110, Grand rue


Grand rue n° 110 – VII 55 (Blondel), P 752 puis section 6 parcelle 39 (cadastre)

Maison dite zum Dornwellen (au Fagot d’épines), zum Wellen (au Fagot)
Nouvelle façade sans doute vers 1770 par le sachetier Jean Daniel Rhein


Le n° 110 est la maison à crépi rose (juillet 2009)
Etages du XVIII° siècle (chaînages, cordons, linteaux moulurés, appuis galbés, juillet 2012)

La maison qui porte un auvent de vingt pieds de long est inscrite au nom de Laurent von Fessenheim dans le Livre des communaux (1596). Sa petite-fille Cunégonde Trausch qui habite à Spire avec son mari avocat Jean Barthelémy Bergner la vend en 1622 au barbier chirurgien Nicolas Creutzenacher. Elle revient en 1650 à son créancier Georges Steinbock dont les héritiers la cèdent au barbier Jean Werbeck. La boutique de barbier continue d’être exploitée par sa fille Marie Madeleine, successivement mariée avec Georges Adam Schmidt dit Bæhr et Jean Henri Werckmeister, puis (1731) par Frédéric Dieuloué Saupé qui cède en 1737 son droit de barbier au chirurgien Jean Geoffroi Spieller après avoir vendu l’année précédente la maison au cordonnier catholique Jean Georges Baur. La maison comprend en 1750 un bâtiment avant à trois étages et un bâtiment arrière, estimés à la somme de 1 500 livres qui sera reprise en 1758 puisque la maison n’a pas été améliorée. La façade caractéristique du XVIII° siècle doit être due au propriétaire suivant, le sachetier Jean Daniel Rhein, qui achète la maison en 1765 mais il s’agit sans doute d’une simple façade sans reconstruction à l’arrière puisque les préposés aux feux ne sont saisis d’aucune demande. Les chaînages latéraux ne se prolongent pas au-delà du cordon qui court au-dessus du deuxième étage.


Plan-relief de 1725. La maison est sous le troisième toit à gauche de la rue Escarpée qui s’ouvre sur la gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 134 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à droite du repère (b) , fenêtre entourée de deux portes au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour K montre la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (3-4), l’édicule (1-4) à l’ouest et le mur de clôture (2-3) à l’est. La cour J montre les murs aveugles (1-6) qui donnent dans la cour du voisin à l’est.
La maison porte d’abord le n° 23 (1784-1857) puis le n° 110.


Cours K et J

La maison appartient (1827-1861) aux marchands de cuir Georges Frédéric Redslob puis à son fils Louis Edmond Redslob. Le charcutier Jacques Frédéric Sigel la réunit à la voisine (n° 108) en 1861. Il l’agrandit en 1862, ce qui en porte le revenu de 108 à 326 francs, les fenêtres jusqu’au deuxième étage passent de 21 à 44, celles au troisième et au-delà de 3 à 20. Les propriétaires suivants au XIX° siècle, Charles Zimmer (1874) et Louis Siegrist (1888), sont aussi charcutiers. Les chaussures André font poser en 1920 une devanture en acajou à ferrures en bronze, remplacée en 1961 par des cadres métalliques.


Devanture en bois, 1921 – Devanture métallique, 1961 (dossier de la Police du Bâtiment)

décembre 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1598 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Laurent von Fessenheim l’aîné
1600* h Henri Trausch et (v. 1560) Cécile Volmar puis (1570) Salomé von Vessenheim – luthériens
1615* h Daniel Birtsch et (1596) Cunégonde Trausch, remariée (1617) avec le docteur en droit Jean Barthelémy Bergner – luthériens
1622 v Nicolas Creutzenacher, barbier chirurgien, et (1613) Anne Marie Kretzinger – luthériens
1650 adj Daniel Steinbock, boulanger puis aubergiste, et (1607) Barbe Nartz, auparavant (1590) femme du boulanger Jacques Dittler, (1621) Catherine Lentz, veuve de l’aubergiste Gaspard Floss puis (1634) Claire Barbe Brust, d’abord (1611) femme du pasteur Simon Rother – luthériens
1659 v Jean Werbeck, barbier chirurgien, et (1657) Marie Dorothée Metzger – luthériens, remariée (1685) avec Jean Georges Knaus, barbier – catholique et luthérienne convertie
1712* h Jean Henri Werckmeister, chirurgien, et (1709) Marie Madeleine Werbeck, d’abord (1707) femme du chirurgien Georges Adam Schmidt dit Bæhr – luthériens
1731 v Frédéric Dieuloué Saupé, chirurgien, et (v. 1732) Eve Brenner – luthérien et réformée
1736 v Jean Georges Bauer, cordonnier, et (1723) Marie Barbe Lambrecht – catholiques
1765 v Jean Daniel Rhein, sachetier, et (1760) Marie Salomé Stoltz, d’abord (1748) femme du sachetier Jean Daniel Bleifuss – luthériens
1800 h André Schaller, aubergiste, et (1798) Marie Salomé Rhein
1826 v Joseph Jean Venceslas Anthoine, contrôleur des Contributions, et (1822) Marie Anne Aure Dupont
1827 v Georges Frédéric Redslob, négociant, et (1804) Susanne Catherine Wild
1859 h Louis Edmond Redslob, négociant, et (1835) Caroline Sophie Redslob
1861 v Jacques Frédéric Sigel, charcutier, et (1830) Marie Barbe Frick
1874 v Charles Zimmer, charcutier, et (1869) Barbe Emilie Goppert
1888 v Louis Siegrist, charcutier, et (1879) Marie Schmutz
h (indivision) Marie Juliette Siegrist et (1910) Alfred Georges Schlæffer, employé à la Chambre de commerce
Louise Aline Siegrist, enseignante, et (1922) Charles Adolphe Utzmann, rédacteur au commissariat général

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1500 livres en 1750

(1765, Liste Blondel) VII 55, Mlle Baur
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Rhein, 2 toises, 5 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 752, Redslob, Georges Frédéric – maison, sol – 1 are

Locations

1752, André Fuchs, cordonnier
1756, Jean Georges Rœmer, marchand
1759, Matthieu Vix, farinier
1826, Dorothée Stædel veuve du brasseur Jean Mann
1868, Charles Zimmer, charcutier (futur propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 201
Laurent von Fessenheim l’aîné règle 1 livre 9 sols pour sa maison (Grand rue), à savoir un auvent (20 pieds de long, saillie de 5 pieds), une porte de cave inclinée (8 pieds de long, saillie de 5 pieds), un gradin dallé (13 pieds de long, saillie de 5 pieds), item un gradin en pierre (4 pieds ½ de long, saillie d’un pied), une échoppe (9 pieds de long, saillie de 3 pieds 3 pouces), un étal de revendeur (7 pieds ½ de long, saillie d’un pied 9 pouces)

Jenseitt dem Steinen Brücklin
Lorentz von Vessenheim der Aeltter hatt vor seinem hauß, Oben ein Wettertach xx schu lang, Vnd v schu herauß, Ein lehenete Kellerthüer viij schu lang, Vnd v schu herauß, Ein besetzter Tritt xij schu lang Vnd v schu herauß, Mehr ein steinerin Tritt iii+ schu lang, vnd j schu herauß, Ein Laden ix schu lang, Und iij schu iij Zoll herauß, ein Grempen Banckh vi+ schu lang, Vnd j schu ix Zoll herauß, Bessert für das Niessen, j lb. ix ß d.

Description de la maison

  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle à côté de l’entrée, une cuisine à l’arrière, au premier étage un poêle, cuisine et vestibule, au deuxième étage deux poêles et un vestibule, au troisième étage trois chambres, le comble a une double couverture en tuiles plates renfermant trois chambres, le bâtiment arrière couvert de tuiles plates comprend plusieurs poêles, chambres et bûcher, une cave voûtée se trouve sous le bâtiment avant, un puits dans la cour, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins
  • 1856 police d’assurance

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 43 / 23
Rhein
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 145 case 1

Redslob, Georges Frédéric

P 752, sol – maison, cour, Grand’rue 23
Contenance : 1
Revenu total : 108,50 (108 et 0,52)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 487 case 2

Redslob, Georges Frédéric
1860. Redslob, Louis Edmond
1863 Sigel, Jacques Frédéric, Charcutier
1876 Zimmer Karl, Wurstler u. Barbara Emilie Göppert
1889/90 Siegrist Ludwig Wurstler

P 752, maison – sol, cour, Grand’rue 110
Contenance : 1
Revenu total : 108,50 (108 et 0,52)
Folio de provenance : (145)
Folio de destination : 452, augm. – (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

P 752, maison
Revenu total : 326,50 (326 et 0,52)
Folio de provenance : 487, augm.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1865
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 44 / 35
fenêtres du 3° et au-dessus : 20 / 16
1865, Augmentations – Sigel Jacques F.ic f° 487, P 752, Maison, revenu 326, Aug.on de C.on, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Sigel Jacques F.ic f° 487, P 752, Maison, revenu 108, Aug.on de C.on, supp. en 1865

Cadastre allemand, registre 29 f° 66 case 7

Parcelle, section 6, n° 39 – autrefois P 752, 753
Canton : Langstraße Hs N° 108 u. 110
Désignation : Hf, 2 Whs u. NG
Contenance : 1,64
Revenu : 3100 – 4900 – 4600
Remarques : 1910 Berufung

(Propriétaire), compte 468
Sigrist Ludwig Ww.
1937 Siegrist Louis les héritiers et sa veuve
(3864)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche p. 341

23
Pr. Rhein, Jean Daniel, Gantier – Miroir
loc. Simelo, veuve fruitiere – Moresse
loc. Trenner, Nicol. Thiebaut, fourbisseur – Maréchaux
loc. Dufour, Phil. Sculpteur – Echasses
loc. Noblé, veuve, brodeuse – Manante
loc. Schweigert, Jean George, Manœuvre – Boulangers
loc. Schweigert, Jean Frid. fils, Manœuvre – Boulangers
loc. Henning, François, fourbisseur – Maréchaux
loc. Henning, François fils Musicien – Maréchaux
loc. Harr, Philippe ; Manœuvre – Maréchaux

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 99)

(Haus Nr.) 108 u. 110
Wolf, Gemüsehdlr. 0
Schifferle, Wurstlerm. 01
Bohn, Monatsfrau. 1
Fischer, Näherin. 1
Immele, Stellenvermittlb. 1
Simon, Tagner. 1
Siegrist, Bankdiätarius. 2
Siegrist, Rentnerin. E 2
Lück, Postbote. 2
Götz, Metzger. 3
Rinn, Spezereihändler. 3
Wurtz, Wwe. 3
Kuntze, Schlosser. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 204)

Grand rue n° 108-110 (1862-1991)

Le sieur Sigel fait ouvrir une porte dans la devanture au n° 108 en 1862. Il est autorisé en 1871 à convertir l’étage mansardé en troisième étage (n° 108), l’agent voyer note que le bâtiment comprend un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Le propriétaire déclare en 1909 que les n° 108-110 ont une seule entrée. Les chaussures André font poser en 1920 une devanture en acajou à ferrures en bronze (n° 110) dans la maison Siegrist. Elles sont autorisés en 1921 à poser un store après s’être s’engagées à ne pas le déployer entièrement afin de respecter le règlement. Rose Getter (Vêtements Noël) fait remplacer en 1961 les devantures en bois par des cadres métalliques lors du réaménagement du magasin. La S.A.R.I. fait ravaler la façade et restaurer le bâtiment en 1980 en demandant une subvention qui ne sera pas versée parce que l’architecte des Bâtiments de France n’a pas été consulté et que les pierres de taille ont été peintes et non décapées.

Commerces
1905-1911, chaussures Mathieu Bernheim (n° 110)
1909-1911, dentiste Mielke (n° 108)
1909, marchand épicier Chaïm Berler (n° 108)
1910, chapelier Guillaume Dürr (n° 108)
1911, corsets Heiss (n° 108-110)
1920, 1935, Chaussures André (n° 108-110)
1928-1932, Leib (Léon) Cherberg, bonneterie troyenne (n° 110)
1937-1981 Vêtements Noël (Maurice Tambouriné) puis confection Charles Kiesser pendant la guerre (au lieu du magasin juif Noël), à nouveau Vêtements Noël (1947-1981, date de cessation de commerce)
1982, L’Ecume des Jours
1991, vêtements professionnels Marion

Sommaire
  • 1862 – Le sieur Reinert demande au nom du sieur Sigel l’autorisation d’ouvrir une porte dans la devanture du n° 108. – L’agent voyer note que la maison suit l’alignement et qu’elle n’a pas d’avance
  • 1871 – Le sieur Sigel demande l’autorisation de convertir l’étage mansardé en troisième étage au n° 108. – L’agent voyer note que le bâtiment comprend un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Le troisième étage sera aussi en maçonnerie, la hauteur totale est inférieure à la hauteur maximale autorisée. La largeur de la rue est fixée à neuf mètres – Coupe
  • 1889 (mai) – Le sieur Hartmann (6, place du Fossé des Tanneurs) demande l’autorisation de repeindre la façade du n° 108-110 – Le ravalement est terminé, juin 1889
  • 1902 (avril) – Le maire notifie la veuve Siegrist (demeurant sur place) de faire ravaler le n° 108. Il accorde un an de délai. Rappel, juin 1903 – Travaux terminés, octobre 1903
  • 1905 – Mathieu Bernheim (chaussures en tous genres, 110, Grand rue) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Croquis – Autorisation de poser une enseigne et d’accrocher des marchandises à deux endroits
  • 1909 – L. Hollenstein demande l’autorisation de fixer une petite vitrine au n° 108. Comme le trottoir a 1,50 mètre et que la vitrine occuperait 25 centimètres, le pétitionnaire retire sa demande après discussion.
  • 1909 – Le dentiste Mielke demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au n° 108 – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1909 – Le marchand épicier Chaïm Berler (demeurant 5, place du Corbeau) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au n° 108 (libellé, Eier) et plusieurs inscriptions (Eier Butter en gros en détail, au-dessus de la devanture, Commissionslager Teleph. 3737, au-dessus de la porte d’entrée, Eierkonsumhaus, au-dessus du magasin) au n° 108 – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire bien qu’elle se trouve seulement à 10 centimètres du voisin qui a donné son consentement.
  • 1910 – Henri Tanne demande l’autorisation de fixer une vitrine au n° 110. Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation de poser une vitrine en saille de 16 centimètres – Le maire en fait part au directeur de l’octroi
  • 1910 – La Police du Bâtiment constate que le chapelier Guillaume Dürr a posé sans autorisation une enseigne plate, une enseigne perpendiculaire et un chapeau au n° 108 – Demande – Autorisation de poser trois enseignes – Guillaume Dürr ne règle pas les droits d’enseigne – Les enseignes sont enlevées, mars 1911
    1911 (janvier) – Constat qu’il n’y a pas d’objets saisissables au domicile de Guillaume Dürr, sis au troisième étage du 9, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons – Dossier classé ; mars
  • 1911 – Les corsets Heiss (Heidelberg et 9, rue de la Haute-Montée à Strasbourg) demande l’autorisation de poser une enseigne sur verre au n° 108-110 – Dessin sur calque – Autorisation – L’enseigne est posée, mars
  • 1910 – Paul Kiste demande l’autorisation de transférer une horloge et une enseigne perpendiculaire du 10, place Broglie au 108, Grand rue – Autorisation – Le maire poursuit Kiste pour non-paiement des droits – Dossier classé, mars 1911.
  • 1911 – Le dentiste Milke informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne
  • 1911 – Le maire somme Mathieu Bernheim de régler ses droits d’enseigne – Le maire fait retirer les enseignes de Mathieu Bernheim dont le domicile est inconnu.
  • 1914 – François Gutfreund (atelier d’arts décoratifs (Kunstgewerbliches Atelier, 20 rue Sainte-Madeleine) demande l’autorisation se poser une inscription à la devanture (Erfrischungshalle, Fruchteis, Vanille, Schokolade, Portion 5, 10 et 20 p – La buvette n’existe plus mais l’inscription et la lampe électrique subsistent – Le maire demande à Mme Siegrist, propriétaire du n° 108, de retirer les objets, avril 1915 – A. Schlæffer, gendre de Mme Siegrist, répond que les travaux auront lieu en même temps que le ravalement, retardé par la guerre – Le maire déclare qu’il faudra acquitter les droits pour la lampe et supprimer l’inscription qui ne correspond plus au magasin – La lampe est retirée, l’inscription recouverte, juin.
  • 1908 – Le maire notifie la veuve Sigrist de faire ravaler le n° 108. Elle demande un délai en déclarant que la maison et sa voisine n° 110 ont été ravalées en 1904. Nouvelle demande de délai en 1909, elle déclare que les n° 108-110 ont une seule entrée. Le maire répond que les deux façades sont sales.
    1912 (septembre) – La veuve Sigrist répond qu’elle fera faire les travaux l’année suivante quand la saison s’y prêtera.
    1913 – Le maire notifie la veuve Sigrist de faire ravaler le n° 108. La veuve obtient un délai et fera ravaler en même temps les n° 108 et 110
    1919 – Nouveau délai – Dossier classé, juin 1920.
  • Commission contre les logements insalubres, N° 110, propriétaire, veuve Siegrist – 1901. Le carrelage doit être refait dans l’atelier de charcuterie – Il faut réparer plusieurs marches de l’escalier (suite à une plainte de Hurst)
    1904, rien à signaler
    1904, plainte de Müll (51, rue du Fossé des Tanneurs). La fosse d’aisances se trouve au-dessous de l’atelier de charcuterie et y répand de mauvaises odeurs. – 1905 – La veuve Siegrist déclare que les magasins sont loués à de nouveaux locataires et demande un délai pour raccorder la maison aux canalisations
    1906 – Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1911 – Le locataire Schmitt se plaint de l’humidité et des fenêtres qui ferment mal
    1911 – Remarques en trois points – Travaux terminés, février 1912
    1915 – Commission des logements militaires. Une remarque sur le logement occupé par Ihly qui en refuse l’accès.
    1920 – Thècle Romer aurait un enfant en pension mais elle est inconnue à l’adresse
  • 1919 – Calcul statique pour la nouvelle construction de Mlle Siegrist
    1919 (septembre) – Mlle Sigrist (enseignante, demeurant 110, Grand rue) et l’entreprise Th. et Ed. Wagner (rue Adolphe Seyboth) sont autorisés à transformer le rez-de-chaussée du 110, Grand rue
    1920 – La Police du Bâtiment constate que Mlle Sigrist fait transformer sans autorisation la devanture
    1920 – Les entrepreneurs Kaufmann et Lévy (14, rue des Poules, anciennement Hummel et Paul) demandent l’autorisation de poser une devanture en acajou à ferrures en bronze pour le magasin de chaussures André au n° 110 – La Police du Bâtiment demande aux entrepreneurs de modifier le projet en le simplifiant pour conserver le cachet local. – Les entrepreneurs réitèrent leur demande en déclarant que les travaux sont trop avancés pour qu’une modification soit possible. – Autorisation de poser une nouvelle devanture
    Le volet roulant est posé, octobre 1920 mais ses dimensions ne correspondent pas aux prescriptions – Le gérant du magasin répond que le store servira peu puisque le soleil ne donne sur la devanture qu’avant neuf heures du matin. Il s’engage en outre à ne pas le déployer entièrement pour respecter le règlement. – La Police du Bâtiment autorise le store – Les Chaussures André sont autorisées à poser un store au n° 108-110 (janvier 1921)
    1920 (juin) – Les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner demandent au nom des Chaussures André l’autorisation de poser une lanterne avec inscription au-dessus de la nouvelle devanture – La Police du Bâtiment répond que le projet doit être modifié pour être recevable, comme pour le magasin sis place Kleber – Dessin
  • 1928 – Leib Cherberg demande l’autorisation de poser une enseigne en bois au premier étage (libellé, Bonneterie troyenne) – Autorisation de poser une enseigne lumineuse et une enseigne plate au premier étage du n° 110.
    1928 – Il demande l’autorisation de poser un drapeau publicitaire pendant le mois de décembre. – Accord
  • 1930 – La Bonnetterie troyenne demande l’autorisation de poser une nouvelle enseigne. Croquis – Autorisation de poser une enseigne lumineuse au-dessus du premier étage délivrée alors que l’objet est déjà en place
    1932 – Les droits pour 1931 et 1932 ne sont pas versés suite à la faillite de Léon Cherberg
  • 1933 – Le maire notifie le propriétaire Ch. Utzmann (demeurant 22, rue Jean-Jacques Rousseau) de faire ravaler la façade du n° 108-100. – Travaux terminés, mai 1934
  • 1935 – Marcel Marx, gérant des Chaussures André, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1935 (novembre) – Les réparations suite à l’incendie sont en cours
  • 1937 – L’entreprise Meschenmoser demande au nom de Maurice Tambouriné, Confection Noël, l’autorisation de poser une enseigne à double face an 87, Grand rue. La demande est transférée deux mois plus tard au n° 110 – Autorisation de poser une enseigne lumineuse en forme de mannequin. – Dessin
    1938 – Maurice Tambouriné (Vêtements Noël) demande l’autorisation de poser une enseigne publicitaire temporaire au n° 108-110
  • 1940 – Charles Wagner (5, rue Saint-Marc) demande l’autorisation de poser une inscription publicitaire au magasin de confection de Charles Kiesser sis 108, Grand rue – Travaux terminés, janvier 1941
  • 1943 – Les locataires Müller et Gresser élèvent des lapins au grenier, ce qui dégage de mauvaises odeurs – Ils devront les enlever dans les quinze jours – Courrier du service municipal de la santé
  • 1942 – Alfred Schlæffer estime que les frais liés à la suppression d’une inscription qu’il suppose être celle du magasin juif Noël (appartenant à Tambouriné) doivent être à la charge de l’administrateur qui a pris possession de l’entreprise.
  • 1947 – L’entreprise générale d’électricité Elcodine (21, place Kleber) demande au nom des Vêtements Noël l’autorisation de remettre en place l’ancienne enseigne lumineuse – L’autorisation est refusée verbalement.
    1947 (juillet) – Nouvelle demande par les Vêtements Noël et l’entreprise Elcodine – Accord verbal – Autorisation, février 1948 – Dessin – L’enseigne est posée, août 1948
  • 1950 – L’agent d’assurances Charles Utzmann écrit à la Police du Bâtiment au sujet de Jeanne Linz qui occupe sans aucun droit un couloir et des points d’eau qu’il faudrait installer dans certains logements – Jeanne Linz accepte de faire installer à ses frais un point d’eau contre une réduction de loyer dans le bâtiment au fond de la cour – Rapport sur le logement qu’occupent la veuve de guerre Linz et son fils de huit ans – Le maire transmet au propriétaire copie du règlement sanitaire départemental en date du 6 septembre 1948 qui l’oblige à installer un poste d’eau. – Correspondance au sujet de l’écoulement qui n’existe pas. La Police du Bâtiment estime qu’il s’agit d’un différend entre propriétaire et locataire
  • 1951 – L’entreprise Peter et fils (31. rue Wimpfeling) est autorisée à poser un échafaudage devant le n° 108-110
  • 1955 – Les Vêtements Noël sont autorisés à poser temporairement un drapeau publicitaire
    1961 – Idem
  • 1961 – L’avocat d’une entreprise de transport dont un camion a endommagé le store du magasin Noël demande s’il bénéficiait d’une autorisation spéciale puisqu’il se trouvait à moins de 50 centimètres du bord du trottoir. – La Police du Bâtiment répond que le store avait les dimensions réglementaires et qu’il était autorisé.
  • 1961 – La locataire Rose Getter (demeurant 4, rue des Arquebusiers) dépose un permis de construire au nom des Vêtements Noël. Propriétaires, Charles Utzmann et Alfred Schaeffer, entreprise Botra S.A. (14, rue Zink au Neudorf) – Plan cadastral de situation
    Description des travaux, remplacer les devantures en bois par des cadres métalliques, poser un faux plafond, des rayonnages et un comptoir – Autorisation de transformer le magasin au rez-de-chaussée – Travaux terminés conformément au projet, mars 1962.
    1962 (octobre) – Les Vêtements Noël informent la Police du Bâtiment que le store a été retiré lors les travaux
  • 1962 – Notification de changement de propriétaire. Nouveau propriétaire, F. Wendenbach, (79, avenue des Vosges)
  • 1966 – La Police du Bâtiment constate que les Vêtements Noël ont posé un store sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1970 – Mme Ronger (habitant sur place) se plaint que des fragments de la cheminée sont tombés dans la cour – Travaux terminés, octobre 1972
  • 1977 – L’entreprise Schoettel (7, place Saint-Florent à Cronenbourg) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer la corniche en bois, les gouttières en zinc et la toiture couverte de tuiles plates – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Travaux terminés, mai 1978
  • 1978 – Les Vêtements Noël informent la Police du Bâtiment qu’ils ont retiré le store
  • 1979 – Le notaire Charles Ehrstein de Bischheim demande un certificat d’urbanisme pour l’immeuble section 6 n° 39 (105-110, Grand rue). L’immeuble se trouve dans le secteur sauvegardé, protégé par la législation sur les monuments historiques. La Grand rue fait partie du site inscrit le 10 juin 1947.
  • 1981 – Les Vêtements Noël sont autorisés à vendre par liquidation pour cessation de commerce
    1981 – Rose Getter (Vêtements Noël) déclare avoir retiré l’enseigne quand elle a cessé son activité le 30 avril 1981.
  • 1978 – Le maire demande au propriétaire Kugler (demeurant 7, quai des Pêcheurs) de faire ravaler la façade
    1978 – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    1980 – La S.A.R.I. (1, rue du Fort à Mundolsheim) demande l’autorisation de ravaler la façade, repeindre les menuiseries et refaire la toiture. Son architecte Jean-Jacques Mischler établit des devis pour obtenir une subvention – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Les pierres qui sont tombées dans la rue pendant les travaux proviendraient du n° 106 – Factures Bernard Sohler (Nothalten, peinture) et Clesceri (Duttlenheim, crépissage) – Les travaux sont achevés, avril 1981 – La subvention n’est pas versée parce que l’architecte des Bâtiments de France n’a pas été consulté et que les pierres de taille ont été peintes et non décapées.
  • 1982 – L’Ecume des Jours demande l’autorisation de poser une inscription – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée, mars 1983.
  • 1988 – Les notaires associés Pierre Geny et Jacques Garnier demandent un certificat d’urbanisme
  • 1991 – Les vêtements professionnels Marion demandent l’autorisation de poser une enseigne – Le projet est refusé pour des raisons esthétiques – Photographie qui montre le bandeau au-dessus de la devanture où sera posée l’enseigne
    Nouveau projet – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (mars 1991). La couleur et les dimensions s’intègrent mal au bâtiment et à l’environnement. L’éclairage doit être intégré à l’enseigne
    1991 (avril) – Nouveau projet. Dessin. Le propriétaire Jean-Jacques Mitschler donne son accord. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne lumineuse en lettres détachées est posée.

Autre dossier
939 W 328 – Grand rue 108-110 (volume II) immeuble d’habitation, commerce (photographies). – 1990-1996


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Laurent von Fessenheim l’aîné dans le Livre des communaux (1587). Elle revient à sa fille Salomé qui épouse en 1570 Henri Trausch puis à Cunégonde Trausch qui épouse successivement Daniel Birtsch (1596) puis (1617) le docteur en droit Jean Barthelémy Bergner avec lequel elle va habiter à Spire.

Cunégonde Trausch femme de Jean Barthelémy Bergner sollicite auprès des Conseillers et les Vingt-et-Un le droit de conserver le droit de bourgeoise pour elle et ses enfants. L’accord est donné pour un an.
1618, Conseillers et XXI (1 R 100)
Johann Bartholomeus Bergner haußfrau Kunigunda Trauschin vmb vorbehalt Ir und Iren Kindern d. burgerrecht.
(f° 228) Montag den XVII Aug.
Erschien Jo. Bartholomeus Bergner VID u. sein schwager Heinrich Trausch u. demnach er Bergner sein haushaltung alß Advocatus Cam. Zu Speyr anrichten wolt, were sein hausfrau Kunigunda Trauschin Daniel Bertschen wittib gem** Ir und Iren Kindern ein vogt Zu Ziehen vnd d. burg.recht Zuerhalten v alles abzurichten Bitt derweg.vmb vorbehalt deß burgerrechtens. D. er auch ex Camera ein Zollfreÿung fertig bitt er auch darumb.
Erk. Ist Ime in beeden puncten weg. seiner frawen willfahrt Jedoch d. sie sich, nach verfliessung eines Jars wid. ein stellen & dorumb ansuchh. soll. H. Hellern H. LIps

Accord pour une année supplémentaire
1619 Conseillers et XXI (1 R 101)
Kunigunda Trauschin so mit Ihrem Man d. Bergner nacher Speÿr gezogen vmb Vorbehalt burgerrechtens
(f° 224) Sambstag den XXIIX Aug. – Augustin Glaser Vogt Kunigundæ Trauschin u alß sie mit Irem Man d. Bergner nacher Speÿr gezogen So* ein Jar d. burgerrecht aufbehalt. bitt noch ferner Zuuergonnen. Erk. Ist noch j Jar erlaubt, Jedoch die gepur abgericht. werde. H. Riheln H Schmidt

Autre renouvellement d’un an
1620 Conseillers et XXI (1 R 102) Konigundt Trauschin vmb burgerrecht Vobehalten
(f° 263) Mittwoch den XX Septemb. – Augustin Glaser Vogt Kunigundæ Trauschin jetzo Bergnern zu Speÿr haußfraw und so* Ir vor einem Jar mit dem beding hienab Zu Ziehen erlaubt vnd burg. recht vorbehalte d sie nach dem jar wid; ansuch. soll Also bitt sie dorumb. Erk. Wie Zuuor wid. Jar erlaubt. H. Gambs h gesell

Jean Barthelémy Bergner, avocat à la chambre d’appel de Spire, et Cunégonde Trausch vendent la maison dite zur Wellen (au Fagot) au chirurgien Nicolas Creutzenacher moyennant 868 livres et 250 livres de capitaux à rembourser

1622 (ut spâ. [xxvij. Julÿ]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 261
(Inchoat. in Prot. fol. 203.) Erschienen h. Augustin Glaser burger Zu Straßburg Als gewalt des Ehrenvest vnd hochgelehrte herrn Johann Bartholome Bergner procuratoris vnd Aduocat des hochlöblich. Kammergerichts Zu Speÿer vnd derselb. haußfr. Kunigundin gebohrner Trauschin (…) mit beÿstand & herrn Heinrich Trausch vnd h. Balthasar Bischoff obght Fr. Khunigund. nechster Verwandt (verkaufft)
h. Niclauß Kräutzenacher burger vnd schneÿd. Artzet zu Straßburg
hauß, hoffstatt höfflin vnd Stall, mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Ane d. Obern straß. Zur Wellen genannt, einseit neben h. Cunradt dilger, Andseit n. Niclauß Weber dem Kheuffler hind. vff Bartholome Nasser stoßend, davon gnd 3 lb xviij ß ix d Ablosig mit j. C. L. gl Straßburger werung vff Martini d. closter Zu St Marx It. v. gl. gld losig mit j. C. gl werung vff dionisÿ hn Mathiæ Ruhanÿ selig witwe Sonst ledig eÿg. & Vnd Alles Recht & Also & Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich nimpt Zugangen vnd beschehen für vnd vmb viij C Lxviij lb xv ß
[in margine :] Erschienen herr Niclaus Kreützenacher der Käuffer hatt in gegensein herrn D. Nicolai Philippi Scheiden alß der V.keüfferin see: ehevögtlicher weiß eintzigen Erben bekannt, daß Er demselben wegen deß in hohem gelt völlig erlegten Kauffschillings der 868 lb 15 ß nach auß weisung deß den 12. Junÿ A° 1635. ergangenen Nachtrags bescheidts (…) Act. in beisein H. Balthasar Bischoffen dreÿers An der Müntzen alhier sein H. D. Scheid. nechsten Schwagers, v. H. Daniel Büttners Notÿ vnd Burgers alhie den 25. feb. Anno 1636.

Originaire de Saint-Avold, Nicolas Creutzenacher épouse en 1613 Anne Marie, fille du notaire Jean Conrad Kretzinger
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 9)
1613. Dominica vocem Jucunditatis den 9. Maÿ. Niclas Kreützenacher von Santerun ein Stein vnd bruch Schneider vnd Jungfrau Anna Maria H Hans Conrad Krätzingers nachgelaßene tochter, eingesegnet pp. obitum parentis Zinstag den 17. Maÿ in der Rupertsaw (i 9)

Nicolas Creutzenacher devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1613, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 962
Niclaus Creützenach. Stein vnd Bruchschneid. Von Santefohr, Empfahet d. Burg. recht Von Anna Maria weÿland Johann Conradt Kretzing. Notarÿ vnd procuratoris Am Stattgericht hind.laßene dochter, wüll Zu den Lucernen dienen Actum den 31. Maÿ Aô 1613.

L’oculiste et chirurgien Nicolas Creutzenacher prend en apprentissage le barbier Jean Kirsner de Bobenhausen, assisté de son frère notaire Balthasar Kirsner
1613 (xxv tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 58
(Inchoat. in Prot. fol: 54.) Erschienen Nicolauß Kreutzenacher der oculist stein vnd schneÿdtartzt von Santerforth Ane eim
So dann Johann Kirßner vonn Bobenhausen der Balbierer gesell mit bstnd & Johann Balthasar Kürßner des Notari burgers Zu Straßburg seines bruders Am Andern theil
hab. bede parth. sich eines Verdigs verglich. wie volgt, Nemmlich so hatt obgenand Nicolaus Kreutzenacher bemelten Johann Kirßner vff ein halb Jahr lang In seine dienst vff vnd angenommen, demselben das stein und bruch schneÿd. bestens fleÿssigs zu vnd.weÿsen (…)

Nicolas Creutzenacher dans les registres des Conseillers et Vingt-et-Un
1629 Conseillers et XXI (1 R 131) Nicolaus Creutzenacher contra Caspar Weinmann. 202. – Johann Ringler contra Niclaus Creutzenacher. 290.
1630 Conseillers et XXI (1 R 132) Johann Werner Ringler alter Bürgermeister zu Basel contra Niclauß Creützenachern. 10.
1640 Conseillers et XXI (1 R 123) Niclaus Creutzenacher. 79. (*)
1650 Conseillers et XXI (1 R 133) Niclauß Creutzenacher 93.

1618 (16 Julÿ), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 41
Vertrag Zwischen Hanß Trensen vnd consorten vnd Niclaus Creutzenachern dem Pruck oder Schneÿdartzet
Hanß Trenß Hauptkann auff d. Gartner stuben

Nicolas Creutzenacher hypothèque la maison au profit de Daniel Steinbock, ancien assesseur au Petit Sénat

1638 (3. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 7
Erschienen herr Niclauß Kreützenacher der Steinschneider burger Zue Straßburg
hat in gegenwärtigkeit herrn Daniel Steinbocken Alten Kleinen Rhats Verwanthen alhie schuldig seÿe 150 Pfund
Dafür in specie Vnderpfand sein soll Hauß, Hoffstat vnd höfflin, mit allen andern ihren gebäwen einseit neben alhie an der Obern Strassen, anderseit neben einer Behaußung dem Mehrern Spital Zuständig, anderseit neben einem hauß dem Werckh vnser Frawen Münster Zugehörd bewohnt Hanß Heinrich Koberger der Treher, hinden vff N. Wÿden stoßend gelegen, so zuuor verhafftet vmb 150. fl. dem Stifft Closter Zu St. Marx, Item vmb 100. fl. Cortula Schertlerin Zu Hagenaw, So dann vmb 400. fl. Nachtrag herrn Nicolao Philippo Scheiden medicinæ Doctori alhie, alß Ehevogt Salome Bürtschin

Daniel Steinbock achète la maison dite zum Dornwellen (au Fagot d’épines) lors de la faillite de Nicolas Creutzenacher comme le mentionne l’inventaire dressé en 1658 après sa mort. Il rembourse un capital assis sur la maison qu’il a acquise de Nicolas Creutzenacher et établi d’après un acte de 1561.

1650 (28. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 958-v
Erschienen H Mathias Freÿsinger Stifft Schaffner Zu Weißenburg alß H Johann Adam Carius Stättmaÿsters Zu hagenaw vermög sein H Carius sub dato 2. 9.br St. N. iüngsthien auß hagenawnahne nachgemelt steinbockh. angelaßener missiv hierzu gevollmächtigter Befelchhaber
hatt in gegensein H Daniel Steinbockhß E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
5. fl. gelts Straßb. wehr. iährlich vff Dionÿsÿ fallend. und mit 100. R. wehr. widerlößig. Zinnßes sampt denen davon hinderständig. pensionen, so vff weÿl. Niclauß Kreutzenachers deß Steinschneiders seel. alhie ahne der obern Straß. gelegener und Zur Dornwellen genanter Behaußung hafften, darüber sagt ein lateinischer pergamentiner 6. Idus 8.br a° 1561 mit deß Bischoffl. hoffs anhengend. Insigel gefertigter Zinnßbrieff – umb 52 lib

Autre remboursement de capital

1650 (30. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 966-v
Erschienen H Nicolaus Philippus Scheid Med. doctor
in gegensein H Daniel Steinbockh E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
alle seine Unterpfands: und prælations Gerechtigkeit, so demselben in crafft EE Kleinen Rhats am 22. Junÿ iüngsthien ertheilter Collocation Urthel, und den 16. Julÿ hernach Zwisch. den Creditoren beschehene Außweißung umb 150. lib. Capital und 28. lib. 15. ß davon de weÿhenacht a° 1646. exclusivé biß dato verfallene zinnß und Marzahl, vff weÿl. Niclauß Creutzenachers deß Steinschneiders seel. allhier an der Obern straß. gelegener und Zur Dornwell. genannter Behaußung gebühren, (…) in maß. dann solches Zuvorderist in Abrechnung und compensation deß ienig. so Er H Dr. Scheid ihme H. Steinbockh nach innhalt der am 7. martÿ a° 1645. auch in d. Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung schuldig geweß ist

Autre remboursement de capital d’après un titre de 1562 établi par le notaire épiscopal Thiébaut Hortulanus (Gartner)

1650 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 1006
Erschienen H Georg Rhel alß Schaffner Zu St Marx
hatt in gegensein H Daniel Steinbockß E.E. groß. Rhats Beÿsitzers
bekannt, daß derselbe die ienige 7 ½ fl. straßb. wehr. iährlich vff Martini fallenden und mit 150. fl. besagter wehr. widerlößigen zinnßes so vermög eines lateinisch. pergamentinen am 9. 9.br a° 1562. durch weÿl. H Theobaldum Hortulani geweßenen Bischoff. hoffs Contractuum Notarium concipirten und durch weÿl. H Cornelium Kegeln besagt. hoffs geweßenen Contractuum Notarium mit deßelb. hoff anhangendem Contract Insigel außgefertigt. Zinnßbrieffs vff weÿl. Niclauß Creutzenachers deß Steinschneiders seel. alhie ahne der obern Straß. gelegener Behaußung Zur Dornwellen genannt, und hindergestandener 3. Jahr Zinnß mit gleich. summ ahne sich gelößt habe

Les héritiers de Daniel Steinbock vendent la maison au chirurgien Jean Werbeck

1659 (29. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 331
(Protocoll. fol. 41.) Erschienen Anna Maria Hannß Georg Wörners Würths Zum Engel eheliche Haußfraw, Und Ursula H Hannß Adam Hünerers dß Jüngern Handelßmanns Eheweib, Jede mit beÿstand ersternannts ihres Ehevogts, so dann H Sebastian Nägelin E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Vogt Daniels und Barbaræ, alle Vier Geschwisterdt und Weÿl. Georg Steinbockhs geweßenen Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßene Kinder
in gegensein H Johann Werbeckhs deß Barbierers, mit beÿstand H Johann Bernhard Wilden U.J. Ddi. und E.E. großen Rhats Advocati et Procuratoris – daß Sie Anna Maria und Ursulen iede Zu einem Vierten theil so dann Er H. Nägelin, Vögtlicher weise Zu dem Übrigen Zween Vierten theilen
hauß, hoffstatt, Höfflin, Stallung sampt dem hindern Stockh, auch allen deren Gebäwen & alhie ahne der Obern Straßen, einseit neben H Jeremia Ursino dem Notario und alten Kleinen Rhats Verwanthen anderseit neben Daniel Rosten dem Kantengießern, hinden vff gedachten H Ursinum Zum theil, Und theils uff den Moserischen hoff stoßend gelegen – umb 450 Pfund
[in margine :] Erschienen H Johann Daniel Wid. Med. Doct. alß Ehevogt Fr. Barbaræ Steinbockhin (quittung), Act. 19.t maÿ a° 1666
[in margine :] Erschienen Daniel Steinbockh, LL. Stud. (quittung) Act. 22.t Maÿ 1666

Le compagnon barbier Jean Werbeck qui déclare avoir appris le métier de chirurgien et l’avoir exercé à l’étranger pendant dix ans, notamment au service de l’ambassadeur suédois le comte de Schlippenbach, sollicite auprès des Quinze le droit de présenter son chef d’œuvre. La maîtrise des chirurgiens déclare qu’il n’a pas travaillé deux ans à Strasbourg et qu’il était un simple courtisan du comte de Schlippenbach. Jean Werbeck maintient avoir été barbier du comte. Les chirurgiens font observer que les manières légères du pétitionnaire feraient douter de ses qualités. Les Quinze accordent la dispense à Jean Werbeck qui pourra ainsi faire son chef d’œuvre.
1656, Protocole des Quinze (2 R 74)
(f° 177-v) Sambstags den 25. 8.bris -Johann Wehrbeckh Barbierer gesell per Wild. contra per E. Contra Barbierer Meisterschafft prod: Supplication p. M. F. pro Citatis copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 181-v) Sambstags den 1. 9.bris – Barbierer per F. Contra Johann Wehrbeckh prod: Gegenbericht mit Beÿlaag n° 1 Wildt pro Citat. copias vndt ad proximam erh.

(f° 185) Sambstags den 8. 9.bris. – Joh: Wehrbeck per Wild. Contra Barbierer prod. Beschlußschrifft, per F. communication vnndt ad proximam erh.

(f° 194) Freÿtag den 21. 9.bris – Johann Wehrbeck contra Barbierer
H. Weßner und H Kreß laßen per H. Frantzen referiren, daß Sie die Sachen Johann Wehrbecks deß barbierer Gesellen, vnd burgers Sohn allhie, Contra Barbierer Meisterschafft Zu bedencken für sich genohmen vnd ex Actis befunden, daß Cläger bittet, weilen Er seine Lehr Jahr Wie recht außgestanden vnd nun gegen Zehen Jahr mit demselben lehrjahren beÿ dem Barbieren handwerckh vnd meistens sich In der Frembde sonderlich auch 1 ½ Jahr beÿ herren Grafen Von Schlippenbach dem Schwedisch Ambassador vfgehalten, Ihne dahero dispensando Zum examine vndt verfertigung deß Meisterstücks Zu admittiren, Ein Ehrsame Meisterschafft Hingegen referirt such vff Ihren Art. in dem Bedacht sextern N° 15 fol. 62 § 3 befindlich, Crafft deren Cläger nicht allein die hiesige 2 Jahr arbeittszeit nicht Vollbracht, sondern wed. Er auch beÿ Herrn Von Schlippenbach nun alß ein auffwartter gedienet die völlige 8. Jahr vfm handwerkht noch nicht vollendet, bitten also es beÿ Articull Zulaß. Ille replicirt Er seÿe Herrn Schlippenbachs barbierer geweßt, und hab auch etwa beÿ d. armée seine Kunst exercirt. Clägt im übrig. Wegen d. arbeits Jahr daß ihme die Meister allhier kein arbeit geben wollen, Illi sagen es geschehe darumb weilen Cläger allzusehr schwürme vnd nit fleißig Zu hauß bleibe & Weilen es aber nunzumahl allein vmb das examen Zuthun, vnd fast Zu Zweiflen ob Cläger auch darinn bestehen würd, alß vermeinen Deputirte es were* in der Sach volgende Urtel Zuertheilen, vnd also dann Wann Er bestenden sein würd, davon Zured. ob vnnd Wie ihme alß dann Gesindt Zuverstatt.* seÿe.
In Sachen Johann Wehrbeck deß Barbier gesellen vnd burgers Sohn alhier Supplicanten Wider E. E. Meisterschafft Barbieres handwercks Antworttere, Ist vff beeder theil einkommene Handlung, vndt erfolgte Submission Erkand, daß Supplicant ex speciali dispensatione Zum examine vnd Verfertigung des Meisterstücks admittirt werden, vnd wann Er darinn vnd damit zu genügen bestanden sein würdt, alß dann ferner ergehen waß recht, vnd soll Supplicant die Verursachte Uncosten, der Antwartteden salva taxa refundiren vnd Wid. erstatten. Erkand, würdt diese urtel placidirt.
[in margine :] Publ. en 22. Eiusdem)

Fils du marchand du même nom, Jean Werbeck épouse en 1657 Marie Dorothée, fille de Léonard Metzger, chef de la cour Saint-Luc
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 30-v)
1657. Dcâ Reminiscere d. 22. Febr. H. Johann Werbeck der Barbierer H Johann Werbeck des Handelsmanns vnd burgers alhier Ehelicher Sohn vnd J Maria Dorothea, Weiland H Leonhard Metzgers geweßenen Lohners auff dem Luxhoff v. E. E. Großen Raths Alten Beÿsitzers allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt d. 2. Martii Zu St. Thoman (i 34)

Assisté de son père marchand de draps, Jean Werbeck le jeune hypothèque la maison au profit de Georges Rehm, receveur de l’aumône Saint-Marc

1666 (14. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 344
Erschienen Johann Werbeckh der Jüngere, Barbierer, mit assistentz H. Johann werbeckhen des ältern weißleinwandhändlers seines eheleiblichen Vatters
in gegensein H. Georg Rehmen alß Schaffners deß großen gemeinen allmosens Zue St: Marx – schuldig seÿen 150. Reichßthaler
Unterpfand sein soll hauß hoff hoffstatt höfflin Stallung sampt den hindern Stockh auch allen übrigen deren Gebäwen alhie ane der obern straßen einseit neben H Jeremiæ Ursino dem Notario und alten kleinen Rhats Verwanthen, anderseit neben Daniel Rosten dem Kantengießern hinden uff gedachtem H Ursinum Zum theil und theilß uff den Mooserischen hoff stoßend gelegen, so Zuvor umb 75. lb d H hannß Georg Wernern dem Engelwürth ehevögtlicher weiße, so dann umb 150. Rhtl. mehrgedachtem Allmoßen Verhafftet

Marie Dorothée femme du barbier et chirurgien Jean Werbeck se plaint au Conseil des maçons que Gabriel Schrepffer lui a fait un four à eau-de-vie en le garantissant pendant six ans mais qu’il est devenu inutilisable. Gabriel Schrepffer s’est limité à l’insulter. Le Conseil de tribu renvoie l’affaire à une session suivante à laquelle le maître maçon sera présent.
1680, Protocole de la tribu des Maçons (XI 231)
(f° 46) Mittwoch den 26. Maÿ 1680 – Frau Maria Dorothea, Herrn Johann Wehrbeck des Barbierers und Wundartzts alhie haußfrau Klagt, Wegen Gabriel Schrepfers, des Maurers und Steinhauers, daß derselbe Ihro ein Öffelein Zum Waßerbrennen gemacht, und auf sechs Jahr Wehrschafft Versprochen, es seÿe aber solches öffelein gäntzlichen Verderbet, alßo daß Sie es nicht mehr brauchen könne, Nun hette Sie Ihn deß Wegen Zu red gesetzt, Welcher Ihro aber nur böße Wort gegeben und gesagt, Er hätte nichts mit Ihro Zuthun. Erkand, Weilen beklagter nicht Zugegen, ist die sach biß uf deßen gegenwart aufgeschoben.

Jean Werbeck hypothèque la maison au profit des enfants du receveur Jean Georges Rehm

1680 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 411-v
herr Johann Werbeckh barbierer undt Wundartzt
in gegensein H. Johann Schmidts Schaffners des großen gemeinen Allmoßens zu St. Marx alß Vogts Weÿl. herrn Johann Georg Rhemen geweßenen Oberschreibers alda nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 50 lb
unterpfand, Hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen, undt zugehördten alhier in der obernstraßen, einseit neben herrn Johann Ursino V.J. Ddo und Stallschreibern, anderseit neben (-) hinden uff besagten Ursinum stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Mariæ Dorotheæ gebohrner Metzgerin hierin ged. Hn Werbecks des Debitoris Nun seel. hinterlassener wittib so ohnbevögtigt, mit beÿstand Hn Sebastian Rießen Procuratoris beÿ löbl. Ammeister audientz allhier (quittung) Act. d. 27.ten Junÿ 1705.

Jean Werbeck meurt en mai 1682. Sa veuve se convertit et épouse en 1685 le barbier Jean Georges Knaus.
La maison revient à Marie Madeleine Werbeck qui épouse en 1707 Georges Adam Schmidt dit Bæhr, chirurgien originaire de Schleiz en Vogtland.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 111-v n° 613)
Anno 1707 den 26. Januarÿ seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch zu St Thomas eingesegnet word. H. Georg Adam Schmid genandt Bähr der ledige Barbierer und Wundartzt, weÿl. H Georg Adam Schmid genant Bähr gewesenen weinschencken und Gerichts Herren Zu Schleitz in dem Vogtland nachgelaßener Ehelicher Sohn, und Jungfr. Maria Magdalena weÿl. H Johann Wehrbacks gewesenen barbierers und Wund Artzts eheliche tochter [unterzeichnet] Georg Adam Schmidt sonst behr als hochzeiter Maria Magdalena werbeckin als hochzeterin (i 111)

Georges Adam Schmidt dit Bæhr sollicite après des Quinze le droit de rouvrir la boutique de barbier qu’a tenue son futur beau-père Jean Werbeck. La maîtrise des barbiers objecte que la veuve Werbeck s’est remariée avec le barbier Jean Georges Knaus et que deux autres barbiers habitent à proximité alors qu’on a refusé à un barbier de s’établir près de la boutique d’un autre. La commission observe que le pétitionnaire épouse une fille de barbier, qu’il se propose de satisfaire au règlement, que la maison a toujours été une boutique de barbier et que des membres d’un même métier habitent souvent près les uns des autres. Les Quinze, sur proposition du préteur royal, accordent la permission au demandeur.
1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Georg Adam Schmidt sonsten Bär genant c. E. E. Meistersch. der Barbierer
(p. 365) Sambstags den 18. Decembr. S. Noîe Georg Adam Schmidts sonsten Bär genant des ledigen Chyrurgi welcher sich würcklich umb d. burgerrecht angemeldet, Cit. per sched. E. E. Meistersch. der Barbierer obermr. Implorant willens mit Jgfr. Maria Magdalena weÿl. H. Joh: Jacob Wehrbecks gew. Burgers und Chyrurgi hinterlaßener Tochter Zu verheÿrathen, mithin die durch ged. Wehrbecks absterben, abgeganene Barbier Stub zu vorig. Gerechtigkeit Zu bringen, biß deßwegen unterth. Ihne Zum Meisterstück und examen Zu admittiren undt wann Er præstanda præstirt haben wird, Ihme die becken außzuhencken gn. Zu erlauben. K. Citatus præs. bittet zu mehrern bericht deputationem. G. setzts. Erk. gebettene Deputaôn willfahrt. Ober Handwerckshh.

(p. 371) Dienstags den 28. Decembt. 1706. – Georg Adam Schmidt c. E. E. Meistersch. der Barbierer
Iidem [Obere Handwerckshh] per herrn Friden, es habe Georg Adam Schmidt sonsten Bär genant der ledige Barbierer gebetten, daß Ihme erlaubt werden möchte, sich examiniren Zu laßen, das Meisterstück Zu machen, undt also den beckhen außzuhencken. Auff beschehene remission habe man die Parthen vor sich kommen laßen, undt darüber gehört, da dan Implorant gesagt, daß Er von ehrlichen leüthen undt von Schlitz aus dem Voigtlang gebürtig seÿe, ordentlich gelernt, Zehen jahr schon Servirt habe, undt unter solcher Zeit dreÿmahl Alt gesell geweßen seÿe. Er wolle eines Meisters nemlich weÿl. H. Johann Jacob Wehrbecks tochter heürathen, undt keine newe Barbier Stub, sondern nur die alte wider auffrichten.
Worauff im nahmen der Meisterschafft H. Rathh. Randenrath, H. Wild und H. Busch, sich auff die contenta dero jüngst übergebenen Memorialis, darinn Sie gebetten, daß die Barbier Stuben auff einen gewißen Numerum gesetzt werden möchten, bezogen, und beÿgesetzt, daß Fr. Wehrbeckin die den Knauß geheürathet, hart darneben beÿ einem Spillentreger wohne, und becken außgehengt habe, ingleichem seÿe ein Feldherr darbeÿ, und wohne auch noch ein andere Barbirer alda, also daß dreÿ neben einander sich befänden, deme Hh. Busch beÿ gefügt, daß alß Er beÿ den Wurthshauß Zur Linden eine Barbierstub habe auffrichten wollen, es Ihme abgeschlagen worden were, weilen schon ein [f° 271-b] Barbirer dagegen über gewohnt habe, vndt werde man nirgendt finden, daß dreÿ Barbierer neben einander wohnen, also daß vom Rebstock bis an das Zollthor sich deren Sechs befinden werden. Auff welches Kläger replicirt, daß Knauß, der wenig mehr in der profession thue, sich nicht opponiren werde (2) die Wehrbeckische Barbierstub gewesen seÿe, ehe der König die Statt bekommen habe, Alß man hierauff die sach in delibération gezogen, habe man gefunden, daß viel rationes vor dem Imploranten militiren als (1) daß Er eines burgers undt Meisters tochter heÿrathe, (2) sich offerire, alles Zu thun, was an dero præstirt haben, (3) daß das hauß quæstionis allezeit ein Barbierhauß gewesen und (4) beÿ andern professionen auch viel neben einander wohnen, so mann nicht verhindern könne, deßwegen zu Mghh. stünde, was sie hierauff erkennen wollen.
Herr Prætor Regius hielte davor, saß dem Imploranten in seinem begehren willfahrt werden könte. Erk. Willfahrt

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue qui appartient à la veuve Werbeck. Les apports du mari s’élèvent à 216 livres, ceux de la femme à 618 livres.

1707 (29.7.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 18) n° 678
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab undt nahrung, so der wohl Ehrenveste undt Kunstberühmte herr Geörg Adam Schmid sonst Bäehr Vornehmer Barbierer und Chirurgus und die Viel Ehren und tugendsahme Fraw Maria Magdalena gebohrne Wehrbeckin beede Eheleuth vnd burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestandt Zugebracht vnd vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren ermelyer beeder Eheleuthen fleißig inventirt (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein der Viel Ehren und tugendreichen frawen Mariæ Dorotheæ Wehrbeckin gebohrner Metzgerin der Ehefrauwen gebliebten fraw Mutter beÿständlich des Wohl Ehren vesten vnd rechtsgelehrten herrn Johann Heinrich Langen berühmten Notarÿ Publici et Practici allhier auff Freÿtag den 29. Julÿ Anno 1707.
In einer allhier Zu Straßburg ahne der langen Straßen gelegenen der Ehefrawen fraw Mutter eigenthümlich zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
(f° 12-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Nahrung betr. Sa. haußraths 115, Sa. Olitæten, Pflaster && 81, Sa. Silber Geschirr v. Geschmeidt 82, Sa. Guldenes Ring 14, Summa summarum 294 lb – Schuld , Per se, Nach deren Abzug 194 lb – Dazu aber Kompt ferner die demselben ane den haussteuren verglichenermaßen gebührende helffte 22 lb, Des Herrn völlig eÿgenthümblich Vermögen dem billigen werth anschlag nach 216 lb
Der Frawen unveränderte Nahrung betr. Sa. haußraths 361, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 92, Sa. Goldener Ring, Perlen vnd geschmeidts 164, Summa summarum 618 lb
Anderwärthiger Abzug gegenwärtigen Inventarÿ

Veuve, Marie Madeleine Werbeck se remarie en 1709 avec le chirurgien Jean Henri Werckmeister, fils de Geoffroi Werckmeister de Neustadt en Brandebourg : contrat de mariage, célébration

1709 (7. Feb.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 506
Eheberedung Zwischen Herrn Johann Heinrich Werckmeistern Kunsterfahrnem Chirurgo vnd Barbierern, Weÿland herrn Gottfriedt Werckmeister geweßenen Accis bedientens vnd burgers in der Neustatt Brandenburg seel. ehelich erzeigtem Sohn, als dem H. hochzeiter, beÿständlich herrn Johann Sebastian Kratzen, Kunstberühmten Chirurgi vnd Barbirers auch burger allhie ane Eunem
So dann Frawen Mariæ Magdalenæ Baërin gebohrner Wehrbeckin, weÿl. herrn Georg Adam Schmidten sonst Baëren auch gewesenen Chirurgi vnd barbierers burgers allhier seel. nachgelaßener fr. Wittib als hochzeiterin mit assistentz herrn Gregorÿ Justen handelßmann vnd burgers allhier Ihres vettern, andern theils
Actum Straßburg Donnerstags d. 7. Februarÿ A° 1709 [unterzeichnet] Johann Heinrich Werckmeister Chirurgus bekenne Wie Vor Meldet, maria magdalena bërin geborne Werbeckin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 120 n° 685)
Anno 1709. den 17. Aprilis seind in der Kirch Zu St. Thomas nach ordentlicher proclamation eingesegnet worden H. Johann Heinrich Werckmeister der ledige wundartzt weÿl. H. Gottfried Werckmeister gewesenen accis einnehmers in der Newstatt brandenburg hinterlassener Ehel. Sohn und Fraw Maria Magdalena weÿl. H Georg Adam Schmid genant Berrr gewesenen burgers und wundartzts alhie hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Heinrich Werck Meister Als hochzeiter, maria magdalena berrin geborrin Werbeckin (i 122)

Jean Henri Werckmeister devient bourgeois quinze jours après son mariage
1709, 4° Livre de bourgeoisie p. 774
Joh: Heinrich Werckmeister Chirurgus Von Neustatt weÿl. H : Gottfried Werckmeisters gew: Accis bedienten ehel. Sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Fr. Maria Magdalena Werbeckin p. 2. goldfl. 16. ß. Wird beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. d. 2. Dito [May] 1709.

Jean Henri Werckmeister qui va épouser une veuve sollicite une dispense pour pouvoir faire son chef d’œuvre alors qu’il n’a pas travaillé pendant deux ans à Strasbourg
1708, Protocole des Quinze (2 R 112)
(f° 298-v) Sambstags den 22.ten Decembris 1708 – Johann Heinrich Werckmeister Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
H. noîe Johann Heinrich Werckmeister deß ledigen Barbierers auß dem Brandenburgischen gebürtig gtra. E. E. Meisterschafft der Barbierer Herrn Obermeister, Implorant ist willens Johann Adam Bähren geweßenen Burgers vnd Barbierers Wittib Zu heürathen, vnd solche Barbierstub zu bestehen, bittet deßwegen ihne ad examen vnd vbrige præstanda Zu præstiren, Zu admittiren, Saltzm. weilen Implorant keine newe Barbierstub aufrichtetn so setzts Zu Mghh. Erk. Willfahrt.

1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 2) Freÿtags den 25.ten Januarÿ 1709 – Joh. Heinrich Werckmeister Ca. E. E. Msterschafft der Barbierer
Obere Handwercks herren lassen durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Johann Heinrich Werckmeister der ledige Barbierer gebetten, daß, weilen Er willens Johann Adam Bären deß geweßenen Barbierers Wittib Zu heürathen, und deren Barbierstub zu bestehen, ad examen gelaßen werden möchte, mit dem erbiethen, gleich anderen, die præstanda Zu præstiren,
auff Erkandte Deputation habe man noîe der Meisterschafft der Barbierer Johann Niclauß Brunen* alß Altmeister darüber gehört, der beditten, daß man dem Imploranten deßwegen die verfertigung deß Meisterstücks erschwert habe, weilen Er ihren art. soi der 29.te ist, keine satisfaction geleistet, so dahin gehe, daß Einer der examinirt vnd Zum Meisterstück gelaßen werden will, Zuvor Zweÿ gantze Jahr gesellenweiß allhier gedient haben solle, darauff jener geantwortet, daß Er seinen geburths vnd Lehrbrieff nicht nur vorlegen könte, sondern auch sich auff die præjudicien da wegen der Zweÿ jahr dispensirt worden, bezogen haben wolte, deren vil weren vnd wo nöthig 10 biß 12 genannt werden Könten, verhoffend Zu erhalten das jenige, was andere auch erhalten haben, Zumahlen Er keine newe barbierstub auffrichte, welches auch also were, vnd weilen man sich dabeÿ gar wohl erinnert, daß beÿ vielen andern wegen der Zweÿen dispensirt worden, so halte mann davor, daß er beÿ imploranten gegen erlag 2 lb d auch geschehen könte, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erk. beliebt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue qui appartient à la veuve Werbeck. Les apports du mari s’élèvent à 443 livres, ceux de la femme à 914 livres.
1709 (22. 8.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 22) n° 845
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so der Großachtbahre und Kunstberühmte Herr Johann Heinrich Werckmeister, Kunsterfahrener barbierer und dr Ehren und Tugendreichen Frau Mariæ Magdalenæ geb. Wehrbeckin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und Vermög auffgerichteter Ehevogt sich vor unverändert vorbehaten haben (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg den 22. Octobris Anno 1709.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straßen gelegenen der Ehefrawen fraw Mutter eÿgenthümlich Zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
In der obern Cammer
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Vermögen, Sa. haußraths 134, Sa. Silbers 99, Sa. Guldener Ring 50, Sa. Baarschafft 158, Summa summarum 443 lb
Der Frawen Nahrung. Sa. haußraths 368, Sa. Silbers 131, Sa. Goldener Ring, Perlen vnd d.gleich. Geschm. 332, Sa. baarschafft 81, Summa summarum 914 lb

L’inventaire après décès de Jean Henri Werckmeister, dressé en 1726 par le notaire Jean Schweigheusser, n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 1 100 florins (550 livres) sur un total de 4 600 florins et que la mère et héritiere non bourgeoise du défunt doit régler le droit de détraction.

1726, Livres de la Taille (VII 1176) f° 47-v
Lucern F. N° 3882 – Weÿl. Johann Heinrich Werckmeister gewesenen Chirurgi barbierers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Schweighäußer.
Concm. Fin. Inv. ist Fol. 169. 2294 lb 7 d, die machen 4600 fl. verstallte hingegen allein 3500 fl. also Zu wenig 1100 fl.
Warvon der Nachtrag alß von theilbar und errungenem guht gerechnet wird auff Sechs Jahr in duplo à 3 lb 6 ß d macht 19 lb 16 ß
Und auff Vier Jahr in simplo à 1 lb 13 ß d trifft 6 lb 12 ß. Extat das Stallgeltt pro 1726. mit 8 lb 17 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 3 lb 7 ß 6 d, Summa 38 lb 14 ß 6 d
Es seind Zwahr den 1° Septemb. 1725. 1500. fl. Zugeschriben und die Gebühr darvon anbeÿ Zugleich erlebt worden, man hat aber solchen Zugang weilen der Todtfall Zweÿ tag darauff erfolget wegen kürtze der Zeit nicht attendirt sondern den Nachtrag nach ordnung vorstehender maßen angesetzt.
Abzug. Frau Elisabetha Schultzin gebohrne Dieffenbachin Zu Neustatt Brandenburg des Verstorbenen Mutter und in legitimam instituirte Erbin soll von anfallenden 203. lb 13 ß 11. d den Abzug erlegen mit 20. lb 7 ß 5 s.
Vorstehender Abzug ist Vermög Erkantnis gn. Herren der XV.en Vom 20. Julÿ 1726. moderirt worden auf die quart und ane dem angesetzten Nachtrag haben die Herren dreÿ nachgelaßen 13. lb 16 ß 4 d, Rest 24 lb 18 ß 5 d.
dt. 27. Julÿ 1726.

Jean Henri Werckmeister est mort sans enfant après avoir institué légataire universelle de ses biens sa mère Elisabeth Schultz née Diefenbach qui habite à Neustadt en Brandenbourg. Son fils et donataire Daniel Schultz, bourgeois et chirurgien à Neustadt, demande que le droit de détraction soit allégé. Les Quinze le ramènent au quart comme le montre le registre de la Taille
1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
(p. 261) Sambstag d. 20. Julÿ 1726
Obere Stall herren laßen per me referiren, es seÿe Joh. Heinrich Werckmeister der gewesene Chirurgus undt Burger gestorben, habe Keine Kinder aber seiner Mutter Elisabetham Schultzin gebohrne Diefenbachin Zu Neustatt Brandenburg Zu Erben hinderlaßen, welche seiner Mutter er auch per Testamentum in legitimam eingesetzt, dero dem besag von H. Notario Schweighäußer auffgerichteten Inventarÿ 203. lb 13 ß 11. erblich Zugefallen, welche sie aber besag dero den 19. 7.bris jüngst vor die Bürgermeister Directorn undt Rath der beeder Chur und Hauptstatt Brandenbutg gethanen Declaration (.so ego abgelesen.) Ihrem einigen Sohn Daniel Schultzen dem burger und chirurgo allhier donirt abgetretten und ges(ch)enkt, Weilen aber gedachte Schultzin Fremd, so haben die Hh dreÿ des Stals Ihro den Abzug mit 20. lb 7 ß 5 d angesetzt, und abgefordert, umb nun von bezahlung dießes Abzugs Völlig befreÿet Zu sein habe ged. Daniel Schultz den 13. huj. beÿ Mghh. ein Memoriale sambt beÿlagen sub Lit. A et B einge|bracht] (.Ego ließ, solches ab.) und meldet darauff daß |-] geschehener Remission der Implorant beygesetzt, d|-] seine Mutter eine 80. jährige Fraw, die sonst Kein Kind alß Ihne, auch dieses Erbs nicht bedörffend, indem |-] wie aus der Beÿlag Lit. A zu sehen, in dem |-] Pfrunen* hauß Zu Brandenburg habe, auch erha|-] des verstorbenen Werckmeister Testament §. Zu|m -] daß auch der Defunctus schon beÿ seinen Lebzeit|-] Nachricht gehabt daß deßen Mutter, Ihme S|-] dero Erb doniren, werde |-]un seÿe Zwa|hr -]riger der quæstionirte Abzug Gemeiner St|att -] beÿ Oberzehlten umbstanden aber, undt da|-] daß die Vorgelegte Donation Simulirt |-] daß die 20. lb 7 ß 5 d auff die q|uart gesetzt, die] genehmhaltung Zu Mgh. Stellend. Erk. gefolgt

Marie Madeleine Werbeck hypothèque la maison au profit des héritiers de Jean Frédéric Bresler

1731 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 40
Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Chirurgi wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Johannes Reichhard Capaun als mandatarÿ H. Johann Christoph Faber handelsmanns als vogts weÿl. Fr. Maria Magdalena geb. Kuehffin mit H. Rathh. Johannes Breßler Apotheckers erzeugt hinterl. noch lebender dreÿer Kinder, H. Johann Breßler ledigen Apothecker, H. Johann Daniel Breßler ledigen handelsmanns und Jfr Maria Magdalena Breßlerin in fernerer gegenwartt ged. H. Rathh. Breßler als Erben seines mit bemeldter seiner Ehefrauen seel. ohnlängst ab intestato verstorbenen Sohns Johann Friedrich Breßler gewesten handlungs beflißenen, nebst H. Capaun Contrôleur in allhiesigen Umbgeldt als ihrem theilvogt
ihme H. Rathh. Breßler als Erben seines verstorbenen Sohns – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, Erstlich eine Barbierbehausung bestehend in Vorder: und hinder hauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane der Obern straß, einseit neben Johann Philipp Schläber dem Acht: Räder müller anderseit neben hernach beschrieben der schuldnerin ebenmäßig zuständigen behausung, hinden auf Moßerischen gemeiner Statt zugehörigen hoff
Ferner eine Behausung höfflein hindergebäu und hoffstatt cum omnibus appertinentÿs in der Obern Straß einseit neben vorbeschriebener Barbierbehausung anderseit neben H. Ulrich Greiner dem ohlmann hinten auff vorged. Schläber

Marie Madeleine Werbeck vend la maison au chirurgien Frédéric Dieuloué Saupé moyennant 2 500 livres

1731 (24.12.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 523-v
Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Chirurgi hinterlassenen Wittib beÿständlich ihres Curatoris H. Johannes Reuchlin auch Chirurgi
in gegensein H. Friedrich Gottlob Saupé auch Chirurgi
Eine Barbier Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein Bronnen und hoffstatt sambt der Barbier gerechtigkeit und allen übrigen ged. haußes begriffen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, allem zur Chirurgie und Barbieren gehörigen werckzeug, denen Unguenten, medicamenten und dergleichen, einem brennzeug, zweÿen barbierseßeln allen in dem Keller befindlichen Faßen (…) dem bauchkeßel (…) welch Barbier hauß alhier in der Langen straß einseit neben der Frauen Verkäuferin selbst anderseit neben Johann Philipp Schläber dem acht räder müller hinten auff denselben – um 2500 pfund

Originaire de Laumatsch (Lemnitz) en Saxe, Frédéric Dieuloué Saupé qui a acheté la boutique du barbier Werckmeister demande à être reçu parmi les maîtres barbiers. Les barbiers lui demandent de produire ses certificats de baptême et d’apprentissage, l’acte d’achat de la maison et du droit de barbier. Il fournit en outre trois certificats (un du docteur Nicolai, un du docteur Frid et un du recteur de l’université Frœreissen). Il se propose de présenter les opérations qu’il sait faire au lieu du chef d’œuvre habituel (fabrication de pommade). Il ajoute qu’il a été compagnon à Strasbourg pendant un an et demi, qu’il a servi deux ans dans un régiment suisse et qu’il a ensuite voulu reprendre ses études. La commission estime que la maîtrise est certes en droit d’objecter que le pétitionnaire n’a pas travaillé deux ans à Strasbourg comme l’exige le réglement mais que les bourgeois souhaitent disposer de chirurgiens compétents. Il y a lieu de s’assurer que la veuve Werckmeister ne tombera pas dans le besoin en vendant la boutique et la maison. Les Quinze accordent la dispense.
1731, Protocole des Quinze (2 R 137)
(p. 390) Sambstag d. 1. Xbris 1731 – H. Friderich Gottlob Saupe Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer
Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen ferner per Eundem [Secret. Kleinclauß] Referiren, daß Friderich Gottlob Saupe lediger Chirurgus Von Laumatsch in Sachßen gebürtig den 3. 9.bris jüngst einen den 29. des Vorhergegend. Monaths Octobris Von denen Chirurgis allhie ertheilten bescheid vorgelegt, besag welches auff sein, Saupe, gethanen Vortrag, daß er die Werckmeisters Barbierstub und Gerechtigkeit Erkaufft und declarirt, daß er bey E. E. Meisterschafft die [p. 391] præstanda præstiren wolle, die Erkanntnuß dahien außgefallen, solle Saupe 1° Seinen Geburths: und Lehrbrieff Vorlegen, 2° probiren daß er das quæstionirte Hauß sambt der Gerechtigkeit an sich erhandelt, 3° das prætium denominiren, umb Zu sehen, wie hoch es von Ihme erkaufft worden Und 4° Solle alßdann MGHh den XV. remonstrirt werden, wie d. Gn. Hh. der Barbier Meisterschafft der Barbierstuben so lang abgehen Zu laßen, Vertröstet biß dieselbe auff den alten Fueß reducirt sein werden. Von dießem bescheid habe er, Saupe, an MGHh. appellirt, den 10. Ejusdem seinen Lehrbrieff so in behöriger form, und 3. attestat, nemlichen eines Von Herrn Dr. Nicolai, eines von H. Dr. Frid und Weiters von H. Le Maire, und dann ein Testimonium Von H. Fröreißen dem H. Rectore hiesiger Universitæt, daß er Beÿ sothaner Universitæt den 21. Octobris 1729. Immatriculiret worden producirt, d Deputation gebetten, et Facta Relatione Ihne Zu præstation den præstan[dor]um, und ane statt des Pflasters und Salben kochen etliche operationes die Ihme Vorgeschlagen Werden, oder gar den gantzen Cursum Operationum Zu machen, gnädig zu admittiren auch Zu erkennen, daß Ihme ein Zunfft Schein Zu erhaltung des burgerrechts mit Zutheilen seÿe.
Worauff die Meisterschafft der Chirurgorum Zu mündlicher Verantworung umb Deputation gebetten, mit deren auch Willfahrt worden, beÿ deren Besitzung der Appellant beÿgesetzt, er habe anderthalb Jahr hier alß gesell serviret, ehe er unter das Schweitzer Regiment gekommen beÿ Welchem er auch 2. Jahr gewesen und seith deme er selbiges quittirt, so habe der gesuchet seine Studia fortzusetzen. Legte auch Vor [h-]es brieff so in behöriger undt guther form. Nahmens ged. Meisterschafft hätten H Joh: Sebastian Kratz der Alt Meister, H. [-] Böhler der Jung Meister vnd Gottfried Helbing Geantowrtet, daß Gegner laut des 29. Ihrer Articul nach Zweÿ Jahr alß Gesell beÿ hießiger Meisterschafft serviren solle, und nach Inhalts des 14. Articul solle dieße Barbiertsub so gegner Kauffen wolle, abgehen weilen der Verstorbene Werckmeister von den seinigen niemand hinderlaßen der selbig fortführen Könne.
Auff seithen der Hh. Depp. finde man daß Zwahr die Appellaten nach der Articuln in [p. 392] Ihre Appellation fundirt seÿen, Allein Weilen notorisch, daß dem publico sehr daran gelegen daß man guthe Chirurgos deren Anzahl in hießiger Statt nicht Ziemlich groß hier einführe, der Appellant auch laut seiner productorum ein sehr guthes Subjectum sein solle, und darneben auff die Wittib deren Barbierstub er erkauffen will Zu Reflectiren damit sie nicht durch schließung deroselben in armuth oder ins elend gerathe, Alß Vermeine man, daß wann der Appellant des Burgerrechts Wird Vertröstet sein, derselbe sowohl Zu dem Meisterstück als auch zu dem Examen dispendando Zu admittiren setzen, jedoch mit dem Anhang daß er neben denen unkosten annoch Sechs Pfund pro dispensatione halb der Statt und halb der Meisterschafft Zu erlegen schuldig sein solle, Wann [MHerren] dießer meinung sein solten, so könte de[nenselben den] bescheid Wie folgt ertheilt werden
Bescheid. Sambstag den [-]bris 1731. In Sachen Friedrich Gottlob Saupe ledigen Chirurgi Von Laumatsch in Sachsen gebürtig, Appellanten, ane einem, entgegen und Wider E. E. Meisterschafft der allhießihen Chirurgorum am andern Theil, Auff producirten Bescheid Von ged. Meisterschafft den 29. 8.bris jüngst erkant besag welches auff des Appellanten gethanen Vortrag, daß er die Werckmeisterische Barbierstub und Gerechtigkeit erkaufft, (…)

Frédéric Dieuloué Saupé achète le droit de bourgeoisie le 17 décembre 1731
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 977
H. Friderich Gottlob Saupe Leedige chirurg. Von Lemnitz in sachsen geb. erhalt d. b. ob favoren studiorum umb die tertz d. akt. burger schillings. Jur. d. 17. Decemb. 1731.

Il fait dresser un état de sa fortune où figure la maison

1732 (24.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 232) n° 17
Designatio desjenigen Vermögens, welches Herr Friedrich Gottlob Saupe, der ledige Barbierer allhier, dato eigenthümblichen besitzet, und nach abgelegter Handtreu geäugt und gezeigt hat – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 24. Aprilis A° 1732.
In einer allhier Zu Straßb. ane der Langen Straß ohnfern der Schiltsgaß gelegenen hiehero eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen befunden worden
Eigenthumb ane einer Behaußung. Ein barbierhauß, hoff, hoffstatt, hind.hauß s. allen Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. ane der Langen straß ohnfern der Schiltsgaßen, einseit einer beh. H. Philipp Schlebern, dermahligen Achträder müllern allhier gehörig, anderseit neben Fr. Maria Magd. Werckmeisterin geb. Wehrbeckin Weÿl. H, Joh: Heinrich Werckmeisters geweß. Chirurgi allh. seel. W. hinden wied. auff obgedachten H. Schleber stoßend, so über nachgenand. passiv onus freÿ ledig v. eigen und æstimirt dem ankauff nach per 2400 lb d. davon abgezogen nehm. 80 lb d à 4. p. C° auff (-) verzinß. solle mann jährl. Fr. Mariæ Magd. Werckmeisterin geb. Wöhrbeckin in Kauffschillings Rest Cap. ablösig mit 2000 lb. d. Womit also noch ane obigem anschlag im rest verbleibet 400 lb. Hierüber hat sich dermahlen nichts schrifftl. befunden, Es ist aber dießer Kauff in allhies. C. C. St. Verschrieben Zubefinden

Frédéric Dieuloué Saupé devient tributaire à la Lanterne le 20 février 1732
1732, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 52-v) Mittwochs den 20. febr. 1732 – Friderich Gottlob Saube Chyrurgus erscheint prod. Statt stall und Pfenningthurns scheinen Krafft deßen Er von d. Gn. Hh vor einen burger angenommen worden Bit Ihn dißorts vor i. Zünfftigen an Zu nehmen, Erkannt Willfahrt.
dt. 3. lb ßd [in margine :] ist auff befehl H oberherrn Herrn Ziegenhagen als Jüngern Meister vorzusetzen

Luthérien, il épouse la réformée Eve Brenner, originaire de Bâle. Le pasteur réformé baptise deux de leurs enfants, contre quoi les Conseillers et les Vingt-et-Un objectent que les enfants de couples mixtes réformés et luthériens doivent être baptisés selon le rite luthérien
Baptême (réformés, f° 60)
1733. May d. 14. Liessen tauffen Hr. Friderich Gottlob Saubel, chirurgus, Fr. Eva Brenner von Baßel, Infans Joh: Friderich (i 63)
Baptême (réformés, f° 62) 1734. Junii d. 8. Liessen tauffen Hr. Friderich Gottlob Saubel, chirurgus, Fr. Eva Brenner, Infans Anna Elisabetha (i 65)

1734 Conseillers et XXI (1 R 217)
Frid. Gottlob Saube, vide Kinder. – die Kinder, welche aus Vermischten Ehen Lutherischer und Calvinischer Personen erziehlt seind, sollen Lutherisch getaufft und aufferzogen Werden, beneben unterschiedlichen Verordnungen deßwegen. 339.

Eve Brenner originaire de Bâle acquiert le droit de bourgeoisie par son mari le 21 janvier 1733
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 994
Fr. Eva gebohrne Brennerin Von Basel geb. erhalt d. b. von ihrem ehemann H. Friderich gotlob Saupe b. und chirurgus vmb den alten b. schilling will beÿ E. E. Zunfft Zur lucern dienen Prom: d 21.ten Jan. 1733.

Frédéric Dieuloué Saupé sollicite auprès des Quinze le droit de vendre sa boutique de barbier en se réservant le droit d’exercer la chirurgie seul, sans compagnon ni apprenti. La maîtrise des barbiers demande un certificat qui atteste le consentement de sa femme et souhaite que personne ne puisse plus formuler une telle requête à l’avenir. Les maîtres sont d’avis d’exiger que Frédéric Dieuloué Saupé renonce non seulement au rasage mais aussi à toute activité de chirurgie. Le préteur royal est aussi d’avis de refuser la renonciation partielle. Les Quinze autorisent Frédéric Dieuloué Saupé à vendre son droit de barbier mais sans pouvoir continuer à exercer la chirurgie.
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
Friderich Gottlob Saupé Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
(p. 264) Sambstag d. 6. Julÿ 1737 – Moss. nôe Friderich Gottlob Saupé Burgers und Chirurgi prod. underth. Memoriale mit beÿlag Lit A gn. Confirmation einer beÿ E. E. Meisterschafft deren Hh. Chirurg. allhier erhaltener Einwilligung. Erk. Ober Handwerck Hh.

(p. 278) Sambstag d. 27. Julÿ 1737 – Römer nôe E. E. Meisterschafft derer Chirurg. H. Altmeister C. H. Friderich Gottlob Saupé prod. Underth. remonstrationes undt setzts. Erk. Cont. Deput. und soll Saupe hierüber auch gehört werden

(p. 294) Sambstag d. 17. Aug. 1737 – Moss. nôe Friderich Gottlob Saupé b. und Chirurgi C. Hh. Chirurgorum Alt Meister der Implorant ist pt° Erkauffung einer barbierstub an Mghh. Vermög mit Kommenden Extra Verwiesenen bitt Confirmatio Römer setzt Gegners petitum. Erk. Ober Handwerck herren.

(p. 312) Montag d. 26. Augusti 1737. – Frid. Gottlob Saupé Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Ober Handwerck herren laßen durch H. Secret. Kleinclaus referiren, daß Friderich Gottlob Saupé der Burger und Chirurgus d. 6. Julÿ jüngst ein underth. Memoriale sambt beÿlag Sub lit A producirt, darinnen er pt° Erlaubnuß seine Barbierstub einem andern Zu cediren /:sich aber die Chirurgische Operationes für seine Persogn allein ohne Gesellen und ohne Lehrjung. zu exerciren Vorbehaltend:/ umb Deputation bittet, et Facta Relatione derer Hh. chirurgorum Einwilligung in der beylag Lit. A anhalten, daß er seine Barbierstub einem andern, welcher præstandi zu præstiren capabel, cediren, und die Chirurgische operationes sie mögen nahmen haben wie sie wollen, allein ohne haltung einiges Gesellens noch Lehrjung. exerciren dörffen in gnaden zu confirmiren.
Auff geschehene Weißung habe der Implorant sich auf den Inhalt seines Memorialis bezogen nomine E. E. Meisterschafft seÿnd erschienen H. Rathherr Johann Sebastian Kratz und H Frantz Conrad Scherer alß Amtmeister welche underthg. gebetten, den Imploranten Vordersambst anzuhalten auch einen Revers von seiner Frawen einzulieffern, Vermög welches sie Ihres orths auch auff die barbierstub renuncirt, und auff ewig Verzug thue, 2.do daß dem protocollo jnserirt werden möchte, daß Künfftighien ein solches Keinem andern mehr gestattet werden solle. d. 13. Ejud. habe der Implorant den Revers vor sich und Vor seine Ehefrau producirt worwon der Meisterschafft Copiam und Zeit ad proximam begehrt und erhalten habe d. 27. auch Ejusd. legte die ged. E. Meisterschafft vnderth.ge Remostrationes juncto petito vor, vndt setzts, woauff Continuatio deputationis erkandt worden, beÿ deren besitzung nôe ged. Meisterschafft H. Rathh. Kratz, H. Scherer und H. Schneller beÿgesetzt, der gantzen Meisterschafft einhellige Meinung seÿe dieße, daß Gegner nicht nur auff das rasiren allein, sondern auch auff die Völlige Barbier Kunst vnd auff die Gerechtigkeit der Barbierstub durchaus renunciren solle, wiedrigen falls Selbige in die Vorhabende Cession deßen barbierstub nicht consentire, Worauff der Implorant geantwortet, er beruffe sich auff die erstere Sub Lit. A. beÿgelegte Erkantnuß gegentheiliger Meisterschafft, und renuncure er auff nichts anders alß auff das rasiren, Jungen und Gesellen halten, was er aber in allen übrigen, so in der Chirurgie einlauffen und er mit seiner eigenen Hand verrichten Könne und möge, das wolle er sich vorbehalten haben, Wavon Herr P. Regio nachricht gegeben worden, Welcher davor gehalten, daß solches nicht angehe, mithien der Implorant mit seinem begehren abzuweisen seÿe. den 17. hujus seÿe der Implorant abermahl eingekommen, undt gabe einen Extractum prothocillo ged. Meisterschafft Vom 6. hujus /:besag welches auff vorgelegte Kauff Verschreibung da H Seupe die gerechtigkeit Zu einer Barbierstub von H Joh: Philipp Frelich Chirurgo per 150. lb d an sich gehandelt, mit bitt E. E. Meisterschafft wolle sich hierüber vernehmen laßen, Erkandt, daß .E E. Meisterschafft nichts wieder sothanen Kauff einzuwend. allein solches für Mgh. die XV. umb Confirmation zu verweißen.) Vorgelegt, und umb deßen gn. Confirmation gebetten, welches petitum E. E. Meisterschafft Zu Mghh Erkantnuß gesetzt. Es seÿen aber die Parten nochmahmen Zur Deputation verwiesen worden, beÿ welcher der Implorant Wiederumb umb Confirmation dießes letzten Extractus gebetten, Worwieder H Scherer nomine der Imploranten nichts einzuwenden gewußt
Beÿ deßer der Sachen bewandnuß nun habe man davor gehalten, daß was des Imploranten ersteres petitum betrifft, solches Ihme abzuschlagen, dargegen aber Ihme mit der gebettenen Confirmation des den 17. hujus producirten Extractus vom 6. dießen Zu willfahren seÿe, puncto Expensarum aber werde beÿ MGHh. stehen, was die darüber zu erkennen gnädig belieben wollen.
Erkandt, bedacht gefolgt, und wird der Implorant in die unkosten so wegen beider begehren angewendet worden, denen Imploraten zu restituiren condemnirt.

Frédéric Dieuloué Saupé vend le droit de barbier au chirurgien Jean Geoffroi Spieller moyennant 500 livres (et non à Jean Philippe Frœlich comme dans la requête aux Quinze)
1737 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 667-v
H. Friedrich Gottlob Saupé Chirurgus [unterzeichnet] Saupé
in gegensein H. Johann Gottfried Spieller Chirurgi
Eine Barbier gerechtigkeit sambt allen davon abhengenden Priviligÿs, Rechten, gerechtigkeit auch allen zum rasieren gehörigen Becken, geschirren, Stühlen, Servietten und Barthüchern, aber keinen artzneÿen noch instrumenten als die der verkäufer sich vorbehaltet, am 24. Decembris 1731 von Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Chirurgi seel. wittib käufflich ahne sich gebracht – um 500 pfund

Eve Brenner meurt en 1761 dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons en délaissant une fille. L’actif de la succession s’élève à 3 011 livres, le passif à 1 015 livres.
1764 (19.11.), Not. Hüttel (6 E 41, 853) n° 28
Inventarium über Weÿl. der wohl Edlen und viel tugendgezierten fr. Evä Saupe geb. Brennerin, S.T. H. Friedrich Gottlob Saupé geschwornen Kunsterfahrnen Chirurgi examinatoris und berühmten Practici auch E. E. großen Raths allhier alten wohlverdienten Beÿsitzers, gewesener frauen Eheliebstin seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1761. – nach ihrem den 21. Martii gegenwärtigen 1764.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf requisition vorgedachtem hinterbliebenen herrn wittibers, wie auch Jungfrauen Dorotheæ Elisabethæ Saupé, der verstorbenen frauen Rathherrin seeligen mit demselben ehelich erzielter Jfr. und ab intestato verlaßener universal Erbin unter assistentz S. T. Herrn Herrmann Georg Rauch E. E. großen Raths allhier alten wohlmeritirten beÿsitzers inventirt und ersucht durch Ihne den Herrn wittiber und Jungfer dochter selbsten, wie auch Mariam Magdalenam Forbachin die dienstmagd (…) geäugt und gezeigt – So geschehen allhier Zu Straßburg Montags den 19. Novembris Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem fischmarckt gelegenen und in dieße Erbschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Bericht und resp° Vergleich wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Es zeigte gleich anfangs dießer Inventur die Jungfer tochter und universal erbin unter eingangs gedachter assistenz an, wie daß Sie keine Ersuchung ihres mütterlichen Vermögens dermalen begehre, in deme Sie gesonnen ihrem Herrn Vater samtliches Vermögen bis zu ihrem etablissement in hande und genuß Zu überlaßen (…)
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen eine Behaußung ane dem obern fischmarckt (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Hierauff wird nach Masgab vorher erstattenen Berichts die gesamte Verlaßenschafft unter einem Titul verschrieben, Sa. haußraths 179, Sa. Chirurgischen Instrumenten und Bücher 75, Sa. leeren Faß 39, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 24, Sa. goldener Ring 93, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1750, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 850, Summa summarum 3011 lb – Schulden 1015, Detrahendo verbleibt 1996 lb

Eve Brenner, femme de Frédéric Dieuloué Saupé, examinateur en chirurgie, praticien et assesseur au Grand Sénat, meurt à l’âge de 61 ans le 21 mars 1764
Sépulture (réformés, f° 4-v)
Anno 1764, Mittwoch den 21. Martÿ starb allhier plötzlich fraw Eva Brennerin, Herrn Friderich Gottlob Saupé geschwornen Kunsterfahrnen Chirurgi Examinatoris und berühmten Practici auch E. E. Großen Raths allhier Alten wohlverdienten Beÿsitzers geweßene Ehefraw Ihres Alters 61 Jahr 10 Monat 13 Täg und verblichene Leichnam ward Freÿtags d. 23. Ejusdem auf S. Helenæ Gottesacker Zur Beerdigung gebracht, [unterzeichnet] Fredrich Gottlob Saupé (i 7)

Frédéric Dieuloué Saupé meurt à Schaffhouse où sa fille est mariée le 8 août 1768. L’actif de la succession s’élève à 1 135 livres, le passif à 837 livres.
1768 (16.11.), Not. Hüttel (6 E 41, 854) n° 79
Inventarium über Weiland Herrn Friderich Gottlob Saupe, des gewesenen geschwornen Chirurgi, examinatoris und berühmten Practici auch E. E. großen Raths alten beisitzers und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr sel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1768 – nach seinem Zu Schafhaußen d. 8. Aug. laufenden Jahrs plötzlich genommenen töd. hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Walche des defuncti alhier Zu Straßburg nachgelaßene Vermögenschaft auf requisition H Johann Martin Meÿer Med. Dris und hochfürstl. Constanzischen Amtmanns auch burgers zu gedachtem Schafhaußen als Fr. Dorotheæ Elisabethæ gebohrner Saupe, der dißeitigen Fr. Tochter und ab intestato hinterlaßenen einigen Erbin alhier anwesenden Eheherrs, das auch nôe dieser seiner Fr. Eheliebstin von Anfang bis zu End dem Geschäfft abgewartet, inventirt und ersucht durch eben denselben wie auch Fr. Mariam Annam gebohrne Pißet, Weil. H. Jacques Denis Robert Gombault gewesenen Bildhausers und burgers hieselbst hinterlaßene wittib, welche des H. Erblaßers eigenthümliche hernach eingetragene behausung lehnungsweiwe bewohnet nunmehro die handlu,ng darinnen treibete, auch seitdeme derselbe von hier verreiset den Schlüßel Zu dem sich reservirten Zimmer in Verwahrung hatte – So geschehen alhier Zu Straßburg in fernerem beiseyn herrn Frantz Heinrich Lauth Achträdermüllers und E. E. Kl. Raths dermalig. wohlverdienten beÿsitzers als aus dessen mittel vermög Extractus memorialis vom 14. hujus uy diesem geschäfft inspecie abgeordneten H. Deputati, Mittwochs den 16. Novembris A° 1768.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernacher beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. eine Behaußung gemeinschaftl. höffl. und hoffstatt ane dem obern Fischmarcht (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ,Sa. haußraths 51, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1000, Sa. Schulden 84, Summa summarum 1135 lb – Schulden 837, Deducendo verbleibt 298 lb
Stall Summ 281 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 1750 lb, Zweiffelhaffte Schulden 780 lb

1741 Conseillers et XXI (1 R 224)
(p. 271) Montag d. 13. Martÿ 1741. – So dann haben H Friderich Gottlob Saupe, und N. Riehm die barbierer. als geschworne Meister auff Ihre Ordnung geschworen.
1749 Conseillers et XXI (1 R 232)
H. Rathh. Fried. Gottlob Saupé schwört auf die Ordnungen pag. 54. derselbe wird in E. löbl. Ehegericht gezogen. 55.

(p. 271) Sambstag d. 13. Julÿ 1737 – Moss. nôe Friderich Gottlob Saupé vom 6. huj. prod. den Verlangten revers und bitt nochmal, wie d. die. Gug bitt Cop. dieses producto und Zeit ad prox. Moss bitt ut modo und setzts. Erkandt Wird Copeÿ und ad prox. Zu gegen declaration Zugelaßen.

Frédéric Dieuloué Saupé vend la maison au cordonnier Jean Georges Bauer et à sa femme Marie Barbe Lambrecht moyennant 2 000 livres

1736 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 535
H. Friedrich Gottlob Saupé Chirurgus
in gegensein Johann Georg Baur des schuhmachers und Mariæ Barbaræ geb. Lamprechtin
Eine Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen und Zugehörden allen in dem keller befindlichen dem verkäufer zugehörigen Faßen (…) welches hauß ahne der Langen Straß einseit neben Fr. Maria Magdalena geb. Wehrbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister gewesenen Chirurgo wittib, anderseit neben Johann Philipp Schläber dem acht räder: Müller, hinten auff eben denselben – als ein am 24. Decembris 1731 erkaufftes guth – um 1500 pfund verhafftet, beschehen um 500 pfund

Originaire de Hüttenheim près de Benfeld, Jean Georges Baur épouse en 1723 Marie Barbe Lambrecht, fille de Jean Nicolas : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée mais dont l’inventaire donne copie, célébration
1723, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Johann Georg Bauren Schumach: und Jgr Mariæ Barb: Lamprechtin
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren vorgeachten Meister Johann Georg Bauren dem ledigen Schuhmacher von Hüttenheim gebürtig des Ehrsam und bescheidenen Jacob Bauren auch Schuhmachers und burgers allda ehelichem Sohn, mit beÿstand Herrn Joseph Wohnungs Frippiers und burgers allhier alß Hochzeiter ane Einem, So der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Barbaræ Lamprechtin, des Ehrenhafften und Achtbaren herrn H. Niclaus Lamprechts ebenmäßig Schuhmachers und burgers Zu Straßburg ehelich erzeügrter dochter alß der Hochzeiterin andern theils (…) So Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 10. Maÿ Anno 1723. Jacob Christoph Pantrion Notarius

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 323)
Hodie 31. Mensis Maii anni 1723 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti sunt Johannes Georgius Baur sutor filius legitimus jaconi Baur sutoris et civis in Hüttenheim, commorans in hac parochia et Catharinæ Drachin eius legitimæ uxoris et Maria Barbara Lambrechtin filia Joannis Nicolai Lambrecht sutoris et civis huius ciuitatis et Margarethæ Kirchbergerin eius legitimæ uxoris commorantium in hac parochia (signé) Johannes Georg Baur, Maria Barbara Lambrechtin (i 171)

Jean Georges Baur devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1723, 4° Livre de bourgeoisie p. 894
Johann Georg bauer d. schuem: Von Hüttenheim beÿ benfelden geb. erhalt das burgerrecht von seiner ehefr. Maria Barbara Johann Niclaus Lambrechts burgers undt schuemach. ehelich: tochter umb die tertz des alten burger schillings, will beÿ E. E. Zunfft d: schuemach. dienen. Jur. den 23. Junÿ 1723.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 323 livres, ceux de la femme à 232 livres.
1723 (28.10.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 50) n° 90
Inventarium über H. Johann Georg Bauren, Schumachers und Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Lamprechtin beeder Eheleuthe und burgere alhier zue Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1723. – welche Zu Verhütung Künfftiger Miß verständnuß vndt allerseits guter Nachricht willen, auff ihr beed. Eheleuthe fleißiges erfordern und begehren, vnd Zwar Sie die Ehefrau mit assistentz herrn Johann Niclauß Lamprechten, Schumachers vnd burgers alhie ihres geliebten Vatters gebührend ersucht – So beschehen in Straßburg den 28. 10.bris 1723.
Series Rubricar. Des Manns Zugebrachte Nahr. Sa. haußraths 63, Sa. des Silbers 10, Sa. der baarschafft 250, Summa summarum 323 lb
der Frauen Zugebrachtes unverändertes Guth, Sa. haußraths 158, Sa. des Silbers 13, Sa. d. Guldenen Ring 8, Sa. d. bahrschafft 52, Summa summarum 232 lb

Jean Georges Baur et Marie Barbe Lambrecht hypothèquent la maison au profit de Nicolas Hoffstetter, boulanger à la fondation Saint-Marc

1740 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 266-v
H. Rathh. Johann Georg Baur der schuhmacher und Maria Barbara geb. Lamprechtin mit beÿstand ihres bruders Johann Nicolaus Lamprecht auch schuhmacher und gastgebers zum Rindsfuß und ihres schwagers Georg Heinrich Delscher des Schwerdtfegers
in gegensein H. Nicolaus Hoffstetter des Pfisters hiesigen stifft zu St Marx – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäu, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Langen straß, einseit neben Fr. Maria Magdalena geb. Werbeckin weÿl. H. Johann Heinrich Werckmeister Wittib, anderseit neben Johann Philipp Schläber des Acht räder Müllers wittib und erben, hinten auff dießelbe – als ein am 29. maÿ 1736 umb 2000 lb. erkaufftes guth

Jean Georges Baur et Marie Barbe Lambrecht hypothèquent la maison au profit de Chrétien Louis Nicolai, rapporteur au Petit Sénat

1748 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 336-v
H. Johann Georg Baur der schuhmacher und Fr Maria Barbara geb. Lamprechtin mit beÿstand ihres bruders Nicolaus Lamprecht des schuhmachers H. Georg Heinrich Delscher des schwerdfegers
in gegensein S.T. H. Christian Ludwig Nicolai E.E.kleinen raths referendarÿ – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt ane der langen straß einseit neben der Werkmeisterischen wittib, anderseit neben Johann Daniel Schläber dem biersieder,hinten auff denselben – als ein am 29. maÿ 1736 erkaufftes guth

Jean Georges Baur meurt en 1750 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 250 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 226 livres, le passif à 2 515 livres

1750 (5.5.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1274) n° 183
Inventarium über Weÿl. H. Johann Georg Bawer geweßenen Schuhemachers und Burgers undt E: E: großen Raths alten beÿsitzers allhier Zue Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet 1750. – nach seinem den 14.ten Januarÿ jüngst genommenen tödlichen hientritt, Hie zeitlichen Verlaßen, wie solche verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen und begehren Hn Johann Georg Holtermann Kupfferschmitt und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Barbaræ, Rudolphi, Johann Georgÿ und Sophiæ, aller Vier Bauren, so der verstorbene seel. mit nachgemelter seiner Hinterbliebenen Wittib Ehelichen erziehlet und ab intestato Zu Vier Gleichen portionen und antheÿlern Zue Kinder und rechtmäsigen Erben verlaßen, Heut dato ordnungs mäßig inventirt undt ersucht durch Fraw Mariam Barbaram Bauren gebohrner Lambrechtin die Hinterbliebene Wittib mit Zueziehung Hn Nicola Lambrecht auch Schuhmachers und Burgers allhier Ihres erbettenene beÿstandts und respectivé leiblichen bruders (…) So Beschehen Straßburg den 6.ten Maÿ 1750.

(f° 14) Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung. Eine Behaußung bestehend in forder und hinterhauß, Höfflein und Hoffstatt mit allen deren gebeuen, begriffen, weiten, Zugehörden, Recht. und Gerechtigkeiten allhier ahne der langen Straß 1.s. neben Mariæ Magdalenæ gebohrner Wehrbeckin weÿland Hn Joh: Heinrich Werckmeister geweßenen Chyrurgÿ hinterlaßener Wittib 2.s. neben N. Schleber dem bierhauß und Hinten auff Eben das selbe stoßend gelegen, so außer nachstehenden unter denen passivis gemelten darauff hafftenden Capitalien freÿ leedig und eÿgen. Über obige behaußung meldet eine auß allhießiger Cantzleÿ Contract stub Verfertigte pergamentene teutsche Kauff verschreibung dedato 20.sten Maÿ 1736. und mit deroselben anhangenden größern Cantzleÿ insigel Verwahret mit altem bemerckt. Sagt ferner über gedachte behaußung auß der statt Contract stuben Verfertigter pergamenter Kauffbrieff unterem 20.sten Decembris 1731. und mit dero insiegel Verwahret mit Lit. B. bezeüchnet. Mehr berührte Behaußung ist Von der statt Straßburg geschworner Hh. Werckmeister Vermög dero unterem 24.sten Aprilis jüngst ertheÿlter schrifftlicher Abschatzung æstimirt und angeschlagen für und umb 3000 fl. thut hier außzuwerffen 1500. lb.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. Haußrath 11, Sa. Silber 1, Sa. Goldene Ring 1, Sa. activ Schuldt 50, Sa. Ergäntzung 188, Summa summarum 250 lb
Wird auch die Erben ohnverändert und zugleich das gemein verändert und theÿlbar guth unter einer Mass consignirt und beschrieben, Sa. haußrath 219, Sa. Werckzeug und gemachte arbeit wie auch leeder Zum Schuhmacher handwerck gehörig 81, Sa. Vaß und Bütten 12, Sa. Silber 11, Sa. Goldene Ring 9, Sa. Eigenthumb an einer behaußung 1500, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. activ schulden 143, Summa summarum 2226 lb – Schulden 2515, In Vergleichung 288 lb
Conclusio finalis Inventarÿ (-), Zweiffelhaffte Schulden (-)
Copia der Eheberedung (…) So Beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 10. Maÿ Anno 1723. Jacob Christoph Pantrion Notarius
Copia Codicill – 750 (…) auff Donnerstag den 8. Januarÿ nachts zwischen Zehen und Eilff auch Zölff Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden liechter in eine allhier zu Straßburg ane der Langen mittlern straß, ohnfern der Gast behaußung Zu denen dreÿen Mohren über gelegenen dem Herrn Disponenten gehörigen behaußung deren hindern Stocks Stuben mit denen fensten in den hoff aussehend (…) – Frantz Heinrich Dautel Notarius
Abschatzung Vom 24. Aprilis 1750. Auff begehren Wÿland Herrn Johann Georg Bauren deß geweßenen Schuiemachers und E: E: großen Raths alten beÿsitzers seel. hinterlaßener fraw Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der langen straßen einseit neben herrn Schleber dem biersieder, anderseit neben fraw Werckmeisterin, und hinten auff obbemeltes bierhauß stosend, gelegen Solche behaußung hat neben dem Eingang eine Stube und hinten daran eine Küche, auf dem Ersten Stock eine Stube, Kuchen und haußöhren auff dem Zweÿten Stock Zwo Stüben und ein haußöhren, auff dem dritten Stock dreÿ Kammern darüber ist der tachstuhl mit breit Ziegeln doppelt gedeckt, Worunter dreÿ Kammeren, Es befindet sich auch ein hinter gebäw, mit einem Tachstuhl welcher mit breit Ziegeln gedeckt, Worunter etliche Stuben, Kammern und holtzhauß, unter dem Vorderhauß ist ein gewölbter Kelller und in dem hoff ein bronnen, Von uns dem unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor undt umb Dreÿ Tausend Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Werner Werckmeister

Barbe Lamprecht loue une partie de la maison au cordonnier André Fuchs

1752 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 153-v
Fr. Barbara geb. Lambrechtin weÿl. H. Rathh. Johann Georg Baur des schuhmachers wittib mit beÿstand ihrer kinder vogts Johann Georg Holdermann des kupfferschmidts, zugleich innamen seiner curanden Barbara Rudoplh, Georg und Sophia der Baur
in gegensein Andreas Füx des schuhmachers
verlehnt, in einer alhie ane der obern straß einseit neben dem bierhauß zum Grenadirer, anderseit neben Christian Bolster dem schloßer gelegenen behausung, unten auf dem boden eine werckstatt, eine kuchen, leder: kammer und holtz: hauß, dreÿ stiegen hoch eine kammer und vier stiegen hoch zweÿ kammer, so sie dann einen unterschlagenen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff erstabgewichenen Annunciationis Mariæ anfangend um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden

Marie Barbe Lamprecht hypothèque la maison au profit des enfants du receveur Rœssel

1754 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 221
Fr. Maria Barbara geb. Lamprechtin weÿl. H. Georg Baur des schuhmachers wittib beÿständlich Andreas Vix des schuhmachers
in gegensein ihres bruders H. Lt. Frantz Antoni Lamprecht des schaffners zu St Stephan als vogt weÿl. Ursulæ geb. Greuchlerin mit H. Schaffner Rößel erzeugten zweÿer kinder Frantz und Sabinä – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, einen dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen begriffen und rechten ane der Langen straß, anderseit neben Wilhelm Schläber dem biersieder, anderseit neben Joseph Bolster dem schloßer, hinten auff gedachten Schläber

Barbe Lamprecht loue une partie de la maison au marchand Jean Georges Rœmer

1756 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 252-v
Fr. Barbara geb. Lamprechtin weÿl. H. Rathh. Johann Baur wittib
in gegensein Johann Georg Römer des handelsmanns
in ihrer alhier ane der Langenstraß gelegenen behausung den vordern auf die gaß gehende keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren von verfloßenen Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 16 gulden

Marie Barbe Lambrecht veuve de Jean Georges Baur meurt en 1758 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison Grand rue dont le prix d’estimation est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 682 livres, le passif à 2 372 livres.

1758 (24.8.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1279) n° 301
Inventarium über Weÿland Mariæ Barbaræ gebohrner Lambrechtin, auch weÿl. H. Johann Georg Baur geweßenen Schuhmachers und burgers allhier zu Straßburg seel. hinderlaßener wittib seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1758 – nach ihrem am 12.ten dießes lauffenden Monaths Augusti genommenen tödlichen hientritt, hie zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren hienach benambßten Vogts und auch theÿls der Erben selbsten, durch Jungfraw Mariam Barbaram die ältere tochter, welche biß dato die haußhaltung geführet (…) So beschehen allhier zu Straßburg den 24.sten Augusti 1758.
Die Verstorbene seel. hatt Zu Kinder und Erben Verlaßen wie folgt, 1. Jungfr. Mariam Barbaram so 30 jahr alt so annoch mit gemeltem H. Holdermann bevögtiget, 2. Rudolphum seines alters 22 jahr, den zu Weßel befindlichen emploÿrten ledigen commis, 3. Johannem Georgium So 21. jahr alt den in der frembder befindlichen leedigen Perruquenmacher und 4. Mariam Sophiam Ihres alters 11 jahr, Alle Vier gebohrne Bauren, so die Verstorbene seel. mit obgemeltem Ihrem Verstorbenen Ehemann seel. ehelich erziehlet undt ab intestato Zu Vier gleichen portionen und antheÿlern Zu Kinder und rechtsmäßigen Erben verlaßen, deren allen geordnet und geschworenen Vogts H. Johann Georg Holdermann Kupferschmidt und burger allhier, so den geschäfft in Persohn abgewartet

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen straß nächst der Schildtsgaß gelegener in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung folgender maßen befunden worden
Sa. haußraths 151, Sa. Silbers 3, Sa. Goldene Ring 1, Faß und bütten 21
Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung bestehend in forder undt Hinter heuß höffleins und Hoffstatt und allen deren begriffen, weiten, Zugehörden Recht und gerechtigkeiten allhier ahne der langenstraß einseith neben H. Georg Heinrich Behr med. doctor, 2.seith neben H. Schleber biersieder Zum Königl. Grenadirer, hint. auff gedachten H. Schleber den biersieder stossent gelegen, so ausser denen unter den passiv schulden beschriebenen darauff haffteten Capitalien freÿ, leedig und eigen. Über obiger behaußung meldet eine auß allhiesiger cancelleÿ contractstub pergamentene teutsche Kauffverschreibung dedato 20. Maÿ 1736 und mit derselben anhangenden größeren canceleÿ Insiegel verwahrt und mit Lit. A. bezeichnet. ferner besagt über gedachte behaußung eine auff gemeldter contractstuben verfertigter pergamentener Kauffbrieff unterem 20.ten Xbris 1731. auch mit dero anhangenden Insigel verwahrt marquirt mit lit. B. Mehr berührte behaußung ist in dem auffgerichteten Vätterlichen Verlaßenschaffts Inventario anno 1750. durch der Statt geschwohrnen Hh Werckmeistere vor 3000. fl. angeschlagen. Eingangs gemelter Kinder Vogt wie auch theÿls die Erben selbsten sagen daß Zwischen diesser beeden todesfällen keine Haupt reparation an obiger behaußung gemacht worden, mithien deßelbe mehr ab als Zugenommen auch bekant daß alle häuser nach dem heutigen werth mehr gefallen, also daß den Erben die unkösten zu erspahren noch beÿ selbiger anschlag verbleiben könte, so dann auff deren begehren heut wider außzuwerffen mit 1500 lb.
Sa. behaußung 1500, Schuldt 60, Summa summarum 1682 lb – Schulden 2372 lb, Solchem abzug nach übertreffen die passiv schulden die samtliche activ nahrung benantlich 689 lb
Zweiffelhaffte Schulden 62 lb

Le tuteur des enfants de Jean Georges Baur loue une partie de la maison au farinier Matthieu Vix

1759 (20.10.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 326
Johann Georg Holdermann der kupfferschmidt als vogt weÿl. H. Johann Georg Baur des schuhmachers vier Kinder Rudolph, Georg, Sophiæ und Barbaræ der Baur
in gegensein Mathäus Vix des meelmanns
verlühen, in seiner curanden gehörigen ane der Langen straß gelegenen behausung den vordern auf die gaß gehenden keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren um einen jährlichen Zinß nemlich 8 pfund

Les enfants Baur vendent la maison au sachetier Jean Daniel Rhein et à sa femme Marie Salomé Stoltz

1765 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 377
Jfer Maria Barbara Baurin vor sich selbst als bevollmächtigte ihrer beeden brüder H. Rudolph Baur dem scribenten und H. Johann Georg Baur auch scribenten; Jfer Sophia Baurin beÿständlich ihres vogts Johann Georg Holdermann des kupfferschmidts
in gegensein Johann Daniel Rhein des säcklers und Mariæ Barbaræ geb. Stoltzin
eine behausung, höflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Langen straß, einseit neben N. Häßel dem perruckenmacher, anderseit neben H. Johann Daniel Schläber dem bierbrauer, hinten auff ebendieselben – als ein vätterlich erbguth – um 500 und 750 lb capitalien verhafftet, geschehen um; 650 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du brasseur Jean Frédéric Schlehenacker

1765 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 379-v
Johann Daniel Rhein der säckler und Maria Barbara geb. Stoltzin mit beÿstand H. Johann Sigmund Schlenacker und H. Johann Walter beede bierbrauer
in gegensein H. Johann Friedrich Schlenacker des biersieders zum theil zu bezalung des kauffschillings nachbeschriebener behausung – schuldig seÿen 450 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Langen straß, einseit neben Häßel dem perruckenmacher, anderseit neben H. Johann Daniel Schläber dem bierbrauer

Fille du coutelier Jean Stoltz, Marie Salomé Stoltz épouse en 1748 le sachetier Jean Daniel Bleifuss, fils du sachetier Jean Christophe Bleifuss : contrat de mariage, célébration
1758 (28.6), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 301
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Daniel Bleÿfueß dem ledigen Seckler, Weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Daniel Bleÿfueß des auch geweßenen Säcklers und burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen hinterlaßenem mit der Viel Ehren und Tugendsamen Frauen Maria Elisabetha gebohrner Rappin ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb, ane einem
So dann der Viel Ehren und Tugendsahmen Jungfrauen Maria Salome Stoltzin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Stoltz des geweßenen Meßerschmidts und burgers allhier mit auch weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Maria Dorothea gebohrner Schlenackerin beeder nunmehr seeligen ehelich erziehlte hinterlaßener tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theill
So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 28. Junÿ 1758 [unterzeichnet] Johann Daniel Bleÿfus als bräutigam, Maria Salome Stoltzin als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 365 n° 1356)
1758. Mittwoch d. 6. Sept. sind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden Joh: Daniel Bleÿfuß den ledige Säckler weÿl. h Daniel Bleÿfuß Secklers und b. allh. ehel. Sohn und Jfr. Maria Salome weÿl. Joh. Stoltzer Meßerschmidtt und b. allh. ehel. tochter [unterzeichnet] Johan Daniel bleufus als hoch Zeiter, Maria Salome stoltzn als hochzeiterin (i 370)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Les apports du mari s’élèvent à 121 livres, ceux de la femme à 238 livres.
1758 (18.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 392) n° 781
Inventarium über des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Daniel Bleÿfuß, des Säcklers und der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Salome Bleÿfußin gebohrner Stoltzin, beede Eheleuth und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1758. – der ursachen, alldieweilen in Ihr beede Eheleuthe miteinander auffgerichteten heüraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg, in fernerem beÿsein der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Maria Elisabeth Meÿerin gebohrner Rappin weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahr, herrn Johann Stephan Meÿers des geweßenen Säcklers und burgers allhier seeligen nachgelaßener Wittib des Ehemanns eheleiblicher Mutter, wie auch des Ehrenvest und Wohl vorachtbahrnen herrn Johann Sigmund Schleenackers des Bierbrauers und burgers allhier der Ehefrauen herrn Oncle und erbettenen beÿstandts, auf Montag den 18. Septembris Anno 1758.

In einer allhier ane dem Undern Fischmarck gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 1, Sa. Werckzeugs Zum Seckler handwerck gehörig 2, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. baarschafft 104, Summa summarum 115 lb – Hierzu ferner zu rechnen der Ihme gehörige halbe theil ane denen verehrten haussteuren 12 lb, Belaufft such also des Ehemanns völlig in die Ehe gebracht Vermögens in allem in vero pretio auf 121 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 107, Sa. Silbergeschmeids 10, Sa. goldenen Rings 5, Sa. baarschafft 103, Summa summarum 226 lb – Darzu komt ferner die Ihro gebührige helfte ane denen verehrten haussteuren 12 lb, Trifft demnach der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Guth in allem dem billichen werth nach auf 238 lb

Jean Daniel Bleifuss meurt l’année suivante en délaissant pour héritière sa mère Marie Emanuel Rapp, veuve du sachetier Jean Etienne Meyer. La masse propre à la veuve est de 217 livres, la masse propre à l’héritière de 90 livres. L’actif de la communauté s’élève à 110 livres, le passif à 236 livres
1759 (19.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 394) n° 798
Inventarium über Weÿland der Ehren: und Wohl vorachtbaren Herrn Johann Daniel Bleÿfuß, des geweßenen Säcklers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1759. – nachdeme derselbe Montags den 8. Januarÿ dießes lauffenden 1759. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen vervechselt nach solch seinem seeligen absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Mariä Salome Bleÿdußin gebohrner Stoltzin der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Jerrn Johann Sigmund Schleenackers des bierbrauers und burgers allhier Ihres erbettenen H. beÿstands, ingleichem der Viel Ehren und tugendbegabten Frau Mariæ Elisabethä Meÿerin gebohrner Rappin Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Stephan Meÿers des geweßenen Säcklers und burgers allhier seeligen nachgelaßener Wittib, des Defuncti eheleiblicher Mutter und ab intestato nachgelaßener Universal Erbin Mit beÿstand des Ehren und Wohlvorachtbaren, herrn Johann diebold Datt des Secklers und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands, ersucht (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 19. Februarÿ Anno 1759.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Undern Fischmarck gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, befunden worden als folgt
Werckzeug und Wahr Zum Säckler handwerck gehörig
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten guth, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1758. durch mich unterschriebenen Notarium aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 44, Sa. Silbergeschmeids 5, Sa. goldenen rings 4, Sa. baarschafft 2, Sa. Schuld 52, Erg. 108, Summa summarum 217 lb
Dießemnach Wird auch der Erbin ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Werckzeugs Zum Säckler handwerck gehörig 15 ß, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 2, Erg. 109, Summa summarum 142 lb – Schulden 52 lb, Detrahendo verbleibt 90 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein verändert und theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 1, Sa. Wahr zum Seckler handwerck gehörig 83, Sa. baarschafft 25, Summa summarum 110 lb – Schulden 236 lb, In Vergleichung 125 lb
Conclusio finalis Inventarÿ dem Stall anschlag nach 217 lb, Stall summ 181 lb

Marie Salomé Stoltz se remarie en 1760 avec le sachetier Jean Daniel Rhein, fils du boucher Jean Georges Rhein : contrat de mariage, célébration
1760 (29.1), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 326
(Eheberedung) zwischen dem Ehren: und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Daniel Rhein, dem Ledigen Seckler, Weÿland des Ehren und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Georg Rhein geweßenen Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg mit auch weÿland der Viel Ehren und tugendsahmen Frauen Dorothea gebohrner Fidelin beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam ane einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendsahmen Frauen Maria Salome Bleÿfußin gebohrener Stoltzin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Daniel Bleÿfuß des geweßenen Secklers und burgers alhier nunmehr seeligen hinderlaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem anderen theil – So beschehen in Straßburg auf dienstag den 29. Januarÿ Anno 1760. [unterzeichnet] Als hoch Zeitder Johann Daniel Rhein, Maria Salome Bleifußin als Hochzeiterin, Johann Georg Rhein als bruder beÿstand

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 159, n° 10)
1760. Mittwoch d. 23. April wurden nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu S. Nicolai eingesegnet, Johann Daniel Rhein Säckler v. burger allhier, weÿl. Johann Georg Rhein, gew. burgers v. Metzgers alhier hinterlaßener Ehelicher Sohn, v. Fr. Maria Salome Stoltzin weÿl. Johann Daniel Bleÿfuß gew. Secklers v. burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Daniel Rhein Als Hochzeitter, Maria Salome Bleifußin Als hochzeiterin (i 161)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison ruelle des Dominicains. Les apports du mari s’élèvent à 80 livres, ceux de la femme à 207 livres.

1761 (26.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 398) n° 882
Inventarium über des Ehren und Wohnvorachtbaren herrn Johann Daniel Rhein des Säcklers und der Vielehren und tugendsahmen Frauen Mariä Salome Rheinin gebohrner Stoltzin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1761. (…) alldieweilen in Ihr beeden Eheleuthe mit einander aufgerichteten Eheberedung expresse enthalten, daß eines jdem in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 26. Februarÿ Anno 1761.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Prediger Kirchgäßlein gelegenen in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behausung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 68, Summa summarum 71 lb – Hierzu Zu rechnen der Ihme gebührige halbetheil ane denen verehrten haussteuren 8 lb, Des Ehemanns völlig in die Ehe gebrachten Guth in vero pretio 80 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Hausraths 101, Werckzeugs und Wahr zum Seckler handwerck gehörig 77, Sa. Silbers 11, Sa. Goldenen Rings 5, Sa. Baarschafft 3, Summa summarum 198 lb – Dazu Kombt die Ihro Zuständige Helffte ane denen verehrten haussteuren 8, Der Ehefrau völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billichen Werth nach 207 lb – Beschluß summa 287 lb

Jean Daniel Rhein et Marie Salomé Stoltz hypothèquent la maison au profit du du brasseur Jean Frédéric Schlehenacker (déjà créancier)

1792 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 74
Johann Daniel Rhein der säckler und Maria Salome Stoltzin unter assistentz H. Sigmund Schlenacker und H. Johann Theobald Walter des bierbrauers
in gegensein H. Johann Friedrich Schlenacker des bierbrauers – schuldig seÿen 100 gulden
unterpfand, eine ane der Langenstraß, gelegen mit N° 23 bezeichnete behausung, einseit neben H. Lauth dem bierbrauer, anderseit neben Heßler dem perruquenmacher, hinten auff besagten H. Lauth
enreg. 10.2. F° –

Marie Salomé Stoltz veuve de Jean Daniel Rhein donne la maison à sa fille Marie Salomé et à son gendre aubergiste André Schaller contre son entretien sa vie durant.

1799 (12 pluviose 7), Strasbourg 9 (anc. cote 26), Not. Bossenius n° 447
burgerin Maria Salome geb. Stolz weÿl. burgers Joh. Daniel Rhein Säcklers Wittib beiständlich bürgers Jean Claude Besson Rechtswerständigen an einem
So dann bürger Andreas Schaller Gastgeber und Maria Salome geb. Rhein, folgende übereinkunft getroffen hätten
Nämlich es übergibt und überläßet die Rheinische Wittib ihnen Schaller’schen Eheleuthe als ihrem tochtermann und tochter die in ihrer eigenthümlicher allhier an der Langstras N° 23 gelegenen behausung auf dem untern boden befindliche Wonung, bestehend in Stube Kammer Küche holtzhaus und den vordern Keller # (# Schaller’sche eheleuthe oder auch nur eines derselben) zu nutzen und genießen zu gebrauchen und zu bewonen und zwar so lange als Sie am leben bleiben werde
Gegen welchen genuß und Gebrauch (die mutter zu unterhallten)
Enregistrement, acp 65 F° 119 du 13 pluviose 7

Musicien originaire de Riquewihr en Haute Alsace, André Schaller épouse Marie Salomé Rhein en 1798
1798 (7 messidor 6), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 1446, Altes n° 464
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Andreas Schaller, ledigen Musicus von Reichenweÿer im Oberrheinischen departement gebürtig, des Burgers Johann Jacob Schallers Schuhmachers und Inwohners daselbst mit Catharina gebohrne Lienhard ehelich erzeugtem großjährigen Sohn ane einem theil,
So dann die Bürgerin Maria Salome Rhein weiland des Bürgers Johann Daniel Rhein geweßenen Säcklers und Inwohners allhier, mit Mari Salome gebohrner Stoltzin ehelich erzeugte großjährige ledige Tochter, beiständlich des Burgers Frantz Müllers Sprachmesiters und Inwohners allhier ane dem andern Theil
Geschehen alhier zu Straßburg den 7. Messidor im sechsten Jahr der frantzösischen Einen und inzertrennlichen Republick (signé) andre Schaller, Maria Salome Rheinin
Enregistrement, acp 61 F° 158-v du 7 mess. 6

Marie Salomé Rhein acquiert par adjudication judiciaire le tiers de maison qui revenait à sa mère

1800 (23 messidor 8) Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 2, n° 171
Audience du 19 prairial 8, sont comparus le C. Marco homme de loi a Strasbourg au nom du Cit. André Schaller sommelier a Strasbourg poursuivant l’expropriation forcée sur la Cit. Marie Salomé Stoltz veuve de feu Daniel Rhein vivant gantier
au Cit. François Werner homme de lettres pour la Cit. Marie Salomé Rhein de Strasbourg – pour 2575 francs
Le tiers d’une Maison composée d’un Rez de chaussée & trois étages, mansardes, petite cour avec une maison de derrière puits cave greniers et autres aisances appartenances et dépendances située a Strasbourg N° 23, attenant d’un côté au Cit. Haessler Perruquier, d’autre le Cit. Jean Georges Rosenkrantz Brasseur pardevant ladite rue et par derrière ledit Jean Georges Rosenkrantz, Evalué en produit net suivant l’extrait de la contribution de role à 75 fr – Mise à prix par la partie poursuivante, 1200 francs

André Schaller, confiseur à Colmar et tuteur de sa fille, fait dresser l’inventaire des biens de sa femme interdite Marie Salomé Rhein

1814 (4.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 20), Not. Bossenius n° 597
Inventaire de la succession de Marie Salomée née Rhein, femme divorcée et interdite d’André Schaller, ci devant musicien en cette ville, présentement confiseur à Colmar
dressé à la requête d’André Schaller, tuteur, et Jean Jacques Goenner huissier de la justice de paix subrogé tuteur de Marie Salomée Schaller, fille de Marie Salomée Rhein, détenue pour cause de démence reconnue à l’hôpital civil de cette ville
dans la maison grand’rue n° 23
Enregistrement, acp 124 F° 198 du 9.7.
acp 125 F° 15 du 21.7. (vacation du 16 juillet) meubles 238 fr
une maison avec petite cour et autres dépendances sise à Strasbourg grand’rue n° 23 , d’un côté Michel Schwartz brasseur au Grenadier, d’autre me Sr Schillinger, saucissier, derrière ladite brasserie, estimée à la somme de 8000 fr, propriété constatée par un acte passé à la Chambre des contrats le 29 mai 1736
passif 12.829 fr et 560 fr

André Schaller loue la maison à Dorothée Stædel veuve du brasseur Jean Mann

1826 (12.4.), Strasbourg 8 (41), Me G. Grimmer n° 1071
Bail de 9 années à commencer à la St Jean – André Schaller, propriétaire à Colmar (Haut Rhin)
à Dorothée Staedel veuve de Jean Mann, brasseur et tonnelier
une maison composée d’un bâtiment de devant et d’un autre de derrière à rez de chaussée surmonté de quatre étages avec cour, puits, aisances et dépendances le tout situé à Strasbourg dans la grand rue n° 23, d’un côté la brasserie au Grenadier, d’autre le Sr Schillinger, derrière le Sr Schwartz brasseur
Dans ce bail cependant n’est pas compris la chambre au quatrième étage donnant avec une croisée dans la cour du côté du Sr Schillinger que le bailleur se réserve pour son usage particulier – moyennant un loyer annuel de 1700 francs
Enregistrement, acp 178 F° 32 du 15.4.

Dorothée Stædel renonce à son bail au profit de Joseph Jean Venceslas Anthoine

1826 (23.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 52), Me Hickel n° 2363
Résiliation – Dorothée Staedel veuve de Jean Mann, brasseur & tonnelier
et Joseph Jean Venceslas Anthoine, propriétaire
la veuve Mann est locataire suivant bail reçu M° G. Grimmer le 12 avril dernier d’une maison située en cette ville grand rue n° 23 dont M Anthoine s’est rendu acquéreur devant M° Bremsinger le 21 novembre courant
Enregistrement, acp 181 F° 75 du 24.11.

Marie Salomé Schaller vend la maison à Joseph Jean Venceslas Anthoine et Marie Anne Aure Dupont

1826 (21.11.), Strasbourg 13 (43), Me Bremsinger n° 4078
Marie Salomé Schaller, fille majeure sans profession domiciliée et demeurant à Colmar
à Joseph Jean Venceslas Anthoine et Marie Anne Aura Dupont
une maison à rez de chaussée surmontée de trois étages de mansardes et de greniers avec cave, cour, bâtiments latéraux et de derrière, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 23, d’un côté et derrière autrefois le Sr Jean Georges Rosenkrantz actuellement Sr Jean Michel Schwartz brasseur, d’autre
ci devant Sr Hoessler perruquier actuellement Sr Schillinger charcutier – avenu à la venderesse après le décès de Marie Salomé Rhein, sa mère décédée femme divorcée d’André Schaller dont elle était seule et unique héritière suivant acte de notoriété dressé par M° Bremsinger aujourd’hui. Marie Salomé Schaller née Rhein avait recueilli deux tiers dans la succession de Jean Daniel Rhein son père gantier dont elle était seule et unique héritière d’après le même acte de notoriété, et s’est rendue adjudicataire de l’autre tiers sur Marie Salomé Stoltz sa mère, à la barre du tribunal civil le 8 prairial 8, enregistré le 2 messidor suivant. Jean Daniel Rhein l’avait acquis durant la communauté de Jean Georges Bauer, cordonnier, et Marie Barbe Lambrecht par acte passé à la Chambre des contrats le 21 mai 1765. Les deux titres de propriété antérieurs, vente aux conjoints Bauer par Frédéric Dieuloué Saupé, chirurgien, le 29 mai 1736 et celle faite à ce dernier par Marie Madeleine Wehrbeck veuve de Jean Henri Werckmeister, chirurgien le 24 décembre 1731 – moyennant 9000 fr
Enregistrement, acp 181 F° 75 du 24.11.

Joseph Venceslas Anthoine épouse Marie Anne Aure Dupont en 1822
1822 (28.2.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 632, 9318
Contrat de mariage – Joseph Wenceslas Anthoine, contrôleur ambulant des contributions indirectes à la résidence d’Epinal, né à Colmar le 26 janvier 1782, fils de feu Dominique Anthoine, avocat au Conseil souverain d’Alsace en dernier lieu président du tribunal civil ci devant établi à Mayence, et de Barbe née Simon demeurant en cette ville
Marie Anne Aure Dupont, née le 12 vendémiaire 8 (4 octobre 1799) fille majeure de feu Noël Dupont, entrepreneur des transports militaires, et de feu Marie Anne Ferrier
Enregistrement, acp 156 f° 103-v du 1.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Joseph Venceslas Anthoine meurt en 1833 en délaissant une fille
1833 (29.5.), Strasbourg 13 (49), Me Bremsinger n° 6686
Inventaire de la succession de Joseph Jean Venceslas Anthoine, ex contrôleur des Contributions indirectes – à la requête de Marie Anne Aure Dupont la veuve mère et tutrice légale de Joséphine Gabrielle Anthoine, fille mineure – en présence d’Eugène Gravelotte, substitut du procureur du Roi près le tribunal civil de première instance, subrogé tuteur – Contrat de mariage reçu M° Zimmer le 28 février 1822, la veuve légataire universelle suivant testament olographe du 1 mars 1823 enregistré le 18 avril 1833
en la maison mortuaire dite hôtel du Miroir en un appartement au second étage éclairé sur la rue des Serruriers & la cour de la même maison n° [blanc]
garde robe 248 fr, meubles 3199 fr, mobilier communauté effets 2306 fr, bijoux 438 fr, argent comptant 600 fr
propres de la veuve 3199 fr, créances actives 5800 fr
communauté actif 18.075 fr, passif 16.064 fr
succession actif 5770 fr, passif 1056 fr
Enregistrement, acp 217 F° 189-v du 30.5.

Joseph Venceslas Anthoine et Marie Anne Aure Dupont vendent la maison au négociant Georges Frédéric Redslob

1827 (17.9.), Strasbourg 14 (85), Me Ritleng n° 204
Joseph Jean Venceslas Anthoine, propriétaire, et Marie Anne Aure Dupont
à Georges Frédéric Redslob, négociant
une maison à rez de chaussée surmontée de trois étages, de mansardes & greniers avec cave, cour, bâtiments latéraux & de derrière, puits, aisances, droits, appartenances & dépendances, située à Strasbourg grand rue n° 23, d’un côté Jean Michel Schwartz brasseur, d’autre le Sr Schillinger charcutier, derrière la propriété du Sr Schwartz, devant la grand rue – acquis de Marie Salomé Schaller, majeure à Colmar par acte reçu M° Bremsinger le 21 novembre 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 195 n°69. Ladite Schaller l’avait recueillie dans la succession de Marie Salomé Rhein sa mère femme divorcée d’André Schaller, propriétaire à Colmar, dont elle était seule et unique héritière, suivant acte de notoriété dressé par M° Bremsinger le 21 novembre dernier. Deux tiers de la maison sont échus à la défunte Marie Salomé Rhein dans la succession de son père Jean Daniel Rhein, gantier, dont elle était seule et unique héritière suivant l’acte de notoriété susrelaté, et s’est rendue adjudicataire de l’autre tiers sur Marie Salomé Stoltz sa mère, par adjudication au tribunal civil de première instance le 8 prairial 8. Jean Daniel Rhein l’avait acquis pendant la communauté avec Marie Salomé Stoltz de Jean Georges Braun, cordonnier, et Marie Barbe Lambrecht, par acte passé à la Chambre des Contrats le 21 mai 1865. Les deux titres de propriété antérieurs à la Chambre des contrats aux conjoints Braun par Frédéric Dieuloué Saupé, chirurgien, le 29 mai 1736, celle faite à ce dernier par Marie Madeleine Wehrbeck veuve de Jean Henri Werckmeister le 24 décembre 1731 – moyennant 11.500 francs
Enregistrement, acp 185 F° 123 du 17.9.

Le marchand de cuir Georges Frédéric Redslob épouse Susanne Catherine Wild en 1804
1804 (17 fruct. 12), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 327, 2093
Contrat de mariage – Sr Georges Frédéric Redslob, Marchand de peaux fils majeur de feu S Georges Redslob, marchand de peaux et D° Susanne Madeleine née Meyer
Dlle Susanne Catherine Wild, fille majeure du Sr Jean Michel Wild, Négociant demeurant à Paris rue du fauxbourg St Denis N° 36, et de feue D° Susanne Catherine Kamm assistée du Sr Jean Geofroi Redslob Marchand Passementier en cette ville son ancien tuteur (demeurant rue des Hallebardes n° 14)
Enregistrement, acp 93 f° 80-v du 15 fruct. 12

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1805 (17 vend. 14), Strasbourg 10 (19), Not. Zimmer n° 322, 2529
Inventaire des apports de Georges Frédéric Redslob, marchand de Peaux, et de Susanne Catherine Wild, suivant contrat de mariage dressé par le soussigné notaire le 17 fructodo 12
le mari, meubles 682 fr, argenterie 144 fr, numéraire 149 fr, bibliothèque 250 fr, marchandises 10.000 fr, créances 400 fr, total 11.625 fr
passif de inventaire de son père Georges Daniel Redslob, gantier, dressé par M° Ensfelder le 3 septembre 1793 – débiteur de 5575 fr, présents de noces 405 fr, reste 6455 fr
la femme, meubles1159 fr, argenterie 402 fr, créances hypothécaires 7702 fr, total général avec présents de noces 405 fr, 9670 fr
Enregistrement, acp 97 f° 161-v du 19 vend. 14

Susanne Catherine Wild meurt en 1814 en délaissant quatre fils
1814 (27.6.), Strasbourg 10 (22), Not. Zimmer n° 537, 6411
Inventaire de la succession de Susanne Catherine Wild femme de Georges Frédéric Redslob marchand de peaux, décédée le 4 janvier dernier – à la requête du veuf, de Jean Geofroi Roederer, marchand de soie, subrogé tuteur des enfants mineurs – au domicile du Sr Roederer vieux marché aux Poissons n° 120
La défunte a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers 1. Geofroi Frédéric né le 4 janvier 1806, Charles Auguste né le 26 octobre 1808, Louis Edmond né le 25 août 1810, Charles Alfred né le 19 septembre 1813 décédé le 25 février dernier – contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 17 fructidor 12
propres du veuf, mobilier 577 fr, argenterie et or 144 fr, bibliothèque 250 fr
Maison propre au veuf. Savoir une maison, puits, communauté de cour avec les maisons de la De Durand ci devant Hohlenfeld de la veuve Debeyer et M. Simonis plus la communauté des latrines avec ladite maison Durand dans laquelle dernière se font les évacuations et autres appartenances et dépendances scise à Strasbourg vieux marché aux Poissons n° 120 auprès de la fontaine, d’un côté la veuve et fils Durand, d’autre Hohlenfeld et la veuve Zabern, derrière avec ladite cour commune sur la maison Picard, estimée 16.000 francs, grevé d’une rente foncière à la ville d’un francs – un tiers échu dans la succession de Georges Daniel Roederer son père gantier, suivant inventaire dressé par M° Enfelder, les deux autres tiers acquis de Susanne Madeleine Meyer veuve Roederer sa mère et Marguerite Dorothée Roederer épouse Knoderer sa sœur, suivant acte reçu par le soussigné le 29 juin 1812
remploi 10.912 fr, déduire 11.221 fr, redevable de 308 fr, reste 16.971, déduire 308 fr, reste 16.662 francs
propres aux héritiers, garde robe 405 fr, mobilier 884 fr, argenterie 313 fr, remploi 8199 fr, total 9802 fr
communauté, meubles 373, marchandises 7486 fr, argenterie 314 fr, créances 14. 108 fr, numéraire 1000 fr, ensemble 23.282 fr, passif 15.691 fr, reste 7600 fr
Enregistrement, acp 124 f° 178-v du 29.6.

Georges Frédéric Redslob meurt en 1859. Ses deux fils se partagent la succession. La maison Grand rue revient à Louis Edmond Redslob

1859 (24.2.), Strasbourg 14 (152), Not. Ritleng père n° 10.546
Partage de la succession de Monsieur Georges Frédéric Redslob
ont comparu Monsieur Louis Edmond Redslob, marchand de cuir & propriétaire & Monsieur Geoffroi Frédéric Redslob, pasteur à l’église de Saint Guillaume à Strasbourg, les deux domiciliés & demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de seuls et uniques héritiers chacun pour moitié de Mons. Georges Frédéric Redslob leur père, en son vivant propriétaire à Strasbourg où il est décédé le 6 janvier dernier. Lesquels, voulant procéder au partage des Immeubles et créances actives dépendant de la succession de leurdit père, ont déclaré avoir formé à l’amiable entr’eux deux lots parfaitement égaux en valeur desdits Immeubles & créances actives

Premier Lot, attribué au cohéritier Louis Edmond Redslob
I. (terres à Fürdenheim et à Marlenheim, estimées à 26.000 francs)
II. d’une Maison à quatre étages avec greniers, caven cour & pompe sise à Strasbourg Vieux marché aux poissons N° 120 ancien & N° 31 nouveau, estimé à un capital de 16.000 francs. Feu M. Redslob était propriétaire de ladite maison (…)
III. d’une Maison avec cours & dépendances sise à Strasbourg rue de l’Ecrevisse N° 20 ancien & N° 13 nouveau (…)
IV. d’une Maison avec cour, puits, rez de chaussée & trois étages, bâtimens latéraix & de derrière sise à Strasbourg Grand rue N° 23 ancien & n° 110 nouveau entre propriété de M. Schwartz, brasseur, & le Sr Siegel par derrière aussi propriété de M. Schwartz. Feu Mr Redslob était propriétaire de cet Immeuble pour l’avoir acquis de Vinceslas Anthoine & de Dame Anne Aure Dupont sa femme de Strasbourg en vertu d’un contrat reçu par le soussigné notaire Ritleng le 17 septembre 1827 enregistré
V. d’une Maison de campagne à un étage (…) hors la porte nationale canton dit derrière Saint Gall (…)
Total de l’estimation des biens du lot attibué à Mons. Louis Edmond Redslob 67.000 francs
Deuxième Lot, attribué au cohéritier Geoffroi Frédéric Redslob (terres ban de Gougenheim, de Kienheim, de Willgottheim, de Rohr, de Reitwiller, de Gimbrett, de Pfettisheim, de Rumersheim, de Mommenheim, de Pfulgriesheim, de Truchtersheim
Une maison à Strasbourg rue de l’Ail N° 7 estimée 16.000 francs
Une Maison à Strasbourg rue de l’hôpital N° 85 estimée 6000 francs
créances, total 67.000 francs – Ce partage fait sans soulte
acp 476 (3 Q 30 191) f° 69 du 1.3.

Le marchand de cuirs Louis Edmond Redslob épouse Caroline Sophie Redslob en 1835
1835 (7.5.), Strasbourg 3 (85), Me Kratz n° 339
Contrat de mariage – Louis Edmond Redslob, marchand de cuirs, fils de Georges Frédéric Redslob, ancien marchand de cuir et de feu Susanne Catherine Wild
Caroline Sophie Redslob, fille majeure de Jean Henri Redslob, licencié en droit, et de Sophie née Schatz
Enregistrement, acp 231 F° 110-v du 8.5. communauté réduite aux acquets

Caroline Sophie Redslob meurt en 1854 en délaissant deux enfants
1854 (28.8.), Strasbourg 1 (138), Not. Rencker n° 23.074
Inventaire communauté de biens qui a existé entre entre Louis Edmond Redslob et Caroline Sophie née Redslob
L’an 1854 le 22 août à neuf heures du matin en la Maison sise à Strasbourg Marché aux Poissons N° 120, En Présence et à la Requête de Monsieur Louis Edmond Redslob, Marchand de cuir, domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre en vertu de son contrat de mariage ci après relaté, entre lui et Dame Caroline Sophie née Redslob son Epouse décédée à Strasbourg le 25 juin dernier, Que comme tuteur légal 1° de Monsieur Frédéric Edmond Redslob né le 23 juillet 1836, 2° et de Monsieur Jules Auguste Redslob, né le 14 février 1845, des deux enfants mineurs procréés de son mariage avec ladite défunte, de laquelle lesdits mineurs sont seuls héritier chacun pour moitié,
et en Présence de Monsieur Jean Georges Dietsch Fabricant domicilié et demeurant à la Robertsau, banlieue de Strasbourg en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs Redslob

et à l’instant M. Redslob a représenté audit notaire Rencker l’expédition de son contrat de mariage ci-dessus relaté passé devant M. Kratz ci devant notaire à Strasbourg le 7 mai 1835
Marchandises en magasin. A. Cuir tanné, B. Cuir corroyé, C Peauserie, Peaux chamoisées, Peaux en laine, Peaux de couleurs, Peaux blanches, Veaux vernis, Bazanes, Maroquin
acp 432 (3 Q 30 147) f° 81-v du 30.8. (succession déclarée le 10 octobre 1854) Communauté. Marchandises estimées à 21.983, Mobilier 1036, Argent comptant 3000
Immeubles, Ban de Gougenheim 4 ha 23 ares 68 terre, prés et vignes en 36 parcelles
Ban de Kienheim, 5 ha 96 ares 60 terre, prés et vignes en 85 parcelles
Ban de Fürdenheim, 15 ha 65 ares 74 terre, prés et vignes en 93 parcelles
Ban de Fessenheim, 73 ares 75 terre en 5 parcelles
Ban de Kleinfranckenheim, 2 ha 80 ares 31 terre, prés et vignes en 22 parcelles
Ban de Reitwiller, 29 ares 94 terres
Ban de Handschuheim, 21 ares 45 terre, et vignes en 3 parcelles
Ban de Nordheim, 11 ares 60 terres
Ban de Dahlenheim, 31 ares 60 vignes
Ban de Marlenheim, 3 ha 58 ares 5 terre en 25 parcelles
Ban de Strasbourg, 2 ares terres in der Streng
Ban d’Oberhausbergen, 20 ares 31 terres en 2 parcelles
Ban d’Achenheim, 61 ates 18 terres
Ban de Breuschwickersheim, 33 ares 82 terres
Ban de Kolbsheim, 1 ha 48 ares 55 terre en 14 parcelles
Succession, propres de la défunte existant 954, garde robe estimé 413
acp 433 (3 Q 30 148) f° 12-v du 13.9. (vacation du 8 septembre) Communauté, Ban de Kolbsheim, 1 ha 5 ares 6 terre et forêt en 10 parcelles
Ban d’Ernolsheim, 4 ha 26 ares 12 ca terre, prés et vignes en 24 parcelles
Ban d’Ergersheim, 94 ares 77 terre en 3 parcelles
Ban de Nordheim, 2 ha 41 ares 93 terre, prés et vignes en 19 parcelles
Ban d’Osthoffen, 19 ares 88 terre
Ban de Quatzenheim, 27 ares 3 terres
Ban de Duppigheim, 8 ha 51 terre, prés
Ban de Niederhausbergen, 1 ha 3 ares 93 terre et vignes en 7 parcelles
Ban de Hoenheim, 1 ha 79 ares 71 terres en 10 parcelles
Ban de Schiltigheim, 11 ha 13 ares 88 terres en 18 parcelles
Ban de Bischheim au Saum, 1 ha 37 ares 3 terres en 9 parcelles
Ban de Reichstett, 1 ha 45 ares 11 terres
Propres de la défunte, Ban de Schnersheim, le tiers de 2 ha 62 ares 89 terre et vignes en 15 parcelles
Communauté, créances 8500, fermages échus 2102, propres inexistants de la défunte 12.520, propres inexistants du veuf 12.249
Le Sr Redslob déclare qu’il est dépositaire des p de ses enfants mineurs, montant à 400 francs
Renonciation par le Sr Redslob à l’usufruit de la moitié des biens propres de la défunte suivant l’article 9 de son contrat de mariage

Louis Edmond Redslob vend la maison au charcutier Jacques Frédéric Sigel, propriétaire de la maison voisine (n° 108)

1861 (19.5.), Strasbourg 14 (157), Not. Ritleng père
Vente pour 15.000 fr. 29 mai 1861. – A comparu Monsieur Louis Edmond Redslob marchand de cuir & propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg, lequel a déclaré vendre avec la garantie de droit
à Monsieur Jacques Frédéric Sigel, charcutier, domicilié & demeurant à Strasbourg présent et acceptant
Une maison à Rez de chaussée surmonté de trois étages, de mansardes & greniers, avec cave, cour, bâtiments latéraux er de derrière, puits, aisances, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg Grande rue n° 110 nouveau & numéro 23 ancien, d’un côté Monsieur Jean Michel Schwartz brasseur de l’autre le Sr acquéreur lui-même par derrière sur la propriété dudit Sr Schwartz et pardevant la grand rue
Etablissement de la propriété. Monsieur Redslob est propriétaire de la maison vendue pour lui être échue dans la succession de Mr Georges Frédéric Redslob son père, en son vivant propriétaire à Strasbourg, suivant partage entre majeurs & sans soulte dressé par le soussigné notaire Ritleng le 24 janvier 1859 enregistré. Monsieur Redslob père avait acquis le même Immeuble de Monsieur Joseph Jean Venceslas Anthoine propriétaire & de Dame Marie Anne Aure Dupont son Epouse demeurant à Strasbourg suivant contrat portant quittance du prix passé devant ledit notaire Ritleng le 17 septembre 1827 enregistré & transcrit. M. & Mad. Anthoine étaient propriétaires de la même maison présentement vendue au moyen de la vente qui lui en a été faite par Demoiselle Marie Salomé Schaller fille majeure demeurant à Colmar suivant contrat passe devant M° Bremsinger & son collègue notaires à Strasbourg le 21 novembre 1826 dument enregistré et transcrit aux hypothèques de ladite ville le 30 du même mois volume 195 numéro 69, le prix en a été quittancé par la venderesse dans la contrat. Ladite Demoiselle Schaller en était propriétaire pour l’avoirr recueillie dans la succession de Dame Marie Salomé Rhein sa mère décédée femme divorcée du Sr André Schaller propriétaire à Colmar, de laquelle elle était seule et unique héritière ainsi qu’il résulte d’un acte de notoriété passé devant ledit notaire Bremsinger & son Collègie le 21 novembre 1826 enregistré. Deux tiers de la maison dont s’agit sont échus à ladite défunte Marie Salomé Rhein femme Schaller dans la succession de Jean Daniel Rhein son père vivant gantier à Strasbourg, de laquelle elle était la seule héritiere, aux termes de l’acte de notoriété ci-dessus relaté & elle est devneue adjudicataire de l’autre tiers sur Marie Salomé Stoltz sa mère en vertu d’un jugement d’adjudication prononcé à son profit par le tribunal de première instance séant à Strasbourg sous la date du 8 prairial an VIII, enregistré le 2 messidor suivant. Il résulte du contrat de vente du 20 décembre 1826 cidessus relaté que le Sr Antoine Schaller père de ladite Demoiselle Marie Salomé Schaller est intervenu à la vente et a déclaré n’avoir aucun droits, prétensions ou réclamation à faire sur l’immeuble ci-dessus désigné à quelque titre & sous quelque cause que ce puisse être. Ledit Jean Daniel Rhein avait acquis ledit immeuble pendant la communauté qui avait existé entre lui et Dame Marie Salomé Stoltz sa femme de Jean Georges Bauer, Cordonnier & Marie Salomé Lambrecht Conjoints domiciliés à Strasbourg en vertu du contrat passé à la cidevant Chambre des Contrats de ladite ville le 21 mai 1765. Les deux titres de propriété antérieurs passés également à la cidevant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg sont la vente faite auxdits conjoints Bauer par François Dieudonné Saupé Chirurgien sous la date du 29 mai 1736 & cette faite à ce dernier par Marie Madeleine Wehrbeck veuve de Jean Henri Werckmeister chirurgien en cette ville le 24 décembre 1731.
La présente est faite sous les charges, clauses et conditions suivantes, savoir (…) 2° sont compris dans la présente vente dix-huit jalousies fesant partie de la maison vendue & se trouvant présentement déposés dans une autre propriété que Monsieur Redslob possède à Strasbourg & sise rue de l’Ail – Prix, 15.000 francs
(Police d’assurance) L’Union, N° 16.256, somme assurée 46.000, prime annuelle 15,50. Mr Redslob, Effet de l’assurance 18 février 1856 – Monsieur Redslob, Georges-Frédéric, propriétaire demeurant à Strasbourg, Bas-Rhin, la somme de 46.000 francs sur les bâtiments désignés ci sprès savoir
1° 28.000 sur sa Maison d’habitation & dépendances sise à Strasbourg Rue de l’ail N° 7, laquelle est construite et pierres et couverte en tuiles (…)
2° 18.000 francs sur la maison & dépendances sise en cette ville, Grand Rue N° 23 laquelle est de construction mixte où la brique domine et couverte en tuiles dont 1) 15.000 francs sur le bâtiment principal élevé sur cave voûtée, trois étages, mansardes & greniers 2) 3000 francs sur le bâtiment de derrière formant bucher et buanderie, surmonté de deux étages et greniers
Avenant du 28 janvier 1856. M. Redslob Louis Edmond, marchand de cuir à Strasbourg déclare à l’agent soussigné que par suite du décès de son père il est devebnu propriétaire de la maison et dépendances assusrée par l’article 2 de la susdite police (…)
acp 499 (3 Q 30 214) f° 51-v du 5.6.

Le boucher Jacques Frédéric Sigel épouse en 1830 Marie Barbe Frick
Mariage, Strasbourg (n° 397)
Du 26° jour du mois d’octobre l’an 1830 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jacques Frédéric Sigel, Mineur d’ans quant au mariage, né en légitime mariage le 24 janvier 1808 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, boucher, fils de Jean Jacques Sigel, saucissier, et de Marguerite Salomé Raisch, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants et de Marie Barbe Frick Mineure d’ans, née en légitime mariage le 2 juillet 1810 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Israël Frick, Boucher décédé en cette ville le 11 mars 1828 et de Marie Barbe Gruber, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (i 48

Registre de population 600 MW 336, Grand rue 24 / 108 (i 227)
Sigel, Frédéric, Strasbourg 08, h.m., luthérien, français, (à Strasbourg) d.s.n.
id. née Frick, Barbe, id. 10. f. m. idem, décédée le 31 juillet 1860
Schiffer, Chrétien, h. m., Strasbourg 24, son gendre, emp. au ch. de fer, catholique, (à Strasbourg) 1852
id. née Sigel, Caroline, Strasbourg 32, luthérien, (à Strasbourg) d.s.n.
Sigel, Frédéric, Strasbourg 38, g., son fils garçon, charcutier
Sigel, Louis, Strasbourg 3 février 1836, son frère, mécanicien au ch. de fer, luth. franç.

Marie Barbe Frick meurt en 1860 en délaissant trois enfants
1860 (17.11.), Strasbourg 10 (143), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.763
Inventaire de la succession de Marie Barbe Frick, épouse de M. Jacques Frédéric Siegel, charcutier à Strasbourg où elle est décédée le 31 juillet 1860.
L’an 1860 le samedi 17 novembre à deux heures de relevée, à la requête 1° de M. Jacques Frédéric Siegel, charcutier, agissant A. en son nom personnel à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre lui et Dame Marie Barbe Frick sa défunte épouse, B. au nom en comme tuteur légal de M. Jacques Frédéric Sigel, son fils encore mineur âgé de 19 ans étant né à Strasbourg le 4 janvier 1841
2° de Dame Salomé Caroline Sigel, épouse autorisée de M. Philippe Chrétien Schiffer, mécanicien au chemin de fer de l’Est ci présent, 3° & de M. Louis Auguste Sigel, majeur, chauffeur au même chemin de fer, Mme Schiffer, M. Louis Auguste Sigel & le mineur Sigel habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour un tiers de la Dame Sigel née Frick leur mère,
En présence de M. Jean Israel Frick, ferblantier, agissant en qualité de subrogé tuteur du dit mineur
acp 493 (3 Q 30 208) f° 67-v du 23.11. (succession déclarée le 28 9.bre 1860) Communauté, mobilier, ci 1455, Indemnités dues à la communauté 8867 – Passif 2853 francs
Succession, garde robe 248

Jacques Frédéric Sigel hypothèque les deux maisons adjacentes au profit de Fanny Mathilde de Zabern femme du peintre sur porcelaine Jean Georges Weiss

1862 (12.6.), Strasbourg 10 (147), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.663
Obligation – a comparu Mr Jacques Frédéric Sigel, charcutier demeurant et domicilié à Strasbourg, veuf avec trois enfants majeurs de D° Marie Barbe Frick son épouse défunte, Lequel reconnaît par ces présentes devoir bien et légitimement
à Mad. Fanny Mathilde de Zabern épouse dûment autorisée de M Jean Georges Weiss, peintre sur porcelaine, ci présent les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, créancière ci présente et acceptant, la somme de 6000 francs
hypothèque 1) Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg, grand’rue n° 108, tenant d’un côté à la maison ci après désignée, de l’autre à M. Schaefer docteut en médecine & parderrière à M. Schwartz brasseur.
2) Et une maison avec appartenances et dépendances sise en la même ville & même rue N° 110, tenant d’un côté à la maison sus désignée, de l’autre à M. Schwartz brasseur par derrière aussi Schwartz.
Ces maisons appartiennent à M. Sigel, la première pour lui avoir été abandonnée par le partage des successions de ses père et mère, dressé par M° Zimmer, soussigné, le 29 août 1842 et contenant quittance de ls soulte y stipulée pour le solde du prix d’abandonnement. Et l’autre maison pour en avoir fait l’acquisition depuis le décès de sa femme du Sr Louis Edmond Redslob, marchand de cuirs à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Ritleng père, notaire à Strasbourg, le 29 mai 1861 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 12 juin de la même année volume 855 N° 135 et inscrit d’office le même jour volume 786 N° 113. Le prix de cette acquisition était de 15.000 francs (…).Le débiteur certifie que les deux maisons lui appartiennent encore en toute propriété & qu’elles ne sont grevées d’aucune dette, rente, privilège ni hypothèque à l’exception (…)

Jacques Frédéric Sigel loue une partie de la maison au charcutier Charles Zimmer

1868 (12.3.) Strasbourg 10 (160), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 507
Bail du 12 mars 1868 – a comparu Mr Jacques Frédéric Sigel, charcutier demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a par ces présentes donné à titre de bail à loyer pour neuf années entières et consécutives qui commenceront le 25 mars courant pour finir à pareil jour de l’année 1877, sauf ce qui sera di ci après
à Mr Charles Zimmer, charcutier demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant
Des localités suivantes faisant partie de deux maisons contigues sises à Strasbourg Grand rue n° 110 & 108
A. Dans la maison N° 110, 1° le magasin, 2° l’arrière magasin, 3° la cuisine à l’exception du chaudron à lessive qui reste réservé pour l’usage commun du propriétaire, du preneur et des autres locataires de la maison, 4° l’atelier derrière la cuisine avec la partie close de la cour, 5° un bucher dans la cour, le tout au rez-de-chaussée, 6° deux chambres de domestique au quatrième étage, 7° deux chambres pour le linge sâle avec décharge au cinquième étage, 8° et la cave voûtée sous cette maison N° 110.
B. Dans la maison N° 108, Tout le secons étage composé de deux chambres & d’une cuisine. Enfin l’usage commun des deux pompes & des lieux d’aisances. Moyennant 1200 francs de loyer annuel
deuxième étage Grand rue n° 108 (…) Toutefois le preneur est autorisé à déduire sur le premier trimestre de loyer la somme de 50 francs en raison de la non jouissance du second étage de la maison N° 108 dont il ne pourra prendre possession que le 2′ juin de la présente année
acp 570 (3 Q 30 285) f° 56 du 13.3.

Jacques Frédéric Sigel meurt en 1871. Ses enfants et héritiers vendent la maison au charcutier Charles Zimmer et à sa femme Barbe Emilie Goppert

1874 (31.12.), Strasbourg 10 (175), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 4594
Kauf, 31. Dezember 1874 – sind erschienen I) Frau Salome Caroline Sigel, wohnhaft in Straßburg, Wittwe des Herrn Philipp Christian Schiffer im Leben gewesenen Angestellten, an dem Eisenbahn, handelnd in ihrem persönlichen Namen, II) Frau Henriette Julia Carle, wohnhaft in Straßburg, Wittwe des H. August Carl Ludwig Sigel, im Leben gewesenen Angestellten an dem Eisenbahn, handelnd a) in ihrem persönlichen Namen als Nutznießerin der Hälfte der Hinterlassenschaft ihres verstorbenen Ehegatten, b) im Namen und als gesetzliche Vormünderin ihren beiden noch minderjährigen Kinder Karl Friderich Ludwig Sigel geboren den 14. Oktober 1868 und Karl Alfred Sigel geboren den 5.Feruar 1873, beide in Straßburg wohnhaft (verkauffen)
an Herrn Karl Zimmer, Wurstler und Frauen Barbara Emilie Goppert dessen von ihm gehörig ermächtigte Ehefrau, beede Käufern
Beschreibung, zwei neben einander gelegenen Häußern in Straßburg Langestrasse N° 108 und 110, gelegen (früher grand’rue N° 23 et 24) einseits Eigenthum Schaeffer andernseits Eigenthum Schwartz, hinten diesen letztern.
Eigenthums-Recht. Diese Häuser gehörten früher dem Herrn Jacob Friderich Sigel im Leben geweßenen Wurstler in hiesiger Stadt, nehmlich das jenige welche früher unter Nummern 24 bezeichnet war, um ihme überlassen worden zu sein durch die hinterlassenschaft seiner verstorbenen Eltern H Johann Jacob Sigel und Frau Margaretha Raisch, laut Act durch H. Zimmer früher Notar in Straßburg, Vorgänger des unterschriebenen Notars am 29. Aprilis 1842 errichtet. Und die Ehegatten Sigel haben selbst dieses Haus ersteigert von H. Jacob Schillinger Kandidat der Theologie und Fraun Maria Margaretha Schillinger Frau von Daniel Debo Wurstler alle in Colmar wohnhaft laut Steigprotokoll durch Notar Friderich Grimmer in hiesiger Stadt den 4. September 1828 errichtet.
Und das jenige, welches früher unter Nummern 23 bezeichnet war, um desselben erkauft zu haben nach den Ableben seiner Frau Maria Barbara gebornen Frick, von H. Ludwig Edmund Redslob Lederhändler in Straßburg, laut Kaufcontract vor Notar Ritleng Vater in Straßburg den 29. Mai 1851 passirt, im Hypothekenamt von Straßburg abgeschrieben den 12. Juni des nehmlichen Jahres Band 855 S. 155. und von Amtswegen eingeschrieben den nehmlichen Tag Band 766 N. 113. Dieser Kauf geschah für eine Summ von 15.000 Franken (…) H. Redslob ist selbst Eigenthümer dieser Liegenschaft geworden, in dem ihm dieselbe durch die Theilung der hinterlassenschaft seines verstorbenen Vaters Georg Friderich Redslob ist überlassen worden, laut Theilungs Act durch Notar Ritleng Vater den 24. Hornung 1857 errichtet. Und H. Redslob Vater ist selbst davon Eigenthümer geworden indem er dieselbe erkauft hat von H. Joseph Johann Venceslas Anthoine Eigenthümer und von Frau Maria Anna Dupont Ehegatten in Straßburg laut Kaufcontract welchen Quittung über des Preis enthält durch genannten Notar Ritleng den 17. September 1827 erichtet.
Nach dem Ableben des H Jacob Friderich Sigel, welches in Straßburg den 6. August 1871 erfolgt ist, fielen diese beide Häuser seinen zwei Kindern und einzigen Erben zu, die Frau Schiffer Comparentin und ihrem Bruder Ludwig August Siegel Angestellten an den Eisenbahn von Elsaß-Lothringen. Dieser Letztere ist ebenfalls in Straßburg den 6. Mai 1874 gestorben und hat als einzige Erben hinterlassen seinen beiden obengenannten Kinder Karl Friderich Ludwig Siegel und Karl Alfred Siegel so wie dieses bestätiget ist durch das Inventar den 8. Oktober 1874 errichtet. So daß also diese Häuser heute unvertheilt der Frau Wittwen Schiffer zur Hälfte gehören und für die andere Hälfte den beiden minderjährigen Sigel – Preis 67.000 Francken
(Joint) Vereinbarungsact, 18. November 1874, N° 745.
acp 635 (3 Q 30 350) f° 84-v du 2.1.

Charles Zimmer épouse Barbe Emilie Goppert en 1869
1869 (12.8.), Strasbourg 10 (163), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1240
Contrat de mariage, 12 août 1869 – Ont comparu I. Mr Charles Zimmer, charcutier, demeurant et domicilié à Strasbourg, né le 18 juillet 1838 du légitime mariage de Mr Jacques Zimmer, aubergiste, et de dame Salomé Goetz conjoints demeurant à Brumath ; stipulant comme futur époux
II. Mlle Barbe Emilie Goppert, mineure, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette ville le 2 novembre 1848 du légitime mariage de feu Mr Jean Daniel Goppert vivant poëlier et de dame Barbe Wolff sa veuve survivante, stipulant comme future épouse
III. Dame Barbe Wolff, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de Mr Jean Daniel Goppert poëlier, agissant ès présentes tant pour assister et autoriser la Dlle future sa fille encore mineure qu’à cause de la constitution de dot qu’elle va faire ci après en faveur de cette dernière

acp 585 (3 Q 30 300) f° 97-v du 13.8. Stipulation de régime de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une valeur de 4261 francs
Les apports de la future épouse consistent en la moitié d’une maison Grand rue N° 53, 2) dans la part de succession de son père non encore liquidée, 3) dans une somme de 1025 francs avec intérêtsdu premier janvier 1869 à elle due par sa mère présente 1025, intérêts 31, total 1056
Donation par la veuve Goppert à la future épouse sa fille ce acceptant d’un mobilier estimé à 1934 francs
Donation réciproque de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant réductible à moitié en cas d’existence d’enfants du futur mariage. Le survivant aura l’usufruit de la moitié des biens de la communauté

Charles Zimmer et Barbe Emilie Goppert vendent la maison au charcutier Louis Siegrist et à sa femme Marie Schmutz

1888 (15.2.), M° Frédéric Antoine François Pierron
Verkauf durch Eheleute Carl Zimmer, Wurstler, und Barbara Emilie Goppert jier
an Eheleute Ludwig Siegrist, Wurstler, und Maria Schmutz hier
zweier dahier Langstraße N° 108 & 110 gelegenen Wohnhäuser mit Erdgeschoß, drei Stockwerke & Zubehör P 752, 752, 1 a. Fläche und P 753, 753 0,61 a/. Fläche. Erworben laut Kauf Koertggé vom 31. Dezember 1874. Genuß und Lasten vom 1. April 1888 an – Kaufpreis 55.600 Mark, woran bar bezahlt 2000
acp 798 (3 Q 30 513) f° 34-v n° 4130 du 17.2.

Originaire de Sundhouse, Louis Siegrist épouse en 1879 Marie Schmutz, aussi de Sundhouse
1879 (30.10.), M° Charles Victor Holtzapfel
Ehevertrag zwischen Ludwig Siegrist, Wurstler in Straßburg
und Marie Schmutz, ledig daselbst
acp 696 (3 Q 30 411) f° 57-v n° 2381 du 5.11. unter Annahme des auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft, hat des Ueberlebende das Antheil des Erst verstorbenen an der Gemeinschafft in Genuß, bei Vorhandesein von Kindern auf die Hälfte beschränkt
Einbringen des Brautigams, baares Geld 2880
Bann Sundhausen section B 1313 Wiese in der Streng, D 88 Feld Ruthb* D 330 Feld Ichert
Einbringen der Braut, hausrath Mobilien M 960 & Baares Geld M 480

Mariage, Strasbourg (n° 609)
Strassburg am 11. November. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Wurstler Ludwig Siegrist, evangelischer Religion, geboren den 16. Juni des Jahres 1853 zu Sundhausen (Unter-Elsass) wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Ackerers Johann Siegrist, zuletzt wohnhaft zu Sundhausen und der Catharina geb. Schmutz, wohnhaft zu Sundhausen, 2. die Ladendienerin Maria Schmutz, evangelischer Religion, geboren den 13. December des Jahres 1856 zu Sundhausen, wohnhaft zu Strassburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Johann Jacob Schmutz, Ackerer und der Maria Ursula gebornen Urban, zuletzt wohnhaft zu Sundhausen (i 26)

La maison revient ensuite à leurs deux filles, Marie Juliette qui épouse en 1910 Alfred Georges Schlæffer, employé à la Chambre de commerce, et Louise Aline Siegrist, enseignante, qui épouse en 1922 Charles Adolphe Utzmann, rédacteur au commissariat général

Mariage, Strasbourg (n° 525)
Strassburg am 12. Mai 1910. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Handelskammerassistent Alfred Georg Schlaeffer, evangelischer Religion, geboren am 21. Januar des Jahres 1882 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg Steinstraße 7, Sohn des verstorbenen Schuhmachers Jakob Schlaeffer, zuletzt wohnhaft in Strassburg und seiner Ehefrau Katharina gebornen Sorgius 2. die Maria Juliette Siegrist, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 17. November des Jahres 1882 zu Straßburg wohnhaft in Straßburg Langstraße 108/110, Tochter des verstorbenen Wurstlers Ludwig Siegrist, zuletzt wohnhaft in Straßburg, und seiner Ehefrau Maria gebornen Schmutz wohnhaft zu Straßburg (i 29)

Mariage, Strasbourg (n° 1054)
Strasbourg le 12 août 1922. Par devant l’officier de l’Etat Civil soussigné ont comparu aujourd’hui dans le but de contracter mariage 1° Monsieur Charles Adolphe Utzmann, rédacteur au Commissariat général, de religion protestante, né le 19 août de l’année 1898 à Colmar (Haut-Rhin) demeurant à Strasbourg-Neudorf, 6, rue Joseph Gerber, fils d’Adolphe Utzmann, secrétaire des contributions indirectes, et de Cécile née Truschel, demeurant à Strasbourg, 2° Mademoiselle Louise Aline Siegrist, professeur adjoint à l’école de perfection industrielle, de religion protestante, née le 21 juillet de l’année 1890 à Strasbourg demeurant à Strasbourg, 108 grand’rue fille de feu Louis Siegrist, maître charcutier, et de feue Marie née Schmutz, demeurant en dernier lieu à Strasbourg (i 108)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.