1, impasse du Corbeau


Impasse du Corbeau n° 1 – IX 102 (Blondel), O 738.bis puis section 17 parcelle 114 (cadastre)

Deuxième étage ajouté en 1874 par le domestique Martin Geissler


Façade ouest – Deuxième et troisième étage
Au fond, façade sud (juin 2022)

La maison appartient à la fin du XVI° siècle au plumassier Samuel Gionet (Guyonet) qui la cède à son fils Paul Gionet. Elle revient à l’éperonnier Evrard Seiffermann (1631) puis à son fils Jean Jacques Seiffermann qui fait faillite (1675). Les propriétaires sont ensuite le vétérinaire Salomon Funck pendant vingt ans (1675-1694) puis les taillandiers Philippe Albert et Pierre Lauser (1694-1735). Estimée à 500 livres en 1738, la maison comprend un atelier de fourbisseur au rez-de-chaussée, un logement (poêle, chambre, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier) au premier étage et trois chambres au deuxième étage. Elle appartient au postillon Thiébaut Wœhrlé (1738-1768) puis à l’éperonnier Jean Jacques Schwing. Le brasseur au Canon Jean Georges Farny (à l’angle de la rue d’Austerlitz) l’achète en 1800. Elle sert de local à fabriquer la bière d’après le cadastre et partage la destinée de la brasserie au Canon jusqu’en 1872.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, et plan, îlot 210. L’impasse du Corbeau en ligne brisée s’ouvre sur la gauche, la maison y forme le coude (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie, le deuxième étage étant en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (o’’) : porte au rez-de-chaussée, étage à deux fenêtres puis après l’angle (o’’) façade à pignon dont chacun des deux niveaux a deux fenêtres. Le deuxième étage en bois dont parle l’Atlas des alignements doit représenter le grenier.
La maison porte d’abord le n° 60 du quai des Bateliers (1784-1857) puis le n° 1 de l’impasse du Corbeau.

Le brasseur Jean Ferdinand Best fait percer en 1883 deux croisées au rez-de-chaussée. Le domestique Martin Geissler achète la maison en 1874 et charge l’entrepreneur Jacques Klein d’ajouter un étage à la maison qui a un rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie, ce qui double le revenu de l’immeuble (71 francs au lieu de 36 francs) et porte le nombre de fenêtres de six à quatorze. D’après la police d’assurance conclue en 1874, la maison construite en pierres, couverte en partie en zinc et en partie en ardoises, comprend une cave, un rez de chaussée, deux étages et des greniers. Martin Geissler revend la maison en 1878 à la veuve du tonnelier Valentin Gangloff. Propriétaire de l’immeuble, l’entrepreneur en maçonnerie Mathieu Dolt de Hœnheim fait aménager en 1963 deux cabinets d’aisance supplémentaires aux premier et deuxième étage. Il n’est pas autorisé en 1963 à agrandir deux fenêtres dans la toiture en partie visible de la cour du Corbeau classée monument historique.


Plan cadastral de 1896, la maison forme la parcelle 114
Ajout du deuxième étage (coupe, 1874) – Projet d’aménagement des combles (1964), dossier de la Police du Bâtiment

juillet 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1599 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Samuel Gionet (Guyonet), plumassier, et (1576) Elisabeth Lidenau puis (v. 1595) Catherine Ferrier, d’abord (1578) femme du fabricant d’agrafes Jean Vasur – luthériens
1610 h Paul Gionet, plumassier, et (1607) Judith Vasur – luthériens
1626 v Jean Jacques Haas, marchand, et (1611) Anne Marie Bullion – luthériens
1630 v Jean Frœreisen, cordonnier, et (1615) Ursule Dullenkopff – luthériens
1631 v Evrard Seiffermann, éperonnier, et (1621) Salomé Koch – luthériens
1659* h Jean Jacques Seiffermann, éperonnier, et (1659) Sara Haubenstricker puis (1676) Anne Marguerite Eberlin, remariée (1685) avec le cordonnier Jean Martin Specht – luthériens
1674* adj Jean Léonard Frœreissen, consul, et (1655) Catherine Schmitt veuve d’Adam Schiffmann puis (1690) Marguerite Müeg, veuve de Jean Philippe Zeissolff – luthériens
1675 v Salomon Funck, vétérinaire, et (v. 1674) Marthe Saltz, d’abord femme de Georges Hemburger puis (1652) du vétérinaire Jean Georges Floch, puis (1676) Anne Marie Leser – luthériens
1694 v Philippe Albert, taillandier, et (1685) Susanne Stiegler – luthériens
1714 h Pierre Lasser (Lausser), taillandier, et (1714) Susanne Stiegler, veuve de Philippe Albert puis (1728) Susanne Garing – luthériens
1735 adj Jean Thierry (Tilleman) Waag, marchand de fruits et légumes, et (1715) Marie Salomé Senckeissen – luthériens
1738 v Thiébaut Werlé, marchand de fruits et légumes et postillon, et (v.1722) Marie Catherine Edelmann – catholiques
1764 v Jean Jacques Schwing, éperonnier, et (1744) Marguerite Elisabeth Kübler – luthériens
1783 h Jean Jacques Schwing, éperonnier, et (1788) Catherine Marguerite Scholl – luthériens
1800 adj Jean Georges Farny, brasseur, et (1792) Marie Susanne Schneegans, d’abord (1786) femme du brasseur Jean Philippe Huss – réformé et luthérienne)
1811 h Jean Philippe Huss, brasseur, et (1811) Marie Anne Thérèse Farny puis (1815) Marguerite Barbe Gesell
1837 h Jean Philippe Huss, brasseur, et (1837) Sophie Barbe Jung puis (1842) Caroline Wilhelmine Ehrenfeuchter
1838 adj Jean Ferdinand Best, brasseur, et (1856) Marie Elisabeth Siegel
1863 v Jules Stieffel, brasseur, et (1864) Marie Sophie Mauler
1871 v Louis Schützenberger, brasseur, et (1824) Marguerite Frédérique Schmitt puis (1826) Salomé Sophie Hammer
1872 v Bernard Linden, restaurateur, et (1853) Barbe Schwartzweber
1874 v Martin Geissler, domestique, et (1868) Elisabeth Schmitthenner
1879 v Valentin Gangloff, tonnelier, et (1848) Madeleine Creutz
1888* Caroline Emilie Sieffert et (1901) Louis Schneider, conducteur de locomotive
Frédéric Emile Sieffert
1920* v Jean Georges Huck et Caroline Keller
1932* v Joseph Meyer, peintre, sa veuve née Blum

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 250 livres en 1728, 500 livres en 1738, 300 livres en 1772

(1765, Liste Blondel) IX 102, Jean Jacques Schwing
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), dans un Cul de sac
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 738.bis, Huss, Philippe, brasseur rue d’Austerlitz – brasserie – 0,85

Locations

1724, Jean Georges Baur, taillandier
1751, Jean Jacques Schwing, éperonnier (futur propriétaire)

Description de la maison

  • 1728 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, atellier de forgeron avec creuset, cave sous solives et puits, le tout estimé à la somme de 500 florins
  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un atelier de fourbisseur, puits, creuset, cave sous solives, au premier poêle, chambre, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, à l’étage du haut trois chambres dont une pour les soldats, grenier dallé, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue du Corbeau

nouveau N° / ancien N° : 8 / 60
Farny
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Quand la parcelle O 738 (n° 58) a été scindée en deux pour rendre compte de la propriété effective en créant la parcelle O 738-bis, le numéro 58 n’a pas été corrigé alors que la maison portait le n° 60 (voir le recensement de 1789, les registres de population et la description de la maison dans les actes avant 1840)
Cadastre napoléonien, registre 25 f° 206 case 3

Hüss Philippe brasseur, rue d’Austerlitz N° 1

O 738-bis, brasserie, sol, quai des bateliers 58
Contenance : 0,85
Revenu total : 36,44 (36 et 0,44)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 / 5
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 979 case 1

Huss Philippe brasseur, Rue d’Austerlitz 1, rayé 1859
pr. 1859 Best Jacques Ferdinand, brasseur rue d’Austerlitz 1
1865 Stieffel, Jules, brasseur
1875 Geissler Martin Ladendiener
1879 Gangolff Valentin Wwe Magdalena Lorentz
1888/89 Sieffert 1. Karoline Emilie 2. Friderich Emil

O 738-bis, brasserie, sol, Impasse du Corbeau 2 [en fait n° 1 comme ci-dessous au cadastre allemand]
Contenance : 0,85
Revenu total : 36,44 (36 et 0,44)
Folio de provenance : (206)
Folio de destination : 979, Vergr. (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1879
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 / 5
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 738-bis, maison
Revenu total : 71,44 (71 et 0,44)
Folio de provenance : 979
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1879
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 14 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus :
1875 – Geissler Martin f° 979-I, O 738.bis, maison, revenu 35, Neubau, achevée en (-), imposable en -, imposée en 1875

Cadastre allemand, registre 29 f° 206 case 9

Parcelle, section 17, n° 114 – autrefois O 738-bis
Canton : Rabengäßchen N° 1
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,57
Revenu : 450 – 550
Remarques

(Propriétaire), compte 1158
Sieffert Emil u. Lina
1915 Sieffert Emil Friderich zu ½, Schneider Ludwig Lokomotivführer Ehefrau Emilie geb. Sieffert zu ½
1920 Huck Johann Georg ohne Gewerbe und Ehefrau Karoline geb. Keller in Gg
1932 Meyer Joseph peintre sa veuve née Blum
(2943)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers, p. 506

60
Pr. Schwing, Jacques – Maréchaux
loc. Weissmüller, Joseph – Manant
loc. Weinmann, Jacques – Manant

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

11° section, Quay des Bateliers N° 60
Jn Jacques Schwing, 40 (ans), Eperonnier, (né a) Strasbourg
Marg: Scholl, 40, Epouse, id.
Joseph Weissmüller, 64, Journalier, Vienne (à Strasbourg depuis) 1750
M° Anne id. 50, épouse, Strasbourg
Rosine id. 12 fille, id/
Salomé Debus, 50, veuve, id
Salomé id. 20, fille, id.
Barbe id, 18, fille, id.
Cath: 16, fille, id.
George, id., fille, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Rabengässchen (Seite 133)

(Haus Nr.) 1
Lieber, Tagner. 0
Perschke, Wwe, Tagnerin. 1
Brendano, Tagner. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 680 W 158)

Impasse du Corbeau 1 (1863-1989)

Le propriétaire Best fait percer en 1883 deux croisées au rez-de-chaussée. Le propriétaire Geisler charge en 1874 l’entrepreneur J. Klein d’ajouter un deuxième étage. L’agent voyer note que la maison a un rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie.
Propriétaire de l’immeuble, l’entrepreneur en maçonnerie Mathieu Dolt de Hœnheim fait aménager en 1963 deux cabinets d’aisance supplémentaires aux premier et deuxième étage. Il n’est pas autorisé en 1963 à agrandir deux fenêtres dans la toiture en partie visible de la cour du Corbeau classée monument historique.

Sommaire
  • 1863 – L’entrepreneur Conrad demande au nom du propriétaire Best l’autorisation de percer deux croisées au rez-de-chaussée. L’agent voyer note que la maison est en retrait de l’alignement et n’a pas d’avance.
  • 1874 – L’entrepreneur J. Klein demande au nom du propriétaire Geisler l’autorisation d’ajouter un deuxième étage suivant la coupe jointe. L’agent voyer note que la maison a un rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie.
  • 1883 (septembre) – La veuve Gangloff, demeurant 21, rue de la Tour Blanche (rue du Faubourg national) demande un délai pour ravaler la maison par manque de fonds.
  • 1894 (avril) – Le maire notifie le marchand mercier Antoine Sieffert, demeurant 21, rue de la Tour Blanche, de faire ravaler la façade – Antoine Sieffert demande un délai que le maire accorde. Lors de la visite des lieux, l’agent remarque que le tuyau d’aération de la fosse d’aisances débouche au rez-de-chaussée alors qu’il devrait arriver à la toiture. – Le tuyau d’aération a été modifié, août 1895 – La façade est ravalée, octobre 1896.
  • 1895 – Le maire notifie Antoine Sieffert de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence trois volets au rez-de-chaussée et trois soupiraux – Rappels, 1898, 1900, 1901. – Antoine Sieffert déclare ne pas avoir les moyens de faire les travaux et avoir l’intention de vendre la maison – Nouveau rappel, 1902 – Les volets sont réglementaires, octobre 1902
  • 1909 – Le maire notifie Antoine Sieffert, demeurant à Brumath, de faire ravaler la façade – Antoine Sieffert demande un délai que le maire accorde – Travaux terminés, 1912
  • Commission contre les logements insalubres. 1898. Propriétaire, Antoine Sieffert, demeurant 21, rue de la Tour Blanche
    Rez-de-chaussée, Kleindienst, cordonnier (6 personnes) – Travaux à faire en trois points – Travaux terminés, sauf ceux qui consistent à agrandir la fenêtre du cabinet d’aisance – Travaux terminés, mai 1899
    1908. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux égouts
    1915. Propriétaire, L. Schneider. Remarques en 3 points
  • 1941 – L’entrepreneur J. Scheyen Fils (fabricant de poêles, Grande rue de la Course) est autorisé à occuper la voie publique pour réparer le four.
  • 1957 – Le notaire Pierre Loth demande un certificat d’urbanisme pour régler la succession d’Augustine Blum, veuve de Joseph Meyer. La Police du Bâtiment le renvoie au service compétent
  • 1959 – Mathieu Dolt (17, rue des Cheminots à Hœnheim) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade
  • 1963 – L’entrepreneur en maçonnerie Mathieu Dolt dépose une demande de permis de construire pour aménager deux cabinets d’aisance supplémentaires – Devis – Extrait du plan cadastral portant l’alignement légal – Dessin – Plan des différents niveaux – Le directeur départemental du ministère de la construction accorde le permis puis le maire, mars 1963 – Les cabinets d’aisance sont installés aux premier et deuxième étage, juin 1963.
  • 1963 – L’entrepreneur en maçonnerie Mathieu Dolt dépose une demande de permis de construire pour surélever la toiture et agrandir deux fenêtres – Dessin – Devis – La Division VI émet un avis défavorable, la toiture étant en partie visible de la cour du Corbeau classée monument historique. Le propriétaire devra solliciter une dérogation, la hauteur des pièces étant de 2,40 au lieu des 2,50 réglementaires. – Le directeur départemental du ministère de la construction émet lui aussi un avis défavorable – Arrêté municipal portant refus de permis de construire, 17 août 1964.
  • 1965 – Mathieu Dolt (17, rue des Cheminots à Hœnheim) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la toiture
  • 1989 – Jean-Paul Richard, notaire à Hœnheim, demande un certificat d’urbanisme. Propriétaire, Mathieu Dolt, 13, rue des Champignons à Hœnheim – L’architecte des Bâtiments de France déclare que le bâtiment doit être conservé et restauré.

Relevé d’actes

La maison appartient à la fin du XVI° siècle au plumassier Samuel Gionet (Guyonet) qui épouse en 1576 Elisabeth, fille d’Ulric Lidenau de Liestal (près de Bâle)

Mariage, cathédrale (luth. p. 273)
1576. Sonntag Nach dem Christag. Samuel Joneth, federmach. Elizabeth, Ulrich Lidenaw Zu Liechstal hinderlaßene tochter, wonet in der prediger gaß (i 139)

Elisabeth, femme de Samuel Gionet, rapporte aux Conseillers et Vingt-et-Un que son mari a vendu tous ses biens et s’est engagé dans les troupes alors qu’elle était malade. Elle a encore de l’hydropisie et demande que ses trois enfants, âgés de neuf, six et trois ans, soient reçus à l’orphelinat, ou du mois les deux plus jeunes. L’assemblée donne son accord jusqu’au retour du mari.
1587 Conseillers et XXI (1 R 64)
Samuel Guyonets Kinder ins Weisenhaus. 553.
(f° 553) XVIII. Octobris – Elsabet, Samuel Guÿonets des federmachs. fraw vbergibt p. D. Greÿsen ein supplôn, vermeldet alß sie vff ein halb Jar Kranck gewesenn hab Ir Mann alles verkaufft vnd verthan, demnach In Krieg gezogen, nun seÿ sie von d. Wassersucht noch geschwollen und müessen die Kind. Ihremhalben verderben, seÿen derselb. dreÿ das eltest 9. d. and. 6. vnd d. Jüng. 3. Jar alt, bitt dieselb. wo nicht alle doch die Zweÿ Jüngste Ins Weÿsenhauß Zunehmen. Erkant Ir willfahren biß der Man wid. kompt. J. Prechter.

Samuel Gionet se remarie vers 1595 (à la cathédrale, lacune des mariages 1591-1596) avec Catherine Ferrier, fille de Thierry Ferrier, veuve du fabricant d’agrafes Jean Vasur qu’elle a épousé en 1578. L’aîné de leurs enfants naît en 1596 (voir aussi plus bas).
Mariage, cathédrale (luth. p. 2)
1578. Hans Wassuhr der Gufenmacher, vnd Catharina Dieterich Fergers verlaßene eheliche tochter. Eingesegnet Montags den 6. Octobris (i 4)

Bapt. Jeremias Wassur 1579 (f° 86, i 92), Iesaias 1581 (f° 99), Sara 1586 (f° 17), Judith 1588 (f° 40) Jonas 1592 (f° 95), deficit 1581-1584

Baptême, cathédrale, 1579 Samuel Jonet (f° 83)
Baptême, cathédrale (luth. f° 12 n° 96) 1594. P. Samuel Gionet, M Elisabeth I. Matthias (i 14)
Baptême, cathédrale (luth. f° 51) 1596. P Samuel Gionet Federmacher, M Catharina I Catharina (i 60)
Baptême, cathédrale (luth. f° 99) 1597. P Samuel Gionet der Federmacher, M Catharina I Maria (i 100)
puis 1600 Mathias (f° 38, i 41) ; 1602 Susanna (f° 165, i 172)

Samuel Gionet solliicte le poste d’interprète à la porte des Bouchers qu’il a tenu en remplaçant pendant trois ans. Il est nommé en janvier 1591.
1590, Conseillers et XXI (1 R 67)
Dollmetscher dienst am Metziger thor. Samuel Gionet. 680.
Samuel Gionet vmb den Dollmetscher dienst am Metziger thor vbergibt eine supplôn, erzalt darin was es mit seinem handwerck des federmachers für ein gelegenheit, vnd d. er albereit wol 3. Jar lang gespöttet. Erkandt, Soll sich geschrib. geben. H. Meichsner, H Riedling.

1591 Conseillers et XXI (1 R 68)
(f° 9-v) XVII Jan. – Samuel Gionet dolmetscher am Metzigerthor
Wachtherren laß. die Jenig. losen so sich vmb dem dollmetschen dienst am Metzigerthor geschrieben geben schließe. vgg Samuel Gionet dem federmacher. Erkandt, Ist Samuel Gionet angennohmen
(f° 10-v) XVIII Januarÿ – Samuel Gionet der neuw dolmetsch hat die Ordnung geschworen

Samuel Gionet se démet de ses fonctions d’interprète qui ne lui laissent plus assez de temps pour exercer son métier
1594 Conseillers et XXI (1 R 73)
(f° 101-v) IX. Martÿ – Samuel Gionet Dolmetscher am Metzg.thor vmb Erlassung seines diensts
Samuel Gionet der Dolmetsch am Metzg. thor bedankt sich bißeh. gehabten diensts p. Bittelbron, vnd dieweil ver hieuor dabeÿ habende beschwerden, sonderlich das er ettwan auch ein laubertag Zuuerrichtung seiner geschefft haben möcht deßelb. aber nit erlangen mög. Als bit er Ihn seines diensts Zu erlassen. Erkant, Man soll Ihm wilfahren doch d. er den dienst biß ein anderer geordnet werd. versehe, vnd sollens die Rhatthern vff den Zünfften anzeigen.
1590 Conseillers et XXI (1 R 67) Samuel Gionet contra Niclaus Schultheißen den Federmacher. 368. 539.

Acte dans lequel le fabricant d’agrafes Pierre Wasur est assisté de sa mère Catherine et de son beau-père Samuel Gionet.
1616 (6. May), Chancellerie, vol. 419 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 30
Versicherung vber 25. lib. Haupts Elisabeth Peter Wasur Haußfr.
Erschienen herr Jacob Schilling Ein und Zwantzig. vnd Jacob Borst beysitzer des grossen Rhats vnd beneben Inen Peter Tuner burg. alhie als vogt Peter Wasur des Guffenmachers ehelich haußfraw Elisabetha Kerberin an einem
vnd dann Peter Wasur als ehevogt Jetzgenanter Elisabetha als Zum Sibenden theÿl weÿland Jacobe Gerberin weÿland Hanß Gerbers des handelßmans selig. Zu Troy auff d. Schampanen eheleÿblich. tochter geweßener burg. alhie d. Testirerin selig. Erben an einem
vnd dann ernanter Peter Wasur mit beÿstand Catharinæ, Samuel Gionet des Federmachs eheliche haußfr. seiner muter vnd Jetzernants Samuel Gionets seines Steffvatters am andn theyl
haben angezeygt nachdem ernante Elisabetha sein Peter Wasur eheliche haußfrawen von obernantter Jacoba d. Testirerin für einen Sibenden theil d. gestalt Zu einer Erbin eingesetzt (…)
daß darauff abermelte Catharina sein Peters eheleybliche muter mit beÿstand vnd Vorwissen Samuel Gionet Ihres ehelich. haußwurdt für mehrgerürte Summam der 25. lb Zu einem wissenhafften vnd.pfandt ernant angesetzt vnd verschriben Ihren antheil und gerechtigkeit an Ir bed. eheleuth eÿgenthümblich. Behausung alhier in der Spittal gaß einseit neben Damian* Jung and.seyt neben Georg Mering. hinden vff den Ulmer grab. stoßend gelegenn darauff Zuvor stehend 100 guld. so auff Johannis erlegt

Catherine Ferrier délaisse en 1622 pour héritiers le fabricant d’agrafes Pierre Vasur, Judith Vasur femme du plumassier Paul Gionet, les enfants de Sara Vasur issus du tonnelier Jean Georges Windisch, les trois enfants de son premier mariage avec Jean Vasur, et les mineurs David, Catherine et Marie, les trois enfants issus du veuf. L’inventaire est dressé dans leur maison rue du Vieil hôpital. L’actif de la succession s’élève à 1 530 livres, le passif à 1 121 livres
1622 (12. Augusti), Schübler (Euchaire, 54 Not 3) n° 1979
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab vnd gütter welche weiland die Erbare vnd tugendsame Catharin Ferrier des Ersamen Samuel Gionedt burger v. federmachers zu Straßburg geweßene eheliche haußfrauw seligen nach ihrem tödtlichen abgang verlaßen, so vff absuchen erfordern vnd begeren Peter Vasur des Guffenmachers, Judith Vasurin meister Paulus Gionedts des federmachers hausfrauw, in abwesen itzo gedachts Gionedts mit beÿstand aber herrn Frantz Eisenhut Notarÿ, Jacob Röde Küblers alß geschwornen Vogts Salome vnd hanß Georgen, weiland Frauen Saræ Vasurin seligen mit Hanß Georg Windisch dem Kübler in stehender Ehe erzeugter Zweÿer Kinder der verstorbenen frawen seligen mit weiland Hanß Vasur dem guffenmacher in erster Ehe erzeugter sohn v döchter vnd respective Enckelin
So dann herr Johann Rudolph Stupani der handelsmann alß geschwornen vogts David Catharin vnd Marien alle dreÿer geschwustern mehr gedachter frawen Catharinen Ferrier mit Samuel Gionedt in letzter Ehe erzeugter Kinde v. J. Ir aller ihrer Instutuirter Testaments Erben (…) Actum v angefangen montags den 12. Augusti 1633.
Inn hernach benanter behaußung in dem Spittelgäßlin, erstlich befund an haußrath
Vff der obern Bun, vff der andern Bun, In der Cammer A, Vor der Cammer A, In der Cammer D, In der obern Stuben, Im hauß öhren, Inn der Stuben
Eÿgenthumb ahne der Behaußung hiehero gehörig. Item hauß hoffstatt in dem Spittalgäßlin (…)
Summarischer Extract vnd vnvergreifflicher vberschlag weiland Catharin Ferrier Verlaßenschafft betreffend Sa. haußraths 167, Sa. wahren zum handwerck 889, Sa. Silbern geschmidt 67, Sa. Sa. Guldinen Ring 19, Sa. behaußung 362, Sa. Schulden ins Erb 24, Summa summarum 1530 – Davon abgzeogen sie Schulden 1121, rest 408 lb [biffé]

Acte dans lequel Samuel Gionet le jeune est assisté de son frère Paul Gionet
1624 (ut spâ [xxvj Augusti]), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) n° 360
(Inchoat. in Prot. fol. 209.) Erschienen Samuel Gionet d. Jung. Federschmucker burger Zu Straßburg mit beÿstand Pauli Gionet Auch Federschmucker seines Bruders Ane eim So dann Dietherich Summer schneÿd. burger Zu Straßburg Als vogt Annæ Weÿl. Caspar Hörmans selig dochter Am And. theil
Antzeÿgend demnach ermelter Samuel Gionet vonn seiner nechst uerstorbener haußfr. selig den Vsumfructum Ihrer Verlaßener hab und Nahrung verordnet hatt vnd aber sich mit ermelter Anna seiner Stieff dochter Inn ein Vßkhauff zu begeben vorhabens, das hierauff mehrgenante beden parthen deßhalben mit einander Verglich. (…)

Le plumassier Samuel Gionet et sa femme Catherine cèdent la maison à leur fils Paul Gionet et à sa femme Judith. Le vendeur se réserve le droit de laver les plumes dans la maison vendue tant qu’il exercera son métier.

1610 (ut spâ [13. Decembris]), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) n° 296
Erschienen Samuel Gÿonet Fed. macher vnd Catharin sein eheliche Haußfrauw (haben verkaufft)
Paulo Gÿonet auch fed. machern vnd Judith seiner ehegemahlen Ihrem Sohn Inen
Hauß vnd hoffstatt mit allen Iren gebewen & gelegen In d. St: Jhenseit der Schindtbrucken, Im drommen geßlin hind. der herberg Zum Rappen, einseit Niclaus Räppler dem schneid. Andersit ein Eckh Am Rappen, hinden auch vff den Rappen stoßend, Dauon gend v gld glts vff Mathiæ Apostoli Ablößig m 100 guldin Stb w. h Johann Felsen seligen Erben, Sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also d. der Khauff Zugangen vber die beschwerdten vmb 350 guldin
Vnd Ist aber In diesem v.kauff sond.lichen bedingt abgeredt, das der verkäuffer sein leben lang, od. so lang er das handt werck treibt In dieser Behaußung die feder zu waschen vnd zu ferben deßgleichen Zu brauchen macht haben soll, ohne eÿnige hinderung vnd Intragk

(Fils de Samuel Gionet et d’Elisabeth Lidenau), Paul Gionet épouse Judith, fille de Jean Vasur
Mariage, cathédrale (luth. p. 200)
1607. Dominica 21 Trinitatis. Paulus Gionet der federmacher, Judith Johann Wassur des guffenmachers n:g: tochter (i 104)

Paul Gionet et sa femme Judith font un testament
1610 (29.5.), KS 392, Registranda instrumentorum Publicorum de Annis 1610-1615
Paulus Gionet Federbereÿter. 32
Zuwissen das vff Zinstag den xxix tag Maÿ Anno & 1610 vor mir Notario vnnd erbettenen gezeügenallen hernachbenannt persönlich erschynen sind der Ersam Paulus Gionet Federbeeÿter vnnd die * Same Judith sein eheliche hußfr. weÿland Hans Vassu des guffenmachers burgers alhie seligen dochter, Beyde vonn dem gnaden Gottes gesundt gendes v Stendes leybs auch guter verstendtlichen sinn v vernunfft (…)

Paul Gionet rentre au nom de sa femme Judith Vasur en possession d’un capital déposé à la Tour aux deniers
1611, Préposés au bâtiment (VII 1326)
(f° 4) Mittwoch den 16. Jenner 1611. Vogteÿ geldt abgelöst – Paulus Gionet ehevogt Judith Wasurin hat hieuor 150. h vffkhundet an einer mehrer Summ so vff Jacobi verhafftet word. vnd hat Jetzo empfang. capital 150. h, für 25 Wochen martzal 3 h 5 ß d von Jacobi bis dato, die hat er Paulus und Daniel Lafer empfang. soll Zu ruck daruff geschriben werd. & Zuruck daruf geschriben word.

Paul Gionet et Judith Vasur hypothèquent la maison au profit du fourbisseur Paul Helbeck
1616 (12. Aprilis), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 79
(Inchoat. fo: 80) Erschienen Paulus Gionet der Federmacher vnnd Judit Vasurin sein Eheliche haußfrauw Insonderheit Aber bemelte Judit mit beÿstand und bewilligung Sigmund Gionets Ires schwehr und Peter Vasuren Ires bruders
haben in gegensein Meÿster Paulus helbecks Schwertfegers bekant – schuldig sigen 50 Pfund Pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt vnd hefflin mit allen andern Iren gebeuwen & gelegen In der S S Jhenseyt der Schyndbrucken Im drommen gaßen hinder der herberg Zum Rappen einseyt Nicolaus Rappler dem Schneyder anderseit ein eck am Rappen stoßend hind. vff die herrberg Zum Rappen, dauon gend fünff guldin gelt S vff Mathie losig mit j C gl wÿland Johann Felßen geweßenen Almosen Schaffner selig erb.
(Cassirt von wegen einrr andern Vergleichung den actum den 8. tag Septembris 617. fo. 214)

Paul Gionet et Judith Vasur hypothèquent une nouvelle fois la maison au profit du fourbisseur Paul Helbeck. En marge, quittance accordée au marchand Jean Jacques Haas

1617 (ut spâ [8. tag Septembris]), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 214
(Inchoat. fo: 192) Erschÿnen Paulus Gionet der Federbereyter Vnd Judith Vasurin sein eheliche gemahell haben insonderheith aber bemelte Judith mit beystand v bewilligung der Ehrengeachten wÿßen herrn Jacob Berst auch Johann Buwern* beÿder beyseyn der herrn der groß. Raths hierzu erbetten So dann ([biffé] Judith Irer lieben Mutter) vnd Peter Vasur Guffenmacher Jrer lieben Mutter vnd bruder
in gegensein des Ehrenthafften Pauli Helwigs Schwerdfegers – schuldig sigent 100 pfund
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt vnd hefflin mit all ander Ir gebeud gelegen Inn der S S Jenseit der Schyndbrucken Inn Trommen gaßlin hinder der herberg Zum Rappen, einseÿt neben Niclaus Reppler dem Schnÿder, ander seyt ein Eck am Rappen stoßend hind. vff die herberg Zum Rappen, dauon ged 5 guldin gls abloßig mit 100 guldin desselb. werung
[in margine :] Erschienen herr hanß Jacob haaß der Handelsmann alß ietziger Eigenthums herr der hieob specificirten vnd Zu Vnderpfand Verlegten behaußung an einem, So dann Paul Hellwig obgedacht (…) Act. den 23. Octob. 629.

Paul Gionet hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Haas pour garantir une somme due aux marchands Pierre et Ulric Fattet de Sainte-Marie-aux-Mines

1626 (12. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 22
(inchoat. in Prot. fol. 21) Erschienen Paulus Gionet der Federmacher burger Zu Straßburg
hatt in gegenwärtigkeit herren Peter Vnd Ulrich die Fattet handelßleüt Vnd gebrüdere Von Maria Kirch – schuldig seÿe 700 Reichßthaler
deß zu merern sicherheit & so Ist Auch Persönlich erschienen j. hannß Jacob Haaß der hat sich für sich & Zuem rechten bürg, mit: und und selbst schuldner Vnndt selbst Zahlern Vnuer: gesetzt vnd gemacht (…) Zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren gebäwen & gelegen in d. St. St. Im Tru[mmel] gäßlein einseit neben dem Rappen, anderseit nebent Niclauß Repperle s. Erben hinden vff den Rappen stoßend, Welche behaußung noch Verhafftet ist, Vmb L. lb herrn Ulrichs Marbach Pfarrer Zu Eckboltzheim Sunst eÿg.
(dißer Contract ist wegen eines khauffs so der Bürg hierin gemelt gethan Zu cassiren befohlen worden, vff den 13. Julÿ 1626)

Paul Gionet et Judith Vasur vendent la maison au susdit Jean Jacques Haas.

1626 (13. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 487-v
Erschienen Paulus Gionet federmacher vnd Judith Vasurin beede Eheleuth
haben in gegensein H hannß Jacob hasen deß handelßmanns auch burgers alhie bekannt (verkaufft)
Ein Behausung, hoffstat, mit allen andern Zugehörd. alhie im Tromengaßel hinder der Herberg Zum ochsen gnt. neben weÿl. Niclauß Repperlin deß Schneiders s. Erb. i. vnd 2. seit neben der Herberg Zum Rappen, hind vff eig gäßlin stoßend gelegen, dauon gehen Jarß 2 lb 12. ß 6 d Zinß vff Matthiæ H M. Ulrich Marbachen Pfarrern Zu Eckboltzheim ehevögtlicher weÿß in Capital mit 100. gld. St. w. abzulösen sonst eÿgen, Vnd ist der Kauff vber dise beschwerden, so der Käuffer auf sich genommen, geschehen per iij. C L. lb d

Jean Jacques Haas épouse en 1611 Anne Marie, fille du marchand Simon Bullion
Mariage, cathédrale (luth. p .263)
1611. Dominica Cantate. Hans Jacob Haß vnd J. Anna Maria Simon Bulion des gewerbs mans tochter (i 135)

Marchand et assesseur au Grand Sénat, Jean Jacques Haas fait dresser l’inventaire de ses biens et de ceux de sa femme Anne Marie Bullion pour cause de dettes. Les biens comprennent une maison rue Mercière, un jardin près la Porte Neuve et un bien près de Dinglingen en Bade. L’actif s’élève à 6 886 livres, le passif à 3 659 livres.
1648 (7. Febr.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 17) n° 2
Inventarium vndt beschreibung Aller undt Jeder Ligend: undt vahrender Haab Nahrung undt Güether, auch Activ: und Passiv Schulden, so herrn Hannß Jacob Haaßen, Handelßmann vndt Eines Ehrsamen Großen Raths alhie Alttem Beÿsitzern vndt Frawen Annæ Mariæ Bullianin, deßelben ehelich haußfrawen eigenthümlich zuständig, vndt Er H Haaß dargegen wider schuldig, Welche Sie beede Ehegemächd vff die den 5. 13. 20. vndt 22. Januarÿ Jüngsthin Zwischen Ihnen vndt Ihren Creditorn vor E. Ehrs. Großen Rats alhie ergangenen Bescheÿden, vndt Inhalt § 35. hießiger Executions Ordnung gemeß, Crafft Freÿtags den 22. eiusdem in der Kleinen Rathstuben würcklich gelieferten Juramentis exhibitionis, mit beÿstandt herrn Johann Philips Schragmüllers, beÿder Rechten Dris vndt Advocaten burgers alhier, Inn beÿsein Herrn Hannß Theobaldt Härlins auch Handelßmanns burgers alhie, als von den Creditorn darzu geordnet (…) So beschehen auff Montag vnd Dinstag den 7. vndt 8. Februarÿ A° 1648.

In einer alhie in der Statt Straßburg In der Kremergaßen gelegener Gewerbs Behaußung so Eingangs gemeltten beed. Eheleuthen Zuständig, Ist befunden worden wie volgt
Im Vordere Stockh, In der Kammer A, Inn der Obern vordern Stuben, In der Kammer B, Vor dießen gemachen, Inn der mittlern vordern Stuben, Inn der Stub Kammer, In der Kammer C, Vor dießen gemachen, Inn der Wohn Stuben, Vor der Wohn Stuben, Inn der Kuchen, Im hindern Hauß In der Kammer D, In der Kammer E, In der hindern Newen Stuben, In der Kammer F, Vor dießer Kammer, Auff dem Gang, Inn der undern hindern Stuben, Inn dießer Stubkammer, Inn dießer Kuchen, Vor dießen Gemachen, Vff dem vndern gang, Inn der Speiß Kammer, In dem hindern vnd.n hauß öhren, Inn der Bauchkuchen, Im Badtstüblein, Im Gädlein im Hoff, Im Conthor Im Gaden, Im Gaden, Im hindern Keller, Vff dem Hursten hoff beÿ Lohr
Eÿgenthumb vndt Beßerung an Heüßen und einem Garthen. Item Ein Garten gelegen alhie in d. St. Straßb. vorstatt in Crauthenaw beÿ dem Newenthor (…)
Item Eine Gewerbs Behaußung, sampt einem hinderhauß vndt Zweÿen vnderschiedlichen Höfflin in der Krämergassen (…)
Ligendt Llehen Guth. Item der vnder Hurster Meÿer: vnd Gülthoff mit hauß, hoff hoffstatt, Scheur, Ställen vnd all an. gebeuwen (…)
Sa. haußraths 561, Sa. Leeren Vaß 45, Sa. Viehs vff dem vnd. Hurster hoff 33, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 144, Sa. Guldenen Ring 28, Sa. Wahren Anschlags 413, Sa. Eigenthums ane der Behaußung vnd Garten 2122, Sa. Ligend Lehen Guths 46, Sa. beßerung ane lehengüthern 175, Sa. Schulden 3315, Summa summarum 6886 lb – Schulden 3659 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 3227 lb
Behausung. Berücht vber Hannß Jacob Haaßen Gewesenen Gewerbs Behaußung In der Kremer Gaßen (…)

Jean Jacques Haas meurt en 1663 en délaissant six enfants dont deux fils dont on n’a plus de nouvelles depuis longtemps. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient au Bruderhoff rue des Frères. L’actif s’élève à 216 livres, le passif à 7 livres.
1663 (24.3.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 32) n° 7
Inventarium und beschreibung Aller Haab, Nahrung vndt Schulden, so weÿl. H. Hannß Jacob Haaß, geweßener Handelßmann Und E. Ehrs. Großen Raths alter Beÿsitzer alhie nunmehr seel. welcher Sontags Ipsa Conversionis Pauli, den 25. Januarÿ Jüngsthin Zeitlichen todts Verblichen, nach seinem aus dießer weltt tödlichem hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren Frau Susanna Hääsin weÿl. H Johann Jacob Kammen E. Ers. Kleinen Raths alhie Procuratoris seel. hinderlaßener Fraw Wittwen, deren geschwornen Vogt H Johann Friderich Bullianer, Burger alhie, so aber beÿ d. Inventation nicht erschienen, Mehr Jungfrau Annæ Mariæ Hääßin, dieße beede mit beÿstandt H Laurentÿ Treuttels Notarÿ Publici Cæsarei vndt E. Ehrs. Kleinen Raths alhier Beÿsitzers alhier, Ihres geschwornen Vogts, Item Esther Hääßin H Johann Grüenwaldts * Burgers alhier, so d. Zeitt unpäßlichen leibs Ihres Marity, obernants H Not. Treüttel ebenmäßig deroselben geschwornen vogts, Weÿther Herr Mathei Hölbeckh genandt Böhm der Zeit E. Ers. kleinen Raths alhier Beÿsitzers, als auß wohlermelts Kleinen Rathsmittel Im nahmen vnd von wegen Johann Heinrichs vndt Johann Friedrichs, d. Haaßen, so längsten in die frembde Verzogen, von denen mann nicht weÿß, ob Sie lebendig od. Todt, hierzu sond.lichen deputirt, So dann Fr. Anna Magdalena Hääßin, Heinrich Pfeffingers, Metzgers vnd Burgers alhier hfren, Inn abweßenheit deßelben Ihres haußwürths gleicher gestaldt mit beÿstand obernandt Herrn Notÿ Treuttels, aller 6. rechter geschwüsterdt vnd des abgestorbenen seel. mit weÿl. Fraw Annæ Mariæ Bullianerin seiner haußfrau seel. ehelich erzeugte döchter vnd Söhn, vnd Zwahr ab intestato hind.laßene nechste Erben (…) So beschehen auff Dienstag den 24.ten Martÿ A° 1663.
In einer Inn der Statt Straßburg gegen dem Bruderhoff Über gelegener Behaußung, so dem Bruderhoff Zuständig, darinnen der v.storbene seel. gewohnt ist befund. worden wie volgt
Vff der Obern bühnen, Auff dem Gang, Vor der Obern Stuben, Inn der Stub Cammer, Im Sommerhauß, Im Keller
Auff dem verkaufften Nider Hursterhoff beÿ Dinglingen
Sa. haußraths 28, Sa. schulden 187, Summa summarum 216 lb – Schulden 7, Nach deren Abzug 208 lb

Jean Jacques Haas vend la maison au cordonnier Jean Frœreisen et à sa femme Ursule Dullenkopff. En marge, quittance accordée en 1632 à Evrard Seiffermann

1630 (ut spâ [16. Feb.]), Chambre des Contrats, vol. 467 n° 159
(Protocollat. fol. 27) Erschienen H hanß Jacob Häß der handelsmann burger zu St.
hatt in gegensein hanß Fröreisens deß eltern schuhmachers auch burgers alhie vndt Ursula Dulenhöpfin seiner ehelich. haußfr. (verkaufft)
hauß vnd hoffstat, mit allen & alhie im Tromengäßlin gelegen neben der Herberg zum Rappen ein Eck & neben Veltin Schneider dem sattler, hind. auch vffs Trommengäßlin stoßend, dauon gehen Järlich Vff Jois Bpsta 2. lb 12. ß 6 d zinß H Johann Ulrich Marbachen Diacono Zum Alt. S. Peter alhie, in hauptg. mit 52. lb. 10. ß d abzulösen, sonst eÿgen, Vnd ist diser Kauff vber die beschw. geschehen per 275 pfundt
[in margine :] Erschienen der Herr Keuffer bekannt in gegensein Eberhardt Seÿfermanns alß Jetzigen Innhabers diser behausung (q.tirt) 30. Aug. 1632.

Jean Frœreisen revend un an et demi plus tard la maison à l’éperonnier Evrard Seiffermann et à sa femme Salomé Koch

1631 (14. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 620-v
(Protocollat. fol. 132.) Erschienen hanß Fröreisen d. schuhmacher burger Zu St. vnd Ursula Dullenköpffin sein Ehefr.
haben in gegensein Eberhard Seÿfermanns deß Sporers auch burgers alhie vnd Salomeen Köchin deß haußfr. (verkaufft)
hauß vnd hoffstat, mit allen andern ihren gebäwen, alhie Jenseit der Breüschen im dromelgäßlin beÿm Rappen neben Veltin Schneider dem Satler & ein Eck, hinden vf besagt gäßlin stoßend, dauon gehen Jahrß vff Joh:is Bptstæ 2. lb 12 ß 6 d Zinses H M. Johann Ulrich Marbach Diaconi Zum Alten S. Peter in hauptgut mit 100. fl. S. w. abzulösen, So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 175. lb. d. H. hanß Jacob hasen dem handelßmann (vide in Regist. 1630. fol: 159, da zu befinden wie dise 175. Lib bezahlt) sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwd., so die Käuffer vf sich genommen, Zugangen per 525. lb
[in margine :] Erschienen p H Joh: Georg Dorscheus SS Theol. D. & Professor, alß Vogt Johann Lienhardts weÿ: H Isaac Fröreisens SS Th. Dr. & Professor see. nachgelaßenen Sohns und Erbens (…) act d. 1. 9.br a° 1643

Evrard Seiffermann épouse en 1621 Salomé, fille du boucher Guillaume Koch
Mariage, cathédrale (luth. p. 119)
1621. Dominica VII. Trin: den 15. Julÿ. Eberhard Siefferman der sporer, und J. Salome Wilhelm Koch des metzigers n. tochter, eingesgnet montag d. 23. Julÿ (i 64)

Evrard Seiffermann hypothèque la maison au profit du marchand Augustin Güntzer

1640 (27. febr.), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 158-v
Erschienen Eberhard Seÿffermann der Sporer burger Zu Str.
hatt in gegensein Augustin Güntzers deß handelßmanns auch burgers alhie – schuldig seÿen 60 Reichßthaler
dafür in specie Vnderpfand sein soll Ein Behaußung, mit allen deren gebäwen & alhie Jenseit der Schindtbrucken im Trummen gäßlein gelegen, einseit neben Veltin Schneid. dem Sattler, anderseit ist ein Eck hind. vff die Gastherberg Zum Rappen stoßendt, so zuvor verhafftet vmb 375. lb. hannß Fröreisen dem Schuhmach. So dann vmb 100. fl. Str. Wehr. H. Ulrich Marbachen Pfarrern Zum Alten S. Peter alhie
[in margine :] Erschienen hannß Friderich Groß der weißbeck alß Vogt Augustins hierinn gemeldts Creditoris nachgelaßenen Sohns und Erbens (…) Act. d. 31. Octobr. a° 1643.

La maison revient à son fils Jean Jacques Seiffermann qui épouse en 1659 Sara, fille du boucher Jacques Haubenstricker

Mariage, cathédrale (luth. f° 102-v n° 19)
1659. den 10. Aprilis. Mehr zum 2 mahl hans Jacob Seÿfferman, der Sporer, Eberhard Seÿffermann geweßenen Sporers ehel. Sohn und Jfr. Sara Jacob Haubenstrickers gewesenen Metzgers alhie ehel. Tochter, Montags den 18. Aprilis, Fischerstub, Münster, Ochsen (i 104)

Jean Jacques Seiffermann hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Frœreisen, ancien assesseur au Petit Sénat

1659 (29. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 255
Erschienen Hannß Jacob Seiffermann der Sporer, Burger Zu Straßburg
in gegensein Hn Johann Leonhard Fröreisens alten Kleinen Rhats Verwanthens – schuldig seÿen 25. Pfund
Unterpfand sein solle, Hauß, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Alhie im Trummengäßlin, einseit neben H. Veltin Schneider dem Sattler anderseit neben, wie auch hinden vff die Herberg Zum Rappen stoßend gelegen

Sara Haubenstricker meurt en 1675 en délaissant pour héritiers ses frères et sœurs ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans leur ancienne maison impasse du Corbeau (ruelle du Bœuf) qui appartient alors à Salomon Funck. La masse propre au veuf est de 36 livres, celle propre aux héritiers de 14 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9 livres, le passif à 49 livres.
1675 (21.8.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 10) n° 65
Inventarium und Beschreibung aller und Jeder Haab Vndt nahrung, So weÿl. die tugendsamme Fraw Sara Haubenstrickerin deß Ehrsammen vndt bescheidenen Mr hannß Jacob Sÿffermanns des Sporers vndt burgern alhie Zue Straßb. geweßenen haußfr. seel. als dieselbe den 20. Martÿ des Laufend. 1675. Jahrs in Gott seel. Verschieden Verlaßen, Welche auf gebührliches ansuchen erfordern vndt begehren aller vf folgendem blatt beschriebenen vnd nächster Testamentum nuncupativum hinderlaßener Erben inventirt, durch obbenandten hinterbliebenen Wittiber (geäugt und gezeigt) So beschehen vndt angefang. In des heÿl. Reichß freÿen Statt Straßb. Sambstags d. 21. Aug. 1675.
Die in Gott verschiedene Fr. seel. hat Zu Erben p. Test. nunc. Verlaßen alß volgt 1. den Ehren Vesten Fürsichtigen Vndt Weißen H Johann Jacob Haubenstricker Gastgebern Zum Ochßen vndt E. E. Kl. Raths alt. beÿsitzer Ihrem bruder zum 3. Stammtheil in deßen Nahmen der Ehrenhafft Mr Lorentz Hann der Weißbeck und burger alhie zugegen geweßen, 2. Fr. Annam Catharinam Haubenstrickerin H Abraham Schellen Jetzigen gastgebern Zum Spieß eheliche haußfrau Weÿl. H Christoph Haubenstricker geweßenen Waßer Zollers im blumengießen Ihres Bruders seel. dochter zum 3. Stammtheil, So dann Fr. Ammam Catharinam Suevin deß Ehrsamen vnd bescheidenen Christoph Maurer Seÿlers vnd burgers alhie haußfr. vnd Fr. Annam Mariam Kammin Hanß Jacob N. des Metzgers vndt Würth Zu Sunthoffen vnd. Fürst. Von Mombelgart herrschafft ehelich haußfr. weÿl. Fr. Annæ Mariæ Haubenstrickerin d. Verstorbenen Schwester seel. mit weÿl. H Johann Jacob Suevo geweßenen Comlers* lm Münster Vndt burgers alhie nunmehr seel. vnd David Kammen dem Metzgers in erst vnd anderer Ehe Erzielter tochter Zue einer 3. Stammtheil, der Verstorbenen hinterblieben bruder, bruder vnd Schwester Kinder
In Einer Im ochsengäßel gelegenen Und Salomo Funckhen eügenthümblich Zueständigen behausung hatt sich befunden alß Volgt
In der Cammer A, In der Wohnstub, In der Cammer vorderstub
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. des Wittibers unveränderten Haußraths 15, Sa. Werckzeugs zum Spohrer handwercks gehörig 20, Summa summarum 36 lb
Der Erben unveränderte Verlaßenschafft, Sa. haußraths 14 lb
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 8, Sa. Silber geschmeids 12 ß, Summa summarum 9 lb – Schulden 49 lb, die theilbahre passiva übertreffen die theilbahre Verlaßenschafft 40 lb
Summa finalis 14 lb

Jean Jacques Seiffermann se remarie en 1676 avec Anne Marguerite Eberlin, fille du tonnelier Jean Henri Eberlin : contrat de mariage, célébration
1676 (23.12.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 18, Vol. 2, Notariat Protocolla)
Eheberedung Mr Hannß Jacob Sÿffermann dem Spohrern und Burgern alhie und Annæ Margarethæ Eberlin beeden Verlobten auffgerichtet
(…) Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Hannß Jacob Sÿffermann dem Spohrern und Burgern alhie Zue Straßburg alß Bräutigamb ahn einem,
So dann der tugendsamen Annæ Margarethæ, des Ehrenhafften Mr Hans Heinrich Eberlins Küeffers undt Burgers alhie Ehelicher dochter alß Hochzeitterin
So beschehen In des Heÿl. Römischen Reichß freÿen Statt Straßburg Sambstags den 23.ten Decembris alß mann nach Unsers Einigen Erlößers und Seeligmachers Jesu Christi gnaden reichen Geburth Zahlte 1676. Jahr.

Mariage, cathédrale (luth. f° 38)
1677. Dom: 2. post Epiphan. Zum 2. mal Hans Jacob Seifferman der Sporer und burger alhier, J. Anna Margaretha, hanß Friderich Eberlin burgers und kiefers alhier ehel. T. Donnerstags deb 25* Jan. Münster (i 39)

Jean Jacques Seiffermann meurt deux ans plus tard. Sa succession est vacante. L’inventaire est dressé impasse du Corbeau. L’actif de la communauté s’élève à 51 livres, le passif à 58 livres.
1679 (31.3.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 7) n° (503)
Inventarium undt beschreibung d. Jenigen Haab vnd Nahrung, so weÿlandt der Ehrsame Hanß Jacob Seiffermann, geweßener burger vndt Spohrer alhier zu Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem am 15. Februarÿ dießes 1679.gsten Jhrs beschehenen tödtlichem ableiben Zeitlichen verlaßen, und auf erfordern und begehren deß Ehrenvesten, wohlvorgeachtn und Weißen Herrn Johann Philipp Sachßen, Pasteten beckhers E. E. Kleinen Raths beÿsitzers, alß von wohl Ermeltem Rath weilen sich Kein Erb angemelt beÿ dem introito Inventationis auch die pacta Dotalia nicht beÿ der hand waren, vndt man alßo dise Erbschafft vor Vacant gehalten, hierzu in specie Deputirten herrens, ordnung mäßig vorgenommen und ersucht, durch die Tugendsame Annam Margaretham Eberlin die hind.laßene wittib (…) mit beÿstand Hanß Jacob Häßelins, Spohrers v. alhiießig: burgers Ihres geordneten vogts, geeÿgt vnd gezeÿgt (…) Actum Straßburg, Montags den 31. Martÿ 1679.
Nota. Ist eine Eheberedung vorhanden
In einer alhie In der Statt Straßburg im trommen Gäßel hinder der Gastherberg Zum Oxen gelegenen, in diße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden, wie Volgt
Schulden, Item Salomon Funcken Roßartzt für hauß Zinß, 4. lb
Summa summarum 51 lb – Schulden 58, Summa finalis, Mehr schuld. alß gutt 7 lb

Sa veuve Anne Marguerite se remarie en 1685 avec le cordonnier Jean Martin Specht
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 171)
1685. Dom. Cantate et Vocem Jucund. H. Hans Martin Specht, der ledige Schumacher, Wld. Matthiß Spechten deß Speÿerbaders undt B. alhier nachgelaßener ehel. Sohn, vndt Anna Margaretha, Wld. Hans Jacob Seüffermans, deß Spoorers vndt B. alhier hinterlaßene Wittib. Mont. d. 28. Maÿ W. (i 106)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 132) 1685. Dom. Cantate. Zum 2. mahl Johann Martin Specht Schuhmacher Weiland H Mathis Spechten gewesenen Speÿerbaders u. Burgers alhier nachgelaß. ehel. S. Anna Margaretha Weiland Hans Jacob Seifermans gewesenen Sporers v. Burgers nachgel. W. Mont. den. 28.ten Maji, St Wilhelm (133)

L’assesseur des Quinze Frœreisen qui s’est rendu adjudicataire de la maison (voir l’obligation plus haut) constate que Jean Jacques Seiffermann louait de la Tour aux deniers une place pour un étal

1675 (18.5.), Préposés au bâtiment (VII 1364)
(f° 46) Dienstags den 18. May – H. XV. Fröreisen Ca. Hanß Jacob Seifermann
H. XV. Fröreisen Clagt daß Hanß Jacob Seifermann der Sporer, vor seiner behaußung über der Schidbrucken, welche er in der Ganth annehmen müßen, einen platz Zum Stand einnehmen thete vnd durch seinen Stand den jenigen Hauß H*ß so (-) der Meßerschmidt Ihne H. XV. Zu reichen hat nicht Zulieb laßen will, warauff bericht beschehen, daß Seifferman den platz zum Stand von den Pfenningthurn geg. 15. ß Jährlich. Zinßes bestanden, Erkannt soll mehrere bewandnus des platzes eingezogen werden.

L’assesseur des Quinze Jean Léonard Frœreissen revend la maison au vétérinaire Salomon Funck. En marge, quittances remises en 1695 à Philippe Albrecht et en 1735 à Thierry (Tillemann) Waag

1675 (19. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 442
der Edel- Fromm- wolhweÿse H Johann Leonhard Fröreißen deß beständigen Regiments der Herrn Fünffzehen
in gegensein Salomon Funckh deß Pferdartzts
hauß, hoffstatt, Bronnen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier Jenseit der Schindbruckhen im Ochßengäßlein einseit neben Weÿl. hannß Jacob Scheüblers deß Sattlers nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, anderseit neben der Gastherberg Zum Raben, hinden uff daß Ochßengäßlin stoßend gelegen – umb 412. lb
[in margine :] (…) in gegensein Philipß Albrecht deß waffenschmids alß ietzig. possessoris deß hierinn verschriebenen haußes – Act. d. 17. Maÿ 1695.
[in margine :] (…) in gegensein Tillemann Waag des grempen und käuffers obverpfändeter behausung (quittung) Actum den 15. Sept. 1735.

Originaire de Kissingen, le vétérinaire Salomon Funck épouse en 1671 Marthe, veuve du vétérinaire Jean Georges Floch
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 149 n° 11)
1671. Salomon Funck von Küßingen beÿ Augsburg der Roßartzt v. Schirms Verwandten allhier vnd Martha, Hanß Georg Floh des auch gewesenen Roßartzten hinterl. Wittib, Mont. 6. Martÿ (i 150)

Le manant Jean Georges Floch épouse en 1652 Marthe, veuve de Georges Heimburger, d’Allmansweier (en Bade)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 100-v)
1652. VIII. post Trin. 8. Aug. Hanß Geörg Floch von Prümbs auß Östrich Schirms Verwanter alhier, Hanß Flochen schneiders vnd burgers Zu Weÿdrach nachgelaßener Son, Martha Geörg Heimburgers, burgers zu Allmenschweÿr nachgelaßene Wittib [eingesegnet) 16. Mont. (i 102)

Salomon Funck acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Marthe Saltz (ici Marie Saltz) en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux.
1675, 4° Livre de bourgeoisie p. 416
Salomon Funck der Pferd artzt von Kißingen, empfangt das burgerrecht von seiner haußfrawen Maria Saltzin pro 8 golt fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor ledigen standts gewesen vndt wird auff E. E. Zunfft der Schmidt dienen. Jur. 11. Jan. 1675.

Le bureau de la Taille s’adresse aux Quinze après avoir constaté que Marthe Saltz a déclaré une fortune de 43 livres lors de l’inventaire dressé en 1672 mais qu’elle a déposé l’année suivante une somme de 450 livres chez le notaire Ursinus. Une amende de 100 livres lui est infligée.
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
Martha Saltzin die Roßartzin Salomon Funcken Haußfraw pt° Stallgelts, 36. 42. – 203 Johann Grünwald
(f° 35-v) Freÿtag den 20. Februarÿ – Stall Contra Martha Saltzin Salomon Funcken Haußfraw
Obere Stallherren laßen per me referiren, daß Martha Saltzin die Roßartzin ihrem jetzigen mann Salomon Funcken /laut der Hn dreÿer des Stalls bericht/ Zugebrachten nahrung in A° 1671. auffgerichtetem Inventario ane parschaft mehr nicht als 43. lb 8 ß 9 d inventiren laßen, da Sie doch aô 1672. 450. lb 1 ß 7 beÿ dem Notario Ursino Und nach Seinem todt in A° 1673 beÿ Seinem Eltern Sohn Hn Dd. Ursino 402. lb 4 ß par Gelt an Guldenen Sortend deponirt, im nachschlagung des Stalls Zusatz hingegen sich befänden, daß Sie bis in Annum 1670. inclusive allein 50. lb d so dann auf gethane Vorbeschickung Vnd ernstliches Zusprechen A° 1671. wie nicht weniger aô 1672. 200. lb Und also 500. fl. aus Vorsatz Vnd offenbahrem betrug Zu gemeiner Statt præjudice nicht verstalt, da doch inn derglichen fällen der Stall sich dergleichen guts mit einander underziehen kan, laut der Stallordnung p. 6. d wäre es Sach daß Sie die dreÿ, vnd beÿ der Vorher vnd examinirung so wohl Sie als auch ihr gewesener Vogt Sebastian Rinck nichts erhebliches beÿbringen können, sondern eintzig vnd allein Vorwenden wollen, Sie hätten solches nicht Verstanden auch nicht gewußt daß Sie so Viel in Vermögen habe, da doch Sie mit beÿstand ihres vogts die sorten aufzahlen vnd darauf zu zweÿen vnderschiedlichen mahlen da Hn Ursinis Vatter Vnd Sohn in Verwahrung überlieffert, Als haben wohlgemelte H. darvor gehalten daß Ihro der Nachtrag auf 8 Jahr in duplo /so 12 lb machet/ zu reichen Und Zur wolmeritirter Straff 100 lb d anzusetzen wären jedoch alles auff MGhh. ratification. Erkandt, wurd der Obern Stallherren bedacht gefolgt, Vnd sollen die 100. lb neben dem nachtrag alsobald Von dem H. Ursino gefordert, die Straff als dan in die müntz, Und der Nachtrag auf den Stall gelieffert werden.
NB. dieße 100 lb seind p. H Graseck in die Müntz Und die übrige 12. lb nachtrag durch den XV. Knecht auf den Stall gelüffert worden.

(f° 42) Freÿtag den 27. Februarÿ – Ego brachte auch ad notitiam daß ahne Straffen eingangen ferner beÿ Marta Saltzin Stallstraff 100. lb, So von Hn Graseck in die Müntz gelüffert worden.

(f° 203) Freÿtag den 4.ten Septemb. – Johann Grünwald
Obere Stallherren laßen per me referiren, daß von einem Jahr Marta Saltzin die Roßartztin wegen Zu wenig Verstallung umb 100 lb gestrafft worden, welche dem Fisco Zukommen, so Johann Grünwald der scribent wie H Syndicus attestirt, Verkundschaft Vnd deßwegen einige recompes suchet, nun Seÿe an dem, daß bereits Ihme in A° 1661. 19 lb 16 ß Stallgelt die Er schuldig war, auf 12. lb moderirt worden, die Er bezaht darauf Er widerumb Von A° 1662 bis 1668. inclusive auf dem Stall nichts abgericht, allwo Ihme MGhh abermalen die Gnad gethan, daß Sie Ihme die helffte nachgelaßen, jedoch darbeÿ expressé angedeütet, wan Er wahr 2. Stallgelter ohnbezahlt anstehen laße, des burgerrechts Verlustigt seÿn solle, nichts destoweniger ist, Er d. Annis 1671. bis ietzo 6 lb schuldig, deßwegen Zu MGhh. gestelt worden, waß Sie hierinnen erkennen wolten.
Erkandt, Soll den Oberen Stallherren absoluté uberlaßen werden, ob Sie Ime dieselbe 6. lb gäntzlich nachlaßen oder aber auf ein gewißes setzen wolten, darbeÿ aber dem Grünwald ernstlch zu injungiren, in das Künftige sein Stallgelt richtig Zu bezahlen, darauf Er beschickt Und von gemalten Ob. Stallherren dahin ausgestelt worden, wan Er von dem Stall bescheinen werden daß Er 1 lb 10 ß erlegt, Ihme die übrge 4 ½ lb nachzulaßen.

Salomon Funck se remarie en 1676 avec Anne Marie, fille de Jacques Leser
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 171-v, n° 39)
1676. d. 24 [Augusti]. Seindt nach Zweÿmähliger außruffungen Copulirt worden Salomon Funck der Roß artzt vnd J. Anna Maria Jacob Lößers burgers und Schneider hinterl. Tochter (i 173

Fille du maréchal ferrant Jean Jacques Leser à « Niederlinz » dans le canton de Berne, Anne Marie Leser acquiert le droit de bourgeoisie par son mari quatre mois après son mariage
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 437
Anna Maria weÿl. Johann Jacob Lesers, des huffschmidts Zu Nider lintz berner gebiets, eheliche Sohn [sic], empfangt das burgerrecht von Salomon Funcken dem pferdt artzten, ihrem Ehemann p. 8. gold fl. welche Sie auf der Müntzlein erlegt hatt, ist Zuuor ledig. standts gewesen, undt wirdt beÿ denen Schmiden Zünfftig werd. promis. d. 31. Jan. 1677.

Jean Henri Schademann se plaint avec d’autres devant les Quinze que Salomon Funck vend des pâtisseries en faisant du porte à porte. Le syndic Güntzer propose de lui assigner un quartier où il sera autorisé à faire son commerce
1687, Protocole des Quinze (2 R 91)
(f° 115-v) Freÿtag den 24. Januarÿ – Salomon Funck der Roßartzt Ca. Hannß Heinrich Schademann
Herr Secretarius Schrag referirt, daß er wegen des Salomon Funck des Roßartzts, so mit dem Zuckerbrod haußirt, Und durch einen jungen jnn der Statt herumb geschickt, darwieder aber Hannß Heinrich Schademann et Cons: sich opponirt, mit Herrn Prætore Regio und Herrn Synd: Güntzer geredt habe, dero gedancken dahin gienge daß er, Funck, ein gewißes Orth außsuchen, Und ihme daselbst das Zuckerbrod Zu Verkauffen vergönnet, hingegen das haußiren beÿ Vor dießem bereits Angesetzter Straff der 5 lb d Verbotten seÿn solte, Zu Mghh. stellend, Ob Sie sich mit deroselben gedancken conformiren wollen ? Erk. Beliebt.

Salomon Funck et Anne Marie Leser hypothèquent la maison au profit de Barbe Merckelbach, veuve de l’assesseur des Quinze Jean Goll

1690 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 197
Salomon Funck der Pferdartzt und Anna Maria, gebohrne Leserin, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Wilhelm Alberthal und Hn Isaac Lingen beed. E:E: Kleinen Raths beÿsitzers
in gegensein Hn Philips Kniebsen J.U. Ddi und Registratoris Archivi beÿ allhiesiger Cancelleÿ alß Curatoris Fr. Barbaræ gebohrner Merckelbachin Weÿl. Hn Johann Gollen, gewesenen XV. nunmehr sel. nachgelaßener wittib mit beÿstand H. Johann Welpers deß buchtruckers seines Schwagers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäuen Rechten und Zugehördt allhier jenseit der Schindbrucken im Ochßen gäßlein einseit neben Francisco Frantzen dem Pitschiergraber anderseit neben der Gastherberg Zum Raben, hind. auff d. Ochßengäßlein stoßend gelegen

Salomon Funck vend la maison au taillandier Philippe Albert et à sa femme Susanne Stiegler

1694 (2.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 686-v
Salomon Funck, der Pferdartzt
in gegensein Philipß Albert, deß waffenschmids und Susannæ gebohrner Stieglerin, mit beÿstand Gall Kochen, deß Mehlmanns Ihres Schwagers
hauß, hoffstatt, bronnen, mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Zugehördt. recht und Gerechtigkeit allhier jenseit der Schindbrucken, im Ochßengäßlein, einseit neben hans Jacob Faudel dem Sattlern anderseit neben der Gast herberg Zum Raben, hind. auff d. Ochßengäßlein stoßend geleg. welchen behaußung umb 375 pfund (verhafftet), umb 212 pfund

Le taillandier Philippe Albert et sa fiancée Susanne, fille du boulanger André Stiegler, empruntent 25 livres à l’assesseur au Grand Sénat Sébastien Rœderer
1685 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 555 f° 145
Philipp Albert der Waffenschmidt und Susanna, weÿl. Andres Stiglers deß weißbeckhen nunmehr seel. hinderlaßene eheliche dochter, beede Verlobte, und Zwar Sie Susanna insonderheit mit assistentz Rheinhard Rödi deß Schneiders und Gall Kochen deß Meelmanns beÿde ihrer Schwäger
in gegensein des ehrenvest- und weÿesen herren Sebastian Röderers E.E. großen Rhats beÿsitzers – schuldig seÿen 25 lb
hierbeÿ ist auch persönlich erschienen Martha Stiglerin obgedachter Susanna eheleibliche Mutter, mit assistentz obged. Kochen ihres Vogts, die hatt sich für obige Schuld (…) verbürgt

Originaire de Neuenheim en Basse Hesse (près de Heidelberg), le taillandier Philippe Albert (Albrecht, Allwert) épouse en 1685 Susanne Stiegler, fille du fabricant de pains d’épice André Stiegler : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und Bescheidenen Meister Philipp Allwerth dem noch ledigen huff: und Waffenschmidt, von Neuenheim, des Ehrsamen Gerlach Allwerts Schneiders und Innwohners Zu Neuenheimb, im Nieder fürstenthumb Heßen gelegen eheleiblichem Sohn, als Bräutigamb ane Einem, So dann Susanna Stieglerin, Weÿland des Ehrsam: und bescheidenen Andres Stieglers gewesenen leb Küchlers und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterlaßener Eheleiblicher Tochter, als der hochzeiterin am andern theil (in beÿsein) auf der Hochzeiterin seiten H Johann David Reiffen, balbierer, der Hochzeiterin noch ohnentledigten Vogts, H. Hannß Philipp Kammen des Metzgers als Vettern und Gall Kochen Melmanns deroselben Schwagers, aller burgere allhier zu Straßburg (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Mittwoch, den 21. tag des Monats Martÿ in dem Jahr Christi als man Zalte 1685. Johann Christoph Stöffel Nots.

Philippe Albrecht acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Susanne Stigler
1685, 4° Livre de bourgeoisie p. 511
Philipp Albrecht d. waffenschmidt von Nigenheim auß vnderheßen, empfangt das burgerrecht von Susanna Stiglerin, uxore, pro 6. gold fl. so beÿ der Cancelleÿ erlegt, ist ledig. sandts gewesen und wird Zu den Schmiden Zünfftig. Jur. 16. april. 1685.

Philippe Albert meurt en 1713 après avoir institué pour héritiers ceux que délaissera sa veuve. La masse propre à la veuve est de 11 livres. L’actif de la communauté s’élève à 487 livres, le passif à 281 livres.

1713 (17.5.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 29)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿl. der Ehrenhafft: vnd bescheidene Meister Philipp Albert, geweßener Waffenschmid vndt burger alhier seel: nach seinem Sontags den 7. Maÿ Jüngsthin, aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren der Ehren: vnd tugendsamen Frauenn Susannæ Albertin gebohrner Stiglerin der hinderlaßenen Wittwen, dero Künfftige Erben Crafft hernach folgenden Testamenti reciproci auch des verstorbenen seel: Erben sein sollen, inventirt, auch durch Sie selbsten mit beÿstand herrn Johann Carol Hecklers Metzgers vnd burgers alhie ihres geschwornen Vogts (…) Actum Straßburg Montags den 17. Maÿ 1713.
Eheberedungs Copeÿ – Copia Testamenti reciproci
Bericht wegen übriger Verlaßenschafft. Alldieweilen der Wittib anzeig nach der Angeleibte seelige Im geringsten nichts in dieße Ehe gebracht, gleichwie Sie auch selbsten bereits hieoben erwehnter maß /:außer einigen wenigen haußraths welchen Sie von ihrer Mutter seel. geerbt vnd ihro vorher wid. zugeschrieben word:/ nichts, vnd also beÿde Keine Vrsach gehabt, Ihro Unveränderte Nahrung inventiren Zu laßen (…)

In einer alhie Zu Straßburg beÿ der Viehegaßen im Trommelgäßel gelegener, vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung, ist befunden worden wie volgt.
haußrath. Auff der Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In d. Wohnstub, In der Cammer C, Im Keller
Eigenthumb ane einer behausung. Item haus, hoffstatt vnd bronnen, mit allen deßen rechten Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, geleg. alhie Zu Straßburg in dem sogenandten Trommelgäßlein, eins. ein Eck, anderseit neben H Johann Jacob Fautel dem Satler, hinden auff H Johann Ulrich gollen den rabenwürth stoßend. Davon gehet Jährlichen vff Mich. 5. lb d. Zinß, Frauen Mariæ Ursulæ Schmidin gebohrner heußin wittib in Cap. ablößig mit 125. lb. Sonsten freÿ ledig vnd eig; durch die geschworne Werckmeistere alhier vermög überschickten vnd beÿ mein des Notarÿ Concept befindlich. Schatzzeduls, de dato 13. Julÿ 1713. über vorstehend. beschwerd. noch æstimirt p. 275. lb Darüber besagt i. T. Perg: Kbr. mit der Statt Straßb. angang. Cancelleÿ Contractstub Insigel datirt den 2. 10.bris 1694. Darbeÿ ferners 1. alt. Perg: Kbr. auch mit der Cancelleÿ Contractstuben Ins. datirt den 14. 10.bris 1634.
Ligend Guth In der Ruprechtsaw geleg. Item hauß, hoff, hoffstatt, Stall, Scheür vnd Garten in der Ruprechtsaw in der oberaw, in dem hindern orth (…)
Series Rubricarum. Der Wittib Nahrung, Sa. haußraths 11 lb
Vbrige Nahrung ins sambtich theilbar, Sa. haußraths 19, Sa. Schiffmanns wie auch werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 11, Sa. Silbers 1, Sa. Guldenen Ring 1, Sa. Eigenthumns ne einer behaußung 275, Sa. ligenden Guths 178, Summa summarum 487 lb – schulden 281, Nach deren Abzug 196 lb
Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Mittwoch, den 21. tag des Monats Martÿ in dem Jahr Christi als man Zalte 1685. Johann Christoph Stöffel Nots.
Copia Testamenti 1707 (…) auff Mittwoch den 3. Monatstag Augusti Vormittag Zwischen 9 und 10 Uhren der Ehrenhaffte und Vorachtbahre Meister Philipp Albert, waffenschmit und die Ehren und tugendsahme Fraw Susanna Albertin gebohrne Stiglerin beede Eheleuthe und burger alhier zu Straßburg mich offenbahren Geschworne Notarium Zu sich erfordern laßen, da wir dann Sie Fraw Testatricem Gesunden, Gehend: und Stehenden Ine Testatorem aber Krancken und Schwachen leibs auff einem bette liegend (…) Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus

Philippe Albert meurt à l’âge de 60 ans. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Urbain
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1688-1729, f° 70, n° 12)
Anno 1713 den 7. Maj ist allhier in Straßburg Seel. gestorben nachts Zwischen 8 und 9 Uhren und ist den 10. dieses nachmittag um 1 Uhren auff dem Gottesacker Zu St. Urbani gegraben worden weÿl. Philipp Albert gew. burger und Meßerschmidt allhier. Seines Alters 60 Jahr 6 Monath und 2 wochen welches bezeugen Gall Koch als schwager, Michel Wanner schwager (i 73)

Susanne Stiegel se remarie avec le taillandier Pierre Lasser, fils du tailleur Jacques Lasser à Dœffingen en Würtemberg (près de Böblingen) : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1714, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Peter Laßers des Waffenschmidtß und Fr. Susannæ geb. Stigelin

Eheberedungs Copeÿ – Persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Peter Laßer der ledige Waffenschmid von Döffing. hochfürstl. würtenbergischer Jurisdiction, des Ehrenhafften Peter Laßers Burgers und Schneiders alda hinderlaßener ehelicher Sohn, mit beÿstand H. Friderich Kecken, Zinngießers und Burgers alhier, alß hochzeiter, ane einem, So dann die Ehren und Tugendsame Fraw Susanna gebohrne Stiglerin, weÿland des Ehrenhafften Peter Alberts, gewesenen Waffenschmidts und burgers alhie Hinderlaßene Wittib, mit assistentz Herrn Carol Gecklers Metzgers und burgers alhie ihres Geschwornen Curatoris und Meister Johann Heinrich Greiners Schuemachers ihres Schwagers, alß hochzeiterin andern theils (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 2. Monathstag Januarÿ Anno 1714.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 139-v, n° 2)
Mitwoch den 31. Jan: 1714. seind nach Zweÿmaliger Außruffung in der Pfarrkirch Zu St. Nicol. in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden, Peter Laßer, der ledige Waffenschmid, weÿl. Hanß Jacob Laßers geweßenen Schneiders Zu Deffingen, Würtenberg. herrschafft hinterlaßener Ehel. Sohn, und Fr. Susanna Albertin weÿl. Philipp Alberts geweßenen waffenschmidts vnd burgers alhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Petter Loser Als hochzeiyer, x der hochzeiterin Zeichen (i 144)

Pierre Lasser devient bourgeois huit jours après son mariage
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 802
Peter Laßer, der Waffenschmid Von Doffingen, Jacob Laßer deß schneiders daselbst sohn, emp. das Burgerrecht Von seiner Fr. Susanna Stenglerin p. 2. gold fl. 16 ß. Wird beÿ den Schmiden dienen. J. d. 8. Februarÿ

Les Quinze accordent à Pierre Lasser une dispense pour devenir maître taillandier après avoir travaillé deux ans et non pas trois eu égard qu’il a épousé une veuve
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
Peter Laser pt° dispensation weg. nicht Verarbeiteter Zeit Ca. die Waffenschmidt
(f° 40) Sambstags den 17. Febr. 1714. – Peter Laser Ca. EE Meisterschafft der Waffenschmidt
G. nôe Peter Laser burgers undt Waffenschmidt alhier Cit. E. E. Meisterschafft der Waffenschmidt alhie Obermr. prlis hat Eines Meisters Wtb. geheürathet vndt darauff sich umb das Meisterrecht angemeldet, weilen Er aber die Zeit nicht verarbeitet, als bittet unterth. Ihme Zum Msterrecht dispensando gnd. Zu admittiren. S. Citatus præs. bittet Zu mherren bericht deputationem. G. s. Erk. gebettene Deputaôn willfahrt. Ob. Handtwerckhh.

(f° 82-v) Sambstags den 17. Martÿ 1714. – Peter Laser pt° dispensation weg. nicht Verarbeiteter Zeit Ca. die Waffenschmidt
Iisdem [Obere Handtwerckh H.] laßen durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Peter Laßer der Waffenschmidt unterthänig angesucht beÿ ihme wegen nicht verarbeiteter Zeit gn. Zu dispensiren, deme Er, alß man ihne ferner gehört beÿgefügt, wie daß Er eines Meisters Philipp Allberts Wittib vor 5 Jahren geheürathet, aber zuvor die 3 jahr allhier nicht völlig verarbeitet hette, sondern nur 2 jahre, mit vnderth. bitt wegen deß dritten jahrs, wie beÿ andern geschehen, Zu dispensiren. Warauff noîe der Meisterschafft Johann Paulus* Müller vnd Johann Heinrich Remes geantwortet, daß vermög articuls Einer 3 jahr hier arbeiten solle, so gegner nicht gethan, vnd weilen Sie wegen deß noch manglenden jahrs nicht dispensiren können, Sie es MGHh überlaß. haben wollen, mit dem beÿsatz, daß Sie Zwar Kein Meisterstück machen für daßelbe aber Ein jeder etwas ahne gelt geben müßte, vnd were es andere auff 10 fl gekommen, Auff seith der Herren deputirte habe man darvor gehalten, daß Imploranten gegen erlag 3 lb d pro dispensatione neben der ordinari gebühr vor das Meisterstück willfahrt werden könte die genehmhaltung Zu MGhh. stellend. Erk. beliebt.

Pierre Lausser loue une partie de la maison au taillandier Jean Georges Baur (le nom Lasser est ensuite cité sous la forme Lausser)

1724 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 317-v
Peter Laußer der waffenschmidt
in gegensein Johann Georg Baur des ledigen waffenschmidts
In seiner jenseit der Schindbruck im Ochßen: oder Raaben gäßel einseit neben Faudelischen Erben anderseit neben der Gastherberg zum Raaben hinden auff das gasthauß zum Ochßen stoßend gelegenen behausung zweÿ Stiegen hoch Eine Stube Kammer Kuchen und haußöhren Mehr die unterschlagene helffte des Kellers so dann den gemeinschaftlichen gebrauch der werckstatt – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von Johannis Baptistæ jünsgst verfloßen, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 gulden

Susanne Stiegler meurt en 1728 en délaissant pour héritier testamentaire son mari. Les experts estiment la maison à 250 livres. La masse propre à la défunte s’élève à 580 livres. L’actif de la communauté est de 495 livres, le passif de 625 livres.

1728 (10.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 56)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung, liegend: und fahrender, so Weÿl. die Ehren und Tugendsahme Frau Susanna gebohrne Stieglerin, des Ehrenhafften Meister Peter Laßers, Waffenschmids und Burgers allhier Zu Straßburg gewesene eheliche Haußfrau nunmehr seel. nach ihrem Freÿtags den 5. Martÿ jüngsthin aus dießem mühesahmen Leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren obgemelyen ihres hinterbliebenen Wittibers als Crafft hernach inserirten Testamenti vnd deßwegen erhaltenen Obrigkeitlichenn Indulti instituirten einigen Erben ersucht (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg Sambstags den 10. Aprilis Anno 1728.

In einer allhier Zu Straßburg im Trommel Gäßlein gelegener: und in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Eine behaußung, hoffstatt und Bronnen, mit allen deßen Rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in dem so genanten trommel Gäßel, 1. seit 1. Eck, 2.s neb. Joh: Jacob Sattler dem Sattler, hinden auff weÿl. H Joh: Ulrich Gollen des Raaben Würths Erben stosend. Davon gehen Jährl. auff Michaelis 5. lb d Zinß Fr. Mariä Ursulä Schmidin gebohrner Heüßin Wittib, ablösig in Capital mit 125. lb Sonsten freÿ ledig und eigen durch die Geschworne Werckmeistere allh. über Vorstehende Beschwerd. annoch angeschlagen pro 125. lb. Darüber bes. 1. teutsch. perg. Kauffbrieff m. d. St. Straßb. anhang. C. Contract Ins. verw. dat. den 2. Decembr. 1694. Dabeÿ ferner i. alt perg. dito m. ermelter St. Straßb. C. C. stub anhang. Ins. verw. dat. d. 14. Xbr. 1634.
Ergäntzung des Instituirten Testaments Erben unveränderten Guths. Dewegen ist zu wißen, daß die abgeleibte Fraw seel. Ihre in dieße Ehe gebrachte Nahrung nicht inventiren laßen, angesehen Kurtz vorher und zwar den 17.ten Maÿ 1713. ihres verstorbenen haußwürths Meister Philipp Alberts seel. verlaßenschafft beschrieben und ein ordentlich Inventarium darüber auffgerichtet word.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des wittwers unverändertes guth belangend, Stehet schon oben eingerichtet
Des Erben unveränderte Nahrung, Sa. des haußraths 35, Sa. Schiff und geschirr vnd etlih. waren Zum waffenschmid handwerck gehörig 8, Sa. des Silbers 18 ß, , Sa. des Guldenen Rings 14 ß, Sa. des Eigenthums ane einer Behaußung 125, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung 410, Summa summarum 605 lb – Schulden per se, Nach solchem abzug 580 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 25, Sa. des Silbers 3, Sa. der baarschafft 280, Sa. des Guldenen Rings 1, Sa. des Pfenningzinß hauptguths 75, Sa. Schulden 110, Summa summarum 495 lb – Schulden 625 lb, Übertreffen also die Theilbare Passiva die theilbare verlaßenschafft umb 130 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 450 lb
Abschatzung d. 9. april aô 1728. Auff begehren Meister Peter Laußer Waffenschmidt ist eine Behausung allhier in der Statt Straßburg beÿ dem Rappen in dem Ochsen gäßel geleg. einseits Neben hanß Jacob Sattler Sattler, hinden auf den Rappen stoßend, welche behausung Stuben, Cammern, Soldaten Kammer, hauß Ehren, Mit herd und wasserstein, Werckstatt, worinen eine Schmidt Eß, bronne und gebälcktes Keller, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuth sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlag. wird vor und Umb Fünff Hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Eheberedungs Copeÿ (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 2. Monathstag Januarÿ Anno 1714.
Copia Testamenti nuncupativi. 1717 (…) auff Dienstag den 16. Monaths tag Aprilis, Nachmittah Zwischen dreÿ und Vier Uhren, die Ehren : und Tugendsame Frai Susanna Laserin gebohrne Steiglerin, des Ehrenhafften Meister Peter Laßers Waffenschmidts und burgers allhier zu Straßburg eheliche haußfrau mich (…) zu sich erfordern laßen (…) die Wie dann unpäßlichen krancken Leibes auff deinem bette liegend (…) Jacob Christoph Pantrion

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 900 florins
1728, Livres de la Taille (VII 1176) f° 222-v
Schmidt, F. N° 4535 – Weÿl. Fr. Susannæ gebohrner Stieglerin, Peter Laußer Wafenschmidts und burgers alhier gewesener Ehel. haußfr. Verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion
Concl. fin. Inv. ist fol. 55. – 450 lb 6 ß 7 s die machen 900 fl. verstallte nur 700 fl. also Zu wenig 200 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf Sechs Jahr in duplo à 12 ß d th. 3 lb 12 ß
Und auf vier Jahr in simplo à 6 ß, 1 lb 4 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott 3 ß
Abhandlung 15 ß 6 d – Summa 5 lb 14 ß 6 s
Auf Suppliciren haben die herren dreÿ nachgelaßen 1 lb 16 ß, restirt 3 lb 18 ß 6 d
Abzug. Die ohnverburgerte dienst Magd hat von 25. lb d legat zu erlegen 2 lb 18 ß
fr. omnia d. 4. Aug. 1728.

Pierre Lausser se remarie en 1728 avec Susanne Garing, fille du potier Lazare Garing : contrat de mariage non conservé, célébration
1728, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Peter Laußers deß Waffenschmidß und Jfr Susannæ Gahringin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 212-v, n° 13)
1728. Mittwoch den 18. Aug. seind nach Zweÿmahliger öffentlicher proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Nicolai ehl. copulirt und eingesegnet worden Peter Laußer der Waffenschmidt u. burger allhier wittiber u. Jungfr. Susanna, Lazarus Garings deß Kachlers u. burgers allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] Petter Laußer als hohzeiter, + der hochzeiterin handzeichen (i 218)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison propre au mari

1729 (19. 7.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 60) n° 127
Inventarium über des Ehrenhafften Meister Peter Laußers, Waffen Schmids und der Ehren: und Tugendsamen Frauen Susannæ gebohrner Garingin, beed. Eheleüthe und burger Zu Straßburg, einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung. auffgerichtet in A° 1729. (…) vnd Zwar die Ehefraw mit assistentz des Ehrenhafften Meister Johann Philipp Schmiden, huffschmids und burgers alhier dero hierzu in specie erbettenen beÿsitzers geäugt und gezeigt (…) So besch. in Straßb. Montags den 19. 7.bris 1729.

In einer allhier Zu Straßburg im Trommel Gäßel gelegener: und in dem Ehemann zuständiger Behaußung ist befunden word. wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (M.) Item Hauß, Hoffstatt und Bronnen, mit allen deßen Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. in dem so genanten Trommelgäßel, eins. ein Eck, and.s neben Johann Jacob Sattler, dem Sattler, hinden auff weÿl. H Joh: Ulrich Gollen des Raaben Würths Erben stosend. Davon gehen Jährlichen auff Michaelis 5. lb d Zinß Frauen Mariæ Ursulæ Schmidin gebohrner Heüßin Wittib hind.laßenenErben, ablösig in Capital mit 125. lb. Item Mons. Grobek, ritterschafftlich. Ambtmann vnd resp° Einnehmer, hat in Capital Zuerordern, so ihne Jahrs den 5. Aug. à 5. pro Cento Zuverzinßen ablößig mit 150. lb. Sonsten eigen im übrigen ist dieße behaußung Zu vermeidung Künfftiger præjuditz ohnangeschlagen gelaßen worden. Und besagt darüber ein teutscher Pergament. Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contractstuben anhang. Insigel verwahret datirt den 2. 10.bris 1694.

Pierre Lausser hypothèque la maison au profit de Marguerite Salomé Tromer, veuve du pasteur Jean Melchior Erhard

1729 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 547
Peter Laußer waffenschmidt
in gegensein H. Johann Paul Tromer Notarÿ Publici und Schaffneÿ Verwalthers allhiesigen Blaterhaußes als vogts seiner tochter Fr. Margarethæ Salome geb. Tromerin weÿl. H. M Johann Melchior Erhard Pfarrers zu Bischen am Saum Wittib – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Raaben: oder Ochßengäßlein, einseit neben weÿl. H. Johann Jacob Faudel Sattlers wittib und Erben anderseit neben der Gastherberg zum Raaben hinten auff eben dieselbe, ihme eigenthümlich zuständig angesehen seine erstere Ehefrau seel. weÿl. Susanna geb. Stieglerin dero erst beschriebenes hauß zuständig ware, ihn nach zuvorhin beÿ E.E. Großen Rath am 15. Aprilis 1717 erhaltenem Indulti Testandi vermittelst des vor H. Not. Jacob Christoph Pantrion am 16. Aprilis 1717 auffgerichteten Testamenti Nuncupativi zu ihrem einigen universal Erben instituiret hat

Pierre Lausser hypothèque la maison au profit de Cécile Salomé Finther veuve de Jean Georges Wetzel

1730 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 310
Peter Laußer der waffenschmidt
in gegensein Johann Daniel Wetzel allhiesigen handelsmanns und dreÿers allhiesigen Pfenningthurns als mandatarius seiner Fr. Mutter Fr. Ceciliæ Felicitatis geb. Fintherin weÿl. H. Johann Georg Wetzel gewesten Ober Secretarÿ allhiesigen Pfenningthurns hinterlassenen Fr. wittib – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten im Raaben: oder ochßengäßlein einseit neben weÿl. Johann Jacob Faudel gewesten sattlers wittib und Erben anderseit neben der gastherberg zum Raaben und hinten auff eben dieselbe

Pierre Lausser hypothèque la maison au profit du tailleur Joseph Diller

1732 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 25
Peter Laußer der waffenschmidt
in gegensein Joseph Diller des Schneiders – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten in dem Raaben: gäßel jenseith der Schindbruck sonsten das Trommel: gäßel genannt einseit neben weÿl. Johann Jacob Faudel des Sattlers wittib und erben und Consorten anderseit neben der Gastherberg zum Raaben hinten auff ged. gastherberg ; ihme als ein ohnverändertes eigenthum

Pierre Lausser hypothèque la maison au profit du marchand de fruits et légumes Jean Thierry Waag

1733 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 36
Peter Laußer der waffenschmidt
in gegensein Johann Tillemann Waag des fastenspeishändlers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten jenseith der Schindbruck in dem Raaben: oder Trommelgäßel einseit neben weÿl. Johann Jacob Faudel des Sattlers wittib und erben auch Consorten anderseit neben die gastherberg zum Raaben hinten auff eben dieselbe

Pierre Lausser meurt en 1733 en délaissant deux filles. La masse propre à la veuve est de 261 livres. L’actif de la communauté s’élève à 289 livres, le passif à 421 livres. Le défunt a vendu la maison au taillandier Pierre Remus mais la vente n’a pas été confirmée.

1733 (12.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 64)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿland Peter Laußer geweßener Waffenschmid vnd burg. alhier, nach seinem Mittwochs den 3. Junÿ nechsthin aus dießem leben genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche auf ansuchen erfordern v. begehren des Ehrengeachten H Johann Jacob Hawen, Kandengießers vnd Burgers alhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Susannæ vnd Mariæ Salome Laußerin, des abgeleibten mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Kind. vnd ab intestato verlaßener Erben (…) durch die tugendsame Fraw Susannam gebohrne Garingin, die hind.laßene Wittib mit assistentz des Ehrenhafften H Johann Christian Steitzen Maurers und Steinhauers auch burgers alhie dero Geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Straßburg den 12. Junÿ 1733.

In einer alhier Zu Straßburg In dem Trommelgäßlein Ane dem Metzger gaßen gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörig Behaußung ist befund. word. wie folgt
Auff der Bühnen, In der Wohnstuben, In der Kuchen
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item Hauß, Hoffstatt vnd Bronnen, mit allen deßen gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in dem so genanten Trommelgäßel, eins. ein Eck, and.seit neben Johann Jacob Sattler dem Sattler, hinden auff weÿland H Johann Ulrich Gollen des Raaben Würths Erben stosend. Davon gehen Jährlichen 5. lb d Zinß à 4 pro Cento H. Johann Schmiden Pfarrern Zu Mundolßheim vff Michael: ablösig in Capital mit 125. lb. Item 7 lb 10. ß Mons. Grobeck, ritterschafftlichem Ambtmann vnd resp° Einnehmern, Jahrs den 5. Aug. ablößig in hauptguth mit 150. lb. Item 5. lb d Zinß à 5 pro Cento frawen Coeciliæ Felicitas Wetzelin wittib alhie Jahrs auff Joh. Bapt: ablößig in Capital mit 100. lb. It. 3. lb 15 ß gelts à 5. pro Cento weÿland H. M. Johann Melchior Erhards gewesenen Pfaerrers Zu Bisch: vnd Hönheim hinderlaßene Wittib Jahres auff den 2. 10.bris in Capital abzulößen mit 75. lb Item 3. lb 15 ß Gelts auch à 5. pro Cento Joseph Diller, dem Schneid. Jahrs auff den 15. Januarÿ ablößig in Capital mit 75. lb. Item 2. lb 10 ß Tillmann Wagen dem Gremppen, Jahrs auff ostern ablößig in Capital mit 50. lb. Thun hievorgeschribene beschwerd. Zusammen 575 lb d. Sonsten eigen, Angeschlagen Wie solche behaußung ohnlängsten ane Meister Peter Remus den Waffenschmid verkaufft geweßen, aber bekandter ursachen halben, durch die Wittib welche sich bevögtig. laßen hind.triben word. für 825. lb. Restirt also annoch außzuwerff. 250. lb. Darüber besagt 1. teutscher Perg. Kauffbrieff, mit der Statt Straßb. Cancelleÿ Contract stuben anhang. Insigel verwahret, datirt den 2. Decembris 1694. Darbeÿ ferners i. alt. Perg. dito mit ermelter Contractstuben Insigel bekräfftiget, datirt den 14. 10.bris 1634.
Ergäntzung der wittib unveränderte, Guths. Laut Concept Inventarÿ über dero Zugebrachte Nahrung den 19. 7.bris 1729. auffgerichtet hatt man deroselben Zuergätzen wie folgt.
Series Rubricarum. Der Wittib unverändert guth betreffend, Sa. haußraths 6, Sa. Silbers 5, Sa. Goldenen Ring 2, Sa. Schulden 225, Sa. Ergäntzung 21, Summa summarum 261 lb
Die theilbare Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 14, Sa. Schiff und geschirr auch werckzeug Zum Wffenschmidt geweste gehörig 20, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 250, Summa summarum 289 lb – Schulden wie vorher, Übertreffen also die Schulden auß dem Erben Zubezahlend nechst vorher geschrieben activ maß umb 133 lb – Beschluß summa 125 lb

Susanne Garing laisse des héritiers testamentaires en 1793.
1793 (25.2.), Strasbourg 4 (2), Not. Schaaff (enregistré 25.2.) n° 183 & Enregistrement N° 157
Verkauff und Erlöß Register wie auch Ausliefer: und Erörterung Über Weiland Fraun Susannä Laßerin geborner Garingin weiland Meister Peter Laßer gewesenen Huf: und Waffenchmids auch burgers Zu Straßburg nachgelaßener Wittib Verlaßenschafft auffgerichtet A° 1793
Montag den 25.ten Februarÿ 1793. im 2.ten Jahr der Fränckischen Republick, werden auf Ansuchen David Weber des Schreiners und burgers zu Kehl jenseit Rheins als bevollmächtigter seiner Mutter Fraun Mariä Dorotheä Weberin geb. Burgerin weil. Friderich Weber gewes. burgers u. Schumachers zu ged. Kehl nachgelaßener Wb. (…) und Fr. Magdalenä Gerhardin geb. Mentelin des burgers Emanuel Gerhard, Malers dahier Ehefrau, unter deßen Assistentz,beeder von der Verstorbenen Krafft deren vor mir Not. und Gezeugen am 2. Novembr. 1789 errichtet u. underm heutigen dato registrirten testaments eingesetzter Erben
Auslieferung N° 160, Summa der Passiv Schulden 728, Nach deren Abzug 57 Livres, den 28. feb. 1793 (enregistré 28.2.)

Les syndics de la faillite de Pierre Lausser vendent la maison à Jean Thierry (Tilleman) Waag (un des créanciers)

1735 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 580-v
H. Rathh. Johann Friedrich Reineri als aus E.E. großen Rath mittel zu außweißung weÿl. Peter Laußer des waffenschmidts Credit: massa insonderheit abgeordnet
in gegensein Johann Tilllemann Waag des fastenspeishändlers – am 10. Martÿ jüngst vorgenommenen: und am 24 ejusdem obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith der Schindbruck im Raaben: oder Ochßengäßlein, einseit neben weÿl. Johann Jacob Faudel gewesten sattlers wittib und erben anderseit neben der gastherberg zum Raaben und hinden eben dieselbe – (um 125, 150, 100, 75 und 246 pfund verhafftet, geschehen um 750 pfund)

Jean Thierry (Tilleman) Waag hypothèque le même jour la maison au profit des enfants mineurs du juriste Jean Jacques Schertz

1735 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 581-v
Johann Tilllemann Waag der fastenspeishändler
in gegensein S.T. H. Johann Georg Schertz J.V. D. Prof. Publ. ord. auch Capituli Thomani Præpositi als vogts seines verstorbenen bruders weÿl. S.T. H. Johann Jacob Schertz gew. J.V.D. et Prof. Publ. ord. auch Cap: Thom. Canonici hinterlassenen beeder Kinder Jfr. Mariæ Margarethæ und Christinæ Elisabethæ Schertz – schuldig seÿe 450 pfund zu bezalung des steig und kauffschillings hiernach beschriebener umb 750 pfund erkauffter behausung
unterpfand, Eine aus jetzigem vorschuß bezalt: heutigen tags erkauffte Behausung und hoffstatt mit allen derben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten jenseith der Schindbruck im Raaben: oder Ochßengäßlein, einseit neben weÿl. Johann Jacob Faudel gewesten sattlers wittib und erben anderseit neben der gastherberg zum Raaben und hinden eben dieselbe

Fils de Jean Gaspard Waag, tailleur à Winterburg (en Palatinat), Jean Thierry (Johann Tillemann) Waag épouse en 1715 Marie Salomé Senckeissen fille du fabricant de chausses Frédéric Senckeissen : contrat de mariage, célébration
1715 (29.4.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Johann Tilemann Wags, ledigen Gremppen und Jgfr: Mariæ Salome Senckeißin, Mont. d. 29.ten Aprilis, A° 1715
zwischen dem Ehrengeachten Johann Tilemann Waag, ledigen fastenspeißhändler alhier, weÿl. Mstr: Joh: Caspar Waags, gewesenen Zimmermanns Zu Winterburg seel: ehel. hinderlaßenem Sohn, als Hochzeitern an einem
und der Ehren: und tugendsamen Jgfr. Mariæ Salome Senckeißin, weÿl. Mstr Friderich Senckeißin, gewesenen Hosenstrickers vnd Burgers alhie Zu Straßburg seel : hinderlaßener ehel. Tochter, als der Hochzeiterin am andern Theil
[unterzeichnet] Johan Tileman Wag als hoch Zeiter, salome senckeisen

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 144-v)
Mitwoch den 1. Maj. 1715. seind nach Vorhergegangener Zweÿmahliger offentlichen Außruffung in der Pfarrkirch Zu St. Nicol: in Straßburg alhier Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Johann Tileman Wag, der ledige Fastenspeishändler Vnd burger alhier, weÿl. Johann Caspar Wags, geweßenen Gerichtsschöffen Zu Winterburg hinterlaßener Ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Maria Salome Senckeißin weÿl. Johann Friderich Senckeißens geweßenen hoßenstrickers vnd burgers alhier hinterlaßene Eheliche Tochter, welches bezeugen [unterzeichnet] Johann Tileman Wag alß hochzeiter, v der hochzeiterin handzeichen (i 149)

Jean Thierry Waag devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse.
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 812
Johann Tillmann Wag der Fastenspeishändler Von Winderburg, weÿl. Joh: Caspar Wag gew. Zimmermanns sohn, emp. das burgerrecht gratis, Wird beÿ E. E. Zunfft Zur Mörin dienen. Jur. d. 23. Dito [Maÿ] 1715.

Il cotise aussi à la tribu des Tonneliers
1715, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 266) Dienstags den 18. Jun: Anno 1715 – Johann Tielmann Waag der Kremp erlangt auff sein Ansuchens und prod: schein d. Zunfftrecht als Zudiener mit geld Zahlt gebühr 2. lb 10 ß 6 d vnd pro Zffrschrbr. et büttel 2. ß 6 d.

Le conseil des Fribourgeois fait grief à Jean Thierry Waag d’avoir des pensionnaires. Il déclare n’avoir pas su qu’il était en infraction et promet de ne plus prendre de pensionnaires. Il devra payer une amende de 10 sols
1727, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 52-v) Dienstags den 25.ten Nov: A° 1727 – Joh: Dillenmann Wag, der Kremb und burger allhier ist citirt worden, daß er wieder ordnung Kostgänger halte.
Citatus gestehet die Anklage, sagt aber, er hätte nicht gewußt, daß es wieder ordnung wäre, und hatt dermalen Keine mehr, wolle auch ins Künfftige Keine mehr halten, nate absolutionem.
Erkandt, derselbe wirdt auß bewegenden Ursachen seines verbrechens halben in 10 ß d Straff condemnirt, und anbeÿ demeselben Keine mehr beÿ 3. lb d Straff zu halten verbotten.

Quelques mois plus tard, Jean Thierry Waag déclare suite à une nouvelle accusation ne pas loger de domestiques ou officiers mais seulement d’entretenir l’officier sous les ordres duquel il a servi. Il doit payer une amende et ne plus tenir d’auberge à l’avenir sous peine d’une amende de cinq livres
(f° 64) Dienstags den 13. Aprilis Ao 1728. – Dillenmann Waag, der Kremb citiret auff fernere Klag, daß er officiers und Lackaÿen umbs geldt Zu eßen und die Maaß wein umb 8 d verkauffe.
Ille Kan die Anklag nicht in Abrede seÿn, gestehet anbeÿ einen alten officier Réformé vom Royal alman beÿ sich in Kost Zu haben, deme er vor dießem gedienet.
Erkandt weilen Citatus wieder verbott neuerdingen gehandelt, Alß wird demeselben Zwar nur 15 ß straff wegen dem Verbrechen angesetzt, anbeÿ aber auch ins Künffige beÿ 5 lb d ohnnachäßiger Str. Keine auberge mehr zuhalten, und eßen noch trincken umb das geldt zu verkauffen, alles Ernstes anbefohlen.

Marie Salomé Senckeissen meurt en 1725 en délaissant une fille. La masse propre au veuf est de 903 livres, celle propre à l’héritière de 43 livres. L’actif de la communauté s’élève à 924 livres, le passif à 718 livres. Les experts estiment la maison que le veuf a acquise pendant son veuvage ruelle du Corbeau à 500 livres (les actes ultérieurs sur Jean Thierry Waag seront cités dans la notice de sa maison place du Corbeau)

1738 (21.1.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 24) n° 511
Inventarium über weÿl. Frauen Maria Salome Wagin gebohrner Senckeißin, Johann Tillemann Wagen, grempen und burgers alhier Zu Straßburg gewesener ehelicher Haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1738. (…) bereits den 8. Novembris A° 1725 verstorben, auf freundliches ansuchen und begehren Herrn Johann Georg Schottel, barchethändler und burgers allhier, alß geschwornen vogts Jgfr. Susannæ Salome Wagin der Verstorbenen seel. mit vorgemeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter und nach todt verlaßener einiger Tochter und Erbin fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auff dienstag den 21. Januarÿ Anno 1738
Copia der Eheberedung
Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Es haben sich Zuvor beede Eheleuthe in vorher eingetragener Eheberedung ihr Guth Vor unverändert vorbehalten, allein weilen Sie einander dem empfangenen Bericht nach ane Nahrung nichts Zugebracht, auch nichts inventiren laßen (…)

Eigenthum ane Häußern. (W.) Nemb. i. hauß und hoffstatt mit allen deren Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten in allhiesiger Statt ane der Schidbrucken gegen der Viehgaß gelegen (…)
W.) It. i. beh. und hoffstatt mit allen dereselben Gebäuen begriffen Weiten, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten in allhießiger St. ohnfern der Schindbruck im Rabengäßlein gelegen, 1. s neben Weÿl. Johann Jacob Faudels geweßenen Sattlers allhier Wittib und Erben, 22. s. neben der Gastherberg Zum Raben, hinden auff ebendieselbe Gastherberg stoßend, so als freÿ ledig und eigen durch die allhiesig. geschworne Werckmeistere Innhalt der allegirter schrifftlicher Abschatzung Angeschlagen worden vor 500. Darüber vorhanden i. teutscher pergament Kbr. in allh. C. C. St; auffgerichtet und mit deren Anhangenden Innsiegel verwahrt de dato 3. 7.bris A° 1735 Außweißend wie der Wittiber solch hauß in dem Wittwen stand erkaufft.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. Anschlags beeder eigenthümlicher Häußer 1193 lb – Schulden 2097 lb, In Compensatione 903 lb
Solchem nach folget der Tochter und Erbin unveränderte mütterliche Nahrung, Kleidung 6, vor die Morgengaab 37 Summa summarum 43 lb
Endlichen wird die gemeine und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 14, Sa. Wahren Zum Grempen wesen gehörig 2, Sa. pfenningzinß hauptgüter 56, Sa. Activ schulden 851, Summa summarum 924 lb – Schulden 718 lb, Nach deren Abzug 205 lb
so zeigte sich daß der Erbin mütterliche Nahrung alßo die gantze Verlaßenschafft von denen Passiv Schulden übertroffen wird um 654 lb
Solchemnach estehet due Statt Summ gegenwärtigen Inventarÿ allein in derjenigen Summ so der wittiber von seiner Tochter Erbguth welches Ihro von weÿl. Frauen Elisabethæ Thumbacherin gebohrner Sengelin sel. Verlaßenschafft Zugefallen lebtägig wÿdems weiße Zu genießen und wie hernach gemeldt 84 lb
Wÿdum welcher der Wittiber von weÿl. Frauen Elisabethæ Thumbacherin gebohrner Sengelin auch weÿland Mr Johann Peter Thumbacher gewesenen Schuhmacher und burgers allhier nachgelaßener wittib seel. Verlaßenschafft
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und Zugangen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg Montags den 29. Aprilis Anno Christi 1715. Johann Ludwig Scherer Notarius juratus publicus
Abschatzung dem: 17. Januarÿ 1738. Auf gebehren deß achtbahren u& bescheitenen tilleman wag dem fasten speißhentler ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg an der schidbruck gegen der vieh gaßen gelegen (…)
Der 2.te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg in dem roxen geslin gelegen einseits an Johann jackob Sattell, andter seits ein Eck, hinden auff daß wurtzhauß Zum raben stoßend welche behausung unden auff dem botten die schwërdt feger wërckstatt bronnen und Es getrembter Keller oben dar über ein stuben Cammer hauß Ehren worinen der herdt, ihm obern Stock treÿ Cammern eine dar von die soltaten Cammer war über ein besetzte bienen sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne wërck Meister in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wurdt Vor und Umb Ein Tausent Gulden Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Jean Thierry Waag vend la maison au marchand de fruits et légumes Thiébaut Werlé moyennant 650 livres

1738 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 81-v
Johann Tillemann Waag der fastenspeishändler
in gegensein Diebold Werle des fastenspeishändlers und Mariæ Catharinæ geb. Edelmännin
Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten jenseit der Schindbruck im Raaben oder Ochßengäßlein oder dem Trommetten:gäßlein, einseit neben weÿl. Johann Jacob Faudel des sattlers wittib und erben anderseit neben der Gastherberg zum Raaben hinten auff ebendieselbe – um 450 pfund (verhafftet), als ein am 3. Septembris 1735 erkaufftes guth – um 200 pfund
denen käufferen verlehnet In verkauffenden Waagen eigenthümlich jenseith der schindbruck, einseit neben ein eck ahne ged. Bruck anderseit neben Johannes Willhelm Fischer dem stattschreiber hinten auff die Breusch gelegenen behausung den mittlern im eingang rechter hand deßelben befindlichen Laden so der zweÿte von der Bruck an zu rechnen ist von nächstkommenden Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 12 pfund, und sich mit beeder entlehnern oder des letztlebenden derselben absterben endigen

Le postillon Thiébaut Werlé originaire de Rouffach et sa femme Catherine Edelmann originaire de Goldscheur (en Bade) achètent le droit de bourgeoisie en juin 1737 en apportant sept enfants qui suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois)
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1047
Diebolt Werle d: Postillion Von Ruffach geb. undt Cath: Edelmännin Von golt scheÿr erhalt. d. b. weg. hoher recommandation gratis ihre 7. Kinder Francisca, Cath:, Diebolt, Maria Anna, Friderich, Barb: und Ignatius seÿndt beÿ ordnung gelaß. wollen beÿ E. E. Zunfft d: Mörin dienen Jur. et prom. 8.ten Junÿ 1737.

Le revendeur catholique Thiébaut Werlé devient tributaire à la Mauresse.
1737, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 314) Donnerstags den 22.ten Augusti Anno 1737 – C. R. Neuer Leibzünfftiger Gremp
Dieboldt Wöhrle, der Vormahlige schirmer und nunmahlige burger auch Postilion allhier, Von Ruffach gebürtig, producirt Schein Von allhießiger Cantzleÿ: Pfenning: thurn und Stall, davon die zweÿ erstere den 8. Junÿ 1737. der letzere aber den 15. ejusdem datir bittet um das Zunfft: und grempen Recht. Erkandt gegen Erlag der Gebühr willfahrt
Erlegte Vor der Pfenningthurn 1 lb, Voe das Zunfft Recht 5 ß, Vor das Grempen Recht 1 lb 10 ß, Vor die Feuer Eÿmerer 3 ß 4 s Und Einschreib gebühr 2 ß, Also Zusammen 3 lb 4 s

Thiébaut Wœhrlé loue une partie de sa maison et une échoppe sur le pont du Corbeau à l’éperonnier Jean Jacques Schwing

1751 (28.1.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 32-v
Diebold Wöhrle der Postilion
in gegensein Johann Jacob Schwing des Sporers
verlühen, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörig ane dem Trommel gäßlein gelegenen behausung, unten auff dem boden eine werkstatt auff dem 2.ten stock eine stub stub kammer und noch eine kammer so dann einen unterschlagegen keller und platz zum holtz,
ferner verlehnt er demselben affterlehnungs weiß ein auff der schindbruck in dem Schrup: und Metzgerischen hauß befindlichen gädlein – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff künfftigen Annunciationis Mariæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 66 gulden

Marie Catherine Edelmann meurt en 1760 en délaissant huit enfants. L’actif de la succession s’élève à 468 livres, le passif à 408 livres. La maison a été vendue après l’ouverture de l’inventaire.

1763 (30.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 403) n° 1007
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Catharinä Wehrlein gebohrener Edelmännin, des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann diebold Wehrle des Fastenspeißhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Ehefrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1763. – nachdeme dieselbe Montags den 8 Decembris Anno 1760 dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 30. Septembris Anno 1763.
Die seelig verstorbene hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen wie folgt. 1.mo Frau Mariam Franciscam Heÿdin gebohrne Wehrlein, Herrn Johann Heÿd, des Kornwerffers und burgers allhier Eheliebste, Welche mit Zuziehung besagten Ihres Ehevogts in Persohn dem geschäfft abwartete, 2.do Diebold Wehrle, Ledigen Gastgeber, Welcher schon 29 Jahr von hier abweßend, 3.tio Weÿland Frauen Catharinæ Schurerin gebohrner Wehrlein seeligen hinterlaßene mit Philipp Schurer dem Roßhandler und burgern in Kaÿl ehelich erziehlte zweÿ Kinder Catharinam und Philipp, die Schurer, Welche ebenmäßig abweßend und allhier ohnverburgert, 4.to Friderich Wehrle, Ledigen Gastgeber und dermahligen Sergent unter einem Schweitzer Regiment in Königlichen Sicilianischen diensten mithien gleicherweiße abweßend, 5.to Jungfer Mariam Annam Wehrlein, so auch abweßend, 6.to Frau Mariam Barbaram Bruckerin gebohrner Wehrlein, Matthis Bruckers des Zimmergesellen und burgers allhier Ehefrau, Welche in Persohn beÿ dießem geschäfft erschienen, 7.mo Ignatium Wehrle, Ledigen Knöpffmacher so bereits 19 Jahr von hier abweßend, So dann 8. Johann Michael Wehrle, Lediger Metzger dermahlen in Paris sich aufhaltend und also auch abweßend, Alle Acht der Abgeleibten Frauen seeligen mit aingangs gedachtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlte Söhn und töchter und ab intestato Zu Acht gleichen portionen und Stammtheile und verlaßene Rechtmäsige Erben. In derer samtlichen abweßenden und ohnverburgerten Erben Nahmen ist auß E. E. Kleinen Raths Mittel (…) Deputirt worden Herr Johann Andreas Greuhm des Apotheckers und E: E: großen Raths alter auch Ehrengedachten Kleinen Raths jetzig. wohlverdienter beÿsitzer, welcher in Persohn Zugegen War, und deren Stelle Vertretten hat.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Raabengäßlein gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als folgt.
Bericht und respectivé Vergleich Wegen dießer Verlaßenschafft. Nach deme beÿm Anfang der Inventation der hinterbliebene Wittiber auf das ane Ihne gethane Befragen, ob Zur Zeit Ihr beeder geweßener Eheleuthe mit einander getroffenen heuraths eine Eheberedung auffgerichtet worden seÿe ? mit Nein geantwortet (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Codicilli reciproci
Sa. haußraths 40, Sa. Silbers 27, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 400, Summa summarum 468 lb – Schulden 408 lb, Detrahendo 59 lb
Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe Zugeltend 100 lb
Eigenthumb ane einer behaußung betreffend. Die Behaußung cum appertinentys jenseit der Schindbruck im Raben oder ochßengäßlein oder dem sogenanden trommeten gäßlein gelegen ist Vor freÿ ledig und eigen Zufolg der Von E. E. großen Rath ertheilten Confirmation vom 21.ten Martÿ 1764. ane Johann Jacob Schwing dem Spoorer und burgern allhier Verkaufft worden pro 575 lb

Catherine Edelmann meurt sexagénaire le 7 décembre 1760.
Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 139)
Anno Dni 1760 die 7. Decembris mortua est Catharina Edelmann Annos 60 nata, uxor Theobaldi Werlé Civvis hujus urbis superstitis ejus vidui sacramentis pœnitentiæ et Extremæ unctionis tantum ob sensum privationem munita, et die 9. ejusdem Mensis et Anni a me infra Scripto Parocho sepulta est in Coemeterio Sti urbani extra portam lanionumn præsentibus testibus defuctæ viduo et Joanne Heid Cive et fructuum vendilatore hujate (signé) + signum Theobaldi Werlé, Johannes Heid (i 72)

Thiébaut Wœhrlé et ses enfants vendent la maison à l’éperonnier Jean Jacques Schwing et à sa femme Marguerite Elisabeth Kübler moyennant 575 livres

1764 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 200-v
Diebold Wörle der postillon und deßen kinder Fr. Francisca geb. Wörle Johann Heidt des kornwerffers Ehefrau, Lorentz Heitz der gartenmann als vogt Diebold Wörle des von hier abgetrettenen kellners und Friedrich Wörle des abweßenden kellners wie auch Ignatius und Hanß Michael Wörle, Adam Seemann der schreiner zu Kehl als vogt weÿl. Catharinæ Schurerin geb. Wörle hinterlaßenen 2 kinder Philipp und Catharina der Schurer, mehr gedachter Heidt innahmen Maria Anna Wörle, Barbara geb. Wörle Mathis Brucker des Zimmermanns Ehefrau
in gegensein Johann Jacob Schwing des spoorers und Margarethæ Elisabethæ geb. Küblerin
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, rechten und gerechtigkeiten jenseits der schindbruck im Raaben: oder Ochßengäßlein oder Tromettergäßlein, einseit neben Johann Jacob Sattler uxorio nomine, anderseit neben der Gastherberg zum Raaben, hinten auff diese – um 575 pfund

Fils du serrurier Jean Jacques Schwing, Jean Jacques Schwing épouse en 1744 Marguerite Elisabeth Kübler, fille du docteur en médecine Abraham Kübler d’Oberbronn : contrat de mariage, célébration
1744 (11.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 79) n° 472
Eheberedung – zwischen Joh: Jacob Schwing dem ledigen burger und Sporenmacher mit beÿstandt und consens seines vogts H. Joh: Jacob Zisicht des burgers und Sattlers allhier an einem,
sodann Jfr. Margaretha Elisabetha Küblerin beÿständlich Zu End unterschriebener deren nächsten anverwanten am andern theil
So beschehen Straßburg den 11. Januarii anno 1744 [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing Als Hochzeiter, Johann Jacob Zisich als vogt, Margaretha Elisabetha Küblerin Als hochzeiterin, Johann Heinrich Faber Ammeister alß Oncle, Frantz Ludwig Faber alß Oncle

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 225, n° 858)
1744. Mittw. d. 5. febr. seind nach ordentl. Proclamation Ehl. copul. und eingesegnet word. H Johann Jacob Schwing der led. spoorer und b. allhier weÿl. Johann Jacob Schwingen geweß. schloßers v. b. allhier nachgelaß. Ehel. Sohn, und J. Margaretha Elißabetha weÿl. H Abraham Küblers geweß. Medic. Doct. u. Practici zu Oberbrunn nachgelaß. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing Alls hochzeiter, Margaretha Elisabetha Küblerin Als Hochzeiterin (i 230)

Jean Jacques Schwing meurt en 1772 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 300 livres. La masse propre à la veuve est de 441 livres, celle propre aux héritiers de 201 livres. L’actif de la communauté s’élève à 368 livres, le passif à 626 livres.

1772 (3.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 815) n° 610
Inventarium über Weiland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Jacob Schwing, des geweßenen Spoorers und burgers dahier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft, Anno 1772 – nach seinem Sonntags den 8.ten Martÿ dießes lauffenden 1772.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Fr. Mariæ Elisabethæ Schwingin gebohrner Küblerin, der hinterbliebenen Wittib beiständlich H. Heinrich Gottlob Müllers des Schreiners und Burgers dahier zu Straßburg wie auch des Verstorbenen seeligen mit Ihro d. hinterbliebenen Wittib vorgedacht ehelich erziehlter Sechs Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, auf Freÿtag den 3.ten Aprilis 1772.
Des Verstorbenen seel. ab intestato verlaßene Erben seind. 1.mo Frau Maria Margaretha Röhlingin gebohrner Schwingin H. Frantz Georg Röhling des Schreiners und burgers dahier eheliche haußfrau, welche mit beÿstand dieses ihres Ehemanns beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafft * erschienen In den Ersten sechsten Stammtheil, 2.do Fr. Christina Salome Thahlwitzerin geb. Schwingin, H. Johann Abraham Thalwitzer, des bürstenbinders und burgers dahier eheliche haußfrau welche mit beÿstand dießes ihres Ehemanns beÿ gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur zugegen war, in den Zweÿten sechsten Stammtheil, 3.tio Jgfr. Maria Dorothea Schwingin, so beÿ19 jahr alt, in den dritten Sechsten Stammtheil, 4.to Johann Jacob Schwing, ledigen Spoorer Gesell, so 15 Jahr zurück gelegt, In den Vierden sechsten Stammtheil, 5.to Jgfr. Maria Barbara Schwingin, , so 12 Jahr alt, in den fünfften sechsten Stammtheil und dann 6.to Johann Friderich sechsten Stammtheil, so 11 Jahr alt, In den Sechsten und letzten Stammtheil, dießer 4 letzteren minorenne Kinder geordneter Vogt ist H. Johann Schäffer, der haußfeurer und burger dahier, welcher bei gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur in dero nahmen Zugegen war und dero interesse besorgte
Copia beeder zertrennter Eheleuthe d. 11.ten Januarÿ 1744 mit einander errichteter heuraths Verschreibung

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Rabengäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behausung (T.) Nemblichen eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg Jenseith der Schindbruck im Raaben oder Ochßengäßel, 1.s neben h N. Faudel dem Sattlern 2.s neben der Gastherberg Zum Raaben und hinten wider auf dieselbe stoßend, so gegen männiglichen freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzung Zeduls Vom 26. Martÿ 1772. gewürdiget word. pro 300 lb. Dießerwegen ist Vorhanden ein in allhießiger CC stub gefrrtigter pergamentener Kauffbrieff vom 29.ten Martÿ 1764 mit dero fürgedruckten Secret Insiegel versehen.
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib wehrend dieser Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt des über beeder Zertrennter Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch weil. H. Not. Johann Lobstein seel. in Anno 1744 et 1745 errichteter (…) Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 4, Sa. Silbergeschmeids 12 ß, Sa. goldener Ring 1, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzungs rests 382, Summa summarum 441 lb
Der Erben ohnverändert Guth, Sa. haußraths 14, Sa. Werckzeugs Zum Spoorer Handwerck gehörig 14, Sa. Silbers 1 ß, Sa. Ergäntzungs rests 222, Summa summarum 251 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 201 lb
Das Theilbahre Guth, Sa. haußraths 14, Sa. Werckzeugs und gemachter Waar zum Spoorer handwerck gehörig 17, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 6, Sa. Baarschafft 30, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 300, Summa summarum 368 lb – Schulden 626 lb, In Vergleichung 258 lb – Stall summ 384 lb

L’éperonnier Jean Jacques Schwing achète les parts de ses frères et sœurs et devient propriétaire de la part de maison qui revenait à son père

1783 (16.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 815) Joint du n° 610 du 3 avril 1772
Zuwisen seÿe hiemit daß ane heu zu end gesetztem dato vor mir unterschriebenem als zu weil. H. Johann Jacob Schwing, des geweßenen Spoorers und b. dahier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft Inventur erörter: und Wittumbs: Aufrichtung in aô 1672 in specie adhibirt geweßenem Notario persönlich erschienen Frau Maria Margaretha Röhlingin, geb. Schwingin H. Frantz Georg Röhling, des Schreiners und burgers allhier eheliche haußfrau, unter authorisation dießes Ihres Ehemanns, Mehr Fr. Christina Salome Thahlwitzerin geb. Schwingin, H. Johann Abraham Thalwitzers, des bürstenbinders und b. dahier eheliche haußfrau unter Assistentz desselben, Ferner Fr. Maria Dorothea Schwingin, geb. Schwingin, H. Johann Georg Schwing, des Informatoris und b. allhier eheliche haußfrau, mit beihilff deßelben, und dann Mr Johannes Schäffer, der haußfeurer und b. allhier, als annoch ohnentledigter Vogt Jungfer Maria Barbara Schwingin, so beÿ 23 Jahr alt und Hn M. Johann Friderich Schwing, SStæ Theologiæ Cand: so 22 jahr alt,
die haben in gegensein Ihres bruders und Mit Erben Mr Johann Jacob Schwing, des Spoorers und b. alhier (eigenthümlichen cedirt)
Fünff sechste theil ane zween dritte theilen, das ist die ihnen gebührige Zehen 18.te theil vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung und hoffstatt, mit allen deren begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, jenseith der Schindbruck im Raaben oder Ochßengäßel, 1.s neben Mr Friderich Lorentz dem Sattler, 2.s neben der Gastherberg Zum Raaben und hinten wider auf dieselbe stoßend, so gegen männig. freÿ leedig eigen und daran Ihme dem Cessionario selbsten ein sechster theil ane Zween dritten oder zweÿ 18.te theil ane der gantzen behaußung als ererbt Vätterlich Guth, der übrige dritte oder sechs 18.te theil aber Fr. Mariæ Elisabethæ Schwingin geb. Küblerin, der hinterbliebenen Wittib dießer eheleiblich Mutter als ein in erster Ehe erlangtes theilbahres guth Zuständig ist – pro 360 Pfund – Straßburg auf Montag den 16. Junÿ 1783

Les Quinze accordent à Jean Jacques Schwing une dispense pour faire son chef d’œuvre. Le registre détérioré ne permet pas de connaître toute l’affaire.
1775, Protocole des Quinze (2 R 186)
(p. 462*) Sambstags den 2. Septembris 1775 – [-] Johann Jacob Schwing des ledigen Sporers und hießigen Meister Sohns producirt Memoriale juncto petito mit beÿl. sub lit A. B [-] puncto admissionis Zum Meisterrecht. Erkandt, Wild der Implorant [-] und Neun Zehenden artick[-] und Verfertigung des Mei[isterstücks -] Obrigkeitlich dispensirt, sof[-] und Zwar mit befreÿung der [-] Gebühren und Kosten auf und ang[enommen]

Jean Jacques Schwing (31 ans) épouse Catherine Marguerite Scholl (34 ans), fille du serrurier Jean André Scholl
1788 (24.6.), Not. Mayer (6 E 41, 440) n° 166 (23)
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Jacob Schwing der hiesige Burger und Spohrenmacher meister dahier, weÿl. Joh: Jacob Schwing des gewesenen Burgers und Spohrenmacher meisters dahier Zu Straßburg mit Frauen Margaretha Elisabetha geb. Küblerin ehelich erzeugter großjähriger Sohn, mit und unter Consens seiner geliebten Fraun Mutter als Hochzeiter ane einem
So dann die Viel Ehr und tugendsame Jungfrau Catharina Margaretha Scholl H. Johann Andreas Scholl des hiesigen Burgers und Schloßer meisters mit weÿl. Maria Barbara geb. Kieferin ehelich erzeigt hinterlaßene tochter mit Consens und beÿstand ihres geliebten Vaters als Hochzeiterin am andern Theil
Straßburg auf Dienstag den 24. Junii anno 1788 [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing als Hochzeitter, Catharina Margaretha schollin als hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 3)
Im Jahr 1788, Dienstags den 29 Julii nach Mittag um vier Uhr wurden nach zweÿmaliger proclamation beÿ uns und in der Prediger Kirch, in dieser Kirche ehelich eingesegnet Johann Jacob Schwing 31 Jahr alt, lediger Sporermeister und Burger allhier, weÿl. Johann Jacob Schwing gewesenen Burgers und Sporenmeisters allhier mit Frau Margaretha Elisabetha geborner Küblerin ehelich erzeugter hinterlaßenen Sohn, und Jungfrau Catharina Margaretha Schollin, 34 Jahr alt, Johann Andreas Scholl, Burgers und Schloßer meisters allhier mit weÿl. Frau Maria Barbara geborner Kieferin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing als Hochzeitter, Catharina Margaretha schollin als braut (i 4)

Marie Elisabeth Kübler, veuve de Jean Jacques Schwing, meurt en 1789 dans la maison qui lui appartient pour un tiers. Les experts estiment la part de maison à la somme de 200 livres. L’actif de la succession s’élève à 229 livres, le passif à 150 livres.

1789 (5.3.), Not. Stoeber (6 E 41, 1256) n° 689
Inventarium über Weiland fraun Mariä Elisabethä Schwingin geb. Küblerin auch weiland Herrn Johann Jacob Schwing des gew. Sporers u. brs. alhier Wittib Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1789 – nach ihrem den 21. Februarÿ jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt verlaßen hat (…) So geschehen in einer allhier Zu Straßburg am Rabengäßlein gelegenen u. in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung, Donnerstags den 5. Martÿ Anno 1789.
Die verstorbene seemig hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. Frau Maria Margaretha Röhlingin gebohrne Schwingin H. Frantz Georg Röhling des Schreiners und brs. allhier Ehefrau unter deßen autorisation Zugegen, in den sechsten Stammtheil, 2.do Frau Christina Salome Thalwitzerin gebohrne Schwingin H. Johann Abraham Thalwitzer des bürstenbinders u. brs allhier ehel. hausfrau, unter deßen autorisation anwesend, in den sechsten Stammtheil, 3.tio Frau Mariam Dorotheam Schwingin geborne Schwingin herrn Johann Georg Schwing des Infomatoris u. brs allhie Ehegattin, unter deßen authorisation hiebeÿ erschienen, in den sechsten Stammtheil, 4.to H. Johann Jacob Schwing den Sporer b. brn alhier so in Ehe begriffen mit Fr Maria Margaretha geb. Schollin, in den sechsten Stammtheil, 5. Fr. Mariam Barbaram Denningerin geborner Schwingin, Meister Johann Conrad Denninger des Schuemachers u. brs allhier Ehefrau unter deßen authorisation wie auch fernerer Verbeÿstandung H. Johann Georg Rößel Notÿ. publici jurati ac practici, in den sechsten Stammtheil, So dann 6.to herrn M. Johann Friedrich Schwing Theologiæ Candidatum, in den sechsten Stammtheil. Alle 6 der abgeleibten mit ihrem den 8. Martÿ 1772 verstorbenen Ehemann erzeugte Kinder

in einer am Rabengäßlein gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behausung
Antheil an einer Behausung. Neml. der dritte theil I.r behausung u. hoffstadt mit allen deren begriffen, Rechten u. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg jenseit der Schindbruck im Raben oder Ochsengäßlein 1.s neben H. Friedrich Lorenz dem Sattler 2.s. neben der Gastherberg zu Raben hinten wieder auf dieselbe stoßend, so über die gewohnl. beschwerden ledig und eigen. Es wurde aber solche Behaus s. Zugehörd durch (die Werckmeistere) ausweislich deren zu diesem Concept übergebene Abschatzung vom 27. Martÿ 1789 taxirt per 200. Derowegen ist vorhanden i. in allh. C.C. Stb. gefert. perg. Kfverschreibung vom 29. Martÿ 1764 mit derer fürgedruckten Ins. verw.
Norma hujus inventarÿ, Sa. hausraths 25 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Goldenen Rings 1 lb, Sa. Antheils an I. behausung 200 lb, Summa summarum 229 lb – Schulden 150 lb, Nach deren Abzug verbleibt 78 lb – Stall summ 378 lb

Les cohéritiers de Jean Jacques Schwing lui donnent quittance du prix de la maison

1789 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 109
Fr. Margaretha geb. Schwingin, Franz Georg Röhling des schreiners Ehefrau, Fr. Christina Salomea geb. Schwingin Johann Abraham Thalwitzer des bürstenbinders hausfrau, Ferner Fr. Maria Dorothea geb. Schwingin Johann Georg Schwing des informatoris Ehefrau, weither Fr. Maria Barbara geb. Schwingin Johann Conrad Denninger des schumachers Ehefrau, so dann H. Mag. Johann Friderich Schwing SS.t Theol. Cand.
in gegensein Johann Jacob Schwing des sporers
dass diejenige 547 lb. (…) producirt vor H. Not. Stöber ausgestellten Attestati ane cessionsschilling der allhier in Straßburg ane dem Raabengäßlein einseit ist ein eck, anderseit neben H. Lorentz den sattler, hinten auff die Gasthaus zum raaben gelegenen behausung, welche ged. Jacob Schwing von ihnen denen geschwisterden und seiner verstorbenen mutter weil. Fr. Mariæ Elisabeth Schwing geb. Küblerin cedirt erhalten, bezahlt worden

Les créanciers de Jean Jacques Schwing et de Catherine Marguerite Scholl font vendre la maison par enchère judiciaire. Le brasseur Jean Georges Farny en devient propriétaire

1800 (27 germinal 8), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 2, n° 99
Audience du 13 germinal 8 est comparu le Cit. Graffenauer homme de loy en qualité de mandataire du C.en François Charles Greuhm pere poursuivant l’expropriation forcée sur les conjoints Schwing de Strasbourg
Kammerer marchand de vin pour le cit. Jean Georges Farny brasseur moyennant 2940 francs
Une maison avec ses aisances appartenances et dépendances située a Strasbourg rue du Corbeau N° 60 plus amplement décrite dans l’affiche susmetionnée, Evaluée en produit net dans la matrice du role de la contribution foncière de l’an 7 a 37,60 fr, Mise à prix du requérant 600 francs
Affiche, défaut de paiement par le Cit. Jean Jacques Schwing épéronnier et Catherine Marguerite Scholl, Une maison avec ses aisances appartenances et dépendances située a Strasbourg rue du Corbeau N° 60 d’un côté Gaspard Eichenlaub trippier d’autre Frédéric Lorentz Sellier pardevant ladite rue derrière le C. Werly maître de la Poste aux chevaux

Fils d’un laboureur d’Illhæusern près de Colmar, le brasseur réformé Jean Georges Farny épouse en 1792 Marie Susanne Schneegans, veuve du brasseur Jean Philippe Huss : contrat de mariage, célébration
1792 (13.1.), Strasbourg 4 (3), Not. Schaaff n° 68
Eheberedung – erschienen Herr Georg Farnÿ, lediger Bierbrauer von Illhäusern gebürtig H. Leonhard Fahrnÿ, Burgers und Ackersmann Zu Illhäusern mit Fraun Margaretha gebohrner Thönin ehelich erzeugter Sohn, dermalen alhier sich befindend, beiständlich ermelt seines H Vatters als H. Hochzeiter ane Einem
So dann die Ehren und tugendsame Frau Maria Susanna Hußin gebohrne Schneeganßin weÿl. H Johann Philipp Huß, gewesenen ebenmäßigen Burgers und Bierbrauers dahier nachgelaßene Frau Wittib unter assistentz auch Verbeistandung H. Johann Peter Schneeganß Weinhändlers und Burgers hieselbst ihres H Vattters, als Frau hochzeiterin am and. theil
auf Freÿtag den 13. Januarÿ 1792.
acp 7 (14) du 20. janvier 1792 f° 131 – a déclaré que son revenu n’excède pas la somme de 2000 livres par an

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 2-v)
Im Jahr 1792 Dienstags den 17. des Jänner nachmittag um vier Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden H. Georg Farnÿ, der ledige Bierbrauer Von Illhäusern gebürtig, Leonhard Farnÿ des Ackersmanns und Burgers daselbst mit Fr. Margaretha geborner Thön ehelich erzeugter Sohn, dem Helvetischen Glaubens bekäntnis Zugethan und Fr. Maria Susanna geborner Schneeganßin, weil. H. Johann Philipp Huß geweßenen Bierbrauers und Burgers allhier nachgelaßene Wittib der Augsburgischen Confession Zugethan [unterzeichnet] Johann Georg Farnÿ Breutigam, Maria Susanna Huß Braut, Lienhart farnj als Vatter, Johann Peter Schneeganß als Vater (i 79)
Proclamation (réformés, f° 1-v) Im Jahr 1792 Sonntags den 15. Jänner wurden auf Erlaubnus des Herrn Maire Zum ersten und andernmal Zugleich proclamirt und Montags den 16. ejusdem in der evangelisch: lutherischen Pfarrkirche St Nicolai ehelich eingesegnet Herr Georg Farnÿ, der ledige Bierbrauer Meister Leonhard Farnÿ des Ackersmanns von Illheisern beÿ Colmar ehelicher Sohn reformirter Religion mit der Wittfrau Maria Susanna Huß gebornen Schneeganß von hier evangelisch: lutherischen Religion (i 96)

Originaire de Sarrebruck où son père est contrôleur de l’hôpital, Jean Philippe Huss épouse Marie Susanne Schneegans dont le père fait donation de la brasserie au Canon, à l’angle de la place du Corbeau et de la rue Dauphine (rue d’Austerlitz) : contrat de mariage, célébration (d’autres actes seront présentés à la notice sur la brasserie)
1786 (23.9.), Not. Schaaff (6 E 41, 919) n° 14
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehren: und Vorachtbare Herr Johann Philipp Huß, lediger seiner aussag nach Großjähriger Bierbrauer hieselbst H Johann Heinrich Huß, herrschafftl. Aufsehers im Hospithal und Burgers Zu Saarbrücken mit Fraun Catharina Sophia geborner Eichackerin ehelich erzeugter Sohn, als bräutigal ane einem
So dann die Viel Ehren: und tugendgezierte Jungfrau Maria Susanna Scheeganßin, des Ehren: und wolvorgeachten Herrn Johann Peter Scheeganß, Bierbrauer und der Ehren: und Tugendbegabten frau Mariæ Susannæ gebohrner Jundtin beder Ehegatten und Burgern alhier ehelich erzeilten Jungfer Tochter las hochzeiterin am andern Theil
Endlich und Siebendes, so will der Jgfr. Hochzeiterin H. Vater Anfangs gedachter H Johann Peter Scheeganß, Ihro der Jgfr. Braut seiner geliebten Tochter seine dahier Zu Straßburg ane der Dauphine Gaß gelegene Zur Carthaun geschildete Bierbehausung sampt Brauhauß (…)
Straßburg auf Sambstag den 23. Septembris 1786.
[unterzeichnet] Johann Phillpp Huss alß Hochzeiter, Maria Susanna Scheeganßin ams Hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 132, n° 27)
1786. Montag den 16. Octobris sind nach ordentlich geschehenen Ausrufungen in der Kirche Zu St. Nicol. ehel. eingesegnet Worden H. Johann Philipp Huß, der ledige Kieffer und Bierbrauer H Johann Heinrich Huß des Hospitahl verwalters und Burgers in Naßau Saarbrüken mit Fr. Catharina Sophia geborner Eichackerin ehel. erzeugter Sohn und Jungfr. Maria Susanna gebohrne Schneeganßin H Johann Peter Schneeganß des bierbrauers u. burgers allh. ehl. mit Fr. Maria Susanna geborner Jundtin ehel. erzeugte Tochter [unterzeichnet] johann philipp huß alß hochzeiter, Maria Susanna Schneeganßin als hochzeiterin (i 137)

Jean Philippe Huss devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1786, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 126
Joh: Philipp Huß der biersieder von saarbrücken gebürtig, Joh: Heinrich huß des burgers und spthal verwalthers daselbst mit sophia Catharina Susanna schneegansin H Johann Peter schneeganß des burgers und bierbrauers allhier ehl. erzeugte tochter erhalt das burgerrecht ab uxore vmb d. alt. burger schilling, will dienen Zue E. E. Zunfft der Kieffer juravit d. 6. 9.bris 1786.

Jean Georges Farny et Marie Susanne Schneegans vendent à leur beau-fils et fils respectif Jean Philippe Huss la brasserie au Canon et la maison sise 60, impasse du Corbeau

1811 (16.11.), Strasbourg 10 (54), Not. Zimmer n° 3278, 5197
Jean Georges Farny et Marie Susanne née Schneegans veuve en premières noces de Jean Philippe Huss brasseur demeurant ensemble rue du bétail n° 1
à Jean Philippe Huss fils du premier lit de ladite D° Farny et brasseur
Premièrement la maison brasserie à l’enseigne du Canon appartenant à ladite D° Farny seule à titre d’apport avec tous ses bâtiments, cour, puits, appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue du Bétail n° 1, d’un côté la maison ci devant Ebersperger appartenant actuellement au Sr Kober boulanger et Cabaretier d’autre l’auberge au Bœuf rouge derrière en partie ladite auberge en partie la ruelle du corbeau ci devant des trompêtes dans laquelle elle a une issue – cédée en toute propriété à ladite De Farny de la part de feu Jean Pierre Schneegans son père à l’art. 7 du Contrat de mariage avec ledit Huss devant M° Schaaff notaire le 23 septembre 1786 – chargée d’une rente perpétuelle de 1 fr par an due à la fondation de St Marc, ensemble tous les outils et ustensiles, tonneaux, cuves servant à la brasserie, suivant inventaire reçu Schaaff le 11 janvier 1793
Plus une maison disposée en brasserie, magasin et greniers avec ses aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg ruelle du corbeau ci devant des trompettes n° 60, d’un côté le Sr Gross trippier ci devant Eichenlaub et la succession du Sr Veyel boulanger ci devant Lorentz sellier, derrière la Poste aux chevaux – de la communauté des conjoints Farny acquis par adjudication par expropriation forcée à la barre du Tribunal Civil le 13 germinal 8 transcrit au bureau des hypothèques volume 2 n° 99
(charges, clauses et conditions) 4. les conjoints Farny vendeurs se réservent pour eux et le survivant d’eux sa vie durante la jouissance personnelle et locative du second étage dans la brasserie au Canon avec une chambre sous les mansardes et place convenable et séparée dans la cave aux vins pour 240 francs par an – moyennant 60.000 francs
Enregistrement, acp 118 f° 88 du 26.11.

Jean Philippe Huss épouse en 1811 Marie Anne Thérèse Farny, native de Guémar
1811 (16.10.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 467, 5198
Contrat de mariage – Jean Philippe Huss, brasseur né le 17 juillet 1787 de feu Jean Philippe Huss, brasseur, et de Marie Suzanne Schnéegans présentement épouse Georges Farny brasseur
Marie Anne Thérèse Farny, née à Guemar canton de Ribeauvillé le 3 février 1791 fille de François Antoine Farny, propriétaire et de Thérèse née Farny actuellement épouse de David Däuber propriétaire
dans la demeure du futur rue du Bétail n° 1
Enregistrement, acp 118 f° 88 du 26.11.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1812 (11.12.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 494, 5734
Inventaire des apports de Jean Philippe Huss brasseur et Marie Anne Thérèse Farny, suivant contrat de mariage dressé par le soussigné notaire le 16 novembre 1811, mariés le 18 novembre
le mari, mobilier 1579 fr, argenterie 572 fr, tonneaux 5617 fr, outils servant à la brasserie 687 fr
Premièrement, la maison brasserie à l’enseigne du Canon avec tous ses bâtiments, cour, puits, appartenances et dépendances scise rue du Bétail n° 1, d’un côté ma maison ci devant Ebersperger actuellement Sr Kober boulanger et cabaretier, d’autre auberge du bœuf rouge derrière en partie la aubere en partie ruelle du Corbeau ci devant des trompettes dans laquelle elle a une issue, chargée d’une rente foncière de 1 fr à la fondation de St Marc
Plus une maison disposée en brasserie Magasin et greniers avec ses aisances, appartenances et dépendances sise ruelle du corbeau ci devant des trompettes n° 60 d’un côté le Sr Gross trippier ci devant Eichenlaub, d’autre la succession du Sr Veyel boulanger ci devant Lorentz sellier, derrière la Poste aux Chevaux, Lesquelles deux maisons acquises par le Sr Huss avant son mariage de Jean Georges Farny et Marie Susanne Schneegans ses beau père et belle mère, suivant acte reçu par le soussigné le 16 novembre 1811, inventaire des apports Farny dressé par M° Schaaff le 11 janvier 1793 – 60.000 fr, à déduire mobilier estimé à 6304 fr, reste 53.695 francs
total 62.151 fr, passif 64.074 fr, reste 8077 fr
la femme, mobilier 2241 fr, argenterie 387 fr, créances 4275 fr, immeubles à Guemar pour memoire, total 6903 fr
Enregistrement, acp 121 f° 45-v du 12.12.

Marie Anne Thérèse Farny meurt en 1815 en délaissant trois enfants

1816 (5.1.), Strasbourg 10 (23), Zimmer n° 587
Inventaire de la succession de Marie Anne Thérèse Farny, épouse de Jean Philippe Huss – à la requête du veuf et de Jean Georges Farny, ci devant brasseur subrogé tuteur aux enfants. La défunte a délaissé pour ses seuls enfants uniques héritiers 1. Jean Philippe né le 16 octobre 1812, 2. Gustave Adolphe né le 19 février 1814, 3. Wilhelmine née le 30 mai 1815 – communauté suivant inventaire reçu Zimmer notaire le 16 novembre 1811

propres du Sr Huss, mobilier 1431 fr, argenterie 546 fr, outils 609 fr
Propriété de deux maisons. Premièrement la maison brasserie à l’enseigne du Canon avec tous ses bâtiments, cour, puits, appartenances et dépendances sis à Strasbourg rue du Bétail n° 1, d’un côté la maison ci devant Ebersberger actuellement Sr Kober boulanger et cabaretier d’autre auberge au Bœuf rouge derrière en partie ladite auberge en partie ruelle du Corbeau ci devant des trompettes dans laquelle elle a une issue ; grevée d’une rente perpétuelle de 1 fr par an due à la fondation de St Marc
Plus une maison disposée en brasserie, magasin et greniers avec ses aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg ruelle du Corbeau ci devant des trompettes n° 60, d’un côté le Sr Gross trippier et succession du Sr Veyl boulanger derrière la poste aux chevaux – les deux maisons acquises avant son mariage de Jean Georges Farny, brasseur, et de Marie Susanne Schneegans ses beau père belle mère suivant acte reçu Zimmer notaire le 16 novembre 1811, ensemble les outils et ustensiles servant à la brasserie estimés 54.000 fr
remploi 5143 fr, ensemble 61 749 fr, passif 54 074 fr, déduction faite 7675 fr
propres, garde robe 753 fr, mobilier 2051 fr, argenterie 147 fr, créances 1300 fr, immeubles à Guémar 6000 fr, remploi 14.975 fr, total 24.473 fr
communauté, meubles 2198 fr, grains et farine 2470 fr, vin et bierre 3390 fr, tonneaux et cuves 8351 fr, outils et duves 743 fr, bois de chauffage houille 1610 fr, foin et paille 166 fr, chevaux voitures 1510 fr, argenterie or 305 fr, numéraire 6550 fr, créances 7145 fr
Magasin à Strasbourg, savoir un vieux magasin avec le droit de mitoyenneté du pignon qui le sépare de la propriété de Jean Michel Lobstein boulanger avec tous ses autres droits, appartenances et dépendances situé à Strasbourg quartier des bouchers petite rue du bétail vulgairement dite Ochsengäßel marquée du n° 5,, d’un côté la propriété du Sr Lobstein, d’autre la rue des jardins, devant la petite rue du bétail+ derrière Sr Hild trippier, estimée 4000 fr, acquise du Sr Lobstein et Barbe Arbogast par acte reçu Zimmer & Bossenius le 10 septembre 1814
total général 38.439 fr, passif 39.438 fr
enreg. f° 84 du 8.1.

Jean Philippe Huss se remarie en 1815 avec Marguerite Barbe Gesell, fille du chamoiseur Georges Frédéric Gesell, de Colmar
Mariage, Colmar (f° 50)
L’an 1815 le 31 octobre à dix heures du matin (…) sont comparus Monsieur Jean Philippe Huss, brasseur, né à Strasbourg, Département du bas Rhin le 17 juillet 1787, domicilié en ladite ville, fils majeur de défunt Monsieur Jean Philippe Huss, vivant brassseur à Strasbourg et de Madame Susanne née Schnéegants, Conjoints, Et veuf de feüe Madame Marie Anne Thérèse née Farny décédée à Strasbourg le 20 août 1815 (…) d’une part Et Mademoiselle Marguerite Barbe Gesell, née à Colmar le premier mars 1788 domiciliée dans la rue des Marchands, fille majeure de Monsieur Georges Frédéric Gesel, Chamoiseur à Colmar, et de Madame Marie Madeleine née Siegrist conjoints par eux assistée à l’effet des présentes (i 326)

Jean Philippe Huss meurt en 1823 en délaissant trois enfants de son premier mariage et cinq du deuxième

1823 (11.10.), Strasbourg 8 (37), Me Roessel n° 9309
Inventaire de la succession de Jean Philippe Huss, brasseur au Canon, décédé le 4 juillet dernier – à la requête de 1. Marguerite Catherine Gsell en son nom, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Meister, notaire à Colmar le 30 octobre 1815 et comme mère et tutrice légale de Frédéric Eugène âgé de 6 ans, Sophie âgée de 5 ans, Caroline âgée de 3 ans, Adèle âgée de 2 ans et Eugénie âgée de 8 mois, 2. Jonathan Lobstein boucher, tuteur des enfants du premier lit procréés avec Marie Anne Thérèse Farny qui sont Jean Philippe âgé de 11 ans, Gustave Adolphe âgé de 9 ans et Wilhelmine Huss âgée de 8 ans, en présence de Jean Georges Farny, propriétaire à Guemar subrogé tuteur des enfants du premier lit

que la maison rue du Bétail n° 1 et celle ruelle du Corbeau n° 60 appartiennent exclusivement aux enfants, ce qui les rend passibles des impenses faites à ces immeuble durant le second mariage, faisant en vertu d’un registre tenu par le défunt pour une nouvelle façade 11.000 fr. Pour réparation fates à la brasserie 1500 fr, 3. qu’il en est de même du magasin à la construction duquel le défunt a employé une somme de 5000 fr, 4. la brasserie ayant été grevée d’une rente foncière envers les hospices de 1 fr le défunt l’a rachetée avec 20 fr estimés 54.000 fr
Grosse d’un contrat passé devant M° Zimmer le 16 novembre 1811 vente par Jean Georges Fanny et Marie Susanne Schneegans de la brasserie au Canon sise au coin de la rue du Bétail n° 1 entre Sr Kober, boulanger, et l’auberge au Bœuf aboutissant sur ce dernier immeuble et sur la ruelle du Corbeau où elle a une issue ainsi que dans la même ruelle n° 60 entre le trippier Gros et le boulanger Feyl, derrière auberge du Corbeau, moyennant 60.000 fr. Dans cet acte les vendeurs se sont réservés pendant leur vie la jouissance du second étage de la brasserie au Canon avec une chambre aux mansardes et place dans la cour moyennant 240 fr ; Ce loyer déclarent les parties a été depuis quelque tems réduit à la moitié attendu que le défunt a réuni à son logement quelques unes des localités louées
acte reçu Zimmer le 10 septembre 1814 contenant vente par Jean Michel Lobstein, boulanger, et Barbe Arbogast d’un magasin situé en cette ville ruelle du Bœuf n° 5 entre la propriété du vendeur qui en est séparé par un pignon mitoyen et la rue des Jardins aboutissnt sur le Sr Hild trippier estimé 6000 fr
Adjudication au tribunal civil le 13 germinal 8 (février 1799) adjugé à Jean Georges Farny de la maison ruelle du Corbeau n° 60
suivant acte reçu par le notaire instrumentaire le 3 mai 1822 transcrit au bureau des hypothèques volume 150 n° 8, le défunt a acquis de Daniel Lix, pilote, et Marguerite Caroline Armbruster un jardin de la contenance de 37 ares 94 ca hors la porte des Bouchers entre M. Breithaupt et Sr Roederer, un chemin et différents aboutissants, accompagnée du plan dudit jardin et quittance de rente foncière, estimé 4000 fr
dans une maison sise rue du Bétail n° 1. Communauté, meubles 3769 fr, cheval harnais voiture 934 fr, tonneaux 7165 fr, bierre, orge, houblon 5355 fr, numéraire 20 932 fr, créances 13.934 fr, vins à Guémar 6120 fr, argent et or 988 fr, différents mobiliers 87 fr, fermages 203 fr, ensemble 54.508 fr
propre garde robe 388 fr, remploi 4315 fr ; propre aux enfants, ensemble 64.603 fr, passif propre 73.163 fr, actif de la communauté 61.908 fr, passif de la communauté 10.705 fr ; Inventaire de la première femme, dressé par M° Zimmer le 4 janvier 1816 relaté
Enregistrement, acp 165 F° 15-v du 14.10.

Issu du premier mariage, Gustave Adolphe Huss meurt célibataire en 1826

1826 (30.3.), Strasbourg 8 (41), Me G. Grimmer n° 1034
Inventaire de la succession de Gustave Adolphe Huss, décédé à Bouxwiller le 29 janvier dernier mais domicilié à Strasbourg – à la requête de Jonathan Lobstein, boucher, tuteur principal des deux enfants mineurs de Jean Philippe Huss, brasseur, et d’Anne Marie Thérèse Farny appelés Jean Philippe Huss et Guillemette Huss ; Isaac Schaaff, négociant, tuteur principal des 5 enfants mineurs du second lit avec Catherine Marguerite Barbe Gsell nommés Frédéric Eugène, Sophie, Caroline, Adèle, Eugénie – en présence de Jean Georges Farny, brasseur, et Jean Daniel Kammerer cordier en qualité de tuteur subrogé le premier des enfants du premier lit l’autre de ceux du second lit, que Gustave Adolphe mineur du premier lit est décédé

Immeubles de la succession du père. 7. le tiers de 3/16 dans un jardin de la contenance de 37 ares 94 ca situé hors la porte des Bouchers la totalité, loué par bail verbal à Théophile Lobstein pour 250 francs par an
8. les 3/8 indivis A) de la maison brasserie à l’enseigne du Canon avec tous les bâtiments latéraux cour, puits, aisances, droits et dépendances situés à Strasbourg rue du Bétail n° 1
B) d’une maison disposée en brasserie avec magasin & greniers & dépendances sise en ladite ville vieille ruelle du corbeau n° 60
C) d’un magasin avec dépendances situé en la même ville rue du Bétail n° 5, la totalité de ces immeubles est louée pour 3 années à Jean Georges Farny, brasseur, et Marie Susanne Schneegans par bail reçu M° Grimmer le 11 décembre 1824 pour 3000 francs, passivement 23.303 fr, Recettes de tutelle, hérité de ses père et mère au ban de Guemar. numéraire 6491 fr, argenterie 49 fr, créances 83 fr, meubles numéraire 3197 fr, total 8822 fr
Enregistrement, acp 177 F° 198 du 7.4.

Issue du deuxième mariage, Sophie Huss meurt célibataire en 1831

1831 (28.6.), Strasbourg 8 (nouv. cote 49), Me G. Grimmer n° 3599
Inventaire et liquidation des biens délaissés par Sophie Huss décédée à Strasbourg le 17 janvier 1731 – à la requête de Isaac Schaaff, négociant tuteur principal aux quatre enfants mineurs de Jean Philippe Huss, brasseur, issus de son second mariage avec feu Marguerite Barbe Gsell nommés de Frédéric Eugène, Caroline Adèle, Eugénie les Huss, Jonathan Lobstein, charcutier, tuteur principal de deux enfants mineur issus du premier lit avec feu Marie Anne Thérèse Farny nommés Jean Philippe & Guillemette les Huss, en présence de Jean Daniel Kammerer, marchand cordier & Charles Géofroi Stromeyer, marchand de fer en qualité de subrogé tuteur le premier des enfants du premier lit, l’autre de ceux du deuxième lit, lesquels ont exposé que Sophie Huss fille mineure du second lit est décédée en délaissant 1. Frédéric Eugène a) le quart dans la moitié attribuée à la ligne maternelle 3/24, b) le 6° dans la moitié afférant à la ligne paternelle 2/24 ensemble 5/24, 2. Catherine, idem, 3. Adèle idem, 4. Eugénie idem, 6. Jean Philippe frère consanguin 2/24 et Guillemette 2/24 – liquidation des successions paternelle et maternelle, dressée par M° Grlmmer le 12 juillet 1824 et le 30 mars 1826

immeubles de la succession du père, 5/16 dans un jardin de la contenance de 37 ares 94 ca situé hors la porte d’Austerlitz /dit de la Coulmann/ évalué 750 fr
5/8 dans une maison brasserie à l’enseigne du Canon avec tous les bâtiments, cour, puits, aisances, droits et dépendances situés à Strasbourg rue d’Austerlitz n° 1, d’un côté la maison ci devant Ebersberger actuellement Kober boulanger, d’autre le Sr Hansmetzger aubergiste au Bœuf Rouge, derrière la propriété dudit Hansmetzger & en partie la ruelle du Corbeau dans laquelle il y a une issue
2. une autre maison disposée en brasserie magasin & grenier avec ses dépendances sise en cette ville vieille ruelle du corbeau n° 60, d’un côté le Sr Gros tripier, de l’autre la succession Vogel boulanger, derrière l’ancienne poste aux chevaux
3. et un magasin avec droits de mitoyenneté du pignon qui le sépare de la propriété des veuve et héritier Lobstein boulanger avec tous ses droits & dépendances sis à Strasbourg quartier des Bouchers petite rue du Bétail n° 5, d’un côté la propriété des veuve et héritier Lobstein, d’autre la rue des Jardins, devant la ruelle du Bétail, derrière le Sr Held tripier, estimés 37.500 fr
Comptes de tutelle annuels, mobilier 638 fr (6001 fr) ; passif 7242 (sa part de 33.796 fr) ; tiers d’immeubles à Guemar
immeubles de Sophie, 187/1120 dans le jardin et 15/112 dans la brasserie
acp 204 (3 Q 29 919) f° 143 du 6.7.

Jean Philippe Huss se rend adjudicataire des différents immeubles, l’auberge sise rue d’Austerlitz n° 1, la maison ruelle du Corbeau n° 60 et un magasin ruelle des Bœufs n° 5

1837 (27.5.), Strasbourg 8 (65), Me G. Grimmer n° 6079
Adjudication définitive, licitation (Cahier des charges du 28 mars n° 5951) Jean Philippe Huss, brasseur; 2. Wilhelmine Huss, majeure sans état; 3. Isaac Schaff, négociant, tuteur de 1) Frédéric Eugène, 2) Caroline, 3) Adèle, 4) Eugénie mineurs de Jean Philippe Huss issus du second mariage avec feue Marguerite Barbe Gsell; 4. Charles Kammerer, marchand cordier, subrogé tuteur – que sur demande formée en justice par les Sr & Dlle Huss comparants contre M. Schaaff, jugement préparatoire en date des 14 juillet 1836 et 6 février 1837
à Jean Philippe Huss, art. 1 pour 72.000 fr
et art. 2 du magasin rue des Bœufs pour 7100 fr, ensemble 79.100 reste pour sa part 63.766 fr
le jardin à Wilhelmine Huss colicitante pour 2500 fr
Désignation des immeubles, 1. une maison brasserie située à Strasbourg rue d’Austerlitz n° 1 portant l’enseigne au Canon avec ses bâtiments, cour, droits, appartenances & dépendances, d’un côté la D° Christmann née Kober cabaretière, de l’autre côté l’auberge au Bœuf Rouge, derrière ladite auberge & en partie sur la ruelle du Corbeau où il y a une issue
au rez de chaussée vers la rue se trouve une pompe avec robinet en cuivre, une auge en pierre de taille & une cuve à tremper l’orge v* vers la ruelle du Corbeau la brasserie avec une grande chaudière de la de la contenance de 43 hl, une petite chaudière de la contenance de 22 hl et demi, une cave à matière, guilloire, un réservoir, une cave à tremper l’orge, deux bacs à rafraichir la bière, une pompe avec corps & 5 robinets en cuivre & accessoires dans la cave voutée au dessus la brasserie deux auges en pierre de taille à fermentation.
La maison sise en cette ville ruelle du Corbeau n° 60 entre les héritiers Veyhl boulanger & l’Hôtel au Corbeau devant la ruelle susdite. Le rez de chaussée forme une petite brasserie avec une chaudière de la contenance de 11 hl, une auge en en pierre de taille pour fermentation, un bac pour rafraîchjr la bière, une chaudière à lessive, une pompe avec robinet en cuivre, deux cuves à matière avec 4 robinets en cuivre et accessoires. En dessous au rez de chaussée cave voutée à fermentation & une communication voutée & souterraine en dessous la ruelle susdite communiquant directement avec sa cave de la maison de devant
2. un magasin avec appartenances & dépendances en cette ville ruelle des Bœufs n° 5 faisant le coin de la rue des Jardins, d’un côté veuve et hér. Jean Michel Lobstein boulanger, d’autre la rue des jardins, devant la ruelle des Bœufs, derrière la succession du Sr Held tripier
3. un jardin de la contenance d’environ 37,94 ares situé hors la porte d’Austerlitz, d’un côté la veuve Schützenberger, d’autre le Sr Schneider chirurgien, devant le chemin, derrière différents particuliers avec petite maisonnette en galandure dessous un petit caveau petite barraque en planches & une pompe
Origine de la propriété, acquis par Jean Philippe Huss, 1. la maison brasserie rue d’Austerlitz & la maison ruelle du Corbeau de Jean Georges Farny, brasseur, et Marie Susanne Schneegans, par acte de vente reçu Zimmer, notaire à Strasbourg le 16 novembre 1811, il est fait mention audit acte que la maison brasserie appartenait à la D° Farny pour lui avoir été cédée en propriété par Jean Pierre Schneegans, brasseur, son père à l’article 7 du contrat de mariage de la D° Farny avec Jean Philippe Huss son premier époux défunt passé devant Schaaff notaire à Strasbourg le 23 septembre 1786
et que la maison ruelle du Corbeau a été acquise par les conjoints Farny en vertu d’un jugement d’adjudication sur expropriation au y compris le 13 germinal 8, transcrit au bureau des hypothèques volume 2 n° 99. 2. le magasin de Jean Michel Lobstein, boulanger, et Barbe Arbogast par acte reçu Zimmer le 10 septembre 1814 ; que le magasin par eux vendu faisait partie de la maison Heintzenberger acquise avec le magasin par acte reçu Th. Stoeber notaire à Strasbourg du 30 septembre1813
3. et le jardin de Daniel Lix fils & Marguerite Caroline Armbruster par acte reçu Roessel notaire le 3 mai 1822 transcrit au bureau des hypothèques volume 150 n°8 ; Transmission de la propriété, le Sr Huss est décédé le 4 juillet 1823 et a laissé huit enfants dont trois issus du premier mariage avec Marie Thérèse Farny savoir le Sr Huss, la Dlle Huss et Gustave Adolphe Huss et cinq procréés en second mariage avec Marguerite Barbe Gsell, les quatre pupilles & Sophie Huss, suivant inventaire dressé par M° Roessel le 11 octobre 1823. Gustave Adolphe Huss est décédé le 29 janvier 1826, Sophie Huss le 17 janvier 1831 (…) Clauses, Charges et Conditions, 4. l’adjudicataire de la maison brasserie aura à maintenir la jouissance par la D° Farny pendant sa vie du second étage dans la maison d’une chambre aux mansardes & d’une place dans la cave, desquelles localités la réserve a été faite moyennant un loyer annuel de 240 de dans le contrat de vente ci dessus relaté
mise à prix la maison rue d’Austerlitz & ruelle du Corbeau 60.000 fr, le magasin 3000 fr, le jardin 1800 fr
Adjudication préparatoire le 10 mai
Enregistrement, acp 250 F° 52-v du 3.6.

Jean Philippe Huss épouse en 1837 Sophie Barbe Jung
1837 (26.8.), Strasbourg 8 (66), Me G. Grimmer n° 6186
Contrat de mariage – Jean Philippe Huss, brasseur à Strasbourg fils feu Jean Philippe Huss, brasseur, et Marie Anne Thérèse Farny
Sophie Barbe Jung, demeurant à Eckbolsheim chez sa mère, fille de feu Léonard Jung, meunier, et de Barbe Graff
régime de communauté réduite aux acquets
3. le futur époux apporte 1. une maison brasserie située à Strasbourg rue d’Austerlitz n° 1 portant enseigne au Canon avec les bâtiments, cour, droits & dépendances
une maison & dépendances sise en ladite ville ruelle du Corbeau n° 60, ensemble les objets servant à l’exploitation de la brasserie
2. un magasin avec dépendances situé à Strasbourg ruelle des Bœufs n° 5 ces immeubles acquis par adjudication définitive reçue M° Grimmer le 26 mai dernier
4. 5119/10080 dans deux maisons à Guémar comme héritier partiaire d’Eugénie Huss sa sœur consanguine
Enregistrement, acp 252 F° 45 du 28.8.

1837 (29.8.), Strasbourg 8 (66), Me G. Grimmer n° 6190 (fantôme)
Consentement par Marie Susanne Schneegans veuve de Jean Philippe Huss, brasseur à Strasbourg au mariage que son petit fils Jean Philippe Huss, brasseur à Strasbourg se propose de contracter avec Sophie Barbe Jung majeure à Eckbolsheim
Enregistrement, acp 252 F° 49-v du 30.8.

Sophie Jung meurt en 1841 en délaissant deux filles

1841 (28.9.), Strasbourg 8 (63), Me Zeyssolff n° 873
Inventaire de la succession de feu D° Sophie Barbe Jung, vivante épouse de Mr Jean Philippe Huss, brasseur à Strasbourg où elle est décédée le 18 mai 1841
L’an 1841 Mardi le 28 septembre à neuf heures du matin en la maison mortuaire, A la requête et en présence de Mr Jean Philippe Huss, brasseur, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et feu D° Sophie Barbe Jung, son épouse décédée et en raison de ses reprises et des avantages qu’elle lui a assurés aux termes de son Contrat de mariage ci après allégué, qu’en qualité de père et tuteur légal de Sophie Marie Huss et Suzette Eugénie Huss ses enfants mineurs procréés en son légitime mariage avec da dite épouse.
En présence de Mr Philippe Jacques Jung, meunier demeurant et domicilié à Eckbolsheim subrogé tuteur des dites mineures (…) Lesdites Sophie Marie et Suzette Eugénie Huss habiles à se dire et porter héritières chacune pour la moitié de feu Mde Huss leur mère (…) en sa demeure à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 1 où se fait le présent inventaire
(p. 23) Titres et pièces. I. L’expédition du contrat de mariage des époux Huss passé devant M° Guillaume Grimmer lors notaire à Strasbourg et M° Chaveheid son collègue à Oberschaeffolsheim le 26 août 1827 (…)
Communauté. Immeubles, La maison brasserie et dépendances, la maison ruelle du Corbeau N° 68 et le magasin ruelle des bœufs N° 5, le tout amplement désigné à la page 23 et ameubli par le sieur Huss, voir page 25, 26
acp 291 (3 Q 30 006) f° 45. Communauté. Meubles et objets mobiliers 21.393 francs
Garde robe 1159, meubles de la succession 5035
Immeubles (supra), créances 1653, Passif 93.480, Remploi dû à la succession 18.467, Remploi dû au veuf 33.531

Jean Philippe Huss se remarie avec Caroline Wilhelmine Ehrenfeuchter
1842 (10. 7.br), Strasbourg 8 (64), M° Zeyssolff n° 1313
Contrat de mariage – Jean Philippe Huss
Caroline Wilhelmine Ehrenfeuchter

Créancier de Jean Philippe Huss, Philippe Jacques Jung fait vendre les immeubles par adjudication. Le brasseur Jean Ferdinand Best acquiert l’auberge sise rue d’Austerlitz n° 1 et la maison ruelle du Corbeau n° 60

1858 (20.4.), Zeyssolff (minutes en déficit) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 730 (2876) n° 112 du 1 juin
Cahier des charges des clauses et conditions sous lesquelles il sera procédé à la vente par licitation des immeubles ci après désignés situés à Strasbourg
1) Une maison brasserie à l’enseigne du canon rue d’Austerlitz n° 1 et place du Corbeau n° 4
2) une maison ruelle du corbeau quai des bateliers N° 58
3) Et une maison ruelle des bœufs n° 10
Licitation ordonnée par jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le premier mars 1858 dont le dispositif sera transcrit ci après, dressé par M° Louis Charles Zeyssolff notaire à Strasbourg en exécution dudit jugement qui a commis ce notaire pour procéder à cette licitation. Cette vente est poursuivie par Monsieur Philippe Jacques Jung, meunier demeurant et domicilié à Eckbolsheim, en qualité de tuteur datif de Demoiselle Suzette Eugénie Huss, fille mineure de Jean Philippe Huss, vivant brasseur à Strasbourg et de feue Dame Barbe Sophie Jung son épouse en premières noces nommé à ces fonctions (…) Et Madame Caroline Wilhelmine Ehrenfeuchter veuve en secondes noces de mondit sieur Huss, en qualité de tutrice légale de Philippe Adolphe Huss, Paul Auguste Huss & Adolphe Huss, ses trois enfants mineurs issus de son mariage avec son dit époux, Monsieur Jung et Dame Huss ayant pour avocat M° Wolff.
Les immeubles sus désignés dépendaient de a succession de mondit sieur Jean Philippe Huss et appartiennent à ses quatre enfants mineurs prénommés, ses seuls et uniques héritiers. Monsieur Huss en a fait l’abandonnement à ses créanciers chyrographaires suivant acte reçu par ledit M° Zeyssolff le 31 octobre 1854, par lequel acte ces créanciers ont nommé pour gérants liquidateurs et administrateurs de leur union Messieurs Louis Auguste Cappaun négociant et Jean Jacques Vogt architecte les deux à Strasbourg. M. Jung et Madame Huss ont demandé la licitation des immeubles sur les instances de Messieurs Cappaun et Vogt. Dispositif du jugement. Le tribunal homologue les deux délibérations du conseil de famille des mineurs Huss (…)
(article I) Jean Ferdinand Best, brasseur
(article II) Philippe Arbogast
Désignation. I. Un corps de bâtiments se composant 1) d’une maison brasserie située à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 1 et quai des Bateliers N° 63, ancienne dénomination, actuellement place du Corbeau N° 4, portant l’enseigne du Canon, avec des bâtiments, cour, puits, auge en pierres de taille, droits, appartenances et dépendances, d’un côté Monsieur Gerhardt, de l’autre Messieurs Christmann et Metz, donnant par derrière en partie sur la ruelle du corbeau où elle a une issue, plus une écurie se trouvant au rez-de-chaussée de la maison de Messieurs Christmann et Metz. Dans cette maison se trouvent comme ayant nature immobilière Une cuve (…)
2. Une maison sise en cette ville ruelle du Corbeau quai des bateliers N° 58 ancien d’un côté à M. Reichhardt, de l’autre & par devant ladite ruelle et par derrière l’hôtel du corbeau. Dans cette maison se trouvent comme ayant nature immobilière Une chaudière de la capacité de 3 hectolitres, une chaudière à lessive de la capacité d’un hectolitre, une pompe en bois avec un robinet en laiton, deux bacs dont l’un de 20 hectolitres 48 litres avec un robinet en cuivre et l’autre de 8 hectolitres 72 litres avec u robinet de cuivre et dans la cave quatre auges en pierre de taille, cette cave a un passage voûté et souterrain passant au-dessous de la ruelle du corbeau et communiquant directement avec la cave de la maison rue d’Austerlitz
II. Et une maison servant de magasin avec appartenances et dépendances sise en cette ville rue des bœufs N° 10 ancien n° 5 formant de coin de la rue des jardiniers, d’un côté Monsieur Lobstein, de l’autre la rue des jardiniers donnant par derrière sur la dite ruelle des bœufs et par derrière sur Monsieur Heldt
Etablissement de la propriété. Lesdits immeubles dépendaient de la succession de feu Monsieur Jean Philippe Huss père décédé brasseur à Strasbourg lequel en était propriétaire savoir 1) Des maisons désignées dans lz N° I pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Georges Farny, brasseur et de Dame Marie Susanne Schneegans conjoints à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Zimmer notaire en ladite ville le 16 novembre 1811 enregistré. Duquel acte il appert que la Dame venderesse avait été mariée en premières noces au Sieur Jean Philippe Huss brasseur et qu’elle était mère de l’acquéreur. Ce contrat rapporte que la maison rue d’Austerlitz avait appartenu à Madame Farny pour lui avoir été transmise en toute propriété par Monsieur Jean Pierre Schneegans vivant brasseur à Strasbourg aux termes de l’article sept du contrat de mariage de ladite Dame Farny avec Monsieur Jean Philippe Huss son époux en premières noces prénommé, passé devant M° Schaaff vivant notaire en ladite ville le 23 septembre 1786. Et que la maison ruelle du corbeau avait été acquise par les conjoints Farny suivant jugement d’adjudication sur expropriation rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 13 germinal an VIII enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 27 du même mois volume 2 article 99..L’acquisition de ces immeubles avec divers outils, tonneaux cuves et autres objets mobiliers a été faite par Monsieur Jean Philippe Huss moyennant la somme de 60.000 francs (…)
2) Et de la maison ruelle des bœufs pour en avor fait l’acquisition de Monsieur Jean Michel Lobstein boulanger et Barbe Arbogast conjoints à Strasbourg (…)
Monsieur Jean Philippe Huss père décéda à Strasbourg le 4 juillet 1823 en délaissant pour seuls et uniques héritiers à portions égales ses huit enfants alors existans savoir Monsieur Jean Philippe Huss, brasseur, Madame Rufolphi et Gustave Adolphe Huss issus de son deuxième mariage avec Dame Marie Anne Thérèse Farny. Et Monsieur Frédéric Eugène Huss, Madame Hatt Madame Ehrenfeuchter et Mademoiselle Sophie Huss et Eugénie Huss procréés durant son second mariage avec Dame Marguerite Barbe Gsell ainsi que ces qualités sont établies par l’intitulé de l’inventaire de la succession dudit sieur Jean Philippe Huss père dressé par M° Roessel lors notaire à Strasbourg le 11 octobre 1823 enregistré. Il est fait mention en cet inventaire que les maisons décrites sous l’article I étaient propres au défunt l’acquisitionen ayant été faite par lui comme célibataire et que le magasin décrit sous l’article II était pareillement propre au défunt quoique l’acquisition en ait été faite durant la communauté qui a existé entre lui et son épouse en premières noces, les enfans du premier lit ayant renoncé à cette communauté, vû le déficit qu’elle présentait.
Monsieur Jean Philippe Huss fils, vivant brasseur à Strasbourg était propriétaire des immeubles prédécrits savoir de 1035/5376 pour les avoir hérités tant de son père que de Gustave Adolphe Huss, de Sophie Huss et d’Eugénie Huss son frère germain et ses sœurs consanguines, et de 4341/5376 pour s’en être rendu acquéreur à titre de licitation sur Mme Rudolph, Monsieur Frédéric Eugène Huss, Mesdames Hatt et Ehrenfeuchter ses frère et sœurs suivant procès verbal d’adjudication définitive sur licitation dressé par M. Guillaume Grimmer prénommé le 26 mai 1837. (…) Le prix d’adjudication de la totalité des maisons rue d’Austerlitz, ruelle du corbeau et ruelle des bœufs s’éleva à 72.000 (…) [f° 185] L’acquisition du magasin a eu lieu moyennant la somme de 7100 francs [f° 185-v] Situation hypothécaire [f° 186-v] Charges, clauses et conditions
[f° 188-v] Et cejourd’hui Mardi 20 avril 1858 (…) (article I) sur la mise à prix 65.000 francs, Monsieur Jean Ferdinand Best, brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg a offert la mise à prix (…) adjugés définitivement à mondit Sieur Best moyennant le prix de 65.000 francs
(article II) sur la mise à prix de 7000 francs, ) Charles Farny, brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg a porté le prix dudit immeuble à la somme de 8400 francs
[f° 190-v] Et cejourd’hui Mercredi 21 avril 1858, Monsieur Charles Farny, lequel en vertu de la faculté de nommer son command (…) pour Monsieur Philippe Arbogast aubergiste à la ville de Bâle demeurant et domicilié à Strasbourg
acp 468 (3 Q 30 183) f° 24 du 3.4. Cahier des charges du 26 mars – acp 468 (3 Q 30 183) f° 94 du 29 avril, Procès verbal d’adjudication

Le brasseur Jean Ferdinand Best épouse en 1856 Marie Elisabeth Siegel
1856 (26.1.), Grimmer substitué par Burtz (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Jean Ferdinand Best, brasseur à Strasbourg, fils de Jean Jacques Best, vivant propriétaire et Marie Elisabeth Lauth sa veuve
Marie Elisabeth Siegel, majeure à Strasbourg fille de Jean Siegel, négociant, et de Caroline Lauth, sa femme à Strasbourg
acp 447 (3 Q 30 162) f° 30 du 1.2. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une valeur de 10.158 francs
Donation par la veuve Best au futur époux son fils, ce acceptant, en avancement d’hoirie, d’une some de 1800 francs
Donation par les conjoints Siegel à la future épouse leur fille, ce acceptant, en avancement d’hoirie 1) d’un trousseau estimé à 2000, 2) argent comptant 2000
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit d e la succession, réductible en cas d’enfant

Jean Ferdinand Best et Marie Elisabeth Siegel vendent la brasserie et la maison ruelle du Corbeau au brasseur Jules Stieffel

1863 (29.9.), M° Victor Noetinger
Vente par Jean Ferdinand Best, brasseur, et Elise Siegel sa femme de Strasbourg
à Jules Stieffel brasseur à Strasbourg
1) d’une maison sise à rue d’Austerlitz N° 1 et quai des Bateliers N° 63 ayant pour enseigne le Canon
2) Une écurie
3) Une maison ruelle du Corbeau
4) section A n° 887 onze are se terre ban de Strasbourg au canton dit Halbenhoeffen, moyennant 72.000 francs
Origine, acte d’adjudication reçu Zeyssolff le 21 avril 1858 et Loew le 2 octobre 1862
acp 525 (3 Q 30 240) f° 68 du 5.10.

Originaire de Mulhouse, Jules Stieffel habite à Strasbourg depuis qu’il a acheté la brasserie. Il se marie à Mulhouse en 1864 avec Marie Sophie Mauler
Mariage, Mulhouse (n° 29)
Le premier février 1864 à dix heures du matin, Acte de mariage de Jules Stiefel, Célibataire et majeur, âgé de 27 ans, né à Mulhouse le 24 mai 1836, brasseur domicilié à Strasbourg Bas Rhin fils légitime de Jean Jacques Stiefel âgé de 70 ans, propriétaire domicilié à Mulhouse, ci présent et consentant, et de Judith Kupfer âgé de 60 ans, domiciliée à Mulhouse ci présente et consentante, et de Marie Sophie Mauler, célibataire et mineure âgée de 19 ans, née à Mulhouse le premier octobre 1844 domiciliée à Mulhouse fille légitime de Jean Mauler, âgé de 49 ans, tonnelier domicilié à Mulhouse ci présente et consentante et de feuer Marie Laedrich décédée à Mulhouse le 1 janvier 1851 – il n’y a pas eu de contrat (i 256)

Registre de population 600 MW 299 (i 53) Rue d’Austerlitz 1
Stieffel, Jules, Muhlhouse 24 mai 36, brasseur, (culte) P, franç., (à Strasbourg depuis) 1 7.b 63

Jules Stieffel et Marie Sophie Mauler vendent la brasserie au Canon et la maison ruelle du Corbeau au brasseur Louis Schützenberger, père (la maison ruelle du Corbeau n’est plus citée sous le n° 60 mais le n° 58, ce qui est dû à la mention erronée qui figure au cadastre)

1871 (6.12.), Strasbourg 10 (167), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2324
Ont comparu Mr Jules Stieffel, brasseur & Dame Marie Sophie Mauler, son épouse qu’il autorise à l’effet de ce qui suit, demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg (ont vendu)
à Mr Louis Schützenberger, père, brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg acquéreur
Les immeubles dont la désignation suit, savoir, Désignation
A. Un corps de bâtiments comprenant une Maison-brasserie, située à Strasbourg rue d’Austerlitz N° 1 & quai des Bateliers N° 63, ancienne dénomination, actuellement place du Corbeau N° 4, portant l’enseigne du Canon, avec bâtiments accessoires, cour, puits, auge en pierres de taille, droits, appartenances & dépendances, Le tout confronté d’un côté par la propriété de Mr Gerhardt, de l’autre par celles de MM Christmann & Metz, devant par la place du Corbeau & derrière par la ruelle du Corbeau où il existe une issue
B. Une écurie se trouvant au rez-de-chaussée de la maison de MM Christmann & Metz
C. Et Une maison sise à Strasbourg, ruelle du Corbeau & quai des bateliers N° 58 ancien mais actuellement sans Numéro, tenant d’un côté à M. Reichhardt, de l’autre & devant à ladite ruelle, derrière à l’Hôtel du Corbeau
Sont compris dans cette vente 1° Tout le matériel servant à la fabrication et au débit & notamment (…)
Origine de la propriété. Les immeubles dont la désignation précède appartiennent aux époux Stieffel, vendeurs, pour en avoir fait l’acquisition avec environ 16 ares de terre renfermant une glacière sis au ban de Strasbourg, canton dit Halbenhoeffen section A N° 887 de M. Jean Ferdinand Best, brasseur & de D° Elise Siegel, conjoints à Strasbourg, en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Victor Noetinger, alors notaire en cette ville, le 29 septembre 1863, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 octobre suivant volume 956 N° 107 avec inscription d’office au volume 849 N° 251. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 72.000 francs sur lequel les époux Stieffel déclarent encore devoir pour solde la somme de 65.000 francs (…). Mr Best avait acquis les immeubles sus désignés de 1. Dlle Suzette Eugénie Huss, fille mineure de feu M Jean Philippe Huss, ancien brasseur à Strasbourg & et feue Dame Sophie Barbe Jung, son épouse en premières noces, cette mineure représentée par M. Philippe Jacques Jung, meunier à Eckbolsheim, son tuteur datif, 2° Philippe Huss, Paul Auguste Huss & Adolphe Huss, enfants mineurs issus du mariage de M. Jean Philippe Huss, sus nommé, avec Dame Caroline Wilhelmine Ehrenfeuchter, son épouse en secondes noces, ces trois mineurs représentés par cette dernière leur tutrice légale, ainsi qu’il résulte d’un procès verbal d’adjudication en date du 20 avril 1858 dressé par M° Zeyssolff, alors notaire à Strasbourg, commis à cet effet par un jugement du tribunal civil séant en cette ville, rendu le premier mars de la même année. La grosse du procès verbal a été au transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier juin suivant volume 730 N° 112 avec inscription d’office au volume 715 N° 102 & 103. Le prix de cette adjudication s’éleèvant à 65.000 francs a été distribué entre les créanciers (…) Par acte passé devant M° Zeyssolff, notaire susnommé, le 31 octobre 1854 M. Jean Philippe Huss avait fait abandon à des créanciers chirographaires des immeubles sus désignée pour en faire la vente et distribution du prix, mais il est décédé le 26 juin 1857 laissant pour seuls héritiers des quatre enfants mineurs sus nommés, ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé par le même notaire Zeyssolff le trois juillet suivant, et c’est au nom de ces mineurs que la licitation desdits immeubles a été poursuivie & a eu lieu de la manière expliquée ci-dessus.
Feu M. Jean Philippe Huss était propriétaire des immeuble dont il s’agit pour en avoir recueilli 1035/5376 dans les successions de Mr Jean Philippe Huss, son père, brasseur décédé à Strasbourg le 4 juillet 1823, de Mlles Sophie Huss & Eugène Huss, ses sœurs consanguines décédés postérieurement. Et il en avait acquis 4341/5376 à titre de licitation de 1° Mme Wilhelmine Huss épouse de Mr Ernest Bernard Rudolph, docteur en médecine à Guemar, 2° M. Frédéric Eugène Huss, majeur à Strasbourg, 3° Mme Caroline Huss, épouse de M. Philippe Jacques Hatt, fils, brasseur à Strasbourg, 4° Mde Adèle Huss, épouse de M. Adolphe Théophile Ehrenfeuchter, marchand de vins en cette ville, ainsi qu’il résulte d’un procès verbal d’adjudication définitive sur licitation dressé par M. Guillaume Grimmer, alors notaire à Strasbourg le 26 mai 1837. Feu M. Jean Philippe Huss, père, était propriétaire des immeubles présentement vendus pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Georges Farny, brasseur & de Dame Marie Susanne Schneegans, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer, alors notaire en cette ville le 16 novembre 1811 – Prix et délégation. En outre la présente vente est faite et acceptée moyennant le prix de 70.000 francs
acp 600 (3 Q 30 315) f° 188 du 7.12.

Louis Schützenberger épouse en 1824 Marguerite Frédérique Schmitt
1824 (6.12.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 330
Contrat de mariage – Louis Schützenberger, brasseur, fils majeur de Georges Frédéric Schützenberger, brasseur, et de feu Marie Madeleine Laemmermann
Marguerite Frédérique Schmitt fille majeure de Jacques Frédéric Schmitt, propriétaire, et de Marie Elisabeth Guttermann
régime de la communauté d’acquets partageable par moitié
art. 7, M Schützenberger père fait donation aux futurs époux de la maison brasserie à la Patrie avec tous les bâtiments et dépendances, tous droits, aisances & appartenances le tout situé à Strasbourg au quartier St Nicolas plus tous les ustensiles et outils de brasseur, d’un côté les Sr Wallinger & Müller, d’autre le Sr Dolderer et Antoine Marxer, devant la rue des Maisons rouges, derrière celle des Balayeurs – échu lors du partage de la succession de son père, estimée 16.000 fr
art. 10, le Sr vendeur se réserve jusqu’à la fin de ses jours pour son habitation les deux pièces et le cabinet adjacent au premier étage donnant sur la rue des Maisons rouges et du côté du Sr Dolderer estimées à un revenu de 50 fr ou en capital 500 fr
Enregistrement, acp 171 F° 20 du 16.12.

Il se remarie en 1826 avec Salomé Sophie Hammer
1826 (28.9.), Strasbourg 8 (42), Me G. Grimmer n° 1341
Contrat de mariage – Louis Schützenberger, brasseur, veuf de Marguerite Frédérique Schmitt avec un enfant nommé Frédéric Louis
Salomé Sophie Hammer, fille majeure de Jean Michel Hammer, propriétaire, Salomé Reibel
Enregistrement, acp 180 F° 123-v du 2.10. communauté d’acquets partageable par moitié

Il délaisse sept enfants de son deuxième mariage
1881 (6.10.), M° Loew
Offenkunde enthaltend Bestätigung daß aus der Ehe des Ludwig Schützenberger Vater, Bierbrauer zu Straßburg mit seiner verstorbenenn Gattin Salomea Sofie Hammer sieben Kinder zur Zeit vorhanden sind 1. Ludwig Schützenberger, Malerkünstler zu Paris, 2. Oskar Schützenberger, Brauer zu Schiltigheim, 3. Karl Schützenberger, Brauer daselbst, 4. Arthur Schützenberger, Rentner zu Straßburg, 5. Frau Sofie Julie Laura Schützenberger, Ehefrau Friderich Mewes zu Paris, 6. Friederike Schützenberger Ehefrau des Rentners & früheren Kaufmanns Johann Humbert zu Straßburg, 7. Frau Emilie Laura Schützenberger Ehefrau des Rentners & früheren Advokaten Niclaus Frantz Joseph Eduard Ferry zu Straßburg
acp 717 (3 Q 30 432) f° 63-v du 11.10. n° 2689

Louis Schützenberger vend la maison ruelle du Corbeau (impasse du Corbeau n° 1) et une partie de maison donnant à la fois sur la rue d’Austerlitz et l’impasse au restaurateur Bernard Linden et à sa femme Barbe Schwartzweber

1872 (26 et 30.11.), Strasbourg 1 (191), Not. Alfred Ritleng aîné
26 et 30 novembre 1873. Vente et Cession – a comparu Monsieur Louis Schützenberger père, brasseur domicilié et demeurant Strasbourg (a vendu)
à Monsieur Bernard Linden, restaurateur et à Dame Barbe Schwartzweber
1° Une petite Maison située à Strasbourg rue de l’Impasse du Corbeau N° 1 formant un angle au tournant de la dite rue, tenant d’un côté à Monsieur Reichhardt, de l’autre et par devant à l’impasse, par derrière à l’hôtel du Corbeau
2° et le rez-de-chaussée du fonds de la Maison d l’Arbre vert, ledit rez de chaussée ayant deux croisées et une porte sur l’impasse du Corbeau à peu près en face de la Maison dont la désignation précède, le rez de chaussée comprend le mur d’enveloppe ainsi que le terrain et mesure du côté de la ruelle une longueur de 5 mètres 25 centimètres, une profondeur de 5 mètres 35 centimètres et une hauteur de 2 mètres 80 centimètres entre plancher et plafond. Le mur d’enveloppe est mitoyen.
Origine de la propriété. Monsieur Schützenberger est devenu propriétaire de ces Immeubles pour les avoir acquis de Monsieur Jules Stieffel, Brasseur, et de Dame Marie Sophie Mauler son épouse de Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant M° Koerttgé notaire à Strasbourg le 6 décembre 1871 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville volume 1312 Numéro 64 et inscrit d’office Volume 1085 N° 9. – Prix, 7000 francs
acp 610 (3 Q 30 325) f° 50 du 2.12.

Originaire de Freistroff près de Forbach, Bernard Linden épouse en 1853 Barbe Schwartzweber, originaire d’Osthoffen
1853 (27.4.), Strasbourg 14 (140), Not. Ritleng n° 5389
Contrat de mariage – Ont comparu Bernard Linden majeur d’ans, rentier domicilié et demeurant à Strasbourg, fils de feu le Sr Charles Linden tailleur d’habits & d’Anne Hartenstein sa veuve survivante à Freysdorff département de la Moselle d’une part
& Demoiselle Barbe Schwartzweber fille majeure d’André Schwartzweber cultivateur et de Catherine Lang conjoints domiciliés à Osthoffen, elle demeurant à Strasbourg d’autre part
acp 418 (3 Q 30 133) f° 96 du 28.4. Stipulation de communauté réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une valeur de 1000 francs
Les apports de la future consistent dans les immeubles situés au ban d’Osthoffen provenant de la succession de Georges Leibreich vivant pensionnaire à Strasbourg, grevé d’usufruit au profit de la veuve.
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’universalité de toute la succession, réductible à l’usufruit de moitié en cas d’existence d’enfant du futur mariage

Bernard Linden et Barbe Schwartzweber vendent en 1874 la maison sise impasse du Corbeau au domestique Martin Geissler et à sa femme Elisabeth Schmitthenner

1874 (18.2.), Strasbourg 1 (196), Not. Alfred Ritleng aîné n° 8514
18 & 23. fébruar 1874. Verkauf um 13.300 fr. – sind erschienen Herr Bernard Linden, Eigenthümer und Frau Barbara Schwartzweber deßen Ehegattin von ihrem Mann gehörig autorosirt, mit einander zu Straßburg wohnhaft (verkauffen)
dem Herrn Martin Geissler, valet de chambre und der Frau Elisabeth Schmitthenner deßen Ehegattin von ihrem Mann gehörig autorosirt, mit einander zu Straßburg wohnhaft
Ein kleines Haus zu Straßburg gelegen in der Raben Sackgasse N° 1, das Ecke bildend vom Wendepunkt dieser gaßen, einseit H Reichhart, anderseit und vornen die Sackgaße, hinten das Raben Hotel.
Eigenthumsnachweise. Die Verkäufer sind Eigenthümer von der verkauften Liegenschaft um dieselbe erkauft zu haben von Hn Louis Schützenberger, Vater Bierbrauer zu Straßburg wohnhaft in Folgen eines Vertrages vor unterzeichnetem Notaren H. Ritleng des ältern paßirt am 26. und 30. November 1872 enregistrirt und transcripirt. Herr Schützenberger war selbst Eigenthümer von der nämlichen Liegenschaft um dieselbe erkauft zu haben von H Jules Stieffel Bierbrauer und der Frau Maria Sophie Mauler deßen Ehegattin zu Straßburg wohnhaft in Folgen eines Vertrages vor H. Körttge notar zu Straßburg errichtet am 6. Dezember 1871, enregistrirt und im Hÿpotheken Amte von Straßburg umgeschrieben Band 1312 N° 64 von Amtswegen Band 1085 N° 9 eingeschrieben (…) Dieser Kauf ist eingewilligt vermittelst einer Summe von 13.300 Franken
acp 626 (3 Q 30 341) f° 11 du 23.2.

Originaire de Hœrdt, Martin Geissler épouse en 1868 Elisabeth Schmitthenner, originaire de Bergzabern en Palatinat
Mariage, Strasbourg (n° 196)
Du 16° jour du mois d’avril l’an 1868 à dix heures du matin Acte de mariage de Martin Geissler, majeur d’ans, né en légitime mariage le 18 février 1840 à Hoerdt (Bas Rhin) ; domicilié à Strasbourg, domestique, fils de Jacques Geissler, cultivateur, et de Catherine Hegele, conjoints domiciliés à Hoerdt ci présente et consentantes, et d’Elisabeth Schitthenner, majeure d’ans, née en légitime mariage le 15 avril 1847 à Bergzabern (Bavière Rhénane) domiciliée à Bergzabern, demeurant à Strasbourg domestique, fille de feu Daniel Schmitthenner, vitriée décédé à Bergzabern le 8 décembre 1850 et de feu Julienne Bickel décédée à Bergzabern le 28 septembre 1849 – il n’a pas été fait de contrat de mariage (signé) Geissler, Schmithenner (i 36)

Martin Geissler et Elisabeth Schmitthenner hypothèquent la maison au profit de l’interdite Emilie Petitville. L’acte comprend en annexe une police d’assurance qui décrit le bâtiment.

1874 (4.11.), Strasbourg 8 (91), Not. Gustave Edouard Loew n° 6551
4. Nov.ber 1874. Obligation – sind erschienen Herr Martin Geissler, Kammerdiener, und seine von ihme verbeistandete und ermächtigte Ehefrau Elisabeth Schmitthenner, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekennen hiemit folgende Darlehen zu verschulden
I. an Fräulein Emilie Petitville, großjährig und entmündiget wohnhaft zu Straßburg, stehend unter der Vormundschaft des Eigenthümers und früheren Notars Herrn Eduard Petitville, wohnhaft zu Bischweiler, letztere vertreten durch (…) Herrn Johann Ludwig Linder, ersten Notariats gehülfe, wohnhaft zu Straßburg (…) den Betrag vom 4000 Franken, II. an Frau Sophie Friederika Mathis, Wittwe des Glasers Johann Daniel Krauss zu Straßburg wohnhaft, welche mitanwesend ist und annimmt den Betrag von 1200 Franken, III. an Frau Magdalena Barbara Rödelmeyer, Witwe des Klempners Herrn Johann Lindner zu Straßburg wohnhaft welch mit anwesend ist, und annimmt den Betrag von 1800 Franken, Summe 7000 Franken (…)
als Specialhypothek. Ein Haus mit Zugehör, belegen zu Straßburg, Rabengäßchen N° 1, Ecke der Gasse bildend, einerseits Herr Reichard, anderseits und vorn die Gasse, hinten der frühere Gasthof zum Raben.
Die Schuldner erklären I. daß sie beide in erster Ehe in Gütergemeinschaft verheirathet seien (…) III. daß sie das beschriebene Anwesen von den Eheleuten Bernhard Linden, Eigenthümer und Barbara Schwartzweber zu Straßburg gekauft haben laut Urkunde des Notars Ritleng des Ältern, dahier 18 und 23. februar 1874, überschrieben auf dem hiesigen Hypothekenamte den 26. desselben Monats, Band 1473 Nr 45 und von Amtswegen eingeschrieben Band 1172 Nr 61, um einen Preis von 13.300 Franken, welche wie folgt zahlbar war (…)
Police d’assurance. La Providence, compagnie anonyme d’assurances contre l’incendie. Direction de Strasbourg, N° 11.955, Date de la police 28 avril 1874, Durée de l’assurance 10 ans. M. Geissler, Martin
1. 18.000 francs sur une maison d’habitation à cave, rez de chaussée deux étages et greniers, construite en pierres couverte en partie en zinc et en partie en ardoises, sise à Strasbourg, Impasse du Corbeau N° 1
2 10.000 francs pour la garantie de son recours du voisin pour ladite propriété

Martin Geissler et Elisabeth Schmitthenner hypothèquent la maison au profit de l’entrepreneur en bâtiment Jacques Klein pour frais de construction

1876 (20.1.), Strasbourg 8 (95), Not. Gustave Edouard Loew n° 7860
20 Januar 1876. Obligation – sind erschienen Herr Martin Geissler, Kammerdiener, und seine von ihme verbeistandete und ermächtigte Ehefrau Elisabeth Schmitthenner, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekennen hiemit
an Herrn Jakob Klein Bauunternehmer wohnhaft zu Straßburg, an vorgeschossene Baukosten die Summa von 360 Mark zu verschulden
als Specialhypothek. Ein Haus mit Zugehör, belegen zu Straßburg, Rabengäßchen N° 1, Ecke der Gasse bildend, einerseits H. Reichard, anderseits und vorn die Gasse, hinten der frühere Gasthof zum Raben.
Die Schuldner erklären I. daß sie beide in erster Ehe in Gütergemeinschaft verheirathet seien (…) III. daß sie das beschriebene Anwesen von den Eheleuten Bernhard Linden, Eigenthümer, und Barbara Schwartzweber zu Straßburg gekauft haben, laut Urkunde des Notars Ritleng des Ältern, dahier 18 und 23. februar 1874, überschrieben auf dem hiesigen Hypothekenamte den 26. desselben Monats, Band 1473 Nr 45 und von Amtswegen eingeschrieben Band 1172 Nr 61, um einen Preis von 13.300 Franken, welche wie folgt zahlbar war (…)

Martin Geissler et Elisabeth Schmitthenner vendent la maison à Madeleine Kreutz, veuve de Valentin Gangloff

1878 (28.1), M° Loew
Versteigerung – auf Anstehen Martin Geissler früher Kammerdiener und dessen Ehefrau Elisabeth Schmitthenner beide zu Straßburg wohnhaft
Magdalena Kreuntz Wittwe von Valentin Gangloff in Straßburg, 6400 Mark
Ein Wohnhaus mit Zugehör zu Straßburg Rabengäßchen N° 1 gelegen die Ecke der Gasse bildend
Eigenthumsnachweis. Die Verkäufer haben das Wohnhaus erworben laut Kauf vor Notar Ritleng vom 15 und 23 Februar 1874, auf dem Anwesen ruhen folgende Hypothekenschuldner (…)
acp 675 (3 Q 30 390) f° 22 n° 401 du 2.2.
18. Januar 1878. Lastenheft – Martin Geissler Elisabeth Schmitthenner
Rubengässchen N° 1
acp 673 (3 Q 30 388) f° 48 du 22.1.

Originaire de Vendenheim, le tonnelier Valentin Gangloff épouse en 1848 Madeleine Creutz, originaire de Bouxwiller
Mariage, Strasbourg (n° 487)
Du 19° jour du mois de décembre l’an 1848 à dix heures du matin, Acte de mariage de Valentin Gangloff, majeur d’ans, né en légitime mariage le 14 février 1820 à Vendenheim (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, tonnelier, fils de feu Jacques Gangloff, Tonnelier décédé à Vendenheim le 27 février 1837 et de feu Catherine Bangratz décédée au même lieu le 31 janvier 1837, et de Madeleine Creutz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 15 juillet 1824 à Bouxwiller (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de Michel Creutz, tisserand, et de Salomé Gochring, conjoints domiciliés à Bouxwiller, ci présents et consentants (signé) Valentin Gangloff, Madelaine Creutz

Le négociant Valentin Gangloff meurt en 1871 en délaissant deux enfants
1871 (6.5.), Strasbourg 3 (114), Not. Emile Weiss n° 3306
Inventaire de la succession de M. Valentin Gangloff en son vivant négociant à Strasbourg où il est décédé le 2 avril 1871.
L’an 1871 le 6 mai à deux heures de relevée au domicile mortuaire, faubourg National N° 21. A la requête de Dame Madeleinee Creutz, veuve du Sr Valentin Gangloff, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes à cause de la communauté de biens légale qui a existe entre elle et feu son mari à défaut de contrat de mariage, 2) Melle Emilie Gangloff, majeure, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg 3° M. Frédéric Gangloff, fils du défunt militaire demeurant à Strasbourg, mineur émancipé suivant déclaration faite, Lesdits Emilie et Frédéric Gangloff enfants issus di mariage de la première requérante d’avec le défunt duquel ils sont habiles à se dire et porter uniques héritiers, chacun pour moitié. Et en présende de M. André Gangloff, tailleur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant ès présentes en qualité de curateur de M. Frédéric Gangloff susnommé
acp 598 (3 Q 30 313) f° 43-v du 8.5. n° 705 (Sterbefall erklärt den 26 Juli 1878) Gemeinschaft. Mobilien und Waaren 1783, Geld 800, Schuldschein 400
Nachlass, Kleider 116

La maison est ensuite portée au cadastre aux nom de Caroline Emilie Sieffert et de Frédéric Emile Sieffert.
Fille du marchand Antoine Sieffert et de Madeleine Gangloff, Caroline Emilie Sieffert épouse en 1901 le conducteur de locomotive Louis Schneider

Mariage, Strasbourg (n° 990)
Strassburg am 5. Oktober 1901. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Reserve-Lokomotivführer Ludwig Schneider, evangelischer Religion, geboren am 20. Juli des Jahrs 1875 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, Sohn des verstorbenen Schlossers Ludwig Schneider, zuletzt wohnhaft in Strassburg und seiner Ehefrau Katharina gebornen Heckel, wohnhaft in Strassburg, 2. die Karolina Emilie Sieffert, ohne Beruf, geboren am 19. November des Jahres 1876 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg, Tochter des Stoffhändlers Anton Sieffert, wohnhaft in Straßburg, und seiner verstorbenen Ehefrau Magdalena gebornen Gangloff, zuletzt wohnhaft in Strassburg [unterzeichnet] Ludwig Schneider, Lina Schneider geb. Sieffert (i 125)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.