leurs luyaux et pierres, plus un chaudron à lessive et toutes les double fenêtres se trouvant appartenir à ladite maison.
Etablissement de la propriété. La Dlle Barthel est devenue propriétaire de cette maison aux termes d’un jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 12 octobre 1849 et d’une déclaration de command du même jour, le tout enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 novembre suivant volume 494 N° 13 avec inscription d’office du même jour volume 514 N° 222. Cette adjudication a eu lieu par voie d’expropriation forcée poursuivie contre Dlle même Madeleine Baumann, célibataire demeurant à Strasbourg moyennant le prix de 16.000 francs. Suivant procès verbal d’ordre ouvert au greffe dudit tribunal (…). Etat hypothécaire. Mlle Barthel certifie sous les peines de droit que l’immeuble présentement vendu lui appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ou hypothèque à l’exception de la somme de 11.000 francs due à Mde veuve Perrin (…) 2) de celle de 1800 francs due à Mde veuve Kammerer (…) – Prix, 19.000 francs
acp 420 (3 Q 30 135) f° 52-v du 21.6.

Le boulanger Jean Jacques Lœschmeyer épouse en 1826 Marie Caroline Hoffherr
1826 (29.12.), Strasbourg 8 (43), M° G. Grimmer n° 1466,
Contrat de mariage – Jean Jacques Loeschmayer boulanger fils de feu Jean Jacques Loeschmayer, boulanger, et de feu Marie Madeleine Rockenbach
Marie Caroline Hoffherr, fille de feu Jean Michel Hoffherr, boulanger, et de Marie Madeleine Bauer
Enregistrement, acp 182 F° 8 du 3.1. – communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Jacques Lœschmeyer meurt en 1860 en délaissant pour héritières ses deux sœurs. L’inventaire est dressé dans la maison qu’il a vendue l’année précédente.
1860 (24.7.), Strasbourg 10 (142), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.620
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Loeschmeyer et Marie Caroline Hoffherr sa veuve et de la succession du Sr Loeschmeyer
L’an 1860 le 24 juillet à deux heures de relevée, à la requête de 1) Mad. Marie Caroline Hoffherr, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Jean Jacques Loeschmeyer, en son vivant ancien boulanger en la même ville, agissant à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts & partageable par moitié qui a existé entre elle & feu son mari & comme usufruitière de la succession de ce dernier, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Louis Léopold Guillaume Grimmer, notaire à Strasbourg le 29 décembre 1826, 2) Mad. Dorothée Loeschmeyer, demeurant et domiciliéé à Strasbourg, veuve de M. Philippe Jacques Grimmeisen en son vivant brasseur au même lieu, 3) Et Mad. Caroline Loeschmeyer épouse dûment autorisée de M Georges Seemann, fondeur, ci présent les deux demeurant et domiciliés à la Robertsau banlieue de Strasbourg. Les dites Dames Grimmeisen et Seemann habiles à se dire et porter seules et uniques héritières chacune pour moitié du dit Jean Jacques Loeschmeyer leur frère consanguin décédé à Strasbourg le 12 juin 1860. La D° Grimmeisen est née du mariage en premières noces du Sr Jean Jacques Loeschmeyer père du défunt, en son vivant boulanger à Strasbourg avec De Dorothée Rockenbach, le défunt Sr Loeschmeyer est né du second mariage du dit Sr Jean Jacques Loeschmeyer avec D° Marie Madeleine Rockenbach & la D° Seemann est née du mariage en troisièmes noces du même Sr Jean Jacques Loeschmeyer avec D° Anne Marie Helck, leurs père et mères défunts
dressé en la maison mortuaire quai des bateliers N° 16

acp 490 (3 Q 30 205) f° 43 du 26.7. (succession déclarée le 3 Xbre 1860) Communauté, mobilier estimé à 1863, argent 90
Succession, garde robe estimée à 399
acp 490 (3 Q 30 205) f° 96-v du 17.8. (vacation du 14 août) Communauté, argent comptant 90, créances et intérêts 19.501, livret de la caisse d’épargne 219, intérêts des créances 128
Reprises 1) de la veuve 4824, du défunt 11.881
Succession, garde robe 399, reprises 11.881, bénéfice de la communauté 2407, créances 8100, passif 1473

Jean Jacques Lœschmeyer et Marie Caroline Hoffherr vendent la maison au marchand de poissons Jacques Lœckher et à sa femme Catherine Fleck

1859 (12. Xbr), M° Noetinger
Vente par Jean Jacques Loeschmeyer, propriétaire, ancien boulanger, et Marie Caroline Hoffherr sa femme à Strasbourg
à Jacques Loeckher, marchand de poissons, et Catherine Fleck sa femme à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 16 moyennant 20.000 francs (dont 200 francs payés)
acp 483 (3 Q 30 198) f° 99 du 19. Xbr

Jacques Lœckher meurt en 1984 en délaissant un fils

1864 (31.5.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Loeckher, Marchand de gibier, & Catherine Fleck, sa femme à Strasbourg et de la succession du dit Sr Loeckher décédé le 13 mars 1864, dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage, 2) comme donataire de la quotité disponible suivant acte reçu Noetinger Nre le 17 février 1858 et comme mère et tutrice l’Ignace Jacques Auguste Loecker
acp 533 (3 Q 30 248) f° 55 du 8.6. (succession déclarée le 3 août 1864) Communauté, mobilier 1376, loyers 770, extances 620
Une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers N° 33
masse passive 3930
Succession, garde robe 99

Originaire de Saverne, Jacques Lœckher a épousé Catherine Fleck, originaire de Niderhausen en Bade. Son beau-frère Joseph Fleck déclare le décès.
Décès, Strasbourg (n° 605)
Acte de décès. Le 14 mars 1864 (…) ont comparu Joseph Fleck, âgé de 29 ans, boucher, beau-frère du défunt, domicilié à Strasbourg et Joseph Kessler, âgé de 25 ans, cordonnier, voisin du défunt, domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Jacques Loeckher, âgé de 49 ans, né à Saverne (Bas-Rhin), marchand de gibier, époux de Catherine Fleck, domicilié à Strasbourg, fils de feu Ignace Loeckher, marchand de vins et de feu Madeleine Huber, est décédé le 13 mars 1864 à 11 heures du soir en la maison quai des bateliers 16 [in margine :] Mal: du cœur (i 21)

Registre de population, 600 MW 303 -Quai des Bateliers 16 (i 133)
Loeckler, Jacques, Saverne le 31 mars 15, h. m., March. de poisson (et de gibier), catholique, Français, (à Str. depuis) 54 – décédé le 13. Mars 1864
Id. née Fleck, Catherine, Niederhausen le 29. 9.bre 29, f. m., sa femme, Catholique, Badoise, (à Str. depuis) 43
id. Ignace Jacques Auguste, Strasbourg le 15 avril 58, g., son fils
(Ziehl) Siehm, Daniel, Freystedt, 10 février 32, g. domestique, protest. Badois, (à Str. depuis) 1855, carte de sûreté 1938/2248, Ant. rue du finckwiller 13
Schaeffer, Madeleine, Saverne, parente à Coucher, Cath., Franç. (à Str. depuis) 1854 – voir femme Fleck
Quai des Bateliers 41 (10), délogement 1856
id. 16

1864, M° Noetinger
17 février 1858 – Donation entre vifs par Jacques Lockher, Md de poissons à Strasbourg
à Catherine Fleck sa femme
de l’universalité de sa succession
Décès du 13 mars 1864
acp 530 (3 Q 30 245) f° 100 du 16.3.

Le tuteur du fils de Jacques Lœckher loue la maison au marchand de gibier Joseph Fleck, associé de la veuve Lœckher

1867 (9.12.), M° Noetinger
Bail – Charles Emile Wiedmer, marchand de volailles à Strasbourg, en qualité de tuteur d’tuteur d’Ignace Auguste Jacques Loeckher, mineur à Strasbourg
à Joseph Fleck, marchand de gibier à Strasbourg
d’une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 16 moyennant un loyer de 1150 francs
Le preneur est tenu de faire curer le puits, les frias d’abonnement du balayage
acp 568 (3 Q 30 283) f° 54 du 17.12.

Charles Pfister est inscrit au cadastre comme propriétaire à partir de 1892. Natif de la Robertsau, le fabricant de chandelles Charles Pfister épouse en 1869 Sophie Amélie Letterlé

Mariage, Strasbourg (n° 434)
Du 24° jour du mois de juillet l’an 1869 à dix heures du matin. Acte de mariage de Charles Pfister, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 août 1838 à la Robertsau, banlieue de Strasbourg, domicilié à Strasbourg, fabricant de chandelles, fils de feu Louis Pfister, journalier décédé à Strasbourg le18 février 1857 et de feu Elisabeth Fritsch décédée à Strasbourg le 6 octobre 1854, et de Sophie Amélie Letterlé, majeure d’ans, née en légitime mariage le 22 septembre 1837 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille d’Auguste Letterlé, cordonnier, et de Marie Barbe Grundmann, conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (signé) Pfister, Letterlé ‘i 29)

Alors marchand d’articles de pêche, il se remarie en 1886 avec Françoise Huber, originaire de Dalhunden, près de Fort-Louis
Mariage, Strasbourg (n° 528) Straßburg am 26. August 1886. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Fischerei-Artikel-Händler Carl Pfister, katholischer Religion, geboren den 25. August des Jahres 1836 zu Straßburg, Christoph zu Straßburg, Wittwer von Sophie Amalia Letterlé, gestorben zu Straßburg den 30. Januar 1885, Sohn der verstorbenen Eheleute Ludwig Pfister, Tagner, und Elisabeth Fritsch, zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. Francisca Huber, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 28. September 1857 zu Dalhunden (Unter-Elsaß), wohnhaft zu Dalhunden, eheliche Tochter des verstorbenen Ackerers Jacob Huber, wohnhaft zuletzt zu Dalhunden und der Marie Anne Halter, ohne Beruf, wohnhaft zu Dalhunden

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