82, Grand rue


Grand rue n° 82 – VII 104 (Blondel), P 766 puis section 6 parcelle 2 (cadastre)

Façade reconstruite par la veuve du marchand de fruits et légumes Zacharie Krafft (1756)


Façade (mai 2014), étages (juillet 2012, mai 2022)

La maison inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’arbalétrier Jean Stempfer comprend notamment un encorbellement (20 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds ½). Elle appartient au début du XVII° siècle au cordonnier Henri Diel puis à sa fille Susanne, femme du cordonnier Jean Gærtner, qui la conserve jusqu’à sa mort en 1695. La veuve du boisselier Jean Jacques Buchs l’achète en 1714 et en lègue la propriété à sa fille cadette Dorothée qui épouse le marchand de fruits et légumes Zacharie Krafft. Veuve, Dorothée Buchs souhaite en 1755 réparer son encorbellement endommagé et y ouvrir des fenêtres mais les préposés lui demandent de rebâtir sa maison délabrée en supprimant l’encorbellement : ils l’autorisent ensuite à mettre un balcon de trois pieds de large. Elle demande l’année suivante au maître maçon Jean Christophe Schneider de faire des dessins mais charge un autre maçon des travaux. Elle acquiert la même année 1756 de ses voisins de droite (futur n° 80) l’autorisation de faire s’écouler les eaux par leur propriété. La façade qu’elle fait construire au goût du jour comprend une travée centrale en léger avant-corps qui répond à la légère saillie des extrémités latérales. Des cordons séparent les différents niveaux, les deux fenêtres latérales du premier étage ont des appuis galbés. Un balcon est encore mentionné dans les années 1820. La valeur minimale de la maison passe de 375 livres en 1748 (avant travaux) à 900 livres en 1762. La veuve de Zacharie Krafft lègue la maison à sa nièce Marie Madeleine Sommer qui épouse en secondes noces le marchand de fruits et légumes réformé Pierre Bailliet et la vend vingt ans plus tard (1786) au marchand de fruits et légumes Jean Georges Kamm.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 27 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages et balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à gauche du repère (r) : trois arcades de boutique au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des trois étages, toiture à un étage de fenêtres surmontées de deux lucarnes. La cour G représente l’arrière (1-2) de la façade, le bâtiment à simple rez-de-chaussée (3-4) au fond de la cour.
La maison porte d’abord le n° 38 (1784-1857) puis le n° 82.


Cour G – Devantures (ancien en nouvel état, 1890, dosier de la Police du Bâtiment)

Le marchand Jean Daniel Stromeyer achète la maison en 1813. Il est mis sous tutelle judiciaire en 1818. Ses héritiers la vendent en 1839 au marchand épicier Jean Geoffroi Rumpp. Le marchand Joseph Loeb remplace en 1879 les devantures en bois par de nouvelles en fer dans les arcades. L’entrepreneur Auguste Brion pose en 1890 pour Marie Louise Meyer une devanture en bois sur toute la largeur de la façade bien qu’elle ne soit pas alignée. Les locaux commerciaux du rez-de-chaussée et ceux du premier étage sont reliés par un escalier en 1897. Les travaux de canalisation dans la rue des Cheveux font apparaître des fissures en 1901.
L’architecte Jean Brum transforme en 1960 le magasin au rez-de-chaussée et au premier étage pour les établissements Costena (Comptoir Strasbourgeois des Textiles du Nord de l’Alsace) en faisant couler une dalle en béton au rez-de-chaussée, et consolider la façade principale par des sous-poutres métalliques. La démolition du bâtiment arrière voisin (numéro 84) menace la stabilité de la cage d’escalier en 1961. L’entrée par le bâtiment arrière donnant sur la place des Meuniers aménagée après les destructions dues aux bombardements de 1944 n’est pas réalisée comme prévu en 1964.


Plan (1897, Police du Bâtiment)
Elévation du bâtiment arrière vers la nouvelle place (1964), Police du Bâtiment) – Vue en mai 2022

juin 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1598 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Stempfer, arbalétrier, et (1582) Marguerite Jæger – luthériens
1591 h André Erhard, aubergiste au Lion rouge, et (1591) Marguerite Jæger, veuve du chef des travaux Jean Stempffer, remariée (1598) avec Jean Frédéric Lamb – luthériens
1612 v Henri Diel. cordonnier, et (1601) Salomé Aland – luthériens
1645* h Jean Gartner, cordonnier, et (1627) Susanne Diel, remariée (1654) avec Michel Renninger, tenancier de l’auberge des compagnons boulangers – luthériens
(héritiers) Georges Gartner, cordonnier, et (1654) Anne Marie Jelinger – luthériens
Georges Gartner, cordonnier, et (1682) Elisabeth Rœmer – luthériens
1695 h Jean Christophe Pauli, cordonnier, et (1696) Anne Marguerite Gærtner – luthériens
1714 v Jean Jacques Buchs, boisselier, et (1678) Anne Marie Fürnkorn – luthériens
1729 h Zacharie Krafft, marchand de fruits et légumes, et (1725), Dorothée Buchs
1762 h Jean Daniel Merckel, cordonnier, et (1747) Marie Madeleine Sommer – luthériens
1763 h Pierre Bailliet, cocher puis marchand de fruits et légumes, et (1763) Marie Madeleine Sommer veuve de Jean Daniel Merckel – réformé et luthérienne
1786 v Jean Georges Kamm, marchand de fruits et légumes, et (1783) Marie Salomé Fettinger – luthériens
1802 adj Louis Ignace Chayrou, officier de santé, et (1800) Marie Marguerite Hausser
1806 v Jean Philippe Rauschenbach, marchand de fer, et (1786) Marie Salomé Weber – luthériens
1813 v Jean Daniel Stromeyer, marchand, et (1796) Susanne Catherine Ehrlenholtz
1839 v Jean Geoffroi Rumpp, épicier, et (1813) Catherine Salomé Hoh
1865 v Joseph Lœb, revendeur, et (1845) Caroline Levy
1890* v Jacques Brubacher, marchand, et (1892) Marie Louise Meyer
Madeleine Meyer (copropriétaires)
1933* v Charles (Guillaume) Bosch, boulanger, et (1905) Caroline (Berthe) Pestel

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 375 livres en 1748, 900 livres en 1762, 1000 livres en 1779

(1765, Liste Blondel) VII 104, aux héritiers du nommé Krafft
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Peter Palliet, 3 toises, 1 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 766, Strohmeyer, Jean Daniel, propriétaire rue du Jeu des Enfants – maison, sol, cour – 0,89 are / Rumpp Jean Geoffroi

Locations

1801, Jonas Baruch
1851, Louis Knœpffler, négociant

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 198
L’arbalétrier Jean Stempfer règle 18 sols pour sa maison, à savoir un encorbellement (20 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds ½), une porte de cave (7 pieds ½ de long, saillie de 5 pieds ½), un banc en pierre (3 pieds ½ de long, 1 pied ½ de large), en outre une échoppe (5 pieds de long, saillie de 2 pieds ½)

Anderseits Oberstraßen beÿ dem Zollthörlein wider hienein gemeßen
Hans Stempfer der Armbruster hatt oben ein Vsstoß xxi+ schu lang, Vnd iii+ schu herauß, Ein offene Kellerthüer vii+ schu lang, vnd v= schu herauß, Ein steinen Benckhlin iii+ schu lang, Vnd i+ schu breÿt, Mehr ein Laden v schu lang, Vnd ii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, xviij ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1755, Préposés au bâtiment (VII 1406)
La veuve de Zacharie Krafft sollicite l’autorisation de réparer son encorbellement endommagé et d’y ouvrir des fenêtres. Les préposés lui demandent de rebâtir sa maison délabrée en supprimant l’encorbellement. Elle demande l’autorisation de remplacer l’encorbellement par un balcon, les préposés autorisent un balcon de trois pieds de large.

(f° 81) Dienstags den 22. Julÿ 1755. Zachariæ Krafften Wittib – An Zachariæ Krafften Wittib Hauß an der Langen straß, welches einen schandlichen, und Zugleich schadhafften Überhang hat, darein Sie neüe fenster Zumachen und andere reparationen Vorzunehmen willens. Erkannt, solle jhr baufällig Hauß neu bauen, und den Überhang Hinwegthun. Illa bittet um erlaubnus wenigstens Anstatt des Überhangs ein Altan Zumachen. Erkannt in die breite Von 3. schuhe willfahrt.

Protocole de tribus

1756, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
La veuve de Zacharie Krafft demande au maître maçon Jean Christophe Schneider le prix des dessins qu’il a faits pour rebâtir sa maison puisqu’elle a l’intention de charger un autre maçon des travaux. Elle s’étonne du prix élevé qu’il indique (80 florins). Le conseil des Maçons fixe le prix à 30 florins.

Mittwochs den 10. Martÿ 1756. – (f° 11-v) Dorothea Krafftin, Weÿlland Zachariæ Krafft des fastenspeißhändlers allhier wittib Klagt Wieder Mstr Johann Christoph Schneider der Maurer und Steinmetzen, wie daß dieselbe angehalten werden möchte seine anforderung zu thun wegen einem gemachten Riß über dero zu bauen vorhabendes häusel, und dieses angesehen sie einem andern meister Zu auffbauung deßelben angenohmen hat.
Beklagter Schneider declarirt die forderung so er sowohl vor die gemachte Riß alß gehabte mühewaltung und gäng, wie auch einen Riß deßwegen nacher waßlenheim verdient habe in 80. fl. Zu bestehen, mithin gebetten Klägerin In die bezahlung sothaner Summ anzuhalten.
Klägerin replicirt, daß die forderung erstaunlich hoch seÿe, dahero gebetten ein solche billichmäßig zu taxiren.
Ist nach anhörung der Partheÿen, ersehehen producirten rißen und devis, nach gehaltener umbfang Zu recht Erkandt, seÿe Klägerin sowohl für die gemachte Riß, devis, gehabte gäng und gethaner Reiß zusammen Vor all und Jedes taxirtermaßen beklagten 30. fl. zu bezahlen anzuhalten.

Description de la maison

  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, petites cuisines, vestibules, échoppe de revendeur, petit bâtiment arrière, petite cave voûtée, petite cour, appartenances et dépendances, le tout estimé à la somme de 800 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une échoppe de marchand de fruits et légumes, un petit poêle et petite cuisine au rez-de-chaussée, un poêle, dépense, petite cuisine et vestibule au premier étage, le vieux comble couvert de tuiles plates renferme deux greniers dallés et plusieurs chambres dont une pour les soldats, elle comprend en outre un petit bâtiment arrière à demi toit couvert de tuiles plates où se trouvent un petit poêle, cuisine et chambre, il y a dans la cour un puits et une cave voûtée, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1779 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, cuisines et chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a en outre une cave voûtée, une cour et un puits, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 71 / 38
Rauschenbach
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 148 case 3

Rumpp, Jean Geoffroi

P 766, sol, maison, Grand’rue 38
Contenance : 0,89
Revenu total : 153,46 (153 et 0,46)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 494 case 2

Rumpp, Jean Geoffroi, 1866
p. 1866 Loeb Joseph
1891/92 Meyer Magdalena und Maria, fels*

P 766, maison, sol, Grand’rue 82
Contenance : 0,89
Revenu total : 153,46 (153 et 0,46)
Folio de provenance : (148)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre allemand, registre 29 f° 63 case 2

Parcelle, section 6, n° 2 – autrefois P 766
Canton : Langstraße Hs N° 82
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,92
Revenu : 1400 – 1700 – 2500
Remarques : 1906 Neubau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1933), compte 248
Brubacher Jakob Ehefr. u. Erben, Meyer Magdalena
rayé 1933

(Propriétaire à partir de l’exercice 1933), compte 2368
Haug Eduard Emil, Binden*fabrikant und Ehefrau Friederika geb. Anstett
1921 Bosch Charles électricien et son épouse née Pestel chacun la ½
(922)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche (p. 343)

38
Pr. Kamm, Jean George, Chaircuitier – Moresse
loc. Baudrié, Joseph, empl. à la Lotterie Roy. – Pelletier
loc. Balliette, veuve – Moresse
loc. Vaudron – Prebandier à S. P. l. v. – Clergé
loc. Ruff, Jean, Imprimeur – Manant

Registres de population

(1795) 9° section, Grand Rue N° 38 (registre 600 MW 9) – légende

J. George Kamm, 36, March. – Strasb.
Sophie, id. 34, épouse – id.
Elisab. Schmidt, 40, Servante – id.
Mad. Balliet, 61, Veuve – id.
Meyer Nitter, 31, March. – id.
Cath. Walter, 40, fille – id.
André Barthel, 60, empl. – id.
Henry Gismann, 32, empl – id.
Cath Gismann, 25 ; épouse – id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 98)

(Haus Nr.) 82
Meyer & Cie. Weiss-Wollwarengeschäft. 01
Brubacher, Keufmann. 2
Meyer, Geschäftstheilhbn. E 3
Zimmermann, Eisenb.-arb. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 171)

82, Grand’rue (1874-1989)

Le propriétaire Lœb remplace en 1879 les devantures en bois par de nouvelles en fer dans les arcades. L’entrepreneur Auguste Brion pose en 1890 pour la demoiselle Meyer une devanture en bois sur toute la largeur de la façade bien qu’elle ne soit pas alignée. La veuve Meyer fait poser en 1891 un miroir pliable qu’elle retire en 1898. Elle fait établir en 1897 un escalier entre les locaux commerciaux du rez-de-chaussée et ceux du premier étage. Les sœurs Meyer se plaignent en 1901 que les travaux de canalisation dans la rue des Cheveux ont provoqué l’affaissement de leur maison. La Police du Bâtiment conclut que les fissures extérieures à l’arrière du bâtiment et les fissures intérieures au rez-de-chaussée et au premier étage sont dues aux travaux de canalisation, les autres étant plus anciennes.
L’architecte Jean Brum transforme en 1960 le magasin au rez-de-chaussée et au premier étage pour les établissements Costena (Comptoir Strasbourgeois des Textiles du Nord de l’Alsace). Une dalle en béton est coulée au rez-de-chaussée, la façade principale est consolidée par des sous-poutres métalliques qui s’appuient sur des piliers métalliques. Les mêmes transforment le rez-de-chaussée en 1964 sans aménager une entrée dans la façade arrière pour accéder directement à la cage d’escalier. Le maire informe en 1961 la société civile immobilière Zdanowski que sa cage d’escalier s’écroulera quand la démolition du bâtiment arrière voisin (numéro 84) en sera au troisième étage. Des étais provisoires empêchent le mur de s’écrouler. La devanture est transformée en 1967.

Sommaire
  • 1879 – Le propriétaire Lœb demande l’autorisation de remplacer les devantures en bois par de nouvelles en fer. L’agent voyer note que la maison est alignée, le rez-de-chaussée et les étages sont en maçonnerie, les travaux consistent uniquement à remplacer les devantures (fermetures de magasin) dans les arcades. L’architecte de la ville autorise les travaux.
  • 1884 – Le maire notifie l’orfèvre Joseph Lœb (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre
    1887 – Nouvelle demande. Travaux terminés, octobre 1887
  • 1890 – L’entrepreneur Auguste Brion (11, rue Sainte-Aurélie) demande au nom de la demoiselle Meyer, propriétaire, l’autorisation de poser une devanture en bois sur toute la largeur de la façade bien qu’elle ne soit pas alignée. Comme le bâtiment dépasse jusqu’à 72 centimètres de l’alignement, les piliers ne devront pas avoir plus de 23 centimètres selon le règlement du 6 mai 1856. – Autorisation de remplacer le revêtement des devantures d’après les dessins modifiés. – Travaux terminés, avril 1890. – Dessins (ancienne et nouvelle devanture) – Droit réglés pour quatre piliers
    1891 (mars) – L’entrepreneur demande l’autorisation de poser une clôture en planches et d’étayer le bâtiment. – Autorisation – Droits payés pour avoir occupé la voie publique pendant deux semaines.
  • 1890 – Le maire notifie Madeleine Meyer (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
  • 1891 – Le maire constate que la veuve Meyer fait des travaux sans autorisation
    L’entrepreneur Nussbaum demande l’autorisation de poser un miroir, placé à l’horizontale la nuit tombée. – Autorisation. Le miroir à 2,20 mètres de hauteur fait une saillie de 60 centimètres quand il est déployé et de 10 centimètres replié. – Le maire notifie le propriétaire de déplacer le miroir pour qu’il se trouve à au moins 3 mètres du sol. – Les droits sont payés à condition d’enlever l’objet à première réquisition.
  • 1895 – La veuve Meyer et Compagnie demande l’autorisation de poser deux vitrines (1,65 mètre de haut, 0,36 mètres de large, saillie de 9 centimètres) – La Police du Bâtiment fait remarquer que la devanture posée cinq ans auparavant se trouve à 23 centimètres devant l’alignement, le trottoir a entre 1,95 et 1,70 mètre de large. La demande s’oppose au règlement du 30 novembre 1891. Les vitrines ne sont pas posées.
  • 1897 – La veuve Meyer et Compagnie demande l’autorisation de relier par un escalier les locaux commerciaux du rez-de-chaussée et ceux du premier étage – Autorisation d’aménager des locaux commerciaux au rez-de-chaussée et au premier étage et un escalier qui les fait communiquer – Dessin de l’entrepreneur Paul Brion (5-7, rue de Rosheim), coupe, plans des étages.
  • 1898 – La veuve Meyer et Compagnie retire le miroir
  • 1901 (novembre) – Le sœurs Meyer se plaignent que les travaux de canalisation dans la rue des Cheveux ont provoqué l’affaissement de leur maison. La Police du Bâtiment relate que le bâtiment doit avoir 150 ans. Elle constate qu’il y a une fissure (5 mm de large) au rez-de-chaussée à la jonction avec le n° 84, et quelques fissures insignifiantes plus haut, une fissure de 4 mm de large vers la cour à la jonction avec le n° 80. D’autres fissures sont visibles à l’intérieur au rez-de-chaussée, à chacun des trois étages, aux mansardes et dans la cage d’escalier. Elle conclut que les fissures extérieures à l’arrière du bâtiment et les fissures intérieures au rez-de-chaussée et au premier étage sont dues aux travaux de canalisation, les autres sont plus anciennes. Les travaux que la ville prend en charge s’élèvent à environ 250 marks.
    Dossier qui relate les travaux de canalisation et les fissures dans la maison Meyer
    1902 (février) – Une fissure d’un millimètre de large est apparue aux deuxième et troisième étage vers le n° 80, les autres n’ont pas augmenté.
    1902 (avril) – Les fissures n’ont pas augmenté. Le dossier d’indemnisation est transmis à la Division des canalisations. – On constate un affaissement au n° 80 qui borde la rue des Cheveux
    1902 (août) – On a posé un nouveau plâtre et de nouveaux papiers peints aux endroits des fissures. Il n’y a aucun indice que le bâtiment continue à bouger.
    1905 – Dossier ouvert après une demande de visiter les lieux. Il n’y a aucun indice de nouveaux mouvements.
  • 1902 – Le maire notifie les sœurs Meyer (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
    1905 – Idem – Travaux terminés, octobre
    1912 (juillet) – Le maire notifie Jacques Brubacher (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Le propriétaire produit une facture d’après laquelle les murs ont été repeints en juin 1912.
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1923 – Les peintres en bâtiment Kuhn et Kratz (5, rue des Balayeurs) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord.
  • 1929 – Le locataire Toussaint se plaint que les cabinets d’aisance ne sont pas remis en état malgré sa demande auprès du gérant Bosch. – Les réparations sont en cours lors de la visite. Travaux terminés, octobre
  • 1938 – La Police du Bâtiment constate que Ch. Bosch a posé sans autorisation une enseigne. – L’inscription sur la corniche est retirée, mars.
  • 1954 – Une locataire du troisième étage, Marguerite Rochet, se plaint des mauvaises odeurs provenant d’une aération du cabinet d’aisance – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée. Elle demande au propriétaire, Mlle Leibenguth, de faire rehausser le tuyau d’aération. Rappels. Justin Leibenguth informe la Police du Bâtiment que les travaux ont été exécutés par l’entrepreneur Forrer (rue du Soleil) en février 1955.
  • 1960 – La société Costena, propriétaire, est autorisée à occuper la voie publique
    L’entreprise de crépissage Baron et Tassi (1, rue des Roses à Reichstett) est autorisée à occuper la voie publique.
    1959 – Zelig Zdanowski, président directeur des établissements Costena (10, rue Fischart), locataire, dépose une demande de permis de construire (82, Grand rue, section 6 parcelle 2) sous la direction de l’architecte Jean Brum (65, allée de la Robertsau). La Division VI fait remarquer que le bâtiment dépasse de 40 à 70 centimètres de l’alignement (4 mètres carrés), l’agrandissement est prévu derrière l’alignement. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de transformer le magasin au rez-de-chaussée et au premier étage. – Dessins – Droits réglés pour quatre trumeaux, deux devantures et une porte d’entrée.
    Suivi des travaux. La dalle en béton est coulée au rez-de-chaussée, janvier 1960. La façade principale est consolidée par des sous-poutres métalliques qui s’appuient sur des piliers métalliques, février 1960. La façade est rénovée, les travaux intérieurs suspendus, mars. Travaux terminés d’après les plans, mai 1960.
  • 1960 (avril) – La Police du Bâtiment constate que le Comptoir Strasbourgeois des Textiles du Nord de l’Alsace (Costena, draperies, lainages, soieries, cotons en gros, vêtements de travail) a posé sans autorisation une enseigne sur lambrequin. Le propriétaire déclare qu’il s’agit d’une enseigne provisoire et qu’elle transmettra quelques semaines plus tard la demande pour l’enseigne définitive. – Autorisation – L’enseigne est retirée, juillet.
    1960 (avril) – Les établissements Costena demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (texte, 82 COSTENA 82) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Maquette – Autorisation de poser une enseigne au néon à lettres détachées.
    1960 (juin) – Droits pour occupation illicite de la voie publique
  • 1964 (mai) – Rapport de visite à la demande de l’architecte Jean Brum (10, boulevard Jacques Preiss). Le magasin rénové par Jean Brum est bien entretenu. La façade arrière à pan de bois jouxte d’une part un bâtiment neuf et d’autre part un bâtiment menaçant ruine en partie démoli à l’angle de la rue des Cheveux. La suppression de la cloison figurée en jaune ne peut que profiter au commerce et aux locataires
    1964 – Zelig Zdanowski, président directeur des établissements Costena, dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Jean Brum pour transformer le rez-de-chaussée et ouvrir une porte à l’arrière – Dessins
    L’architecte présente les travaux, aménager une entrée dans la façade arrière pour accéder directement à la cage d’escalier, supprimer le couloir et l’entrée sur la façade avant. La Division VI demande de supprimer les marches en avant de l’alignement légal. – L’ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées n’a pas d’objection à formuler (l’immeuble se trouve dans le périmètre de reconstruction n° 25) – Le directeur départemental de la construction émet un avis favorable, à condition que les cotes soient respectées
    1964 (novembre) – Le maire délivre le permis de construire pour transformer le magasin et aménager une entrée sur la façade postérieure
    1964 (décembre) – La nouvelle devanture est terminée. La porte à l’arrière ne sera faite qu’une fois que le bâtiment voisin sera démoli.
  • 1965 – Les établissements Costena demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire pendant la liquidation avant transformation – Autorisation
  • 1961 – Le maire informe la société civile immobilière Zdanowski (10, rue Fischart) que sa cage d’escalier s’écroulera quand la démolition du bâtiment arrière voisin (numéro 84) en sera au troisième étage et que la consolidation est à sa charge puisque tout bâtiment doit se soutenir lui-même.
    1963 (octobre – Les étais provisoires en place depuis février 1961 semblent avoir empêché le mur de séparation de s’écrouler. Le dossier est classé.
  • 1967 – M. Zdanowski autorise au nom de la société civile immobilière E. Landolt à copier les plans du dossier.
    1967 – Les établissements Costena demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire pendant la liquidation – Autorisation
    1967 () – La société civile immobilière Zélig Zdanowski (rue Beethoven) dépose une demande de permis de construire pour transformer la devanture. – Dessins – La Division VI fait remarquer que la devanture dépasse de 25 centimètres de l’alignement légal – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1967
    1967 (septembre) – La Police du Bâtiment constate que les établissements Costena ont apposé sans autorisation deux inscriptions sur la devanture – Les établissements Costena font remarquer qu’ils ont transféré leur succursale de tricotage de luxe Satri, anciennement 30, rue Kuhn. Dessin (texte, Satri – Tricotages de luxe) – Autorisation
  • 1975 (janvier) – Sylvain Zdanowski (demeurant rue des Bonnes-Gens) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse Les Cent culottes. – Photographie
    1975 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1975 (décembre) – Le service d’architecture émet un avis défavorable au projet soumis par la société Litewka – Photographie – Nouveau projet en lettres détachées éclairées par quatre lampes – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Maquette – Autorisation
  • 1975 (juillet) – La société civile immobilière Zdanowski demande l’autorisation de réparer la toiture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Devis du couvreur Ch. Dossmann (12, rue Sleidan) – Les travaux n’ont pas lieu
    1980 – Des tuiles tombent des toitures en mauvais état aux 80 et 82, Grand rue comme la presse l’a relaté – La société Les Cent Culottes informe la Police du Bâtiment que les travaux ont été exécutés par l’entreprise Hilgert et Fils (52-a, rue Himmerich).
  • 1986 – Roger Baccou (19, rue Schott) demande une subvention pour ravaler la façade et refaire la toiture sous la direction de l’architecte Francis Schæck (1-3, quai de la Bruche) – Devis (description et estimation)
    1986 (novembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1967 – Factures de Luciani et Fils (crépissage et maçonnerie, 5, rue Wolfley à Illkirch-Graffenstaden), Georges Gœtz et Compagnie (peintre en bâtiment, Brumath)
    1988 (octobre) – Le maire accorde la subvention
  • 1987 – La Police du Bâtiment constate que le magasin Les Cent Culottes a posé sans autorisation quatre lampes – Sylvain Zdanowski répond que les lampes ont été posées par l’entreprise Litewka en 1976 et remplacées en 1983 lors de la transformation du magasin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, les lampes étant proscrites dans le secteur sauvegardé – Le maire refuse l’autorisation – Le propriétaire répond qu’il n’a demandé aucune autorisation et que les lampes précédentes avaient été posées selon les exigences de l’architecte des Bâtiments de France During. Il fournit une copie des pièces de 1975. – Le maire réexamine la demande, l’architecte des Bâtiments de France maintient son refus en précisant que l’instauration du Secteur sauvegardé a modifié les dispositions antérieures. – L’affaire est classée en août 1989 à cause de situations semblables dans la même rue.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’arbalétrier Jean Stempfer qui épouse en 1582 Marguerite, fille de Thiébaut Jæger de Vendenheim.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 304 n° 57)
1582. hans Stempfer der E*lohnherr vnd Margaretha, dieboltt Jegers tochter von Fengenheim. Eingesegnet Zinstag den 2. Octobris (i 160)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 243) 1582. 6. Septemb: Johannes Stempffer Armbruster, Margreta Thiebold Jegers Zu Fendenheim tochter Eingesegnet Zu Jung St : Peter (i 130)

André Erhard, aubergiste au Lion rouge, épouse Marguerite, veuve du chef des travaux Jean Stempffer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 22, n° 34)
1591. Andres Erhart Wurth Zum Rotten Lewen, Margretta Hans Stempffer des Alten Lohnherrn am pflasterwerck selig. Wittwe. 15. Junÿ.

La veuve d’André Erhard se remarie en 1598 avec Jean Frédéric Lamb
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 58-v)
1598. Hans Friderich Lamb, Margretta Andreas Erharten des Wurts Zum Rottlewen Verlasene Wittwe, den 25. Julÿ (i 61)

Vente qui cite l’aubergiste au Lion Rouge André Lamb, sa femme Marguerite, veuve d’André Erhard et le fils de cette dernière, Mathias Erhard
1598, Chancellerie, vol. 315 (Registranda Meyger) f° 305
(P. fol. 273.) Erschienen Hannß Friderich Lamp, disser Zeit gasthalter Zu Rothen Leuwen, burger Zu St. vnd Margred sein eheliche hußfrauw, Wÿland Andres Erhardts selig. Wittwe, für sich selbß vnd Ire erben, So dann der Ersam Mathÿs Erhardt Ohlman, burger Zu Straßburg, als ein geschworner Vogt, Mathÿsen, bemelter Ehegemechden, Margred, vnd Andres Erhardts seligen Suns, vögtlicher Weiß,

Jean Frédéric Lamp, sa femme Marguerite Jæger et le fils de celle-ci issu de son mariage avec André Erhard vendent au cordonnier Henri Diel la maison comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière

1612 (xiiij Xbris), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 339
Erschienen h hannß Friedrich lamb V Fr. Margred Jegerin sein ehelich hußfraw Inn nammen Iren selbs. auch anders hans Friderich lamb Alls *ig. gewalthab. Matys Erharts des Jüngern V.bemd. Fr. Margreden Sohns dießer mit Andres Erharten ehelich erzielt Mit beystd. diebolt Erharts V Mathys Erhart alls nechstuerwanden
verkaufft Heinrich dÿlen Schumacher v. Salome sein hußfr.
Zweÿ heüßer ein Vorder V ein hinders mit Iren hoffestatt V hefflin auch all and. Ir gebeu gelegen In der S S ane der ober straß bey d. Steÿnin brucken einseyt neben hanns heygeln* Rothgerber andersyt Sibilen hanns Karren bachs Melmans selig witwe stosst hind. vff weil hans beyll* vnd ernante witwen Dauon geth j lb x ß d bodenzinß d. Stifftherren Zu S thoman vff Johanns B wynacht. Mehr ij gelt SW vff Marien Verkhündung abloßig m 50 guldin bemelter werung, Item Bernhard Friderich von Marlenheim, wyther x ß vj d vff Georgÿ losig m xiij lb vj ß v d Johann heßlern Schaffnern Im Spittal, Item ij guld. gl SW vff Johannis Baptistæ loßig mit 50 guld. derselb. werung den Armen Sunder sicher Zur roth. Kirchen. So dann iij gelt gl SW vff S Jacobs tag losig, L g SW obemelts H gäßel Friedrich Lamben doch (…) der Khauff vber die beschwerden, davon der Kheüffer gewißen vnd vber sich genommen Zugang. vnd beschehen vmb 203 pfund
Hiebeÿ gewesen H Abraham Rorer Notarius hierzu erbetten

Originaire de Francfort (« Wunecken »), Henri Diel épouse en avril 1601 Salomé, fille de l’orpailleur Daniel Aland, et devient bourgeois un mois plus tard

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 74-v n° 22)
1601. Heinrich Dill der Schumacher Von Wunecken bei franckfurt, J. Salome Daniel Aland der kretzswaschers tochter. 21 Aprilis (i 77)

1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 796
Heinrich Diel der schumacher von Franckfurtt empfahet d. B: von Salomeen Daniel Aland deß Gretzwäschers dochter will Zu schumachern dienen. Act. ut S : [19. Maÿ]

Jean Hammann de Müllenheim, bailli de Ballbronn, cède au receveur Jean Frédéric Leopard un capital assis sur la maison Grand rue qui appartient au cordonnier Henri Diel

1629 (27. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 56
Erschienen Jrn: hanß Haman von Müllnheim Amptman Zu Balburn mit beÿstand H Rupert Reichardten Burgers Zu Str. alß seines Schaffners,
hatt in gegensein herrn hanß Friderich Leoparden deß Schaffners auch Burgers alhie – ane stat vnd bezahlung 41. lb so er Jr Müllnheim von seiner Fr. Mut. see: her ihme Leoparden in Rechnung schuldig v.pliben
xxvj lb Capital so Jarß vff Liechtmeß mit 1 lb. l ß Heinrich Diel schuhmacher alhie Von vff vnd Abe seiner behausung an d. ob. straßen gegen der Leimengaßen vber gelegen Zuuerzinß schuldig, v.mög pergamentin brieffs mit eines Ers : Kleinen Rhats Insigel datirt den 7. feb. a° 1534. so ledig eÿg.

La maison revient à sa fille Susanne qui épouse en 1627 le cordonnier Jean Gartner, originaire de Gärtringen près de Herrenberg en Wurtemberg

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 180-v)
1627. Dominica Jubilate. Hanß Gartner d Schumach. Von Gertring. Hans Gartner deß Schneiders daselbsten nachgelaßener Sohn, J Susanna Heinrich Dillen deß Schumachs allhie eheliche dochter. 23. Apr. (i 186)

Jean Gartner devient bourgeois une dizaine de jours après son mariage
1627, 4° Livre de bourgeoisie p. 94
Hannß Garttner Schumacher von Gertring Herrenberger Ampt Im hertzogthum Württenberg Empfangt d. Burgerrecht von Susanna Heinrich diehlen deß Schuhmachers dochter Wull Zu den Schumachern dienen den 2 May Ao 1627.

Susanne (Diel) se remarie en 1654 avec Michel Renninger, tenancier de l’auberge des compagnons boulangers : contrat de mariage, célébration. Les tenats et aboutissants citent encore en 1675 le propriétaire Susanne Gartner.
1654 (14. Augusti), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 523
Eheberedung Zwischen dem Erbarn vndt bescheidenen Michel Renninger burger vnd Stuben Vatter vf der beckenknecht Herberg alhie allß Bräuttigam an Einem
Vndt die Ehren: vndt tugendsammen Fr. Susanna Weÿl. Hanß Gärtners auch gewesenen burgers Vndt Schuemachers alhier seel. nachgelaßener Wittiben alß hochzeiterin Andern theils
So beschehen Montags den 14. Augusti 1654. [unterzeichnet] Ich Michell Reninger alls hochzeiter bekenn wie Ob Stett

Mariage, cathédrale (luth. p. 564, n° XLII.)
1654. Dom. 13. Trin. 20. Aug. Michael Renninger der burger Vndt Stubenvatter auff der Beckenknechtstub alhier, vnndt J. Susanna weilandt Hanß Gartner des burgers vnndt Schumachers alhier hinderlaßene Wittib. Mont. 25. Aug. Münster, freÿburgerstub (i 314)

Susanne Diehl fait dresser l’inventaire de ses apports (240 livres) en présence de son fils Georges Gartner
1654 (10. 9.bris), Not. Oesinger (David, 37 Not 12) n° 23
Inventarium vndt Beschreibung Aller vndt Jeeder Haab, Nahrung vndt Güethere, So die Ehren: undt Tugendtsame Fr. Susanna Diehlin weÿl. Hanß Gärtners geweßenen Burgers vndt Schuhmachers Alhie Zue Straßburg seel. nachgelaßene Witwe, Zue dem Erbaren vndt bescheidenen Michel Renningern, Auch burgern vndt Stubenvatter Auf der Beckhen Knecht herberg, Ihrem Jetzigen Haußwürth In diße Ehe gebracht, Welche Zu Verhüetung Allerhandt streit vndt Vneinigkeit, auch vmb beßere Richtigkeit willen Auff beeder Eheleüth begehren, vnd dero gegenwarth wie auch In beÿsein Peter Schnellers des Hutmachers vndt burgers alhie ihres noch Unerledigten Vogts vndt Geörg Gärtners des Schuemachers auch burgers alhier ihres Sohns (…) So beschehen Freÿtags den 10. 9.bris A° 1654.
Auff der Beckhen Knecht herberg alhie Zu Straßburg ist befunden worden wie volgt
Sa. haußraths 131, Sa. Silbergeschmeidts 15, Sa. Guldener Ring 4, Sa. Bahrschafft 10, Sa. Schulden 70, Wÿdembs Verfangenschaft, It. Erstgemelte Heinrich Diehlen sel. Maria Salome der Fr. Muter hat die tag Ihres lebens wÿdembs weise zu genießen 91, Summa summarum ij C xxxx lib.

La maison revient en partie à son fils Georges Gartner qui épouse en 1654 Anne Marie, fille du préposé à l’accise Luc Jelinger

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107, n° 23)
1654. Dnca Rogat. 30. April. Görg Gärtner der Schuemacher, Hans Gärtners des schumachers nachgel. Ehel. Son, J. Anna Maria Lux Jelingers deß Ungelters eheliche nachgelaßene Tochter. Mont. 8. Maii (i 108)

Georges Gartner en transmet en partie la propriété à son fils aussi nommé Georges qui épouse en 1682 Elisabeth, fille du pelletier Jean Henri Rœmer

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 301)
1682. Domin. Eâd. [XIII post Trinit. 23. augusti] 1682. Johann Georg gärtner, der schuhmacher alhier, Weÿl. Joh. Georg gärtners deß burgers v. schuhmachers alhier Nachg. ehel. Sohn, v Jfr. Elisabetha, Weÿl. Johann Heinrich römers deß burgers v. Kürschners Nachgel. ehl. . tochter copul. Donnerst. 3. 7.bris (i 315)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 193 n° 35) 1682. September d. 10. Joh: Georg Gärtner lediger Schuhmacher Joh: Georg Gärtners burgers und schuhmachers alhie hint. ehel. sohn, Jf. Elisabetha hans Heinrich Römers burgers vnd Kürßners alhie hint. ehl. tochter seyndt Zum Jung. St. Peter copulirt worden (i 194)

Susanne veuve de Jean Gartner rembourse au bailli de Barr Antoine Diebold un capital établi sur la maison par un acte de 1534

1686 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 163
H. Antonius Diebold, Ambtmann Zu Barr alß Ehevogt Fr. Mariæ Margarethæ Luckin
in gegensein Susannæ weÿl. hans Gärtners deß Schuhmachers sel. hinderlaßener witt. mit beÿstand Peter Schnellen deß zollers am weisen thurn Ihres vogts
bekandt daß dieselbe Ihme diejenige 26. pfund straßb. wehrung, so weÿl. Heinrich diel gewesener Schuhmacher allhier von vff und ab einer behaußung an der Obern Straßen, gegen der Leimen gaßen über gelegen, modo Sie die gärttnerische wittib, alß ietzmahlige Inhaberin deß Unterpfands vermög eines pergamentinen hierbeÿ vorgelegten Brieffs mit E.E. Kl. Raths Insiegel, datiert den 7. Febr. 1534 Jährlich auff Liechtmeß mit 10. lb 1 ß Zu Verzinßen schuldig heut dato bezahlt

Susanne Diel meurt à l’âge de 89 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. du pasteur 1687-1698, f° 97) 1695. den 20. Julÿ ist gestorben v. den 22. Eiusdem Zu S. Gallen begraben worden Susanna Hanß Gärtners schuhmachers u. burgers hinterlassene W. ætatis 89 iahr 4 monat Etlich tag ihr vatter ist Gewesen Hanß Heinrich diel schuhmacher alhier Mutter War Salome Buchensteinerin ist in die ehe geschritten A. 1627. in d. ehe gelebte 26 iahr gezeuget 7 Kind. 4. Söhn 3 töchter hat erlebt 6 Enckel 20 uhrenckel bezeugen solche bestattung [unterzeichnet] hanß Jörg garttner als ver wader, peter Schrott als geschworner vogt (i 100)

Jean Georges Gærtner et Elisabeth Rœmer hypothèquent un cinquième de la maison au profit de Susanne Goll veuve Bechtold et Gambs. La maison doit 1 livre 10 sols au chapitre Saint-Thomas pour l’encorbellement ; elle est grevée d’un capital au profit d’Anne Marie, mère du débiteur.

1695 (15. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 537-v
hans Georg Gärttner, der Schuhmacher und Elisabetha geb. Römerin und Zwar dieselbe mit beÿstand hans Martin Kalben deß Kürßners Ihres Schwagers, und Daniel Schnitzlers, des huffschmids ihres Vettern
in gegensein Hn Johannes Bechtolds deß Saltzverwalthers, im nahmen Fr. Susannæ Gambßin geb. Gollin, seiner Fr. Mutter, schuldig seÿen 25 pfund
Unterpfand, Ein fünffter theil für ohnvertheilt an Zweÿ haüßern, Nemblich einem vorder und einem hindern mit Ihren hoffstätten und höfflein, auch allen andern Ihren Gebäuen, recht. und Zugehördt, allhier in der Obern Straß beÿ der steinern brucken, einseit neben Ulrich Greinern dem weißbecken anderseit neben Sebastian Hadern dem Rothgerber hind. auff ged. Hadern stoßend geleg. Von welcher gantzen behaußung gehend jährlich 1 lb 10 ß d bodenzinß vom überhang dem Stifft zu St. Thomæ, (und) umb 125 lb Cap. Fr. Annæ Mariæ Gärttnerin witt. deß debitoris Mutter verhafftet

Devenue propriétaire, Anne Marguerite Gærtner rembourse à Marguerite Gross née Willich et à son fils Jean Kræmer un capital assis sur la maison d’après un titre de 1539.

1696 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 29
Fr. Margaretha Großin geb. Willichin wittib mit beÿstand Johann Heinrich Kaüffers, des Schreiners, Ihres vogts So dann Diebold Ammel, der weinsticher, alß Vogt Johannis Kramers, deß ledig. wollenwebers ihres leiblich. Sohns
in gegensein Jgf. Annæ Margarethæ Gärttnerin, mit beÿstand hans Georg Farrenschons deß Caminfägers, ihres Vogts
daß Sie Anna Margaretha diejenige 10 ß d Straßb. wehr. jährlich. Zinßes welches Sie alß ietzmahlige besitzerin eines an der obern Straß jenseit der Steinern brucken, einseit neb. Sebastian Haderer dem Gerber, and. seit neb. Ulrich Greiner dem weißbecken gelegenen behaußung, welche Sie von ihren Geschwistrigen jüngster Zeit kaüfflich übernommen, nach inhalt eines pergamentenen, mit deß hoffs zu Straßburg anhangend. Insiegel verwahret Non. Mart. 1539 datirt brieff von ged. behaußung zu verzinßen schuldig, mit zwölff pfund zwölff schilling an und an sich gelößet haben darüber quittirend

Fille de Georges Gærtner, Anne Marguerite Gærtner épouse en 1696 le cordonnier Jean Christophe Pauli, fils du maître d’école de Bouxwiller Jacques Pauli
1696, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Mr Joh: Christoph Pauli Schumach: vndt Jfr Margarethæ Gärtnerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 53)
den 6. Febr. A. 1696 seind copulirt Worden Johan Christoph Pauli lediger Schuhmacher Jacob Pauli schulmeisters Zu Bueßweiler hinterlaßener ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Anna Margaretha Georg Gärtners schuhmachers V burgers alhie hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Christoph Paulÿ als hohzeiter, Anna Margaret Gertnerin alß hochzeiterin (i 54)

Jean Christophe Pauli devient bourgeois un mois et demi après son mariage
1696, 4° Livre de bourgeoisie p. 674
Joh: Christoph Pauli, der schumacher von Buchweiler weÿl. Jacob Pauli, gewes. schulmeisters daselbst Ehel. sohn empfangt das Burgerrecht von Anna Margaretha Gärtnerin seiner haußfraw p. 2. gold fl. 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, und wird beÿ E. E. Zunfft der schumacher dienen. Jur. d. 29. Martÿ 1696.

Jean Christophe Pauli et Anne Marguerite Gærtner hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Wigand Lerch

1697 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 50-v
Johann Christoph Paulj der Schuhmacher, und Anna Margaretha geb. Gärttnerin, Und Zwar dieselbe mit beÿstand hans Georg Gärttners des Schuhmachers ihres leiblichen Bruders Und hans Georg Farrenschons, des Caminfegers ihres Vettern und noch ohnentledigten Vogts
in gegensein Wigand Lerchen, des Würths zum guldenen Löwen zu Waßlenheim, schuldig 400 pfund [unterzeichnet] Wÿannt Lerch
unterpfand, Eine Behaußung bestehend in einem Vorder: und Hinderhauß, sambt übrig. deren gebaüen, begriffen, rechten Und zugehördten, allhier in der obern straßen, ohnfern der steinern brucken, einseit neben Sebastian Haderer dem Gerber Und lederbereiter, anderseit neben Ulrich Greiner dem Weißbecken, hinten auf ged. Haderer und Greiner stoßend gelegen, darvon gehend Jährlich 2 fl. gelds zu bodenzinß dem Stifft St. Thomæ allhier, Ferner 2 fl. Straßb. Wehrung ablösig mit 52 fl. Capital dem Stifft St. Nicolai in Undis, so dann noch 2 fl. ged. Wehr. ablösig auch mit 52 fl. der rothen Kirchen allhier

Assistée de son mari Jean Christophe Pauli, Anne Marguerite Gærtner vend la maison à Anne Marie Fürnkorn, veuve du boisselier Jean Jacques Buchs moyennant 850 livres

1714 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 696-v
(850) Anna Marg: geb. Gärtnerin beÿständlich Joh: Christoph Paulus schumachers ihres mariti
in gegensein Annæ Mariæ geb. Fürnkornin weÿl. Joh: Jacob Buchs wannenmachers wittib beÿständlich Andres Gütel schuem: weilen unbevögtigt
zweÿ häußer ein vorderes und ein hinteres mit ihren hoffstätten und höfflein auch allen anderen ihren gebäuen, begriffen, weithen, rechten und zugehörden ahn der obern straß beÿ der Steinernen brucken, einseit neben Joh: Jacob Haderer anderseit neben der Klingerischen wittib und E.E. hinten auf Dorothea Raffoldtin, darvon gibt mann 1 lb jährlich dem Stifft St Thomæ – (verhafftet um 25 und 300 pfund), beschehen um 500 pfund

Fils de boisselier, Jean Jacques Buchs épouse en 1678 Anne Marie Fürnkorn, fille de cordonnier
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 179-v n° 26)
1678. 6. Junÿ copulirt Worden Hanß Jacob Buchß lediger Wannenmacher hans Carlen Buchßen Wannenmachers alhier ehelicher Sohn J. Anna Maria Georg Fürnkorns deß Schuhmachers alhier eheliche tochter (i 181)

Anne Marie Fürnkorn meurt en 1729 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison Grand rue près le petit pont de pierre. L’actif de la succession s’élève à 397 livres, le passif à 7 livres. La maison est cédée à sa fille cadette Dorothée Buchs femme du marchand de fruits et légumes Zacharie Krafft d’après son contrat de mariage

1729 (24.1.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 31) n° 948
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Annæ Mariæ Buxin gebohrnen Fürnkornin auch weÿl. Mstr Johann Jacob Buxen gewesten Wannenmachers und burgers allhier nachgelaßener wittib nunmehro seel. verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1729. – nach Ihrem am 3.ten Januarÿ Jüngsthien genommenen tödlichen hiendritt hie Zeitlichen verlaßen (…) so beschehen Straßburg den 24.ten Januarÿ Anno 1729.
Die verstorbene seel. hatt ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie folgt. 1. Frau Annam Mariam weÿl. Marx Aurthè geweßenen Sergenten unter dem Löbl. Regiment roÿal Marine nachgelaßene Wittib und Weÿlen dieselbe frembd und ohnverburgert, als ist beÿ E E Kleinen rath in dero Nahmen unterthänig erbetten und gnädig Deputirt worden S: T: H. Joh: Jacob Spielmann wolhlgedachten E: E: Kleinen Raths jetzmahliger beÿsitzer welcher dem geschäfft in persohn abgewardet. 2. Frau Susannam Elisabetham, Mstr Johann Heinrich Sommer des Schuhmachers und burgers alhier ehel. Hausfrau, mit beÿstand deßelben, 3. Frau Mariam Catharinam Hn Johann Jacob Baumann des fastenspeishändlers und burgers alier Liebe Ehegattin, mit assistentz deßelben und dann 4. Frau Mariam Dorotheam Hn Zachariæ Krafften des fastenspeishändlers und burgers allhier ehem. haußfr. beÿständlich deßelben, so Alle Vier gebohrne Buxin, so die Verstorbene seel. mit eingangs gemelten Ihrem Verstorbenen Mann auch seel. ehelich erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und antheÿlern Zu Erben Verlaßen

In einer alhier Zu Straßburg ane der Obern Stras Ohnfern der Steinernen Brucken gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und deswegen hernacher fol: (-) beschriebenen behaußung folgender maßen befunden
(f° 6) Eÿgenthum ane einer behaußung. Eine behausung bestehend in einem Vorder und hinterhauß, mit allen ihren Gebauen, begriffen, weithen, Zugehörten, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier in der Obern Langen Straß, beÿ der steinern brucken, einseit neben Johann Jacob Haderer dem Rothgerber, anderseit neben Johann Jacob Lippen dem weisbecken, hinten auff Dorotheam Reffoltin stoßend, davon gegen Jährlichen 1. lb d dem Stifft St: Thomæ, Zu doppeltem Capital gerechnet macht 40. lb d. sonsten freÿ Ledig und eigen, und ist dieße behaußung durch die geschworne Hhn Werckmeister Krafft dero Abschatzung vom 24. Januarÿ Anno 1729. æstimirt und angeschlagen worden pro 400. lb d davon abgezogen obige beschwerd restirt hiehero außzuwerffen 360. Darüber besagt ein teütscher Pergamentener Kauffbr. mit der Statt Straßburg anhagendel Cantzleÿ Contract Insigel Verwahrt undt datirt den 27. Septembris Anno 1714. notirt mit Lit : A.
Sa. Haußraths 36, Sa. Silbers 1, Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung 360, Summa summarum 397 lb – Schulden 7, Conclusio finalis Inventarÿ 390 lb
Abschatzung d. 24. Januarÿ 1729. Auff begehren Weÿland der Ehr undt tugendsahmen frau Anna Maria Bucken seel: hinter laßene Erben ist eine behausung allhie in der Statt Straßburg in der langen straß gelegen ein seits neben hanß Jacob Haderer Rothgerber, anderseits Neben hnß Jacob Leib Weißbeck, hinden auf Barbara Bestholdin Wittib stosendt welche behausung Stuben, Cammer, Küchel, hauß Ehren, Kremben gadlein, hinder gebäulein, gewölbtes Kellerlein und höffel sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und umb 800 gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Berechnung der Buxischen Behaußung. Die in dem Mütterlichen Verlaßenschaffts Inventario de A° 1729. verfertigt, a fol: 13.b biß 16.a inclusivé umbständlich beschrieben Zu befindene behaußung Hatt die Verstorbene Fraw Anna Maria Buxin alß leibliche Mutter, Ihrer Jüngster tochter Frawen Mariæ Dorotheæ Krafftin gebohrner Buxin, beÿ Ihrer Verheürathung in derßelben auffgerichteten Eheberedung in A° 1725. verfertiget paragrapho 6.tens Eigenthümbl. Verschriben für und umb 2000 fl. oder 1000 lb. d Davon aber gehet wider ab das jenige Capital, so dem stifft St Thomæ allhier Von alters her Verzinßet wird mit 25. lb, Nach solchem abzug bleibt in dieße Verlaßenschafft annoch übrig 975. lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que la fille aînée non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1729, Livres de la Taille (VII 1176), 256
Möhrin F., N. 4711 – Weÿl. Fr. Annæ Mariæ gebohrner Fürnkornin auch weÿl. Johann Jacob Buxen gewesenen Wannenmachers und und burgers alhie hinderbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Hoffmann
Concl. Fin. Inv. ist fol. 16.b – 390 lb 4 ß 4 d, die machen beÿ 800. fl, Verstallte nur hiengegen 1000.
Extat kein Stall geltt
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 12 ß 6 s, Summa 14 lb 1 ß 6 d
Abzug. Fr. Anna Maria Aurthé gebohrne Buxin die ohnverburgerte Tochter soll Von angefallenen 97. lb 11 ß 1 d den Abzug entrichte mit 9 lb 15 ß 2 s
dt. 31. Januarÿ 1729.

Fils de marchand de fruits et légumes, Zacharie Krafft épouse Marie Dorothée Buchs en 1725 : contrat de mariage, célébration. La mère de la future épouse assure l’habitation dans le bâtiment arrière aux futurs époux qui pourront axquérir la maison après sa mort moyennant 2 000 florins.

1725 (22. Octobris), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 49
Eheberedung – entzwischen dem Ehrengeachten Herrn Zacharia Krafft dem ledigen fastenspeishändlern und burgern allhier, alß bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Mariæ Dorotheæ Buchßin, weÿl. des Ehrengeachten herrn Johann Jacob Buchßen, gewesenen fastenspeishändlers und burgers allhier und der Ehren und tugendsamen frauen Anna Maria, gebohrner Fürnkornin seiner hinderbliebener wittib ehelich erzeugten tochter, als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
Sechsten, hat eingangs gedachte Frau Anna Maria Buxin gebohrne Fürnkornin, der Jungfrauen hochzeiterin geliebte Mutter sich hierbeÿ liebreich und freÿwillig erkläret, beede hochzeiterliche Persohnen gleich nach vollerbrachter Hochzeit, entweder Vor dem Ihro der Mutter von Ihnen hochzeitleuthen zureichen habenden Costen, oder aber umb einen billichmäßigen Zinnß Zu sich in dero ane der langen Straß gegen der Gastherberg Zum Rebstock einseit neben H. Johann Jacob Hadderer dem Rothgerber anderseith neben Jacob dem Weißbecken gelegene und hienden auff frau Reffoldin, die Gerberin stosende behaußung Zunehmen und wan dieselbe wie sie die Hoffnung Zu Ihnen schöpffet, sich wohl gegen Ihro der Mutter auff führen und deroselben mit kindlichen respect ane die hand gehen werden, bis ane das Ende Ihres Leben darinnen wohnen Zulaßen, nach Ihro der Mutter tödlichen ableiben aber solle gedachte behaußung mit allen Ihren begriffen, weithen Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten Ihro Jgfr. Mariæ Dorotheæ Buchßin derselben tochter, und wann dieße annoch vor Ihro der Mutter mit todt abgehen, aber ehelich erzeugter Kinder alß Ihro der Mutter Enckeln umb den preiß der 2000 Gulden, Jedem deroselben Zu 15 batzen oder 60 Kreutzer gerechnet, eigenthümlichen Zukommen und gebühren seÿn, Vonn welchen 2000 Gulden aber die Jenige 50 gulden welche des Stifft St. Thoman auf solcher behaußung in Capital Zuerfordern hat, abgezogen (…) nach Abzug solchen Capitals annoch 1950 Gulden in gemeine Mütterliche Erbschafft eingeschoßen werden
so Beschehen in Straßburg in des Hochzeiters behaußung ane dem Spithal gäßl. in beÿsein H Johann Daniel Krafften hohlträhers des hochzeiters bruders, ingleichem der Jgfr. hochzeiterin eheleibl. Mutter wie auch H Johann Friderich Notters schuhmacher (…) auf Montag den 22. Octobris A° 1725 – [unterzeichnet] Zacharias Krafft alß hochzeiter, M D B Jgfr. hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113, n° 32)
Anno 1725. Eodem [Domin. XXV. et XXVI. Trinit.] seind proclamirt undt copulirt word. Zacharias Krafft der ledig. fastenspeißhändler undt burger allhier weÿl. Zacharias Krafften gewesenen burgers Undt fastenspeißhändlers allhier Nachgel. ehel. Sohn undt Jungfrau Maria Dorothea Buchsin weÿl. hannß Jacob Buchßen geweßenen fastenspeishändlers undt burgers alhier Nachgel. tochter [unterzeichnet] Zacharias Krafft alls hochzeiter, MDB dieße buchstaben hat due Jungfr. hochzeiterin hieher gesetzt (i 115)

Tributaire à la Mauresse, Zacharie Krafft cotise chez les Tonneliers pour pouvoir servir de l’eau-de-vie
1726, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 113) Dienstags den 26.ten Martÿ Anno 1726 – Zacharias Krafft der Kremp producirte Schein von E: E: Möhrin Zunfft Crafft Welchen Er das Grempen Weßen Zu treiben befugt Von heutigem dato, bate Ihnen das Zunfftrecht als einem Zudiener mit geld Wegen deß brandenwein schancks Zu conferiren.
Erkandt Willfahrt Zahlt gebühr 2 lb 10 ß 6 d und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß. 6 d.

La tribu des Charpentiers inflige une amende à Zacharie Krafft parce qu’il emploie un compagnon charpentier, Jean Münch, qui est aussi mis à l’amende.
1744, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 41) Dienstags den 15. Octobris 1744 – Mstr Joh: Michel Osterried Zimmermann und Ober Meister E: E: Handwercks der Zimmerl. beneben Mstr Caspar Heinrich Krähmer, Joh: Adam Dottenfeld, alle Zimmerleuthe, Klagen Contra Zacharias Krafft den Grempen und Burgern allhier, daß Er durch Johannes Münch den Zimmergesellen und Pfuscher habe arbeiten laßen, Weß Wegen Sie Ihme auch einiges Geschirr und Werckzeug saisirt und auf E: E: Zunfft transportirt, so Wieder eine, von gnänd. Herren Räth und XXI.ig ergangen Erkantnuß de 1702. laufet, bitten sowohl Ihne den Beklagten als Johannes Münch den Pfuscher in die Straff des Articuls der 3. lb d zu Condemniren, ref. Exp.
deß Bekl. Ehefrau Zugegen benebst Johannes Münch dem Pfuscher seÿnd der Anklag geständig, Frau Krafftin aber setzet beÿ, Er Münch habe nicht allein Ihro sondern auch der gantzen Nachtbarschafft gearbeitet, so er Münch auch geständig, Insonderheit daß Er Herrn von Rathsamhaußen gearbeitet.
Erkand es seÿe so wohl der Beklagte Zacharias Krafft als Johannes Münch der Pfuscher in die Straff des articuls der 3. lb s Zu Condemniren, ref. Exp.

Zacharie Krafft résigne ses fonctions de préposé aux pompes à incendie à cause de son grand âge
1746, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 259)
(f° 176) Dienstags den 23.ten Augusti Anno 1746 – Resignirtes Feuer Eÿmer Amt
Zacharias Krafft, der Gremp erschiene und berichtete daß er Alters halben seinem bißhero gehabten Feuer Eÿmer Amt nicht mehrwohl abwarten Könne, wolte derowegen solches amt hiemit resigniret haben.

Zacharie Krafft meurt en 1748 zprès avoir institué sa femme légataire universelle. La succession comprend trois maisons. Les experts estiment la maison mortuaire sise Grand rue à la somme de 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 219 livres, le passif à 306 livres.

1748 (15. Oct.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 94) n° 781
Inventarium Weÿl. des Ehren und Wohlgeachten herrn Zachariæ Krafften geweßenen Fastenspeißhändlers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1748.
Inventariul und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. der Ehren und wohlgeachte Herr Zacharias Krafft, geweßener Fastenspeißhändler und burger allhier Zu Straßburg, nunmehr seelig, nach deme derselbe den 7.. Septembris Jüngsthien, Von dem lieben Gott aus dießem vergänglichen Weltweßen abgfordert worden, hie Zeitlichen hinter sich Verlaßen, welche Verlaßenschafft Auf Ansuchen und begehren der Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Dorotheæ Krafftin gebohrner Buchßin, deß Verstorbenen Herrn Krafften geweßter Ehegattin und nunmaligen Wittib alß deßelben in Krafft Von hoher Obrigkeit allhier Gnädig erhaltenen Indulti testandi per Testamentum nuncupativum Vom 9. Augusti Anno 1730, so gleich hernach dießem Inventario copialiter einverleibt, nach Abzug einiger verordneter Legaten eingesetzten Universal Erbin inventirt durch sie Frau Krafftin selbsten mit Zuziehung deß Ehren und Vorgeachten Hern Johann Georg Bubenhoffers, deß Meelmanns und burgers allhier Ihres nahen herrn Anverwanthen und hierzu erbettenen beÿstandts, wie auch die Ehren und tugendsame Frau Mariam Catharinam Baumännin gebohrne Buchßen, Weÿl. des Ehren vorgeachten Herrn Johann Jacob Baumanns geweßten fastenspeißhändlers und Burgers allhier seeligen hinterbliebene Wittib, der Krafftischen Wittib eheleibliche Schwester, beÿ Ihro in dem hauß ich auffhaltend, ingleichem durch Annam Catharinam Schoberin, deß geweßten Schuhlmeisters Zu Ensißheim hinterlaßene Tochter, die Dienstmagd im Hauß (…) so beschehen Zu Straßburg auff Dienstag den 15. Octobris Anno 1748.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Obern langen Straß ohnfern dem Haargäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane Häußern. Erstl. eine Behaußung, hoffstatt und höfflein auch hinter Gebäulein, mit allen übrigen deroselben Begriffen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg, ane der obern langen Straß, ohnfern dem haargäßlein.eins. neben Johann Jacob Lippen den Weißbecken, anderseith neben einem hauß, so weÿl. H. Fischers geweßten Gastgebers Zum Reeb Stock seel. Kindern erster Ehe Zugehören solle, Vornen auf die lange Straß und hinten auf H. Benjamin Formier, den Jüngern, Rothgerber stosend, davon gefallen Jährl. auff Weÿhenachten löbl. Stifft St. Thomæ Zween Gulden Geld Zinnß, so hiebeÿ beschehenen Anzeig nach ohnablösig seÿn solle, sonsten aber gegen männigl. freÿ ledig und eigen und ohne dieße beschwerde durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben übergebenen schrifft. Abschatzung vom 2.ten Octobris 1748 vor freÿ ledig und eigen angeschlagen pro 750 Gulden oder 375 lb. Davon wegzurechnen obgemelte dem Stifft St. Thomæ Jährl. auff Weÿhenachten zu reichen schuldige zween Gulden ohnablösigen Zinnßes so zu doppeltem Capital ohnverfangl. gerechnet, antreffen 80. Gulden oder 40 lb. Welchemnach ane obigem pretio dießes haußes annoch auszuwerffen wird, benantlich 670 Gulden oder 335. lb.
Wie weÿland Frau Anna Maria gebohrne Fürkornin auch weÿl. Johann Jacob Buchsen gewesenen Wannenmachers und burgers alhier hinderlaßene Wittib, der Frauen Krafftin eheleibl. Mutter längst seel. dieses Hauß von Frauen Anna Margaretha gebohrner Gärtnerin beÿständlich Johann Christoph Paulus, deß Schuemachers und burgers allhier Ihres Ehemannsn eigenthümlichen ane sich erkaufft hat, weißt ein teutscher pergament. Kauffbrieff in allhieß. Cantzleÿ Contract Stuben gefertiget und mit deren anhangenden Innsiegel verwahret datirt den 27.t. Septembris Anno 1714. Worauff à tergo die Ablößung deren damals daroben gestandenen Capitalien notirt befindlich mit altem Lit. A. und Jetzigem N° 1 bemercket
It. eine behaußung ane dem Spithal Gäßlein (…)
Item eine Zur Sonnen genannte Behaußung, bestehend in Vorder und hinter hauß, hoff, Stall und hoffstatt mit allen übrigen dero gebäuden Begriffen, Weithen, Zugehörden in dem Finckweiler, gegen der Stadt Marstall hinüber (…)
(f° 14) Copia beider geweßten Ehepersohnen mit einander auffgerichteten Testamenti nuncupativi
(f° 18-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 63, Sa. Waaren 23, Sa. Weins und Faß 20, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 11, Sa. baarschafft 32, Sa. Eigenthum ane häußern 1355, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1650, Sa. Schulden 51, Summa summarum 3219 lb – Schulden 306 lb, Nach solchem abzug 2913 lb – Sambtliche Legata 136 lb der Fr. Wittib Eigenthum 2783 lb
Abschatzung Vom 2.t 8.bris 1748. Auff begehren Weÿland herrn Zacharias Krafft deß geweßenen Fastenspeishändlers undt burgers allhier seel. hinterlaßener Wittib ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem Spithalgäßlein (…)
Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg im Finckweiler (…)
Der dritte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der langen Straaß, einseit neben Johann Jacob Lieb dem Weißbecken anderseit neben einem hauß, so H. Fischer dem rebstöckel Würth gehörig und hinten auff N. Benjamin den Rothgerber stoßend gelegen neben dem Eingang unten ist ein Fastenspeiß lädlein, mit einem Stübel und Küchel auff dem Erstenstockh eine Stube, nebens Kammer, Küchel und Haußöhren, hat einen alten tachstuhl mit hohl und breit Ziegel, gedeckt, worunter Zwo besetzte bühnen und etliche Kammeren davon eine Ein Soldaten Kammer, Ferner befindet sich ein hinter gebäwlein mit einem halben tach mit breit Ziegeln gedeckt, worunter ein Stüblein, Kuchen und ein Kammer, In dem höfflein ist ein bronnen und gewölbtes Kellerlein, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister, nach vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Von und umb Sieben hundert und Fünffzig Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer statt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs

Marie Dorothée Buchs veuve de Zacharie Krafft acquiert de ses voisins de droite (futur n° 80) l’autorisation de faire s’écouler les eaux par leur propriété

1756 (12.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 95)
Jean Daniel Lipp Boulanger demeurant grand rue au coin de celle dite haar Gässel tant pour luy que pour et au nom de sa sœur Catherine Marguerite Lipp femme du Sr Simon Fritz Diacre de Wangen et Regent de Wasslenheim et le Sr Pierre Fritz Mtre Menuisier au nom de Chrétien Lipp frere dud. Jean Daniel Lipp au Service de S: M: le Roy de Prusse
Et Marie Dorothée Buchs veuve de Zacharia Krafft Marchand Graissier de cette ville y demeurant grand rue a côté dud. Jean Daniel Lipp Lesquelles parties sont convenu de ce qui suit
Sçavoir led. Jean Daniel Lipp (et consorts) cedent et abandonnent à perpetuité à ladite veuve Krafft pour elle et ses hoirs ou ayant cause le droit de faire passer dans la Cour des: frere et sœurs Lipp toutes les Eaux de pluye des Lavoirs et autres de la Maison et cour de ladite veuve Krafft à l’Effet de quoy elle fera percer le mur de séparation desd. deux maisons qui appartient à la maison de ladite veuve à l’exclusion de celle desd. Lipp et fera une ouverture commode pour que les eaux de sa Cour puissent écouler dans celle de la maison desd. Lipp qui sera perpetuellement et irrevocablement charge de cette servitude envers et en faveur de la maison de lad. veuve de Krafft, 200 livres tournois
Plus elle s’engage de faire construire une seule fois pour toujours et a ses frais le long de son mur de séparation du côté de la cour desd. Lipp un conduit en pierres de taille au Bout duquel sera fait un autre conduit en pavé pour que les Eaux puissent ecouler dans la Ruelle dite haar Gässel, lesd. frères et sœurs Lipp et leurs successeurs seront charg&s d’entretenir ce conduit
(Procuration, 3. martÿ 1755, ich Christian Lipp gebürtig von Straßburg ietzund aber in Königlichen diensten beÿ Ihro Mäiestet in preißen als unter Officier unter dem Regement Prauedeis jetst in diensten stehe)

Même acte transcrit à la Chambre des Contrats
1757 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 336-v, Not. royal Humbourg, 12.4.1756
auff ansuchen Fr. Maria Dorothea Krafftin geb. Buchßin, nachstehender kauf
Jean Daniel Lipp, boulanger, demeurant grand rue au coin de celle d. Haargaessel tant pour luy et en son nom que pour au nom de sa sœur Catherine Marguerite Lipp femme de Simon Fritz, diacre de Wangen et regent de Wasselenheim et Sr Pierre Fritz mre menuisier au nom de Chrétien Lipp frère dudit Jean Daniel Lipp au service de SM le roy de Prusse
et Marie Dorothée Buchs veuve de Zacharie Krafft marchande graissière demeurant grand rue a côté dudit Jean Daniel Lipp ; lesquels sont convenues de ce qui suit, savoir led. Jean Daniel Lipp pour luy et au nom sa sœur et Pierre Fritz pour led Chrétien Lipp
à la veuve Krafft, ses hoirs et ayant cause
le droit de faire passer dans la cour desd. frère et sœurs Lipp toutes les eaux de pluie des lavoirs et autres de la maison et cour de ladite veuve Krafft a l’effet de quoy elle fera percer le mur de séparation desd. deux maisons qui appartient à la maison de lad. veuve à l’exclusion de celle desd. Lipp et fera une ouverture commode pour que les eaux de sa cour puissent écouler dans celle de la maison desd. Lipp qui sera perpétuellement et irrévocablement chargée de cette servitude envers et en faveur de la maison de ladite Krafft
veuve Krafft a payé à Jean Daniel Lipp 200 livres tournois – Plus elle s’engage de faire construire une seule fois pour toujours et à ses frais le long de son mur de séparation de côté de la cour desdits Lipp un conduit en pierre de taille au bout duquel sera fait un autre conduit en pavé pour que les eaux puissent couler dans la ruelle Haargaessel. Lesdits frères et sœurs Lipp et leurs successeurs seront chargés d’entretenir ce conduit et ne pourront jamais plus rien pretendre de la veuve Krafft

Marie Dorothée Buchs meurt en 1762 en délaissant des héritiers collatéraux après avoir légué la maison Grand rue à sa niève Marie Madeleine Sommer, veuve du cordonnier Daniel Merckel. Les experts estiment la maison mortuaire sise Grand rue à la somme de 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 812 livres, le passif à 476 livres.

1762 (5.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 800) n° 272
Inventarium über Weiland der Viel Ehren: und tugendsahmen Frauen Mariä Dorotheä Krafftin, gebohrner Buchßin, längst weiland Herrn Zachariä Krafft, des geweßenen fastenspeißhändlers und burgers dahier zu Straßburg seeligen nachgelaßener wittib, nun auch seeligen Verlaßenschafft errichtet in Anno 1762.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und güethere, sowohl fahrender als liegender, überall nichts augenommen, so weiland Viel Ehren: und tugendsahme Frau Maria Dorothea Krafftin, gebohrne Buchßin, längst weiland Herrn Zachariä Krafft, des geweßenen fastenspeißhändlers und burgers dahier zu Straßburg seeligen nachgelaßene wittib, nun auch seelige, nach ihrem Donnerstags den 28.ten abgewichenen Monats Martÿ aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Verstorbenen Frauen seeligen vermög den 10. Martÿ hujus beÿ mir Notario und Sieben Gezeugen errichteten Testamenti nuncupativi Verlaßene Erben (…) Catharina Schoberin die dienstmagd von hier gebürtig (geäugt und gezeigt), So beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 5.ten Aprilis Anno 1762.
Der Verstorbenen Frauen seeligen per Testamentum Verlaßene Erben sind 1.mo Hr Johann Ulrich, der Schuhmacher und Burger alhier, welcher in selbst eigener Persohn dießer Inventur beiwohnte, In den Ersten Fünfften Stammtheil, 2.do Hr Johann Heinrich Sommer, der Schuemacher und burger dahier, welchen gleichfallß in selbst eigener Persohn bei dießer Verlaßenschafft Inventur Zugegen gewesen, in den Zweÿten Fünfften Stammtheil, 3.tio Frau Maria Salome Bolenderin gebohrne Sommerin, Herrn Caspar Bolender, des Schuhmachers und Burgers dahier eheliche haußfrau, so mit beÿhülff dieses ihres Ehevogts bei dießem Verlaßenschafft geschäfft gegenwärtig war, In den dritten Fünfften Stammtheil, 4.to Frau Maria Magdalena Merckelin gebohrne Sommerin, Weiland Hn Johann Daniel Merckel des geweßenen Schuhmachers und burgers allhier nachgelaßener Wittib, welche mit assistentz Hn Johann Lingenhöhlen, des Maurers und Steinhauer Mrs. auch burgers dahier, dießem Verlaßenschafft Geschäfft abwartete, inn den Vierten 5.ten Stammtheil, 5.to Frau Maria Catharina Bobenhofferin gebohrne Baumännin, Hn Johann Georg Bubenhoffers des Meelhändlers und burgers alhier frau Ehegattin, welche aber beÿ dießem Verlaßenschafft Geschäfft nicht in selbst eigener Persohn erschienen sondern Vorgedachtem H Johann Georg Bubenhoffer ihrem Ehe H. (…) zu ihrem Mandatario constituirt hat, In den Fünfften und letzten Stammtheil. Alßo alle Fünff der Verstorbenen Frauen seel. vermög gleich hernach inventirten Testamento nuncupativo zu gleichlingen portionen und antheilern Verlaßenen Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane der obern Langstraß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane Häußern. (Fr. Mariæ Magdalenæ Merckelin prælegirt pro 1500. lb.) Erstl. i. Behaußung, hoffstadt und hoff auch hintergebäulein, mit allen übrigen deroselben Begriffen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg an der obern langen Straß, ohnfern dem haargäßl. i.s neben Johann Jacob Lipp den Weißbecken 2.s neben einem hauß, so weil. H. Fischers geweßenen gastgebers Zum Reebstock seel. Kindern erster Ehe gehörig seÿn solle, Vornen auf die lange Straß und hinten auf H. Benjamin Formier den jüngern, Rothgerber stoßend, davon gefallen jährl. löbl. Stifft St. Thomæ 2. fl. geld Zinnßes, sonsten aber gegen männig. freÿ leedig, eigen und ohne dießer beschwerden durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben übergebenen schrifftlichen abschatzung vom 13.ten Aprilis hujus anni gewürdiget für 900 lb. Davon wegzurechnen gemelte dem Stifft St. Thomæ jährl. auff Weÿhenachten zu reichen schuldige 2. fl. Zinnß so zu doppeltem Capital ohnverfangl. à 4. pro Cento gerechnet antreffen 50. lb. Verbleibt demnach ane obigem pretio dießes haußes annoch auszuwerffen übrig 850.
Dieße behaußung rühret von weil. fr. Annä Mariä, geb. Firnkornin, auch weil. Mr Joh: Jacob Buchßen, des geweßenen Wannenmachers u. b. alh. seel. nachgelaßener Wittib der Verstorbenen Fr. eheleibl. Mutter längst seel. Verlaßenschafft her und meldet darüber ein teutscher pergamenter Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertiget und mit dem anhangenden Innsiegel verwahret de dato 27.t. Septembris anno 1714. worauff à tergo die ablößung deren damals daroben gestandenen Capitalien bemerckt befund. mit Altem Litera A. und N° 1 notirt und wieder dabeÿ gelaßen
It. i. Zur Sonnen genannte Behaußung, bestehend in Vorder und hinter hauß, hoff, Stall und hoffstatt mit allen übrigen dero gebäuden Begriffen, Weithen, Zugehörden in dem Finckweiler, gegen der Stadt Marstall hinüber (…)
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 91, Sa. Waaren 18, Sa. Weins und lährer Faß 69, Sa. Silbers und dergleichen geschweids 13, Sa. goldener Ring 6, Sa. baarschafft 15, Sa. pfenningzinß hauptgüter 2812, Sa. Eigenthum ane häußern 1412, Sa. schulden 1373, Summa summarum 5812 lb – Schulden 476 lb, Nach solchem abzug 5336 lb – Stall Summ 3481 lb

Originaire de Mannheim, Jean Daniel Merckel épouse en 1747 Marie Madeleine, fille du cordonnier Jean Henri Sommer. Le registre des Quinze apprend qu’il est marié en novembre et qu’il a consommé son union avant sa célébration. Le mariage n’est célébré ni à Strasbourg ni dans ses environs immédiats.
1747 (24. Maÿ), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 109
Eheberedung zwischen dem Ehrsamen Johann Daniel Merckel Leedigen Schuhmacher von Mannheim gebürtig als Hochzeitern an Einem, So dann
der Tugendsahmen Jungfrawen Mariæ Magdalenæ, weÿl. Johann Heinrich Sommer, gewesenen Schuhmacherw und burgers allhier seel. ehel. hinterlaßenen dochter als Hochzeiterin
So beschehen Straßburg den 24. Maÿ 1747. [unterzeichnet] merckel, maruelaglen sumrie

Bapt. Temple-Neuf. 1751 Johann (i 258 n° 49), 1752 Johann Georg (i 356 n° 102) 1753 Johann Daniel (i 421 n° 187), 1753 Johann Heinrich (i 107 n° 71), 1759 Johann Jacob (i 244 n° 111)

Jean Daniel Merckel devient bourgeois en septembre 1747.
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 306
Joh: Daniel Merckel, der schumacher Von Manh: geb. erhaltet das burgerrecht Von seiner Ehefrau Mar: Magd: weÿl. Heinrich sommer des geweß: burgers u. schumachers alhier Ehel. tochter umb den alten b: s: u: will beÿ E. E. Zunfft der schumacher dienen, jur. eod. [2. Septembris 1747]

Jean Daniel Merckel s’adresse aux Quinze pour avoir le droit de présenter son chef d’œuvre comme le conseil des Cordonniers le lui a promis bien qu’il se soit marié depuis sa première demande après avoir consommé son union avant la cérémonie. La tribu répond qu’elle l’a autorisé à faire son chef d’œuvre sans connaître son concubinage, sans quoi elle ne lui aurait pas accordé la permission. Les Quinze confirment la décision de la tribu.
1747,Protocole des Quinze (2 R 157) registre lacunaire
Joh: Daniel Merckel ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
Sambstags d. 18. Novembris – Joh: Daniel Merckel ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen endlich per eundem [Secretarium] referiren, es habe Johann Daniel Merckel der Burger und Schuhmacher d. 16. Septembris jüngst beÿ MGHh. C. E. E. Zunfft der Schuhmacher Hn Zunfftmeister einen wiedrigen Gerichtsbescheid producirt, vermög welches Ihme, der d. 5. Maÿ Zu vorhin ertheilten Erkanndtnuß Zuwieder, das Meisterstück in Verheuratheten stand Zu Verfertigen, abgeschlagen worden, mit dem anhang, daß man Ihne unter die Zahl der altbußer auff: und anehmen wolle. Von dießem bescheid habe er an MGHh. appellirt, seiner interponirten appellation Verzeichnuß gebetten und erhalten, auch d. 23. ejusdem seine unterth. appellations: Klag, mit beÿl. Lit. A. Vorgelegt, worinn er exponirt, daß er, appellant, d. 25. Maÿ jüngst sich beÿ E. E. Zunfft gericht gemeldet, und unter der declaration, daß er eines burgers und Schuhmachers Meisters tochter heurathen wolle, umb admission Zum Meisterstück gebetten und erhalthen, weilen er aber ob præcoxum concubitum die hochzeith vor dem Meisterstück beförderen Müßen, habe er doch niehmahlen auff das von seiner Ehefrauen als eines Meisters tochter habende recht, das Meisterstück Zumachen renuncirt, Es Könne auch nicht gesagt werden, daß des appellanten begehren das meisterstück im verheuratheten stand Zu machen, obwas neues oder wieder ordnung und noch nie geschehen wäre, maßen mehrern præjudicia Vorhanden gelangt derowegen an Mghh. des appellanten gehorsambses bitten, Sie gnädig geruhen wollten zu erkennen und auszusprechen, daß in voriger Instantz übel gesprochen, wohl aber appellirt worden, und [p. 571 ] deßwegen die Sententia à quâ zu cassiren, appellant aber Zum Meisterstück zu admittiren, so[lch] idq. ref. exp:
Nôe appellatischer Zunfft habe man gebetten, den Appellanten mit seinem begehren, ref: exp: abzuweisen, Auff geschehene weißung habe der appellant nochmahlen contenta seiner appellations Klag und petiti repetirt, Appellatischer Zunfftmeister H: Joh: Friderich Schönfeld, præsens, habe remonstrirt, wie daß in der Zeith, als der appellant umb admission Zum meisterstück angehalthen, E. E. Zunfftgericht nicht gewußt, daß er seine jetzige Ehefrau ohnehlich geschwängert habe, sonsten ihne der admission schein nicht ertheilt worden wäre noch ertheilt werden können, Zu dem ende er sein gethanes petitum wiederhohlt, Ob nun gleich pro affirmtativa und Zum favor des heutigen appellanten gesagt werden Könne, daß das recht Zur Verfertigung des Meisterstücks durch die heurath mit einer Meisters wittib oder tochter erhalten werden Kan, der appellant auch eine solche heurath würcklich getroffen, so streite dannoch wieder Ihn, daß er durch den anticipirten und ohnehlichen concubitum mit seiner heutigen Ehefrauen sich sothanen Rechts verlustigt gemacht, und das Meisterstück Zu verfertigen sich außer stand gesetzt, indeme die artickel haben wollen, daß das meisterstück im ledigen und ohnverheurathten stand gemacht werden solle, gehe deßwegen derer Hn Deputirten meinung dahin daß in erster instantz wohlgesprochen, übel aber appellirt worden, einfolglich unbefugter appellation mit seinem begehren, ref: exp: ab: und an die ordnung Zu verweißen seÿe, die genehmhaltung dießes bedachts stehe Zu MGHh,. Erkanndt, bedacht gefolgt.

(p. 590) Sambstags d. 2. Decembris – Idem [Römer] nôe Joh: Daniel Merckel Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher, bitt ut ante [communication sententiæ]. Erk. ut ante [Willfahrt]

Marie Madeleine Sommer fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 129 livres

1755 (26.9.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1277) n° 260
Inventarium über Mariæ Magdalenæ gebohrner Sommerin zu Meister Johann Daniel Merckel Schuhmacher und burger allhier Zu Straßburg Ihrem Ehemann Zugebracht Anno 1755 – und krafft dero mit einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert und Vorbehalten guth mithien die ergäntzung derselben expresse reservirt, conditionirt und bedungen (…) So beschehen Straßburg den 26.ten Septembris 1755.
In einer allhier Zu Straßburg ane der langenstraß gegen dem biehauß Zur mühlen gelegenen und von dießer Nahrung lehnungsweiße inhabend. behaußung folgender maßen befunden worden
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. Haußraths 29, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 129 lb

Les contrôleurs de la Mauresse font grief à la veuve Merckel, héritière de la veuve Zacharie Krafft, de permettre à la revendeuse Seltzam d’écouler les marchandises. L’affaire est classée après que ladite Seltzam a déclaré sous la foi du serment que les marchandises sont sa propriété
1762, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 229) Donnerstags den 17.ten Junÿ Anno 1762 – Johann Norbert Kleißer, Daniel Reitt und François Mourgeons diese dreÿ Fastenspeishändler und burger alhier bringen Klagend vor, wie daß nach absterben Zachariæ Kraften, des fastenspeishändlers wittib, dero Erben Namens N: Merckelin Schumachers witib, in gedachter Kraftin Boutique durch Seltzamin die fastenspeißhandlerin, unter dem Falschen vorwand die fastenspeishändler Profession treibe, als wann solche Waaren Ihro Seltzamin als ihr eigenes Guth gehörig wären, da ihnen doch Zur genüge bekandt, daß gedachte Seltzamin diese Waaren um den Lohn verkaufe, bitten also dieser Merckelin den wieder rechtlich führenden Fastenspeishandel beÿ straf niederzulegen und gedachter Seltzamin ebenfalls beÿ hoher Straf Zu inhibiren, sich nicht mehr zu unterstehen zu solchem verkauf sich employiren Zulaßen, re : Exp:
Gedachte Seltzamin Zugegen sagt aus, daß diese Waaren so sie in gedachter Kraften seel. Laden Verkaufe ihr eigen mithien sie nicht nun den Lohn gedungen seÿe, auch gedachte Erbin keinen profit davon ziehe.
Nachdeme nun sie die Seltzamin diese Ihre aussag vermittelst geleisteter Handtreu ane Eÿdessaatt affirmirt hatte, wurde Erkandt, seÿe dieselbe außer Gericht und Recht zusetzen.

Marie Madeleine Sommer hypothèque la maison héritée de sa tante au profit de Jean Theurkauff, Anne Marie Beyerle veuve du tourneur Laurent Geistodt et du peintre Laurent Geistodt

1762 (17.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 108)
Obligation – Marie Madeleine Sommer veuve de Jean Daniel Merckel Cordonnier assistée du Sr Jean Lingenhelt Mr masson
à Jean Teürkauff Marchand pelletier en qualité d’assistant de Jean Teürkauff son neveu muet, 600 florins, plus à Anne Marie née beyerle veuve de Laurent Geisstodt Maître tourneur pour laquelle Jean Gaspard Bolender Maître cordonnier son fils 300 florins, enfin au Sr Laurent Geistodt Peintre 300 florins, tous ensemble 1200 florins
hypothèque la maison a elle echue de la succession de sa tante maternelle Marie Dorothée Bucks décédée veuve de Zacarie Krafft marchand Graissier scituée en cette ville dans la grand rue vis à vis le cabaret à l’enseigne de la Vignette, le boulanger faisant coin de la rue dite haargaessel d’une part une maison appartenante a Jacob fischer cabaretier d’autre derrière Jacques formier tanneur

Marie Madeleine Sommer se remarie avec le cocher réformé Pierre Bailliet, originaire de Rauwiller près de Bouqenom dans le comté de Nassau-Sarrebruck : contrat de mariage, célébration
1763 (18.5), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 350) n° 435
Eheberedung – persönlich erschienen Peter Baliet, der ledige Kutscher, dermahlen beÿ S.T. H. Debayer, alhier, weil. Nicolaus Baliet, des gewesenen Hufschmids und burgers in Rauweiler hochfürstl. Naßau Saarbruckischen Herrschaft, mit Margaretha geborner Diran, ehelich erzielter Sohn, beÿständlich H. Johann Christian Cullmann, des Sattlers und H Joh: Jacob Krieg, des Wagners, beeder burgere alhier als hochzeiter ane einem,
So dann Frau Maria Magdalena Merckelin, geborner Sommerin, weil. Mr Daniel Merckel, des gewesenen Schuhmachers und Burgers alhier hinterl. Wittib, beÿständl. H. Heinrich Sommer, ihres leibl. bruders u. H. Johann Caspar Bohlenders ihres Schwages beeder Schumacher und burgere alhier, als hochzeiterin ane dem andern theil
der bräutigam Reformirter die Fr. hochzeiterin aber der evangelisch Lutherischen Religion (…)
So geschehen in der Königl. Stadt Straßburg auf Mittwoch den 18. Maÿ Anno 1763
[unterzeichnet] Petter Pailliet hochzeiter, maria magdalena merchelin gebohrener sommerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 429-v, n° 1529)
Im Jaht 1763. Mittwoch den 3. Augusti sind nach vorhergegangenen ordentlichen Proclamationen ehelich eingesegnet worden Johann Peter Baillet der leedige Kutscher von Rauweiler im Saarbruckischen weiland Niclaus Baillet Hufschmidt und burgers daselbst nachgelaßener ehelicher Sohn und Frau Maria Magdalena gebohrner Sommerin weiland Johann Daniel Merckel gewesenen burgers und Schuhmachers allhier hinterbliebene Wittwe [unterzeichnet] Johann Peter Pailliet hosch Zeit, mariann magdalena mercklerin als hochzeiterin (i 435)

La tribu de la Mauresse remet à Pierre Bailliet une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois à condition de régler le tarif des étrangers s’il demandait ensuite le droit de vendre des fruits et légumes
1763, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 311) Donnerstags den 26.ten Maÿ Anno 1763 – Ertheilter Vertröstung Schein zum Zunft Recht
Peter Baliet, der Kutscher beÿ S. T. Herrn Debayer alhier in diensten von Rauweiler Hochfürstl. Naßau Sarbruckischer Herrschaft gebürtig, bittet ihme einen Vertröstung Schein zu dißortigem Zunft Recht grosgünstig zu ertheilen, damit er beÿ alhiesiger gnädiger Obrigkeit um das Burger Recht unterthänig einkommen Könne.
Erkandt, jedoch mit der Condition wilfahrt, daß wann der Implorant über Kurtz oder lang, das Grempen oder fastenspeishandel Recht begehren und erlangen wird, er als ein frembder die völlige Gebüren derentwegen Zu erlegen habe.
Dedit Protocoll geld 2 ß.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un transmettent avec avis favorable au Grand Sénat la requête de Pierre Bailliet d’être admis à la bourgeoisie, après avoir vérifié qu’il satisfait à toutes les conditions nécessaires.
1763, Conseillers et XXI (1 R 246)
Peter Baillet Von Rauweiler in der Graffschafft Saarwerden Reform. Rel. wird pt° gebettenen Civilegii an eine Dep.on Verwießen. 118. nach eingezogener und referirter causæ recognitione wird selbiger ad recipiendum in das burgerrecht an E. E. großen Rath gewießen. 126.
(p. 118) Sambstags den 25.sten Junÿ 1763 – Froereis. Nê Peter Baillet Von Rauweiler in der Graffschafft Saarwerden, prod. untert. Memoriale und bitten samt beÿl. sub N° 1 biß 5. incusivé pt° gnädig auffnahm in alhießiges Burgerrecht.
Nach angehörtem voto des H. Syndico Regio wurde auff Hohen anspruch des H. Prætoris Regii de Regemorte und des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeistets von Bock Erkandt worden, H. XXI.er Streicher und H. Rathh. Plarr ad causæ cognitionem abgeordnet.

(p. 126) Montags den 4.ten Julÿ 1763 – H. XXI.er Streicher referirte, nach deme E. G. geruhet auf das von seithen Peter Baillet dem Kutscher den 25. Junÿ jüngst pt° receptionis in alhießiges Burgerrecht übergebenes unterth. Memoriale und Bitten ihn benebst H. Rathh. Plarren ad examen nondum abzuordnen, so habe sich beÿ beseßener conferenz ergeben, daß selbiger lauth beÿl. sub Nis 1 et 2 Zu Rauweiler in der Graffschaft Saarwerden von ehrlichen Eltern Gebohren, reformirter Religion Zugethan seÿe und jederzeith sich wohl auffgeführet habe, lait attestati sub N° 3 beÿ EE Zunfft Zur Möhren des Zunfftrechts Vertröstet worden seÿe und Vermög Stallscheins sub N° 4 die nöthige 6. Jährige bürgschafft geleistet und 1000. thaler baaren gelts deßen wahrhafftes Eigenthum derselbe eÿdlich bekräftiget in bonis habe, und daß seine verlobte Maria Magdalena Merckelin die hießige burgers tochter laut beÿl. sub N° 5 auf der Statt Stall nichts schuldig seÿe, da nun Implorant mit allen behörigen requisitis umb in das Burgerrecht auffgenommen werden Zu können versehen, als wird die fernere verfügung Zu E G Hohen Obrigkeit belieben anheim gestellt.
H. Rathh. Plarr als Co Deputatus bezoge sich auff die eben abgestattete relation, derselben nichts beÿsetzend
Nach angehörtem voto des H. Syndici regii, in welchem hochdrselbe auff die gebettene reception in das burgerrecht angetragen, Wurde auff hohen anspruch des H. Prætoris Regii de Regemorte und auff dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeitsers von Oberkirch vermittlst gehaltener Umbfrag Erkandt, wird Implorant in ansehung derselbe mit allen behörigen requisitis Zu dem Burgerrecht versehen /:wie es die dißorths eingezogene causæ cognitio mit sich bringt:/ puncto begehrten Civilegii an E. E. großen Rath umb allda in das hiesige burger recht auf: und angeommen Zu wrerden, berwießen

Pierre Bailliet devient bourgeois le 6 août 1763
1763, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 17-v
Johann Peter Bailliet, Kutscher, aus dem Nassau Saarbrückisch. Erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Maria Magdalena Sommerin, weÿl. Joh: Daniel Merckel gew. Schuhmachers und burgers hinterl. wittib, erhalt das burgerrecht umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft Zur Mörin. Jur. eod. [6. aug. 1763.]

Pierre Bailliet devient tributaire le premier septembre mais la tribu le renvoie au règlement pour ce qui est du droit vendre des fruits et légumes
1763, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 325-v) Donnerstags den 1.ten Septembris Anno 1763
Johann Peter Baliet, gewesener Kutscher beÿ S. T. Herrn Debayer alhier, von Rauweiler, hochfürstl. Naßau Sarbruckischer Herrschaft gebürtig, producirt wegen erlangten Burger Rechts Schein von alhiesiger Cantzlei und Stall respectivé vom 13. und 17. Augusti Anni currentis und bittet um Ertheilung des Zunft: wie auch Fastenspeis und gesaltzen waar handel Rechts.
Erkandt, seÿe dem Imploranten mit dem Zunfftrecht, gegen Erlag der Gebühr Zu willfahren, puncto des Fastenspeis und gesaltzen waar Handel: Rechts aber, weilen dieses letztere Petitum wider den von gnädigen Herrn den Fünfzehen den 28. Februarÿ 1750, ertheilten Articul streitet, abzuweisen.
Nach angehörtem Bescheid erlegte derselbe die gebühr für das Zunfftrecht mit 1 lb 10 ß 4 d.

Les Quinze accordent à Pierre Bailliet le droit de vendre des fruits et légumes en le dispensant de l’apprentissage eu égard à son âge (il est quinquagénaire) et de ses fidèles services auprès de son maître. Ils délivrent une expédition de leur sentence.
1763, Protocole des Quinze (2 R 176)
(p. 512) Sambstags d. 12. Novembris 1763 – Peter Baliet Mörin
Idem [Frœreisen] nôe Peter Baliet des Burgers und Leibzünfftig auf der Mörin cit. ged. Zunfft H. Zunfftmeister prod. unterth. Implorantionsschrifft juncto petito und bitt Deputationem, Faust vorbehältlich dießeitiger Rechten bitt gleichfalls Deput: und setzt Zu Ew: Gn: Erkandt, Deputatio Willfahrt

1764, Protocole des Quinze, 2 R 176
(p. 535) Sambstags d. 1. Septembris 1764.
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem [Hn Secretarium] referiren, es habe Johann Peter Baliet der burger und geweßene Kutscher allhier d. 12. 7.bris Vorigen jahres Mghh. eine unterth. Imploratôns schrifft samt beÿl. N° 1 & 2 übergeben juncto petito, Hochdieselbe ex gratia geruhen möchten ihn Von dem der Meisterschafft derer Fastenspeiß und gesaltzener waarenhändler in anno 1750 ertheilten articulo gnädigst Zu dispensiren, einfolglichen ihm gegen erlag der gebühr, das fastenspeiß und gesaltzen waar handelsrecht gütigst Zu Zuerkennen.
Auf geschehene Weißung hätten die Hhn Depp. in ansehung der Implorant Viele jahre als ein treuer domestique gedienet, auch bereits in die 50 jahr alt, geglaubt, daß der Implorant von dem durch den artickel vorgeschriebene Lehrjahr Zu dispensiren seÿe mithin der meinung seÿn wollen, daß der Implorant ex speciali gratiâ und ohne consequenz von dem artickel das Lehrjahr betr. Zu dispensiren, einfolgl. gegen ersetzung der uncosten und erlag der Verordneten gebühr Zu dem Recht der Fastenspeiß und gesaltzen waar handel zu treiben Zu laßen seÿe. Erk. Confirmirt.

(p. 569) Sambstags d. 22. Septembris 1764.
Bescheid – In Sachen Johann Peter Baliet des burgers und geweßenen Kutschers Imploranten ane einem, entgegen und wider E.E. Zunft Zur Mörin H. Zunfftmeister Imploraten am andern theil. Auf prod. unterth. Implorations schrifft mit beÿl. N° 1 & 2 juncto petito, Wir geruhen möchten, den Imploranten Von dem E. E. Meisterschafft der Fastenspeiß und gesaltzen Waar händler in anno 1750 ertheilten artickel Zu dispensiren, einfolglichen gegen erlag der gebühr, das Recht den fastenspeiß handel zu treiben, Zu erkennen, des Imploratischen H. Zunfftmeister gethanes bitten, den Imploranten mit seinem begehren ref: exp: ab: und an die Ordnung Zu Verweißen, ist nach abgelegter Relation der Hhn Depp. Erkandt, daß der Implorant ex speciali gratiâ und ohne consequenz von dem artickel das Lehrjahr betreffend, Zu dispensiren, einfolglichen gegen ersetzung der Uncosten und erlag der Verordneten gebühr Zu dem Recht der Fastenspeiß und gesaltzen waar handel zu treiben, Zu laßen seÿe.

La tribu de la Mauresse admet Pierre Bailliet parmi les marchands de fruits et légumes
1764, 1763, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 476-v) Montags den 29.ten Octobris Anno 1764 – Bereits Leibzünfftiger burger der das Fastenspeis handel Recht erlangt
Johann Peter Baliet, der seit dem 1. Septembris Anno 1763. diesorts leibzünfftige Burger, bittet um Ertheilung des Fastenspeis und gesaltzen Waar Handel Rechts.
Erkandt, weilen Gnädige Herren die XV, den Imploranten, nicht nur von dem gewohnlichen Lehr: Jahr ex speciali gratia, laut produciren Bescheids de dato 15. Septembris jüngst dispensirt, sondern auch Zugleich verordnet haben, daß er gegen Ersetzung der Unkosten und Erlag der verordneten Gebür, Zu dem Recht den Fastenspeis und gesaltzen Waar; Handel Zu treiben, zu laßen seÿe, alß wird demselben in seinem Begehren wilfart.
Promisit et dedit für die Ein: und Ausschreibung à 10 ß, 1 lb, die Fastenspeis: Händler Gebür 3 lb 4 s Und die Völlihe neue Gebür mit 25 lb, Zusammen 29 lb 4 s

Pierre Bailliet meurt en décembre 1778 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 1 744 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 659 livres, le passif à 1 176 livres

1779 (27.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 600) n° 334
Inventarium über Weiland H. Johann Peter Pailliet sonsten Bailliet, des gewesenen Fastenspeishändlers und Burgers alhier zu Straßburg Verlaßenschafft, aufgerichtet anno 1779 – nach seinem den 20. Christmonats des 1778.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen seligen Abschied zurückgelassen har, Welche Verlaßenschafft auf ansuchen sowohl der hinterbliebenen Tugendsameen Wittwe, Fraun Maria Magdalena geborner Sommerin beiständlich ihres leiblichen Bruders Johann Heinrich Sommer, des hiesigen Burgers und Schuhmachermeisters, als auch H. Joh. Daniel Schuller, des hiesigen Burgers und Zollers ane dem Rhein, als geordneten und geschworenen Vogts Johann Peter, Schuller der dritten Claß, und Joh. Heinrich, des verstorbenen mit solcher seiner Wittwe ehelich erzeugter und ohntestirt hinterlassener Zu Erben beder Knaben, in deren Namen aber ihr berührter Vormung diese Erbschaft anders nicht als unter der rechtlichen Wohlthat des Inventariums angenommen hat – So geschehen in Straßburg in hienach inventirter an der langen Strasse gelegenen Sterbbehausung, auf Dienstag den 27. Aprill vormittag in dem Jahr nach Christi Geburt 1769.

Abschrift der zwischen beden gewesenen Eheleuten den 18. Maji 1763 vor H. Not° Joh: Frid. Lichtenberger alhier auffgerichteten Eheberedung
Vorbericht. Es haben zwar bede durch den Tod nunmehr betrennte Eheleut in den Vierten Artickel hievornen einverleibter Eheberedung ihr bederseits in die d. 3. Aug. 1763 angetrettenen Ehe gebrachtes und während derselben ererbtes Vermögen als unverändert sich bedungen, dem ohngeachtet die Zu deßen Beweis nötig gewesene Ehe Inventur unterlaßen (…)
(f° 9-v) Eigentum an einer Behausung. (W., C 7 N° 430) Nämlich die Erblehens-Gerechtigkeit, oder das dominium utile, an 1. Beh., welche in Vorder- u. Hinter-Haus, Hoffstatt, Höflein u. Bronnen bestehet, mit allen übrigen deren Begriffen, Weiten, Zugehörden u. Gerechtigk: gelegen in hies. St: an der obern Langen Strasse, 1.S. neben H. Joh. Philipp Brandhoffer, des biersieders zum Strauß Kindern, 2.S. neben Joh. Daniel Lipp, dem Weißbäcker, vornen auf besagte Straß, hinten auf Joh. Jacob Formier, dem Rotgärber, stosend, Davon gibt man jährlich auf Weihnachten dem löbl. Stift St Thomä allhier 2 fl. dessen Quittungen nach, an ewigen, ehrschätzigen u. fürbietigem Zins. und insofern in regognitionem domini directi, sonsten frei, und das dominium utile eigen, das dominium directum aber, das ist Grund und Boden, besagtem Stift St Thomä gehörig. Solche Behausung ist durch die (Werckmeister) nach deren Zu diesem Concept-inventarii gelief. Abschatz-Zeduls vom 5. Maj 1779. gewürdiget worden um 1000. lb. Obige Real-Beschwerde zu dopp. Cap. gerechnet, abgezogen mit 40 lb, restiren 960 lb. Gegebenem bericht nach soll die Wittwe dieses Haus bei Erörterung der in obigem Vorbericht genannten Fr. Krafftin Verl. A° 1762. von den Miterben käuflich angenommen haben. Von welcher vor H. Not. Lobstein passirter Überlaßung aber bisher keine Abschrift ausgef. word. Wie ab. erwähnter Frau Krafftin Mutter weil. Frau A. Maria geb. Fürnkornin des weil. Joh. Jb. Buchs, gew. hies: B: u. Wannenmachers, Wb. von Fr. A. Marg. geb. Gärtnerin beiständ. ihres Ehemanns Johann X.oph Paulus, des hies. Schum. dieses haus erkaufet hat, weiset I. perg. in hies. CCSt. verf. u. m: deren anh. Ins. verw: Kbr: v. 27. sept: 1714. sich dermalen ô befund. worin aber die Qualität eines Erblehenzinses nicht enthält, sondern nur als ein ewiger Zinß gew*. Worauf wie in H. Zacharias Krafft A° 1748 dh. nun weil. H. Not. Joh: Daniel Lang dahier aufger. Verl. inv. fol: 66.b zu lesen, die Ablösung derer damalen darauf gehafteten Capitalien sich befindet. Der Brief soll mit Buchst. A. u. N° 1 bemerckh seÿn
Der hinterbliebenen Wittwe unverändertes Gut, Sa. Hausrats 109, Sa. leerer fäßer 7, Sa. Silbers 6, Sa. goldenen Rings 2, Sa. Eigentums an einer Behausung 960, Sa. Pfenningzinses Hauptguts 200, Sa. Ergäntzung (1159, 600, rest) 559, Summa summarum 1844 lb – Schuld 100 lb – Nach deren abzug 1744 lb
Diesemnach wird alles übrige Vermoegen unter dem Titel, so der Beneficial-Erben unverändert und teilbar verzeichnet, Sa. Hausrats 63, Sa. Waaren und Geschirrs 57, Sa. Pferde und Sättel 20, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Rings und dgl. Geschmeids 4, Sa. der Gült u. Geldzinse 15, Sa. Pfenningzinses Hauptguts 208, Sa. der guten Activ-Schulden 287, Summa summarum 659 lb – Schulden 1176, Schulden last 517 – Stall summ 1227 lb – Zweiffelhaffte Activ-Schulden soe der Beneficial. 1444 lb
– Abschatzung vom 5.t Maÿ 1779. Auf begeren Weÿland Herr Peter baillet dem fastenspeishändler ist Eine behausung alhie in der statt strasburg in der langen stras gelegen Einseÿts neben Herr brandhoffer dem biersieder anderer seÿts neben Herr Danjel lipp dem weißbeck und hinten auf herr furnier den Rothgärber stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und hinter gebäu, worinnen Etliche stuben, Küchen und Kammern darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch ein gewölbter Keller, hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschworne Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz wkmr, Kaltner Wkmr
Copia der Eheberedung (…) 18. Maÿ 1763, Johann Friedrich Lichtenberger Nots.

Marie Madeleine Sommer meurt en 1806 en délaissant ses deux fils issus de son deuxième mariage ou leur représentant

1806 (3.11.), Strasbourg 10 (19), Not. Zimmer n° 341, 2918
Inventaire de la succession de veuve de Jean Pierre Baillet graissier décédée le 13 mai 1806 – à la requête de 1. Jean Henri Baillet marchand Passementier, héritier pour moitié et tuteur au mineur, 2. Jean Henri Lipps tourneur subrogé tuteur d’Auguste Baillet 14 ans seul enfant de Pierre Baillet Graveur a Logel pres Neuf-Châtel en helvétie procréé avec Anne Marie Perenoud
habits 156 fr, mobilier 217 fr, argenterie 31 fr, créances 16.239 fr, total général 16.676 fr, passif 332 fr, reste 16.344 fr
Enregistrement, acp 101 f° 45-v du 5.11.

Marie Madeleine Sommer veuve de Jean Daniel Merckel et femme de Pierre Bailliet vend la maison au marchand de fruits et légumes Georges Kamm et à sa femme Sophie Salomé Fettinger moyennant 3 000 livres en se réservant un droit d’habitation

1786 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 203-v
Fr. Maria Magdalena geb. Sommerin in erster ehe mit weÿl. Mr Johann Daniel Merckel des schumachers und dermahlen auch weÿl. Peter Pailliet des fastenspeishändlers wittib beÿständlich Johann Heinrich Lipp
in gegensein Johann Georg Kamm des fastenspeishändlers und Sophiæ Salome geb. Föttingerin unter assistentz Johann Adam Föttinger des kuttlers ihres leiblichen vatters und H. Johann Jacob Mathis des obshändlers
eine behausung, höfflein, bronnen mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auch all der zu nied und maur und nagelvest nebst denen meubles und effecten so im zweÿ verschiedenen zimmern im ersten stock vorhanden (…) und zweÿ kunstoffen, ane der obern Langen straß ohnfern dem Haargäßlein, einseit neben Johann Daniel Lipp dem weißbeck, anderseit neben H. Brandhoffer dem weinhändler, vornen die straß, hinten auff Mr Reibel den amlungmacher – davon gibt man dem Stifft St Thomas 2 gulden zinß – als von weÿl. Fr. Maria Dorothea Krafftin geb. Fuchßin ererbtes haus – die Fr. verkäufferin in bereits erkauffte behausung ein unentgeltliche wohnung zeit lebens zu genießen besten vorbehaltet bestehend in dem hinter haus aus einer stub im ersten stock küch cammer in der mansard eine holtzbühn ein klein unterschlagenes kellerlein unter der steeg, ferner für ihren sohn eine cammer in dem vordern haus und so veil diese letzeter betrifft nur vor ein jahr – umb 6500 gulden

Fils du marchand de fruits et légumes Jean Daniel Kamm, Jean Georges Kamm épouse en 1783 Sophie Salomé, fille du tripier Jean Adam Fœttinger : contrat de mariage, célébration
1783 (13. 7.bris), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 532
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Herr Johann Georg Kamm, der ledige fastenspeishändler, H. Johann Daniel Kamm, des auch fastenspeishändlers und burgers allhier ehelicher Sohn, unter autorisation dießes seines gebliebten Vatters, als Hochzeiter an einem
und viel Ehren: und viel tugendgezierte Jungfer Sophia Salome Fettingerin, H. Johann Adam Fettingers, des Kuttlers und burgers allhier ehelich erziehlte Jgfr. tochter unter autorisation deßelben, als hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beisein (…) auf Sambstag den 13. Septembris Anno 1783 Nachmittags in mein des Notarÿ gewohnlicher Schreibstuben [unterzeichnet] Johann Georg Kamm als Hochzeiter, Sophia Salome Fettingerin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 132 n° 50)
Im Jahr 1783. Montags den 10. Novembris Abends sind nach vorhergegangenen gewöhnlichen proclamationen (…) offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Georg Kamm, lediger Fasten-Speiß-Händlers und burgers allhier, Johann Daniel Kamm, Fastenspeishändlers und burgers allhier Sohn und Jungfrau Sophia Salome Fettingerin, H. Adam Fettinger, Metzgers und burgers allhier und Frau Mariä Barbarä gebohrner Scharbachin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Kamm als hochzeiter, Sophia Salome Fetingerin als Hochzeiterin (i 133, procl. Saint-Thomas f° 116 n° 232, i 121)

La minute de l’inventaire de leurs apports n’est pas conservée
1784, Not. Lobstein (J. Frédéric, répert. 6 E 41, 664-7) n° 1013
Invent. über H Joh: Georg Kamm der Fastenspeishändlers und Fr. Sophiä Salome Kammin geb. Föttingerin beeder Eheleute u. b. alh. Zu Straßburg zugebrachte Nahrung, Anno 1785

Marie Madeleine Sommer renonce à son droit d’habitation

1798 (8 thermidor 6), Strasbourg 12 (2), Not. Wengler n° 347
Fr. Maria Magdalena geb. Sommer weÿl. Johann Peter Baillet gewesten Fastenspeishändler hinterbliebenen wittib beiständlich des burgers Johann Heinrich Baillet Knopffmachers ihres sohns
in gegensein des burgers Johann Georg Kamm Fastenspeishändlers
wie daß sie auf den Genus dejenigen Wohnung so sie sich in der an ihn Kamm verkauften allhier an der langstras gelegenen mit N° 38 bezeichneten behausung lebenslänlich vorbehalten so wie solch in der in der C.C. Stub am 22. maÿ 1786 vorgegangenen Kauffverschreibung umständlich bechrieben sich befindet hiemit durchaus verzicht liese – 400 fr.
Enregistrement, acp 62 f° 94-v du 13 thermidor 6

Georges Kamm loue une partie de sa maison à Jonas Baruch

1801 (8 germinal 9), Enregistrement, ssp 7 F° 156-v du 8 flo. 9
Bail d’un an – Ge. Kamm
Jonas Baruch
logement dans la maison g.de Rue N° 38, moyennant 252 francs

Jean Georges Kamm et Sophie Salomé Fœttinger font dresser un état de leur fortune. La maison exposée aux enchères a été attribuée à l’épouse.

1801 (5 prairial 9), Strasbourg 9 (anc. cote 12), Not. Bossenius n° 132
Declaratio loco Inventarÿ über Johann Georg Kamm Fastenspeishändler und Sophia Salome geb. Föttiger dermal besitzende Aktiv und Passiv Nahrungen
Eigenthum einer behaußung, Nämlich eine behaußung samt zugehörden an der obern langen Strase onfern dem haar: Gäßlein mit N° 38 bezeichnet, einseit neben br Lipp Weisbäcker anderseit neben b. Endlich Posamentirer vornen auf die Strase hinten auf Rehfolck amlung Macher stoßend, davon man jährlich dem Collegi des Stifts St. Thomä 4 fr an Geldzins reichen schuldig, in auswurf gebracht pro 15.000, da nun solche behaußung von der Schuldnerin zufolg Procès verbal Akts vom 17. floreal 9 so am 18. bei mir unterschriebenen Notario verwahrlich hinterlegt worden eigenthümlich entschlagen und überlassen worden um 15.000 fr
Passiv schulden 18.547 fr, es haben aber ausweilich obgedachter Union de Créanciers acceptirt 20.419 fr, Folglich als 3 quart anlangen 1868 fr
(Joint) hausrath, silbers, goldene ringe, baarschafft 255 fr, haussteur, summa 830 fr, br Johann Friedrich Lostein am 15. dec. 1783 errichtetn Invÿ.
Enregistrement, acp 78 F° 93 du 6 prai 9

La maison est attribuée au maître de pension Joseph Boser lors de la vente aux enchères

1801 (5 thermidor 9), Strasbourg 9 (anc. cote 27), Not. Bossenius n° 821
auf Ansuchen b.rs Johann Gottfried Stahl vormaligen Goldarbeiter sowohl für sich selbst als auch zufolg deliberations act Johann Georg Kamm Fastenspeishändler und deßen Ehefrau Sophä Salome geb. Föttinger creditorum de dato 17. floreal 9.t jahr durch Urtheil des Nierderrheinischen départements Civil gerichts Straßburger bezircks unterm 7. prairial letzhin homologirten deliberations acts (…) hierzu ernannten gewalthabers
br. Joseph Boser maître de pension ausweislich des vor mir notario am 28. messidor 9 passiren procès verbal de surmise gebotenen 14.500 fr, so wurde hier auf geboten von gedachtem bürger Boser 15.450 fr
eine behausung hof hoffstatt und bronnen mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg an der Langenstraße beÿ dem haargäßlein mit N° 38 bezeichnet, einseit neben br. Johann Daniel Lipp Weißbecker anderseit neben br Emanuel Endlich Posamentirer vornen die Straße hinten auf br. Rehfolck Amlungmacher stoßend, wovon man jährlich dem Stift St Thomä allhier 4 fr an Geldzinß schuldig
[actes distincts] n° 766 vom 15. Weisenmonat, Cahier des charges – n° 769 vom 19 Wiesen Monat, erste versteigerung, ausgerufen 12.000 fr – n° 778 vom 26 prairial zweÿte versteigerung 12.000 fr – n° 813 vom 27 messidor. surmise (puis) n° 815 vom 28 mess. – n° 806 vom 20 mess. 4.te versteigerung – n° 796 vom 9 mess. procès verbal de surmise – n° 795 vom 8 mess. procès verbal de surmise – n° 789 vom 7. mess. procès verbal de surmise, puis n° 793 v. 8 mess. – n° 786 vom 3. mess. dritte versteigerung – n° 821 vom 5. ther. 5.te versteigerung
Enregistrement, acp 79 F° 76 du 15 ther 9

La maison est remise en vente suite à la folle enchère de Joseph Boser. L’acquéreur est l’officier de santé Louis Ignace Chayrou

1802 (14 floréal 10), Strasbourg 9 (anc. cote 28), Not. Bossenius, n° 1106
der bürger Johann Gottfried Stahl hiesiger Goldarbeiter sowohl für sich selbst als auch zufolg deliberation Akts Johann Georg Kamm ehemaligen Fastenspeishändler und deßen ehefrau Sophia Salome geb. föttinger Creditorum de dato 17. flo 5, wie auch br. François Xavier Martinez Jursconsulte & avoué beÿ gedachen Gericht (Nieder Rheinischen département Civil Gericht) welcher letztere ausweislich dißortiger Gläubiger
burgers Louis Ignace Chayrou Officier de Santé retiré auf vorhero bei mir laut am 11. germinal letzthin passirten Acte vorgenommene Versteigerung in gefolg urtheils des Nieder-Rheinischen département Civil Tribunals vom 9. ventose laufenden Jahres
die in gemeldten Kamm’sche eheleuthen Massam gehörige behausung hof bronnen samt allen übrigen deren Weithen, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der obern Langen Strasse mit N° 38 bezeichnet, einseit neben br. Lipp Weisbäcker anderseit neben br. Endlich Pasamentirer vornen auf die Strase hinten auf bu. Rehfolck Amlung macher – davon gibt man jährlich dem Stift St Thomä 4 francken an ewigem ehrschätzigem und fürbietigem Geldzins – in der Cancelleÿ Contract Stuben vom 22. Maÿ 1786 passirten Verschreibung von Frau Maria Magdalena geb. Sommer lezmals b.s Peter Baliet gewesten Fastenspeishändlers Witwer erkaufet worden
n° 1070, 11 germinal – par folle enchere auf Kösten Joseph Böser maître de pension allhier welchem dißortige behausung zufolg procès verbal vom 5. thermidor 9 als damaligem als letzt und meistbietendem entschlagen worden – ausgerufen um die duch Citoyen Pierre Colomes rentier allhier laut Procès verbal de surmise vom 3. laufenden Monats gebotene 15.000 fr., burger Louis Ignace Chayrou officier de santé um 15.100 francken
n° 1052, 1053 vom 1. germinal, Cahier des charges – an der Langen Strase beÿ der haargäßlein ausgerufen 14.000 fr
Enregistrement, acp 84 F° 81-v du 15 flor. 10

Fils du chirurgien-major Jean Baptiste Chayrou de Colmar, Louis Ignace Chayrou épouse en 1800 Marie Marguerite Hausser, fille du marchand de fer Jean Hausser
Mariage, Strasbourg (n° 143)
Du quatrième jour du mois de Nivôse l’an IX de la République française. Acte de mariage de Louis Ignace Chayrou, âgé de 23 ans, officier de santé de troisième classe à l’hôpital militaire sédentaire, domicilié en cette ville depuis cinq ans, né à Colmar, département du Haut-Rhin le 25 août 1777, fils légitime de feu Jean Baptiste Chayrou, chirurgien-major à l’hôpital de Colmar, et de feue Thérèse Burghann, Et de Marie Marguerite Hausser, âgée de 21 ans accomplis, née en cette ville le 16 juin 1779, y domiciliée, fille légitime de feu Jean Hausser, marchand de fer, et de feue Marguerite Barbe Juncker (signé) L. Chayrou, Marguerithe Hausser (i 74)

Louis Ignace Chayrou et Marie Marguerite Hausser hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Korn, veuve de Jean Henri Hauser

1803 (10 nivose 11), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1215, 3954
Obligation – snt comparu en personne les Sr Ignace Chairoux Négociant et Marie Marguerite Hausser sa femme de lui autorisée (devoir)
à la Cne. Marie Salomé Hausser, née Korn, veuve de feu le C. Jean Henri Hauser vivant marchand de fer en cette ville, la somme de 450 francs
sous l’hypothèque spéciale de la maison a eux appartenante, située dans la grand rue n° 38, le Ct. Lipp boulanger d’une part et le Ct. Endlich de l’autre

Louis Ignace Chayrou et Marie Marguerite Hausser vendent la maison au marchand de fer Jean Philippe Rauschenbach et à Marie Salomé Weber

1806 (22.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 31), Not. Bossenius n° 2153, 3033
Louis Ignace Chayrou Employé au bureau des droits réunis établi à Woerth et Marie Marguerite Hausser
à Jean Philippe Rauschenbach marchand de fer et Marie Salomé Weber
Une maison petite cour et puits appartenances et dépendances sise a Strasbourg grand’rue n° 38, d’un côté le Sr Lipp boulanger, de l’autre le Sr Endlich marchand passementier, derrière le Sr Rehfolck amidonnier – acquis de la masse de Jean Georges Kamm ci devant graissier et de Sophie Salomé Foettinger suivant acte reçu par le notaire soussigné le 14 floréal 10 – pour 15 802 fr ou 16 000 fr [sic]
Enregistrement, acp 101 F° 71 du 24.11.

Originaire de Schaffhouse en Suisse mais petit-fils de bourgeois de Strasbourg, le marchand Jean Philippe Rauschenbach épouse en 1786 Marie Salomé Weber, fille du marchand Jean Georges Weber : contrat de mariage, célébration
1786 (15.5.), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 105
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen sind Herr Johann Philipp Rauschenbach, der leedige Handelsmann Herrn Johannes Rauschenbachs, des Handelsmanns und burgers Zu Schaffhaußen wie auch E. E. Großen Raths daselbst Wohlverdienten Mit Glieds, mit Fraun Maria Magdalena gebohrner Osterrieth seiner Ehegattin ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich S. T. Herrn Philipp Jacob Dürren E. E. Großen Raths alten Wohlverdienten Beisitzers und burgers dahier, seines Herrn Stieff Großvatters, ane Einem
So dann Jungfrau Maria Salome Weber, Herrn Johann Georg Webers deß Handelßmanns und Fraun Mariæ Salome gebohrner Grießbach, beeder Eheleuthe und burgere dahier in Straßburg ehelich erzielter tochter unter assistentz erstgedachter ihrer lieben Eltern am andern Theil
(Handlung) unter dem namen Johann Georg Weber und Rauschenbach
Ferner solle hr Weber für den Zum Tabackfabriciren nöthigen dem Herrn Hochzeitern und Associé wohlbekandten Platz alljährlichen 250 Gulden aus der gemeinschaft beziehen (…)
Zehendens Geben mehrgedachte Weberische Eheleuth, Sie die Frau Weber unter abermaliger obbesagter Assistenz denen Jung angehenden Eheleuthen die in ihrer eigenthümlichen ane dem Goldgießen gelegenen behaußung im Mittlern Gebäud befindliche Wohnung auf dem Boden bestehend (…)
[unterzeichnet] Johann Philipp Rauschenbach als Hochzeiter, Maria Salome Weber als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 159 n° 317)
Im Jahr 1786 Dienstag den 11. Julii sind nach vorhergegangenen Proclamationen, welche an den dritten und Vierten Sonntag nach Trinitatis in der Reformirten Kirch Zu Wolfisheim und in unserer Kirche zu St. Thomä geschehen sind in dieser Kirche (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Herr Johann Philipp Rauschenbach der ledige Handelsmann und burger allhier, Herrn Johannes Rauschenbach des Handelsmanns und Mitglieds E. E. Großen raths der Stadt Schaffhaußen mit Frau Maria Magdalena gebohrner Osterriedin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Salome Weberin, Herrn Johann Georg Weber deß tabacfabricanten und Burgers allhier mit Frau Maria Salome gebohrner Grießbachin ehelich erzeugte Tochter wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johann Philipp Rauschenbach als Bräutigam, Maria Salome Weberin als Braut (i 163)

La tribu du Miroir remet le 5 mai 1786 à Jean Philippe Rauschenbach une promesse de réception. Elle le reçoit tributaire le 13 décembre, il déclare expédier des marchandises et être commissionnaire
1786, Protocole de la tribu du Miroir (XI 280) a. Conseil
(f° 12) Montags, den 5. Maji 1786 – Vertroestung
Hr Joh: Philipp Rauschenbach, der von Schaffhausen in der Schweiz gebürtige Obervogtsrichters Sohn stehet vor, Producirt glaubwürdigen Lehrbrief von H. Joh: Fried: von Riegel, dem Hdlsm. in Wien, den 1. Octobris 1785. ertheilt, Bittet um den Zu Erlangng des hiesigen Burgerrechts benötigten Vertröstungschein. Nach eingesehenem producto erkannt, Willfahrt.

(f° 24-v) Mittwochs, den 13. Decembris 1786 – E. Leibzünft.
Hr Joh: Philipp Rauschenbach, als Handelsmann auf vorgelegten Canzlei- und Stallschein vom 13. Sept. jüngsthin gegen Erlag 115. vor das Zunft- und Handels-recht. Will Spediren und committiren. Hat angelobt (dt. 115 lb, 2. Findl.)

Jean Philippe Rauschenbach devient bourgeois par sa femme le 3 septembre 1786.
1786, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 122
H. Johann Philipp Rauschenbach der handelßmann Von schaffhaußen gebürtig H. Johann Rauschenbach des obervogts richter daselbst mit Magd. gebohrner osterriethin ehl. erzeugter sohn, verheurathet mit anna Salome weberin hanß geörg weber des Burgers vnnd tabac fabricanten allhier ehl. tochter erhalt das burgerrecht ex speciali gratia vmbden halben alten burger schilling will dienen Zur E. E. Zunfft Zum spiegel juravit d. 3.ten 7.bris 1786.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue d’Or dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 395 livres, ceux de la femme à 1 744 livres.
1787 (22.3.), Not. Lederlin (6 E 41, 908) n° 362
Inventarium über Herrn Johann Philipp Rauschenbachs des Handelsmanns, und Frauen Mariæ Salome gebohrner Weberin, beeder Eheleuthe und burgere dahier in Straßburg einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen, errichtet Anno 1787 – und vermög der vor mir Notario errichteten Eheberedung deren 4.ten puncten für unverändert vorbehalten haben, Welche Nahrung auf Requisition ihr der beeden Eheleuthe selbsten, und Sie die Ehefrau beÿständl.en Herrn Johann Georg Webers, des Tabac fabricanten und burgers dahier ihres geliebten H. Vatters fleißig inventirt (…) So geschehen Straßburg den 22.ten Martii Anno 1787 Nachmittags.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Goldgießen gelegenen der Ehefrau leiblichen Herrn Vattern eigenthümlich gehörigen behaußung folgendermaßen sich hervorgethan
Series rubricarum hujus Inv.ÿ – Des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. Haußraths 36, Sa. Silbers 27, Sa. Goldenen Geschmeids 156, Sa. baarschafft, Nullum, Summa summarum 220 lb – Darzu gelegt due Helffte derer Haussteuren 175, des Ehemanns Guth 395 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand eingebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 317, Sa. Golden Geschmeids 243, Sa. Baarschafft 1008, Summa summarum 1569 lb – Dießen ist beÿzurechnen die andere Helfte ane Haussteuren 175, der Ehefraun Vermögen 1744 lb

Le fabricant de tabac Jean Georges Weber, beau-père du propriétaire, meurt dans la maison en juin 1813

1813 (16.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 19), Not. Bossenius n° 563, 5892
Inventaire de la succession de Jean Georges Weber, ancien fabricant de tabac décédé le 29 juin 1813 – à la requête des héritiers Marie Salomé Weber épouse de Jean Philippe Rauschenbach marchand de fer, Marie Frédérique Weber femme de Jean Daniel Rehm ancien directeur des mines à Bouxwiller, Jean Daniel Weber chef de fabrication à la manufacture royale des tabacs, tant en son nom et que fondé de pouvoir de Marie Madeleine née Weber épouse de Philippe Frédéric Musculus, pharmacien à Soultz sous Forets, ledit Sr Weber fondé de pouvoir de Théophile Meyer, négociant à Lentzbourg canton d’Argovie en Suisse, tuteur d’Adolphe Meyer son fils enfant de Marie Dorothée Weber, Marguerite Barbe Weber majeure assitée de Jean Chrétien Stoeber licencié en droit et notaire impérial, héritiers de leur père et grand père
dans une maison grand rue n° 38
meubles 1078 fr, or argenterie 267 fr, vins 400 fr, numéraire 1305 fr, dettes actives 42.027 fr, total 45.078 fr, passif 384 fr, reste 44. 692 fr
Enregistrement, acp 123 F° 6-v du 15.7.
vacation du 24.7. (acp 123 F° 18 du 27.11.)

Jean Philippe Rauschenbach et Marie Salomé Weber vendent la maison à Jean Daniel Stromeyer moyennant 14 000 francs

1813 (8.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 37), Not. Bossenius n° 5988
Jean Philippe Rauschenbach, marchand de fer, et Marie Salomé Weber demeurant grand rue n° 38
à Jean Daniel Stromeyer propriétaire
la maison avec petite cour, puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg grand rue n° 38, d’un côté le Sr Lipp boulanger, d’autre la maison qui dépend de la succession de feu Sr Endlich marchand passementier, aboutissant sur le Sr Rehfolck amidonier – acquis de Louis Ignace Chayrou, employé dans l’administration des droits réunis, et de Marie Marguerite Hausser suivant acte reçu M° Bossenius le 22 novembre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 31 n° 1. Ledit Chayrou l’avait acquis de Jean Georges Kamm graissier et de Sophie Salomé Foettinger par adjudication dressée par le même notaire le 11 germinal 14, les conjoints Kamm l’ont acquis à la Chambre des Contrats le 22 mai 1786 – moyennant 14.000 francs
Enregistrement, acp 123 F° 168 du 8.11.

Fils du marchand Philippe Georges Stromeyer, Jean Daniel Stromeyer épouse en 1796 Susanne Catherine Ehrlenholtz, fille du conseiller municipal Jean Ehrlenholtz
1796 (4 fructidor 4), Strasbourg 3 (38), Not. Übersaal n° 210
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe, der Bürger Johann Daniel Stromeÿer, leediger aber großjähriger und seiner Rechten genießender Handelsmann, weiland Bürgers Philipp Georg Stromeÿer, gewesenen ebenmäßigen hiesigen Handelsmanns mit Frau Maria Elisabetha gebohrner Heimin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam an einem Theim
So dann Jungfrau Susanna Catharina Ehrlenholtz, Bürgers Johannes Ehrlenholtz der hiesigen Municipalitæt Mitglieds mit Frau Anna Ursula gebohrner Dietsch ehelich erzeigte Tochter, unter berathung und Beistand ihres Vaters als Jungfer Braut am andern theil
Straßburg den 4.fructiror in IV Jahr der in Einheit und Unzertrennlichkeit bestehende Francken Republick [unterzeichnet] Johann Daniel Stromeÿer als Bräutigam,, Susanna Catharina Ehrlenholtz als Braut
Enregistrement, acp 42 F° 37-v du 6 fruct. 4 – revenu industriel, 300 francs

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. Ceux du mari s’élèvent à 9 130 livres, ceux de la femme à 13 210 livres.
1796 (16 frimaire 5), Strasbourg 10 (11), Not. Zimmer n° 95
Inventarium über des bürgers Johann Daniel Stromeÿer handelsmanns und Frau Susanna Catharina geb. Ehrlenholtz einander in die Ehe zugebrachten Vermögens, einander in ihrer den 13. vendemiaire jüngst angetretenen Ehe, die Ehefrau unter dem beistand des burgers Johannes Ehrlenholtz der Municipal Verwaltung Mitglieds ihres eheleiblichen Vaters – vor Not. Übersaal den 4 fructidor 4 aufgerichteten Eheberedung
in der von beden Eheleuten bewohnten behaußung am Fischmarckt N° 86 den 11 frimaire
des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, hausrath 449 li, silbers 21 li, gold 215 li, baarschafft 32 li, waaren 8000 li, Summa summarum 8718 li – Haussteuren 412 li, des Ehemanns Vermögen 9130 livres
der Ehefraun Einbringen, hausrath 2327 li, silber 287 li, gold. ring 1923 li, baarschafft 8000 li, Summa summarum 12.798 li – Haussteuren 412 li, summa 13.210 livres
Enregistrement, acp 43 F° 185-v du 16 fri 5

Complément au contrat de mariage
1802 (23 messidor 10), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 270, 1283
Eheberedung – br. Johann Daniel Stromeyer handelsmann
Frau Susanna Catharina geb. Ehrlenholtz seines bs. Stromeyer Ehegattin verbeÿstandet mit dem b. Johannes Ehrlenholtz Weinhändler ihrem leiblichen Vater
daß sie wegen der ihme Ehemann in Elterlichem Erben überlaßenen behausung und zugehörden am Fischmarckt N° 86 verschiedene verfügungen zu treffen gesonnen wären, die als ein anhang zu ihrem vor Notario Übersaal den 4. fructidor 4 passirten Ehe Contract
Enregistrement, acp 85 f° 1-v du 26 messidor 10

Le jurisconsulte Jean Frédéric Stromeyer, fils des propriétaires, meurt en 1820. Jean Daniel Stromeyer a été interdit par jugement en date du 13 avril 1818.

1820 (18.9.), Strasbourg 13 (36), Me Bremsinger n° 1815
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Stromeyer, jurisconsulte décédé le 28 mars dernier – à la requête de Catherine Susanne Ehrlenholtz épouse de Jean Daniel Stromeyer, propriétaire interdit par jugement du tribunal civil de première instance en date du 13 avril 1818, demeurant Grand rue n° 38 sa mère et légataire universelle par testament olographe du 10 mars 1820 enreg. 13.4. F° 119 pour trois quarts et Daniel Stromeyer son père pour l’autre quart – en présence de Philippe Frédéric Leiter, agent de change, subrogé tuteur
dans la maison grand rue n° 38
garde robe 716 fr, bijoux 346 fr, bibliothèque 300 fr, dettes actives 6000 fr, total 7362 fr, passif 990 fr
immeubles à Souffelweyersheim 18.120 fr, Willgottheim 2260 fr, Plobsheim 495 fr, Cosswiller 5953 fr, Schlestat 3942 fr
Enregistrement, acp 149 F° 73 du 21.9.

Susanne Catherine Ehrlenholtz meurt en délaissant des héritiers collatéraux

1823 (2.1.), Strasbourg 2 (53), Me Weigel, sans n°
Inventaire de la succession de Susanne Catherine Ehrlenholtz, épouse de Jean Daniel Strohmeyer, négociant, décédée le 26 décembre 1822 – à la requête de I. Bernard Wartmann, négociant, tuteur principal Jean Daniel Strohmeyer, ci devant négociant, privé de ses droits par jugement du Tribunal civil du 13 avril 1818, II. a) Catherine Marguerite Ehrlenholtz épouse de Jean Louis Steiner, négociant, b) Charlotte Sophie Ehrlenholtz épouse de Chrétien Charles Steiner, négociant à Ribeauvillé, c) Frédéric Schreider, notaire à la résidence de Strasbourg, au nom de son fils mineur Frédéric, seul et unique héritier de Charlotte Frédérique Hoeltzler – les D° Strohmeyer, Schreider par représentation de leur mère Catherine Marguerite Ehrlenholtz veuve en premières noces de Jean Ehrlenholtz et en secondes noces de Chrétien Hoeltzler, les deux selliers, en présence de Philippe Frédéric Leiter ci devant agent de change tuteur subrogé
Contrat de mariage reçu Übersaal le 4 fructidor 4, testament olographe du 20 septembre 1822 déposé au rang des minutes de M° Weigel le 30 décembre

dans la maison mortuaire grand rue n° 38, dans un appartement au second étage éclairée sur la rue
Meubles. dans une chambre au premier étage éclairée sur la rue, dans la chambre à côté, dans la cuisine, dans la chambre de derrière au second étage, dans une chambre éclairée sur la rue, dans une chambre au second étage éclairée sur la rue, dans la chambre à côté éclairée sur la rue, dans la chambre de la domestique, dans une chambre au premier étage donnant sur une ruelle, dans la chambre au troisième étage éclairée sur la, dans un chambre donnant sur le derrière, dans la petite cuisine au troisième étage, au grenier, dans la chambre au linge sale, (nouvelle vacation, au troisième) dans la chambre à côté, au grenier, dans la cave, dans la cave grand rue n° 70 (f° 22 et suiv., dans la campagne de Plobsheim)
Titres et papiers, 9) vente de quatre 9° par indivis d’une maison n° 90 Vieux Marché aux Poissons à Jean Daniel Strohmeyer par acte reçuM°Zimmer le 17 brumaire 10 transcrit au bureau des hypothèques volume 5 n° 37, 10) vente des quatre autres 9° de ladite maison devant M° Zimmer le 17 brumaire 10
13) acte passé à la Chambre des Contrats le 5 octobre 1734 relatif à la maison rue de la Soupe à l’Eau n° 51, 14) à la Chambre des Contrats le 27 octobre 1840, rue de la Soupe à l’Eau n° 51
54) acte reçu Dinckel le 20 frimaire 6 (11 décembre 1797) un jardin hors la porte des Bouchers à Jean Michel Zeitler marchand et Marie Huntzinger cette vente ne porte que sur le domaine utile, le domaine direct appartient à la ville de Strasbourg, 55) M° Ubersaal le 11 frimaire 7 les conjoints Zeitler ont vendu le domaine utile du jardin à M Ehrlenholtz, 56) plan dudit jardin dressé par M Petin ingénieur, enreg. le 9 février 1815, 57) quittance par le maire de 91 fr le 24 décembre 1814 d’une rente affectée sur ledit jardin hors la porte des Bouchers enreg. 27 décembre 1814
92) par acte reçu M° Bossenius le 8 novembre 1813 transcrit au bureau des hypothèques volume 94 n° 228 Jean Philippe Rauschenbach marchand de fer et Marie Salomé Weber ont vendu à Jean Daniel Strohmeyer la maison sise à Strasbourg grand rue n° 38, 93) Chambre des Contrats le 22 mai 1786 Marie Madeleine Sommer veuve en secondes noces de Pierre Baillet graissier a vendu à Jean Georges Kamm et Salomé Foettinger la maison désignéd au contrat suscoté, 94) M° Bossenius le 14 floréal 10 (3 mai 1802) Jean Geoffroi Stahl orfèvre ensemble la masse des créanciers de Jean Georges Kamm et son épouse née Foettinger ont vendu à Louis Ignace Chayrou officier de santé ladite maison, 95) M° Bossenius le 22 novembre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 31 n° 1 le Sr Chayrou et Marie Marguerite Hausser ont vendu à Jean Philippe Rauschenbach et son épouse née Weber ladite maison et dépendances
immeubles de la communauté à Willgottheim, Donnenheim et Bilwisheim, Plobsheim, Bosselshausen
6. une maison sise à Strasbourg grand rue n° 38, d’un côté M. Lipp boulanger, d’autre M. Endlich, acquise de Jean Philippe Rauschenbach, marchand de fer et Marie Salomé Weber par acte reçu M° Bossenius le 8 novembre 1816 cote 92 pour 12.000 francs
total des immeubles 60.850 fr, total des dettes actives 158.687 fr, passif de la communauté, remploi du à M Strohmeyer 32.735 fr remploi du à la défunte 20.789 fr, passif de la communauté 327.863 fr
propres (f° 112) à Willgottheim, Cosswiller, Souffelweyersheim, Plobsheim, Schlestadt
propre à la défunte, Bossendorf, Mutzenhausen, Schwindratzheim, Morschwiller, Niederschaeffolsheim, Wittisheim, la moitié par indivis d’un petit jardin sur la chaussée du Rhin, la moitié d’une rente à Gimbett, pré à la Wantzenau
VIII. 1) la moitié par indivis d’une maison rue de la Soupe à l’Eau n° 51, d’un côté la veuve Gass d’autre le Sr Duclos, cet immeuble provient de la succession de paternelle et maternelle
2) la moitié par indivis d’une maison grand rue n° 90, d’un côté le Sr Gatomme rentier, d’autre le Sr Nortz, derrière une maison appartenant à la fabrique St Pierre le Vieux, cet immeuble provient des mêmes sources
immeubles de la succession de Ferdinand Strohmeyer son fils, à Willgottheim, Cosswiller, Plobsheim, Soufflenheim, Schlestadt
passif personnel de M Strohmeyer 450 fr
Récapitulation, communauté mobilier 7243 fr, or et argenterie 3986 fr, argent comptant 8065 fr, créances 138.680 fr, créances douteuses 20.006 fr, immeubles de la communauté 60.850 fr, total 238.832 fr, prélèvements 237.863 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 161 F° 19 du 13.1.- vacation du 3.1., acp 166 F° 50-v du 8.1.

Jean Daniel Strohmeyer meurt à Plobsheim en juin 1838 en délaissant des héritiers collatéraux

1838 (21.6.), Strasbourg 8 (67), Me Grimmer n° 6534
Inventaire de la succession de Jean Daniel Strohmeyer, interdit domicilié à Strasbourg, décédé à Plobsheim le 3 juin dernier – à la requête de 1. Baron Chrétien Henry Schaeffer, maréchal de camp, Grand officier de la légion d’honneur, Commandeur de l’Ordre du mérite militaire & de celui de St Ferdinand d’Espagne à Strasbourg, en son nom et et mandataire de Jean Jacques Daniel Strohmeyer, demeurant à l’octroi municipal de Landau (Palatinat bavarois) et de 2. Sophie Charlotte Strohmeyer veuve en premières noces de Philippe Meiler, médecin à Barr, et en secondes noces de Joachim Fischer, propriétaire à Strasbourg,
2. Eugène Moreau, huissier, mandataire de Louise Madeleine Strohmeyer sa mère à Strasbourg veuve de Jean Baptiste Moreau, sous directeur de l’hôpital militaire de Strasbourg
3. Louise Strohmeyer vivant de ses revenus à Plobsheim, mandataire de Georges Strohmeyer son père ancien négociant à Strasbourg demeurant à Plobsheim
4. Bernard Wartmann, négociant à Strasbourg, tant comme tuteur de Jean Daniel Strohmeyer, interdit par Jugement du tribunal civil de cette ville en date du 13 avril 1818, que comme maître des droits de Suzanne Marguerite Strohmeyer son épouse, communauté réduite aux acquets
5. Marie Madeleine Strohmeyer veuve de Jacques Kayser, commis négociant
6. Louis Jacques Strohmeyer, rentier en la même ville
7. Charles Geoffroy Strohmeyer, négociant
8. Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal civil, maître des droits de Caroline Strohmeyer son épouse
9. Léonard Strohmeyer, licencié en droit, en son nom et et étant aux droits de la succession de Philippe Georges Strohmeyer, ancien négociant son oncle dans la succession du susdit et Jean Daniel Strohmeyer, suivant transport sous seing privé du 4 courant enregistré le 5 juin F° 87
10. Chrétien Charles Auguste Roessel, licencié en droit, 11. Gustave Emile Roessel, étudiant en médecine, 12. Georges François Bolvé*, propriétaire tuteur de Marie Eugène Roessel, étudiant en droit en cette ville fils mineur de Jean Georges Roessel, ci devant notaire, et de Sophie Salomé Strohmeyer,
13. Jean Philippe Beck, ancien notaire demeurant à la Robertsau étant aux droits de la succession de Marguerite Elisabeth Strohmeyer épouse de Georges Frédéric Teutsch, ancien marchand de vins à Strasbourg, elle demeurant en cette ville, &sui transport devant M° Tinchant du 12 courant
14. Charles Lacombe, notaire représentant les autres héritiers absents
du mariage de Philippe Georges Strohmeyer vivant négociant à Strasbourg, et Elisabeth Heim sont issus 8 enfants, 1. Philippe Georges Strohmeyer, décédé propriétaire, de son mariage avec Susanne Marguerite Redslob sont issus 7 enfants 1. Philippe Georges, 2. Jean Geoffroi lequel est décédé laissant de son mariage avec Caroline Salomé Schneegans savoir 1) Charles Geofroi, 2) Mde Lederlin, 3) Léonard, 3. Mde Teitsch née Strohmeyer, 4. Mde Hartmann, 5. veuve Kayser, 6. Louis Jacques, 7. Mde Roessel laissant trois enfants 1) Chrétien Charles Auguste, 2) Gustave Emile, 3) Marie Eugène,
2. Marie Elisabeth femme de Jean Geoffroi Schaeffer, propriétaire à Strasbourg aux droits de laquelle le Baron Schaeffer son fils, 3. Georges, mandataire de Louise Strohmeyer, 4. Jacques Louis, juge de Paix à Landau décédé, procréé de son mariage avec Charlotte Holff deux enfants 1) Jean Jacques Daniel, représenté par son mandant M. Schaeffer, 2) Marie Elisabeth femme de Philippe Jacobi, boulanger aubergiste à Ernstwiller près de Deux Ponts, 5. Frédéric, ancien négociant Franckfort représenté par ses enfants dont on ne peut dénommer à présent, 6. veuve Moreau représentée par son fils, 7. veuve Fischer représentée par son mandant M. Schaeffer, 8. le de cujus
Titres et papiers, Inventaire de la succession de Susanne Catherine Ehrlenholtz épouse de Jean Daniel Strohmeyer de cujus décédé à Strasbourg le 26 décembre 1822, dressé par M° Weigel le 2 janvier 1823
Vacations n° 6545 du 29 juin, 6588 du 2 août, 6589 du 9 août, 6590 du 10 août, 6617 du 11. 7.bre, 6744 du 21 janvier
Enregistrement, acp 260 F° 59 du 23.6.

Les héritiers vendent la maison à l’épicier Jean Geoffroi Rumpp

1839 (26.11.), Strasbourg 15 (66), Me Lacombe n° 2327
Adjudication définitive (adjudication préparatoire n° 2298 du 7 novembre, Dépôt du cahier des charges n° 2235 du 15 septembre) à la requête de 1. Chrétien Henri baron Schaeffer, maréchal de camp Grand officier de l’ordre royal de la légion d’honneur, Commandeur de l’Ordre du mérite militaire et de celui de St Ferdianand demeurant à Strasbourg en son nom et mandataire de 1. Jean Jacques Daniel Stromeyer, receveur de l’octroi municipal de Landau (Palatinat Bavarois), 2. Sophie Charlotte Stromeyer veuve en premières noces de Pierre Leiter, médecin à Barr et en secondes noces de Joachim Fischer, propriétaire audit lieu elle demeurant à Strasbourg, 3. A. Philippe Jacoby, aubergiste propriétaire demeurant à à Ernstweiller arrondissement de Deux Ponts tant en son nom que tuteur légal de ses trois enfants mineurs Chrétien, Philippe et Charlotte Jacoby, B. Louis Jacoby, boulanger demeurant au même lieu, C. Louise Jacoby femme de Louis Brennemann, employé au haras royal demeurant ensemble à Ernstweiller, D. Catherine Jacoby épouse de Geoffroi Louis Leiner, tonnelier et brasseur à Deux Ponts, le Sr Leiner subrogé tuteur des mineurs Jacoby,
II. Charles Geoffroi Stromeyer, négociant à Strasbourg en son nom et mandataire d’Edouard Stromeyer, licencié en droit tant en son nom et étant lui même aux droits de succession de Philippe Georges Stromeyer son oncle négociant à Strasbourg, suivant cession sous seing privé du 4 juin 1838 enregistrée le lendemain F° 87 et mandataire de Caroline Stromeyer épouse de Jean Louis Eugène Lederlin, avoué près le tribunal civil de première instance de Strasbourg,
III. Jean Philippe Beck, ancien notaire demeurant à hors la porte des Pêcheurs lieu dit Alte Schiffmatt, cessionnaire d’Elisabeth Stromeyer épouse de Georges Frédéric Teutsch, marchand de vins, suivant transport reçu M° Tinchant le 12 juin 1838,
IV. Jean Baptiste Schmitt, juriste, mandataire de 1. Jean Henri Stromeyer, négociant à Francfort, 2. Jeanne Louise Charlotte Stromeyer, 3. Louise Madeleine Stromeyer veuve de Jean Baptiste Moreau, directeur de l’hôpital militaire de Strasbourg, 4. Georges Stromeyer ancien négociant, 5. Susanne Marguerite Stromeyer veuve de Bernard Wartmann, négociant, 6. Marie Madeleine Stromeyer veuve de Jacques Kayser, commis négociant, 7. Louis Jacques Stromeyer, rentier, 8. Chrétien Charles Auguste Roessel, licencié en droit, 9. Gustave Emile Roessel, étudiant en médecine, 10. Henri Eugène Roessel, étudiant en droit à Strasbourg,
V. Maximilien Reinganeim, avocat à Francfort, sur le Mein curateur nommé par la justice de 1. Frédéric Guillaume Jacques Stromeyer et Frédérique Stromeyer tous deux absents, 2. Susanne Madeleine Strohmeyer née Kreckmann veuve de Daniel Louis Stromeyer, musicien à Francfort, mère et tutrice légale de 1. Jean Henri, 2. Frédéric Guillaume, 3. Jeanne Marguerite, 4. Georges Jacques Emile tous 4 mineurs – Licitation ordonnée par jugement du tribunal civil de première instance de Strasbourg du 16 mai dernier, de la succession de Jean Daniel Stromeyer, propriétaire
à Jean Geoffroi Rumpp, épicier
Désignation des immeubles à vendre, à Strasbourg, 1. une maison sise à Strasbourg grand rue n° 38, consistant en maison de devant et de derrière, cour et puits, appartenances et dépendances. La maison de devant se compose d’un rez de chaussée sur cave voûtée et de trois étages surmonté de greniers, et la maison de derrière se compose d’un rez de chaussée et de deux étages surmontés de greniers d’un côté le Sr Hipp de l’autre les héritiers Endlich
Etablissement de la propriété, Droits des colicitants, 1. baron Schaeffer pour 420/2940, 2. Georges Stromeyer 420/2940, 3. veuve Fischer 420/2940, 4. les représentants de Philippe Georges Stromeyer, négociant, A. Philippe Georges 60/2940, B. Mde Teustch, C. Mde Wartmann, D. veuve Kayser, E. Louis Jacques, F. représentants de Jean Geoffroi, I. Charles Geoffroi, II. Mde Lederlin, III. Edouard chacum 20/2940, G. représentabnts de Mde Roessel, 5. les représentants de Jacques Louis, I. Jean Jacques Daniel, II. les représentants de Marie Elisabeth Stromeyer femme de Jacoby 210/2940 chacun 35/2940, 7. les représentants de Frédéric, négociant à Francfort sur le Main A. Jean Henri, Frédéric Guillaume, chacun 84/2940, E. et les représentants de Daniel Louis, I. Jean Henri, II. Frédéric Guillaume, III. Jeanne Marguerite, IV. Georges Jacques,
Titres de propriété, la maison à Strasbourg appartenait à feu Jean Daniel Stromeyer pour l’avoir acquis sur Jean Philippe Rauschenbach, marchand de fer, et Marie Salomé Weber suivant acte reçu M° Bossenius le 8 novembre 1813 transcrit au bureau des hypothèques volume 74 n° 74, ledit Rauschenbach l’avait acquis sur Louis Chayrou, employé dans l’administration des droits réunis, et Marie Marguerite Hausser, suivant actre passé devant M° Bossenius le 22 novembre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 31 n° 1. par adjudication reçue M° Bossenius le 11 germinal et 14 floréal 10 de la masse de Jean Georges Kamm, graissier, et de Sophie Foettinger, ledit Kamm l’avait acquise par acte passé à la Chambre des Contrats le 22 mai 1786
Charges, Clauses et Conditions, vente de la maison avec 1. un fourneau avec ses tuyaux et pierre se trouvant dans la boutique au rez de chaussée, 2. un poële en faience avec ses tuyaux et peirre se trouvant au premier étage sur la rue, 3. un petit fourneau en fer de fonte avec ses tuyaux et pierre se trouvant au premier étage sur la cour, 4. un fourneau en fer de fonte quarré enmuré avec ses tuyaux et pierre et une glace en cadre brun surmonté d’une peinture se trouvant au second étage sur la rue, 6. un poële en faience avec dessus de marbre avec tuyaux et pierre au troisième étage sur le devant, mise à prix 23.000 francs – 13.100 francs
Enregistrement, acp 273 F° 57-v du 23.12.

Fils d’imprimeur, Jean Geofroi Rumpp épouse en 1813 Catherine Salomé Hoh, fille de maréchal ferrant
Mariage, Strasbourg (n° 232)
Acte de mariage célébré le 8 juillet 1813, Jean Geofroi Rumpp, mineur d’ans, né en légitime mariage le 16 septembre 1791 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Marchand, fils d’Erneste Louis Rumpp, imprimeur en cette ville et de Susanne Marie Meyer ci présents et consentants, Catherine Salomé Hoh, mineure d’ans, née en légitime mariage le 13 mai 1793 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Daniel Hoh, maréchal ferrant décédé en cette ville le 9 Germinal an III et de Marguerite Madeleine Reichatd, ci présente et consentante (signé) Jean Geofroi Rumpp, Catharina Salome Hoh (i 10)

Jean Geofroi Rumpp et Salomé Hoh hypothèquent la maison au profit de Marguerite Barbe Stromeyer veuve de Charles Auguste Ehrlen et de ses filles

1843 (29.6.), Strasbourg 3 (90), Me Burtz n° 303
Obligation – Ont comparu le S. Jean Geoffroi Rumpp, épicier, et D° Salomé Hoh, son épouse qu’il autorise à l’ette des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg lesquels reconnaissent par les présentes devoir et légitimement
1° à Mad° Marguerite Barbe Stromeyer veuve de M. Charles Auguste Ehrlen, ancien négociant, comme usufruitière sa vue durant, 2° à Mad.lle Louise Adèle Ehrlen,majeure 3° et à Mad.lle Marie Augustine Emelie Ehrlen, aussi majeure, ces deux dernières filles de la Dame précédente, conjointement comme nues propriétaires, toutes trois demeurant ensemble à Strasbourg, la somme de 2400 francs pour prêt de pareille somme
affectent et hypothèquent spécialement Une maison d’habitation avec bâtiment de derrière, cour, puits, droits et dépendances, située à Strasbourg, grand’rue N° 38 d’un côté à la propriété du Sr Hipp, de l’autre à cette des héritiers Endlich, par derrière à celle du Sr Nehfolck. Etablissement de la propriété. Les comparans déclarent qeu cette maison a fait l’objet d’une licitation poursuivie par les héritiers de Jean Daniel Stromeyer négociant à Strasbourg interdit, avec les formalités judiciaires à l’accomplissement desquelles elle a été adjugée au S. Rumpp moyennant le prix de 13.100 francs aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Lacombe notaire à Strasbourg à ce commis le 26 novembre 1839, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 janvier suivant Vol. 353 N° 131 (…) Le Sr Stromeyer avait acquis cette maison du Sr Jean Philippe Rauschenbach, marchand de fer, et Marie Salomé Weber, conjoints à Strasbourg suivant un contrat passé devant M° Bossenius notaire à Strasbourg le 8 novembre 1813 transcrit au bureau des hypothèques le 12 du même mois volume 74 n° 74. Les conjoints Rauschenbach l’avaient aussi acquis su Sr Louis Chayrou, employé dans l’administration des droits réunis, et Marie Marguerite Hausser, sa femme de Strasbourg aux termes d’un acte reçu par le notaire Bossenius le 22 novembre 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 31 n° 1. Elle appartenait aux conjoints Chyrou au moyen de l’acquisition que le mari avait faite de la masse de Jean Georges Hamm, graissier, et de Sophie Salomé Foettinger, conjoints à Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication et contrat de vente dressé par M° Bossenius le 11 germinal et 14 floréal an 10. Enfin les mariés Hamm en étaient devenua propriétaires en vertu d’un contrat passé à la Chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 22 mai 1786.

Marguerite Sophie Ida Rumpp épouse Joseph Pfrang de Karlsruhe
1846 (2.11.), M° Noetinger
Consentement par Jean Geoffroi Rump épicier et Catherine Salomé Hoh son épouse à Strasbourg au mariage de leur fille Marguerite Sophie Ida Rumpp avec Joseph Pfrang propriétaire à Carlsruhe
acp 354 (3 Q 30 069) f° 3 du 2.11.

1846 (30. 9.br), Strasbourg 12 (170), Not. Noetinger n°18.897
Contrat de mariage – Ont comparu M. Joseph Pfrang, propriétaire demeurant à Carlsruhe (grand duché de Bade) veuf avec deux enfants de Christine Ziegler, stipulant en son nom comme futur époux d’une part
Er Delle Marguerite Sophie Ida Rumpp, majeure demeurant à Strasbourg, fille de M. Jean Geoffroi Rumpp, négociant & de D° Catherine Salomé Hoh, demeurant à Strasbourg, stipulant comme future épouse, sous l’assistance et l’autorisation des es père & mère ci présens, d’autre part
acp 355 (3 Q 30 070) f° 21 – Les apports du futur sont constatés en un inventaire dressé par les autorités badoises après le décès de son épouse en l’année 1841
Donation par les père et mère de la future à titre d’avancement d’hoirie chacun pour moitié 1° d’un trousserau mobilier évalué à 1000 francs 2° d’une somme de 1400 francs argent comptant
Donation par la future au futur de l’usufruit viager de toute sa succession réductible à moitié en cas ‘enfant et en cas de prédécès
Donation par le futur à la future en cas de prédécés e l’usufruit viager de la moitié de tous les biens meubles et immeubles qui dépendent de sa succession et dans le cas om les héritiers à réserve du futur époux se refuseront à l’exécution de cette donation, le futur fait document à la future épouse en toute propriété d’une pert d’enfant le moins prenant

Jean Geofroi Rumpp et Salomé Hoh hypothèquent la maison au profit de Louise Caroline Stromeyer

1850 (21.3.), Strasbourg 2 (96), Not. Roessel n° 3319
Obligation – furent présens Mr Jean Geoffroi Rumpp, épicier, et Dame Salomé Catherine Hoh, sa femme qu’il autorise pour ce qui suit, les deux demeurant à Strasbourg lesquels ont, par les présentes, reconnu devoir bien et légitimement
à Mlle Louise Caroline Stromeyer, sans état, demeurant et domiciliée à Schiltigheim, pour laquelle est isi présente stipule et accepte M. Auguste Stromeyer, secrétaire de la Société d’assurances mutuelles contre l’incendie pour le Bas-Rhin, demeurant à Strasbourg, la somme de 3000 francs pour prêt de pareille somme
affectent en hypothèque spéciale 1° Une maison consistant en bâtiment de devant à rez de chaussée sur cave voûtée et trois étages, bâtiment de derrière à rez de chaussée et deux étages, cour, puits, appartenances et dépendances le tout sis à Strasbourg, grand’rue N° 38 d’un côté M Hild, de l’autre côté & par derrière M. Mentel
2) Une maison d’habitation, distillerie, grange, étages, cellier, remise & jardins, droits appartenances et dépendances, le tout sis ban de Strasbourg, hors la porte nationale de cette ville à gauche de la route de Lingolsheim N° 10 près la tour verte, d’un côté le Sr Neipert, de l’autre communal et prés, en haut communal, en bas le Sr Riehl, avec tous objets mobiliers ayant nature immobilière par suite de leur destination, ledit immeuble contenant 80 ares
Déclarent les débiteurs que l’immeuble désigné sous le numéro un leur appartient pour avoir été adjugé au Sr Rumpp lors de la licitation des immeubles dépendant de la succession de feu M Jean Daniel Stromeyer propriétaire à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Lacombe notaire à Strasbourg le 26 novembre 1839, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 janvier suivant Vol. 353 N° 131 et qu’ils ne doivent plus sur le prix de cette adjudication aux ayant droit de M. Chrétien Henri Schaeffer vivant maréchal de camp en retraite à Strasbourg que la somme de 10.000 francs.
Les débiteurs déclarent qu’ils ont bâti eux mêmes les bâtiments composant l’autre immeuble, quant au sol, jardins & dépendancess, le tout d’une contenance d’environ 80 ares, ils l’ont acquis des héritiers de Thiébaut Wurtz en son vivant farinier et de feu Marie Marguerite Lentz sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un procès d’adjudication définitive dressé par M° Stoeber le jeune alors notaire à Strasbourg le 26 septembre 1831, le prix de cette adjudication a été payé (…)

Jean Geoffroi Rumpp loue une partie de la maison au négociant Louis Knœpffler

1851 (10.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 110 (3 Q 31 609) f° 88 du 21.3.
du 10 février 1851. Bail immobilier – Le soussigné Jean Geoffroi Rumpp, propriétaire à Strasbourg loue par ces présentes
au Sr Louis Knoepffler, négociant, aussi soussigné et comptant pour neuf années qui commenceront le 25 mars 1851 pour finir à pareil jour 1860.
Les localités ci-après désignées dans la maison sise à Strasbourg grand’rue N° 38 savoir
1° Le magasin de détail avec arrière boutique
2° Une buanderie et un magasin à côté, le tout au rez-de-chaussée
3° La partie portant le n° 1 de la cave voûtée qui se trouve au-dessous de la dite maison
4° plusieurs armoires et rayons situés dans le corridor
5° le droit de placer momentanément des marchandes dans le susdit corridor
6° L’usage de tous les rayons, comptoir et ustensils de magasin
Le Sr Knoepffler sera tenu de bonifier à la fin du bail au Sr Rumpp la valeur de ceux des objets mobiliers qu’il ne pourra plus représenter en nature. Le sieur Knoepffler s’engage à prendre au Sr Rumpp routes les marchandises qi lui resteront au prix du cours du jour, sauf celles avariées ou hors de sa spécialité. Le Sr Knoepffler aura la faculté de résilier le présent bail à la fin de la 3° et la 6° année de sa durée en observant envers le Sr Rumpp une dénonciation préalable de six mois. Le présent bail est fait pour un loyer annuel de 600 francs (…). Le Sr Knoepffler est autorisé à faire mettre une devanture à la boutique et à faire toute autre répartition pour lesquelles il aura à s’entendre avec le Sr Rumpp

Jean Geoffroi Rumpp meurt en 1856 en délaissant trois enfants dont deux établis aux États-Unis d’Amérique

1857 (30.3.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Geoffroi Rumpp, vivant épicier à Strasbourg & Salomé Hoh, sa femme à Strasbourg, et de la succession du dit Sr Rumpp décédé le 3 octobre 1856, dressé à la requête de 1) la veuve comme commune en biens, 2) Salomé Amélie Rumpp épouse de Chrétien Stoll, boulanger à Strasbourg, 2) du mandataire de Marguerite Sophie Ida Rumpp épouse de Joseph Pfrang, négociant à Saint-Louis (Amérique) et de Jean Geoffroi Rumpp, négociant à New York

acp 458 (3 Q 30 173) f° 91 du 1.4. (succession déclarée le 1° avril 1857) Communauté. Une maison à Strasbourg Grande rue N° 38
Un jardin ban de Strasbourg, près de le Tour Verre
Une somme de 3000, mobilier 278, garde robe 60, rapports 2241

Registre de population 600 MW 237 (1846 sqq) Grand’rue N° 38 f° 181
Rumpp Jean Geofroi, 1791, Strasb. m. Epicier, (auparavant) A.R.
id. née Hoh, Catherine Salomé, 1793, f
id. Jean Geofroi, 1823, boulanger, fils – 8 mai 49, Engt* 17 Nov. 62, pph*à Nanay*
id. Gustave Eugène, 1830, fils, 6 mars 54, décédé – 5 mai 49, id. 11 Juin 51 R*te 26 avril 51 pt.

Testament de Salomé Hoh
1875, M° Lauterbach
Testament vom 22. Mai 1874, durch Salome Hoh, Rentnerin, Wittwe von Johann Gottfried Rumpp, Kaufmann zu Straßburg, durch welches Sie mit Dispens des Rückbringens der Emelie Albertine Rumpp ihrer Enckelin 1) alle ihre Mobilien, Getüch, Bettwerk, welche von ihrem Nachlas herrühren als Eigenthum vermacht, 2) eine Summa von 2000 Franken als voller Eigenthum († den 26. october 1875)
acp 646 (3 Q 30 361) f° 16 du 11.11.1875 n° 3509 (Nachlass erklärt den 16/4.76 Bd 88, Stebefallstafel B 61 fol. 73. N° 212)

Salomé Hoh meurt en 1875 en délaissant un fils et les représentants de ses deux filles
1876 (13.3.), Strasbourg 4 (144), Not. Charles Lauterbach n° 2937
Inventar Ueber den Nachlaß von Salome Hoh, Rentnerin, Wittwe von H. Jean Geoffroi Rumpp, bei Lebzeiten Kaufmann zu Straßburg wohnend, allwo sie am 26. october 1875 gestorben ist.
Im Jahr 1876 den 13. März um neun Uhr morgens zu Straßburg in der Amtsstube des Notars Lauterbach, Auf Ansuchen und un Gegenwart von 1. H. Albert Chrétien Stoll, Kaufmann zu Strassburg wohnend, handelnd sowohl in seinem eigenen Namen wie auch als bevollmächtigter von 1) seiner Schwester Julie Amélie Stoll, Ehefrau von Auguste Wilhelm, chef d’escadron beisammen zu Bourges wohnend (…), 2) seiner Schwester Elisa Emilie Stoll, Ehefrau von H Guillaume Alfred Schnell, chef d’escadron d’Etat major, besammen zu Lille wohnend (…) die Eheleute Wilhelm verheurathet unter dem Rechtsverhältnisse der Errungenschaft Gütergemeinschaft laut ihres Ehevertrage errichtet durch H. Noetinger Notar Zu Straßburg am 9. Juni 1863 und die Eheleute Schnell verheurathet unter dem nämlichen Rechtsverhältnisse laut ihres Ehevertrags errichtet durch denselben Notar Noetinger am 19. April 1861, 3) seines onkels H Jean Geoffroi Rumpp ohne Gewerbe zu Los angeles im Staate Californien wohnend (…) & der Frau Albertine Rumpp ermächtigte und geweißtändete Ehefrau von H. Guillaume Voelckel Brandversicherungs agent, beisammen zu Strassburg, Zabernerwallstraße wohnend, Frau Voelckel als particular Legatarin, 3) Herr Théophile Eschenlauer, Kaufmann zu Straßburg wohnend, als Vertreter der Firma Eschenlauer et Cie zu Strassburg, handelnd als Bevollmächtigter von a) der frau Sophie Pfrang und deren Gemahls Raimund Woehl, Metzger, beisammen wohnhaft zu Centralia, Marion County, State of Illinois North Amerika (…) b) der volljährigen Frau Amalia Pfrang und deren Gemahls Wilhelm Harmening ohne Gewerbe, zu Centralia, Marion County, State of Illinois wohnend (…), c) Joseph Pfrang, Kaufmann in gedachten Centralia wohnend, handelnd als gesetzlicher Vormund seiner zwei noch minderjährigen Kinder 1 ; Louise Pfrang und 2. Hermann Pfrang, welche er in der Ehe mit seiner verstorbenen Frau Marguerite Sophie Ida Rumpp erzeugt hat (…)
die gedachten A. 1. H. Albert Chrétien Stoll, 2. Frau Wilhelm, 3. Frau Schnell, B. H Jean Geoffroi Rumpp, C. 1. Frau Woehl, 2. Frau Haermening, 3° die minderjährige Louise Pfrang, 4° und der minderjährige Hermann Pfrang fähig sich als Erben zu tragen von Catherine Salomé Hoh, Rentnerin, Wittwe von H Jean Geoffroi Rumpp (…) A. 1. H. Albert Chrétien Stoll, 2. Frau Wilhelm, 3. Frau Schnell jedes für 4/36, zusammen für 12/36, vermög Repräsentation ihrer Mutter Salomé Amélie Rumpp, bei Lebzeiten Ehefrau von H. Chrétien Stoll, Gutsbesitzer zu Strassburg wohnend, tochter der verstorbenen Wittwe Rumpp, ?, B. H Jean Geoffroi Rumpp für 12/36 oder ? als Sohn der Verstorbenen, C. 1. Frau Woehl, 2. Frau Harmening, 3° die minderjährige Louise Pfrang, 4° und der minderjährige Hermann Pfrang, jedes für 3/36, zusammen für 12/36, ? vermög Repräsentation ihrer Mutter Marguerite Sophie Ida Rumpp, bei Lebzeiten Ehefrau des obengenannten Kaufmanns H. Joseph Pfrang, tochter der gestorbenen

Vorbericht. I. Testament der Verstorbenen
II. Schuldbekenntnis der Verstorbenen
III. Werthe herrühren von dem Verkaufe zweier bonn der zwischen den Eheleuthen Jean Geoffroi Rumpp und Catherine Salomé Hoh bestandener Gütergemeinschaft abhängenden Liegenschaften
acp 649 (3 Q 30 364) f° 89 du 15.3. (Nachlass erklärt am 26/4.76 N° 158, B. 120)
Kaufpreisrecht Loeb nebst Zins 10.556, Hinterlegt bei Stoll Vater 3645, bei H Stoll Sohn 1886, Sparkassenbüchlein 28, bei Eheleuth Voelckel 4066

Liquidation et partage de ladite succession
1879 (10.11.), M° Lauterbach
Liquidation und Theilung des Nachlasses von Salome Hoh Wittwe Johann Gottfried Rumpp
zwischen 1. H. Albert Christian Stoll, Kaufmann zu Strassburg wohnend, handelnd sowohl eigenen Namens wie auch als bevollmächtigter seiner Schwester Julie Amalie Stoll, Ehefrau von August Wilhelm, Artillerie Major zu Bourges wohnend, 2) seiner Schwester Elisa Emilie Stoll, Ehefrau von H Wilhelm Alfred Schnell, chef d’escadron d’Etat major zu Lille, 3) seines Oheims Johann Gottfried Rumpp ohne Gewerbe in Californien, 2) Theophil Eschenlauer, Kaufmann zu Straßburg, handelnd als Bevollmächtigter von a) Sophie Pfrang Ehefrau Woehl, Metzger in North Amerika, b) Amalie Pfrang und Wilhelm Harmening Eheleuthe in Centralia zu Illinois, c) Joseph Pfrang, Kaufmann allda, handelnd als gesetzlicher Vormund seiner zwei minderjährigen Kinder Luise Pfrang und Hermann Pfrang, erzeugt in der Ehe mit seiner verstorbenen Frau Marguerite Sophie Ida Rumpp hat, 3° Albertia Rumpp, Ehefrau von Wilhelm Voelckel Brandversicherungs agent zu Strassburg, als particular Legatarin (…)

acp 696 (3 Q 30 411) f° 86 du 15.11. n° 2522 (bestätigt durch Urtheil vom 3. Mai 1880, Ver. 1879 von Mai 1880) Gemeinschafft. Aktiva 1) Mobilien geschätzt im Erbverzeichnis zu 222, 2) Forderung gegen Joh: Gottfried Rumpp Sohn für darlehen 2400, 4) ein Eigenthum vor dem Weißthurnthor in der Lingolsheimerstraße, Passiva 5338 mit frembde Schulden 19.500 (zusammen) 24.838
Nachlass, Kleider 48, Anweisungen, 1) die verlebte Frau Stoll 1312, 2) die verlebte Frau Pfrang 960, Summa 2272 (…)
Gemeinschafft, 1) Erlös des Hauses 19.200, 2) des Gartens 5600, 3) Forderung an den Miterben Joh: Gottfried Rumpp 2400, 4) Schätzung der Mobilien, 222, zusammen 27.422
Passiva, Ersatzforderungen der Wittwe 5338, die andere Passiva 19.500, zusammen 24.838, bleiben 2584
Nachlass der Wb. Rumpp, getilgte Passiva 19.308, Passiva 6301 (rest) 13.007
Zuvertheilende Masse (…)

Catherine Salomé Hoh et ses enfants vendent la maison au revendeur Joseph Loeb et à Caroline Levy moyennant 24 000 francs

1865 (23.1.), M° Grimmer
Vente par 1° Catherine Salomé Hoh, veuve Jean Geoffroi Rumpp, ancien épicier à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel que comme se portant fort de Sophie Ida Rumpp épouse de Joseph Pfrang, négociant à Saint-Louis & Jean Geoffroi Rumpp négociant à New York, 2° Salomé Amélie Rumpp épouse de Chrétien Stoll, ancien boulanger à Strasbourg
à Joseph Loeb, revendeur, et Caroline Levy sa femme à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg grand rue n° 82 – moyennant 24.000 francs, dont 11.000 francs payés, jouissance du 25 décembre dernier, impôts du premier janvier
Origine, héritage pour moitié de Jean Geoffroi Rumpp leur père décédé en 1856.
acp 539 (3 Q 30 254) f° 93-v du 27.1.

Joseph Lœb épouse en 1845 sa nièce Caroline Levy. Le mariage est autorisé par ordonnance royale
Mariage, Strasbourg (n° 502)
du 10° jour du mois de décembre l’an 1845, Acte de mariage de Joseph Loeb, majeur d’ans, né en légitime mariage le 8 pluviôse an XI à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Marchand, fils de feu Michel Loeb, Colporteur décédé en cette ville le 3 janvier 1815 et de Claire Proops, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et de Caroline Levy, majeure d’ans, née en légitime mariage le 9 juin 1817 à Soultz sous Forêts, fille de Nathan Levy, Marchand et de Sophie Loeb, conjoints domiciliés à Soultz sous Forêts, ci présents et consentants (…) lesdits futurs époux produisant l’expédition d’une ordonnance royale du 29 octobre dernier, transcrite au Greffe du Tribunal de l’arrondissement de Strasbourg le 8 novembre dernier, en conséquence de l’ordonnance du Président du même tribunal rendue le même jour, cette ordonnance royale porte que la prohibition portée par l’article 163 du code civil est levée, qu’en conséquence l’officier de l’Etat civil compétent pourra procéder à la célébration du mariage des impétrants (signé) Joseph Löb, Caroline Levy (i 24)

Joseph Lœb meurt dans la maison en 1889 à lâge de 86 ans. Son fils horloger Benjamin Lœb déclare le décès.
Décès, Strasbourg (n° 1087)
Strassburg am 5. Mai 1889. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschien heute der Kaufmann Benjamin Loeb, wohnhaft zu Straßburg Langestraße 82, und zeigte an, daß sein Vater der Rentner Joseph Loeb, 86 Jahre alt, israelitischer Religion, wohnhaft und geboren zu Straßburg, Gatte von Karoline geborner Levÿ, Sohn der hieselbst verstorbenen Eheleute Michael Loeb, Handelsmann und Clara geborener Proops, in deren gemeinschaftlichen Wohnung am 4. Mai des Jahres 1889 Nachmittags um vier Uhr verstorben sei (i 22)

Sa veuve Caroline Levy meurt en 1895 à l’âge de 77 ans.
Décès, Strasbourg (n° 599)
Strassburg am 12. März 1895. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschien heute der Uhrenmacher Benjamin Loeb, wohnhaft zu Straßburg Langestraße 63, und zeigte an, daß seine Mutter Karoline Loeb geborne Levÿ, 77 Jahre 8 Monate alt, israelitischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Sulz unterm Wald, Unter Elsaß, Wittwe des Handelsmanns Joseph Loeb, Tochter der verstorbenen Eheleute Nathan Levÿ, Handelsmann und Sophie geborner Loeb zuletzt in Sulz unterm Wald wohnhaft gewesen, zu Straßburg in des Anzeigers Wohnung am 12. März des Jahres 1895 Vormittags um zwei Uhr verstorben sei (i 63)

Originaire de Gœrlingen près de Sarre-Union, le marchand Jacques Brubacher épouse en 1892 la copropriétaire Marie Louise Meyer, native de Haguenau

Mariage, Strasbourg (n° 660)
Straßburg am 3. September 1892, Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Jacob Brubacher, evangelischer Religion, geboren den 15. Mai des Jahres 1861 zu Goerlingen (Unter Elsass), wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des verstorbenen Ackerers Jacob Brubacher, wohnhaft zuletzt zu Goerlingen und dessen Wittwe Susanna Wittersheim, ohne Beruf, wohnhaft zu Goerlingen, 2. die gewerblose Marie Luise Meyer, evangelischer Religion, geboren den 22. August des Jahres 1862 zu Hagenau (Unter-Elsass), wohnhaft zu Straßburg, eheliche Tochter des verstorbenen Gendarms Jacob Meyer wohnhaft zuletzt zu Blâmont (Frankreich) und dessen Wittwe Magdalena Brubacher, Weißwarenhändlerin, wohnhaft zu Strassburg (i 14)

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1933, le boulanger Charles (Guillaume) Bosch épouse en 1905 Caroline (Berthe) Pestel

Mariage, Strasbourg (n° 1187)
Strassburg am 17. Oktober 1905, Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäcker Karl Wilhelm Bosch, evangelischer Religion, geboren am 10. Januar des Jahres 1881 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg an den Gewerbslauben 63, Sohn des Bäckermeisters Johann Wilhelm Bosch und seiner Ehefrau Karoline gebornen Willig, beide wohnhaft in Strassburg, 2. die Dienstmagd Karoline Berta Pestel, katholischer Religion, geboren am 25. März des Jahres 1888 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg alter Kornmarkt 12, Tochter des Pensionärs Johann Hermann Pestel und seiner Ehefrau Maria Anna gebornen Wipf, beide wohnhaft zu Strassburg (i 214)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.