21, rue Sainte-Elisabeth (ancien 20)


Rue Sainte-Elisabeth n° 21 (ancien 20) – VIII 127 (Blondel), P 1311 (cadastre)

Réunie à l’ancien n° 19 en 1820


Le n° 21 vers 1942 (AMS, cote 1003 W 3, n° 1597). L’ancien n° 20 est à droite (deux fenêtres à chaque niveau)
Bâtiment construit en 1966 à la place des n° 19 et 21 (anciens n° 17 à 20)

La maison pourvue d’une treille est inscrite dans le Livre des loyers communaux (1587) au nom du tonnelier Michel Werner. Elle comprend alors les deux bâtiments numérotés 20 et 21 au début du XIX° siècle, ou selon la nouvelle numérotation partie du 21 et numéro 23 qui correspond à la maison à l’angle de la rue Saint-Louis. Le tonnelier Marcel Kientz vend en 1611 au tonnelier Kilien Odiman la grange (bâtiment d’angle) puis en 1613 la maison au jardinier Georges Nartz. Le jardinier Nicolas Thirion, originaire de Morhange, en est propriétaire de 1623 à sa mort en 1654. Elle appartient ensuite au tailleur Jean Zittelin qui habite au Vieux-Marché-aux-Poissons puis à son gendre Raoul Gimpel qui devient aubergiste à Teutschneureut près de Karlsruhe. Raoul Gimpel, fils du précédent, en devient propriétaire mais il habite au Finckwiller. À sa mort en 1757, la maison comprend deux poêles et une chambre d’après le bilet d’estimation joint à son inventaire. Elle appartient ensuite au menuisier Frédéric Hæffner, admis à la manance en 1774. Le compagnon charpentier Henri Feylé emprunte en 1801 de l’argent pour régler les frais de construction.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) Arrière des maisons entre l’impasse Sainte-Elisabeth (à droite) et la rue Saint-Louis (à gauche).

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1.

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (q-r) : porte et petite fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux petites fenêtres, toiture à une seule lucarne. L’arrière donne en (1-2) dans la cour (Y’) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, un étage et toiture à deux niveaux de lucarnes. Le boucher Théophile Hiller l’achète en 1820 et la réunit à la sienne.
La maison porte d’abord le n° 20 (1784-1857) puis est réunie au n° 19, les deux portent ensuite le nouveau numéro 21.


Cour (Y’) – Plan correspondant, orienté sud-nord comme l’image du plan-relief de 1725

octobre 2023

Sommaire
Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1591 à 1820, date de sa réunion à la voisine. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Michel Werner, tonnelier, et (1568) Catherine Wolff – luthériens
1609* adj Fondation Saint Marc
1610 v Marcel Kientz, jardinier, et (1600) Odile Roos – luthériens
1613 v Georges Nartz, jardinier, et (1609) Marie Ohl – luthériens
1622 v Thomas Ungerer, orfèvre, et (1602) Sara Popp – luthériens
1623 v Nicolas Thirion, jardinier, et (1611) Catherine Heckmann, d’abord (1604) femme du jardinier Jean Sturm – luthériens
1667* adj Fondation Saint Marc
1667 v Jean Zittelin, tailleur, et (1644) Marie Madeleine Kelterer – luthériens
1682* h Raoul Gimpel, tailleur, et (1680) Marie Elisabeth Zittel, ensuite à Teutschneureut – luthériens
1725 h Raoul Gimpel, marchand de fruits et légumes, et (1725) Marguerite Scheer, d’abord (1719) femme de Nicolas Dietsch – luthériens
1764 v Frédéric Hæffner, compagnon charpentier et manant, et (1747) Eve Doberger – catholiques
1795 v Jean Gaspard Schweigheusser, menuisier, et (1780) Marie Thérèse Brendlé – catholiques
1797 v Henri Feylé, compagnon charpentier et manant, et (1774) Marie Madeleine Bær – catholiques
1815 v Joseph Lienhard, tourneur, et (1799) Thérèse Françoise Dorothée Schumacher, d’abord (1778) femme de Laurent Hollender, puis (1816) Marie Anne Schmitt
1820 v Théophile Hiller, boucher, et (1810) Catherine Locker d’abord (1805) femme du boucher Laurent Stahl, remariée (1832) avec Valentin Leicht

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 162 livres en 1757

(1765, Liste Blondel) VIII 127, le nommé Gümpel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Häffner, 3 toises, 3 pieds et 0 pouce

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 343
Le tonnelier Michel Werner règle 6 sols 4 deniers pour sa maison, à savoir un encorbellement (20 pieds de long, saillie d’un pied), deux ceps de vignes dans une clôture en planches (2 pieds ½ de large, saillie 1 pied ½ chacun), cette treille est fixée en haut de la maison par des planches et des lattes (28 pieds de long, saillie de 1 pied ½), une marche en pierre (5 pieds de long, 1 pied ½ de large) devant la porte (la description a aussi trait à la maison d’angle).

Michael Wernher Der Küeffer hatt an seinem Hauß ein Vsstoß xx schu lang, j schu herauß, Item Zwen Rebstöckh mit Latten Inge Zeünt, Jeder ii+ schu breit, i+ schu herauß, Vndt Ist dise Rebhälden Oben am Hauß mit Latten, Vnd Truchtern xxviij schu lang, Vnd viij schu weÿt Herauß geladen, Hatt auch Vnden Vor der Haußthüerenn ein besetzten Tritt v schu lang i+ schu breÿt, Bessert für das Nießen, vj ß iiij d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1792, préposés au bâtiment (VII 1424) f° 112
Les préposés ordonnent à la blanchisseuse, propriétaire de la maison, de supprimer le chaudron à lessive qui n’est pas posé de manière réglementaire et de munir le poêle d’une porte en fer pour éviter tout risque d’incendie

(f° 112) Samstags den 28. Aprilis 1792. Weil. Friderich Häfner Zimmergesellen Wittib – Lectum Relation über Einen den 14. Aprilis 1792. auf schriftliche Anzeige von Herrn Saltzmann dem Munizipal beamten, daß in der behausung n° 20 in der Elisabethen Gaß, so eine Wascherin bewohnet, in einem bauch Ofen gefeuret wird, worüber sich kein Kaminschoos befindet, in mein Secretarii Busch beiseÿn durch beede Herren Bau Inspectores Kaltner und Arnold eingenommenen augenschein in Frauen Maria Eva Häfnerin, weiland Friderich Häfner, des gewesenen Zimmergesellen hinterlassener Wittib, der Wascherin behausung in der Elisabethen Gaß gelegen N° 20 um den zustand das in solcher behausung befindlichen bauch Ofens zu untersuchen. da sich dann gewiesen daß gleich unten im Eingang neben der Stubthür alwo in den stuben Ofen eingefeuret wird, ein Stuck Kamin Rohr, so vermittelst eines ganz schmalen Kamin Schooses in ein an gegenüber stehenden Scheid Maur aufgeführtes Kamin führet, sich befindet, unter obigem Kamin Rohr stehet ein ganz schmaler herd und neben demselben ein Bauchofen, worunter gegen der Hausthür über eingefeuret wird, das Rauchrohr davon ziehet in besagtes Kamin Rohr, auch zeigen neben obbemeltem schmalen Kamin Schoos zween durch Züg hin, und gleich an dem Bauch Ofen gehet eine dannene Steeg mit einer Thür auf den ersten Stock, übrigens stehet der bauch ofen frei und ist nicht behörig eingeschoßen, endlichen so ist weder die Einfeurung des bauchs: noch des Stubenofens behörig mit einsernen Thüren versehen. Es erachten daher die beede bau Inspectores nicht nur, daß der Bauch: Ofen nicht der Ordnung gemäs eingerichtet, sondern daß das Locale selbsten dazu sehr untauglich, weshalben zu Verhütung besorgender Feuers Gefahr zu verordnen, daß der Bauch Ofen ohngesaumt weg zu raumen und die Einfeurung in dem Stuben Ofen behörig mit einem eisernen thürlein zu versehen seÿe.
Lectione facta, wurde nach Anhörung des Prokurators der Gemeind Erkannt, Seÿe der bauch Ofen ohngesäumt weg zu räumen und vor die Einfeurung des Stuben Ofens ein eisern Thürlein zu machen, wobei beeden Bau Inspectoren aufgetragen wird ab dero Vollführung ein wachsamen Aug zu haben.

Description de la maison

  • 1757 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles et une chambre, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 325 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 8 / 20
Feigle
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe p. 448

20
Pr. – Häffner, el. blanchisseuse – Manante
loc. – Conrad, Jean – Invalide


Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des loyers communaux au nom du tonnelier Michel Werner.
Originaire d’Aurach en Franconie, Michel Werner achète le droit de bourgeoisie en janvier 1567. Il épouse en janvier 1568 Catherine, fille de Bernard Wolff de « Weilingen »

1567, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 122
Michael Werner von Aurach der kieffer hatt das burgkrecht Kaufft und dient Zu den Kieffern Act. den 21.t Januarÿ A° & Lxviij

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 290 n° 1047)
1568. Dnica 2 post Epiphanias Michel Werner, Katharina Bernhards wolffen seligen von weyling. sind in der stall gasen Zu hind* an ist zu kirchen gangen auff liecht mess (i 298)

L’inventaire de 1654 (voir plus loin) mentionne que la fondation Saint Marc vend la maison le 7 octobre 1610 à Marcel Kientz.
Le jardinier Marcel Kientz hypothèque la maison au profit d’Adam Furch, péager au Wickheusel

1610 (ut spâ [xx tag octobris]), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 381-v
(Inchoat. in Proth. fol: 302.) Erschienen Martzolff Küentz der gartenmann burger Zu Straßburg
hatt bekhandt Vts. [Adam Furchen Zollers vff dem Wickheüsell burgers Zu Straßburg] – schuldig sige 25 pfund pfenning Straßburger, bar gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Hauß, hoffestatt vnd scheür mit Allen Ihr geb. & geleg. Inn d. St. St. vff Sant Elßbeth. gaß, einsit ein Eckhauß vnd And sit Stoffell Seger dem Zimmermann hind. vff hannß Jacob Sturmen stoßend, Dauon gend 4 gl gelts Ablösig mit j C gl werung Fr. Annen, wÿland doctoris Sebaldt hauwenreitters selig. witwe, Item v gl gelts Ablößig mit j C gl h Johann Meÿßner, So dann sind sie noch weÿth. verhafftet vmb ij C gl Zuerleg. dem Allmusen Zu S Marx
[in margine :] Erschienen Adam Furch d. gloubig. hatt in gegensein Jörg Nartz des gartenmanns Als Jetzig. besitz. des vnd.pfandts (…) Quitt. Act d. 18. Maÿ Anno 1617.

Originaire de Kilstett, le jardinier Marcel Kientz épouse en 1600 Odile, fille d’Erard Roos de Weinbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 72-v n° 68)
1600. Marzolff Kientz von Killstetten gartenman, J. Ottilia Erhart Rosen des Zimmermans von Weinburg verlasne tochter 9. Decembris (i 75)

Marcel Kientz achète en droit de bourgeoisie en mai 1601 en s’inscrivant à la tribu des Gourmets
1601, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 643
Martzolff Kientz der Garttenmann von Killstett Kaufft das Burg: mit beÿstand Marx Hormanns deß Gartenmanns am Weißenthurn Vnnd Hanns Ottmanns deß Gartenmanns Inn der Steinstraßen will Zunn Weinstichern dienen gibt sein Nahrung für 100 fl. ahn Act: 7 Maÿ 1601.

Marcel Kientz et Odile Rost vendent en 1611 la grange (voir ensuite le n° 23) au tonnelier Kilien Odiman puis en 1613 la maison au jardinier Georges Nartz

1613 (ut spâ [ersten tag Decembris]), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 523-v
(Inchoat. in Prot. fol: 506.) Erschienen Martzolff Küentz der gartenmann burger Alhie vnd Otilg Rostin sein eheliche haußfraw (verkaufft)
Geörg Nartzen dem gartenmann burg. Zue Straßburg
hauß vnd hoffestatt mit Allen Iren gebeüwenn & gelegen Inn der St. St. Inn Sant Elißabeten gaß, einseit nebent Margredt Stoffell Segers des Zimmermanns seelig. witwen Anderseit nebent wolff Botzheims scheüren hinden vff Geörg Fischer den Metziger stoßend, dauon gend viij gudin gelts, Ablößig mit j C L guldin Straßburger werung vff weÿhenachten dem hauß zu St. Marx, Item vier guldin gelts lößig mit j C guldin werung Auch vff weÿhenachten herrn Johann Ludwig heuwenreitter medicinæ doctoris, So dann j lb v ß d. gelts wider Kheüffig mit xxv lb d vff Michaelis fallend Adam Furchen Zoller vff dem wÿckheüßell, Sunst ledig vnd eÿgenn, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obbestimpte beschwerden, so der Kheüffer Zuuerzinßen vnd Abzulößen vber sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 13 pfund

Fils de Nicolas Nartz, Georges Nartz épouse en 1609 Marie, fille de Chrétien Ohl
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 118 n° 74)
1609. 13. Novemb. Jerg Nartz, Nartz Claus deß gartners Son, J. Maria Ol Christman deß gartners tochter (i 120)

Georges Nartz et Marie Ohl vendent la maison à Thomas Ungerer et à sa femme Sara Popp

1622 (ut spâ [xj. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 14
(Inchoat. in Prot. fol. 12.) Erschienen Geörg Nartz d. gartner vnd Maria Ohlin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Thoman Ungerer burger Alhie vnd Sara Poppin sein ehelich haußfr.
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. geleg. Inn d. St. St. Vff d. Elßbeth. gaß eins. n. h. Georg Schalesÿ scheür, And. seit Geörg Feÿellauwell dem Kieffern hind. vff Georg Fischer den Metzg. stoßend, dauon gnd. vij gld. gld. Abloßig mit j. C. L gl wehr. vff weÿhn. fall. dem hauß Zu St. Marx, Mehr iiij gl gld loß mit j. C. gl wern vff weÿhenachten h Carl Ringler, Sunst ledig eÿg. Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. Zugang. vnd beschehen für vnd vmb xxxvj lb

L’orfèvre Thomas Ungerer épouse en 1602 Sara, fille du diacre Georges Popp
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 169-v n° 449)
1602. Eodem die [Domin. 5. Trinit: 4. Julÿ] Thomas Unger d. goldschmidt vnd Sara M. Georgÿ Poppÿ geweßenen helffers dießer Kirch. Nachgelaß. tocht. Eingeseg. Zinstag. 13. Julÿ (i 172)

Sara Popp, veuve de Thomas Ungerer, hypothèque la maison au profit de Jacques Lamp. En marge, quittance acordée en 1623 à Nicolas Thirion, alors propriétaire.

1622 (ut spâ. [xiviij. Decembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 574-v
(Inchoat. in Prot. fol. 410.) Erschienen Sara Boppin, wÿland Thoman Ungerers des goldtschmÿdts selig witwe mit beÿstand & h Meinrad Waldeck grossen Raths verwanthens Ihres vogts vnd h. hanß dieboldt Hugwarth ihrer khind. geordeten vormundes
hatt in gegensein h. Jacob Lampen burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe L. lb
vnderpfand hauß vnd hoffstatt, mit Allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. Im Finckweÿler vff Sant Elßbeth. gaß. einseit neben Georg Schalesÿ Scheur, And.seit Geörg Feÿgell lauwell, hinden vff Carle N. den Sporer stoßend, dauon gnd iiij gl gld loßig mit 1 C. gl. wÿland h. Johann Ludwig Hauwartt selig. erben, Mehr iij lb xv ß d gelts loßig mit Lxxv lb dem hauß Zu Sant Marx
[in margine :] Erschienen Jacob Lamp hatt in gegensein Niclauß Thirion als Jetzig. Inhabers der behausung (…) Act. 3. Junÿ 1623.

Le tuteur de Sara Popp, veuve de Thomas Ungerer, qui a quitté la ville et le tuteur de ses six enfants vendent la maison au jardinier Nicolas Thirion.

1623 (ut spâ [xxvj. Maÿ]), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 520
(Inchoat. in Prot. fol. 318.) Erschienen h. Meinrad Waldeck burger Zu Straßburg Als vogt Saræ Boppin, weÿl. Thoman Ungrers des goldtschmids s. witwe so vßgedretten, deßgleich. h. hanß dieboldt Hugwarth burger Zu Straßburg Als Vogt deßelb. Ungerers nachgelaßener Sechs Khind.
Niclaus Thirion dem gartenmann burgern Zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. vff Sant Elßbeth. gaß, einseit Philipß Feÿgellhauwer dem Kieffer And seit h Geörg Schalesÿ Stall hind. vff Adam Mölle dem Sporer stoßend, dauon gnd iij. lb xviij ß ix. d gelts Ablösig mit j. C. L. gl. werung vff Martini fallend dem hauß Zu Sant Marx, Mehr seind sie verhafftet vmb L. lb Jacob Lampen mit dem Zinß Zuerleg. Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte bschwd. so der Kheüffer vff sich nimpt Zugang. vnd bsch.n für vnd vmb iij C xxv lb Strßbg

Fils du berger Thomas Thirion (ici Thierjung) de Morhange en Westrich (Lorraine), Nicolas Thirion épouse en 1611 Catherine Heckmann, veuve du jardinier Jean Sturm
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 311-v n° 910)
1611. Sonntag den 13. Maÿ. Niclauß thür Jung von Merchingen Im Westrich d. gartenman, Vndt Catharina Hanß Sturmen deß gartenmanns allhie wittib. Eingesegn. Zu St. Clauß (i 321)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 89-v n° 22)
1611. den 20. Maÿ seind ehelich eingesegnett worden Niclauß Dierjung vonn Merchingen im Westrich der gartenman, Thoman Dierjung des Schäffers Sohn, Vnd Catharina Heckmännin Weÿland Hans Sturmen gewesenen Gartenmanns vndt Burgers seligen alhie nachgelaßene Wittwe (i 99)

Jean Sturm épouse en 1604 Catherine, fille du prévôt André Heckmann de Sultzbach
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 202 n° 558)
1604. Sonntag 5. Augusti. Hanß Sturm der gartenman, vndt Catharina Andres heckmann des Schultheÿßen Zu Sultzbach Nachgelaßene tochter. Eingeseg. Zinstag 11. Septemb. (i 205)

Nicolas Tyrion de Morhange acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Jardiniers au faubourg des Charrons
1611, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 934
Niclaus Tÿrion d. Gartenmann von Merching. Empfahet d. Burgrecht Von Catharina, weÿlandt hanß Sturmen des Gartenmans hind.laßener wittib vnd Zu den Garttnern Und. wagnern dienen. Actum den 5. Junÿ 1617.

Nicolas Thirion meurt en septembre 1654 après avoir institué pour héritiers le pasteur Jean Jacques Gimpel de Wangen et le fondeur de pichets Balthasar Heckel. L’actif de la succession qui comprend deux maisons rue Sainte-Elisabeth s’élève à 526 livres, le passif à 14 livres. Le seul titre de la maison, grevée d’un capital de 150 livres au profit de Saint-Marc, est celui de 1610 par lequel la fondation Saint-Marc la vend à Marcel Kientz. La veuve déclare que la maison provient de la fondation Saint-Marc mais qu’elle ne se souvient pas de l’époque de l’achat.

1654 (12. 9.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 22) n° 27
Inventarium vndt Beschreibung aller Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. d. Ehrenhaffte Niclaus Thyrian, Gartenmann vnd Burger alhie, welcher am 28.ten 7.bris Jüngsthin Göttlichen willen nach Zeittlichen todts verblichen, nach seinem aus dießer weltt tödlichen Hinscheÿden Hinder Ihme verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrwürdig vndt wohlgelehrten H. M. Johann Jacob Gümpels, Pfarrherrens zu Wangen, Burgers alhier, vndt deß H. Balthaßar Häckels, Kanthengießers vndt Burgers alhier beeder deßelben per Testamentum Instituirter Erben, durch die Ehren vnd tugendtsame Fr. Catharinam Häckmännin, sein hinderlaßene wittib, mit hülff vndt beÿstandt deß Ehrengeachten v Achtbahren H Joh: Friderich Theürers Goldtarbeithers v. Burgers alhie, Im nahmen v. von weg. obgemeltten H Balthaßar Häckels, Ihres geschwornen Vogts, vff Vorherbeschehene gebürende erinnerung (…) So beschehen auff Mittwoch den 1.ten 9.bris 1654.

Inn einer alhie inn der Statt Straßburg auff der Elisabethen gassen gelegener Behaußung, so auch in dieße V.laßenschafft gehörig vndt Hernnach beschrieben, Ist befunden worden, wie volgt
Auff der obern Bühnen, Auff der Andern Bühnen, Auff dem Gang, Inn der obern Stuben, Inn der Stub Kammer, Inn der Nebens Cammer, Inn der Kuchen, Im obern Haußöhren, Inn der vndern Stuben, Im vndern Haußöhren, Inn der vndern Küchen, Im Hoff, Im Kellerlein
Eigenthumb vndt Beßerung ane Heüßern. Item hauß vndt hoffestatt, mitt allen Ihren gebeüwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten gelegen alhie in d. Statt Straßburg, auff der Elisabethen gaßen, j. seith neben einer Scheuren, so ietzmahlen Lorentz Arnolden, Küeffern vndt Burgern alhie Zustendig, 2.s neben Georg Bader dem Müller Zu Plopßheim, hinden vff N N den Spohrer stoßendt, davon gibt mann 3. lb 18 ß 9 d Zinnß den Stifft v. Allmoßen St. Marx alhie Jährlich. vff Martini seindt in Hauptgut abzulößen mit 150 fl. Straßb. wehrung, Sonsten vber dieße beschwerd. freÿ ledig v. eigen angeschlagen p. 31. lb 5 ß
Derentwegen v.hand j. alt Perg. Kauffbr. mit d. Straßb. anhangend. Contract insigel, deßen dat. den 7.t 8.bris A° 1610. Inhaltts welch. gestaldt H Joh: Joachim Frantz, d. Schaffner Zu St. Marx solche behaußung Martzolph Küentzen, Garthenmann v. burgern alhie v.kaufft welcher gestaldt aber beede Eheleuth dieße behaußung von dem Stifft St. Marx alhie erkaufft, derentweg. ist Kein Kauffbr. v.hand. auch d. wittwen nicht mehr Zu wißen, wann solch. Kauff v.schrieb. word. Darbeÿ noch ein altter abgelößter Zinßbr. so vff solcher behaußung gestand. wie auch noch j. Kauffbr. auch mit N° j signirt
Item Hauß, hoffstatt vndt höfflin mit allen and.en Ihren gebewen, begriffen, Weithen, rechten Zugehörd. vndt gerechtigkeiten, gelegen auch alhie in der Statt Straßb. ebenmäßig auff d. Elisabethen gaßen, 1.s ietzmahlen neben H Johann Wolffg. Häßlernn E. Ehrs. Großen Raths alhie Alttem Beÿsitzer, 2.s neben Mr Daniel Dannhawern Schneidn v. Burgern alhie ehevögtlicher weÿß, hind. auch vff H. Joh: wolffg. Häßlerin stoßend, So freÿ ledig vndt eigen, angeschlagen p. 220. lb. Darüber sagt j. t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Insigell, deßen dat. den 9.ten 8.bris A° 1637. besagend, welcher gestaldt. d. ietz abgeleibte seel. v. die ietzige wittib ietzgemeltte behaußung von Catharina Schwartzin weÿl. H. M. Johann Zweÿffels, geweßenen Pfarers Zu Sunthhaußen nachgelaßener Wittib, mit beÿstand Jacob Hussen, Ihres Ehevogts, vndt Johann Zweÿffels, Mußquetierers alhie derselben Sohne erkaufft, sign. mit N° 2. Darüber auch j. alt t. Perg. Kauffbr. v.hand. besagend, welch. gestaldt vor ernanter H. M. Joh: Zweÿffel dieße behaußung erkaufft.
Ane Gärthen. Item j Garthenn
zwischen beden dem Elisabether: vndt Spithal thoren, beÿ dem Spithalgarten (…)
Sa. Haußraths 48, Sa. Schiff undt Geschirrs Zum Gathenwercks gehörig 3, Sa. weins vndt vaß 6, Sa. Silbers vndt Geschmeids 2, Sa. Guldenen Ring 4, Sa. Eigenthumbs vnd beßerung ane Heüsern 251, Sa. Anschlags der Gärten 210, Summa summarum 526 lb – Schulden 14 lib – Conclusio finalis Inventarÿ 511 lb

L’inventaire ci-dessous de 1676 mentionne que la fondation Saint-Marc vend le 9 septembre 1667 la maison à Jean Zittel par décision judiciaire (devant le Petit Sénat).

Le tailleur Jean Zittelin épouse en 1644 Marie Madeleine, fille du tonnelier Léonard Kelterer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 22)
1644. Dominica Septuagesima 18. febr. Johannes Zittelin der Schneider Vnd burger Vndt Jfr, Maria Magdalena, Lienhard Kelterer des Küffers Vnnd burgers alhier eheliche Tochter. Copulirt J. S Peter Dienst. 27. Febr. (i 29)

Candidat au poste de commissaire priseur, le tailleur Jean Zittel déclare qu’il ne pourra pas gagner sa vie sans continuer d’exercer le métier de tailleur. Les préposés ordonnent un appel à candidature auprès des tribus
1658, Préposés au bâtiment (VII 1355)
(f° 151) Dienstags den 23. febr. – Johannes Zittele, Keufflerstelle 370
Johannes Zittele erclert sich d. er ohne d. erlernte vnd bißhero getriebene Schneider handwerckh sich beÿ offerirter Keüffler stelle nicht ernehren, noch deßweg. seine Zunfft verlaßen, vnd sich beÿ der Mörin Leibzünfftig machen Könne oder wolle. Erkand solle dieße Keufffler stelle nunmehr anderen conferirt, vnd deßwegen vff den Zunfften umbgekündet werden.

Autres mentions de Jean Zittel dans les registres du Magistrat. Jean Zittel devient échevin à la tribu de l’Ancre en 1658
1650, Protocole des Quinze (2 R 69) Hanß Zittele. 191. [gegen Joh: Jacob Eckenbrecht, compensation]
1656, Protocole des Quinze (2 R 74) Johann Zittele. 49. [gegen Hanß Jacob Kelterer, compensation]
1658 Conseillers et XXI (1 R 141)
(f° 257) Mittwoch d. 22. Decemb. Zu einem Schöffel, Beÿ E. E. Zunfft der Encker anstatt H Sebastian Leibrandt Hanß Zittele.

Jean Zittel meurt en août 1679 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. L’actif de la succession s’élève à 931 livres, le passif à 533 livres.

1679 (2.12.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 8) f° 554
Inventarium vndt beschreibung aller Haab, Nahrung vnd gütter, Ligender vndt Vahrender, so weÿlandt der Ehren vest vnd wohl vorgeacht Herr Johannes Zittelin, d. Elter, geweßener Stuben Vatter vff Einer löblicher gesellschafft der ledigen Schneider herrberg alhier, vndt Es Ehr: Stattgerichts alter Beÿsitzer, auch burger in Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem am 17. Augusti dießes 1679. gsten Jahrs, geschehenen tödlichen ableiben, Zeittlichen Verlaßen, vnd vff ansuchen erfordern und begehren 1. deß Ehrengeachten Johann Zittelins, deß Jüngern Schneiders v. alhießigen burgers, für sich selbsten, ferner deß wohl Ehrenvesten Vnd Rechts gelehrten Herrn Daniel Ösingers, Procuratoris beÿ Einem Löblichen Süebner gerichts alhier, alß geschwornen Vogts 2. 3. 4. 5. Jungfrawen Mariæ Elisabethæ, Mariæ Salomeen, Philippßen v. Annæ Catharinæ aller fünff rechter geschwüsterde, deß verstorbenen seel. mit hernach benannter seiner hinderplibenen wittwen ehelich erzeügter Kinder, undt ab intestato nachgelaßener Erben, ordnungmäßig Vorgenommen, vnd ersucht (…) durch die Veil Ehren: vnd Tugendtreiche fraw Mariam Magdalenam Keltererin, die nunmahlige wittib (…) mit assistentz deß Wohl Ehrenuesten, Großachtbaren vnd Rechtsgelehrten herrn Johann Jacob Schauman, wohlbestelltn Procuratoris beÿ Einem Löbl. Stattgericht vndt Schaffners deß Collegÿ Wilhelmitani alhie Ihres geordneten Herrn Curatoris geeÿgt vndt gezeÿgt (…)
Actum vndt angefang. in deß heÿl. Reichs Freÿen Statt Straßburg Dienstags den 2. x.bris Anno & 1679. Ergäntzt den 23. Martÿ A° 1680.
Copia der Eheberedung

In einer alhier In d. Statt Straßburg ane dem Alten marckh gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden, wie volgt
Vff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der wohnstuben, In der Stub Cammer, Im haußöhr. od. Kuchen, Im Nebens Stübel, Im Vndern Haußöhr, Im Keller
Ergäntzungs Vergleich (…) d. 23. Martÿ A° 1680.
Eÿgenthumb ane Heußern. Item Hauß, Hoffstatt vnd höfflin beÿm Maurhoff, im Klappergäßel (…)
It. noch ein Kleine Behaußung auch ane dem Maurhoff, im Klappergäßel (…)
(T.) Item hauß vndt hoffstatt ane dem Alten Wein Marckh (…)
(T.) Item ein Kleine behaußung sambt and. deßen begriffen, gebäwen, rechten vndt Zugehördten, alhier in der Statt Straßburg ane der Elßbethen gaß gelegen, Ein seith neben j. Scheür, H. Johann Friderich Würtzen XIII.r deß geheimen Regiments, anderseith neben N. N. hinden vff den Schawenburgischen hoff stoßend, so ledig eÿgen vnd anhero angeschlagen vor 150. lb, Wegen dißer behaußung Ist vorhanden j. Extractus Es. Ehrs. Kleinen Raths Memorials, weißet, wie der Verstorbene H. Zittelin seeliger solche von dem Stifft St. Marx per 170. fl. ane sich gebracht habe datirt den 9. 7.bris A° 1667. mit newen Lit: B. bezeichnet.
Ergäntzung der Fraw wittwen alienirten unveränderten gutts. Auß einer, vermuthlich durch Herrn Johann Philippß Braunen, Fünffzehenern des beständigen Regiments gefertigten General und Special Abrechnung über weÿl. Eraßmi Bettmanns v. Fr. Ursulæ Silberadin Ihre der Fr. Wittwen geliebter Großeltern (…)
Summa hujus Inventarÿ, Silbergeschmeids 8, Guldine Ring 5, hausrath 131, Schneider werckzeug 1, Silber 12, Pfenningzinß hauptgüter 25, Eÿgenthumb ane häußern 707, Schulden ins Erb Zugeltendt 54, Summa summarum 931 lb – Schulden 533, Verbleibt 397 lb
Summa finalis 461 lb

Marie Madeleine Keltner et ses enfants hypothèquent leurs maisons au profit du marchand Jean Schatz

1680 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 678-v
Maria Magdalena Keltnerin weÿl. H. Johann Zittelins deß ältern geweßenen Stubenvatters uff der Schneider Knecht Herberg nunmehr seel. hinderbliebene wittib, mit beÿstand Herrn Johann Jacob Schaumanns deß Stattrichters und Schaffners Zu St. Wilhelm ihres curatoris, ferners Johann Zittelin der Schneider und Maria Elisabetha Zittelin, Rudolph Gimpels deß Schneiders Eheweib mit beÿstand ietzgemelt ihres Ehevogts und dann herr Daniel Ösinger E.E. Sÿbner Gerichts Procurator alß Vogt Maria Salome Philippß und Annæ Catharinæ der ledigen Zittelischen Geschwisterd /:Mutter und Kinder:/
in gegensein H. Johann Schatzen deß handelßmanns im nahmen H. Friderich Gambßen deß handelßmanns seines Schwäher Vatters – schuldig seÿen 350 lb – gleichwohlen hatt sich der Creditor dahin erklärt, wann nach beschriebene häußer, so feÿl seind, hier zwischen Versilbert werden könnten, daß Er alß da dann den erlösten Kauffschilling, Von einem oder dem andern Verkaufften hauß uff abschlag obiger schuld summ annehmen wolle, Jedoch daß allemahl der Zinnß nach Marzahl beÿ komme
unterpfand, Hauß, hoffstatt und höfflein sambt einem hinder hauß mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, und zugehördten alhier beÿm Maurhoff im Klappengäßlein, einseit neben der Statt Werckhoff, anderseit neben weÿl. herrn Johann Ludwig Orten geweßenen Amptschreibers Zue Brumpt nunmehr seel. nachgelaßener Wittib und Erben hinden uff Caspar Claußen deß Kappenmachers hinderlaßene Erben stoßend
Item hauß, hoffstatt mit allen deßen gebäwen, begriffen, weithen und rechten allhier ahn dem alten Weinmarckh einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. Paul Brions deß Schuemachers hinderbliebenen Erben hinden uff Ruprecht Andreßen deß Posomentirers Erben,
Item Eine Kleine behaußung mit allem ihrem begriff Zugehördt und Gerechtigkeit alhier ahne obged. Maurhoff oder Klappengäßlein einseit neben dem Schuldbekennern selbsten, anderseit neben dem Schuldbekennern selbsten, anderseit neben dem Maurhoff hinden uff die Kraüßelische behaußung,
So dann Eine Kleine behaußung mit allen Gebäwen, rechten und Zugehördten alhier ahne der Elisabethen Gaß, einseit neben Herrn Johann Friderich Würtzen dreÿzehnern, anderseit neben – hinden uff Georg Hetzel den Gartenmann stoßend gelegen
[in margine f° 680-v :] (…) in gegensein René Bailleul des Sattlers und dermaligen proprietarÿ hiervor verpfändeter behaußung (quittung) act. d. 11. Martÿ 1748.

La maison revient à Marie Elisabeth, fille de Jean Zittel, qui épouse en 1680 Raoul Gimpel, fils de l’aubergiste Jean Gimpel à Altendorf en Hesse Darmstadt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 287)
1680. Domin: Eâd. [Invocavit 29. Febr] Rudolff gimpel der schneider Johann gimpel deß burgers undt bierbrauers Zu Aldendorff heßischer herrschafft ehelich. Sohn. Undt Jfr. Maria Elisabetha weÿl. hrn. Joh: Zittelins des burgers v. schneid. eheliche tochter. Copulavi donnertag d. 11. Martÿ (i 301)

Raoul Gimpel devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1680, 4° Livre de bourgeoisie p. 469
H. Rudolph Gümpel der Schneider von Altendorff im darmstättischen gebieth, empfangt das burger: recht von seiner Haußfr. Maria Elisabetha, H. Johann Zittelins des Schneiders seel. dochter, p. 8. goltfl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt ist ledigen standts gewesen, vnd wirdt zu den Schneidern dienen. Jur. 14. dito [april. 1680]

Raoul Gimpel qui est alors aubergiste à Teutschneureut en juridiction de Mühlburg (près de Karlsruhe) fait donation de la maison à son fils Raoul Gimpel lors de son mariage avec Marguerite Scheer, veuve du tonnelier Nicolas Dietsch.

Le tonnelier Nicolas Dietsch de Barr épouse Marguerite Scheer, fille du boucher Jean Scheer de Mittelbergheim : contrat de mariage, célébration
1719 (28.10.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 40) n° 541
Eheberedungs Puncten Niclaus Dietschen deß Ledigen Kieffers Von Barr gebürthig vndt Jgfr: Margarethæ gebohrner Schehrin beede Ehe Verlobten. Actum Barr den 28.ten 8.bris A° 1719. durch obigen Niclauß Dietschen Zur Ausfertigung Zugestellt den 19.ten febr. A° 1720.
Ehe Ver Lebnus. Daß Zwischen dem Ehrbahren lethigen gesellen Niclauß Dietsch lethicher Kieffer H. Niclauß Dietschen burger vnd hutmacher Wie auch vorsprech von Barr Ehl. Sohn,
Andern theils aber die thugend reiche Jungfr. Margarita Scheerin, H. Johanes Scheren gewesenen burger vnd Metziger Zu Mittelbergheim Ehl. Erzegte dochter (…)
Barr d. 28.t octob. 1719. (unterzeichnet) Niclauß dietsch als hochzeitern, Margreta schehrin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 82-v)
1719. d. 6. Decemb. seind Ehelich eingesegnet Word. Niclaus dietsch der ledige Kieffer Niclaus dietschen Burgers vndt Kieffers Zu Barr Ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Margaretha weiland Johannes Scheeren gewesenen Burgers vndt Metzgers Zu Mittelbergheim nachgelaßene Eheliche Tochter (unterzeichnet) Niclauß dietsch als hoh zeiter, Margertta schehrin als hog Zeiter (i 85)

Nicolas Dietsch et Marguerite Scheer deviennent bourgeois en 1720, la femme à titre gratuit, le mari par sa femme.
1720, 4° Livre de bourgeoisie p. 847
Niclaus Dietsch der Kieffer Von barr geb. Niclaus dietschen des huthmachers und burgers allda ehel. Sohn, vnd seine Ehefraw Margaretha Scheerin Von Mittelberg. geb. weÿl. Johann Scheeren gew. Metzgers daselbst hinterl. ehel. tochter erhalten beede d. burg. Recht die Ehefraw gratis d. Ehe Man aber von derselben umb 2 goldfl. 16 ß w. beÿ E: E: Zunfft d. Kieffer dienen, jur. et prom. d. 1. Februarÿ 1720.

Les Quinze dispensent Marguerite Scheer de régler le droit de détraction pour le legs que lui ont fait Nicolas List l’ainé et Nicolas List le jeune, les bourgeois de Mittelbergheim qui se trouve en juridiction de Strasbourg n’ayant jamais réglé ce droit et la bénéficiaire étant devenue bourgeoise.
1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
(f° 159) Sambstag d. 30. Martÿ 1720 – Margaretha Scherin pt° Abzugs
Iidem [Ober Stallherren] laßen ferner per me referiren, daß Margaretha Scherin, einen Stall Schein producirrt aus welchem erhellet, daß deroselben 35. lb 14 ß 4 d Abzug angesetzt worden, deßen Nachlaß begehrt. Auff geschehene Remission seÿe dieße Scherin nebst ihrem nunmahligen Marito Niclaus Dietsch dem Kieffer undt burger allhier vorgestand. undt der nachricht gegeben, daß sie beÿ dem Alten H Listen dem geweßenen handelßmann hernach auch beÿ deßen Sohn weÿl. Niclaus Listen auch geweßenen handelßmann, Viele Jahr gedienet, in ansehung nun Ihrer trew und unermüdeten auffwartung in des jung. Listen langwiehriger Kranckheit habe er Ihro 700 fl. in Mobilien und baahrem geld legirt, Verwundere sich aber daß Ihro Abzug gefordert werde, indeme sie von Mittelbergheim gebürtig alß burgers burgen Welche allezeit Abzugs freÿ geweßen, Ihr Vogt Johann Scheer der Metzger und burger Zu ged. Mittelbergheim habe auch biß dato alle beschwerten und onera daselbst für Sie entrichtet, über das so seÿe sie laut Vorgelegten Scheins den 1. feb. jüngst Zu burgerin allhier auffgenommen worden mit bitt Ihro ged. Abzug in gnad. nachzulaßen, undt Sie gleich andere Underthanen des Ambts Barr auch Zu tractiren, welche niemahl Keinen abzug bezahlt, Wie sie selbiges mit Vielen exemplen darthun wolte. Man habe aber H. Stall Schreiber Stößer auch hienüber gehört, Welcher berichtet daß es deme also daß die Mittelbergheim Freÿ Zügig, undt wann die Implorantin annoch Zu ged. Mittelbergheim wohnhaft wäre, wurde Ihro der abzug nicht angesetzt word. sein, Weil sie aber hier in diensten gestand. habe man derselben denen hiesig. Schirmern gleich gehalten, gefragt ob deßwegen eine ordnung Vorhand. meldete Er nein, es seÿe der Observantz.
Auff seithen der Hh. Depp. finde man aber nicht Wie Ihro etwas werde abgefordert Werd. Können, Zumahlen durch deren Vogt die Herrschafftiche beschwerden allezeit, so viel nehmlich Ihr ratum betrifft bezahlt worden, daraus Zu ersehen, daß deren animus nie geweßen, in die Frembde sich zu begeben, Vermeine man alßo daß Mgh erkennen Könten daß dieser abzug irrig angesetzt, folglich völlig nachzulaßen, doch Au Mghh. stellend, wie se die Sach ansehen wollen. Erk. Bedacht gefolgt.

Nicolas Dietsch devient tributaire chez les Tonneliers en avril 1720.
1720, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 442) Mittwoch den 24. Apr: A° 1720 – Joh: Niclaus Dietsch der Kieffer Von Barr gebürthig producirt burger schein vom 1ten Februarÿ hujus Anni bittet umb conferirung deß Zunfftrechtens. Erkandt willfahrrt, Zahlt vor das Zunfftrecht alß ein frembder 2 lb 1 ß 8 d Vor die Zu denen feur Eÿmer geordnete 10 ß und pro Zunfftschreiber und büttel 2 ß 6 d.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison derrière l’église Saint-Nicolas. Ceux du mari s’élèvent à 189 livres, ceux de la femme à 744 livres.
1722 (22.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 47)
Inventarium über des Ehrenhafften Herrn Niclaus Dietschen Weinhändlers und der Ehren: und tugendsamen Frauen Margarethæ gebohrener Scherin, beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg einand. in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1722. – die Ehefrau mit beÿstand des Ehrenhafften Johann Bernhard Stiffels weißbecken und burgers alhier ihres Vettern (…) So beschehen in Straßburg, Montag den 22. Junÿ Anno: 1722.
In einer alhie Zu Straßburg Hinder St. Niclauß Kirchen gelegener vnd von beeden Eheleuth. lehnungs weiß bewohnend. behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behausung. (M.) 5/36.te theil ane einer behausung (…) gelegen in dem flecken Barr
Series rubricar. Des Ehemanns unveränderte Nahr. betreffend, Sa. Mobilien 35, Sa. leeren vaß 3, Sa. Silbers 5, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 79, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güthern 65, Summa summarum 189 lb
Der Ehefrauen Zugebrachte Nahrung, Sa. Haußraths 119, Sa. wein vnd vaß 105, Sa. Silbers 20, Sa. guldenen ring 9, Sa. der Baarschafft 239, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 58, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 78, Sa. Eigenthums ane ligend. Güthern 145, Sa. Schulden 8, Summa summarum 744 lb

Nicolas Dietsch quitte la tribu des Tonneliers pour celle de la Mauresse pour exercer le métier de revendeur. Il devient cependant cotisant chez les Tonneliers pour avoir le droit de vendre l’eau-de-vie.
1723, Protocole de la tribu des Tonneliers Tonneliers (XI 394)
(f° 30-v) Mittwoch den 11.ten Octobris Anno 1723 – Meister Niclaus Dietsch der Kremp Weißt schein Von der Ehrsamen Zunfft der Mörin von heutigen dato, Vermög deßen Er befugt, das Krempen Weßen Völlig Zu treiben, deßwegen Ihme beditten worden, Weilen Er beÿ dieser Ehrsamen Zunfft quittirt und sich beÿ der Ehrsamen Mörin Zunfft Leibzünfftig gemacht, daß Er schuldig seÿe sich wegen deß Brandenwein schancks Geldt Zünfftig Zumachen.

(f° 47) Dienstags den 1. Februarÿ Anno 1724 – Johann Niclaus Dietsch der Vormahlige Kieffer und Jetzige Kremp erschien auff Vorgebott, demeselben Wurde Vorgehalten daß Weilen Er diese Ehrsame Zunfft alß Leibzünfftig quittirt und sich beÿ der Ehrsamen Zunfft der Mörin Leibzünfftig gemacht, mit hin sich seines rechtens, nembl. das Kieffer handwercks begeben, also auch den Brandenwein schanck Zu treiben, nicht befugt, daß Er schuldig seÿe, sich dieses orths Geldt Zünfftig Zumachen, Wiederigenfalls Ihme der Brandenwein Schanckh beÿ 5 lb d straff Verbotten seÿn solle, warüber selbiger antwortete, Er Vermeine nicht schuldig Zu seÿn, das Recht alß Zudiener mit geld, Wegen deß Brandenwein Schancks noch einmahl Zu kauffen, in deme Er Zuvorhin beÿ dieser Ehrsammen Zunfft Leibzünfftig gewesen, offerirte sich Jährlich 4 ß Stuben geldt, Wie andere Krempen auch Zuthun pflegen Zugeben, alß mann Ihme aber nochmahlen sagte, daß Er das recht, gleich anderen Krempen Kauffen müßte, begehrte Er Extract deß bescheidts, so Ihme willfahrt worden.

(f° 49-v) Dienstags den 15. Februarÿ Anno 1724 – Johann Niclaus Dietsch, der geweßene Kieffer und Jetzmahlige Kremp, alß Leibzünfftiger beÿ der Ehrsammen Möhrin Zunfft, erhalte auff sein ansuchen das Zunfftrecht alß Zudiener, wegen deß branden wein außschänckens, Zahlt gebühr 2. lb 10 ß 6 d et pro Zunfftschreiber und Büttel 2 ß 6 d

Nicolas Dietsch meurt en 1724 en délaissant pour héritier son père. L’inventaire est dressé dans la maison d’Ambroise Korn au Finckwiller. Le défunt et sa veuve sont propriétaires d’une part de maison dans leur lieu respectif d’origine. La masse propre à la veuve est de 750 livres. L’actif de l’héritier et de la communauté s’élève à 280 livres, le passif à 633 livres.
1724 (2. Xbris), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 9) n° 91
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland der Ehren und Vorgeachte Herr Niclaus Dietsch, geweßener Küeffer und Burger allhier Zu Straßburg nun selig, nachdeme derselbe den 20. Augusti dießes Jahrs von dem Lieben Gott aus dießer welt abgefordert worden, Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafft. und Vorachtbaren herrn Niclaus Dietschen, burgers und huthmachers, auch Fürsprech. Zu Barr Straßburger herrschafft, des seelig. verstorbenen eheleiblichen Vatters und ab intestato verlaßenen einigen Erbens (…) durch die Ehren und Tugendsame Frau Margaretham Dietschen gebohren Schehrin, die hinterbliebene Wittib, mit beÿstand des Wohl Ehrenvest, Großachtbarn und Rechtsgelehrten herrn Johann Lobsteins, Notarÿ publici und berühmbten Practici allhier, deroselben geschwornen herrn Curatoris
So beschehen in Straßburg in gegenwarth des Wohl Ehrenvest Großachtbaren und Wohlweßen H Johann Bochen, E. E. großen Raths alten und E. E. Kleinen Raths jetzigen wohlverdienten beÿsitzers, als aus Ehrengedachten kleinen Raths Mittel vermög Extractus Memorialis vom 22.ten Novembris jüngstin zu diesem Geschäfft in specie abgeordneten Herrn auff Sambstag den 2.ten Xbris 1725.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, Im haußöhren, In d. obern Stub, In d. undern Stuben, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern (W.) Ein vierdter theil Vor ohnvertheilt ane einer behausung (…) Zu Mittelbergheim
(E.) 5/36.te theil Vor ohnvertheilt ane einer behausung (…) gelegen in dem flecken Barr
Schulden aus der Verlaßenschafft. It. H. Ambrosio Kornen solle man vor ¼.tel Jahr haußzinß biß weÿhenachten 1724. gerechnet
Ergäntzung der Wittib ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über des Verstorbenen seel. und Ihre der hinterbliebenen Wittib einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung durch herrn Notarium Jacob Christoph Pantrion in A° 1722 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 25, Sa. Lährer vaß 3, Sa. Silbers 10 ß, Sa. der goldener Ring 5, Sa. der Baarschafft 15 ß, Sa. Pfenningzinß haubtgüter 41, Sa. Eigenthums ane häußern 51, Sa. Eigenthums ane liegenden Güthern 180, Sa. Schulden 114, Sa. ergäntzung (332, abzuziehen 3, verbleibt) 328, Summa summarum 750 lb – Schuld 1, Nach deren Abgang 750 lb
Diie übrige dem Verstorbenen Zugehörige Nahrung, Sa. haußraths 44, Sa. Werckzeugs Zum Küeffer Handwerck 5, Sa. Waaren Zum Fasten speishandel 8, Sa. Wein und lährer Vaß 49, Sa. Silber geschmeids 4, baarschafft 8, Sa. Eigenthums ane häußern 79, Sa. Eigenthumbs ane liegenden güthern 65, Sa. Schulden 14, Summa summarum 280 lb – Schulden 633, In Vergleichung Onus passivorum 353 lb
Conclusio finalis 750 lb – Stall Summ 349 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Niclaus Dietschen, dem ledigen Küeffer von Barr gebürtig des Ehrenhafften und Vorachtbaren Herrn Niclaus Dietschen Burgers und huthmachers, auch Vorspechs zu gedachtem Barr ehelichem Sohne, als Brautigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Margarethæ gebohrner Schehrein, weÿland des Ehren und vorgeachten herrn Johann Schehrer gewesenen Metzgers und burgers Zu Mittelbergheim hinderlaßener ehelicher Tochter, als de hochzeiterin am andern theil (…) Geschehen und verhandelt in dem Flecken Barr Straßburgischer Jurisdiction (…) den 28.Monaths Tag Octobris Anno 1719, Mir dem unterschriebenen Notario aber zu protocolliren und in dieße offene Form zu bringen Zugestellet worden den 19. Februarÿ A° 1720.

1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
(p 269) Sambstag d. 15. Sept. 1725. Gug. nôe weÿl. Niclaus Dietschen auch Grempen Wittib pt° 1. lb straff recessiert, und bitt ut ante [Nachlass der überigen helffte]. Erkandt ut modo [Ober handwerck herren]

Le marchand de fruits et légumes Raoul Gimpel épouse Marguerite Scheer, veuve de Nicolas Dietsch : contrat de mariage, célébration

1725 (24.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 127
Eheberedung Zwischen Herrn Rudolph Gimpel, herrn Rudolph Gimpels des Gastgebers und Schultheißen Zu teutsch Neureith hochfürstl. durlachischer Herrschafft, Mühlberger Amts ehelichem Sohn, als dem Bräutigamb, ane einem Von hier gebürtig,
So dann Ehren: und Tugendsamen Frauen Margarethæ Dietschin gebohrner Schehererin, weÿl. Mr. Nicolai Dietschen, des geweßenen Fastenspeishändlers vnd burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin, ane dem andern theil, getroffen
Siebentens, hat des Herrn Hochzeiters Vatter Eingangs gedacht Ihme dem bräutigam zu einer Ehesteur mit in die Ehe Zugeben versprochen Seine Eigenthümliche behaußung allhier zu Straßburg auf der Elisabethen Gaßen gelegen einseit neben Weÿland Meister Johann Jungen des kieffers seligen Erben, anderseit neben Andreas Heimen auch Kieffern und burgern allhier, so freÿ leedig und eigen, alßo und der gestalten, daß er damit nach seinem belieben und Wohlgefallen schalten und Walten mag, ohngehindert Männiglichs doch daß auch er der Herr bräutigam schuldig und verbunden seÿn solle, auf des Vatters tödliches Ableiben den Werth davor in die Vätterliche Erbschaft einzuschießen
So beschehen in Straßburg (…) auf dienstag den 24.ten Julÿ Anno 1725. (unterzeichnet) Rudolph Gimpel alls hochzeiter, Margaretha dietschin als hochzeidterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 35, n° 137)
1725. d. 10. 8.br. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. Rudolph Gümpel der Ledige fastenspeishändler v. b. alhier H. Rudolph Gümpels Gastgebers v. Schultheißen zu Teutsch Neureith hoch fürstl. durlachischer herrschafft ehl. Sohn v. fr. Margaretha weÿl. Nicolai dietsch gewes. fastenspeishändlers. v. b. alhier nachgel. Wittib [unterzeichnet] Rudolph gimpel alß hochzeiter, Margretha deitchenn als hochzeiterin, Johannes Lobstein Nots. als der frau hochzeiterin Curator (i 38)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Finckwiller. Ceux du mari s’élèvent à 68 livres, ceux de la femme à 681 livres.
1727 (23. 7.br), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 8) n° 184
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung so H. Johann Rudolph Gimplers der fastenspeißhändler und fr. Margaretha gebohren Scheerin beede Eheleuthe undt burgere allhier Zu Straßburg Einander für unverändert in den Ehestandt gebracht (…) Actum Straßburg in fernerem beÿsein Johann Michael Grempen des taback bereiters vndt burgers allhier der Ehefr. hierzu erbettenen beÿstands auff Dienstag den 23.ten 7.bris 1727.
Inn Einer allhier in der Statt Straßburg im finckweiler gelegener von ihnen Eheleuth. Lehnungsweiß bewohnender behaußung hat sich befunden
Sum: Calc: hujus Invent. des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 7, Silbers 5, goldenen Rings 2, baarschafft 50, activ Schuldt 3, Summa summarum 68 lb
der Frauen Nahr: Sa. hausraths 71, Werckzeugs zum Kieffer handw. 4, Wein undt leere faß 39, Silbers 10, goldener Ring 8, baarsch. 99, pfenningzinß hauptg. 362, Eigenth. ane liegend. güthern 85, Summa summarum 681 lb
Haussteuren 17 lb – Conclusio finalis 767 lb

Raoul Gimpel devient tributaire en 1736.
1736, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 355) Dienstags den 5.t Maÿ 1736
Rudolph Gümpel so Niclaus Tietschen witt. geheurathet de anno 1727 (erhalt das Zunfft recht) mit 2 lb 10 ß 6 d und 2 ß 6 d pro inscript.

La tribu du Miroir fait grief à Raoul Gimpel qu’il vend de la poudre et du papier. Il répond qu’il pratique ce commerce depuis vingt ans.
1751, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 55) Dienstags den 20. Julÿ 1751) – Rudolph Gimpel der Kremp allhier angeklagt daß Er mit haar Puder Papier &ca handle.
Ille ist geständig mit haar puder allein zu handeln, welches Er schon beÿ Zwantzig jahr verkauft.
Erkant, ist dieß Sach zu bedacht gezogen worden.

Raoul Gimpel meurt en 1757 en délaissant pour héritiers ses deux sœurs et ses neveux issus de son frère. Les experts estiment la maison à 162 livres. La masse propre à la veuve est de 624 livres, celle propre aux héritiers de 521 livres. L’actif de la communauté s’élève à 947 livres, le passif à 575 livres

1757 (4.10.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 261) n° 696
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland der Wohl Ehrengeachtete Herr Johann Rudolph Gimpel, der geweßene fastenspeishändler und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach deme derselbe den 20. Septembris dießes laufenden 1757.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem ewigen verwechßelt, zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft, nach deme solche von seithen E.E. Kleinen raths secretirt, zu gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur aber, nach beschehener derer angelegten sigill recognition, und befundener deren Illæsion wieder reserirt worden, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des verstorbenen seel. vermög deßen hernach copialiter eingetragenen Testamenti nuncupativi instituirter und nachgelaßenen Erben (…) fleißig inventirt und ersucht durch die viel Ehren und tugendsahme frau Margaretham gebohrne Schehrein die hinterbliebene Wittib, beÿständlich des Wohl Ehrenvest, Großachtbar und rechtsgelehrten Herrn Johann Carl Fické Notarii publici jurati und berühmten Practici und burgers allhier – So beschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg auf dienstag den 4.ten Octobris Anno 1757.
Der abgestorbene seel. hat per Testamentum zu erben verlaßen wie folgt. 1) weÿl. H. Daniel Gimpel, der gewes. Schultheißen in teutsch Neurith, durlachischer Herrschafft des verstorbenen leibl. bruders seel. hinterlassenen 4 Söhne nahmens 1) H. Joh: Heinrich Gimpel den Kiefer Weinhändler und burger allhier so beÿ dieser Inventur gegenwärtig war, 2) H. Philipp Friderich Gimpel, der burger und Metzger auch grünbaum Würth zu gedachtem teutschen Neurieth, so abweßend, in deßen nahmen (…) deßen bruder zugegen geweßen, 3. H. Johann Daniel Gimpel, der Sattler und burger zu Augspurg in deßen Stelle vorgedachter sein bruder (…) und 4. Willhelm Friderich Gimpel den leedigen becken, der Zeit in Engelland, deßen geordneter Vogt H. Andreas Fischer, der gastgeber Zum Goldenen Creutz und burger zu obgedachtem Carlsruhe,
2. Frau Mariam Salome geb. Gimpelin, weÿl. H. Joh: Georg Nägelin gew. Creuzwirths u. b. zu mehrbedittenen Carlsruhe hinterlassene Wittib,
3. Frau Mariam Magdalenam geb. Gimpelin, H. Joh: Georg Frohmüller wohlbestellten procuratoris und Stadt Lieutenant zu Durlach Ehegattin, Alle des verstorbenenn seel. leibl. geschwüsterde und respe. deren Kinder, und zu 3. gleichen Stammtheilen per testamentum verlaßene Erben und dieweilen der mehreste allhier unverburgert, als ist herbeÿ ferner erschienen S.T. Herr Joh: Heinrich Beck E.E Großen Raths alten und E.E. Kleinen raths jetzig. Wolverordneter beÿsitzer als aus Edelbesagten raths mittel zufolg Extr. memorialis vom 19. 7.br A° 1757. hierzu insonderheit abgeordnet und Vorgenander beeder Fr. Erbinnen assistirt

In einer allhier zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen in dieße succession gehöriger behaußung folgender maßen sich befunden, als
Ane Höltzen und Schreinerwerck
Eigenthumb ane liegende güthern Im Mitterbergheimer bann (W.)
Eigenthumb ane Häußern (E.) Nehm. eine behaußung und hoffstatt samt allen deren begrifen Weithen zugehörden rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane St. Elisabethä gaß, einseit neben Weÿl. Meister Johannes Jungen des geweßenen kiefers seel. Erben, anders. neben Mr Johann Philipp Buck und hinden auf N.N. stoßend so gegen männiglichen freÿ leedig eigen und zufolg deren geschwornen herren Werck Meistere schrifft. mir Notario Zum concept eingehenckten schrifft. Abschatzung vom 10.ten 8.br. A° 1757. æstimirt vor 162. 10. Hierüber hat sich gar und gäntzlichen nichts schrifftl. befunden sondern es weißt allein die hievor eingetragene Eheberedung §° 7° wie solche dem verstorbenen seel. von seinem Vatter überlaßen worden.
(T.) It. eine behaußung im Finckweiler einseit neben der Carthauß Speicher (…)
Abschatzung Vom 10.ten 8.bris 1757. Auff begehren Weÿlandt Johann Rudolph Gumpel des Gewesenen Gremppen Seeligen hinderlaßene Frau Wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem Finckweiller, hinder der Muck gelegen, einseÿts Neben Herrn XV: Schenck, anderseÿts Neben dem Allment und hinden auff den Carthauß Speichert Stossent, solche behaußung bestehet in dreÿ Stuben, Zweÿ Kammeren, eine Kuchen und Einen Gättlein, darüber ist der dach stuhl mit breit Zieglen belegt, hatt auch einen Kleinen getrembten Keller, Hoff, und Gemeinschaftlichen bronnen. Von uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern, nach vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth nach æstimirt und angeschlagen worden vor und umb Vier Hundert und Fünffzig Gulden
Der Zweÿte begriff ist Auch alhier in der Statt Straßburg auff der Eltzbeder Gaß gelegen, einseÿts Neben Herrn Rösch dem Kieffer, anderseits Neben Herrn Buck dem Schreiner und hinden auff N: N: Stossent, solche behaußung bestehet in zweÿ Stuben, eine Kuchen und eine Kammer, darüber ist der dach stuhl mit breitzieglen belegt, hatt auch einem getrembten Keller, Von uns den Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meistern, nach Vorhero beschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit, dem Jetzigen Wahren Werth nach æstimirt und angeschlagen worden vor und umb Dreÿ Hundert und Fünff und Zwantzig Gulden [unterzeichnet] Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner
Ergäntzung, Vermög durch nun Weÿl. H Notarium Abraham Kolben sel. in A° 1727 errichteten Inventarii
Abzug dießes Inventarii, der Wittib unverändert Gutt, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener Ring 4, Sa. Pfenningzß. hauptgüter 158, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 12, Sa. der Activ schuld 20, Sa. der Erg. rests 424, Summa summarum 624 lb
der Erben unverändert Gutt, Sa. Kleidung und weißen gezeugs 25, Sa. Silbers 4, Sa. Goldener Rings 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 270, Sa. Eigenthums ane i.r beh. 162, Sa. der Erg. 76, Summa summarum 541 lb – Schuld 20, Nach deren Abzug 521 lb
die theilbare Verlassenschafft, Sa. hausraths 118, Sa. Waar zum fastenspeishandel gehörig 28, Sa. Wein und faß 15, Sa. Silber 4, Sa. baarschafft 20, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 225, Sa. Eigenthums ane i.r behaußung 225, Sa. Schulden 310 lb, Summa summarum 947 lb – Schulden 575, Nach deren Abzug 371 lb – Stall Sa. 1445 lb
Ungewiße Schulden in die theilb. Verl. zugeltend 116 lb
– Copia aufgerichteter Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten, Herrn Rudolph Gimpel dem Fastenspeishändler des Ehrenvest und Wohlgeachten herrn Rudolph Gimpels des Gastgebers und Schultheißen Zu teutsch Neureith Hochfürstlicher durlachischer Herrschafft, Mühlberger Amts ehelichem Sohn als dem bräutigam ane einem, So dann Ehren und tugendsamen Frauen Margarethæ Dietschin gebohrner Schehererin, Weÿland des Ehren und vorgeachten Meister Nicolai Dietschen des geweßenen Fastenspeishändlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Wittib alß der Frauen hochzeiterin
Siebentens, hat des Herrn Hochzeiters Vatter Eingangs gedacht Ihme dem bräutigam zu einer Ehesteur mit in die Ehe Zugeben versprochen Seine Eigenthümliche behaußung allhier zu Straßburg auf der Elisabethen Gaßen gelegen einseit neben Weÿland Meister Johann Jungen des kieffers seligen Erben, anderseit neben Andreas Heimen auch Kieffern und burgern allhier, so freÿ leedig und eigen, alßo und der gestalten, daß er damit nach seinem belieben und Wohlgefallen schalten und Walten mag, ohngehindert Männiglichs doch daß auch er der Herr bräutigam schuldig und verbunden seÿn solle, auf des Vatters tödliches Ableiben den Werth davor in die Vätterliche Erbschaft einzuschießen – So geschehen auf dienstag den 24. Monaths tag Julÿ im Jahr 1725. – Johannes Lobstein Notarius juratus
Copia errichteten Testamenti – erschienen der Ehren und wohlvorgeachte Herr Rudolph Gimpel Fastenspeishändler und burger allhier – in Straßburg donnerstags den 30. Maji Anno 1754, Johann Heinrich Thenn Notarium

Marguerite Scher fait un codicille par lequel elle lègue les 700 florins provenant de Nicolas List
1759 (24.12.), Not. Griesbach (6 E 41, 1320) n° 174
Codicillus – 1759 (…) auf Montag den 24. tag Decembris Margaretha gebohrne Schärin Weÿl. Hn Rudolph Gimpels gewesenen Fastenspeishändlers und burgers allhier Zu Straßburg hinterb. Wittib Zu sich in ihre ane dem Finckweiler gelegenen eigenthümlich theils gehörige behaußung Kommen und beruffen laßen allwo wir dieselbe inn einer Stuben auf dem Ersten Stock mit denen Fenstern auf die gaß aussehend Zwar schwachen krancken leibs dahero auf einem bette liegend, Jedoch Vermittelst der Gnade Gottes beÿ guten richtigen Sinnen Vernunfft und Verständnis (…)
Dritten so ist der frau Codicillatrix ernstlicher willen das frauen Mariæ Barbaræ Mannbergerin gebohrener Listin H Daniel Mannbergers des Schwerdfegers und burgers allhier Zu Straßburg frau Eheliebstin H Johann Friderich List Kriegs Commissario Zu Mannheim und Frau Maria Elisabetha Spielerin gebohrener Listin H Gottlob Ehrenfried Spieler des Chirurgi und burgers dahier frau Ehegattin denen dreÿ Listischen Geschwisterden diejenige 700 Guldin so Ihro der frau disponentin Von weÿl. H Johann Nicolao Listen als ein Legat versichert

L’inventaire dressé après la mort de Marguerite Scheer en 1763 n’est pas conservé
1763, Not. Fické (Répertoire 6 E 41, 664-6)
223. Gimpelin, Fr. Margarethæ geb. Schehrerin, weil. H. Johann Rudolph Gimpel, gew: Fastenspeishändl. u. b. alh. seel. hinterl. Wb. Mobilien Verkauf und Erlöß Reg.
231. Gimpelin, Fr. Margarethæ geb. Schehrerin, weil. H. Johann Rudolph Gimpel, gew: Fastenspeishändl. u. b. alh. seel. hinterl. Wb. nun auch seel. Verl. Inv.

Les héritiers de Raoul Gimpel vendent la maison au compagnon charpentier et manant Frédéric Hæffner

1764 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 638 n° 306-v
H. Johann Heinrich Gimpel der kieffer vor sich selbst und als mandatarius weÿl. H. Rudolph Gimpel des krempen erben
in gegensein Friedrich Häffner des zimmergesellen und schirmers
eine behausung und hoffstatt mit allen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane St Elisabethä gaß, einseit neben Johannes Resch dem kieffer anderseit neben Johann Philipp Buck dem schreiner hinten auff N. Butz den schreiner – um 225 pfund

Originaire d’Eiterfeld près de Fulda, Frédéric Hæffner épouse Eve Doberger, native du diocèse de Metz
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 69-v)
Anno 1747 die vero 4. Maji (…) sacro Matrimonii vinculo conjuncti fuerunt fridericus Heffner ex parochiâ Eiterfeld ditionis fuldensis oriundus miles legionis pedestris Nassaviensis et anna Eva dovergerin ex parochia Chor* mettensis dioeceisi oriunda in parochia nostra commorantes (signé) friederich häffner, + signum sponsæ (i 72)

Frédéric Hæffner meurt en 1779 en délaissant deux fils. La maison est estimée à son prix d’achat, soit 225 livres. L’actif de la succession s’élève à 246 livres, le passif à 168 livres.
1779 (6.5.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1469) n° 575
Inventarium über Weiland Friderich Häfner, des gewesenen Zimmer gesellen und Schirmers allhier zu Straßburg Verlassenschaft, aufgerichtet Anno 1779 – nach seinem den 14.ten februarii jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlassenschafft sowol auf Ansuchen der beden nach diesem Eingang benandten Beneficial: Erben als auch Fr. Annä Evä gebohrne Dobergerin, der hinterbliebenen Wittib beiständlich H. Johann Conrad Scholl des Sigristen bei der Königlichen Pfarrei zu St. Louis und burgers allhier inventirt – So geschehen allhier zu Straßburg den 6. Maji Anno 1779.
Der Verstorbene hat ab intestato zu seinen einigen Erben hinterlassen, benantlich 1° Joseph Häfner den ledigen Kutscher allhier, so majorennis und hiebei anwesend und 2.do Georg Häfner, den tagner und Schirmer allhier, so hiebei persönlich zugegen war, Bede des Verstorbenen mit Fr. Anna Eva geborener Dobergerin deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugte Söhne und zu gleichen antheilen nachgelaßene Beneficial Erben ab intestato [unterzeichnet] Joseph häffner, gegus häffner

In einer allhier zu Straßburg ane der St. Elisabethæ Gaß gelegenen und hernach beschriebenen behaußung, folgender masen befunden worden als
Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eine behausung und Hoffstatt, samt allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ane der St. Elisabethæ-Gaß, einseit neben Mr Daniel Breu dem Kiefer, anderseit neben Mr Simler dem ebenmäßigen Kiefer und hinten auf Mr Baldner den kübler stosend, so über das hernach eingetragene Passiv Capital so darauf haftet, freÿ ledig eigen und dem Ankauf nach hier ohnpræjudicirlich ausgeworfen wird, vor 225. Hierüber besagt ein an allhiesiger C.C. Stub auf Pergament gefertigter und mit löbl. Stadt Straßburg anfgedrucktem Insiegel verwahrten Kauffbrieff de dato 15. May 1764.
Bericht wegen gegenwärtiger Verlassenschaft. Wie die diesortige gleich Anfangs der Inventur auf beschehenes Anfragen declarirte, so seÿe zwischen Ihro und deroselben verstorbenem Ehemann weder eine Eheberedung noch ein Inventar über bederseits in die Ehe gebrachte Narung, so nur in der an bemelter beder Ehegatten Leiber gehörig gewesten geringen Kleidung und Weisem Gezeug bestanden, errichtet worden, Weil nun auser dem vorher eingetragenen Codicill weiter nichts schriftliches vorhanden, wornach man sich bei gegenwärtiger Inventur hätte richten können, so hat man das völlige vorhandene Vermögen unter einer Massa et tituli als theilbar beschrieben (…)
Copia Codicilli – persönlich erschienen Friederich Häffner, der Zimmermann und Schirmer allhier zu Straßburg Zwar krancken und zu bette liegenden Leibes (…) Secundo, Fr. Maria Eva gebohrne Duverckerin deßen Ehefrau sein samtlich nach Tod verlaßenes Vermögen ohne einige Ausnahm bis an das Ende ihres Lebens zu nutzen und zu genießen befugt – So geschehen allhier zu Straßburg in einer ane St. Elisabethä gaß gelegenen dem Testirer zuständigen behausung und dero auf dem ersten Stock sich befindlichen wohnstub mit denen Fenstern auf bemelte Gaß aussehend – den 20. May Anno 1777. Zimmer Notarius.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Hausraths 21, Sa. Eigenthums ane einer behausung 225 Summa summarum 246 lb – Schulden 168 lb, Nach deren Abzug 77 lb

Les journaliers Georges Hæffner et Joseph Hæffner vendent la maison au menuisier Jean Gaspard Schweighæusser

1795 (14 prarial 3), Strasbourg 7 (33), Not. Stoeber n° 553
bürger Georg Häffner und Joseph Häffner beede tagner und brüder allhier
in gegensein bürgers Johann Caspar Schweighäußer Schreiners
Eine behaußung gelegen alhier zu Straßburg an der Elisabethä Gaß N° 20 mit allen Gebäuden, begriffen und Zugehörden, 1.s neben b. Sammler 2.s neben b. breÿ hinten auf b. baldner ziehend, als ein Von ihrem Vater weiland b. Joh: Friedrich Häffner zimmergesellen alhier erebtes Gut eigenthümlich zuständig – um 8500 livres
Enregistrement, acp 34 f° 25 du 20 prai. 3

Jean Gaspard Schweighæusser vend la maison au menuisier Henri Feylé.

1797 (9 fructidor 5), Strasbourg 2 (9), Not. Knobloch
br. Johann Caspar Schweighäußer Schreiner
br. heinerich Feÿle zimmermann der auch schon seit letzten Johann Baptistæ tags also käufflich an sich gebracht
eine behaußung an der Elisabethen gaß N° 20 mit allen gebäuden, weithen, begriffen und zugehörden, 1.s neben br breÿ Kieffer 2.s neben br. Semler auch Kieffer hinten auf br baldner ziehend vornen auf die gaß, beweist hier über producirter Kaufbrieff passirt vor Not. Stöber allhier sub dato 14 prairial 3 – um 400 livres
Enregistrement, acp 54 F° 15 du 15 fruct. 5

Originaire d’Ober-Ingelheim en Palatinat, Henri Feylé épouse en 1774 Marie Madeleine Bær, fille du cocher et manant David Baehr : contrat de mariage, célébration
1774 (15.1.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 120
(Eheberedung) der ehrsame und bescheidene Johann Heinrich Feÿle, ledige Zimmergesell und vertrösteter Schirmer alhier, des Peter Feÿle, zimmermanns und Fraun Annä Mariä gebohrner Frantzin, beeder Eheleuth und burger in Ober-Ingelheim, Churpfältzischer Herrschafft, ältester Sohn, als Hochzeiter an einem theil,
So dann die tugendsame Jungfrau Maria Magdalena Bärin, des weiland David Bär gewesenen hiesigen Schirmers und Lehnkutschers mit seiner hinterbliebenen Wittwe, Barbara gebohrner Fritschin ehelich erzeugte jüngere unbevögtigte tochter als hochzeiterin an dem andern Theil – den 15. Jenner in dem Jahr 1774 [unterzeichnet] Johan Henrich feÿel alß hochzeiter, Magdalena bärin hochzeiterin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 4)
Hodie prima Mensis februarii Anni 1774 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Henricus Feile, oriundus ex Oberingelheim Diœcesis Moguntinæ, filius Petri Feile et Annæ Mariæ (-) conjugum professione suâ faber lignarius Et Maria Magdalena Bær, ab anno et ultra in hac parochia commorans, Filia Davidis Bær Vectoris, et Barbaræ Fritschin pariter in hac parochia a pluribus annis una cum matre Suâ commorans (signé) Johan Henrich feÿle, maria Magdalena bärin (i 5)

Henri Feylé et sa femme Madeleine, fille naturelle de David Bær et de Barbe Fritsch, sont reçus à la manance en janvier 1774.
1774, Conseillers et XXI (1 R 257)
(p. 24) Montag den 31.sten Januarii 1774. Heinrich Feile et sponsa werden in den schirm recipirt
Lect. so dann Vier Von seithen löblichem Schirmgerichts protocollum überlieferte guthachten, vermög deren folgende umb gnädige aufnahm in den schirm anflegen
1° Joh: Heinrich Feile der Zimmergesell Von Ober Ingelsheim et sponsa Maria Magdalena weil. diebold Bär außer Ehe mit Barbara Fritschin hießiger schirmerin erzeugten tochter, besitzen 520. lb ane eigenthum sub cautione Philipp Jacob Hartmann burgers und Paßmentirers alhier
2° Stephan Mader der bediente von Bertelmingen Metzer bistumbs et uxor werden in den schirm recipirt. 24.
3° Diebold Huß der tagner von Ingenheim et uxor werden in den schirm recipirt. 24.
4° Frantz Antoni Harter der Heubinger von Ohlspach et sponsa werden p° recept. in den schirm abgewießen. 24.
Produciren samtliche tauf, Ehe, Vermögens, und wohlverhaltungs scheine, bitten hierauf unter angegebenen Cautionen umb gnädige aufnahm in den schirm.
Nach angehörtem voto des H general advocat Moggen, welcher auf die reception der dreÿ ersteren, angetragen in ansehung des vierten aber, so ein heubinder auf deßen abweißung votirt.
Wurde auf hohen anspruch des H. Prætoris Regii und des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt, werden Implorirende Feile, Mader et Huß mit gebettener aufnahm in den schirm an die hochansehnliche Hh. Assessores löbl. schirmgerichts ad recipiendum gewießen, doch also daß die genannte Mader und Huß Vom tag ihrer verehelichung an ihre schirmgebühren abzuführen gehalten seÿn sollen, betreffend aber Frantz Anton Harter et sponsam werden selbige mit gebettener aufnahm in den schirm abgewießen.
Deppi. H.Rathh. Lix, H. Rathh. Lachausse

Jean Henri Feylé et Madeleine Bær hypothèquent leur maison pour en régler les frais de construction

1801 (19 vend. 10), Strasbourg 13 (14), Not. Bremsinger n° 384
burger Johann Mathias Frost Clavierstimmer in dem Clarengäßlein N° 5 wohnhaft und Anna Maria geb. blasdoerfer
von dem burger Johann Heinrich feÿle dem zimmermann an der Elisabethä Gass N° 20 wohnhaft, und Magdalena geb. bähr 400 fr. da aber auf ihr feÿelischer Ehegatten ansuchen burger Stephan Bonnet der Wascher an dem finkweiler N° 76 wohnhaft sowohl den Vorschuss vorgemelter 400 fr als auch fernerer 200 fr. um daraus baukösten zu Erbauung vorgemelter behausung N° 20 bestreiten zu können
versetzt, die ihnen eigenthümlich zuständigen zu Straßburg an der Elisabethä gass gelegen mit N° 20 bezeichnete behausung und zugehörden, einseit neben br. brau Kiefer anderseit neben br. Semler kiefer vornen an besagter Gaß und hintern auf br. Baldner den Kübler
Enregistrement, acp 81 F° 56 du 18 vend. 10

1821 (24.5.), Strasbourg, Me Stoeber jeune
Consentement par Henri Feylé ci devant charpentier au mariage que son fils Jean Mathias Feylé, gendarme à St Colombier (Loire Inférieure), se propose de contracter avec Dlle Buton majeure dudit lieu
Enregistrement, acp 152 F° 147-v du 25.5.

Henri Feylé et des quatre fils vendent la maison au tourneur Joseph Lienhard

1815 (23.1.), Strasbourg 2 (40), Not. Knobloch n° 6935
I. Henri Feÿlle ex charpentier, II. les enfants et héritiers de Madeleine Baer épouse dudit Sr Feiler savoir 1. Etienne Feiler compagnon charpentier tant en son nom qu’en qualité de mandataire de 2. Mathias Feile gendarme reformé à la 5° legion de gendarmes pied, 3. Henri Feile garçon charpentier, 4. Laurent Feile aussi garçon charpentier
à Joseph Lienhard tourneur
la maison et dépendances située à Strasbourg rue Elisabeth marquée du n° 20 d’un côté le Sr HIller de l’autre les héritiers Ober derrière le Sr Baldner – de la communauté acquis de Gaspard Schweighausser menuisier par acte reçu M° Knobloch le 9 fructidor 5 – pour 2200 fr
enregistré f° 23 du 23.1.

Joseph Lienhard épouse Thérèse Françoise Dorothée Schumacher. Originaire de Trænheim, Thérèse Françoise Dorothée Schumacher se marie en 1778 avec Laurent Hollender, natif de Weyersheim
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 92)
Hodie 13. Januarÿ Anni 1778 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Laurentius Hollender ex Weÿersheim hujus Dioecesis oriundus Josephi Hollender defuncti civis et sutoris ibidem et Catharinæ Merck filius legitimus linguarum magister à novem annis in nostrâ parochiâ commorans et Theresia Francisca Dorothea Schumacher ex Thrönheim hujus Dioecesis oriunda Joannis Michaelis Schumacher et Annæ Mariæ Jenner conjugum filia legitima ratione Domicilii parochiana nostra, ambo minorennes præsentes adfureunt testes prædictus pater sponsæ (…) (signé) Laurentius holender, theresia Schumacher (i 50)

Ils deviennent bourgeois peu après leur mariage
VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780) [p. 4]
Lorentz Holländer
ejus uxor Francisca Dorothea schuhmacherin

Originaire de Schiltigheim, Joseph Lienhard épouse en 1799 Thérèse Françoise Dorothée Schumacher
Mariage, Strasbourg (n° 324)
Cejourd’hui 20° Messidor l’an VII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Joseph Lienhard, âgé de 21 ans accomplis, limonadier, domicilié en cette commune depuis huit ans, natif de Schiltigheim, Canton d’Oberhausbergen, Département du Bas-Rhin, fils de feu Joseph Lienhard, journalier audit lieu et de feüe Catherine Müller, d’autre part Thérèse Françoise Dorothée Schumacher, âgée de 38 ans, domiciliée en cette commune depuis 21 ans, native de Traenheim, Canton de Wasselonne, Département susdit, fille de Jean Michel Schumacher, peintre audit lieu, et de feüe Anne Marie Jenner, veuve de Laurent Hollaender, facteur de serinettes en cette Commune (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né à Schiltigheim le 12 décembre 1777 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née à Trænheim le 24 avril 1761 (i 170)

Les enfants et héritiers de Thérèse Schumacher cèdent à Joseph Lienhard les biens provenant de leur mère

1815 (17.6.), Strasbourg 2 (41), Not. Knobloch n° 7149
Transaction – Sr Joseph Lienhard tourneur veuf de Thérèse née Schuhmacher à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et sa femme défunte et 1. Michel Holaender tourneur, 2. Thérèse née Holaender épouse de Geofroi Hoeffel fabricant de fleurs artificielles en qualité d’héritiers nécessaires de la D° Lienhard procréés en légitime noce avec Laurent Holaender instituteur, décédée à Strasbourg le 9 juin dernier – par son testament reçu M° Knobloch le 5 septembre 1814 enreg. le 15 courant, la défunte a légué à son époux Michel Holaender le quart en propriété de tous ses biens immeubles et l’autre quart en usufruit viager, mariés sous l’empire des coutumes de Strasbourg sans passer de contrat de mariage
art. 1. la totalité de la masse commune appartiendra au Sr Lienhard
art. 2. les héritiers cedent également la nue propriété de la part dont l’usufruit lui a été légué pour 91 fr
biens immeubles, une maison avec ses dépendances sise à Strasbourg rue Elisabeth marquée du n° 20, d’un côté le Sr Hiller de l’autre les héritiers Ober derrière le Sr Baldner – acquis pendant la communauté par acte reçu M° Knobloch le 23 janvier dernier, estimée 2400 francs
meubles 1193 fr, numéraire 35 fr, dettes actives 331 fr ; total général 3959 fr, passif 659 fr, balance faite 3300 fr
enregistré f° 81 du 21.6.

Joseph Lienhard se remarie en 1816 avec Marie Anne Schmitt, originaire de Scharrachbergheim
1816 (10.1.), Strasbourg 2 (41), Not. Knobloch n° 7291
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Joseph Lienhard, tourneur domicilié place du moulin n° 11 fils de feu Joseph Lienhard et de Catherine Muller domiciliés à Schiltigheim
Marie Anne Schmitt, célibataire majeure de Scharrachbergheim fille de Jacques Schmitt, vigneron, et de feue Anne Meder
enregistré f° 90 du 10.1.

Mariage, Strasbourg (n° 26)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 17 janvier 1816. Joseph Lienhard, majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 décembre 1777 à Schiltigheim (Bas-Rhin), domicilié à Strasbourg, Tourneur en corne, veuf de Thérèse Françoise Dorothée Schumacher, décédée en cette ville le 9 juin dernier, fils de feu Joseph Lienhard, journalier à Schiltigheim et de feu Catherine Müller,
Marie Anne Schmitt, majeure d’ans, née en légitime mariage le 21 avril 1771 à Scharrachbergheim (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Jacques Schmitt, vigneron à Scharrachbergheim ci présent et consentant et de feu Marie Anne Mader, Temoins, Ignace Müller, âgé de 50 ans, menuisier, oncle de l’époux, Charles Christophe, âgé de 35 ans, cordonnier, beau-frère de l’époux, Hypolite Schmitt, âgé de 50 ans, boulanger, cousin de l’épouse (signé) Joseph Lienhard, Maria anna Schmitt (i 15)

Joseph Lienhard et Anne Marie Schmitt vendent la maison à leur voisin Théophile Hiller qui la réunit à la sienne.

1820 (19.10.), Strasbourg 2 (47), Me Weigel n° 708
Joseph Lienhard, tourneur, et Anne Marie Schmitt
à Théophile Hiller, marchand de vins
la maison et ses dépendances sise à Strasbourg rue Elisabeth marquée du n° 20, d’un côté l’acquéreur de l’autre Abraham Metzger derrière le Sr Baldner – acquis pendant la communauté de Henri Feillé ex charpentier et de feu Madeleine Baer par acte reçu M° Knobloch le 23 janvier 1815 – les conjoints Feillé l’avaient acquis de Gaspard Schweighauser menuisier par acte reçu M° Knobloch le 9 fructidor 5, sont compris trois poeles scellés – pour 1800 francs
Enregistrement, acp 149 F° 146-v du 25.10.



21, rue de l’Ail


Rue de l’Ail n° 21 – VII 325 (Blondel), O 21 puis section 13 parcelle 69 (cadastre)

Maison dite à l’Homme de pierre (zum Steinern Mann)


Porche et façade – Étages, le troisième transformé en 1865 (octobre et septembre 2023)

La maison dite à l’Homme de pierre appartient en 1587 (Livre des communaux) à la veuve et aux héritiers de Robert zur Rosen. Le marchand Mathias Grabisdada est autorisé en 1598 à agrandir la porte de sa cave à la même largeur que l’arcade pour faire passer des fûts de trois foudres. La maison appartient au docteur en médecine Nicolas Acker (Nicolas Aggerius, 1608-1621) puis au marchand Jean Christophe Engelhardt qui la cède en paiement en 1653 à Jean Sébastien Zeissolff. Les propriétaires sont des tanneurs de 1664 à la Révolution, à commencer par les réformés Joseph Jenin (Schœni), Jacques Pasquay père et fils, puis le luthérien Jacques Frédéric Hetzel (1780). La description de 1692 mentionne une maison à bâtiment accessoire, bâtiment arrière, boutique et cave, estimée à 1 450 livres. Jacques Pasquay est autorisé en 1707 à poser un nouvel auvent moyennant un cens annuel qui devient caduc en 1768 quand l’auvent est supprimé.


Plan relief, rue de l’Homme de Pierre (est de la rue de l’Ail) entre la rue de l’Épine à gauche et la rue des Tonneliers à droite

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 169, rue de l’Ail entre la rue de l’Epine (a) et la rue des Tonneliers (c), Musée des Plans-relief 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, le portail qui donne dans la cour se trouve à gauche du repère (b) et la maison à droite : arcade puis ouverture en porche au rez-de-chaussée, deux étages à quatre fenêtres chacun, toiture à étage sous comble et lucarne dans le pignon. La cour A représente le porche (1-4) qui donne dans la rue, le bâtiment voisin (1-2) vers l’ouest, le bâtiment (2-3) au fond de la cour et la façade (3-4) à l’est.
La maison porte d’abord le n° 7 de la rue de l’Homme de Pierre (1784-1845), le n° 28 de la rue de l’Ail (1845-1857) puis le n° 21.


Cour A – Coupe lors de la transformation du troisième étage (1865, dossier de la Police du Bâtiment)

La maison appartient au marchand de bestiaux Jean Frédéric Hammer (1815-1830) puis au fabricant de chandelles Chrétien Krentz (1830-1846). Charles Grün qui l’a achetée par adjudication judiciaire la revend en 1861 au marchand de vin Jonathan Rhein. Le commis négociant Adolphe Hosch fait transformer en 1865 le troisième étage sous comble en pans de bois en étage ordinaire en maçonnerie (hauteur totale de la façade, 12,51 mètres), ce qui porte le revenu de l’immeuble de 108 à 148 francs. Adolphe Hosch et son voisin Charles Bornemann, propriétaire de la maison sise 15, rue des Tonneliers, s’accordent en 1867 le droit de surbâtir leur pignon commun. La maison appartient ensuite aux boulangers Mathias Klein (1875), Georges Kauffmann (1881) puis Théophile Pfrimmer (1911)
La façade se détache de plusieurs centimètres des planchers et des cloisons intérieures (1949). Le boulanger Charles Gerber fait poser en 1949 une nouvelle devanture à cadre métallique puis remplace en 1953 la deuxième devanture en bois par une nouvelle identique à la première. Il modifie en 1965 le deuxième étage pour y établir une salle d’eau. Il fait transformer le magasin et remplacer la devanture en 1975. Le propriétaire fait aménager en 1998 sous la direction de l’architecte Jean-Pierre Ohl un logement sur deux niveaux (combles et troisième étage) en ajoutant des lucarnes.



Ancienne et nouvelle devanture (1948) – Projet remplaçant la porte cochère (1952, non réalisé)
Façade sur rue et façade sur cour (1998, dessins de Jean-Pierre Ohl) – Photographie de la cour (1998), dossier de la Police du Bâtiment

Porche ouvrant sur la cour et façade – Arcades du rez-de-chaussée (octobre et septembre 2023)

octobre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Robert von der Rosen, et (1562) Ursule Meyer, veuve de Jacques Gerbot – luthériens
1590* v Mathias Grabisdada, marchand, et (1591) Barbe Ringler – luthériens
1604 v Guillaume Müller, marchand, et (1598) Marie Goll – luthériens
1608* v Nicolas Acker (Nicolas Aggerius), docteur en médecine, et (1599) Barbe Kirchhoffer, veuve du greffier Conrad Lichtensteiger – luthériens
1621 v Jean Christophe Engelhardt, marchand, et (1622) Gertrude Grassmann – luthériens
1653 v Jean Sébastien Zeissolff, assesseur des Quinze, et (1611) Marguerite Heiss – luthériens
1664 v Joseph Jenin (Schœni), tanneur, et (1654) Elisabeth Follet – réformés
1707 h Jacques Pasquay, tanneur, et (1694) Elisabeth Follet – réformés
1744 h Jacques Pasquay, tanneur, et (1736) Marie Esther Voltz – réformés
1780 v Jacques Frédéric Hetzel, tanneur, et (1757) Anne Marie Stamm – luthériens
1800* h Jean Michel Magnus, marchand, et (1780) Marguerite Madeleine Hetzel, d’abord (1777) femme du marchand Jean Geoffroi Engel – luthériens
1808 h Isaac Bernheim puis Ignace Bernheim, marchand, célibataire, († 1811)
1814 h Sophie Lazare et Benoît Bernheim, Joseph Lang, marchand à Durmenach puis Aron Feist Salomon, de Scherwiller († 1830)
1815 v Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux, et Anne Marie Melling puis (1813) Marie Marguerite Schützenberger
1830 v Chrétien Krentz, fabricant de chandelles, et (1817) Catherine Richert
1846 v Charles Grün, négociant, et (1820) Wilhelmine Christmann
1861 v (Théophile) Jonathan Rhein, marchand de vins, et (1851) Louise Lœsling
1864 v Adolphe Hosch, commis négociant, et (1852) Sophie Caroline Fetter puis (1864) Julie (Lydie) Schmidt
1875 v Mathias Klein, boulanger, et (1870) Louise Fuchs
1881 v Georges Kauffmann, boulanger, et (1868) Madeleine Würth
1911* v (Auguste) Théophile Pfrimmer, boulanger, et (1899) Elisabeth Jund
1924* v Paul Bissmann et (1920) Georgette Sophie Kimmerlé

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1450 livres en 1692, 1400 livres en 1732, 1500 livres en 1744, 1000 livres en 1762

(1765, Liste Blondel) VII 325, Jacques Bacquet
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Waquet, 7 toises, 5 pieds et 1 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 21, Krentz, Chrétien – maison, sol – 2,15 ares

Locations

1608, Jérôme Fürstenhauer, marchand
1610, André Butzmann (sous-locataire)
1614, 1618, Simon Delamer, marchand
1653, Jean Christophe Engelhardt (ancien propriétaire)
1698, Jean Jacques Mosseder, receveur de Saint-Thomas
1786 (cave), François Louis Dannenreuther, aubergiste
1787 (boutique pendant les foires), Daniel Merian, marchand à Bâle
1787 (boutique pendant les foires), Jean Adler, marchand à Herisau
1821, 1828 (cave), Philippe Huss, brasseur au Canon
1862 (débit de vin), Louise Dorothée Amélie Milius veuve de l’horloger Frédéric Schlund

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 236-v
La veuve et les héritiers de Robert zur Rosen règlent 17 sols 6 deniers pour leur maison dite à l’Homme de pierre rue de l’Ail, à savoir une plate-forme (17 pieds de long, saillie de 3 pieds), une porte de cave inclinée (9 pieds de long, saillie de 4 pieds ½), une plate-forme en pierre (4 pieds 9 pouces de long, saillie de 11 pouces)

Knoblauchs gaß gegen dem Rindtsfuß Gaëßlin vber, nach St: Thoman Zu. die Eine seÿtten diser Gaßen
Rupert Zur Rosen seligen Wittwe vnd Erben, haben vf diser seÿtten In Knoblauchs gassen ein hauß, Zum steinerin Mann genandt, Daruor ein besetzter Tritt xvij schu lang, iij schu herauß, Mehr ein ligende Kellerthüer viij schu lang, v= schu herauß, Ein besetzten Tritt iiij schu ix Zoll lang, Vnd xxj Zoll herauß, Bessert für das Niessen, xvij ß. vj d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 526
Le marchand de cuir Jacques Paquet paie 5 sols pour sa maison dite à l’Homme de pierre, à savoir un nouvel auvent en bois (21 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds)

Herr Jacob Backet ([corrigé en] Paquai) der Lederhändler, Soll von dem an Seiner behaußung zum Steinern Mann genant newgemachten 21 ½ Schuh lang, und 4. Schuh vom hauß herauß breiten höltzern Wetterdach, Jahrs auf Catharinæ, und l. Prot: de 1707. fol: 249-b A° 1708. I.mo, 5 ß
[in margine :] S. 415
(Quittungen 1708-1741)
Neuzb fol 571

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 571
Même loyer reporté au registre suivant. Il devient caduc en mars 1768 quand l’objet est supprimé

alzb. 526
Jacques Pacquay der Lederhändler solle von dem an seiner behaußung Zum Steineren Mann genannt neu gemachten 21 ½ sch. Lang, und 4. sch. vom hauß herauß breiten höltzern Wetterdach Jahrs auf Catharinæ, 5 ß
(Quittungen 1741-1767)
Ist in Mense Martio 1768. hinweggemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1598, Préposés au bâtiment (VII 1313)
Mathias Grabisdada, propriétaire de la maison à l’Homme de pierre, est autorisé à agrandir la porte de sa cave (saillie de 3 pieds, large de 6 pieds) pour qu’elle ait la même largeur que l’arcade, soit 8 pieds ½ afin de faire passer des fûts de trois foudres.

(f° 185) Zinstags 1. Augusti 98 – Mathis Grabisdada begert Zum Steinern Mann vnd. in Kieffergaß seiner ligend. Kellerthür so Jetzo 3 schuh herauß vnd 6 schuh breit Ist, weiter zu machen so groß als der bog. der oben darüber Ist, das Ist neünthalb schuh breit, damit er ein sechs füederig fass vff vnd abthun mög.
Erkhand, Ist Ihme willfahrt, doch soll es Allmendt sein vnd bleiben, vnd bleibt beÿ d. schwellen die Jetzo ligt, das Ist 3 schuh herauß.

1707, Préposés au bâtiment (VII 1382)
Les préposés autorisent Jacques Paquet, propriétaire de la maison à l’Homme de pierre, à poser un auvent (21 pieds ½ de long, saillie de 4 pieds). Il ne devait rien du précedent mais réglera chaque année 7 sols 5 deniers, ramenés à 5 sols

(f° 249) Dienstags den 22. 9.bris 1707 – Herr Jacob Backet pt° Wetterdachs
Herr Jacob Backet, der Lederhändler, soll von dem an seiner behausung Zum Steineren Mann genant mit Mghh. erlaubnus gemachtes höltzeres Wetterdach, welches der Werckmeister abmeßung nach 21 ½ schuhe lang und 4. schuhe vom auß heraus breit ist jährlichen auff Catharinæ in ansehung er Zu vor von dem alten nichts bezahlt hatt, 10 ß d und Anno 1708. Zum ersten mahl erlegen, auff beschehenes ansuchen ist der angesetzte Zinnß auff 7. ß 6 d und endlichen auff 5 ß d. moderirt worden

Description de la maison

  • 1692 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment accessoire et un bâtiment arrière, une boutique et une cave, le tout estimé à la somme de 2900 florins
  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison et le bâtiment accessoire comprennent plusieurs poêles, poêle pour officier, chambres, cuisines, vestibule dallé en pierre, cave voûtée, boutique, chambres, puits et boutique, le tout estimé à la somme de 2800 florins
  • 1762 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, deux cuisines, plusieurs chambres et une boutique, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé à la somme de 2000 florins
  • 1814, description

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue de l’homme de Pierre

nouveau N° / ancien N° : 4 / 7
Bernheimer
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 9 case 1

Krentz Chrétien, rue de l’homme de pierre N° 7 à Strasbourg

O 21, maison, sol, rue de l’homme de pierre 7
Contenance : 2,15
Revenu total : 109,12 (108 et 1,12)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2

Cadastre napoléonien O 21, registre 26 f° 382 case 1

Krentz Chrétien
1863 Rhein Théophile Jonathan md. de vins
1866 Hosch Adolphe
1877 Klein Wilhelm Bäcker
1882/83 Kauffmann Georg, Bäcker

O 21, Maison, sol, Rue de l’ail 21
Contenance : 2,15
Revenu total : 109,12 (108 et 1,12)
Folio de provenance : (9)
Folio de destination : 382 Augm. de Con, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22, (1867) 31
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2, (1867) 15

O 21, Maison
Revenu total : 149,12 (148 et 1,12)
Folio de provenance : 382 Augm. de Con
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1868
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 22 – 32 / 25
fenêtres du 3° et au-dessus : 14 / 11 – 15 / 12
1868, Augmentations – Hosch Adolphe f° 382, O 21, Maison, revenu 148, Aug.on de Const.on, achevée en 1865, imposable en 1868, imposée en 1868
Diminutions – Hosch Adolphe f° 382, O 21, Maison, revenu 108, Aug.on de Const.on de 1865, supp. en 1868

Cadastre allemand, registre 29 p.150 case 2

Parcelle, section 13, n° 34 – autrefois O 21
Canton : Knoblochgasse Ns N° 21
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 2,12
Revenu : 1900 – 3400
Remarques

(Propriétaire), compte 631
Kauffmann Georg d. Erben und Ww.
1911 Pfrimmer Theophil u. Ehefrau
1924 Bissmann Paul et son épouse née Kimmerle
1945 Bissmann Paul Julius Wittwe geb. Kimmerle
(857)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 250 Rue de l’homme de Pierre

7
Pr. Hetzel, Jacq. frid. chez mr. Kratz – Tanneurs
loc. Bex, J. Daniel pere, Courtier – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Knoblauchgasse (Seite 81)

(Haus Nr.) 21
Pfrimmer, Bäckermeister. 01
Ihli, Friseurmeister. 0
Kaufmann, Wwe. E 1
Pister, Blechner. 2
Barth. Schneider. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 892 W 69)

21, rue de l’Ail (1862-1996)

L’entrepreneur en bâtiment Hertz est autorisé en 1865 au nom du propriétaire Hosch à transformer le troisième étage sous comble en pans de bois en étage ordinaire en maçonnerie (hauteur totale de la façade, 12,51 mètres). Le boulanger Georges Kauffmann modifie son four en 1883. Le boulanger Théophile Pfrimmer installe en 1904 un pétrissoir à moteur. Il construit en 1921 une cage à animaux au-dessus d’une remise dans la cour.
La façade se détache de plusieurs centimètres des planchers et des cloisons intérieures en 1949 mais les témoins posés restent intacts. Le boulanger Charles Gerber fait poser en 1949 une nouvelle devanture à cadre métallique. La Division VI fait remarquer que l’immeuble dépasse l’alignement légal de 30 centimètres. Le boulanger Gerber remplace en 1953 la deuxième devanture en bois par une nouvelle identique à la première.
Charles Gerber a l’intention de faire en 1952 des travaux en supprimant la porte cochère dont l’architecte des Bâtiments de France demande le maintien ; les travaux n’ont pas lieu. Il modifie en 1965 le deuxième étage pour y établir une salle d’eau. Il fait transformer le magasin et remplacer la devanture en 1975.

Auguste Schmid, tapissier (1862), Joseph Donat, coiffeur (1896) Hermann Ihli, coiffeur (1904)

Sommaire
  • 1862 – Le tapissier Auguste Schmid sollicite auprès du préfet l’autorisation de conserver l’enseigne qu’il a posée – L’agent voyer émet un avis favorable
  • 1865 – L’entrepreneur en bâtiment Hertz demande au nom du propriétaire Horsch l’autorisation de transformer le troisième étage sous comble en étage ordinaire – Dessin – L’agent voyer note que la maison dépasse de l’alignement mais qu’elle n’a pas d’avance. La façade comprend un rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie et un troisième étage en pans de bois. Le nouveau piédroit devra être aussi en maçonnerie. La hauteur totale de la façade sera de 12,51 mètres
  • 1883 – Frédéric Dachert (fabrique de draps et de bonneterie, 7, rue des Bouchers), propriétaire du n° 19, déclare que son voisin a construit cinq ou six ans auparavant un four de boulanger. La chaleur persistante a fait apparaître des fissures. Frédéric Dachert demande une enquête comme le four doit être refait. Le maire répond que le nouveau four au rez-de-chaussée du bâtiment arrière ne présentera aucun inconvénient pour le n° 19.
    1883 – Le boulanger Georges Kauffmann est autorisé à modifier son four.
  • 1888 – Locataire du deuxième étage du bâtiment arrière, la dame Ellès se plaint que le tuyau qui conduit la fumée de son voisin dans la cheminée passe dans sa salle de séjour et y dégage des fumées. Croquis – Le maire demande au propriétaire Georges Kauffmann que les fourneaux soient directement raccordés aux cheminées, au besoin en en établissant une nouvelle. Le propriétaire répond que la locataire est mal intentionnée envers ses voisins. Le courrier suivant du maire est biffé. L’affaire n’a pas de suite
  • 1894 – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire Kauffmann fait faire des travaux non autorisés par le maître maçon Schmidt – G. Kauffmann demande l’autorisation de réparer une partie du mur au-dessus de la porte donnant dans la cour. – Autorisation de réparer le crépi.
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Donat l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs. – Autorisation – Travaux terminés, juin 1896.
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le coiffeur Jos. Donat a posé sans autorisation deux enseignes perpendiculaires en forme de plat à barbe – Demande – Autorisation – Le maire rappelle que les enseignes doivent se trouver à au moins trois mètres au-dessus de la voie publique et avoir une saillie de 25 centimètres au plus. Le coiffeur demande l’autorisation de les conserver à une hauteur de 2,20 mètres. Le maire accorde l’autorisation à condition que les enseignes soient retirées chaque soir.
  • 1900 – Le maire notifie la veuve Kauffmann de faire ravaler la façade. Il accorde un an de délai. – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler demande en avril 1901 au nom de la propriétaire que le délai soit prolongé jusqu’en octobre – Travaux terminés, octobre 1901.
  • 1902 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. La fosse d’aisances est vidée par le fournil du boulanger Pfrimmer. Le maire demande au propriétaire de raccorder les cabinets d’aisance aux canalisations. – Les entrepreneurs veuve Greiner et F. Peter déclarent que les cabinets d’aisance seront raccordés aux canalisation en même temps que toutes les autres eaux. – Le maire envoie plusieurs courriers de rappel – Travaux terminés, octobre 1903.
  • 1904 – Le coiffeur Hermann Ihli demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée à trois mètres de hauteur
  • 1904 – Le maître boulanger Théophile Pfrimmer demande l’autorisation d’installer un pétrissoir à moteur. – Autorisation – La machine est posée, février 1905. – Croquis
  • 1904 – Théophile Pfrimmer demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
  • 1907 – Le préfet constate que l’atelier du boulanger Pfrimmer n’est pas conforme aux prescriptions du 20 août 1906, sa hauteur n’étant que de 2,92 mètres. Les locaux peuvent être conservés tels quels jusqu’à d’eventuelles transformations.
  • 1907 – Rapport du service des incendies suite à un feu dans le fournil. – La Police du Bâtiment n’a pas d’observations à faire.
    1909 – Nouvelle intervention. Feu dans la cheminée de la boulangerie – La cheminée endommagée doit être réparée – L’ancienne cheminée est remplacée par une nouvelle, janvier 1910.
  • Commission contre les logements insalubres. 1900. Le puits de vidange de la fosse d’aisances se trouve dans le fournil.
    1903. Travaux à faire dans la chambre des apprentis du coiffeur
    1904. Rien à signaler
    Dossier pour le coiffeur. L’employé dort chez ses parents.
    Dossier pour la boulangerie Pfrimmer (propriétaire, veuve Kaufmann). 1904, rien à signaler. 1906, les travaux demandés sont faits
    Commission des logements militaires, 1916. Rien à signaler
    1910. Un locataire se plaint que le propriétaire ne fait pas faire de travaux dans son logement
  • 1920 – L’entrepreneur H. Mohler (Heyritz n° 9) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique.Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord.
  • 1921 – Le boulanger Théophile Pfrimmer demande l’autorisation de construire au-dessus d’une remise dans la cour vers le pignon du voisin une cage dans laquelle les animaux auront assez de place. – La Police du Bâtiment répond que son autorisation n’est pas nécessaire.
  • 1921 – Le maire notifie Théophile Pfrimmer de faire ravaler la façade – Le maire accorde un délai – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique, avril 1922
  • 1936 – L’entrepreneur Attilio Piaia (92, route de Strasbourg à Illkirch) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1948 – Le vitrier Albert Ruch (59, rue de la Gare à Schiltigheim) demande au nom du boulanger Gerber l’autorisation de poser un cadre métallique et une nouvelle devanture – Dessin avant et après transformation
    1949 – L’architecte Ernest Andrès (309, route de Colmar à la Meinau) demande au maire de faire inspecter la façade qui s’est détachée de plusieurs centimètres des planchers et des cloisons intérieures. Le rapport établi que l’écroulement est exclu, les témoins posés quelques mois auparavant étant intacts.
    1949 (juillet) – Le boulanger Charles Gerber dépose une demande de permis de construire pour transformer la devanture (dépense prévue,188.000 francs) sous la direction de l’architecte Ernest Andrès. Les travaux seront exécutés par la serrurerie Sudermann (rue Sainte-Madeleine) et la vitrerie Ruch (Schiltigheim). – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de tenir compte des modifications à l’encre rouge sur les dessins. – La Division VI fait remarquer que l’immeuble dépasse l’alignement légal de 30 centimètres – Plan de situation, façade et coupe (ancien et nouvel état) – Autorisation
  • 1953 (avril) – L’entreprise J. Gremmel (agencement de magasins, 95, boulevard d’Anvers) demande au nom de M. Gerber l’autorisation de faire une deuxième devanture pareille à la première pour en remplacer une ancienne en bois – Les transformations sont faites sans autorisation préalable.
    1953 (juin) – Le boulanger Gerber dépose une demande de permis de construire – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve que les matériaux soient les mêmes que ceux de la première devanture
    1953 (juillet) – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
  • 1952 (juin) – Charles Gerber dépose une demande de permis pour transformer et agrandir le fournil, construire des cabinets d’aisance et un garage sous la direction de l’architecte Ernest Andrès. Une remise et des latrines seront démolies. Les nouveaux bâtiments seront en béton et briques (dépense prévue, 450.000 francs) – La Ville ne demande pas la cession du terrain en avant de l’alignement légal. La division VI désapprouve l’aspect prévu – Dessins
    1952 (juillet) – L’inspection du Travail donne son accord
    1952 (août) – L’architecte des Bâtiments de France donne un accord de principe mais demande de conserver la porte cochère en la déplaçant et de créer une petite porte pour les piétons.
    1953 (juin) – Charles Gerber déclare renoncer à son projet.
  • 1956 – M. Gerber est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique. Travaux relevant des dommages de guerre (crépi)
  • 1959 – Le boulanger Gerber demande l’autorisation de poser une enseigne (Boulangerie-Pâtisserie) – Autorisation
  • 1965 – Charles Gerber, propriétaire, dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Joseph Rech (16, rue des Cottages au Neudorf) en demandant une subvention au Crédit Foncier de France. – Plan cadastral de situation, plan du deuxième étage. Les travaux consistent à modifier le deuxième étage pour y établir une salle d’eau.
    1965 (décembre) – Le directeur départemental de la construction émet un avis favorable – Autorisation (arrêté portant permis de construire) – Travaux terminés, janvier 1966.
    1967 (mars) – Les avocats Roland Vigny et Claude Riegel demandent des pièces à fournir au Crédit Foncier de France
  • 1970 – L’entrepreneur Robert Bravin (106, avenue Jean-Jaurès au Neudorf) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1976 – Charles Gerber déclare que l’enseigne a été supprimée suite à la transformation du magasin.
    1976 – Pierre Drexler (cabinet d’architecture et de décoration) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de poser une enseigne lumineuse en lettres détachées.
  • 1975 – Le pâtissier Charles Gerber (demeurant 4, rue de la Division-Leclerc) dépose une demande de permis de construire pour transformer le magasin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Les travaux consistent à remplacer les devantures et à réaménager la boutique – Le permis de construire relève de la compétence du préfet, l’immeuble se trouvant dans le secteur sauvegardé approuvé par arrêté interministériel du 17 janvier 1974.
    1975 (décembre) – Le maire transmet avec avis favorable le dossier au directeur départemental de l’équipement
    1976 (janvier) – Le préfet accorde le permis de construire
    Suivi des travaux – L’ancienne devanture est déposée, le nouveau carrelage est en cours, janvier 1976. La nouvelle devanture est en place, mars 1976. Les travaux sont terminés conformément aux plans, avril 1976.
  • 1980 – La Police du Bâtiment constate que Charles Gerber a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Le propriétaire déclare qu’il a remplacé une ancienne enseigne autorisée – Demande. Charles Gerber, représentant de l’indivision, autorise le gérant de la S.à.r.l. boulangerie Gerber à poser une enseigne. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1985 – Le maire délivre à M. Brandner, demeurant 21, rue de l’Ail un certificat d’après lequel la maison a été construite avant 1862.
  • 1996 – La Police du Bâtiment constate que la boulangerie pâtisserie Gerber a posé sans autorisation une guirlande provisoire. – La guirlande a été déposée

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1246 W 1283)

21, rue de l’Ail, réaménagement intérieur (1998-1999)

Le propriétaire Gerber fait aménager en 1998 sous la direction de Jean-Pierre Ohl (Atelier d’architecture et d’urbanisme du groupe 5) un logement sur deux niveaux (combles et troisième étage) en ajoutant des lucarnes.

Sommaire
  • 1998 – M. Gerber (demeurant 2, rue des Dentelles) dépose une demande de permis de construire sous la direction de Jean-Pierre Ohl (Atelier d’architecture et d’urbanisme du groupe 5, 4, place d’Austerlitz) pour aménager un logement sur deux niveaux (combles et troisième étage) en ajoutant des lucarnes. – Dessins
    1998 (juillet) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de poser des tuiles plates
    1998 (août) – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
    1998 (octobre) – Déclaration d’ouverture de chantier
    Les travaux commencés en novembre 1998 sont terminés en mai 1999.

Autre dossier
Peinture de la devanture (2006) cote 1672 W 17


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de la veuve et des héritiers Robert zur Rosen dans le Livre des communaux (1587).
Robert von der Rosen épouse en 1562 Ursule Meyer, veuve de Jacques Gerbot

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 11)
1562. Dnica Trinitatis. Ruprecht von der Rosen vnd Ursula Meÿerin Jacob Gerbots selig nachgelaßene Witfraw. Ingesegnet den i. Junÿ h. 6. Vßgang In schluch gassen In der alt. Rentmeistern hauß (i 8)

Ursule Meyer, veuve de Hubert Bullian von der Rosen, se remarie avec Ulric Dietrich
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 135-v n° 21)
1581. Den 19. Decemb: sind ehelich eingesegnet worden h. Ulrich Dietrich vnd f. Ursula Meÿerin, Weilandt h. Huprecht Bollan von der Rosen selig Hinderlaßener widwe (i 151)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 290 n° 630) 1581. Dominica XXV. Ulrich Dieterich und ursel Meierin Ruprecht pulla von der rosen wittwe, ad D. Nicolaum

Le marchand Mathias Grabisdada est propriétaire de la maison en 1598 (voir les Préposés au bâtiment). Il épouse en 1591 Barbe, fille de Jacques Ringler.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 142-v n° 467)
1591. 25. Trinit. Matthias Grabisdada, der Handelsmann vnd Barbara H. Jacob Ringlers nachgelaßene dochter (i 153)

Les héritiers de Mathias Grabisdada vendent la maison à l’Homme de pierre au marchand Guillaume Müller

1604 (vt spâ [xij.tag Januarÿ]), Chancellerie, vol. 351 (Registranda Meyger) f° 17-v
(P. fol. 16.) Erschienen der fürnemm herr Johann Seüppell handelßmann vnnd Johann Enoch Meÿer schaffner Sant Niclauß In Vndis Closters burger Zu Straßburg, beder Inn nammen Irer selbß vnd von weg. wÿland herrn Mathÿß Grebißdaden selig. erben haben vnuer: für sich selbß vnd Ihren mitterb. Als befelchhaber darzu Insonderheit als gewalthaber hannß Jacob Grabisdaden d. Recht. Licentiat (verkaufft)
Herrn Wilhelm Müller dem handelßmann burgern Zu Straßburg
hauß, hoffestatt, höfflin, hinder hauß, Stall vnd Brunnen genant Zum Steinern Mann, einseit Herr Sebastian Schach. behausung Zum haasen genant, And.seit neben einer behaußung Zum Beern so hannß Beinheim d. Jung. vnd. hind. (-) stoßend, dauon gend 16 guldin gelts ablösig mit 400 guld. werung vff Adolffi fallend, h. Reinboldt Meÿers, Vnd dann xv. guld. gelts, Lößig mit iij. C gl. derselb. werung h. Isaac Botzheim vff den ersten Tag Augusti, Sunst ledig vnd eig. & Vnd Alles Rht & Also das & Vnd Ist disser khauff vber hieuorbestimpte beschwerd. zugeg. vnd bescheh. für vnd vmb 515 pfund vnd 10 schilling
Hiebeÿ vnd mit Ist geweßen h. Philipps Wiluißh. burger Zu hagenouw

Originaire de Francfort, Guillaume Müller épouse en 1598 Marie, fille du marchand Luc Goll
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 92 n° 216)
1598. Dominica 1. post Epiphan. 8. Januarÿ.
Wilhelm Müller von Franckfurt vnd Maria Lux Gollen des handelsmanns tochter, Eingesegnet Montag den 23. Januarÿ (i 94)

Il devient bourgeois par sa femme le 16 janvier 1599
1598, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 763
Wilhelm Müller v. Franckforth, empfangt d. Burg: von Marien, Weÿlandt Lux Gollen selig. dochter, seiner ehelichen, haußfr: vnd will Zun Mörin diehnen, Act. den 16. Jan: Anô & 99.

La maison appartient ensuite au docteur en médecine Nicolas Acker (Nicolas Aggerius) qui épouse en 1599 Barbe, veuve de Conrad Lichtensteiger, greffier à la Tour aux deniers (Éloge funèbre).

Mariage, cathédrale (luth. f° 59)
1599. Dnca 6. Trinitatis den 15 Julÿ. Außgeruffen H Niclauß Aggerius der artzneÿ doctor, Barbara hans Conradt Lichtensteiger gewesener ober schreiber auß dem Pfenningthurn. g. witwe. eingesegnet Zu oßwaldt den 24. Iulij (i 32)

Vente passée par Nicolas Aggerius et sa femme Barbe Kirchhoffer. Voir aussi la notice dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne.
1609 Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 286
Erschienen der Ehrenvest vnnd hochgelerth herr Nicolaus Aggerius Medicinæ doctor vnd Fr. Barbara Kirchhofferin sein eheliche haußfrauw mit beÿstandt & herrn Wilhelm Schmaltzen vnd Sebastian Kirchhoffers burgern Zu Straßburg beder Ihr Barbaræ schwagers vnd Brud. Ane statt Zweÿer nechst Verwandten

Nicolas Aggerius loue la maison au marchand Jérôme Fürstenhauer

1608 (vt spâ [iij. tag Decembris]), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 518-v
(Inchoatum in Proth. fol: 395.) Erschienen h. Hieronimus Fürstenhauwer der Handelßmann Burger Zu Straßburg
Haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrenvesten vnd Hochgelehrten Herrn Nicolai Aggerÿ Medicinæ doctoris Zu Straßburg Offentlich verÿehen
d. er Im & von & Acht Jahr lang nach einander Volgend, so Verschünen Michaelis Angefang. vnd nit fürbaß deselbig herrn behaußung geleg. Inn der Statt Straßburg Inn der küeffer gaß genant Zum Steinern Mann entlehnet vnd bestanden hette für vnd vmb ein Jährlich. Zinß 40 Pfund pfenning Straßburger

Nicolas Acker hypothèque la maison à l’Homme de pierre au profit d’Esther Steinbrecher, veuve de Gaspard Fend

1610 (ut spâ [xxvj. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 85
(Inchoat. fo: 82.) Erschienen der Ehrenvest hochgelert herr Niclaus Acker der Medicin doctor
hatt in gegensein herrn Samuel Creützers offnen Notar * als geschwornen vogt Fr Ester Steinbrecherinn Wÿland Caspar Fenden burgers alhie selig. witwe – schuldig sige 100 pfund pfenning S gelühens gelt
dafür Vnderpfand sein soll huß hoffestatt V hefflin mit all Irer gebeuw genant Zum Steynern Mann geleg. In der SS Im Khuffer gassen einsyt h. Jacob Kniebiß selig erb. andersit H Johann Wendling handelßmann stoßend hind vff David Wildermuth Zum theil vnd Zum theil H Johann weÿtzen, Welche noch verhafftet für 600 guld. Zu xv batzen herrn Marx Grabißdaden selig erben, Mehr 16 guld. gls loßig m iiij C g SW herrn Michel Beüter der Rechten doctoren So d. xv gld gls SW loßig mit iij C Sw H Isaac Botzheim sunst eÿg.

Jérôme Fürstenhauer sous-loue la maison à l’Homme de pierre à André Butzmann, hormis la boutique que détient Jean Abraham Beinheim

1610 (ix Martÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 147-v
(Inchoat. in Proth. fol: 120.) Erschienen Andres Butzman burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Hieronimi Fürstenhauwers burgers Zu Straßburg offentlich verÿehen,
das er Butzman vonn Ime Fürstenhauwer Ein gantz Jahr lang So vff Mariæ Verkhundung nechkhünfftig Angehen soll, Zum Affterlehen empfangen vnd Angenommen die behaußung Zum Steinern mann genannt Alhier Inn der St. St: Inn der küeffer gaß gelegen, für vnd vmb einen Jerlichen Zinß Viertzigk Zweÿ pfund (…)
Deßen Zu mehrer sicherheit & Ist Persönlich erschienen Salome Heÿmin sein Andres Butzmanns Mutter mit beÿstand & h. Caspar Schertzers Gastgebers Zum Rappen Ihres geschwornen vogts, Vnd hat ermelte Salome sich für sich vnnd Ihre Erben für obgehörten Zinß vnuer: verbürgt vnd Zu selbst schuldnerin obligirt (…)
Dabeÿ dann Abgeredt dieweil Hannß Abraham Beinheim das Gaden Inn gemelter Behausung vmb xxx guldin Lÿhenungs weÿß hatt, das obgenannter Fürstenhauwer solche 30. guldin selbß Innemmen vnnd empfahen (…)soll

Nicolas Acker loue la maison à l’Homme de pierre au marchand Simon Delamer

1614 (9. Martÿ), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 81-v
(Inchoat. fo. 80.) Erschienen Simon Delamer burger vnd handelsmann zu Straßburg
hatt Inn gegensein des Ehrenvest hochgelehrten herrn Nicolaj Acker der Medicin doctor freÿ guttwillig bekhant V offentlich verÿehen
das er Ime Vier Jar lang die nechst nachnd. volgend vnd vff Maria Verkhündung nechstkhünfftig anefah. sollen, Vonn Ehrengedachtem herrn doctor Entkent desselben huß hoffestatt hoff gennant Zum Steÿnern Mann gelegen Inn der S S Inn Knoblochß gaß einseÿt Johann Wendel handelßmann andersyt ein stÿnernen Behaußung Zum Beeren genant herrn Jacob Kniebiß selig erb. Zuständig nach d. S.S . bruch Enthlenet für vnd vmb 230 guld.
[in margine :] Erschienen herr Niclaus Acker doctor der Artzneÿ, hatt in gegensein herrn Daniel Löfer deß handelßmanns (…) von Ihme gerren Löferr Innammen deß Entlehners empfangen – Act. den XV. Aprilis A° 614.

Nouveau bail entre les mêmes

1618 (1. Augusti), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 159-v
(Inchoat. fol. 143.) Erschÿnen herr Simon Deleman burger vnnd handelßmann Zu Straßburg
hatt in gegensein des Ehrenvesten hochgelehrten herrn Nicolai Acker der Medicyn doctors
freÿ gutwillig bekhant vnd offentlich verjeh das er Ime vnd seinen erben Vier Jar lang die nechsten nach einander volgendt vnd vff Unser Frauwen tag der Verkhundung den xxv martÿ nechstverschynen angefangen vonn Ehrengemeltem herrn Entlehnet desseben huß hoffestatt vnnd hoff genant Zum Steynin Mann geleg. Inn der S S Inn Knoblochsgaß einseyt neben Johan wendell handelßman anderseit einer Behußung Zum Beeren genant herrn Jacob Kniebiß seligen erben zuständig nach der S S brauch v. gewonheit für 230 guldin
(vide 614 f. 81)

Docteur en médecine et professeur à l’université, Nicolas Agger vend la maison au marchand Jean Christophe Engelhard, assisté de son père Jean Engelhard

1621 (letzt. Octobris), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 81-v
Kauffverschreybung Hans Christoff Engelhard Handelsman vber ein Hauß
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1621 folio 169. Zubefind.) Erschienen der hochgelehrte H Nicolaus Agger der artzney doctor Professor d. hohen Schulen alhier &
hatt in gegenwertigkeyt Hans Engelhard des Handelßmans vnd Burg. alhie In namen Hanß Christoff Engelhard. seines eheleiblich. sohns (verkaufft)
Ein behausung alhie In d. Kieffer Gassen so ein Eck ane der vord. Knoblochs gassen einseyt gegen d. Cancelley neben einer behausung Zum Beren genant and.seyt In gemelt. Knoblochs gaß neben Johann Wendlings behausung hinden auff Johann Weytz. Zum theÿl und Zum theÿl auff Daniel Fedeln stoßend gelegen, mit all derselben hoffstatt hofflin vnd neben hauß mit allen and. gebewen begriffen weyth. Zugehörd. recht. vnd Gerechtigkeit davon gehnd 16 gl. w auff Adolphi Reimbold Meyger selig wittib In hauptgut mit 400 gl. W. Item 15 gl. w auff dem letzt. Augusti Isaac Betsch selig. Erb. In hauptgut mit 300 gl. Item 25. lb auff Johannis Baptistæ H Sebastian* Schachen Fünffzehen In hauptgut mit 500 lb wid. losig sonst eyg. vnd were dißer kauff mit Jetz gemelter beschwerd. Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 1200* lb.
[in margine :] die 500 lb d seind Schachen in schlechter gelt erlegt, deßwegen heüt dato den 21. Augusti 1634. ein Nachtrag v.schriben word.

Fils de Jean Engelhardt, le barbier Jean Christophe Engelhardt épouse en 1622 Gertrude Grassmann
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 128 n° 7)
1622 den 18 Februarÿ seind ehelich eingesegnet worden Johann Christoph Engelhardt, scherer, hanß Engelhardts Burgers alhie Sohn, vnd Jungfraw Gertrud Graßmennin weiland herrn Georg Graßmanns des Ferbers seligen alhie, dochter (i 138)

Les héritiers von der Rosen vendent au garde-bois Georges Seydel et à sa femme Ursule von der Rosen un capital garanti sur la maison à l’Homme de pierre d’après un titre du 22 décembre 1576.

1641 (29. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 486 f° 246-v
(Emptio-Venditio) Erschienen H hannß Conrad von der Rosen Gericht Schöff Zu Winterburg in der hinden Graffschafft Sponheim für sich selbsten, Fraw Sara von der Rosen weÿl. hannß Michael Schidt geweßenen Schneiders und burgers alhie nunmehr sel. hinderlaßene Wittib mit beÿstand H Hannß Paul Lauschen deß Goltschmidts burgers Zu Straßburg ihres geschwornen Vogts, Item Jungfr. Anna weÿl. Annæ von der Rosen mit hannß Jacob Meÿer, geweßenen Bruchschneidern und barbierern Zu Markirch, beede sel. ehelich. erzeügt und hinderlaßene dochter, für sich und ihrer treÿ geschwisterdt, mit beÿstand H Johann partoul burgers und Handelßmanns von Markirch anietzo Schirmbs Verwanthen alhie, Ferners Fr. Ottilia Würmblerin mit beÿstand obgedachts hannß Paul Lauschen ihres Ehevogts, ([in margine :] wie auch H David Oesingers deß Notarÿ und Jacob Schmid beed. burg. alhie ihrer nechst. Verwanth. ad did. 14. april. a° 1641) alle mit beÿstandt H Ulrici Constantini Geörgers der Statt Pfund Zollers und Schirmbsgerichts Actuarÿ,
haben in gegensein H Georg Seÿdelß der Statt Hagmeisters und Ursulæ von der Rosen seiner haußfr. bekannt (verkaufft)
vier sechßte theil Ihnen für ohngetheilt gebührendt ahne 80. fl. Straßburg. Wehr. so etwann Marx Grabisdade der handelsmann alhie und Margarethæ Böhmin Eheleuth beÿde sel: nunmehr H Hannß Henrich Schieler burg. und handelßmann alhie von, vff und abe treÿen behaußung. nemblich einem gewerbßhauß in dißer statt gelegen so einseit ein Eckh am Brüeggäßlin, anderseit neben dem hauß Zum Zart. genannt, So dann erstgemeldtem hauß Zum Zarten beÿde in Küeffergaß.
und endlich von der behaußung im Knoblochgaß. Zum Steinen Mann genannt iahrs vff Weÿhenachten, vermög einer pergamentinen Sambstags d. 22. Xbr. a° 1576. datirt und mit der statt Straßburg kleinen Insigel corroborirt. Zinnß verschreibung Zu raich. pflichtig, daran die übrige Zwen sechste theil ihro der mitkäufferin und ihrer Schwester Ottiliæ von der Rosen Zuständig welcher gantz. Zinnß der 80. fl. mit 200. fl. Straßb. wehr. widerkäuffig und diße ietzt verkauffte vier sechste theil ledig und eigen seind – umb 1100 guld.

Ancien assesseur au Grand Sénat, Jean Christophe Engelhardt hypothèque en 1649 la maison à l’Homme de pierre à la place d’une autre.

1647 (2. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 518-v
Erschienen H. Johann Christoph Engelhard alter großen Rhats Verwanther
hatt in gegensein deß Ehrenvest- fürsichtig Vnd hochweÿsen H Johann Sebastian Zeißolphs deß geheimen Regiments der Herren Treÿ Zehen – schuldig seÿen 800 Reichßthaler
dafür in specie Vnderpfand sein soll Ein Speicher Vnd Keller sampt denen darinn ligenden faßen mit allen deren Gebäwen Über St: Thomans Bruckhen, neben der Herberg Zum Spieß & einer Behaußung bewohnt anietzo H Johann Philipß Greiner hinden vff den Rappolsteinischen hoff stoßend gelegen, so zuvor noch v.hafftet vmb 100. lb H. Hannß Ludwig Koben dem Handelßmann und alten Kleinen Rhat verwanth.
[in margine :] Erschienen der H Creditor hatt in gegensein deß Debitoris bekannt, daß Er demselben den hierin beschriebenen Speicher, Keller und Faß der Unterpfandts Gerechtigkeit gütlich entschlag. und daran nimmermehr kein Ansprach haben wolle, hiengeg. hatt h Debitor dem H Creditori auß der hierinn constituirten general Hypothec iedoch sine novatione, ahne deß. statt exprimirt und specialiter verhafftet hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen an der Kieffergaß. Zum steinern Mann genannt, neb. hannß Wilhelm ein: und anderseit neben H Hannß Adam Sporen beed. handelßmännern, hind. vff H hannß Marx Mappuß. den handelßmann stoßend geleg. sampt 40 fud. lähren faß im Keller und Gad. ligend, von welch. Behaußung gehnd 16. fl. wehr. vff Adolphi lößig mit 400. fl. wehr. Johann Reinbold dietrich vögtlich. weiß, sondt ledig eig. – Act. 12. martÿ a° 1649

Jean Christophe Engelhardt hypothèque la maison au profit du marchand Jean Kornmann

1651 (18. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 37
Erschienen H Johann Christoph Engelhardt der handelßmann und alter groß. Rhats Verwanther
hatt in gegensein H Johann Kornmanns deß handelßmanns alhier – schuldig seÿen 100. lib
Underpfand sein solle sein H Engelhardts Behaußung mit allen deren Gebäwen & alhie hind. der Küeffergaß. neben H hannß Adam Sporen geleg. und Zum steinern Mann genannt, so Zuvor umb 400. fl. wehr. Johann Reinbolt dietrich, und umb 600. lib H H. Sebastian Zeißolffen Treÿ Zehneren verhafftet

Jean Christophe Engelhardt cède en paiement la maison dite à l’Homme de pierre à Marguerite, veuve de Jean Sébastien Zeissolff, pour laquelle agit son fils Jean Jacques Zeissolff, secrétaire des Treize

1653 (23. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 286
(Prot. fol. 46.) Erschienen H Johann Christoph Engelhard der handelßmann und EE groß. Rhats alter Beÿsitzer
hatt in gegensein H Johann Jacob Zeißolffs Treÿ Zehen Secretarÿ alß Fr. Margaretha, Weÿl. H Johann Sebastian Zeißolffs dißer Statt geweßenen Treÿ Zeheners nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Wittibin seine Fr. Mutter Vogts, mit beÿstand H Hannß Philipß Zeißolffs seines Bruders – 818. Pfund schuldig
nicht allein in specie sein deß H Debitoris alhie ane der Kieffergaß. neben weÿl. hannß Wilhelms deß handelßmanns seel. Erb. ein: und anderseit neben neb. H Hannß Adam Sporen dem Handelßmann hind. vff weÿl. H Hannß Marx Mappus deß handelßmanns seel. Erb. stoßend gelegen und zum steineren Mann genannte hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Recht. und Gerechtigkeit, und darinnen ligende Viertzig füd. lährer Faß, über 16. fl. straßb. wehr. iährlich termino Adolphi H Dominico Dietrich dreÿern der Statt Stallß derab fallenden und mit 400. fl. besagter Wehr. widerlößigen Zinnßes (…)
Als habe Er H Engelhard ahne statt und für die schuldige 818 lib. 13. ß 10 d ihro der Fr. Creditricis deroßelb. special Unterpfand nemlich die vorbeschriebene Behaußung und under denen 40. fud. faßen (…)

L’acquéreuse loue le même jour la maison au vendeur

1653 (23. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 288
Erschienen H Johann Jacob Zeißolff Treÿ Zehen Secretarius alß Vogt Fr. Margarethæ, Weÿl. H Johann Sebastian Zeißolffs dißer Statt geweßenen Treÿ Zeheners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand H Hannß Philipß Zeißolffs seines Bruders
hatt in gegensein H Johann Christoph Engelhard deß handelßmanns und EE groß. Rhats alten Beÿsitzers
bekannt, daß Sie die Zeißolffische Fr. wittib, ihme H Engelhard die in der vorhergehend. Verschreibung specificirte Behaußung vffrechten Verlühen habe, von dato an biß vff Joh. Bapt: a° 1654. umb 26. lb. Zinnßes

Assesseur des Quinze, Jean Michel Zeissolff vend la maison à l’Homme de pierre au marchand de cuir Joseph Genin moyennant 1 200 livres

1664 (1. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 608
(Prot. fol. 58. fac. 2.) Erschienen der Ehrenvest- From- und wohlweÿß H Johann Michael Zeißolff deß beständigen Regiment der herren Fünffzehen
in gegensein H Joseph Genin deß lederhändlers mit assistentz H Johann Jacob Saltzmanns deß handelsmanns
hauß hoff hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten Zum steinern Mann genannt beÿ der Küeffergaßen in der Knoblochs gaßen, einseit neben weÿl. H Adam Sporen deß handelßmanns seel. Wittib und Erben, anderseit neben Mathiß Fäsel dem Büttel Zur Mörin, hind. vff weÿl. H. Hannß Marx Mappußen deß handelßmanns seel. Erben stoßend gelegen – umb 1200 Pfund

Fils du corroyeur Matthias Schœni de Sainte-Marie-aux-Mines, le corroyeurr Joseph Schœni (Joseph Genin) épouse en 1654 Elisabeth, fille de l’orfèvre Matthias Follet de Bâle. Le mariage des deux réformés est célébré par le pasteur luthérien.
Mariage, cathédrale (luth. p. 564, XLI)
1654. Dom. 12. Trin: 13. Aug. Joseph Schöning der Gerber vnndt Lederbereiter Vonn Markirch weilandt herrn Mathiæ Schöning des burgers vnndt Lederbereiters Zu Markirch hinderlaßener Ehelicher Sohn Vnndt J. Elisabetha, weilandt Mathæi Follet des Goldtarbeiters vnndt burgers Zue Baßell, hinderlaßene Eheliche dochter. Mont. 21. Aug. Münster, freÿburgerstub (i 312)

Joseph Jenin meurt en 1692 en délaissant pour héritiers testamentaires les enfants de Marguerite Rummelsperger et de Balthasar Frédéric Stœsser. L’inventaire de sa mère Madeleine Chira veuve d’Isaac Rummelsperger a été dressé en 1660. L’inventaire est dressé rue de l’Ail dans la maison dite à l’Homme de pierre. La masse propre à la veuve est de 703 livres, celle propre aux héritiers de 4 624 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9 164 livres, le passif à 4 899 livres

1692 (8. Xbris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 16) n° 29
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, ligender vnd Vahrender, Verändert vnd Unveränderter, so weÿl. der Ehrenvest vnd hochgeachte Hr Joseph Jenin, Geweßenen Vornehmer Handelßmann vnd burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 7. 9.bris dießes Zuend lauffenden 1692.ten Jahrs Genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freindliches Ansuchen, erfordern v. begehren deß Ehrenvest vnd wohlachtbahren herrn Johann Hermann Schwerdten deß Jüngern handelßmanns vnd burgers alhier, als geordnet vnd geschworenen Vogts Jfr. Margarethæ Magdalenæ, Mariæ Salome, Johann Gottfriedts, und Mariæ Dorotheæ der Stößere, deß Ehrenvest und Großachtbahrn herrn Balthasar Friderich Stößers wohlverordneten Schaffners deß Mehrern Hospitals burgers allhier mit weÿl. der Viel Ehren vnd Tugendreich. Frawen Margaretha geborner Rummelspergerin in Erster Ehe erzeugter Kinder vnd Zu vier Gleichen portionen cit. Antheilern per Testamentum instutuirter Erben, beÿständlich Erstgedachts Hn Stößers deß Vatters, Vorgenommen, ersucht vnd inventirt durch die Viel Ehrenreich vnd tugendgezierte Fraw Elisabetham Jenin gebohrne Follet, die hinderbliebene Wittib, mit assistentz deß Ehrenvest vnd hochachtbahren herrn Johann Friderich Kasten Vornehmen handelßmanns vnd burgers allhier derselben geordnet vnd Geschwornen Curatoris vnd vogts (…) Actum Montags den 8. Decembris A° 1692.
Eheberedungs Copia, pge. in prot. C fol. 338.b et seqq.
Copia deß abgeleibten herrn seeligen auffgerichteten Testamenti nuncupativi, pge. in Prot. D fol: 403 ert seqq.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Steinern Manns Gaß gelegenen Zum Steinern Mann genanter, vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behauß. befund. worden, wie volgt.
Ane Höltz: und Schreinwerckh. Auff der Bühn, Auff dem obern nebens Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Cammern, In der obern Stub, In der Stub Cammer, Im obern haußöhrn, In dem nebens hauß Im obern Stübel, Im undern Stübel, Im Soldaten Cämmerl. In der hindern Kuchen, In der undern Wohnstub, Im Gaden, Im undern haußöhren, Im Hoff, Im bütten Kellerlein, Im Wein Keller
(Schulden) Item vermög einer den 20. 8.br aô 1654. über weÿl. H Johann Casimir heÿschen geweßenen huetstaffierers vnd burgers alhier als der Fr. Wittib Mutter bruders seel. Verlaßenschafft gefertigter Rechnung
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (T.) Item Hauß, hoff, hoffestatt, mit allen dero gebäuwen, begriffen, weiten, Zugehörden, rechten vndt Gerechtigkeiten, Zum Steinern Mann Genandt, beÿ der Küffergaß, in der Knoblochgaß gelegen, einseith neben der behauß. Zu den dreÿen haaßen genant, anderseith neben Mr Johann Jacob Pfunden dem Kübler, hind. auff H. Johann Friderich Kasten den handelßmann, alß d. Fr. Wittib H. Vogten stoßend, So allerdings freÿ, ledig vnd eigen, vnd durch der Statt Straßburg geschworne werckhleüth vermög überreichter Schrifftlicher Abschatzung, hiehero æstimirt p. 1450. Darüber vorhanden i. perg: Kbr: mit derSt. St. anh. Cancelleÿ Contr. Insigel Verwahrt, deß. datum i. xbris A° 1664. mit N° 1. notirt. Ferner i. a. perg. Kbr. mit d. St. St. Kleinerem Secret Insigel verw. datirt d. 31. 8.bre A° 1621. Weiter i. perg. Cessio in solutum in Alhiesig. Contractstub verfertiget v. mit dero anh. Insigel becräfftiget sub dato 20. Maÿ 1652. beede mit Lit. D. signirt. Dabeÿ noch 4. vnderschied. alte perg. brieff vnd anderer schrifftlicher bericht Zubefind.
Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Gutts. Erstlich wie in dem über Weÿl. H Isaac Rummelspergers E. E. Kleinen Raths alhier alten beÿsitzers als deß herrn seel. Stieffvatters seel. Verlaßenschafft durch auch Weÿl. H. Christoph Schüblern den Notm: seel. in aô 1660 auffgerichteten Inventario fol: 49. befindlich (…) Vermög eines über Weÿl. Frawen Magdalenæ gebohrner Chura, Erstgedachts H. Isaac Rummelspergers hinderlaßener Wittib, als deß Jetz abgeleibten Herrn gebleibter Fr. Mutter seel. Verlaßenschafft durch vorerwehnten Hn Notm. Schüblern in aîs 1665. et 1668. auffgerichten Theilbuchs ist ferner Zuergäntzen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Fr. Wittib unveränderte Nahrung betreffend, Sa. haußraths 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. Guldenen Ring v. Geschmucks 118, Sa. baarschafft 9, Sa. Guths Ergäntzung 525, Summa summarum 703 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 24, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 201, Ergäntzung (4648, Abzug 274, Rest) 4373, Summa summarum 4624 lb
Theibahr Guth, Sa. haußraths 265, Sa. Wahren Zum Lederhandel gehörig 1360, Sa. Frucht 16, Sa. Leeren Vaß 734, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 142, Sa. Gewitibmucks 237, Sa. baarschafft 2002, Sa. Eigenthumbs an einer behaußung 1450, Sa. Pfenningzinß hauptgütter 956, Summa summarum 9164 lb – Schulden 4899, verpleibt 4265 lb
Fernere Bauwösten, so die Jeningische Fraw Wittib in dero wÿdumbs behausung Zum Steinern Mann genadt bewendet und angeben den 23. Junÿ A° 1698.
Conclusio finalis Inventarÿ 9593 lb – Zweiffelhaffte und Zum theil für verlohren geacht Capitalia vnd activ Schulden 707 lb
Abschatzung Mitwochs d. 3. Xbris 1692. Weillandt deß Ehrnhafften vnd beschaidnen herrn Joseph Schene burger vnd lederhändler See: hinderlaßene fraw Wittib Vnd Erben Behaußung, alhier in der Statt Straßburg, in der Steinern Manß gaßen, Ein seitzs Neben denn dreÿ haßen genandt ander Seitzs Neben Meister Johann Jacob pfundt dem Kibler hinden auff herrn Johann Friderich Kast dem handelßmann Stoßend, Welche behaußung Sampt hinder Vnd Neben gebeÿ Gaden Keller hoff vnd bronnen, wie auch überige begriffen recht vnd gerechtigkeit, wie solches durch die geordnete Werckhleithe in der besichtigung befunden vnd den jetzigen preiß vnd wehrt Nach angeschlagen Vor vnd vmb Zweÿ Thaußend Nein hundert Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg Geschwohrne Werckhleuthe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawen Werckhs, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhoffs.

Sépulture par le pasteur réformé
Sépulture (réformés, f° 23-v)
Herr Joseph Jenin starb sel. den 7. Novembris 1692. Abend ein viertelstund vor 4. Uhren (i 28)

1665 XV (2 R 82) Joseph Gennÿ. 11. [Capital und Zinß compensation]

Deux des héritières, Susanne et Elisabeth, filles du prévôt réformé de Bischwiller Jean Follet, sollicitent le droit de bourgeoisie. Leur fortune personnelle est insuffisante mais leur cousine, la femme Schenning, complète le montant. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire au Grand Sénat avec avis favorable.
1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 13) den 19.ten Januarÿ – weÿl. H. Johann Follets Töchter halten an p. impetratione civilegÿ
G. n. Jfr. Susannæ und Elisabethæ, weÿl. Hrn Jean Follets, gewesenen Schultheißen Zu Bischweiler hinterlaßene Töchtere, reformirter religion, die bitten einige Herren Zu Deputiren, und ihnen das burgerrecht Zo Kommen Zulaßen.
Erk. Zweÿ herren, H. XV. Friderici und H. Rauch deputirt, umb raôe deß ordnungmäßig. quanti bericht einzuzieh.

(p. 18) den 26.t Januarÿ – Relatio Jfr. Follets betreffend
H. XV. Friderici und H. Rhathh. Rauch referiren in sach. Jfr. Susannam und Elisabeth Follet betreffend und berichten daß sie Zwar das benöthigte quantum würcklich nicht besitzen, in deme eine nur 800 fl. Vermöchten, es wolte aber ihr baaß, Fr. Schenningin, das übrige alß ein supplementum und ein freÿwilliges geschenck und gabe Zu der erforderten Summ geben die reception stünde beÿ Mhh.
Erk. an E E Rhat Zu dießem end gewießen

Susanne et Elisabeth Follet deviennent bourgeoises à titre gratuit en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois.
1693, 3° Livre de bourgeoisie p. 1106
Jungfrawen Susanna und Elisabetha Follet geschwistrige, Von bischweÿler weÿl. H. Johann Follets gewesten Schultheißen daselbst hinterl: Eheliche töchter, empfangen das burgerrecht gratis, Vnd werden beÿ E.E. Zunfft der freÿburger dienen. Promis: d 16. Dito [febr.] 1693.

Les Quinze dispensent Susanne et Elisabeth Follet qui viennent d’accéder à la bourgeoisie de régler le droit de détraction dans la succession de Joseph Genin
1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
(f° 37) Sambstag den 6. Martÿ – Susanna und Elisabetha Folletin pt° Abzugs
Iidem [die Herren Deputirte Zum Stall Zusatz] per me, daß Susanna und Elisabetha Folletin, so Von Bischweiler Hiehero gezogen, an Herrn Joseph Schönings Verlaßenschafft geerbt, davon ihnen auff d. statt Stall 60. lb abzug abgefordert werde, Umb dero Nachlass sie angesucht, jnn ansehung sie, ohngeachtet Sie Calvinischer religion, dennoch d. burgerrecht würcklich erhalten hätten, und weilen mann Von E. E. Raths protocoll auß dieße Nachricht erhalten, daß die beede gratis Zu burgerin angenommen worden, Auch noch dießes darzu Komme, daß ihr ererbtes Guth alhier Verbleibe, so habe mann dafürgehalten, daß jnn dießem petito Zu willfahren seÿn werde, Zu mahlen herr Prætor Regius auch dieße gedancken Führe, allein die genehmhaltung Zu Mgghh. stündte. Erk. beliebt.

La veuve Elisabeth Follet meurt en 1706 en délaissant des héritiers testamentaires. Les héritiers auraient droit à 4 116 livres mais la masse à partager ne s’élève qu’à 3 415 livres.

1706 (16. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 27) n° 24, 25
Zuwißen seÿe hiemit, demnach die Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Elisabetha Jenin, Gebohrne Folletin, Auch Weÿl. Herrn Joseph Jenin, Geweßenen Lederhändlers v. burgers Zu Straßburg hinderlaßene Wittib nunmehr beede seel. den 6. Augusti Jüngsthin dießes Zeitliche Gesegnet, seind Ane Zu end stehendem dato beysammen Erschienen Erstlich Fr. Susanna, Gebohrne Folletin, Mr Hannß Georg Jungen deß Gerbers und Burgers Zu Büschweiler Eheliche Haußfr. mit assistentz /S.T./ H. Johann Jacob Moseders Med. Dris, Ferner in Nahmen Johann Follet, Weÿl. Johann Follet, Geweßenen Wollenwebers vnd burgers Zu berührtem Büschweiler seel. hinderlaßenen Söhnleins, deßen Leibliche Mutter Eva Reichenbachin beÿständlich deß Edel, Vest vnd hochgelehrten Herrn Johann Kasten E. E. Kleinen Raths wohlverordneten Actuarÿ, Weiter Fr. Elisabetha gebohrne Folletin Hn Jacob Paquet, Lederhändlers und burgers alhier Zu Straßburg Eheliche haußfrauw, beÿständlich deßelben, Ihres Haußwürths, Mehr H. Johann Jacob Follet Lediger Schuhmacher von obberührtem Büschweiler so Majorennis, vor sich selbsten, So dann fraw Ester Gebohrne Folletin, H Paul Friot, wollenwebers vnd burgers daselbst Ehewürthin, beÿständlich obgedachts H. Dr Moseders, alle fünff der Verstorbenen Jeningischen Frau witib seel per Testamentum instituirte Erben An einem,
Andern Theils aber H. Gotthard Renner, hochgräff. Hanaw. Kirchenschaffner Als Ehevogt der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Margarethæ Magdalenæ Gebohrner Stößerin, Ferner Obgedachter H. Johann Kast, Actuarius, welcher in nahmen vnd von wegen Frawen Mariæ Salome Stößerin, Herrn Johann Jacob Schönlauben, Handelßmanns vnd Burgers Zu Landaw Ehelicher Haußfrawen, Zu dießem Geschäfft Insonderheit erbetten, vnd herr Johann Hermann Schwerdt Jcti Handelßmann v. burger alhier, als Geordnet und Geschworner Vogt H Johann Gottfrieds Studiosi vnd Jfr. Mariæ Dorotheæ, der Stößere, beÿder Lediger Geschwüsterdt, Alle vier ob Ehrenerwehnts H Joseph Jenin seel. per Testamentum instituirte Erben, deß Vorhabens, wegen deß Jenigen Wÿdumbs, Welche die Jeningische Fr. Wittib nunmehr seelig von Ihrem Eheherrn seel. Zeit lebens Genoßen, Wavon das Eigenthum denen Stößerischen Geschwüsterden Gehörig, vnd nunmehro auff dieselbe Zurückgefallen (…) Actum Donnerstags den 16. Septembris Anno 1706.

Hierauff volgt nun die Lüfferung deß zurückgefallenen Wÿdumbs Ane vndt vor sich selbsten und Erstlichen die in natura noch vorhandenen Posten und Rubricen, Vermög auffgerichten Wÿdembs registers 4116 lb
Eÿgenthumb an einer Behaußung. Erstlich Zween dritte theil für ungetheilt von und ane hauß, hoff, hoffestatt, mit allen dero gebäuwen, begriffen, Zugehörden, Rechten vnd Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßb. beÿ der Küffergaß ane der Knoblochgaß, Zum Steinern Mann genandt, eins. neben d. behauß. Zu den dreÿen haaßen Genandt, 2.seith neben Johann Jacob Pfunden dem Kübler, hinden auff H. Johann Friderich Kasten E. E. Großen Raths Alten beÿsitzern stoßend, So allerdings freÿ, ledig vnd eigen, vnd durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleüth. vermög beÿ dem Concepto befindlicher Abschatzung vom 3. Xbris 1692 æstimirt per 1450. lb. thun die hiehero Gehörige Zween dritte theil 966. 13. 4. Hieran hat H. Jacob Paquay bereits ¼ von H. Johann Gottfried Stößern An sich erkaufft den 10. Martÿ 1702. Die darüber sagende Doc.ta seind im Jeningischen Inventario fol: 120.b et 121. registrirt vnd in der eißern Küst in H. Paquay Verwahrung.
Sa. Capitalien und Activ Schulden 692, als Zweiffelhaffte Geachten Capitalien 2634, Summa 3415 lb, Hergegen solten dieselbe haben wie vorher fol. (-) befindlich 4116 lb, In Compensatione 600 lb
Sa. der Wÿdumbs Ergäntzung 4521 lb
N° 25 – Abtheilung, Actum Mittwoch den 23.ten Septembris A° 1706.

Elisabeth Follet, veuve du marchand de cuir Joseph Genin, loue une partie de la maison à l’Homme de pierre au receveur de Saint-Thomas Jean Jacques Mosseder.

1698 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 368
Fr. Elisabetha geb. Folletin, weÿl. Hn Joseph Jenins gewesenen Lederhändlers seel. nachgelaßene wittib, so ohnbevögtigt
in gegensein Hn Johann Moseders des Handelsmanns im Nahmen Hn Johann Jacob Moseders, alten Schaffners zu St. Thomä allhier, seines leiblichen Vatters
entlehnt, In Ihrer Fr. Jennin allhier in der steineren Manns Gaß gelegenen wohn behaußung, so zum steineren Mann genandt wird Nachfolgende gemach und gelegenheiten, Nemblich die obere Stub, Stub Kammer, Kuchen Und Hauß öhren, ferner ein Stübel gegen ged. stub über, Mehr noch ein Cammer über bemelter Stub Cammer, ein beschlüßiges Holtzhaus, und Frucht Kasten ohnfern ged. oberen Kammer, auff einem boden, Item ein kleines bühnlein, neben bem. Frucht Kasten Und endlich ein separirten theil des Kellers, so der gröste ist, wie auch den gemeinen gebrauch des bronnens, bauch Keßels, und großer bühn, die wach auff zu hencken, alles auff so lang als die Fr. Verlehnerin das leben behalten wird, Umb einen Jährlichen Zinnß Nemblich 22 pfund 10 ß

Jean Geoffroi Stœsser vend une part de la maison à Jacques Pasquay

1702 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 123
Erschienen Hr. Joh: Gottfried Stößer Jurium Studiosus, mit beÿstand Joh: Herrmann Schwerdten jun: handelsmanns seines Vormahligen Tutoris maßen Er anjetzo majorennis und unbevögtiget,
hatt in gegensein Jacob Paquet lederhändlers angezeigt und bekandt, daß Er, Stößer, ihme Paquet (verkaufft)
ein, Stößers, 1/6.ten theil ahn hauß, hoff, hoffstatt mit allen dero gebeüen, begriffen, weithen, Zugehörden, recht. u. Gerechtigkeiten, Zuem steinern mann genant, beÿ der Kiefergaß in der Knoblauchgaßen, einseit neben H. Johann Leonhard Kuhffen handelsmann, anderseit neben Joh: Jacob Pfunden dem Kübler, hinten auf H. Joh: Frid. Kasten handelsmann stoßend gelegen welches gantze hauß annoch unvertheilt und Zumahlen 3/6.te theil deß Verk: geschwisterden, 2/6.te theil aber fren Elisabeth Jenin gbr. Follet gehörig auch seÿe sothane behaußung gedachter Jenin Zuel lebtägigen wÿdum verfangen, sonsten aber besonders der 1/6te theil quæst. gegen männiglich freÿ ledig u eigen. Ist demnach solcher Kauf u. verk. über gemelte Widembs beschwerd. in welcher qualität der Käufer den theil acceptiert, geschehen um 2012 pfund

Gothard Renner, receveur de Hanau Lichtenberg, au nom de sa femme (Marguerite Madeleine Stœsser), Jean Jacques Schœnlaub, marchand à Landau et sa femme Marie Salomé Stœsser et le tuteur de Marie Dorothée Marguerite Madeleine Stœsser vendent leur moitié de maison à l’Homme de pierre au même Jacques Pasquay

1707 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 74
(1050) Hr Gotthard Renner Hochgräfl: Hanau Lichtenb: Schaffner ehevögtl. weiß, Item alß mandatarius Joh: Jacob Schönlaub handelsmanns zu Landau u. frn. Maria Salome geb. Stößerin, Item hr Joh: Hermann Schwerd jun: handelsmann alß vogt Jgfrn. Maria Dorothea Stößerin
in gegensein Jacob Paquay handelsmann (unterzeichnet) Jacob Pacquay
ihre helffte für unvertheilt ahn Hauß Hoff hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Steineren manns gass zuem Steinern mann genannt, einseit neben H. Leonhard Kuehffen handelsmann anderseit neben neben Joh: Jacob Pfund u. Martin Wolffenter beede Kübler hinten auff H. Joh: Kasten ehev: weiß und ihn Wolffenter stoßend – umb 1050 pfund

Les Vingt-et-Un constatent que le réformé Jacques Paquay a une fortune supérieure aux mille florins nécessaires pour devenir bourgeois. La veuve Schœning déclare en outre que le pétitionnaire héritera encore une somme significative de son père, maire d’Annweiler. L’assemblée renvoie l’affaire avec avis favorable au Grand Sénat.
1694, Conseillers et XXI (1 R 177)
(f° 177) Montags den 6.ten 10.bris 1694. – Jacob Pasquaÿ pct° civilegii
S. ersch. Jacob Paquaÿ, der ledige Rothgerber und lederbereither, reformirter religion, p.ducirt Unterth. Memoriale und b. pro impetrendo civilegio mit beÿl. sub Nis 1. 2. 3. et 4. Erk. Zweÿ Herren deputirt, umb seiner nahrung halben bericht einzuziehen, H. XV. Goll, H. Rebhahn.

Montag den 6. 10.bris. – Relation Jacob Paquaÿ nahrung betreff.
H. XV. Goll, H. Rebhahn referiren in dießer Sach, und berichten, daß dießes implorant. Jacob Paquaÿ, mehr als das benöthigte quantum der 1000 fl. besitze und daß er, der Fr. Schöningin Versicherung nach, von seinem Vatter, so burgermeister Zu Anweiler seÿe, noch ein ansehnliches Zu hoffen hätte, die willfahrung seines begehrens stünde beÿ Mhh.
Erk. an E. E. Rhat zu seiner reception gewieß.

Fils du corroyeur Jacques Paquay à Annweiler, Jacques Paquay achète le droit de bourgeoisie le 18 décembre 1694.
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1144
Jacob Pacquay der gerber und Lederbereiter Von Anweiler, Jacob Pacquay, Lederbereiters daselbst Ehel: Sohn erkaufft das burgerrecht p. 2. Gold fl. Und 16 ß, so bereits auf dem Pfenningth. erlegt worden, ist annoch ledigen standts und wird Zu E.E. Zunfft der Gerber dienen. Jur: d. 18. Dito. [Xbris] 1694.

Originaire d’Annweiler en principauté de Deux-Ponts, Jacques Paquay épouse en 1694 Elisabeth Follet : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen Herrn Jacob Paquaÿ, Ledigem Gerber Und Lederbereüter Von Anweiler auß dem Fürstenthumb Zweÿbrücken gebürtig, deß Ehrenvest Unnd hochgeachten Herrn Jacob Paquay Burgermeisters daselbst ehelichem Sohn, Als Bräutigamb an einem, So dann der Viel Ehren: und Tugendreichen Jungfrawen Elisabethæ Folletin, Weÿland Herrn Johann Follet, Geweßenen Schultheißen Zue Büschweiler nunmehr seeligen hinterlaßener Eheleiblichen dochter, alß der Jungfrawen hochzeiterin am Andern theil – So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg, Sambstags den 11. Decembris newen Calenders In dem Jahr Als mann nach der Geburth Jesu Christi Zahlte 1694 [unterzeichnet] Jacob Pasquay Alß hochzeiter, Elisabetha follettin Als hochzeiterin – Johann Heinrich Lang

Mariage, Strasbourg (réf. f° 111)
1695. d. 12. Januarÿ seind eingesegnet word. Hrn Jacob Pasquay Burger und Läderhändler in Straßburg herrn Jacob Pasquay Burger meisters zu Anweiler ehel. Sohn, Jfr. Elisabetha Folletin Hrn. Johann Follets sel. gewes. Schultheißen Zu Bischweÿler nachg. ehl. tochter (i 120)

Le conseil des Tanneurs fait grief à Jacques Pasquay de vendre ses marchandises à deux endroits. Il répond que les cordonniers qui lui ont acheté du cuir ont transporté les marchandises au poêle des Cordonniers pour le partager entre eux.
1713, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 74-v) Dienstag den 4. Aprilis Anno 1713 – Jacob Pasquay ist beclagt daß er an Zweÿen orthen nemnlichen auff der Schuemacherstub vnd in seinem laden leder verkauffe. Ille gab Zur Andwortt es seÿe Kein leder von Ihme auff der Schuhmacher stub verkaufft worden sondern es hätten Schuhmacher die von Ihme eine Partheÿ Sohlhäute erhandelt, vmb solche beßer vnder sich vertheilenn Zu können, auß seinem hauß auff ermelte Zunfft tragen laßen. Erkand soll ins Künfftig vmb allen argwohn vnd ohn ordnung Zuvermeiden vnderlaßen werden.

Le conseil des Tanneurs fait grief à Jacques Pasquay d’avoir fait inspecter chez lui le cuir alors que le règlement stipule que l’inspection doit avoir lieu à la halle commerciale ou au poêle des Cordonniers. Il fait en outre remarquer que le contrevenant ne peut ignorer le règlement puisqu’il a siégé au command de la tribu. Jacques Pasquay est condamné à cinq livres d’amende, ramenées à trois.
(f° 115) Mittwoch den 9. Novembris Anno 1718 – Jacob Pasquay wurde vorgestellt, daß er vorberühres frembde leder in seinem hauß wider Articul schawen laßen. Ille sagt das leder wäre bereits durch die Schawere in dem Kauffhauß besichtiget geweßt, weilen aber die Zeit verfloßen vnd ane dem war, daß mann daß Kauffhauß Zumachen wolte, habe er daßelbe eilend auffgeladen und nacher hauß geführt, da es vollend geschawt vnd gestämpffelt worden, wißte von Keinem Articul worinnen solches Zuthun verbotten seÿe, Zudeme wäre er ein gerber vnd habe den Sitz beÿ E: E: Meisterschafft verhoffe also das recht was ein anderer meister hat, da nemblich Ihnen ja Ihr leder auch Zu hauß geschawt würdt auch Zuhaben.
Erkandt weilen beclagter schon lange Zeit Zünfftig auch die Ehre gehabt beÿ E. E. Gericht Zusitzen, dahero wohl Wißen Können, das Kein frembde leder anderswo alß entweder im Kauffhauß oder auff E. E. Zunfftstuben der Schuhmacher geschawt vnd gestämpffelt werden sollen Zumahlen der Articul darüber Jährlich Zweÿmahl offentlich abgeleßen würd, vnd mann allso keinem Gerber anderes leder als was er selbst gegerbt Zu hauß schawet noch schawen soll, als wurdt wurdt demselben Zu wohlverdienter Straff 5. lb d angesetzt, auff gebettene gnad wurde dieselbe auff 3. lb s moderirt.

Elisabeth Follet meurt en 1732 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison à 1 400 livres. La masse propre au veuf est de 2 livres celle propre aux héritiers de 59 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 868 livres, le passif à 414 livres.

1732 (5.5.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 61)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿland die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Elisabetha Pasquayin gebohren Folletin, des Wohl Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Jacob Pasquay, Handelsmanns und burgers allh. geweßene Haußfrau, nunmehr seel. nach ihrem d. 15. Martÿ jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen töd. Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abgelebten Frauen seel. hinterlaßener Kinder (…) So beschehen in d. Königl. Statt Straßburg Montags den 5. Maji Anno 1732.
Die in Gott ruhende Frau hat ab intestato zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. Herrn Joseph Pasquay, vornehmen Handelsmann und burgern allh. vor ein Siebenden theil, 2. Frau Elisabetham Schwartzin gebohrne Pasquayin, Hn Joh. Niclaus Schwartzen, burgers und Rothgerbers Zu Grünstatt in der Pfaltz eheliche Haußfrau, mit beÿstand Herrn Joh: Friderich Ferbers, handelsmanns u. E: E: Kleinen Raths beÿsitzers, als aus dessen Mittel, weilen die Fr. Schwartzin unverburgert, auch dero Ehemann abwesend, hierzu insonderheit verordneten H. Deputati, vor den andern Siebenden theil. 3. Frau Mariam Saram Corvinusin gebohrene Pasquayin, H. Joh. Friderich Corvini, Med. D.ris et Practici alh. Eheliebste, mit beÿstand deßelben, vor den dritte, Siebenden theil. 4. Frau Catharinam Barbaram Hauserin gebohrene Pasquayin, H. Johann Jacob Haußers, vornehmen Silberarbeiters v. burgers allh. hauß Frau, mit assistentz deßelben, vor den vierten Siebenden theil, 5. Herr Jacob Pasquay, noch ledigen Handelsmann so majorennis, vor sich selbsten, vor den Fünfften Siebenden theil, 6. et 7. Herrn Johannem vnd Jungfrau Annam Mariam Pasquayin, so minorennis, davon H Johannes nicht allhier, sondern auff der Reÿß begriffen, die Jgfr. Tochter aber Zugegen, deren geschworner u. beÿ E. Löbl. Vogteÿ Gericht constituirter H. Vogt hievor Edel gemelter H. Dr Johann Friderich Corvinus, welcher sowohl seiner Curanden Interesse als obgemelter seiner Frau Eheliebstin observirt, vor die Zweÿ letzten Siebenden theil. Und alßo alle Sieben der abgeleibten Frauen seel. mit hievor Ehrenernandtem ihrem hinterbliebenen H. Wittwer ehelich erzeugte respe° Herren Söhne, Frauen und Jungfrau Töchtere, auch ab intestato zu gleichen antheilen Verlaßene Erben.

In einer allhier zu Straßburg in der Steinern Manns Gaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. i. Behaußung, Hoffstatt und Höffl. m. allen deren Gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb. in der steinern Manns Gaß, i.s neben Hn Johann Christoph Faber, dem Handelsmann, 2.s. neben Anthon Müllers, des verzogenen Weinhändlers Creditoren, hinden auff ged. H. Faber stoßend, davon gibt man Jahrs 5. ß Allmend Zinnß wegen i. wetterdächleins der Statt Pfenningthurn, sonsten freÿ, ledig und eigen, durch der Statt Straßb. geschwohrne Werck Meistere, Vermög überschickter und beÿ mein des Notarÿ Concept befind. Schatz Zeduls Vom 18. Aprilis 1732. nach Abzug obiger beschwerd annoch æstimirt pro 1390. Über hievorgeschriebene Behaußung u. Zwar über i. dritten theil desselben bes. i. pap. Extract eingangs gemelt beede Eheleüthe besagten dritten theil erbsweiße erlangt, mit Lit: A. notirt. Ferner über die übrige 2/3 theil Vorher beschriebener Behaußung seind vorhand. 2. teutsch: perg: Kffbr. in allh. C. C. Stub gefert. und mit deroselben Ins. Verw. datirt d. 10. Martÿ 1702. u. 27. Jan. 1707. Inhaltend, welcher gestalten sie beede Eheleüth selbige 2/3.te theil wehrend Ehe ane sich erhandelt, mit Lit. A. marquirt. Dabeÿ ferner 4. alte perg. Kauff: u. abgelößte Zinnßbrieff, mit alt. Lit: D. notirt, gebunden.
It. dreÿ Häußer ane der Pflantzbad gaß (…)
It. eine Behaußung im Finckweiler, ohnfern dem HH. Stall (…)
Nota. Es hat der H. Wittwer beÿ Inventirung dießer Rubric auch berichtet, daß an noch eine geringe Behaußung sambt Zugehörigen Güthern Zu Anweÿler, hoch Fürstl. Zweÿbrückischer Herrsch. gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörig, so derselbe an verschiedene Persohnen verlehnt, weilen Er aber davon Jährl. dasiger Herrschafft mehr Contributiones bezahlen muß, als Er Jährl. davon einziehet, maßen die Censites unrichtig alß hat darfür nichts ausgeworfen werd. können.
Ordo Rubricar. Des Wittwers unverändertes guth, Sa. silbers 2 lb
Der Erben unveränderte Nahrung belangend, Sa. der Kleÿder und weißen Gezeugs 17, Sa. Silbers 1, Sa. Guldenen Ring 30, Summa summarum 59 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 311, Sa. Wein und Faß 1197, Sa. Viehes 120, Sa. Wahren 2634, Sa. Silbers 35, Sa. baarschafft 376, Sa. Eigenthumbs ane häußern 1783, Sa. der guten Schulden 1409, Summa summarum 7868 lb – Passivorum 414, Nach deren Abzug 7454 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6939 lb, Verstallungs Summ 6829 lb
Eheberedung (…) So beschehen den 11. Decembris 1694
Abschatzung d. 18. april. aô 1732. Auf begehren des Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Johann Jacob Paquay Leder händler, ist eine behausung allhier in der statt Straßburg inn der Steinern Mans gaßen geleg. einseits Neben H. Christoph Faber handelßmann, anderseits Neben Anthoni Müller Weinhändler hind. auf schon gedachten Faber stosend, welche behausung Nebens gebäwlein Stuben, officier Stube, Cammern, Küchen, hauß Ehren mit steinern platten belegt, gewölbter Keller, laden: Cammer, bronnen und laden, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlag. wird Vor und Um Zweÿ Tausendt und Acht Hundert gulden
Der 2.te begrif ist auch in der Statt Straßburg in der Pflantz bader gaß (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritière non bourgeoise de Grünstatt doit régler le droit de détraction.
1732, Livres de la Taille (VII 1177) f° 157
Gerber. T. N. 5675. – Weÿl. Fr. Elisabethæ gebohrner Folletin H. Jacob Pacquay handelßmanns und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft Inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. Fin: Inv: ist fol. 93. – 6939. 9. 3.
darvon gehet ab der haußraht mit 219. 7.
restirt 6720. 2. 3, die machen 13.400 fl. Verstallte hiengegen 15.000 fl.
Estat kein Stallgeltt
Gebott, 2 ß
Abhandlung, 7 lb 17 ß 6 d, Summa 7 lb 19 ß 6 d
Abzug. Fr. Elisabetha Pacquetin, Johann Niclaus Schwartz Rohtgerbers Zu Grünstatt in der Pfaltz Ehel. haußfrau hat von 389 lb 17 ß 4 d theils dato theils finito usufructu anfallenden Mütterl. Erbe den Abzug Zuerlegen mit 38 lb 19 ß 9 d
dt. 19. Junÿ 1732.

Jacques Pasquay meurt en 1744 en délaissant sept enfants. Le défunt a légué la maison que les experts estiment à 1500 livres à son fils puîné Jacques moyennant 2 500 livres. L’actif de la succession qui comprend plusieurs maisons s’élève à 10 936 livres, le passif à 203 livres. Jacques Pasquay accepte le legs lors du partage des immeubles le 8 avril 1744.

1744 (28.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 314) n° 326
Inventarium über Weÿl. des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren H. Jacob Pasquay, des ältern, geweßten Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1744. (…) nach deme derselbe Freÿtags den 24.ten Januarÿ dießes lauffenden 1744.ten Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer Zeitlichkeit Zu sich in die seel. Ewigkeit abgefordert worden, hie Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren des Abgeleibten seel. mit auch weÿl. der Wohl Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Elisabetha gebohrner Folletin, seiner längst in Gott ruhenden Fr. Eheliebstin ehelich erzeugter und nach tod Verlaßener Herrn Söhne und Frauen Töchtere (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg, auff Mittwoch den 18. Martÿ et seqq: Anno 1744.
Der in Gott ruhende Herr Pasquay hat ab intestato sowohl als per Testamentum zu Erben eingesetzt und nach todt verlaßen, wie folgt. 1. S. T. Herrn Joseph Pasquay, vornehmen Handelsmann und burgern allhier, so seine Stelle hierbeÿ selbsten vertretten, 2. S. T. Frau Elisabetham Schwartzin gebohrne Pasquayin, S. T. Hn Johann Niclaus Schwartzen, Rothgerbers Zu Grünstatt eheliche Haußfrau, In deren Nahmen ersternandter den Ehemann dem Geschäfft persönlich betiersgewohnt, Und weilen dieselbe allhier ohnverburgert Alß ist beÿ dem Geschäfft ferner erschienen S. T. H. Johann Daniel Stamm der Küffer und Weinhändler, auch E: E: Kleinen Raths allhier dermahlig. wohlansehnlicher beÿsitzer als aus Ehrengedachten Raths Mittel Vermög Extractus deßen Memorialis vom 16.ten Martÿ 1744. hierzu in specie abgeordnet. 3. S. T. Frau Mariam Saram Corvinusin gebohrene Pasquayin, weÿl. S. T. H. Johann Friderich Corvinus, geweßenen hocherfahrenen Medicinæ Doctoris und berühmten Practici, auch vornehmen burgers allhier seel. hinterlaßener Frau Wittib welche mit Zuziehung S. T. Hn Johann Thomä Frölichs, J. U. Lti und wohlverordneten Schaffners beeder Löbl. Stiffter St. Marx und Blatterhaußes, auch vornehmen burgers allhier, ihres hierzu in specie erbettenen H,, Assistenten dem Geschäfft in Persohn abgewartet. 4. S.T. Frau Catharinam Barbaram Hauserin gebohrene Pasquayin, S.T. Hn Johann Jacob Haußers, Silberarbeiters und burgers allhier Frau Eheliebstin, so mit beÿstand solch Ihres Ehe H. hiebeÿ erschienen, 5. S.T. H. Jacob Pasquay, vornehmen Handelsmann und Burgern allhier, welcher seine Stelle hiebeÿ selbsten Vertretten, 6. S.T. H. Johann Pasquay, Rothgerber und Lederbereitern auch Burgern allhier, so gleichfalls dem Geschäfft persönl. beÿgewohnt und dann 7. S.T. Frau Annam Mariam Buschardin gebohren Pasquayin, S. T. H. Abraham Buschards des Jüngern Rothgerbers Lederbereiters und Burgers allhier Ehegattin, so mit beÿstand ersternandten ihres Ehemanns dem Geschäfft in Persohn abgewartet, Alßo alle 7. des in Gott rugenden Herrn mit eingangs enandter seiner Vorhin Verstorbenen Frauen Eheliebstin ebenmäßig seel. ehelich erzeugte Hh Söhne und Frauen Töchtere, auch ab intestato sowohl als per Testamentum Zu gleiche portionen und Antheilern Verlaßene Erben.

In einer allhier zu Straßburg ane der Knobloch oder steinern Manns gaß gelegener in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behaußung befunden worden wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der Bühn, Im Obern Hauß Öhren, In der Bedienten Cammer, In der Magd Cammer, Im Speiß Cämmerl. Im mittlern Hauß Öhren, In der mittlern Stub Cammer, Im Nebens Gebäu, Ins Officiers Knechts Cammer, Ins Officiers Zimmer, Im Cämmerlein neben der Kuchen, Im untern Hauß Öhren, In der untern stub, Im Laden, Im Keller
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung, Nebens Gebäu, Höfflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der steineren Manns, oder Knoblauchgaß, einseith neben weÿl. Hn Johann Christoph Fabers, des geweßten Handelsmanns alhier Wittib, anderseit neben Hn Joseph Anthon Berntano Somenza, dem Italienischen Handelsmann, hinten auff N. Conradi, dem Brieffträger stoßend, davon gibt man Jahrs auff Martini der Statt Straßburg Pfenningthurn wegen eines wetterdächleins 5. ß d. Allmend Zinnß, sonsten aber freÿ, ledig und eigen.
Dieße behaußung cum Appertinentiis ist Zwar in des Abgeleibten Hn seel. auffgerichtetem und hievor copialiter eingetragenem Testamento nuncupativo §° 5.to Hn Jacob Pasquay seinem mittlern Sohn, umb den Preÿß von 5000 fl. prælegirt worden, allweilen aber derselbe hiebeÿ ausdrucklichen declariret, daß Er sich noch Zur Zeit nicht resolviren Könne solche Behaußung umb berührten Preÿß, als welches ihme Zu hoch seÿe, anzunehmen, angesehen seith der Zeit, da solches Testamentum auffgerichtet worden, gedachte Behaußung sich umb ein merckliches Verringert, Alß hat man selbige auch nicht umb solches pretium, sondern umb denjenigen Preÿß, wie solche die (Werckmeistere) Vermög deroselben ad Conceptum geliefferten Abschatzungs Zeduls Vom 16.ten Martÿ 1744. angeschlagen worden, auswerfen Können, Nemblichen pro 1500 lb. Davon abgezogen obige Allmend Zinnß so zu doppeltem Capital à 5. pro Cento ohnpræjudicirlichen gerechnet antrifft 10. lb. So verbleibt ane solchem Hauß Anschlag dißorths in Außwurff Zubringen, annoch per Rest übrig 1490. lb. Über einen dritten theil ane hievor geschrienener Behaußung besagt ein papÿrener Extract auß weÿl. Fr. Elisabethæ Schönin auffgerichteten Testamento Vom 28.ten Januarÿ 1697. durch weÿl. H. Johann Heinrich Langen Seniorem Notarium gefertiget, Krafft deßen beede nunmehro Verstorbenen Pasquayische Ehe Persohnen besagten dritten theil Erbsweiße erlangt, mit altem Lit: A. notirt. Ferner sind über die übrige Zween dritte theil Vorher beschriebener Behaußung vorhanden, Zween teutsche pergamentene Kauffbrieff, in allhießiger CC stub gefertiget und mit deroselben anhangendem Insiegel Verwahret, datirt den 10.ten Martÿ 1702. und 27. Januarÿ 1707. Dabeÿ weiter noch 4. alte teutsche pergamentene Kauff: und abgelößte Zinnßbrieff, mit altem Lit: D. bezeichnet.
It. eine behaußung ane der Pflantzbad gaß (…)
It. eine Behaußung ane der Pflantzbad gaß (…)
It. eine Behaußung im Finckweiler, ohnfern dem Herren Stall (…)
Pro Nota. Es sollen Zwar hierbeÿ berichteter maßen auch noch eine geringe Behaußung, sambt Zugehörigen Güthern Zu Anweÿler, hochfürstl. Pfaltz Zweÿbrückischer Herrschafft und Zweÿ Kleine häußlein, sambt einigen darzu gehörigen Güther, zu Bischweÿler gelegen, in disseitige Verlaßenschafft gehören, Weilen man aber eben so viel wo nicht mehr Contributiones dasiger herrschafft bezahlen muß, als man davon ane Zinnß beziehen kan (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Testamenti nuncupativi. Copia Nach Disposition
Sa. Haußraths 243, Sa. Waaren 92, Sa. Wein und Faß 220, Sa. Viehes 453, Sa. Silbers 46, Sa. Goldenen Rings 3, Sa. baarschafft 1890, Sa. Eigenthums ane häußern 3570, Sa. Schulden 4415, Summa summarum 10.936 lb – Schulden 203, Nach deren Abzug 10.733 lb
Stall Summ 10.197 lb
Eigenthumb ane Häußern betreffend. Die behaußung, Nebens Gebäu, Höfflein und Hoffstatt, cum Appertinentÿs et Dependentÿs, gelegen allhier Zu Straßburg ane der steieren Manns: oder Knoblauch gaß, wie selbige in den Inventario fol. 86.a et Seq. mit mehrerm beschrieben, ist H. Jacob Pasquay dem mittlern Sohn, umb denjenigen Preÿß wie ihme selbige von seinem seel. H. Vatter prælegirt, überlaßen auch von ihme übernommen worden, nemlichen pro 2500. lb – Actum Straßburg den 8.ten Aprilis 1744.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre sans la soumettre à un redressement, le défunt n’ayant pas joui d’une partie de la fortune inventoriée. L’héritière non bourgeoise doit régler le droit de détraction.
1744, Livres de la Taille (VII 1179) f° 260
Gerber F. N. 9083. – Weÿl. H. Jacob Pacquay geweßenen Handelßmann und Burgers alhie Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger jun.
Concl. Fin: Inv: ist fol. 110.b, 10.2997. 6. 3. di machen 20.600 fl. verstallte 18.000 fl. Zu wenig 2600 fl.
Weilen aber 4415 lb 12 ß 5 d nicht genoßene activa under der Mass begriffen alß hat man keinen Nachtrag ansetzen können,
Extat Marzahl Vier Monat 9 lb 9 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 12 lb 2 ß 6 s, Summa 21 lb 13 ß 6 s
Abzug. Fr. Elisabetha Pacquayin H Johann Niclaus Schwartz handelßmann Zu Grünstatt in der Pfaltz Ehel. haußfrau hat von anfallenden 1542: lb 18 ß 11 d den Abzug Zu erlegen mit 154 lb 5 ß 10 s
dt. 8° Aprilis 1744

Jacques Pasquay épouse à Rott dans le duché de Deux-Ponts (près de Wissembourg) Marie Esther Voltz, fille du marchand de bétail Jean Balthasar Voltz : contrat de mariage non conservé mais copié à l’inventaire de 1762, proclamation à Strasbourg

1736, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – H Jacob Paquay jun: Handelßm: undt Jfr Mariæ Ester Voltzin
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten Herrn Jacob Pasquaÿ, dem jüngern noch leedigen Handelsmann, des wohl ehrenvesten und Vorachtbaren Herrn Jacob Pasquay auch vornehmen Handelsmanns und Burgers Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigam ane Einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariä Ester Voltzin des auch wohl Ehren Vesten Herrn Johann Balthasar Voltzen, Handelßmanns Zu Roth in dem Hertzogthum Zweÿbrücken ehelich erzeugter Tochter als der Hochzeitern andern theils (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg Donnerstags den 15. Martii im Jahr des Herrn als man Zahlte 1736. Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus

Mariage (réformés, f° 144-v)
1736. Aprilis 15. Seÿnd Proclamirt und d 23.in Roth in dem Hertzogthumb Zweÿbrücken Eingesegnet worden h. Jacob Pasquay, hr Jacob Pasquay, des burgers und Lederhändlers in Straßburg Ehel. Sohn, Jgf. Maria Ester, Hn Joh: Balthasar Foltzen des Viehhändlers vnd burgers in Roth Einem dorf des Hertzogthums Zweÿbrücken (i 157)

Marie Esther Foltz demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un son admission à la bourgeoisie. La commission constate qu’elle a produit 2 000 florins en argent comptant. L’assemblée renvoie l’affaire au Grand Sénat avec avis favorable.
1736, Conseillers et XXI (1 R 219)
(p. 161) Sambstag d. 10.ten Martÿ. – Jungfr. Maria Esther Foltzin Ref. Religion kombt ein puncto Civilegÿ.
Lt. Mosseder, Nomine gegenwärtiger Jungfrauen Mariæ Ester Foltzin gebürtig von Rott in dem Hertzogthumb Zweÿbrücken, und der Reformirten Religion Zugethan, mit beÿstand ihres Sponsi Jacob Paquay des Jüngern burgers und handelßmanns allhier producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Lit. A. et B. puncto Burgerrechts, handelt innhalts.
Ist bekandt, Werden zu untersuchung der Implorantin Vermögen H. XXI. Leitersperger und H. Rathh. Hügel abgeordnet, auff deren darüber erstattete umbständclihe Relation ferner Bescheid ergehen soll. Deputati ÿdem Zu anzeigung dieser Erkandtnuß

(p. 172) Sambstag d. 17.ten Martÿ. – Jungfr. Maria Esther Foltzin Ref. Religion Wird puncto Civilegÿ an E: E: großen Rath Verwießen.
H. XXI. Leitersperger berichtet, waßmaßen H. Rathh. Hügel und er der ihnen durch Bescheid vom 10.ten huius auffgetragenen Commission Zufolg Jungfrauen Mariæ Esther Foltzin, So der Reformirten Religion Zugethan, dermahligen Vermögen untersucht, und befunden, daß Solches in Zweÿ tausend gulden baar vorgelegten gelds bestehe, Welche Summ Sie auch ihr Wahres, freÿes, unverfangenes vnd Von Niemand ansprüchiges eÿgenthumb Zu seÿn eÿdlich bekräfftiget, und dabeneben alle übrige Zum Burgerrecht erforderfliche Schein beÿ besessener Conferentz producirt habe.
H. Rhh. Hügel bezoge sich auff des H. Ein und Zwantzigers Wohl abgelegte Relation.
Erkandt, Wird Implorantin auff vollführte sattsame Bescheinung ihes 2000 gulden in baarem geld besagenden Vermögen an Einem Ehrsamen großen Rath Zu erhaltung des hiesigen Burgerrechts Verwiesen.
Deputati ÿdem zu anzeigung des Bescheids.

Marie Esther Voltz devient bourgeoise par son mari trois mois après son mariage.
1736, 4° Livre de bourgeoisie p. 1035
Fr Maria Ester foltzin Von Roth Zweÿbruckisch. Jurisdict: geb. erhalt d: b: Von ihrem ehemann H Jacob Paquay b. und handelsmann allhier umb d. alt. b. will beÿ E E Zunfft d. gerber dienen. Prom. d. 23.ten Julÿ

Jacques Pasquay devient tributaire chez les Tanneurs le 5 janvier 1736
1736, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 248) Mittwoch den 5.ten Januarÿ Anno 1736 – Jacob Pasquaÿ Jun: Lederhändler, H. Jacob Pasquaÿ Lederhändlers und burgers allhier ehelicher Sohn ließ durch seinen Vatter Stall Zedul dedato 24. Decembr. 1735. produciren Zugleich um seines Vatters und Zunfftrecht anhalten. Erk. gegen Erlag der Gebühr Willfahrt (dt 2 lb 1 ß 2, Spendi 1 lb und 10 d, Scribæ 2 ß, Büttel 1 ß, zusammen 3 ln 5 ß)

Inventaire des apports non conservé
1739, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über H. Joh: Jacob Pacquay des Handelß Manns und fr: Mariä Ester Foltzin, beed. ehel. einand. zugebr. Nahr.

Jacques Pasquay meurt en 1762 en délaissant une fille. Les biens sont montrés par la veuve et le commis Jean Günter, natif de Nuremberg. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 4 059 livres, celle propre aux héritiers de 3 348 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 314 livres, le passif à 5 409 livres

1762 (1.12.), Not. Zimmer (6 E 41, 1402) n° 44
Inventarium über Weÿl. des Ehrenvest und Vorgeachten Herrn Jacob Pasquay geweßenen vornehmen Handelsmanns und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1762. – nach seinem den 16. Apr. dieses Zuend lauffenden 1762. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren der Ehren und tugendreichen Fr. Mariä Ester Pasquay, gebohrener Voltzin, der dißortigen hinterbliebenen Fr. Wittib, und Herrn Johannes Pasquay des Lederhändlers und Rothgerbers auch Burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts des seelig Verstorbenen mit gedachter seiner Zurückgelaßenen Fr. Wittib ehelich erzeugten Töchterleins und ab intestato verlaßenen einigen Erbin Nahmens Catharinä Margarethä Pasquay, so ohngefähr 4. ¾. Jahr alt, mithin minorenns, inventirt, durch gedachte Frau Wittib, wie auch H. Johannes Günter, von Nürnberg gebürtrig, den Handelsbedienten (…) geäugt und gezeigt (…) So beschehen alhier Zu Straßburg auf Sambstag den 4. Decembris et Seqq. Anno 1762. in Gegenwart S. T. Herrn Johannes von Türckheim, vornehmen Banquier und Burgers alhie, der Fr. Wittib hierzu erbettenen H. beÿstands.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Steinernmannsgaß gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer Behaußung. (E.) Neml. eine Behaußung, Nebens Gebäu, Höfflein und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der Steinern Manns Gaß, 1.s. neben H. Johannes Bruder dem Lederhändler und Burger alhier, 2. seit neben Hh. Reichard und Clementz, Handelsgemeinern alhier und hinten auf H. Holdermann, den Kupfferschmid u. Burger dahier stoßend, wovon jährl. auf Martini löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn, wegen einem Wetterdächlein 5. ß d. Allmend Zinnß Zuentrichten, sonsten aber freÿ, ledig, eigen, so durch H. Werner, den Bau: Inspectorem und H. Huber, den Werckmeister des Zimmerhoffs alhier, vermög deroselben Zu mein Notarii Concept geliefferten Abschatzungs Zeduls sub dato 24. 9.bris 1762. angeschlagen worden pro 1000. lb. Über einen dritten theil ane solcher Behaußung soll besagen ein papÿrener Extractus auß weÿl. Fr. Elisabethä Schönin aufgerichteten Testamento Vom 28.ten Januarii 1697. durch weÿl. H. Joh. Heinrich Lang Seniorem seel. gefertiget, krafft deßen des Verstorbenen H. Pasquay seel. geliebte Eltern berührten dritten theil Erbsweiße erhalten, mit altem Lit: A. notirt. Ferner sind über die übrige Zween dritte theil vorher beschriebener Behaußung vorhanden, Zween teutsche pergamentene Kauffbrieff, in allhies. C.C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahret, datirt den 10.t Martii 1702. und 27. Jan. 1707.
Ergäntzung der Frauen Wittib abgegangenen unveränderten Guths. Vermög des über beeder durch den Todt Zertrennter Ehepersohnen einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachter Nahrung, durch weÿl. H. Jacob Christoph Pantrion gewesenen Notarium publicum et practicum alhier den 9. Februarÿ Anno 1739. auffgerichteten Inventarii alhier den 9. Februarÿ Anno 1739. auffgerichteten Inventarii
(f° 19) Eigenthum ane liegenden Güthern, Inhalt eines von H. Amtschreiber Dern Zu Cleeburg verfertigten summarischen Extractus ais unterschiedlichen Inventariis und Theilbüchern gezogen (…) von Ihrem seel. H. Vatter, Rotter Banns, Oberhoffner Banns (…) Eigenthum ane einer Behaußung Zu Weißenburg
(f° 21) Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
Der Frauen Wittib unveränderten Vermögens. Sa. Goldener Ring und Geschmeid 40, Sa. Eigenthums ane liegenden Güthern 569, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung Zu Weißenburg 427, Sa. Sa. 100, Sa. der Ergäntzung (2988, Abgang 66, restirt) 2921, Summa summarum 4059 lb
Diesemnach wird der Erbin unverändertes Guth beschrieben, Sa. haußraths 243, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 7, Sa. goldenen Rings 10, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1000, Sa. der Ergäntzung (5615, Abzug 3428, restiert) 2187, Summa summarum 3448 lb – Schuld 100, Nach deren Abzug 3348 lb
Endlichen folgt auch die Beschreibung des gemein und theilbaren Guths, Sa. haußraths 785, Sa. Waaren (3423, abzuziehen 97, restiert) 3326, Sa. Wein und leeren Faß 485, Sa. Küh und Schaaff 36, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 72, Sa. goldenen Ring und Geschmeids 67, Sa. Baarschafft 1780, Sa. Schulden 760, Summa summarum 7314 lb – Schulden 5409, In Vergleichung 1905 lb
Beschluß und Stall Summa 8284 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen Stadt Straßburg Donnerstags den 15. Martii 1736. Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus
Abschatzung vom 24. 9.ber 1762. Auff Begehren Weil. H. Jacob Page der Gewesene Handellsman sel. hiendre Lasene Fr. Witib Vnd Erben ist eine behausung Allhier in der Statt Straßburg in der Steineremans gaß, Einseit Neben H Johannes Bruder Anderseits Neben H. H. Rischar und Clemen und hienden auff H. Holderman Dem Kupferschmidt Stosend gelegen, solche behausung besteht in Ettlichen Stuben, Zweÿ Kichen Ettlichen Kammern und ein Gaden, dar jber ist der dacht Stull mit breüt Ziglein belegt hat auch ein Gewelbten Keller hoff und brunnen. Von uns unterschribnen der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meister Nach vorher Geschehene besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt Vnd angeschlagen Worden Vor und Vmb Zweÿ Thausent Gulden (unterzeichnet) Werner, Hubert

Les Quinze accordent à la veuve Jacques Pasquay un abonnement à la Taille pour dix ans sur le pied de 18 000 florins
1766, Livres de la Taille (VII 1180) f° 32
Erkanntnus Gnädigen Herren der Fünffzehen vom 24.t Maÿ 1766
In Sachen Weÿl. H. Jacob Pasquay geweßenen burgers und handelsmanns allhier hinterl. Wittib Fr. Ester geb. Voltzin Implorantin auff übergebenes unterth. Memoriale sampt beÿl. sub Lit. a juncto petito Wie gerührten gnädige gegen erlag eines beÿ der Deputation Zu bestimmenden Jährlichen Zusatzes, Ihro ein Zehen Jähriges abonnement auff Löbl. Statt Stall Zu ertheilen. Erkanndte und beßessene Deputation hiebeÿ Von seithen der jmplorantin gethanes anerbiethen, Ist derer herren Deputirten abgelegten Relation nach Erkanndt, wird der frau implorantin mit gebettenem Zehen Jahrigem abonnement auff der Statt Stall gegen eine Jährlich Zu Verstallende Summam von 18.000 fl. ohne einige auff deren, binnen sothaner Zeit etwa erfolgenden Todetsfall, Von seiten gemeiner Statt zu besorgende recherches oder abforderung Nachtrags und Zwar dergestalten willfahrt, daß das angesetzte quantum nach abzug der bisher Verfallenen summa Järlich erlegt, und wann derselben währender abonnement etwas legat, donations oder Wÿdumbs weÿße Zu fallen würde deßen belauff angegeben und das Stallgeldt davon obig fixirter summ beÿgesetzt, wie nicht weniger auff der Fr. Implorantin erfogendes absterben dero Verlaßenschafft ordnungs mäßig jnventirt und das darüber Zu errichtende Inventarium Jedoch ohne Zubeförchtende recherches dero Nachtrag denen Hn dreÿ der Statt Straßburg aingelüffert werde, unterschriebenen Widt xv. secretarius
(registre des XV lacunaire)

La veuve de Jacques Pasquay et le marchand Jean Dimmler concluent un contrat de société pour six années (le registre correspondant des Quinze est lacunaire)
1772 (21.5.), Not. Zimmer (6 E 41, 1450) n° 255
persönlich erschienen Herr Johann Dumler der ledige Handelsmann alhier Zu Straßburg vor sich und als hierzu insonderheit bevollmächtiget, derselbe producirte und deponirte den hier angefügten Zwischen Weiland Herrn Jacob Pasquay des gewesenen Handelsmanns dahier nachgelaßener Frau Wittib und ihm dem Herrn Comparenten errichteten auch von ihnen beeden eigenhändig unterschriebenen Societæts Contract (…) So geschehen (…) Donnerstag den 21. Maji Anno 1772
1.mo Solle diese Societæt 6 nacheinander folgende Jahre dauren, vom ersten Maji 1771 ihren Anfang nehmen (…)
4.to Da aber H. Jacob Pasquay seel. Frau Wittib liebe und einige Tochter sich während dem in nechstvorherigem Puncten gemelten 3 Jahren, folglich nach ihrer geehrten Frau Mutter Tod mit einem Handelsmann verheirathen würde, in solchem Fall solle ihro der Tochter und ihrem Eheherrn freÿ stehen die Handlung mit ihme Johann Dümler nach Zurückgelegten dreÿen Jahren fürnehm zu continuiren oder aber gäntzlich aufzuheben, also auch über die Unterschrift nach Gutdüncken zu disponiren, freÿe Macht und Gewalt haben. (…)
Straßburg den 19. Maji Anno 1772.

Nouvel abonnement
1778, Livres de la Taille (VII 1180) p. 245
In Sachen Weÿl. H. Jacob Pasquay geweßenen burgers und handelsmanns
abonnement

La fille et héritière de Jacques Pasquay vend la maison à Anne Marie Stamm, femme du tanneur Jacques Frédéric Hetzel moyennant 2 835 livres

1780 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 115
H. Johann Pasquay der rothgerber und lederbereiter als geordneter und geschworener vogt weÿl. H. Jacob Pasquay des handelsmanns hinterbliebenen tochter Fr. Catharina Margaretha geb. Pasquay, Joseph Pasquay des handelsmanns Ehegattin
in gegensein Fr. Annæ Mariæ Hetzelin geb. Stammin H. Jacob Friedrich Hetzel des rothgerbers Ehefrau, als letzt und meistbietenden
eine behausung, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen denen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Steinerenmanns gaß einseit neben H. exsen. Alexander Salomon Richard dem handelsmann, anderseit neben Mr Johann Christian Storck dem schneider, hinten auff Mr Holdermann den kupfferschmit – als ein vätterl. ererbtes guth – um 5670 gulden

Fils du marchand de cuir du même nom, Jacques Frédéric Hetzel épouse en 1757 Anne Marie Stamm, fille du marchand de vins Jean Daniel Stamm : contrat de mariage, célébration
1757 (17.1), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 280
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Wohlvorachtbaren Herrn Jacob Friderich Hetzel, del jüngern, Ledigen Rothgerber und Lederhändlers, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Jacob Friderich Hetzels des ältern, Lederhändlers burgers allhier Zu Straßburg mit der Wohl Ehren: und tugendbegabten Frauen Magdalena gebohrener Helmstätterin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: und Tugendbegabten Jungfrauen Anna Maria Stammin, des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und Wohlweißen Herrn Johann Daniel Stammen, des Weinhändlers und E. E. großen Raths Jetzig wohlverdienten beÿsitzers mit der Wohl Ehren: und Tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrener Jungin ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Montag den 17. Januarÿ Anni 1757 (unterzeichnet) Jacob Friderich Hetzel als Hochzeitter, Anna Maria Stamin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 351 n° 1301)
1757. Mittwoch d. 11. May seind nach ordentliche proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H Jacob Friderich Hetzel der ledige lederhändler H Jacob Friedrich Hetzel lederhändlers und b. allh. ehl. Sohn und Jfr Anna Maria H. Joh: Daniel Stamm E E grosen Raths würcklichen beÿsitzer ehl. Tochter (unterzeichnet) Jacob Friederich Hetzel, Anna Maria Stammin (i 356, proclamation Saint-Thomas f° 94-v n° 583)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient aux parents de l’épouse rue de l’Ecurie. Les apports du mari s’élèvent à 946 livres, ceux de la femme à 1 006 livres.
1757 (5.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 389) n° 726
Inventarium über des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Jacob Friderich Hetzels, des jüngern Rothgerbers und Lederhändlers und der Wohl Ehren: und tugendbegabten Frauen Annä Mariä Hetzelin gebohrener Stammin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für Ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1757. (…) welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Ehepersohnen mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringene Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…)
So beschehen in Straßburg in fernerem seisein des Wohl Ehren Vest und Großachtbahren herrn Jacob Friderich Hetzel, des ältern lederhändlers und der Wohl Ehren und tugendbegabten frauen Magdalenä Hetzelin gebohrene Helmstätterin, beeder Eheleuthe und burgere allhier ingleichem des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und Wohlweißen Herrn Johann Daniel Stammen Weinhändlers und E: E: großen Raths jetzig wohlverdienten beÿsitzers und der Wohl Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Stammin gebohrener Jungin beeder Ehepersohnen und burgere allhier als beederseits werthgeehrter Eltern auff Dienstags den 5. Julÿ Anno 1757.

In einer allhier Zu Straßburg in der Stallgaß gelegenen der Ehefraun werthgeehrten Eltern eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wir folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 82, Sa. Silbergeschirrs 15, Sa. Goldenen Rings und Geschmeids 53, Sa. baarschafft 616, Summa summarum 757 lb – Hierzu ist zu rechnen der Ihme gebührende halbe theil ane denen verehrten haussteuren anlangend 179 lb Des Eheherrn völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 946 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 163, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 329, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 100, Sa. baarschafft 532, Summa summarum 827 – Darzu kombt die Ihro zuständige helffte ane denen verehrten haussteuren außmachend 179, der Ehefrauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billichen werth nach 1006 lb

Anne Marie Stamm femme de Jacques Frédéric Hetzel loue une cave à l’aubergiste François Louis Dannenreuther

1786 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 660 n° 150
Fr. Anna Maria geb. Stammin Jacob Friedrich Hetzel des lederhändlers
in gegensein H. Frantz Ludwig des gastgebers
lehnungs weiße, in der ihro eigenthümlich zuständig ane dem Steinern manns gaß zum Steinernmann genannte behausung, den unter sothaner behausung vorfindige vordere gantzen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren von 25. letztverwichenen monat marti anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Jacques Frédéric Hetzel loue une partie de la maison dont une boutique au marchand Daniel Merian de Bâle pendant les foires pour six ou douze ans

1787 (21.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 206) n° 54
H. Jacob Friedrich Hetzel handelsmann, auff 6 nacheinander folgenden jahren oder zwölf Meeßen die ihre Anfang in der Johannÿ Meeß anno 1788 nehmen
in gegensein H. Daniel Merian dem handelsmann von Basel
in seiner behausung zum steinern Mann allhier n° 7 in der steinern mannß gaß gelegen befindliche Magazin darinnen die Herrn Merian eigenthümlich gehörig Schäfft, tische und bäncke aufzubehalten und zu verwahren, damit sie nicht Ruinirt werden, samt dem daran stoßende Comptoir mit tisch, stühl und Spiegel als haußehren au Rez de chaussée, Ein Zimmer in dem ersten stock auf die gaß sehent nebst zweÿ schinte bett, List de Maître, in der Johannÿ Meeß auf verlangen zweÿ mahl weiß gedeckt und ein bett vor den Meeßhelfer und einer Kammer mit erforderlichen Lichter Serviettes und handzwelhlen nur in der Johannÿ Meeß, holtz zum einfeurn sowohl Comptoir als zimmer und der Weÿnachten Meeß und ther Maser* für beÿde wie auch die Sauberung der Magasin, Comptoir, Zimmer und haußehren auf die Meeß in kösten des H. Hetzels
1. das Magasin, Comptoir, Zimmer und haußehren solle jedes mahl 10 täg vor jeder Meeß geraumt werden und in Ordnung befinden – 480 livres frantzösischer Währung
(Joint) résiliation, Jacques Christophe Zollicoffre banquier au nom de Daniel Merian négociant de Basle, le 22 novembre 1791 enregistré 29 novembre

Autre location pendant les foires au marchand Jean Adler de Herisau (dans le canton d’Appenzell)

1787 (24.9.), Not. Lacombe (6 E 41, 207) n° 45
H. Jacob Friedrich Hetzel der handelsmann
in gegensein Herrn Johann Alder des handelsmanns von Herißau, Lehnung für 4 nach einander folgende mess die zukünftige weÿnachtmeß mit Enbegiffen verlehnt
in seiner behausung zum steinernen mann n° 7 in der Steinernen manns gaß gelegen, den auf die Gaß gehend gelegenen laaden samt einem kleinen Comptoir und Einem Magasin hinter in dem hof befindlich nebst zugehörden, Schäfften, tisch, bänck, vorbanck und Wettertach nebst zimmer mit einem guten bett auf dem zweÿten Stock über dem Laden auch auf die Gaß sehend nebst lichter servietten und handzwellen für beide Messen und holtz zum Einfeuren sowohl zum Comptoir als zimmer für die Weinacht messe lassen obige auf die kösten des H. Verlehners zu machen und zu erhalten, daß zehen täg vor jede Messe verlerlehnte sachen zum auspacken in bereitschaft seÿn sollen – um einen jährlichen Zinß nemlich 112 livres

Anne Marie Stamm femme de Jacques Frédéric Hetzel hypothèque la maison au profit du marchand Jacques Christophe Zollickoffer

1790 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 664 n° 106
Fr. Anna Maria geb. Stammin H. Jacob Friedrich Hetzel eheliebstin
in gegensein H. Jacob Christoph Zollickoffer des handelsmanns – schuldig seÿe 600 gulden
unterpfand, ihre eigenthümlich zuständig mit N° 7 bezeichnet ane der Steinern manns gaß, einseit neben H. Reichard dem handelsmann, anderseit neben Mr Starck dem schneider, hinten auff Mr Schatt den tuchscherer

La maison revient à leur fille Marguerite Madeleine qui épouse en 1777 le marchand Jean Geoffroi Engel, fils du pasteur Philippe Jacques Engel : contrat de mariage, célébration

1777 (5.8), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe der Ehren: und Vorachtbahre Johann Gottfried Engel, leediger Handels-Mann und burger allh. zu Straßburg, weÿl. S. T. H. M. Philipp Jacob Engel, gewesenen Pfarrers zu St: Thomas und des dasigen Stiffts Canonici auch burgers allh: mit Fr. Maria Salome geb. Kipsin ehelich erzeugter Sohn, als Brautigam, ane einem,
So dann die Viel Ehren: und tugendbegabte Jungfrau Margaretha Magdalena Hetzelin, Herrn Jacob Friderich Hetzel jun: Rothgerbers und Lederhändlers auch burgers hieselbsten, mit Frauen Annæ Mariæ geb. Stammin ehelich erzeugte Tochter, als Braut, am andern Theil
So beschehen (…) Dienstag den 5. Augusti Im Jaht der gnaden 1777 (unterzeichnet) Johann Gottfried Engel als Brautigam, Margaretha Magdalena Hetzelin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 175 n° 41)
Im Jahr 1777, Montags den 13. Octobris, nachmittag umb vier uhr sind (…) ehelich copulirt und Christlich eingesegnet worden H Johann Gottfried Engel lediger Handelsmann und burger allhier Hn M. Philipp Jacob Engel, gewesenen Evangelischen Pfarrers und Canonici Zu St Thomæ, auch burgers allhier, und deßen hinterlaßener Wittib Frau Maria Salome gebohrner Kipßin, ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr Margaretha Magdalena Hetzelin Hn Jacob Friderich Hetzels Lederhändlers und burgers allhier und Frau Anna Maria gebohrner Stammin, ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann Gottfried Engel als Bräutigam, Margaretha Magdalena Hetzelin als Braut (i 227, proclamation Saint-Thomas f° 37-v n° 74)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à la mère du mari rue de la Douane face à la Grue. Les apports du mari s’élèvent à 862 livres, ceux de la femme à 837 livres.
1778 (2.1.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 558) n° 297
Inventarium über Herrn Johann Gottfried Engel des Handels: Manns und Fr. Margarethæ Magdalenæ Hetzelin, beeder Ehe-Persohnen u. burgere allh. Zu Straßb. einander für unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet im Jaht 1778 – einander in ihren den 13. Octobris letzt abgewichenen 1777.en Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht u. sich in der den 5. aug. jüngst aufgerichteten Eheberedung §° 3° für Eigen u. unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn H. Jakob Friedrich Hetzel des jüngern Rothgerbers u. Lederhändlers auch b. allh: zu Straßb. der Ehefr: leibl. Vaters u. hierzu erbettenen beistands, wie auch fr. Mariæ Salome Engelin geb. Kipsin des Eheherrn Leibl. Mutter, Straßburg in einem an dem Crahn gelegenen von dißortigen Eheleuthen Lehnungsweiße bewohnenden behauß. Auf Freÿtag den 2. Januarÿ Anno 1778.
Wittems Verfangenschaft den Eheherrn angehend Nach außweißung der über weÿland Herrn M. Philipp Jacob Engel gewesenen Pfarrers und Canonici Zu St: Thomä u. b. allh. Zu Straßb. des Eheherrn leibl. Vaters seel. Verlaßenschafft durch mich den hieseitigen Inventier Notarium den 9. Junÿ 1777. gepflogen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Eheherrn unverändert vorbehaltenen Guths, Sa. Hausraths 128 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. goldener Ring 79 lb, Sa. der baarschafft 507 lb, Summa summarum 726 lb – Darzu gelegt die Ihme gebührige Hälffte an hernach beschriebenen haussteuren anlangend 136, Des Eheherrn Vermögen 862 lb
Dießmnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachtes guth beschrieben, Sa. Hausraths 219 lb, Sa. Silbers 39 lb, Sa. goldener Ring 115 lb, Sa. der baarschafft 327 lb, Summa summarum 701 lb – darzu kombt die hälfte ab denen hernach beschiebenen haussteuren 136 – der Ehefrauen vermögen 837 lb

Marguerite Madeleine Hetzel se remarie en 1780 avec le marchand Jean Michel Magnus, fils de Jean Jacques Magnus de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1780 (11.9), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe der Ehren u. vorachtbahre Herr Joh: Michael Magnus, leediger Handels Mann und burger allhier Zu Straßburg, als bräutigam, beiständlich seines leibl. Vaters herrn Joh: Jacob Magnus des burgers in Schiltigheim, ane einem,
So dan die Viel Ehren: und tugendbegabte frau Margaretha Magdalena Engelin gebohren Hetzelin weÿland herrn Johann Gottfried Engel, gewesenen Handels-Manns und burgers allhier nachgelaßene Wittib, als braut auch mit beÿstand ihres leibl. Vaters herr Jacob Friderich Hetzel des jüngen, lederhändlers u. ebenfalls burgers hieselbsten am andern theil
So geschehen in fernerem beiseÿn herrn Jacob Friderich Hetzel des ältern Lederhändlers u. bs. allh: der frau Braut geehrten hern großvaters, herrn Joh: Friderich Stamm E. E. großen Raths wohlverdienten beÿsitzers ihres Herrn Oncle, und herrn Johann Jacob Stempfel des Gastgebers u. auch bs. alhier des H. Bräutigambs leibl. herrn Schwagers, die sich als Zeugen beneben denen hochzeit. Persohnen (…) eigenhändig unterschrieben haben, Straßburg auf Sambstag den Elfften Novembris anno 1780 unterzeichnet Joh: Michael Magnus als Brautigam, Margaretha Magdalena Engelin als Baut

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 73 n° 145)
Im Jahr 1780 den 4. Decembris Vormittag gegen eilf Uhr sind (…) in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Herr Johann Michael Magnus der ledige Handelsmann und burger allhier Herr Johann Jacob Magnus, des burgers und Einwohners in Schiltigheim mit frau Maria Magdalena gebohren Rheinin ehelich erzeugter Sohn und frau Margaretha Magdalena gebohrner Hetzelin weiland Herrn Johann Gottfried Engel gewesenen handelsmanns und burgers allhier nachgelaßener Wittib (unterzeichnet) Joh: Michael Magnus als hochzeiter, Margaretha Magdalena Engelin als hochzeiterin (i 77)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie au Dauphin place de la Cathédrale. Le montant des apports n’est pas calculé.
1781 (9.6.), Not. Lederlin (6 E 41, 903) n° 145
Inventarium über Herrn Johann Michael Magnus, des Handelsmanns und Fraun Margarethä Magdalenä gebohrener Hetzelin, beeder Eheleuthe und Burgere dahier in Straßburg einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen errichtet Anno 1781. (…) und vermög der vor Herrn Notario Johann Daniel Schweighäußern aufgerichteten Eheberedung für unverändert vorbehalten haben, auf freundliches ansuchen und begehren ihr der beeden Eheleuthe selbsten und Zwar Sie die Ehefrau beiständlichen Herrn Jacob Friedrich Hetzels, des jüngern Rothgerbers, Lederbereiters und burgers dahier, ihres Leiblichen Vaters (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag d. 9. Junÿ A° 1781.
In einer allhier in Straßburg ane dem Münsterplatz gelegenen Zum Dauphin geschildeten nicht hierhero gehörigen bierbehausung folgendermaßen sich befunden
Widems Verfangenschaft Davon das Eigenthum dießortiger Ehefraun nach absterben Fr. Maria Salome Engelin gebohrene Kipßin auch Weiland S.T. Herrn Pfarrers Engels seelig. hinderlaßener Fraun Wittib anfällig ist
Waaren zur handlung gehörig
Series Rubricarum hujus Inventarii. Des Eheherrn Vermögen belangend, Sa. Hausraths (-), Sa. Silber geschirr und Geschmeids (-), Sa. goldener Ring (-), Sa. Schulden (-), Summa summarum (-)

Jean Michel Magnus et Marguerite Madeleine Hetzel font dresser un état de leurs biens. Ceux du mari présentent un passif de 4 660 livres, ceux de la femme s’élèvent à 1 079 livres.
1781 (22.11.), Not. Lederlin (6 E 41, 903) n° 166
Inventarium über Johann Michael Magnus, des Handelsmanns und Fraun Margarethæ Magdalenæ gebohrener Hetzelin, beeder Eheleuthe und Burgere dahier in Straßburg der Zeit besitzende activ Nahrungen und Zu bezahlende Passiv Schulden errichtet Anno 1781.
(…) auf Requisition ihr der Ehefrauen beÿständlich Herrn Peter Hochdörffers, des Metzgers und Burgers dahier, um willen dieselbe wegen obhandenen dringenden Passiv Schulden pro obtinendo Beneficio Cessionis coram Competente in Unterthänigkeit eingekommen ist (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag d. 22.ten Novembris 1781.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Münster Platz gelegenen Zum Dauphin geschildeten bierbehausung nicht hierhero gehörigen folgendermaßen sich befunden als
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Ehefraun guth belangend, Sa. Hausraths 224, Sa. Silbers 27, Sa. Golds 50, Sa. Schulden 200, Sa. Ergäntzung 727, Summa summarum 1229 lb – Schulden 150, Compensando 1079 lb
Des Ehemanns Guth betreffend, Sa. Hausraths 144, Sa. waren zur handlung 842, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 3, Sa. Schulden 204, Summa summarum 1199 lb – Schulden 5860 lb, In vergleichung 4660 lb – Sa. zweifelhaffte schulden 970
Copia der Eheberedung (…) Sambstags den 11. Novembris Anno 1780, Schweighäuser Notarius

Jean Michel Magnus et Marguerite Louise Hetzel vendent la maison au négociant Isaac Bernheim moyennant 10 500 francs

1808 (7.1.), Strasbourg 12 (17), M° Wengler n° 2937
Jean Michel Magnus commissionnaire de roulage demeurant à Strasbourg rue de l’homme de Pierre n° 7 et Marguerite Louise Hetzel
à Isaac Bernheim négociant domicilié marché aux poissons n° 113
Une maison a rez de chaussée et deux étages et petit bâtiment de derrière cour Pompe et tres fonds avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de l’homme de pierre n° 7, d’un côté la veuve Starck, de l’autre la veuve Reichard, devant ladite rue, derrière le Sr Rensch drapier – acquis des héritiers Anne Marie Stamm veuve de Jacques Frédéric Hetzel tanneur mari de la covenderesse et en partie quant à un cinquième celle ci l’a hérité de la D° sa mère, contrat de vente reçu M° Übersaal le 22 fructidor 11 – moyennant 10.500 francs
Enregistrement, acp 104 f° 107-v du 7.1.

Isaac Bernheim prend le nom d’Ignace Bernheim
Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808) f° 113-v
671. Bernheim Ignace – Pardevant Nous Adjoint au maire officier de l’Etat Civil (…) s’est présenté Isaac Bernheim, négociant, domicilié den cette ville Rüe de l’homme de pierre N° 7 lequel nous a déclaré conserver le nom de Bernheim pour nom de famille et prendre celui d’Ignace pour prénom (signé) Isaac Bernheim (apresent) Ignace Bernheim (i 114)

Natif de Zillisheim en haute Alsace, Ignace Bernheim meurt célibataire en 1811 en délaissant pour héritiers sa mère et ses frères et sœurs.

1811 (27.6.), Strasbourg 2 (34), M° Knobloch n° 5169
Inventaire de la succession d’Ignace Bernheim, négociant décédé le 21 juin 1811 – à la requête de 1. Sophie Lazare, veuve en premières noces de Benoit Bernheim et en secondes noces de Joseph Lang, les deux commerçants à Dirmenach en qualité d’héritière pour les 10/40, 2. Lazare Bernheim commerçant à Ligenheim, 3. Benoit Bernheim commerçant à Ziligsheim, 4. Louise Bernheim épouse de Michel Meyer commerçant à Altkirch, 5. Thérèse Bernheim épouse de Jean Dreyfuss commerçant à Pfroeningheim, héritiers pour 27/40, 6. ladite veuve Bernheim en qualité de tutrice naturelle de Philippe Lang mineur héritier pour 3/40, héritiers de leur fils, frère germain et utérin décédé célibataire

dans la maison mortuaire rue de l’Homme de Pierre n° 7 – dans un cabinet servant de comptoir, dans la cuisine à côté du comptoir, dans le salon servant a la filature donnant sur la rue, au grenier séchoir, dans le corps de la fabrique, dans une chambre a côté du poele, dans une chambre au second donnant sur la rue, dans la chambre a côté servant de salon, dans l’écurie, au premier étage dans la chambre principale ayant vue sur la rue, dans la chambre a côté de l’escalier ayant vue sur le vestibule, dans la cuisine, au second étage dans une chambre éclairée sur le vestibule, dans la cuisine, au troisième étage mansardes, chambre des servantes ayant vue sur la rue, dans l’antichambre, au grenier
dans une maison de campagne du défunt à la Robertsau derrière l’auberge ou pend pour enseigne a la couronne d’or, dans une chambre éclairée sur le jardin et la rivière, dans la chambre a côté, dans le logement de Frick – total des meubles, marchandises 39.774 fr, numéraire 1200 francs
Relevé des papiers et registres 16) vente par Anne Marie Mann veuve de Jean Daniel Schweighaeusser notaire et Louise Schweighaeusser épouse de Christmann Frédéric Roeder négociant à Manheim d’une maison avec petite cour et jardin à la Robertsau passée devant M° Knobloch le 4 juin 1808
17) vente par Jacques Schmitt maçon à la Robertsau et Marie Heid d’un petit jardin à la Robertsau passée devant M° Knobloch le 29 juillet 1808
18) d’une une campagne à la Robertsau devant M° Wengler le 10 février 1810
dettes actives 67 233 fr, dettes douteuses 7245 fr
Immeubles. Une maison avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue dite L’homme de pierres n° 7, d’un côté M Koch employé a la Douane de l’autre M Proesamlé tonnelier (interrompu)
une maison, petite cour, petit jardin, appartenances et dépendances sise à la Robertsau canton dit Petersgarten, d’un côté les héritiers Georges Heid de l’autre la maison d’école des catholiques, derrière les héritiers Schwing, chargée d’une rente foncière de 80 c payable à la ville – acquis par contrat pass& devant M° Knobloch le 4 juin 1808
Plus un petit jardin à ladite Robertsau canton dit Petersgarten, d’un côté Salomée Sperling de l’autre l’immeuble prédésigné, derrière Jacques Goll, devant le chemin, acquis par titre cote 17. Ces deux immeubles ont été réunis en un seul Enclos, estimé à 200 fr de revenu en capital 4000 francs
Une campage à la Robertsau consistant en maison, grange, écurie, gloriettes et jardin, ensemble de la contenance de 75 ares canton Oberau Breuschweeg attenant à la propriété du Sr Weber aubergiste de l’autre au Sr Zaepffel membre du corps législatif et Président du Tribunal Civil de Strasbourg devant route derrière le sentier de la Preusch – acquis par contrat titre sous n° 18, estimé à 5000 fr de revenu en capital 10.000 francs
total des immeubles 34.000 fr, total général 142.208 fr, passif 77.414 fr
Enregistrement acp 117 F° 115-v du 5.7. (vacation du 5.7.) enregistré F° 126 du 13.7.

Décès, Strasbourg (n° 1040)
Déclaration de décès faite le 22 juin 1811. Ignace Bernheim, âgé de 42 ans, né à Zillisheim, Haut Rhin, Négociant, non marié, domicilié maison où il est mort Rue de l’homme de Pierre N° 7 le 21 du présent mois à quatre heures du soir. Fils de feu Benoit Bernheim, négociant à Zillisheim, et de Sophie Lazare. Premier déclarant, Salomon David Bernheim, âgé de 65 ans, Circonciseur, oncle [in margine :] Apoplexie (i 74)

La maison est vendue par adjudication judiciaire au tribunal. L’acquéreur est le négociant Chrétien Daniel Strohl

1814 (25.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 75, n° 23
Cahier des charges. M° Dietrich avoué près le Tribunal de Première Instance et les Sieurs Louis Steinheil et Nicolas Joseph Mathis, les deux négociants associés, en qualité de créanciers de Rose Bernheim veuve de Benoît Bernheim, négociant en qualité de tutrice de Nanette Bernheim procréée avec le défunt, duquel cette dernière est unique héritière, et de Lazare Bernheim aussi négociant, lesdits Benoît et Lazare Bernheim ci devant associés cohéritiers et liquidateurs du commerce de feu Ignace Bernheim négociant en cette ville de la somme de 3000 francs de principal par jugement du Tribunal civil en date du 12 août 1812 et deux jugements du Tribunal de commerce des 9 octobre et 19 mars derniers
à M° Dietrich – Déclaration d’enchère, au nom de Chrétien Daniel Strohl négociant
Suit la désignation des objets saisis, une maison sise à Strasbourg rue de l’homme de pierres n° 7, d’un côté la veuve de Jean Frédéric Reinhard, de l’autre Jean Frédéric Broesamlé, derrière différents voisins, devant la devant rue. Cette maison est batie en pierre et a rez de chaussée et deux étages avec mansardes et greniers, elle a son entrée par une porte cochère par ladite rue, une cour par laquelle il y a entrée, un puits s’y trouve, une remise est en face, le rez de chaussée est composé d’un magasin et un comptoir prenant jour dans ladite rue par où ils ont leur entrée, un corridor et un appartenent sur le derrière, les premier et second étage sont composés de plusieurs appartemens plus ou moins grands dont les principaux ont jour par la rue, deux cuisines, les mansardes sont au dessus et les greniers sont au dessous de la maison, laquelle est habitée par Lazare Bernheim une des parties saisies et par la veuve Lang – Mise à prix 6000 francs, fait le 9 septembre 1813
Adjudication préparatoire du 23 novembre – Adjudication définitive du 3 février 1814, pour 14.000 francs

La maison est attribuée après surenchère à Sophie Lazarus, veuve de Joseph Lang, commerçant à Durmenach (mère d’Ignace Bernheim)

1814 (19.12.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 79, n° 32
Adjudication sur surenchère. Ce jour premier décembre est comparu M° Laemmermann avoué de Sophie Lazarus veuve de Joseph Lang commerçant à Durmenach, qu’ayant et admis par la Cour royale de Colmar par arrêt du 9 novembre dernier a surenchérir du quart la maison vendue par expropriation forcée à la barre dudit Tribunal le 3 février précédent à la somme de 18.000 francs, M° Dietrich avoué du Sr Steinheil et Mathes poursuivants a déclaré qu’il ne s’oppose pas à la demande, M° Gebhard avoué du Sr Chrétien Daniel Stahl adjudicataire a dit qu’il ne peut résister à la surenchère
[in margine :] L’adjudication définitive est transcrite en ce bureau volume 75 n° 43

Née vers 1753 à Frœningen en haute Alsace, Sophie Lazare épouse en premières noces Benoît Bernheim puis se remarie avec Joseph Lang, de Durmenach. Elle épouse en troisièmes noces selon le rite juif Aron Feist Salomon, de Scherwiller où elle meurt le 14 février 1830.
Décès, Scherwiller
Le 15° jour du mois de février 1830. Acte de décès de Sophie Lazare, âgée de 77 ans, décédée le jourd’hier 14 février à quatre heures du soir, née à Fréningen département du haut Rhin, domiciliée à Scherwiller veuve en secondes noces de feu Joseph Lang, vivant propriétaire à Durmenach et épouse illégitime en troisièmes noces d’Aron Feist Salomon, propriétaire à Scherwiller auquel elle était mariée d’après le rit israélite, et fille légitime de feu Elias Lazare né à Fréningen département du haut Rhin, et de feue Marie Raphaël née audit Fréningen département du haut Rhin, Sur la déclaration à moi faite par Lazare Bernheim, âge de 55 ans, Commerçant à Strasbourg, qui a dit être fils issu des premières noces de la défunte (i 6)

Sophie Lazarus vend la maison au marchand de bestiaux Jean Frédéric Hammer et à sa femme Marie Marguerite Schützenberger

1815 (17.5.), Strasbourg 5 (42), M° F. Grimmer n° 9193
Sophie Lazarus veuve de Joseph Lang vivant commerçant à Dürmenach domiciliée à Scheerwiller assitée d’Aron Feist Salomon négociant à Scheerwiller
à Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux, et Marie Marguerite Schützenberger
une maison, cour, remise avec tous ses bâtiment, appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg rue de l’Homme de Pierre n° 7, d’un côté la veuve Jean Frédéric Reichhard, de l’autre Jean Frédéric Praesamlé, derrière différents particuliers – vendue par expropriation forcée à la barre du Tribunal Civil de Première Instance sur Rose Bernheim veuve de Benoit Bernheim tutrice de Nanette sa fille et Lazar Bernheim négociant par adjudication devant le Tribunal et Arret de la Cour d’appel séant à Colmar le 9 novembre dernier, adjudication définitive par le juge du Tribunal de Strasbourg le 1 décembre dernier transcrit à Strasbourg le 19 décembre – moyennant 25.000 francs
enreg. f° 19 du 18.5.

Le négociant Jean Frédéric Hammer épouse en premières noces Anne Marie Melling, originaire de Rosheim, qui meurt en 1812 en délaissant deux enfants.
1812 (18.8.), Strasbourg 5 (36), M° F. Grimmer n° 7812
Inventaire de la succession d’Anne Marie Mellin épouse de Jean Frédéric Hammer négociant, décédée le 4 février dernier – à la requête de Joseph Steinninger tisserand subrogé tuteur – Dénomination des héritiers, les deux enfants procréés avec le veuf 1. Jean Frédéric 8 ans et Sophie Adèle 2 ans – mariés sans contrat de mariage
dans la maison mortuaire rue des Orphelins n° 19
garde robe 147 fr
communauté, meubles 672 fr, argenterie 40 fr, numéraire 300 fr, créances 1251 fr, total 2263 fr
Enregistrement, acp 120 F° 92 du 25.8.

Décès, Strasbourg (n° 280)
Déclaration de décès faite le 5 février 1812. Marie Anne Melling, âgée de 32 ans né à Rosheim (Bas-Rhin) Epouse de Jean Frédéric Hammer âgé de 34 ans, Marchand de Bestiaux, domiciliée et morte en cette mairie dans la maison située Ruë Salpêtrière N° 16 le 4 du présent mois, fille de feu Nicolas Melling, jardinier et de feu Madeleine Sauer [in margine :] En Couches (i 71)

Registre de population 600 MW 67 (1815 sqq)
Rue de l’homme de Pierre N° 7, p. 705 (i 365)
Hammer Jean Frédéric, 1778, boucher, né à Wilbaden, (à Str. depuis) 1796, (auparavant) fossé des orphelins 12, E. 1815, dél. r. d’Austerlitz 22
id. née Schützenberger, M. Marg.te, 1788, Epouse, Strasbourg
id. Sophie Adèle, 1810, Strasbourg – décédée le 7 fev. 1822
id. Marg.te Julie, 1813, Strasbourg
Hammer, Georges Auguste, 13 avril 1818 – mort le 9 fév. 1820

Originaire de Wildbad en Wurtemberg, Jean Frédéric Hammer se remarie en 1813 avec Marie Marguerite Schützenberger
1813 (23.3.), Strasbourg 5 (37), M° F. Grimmer n° 8170
Contrat de mariage – Jean Frédéric Hammer veuf boucher
Marie Marguerite Schüzenberger, fille de feu Georges Jacques Schüzenberger, épinglier, et de Marie Marguerite née Heyd, en la demeure de la fiancée vieux marché aux Poissons n° 87
Enregistrement, acp 122 F° 15 du 27.3.

Mariage, Strasbourg (n° 124)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à 10 heures du matin. Jean Frédéric Hammer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 novembre 1777 à Wildbad en Wirtemberg, domicilié à Strasbourg, Boucher, veuf de Marie Anne Melling, décédée en cette ville le 4 février année dernière, fils de Jacques Frédéric Hammer, boucher à Wildbad, et de feu Marie Barbe Scheching, Marie Marguerite Schützenberger, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 septembre 1787 à Strasbourg fille de Georges Jacques Schützenberger, épinglier, et de Marie Marguerite Heyd, ci présente et consentante (…) ladite épouse déclare par serment qu’elle est dans l’impossibilité de produire la preuve de l’absence de son père (signé) Johan Friedrich Hammer, Marie Marguerithe Schützenberger

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1813 (21.12.), Strasbourg 5 (39), M° F. Grimmer n° 8592
Inventaire des apports de Jean Frédéric Hammer boucher et de Marie Madeleine Schützenberger, Contrat de mariage passé le 23 mars dernier
en la demeure des conjoints quai des Orphelins n° 15 dans la maison du Sr Weiler ci devant boucher
le mari : meubles 1431 fr, argenterie 222 fr, numéraire 16.000 fr, total 17.653 fr – passif de la succession de sa première femme Anne Marie Melin 1146 fr, restent 16.507 fr
la femme : meubles 715 fr, argenterie 346 fr, numéraire 4000 fr, total général 5061 fr
Enregistrement, acp 124 F° 35-v du 27.12.

Jean Frédéric Hammer loue une cave à Philippe Huss, brasseur au Canon

1821, Enregistrement de Strasbourg, ssp 47 du 1° octobre
Bail du 27 septembre dernier – Nous soussignés Jean Frédéric Hammer marchand de bestiaux à Strasbourg d’une part
et Philippe Huss brasseur au canon en ladite ville d’autre part a été conclu le bail suivant
Le Sr Hammer donne à bail au Sr Huss pour six années consécutives commençant à la St Michel prochaine la Cave qui se trouve sous la maison du bailleur à Strasbourg rue de l’homme de pierre N° 7 à l’exception de la place séparée de lattes au bas de l’escalier, moyennant un loyer annuel de 200 francs

Prorogation du bail précédent

1828 (30.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 57 F° 82-v
du 31 mars 1827 – le bail échéant le 27 septembre prochain est prolongé pour 6 ans à commencer de la St Michel prochaine enreg. le 1 octobre 1821 folio 167, Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux
au profit de Philippe Huss, brasseur
une cave sous la maison du Sr bailleur rue de l’Homme de Pierre n° 7 pour 6 années à commencer à la St Michel prochaine, moyennant un loyer annuel de 200 francs

Jean Frédéric Hammer et Marie Marguerite Schützenberger vendent la maison au fabricant de chandelles Chrétien Krentz et à Catherine Richert moyennant 20 000 francs

1830 (16.8.), Strasbourg 12 (117), M° Noetinger n° 2220
Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux, et Marie Marguerite Schützenberger
à Chrétien Krentz, fabricant de chandelles, et Catherine Richert
une maison consistant en différents corps de bâtiment, cour, remise, appartenances et dépendances, droits et aisances le tout situé à Strasbourg rue de l’Homme de pierre n° 7, d’un côté la propriété du Sr Maurer fabricant de chaises, de l’autre la Delle Osterrieth, devant la rue – avec tous les fours à l’exception de celui qui se trouve au magasin ou boutique du vendeur et celui qui se trouve dans leur chambre à coucher – acquis de Sophie Lazarus veuve de Joseph Lang, commerçant à Durmenach, suivant acte reçu par Jean Frédéric Grimmer le 17 mai 1815 transcrit au bureau des hypothèques volume 82 n° 30, la veuve Lang l’avait acquis à la barre du Tribunal Civil suite à l’expropriation forcée sur Rose Bernheim veuve de Benoit Bernheim agissant comme tutrice de Jeanette sa fille et Lazare Bernheim, négociant à Strasbourg, suivant adjudication au Tribunal civil et appel à Colmar le 9 novembre 1814, adjudication définitive du 1 décembre 1814 transcrit au bureau des hypothèques volume le 19 décembre suivant – moyennant 20.000 francs
acp 200 (3 Q 29 915) f° 126-v du 24.8.

Originaire de Hochfelden, Chrétien Krentz épouse en 1817 Catherine Richert, originaire de Niederhaslach
Mariage, Niederhaslach
Acte de mariage célébré à la Maison commune à dix heures du matin le 26 novembre 1817. Chrétien Krentz, né d’un légitime mariage le 2 avril 1787 à Hochfelden domicilié à Strasbourg, fils de fr. Ant. Krentz, aubergiste à Hochfelden et de Françoise Fongon à Hochfelden, Catherine Richert, née d’un légitime mariage le 21 juillet 1795 fille de Florent Richert, Laboureur à Niederhaslach et de Thérèse Danzer à Niederhaslach (signé) C Krentz, Catharina Richert (i 4)

Registre de population 600 MW 67 (1815 sqq)
Rue de l’homme de Pierre N° 7, p. 705 (i 365)
Krentz, Jos. Chrétien, 1786, fab. de chandelles, Hochfelden, (à Str. depuis) 1811, (auparavant) quai des bateliers 34, Entré mai 1831
id. née Richert, Catherine, 1795, Ep. Haslach, (à Str. depuis) 1817
id. Florent Adolphe, 1820, Strasbourg
id. Jn Joseph, 1824, Strasbourg
id. Charles Aug.te, 1826, Strasbourg
id. Etienne, 1827, Strasbourg
id. Victor, 1829, Strasbourg – décédé Mai 37
id. Eugène, 1830, Strasbourg – décédé janvier 36
id. Julie, 1831, Strasbourg
id. Françoise Pauline, 1834 10. oct. , Strasbourg

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de la maison de commerce Jean-Jacques Friedel, cadet

1843 (24.2.), Strasbourg 12 (159), M° Noetinger n° 15.502
(Ouverture de crédit) 24 février 1843 – Ont comparu M. Charles Friedel, négociant demeurant à Strasbourg, agissant au nom de la maison de commerce établie en lad. ville de Strasbourg sous la raison Jean-Jacques Friedel, cadet, dont il est le seul chef et gérant, patenté par M. le Maire de cette ville le 21 avril 1842 numéro 25 deuxième catégorie
Et M. Chrétien Krentz, fabricant de chandelles & D° Catherine Richert sa femme qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg, M. Krentz patenté par M. le Maire de cette ville le 20 juillet 1842 numéro 780 cinquième catégorie
M. Friedel au nom de la maison de commerce ouvre par ces présentes en faveur de M. & Mde Krentz un crédit jusqu’à concurrence de la somme de 3000 francs & pour une durée de cinq ans à partir d’aujourd’hui
hypothèque, Une Maison située à Strasbourg rue de l’homme de pierre N° 7 consistant en différents corps de bâtiments avec cour, remise, appartenances & dépendances plus les chaudières, alambics, cuves, outils et ustensiles généralement tous les objets servant à la fabricant du savon et des chandelles, tenant d’un côté à M. Übersaal, docteur en médecine, de l’autre côté au Sr Fritsch, par devant lad. rue, par derrière le Sr Schott, appreteur de draps. Telle & ainsi que la maison se poursuit & de comporte (…) Les Sr & D° Krentz sont propriétaires de la maison pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et D° Marie Marguerite Schützenberger, son épouse demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant led. M° Noetinger, l’un des notaires soussignés qui en a la minute & son collègue le 13 août 1830 dument enregistré. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 20.000 francs
acp 307 (3 Q 30 022) f° 46-v

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de Marie Rose Keguelin, veuve du colonel Pierre Louis Béat Ignace Labiffe et de ses enfants

1844 (13.2.), Strasbourg 12 (162), M° Noetinger n° 16.566
Obligation, 9 & 13 février 1844 – ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et D° Catherine Richert sa femme qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
à 1° Mad. Marie Rose Keguelin, veuve de M. Pierre Louis Béat Ignace Baron Labiffe, vivant colonel de Cavalerie en retraite et chevalier de la Légion d’honneur, elle demeurant à Strasbourg
2° M. Charles Louis Labiffe, domicilié à Strasbourg fourrier à la 5° compagnie du deuxième bataillon du 34° régiment de ligne en garnison à Châlons sur Saône
3° Et à D° Louise Rose Catherine Labiffe, épouse de M. Adolphe Charles Croiset, lieutenant à la 5° compagnie du troisième bataillon dud. régiment en garnison à Mâcon, ces deux époux domiciliés à Paris, Mad. Vve Labiffe comme ayant l’usufruit viager du montant du capital prêté par les présentes et M. Charles Labiffe et Mad. Croiset ses deux enfants comme ayant la nue propriété de ce même capital, la somme principale de 2000 francs
hypothèque, une maison située à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remises, appartenances et dépendances, plus les chaudières, alambics, cuves, outils, ustensiles et généralement tous les objets servant à la fabrication du savon et des chandelles, tenant le tout d’un côté à M. Übersaal, docteur en médecine, de l’autre au Sr Fritsch, par devant lad. rue par derrière le Sr Scholl apprêteur de drap (…). Les Sr & D° Krentz sont propriétaires de lad. maison pour en avoir fait l’acquisition de M. Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et Marie Marguerite Schützenberger son épouse demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Noetinger l’un des notaires soussignés le 16 août 1830 enregistré. Cette acquisition a eu lieu moyennant la somme de 20.000 francs actuellement due dans des proportions inégales (…)

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de Charles Grün

1844 (30.7.), Strasbourg 12 (164), M° Noetinger n° 17.021
Obligation, 30° Juillet 1844 – ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et Dame Catherine Richert, son épouse à ce dûment autorisée par son mari, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien et légitimement
à M. Charles Grün, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, à ce présent et acceptant, la somme de 4000 francs
hypothèque, Une maison consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remise, autres droits, appartenances et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, d’un côté M. Maurer, de l’autre Mlle Osterrieth.
Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent que ledit immeuble leur appartient en vraie et incommutable propriété aux termes d’une vente qui leur a été faite par Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et D° Marie Marguerite Schützenberger son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg devant ledit M° Noetinger le 16 août 1830 enregistré. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 20.000 francs actuellement due dans des proportions inégales (…)

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit du marchand épicier Xavier Stintzy, de Mutzig

1845 (20.8.), Strasbourg 12 (167), M° Noetinger n° 17.942
Obligation. 20 août 1845. – Ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de chandelles et Dame Catherine Richert, son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien & légitimement
à M. Xavier Stintzy, marchand épicier demeurant à Mutzig, créancier ci présent & acceptant, la somme principale de 2550 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en différens corps de bâtimens avec cour, remise, autres droits, appartenances & dépendances, le tout sis à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, d’un côté M. Maurer, de l’autre Mlle Osterrieth. Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété aux termes d’un acte de vente passé devant ledit M° Noetinger soussigné le 16 août 1830 par Jean Frédéric Hammer, marchand de bestiaux et D° Marie Marguerite Schützenberger son épouse, demeurant ensemble à Strasbourg. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 20.000 francs actuellement due dans des proportions inégales (…)

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de Sébastien Lien, vigneron à Mutzig

1845 (3. 7.br), Strasbourg 12 (167), M° Noetinger n° 17.968
Obligation. 3 septembre 1845. – Ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et Dame Catherine Richert, sa femme qu’il autorise, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir légitimement
à M. Sébastien Lien, vigneron demeurant à Mutzig, créancier à ce présent et acceptant, la somme principale de 1150 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remise & dépendances, située à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, entre M. Maurer & Mlle Osterrieth. Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété & qu’il est libre de tous privilèges & hypothèques, à l’exception d’une somme principale de 31.250 francs, due différentes personnes suivant obligation reçue par ledit notaire Noetinger le 10 août dernier & autres actes y relatés.

Chrétien Krentz et Catherine Richert hypothèquent la maison au profit de François Joseph Hertrich, fabricant de savon à Colmar

1845 (16 7.br), Strasbourg 12 (167), M° Noetinger n° 18.000
Obligation. 16 septembre 1845. – Ont comparu M. Chrétien Krentz, fabricant de Chandelles et D° Catherine Richert, sa femme qu’il autorise, les deux demeurant en cette ville, lesquels ont reconnu devoir légitimement
à M. François Joseph Hertrich, fabricant de savon demeurant à Colmar, créancier à ce présent et acceptant, la somme principale de 300 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en différents corps de bâtimens avec cour, remise & dépendances, située à Strasbourg rue de l’homme de Pierre N° 7, entre M. Maurer & Mlle Osterrieth. Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété et qu’il est libre de tous privilèges & hypothèques, à l’exception d’une somme principale de 32.400 francs, due divers créanciers suivant obligation reçue par ledit notaire Noetinger le 3 septembre courant & autres actes y relatés.

La maison est vendue par adjudication judiciaire au tribunal civil à Charles Grün

1846 (7.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 445 (2671) n° 81, le 7 février 1846 – Tribunal civil
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en ladite ville au palais de Justice a rendu le jugement dont la teneur suit. Cahier des charges, clauses et conditions de la vente de l’immeuble ci après désigné par expropriation forcée à la barre du tribunal civil séant à Strasbourg. M. Frédéric Traut avoué exerçant audit tribunal civil, chargé d’occuper pour le sieur Frédéric Mannnerger, majeur, commis négociant domicilié à Strasbourg, déclare que ledit Mannberger est créancier du sieur Chrétien Krentz, fabricant de chandelles et de Dame Catherine Richert, son épouse conjoints demeurant et domiciliés audit Strasbourg d’une somme de 500 francs échue depuis le 13 mai dernier en vertu d’un transport obligatoire reçu M° Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg (…)
Désignation de l’immeuble saisi sur lesdits conjoints Krentz. Une maison sise à Strasbourg rue de l’homme de pierre n° 7 autrefois et aujourd’hui rue de l’ail n° 28, d’un côté le sieur Fritsch marchand de vins de l’autre Monsieur Uebersaal docteur en médecine, cour, appartenances et dépendances. Cette maison consiste en rez de chaussée dans lequel se trouve un atelier de fabricant de chandelles surmonté de deux étages et de greniers le tout bâti en pierres et couvert en tuiles. Le sol de cet immeuble a une de la contenance de 2 ares 15 centiares, ledit immeuble est imposé à la matrice cadastrale de la Ville de Strasbourg ainsi qu’il résulte de l’extrait dont copie suit. Section O n° 21 rue de l’homme de pierre numéro 7 en nature de maison d’une la contenance de 2 ares 15 centiares de première classe, évalué à un revenu net de 108 francs et en nature de sol évalué à un revenu (-). Conditions de la vente (…) Mise à prix. Le poursuivant met ledit immeuble à prix pour servir de première mise lors de l’adjudication à la somme de 6000 francs. Fait à Strasbourg le 23 septembre 1845.
(f° 136-v) Publication. L’an 1845 le 31 octobre (…)
(f° 137) Première adjudication. L’an 1845 le 5 décembre
Adjudication définitive. L’an 1846 le 9 janvier à l’audience publique des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg séant en cette ville (…) article unique du cahier des charges consistant en une maison avec cour appartenances et dépendances contenant un atelier de fabrication de savon et de chandelles avec tous les objets mobiliers attachés comme immeubles par destination à ladite maison, notamment les chaudières, alambics, cuves, outils, ustensiles & généralement tous les objets servant à la fabricant de savon et de chandelles, sise à Strasbourg rue de l’homme de pierre numéro 7 aujourd’hui rue de l’ail numéro 28 entre le sieur Fritsch marchand de vins et Monsieur Uebersaal docteur en médecine, crié pour 6000 francs
Enchéri pendant plusieurs bougies et enfin par M° Schneegans avoué à la somme de 28.700 francs
(f° 138) Déclaration de command. L’an 1846 le12 janvier au greffe du tribunal civil de l’arrondissement de Strasbourg Est comparu M° Schneegans avoué lequel a déclaré avoir enchéri à l’audience des criées de ce siège du 9 du courant pour et au nom du Sieur Charles Grün, négociant demeurant à Strasbourg

Le fabricant de savon George Richert loue une cave de la maison au marchand de vins Fritsch

1860, Enregistrement de Strasbourg, ssp 132 (3 Q 31 631) f° 67 du 22.11.
du 22 novembre 1866. Bail – M. George Richert fabt. de savon à Strasbourg loue par les présentes
au Sr Fritsch marchd. de vins en ladite ville
la cave de sa maison rue de l’Ail N° 21 dont l’entrée est dans la cour de la dite maison, moyennant un loyer annuel de 240 francs payable par trimestre avec 60 francs. Les tonneaux, chantiers, tout ce qui se trouve dans la dite cave appartient à M. Fritsch. La durée du bail est fixée du jour de la signature du présent bail pour finir le premier janvier 1863.

Charles Grün et Wilhelmine Christmann vendent la maison au marchand de vins Théophile Jonathan Rhein et à sa femme Louise Lœsling

1861 (26.6.), Victor Noetinger (Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 860 (3006) n° 83 le 10 juillet 1861)
Ont comparu Monsieur Charles Grün propriétaire et Dame Wilhelmine Christmann son épouse de lui dument assistée et autorisée à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes vendu (…)
à Monsieur Théophile Jonathan Rhein, marchand de vins et Dame Louise Loesling sa femme demeurant ensemble à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Désignation. Une maison d’habitation à deux étages sur rez de chaussée composée de bâtiments de devant et de derrière avec cour, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue de l’ail numéro 3 ancien et n° 21 nouveau tenant d’un côté à Monsieur Stoeber medecin, de l’autre à Monsieur Fritz marchand de vins, par devant la rue, par derrière Mademoiselle Meyer et Monsieur Schott, ainsi que cet immeuble se poursuit et se comporte avec tous les droits sans exception (…) notamment les trumeaux, fourneaux tuyaux et pierres, les jalousies & autres objets placés dans la maison à perpétuelle demeure.
Origine de la propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils sont devenus propriétaires de l’immeuble vendu au moyen de l’adjudication qui en a été prononcée au profit de Monsieur Grün l’un d’eux par l’entremise de M° Schneegans avoué à Strasbourg qui lui en a passé déclaration suivant jugement rendu à l’audience des criées du tribunal civil de Strasbourg le 9 janvier 1846 et déclaration de command du 12 janvier même mois, le tout enregistré et transcrit au bureau de la conservation des hypothèques le 7 février 1846 volume 445 numéro 81 avec inscription d’office du même jour au volume 441 numéro 150. L’adjudication a eu lieu par suite de l’expropriation forcée dirigée à la requête de Monsieur Frédéric Mannberger commis négociant domicilié à Strasbourg contre Monsieur Chrétien Krentz fabricant de chandelles et Dame Catherine Richert sa femme demeurant à Strasbourg. elle a été prononcée au profit de Monsieur Grün moyennant le prix de 28.700 francs (…). La maison vendue appartenait aux époux Krentz au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Monsieur Frédéric Hammer marchand de bestiaux et de Dame Marie Marguerite Schützenberger son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Charles Noetinger père et prédécesseur immédiat de M° Victor Noetinger l’un des notaires soussignés le 16 août 1830 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier septembre de la même année volume 238 numéro 65. Cette acquisition a été faite moyennant le prix de 20.000 francs qui a fait l’objet d’un ordre judiciaire entre les créanciers des époux Hammer (…) Les époux Hammer possédaient eux mêmes ledit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Sophie Lazarus veuve de Monsieur Joseph Lang vivant commerçant à Düssenach suivant contrat de vente passé devant M° Jean Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 17 mai 1815 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 5 juin de la même année volume 82 Numéro 30. Enfin la veuve Lang avait acquis ladite maison à la barre du tribunal civil de Strasbourg où il fut vendu par expropriation forcée sur Rose Bensheim veuve de Benoît Bensheim tant en son nom que comme tutrice légale de Nanette Bensheim sa fille et Monsieur Lazare Bensheim négociant tous de Strasbourg suivant procès verbal d’adjudication faite devant ledit tribunal, arrêt de la cour d’appel séant à Colmar du 9 novembre 1814 et adjugé définitivement à la veuve Lang suivant jugement du même tribunal en date du premier décembre 1814. – Prix 22.000 francs (…) Etat civil. Les vendeurs déclarent sous les peines de droit qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Zimmer et son collégue notaires à Strasbourg dans le cours de l’année 1820.
acp 500 (3 Q 30 215) f° 25 du 3.7.

Originaire de Schiltigheim, le cabaretier Théophile Jonathan Rhein épouse en 1851 Louise Lœsling, fille de l’huissier Jean Zacharie Lœsling
Mariage, Schiltigheim (n° 5)
Le 8 mai 1851 à onze heures du matin. Acte de mariage de Gottlob Jonathan Rhein âgé de 30 ans né à Schiltigheim le 15 janvier 1820, profession de cabaretier domicilié à Strasbourg, fils légitime majeur de Rhein Gottlob Jonathan, âgé de 58 ans, profession de Marchand de bestiaux domicilié à Schiltigheim, présent et consentant, et de feu Ehrhradt Catherine Salomé en son vivant domiciliée à Schiltigheim, y décédée le 8 janvier 1827, et de Louise Loessling, sans profession, domiciliée à Schiltigheim, âgée de 19 ans, née à Schiltigheim le 27 mars 1832 fille légitime mineure de feu Loessling Jean Zacharie en son vivant profession d’huissier domicilié à Schiltigheim y décédé le 27 mars 1843 et de Piquet Julie agée de 42 ans profession de rentière domiciliée à Schiltigheim (…) s’il a ét fait un contrat de mariage, il nous a répondu il en a été fait devant M° Roudolphi Notaire en cette commune suivant son certificat en date du 22 avril 1851 (i 4)

Jonathan Rhein loue le débit de vin à Louise Dorothée Amélie Milius veuve de l’horloger Frédéric Schlund

1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 136 (3 Q 31 635) f° 10 du 8.8.
du 22 juin 1862. Bail – Le soussigné Sr Jonathan Rhein, marchand de vin à Strasbourg donne à bail pour trois, six ou neuf années à partir du 24 juin courant
à Louise Dorothée Amélie Milius veuve du Sr Frédéric Schlund vivant horloger à Strasbourg, qui l’accepte
un établissement de débit de vin avec logement sis dans la maison rue de l’ail N° 21 à Strasbourg, composé comme suit, 1° le rez de chaussée comprenant une grande salle, une petite salle et une chambre y attenante, 2° tout le premier étage et une chambre de domestique au 3° étage et une chambre à linge sale au 4° étage, 3° La cave sous le rez de chaussée et une petite cave à légumes, une remise et le droit de jouissance de la buanderie et du grenier commun. Dans la location sont compris trois poëles en fayence, un poële en fonte avec tuyaux, un âtre économique, plus le compteur avec conduits à gaz et 8 becs au rez-de-chaussée. Ce bail est fait pour un loyer annuel de 1000 francs

Théophile Jonathan Rhein et Louise Lœsling vendent la maison au commis négociant Adolphe Hosch

1864 (3.12.), M° Flach (minutes en déficit), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1002 (3178) n° 16 du 8 décembre 1864
Ont comparu Monsieur Théophile Jonathan Rhein, marchand de vins et Dame Louise Loesling son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par les présentes vendu (…)
à Monsieur Adolphe Hosch, commis négociant demeurant à Strasbourg
Désignation. Une maison d’habitation à deux étages sur rez de chaussée composée de bâtiments de devant et de derrière avec cour, appartenances et dépendances, le tout sis à Strasbourg rue de l’ail N° 21 tenant d’un côté à Monsieur Stoeber medecin, de l’autre à M. Ferdinand Fritz marchand de vins, par devant la rue et par derrière Mademoiselle Meyer et Monsieur Appell. Ainsi que cet immeuble se poursuit et se comporte avec tous les droits sans exception (…) notamment les trumeaux, fourneaux tuyaux et pierres, les jalousies et autres objets placés dans la maison à perpétuelle demeure.
Origine de la propriété. Les vendeurs déclarent qu’ils sont devenus propriétaires de l’immeuble vendu pour l’avoir acquis de Monsieur Charles Grün, propriétaire et Dame Wilhelmine Christmann son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux terles d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg le 27 juin 1861. Cette vente est faite moyennant le prox de 22.000 francs à compte duquel 2000 francs ont été payés comptant (…). Les époux Grün sont devenus propriétaire des dits immeubles au moyen de l’adjudication qui en a été prononcée au profit de Monsieur Grün l’un d’eux par l’entremise de M° Schneegans avoué à Strasbourg qui lui en a passé déclaration suivant jugement rendu à l’audience des criées du tribunal civil de Strasbourg le 9 janvier 1846 et déclaration de command du 12 janvier même mois, le tout enregistré et transcrit au bureau de la conservation des hypothèques le 7 février 1846 volume 445 numéro 81 avec inscription d’office du même jour au volume 441 numéro 150. L’adjudication a eu lieu par suite de l’expropriation forcée dirigée à la requête de Monsieur Frédéric Mannberger commis négociant domicilié à Strasbourg contre Monsieur Chrétien Krentz fabricant de chandelles et Dame Catherine Richert sa femme demeurant à Strasbourg. La maison vendue appartenait aux époux Krentz au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de Monsieur Frédéric Hammer marchand de bestiaux et de Dame Marie Marguerite Schützenberger son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Charles Noetinger père notaire à Strasbourg le 16 août 1830 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier septembre de la même année volume 238 numéro 65. Les époux Hammer possédaient eux mêmes ledit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de Dame Sophie Lazarus veuve de Monsieur Joseph Lang vivant commerçant à Dusenach suivant contrat de vente passé devant M° Jean Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg le 17 mai 1815 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 5 juin de la même année volume 82 Numéro 30. Enfin la veuve Lang avait acquis ladite maison à la barre du tribunal civil de Strasbourg où il fut vendu par expropriation forcée sur dame Rose Bensheim veuve de Monsieur Benoît Bensheim tant en son nom que comme tutrice légale de Nanette Bensheim sa fille et Lazare Bensheim négociant à Strasbourg suivant procès verbal d’enchères et d’adjudication faite devant ledit tribunal, arrêt de la cour d’appel séant à Colmar du 9 novembre 1814 et adjugé définitivement à la veuve Lang suivant jugement du même tribunal en date du premier décembre 1814. – Entrée en jouissance (…) Prix 24.000 francs (…)
acp 538 (3 Q 30 253) f° 44-v du 5.12.

Le commis négociant Adolphe Hosch épouse en 1852 Sophie Caroline Fetter
1852 (10.6.), Strasbourg 13 (65), M° Flach n° 1191
Contrat de mariage – Ont comparu M. Adolphe Hosch, commis négociant demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu M. Jonathan Emanuel Hosch, en son vivant maréchal ferrant et de D° Sophie Faudel sa veuve demeurant à Strasbourg, futur époux stipulant sous l’assistance de sa mère d’une part
Et Melle Sophie Caroline Fetter, majeure demeurant à Strasbourg, fille de feu le Sr Jacques Fetter en son vivant crieur à la salle des ventes à Strasbourg & de D° Sophie Hobart sa veuve demeurant enladite ville, future épouse stipulant sous l’assistance de sa mère d’autre part
acp 410 (3 Q 30 125) f° 65 du 11.6. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié
Les apports du futur époux consistent en argent comptant et literie montant à 800 francs
les apports de la future épouse consistent en meubles & effets mobiliers estimés article par article à 1152
Donation mutuelle par les futur au survivant deux de l’usufruit de la succession du prémourant, réductible à la portion légale en cas d’existence d’enfants

Sophie Caroline Fetter meurt en 1854 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Frères.
1864 (12.3.), Strasbourg 13 (90), M° Flach (Jean Georges)
12 mars 1864. Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Adolphe Hosch, négociant, et Sophie Caroline Fetter
A la requête de M. Adolphe Hosch, négociant demeurant à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre lui et dame Sophie Caroline Fetter son épouse défunte aux termes de leur contrat de mariage passé devant le soussigne notaire Flach en date du 10 juin 1852, 2° comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de cette dernière aux termes dudit contrat de mariage, 3° et en qualité de père et tuteur légal de de ses 5 enfants mineurs issus de son mariage avec la défunte et qui sont Charles Adolphe Hosch né le 18 février 1853, Sophie Caroline Hosch née le 11 mai 1854, Louis Hosch né le 15 novembre 1855, Emilie Eugénie Hosch née le 21 septembre 1857 Et Albert Jules Hosch né le 19 novembre 1858. En présence de M. Benjamin Kügler Négociant demeurant à Strasbourg au nom et comme subrogé tuteur desdits cinq enfants mineurs Hosch (…) lesdits mineurs Hosch habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un cinquième de feue leur dite mère
dans une maison sise à Strasbourg, rue des frères n° 11 où la Dame Hosch est décédée le 5 mars 1864.
Description et estimation du mobilier, dans la salle à manger, au salon
acp 530 (3 Q 30 245) f° 93 du 14.3. (succession déclarée le 25 août 1864) Communauté, mobilier 2317
acp 532 (3 Q 30 247) f° 58-v du 4.5. (vacation du 2 mai) Communauté, argent 120, créances Kügler 31.330, assurance sur la vie 18.000
Succession, garde robe 764, remploi 1152
Le veuf déclare renoncer à son usufruit

Adolphe Hosch se remarie en 1864 avec Julie Lydie Schmidt : contrat de mariage, célébration
1864 (22.8.), M° Flach (minutes en déficit)
Contrat de mariage entre Adolphe Hosch, commis négociant à Strasbourg veuf avec un enfant de Sophie Caroline Fetter d’une part
Julie Lydie Schmidt, majeure à Strasbourg d’autre part
acp 535 (3 Q 30 250) f° 53-v du 22.8. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié
Les apports du futur époux consistent 1) en ceux constatés par inventaire reçu Flach le 12 mars 1864, 2) mobilier 1400, 3) argent 4100
Ceux de la future épouse consistent 1) mobilier estimé ci 1000, 2) argent ci 100
Donation par lle futur à la future de l’usufruit des biens de la communauté, caduque en cas de convol en secondes noces
Donation par la future au futur de la pleine propriété de toute sa succession réductible à l’usufruit de moitié en cas d’enfants

Mariage, Strasbourg (n° 404)
Du premier septembre 1864. Acte de mariage de Adolphe Hosch, majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 mai 1824 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, commis négociant, veuf de Caroline Sophie Fetter, décédée à Strasbourg le 5 mars 1864, fils de feu Emanuel Jonathan Hosch, agent de police décédé à Strasbourg le 16 juin 1842 et de Sophie Faudel, sans profession, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante
Et de Julie Lydie Schmid, majeure d’ans, née en légitime mariage le 19 mai 1842 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de feu Charles Frédéric Schmid, pensionnaire de la Ville, décédé à Strasbourg le 9 avril 1860 et de feu Dorothée Besserer décédée à Strasbourg le 14 décembre 1863 (…) il a été passé le 22 août denier un contrat de mariage par devant M° Jean Georges Flach notaire à Strasbourg (…) Témoins Charles Schmid, âgé de 41 ans, rentier, frère de l’épouse, Louis Schmid, âgé de 38 ans, mécanicien, frère de l’épouse (signé) Adolphe Hosch, Julie Lydie Schmid

Adolphe Hosch et son voisin Charles Bornemann, propriétaire de la maison sise 15, rue des Tonneliers, s’accordent le droit de surbâtir leur pignon commun

1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 147 (3 Q 31 646)
f° 46-v du 2.9.
Convention – Cejourd’hui 29 août 1867, il a été convenu entre le Sr Hoche Adolphe propriétaire d’un immeuble sis à Strasbourg rue de l’ail n° 21 d’une part
et le Sr Charles Bornemann, propriétaire d’un immeuble adjacent rue des tonneliers n° 15 d’autre part
1° les deux parties ayant sur une partie des façades postérieures un pignon commun, les toitures à la hauteur du 3° Etage sont séparées par un chenal servant à l’écoulement des eaux des deux parties. D’un commun accord les deux propriétaires se donnent le droit de surbâtir les dites façades d’un Etage et à l’aplomb du bord du chenal en y établissant les jours et vues qui se trouvent actuellement dans la toiture, soit sous forme de croisée, ou lucarnes, le déplacement du chenal en pierre sera aux frais de celui des propriétaires qui le dérangera dans son travail, 2° pour l’avantage du jour des deux propriétés, le sieur Bornemann s’engage à placer sa nouvelle façade à 70 centimètres en retrait de la gauche du chenal, à ne s’oppposer en rien à la fermeture des trois vues qui se trouvent dans le mur de séparation à hauteur de son deuxième étage, à condition que le sieur Hoche lui fasse établir un système de fenêtres à tabatière prenant le jour dans cette ruelle suivant le système qu’il jugera le plus convenable pour éclairer les pièces prenant le gour par le fait du relèvement du chenal, en cas de contestation entre les parties au sujet du mode d’exécution du travail le sieur Hoche remettra au Sr Bornmann une somm de cent francs lui faisant

Adolphe Hosch et Julie Schmid hypothèquent la maison au profit du brasseur Jacques Diemer

1870 (8.8.), Strasbourg 13 (98), M° Flach (Jean Georges) n° 7683
Du 8 août 1870. Obligation de 10.000 francs – Ont comparu Mr Adolphe Hosch négociant et sous son autorisation D° Julie Schmid son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien et légitimement
a Mr Jacques Diemer, brasseur demeurant à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 10.000 francs (…)
Affectation hypothécaire, une propriété située à Strasbourg rue de l’Ail n° 21, et composée de deux corps de bâtiments attenant l’un à l’autre, celui donnant dans la rue de l’ail élevé sur cave voûtée et comprenant rez de chaussée, trois étages et greniers, l’autre donnant dans la cour, élevé sur cave voûtée comprenant rez de chaussée, quatre étage et greniers, cette propriété tenant d’un côté à M. Stoeber médecin, de l’autre côté à M. Ferdinand Fritsch marchand de vins, pardevant la rue et par derrière M Meyer et Mr Appel. (…)
Origine de la propriété. Cet immeuble hypothéqué appartient aux époux Hosch pour avoir été acquis par eux de M. Théophile Jonathan Rhein, marchand de vins et D° Louise Loesling demeurant ensemble à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Flach notaire soussigné et son collègue notaires à Strasbourg le 3 décembre 1854 qui contient l’établissement de la propriété antérieure.

Adolphe Hosch meurt en 1888 en délaissant cinq enfants de son premier mariage.
1888 (11.7.), M° Mossler
11, 12 & 14 Juli 1888. Erbverzeichnis nach dem Ableben des Kaufmanns Adolph Hosch in Straßburg wohnhaft gewesen, wo er am 29. Februar 1888 gestorben ist, auf Anstehen von I. Julie Lydie Schmid, ohne Gewerbe in Straßburg Wittwe des H. Hosch, handelnd eigenen Namens wegen der Errungenschaft gemeinschaft welche auf Grund Ehevertrags des Notars Flach in Straßburg vom 22. August 1864. zwischen irem gewesenen Ehemann und ihr bestanden hat, und als Schenknehmerin seines Kindtheiles des Nachlasses ihres Ehemanns auf Grund des erwähnten Ehevertrags und eines eigenhändigen Testaments hinterlegt in der Amtsstube des amtierenden Notars am 3. März 1888.
II. von dem Bevollmächtigten von Adolph Karl Hosch, Prokurist in Nizza, III. von dem Bevollmächtigten von Sophie Caroline Hosch, Ehefrau von Karl Valentin Kern, Kaufmann in Langres, IV. Ludwig Hosch, Kaufmann in Straßburg, letzterer handelnd eigenen Namens und als Bevollmächtigter von Albert Julius Hosch, Schriftsteller in Paris, V. von dem Bevollmächtigten von Carl Theodor Julius Lix, und dessen Ehefrau Emilie Eugenie Hosch in Paris, die genannten Adolph Carl Hosch, Ehefrau Kern, Ludwig Hosch, Albert Julius Hosch und Ehefrau Lix sind die einzigen Erben je zu einem Sechstel im Nachlasse ihres Vaters genannten Hosch und der Wittwe Hosch zu 1/6.

acp 804 (3 Q 30 519) f° 77-v n° 1615 du 17.7. (Sterbefallerkl. Bd. 156 Bl. 64 n° 50, 17 VIII 1888) Mobilien der Gütergemeinschaft geschätzt zu M. 3915, bares Geld am Todestage 1682
Kleidungsstücke und Schmucksachen des Erblassers 306
Nach dem Absterben von Sophie Caroline Fetter ersten Ehefrau Hosch, welche von den obengenannten fünff Kindern beerbt worden ist, wurde durch Notar Flach in Straßburg am 12. März 1864 ein Erbverzeichnis errichtet
Laut einer Vormundschafts Rechnung vor dem amtiendenen Notar vom 13 & 26 November 1878 hat p. Hosch beden Söhnen Adolph Carl Hosch und Ludwig Hosch ihr mütterliches Erbe mit je 4240 ausgeliefert
Rückbringen, Ehefrau Kern hat auf Grund ihres Ehevertrags vor Notar Flach in Straßburg vom 10. September 1872 einen Betrag von 4616 zurückzubringen
Ehefrau Lix hat auf Grund ihres Ehevertrags vor Notar Loew in Straßburg vom 14. September 1881 einen Betrag von 3840 zurückzubringen
der Erblasser hat diese beiden Beträge aus der Gütergemeinschaft Hosch Schmid genomme, und schuldet dafür Ersatz
der heutige Erblasser war zu Gunsten seiner überlebenden Wittwe bei der Lebensversicherungs gesellschafft La Nationale in Paris 1) zufolge einer Polize vom 28. Aprilis 1864 zu 9600, b) laut einer Polize vom 27. Junÿ 1862 zy 6400 gegen einer Prämie von 193. jährlich
Wittwe Hosch ist bei der Lebensversicherungs gesellschaft M° Phénix mit den Sitze zu Paris zufolge Polize vom 21. October 1872 zu 8000 gegen einer Prämie von 201. Mark versichert. Ane Prämien wurden bezahlt für a) den Erblasser 11.989, b) der Wittwe 3225, Zusammen 14.194, davon gehen (…) bleiben noch 10.982, wofür die Wittwe Ersatz schuldet. Die Erben verlangen (…)
Ersatzansprüche der Eheleute Hosch (…) 42.024, davon gehet ab 21.458, bleiben noch 20.566, und in baarem Geld 4400, Zusammen 24.966
Vergütungen. Eheleute Hosch Schmid schulden an die Gütergemeinschaft (…) 10.456 und 10.982
Activanstaende der Gemeinschafft (…) 157.807, weitere Activanstaende 7148
Liegenschaft der Gemeinschafft, Ein Wohnhaus mit Hof, Stall und Zubehör in der Gemeinde Wangen Sondergasse N° 120 Flur D n° 262 mit 1 Ar 25
Passiv masse 13.251
die Wittwe beanspricht die gesetzliche Unterhalt mit 650 und für die Kinder 200.

Testament et acte de notoriété
1888, M° Mossler
3. Maertz 3. – Hinterlegung des eigenhändigen Testament dahier am 29. Februar 1888 verstorbenen Adolph Hosch (…) Privaturkunde von Januar 1888
acp 799 (3 Q 30 514) f° 41 du 6.3.

5. März 1888. Offenkunde woraus erhellet daß Adolph Hosch, ehemals Kaufmann hier den 29. Februar 1888 gestorben ist und als einige Erben hinterlassen seine fünf Kinder Karl Adolph Hosch, Bankier in Nizza, Sophie Caroline Hosch Ehefrau von Karl Valentin Kern, Kaufmann in Langres, Ludwig Hosch, Kaufmann hier, Emilie Eugenie Hosch Ehefrau von Carl Theodor Julius Lix Kaufmann in Paris, Albert Julius Hosch, Schriftsteller in Paris
acp 799 (3 Q 30 514) f° 41-v du 6.3. Mossler 5.3.

Liquidation de la communauté entre Adolphe Hosch et Julie Lydie Schmid
1889 (18.7.) M° Mossler
Liquidation und Theilung Gütergemeinschaft Adolph Hosch und Julie Lydia Schmid
1. der Gütergemeinschaft, welche bestanden zwischen Adolph Hosch, Kaufmann zu Straßburg, gestorben hier am 29. Februar 1888 und dessen überlebenden Ehefrau Julie Lydie Schmid, 2. des Nachlasses des genannten Adolph Hosch,
zwischen I. der genannten Wittwe geb. Julie Lydie Schmid,
II der Kinder aus erster Ehe des Verstorbenen mit Sophie Caroline Fetter nämlich 1. Sophie Caroline Hosch, Ehefrau von Karl Valentin Kern, Kaufmann in Langres, 2. Ludwig Hosch, Kaufmann in Straßburg, 3. Albert Julius Hosch, Schriftsteller in Paris, 4. Adolph Karl Hosch, Bankbeamter in Nizza, 5. Emilie Eugenie Hosch Ehefrau von Carl Theodor Julius Lix, Kaufmann beide in Paris, diese 5 Kinder Erben ihres Vaters je zu 1/6. indem die Wittwe laut dem nacherwehnten Testament Legatarin für ein Kindstheil ist

acp 818 (3 Q 30 533) f° 24-v n° 1520 du 27.7. (Sterbefall erkl. 17.8.88 Bd. 156 Bl. 64 n° 50) Vorbemerkungen, I. Ehevertrag Hisch Schmid vor M° Flach hier am 22. angezeigt und bekandt 1864 auf Errungenschaft gemeinschaft (…)
II. Testament eigenhändig v. 16. Januar 1888, egistr. Bd. 799 N° 3496. (…)
III. Adolph Hosch starb am 29. II 1888, Inventar Mossler vom 11, 12 & 14 Juli 1888 wonach Mobilien der Gemeinschafft geschätzt 3915, Baargeld 1682, Kleider und Schmucksachen 306 (…)
Gütergemeinschaft. Aktiv I. Baargeld (…) 26.682, II. Vergütung geschuldet durch den Nachlass 11.153, III. geschuldet laut Testament 2161, IV. geschuldet durch Ludwig Hosch 16.200, V. geschuldet durch Albert Julius Hosch 410, VI geschuldet durch Frau Kern 24.940, VII-IX. Betrag durch Handelshaus Hosch-Braun, X. Erlös des Wohnhauss zu Wangen 6050 (…) Summa Aktiv M 208.098
Passiv. I. Ersatzleistung (…) 48.724, bleibt 159.373
Nachlass, 1. Ersatzansprüche 26.630, Hälfte des Gemeinschaft überschusses mit 79.686, 3. Eratzanspruch gegen die Wittwe 944, Summa 107.261 – Passiv 11.956, bleibt Ueberschuss 95.305
Rechnungen & Anweisungen (…)
f° 29, n° 1521 Auszug

Adolphe Hosch et Julie Lydie Schmid vendent la maison au boulanger Mathias Klein et à sa femme Louise Fuchs pour 25 000 marks

1875 (29.10.), Strasbourg 9 (140), M° Jean Mossler n° 106
Kauf mit Anweisung und Rechtseinsetzung vom 29. October 1875. – sind erschienen H. Adolph Hosch, Kaufmann, & Frau Julie Lydie Schmidt, desse, hierzu ermächtigte Ehefrau, beide miteinander in Straßburg wohnhaft, welche hierdurch (…) verkauft haben
an H. Mathias Klein, Bäcker & an Frau Luise Fuchs, dessen hierzu verbeiständete Ehefrau, beide miteinander in
Straßburg wohnhaft, solidarische Käufer hierzugegen & solches annehmend,
Beschreibung. Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken, Hintergebäude mit einer Bäckerei, nebst allen Rechten & Zugehörden in Straßburg gelegen, Knoblauchgasse n° 21 einerseits Eigenthum Stoeber, anderseits Ferdinand Fritsch, vorn die Gasse hinter Eigenthum Bayer & Heintz. Dieses Haus ist verkauft im Stande in welchem sich dasselbe wirklich befindet (…)
Eigenthums-Recht. Diese Liegenschaft gehört den Eheleuten Hosch um sie von H. Gottlieb Jonathan Rhein, Weinhändler & Frau Louise Loesling, Eheleute in Straßburg wohnhaft gekauft zu haben, laut Kontrakt vor H. Flach, damals Notar in Straßburg passirt den 3. Dezember 1864, im Hypotheken Amt von Straßburg überschrieben den 8. desselben Monath Band 1002 N° 19. Die Eheleuthe Rhein Loesling, sind selbst Eigenthümer dieser Liegenschaft um sie von den Eheleuten Karl Grün, Eigenthümer & Wilhelmine Christmann, beider in Straßburg wohnhaft erkauft zu haben, laut Kauf Kontrakt vor H. Victor Noetinger, damals Notar in Straßburg den 27. Juni 1761. Das frühere Eigenthums Recht ist in letzterem Kauf Kontrakt ausführlich aufgestelt und die Parteien berufen sich auf diesen Akt und begehren in Gegenwärtigem keine ausführliche Beschreibung.
Civil & hÿpothkenstand. Die Verkäufer erklären & bestätigen, daß sie in erster Ehe unter der Gütergemeinschaft verheirathet sind (…) daß die verkaufte Liegenschaft ihnen noch in vollem Eigenthum angehört und mit keiner anderen Renten, Schuld, Privileg noch Hÿpothek behaftet ist als durch 1) einer Hauptsumm von 16.000 Mark schuldig an die Verlaßenschafft des H. Carl Grün (…), 2) einer Hauptsumm von 8000 Mark schuldig an H Jacob Diemer ehemaliger Bierbrauer in Straßburg laut Obligation vor H. Flach damals Notar in Straßburg den 8. August 1870 (…) – Preis, 25.000 Mark
acp 644 (3 Q 30 359) f° 96 du 30.10.

Originaire de Still, Mathias Klein épouse en 1870 Louise Fuchs, native d’Uttenheim après avoir passé un contrat de mariage à Erstein
Mariage, Strasbourg (n° 155)
Du 24° jour du mois de mars l’an 1870. Acte de mariage de Mathias Klein, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 février 1840 à Still (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, boulanger, fils de Georges Klein, ancien meunier domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feu Madeleine Flicker, décédée à Dinsheim (Bas Rhin) le 27 décembre 1862 et de Marie Louise Fuchs, majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 octobre 1862 à Uttenheim, sans profession, fille de feu Pierre Fuchs, tisserand décédé à Uttenheim le 8 mai 1861 et d’Anne Marie Fritsch, sans profession domiciliée à Uttenheim, ci présente et consentante (…) il a été passé le trois de ce mois un contrat de mariage devant M° Bernhard notaire à Erstein (Bas Rhin) – (i 25)

Mathias Klein et Louise Fuchs vendent la maison au boulanger Georges Kauffmann et à sa femme Madeleine Würth moyennant 48 000 marks

1881 (28.4.), M° Holtzapffel
Verkauf durch Mathias Klein, Bäcker und Luise Fuchs Eheleute zu Straßburg
an Georg Kauffmann, Bäcker und Magdalena Wurth Eheleute zu Straßburg
ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerke Hintergebäude mit einer Bäckerei, nebst allen Rechten und Zugehörden zu Straßburg Knoblauchgasse N° 21. Erkauft lautr Urkunde des Notars Mosler zu Straßburg vom 28. Oktober 1875. Besitz, Genuß und Steuerannahme vom 25. Juni. Kaufpreis 48.000 Mark, wovon 8000 Mark baar bezahlt (…)
acp 713 (3 Q 30 428) f° 14 n° 380 du 2.5.

Originaire d’Imbsheim, le boulanger Georges Kauffmann épouse en 1868 Madeleine Würth, native de Neuwiller-lès-Saverne
Mariage, Bouxwiller (n° 9) Le 30 avril 1868 à onze heures du matin. Acte de mariage de Georges Kauffmann, âgé de 29 ans né à Imbsheim le 10 avril 1839 (…) aubergiste et boulanger domicilié à Imbsheim demeurant à Bouxwiller, fils légitime de Georges Kauffmann âgé de 53 ans, laboureur à Imbsheim, ci présent et consentant et d’Anne Marie Wolff, âgée de 52 ans, domiciliée à Imbsheim ci présente et consentante
Et de Madeleine Wirth, âgée de 23 ans, née à Neuwiller le 7 janvier 1845 (…) profession aucune, domiciliée à Neuviller demeurant à Bouxwiller, fille légitime de Jacques Wirth âgé de 69 ans, laboureur domicilié à Neuviller ci présent et consentant et de Catherine Grentzinger, âgée de 62 ans, domiciliée à Neuviller ci présente et consentante (…) les futurs époux ont passé un contrat de mariage devant M° Kellermann, notaire à Bouxwiller le 24 mars dernier (i 7)

Georges Kauffmann meurt à l’âge de 55 ans le 21 janvier 1895.
Décès, Strasbourg (n° 141)
Strassburg am 21. Januar 1895. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Student der Theologie Friderich Kauffmann, wohnhaft zu Straßburg, Knoblochgasse 21, und zeigte an, daß sein Vater der Bäckermeister Georg Kauffmann, 55 Jahre 9 Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Imbsheim, Unter-Elsass, Ehemann von Magdalena Wirth, Sohn des verstorbenen Ackerers Georg Kauffmann, zuletzt in Imbsheim und dessen verstorbenen Ehefrau Maria Wolff, zuletzt in Ingweiler wohnhaft gewesen, zu Strassburg in des Anzeigers Wohnung am 21. Januar des Jahrs 1895 Vormittags um ein Uhr verstorben sei. (i 71)

Georges Kauffmann meurt en délaissant trois enfants, propriétaire de deux maisons à Strasbourg

1895 (9.3.), M° Loew
Erbverzeichnis über den Nachlass des zu Straßburg verstorbenen Bäckermeisters Georg Kauffmann gestorben den 21. Januar 1895. Auf Anstehen von 1. Magdalena Würth Wittwe des Erblassers Georg Kauffmann in Straßburg, handelnd eigenen Namens a) wegen der laut Ehevertrag Kellermann in Buchsweiler vom 24. März 1868 bestandenen Errungenschaft gemeinschaft, b) wegen ihrer Ersatzansprüche, c) wegen der gesetzlichen Nutznießung am Vermögen ihrer minderjährigen Kinder 1) Emilie Louise Kauffmann, 2) Martha Kauffmann, 2. Friderich Kauffmann, großjährig Student theol. in Straßburg handelnd die genannten drei Geschwister Kauffmann als einzige Erben je zu 1/3 am Nachlass ihres genannten Vaters

acp 896 (3 Q 30 611) f° 73-v n° 5575 du 12.3. – Massenaufstellung. Gütergemeinschaft 1. Mobilien zusammen geschätzt zu M. 1774, 2. Geld 800, 3. Ausstände für verkaufte Bäckerwaren M 200 von denen jedoch * die Hälfte eingehet mit 100, 4. Sparkassenbuch auf Namen Martha Kauffmann 800, Zinsen 21, Zusammen 3495
5. Liegenschaften a) Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß und drei Stockwerken zu Straßburg Knoblochgasse N° 21, Ertrag M 1600, Verkaufswerth 45.000, En. Kauf Holtzapfel vom 28.4.1881
b) dergleichen Küfergasse N° 18 die Ecke der Rindfußgäßchen bildend, Ertrag 2440, Verkaufswerth 41.200, En. amtierenden Notar vom 1. Mai 1886, 6. Rückständige Mietzinsen von a) 87 b) 148, zusammen 23.585
Ersatzforderungen an Gemeinschaft 1-9 der Wittwe für Eheeinbringen (Verkauf zu Neuweiler) 4838 M
2. des Nachlasses (Verkauf Bann Imbsheim) 1-3 M 482
Schulden 1. Geschäftsschulden 2501, 2. Hypothekarschulden 52.253
Vorbehalt die Wittwe beanspricht an Unterhaltungsgelds 300
Nachlass Kauffmann 1. Garderobe 143, 2 Ersatzforderugen 480. Passiv Begräbniskosten 192, Trauerkosten der Wittwe 166

Locataire puis propriétaire, Auguste Théophile Pfrimmer épouse en 1899 Elisabeth Jund, originaire de Wimmenau

Mariage, Strasbourg (n° 234)
Straßburg am 23. Maertz des Jahres 1899. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bäckermeister August Theophil Pfrimmer, evangelischer Religion, geboren den 26. Juni des Jahres 1875 zu Straßburg, wohnhaft su Straßburg, Sohn des Rentners Johann Georg Pfrimmer, wohnhaft zu Straßburg und dessen verstorbenen Ehefrau Dorothea geborene Litterst zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. die Köchin Elisabeth Jund, evangelischer Religion, geboren den 5. December des Jahres 1873 zu Wimmenau (Unter-Elsass), wohnhaft zu Ingweiler (Unter-Elsass), Tochter des Ackerers Philipp Jund und dessen Ehefrau Sophie geborene Reutenauer beide wohnhaft zu Ingweiler (i 49)

Le boulanger Paul Bissmann épouse en 1920 Georgette Sophie Kimmerlé
Ficher domiciliaire, 603 MW 73
Paul Bissmann (Paul Julius), * Bäckerges.11.2.91, Grafenstaden Erstein
v. Bischheim
1.4.06 Schiffleutstaden 19, Bloch
10.4.06, Clemenspl. 2., Schuster
2.6.08 u. Baldnersweg 27, Murer
1.2.08 / 17.2.09 (unbek.)Großauweg 43, Klein
18.5.09 unbek. v. Grafenstaden
23.6.09 u. Clemensplatz 2, Schuster
18.1.09 unbek, mt. Alm, v. Graffenstaden
28.6.11. u. Sleidanstr. 9. Nierenberger
28.7.11 v Metzgergasse 10, Specht
1.10. unbekt. Kronenburgerstr. 56, Kiffer
4.10.12, unb
v. Grafenstaden
1.7.23, Rue de l’Ail 31. Bissmann
16.4.24 u. Grafenstaden
Frau, Georgette Riehl 9.1.82, Grafenstaden

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1924, le boulanger Paul Jules Bissmann épouse en 1920 Georgette Sophie Kimmerlé, veuve de Michel Lommerle

Mariage, Illkirch-Graffenstaden (n° 14) le 10 février 1920. Par devant l’officier de l’Etat Civil soussigné ont comparu aujourd’hui dans le but de contracter mariage, 1° Monsieur Paul Jules Bissmann, boulanger de religion catholique né le 11 décembre 1891 à Illkirch, demeurant à Graffenstaden, fils de feu Louis Bissmann, modeleur né à Schoenau et de son épouse feue Marie Augustine née Riehl née à Fegersheim, tous deux domiciliés en derner lieu à Graffenstaden,
2° Madame Georgette Sophie Kimmerlé veuve de Michel Lommerle, de religion catholique née le 9 janvier 1882 à Graffenstaden, demeurant à Graffenstaden, fille de feu Georges Kimmerlé, employé né à Graffenstaden et de son épouse Marie Catherine née Tuther, décédés, née à Illkirch, tous deux domiciliés en dernier lieu à Graffenstaden


Eloge funèbre de Nicolas Agerius


Début de l’éloge imprimée par Guillaume Chrétien Glaser (AMS, cote 1 AST 446)

Eloge funèbre de Nicolas Agerius par Melchior Sebitzius, recteur de l’université – Né le 11 décembre 1568 à Ittenheim, Nicolas Acker est fils du pasteur Nicolas Acker et de Marguerite Kœrber. Il est maître en philosophie le 16 octobre 1589. Il étudie la botanique et la médecine en voyageant en Allemagne et en Italie, devient docteur en médecine à Bâle le 11 juin 1597. Il épouse le 24 juillet 1599 Barbe Kirchhoffer, fille du sénateur Georges Kirchhoffer et veuve de Conrad Liechtensteiger, dont il a quatre fils et quatre filles dont trois filles et un fils sont encore en vie. Il enseigne à l’université dont il est recteur à deux reprises (1624 et 1632). Il meurt le 20 juin 1634. L’éloge retrace en outre la formation et la carrière du défunt.

RECTOR
UNIVERSATIS ARGENTORATENSIS,
MELCHIOR SEBIZIUS,
MEDICINAE DOCTOR ET PROFESSOR,
COMES PALATINIS CÆSAREUS, ET REIPUBL. ARCHIATER,
Studiosis Adolescentibus S P D.

In recenti, opinor, memoria Vobis est, Studioso Adolescentes, Clarissimum et Excellentissimum Virum, Dom. NICOLAUM AGERIUM, Philosophiæ et Medicinæ Doctorem celeberrimum, Naturali scientiæ Professorem laudatissimum, Collega atque Affinem nostrum multis nominibus honorandum, preterita die Jovis, non Vos solum sed etiam omnes literarum Patronos ac Fautores, affixo Programmate ad festivitatem actus Doctoralis invitâsse: invitatos salutâsse publice: salutatos comptâ politaque Oratione erudiisse & delectâsse plurimum: & id quidem fecisse sanum, salvum, atque incolumem: eamque ob causam etiam adiisse Convivium, quod honoris & gratitudinis ergo instituebatur ab eo, quem potestate ab Amplissimo Academiæ nostræ Cancellario sibi concessâ summis in Medicâ arte honoribus ornârat. Verum, cum vix horulam convivio inter suisset, appositosque cibos leviter solum, & primoribus, quod ajunt, labris degustasset, male, proh dolor, habere cœpit. Ideoque Collegis, qui aderant, humaniter & officiose valere jussis, domum se contulit, lectumque ingressus est: sperans fore, ut, si quiesceret, somnumque caperet, sese recoligeret viresque refocillaret. Sentiebat enim gravissima tormina ventris: & vomitiones patiebatur bene multas: urebatur etiam calore quodam febrili, eoque minime vulgari & simplici: sed omnio (kakoeda): id quod ex repentinâ & subitaneâ virium pene omnium prostratione colligi facile poterat. Cum adstantes & domestici bonam initio spem de recuperatione sanitatis concepissent, factum tamen, ut illam brevi deponerent, deque valetudinis restitutione desperarent. Nam & morbus qui malignus erat, invalescebat: & symptomata vires acquirebant eundo: ad eo, ut qui die Jovis lætus & gratulabundus in Brabeuterio perorârat, die à promotione tertiâ, ipsâ nimirum die Sabbathi, paulo ante decimam vespertinam, vitam cum Morte commutâtit. O casum inexpectatum, vere que acerbum & luctuosum ! O funus flebile ! Amisit mehercule Academia venatorem speculatoremq. Naturæ sagacissimum: jacturam fecit Respublica medendi artificis utroque artis crure, Ratione & Experientiâ instructissimi: perdidit Collegium Facultatis medicæ Parastatam & Adsessorem sinceritatis, candoris & integritatis nomine commendatissimum: orbata est juventus naturali Philosophie addicta Ductore ac Doctore in explicandis Naturæ secretis solertissimo: in disputationibus instituendis physicis Antistite & Directore dexterrimo: in congressibus & colloquiis privatis Informatore fidelissimo promptissimo, paratissimoque: & planetali qui non Præceptoris, sed Patris in modum erga studia Auditorum suorum erat animatus: Spoliati denique sunt boni cordatique omnes vivo pietatis, virtutis, honestatis, patientiæ item atque constantiæ in variis ludentis Fortunæ fluctibus exemplo. Funestus sane annus iste vel eo nomine censeri debet quod novem Medicinæ Doctores nobis eri puerit: qui plerique omnes scientiâ rerum medicarum ita erant imbuti, ut, si DEO OPT. MAX. visum fuisset, Reipubl. & Scholæ magno cum commodo emolumentoq: in servire potuissent diutius. Quod licet multi non magnopere curent, iræ tamen divinæ haud leve argumentum esse videtur, quod eorum nobis præsentiam denegare incipiat, qui Sanitatis, quam Hippocrates re vocabat pretiosissimam: Plutarchus maxime divinum longeq. blandissimum vitæ condimentum dicebat: Menander ejus modi bonum, quo vita non habeat præstantius judicabat: Plato tanti faciebat, ut Corporis & Fortunæ bona recensens primum locum sanitati: secundum formositati corporis: tertium ejusdem robori ac firmitati: ultimum divitiis sine dolo & fraude acquisitis assignârit curam gerunt: eamque si salva sit & integra, omni studio conservant: sin amissa, nullum non lapidem movent, ut miseris afflictisque ægrotantibus restituatur. Maximo pere vero dolendum, cum ejus modi Medicæ artis Doctores e vivis evocantur, qualis (Makarites) noster fuit: præceptis nimirum institutisque Philosophiæ probe tincti: Medicinæ thorematibus præclare imbuti usu & experientiâ insigniter ornati: in re herbariâ egregie exercitati: in dissecandi arte, quam (Anatomen) Græci vocant, laudabiliter versati. Optimus namque Medicus, inquit Galenus, is est, qui simul & bonus Philosophus est. Et qui Philosophiæ rerumq. physicarum ignarus est, ait Janus Damascenus in aphorismis, ad artis consummationem pervenire non potest. Eruditionem vero, usum atque experientiam tanti idem ibidem facit ut affirmate minime vereatur, Medicos indoctos, rerum imperitos & adolescentes ut plurimum homicidas esse. Quo nomine ægrotantibus suadet, ut fidelem & expertum Medicum eligant, ejusque operâ diu utantur. Minus enim hunc errare posse, quam novitium. Imo nulli credentum esse profitetur, quantum vis literato Medico, nisi & ætatem habuerit, & experientiam longo usu sibi comparârit. Usum enim & experientiam Hippocrates (kallison didaskaleon) nomitate solebat. Jam herbariæ reicognitio quan [pliure]antur. Ipsa vero Anatome cuniculos & latebrascorum, in quibus conditi jacent, palam facit: sine quarum cognitione qui feliciter securaturum arbitratur, similis illi esse videtur, qui hostem aggredi conatur, & tamen, ubi locorum degat, ignorat. Verum his missis, ad vitæ curriculum Optatissimi Collegæ nostri accedamus. Hoc enim Programmatis istius (ergon) est. Natus is fuit Anno MDLXVIII. d. XI. Decemb. in pago Itenheim / qui aliquot ab hinc miliaribus distat, & ditioni Urbis nostræ est subditus. Patrem habuit Virum Reverendum & doctissimum, D. Mag. NICOLAUM Acker / Pastorem dicti pagi quondam vigilantissimum: quem etiam in ætate decrepitâ, cum ob virium infirmitatem rude donatus esset, honeste liberaliterq. suis in ædibus aliquandiu sustentavit. Mater illi fuit, Matrona honestissima, MARGARETHA Körberin. Elucebat in eo mature satis igniculi ingenii boni, & memoriæ felicis. Ideoq:, cum ad tractationem literarum aptus cum primis atque idoneus judicaretur, Argentinam, quam pii Parentes pro Patriâ semper habebant, missus est, ut discipulis Classium se adjungeret. Cursu classico feliciter laudabiliterque absoluto, animum ad Philosophiæ studia, superiorum Facultatum fundamenta solidissima, applicuit: in iisque eos fecit progressus, ut Anno MDLXXXVII. d. XXII. Junii Philosophiæ Lauream primam: Anno dehinc MDLXXXIX. d. XVI. Octobr. secundam, quæ Magisterii est, sub Decanatu Venerandi & Clarissimi Senis, Dr M. THEOPHILI GOLII moralis quondam Philosophiæ Professoris Solertissimi, unâ cum decem aliis competitoribus magno cum honore consecutus. Finito Cyclopædiæ studio, totum se Medicæ artis dogmatibus mancipavit: eaque sic tractavit, ut non, quod multi facere solent scioli, & suo judicio valde, si Diis placet, sapientuli ac nasutuli, domi delitesceret, & sibi suisque tantum Musis caneret: sed in clarissima Universitatis luce versaretur: opponendo respondendoque sæpius se exerceret: Medicorum auditoriis frequens interesset: herbarum cognoscendarum causâ in hortos, campos, dumera, sylvas, lucos, montes, colles, loca alia excurreret: hyberno vero tempore rem sibi anatomicam etiam atque etiam commendatam haberet: Dissectoribus assidue adstaret: quæ monstrabantur, diligente annotaret, inq: succum & sanguinem converteret. Hac suâ industriâ & diligentiâ tandem effecit, ut à Dom. Præfectis dignus fuerit judicatus, cui utilissimum D. Schenckbecheri stipendium conferretur. Quia vero semper ille puer est, qui domi est, quique extra agelli ambitum Solem non vidit, spretis contemptisque humilibus illis, ut Belgii ocellus, Lipsius, loquitur, ac plebeiis animabus, quæ domi semper resident, suæque terræ perpetuo affixæ sunt, diviniorum premere vestigia maluit, quæ cœlum imitantur, & motu gaudent. Itaque placuit D. Defuncto nostro, postea quam stipendio jam nominato ornatus esset, præcipua primum Germaniæ loca peregrare: &, ut ampliores doctrinæ & eruditionis thesauros acquireret, post modum etiam Italorum moras adire, cultusque eorum regiones & urbes perlustrare. Id quod præstare ei licuerat facilius, quoniam Anno MDXCV. ejus modi nactus erat in Austria conditionem, ut sumptibus Nobilis cujusdam, quem suam in disciplinam & inspectionem receperat, liberaliter vivere potuerit. Visâ Italiâ, in Germaniam rediit. Annoque MDXCVII. d. XI. Julii summos in arte Medicâ honores a felicissimæ memoriæ Viro, Dn. FELICE PLATERO, Medico ubique gentium celebratissimo, Basileæ accepit. Insulâ Doctorali redimitus Argentinam est reversus, Anno eodem cumq: aliquandiu tecto et mensâ usus esset Clarissimi & Excellentissimi Philosophi ac Medici, D. JOHANNIS LUDOVICI HAWENREUTERI, Patris & Præceptoris quondam nostri æternâ memoriâ sancte colendi, de fidâ thorisociâ cogitavit: & Anno MDXCIX. d. XXIV. Julii matrimonium cum BARBARA Kirchhofferin / spectatissimi Viri, D. GEORGI Kirchhoffers / Senatus majoris Adsessoris olim dignissimi, Filia: viduâ vero V. CONRADI LIECHTENSTEIGERI, contraxit. Quod sane non sterile, sed octonâ prole quaternâ masculinâ quaternaq. fœminea fertile fuit. Ex quibus tres ad huc Filiæ, unicusque Filius paternarum virtutum æmulus, D. Doctor Nicolaus, Amicus optatissimus, sunt superstites. Anno MDCXXVIII. cum Academia Physicum Professore desideraret, suffragio Conventûs Academici in locu Præceptoris sui, honoris causa modo nominati. D. DOCT. HAWENREUTERI suffectus est. Professioni isti quantâ cum dexteritate, fide & diligentiâ annos sedecim præfuerit, ad eo notum omnibus est, ut prolixiori commemoratione opus esse minime ducam. Rectoratum gessit vicibus binis: primâ quidem Anno MDCXXIV. secunda vero Anno MDCXXXII. Quam præclae, quam prudenter, in recenti ad huc est memoriâ. Bis quoq. munere & officio Decani Fac. philosophicæ functus est: primum quidem Anno MDCXX: deinde vero Anno MDCXXVII. Quo fervore, quo spiritu, testem habemus locupletissimum Philosophorum nostrorum & Philologorum ordinem. Sed & onus Visitaturæ trium Collegiorum sibi Anno MDCXXVII imponi passus est. Cumq. Adsessore nobis in Collegio Medico opus esset, hoc ipso Anno MDCXXXIV. eandem provinciam in se lubens suscepit Decani vices egit: Brabeutæ personam semel sustinuit, & per actis iis, quæ in Brabeuterio nuper peragenda sibi erant miseræ hujus & ærum nost. vitæ satur, & æternæ illius, ubi, ut D. Augustini verbis utar, gaudium sine mœrore, requies sine labore, dignitas sine tremore, opes sine amissione, sanitas sine languore, abundantia sine defectione, vita sine morte, perpetuitas sine corruptione, beatitudo sine calamitate, cupidus pie ac placide, une sensu doloris, in CHRISTO JESU, unico Redemptore suo obdormivit Spero vos, Studiosi Adolescentes, ultro magnâ frequentiâ hodie mediâ secundâ ante ædes desideratissimi Collegæ nostri, Præceptoris vestri fidelissimi, Medici de Reipubl. civibus meritissimi, Viri undiquaq: optimi & pientissimi, comparituros: hacque in re (sumôadean) vestram Viduæ miserrimæ, quæ utroque lumine jam dudum cassa, Filioq. & Filiabus mœstissimis declaraturos. Valete. Periscriptum Argentorati xxiv. Junii, qui Divo Johanni Baptistæ in fastis sacer est, Anno MDCXXXIV.
ARGENTORATI, excudebat Wilhelmus Christianus Glaserus Academiæ Typographus.
[Note. Les mots entre parenthèses sont en caractères grecs]



32, rue des Hallebardes


Rue des Hallebardes n° 32 – VI 151 (Blondel), O 270 puis section 20 parcelle 12 (cadastre)

Le cordonnier Daniel Osterried fait ajouter étage en 1713.
Bâtiments détruits par les bombardements de 1944.


Bâtiment actuel face à la rue du Sanglier, le n° 32 se trouvait à l’extrémité des arcades
Elévation et coupe (reconstitution en 1949, architecte Joseph Rech, dossier du M.R.U., ADBR cote 424 D 423)
Bâtiment détruit vu de la rue du Sanglier (1944, AMS, cote 1 Fi 110, 137)

La maison (18 pieds ½ de long) qui appartient à l’Œuvre Notre Dame est occupée en 1587 par le tailleur Jean Emichen. La fabrique de la cathédrale la vend en 1677 à la veuve du cordonnier Conrad Frantz. Elle appartient ensuite (1690-1706) au revendeur réformé Etienne Jaggi puis (1706-1759) au cordonnier Jean Daniel Osterried qui fait surélever l’encorbellement d’un étage en 1713. François Henriot demande en 1774 l’autorisation de construire à l’aplomb de son encorbellement mais l’affaire n’a pas de suite.



Plan-relief de 1727, début de la rue des Pâtissiers (Fladergass), la rue du Sanglier débouchant sur la gauche (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 183, cour E, élévation (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois en encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à droite du repère (t) : porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour E représente la façade arrière (4-1) du bâtiment sur rue, les galeries (3-4) à l’ouest, les bâtiments (2-3) au fond de la cour et ceux (1-2) à l’est appartiennent aux voisins.
La maison porte d’abord le n° 11 de la rue des Pâtissiers (Fladergass, 1784-1795), le n° 40 de la rue des Hallebardes (1795-1857) puis le n° 32.


Devanture modifiée en 1909
Devanture commune aux n° 32 (à gauche) et au n° 30, 1932 (Dossier de la Police du Bâtiment)

La maison appartient aux relieurs Jean André Jung (1795-1804) puis François Louis Degermann (1812-1837). Le boucher Auguste Gerhard fait faire en 1862 des transformations qui en portent le revenu de 126 à 176 francs ; on conclut de la comparaison des images qu’il transforme en mansardes le premier étage des combles. Il s’accorde avec deux voisins, Louis Locker (n° 41, ensuite n° 30) et Jean Jacques Linck (place de la Cathédrale) au sujet d’ouvertures dans leurs propriétés.
L’orfèvre Michel François Dudot fait poser en 1867 une devanture dont le revêtement est modifié en 1909 par le boucher Gustave Weil. Le boucher Edouard Rauscher fait remplacer en 1924 l’escalier en sapin au sous-sol et au rez-de-chaussée par un nouveau en béton et abaisser de cinquante centimètres le sol de la cour pour qu’il soit au même niveau que la rue. Il fait transformer en 1932 la boutique au rez-de-chaussée en lui adjoignant celle de la maison voisine (n° 30). La maison à rez-de-chaussée, quatre étages en encorbellement, grenier et mansarde est détruite par les bombardements aériens des 11 août et 15 septembre 1944. Le boucher Paul Meyer fait construire en 1945 un bâtiment provisoire. La nouvelle maison forme une seule avec l’ancien n° 30.


Plan du rez-de-chaussée des n° 30 et 32 (1932, Dossier de la Police du Bâtiment
La rue des Hallebardes après les bombardements, la boucherie Rauscher sur la gauche (AMS, cote 1 Fi 108, 49)
Plan du premier étage et coupe, (dossier du M.R.U.)

octobre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentDossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme – Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Fabrique de la Cathédrale
1677 v Conrad Frantz, cordonnier, et (1627) Catherine Lentz, (1637) Barbe Haas, d’abord (1627) femme du cordonnier Paul Steininger, (1645) Agnès Dempter – luthériens
1687 h Conrad Frantz, cordonnier, et (1670) Marie Marthe Schmidt, d’abord femme (1662) du garçon batelier Jean Thiébaut Bœs, puis (1683) Catherine Weiss – luthériens
1690 v Etienne Jaggi (Jacqui), revendeur, et (1684) Chrétienne Rickenbach – réformés
1706 v Jean Daniel Osterried, cordonnier, et (1706) Marie Salomé Deubler – luthériens
1759 v François Henriot, revendeur, et (1749) Anne Barbe Müller – catholiques
1786 v Frédéric Birckenfeld, tailleur, et (1781) Marie Barbe Ammann – luthériens
1795 v Jean André Jung, relieur, et (1794) Catherine Salomé Stuber
1804 adj Maurice Hartmann de Pistoris, chef de brigade, et (1762), Madeleine Dorothée Œsinger – luthériens
1812 v François Louis Degermann, relieur, et (1809) Marie Anne Rilliet
1837 adj Guillaume Auguste Gerhard, boucher, célibataire († 1881)
1867 v Marie Armide Louise Botiaux, femme (1866) de l’orfèvre bijoutier Michel François Dudot
1890 v Gustave (Edouard) Lœw, notaire, et (1868) Caroline Nathalie Weisgerber
1905 v Gustave Adolphe Weil, boucher, et (1897) Caroline Bruckner
1921* Edouard Rauscher, boucher, et (1920) Catherine Schumacher
1935* Oscar Wetzel, boucher

Valeur vénale de la maison : 750 livres en 1706, 1250 livres en 1759, 1650 et 1900 livres en 1786

(1765, Liste Blondel) VI 151, François Gayer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hanriot, 2 toises, 4 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 270, Degermann, Louis, veuve rue des Hallebardes 40 – maison, sol – 0,63 are / Gerhard Guillaume Auguste rue du Sanglier 8

Locations

1701, Jean David Meyrich, revendeur
1757, Jean Georges Schwing, serrurier
1811, Marie Louise Legat, veuve de l’officier Jean François de Mahuet
1891, Marie Armide Louise Botiaux, femme (1866) de l’orfèvre bijoutier Michel François Dudot (ancienne propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 73-v
Le tailleur Jean Emichen paie 15 sols 8 deniers pour la maison (18 pieds ½ de long) qui appartient à l’Œuvre Notre Dame, à savoir une avance (saillie de 3 pieds), une porte de cave (5 pieds de large, saillie de 4 pieds 3 pouces), un banc en pierre (2 pieds ½ de long, 13 pouces de large), deux gradins en pierre (saillie de 4 pieds ½, 10 pieds de long), une échoppe (7 pieds de long, 2 pieds de large)

Fladergaß die Einseiten gegen Sanct Jacobs Capell über, Oben vom Eckh angemeßen
Hans Emichen der Schneider hatt vor seinem hauß 18 ½ schu lang, darüber ein Vsstoß 3 schu herauß, Ein Kellerthüer 5 schu breÿt 4 schu 3 Zoll herauß, Item mehr ein Steinerin Benckhlin 2 ½ schu lang vnd 13 Zoll breÿt, Zwen steinerin Tritt 4 ½ schu herauß, vnd 10 schu lang, Ein Laden 7 schu lang vnd 2 schu breÿt, Soll & Bessert für das Niessen, xv ß viij d
[in margine :] Gehört zu vnser Frawen Werckh

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1713, Préposés au bâtiment (VII 1385)
Les préposés au bâtiment autorisent Daniel Osterried à surélever son encorbellement d’un étage

(f° 136) Freÿtags den 3. Martÿ 1713. – Daniel Osterriedt pt° überhangs
Augenschein eingenommen an Daniel Osterriedts des Schuhmachers in der Fladergaßen gegen dem Hauß Zum Hawer über gelegenen behaußung, an deren Er den daran befindlichen Überhang umb ein stock erhöhen Zulaßen gesinnet ist, und deßwegen umb ged. permission angesucht hatt. Erk. Bedacht
Fladergaßen

(f° 139) Donnerstags den 9. Ejud. [8. Martÿ] – Daniel Osterriedt
Wegen des am 3. huius an Daniel Osterriedts des Schuhemachers in der Fladergaßen eingenommen augenscheins ist Erk. Würdt demselben erlaubt seinen Überhang umb ein stock Zuerhöhen, doch daß Er sich wegen der fewrmaur beÿ den Obern Fewr herren anmelden solle.

1774, Préposés au bâtiment (VII 1416)
François Henriot demande l’autorisation de construire à l’aplomb de son encorbellement. Les préposés demandent à l’inspecteur du bâtiment de dresser un plan de l’alignement.

(f° 116-v) Dienstags den 25 Octobris 1774 – Frantz Henriot
Mr Rottler, der Maurer, nôe. Frantz Henriot des Bratwurst Machers bittet Zu erlauben den Überhang an seiner in der Fladergaß gelegenen Behausung Zu unterfangen. Erkannt, bedacht seÿe dieses Ansuchen anforderist durch Hrn Bau Inspector Zu untersuchen und einen Plan über das Alignement solcher Gaß Zu verfertigen.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des hallebardes (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 21 / 40
Degermann
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages médiocres en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 98 case 3

Gerhardt, Guillaume Auguste, rue du Sanglier N° 8

O 270, maison, sol, Rue des hallebardes 40
Contenance : 0,63
Revenu total : 126,33 (126 et 0,33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 8

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 160 case 2

Gerhardt, Guillaume Auguste, grand rue 133
1868 Dudot Michel François Orfèvre
1891/92 Loew Gustav Eduard, Notar

O 270, Maison, sol, Rue des hallebardes 32
Contenance : 0,63
Revenu total : 126,33 (126 et 0,33)
Folio de provenance : (98)
Folio de destination : 160 Augm. de Con – sol, Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1865
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

O 270, Maison, Rue des hallebardes 32
Revenu total : 176,33 (176 et 0,33)
Folio de provenance : 160 Augm.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1865
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
Année 1865, Augmentations – Gerhardt Guillaume f° 160, O 270, Maison, revenu 176, Aug.on de C.on, achevée en 1862, imposable en 1865, imposée en 1865
Diminutions – Gerhardt Guillaume f° 160, O 270, Maison, revenu 126, Aug.on de C.on, supp. en 1865

Cadastre allemand, registre 30, p. 252 case 2

Parcelle, section 20, n° 12 – autrefois O 270
Canton : Spießgasse Hs N° 32
Désignation : Hf, Whs (u. N.G.)
Contenance : 0,55
Revenu : 1300 – 1900
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1909), compte 779
Loew Gustav u. Ehefr.
1930 Baumgaertner Wanda brodeuse
1948 Baumgaertner Joseph pensionnaire ½ et cohéritiers
(706)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1906), compte 1464
Weil Gustav Adolph u. Ehefr.
1921 Rauscher Edouard maître boucher et son épouse
(3277)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1936), compte 4467
Guth Lucien représentant et son épouse Blanche née Moreau chacun pour la moitié
1935 Wetzel Oscar boucher et son épouse
(2959)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 168 de Flader (p. 329

11
Pr. Birckenfeld, Jean fred., tailleur – tailleurs
lo: Monfort, Jean Leon. Cabaretier – Fribourg

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spiessgasse (Seite 165)

(Haus Nr.) 32
Cellarius, Gold- u. Silberwarengeschäft. 01
Spiesser, Schneiderin. 3
Hübner, Kunstgiesser. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 815 W 81)

32, rue des Hallebardes (1867-1946)

Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth posent en 1867 une devanture pour le propriétaire Dudot ; la maison en maçonnerie suit l’alignement mais les étages sont en encorbellement. Les entrepreneurs Schoop et Mayer font en 1883 deux raccords aux canalisations. Le boucher Gustave Weil fait ouvrir en 1909 deux soupiraux et modifier le revêtement de la devanture. Il installe en 1908 un hachoir à moteur dans son atelier. Le boucher Edouard Rauscher fait remplacer en 1924 l’escalier en sapin au sous-sol et au rez-de-chaussée par un nouveau en béton et abaisser de 50 centimètres le sol de la cour pour qu’il soit au même niveau que la rue. Il fait transformer en 1932 la boutique au rez-de-chaussée en lui adjoignant celle de la maison voisine (n° 30). Le fonds appartient ensuite à Oscar Wetzel (1938) puis à Paul Meyer (1939). La maison est détruite lors des bombardements aériens des 11 août et 15 septembre 1944.

Sommaire
  • 1867 (février) – Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth demandent au nom du propriétaire Dudot l’autorisation d’établir une devanture – L’agent voyer note que la maison en maçonnerie suit l’alignement mais que les étages sont en encorbellement.
  • 1873 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire une prise pour environ deux becs dans la maison Dudot
  • 1885 – Le maire notifie en mai le commerçant Michel Dudot de faire ravaler la façade. En marge, la maison appartient à Marie Botiaux, femme divorcée Dudot – Autre notification au nom de Marie Dudo, septembre 1885 – Les travaux sont en cours, novembre 1885, la façade a été repeinte à l’huile, décembre 1885
  • 1883 – Les entrepreneurs Schoop et Mayer (39, rue des Bouchers) demandent l’autorisation de faire deux raccords aux canalisations à la maison de la dame Botiaux. – Autorisation – Dessin
  • 1888 – Note du commissaire de police, la façade a été lavée – Les services municipaux notent qu’un ravalement pourrait avoir lieu l’année suivante.
  • 1898 – Le maire notifie le notaire Gustave Lœw (demeurant 10, rue des Pucelles) de faire ravaler la façade. La façade a été repeinte à l’huile, octobre
  • 1899 – L’horloger bijoutier C. Cellarius demande l’autorisation de poser à 2,20 mètres de hauteur une enseigne perpendiculaire de coiffeur, retirée chaque soir. En note, l’encorbellement (saillie de 75 centimètres) est à trois mètres de hauteur – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1906 – L’installateur sanitaire Ch. & E. Mœbs (7-9, rue des Aveugles) demande l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique lors des travaux de canalisation – Le commissaire de police transmet la demande au maire qui donne son accord.
  • 1905 – Le maire notifie le notaire Gustave Lœw de faire ravaler la façade. Gustave Lœw répond qu’il a vendu la maison au maître boucher Gustave Adolphe Weil par acte passé devant le notaire Lauterbach le 26 janvier 1905 – Nouvelle notification au nom de maître boucher Weil (8, rue du Sanglier) – Travaux terminés, mai 1906
  • 1908 – Le maître boucher déclare avoir installé un hachoir à moteur de trois chevaux, il emploie un apprenti – Le maire transmet la demande à l’inspecteur du travail qui énumère les conditions à respecter – Autorisation – Les machines sont installées et en usage. Dossier classé, février 1909. – Plan
  • 1909 – Gustave Weil demande l’autorisation d’ouvrir deux soupiraux – Autorisation – La Police du Bâtiment note que les soupiraux sont terminés mais que la devanture a aussi été modifiée. – Dessin des deux soupiraux à la maison qui appartient au maître boucher Weil (demeurant 8, rue du Sanglier)
    1909 – Gustave Weil dépose une demande pour sa devanture en faisant remarquer que seul le revêtement a été modifié, sans toucher aux piliers et aux colonnes. Il a demandé aussi l’autorisation de remplacer l’ancienne inscription par celle Boucherie, boeuf et porc (Ochsen und Schweine Metzgerei). Note, il n’y a pas de volet roulant, la porte du local et une petite corniche au-dessus de la fenêtre ont été modifiées. – Autorisation de modifier le revêtement de la devanture – Dessin de la devanture
  • Commission contre les logements insalubres. 1904. Observations, nettoyer les chéneaux
    1906, nettoyer le toit vitré
    Commission des logements militaires. Ravaler toute la façade après la guerre, nettoyer le toit à l’arrière
  • 1922 – Rapport du service des incendies suite à un feu de cuisine dû à une cheminée défectueuse dans la maison Rauscher – La cheminée a été réparée.
  • 1924 – La Société strasbourgeoise des Asphaltes et bitumes, anciennement A. Nicot S.à.r.l. demande l’autorisation de poser une chaudière à asphalte pendant une journée, durée des travaux sur le trottoir devant la maison Rauscher. – Le commissaire de police transmet au maire
  • 1924 – Edouard Rauscher dépose une demande de permis de construire pour remplacer l’escalier en sapin par un nouveau en béton au sous-sol et au rez-de-chaussée et pour abaisser le sol de la cour de 50 centimètres pour qu’il soit au même niveau que la rue. Architecte, Charles Dœrry (4, rue Sainte-Hélène à Schiltigheim), entrepreneur Th. et Ed. Wagner (14 rue Adolphe Seyboth) – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1924. Comme on ne constate aucun affaissement ni fente, les calculs justifiant la solidité (article 5 de l’autorisation) pourront ne pas être fournis. – Plan de situation qui mentionne l’encorbellement – Dessins
  • 1925 – Edouard Rauscher demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (lanterne) – Autorisation, l’enseigne étant déjà posée
  • 1929 – La toiture du n° 30 menace de s’écrouler sur le n° 32 (propriétaire, Fuchs, 8, place des Etudiants) – Le crépi qui tombe pourrait provenir de la maison Fritsch – Le maire demande à la veuve Fuchs de refaire le crépi du pignon.
  • 1932 – Rapport du service des incendies suite à un feu de cheminée – La cheminée a été réparée.
  • 1932 – Edouard Rauscher (demeurant rue du Général Gouraud) demande l’autorisation de transformer les bâtiments sis section 20 n° 12 (propriétaire Rauscher) et n° 9 (propriétaire Fuchs). Architecte, Charles Dœrry (4, rue Sainte-Hélène à Schiltigheim) – Les bâtiments suivent l’alignement mais en dépassent à partir du premier étage – Autorisation de faire des travaux intérieurs et de revêtir de marbre les boutiques au rez-de-chaussée aux 30 et 32, rue des Hallebardes, en faisant une ouverture dans le mur coupe-feu entre les deux propriétés – Calcul statique. L’architecte constate qu’aucune charpente ne repose sur le mur pignon commun, ce qui diminue la charge initialement prévue. – Dessins – La réception du gros œuvre a lieu en septembre 1932 pour le n° 30, pour le n° 32 en octobre. Les travaux intérieurs sont terminés, novembre
  • 1938 – Oscar Wetzel (boucherie charcuterie) demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées et une inscription sur l’encorbellement – Autorisation
  • 1939 – Paul Meyer, successeur d’Edouard Rauscher (fabrique de charcuterie fine, boucherie, salaisons) déclare qu’il n’y avait pas d’enseigne plate lors de son acquisition
  • 1943 – Paul Meyer demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse selon le règlement de la protection anti-aérienne – Autorisation
  • 1946. La maison est détruite lors des bombardements aériens des 11 août et 15 septembre 1944. Certificat de sinistré accordé à Paul Meyer pour des locaux commerciaux.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1003)

Le boucher Paul Meyer (demeurant 6, rue des Arquebusiers) déclare que le bâtiment a été entièrement détruit lors du bombardement aérien le 11 août 1944. Il a édifié un bâtiment provosoire pour continuer son commerce.

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Um’s Münster
Anwesen : Spiessgasse Nr 32
Register 87
Fliegerschaden vom 11. August 1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Spiessgasse Nr 32, Innenstadt
Eigentümer : Paul Meyer, Am Schiessrain 6
1. Gebäudebeschrieb : Geschäfts- u. Wohnhaus
2. Beschädigte Gebäudeteile : Totalschaden
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden :
+ Nach behelfsmässiger Instandsetzung des Geschäftes sowie Einrichtung eines Notdaches über derselbe kann der Betrieb auf Kriegsdauer weitergeführt werden
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw.
Wohnungen 3, unbewohnbar
Geschäfte 1, benutzbar +
Werkstätten 1, benutzbar +
Lageräume 1, unbenutzbar
Stallungen
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar : da Totalschaden
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 2. August 1944
Unterschrift : P. Meyer

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (ADBR, cote 424 D 423, dossier NV 2265 Z)

Les bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944 ont entièrement détruit les bâtiments sis 32, rue des Hallebardes sauf le sous-sol. D’après le procès verbal d’expertise dressé en 1946, le bâtiment comprenait un rez-de-chaussée, quatre étages en encorbellement et un grenier avec mansarde. La façade était en briques, les encadrements de baies en pierre, la charpente en sapin et la couverture à deux versants en tuiles plates. Le rez-de-chaussée était occupé par un commerce, les étages servaient d’habitation. Paul Meyer a construit en 1945 sur la cave un bâtiment provisoire en remployant les anciens matériaux. Les parcelles font partie d’un « périmètre bleu » homologué en décembre 1950. Paul Meyer (né en 1899 à Kintzheim, marié en 1921 avec Jeanne Blettner), propriétaire du fonds de boucherie sis 30 et 32, rue des Hallebardes et de la maison au 25 de la même rue est autorisé en 1950 à transférer l’indemnité sur un terrain sis à Strasbourg rue Laurent Gœtz.

Reconstitution de l’immeuble de Mons. Paul Meyer, 32, rue des Hallebardes. L’architecte, Jos. Rech

Tribunal cantonal de Strasbourg. Commerçants – Copie des inscriptions portées au registre analytique sous le n° 24.700 au nom de Boucherie Charcuterie Ed. Rauscher successeur Paul Meyer, Strasbourg
(Date d’enregistrement) 6 avril 1939 – Raison de commerce, Boucherie Charcuterie Ed. Rauscher succ. Paul Meyer
Mayer Paul, né le 12 mai 1899 à Kintzheim, (nationalité) française – Objet du commerce, Boucherie charcuterie – Siège, Strasbourg 32, rue des Hallebardes

1946 (24 janvier) – Déclaration de sinistre. 32, rue des Hallebardes, section 20 n° 12. Bombardements aériens des 11 août et 25 septembre 1944 qui ont entièrement démoli les bâtiments. La déclaration s’étend aussi à la partie du magasin située au n° 30.
Feuille de renseignements complémentaires. Autre bien sinistré, maison d’habitation 25, rue des Hallebardes, dossier NV 259 Z

Extrait du livre foncier. 25, rue des Hallebardes

1946 (25 octobre) – Procès verbal d’expertise, dossier NV 2265 Z – 32, rue des Hallebardes à Strasbourg. Propriétaire, Paul Meyer, 1, rue Laurent Gœtz à Strasbourg
Bâtiment élevé d’un rez-de-chaussée sur caves, de quatre étages en encorbellement sur la rue et d’un grenier avec mansarde. Façade en brique avec enduit et encadrements de baies en pierre, charpente en sapin et couverture à deux versants en tuiles plates.
Au rez de chaussée boutique à usage commercial et locaux d’habitation dans les étages. La devanture de la boutique comportait des revêtements en marbre et revêtements en faïence à l’intérieur – Croquis
Aménagements intérieurs, eau, gaz, électricité, water-closets avec tout à l’égout et salle de bain aménagée au deuxième étage. Ce bâtiment a été complètement détruit, il ne subsiste que les murs de caves. Quantum de destruction 100 %
Surfaces, Rez-de-chaussée 57, premier étage 62,50. Hauteur de sol à sol, sous sol 2,50, rez-de-chaussée 3,50, premier étage 3,05, deuxième étage 3,05, troisième étage 2,85, quatrième étage 2,75

1949 – Demande de participation financière de l’état – Paul Meyer né le 12 juin 1899 à Kintzheim (Bas-Rhin), marié le 5 novembre 1921 avec Jeanne Blettner. Achat par acte de vente 1938/1939

1950 (20 octobre) Procès verbal de vérification – Paul Meyer, 1 rue Laurent Gœtz
Le magasin actuel est une construction provisoire dans laquelle des éléments de récupération ont été réemployés tels que carrelage en faïence pour revêtement , murs, garniture de devanture (…)

1950 (24 octobre) – Autorisation de transfert de l’indemnité sur un terrain sis à Strasbourg rue Laurent Gœtz, section 89 n° 51
(1950) Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le 9 novembre 1950 à Paul Meyer un permis de construire un immeuble d’habitation rue Laurent Gœtz

(1954) Rapport. L’immeuble 32, rue des Hallebardes ayant été détruit à 100 % jusqu’au plancher haut de la cave non compris, le propriétaire a aménagé en 1945 sur cette cave une boucherie provisoire en vue de la continuation de l’exploitation de son commerce. Les travaux ont même été étendus sur la parcelle à côté, propriété Fuchs, 30 rue des Hallebardes où M. Meyer n’était que locataire avant sinistre. Coût suivant mémoires ci joints 505.0045 valeur 1945. Début 1950 ces parcelles ont été englobées dans un périmètre bleu qui a été homologué en décembre 1950. En octobre 1950 le sinistré est autorisé à transférer son indemnité, lieu de substitution rue Laurent Gœtz à Strasbourg. Par décision n° 1426 du 12/2/1953 de la commission locale d’expropriation, les vestiges et fondations existantes sont considérées comme sinistrés à 100 %. Suivant circulaire 51/47 du 28/2/1951 seuls les mémoires se rapportant à des travaux conservatoires peuvent être pris en considération. Les mémoires joints se rapportant en grande majorité à des travaux d’aménagement provisoire, je propose pour ce cas de limiter la participation de l’Etat à la valeur d’une toiture provisoire en carton bitumé assurant la conservation de la cave non endommagée par faits de guerre dans les limites de sa propriété seulement. (…) 28/1/54, le vérificateur


Relevé d’actes

La fabrique de la Cathédrale vend la maison à Agnès, veuve du cordonnier Conrad Frantz, assistée de son fils Conrad Frantz

1677 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 283-v
herr Johann Friderich Teurer alß Schaffner der Fabric deß Münsters
in gegensein Agnes weÿl. Conrad Frantzen deß schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand Conrad Frantzen deß schuhmachers ihres eheleiblichen Sohns und hannß Jacob Kappels deß Schuhmachers ihres ledigen Kinder Vogts
hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Fladergaß einseit neben weÿl. herrn hannß Meÿers deß Kieffers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin anderseit neben H. Johann Herbsten dem silberarbeiter hinden uff hannß Michael Diebolt den träher stoßend gelegen – umb 800. fl.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Daniel Osterrieds Schuemachers alß Nunmehr proprietarÿ hievorbem. ahne d. Fladergaß ligend. Haußes (quittung) act. den 9.ten Septembris 1720.

Originaire de Weinsberg (près de Heilbronn), Conrad Frantz épouse en 1627 Catherine, fille du cordonnier Etienne Lentz
Mariage, cathédrale (luth. p. 247)
1627. Dominica 1. Adventus 2. 10.br. Conrad Frantz der schuchmacher von weinsberg Conrad Frantz des stein schneiders daselbsten n. sohn vnd J. Cätherin Stephan Lentz des schuchmachers tochter, eingesegnet montag 10. 10.bris (i 128)

Conrad Frantz devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1627, 4° Livre de bourgeoisie p. 100
Conradt Frantz d. Schumacher Von Weinsperg empfang d. Burgrecht Von Katharina, Stephan Lentz deß Schumachers Tochter, Wull beÿ den Schuhmachern dienen, den 28 Xbris 1627.

Conrad Frantz se remarie en 1637 avec Barbe Haas, fille du cordonnier Jacques Haas et veuve du cordonnier Paul Steininger qu’elle avait épousé en 1627.
Mariage, cathédrale (luth. p. 348)
1634. Dominica XII Trin. 24. Aug. Conrad Frantz der schuchmacher und Barbara Paulus Steiniger des schuchmachers n. witwe, eingesegnet montag 8. 7.bris (i 179)

Mariage, cathédrale (luth. p. 237)
1627. Dominica 4. Trin: 17 Junÿ. Paulus Steininger der schuchmacher, paulus Steiniger des schuchmachers n. sohn, vnd J. Barbara, Jacob Haasen des schuchmachers n. tochter, eingesegnet montag 25. Junÿ (i 123)

1642 Conseillers et XXI (1 R 125) Conradt Frantz. 57. (vmb intercessionales)
1643 Conseillers et XXI (1 R 126) Conradt Frantz. 112. (vmb subsidiales)
1645 Conseillers et XXI (1 R 128) Conrad Frantz. 92. (vmb intercessionales)
1650 Conseillers et XXI (1 R 133) Samuel Jenig. wegen Conrad Frantzen. 41.

Conrad Frantz épouse en 1645 Agnès, fille du jardinier Martin Dempter
Proclamation, cathédrale (luth. p. 481)
1645. Conrad Frantz der Schuhmacher vnd Burger allhie vnd Jungfr Agneß, Martin Dimpter deß geweßenen Gartners vnd Burgers allhie eheliche tochter. Zu St. Aurelien Mont. 13. Jan. (i 245)
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 120) 1645. Conrad Frantz der schuemacher und Burger allhie J. Agneß Martin Dümpters s. des gartners tocht. st. Aurelien (i 63)

Vente de biens appartenant à Conrad Frantz qui a quitté la Ville
1648 (22. April.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 242
(Prot. fol. 80. Erschienen H Lorentz Roser und H Laurentius Treutel Notarius, beÿde alß vß E.E. kleinen Rhats mittel zu distraction Conrad Frantzen deß außgetretten Schuhmachers Nahrung (…)

Agnès Dempter, veuve de Conrad Frantz meurt en 1685 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison à la somme de 387 livres. L’actif de la succession s’élève à 216 livres, le passif à 57 livres.

1685 (7.2.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6052) f° 99
Inventarium undt beschreibung aller d.jenig. Haab undt Nahrung so weÿl. die tugendtsame Agnes Dempterin, deß auch weÿlandt Ehrenhafften Conrad Frantz. Schuhmachers undt burgers alhier Zu Straßburg seeligen hinderlaßener wittib nunmehr auch seelige nach Ihrem d. 17. Jan: Jüngsthien tödtlich genommenen hinscheid. hind. Ihro verlaß. welche verlaßenschafft auf freundliches ansuch. erford.n und begehren deß Ehrengeacht. Conrad Frantz. auch Schuhmachers burgers allda, ferner des Ehrengeachten H. Hanß Jacob Koppels ebenmäßig. Schuhmachers auch burgers daselbst. als geordnet: vndt geschworenen Vogts, Johannis, Jacobe, undt hanß Philippß. der Frantz. dießer dreÿ leediger Schuhmach. darunder Johannes undt Jacob den geschäfft selbsten beÿgewohnt hanß Philipp aber in d. frembde, aller 4. d. verstorbenen, frawen seeligen mit vorged. Conrad Frantz. seel. ehelich erziehlt. Kind. undt ab intestato nachgelaßener Erb., durch die dreÿ anwesendte Söhn selbst u. des ältern Sohns eheliche haußfr. (…) geäugt undt gezeigt (…) welches bescheh. inn Straßburg Mitwochs den 7. Februarÿ A° 1685.

In einer in der Statt Straßb. in der Fladergasen gelegenen undt in diese verlaßenschafft gehörigen behausung hat sich befunden wie folgt
Ahne Haußrath. Auf der Obern bühnen, In der Kammer A, In der Kammer B, In der Kammer C, In der Wohnstuben, Vor der Wohnstub, In der Undern Werck Stub, Im Keller
Sa. haußraths 69, Gamachte Wahren und Schuh 4, Silber und Geschmeidt 8, Guldene Ring 8, baarschafft
Eigenthumb ane Einer behaußung. It. Hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren gebawen, begriffen. Zugehörten, Rechten undt Gerechtigkeiten, alhier in d. Statt Straßb. in der Fladergaß, einseith neben weÿland Joh: Meÿers deß Küeffers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib, anderseith neben Hn (-) Büchel dem Specereÿ händler, hinden vf hanß Michael dieboldt der dreher stoßend gelegen, davon gehend jahrs 12 lb d à 4 p. Ct° der Fabric deß Frawenwercks, ist in hauptgut abzulößen mit 300 lb d sonsten freÿ ledig und eÿgen, und hieher durch die geschwohrne Werckmeister vermög d. beÿ dem Concept befindlich. Abschatzung æstimirt undt angeschlagen 87 lb 10 ß d. Darüber besagt ein Pergamentiner Kauffbrieff, mit der Statt Straßb. anhangendtem Contract Insiegel verwahrt, de dato 29.ten Martÿ A° 1677.
Summa summarum vorstehend. gantz. verlaßenschafft 216 lb – Schulden 57, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 159 lb
Abschatzung Sambstags d. 10. feb: 1685. Weillandt deß Ehrsammen vnd bescheidenen Meister Conradt Frantz deß schuch Machers See: hinderlaßene Erben behaußung in der Juden gaßen gegen dem hawer über, Ein seitzes Neben H. Abraham Bichell dem Wurtz Kremer, ander sitzes Neben herr hanß Maÿer deß Kieffers See: fraw Wittib Welche Behaußung durch die geordnete Werckhleite in allem Wohl besichtiget Vnd in acht genommen dem Jetzigen preiß Vnd Wehrt Nach an geschlagen, Vor vnd vmb Siben hundert Sibentzig vinff Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager alter Werckmeister, Andres Schmidt Werckmeister deß Maurhoffs, Johann Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs

Compte que rend le cordonnier Jean Jacques Koppel de la gestion des biens qui appartiennent à Jean Philipp Frantz, cordonnier célibataire à l’étranger
1688 (1.5.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5933)
Rechnung Mein Hannß Jacob Kappels, Schuhmachers burgers alhier, als geordnet. undt geschworenen Vogts hannß Philipps Frantz. deß ledig. Schuhmachers, so inn d. frembde, weÿl. des Ehrenhafft. Conrad Frantz., gewesenen eb.mäßig. Schuhmachers undt weÿl. fr. Agnes Dempterin, beed. gewesener Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg seelig. ehelich erzeugte hinderlaßenen Sohns, vom 8. feb. aô. 1685. nach absterb. erwehnter frn. Agnes Dempterin, gewesener damahliger wittib biß d. 1. Maÿ anno 1688. eingenommen, außgegeb. u. sonst. inn and.e weg. v.richtet u. v.handelt habe. Erste Rechnung dieß. Vogteÿ.

Conrad Frantz rachète les trois quarts de la maison de ses frères et en devient seul propriétaire

1687 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 143
Johann Jacob und Frantz Gebrüder und beede Schuemacher für sich selbsten und Johann Jacob Kappel auch schuhmacher alß Vogt Johann Philipp Frantzen deß Ledigen Schuhknechts so anietzo in der frembde uff der wanderschafft sich uffhaltet
in gegensein Conrad Frantzen auch schuemachers
dreÿ Vierdte theÿl daran der übrige Vierdte theÿl dem Kaüffer vorhin gehörig seÿe, ahne einer behaußung, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebawen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der Fladergaß einseit neben weÿl. hannß Meÿers deß Kieffers Seel. nachgelaßener wittib anderseit neben H Abraham büchel dem Specereÿhändler hinden uff hannß Michael diebold den träher stoßend gelegen, so annoch umb 600 Gulden Capital und 42 Gulden Zinß und Marzahl (verhafftet) – umb 65 pfund

Conrad Frantz épouse Marie Marthe, veuve du garçon batelier Jean Thiébaut Bœs : contrat de mariage, célébration
1670 (1. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 648
(Eheberedung) Erschienen Conrad Frantz der Schuhmach. Burger Zu Straßburg alß Hochzeiter mit beÿstand hannß Jacob Kappels seines noch ohnentledigten Vogts und Michael Kresen seiner Mutter Vogts beeder Schuhmacher und Burger alhie an einem
So dann Maria Martha weÿl. hannß Diebold Bösen geweßenen Schiffknechts und Burgers alhie nunmehr seel. hinderlaßene wittib alß hochzeiterin mit beÿstand H M. Adami Schmiden Pfarrherren Zu Schiltigh. ihres eheleiblichen Vatters und H. Johannis Andreæ Mergeleti E.E. Siebners Gerichts Actuarÿ ihres Curatoris am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 135, n° 57)
1670. Dom: 1. Adventus. Zum 2.mahl Conrad Frantz der ledige Schumacher, Weiland Conrad Frantzen auch gewesenen Schumachers u. Burgers alhier nachgelaß: ehel: Sohn, Maria Martha, Weiland Hanß Diebold Bösen gewesenen Schiffknechts u. Burgers alhie nachgelaßene W. Montags den 5. 10.br. Münster (i 136)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 87 n° 37) 1670. Dncis ijdem (I u. II Adventus) Conrad Frantz, Junger Schumacher, Wld Conradt Frantzen d. geweß. Schumachers & B. relictus filius, vnd Maria Martha, Wld Hanß Thieboldt Bösen, gewes. Schiffknechts B. alhie nachgel. W. Conf. d. 5.t Xbr (i 62)

Conrad Frantz est né le 30 janvier 1648.
Baptême, cathédrale (luth. f° 321 1648. den 30. Januarÿ. Par. Conrad Frantz der Schumacher, agneß, Inf. Conrad (i 326)

Jean Thiébaut Bœs épouse en 1662 Marie Marthe, fille d’Adam Schmidt, pasteur à Schiltigheim
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 62, n° 1)
1662. Diis I u. II post epiphanias, 8 u. 15. Januarÿ Hans Thiebold Böß der Schiffknecht, Andreß Bößen gewes.n Schiffmanns u. B. nachgel. ehelich. Sohn, vnd Jgfr. Maria Martha H. M. Adami Schmidts dießer Zeit Pfarrers Zu Schiltigheim eheliche Tochter. Cop. Donnerst. W. (i 49)

Conrad Frantz épouse en 1683 Catherine, fille du vigneron Jean Weiss de Barr
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 108 n° 7)
1683. Dom: 5. post Epiphan: Zum 2 mahl Conrad Frantz Schuhmacher u. Burger Jfr. Catharina Weiland Hans Weißen gewesenen Rebmanns Zu Barr, Straßburg: herrschafft nachgelaßene ehel: T. Donnerst. den 18.t Febr Zun Predigern (i 109)

1683, (Nouveaux bourgeois en 1683, VI 500)
[f° 90] Neue burger de A° 1683
Catharina Weißin, Conrad Frantzen deß Schuhmachers haußfr, gratis

Conrad Frantz vend la maison au chandelier manant Etienne Jaggi
1690 (13.3.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 135-v
Conrad Frantz der Schuhmacher mit beÿstand H. hannß Jacob Kappels deß Schuhmachers
in gegensein Stephan Jagi deß Schirms Verwanthen Liechtenmachers, verkaufft und zu kauffen gegeben maßen derselbe auch die am 11. Martÿ Jüngst verwichen von H. Rhat und XXI. Obrigkeitlich ertheÿlte permission gekaufft zu haben
Eine behaußung höfflein, hoffstatt, mit allen deren Gebawen & allhier an der fladergaß einseit neben weÿl. Johann Meÿers deß Kieffers hinderlaßener wittib, anderseit neben H. Abraham Büchel dem Specereÿ händler, hinden auff hanß Michael diebold deß trehers Erben stoßend gelegen, Welche behaußung annoch umb 600 Gulden Cap: und 106 Guld. darvon vertagte Zinnß der Fabric deß Münsters verhafftet – geschehen umb 47 Pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Etienne Schacki à acheter la maison du cordonnier Christophe (sic) Frantz moyennant 800 florins, les hypothèques s’élevant à 706 florins.
1690 Conseillers et XXI (1 R 173)
(p. 94) Sambstags d. 11.t Martÿ – Saltzm. n. Stephan Schacki schirms v.wanden ist willens von Meister Cristoph Frantz dem Schuhmacher seine behaußung in d. flattergaß, so umb 706 beschwehrt umb 800 fl. an sich Zuerkauffen, bittet umb g.dige erlaubnuß
Erk. seÿe dem Imploranten Zwar zu gratificiren, der Contracts: vschreibung aber solten Zweÿ Hh. Deputirten Hr XIII. Friderici und H. Rathh. Reinthaler beÿwohnen.

Etienne Jaggi hypothèque la maison au profit d’Elisabeth Follet, veuve de Joseph Jenin (Schœni)

1693 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 75-v
Stephan Jagi, der Liechtermacher
hatt in gegensein Hn Johann Friderich Kasten, deß handelßmanns und dreÿers der Statt Stalls, alß Vogts Fr. Elisabethä gebohrne Folletin weÿl. Hn Joseph Jenin gewesenen lederhändlers hind. laßener Wittib – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Eine behaußung sambt den recht. und zugehördt allhier in d. Flader Gaß, einseit neben Johann Flach dem Küeffer anderseit neben weil. Adam Meÿen gewes. Specirieres sel. Wittib hind. auff hans Michael Diebold den träher stoßend gelegen

La maison est estimée à la somme totale de 435 livres dans l’inventaire des biens d’Etienne Jaggi, dressé en 1696.
Le revendeur Etienne Jaggi loue une partie de la maison au revendeur Jean David Meyrich

1701 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 102-v
Stephan Jacqui, der Kremp (unterzeichnet) steffen Jaggi
in gegensein Johann David Meÿrich deß Krempen (unterzeichnet) m
entlehnt, In seiner an der Fladergaß gelegenen behaußung Stub, und Cammer, Keller, und höfflein, doch dieses letster zum gemeinen durchgang, So dann platz zum holtz hind. dem höfflein alles auf ein jahr lang von instehend. Annunc. Mariæ anzurechnen – um einen jährlichen Zinß nemlich 15 pfund

Etienne Jaggi hypothèque la maison au profit de Jean Nicolas Herff l’aîné

1702 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 467-v
Erschienen Stephan Jaqui Gremp (unterzeichnet) steff Jagy
hatt in gegenseÿn Hn. Frantz Peter Crugot nahmens Hn. Hanß Niclaus Herffen senioris handelsmanns hierzu Kraft (gewaltscheins legitimiret) ihm Hn Herffen alß Erben weÿl. H. Jacob Hoßers auch handelsmanns, schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, deß debitoris behaußung allhier in der fladergaßen einseit neben Joh: Flachen Kiefern anderseit neben Joh: Jacob Ernst schloßern hinten auf Hanß Michel Diebold deß Trehers EE. stoßend gelegen
ferners deßen behaußung in der Krautenau, einseith ist ein eck u. zuem theil neben hanß Georg Stadler dem schuemacher anderseit neben andres Frantzen auch schuemachern hinten auf besagte schuemacher stoßend gelegen

Etienne Jaggi vend la maison au cordonnier Daniel Osterried pour 750 livres

1706 (20. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 922-v
(750 lb) Erschienen Stephan Jaggi gremp
hatt in gegenseÿn Daniel osterriet schuemachers angezeigt u. bekandt, daß Er Jaggi ihm (verkaufft)
eine behaußung Höfflein Hoffstatt mit allen begriffen weithen Zugehörden rechten und Gerechtigkeiten allhier in der fladergass. gegen dem Hauen gässlein eibs. neben Joh: flach kiefer anders. neben Joh: Jacob Ernst schloßern, hinten auf frid: Diebold stoßend, annoch um 125 lb d Joh: Niclaus Herffen sen: handelsmann, Item um 300 lb d dem Frauen Hauß versetzt, sonsten freÿ ledig u. eÿgen, geschehen um 325 lb d.

Fils du cordonnier Isaac Osterried, Jean Daniel Osterried épouse en 1706 Marie Salomé, fille du messager Jean Georges Deubler : contrat de mariage, célébration
1706 (6.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Mr Johann Daniel Osterrieden Schuemachern, des Ehren: vnd vorgeachten Herrn Isaac osterrieds des ältern, Schuemachers vnd burgers alhie ehelichem Sohn, mit beÿstand erstgemelts seines vatters vnd M. Isaac Osterrieds des Jüngern Seines Bruders, ane einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamen Maria Salome Deüblerin, des Ehrenvesten H Johann Georg Deüblers Einspännigers vnd burgers alhie eheliche dochter, mit assistentz erstgemelts ihres vatters und H Johann David Schuerrs ihres vogts, andern theils
Actum Straßburg den 6.ten Aug. 1706. unterzeichnet Johann Daniel osterriedt alß hochtzeitter, Maria sallome deiblerin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 107 n° 603)
Anno 1706. den 11. Augusti seind auf bescheid des regirenden Herrn Ammeisters, ohne vorhergegangener proclamation Zu hauß eingesegnet worden Johann Daniel Osterriedt der ledige Schuhmacher Isaac Osterriedts des Schuhmachers ehelicher Sohn und Maria Salome Deublerin H. Johann Georg Deublers burgers und Einspännigers alhie eheliche tochter (unterzeichnet) Johann Daniel osterriedt alß hochzeitter, Maria sallome deiblerin alß hoch Zeiterin (i 109)

Jean Daniel Osterried et Marie Salomé Deubler hypothèquent la maison au profit des enfants Reinhold et de François Reisseissen

1715 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 52
Johann Daniel Osterried Schuemacher und Maria Salome geb. Deüblerin mit beÿstand Johann Georg Deüblers Einspännigers ihres leiblichen vatters und Johann Nicolaus Montfort Müntzbotten Ihres Vettern
in gegensein herrn Philipp Caspar Leiterspergers fühffzehners alß Curatoris der Reinholdische, Kind. 2.ter Ehe so dann herrn Francisci Reiseisens U.J.Ddj et Cancellariæ Contractuum Actuarÿ – schuldig seÿen 500 und 50 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt cum appertinentÿs in d. fladergaß, einseit neben Johann Flachen küffern anderseit neben Johann Samuel Blanck dem kunstdreher, hinten auff Gradauische W. und EE

Jean Daniel Osterried et Marie Salomé Deubler hypothèquent la maison au profit de Barbe Deck veuve Kœrner

1718 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 257-v
Joh: Daniel osterrieth schuemacher und Maria Salome geb. Deublerin beÿständlich Daniel Deubler Einspenniger und Joh. Michel Himmler peruquenmacher
in gegensein Barbaræ Körnerin wittib geb. Deckin so unbevögtigt beÿständlich Philipp Körner schneiders – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in der Fladergass, einseit neben Flach dem kiefer anderseit neben Samuel Blanck hinten auff De Georges stoßendt

Jean Daniel Osterried et Marie Salomé Deubler hypothèquent la maison au profit de l’aubergiste Martin Gauthier

1721 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 105
Johann Daniel Osterrieth Schuhmacher und Maria Salome geb. Deublerin beÿständlich Daniel Deubler einspännigers ihres Vettern und Hn Henry Fervat EE. kleinen Raths beÿsitzers
in gegensein Martin Gauthier frantzösischen würths – schuldig seÿen 150 pfund
eine behausung höfflein und hoffstatt cum appertinentÿs in der Fladergaß, einseit neben H, Flachen dem Kieffer anderseit neben Blancken dem Silberdrähers hinten auff de Georges Glaßhändler

Jean Daniel Osterried et Marie Salomé Deubler hypothèquent la maison au profit du licencié en droit Jean Sébastien Gambs

1721 (3.10.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 471
Johann Daniel Osterreith Schuhmacher und Maria Salome geb. Deublerin beÿständlich Hn Friedel und H. Höllbeck beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Joh. Sebastian Gambßen J.V.Lti – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine behausung cum appertinentis in der Fladergaß, einseit neben H. Johann Flach kieffer anderseit neben Samuel Blanck silberdräher

Jean Daniel Osterried et Marie Salomé Deubler hypothèquent la maison au profit de Laurent Kammerer, sellier disparu

1728 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 77
Johann Daniel Osterried Schuemacher und Maria Salome geb. Deüblerin beÿständlich Daniel Deübler Jun: Einspenigers ihres bruders und ihres vettern Daniel Deubler Sen: Einspennigers
in gegensein Johann Samuel Schall des Sattlers als vogts Lorentz Kammerer verschollenen Sattlers, beÿständlich deßelben beeder brüder H. Johann Ulrich Kammerer seÿlers und EE. kleinen Raths beÿsitzers und Johann Jacob Kammerer auch Seÿlers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Fladergaß, einseit neben Flach dem Kieffer anderseit neben Blanck dem Silberdräher hinten auff H. Rathh. Degeorges

Marie Salome Deubler fait un testament par lequel elle assure à son mari l’usufruit viager de ses biens et nomme pour héritiers ses enfants
1745 (20.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 753
Testamentum nuncupativum fr. Mariæ Salome Osterriedin gebohrner Deublerin H. Johann Daniel Osterried Schumachers und burgers alhier ehefr. auffgerichtet den 20.t Augusti Anno 1745.
Persönlich kommen und erschienen ist, die ehr vnd tugendsame fraw Maria Salome Osterriedin gebohrne Deublerin H. Joh: Daniel Osterriedß des Schumachers vndt burg: alhier eheliche haußfr. durch Verleÿhung göttlicher gnd. aufrecht gesund gehend vndt stehend leibß auch darbeÿ guter richtiger Sinnen vndt verstands (…)

dießemnach vnd vor das andere dieweilen Sie in ihrem den 7. Xbr 1707 nebst ihrem ehemann auffgerichteten codicill, demeselb. den lebtägigen genuß ihrer Verlaßenschafft salva legitima liberorum vermacht vnd verschrieben, alß will Sie solches hirmit noch mahlen confirmiret widerholet vndt bestättiget haben (…)
Vierten aldieweilen die Institutio hæredum oder einsetz und benennung derer Erben eines Jeder in denen rechten gültigen testaments fürnembstes fundament vnd grundveste ist, ohne welches auch in denen Rechten Keines bestehen vnd gültig seÿn Kan, alß will die Fraw testiererin Zu ihren rechten wahren vnd ohngezweiffelten Erben ihrer verlaßenschafft instituirt ernennet vnd eingesetzt haben, vndt Zwar Erstlichen weÿl. H Johann Daniel Osterried deß geweß. Caffetier vndt burgers ihres Verstorb: Sohns seel. mit frawen Louisa gebohrener Garccon ehelich erzeugte nach tod verlaßene vier Kindere nahmentlich Carl Rudolph, Magdalenam, Barbaram und Johann Philipp Zu gleichen portionen eines Vierten Stammtheilß (…) ferners Ernandt die Fr. testierin Zu ihren Erben Gottfried Osterried den Schuemacher vndt burg: alhier in den Zweÿten, Item Jacob Osterried der ledig. goldarbeither vnd burgern alhier dermahlen in Königl. Kriegß diensten stehend in den drittenn Stammtheil vnd dann Jfr Mariam Magdalenam Osterriedin ihrer noch ledige dochter in den viertten vnd letzten Stammtheil
(unterzeichnet) mariia sallome oster rietin gehrne deblerin

Jean Daniel Osterrieth meurt le 15 mars 1747 à l’âge de 62 ans. L’inventaire après son décès n’est pas conservé
1747, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 781
Inv. über Weÿl. Mstr. Joh: Daniel osterrieds des geweß. Schuhmachers und burgers allhier seel. Verl.

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 7, 1719-1755 f° 189)
1747. Mittw. d. 15 Mart. morgens ein Viertel Vor 1 uhr starb H Johann Daniel Osterried schuhmacher u. b. allhier s. alters 62 jahr ii monath u. 3. tag, wurde Donnerst. darauff Zur erden bestattet auff s. gottes acker St. Hel. (unterzeichnet) johann gottfried osterried als sohn, Philipp Jacob dürr als tochtermann (i 197)

1746, Registres annuels de la Taille (VII 1240) f° 297-v
Johann Daniel Osterried, ins. 28. Aug. 1706, 2. lb 5 ß
Thod, inventirt Not. Brackenhoffer, W. Maria Salome

Marie Salomé Deubler veuve de Jean Daniel Osterried loue une partie de la maison au serrurier Jean Georges Schwing

1757 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 244-v
Fr. Maria Salome geb. Deublerin weÿl. Johann Daniel Osterried schuhmachers wittib beÿständlich ihres sohns Johann Jacob Osterried des tabachändlers
in gegensein Johann Georg Schwing des schloßers
verlühen, in der Fr. verlehnerin gehörigen ane der Fladergaß gelegenen behausung erstlich auf dem boden die werckstatt, den 3t. stock so dann auf dem 4. stock zwo cammern und einen kleinen keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Marie Salomé Deubler meurt en 1761 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Chandelles. L’actif de la succession s’élève à 333 livres, le passif à 116 livres
1761 (23.7.), Not. Fické (6 E 41, 757) n° 168
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Salome Osterriedin gebohrner Deublerin längst weÿl. Mstr. Johann Daniel Osterried, des gewesenen Schumachers und Burgers dahier zu Straßburg seel. hinterlaßener Wittib, nunmehr auch seelig Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1761 – nach ihrem Sambstags den 27.ten Junÿ dieses 1761.ten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat (…) So beschehen Straßburg den 23.ten Julÿ Anno 1761.
Der verstorbenen Frauen seel. ab intest. vberlaßene Erben sind mit Nahmen und 1.mo weÿl. Herrn Johann Daniel osterried, des gewesenen Caffetier und burgers alhier ihres Sohns seel. mit frawen Elisabetha gebohrener Gagon ehelich erzeugte vier Kinder nahmentlichen a) Herr Carl Rudolph, b) Jungfrau Magdalena Cleophea, c) Jungfrau Maria Barbara und d) H. Johann Philipp die osterried, dißorts Enckel, Zu einem 4. Stammtheil, und war in deren Nahmen zu Beobachtung ihres hierbeÿ fürwaltenden Interesse gegenwärtig Herr Johann Jacob Sänger der Peruquier und b. alhier ihr gerodneter Vogt, also dem Geschäfft selbst abwartende, 2.do Mstr Johann Gottfried Osterried, der Schuemacher und b. hiebeÿ in eigener Person, um das Erbgeschäfts Abwartung Zugegen, 3.tio Herr Johann Jacob Osterried, der tabackhändler und ebenmäßiger Burger alhier, der sich gleichfalls und Zwar mit beÿstand S.T. Herrn Jacob Christoph Schwing J.U. in Person gegenwärtig erfunden ließ und den Geschäfft abwartete und 4.to Maria Magdalena Osterriedin volljährigen alters die auch mit beÿstand herrn Daniel Deübler des Zoll Einnehmers ane Steinstraßer Thor ihres H. Vetters hierbeÿ persönlich Zugegen, und des, was ihr Nutzen erfindet Zu beobachten beflißen war. Also diese deroselben mit Eingangs ermelten ihren längst seel. Ehemann ehelichen erzeugte Hh Söhn, Tochter und von dem verstorbenen, Herrn Sohn abstammende Enckel Zu vier gleichlingen Stammtheilern.
In einer alhier zu Straßburg ane der Hellenliechtergaß ohnfern der Becken herberg gelegener dißorts Lehnungsweiß bewohnender behausung hat sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 36, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 3, Sa. goldenen Rings 16 ß, Sa. baarschafft 206, Sa. Schulden 86, Summa summarum 333 lb – Schulden 116 lb, Nach deren Abzug 217 lb

Marie Salomé Deubler, veuve de Jean Daniel Osterried, vend la maison au saucissier François Henriot et à sa femme Anne Barbe Müller moyennant 1 250 livres

1759 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 95-v
Fr. Maria Salome geb. Deublerin weÿl. Johann Daniel Osterried des schuhmachers wittib beÿständlich H. Philipp Jacob Dürr des caffésieders
in gegensein Frantz Henriot des wurstmachers und Annæ Barbaræ geb. Müllerin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane der Fladergaß, einseit neben H Johann Georg Walter dem handelsmann, anderseit neben H. Rath. Samuel Blanck dem kunstdreher, hinten auff (-) Schuderer des schlossers – als ein den 21. Februarÿ jüngsthin ane der ganth ersteigtes guth – um 250 lb, 150 lb und 100 lb verhafftet, geschehen um 750 pfund

Le charcutier Jean François Henriot et Barbe Müller vendent la maison à Marguerite Baumgarten pour 1 650 livres

1786 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 39
Sr Jean François Henriot der chaircuitier /für sich und nahmens seiner Ehefrau Barbara geb. Müllerin
in gegensein Jfr Margarethæ Baumgartin großjährigen alters, beÿständlich H. Johann Friedrich Baër des goldarbeiters
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Fladergaß, einseit neben der verwittibten Fr. Baërin geb. Lobsteinin, anderseit neben H. Ißenheim dem zinnknopffmacher, hinten auff Mr Bernhard den spengler – um 3300 gulden

Marguerite Baumgarten revent la maison quelques mois plus tard au tailleur Frédéric Burckenfeld pour 1700 livres

1786 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 316-v
Jfer Margaretha Baumgartin so großjährigen alters beÿständlich Johann Georg Christiani des huthmachers
in gegensein Friedrich Burckenfeld des schneider meisters
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Fladergaß, einseit neben der verwittibten Fr. Baërin geb. Lobsteinin, anderseit neben H. Ißenheim dem zinnknopffmacher, hinten auff Mr Bernhard den spengler – als ein von Sr Henriot dem chaircuitier und deßen ehefrau ohnlängst erkaufftes haus, um 3800 gulden

Originaire de Lichtenau en juridiction de Hanau (en Bade), Frédéric Birckenfeld épouse en 1781 Marie Barbe Ammann, fille du tailleur Laurent Ammann : contrat de mariage, célébration
1781 (11. 7.bris), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1311) n° 117
Eheberedung – zwischen dem ehrsamen und bescheidenen Herrn Friderich Birckenfeld dem ledigen Schneidergesellen, Weil. Sebastian Birckenfeld gewesenen Burgers und Wirths Zu Lichtenau Hanauischer Jurisdiction mit Mariæ Magdalenæ gebohrener Wagin ehelich erzeugtem Sohn, unter assistenz Hrn Friderich Christian Kautz des burgers und Schuhmachers dahier seines vettern, als hochzeitern ane einem,
So dann der Viel Ehr: und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Barbaræ Ammännin, Herrn Lorentz Ammann des Burgers und Schneider meisters dahier und Frauen Mariæ Barbaræ geborener Cappußin ehelich erzeugten tochter, unter assistentz dieses ihres beden Elteren, sodann Hn Joh: Daniel Cappes des burgers alhier ihres oncle
Actum dahier zu Straßburg den 11. Septembris Anno 1781. (unterzeichnet) Jacob Friederich Birckenfeld, Maria Barbara Ammännin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 80 n° 10)
Im Jahr 1782, Dienstag den 16. Aprilis Nachmittag um fünf Uhr sind (…) in offentlicher Kirch ehelich eingesegnet worden Jacob Friederich Birckenfeld lediger Schneidermeister und burger alhier Von Lichtenau gebürtig, Weÿl. Sebastian Birckenfeld geweßenen Herrschafftlichen Fiscaly und burgers daselbst mit Frau Maria Magdalena geborner Waagin ehelich erzeugter Sohn, Und Jungfer Maria Barbara Ammännin, Lorentz Ammanns Schneidermeisters und burgers allhie mit Frau Maria Barbara geborner Cappußin ehelich erzeugte tochter (unterzeichnet) Jacob Friderich Birckenfeld als hochzeiter, Maria Barbara Ammannin Als hochzeiterin (i 81)

Frédéric Birckenfeld demande confirmation de l’ordre prévu pour faire son chef d’œuvre
1782, Protocole des Quinze (2 R 192)
(p. 8) Sambstags den 19. Januarii 1782. – Idem [Claus] nomine Jacob Friderich Birckenfelder des leedigen Schneidergesellen producirt anderwärtigen Zunftgerichts extract de dicto dato [15. hujus] Krafft dessen der Implorant gleichfalls Zum Meisterstück admittirt worden, weilen er aber der sechste als bitt gnädige Confirmation. Erkandt, bis Zur entscheidung Joseph Molitor sache ausgesetzt.

(p. 31) Sambstags den 9. Februarii 1782. – I. g. E. bitt gnädig Zu erkennen das Jacob Friderich Birckenfelder der meisterstücker Zur Deputation vorzuladen seÿe und setzt Claus setzt auf gegentheilige kösten. Erkandt seÿe Jacob Friderich Birckenfelder zur Deputation vorzuladen.

1782, VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) [p. 16]
Johann Jacob Bürckenfeld

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 55 livres, ceux de la femme à 273 livres.
1783 (3.2.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1310) n° 204
Inventarium über Herrn Friderich Birckenfeld des Schneidermeisters und Fraun Barbaræ gebohrener Ammann, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander für ohnverändert in die Ehe gebrachten Vermögen, auffgerichtet Anno 1782. – der Ursach halben alldieweilen in ihrer Eheberedung ein ohnverändert guth und Ergäntzung des abgehenden stipulirt haben, inventirt (…) Geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst neben der Gast behaußung Zum Rubenloch gelegener Behaußung in fernerer Gegenwarth H Lorentz Ammann des burgers und Schneidermeisters hieselbst der Ehefraun Vaters und beistandt auf Montag den 3.ten Februarÿ 1783.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns Einbringen, Silber 23, Gold 2, Summa summarum 26 lb – Und wann hierzu gelegt wird deßen gebührigen Helfte ane hernach beschriebenen Haussteuren anlangend 29 lb, So erstreckt sich des Ehemann samtlich in die Ehe gebracht Vermögen dem billigen Werth nach 55 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrau eingebracht Guth beschrieben, Sa. haußraths 123, Sa. Silbers 20, Sa. goldener Ring 24, Sa. baarschafft 75, Summa summarum 243 lb – Dazugelegt die gebührige andere helffte an denen Haussteuren antreffend 29 lb, Solchemnach kommet der Fraun samtlich in die Ehe gebracht Guth dem billichen Werth nach zusehen auf 273 lb

Frédéric Birckenfeld expose la maison aux enchères. Le relieur André Jung fait l’offre la plus élevée.

1794 (14 pluv. 3), Strasbourg 4 (12), Not. Greis, N° 558, altes 458
Den 14. Pluvios im dritten Jahr der frantzösischen Einen und unzertrennlicher Republick, auf Ansuchen des Bürgers Jacob Friderich Birkenfeld Schneiders allhier wurde in mein des unterschriebenen Notarii Schreibstube einer freÿwilligen öffentlichen Versteigerung ausgesetzt
die dem Requirent gehörige Behaußung, Hof, Hoffstatt und bronnen samt allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Fladergaß N° 11, einseit neben dem Bürger Daniel Isenheim, Knopffabricant, anderseit neben dem Bürger Johann Friderich Bär, Goldarbeiter, hinten auf den Bürger Schieman, Spengler und den Bürger Kimberger, Schneider, stoßend (…) sammenthaft um 7600 Livres an Capital verpfändet (…) unter folgenden Bedingungen – Erstlich wird diese Behausung um die Summ von 24.000 Livres ausgerufen
Worauf geboten haben die Bürger Michael Weber Wirth allhier 24.100 (…), ist obiges von dem Bürger Andreas Jung, Buchbinder allhier gethane leztere Gebot vom 25.600 Livres

Acte de vente correspondant

1795 (24 pluviôse 3), Strasbourg 4 (13), Not. Greis n° 578, altes 463
der bürger Jacob Friedrich Birckenfeld Schneider
in gegensein bürgers Johann Andreas Jung buchbinders
die ihme bürger Birckenfeld gehörige behausung Hof, Hoffstatt und bronnen samt allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Fladergaß N° 11 einseit neben dem bürger Daniel Isenheim Knopffabricant anderseit neben dem bürger Johann Friedrich Bäer Goldarbeiter hinten auf den bürger Schirmann Spengler und den bürger Kienberger Schneider stoßend, um 7600 livres capital verpfändet, geschehen um 27.600 livres
Enregistrement, acp 31 F° 49 du 26 pluv. 3

Fils du marchand de poissons du même nom, Jean André Jung épouse en 1794 Catherine Salomé Stuber, fille du relieur Philippe Christophe Stuber
1794 (17 ventose 2), Not. Greis n° 577 Altes N° 336
Contrat de mariage – furent présentes en personne le Citoyen Jean André Jung, relieur, fils de feu Jean André Jung, en son vivant Marchand Poissonnier au dit Strasbourg et de Marguerite Salomé Maler ses Père et Mère, assisté du Citoyen Jean Pierre Hessé, Teinturier au dit Strasbourg, son tuteur et encore sous le Consentement de ladite sa Mère, d’une part
Et la Citoyenne Cathérine Salomé Stuber, fille de feu le Citoyen Philippe Christophle Stuber, en son vivant Relieur au dit Straßburg ett de Marie Sophie Greis ses Pere et Mere, sous l’authorisation du Citoyen Philippe Louis Rang, homme de Loi audit Strasbourg son tuteur et encore sous le Consentement de la dite sa Mère, d’autre part
Fait, lu, passé et interprété en Allemand par ledit Notaire audit Strasbourg le 17 Ventôse de l’an second
Enregistrement acp 21 f° 90 du 19 vent. 2 – il n’y a pas de désignation d’apports
Les futurs se donnent au survivant l’usufruit des biens du prémourant
plus le futur fait don natutinal à la future de 300 livres
est comparu le futur époux qui a déclaré que son revenu n’excède pas 300 livres

Inventaire des apports
1796 (19 pluviôse 4), Strasbourg, Not. Saltzmann, (rép. 6 E 41 449-5) n° 785
Inventaire des apports de Jean André Jung relieur et Catherine Salomé Stuber, Contrat de mariage passé avant la célébration devant Greiss notaire le 19 ventose 2 – 12.767 livres
Enregistrement, acp 39 F° 60 du 19 pluv. 4

André Jung fait dresser un cahier des charges pour vendre la maison

1799 (4 fructidor 7), Strasbourg 3 (45), Not. Übersaal n° 486
Auf Ansuchen des bürgers Andreas Jung buchhändler
zur freiwilligen Versteigerung der dem Requirenten eigenthümlich zuständigen behaußung samt höflein Gumpbronnen auch allen übrigen Zugehörden und Rechten an der Spießgaß mit N° 40 bezeichnet, einseit neben dem b. Baer Goldarbeiter anderseit neben br Isenheim Zinn Knopffmacher hinten auf die b Kinberger Schneider und Christ Spengler stoßend – um 10.830 fr capitalien beladen

Jean André Jung et Catherine Salomé Stuber modifient leur contrat de mariage
1803 (15 brumaire 12), Strasbourg 13 (17), M° Bremsinger n° 1229
Changement de contrat de mariage – Johann Andreas Jung der buchbinder mit Fr Catharina Salome geb. Stuber
(Joint) 17 ventôse II, Cit. Jean André Jung relieur fils de feu Jean André Marchand Poissonnier et Marguerite Salomé Maler, Cit. Catherine Salomé Stuber fille de feu Philippe Christophe relieur et de Marie Sophie Greis, M° Greis

La maison est adjugée le 23 messidor 12 (12 juillet 1804) à la barre du tribunal de première instance au chef de brigade Maurice Hartmann de Pistoris (l’adjudication n’est pas transcrite dans les registres des hypothèques)

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Louise Legat, veuve de l’officier Jean François de Mahuet

1811 (4.11.), Strasbourg 6 (39), M° Meyer n° 505
Inventaire de la succession de Marie Louise Legat, veuve de Jean François de Mahuet, officier retiré, décédée le 6 septembre dernier – à la requête de Jean Louis Knobloch notaire nommé par jugement du 22 octobre dernier pour représenter les héritiers absents
(Joint à la vente de meubles n° 514 du 11 novembre) Marie Louise Légat veuve de messire Jean François de Mahuet, de Rigny Fontaine, vivant lieutenant colonel d’un bataillon d’infanterie, chevalier de ordre royal et militaire de St Louis demeurant à Gray et D° Claude Françoise Charlotte de Mahuet sa fille épouse de M Charles Marie Quentin Martin de Charmoiselle, conseiller honoraire au baillage de Bar sur Seine, transaction au sujet du contrat de mariage avec M. Jacquey devant M° Laude à Besançon le 11 février 1765, le 11 janvier 1784 à Gray, M° Cournot
(Liquidation n° 588 du 23 avril) Louis Herrenberger, candidat en droit mandataire de Claude Françoise Charlotte Mahuet, veuve en secondes noces de Sr Charles Nicolas Cantin Martin demeurant Virey héritière sa mère, procuration à Gy arrondissement de Gray
dans le logement et dépendances rue des Hallebardes n° 40
meubles : dans une chambre au 1° étage donnant sur la rue des hallebardes dans un cabinet a côté de la chambre précédente, total 192 fr, dettes actives 118 fr, passif 486 fr
Extrait des registres de Gray, Claude Charlotte Françoise fille de Jean François Mahuet commandant du Bataillon de dôle et dlle Louise legat née le 20 octobre (sans année)
Enregistrement, acp 118 F° 80 du 11.11.

Madeleine Dorothée Oesinger, veuve de Maurice Hartmann de Pistoris, cède la maison au relieur François Louis Degermann et à Marie Anne Rilliet

1812 (12.6.), Strasbourg 3 (59), M° Übersaal n° 6115, 2986
Traité – Madeleine Dorothée Oesinger, veuve de M. Maurice Hartmann de Pistoris, brigadier des Armées de France
à François Louis Degermann, relieur, et Marie Anne Rilliet
la maison appartenant à la D° de Pistoris avec petite cour, appartenances et dépendances située en cette ville rue des flancs n° 40, d’un côté Daniel Isenheim fabricant de boutons, de l’autre une maison appartenant à la succession de Jean Frédéric Bäer orfèvre, derrière le Sr Schiemann ferblantier et Kinberger tailleur – propriété constatée par vente reçue M° Greis le 24 pluviôse 3 (12 février 1795) et jugement d’adjudication au tribunal de première instance le 23 messidor 12 (12 juillet 1804), évaluée 9710 francs
(en échange d’un corps de biens à Altenheim et Wald-Olwisheim
(Joints) dossier avec Affiche, vente et adjudication par expropriation forcée sur Jean André Jung le 26 pluviôse 12
vente, Jacob Friedrich Birckenfeld an Johann Andreas Jung den 24 pluviose 3, M° Greis
Obligation, Chambre des Contrats 21 août 1786 f° 316-b
Adjudication au Tribunal Civil en thermidor 12
Enregistrement, acp 119 F° 151 du 16.5.

Fils du relieur Joseph Degermann, François Louis Degermann passe en avril 1809 un contrat de mariage avec Elisabeth Kourtz, native de Lixheim près de Phalsbourg. Le contrat est annulé en juillet.
1809 (27.4.), Strasbourg 15 (9), M° Lacombe n° 865
Contrat de mariage – François Louis Degermann relieur fils de feu Joseph Degermann, relieur et d’Odile Uhmann
Elisabeth Kourtz, fille majeure de feu Joseph Kourtz, menusier à Lixheim et de feue Marguerite Marin assitée de François Joseph Michel conducteur de la tuilllerie au Sr Dillemann demeurant à Strasbourg son beau frère
Enregistrement, acp 111 F° 7x du 4.5.

1809 (10.7.), Strasbourg 15 (10), M° Lacombe n° 998
Révocation de contrat de mariage entre François Louis Degermann, relieur, et Elisabeth Kourtz, dressé devant le soussigné notaire le 27 avril
Enregistrement, acp 112 F° 93-v du 15.7.

François Louis Degermann épouse en 1809 Marie Anne Rilliet, fille de l’horloger Claude Gabriel Rilliet
1809 (14.9.), Strasbourg 14 (42), M° Lex n° 3730
Contrat de mariage – François Louis Degermann, majeur relieur fils de feu Joseph Degermann, relieur et d’Odile Uhlmann
Marie Anne Rilliet, fille majeure de Claude Gabriel Rilliet, maître horloger et de feue Marie Antoinette Rothea
Enregistrement, acp 113 F° 64-v du 22.9.

François Louis Degermann meurt en 1821 après avoir nommé sa veuve Anne Marie Rilliet héritière universelle de ses biens

1821 (10.7.), Strasbourg 13 (37), Me Bremsinger n° 2057
Inventaire de la succession de François Louis Degermann, relieur, décédé le 12 avril dernier – à la requête de 1. Anne Marie Rilliet la veuve, légataire universelle en usufruit, 2. Ferdinand Degermann, garçon de bureau chez M Momy, avocat, héritier de son frère germain, unique héritier
dans la maison mortuaire rue des Hallebardes n° 40
Titres et papiers, Contrat de mariage reçu M° Lex le 14 septembre 1809 apports de la veuve 4303 francs
Immeubles 1. la maison sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 3 de laquelle la D° Degermann possède une portion indivise qu’elle a cédé à son frère par acte cote N, M° Übersaal le 16 décembre 1808 à Louis Florent Rilliet la part 21/128 qui lui appartient dans la maison rue des Hallebardes n° 3
masse propre de la veuve créances 400 fr, remploi 11.782 fr, récompenses dues par la veuve 4116 fr, passif 2496 fr
propres du défunt, garde robe 113 fr, créances 1333 fr, remploi 1762 fr, passif 528 fr
communauté meubles 514 fr, outils 82 fr, numéraire 200 fr créances 82 fr total 879, passif 9523
maison à Strasbourg propre à la veuve, par Echange M° Ubersaal 16 mai 1812 de Dorothée Oesinger veuve de Maurice Hartmann de Pistoris, une maison avec petite cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Hallebardes n° 40, d’un côté Daniel Issenheim, fabricant de boutons, de l’autre la succession de Jean Frédéric Baer orfèvre, derrière les Sr Schirmann et Keinberger, estimér 9710 francs
Enregistrement, acp 153 F° 79-v du 14.7. – dernière vacation acp 154 F° 13 du 8.9.

Les créanciers d’Anne Marie Rilliet font vendre la maison par adjudication. L’acquéreur est le boucher Guillaume Auguste Gerhard

1837 (7.9.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 323, n° 106 – suite 324
Tribunal Civil, Cahier des Charges du 9 avril, Adjudication définitive 18 août
Cahier des Charges expropriation forcée contre Marie Anne Rilliet veuve de François Louis Degermann relieur à Strasbourg, Louis Auguste Eisen, avoué près le Tribunal Civil consitutué originairement par François Ehrmann, propriétaire, depuis son décès par François Ehrmann, agent de change, Marie Madeleine Ehrmann épouse du Sr Cappaun, propriétaire, Julie Ehrmann, majeure aux droits de Jacques Pickel, tonnelier, sont créanciers de Marie Anne Rilliet d’une somme principale de 3400 francs
Adjudication définitive 18 août, à M° Eissen, avoué pour 7100 francs
Déclaration de command le 18 août, déclare avoir enchéri pour Guillaume Auguste Gerhard, boucher
Désignation de l’immeuble, une maison sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 40 d’un côté le Sr Leroux, de l’autre le Sr Weygguth, devant la rue des Hallebardes, derrière diverses propriétés, elle se compose d’un rez de chaussée surmonté de trois étages, comble, greniers éclairé du côté de la rue des Hallebardes par deux croisées au rez de chaussée et par trois croisées à chacun des trois étages, elle a son entrée dans ladite rue par une porte ordinaire et est construite en bois, briques et maçonnerie et couverte de tuiles – en totalité propriété de la veuve Degermann née Rilliet, occupée par Dlle Causé, couturière, Henriette Müller, teneuse de pension, Timothée Schlosser, tailleur de moirai employé à la régie et Thérèse Eorisch, marchande de modes, tous en qualité de locataires – mise à prix 1000 fr, fait le 9 avril – Adjudication préparatoire du 16 juin

Auguste Gerhard et Jean Jacques Linck s’accordent au sujet des ouvertures dans leurs maisons contiguës. L’acte est copié à la vente ci-dessous (1867)

1861 (30.7.), M° Zeyssolff (minutes en déficit)
Echange – Jean Jacques Linck, boucher à Strasbourg
et Auguste Gerhardt, propriétaire à Strasbourg
se concèdent réciproquement le droit d’ouvrir des jours dans leurs maisons contiguës par une petite cour, l’une rue des Hallebardes N° 32 et l’autre place du Dôme N° 5
Chaque part évaluée à un revenu annuel de un franc
acp 501 (3 Q 30 216) f° 13-v du 2.8.

Guillaume Auguste Gerhard meurt célibataire le 25 juin 1881 en délaissant pour héritiers son frère médecin Charles Gerhard et son neveu Charles Valentin Barth. L’inventaire énumère les créances hypothécaires.
1881 (25.10.), Strasbourg 8 (114), M° Gustave Edouard Loew n° 13.571
25. October 1881. Erbverzeichnis des Rentners und früheren Metzgers Wilhelm August Gerhard
sind erschienen 1. Herr Karl Gerhard, Doktor der Medizin wohnhaft zu Straßburg, 2. Herr Johann Ludwig Joseph Lindner, Rentner und früherer erster Notariatsgehülf, wohnhaft daselbst, handelnd als Bevollmächtigter von Herrn Karl Valentin Barth, ehemals Beamter der frantzösischen Ostbahn, wohnhaft zu Saarbrücken (…), die Herren Gerhard und Barth sind einzige gleichheitliche Erben des am 25. Juni dieses Jahres in Straßburg verstorbenen daselbst wohnhaft gewesenen Herrn Wilhelm August Gerhard, und zwar Herr Gerhard als Bruder, Herr Barth als Neffe des Verlebten in Stellvertretung seines Mutter Frau Wilhelmine Gerhard, verlebter Gattin des Eisenhändlers Herrn Valentin Barth in Rappoltsweiler
acp 719 (3 Q 30 434) f° 5-v n° 2657 du 3.11. (Sterbf. Erk. am 16. 12. 81 Bd 137 N° 368) Mobilien für 755
Hypothekenforderungen auf 1) Georg Dick Maler und Sophie Hamen 8000, Zins 16, 2) Philipp Friderich Julius Richshoffer, Spinnereibesitzer und Susette Marie Pick 4800, Zins 3, 3) Joh: Jacob Boersch, Müller und Sophie Lauth 4000, Zins 353, 4) Sophie Julie Streisguth 4800, Zins 51, 5) Alphons Gilliot, Fabrikant zu Rheinau 3200, Zins 181, 6) Maria Armide Luise Botiaux Ehefrau Michel Frantz Dudot 19.000, Zins 480, 7) Jacob Heinrich Sebastian Stehli & Catharina Strehlin 6400, Zins 206, 8) Julie Pauline Weyer Wb Leo Moritz August Royer 9200, Zins 122, 9) Andreas Ess, Bauführer und Agnes Doerflinger 800, Zins 190, 10) Barbara Kessel, Kleidermacherin 3200, Zins 57, 11) Erben Emil Oehmichen 1601, Zins 19

Fils du boucher Jean Gerhard et de Marguerite Frédérique Theurkauff, Guillaume Auguste Gerhard meurt dans la maison de son frère au Marché aux Cochons-de-lait
Décès, Strasbourg (n° 1697)
Strassburg am 27. Juni 1881. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der praktische Arzt Carl Gerhard, wohnhaft au Strassburg Ferkelmarkt 11, und zeigte an, daß sein Bruder der ledige Rentner Wilhelm August Gerhard, 75 Jahr alt, evangelischer Religion, wohnhaft Zu Straßburg geboren zu Strassburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Gerhard Metzger und der Margarethe Friederike Theuerkauff in seiner Wohnung am 25. Juni des Jahres 1881 Abends um fünf Uhr verstorben sei. (i 312)

Lors de la liquidation, les immeubles restent indivis (notamment plusieurs maisons à Bischheim et deux maisons à Kœnigshoffen)
1881 (25.10.), Strasbourg 8 (114), M° Gustave Edouard Loew n° 13.572
26. October 1881. Theilung des Nachlasses des Rentners und früheren Metzgers Wilhelm August Gerhard
sind erschienen 1. Herr Karl Gerhard, Doktor der Medizin wohnhaft zu Straßburg, 2. Herr Johann Ludwig Joseph Lindner, Rentner und früherer erster Notariatsgehülf, wohnhaft daselbst, handelnd als Bevollmächtigter von Herrn Karl Valentin Barth, ehemals Beamter der frantzösischen Ostbahn, wohnhaft zu Saarbrücken (…), die Herren Gerhard und Barth sind einzige gleichheitliche Erben des am 25. Jnui dieses Jahres in Straßburg verstorbenen daselbst wohnhaft gewesenen Herrn Wilhelm August Gerhard, und zwar Herr Gerhard als Bruder, Herr Barth als Neffe des Verlebten in Stellvertretung seines Mutter Frau Wilhelmine Gerhard, verlebter Gattin des Eisenhändlers Herrn Valentin Barth in Rappoltsweiler
acp 719 (3 Q 30 434) f° 6 n° 2658 du 3.11 Theilung. 26. November
Forderungen erhalten (…)
Ungetheilt bleiben folgende Liegenschaften 1) das unabgetheilte drittel an der Fleischbank N° 63 an der großen Metzig zu Straßburg
2) ein Eigenthum bestagend in verschiedenen Wohnhäusern, Hof, Pferdeställen, Kellern, Garten, Rechten und Zugehörden Zu Bischheim a.S. Gasse genannt hinter der Bühne S. C 148 & S D 167-169, erakuft laur Urkunde des Notars Burtz hie vom 5. September 1856
3) ein Haus mit Erdgeschoß und einem Stock, Hof, Brunnen, Garten, Rechten und Zubehörden zu Kronenburg zwischen den Wegen S B 1048, Haus Nummer 12 ungefähr 6 Ar
4) ein Haus mit Erdgeschoß, Pferdestall, Garten An: & Zubehörden S. B 1056 Haus nummer 11 ungefähr 4 Aren

Guillaume Auguste Gerhard vend la maison à Marie Armide Louise Botiaux, femme de l’orfèvre bijoutier Michel François Dudot. L’acte contient copie des accords passés avec deux voisins, Louis Locker (n° 41, ensuite n° 30) et Jean Jacques Linck (place de la Cathédrale)

1867 (31.1.), Strasbourg 8 (79), M° Gustave Edouard Loew n° 2134
Du 31. janvier 1867. Vente pr. 24.000 fr. – A comparu Mr Guillaume Auguste Gerhard, propriétaire, célibataire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel vend et abandonne en toute propriété
à Dame Marie Armide Louise Botiaux épouse dûment assistée et autorisée de Mr Michel François Dudot, orfèvre bijoutier, présents demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, Mad° Dudot acceptant, M. et Mde Dudot, mariés sous le régime de la séparation de biens en vertu de leur contrat de mariage reçu par M° Momy et son collègue notaires à Strasbourg le 22 août dernier, enregistré
Désignation. Une maison à rez de chaussée, surmonté de trois étages, mansardes et greniers, cour, puits, bâtiment de derrière, droits, appartenances et dépendances, située à Strasbourg rue des Hallebardes N° 32, ancien 40, tenant d’un côté à la propriété de M. Leroux de l’autre à cette de Monsieur Weiller par devant la rue et par derrière la propriété du sieur Linck. Ensemble avec les poêles avec leurs cors et dalles se trouvant dans la maison et avec les doubles fenêtres là où il en existe. (…)
Etablissement de la propriété. Mr Gerhard fit l’acquisition de l’immeuble sus décrit à la barre du tribunal civil séant à Strasbourg dans l’expropriation forcée dirigée contre dame Marie Anne Rilliet veuve du sieur François Louis Degermann, vivant relieur à Strasbourg, elle y demeurant, suivant jugement d’adjudication définitive du 18 août 1837 et déclaration de command du même jour, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 7 septembre suivant, Volume 323 N° 106. Mr Gerhard fit remplir les formalités de purge des hypothèques légales (…)
Servitudes et droits. M. Gerhard déclare que dans le temps il a accordé au sieur Louis Locker, maître tailleur à Strasbourg qui était alors propriétaire de la maison contiguë à celle vendue et qui portait le N° 41, l’autorisation I° d’établir dans la mansarde au quatrième étage de la maison Locker une croisée ayant vue dans la cour de M Gerhard de telles hauteur et largeur que voudra M. Locker, II° et d’agrandir jusqu’aux mêmes dimensions une ouverture déjà existante dans le même mur, à côté de celle alors à percer.
Cette autorisation n’a été donnée de la part de M. Gerhard qu’à titre de bon voisin, mais à charge par M. Locker qui s’y est obligé 1) de faire en sorte que cette croisée soit faite à ne pouvoir s’ouvrir, 2) et de maintenir dans la pièce où celle ouverture a été pratiquée et qui servait alors d’atelier à M. Locker, une stricte surveillance, afin qu’il ne soit jamais jeté par la croisée alors déjà existante des immondices ou autres objets dans la cour ou sur les toits de M. Gerhard.
M. Gerhard s’est réservé le droit de faire murer quand bon lui semblera la croisée en question, aux frais du sieur Locker et de rétablir le mur dans son état primitif, sans que M. Locker puisse jamais réclamer d’indemnité à ce sujet, la concession faite par M. Gerhard ne devant être regardée que comme momentanée et ne pouvant jamais dégénérer en servitude.
Suivant acte passé devant M° Zeyssolff et son collègue notaires à Strasbourg le 30 juillet 1861. enregistré, il est intervenu entre M. Gerhard d’une part et le Sr Jean Jacques Linck, boucher à Strasbourg d’autre part la convention suivante qui ne peut être mieux reproduite que par la transcription textuelle de l’acte, savoir
M. Gerhard est propriétaire d’une maison avec cour derrière, bâtiment latéral à droite dans cette cour et autres dépendances, le tout sis à Strasbourg rue des hallebardes N° 32, M. Linck de son côté est propriétaire d’une autre maison sise en la même ville, place du Dôme N° 5, contiguë par un petit bâtiment de derrière à la propriété de M. Gerhard, lequel bâtiment de derrière est éclairé sur la cour de M. Gerhard par cinq ouvertures fenêtres, dont une au rez de chaussée, deux au premier étage, une au deuxième étage et une au troisième étage. M. Gerhard désirant agrandir le petit bâtiment latéral dans sa cour, formant aile droite de sa maison de devant, en faisant avancer de 45 centimètres dans cette cour la cloison ou mur de façade dudit bâtiment latéral et ne pouvant faire ce changement qu’en bouchant une partie de deux des ouvertures fenêtres de M. Linck, dont il vient d’être question, l’une au premier étage et l’autre au second étage, a fait prier ce dernier, sur la réponse favorable qu’il en a reçue, de vouloir bien se présenter devant les soussignés notaires pour donner son assentiment, d’une manière authentique et irrévocable. Faisant droit à la demande de Mr Gerhard, M Linck a par ces présentes déclaré formellement autoriser Mr Gerhard à faire le changement projeté, soit à faire avancer le mur de façade de son bâtiment latéral de 45 centimètres sur son emplacement actuel. Cette autorisation a été donnée par M Linck à charge par M Gerhard qui s’y oblige de faire agrandir à ses frais trois des ouvertures fenêtres qui se trouvent dans la cour du bâtiment de derrière de M Linck et qui prennent jour sur la cour de M. Gerhard, ces ouvertures fenêtres devront avoir les dimensions suivantes, avoir celle du rez de chaussée, un mètre 40 centimètres de hauteur sur 90 centimètres de largeur, celles du premier étage un mètre 65 centimètres de hauteur sur un mètre 15 centimètres de largeur, enfin celle du deuxième étage un mètre 30 centimètres de hauteur sur un mètre 10 centimètres de largeur, l’autre ouverture fenêtre du premier étage et celle du troisième étage resteront dans leur état actuel, attendu qu’elles ne seront pas atteintes par les constructions que M. Gerhard se propose de faire faire. La fenêtre du rez-de-chaussée sera munie de barreaux de fer, les deux autres fenêtres que M Gerhard fera changer resteront provisoirement sans barreaudages, mais ce dernier se réserve le droit d’en faire mettre un par M Linck dès qu’il le jugera à propos.
Charges, clauses et conditions. L’acquéreuse (…) III. Elle maintiendra jusqu’à leur expiration les baux verbaux qui existent de partie des localités de la maison vendue, dans les droits et bénéfice desquels elle est subrogée par la perception des loyers ou fruits civils, à partir du 25 mars prochain mais elle entrera immédiatement en jouissance du rez de chaussée de la maison vendue ayant servi jusqu’à présent d’étal de boucher. – Prix, 24.000 francs – Assurance contre l’incendie (…)
acp 560 (3 Q 30 275) f° 93-v du 3.2.

Michel François Dudot et Marie Armide Louise Botiaux passent un contrat de mariage et reconnaissent un enfant naturel.
1866 (22.8.), Strasbourg 15 (117), M° Momy (Hippolyte) n° 11.470
Contrat de mariage du 22 août 1866 – Sont comparus Monsieur Michel François Dudot, majeur d’ans, bijourier domicilié à Strasbourg stipulant en son nom personnel comme futur époux, d’une part
& Mademoiselle Marie Armide Louise Botiaux, majeure d’ans lingère domiciliée à Strasbourg stipulant en son nom personnel comme future épouse
acp 556 (3 Q 30 271) f° 46-v du 30.8. Stipulation de régime de séparation de biens.
Le futur époux donne pouvoir à la future épouse à l’effet de faire toutes opérations de commerce en son nom personnel. Le futur époux ne stipule aucun apport.
Les apports de la future consistent 1) en huit obligations du chemin de fer de l’Est, 2) dix obligations du chemin de fer de Paris à Lyon, 3) créances 3523, 4) autres 8000, 5) mobilier 984.
Donation réciproque par les futurs époux au survivant deux de l’usufruit de toute la succession, réductible en cas d’existence d’enfants.

N° 11.474. Reconnaissance du 22 août 1866 – Sont comparus Monsieur Michel François Dudot, majeur, bijourier demeurant à Strasbourg & Demoiselle Marie Armide Louise Botiaux majeure, lingère domiciliée en la même ville, lesquels ont par les présentes volontairement reconnu pour leur fille légitime Marie Ernestine Botiaux, née à Strasbourg le 2 juillet 1863, inscrite aux registres de la mairie de Strasbourg comme étant née de père inconnu & de Dlle Botiaux comparate, seulement prénommée dans l’acte de naissance Marie.
acp 556 (3 Q 30 271) f° 47 du 30.8. Momy 22.8.

Originaire de Metz, Michel François Dudot épouse Marie Armide Louise Botiaux, native de Wasselonne. Leur divorce est prononcé le 24 décembre 1884.
Mariage, Strasbourg (n° 405) Du 23° jour du mois d’août 1866 à dix heures du matin. Acte de mariage de Michel François Dudot, majeur d’ans, né en légitime mariage le 8 mars 1840 à Metz (Moselle) domicilié à Strasbourg, bijoutier, fils de feu François Dudot, paveur décédé à Metz le 6 décembre 1840 et de feu Anne Priard* décédée, veuve en secondes noces d’Auguste Pron* paveur à Paris le 21 janvier 1860, et de Marie Armide Louise Botiaux, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 septembre 1836 à Wasselonne (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, lingère, fille de feu Jean Baptiste Botiaux, huissier décédé à Wasselonne le 19 janvier 1853 et de feu Marie Louise Joséphine Laetitia Gillig décédé à Wasselonne le 13 décembre 1855. (…) il a été passé le 22 de ce mois un contrat de mariage devant M° Hippolyte Momy, notaire à Strasbourg
[in margine :] Durch Urtheil des kaiserlichen Landgerichts zu Straßburg vom 29. *ember zwischen Frau Marie Armide Luise Botiaux und dem Goldschmidt Michael Frantz Dudot ist die Ehescheidung zwischen den Parteien ausgesprochen worden. Straßburg den 24. December 1884.

L’acte de naissance à Wasselonne porte en marge que Marie Armide Louise Botiaux habite à Remoiville (Meuse) en 1897.
Naissance, Wasselonne (n° 112) Le 14 septembre 1736. Acte de naissance de Marie Armide Louise Botiaux, née à Wasselonne le 14 septembre 1836 à cinq heures du matin fille légitime de Jean Baptiste Botiaux, âgé de 22 ans, huissier royal domicilié ) Wasselonne et de Marie Louise Joséphine Laetitia Gillig âgé de 25 ans, domiciliée à Wasselonne [in margine :] 1897 in Remoiville (Meuse) i 29

Michel François Dudot cède en remploi des objets mobiliers (bijoux) à sa femme
1868 (31.12.), Strasbourg 15 (121), M° Momy (Hippolyte) n° 13.162
Vente en remploi – A comparu Monsieur Michel François Dudot, bijoutier domicilié à Strasbourg, lequel a déclaré céder et abandonner
à D° Marie Armide Louise Botiaux, son épouse demeurant avec lui
en remploi des deniers provenant de l’aliénation faite depuis leur mariage de valeurs industrielles propres à la dame comme aussi de la rentrée de créances de même nature, lesquelles valeurs & créances ont été réservées par le contrat de mariage passé entre les époux Dudot devant M° Momy l’un des notaires soussignés le 22 août 1866 qui a établi entre les époux Dudot une communauté de biens réduite aux acquêts, apports & héritages réservés
acp 579 (3 Q 30 294) f° 82 du 5.1. – Total des objets mobiliers, 10.780 francs

Michel François Dudot et Marie Armide Louise Botiaux hypothèquent la maison au profit de Louis Paul Reinhardt, inspecteur des chemin de fers autrichiens à Vienne

1878 (18.1.), Strasbourg 8 (102), M° Gustave Edouard Loew n° 9968
Obligation. 18 Januar 1878 – Sind erschienen Herr Michael Frantz Dudot, Goldschmied und dessen von ihm hierzu ermächtigte Gattin Frau Marie Armide Louise Botiaux, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselben bekennen hiermit
an Herrn Ludwig Paul Reinhardt, General Inspektor der Kaiserlich österreichischen Staatsbahnen, wohnhaft zu Wien, vertreten durch den mitanwesenden, für ihn annehmenden Herrn Johann Ludwig Joseph Lindner, Rentner und vormaligen ersten Notariatsgehülfen wohnhaft zu Straßburg, Ein Darlehen zu 1200 Mark (…)
Specialhÿpothek, Ein Haus mit Erdgeschoß, drei Stockwerken, Mansarden und Bühnen, Hof, Brunnen, Hintergebäude, Rechten, An: und Zugehörden, belegen zu Straßburg Spießgasse N° 32, vorher N° 40, einerseits das Eigenthum des H. Leroux, anderseits dasjenige des H. Weiller, vorn die Gaße und hinten das Linck’sche Eigenthum.
Die schuldnerische Eheleute Dudot erklären 1° daß sie in erster Ehe und nach Inhalt Ehevertrags vor dem damaligen Notar Momy dahier vom 22. August 1866 in der Gütertrennung leben, 3° daß beschriebenes Unterpfand der Frau Dudot selbst gehöre, da sie diese Liegenschaft von Herrn Wilhelm August Gerhard, Eigenthümer in Straßburg wohnend, erkauft hatte, zufolge Urkunde vor dem unterfertigten Notar vom 31. Januar 1867, überschrieben am hiesigen Hÿpothekenamte den 16. folgenden Monats Band 1093 N° 58 und amtlich eingeschrieben Band 942 N° 201 um den Preis von 24.000 Franken, welcher noch gänzlich geschuldet ist
Police d’assurance. L’Urbaine, N° 39.926 du 1 février 1977, durée 10 ans, Mme Botiaux. Somme assurée 50.000, prime annuelle 21,00. Savoir 1° 30.000 francs sur une propriété sise en ville Rue des Hallebardes N° 32 composée d’un bâtiment principal donnant sur la rue et d’un bâtiment latéral dans la cour. L’assuré déclare qu’il existe des logements garnis dans la susdite propriété.
2° 20.000 francs sur le recours des voisins, aux termes des articles 1382, 1383 et 1834 du Code Civil.

Marie Armide Louise Botiaux fait dresser un cahier des charges pour vendre la maison. Les conventions avec les voisins sont portées en traduction. L’enchère n’a pas lieu.

1878 (13.11.), Strasbourg 8 (104), M° Gustave Edouard Loew n° 10.732
Bedingnisheft. 13. November 1878 – ist erschienen Frau Marie Armide Louise Botiaux, Gattin des Goldschmieds und Juweliers Herrn Michael Frantz Dudot, mit welchem sie zu Straßburg wohnhaft ist, (…) Herr und Frau Dudot leben nach Inhalt ihres den 22. August 1866 vor dem damaligen Notar Momy zu Straßburg geschlossenen Ehevertrages in Gütertrennung, dieselbe erklärte, sie wolle ihre nachbezeichnete Liegenschaft öffentlich versteigern lassen (…)
Bezeichnung. Es kommt zur Versteigerung
Ein Haus mit Erdgeschoß, worin Laden, drei Stockwerken, Mansarden und Bühnen, nebst Hof, Brunnen, Hintergebäude, Rechten, An: und Zugehörden, gelegen zu Straßburg Spießgasse N° 32, früher N° 40, einerseits Herr Leroux, anderseits Herr Weiller, vorn die Gasse und hinten Herr Linck. Als mitverkauft gelten die sämtliche Öfen mit Zugehör, soweit sie sich als Eigenthum der Frau Verkäuferin herausstellen werden. Ansatzpreis 27.200 M.
Eigenthumsnachweis. Frau Dudot erwarb die Liegenschaft käuflich von dem hiesigen Eigenthümer Herrn Wilhelm August Gerhard, zufolge Vertrags vor unterzeichnetem Notar vom 31. Januar 1867, überschrieben am hiesigen Hÿpothekenamte den 7. folgenden Monats Band 323 Nr 106. (…)
Gerechtigkeiten und Dienstbarkeiten. In dieser Beziehung enthält der Kauffverschreibung vom 31. Januar 1867 eine längere Bemerkung, welche hier in übersetzung folgt
Herr Gerhard erklärt, er habe seinerzeit dem Schneidermeister Herrn Ludwig Locker, zu Straßburg, damaligen Eigenthümer des an das verkaufte haus anstoßenden Hauses Nr 41 die Erlaubniss ertheilt I. in der Mansarden dem vierten Stocke des Locker’schen Hauses ein auf den Gerhard’schen Hof gehendes Fenster von beliebiger Höhe und Breite herzustellen, und II. ein in der nämlichen Mauer neben diesem zu errichtenden Fenster schon vorhandene Öffnung bis zu den nämlichen Umfängen zu vergrößeren. Diese Erlaubnus sei nur aus nachbarliche freundschaft ertheilt worden 1) das Fenster so einzurichten, daß es sich nicht öffnen könne und 2) in dem Gemache, wo diese Öffnung entstand, damals die Locker’sche Werkstätte, strenge Aufsicht darüber zu führen, daß durch das damals schon bestandene fenster niemals Sachen und Unreinigkeiten in den Hof und auf die Dächer des H. Gerhard geworfen werden.
Herr Gerhard behielt sich das Recht wor, fragliches fenster sobald es ihm beliebt, auf Kosten des H. Locker vermauren und an der Mauer den vorherigen Zustand herstellen zu lassen, ohne daß Locker dafür jemals Entschädigung verlangen könnte, da das durch herrn Gerhard gemachte Zugeständnis nur als ein vorübergehendes zu betrachten sei und niemals in eine Dienstbarkeit ausarten könne.
Durch registrirte Urkunde des Notars Zeyssolff und eines Kollegen zu Straßburg vom 30. Juli 1861 kam zwischen herrn Gerhard einerseits und dem Metzger Herr Johann Jakob Linck in Straßburg anderseits ein Übereinkommen zu Stande, welches nicht besser aus durch wörtliche Abschrift der Urkunde wiederzugeben wäre, nämlich
Herr Gerhard besitzt eigenthümlich ein Haus mit Hof, dahinter, Seitengebäude rechts in diesem hof und anderen Zugehörden gelegen zu Straßburg Spiessgasse Nr 32. Herr Linck besitzt seinerseits eigenthümlich ein anderes Haus zu Straßburg, Domplatz N° 5, das durch ein kleines Hintergebäude an das Gerhard’sche Eigenthum stößt. Das Hintergebäude bezieht sein Licht vom Gerhard’schen Hofe her durch fünf fensteröffnungen, wovon eine im Erdgeschoß, zwei im ersten Stock, eine im zweiten und eine im dritten Stock. Da Herr Gerhard das kleine Seitengebäude in seinem Hofe, das einen rechten flügel zu seinem Vorderhaus bildet, in der Weise vergrößern wollte, daß die façade-Wand dieses Seitengebäudes um 25 Zentimeter weiter in den Hof hineingerückt würde, zu dieser Änderung aber nur dadurch hätte gelangen können, daß von gedachten fünf fensteröffnungen des h. Linck ein im ersten und eine im zweiten stock verstopft würden so ließ er letztere, als er eine günstige Äusserung deswegen erhielt, ersuchen, mit ihm vor den unterzeichneten Notaren zu erscheinen, um seine Genehmigung öffentlich und unwiderruflich beurkunden zu lassen. Herr Gerhard’s Ersuchen entsprechend, erklärt hiermit herr Linck hier ausdruckliche Einwilligung zur Vornahme jener Abänderung, nämlich zur Vorschiebung der façade-Wand seines Seitengebäudes um 25 Zentimeter über der jetzigen standpunkts hinaus. Diese Erlaubniss wird an die durch Herrn Gerhard übernommene Bedingung gekauft, den von Gerhard’schen Hofe her erleuchtete fensteröffnungen in der Mauer des Linck’schen Hintergebäudes auf eigene Kosten vergrößern zu lassen und zwar in folgendem Verhältniss die Öffnung im Erdgeschoß erhält einen Meter 40 Centimeter höhe 90 Centimeter Breite, jene im ersten Stock einen Meter 65 Centimeter höhe und einen Meter 15 Centimenter Breite, je im zweiten Stock ein Meter 30 Centimeter höhe und einen Meter 10 Centimeter Breite, die übrigen fensteröffnungen im Erdgeschoß und jene im dritten Stock bleiben im jetzigen Zustande, da sie durch die beabsichtigten Bauten nicht berührt werden. Das fenster des Erdgeschoß soll mit Eisenstangen versehen werden, die zwei andere fenster, welche herr Gerhard ändern lassen wird, bleiben vorläufig ohne Vergitterung, doch bleibt letzterem das Recht sobald es ihm gutdenkt eine solche durch herrn Linck anbringen zu lassen.
Hypotheken-Belastung (…) Bedingungen. Artikel fünff. In Besitz und Genuß tritt der Ankäufer denselben Tag, jedoch bezüglich des von Frau Wittwe Dudot besetzten Ladens und ersten Stockes erst am 25. März künftigen Jahres (…) Artikel sieben. Der Steigpreis ist wie folgt zu berichtigen. 20.400 Mark wird Käufer angewiesen, durch Übernahme obiger hypothekschukden gleichen Betrages an die genannten Gläubiger (…)
acp 684 (3 Q 30 399) f° 39-v du 22.11.

Nouvelle hypothèque au profit de Louis Paul Reinhardt

1879 (15.3.), Strasbourg 8 (105), M° Gustave Edouard Loew n° 11.095
15. März 1879. Obligation – sind erschienen Herr Michel Frantz Dudot, Goldschmied, und seine von ihm hierzu ermächtigte Gattin Frau Maria Armide Louise Botiaux, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekennent hiermit
an Herrn Ludwig Karl Reinhardt, General-Inspektor des Kaiserlich österreichischen Statsbahnen wohnhaft zu Wien, vertreten durch den mitanwesenden für ihn annehmenden Herrn Johann Ludwig Joseph Lindner, Rentner und vormaliger erster Notariatsgehülfe, wohnhaft zu Straßburg, Ein Darlehen zu 1800 Mark
Spießgaße N° 32
als Spezialhypothek. Ein Haus mit Erdgeschoß, drei Stockwerken, Mansarden und Bühnen, Hof, Brunnen, Hintergebäude, Rechten, An: und Zugehörden, belegen zu Straßburg Spießgasse N° 32, früher N° 40, einerseits das Eigenthum des Herrn Leroux, anderseits dasjenige des Herrn Weiller, vorn die Gasse und hinten das Linck’sche Eigenthum.
Die Schuldnerischen Eheleute Dudot erklären, 1) daß sie in erster Ehe und nach Inhalt Ehevertrags vor dem damaligen Notar Momy dahier vom 22. August 1866 in der Gütertrennung leben. 3) daß beschriebenes Unterpfand der Frau Dudot selbst gehöre, indem sie diese Liegenschaft von Herrn Wilhelm August Gerhard, Eigenthümer in Straßburg wohnhend, erkauft hatte, zufolge Urkunde vor dem unterfertigten Notar vom 31. Januar 1867, überschrieben am hiesigen Hÿpothekenamte den 16. folgenden Monats Band 1093 Nr 58 und amtlich eingeschrieben Band 942 Nr 201 um den Preis von 24.000 Franken, welcher noch gänzlich geschuldet ist (…)

Marie Armide Louise Botiaux, femme divorcée de Michel François Dudot, vend la maison au notaire Gustave (Edouard) Lœw

1890 (11.6.), M° Gachot
Verkauf durch Marie Armide Louise Botiaux, Kaufmännin hier, geschiedene Ehefrau des Juweliers Michael Frantz Dudot
an Gustav Eduard Loew, Notar hier
eines Hauses mit Erdgeschoß, 3 Etagen, Mansarden, Bühnen, Hof, Brunnen, Hintergebäude, Rechten, dahier Spießgasse N° 32, früher N° 40, erworben während ihrer Ehe mitgem. Dudot, lt. Kauf Loew 31. Januarÿ 1867.Besitz sofort, Genuß am 24. Juni 1890, Steuren vom 1. Julÿ 1890. Preis 19.960, wovon baar bezahlt sind 7960. Rest mit 12.00 ist zahlbar auf Anmeldung der Verkäuferin an die Gesellschaft der Wöchnerinnen hier geschuldet durch Verkauferin laut ernährten Kinds vom 31. Januar 1867, 2) Theilung Loew 26. Octobris 1881, 3) Cession Loew 31. April 1890, 4) Cessionsannahme Loew vom 5. Mai 1890.

Gustave Lœw loue le même jour la maison à la venderesse.

1890 (11.6.), M° Gachot
Vermiethung durch Gustav Eduard Loew, Notar hier auf 3, 6 oder 9 Jahren vom 24. April 1890
an Marie Armide Louise Botiaux, Kaufmännin hier, geschiedene Ehefrau des Juweliers Michael Frantz Dudot
eines Hauses mit Erdgeschoß, 3 Etagen, Mansarden, Bühnen, Hof, Brunnen, dahier Spießgasse N° 32, früher N° 40
Die Mietherin hat verschiedene Lasten zu tragen, geschätzt zu jährlich 5 M. Pachtzins jährlich 1360 M
acp 830 (3 Q 30 545) f° 13-v du 12.6.

Gustave Lœw vend la maison le 26 août 1905 au boucher Gustave Adolphe Weil. Fils du tonnelier Geoffroi Weil, Gustave Adolphe Weil épouse en 1897 Caroline Bruckner, fille du cordonnier Jacques Bruckner

Mariage, Strasbourg (n° 215) Straßburg den 23. Maerz 1897. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Metzger Gustav Adolph Weil, evangelischer Religion, geboren den 16. Oktober des Jahres 1873 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Küfers Gottfried Weil, wohnhaft zuletzt zu Straßburg und dessen verstorbenen Ehefrau Salome geborne Meissner, zuletzt wohnhaft in Modenheim (Ober-Elsass)
2. die gewerblose Caroline Bruckner, evangelischer Religion, geboren den 8. August des Jahres 1870 zu Straßburg wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Schuhmachers Jakob Brucker und dessen Ehefrau Caroline geborene Koehler beide wohnhaft zu Straßburg (i 45)

Le propriétaire suivant Edouard (Charles Rauscher) épouse Catherine Schumacher à Trænheim en 1920

Ficher domiciliaire, 603 MW 662
Eduard Rauscher, Wurstlergeselle, boucher
Vater † Friedrich 7.2.65, Mutter † Maria Luise Wolff 26.3.65
29.8.91 in Straßburg
v. Ludwigsgasse 11/14
1.2.07 v. Ferkelmarkt, Winterberger Lt. ab
21.10.08 Ludwigsgasse 10
9.3.10 Kronenburgerst. 52.
20.4.10 unb. v. Ludwigsg. 10
11.6.10 Ferkelmarkt 7, lt a*
6.7.a, unb. v. Ludwigsg. 14
25.2.12 u Saarburg
v. Metz6.11.13 u Ludwigsgasse 10, Rauscher
1.4.20. Spiesgasse 21. Rauscher
17.7.30 rue du Général Conrad 43 id.
Frau, de Traenheim le 16.9.20, Schumacher Catherine, 3.7.90 Traenheim

Mariage, Trænheim(n° 6) le 2 septembre 1920. Par devant l’officier de l’Etat Civil soussigné ont comparu aujourd’hui dans le but de contracter mariage, 1° Monsieur Rauscher Edouard Charles, de religion protestante, né le 29 août 1891 à Strasbourg, demeurant à Strasbourg, fils de feu Rauscher Frédéric, boucher décédé né à Auenheim et de Rauscher Marie Louise née Wolff née à Strasbourg,
2° Mademoiselle Schuhmacher Catherine, de religion protestante née le 3 juillet 1890 à Trænheim, demeurant à Trænheim, fille de Schuhmacher Juste, décédé ) Trænheim et de Schuhmacher Catherine née Reis née à Trænheim



5, rue du Coq


Rue du Coq n° 5 – VII 172 (Blondel), P 907 puis section 1 parcelle 60 (cadastre)

Maître d’ouvrage (1836) Philibert Mathieu, serrurier
Démolie en 1961. Le sol sert d’aire de stationnement


Plan-relief de 1725 (Musée historique) entre la rue des Lentilles à droite, la rue du Coq à gauche et la rue du Bain-aux-Plantes en haut. La maison est celle en légère saillie en face du jardin sur la gauche.
L’ancien n° 5 se trouvait à l’avant du bâtiment (août 2023)

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom de Jean Lutzweiler de Marlenheim qui devient bourgeois en 1594. Elle appartient au milieu du XVII° siècle au teinturier manant Jean Gaspard Geyer, propriétaire de plusieurs maisons qui reviennent à son créancier, le marchand Jean Frédéric Gambs. Elle est ensuite à nouveau habitée par son propriétaire, le maître maçon Jean Martin Kiehl qui quitte la Ville sur ordre du Magistrat. Le passementier Jean Christophe Bæhr en est propriétaire de 1718 à 1752. Les experts estiment la maison qui comprend un bâtiment avant, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière à la somme de 700 livres en 1751. Une nouvelle estimation dressée en 1763 fait état d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière pour une somme de 300 livres. On peut en conclure que la maison a été transformée entre temps par le menuisier Geoffroi Wittenberg. Le journalier Jean Georges Schmidt l’achète aux enchères en 1778, les créanciers de son fils la font vendre par adjudication judiciaire en 1818.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, face ouest de la rue du Coq, îlot 123 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) cite une maison à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie, deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à gauche du repère (c) : deux fenêtres et porte au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes. La cour D représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (4-1), le bâtiment latéral (1-4) au nord et le mur (2-3) du voisin au sud.
La maison porte d’abord le n° 10 (1784-1857) puis le n° 5.


Cour D

Le cordonnier Jean Michel Riehl vend la maison en 1836 au serrurier Philibert Mathieu. Il la fait transformer en 1836 comme l’indiquent le millésime, l’emblème de serrurier (Adolphe Seyboth, Das alte Strassburg, p. 98) et l’obligation contractée en 1843 mentionnant des constructions ajoutées. Le menuisier Charles Kœbelé achète en 1852 la maison qui reste propriété de ses descendants. D’après un rapport de la commission sanitaire en 1918, le plancher du rez-de-chaussée est en contrebas du trottoir, la cour est humide, les logements dans le bâtiment latéral et le bâtiment arrière sont presque inhabitables. Le maire prend le 5 octobre 1957 un arrêté ordonnant la démolition intégrale des bâtiments qui sont effectivement démolis en 1961.

octobre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Lutzweiler de Marlenheim
1600 v Chrétien Koch, meunier à Wasselonne, et Agnès Vogt
1601 v Michel Kuntz, de Scharrachbergheim, et sa femme Marthe
v Thomas Burckhard, journalier
v Ambroise Geiger, sergent municipal, (1641) et Anne Marie Hammerbach veuve de Nicolas Hamburger – luthériens
1665* h Gaspard Geiger, teinturier, et (1624) Madeleine Starck – luthériens
1680* adj Jean Frédéric Gambs, marchand, et (1657) Anne Félicité Gambs, (1665) Marie Salomé Diebold, puis (1666) Cécile Salomé Widt – luthériens
1690* h Jean Schatz, marchand, et (1678) Anne Marguerite Gambs – luthériens
1695 v Jean Martin Kiehl, maçon, et (1695) Marie Ursule Moos – luthériens
1709 v Frédéric Zimmermann, menuisier, et (1680) Ursule Specht – luthériens
1712 v Gothard Renner, receveur, et Barbe Rollwag puis (1695) Marguerite Madeleine Stœsser – luthériens
1718 v Jean Christophe Bæhr, passementier, et (1715) Anne Marguerite Gory – luthériens
1752 v Geoffroi Wittenberg, menuisier, et (1746) Marie Marthe Fischer – luthériens
1769 v Jean Daniel Klein, maréchal ferrant, et (1753) Marie Riehl – luthériens
1773 v François Haas, batelier, et (1759) Marie Elisabeth Baureiff – catholiques
1778 adj Jean Georges Schmidt, journalier, et (1761) Anne Marie Münch – luthériens
1795* h Jean Georges Schmidt, revendeur, et (1783) Madeleine Bronner – luthériens
1818 adj Jean Frédéric Aufschlager
1819 v Jean Michel Riehl, cordonnier, et (1791) Marie Salomé Pfaltzgraff
1836 v Philibert Mathieu, serrurier, et (1828) Charlotte Lang
1847 v François Joseph Holweck, éclusier, et (1834) Elisabeth Duval
1852 v Charles Kœbelé, menuisier, et (1850) Sophie Weiss
1906 h Charles Kœbelé, menuisier, et (1876) Pauline Danner
1934* h Jules Paul Schilder, employé de banque, et (1896) Sophie Kœbelé
1947* h (co-propriétaires) Marcel Jules Schilder, professeur de dessin, et (1921) Eugénie Anne Charlotte Meyel, (1925) Frédérique Léonie Lucie Kibort puis (1935) Marie Louise Rose Pauline Charrain
Juliette Schilder (1899-1967)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 600 livres en 1725, 700 livres en 1751, 300 livres en 1763, 400 livres en 1773

(1765, Liste Blondel) VII 172, Géofroy Wittenberger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schmitt, 3 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 907, Mathieu, Philippert, serrurier – maison, sol, cour – 1,22 are

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 315
Jean Lutzweiler de Marlenheim règle 8 deniers pour un chenal en bois à sa maison rue du Coq

Anderseit Hanengeßlins
Hans Lutzweiler zu Marlenheim hatt an seinem Hauß ein hültzenen Naach, Bessert &, viij d.

Description de la maison

  • 1751 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle et une cuisine à côté de l’entrée, au premier étage un poêle, alcôve, cuisine et vestibule, au deuxième étage deux chambres et vestibule, le comble est couvert de tuiles creuses, la cave est voûtée, le bâtiment latéral et le bâtiment arrière comprennent un poêle, deux chambres, petite cuisine et bûcher, le comble a une couverture simple en tuiles plates, le tout estimé avec petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins
  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec cour, appartenances et dépendances à la somme de 600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Coq

nouveau N° / ancien N° : 12 / 10
Schmitt veuve
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois [lire deuxième étage en bois]
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 255 case 2

Mathieu Philippe, serrurier
Hollweck François Joseph, propriétaire à Hangenbiethen (subst. p. 1848)
Koebelé, Charles, menuisier (1853)

P 907, Maison, sol, cour – rue du Coq 10
Contenance : 1,22
Revenu total : 84,63 (84 et 0,63)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 533 case 2

Koebelé Charles menuisier

P 907, Maison, sol, cour – Rue du Coq 5
Contenance : 1,22
Revenu total : 84,63 (84 et 0,63)
Folio de provenance : (255)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 27
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 6 case 9

Parcelle, section 1, n° 60 – autrefois P 907
Canton : Hahnengasse Hs. N° 5
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 1,24
Revenu : 1000 – 1600
Remarques

(Propriétaire), compte 680
Koebele Karl
1933 Koebele Charles et son épouse Pauline née Danner
1934 Schilder Jules Paul comptable et son épouse
1947 Schilder Marcel Jules ½ et Schilder Juliette ½
(3611)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 227 Rue du Coq p. 369

10
Pr. Schmidt, J. Georges – Moresse
loc. Mutschler, Jacques, journalier – Moresse
loc. Bernard, veuve – Cordonniers
loc. Seltzer, veuve – Manante
loc. Matz, veuve – Manante
loc. Meyer, J. Pierre – Man. temp.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Hahnengasse (Seite 57)

(Haus Nr.) 5
Koeberle, A. Schreiner. E 0
Koeberle, K. Schreiner. 1
Rebstock, Gasarbeiter. 1
Discher, Kachler, 2
Koeberle, E. Schreiner. 2
Barth, Tagnerin. 3
Foos, Tagner. 3
Müller, Tagnerin. 3
Klein, Gypser. 4
Baltzer, Strickerin. H 0
Waag, Wwe. H 1
Bissinger, Tagner. H 2
Meier, Näherin. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 680 W 124)

5, rue du Coq (1884-1971)

D’après un rapport de la commission sanitaire en 1918, le plancher du rez-de-chaussée est en contrebas du trottoir, la cour est humide, les logements dans le bâtiment latéral et le bâtiment arrière sont presque inhabitables. La Police du Bâtiment déclare en 1946 que les logements sont insalubres. Le maire prend le 5 octobre 1957 un arrêté qui ordonne la démolition intégrale des bâtiments. Le propriétaire déclare qu’il attend la décision du Ministère de la Reconstruction et du Logement avant toute démolition. La maison comprend un bâtiment principal à deux étages sur rue et des bâtiments annexes adossés aux immeubles riverains sur les trois côtés donnant sur une cour intérieure. Le mur de façade sur rue est en briques, les encadrements en grès des Vosges, les autres murs à pans de bois sont remplis de briques pleines, les solivages sont en bois de sapin, charpente en bois, la toiture couverte de tuiles plates. Les bâtiments arrière présentent des risques d’effondrement immédiat. Les bâtiments sont démolis entre janvier et mai 1961.
Le terrain et ses voisins sont encombrés de détritus en 1968. La charcuterie Pierre Schmidt (36, Grand rue) y établit une aire de stationnement.

Sommaire
  • 1884 – Le maire notifie le menuisier Charles Koebelé (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – La façade est repeinte, juin 1884
  • 1895 – Le maire notifie le sieur Koebelé de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique.
  • 1897 – Le maire notifie le menuisier Charles Koebelé de faire ravaler la façade – La façade est repeinte, octobre 1897
    1901 – Idem – La façade est repeinte, octobre 1901
  • 1905 – L’installateur sanitaire Ch. et E. Moebs (7 et 9, rue des Aveugles) demande l’autorisation de poser des gravats devant la maison. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation de poser des gravats pour les travaux de canalisation. – La voie publique n’est plus occupée, juin 1905.
  • Commission contre les logements insalubres – 1902. La Commission doit inspecter le plancher à l’entrée de la cave – Les travaux sont terminés, octobre 1902
    1905 (avril). Liste de travaux à faire en cinq points (une pièce dans les combles ne doit plus servir d’habitation parce qu’elle n’est pas assez haute). Un cabinet d’aisance sert à 21 personnes – Travaux terminés, septembre 1905.
    1905 (octobre). Une rigole passe dans le couloir au lieu d’être raccordée aux canalisations – Charles Koebelé, l’aîné des trois fils du propriétaire, demande en novembre 1905 un délai parce que la maison sera exposée aux enchères. Le nouveau propriétaire est Charles Koebelé fils (avril 1906). Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations. – Travaux terminés, septembre 1906
    1909, une remarque
    1911, deux remarques
    1915. La maison qui appartient à un Français est mise sous séquestre. Les travaux urgents sont réalisés selon les moyens disponibles.
    1918. Rapport de la commission sanitaire de la place. Propriétaire, Kœberlé, demeurant sur place. Le plancher du rez-de-chaussée est en contrebas du trottoir. La cour est humide. Les logements dans le bâtiment latéral et le bâtiment arrière sont presque inhabitables. Les locataires du rez-de-chaussée sont invités à trouver un autre logement.
    Note. Une locataire de trente ans est morte de tuberculose en 1923.
    1929 – Le locataire Joseph Pfeiffer déclare qu’un seul cabinet d’aisance sert aux locataires des huit logements et des quatre meublés (une pièce et cuisine). Le propriétaire Kœbelé habite 258, route des Romains à Kœnigshoffen. – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de réparer un plafond, des fenêtres et des planchers, en outre de réparer le deuxième cabinet d’aisance. Sept familles et des sous-locataires habitent la maison. – Le propriétaire Schilder déclare que les dégâts dans le logement Pfeiffer sont dus à une explosion – La Police du Bâtiment constate que les déclarations du propriétaire sont exactes.
    1931 – Le locataire Schwartz se plaint de son logement – La toiture est réparée, les autres griefs sont sans fondement.
  • 1941 – Le Parti allemand national-socialiste des travailleurs (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei) demande au commissaire de police d’interdire l’accès à la maison en mauvais état. Le propriétaire Schilder habite en zone non occupée, le gérant est le notaire Krænner, rue de la Nuée-Bleue. – Note sur le cabinet d’aisance bouché au n°5 dont le propriétaire est Sulser, habitant à Bischheim
    1942 – La maison vide est infestée de punaises. Les numéros 7 et 9 sont eux aussi vides. – La maison est toujours inhabitée, août 1943
  • 1945 – Joseph Klutzki demande un constat de sinistré suite au bombardement aérien du 25 septembre 1945. Le constat n’est pas délivré, les dégâts n’étant pas dus à des faits de guerre.
  • 1946 – La Division I (logement) demande à la Division V (Police du Bâtiment) si les bâtiments sis 5, 7 et 9 rue du Coq sont habitables. Les logements sont insalubres.
  • 1947 – Le chef du service liquidateur des réquisitions allemandes demande des renseignements sur l’immeuble qui appartient à Marcel Schilder (demeurant 65, avenue des Vosges)
  • 1957 – Le numéro 5 inhabité menace de s’écrouler depuis que le n° 7 a été démoli. Le n° 5 devra être aussi démoli (propriétaire, Marcel Schilder, percepteur à Ingwiller et Juliette Schilder, demeurant 12, faubourg de Pierre)
    Le maire prend le 5 octobre 1957 un arrêté qui ordonne la démolition intégrale des bâtiments. – Le propriétaire déclare qu’il attend la décision du Ministère de la Reconstruction et du Logement avant toute démolition.
    1957 (novembre) – Les propriétaires chargent l’architecte Frédéric Rexer de dresser un état des lieux.
    L’immeuble en question se compose d’un bâtiment principal à deux étages sur rue et de bâtiments annexes adossés sur les trois côtés aux immeubles riverains et ouvrant sur une cour intérieure. Le mur de façade sur rue est en briques, encadrement en grès des Vosges, tous les autres murs sont en pans de bois avec remplissage en brique pleine, les solivages sont en bois de sapin, charpente en bois, couverture en tuiles plates.
    L’immeuble est inhabité et inhabitable, la couverture étant très défectueuse, des infiltrations ont abîmé les plâtres, pourri les solives, la charpente et les pans de bois des murs. (…) En conclusion, les bâtiments arrière présentent des risques d’effondrement immédiat tandis que le bâtiment sur rue devra être démoli tôt ou tard également mais la démolition ne s’impose pas immédiatement.

    1957 (décembre) – La Police du Bâtiment approuve le rapport.
    1958 (décembre) – Pas de démolition mais certaines parties en maçonnerie ont été enlevées dans les bâtiments arrière.
    1960 (septembre) – Juliette Schilder demande au préfet l’autorisation de démolir les bâtiments – Formulaire. Le maire transmet avec avis favorable. Extrait du plan cadastral
    1960 (décembre) – Le maire confirme à Juliette Schilder son arrêté du 5 octobre 1957
    1961. Pas de travaux (janvier). Les bâtiments sont démolis (mai)
  • 1968 – Pierre Schmidt, au nom de la société d’exploitation de la charcuterie P. Schmidt (36, Grand rue), informe la Police du Bâtiment que le terrain à côté de sa fabrique (3, rue du Coq) est devenu un dépôt d’ordures.
    La Police du Bâtiment constate que le terrain encombré de détritus est entouré d’une palissade dont la porte manque. Les mesures consistent à faire enlever les ordures et à transformer le terrain en aire de stationnement jusqu’à ce qu’un bâtiment y soit construit.
    Le maire écrit à l’avocat Roger Levy de faire enlever les ordures et poser une porte.
    Le maire écrit au Service de la salubrité. L’immeuble sis 5, rue du Coq (124 m²) appartient à la Ville depuis 1963, celui sis 7, rue du Coq (57 m²) à Roger Levy. La charcuterie P. Schmidt a demandé le 20 mars 1968 l’autorisation de garer ses voitures sur le terrain municipal sis section 1 parcelle 60.
    1968 (juin) – La Police du Bâtiment suggère à la charcuterie de louer le terrain appartenant à Roger Levy.
    1968 (novembre) – La maison Schmidt a signé avec la Ville un contrat d’après lequel elle peut garer des voitures sur le terrain contre son entretien.
    1969 (janvier) – Le terrain loué est propre
    1970 (décembre) – Roger Levy demande quelle attitude adopter puisque la Ville a le projet de percer une rue entre celle du Coq et des Lentilles alors que la maison Schmidt propose d’acquérir le même terrain. – Le maire répond que le projet de rue est une simple proposition qui ne doit pas empêcher une transaction avec la maison Schmidt
    1971 (août) – Le terrain est bien entretenu. Le dossier est classé.

Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom de Jean Lutzweiler de Marlenheim.
Jean Lutzweiler achète le droit de bourgeoisie le 24 octobre 1594 en s’inscrivant à la tribu des Gourmets

1594, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 587
Hannß Lutzweiler vonn Marlenn, hat mit beÿstandt Medardt Bentzenn deß Weinstichers daß burgerrecht erkhoufft, Vnndt will Zun Weinstichern, dienen, Actum den 24. Octob. 94

Jean Lutzweiler de Marlenheim, gourmet et bourgeois de Strasbourg, vend la maison à Chrétien Koch, meunier à Wasselonne, et sa femme Agnès Vogt. Le contrat est annulé quand le suivant est passé.

1600 (x. tag Decembris), Chancellerie, vol. 327 (Registranda Meyger) f° 315
(Inchoat. in Proth. fol: 317.) Erschienen Hannß Lutzwÿler Von Marle der Weinsticher, Burger Zu St. Hatt (verkaufft)
Christman Koch dem Müller Von Wasselnheim Burger Zu St. So Auch Zugeg. Ime vnd Agneß Vögtin seiner ehelich. huaßfrauwen vnd Iren beder Erben Khauffe
Hauß, Hoffestatt, höfflin Vnd Stall mit allen Iren gebeuwen & geleg. Inn der St. St. Ane der Oberstrasssen, Jhenseit der Steinen bruck Im Haanen gäßlin, einsit nebent einer Behausung dem Stifft Zum Alten Sant Peter Zugehörig, bewohnt Jacob Weggrauffen, andersit nebent Christman Sontag dem Wollstreicher, hinden vff hannß Urich weÿden Keller den Zimmermann Vnnd Paulus holenwetz den hornsieder stoßend, Für freÿ ledig vnd eÿg. vnd alles Recht & also & der Khouff Zugeg. vmb 250 Pfund
Hiebeÿ vnd mit Ist Zugeg. gewesen Michell Zÿger der Weinschenck, Burger Zu St.
[in margine :] Disse gegenwärtige Verschreibung Ist vß geheiß bede Partheÿen hierin gemelt, cassirt vnd Abgethan Von Weg. einer Neuwen Contracts prout in Reg. 1601. fol. 63. Act. den 17. tag Februarÿ Anno 1601.

Chrétien Koch, meunier à Wasselonne, et Agnès Vogt vendent la maison à Michel Kuntz de Scharrachbergheim et à sa femme Marthe

1601 (xvij tag Februarÿ), Chancellerie, vol. 335 (Registranda Meyger) f° 63-v
(P. fol. 78.) Erschienen Christmann Koch der Müller Von Wasselnheim, Burger Zu St. Vnd Agnes Vögtin sein eheliche haußfr. Haben vnuer. für sich & Es vffrecht. & verkaufft
Michell Cuntzen Zu Scharrachberkheim, Vnd Martha seiner ehel. haußwürthin
Hauß, hoffestatt, höfflin Vnd Stall, Mit allen Iren gebeuwen geleg Inn der St. St. Ane der Obern Straß Jhenseit der Steinin bruck. Im Haanen gäßlin, einsit neben einer Behausung dem Stifft Zum Alt. S Peter Zugehörig bewonet Jacob Wegranfft Andersit neben Christmann Sontag dem Wollstreicher hinden vff hanß Ulrich Wÿdenkeller den Zimmermann Vnd Paulus holenretz den Hornsieder stoßend, Für freÿ ledig vnd eÿg, vnd alles Rht & Also d. & der Khouff Zugang vmb 250 Pfund pfenning St.
Hiebeÿ vnd mit gewesen, die Erbaren hanß Lutzweÿler der Weinsticher burg. Zu St. Vnd Hans Schütz Von Kirchen, sein des Khöuffers Schwager

D’après les tenants et aboutissants des propriétés voisines, la maison appartient en 1638 au journalier Thomas Burckhard puis en 1649 au messager Ambroise Geiger
D’après l’acte ci-dessous, elle appartient en 1675 au manant Gaspard Geiger et à ses deux fils Jean Gaspard, fabricant de chausses, et Jean Philippe, tisserand.
Fils de Gaspard Geiger, le teinturier Gaspard Geiger épouse en 1624 Madeleine, fille du meunier Jean Starck d’Achenheim. Le marié est frère d’Ambroise Geiger.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 170)
1624. Dominica XXI post Trinitatis. Caspar Geig. d. ferber, Caspar Geigs deß Bamasenferbers Sohn allhie, J. Magdalena Hans Starcken deß Müllers Zu Achenheim eheliche tochter (i 175)

Baptême d’enfants, Gaspard en 1626, Jean Gaspard en 1641, Jean Philippe en 1645.
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 14) 1626. 21. Martÿ. Caspar Geiger Ferber Magdalena, K. Caspar (i 10)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 509) 1641. Mont. 12. Aprilis. P Caspar Geiger Signergerichts Bott, Magdalena. I. Johannes Caspar (i 299)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 18) 1645. Donnerst. 27. Nouembr. P Caspar Geÿger der ferber, Maria Magdalena Starckin. I. Johann Philipps (i 19)

Jean Gaspard Geiger meurt le 25 novembre 1676 à l’âge de 75 ans
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 70, n° 99)
1676. Novembr. den 25. ist gestorben Joh: Caspar geier ætat. 75. iahr 10 monat v. 3. wochen

Jean Gaspard Geyer l’aîné, manant, et son fils fabricant de chausses Jean Gaspard Geyer le jeune vendent les deux tiers de la maison à leur fils et frère respectif Jean Philippe Geyer

1675 (3. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 318
Hannß Caspar Geÿer der älter, Schirms Verwanther alhier und hannß Caspar Geÿer der Jüngere, Hoßenstrickher Burger Zu Straßburg, Vatter und Sohn
in gegensein Hannß Philipp Geÿers deß Wollenwebers ihres resp. eheleiblichen Sohns und Bruders
Zwen dritte theil, Ihme hannß Caspar Geÿer dem ältern und erwehntem hannß Caspar Geÿer dem Jüngern für ohnvertheilt gebührend ahne Einer behausung und allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier ahne der Obern Straßen im Hahnen Gäßlein, einseit neben Johann Träscher anderseit neben H Johann Michael Visell Canonico deß Stiffts alten S Peter, hinden uff Eine Behaußung dem mehrern Hospital gehörig stoßend gelegen – der übrige dritte theil Ihme hannß Philippßen eÿgenthümblich gehöre – umb 166. fl.

Le fabricant de chausses Jean Gaspard Geyer, sa femme Marguerite, le marchand de draps Jean Philippe Geyer et sa femme Odile hypothèquent trois maisons au profit du marchand Frédéric Gambs.

1680 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 371-v
Johann Caspar Geÿer der Hoßenstrickher undt Margaretha sein Eheweib, so dann Johann Philipps Geÿer der duchhändler und Otilia beÿde Eheleuth und Zwar Sie Margaretha und Otilia iede insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig- und weÿsen herren Johann Eliæ Gollen und Herren Hannß Michael Gilgen, beÿder als auß E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter,
in gegensein Balthasar Sembachß deß Mackhlers, im nahmen herren Friderich Gambßen deß handelßmanns – schuldig seÿen 400 lb
unterpfand, Hauß und Hoffstatt mit allen deren gebäwen und Zugehördten allhier jenseit deß fischer Stadens einseit ist ein Eckh am Wolffsgäßlein, anderseit neben Jacob Bauwohl dem Weißbeckhen, hinden uff Fr. Susannam Schillingin wittib stoßend gelegen
Item hauß, höfflein hoffstatt mit allen deren gebäwen und zugehördten alhier in der hahnen gaß einseit neben Johann Tröscher, anderseit neben einer behaußung dem Stifft alten St. Peter gehörig, hinden uff daß Linßenfelßer gäßlein stoßend, daran Niemand einige Ansprach habe
so dann Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen Rechten und Zugehördten alhier under der großen Erbs Lauben, einseit neben Eliæ Städel dem Specerirer, anderseit neben herrn Peter de Baÿer Materialisten, hinden uff den Thum Probsteÿ hoff stoßend gelegen, welche ietzt beschriebene behaußung annoch umb 2000. fl. Kauffschilling rest Ursulæ Klugin Verhafftet

La maison revient, sans doute par adjudication judiciaire, au créancier Jean Frédéric Gambs qui en transmet la propriété à sa fille Anne Marguerite qui épouse en 1678 le marchand Jean Schatz.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 26)
1678. Dom. XX et XXI Trin. Hr Johann Schatz der Burger und Handelsmann alhier weÿland Hn Johannes Schatzen E. E. Großen Raths alt. Beÿsitzer vndt Handelsmanns alhie nachgelaßener Ehelicher Sohn vndt Jungfr. Anna Margaretha. Hr Friderich Gambsen des Burgers vnd Handelsmann alhier eheliche tochter. Copul. Zu Sr alhier. – Dienstags den 24.t 8.bris S. Niclaus (i 62)
Proclamation, cathédrale (luth.) 1678. Dom. XX post Trin. Zum 2. mahl Hr Johann Schatz der handelßm. Weiland (Johannes) Schatz gewesenen handelßm. u. Brs nachgelaßener ehel. sohn, Jfr Anna Margaretha Hr Friderich Gambsen auch *ten vnd Burgers alhier ehel. T. – Dienstags den 24.t 8.bris S. Niclaus (i 62)

Anne Marguerite Gambs fait dresser l’inventaire de ses apports
1678 (18. Dec.), Not. Schatz (Jean Jacques, 50 not 7) n° 472
Inventarium vndt beschreibung der Jenigen Haab vndt Nahrung, so der Viel Ehren vndt Tugendreichen Frawen Annæ Margarethæ Schatzin gebohrner Gambßin eÿgenthümblich Zuständig vndt dieselbe dem Ehrenvesten wohl Vorgeachten Herrn Johann Schatzen, Handelßmann vnd burgern alhier in Straßburg, Ihrem Eheliebsten Krafft Ihr beeeder auffgerichter heüraths Verschreibung für Unverändert in die Ehe Zugebracht (…) Actum in Herrn Friderich Gambßen handelßmanns ihr der Frouwen eheleiblichen Vatters Wohnbehausung iIn der Vÿhegaß gelegen, den 18. Decembris Anno 1678.

Anne Marguerite Gambs femme du marchand Jean Schatz vend la maison au maçon Jean Martin Kiehl et à sa femme Marie Ursule Moos moyennant 225 livres

1695 (1.ten Xbris), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 691
(Prot. fol. 71) Erschienen Fr. Anna Margaretha, gebohre Gambßin, Hn Johann Schatzen deß handelßmanns eheliche haußfrau, mit beÿstand desselben
hatt in gegensein hans Martin Kiehl, deß Maurers und Steinhauers, und Maria Ursula gebohrener Mosin, deßen ehelichen haußfrauen (unterzeichnet) Hanß Martin Kuhl, Maria Ursula Keilin
hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Recht. vnd Zugehördt. allhier in der Hahnen gaß, einseit neben Fr. Susanna Gambsin gebohrnen Gollin, anderseit neben einer behaußung dem Stifft alt. St. Peter gehörig, hind. auff d. linsenfelser Gäßlein stoßend geleg. so gantz freÿ ledig vnd eÿg. Ist demnach solcher verkauff vnd Kauff Zugang. vnd gescheh. vmb 225 pfund d.

Jean Paul Unselt vend au nom de Marie Ursule Kiehl la maison au maçon Jean Philippe Biber et au tailleur Jean Georges Busch moyennant 600 livres

1709 (24.8.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 480-v
(600) Joh: Paul Unselt büttel beÿ E.E. Zunft zuem Spiegel nahmens Maria Ursula Kielin
in gegensein Joh: Philipp Biber maurers u. Joh: Georg Busch schneiders
ihre behaußung c. appert: alhier in der hannen gass einseit neben einem Stifftshauß anderseit neben David hartmann hinten aufs linßerfelßergäßlein – um 600 pfund

Ils la revendent deux mois plus tard au menuisier Jean Frédéric Zimmermann moyennant 650 livres

1709 (11.10.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 572-v
(650) Joh: Philipp Biber maurer u. Joh: Georg Busch schneider
in gegensein Joh: frid: Zimmermann schreiners
hauß hoff hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der hanen gass, einseit neben einem Stifftshauß anderseit neben David Hartmann hinten aufs Linßerfelßer gäßlein stoßend – um 650 pfund

Fils du marchand Frédéric Zimmermann de Schleusingen en Thuringe, Jean Frédéric Zimmermann épouse en 1680 Ursule, fille du charron municipal Jean Michel Specht
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 10 n° 15)
1680. Domin. Quasimodo Geniti & Misericord. Hans Friderich Zimmermann der ledige Schreiner auß Schleißing auß Thürigen Friderich Zimmermann deß Handelßmans daselbst ehelicher Sohn, und Jungfr. Ursula Hans Michel Spechten deß Burgers vnd Stadtwagners alhie eheliche tochter Copul. Zu St Niclaus Donnerst. 29. Aprilis (i 11)

Jean Frédéric Zimmermann devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage
1680, 4° Livre de bourgeoisie p. 472
Johann Friderich Zimmermann der Schreiner aus Türingen empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Ursula Hannß Michel Spechten des wagners dochter p. 8 golt fl. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist ledigen standts gewesen, vnd wirdt Zu d. Zimmerleüthen dienen, Jur. 26. Jun. 1680.

Veuve de Jean Frédéric Zimmermann, Ursule Specht meurt en décembre 1715 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison d’Elisabeth Mollinger. L’actif de la succession s’élève à 146 livres, le passif à 60 livres.
1716 (8.1.), Not. Mader (6 E 41, 672) n° 225
Inventarium über Weÿl. der Ehr: und tugendsahmen frawen Ursulä Zimmermännin gebohrener Spechtin Weÿl. deß Ehrengeachten Herrn Johann Friederich Zimmermanns geweßenen Schreiners und Burgers allhier seel: nachgelaßener Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1716. – nach Ihrem den 21.ten Xbris deß Zu end lauffenden 1715.t Jahrs beschehenem tödlichem Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft (…) inventirt vnd ersucht durch Johannam Nitschelmin die dienst Magdt so nach der frawen seel. absterben die haußhaltung geführt (…) So Geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch d. 8. Januarÿ 1716.
Die in Gott ruhende Fraw seel: hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, Wie volgt. 1. Frawen Mariam Elisabetham La Londray gebohrne Zimmermännin Herrn Michael La Londray Würths vnd Gastgebers Zum Guldenen Creütz vnd Burgers allhier haußfraw, weilen aber sich dießelbe außerhalb vnd noch Zur Zeit unwißendt wo auffhaltet, als ist in dero Nahmen Hierbeÿ erschienen der Ehrenveste Weiß vnd Vorachtbahre Herr Heinrich Müller Schneider und geschworner Käuffler auch E: E: Kleinen Raths alhier alter Wohlverdienter Beÿsitzer mit beÿstand obgedachten Ihres Ehemanns.
2. Herrn Georg Friederich Zimmermann S. S. Theol. Studiosum, so dermahlen in der frembde sich auffhaltet, in deßen Nahmen aber Zugangen geweßen der Ehrengeachte Herr Georg Engelhardt Stoltz, Weißbeck vnd burger allhier deßen geschworner Curator, dieße Zweÿ der Verstorbenen, Fraw Seel. mit obgedachtem Ihrem Ehemann erzeügt und Nachgelaßene Zweÿ Kinder und ab intestato Erben Zu gleichen portionen und antheÿlen

In Einer in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in dießer Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck In der Cammer A, In der Cammer B, In der Soldaten Cammer
Schulden auß dem Erbe Zu bezahlend (…) It. Frawen Elisabetha Mollingerin der Wittib solle mann vor schuldigen Haußzinnß vor ein halb Jahr biß Joh. Bapt: 11 lb
Abzug über gegenwärtige Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 49, Sa. Wahren und Werckzeugs zum Schreiner Handwerck gehörig 34, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. der baarschafft 8, Sa. der Schulden 50, Summa summarum 146 lb – Schulden 86, verbleibt annoch übrig 60 lb

Jean Frédéric Zimmermann et Ursule Specht hypothèquent la maison au profit du tonnelier Jean Georges Schlegel

1712 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 317
Joh: Friedrich Zimmermann schreiner und Ursula geb. Spechtin beÿständlich Joh: Lang nadlers und Niclaus Krieg wagners
in gegensein Joh: Georg Schlegel sen: küblers
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in der Hahnen gass, einseit neben einem Stiffthauß anderseit neben (-), hinten auff (-)

Jean Frédéric Zimmermann et Ursule Specht vendent la maison à Marguerite Madeleine Stœsser veuve Renner moyennant 712 livres

1712 (ut ante [4. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 491
(712) Joh: Friedrich Zimmermann schreiner und Ursula geb. Spechtin
in gegensein frn Marg: Magd: Rennerin wittib geb. Stößerin beÿständlich S.T. H. J: Peter Naundorffs XXI.igers ihres Curatoris
hauß hoff hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Hannengass, einseit neben einem Stiffts hauß anderseit neben David Hartmann hinten aufs Linßerfelßer gäßlen stoßend – um 300 und 150 pfund verhafftet, geschehen um 262 pfund

Fille du receveur Balthasar Frédéric Stœsser, Marguerite Madeleine Stœsser épouse en 1695 Gothard Renner, receveur ecclésiastique des bailliages de Willstätt et de Lichtenau
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 38-v n° 23)
Heute Mittwochs den 23. novemb. st. n. 1695. seind nach Zweÿmahliger außruffung in der Pfarrkirchen Z St Niclaus in Straßb. copulirt und eingesegnet worden H Gotthard Renner hochgräfflicher Hanaw Lichtenbergischer Kirchen Schaffner der beÿden ämpter Willstätt und Lichtenaw, vnd Jungfer Margaretha Magdalena Stöserin, weÿl. H Balthasar Friderich Stössers gewesenen Schaffners deß mehrern Hospitalß alhie nachgelaßene eheliche Tochter,welche auch neben mir und nachgesetzten Zeugen unterschrieben haben (unterzeichnet) Gotthard Renner hochgr. hanau liechtenbrischer Kirchenschafner alß hochzeiter, Margaretha Magdalena Stößerin als hochzeiterin (i 42)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient au mari rue Brûlée. Les apports du mari s’élèvent à 3 623 livres (non défalquées les sommes dues à son fils en premières noces), ceux de la femme à 1 609 livres.
1697 (29.8.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 28) n° 23
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Gütter, so der Edel, Wohl Ehrenvest, Wohlgelehrte undt Großachtbare Herr Gotthard Renner, Hochgräfflich Hanaw Liechtenbergischen Kirchenschaffners undt die Edel Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Margaretha Magdalena Rennerin gebohrne Stößerin beede Eheleuth einander in den Ehestand Zugebracht, und Vermög auffgerichter Eheberedung sich für unverändert vorbehalten haben (…) Actum in der königlichen Freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein deß Edel vesten Hochgelehrten Herrn Paul Gottfried Gambßen J. V. Lti und betiers löbl. Statt Str. Cancelleÿ hoch meritirten Commissarÿ undt burgers allhier alß Erbettenen beÿstandts auf der Frawen seithen, auf Donnerstags den 29. Aug. Anno 1697.

In Einer in der Statt Straßburg in der Brandgaß gelegenen dem Herrn Eigenthümlich zuständigen behaußung ist befunden worden
(f° 20) Eigenthumb ane Häußern (M.) Dreÿ Häußer an einander in der Brandgaß, eins. neben dem Kirchheimischen Hauß, anders: neben dem Hennenberg. hoff, hinden gleichfalls und vornen vf die Gaß stoßend (…)
(M.) Item i Hauß in der Vorstatt Crautenaw Zum gelben Eck genandt (…)
(M.) Item i behaußung sampt Zugehörigen Garten rechten v. gerecht. gelegen in dem dorff Bisch. Zum Hohensteeg (…)
Abzug In dieses Inventarium gehörig. Des Herrn in diese Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 402, Früchten 159, Lährer Vaaß 17, Silber geschirr und Geschmeids 157, Guldener Ketten, Ring, Perlen vnd Geschm. 369, Baarschafft 148, Pfenningzinß hauptgüter 192, Eigenthumbs Ane Häußern 1825, Eigenthums ane liegenden güttern 312, Schulden 37, Summa summarum 3623 lb
Hiervon solten auch einige Passiv: schulden insonderheit des Sohns Erster Ehe Mütterlich guth, so der Herr in diese Ehegebrachte, defalcirt vnd abgezogen werden, weilen aber solches, auß Mangel nachricht beÿ in gegenwertiger Inventation, beederseits Zugebrachter Nahrungen, auch öffters beschehener erinnegung allhier nicht effectuirt werd. können (…)
Der Frawen in die Ehe gebrachtes Vermögen anlangend. Sa. haußraths 188, Silbergeschirrs und geschmeids 163, Guldene Kettlein Ring und geschmeid 122, Baarschafft 564, Pfenningzinß hauptgütter 537, Schulden 32, Summa summarum 1609 lb

Gothard Renner et Marguerite Madeleine Stœsser font un testament réciproque
1696 (2.11.) Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum nuncupativum Reciprocum H. Gotthard Renners vnd Fr. Margarethæ Magdalenæ Stößerin, 2. 9.br 1696
persönlich erschienen seind, der Edel, Wohl Ehrenvest vndt Wohlgelehrte Herr Gotthard Renner, Hochgräffl. Hanaw Kirchenschaffner, vnd beneben Ihme die Edle Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Margaretha Magdalena Rennerin gebohrne Stößerin, burgern in Straßburg, beede Eheleuth durch Gottes Genade, bede gesunder, aufrecht gehenst vnd stehender Leiber die fraw aber hochschwanger, darbeÿ auch beede guter richtiger Sinnen, Vernunfft, Verstand vndt Gesprächs
Am vierdten will Sie Fr. Codicilliren Ihrer leib. Schwester Jungfrau Mariæ Salome Stößerin (…) Johann Gotthard Rennern Ihrem Stieffsohn (…) fünfftens, Ihr halb bruder Balthasar Friderich Stößer
auf Freÿtags den 2. 9.bris Anno 1696 vormittag Zwischen 11. vnd 12. Uhren (unterzeichnet) Gotthardt Renner Mpp. Margaretha Magdalena Rennerin gebohrene Stößerin

Les six enfants de Gothard Renner deviennent bourgeois le 22 novembre 1707
1707, 3° Livre de bourgeoisie p. 1267
H. Gotthard Renners 6. Kinder nahmens Johann Gotthard, Margaretha Magdalena, Maria Salome, Johann Gottfriedt, Balthasar Friderich vnd Johann Gottlieb, erkauffen das burgerrecht p. 6. gold fl. 2 lb 8 ß werden beÿ E. E. Zunfft der Becken dienen. Promis. d. 22. 9.bris 1707.

Gothard Renner devient cotisant à la tribu des Boulangers le 14 décembre 1707
1707, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 33) Mittwochs den 14.ten Decembris – Neuzünfftiger Zudiener
Herr Gotthard Renner, Hochgrf. Hanaw Liechtenbergischer Kirchenschaffner Zu Willstett producirt Stall: undt Burgerschein und bittet als Zudiener umb Zunfftrecht, Erkant, gegen einer freÿwilligen Gab in die Allmoßen büchß, Willfahrt.

Gothard Renner Renner meurt le 2 juillet 1708 en délaissant un fils de son premier mariage avec Barbe Rollwag et cinq enfants de sa veuve. La succession comprend plusieurs maisons à Strasbourg. La masse propre à la veuve est de 2 903 livres, celle des héritiers de 818 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 275 livres et le passif à 2 201 livres.
1708 (28.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 21)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿland der Wohl Ehrenvest, und hochachtbare herr Gotthard Renner, geweßener hochgräff. Hanauw: Kirchen Schaffner, beeder Ämbter Liechtenaw und Willstätt und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach Seinem Montags den 2.ten Julÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches Ansuchen erfordern vnd begehren, des Abgeleibten herrn seel. Hinderlaßener Kinder vnd Erben, wie auch dero resp° hochgeehrter Herren Vögte, wie solche ane folgendem folio benambßet, inventirt durch die Wohl Ehren: vnd Tugendreiche Fraw Margaretham Magdalenam Rennerin gebohrne Stößerin, die hinderlaßene Fraw Wittib, mit beÿstand des Wohl Edel, vesten, Fürsichtig vnd weißen Herrn Johann Peter Naundorffs, E.E. Großen Raths löblicher Statt Straßburg wohlverordneten beÿsitzers ihres geschwornen Herrn Curatoris (…) Actum Straßburg Dienstags den 28.° Aug. 1708.
Der abgeleibte Herr seel: hat ab intestato Zu Erben verlaßen. 1. Herrn Johann Gotthard Rennern, noch ledigen Handels Verständigen, alß Sein des verstorbenen herrn seel: mit auch Weÿl. Frauen Barbara Rollwagin, seiner ersten haußfrauwen seel. ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstand des Wohl Edeln, vesten vnd hochgelehrten Herr Sebastian Rießen Jurium Practicum vnd beÿ verschiedener Gerichts stellen löbl. Statt Straßburg Wohlverordneten Procuratoris auch vornehmen burgers alhier seines geschwornen herrn vogts, so beneben seinem herrn Curando der Inventation beÿgewohnt
2. 3. 4. 5. et 6. Margaretham Magdalenam, Mariam Salome, Johann Gottfrid, Balthasar Friderich und Johann Gottlieb die Renner, des in Gott ruhenden herrn seel. mit eingangs ermelter Seiner hinderlaßenen Fraw Wittwen ehelich erzeügten Kinder, dero Geschworner Vogt der Wohl Edle, Veste vnd hochgelehrte Herr Gustavus Philippus Faber, J. U. Ddus vnd E. Löbl. Policeÿ gerichts hochverdienter Actuarius, so gegenwertiger Inventation Persönlicher beÿgewohnt, Alls Sechs deß In Gott ruhenden Herrn seel. inn Zwoen Ehen ehelich erzeügte Kinder vnd ab intestato Zu gleich. portionen verlaßene Erben
Eheberedungs Copeÿ

In einer alhie Zu Straßburg in der Brandgaßen gelegener, vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt
Hültzenwerckh. Aufm fruchtkasten, Cammer A, Cammer B, Cammer C, Cammer D, Cammer E, Vor dießem Gemach, In der neuen Stuben, In der Wohnstuben, Stuben Cammer, In der Kuchen, Auff dem gang, Im undern haußöhren, In der vndern Stuben, Im Keller (…)
Eigenthumb ane einem Meÿerhoff und Zum theil darzu gehörig. Güthere, so theilbahr. (T.) Item Hauß, Scheür vnd Schopff, s: darbeÿ befindlichen Stallung vff dem hiebevor so genandten Küglerischen hoff und guth in dem Rencherloch über Rhein, hochgräff. Hanaw. Jurisdiction gelegen (…)
(f° 20) Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Erstllichen Fünff achtetheil vor vngetheilt, von vndt ane 3. Häußern an einander in der Brandgaß, eins. neben dem Kirchheimischen Hauß, anders: neben dem Hennenberg. hoff, hinden gleichfalls und vornen vf die Gaß stoßend (…)
(M.) Item dreÿ vierdte theil vor ungetheilt deren die übrige vierde theil H. Gottfried Rennern dem Sohn erster Ehe alß Mütterlich guth gehörig ane i Hauß in der Vorstatt Crautenaw Zum gelben Eck genandt (…)
(M.) Item Zweÿ vierdte theil ane einer alhier Zu Straßburg beÿ dem Waßerzoll beÿ den gedeckten brucken (…)
(W.) Item i. vierdter theil vor ungetheilt von vnd ane einer Behausung beÿ dem obern Waßer Zoll alhier Zu Straßburg gelegen (…)
(T.) Item Zween Achte theil vor ungetheilt von und ane 3. 3. Häußern an einander (…) in der Brandgaß
(f° 24) Wÿdembs Verfangenschaft. So der abgeleibte Herr seel: wegen H Joh: Gotthard Renners seines Sohns erster Ehe auß weÿl. Frauen Barbara Rollwagin deßen erstern haußfrawen verlaßenschafft ane liquider Nahrung Zeit lebens biß inn Sein absterben genoßen, Eigenthumb ane häußern (…)
(f° 35) Ergäntzung der Frau Wittib unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über eingangs gemelter beeder Eheleuthe In den Ehestand Zugebrachter Nahrung durch H Stephanum Cornelium Salzmann Notarium Academicum den 29. Aug. 1697. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fraw Wittib unverändert Guth, Sa. haußraths 49, Sa. Silbers 87, Sa. Guldenen ring 86, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1011, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 62, Sa. Schuld 150, Sa. Ergäntzung 1456, Summa summarum 2903 lb
Der Erben Unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 129, Sa. Leeren Vaß 9, Sa. Silbers 71, Sa. Guldenen Ring 104, Sa. Eigenthumbs ane häußern 1514, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 102, Sa. Ergäntzung vide supra fol. 34-v, Summa summarum 2442 lb – Schulden 1624, Nach solchem abzug 818 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 33, Sa. früchten 12, Sa. Wein 30, Sa. Silbers 22, Sa. baarschafft 11, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 133, Sa. Eigenthumbs ane häußern 562, Sa. Eigenthumbs ane einem Meÿerhoff 308, Sa. Schulden 161, Summa summarum 1275 lb – Schulden 2201 lb, Übertreffen also die theilbahre Passiva die gantze theilbare Verlaßenschafft vmb 926 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4743 lb

Marguerite Madeleine Renner née Stœsser assistée de son curateur Jean Pierre Nauendorff hypothèque la maison au profit du marchand Nicolas Gambs

1714 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 849
Fr. marg: Magd: Rennerin wittib geb. Stößerin beÿständlich S.T. H. Joh: Peter Nauendorff XXI.gers ihres Curatoris
in gegensein Niclaus Gambs handelsmanns schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert. in der hahnen gass einseit neben einem Stifft hauß nach altem St. Peter anderseit neben (-) hinten aufs Linserfelßer gässel

Marguerite Madeleine Renner née Stœsser vend la maison au passementier Jean Christophe Bæhr et à sa femme Anne Marguerite Gory

1718 (27.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 631
(750) Margaretha Mad: Rennerin wittib geb. Stößerin beÿständlich S.T. H. Joh: Peter Naundorff xxi.gers ihres Curatoris
in gegensein Joh: Christoph Bär paßmentmachers und Anna Marg: geb. Goriin
hauß hoff hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Hannengaß einseit neben einem stifftshauß anderseit neben Daniel Dourbas gerbern hinten auff das Linßenfelßer gäßlein – um 300 und 150 pfund verhafftet, geschehen um 300 pfund

Fils du notaire Christophe Evrard Bæhr, Jean Christophe Bær épouse en 1715 Marguerite, fille du jardinier Jean Daniel Gory : contrat de mariage, célébration
1715 (27.2.), Not. Mader (6 E 41, 693)
Eheberedung – zwischen Herrn Johann Christoph Bären, dem Ledigen Paßmentierern, deß Wohl Ehrenvesten und Rechtsgelehrten Herrn Christoph Eberhardt Bären Notarÿ publici et Practici und burgers allhier, mit Weÿl. der Ehr: und Tugendsamen Frawen Eva gebohrer Schumacherin seiner Fraw Eheliebstin in erster Ehe erzeugtem Herrn Sohn alß dem herrn Bräutigamb ane Einem
So dann der Ehr: und Tugendsamen Jungfrawen Margarethæ Weÿl. deß Wohl Ehrenvesten fürsichtig und weißen Herrn Johann Daniel Gorÿ, Gartenmanns E. E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers seel. mit der Ehr: und Tugendbegabten Frawen Anna gebohrener Lixin seiner geliebten Haußfrauwen erzeugter Jungfrauw Tochter alß der Jungfraw Hochzeiterin am andern Theil
auff Mittwoch den 27. Februarÿ Anno 1715. (unterzeichnet) Johann Christoph bär alls hochzeiter, x der Hochzeitterin handzeichen

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 181-v n° 9)
Mitwochs den 22.t Maj 1715 seind nach geschehener 2. maligen außruffung Dominica Jubilate et Cantate in der Kirch Zu S Wilhelm ehelich eingesegnet worden H. Joh: Christoph Bär der ledige Paßmentirer v burger vnd Seidenhändler H Christoph Eberhard Bären Notarÿ v burgers v weiland Eva Schuhmacherin ehel. Sohn, v. Jgt. Anna Margaretha Weiland H Daniel Gori E. E. Kleinen Raths beÿsitzers, gartenmanns v. burgers v. Annen geborner Lixin nachgelaßene ehl. dochter (unterzeichnet) Johann Christoph bär als hochzeiter, Anna Margtha Gorin als hochßrin (i 187, proclamation Saint-Thomas f° 147-v n° 853)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison quai aux Chevaux à la Krutenau. Les apports du mari s’élèvent à 131 livres, ceux de la femme à 169 livres.
1715 (13.7.), Not. Mader (6 E 41, 671) f° 189
Inventarium über deß Ehrengeachten H. Joh: Christoph Bähren Paßmentirers undt der tugendtsahmen frawen Annä Margarethä Bährin gebohrer Gorÿn beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestandt Zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1715. – und Vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung sich Vor Unverändert Vorbehalten haben (…) So Geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein der Wohl Ehrenvesten Rechtsgelehrt Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Christoph Eberhardt Bähren Notarÿ publici et Practici des herrn, herrn Vatter auff seiner, so dann auff der Frawen seithen herrn Johann Jacob Schneider Kunst undt Doctor Gärtners dero noch ohnentledigten Curatoris auff Sambstag d. 13. Julÿ Anno 1715.
In Einer in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg ane dem Gaulstaden gelegenen in diese Nahrung nicht gehörigen Behaußung ist befunden worden, wie Volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung. Sa. Hausraths 69, Sa. Werckzeugs Schiff und Geschirrs Zum Paßment: Handwerck gehörig 45, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1, Summa summarum 116 lb – Darzu gelegt die demselben ane hernach beschriebenen Haussteuren Vermög der Eheberedung gehörige Halffte macht 14 lb. Ist also deß Manns in den Ehestand gebrachtes Vermögen dem Billichen Werth nach in allem 131 lb
[Manque une demi page, Der Frau Nahrung – Dazu gelegt] 14 lb Würdt also der Frawen in die Ehe gebrachte Nahrung dem billichen wrth nach in allem sein 169 lb

Jean Christophe Bæhr et Anne Marguerite Gory font dresser l’inventaire de leur actif et de leur passif. Les experts estiment la maison à 600 livres. La masse propre au mari est de 72 livres, celle propre à la femme de 1 295 livres. L’actif de la communauté s’élève à 999 livres, le passif à 1 529 livres

1725 (25.6.), Not. Mader (6 E 41, 684) n° 528
Inventarium über Herrn Johann Christoph Bähren Paßmentirers und der Tugendsahmen Fr. Annä Margarethä gebohrner Goriin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg würcklich besitzende Nahrungen auffgerichtet Anno 1725.
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und Güttere, Liegend und fahrender, so Herr Johann Christoph Bähr, Paßmentirer und die Tugendsahme Frau Anna Margaretha gebohrne Goriin, beede Eheleuthe undt burgere allhier Zu Straßburg würcklich in Nahrung besitzen (…) So geschehen in d. König. Statt Straßburg in fernerem Gegenseÿn, deß Ehrengeachten Daniel Gorj Garthenmanns und burgers allhier alß der Fr Geschwohrnen Curatoris, auff Montag d. 25.ten Junÿ 1725.

In einer in der Statt Straßburg ane der Hahnengaß gegelenen, in dieße Nahrung gehörigen behaußung ist befunden worden, wie folgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck, Auff d. bühn, In des Jungen Cammer, In d. Wohnstub
Eigenthum ane einer Behausung. Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt m. allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der Statt Straßburg in der Hahnen gaß, 1.a. neben einem Stiffthauß, 2. neben Daniel Durrbach dem Gerber, hind. auff das Linsenfelder Gäßel stoßend, gelegen, annoch um 300. lb d Capital H. Secretarius Diebolden Verhafftet, wie hernacher unter den Passivis Zu Ersehen sonsten gegen jedermännig. freÿ leedig v. Eigen, und ist solche behaußung durch d. Statt Straßb. Werckmeistere Crafft einer beÿ des Notarÿ Concept befindl. Abschatzung sub dato 25.ten Junÿ 1725. dem jetzigen werth nach angeschlagen worden vor 600. Hierüber ist vorhand. 1. teutsch. perg. Kfbr. m. d. St. Str. C. Contractst. anh. Inns. vw. da. d. 27. Xbris 1718. m. Mit. A. notirt. Darbeÿ ferner i. dgl. perg. Kffbr. m. ged. St. St. Inns. vw. deßen datum d. 5. Aug. 1712.
Ergäntzung deß Ehemanns unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ Zugebrachter Nahrung durch mich vor und nachgemelten Notarium Anno 1715. auffgerichtet hat man dem Ehemann Zu Ergäntzen als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung, Sa. haußraths 10, Sa. Werckzeugs 23, Sa. Silbergeschm. 6 ß, Sa. Ergäntzung 88, Summa summarum 122 lb – Schulden 50, Compensando 72 lb
Der Ehefr. Nahrung, Sa. haußraths 57, Sa. Silbergeschm. 5, Sa. Goldener Ring 5, Sa. der Schuld in die Nahrung 50, Sa. der Ergäntzung (1243, Sa. Abzugs 156, Rest) 1087, Summa summarum 1295 lb
Die Theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 30, Sa. Pfenningzinß hauptguths 350, Sa. Eigenth. einer Behaußung 600, Sa. der Schulden 16, Summa summarum 999 lb – Schulden 1529 lb, Passiv rest 529 lb

Jean Christophe Bæhr et Anne Marguerite Gory hypothèquent la maison au profit de Jean Christophe Diebold, secrétaire en chef de la Tour aux deniers

1729 (6.10.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 466
Johann Christoph Bär der Paßmentirer und Anna Margaretha geb. Gorÿn mit beÿstand H. Bleßig und H. Anstätt
in gegensein H. Johann Daniel Diebold des ledigen handelsmanns als mandatarÿ seines H. vatters H. Johann Christoph Diebold Obersecretarÿ allhiesigen pfteningthurn – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der hahnengaß, einseit neben einem dem Stifft zum Alten St Peter allhier gelegen zu der wohnung des Catholischen schuelmeisters daselbsten bestimbten hauß, anderseit neben Durveau dem Rothgerber hinten auff das Linnßenfelßer gäßlein

Jean Christophe Bæhr et Anne Marguerite Gory hypothèquent la maison au profit du ramoneur Jean David Farrenschon

1733 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 287-v
Johann Christoph Bär Paßmentirers und Margaretha geb. Gorÿn mit beÿstand H. Spielmann und H. Wallner beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Johann David Varrenschon des Caminfegers, schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an der Obern straß in der hanen: gaß, einseit neben einem zum Stifft Jungen St Peter gehörigen hauß anderseit neben Johann Daniel Dourveau dem Rothgerber hinten auff das Linnßenfelßergäßel

Jean Christophe Bæhr et Anne Marguerite Gory hypothèquent la maison au profit de la fabrique Saint-Pierre-le-Vieux

1737 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 856
Johann Christoph Bär der Paßmentirer und Margaretha geb. Gorÿn mit beÿstand H. Rathh. Breu und H. Rathh. Acker
in gegensein der Fabric der Kirchen zum alten St Peter allhier Pfleger H. Not. Johann Daniel Lang – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung, hoff und hoffstatt mit allen übrigenderselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten an der Obern straß in der haanen: gaß, einseit neben einem dem Stifft zum Jungen St Peter gehörigen hauß, anderseit neben Johann Daniel Dourveau Rothgerber, hinten auff das Linnßenfelßen: gäßel – als ein währendem ihrem Ehestand erkaufftes guth

Le compagnon Jean Georges Kühlhorn fait grief à Jean Christophe Bæhr de faire travailler sa fille. Le conseil de tribu inflige à Jean Christophe Bæhr une amende pour n’être pas comparu à la convocation. Il le condamne ensuite aux dépens en lui interdisant d’employer des femmes conformément au règlement.
1741, Miroir. Passmentmacher (XI 287) 1738-1766
(f° 21) Montags den 7. Augusti 1741. – Joh: Georg Kühlhorn der alt Gesell vor Sich und nahmens gesambter anweßender Gesellen Klagt an Mr Joh: Christoph Bähren daß Er wider ordnung und articul seine Tochter auff dem handwerck fördere, und dieselbe auff dem Stuhl arbeiten laße, bitten daher Ihme Solches beÿ Straff Zu verbietten ref. Expensis.
Hr Obermesiter Hierauff meldet, daß Klagende Gesellen anfangs bey Ihme gewesen und die Klag wider Mr Bären obgedacht angebracht, Er hätte darauff gedachten Mr Bahren dießer Sach wegen Zu Sich beruffen laßen, welcher Ihme dann gestanden war, daß Er Seine Tochter wie angebracht auff dem handwerck fordere.
Angeklagter ist auff formblich citiren beÿ Fünff schilling Straff nicht erschienen, worauff Erkand daß angeklagter weilen Er vff formblich citiren nicht erschienen in die angesetzte Fünff schilling Straff und die heutige unkosten Zu condemniren, derselbe aber beÿ costen Handwerck beÿ Zehen Schilling Straff Zu erschienen wider Zu gebietten.

(f° 21-v) Sambstags den 12. Augusti 1741. – Keine Weibsperson darf auf dem Handwerck arbeiten
Obermeister nôe der gesambten Gesellen widerhohlt Klag vom 7. hujus wider Mr Joh: Christoph Bähren, daß Er seine tochter vff dem handwerck fordere und afff dem Stuhl arbeiten laßen so wider ordnung und articul.
Angeklagter nunmehro Zugegen ist der Klag Zwar geständig, sagt aber es hätten andere Meÿster vor dießem auch gethan, Zu deme so hatte Er nicht gewußt daß Solches nicht erlaubt über das wäre Er nicht gewarnet worden, worauff Erkandt
daß angeklagter weilen Er wider articul und ordnung gehandelt, deßhalben in Zehen Fünff Pf. Straff nach dem articul Zu Condemnirenn und Ihme anbey beÿ Solcher Straff ferners Zu verbietten, daß Er künftighin seine Tochter oder Sonst einige weibs persohn auff den Handwerck Zu fordern und arbeiten Zu laßen, mit ersetzung der unkosten.

Jean Christophe Bæhr porte l’affaire devant les Quinze. Il déclare qu’il n’est plus en état de travailler et que ce qu’on lui reproche a longtemps été toléré. La tribu objecte qu’il a deux fils qui peuvent travailler pour son compte ainsi que sa femme. La commission estime que l’amende pour non-comparution est injustifiée parce qu’elle a été infligée après une seule convocation mais que l’autre doit être maintenue en la réduisant. Les Quinze adoptent la proposition. Ils délivrent une expédition de leur sentence.
1741, Protocole des Quinze (2 R 150)
(p. 455) Sambstag d. 12. August 1741. – Moss. noê Johann Christoph Behren b. und Paßmentirer prod. underth. Memoriale mit beylag Sub lit. A. et B. umb gn. Dispensation an dem handwerck arbeiten Zu laßen. Erk. solle der Paßmentirer Meisterschafft hierzu verkündet werden.

(p. 461) Sambstag d. 19. August 1741. – Moss. noê Joh. Christoph Bähr Cit. E. E. Meisterschafft der Paßmentirer Ober Mr erhohlt prod. vom 12. huj. Fuchß bitt cop. und T. ord. Obt.

(p. 488) Sambstag d. 2. Sept. August 1741. – Fuchß nôe ged. Ober Meisters [E. E. Meisterschafft der Paßmentirer] Cit. Joh. Christoph Bähr auff gegners Mem. vom 12. Aug. jüngst prod.. Except. Moss. bitt Cop. & T. ord. Fuchß laßt Copeÿ zu bitt Deput. Moss. ut modo. Erk. Werd. Copeÿ und T. ord. willfahrt

(p. 524) Sambstag d. 16. Sept. August 1741. – Fuchß nôe E. E. Meisterschafft der Paßmentirer Cit. Joh. Christoph Bähr p. Gegentheiliges petiti das arbeithen seiner tochter betr. erholt Except. vom 2. huj. Moss prod. replicas Fuchß bitt cop. und Deput. Moss. lasst Zu. Erk. Copeÿ und Deput. Willfahrt.

(p. 666) Sambstag d. 23. Xbris 1741 – Joh: Christoph Bähr C. E. E. Meisterschafft der Paßmentirer
Iidem [Obere Handwerck Herren] laßen ferner per Eundem referiren, daß Johann Christoph Behr der burger und Paßmentirer allhier den 12. August jüngst contra E. E. Meisterschafft der Paßmentirer allhier ein Unterthänig Memoriale mit beylagen Sub lit. A. et B. producirt und gebetten, daß weilen Er, Implorant, besag erst angeregter beylagen /:deren eine ein Attestat von H. Dr Eisenmann undt der andere ein Certificat von H. Diacono Roser, welche nun abgeleßen worden:/ nicht mehr in dem stand seÿe mit seinem handwerck Zu arbeithen, Sechs Kinder habe, andere dergleichen auch gethan hätten, er auch deßwegen nicht gewarnet worden, ex gratia dispensando Zu erlauben, daß deßen Ältiste tochter, umb dem Hauß brod genug verdienen Zu können, auff dem Paßmentirer stuhl Zu arbeithen continuiren dörffe, wie es bißhero beÿ denen Meistern dieses handwerckhs tolerirt worden, darauff derselbe auch den 19. Ejusd. Zweÿ beÿ ged. L. Meisterschafft den 7. und 12. Ejusd. wieder Ihne ergangene Bescheid (da derselbe besag des esteren, weilen er beÿ dem Ober Meister geständig gewesen daß Seine Tochter auß dem Stuhl arbeite, aber beÿ dem Gericht nicht auff ersters gebiethen erschienen in 5. ß straff und in die handwercks Kösten condemnirt worden, besag des andern aber auff ebenmäßige anklag, daß er Seine Tochter auff dem handwerck fördere, und deßen erfolgte geständnuß Ihne Zehen pfund straff angesetzt, und Ihme beÿ solcher Straaf nochmahlen Verbotten worden, daß er Kunfftighien seine Tochter nicht mehr auff dem handwerck ferner fördere, und arbeiten laße, mit ansetzung sambtlich causirter unkosten) beÿ MGhh Vorgelegt, davon, auß Mghh appellirt, und Deput. gebetten, et facta relatione Ihme, Appellanten, von der Straaff und denen unkosten gn. Zu befreÿen, der Ober Meister der Paßmentirer habe copiam oben gezogenen Memorials begehrt und weilen dieße Zweÿ letztere bescheid den nemlichen punct beträffen umb T. ord. ad referendum gebetten, welches auch von dem gegentheil bewilligt worden. den 2. Sept. auch jüngst habe die Paßmentirer Meisterschafft Exceptiones Vorgelegt, juncto petito Sie beÿ Ihren habenden handwercks Articulen gnädig Zu manuteniren, den Gegner mit seinem begehren vom 12. Augusti jüngst ab- und an die Articul Zu verweisen, deßgleichen ihne mit seiner Appellation abzuweißen, und die sach beÿ denen den 7. und 12. Augusti jüngst ergangenen handwercks bescheiden Zu laßen, idque Ref. Expensis, anerwogen Gegners begehren wieder Articul 2.do habe er den Articul wißen sollen, wiße denselben auch habe aber denselben mit fleiß ignoriren wollen, 3.tio andere begangene Fehler entschuldigten des Gegners keinen nicht, und wann Er die Contravenienten gewüßt hätte er derselbe bey dem handwerck, alß Welchem hie von nichts wißend war, sonsten selbige es abgestrafft hätte, anbringen sollen, 4.to Gegner habe Zweÿ Söhne beÿ sich die mit und neben Ihme Verdienten, und helffen Könten, so dann deßen Ehefrau dann auch erlaubt auff dem Handwerckh Zu arbeiten, ohne Zu gedencken daß Er gesellen und Jungen anzunehmen und Zu fördern, befugt seÿe.
den 16. Ejusd. habe der Appellant Replicas übergeben worinnen aber unerwießene facta, und ein pures gered enthalten seÿe. Beÿ gebetten, bewiligt und beseßener Deputation habe der Appellant sich auff seine producta bezogen. Nahmens der Appellaten seÿen Vorgestanden Johann Niclaus Hartmann und Johann Martin Braun, welche sich auff Ihr Exceptiones und einen Articul vom 16. Julÿ 1717. beruffen so der 12. und nun abgeleßen worden. Vid. der Appellaten Articul Buch fol. 8.b und Mgh. der XV. protocoll d. d. anno allwo diese articul Zu und beÿgehefft.
Auff seithen der Hh. Deputirten finde man daß der Appellant von der den 7. Augusti jüngsthien Wieder Ihne, der Ordnung Zuwieder /:maßen er nicht gleich auff erstes Gebott und außenbleiben in 5 ß straff condemnirt, sondern Ihme Beÿ geld das 2.te mahl gebotten werden sollen:/ Zu absolviren, hiengegen der den 12. Ejusd. ertheilte Handwercks: bescheid /:außer daß die Straff auff 2. lb d Zu moderiren:/ Zu confirmiren sie unkosten aber zu compensiren seÿen. Die Genehmhaltung zu Mgh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Protocole des Quinze (2 R 150)
(p. 7) Sambstag d. 13.ten Januarÿ 1742. – Moss. nôe Christoph Bähr C. der Paßmentirer Ober Meister bitt ut ante [umb g. Comm. bescheidt, Erk. willfahrt]

(p. 31) Sambstag d. 13. Jan. 1742.
Bescheid. Sambstag den 23. Xbris 1741. – In Sachen Johann Christoph Bähr des burgers und Paßmentirer allhier de, 12. August jüngst contra E. E. Meisterschafft der Paßmentirer, Appellant, ene einem, entgegen undt wieder E. E. Meisterschafft der Paßmentirer, am andern theil, Auff producirtes Unterthäniges Memoriale mit beylag Sub lit. A. et B. und angehencktem bitten ex gratia dispensando Zu erlauben, daß deßen Ältiste tochter, umb dem Hauß brod genug verdienen Zu können, auff dem Paßmentirer Stuhl Zu arbeithen continuiren dörffe, wie es bißhero beÿ denen Meistern dieses handwerckhs tolerirt worden, producirte handwercks bescheid vom 7. und 12. Augusti jüngsthin, besag des esteren, weilen er, Bähr beÿ dem Ober Meister geständig gewesen daß seine Tochter auß dem Stuhl arbeite, aber auff ersters gebiethen nicht erschienen, derselbe in 5. ß straff und in die handwercks Kösten condemnirt worden, besag des andern aber, auff ebenmäßige anklag, daß er Seine Tochter auff dem handwerck fördere, und deßen erfolgte geständnuß Ihne 10. lb. d straff angesetzt, und Ihme beÿ solcher Straaf nochmahlen Verbotten worden, daß Er Kunfftighien seine Tochter nicht mehr auff dem handwerck ferner fördere und arbeiten laße, mit ansetzung sambtlich causirter unkosten.
Eingeführte Appellations Klag juncto petito Deputation Zu erkennen et facte relatione den Appellantenvon der Straff undt denen unkosten gnädig Zu befreÿen. Exceptiones juncto petito die Appellaten beÿ Ihren habenden handwercks Articuln gn. Zu manuteniren, den Gegner mit seinem begehren vom 12. Aug. jüngst ab: und an die Articul Zu verweisen, deßgleichen ihne mit seiner Appellation abzuweißen, und die Sach beÿ denen den 7. und 12. Augusti jüngst ergangenen handwercks bescheiden Zu laßen, Ref. Expensis. Replicas, bewilligt und beseßene Deputation, auch all übriges angehörte Vor: und anbringen, Ist der Hhn Deputirten abgelesten Relation nach Erkandt, wird der Appellant von der den 7.ten August jüngstien, wider Ihne, der Ordnung Zu wider, /:maßen er nicht gleich auff erstes Gebott und außenbleiben in 5 ß straff condemnirt, sondern Ihme beÿ geld das zweÿte mahl gebotten werden sollen:/ ergangenen Condemnation absolvirt, hiengegen der den 12. Ejusdem ertheilte Handwercks: bescheid /:außer daß die Straff auff zweÿ pfund Zu moderiren:/ confirmir, Compensatis Expensis.

Jean Christophe Bæhr et Anne Marguerite Gory font dresser l’inventaire de leur actif et de leur passif. Les experts estiment la maison à 700 livres. La masse propre à la femme est de 1 229 livres. L’actif de la communauté et du mari s’élève à 736 livres, le passif à 1 646 livres.

1751 (5.8.), Not. Goll (J. Frédéric, 6 E 41, 577) n° 2
Inventarium über Meister Johann Christoph Bähr, des Paßmentirers und Frauen Annä Margarethä Bährin gebohrenr Gorijin, beeder Eheleuthe und burgere allhier dermahlen besitzendes eigenthümliches Vermögen und hiengegen zu bezahlen habende passiv Schulden auffgerichtet Anno 1751. (…) So beschehen in der königlichen Stadt Straßburg auf Freÿtag den 5.ten Aug. A° 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Haann gaß gelegenen und in dißortige theilbahre Nahrung gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behausung. (M & T.) Nemlichen eine Behaußung, Hoff und Hoffstatt, mit allen deren begriffen, Weithen, Zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Haanengaß, einseit neben einem dem Jungen St. Peter Zugehörden Stifftshauß, anders. neben Melchior Bürÿ dem Hüner Grempen, hinten auff Urban Bähr den Groß Karchzieher das Linsenfelder Gäßel stoßend gelegen, so außer denen darauff hafftenden und hernach passivé eingebrachte passiv Capitalien freÿ leedig und Eigen und durch der Statt Straßburg geschworne Herren. Werckmeistere (…) vermög deroselben ad Conceptum geliefferten Schrifftlichen Abschatzung Zeduls vom 6.ten Aug. 1751. æstimirt und angeschlagen vor 700. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Innsiegel Verwahrt de dato 27.ten Decembris Anno 1718.
Ergäntzung der Ehefrauen währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guth. Nach besag des über beeder Eheleuthe zusammen in den Ehestand gebrachte Nahrungen in Anno 1715. durch weÿl. Herrn Notm Philipp Jacob Mader auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen annoch ohnverändert Vorhandener Natural Posten, Sa. haußraths 10, Sa. Schuld 50, Ergäntzung (1327, Abgang 158, rest) 1169, Summa summarum 1229 lb
Solchemnach wird auch des Ehemanns ohnveränderte und die theilbahre Nahrung unter einem Titul und Mass beschrieben, Sa. haußraths 16, Sa. Werckzeugs zur Paßmentierer Profession gehörig 15, Sa. Eigenthumbs an einer Behaußung 700, Sa. Schulden 3, Summa summarum 736 lb – Schulden 1646, In Vergleichung 910 lb
Abschatzung Vom 6. August 1751. Auff begehren Johann Christoph Bähren, deß Baßmentierers ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Haanengaß, einseits neben Melchior Baur anderseit neben einer behaußung dem Collegiat Stifft Jungen St Peter gehörig und hinten auff weÿland Georg hencken* deß geweßenen Hänffers Wittib stoßend gelegen, Neben dem Eingang ist eine Stube und Kuchen, In dem Ersten Stock ist eine Stube, Stub Kammer Kuchen und Hauß öhren, In dem Zweÿten Stock sind Zweÿ Kammern und ein haußöhren darüber ist der Tachstuhl so mit Hohlzieglen belegt, hat auch ein höfflein und gewöbten Keller, Ferner befindet sich ein nebens und Hinter gebäwlein, Worinnen ein Stub Zweÿ Kammern ein Küchel und holtz Schopff, die tachstühl seind mit breitziegeln einfach belegt, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwohrnen Werckmeister, nach vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb Ein Tausend und Vier Hundert gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Jean Christophe Bæhr est admis le 6 septembre 1751 pensionnaire à l’hôpital où il meurt le 11 septembre 1752 d’attaques d’apoplexie.
1751, Conseillers et XXI (1 R 234)
Joh: Christoph Bähr wird pt° auffnahm in den Spithal ad examinandum an die Hh pflegere allda Verwießen.
(f° 106-v) Montag den 6. Septembris 1751. – Joh: Christoph Bähr wird ad examinandum ane die Hh pflegere des spithal verwießen anbeÿ denen selben die hand geöffnet Zusprechen was rechtens.
Freund n. Johann Christoph Bähr des burgers und Paßmentmachers producirt unterth. Memoriale und Bitten mit beÿl. sub Lis a biß g inclusive pt° auffnahm in den Spithal. Erkandt, wird der Implorant ane die Hochansehnl. Hhn pflegere des mehrern Hospithals verwießen umb zu untersuchen ob deßen ehefrau oder annoch lebende Kindter außerstand ihme die nöthige Nahrung Zu verschaffen, anbeÿ ged. Hhn die hand geöffnet nach befindenden umbständen zu sprechen was rechten.
Depp. H. rathh. Roederern H. rathh. Gayneau

Sépulture, Hôpital (luth. p. 177)
1752. Sonntags d. 11. Herbst Mon. Vormittags ein Viertel Vor 12 uhr starb am schlagflüßigen Zufällen Johann Christoph Bär, ehedem Paßment Macher und burger allhier, letztlichen aber seit den 6. Herbst Mon. 1751. gewesener Hospitals Armen Pfrunder, seines Alters 62. Jahr, weniger 5. Wochen, und wurde derselbe dienstags darauff nach einer Morgends um 7 uhr gehaltenen Leichenpredigt auff den Gottesacker St: Galli ehrlich Zur Erden bestattet (unterzeichnet) Daniel bäher alls son, Johann Daniel Bär als Bruder (i 91)

Jean Christophe Bæhr et Anne Marguerite Gory vendent la maison au menuisier Geoffroi Wittenberg moyennant 700 livres : acte provisoire devant notaire puis passation à la Chambre des Contrats

1752 (7.1.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 60) n° 272
Kauff Zwischen Joh: Christian Bär Paßmentirer et uxori Verkäuffern u. Mstr. Gottfried Wittenberg dem Schreiner u. b. allh. als Käuffer den 7.ten Januarÿ 1752.
zwischen Johann Christian Bär dem Paßmentirer et Frauen Annæ Margarethæ gebohrener Goriin, beeden Eheleuthen und burgern allhier als Verkäuffern,
So dann Mr Gottfried Wittenberg, dem Schreiner und burger allhier als Käuffer folgender Kauf contract Wohlbedächtlich abgeredet und vestiglich Zuhalten Versprochen worden
Es Verkauffen die Verkäuffer ihre mit einander den 27. Decembris 1718. erkauffte behaußung, hoff, hoffstatt und allen deren Zugehörden, begriffen, weithen, Rechten und Gerechtigkeiten in allhiesiger Statt an der hanen gaß ein Seith neben einem Stiffts hauß zum Jungen St Peter gehörig, anderseith neben Melchior Bauerle dem hüner Krempen und Schirmer allhier gelegen hinden ([biffé] auf das linßenfelsergäßlein) theils auf Joh: Jacob Frick den hänffer theils auf Urban Späth den bronnenschöpffer stoßend als freÿ ledig und eigen, und wäre dieser Kauff und Verkauff Zugangen vor und um 1400 Gulden unter folgenden conditionen, daß dem Käuffer die erkauffte behaußung erst auf nechstkünfftig Annunc. Mar: in Possession abgetretten, Von Ihme die 600 Gulden Cap. so das Stipendium Mauritianum darauf stehen hat übernommen (…) haben die Verkäufer nebst Joh: Heinrich Treiße dem Schuhmacher ihrem Tochtermann und dem Käuffer selbst Joh: Friderich Engel dem Schreiner deßen beÿstand diesen Interims Contract eigenhändig unterschrieben. Actum Straßburg den 7. Januarÿ Anno 1752

1752 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 626 n° 148-v
Johann Christoph Bär der paßmentirer und Anna Margaretha geb. Goriin
in gegensein Gottfried Wittenberg des schreiners
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Hahnengaß einseit neben einem dem Stifft jungen St Peter gehörigem hauß, anderseit neben Melchior Bäuerle dem hüner:Krempen, hinten theils auff Jacob Frick den hänffer theils Urban Späth dem bronn schöpffer – als ein d. 27. Decembris 1718 erkaufftes guth – um 700 pfund

Originaire de Kœnigsberg en Prusse, Geoffroi Wittenberg épouse en 1746 Marie Marthe Fischer, fille du cordonnier Jean Philippe Fischer : contrat de mariage, célébration
1746 (31. Maÿ), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 54) n° 355
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren Gottfried Wittenberg, dem ledigen Schreiner, weÿl. des Ehrengeachten Meister Martin Wittenberg, gewesenen Schuhmachers und burgers Zu Königsberg in Preussen nachgelaßenem ehelichem Sohn, als dem Bräutigam ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Mariæ Marthæ Fischerin, weÿl. des Ehrengeachten Mr Johann Philipp Fischer gewesenen Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßenen ehelichen Tochter als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
in beÿsein H Johann Friderich Engel, Schreiners, des bräutigams Vettern, hrn Johann Philipp Fischer und hrn Johann Geörg Fischers, beeder Schuhmacher der Jgfr Brauth Brüder in Straßburg auf Dienstag den 31. Maÿ Anno 1746 (unterzeichnet) Gottfried Wittenberg Als breitigam, martha fischrin aks hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 251, n° 962)
Anno 1746. Mittw. d. 22 Jun. seind noch ordentl. Proclamation Ehl. copul. u. eingesegnet worden Gottfried wittenberg der led. schreiner u. b. allhier, weÿl. Jacob wittenberg geweßenen schuhmachers u. b. Zu Königsberg in dem Königreich Preuß. nachgelaßener Ehl. Sohn u. J. Anna Martha, weÿl. Johann Philipp Fischers geweßenen schumachers u. b. allhier nachgelaß. Ehl. Tochter [unterzeichnet] Gottfried Wittenberg Als hochzeiter, annamarthan fischerin als hohzeiterin (i 256)

Geoffroi Wittenberg devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage.
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 260
Gottfried Wittenberg der Schreiner Von Königsberg in Preussen erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrau Martha weÿl. Johann Ph. fischers gewesen burg.s und Schuhmachers hinterl. Tochter um den alten burger schilling und will dienen beÿ E.E. Zunfft der Zimmerleuth. Jur. d. 27.t, Juni 1746.

Geoffroi Wittenberg devient tributaire chez les Charpentiers le 5 juillet suivant
1746, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 72-v) Dienstags den 5. Julÿ 1746 – Evangel. Neuz.
Meister Gottfried Wittenberg der schreiner von Königsberg in Preußen gebürtig, prod. Stall und Cantzleÿ schein da dato 27. et 28. Junÿ 1746. bitt Ihme vermög deßelben als einen leibzünfftigen, das Zunfftrecht angedeÿen Zu laßen. Erkand Willf. (dt 3. lb d)

Geoffroi Wittenberg meurt en 1763 en délaissant des héritiers collatéraux à Kœnigsberg. L’inventaire est dressé dans sa maison dite zum Ehrenfels derrière le poêle de la Lanterne. Les experts estiment la maison rue du Coq à 300 livres. La masse propre à la veuve est de 528 livres, celle propre aux héritiers de 40 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 301 livres, le passif à 3 126 livres

1763 (19.11.), Not. Haering (6 E 41, 1363) n° 233
Inventarium über Weÿland des Ehrenachbaren Herrn Gottfried Wittenberg im Leben gewesenen Schreiner Meisters und burgers alhier Zu Straßburg seel. Verl.t aufgerichtet Anno 1763. – nach seinem hieselbst den 22. Aug. gegenwärtigen 1763.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödtl. von hinnen Scheiden, hie Zeitlichen verlaßen. Welche Verlt. auf geziemendes Ansuchen der Ehren und tugendsahmen Frau Mariä Marthä Wittenbergin geb. Fischerin der dießortigen hinterbliebenen Wittib, beiständlich S.T. H. Johann Daniel Busch J.V. Lti. invt. und ersucht (…) So beschehen in fernerm Gegenseÿn des Wol Ehren Vesten und Großachtbaren herrn Friderich Philippi Schreiners, wienicht weniger E: E: Kl. Raths der Zeit wolansehnlichen beÿsitzers, als auch hoch Edelged. Gerichts Stelle, Zufolg Extractus deren Memorialis Vom 17.den hujus um der unverburgerten Erben willen hierzu insonderheit abgeordnet Straßburg den 19.ten 9.bris 1763.
Den Verstorbenen seeligen zu erben sind fähig seine leibliche noch lebende Schwester und leibl. Geschwüterde, Kinder benandlich 1° Anna Elisabetha Albers geb. Wittenbergin weiland Christoph Wittenbergs geweßenen hutmachers zu Königsberg in Preußen, des Verstorbenen seel. bruders, einige hinterlaßene Tochter Verheÿrathet an Carthens Albers Schiff Steurmann zu ged. Königsberg, in einen dritten Stammtheil. 2° Christian Samuel Bartsch, Handelsmann in Königsberg weil. Fr: Annä Mariä Bartschin geb. Wittenbergin des Verstorbenen seel. leibl. Schwester einigen Sohn in den Zweÿten dritten Stammtheil. So dann 3° Fr Barbara geb. Wittenbergin verehelichte Wredin, im Königl. Hospital zu Königsberg sich aufhaltend, des Verstorbenen seel. ehelich Schwester, in den dritten Stammtheil. In deren Nahmen H. Johann Friedrich und H. Heinrich Carl Engel beede Gebrüder Schreiner Mr. und burger alhier, als Zufolg Vor dem Burgermeister und Rath der Königl. Haupt und Residenz Stadt Königsberg in Preußen unterm 8.ten X.bris 1763 außgestellte Vollmacht, hiebeÿ erschienen.
Pro Nota ! Zuerstged. Vollmacht ist auch einer Christinä Barbarä Verwittibter Wittenberg geb. Gabrielin Friedrich Wittenbergs geweßenen Schuhemrs. Wb. seiner Enckelin Evä geb. Gottschewskin ged. die aber Vermög gemeiner Rechten nicht erben können.

In einer alhier Zu Straßburg hinter der Herren Stub gelegenen zum Ehrenfelß genannten in dieße Verl. gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum an Häußern. (T.) Vordristens eine behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, rechten und Gerechtigkeiten deßgleichen einem angelegenen thurn, gelegen alhier an der herren stub gaß (…)
(T.) It. eine Behaußung Hoff und hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten,alhier an der haanen Gaß 1.s einem dem Stifft Jungen St. Peter gehörigen hauß anderseit neben Melchior baüerle dem hüner Krempen hinten teils auf Jacob Frick den hänffer, theils auf Urban Späth, den bronnen Schöpffer stoßend gelegen, so über hernach eingebrachte passive freÿ leedig eigen, und durch Vorerwähnte Löbl. Stadt geschworene bauverständige angeschlagen worden vor 600 fl. hier 300 lb. Wie der verstorbene seel. dieße behaußung an sich erkaufft, meldet ein deutscher perg. Kffbr. aus alh. C.C. Stb. mit deren anjanh. größ. Ins. versehen datirt den 24.ten Martÿ 1752. dabeÿ ein älterer dergl. Kaufbr. vom 27.ten Xbris 1718.
Bericht in gegenwärtig Invm gehörig. Nach dem man, nach Vollbrachter dießer Inventur, in gefolg Vorstehender Eheberedung 5.ten §.phi Zu Ersuch und Erg. beederseits unverändert und eigen vorbehaltenen Guths schreiten wollen, so hat sich ergeben, daß unterlaßen worden, beederseits einen der Zugebrachte Nahrungen inventiren Zu laßen, in der Ungewißheit nun, worinnen solche bestanden seÿen (…)
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. Der Wittib ohnverändert und eigen Vorbehaltenen Guths, Sa. Hausraths 63, Sa. Silbers 10, Sa. gold Rings 1, Sa. Schulden 175, Erg. 278, Summa summarum 528 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert und eig. Vorbehalten Guth beschrieben, Sa. hausraths 49, Sa. Silbers 10, Sa. baarschafft 5, Sa. vorbehaltenen Guts 150, Summa summarum 215 – Schulden 175 lb, Nach deren Abzug 40 lb
Endlich folgt auch das gemeinschaftlich verändert und teilbare Guth, Sa. hausraths 62, Sa. Holtzes Werckzeugs u. fertiger Arbeit zum Schreiner handwerck gehörig 75, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 30, Sa. Eigenthums an häußeren 2050, Sa. Schulden 80, Summa summarum 2301 lb – Schulden 3126 lb, In Vergleichung 825 lb
Abschatzung Vom 25.ten Ocber 1763. Auff Begehren Weil: Godtfriedt Wiedtenberg Des Gewesener Schreiners seil: Hiender Lasener Fr: Witib vnd Erben ist eine behausung Alhier in der Statt Strasburg in der Lutzernen Gas gelegen Einseits Neben H. Cellermann Ander seits ein Eck gegen der Lutzernen vnd hienden auff Fr: Bär Stosent gelegen solche behausung besteht in Ettliche Stuben Kamern vnd Kichen Dar jber ist der dach Stull mit breitziglein belegt, hat Auch ein Gewelbten Keller vnd brunnen, vor und umb Dreÿ Thausend Finff Hundert Gulden Der Zweyt Begrieff ist Auch allhier in der Statt Strasburg in der Hanen Gas gelegen Einseits Neben H: Luntzen anderseits Neben N: N: so Genanden Gres Grembten Und hienden auff N: N: stoßent Gelegen Solcher begrieff besteht in Einem Ferder Und hiender Gebeÿ Warinnen Ettliche Stuben Kammern Und Kichen Dar jber ist der dach Stull mit breidtzieglein belegt, hat auch ein Gewelbten Keller und Hoff. Von uns Unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen werck Meister nach vorhero Geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren werth Nach Estimirt Und angeschlagen worden Vor und Umb Sechs Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber
Copia der Eheberedung (…) den 31. Maÿ 1746, J. Philipp Lichtenberger Not.
(Statt Stall Zedul – Extractus Auß EE Kleinen Raths Memoriali)

Les héritiers de Geoffroi Wittenberg demandent à être exonérés du droit de détraction
1787, Protocole des Quinze (2 R 197)
(f° 114-v) Sambstags den 10.ten Martii 1787 – Osterrieth nomine weÿland Gottfried Wittenbergs gewesten burgers und Schreiners allhier hinterlaßener wittib Erben Mandatarii Johann Daniel Hatt des burgers und biersieders producirt unterthäniges memoriale juncto petito samt beÿlag sub litt. a puncto freÿ Zugs.
Erkand, Insinuatio producirter reversalen mithin willfahrung mit gebettener abzugs freÿheit.

Marthe Fischer veuve de Geoffroi Wittenberg vend la maison au maréchal ferrant Jean Daniel Klein et à sa femme Marie Riehl. La procuration originale de Wittenberg se trouve dans le fond des pièces produites pour dresser les actes de la Chambre des Contrats

1769 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 418
Fr. Martha geb. Fischerin weÿl. Gottfried Wittenberg gewesten schreiners wittib beÿständlich Johann Gottlieb Holl des schneiders und Heinrich Carl Engel des schreiners als mandatarius des verstorbenen Wittenbergischen sambtlich sich in Königsberg in Preußen befindenden erben von denen bevollmächtigt
in gegensein Johann Daniel Klein des huffschmidts und Maria geb. Riehlin
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Hahnengaß, einseit neben einem dem Stifft Jung St. Peter gehörigen haus, anderseit neben Melchior Bauerle dem hünerkrempen, hinten theils auff Jacob Frick dem hänfer theils auff Urban Späth dem bronnenschöpfer – als ein von weÿl. Gottfried Wittenberg ererbes guth – um 575 pfund
(94 Z 4) Urkunden und bezeugen hiemit, daß vor Uns erschienen Herr Christian Samuel Bartsch, hiesiger Kauffmann, als bevollmächtigter der sämtlichen Erben des verstorbenen Meister Gottfried Wittenbergs Tischner, Zu Straßburg, Nahmentlcih Anna Elisabeth verehel. Albers geb. Wittenbergin, Barbara verehel. Wredin geb. Wittenbergin, Christina Barbara verwittwete Wittenbergin geb. Gabrielin, Ewald Friderich Schmidt, als Gerichtlich constituirter Vormund der Eva geb. Gottschewskin und Christian Noski und beÿgebracht, was maßen bemeldter Gottfried Wittenberg, vor seinem ableben verordnet daß sein Vermögen, seiner hinterbliebenen Ehegattin zu ihrer Leb: tagen zum Genuß laut Ehe Verbindung verbleiben, und seine Erben selbiges nicht eher als bis nach ihrem Tode in Empfang zunehmen (…) Geschehen zu (-) Königsberg in Preußen den (-) December 1763.

Jean Daniel Klein et Marie Riehl hypothèquent quelques semaines plus tard la maison au profit de Jérémie Evrard Silberrad, assesseur au Grand Sénat.

1769 (15.9.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 653-v
Johann Daniel Klein der hufschmidt und Anna Maria geb. Riehlin mit beÿstand Philipp Albrecht Krieg des glaßers und Johann Theobald Dietz auch glaßers beede ihren nächsten
in gegensein H. Jeremias Eberhard Silberrath E.E. Großen Rath alten beÿsitzer – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Hahnengaß einseit neben Daniel Kuttler dem ohlmann, anderseit neben weÿl. Pfarrer Grießingers erben, hinten auff gedachten Kuttler

Fils du maréchal ferrant David Klein, Jean Daniel Klein épouse en 1753 Marie Riehl, fille du jardinier André Riehl fils de Jean : contrat de mariage, célébration
1753 (25.4.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 450
Eheberedung zwischen dem Ehrsam und Bescheidenen Johann Daniel Klein, ledigen huffschmid, Mr David Klein, des huffschmidts und Burgers dahier in erster Ehe mit weÿl. Fr. Maria Barbara geb. Langheldin seel. ehelich erzeugtem Sohn, alß dem hochzeiter, beÿständlich ged. seines Vatters, we auch Mr Johann Jacob Klein deß huffschmidts und b. dahier seines Bruders ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Mariä Riehlin, Andres Riehl hannßen S. gvw und Bs dahier in voriger Ehe mit weÿl. fr. Maria geb. Lixin seel. ehelich erzeugter Tochter alß der Jgfr. hochzeiterin unter erstgemelten dero Vatters wie auch Diebold Riehl hannßen S. gvw ihres Vettern und Jacob Wunderers Jacobs. S auch garthners allda ihres halb bruders ane dem andern theil
Endlichen und Zum Siebenden hat der hochzeiter mit Consens und Einwilligung seines Vatters und Bruders der Jgfr. hochzeiterin Zugestanden und Verwilligt word. (…) daß Sie sodann seine allhier ane der Weißenthurnstraß gelegene behaußung mit allen dero Zugehörden und gebäuden wie auch dem garthen die Zeit ihres übrigen lebens wÿdembs weiße Zu besitzen und Zubewohnen, Zu nutzen und Zugenießen berechtiget
Actum Straßburg Mittwochß den 25.ten Aprilis A° 1753. unterzeichnet Johann Daniel Klein, + der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 211 n° 17)
1753. Mittwochs den 26. sept. sind nach 2.maliger proclamation durch M Joh: Michael Eberlin Diac. Aurel. ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Daniel Klein, lediger Hufschmidt und burger Meister David klein, burgers und Hufschmid ehelicher Sohn und Jungfr. Anna Maria Andres Riehl burgers und Gartner UW eheliche tochter unterzeichnet Johann Daniel Klein Hochzeider, + der hochzeiterin Zeichen (i 216)

Daniel Klein devient tributaire chez les Maréchaux le 31 octobre 1753.
1753, Protocole des maréchaux et des taillandiers (XI 141)
(p. 6) Mittwoch den 31. Octobris – Johann Daniel Klein, der hueffschmid, Meister Johann David Klein des auch hueffschmidt und Burgers allhier ehelicher Sohn stehet vor und bitt man möge Ihme das Meisterrecht Zukommen laßen, mithien Ihne vor einen ehrlichen Meister auf und annehmen.
Erkandt Willfahrt. dt. 3 lb 6 ß d, Aufflaggeld dt. 1 lb 7 ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Faubourg Blanc. Les apports du mari s’élèvent à 79 livres, ceux de la femme à 223 livres.
1754 (2.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1161) n° 875
Inventarium über des Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Daniel Klein, hufschmids u. der Ehren und tugendsamen Frn Mariä Kleinin geb. Riehlin beeder Eheleuten und burgern allhier Zu Straßburg einander in den Ehestandt Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1754. – in ihren den 26.ten 7.bris des erst abgewichenen 1753.en Jahrs angetrettenen Ehestand zugebracht, welche der ursachen, all dieweilen in ihrer vor mir Notario den 25.ten Aprilis erstgemelten Jahrs, auffgerichteten Eheberedung §° 3. wohl bedächtlichverglichen und bedungen, daß einem jeden sein in die Ehe bringendes Vermögen ihme um seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle (…) So beschehen in ferneren Beÿsein Mr David Klein des hufschmids des Ehemanns eheleibl. Vatters wie auch Andreä Riehl Hannsen Sohn guw. der Ehefrauen eheleibl. Vatters Straßburg Mittwochs den 2. Januarÿ A° 1754.

In einer allhier zu Straßburg ane der Weisenthurnstraß gelegenen des Ehemanns Vatter Zuständigen behausung befunden worden wie folgt
Antheil ane einer Behaußung (F.) Nemlichen 1/90. theil vor ohnverändert von vnd ane I. behausung zu Straßburg beÿ dem Geistbrückel (…)
(f° 6) Widems Verfangenschaft Welche Jacob Wunderer Lorentzen Sohn guw von weiland Frn. Anna Wundererin gebohrene Lixin seiner den 1. Aprilis 1730. verstorbenen erstern Ehefrauen des disortigen ihrer Mutter seeligen Schwester lebtägig Zu geniesen berechtiget ist
(f° 10) Der Ehefrauen mütterlich Gut betreffend. Daßelbe ist in einem durch nunmehro weiland H. Notm. Philipp Jacob Mader seelig den 13. Junii A° 1739. verfertigten Theilregister beschrieben
Abzug gegenwärtigen Inventarii, Sa. Haußraths 56, Sa. Werckzeug gemachter Arbeit und eißen 166, Sa. Silbers 2, Sa. Activ schulden 8, Summa summarum 232 lb – Schulden 180, Nach deren Abzug 52 lb, Und wann dazu gerechnet wird seine helfte ane denen haussteuren mit 27 lb, So begreifft des Ehemanns Eigenthümlich Vermögen in allem in sich 79 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 76, Sa. Früchten 7, Sa. blumen auf dem feld 15 ß, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 125, Antheil ane 1. behaußung, Eigenthum ane liegenden Güthern, Beßerung ane lehengüthern, Summa summarum 219 lb – Schulden 23, Nach deren Abzug 196 lb, Wann aber die übrige helffte ane denen haussteuren (gerechnet), So belaufft sich der Ehefrauen in die Ehe gebracht eigenthümlich Guth in allem auf 223 lb

Le cloutier Jean Michel Gangloff fait grief à Jean Daniel Klein et à Thiébaut Lix de fabriquer des clous en contravention au règlement. Le conseil de tribu leur inflige une amende de trois livres.
1760, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 98-v) Dienstags d. 22. Januarÿ 1760 – Mr Johann Michael Gangloff der Nagelschmid und burger dahier stehet vor und Klagt nomine E. E. Meisterschafft wieder Mr Johann Daniel Klein und Mr Diebold Lix beede Hueffschmid, daß Sie Nägel Verfertiget hetten, welches wieder Ordnung, bittet Ihnen solches beÿ Straff Zu verbieten und in die auffgeloffene Unkösten Zu condemniren.
Beklagte Zugegen sagen die Nägel seÿen ohne ihr Vorwißen in ihrer Werckstätt verfertiget worden, Sie wollen sich künfftighien derselben gäntzlich enthalten, bitten dahero umb absolutionem.
Erkanndt, ist beklagten beÿ 3. lb d Straff verbotten Künffighien einige Nägel Zu verfertigen.

Jean Daniel Klein et Marie Riehl font dresser l’inventaire de leur actif et de leur passif dans la maison qui appartient au père du mari au Faubourg Blanc. La masse propre à la femme est de 921 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 420 livres, le passif à 1 235 livres.

1763 (17.5.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1190) n° 1337
Inventarium über Meister Johann Daniel Klein, hufschmids und Fraun Mariæ Kleinin geb. Riehlin beeder Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg dermahlen besitzende Nahrung und zu bezahlen habende passiv Schulden, auffgerichtet Anno 1763.
Inventarium und Beschreibung derjenigen haab und Nahrung, wie auch schulden und gegen schulden, so Mstr Johann Daniel Klein, hufschmid und Frau Maria Kleinin geb. Riehlin, beede Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg dermahlen besitzend und hinwieder zu bezahlen hätten, welche der Ursachen aldieweilen sein des Ehemanns Vermögen zimlich mit passiv schulden beladen, dannenhero die Ehefrau willens ist um Salvirung Ihres ohnveränderten und eigenthümlichen Guths beÿ einem Ehrsamen Kl. Rath um das Beneficium Cessionis unterthänig einzukommen (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 11.ten Maÿ 1763.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Weißenthurnstraß gelegenen in des Ehemanns väterlichen Verl. gehörigen Schmid behaußung befunden worden wie folgt
Werckzeug gemachte Arbeit und Kohlen Zum Schmid handwerck gehörig
Antheil ane einer behaußung. 2/9.te theil vor ohnvertheilt von und ane i. behaußung beÿ dem Geistbücklein (…)
(f° 8) Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden ohnveränderten Guths. Nach anleitung des über beeder Eheleuthe einander in den Ehestand zugebrachter Nahrungen durch mich Notm. den 2. Jan. 1754. auffgerichteten Inv°
(f° 12) Abzug gegenwärtigen Inventarii. Der Ehefrauen ohnverändert Guth, Sa. haußraths 28, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 3, Sa. Antheils ane 1. behaußung 35, Sa. Eigenthum ane liegenden Güther 54, Sa. der beßerung ane i. lehenstück 2, Sa. Activ Schulden 51, Ergäntzung 765, Summa summarum 941 lb – Schulden 20, Nach deren Abzug 921 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns ohnverändert und zugleich auch das theilbare Guth in deme die Ehefrau auf das letztere tam active quam passive renunciret unter i. titul als in des Ehemanns nahrung gehörig beschrieben, Sa. haußraths 29, Sa. Werckzeugs gemachte Arbeit v. Kohlen zum Schmidhandwerck und in des Ehemanns Nahrung gehörig 72, Sa. beßerung auf dem feld 6, Sa. Schulden 312, Summa summarum 420 lb – Schulden 1235 lb, des Ehemanns passiv onus 814 lb
Widems Verfangenschaft Welche nunmehro weiland Jacob Wunderer Lorentzen Sohn gew. guw. und br. alhie, welcher den 10.ten 9.bris jüngst todtes verfahren weil. Fr. Anna Wunderein geb. Lixin der dießortigen Ehelich Ihrer Muter seel. Schwester seelig Ingleichem participirende dero Schwester seel. weil. Fr. Margaretha geb. Wundererin Jacob Kauffers guw und bs alhie Ehefrau ane solchem ersten Stammtheil
Widems Verfangenschaft Welche Fr. Margaretha Riehlin geb. Lixin weil. Andreß Riehl Hannßen Sohn gew. guw. und bs alhier seel. hinterbliebene Wb. der dießortigen Kleinischen Ehefrau Ihro Stiefmutter lebtägig Zu genißen berechtigt ist
Anfängl. dem 3.theil vor ohnvertheilt von und ane dem in doe vätterliche verlaßenschafft gehörigen 10.theil behaußung
$ 2480
Copia der Eheberedung (…) So Beschehen Straßburg Mittwochs den 25. Aprilis Anno 1753, Johann Daniel Stöber Nots.

Jean Daniel Klein et Marie Riehl hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Gnilius, membre du séminaire ecclésiastique.

1771 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 169
Johann Daniel Klein der huffschmidt und Maria geb. Riehlin mit assistentz Johann Daniel Hetzel des hohldrähers und Philipp Albrecht Krieger des glaßers ihren nächsten
in gegensein H. Mag. Johann Friedrich Gnilius des würdigen membris seminarii ecclesiastici – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Hahnen gaß, einseit neben einem Stiffts haus zum Alten St Peter, anderseit neben Melchior Beyerle dem hühnergrempen, hinten auff David Mohr den seiler – als ein währender ehe erkaufftes haus

Anne Marie Riehl meurt en 1773 en délaissant trois fils. La succession comprend deux maisons. L’inventaire est dressé dans celle sise rue du Coq que les experts estiment à 400 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 879 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 787 livres, le passif à 2 539 livres.

1773 (23.4.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1217) n° 1799
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Fraun Annä Mariä Kleinin geb. Riehlin Mr Johann Daniel Klein des Hufschmids v. brs allhier Zu Straßburg gew. Ehefrau nunmehr selig Verl. aufgerichtet Anno 1773.
Inventarium und Beschreibung derjenigen Haab Nahrung und Güther, so weiland die Ehren u. tugendsahme Frau Anna Maria Kleinin geb. Riehlin, Mr Johann Daniel Klein des Hufschmids u. brs allhier Zu Straßburg gew. Ehefrau nunmehr nach ihrem Dienstags den 13.ten dießes Monaths Aprilis u. anstehenden 1773.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlt. auf gebühredes ansuchen, Erfordern u. Begehren sein des hinterbliebenen Wrs wie auch des Ehrsam und bescheidenen Andreä Riehl guw. u. bs. allhier, der abgeleibten selig halb bruders als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniel welcher den 18. brachmonath 1755 Zur Welt gebohren worden u. das Schreiner handwerck erlernet, David, der den 20.t 8.bris 1756. und Andreæ der den 31. Märtz 1759. dieses tageslicht zum erstenmal erblicket, der abgeleibten selig mit dem Wr. erzeugter 3. Söhne u. ab intestato verlaßener Erben (…) So geschehen Straßburg Freÿtag den 23. Aprilis A. 1773.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane der Hahnengaß gelegenen u. in dieße Verlt. gehörigen dannenhero drunten beschriebenen behaußung befunden worden.
(f° 5) Eigenthum ane Häußern (W. et T.) Nemb. Eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten alhie an der bern Langen straß in der hahnen gaß, 1. s neben Mr Johann Philipp Burnas, dem dräher, 2. s. neben weÿl. (…)
(W. er T.) Und dann Eine behaußung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weiten, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ebenfals alhie Zu Straßburg ane der haanen gaß, j.s neben einer dem Stifft Zum Alten St. Peter zuständigen behaußung, 2. s. neben Melchior Baurels dem hüner Krempen, hinden auf Zweÿ häußer an Linßerfelser gäßlein stosend, so über hernach folgende passiv capitalien und den Vingtieme ledig und eigen, es ist aber dieselbe Von gemelltem H Bau Inspectori und Hh Werckmeistere außweißlich jener eingezogener Abschatzung designation für ledig und eigen taxirt worden pro 400 lb. Vermög j. in alhieiger C. C. St Vorgenommener und verfertigten perg. Kauffverschreibung und dero aufgedrucktem Ins. bekräfftiget sub dato 27. Xbris A° 1718. mit altem Lit. A bemerckt
(f° 6) Ergäntzung der Kinder und Erben ermanglenden ohnveränderten Guths. Nach anleitung des über beeder gewesener Eheleuthe A° 1763. besessene activ Nahrung und zu bezahlen gehabter passiv Schulden durch mich Notarium den 17. Maÿ solchen jahrs auffgerichter den 22. Junÿ darauf beÿ E. E. Kleinen Rath und den 20.t Junÿ A° 1764. beÿ E. E. großen Rath producirten Inventarÿ ist deroselben aus ermanglung des den 2. Jan. 1754. über beeder Eheleuth einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrung von mir Notario errichteten Invÿ Zuergäntzen wie folget
Widums Verfangenschaft Welche Fr. Margaretha Riehlin geb. Lixin weil. Andreß Riehl Hß. S. gew. guw. und bs alhier seel. hinterbliebene Wb. der dießortigen Kleinischen Ehefrau Ihro Stiefmutter lebtägig Zu genißen berechtigt ist
Anfängl. dem 3.theil vor ohnvertheilt von und ane dem in die vätterliche verlaßenschafft gehörigen 10.theil behaußung (…)
(f° 12) Abzug gegenwärtigen Inventarii. Der Erben unverändert Vermögen betr. Sa. haußraths 8, Sa. Eigenthum ane j. Feldst. 22, Sa. Activorum 50, Ergäntzungs Rest 1763, Summa summarum 1879 lb
Dießemnach wird alles übrig Vorhandene es seÿe gleich Vom W. in die Ehe gebracht oder während solcher erkaufft und angeschaffet worden unter i. titul in desselben Nahrung gehörig und hingegen daraus Zu bezahlend beschrieben, Sa. haußraths 16, Sa. Schwein 5, Sa. Silber Geschmeids 9 ß, Sa. baarschafft 7, Sa. Eigenthums ane häußern 750, Sa. activ Schuld 7, Summa summarum 787 lb – Schulden 2539 lb, Passiv onus 1752 lb
Stallsumm 177 lb
Copia der Eheberedung (…) So Beschehen Straßburg Mittwochs den 25. Aprilis Anno 1753, Johann Daniel Stöber Nots.
Copia Codicilli – die Ehren und tugendsamee Frai Anna Maria Kleinin gebohren Riehlin, Meister Johann Daniel Klein des Hufschmidts und Burgers alhier Ehefrau, mich Notarium und drunten gemelte fünff glaubhafte Gezeugen Zu sich in ihre ane der Hahnengaß gelegene behaußung berufen, kommen und erbetten laßen, welche wie in dero Wohnstub mit den Fenstern auf die Gaß außsehende krancken, dannenhero Zu bette liegenden Leibs gleichwohl durch die Gnade Gottes richtigen Sinnen, Vernuft und Verstand (…) Donnerstags de, 1.sten Octobris Anno 1772, Johann Daniel Stöber, Notarius

Comptes que rend André Riel de la tutelle des biens qui appartiennent aux trois fils de feue sa demi-sœur Anne Marie Riehl, femme de Jean Daniel Klein
1777, Not. Stoeber (6 E 41, 1266)
(N° 2) Rechnung Mein Andreä Riehl gvw. u. bs. allhier als geordnet und geschworenen Vogts weiland Fraun Annä Mariä Kleinin geb. Riehlin Mr Johann Daniel Klein hufschmids u. bs. allhier gew. Ehefraun meiner Halbschwester mit ihme erzeugter dreÿer Söhnen nahmens Johann Daniel, Ledigen Schreiners, David, Ledigen Schumachers u. Andreä, Ledigen Schneiders der Kleinen, ausweißend alles dasjenige so seit dem 19.t Martÿ 1774 als dem Beschluß meiner erstern Rechnung bis Joh. Bapt: 1777 eingenommen und außgegeben auch sonsten verrichtet und verhandelt habe. – Zweite Rechnung dießer Vogteÿ
Wÿdem, behausung am Kageneckerbruch (…)

(N° 16) Rechnung Mein Andreä Riehl gvw. u. bs. allhier als geordnet und geschworenen Vogts weiland Fraun Annä Mariä Kleinin geb. Riehlin mit Mr Johann Daniel Klein dem hufschmid u. bs. allhier ihrem hinterbliebenen Wr erzeugter dreÿer Söhnen nahmens Johann Daniel, Ledigen Schreiners, David, Ledigen Schumachers u. Andreä, Ledigen Schneiders, inhaltend alles dasjenige so seit Joh. Bapt: 1777 als dem Beschluß meiner zweiten Rechnung bis Annunciationis Mariæ 1780. eingenommen und außgegeben auch sonsten verrichtet und verhandelt habe. – Dritte Rechnung dießer Vogteÿ

(N° 35) Rechnung Mein Andreas Riehl gvw. u. bs. allhier als geordneten Vogts weiland Fraun Annä Mariä Kleinin geb. Riehlin mit Mr Johann Daniel Klein dem hufschmid u. bs. allhier ihrem hinterbliebenen Wr erzeugter dreÿer Söhnen nahmens Johann Daniel, ledigen Schreiners, David, ledigen Schumachers u. Andreä, ledigen Schneiders, inhaltend alles dasjenige so seit Annunc. Mariæ 1780 als dem Beschluß meiner dritten Rechnung bis Johannis Baptistæ 1783. eingenommen und außgegeben auch sonsten verrichtet und verhandelt habe. – Vierte und Letzte Rechnung dießer Vogteÿ

Jean Daniel Klein et ses enfants issus d’Anne Marie Riehl vendent la maison au batelier François Haas et à sa femme Marie Elisabeth Baureiff

1773 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 475-v
Erschienen weÿl. Frauen Annæ Mariæ geb. Riehlin mit Mr Johann Daniel Klein des huffschmitts erzeugten dreÿ minderjährigen Kinder, nahmentlich Johann Daniel, David und Andreas der Kleinen geordneter und geschworener vogt Andreas Riehl der g.u.w.
in gegensein Franz Haaß des schiffmanns und Mariæ Elisabethæ geb. Bureiffin unter assistentz Franz Georg Armbruster des seilers und Georg Philipp Hirschel des küblers
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Hahnengaß, einseit neben einem dem Stifft Alt St Peter zuständiges haus, anderseit neben weÿl. Melchert Burÿ gewesten hüner gremp hinterl. erben, hinten auff das Linsenfelsergäßlein – alß ein ratione mütterlichen guts ane ergäntzung aus ihrer vätterlichen activ massa angewießenes haus – um 300 lb und 100 lb verhafftet, geschehen um 450 pfund oder 900 gulden

Fils du manant François Haas, le batelier catholique François Haas épouse en 1759 Marie Elisabeth Baureiff, fille du menuisier Jacques Baureiff de Saverne : contrat de mariage, célébration
1759 (9.10), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 323
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Frantz Haaß dem Ledigen Schiffer, weÿland des Ehrengeachten Frantz Haaß, geweßenen Schirmbs Verwanthen allhier Zu Straßburg hinterlaßenem ehelich erziehltem Sohn, als dem bräutigamb, ane einem
So dann der Ehren: und tugendsahmen Jungfrauen Maria Elisabetha Baureÿffin, weÿland des Ehren: und vorachtbahren herrn Jacob Baureÿff, geweßenen Burgers und Schreiner Meisters in Zabern hinderlaßener ehelich erziehlter tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 9. Octobris Anno 1759 (unterzeichnet) Frantz Haaß als hochzeiter, Maria Elisabetha baureÿffin als hoch Zeiderin, + Frauen Barbara Baureÿffin gebohrener Rinck, der Mutter, welche Schreibens ohnerfahren Zuseÿn declarirte handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p 160)
Hodie 30 Octobris 1759 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Franciscus Has, argentinensis, filius Francisci Has Et Catharinæ Schwartzin, conjugum defunctorum, Nauta Solutus in parochia Sancti Stephani Commorans, Et Maria Elisabetha Baureiffin, Tabernensis, filia Joannis Jacobi Baureiff defuncti Civis et arcularii ibidem Et Annæ Barbaræ Rinck superstitis ejus uxoris legitimæ parochiana nostra (unterzeichnet) Frantz Haaß, Maria Elisabetha baureÿffin (i 85)

Les manants François Haas et Marie Elisabeth Baureiff font dresser un état de leur fortune (534 livres) dans une maison au Bain-aux-Plantes
1767 (22.8.), Not. Elles (6 E 41, 1334) n° 373-b
Verzeichnus Alles Desjenigen Vermögens so der Ehrsame Frantz Haas d. Schifknecht von hier zu Straßburg gebürtig u. Maria Elisabetha gebohrne Baureiff aus Elsaß Zabern gebürtig, beede dahier zu ged. Strb. wohnhafte Schirms Verwanthe Eheleuthe, würcklichen und eigenthümlichen besitzen und innhaben (…) So geschehen und vorgegangen worden den 22. Monathstag Augusti Im Jahr 1767 I, Einer allhier in d. Königl. Statt Strasburg ane der Pflantzbaader Gaß gelegenen und hiehero nicht gehörig. behausung wie hiernacher folgt.
Sa. haußraths 154, Sa. Silbers 23, Sa. baarschafft 30, Sa. Schulden 126, Summa summarum 534 lb

Le garçon batelier François Haas et sa femme Marie Elisabeth Bureiff de Saverne achètent le droit de bourgeoisie
1767, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 124-v
Frantz Haas d. Schirmer u. Schiff Knecht von hier und deßen Ehefr. Maria Elisabeht geb. Bureiffin von Zabern, erhalten beede das burgerrecht aus hoher recommand. gratis, ihr Söhnlein Frantz Antoni ist beÿ ordn. gelaßen, will dienen beÿ EE. Zunfft zur Encker, Jur. et prom. den 3. 7.bre 1767.

Leur maison ent vendue par enchère judiciaire à Jean Georges Schmidt
1778 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 652 n° 132-v
Ganth kauff brieff – ist die Franz Haaß dem schiffmann et uxori zuständig gewesene ane der Hahnengaß gelegene behausung, einseit neben den Burgischen erben, anderseit neben einer dem stifft Alten St Peter gehörige behausung, hinten auff N. Börsch dem bronnen schöpffer
Johann Georg Schmidt als letzt und meistbietenden, um 1440 gulden

Jean Georges Schmidt et sa femme Anne Marie Münch hypothèquent la maison qu’ils viennent d’acheter par subhastation le 30 mars au profit de Jean Frédéric Gnilius, membre du séminaire ecclésiastique.

1778 (2.4.), Chambre des Contrats, vol. 652 n° 120-v
Johann Georg Schmidt und Anna Maria geb. Münchin unter assistentz H. Isac Ottmann medicinæ doctoris und Peter Joseph Noel des vergulders
in gegensein H. M. Johann Heinrich Gnilius membri seminarii ecclesiastici zu bezahlung der kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 400 gulden
unterpfand, anfangs gadachte behausung ane der Hahnengaß einseit neben den Burgischen erben, anderseit neben einer dem stifft Alten St Peter gehörigen behausung, hinten auff N. Börsch dem bronnenschöpffer – als ein auff der ganth besag ganth kauff brieff vom 30. martÿ jüngsthin erkaufftes guth

Fils du peignier du même nom, le journalier Jean Georges Schmidt épouse en 1761 Anne Marie Münch, fille du cultivateur André Münch de Schiltigheim : contrat de mariage, célébration
1761 (30.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 180
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Johann Georg Schmidt dem leedigen Burgern allhier, Mr Joh: Georg Schmidt, burgers und Kammachers allhier mit weÿl. frauen Elisabetha geb. Böhmin seel. ehelich erziehltem Sohn als dem bräutigam ane einem,
So dann der Tugendsamen Jungfer Anna Maria Münchin, weÿl. Andreä München des geweßenen Burgers und Ackersmanns Zu Schiltigheim seel. mit frauen Eva geb. Deinerin* ehelich erziehlten tochter als der Jungfer hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg (…) auf Montag den 30.ten Martÿ A° 1761. unterzeichnet + des hochzeiteres gemachtes handzeich. Anna Maria Münchin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 390-v n° 1444)
1761. Mittwoch den 15. April: wurden nacj ordentlicher Proclamation ehelich eingesegnet Johann Georg Schmidt der ledige Burger und Taglöhner von hier, Johann Georg Schmidts burg. und Kammachers ehel. Sohn, und Jgfr. Anna Maria Münchin weÿl. Andreas München burgers und Ackermanns in Schiltigheim ehel. Tochter (i 395)

La maison revient à leur fils Jean Georges Schmidt aussi propriétaire de la maison voisine (ensuite n° 7). Lors de l’adjudication judiciaire, l’homme de lettres Jean Frédéric Aufschlager s’en rend acquéreur.

1818 (7.1.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 107, n° 19
Tribunal Civil de de Première Instance
Tribunal Civil de de Première Instance, adjudication de la maison sise en ladite ville de Strasbourg rue du coq n° 10 et 11 réellement saisie sur Madeleine Bronner veuve Schmitt et sur Dorothée Schmitt femme de Mockel – Cahier des Charges, M° Klauhold, avoué des administrateurs de la Course Maurice à Strasbourg, que Madeleine Bronner veuve de Jean Georges Schmitt, marchand de volaille, tant en son privé nom que tutrice naturelle de ses deux fils mineurs et Dorothée Schmitt femme de Valentin Mockel, serrurier, d’une somme principale de 2060 francs par obligation reçue M° Ubersaal le 16 février 1816
Surenchère du 26 décembre, M° Klauhold, art .1 porté par M. Schneegans à 760 fr et l’art 2 par M° Klauhold à 760 fr
l’art. 1 par M° Schneegans au nom de Jean Frédéric Auffschlager, homme de lettres et l’art. 2 par M° Klauhold pour Michel Gruber, architecte
Désignation des immeubles et mise à prix, 1. une maison, cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coq n° 10, d’un côté la maison Gemberlin, de l’autre celle ci après, mise à prix 600 fr
2. une maison sise dans la même rue n° 11, d’un côté celle ci dessus n° 10, de l’autre celle de Michel Hollender, mise à prix 400 francs
Cahier des Charges du 12 août 1817
Adjudication définitive du 11 décembre, l’article 1 pour 600 et art. 2 à M° Bloechel pour 410 fr, Déclaration de command du 13 décembre pour Jean Michel Wachsmuth, baquetier, la maison n° 11 pour 410 francs

Jean Frédéric Aufschlager vend la maison au cordonnier Michel Riehl

1819 (28.4.), Strasbourg 8 (26), M° Roessel n° 6411
Frédéric Aufschlager homme de lettres
à Michel Riehl, cordonnier
une maison avec cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Coq n° 10 d’un côté la maison Gimberlin de l’autre les héritiers Georges Michel Gruber – acquis à la barre du Tribunal Civil le 26 décembre 1817 dans l’expropriation forcée dirigée contre la veuve et héritiers Jean Georges Schmitt, marchand de volailles, suivant adjudication transcrit au bureau des hypothèques volume 101 n° 19 pour 2500 francs
Enregistrement, acp 142 F° 185 du 29.4.

Fils du teinturier Jean Riehl, le cordonnier Jean Michel Riehl épouse en 1791 Marie Salomé Pfaltzgraff, fille du charron Georges Jacques Pfaltzgraff de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration
1791 (4.4.), Not. Übersaal (6 E 41, 661) n° 125
Eheberedung – sind erschienen Meister Johann Michael Riehl, der ledige Schuhmacher alhier, Johann Riehl des Färbers dahier, mit weiland Frau Eva geborner Lorentzin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter an einem,
Und Jungfrau Maria Salome Pfalzgräffin, Georg Jakob Pfaltzgraff, des Wagners zu Buchsweiler mit Frau Dorothea geborner Weinin ehelich erzeugte Tochter, so majorennis zu seÿn declarirte
auf Montag den 4. Aprill abends im Jahr 1791 (unterzeichnet) Johann Michael Riehl, Maria Salomea Pfaltzgräfin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 73-v n° 16)
1791. Montag den 9. Maÿ wurden nach zweÿmahlicher Proclamation, in unserer Kirch copulirt Johan Michael Riehl led. Schuhmacher und burger alhier, Johannes Riehl, des Färbers und burgers alhier, mit weil. Fr. Eva geb. Andreaßin ehelich erzeugter Sohn, Und Jgfr. Maria Salome Pfaltzgrafin, Georg Jacob Pfalzgraf, des Hofwagners und burgers in Buchßweiler mit Fr. Anna Dorothea geb. Weinin ehl. erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann Michael Riehl als hochzeiter, Maria Salome Pfaltzgräfin als Braut (i 60, proclamation Temple-Neuf f° 113-v)

Jean Michel Riehl meurt en 1822 en délaissant deux fils

1822 (18.12.), Strasbourg 8 (35), M° Roessel n° 8814
Inventaire de la succession de Jean Michel Riehl, serrurier décédé le 25 juillet dernier dans sa maison rue de l’Argile n° 35 – à la requête de Marie Salomé Pfaltzgraff la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu M° Übersaal le 4 avril 1791, Jean Michel Riehl, cordonnier, et Jean Georges Riehl, serrurier, héritiers de leur père
Immeubles. Par acte devant la soussigné notaire le 28 avril 1819 le défunt a acquis de Jean Frédéric Aufschlager, homme de lettres, la maison sise en cette ville rue du Coq n° 10, d’un côté le Sr Gimberlin, de l’autre les héritiers Gruber, dont le vendeur était propriétaire en vertu d’un procès verbal au Tribunal civil en date du 26 décembre 1817 dans l’expropriation forcée dirigée contre la veuve et les héritiers de Jean Georges Schmitt, marchand de volailles – occupée par le Sr Lapidau pour un loyer annuel de 24 francs, le Sr Grosé pour 24 francs, la veuve Riehl pour 20 francs, ensemble 68 francs par an, estimée 1360 fr
immeuble de la succession de Jean Riehl, teinturier, et d’Eve Lorentz. Il est échu au défunt et à sa sœur Madeleine Riehl femme de Daniel Conrad, fileur de laine, la maison sise en cette ville rue de l’Argile n° 35 entre Sr Kolb marchand de vin et le revendeur Goetz – les conjoints Riehl l’ont acquis de Marie Catherine Hartmann veuve de Frédéric Müller par acte passé à la Chambre des Contrats le 2 avril 1782. En partie occupé par le veuve Riehl moyennant un loyer annuel de 24 francs, une autre par Nicolas Becker 18 francs, partie par la veuve Schaan 18 francs, ensemble 60 francs par an, faisant en capital 1200 fr, dont la moitié 600 fr
communauté mobilier 164 fr, (la maison 1360 fr), ensemble 1524 fr
propre garde robe 31 fr, (la maison 600 fr), ensemble des biens propres 631 fr
Enregistrement, acp 160 F° 150-v du 20.12.

Marie Salomé Pfaltzgraff meurt en 1832.

1832 (14.3.), Strasbourg 4 (75), M° Hatt n° 6601
Inventaire par déclaration – Marie Salomé née Pfaltzgraff, veuve de Jean Michel Riehl, cordonnier décédée le 25 novembre dernier – à la requête de Jean Michel Riehl, cordonnier, et Georges Riehl, serrurier, héritiers de leur mère
immeuble, la moitié par indivis d’une maison et dépendances situé en cette ville rue du Coq n° 10, évaluée 1200 fr
meubles 99 fr, garde robe 31 fr
Enregistrement, acp 209 F° 52-v du 30.3.

Les deux fils de Jean Michel Riehl vendent la maison au serrurier Philibert Mathieu et à sa femme Charlotte Lang

1836 (22.3.), Strasbourg 9 (anc. cote 69), M° Hickel n° 5252
Jean Michel Riehl, cordonnier, et Salomé Weber demeurant au Vieux Marché aux Vins n° 78, Jean Georges Riehl, ajusteur des Poids et Mesures, et Marguerite Sophie Jacquet, demeurant place du Vieux Marché aux Vins n° 53
à Philibert Mathieu, serrurier, et Charlotte Lang demeurant rue du Coq n° 3
Désignation, une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière avec cour & autres appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue du Coq n° 10, d’un côté le Sr Weber, de l’autre le Sr Schahl, derrière la D° Schmutz
Etablissement de la propriété, Jean Michel Riehl et Jean Georges Riehl ont recueilli ladite maison dans la succession de Jean Michel Riehl, cordonnier, leur père dont ils étaint seuls et uniques héritiers, l’autre moitié dans la succession de Marie Salomé Pfaltzgraff épouse de Jean Mariei Riehl, dont ils étaient aussi seuls et uniques héritiers suivant inventaire dressé par M° Hatt le 14 mars 1832. Riehl père l’a acquis de Jean Frédéric Aufschlager, homme de lettres, par acte reçu M° Roessel me 28 avril 1819, ledit Aufschlager en est devenu propriétaire par adjudication à la barre du Tribunal civil par expropriation forcée poursuivie contre les veuve & héritiers de Jean Georges Schmitt, marchand de volailles, suivant jugement rendu le 7 janvier 1818, transcrit au bureau des hypothèques volume 118 n° 651 – moyennant 5000 francs
Enregistrement, acp 239 F° 37 du 23.3.

Fils du perruquier du même nom, Philibert Mathieu épouse en 1828 Charlotte Lang, fille du boutonnier Jean Lang
Mariage, Strasbourg (n° 121)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 7 avril 1828, Philibert Mathieu, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 Frimaire an VIII à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Serrurier, fils de feu Philibert Mathieu, perruquier, de Marie Huson, domiciliée en cette ville ci présente et consentante, Charlotte Lang, majeure d’ans, née en légitime mariage le premier ventôse an VII à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Lang, boutonnier décédé en cette ville le 23 mars 1810 etd e feu Marguerite Madeleine Clauss décédée en cette ville le 14 juillet 1813. Ledit époux déclare par serment qu’il est dans l’impossibilité de produire l’extrait de décès de son père (signé) Plhiliper Mathieu, Charlotte Lang (i 21)

Philibert Mathieu et Charlotte Lang hypothèquent la maison au profit du doyen Laurent Pierre Etienne Delcasso

1843 (26.6.), Strasbourg 11 (37), M° Keller n° 2255
Obligation, 26. Juin 1843 – Ont comparu M. Philibert Mathieu serrurier et d° Charlotte Lang son épouse qu’il autorise spécialement à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont reconnu par ces présentes qu’il doivent bien légitimement à titre de prêt
à M. Laurent Pierre Etienne Delcasso, Doyen de la faculté des Lettres de l’académie de Strasbourg demeurant cette ville, une somme de 6500 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en bâtimens de devant et de derrière, avec cour et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du Coq N° 10 tenant d’un côté au Sr Weber, de l’autre à M. Fausser comme étant aux droits de M. Schahl et par derrière à la d° Schmutz, sont compris dans la présente affectation les augmentations de batisse que les débiteurs de proposent de faire en ladite Maison attendu que c’est en partie à cause de ces constructions que le présent emprunt a eu lieu.
Cet immeuble appartient aux époux Mathieu au moyen de l’acquisition qu’ils en ont fait des Srs Jean Michel Riehl et Jean Georges Riehl et de leurs femmes suivant contrat reçu par M° Hickel alors notaire à Strasbourg qui en a la minute et son collègue le 22 mars 1836 transcrit aux hypothèques le 30 du même mois volume 304 N° 56. Déclarent les débiteurs devoir encore sur la dite vente une somme de 5000 francs (…) Enfin ils affirment que leur union est régie par la communauté légale à défaut de contrat de mariage

Philibert Mathieu et Charlotte Lang hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Bischoff, veuve du chef de bataillon Jean Jacques Ober

1843 (8.8.), Strasbourg 11 (37), M° Keller n° 2330
Obligation, 8. août 1843 – Ont comparu M. Philibert Mathieu serrurier et d° Charlotte Lang son épouse, de lui autorisée demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont reconnu par ces présentes qu’il doivent bien légitimement à titre de prêt
à d° Anne Marie Bischoff, rentière demeurant à Strasbourg, veuve de M. Jean Jacques Ober, en son vivant Chef de bataillon en retraite, une somme de 1000 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en bâtimens de devant et de derrière, avec cour et autres dépendances, sise à Strasbourg, rue du Coq N° 10 tenant d’un côté au Sr Weber, de l’autre à M. Fausser, par derrière à la d° Schmutz
Déclarent les époux Mathieu sous les peines de la loi (…) 1° que cet immeuble leur appartient en pleine et incommutable propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite suivant contrat passé devant M° Hickel, notaire à Strasbourg le 22 mars 1836 (…) qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens légale

Philibert Mathieu et Charlotte Lang hypothèquent la maison au profit du capitaine Pierre François Joseph Peseux

1843 (24.11.), Strasbourg 11 (37), M° Keller n° 2466
Obligation, 24. 9.bre 1843 – Ont comparu M. Philibert Mathieu serrurier et d° Charlotte Lang sa femme qu’il autorise spécialement à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg, rue du Coq N° 10, lesquels ont reconnu devoir légitimement conjointement entre eux
à M. Pierre François Joseph Peseux, Capitaine d’artilllerie en retraite, chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg, une somme de 1600 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, avec cour et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue du Coq N° 10 tenant d’un côté au Sr Weber, de l’autre à M. Fausser comme étant aux droits de M. Schahl et par derrière à la d° Schmutz
Déclarent les époux Mathieu sous les peines de la loi (…) 1° que l’immeuble sus affecté leur appartient en pleine et incommutable propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite en vertu d’un contrat passé devant M° Hickel, notaire à Strasbourg le 22 mars 1836 et des constructions y ajoutées

Philibert Mathieu et Charlotte Lang hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Müller, veuve de Daniel Frédéric Piton

1844 (5.9.), Strasbourg 4 (98), M° Lauth n° 1292
Obligation, 5 septembre 1844 – Ont comparu le sieur Philibert Mathieu, serrurier & Dame Charlotte Lang, son épouse qu’il autorise spécialement aux effets ci après, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par ces présentes déclaré & reconnu devoir bien légitimement
à Dame Marie Madeleine Müller, veuve de M Daniel Frédéric Piton, en son vivant relieur à Strasbourg où elle demeure & est domiciliée, la somme de 2000 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en bâtiment de devant et bâtiment de derrière, avec cour, droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du Coq N° 10 d’un côté le Sieur Weber, de l’autre le Sr Fausser & par derrière à la dame Schmutz. Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du Sr Jean Michel Riehl, cordonnier, & de dame Salomé Weber, son épouse, du Sr Jean Georges Riehl, ajusteur des poids et mesures, & de dame Marguerite Sophie Jacquet, son épouse, tous demeurant & domiciliés à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Hickel, alors notaire à Strasbourg, le 22 mars 1836, enregistré et transcrit aux hypothèques de Strasbourg le 30 du même mois de mars Volume 250, Numéro 170. Ils déclarent en outre qu’il est franc & exempt de cens & rentes foncières & privilèges & n’est grevé que deux hypothèques (…)

Philibert Mathieu et Charlotte Lang hypothèquent la maison au profit de l’avocat Henri Joseph Henriet

1846 (3.3.), Strasbourg 6 (75), M° Striffler n° 2914
Obligation. Du 3 mars 1846 – Ont comparu le sieur Philibert Mathieu, serrurier et Dame Charlotte Lang, son épouse qu’il autorise spécialement aux effets ci après, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir bien et légitimement
à M Henri Joseph Henriet, avocat demeurant à Strasbourg, la somme de 1500 francs (…)
hypothèque, Une maison consistant en batiment de devant et de derrière, avec cour et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du Coq N° 10 tenant d’un côté au sieur Weber, de l’autre au sieur Schahl et par derrière à la dame Schmutz. Les conjoints Mathieu débiteurs déclarent qu’ils ont acquis cette maison de Mr Jean Michel Riehl, cordonnier, er dame Salomé Weber, son épouse, de Mr Jean Georges Riehl, ajusteur des poids et mesures, et dame Marguerite Sophie Jacquet, son épouse, tous demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente reçu M° Hickel et con collègue, notaires à Strasbourg, l’an 1836 le 22 mars 1836. Ceux-ci déclarent en outre que cet immeuble est leur propriété irrésoluble et irrévocabel et qu’il est franc et libre de toutes hypothèques, privilèges judiciaires, légales et conventionnelles, à l’exception d’une créance (…)

Philibert Mathieu quitte la maison pour Kœnigshoffen en 1847
600 MW 131 Rue du Coq n° 3, f° 810 (i 282)
Mathieu, Philibert, 1799, Stras. serrurier, (auparavant) Darmstadt, (entré) 9.be 1820, (sorti) 19 août 1823, Vu pour Paris, (obs.) Rentré le 14 janvier 1825, le 7 avril 1828 quai de la Bruche N° 9
(f° 811) Mathieu, Philibert, 1800, Strasbourg, serrurier, Marié, (auparavant) quai de la Bruche 9, (entré) 9 avril 1829, (sorti) 9 juillet 47 au Königshoffen 13
id. née Lang, Charlotte, 1800, Strasbourg, Epouse

Philibert Mathieu et Charlotte Lang vendent la maison à François Joseph Holweck, demeurant à Hangenbiethen

1847 (19.5.), Strasbourg 6 (76), M° Striffler n° 3459
Du 19 mai 1852. Vente et bail – Ont comparu le Sr Philibert Mathieu, serrurier & D° Charlotte Lang, sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par ces présentes vendu (…)
à François Joseph Holweck, propriétaire demeurant à Hangenbiethen, ci présent & acceptant
Une maison serrurerie, bâtiment de devant & de derrière, cour, cave, greniers, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue du Coq N° 10 entre Mlle Sarcel & Charles Fausser donnant par devant sur la rue et par derrière Mme Schmutz. Dans cette vente sont compris onze fourneaux en fonte avec leurs corps et pierres, une armoire sise dans la boutique, une armoire vitrée placée dans la même boutique, une autre armoire vitrée placée à la fenêtre, une armoire placée dans le coin d’une des chambre au premier étage, le billot & un établi. Telle que la dite maison & ses dépendances s’étendent & se poursuivent (…)
Les conjoints Mathieu déclarent être propriétaires in,commutables é irrévocables de ladite maison pour l’avoir acquise de Jean Michel Riehl cordonnier, et Salomé Weber sa femme & de Jean Georges Riehl, ajusteur des poids et mesures, & Marguerite Sophie Jacquet sa femme, tous demeurant à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Hickel et son confrère, notaires à Strasbourg, le 22 mars 1836, enregistré et transcrit, ils s’obligent à justifier du payement du prix à première réquisition. Les sieurs Jean Michel Riehl & Jean Georges Riehl sont devenus propriétaires de la moitié de l’immeuble ci-dessus pour l’avoir recueilli dans la succession de Jean Michel Riehl, en son vivant cordonnier à Strasbourg, leur père, dont ils étaient seuls et uniques héritiers. El ils ont recueilli l’autre moitié dans la succession de Marie Salomé Pfaltzgraff en son vivant épouse dud. Jean Michel Riehl, dont ils étaient également les seuls et uniques héritiers ainsi que cette qualité est constatée par l’inventaire dressé après le décès de la dite Dame Riehl née Pfaltzgraff par M° Hatt notaire à Strasbourg le 14 mars 1832. Le dit Sr Riehl père avait acquis l’immeuble dont s’agit du Sr Jean Frédéric Aufschlager, homme de lettres demeurant à Strasbourg, suivant contrat de vente reçu passé devant M° Roessel notaire à Strasbourg le 28 avril 1819, partie du prix a été payés comptant lors de la passation du contrat & partie en janvier 1821. M. Aufschlager était devenu propriétaire dudit immeuble suivant jugement d’adjudication dressé à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 26 décembre 1817 par suite de l’expropriation forcée poursuivie contre la veuve et les héritiers de M. Jean Georges Schmitt en son vivant marchand de volailles à Strasbourg. (…) La présent vente est faite & consentie pour le prix & somme de 13.350 francs
Et à l’instant M. Holweck ci-dessus dénommé & qualifié a déclaré donner à bail pour trois années entières et consécutives qui commencent aujourd’hui pour finir à la St Jean 24 juin 1850
à M Aloise Kumpf, serrurier et Caroline Salomon sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg preneurs solidaires ci présens & acceptant
La Maison & dépendances sise à Strasbourg rue du coq N° 10 telle qu’elle est ci dessus décrite ensemble les objets mobiliers qui sont compris dans la cente (…) moyennant un loyer annuel de de 667 francs (…) Par ces mêmes présentes M. Holweck promet & s’oblige à vendre au prix de 13.350 francs aux dits conjoints Kumpf la maison & ses dépendances tels qu’ils tiennent le tout à bail si d’ici au 24 juin 1850 ils lui ont payé à valoir sur ledit prix une somme de 1750 francs
acp 361- (3 Q 30 076) f° 36-v

François Joseph Holweck d’Ergersheim épouse en 1834 Elisabeth Duval
1834 (22.10.), Strasbourg 6 (58, nouv. cote 60), M° Triponé n° 3188
Contrat de mariage – Ont comparu Mr François Joseph Holweck, maître Eclusier demeurant à Ergersheim canton de Molsheim, fils de feu M Mathias Holweck, cultivateur et de D° Marguerite Koestel sa veuve demeurant à Ergersheim, stipulant en son nom personnell D’une part
Et Mademoiselle Elisabeth Duval, demeurant à Strasbourg, fille mineure de M. Louis, voiturier présumé absent, & de D° Marie Schwentzel sa femme décédée à Strasbourg où elle demeurait, stipulant en son nom personnel avec l’autorisation du conseil de famille & sous l’assistance de Mr Louis Constantin Legendre, rentier demeurant à Ergersheim son tuteur
Enregistrement, acp 228 F° 4-v du 24.10. – communauté légale

François Joseph Holweck et Elisabeth Duval hypothèquent la maison au profit du receveur Marie Joseph Jean Félix Gérard

1847 (29.10.), Strasbourg 11 (42), Not. Keller n° 3966
Obligation contenant quittance subrogatoire, du 29 octobre 1847 – Ont comparu le Sr François Joseph Holweck, propriétaire et Dame Elisabeth Duval, son épouse de lui autorisée demeurant ensemble à Hangenbiethen canton de Schiltigheim, lesquels conjointement entre eux ont reconnu devoir légitimement conjointement entre eux à titre de prêt
à M. Marie Joseph Jean Félix Gérard, receveur des finances, demeurant à Strasbourg faubourg de Saverne N° 4, une somme de 6500 francs en capital (…)
hypothèque, Une maison-serrurerie consistant en bâtimens de devant et de derrière avec cour et autres appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue du Coq N° 10 tenant d’un côté au Sieur Weber, de l’autre à M. Fausser comme étant aux droits de M. Schahl et par derrière à la d° Schmutz
Cet immeuble appartient aux conjoints Holweck au moyen de la vente qui en a été faite au sieur Holweck par Philibert Mathieu serrurier et Dame Charlotte Lang son épouse suivant contrat passé devant M° Striffler et son collège notaires en la dite ville le 19 mai 1847. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 13.350 francs dont 6350 francs furent déléguéd à M. Delcasso (…) Il est à remarquer qu’au contenu du même acte le sieur Holweck a donné ledit immeuble à bail à Aloïse Kumpf serrurier et à Caroline Salomon sa femme demeurant à Strasbourg pour une durée de trois ans et moyennant un loyer annuel de 657 francs, Quant aux époux Mathieu ils étaient propriétaires de ladite maison au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite des Sieurs Jean Michel Riehl & Jean Georges Riehl suivant contrat reçu par M° Hickel, alors notaire à Strasbourg, qui en a la minute et son collègue le 22 mars 1836 transcrit aux hypothèques le 30 du même mois volume 304 N° 56. Déclarent les époux Holweck sous les peines de la loi (…) 1° qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens

François Joseph Holweck et Elisabeth Duval hypothèquent la maison au profit de Caroline Eyth

1852 (11.2.), Strasbourg 4 (107), Not. Lauth n° 5083
Obligation, du 11 février 1852 – Furent présents Mr François Joseph Holweck, propriétaire & Dame Elisabeth Duval, son épouse de lui autorisée, demeurant et domiciliés autrefois à Hangenbiethen actuellement à Strasbourg, lesquels reconnaissent par les présentes devoir bien et légitimement
à Dlle Caroline Eyth, mineure, sans état demeurant à Strasbourg sous la tutelle dative de son beau-frère M. Edouard Emile Strohl, docteur en médecine et professeur agrégé à la faculté de médecine de l’académie de Strasbourg où il demeure et est domicilié, la somme principale de 3600 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une maison serrurerie, bâtiment de devant & de derrière, cour, caves, greniers, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue du Coq N° 10 tenant d’un côté à M. Weber, de l’autre à Charles Fausser donnant par devant sur ladite rue et par derrière sur la propriété de Madame Schmutz
Déclarent les débiteurs que cet immeuble leur appartient en toute propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du sieur Philibert Mathieu, serrurier et de dame Charlotte Lang, son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Striffler, notaire à Strasbourg, le 19 mai 1847, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 24 juin suivant volume 462 N° 32 et inscrit d’office le même jour volume 470 N° 85, que cette acquisition a eu lieu pour le prix de 13.350 francs (…)
Finalement déclarent les débiteurs être mariés en premières noces et sous le régime de la communauté

François Joseph Holweck quitte Strasbourg pour le Havre en 1852
600 MW 235 Rue du Coq n° 10, f° 530 (i 228)
Holwegk, François Joseph, 1787, Ergersheim, Pp. ex eclusier, M, (à str. depuis) 5 mars 44, (carte de sûreté n°) 4316, (auparavant) V. mé vins, (entré) 6 fév. 51, (ensuite) 27 fev. 52 ppt. au havre
id. née Duval, Elisabeth, 1814, Strasbourg, Ep, (ensuite) 9 oct. 52 ppt. à Paris
id. M° Josephine Octavie, Ergersheim, fille, (ensuite) 22 fev. 52 ppt. au havre
(aussi 600 MW 165, 1835 sqq, Rue du Coq n° 10, f° 454 (i 336)

François Joseph Holweck et Elisabeth Duval vendent la maison au menuisier Charles Kœbelé et à Sophie Weiss

1852 (23.3.), Strasbourg 4 (108), Not. Lauth n° 5183
Du 23 mars 1852. Vente – A comparu Madame Elisabeth Duval, épouse de M. François Joseph Holweck, propriétaire demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, M. Holweck actuellement en voyage, Madame Holweck agissant tant en son nom, dûment autorisée de son mari, que comme mandataire de ce dernier (…)
A M. Charles Koebelé, menuisier, et à Dame Sophie Weiss, son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Une maison avec bâtiment de devant et bâtiment de derrière, cour, caves, greniers, droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue du Coq N° 10, tenant d’un côté à la veuve Bourdon actuellement femme Weber, de l’autre côté à Charles Fausser et tirant par derrière sur la propriété Schmutz. Dans cette vente sont compris sept fourneaux en fonte avec leurs corps et pierres. (…)
Madame Holweck déclare qu’elle et son mari sont propriétaires de ladite maison au moyen de l’acquisition que M. Holweck en a faite de M. Philibert Mathieu, serrurier et de Dame Charlotte Lang, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Striffler, notaire à Strasbourg, le 19 mai 1847, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 juin suivant volume 462 Numéro 32 et inscrit d’office le même jour volume 470 N° 85, que cette acquisition a eu lieu pour le prix de 13.350 francs (…) Les époux Mathieu avaient été propriétaires de la maison pour l’avoir acquise de M. Jean Michel Riehl, cordonnier, et de Dame Salomé Weber son épouse, de M. Jean Georges Riehl, ajusteur des poids et mesures, et de Dame Marguerite Sophie Jacquet son épouse, tous de Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Hickel alors notaire à Strasbourg le 22 mars 1836, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques volume de Strasbourg. Les sieurs Riehl avaient recueilli cet immeuble dans les successions de M. Jean Michel Riehl, cordonnier, et de Dame Marie Salomé Pfaltzgraff décédés conjoints à Strasbourg, dont ils étaient les seuls héritiers ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Hatt alors notaire à Strasbourg le 14 mars 1832, enregistré. M. Jean Michel Riehl avait acquis l’immeuble de M. Jean Frédéric Aufschlager, homme de lettres à Strasbourg, suivant contrat reçu par M° Roessel notaire à Strasbourg le 28 avril 1819, enregistré. Enfin M. Aufschlager était devenu propriétaire de l’immeuble suivant jugement d’adjudication dressé à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 26 décembre 1817 par suite de l’expropriation forcée prononcée contre la veuve et les héritiers de M. Jean Georges Schmitt en son vivant marchand de volailles à Strasbourg.
La présente vente est faite (…) pour le prix de 10.000 francs
acp 408 (3 Q 30 123) f° 37 du 24.3.

Charles Kœbelé épouse Sophie Weiss en 1850
Mariage, Strasbourg (n° 330)
24 août 1850 Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à dix heures du matin le 24 août 1850, Charles Koebelé, majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 juin 1825 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Menuisier, fils de feu Jean Louis Koebelé, tourneur décédé en cette ville le 16 février 1841 et de Madeleine Sophie Ihlé, domiciliée en cette ville ci présente et consentante et de Sophie Weis, majeure d’ans, née hors le mariage le 28 juin 1827 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille reconnue de Christophe Weis, peignier domicilié en cette ville ci présent et consentant et de feu Catherine Neuenlist décédée en cette ville le 4 juillet 1840 (signé) Ch. Koebele, Sophie Weiss (i 38)

Registre de population, 600 MW 235 Rue du Coq n° 10, f° 534 (i 232)
Koebelé, Charles, 1825, Strasb. menuisier, M, (auparavant) rue finckwiller 73, (entré) 24 juin 53
id. née Weiss, Sophie, 1827, Strasb. Ep
id. Charles, 1851, Strasb. enf.
id. Sophie, 1853, Strasb. enf., décédée 20 juillet 53
id. Adolphe, 1854, Strasb. enf.
Koebelé née Ihlé, Sophie Madeleine, 1789, Strasb. veuve, (auparavant) rue finckwiller 73, (entré 24 juin 53, (sortie) 12 août 54, gd rue 102. (obs.) Xbre 53 pmt* pauvre

Leur fils Charles Kœbelé, ébéniste à Paris, épouse en 1876 Pauline Danner, originaire de Châtenois. Ils légitiment leur fille Sophie née à Strasbourg.

Mariage, Paris XI (n° 683)
Du 3 juin 1876 à onze heures du matin. Acte de mariage de Charles Koebelé, Ebéniste, demeurant à Paris, Boulevard Voltaire 234, onzième arrondissement, né à Strasbourg Bas Rhin le 14 mars 1851, fils majeur de Charles Koebelé, menuisier âgé de 51 ans et de Sophie Weis son épouse âgée de 50 ans, demeurant à Strasbourg (Alsace Lorraine), consentant par acte passé devant M° Ritleng notaire audit lieu, et de Pauline Danner, couturière, demeurant à Paris, Boulevard Voltaire 234, onzième arrondissement, née à Chatenois (Bas Rhin) le 10 février 1854, fille majeure de Jean Baptiste Danner, journalier âgé de 47 ans et de Cunégonde Bisey, son épouse âgée de 48 ans, demeurant ensemble audit Strasbourg, consentant par acte passé devant M° Ritleng notaire audit lieu (…) Les parties interpellées ont dit qu’il n’a pas été fait de contrat de mariage. Les contractants déclarent qu’ils reconnaissent et légitiment Sophie, née à Strasbourg (Alsace Lorraine) le 15 août dernier inscrite le lendemain comme fille de Pauline Danner (i 4)

Consentements sous le nom fautif de Kœberlé
1876 (7.2.), M° Ritleng
Einwilligung ertheilt durch Johann Baptist Danner Weber und Cunegunda Biset seine Ehefrau zu Koenigshoffen zur Verehelichung ihrer Tochter Pauline Danner, Näherin mit Karl Koeberle, Kunsttischler beide zu Paris
Einwilligung ertheilt durch Karl Koeberle, Schreiner und Sophie Weiss seine Ehefrau zu Straßburg zur Verehelichung ihres Sohns Karl Koeberle, Kunsttischler mit Fräulein Pauline Danner, Näherin beide zu Paris
acp 648 (3 Q 30 363) f° 14 du 8.2.

Naissance, Strasbourg (n° 2353)
Den 17. August 1874 um 10 Uhr Vormittags. Geburts-Urkunde von Sophie, geboren zu Königshofen 11 den 15. August 1874 um 11 Uhr Nachts, Kind von unbekanntem Vater und von der ledigen Pauline Danner, alt 20 Jahre, ohne Gewerb, geboren zu Kestenholz (Unter Elsaß) wohnhaft zu Kestenholz. Das Kind, welches mir vorgezeigt ist, wurde von Geschlecht befunden als weiblich. Erster Zeuge, Johann Baptist Danner, alt 25 Jahre, Tagner wohnhaft zu Königshofen, Stadtbann Strassburg, Zweiter Zeuge Johann Christian Wild, 32 Jahr alt, Schlosser, wohnhaft zu Königshofen. Auf die vorstehende Erklärung, welche mir gemacht ist durch Karoline Ohl 20 Jahre alt, Hebamme zu Königshofen wohnhaft
[in margine :] Durch die am 3. Juni 1876 vor dem Standesbeamte zu Popincourt (Paris) zwischen Carl Koebele und Pauline Danner ) abgeschlossene Ehe wurde das in nebenstehendem Akte genannte Kind von beiden Eheleuten anerkannt. Strassburg den 24. April 1878 (i 126)

Décès, Strasbourg (n° 1145)
Le 16 avril 1932 à neuf heures 15 minutes est décédé en son domicile 258 Route des Romains Charles Koebelé, né à Strasbourg le 14 mars 1851, ancien ébéniste, fils de Charles Koebelé et de Sophie Weiss, époux décédés, époux de Pauline Danner (i 289)
Décès, Strasbourg (n° 2056) Le 25 juillet 1932 à 13 heures est décédée en son domicile 258 Route des Romains Pauline Koebelé née Danner née à Châtenois (Bas-Rhin) le 11 février 1854 fille de Jean Baptiste Danner et de Cunégonde Bissey, époux décédés, veuve de Charles Koebelé (i 97)

La maison est inscrite au cadastre à partir de 1934 au nom de Jules Paul Schilder
L’employé de banque Jules Paul Schilder épouse en 1896 Sophie Kœbelé

Mariage, Strasbourg (n° 375)
Straßburg am 2. Mai 1896. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Bankbeamte Julius Paul Schilder, katholischer Religion, geboren den 22. Mai des Jahres 1870 zu Paris (Frankreich) wohnhaft zu Straßburg, Sohn des Schuhmachers Gustav Adolph Schilder und dessen Ehefrau Rosine Philippine gebornen Boettigheimer, beide wohnhaft zu Straßburg, 2. die gewerblose Sophie Koebele, evangelischer Religion, geboren den 15. August des Jahres 1874 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Schreiners Carl Koebele und dessen Ehefrau Pauline gebornen Danner, beide wohnhaft Zu Straßburg ([in margine :] F. 8. IV 1934 N 975 (i 12)

La maison revient à leurs deux enfants Marcel Jules Schilder et Juliette Schilder

Mariage, Strasbourg (n° 998)
Strasbourg le 2 juillet 1921. Par devant l’Officier de l’État Civil soussigné ont comparu dans le but de contracter mariage 1° Monsieur Marcel Jules Schilder, professeur de dessins, de religion protestante né le 16 juin 1897 à Strasbourg demeurant à Strasbourg Kœnigshoffen 258, route des Romains, fils de Jules Paul Schilder, employé de banque, et de Sophie née Koebelé, demeurant à Strasbourg,
2° Mademoiselle Eugénie Anne Charlotte Meyel, dactylo, de religion catholique, née le 10 février 1896 à Strasbourg demeurant à Strasbourg Cronenbourg 149 route de Mittelhausbergen, fille de feu Eugène Meyerl, sous directeur d’usine et de Marie Bernardine née Kling demeurant à Strasbourg.
Par jugement du Tribunal régional de Strasbourg, devenu définitif le 25 août 1923, le mariage contracté entre Marcel Jules Schilder et Eugénie Anne Charlotte Meyel a été dissous. Strasbourg le 17 septembre 1923 (i 29)

Mariage, Strasbourg (n° 1131)
Le 11 septembre 1928 à dix-sept heures (…) ont comparu publiquement en la maison commune Marcel Jules Schilder, pensionnaire d’Etat, divorcé d’Eugénie Anne Charlotte Meyel, le 25 août 1923 né à Strasbourg le 16 juin 1897, 28 ans, domicilié à Strasbourg Kœnigshoffen 258, route des Romains, fils de Jules Paul Schilder, employé de banque, et de Sophie Koebélé, son épouse domiciliés à Strasbourg, d’une part
et Frédérique Léonie Lucie Kibort, sans profession, divorcée de Gustave Joseph Marocke le 10 janvier 1922, née à Strasbourg le 3 mai 1893, 32 ans, domiciliée à Strasbourg, 15 rue des Juifs, fille l’Emile Eugène Kibort, chef de bureau, et de Ida Aurélie Lucie Hepp, son épouse, domiciliés à Strasbourg, d’autre part, aucune opposition n’existant. Les futurs époux déclarent qu’un contrat de mariage a été reçu le 9 septembre 1925 par maître Wittmer, notaire à Strasbourg
(mention marginale) Mariage dissous par jugement de divorcé rendu le 10 mai 1933 par le tribunal de première instance de Strasbourg et transcrit le 11 avril 1934

Naissance, Strasbourg (n° 2039)
Strassburg am 17. Juni 1897. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Bankbeamte Julius Paul Schilder, wohnhaft zu Straßburg Hahnengasse 5, katholischer Religion, und zeigte an, daß von der Sophie geborener Koebele seiner Ehefrau evangelischer Religion, wohnhaft bei ihme zu Strassburg in seiner Wohnung am 16. Juni des Jahres 1897 um acht Uhr ein Kind männlichen Geschlechts geboren worden sei, welches die Vornamen Marcellus Julius erhalten habe.
[in margine :] Schilder Marcel Jules nommé ci contre a contracté mariage à Strasbourg avec Meyel Eugénie Anne Charlotte le juillet 1921.
Remarié à Strasbourg le 11 septembre 1925 avec Frédérique Léonie Lucie Kibort
Remarié à Strasbourg le 28 décembre 1935 avec Marie Louise Rose Pauline Charrain
Décédé le 13 octobre 1960 à Vendenheim (Bas-Rhin) – i 286

Naissance, Strasbourg (n° 173)
Strassburg am 16. Januar 1899. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Bankbeamte Julius Paul Schilder, wohnhaft zu Straßburg Langegasse 20, katholischer Religion, und zeigte an, daß von der Sophie geborener Koebele seiner Ehefrau evangelischer Religion, wohnhaft bei ihm zu Strassburg in seiner Wohnung am 14. Januar des Jahres 1899 Nachmittags um achteinhalb Uhr ein Kind weiblichen Geschlechts geboren worden sei, welches den Vornamen Julia erhalten habe.
[in margine :] Décédée le 10 février 1967 à Strasbourg



4, rue du Vieux-Marché-aux-Grains


Rue du Vieux-Marché-aux-Grains n° 4 – IV 356 (Blondel), N 879 puis section 60 parcelle 55 (cadastre)

Réunie de fait au n° 6 en 1896. – Détruite lors du bombardement aérien du 11 août 1944.


Vers 1940, le n° 4 est celui au pignon crénelé. Un balcon court au-dessus du rez-de-chaussée. (AMS, 1 Fi 84, 328 et 329, photographie Falkenstein)
1944, bâtiments après bombardement (AMS, 1 Fi 104, 193)

La maison entre l’auberge au Saumon au sud et la maison des subhastations au nord est inscrite au nom du fondeur de pichets Jean Wedelé dans le Livre des communaux (1587). Elle a un auvent de vingt-quatre pieds et demi de long, la même longueur que le toit que Jean Wedelé fait remplacer en 1589. La maison appartient ensuite à son beau-fils Michel Wanner puis aux neveux de sa veuve (1615-1665). Les chaudronniers Jean Richard Reiffel puis Barthelémy Erasme Albrecht en sont propriétaires de 1665 à 1716. Barthelémy Erasme Albrecht paie à partir de 1691 quinze sols pour le droit de poser des cuves à farine sur le marché aux grains devant sa maison ; la redevance s’éteint en 1745 par renonciation. La maison reste ensuite jusqu’en 1888 la propriété des ayants droit du vitrier Sébastien Eckel. La veuve du marchand de fer Daniel Pfæhler est autorisée en 1765 à réparer la porte de sa cave inclinée en remplaçant les murs en bois par des murs en pierre. Jean Michel Ott demande en 1768 l’alignement à suivre pour reconstruire sa maison, l’affaire n’a cependant pas de suite. Il fait remplacer en 1774 le pavé par des dalles devant sa maison sur une largeur de quatre pieds.


Plan-relief de 1725. Façades entre la rue de la Lanterne à gauche et la rue des Pelletiers à droite. La maison est la deuxième à partir de la droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 189 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie et un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (l-m) : rez-de-chaussée à deux grandes arcades, trois étages à trois fenêtres, pignon crénelé à deux petites fenêtres. Le bâtiment arrière a une sortie (c-d) dans la rue des Chandelles. La cour E représente l’arrière (2-3) du bâtiment vers le Vieux-Marché-aux-Grains, le bâtiment latéral nord (1-2) à deux étages, le bâtiment latéral sud (3-4) à un étage et le bâtiment (4-1) entre deux cours. La cour arrière D représente l’arrière (2-3) du bâtiment entre deux cours, le mur nord (1-2), le bâtiment latéral sud (3-4) à deux étages et le bâtiment (4-1) vers la rue des Chandelles.
La maison porte d’abord le n° 17 (1784-1857) puis le n° 4.

189, Plan
Cours E et D, plan de l’îlot

Le farinier Jacques Arlen achète en 1845 un terrain communal pour faire une devanture. Son gendre Jean Chrétien Bieler fait des agrandissements qui portent le revenu de 306 à 360 livres, le nombre de fenêtres au-dessous du troisième étage passe de 42 à 61. Le boucher Jacques Gangloff achète la maison en 1888 puis les commerçants associés Edouard Frey et Charles Frédéric Wolff en 1893. Lors de la liquidation en janvier 1896, Charles Frédéric Wolff en devient seul propriétaire et la loue à la brasserie au Coq blanc. La maison partage ensuite la destinée de sa voisine, le n° 6.


Plan du rez-de-chaussée et du sous-sol lors des transformations prévues en 1889. Le bâtiment à droite de la cour sert de charcuterie. Une partie de la cave se trouve au-dessous de la rue (dossier de la Police du Bâtiment)

septembre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Wedelé, fondeur de pichets, et (1566) Marguerite, veuve du fondeur de pichets Jacques Martzolff, puis (1583) Ursule Meyer d’abord (1559) femme du chaudronnier Léonard Wanner – luthériens
1615* h Michel Wanner, chaudronnier, et (1606) Anne Christmann – luthériens
1663 h (co-propriétaires) Jean Christian, chaudronnier, et (v. 1648) Marie Marguerite Pœnius puis (1663) Anne Dieffenbecher – luthériens
Georges Boss, de Bosselshausen – luthérien
1665 v Jean Richard Reiffel, chaudronnier, et (1657) Marie Christian puis (1660) Anne Marie Vogt – luthériens
1672 h Barthelémy Erasme Albrecht, chaudronnier, et (1672) Anne Marie Vogt, veuve de Jean Richard Reiffel – luthériens
1716 v Sébastien Eckel, vitrier, et (1701) Marie Salomé Waldeck – luthériens
1756 h Jean Daniel Pfæhler, marchand, et (1743) Marie Dorothée Eckel – luthériens
1766 h Jean Michel Ott, enseignant, et (1748) Marie Elisabeth Eberlin puis (1766) Marie Dorothée Eckel veuve de Jean Daniel Pfæhler – luthériens
1807 h Jean Michel Eckel, menuisier, et (1795) Chrétienne Spanner
1835 h Jacques Arlen, farinier, et (1823) Marguerite Salomé Eckel
1857 h Jean Chrétien Bieler, propriétaire, et (1847) Caroline Arlen

1888 v Jacques Gangloff, boucher, et (1880) Caroline Lapp
1893 v Société Frey et Wolff (Edouard Frey et Charles Frédéric Wolff, commerçants)
1896 h Charles Frédéric Wolff, commerçant, et (1879) Catherine Litt
1922* v Grandes Brasseries Alsaciennes d’Adelshoffen

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1663, 900 livres en 1690, 1 900 livres en 1714, 2 000 livres en 1746 et en 1759

(1765, Liste Blondel) IV 356, Sebastien Edel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Ott wittib, 5 toises, 1 pied et 3. pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 879, Arlen, Jacques, farinier – maison, sol – 3 ares

Locations

1677, 1688 (cave) David Stigler, boulanger
1716, Jean Philippe Fiessel, chaudronnier
1716, (boutique), 1719, Ursule Schwab
1730, Thomas Hœger, farinier
1780, (cave) Othon Erdmann, tourneur
1781, Christophe David Abel, orfèvre
1786, Jean Antoine Lesina, marchand
1798, 1808 (cave) Frédéric Gundelwein
1808, Geoffroi Christophe Schütze, mécanicien, et Catherine Dorothée Weismantel
1813, Susanne Dorothée Œsterling veuve Siegfried
1865, (magasin) Jean Schneider et Barbe Erbs
1869, (magasin) Sophie Bloch épouse d’Elie Troller

Livres des communaux

1587 Livre des communaux, VII 1450 f° 143-v
Le sénateur Jean Wedelé règle 2 livres 4 sols 8 deniers pour sa maison à côté de la maison aux subhastations, à savoir un auvent (24 pieds ½ de long, saillie de 10 pieds), deux plates-formes dallées (même longueur, saillie de 7 pieds), une porte de cave inclinée (7 pieds de large, saillie de 8 pieds ½), un étal de fondeur de pichets (6 pieds de long, 5 pieds de large), un autre étal (8 pieds de long, 5 pieds de large), et un étal (6 pieds ½ de long, 4 pieds ½ de large).

Am Eck ane dem Barfüsser Platz beÿ dem brunnen an, Vnd dem Ganthauß der Zunfft Stuben Zur Lutzernen Zugemessen
Herr Hans Wädele der Rhatherr hatt vor seinem hauß, neben der Ganthen ein Wettertach 24 ½ schu lang vnd 10 schu herauß, Vnden Zween besetzter Tritt auch so lang, vnd 7 schu herauß, Darauff ein ligende Kellerthüer 8 ½ schu herauß, vnd 7 schu breit, Ein Kandtengiesser Banckh 6 schu lang vnd 5 schu breit, Mehr ein Banckh 8 schu herauß, vnd 5 schu breit, Mehr ein Banckh 6 ½ schu lang und 4 ½ schu breit, Bessert & ij lb iiij ß viij d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 625
Barthelémy Erasme Albrecht paie à partir de 1691 15 sols pour le droit de poser des cuves à farine sur le marché aux grains (voir plus bas la décision des Quinze). La somme est revue à plusieurs reprises.

Bartholomæus Erasmus Albrecht, soll wegen der gerechtigkeit die Mehlbütten auff dem Kornmarckt zu verlehen, Jahrs vff den 1. Aprilis ([corrigé en] Michaelis), und A° 1691. I.mo, 15 ß ([corrigé en] 17 ß 10 – 27 lb 10 ß – 35 lb Reinig. – 26 lb)
Sol laut der herrn XV. Erk. p. 1703. 1704 & 1705. jährlichen 17 lb 10 ß bezahlen, deren datum d. 10. Martÿ 1702

(Quittungen 1691-1726)
1717 Eckel – Reinig.1718-1741
[in margine :] l. der HHn. XV. Erk. de 1. 8.br. 1714 soll Daniel Reinigen der Ganth käuffler p. 1715. 16. et 1717 jahrl. vff Michaelis 27 lb 10 ß d bezahlen
l. Erk. der Herrn XV. de 1. febr. 1716. sollen die albrechtischen Erben oder Sebastian Eckel, der jetzige Käuffer Ihres haußes p 1716. 1717. und 1718 Jährlichen 6 lb bezahlen
L. Erk. der Herrn XV. de 4. 7.bris 1717. soll reinigen Vf Michaelis 1718. 19. et 20. Jähr. 35 lb d. vf d Pfenningthurn lüffern
l. Erkh. der Hh. XV. de 19. 8.bris 1720. soll reinigen Uff Mich: 1721. 22. et 23. jährl. nur 25. lb Geben
l. Erk. der herrn XV. e 16. Octobr. 1723 soll Er wied. avf Mich : 1724. 1725. et 1726. Jährl. 25. lb d geben
L. Erk. der herrn XV. de 11. 9.bris 1726. Soll diebold jmbs der ganth Käuffler p. 1727. 28. et 1729. vf Mich: Jährl. 20 lb und Eckel à 6 lb d. Zahlen
Imbs ist wieder auff 3. Jahr umb bemeltden Preiß der 20. lb d. Continuirt, l. der Herren XV. Erk. d. d. 4. Martÿ 1730
Neuzb. fol 224-b und 225

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 225
Même loyer dû par Sébastien Eckel qui renonce au droit en 1745.

alzb. 625
Sebastian Eckel soll wegen der Gerechtigkeit die mehlbütten auf dem Kornmarckt zu verlehen, Jahrs auf Michaelis – 6 lb
(Quittungen, 1740-1745) mit Aufkündung

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1589, Préposés au bâtiment (VII 1305)
Les préposés autorisent le 23 août 1589 le fondeur de pichets Jean Wedele à faire travailler cent pièces de bois de construction sur la place des Cordeliers puis le 25 octobre à refaire son toit que les chefs de chantier mesurent (24 pieds ½ de long, saillie de 9 pieds ½)

(f° 148-v) Sambstag den 23.t Augusti – Barfüßer platz.
Hans Wedelin Kanthengieser begert platz Zu 100 stuck baw holtz vff dem Barfüser blatz Zu Zymern Im Zuge* Ist Im Zugelaßen.

(f° 191-v) Sambstag den 25.ten Octobris. – Hans Wedelin wett. dach
Statt lonherr Zeigt An Hans Wedelin der Kanthengieser hab bey Bauwherrn Angesucht diewil der newe dach An seinem Haus neben der Statt ganthhuß mangellhafft d. Er zu Beßern vorhabens, die haben Im beuelch solche ab Zumeßen und vff dem Pfenningthurn wid. An Zu Zeig, Im bescheid Zugeben Ist daß selbige durch die werckmeyster abgemessen vnd befund. 24 ½ schu lang vnd 9 ½ sch breit herauß will d wider Also mach, Ist Ime sein begeren Zugelaßen.

1765, Préposés au bâtiment (VII 1411)
La veuve du marchand de fer Daniel Pfæhler est autorisée à réparer la porte de sa cave inclinée en remplaçant les murs en bois par des murs en pierre, à condition que les murs soient au même niveau que le pavé et de ne pas poser de pierre aux angles

(f° 77-v) Dienstags den 14. Maÿ 1765. – Daniel Pfählers Wb.
Augenschein eingenommen an weÿl. Daniel Pfählers des Eißenhändlers hinterl. wittiben Hauß neben dem Herren Stall welche umb erlaubnus gebetten jhre auff dem Allmendt Liegende Kellerthür außbeßern und an statt der höltzernen gewändter steinere machen Zu laßen.
Erkannt Willfahrt, mit conditio dieselbe dem pflaster eben und gleich Zu legen auch keine eckstein davor Zu setzen.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Jean Michel Ott demande que les préposés lui indiquent l’alignement à suivre pour reconstruire sa maison. L’inspecteur des travaux Werner devra délimiter le terrain et faire un rapport sur le terrain à enclore pour en fixer le prix (la suite du registre n’évoque pas de prix à régler).

(f° 24) Dienstags den 7. Junÿ 1768 – H. M. Johann Michael Ott
H. M. Johann Michael Ott bittet umb anweißung der flucht nach welcher er sein hauß neben dem herren Stall bauen solle. Erkannt, solle jhme H. Werner außstecken und rapport abstatten wie weit er auff das allmend vorfahren Könne umb den preiß davor zu reguliren.

1774, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Les préposés autorisent le maître maçon Schrœder au nom de Jean Michel Ott à remplacer le pavé par des dalles devant sa maison sur une largeur de quatre pieds, à condition qu’il règle les frais si les pavés devaient être remis en place.

(f°10-v) Dienstags den 1. Februarii 1774. – Hr. Mag. Joh. Michael Ott
Mr Schröder, der Maurer, nôe. Hrn Mag. Johann Michael Ott, bittet zu erlauben vor seiner behausung ane dem alten Korn Marckt neben dem Herren Stall gelegen mit vier Schuh breit das Pflaster auf zu heben und mit Blatten zu belegen.
Erkannt, Mit dieser Condition willfahrt, daß solches auf des Imploranten Kösten geschehen und falls solcher Platz wieder müßte oder solte gepflästert werden, solches ebenfalls auf des Haus Eigenthümers Kösten geschehen solle, dahero Ihm auch die herausnehmende Wacken zu laßen.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du vieux marché aux Grains

nouveau N° / ancien N° : 21 / 19
Eckel
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 254 case 1

Arlen Jacques farinier à Strasbourg

N 879, maison, sol, vieux marché aux grains 19
Contenance : 3,00
Revenu total : 307,56 (306 et 1,56)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1044 f° case 1

Arlen Jacques farinier
1859 Bieler, Jean Chrétien farinier
1889/90 Gangloff Jakob Metzger
94/95 Frey & Wolff, Eisenhändler
1897/98 Wolff Carl Friderich Straßburg / und Ehefrau Katharina geb. Litt in Gütergemeinschaft
(ancien folio 792)

N 879, maison, sol, Rue du vieux marché aux grains 4
Contenance : 3,00
Revenu total : 307,56 (306 et 1,56)
Folio de provenance : (254)
Folio de destination : 792 (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1866
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

N 879, maison
Revenu total : 361,56 (360 et 1,56)
Folio de provenance : 792, augmentation
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1866
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
1866, Augmentations – Bieler Jean Chrétien f° 792, N 879 maison, revenu 360, addition de construction, achevée en 1863, imposable en 1866, imposée en 1866
Diminutions – Bieler Jean Chrétien f° 792, N 879 maison, revenu 306, addition de construction de 1863, supp. en 1866, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 31 p. 393 case 4

Parcelle, section 60, n° 55 – autrefois N 879
Canton : Alter Kornmarkt, Hs N° 4 und Heiligenlichtergasse 3
Désignation : Hf, 2 Whs (droit de créance de superficie et infrastructures, v. compte 76)
55, deux maisons droit de créance de superficie et infrastructures, v. compte 6602
Contenance : 3,26
Revenu : 5800 – 9000
Remarques 1952 rect.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1923), compte 3766
Wolff Karl Fridr. u. Ehefr.
1920 Wolff Karl Friedrich Reichart Wittwe Katharina geb. Litt
1930 Ohl Louise étudiante
1932 Mihailovith Stanislav
(rayé 1934)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1923), compte 76
Bierbrauerei Adelshoffen A. G. mit Sitz in Schiltigheim
1904 Straßburger Münsterbräu
1922 G.des Brasseries Alsaciennes d’Adelshoffen
1944 Brauerei Adelshofen A. G. in Strassbg. Schiltigheim
1947 Brasserie d’Adelshoffen s.a. à Schiltigheim
(84) corrigé en (109)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 6602
Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville
(clos)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 108 Vieux Marché aux Grains p. 156

Prop. – Ott, Marie Dorothée, veuve – Fribourgeois
Loc. – Riss, Jean Jacques, Negociant – Miroit
Loc. – Imroth, Jean, passementier – Miroir
Loc. – Weishaar, Henry, sellier – Tanneurs

Annuaire de 1905

Voir au n° 6

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 47)

Rue du Vieux-Marché-aux-Grains n° 4 et n° 6 (1866-1952), partie relative au n° 4

Le maître boucher Gangloff charge en 1889 l’architecte Gustave Hagenbüchle de transformer le rez-de-chaussée en y aménageant une devanture et d’ouvrir un puits de lumière dans le trottoir, les travaux ne sont cependant pas réalisés.

Sommaire
  • 1885 – Le maître maçon Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande au nom du propriétaire Steinmetz l’autorisation de ravaler la façade (4, rue du Vieux-Marché-aux-Grains) – Autorisation – Le crépi est terminé, la peinture reste à faire, juillet 1885
  • 1886 (mai) – Le maire notifie Chrétien Bieler, propriétaire du 4, rue du Vieux-Marché-aux-Grains de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande un délai, il envisage de vendre la maison après la mort de sa femme puis de sa fille à Sélestat. – L’agent Wetzer note que la maison vaut environ 70.000 marks et rapporte 800 marks par trimestre. Le maire refuse d’abord d’accorder un délai parce que la façade est sale puis accorde un délai d’un an.
    1887 (avril) – L’entrepreneur Th. Wagner demande au nom du sieur Bieler l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation (le bâtiment est en arrière de l’alignement)
  • 1887 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom des frères Levy l’autorisation de faire une prise pour environ trois becs. – Autorisation accordée au directeur Weil-Gœtz (1, rue des Bonnes-Gens)
  • 1889 – L’architecte Gustave Hagenbüchle (47, Faubourg de Pierre) demande au nom du maître boucher Gangloff l’autorisation de transformer le rez-de-chaussée – Dessins – Autorisation (le rez-de-chaussée suit l’alignement mais le sous-sol en dépasse de deux mètres) – Droits réglés pour transformer un pilier, poser une devanture et ouvrir un puits de lumière dans le trottoir – Les travaux n’ont pas commencé un an après que le maire a accordé le permis
  • 1896 – Le maire constate que la couturière Luck a posé sans autorisation une enseigne sur le balcon au n° 4. – Demande – autorisation de poser une enseigne plate
  • 1896 – Le maire notifie le commerçant Wolf (demeurant rue de Cronenbourg à l’angle du boulevard de Cronenbourg, ensuite rue du Faubourg de Saverne et boulevard du Président-Wilson) de faire ravaler la façade du n° 4. Le locataire principal pour quinze ans est le brasseur Marx de Schiltigheim – Travaux terminés, décembre 1897.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Jean Wedelé dans le Livre des communaux (1587). Jean Wedelé épouse en 1566 Marguerite, veuve du fondeur de pichets Jacques Martzolff

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 263-v n° 960)
1566. Joannes Wedelin, Margareth Martzolffs Jacobs des Kantengießers seligen nachgelasne witwe (i 272)

Il se (re)marie en 1583 avec Ursule, veuve du chaudronnier Léonard Wanner
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 349 n° 722)
1583. Eodem die [Dominica IX] Hans wedele der cantegießer Ursul Lenhart wanners des kupfferschmidts wittwe 13. Augusti (i 355)

Fils de Jean Wanner de Strasbourg, Léonard Wanner épouse en 1559 Ursule, fille d’Etienne Meyer
Mariage, cathédrale (luth. p. 57)
1559. Sontag den 22. Octobris. Lienhardt Waner von Stras. Hans Waner seligen Sun, Vrsula Steffen Meiers seligen docht. (i 31)

Ursule Meyer, femme du fondeur de pichets Jean Wedel, institue pour ses héritiers ses trois enfants Ursule Wanner, femme du notaire Martin Hartmann et ses deux fils Léonard et Michel Wanner. L’acte est dressé dans sa maison, sise à côté de la maison aux subhastations.
1609, Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 61, I) fol. 204
Testamentum nuncupativum frauwen Ursulæ Meÿerin, Weÿlandt hannß Wädelß deß Kandtengießers seligen hinderlaßenen wittwen
1609 (…) vff Freÿtag den 3. Novembris Zwüschen fünff vnd sechß vhren nachmittag (…) erschienen Ist die Ehren und tugendsam frauw Ursula Meÿerin Weÿlandt herrn Hanß Wädels deß Khandtengiessers vnnd burgers Zu Straßburg seligenn Wittwen gleichwol mit Zimblichen hohen Altter beladen vnnd ettwaß übell Auff (…) vnd vnd.schribnene lettst willens schrifft, den erforderten gezeügen verstendlich vorgeleßen von wortt Zu wortt (…)
Zum dritten So verschaffe vnd ordne Ich Zu einem Prælegat Ursulen Wannerin herrn Martin Harttmans deß Notarÿ haußfrawen meiner lieben dochter (…)
Zum Vierden So Prælegire Ich Leonhard Wannern meinem sohn (…)
Zum Fünfften So vermache Ich Zu einem freÿen vorauß und Prælegat, Michell Wannern meinem andern sohn (…)
Zum Subenden (…) meiner dochter angehöriger drittertheil Ihren Kindern meinen lieben Enckheln (…) Sara und Ursula
lettstlichen dieweil die einsatzung der Erben In einem Jeden testament fürnemblich beschehen soll (…) zu meinen rechten Erben Ursulam Wannerin herrn Martin Harttmans haußfraw, Leonhard und Michell Wannern, Alle dreÿ meine mit Weÿlandt Leonhard Wannern dem Kupfferschmidt meinem ersten lieben haußwürth erzeigte dochter und söhne
(f° 213-v) Vnd seindt dise dinng Zugangen vnnd beschehen Inn deß Heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg, Inn einer behausung der frawen testiererin Zuständig gegen dem Kornmark vnd vff einer seitten neben dem ganthauß, vff der andern seÿten neben der herrberg Zum salmen gelegen, oeben auff In einer stuben gegen der gassen sehendt

La maison revient au chaudronnier Michel Wanner qui épouse en 1606 Anne, fille de Gautier Christmann, de Bosselshausen (près de Bouxwiller)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 231 n° 627)
1606. Sonntag. den 6. Julÿ. Michaël Wanner d. Kupfferschmidt Alhie, vndt Anna, Walthers Christman, von Boselshausen tochter, Eingesegnet Zinstag. 15. Julÿ (i 236)

Michel Wanner meurt en délaissant pour héritier testamentaire Nicolas Hartmann, ancien bourgeois de Strasbourg habitant près de Heidelberg. Le titre de la maison date du samedi suivant la Sainte-Gertrude 1500. La masse propre à la veuve est de 551 livres, celle de l’héritier de 2 465 livres. L’actif de la communauté est de 3 336 livres, le passif de 2 227 livres.

1636 (11.8.), Not. Oesinger (David, 37 Not 6) n° 24
Inventarium vnndt Beschreibung Aller vndt Jed. liegender vndt fahrend. Haab Nahrung vndt Güther, So weÿlandt d. Ehrengeachte vndt Vornehme H Michael Wanner geweßner burg. und Kupfferschmidt alhie Zu Straßburg seel. nach seinem tödlichem Abschiedt aus dießer Weltt verlaßen, vndt vff beschehenes freundt: vndt fleißiges begehren des Ehrenvest. vndt Wohl vornehmen H Nicolai Hartmans burgers allhier Jetzmahlen Zu Frÿdenheim Heÿdelberger Ambts Wohnhaft alß per Testamentum nuncupativum instituirten einich. Erben, So aber Weg. leibßblödigheit zu beth geleg. vndt beÿ dem Anfang Vorhabend. Inventation nicht selbst Zugegen sein können, An deß. stath aber d. auch Ehrenvest v. Wohl Vorgeachte H. Celestinus Helffenstein Churfr. Pfältzischer ober Ambts Schultheiß Zu Brettheim vndt Keller Zu Wingartheim & alß von Ihme H. Hartman erbettener beÿstandt gegenwertig war, fleißig ersucht, Inventirt, durch die Ehren: vndt Tugendsame Fraw Annam Christmännin die hinderlaßne Wittib, mit beÿstand deß Ehrengeachten vndt Vornehmen H Georg Kraußen deß büchßenmachers vndt burgers allhier Ihres geordneten vndt geschworenen Vogts Vff Zuvor beschehene erinnerung trewlich geäugt, gezeiget (…) Actum Straßb. Donnerstags d. 11. Augusti A° 1636. In beÿsein des auch Ehren Vest. vndt vorgeachten H Abraham Habrecht des Eltern alß von d. abgeleibten H Michel Wanner seel. neben obgedachten H. Georg Kraußen verordneten Testamentarÿ.
Publicatio vnd Erclärung über hieuorgesetztes Testamentum nuncupativum (…) Freÿtags den 26. Augusti A° 1636.
In Gottes Nahmen Amen. (…) Persönlich erschienen ist der Ehrengeachte vnd Vornehme H Michel Wanner burger und Kupferschmidt alhie Zue Straßburg zwar schwach und Kranckh auff dem banckh neben am Tisch sitzend Jedoch aber guten gesund richtig. Verstandts (…) Zum Achten Legirt er seines Schwag. hanßen Christmans Zue Boßelhaußen lieben Töchterlin Maria (…) Alß will offt vnd vilgedachter H Testator Zu seinen rechten wahren ungezweiffelt. vnd einig. Erben ernandt, eingesetzt und Instituirt haben Nicolaum harttman seines lieben schwester Ursulæ Wannerin und H. Martin Hartmans beed. ehegemächt nunmehr selig ehelich erzeügten und nachgelaßenen Sohn seinen lieben Vettern der ohne d. sein Einiger und rechter erben ab intestato wehre souern derselbe noch Inn leben vnd seinen Todt erleben solte (…) Freÿtags den 3. Junÿ Zwischen 7. vnd 8. Uhren geg. abendt A° 1636. David Ösinger Nots.

Inn Einer Behaußung In dißer Statt Straßburg nahe beÿ dem Korn Marckh neben der Herberg Zum Salmen geleg. So Inn diße Verlaßenschafft gehörig vnd hernach specificirt würdt Ist befunden worden wie volgt.
Auff der 2. büenen, Auf d. 3. boden In d. Cammer A, Auf d. 4. boden In d. Cammer B, In d. Cammer C, In d. Cammer D, In d. Cammer E, In d. hind.sten Stub Cammer, Im hindersten Stüblin, In d. Wohn Stuben, In der Stub Cammer, Im Hauß öhren, In Understen Stub Cammer, In Undern Haußöhrn, In der Kuchen im hoff, Im bad stübel, Im Hoff, Im Keller
Ergäntzung deß H Erben unveränd.ten Guths. Erstlich Ist d. H. Vermög Theilbuchs über weÿl. Fr. Ursula Meÿerin selig. Verlaßenschafft vffgerichtet. fol. 12 (…)
Eigenthum ane Häußern deß Erben ohnverändert. Item ein dritter theil für unvertheillt ane einer vordern hindern vndt nebens behausung In d. Statt Strasburg an dem Korn Marckh gelegen, eins. neb. dem Ganthauß, and.seit hind. undt vornen neb. d. herrberg Zum Sallmen, stost hind. vff die Heiligen Liechtgaß, vndt vornen vff die Straß, Von der hindern Nebens behauß. gohndt Zuvor 9. fl. gedts Str. Wr. Jährlich. vff Martini lösig mit 225. fl. ermelter wr. dem großen Allmoßen Zue St Marx, sonst allerdings freÿ ledig vnd eig. Vnd ist dißer dritter theil über den 3. theil ane nechst hieuor gesetzten 225. fl. Str. wr. darauff stehende beschwerd hiehero angeschlagen word. für und umb 366. lb 13 ß 4 d.
Theilbar. It. 2/3. für unvertheillt ane einer vordern, hind. vnd nebens behauß. In d. Statt Strasb.an dem Kornmarckh geleg. 1. seit neb. d. Ganthauß, 2.seit hind. vnd vornen neb. d. herrberg Zum Salmen, stost hind. vff die Heÿlig. Liechtgaß, vndt vornen vff die Straß, Von der hindern nebens behauß. geh. Zuvor 9. fl. gedts Str. wer. Jährlich. vff Martini lösig In Hauptg. mit 225. fl. ermelter wr. dem groß. Allmoßen Zue St Marx sonst allerdings freÿ ledig vnd eig. Vnd ist diße zwen 3.t theil über die 2. drittheil ane nechst vorgesetzten 225. fl. Str. wr. darauff stehende beschwerd. hiehero angeschlag. word. für und umb 733. lb 6 ß 8 d.
Darüber sagt Ein Pergamentin brieff vnd. des Kleinen Rhats Zu Straßb. Insigel versigelt deßen dat. Sambstag nach St. Gertrud tag A° 1500. signirt mit altem N° 18 darbeÿ er für dißmal auch gelaßen word. Die übrige darzu gehörige spruch: und Kauffbrieff auch abgelößte Zinßverschreibung. seindt beÿsammen In einer sonderbahren laden Zubefind.
Summarum des Erben unveränderten Haußrhats 75, Sa. Werckzeugs 16, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 93, Sa. Guldenen Ring 4, Sa. Pfenningzinß hauptg. 69, Sa. Eÿgenthumbs ane Haüßern 366, Sa. Guths Ergäntzung 1840, Summa summarum 2465 lb
Sa. Anschlags der Wittiben unveränderten Haußrhats 33, Sa. Silber geschmeids 11, Sa. Baarschafft 24, Sa. Guldener Ring 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. ligend. Güetter 87, Sa. Guths Ergäntzung 334, Summa summarum 551 lb
Sa. Theilbare, haußrhats 141, Sa. Früchten 28, Sa. Wein und Lährer Faß 122, Sa. Werckzeugs zum Kupferschmidt handwerckh gehörig 4, Sa. Wahren 1249, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 87, Sa. Guldenen Ring 22, Sa. baarschafft 644, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 217 lb, Sa. Eigenthum ahne häusern 733, Sa. Schulden 85, Summa summarum 3336 lb – Abzuziehen 2227 lb, Restirend theilbar Guth 1108 lb
Summa finalis 4136 lb

Propriétaire de la maison, Anne veuve de Michel Wanner meurt en délaissant pour héritiers testamentaires ses neveux le chaudronnier Jean Christian de Strasbourg et Georges Boss de Bosselshausen. Les experts estiment la maison à 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 736 livres, le passif à 93 livres.

1663 (3.2.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 24) n° (1402)
Inventarium vnd beschreibung Aller Haab Nahrung und güetter, so weÿl. die Ehren: und Tugendsamme Fr: Anna, Weÿl. des Ehrenhafften Michael Wanners geweßenen Kupfferschmidts und burgers alhie hinderlaßene Wittib, Welche den 27.ten Januarÿ einstehenden Jahrs tödlichen Verblichen, hinderlaßen, so vff erfordern und begehren der Abgeleibten Fr. Seel. per Testamentum nominirter und ane nachgemeltem folio benambßter Erben, durch beede instituirte Testaments Erben, Sodan den Ehrenhafften hanß Georg Stengern hueffschmiden und burgern alhie der Verstorbenen Fr. Seel. geweßenen Vogten (…) Actum und angefangen den 3. Februarÿ 1663.
Die Verstorbene Fr. Seel: hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen Wie Volgt 1. Johannen Christian Kupfferschmiden Und burgern inn Straßburg Zu einem halben theil, 2. Zu dem Andern halbentheil aber Georg Boßen burgern Zu Boßelshaußen, Mit beÿstandt des Ehrenvesten Fürsichtig und Weißen H Joh: Petri Schmiden E. E. Großen Raths Alten beÿsitzers und dießer Zeit E.E. Kleinen Raths Wohlverordneten Constofflers und vorgedachtem Rath in Nahmen des Frembden Erben Zu dißem geschäft deputirt und erbettenen herrens. Bede der in Gott ruhenden Fr. Seel: Bruders Seel: auch per Testamentum instituirte Erben.

Im vordern Stock, Auff dem Obern Kasten, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Inn der Cammer E, Inn der Stub Cammer, Im obern hauß öhren, Inn der Kuchen, Im kleinen Stüblein, Inn der Kuch. Im vord. haußöhren, Im hoff, In der vndern Stub Cammer
Eygenthum ane Häußern. Item ein vorder mittler vndt hinderhaus, Zweÿen höfflein Ane dem Kornmarckh geleg. einseit neben dem Ganthauß ander seit der Herrberg Zum Salmen hinden vff gedachte Herrberg vndt die Heylich Liechtgaß stoßend, so allerdings freÿ ledig vndt eÿgen vndt hiehero æstimirt 750 lb. Darüber sagt j pergamentin brieff mit des Kleinen Rhats Insigel versigelt deßen dat. Sambstag nach Gertrudentag Anno 1500. Darbeÿ ferner 23. Alt. pergamenter Khauff: Spruch und abgelöste Zinßbrieff, Alles mit altem N° 18 et 2 notirt, Inn einer Schindelladen Zubefinden
Item hauß vnd hoffstatt mit allen ihren gebeuwen, begriffen, weithen rechten Zugehörden vnd gerechtigkeit. geleg. Inn der Statt Str. hinder der Kursner Zunfftstuben Inn heyligen Lichtes gassen, einseit neben der Herrberg Zum Salmen, Anderseit hieuor geschriebene beh. hind. Auch vff gemeltebeh. stosent (…)
Abzug Inn dißes Inventarium, Sa. haußraths 191, Sa. Frücht 1, Sa. weins und vaß 23, Sa.wahren und gemachten Arbeit 268, Sa. Silbergeschmeids 25, Sa. Guldener Ring 12, Sa. der baarschafft 143, Sa. der Pfenningzinß hauptguetter 127, Sa. eigenthumbs Ane Liegende guettern 178, Sa. eigenthumbs Ane heüssern 750, Sa. der Schulden 14, Summa summarum 1736 lb – Schulden 93 lb, Nach deren Abzug 1642 lb, Sa. præ und legaten 1093 lb, bleibt 548 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1608 lb

En annexe de l’inventaire, Georges Boos loue sa moitié de maison à son frère

Verleuhung der neben der Gant behausung gelegenen behausung
Dieße behausung *dtden daran Georg geburenden halb theÿl hatt er Ihme Christian seinem brueder volgender gestalt verlieh.
1. behalt er Georg Ihme bey fridens vndt ruhe Zeiten Inn solcher behausung die gröste vordere Cammer Zu seinen erebten hausraht verwahrlich Zuenthalten
2.
Dieße Lyhenung et respective v.gleich haben beede gebrüedere gegen einander mit handt gegeben treuen Zuhalten mir Notario Zusproch. vndt Zugesagt. Act. den 18.ten Februarÿ Anno 1663. Christoph Schübler, Nots.

Georges Boss, de Bosselshausen en juridiction de Hanau, hypothèque la moitié de la maison au profit du préteur régent Philippe Jacques Wurmser de Vendenheim. En marge, quittance remise en 1698 à Barthelémy Erasme Albrecht.

1664 (1. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 222-v
Erschienen Georg Boos Von Boßelßhaußen Hanawischer herrschafft
in gegensein deß freÿ Reichß hochwohl Edelgeborhen herrn Philipp Jacob Wurmbsers Von Vendenheim dießer Statt ietz regirenden Stättmaÿsters und treÿ Zehners Gewalthabers herrn Sebastian Goltbach des Wachtmaÿsters – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning
Unterpfand sein solle die helffte Ihme dem Debitori für ohnvertheilt gebührend an Einem Vordern: Mittlern: und hinderhauß und allen übrig. deren Gebäwen, Begriffen weithen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie an dem Kornmarckh einseit neben dem Ganthauß anderseit neben der Herberg Zum Salmen gelegen, welche gantze behaußung sonderlich aber die ietzt hÿpothecirte helffte gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen, und die übrige helffte Johann Christian Boosen des Kupferschmidts Kindern zuständig seÿe
[in margine :] (…) in gegensein Bartholme Erasmi Albrecht deß Kupfferschmidts alß ietzmahlig. besitzers deß hierinn gemeldten verpfänd. haußes, (quittung) Act. den 9. 7.br 1698

Georges Boss de Bosselshausen près de Bouxwiller demande remboursement d’un capital déposé à la Tour aux deniers
1665, Conseillers et XXI (1 R 148)
(f° 90-v) Montag den 12. Junÿ 1665. – Georg Booß
Georg Booß von Boßelshaußen nach Buchßweÿler gehörig bitt p Schilden vnderthänig Ihme ein Pfenningthurns Capital vom 63. lb 10 ß in gewohnlichem preÿß ablößen Zu laßen. Erk. Ahn Mgh. die XV. gewießen

1665, Protocole des Quinze (2 R 82) Georg Booß. 102. [von Boßelßhausen, Abloßung]

Propriétaire de la moitié de la maison, le chaudronnier Jean Christian, originaire de Bosselshausen, devient bourgeois par sa femme Marie Marguerite, fille du prédicateur Martin Pœnius, le 7 février 1648.

1647, 4° Livre de bourgeoisie p. 247
Johann Christian der Kupfferschmid Von Boßelshaußen, empfangt daß Burgerrecht von seiner haußfrawen Maria Margaretha Weÿl. M. Martin Penÿ deß freÿpredigers seel. hinderlaßenen dochter vmb 8 Goldt fl. Ist ledigen Standts gewesen Würd Zu den schmiden dienen vnd 100 fl. verstallen. Jur. den 7. Februarÿ 1648.

Le mariage n’est pas célébré à Strasbourg. Leur fils Jean est baptisé à Saint-Pierre-le-Jeune en février 1651.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 416 n° 28) 1651. Johann Christian der Kupfferschmidt vnndt Maria Margaretha Poenußin sein eheliche haußfraw, Johannes ihr Sohn war getaufft Donnerstags d. 20.t Februarÿ horâ secundâ. Gevatter, H. M: Johannes Brunn diaconus Zum alt. Sct Peter, H Andreas Brackenhoffer der Ampt Man Zu Schiltigheim, Jr. Anna Maria Johann Christian geweßen burgers Buxvillensis filia (i 218)

Marie Marguerite Pœnius meurt en 1662 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient pour moitié aux enfants du veuf. L’actif de la succession s’élève à 51 livres, le passif à 43 livres.

1663 (26.2.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 25) n° 1405
Inventarium vndt beschreÿbung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿlandt die tugendsame Maria Margaretha Poeniusin Meister Johann Christian Kupfferschmidt vndt burgers alhie Zu Straßburg haußfr. welche den 9.ten Februarÿ Innstehenden Jahrs tödtlichen verplichen hinderlaßenen, So vff erfordern vnd begehren des Ehrenthafften vndt bescheidenen Hanß Georg Stenger Hueffschmifts vndt burgers alhie als geordnet und geschworenen Vogts Johanns, Joh: Philippi, Joh: Jacobi vnndt Catharina der Abgeleibten seligen mit vor vdt nachgemeltem ihrem hinderlaßenen wittiber ehelich erzeügter Kinder (…) Act. Donnerstags den 26. Februarÿ Anno 1683.

Inn einer Inn der Statt Str. neben dem Ganthauß gelegenen undt Zum halben theil des wittibers Kindern gehörigen beh. ist befunden worden wie volgt.
Des Wittibers unverändertes guet. Dieweyl Alles d. Jenige so den wittiber von weÿlandt Anna Wannerin auch weÿlandt Michel Wanners gewesenen kupfferschmidts seelig wittib seiner baaßen den 3. Februarÿ dießes Zustehenden 1663.ten Jahrs ererbt Inn dem vber solche verlaßenschafft gefertigten vff der Statt Stall eingelüfferten Inventario begriffen hatt mann vor ohnnotig erachtet, Alles d. Jenige so Ihme wittiber erblichen Angefallen dißem Inventario widerumb Specific. einzutrag. Ist deroselben d. Summarum aller Erbsportion welches dem wittiber Innhalt der Eheberedung als ein ererbt vndt unverändertes guet Zubeschreiben, benantlich 345 lb
Ane haußraht. Auff dem Kasten, im haußöhren, Im hindern Stüblein, Inn der vndern Stuben, Im haußöhren
Abzug inn dißes Inventarium. Sa. haußraths 36, Sa. der Frucht 3, Sa. Werckzeugs 12, Summa summarum 51 lb – Schulden 43, Restirendt Theilbar Guet 8 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 725 lb

La Tour aux deniers rembourse un capital de quinze livres que Jean Christian a cédé en paiement
1664, Protocole des Quinze (2 R 81) (f° 29) Sambstag den 5. Martÿ – Johann Christian, Ablöß.
H Johann Knölen* dem Scribenten seindt auch 15. lb Pfenningthurns Capital so ihme sein Schwager Johann Christian der Kupfferschmid alhier in solutum cedirt abzulößen verwilliget vnd deßwegen Schein ertheilt worden.

Jean Christian se (re)marie en 1663 avec Anne, fille du chaudronnier Gaspard Dieffenbecher
Mariage, cathédrale (luth. f° 37, n° XVIII)
1663. Dom. 9. post Trin. den 16. Aug. Zum 2 mahl hanß Christian der Kupfferschmidt u. Burger alhie undt Jf. Anna, Caspar Dieffenbech. auch Kupfferschmidts undt Burgers alhier ehel. Tochter. *stag den 25.t Aug: Freiburger, J. S Peter (i 39. NB pas de mariage à Saint-Pierre-le-Jeune)

Georges Boss et les enfants issus de Jean Christian et de Marguerite Pœnius vendent la maison au chaudronnier Jean Richard Reiffel

1665 (26. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 457-v
(Prot. fol. 26. fac. 2) Erschienen hannß Kugler der Zoller am Cronenburger Thor alß Georg Boßen Von Boßelßhaußen Gräffl. Hanawischer Herrschafft den 21.ten Jüngsthien in der Cancelleÿ Contractstuben mündlich constituirter Gewalthaber, So dann hannß Georg Stenger der hueffschmid alß Vogt Johann Christians deß Kupfferschmidts mit weÿl. Margarethæ Poeniußin ehelich erziehlter Kinder, und Er der Vogt mit beÿstand der Ehrenvest- Fürsichtig- weÿsen Hn Johann Peter Schmidts und herren Johann Leonhardt Fröreisens beeder alß auß E.E. Großen Rhats Mittel ad Contractus Minorum insonderheit deputirter
in gegensein hannß Reichard Reiffels deß Küpfferschmidts mit assistentz diebold Vogten deß Holtzhändlers seines Schwähers
hauß hoffstatt Zweÿ höfflein mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Recht. und Gerechtigkeiten alhie an dem Kornmarckh, einseit neben dem Ganth hauß, anderseit neben der Herberg Zum Salmen, hinden uff gedachte Herberg und die Liecht Gaß /:in welche gd. behaußung auch einen ein: und aus: gang hatt:/ stoßend gelegen und seÿe obgemelts Georg Boßen helffte umb 100. lib herren Philipß Jacob Wormbsern dießer statt altem stättmaÿstern und treÿ Zehnern, Verhafftet (übernohmen) – umb 800 Pfund

Fils du farinier Jean Reiffel, Jean Richard Reiffel épouse en 1657 Marie, fille du cultivateur Jean Christmann (Christian) de Bosselshausen
Mariage, cathédrale (luth. f° 77, n° XXXIX)
1657. mehr Zum 2. mal eod. [Sonnt. XII Trin. d. 16. Aug.] Johann Reichard Reÿflin d. Kupfferschmidt, Weilandt Johann Reÿfflin des Burgers und Melmans alhier, hinterlaß. Ehel. Sohn, und J. Maria, Weilandt Christmans Hanßen des Burgers vnd Baursmans Zu Boselshausen Hanawischer Herrschafft hinterlaß. Ehel. tocht. Mont. 24. Aug. Weinstich. Münst. Weinstich. (i 78)

Jean Richard Reiffel se (re)marie en 1660 avec Anne Marie Vogt, fille du marchand de bois Thiébaut Vogt
1660 (17. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 330-v
(Prot. fol. 88 fac. 1) Erschienen Hannß Reichardt Reÿffel dem Kupfferschmidt und burger Zue Straßburg, alß hochzeiter mit beÿstand Philipß Strohlen deß Metzgers und Michael Schwartzen deß Kupfferschmidts beeder burger alhier an einem,
So dann Jungfrau Anna Maria Vogtin, alß Hochzeiterin mit beÿstand diebold Vogten deß Holtzhändlers ihres eheleiblich. Vatters und Annæ Mariæ ihrer eheleiblichen Muter, Gall Gillgen deß Salpeter sieders und Michael Finckhen deß Statt Kornwerffers aller burger zue Straßburg am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 108 n° 12)
1660. Eodem Paschatis Festo. Hanß Reichart Reiffel der Kupfferschmid und burg. alhie, und Jungf. Anna Maria Theobald Vogten des holtz händlers und burgers alhie eheliche Tochter. Copulabant Zinst. d. 1. Maÿ Zum J S Peter (i 119 – Proclamation, cathédrale f° 115, n° III)

Jean Richard Reiffel et Anne Marie Vogt font enregistrer des dispositions de dernière volonté alors que le mari est malade.
1670 (29.1.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 17) n° 296
Codicill, Mr hannß Reichardt Reiffels des Kupfferschmidts vndt Fr. Annæ Mariæ Vogtin, beeder Eheleüth vndt Burgere alhie. Act. den 29.ten Januarÿ 1670.
Persönlich kommen und erschienen seindt der Ehrengeachte Mr Hannß Reichardt Reiffel, Kupfferschmidt, vndt beneben Ihme die Ehren und Tugendtsahme Fr. Anna Maria Vogtin beede Eheleuth vndt Burgere alhie Zue Straßburg, Er der Ehemann schwachen vndt Kranckhen, Sie die Ehefrauen gehend vndt stehenden leibs darneben ab. beede vermittelst Göttlicher gnad. verleihung gueten richtigen Verstandts (…)
Hievor beschriebene ding alle seindt Zugang vnd beschehen In des heÿl. reichs freÿen Statt Straßburg In einer ahne dem Kornmarckh neben dem Ganthauß gelegenen vndt beed. Ehegemächten eigenthümlich zuständig. bewohnend. behaußung dero Obern Wohnstub mit d. fenstern auff die gaß außsehende in gegenwertigkeit (…) Sambstags den 29. Januarÿ vormittag Zwischen 6. vndt 7 Uhren A° 1670.

Jean Richard Reiffel meurt en 1670 en délaissant un fils de son premier mariage avec Marie Christian et quatre enfants du deuxième avec Anne Marie Vogt. Les experts estiment la maison à 900 livres (somme restituée). L’actif de la succession s’élève à 897 livres, le passif à 496 livres.

1670 (19.4.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 4) n° 8
Inventarium vndt Beschreibung aller undt Jeder Haab, Nahrung vnd Güetere, Ligender vnd Vahrender, So weÿlandt der Ehrengeachte Mr Hanß Reichardt Reiffle geweßenen Kupfferschmidt vnd burger alhie zu Straßburg nach dem derselbe den 4.ten Hornung dießes fortlauffenden 1670. Jahres dieße welt gesegnet, Verlaßen, welche auf gebührliches ansuchen vndt erfordern, dener auff nachbeschribenem Blatt auß Erster vnd Anderer Ehe erzeügter Kinder vnd nechster ab intestato Hinderlaßene Erben, geordneter und geschwohrner Vögt, inventirt, durch die Ehren und tugendsame Fr. Annam Mariam Vogtin die hinderbliebene Wittib mit beÿstand deß Ehrenvösten Wohl Vorgeachten Herrn Sebastian Kuglers Statt Kupfferschmidts vnd burgers alhie Zu Straßburg Ihres geordneten Vogts vnd Hern Diebold Vogten holtzhändlers der Wittiben Vatters (…) So geschehen in Straßburg den 19.ten Aprilis Anno 1670.
Der Verstorbene Mr Hanß Reichardt Reiffle hat Zu Erben ab intestato hinderlaßen alß Volgt. 1. Johannem Reifflin mit weiland Fr. Mariæ Christianin, seiner Ersten Haußfr. seel. erzeugtes Söhnlein, deßen geordneter Vogt H Michel Schwartz Kupfferschmidt vnd burger alhie, 2. Mariam, 3. Barbaram, 4. Dieboldt 5. Vnd Weilen die Fr. hoch Schwangern Leibs ein Posthumum. Dießer 4 Letstern mit eingangs benambster Fr. Maria Vogtin der hinterbliebenen Wittiben Ehelich erzeugter Kinder geschworner Vogt Hr Philippß Strohl der Metzger.

In Einer In der Statt Straßburg auff dem Kornmarckh neben dem Ganthauß vndt in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung ist befund. worden Alß Volgt
Hultzen undt Schreinwerck, Cammer A, Cammer B, Cammer C, Obern Stub, Obern Stub Cammer, In d. Obern Kuchen, Im Obern Hauß Öhren, Im hind Stübel, In d. Stub Cammer, In d. Wohnstub, In d. Stub Cammer, Im Hauß Öhren, Kuchen, Im Hoff, Im Keller
Eigenthumb ahne Einer Behaußung. Item ein Hauß, Hoffstatt, 2. Höfflein, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörd. rechten vndt gerechtigkeiten, alhie Zu Straßburg am Kornmarckh, j.s. dem Ganthauß, 2. s der Herberg Zum Salmen, Hinden vf besagte Herberg vnd die Liechtgaß /:in welche gemelte behaußung auch einen ein vnd aßgang hatt:/ stoßend gelegen, dauon gibt mann Jahres 4 lb d den 19. Aprilis dem hoch Edelgebohrnen vnd Gestreng. H Philippß Jacob Wormbsern Stättmeistern, Ablößig in Capital mit 100. lb d, Weiters 9 lb d Jahrs auff Michaelis Geörg Boßen Burgern Zu Boßelshausen à 4 pro Cento vom Restirenden Kauffschilling herrührend, ablößig in Capital mit 225. lb d. Mehr 12 lb d à 4 pro Cento Jahrs auch auff Michaelis Handelsmann Geörg Stägern dem huffschmid alß Vogten Johann Christians deß Verzogenen Kupfferschmidts alhie, mit weÿland Margarethæ Pöniußin ehelich erzeugtter Kinder, so auch noch vom Kauffschilling restirt, abzulößen in hauptgut mit 300 lb d., sonst Ledig und eügen, vnd über dieße beschwerden angeschlagen vmb 275. Darüber sagt ein Pergamentene in alhiesiger CancelleÿContractstuben gefertigte Kauffverschreibung mit dero anhangendem Insigel verwahrt, datirt den 26. August Anno 1662. Signirt mit N° 1
Eigenthumb ahne Einem Gartten. Item ein achter theil ahne einem acker gartt. so 3 acker groß beÿm Beckenwäldel gelegen (…)
Wÿdembs Verfangenschaft. Es hatt herr Theobaldt Vogt der holtzhändler von weÿl. Frawen Anna Maria Wernerin seiner Ehelich geweßenen lieben haußfrauen seel ad dies vitæ wÿdebs weise zu genüßen (…)
Abzug In dießes Inventarium gemeinschafft. Sa. haußraths 138, Sa. Werckzeugs vnd Wahren Zum Kupfferschmidt Handwerck gehörig 248, Sa. Weins 40, Sa. Silber geschmeid und geschirrs 44, Sa. Guldener Ring 5, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Eügentumbs ahne einem Garten 37, Sa. Eügentumbs ahne einer behausung 275, Sa. Schuld 9, Summa summarum 897 lb – Schulden 496 lb, Nach solchem abzug 390 lb – Summa finalis 634 lb
Wÿdumb. Der Verstorbene seel. hatt Auch von Johann seinem auß der Ersten Ehe erziehl. Söhnlein die Jenige veldt güetter, welche in d. Mutterlichen Inventation beschrieben seind undt Geörg Booß Zu Boßelßhauß. und Geörg Mehlen Zu Ißenhauß. umb eine Jährliche Gülth (…)
Copia der Eheberedung (…) mit vnßerem anhangenden Cancelleÿ Contract Insigel verwahrt, am 17. Monats tag Martÿ Nach Jesu Christi vnßes einigen Heÿlands Freudenreichen geburth Zalt 1660 Jahr

Originaire d’Arnstadt en Thuringe, le chaudronnier Barthelémy Erasme Albrecht épouse en 1672 Anne Marie Vogt, veuve de Jean Richard Reiffel : contrat de mariage, célébration
1672 (26.12.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 16)
Act. den 26. 10.br 1672. – Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten vndt bescheidenen Bartholomeo Erasmo Albrechten dem ledigen Kupfferschmidt, des auch Ehrengeachten Michel Albrechts kupfferschmidts vndt Burgers Zue Arnstatt In Thüringen gelegen ehelichem Sohn alß Bräuttigamb ahn Einem
So dann der Ehren vndt Tugendtsammen Fr. Annæ Mariæ Vogtin Weÿl. Hannß Reichardt Reifflins auch geweßten Kupfferschmidts vndt Burgers alhie Zue Straßburg sel. nachgelaßener Wittiben Alß hochzeiterin Andern theils sich begeben
So beschehen vndt verhandelt In des heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Dienstagß d. 26. Decembris alß mann nach der Gnad. reich. vndt Heÿl bringend. Menschwerdung Jesu Christi Zahlte 1671.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 226 n° 1)
1672. Dominicâ Post Novum Annum 7. Januarÿ. Bartholomæus Erasmus Albrecht der Kupfferschmidt Michael Albrecht des Kupfferschmidts vndt Burgern Zu Arnstatt in Thüringen Ehelicher Sohn Vndt Fr. Anna Maria Weÿl. Hanß Reichart Reuffel, des Kupfferschmidts Vndt Burgers alhie nachgelas. Wittib. Copulavi Mont. 15. Januarÿ (i 238)

Barthelémy Erasme Albrecht devient bourgeois par sa femme cinq jours après son mariage
1672, 4° Livre de bourgeoisie p. 393
Bartholomæus Erasmus Albrecht der Kupfferschmidt Von Arnstadt inn Thüringen, empfangt daß burgerrecht Von seiner haußfrawen Anna Maria, Weÿl. Hannß Reichardt Reifflin, deß Kupfferschmidts und burgers alhie Wittwen, umb 8. gold fl. so er beÿ alhießiger Cantzleÿ erlegt. Ist Zuuor ledigen standts gewesen, und Würdt beÿ E. E. Zunfft der Schmidt Zünfftig. Jurav. den 20. Januarÿ A° 1672.

Barthelémy Erasme Albrecht loue une cave au boulanger David Stigler

1677 (27. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 618
Bartholomæus Erasmus Albrecht der Kuppferschmidt
in gegensein David Stiglers deß Weißbeckhen
Verlühen, in seinem alhier am Kornmarckh gelegenen hauß den Keller, so underschlagen seÿe, uff 9. Jahr lang Von ietzt Verstrichenen Bartholomæi angerechnet, umb einen iährlichen Zinnß benantlichen 5. lb

Barthelémy Erasme Albrecht et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du secrétaire Jean Georges Röhm

1680 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 410-v
Bartolomeus Eraßmus Albrecht der Kupferschmidt undt Anna Maria beÿdte Eheleuthe undt Zwar Sie Anna Maria insonderheit mit beÿstandt der Ehren Vest undt Weÿßen herren Michael Fausten, undt herrn Mathæi Schmidts beÿdter alß auß E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu Deputierter
in gegensein herren Johann Schmidts Schaffners der großen gemeinen Allmoßens zu St. Marx alß Vogts Weÿl. H. Johann Georg Rhömen geweßenen Oberschreibers alda nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿen 100. lb
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen undt Zugehördten alhier ohnfern des Kornmarckts einseit neben dem Ganthauß anderseit neben der Gastherberg Zum Salmen hinden uff heÿligen Liechter Gaß stoßend gelegen

Barthelémy Erasme Albrecht loue à nouveau une cave au boulanger David Stigler

1688 (16. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 535-v
Bartholome Albrecht, der Kupfferschmid
in gegensein Hn David Stieglers, deß Weißbecken
entlehnt, Under seinem am Kornmarckt Zwischen dem Ganthhauß und würthshauß zum Salmen gelegenen wohnhauß den größern vordern Keller sambt dem Kleinen vornen daran und. der gaß, auff Neün jahr lang vom 3.ten 7.br. jüngst verfloßenen an zu rechnen
[in margine :] hierinn gemeldter H. Albrecht alß verleiher hat in gegensein Hans Georg Witmanns, deß Kieffers als von hierinn gemeldten Stiegler dem Entlehner deßen kieffer er Wittmann ist, hierzu bevollmächtiger, angezeigt und bekandt, demnach Ihme Stieglern hierinn gemeldte lehnung außzuhalten nicht mehr anständig gewesen (…) ged. lehnung mit guten belieben cassirt verspr., den 13. sept. 1695.

Les Quinze autorisent pour trois années supplémentaires Barthelémy Erasme Albrecht à poser des cuves à farine sur le marché aux farines, moyennant une redevance anuelle de 30 florins au lieu de 20 florins.
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
(f° 226-v) Sambstags den 1. Xbris – Bartholome Erasmus Albrecht der Burger und Kupfferschmidt alhie, per Künast, prod. Undth. Memoriale und Bitten w. d. Erk. vor Obere Umbgeldts Hn gewießen.

(f° 230) Freÿtag den 7. Decembris – Bartholome Erasmus Albrecht pt° die Meelbütten
Idem [Obere Kornherren] per Herrn Schragen, Es seÿe erinnerlich, daß Bartholome Erasmus Albrecht, d. Burger und Kupfferschmidt allhier, schon vor einigen jahren die Meelbütten auff den Kornmarck umb 30 fl. geldts jährlichen bestanden, und jüngst umb continuation, solang der Meelhandel währet, angehalten haben sonderlich, weilen der Pfenningth: etwas schrifftlich, umb es gehörigen Orthen notiren* zu Können, Von ihme Verlangt.
Als man ihn noch Ferners darüber gehört, so habe er beditten, daß er wegen der Meelbütten viel hätte Anwenden müßen, und wid. dem hin: Und hertragen viel müh hätte, Auch die hütt, Wohin die soldaten Viel unrath machten, sauber halten müßte, Und habe man vermeint, ihn noch zu einem mehrerem Zu bringen, allein habe er es Nicht thun wollen, sonden Vermeldt, daß Kein profit dabeÿ, Und er je schon Hn Hannß Jacob Zimmer, dem Kornwerffer, anestatt der vor dießem jährlich gegebenen 20. fl. auff 30. fl. getrieben worden were, welches sich im protocoll auch also befinde, und, Weilen er seithero den Zinnß richtig abgestellet, so habe mann dafürgehalten, daß mann ihme dieße Lehnung Noch länger continuiren Könte, jedoch selbige Vom j.sten April. 1691. angerechnet Nur dreÿ jahr währen sollte, zu Mghh. belieben stehend. Erk. beliebt.

Barthelémy Erasme Albrecht demande aux Quinze d’infliger une amende exemplaire au remueur de grains Jean Seiler qui a posé des cuves à farine. L’affaire est renvoyée aux préposés généraux des meuniers et à ceux de l’accise.
1702, Protocole des Quinze (2 R 106)
(f° 335) Sambstags den 20.t May 1702. Bartholomæus Erasmus Albrecht Ca. Hans Seiler
K. nôe Bartholomæi Erasmi Albrecht des kupfferschmidts Cit. per Sched. Hans Seiler den Kornwerffer, weilen Citatus Principali in seiner admodiaôn der Meelbütten eintrag gethan, gelt eingenommen vnd vor sich behalten unterm vorwand daß Principalis ihme deßwegen befehl gegeben, dem dort nicht alßo seÿe, und noch mehr als die ordnung außweißt gefordert habe, alß bittet Citatum Exemplarisch abzustraffen, und ihme dergleichen beÿ höher straff künfftig Zu verbiethen, ref. exp. G. Citatus præs. berichtet, daß er nichts als seinen gebühr eingenommen, sagt dagegen wid. obiges generalia, und bitt Zu anhörung mehrern berichts deputationem.
K. s. bittet aber wie vor. Erkandt an die oberen Müller und Ungelts Hh. gewießen.

Barthelémy Erasme Albrecht et Anne Marie Vogt hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Mangin veuve Herff

1711 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 104-v
Barth: Erasmus Allbrecht kupferschmidt u. Anna Maria geb. vögtin beÿständlich Joh: Michel u. Joh: Jacob der allbrecht ihrer Söhn
in gegensein frn Maria Madg: Herffin wittib geb. Mangin – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. beÿ der Kl: gewerbslaub, einseit ist d. ganthauß anderseit neben der Salmen hinten in die liechtergass gehendt

Barthelémy Erasme Albrecht hypothèque la maison arrière au profit de Marie Ursule Reiffel

1714 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 289-v
Barth: Erasmus Allbrecht Kupferschmidt
in gegensein H. Joh: Jacob Vogt Kiefer als vogt Maria Ursula Reiflinin – schuldig seÿen – 250 pfund
unterpfand, d. hinterhauß ahn seiner behaußung allhier einseit ist der Salm anderseit neben dem ganthauß hinten auff die heilige liechtergass

Barthelémy Erasme Albrecht meurt en 1714 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 1 900 livres. La masse propre à la veuve est de 1 719 livres, celle propre aux héritiers de 281 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 127 livres, le passif à 2 616 livres

1714 (6.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 35) n° 1201
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und Vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehrenveste und wohlvorgeachte Herr Bartholomæus Erasmus Albrecht geweßene Kupfferschmidt undt burger allhier nunmehr seel. nach seinem den 12. Junÿ instehenden 1714.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Abgeleibten herrn seel. mit nachgemelter seiner hinderbliebenen wittib ehelich ab intestato erzeugte 4 Kinder und nachgelaßener Erben (…) inventirt und ersucht durch die Viel Ehren und Tugendreiche fraw Annan Mariam gebohrne Vögtin die hinderbliebene fraw Wittib, beÿständlich des Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren herrn Johann Jacob Sauren vornehmen handelßmann und burgers allhier deroselben geschwornen herrn Curatoris (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 6. Augusti Anno 1714.
Der nun in Gott seelig ruhende herr hat ab intestato Zuerben Verlaßen wie Volgt. 1. den Ehren und Vorachtbahren Herrn Johann Michael Albrecht Kupfferschmidt undt burgern allhier Zu Straßburg, so auch in Persohn dem geschäfft angewartet, 2. Jgfr. Annam Elisabetham Albrechtin, welche mit beÿstand des Wohl Ehren undt wohlvorgeachten herrn Johann Kugler Statt Kupfferschmidt und Burgers allhier dero geschwohrnen Vogts, auch in persohn Zugegen geweßt. 3. die Ehren und tugendsahme fraw Mariam Salomeam Koberin gebohrne Albrechtin David Kober des Metzgers und Burgers allhier geschiedene haußfraw, welche bevögtiget mit Vorermeltem herrn Johann Michael Albrecht dahero in deßen Nahmen, weilen er selbsten proprio nomine interessirt, ist der Ehren und Vorachtbahre Herr Johann Jacob Vogt Weinhändler und Kieffer auch Burger allhier alß erbettener Assistent beÿ dem Geschäfft erschienen. So dann 4. den Ehrenachtbahren herrn Johann Jacob Albrecht Zinngießer und Burgern allhier so gleichfalls der Inventation in Persohn beÿgewohnt, Alle vier Zugleichen portionen und Stammtheilern
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci

In einer allhier Zu Straßburg nahe beÿ dem Kornmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich Volgender maßen Befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Stub Cammer, Im Hauß öhren, Auff dem Ga,g, In der Wohnstub, Im u&ern hauß öhren, Im Keller, In des officiers Stub
Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ vber beeder geweßenen Ehepersohnen einander in den Ehestandt zugebrachte Nahrungen in A° 1672. auffgerichtet ist den Erben zu ergäntzen
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. (W.) It. ein Hauß Hoffestatt sambt Zweÿen Höflein mit allen deren Gebewen begriffen weithen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg am Kornmarckt einseit neben dem Ganthauß, 2. seith neben der herrberg Zum Salmen hinden auff besagte herberg undt die Liechtgaß /:in welche gaß es auch einen ein und außgang hat:/ stoßend, davon gibt mann Jahrs auff Annunciationis Mariæ 5. lb d Zinnß herrn Paul Flachen alten wohlverordneten dreÿern der Statt Stall Undt Oberschreibern des Mehrern Hospithals Vornehmen Burgern allhier Lößig in Cap: mit 100. lb d. It. 16. lb d Zinnß in dreÿen posten theils den 17. Jan: theils 18. Martÿ und theils auff Johannis Baptistæ Verfallen dem Stifft St. Marx alhier, Lößig in hauptgut Zusammen mit 400 lb d. Sonsten freÿ Leedig v. eÿgen v. ist solche Behaußung durch die allhießig. Geschwohrne Werckmeistere Vermög deren beÿ mein Notÿ concept befindl. schrifftl. Abschatzung dedato 6 Augusti A° 1714 æstimirt worden pro 1900. lb. Nach Abzug vorstehender beschwehrden der 600 lb d aber verbleibt allein allhier annoch auß zu werffen in rest 1300. Darüber besagt ein perg. in allhießiger C. C. Stuben gefertigte Kauff Verschreibung mit dero Anhangendem Insiegel verwahrt, datirt d. 26. Aug. A° 1665. m. a. N° 1 notirt
Eÿgenthumb ane Liegende, güthern, Wolxheimer Banns (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Abtheilungs Concepts vber weÿl. herrn Theobald Vogts geweßenen holtzhändler und burgers allhier der Fr. Wittib herrn Vatters seel. verlaßenschafft in A° 1679 durch auch weÿl. Herrn Nicolaum Reeben Notm. Publ. vergriffen – Von vorstehender der Fraw Wittib Ergäntzung Ist wider abzuziehen wie volgt. Erstlichen vor Baw Kösten, so wehrender Ehe andero obeingetragene unveränderte Behaußung verwendet vnd bezalt worden, sich zusammen gerechnet vnd verglichener maßen erstreckend auf 257. lb
(f° 27-v) Wÿdumbs Verfangenschaft, Davon daß Eigenthumb finito usufructu diß orths fraw Wittiben oder dero Erben anfällig. Vermög eines durch herrn Johann Reinhard Langen berühmten Notm. publ. et pract. in A° 1712. auffgerichtet vnd verfertigten so titulirten Lüffer: v Wÿdumbs Registers vber das ienige so diß Orths fraw Wittib, von weÿlandt Frawen Maria Ursula Angererin gebohrner Reifflinin, Meister Johann Martin Angerer des Kupffer hammerschmidts vnd burgers allhier Zu Straßburg geweßener haußfrawen Ihrer Tochter alß Wittiber (…)
(f° 28) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr: Wittib unveränderte Nahrung betr. Sa. haußraths 78, Sa. Werckzeugs 41, Sa. leerer Vaß 14, Sa. Silbers 35, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Eigenthumbs ane j behaußung 1300, Sa. Eigenthums ane j. Reebstuck 15, Sa. Ergäntzungs rests 383, Summa summarum 1869 lb – Schulden 150 lb, Nach deren Abzug 1719 lb
Der Erben unverändert Guth belagend, Sa. Kleidung und Weißgezeigs 20, Sa. Ergäntzung 111, Sa. Schuld 150, Summa summarum 281 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betr. Sa. haußraths 99, Sa. Kupffers vnd Wahen 321, Sa. Leerer Vaß 35, Sa. Silbers 59, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 39, Sa. Pfenningzinß hauptgüthere 125, Sa. Eigenthums ane liegend. gütter, 125, Sa. Activ Schulden 409, Summa summarum 1127 lb – Schulden 2616 lb, In Compensatione Theilbar passiv onus 1489 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 541 lb – Ungiebig vnd Verlohrene Schulden in der Fr. Wittib unveränderte Nahrung Zugeltend 162, Zweiffelhaffte Schulden in die Nahrung Zueldtens 1091 lb
Extractus Auß dem, über Weÿland Herrn Theobald Vogten, geweßenen Holtzhändlers und burgers Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, durch mich underzeichenten Notarium den 17. Junÿ Anno 1704. Vergriffenem Inventations: Concepto
1211. Verkauff und Looß Registerlein, 25. 7.bris A° 1714

Bartolome Erasmus Albrecht der Kupfferschmidt contra Zunft Zur Lucern, 329-v, 335-v, 342, 362-v, 370-1, 380-v, 385, 387 (procédure sans suite)

Anne Marie Vogt meurt en 1715 en délaissant les représentants de ses deux enfants en premières noces et les quatre enfants de son deuxième mariage. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 717 livres, le passif à 624 livres.

1715 (16. Xbris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 37) n° 1293, 1294
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegend und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Viel Ehren: und tugendreiche fraw Anna Maria Albrechtin gebohrne Vögtin auch weÿland deß Ehrenvest und wohl vorgeachten herrn Bartholomæi Erasmi Albrecht geweßenen Kupfferschmidt undt burgers allhier Zu Straßburg hinterbliebene fraw Wittib, beede nunmehr seelig nah Ihrem den 4.ten Novembris dießes Zu End eilendten 1715. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn deß wohl Ehrenvesten und großachtbahren herrn Johann Jacob Sauren Vornehmen handelßmann und burgers allhier der abgeleibten fraw seeligen geweßenen herrn Curatoris auff Montag den 16. Decembris Anno 1715.
Die abgeleibte fraw seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. Weÿl: Frawen Mariæ Barbaræ Wildin gebohrner Reÿfflinin mit Meister Johann Dieboldt Wilden Sattler und burgern allhier Ehelich erzeugte und nach todt Verlaßene 2. töchterlein Nahmentlich Mariam Barbaram und Annam Mariam, so bevögtigt mit herrn Johann Michael Albrecht Kupfferschmidt und burgers allhier, weÿlen aber derselbige hiebeÿ selbsten interessirt, als ist in deßen Nahmen so lang dißes geschäfft währet Zum theilvogt ernannt und gehöriger Orthen confirmirt worden mstr. Joh: Peter Dürrbach auch Sattler und burger allhier welcher auch beneben der Kinder Vattern der Inventation abgewarth. 2. Weÿl. herrn Diebold Reÿfflin geweßenen Kupfferschmidt und burgers allhier mit auch weÿl. frawen Anna Margaretha gebohrner Baw Meisterin seel Ehelich erzeugte Tochter Nahmens Jgfr. Mariam Ursulam Reifflinin, so bevögtigt mit herrn Johann Jacob Vogten weinhändler und Kieffer auch burgern allhier, welcher auch beneben der Jgfr. curandin selbst beÿ dem geschäfft erschienen
3. Obgedachten Herrn Johann Michael Albrecht Kupfferschmidt und burgern allhier, so gleichfalls persönlich zugegen geweßt. 4. Jgfr. Annam Elisabetham Albrechtin, ist bevögtigt mit herrn Emanuel Wehner dem Jüngern haußfeurer und burgern allhier so beede auch præsens wahren, 5. Fraw Mariam Salomeam Kooberin gebohrne Albrechtin Davidt Koober deß Metzgers und Burgers allhier geschiedene haußfraw, welche bevögtiget mit mehrermeltem herrn Johann Michael Albrechten, dahero in deßen Nahmen, weilen Er selbsten interessirt, Herr Johann Philipp Fießel Kupfferschmidt und Burger allhier alß theil Vogt dem Geschäfft abgewarthet. So dann 6. herrn Johann Jacob Albrecht Zinngießer und Burgern allhier so gleichfalls der Inventation von Anfang biß Zu End in Persohn beÿgewohnt, Alle 6 Zugleichen Portionen und Stammtheilern

In einer allhier Zu Straßburg nahe beÿ dem Korn Marckh gelegenen: und in dieße Verlaßenschafft Eÿgenthümlich gehörigen behaußung sich Volgender maßen befunden
Ane Höltzen: und Schrein Werckh. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Obern Stub, Inn dießer Stub Cammer
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. It. i. hauß, hoffestatt s. 2. höfflein m. allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßb. am Kornmarckh 1.s.neben dem Ganthauß, 2. s. neben der herberg Zum Salmen, hinden auff besagte herberg und die Liechtgaß /:in welche gaß es auch i. Ein : und außgang hat:/ stoßend, davon gibt man Jahrs 16. lb d. Zinnß in 3. posten theils den 17. Januarÿ, theils den 18. Martÿ und theils auff Johannis Baptistæ Verfallend, dem Stifft St. Marx alhier, lößig in hauptguth Zusammen mit 400 lb. It. 30. lb d. à 4. pro C° gerechneten Zinnß weg. Hn Niclaus Herffen geweßenen Vornehmen handelßmann und burgers Zu Basel seel. nachgelaßenen fraw Wittib Jährlichen auff (-) redimibel in hauptgut mit 750 lb d, So dann 10. lb d. à 4 pro C° gerechneten Zinnß frawen Maria Ursula Tornariußin gebohrner Reifflinin dießorths Enckel Jahrl. auff den 27. Aprilis wiederkheuffig in hauptgut mit 250 lb d. Sonsten aigen, und ist solche behaußung durch die allhießig. geschwohrene Werckmeistere Vermög deren beÿ mein Notarÿ concept befindlichen schrifftlichen abschatzung dedato 6. Augusti Anno 1714 æstimirt worden pro 1900. lb. Nach abzug vorstehender beschwehrdt der 1400 lb d. aber verbleibt allein allhier annoch allein auß zu werffen im rest 500. Darüber besagt i. perg. in allhießiger C. C. St. gefertigte Kauff Verschreibung m. dero anhang. Inns.verwahrt, datirt d. 26. August Anno 1665. m. a. N° 1 notirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 78, Sa. Werckzeugs 155, Sa. Werckzeugs 2, Sa. Wein und leeren Vaß 60, Sa. Silber geschirr u. geschmeidt 88, Sa. Goldener Ring 7, Sa. baarschafft 73, Sa. Pfenningzinß hauptgüthere 250, Sa. Eigenthumbs ane j behaußung 500, Sa. Schulden 578, Summa summarum 1717 lb – Schulden 624 lb, Nach deren Abzug 1093 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1055 lb
Wÿdumbs Verfangenschaft, davon das Eÿgenthumb finito usufructu dieß orths sambtlichen Erben anfällig. Vermög eines durch herrn Johann Reinhard Langen berühmten Notm. publ. et pract. in A° 1712. auffgerichtet vnd verfertigten so titulirten Lüffer: v Wÿdumbs Registers vber das ienige so diß Orths fraw Wittib, von weÿlandt Frawen Maria Ursula Angererin gebohrner Reifflinin, Meister Johann Martin Angerer des Kupffer hammerschmidts vnd burgers allhier Zu Straßburg geweßener haußfrawen Ihrer Tochter alß Wittiber (…)
1294, Abtheilungs-Concept

Les héritiers louent une partie de la maison au chaudronnier Jean Philippe Fiessel
1716 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 39-v
Joh: Jacob Vogt weinhändler alß vogt Maria Ursula Reiflinin, Item hr. Emanuel Wener haußfeurer alß vogt Elisabetha Allbrechtin, Item Joh: Peter Dürrbach sattler alß vogt Dieboldt Wildten KK. Item Joh: Michael Albrecht alß vogt Maria Salome Koberin, Item Joh: Michel Albrecht Kanengießer
in gegensein Joh: Philipp Fießel Kupferschmidts
entlehnt, in dem Albrechtischen hauß allhier zwischen dem Ganthauß und Salmen die unterste stueb Kuechen und werckstatt, Item d. gantze obere hinterhauß sambt der kohlen Cammer, Item platz im vordern Keller und einen großen geschirr Kasten platz vor der thür d. geschirr außzuhencken, auf 2 jahr anfangend auf Annunciationis Mariæ 1716 – um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund

Jean Jacques Albrecht hypothèque son cinquième de maison au profit de Jean Philippe Bœckler, maître des rentes

1716 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 88-v
Johann Jacob Allbrecht zinngießer
in gegensein hn Johann Philipp Böcklers hiesigen Statt rentmeistern – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, ein fünffter theil für unvertheilt ahn hauß hoff hind. hauß cum appertinentÿs allhier gegen dem kornmarckt, einseit neben dem ganth hauß anderseit neben dem gasthauß zuem Salmen hinten auff die heilig. liechtengaß stoßend

Les héritiers d’Anne Marie Vogt vendent la maison au vitrier Sébastien Eckel et à sa femme Marie Salomé Waldeck

1716 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 577-v
(2250) Joh: Michel Albrecht kupferschmidt, Item Joh: Jacob Albrecht kantengießer, Item obiger Joh: Michael Albrecht alß vogt Diebold Wildten sattlers 2 KK. in beÿsein deß. vatters, Item Anna Elisabetha geb. Albrechtin beÿständlich Joh: Lipß sattlers ihres mariti, Item Maria Ursula geb. Reiflinin beÿständlich Johann Joachim Tormarius kürßners ihres mariti, Item Maria Salome geb. Albrecht beÿständlich obigen Joh: Michel Albrecht ihres Curatoris
in gegensein Sebastian Eckel glaßers und Mariæ Salome geb. Waldeckin
hauß hoffstatt zweÿ höfflein mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahm Kornmarckt, einseit neben dem Ganthauß anderseit neben der herrberg zuem Salmen hinten auf gedachte herrberg und die Liechtgaß /:in welche gemeldte behausung auch einen ein und auß gang hat:/ – um 400, 750 und 250 pfund verhafftet, geschehen um 850 pfund

Fils de l’aubergiste à la Corne de Cerf Jacques Eckel, Sébastien Eckel épouse en 1701 Marie Salomé, fille de l’orfèvre Gabriel Waldeck : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten herrn Sebastian Eckhelen dem ledigen Glaßer, Weÿlandt herrn Jacob Eckhels geweßenen Gastgebers Zum Hirschhorn auch burgers allhier Zu Straßburg mit fr. Catharina gebohrner von Türckheim in dritter Ehe erzeugtem und nachgelaßenen Sohn, alß bräutigamb anne einem,
so dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauw Maria Salomæ, weÿlandt des wohl Ehren Vesten und Kunsterfahrenen herren Gabriel Waldeckhs geweßenen Goldarbeiters und auch burgers alhier mit fr. Anna Maria gebohrner Stritzin erzeugten und hinterlaßener dochter als der Jungfrau hochzeiterin am andern theil – So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen statt Straßburg Freÿtags den 21. Januarÿ St. nov. im Jahr des herren als mann Zahlte 1701. – Joh: Jacob Grünwaldt Nots.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 104-v)
1701. Domin: Quasimod. et Misercord. proclamati sunt, Sebastian Eckeln der glaser alhie, weÿl. hr. Jacob Eckel geweßenen burgers v. gastgebers zum hirtzhorn alhie nachgel. ehl. Sohn V. jfr. Maria Salome weÿl. hr. Gabriel Waldeck gewesenen goldarbeiters V. burgers alhie nachgel. ehl. tochter. Copulati sunt Mittw. d. 13. Apr. [unterzeichnet] Sebastian Eckel Als hochzeiter, Maria Salome Waldeckin als hochzeiterin, Friderich Schell allß Stiff Vatter, Johann Michael Eckel alß hochzeiter bruder (i 107)

Sébastien Eckel loue une boutique à Ursule Schwab
1716 (23.11.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 638
Sebastian Eckel glaßer
in gegensein Ursulæ Schwäbin wittib geb. Schwäbin beÿständlich Balth: Bößwilwaldt ihres Curatoris
entlehnt, der laden in seinem hauß allhier ahm Ganthhauß sambt 6 bütten, Item den platz vor der thür solche bütten zu stellen auf 6 jahr lang anfangend auf weÿhn: dießes jahrs – um einen wochentlichen zinß 10 ß

Sébastien Eckel loue d’autres parties de la maison à la même Ursule Schwab

1719 (11.5.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 232
Sebastian Eckel glaßhändler
in gegensein Ursulæ Schwäbin wittib geb. Schwäbin beÿständlich Balth: Bößwilwaldt haußfeuers ihres Curatoris
in seinem hauß allhier ahm Ganthauß eine stueb zwo Cammern zwo bühnen Keller platz zuem holtz, auf 9 jahr lang anfangend auf Joh. Bapt. nächstkünfftig, um einen jährlichen Zinß nemlich 17 lb

Le marchand de verre Jean Philippe Walter se plaint devant le Conseil de l’Echasse que Sébastien Eckel a pris un panier plein de verre de Bohême. L’enquête montre que Sébastien Eckel a fait porter le panier à la halle commerciale jusqu’à ce qu’une transaction ait été tirée au clair.
1727, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 376) Dienstag den 29. Aprilis Anno 1727 – Johann Philipp Walter der ledige glaßhändler, Klagt wieder Sebastian Eckel, daß Er ihme einen Korb mit Cristallen böhmisch glaß hienweg genommen, in deme ein officier Zu ihme in den laden gekommen und begehrt verschiedene Cristallene böhmische gläßer, weÿlen aber der officier pressirt war, so hat der officier befohlen, er solte einen Korb mit dergleichen glaß zum dann Zapffen bringen, darüber er einen Böhmen angestellt, solchen Korb mit glaß in besagtes wirtshauß Zutragen, darüber herr Eckel ihme das glaß von böhmen abgenommen und biß Zu Außtrag der Sachen in das Kaufhauß geschickt.
Herr Eckel sagt dießer Böhm seÿe mit dem glaß vor seinen laden gekommen und alß Er ihn befragt, wo Er solches her hälte, antwortete der Böhm, herr Walter schickte ihne mit zu haußieren

Sébastien Eckel loue une partie de la maison au farinier Thomas Hœger

1730 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 81-v
Sebastian Eckel glaßer
in gegensein Thomas Höger des Meelmanns
In seiner gegen dem Kornmarckt über einseit neben dem ganthauß anderseit neben der gastbehausung zum Salmen gelegenen behausung In dem hinderhauß eine Stiege hoch eine stueb haußöhren oder Kuchen zwo Stiegen hoch eine Kammer eine holtzbühn, dreÿ stiegen hoch eine bühn und vier stiegen hoch auch eine bühn, einen besondern Keller in ged. hinderhauß – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Ann: Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 34 gulden
[in fine :] Ferner einen platz vor obged. hauß auff dem Allmend umb 2 biß 3 Meelbütten jeden Freÿtag oder Marcktag dahin stellen zu können, 8 sch. 8 p.

Sébastien Eckel demande aux Quinze de prolonger son droit de poser des cuves de farine devant sa maison
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
(p. 87) Sambstag d. 11. Martÿ 1730. [- nô]e 87 Sebastian Eckels, burger und Glaßers, bitt umb g. prolongation die Meelbütten vor seinem hauß gegen erlag der 6. lb noch ferner halten Zu dörffen. Erk. wird Erlaubnus auff dreÿ Jahr gegen erlag der 6. lb jährlich prolongirt

Marie Salomé Waldeck meurt en 1746 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 2 000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 9 livres, celle des héritiers à 1 955 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 334 livres, le passif à 1 852 livres.

1746 (16.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 706) f° 4
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren: und tugendsahmen Frauen Mariä Salome Eckelin geb. Waldeckin, des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Joh: Sebastian Eckels Glaßhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher Haußfrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1746. – nach Jhrem Freÿtags den 15.den Apr. dießes laufenden 1746.sten Jahrs beschehenen tödlichem Ableiben hier Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf dienstag den 16. Augusti seq. A° 1746.
Die abgeleibte Frau seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, Wie folgt. 1.mo Frau Mariam Ursulam Lobsteinin gebohrne Eckelin, Herrn Anthoni Lobsteins Chirurgi und burgers allhier Zu Straßburg frau Eheliebstin, Welche mit beÿstand gedachten Ihres haußwürths dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, In den Ersten Sechsten Stammtheil, 2.do Fr. Mariam Barbaram Österlinin geb. Eckelin Herrn Joh: Friderich Österlin Schwerdtfegers und burgers allhier eheliche Haußfrau welche beneben dero Ehemann sich beÿ der Inventation eingefunden In den Zweÿ Sechsten Stammtheil. 3.tio Herrn Emanuel Eckel den Glaßhändler und burger allhier, so ebenmäßig beÿ dem Geschäfft zugegen war, In den dritten Sechsten Stammtheil, 4.to Herrn Joh. Eckel den Leedigen Rothgerber und Lederbereiter auch burgern alhier so sich ebenmäßig beÿ der Inventation eingestellt, In den Vierten Sechsten Stammtheil. 5.to Fr. Mariam Salome Ottin geb. Eckelin H Georg Friderich Otten des jüngern Rothgerbers Ehefrau, in dem fünfften Sechten Stammtheil, So dann 6.to Frau Mariam Dorotheam Pfählerin gebohrne Eckelin, herrn Joh: Daniel Pfählers deß handelßmanns und burgers allhier frau Eheliebstin, welche unter assistentz gedachten Ihren Eheherrn sich beÿ der Inventation gegenwärtig Zeigte, In den Sechsten und Letzten Stammtheil

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarckt neben dem Ganthhauß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Wohnstub, In H. Pfählern des tochtermanns Wohnstub, In des jüngern H Sohn Zimmer, In d. obern Kuchen, In d. obern Cammern Ins officiers Knechts Cammer, Ins Officirs zimmer, Vor der Wohnstub, In d. Vordern Stub, In d. Stub Cammer, In d. Kuchen, In der Werckstatt, In d. hintern Hoff Camer, Im unden hauß Ehren, Im Laaden
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen 1.r. behaußung Hoff Hoffstatt und hinterhauß mit allen deren Gebäuen begriffen weithen rechten Zugehörd. v. Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßburg ane dem alten Kornmarkt gegen d. Großen Gewerbslaub über 1.s. neben dem so genandten Ganthauß 2. s. neben Hn Philipp Jacob Fischers dem nunmahlig. Caffetier hinten auf die hellenlichtergaß stoßend 1. s. neben Joh: Adam Zachmann dem Büchsenmacher 2.s neben weÿl. Meister Christian Stamlers des Gürthlers ersterer Ehefraun seel. Erben et Consorten, so geg. Männig. freÿ leedig eigen und durch Hn Peter Pflug Stattlohner v. Baumeistern (…) laut Abschatzungs Zeduls v. 14. Julÿ 1746. angeschlagen pro 2000 lb. Darüber sagt 1. teutsch. perg. in allh. C. C. gefer. v. m. d. anh. Ins. verwahrt. Kauffbrieff d.d. 15.ten 8.bris A° 1716.
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder geweßenen Eheleuth einander für ohnverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen in A° 1701 durch nun auch Weÿl. Hn Joh: Jacob Grünwald Notm. publ. et Pract. nun seeligen auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli reciproci
Des Hn Wittibers ohnveränderten Vermögens. Sa. haußraths 3, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 2, Erg. rest 78, Summa summarum 84 – Schulden 75 lb, compensando 9 lb
Dießenmach wird nun auch der Erben unveränderte Nahrung beschrieben. Sa. Haußraths 48, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 9, Sa. der goldenen Ring 16, Sa. Pfenningzinß hauptguths 25, Sa. Gülth von liegenden güthern 7, Sa. Activ Schuld 75, Sa. Erg. Rests 1774. Summa summarum 1955 lb
Endlich Wird nun auch das gemein Verändert theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 119, Sa. der Wahren zum Glaßhandel gehörig 694, Sa. Wein und lähren faß 138, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 138. Sa. goldenen Ring 9, Sa. baarschafft 1950, Sa. Eigenthumbs ane 1. behaußung 2000, Sa. der Activ Schulden 300, Summa summarum 5334 lb – Schulden 1852 lb – Nach solchem abzug 3502 lb
Stall summ et Conclusio finalis Inventarÿ 5467 lb
Copia der Eheberedung – So beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen statt Straßburg Freÿtags den 21. Januarÿ St. nov. im Jahr des herren als mann Zahlte 1701. – Joh: Jacob Grünwaldt Nots.
Copia Codicilli reciproci – Im jahr 1702 (…) Montag den 30. Monats tag Januarÿ abends zwischen Sechs und Sieben Uhren beÿ dreÿen helbrennenden liechtern, in einer in der langen straßen gegen dem Müller gäßlein über, oder neben dem bierhauß Zur Mühlen gelegenen Von mit Notario aber lehnungsweiße bewohnenden behaußung (…) Persönlich kommen und erschienen seindt her Sebastian Eckel der Glaßer und mit Ihme Fraw Maria Salome gebohrne Waldeckin deßen Eheliebstin burgere allhier Zu Straßburg gesunder gehender und stehender leiber (…). – Johann Jacob Grünwaldt Nots. publ.

Sébastien Eckel meurt en 1756. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 4 346 livres, le passif à 700 livres.

1756 (15.9.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 711) n° 221
Inventarium über Weÿland des wohl Ehrenvest und Vorachtbahren herrn Sebastian Eckels, geweßenen Glaßhändlers und Es En Kleinen Raths alten Wohlverordneten beÿsitzers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1756. – als derselbe Freÿtags den 3.ten Septembris dießes lauffenden 1756.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt – So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 15.den Septembris et seq. A° 1750.
Der Verstorbene Herr Eckel seelig hat sowohl ab intestato als per Testamentum Zu Erben Verlaßen, Wie folgt. 1.mo Frau Mariam Ursulam Lobsteinin gebohrne Eckelin, Hn Anthoni Lobsteins Chirurgi und burgers allhier Zu Straßburg frau Eheliebstin, Welche mit beÿstand Erst gedachten Ihres Ehemanns dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, In den Ersten Sechsten Stammtheil,
2.do Weÿland Frauen Mariä Barbarä Österlinin gebohrner Eckelin seelig mit Hn Joh: Friderich Österlin, dem Schwerdfeger und burger allhier ehelich erziehlte und nach todt Verlaßene dreÿ noch lebende Jgfr. Töchtere nahmentlichen 1.mo Jgfr. Mariam Salome, 2.do Mariam Barbaram und 3.tio Susannam Dorotheam die Österlin, welchen dreÿen Österlinischen Enckeln, herr Georg Friderich Ott der Mittlete Rothgerber und Lederbereiter auch burger allhier Zu einem geschwornen Vogt geordnet, Alldieweilen abe derselbe dießem Geschäfft wie hernach zu sehen uxorio nomine assistiren muß, alß ist Ihnen Zu einem theilvogt S. T. herr Joh: Heinrich Thenn Notarius publ. jur. und berühmter Practicus erbetten worden, welcher auch in solcher Qualitæt auf Vorher beÿ Em En Großen Rath abgelegtes Juramentum sich beÿ der Inventation eingefunden und seiner Curanden Interesse besorget, dieße 3. österlinische töchtete in den Andern Sechten Stammtheil.
3.tio Weÿland Hn. Emanuel Eckel des geweßenen Glaßhändlers und burgers allhier seeligen mit frauen Maria Dorothea geb. Wildin ehelich erziehlte und nach todt Verlaßene beede noch lebende Söhne benantlichen 1. Johann Emanuel Gottfried und 2. Philipp Jacob die Eckele, dere geschworner Vogt Obgedachter herr Anthonius Lobstein Chirurgus und burger allhier und indeme aber derselbe uxorio nomine beÿ diesem Geschäfft Interessirt als ist Ihnen also zu einem Theilvogt constituirt und erbetten worden S. T. H Joh: Richard Häring Not. publ. jur. und berühmter practicus, welcher auch nomine seiner Curanden beÿ dem Geschäfft zugegen war, und seiner Curanden Interesse bestens angelegen seÿn ließ, dieße beede Eckelische Enckele in den dritten Sechsten Stammtheil,
4.to Herrn Johannes Eckel den Rothgerber und Lederbereiter auch burgern alhier, Welcher mit und beneben S. T. Herrn Johann Georg Albert J. V. Lto Wie auch Not° publ. jur. und berühmten Practico als seinem in specie erbettenen herrn assistenten dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, In den Vierten Sechsten Stammtheil. 5.to Frau Mariam Salome Ottin geb. Eckelin H. Georg Friderich Ott, des Mittlern Rothgerbers und Lederbereiters auch burgers allhier frau Eheliebstin Welche mit beÿhilff erstgemelten Ihres geliebten Ehemanns dem Geschäfft persönlich abgewartet, in dem fünfften Sechten Stammtheil, So dann 6.to Frau Mariam Dorotheam Pfählerin gebohrne Eckelin, herrn Joh: Daniel Pfählers deß jüngern handelßmanns und burgers allhier frau Eheliebstin, welche unter assistentz gedachten Ihren Eheherrn sich beÿ der Inventation gegenwärtig Zeigte, In den Sechsten und Letzten Stammtheil, Also alle 6. des seel. Verstorbenen Hn Eckels mit auch weÿland frauen Maria Salome Eckelin gebohrner Waldeckin, längst seel. ehelich erziehlte Hh. Söhn frau töchter und Enckele auch Zu 6. gleichlingen portionen und Stammtheilen sowohl ab intestato Verlaßene als per testamentum instituirte Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarckt neben dem Ganthhauß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen eine behaußung Hoff Hoffstatt und hinterhauß mit allen deren Gebäuen begriffen weithen rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarkt gegen der Großen Gewerbslaub über 1.s. neben dem so genandten Ganthhauß 2. s. neben Hn Joseph Groß dem Sattler und E. E. Großen Raths dermahligen beÿsitzern hinten auf die heiligen Lichtergaß stoßend einseith neben Joh: Adam Zachmann dem Büchsenmacher, anderseith neben N. Beck dem Schneider uxorio nomine et Consorten stoßend, so gegen männiglich freÿ leedig eigen, und ist diese behaußung beÿ weÿl. Frauen Salome Eckelin geb. Waldeckin des verstorbenen seel. Ehefraun auch seel: Verlaßenschafft Inventation, Lauth des darüber durch mich unterschriebenen Not. A° 1746. errichteten Inventarÿ fol° 141.-v durch damahlige HH. Statt lohner auch Bau und Werckmeistere angeschlagen worden dabeÿ man Es auch auf approbation derer wohlverordneten Hh Dreÿer Löbl. Statt Stalls weilen seithero Keine Haubt reparationen darinnen Vorgenommen worden gelaßen pro 4000 fl. oder 2000. lb. Hierüber ist dißorths vorhanden 1. teutsch. pergament. in allh. C. C. Stub gefertigter und mit dero anhang. Insieg. verwahrter Kauffbrieff de dato 15.ten Octobris 1716.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Testamenti
Hierauff folgt nun die Inventation und beschreibung Eingangs gedachter Verlaßenschafft Vor und ane sich selbsten. Sa. haußraths 65, Sa. Wein und lährer faß 190, Sa. Werckzeugs und wahren Zum Spiegel und Glaßhandel gehörig 278, Sa. Silbers geschirr und Geschmeids 133, Sa. Goldener Ring 20, Sa. baarschafft 209, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüther 124, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2000, Sa. Gülth von liegenden güthern 7, Sa. Schulden 1316, Summa summarum 4346 lb – Schulden 700, Compensando, Stall summ 3645 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter 195, Zweiffelhaffte Schulden 845, Schuldenin die Nahrung zugelten 192 lb

Marie Dorothée Eckel, femme du marchand Jean Daniel Pfæhler, rachète les parts de ses frères et sœurs et devient seule propriétaire de la maison.

1756 (12.10.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 711) Joint au n° 221 du 15 sept. 1756
(Inventarium über Weÿland herrn Sebastian Eckels, geweßenen Glaßhändlers und Es En Kleinen Raths alten Wohlverordneten beÿsitzers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlassenschafft)
Die in gegenwärtige Verlaßenschafft gehörige allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarkt gegen der großen Gewerbslaub über einseith. neben dem so genandten Ganthhauß anderseith neben Hn Rathh. Joseph Groß dem Sattler gelegene, hinten auf die Heÿligen Lichtengaß einseith neben Joh: Adam Zachmann dem Büchsenmacher, anderseith neben Meister Beck dem Schneider uxorio nomine stoßende Vordern Mittel und Hinder behaußung mit allen übrigen dero Rechten und Gerechtigkeiten ist Zufolg des seelig verstorbenen H Eckels errichteten Testamenti §° 2.do
Frauen Mariæ Dorotheæ Pfählerin geb. Eckelin H Johann Daniel Pfählers Handelsmanns und Burgers allhier Frauen Eheliebstin der Jüngsten Frau Tochter vor freÿ leedig und eigen um den von dem Verstorbenen seel. gesetzten Anschlag der 9000 gulden (…)
Alßo Verglichen, acceptirt, überlaßen und unterschrieben Straßburg den 12.ten Octobris Anno 1756.

Fils du marchand Jean Léonard Pfæhler, Jean Daniel Pfæhler épouse Marie Dorothée Eckel en 1743 : contrat de mariage, célébration
1743 (26.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 79) n° 463
Eheberedung – zwischen dem Ehren Vest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Daniel Pfähler dem ledigen Handelsmann des Wohl Ehren Vest und Großachtbahren Herrn Johann Leonhard Pfählers vornehmen handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehltem H Sohn als dem H. bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren und hoch tugendbegabten Jungfrauen Maria Dorothea Eckelin des Wohl Ehren Vest und Hochachtbahren Herrn Johann Sebastian Eckels Vornehmen Glaßhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugter Jungfer Tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen und Verhandelt in Löbl. Statt Straßburg auf Freÿtag den 26. Monatstag Julÿ im Jahr als man nach Christi geburth Zahlte 1743.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 170 n° XXI)
1743. Sonnt. X et XI proclamati sunt H Johann Daniel Pfähler lediger handelsman u. b. h. l. Hn Johann Leonhard Pfähler Specierers u. Burgers alhier u. wohlverdient. Kirchen Pflegers Zum Jung. S Peter ehl. Sohn u. Jgfr. Maria Dorothea, H Johann Sebastian Eckel, Glaßhändlers u. burger h. l. ehel. Tochter. Copulati Mittw. d 28. Aug. (unterzeichnet) Johann Daniel Pfähler als hochzeiter, Maria Dorothea Eckerlin als hochzeiterin (174)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents du mari. Les apports de la femme s’élèvent à 887 livres. L’actif du mari est de 1 787 livres, le passif de 2 023 livres.
1743 (28.11.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 58) n° 1324
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren Vest und wohlvorgeachte herr Johann Daniel Pfähler der jüngere Handelsmann und die Viel Ehren und tugendreiche frau Maria Dorothea Pfählerin gebohrene Eckelin, beede Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten Heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung resevirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 28.ten Novembris A° 1643.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegenen des Eheh. geliebten Eltern eigenthümlich zuständigen Behaußung befunden worden wie folgt
Abzug in gegenwärtig Zugebracht Nahrungs Inventarium gehörig. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 191, Sa. gewerbswahren 1181, Sa. Silbers 24, Sa. goldener Ring 12, Sa. baarschafft 122, Sa. Schulden 254, Summa summarum 1787 lb – Schulden 2023, In Vergleichung 236 lb – Haussteuren 89 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 243, Sa. Silbers 30, Sa. goldener Ring, Ketten und dergleichen Geschmeids 59, Sa. baarschafft 464, Summa summarum 798 lb – Haussteuren 89, der Frauen Völlig in die Ehe gebracht huth in vero pretio 887 lb

Jean Daniel Pfæhler meurt en 1759 en délaissant ses cinq frères et sœurs pour héritiers. Les experts estiment la maison à 2 000 livres. L’actif de la veuve s’élève à 3 726 livres, le passif à 3 939 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 346 livres, le passif à 2 229 livres

1759 (2.10.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 715) n° 319
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Joh: Daniel Pfählers junioris geweßenen Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1759. – als derselbe Sontags den 16.ten Septembris A° 1759. dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichem hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des seelig Verstorbenen eheleiblicher H. Brüder und Frauen Schwester als deßelben ab intestato Verlaßener Herren und Frauen Erben, aller gleich nach dem Eingang dieses Inventarÿ insonderheit benahmbßet ersucht und Inventirt durch die Viel Ehren und tugendreiche Frau Mariam Dorotheam Pfählerin gebohrene Eckelin die hinterbliebene frau Wittib, beÿständlich S. T. Herrn Joh: Georg Alberts J. B. Lti und Notarÿ publ. jur: und berühmbten Practici auch Vornehmeen Burgers allhier Zu Straßburg (…) so beschehen in Straßburg auf dienstag den 2.ten Octobris et seq. A° 1759.
Der Verstorbene Herr Pfähler seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. S. T. Frau Dorotheam Salome Ößingerin gebohrene Pfählerin, S. ST. Herrn Philipp Friderich Ößingers Es En Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers auch jetzigen wohlmeritirt Beÿsitzers dreÿers des allhießigen umbgeldts vnd vornehmen burgers allhier Zu Straßburg Frau Eheliebstin In den Ersten fünfften Stamtheil.
2. S.T. frau Susannam Margaretham Röcklingerin gebohrene Pfählerin, S. T. Herrn M. Johann Joachim Röcklingers treueÿfferigen Pfarrers und Seelsorgers der Evangelischen Gemeinde Zu St. Nicolai und Vornehmen burgers allhier Frau Eheliebstin in den Zweÿten fünfften Stamtheil
3. S. T. Herrn Joh: Gottfried Pfähler, hocherfahrnen Medicinæ Doctorem und berühmten Practicum auch Vornehmen Burgern allhier in den dritten fünfften Stamtheil
4. S. T. Herrn Joh: Jacob Pfähler, Handelsmann und Burgern allhier zu Straßburg in den vierten fünfften Stamtheil. So dann
5. Herrn Joh: Philipp Pfähler, Kieffer und Weinhändler auch Burger allhier in den letzten und fünfften Stamtheil. Alßo alle 5. des seel, Verstorbenen Hn Pfählers seeligen eheleibliche Herren Brüdere und Frau Schwester als zu 5. gleichlingen portionen und Stammtheilern Verlaßene Erben, anbeÿ ist im Nahmen obehrengedachter frau Rathh. Ößingerin und H Docroris Pfählers beÿ dießer Inventur erschienen S. T. Herr Jacob Reinbold Stroehlin, Wohlverordneter Inspector des Allhießigen Umbgeldts und vornehmen Burgers allhiern als deroselben erbettenen Hn Assistenten, ferner erschienen den 3.ten 8.bris 1759. S. T. Herr Joh: Friderich Roederer JV. Ltus als Bevollmächtigten Herrn Johann Jacob Pfählers des handelsmanns und einen Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarkt neben dem Ganthhauß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Ergäntzung der hinterbliebenen frau Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Zufolg Inventarÿ über beeder nunmehr durch den Zeitlichen todt getrennter Eheleuthe einander für unverändert in den Ehestand Zugehörige Nahrungen A° 1743. durch weÿl. H Joh: Lobstein Notm publ. et Pract. nun sel. auffgerichtet
Eigenthumb ane einer Behaußung (W.) Nemblichen eine Behaußung hoff hoffstatt und hinterhauß mit allen deren Gebäuen Begriffen weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarckt geg. der Groß Gewerbs laub über, 1.s . neben dem so genandten Ganthhauß, anderseit neben Hn Joseph Groß dem Sattler und Es En großen Raths altem beÿsitzer, hinten auf die heÿligen Lichtengaß einseith neben Joh: Adam Zachmann dem Büchßenmacher anderseit neben N Beck dem Schreiner uxorio nomine et Consorten stoßend, so außer hiernach eingetragenen passiv Capitalien freÿ leedig eigen und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 6. Octobris angeschlagen pro 2000 lb. Über dieße Behaußung sagt i. teutscher pergamentener in allh. S. S. Stub gefertigter und mit dero anh. Insiegel verwahrter Kauffbrieff d. d. 15.ten 8.bris 1716.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Copia der Heurats Verschreibung
Der Fraw Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 45, Sa. Lährer faß 30, Sa. Silbers 22, Sa. Guldener Ring und dergleichen Geschmeids 28, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 2000, Sa. Pfenningzinß hauptguths 11, Sa. Wahren Zum Spiegelhandel gehörig 156, Sa. Schulden 175, Erg. Rest 1263, Summa summarum 3726 lb – Schulden 3939 lb, In Vergleichung 203 lb
Dießemnach wird nun auch der Erben unverändert und theilbar Vermögen unter einem titul beschrieben, Sa. haußraths 97, Sa. wahren Zum Eißenhandel gehörig 892, Sa. Silbers 30, Sa. Guldener Ring 2, Sa. baarschafft 72, Sa. Schulden 251, Summa summarum 1346 lb – Schulden 2229, Compensando 882 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in d. Beneficial Erben unverändert und theilbahren Nahrung Zubezahlend 441 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auf Freÿtag den 26. Monats tag Julÿ 1743., Johannes Lobstein Notarius publicus juratus

Marie Dorothée Eckel se remarie avec l’enseignant Jean Michel Ott : contrat de mariage, célébration.
1766 (27.11), Not. Haering (6 E 41, 1377) n° 453
Eheberedung Zwischen dem Wohl Ehrwürdig und wohlgelehrten M. Johann Michael Ott, Lehrer des obern Gymnasÿ alhier und Wittiber als Bräutigam an einem
So dann der Ehren und Tugendbegabten Fraun Mariä Dorotheä geb. Eckelin, weiland herrn Johann Daniel Pfehlers, gewesenen Eißenhändlers und hiesigen burgers hinterbliebener Wittib am andern theil
So beschehen Straßburg Donnerstags den 27. Novembris Ano 1766 (unterzeichnet) M Johann Michael Ott, als Bräutigam, Maria Dorothea Pfählerin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 53, n° 77)
Im Jahr Christi 1766. Mittwoch den dritten Decembris wurden (…) copulirt und ehelich eingesegnet, H. Magister Johann Michael Ott, Lehrer in dem obern Gymnasio, wie auch Wittwer und burger allhier, welcher in der ersten Ehe lebte mit weÿl. Frau Maria Elisabetha gb. Eberlinin und Frau Maria Dorothea gb. Eckelin, weÿl. Hn Johann Daniel Pfählers gewesenen Eisenhändlers und burgers allhie nachgelaßene Wittib (unterzeichnet) M. Joh. Michael Ott, bräutigam, Maria Dorothea pfählerin als hochzeiterin (i 58)

Fils du maréchal ferrant Jean Michel Ott, l’enseignant et prédicateur Jean Michel Ott épouse en 1748 Marie Elisabeth Eberlin, fille du diacre Jean Michel Eberlin : contrat de mariage, célébration
1748 (27.8.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 322
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn M: Johann Michael Ott, des allhießigen löbl. Gymnasÿ treueifferigem lehrer und Wohlmeritirten frantzösischen Predigers allhier, weÿl. H Johann Michael Ott, geweßenen Hueffschmidts in der Ruprechtsau und burgers dahier mit auch Weÿland Frauen Maria Cleophe gebohrener Roßmeÿßelin, nun beeder seel. ehelich erzieltem Herrn Sohn, als dem Hn Bräutigamb ane einem,
So dann die Viel Ehren: und tugendgezierten Jungfr. Mariä Elisabethä Eberlinin, des Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn Johann Michael Eberlin, p. t. treueifferigen Diaconi de allhießigen Evangelischen Lutherischer Gemeinde St Auraliæ in Zweÿter Ehe mit weÿl. der Viel Ehren und tugendbegabter Frauen Maria Elisabetha gebohrener Sattlerin seel. erzeugter Jgfr. tochter, als der Jgfr.braut ane dem andern theil
So beschehen Straßburg Dienstags d. 27. aug. A° 1748.

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 192-v n° 12)
Mittw. den 11. 7.bris 1748. sind nach Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt v. eingesegnet worden der Ehrwürdige v. Wolgelerte Herr M. Johann Michael Ott Lehrer des alhießigen Löblichen Gymnasÿ v. frantzösischer Prediger allhie, Weÿl. H Johann Michael Ott, Huffschmidts in der Ruprechts: Au v. Burgers allhie nachgelaßener ehel. Herr Sohn v. Jgfr. Maria Elißabetha, deß Wohl Ehrwürdigen Wohl Gelehrten Herrn M Johann Michael Eberlin Treu Eiffrigen v. Fleissigen Diacony dieser Kirch Zu St: Aurelien Eheleibliche Jgfr. Tochter (unterzeichnet) M. Joh. Michaël Ott, als Hochzeiter, Maria Elisabeth Eberlinin als hochzeiterin (i 198)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison dite cour de Colmar rue Sainte-Barbe. Les apports du mari s’élèvent à 807 livres, ceux de la femme à 1 403 livres.
1748 (15.10.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1147) n° 585
Inventarium über des wohl Ehrwürdigen und wohlgelehrten Herrn M: Johann Michael Ott, des allhießigen Löbl. Gymnasÿ treueifferigen Lehrers und Wohlmeritirten frantzösischen Predigers allhier und der Viel Ehren: und tugendgezierten Frauen Mariä Elisabethä Ottin gebohrener Eberlinin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1748. – sich deren jedes Vermög Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4.to vor ohnverändert reservirt und vorbehalten hat (…) Straßburg Dienstags den 15.ten Octobr: Ano 1748.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Barbarä Gaß gelegenen Zum Colmarer Hoff genannten und theils lehnungs weiße bewohnenden behaußung, befunden worden, wie folgt
Der Ehefrauen mütterl. Guth und dasjenige so Ihro nach der Fr. Mutter seel. todt anderwärtig Erblich Zugekommen betr.
Abzug Gegenwärtigen Inventarium gehörig. Des Eheherrn eigenthümbl. Vermögen, Sa. haußraths 77, Sa. Bibliothecæ 287, Sa. Silber geschmeids 20, Sa. baarschafft 70, Sa. Activ Schulden 191, Summa summarum 652. – Dazu gelegt deßen helffte ane denen haussteuren anlangende 155, Des Ehehn. eigenthümlich Vermögen 807 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestandt gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths136, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 25, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 138, Sa. der baarschafft 228, Sa. Pfenningzinß hauptgüter und deren Hauptgüther 720, Summa summarum 1248 lb, Und wann die übrige helffte derer hernach beschriebenen haussteuren hierzu gerechnet wird mit 155 lb, So langet der Ehefrauen (Guth) dem heutigen anschlag nach an 1403. lb

Marie Dorothée Eckel fait dresser l’inventaire de ses apports parmi lesquels la maison au Vieux-Marché-aux-Grains. L’actif s’élève à 5 709 livres, le passif à 2 506 livres.

1768 (7.5.), Not. Haering (6 E 41, 1369) n° 353
Inventarium über der Ehren und Tugendbelobten Fraun Mariä Dorotheä geb. Eckelin des Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten herrn M. Johann Michael Ott Lehrers des obern Gymnasÿ alhier und hießig. burgers Fr. Eheliebsten, demselben in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1768. (…) in Ihren den 3. Xbris anno 1766. angetrettenen Ehestand zugebracht und sich in deren den 27. 9.bris 1766. vor mir Not° miteinander gepflogenen Eheberedung dritten Puncten, vor freÿ und eigen vorbehalten hat. – So beschehen Strasbourg Sambstags den 7. Maÿ 1768.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Schlauchgaß gelegenen dem Eheherrn Zuständigen behaußung befunden worden, wie folgt
Erster Stock des Vorderhaußes Im haußöhren, In der frantzösischen Camin Cammer, Wohnstube, In obern stübel, In der Camin Cammer
Eigenthum an einer behaußung. Eine behaußung hoff hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten geleg. allhier Zu Straßburg ane der alten Korn Marckt gegen der großen Gewerbs Laub über einseit neben dem sogenannten Ganthauß, Nunmehr unserer Herren der Stadt Stall, anderseit neben herr Joseph Groß dem Sattler und E. E. Großen Rath alten beÿsitzern, hinten auf die heil. Lichten Gaß, einseith neben Johann Adam Zachmann des büchßenmachers Wb. andern seith N. beck dem Schreiner uxorio Noê et consorten stoßend, so wuser hernach eingetragenen passiv Capitalien freÿ leedig eigen, welche Sie aus Elterlicher Verl.t angenommen hat pro 4500 lb. Laut Cession die H. Not° Joh. Daniel Langheinrich den 12. 8.bris 1756 passirt.
Ordnung gegenwärtigen Inventarÿ. Folgt nun hierauf die beschreibung der Fr. in die Ehe gebrachten Guths, Sa. hausraths 224 lb, Sa. leerer faß 62 lb, Sa. Spiegel 430 lb, Sa. Silbers 103 lb, Sa. goldener Ring 104 lb, Sa. baarschafft 285 lb, Sa. Eigenthum an einer behaußung 4500 lb, Summa summarum 5709 lb – Schulden 2506 lb, Nach deren Abzug 3203 lb

Jean Michel Ott meurt en 1776 en délaissant trois enfants de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Outre. L’actif de la succession s’élève à 12 165 livres, le passif à 10 983 livres.
1776 (15.2.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 420) n° 1336
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrwürdig, Hochachtbahr und wohlgelehrten herrn Mag. Johann Michael Ott, geweßenen treueifferigen und wohlverdienten Præceptoris superioris Gymnasii und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1776 – nach deme derselbe Sontags den 28. Januarÿ dießes lauffenden 1776. Jahrs durch einen seeligen tod von dießer Welt abgefordert worden, nach solch seinem seeligen Absterben Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Wohl Edlen und Viel tugendbegabten Frauen Mariæ Dorotheæ Ottin gebohrner Eckelin der hinterbliebenen Frau Wittib, mit assistentz des Ehrenvest und Kunsterfahrnen herrn Johann Daniel Lobstein, berühmbten Chirurgi und burgers allhier, Ihres erbettenen Herrn beÿstands wie auch des Ehrenvest und Wohl vorachtbahrn herrn Johann Michael Greiner des Kieffers Weinhändlers und Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts herrn Johann Michael, J.V. Lt., herrn Joseph, ledigen Goldarbeiters und herrn Jonathan Primæ Classis studiosi der Otten des in Gott seelig entschlaffenen herrn Magisters mit auch Weÿland der Wohl Edlen und biel tugendbegabten Fraien Maria Elisabetha gebohrner Eberlinin seiner geweßenen erstern Ehegattin langst seeligen ehelich erziehlter dreÿen herren Söhn und ab intestato Zu dreÿen gleichen Portionen und Stammtheilern verlaßener rechtmäsiger Erben ersucht (…) So beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 15. Februarÿ Anno 1776.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Schlauchgaß gelegenen in dieße verlaßenschafft gehörigen und hieunder eingetragenen behaußung befunden worden als volgt
Eigenthumb ane Matten, in Grießbacher bann gelegen
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nemlichen eine Behaußung ane der Schlauchgaß (…)
Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen betreffend.
Wÿdemb, Welchen der in Gott seelig entschlaffene Herr Magister von auch weÿland Frauen Maria Elisabetha Ottin gebohrener Eberlinin seiner gewesenen Erstern Frauen Eheliebstin seeligen biß an sein tödliches hienscheiden genoßen hat.
Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen betreffend
Dießemnach wird auch die übrige Verlaßenschafft so denen Erben allein gehörig, beschrieben, Sa. haußraths 349, Sa. Bibliothec 9, Sa. Frucht und Meels 12, Sa. Wein und Lährer Faß 191, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 74, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 27, Sa. der baarschafft 59, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 5550, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1500, Sa. Gülthen von liegenden güthern 98, Sa. Eigenthumb ane Matten 922, Sa. Activ-Schulden 3200, Sa. Capital Zinßen 170, Summa summarum 12.165 lb – Schulden 10.983 lb, Detrahendo verbleibt 1181 lb (…) Der Frau Wittib gantze Substanz 1144 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 11.298 lb – Stall Summa 9903 lb
Catalogus Librorum miscelaneorum quibus in vita usus est Dn. Joh. Mich. Ott superioris gymnasii præceptor argentorati in ædibus pie defuncti viduæ A. D. XIV. Martii 1776. Hora secunda post-meridiem publice devendendorum
Copia der Eheberedung, Johann Richard Häring (AUGSPURG ° BEY SIMON HAEICHELE C ° P ° S ° M ° N 37 S °)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 900 florins (1 450 livres) sur un total de 19 800 florins
1776, Livres de la Taille (VII 1180) f° 203-v
Mittwoch den 31. Julÿ (Freÿburger N° 3847) Weÿl. H. M. Johann Michael Ott geweß. Præceptoris superioris Gymnasÿ und burgers allhier Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Dinckel Sen.
Concl. final jnvent. Ist fol. 145., 11.298 lb 15 ß 7 ¾ d davon gehet aber ab wegen den a 4 pro Cento angelegten Capitalien und übrigen so der bisherigen Verstallung nicht unterworffen geweßen 1394. lb 17 ß 3 s Verbleibt 9903 lb 18 ß 4 ¾. die machen 19.800. fl. verstallte 16.900 fl. zuwenig 2900. fl.
Wovon Nachtrag 6 Jahr in duplo a 8 lb 14 ß – 52 lb 4 ß
und 4 Jahr in simplo 17 lb 8 ß
Ext. Stallgeltt 1776 – 26 lb 14 ß
Gb. 2 ß 6 d
Abhandlung 17 lb 7 ß (zusammen) 113 lb 16 ß
Auff trifftigen ursachen dem nachtrag auff die helffte moderirt, restirt 79 lb
dt. 8. Julÿ 1776.

Marie Dorothée Eckel loue une cave au tourneur Othon Erdmann

1780 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 61
Fr. Maria Dorothea Ottin geb. Ecklerin weÿl. M. Johann Michael Ott des lehrers in allhiesigem gymnasio wittib beÿ H. Johann Siegfried, Statt pflästerers
in gegensein H. Otto Erdmann des kunstdrehers
lehnungs weiß, den unter dem ihre Fr. verlehnerin eigenthümlich zuständig ane dem alten Kornmarckt gelegenen behausung befindlichen großen keller der gantzen länge nach, einseit neben der gemeinen Statt Stall, anderseit neben H. Groß dem sattler – auff 10 jahren auff innstehenden Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 24 gulden

Marie Dorothée Eckel loue un logement à l’orfèvre Christophe David Abel

1781 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 120-v
Fr. Maria Dorothea Ottin geb. Ecklerin weÿl. H. M. Johann Michael Ott des lehrers des obern gymnasÿ wittib beÿständlich H. Johann Jacob Kolb des weißbecken
hatt in gegensein H. Christoph David Abel des silberarbeiters
lehnungs weiß, in der ihro Fr. verlehnerin eigenthümlich zuständig neben dem gemeinen statt stall ane dem alten kornmarckt gelegenen behausung eine vollständige wohnung bestehend auff dem boden in einer stub, stub kammer und laden nebst einer kleinen stub kammer einer eß im hoff mehr daselbst eine große kammer samt einem kämmerlein in dem hintern hoff, ein holtzhaus, weiters ein kleines kämmerlein unter der steeg einen unterschlagenen keller samt der bühn im fünfften stock – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff Michaelis tag anzufangen – um einen jährlichen Zinß nemlich 250 gulden

Marie Dorothée Eckel loue un logement au marchand Jean Antoine Lesina

1786 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 203
Fr. Maria Dorothea verwittibte Ottin geb. Ecklerin beÿständlich H. Johann Siegfried des pflästerers
in gegensein Johann Antoni Lesin des handelsmanns (unterzeichnet) Lesina
in der ihro zuständige ane dem alten Kornmarckt neben dem Herren Stall gelegenen behausung eine vollständige wohnung bestehend auff dem boden einen laden, stub und stub kammer nebst küch, dreÿ cammern und eine kleine stub samt holtzhauß, ferner im ersten stock (in) den hoff abermahlen eine stub wie auch einen unterschlagenen keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff verwichenen Mariæ verkündigungs tag anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 400 livres

Compte que rend le marchand de vins Jean Michel Greiner de la gestion des biens qui appartiennent à son pupille Jonathan Ott, installé à Saint-Petersbourg en 1790.
1790, Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 899)
Rechnung Mein Johann Michael Greiner, Kieffers und Weinhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg, inhaltend alles dasjenige, was Ich Vögtlicher weiße vor und in Nahmen Weÿl. H. M. Johann Michael Ott geweßenen Lehrers des Obern Gymnasii auch burgers allhier seel. hinterlaßener jüngsten Sohns Nahmens H. Jonathan Ott, maßen die zween ältiste Söhne mich der Vogtei entlaßen, seit Annunciationis Mariæ 1780 biß den 26. 9.bris 1782 Vor dießen meinen Curandum eingenommen und hingegen wider ausgegeben habe.

Rechnung Mein Joseph Ott Juwelierers und Goldarbeiters auch burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschwornen Vogts Weÿl. H. M. Johann Michael Ott geweßenen Lehrers des Obern Gymnasii auch burgers allhier hinterlasenen Jüngsten Sohns Namens Jonathan Ott meines bruders, Handelsmanns in Petersburg, besagend über alles dasjenige was ich in solcher Qualitæt für besagt meinen bruder seit dem 26. Nov. 1782 bis Michaelis 1790. eingenommen und ausgegeben auch sonsten in verschiedene Weege verhandelt habe – Vierte Rechnung dieser Vogteÿ von mein des vogts Verwaltung aber die Erste.

La veuve Ott loue une partie de la maison (sans doute une cave, voir plus loin un autre bail) à Frédéric Gundelwein

1798 (6 thermidor 6), ssp – Enregistrement, acp 62 f° 159-v du 5 fruct. 6
Bail de 9 ans – veuve Ott
Frédéric Gundelwein
une maison marché aux grains n° 19, moyennant un loyer annuel de 48 francs

Marie Dorothée Eckel meurt en 1807 en délaissant des héritiers collatéraux. Elle a légué la maison à Jean Michel Eckel.

1807 (11.8.), Strasbourg 4 (35), Not. Stoeber n° 438
Inventaire de la succession de Marie Dorothée Eckel veuve de Michel Ott, régent au gymnase, décédée le 5 août 1807 – à la requête de I. Les decendants de Marie Ursule née Eckel décédée veuve de Antoine Lobstein chirurgien à Strasbourg, sœur de la défunte, savoir Jean Georges Frédéric Chrétien Martin Lobstein chef des travaux anatomiques a l’ecole de médecine, Jean François Martin Théodore Lobstein licencié ès Loix Employé aux hospices civils tant en son nom et fondé de pouvoir de Jean Chrétien Geofroi Lobstein homme de lettres demeurant à Paris son frere, Charles Daniel Lobstein étudiant en droit, petits enfants de Marie Ursule Eckel, 2. Plus Jean Daniel Lobstein docteur en chirurigie tant en son nom qu’en qualité de curateur de Jean Jacques Lobstein ci devant chirurgien en ladite ville demeurant présentement a Wasselonne interdit judiciairement, Jean Geofroi Pfaehler marchand de vins son subrogé tuteur, enfants de ladite Marie Ursule Eckel née Lobstein
II. Plus à la requête de Marie Salomé Osterling veuve de feu Jean Jacques Kolb boulanger et de Susanne Dorothée Osterling veuve de Jean Siegfried paveur, cohéritières pour un 5° par représentation de Marie Barbe née Eckel épouse de Frédéric Osterling fourbisseur
III. Jean Jacques Ott fabricant de bas héritier pour un 5° par représentation de Marie Salomé née Eckel veuve de Jean Jacques Ott
IV. Marie Cléophé Eckel épouse de Gaspard Waegelin négociant et Sébastien Emanuel Eckel négociant par représentation de Sébastien Eckel miroitier leur père frère de la défunte
V. enfin Jean Daniel Eckel tourneur (barré Marie Dorothée Eckel veuve de) Jean Michel Eckel menuisier et Jean Jacques Eckel aussi menuisier les trois héritiers par représentation de Jean Eckel tourneur

dans la chambre du devant au second étage sur la gauche, dans la cuisine, dans la chambre du devant, dans la chambre du devant au second étage sur la droite, dans la cave au second étage, chambre a côté
Immeuble, Une maison sise en cette ville avec appartenances et dépendances rue du vieux marché aux grains derrière les petites boutiques n° 19, d’un côté la veuve Schlagdenhaufen, de l’autre la veuve Martin, derrière en partie veuve Tilier en partie le Sr Herter confiseur – occupée par le Sr Brad au rez de chaussée moyennant un loyer annuel de 288 fr, Sr Vogt blanchisseur pour une boutique 120 fr, la veuve Siegfried occupe le premier étage 192 fr, le Sr Immroth du troisième étage 96 fr, Jean Jacques Eckel de la maison de derrière 192 fr, second étage occupé par la défunte 148 fr, ensemble 1036 fr – léguée au Sr Jean Michel Eckel menuisier suivant testament olographe du 20 avril courant enregistré le 25 août déposé au rang des minutes du notaire soussigné
Papiers, acte passé à la Chambre des Contrats le 15 octobre 1716 concernant la maison ci dessus indiquée, Partage du père de la défunte par le notaire Langheinrich en 1746
(sans sommes)
Vente des meubles n° 453, 5 septembre, suivi de la liquidation n° 463
numéraire 613 fr, vente de meubles 2900 fr et autres 3693 fr, dépense, total de la masse 20 142 fr, passif 10 861 fr, reste 9280 fr
Enregistrement, acp 103 F° 92-v du 21.8.

Fils du tanneur Jean Eckel, le menuisier Jean Michel Eckel épouse en 1795 Chrétienne Spanner, originaire de Westhoffen : contrat de mariage, célébration
1795 (4 germinal 3), Strasbourg, Not. Saltzmann, (rép. 6 E 41 449-5) n° 381
Contrat de mariage – Jean Michel Eckel menuisier
Christine Spanner
Enregistrement, acp 32 F° 12-v du 4 ger. 3 – revenu industriel 150 livres

Mariage, Strasbourg (n° 390)
Cejourd’hui 14° Germinal l’an III de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Michel Eckel, agé de 32 ans, menuisier né et domicilié en cette commune, fils de feu Jean Eckel, tanneur, et de Salomée Alberti, de l’autre part Christine Spanner agée de 31 ans, servante, domiciliée en cette commune depuis huit ans native de Westhoffen, Département du Bas Rhin, fille de feu Jean Georges Spanner, vigneron audit lieu et de feue Christine müller (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 31 août 1762 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 15 janvier 1764 (signé) Jean Michel Eckel, Christina Spannerin (i 49)

Inventaire dressé après la mort du locataire Geoffroi Christophe Schütze

1808 (29.12.), Strasbourg 4 (37), Not. Stoeber n° 682
Inventaire de la succession de Geoffroi Christophe Schütze, mécanicien décédé le 15 du présent mois – dressé à la requête de Catherine Dorothée Weismantel la veuve, héritière universelle par contrat de mariage reçu Stoeber père notaire le 24 thermidor 9 enregistré le 1 fructidor. suivant – M° Dagobert Thurman, commis pour représenter les héritiers ab intestat absens
dans la maison rue du vieux marché aux grains n° 19
meubles au premier étage dans une chambre donnant sur le devant sur le balcon, marchandises
Titres et papiers, 2) Chambre des Contrats le 29 juillet 1774 par lequel Jean Thomas Froelich receveur de l’aumonerie de St Marc a cédé au nom de ladite aumonerie à Jean Christophe Holl une maison rue des chandelles, Chambre des Contrats 14 août 1773 Jean Jacques Kayser tonnelier et Marie Salomé Brod cédé au susdit Sr Holl d’une cour attenante a lad. maison, plus Chambre des Contrats 13 septembre 1779 par lequel Jean Georges Krausser tailleur a acquis des conjoints Holl la susdite maison
Maison, Une maison avec cour puits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la chandelle n° 2, d’un côté les héritiers Bartolomé Hannsmann cordonnier, de l’autre les héritiers de Jean Jacques Kaysser tonnelier les mêmes et Jacques Luss journalier – locataires Michel Brumter 72 fr, Sr Eckertsfeld 96 fr, total 168 fr de revenu en capital 3360 fr
Relevé. Meubles 492 fr, marchandises 333 fr, maison 3360 fr, total 4182 fr, passif 1825 fr, reste 2360 fr
Enregistrement, acp 109 F° 84 du 7.1.

Jean Michel Eckel loue une cave à Jacques Gundelwein

1808 (21.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 25 n° 383
Bail sous seing privé du 2. courant pour 9 ans par Jean Michel Eckel de Strasbourg
au Sr Jacques Gundelwein
deux Caves dans la Maison vieux marché aux grains N° 15 pour 66 francs par an

Inventaire dressé après la mort de la locataire Susanne Dorothée Œsterling

1813 (1.5.), Strasbourg 8 (6), Not. Roessel n° 1211
Inventaire de la succession de Susanne Dorothée Siegfried née Oesterling – dressé à la requête de Susanne Dorothée Siegfried épouse de Jean Jacques Jundt farinier sa fille unique héritière
dans la maison vieux marché aux grains n° 19 appartenant au Sr Eckel menuisier
meubles 498 fr, garde robe 195 fr, argenterie 78 fr, créances 7000 fr, total 7771 fr
Enregistrement, acp 122 F° 73-v du 3.5.

Jean Michel Eckel vend la maison au farinier Jacques Arlen et à Marguerite Salomé Eckel (gendre et fille du vendeur)

1835 (8.5.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 293, n° 59
Strasbourg, Me F. Grimmer du 14.4.
Jean Michel Eckel, ancien menuisier
Jacques Arlen, farinier, et Marguerite Salomé Eckel
Désignation, une maison avec cour, puits, bâtiment de devant et de derrière sise en cette ville de Strasbourg rue du Vieux Seigle n° 19 ayant une issue dans la rue des Chandelles, d’un côté Sr Oppermann, pharmacien, en partie Sr Diemer menuisier, de l’autre en partie Sr Otter en partie la D° Restlé née Holzschuh – sont compris tous les poeles murés et non murés, un chaudron à lessive – Etablissement de la propriété. La maison à a été léguée au vendeur par feu Marie Dorothée Eckel veuve de Michel Ott suivant testament olographe en date du 20 avril 1827 déposé au rang des minutes de M° Stoeber le 10 août 1807 à charge de verser dans la succession 16.000 francs – moyennant 25.000 francs
Enregistrement, acp f° 67 du 22.4.

Autre transcription du même acte
1836 (17.2.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 303, n° 28 – M° F. Grimmer du 14.4.1835
Jean Michel Eckel, ancien menuisier
à Jacques Arlen, farinier, et Marguerite Salomé Eckel
Désignation, une maison avec cour, puits, bâtiment de devant et de derrière sise en cette ville de Strasbourg rue du Vieux Seigle n° 19 ayant une issue dans la rue des Chandelles, d’un côté Sr Oppermann, pharmacien, en partie Sr Diemer menuisier, de l’autre en partie Sr Otter en partie la D° Restlé née Holzschuh – sont compris tous les poeles murés et non murés, un chaudron à lessive – Etablissement de la propriété. La maison à a été léguée au vendeur par feu Marie Dorothée Eckel veuve de Michel Ott suivant testament olographe en date du 20 avril 1827 déposé au rang des minutes de M° Stoeber le 10 août 1807 à charge de verser dans la succession 16.000 francs – moyennant 25.000 francs
Enregistrement, acp 231 f° 67 du 22.4.

Originaire de Hœrdt, Jacques Arlen épouse Marguerite Salomé Eckel en 1823.
1823 (11.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Jacques Arlen, boulanger à Hoerdt, fils de feu Martin Arlen, cultivateur, et de Marie Arlen
Marguerite Salomé Eckel, fille majeure de Jean Michel Eckel, menuisier, et de Chrisitine Spanner
Enregistrement , acp 162 F° 15-v du 14.3. communauté d’acquets partageable par moitié

Jacques Arlen et Marguerite Salomé Eckel constituent une rente au profit de Philippe Frédéric Artopeus et de Marie Anne Rohrer
1841 (9.6.), M° Noetinger
Constitution par Jacques Arlen, farinier à Strasbourg, et Marguerite Salomé Eckel, sa femme
au profit de Philippe Frédéric Artopeus, négociant à Strasbourg et de Marie Anne Rohrer sa femme
d’une rente annuelle et viagère de 400 francs payable par quart de trois mois 400, au capital par dix de 4000, moyennant 4000 francs. Cette rente sera servie intégralement au survivant des époux Artopeus jusqu’à son décès, époque à laquelle elle sera définitivement éteinte
acp 288 (3 Q 30 003) f° 27 du 14.6.

Le maire cède un terrain communal au propriétaire Arlen pour faire une devanture

1845 (14.5.), 267 MW 147 (Pièces présentées au Conseil municipal) n° 11
Cession de terrain par alignement à M. Arlen
Séance du 14 Mai 1845. Rapport du Maire au Conseil municipal
Messieurs, Le Sr Arlen, propriétaire en cette ville demande l’alignement à suivre pour l’établissement d’une devanture à la façade de sa maison sise rue du vieux marché aux grains N° 19.
J’ai l’honneur de vous soumettre le tracé de l’architecte de la vile d’après lequel le pétitionnaire dont la maison est en retraite de l’alignement, gagnera sur la voie publique une superficie de 5 mètres 50 centimètres carrés évalués à 20 francs le mètre. Le tracé étant conforme au plan général des alignements de la Ville, je vous propose Messieurs de l’admettre et de fixer suivant la base de l’estimation à cent dix francs l’indemnité à payer par le Sr Arlen à la caisse municipale & pour la cession de terrain qui lui sera faite.

Jacques Arlen meurt en 1853 en délaissant une fille

1853 (11.6.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jacques Arlen, marchand farinier à Strasbourg, décédé le 2 janvier 1853 et de la communauté de biens qui a existé entre entre la défunt et Marguerite Salomé Eckel son épouse, dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer le 11 mars 1823. et comme usufruitière par le même acte 2° Salomé Caroline Arlen épouse de Jean Chrétien Bieler marchand farinier à Strasbourg fille du défunt
acp 420 (3 Q 30 135) f° 36-v du 17.6. (succession déclarée le 22 juin 1853 n° 1499) Communauté, meubles 874, argent comptant 640, créances 3248
Une Maison à Strasbourg rue du vieux seigle N° 19 estimée à 25.000 – Passif 27.245 francs
Reprises de la veuve comprises dans le passif 5600, reprises du défunt idem 5445 – garde robe 150

Marguerite Salomé Eckel meurt en 1857

1857 (12.9.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Marguerite Salomé Eckel veuve de Jacques Arlen, vivant farinier à Strasbourg où elle est décédé le 23 mars 1857, dressé à la requête de Salomé Caroline Arlen épouse de Jean Chrétien Bieler marchand farinier à Strasbourg fille de la défunte
acp 463 (3 Q 30 178) f° 15-v du 16. 7.br (succession déclarée le 16 septembre 1857) Il dépend de la dite succession Mobilier et garde robe estimés 645, Créances 982
Moitié d’une Maison à Strasbourg rue du vieux seigle N° 19 estimée à 12.500 – Masse passive 6000 francs – description des papiers

La maison devient propriété de Salomé Caroline Arlen qui a épousé en 1847 l’ouvrier meunier Jean Chrétien Bieler. Les parents de l’épouse louent au futur époux un logement dans leur maison.

1847 (8.4.), Strasbourg 9 (95), Not. Becker n° 3458
8 août 1847. Contrat de mariage – Ont comparu Mr Jean Chrétien Bieler, ouvrier meunier, fils majeur de M. Jean Chrétien Bieler, farinier et de ad. Marie Madeleine Eben, son épouse tous demeurant à Strasbourg, stipulant pour lui et en son nom à cause du mariage dont il va être question, d’une part, Mr et Mad° Bieler père et mère, sus nommés et qualifiés la femme dûment autorisée de son mari, stipulant tant pour assister M Bieler leur fils qu’à cause de la dot qu’il vont lui constituer ci après, aussi d’une part
Madlle Salomé Caroline Arlen, fille majeure de M. Jacques Arlen, farinier et de Mad ° Marguerite Salomé Eckel, son épouse, tous demeurant à Strasbourg, stipulant aussi pour elle et en son nom à cause dudit mariage, d’autre part, Et Mr et Mad° Arlen ci-dessus nommés et qualifiés avec indication de leur demeure, la femme aussi autorisée de son mari, stipulant tant pour assister Mlle Arlen leur fille qu’à cause de la dot qu’il vont lui constituer ci après, aussi d’autre part

acp 359 (3 Q 30 074) f° 89-v du 9.4. – Les père et mère du futur lui font donation d’une somme de 5000
Les apports de la future se composent de sa garde robe, de meubles et effets mobiliers pour 2058 francs. Ses auteurs lui font donation d’une somme de 2000 francs
Bail consenti par lesdits Sr et D° Arlen au profit du futur pour la durée de huit ans à partir du jour de la célébration de deux chambres & une cuisine au premier étage, d’un bucher dans le même bâtiment sis à Strasbourg rue du vieux marché aux grains moyennant un loyer annuel de 100 francs
Donation mutuelle par lesdits époux au survivant d’eux de l’usufruit de la succession du prémourant.

Jean Chrétien Bieler loue un magasin à Jean Schneider et Barbe Erbs

1865, Enregistrement de Strasbourg, ssp 142 (3 Q 31 641) f° 45-v du 17.8.
27 septembre 1863. Bail – Le Sr Jean Chrétien Bieler, propriétaire de la maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux grains n° 4 loue
au Sr Jean Schneider et Barbe Erbs son épouse à ce autorisée par sondit mari, domiciliés ensemble à Strasbourg, ce acceptant solidairement entre eux
un magasin dans la susdite maison donnant sur ladite rue avec arrière magasin, cuisine et petite chambre, le tout au rez de chaussée et six appartements situés au 1° étage de la maison de derrière, le bucher se trouvant le 2° à gauche dans le bâtiment dans la 1° cour, La chambre de linge sale la plus élevée au grenier et le compartiment de la cave le 2° remise à gauche dans la 2° cour et la remise en moitié avec Mr Weber sur la rue des chandelles. Les preneurs ne pourront changer la destination des localités louées en y introduisant une autre profession ni sous louer en tout ou en partie lesdites localités sans la permission par écrit du bailleur. Ce bail est fait pour neuf années qui ont commencé à courir le 29. 7.bre 1863. pour finir à pareille époque de l’année 1872 (…) Le bail est fait moyennant un loyer annuel de 1440 francs (…)

Jean Chrétien Bieler loue un magasin à Sophie Bloch, épouse séparée d’Elie Troller

1869 (1.9.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 152 (3 Q 31 651) f° 55 du 6.9.
1° septembre 1869. Bail entre les soussignés Chrétien Bieler, propriétaire domicilié à Strasbourg, d’une part
et M° Sophie Bloch épouse séparée de corps et de biens du Sr Elie Troller négociant à Strasbourg, et autorisée suivant acte reçu Momy not. à Strasbourg le 16 août 1869 d’autre part, il a été convenu ce qui suit
M. Bieler déclare par les présentes donner à bail à Mme Troller ce acceptant les localités suivantes dans une maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux grains n° 4 savoir
A. Le magasin dans la maison de devant à côté de la propriété Oppermann avec arrière magasin, cuisine et petite chambre
B. Le premier bucher à gauche en entrant dans la première cour et y prenant jour
C. Dans le bâtiment latéral le second magasin en entrant dans la seconde cour à gauche et y prenant jour
D. Le quatrième compartiment à droite en entrant dans la cave
E. La chambre à linges sales au grenier supérieur de la maison de devant à gauche en montant
F. Dans le bail sont compris l’appareil à gaz avec accessoires et un poele en faience avec tuyaux
La location aura une durée de six années entières et consécutives qui commenceront le 25 mars 1870. Le locataire ne pourra sous louer les localités louées ni céder un droit au bail sans le consentement par écrit du propriétaire. Le présent bail est en outre accepté moyennant un loyer annuel de 1200 francs

Salomé Caroline Arlen meurt chez son fils pasteur à Hunawihr. Elle délaisse quatre enfants et ses petits-enfants issus de sa fille Emma Julie Bieler

1886 (29.4.), M° Allonas
Inventar des Nachlasses der zu Hunaweier am 19. August 1885 verlebten Salome Caroline Arlen, Ehefrau des hier wohnhaften Rentners Johann Christian Bieler. Erben sind I. die Kinder a) Gustav Carl Bieler, Pfarrer in Dieuze, b) Albert Eduard Bieler, Pfarrer in Hunaweier, c) Emilie Bertha, Wittwe von Friderich August Viktor Nessmann hier, d) Mathilde Oktavie Bieler, gewerblos hier, 2. die Enkel a) Julius Gustav Adolph, b) Bertha Johanna Mathilde, c) Frieda Elisabeth Alice, minderjährige Kinder der am 13. Januar 1886 in Schlettstatt verlebten Tochter Emma Julie Bieler, Ehefrau des Aichmeisters Johann Woelflin in Schlettstatt
Laut Ehevertrag Becker vom 8 April 1847 bestand Errungenschaft-Gemeinschaft & steht dem Wittwer die Hälfte des Nachlasses in Nutznießung Zu.
acp 777 (3 Q 30 492) f° 22 n° 480 du 5.5. (T Bd 71 Bl. 5 n° 72, Sterbefall vom 18/5 86, Bd 150 Nr 91) Gemeinschaft. Mobilien 545, Außstände bei Gustav Carl Bieler 1200, Albert Eduard Bieler 1200, Entschädigung des Nachlasses 24.000, Ersatzforderung desselben (3246)
Nachlass, Kleider 71
f° 53 du 18.5. (Fortsetzung vom 17.Mai) – Ersatzforderung des Wittwers 14.379, Rückständige Miethzinsen 400, Passiven 17.880
Nachlass Kleider 71, Rückbringen durch Frau Wölflin laut Ehevertrag Flach vom 6/4.1872, 1600, Rückbringen durch Frau Nessmann laut Ehevertrag Metz vom 10/4.1874, 1600,
Immöbel Ein Wohnhaus hier Alter Kornmarkt N° 4 und Heiligenliechtergasse N° 3 section N 879

La maison est exposée aux enchères puis en est retirée

1886 (8.10.), M° Allonas
Bedingnisheft enthaltend die Bedingungen unter welchen ein zum Nachlasse der am 19. August 1886 zu Hunaweier verlebten Salome Caroline Arlen, Ehefrau von Johann Christian Bieler, Rentner dahier gehöriges Haus alter Kornmarkt N° 4 in Straßburg versteigert werden soll
acp 781 (3 Q 30 496) f° 32-v n° 2171 du 11.10.
acp 781 (3 Q 30 496) f° 61 du 5.11. n° 2505 Allonas 2.11. Rücknahme

Lors du partage, la maison revient au veuf Jean Chrétien Bieler

1886 (6.12.), M° Allonas
Theilung des Nachlasses der zu Hunaweier am 19. August 1885 verlebten Salome Caroline Arlen, Ehefrau des Rentners Johann Christian Bieler. Erben sind I. die Kinder 1. Mathilde Oktavie Bieler, gewerblos hier, 2. Gustav Carl Bieler, Pfarrer in Dieuze, 3. Albert Eduard Bieler, Pfarrer in Hunaweier, 4. Emilie Bertha, Wittwe von Friderich August Nessmann hier
II. die Enkel, in Vertretung der Mutter Emma Julie Bieler gest. am 13. Januar 1886 in Schlettstatt, Ehefrau des Aichmeisters Johann Woelflin in Schlettstatt a) Julius Gustav Adolph, b) Bertha Johanna Mathilde, c) Frieda Elisabeth Alice, alle unter Vormundschaft des Vaters weil minderjährig.
Jeder Stamm au 1/5. erbberechtigt

Laut Ehevertrag Becker vom 8 April 1847 bestand Errungenschaft-Gemeinschaft & steht dem Wittwer die lebenslängliche Nutznießung an der Hälfte des Nachlasses. Inventar vor Notar Allonas vom 20. Aprilis 1886 soll der Theilung als Basis dienen
I. Gütergemeinschaft. Mobilien 545, Forderung an Gustav Carl Bieler 1200, Forderung an Albert Eduard Bieler 1200, Entschädigung des Nachlasses 21.721, Mietzinsen 400 (zusammen) 25.067 – Passivmasse, Schulden 17.974. Ersatzforderung des Nachlasss 3242, Ersatzforderung der Wittwe 14.379 (zusammen 10.532)
II. Nachlass, 1. Garderobe 71, 2. Ersatzansprüche 3246, 3. Rückbringen durch Frau Nessmann laut Ehevertrag Metz vom 10/4.1874 M 3200 woran ½ hier zu verehren 1600, 4. Rückbringen durch Frau bzw. Kinder Wölflin laut Ehevertrag Flach vom 6/4.1872, 3200 woran ½ hier zu verehren 1600, 5. Ein Wohnhaus hier Alter Kornmarkt N° 4 und Heiligenliechtergasse N° 3 section N 879, 40.000 (zusammen) 46.517, Ab die Ersatzleistungen 21.721, bleibt 24.795
Woran ½ der Nutznießung des Wittwers unterliegt mit 12.397
Zutheilung. Dem Wittwer, das Haus (…)
acp 784 (3 Q 30 499) f° 54 n° 3267 du 15.12. (Sterbefall Erkl. vom 18.5.86 Bl. 150 N° 91)
f° 55-v n° 3268 du 15.12. – Privaturkunde vom 17. November 1886. Abschatzung durch 1. Theodor Wagner, Bauunternehmer 2. Heinrich Schoop, ehemaliger Bauunternehmer, beide hier, der Häuser Alter Kornmarkt N° 4 und Heiligenliechtergasse N° 3, zu 40.000 Mark
acp 786 (3 Q 30 501) f° 23-v n° 3710 du 18.1. (Fortsetzung vom 6. Januar) Nachtrag zu der Theilung Bieler-Arlen Bd. 784 Bl. 54

Jean Chrétien Bieler vend la maison au boucher Jacques Gangloff et à Caroline Lapp

1888 (26.6.), M° Mossler
Verkauf durch Johann Christian Bieler, Rentner hier
an Jakob Gangloff, Metzger und Ehefrau Caroline Lapp zusammen wohnhaft hier
Ein Besitzthum gelegen hier, alter Kornmarktgasse N° 4 und Heiligenliechtergasse N° 3, bestehend aus Wohnhaus mit Erdgeschoß auf gewölbten Keller, drei Stockwerke, nebst Seiten und Hintergebäuden, letzter enthaltend Wohnhaus mit Erdgeschoß auf Keller, zwei Stockwerke und Speicher, Rechten und Zubehörden um 51.000 Mark wovon baar bezahlt 13.000 – Genuß, Lasten vom 24. Juni cur. Genannter Bieler behält das Recht unentgeltlich bis zum 25. März 1889. im ersten Stocke zu wohnen, diese Last geschätzt auf 400 Mark. Eigenthumsnachweis. Theilung des Nachlasses der Eltern Christian Bieler und Salome Caroline Arlen errichtet vor Notar Allonas den 6, 7 und 9 Dezember 1886.
acp 804 (3 Q 30 519) f° 33-v n° 1328 du 29.6.

Jacques Gangloff et Caroline Lapp vendent la maison à la société Frey et Wolff, dont les seuls sociétaires sont les commerçants Edouard Frey et Charles Frédéric Wolff

1893 (20.7.), M° Loew
Kauf – sind erschienen Herr Jacob Gangloff, Metzgermeister, und seine von ihm ermächtigte Gattin Frau Caroline Lapp, beide wohnend in Straßburg, dieselben verkaufen (…)
an die zu Straßburg unter der Firma Frey und Wolff bestehende offene Handlungsgesellschaft, hier vertreten durch ihre mitanwesenden einzigen Gesellschafter herrn Eduard Frey, Kaufmann, und Karl Friderich Wolff, Kaufmann, beide wohnend in Straßburg
Bezeichnung. Eine zu Straßburg Alte Kornmarktgasse N° 4 und Heiligenlichtergasse N° 3 belegenes Besitzthums, bestehend aus einem Wohnhauss auf die Kornmarktgasse mit Erdgeschoß auf gewölbtem Keller, drei Stockwerke nebst Seiten- und Hintergebäuden, letztere enthaltend Wohnhaus auf die Heiligenlichtergasse mit Erdgeschoß auf Keller, zwei Stockwerken und Speicher, Rechten und Zubehörungen, einerseits Wittwe und Erben Haas und Diemer, anderseits Fasoli und unbekannt, vorn die alte Kornmarktstrasse, hinten die Heiligenlichtergasse, in Katasterbuch eingetragen unter Sektion N Nr. 879 und 879 mit einer Fläche von drei Ar. Als mitverkauft gelten die im Anwesen stehende Öfen nebst Rohren und Steinen, sowie Herdt mit Zugehör, soweil sie den Verkäufern gehören (…)
Eigenthumsnachweis. Ehegatten Gangloff kauften das Anwesen von dem hiesigen Rentner herr Johann Christian Bieler, laut Vertrags vor dem hiesigen Notar Mossler vom 26. Juni 1888. überschrieben beim hiesigen Hypothekenamte den 6. Juli darauf, Band 2402 Nr 21, mit amtlicher Einschreibung Band 163 Nr 345. (…) Der frühere Eigenthumsnachweis lautet in jenem Erwerbstitel wörtlich wie folgt. Herr Bieler erklärt, das obige Anwesen gehörte zum Nachlasse seiner Ehefrau Salome Karoline Arlen, bei ihme in Straßburg wohnhaft gewesen, welche daselbe selbst in den Nachlässen ihrer dahier verlebten Eltern Jakob Arlen, Mehlhändler, und dessen Ehefrau Margaretha Salome Eckel, von welchen sie die einzige Erbin war, ererbte. Frau Bieler geborene Arlen verstarb den 19. August 1885 und hinterließ a) deren Wittwer Herrn Bieler als Schenknehmer der unentgeltlichen und lebenslänglichen Nutznießung an der Hälfte ihres Nachlasses in Gemäßheit ihres Ehevertrages errichtet vor dem früheren Notar Becker zu Straßburg den 8. April 1847, b) und als einzige Erben ihrer mit ihrem hinterbliebenen Wittwer erzeugten Kinder als 1. Gustav Karl Bieler, Pfarrer zu Dieuze, 2. Albert Eduard Bieler, Pfarrer zu Hunaweier wohnhaft, 3. Emilie Bertha Bieler, gewerblos in Strassburg wohnhaft, Wittwe des verlebten Friderich August Viktor Nessmann, 4. Emma Julie Bieler, Ehefrau des Herrn Johann Woelflin Aichmeister zu Schlettstadt wohnhaft, 5. Fräulein Mathilde Oktavie Bieler, ohne Gewerbe zu Straßburg domizilirt. Genannte Frau Woelflin geborene Bieler ist zu Schlettstadt den 13. Januar 1886 gestorben und hat als einzige Erben ihre drei in der Ehe mit ihrem benannten Ehemann herrn Woelflin erzeugter Kinder hinterlassen, als a) Julius Gustav Adolph Woelflin, geboren den 15. Juli 1874, b) Bertha Jeanne Mathilde Woelflin, geboren den 5. Februar 1877, c) und Frieda Elisabeth Alice Woelflin, geboren den 27. Oktober 1879, so wie dies bestätigt ein Inventar errichtet vor Notar Allonas zu Straßburg den 20. Aprilis 1886.
Dasselbe Immöbel, welches den benannten Kindern am Nachlasse ihrer benannt verlebten Mutter der Frau Bieler zufiel, wurde durch dieselben ihrem Vater respektive Großvater H. Johann Christian Bieler zum Alleineineigenthum abgetreten in Gemäßheiit einer Liquidation und Theilung errichtet vor Notar Allonas zu Straßburg den 6. 7. und 9. Dezember 1686 um den Preis von 40.000 Mark (…)
Die vorstehend benannten Eheleute Arlen-Ecker, Eltern der Frau Bieler, erkauften das fragliche Anwesen von Johann Michael Eckel, ehemaliger Schreiner zu Straßburg wohnhaft, in Gemäßheit eines Kauffvertrages errichtet vor dem früheren Notar Georg Ludwig Friderich Grimmer zu Straßburg den 14. April 1835, überschrieben auf dem Hypothekenamte zu Straßburg den 17. Februar 1736, Band 303 Nr 28. Der damalige Kaufpreis betrug 20.000 Mark (…) Genannter Johann Michael Eckel ererbte dasselbe Immöbel am Nachlasse von Maria Dorothea Eckel, Wittwe von Michael Ott aus Straßburg, von welcher er Universallegatar war, in folge deren eigenhändigen Testaments vom 20. April 1807, welches nach Erfüllung der gesetzlichen Formalitäten in das Archiv des damaligen Notar Stoeber zu Straßburg hinterlegt wurde zufolge dessen Depotaktes vom 10. August desselben Jahres Fragliches Legat geschah vermittels einer Summe von 1600 livres (…)
Kaufpreis (…) Feuerversicherung
acp 877 (3 Q 30 592) f° 15 n° 2061 du 26.7. – (um) 68.000 Mark, wovon 20.000 M baar und von den übrigen 48.000 M wurden bezahlt aus Mitteln von Maria und Augustine Gross, minderjährige Kinder der Anna Maria Babette Kuehn, Wittwe von Carl Joseph August Gross hier mit M. 40.000 und von Carl August Winckler, Versicherungssbeamten hier, mit 8000 M

Lors de la liquidation de la société suite au jugement du 20 décembre 1895, la maison revient en toute propriété à Charles Frédéric Wolff.

1896 (3.1.), M° Loew
acp 907 (3 Q 30 622) f° 43-v du 13.1.
Theilung des Handelsgesellschaft Frey Wolff, ausgesprochen durch Urtheil vom 20. Dezember 1895, zwischen 1. Carl Friderich Wolff, Kaufmann, 2. Eduard Frey, Kaufmann alle hier wohnhaft. Vom vorhandenen Vermögen erhalten
1. Carl Friderich Wolff 1) ein Anwesen hier alter Kornmarktgasse N° 4 und Heiligenlichtergasse N° 3 bestehend aus Wohnhaus mit 3 Stockwerken, Seiten & Hintegebäuden, Rechten & Zubehör Section N 879, 879 mit 3 Ar Fläche, erworben durch Akt Loew vom 20. Juli 1893, geschätzt 73.500 M

Fils de maraîcher, Charles Frédéric Wolff épouse en 1879 Catherine Litt, originaire de Kolbsheim : contrat de mariage, célébration
1879 (21.1.), M° Allonas
Ehevertrag zwischen 1. Carl Friderich Wolff, Kaufmann in Straßburg wohnhaft, Bräutigam
2. Fräulein Catharina Litt zu Kolbsheim wohnhaft, Tochter von Philipp Litt Eigenthümer und dessen Ehefrau Catharina Karcher in Kolbsheim wohnhaft, Braut
acp 686 (3 Q 30 401) f° 83-v n° 297 du 23.1. – Gütergemeinschaft auf die Errungenschaft beschränkt im Sinne der Arr. 1498 et 1499 C.C. theilbar zur Hälfte Der Bräutigam bringt sein Gesellschafft antheil im Werthe von M. 24.000
Einbringen der Braut 1) Geld 7100, 2) Mobilien 2864, Summa 10.064
Die Eltern der Braut schenken ihrer Tochter auf ihre zukünftigen Erbschaften, Bann Kolbsheim sect. B n° 1431, 1432, 1433 & 1434, 1 a 72 c Reben canton Neuenberg, Rohertrag 30 (x 20, 600)
Das Ueberlebende der Ehegatten wird vertragsmäßig den Antheil des Zuerststerbenden an der Gemeinschafft haben
Der Bräutigam schenkt der Braut auf Todesfall die Nutznießung einer Summ von M 16.000
die Braut schenkt dem Bräutigam auf Todesfall den Genuß an ihren eingebrachten Vermögen

Mariage, Strasbourg (n° 150)
Strassburg den 18. März 1879. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Carl Friderich Wolff, evangelischer Religion, geboren den 21. December 1844 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Daniel Wolff, Ackergärtner und der Barbara gebornen Friedolsheim, zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. die Catharina Litt, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 24. März des Jahres 1856 (Unter-Elsass) Christoph zu Kolbsheim, Tochter des Eigenthümers Philipp Litt und der Catharina geborner Karcher Eheleuthe wohnhaft zu Kolbsheim (i 35)



19, rue Sainte-Elisabeth (ancien 18)


Rue Sainte-Elisabeth n° 19 (ancien n° 18) – VIII 125 (Blondel), P 1312 puis section 9 parcelle 31 (cadastre)

Les n° 19 et 21 appartiennent au même propriétaire à partir de 1885
Le n° 19 (à l’ouest) comprenait les anciens n° 17 et 18, parcelles Blondel VIII 124 et 125 (réunis en 1772)
Le n° 21 (à l’est) comprenait les anciens n° 19 et 20, parcelles Blondel VIII 126 et 127 (réunis en 1820)


Vue vers 1942, la maison est à droite, porte puis fenêtre, étage en légère saillie (AMS, cote 1003 W 3 n° 1592) – Nouveau bâtiment construit en 1966 (août 2023)

Inscrite au nom du charpentier Matthieu Kessler dans le Livre des communaux (1587) la maison a deux marches en bois devant la porte. Les préposés au bâtiment autorisent en 1622 la veuve du fabricant de bourses Paul Beuchler à remplacer trois marches en bois par trois marches en pierre plus grandes, moyennant un cens annuel de deux sols qui s’éteint en 1768 quand les marches sont supprimées. Georges Jæger, notaire puis secrétaire à la Chambre des tutelles, est propriétaire pendant ving-cinq ans de la maison dont sa femme a héritée. Il la vend en 1663 au tonnelier Jean Schmitt qui en transmet la propriété à son fils puis à son petit-fils. La maison comprend en 1754 deux poêles, trois chambres, une cuisine et un atelier de tonnelier, une cour et un puits communs avec la maison voisine à l’ouest. Gui Kærcher l’achète en 1759 et y établit son atelier de menuisier. Il achète en 1772 la maison voisine (n° 17 selon la première numérotation). Les deux maisons appartiennent ensuite toujours au même propriétaire, parmi lesquels le tisserand Jean Jacques Weiblen (1806) puis le capitaine Charles Lallemand qui en fait une maison de rapport. Le fabricant de chaises Joseph Hummel l’achète en 1874 et la réunit l’année suivante à la voisine.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) Arrière des maisons entre l’impasse Sainte-Elisabeth (à droite) et la rue Saint-Louis (à gauche).

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1.

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (o-p, VI) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, premier étage à deux fenêtres, deuxième étage à une fenêtre et toiture à deux lucarnes. La cour (A’’) représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (5-1) à simple rez-de-chaussée et le bâtiment arrière (4-5) commun avec la maison voisine (ancien n° 17) avec laquelle la cour est commune.
La maison porte d’abord le n° 18 (1784-1857) puis le n° 19.
Voir ensuite le n° 21 ancien 19.


Cour (A’’) – Plan correspondant, orienté sud-nord comme l’image du plan-relief de 1725

septembre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1875 (voir ensuite le n° 21 ancien 19). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Matthieu Kessler, charpentier, et (1559) Elisabeth Lœtsch, (1562) Véronique von Bischweiler puis (1580) Anne Birck, d’abord (1562) femme de Jean Merck puis (1565) Michel Hefftinger – luthériens
1600 h Antoine Kopff, boulanger, et (1600) Anne Birck, d’abord (1562) femme de Jean Merck, (1565) Michel Hefftinger et (1580) Matthieu Kessler – luthériens
1618* adj Hôpital bourgeois
1619 v Anne Gœtz et (1602) Paul Büchel puis (1623) Gothard Wiener, fabricants de bourses
1627 h Georges Jæger, notaire, et (1619) Elisabeth Gœtz – luthériens
1663 v Jean Schmidt, tonnelier, et (1646) Euphrosine Lückensaltz, (v. 1651) Anne Neumann puis (1684) Anne Marie Dort – luthériens
1690 h Jean Jacques Schmidt, tonnelier, et (1680) Marie Elisabeth Wolffender – luthériens
1728 h Jean Georges Schmidt, tonnelier, et (1720) Brigitte Schweitzer – luthériens
1759 v Jean Gui Kærcher, menuisier, et (1747) Anne Marie Rœmer – luthériens
1772 h (pour moitié) Jean Ehrenfried Hornig, menuisier, et (1776) Anne Marie Kærcher puis (1795) Susanne Marguerite Schultz – luthériens
1787 h Jean Frédéric Bilger, menuisier et (1791) Marguerite Salomée Wald puis (1796) Catherine Elisabeth Kærcher – luthériens
1805 v Lazare Hellmann (auparavant Lazare Feissel Wingersheim), négociant, et (1798) Dina Wittersheim (auparavant Dina Seligmann Wittersheim)
1805* v (pour moitié) Emmanuel Dalmar, revendeur, et (1783) Marie Catherine Hanss – catholiques
1806 v Jean Jacques Weiblen, tisserand, et (1797) Anne Marie Sturm puis (1819) Charlotte Dorothée Roos
1825 adj Jean Frédéric Schlegel, boucher, vente annulée par arrêt judiciaire le 18 août 1826
1837 v Charles Lallemand, capitaine, et (1825) Catherine Ehrhard
1874 v Joseph Hummel, fabricant de chaises, et (1872) Marguerite Caroline Wœller

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1726, 375 livres en 1754, 350 livres en 1774

(1765, Liste Blondel) VIII 125, Jean Weitkarcher
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hornick avec la parcelle VIII 124)
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1312, Lallemand, veuve le l’épicier, Grand rue 21 – maison, sol, cour, bâtiment – 2,9 / Lallemand Charles, capitaine en retraite

Locations

1628, Jean Reck, organiste à Saint-Thomas

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 343-v
Le charpentier Matthieu Kessler règle 1 sol pour sa maison rue Sainte-Elisabeth, à savoir deux marches en bois devant la porte (4 pieds ½ de long, saillie de 22 pouces)

Sanct Elisabethen Gassen Einseitten hinauffwerths Dem Thor Zu
Mattheus Keßler Der Zimmermann hatt vor seiner Haußthüren Zwen hültzener Tritt v= schu lang, xxij Zoll herauß, Bessert für das Nießen, j ß d.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 85
Le cens de 2 sols porté à la main courante est inscrit au Livre des loyers communaux au nom de Georges Jæger puis de Jean Schmitt (voir plus bas les Préposés au bâtiment, 1622)

Jetzt Hanß Schmidt
Görg Jäger, Soll gemeiner Statt, Von dreÿen stafeln seines Haußes in der Elisabetha gaßen neben Ambrosio Söhnern Jahrs vf Conuersionis Pauli 2 ß
Man. fol. 40
New fol. 74
Ext. 1652. 53. 54. 55. et 56

1657, 1661 empf.
1663 von Hanß Schmidten empf.
(Quittungen 1666-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 74
Même cens reporté dans le registre suivant. Le contribuable est ensuite Jean Jacques Schmidt

Hannß Schmidt, Soll von dreÿen Stafflen seines haußes in der Elisabeth gaßen, Jahrs vff Conversionis Pauli, 2 ß
St. Zinnßb. p. 85
jetzt Johann Jacob Schmidt
(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 658

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 658
Même cens reporté dans le registre suivant au nom de Jean Jacques puis Jean Georges Schmidt. Il est rayé en 1768, les marches ayant été supprimées

alzb. 74
Joh: Jac: Schmidt (Joh: georg) solle von dreÿ staffeln seines Haußes in der Elisabethen Gaßen Jahrs auf Conv. Pauli 2 ß
(Quittungen 1741-1768)
sind in Mense Julio Anno 1768. hinweg gemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1622, Préposés au bâtiment (VII 1337)
Les préposés autorisent la veuve du fabricant de bourses Paul Beuchler à remplacer trois marches en bois (4 pieds de long, saillie de 1 pied ½) par trois marches en pierre (5 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds ½). Ils se réservent le droit d’établir un cens annuel (voir le Livre des loyers communaux)

(f° 8-v) Zinstag den 22. Januar: 622. Vff Hr Leonhard Bawren XXI anhalten haben die Herren Dreÿe augenschein eingenommen (…)
Vff Appoloniæ Weÿland Pauli Beuchlers des Bullenmachers Seel. Wittib, Pitten, ahne Ihrem hauß in der Elßabethen Gaß Augenschein eingenommen, Vnnd Sie gehört, die Pitt Ihro Zu vergönnen, die Vor Ihrer Haußthür, habende Zwo hültzene alte Stafflen so 4 Schu lang vnnd 1 ½ Schu herauß Vff der Allmend ligen, Wegzuthun, Vnnd 3. Stein: Stafflen Vberhaupt 2 ½ Schu herausen Vnnd 5 ½ Schu lang dahien Zumach. Zu laßen. Werckmeister darüber gehört, Vnderred gehalten, Vnnd Ihr solches Zu Bawen Zulaßen Vergönstiget, doch Weil Sie Was Von der Allmend dazu einziehet, Vnsern Herren die mit einem Zins Zu belegen, Vorbehalten sein soll, hatt ahngenommen Vnd für den Augenschein erlegt 4 ß.

Description de la maison

  • 1726 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisine, atelier, bûcher, petite cave sous solives, cour et puits communs, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1754 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, trois chambres, une cuisine et un atelier de tonnelier, comble couvert de tuiles plates et de tuiles creuses, cour et puits communs, cave sous solives, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
  • 1774 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouve l’atelier de menuisier, deux poêles, une cuisine et deux chambres, comble couvert de tuiles plates, cave sous solives, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 700 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 12 / 18
Weiblen
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 357 case 1

Lallemand, Charles, capitaine en retraite grande rue 121

P 1312, sol, m.on Bat. et cour, Rue Ste Elisabeth 17
Contenance : 2,90
Revenu total : 127,51 (126 et 1,51)
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 725 case 2

Lallemand, Charles, capitaine en retraite, rue des drapiers 19
1875 Hummel Joseph Sesselfabrikant
1902 Hummel Joseph, Stuhlfabrkant die Erben und Wittwe Margaretha Karoline geb. Wöller

P 1312, Maison, sol, Rue Ste Elisabeth 19
Contenance : 2,90
Revenu total : 127,51 (126 et 1,51)
Folio de provenance : (357)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 116 case 1

Parcelle, section 9, n° 31 – autrefois P 1312
Canton : St. Elisabethgasse Hs N° 19
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,62
Revenu : 1400 – 1900
Remarques

(Propriétaire), compte 582
Hummel Joseph d. Erben u. Wwe in aufgel. Gg. d. a. R.
1904, Hummel Josef, Ww.
1909, Hummel Alfred
1932, Hummel Alfred et son épouse née Hamm

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe p. 448

18
loc. – Hornig, J. Ehrenfried – Charpent.
loc. – Pfeiffer, Marie Magd – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 30-31)

(Haus Nr.) 19
Hohl, Büglerin. 0
Hummel, Spezereihdlg. E 0
Rohfritsch, Wwe. 2
Willmann, Wwe. 3
Fuchs, Stuhlflechter. H 0
Krieger, Näherin. H 1
Petron, Flickerin. H 1

Dossier de la Police du Bâtiment

Voir au n° 21


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du charpentier Matthieu Kessler dans le Livre des communaux (1587)

Le charpentier Jean Merck acquiert en octobre 1556 le droit de bourgeoisie par sa femme Catherine, fille du charpentier Bernard von Botsch
1556, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 120
Hanß Merck der Zimmerman hatt des Burgkrecht empfang. von Catharina Bernhartt von Botsch des Zÿmmermans dochter, seiner ehefrawen und dientt Zu dem Zÿmerleutt vff den xiij ten octob. d a° & Lcvj.

Originaire de Kempten (en Allgäu), le charpentier Jean Merck se (re)marie en 1562 avec Anne, fille d’Antoine Birckler d’Achenen (sans doute Achern en Bade)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95-v n° 28)
1562. Hanns merck von Kempten, Zimmerman, Jungfraw Anna Anthoni Birckler von Achenen, Kornwerffers seeligen Tochter, Testis Hanns Lux, Kornwerffern, den 3. Augusti Zur Luzern (i 108)

Anne Birck, veuve de Jean Merck de Kempten, se remarie en 1565 avec Michel Hefftinger, de Lutzelbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107-v n° 45)
1565. Michael hefting. von Lützelburg, Anna Birckin, hanß merck von Kempt. des Zimmermans witwe (i 120, sans date)

Michel Hefftinger devient bourgeois par sa femme le 14 août 1565
1565, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) f° 251
Mÿchael Heffting. von Lützelburg der Zÿmmerman hatt das burgkrecht Empfang. von Anna weÿlandt hans Mercken des Zÿmermans sellig. Wittwen seiner Ehfrawen vnd dient Zu den Zymmerleütt. Act. Zinstag den 14.t Augusti A° & 65.

Charpentier originaire de Biberach, Matthieu Kessler épouse en 1559 Elisabeth, fille du pelletier Laurent Lœtsch (Matthieu Kessler ne figure pas dans les livres de bourgeoisie)
Mariage, cathédrale (luth. p. 56)
1559. Matheus Kößler von Bibarach Zimmerman Elisabeth Lorentz Lötschen Kurßners von Strasburg v.lasne dochter hora 9 a Laurentio (i 31)

Matthieu Kessler se remarie en 1562 avec Véronique, fille de Léonard von Bischweiler
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 190, n° 646)
1562. Matheus Kesler, Fronicka, lienharts von bischsweiler tochter, ist zu Kirchen gangen montag nach f*tate (i 196)

Matthieu Kessler fait baptiser en 1560 un enfant (l’acte de donne pas le nom de la mère) puis en 1567 un enfant issu de sa femme Euphrosine (mis pour Véronique)
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 173-v n° 61)
1560. Mit dißem ist auch getauft worden Matheus, Mattheus Keslers son vnd sind gevatter Hans feßher von Rauenspurg vnd Laurentz* Reiffen die gettel Ester Gottfried Engelmans hausfr (i 186)
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 280 n° 2141) 1567. Mattheus Kessler, Euphrosina, infans Gertrud (i 289)

Matthieu Kessler se (re)marie en 1580 avec Anne, veuve du charpentier Michel Hefftinger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 256 n° 557)
1580. Dominica IIII. Matthias kesler der Zimmerman, Anna Michel Hefftinger des Zimmermans nachgelasne Wittwe, den 4 Julÿ (i 262)

Veuve du charpentier Matthieu Kessler, Anne Birckler se remarie en 1600 avec Antoine Kopff
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 48 n° IIII)
1600. Den 11. Febr. seind Ehelich eingesegnet word. Antonus Kopff Burger alhie undt Anna Bircklerin weiland Matthis Kesslers deß Zimmermans vnd Burgers selig alhie nachgelaßene Widtwe (i 55)

Le boulanger Antoine Kopff achète le droit de bourgeoisie le 18 janvier 1598
1597, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 512
Anthoni Kopff d. Beck, Khaufft mit beÿstandt Gilg Hoffmans des Kachlers d. Burgerrecht vnd wil Zu den Becken diehnen, Actum den 18. Jan. 98.

Matthieu Kessler hypothèque au profit de Jean Hessler, receveur du Grand Hôpital, la maison adjacente à celle qui appartient à ses enfants issus de sa femme Véronique

1591 (4. tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 275 (Registranda Meyger) f° 4
(P fol. 5) Erschienen Matheus Käßler der Zimmerman burg. Zu St. Hatt sich für sich verschriben
Gegen herrn Johann Heßlern, disser Zeit Schaffner des grossen Spittals Zu Straßburg, so zugeg. demselbig vnd seinen Erben Zu Zinsen Ein Pfund fünff schilling pfenning ablosig mit xxv lb d St
von vff v abe hauß hoffestatt höfflin vnd Brunnen mit allen Ir gebeu geleg. Inn der Statt Straßburg, Inn Sant Elitzabeth. gaß einseit neben Stoffell Säger dem Zimmermann Andersit nebent obgedachtes Mathei Käßlers Khinder, So Er Von Veronica seiner Vorig. haußfrauwen ehelich erzieltt hinden auch vff dieselbig. Khinder stoßend, Dauon gohnd 5 gulden gelts ablosig mit 100 guldin St. werung Georg Antzen Stallschreibern Inn vogts weis Junckfrawen Marien von Duntzenheim Wÿland Cunradt von Duntzenheim selig dochter Jährlich & Zubezalen für sich & Alle Jar vff der heilig. dreÿ Künig tag vnd Anno & 92 den Ersten zins

Le tailleur de pierres Michel Mersude et sa femme Marie Kessler, le tonnelier Georges Spœth et sa femme Susanne Kessler ainsi que le barbier Matthieu Kessler vendent la maison à Antoine Kopff et Anne Birck à laquelle son précédent mari Matthieu Kessler a légué la jouissance viagère. La maison adjacente (futur n° 17) appartient aux vendeurs, le puits se trouve dans la cour commune dans laquelle une cloison en planches pourra subsister tant que les acquéreurs vivront.
1600 (24. 9.bris), Chancellerie, vol. 327 (Imbreviaturæ Contractuum) n° 89-v
Kauff Anthoni Kopffen gewesenen Becken vber ein Behausung vff St: Elßbethengaßen
Erschienen Michel Mersud. der Steinmetz vnd Maria Kößlerin sein haußfr. vnd Geörg Späht der Kieffer beneben Susanne Küßlerin auch seiner haußfr. vnnd Matheüs Kößler der Barbier für sich selbs vnd die andere ehevögtlicher w. haben (verkaufft)
Anthoni Kopffen burgers alhie vnd Anne Birckin seiner haußfr.
Ein Behausung mit allen derselben begriff. weit. recht. vnd gerechtigkeit. gelegen alhie In d. Statt Straßb. vff St: Elßbethengaß, einseit neben den Verkheüfferen vnd anderseit Stoffel Segern den Zimmermann, hind. vff herrn Niclaus von Thürckheims erben, dauon gehnd Jars 5 fl. w vff Geörgÿ, weiland herrn Conradt von duntzenheims selig. erben mit 100 guld. ermelter w ablösig, Mehr ein pfund fünff schilling H Johann heßlern Schaffnern In Spittal vff d. dreÿ König tag mit 25. lb. Ablösig, Weiter Ist Ihr der Kheuffern Anne Birckin die behausung verhafftet gewesen vmb 200 guld. St. w. welche behausung sie von Matheüs Kößlern dem Zimmermann selig Irem Vorig. Haußwürt neb. andern nebensheüßen Ir lebenlang widemsweiß Zugenüßen gehabt sonst ledig vnd eig., vnd were gleichwol d Khauff vber gesetzte beschwerden die sie kheüffer vff sich genommen geschehen vnd zugang. vmb 100 pfund
NB Dieweil Inn diße behausung noch ein gemeiner hoff dar Inn ein brunnen vnnd vmb denselb. deß Viehshalb. ein dielenwand, so soll dieselb Iren lebzeit beiden Kheuffer also gemein verpleib. aber nach derselb. absterben widerum hinweg vnd abgeproch. vnd doch für ein wie Zuuor gemeinen brunnen gehalt. wd.

Antoine Kopff et Anne Birck font un codicille qui annule les précédentes dispositions
1605 (15.8.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 59) (n° 88)
Codicill – Persönlich erschÿnen sind H. Anthoni Kopff vnd fraw Anna Bürckin sein eheliche haußfr. burger Zu Straßburg, beede Mitt hohem wolbedachtem alters beladen, doch gesundeß gendeß vnd stendeß leibß (…) Zeÿgten An wie sie vor $ den 25.ten Maÿ 1601. vor mir Notario vnd gezeüg Ihren lettstenn willenn Codicills weiß eröffnet und Angeben vnd auff den 4. Octobris gemelten Jars ein enderung darin fürgenohmmen derowege Ist Ihr beuelch daß solche damal vor Mir angegebenen lettste will beschehener enderung Allerdingß cassiert vffgehaben vnd von Vn*nd. sein solle, von Neüwen abers wöllen sie Verordnen wie volget
Actum In d. St. St. donstagß den 15.ten augusti 1603.

Le Grand hôpital est devenu propriétaire de la maison qu’il revend en 1619 à Anne Gœtz, veuve du fabricant de bourses Paul Büchel

1619 (xxiiij. Octobris), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 612-v
(P. fol. 449.) Erschienen h. Johann Friedrich Keÿser Oberschreÿber des mehrern Spithals Inn nammen Angeregten Spittals deßgleichen h. Johann Valentin Storck Als schaffners des weÿsenhauses, So dann Martin Straub fisch. burg. Zu Straßburg für sich selbst (verkaufft)
Agatha Götzin, wÿland Pauli Büchells Bullenmachers selig Witwen, So Zugegen mit beÿstand Oßwaldt Steiner schuemachs burgers Zu Straßburg, Ihres Vogts
hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. Inn der Statt Straßburg vff der Elßbeth. gaß einseit neben Abraham Treffle dem wollspinner, Anderseit nebent Daniel Feÿgellauwell dem Küffer, hinden vff wÿland Niclauß von dürckheim selig. erben, dauon gend j lb j ß gelts Ablößig mit xxj lb d vff Geörg herrn Sebastian Schachen XV. Sunst ledig vnd eigen, Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerden, Zu gang. vnd beschehen für vnd vmb 254 pfund

Originaire de Styrie, le fabricant de bourses Paul Büchler épouse en 1603 Agathe, fille du tailleur de pierres Matthias Gœtz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 167 n° 47)
1603. Doîca 6. post Trin. 31. Iulÿ. Paulus Büechler von steÿr ein Bulgenmacher Agatha Matthies götzen des steinmetzen Hind.lassne Tochter. Eingesegnet inst. d. 9. Augusti (i 88)

Le fabricant de bourses Paul Büchler devient bourgeois par sa femme Agathe, fille du tailleur de pierres Matthias Gœtz, six mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1604, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 834
Paulus Beüchler der Bullenmacher, empfahet Vonn seiner haußfrawen, Agatha, weÿland Mathis Götzen deß Steinmetzen seligen dochter, das Burg: Will Zum Spiegel dienen, vnnd Kein Nahrung angeben, Actum 24 Januarÿ 1604.

Paul Büchler est peut-être le même que celui qui demande l’autorisation de tenir des jeux d’armes en 1603.
1603 Conseillers et XXI (1 R 82) Fechtschuhl. Paulus Büchler. Paulus Beichler. 127. 218.

Veuve de Paul Büchler, Agathe se remarie avec le fabricant de bourses Gothard Wiener, originaire de Linz en Autriche.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 134 n° 30)
1623. Eadem [Dominica Misericordias] Gothard Wiener der Bulgenmacher, Thomas Wiener deß Bulgenmachers Vnd Burgers Zu Lintz in österreich hinderlaßener Sohn, Vndt Agatha, Pauli Beüchler deß Bulgenmachers alhie hinderlaßene Wittib. Kirchgang Zu S. Claus Mont. post Jubilate (i 146)

Gothard Wiener vend le droit d’habitation que lui a assuré sa femme défunte Agathe Gœtz à son beau-frère le notaire Georges Jæger

1627 (10. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 509
Erschienen Gotthardt Wiener d. Bullenmacher, burger Zu St.
hatt in gegensein H Georg Jägers Notÿ auch burgers alhie seines Schwagern bekannt,
demnach sein Wieners gewesene haußfr. Agatha Götzin see. in Zeit ihres Lebens ihme ein Behausung alhie in Elisabethen gaß neben Abraham Dreffler dem wollspinner, j. vnd 2 seit neben Georg Vielawel dem Küeffer gelegen, wie solche behausung in dem Vber ihr Agatha Götzin Verlaßenschafft vfgerichtetem Inventario specifcirt Zu befinden, ad dies vitæ usufructuarie Zunüeßen Verschafft daß er Wiener solchen ietzgedachten v.schafften wÿdem verkaufft vnd Zukauffen geben erntem H Noto. Jäger (…) für vnd vmb 106 Pfund

Le consistoire d’Anspach écrit au Magistrat de Strasbourg au sujet de la promesse en mariage que Georges Jæger de Kitzingen a faite à Elisabeth, fille de Mathias Gœtz
1618, Conseillers et XXI (1 R 100)
(f° 256) Donnerstags em XVII Septemb. Appolonia [biffé, remplacé par] Elisabetha Götzin contra Georg Jägern
Consistorium in Ehesachen Zu Onoltzbach schreibt, daß appolonia Matthes Götzen dochter vor diesem Geörg jägern von Kitzingen v.sprochener Ehe halber beclagt, vnd. deßen daß ohnerachtet vnd.schiedener Citationen ersitzen laßen, daß man alsowohl ursach gehabt hette in contumaciam Zuesprech. und dem veclagten Zuabsoluiren. Weil eß aber eine gewissens sach hett. so jhr nochmahlß terminum uff 7 Octob. nechstkünfftig angesetzt, hettens m. h. ratificiren wollen. Mit bitt Sie Zur gebüer anzuweisen, dann wann sie nicht erscheine, w.de doch ergehen waß recht ist. Erk. Man solls jhr Zuestellen vnd befehlen in 8. täg bericht Zuthun vff d. am, antwort. köne. H. Meichsen, h Baur

(f° 262-v) Mittwoch den XXIII. Sept. – Elisabetha Götzin contra Georg Jegern in causa matrimonalia
Hans Weger Müller vogt Elisabetha Getzin v wid d. Anspachisch. schbn. Georg Jegern vbergibt er gegenbericht darin erzelt wie er Jeger vber alles verwahrtet u ab*hut bey Jr Elisabeth Mutter vmb die dochter angehalten auch letßlich erhalten, d. d Abendtmahl der auf empfang sie nimmer Zu lassen, auch mit seinen eignem blatt* so er itz Rott d* hauß verschbrn, vnd ein hauffen brieff Zugeschben, deren 39 Bitt den k*cht sambt den brieffen dem Geistlich. Richter hienauß Zuschick. mit* Ihren schben Zu collationiren u dahien Zurichten d. weitter citirens nit vonnotten, dan sie Keine uncosten anwend. will erbeit sich auch wan er Jr den uncosten v andere versaumnis d. sie vor gutten heuraten aufgehabten erstatten wirdt d. sie Ine auchalden war er Ir geben restituiren will. Erk. man soll hienauß schicken. G. Held, G Mock

Candidat en droit originaire de Kitzingen, Georges Jæger épouse en 1619 Elisabeth, fille du tailleur de pierres Mathias Gœtz
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 118-v n° 8)
1619. den 2. Martÿ seind ehelich eingesegnet worden h. Georg Jäger von Kitzingen, der Rechten Candidatus, weÿland hern Valentin Jägers, Burgers vnnd des innern Raths daselbst nachgelaßener Sohn, vnnd Jungfraw Elisabetha Götzin, weÿland Matthias Götzen, deß Steinmetzen vnnd Burgers seeligen alhie, nachgelaßene dochter (i 129)

Originaire de Kintzingen en Franconie, le candidat en droit Georges Jæger devient bourgeois par sa femme Elisabeth, fille du tailleur de pierres Mathias Gœtz
1619, 4° Livre de bourgeoisie p. 12
Georg Jäg. d. Rechten Candidatus Von Kutzing. Auß dem Landt Zu Franckh. Empfangt d. Bureg.recht Von Elißabeth weÿlandt Mathis Götzen deß Steinmetz. nachgelaßene Tochter Vnd will Zu Mörin dienen Actum den 21. Julÿ 1619.

Les notaires Georges Jæger et Jean Jacques Meyer prêtent le serment de rédacteur d’inventaires
1622, Conseillers et XXI (1 R 104)
(f° 382-v) Mittwoch den 11. Octobris – Beneficium Inventandi
Georg Jäger und Hanß Jacob Meger hab. das Inventir schrbr. eÿd geschworen

Les Quinze refusent de fournir à Georges Jæger deux quartauts de blé au prix que les bourgeois paient dans les tribus.
1623, Protocole des Quinze (2 R 51)
(f° 139) Montags den 18. Augusti. – Georg Jäger. Frucht
Geörg Jäger supplicirt vmb 2. fiertel Früchten Von der Statt Speicher in dem Preÿß wie mans den burgern vf den Zünfften gibt. Erkant, Sein begehren abschlagen.

Georges Jæger demande à être rétribué de l’inventaire qu’il a dressé à la Chambre des contributions et à la Monnaie
1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
(f° 111-v) Sambstags den 13.ten Maÿ. – Geörg Jäger. Müntzwesen, Inventation
Geörg Jäger Notarius Erschienen recessiert daß Er In beÿsein der vordneten die Jenige Instrumenta so sich in den loßungstuben vndt Müntzhoff befunden Inventirt auch ein Inventarium vonn 79. balttern darüber verfertigt, legt Zween Zedull vor pit daß crafft derselben Ihme sein lidtlohn vndt den deputirten, die v.tröste recompens erfolgen möchte. Vmbgefragt wardt von H. Städell erinnert, man soll die separation gegen Schellen wohl in Acht nemmen. Erkant, daß geschäfft für die v.ordnete herren gewießen, Jägern angezeigt als seÿ Zu bedacht gezogen.
[in margine :] Mittw. 24.t diß. Ist Jägern sein Zedul so 7 ln 15 ß besagt hatt, vß gefelch der vordneten herren,H. Glaßern vnderschrieven worden

Georges Jæger est candidat au poste de secrétaire à la Chambre des tutelles. Il est greffier au tribunal en 1655 lors du mariage de son fils Jean Georges Jæger et ancien secrétaire à la Chambre des tutelles en 1663 (voir plus bas)
1644 Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 9) Sambstag d. 27. Januar: – Georg Jäger
Georg Jäger Not: vberreicht Und.ge supplication Umb conferirung der Vogteÿ gerichts schreibereÿ

Georges Jæger loue la maison à Jean Reck, organiste à Saint-Thomas

1628 (26. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 231-v
Erschienen H Johannes Reck, organist Zu S. Thoman vnd burger Zu St.
hatt in gegensein H Georg Jägers deß Notÿ auch Burgers alhie bekannt
daß er von demselben fünff Jahr lang die nechsten von schierist künfftig Joh. Bapt: nach einander folgendt enthelnt und bestanden (…)
ein behaußung sampt allen deren gebäwen & Alhie in Elisabethen gassen, neben Georg Violawel dem Küeffer, i. vnd 2. s. seit Abraham Treffler dem Wollstreich. hind. vff die Türckheimische Erb. stoßend gelegen für und umb Ein Jährlichen Zinß Nemblichen 20. Pfund

Marguerite Kollœffel, veuve de Sébastien Schach, vend au marchand de vins Martin Boch une rente de deux florins, rachetable par un capital de 50 florins, que doit Georges Jæger pour sa maison rue Sainte-Elisabeth

1642 (10. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 668
Erschienen ut supra fol. 629 [der Edel und Veste H. Josias Glaßer der Cron Schwed. Rhat, alß Ehevogt Frawen Margarethæ Kollöfflerin, weÿl. Sebastian Schachen nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand deß Wohl Edel Gestreng. H. Philipß Henrichs von Müllnheim, Fünff Zeheners dißer Statt und deß Ehrenvest- und Weÿsen H Daniel Steinbockhß beeder alß vß E. E. groß. Rhats Mittel, hierzu insonderheit deputirter Herrn] hatt bekannt und offentlich veriäh.,
dEmnach Martin Boch der Weinhändler, vff der Schachisch. Behaußung, zwischen der herberg Zum Geist und der Kieffer Zunfftstuben gelegen, 500 gulden Nachtragß Capital zu erfordern hette, und davon nicht allein vff Michaelis a° 1641. ein Jahr Zinnß verfallen were, sondern auch vff bevorstehend Michaelis widerumb einer erscheinen Würde, Alß Wolte Er ehevögtlich. weise, vff E. E. groß. Rhats d. 19. martÿ nechsthien interponirtes Decretum, in solutum und Zue bezahlung dißer Zwen Jahr zinnß, so sich Zusammen 50. guld. belauffen, maßen Er Boch dann angenommen,
Zwen guld. geltd iährlichs und mit 50. guld. beÿde straßb. Wehr. widerlößiges zinnßes, so anietzo H Georg Jäger der Notarius, vermög eines pergamentinen d. j. martÿ a° 1567. mit deß Bischoffshoffs anhangend. Insigel gefertigt. und dann Cessionario originaliter eingehändigt. Zinnß brieffs, alle Jahr vff Georgÿ, von vff und abe seines in Elisabeth Gaß alhie, gelegenen und in gemeldtem Zinnßbrieff specificirten Behaußung noch per Rest ahne fünff guld., daran die übrige treÿ guld. in crafft dem Brieff überschriebener Widerloßung abgekaufft seind, Zue raich. pflichtig so ohnverhafftet

Le notaire Georges Jæger rachète de Daniel Bernet, bourgeois de Berne, les droits que peuvent avoir les héritiers de Marie Gœtz sur les deux maisons sises rue Saite-Elisabeth et près de l’entrepôt de charbon (rue Saint-Louis)

1654 (20. April.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 226-v
Erschienen Daniel Bernet Burger Zu Bern, für sich und im nahmen seiner Consorten, von denen Er seiner Anzeig mündlich befelcht seÿe, mit beÿstand Emanuel Helbling Burgers Zu Freÿburg im ÿchtland
hatt in gegensein H Georg Jägers Notarÿ und Vogteÿgerichts schreibers zu Straßburg bekannt
Daß Er Daniel Bernert & Cons. alß weÿl. Mariæ Götzin seel: Erben umb alle die ienige Ansprach so dieselbe ahne ihne H jägern wie auch die Behaußung in St. Elisabeth. gaßen und ahne der Behaußung beÿ der kohlscheur Zu Straßburg gelegen, Zu prætendiren gehabt, oder noch Zu sprech. haben möchten, mit 52. Reichßthaler (…) befridigt word. seÿen

Le notaire Georges Jæger vend la maison au tonnelier Jean Schmidt

1663 (27. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 613
(Prot. fol. 55 – 110. lib) Erschienen H Georg Jäg. Notarius und alter Vogteÿ Gerichts actuarius
in gegensein hannß Schmidts deß Küblers
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie in St. Elisabethæ Gaßen, einseit neben einer Schul behaußung, anderseit neben Georg Badern dem Müllern Zu Plobßheim hind. vff hieronÿmum Rügern den Schreinern stoßend gelegen, davon gehen iährlich vff Georgÿ 1 lib lößig mit 26. lib. 5 ß weÿl. Martin Boch deß weinhändlers seel: Erben, Item ied. Jahrs 1 lib 7 ß 3 s vff Michaelis lößig mit 27 lib 5 ß dem mehrern Hospital, Item iährlich termino Martini j lib 7 ß 3 d lößig mit 27. lib. 5 ß dem Waÿsenhauß, Item ied. Jahrs termino Conversionis Pauli 2 ß d Allmendgeldt weg. d. Staffeln gemeiner Statt (übernohmen) – umb 27 pfund

Jean Schmidt hypothèque deux mois plus tard la maison au profit de l’étudiant Jean Conrad Fritz

1663 (3. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 630-v
Erschienen Hannß Schmid der Kübler
in gegensein Sebastian Zittelmeÿers deß Küeffers alß Vogts Johann Conrad Fritzen Studiosi – schuldig seÿen 50 Pfund pfenning, daß Er, damit, nach beschriebene Behaußung erkauffen
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, alhie in St. Elisabethæ Gaß. einseit neben einer Schulbehaußung, anderseit neben Georg Badern dem Müllern Zu Plobßheim, hinden uff hieronÿmum Rügern den Schreinern, stoßend gelegen, davon geh. iährlich termino ([biffé] Georgÿ) Michaelis 1 lib 7 ß 3 d lößig mit 27. lib. 5 ß dem mehrern Hospital, Item j lib 7 ß 3 d termino Martini lößig mit 27. lib. 5 ß dem Waÿsenhauß, Item 2 ß d Allmendgeltd iährlich termino Conversionis Pauli gemeiner Statt

Jean Schmidt rembourse un capital de 50 florins garanti sur la maison par un acte de 1567.

1663 (7. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 640
Erschienen Sebastian Röderer der Rothgerber alß Vogt weÿl. Martin Bochen deß Weinhändlers nunmehr seel. nachgelaßene Wittibin
in gegensein hannß Schmidts deß Küblers
die uff und ab seiner alhie in St Elisabethæ Gaßen gelegenen Behaußung, Vermög einer pergamentinen teutschen j. Martÿ A° 1567. durch herrn Adamum Mehlern deß Bischofflich. hoffs Contractuum Notarium nunlängst seel. uffgerichteten Zinnßbrieffs und demselben überschriebener particular Abloßung, im Rest Verbliebene 50. fl. g. Wehrung abgelöst

Fils de Barthelémy Schmidt de Mietersheim près de Lahr en Bade, Jean Schmidt épouse en 1646 Euphrosine, fille du pasteur Marc Lückensaltz de Wagenstadt en juridiction de Lahr
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 74)
1646. Dca 3. Trinit. 14. [Junÿ] Johann Schmidt der Kieffer Barthol. Schmidt Burgers Zu Mittersheim beÿ Lahr hinderlaßener Sohn J. Euphrosina H. M. Marci Lückhensaltz pfarrers Zu Wagerstatt Lohrischer herrschafft hinderlaßene Tochter. Zinstag 23. Junÿ (i 216)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 29) 1646. Dominica III Trinit. 14. Junÿ. Johannes Schmid der Kieffer Von Müttersheim Lohrer herrschafft Bartholomæi Schmid deß burgers daselbsten nachg. Sohn v. Jfr. Euphrosina hr. Marx Luxalts pfarrers Zu Wagenstatt nachgel. tochter. Copulirt eidem [Zinst.] Alt S. Peter (i 38)

Tonnelier dans la rue des Tonneliers, Jean Schmidt fait baptiser en 1652 un enfant issu de sa femme Anne Neumann
Baptême, cathédrale (luth. f° 439 n° 145)
1652. Hanß Schmid der Kübler in d. Küeffgaß, vnd Anna Newmännin, Anna (i 444)
Baptême, cathédrale (luth. f° 487-v, n° 63) 1654. Hanß Schmidt der Kübler in der Kieffergaß hinder der Sonnen vnd Anna Newmännin, Hanß Jacob (i 493)

Jean Adam Reinhard épouse en 1660 Marie, fille du pelletier Melchior Neumann d’Emmendingen. Jean Schmidt assiste la future épouse dont il pourrait être le beau-frère.
1660 (17. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 54
(Eheberedung) Erschienen hannß Adam Rheinhard der Tagner von Eschweÿler, Schirms Verwanther Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand hannß Diebolt Merckhels deß haffners und Burgers alhie, an einem
So dann Jungfr. Maria, weÿl. Melchior Neumanns geweßenen Burgers und kürßners Zu Emmending. nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand hannß Schmidts deß Küblers und Burgers zu Straßburg am andern theÿl
Endlich zum vierdten, so hatt der hochzeiter, der hochzeiterin Versproch. wann sie ihme überleben würde, daß sie alß dann und so lang dießelbe im Wittibstand verbleibt, seine alhie ahne Steinstraß. beÿ der herberg Zum Pflug gelegene Behaußung widems weiß Zugenießen haben, so bald sie aber sich anderwerts verheurathet, dießer widem alledingß erlesch. und gefallen sein solle

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 105-v n° 2)
1660. Dominicâ 11. post Epiphan. Hanß Adam Reihart der tagner im schurm alhie undt Jungfr. Anna Maria Melchior Neumanns, gewesenen burgers undt Kürschners Zu Emmendingen Margräfischer Herrschafft hinderlassene eheliche tochter.Copul: Mont. d. 23.ten Januarÿ Zum J S Peter (i 117)

Jean Schmidt se (re)marie en 1684 avec Anne Marie, fille du messager Jean Dort
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 114 n° 677)
1684. Eodem [Dom XIX, XIX Trin. d. 1, 8 8.bris] Johannes Schmid, der Burger und Kübler alhier, Jfr. Anna Maria, weÿl. Johann Dorten des gewesenen Einspännigers allhier nachgelaßene eheliche tochter.Cop. St. Thomæ (i 59, proclamation Saint-Nicolas f° 28 n° 25)

Le tonnelier Jean Schmidt fait donation de la maison à son fils unique Jean Jacques Schmidt en échange de son entretien sa vie durant et de celui d’Anne Marie Dorth, belle-mère du donataire

1690 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 616
hans Schmid, Kübler an einem
So dann hans Jacob Schmid auch Kübler deßen leiblicher und einiger Sohn am andern, beede theÿle aber mit beÿstand Hn Daniel Hammerers, deß Silberarbeiters und Martin Wolffender deß Küblers
haben angezeigt und bekandt, daß Sie beede Vatter und sohn nachfolgendes Leibgeding mit einander auffgerichtet haben, Nemblich und für das erste, so verspricht Er der Sohn Ihme dem Vatter die noch restirende Zeit seines Lebens beneben der Stieffmutter /:doch dieße solang de Vatter d leben haben wird:/ an tisch und losament in Eßen und trincken auch anderen Nothwendigkeit, so guth Er daßelbe es selbsten genüßet Zuerhalt. (…)
dahingegen so übergibt Er d. Vatter Ihme dem Sohn eÿgenthümblich Erstlich seine behaußung an St. Elisabethengaß, einseit neben einer Schul behaußung anderseit neben hans Peter Pfeiffer dem weinhändler hind. auff hans Reben den Schreiner stoßend gelegen, welche behaußung umb 27 lb 5 ß dem Mehrern Hospital, Item umb 27 lb 5 ß dem weisenhauß allhier verhafftet, auch gebe mann darvon jahrs 2 ß d allmend geld weg. einer Stafflen, Mehr seÿe dieselbe umb 50 lb d. hohen Schul allhier hypothecirt und endlich Anna Maria dorthin deß cedenten haußfrau darin eine wohnung Zum lebtägig. widem in Ihrer Eheberedung verschrieb., Im übrigen freÿ ledig und eÿg. Nächst dißen so übergibt Er der Vatter dem Sohn alle seinen werckzeug und verspricht darneb. so viel Ihm Gott Kräfft. und vermög verlieh. wird. mit seiner handarbeit beim handwerck hülffe Zu leisten (unterzeichnet) HS, hanß Jackob Schmidt

Assisté de son père et de son beau-père Martin Wolffender, Jean Jacques Schmidt hypothèque le même jour la maison au profit de l’orfèvre Daniel Hammerer

1690 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 680-v
hans Jacob Schmid, der Kübler mit beÿstand hanß Schmidt und Martin Wolffender, beede auch Kübler, seines respect. leiblich. und Schwehervatters
in gegensein Hn Daniel Hammerers, deß Silberarbeiters – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Eine behaußung an St. Elisabeth. gaß & perge ex immediate vorstehed Verschr.
[in margine :] Susanna Barb: Hammererin beÿständlich Joh: Peter Strohl silber: ihres mariti, dero hierinn stehendes Capital ihrer außag nach gehöre, hat in gegensein Mariæ Elisabeth deß debitoris frauen (quittung) den 6. Junÿ 1714

Jean Schmidt meurt le 1 décembre 1691 à l’âge de 70 ans. Les témoins sont son fils Jean Jacques Schmidt et le beau-père de celui-ci, Martin Wolffender
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1687-1704 f° 35-v n° 57)
1691. Auff heuth Domin. 1. Adventi 2. 10.br. st. n. Aô Christi 1691 ist Johannes Schmidt der 70. iahr. 2. wochen vnd 2 tag alter verstorbene Burger vnd Kübler dahier (auff) St Helenæ Kirchhoff begraben worden (unterzeichnet) hanß Jackob Schmidt Kibler Alß Sohn, Martin wolff Ender Alß gegenschwer (i 39)

Jean Jacques Schmidt épouse le 22 juillet 1680 Marie Elisabeth, fille du tonnelier Martin Wolffender (ici Wohlvender)
Mariage, cathédrale (luth. f° 82-v, n° 36)
1680. Domin. 5. post Trin: Zum 2. mahl. Johann Jacob Schmidt der Kübler Johann Schmidts auch Küblers u. Burgers ehelicher Sohn Jungfr. Maria Elisabeth, Martin Wolvenders auch Küblers u. Burgers alhier ehel. T. Donnerst. den 22.ten Julÿ Münster (i 84)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 11-v, n° 27) 1680. Domin. 5. et 6. Trinit. Hans Jacob Schmidt der ledige Kübler Hans Schmidts, deß Burgers vnd Küblers alhie ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Maria Elisabeth hn Martin Wohlvendters deß Burgers undt Küblers alhie eheliche tochter Copul. Donnerst. 22. Julÿ Im Münster (i 13)

Jean Jacques Schmidt hypothèque la maison au profit d’Anne Salomé, fille du cordier Jean Pierre Füssinger.

1692 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 165-v
Hannß Schmidt der Kübler
in gegensein Johann Caspar Dürr, Kieffers, alß Vogts Jfr. Annæ Salome weÿl. hannß Peter Füsingers gewesenen Seÿlers hinderl. tochter – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhier in St. Elisabeth Gaßen einseit neben einer Schul behaußung anderseit neben Hannß Peter Pfeiffern, Mezger und Weinhändlern, hinten auff hannß Reb den Schreiner stoßend gelegen, darvon gehen Jährlich 1 lb 7 ß 3 d auff Michl. lößig mit 27. lb 5 ß dem Waisenhauß Item ieden Jahrs termino Convers. Pauli 2 ß Allmend gelds wegen der Stafflen, gemeiner Statt

Jean Jacques Schmidt hypothèque la maison au profit de son beau-père Martin Wolffender

1697 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 181
hans Jacob Schmid, der Kübler
in gegensein H. Martin Wollfenders deß Küblers seines Schwehervatters, schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, Zugehörd. und Gerechtigkeit. allhier in St. Elisabethæ gaßen einseit neben einer Schulbehaußung and.seit neben hans Peter Pfeiffen Metzgern und Weinhändlern, hind. auff weÿl. hans Reben gewesenen Schreiners sel. Erb. stoßend geleg., darvon gehend jährlich 1 lb 7 ß 3 s auff Michaelis lösig mit 27 lb 5 ß dem waisenhauß und 1 lb 7 ß 3 d auff Martini dem Mehrern Hospital jährlich auch mit 27 lb 5 ß abzulösen, Item ied. jahrs termino Conversionis Pauli 2 ß d Allmendgelds weg. der Stafflen gemeiner Statt – hierbeÿ persönlich erschienen deß debitoris haußfrau Maria Elisabetha geb. Wolffenderin deß Creditoris leibliche tochter und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Joh: Reichatd Höllbeck genandt Böhm deß Knöpffmachers und Johann Widmanns, deß würts zur goldnen Ganß ihrer beed. Schwäger, die hat sich für solche Schuld verbürgt

Jean Jacques Schmidt et Marie Elisabeth Wolffender hypothèquent la maison au profit du chapelier Bourcart Bürckel

1719 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 151
Joh. Jacob Schmidt sen: kübler und Maria Elisabetha geb. Wolfenterin beÿständlich Joh. Wolffendter knöpffmachers und Joh. Georg Kuntz gastgebers auf der Weinsticher stueb
in gegensein Burckardt Bürckel huetmachers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, ihr hauß cum appert. in St Elisabetha gaß, einseit neben Andres heim anderseit neben einem hauß dem Spithal gehörig hinten auff hannß reeb – davon soll man 3 ß dem Pfthrn

Jean Jacques Schmidt et Marie Elisabeth Wolffender hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen

1720 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 520-v
Johann Jacob Schmidt der älter kübler und Maria Elisabetha geb. Wolffenderin mit beÿstand Ludwig Zeck des Knopffmachers und Johann Wolffenders auch knopffmacher ihres leiblichen bruders und Tochtermanns
in gegensein Johann Paul Reiseisens goldarbeiters – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, Ihr der Debitorum hauß cum appertinentÿs in Elisabethä gaß, einseit neben andres hein küffer anderseit neben einem hauß dem mehrern hospital gehörig geleg. davon gibt mann Jährlich 2 ß dem Pftenningthurn

Jean Jacques Schmidt l’aîné hypothèque la maison au profit du médecin Jean Bürckel

1721 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 103
hannß Jacob Schmidt der ältere Kübler
in gegensein H. Johann Bürckels Med. D. et pract. – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt auff St Elisabethä gaß, einseit neben heimen dem Kieffer anderseit neben einer alhießigem hospitahl gehörigen behausung

Jean Jacques Schmidt et Marie Elisabeth Wolffender hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Daniel Lang

1723 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 288
hannß Jacob Schmidt der ältere Kübler und Maria Elisabetha geb. Wolffenderin beÿständlich ihres Sohns hannß Georg Schmidt des küblers und Johann david häßler des Kürßners ihres tochtermanns
in gegensein H. Joh: Daniel Lang Not. Publ. – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höffein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten in St Elisabethen gaß, einseit neben dem Mehrern hospitahl gehörigen behausung anderseit neben andreß heim dem Kieffer hinten auff ged. heimen und den Mehrern hospitahl – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen etlichen stafflen 2 ß ane allmend zinß

Elisabeth Wolffender meurt en 1726 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 82 livres, le passif à 64 livres.

1726 (30.3.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 21) f° 509
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung so weÿl. die Tugendtsame Fr. Elisabetha Wolffenderin deß Ehrsamen Mstr. Hannß Jacob Schmiden Küblers undt Burgers allhier geweßte Ehefrau nach ihrem den 12.ten hujus genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg auff Sambstag den 30.ten Mertz 1726.
Die abgeleibte fraw seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen alß volgt. 1. Fr. Mariam Elisabetham Joh: Davidt Heßlers deß Kürßlers alhier Ehefr. 2. Joh: Jacob Schmidt Kübler undt burgern alhier, 3. Fr. Mariam Salome so ahne H Heinrich Nägelin allhier verheurathet, 4. Joh: Georg Schmidt auch Küblern undt burgern allhier, 5. Fr. Mariam Margaretham H Joh: Ludwig Becken deß Knöpffers allhier Ehegattin undt dann 6. Johann Schmiden den ledigen Kübler in deßen Nahmen Mstr. Joh: Philipp Goll, der Schneider undt burger allhier dem geschäfft beÿgewohnet, Alle sechs der verstorbenen mit ihrem hinterbliebenen wittibern Ehelich erzielte Kindter undt ab intestato nachgelaßene Erben Zu gleichen antheilen.

Inn Einer allhier in der Statt Straßb. auff der Elßbetten gaß gelegenen undt hernach beschriebener behausung hat sich befund. alß volgt.
Soldaten Cammer, Cammer A, Wohnstub
Eigenth. an Einer Behaußung. It. Ein behaußung undt hoffstatt mit allen Zugehördt, rechten undt gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in St. Elisabethægaß 1.s Neben andres heim dem Kieffer 2.s Neben Einem Stiffthauß deß Mehrern hospithals hindten auff bemelts Stifft hauß stoßend, vornen auffs allmendt, welche durch der Statt geschworene Werckmstr. den 17. apr. 1726. vor ledig Eihen angeschlag. wordt. umb 350 lb. Davon gehen ab. Erstl. 3 ß d Staffel Zinnß so mann jährl. auff (-) dem allhiesig. pfenningthurn zu geben macht à 5. pro Ct° gerechnet in Capital 3. lb, It. gibt mann Jahrs auff Michaelis dem Mehrern hospittahl allhier j lb 7 ß 3 s Macht à 5 pro Ct° inn ab. hg. 27 lb 5 ß, It. 1 lb 7 ß 3 d thuet mann dem Stifft weÿßenhauß allhier jahr auff Martini vor Zinß entrichten, trifft auch Zu 5 pro Ct° in ab. Cap. 27. lb 5 ß, It. ist mann Jahr auff andeæ 2. lb d Zinß à 4 pro Ct° dem Colleg. St. Wilhelm allhier Zuricht. pflichtig ablößig mit 50 lb, It. H. Not°. Joh: Daniel Langen 7. lb 10 ß à 5. pro Ct° Jahrs auff (-) macht in hg. 150. lb. So dann j lb d. Zinß Zu 4. pro Ct° H Joh: Ludwig becken dem Knöpffmacher undt respê dochter Mann Jahrs auff ann: Mariæ abl. mit 25 lb, Summa abgangs 262 lb 10 ß Vndt Verbleibt solchem nach ane obigem anschlag noch in außwurff Zubringen 67. lb 10 ß. Diese behaußung soll deß wittwers Vaters herrühren undt hat Sich beÿ dieser inventation nichts schrifftlich. befund.
Norma hujus inventarii, Sa. haußraths 12, Sa. Werckzeugs zum Kübler handtwerck gehörig 2, Sa. Eigenth. ane Einer behaußung 67, Summa summarum 82 lb – Passiva 64, Nach Abzug deren verbleibt noch im rest 17 lb
Abschatzung d. 17. [apr. 1726] Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Meister hannß Jacob Schmidt Senior Kübler, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auf der Elßbetter Gaß gelegen, einseits Neben Andreas Heÿnen Küffer, anderseits Neben einem Stiffthauß Zum hohen Spithal gehörig, hinden auch auff gedachtes Stifft hauß stosend, welche behausung, Stuben, Cammer, Küchel, Werckstatt, holtz Kammer, gebälcktes Kellerlein, gemeines höffel, und gemeine bronne sambt aller gerechtigkeiten wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleithe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sieben Hundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoffs

Jean Georges Schmidt rachète les parts de la maison dont il devient seul propriétaire

1728 (2.6.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 29)
Güttliches Erbs Vergleich Zwischen Weÿl. Mstr. Johann Jacob Schmidt des gewesten ältern Küblers und burgers allhier hinderlaßenen 6. Kindtern undt Stamm Erben
(…) daß deßen verlaßenschafft, Einig undt allein in seine Ihme Ehemals zuständiger behaußung auff der Elßbettengaß allhier gelegen, 1.s neben andres Heim dem Kieffer, 2.s neben Einem Stiffthauß stoßend, vornen auff das allmendt gelegen, bestehet, welche nach inhalt desselben gewester Ehelichen Haußfrawen seel. verlaßenschafft Inventario durch mich unterschriebenen Notarium in anno 1726. auffgerichtet undt darin Einverleibten berichts undt vergleichs vom 30.ten Mertz 1726. biß auff obermelten Mstr Johann Jacob Schmidts deß vatters absterben unter den Kindern undt Erben für ohnvertheilt außgesetzt wordten. Alldieweilen nunmehr ermelter Mstr Joh: Jacob Schmidt der vatter ohnlängst auch Zeitliches todtes verblichen, Alß seindt auff dato zu Endt gemelt desselben hinterlaßendte Kindter undt Erben beÿständlich Ehe: und vögtlicher weiß alß vor Sich selbst beÿsammen Erschinnen, der guten intention undt Meinung Sich wegen berührter Vätterlichen behaußung halben gütlich. Verglichen, Zu dem Endte dann Fr. Maria Elisabetha Heßlersin gebohrne Schmidin beÿständlich Joh: Davidt Heßlers deß Kürßlers ihres Ehewürths, Johann Jacob Schmidt der Kübler undt burger alhier vor Sich selbsten, Fr. Maria Salome mit assistentz H. Joh: Heinrich Nägelins Ihres H Eheliebsten, Fr. Maria Margaretha Schmidin, H Johann Ludwig Becken deß Knöpffmachers Ehefrauen mit deßen beÿstandt, So dann in Nahmen Johannes Schmiden des ledig. Küblers undt abweßenten Sohns, Mstr. Joh: Philipp Goll der Schneider
Ihrem respê Schwager undt bruder Mstr. Johann Geörg Schmidt auch Küblern undt burgern allhier
ihrer dickberührts Vätterliche Behaußung, hoff, hoffstatt, mit aller Zugehördt weith. Rechten und gerechtigkeiten in gemeinem ohnvertheiltem Erb vor sich und ihre Erben, ihme undt deß. Erben, allein Eigenthümlichen umb 1000 gulden Erblich. überlaßen (…) Actum Straßburg auff Mittwoch d. 2. Junÿ 1728.

Le tonnelier Jean Georges Schmidt et sa femme Brigitte Schweitzer hypothèquent quatre jours plus tard la maison au profit de Susanna Kast, veuve du tisserand Jean Louis Kob.

1728 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 269
Johann Georg Schmidt der Kübler und Brigitta geb. Schweitzerin beÿständlich H. Emmerich und H. Jäger beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Fr. Susannæ geb. Kastin weÿl. H. Rathh. Johann Ludwig Kob leinenwebers nachgelaßer wittib beÿständlich ihres Curatoris S.T. H. XXI. Eliæ Brackenhoffer – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff St Elisabethæ gaß, einseit neben Andreas heim dem Kieffer anderseit neben einem dem Meheren hospital allhier zuständigen hauß hinten auff eben daßelbe, davon man jährlich allhiesigem Stadt Pfenning Thurn 2 ß ane allmend zinß wegen etlicher Staffeln – in vätterlichen verlassenschaffts: abtheillung von seinen Miterben und geschwisterden käufflich übernommen hat

Jean Georges Schmidt épouse en 1720 Brigitte Schweitzer, fille de l’échevin Jean Schweitzer, de Lampertheim
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 172-v n° 20)
Mitwoch den 6. Nov. 1720. seind nach Vorhergegangener Zweÿmahliger offentlicher Außruffunng, in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Nicol: in Straßburg, Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Johann Georg Schmid, der ledige Kübler, Johann Jacob Schmidts deß ältern Küblers vnd burgers alhier Ehel. Sohn, vnd Jfr. Brigitta Schweitzerin weÿl. Hanß Schweitzers, gewesenen burgers vnd Gerichtsbotten Zu Lampertheim hinderlaßene Ehel. tochter (unterzeichnet) hans gerg schmidt als hochzeiter, + der hochzeiterin Zeichen (i 177)

Brigitte Schweitzer de Lampertheim, fille de l’échevin Jean Schweitzer, devient bourgeoise à titre gratuit trois mois avant son mariage
1722, 3° Livre de bourgeoisie p. 1324
Brigitta gebohrne schweitzerin Von Lamperth. geb. Johann schweitzers gewesenen gerichtsbot. alda eheliche dochter erhalt das burgerrecht gratis, will beÿ E. E: Zunfft der Kiefer dienen prom. den 3.ten Aug. 1722

Jean Georges Schmidt meurt en décembre 1754 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens. Les experts estiment la maison à 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 476 livres, le passif à 267 livres.

1754 (19.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 380) n° 570
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Georg Schmid, des geweßenen Küblers und Burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1754. – als derselbe Montags den 24.ten Decembris der Zurückgelegten 1753.sten Jahrs dießes Zeitliche mit den Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Viel Ehr vnd tugendsahmen Frauen Brigittä Schmidin gebohrner Schweitzerin der hinterbliebenen Wittib und des Verstorbenen seeligen per testamentum nachgelaßener Universal Erbin mit assistentz des Ehren und Wohlvorachtbahren Hn Lorentz Webers des Küblers und Burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands, ersucht und inventirt durch Sie die Wittib (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿseÿn des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Schmids des Küblers und burgers allhier des Verstorbenen seel. eheleibl. Bruders, auf Dienstag den 19. Martÿ Anno 1754.

In einer allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden angetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung bestehend in Vorder u. hindergebäu sambt hoffstatt, Gemeinschafft des hoffs u. bronnens auch allen übrigen deren gebeüen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane St: Elisabethengaß, eins. neben einer dem Mehren Hospital allhier gehörigen behaußung, anders. neben H Joh: Philipp Buck dem Schreiner, hinden auf vorgedachten Mehrern hospitals behaußung stoßend davon gibt man Jäht. auf Conversionis Pauli der Stadt Straßburg Pfenningthurn Zween Schilling Pfenning Allmend Zinnß wegen der Stafflen, sonsten ist dieselbe vor freÿ ledig u. eigen durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftl. Abschatzung Vom 13.ten Martÿ 1754. angeschlagen pro 371. Darüber besagen Zween teutsche pergamentene Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anh. Insiegel corroboriert de datis 24.ten 8.bris aô 1619. & 27.t 9.bris Aô 1663.. Dabeÿ Zween abgelößte perg. Zinßbrieff. Ingleichem eine Copia eines gütlichen Erbs Vergleichs zwischen dem verstorbenen seel. und seinen 5 geschwüsterden, krafft dessen Ihme solche behaußung im vätterlichen Erb cedirt worden de dato 2.ten Junÿ aô 1728.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia des Abgeleibten vor mir Notario auffgerichteten Testamenti nuncupativi
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Beÿm anfang gegenwärtiger Verlaßenschaffts Inventation producirte Zuvor die hinterbliebene wittib Ihre mit dem Verstorbenen seeligen den 17.ten Octobris Anno 1720. vor weÿland herrn Notario Johann Adam ösinger nun seeligen auffgerichtete und durch herrn Notarium Johann Jacob Ölinger den 19.ten Julÿ Anno 1732. expedirte Eheberedung, krafft deren unter anderem §° 2.do einem Jeden beeder gewesener Eheleuthe dessen in die Ehe gebrachte und wehrender Ehe ererbte haab und Nahrung für ohnverändert vorbehalten und wegen des abgangs die Ergäntzung stipuliret worden (…) dieweilen aber der seelig Verstorbene Krafft hieoben eingetragenen Testamenti nuncupativi und des auch vorher inserirten obrigkeitlich erlangten Indulti Testandi die hinterbliebene Wittib Zu Universal Erbin seiner gesambten Verlaßenschafft nach abzug des verordneten Legats instituirt (…)
Sa. haußraths 26, Sa. Werckzeug und gemachte Wahr auch Reiff Zum Kübler handwerck gehörig 21, Sa. Silbers 7, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 2, Sa. baarschafft 18, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 371, Summa summarum 476 lb – Schulden 267 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 209 lb
Abschatzung vom 13.ten Martÿ 1754. Auff begehren Weÿl. Johann Georg Schmidt deß geweßenen Kübler Meisters seel. hinterlaßene Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff der Elisabethengaß, einseits neben einer behaußung dem mehrern Hospithal gehörig, anderseits neben Meister bucken dem Schreinern und hinten ebenfalls auff eine behaußung Zu dem mehrern Hospithal gehörig, solche behaußung bestehet in Zweÿen Stuben dreÿen Kammern einer Kuchen und Küblers Werckstatt, darüber ist der Tachstuhl, so mit breit und hohl Ziegeln belegt, hat auch einen gemeinschaftlichen hoff und bronnen, Wie auch einen geträhmten Keller. Von uns den unterschriebenen der Stat Straßburg geschwornen Werckmeisteren nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden vor und umb Sieben hundert und Fünffzig Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Samuel Werner, Werckmeister

Brigitte Schweitzer veuve de Jean Georges Schmidt vend la maison au menuisier Jean Gui Kærcher et à sa femme Anne Marie Rœmer

1759 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 104
Fr. Brigitta geb. Schweitzerin weÿl. Johann Georg Schmidt des küblers wittib beÿständlich Lorentz Weber des küblers
in gegensein Johann Veit Kärcher des schreiners und Annæ Mariæ geb. Römerin
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, gemeinschafft des hoffs und bronnens und hoffstatt samt allen gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane St Elisabetha gaß, einseit neben einer dem mehrern hospital gehörigen behausung, anderseit neben Johann Philipp Buck dem schreiner hinten auff ged. hospital behausung – wegen den stafflen gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 ß ane allmend zinß – als ein von ihrem verstorbenen ehemann weÿl. Johann Georg Schmidt vermachtes guth – (um 50 lb und 250 lb verhafftet), geschehen um 125 pfund

Fils du menuisier du même nom, Jean Gui Kærcher épouse en 1747 Anne Marie Rœmer, fille du tailleur de limes Jean Christophe Rœmer : contrat de mariage, célébration
1747 (14.9.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 105) n° 236
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und vorgeachte Herrn Johann Veit Kärcher, ledigem Schreiner Meister und burgern allhier, Weÿlandt des Ehren und vorgeachten Herrn Veit Kärchers des ältern auch geweßten Schreiner Meisters und burgers allhier mit der Ehren und tugendbegabten Frauen Anna Margaretha Kärcherin gebohrner Schaaffin, desselben geweßter Ehegattin und nunmahliger Wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Anna Maria Roemerin des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Christoph Römers, Feilenhauers und burgers allhier, mit der Ehr: und tugendsamen Frauen Anna Maria gebohrner Grauerin deßen Ehegattin ehelich erziehlten tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
auff Montag den 14. Septembris Anno 1747. unterzeichnet Johann Veit Kärcher als hoh Zeiter, Anna Margretha Karcherin Als Muter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 88-v n° 19)
1747. Mittw. den 27. [Sept]embris sind nach Zweÿmahl vorher beschehener proclamation, in der Ev. Kirche Zu St Nicolai in den Stand der H. Ehe eingesegnet worden Johann Veit Kärcher der ledige Schreiner und burger allhie, weÿl. Veit Kärcher geweßten Schreiners und burgers allhier hinterlassener ehe. Sohn u. Jungfrau Anna Maria Roemerin Johann Christoph Roemer, des feilhauers u. burgers alhie ehel. Tochter (unterzeichnet) Johann Veit Kärcher als hoch Zeiter, Anna Maria Römerin Als hochzeiterin (i 91)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à la mère du mari rue des Juifs. Les apports du mari s’élèvent à 76 livres, ceux de la femme à 271 livres.
1747 (8.11.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 92) n° 769
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Veit Kärchers, Schreiners wie auch der Ehren und tugendgezierten Frauen Annä Mariä Kärcherin gebohrner Roemerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1747. – in Ihrer den 4. Septembris dießes Jahrs mit einander auffgerichteten Eheberedung paragrapho sexto sich vor ohnverändert Vorbehalten (…) So beschehen Zu Straßburg in beÿseÿn und persönlicher Gegenwarth Frauen Annä Margarethä Kärcherin gebohrner Schaaffin, Weÿl. herrn Veit Kärchers des ältern geweßten schreiners und burgers allhier seeligem hinterbliebener Wittib des Ehe Manns eheleiblichen Mutter und Herrn Johann Daniel Spachen Glasers und burgers allhier deßelben Schwagers, so dann herrn Johann Christoph Römers Feilenhauers und Frauen Annä Mariä Römerin gebohrner Krauerin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier, der Ehefrauen eheleiblicher Eltern, auff Mittwoch den 8.ten Novembris Anno 1747.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Judengaß gelegenen, des Ehemanns Frauen Mutter eigenthümlich zuständigen Behaußung und deren Obern Von Ihnen beeden Eheleuthen inhabender Wohnung befunden worden wie folgt
(f° 8) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebracht Guth, Sa. 27, Sa. Silbers 12, Sa. baarschafft 5, Summa summarum 44 lb – Hierzu gelegt deßelben ahne der haussteuren vermög §. 8.vo der Eheberedung participirende helffte 34, des Ehemanns in die Ehe gebrachtes guth 78 lb
Dießemnach werden auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Mittel geschrieben, Sa. haußraths 87, Sa. Silbers 14, Sa. goldener Ring 19, Sa. Baarschafft 116, Summa summarum 237 – Und wann hierzu gerechnet wird deroselben participirende Helffte ane gleichhernach beschriebenen Haussteuren 34 lb, So hat die Ehefrau in den Ehestand gebracht 271 lb

Jean Gui Kærcher demande aux Quinze l’autorisation d’engager davantage d’ouvriers que le nombre réglementaire (registre incomplet)
1760, Protocole des Quinze (2 R 172)
(p. 250) Sambstags d. 21. Junÿ – Idem nôe Veit Kärcher des burgers und [Schreiner] Meisters, Principalis, ist gemüßig [-] für gestellte Arbeit vor Hn xv. S[-] Gesellen über die erlaubte Anzahl [-] bitt ut modo, Erk. ut modo.

Jean Gui Kærcher meurt en 1774 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve est de 570 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 819 livres, le passif à 1 338 livres.

1774 (7.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1419) n° 353
Inventarium über Weiland Mr Johann Veit Kärcher, des gewesenen Schreiners und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1774. – nach seinem den 24.ten Septembr. jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichem Hintritt Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Fr. Annæ Mariæ gebohrner Römerin, der hinterbliebenen Wittib beÿständlich H Joh: Michael Wittmann des Schneiders und Burgers alhier inventirt und ersucht durch dieselbe (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auf Montag den 7.den Novembris Anno 1774.
Der Verstorbene Hat ab intestato Zu einigen Erben hinterlaßen. 1° Jungfr. Anna Maria Kärcherin so 21. Jahr alt und 2° Catharina Elisabetha Kärcherin, so 14 Jahr am Leben, Beede des Verstorbenen mit Eingangsgedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte töchter und ab intestato Zu gleichen Antheilen hinderlaßene Erbinnen. Deren letztern geordneter Vogts ist Mr Sigmund Langer der Schreiner und Burger alhier

In einer ane der St. Elisabethä Gaß alhier zu Straßburg gelegenen hernach beschriebenen Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häusern. Erstlich i. Behaußung bestehend in Vorder und hinter Haus, Hofstatt, Gemeinschaft des Hofs und bronnens, samt allen übrigen Gebäuden, Begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane St. Elisabethæ Gaß, eins. neben hernach beschriebener Behaußung, 2.s neben Mr Daniel Breu dem Kiefer, hinten auf hernach erwehnte Behausung stosend, so auser dem unter den Passivis sich befindlichen und darauf haftenden Capitalien freÿ ledig eigen und durch (die Werckmeistere) vermög das zu dem Concept gelieferten Abschatzungs Zeduls vom 5. Novembris 1774. angeschlagen pro 250. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener in alhiesiger C. C. Stub gefertigter Kaufbrief mit deroselben anhangendem. Insiegel verwahrt datirt d. 22. Martii 1759.
Und dann eine Behausung, Höflein, Bronnen Zu Straßburg ane St. Elisabethæ Gaß (…)
Ergäntzung der hinterbliebeneen Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Vermög des über beeder im Leben gewesener Eheleuthe Einander in den Ehestand Zugebrachtes Vermögen durch weil. H. Notarium Johann Daniel Lang den 8. Novembris 1747. errichteten Inventarii
Eigenthumb ane einem Gädlein (W.) beÿ dem Kauffhaus (…)
(f° 9) Series rubricarum hujus Inventarii Copia der zwischen beeden gewesenen Eheleuthen den 14. Septembris 1747. vor H Johann Dan: Lang gewes. Not° publico alhier auffgerichteten Eheberedung
Der Hinterbliebenen Wittib unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 17, Sa. goldener Ring 3, Sa. Eigenthums ane einem Gädlein 4, Sa. Schuld 50, Sa. der Ergäntzung (499, Abzug 2, restiert) 406, Summa summarum 570 lb
Solchemnach wird auch der Erben unverändert und das theilbar Gut unter einer Mass angesehen die Wittib auf letzteres renuncirt und solches denen Erben tam active quam passive ünberläßt, beschrieben, Sa. haußraths 40, Sa. Werckzeug und Waaren, so der Erben unverändert und theilbar 23, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 6, Sa. Eigenthums ane Häusern 600, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Summa summarum 819 – Schulden 1338 lb, Compensando 519 lb
Stall Summa 51 lb
Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung Vom 5. Nober 1774. Auff begehren Weil. Joh. Veitt Kercher des gewesenen schreiner Meisters ist Eine behausung alhie in der Statt Strasburg auff der Elsbetter gas gelegen Ein seits Neben Meister breÿ dem Kiffer ander seits Neben den Erben selbsten und hienden Eben fals auf Meister breÿ Stosend gelegen, solche besteht in Forder und hiender Gebeÿ worinnen eine schreiners werck Statt Ferner in Zweÿ Stuben eine Kuchen und Zweÿ Kammern dar jber seindt die dach Stühl mit breit Ziglein belegt Ein getrembten Keller Gemeinschafftlichen hoff und brunnen, Vor und vmb Siben Hundert gulden
Der Zweite Begriff (…) (unterzeichnet) Werner Hueber

Partage du mobilier délaissé par Anne Marie Rœmer, veuve de Jean Gui Kærcher
1794 (3. vend. 3), Strasbourg 4 (15), Not. Schaeff n° 486
Abtheilungs Register über Verschiedene in Weil. der bürgerin Anna Maria Kärcher gebohrner Röhmer, auch Weil. des burgers Johann Veit Kärchers gewesenen Schreiners alhier hinterlassener Wittib, so den 12.ten Ventose im 2.ten Jahr der Republick auch verstorbenen Verlaßenschafft gehörige haußräthliche Effecten, Welche heut dato auf Ansuchen und begehren der Bürgerinnen Anna Maria, gebohrner Kärcherin des Burgers Johann Ehrenfried Hornig, des Schreiners und Inwohner alhier geschiedener Ehefrau, und Catharina Elisabeth Kärcherin derselbe,
b hinterlaßener beeder töchtete und Erben
Summa 103 – So beschehen Straßburg auf Tridi den 3. Vendemiair

La maison, ainsi que la voisine que Jean Gui Kærcher a acquise en 1772, revient pour moitié à Anne Marie Kærcher qui épouse en 1776 le menuisier Jean Ehrenfried Hornig, originaire de Hirschberg en Silésie : contrat de mariage, célébration

1775 (26.5.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 95
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame Johann Ehrenfried Hornick, leediger Schreiner Weil. Mr Jeremias Hornick, des gewesenen Königl. Preußischer herrschaft, mit auch Weil. Fraun Maria Rosina gebohrner Rilcke, ehelich erzeugt nach tod verlaßener Sohn, so majorennis und seiner Rechten selbsten genieset, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehr: und Tugendsame Jungfrau Anna Maria Kärcherin, Weil. Mr Johann Veit Kärcher, des gewesenen Schreiners und Burgers alhier, mit der Ehr: und Tugendbegabten Fraun Anna Maria gebohrner Röhmerin, ehelich erzeugte Tochter, mit beÿstand Mr Joh: Michael Wittmann des Schneiders und Burgers alhier als die Jungfrau hochzeiterin, ane dem andern theil – So beschehen alhier Zu Straßburg (…) auf Freÿtag den 26.ten Maji Anno 1775. unterzeichnet Johann Ehrenfried Hornig, als Hochzeiter, Anna Maria Kärcherin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 135-v)
Im Jahr 1776, Dienstag den 16. Julius nachmittag um dreÿ Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Ehrenfridt Hornig, lediger Schreiner Meister und Burger allhier Von Hirschberg in Schlesien gebürtig, Weÿl. Jeremias Hornig geweßenen Schreiner Meisters und burgers daselbst, mit auch weÿl. Maria Magdalena geborner Rilckin ehelich erzeugter Sohn, Und Jungfrau Anna Maria Kärcherin weÿland Johann Veit Kärchers geweßten Schreiners und Burgers allhier mit Frau Anna Maria geborner Römerin ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann Ehrenfried Hornig alß hoch Zeiter, Anna Maria Kärcherin, als Hochzeiterin (i 188)

Jean Ehrenfried Hornig devient bourgeois par sa femme. Inscription au livre de bourgeoisie, traitement de la demande
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 155-v
Johann Ehrenfried Hornig der schreiner von Hirschberg in schlesien erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Anna Maria weÿl. Johann Veit Kärcher gewesenen schreiners und burgers allhier hinter. ehel. tochter vmb den alten burger schilling, will dienen beÿ E E Zunfft der Zimmerleüth, Jur. den 27. Julÿ 1776.

(VI 286 bis) p. 312. Zimmerleüth, N° 11. den 3.ten julii 1776
joh Ehrenfried Hornig der Ledige schreiner Meister Von Hirschberg in Breüssen gebürtig, jeremias hornig, des dasigen burgers und schreiners ehel. sohn, verlobt an jfr. annam Mariam, weÿl. joh. weit Kerchers gewesenen burgers und schreiners allhier ehel. tochter, aus beÿkommenden attestatis ist ersichtig das derselbe ehel. gebohren augs. Conf. zugethan und die beede Verlobte auf Löbl. statt stall Vermög der ordnung gebührend Satisfacirt.
Das erforderliche Vermögen Hat impl. Vorgewiesen und dessen wahres eÿgenthum eÿdlich erhärtert, auch mit dem gewöhnlichen Deposito beÿ dem Protocollo ein genügen geleistet, bittet so fort Euer gnaden geruheten ihne na Sponsa um den alten burger schilling in das burgerrecht zu Recipiren.
Receptus à sponsa um den A. b. schl.

Délivrance des biens apportés en mariage par Anne Marie Kærcher
1792, Strasbourg 4 (15), Not. Schaeff n° 463
Auslieferung Fraun Annæ Mariæ Hornigin gebohrener Kärcherin in die Ehe gebrachter Vermögens
auf Ansuchen Fr. Annæ Mariæ Hornigin gebohrener Kärcherin beiständlich H Joh: Georg Dieterichs des Spenglers und Burgers alhier die Auslieferung deroselben in die Ehe gebrachten Vermögens nach Masgab des 2. Articuls des unter Ihnen am 12. hujus errichteten Vergleichs wie auch des durch mich den Notarium den 12. 7.br 1777 darüber auffgerichteten Inventarii in beiseÿn h. Ehrenfried Hornig des Schreiner Meisters und burgers alhier deroselben Ehemanns

Anne Marie Kærcher meurt en 1795 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 1 700 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 116 livres, le passif à 1 421 livres.

1796 (8 floreal 4), Strasbourg 5 (4), Not. Faller n° 417 [acte en partie abîmé par l’humidité]
Inventarium über weÿl. Fraun Annæ Mariæ gebohrner Kärcherin des burgers Johann Ehrenfried Hornick des Schreiners zu Straßburg von Ihme geschiedene Ehefrau Verlassenschafft – nach ihrem den 14. brumaire letzt jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen des burgers Johann Reinhard Burand, goldarbeiters als der Kinder ernannter Vogts wie auch Jungfer Catharina Elisabetha Kärcherin der Verstorbenen Schwester, angefangen den 21. frimaire 4 unterzeichnet, Jann Ehrenfried Hornig
Benamsung der Erben, Die Verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen 1. Martin Ehrenfreid Hornig so 17 Jahr alt, 2. Joh: Georg Hornig welcher 14 ½ Jahr passirt, 3. Carl Wilhelm Hornig so 12 ½ Jahr alt, 4. Anna Maria Hornigin welche 8 Jahr alt ist
Copia familien gerichts spruchs und Vergleichs vom 12. Julÿ 1792 deponirt beÿ Not. Schaeff den 18. gedachten Monats

In einer ahne [der] Elisabethen gaß gelegen und zur helfte [in] dießer Verlassenschafft gehörigen behaußung
Eigenthum ane häußern. Nemlichen und Erstlich die helfte vor ohnvertheilt ane einer behaußung bestehend in Vorder: und hinterhauß hoffstatt gemeinschaft des bronnens und hoffstatt samt allen mit allen übrigen gebäuden, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten ane der Elisabethen gaß einseit neben hernach beschriebener behaußung anderseit neben dem burger Daniel breu dem Kiefer hinten auff hernach erwehnte behaußung, davon gibt man hießigem vormaligen Pfenningthurn Jährlich mit 8 s zu entrichtendem bodenzinß, dieße völlige behaußung wird dem in anno 1774 Vätterlichen Verlassenschafft Inventarium beschehener Abschatzung nach hier ohnpræjudicirlich angesetzt vor 1700, wovon die hiehero gehörige helffte thut 850, die übrige helfte ist Jungfer Catharina Elisabetha Kärcherin der Verstorbenen Schwester eigenthümlich zuständig, hierüber besagt einen in der C.C. Stub Kaufbrieff auffgerichtete Kaufbrief datirt den 2. Martÿ 1759
Und dann die helfte vor ohnvertheilt ane einer behaußung höfflein bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Elisabethen gaß einseit neben dem burger Abraham Schwing dem sandführer anderseit neben vorher beschriebener behaußung und hinten auf die verwittibte Fr hanin stoßend, wird auch diese völlige behaußung dem in anno 1772 beschehenen ankauf nach hier ohnpræjudicirlich angesetzt vor 2220, Wovon die hiehero gehörige helfte 1110, hierüber ist vorhanden einen in C.C. Stube auffgerichteten Kaufbrieff sub dato 9. Jenner 1772
hausrath 869, silbers 84, baarschafft 150, summa behaußungen 1960, schulden 52, Summa summarum 3116 livres – Schulden 1421, Nach deren Abzug 1694 livres
Enregistrement, acp 40 F° 54-v du 9 floreal 4

Jean Ehrenfried Hornig se remarie en 1795 avec Susanne Marguerite Schultz, fille du serrurier Jean David Schultz
1795 (2 nivose 4), Strasbourg 5 (3), Not. Faller n° 374
Eheberedung – zwischen dem burger Johann Ehrenfried Hornick dem Schreiner und Wittiber allhier
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfer Susanna Margaretha Schultz Weÿl. Johann David Schultz des Schloßers mit auch weÿl. Fr. Susanna Barbara geb. (-) großjährige Tochter
Enregistrement, acp 38 F° 116-v du 3 nivose 4 – revenu industriel 300 li

Les enfants mineurs d’Anne Marie Kærcher cèdent la moitié de la maison à la co-propriétaire Catherine Elisabeth Kærcher, femme du menuisier Jean Frédéric Bilger

1797 (23 fructidor 5), Strasbourg 5 (5), Not. Faller n° 623 (9. 7.br. 1797)
burger Johann Reinhard Burand der goldarbeiter als geordneter und geschworener vogt Weÿl. bürgerin Annæ Mariæ geb. Kärcher mit dem bürger Johann Ehrenfried Hornick dem Schreiber ihrem geschiedenen Ehemann erzeugte 4 minderjährige Kinder Nahmens 1. Martin Ehrenfried, 2. Johann Georg, 3. Carl Wilhelm, 4. Anna Maria derer Hornick
anzeigend, daß dieße seinen Curanden in gefolg Inventarÿ über solche Mütterliche Verlassenschafft durch mich den 8. floreal 4 aufgerichtet die helfte vor ohnvertheilt ane nachbeschriebenen zweÿen nebeneinander gelegegen behaußungen und zugehörden zustandig, die übrige helfte aber der bürgerin Elisabetha Kärcher so dermalen an burger Johann Friedrich Bilger hießigen Schreiner verheurathet gehörig (…) den 9 thermidor beÿ dem Friedensgericht des dritten bezircks errichten procès verbal besagte völlige behaußung den 16, 23 und 30 Thermidor jüngst und zu dießen letztern befindlichen Declarations acte wie auch des durch besagten Tribunals des Niederrheinischen Departements ertheilten Spruche von 11. fructidor jüngst
besagten Friedrich Bilger und Catharina Elisabetha Kärcher vor die meistgebottene summ der 5600 livres zuerkanndt wurden
die denen Curanden vor unvertheilt zuständige hälfte ane zweÿen nebeneinander gelegegen mit N° 17 und 18 bezeicheten behaußungen nebst zubehörden Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben Abraham Schwing dem Sandführer anderseit neben Daniel Breÿ dem Kiefer hinten auff Marx Behr und vornen die gaß, so außer 8 sols welcher hießiger gemeinde jährlich ane bodenzinß zu entrichten 800 livres capital zur helffte und 2800 livres
Enregistrement, acp 54 F° 49-v du 26 fructidor 5

Jean Frédéric Bilger, veuf de Marguerite Salomée Wald épouse Catherine Elisabeth Kærcher en 1796 : contrat de mariage, célébration.
1796 (26 pluviose 4), Strasbourg 12 (1), Not. Wengler n° 273
Eheberedung – burger Johann Friedrich Bilger Schreiner
Jungfer Catharina Elisabetha Kärcherin weiland des burgers Johann Veit Kärcher gew. Schreiners und weiland Fr. Anna Maria geb. Römerin großjährige tochter
Enregistrement, acp 39 F° 81-v du 28 pluv. 4 – revenu industriel 100

Mariage, Strasbourg (n° 275)
Cejourd’hui 4° Ventôse l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Frédéric Bilger, agé de 31 ans, menuisier, né et domicilié en cette commune, fils de Jean David Bilger, employé au magasin à bled et d’Ursule Lobstein, veuf de Marguerite Salomé Wald, de l’autre part Catherine Elisabeth Kaercher, agée de 25 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feû Jean Voit Kaercher, menuisier et de feuë Anne Marie Roemer (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 24 avril 1764 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 6 août 1770 (…) 3° l’acte de décès de Marguerite Salomée Wald épouse en premières noces du futur, portant qu’elle est morte en cette commune le 27 fructidor II année républicaine (signé) Johann Friderich Bilger, Catharina Elisabetha Kärcherin (i 144)

Fils de l’employé au magasin des vivres David Bilger, Jean Frédéric Bilger épouse en 1791 Marguerite Salomé Wald, fille du tailleur Jean Georges Wald de Betschdorf (voir l’inventaire dressé après la mort de Marguerite Salomé Wald dans la maison qu’ils habitent au Faubourg de Pierre)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 16, n° 20) Im Jahr 1791, Montags den 12. Septembr. Abends um vier Uhr sind nach zweÿmal geschehener Proclamation ehelich eingesegnet worden Johann Friederich Bilger, lediger Schreiner, David Bilger des Employé im Magasin des Vivres und burgers allhier mit Frau Ursula geborner Lobsteinin, ehelich erzeugter Sohn, 27 Jahr alt, und Margaretha Salome Waldin, weÿl. Johann Georg Wald gewesenen Schneiders in Betschdorf, mit weÿl. Frau Margaretha Salome geborner Beckin ehelich erzeugte geselle Tochter 25 Jahr alt (unterzeichnet) Johann Friderich Bilger alls Hochzeitern Margaretha Salome Waltin als braut (i 86)

Jean Frédéric Bilger et Catherine Elisabeth Kærcher vendent la maison au juriste Lazare Feissel Wingersheim

1802 (3 brumaire 11), Strasbourg 7 (36), Not. Stoeber n° 3719, 1997
br. Friedrich Bilger Schreiner und Catharina Elisabetha geb. Kaerker
an burger Lazare Feissel Wingersheim homme de lettres
zwo neben einander gelegene behausungen nebst deren Zugehörden und Rechten gelegen an der Elisabethä gaß N° 17 und 18, einseit neben Abraham Schwing sandführer, anderseit neben weÿl. Daniel Breÿ Kiefers erben hinten auff die Gebrüdere Dillmann – davon gibt mann 40 c ane bodenzinß hiesiger Gemeinde zu entrichen vermög der den 9. September 1797 vor Notario Faller passirt und den 26. fructidor 5 enregistrirte Kauffverschreibung – um 4000 francken
[autre acte] 3452, 1948 vom 4 thermidor 10 – auf ansuchen b.s Friedrich Bilger Schreiner und Catharina Elisabetha geb. Kaerker, die den Requirenten zuständige beede behausungen nebeneinader an der Elisabethengaß mit N° 17 und 18 bezeichnet einseit neben Abraham Schwing sandführer anderseit neben br. Breu Kiefers erben hinten auff br. Dillmann – davon gibt mann 40 c ane bodenzinß hiesiger Gemeinde zu entrichen, ausgebotten vor 5000 fr – n° 3481 vom 22. ther. – n° 3532 vom 8. fru. um 2900 an br. Lion Levi – an br. Georg Friedrich Bosé Seiler in der Cronenburgerstraß N° 35 um 3200 fr
Enregistrement, acp 86 F° 2 du 11 brumaire 11

Emanuel Dalmar devient propriétaire de la moitié de la maison par une acte non connu. Ses créanciers la cèdent au même Lazare Feissel

1805 (4 thermidor 13), Strasbourg, Not. F. Grimmer (minutes en déficit)
Joseph Bitschnau curateur de la masse d’Emanuel Dalmar
à Lazar Feissel
la moitié de deux maisons rue Elisabeth n° 17 et 18 moyennant 1500 francs
Enregistrement, acp 97 F° 52 du 11 ther. 13

Originaire de Wingersheim, le négociant Lazare Feissel épouse en 1798 Dina Seligmann Raphaël, fille de Seligmann Raphaël Wittersheim de Strasbourg
Mariage, Hochfelden
Cejourd’hui 20 vendemiaire an VII de la République française (sont comparus) pour contracter mariage d’une part le Citoyen Lazare Feissel Négotiant agé de 32 ans, Domicilié à Wingersheim, fils légitime de Défunt Feissel Lazare en son vivant négociant au dit Wingersheim et de la défunte Judel Raphael, de l’autre part la Citoyenne Dina Seligmann Rafael âgée de 16 ans, domiciliée à Strasbourg, fille légitime de Seligmann Rafael Wittersheim, négociant domicilié au dit Strasbourg et de Susa Raphael, lesquels futurs conjointss étaient accompagnés de (…) Seubolt Aron Négotiant domicilié à Wingersheim âgé de 39 ans beau-frère du futur époux (signé) Lazare Feisel Winguersheim, Dina Seeligman, Seligman Raphael Wittersheim, lebel aron (i 3)

Lazare Feisel Wingersheim prend en 1808 le nom de Lazare Hellmann, Dina Seligmann Wittersheim celui de Dina Wittersheim. Le mari déclare en outre le nom de leurs quatre enfants
1808, Strasbourg, déclarations de prise de nom patronymique des Juifs
(f° 89) 525. Hellmann, Lazare (…) s’est présenté Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, domicilié en cette ville Ruë du Coq N° 5. lequel nous a déclaré prendre le nom de Hellmann pour nom de famille & celui de Lazare pour prénom (signé) Lazare feisel Wingershem apresent Lazare Hellmann
(f° 89-v) 526. Wittersheim, Dina f° Hellmann (…) s’est présentée Dina Seligmann Wittersheim, Epouse de Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, qui a pris les prénom et nom de Lazare Hellmann, laquelle nous a déclaré conserver le nom de Wittersheim pour nom de famille et celui de Dina pour prénom (signé) Dina Seligmann Wittersheim jetzt Dina Wittersheim
527. Hellmann, Félix (…) s’est présenté Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, domicilié en cette ville Ruë du Coq N° 5. qui a pris les prénom et nom de Lazare Hellmann, lequel nous a déclaré donner à Feisel Lazare son fils Mineur né en cette ville le 16 Nivôse an huit le nom de Hellmann pour nom de famille & celui de Félix pour prénom (signé) Lazare Hellmann
528. Hellmann, Julie (…) s’est présenté Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, domicilié en cette ville Ruë du Coq N° 5. qui a pris les prénom et nom de Lazare Hellmann, lequel nous a déclaré donner à Julie sa fille Mineure née en cette ville le 28 Messidor dix le nom de Hellmann pour nom de famille & celui de Julie pour prénom (signé) Lazare Hellmann
(f° 9.) 529. Hellmann, Abraham (…) s’est présenté Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, domicilié en cette ville Ruë du Coq N° 5. qui a pris les prénom et nom de Lazare Hellmann, lequel nous a déclaré donner à Abraham son fils Mineur né en cette ville le 14 janvier 1807 le nom de Hellmann pour nom de famille & conserver celui d’Abraham pour prénom (signé) Lazare Hellmann
530. Hellmann, Henriette (…) s’est présenté Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, domicilié en cette ville Ruë du Coq N° 5. qui a pris les prénom et nom de Lazare Hellmann, lequel nous a déclaré donner à Henriette sa fille Mineure née en cette ville le 27 août 1808 le nom de Hellmann pour nom de famille & conserver celui de Henriette pour prénom (signé) Lazare Hellmann

Lazare Hellmann meurt en 1813 au 5, rue du Coq en délaissant cinq enfants
1814 (29.6.), Strasbourg 15 (19), Not. Lacombe fils n° 3343
Inventaire de la succession de Lazare Hellmann ci devant Lazar Feisel négociant décédé le 19 décembre dernier – à la requête de Dina née Wittersheim la veuve tutrice naturelle de 1. Félix 14 ans, 2. Julie 12 ans, 3. Abraham 7 ans, 4. Henriette 5 ans, Joséphine 3 ans, les cinq enfants du défunt – en présence d’Ulrich Hellmann négociant à Bouxwiller tuteur subrogé
au logement qu’occupait le défunt au second étage dans la maison rue du Coq n° 5
meubles 959 fr, garde robe 115 fr
immeuble 1 ha 66 ares à Hochfelden 2000 fr, la moitié d’une maison à Bouxwiller 900 fr, total des immeubles 2900 fr, total de l’actif 5942 fr
passif sur maison 280 fr, reprises de la veuve 2640 fr, son augment 1200 fr, ensemble 4120 fr
Enregistrement, acp 124 F° 195 du 8.7. – vacation du 19.8. (acp 125 F° 58 du 22.8.)

Décès, Strasbourg (n° 2171)
Déclaration de décès faite le 20 décembre 1813. Lazare Hellmann, âgé de 45 ans, né à Wingersheim, homme de Lettres, Epoux de Dina Wittersheim, mort en cette mairie le 19 du mois courant à midi dans sa maison située N° 5 Ruë du Coq, fils de feu Feisel Lazare et de feu Jüdel Levy [in margine :] (-) adynamique (i 33)

Dina Wittersheim meurt en 1854 en délaissant quatre enfants
1855 (8.1.), Strasbourg 7 (109), Not. Edouard Stromeyer n° 262
Inventaire de la succession de Dina Wittersheim, rentière vivante veuve du sieur Lazare Hellmann, vivant négociant à Strasbourg où elle est décédée le 28 décembre 1854.
Cejourd’hui 8 janvier 1855 à deux heures de relevée en la maison mortuaire sise rue du Vieux-Marché-aux-Poissons N° 68. A la requête & en présence de 1° D° Julie Hellmann épouse dûment autorisée & assistée de Mr Hypolite Wildenstein commerçant demeurant et domicilié à Strasbourg, 2° Du Sr Lazare Alfred Wildenstein négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire spécial de 1° M. Felix Hellmann, professeur de musique demeurant à Metz (…) 2° de Mr Abraham Hellmann commis de banque demeurant et domicilié à Paris (…) Mr Hellmann ayant agi lui-même dans ladite procuration tant en son nom propre & privé nom que comme cessionnaire des droits successifs de Md° sa sœur Joséphine Hellmann épouse autorisée du Sr Moïse Picard, trafiquant demeurant à Strasbourg suivant cession passée devant M° Stromeyer notaire soussigné le 2 janvier courant enregistrée. Lesdits D° Wildenstein, Abraham & Félix Hellmann habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de feu leur mère D° Dina Wittersheim (…) savoir M° Wildenstein pour un quart, Mr Félix Hellmann pour un quart et Mr Abraham Hellmann par suite de sa cession pour une moitié.
acp 436 (3 Q 30 151) f° 74 du 17.1. (succession déclarée le 23 juin 1855. Il dépend de la dite succession. Un mobilier estimé à 300. Dépôt à la caisse d’épargne 1000. Passif ci 363

1855 (2.1.), Strasbourg 7 (109), Not. Edouard Stromeyer n° 255
Cession de droits successifs – A comparu Joséphine Helmann épouse dument autorisée et assistée du Sr Moïse Picard, colporteur demeurant & domicilié ensemble à Strasbourg, habiles à se dire et porter héritière pour un quart de sa mère Dina Wittersheim vivante veuve du sieur Lazare Hellmann, négociant à Strasbourg où elle est décédée, laquelle a cédé et transporté (…)
à Mr Abraham Helmann, commis de banque demeurant et domicilié à Paris rue de Provence N° 52
tous les droits successifs mobiliers (…) fait et passé à Strasbourg en la demeure de la défunte veuve Hellmann Marché-aux-Poissons N° 68.
acp 436 (3 Q 30 151) f° 40-v du 6.1.

Lazard Feissel Wingersheim vend la maison au tisserand Jean Jacques Weiblen

1806 (19.9.), Strasbourg 7 (38), Not. Stoeber n° 2727, 7340
Lazard Feissel Wingersheim homme de lettres de cette ville (signé) Lazard feisel
à Jean Jacques Weiblen tisserand
deux maisons sises en cette ville rue Elisabeth n° 17 et 18, d’un côté le Sr Abraham Schwing de l’autre Daniel Breu, derrière contre la maison des Sr frères Dillemann, desquelles maisons on paie à la ville une rente annuelle de 40 c, acquis devant nous le 3 brumaire 11 et M° Grimmer le 4 thermidor 13 – pour 2010 francs
Enregistrement, acp 100 F° 186-v du 29.9.

Originaire d’Urach en Wurtemberg, Jean Jacques Weiblen épouse en 1797 Anne Marie Sturm, fille du revendeur Jean Daniel Sturm
Mariage, Strasbourg (n° 113)
Cejourd’hui 22° Brumaire l’an VI de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Jacques Weiblen, âgé de 24 ans, tisserand, domicilié en cette commune depuis 18 mois, natif d’Urach dans le duché de Wurtemberg, fils de feu Jean Jacques Weiblen, maréchal ferrant au dit lieu, et de Marie Eve Schlegel, de l’autre part Anne Marie Sturm, âgée de 30 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feu Jean Daniel Sturm, revendeur et de feüe Anne Catherine Laenger (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 13 juillet 1773 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 18 décembre 1766 (signé) Jean Jacques Weiblen, Anna Maria Sturmin (i 61)

Anne Marie Sturm meurt en 1817 en délaissant deux enfants. La maison est estimée à 3 480 francs

1817 (5.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 21), Not. Bossenius n° 694
Inventaire de la succession de Anne Marie Sturm, femme de Jean Jacques Weiblen, ouvrier tisserand, décédée le 8 novembre dernier – à la requête du veuf tuteur naturel de Louise Elisabeth & Jean Charles agés de 18 et 11 ans – en présence de Jean Jacques Endres passementier subrogé tuteur desdits mineurs
dans la maison rue Elisabeth n° 17 faisant partie de la présente succession
propres, mobilier 47 fr – communauté mobilier 286 fr
immeubles, deux petites maisons, cour et puits avec toutes autres appartenances et dépendances sises à Strasbourg rue Elisabeth n° 17 & 18 d’un côté M Helck charron de l’autre Geofroi Hiller débitant de vin, derrière propriété des Sr Dillemann frères négociants
Les petits logemens dans le vieux bâtiment rapportent 192 fr, par le nommé Merckel journalier 40 fr, Catherine N fille majeure 30 fr, N Nussbaum garçon ménuisier 40 fr, Antoine Gerstner journalier 42 fr, le petit logement occupé par la succession 40 fr, estimés 3840 fr – acquis par contrat reçu Jean Daniel Stoeber le 19 septembre 1806, à l’appui de ladite acquisition un autre acte reçu M° Stoeber le 3 brumaire 11, M° Grimmer le 4 thermidor 13, la totalité 3840 fr
total général 4126 fr, passif 4800 fr, déduction faite 674 fr
Enregistrement, acp 134 F° 11 du 7.5.

Jean Jacques Weiblen se remarie avec Charlotte Dorothée Roos
1819 (30.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 40), Not. Hickel n° 327
Contrat de mariage – Jean Jacques Weiblen, tisserand veuf avec enfants d’Anne Marie Sturm
Charlotte Dorothée Roos fille de Jean Jacques Roos, gantier, et de Marie Barbe Plapper
Enregistrement, acp 144 F° 154 du1.10. – comunauté d’acquets avec réserve d’apports

Les deux maisons contiguës sont vendues par expropriation forcée au boucher Jean Frédéric Schlegel

1825 (29.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 180, n° 63
Tribunal civil de première instance – adjudication par voie d’expropriation forcée des immeubles réellement saisis sur Jean Jacques Weibler, tisserand – Cahier des charges, M° Klauhold, avoué constitué déclare que sadite commettante est créancière de Jean Jacques Weibler d’une somme principale de 113 fr, jugement du Tribunal Civil du 12 mars 1823
Désignation des immeubles et mise à prix. Deux maisonnettes construites en bois sises rue Elisabeth n° 17 & 18 d’un côté la maison de Jean Melchior Helck, de l’autre celle du Sr Hiller boucher. La première n° 17 prend son entrée dans la rue Elisabeth, elle est composée d’un rez de chaussée, d’un étage et de greniers. La seconde n° 18 est composée d’un rez de chaussée et de deux étages, mise à prix 200 fr, ce 6 décembre 1824
18 février, par M° Doss au nom de M° Klauhold, avoué constitué par la ville de Strasbourg poursuivante – 22 avril remise
Adjudication définitive du 3 juin, à M° Klauhold pour 2700 fr
Déclaration de command du 4 juin pour David Butz, tonnelier
17 juin, Adjudication définitive sur surenchère, Jean Frédéric Schlegel, boucher moyennant 3375 francs

Un arrêt de la cour de Colmar en date du 18 août 1826 restitue les immeubles aux deux enfants Weiblen issus d’Anne Marie Sturm. Louise Elisabeth Weiblen vend sa part à son frère menuisier Jean Charles Weiblen

1835 (12.3.), Strasbourg 12 (135), Me Noetinger n° 7114
Louise Elisabeth Weiblen, fille majeure
à Jean Charles Weiblen son frère, menuisier
la moitié par indivis d’une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 17 & 18 consistant en bâtiments de devant, latéraux & de derrière avec cour, pompe, appartenances, & dépendances, d’un côté Jean Holl, de l’autre les héritiers Breu, derrière les Sr Reibell, Keck et consorts – La venderesse a recueilli une moitié (ou un quart de la totalité de l’immeuble) de la succession d’Anne Marie Sturm sa mère épouse de Jean Jacques Weiblen, tisserand, suivant arrêt de la Cour Royale de Colmar en date du 18 août 1826 et l’autre moitié de ladite portion (également un quart) dans la succession de Jean Jacques Weiblen son père. Weiblen père a acquis ledit immeuble formant alors deux maisons séparées de Feissel Wingersheim, homme de lettres, suivant contrat de vente reçu M° Daniel Stoeber le 19 septembre 1806 – à charge d’acquitter au profit de Madeleine Weiss femme en secondes noces de Jacques Weiss, tisserand, une rente viagere annuelle de 37,50 faisant la moitié à sa charge de 75 francs – moyennant 3000 francs
Enregistrement, acp 230 f° 161 du 16.3.

Jean Charles Weiblen vend les deux maisons contiguës à Catherine Erhard, femme du capitaine Charles Lallemand

1837 (25.9.), Strasbourg 12 (144), Me Noetinger n° 9578
Adjudication définitive – Cahier des Charges n° 9472 du 7 août – Jean Charles Weiblen, célibataire, menuisier
à Catherine Erhard épouse de Charles Lallemand, capitaine au 61° régiment de ligne
Description de l’immeuble à vendre, une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 17 & 18 consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances, d’un côté Jean Holl, de l’autre les héritiers Breu, devant la rue, derrière les Sr Reibell, Keck et consorts – Origine de la propriété, le vendeur a acquis une moitié de Dlle Louise Elisabeth Weiblen sa sœur majeure par acte reçu M° Noetinger le 12 mars 1835, il se trouvait déjà propriétaire de l’autre moitié et sa sœur possédait la moitié pour l’avoir recueilli un quart de la totalité dans la succession d’Anne Marie Sturm leur mère épouse de Jean Jacques Weiblen, tisserand, suivant arrêt de la Cour Royale de Colmar en date du 18 août 1826 et l’autre quart dans la succession de Jean Jacques Weiblen leur père. Weiblen père a acquis ledit immeuble formant alors deux maisons séparées de Feissel Wingersheim, homme de lettres, suivant contrat de vente reçu M° Daniel Stoeber le 19 septembre 1806 – à charge d’acquitter au profit de Madeleine Weiss femme en secondes noces de Jacques Weiss, tisserand, une rente viagere annuelle de 75 francs
n° 9499 du 30.8. mise à prix 6000 fr, aucune personne ne s’est présentée – adjugée à ma somme de 8600 francs
Enregistrement, acp 253 f° 33-v du 2.10.

Originaire de Saintes, Charles Lallemand épouse en 1825 Catherine Ehrhard, fille du garde d’artillerie Nicolas Erhard
1825 (16.11.), M° Joseph Wengler dans Strasbourg 12 (156), M° Noetinger n° 14.033
Contrat de mariage, 16 novembre 1825 – ont comparu Monsieur Charles Lallemand, Capitaine au 61° régiment d’infanterie de ligne den garnison à Saint-Omer, se trouvant présentement à Strasbourg, fils majeur procréé en légitime mariage entre M. Jacques Lallemand, propriétaire à Saintes /charente inférieure/ et D° Anna Patiron agissant comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Catherine Ehrhard, fille majeure de feu M. Nicolas Ehrhard, en son vivant garde général d’artillerie à la cidevant armée de la Moselle et de D° Anne Catherine Schwartz, sa veuve, épouse actuelle de M. Jean Martin Fecly, négociant demeurant à Strasbourg future épouse, agissant sous l’assistance de ses dits mère et beau-père, d’autre part

Charles Lallemand meurt en 1863 en délaissant un fils. Il a loué la maison sans jamais y habiter (voir le registre de population 600 MW 169, année 1835 et suiv., pages 370 et suivantes)

1863 (5.10.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Charles Lallemand, capitaine en retraite, et Catherine Ehrhard sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Lallemand décédé le 11 juillet 1863, dressé à la requête de 1) la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Wengler Nre le 16 novembre 1825 et comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de feu son mari, 2) Martin Jacques Charles Lallemand, rédacteur en chef de l’Illustration de Bade
acp 525 (3 Q 30 240) f° 75-v du 7.10. (succession déclarée le 4. Xbre 1863) Communauté. Mobilier estimé à 1680, argent comptant 20, deux livrets de la caisse d’épargne montant à 306, pennsion militaire 50
Une maison à Strasbourg Grande rue N° 71
Un jardin hors la porte des Juifs
Une maison à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 17 & 18
Reprises de la veuve 48.700. Reprises du défunt 10.000 – Garde robe estimée à 149 francs

Catherine Erhard meurt en 1871. Son fils Martin Jacques Charles Lallemand habite à Bordeaux
1871 (26.7.), M° Noetinger
Inventar des Nachlaßes von Catharina Ehrhard Wittwe von Karl Lallemand den 14. Februar 1871 gestorben, errichtet von dem Bevollmächtigten von Martin Jacob Karl Lallemand, Rentner in Bordeaux
acp 599 (3 Q 30 314) f° 78-v n° 1493 du 28.7. (Sterbefall bezhahlt den 14. August 1871) Es hängt vom Nachlass, Rückständige Pension, Memoria, Sparkassen Büchlein 230

Acte de notoriété
1873 (16.9.), M° Holtzapffel
Notorietät bestätigend, daß Catharina Ehrhard Wb. Karl Lallemand Capitän a. D. zu Straßburg den 12. Januar 1871 verstorben ist
acp 618 (3 Q 30 333) f° 66-v du 22.9. (Erklärt 14/8.71.)

Martin Jacques Charles Lallemand fait vendre la maison au fabricant de chaises Joseph Hummel. La maison est depuis lors réunie à la voisine, voir le n° 21

1874 (9.3.), M° Holtzapffel
Versteigerung auf Anstehen des Bevollmächtigten von Martin Jacob Karl Lallemand, Advokat zu Bordeaux
eines zu Strassburg Elisabethgasse N° 17 & 18 gelegenen Wohnhaus
zugeschlagen dem Sessel Fabrikanten Joseph Hummel dahier um 20.500 Franken.
Besitzantritt und Steuerübernahme am 26. l. Mts. Der Kaufpreis ist Zahlbar 6000 frcs an H Aufschlaeger dahier Gläubiger nach Act vor Notar Noetinger vom 17. Januar 1854 & der Rest baar. Erwerbstitel, Steigprotokoll Noetinger den 7. August & 25. September 1837
acp 626 (3 Q 30 341) f° 66-v n° 1199 du 19.3.


Emmanuel Dalmar, revendeur, et (1783) Marie Catherine Hanss – catholiques

Fils de vendeur de grains Simon Pierre Dalmer, Emmanuel Dalmar épouse en 1783 Marie Catherine Hanss, fille du manant Laurent Hanss : contrat de mariage, célébration

1783 (1. Hornung), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 126
(Eheberedung) persönlich erschienen der ehrengeachte Mr Emanuel Dalmer, leediger Korn Käufer und burger allhier, weil. Mr Simon Peter Dalmer Sen. des geweßenen ebenmäßigen Korn Käufers und hisiegen burgers mit frauen Maria Salome geborner fäslerin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter en einem,
So dann die tugendsame Jungfrau Maria Catharina Hannsin, Lorentz Hanns des hiesigen Schirmers mit frauen Gertruda, geborner Clausin ehelich erziehlte tochter, beiständlich deßelben, als hochzeiterin
Sambstags den ersten hornung anno 1783. [unterzeichnet] Emanuel Dalmar, maria catharin hansen als hochzeiterin, Lorentz hanß Alß fatter, Sebastian dalmar

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 196)
Hodie 3 februarÿ anni 1783 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti Joannes Emanuel Dalmer argentin. defuncti Simonis Petri Dalmer civis hujatis et Mariæ Salomeæ Fessler conjugum filius legitimus solutus et Majorennis ratione domicilÿ ad St. Petrum senioren huius Urbis parochianus et Maria Catharina Hans Laurentÿ Hans et gertrudis claus filia legitia soluta ratione domicilÿ, nec non originis /sicut et sponsus/ parochiana Nostra (signé) Emanuel dalmar, Maria Catharina hanß

Marie Catherine Hass fait dresser l’inventaire de ses apports

1804 (10 floreal 12), Strasbourg 5 (19), Not. F. Grimmer n° 2824
Inventarium über Alles das jenige was burgerin Maria Catharina Hanns burgers Emanuel Dalmar des bierbauers Ehegattin in die Ehe zugebracht hat, vor Not. Hüttel den 1. Februar 1783 passirten Eheberedung
in der bierbehausung zum Sternenberg ane der Zaberner Vorstadt
hausrath 1244 lb, baarschafft 1800 lb, haussteur 200 lb, summa summarum 3244 lb
Enregistrement, acp 91 F° 77-v du 17 floréal 12

Déclaration tenant lieu d’inventaire dont la minute n’est pas conservée (Emmanuel Dalmar acquiert et revend de nombreux immeubles à Strasbourg à partir du début de la Révolution)

1805 (6 ventôse 13), Strasbourg, Not. F. Grimmer (minutes en déficit)
Déclaration tenant lieu d’inventaire des biens d’Emanuel Dalmar
Enregistrement, acp 95 F° 179-v du 6 ventôse 13

Inventaire des biens qui appartiennent au brasseur Emanuel Dalmar et à sa femme

1805 (1 pluviose 13), Strasbourg 5 (21), Not. F. Grimmer n° 3237
Inventaire des biens que possedent actuellement Emanuel Dalmar brasseur et Marie Catherine Hanns – qu’a la suite de malheurs considérables et de spéculations ruineuses dont son inexpérience l’a rendu victime
en la demeure des comparans fauxbourg de Saverne a la Brasserie a l’étoile
propres de la femme, meubles 548 fr, dettes actives 100 fr, remploi 2316 fr, total 2964 fr
propres du mari, meubles 779 fr
Immeubles, Premièrement une maison deux cours et Jardin ayant pour enseigne la Brasserie a l’Etoile faisant autrefois quatre maisons avec tous ses bâtiments aisances appartenances et dépendances située en cette ville fauxbourg de saverne n° 60, d’un côté faisant le coin vis à vis le pont dit Speÿer brück de l’autre Freis maréchal ferrant en partie la brasserie a l’homme sauvage, devant le fauxbourg de saverne, derrière sur le marais verd ou elle a une issue – chargée d’une rente foncière de 4 fr a la ville, 5 fr a la Nation ci devant au grand chapitre et 2 fr a l’hopital de Strasbourg, ensemble les ustensiles de brasserie, estimée 68.212 fr, Titres de propriété sousigné le 28 janvier 1792, 30 juillet 1793, 30 germinal 3
Plus la moitié par indivise d’une maison appartenances aisances et dépendances rue Ste Elisabeth a Strasbourg N° 13 et 15, d’un côté Abraham Schwing de l’autre Daniel Breu derrière contre la maison des frères dillmann acquise 3500 fr, le titre d’acquisition se trouve probablement entre les mains dudit sindic
Plus deux remises baties sur un terrain appartenant a la ville de Strasbourg sises en cette ville fauxbourg de Saverne, d’un côté la rue de l’incendie de l’autre le magasin du Sr Rieth sellier derrière sur Geyer menuisier avec la cloison en planches, la place desquelles remises et batiment* y attenant à la ville 20 fr, de revenu en capital 6000 fr, les titres doivent aussi être entre les mains du sindic
terres Northeim, total des immeubles 78.412 fr, dettes actives (recettes, dépenses), total de la masse 79.191 fr, passif 331.789 fr, déficit 252.594 fr
Contrat de mariage (…) le 1 février 1783, Hüttel notaire
Enregistrement, acp 95 F° 123 du 5 pluviôse 13



3, rue des Orfèvres


Rue des Orfèvres n° 3 – V 160 (Blondel), N 1157 puis section 63 parcelle 30 (cadastre)

Maison dite au Mûrier (Zum Maulbeerbaum) – Bâtiment sur rue reconstruit en 1773, maître d’ouvrage Jean Frédéric Senckeissen, orfèvre, maître maçon André Stahl


Façade – Etages (août 2023) – Porte à mascaron de 1981 (septembre 2016)

La maison à encorbellement, dite anciennement au Mûrier (Zum Maulbeerbaum), est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de l’orfèvre Erasme Krug qui est aussi propriétaire de l’actuel 4, rue du Temple-Neuf qui lui est contiguë. Elle comprend trois bâtiments (avant, médian et arrière) et deux cours. Les trois filles d’Erasme Krug la vendent en 1598 à l’orfèvre Abraham Kreichel, originaire de Sankt-Annaberg en Silésie, elle restera aux mains de ses ayants droit jusqu’en 1722. La maison appartient un temps (1636-1654) à la femme de Michel Gœnner, commandant de la place de Strasbourg puis de celle de Benfeld. L’orfèvre Jean Joachim Storck se plaint en 1693 du colonel de hussards et de sa nombreuse maisonnée que la Chambre des logements militaires a logé chez lui. Le préteur royal fait remarquer à cette occasion que les treize poêles sont pour la plupart des pièces exiguës. Jean Joachim Storck n’est pas autorisé en 1710 à déroger au règlement en convertissant en bûcher une écurie pour quatre chevaux. L’orfèvre Jean Michel Maul acquiert en 1722 la maison qui restera aux mains de ses descendants jusqu’en 1800. Son gendre Jean Frédéric Senckeissen fait reconstruire en 1773 le bâtiment sur rue par le maître maçon André Stahl. La nouvelle façade a cinq arcades au rez-de-chaussée et cinq fenêtres à chacun des deux étages. Chaque extrémité comprend un chaînage, les étages sont séparés par un bandeau. Les fenêtres ont un appui galbé et un garde-corps en ferronnerie.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 185, partie entre l’angle de la rue du Temple-Neuf à gauche et celui de la rue du Chaudron à droite (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée en pierre de taille et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite du repère (d) : rez-de-chaussée à cinq arcades, deux étages à cinq fenêtres, toiture à un niveau de lucarnes. La cour K représente l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (1-2) à galeries au sud, le mur (3-4) au nord et le bâtiment médian (1-4). La deuxième cour F représente la façade principale (1-2) du bâtiment médian et les bâtiments au fond de la cour, les murs (2-6) faisant séparation avec la cour à l’arrière de la maison donnant sur la rue du Temple-Neuf (actuel n° 4).
La maison porte d’abord le n° 18 (1784-1857) puis le n° 3.


Cours K et F – Plan de l’îlot (la rue des Orfèvres se trouve à gauche)

Transformation du sous-sol, 1908 – Nouvelles devantures, 1954 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le marchand Daniel Drenss est propriétaire de la maison de 1800 à sa mort en 1842. Ses enfants la vendent au fabricant de cire André Auffinger, ses ayants droit en sont toujours propriétaires en 1952. Le secrétaire d’archives François Fastinger fait poser en 1888 un volet roulant aux devantures et surélever en 1889 le bâtiment médian d’un troisième étage. Il fait agrandir en 1908 le sous-sol du bâtiment latéral dans la deuxième cour. Le bâtiment est endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Georges François Fastinger fait refaire en 1954 sous la direction de l’architecte Joseph Rech la façade des deux magasins. Guillaume Buttner fait restaurer en 1981 la façade du XVIII° siècle, remplacer la porte métallique par une porte en bois moulurée ; le maître sculpteur Denis Roth réalise pour son compte un mascaron à tête de femme.
Charles Dach et Marie-José Buttner font modifier la maisonnette dans la cour par les architectes d’intérieur Reiller et Graff en 1995.


Première cour, bâtiment médian (sept. 2016)
Façades sur cour – Escalier – Départ d’escalier – Fenêtres à meneaux – Deuxième cour (images Anne-Françoise Auberger, août 2016, publiées sur Archi-wiki)
Fenêtres à garde-corps en ferronnerie, juin 2023

Maisonnette dans la cour, ancien et nouvel état (dossier II de la de la Police du Bâtiment)

septembre 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier IIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Erasme Krug, orfèvre, et (v. 1552) Ursule Stindler – luthériens
1598 v Abraham Kreuchel, orfèvre, et (1580) Jacqueline Ritter puis (1585) Marguerite Bauer – luthériens
1610 h Joachim Berding, orfèvre, et (1610) Marguerite Bauer veuve d’Abraham Kreuchel puis (1635) Ursule von Türckheim, remariée (1648) avec le docteur en médecine Matthieu Meyer – luthériens
1636 h Barbe Kreuchel et (1610) Tobie Speccerus, pasteur, (1625) Auguste Weiss, pharmacien, puis (1628) Michel Gœnner, capitaine – luthériens
1654 h Jean Joël Leopard, orfèvre, et (1637) Marie Sartorius – luthériens
1690 h Jean Joachim Storck, orfèvre, et (1688) Marie Salomé Hessler – luthériens
1722 v Jean Michel Maul, orfèvre, et (1712) Marie Elisabeth Bæhr – luthériens
1759 h Jean Frédéric Senckeissen, orfèvre, et (1744) Marie Elisabeth Maul – luthériens
1783 h Jean Frédéric Clady, confiseur, et (1776) Marie Elisabeth Senckeissen – catholique et luthérienne
1800 v Daniel Drenss, marchand, et (1799) Caroline Grün
1845 v André Auffinger, fabricant de cire, et (1830) Marie Steinmetz
1882 h François Fastinger, secrétaire d’achives, et (1879) Marie Catherine Latzarus
1929* h Léon Jules Fastinger et Georges Fastinger
1932* h Georges François Fastinger, sous-préfet, et (1948) Marcelle Berthe Defrance puis (1952) Gabrielle Clementine Nappey

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2000 livres en 1635, 1725 livres en 1687, 2500 livres en 1755, 1900 livres en 1782

(1765, Liste Blondel) V 160, Jean Fréderic Sengeissen
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Senckeißen, 6 toises, 0 pied et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1157, Drens, Daniel, ancien négociant – maison, sol – 3,7 ares / veuve à Soultz sous Forêts

Locations

1691, Jean Frédéric von Gottesheim
1691, (boutique) Adrien François le Vent, formier
1694, Jean Henri Knœrr, sénateur
1715, (cave) Pierre Kormann, marchand
1718, Jean Brochard, perruquier
1721, Mathurin Bichon dit Poitevin, chandelier et employé à la Monnaie (manant)
1722, Geoffroi Kugler, chaudronnier
1723, Jean Jacques Hausser, orfèvre
1723, Jean Frédéric Fischer, cordonnier
1727, Samuel Schwanfelder, orfèvre
1728, (cave) Jean Frédéric Kormann, banquier
1730, Jean Christophe Richshoffer, orfèvre
1736, Jean Daniel Stumpff, tonnelier
1737, Jean Louis Strauss, orfèvre
1782, Antoine Gallo, marchand
1788, Antoine Aloïse Gallo, marchand, et (1780) Geneviève Dœbler
1816, Marie Salomé Marschalck, domestique
1818, Marie Madeleine Goullet, veuve de Henri Zaepffel, commandant
1824, Anne Dejarny veuve du receveur des douanes Henri Hurlaux
1827, (magasin) Marie Thérèse Rosalie Ruhlmann veuve de Jean Louis Eyrisch
1833, François de Sales Pick, commissionnaire, et Elisabeth Barbe Gillmann

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 124-v
Erasme Krug règle 4 sols pour sa maison rue des Dominicains, à savoir un encorbellement (21 pieds de long, saillie de 2 pieds ½), au-dessous une échoppe (7 pieds ½ de long, saillie de 1 pied 6 pouces)
Le même Erasme Krug règle 16 sols pour son autre maison, à savoir un encorbellement (41 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds ½), de chaque côté deux portes en bois (4 pieds de long, saillie de 1 pied ½), au-dessous une échoppe (7 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds)

Predigergaß Ein seitt
Eraßmus Krug hatt vor seinem hauß Oben ein Vsstoß 21 schu lang, vnd durchauß 2 ½ schu herauß, Darund. ein Laden 7 ½ schu lang, vnd 1 schu 6 Zoll herauß, Bessert für das Niessen, iiij ß d

Predigergaß Ein seitt
Derselb Eraßmus Krug hatt noch ein hauß, daruor Oben ein Vsstoß 41 ½ schu lang, vnd 3 ½ schu herauß, Oben noch ein Vsstoß 41 ½ schu lang vnd 1 ½ schu herauß, Ahne beeden ortten oben Zweÿ hültzener Thüerlin 4 ½ schu lang 1 ½ schu herauß, Mehr vnden ein Laden 7 ½ schu lang vnd 2 schu herauß, Bessert für das Niessen, xvj ß d

Conseillers et Vingt-et-Un

1710, Conseillers et XXI (1 R 193)
L’orfèvre Jean Joachim Storck demande l’autorisation de convertir une écurie pour quatre chevaux en bûcher. Comme la demande va à l’encontre du règlement, il n’y est pas autorisé

(f° 67) Montags den 16.ten Junÿ 1710. – Johann Joachim Storck vmb die stallung in seinem hauß in ein holtzhauß Zuverwandlen
H. Ersch. Johann Joachim Storckh burger vndt Goldtarbeiter allhier prod. unterthäniges Memoriale vndt bitten vmb obrigkeitliche erlaubnus die in seiner hindern behaußung sich befindliche stallung für 4 pferdt in ein holtzhauß Zu verändern. Erk. wirdt Implorant mit seinem wieder ordnung lauffenden begehren rund auß abgewießen. H. XXI.er Schübler vndt Hr Rathh. Schweitzer.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1773, Préposés au bâtiment (VII 1415) f° 193
Le maître maçon Stahl est autorisé au nom de l’orfèvre Senckeissen à reconstruire la maison selon l’ancien alignement et à tailler les pierres sur le parvis de l’église des Dominicains (Temple Neuf). Les mêmes sont autorisés trois semaines plus tard à continuer d’y tailler des pierres pendant huit jours sans en apporter de nouvelles.

(f° 193) Dienstags den 4. Maji 1773 – Hr Senckeisen, Silberarbeiter
Idem [Mr Stahl der Maurer] nôe. Hrn. Senckeisen, des Silberarbeiters, bittet zu erlauben deßen Behausung in der Goldschmidt Gaß auf das alte fundament neu aufzubauen. Erkannt, Willfart Wobeÿ ihme erlaubt wird die Werckstein auf dem Prediger Kirchhoff zu hauen.

(f° 210) Dienstags den 25. Maji 1773 – Mr Stahl Maurer, Hr Senckeisen
Mr Stahl der Maurer wird erlaubt annoch vier grose Quader Stein Zu Hrn. Senckeisen Haus so hinter der Metzig auf dem Prediger Kirchhoff würcklich liegen daselbsten zu hauen, dennoch daß solche längstens innerhalb Acht tagen gehauen werden, wobeÿ demselben ausdrucklich verbotten, weiter keine Stein dahin führen Zu laßen.

1812, Voirie 283 MW 342

N° 246, Le soussigné propriétaire de la maison sise rue des orfèvres N° 18, qu’il est intentionné de faire recrépir et Blanchir la Façade de ladite maison, D. Drens 17 juin 1812 – Considérant que la maison dont s’agit n’a point d’avance et qu’elle est alignée suis d’avis qu’il n’y a point d’inconvénient à accorder la permission demandée, architecte Villot le 13 juillet – Ratifié par le Maire le 12 juillet [sic]. – par le Préfet le 17 juillet

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Stahl expose les travaux qu’il fait dans la maison de l’orfèvre Jean Frédéric Senckeissen rue des Orfèvres, à savoir une boutique à droite du rez-de-chaussée, un atelier d’orfèvre à l’arrière, un poêle à gauche du rez-de-chaussée vers la cour, au premier et au deuxième étage un poêle vers la rue et à l’arrière une cuisine pourvue d’un fourneau, aux mêmes étages vers la rue une chambre à cheminée à la française, le tout présentant les garanties contre les incendies.

(p. 302) Mittwochs den 17.ten Novembris 1773 – Herr Johann Friedrich Senckeisen der hiesige Burger und Silberarbeiter will in seiner in der Goldschmidtsgaß gelegenen behausung au rez de chaussée im Eingang rechter hand einen laden, hinden daran eine goldschmids Eße mit Caminschoß machen, das rohr am steinern gäbel hinauf vom allem holtz entfernt.
Im Eingang lincker hand eine Stube gegen dem hoff mit einem vor Camin auf dem Keller gewölb ruhend machen.
Im ersten und Zweÿten stock jedes mal eine Stube gegen der gaß, hinden daran eine Kuchen mit heerd und Camin schoß machen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner in gedachten beeden stöcken jedes mal eine Cammer gegen der gaß mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen ruhend, machen, die rohr mitten durchs gebäud, vom allem holtz entfernt. Erkandt willfahrt. Mr Stahl.

Description de la maison

  • 1687 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment médian et un bâtiment arrière, une boutique, deux cours, deux puits et de bonnes caves, le tout estimé à la somme de 3450 florins
  • 1755 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, il y a deux cours et un puits commun, en outre trois boutiques et une buanderie, le tout estimé à la somme de 5000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Orfèvres

nouveau N° / ancien N° : 20 / 18
Drens
Rez de chaussée en pierre de taille et 2 étages bons en maçonnerie

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 341 case 2

Drens Daniel, ancien négociant, veuve à Soultz sous forêts
Auffinger André rue des orfèvres 18

N 1157, maison, sol et cour, R. des orfèvres 18
Contenance : 3,70
Revenu total : 541,93 (540 et 1,93
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 71 / 56
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1167 case 2

Auffinger André
1875 Auffinger Andreas, Wittwe geb. Steinmetz
1883 Fastinger Frantz Ehefrau geb. Latzarus Maria Katharina
(ancien folio 915)

N 1157, maison, sol, cour, Rue des orfèvres 3
Contenance : 3,70
Revenu total : 541,93 (540 et 1,93
Folio de provenance : (341)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 71 / 56
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 32 p. 463 case 3

Parcelle, section 63, n° 30 – autrefois N 1157, 1164.p, 1169.p
Canton : Goldschmiedgasse Hs N° 3 / Rue des Orfèvres
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / Whs. e. n. a. T. (s. Skizze N° 82 u. 83) zu Pz. 28
Contenance : 5,30
Revenu : 4500 – 6000
Remarques

(Propriétaire), compte 2413
Fastinger Frantz Ehefr.
1929 Fastinger Léon Jules curé et Fastinger Georges
1932 Fastinger Georges François sans profession
(1380)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 135 des Orfevres p. 249

18
Loc. Gallo, Antoine, Epicier – Miroir
Loc. de Mayerhoffen, Lt. – Bouchers
Loc. Dahler, veuve Barbe, Marchande – Miroir
Loc. Rauch, Ch.er de St Louis, Cap. ret. du Regt. de Chamborant
Loc. Meyer, André, Journalier – Jardiniers
Loc. Karcher, Nicolas – Motesse
Loc. Schauff, Joseph – Manant
Loc. Dexler, Invalide
Loc. Judin, Anne Marie – Manante
Loc. Kress, Anne Marie, femme d’un Invalide

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Goldschmiedgasse (Seite 50)

(Haus Nr.) 3
Haag, Weinhandlung. 01
Springer, Messersch. 01
Fastinger, Kanzleirat. E 2
Fastinger, Zivilanwärter. 2
Malaisé, Bibliothekar. 2
Staat, Stellenberm. 2
Hoch, Installateur. 3
Paul, Genossensch.-Bmt. H 2
Paul, Schneidermr. H 2
Geiser, Ober-Kellner, H 3
Lahm, Wwe. H 3
Lang, Treppenbauer. H 3
Scherdin, Buchhalter, H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 886 W 139)

Rue des Orfèvres n° 3 (volume I, 1888-1984)

Le propriétaire Fastinger fait poser un volet roulant en 1888 puis surélever en 1889 le bâtiment médian d’un troisième étage. Il fait agrandir en 1908 le sous-sol du bâtiment latéral dans la deuxième cour. Le propriétaire Fastinger ne raccorde pas les cabinets d’aisance aux canalisations (1906) en arguant que la fosse est conforme au règlement et que la tourelle est inscrite sur la liste des monuments historiques. Il porte l’affaire devant le conseil de préfecture et finit par passer un accord avec la Ville en janvier 1908. Le bâtiment est endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Georges François Fastinger, sous-préfet de Boulay-Moselle, fait transformer en 1954 la façade des deux magasins endommagés par fait de guerre sous la direction de l’architecte Joseph Rech. Les travaux sont terminés en mai 1956. A l’occasion du ravalement, Guillaume Buttner se propose en 1981 de refaire la façade dans le goût du XVIII° siècle et de remplacer la porte métallique par une porte en bois moulurée. Le maître sculpteur Denis Roth réalise un mascaron à tête de femme.

Le magasin de gauche est occupé par une crèmerie, celui de droite par un commerce de vins et spiritueux (Charles Matt en 1910, Frédéric Klem en 1940, Richert en 1954) le traiteur Gaston Sexauer puis (1965) le fourreur Gaston Girard.
Aiguiserie Gradwohl puis (1894) Springer – relieur Ph. Schickelé (1895), pharmacien F. Schanté (1898), expert comptable Henri Cæsar (1929), tailleur Albert Hild (1939-1956)

Sommaire
  • 1888 – Le propriétaire Fastinger, demeurant 4, rue des Sœurs, demande l’autorisation de poser un volet roulant au 3, rue des Orfèvres qui suit l’alignement – Autorisation – Droits réglés pour un volet roulant sans revêtement extérieur
  • 1889 – Le propriétaire Fastinger demande l’autorisation de surélever le bâtiment médian d’un troisième étage. – Autorisation – Le gros œuvre est terminé, juillet. Le cabinet d’aisance n’est pas terminé, août. La cheminée n’est qu’à treize centimètres des menuiseries, septembre – Dessin – Le propriétaire apporte des modifications mais il reste quelques pièces de bois trop proches de la cheminée, septembre.
    1890 (janvier) – Le propriétaire objecte que l’état des choses remonte à plusieurs siècles. L’agent municipal note qu’une des cheminées est réglementaire mais pas la deuxième.
  • 1894 – L. Springer, successeur de Gradwohl, demande au commissaire de police l’autorisation de poser une enseigne Schleiferei L. Gradwohl, Reparaturen (Aiguiserie L. Gradwohl, Réparations) – Le commissaire transmet au maire – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire et une enseigne plate – La saillie de l’enseigne perpendiculaire est réduite à deux reprises pour qu’elle soit réglementaire.
  • 1895 – La Police du Bâtiment constate que le relieur Ph. Schickelé a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation – Demande – Autorisation – La saillie de l’enseigne perpendiculaire est réduite pour qu’elle soit réglementaire.
  • 1898 – Le pharmacien F. Schanté demande au commissaire de police l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Le maire accorde l’autorisation – La saillie de 65 centimètres doit être ramenée à 15 centimètres. L’enseigne est retirée
  • 1901 – Le maire notifie François Fastinger de ravaler la façade. Le propriétaire répond qu’il a fait repeindre la façade à l’huile cinq ans plus tôt, que la devanture Springer a été garnie de marbre vert deux mois auparavant et qu’il a l’intention de refaire l’autre devanture de la même manière l’année suivante. – Le maire accorde un an de délai – Travaux terminés, juin 1902.
  • 1905 – L. Springer (fabrique et dépôt de couteaux) demande l’autorisation de poser un miroir – croquis. Le maire refuse, le règlement portant que les saillies ne sont pas autorisées au-dessus des trottoirs de moins d’un mètre de large – Le pétitionnaire déclare que le miroir servira à réfléchir la lumière dans la boutique en évitant la lumière artificielle. – L’agent municipal estime que le miroir peut être autorisé puisque sa saillie est de 35 centimètres et qu’il se trouve à 2,90 mètres de haut. – Le nouveau règlement qui vient d’entrer en vigueur autorise les saillies Gantz au n° 15 et Rathgeb au n° 19. Le maire informe le pétitionnaire que la saillie ne doit pas dépasser 5 centimètres. – Les droits sont réglés.
  • 1906 – Rapport de la Commission des logements qui constate en particulier que les cabinets d’aisance aux étages sont éclairés indirectement par la cuisine. Le propriétaire devra faire ravaler les façades sur cour et raccorder les cabinets aux canalisations
  • Commission contre les logements insalubres. 1906, les cabinets d’aisance doivent être raccordés aux canalisations – Le propriétaire Fastinger répond que le raccordement exige d’importants travaux et que la fosse est conforme au règlement. Il demande en septembre 1906 à être exempté des travaux par un courrier circonstancié de sept pages dans lequel il expose les différentes demandes. Il ajoute que sa maison, en particulier le bâtiment médian daté de 1270, est l’une des plus anciennes de Strasbourg. Elle a appartenu aux sieurs de Landsperg, connue sous le nom de béguinage à la Tour, et a servi d’auberge à l’enseigne au Mûrier (zum Maulbeerbaum). Elle comprend une tourelle des XIII° et XIV° siècles inscrite sur la liste des monuments historiques – Le maire déclare en novembre 1906 que le raccordement aux canalisations peut avoir lieu sans porter préjudice au bâtiment lui-même et que l’écoulement des eaux ne satisfait pas à l’ordonnance du 16 juin 1898 puisqu’une partie des eaux s’écoule par la propriété voisine. – Le propriétaire Fastinger estime que la mairie outrepasse ses compétences dans un nouveau courrier de quatre pages – Réponses point par point aux objections du propriétaire (sept pages)
    1906 (novembre) – Rapport de visite relatif aux cabinets d’aisance
    1906 (décembre) – Huit locataires déclarent par écrit ne pas avoir d’objection à faire contre leurs cabinets d’aisance. – Marie Fastinger demande un délai pour le raccordement coûteux.
    1907 (janvier) – Le propriétaire Fastinger dépose un recours auprès des autorités impériales
    1906 (septembre) – Le propriétaire Fastinger commente la demande de travaux dans la cage d’escalier par la Commission des logements (cinq pages)
    1906 (décembre) – Dossier ouvert après l’ordonnance prise par le préfet (Bezirks-Präsident) le 4 décembre 1906 relative aux canalisations dans la maison Fastinger
    1907 (janvier) – Courrier de Fastinger
    1907 (juin) – Le préfet répond au secrétaire d’archives retraité Fastinger qu’il n’est pas de sa compétence de trancher dans l’affaire. – Réponse du secrétaire de préfecture
    1907 (septembre) – Courrier du conseiller de préfecture baron von Hügel
    1907 (octobre) – Courrier du maire au rapporteur du Conseil de préfecture
    1907 (novembre) – Le conseil de préfecture ordonne une visite des lieux
    1906 (décembre) – Rapport du conseil municipal concernant les mesures coercitives à prendre contre le propriétaire Fastinger
    1907 (décembre) – Courrier du maire au conseiller de préfecture von Hügel
    1908 (janvier) – L’adjoint Dominicus et le conseiller de chancellerie Fastinger passent un accord devant le rapporteur du Conseil de préfecture. Fastinger s’engage à raccorder les cabinets d’aisance de la deuxième cour aux canalisations avant début mai 1908 et ceux du bâtiment médian avant début mai 1911.
    1907 (décembre) – Courrier de Fastinger à l’adjoint Dominicus
  • 1915 – Commission des logements militaires. Rapport en six points
  • 1908 – Le propriétaire Fastinger demande l’autorisation d’agrandir le sous-sol du bâtiment latéral dans la deuxième cour – Croquis – Autorisation – Travaux terminés, juin 1905
  • 1909 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Le coutelier Springer a installé deux machines électriques sans autorisation – Demande – Le commissaire de police transmet les prescriptions à respecter – Le maire délivre l’autorisation à Louis Springer – Plan de l’atelier – Description de l’atelier
  • 1909 – Le traiteur G. Strohl demande l’autorisation de poser une double enseigne (saillie de 16 centimètres) – Autorisation de poser une double enseigne et une lampe électrique – Les objets sont en place, janvier 1910
  • 1910 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Georges Strohl demande l’autorisation de débiter du vin et de la bière. Le local se trouve au rez-de-chaussée à gauche, il a 20 m² au lieu des 25 réglementaires, il n’y a pas de cabinet d’aisance, les portes s’ouvrent vers l’intérieur et non vers l’extérieur. La Police du Bâtiment estime que l’autorisation peut être accordée après travaux. – Le pétitionnaire ouvre un débit 23-24 place Kleber.
  • 1910 – Marie Schœn demande l’autorisation de poser une enseigne double (croquis, saillie de 30 centimètres) – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre 1910.
  • 1910 – Charles Matt qui vient d’ouvrir un commerce de vins et spiritueux demande l’autorisation de poser une enseigne (saillie de 55 centimètres) – La Police du Bâtiment répond que la saillie est trop importante – Nouvelle demande, nouveau refus – Charles Matt propose de retirer l’enseigne chaque soir, nouveau refus – Nouvelle demande (l’enseigne se trouverait 25 centimètres en arrière du bord du trottoir), nouveau refus – Autorisation après que l’enseigne a été reculée
  • 1920 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Charles Matt demande l’autorisation de servir du vin à son comptoir – La Police du Bâtiment déclare que le local est conforme aux prescriptions de sécurité publique.
  • 1922 (mai) – La Division VI écrit que la devanture de droite a été peinte en jaune vif, ce qui nuit à l’aspect local. Le peintre Joseph Marx a peint en jaune clair la devanture de Charles Matt. Les travaux contreviennent au règlement du 8 avril 1910 (autorisation préalable) et à celui du 23 novembre 1910 (aspect local). – Demande par le peintre Louis Marx – Le maire engage des poursuites contre Joseph Marx.
    1922 (octobre) – Le peintre Louis Marx demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord – Travaux terminés octobre 1922
  • 1922 (octobre) – Le peintre Louis Marx demande l’autorisation de poser une petite enseigne
  • 1924 (juillet) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. H. Caspar demande l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons – La Police du Bâtiment répond que le local est conforme à l’arrêté ministériel du 24 mars 1890.
    1924 (décembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. La veuve Wohlhuter (demeurant 5, rue du Général Rapp) demande l’autorisation d’ouvrir un débit de boissons – La Police du Bâtiment répond que le local est conforme aux prescriptions de sécurité publique.
  • 1929 – L’expert comptable Henri Cæsar demande l’autorisation de poser une plaque à la porte d’entrée
    1920 – Rapport sur Madeleine Hoch qui a en pension l’orphelin Kurt Gruenewald
  • 1934 – Le cabinet d’affaires Lotz et Nibel demande l’autorisation de poser une enseigne en fer au-dessus de la porte d’entrée. – L’enseigne doit être reculée – L’enseigne n’est pas posée, le cabinet est transféré 1, place de l’Homme de Fer
  • 1939 – Le tailleur Albert Hild demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1940 (décembre) – La Police du Bâtiment demande de retirer l’enseigne sur verre
    1940 (décembre) – Le marchand de vins et spiritueux Frédéric Klem demande de reconsidérer la demande en arguant que l’enseigne ne gêne pas la circulation et n’est pas de mauvais goût
    1941 – Le commissaire faisant fonction de maire déclare que l’enseigne sur verre peut subsister malgré le précédent ordre mais l’enseigne sur bois Wein und Spirituosen (vins et spiritueux) doit être retirée conformément au nouveau règlement.
  • 1945 – Le bâtiment est endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944 – Certificat de sinistré délivré à Joseph Hoch (logement au deuxième étage)
  • 1954 – Georges François Fastinger, sous-préfet de Boulay-Moselle, dépose une demande de permis de construire pour transformer la façade des deux magasins endommagés par fait de guerre (dossier NV 5464 Z) sis 3, rue des Orfèvres (section 63 n° 30) sous la direction de l’architecte Joseph Rech (16, rue des Cottages au Neudorf). Plan de situation – Le maire transmet le dossier au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme avec avis favorable – Le M.R.U. délivre le permis de construire le 9 septembre 1954
    Suivi des travaux. Décembre 1954, l’entreprise Gremmel (95, boulevard d’Anvers) pose le soubassement en briques et la devanture à cadre métallique (magasin Hugel, vitrerie). Pas de travaux dans le magasin Richert (vins et spiritueux) – Juillet 1955, l’entreprise Gremmel commence les travaux dans le magasin Richert – Mai 1956, Travaux terminés. La réception ne donne lieu à aucune objection.
  • 1956 – Le sieur Fastinger (demeurant à Altkirch) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique)
    1956 (juillet) – Le traiteur Sexauer demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
    1956 (novembre) – Jean-Paul Hild informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré l’enseigne de tailleur de son père décédé
  • 1961 – La Brasserie de l’Espérance (Ph. J. Hatt) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Ancre) à la façade du magasin de Gaston Sexauer (Tout pour la bonne table) – Autorisation
  • 1962 – Le préfet demande un rapport, Gaston Sexauer ayant demandé de transférer une licence de IV° catégorie du 1-2 place du Temple-Neuf (Huhnerloch) – Le local de 15 m² a trois portes qui s’ouvrent vers l’intérieur. La cuisine et les cabinets d’aisance doivent être repeints – Une note de 1963 relate que la préfecture a refusé le transfert. – Juin 1963. Le Service d’hygiène demande au directeur des Contributions indirectes de ne pas accorder de « petite licence restaurant », incompatible avec l’hygiène des aliments.
  • 1965 – Gaston Girard (demeurant 15, rue Schott à la Robertsau) dépose une demande de permis de construire pour modifier la devanture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Dessin (le local est celui sur la droite) – Le maire accorde le permis de construire. Les pierres de tailles peintes doivent être décapées. – Travaux terminés, juin 1965
    1965 (septembre) – La Brasserie de l’Espérance déclare avoir retiré l’enseigne
    1965 (juin) – La Police du Bâtiment constate que le fourreur Gaston Girard a posé sans autorisation une inscription sur sa devanture – Demande – Autorisation
  • 1974 – Le sieur Sturm (Au Vieux Gourmet) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à allumage intermittent Crèmerie – Photographie – Dessin de l’entreprise Kappeler – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire délivre l’autorisation
    1979 – Le même demande l’autorisation de remplacer le libellé Crémerie par Fromages – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de supprimer l’allumage intermittent – Le maire délivre l’autorisation
  • 1979 – L’entreprise Grieshaber (6, rue des Juifs) demande l’autorisation de poser un échafaudage pour refaire la toiture et la zinguerie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1983 – Sur la suggestion du métreur vérificateur Lucien Guiochet, le propriétaire Buttner (demeurant 14, place de la République à Forbach) demande à son locataire commercial Sturm d’améliorer l’aspect de son magasin comme le fait son voisin Girard. – La Police du Bâtiment renvoie les parties à l’architecte des Bâtiments de France – L’affaire est évoquée lors d’une réunion de la Commission pour la protection des sites
  • 1980 (juillet) – L’entreprise R. Tomat et Fils (78, route de Colmar) et la crémerie Au Vieux Gourmet demandent l’autorisation de repeindre les murs extérieurs – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, les pierres ne devant pas être peintes
    1980 – Le maire demande à Guillaume Buttner de faire ravaler la façade
    1981 – Le maire enjoint Guillaume Buttner de faire ravaler la façade puis accorde un délai supplémentaire – Guillaume Buttner se propose de refaire la façade dans le goût du XVIII° siècle et de remplacer la porte métallique par une porte en bois moulurée
    1982 – Lucien Guiochet demande au nom du propriétaire l’autorisation de ravaler la façade et dépose une demande du subvention – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Guillaume Buttner puis l’entreprise Decopeint (rue de la Charrue à Schiltigheim) sont autorisés à poser un échafaudage sur la voie publique
    1983 – Factures jointes pour la subvention dont celle du maître sculpteur Denis Roth (28, rue Riehl au Neuhof) qui a créé et réalisé un mascaron à tête de femme.
    1984 (janvier) – La mairie verse la subvention
  • 1984 (mai) – Le magasin Au vieux Gourmet demande l’autorisation de remplacer l’ancienne enseigne lumineuse par une nouvelle (enseigne plate) – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 945 W 118)

Rue des Orfèvres n° 3, (volume II, 1994-1996)

Charles Dach et Marie-José Buttner font modifier la maisonnette dans la cour par les architectes d’intérieur Reiller et Graff en 1995. Les même remplacent les anciennes fenêtres de la façade par des nouvelles de même aspect.

Sommaire
  • 1994 (juillet) – Charles Dach et sa femme Marie-José Buttner déposent une demande de travaux pour refaire la toiture et la zinguerie, ajouter un chien-assis et construire un appentis
    Les déclarent avoir obtenu l’accord de principe de l’architecte des Bâtiments de France – Dessin de l’appentis, de la maisonnette dans la cour (rez-de-chaussée et deux étages), ancien et nouvel état – Photographies
    1994 (septembre) – Le maire autorise les travaux
    Les travaux ne sont pas commencés, janvier 1995. Ils sont terminés conformément aux plans, septembre 1995
  • 1995 (mai) – Les mêmes demandent l’autorisation de remplacer les anciennes fenêtres par des nouvelles de même aspect – Les architectes d’intérieur Reiller et Graff transmettent le dossier – Photographie des étages de la façade
    1995 (juin) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire autorise les travaux
    1996 (janvier) – Travaux terminés

Autres dossiers
945 W 119 Demande de travaux (482 94 V 0399) refus (1994)
1198 W 2622 Demande de travaux (482 97 v 0344) réfection de toiture et (482 98 v 0349) changement des menuiseries (1997-1998)
945 W 120 Demande de travaux (482 98 V 00477) refus (1998)
1198 W 2542 Demande de travaux (482 98 v 0601) modification de la devanture vitrine (1998)
1308 W 1125 Demande de travaux (482 99 v 0099) changement des fenêtres (1999)
1331 W 1254 Demande de travaux (482 01 v 0349) changement des menuiseries (2001)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux sous le nom d’Erasme Krug. Erasme Krug fait baptiser des enfants de sa femme Ursule Stindler (Article dans le Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne)

Baptême, cathédrale (luth. f° 24-v)
1553. 23. Aprilis. Erasmus Krug, pat. Reickart, mater, N*on Dieboldt schreiner auff dem pfenning thurn ccompar. Margret Jacob Meÿers deß Ammeisters tochter commater (i 35) – remarque, l’acte ne donne pas le nom de l’enfant mais Richarde est sans doute celui de l’enfant et non de la mère
Baptême, cathédrale (luth. p. 115)
1557. Auff den 6. Augusti. P. Asmus Krug, M. Ursula Stindlerin, I. Asmus, Compatrini Jacob parr, Ambrosius Jergen schriber auff dem Pfenning thurn, Sebastian Mules hsfrouw (i 65)

Richarde Krug épouse en 1583 Georg Geringer, greffier de la ville d’Altdorf près de Nuremberg
Mariage, cathédrale (luth. f° 77)
1583. Dominica Pentecostes 19. Maÿ. Georgius Geringer, Statschreiber Zu Altdorf bei Nurnberg, vnd Rickart Erasmi Krugen des Goldschmidts tochter (i 41)

L’orfèvre Erasme Krug révoque le testament passé en 1595 devant le notaire Urbain Rosenberg. Un extrait de l’acte est délivré à (son gendre) Meinrad Waldeck en 1598.
1597 (17. 7.bris), Chancellerie, vol. 310-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 91
Cassatio conditi Testamenti Erasmi Krugen
Erschienen Erasmus Krug Goldschmid vnd burg. alhie gesunds gehends leybs gutter verstandig. Sinnen, Vernunfft und wissens vnd hat angezeigt, Nachdeme er Inn verschinn 1595. Jars vor Urbano Rosenberg dem Notario vnd dazu erpettenen gezeug. ein Testament vnd letst. willen auffgerichtet darinn er auß damals gehapt ursachen seine Kind. eins und das and. vor den and. bedacht, seÿdhero aber sich allerhand and.weg. zugetrag. dah. er solchen seinen letzt.willen Inmaß er Ime auch dasselb Zurechtt vorbehalt. Zuandern. Ursach, welch. gestalt aber er solche and.ung ferners wolle noch Zur Zeit in* seit* v. eygentlich entschloß. Ime aber in seinem* obageretgt Testament in sein wurcklicheyt* Khns* Zulaß. so wolte er daßelb hiemit wissentlich vnd wohlbedechtlich wid.umb abgethan cassiren vnd widerruffen (…)
[in margine :] Meinrad Waldeck hatt deßen Extract empfang. deb 19.ten Maÿ Aô & 98.

Ursule fille d’Erasme Krug et veuve de l’orfèvre Gui Treger, ses sœurs Richarde Krug femme de Georges Geringer au service de l’électeur palatin et Esther Krug femme de Meinrad Waldeck vendent à l’orfèvre Abraham Kreuchel et à sa femme Marguerite Bauer la maison qui comprend un bâtiment avant, un bâtiment médian, un bâtiment arrière, deux cours et une issue vers l’église des Dominicains

1598 (8. tag Augusti), Chancellerie, vol. 314 (Registranda Kügler) scheda f° 206
Erschienen Fraw Ursula herrn Erasmi Kriegen seligen dochter wÿland Veÿt Treggern des goldtschmids selig. Wittwe Mit beÿstand vnd bewilligung herrn Ambrosÿ Schmyden Ires geschwornen vogts, Mehr herr Christoffell Leiwenbrandt Schreÿber des Pfenningthurns alls Constituirter beuelch des Erenuesten herrn Georg Geringer Churfurstlicher pfaltzischer hoffcastner Zue Neuwen maydt vnd pfleger vff Wolffstein, Vnd frauw Ryckhart Krugin sein eheliche gemahell belmt Frawen Ursulen schwester (…) herr Meynrath Waldeck vnd Fraw Hester Krugin sein eheliche haußfrau vorgenant beyder schwestern schwester (verkaufft)
herrn Abraham Greuchell goldtarbeyter vnd Frauw Margred Beürin sein Ehegemahelin
dreÿ heüser ein vorder Mittler v hinder so den vßgang gegen dem prediger chor m Iren hoffestetten Zweÿen höffen sampt einer Stallung vnd gebeuw darüber sampt allen and. gebew begriffen weyth Recht Zugehörd. V gerechtigkeiten gelegen Inn der Statt Straßburg Inn Prediger gaß eiseyt d. vorder behaußung neben der Samblung Zum thurn die andersyt Bernhard Khuffer dem goldschmid stoßend hinden vff Friderich Truttweyn, die hinder behaußung geg. dem Prediger Chor einsyt auch d. Samblung Zum thurn die andersÿt wyld Frawen Barbare witwe vom Ruß geborner von Maßmünster selig. erben, dauon gnd Acht guldin gelts vff Georgÿ fallent losig mit 200 guld. Straßburger Juncker Wolff von Wyckerßh. deßen Schaffner herr Gall Lucken, Mehr 8 guldin vff viti Modesti widerkheiffig mit 200 gld. Straßburger Werung S Margred Closter, Item obemelt acht guld. gelts vff d. heÿlig. weÿhenachten tag widerkhouffig m 200 guld. Straßburger & Almoß S Marx
it. wyther Acht guld. gelts vff Johannis Baptistæ loßig m 200 guld Straßburger Junckher Jacob von Landtspergs selig. erben, Mehr Acht guld glts vff petri & pauli Stnd in hauptgut 200 gld SW abzulosen den Johannß herrn Zum grien werd, Item fünff guldin gelts vff Adolffi lösig mit 100 guldin Straßburg herrn Thoman Obrecht der Statt Straßburg Rentmeÿser, Item vier guldin gelts vff Georgÿ lößig mit 100 guld SW dem Stifft Unser lieb. Frawen in gelt, Wyther 6 pfund pfenning vff Johannis Baptistæ vnd weÿhenachten fallend den Armen Sondersiechen Zur rothen Kirch bey Straßburg v dann Ein pfund pfenning glts vff Georgn Ane die Kapellanen S Anne hoherstifft beyd Zinß sey ewig ehrschetz. Erblich oder ablosig wie steths In hauptbrieff befind. würt Also hette der Khouff vber solch gnd sunst für freÿ ledig eigen & v all Recht & der khouff bescheh vber solche beschwerden welche der Khouffer vber sich genommen Zugang. vnd bescheh umb 3000 guldin
[in margine :] Erschienen herr Ambrosius Schmidt und herr Meÿnrath Waldeck haben In gegensein herrn Abraham Kröüchels bekant (…) vff den xiii Octobris 1598.

Originaire de Sankt-Annaberg, Abraham Kreichel épouse en 1580 Jacqueline, fille d’Antoine Ritter de Haguenau
Mariage, cathédrale (luth. p. 31)
1580. Dnica Septuagesima 31. Junÿ. Abraham Kreichel von S. Annaberg der Goldschmid vnd Jacobe, Anthoni Ritters Zu Hagenaw nachgelaßene tochter (i 18)

Originaire de Sankt-Annaberg en Misnie, Abraham Kreichel obtient le droit de bourgeoisie par sa femme Jacqueline Ritter en avril 1580.
1580, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 476
Abraham Kreichell von santt Anaberg Im Meÿxenn der goldttarbeiter Hatt das burgrechtt empfangenn von Jacobe Reütherin seiner Hausfrawenn vnd will Zuor steltzen dienenn Acttum denn 14.t aprill anno 1580

Abraham Kreichel demande au nom de sa femme Jacqueline Ritter l’intercession du Magistrat auprès de la ville de Haguenau pour entrer en possession d’une somme de 700 florins déposée par Paul Hœchstetter à la Monnaie de Haguenau. L’affaire est encore évoquée les années suivantes.
1580, Conseillers et XXI (1 R 53)
(f° 347) Sambstag den VIII. Julÿ – Abraham Kreichell goldtschmidt
Abraham Kreichell Goldt Arbeitter als Ehevogt Jacobe Ritterin vbergibt ein suppliôn bitt darinnen vmb fürschrifft, an rhat zu Hagenaw, vermeldet Wie sein Vorfahr paul höchstetter von der Müntz Zu hagenau vffgenommen darfür ihr ohnwüssend ein gülttbrief 700 guldg. besagend versetzt, desweg. sie mit denen an der Müntz vor das heil: Reiches gericht vff der lauben rechthengig, vnd seÿ so weitt p.cedirt das Albereit Inn der sachen beschlossen. Es haben aber seiner frauwen rügt auch andere ihr Zu gehörige stuck verkaufft das gelt an die Müntz zu hagenau geleg. Welches ihnen ein wil daselbst geuolgt werden, Sie bezalen dann die hieuor gemelt. an der Müntz durch paulum höchstetter vffgenommen 300 g. sambt verfallenem Interesse, Dieweil dann derweg. die sach zu recht gesetzt vnd sie mit dem darfür verseß. brief genugsam gesichert. Bitt er vmb fürschrifft das ihm das hind.llegte gelt ihm beg. fürschrifft mit verbesserung eingeschlossener Suppliôn zu gelassen.

1583 Conseillers et XXI (1 R 57) Abraham Kreuchel der Goldarbeiter als Ehevogt Jacobe Ritterin contra Georg Seßelheimern Anthoni Hochstetter. 609.
1584 Conseillers et XXI (1 R 59) Anthoni Höchstetter und Georg Seßelsheim contra Abraham Kreuchel den goldarbeiter (Hagenaw schreiben). 166.
1585 Conseillers et XXI (1 R 61) Anthoni Höchstetter und Georg Seßelsheimer contra Abraham Kreuchel (Hagenaw schreiben). 46.
1598 XV (2 R 27) Abraham Kreüchel. 158. (in seiner Martin Herlin verkaufften behaußung)
1600 Conseillers et XXI (1 R 79) Abraham Kreuchle als kleinen Raths jurat. 171.

Abraham Kreichel se remarie en 1585 avec Marguerite, fille de l’orfèvre Léonard Bauer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 344 n° 50)
1585. Dominica XV. Abraham Kreichel der goldschmidt, vnd Jungfrau Margaretha, herr Linhart Bauren des goldtschmidts tochter, Eingesegnet Montag den 4. Octobris (i 180)

Abraham Kreuchel et Marguerite Bauer hypothèquent la maison au profit du gentilhomme Nicolas d’Uttenheim de Ramstein

1601 (vt spâ [xxv Martÿ]), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) f° 138
(Inchoat. fo: 199.) Erschienen Sind Abraham Kreüchle goldarbeÿter vnd Frauw Margred Beüwrin sein ehegemehell
Haben Inn gegensein Frantz Beügrings alls Schaffner des Edlen vesten Niclaus vonn Utenheim Zum Ramstein – schuldig sigen 1000 guldin
Zum vnderpfand ÿngesetzt dreÿ heußer ein vorders mittel v ein hinders So den vßgang gegen dem Prediger Chor mit Iren hoffestätten Zweÿen höffen Sampt Stallung v Sampt Stallung v gebeuw* darneben* auch all. andern Iren gebeuwen & prout habet* in pro: 98 fo. 290. davon vt ibid.
[in margine :] Erschienen herr Frantz Peüring hatt Inn nammen Junckher Niclaus von Utenheim in gegensein Abraham Kreüchle (…) Quittirt vff den xvi december 1605.

Abraham Kreuchel et Marguerite Bauer hypothèquent la maison au profit de Georges Leitersperger

1602 (xvj Julÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 341
(Inchoat. fo: 348.) Erschienen die Ehrenvest hochgelehrte fromm herr Heinrich Northmeÿer fürstlicher brunschwigisch. Secretarius der Thumb schaffneÿ hohen stiffs, Abraham Kreuchle Goldarbeÿter vnnd Frauw Margred Breüwerin sein Ehegemahel
Haben Inn gegenwertigkeit Herrn Georg Leüterspergers frey guttwillig bekhant – schuldig sigen 324 pfund pfenning Straßburger
dafür Vnderpfand vnd durch herrn Abraham Kreüchle verlegt In specie dreÿ heüßer ein Vorder v. hinder mit Ihren hoffstetten, pge. In Proth. 98. fol. 290. dauon gnd Acht guldin gelts wid.khoüfig mit 200 guld. Straßburger Juncker Wolff von Wyckerßheim, Item 8 guldin gelts ablößig mit 200 guldin S W abzulößen dem großen gemeinen Allmußen, Weither viij fl. gelts miy ij fl. S W abzulößen J. Jacob von Landtspergs seligen erben, Item viij fl. gelts lösig mit ij C fl. St. W den Johansen hn Zum grienen Werd, Item fünff guldin gelts lösig mit 100 guld. St. W. h. Thoman Obrecht Rentmeÿsern, Item vier guldin gelts wid.lößig mit 100 guld St W dem Stifft vnser lieben Frawen Zu Zabern, Item vj lb d. gelts den Armen Sond.siech. Zur roten Kirchen, Item Ein pfund pfenning gelts Ane ein Capellaneÿ In dem Münster Zu Straßburg, Vnd sindt auch noch v.hafft für 1000 guldin Zu xv batzen Wÿland Erasmi Krugen des Goldschmidts seligen erben Zubezalen Sunst freÿ ledig eÿgen, Wie man sagt

Marguerite Bauer veuve d’Abraham Kreuchel se remarie en 1610 avec l’orfèvre Joachim Berding, originaire de Riga en Lettonie
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 221) 1610. Joachimus Bördings von Riga aus liefland ein goldarbeiter, f. Margareta Beurin h. Abraham Kreuchlin des goldarbeiters selig. hind.lassene witwe. Eingesegnet Mont. d. 5. Martÿ (i 115)

Joachim Berding, originaire de Riga en Lettonie, achète le droit de bourgeoisie le 27 novembre 1609.
1609, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 750
Joachim Berding der Goldt Arbeiter Von Rigo auß Lüfflandt erkaufft d. Burgrecht mit Beÿstand herren Isaac Hernstein vnd wüll Zu der Steltz Zünfftig sein Actum den 27.t 9.bris aô 1609.

Joachim Berding et Marguerite Bauer hypothèquent la maison au profit de Frédéric Blanckenburg, pasteur à Hœrdt

1612 (vij tag Julÿ), Chancellerie, vol. 399 (Registranda Meyger) f° 337-v
(Inchoat. fol: 357.) Erschienen Herr Joachim Berding goldarbeÿtt. burger Zu Straßburg vnd Fr. Margred Beürin sein eheliche haußfr. mit beÿstandt herrn Lienhardt Bauren des goldtschmÿdts Alhie Ihres Bruders
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Magistri Friderich Blanckenburg pfarrers Zu Herdt burgers zu Straßburg offentlich verÿehen – schuldig sigent 100 pfund pfenning
Zum recht. vnd.pfd einges. vnd v.legt, ein vorder, mittell vnd hinderheuser, sampt Zweÿ höff. vnd Stallung Auch Allen Anders Ihren gebeü. geleg. Inn d. St. St. Inn d. groß. Predig. gaß. einsit neb. d. Sammlung Zum thurn And.seit neb. Hannß Geörg Gastelius dem glaßmahler, hind. haben sie einen Vßgang gegen dem collegio, davon gend viij gl geld Lößig mit ij C gl. J: Wolff Vonn Wickerßh. Mehr viij gl gelts Lösig mit ij C gl Sanct Margred Closter, Item noch viij gl gelts wid.kheüffig mit ij C gl S. Marx Closter, Item viij gl gelts stnd ij C gl J. Jacob von Landtsperg, Item viij gl gelts stnd, ij C gl dem Closter zu S. Johann, Item vj gl dem closter zu S. Johann, Item vj gl. gelts wid.lößig mit j C L lb den Sond.siech. Zur Roth. Kirch, Item v gl gelts Loßig mit j C gl h. Thomæ Obrechts selig. erb. Item iiij gl gelts Loßig mit j C gl. dem Stifft Elsaß Zabern, Item j lb gelts Loßig mit xx lb Ane Ein Cappellereÿ hoher Stifft Straßburg, So dan Ist soche Behausung verhafftet nebent allen mehr vnd.pfant Vmb vj C lb herrn hannß Michael heüß fünffzehner Sunst ledig eÿg.

Joachim Berding et Marguerite Bauer, assistée de son frère Léonard Bauer, hypothèquent la maison au profit de Catherine Stæhler, veuve du receveur Matthias Carol

1612 (ut spâ [vij. tag. Julÿ]), Chancellerie, vol. 399 (Registranda Meyger) f° 338-v
(Inchoat. fol: 357.) Erschienen Herr Joachim Berding vnd Fr. Margred Beürin vts. mit beÿstandt h. Lienhardt Bauren Ihres Bruders
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Anthoni Rauch burgers zu Straßburg als befelchhabers seiner Basenn Fr. Catharina Stählerin, wÿland H. Mathiæ Caroli geweßenen Sebachisch. schaffners zu Werd selig. witwe offentlich verÿehen, das sie bede ehegemechd derselb. witwe vnd Ihren Khinder mit nammen Magdalen Fœlicitas, Georg Philipß vnd Philipß Jacob – schuldig sigent 200 pfund pfenning
Zum recht. vnd.pfd einges. vnd v.legt, ein vorder, mittell vnd hind. heuser, mit sampt Zweÿen höffen vnd stallung & pnt. supra in p.cedenti contractus

Joachim Berding et Marguerite Bauer, assistée de son frère Léonard Bauer et de son beau-frère Henri Trausch, hypothèquent la maison au profit d’Erasme Wachter, de Kaysersberg

1615 (ut spâ [ij. Augusti]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 361-v
(Inchoat. in Proth. fol. 316.) Erschienen herr Joachim Berding der goldtarbeiter burger Zu Straßburg vnd frauw Margredt Beürin sein eheliche haußwürthin mit beÿstandt & herrn Lienhardt Beuren des goldtschmidts Ihres bruders vnd herrn Heinrich Trauschen des holtzhändlers Ihres schwagers, burgern Zu Straßburg, Anestatt zweÿer nechsten verwandten vonn obgedachter Margred Beürin hierzu Insonderheit erbetten
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn hieronimi Liechteÿsens von Schlettstatt Als gewalthabers wÿland Erasmj wachters geweßenen burgers Zu Keÿserspurg selig. erben offentlich verÿehen – schuldig sigend 200 pfund pfenning
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, dreÿ heüßer Ein vorders, Mittels vnd hinders, so den vßfang gegen dem prediger Chor, mit Ihren hoffstätten, Zweÿen höfflin sampt stallung vnd Brunnen, Auch Allen Andern Ihren gebeüwen gelegen Inn der St. St. Inn der großen prediger gaß, die vorder behaußung einseit nebent der Samlung Zum thurn, anderseit nebent hannß Geörg gastelio dem glaßmahler, hinden vff Friedrich Trüttwein stoßend, die hinder behaußung gegen dem prediger Chor ligt nebent gemelter Samlung Zum thurn ein vnd Andersit nebent gemelter Samlung Zum thurn ein vnd andersit nebent herrn Balthazar Krauchen Vonn vorgeschriebenen heüßern gend vj lb d Zinß den Sondersiechen Zur Rothen Kirchen, Item j lb d Zinß der Cappellaneÿ Sanct Annen Alters Zum Münster Alhie, Mehr viij gld. gelts widerlösig mit ij C gld. Jr. Wolff von wÿckherßheim, Item acht guldin gelts Ablößig mit ij C gld Sant Margred Closter, Item viij guldin gelts widerkhäuffig mit ij C guldin dem Allmußen Zu Sanct Marx, Item Aber viij guldin gets lößig mit ij C guldin J. Jacob vonn Landtspergs seeligen erben, Item viij gld gelts stend Zum hauptgutt ij C gld. von Johannser herrn Zum grüenen wördt, Item 5 guldin gelts widerlößig mit j C gld wÿland Tomann Obrechts seligen erben, Item iiij glld gelts lößig mit j C ld. dem Stifft vnserer Lieben fr. Zu Zabern, Item seind vorgeschriebene heüßer noch verhafft vnd vnderpfandt für iij C ln d herrn hannß Michael heüßen fünffzehenern, Mehr für ein schuld j C lb herrn Andres Planckenberger geweßenen pfarrers Zu herdt Jetzige professori der academien Alhie, So dann für ein schuldt ij C lb d wÿlandt herrn Johann Caroli geweßenen Sebachischen schaffners seligen witwen vnd erben

Joachim Berding et Marguerite Bauer font leur testament. Le mari fait des legs à son frère et à ses trois sœurs qui habitent à Riga ainsi qu’à son petit-fils par alliance Jean Ulric Speccerus. Il institue pour héritiers les enfants issus du premier mariage de sa femme, Barbe, Elie, Marguerite et Abraham Kreuchel.
1617, Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 62, A n° 365) f° 44
Testamentum nuncupativum deß Achtbaren vnd fürnehmen herrn Joachim Bertungs goldt Arbeiters vnd frauwen Margred. Beürin beed. Ehegemächt vnd burgere Zu Straßburg
Inn dem Jhar Alß man von vnsers einig. Erlößers vnd seligmachers Jhesu Christi geburth Zaltte 1617 (…) Persönlichen erschÿnen sindt der wol Achtbare vnd fürnehmen herr Joachimus Bertung goldt Arbeitter vnnd die ehren: vnd tugendreiche frauw Margaretha Beürin Beed. ehegemächte vnd burgere Zu Straßburg, von der ganden Gottes gesunder gonder vnd stonder leÿbes auch gutter verständiger Sinnen vernunfft gespräch vnd Wissens (…)
Zum vierdten, Ist seiner herrn Joachim Bertung deß testirers ernstlich. befelch vnd meinung, wofern er ohne leibeserben todt Verfahren würde, daß nach endung vorgemeltes widems niesses vsser seiner Verlaßenschafft Johann Bertung seinem bruder 300 gulden Aber Catharinen, Elisabeth vnd Annen seinen vberig dreÿen geschwüsterd. alle zu Rügen inn lüffland wohnhaft jed. insonderheit 100 guld. zu legaten gelüffert werd.
Ferner vnd fürs fünffte So legirt Auch er der Testator hanß Ulrich speccers seiner stieffdochter Barbaræ Kreüchelin söhnlin 100 guld. (…)
Letztlichen die Weÿl dann die Einsetzung der Erben Inn einem Jedem formblichen Testament beschehen soll (…) so ernennt vnd bestimpt herr Joachim Bertung der Testator wofern er ohne leibß erben verfahren würdt, In seinen rechten wahren testaments erbinn, fraw Barbaren, Elien, Margred vnnd Abraham seiner lieben haußfr. Margreden Breünin mit weÿland herrn Abraham Kreüchell Ihrem ersteren haußwürth seeligen eheliche erzeugte Kind. Alle seine Verlaßenschafft
(f° 49) Vnnd seind hieuorgeschribene ding Zugangen vnnd beschehen Inn deß heÿligen Reichß freÿen statt Straßburg, Inn Ihro dd. testirend. ehegemächt Zustendigen vnd bewohnend. behausung Inn der grossen Predigergassen vnd nahe beÿ dem Collegio gelegenen oben auff Inn einer stuben Inn den hoff sehendt,

Joachim Berding rembourse au monastère Sainte-Marguerite un capital de 200 florins garanti sur la maison suivant un acte de 1554.

1633 (11. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 507-v
Erschienen Joachim Berdting der Goldarbeiter burger Zu St. An einem,
So dann herr hanß Michel Heuß XIII.er Alß Pfleger S. Margarethen Closters alhie vnd H hanß Heinrich Zeißolff, Alß ietzbesagten Closters verordneter Schaffner, am andern theil, Zeigten ahn,
Nachdem Er Berdtung die 200. gld. Capital St. w. welche er, Inhalts eines teutschen vnd. deß Bischofflichen hoffs alhie Insigel durch Notm. Adam Mechler den 28. Augusti Anno 1554. auffgerichteten Brieffs, Jarß vff viti et Modesti mit 8. gld.w. von, auf vnd abe seiner alhine vnden An der Prediger gassen gegen deß Pfaltzgrafen hoff hienüber einseit neben der Samblung Zum Thurn gelegenen behaußung Zuuerzinßen schuldig gewesen, in bewussten hohen dem Reichßthaler nach zu sechß gld. gerechneten gelt, abgestoßen, Alß heten Sie sich nach maß alhieiger vber die Nachträg verfaßten instruction mit einander güetlichen dahin verglichen, daß Er Berdting mehrgedachtem Closter An gutem ietziger Zeitgäng vnd gibigen gelt 52. pfund 10 schilling (…)

Marguerite Bauer meurt en délaissant Barbe Kreuchel, femme du capitaine Michel Gœnner (Gœringer), Marguerite Kreuchel femme du libraire Jean Philippe Sartorius et les enfants de son fils Elie Kreuchel. Les experts estiment la maison à 2 000 livres. La masse propre au veuf est de 209 livres, celle propre aux héritiers de 777 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9 268 livres, le passif à 246 livres.

1635 (25.8.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 33)
Inventarium über Weÿlandt der Vÿl Ehren: und Tugendreichenn frauwen Margarethæ Beurin, Herrn Joachim Berdings goldarbeiters burgers Zue Straßburg haußfrauen seligen Verlaßenschafft Vffgericht 1635.
Inventarium vnnd beschreibung aller haab, Nahrung vnndt güettere, so weÿland die Vÿl Ehrenn: vndt Tugendreiche frauw Margaretha Beurin, deß Ehrenuestenn vnd Wohlachtbaren Hn Joachim Berdings goldarbeiters burgers Zu Straßburg ehegamahlin nunmehr seelige nach Ihrem aus dißer welt tödlichen hinscheidenn hinder Ihro verlaß. so auff erfordern vnd begehren der Ehren: vnd tugendreichen frawen Barbaræ Kreüchelin deß Gestrengen vnd Mannhafftenn herrn Michel Köringers wolverordnet. Capitain Major Inn der vestung Benfeldt ehewürthin mit beÿstandt gemelts Ihres herren vnd haußwürths, ferner fraw Margaredten Kreüchelin deß Ehrenuesten vnd Wolachtbaren herrn Johann Philipp Sartorÿ buchführers burgers Zu Straßburg ehegemahlin mit hülff gedachts Ihres haußwürths, ferner Herrn Johann Philipp Sartorÿ als geschwornen vogts Weÿland herrn Eliæ Kreüchels goldtarbeiters burgers Zu Straßburg seeligen mit frawen Agneß schollin ehelich erzeugter vnd noch lebender Sechß Kinder mit nahmenn Agneß, Elias, hannß Friderich, Abraham, hannß Joachim vnd Christoffl die Kreüchele, an deßen Statt aber als geschworner theÿlvogt d. Ehrenvest vnd vornehm herr Tobias Babells alter Cleinen Raths Verwanther vnd burger Zu Straßburg vndchord* derer als dreÿ obehrennamster der verstorbenen, frawenn seelig Inn erster ehe mit dem Ehrenvesten. vornehmen vnd weißen herrn Abraham Kreüchell goldtarbeitern burgern Zu Straßburg erzeugter Kind. vnd deren noch lebend. enckhell, vonnn Ihr der verstorbenen fr. seelig mit gewißer maß In Ihren auffgerichtet. Testamento nominirter Erben (…) Actum vnd Angefang. zu Straßburg In fernerem beÿsein der Ehrenvest. vnd wolgelert. herrn Rupert Rÿchart, Schaffner deß Stiffts aller heÿlig. Zu Straßburg auff der Erben, vndt herrn Valentini Bilger Notarÿ publici auff deß herrn Wittibers, Dienstags den 25 Augusti Inn dem Jahr deß herrn alß man Zahlte 1635.
NB. die eheberedung findet man In meinem (…) Protocollo

Inn einer hernacher specificirten Inn der Statt Straßburg ane d. großen Predig. gassen Zum theÿll gegen dem Predig. Collegio gelegener Behaußung so beede ehegemächt bewohnnet befund. word. wie volgt
Volgt nuhn hieuorgeschribener beeder Testamenten und letster willen Publication vnd die darüber beschehene Resolution (…)
Inn dem forder, Stockh gegen der goldschmidt gaß sehendt. Auff dem obersten Boden nichts, Auff dem Andern Boden Inn der Cammern A, In der Cammern B, Inn der Cammern C, Inn der Stuben in dem vordern Stockh, Inn der Stub Cammern, Auff der Schalteckh ledle, Inn der obern Kuchen, Vor dieser Kuchen, Inn dem vordern hoffstüblin
In dem Mitlern Stock, Auff dem Andren boden, Auff dem dritten boden, In dem obersten Stüblein, Inn der Cammern D, Inn der Cammern E, Auff der Schalteckh Laden, Inn der obern stuben vor dieser Cammern, Vor diser Gemachen, In der Cammern F, Inn der Cammern G, Inn der Camin Cammern, In dem Hindern fuoßen Tröglin (…), Auff dem vorderngang, Auff dem obersten Büenlein, Auff dem Andern büenlein, Inn dem Speißkämmerlein, Inn dem Sommer hauß, Inn der Undern Wohnstuben, Inn der Kuchenn, Über dem Stall Inn der Stub Cammer, Vor dieser Stuben, Inn der Cammern H, Inn der Stuben vor dießer Cammern, Inn der Cammern J, Inn der Cammern K, Inn dem hindern Hoff, Inn dem Keller
Eÿgenthumb Ane heüßern. Item dreÿ vnderschiedliche Stöck einer Behaußung sammpt Iren vnderschiedlichen höff. 2 brunnen auch allen andern Ihren gebeuwen, begriff. weith. recht. Zugehördt. vnd gerechtigkeit. geleg. Inn der Statt Straßburg In der groß. Prediger gaßen, vornen gegen deß Thumb Probst hoff über einseit neben herrn Johann Geörg Gastelio dem glaßmahler, anderseith der samblung Zum thurn hindenn gegen dem Chor Zu der Predigeren sehendt, einseit etwann nebenn herrn Balthasar Krauchenn, anjetzo herrn Leonhard Waldern dem handelßmann burgern alhie Zu Straßburg anderseith neben Vorgemelter Samblung geleg. Dauon gehnd Jährlichen Zu beschwerdenn wie volgt, Item 5 gulden Straßburger Wehrung geltts Jährlich auff Michaelis, Item Junckher Wolffen Von Wickerßheim, anjetzo Junckher Jacob Reÿchardt von Endingen seelig. Erben Stohnd in hauptgut widerlößig mit 100 gulden ermelter Wehrung, Mehr 5 guldenn Wehrung auff Michaelis den Closterfraouwen Zue Sanct Margredenn, widerlößig In hauptgut mit 100 guld. berüerter Wehrung, It. 8 gulden wehrung dem Closter zu Sanct Marx alhier auff weÿhenachten Jährlichß fallenden Lößig mit 200 guldenn gedachter Wehrung, etwann Junckher Jacob von Landtsperg selig Erben, etwan anjetzo empfahet herr Joachim Rüderer schaffners weiß, lößig Inn hauptgut mit 100 gulden gerüerter wehrung Jährlich auff Michaelis, Item 5 guldenn wehrung gelts dem Closter zu S. Johann alhier Jährlich auff Michaelis Stohnd Inn hauptgut abzulößen mit 100 guldenn gerürter wehrung, Item 6 Pfundt Pfenning gelts, den sondersiechen Zur Rothenn Kirchenn alhie auff Johannis vndt Weÿhenachtenn Jedeßmahl den halben theÿll Stohnd widerkheüffig mit 150 Pfenning Straßburger wehrung, Item Vier guldenn wehrung dem Stifft Unnßer Lieben frauwen Zu Elsaß Zabern, Jahrß auff Geörgÿ, Stohnd abzulößen mit 100 guld. mitt gerüerter wehrung, Mehr 10 schilling Pfenning gelts auch auff Michaelis fallendt Inn die Cappellaneÿ Sanct Annæ primä hoher Stifft Straßburg, empfahet anjetzo herrn Georg Knörrer schaffners weiß gemt. Cappelaneÿ halblößig Inn Hauptgut mit 10 Pfund Pfenning, so etwann Uber gemeldte beschwerdenn freÿ Ledig Vnd eÿgenn. Wann auch die beschwerd. so wie hievorgeschribenn thun 527 lb 10 ß abgezog. werdenn, so verpleibt noch vbrig so mann hie leßerung* halb. vnd achten thut Welche auch alhie hero außgeworffen würt p. 2000 lb
Darüber besagt ein Pergamein Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract Insigell Versigelt datirt den 8.t August 1598. wie soche behaußung von Eraßmo Krugen deß goldtschmidts seligen Erb. ane herrn Abraham Kreücheln der Verstorbenen frauwen selig ersten haußwürth kheuflichen kommen besagendt, Signirt mit altem Lit. N. anjetzo mit N° 17. darbeÿ noch ferner dreÿtzehen alte Pergament abgelößte Zinß Verschreibung, so alles Zusammen gebund. Undt In einer scheidelad. verwahrlich Zu befind.
(T.) Item so ist Inn der hieuornen den Erbenn für vnnverendert gehörig. vnd eÿgenthumblichen Zuständig. Behaußung In Werendem dießem ehestandt Inn allerhandt Weegen Verbeßert vnd gebauwen Worden, so alhie für hauptbouw vnd theÿlbeßerung mit allerseits Parthen bewilligung Zu rechnen vnd setzen Verglich Word. benantlich 200 lb
Abzug Inn hieuorgeschrieben Inventarium gehörig. Vnndt würdt Anfänglichen beschriben des herrn Wittibers unverändert guet, Sa. Silber geschirr undt geschmeids 15, Sa. schulden 40, Sa. Ergäntzung 153, Summa summarum 209 lb
Volgt nuhn der Erben unverändert hutt, Sa. haußraths 330, Sa. Lehrer vaß 10, Sa. Werckzeugß Patronen vnd waß sonsten Zur handthierung gehörig 20, Sa. Silber geschirr undt geschmeids 80, Sa. guldiner Ring 49, Sa. Baarschafft 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 469, Sa. eÿgenthumbß ane Häußern 2000, Sa. schulden 6, Sa. Ergäntzung (1608, abzuziehen 3804, mehr zahlt worden 2211) Summa summarum 2989 lb – Schulden 2211, Verpleibt 777 lb
Volgtt endlichen das gemein Verändert Vnnd theÿlbar gut, Sa. haußraths 266, Sa. früchten 12, Sa. Weins und Lehrer Vaß 363, Sa. Cleinodien guldinen ring beerlein geschmeidt zum Kram gehörig 2026, Sa. Silber geschirr undt geschmeids und bruchsilber Zur handthierung gehörig 639, Sa. Werckzeugß Patronen vnd waß sonsten darzu gehörig ist 5, Sa. Silber geschirr undt geschmeids 14, Sa. guldinen Ring, Kettlein vnd geschmeids 37, Sa. Baarschafft 425, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1733, Sa. bawcostends an der behaußung 200, Sa. schulden 3544, Summa summarum 9268 lb – Schulden 246, Nach deren Abzug 9022
Conclusio finalis Inventarÿ 10.009 lb

Joachim Berding se remarie avec Ursule, fille du marchand Jean Georges von Türckheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 205)
1635. Eadem [Dom. XXV. Trinit. 15. 9.bris] Joachim Berding der goldarbeiter v. burger alhie v. J. Ursula H Johann Jörg von dürckheim deß handelßmanns v. burgers alhie tochter. Cop. 23. 9.bris Zu J. St Peter (i 104 – Proclamation Saint-Thomas f° 172-v)

Joachim Berding est élu conseil à la tribu de l’Echasse en 1639
1614 Conseillers et XXI (1 R 95) Joachim Berding contra Dubslaff Christoph von Erckstatten. 219. Idem contra Johann von Buchholdt [zu Embden]. 219.
1617 Conseillers et XXI (1 R 98)
Joachim Berding [der Goldschmidt] vmb fürschrifft [contra Johann von Buchholdt zu Embden]. 47. [Idem contra Rüdigern Massaw Zu Landaw in Pommern. 47.]
1628 Conseillers et XXI (1 R 110) Joachim Berting, Hanß Carle Baur vnd Hans Paulus Lausch & Consort. contra Israël Riehelen vnd Tobiam Franckhenberger. 221. 222. [wegen verlehnten Goltschmiidts Gäden]
1628 XV (2 R 56) Joachim Berting. 272. [pt° habern]
1639 Conseillers et XXI (1 R 122)
Joachim Berting zu einem Rathherren auff E.E. Zunfft Zur Steltz erwöhlet. 74.
1639 XV (2 R 63) H. Joachim Berding. 209. [additional Seckel]
1642 XV (2 R 65) Vogteÿgericht wegen Herrn Joachim Berdings. 344.
1643 Conseillers et XXI (1 R 126) Joachim Berdingß Wittib [umb intercessionales an die Statt Zürich]. 73.

Veuve, Ursule von Türckheim se remarie en 1648 avec le docteur en médecine et en philosophie Matthieu Meyer, fils du marchand Jean Jacques Meyer : contrat de mariage, célébration
1648 (15.8.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) N° 505
15. Augusti 1648. – offene heüraths verschreibung (…) Zwüschen dem Ehrenvesten vndt hochgelehrten herrn Matthæo Meÿern, Philosophiæ et medicinæ Doctore, weÿland deß Ehrenvesten fürsichtigen vndt weÿsen herrn Hannß Jacob Meÿers handelßmanns auch Eines Ehrsamen Großen Raths Zu Straßburg alten beÿsitzers nunmehr seeligen hinderbliebenem ehelichem Sohn, alß dem breüttigamb ane einem
So dann der viel Ehren vndt tugendreichen Frauwen Ursula Berdingin geborner von Dürckheim, weÿland des Ehrenuesten Fürsichtigen vndt weÿsen herrn Joachim Berdings goldtarbeitters vndt wohlermelts Großen Raths Zu Straßburg Alten beÿsitzers nunmehr seeligen hinderlaßener frauwen Wittwen, alß der fr. hochzeiterin am andern theil
Beschehen vndt Verhandelt sind diße ding In deß heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg, dinstags den 15. Monatstag Augusti Im Jahr deß herrenalß man Zahlte 1648.

Mariage, cathédrale (luth. p. 517)
1648. Domin: 15. Trinitatis. Herr Matthæus Meÿer, Medicinæ Doctor, Herrn Johann Jacob Meÿer, deß geweßenen Handelßmanns, auch E. E. Großen Raths allhie, geweßenen Beÿsitzers, ehelicher Sohn, Fraw Ursula, H. Joachim Börding, geweßenen Gold Arbeiters, auch E.E. Großen Raths Beÿsitzers, vnndt Burgers allhie nachgelaßenee Wittib. Copulirt Im Münster Zinst. 19. sept. (i 266)

La maison revient à Barbe Kreuchel qui épouse en 1610 le pasteur de Saint-Nicolas Tobie Speccerus qui s’est marié une première fois en 1587 avec Susanne Erhart alors qu’il était diacre dans la même paroisse.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 3 n° 21)
1587. den 11. Decemb. sind Ehelich eingesegnet word. M. Thobias Speccerus, Argentinensis ietzig. Helffer Zu S Claus vnd Jungfer Susanna Erhartin, Jacob Erharts des Kantengiesser tochter (i 5)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 86-v, n° 29)
1610. den 10. Decembris seindt ehelich eingesegnet worden M. Tobias Speccerus Pfarrherr in dieser vnnserer Kirchen alhie, vnndt Jungfraw Barbara Kreüchelin, Weÿland Herrn Abraham Kreüchels, gewesenen Goldarbeÿtters vnnd Burgers seligen alhie nachgelaßene eheliche dochter (i 95-v)

Barbe Kreuchel se remarie en 1625 avec Augustin Weis, de Worms
Mariage, cathédrale (luth. p. 190)
1625. Dominica 50 den 27. febr. H. Augustin Weis burger Zu worms vnd Barbara H. Thobiæ speceri der h. schrift doctoris vnd professoris vnd pfarrers Zu S. Claus n. witwe, eingesegnet Zinstag den 8. Martÿ (i 100)

Veuve du pharmacien Auguste Weiss, elle se remarie en 1628 avec Michel Gœnner (Günner), capitaine de la garnison de Strasbourg (natif de Weisweil en Bade, voir plus bas le livre de bourgeoisie)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 154-v n° 91)
1628. Eodem [9. Novembris] Herr Michael Günner der Statt Capitain, vnd Fr. Barbara Weiland, Herrn Augusti Weißen gewesenen Brgrs vnd Apoteckers selig Zu Worms hind. tochter (i 168)

Les Quinze autorisent le capitaine Michel Gœnner à s’engager dans les troupes
1627 Conseillers et XXI (1 R 109) Michel Gönner Capitaine erlaubt im krieg Zu Ziehen. 157.

Les Quinze demandent au commandant Michel Gœnner qui s’apprête à prendre à bail des biens au Neuhof de devenir bourgeois
1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
(f° 172-v) Sambstag 19. August – Michael Günner Major soll burger werden.
Item weg. v.lühung der güeter beÿm Newen hoff, Ja noch dißen Morgen wegen Maior Michael Günners v.bürgerung, für ein Anhang vßersprochen worden, da es doch revera* kein, durch 15. Stimmen v.mehrter Anhang, sondern allein ein Meinung parer* herren gewesen, dan daß puré Mehrere, wahre, daß Maior Michael sich allso balden, der v.meinte Anhang aber seÿ gewesen, vff nechstkünfftig Michaelis sich verburgern solle, Allso Ihme lufft gegeben, so lang ohne Schirmbgeltt Ja gahr freÿ allhier Zusitzen, da doch Andere die beÿ weitem Maior Micheln Ir* den Mittlen nicht gleich, Ja gahr noch Exulanten seind, daß Ihrig beÿtragen müeßen & lauffen allso offt die Maiora vndt Anhang einander contrari undt Zuwider, Nun seÿ ordnung vndt herkommens, daß 15. Stimmen ein Anhang machen vndt wann daß mehr Zuvorderst vßgesprochen, Allß dann soll der Rent: od. Korn Meister, mit heller Stimmen sagen, dißer od. Jener Herr hab ein Anhang, darauff der Statt begeren, daß derselbe auch vßgesprochen, w.der stehe alllso Zu M. H. ob etwas vndt wie, Mündlich oder durch einen schrifftlichen Vortrag erinnert w.den soll ? In der Umbfrag würdt gedacht daß noch vil vorgehe so der ordnung Zu wid. Alls daß spate büchel lesen, lange v.drüßliche sitzen, weitläuffig votiren, ohnnötig repetiren stete In vndt Außgehen, discuriren hinder dem brett vndt waß der gleichen Mehr & Erkandt daß per H XV. Meister Jr Botz. H Schonern J Wenckern ein reiffer bedacht gefaßt vnd In ein Concept gebracht w.den solle.

Originaire de Weisweil, le commandant Michel Gœnner acquiert le droit de bourgeoisie pour lui-même, sa femme étant déjà bourgeoise. Il s’inscrit à la tribu de l’Echasse.
1637, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 874
Herr Michael Gönner Von Weißweil Major Kaufft daß burgerrecht für Sein Persohn gegen Erlegung 20 gold fl. wirdt Zur Steltzen dienen hatt Zwar Ein Haußfr. Barbara Kriechlerin So Aber Schon verburgert Jur. den 19. 8.bris 1637.

L’inventaire dressé après la mort de Michel Gœnner est soumis aux Quinze. La somme taillable s’élève à 10 429 livres. Diverses déductions faites, la somme finale se monte à 6608 livres, le manque à percevoir s’élévait donc à 608 livres, ce qui reste dans des limites raisonnables. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés de la Taille. La veuve devra cependant régler une amende pour n’avoir pas réglé d’impôts sur une somme héritée de sa mère.
1640, Protocole des Quinze (2 R 64)
(f° 37) Sambstag den 15. Februarÿ – H. Major Michel Gönner, Erbfall, Abzug
Ward p. H. Frantz. weÿl. H. Major Michel Gönners Inventarium vorgelegt, v. nach v.leßung deß dabeÿ überreichten Kl. Raths bescheid Erkandt, daß deßen frembder Erben In d. Marggraffschaft seßhafft den 10.t pfenning abzug erstatten solle.

(f° 52) Freÿtag den 28. Februarÿ – H. Major Michel Gönners Stattgeschäfft betr.
Vorige [Obere Stall] Herren referiren Per H. Frantzen, daß Sie weren weÿl. H. Major Michel Gönners seel. Inventirter v. zu weniger verstallter Nahrung, Zuvorderist der H. Dreÿer deß Stalls deßwegen vberreichten Schrifftlich. bericht ableßen laß. befund. daß die final Summa Inventarÿ ist 10.445 lb 6 ß 6 d. darzu gelegt wegen Newen burgerrechtens 450. lb Macht die Substanz der Nahrung 10.895. lb 6 ß 6 d. Daran Ist vermög Stallordnung wid. abzuzieh. waß d. haußrath ertragt, nemblich 465 lb 14 ß 9 d. Rest Zuverstallen 10.429. 11 ß 9 d. Weilen aber vnder dießen 10.429. lb 11 ß 9 d. der Fr. Wittiben guth begriffen, v. der verstorbene Major seel. nur 2 ½ Jahr burg. geweßen, als ist daselbige herauß Zu ziehen v. Zu Separiren. weil. besagte Wittib mehr als 20. Jahr burgerin geweß. daß bestehet im v.mög Inventar: fol. 96. sampt dem Widumb so ist 450. lb d. vff 2690. lb 15 ß 1 ¾ d. Restirt also deß v.storbenen Nahrung nach abzug der wittiben unveränderter substantz 7738. lb 16 ß 7 ¼. Davon wider abgezogen, Waß v.mög beÿgelegter Désignation Von den Erben für böß v. v.lohren geacht würd so davon für passirlich gehalten word. nemblich. 1130. lb 14 ß 3 v.bleibt solchem nach die Gönnerische Nahrung endlich. 6608. lb 2 ß 3 ¾ d also daß auß besagter Gonnerisch. Nahrung allein Zu wenig v.stalt 608. lb 2 ß 3 ¾ d. welches für kein exorbitantz Viel wein v. ein ahnsehnlich hauß, so ratione pretÿ in declinatione v. abgang & dahero die Herren Deputirte darfür gehalten es seÿe daß geschäfft wid. an die Herren Dreÿer Zu remittiren v. die Erben von Ihnen darumb leidenlich Zuhalten, weilen Ihnen bereits 62. lb 8 ß für Stallgelt v. nachträg vfgerechnen v. sich d. abzug ohngefehrlich vf 900 fl. belauffen Würd, &
Hingegen aber Weilen die wittib v.mög d Herren Dreÿer außführlich ubergebenen bericht, Ihro von Ihrem Mütterlich. ererbten guth, freventlich in a° 1629. 1700. fl. abschreiben laßen v. besagter Zeit an, biß A° 1637. Jederzeit 2081. fl. Zu wenig v.stallet, v. Ihr deßwegen von den H. Dreÿeren neben 27. lb nachtrag 100. lb Straf vferlegt wd. will, als v.meinen die Herren Deputirte, es solte auch dieser Punct wider an mehrbesagts Herren Dreÿer gewießen, v. Ihnen gesagt wd., ane Statt d. 100. lb 150. lb d Straff Zuerfordern. Erkandt, würd placidirt.

Michel Gœnner dans les registres du Magistrat. Après avoir été au service de la ville de Strasbourg, il est commandant à Benfeld
1632 Conseillers et XXI (1 R 114) Michael Gönner et Cons. Ca Frantz Robe. 263.
1632 XV (2 R 58) Michael Gönner Capitain. 142. [Capitain Michael Ca Soldaten So wein außzäpffen]
1634 Conseillers et XXI (1 R 116) Michel Gönner. 208
(f° 222) Sambstags den 4.ten Octobris. Michel Gönner
H. Stschrb. v.ließt concept auffkündungs schreiben d. bestallung, welche ober ieut. Michel Gönner bißh. Von raths*gehabt. Erk. ist gevolgt.
1634 XV (2 R 60) Michel Gönner Maior zu Benfelden vmb außlaßung Früchten. 94.
1646 Conseillers et XXI (1 R 129) Barbara Greichlerin [um Intercessionales an Coppenhagen]. 78. Weÿl. Michael Gönnerß Wittib [um Intercessionales an Leopold Ludwig Pfaltzgraffen beÿ Rhein]. 90. 111.

Veuve de Michel Gœnner, commandant de la place de Benfeld, Barbe Kreuchel fait son testament par lequel elle institue pour héritier son fils orfèvre Jean Ulric Speccerus, à défaut ses enfants. S’ils ne se manifestent pas dans les délais prescrits, elle leur substitue les enfants que son frère Elie a eus de sa femme Agnès Scholl (Elie, étudiant, et Abraham, apprenti boucher) et les enfants que sa sœur Marguerite a eus du libraire Jean Philippe Sartorius (Marie femme de l’orfèvre Jean Joël Leopard, Barbe et Joachim, apprenti orfèvre).
1643 (29.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 63)
(N° 395) 1643 (…) auff Sonntag den 26. Monatstag Junÿ umb halb Süben Uhren nachmittag, In mein endtsbenanndten Notarÿ bewohnenden behaußung Inn der Statt Straßburg, nahe dem Roßmarck, Einseÿth neben einer behhaußung Zum weißen Rößlein, genandt geleg. der obern Vordern Stuben gegen der gassen sehendt (…) Persönlich Erschienen Ist, die Vÿl Ehren vnd tugendreiche Fraw Barbara Kreüchelin weÿlandt herrn Michael Gönners Major der Vestung Benfelden und burgers Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßene Wittib gesunden gehnden vnd Stehenden Leibs (…) Ihren letzten Willen Inn dießer Verschloßene libell anstellen vnd verfaßen Laßen, welche herrn Jacobi Bauren Ein vnd Zwantzigers, des Vogts gethane anzeig vorhergenandte frauw Barbara Kreüchelin auch widerholt (…)

Barbara Kreuchelin d. 29. Julÿ 1643. Ich Barbara Kreüchelin, weÿlandt herrn Michael Gönners Major der Vestung Benfelden undt burgers Zu Straßburg nunmehr seelig hinderlaßene Wittib (…)
instituire, setze vnd ernenne Zu meinen Erben meinem mit weÿland dem Wohl Ehrwürdig vnd hochgelehrten Hrn Tobia Speccero, der heÿlig. Schrifft Doctore und Pfarrer der Pfarrkirch St. Niclauß Zu Straßburg nunmehr Christ seelig. Inn erster ehe ehelich erzeigt. vnd nach todt hinderlaßnen lieben vnd einigen Sohn nahmen Hannß Ulrich Specern goldarbeiter vnd der selbige mein todtfall nicht erlebt. aber sich verheürathet hab. vnd liebe Kindelein sowan* Ihne ehelich. erzeugt hinderlaßen würd. (…) Im fall aber weder mein Sohn und eingesetzte einiger Testaments Erb Zur Zeit meines todtfalls vorhand. sein od. In d. hernach bestimpte Zeit sich anmeld. werd. So will Ich Ihne meinen sohn od. sein Kinderlin hiemit bestermaß. substituirt vnd vndersetzt hab. Erstlich weÿland herrn Eliæ Kreüchels goldtarbeiters burger Zu Straßburg meinen lieb. bruders selig mit frawen Agnes Schollin ehelich erzeugt noch lebende Zween Sohnen namentlich M Eliæ Kreucheln artium Studiosum und Abraham Kreucheln deß. brud. So deß Metziger handwerck erlernet, Zu einem Stamtheil
vnd dann weÿland frauwen Margarethæ Kreüchelin Ihrer lieb. schwester selig mit auch weÿland h Johann Philipp Sartorio, buchhändlern burgern Zu Straßburg ehelich erzeugte vnd nach todt hinderlaßene dreÿ Kinder benantlich Mariam Sartorin, herrn Hans Joel Leopardts goldtarbeiters burgers Zu Straßburg haußfrau, Jungfrau Barbaram Sartorin vnd Hans Joachim Sartoren so daß goldtarbeiter handwerckh beÿ erstgenandt. hanß Joel Leopard Zu erlernen Verdingt Zum andern Stammtheil, In all mein nach todt hinterlaßene haab Nahrung vnd güetter

Le receveur de Claire Anne de Hagenbach née de Kippenheim donne quittance d’une somme garantie sur la maison qui appartient à Barbe Kreuchel, veuve du commandant Michel Gœnner, précédemment remboursée en 1622 lors de la dévaluation monétaire

1644 (9. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 158
Erschienen H. Joachim Rüderer Schaffner Zun Rewern alhie, alß Schaffner weÿl. der wohl Edeln frawen Clar Annæ von Hagenbach gebohrner von Kippenheim nunmehr seel. hinderlaßener Erben, hatt bekannt
Demnach besagte Fraw Clar Anna, von, vff und abe der ienig. Kräuchlerisch. alhie geg. dem Predig. Collegio hierüber neb. der Samblung Zum Thurn gelegenen Behaußung, so fraw Barbara Kräuchlerin, weÿl. H Maior Michael Gönners seel. hinderblibene wittib nun Zumahl eigenthümlich inn hatt, und besitzt, alle Jahr 10 guld. Straßburg. Wehr. iährlich und mit 200. gulden berührter Wehr. widerkäuffigen Zinnßes, Zwar fallen und Zu erfordern gehabt, Vnd aber am 21. 9.br. a° 1622. also in der allzukekannt. Müntz Verwirrung, nunmehr weÿl. H Joachim Berting groß. Rhats Verwanth seel. alß damahlig. Innhaber berührter Behaußung ingleichem Weÿl. H Joachim Rüderern dem ältern, sein H Joachim Vetter seel. alß damahligem Schaffnern obgedachter Fr. Clar annæ den bemelt. Zinnß mit 200. fl. wehr. hochersteigter Müntz Sort. ohngenugsamb abgelöst (…)

Les enfants d’Elie Kreuchel donnent quittance à Barbe Kreuchel du prix de cession de la maison d’après un accord passé lors de la succession de Marguerite Bauer
1644 (26. april.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 269
Erschienen Weÿl. H Eliæ Krauchelß seel. mit Fr. Agneß Schollin ehelich erziehlt noch lebende Zweÿ Kind. und Erben, benantlich. H M: Elias Kräuchel für sich selbst. und David Rapp der Metzger alß Vogt Abrahams, mit beÿstand erstermeldter ihrer eheleiblich. Muter, wie auch H Heinrich Kochen groß. Rhats Verwanthens ihres Vogts,
haben in gegensein Frawen Barbaræ Kräuchlerin, weÿl. H Maior Michael Gönners sel: Wittibin, mit beÿstand H Jacob Bauren Ein und Zwantzigers ihres Vogts
von Ihro Fr. Barbarä Zu genüg. empfang. haben 200 Pfund ahne denen ienig. 657 Pfund 10 schilling pfenning, welche Sie Fr. Barbara ahne einer mehrern Summ, weg. Käufflich angenohmener Behaußung geg. dem Predig. Closter hienüber gelegen, in crafft der, über weÿl. Frawen Margarethæ Bäurin nunmehr auch weÿl. H Joachim Berdingß groß. Rhats Verwanthens geweßenen haußfrawen seel. Verlassenschafft in a° 1636. durch Notarium Daniel Strintzen Verfaßter Vergleichung fol. 16. Ihnen denen Kräuchelisch. Geschwisterd. Zielweiß Zue erstatten schuldig word.

Même quittance donnée par les enfants de Jean Philippe Sartorius et de Marguerite Kreuchel

1644 (26. april.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 270
Erschienen H. hannß Caspar Wolff alter groß. Rhats Verwanther alß Vogt hannß Joachims und Barbaræ, weÿl. H Johann Philipps Sartorÿ deß Buchführers, mit auch Weÿl. Fr. Margaretha Kräuchlerin ehelich erziehlter beÿd. iüngerer Kind., mit beÿstand H Johann Joel Leoparts deß Goltarbeiters alß Ehevogts Fr. Mariæ deroselb. ältern Schwester
haben in gegensein Frawen Barbaræ Kräuchlerin, weÿl. H Michael Gönners geweßenen Maiors Zu Bennfeld. sel: nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand H Jacob Bauren Ein und Zwantzigers ihres Vogts bekannt,
daß dieselbe vff abschlag der ienig. 657 Pfund 10 Schilling pfenning, welche Sie Fr. Barbara weg. Käufflich angenohmener Behaußung geg. dem Predig. Closter hienüber geleg. in crafft deß, über weÿl. Fr. Margarethæ Bäurin auch weÿl. H Joachim Berdingß groß. Rhats Verwanthens seel. geweßener haußfrawen seel. Verlassenschafft in a° 1636. durch Notarium Daniel Strintzen schrifftlich Verfaßter Vergleichung fol. 15. besagter Fr. Margarethæ Zu ihrem Antheil schuldig worden (…)

Les enfants du libraire Jean Philippe Sartorius vendent au relieur Jean Georges Schantz le reste du fonds de librairie qui se trouve dans la maison de Michel Gœnner
1644 (23. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 614-v
Erschienen H Johann Joel Leopard d. Goldarbeiter burger Zu Str. alß Ehevogt Fr. Mariæ Sartorÿ, So dann H Johann Caspar Wolff Alter Groß. Rhats v.wanther alß Vogt Hannß Joachims und Barbaræ Sartorÿn, alle dreÿ weÿl. H Hannß Philipp Sartorÿ gewesenen Buchführers seel. Kind. und Erben
haben in gegensein hannß Georg Schantzen deß buchbinders burg. Zu Str.
Ihr der Sartorischen noch in H. Major Michael Gönners seel. Behaußung Vorhandenen Buchhandel, benantlichen 54. Ballen, 5 Riß, 8 Bücher, 18. Bög. roh und ohn eingebundene Exemplaria – den Ballen à 9 fl. 5 ß, also zusammen 518. fl. 4 ß 5 d

Héritier pour un sixième du commandant Michel Gœnner, Michel Sebold, de Forchheim en Bade vend ses droits à la veuve Barbe Kreuchel
1647 (30. April), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 291-v
Erschienen Michael Seboldt von Forcheim in der obern Marggraffschafft Baden, mit beÿstand Martin Wurtzen deß Würthß Zu Eckhboltzheim
hatt in gegensein Frawen Barbaræ Kräuchlerin H Michael Gönners geweßenen Maioris Zu Bennfeld. nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand H. M. Christophori Schillingß Pfarrers im Münster ihres Curatoris
die eigenschafft ihme Michael Seboldten Zum sechßten theil von gemeldt. Maior Gönnern erblich angefallen, ahne denen ienig. 2565. lb 6 ß 1 d in dem, durch H Daniel Strintz dem Notarium in a° 1640. über sein H Maior Gönners Verlassenschafft und Ihr Frawen Barbaræ Kräuchelin Nahrung vffgerichtet. außweißung und lüfferungß Register fol. 23. fac. 2. fol. 74. fac. utraq. beschrieben seind, Sie Fr. Barbara ihr leben lang Widems weiß Zugenieß. hatt – umb 218. lb
[in margine :] Erschienen der verkäuffer hatt in gegensein der Fr. Käufferin mit beÿstand H Johann Joel Leobarts deß Goltarbeiters (…) quittirend, Act. d. 4. Julÿ A° 1648.

La maison revient aux enfants du libraire Jean Philippe Sartorius qui épouse en 1619 Marguerite Kreuchel

Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 88)
1619 Dominica 9. Trin: den 25 Julÿ. H Hans Philips Sartor buchführer alhie, vnd Margareth H Abraham Kreychels des goltarbeiters n. tochter, eingesegnet zu Eckboltzheim montag den 2. Augusti (i 49)
Mariage, Eckbolsheim (luth. n° VI)
1619. Dnca 10. Trinit. Montag d. 2. Augusti hielten ihren Kirchgang H Hans Philipps Sartor vndt Margaretha H Ambrahams Kreuchels des goldarbeiters nachgelaßene dochter, Sind im Münster Zu Straßburg Zum 2. mahl augeruff. Word. (i 112)

La moitié en revient en partie à l’orfèvre Jean Joël Leopard qui épouse en 1637 Marie, fille de Jean Philippe Sartorius
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 243)
1637. Eadem [Dom. XXIII. Trinit. 12. 9.bris] H. Hans Joël Leopart der goldarbeiter, H. Leopart gewesenen schaffners Zu den Rewern nachgelaßener Sohn vnd J. Maria H. Hanß Philips Sartorÿ deß buchhändlers alhie. Cop. 21. 9.bris Zu J. St. Peter ( 123)

Jean Joachim Sartorius hypothèque 150 livres qui lui reviennent sur la maison dite Au Mûrier dans le rue des Orfèvres.

1654 (8. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 304
Erschienen H hannß Joachim Sartorius der Goltarbeiter mit beÿstand H Johann Joel Leoparts deß Goltarbeiters seines Schwagers
in gegensein deß Ehrenvest hochgelehrten H Mathæi Meÿers Med. Doct. – schuldig seÿen 75. lib
Underpfand sein soll die ienige 150 lb so ihme vff der alhie in dem Goltschmidgaß. gelegenen und Zum Maulbeerbaum genandten Behaußung titulo legati bekantlich gebühren

La femme de Michel Wolff, meunier à Weisweil, l’enfant de Catherine Wurtz et Jean Reith de Weisweil vendent à Jean Joël Leopard le sixième qu’il peuvent prétendre dans la maison

1677 (19. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 471
Michael Wolffen deß Müllers Zu Weißweÿhel Eheweib, mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts, weithers Georg Scher Von Eckboltzheim, alß Vogt Lorentz Wurtzen mit weÿl. Catharina Wurtzin daselbst deßen gewesenen und abgeleibten eheweib nunmehr seel. ehelich Erziehlten und hinderlaßenen Kindts, so dann Johann Reÿth der Vogt Zu Weÿßweÿl
in gegensein Herrn Johann Joel Leopardts E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers
Einen Sechsten theil Von und ahne einen halben theil, Ihro Wolffin, Ihme Raithen undt dem Wurtzischen Kind für ohnvertheilt gebührend ahne dreÿen underschiedlichen Stöckhen, höfflein, Zweÿen bronnen, auch allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Goldschmidts gaß, Vornen gegen dem Thumb Probsteÿ hoff, hinüber, anderseit neben Emanuel Gastelio dem Glaßer und Glaßmahler, anderseit neben der Samblung Zum Thurn, hinden gegen dem Chor deß Collegÿ Prædicatorum, allwo erwehnte behausung Einen ein und Außgang hatt, und allda einseit neben Herrn Johann Christoph Bähren Notario und Schaffnern deß Closters St. Margarethæ und Agneßen und anderseit neben obgemelter Samblung ligt, welche behaußung annoch umb 100. fl. straßburger wehrung herren (-) Von Mannteuffel fürstl. Würtenberg.Hoff Marschallen ehevögtlicher weiß, Item umb 100. fl. gedachter Wehrung (Item umb 100 fl. gemelter Wehrung, Item umb 200. fl. besagter wehrung, so dann umb 300 fl. verhafftet) – umb 50. lb

Anne Marie Karcher, femme de Balthasar Mast de Weisweil dans la seigneurie de Hochberg, vend sa part au même

1680 (6.2.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 104-v
Anna Maria Karcherin, Balthasar Masten Zu Weißweÿl in der Marggraffschafft Hochberg, eheweib, mit beÿstand hannß Jacob Röschen Von Malterdingen ihres dochtermanns
in gegensein Herrn Johann Joel Leopards E.E. großen Rhats beÿsitzers allhier
Ihro Mastin für ohnvertheilt gebührend ahne dreÿen underschiedlichen Stöcken, höffen, Zweÿen bronnen auch allen übrigen deren gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Goltschmid Gaß, Vornen gegen dem Thumb Probsteÿ hoffs hinüber, einseit neben Emanuel Gastelio dem glaßer und Glaßmahlen, anderseit neben der Samblung zum Thürn, hinden gegen dem Chor deß Collegÿ Prædicatorum alwo erwehnte behaußung einen ein: und Außgang hatt, und alda einseit neben H. Johann Christoph Bähren Notario und vogteÿ Gerichts Schreibern, und anderseit neben obgemelter Samblung ligt, welche gantze behaußung annoch umb 100. fl. Straßburger wehrung herrn Christoph Von Manteuffel fürstl. Würtenbergischen Hoff Marschallen ehevögtlicher weiße, Item umb 100. fl. gedachten Wehrung dem Kloster St. Margarethæ und Agneßen, Item umb 100. fl. (Item umb 200. fl., so dann umb 300.fl. verhafftet)

L’orfèvre Jean Joël Leopard meurt en 1687 en délaissant huit filles et un fils. Une moitié de la maison appartient au défunt et à sa sœur Barbe Sartorius femme de (Valentin) Storck, l’autre aux héritiers de Michel Gœnner. Les experts estiment la maison à 1 725 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 533 livres, le passif à 433 livres.

1687 (14. 9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 21) n° 201
Inventarium vnd beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so weÿlandt der Edle wohl Ehrenvest, fürsichtig und wohlweise auch Kunsterfahrene Herr Johann Joel Leopardt geweßener Goldtarbeiter auch E: E: Hochweisen Großen Rath alhier zu Straßburg alter Assessor nunmehr seeliger, nach seinem Sonntags den 5. 8.bris iüngsthin aus dießer Wellt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß abgeleibten Herrn Rathherrn seel. ehelich erzeugte herren Sohns, frawen undt Jungfr. Töchter (…) So beschehen in Straßburg den 14. 9.bris 1687.
Der verstorbene herr Rathherr seeliger hat ab intestato Zu seinen Erben verlasen wie volgt. 1. die vielehren und tugendreiche Fraw Margaretha Gambßin gebohrne Leopardin Weÿl. deß wohl Ehren vesten und vorgeachten herrn Friderich Gambßen geweßenen Handelßmanns und Burgers alhier nunmehr seel. hinderlaßene fraw Wittib welche mit beÿstandt deß Edlen wohl Ehrenvesten, fürsichtig und wohlweisen H Johann Conradt Huthen, vornehmen Handelsmanns und EE: Hochweisen Großen Raths alhie alten, auch E: E: Kleinen raths ahne statt eines Constofflers, ietzigen wohlmeritirten Assessoris, ihres geschwohrnen herrn Vogts, dem geschäfft in Persohn beÿgewohnt
2. die viel Ehren und Tugendreiche fraw Annam Catharinam Hartmännin gebohrne Leopardin, deß Ehrenvesten und vorgeachten H Johann Philipp Hartmann, Paßmentirers undt Seidenhändlers, auch Burgers alhier zu Straßburg Eheliche Haußfraw, so beneben erstgedachtem ihrem H Ehevogt Zugegen gewesen
3. den Ehrenvesten undt vorgeachten auch Kunsterfahrnen H Johann Joel Leopardten, Goldtarbeitern und burgern alhier, welcher Persönlichen dem geschäfft beÿgeweßen. 4. die viel Ehren und Tugendsame fraw Mariam Salome Grattingerin, gebohrne Leopardtin, weÿl. deß Ehren und vorgeachten H Johann Jacob Grattingers gewesenen Einspännigers und burgers alhier hinderlaßene Wittib, so mit assistenz deß Ehrenvesten und Rechtsgelährten herrn Johann Carl Leopards Notarÿ Publici auch beambten in allhießigem Zoll Keller, ihres geschwornen H Curatoris beÿwohnete. 5. Jungfrau Maria, 6. Jgfr. Annam Magdalenam 7. Jgfr. Ursulam, 8. Jgfr Susannam Undt 9. Jgfr Agnetham die Leopardtin, Welche letztere noch ledige fünff Jungf. Schwestern alle mit beÿhülff deß Edlen wohl Ehren vesten fürsichtig und wohweisen herrn Johann Joachim Sartorÿ Vornehmen Goldarbeiters und E. E. hochweisen Grosen Raths alten, auch E.E. Kleinen Raths ane statt eines Constofflers ietzmahligen beÿsitzers, derer geschwornen herrn Vogts, in Persohn Zugegen geweßen. Alle Neün deß in Gott ruhenden herrn Rathherrn seel: mit Weÿland der Viel Ehren undt Tugendreichen Frawen Maria Leopardtin gebohrnen Sartorin nun auch seel. Ehelich erzeugte herren Sohn, Frawen und Jgfr. Töchtere auch ab intestato Zugleichen antheilen verlaßene Erben.

In Einer in der Statt Straßburg ahne der Goldschmidt Gaßen gegen dem Thomb Probsthoff gelegenen, von dem herrn Rathherrn seel: bewohnten behausung, ist gefunden worden wie volgt
Ahne Hützen Und Schreinwerck. Auff dem Kasten, In der Cammer A, In der obern Stuben, In der Mittlern Stuben, Inn der Stub Cammer, In der Nebens Cammer, Im Hauß Öhren, Im Nebens hauß, In der Speiß Cammer, In der Wohnstuben, In der Kuchen, In der Neben Kuchen, Im Undern Hauß öhren, Im Gewölb
Eÿgenthumb ahne Einer behaußung. Eine Behaußung bestehet in dreÿ vnderschiedenen stöcken sambt zween vnderschiedenen höffen, zween brunnen, auch allen andern deren gebauwen, begriffen, weithen, Zugehörten, rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhie in d. Statt Straßburg, in der Goldtschmidt gaß hiebevor die groß Prediger Kirch gaß genant, vornen gegen deß Thumb Probsteÿ hoff hienüber, Zum Maulbeerbaum genandt, einseit Herren Emanuel Gastelio dem glaßer und glaßmahler, anderseit neben d. samblung Zum thurn, hinden gegen dem Chor des Collegii Prædicatorum alwo erwehnte behaußung einen Ein: und außgang hat, und alda, einseit neben herrn Johann Christoph Bähren, Notario und E: löbl. Vogteÿ gerichts Actuario, und anderseit neben obgemelter Samblung liegt.
Von der gantzen Behaußung seindt Jährlichen ahne beschwerden abzurichten wie volgt, Erstlichen 5 fl. Straßburger wehr. gefallen Jährlichen auf Michaelis Jcker Jacob Reichardten von Ending. seelig. Erben, ietzo Herrn Christoph von Manteuffel Ehevögtlichenweiß in hauptg. abzulöß. mit 100 fl. bemelter wehrung, th. 52. lb 10 ß d, Mehr 5 fl. Straßb. wehrung Jährlichen uf Michaelis den Closter St Margarethen und Agneßen zu Straßburg lößig in Capital mit 100 fl. berüerter wehr. machen 52. lb 10 ß d. Weiter 8 fl. Straßb wehrung dem Gemeinen Almoßen zu St: Marx Jährlichen auff Weÿhenachten redimibel mit 200 fl. gedachter wehr. thun 105. lb d, Ferner 5 fl. Straßburger wehr. dem Ordens hauß zu S. Johann Zum Grünen wörth alhier Jahrs auff Michaelis stehen Inn haubtgut abzulößen mit 100 fl. gedachter wehr. machen 52. lb 10 ß d, Item 6 lb. d. ewig v. ehrschätzig. gelts, der Rothen Kirchen oder deren gefall ieweiligen Einsamblern alhier auf Joh. B. und Weÿhenachten iedes mahl zue helffte v.fall. in haubtgut hieher ohnvergreifflich vor 240 lb. Sa. hievor beschriebener auff der völligen behausung stehend. beschwerd. ist 502 lb 10 ß d.
Vnd ist die gantze behaußung durch (die) Werckmeistere, über Vorstehende beschwerden sammethafft æstimirt pro 1222 lb 10. ß d. Ahne dießer behaußung ist die helffte frawen Barbaræ Storckin gebohrner Sartorin d. Erben fraw Mutter seel. Schwester und dann ihnen den Erben selbsten von dero Fraw Mutter seel. hero Zugleichen antheilern gebührig thut 611. lb 5 ß. Auff dießem d. Erben und dero fraw Mutter seel: Schwester gehörig. halben theil haben H Johann Joachim Sartor Goldarbeiter und E: E: Grosen raths alter beÿsitzer, Ferner herr M: Elias Bernhardt Kreüchel Pfarrer Zu Dettweiler undt Dosenheim, und Zwar der erstern Zur Tertz, der letzter aber Zu Zween dritte theilen Zuerfordern so Jährlichen auff den 6. Martÿ mit 18. lb d à 4 procento gerechnet Zuverzinßen benantlichen 450. lb d. Verbleibt also noch an hievorigem halben Theil per rest übrig 161 lb 5 ß. Darann in dieße Erbschafft den halben theil gehörig Thut 50 lb 12 ß 6 d.
Ferner ist hiehero auch gehörig der überige halbe theil ahne d. völlig. Behaußung so hiebevor weÿl. Herrn Michael Gönners gewesenen Majors see: nachgelasene Erben Zuständig gewesen aber seithero und Zwar in Annis 1677. et 1680 von d. verstorbenen H Rathherrn seel. an sich erhandelt worden, thut dem vorigen anschlag nach 611 lb 5 ß d. Machen also die in dieße Erbschafft an hiebevoriger behaußung gehörige 3/4 teil nach abzug daruff stehenden beschwerden per rest 619 lb 17 ß 6 d. hievon gehet ferner ab der Schenckbecherischen Stifftung alhier jährlich auf Dorotheæ von dem hieher gehörig. antheil zu entrichten loßig in hauptguth mit 200 lb d Restiret also an dem hiehero gehörig. rato annoch so dißorths außzuwerffen 491. lb 17 ß d
Vber dieße behaußung besagt i. P. K.b. mit d. statt Straßburg Contract Insieg. Verwahrt durch H. Jacobum Küglern Notarium Instrumentirt de dato den 5. Aug: 1590. mit altem N° 17. notirt. Mehr ein Teutsch: Per: K.b. mit d. Statt Straßburg anhangend. Cantzleÿ Contract Insiegel verwahrt de dato den 19. Junÿ A° 1677. Mehr j: Teutsch:P: K.b. mit d. Statt Straßburg anhangend. Cantzleÿ Contract Insiegel becräfftiget deren datum den 6. Feb: 1680. Alle dreÿ mit ietzigel N° 7 signirt Dabeÿ in einer scheideladen allerhandt Pergamentene Kauffbrieff und abgelöste Zinß verschreibung befindlich.
Item eine behaußung am alten 13.en graben in d. vorstatt Steinstraß hind. den Mauren (…)
Abzug In dießen Inventarium gehörig, Sa. haußraths 156, Sa. Frücht 2, Sa. Vaß 11, Sa. werckzeug zur goldarbeith gehörig 6, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 21, Sa. guldnen ring 7, Sa. baarschafft 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 789 Sa. Eÿgenthumb ane häußern 504, Sa. Schuld 13, Summa summarum 1533 lb – Schulden 433, Nach deren Abzug 1099 – Conclusio finalis Inventarÿ 1411 lb
Abschatzung freitags d. 21. 9.bris 1687. Weillandt deß Ehren Vösten vnd Weißen herrn Johann Joell Leobart geweßenen Goldarbeiter vnd E: E: Großen Raths alter beÿsitzers See: hindelaßene Erben Behaußung in der goldschmidt gaßen gegen dem Thompropst hoff über, Ein seitzs Neben der Samblung Zum Thurn, anderseitzs Neben herrn Emanuel Kastellius dem glaßer hinden auff daß Korr Zun prediger stoßent welche fo[r]der Mitler vnd hindere behaußung Samp gaden Zweÿ hoff vnd Zweÿ bronn Vnd gutte Keller auch sonsten dero begriff recht vnd gerechtig Keÿt Wie solches durch die geordnete Werckhleitt befunden vnd dem Jetzigen preiß vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor vnd vmb dreÿ Thaußendt vier hundert vnd Vinfzig Gulden. Bezeÿgens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager alter Werckmeister, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmerhoffs, Madtiß Schmaßmann Werckmeister des Maurhoffs

Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 503)
1647. Domin. 1. Epiphan. Herr Johann Valentin Storck der Jünger, Herrn Johann Valentin Storcken des Schaffners in dem Weÿßenhauß alhie ehelicher Soh, Vnd Jungfr. Barbara, Herrn Johannis Philippi Sartorÿ, deß geweßenen Buchführers, vnd. Burgers allhie nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet Im Münster Mont. 10. Januarÿ (i 256)

Les enfants et héritiers Leopard cèdent les trois quarts de la maison au Mûrier à l’orfèvre Jean Joachim Storck et à sa femme Marie Salomé Hessler

1690 (1. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 587-v
Fr. Margaretha gebohrne Leopardin, Hn Emanuel Fischers deß ältern handelßmanns eheliche haußfrau, mit beÿstand deßelben, Fr. Anna Catharina auch gebohrne Leopardin, Hn Johann Philipß Hartmanns, deß Paßmentierers eheliche haußfrau, H. Johann Joel Leopard, der Goldarbeiter, für sich selbsten, Fr. Maria Salome auch gebohrne Leopardin, Hn Johann Engelhards deß tuchscherers haußfrau, mit beÿstand ihres Erstged. Ehevogts, Ferner Jfr. Maria, Anna Magdalena, Ursula, Susanna und Agnes alle Fünff gebohrne Leopardin, noch ledig. Stands, aber majorennis, mit beÿstand Hn Abraham Kreuchels deß Metzgers und E.E. großen Raths alten beÿsitzers, alle Neun leiblich Geschwisterige, und weÿl. Hn Johann Joël Leopards deß ältern gewesenen Goldarbeiters und E.E. großen Raths beÿsitzers sel. ehelich erzeugte Kinder und Erben
in gegensein Hn Johann Joachim Storcken, deß Goldarbeiters und Mariæ Salome gebohrner Häßlerin
dreÿ Vierdte Theÿl an der von alters her Zum Maulbeerbaum genandten Behaußung bestehend in dreÿen underschiedlichen Stöcken, Zweÿen höffen, Zween bronnen, auch allen übrigen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeit. darvon d. vordere Stock allhier in der Großen Prediger: oder Goldschmidgaß, gegen dem dom Probsteÿ hoff über, einseit neben Hn Emanuel Gastelio dem Glaßer und Glaßmahler, anderseit neben der Samlung Zum Thurn, d. hinderhauß aber, welches sein besondere auß und Eingang hat gegen dem chor deß Collegÿ Prædicatorum, einseit neben Hn Johann Christoph Bähren Notar Publ. und Vogteÿ gerichts schreibern anderseit neben vorgemeldter Samblung, welch d. Eck an ged. Goldschmidgaß macht, daran sich d. hauß Zum Maulbeerbaum herumb Ziehet, und stoßet der hindere hoff auff Hn Philipp Theus Notar. Publ. zum theil, zum theil auff hans Jacob Krieck dem Schiffmann, Zum theil auch auff Hn Johann Adam Gollen, JU Doctorem und E.E. Großen Raths Procuratorem et Advocatum gelegen, Von welcher gantzen behaußung geh. jährlich auff Michaelis Fünff gulden Straßburger wehrung weÿl. denen von Endingen, modo /:tit:/ Frauen (-) von Manteuffel gebohrner von Dettlingen, ablösig mit 100 gulden ged. wehrung, Ferner Fünff gulden ermeldter wehrung jährlich auch auff Michaelis dem Closter zu St. Margarethæ und Agneßen allhier wid. lößig auch mit 100 gulden ged. wehrung, weiter acht gulden Straßburger wehrung dem Stifft oder Allmosen zu St.Marx allhier jährlich auff weihnachten albösig mit 200 gulden, ged. wehr. Mehr fünff gulden ged. wehrung, dem Closter zu St. Johann zum grünen wörth allhier, jährlich auff Martini auch ablösig mit 100 gulden vorged. wehr. So dann Sechs Pfund pfenning gelds dem Stifft zur Rothen Kiechen allhier jahrs auff Johannis und weÿnachten iedes mahl zur helffte, ewigen Geldts, hieher in Capital gerechnet für 120 lb. d, bißhero ¾. dem Kaüffer aber weg. hernach bemeldt. accord mit seinen geschwistrig. ¼. zu leid. gebühret. Vber dießes so ist die gantzer behaußung auch umb 450 lb Capital (…) an welchen 450 lb. die verkäuffere Zuvor die helffte, und Kaüffer die übrige helffte zu leid. gesetzt, So dann endlich seÿn die verkaüfte dreÿ vierdte theÿl insond.heit umb 200 lb Capital der Schenckbecherischen Stifftung verhafftet – zumahlen der übrige Vierdte theÿl einged. Kaüffern zu vorhin gehörig, alß welcher von solchen Viedtern theÿl einen Siebend. theÿl von weÿl. Fr. Barbara Storckin, gebohrner Sartorin seiner leiblich. Mutter seel. ererbt, umb [sic] die übrige Sechs Siebende theÿl aber seine Geschwistrige beÿ Vertheÿlung Mütterlich Verlassenschafft auffgekaufft und umb den Kauffschilling derselben gebührende satisfaction gethan, wie d.selbe nicht allein mit hierbeÿ vorgelegt. theÿlregister bezeugte, sondern auch H. Johann Peter Storck Accis schreiber, und H. Georg Specken d. Specirierer, deß ältisten brud. und Schwager hierbeÿ gegenwärtig anzeigt. und bekandt – geschehen umb 788 Pfund

Les Quinze autorisent Jean H. Storck à régler la moitié des droits de mutation en capitaux déposés à la Tour aux Deniers
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
(p. 37) Sambstags den 17. Martÿ – Hannß Joachim Storck pt° Pfundzoll
Hannß Joachim Storck der Goldarbeither per Künast prod. Pfundzollschein, 25. lb besagend, mit Undth. Bitt ihme die helffte darann an Versessenen Pfenningth. Zinnßen gn. Zu defalciren. Erk. Willfahrt.

Fils du receveur Jean Valentin Storck, Jean Joachim Storck épouse en 1688 Marie Salomé Hessler, fille du fourrier municipal Jean Wolfgang Hessler
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 4-v n° 19)
Heut dato den 5 Maÿ 1688 seindt, nach ordentlich. p.clamation auff Dom: Quasimodo et Misericord. den 25. Aprilis undt 2 Maÿ, von mir (…) copulirt word. H. Johann Joachim Storck der ledige goldarbeit. weÿl. H Joh: Valentin Storcken, gewesen. Adelich. schaffners u. ungelts beampten nachgelaßener ehelicher Sohn, undt Jfr. Maria Salome weÿl. H Joh: Wolffgang Hesslers, gewesen Burgers undt Stattfuriers alhiier nachgelaßener eheliche tochter bezeugens (unterzeichnet) Johan Joachim Storck Als hochzeiter, Maria Salome Häßlerin Als hoch Zeiterin, Friderich Wieger D als Curator der Jfr. hochzeiterin (i 7 – proclamation, Temple-Neuf f° 157-v)

Jean Joachim Storck loue une partie de la maison, sans les boutiques, à Jean Frédéric von Gottesheim

1691 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 319
H. Johann Joachim Storck, der Goldarbeiter
H. Johann Friderich von Gottesheim
entlehnt, in seiner am Goldschmidsgaß gelegenen behaußung den vordern auff die Gaß gehend. Obere Stockwerck, ohne die darund. gelegene läden und Stüblein, Ferner den vordern halb. Keller, wie solches underschlagen und dem Hn Entlehner gewiesen worden, auff dreÿ Jahr lang von Annunc. Mar. diß jahrs anzurechnen, umb 16 Pfund jährlich. Zinßes

Jean Joachim Storck loue une boutique au formier Adrien François le Vent

1691 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 319-v
ut supra [H. Johann Joachim Storck, der Goldarbeiter]
Adrien François le Vent deß Leisten schneiders
entlehnt, in seiner in Goldschmids gaß gelegenen behaußung den understen Laden, einseit neben deß Verleihers Goldschmids lad. anderseit neb. H. Emanuel Gastelio den Glaßer und Glaßmahler, auff dreÿ jahr lang von Johannis Baptistæ diß Jahrs anzurechnen umb 5 pfund 10 schilling pfenning jährlich zinß

Jean Joachim Storck hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Daniel Kauffmann. Sa femme Marie Salomé Hessler se porte garante.

1691 (23. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 814
H. Johann Joachim Storck, der Goldarbeiter
in gegensein H. Daniel Kauffmanns deß Silberarbeiters – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, Eine behaußung bestehend in dreÿen underschiedlichen Stöcken, Zweÿen höffen, Zweÿen bronnen sambt allen übrig. deren Gebaüen, recht. und Zugehördten, darvon d. Vorder Stock allhier in d. Goldschmids oder großen Prediger gaß geg. dem Probsteÿhoff über, einseit neben Emanuel Gastelius den Glaßer und Glaßmaler, and.seit neben der Samlung zum thurn, d. hind. hauß aber welches seine besondere auß und Eingang hat geg. dem Chor deß Collegÿ Prædicatorum, Einseit neben weil. Johann Christoph Bären, gewes. Notar. und Vogteÿ gerichts schreibers sel. Erb. anderseit neb. ged. Samlung, welche d. Eck an ged. goldschmid gaß macht, und hind. auff G. Phil. Henrich Theus den Notar. Zubehörden, Zum theil auff hans Jacob Kieck* den Schiffmann, Zum theil auch auff H Joh: adam Gollen J.U. Doctorem und E.E. Großen Raths procuratorem & Advocatum stoßend gelegen, und zum Maulbeerbaum genandt, Von welcher behaußung gehen jährlich auff Michaelis fünff gulden straßb. wehr. weil. denen von Endingen modo Fr. von Manteuffel gebohrner von Dettling. ablößig mit 100 Gulden ged. wehr. Ferner Fünff guld. ermelder wehr. jährlich auff Michaelis dem Closter zu Sr. Margarethæ und Agneßen allhier, wid.lößig auch mit Ein hundt. Gulden gewehr. weiters acht guld. Str. wehr. den stifft od. Allmosen zu St Marx auff weihnacht. ablös. mit 200 guld. ged wehr. Mehr 5. guld. erst wid. ged. wehr. dem Closter Zu St. Johann auff Michael. auch ablösig mit 100 guld. vorged. wehr. So dann 6 lb d dem Stifft Zur Roth. Kirch. allhier jahrs auff Johannis und weihnachten jedes mals zur helffte ewig. gelds in Capital gerechnet für 120 lb
Zu deßen mehrer Versicherung ist hierbeÿ persönlich erschienen Fr. Maria Salome, gebohrne Häßlerin, deß debitoris eheliche haußfr. und Zwar dieselbe mit beÿstand Hn Johann Michael Gambßen, deß handelßmanns und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers ihres Schwagers und Georg Vetter deß lautenmachers und Meehlwägers ihres Vettern, die hat sich für solche schuld verbürgt

Jean Joachim Storck se plaint en février 1693 des logements militaires. Le colonel de hussard qui loge chez lui tient grand train avec plus de vingt personnes et dix-huit chevaux. Les préposés aux logements n’en sont pas étonnés puisque l’aubergiste au Bœuf s’est déjà plaint du même colonel qu’il logeait. On propose au plaignant un dédommagement en argent. Le préteur royal déclare que la maison est réputée comprendre treize poêles mais que la plupart sont des pièces exiguës. Il propose que le colonel loge encore deux mois dans la maison, après quoi on exempterait la maison de logement militaire pendant un an pour l’attribuer ensuite à un capitaine comme par le passé.
Jean Joachim Storck demande en novembre aux Quinze de l’exempter de loger le lieutenant de Roi à Kehl. Le préteur royal confirme le logement en déclarant que le nouveau militaire est un homme raisonnable.

1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 28) Sambstags d. 14. febr: – Johann Joachim Storck pt° der all Zu schwehren Einquartierung
Künast noîe Joh: Joachim Storck des burgers undt Goldarbeiters allhier prod: Underth: memoriale undt bitt wie darinn gebetten. Lectione facta erhellet so viel darauß, daß selbiger so allein nun eine geraume Zeit hero, mit schweres einquartierung hart belegt geweßen, sondern auch den beschwärlichen Husaren Obristen, beneben 20. personen und 18. pferd allererst letstlich in eben solches qualität annehmen müßen, deme er auch nicht Zimmer genug einraumen könne, mit unterth. bitt, weilen dises nicht allein beschwärlich, sondern auch höchst gefährlich, indeme wegen besorgenden fewrs beÿ so Vilen Leüthen sein eußerster ruin darauß entstehen Könte, ihn diser schweren bürd enweder in gnaden Zu entladen, od. aber wegen besagter gefahr, schadloß zu halten, undt da er ihne ja biß an das ende undt seine abreiß behalten mußte, imploranten in das Künfftige, mit leidentliche einquartierung Zu belegen.
Herr Syndicus, es werden die Verordnete Herren Zur einquartierung Zu ersuchen sich hierüber Vernehmen Zu laßen.
Hi referunt, mann wiße fast nicht wie mann mit disem Obristen daran seÿe, mann habe ihn Zu Ochßen logirt gehabt, es habe aber nicht guth thun wollen, indeme er wie aller orten sonst, nicht Zu friden gewesen auch der Würth selbsten geklagt, daß sein ruin darauff stünde, Wann er dise einlogirung länger haben solt, mann habe ihn darauff in sein jetzig quartier thun wollen, es habe ihme aber damahlen nicht gefallen, biß jetzt letßlich er sich resoluirt dieses quartier Zu beziehen, es seÿe nicht ohn Storck habe sich darauff hefftig anfangen beÿ der einquartierung Zu beklagen, mann habe auch selbigen orts alles gethan was möglich gewesen ihne Zu befriedigen, wie mann ihne dann auch zu seiner soulagirung, Zinß auß dem Stall Zu geben Versprochen, welches aber alles nichts Verfang. wollen, dahero E. Löbl. Collegium ihne an Mghh. Verwiesen, dieses seÿe hierbeÿ Zu wißen, daß das hauß sehr groß undt dreÿ haußgesäß darinnen sich auffhalten, dannenhero ihme auch vorgeschlag. worden, daß, weilen die andere keine würckliche logirung hetten, selbige sich beÿtrag. Zu laßen, doch stehe alles Zu Mghh:
Herr Syndicus, es seÿe Statt kündig was diser Obrister Vor eine Wunderliche Conduite führe, undt daß beÿ ihme fast nicht Zu wohnen seÿe, solchem nach sich nicht Zu Verwundern, daß auch diser sich über ihne beschwere, stellet im übrigen Zu Mgh. ob dieselbige Erkennen Wolten, daß dem Imploranten Zu seinem Soulagemt. 40. fl. Welche er hiebevor nach außweiß seines memoriali auß des von dem officier eingenommenen wohnung auffgehaben, auß der einquartierungs Cassa sollen gereicht werden.
Herr Prætor Regius, es seÿe diese Einquartierung Vor einen solchen Burgers wie Implor: intollerabel, in deme er gewiße nachricht habe, daß diser Obrist, in allem über 30. personen beÿ sich habe, welches ja einer solchen haußhaltung ohnerträglich, dannenhero nothwendig seÿe, daß ein expediens hierinn gefunden werde, es habe Zwar einen großen Nahmen wann mann sagt, daß das hauß 13 stuben habe, wann mann es aber recht werde besehen, würde mann finden, daß es vielmehr Kleine Winckel alß rechte stuben seÿen, hette solchem nach darvor halten wollen, daß dises geschäfft widerum an E. Löbl. Collegium der Einquartierungs herren Zu verweißen seÿe, alß woselbst würde Können regulirt werd. ob mann Storcken ein æquivalent gedeyen laßen, oder da selbiger disen Obristen auch nur noch die 2. monath, (wie er selbsten außgebe, darann aber sehr Zu Zweifflen) behalten solte, ihne nachgehends ein jahr lang freÿ laßen und in das Künfftige nur mit einem Capitaine wie Zuvor belegen wolle.
Erk. Herrn Prætori Regio gefolgt und die sach an die Hh: der Einquartierung gewißen. H: XV.er Wesener, undt H. Fechter

(p. 164) Sambstags den 26. 7.bris 1692. – Johann Joachim Storck pt° Einquartierung
K. ersch. noîe Johann Joachim Storck, burger und goldarbeiters p.ducirt schrifft: ane statt mündliches recesses, vermög deßen er remonstrirt, daß Laum* der hußaren Obrist der ihme einlogiret geweßen außgezogen geweßen, hätten die heren Deputirte der Einquartierung ihme wieder der Lieutenant de Roy au fort de Keel, Mons. de Roy einlogirt, Nun wäre ihme unmöglich solche schwehre einquartierung Zubestreithen und wann Mghh nicht ein Oberkeith einsehen haben, hierinnen haben würden müste er darunter erlieg: dißemnach bittet er ihn hier unter Zu verschohnen und nicht Zu concediren, daß er über vermög. beleget werd. möchte.
H. Prætor dieße letztere einlogierung Zwecke Zu deß imploranten besten ab, maßen Monr. de Roy als welcher ein kleine famille habe, ihme nicht viel übetrang. thun Würde, er seÿe sehr raisonabel und werde nicht viel gemach prætendiren.
Erk. ane die herren Deputirte der Einquartierung Zu dem end gewießen daß Sie ihme solches remonstriren möchten. H. XV. Kast, H. Rauch.

Jean Joachim Storck loue la maison vers le Temple-Neuf au sénateur Jean Henri Knœrr

1694 (19.6.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 419
H. Johann Joachim Storck, der Goldarbeiter
Hn Johann Henrich Knörren E.E. großen Raths beÿsitzers mit beÿstand Hn Johann Friderich Schatzen Not. Publ.
entlehnt, in seiner gegen der Neuen Kirch oder Collegio allhier gelegenen behaußung nach folgende bequemlichkeiten, Nemblich die jenige bewohnung welche neben weÿl. H. (-) Bähren gewesenen vogteÿschreibers nun seel. behaußung so anjetzo H. M. Pfeffinger, Præceptori superioris Gymnasÿ Et Ecclesiastes bewohnt, einen Eingang hat, bestehend in dem Und. sten Stock auff dem bod. in einem Hauß Ehren, Holtzhauß und Keller darunder, Mehr oben darüber zwo Stuben Küchen und auch Hauß Ehren, So dann noch höher daroben daß ist im dritten stock Fünff Cammern, und Endlich zu öberst einen fucht Kasten, Alles auff dreÿ Jahr lang von Künfftigen Joh: Bapt: dießes lauffend. Jahrs anzurechnen, umb einen Jährlichen Zinnß Nemblich 18 pfund

Jean Joachim Storck et Marie Salomé Hessler hypothèquent la maison au profit du marchand Georges Albert Storck

1717 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 264
Johann Joachim Storck Goldarbeiter und Maria Salome geb. Heßlerin mit beÿstand H. Johann Michael Gambß haußh. im Kauffhauß und Johann Seüpels Chirurgy
in gegensein H. Georg Albrecht Storck handelsmanns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, hauß hoff hoffstatt cum appertinentÿs in der Goldschmids gaß, einseit neben der alten Sammlung zum rothen Thurn anderseit neben (-) Schlegelmilch Schuemacher hinten auff ein Diaconathauß, der Kirchen zu den Predigern

Jean Joachim Storck et Marie Salomé Hessler hypothèquent la maison au profit d’Anne Salomé Kamm veuve Meinicke

1709 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 54-v
Joh: Joachim Storck goldarbeiter u. Maria Salome geb. Heßlerin beÿständlich Georg Vetters Meelwegers u. Joh: Jacob Rockenbachs Gastgebers beÿm Pflug
in gegensein frn Annæ Salome Meinickin wittib geb. Kammin beÿständlich H. Joh: Philipp Kamm Exs: dero vogts – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihre behaußung alhier ahn der Goldschmidtgass zuem maulbeeren baum genant, einseit neben der Schmidischen wittib anderseit neben der Samlung gelegen c. appert:

Jean Joachim Storck et Marie Salomé Hessler hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs Reichlin

1711 (uts. [12.6.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 331-v
Joh: Joachim Storck goldarbeiter und Maria Salome geb. Hesslerin beÿständlich Joh: Adam Seupels kupferstichers u. Georg Vetters meelwegers
in gegensein Joh: Reichlin Chirurgi alß vogts Reichlinischen KK – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. in der goldtschmidtgass, einseit neben der Schmidtischen wittib anderseit neben einer der samlung zuem hohen Thurn, hinten auff Hummel

Jean Joachim Storck et Marie Salomé Hessler hypothèquent la maison au profit du cordonnier André Wagner

1713 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 16-v
Joh: Joachim Storck goldarbeiter und Maria Salome geb. Hesslerin beÿständlich H Joh: Michael Gambs haußh. im Kauffhauß und Georg Vetters lautenmachers
in gegensein Andres Wagners schuemachers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert. in der Goldtschmidt gass, einseit neben der Schmidtischen wittib anderseit neben der Samlung zuem hohen thurn hinten auff H. Picken

Jean Joachim Storck loue une cave au marchand Pierre Kormann

1715 (27.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 434-v
J: Joachim Storck silberarbeiter
in gegensein H. Peter Kornmann handelsmanns
verlühen, den großen Keller unter dem großen steinern stock in seinem hauß alhier in der Goldschmidtgass, auf 9 jahr lang anfangend auf Joh: Bapt 1715 – um einen jährlichen Zinß nemlich 13 lb

Jean Joachim Storck loue une partie de la maison au perruquier Jean Brochard

1718 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 558
Johann Joachim Storck goldarbeiter
in gegensein Jean Brochard perruquenmachers
In seinem hauß allhier in der Goldschmids gaß neben der Samblung zum rothen thurn liegend In dem vorderen Stock auff die gaß gehend Erstlich den laden neben Schlegel Milch dem Schuemacher so biß dato Finck büchßenmacher inn gehabt, Ferner eine steeg hoch in ged. Stock Stub Stueb Cammer + (+ in zweÿen Unterschlagenen Gemachen bestehend), Kuchen und hauß ehren alles ahn einand., Item über ged. Stueb eine Cammer zuem saltz hinein zu legen, in seine Domestiques, So dann einen Unterschlagenen platz im vorderen Keller ohngefähr ein halb fud. wein darin zu legen alles auff ein Jahr lang anfangend auff weÿhn. dießes lauffenden 1718 Jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund oder 120 livres tournois

Jean Joachim Storck loue une partie de la maison au manant Mathurin Bichon dit Poitevin, chandelier et employé à la Monnaie

1721 (11.3.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 136-v
Johann Joachim Storck goldarbeiter
in gegensein Mathurin Bichon dit Poitevin des Liechtermachers und Employé in der Königl. Müntz wie auch Schirms: verwanthens
in seiner ahne der goldschmidt: gaßen einseit neben der Stifftung zum hohen; thurn anderseit neben Finx dem goldarbeiter gelegenen behausung und zwar deren hinder: hauß zwo stueben und einer bühn wie auch platz in der großen Kuchen umb sein Umschitt schmelzen zu Können beneben eine Kammer darneben um die Liechter allda zu machen in dem vorder hauß aber seinen bißher selbst inngehabten mittelsten laden, eine cammer auff dem zweÿten etage und die helffte eines Kellers unten ged. Vordern hauß, auff 3 jahr lang anfangend von auff Annunciationis Mariæ 1721 um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund
wobeÿ verglichen daß der enlehner umb seine liechter in dem hoff sicher auff hencken zu können selbigen von seiner wohnung ahn biß ahn den bronnen auff seine Kosten mit latten oder dielen zu zumachen berechtiget sein solle, jedoch dergestalten daß der zugang zum bronnen und stall freÿ verbleiben

Marie Salomé Hessler meurt en 1724 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison au faubourg de Pierre. L’actif de la succession s’élève à 667 livres, le passif à 38 livres.

1724 (5. 8.bris), Not. Mader (6 E 41, 682) n° 496
Inventarium über Weÿl. der Ehr: und Tugendreichen Frauen Mariæ Salome Storckin, gebohrne Häßlerin Weÿl. S.T. H. Johann Joachim Storcken geweßenen Goldarbeiters v. Burgers allhier zu Straßburg seel. nachgelaßener fr. Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1724. – nach ihrem Sontags den 16. 7.bris dieser Zu end lauffenden 1724.sten Jahrs genommenen Tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum und angefangen in der Königlichen Statt Straßburg in fernerm gegensein deß Wohm Ehrenvesten und Weißen Herrn Ignatÿ Hügels E. E. großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers der verstorbenenn frauen seel: noch ohnentledigten Curatoris auf Donnerstag den 5. 8.bris Anno 1724.
Die in Gott ruhende Frau seel. Hat sowohl ab intestato alß per Testamentum zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. die Tugendsame Frau Susannam Salome Löchnerin gebohrne Storckin, Martin Johann Heinrich Löchners des Kieffers und burgers allhier Ehefrau, welche mit assistentz gedachten ihres Ehemanns beneben dem Edel Wohl Ehrenvesten und Wohlgelehrten Herrn Johann Thomæ Römers juris practici und Burgers allhier ihres erbettenen Herrn beÿstandts Zugegen gewesen. 2. die Tugendbegabte Frau Annam Mariam Nöppelin gebohrne Storckin, Meister Johann Nöppel Kieffers und burgers allhier Ehefrau welche mit beÿstand obgemelten ihres Ehemanns dießem geschäfft beÿgewohnt. In beeder Erben Nahmen aber ist zugegen geweßen der Hoch Edel vest und Hochgelehrte Herr Johann Daniel Bilger, Medicinæ Doctor und berühmter Practicus wie auch E. E. Kleinen Raths wohlmeritirter Beÿsitzer alß auß gedachten Ehrsamen Raths mittel Hierzu in specie deputirter Herr. Alle Zweÿ vorgedachte Erben Zu gleichen portionen und antheilen.
In einer in der Statt Straßburg ane der Steinstraßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung ist befunden worden wie folgt
Ane Höltzewerck. In der Cammer A
Abzug über gegenwärtige Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 91, Sa. Wein und lährer vaß 4, Sa. Silbergeschmeids 2, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 500, Sa. der Gülth von liegenden güttern 4, Sa. der Schulden 63, Summa summarum 667 lb – Schulden 38, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 698 lb

Non conservé, l’Inventaire de la succession de Jean Joachim Storck est dressé en 1722

1722, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 449
Inventarium über H. Joh: Joachim Storcken Goldarb. seel. Verlassenschafft

1697, Protocole des Quinze (2 R 101) Johann Joachim Storck. 292. 301. (pt° Pfenningzinß Capital)

La veuve et les deux filles de Jean Joachim Storck vendent la maison à l’orfèvre Jean Michel Maul et à sa femme Marie Elisabeth Bæhr pour 3 012 livres

1722 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 660-v
Fr. Maria Salome geb. Häßlerin weÿl. Johann Joachim Storcken gewesten goldarbeiters wittib beÿständlich Hn: Georg Allbrecht Storcken handelsmanns im Nahmen und ahne statt ihres geschwornen Vogts H. Johann Ignatius Hügel E.E. großen Raths alten beÿsitzers, wie auch mit genehmhaltung ihrer hiebeÿ gleichfalls erschienenen beeden eheleiblichen töchtere nahmens Fr. Susannæ Salome geb. Storckin, Johann Christoph Löchner des Kieffers Ehefrauen, und Annæ Mariæ Storckin mit beÿstand ihres vogts Johann Wolffgang Witten Specirers
in gegensein Johann Michael Maul Silberarbeiters und Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Bährin
Eine Behausung bestehend in Vorder: Mittel und hinderhauß sambt allen deren gebäuden, zweÿen höffen und dero hofstätten zugehörden, weithen, rechten und gerechtigkeiten in der großen Prediger: oder goldt: schmidts: gaßen, einseit neben einem vormahls der Samblung zum Thurn modo dem Corpori Pensionum zugehörigen hauß theils zum theil aber Balthasar Hummel dem Pastetenbeck anderseit theils neben H. Johann Georg Finx dem Juwelierer theils neben Joh. Georg Enßfelder dem haußfeurer hinten zum theil auff eine zur Prediger Kirch gehörigen Diaconat: behausung theils aber auff Johann Jacob Ratz den Schneider stoßend gelegen, so von alters her zum Maulbeeren: baum genannt – um 3012 pfund – 2025 gulden ausmachende capitalien und 4000 gulden

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de Jean Antz, consigne à la porte de Pierre

1722 (24.11.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 679
H. Johann Michael Maul der Silberarbeiter
in gegensein Johannes Antz des Consigne ahm Steinstraßer: thor und burgers alhier
In seiner in der goldtschmidts: gaßen einseit neben Finx dem goldarbeiter anderseit neben dem Corpore Pensionum gelegener Behausung in dem Mittlern Steinern Stockwerk zweÿ stiegen hoch Eine Stub zwo Kammern ein haußöhren platz im Keller, auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 gulden

Fils du tourneur en argent du même nom, Jean Michel Maul épouse en 1712 Marie Elisabeth Bæhr, fille de l’apprêteur de chapeaux Joseph Bæhr : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (minute non conservée), célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem ehrenvest und Kunsterfahren Herrn Johann Michael Maulen Ledigen Silberarbeitern, des Ehrsamen Wohlachtbahren und Kunstreichen Herrn Johann Michael Maulen Kunst und Silberträhers burgers allhier zu Straßburg mit Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrnen Birin ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn brautigam an einem, So dann der viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Maria Elisabetha Bährin Weÿland des Ehren Vesten und Großachtbahren Herrn Joseph Bären geweßenen Hutstaffierers und burgers allhier zu Straßburg mit auch Weÿland des Ehren und tugendbegabten Frauen Agnes Bärin gebohrner Walldeckin ehelich erzeugten tochter als der Jungfrau Hochzeiterin am andern theil – So beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg donnerstags den 6. aprilis Anno 1713. Johann Adam Oesinger Nots.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 137, n° 14)
1713. Eodem [Mittwoch den 7. Juny 1713] seind gleichergestalt nach Vorhergegangener Zweÿmahligen offentlichen proclamation in der Pfarrkirch zu St. Nicolai in Straßburg ehelich copulirt und eingesegnet worden H Johann Michael Maul, der ledige Silberarbeiter alhier H Johann Michael Maulen der Silberdräher und burger alhier ehel. Sohn und Jgf. Maria Elisabetha Bärin, weÿl. H Joseph Bären, geweßenen handelßmanns Und burgers alhier hinterlassene Ehel. tochter [unterzeichnet] Johan Michael Maull alß hochzeiter, Maria Elisabetha Baerin Als hochzeiterin (i 141)

Jean Michel Maul loue une partie de la maison au chaudronnier Geoffroi Kugler

1722 (24.11.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 679-v
Johann Michael Maul der Silberarbeiter
in gegensein Gottfriedt Kugler des Kupfferschmidt
In seiner in der Goldschmidt gaßen zum Maulbeeren baum genannten gelegenen behausung unter dem Vordern Stock auff die gaß Einen Laden sambt einen dabeÿ befindlichen Stüblein in welchem der verlehner auff sein cösten die Eß in stand zu setzen verspricht, Ferner unter eben solchem Stock einen unterschlagenen platz im Keller, Mehr im Mittlern Steinern Stock eine Stiege hoch Einen Stiege haußehren in welcher die Küchen eine Kammer, Ferner zweÿ andere Kammern und zwo bühnen übereinander und dem gebrauch des hoffs, alles auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächstkünfftigen weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 37 pfund

Accord passé entre le bailleur et le locataire pour éviter que le battage du métal ne gêne l’office divin au Temple Neuf

1723 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 153
Johann Michael Maul der Silberarbeiter
Gottfriedt Kugler der Kupfferschmidt ahm andern theil, so dann S.T. H. Johann Reinboldt Friderici ältester ammeister dreÿzehner und Scholarchæ auch Oberkirchenpflger der Prediger Kirch und H. Johann Friedrich Ströhlin E.E. Großen Rath alten beÿsitzer vornehmer apothecker und Kirchenpfleger beÿ erstged. Kirch am dritten theil haben angezeigt und bekannt, demnach er Maul ihme Kugler vermög unter dem 24. 9.bris 1722 getroffen und in registrandâ de anno 1722 fol. 679-b verschrieben befindliche lehnung
In seiner ahne der goldtschmidts gaßen allhier gelegenen behausung, eine werckstätt und Laden beneben einer wohnung, auff 5 nacheinander folgenden jahren von jüngst verfloßen weÿhnachten ahn zu rechnen verlühen, so haben die samtlcihe H. Ober und Kirchenpfleger besagter Prediger Kirch als sie von sothaner lehnung benachrichtiget worden, besorget es möchte die außübung des mit großen gethön und Klang ohnzertrennlich begleiteten Kupfferschmidt: handwercks in einem der Kirch so sehr benachbarten orth dem täglich allda außübenden gottesdienst beschwährlich fallen, und so wohl den Prediger als auch die zuhörer beunruhigen, ja wohl gar dieße letztere ahn deutlich: und vornehmlicher anhörung der Predigten verhindern, mithin behöriger orthen deßwegen vorsehnung gethan, und daß ihme Kugler verbotten werden möchte seine profession ahn erwehnten orth zu treiben gebetten, alldieweilen sich aber nach genauerer untersuchung der sachen hervorgethan daß der entlehner in dem hintersten hoff der zum theil entlehnten behausung seine profession ohne die Kirch zu beunruhigen führen denen jenigen zeithen da Predigten Bettstunden und Examina allda gehalten werden seine arbeit verrichten könne
so lang seine auff 5 jahr getroffene lehnung dauren wird mit der bedingung und auff sein gethanes versprechen daß er so offt der gottesdienst in der Prediger Kirch gehalten werden wird während dem demselben in der werckstatt weder schmieden, klopffen, hämmern noch auff einig anderer weiß einig getöß verurscahen, noch dadurch jemand ahn seiner andacht hindern sondern zu solchen zehen seine arbeith im hindern hoff verrichten solle und wolle

Jean Michel Maul loue une partie de la maison à l’orfèvre Jean Jacques Hausser

1723 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 242-v
H. Johann Michael Maul der Silberarbeiter
in gegensein H. Johann Jacob Haußer des Silberarbeiters
In seiner ane de goldtschmidtsgaßen einseit neben H. Finxen dem goldarbeiter anderseit neben einem der hohen Schuel gehörigen hauß gelegenen behausung und dero mittlern Stock, Eine Stub Stubkammer und Kuchen sambt einen platz zum holtz, mehr in dem vordern stock den laden die Eß und ein gewölbel in dem hoff gegen dem laden über, alles bißher specificirte unten auff dem boden, so dann zweÿ stiegen hoch in dem erstgedachten vorden stock zwo kammern, Ferner einen unterschlagenen platz im Keller und in ged. Keller raum Kohlen zu legen – auff 2 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Joh. Baptistæ nächstkünfftig, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 pfund

Jean Michel Maul loue une partie de la maison au cordonnier Jean Frédéric Fischer

1723 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 244
H. Joh: Michael Maul Silberarbeiter
in gegensein Joh: Friedrich Fischer des Schuemachers
In seiner ahne der Goldschmidts: gaßen einseit neben H. Finxen dem goldarbeiter neben der hohen schuel gehörigen behausung Einen neben H. Unßelt dem goldarbeither gelegene Laden – auff 18 jahr lang anfangend von weÿhnachten jüngst verfloßen 1722, um einen jährlichen Zinß nemlich 9 pfund

Jean Michel Maul loue une partie de la maison à l’orfèvre Samuel Schwanfelder

1727 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 12-v
H. Johann Michael Maul Silberarbeiter
in gegensein H. Samuel Schwanfeldter goldarbeiters
In sein Maulen ahn der goldschmidt: gaß einseit neben H. Finx Juwelierer anderseit neben H. Unßelt Silberarbeiter gelegene behausung vornen auff die gaß eine Stieg hoch eine Stueb zwo stuebkammern eine Kuchen und haußöhren ein Kleines kämmerlein zweÿ stiegen hoch So dann einen besondern Keller – auff nächst kommenden Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs ihren anfang nehmen zweÿ jahr lang, um einen jährlichen Zinß nemlich 44 gulden

Jean Michel Maul loue une cave au banquier Jean Frédéric Kornmann

1728 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 378-v
H. Johann Michael Maul Silberarbeiter
in gegensein H. Johann Friedrich Kornmann Banquier und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers
In sein verlehner allhier ahne der Goldschmidts: gaß, einseit neben weÿl. H. Johann Georg Finx Juwelierers allhier hinterlassenen wittib und Erben anderseit neben einem dem Corpori Pensionum zuständigen hauß, den unter dem mittelsten stockwerck gelegenen gantzen gewölbeten Keller, so der H. entlehner seith geraumer zeith in lehnung hat, die darinn befindliche Faß und Liegerling aber dem H. entlehner zuständig – auff 6 nacheinander folgenden jahren – um einen jährlichen Zinß nemlich 26 gulden

Jean Michel Maul et Marie Elisabeth Bæhr louent une partie de la maison à l’orfèvre Jean Christophe Richshoffer

1730 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 118-v
H. Johann Michael Maul Silber arbeither und Maria Elisabetha geb. Bärin
in gegensein H. Johann Christoph Richshoffer des goldarbeiters
In einer allhier ahne der goldschmidtgaß einseit neben weÿl. H. Johann Georg Finx gewesten goldarbeiters wittib und Erben anderseit neben einem dem Corpori Pensionum zuständigen hauß, gelegenen behausung Unten auff dem boden einen auff die gaß sehenden am Finxischen hauß liegenden Laden sambt daran befindlichem stübel, platz im Keller und platz zum holtz, so alles unterschlagen ist, Mehr im vorden gebäu /:zwo stiegen hoch:/ zwo kammern nebeneinander, Mehr in dem Mittlern gebäu im hoff zwo stiegen hoch eine stub Kammer und Kuchen – auff ein Jahr lang anfangend von Ann: Mar: fürwährenden jahr – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 gulden
die im Mittleren Stock befindliche mitverlehnte Stub Kammer und Kuchen ist wie hieoben in interlinea gemeldet zweÿ Stiegen hoch gelegen

Jean Michel Maul loue une partie de la maison au tonnelier Jean Daniel Stumpff

1736 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 799
Johann Michael Maul der silberarbeiter und Maria Elisabetha geb. Bährin beÿständlich Johann Jacob Gerold des Caminfegers
in gegensein Johann Daniel Stumpff des Kieffers mit beÿstand Johann Willhelm Fischer des gastgebers auff der Garttner ahne Steinstraß Zunfft stub
In ihr der Maulischen Ehegatten ahne der goldschmidtsgaß einseit neben Jean Montpinot dem Traitteur anderseit neben einem der hohen Schuel gehörigen hauß gelegenen behausung, Einen gewölbten unter dem Mittleren stock liegenden Keller sambt darinn befindlichen Liegerlingen – auff 12 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst innstehenen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 13 pfund

Jean Michel Maul loue une partie de la maison à l’orfèvre Jean Louis Strauss

1737 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 45
H. Johann Michael Maul der silberarbeiter
in gegensein Johann Ludwig Strauß des silberarbeiters
entlehnt, In sein des verlehners eigenthümlicher ahne der Goldschmidt: gaß, einseit neben Jean Monpinot dem traitteur anderseit neben einem der hohen schuel gehörigen hauß gelegenen Behausung, unden auff dem boden gegen der gaß Einen Laden, sambt gewölb darunder einen unterschlagenen keller, In dem mittleren stockwerck Eine stiege hoch Eine Stueb Stuebkammer Kuchen haußöhren noch eine Kammer zwo stiegen hoch eine kleine bühn – welche lehung auff 9 nacheinander kommende jahr von nächstbevorstehenden Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 43 pfund

Jean Michel Maul et Marie Elisabeth Bæhr hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jean Louis Immlin

1738 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 439
H. Johann Michael Maul der silberarbeiter und Fr. Maria Elisabetha geb. Bärin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Philipp Bär des huetstraffirers und deßen sohns Johann Philipp Bär des Tuchhändlers
in gegensein H. Johann Ludwig Immelin des Silberarbeiters – schuldig seÿen 2250 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder, Mittel und hinderhauß, zween höffen und dero hoffstätten mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der goldschmidtgaß, einseit neben einem vormahls der Sammlung zum Thurn modo Corporis Pensionum eigenthümlichen hauß zum theil theils H. Balthasar Hummel dem Pastenbeck anderseit neben Jean Montpinot dem Traitteur theils Johann Georg Ennßfelder dem haußfeurer hinten zum theil eine zur Prediger Kirch gehörigen Diaconat behausung theils Johann Jacob Ratz dem schneider, von alters her zum Maulberren baum genannt – als ein am 17. Novembris 1722 erkaufftes guth

La femme de Jean Michel Maul se plaint de l’inspection de huit fourchettes. Les parties échangent des mots vifs. Le Conseil prie la femme de mieux respecter les inspecteurs à l’avenir.
1750, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 73-v) Montags den 12.ten Januarÿ 1750 – Die dreÿ geschwohrene H. Gold und Silberschauer stehen Vor und Klagen Wieder Hn Joh: Michael Maul den Silberarbeitern daß als derselbe verwichenen Sambstag 8. Gabelen auf die Schau geschickt und nachdeme Sie solche gezeicht hatten, Wäre deß beklagten Frau Wieder gekommen und gefragt, Wer Ihnen Von den Gabelen gefeÿelt, Worauf Sie Ihro beditten, Sie solte Ihren Mann darumb fragen, Antwortete Sie Ihr Mann Wiße nichts davon, sondern Es seÿe auf der Schau geschehen, und Zwar solches schon Zum dritten Mahl, und seÿe derjenige ein S. H. Schelen und Spitzbub der solches gethan, bitten reparationem honoris, ref. Expensis.
Beklagte ist in soweit der Klag geständig, gedachte Worth außgestoßen Zu haben, solches seÿe aber erst geschehen, als die Hh Schauere Sie mit rauhen worten angefahren, bitt absolutionem.
Erkandt, beklagter soll neben deßen Ehefrauen die dreÿ Hh Schauere um Verzeÿhung bitten und ins Künfftige die Hh. Schauere beßer repectiren anbeÿ die Gerichts uncösten erlegen.

Jean Michel Maul meurt en 1755 en délaissant une fille, Marie Elisabeth, femme de l’orfèvre Jean Frédéric Senckeissen. Les experts estiment la maison à 2 500 livres. La masse propre à la veuve est de 1 054 livres, celle propre aux héritiers présente un passif de 34 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 996 livres, le passif à 3 272 livres

1755 (25.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 384) f° 630
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest Wohlvorgeachten und Kunsterfahrenen Herrn Johann Michael Maul des geweßenen Silberarbeiters und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1753 – als derselbe Sontags den 7. dießes Monats Septembris dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenem tödlichen Hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Wohl Ehren und tugendbegabten frauen Mariä Elisabethä Maulin gebohrner Bährin der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Ehren und Vorgeachten herrn Johann Peter Forschet des ehemahligen Sattlers und burgers allhier Ihres geschwornen Vogts wie auch der Wohl Ehren und tugendbegabten frauen Mariä Elisabethä Senckeißin gebohrner Maulin des Ehrenvest, Wohlvorgeacht, und Kunsterfahren herrn Johann Friderich Senckeißen des Silberarbeiters und burgers allhier frauen Eheliebstin des seelig verstorbenen mit vorernannter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter tochter und ab intestato verlaßener Universal Erbin mit beÿhilff gedachten Ihres Ehevogts ersucht und inventirt (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beüsein des Wohl Edlen und Rechtsgelehrten H Johann Daniel Langheinrich Notarÿ publici und berühmten Practici, der Frau Tochter und Erbin erbettenen herrn Beÿstands, auf donnerstag den 25.ten Septembris et sequenti Anno 1755.

In einer allhier zu Straßburg ane der Goldschmidgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörig und hieunden eingetragenen behaußung, befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer behaußung und Garten (T.) Eine Kleine behaußung, hoffstatt, Garthen, Sommerhäußlein und Gemeinschafft des bronnens samt allen übrigen deroselben Begriffen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau auf der Entenletz einseit neben dem Wahl anderseit neben dem Allmend, hinden auf H. Michael Klein den Metzger stoßend davon mann Jährlich. auf Martini der statt Straßburg Pfenningthurn 5 ß 6 d ane bodenzinß abzurichten hat, sonsten gegen Männiglichen freÿ ledig eigen und seind die samtliche Gebäu über vorstehendes Onus durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftl. Abschatzung vom 29.ten 7.bris 1755 angeschlagen pro 289. lb. Der Garthen aber ist durch herrn Johann Michael Kientz den Garthner in Krautenau geschwornen Schätzern æstimirt vor 35. lb. Macht beedes Zusammen 324. Hierüber ist vorhanden ein teutscher perg. Kffbrieff in allh. Contractstuben gefertiget u. mit dero anh. Insiegel corroborirt de dato 2. Xbris ao. 1745.
(T.) Eine behaußung, bestehend in Vorder, Mittel und Hinderhauß, sambt allen deren gebäuen, zweÿen höffen und dero hoffstätten gemeinschafft eines bronnens, zugehörden weithen, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in der großen Prediger oder Goldschmids gaßen, einseit neben einem vormahls der Samblung Zum Thurn, modo dem Corpori Pensionum zugehörden hauß, zum theil und zum theil neben Weÿland herrn Johann Balthasar Hummel gewesenen Pastetenbecken seeligen nachgelaßenen Erben, anderseit theils neben Hrn Hilario Marchand dem aubergiste Zum ritter St. Georg und theils neben Johann Georg Enßfelder, dem haußfeurer hinden Zum theil auf eine Zur Prediger Kirch gehörige Diaconat behaußung Zum theil aber auf herrn Abraham Wenger, den Silberarbeiter stoßend, von alters her Zum Maulbeerbaum genand, so vor freÿ Ledig und eigen durch (die Werckmeistere) laut übergebener Schrifftl. Abschatzung vom 29.ten 7.bris 1755 æstimirt vor 2500 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret de dato 17.ten Novembris Anno 1722.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1713 durch Weÿl. herrn Notarium Daniel Rohren seel. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der wittib ohnverändert Vermögen Sa. haußraths 7, Sa. Schuld 75, Erg. 971, Summa summarum 1054 lb
der Erbin ohnveränderte Nahrung, Sa. Kleÿdung 5, Erg. 35, Summa summarum 40. lb – Schulden 75 lb, In Vergleichung passiv onus 34. lb
das Gemein verändert und theilbar Guth, Sa. hausraths 48, Sa. Weins und Lährer Faß 5, Sa. Silbers 12, Sa. Eigenthum ane häußern und einem Garthen 2824, Sa. Schulden 107, Summa summarum 2996 lb – Schulden 3272 lb, Theilbare passiva, Schulden rest dem Stallanschlag nach 275 lb
Stall summ et Conclusio finalis Inventarÿ 745 lb
Abschatzung vom 29.ten 7.bris 1755. Auff begehren weil. herrn Michael Maul Seel. hinderlaßene frau wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Goldschmidts Gaß gelegen einseits neben einer behaußung zu der hohen schuhl gehörig anderseits neben Mons. Marchand und hinten auf Mons. gourment stoßend, Solche bestehet in etlichen Stuben Kammern und Küchen darüber ist der dachstuhl mit breit Zieglen belegt, hat auch einen gewölbten Keller, 2 höff und gemeinschaftlichen bronnen ferner befinden sich 3 Boutiques und eine bauch Küchen, von uns der Statt Straßburg unterschriebenen Geschwohrnen werckmeistern, nach Vorher geschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen vor und umb Fünff tausend gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Abschatzung Vom 29. 7.bris 1755. der Zweÿte begriff ist auch allhier in der statt Straßburg in dem schwaben ländel gelegen einseits neben dem Metzger wahl, anderseit neben dem allmend und hinden auff die so genande Fackelmacherin Stoßent solcher begrieff bestehet in Zweÿ stuben, einer Stub Kammer ein Küchen und zweÿ hauß Kammern, darüber ist der dachstuhl mit hohl Zieglen belegt, ferner befindet sich ein sommer häusel und eine scheür, Von diellen Zu geschlagen, darüber seÿnt die dachstühl mit breitzieglen belegt, ferner befindet sich eine Maur umb den Garten und ein gemeinschafftlichen bronnen. Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen, Werckmeistern nach vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und um Sechs Hundert Gulden. [unterzeichnet] Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister
Copia der Eheberedung – (…) So beschehen und verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg donnerstags den 6. aprilis Anno 1713. Johann Adam Oesinger Nots.
Copia Testamentum nuncupativum, 1715, auf Sambstag den 16. Martii, der Ehren und wohlvorgeachte Herr Johann Michael Maull der jüngere Kunsterfahren Silberarbeiter und burger allhier
Extractus Senckeißischer Eheberedung Vom 8.ten Aprilis 1744.

Fils du tailleur Jean Christophe Senckeissen, Jean Frédéric Senckeissen épouse Marie Elisabeth Maul en 1744 : contrat de mariage, célébration. Les parents font donation de la maison à leur fille moyennant une rente viagère annuelle de 400 florins.
1744 (8.4.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 1
(Eheberedung) zwischen dem Ehren und wohlvorgeachten auch Kunsterfahrenen herrn Johann Friderich Senckeißen, dem Leedigen Silberarbeiter, Weÿl. des Ehren undt wohlvorgeachten H Johann Christoph Senckeißen des geweßenen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen mit der Ehren und Tugendreichen Frauen Maria Dorothea gebohrner Böhmin Welche nunmehr an dem Ehren und wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Bußmann den auch Schneider und burgern allhier Verheurathet ehelich erziehltem herrn Sohn als dem herrn bräutigamb ane einem
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Maria Elisabetha Maulin des Ehrenvest Wohlvorgeachten und Kunsterfahrenen herrn Johann Michael Maulen des Silber Arbeiters und burgers allhier mit der Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Elisabetha gebohrner Bährin ehelich erziehlter Jungfer tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
Ane dem Siebenden haben eingangs Ehrengedachte Herr Johann Michael Maul und Frau Maria Elisabetha gebohrne Bährin beede Eheleuthe und burgere allhier der Jungfrau hochzeiterin hochgeliebte Eltern deroselben als Jhrer geliebten tochter dero eigenthümliche allhier Zu Straßburg ane der Goldschmid Gaß einseit neben einem der hohen Schuhl gehörigen hauß, anderseith neben Hn Monpinot dem traitteur liegende hinten theils auf Hn Hummel den Pastetenbeck und theils auf einen Lichtermacher stoßende Vorder: Mittel und hinter behaußung, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten hiemit freÿwillig auch wißend und wohlbedächtlichen eigenthümlichen cedirt und überlaßen, Vor welche Übergaab Ihnen der Jungfer hochzeiterin geliebten Eltern so lang Sie oder nur eines davon im Leben seÿn werden Jährlichen 400 Gulden abgericht und bezahlt werden solle (…)
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auf Mittwoch den 8.ten Aprilis Anno 1744.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 227, n° 866)
Anno 1744. Mittw. d. 22 April seind nach ordentl. Proclam. Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Johann Friderich Senckeißen der ledig. silberarbeiter u. b. allhier, weÿl. Johann Christoph Senckeißen geweß. schneiders u. b. allhier nachgelaß. Ehl. Sohn und J. Maria Elisabetha H. Johann Michael Maulen silberarbeiters u. b. allhier Ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Senckeißen als Hochzeiter, Maria Elisabetha Maulin als Hochzeiterin (i 235)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de la femme. Les apports du mari s’élèvent à 603 livres, ceux de la femme à 401 livres.
1744 (23.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 706) n° 2
Inventarium über des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Friderich Senckeißen Silberarbeiters und der Viel Ehr und tugendgezierten frauen Mariä Elisabethä Senckeißin geb. Maulin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen – weilen in Ihr beder Eheleuth mit einander aufgerichteten Heuraths Verschreibung expresse enthalten daß eines jeeden in die Ehe bringendes Vermögen reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben soll – So beschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn des Ehren und wohlvorgeachten Hn Friderich Bußmanns Schneiders V. burgers alh. des Eheherren H. Stieff Vatters V. d. Ehren und tugendsahmen fr. Maria Elisabethä Maulin geb. Bährin der Ehefrauen eheleiblicher fr. Mutter auf Dienstag d. 23.ten Junÿ A° 1744
In einer allhier zu Straßburg ane der Goldschmids Gaß gelegenen Von der Frauen geliebten eltern Ihnen beeden Eheleuthen mit gewißer Condition in aufgerichteter Heuraths Verschreibung eigenthümlich verschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 144, Sa. Werckzeugs zur Silberarbeiter profession gehörig 225, Sa. Silbers 225, Sa. Goldener Ring 6, Sa. der baarschafft 60, Sa. der Activ Schuld 54, Summa summarum 592 lb – Sa. der Schuld 18 lb, Nach solchem abzug 573 lb. – dazu erlegt die helffte der haussteuren 29 lb, samtlich Guth 603. lb
der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 212, Sa. Silbers 27, Sa. Goldener Ring 97, Sa. der baarschafft 33, Summa summarum 372 lb – dazu erlegt die helffte der haussteuren 29 lb, der frauen Völligen in die Ehe gebachte Nahrung 401 lb

Jean Frédéric Senckeissen s’inscrit le 6 février 1744 pour faire son chef d’œuvre chez Jacques Fajard. Il présente le 24 mars son travail dont les examinateurs sont satisfaisaits, d’autant qu’il a été fait en peu de temps. Jean Frédéric Senckeissen est reçu tributaire le même jour.
1744, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 1139) Donnerstag den 6.ten Februarÿ – Johann Friderich Senckeißen der leedige Silberarbeiter von hier gebürtig erscheint und bittet ihme Zu erlauben das Meisterstück auff zu nehmen und Zu Verfertigen.
Erkand Wird demselben in seinem Begehren Willfahrt gegen Erlag der Gebühr und soll es beÿ H Jacque Fajard als einem der dreÿ Herren Schauer verfertigen.

Dienstag den 24.ten Martÿ Anno 1744
(p. 1148) Johann Friderich Senckeißen der Leedige Silberarbeiter von hier gebürtig erscheint und præsentirt sein am 6.ten Februarÿ jüngsthien auffgenommenes: und seither verfertigtes Meisterstück bittet solches Zu besichtigen und darüber zuerkennen.
Dir dreÿ geschwohrne Herren Gold und Silberschauer referiren nach genugsamer besichtigung, daß das vorgelegte Stuck in so weniger Zeit sehr gut und Wohlgemacht seÿe, Wann er Kan Handtreu geben an Äÿdesstatt daß er solches mit eigener Hand gemacht habe, so Wolten Sie Ihn vor einen Meister erkennen.
E. E. Gericht votirt Similiter et pro Discretione 3. lb. d

(p. 1149) Neuzünfftiger – Johann Friderich Senckeißen obgemelt erscheint Wieder und producirt Stallschein vom 24.ten Martÿ Anno 1744. Krafft deßen Er um das Zunfft und Stuben Recht bittet. Erkand, Wird demselben gegen Erlag der Gebühr Willfahrt. Juravit.

Marie Elisabeth Maul meurt en 1758 en délaissant trois enfants. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent (1755). La masse propre au veuf est de 43 livres, celle propre aux héritiers présente un passif de 919 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 403 livres, le passif à 606 livres

1759 (19.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 711) n° 216
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendreichen frauen Mariä Elisabethä Senckeißin geb. Maulin, des Ehrenvest wohlvorachtbahr und Kunsterfahrnen herrn Joh: Friderich Senckeißen Silber Arbeiters und burgers allhier Zu Straßburg gewesener fraun Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1756 – als dieselbe Mittwochs den 10.den Martÿ dießes lauffenden 1756.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichem Ableiben hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Ehrenvest wohlvorgeacht und Kunsterfahrenen herren Johann Friderich Bütlers Goldarbeiters und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Joh: Friderichs, Mariä Elisabethä und Joh: Gottfrieds der Senckeißen aller dreÿ der Verstorbenen frauen seel. mit obgedachtem Ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben – So beschehen in Straßburg auff Montag den 19.ten Julÿ A° 1756.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Goldschmidts Gaß gelegenen zufolg vorher eingetragener heuraths Verschreibung paragrapho septimo der Verstorbenen frauen seel. Von Ihren geliebten Eltern eigenthümlich überlaßen mithin dermahlen denen Kindern und Erben Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Ergäntzung, Inhalt Vorallegirten Inventarÿ über beeder nunmehr durch den Zeitlichen tod getrennter Eheleuth einander für ohnverändert in die Ehe Zugebrachter Nahrungen in A° 1744. durch mich unterschriebenen Notm. aufgerichtet
Eigenthum ane einer Behaußung so der Erben unverändert (E.) Eine behaußung bestehend in Vorder Mittel und Hinder behaußung, auch hoffstätten und gemeinschafft des bronnens, mit allen übrigen dero Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der sogenandten Prediger oder Goldschmidts Gaß, einseit neben einer vormahls der Samblung Zum Thurn, modo dem Corpori Pensionum zuständigen behaußung zum theil und theils neben weÿland Hn Joh. Balthasar Hummels des gewesenen Pastetenbecken und burgers allhier seeligen nachgelaßenen Kindern und Erben, anderseit Zum theil neben Hrn Hilario Marchand dem aubergiste und Zum theil neben Joh. Georg Enßfelder dem Schwartzbecken, hinten theils auf eine Zu der Neuen oder Prediger Kirch gehörigen Diaconat behaußung und theils auf Hn Abraham Wenger den Silber Arbeiter stoßend, welche Behaußung, so von alters her Zum Maulbeerbaum genandt, beÿ weÿl. Hn Joh: Michael Maul des geweßenen Silberarbeiters und burgers allhier der Verstorbenen Frauen seeligen eheleiblichen Vatters seel. Verlaßenschafft Inventation durch (die Werckmeistere) laut deren Abschatzung Vom 29.ten 7.bris 1755. Vor freÿ leedig und eihen angeschlagen worden, dabeÿ man est auch dißorths gelaßen pro 5000 fl oder 2500 lb. Über dieße behaußung ist dißorths Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel Verwahret datort den 17.ten Novembris Anno 1722.
Wÿdumbs Verfangenschaft, Welche frau Maria Elisabetha Maulin gebohrne Bährin, weÿl. Hn Joh: Michael Maulen des geweßenen Silber Arbeiters und burgers allhier seel. nachgelaßene wittib als der Verstorbenen frauen seel. eheleibliche Mutter Von Erstgedachtem Ihrem Verstorbenen Ehemann seel. Lebtägig Zu genießen hat
It. in Zween dritten theilen Von und ane einer behaußung, hoffstatt, Garthen und Sommerhäußlein sambt der Gemeinschafft des bronnens mit allen übrigen dero Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg in der Vorstatt Crautenau in dem sogenanndten Entenletz einseit neben dem wahl anderseit neben dem Allmend hinden auf H. Joh. Michael Klein den Metzger und burgern allhier stoßend und gibt man Jährlich. von gd. Behaußung Löblicher Statt Pfenningthurn 5 ß 6 d ane bodenzinß sonsten gegen Männiglichen freÿ ledig eigen und seind die Gebäu über vorstehendes Onus beÿ obgedachter weÿl. Hn Joh: Michael Maulen seel. Verlassenschafft Inventation durch mehrgemelte (Werckmeistere) den 29.ten 7.bris 1755 angeschlagen pro 289. lb. Der Garthen aber ist durch Hn Joh: Michael Kientz den Garthner ane Crautenau und geschwornen Schätzern æstimirt worden vor 35. lb. Macht beedes 324. lb. Woran dißorths 2/3.te theil in Außwurff Zu bringen th. 216. Der übrige dritte theil ist Ihro Maulischer Wittib eigenthümlich zuständig. Über die gantze behaußung und Garthen sagt I. teutscher pergamentener in allh. C.C. Stub aufgerichteter und mit dero Anhangendem Insiegel Verwahrter Kauffbrieff datirt d. 2. Xbris 1745.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Hn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 5, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter profession gehörig 22, Sa. Silbers 6 ß, Erg. Rest 315 – Summa summarum 343 lb – Schuld 300. lb Compensando 43. lb
der Kinder und Erben unverändert Nahrung, Sa. haußraths 61, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 28, Sa. Schuld 300, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 2500 lb, Erg. rest 130, Summa summarum 3026 lb – Sa. der Schulden 3946 lb, In Vergleichung 919 lb
Endlichen wird nun auch das gemein Verändert und theilbahr Guth beschrieben, Sa. hausraths 52, Sa. wein und Lährer faß 66, Sa. Silbers 556, Sa. Goldengeschmeids 14, Sa. der Baarschafft 300, Sa. Schulden 414, Summa summarum 1403 lb – Sa. Schulden 606 lb, In Compensatione 767 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 108. lb
Zweiffelhaffte Schuld in des Hn Wittibers ohnveränderte Nahrung 46 lb – Zweiffelhaffte und Verlohrne Schulden in die theilbahre Nahrung Zugeltend 146 lb
Copia Heuraths Verschreibung (…) So beschehen den 8. Aprilis Anno 1744
Copia der in A° 1746. aufgerichteten Codicilli

Jean Frédéric Senckeissen meurt en 1781 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison à 1 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 100 livres, le passif à 380 livres.

1782 (7.3.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 881) n° 136
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Friedrich Senckeißen, geweßenen Silberarbeiters, wie auch E.s E.n Großen Raths alten beÿsitzers und burgers dahier Zu Straßburg nun seeligen Verlaßenschafft, errichtet Anno 1782 – nach seinem den 18.ten Novembris letztverloßenen 1781.ten Jahrs erfolgten Absterben hinterlassen hat, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen des Defuncti mit Weiland Fraun Maria Elisabetha gebohrner Maulin, seiner verstorbenen Ehegattin seel. ehelich erzeugten herrn Sohns und Fraun Tochter als desselben ab intestato Verlaßener Erben (…) Geschehen allhier Zu Straßburg in hernach inventirter an der Goldschmid Gaß gelegenen behaußung, Donnerstags den 7. Martii Anno 1782.
Des verstorbenen seeligen ab intestato Verlaßene Erben sind 1° Herr Johann Friedrich Senckeißen, leediger Silberarbeiter, so majorennis und ohnbevögtigt und in selbsteigener Persohn dieser Verlaßenschafft Inventur beÿwohnete in den Ersten Zweÿten Stammtheil. So dann 2° Frau Maria Elisabetha, gebohrne Senckeißen, herrn Johann Friedrich Cladÿ, des Zuckerbecks und Burgers allhier Ehegattin, welche beneben diesem ihrem Marito solcher Verlaßenschafft Geschäfft abwartete, in den Zweÿten und letzten Stammtheil, beede sind des Defuncti mit Eingangs gedachter Weiland Fraun Maria Elisabetha gebohrner Maulin, seiner verstorbenen Ehegattin seel. ehelich erzeugte Kinder und ab intestato Zu Zweÿen gleichen theilen Verlaßener Erben

Schulden in dieße Verlassenschafft zu geltend, Erstlich solle hr Advocat Barbier ane hauß zinß pro quart. Annunciationis Mariæ künfftig verfallen à 62 lb des Jahrs
Item fr Maria Barbara dahlerin die handelsmannännin allhier ist vor das nehmliche Quartal ane hauß und Ladenzinß schuldig à 75 lb des Jahrs
Item Antoni Erhard des Schreinermr allhier hat auch vor besagte Quartal an haußzinß richtig zu machen à 27 des Jahrs
Item N Wickelspach der Tapezirer ist auch dießerwegen vor das neml. Quartal schuldig à 15 lb des Jahrs
Item N drechßler der Invalide soll vor eben solches Quartal an haußzinß à 9 lb des Jahrs
Item Martin der Schneidermeister hat pro dicto quatali an haußzinß zu bezahlen à 8 lb des Jahrs
Item hr Joh: Leonhard Boch der biersieder und b. alhier vor das neml. Quartal an Keller zinß schuldig à 13 lb des Jahrs
Eigenthum ane einer behaußung. Neml. I. Behaußung, bestehend in Vorder: Mittel: u. Hinterhauß, samt allen deren Gebäuden, Zween Höffen und dero Hoffstätten Gemeinschafft eines Bronnens, auch allen übrigen Zugehörden, Begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen Zu Straßburg in der großen Prediger oder Goldschmidgaß einseit neben Joh: Peter Wentz, dem Schneidermeister Zum theil und Zum theil neben N. Haßlauer dem Pastetenbeck, anderseit neben Herrn Exsenatori Marchand dem Aubergiste Zum theil und Zum theil neben N. Ensfelder dem Haußfeurer, hinten theils auf eine Zur Prediger Kirch gehörige Diaconat: Behaußung und theils auf Herrn Abraham Wenger, den Silberarbeiter stosend, so von Alters her Zum Maulbeerbaum genannt und gegen männiglich freÿ, ledig und eigen. Welche Behaußung cum appertinentiis durch hiesiger Löbl. Staft geschworne Werckmeistere Vermög ihrer Zu der Minutte dießes Inventarii geliefferten schrifftlichen Abschatzung vom 5.ten Martÿ hujus Anni gewürdiget worden ist pro 1900 lb. Dieße behaußung hat des defuncti verstorbene Ehegattin von Weil. H. Joh: Michael Maul, dem geweßenen Silberarbeiter und Burgern alhier und auch weil. Fraun Maria Elisabetha gebohreber Bährin ihren Verstorbenen Elteren seel. geerbet. Sonsten besagt darüber ein deutscher pergamentenen Kaufbrieff in allhiesiger Cantzleÿ Contractstub gefertigt und mit dero anhangendem Insiegel verwahret de dato 17.ten Novembris Anno 1722.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 82, Sa. leeren Faß 8, Sa. Werckzeug zur Silberarbeiter Profession gehörig 32, Sa. Silbers 7, Sa. Goldengeschmeid 16, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 1900, Sa. Schulden 52, Summa summarum 2100 lb – Schulden 380 lb, Nach solchem Abzug 1720 lb – Stall summ 1720 lb
1764 Conseillers et XXI (1 R 176) H. Johann Friderich Senckeißen wird schöff beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz. 311.

Jean Frédéric Senckeissen fils et son beau-frère Jean Philippe Clady louent une partie de la maison au marchand Antoine Gallo

1782 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 81
H. Johann Friedrich Senckeißen der silberarbeiter und H. Johann Philipp Cladÿ der zuckerbeck, dieser letztere ehevögtlichen weiß
in gegensein H. Antoni Gallo des handelsmanns
lehnungs weiße, in ihrer ane der Goldschmidtsgaß gelegenen behausung benantlichen eine vollständige wohnung bestehend auff dem boden aus einen laden in zweÿ bogen samt dem contor und magazin, ferner in den hoff sehend im ersten stock 2 stuben nebst 2 kammern und eine küch, einen unterschlagenen keller nebst platz zum holtz – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff Mariæ verkündigung tag anzufangen – um einen jährlichen Zinß nemlich 240 gulden

Jean Frédéric Senckeissen fils cède la moitié de la maison à sa sœur Marie Elisabeth, femme du confiseur Jean Frédéric Clady

1783 (22.7.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 881) Joint au n° 136 du 7.3.1782
Vor mir dem unterschriebenen als Zu weiland Herrn Johann Friedrich Senckeißen gewesenen Silberarbeiters wie auch Eines Ehrsamen Großen Raths alten Beÿsitzers und Burgers dahier Zu Straßburg seelig Verlaßenschaft Inventur Abtheil: und Erörterung requirirtem geschwornem Notario erschienen an Zu Ende stehendem dato deßen hinterlaßener leediger majorenner Sohn Herr Johann Friedrich Senckeißen, der hat
In Gegenseÿn seiner Schwester Frauen Mariæ Elisabethæ gebohrener Senckeißin, Herrn Johann Friedrich Clady des Zuckerbecks und Burgers alhier Ehegattin angezeigt und bekandt daß er vor sich seone Erben und Nachkommen Ihro Mad° Clady eigenthümlich cedirt, abgetretten und überlaßen hä, welche auch unter Authorisation ihres Mariti (…)
die ihme Herrn Senckeisen Zuständige Helfte vor ohnvertheilt von und ane der in die disortige mütterliche Verlaßenschafft gehörigen und bis dato unter ihnen beiden Geschwistern gemeinschaftlich ohnvertheilt ausgestetzten Behausung bestehend in Vorder: Mittel: und Hinterhauß samt allen deren Gebäuen, Zween Höffen und dero Hofstätten, Gemeinschafft eines Bronnens mit allen deren übrigen Zugehörden, Begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten glegen alhier zu Strasburg in der grosen Prediger oder Goldschmidgaß, einseit neben Johann Peter Wentz dem Schneidermeister Zum theil, und Zum theil neben N. Haßlauer, dem Pastetenbeck, anderseit neben H Exsenatori Johann Baptista Joseph Marchand dem Aubergiste Zum theil und Zum theil neben N Ensfelder dem Haußfeurer, hinten theils auf eine Zur Prediger Kirch gehörigen Diaconat Behaußung und theils auf Herrn Abraham Wenger den Silberarbeiter stosend, so von alters her zum Maulbeerbaum genannt – beschehen und Zugangen vor und um die Summ von 2500 Pfund Pfenning Strasburger – Actum alhier Zu Strasburg Dienstags den 22. Julii Anno 1783.
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 657 f° 351)

Marie Elisabeth Senckeissen, femme de Jean Frédéric Clady, hypothèque la maison au profit de Jean Henri Gangloff, assesseur des Quinze

1783 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 349-v
Fr. Maria Elisabetha geb. Senckeißin H. Johann Friedrich Cladÿ des zuckerbecks Ehegattin
in gegensein SSTT. H. XV. Johann Heinrich Gangloff, schuldig 1500 gulden, ihrem bruder Johann Friedrich Senckeißen abschläglich seines restierenden cessions schillings v. 3000 guldin
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder, milltel und hinter hauß samt übrigen zugehör in der großen Prediger oder Goldschmidts gaß, einseit neben Johann Philipp Wintz dem schneider meister zum theil zum theil Mr Haßlauer dem pastetenbeck, anders. neben H. Exsen. Johann Baptista Joseph Marchand dem aubergisten zum theil zum theil Mr Ensfelder dem haußfeurer, hinten eine zum Prediger kirch gehörig diaconats behausung zum theil H. Abraham Wenger den silberarbeiter – zum theil von ihrer mutter seel. weil. H. Exsenatoris Johann Friedrich Senckeißen des Silberarbeiters Ehefrau theils von ihrem bruder vorgedacht unvertheilt erbscessionweiße erhalten, wie der cessions acte vom 22. Julÿ jüngsthin vor H. Not. Johann Friedrich Greiß errichtet und dem Contractum protocollo einverleibt

Fils du confiseur Jean Henri Clady, Jean Frédéric Clady épouse en 1776 Marie Elisabeth Senckeissen
1776 (4.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) f° 467
Eheberedung – zwischen Herrn Joh: Friderich Cladi, dem leedigen Zuckerbecker, Herrn Joh: Heinrich Cladi des auch Zuckerbecken und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Hn Sohn als dem Herrn Bräutigam, unter assistentz dießes seines ged. herrn Vatters
und Jungfer Mariä Elisabethä Senckeißin herrn Joh: Friderich Senckeißen Silberarbeiters und E. E. Großen Raths dermahligen Beisitzers auch burgers allhier ehelich erzeugter Jgfr tochter als der Junger hochzeiterin beiständlich Ihres ged. herrn Vatters
Neuntens hat Eingangs gedachter Hr Joh: Heinrich Cladi des Hn Bräutigambs geliebter hr Vatter Ihme dem Hn Hochzeiter seinem Sohn, wegen der Ihme biß daher mit allem Eiffer in Kindlichem Gehorsam treugeleisteten Diensts und ohnermüdet erzeigten fleißes in seinem führenden Gewerb seine eigenthümliche allhier Zu Straßburg ane der Golgschmidgaß (…)
auff Sambstag den 4. Maÿ Anno 1776 (unterzeichnet) frideric Clady, Maria Elisabetha Senckeisin

Après proclamation au Temple-Neuf, le mariage entre la luthérienne Marie Elisabeth Senckeissen et le catholique Jean Frédéric Clady est célébré selon le rite catholique à Saint-Pierre-le-Jeune
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 128)
Im Jahr Christi 1776. wurden in allhiesiger Prediger Kirch auf Dominica Cantate und Zwar auf Obrigk. Erlaubnuß Zum Ersten und andern mahl Zugleich offentlich proclamirt, H Johann Friderich Cladi, lediger Zuckerbeck und burger alhier, Hn Johann Heinrich Cladi, Zuckerbecken und burgers allhier, und weÿl. Fr. Maria Elisabetha gb. Ackerin, ehelich erzeugter Sohn, Römisch Catholischer Religion, und Maria Elisabetha Senckeißin, Hn Johann Friderich Senckeißens, Silberarbeiters E. E. großen Raths dermahl. Beÿsitzers und burgers allhier, und weÿl. Fr. Maria Elisabetha gb. Maulin, ehelich erzeugte Tochter, Evangelischer Religion (i 180)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 214)
Hodie 6. maji anni 1776 (…) s. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Fridericus Clady Civis et condimentarius hujas filius majorennis Joannis Henrci Clady Civis et condimentarii hujatis et defunctæ Mariæ Elisabethæ acker quodam conjugum, Catholicus, Parochianus noster Et Maria Elisabetha Senck Eisin filia friderici Senckeisen Civis et auri fabri hujatis et defunctæ Elisabethæ Maulin olim conjugum confessionis augustanæ (signé) frideric Clady, Maria Elisabetha Senckeissin (i 111)

Jean Frédéric Clady devient tributaire au Miroir le 23 mars 1778
1778, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 191) Montags, den 23. Martii 1778 – C. Leibzünfftiger
Joh: Friderich Cladi, welcher bei seinem Vater alhier die Profession erlernet hat, ist auf producirter Stallschein von vorgestern gegen Erlag 1 lb d diesorts leibzünfftig als Zuckerbäcker aufgenommen worden. prom.

Inventaire dressé après la mort du locataire Antoine Aloïse Gallo qui a épousé Geneviève Dœbler en 1780.

1788 (3. 7.br), Not. Lederlin (6 E 41, 909) f° 415
Inventarium über Anton Aloisius Gallo, des Handelsmanns und Frauen Genovevæ gebohrner Döblerin beeder Eheleuthe und burgere dhier in Straßburg der Zeit besitzende Activ nahrungen und zu bezahlende Passiv schulden, errichtet Anno 1788
auf Requisition Herrn Johann Joseph Bitschnau Juris Utriusque Lti Advocati et Procuratoris Vicarii auch burger dahier Zufolg des hiebeÿ vorgewißenen Decrets von Sis Tis dem Regirenden Herrn Ammeister unterm 28.ten 8.bris jügsthin ertheilt Hoch Richtlichen ernannten Curatoris gedachter Gallo vacant und verschuldeten Nahrung, inventirt und ersucht (…) So geschehen dahier in Straßburg auf Montag d. 9.ten Novembris Anno 1788. In Gegenwart S° T° Hern [interrnompu]
in einer allhier Zu Straßburg ane der Goldschmidtgaß gelegenen H. Cladie dem Zuckerbecken eigenthümlich Zugehörigen behausung folgender maßen sich befuden als [sans sommes]
Copia der Eheberedung – Ich Anton Aloisius Gallo, burger und Handelsmann von Straßburg, Wittwer jedoch ohne Kinder Erster Ehe und Ich Genovepha Deblerin Weÿl. Herren Johannes Deblers burgers und Handelsmanns in der Reichstadt Schwäbisch Gmünd hinterlassene eheliche ledige tochter uns mit einander einer eheliche Verlobung eingelaßen haben und solche bis nächts künfftigen Montag den 14.ten dis Monaths durch Priesterliche Einseegnung vor dem Angesicht Chrislicher Kirche betätigen zu laßen Willens sind – Stutgard d, 11. Aug. 1780, Johann Christoph Kehl, Imperiali Autoritate Notarius publicus juratus ad hunc Actum legitimo modo rogatus

1807 (29.6.), Strasbourg, M° Lex
Consentement par Jean Frédéric Clady au mariage d’Antoine Frédéric Clady avec Marie Guebey
Enregistrement, acp 103 F° 13 du 30.6.

Jean Frédéric Clady et Marie Elisabeth Senckeissen vendent la maison au marchand Daniel Drenss

1800 (8 therm. 8), Strasbourg 3 (46), M° Übersaal n° 576, 525
bürger Johann Friedrich Clady Zuckebecker in der Goldschmittgaß n° 11 wohnhaft und deßen Ehegattin Fr. Maria Elisabetha geb. Senckeißen
in gegensein bürger Daniel Drenß handelsmanns am dem Waffenplatz N° 40 wohnhaft
die denen verkäufern eigenthümlich zuständige behausung mit N° 18 bezeichnet gelegen an der Goldschmittgaß bestehend in Vorder: Mittel und Hinter: haus samt zween höffen, der gemeinschafft eines bronnens, auch allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten durch brs Haßlauers haus ausführen zu laßen, einseit neben dem b. Moché Distillateur anderseit neben denen brn Wentz, Schneider und Haßlauer, Gelehrten hinten auf eine der Prediger: Kirche zuständigen behausung, br Gourmand Lichtermacher und Ensfelder becker – der Verkauf und Kauff der vorherbeschriebenen behausung N° 18 welche von alters her zum Maulbeeren: baum genannt (…) In instanti haben die Verkäufer über die verkaufte behausung dem Käufer vier pergementene darüber lautende Kaufbrieffe aus der C. C. Stb sub Datis 28. Augusti 1554, 19. Junÿ 1677, 6. Februarÿ 1680 und 17. Novembris 1722 ausgeliefert – um 20.000 fr
Enregistrement, acp 74 F° 189 du 18 ther. 8

Fils du jardinier Jean Daniel Drenss, Daniel Drenss épouse en 1799 Caroline Grün, fille de l’aubergiste à la Maison rouge Jean Frédéric Grün
1799 (14 nivose 7), Strasbourg 3 (39), M° Übersaal n° 279
Eheberedung – erschienen, der bürger Daniel Drenß lediger und großjähriger Handelsmann alhier wohnhaft, des weiland Bürgers Johann Daniel Drenß gewesenen Gartners alhier, mit Frau Salome gebohrner Reÿbel, so dermalen an dem Br Theobald Lix Religions lehrer allhier verehelichet, ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam, an einem
Und Jungfrau Carolina Grün, des Bürgers Johann Friderich Grün, Gastgebers Zum roten Haus alhier, mit Frau Catharina Salome gebohrner Zisich ehelich erzeugte tochter, beiständlich dises ihres geliebten Vaters, als Braut, an dem andern theil
den 14. Nivose Nachmittag in dem siebenden Jahre der einen und unzertrennlichen Francken Republick (unterzeichnet) Daniel Drenss, Caroline Grün
Enregistrement, acp 65 F° 24 du 15 niv. 7

Daniel Drenss et Caroline Grün font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Wolff place d’Armes. Ceux du mari s’élèvent à 17 126 francs, ceux de la femme à 11 070 francs.
1799 (15 messidor 7),Strasbourg 3 (21), M° Übersaal n° 605
Inventarium über des bürgers Daniel Drenß handelsmanns und der bürgerin Carolina geb. Grün einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachtes Vermögen, in ihrem den 20. Nivose VIII. angetrettenen Ehestand, in ihrem den 14. Nivose VII vor mir aufgerichteten Ehe Contract (stipulirt worden)
in einer an dem Paradeplatz gelegenen dem br Wolff bierbrauer zuständigen behaußung N° 38
des Ehemanns Vermoegen, hausrath 654 fr, silber und Gold 384 fr, baarschafft 13.088 fr, angelegten Capital 3000 fr, Summa summarum 17.126 fr – haussteur 416 fr, Summa 17.543 fr, liegende güther Mittelhausberger banns
der Ehefraun in die Ehe gebrachtes gut, hausrath 2886 fr, silber und Gold 1037 fr, baarschafft 6750 fr, Summa summarum 10.654 fr – haussteur 416 fr, Summa 11.070 fr
Enregistrement, acp 69 F° 9 du 16 mess. 7

Inventaire dressé après la mort de la domestique Marie Salomé Marschalck

1816 (18.11.), Strasbourg 8 (16), M° Roessel, n° 3755
Inventaire de la succession de Marie Salomé Marschalck native d’Andolsheim célibataire en service chés Mad. Zaepffel demeurant rue des Orfèvres n° 18 décédée à Strasbourg le 11 courant – à la requête de Frédéric Hild journalier à Andolsheim, mandataire de Barbe Marschalck sa femme et d’André Marschalck tisserand audit Andolsheim, ensemble mandataire de Marie Salomé Herrmann veuve en premières noces de David Marschalck cordonnier à Andolsheim femme actuelle de Pierre Loubert journalier, la première tutrice le second co tuteur de Jean Michel Marschalck
demeurant rue des Orfèvres n° 18
mobilier 406 fr, numéraire 111 fr, créances 581 fr, total 1098 fr – passif 93 fr
Enregistrement, acp 132 F° 23 du 19.11.

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Madeleine Goullet, veuve de Henri Zæpffel

1818 (18.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 39), M° Hickel n° 44
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Goullet, veuve de Henri Zaepffel, commandant du Fort Blanc décédée le 17 mai dernier – à la requête de Jacques Frédéric Goullet, négociant à Francfort sur le Mein héritier de sa sœur germaine
dans une maison rue des Orfèvres n° 18
Mobilier, Première chambre au premier étage ayant deux croisées sur la rue des Orfèvres, deuxième pièce à côté, dans une troisième pièce à côté, cuisine, premier grenier, second grenier, chambre de la servante 1410 fr, immeuble du partage reçu M° Schumacher le 30 octobre 1758 de la succession de sa mère, 7 ares 50 à Gougenheim 1113 fr, passif 1320 fr
Enregistrement, acp 139 F° 102 du 26.6.

Inventaire dressé après la mort de la locataire Anne Dejarny veuve du receveur des douanes Henri Hurlaux

1824 (24.9.), Strasbourg 14 (80), Me Lex n° 2689
Inventaire de la succession d’Anne Dejarny veuve de Henri Hurlaux, receveur principal des douanes à Cologne décédé le 25 août dernier – Dénomination des héritiers, 1. Catherine Hurlaux épouse de Jean Pierre Vital Collin, receveur principal des douanes à Sarraguemines représentée par Joseph Laveuve, vérificateur des douanes, 2. Nicolas Hurlaux, propriétaire Chevalier de la Légion d’Honneur, 3. Claude Etienne Hurlaux, receveur des douanes à Carling canton de S Avold (Moselle) représenté par son frère Nicolas Hurlaux
dans une maison rue des Orfèvres n° 18 où le défunt demeurait avec son fils Nicolas
mobilier 385 fr
Enregistrement, acp 170 F° 3-v du 29.9.

Inventaire de séparation entre Caroline Grün et Jean Daniel Drenss

1826 (23.6.), Strasbourg 12 (100), Me Wengler n° 14.406
Inventaire de séparation entre Caroline Grün femme de Jean Daniel Drens, négociant, par jugement du 12 courant – Inventaire des apports dressé par M° Ubersaal le 15 messidor 7 (3 juillet 1799)
prétentions de cette dernière 33.821 fr, mobilier 1531 fr
dans la chambre au second étage donnant sur la cour de devant, dans le cabinet à côté, dans la chambre donnant sur la seconde cour, dans la chambre à côté, dans le corridor, dans la cuisine à côté, dans les armoires placées dans le corridor, aux mansardes, dans une petite chambre fermée en lattes, dans la chambre de la servante, dans la chambre au linge sale, au premier étage
Contrat de mariage reçu M° Ubersaal le 14 nivôse 7 (3 janvier 1799)
Enregistrement, acp 179 f° 72-v du 28.6.

Daniel Drensz loue une partie de la maison dont un magasin à Marie Thérèse Rosalie Ruhlmann veuve de Jean Louis Eyrisch

1827 (5.2.), Strasbourg 15 (41), Me Lacombe n° 7728
Bail de 3 années à commencer le 25 mars prochain – Daniel Drensz, négociant
à Marie Thérèse Rosalie Ruhlmann veuve de Jean Louis Eyrisch, capitaine de gendarmerie
un magazin en détail au rez de chaussée de la maison du Sr Drensz rue des Orfèvres n° 18 avec comptoir y attenant, deux magasins de dépot dans la même maison et tous les ustensiles du commerce d’épicerie et qui servoient au Sr Drensz
plus les appartements du premier étage donnant dans deux cours actuellement occupés par le Sr Brantz, passementier, plus et deux pièces au même étage, une chambre aux mansardes, l’usage commun du grenier, dans la cour et de la pompe, la cave jusqu’ici affectée au logement loué – moyennant un loyer annuel de 800 francs
Enregistrement, acp 182 F° 100-v du 6.2.

Inventaire dressé après la mort de la locataire Elisabeth Barbe Gillmann, femme du commissionnaire François de Sales Pick

1833 (26.3.), Strasbourg 2 (74), Me Weigel n° 7973
Inventaire de la succession d’Elisabeth Barbe Gillmann, femme de François de Sales Pick, commissionnaire, décédée le 26 novembre 1832 – à la requête 1. du veuf père et tuteur légal de François Joseph Pick et commun en bioens suivant contrat de mariage reçu M° Wengler le 23 mars 1816, 2. Jean Kuhn, cordonnier subrogé tuteur
en la maison où le défunt est décédé rue des Orfèvres n° 18
reprises du défunt 14 fr, hérité de sa mère Barbe Koch femme de Nicolas Gillmann 195 fr, remplois du veuf 1583 fr, héritage de Jean Chrétien Pick son frère – mobilier 91 fr, mobilier vendu 155 fr, passif 30 fr
Enregistrement, acp 216 F° 167 du 5.4.

Daniel Drensz meurt en 1842 en délaissant deux enfants

1842 (15.6.), Strasbourg 12 (157), Me Noetinger n° 14.751
Inventaire de la succession de feu M. Daniel Drensz Négociant demeurant à Strasbourg où il est décédé le 6 juin 1842.
L’an 1842 le 15 juin à neuf heures du matin, à la requête de 1° Dame Caroline Grün, veuve de feu M. Daniel Drensz en son vivant Négociant à Strasbourg où elle demeure, agissant en son propre nom à cause de la communauté de biens qui a existé entre entr’elle et feu sondit mari aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Ubersaal notaire à Strasbourg & en présence de témoins le 14 Nivôse an sept de la République et des reprises qu’elle peut avoir à exercer sur sa succession et sur ladite communauté,
2° Dame Frédérique Emilie Drensz, épouse de M. Louis Heydenreich, ministre du culte protestant, de son mari ci-présent dûment autorisée à l’effet des présentes, les deux demeurant à Soultz-sous-forêts, 3° & du Sr Frédéric Emile Drensz, Commis négociant demeurant à Marseille, La dite dame Heydenreich & le Sr Drensz habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour moitié & sous bénéfice d’inventaire de feu ledit Sr Daniel Drensz leur père
dans unemaison sise à Strasbourg, rue des orfèvres N° 18 où le défunt est décédé le 6 juin courant
Immeubles. Maison à Strasbourg. une pièce qui est la grosse d’un contrat de vente passé devant M° Übersaal notaire susdénommé le 18 thermidor de l’an huit de la République par lequel il a été acquis pendant la Communauté dont il s’agit une maison & ses dépendances sise à Strasbourg rue des Orfèvres N° 18 pour le prix de 20.000 francs. Evaluée cette maison au revenu annuel de 1500 francs ou en capital 30.000 francs
acp 299 (3 Q 30 014) f° 84 – La masse active de la communauté se compose 1° d’un mobilier estimé 1499, 2° d’une maison à Strasbourg rue des orfèvre N° 18, estimée 30.000, total 31.499
Garde robe du défunt 218, total 31.717
Les reprises de la veuve s’élèvent à 60.310 francs
Les héritiers requérants abandonnent en remploi tout l’actif ci-dessus établi
Renonciation par la veuve à une donation à elle faite et contenue en son contrat de mariage devant M° Übersaal le 14 nivôse an VIII & l’usufruit viager y porté

Les enfants et héritiers Drensz vendent la maison au fabricant de cire André Auffinger. L’acte énumère les servitudes envers la maison Hasslauer.

1845 (19. 9.br), Strasbourg 12 (167), Me Noetinger n° 18.109
Cahier des charges – Ont comparu 1° M. Frédéric Emile Drensz, Commis négociant demeurant à Marseille, rue Lapalu n° 45, 2. M. Louis-Guillaume Heydenreich, ministre du culte protestant demeurant à Soultz sous forêts, agissant en qualité de mandataire de dame Frédérique Emilie Drensz épouse dudit M. Louis-Guillaume Heydenreich (…) lesquels étant intentionnés de vendre aux enchères publiques la maion ciaprès désignée ont requis les notaires soussignés d’en dresser le cahier des charges, à quoi il a été procédé ainsi qu’il suit
Désignation de l’immeuble. Une maison consistant en deux corps de bâtiments avec magasins, deux petites cours, grandes caves voûtées, sise à Strasbourg rue des Orfèvres N° 18, d’un côté M. Hickel, de l’autre M. Klotz, pardevant la dite rue & par derrière M.M. Ensfelder et Haslauer et une maison curiale du Temple Neuf. Tel et en l’état que cet immeuble se comporte et se poursuit (…)
Etablissement de la propriété. Les vendeurs sont propriétaires de l’immeuble ci avant désigné pour l’avoir recueilli dans la succession de Dame Caroline Grün, veuve de M. Daniel Drensz, de son vivant négociant à Strasbourg et elle est décédée à Soultz sous forêts le 17 octobre dernier. Cet immeuble dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre lesdits époux Drensz et a été attribué à Mme la veuve Drensz pour la remplir de des prétensions matrimoniales, ainsi que cela résulte de l’inventaire de la succession de M. Daniel Drensz, dressé par M° Noetinger, soussigné, le 15 juin 1842. M. Drensz a acquis cet immeuble pendant ladite communauté de M. Jean-Frédéric Clady, cofiseur demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par M° Übersaal, autrefois notaire en cette ville le 18 thermidor de l’an huit de la République, pour un prix de 20.000 francs dont 10.000 francs ont été payés comptant (…)
Charges, clauses et conditions. 5° L’adjudicataire supportera les servitudes passives apparentes ou occultes de toute nature à la charge de la maison vendue, sauf à lui à s’en défendre et à réclamer l’exercice de celle actives, à ses risques. Et à cet égard les vendeurs déclarent qu’un puits dépendant de la propriété vendue est mitoyen entre les vendeurs et M. Hasslauer et qu’il existe au profit de cette propriété la servitude active de laisser couler les eaux de pluie et celles grasses provenant des éviers des cuisines par la propriété du S. Hasslauer, et enfin celle à la charge de la propriété de ce dernier 1° de recevoir les matières provenant des fosses d’aisance et 2° de faire la vidange de ces matière par la même propriété, sauf à M. Hasslauer à percevoir le prix en revenant.
N° 18.161. Et aujourd’hui le 15 décembre 1845 (…) il sera procédé à l’adjudication sur enchères publiques de la Maison désignée plus bas (…) mise à prix 45.000 francs
adjugée à M. Lotz pour le prix de 60.000 francs par lui offert. Et à l’instant M. Lotz a déclaré avoir enchéri pour Monsieur André Auffinger, fabricant de cire demeurant à Strasbourg
acp 343 (3 Q 30 058) f° 50-v (cahier des charges, acp 342 (3 Q 30 057) f° 38 (adjudication)

Originaire de Berstheim, André Auffinger épouse en 1830 Marie Steinmetz, originaire de Lixhausen
Mariage, Strasbourg (n° 499)
Du 23° jour du mois de décembre l’an 1830, Acte de mariage d’André Auffinger, mineur d’ans quant au mariage, né en légitime mariage le 2 mai 1807 à Berstheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, ouvrier en cire, fils de feu André Auffinger, cordonnier décédé à Berstheim le 27 mars 1820 et de feu Thérèse Rothan décédée au même lieu le 14 mai 1815
et de Marie Steinmetz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 fructidor an VI à Lixhausen (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Steinmetz, cultivateur et de Marie Kirst conjoints domiciliés à Lixhausen – (signé) andreas auffinger, Maria Steinmetz (i 44)

André Auffinger meurt en 1871 après avoir institué sa nièce Thérèse Jung pour sa légataire universelle

1871 (28.10.), M° Momy (minutes en déficit)
Inventar der Gütergemeinschaft die zwischen Andreas Auffinger, Eigenthümer und Maria Steinmetz, seiner Ehefrau in Straßburg existirt hat und vom Nachlass des Hn Auffinger den 16. September 1871 gestorben. Errichtet von der Wittwe als Theilnehmerin der halben Gemeinschafft nach dem CC. 2. Theresia Jung, volljährig in Dauendorff, Nichte
acp 600 (3 Q 30 315) f° 132 n° 2335 du 7.11. (Sterbefall erklärt 12. März 1872) Gemeinschaft, Mobilien 2469, Geld 14
Nachlass, Kleidung 335
acp 602 (3 Q 30 317) f° 25-v n° 2797 du 28.12. (Fortsetzung vom 18. Dezember) Gemeinschaft 1) 500 fr. Renten, 2) 500 fr. Renten, 3) 300 fr. Renten, 4) 10 Obligationen Ost Eisenbahn, 5) 20 Obligationen Eisenbahn von Paris nach Lyon, 6) hinterlegtes Geld 20.243, 7) Schuldschein 6550
8) Ein Haus in Straßburg Goldschmidstraße N° 3
Passiv der Gemeinschaft 2390, des Nachlasses 1697

Dépôt du testament olographe daté du 20 août 1869
1871 (18.10.), M° Momy (minutes en déficit)
18 octobre – Hinterlegung des eigenhändigen Testaments von Andreas Auffinger Eigenthümer in Straßburg vom 20. August 1869
acp 596 (3 Q 30 311) f° 188-v n° 2033 du 27.10.
n° 2034 Hinterlegung des zweiten eigenhändigen Testaments von Andreas Auffinger Eigenthümer in Straßburg vom 20. August 1869

Acte de notoriété
23 octobre – Notorietät act bestädigend daß Andreas Auffinger, Eigenthümer in Straßburg den 16. September 1871 gestorben sei
acp 596 (3 Q 30 311) f° 192-v n° 2079 du 2.11.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 156 (3 Q 31 655) f° 3-v n° 885 du 27.10.1871 et f° 4 n° 886

1872 (6.4.), Strasbourg 15 (126), M° Momy (Hippolyte) n° 15.403
Compte d’exécuteur testamentaire – Ont comparu Monsieur Auguste Heinhold, homme de lettres demeurant à Strasbourg, agissant en qualité exécuteur testamentaire de feu Mr André Auffinger, propriétaire, demeurant à Strasbourg aux termes de son testament ci après énoncé d’une part
Maemoiselle Thérèse Jung, célibataire majeure d’ans demeurant à Dauendorff, agissant en qualité de légataire universelle de feu le Sr André Auffinger son oncle aux termes du même testament d’autre part
Observations préliminaires. Première observation. Me Auffinger est décédé à Strasbourg où il demeurait le 16 septembre 1871. Par deux testaments faits olographes à Strasbourg le 20 août 1869 enregistrés et déposés en l’éude de M° Momy (…) Mr Auffinger a nommé pour sa légataire universelle en toute propriété Mademoiselle Jung comparant (…) et il a légué particulièrement savoir à M Heinhold lui-même 500 francs, à Marie Auffinger épouse de Mr Acker cultivateur à Berstheim une somme de 2000 francs, à Catherine Auffinger épouse de Mr Acker cultivateur à Berstheim une somme de 2000 francs, à Odile Schneider native d’Ullwiller demeurant à Paris une somme de 8000 francs, à Dlle Marie Hüber native d’Oberkuzenhaussen demeurant à Souffelweyersheim une somme de 2000 francs, à Marie Louise Caroline Feuerstoss, demeurant à Strasbourg une somme de 1000 francs plus une rente annuelle et viagère de 1000 francs

Liquidation de la succession. Le défunt demande dans son testament le pardon à ceux qu’il a pu offenser et donne son pardon à sa « méchante femme ».
1872 (27.1.), Strasbourg 15 (125), M° Momy (Hippolyte) n° 15.248
Liquidation et partage du 27 janvier 1872. Sont comparus Madame Marie Steinmetz veuve de Mr André Auffinger, propriétaire, demeurant à Strasbourg, agissant à raison de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et son mari défunt
Mademoisellle Thérèse Jung, fille majeure, sans état demeurant à Dauendorf, canton de Haguenau, agissant en qualité de légataire universelle en toute propriété du défunt Sieur André Auffinger son oncle, instituée par un testament fait en forme olographe à Strasbourg le 20 août 1869, duquel testament l’original présenté à Mr le Président du Tribunal civil séant à Strasbourg, portant la mention enregistré à Strasbourg le 28 octobre 1871 folio 3 verso Case 7 (…) a été déposé au rang des minutes de M° Momy l’un des notaires soussignés suivant acte reçu par lui et l’un de ses collègues le 18 octobre 1871 enregistré
Monsieur Auguste Heinhold, homme de lettres demeurant à Strasbourgn agissant tant pour assister Mademoisellle Thérèse Jung, que comme exécuteur testamentaire du défunt Sieur André Auffinger, institué par le testament ci-dessus relaté (…)

Exposé préliminaire. Décès de Mr Auffinger, Testament, Inventaire – Mr André Auffinger est décédé à Strasbourg où il demeurait le 16 septembre 1871, sans délaisser de descendants ni ascendants au profit desquels la loi établit une réserve, et après avoir institué pour sa légataire universelle en toute propriété Madlle Thérèse Jung, sa nièce, comparante, à charge par elle de délivrer différents legs particuliers (…)
Ich mache mein Testament im nahmen des Allerheilligsten dreÿfaltigkeit Gott deß Vatters des Sohns und deß Heiligen Geistes Amen. Ich bitte im verzeihung alle personen welche ich wißentlich oder unwißentlich beleidigt habe, ich verzeihe allen vom grund meines Hertzes besonders meinem bößen Weib, Gott sei ihr gnädig und barmhertzig (…) – Deuxième testament (…) Ich manche der Maria Louise Caroline Feuerstoss gebürtig von hier eine lebenslängliche Rente von 1000 Francken alle Jahr (…) durch die jenige die nach mir Eigenthümer word von meinem Hauß Goldschmidt gasse N° 3
Inventaire – Inventaire de biens de ladite communauté a été dressé par M° Momy, l’un des notaires soussignés sous la date au commencement du 28 octobre 1870.
acp 602 (3 Q 30 317) f° 99 n° 426 du 6.2. – Gütergemeinschaft, Mobiliar actif Masse 65.618, passif Masse 3810, bleibt 61.807, ½ 30.903
Nachlass actif Masse ½ der Gütergemeinschaft 30.903, Kleidung 335, Total 31.238 ; Passif Masse 1637, bleibt 29.541
Abtretung (…)

Thérèse Jung qui a épousé le cultivateur Antoine Ripp en 1873 vend la moitié des biens meubles et immeubles provenant de son oncle à la veuve Marie Steinmetz

1874 (10.4.), Strasbourg 1 (196), M° Alfred Ritleng aîné n° 8588
10. Aprill 1874. Verkauf – ist erschienen Frau Theresia Jung, verbeistandete und ermächtigte Ehegattin des Herrn Anton Ripp, Ackersmann in Berstheim wohnhaft, welche erklärten zu verkaufen (…)
der Frau Maria Steinmetz Wittwe des Herrn Andreas Auffinger, bei Leben Wachs Fabricant, sie Eigenthümerin zu Straßburg wohnhaft, hier gegenwärtig und annehmend, und schon für eine Hälfte unvertheilterweise Miteigenthümerin der hiernach beschriebenen Liegenschaft
nämlich die unvertheilte der Frau Ripp gebornen Jung angehörenden Hälfte eines Hauses mit Hof, gewölbtem Keller, Zugehörigkeiten und Abhängigkeiten, in Straßburg gelegen in der Goldschmiedgasse N° 3 früher N° 18, auf einer Seite H. Pierrol, auf der andern H. Weber, vornen die Goldschmiedgasse, hinten die Besitzthümer Ensfelder, Haslauer und das Pfarrhaus der Neukirche, mit einbegriffen die unvertheilte Hälfte aller Oefen, Spiegel und überhaupt von alles sonstigen Mobiliatgegenstäne welche das unvertheilte Eigenthum der Frau Ripp Verkäuferin in besagtem Hause sein können.
Feststellung des Eigenthums. Dieses Haus rührt von der gesetzlichen Gütergemeinschaft her welche in Ermanglung eines Ehevertrags zwischen der Frau Auffinger und ihrem verstorbenen Ehegatten bestanden hatte, so wie dieses hervorgehet aus dem nach dem Absterben des H. Auffinger durch H. Momy damals Notar zu Straßburg am 28. October 1871 errichteten, einregistrirten Inventarium. Sie hatten es während ihrer Gütergemeinschaft von Herrn Friedrich Emil Drensz, Kaufmann in Marseille wohnhaft und Frau Friederike Emilie Drensz, Ehefrau des Herrn Ludwig Wilhelm Heidenreich, protestantischer Pfarrer zu Sulz unterm Wald wohnhaft, vermittelst den Preis von 60.000 Franken erworben, auf Grund eines vor H. Noetinger damals Notar zu Straßburg am 19. November 1845 errichteten Lastenheftes, und eines durch diesen Notar am 15. folgenden Dezember errichteten einregistrirten Steigerungs Protocolles, welcher am 29. des nämlichen Monats im Hypothekenamte von Straßburg Band 443 N° 72 überschrieben und denselben Tag von Amtswegen Band 439 N° 61 eingeschrieben wurde.
Da H. Auffinger am 16. September 1871 zu Straßburg verstarb, ist die unvertheilte Hälfte des besagten Hauses der Frau Ripp gebornen Jung seiner Nichte Verkäuferin zugefallen auf Grund von zwei eigenhändigen Testamenten des Verstorbenen, beide vom 20. August 1869, einregistrirt und nach Erfüllung der gesetzlichen Formlitäten in der Amtsstube des Herrn Momy Notars zu Straßburg hinterlegt laut zwei durch diesen Notaren am 18. October 1871 errichteten, einregistrirten Akten. Auf diese Weise gehörte besagtes Haus für unvertheilte Hälfte der Frau Ripp Verkäuferin und der Frau Auffinger, Käuferin.
Feststellung des vorhergehenden Eigenthums. Herr Drensz und Frau Heidenreich geborene Drensz waren Eigenthümer besagter Liegenschaft um dieselbe im Nachlasse der Frau Caroline Grün Wittwe des Herrn Daniel Drensz bei Leben Kaufmann zu Straßburg ererbt zu haben, besagte Frau starb zu Sulz am 17. October 1845. Diese Liegenschaft rührte von der Gütergemeinschaft her welche zwischen besagten Eheleuten Drensz bestanden hatte und wurde der Frau Wittwe Drensz angewiesen als Ergäntzung ihrer ehelichen Ansprüchen, so wie deses hervorgehet aus dem Inventarium de Nachlasss des H. Daniel Drensz durch besagten Notar Noetinger am 15. Juni 1842 errichtet. Herr Drensz hatte diese Liegenschaft während besager Gütergemeinschaft von Herrn Johann Friedrich Clady Zuckerbäcker zu Straßburg erworben, laut eines vor H. Uebersaal Notar in besagter Stadt am 18. Thermidor Jahr VIII errichteten Kauffvertrages.
Bedingungen des Kaufes (…) – Preis 24.000 Franken (…) – Civilstand der Verkäufer. Die Verkäufer erklärten, daß die verheiretet sind unter dem Rechtsbestande der auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft ohne anderern Beschränkung auf Grund ihres vor H. Weber Notar zu Hagenau am 24. November 1873 errichteten einregistrirten Ehevertrags.
acp 627 (3 Q 30 342) f° 14 du 11.4.

Georgette Latzarus femme de Jean Fleck, cultivateur à Mommenheim, Sophie Latzarus, femme de Jacques Fleck, cordonnier à Strasbourg, et Marie Catherine Latzarus, femme de François Fastinger, archiviste adjoint du Bas-Rhin, sont légataires de Marie Steinmetz, morte à Dettwiller le 26 mars 1881 après avoir fait son testament devant le notaire Lædelin de Schiltigheim, où elle demeurait. Les deux premières cèdent leur part à la troisième.

1882 (19.1.), Strasbourg 1 (218), M° Alfred Ritleng aîné n° 11.720
(Erbrechtenverkauf) – sind erschienen 1° Frau Georgette geborne Latzarus ermächtigte & verbeistandete Ehegattin des Herrn Johann Fleck, Ackerer miteinander in Mommenheim wohnhaft und letzerer in seiner Eigenschaft als Vater und Vermögensverwalter seiner aus seiner Ehe mit der obengenannten Ehefrau Georgette Latzarus hervorgegangenen noch minderjährigen Kinder Nahmens Magdalena Maria und Aloise Fleck (…) 2° Frau Sophie geborne Latzarus ermächtigte & verbeistandete Ehegattin des Herrn Jakob Fleck, Schuhmacher zu Straßburg wohnhaft Schwesterngasse 1 Einerseits
und Frau Maria Catharina geborne Latzarus ermächtigte & verbeistandete Ehegattin des Herrn Frantz Fastinger Archiven Adjunkt des Bezirks Unter Elsaß zu Straßburg wohnhaft, Andererseits
die Frau Johann Fleck geborene Latzarus und die Frau Jakob Fleck geborene Latzarus haben hiermit erklärt freiwillig & unwiderruflich mit der rechtmäßigen Garantie zu verkaufen und eigenthümlich zu übertragen
an ihrer Schwester und Miterbin der obengenannten Maria Catharina gebornen Latzarus Ehegattin des ebenfalls genannten Hern Frantz Fastinger die es annimmt
Alle beweglichen und unbeweglichen Erbrechten, die den besagten Ehefrauen Georgette und Sophie Fleck zustehen, mit einbegriffen die hernach angegebenen Legate der minderjährigen Kinder der Eheleute Johann Fleck und der Frau Jakob Fleck gebornen Sophie Latzarus, auf Grund des Testamentes der verstorbenen Frau Maria Steinmetz Wittwe des herrn Andreas Auffinger bei Leben Rentnerin in Schiltigheim wohnhaft, gestorben zu Rosenweiler am 26. März 1881 fragliches Testament durch Notar Laedlein in Schiltigheim in Gegenwart von Zeugen errichtet am 12. Februar 1881 zu Schiltigheim registrirt den 9. April 1891 Band 131 Blatt 11 f. 16
Beschreibung der verkauften Erbrechten und einleitende Erklaerungen
Die verkauften sämmtliche Erbrechten bestehen I. für die Verkäuferin Georgette Latzarus Ehefrau des Herrn Johann Fleck, zuerst in einem unvertheilten fünftel an einer in der Goldschmiedgasse liegenden mit N° 3 bezeichneten behaußung Antheil, woran dieser Verkäuferin das Eigenthum gleich zuerkannt ist, dessen Genuß Sie aber erst den 24. Juni 1888 anzutreten hat gemäß der im obenerwähnten Testamente getroffenen Verfügungen Und in einem Legat von 3200 Mark zu Gunsten der Kinder der besagten Eheleute Johann Fleck (…)
II. für die zweite Verkäuferin Sophie geborne Latzarus Ehefrau von Jacob Fleck ebenfalls in einem unvertheilten fünftel an der vorbenannter behausung in der Goldschmiedgasse N° 3 zu Straßburg und in einem Legat von 3200 Mark (…)
Festsetzung des Eigenthumsrechts der Behausung Goldschmiedgasse N° 3. Die behausung von der hier die zwei unvertheilten Fünftel verkauft sind befindet sich Goldschmiedgasse 3 zu Straßburg einseits die mit N° 1 bezeichnete behausung des Herrn Weber, anderseits die mit N° 5 bezeichnete behausung des herrn Pierrot, beide besagten behausungen ebenfalls in der Goldschmiedgasse gelegen, stoßt hinten auf die Eigenthümer Ensfelder, Metz, Pfarrhaus der Neuen Kirche und Mathey-Touchemolin. Die Ehefrauen Johann & Jakob Fleck sind rechtmäßige Besitzerinnen des von ihnen respektiv verkauften zwei Fünftels Antheile der oben bezeicheneten behausung Goldschmiedgasse 3, durch ein vor Notar Laedlein zu Schiltigheim den 12. Februar 1881 abgeschlossenes testament der Frau Maria Steinmetz wohnhaft zu Schiltigheim gestorben zu Rosenweiler bei Detweiler den 26. März 1881, als Ehegattin des zu Straßburg verlebten Gutsbesitzers und vormaligen Wachsfabrikanten Andreas Auffinger. Dieses Testament ist registrirt zu Schiltigheim den 9. April 1891 N° 63 B. 131 Blatt 11 F. 16.
Die Testatorin Maria Steinmetz Ehefrau Auffinger ist auf folgende Weise rechtmäßige besitzerin des besagten Hauses Goldschmiedgasse 3 geworden 1. der Ersten unvertheilten Hälfte durch die gesetzliche Gemeinschafft, welche in Ermanglung eines Ehecontracts zwischen der Frau Auffinger und ihrem verstorbenen Ehegatten bestanden hatte, sowie deses hervorgehet aus dem nach dem Absterben des Herrn Auffinger durch Hern Momy, damals Notar zu Straßburg am 28. October 1871 errichteten & den 6. Februar 1872 folio 99 recto case 8 einregistrirtes Inventariums. 2° der zweiten unvertheilten hälfte des besagten Hauses durch einem vor Herrn Ritleng dem Aeltern zu Straßburg den 10. April 1874 errichteten Kauf-Contract, vermittelst welchem die Frau Maria Steinmetz Wittwe Auffinger den zweiten unvertheilten besagten Theil von Frau Anton Ripp geborner Theresia Jung für die Summ von 42.000 Franken oder 31.600 Mark abgekauft hat, wovon 17.600 Mark baar bezahlt wurden (…)
Die Eheleute Auffinger haben ihrer Seits das besagte Haus durch Meistgebot und um den Preis von 48.000 Mark in einer vor Herrn Notar Noetinger den 15. Dezember 1845 abgehaltenen öffentlichen Versteigerung erworben, das Haus rührte damals von Herrn Friderich Emil Drensz, Kaufmann zu Marseille und Herrn Heydenreich, protestantischen Pfarrer zu Sultz unter Wald her, diese Versteigerungsurkunde ist einregistrirt zu Strassburg den 22. Dezember 1845 folio 38 r. c. 5 & 6. Herr Drensz hatte besagtes Haus von Herrn Clady, confiseur zu Strassburg den 18. Thermidor Jahr VIII der frantzösischen Republik vor Notar Uebersaal zu Straßburg angekauft. Die weitere Besitztitel sind in diesem Letztern Acte numerirt.
Bedingungen des Kaufes mit Uebertragung (…) – Preis. Dieser Kauf mit Uebertragung ist geschehen & eingewiligt A. um die Summa von 3400 Mark für die Frau Johann Fleck geborne Latzarus und die Kinder der Eheleute Johann Fleck (…) B. um eine Summe von 3200 Mark für die Frau Jacob Fleck geborene Latzarus
acp 721 (3 Q 30 436) f° 90 n° 3651 du 24.1.

Fils naturel de Catherine Fastinger, l’achiviste adjoint François Fastinger épouse en 1879 Marie Catherine Latzarus, originaire de Dettwiller : contrat de mariage, célébration
1879 (26.6.), M° M° Holtzapffel
Ehevertrag – Frantz Fastinger, Archivar-Assistent zu Straßburg
und Marie Catharina Latzarus, volljährig zu Rosenweiler
acp 692 (3 Q 30 407) f° 80 n° 1085 du 24.6. unter Annahmne der auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft und hat das Ueberlebende das Antheil des Erstverstorbenen an der Gemeinschaft in Genuß bei Vorhandensein von Kindern auf die Hälfte zu beschränken
Einbringen des Bräutigams. Möbel, Forderungen M. 1600
Einbringen der Braut baares Geld M 8000
Schenkung durch Maria Steinmetz Gutsbesitzerin in Schiltigheim Wittwe von Andreas Auffinger ihrer dies annhemenden Nichte der Braut in baarem Geld 8000 Mark, zahlbar am Tage des Absterbens der Schenckgeberin verzinslich zu 5% von Tage des Eheabschlusses
Gegenseitige Schenkung der Nutznießung des gantzen Nachlasses bei Vorhandensein von Kindern auf die Hälfte zu beschränken

Mariage, Strasbourg (n° 352)
Strassburg am 3. Juli 1879. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Archiv-Adjunct des Bezirks Unter-Elsass Frantz Fastinger, katholischer Religion, geboren den 21. April des Jahres 1842, wohnhaft zu Straßburg unehelicher Sohn der Catharina Fastinger, ohne Beruf, wohnhaft zu Straßburg, 2. die Maria Catharina Latzarus, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 23. October des Jahres 1852 zu Dettweiler (Unter-Elsass), wohnhaft zu Schiltigheim (Unter-Elsass) eheliche Tochter des verstorbenen Webers Georg Latzarus, zuletzt wohnhaft zu Dettweiler und der Therese geborene Steinmetz ohne Beruf wohnhaft zu Rosenweiler (Unter-Elsass)

Leur fils secrétaire Joseph François Charles Fastinger épouse en 1917 Marie Georgette Fleck, fille de l’aubergiste Jean Fleck de Mommenheim (sa cousine)
Mariage, Strasbourg (n° 235)
Strassburg am 23. April 1917. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Regierungs Sekretär Joseph Frantz Karl Fastinger, katholischer Religion, geboren am 13. September des Jahres 1880 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg Goldschmiedgasse 3, Sohn des verstorbenen Bezirksarchiv-Sekretärs außer Dienst Kazleirat Frantz Fastinger und seiner verstorbenen Ehefrau Maria Katharina geborenen Latzarus, zuletzt wohnhaft in Straßburg, 2. die Marie Georgette Fleck, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren am 11. Februar des Jahres 1882 zu Mommenheim (Unter-Elsass), wohnhaft in Straßburg Goldschmiedgasse 3, Tochter des verstorbenen Landwirts Johann Fleck und seines verstorbenen Ehefrau Georgette geborenen Lazarus, zuletzt wohnhaft in Mommenheim ([in margine :] † 28. novembre 1925 N° 2877

Fils des précédents, Georges François Fastinger naît le 12 mars 1918. Il est inscrit comme propriétaire de la maison au cadastre à partir de 1932.

Naissance, Strasbourg (n° 408)
Strassburg am 15. März 1918. Der Direktor des Bürgerspitals hierselbst, hat mitgeteilt, daß von der Maria Georgette Fastinger geborenen Fleck, Ehefrau des Regierungs Sekretärs Joseph Frantz Karl Fastinger, beide katholischer Religion wohnhaft zu Straßburg, Goldschmiedgasse 3, zu Straßburg, im Bürgerspital am 12. März des Jahres 1918 Vormittags um fünf Uhr ein Knabe geboren worden sei und daß das Kind den Vornamen Georg Frantz erhalten habe
[in margine :] Marié à Blois (Loir-et-Cher) le 4 septembre 1948 avec Marcelle Berthe Defrance le 13 octobre 1948, l’officier de l’état civil
[in margine :] Remarié à Divonne-les-Bains (Ain) le 24 juin 1952 avec Gabrielle Clementine Nappey, le 9 juillet 1952, l’officier de l’état civil
[in margine :] Décédé le 19 octobre 1999 à Nice (Alpes-Maritimes), le 4 Nov. 1999, l’officier de l’état civil



6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains


Rue du Vieux-Marché-aux-Grains n° 6 – IV 355 (Blondel), N 878 puis section 60 parcelle 56 (cadastre)

Auberge au Saumon jusqu’en 1741, maison dite ensuite au Vieux Saumon (zum alten Salmen) – Restaurant Au Romain (zum Römer) à partir de 1896 aménagé par l’architecte Armand Richshoffer – Bâtiments détruits lors du bombardement aérien du 11 août 1944. – Nouveau bâtiment à la place des anciens n° 4, 6 et 8 par l’architecte Charles Heitz, 1962.
Voir ensuite le n° 8 – Le bâtiment arrière (rue des Chandelles) fera l’objet d’une notice distincte.


Vers 1940, le n° 6 est le haut bâtiment à gauche (AMS, 1 Fi 84, 329)
1944, bâtiments après bombardement (AMS, 1 Fi 104, 193)
Les Petites boutiques vers 1900 et le Vieux-Marché-aux-Grains à l’arrière (collection Strasbourg disparu, carte n° 269), la maison est celle à la plus haute toiture

L’auberge au Saumon comprend un bâtiment avant vers le Vieux-Marché-aux-Grains et des bâtiments arrière qui donnent dans la rue des Chandelles et dans la ruelle du Saumon. Elle appartient des années 1580 à 1622 à Jean Egert puis à ses ayants droit et ensuite aux aubergistes Martin Buckel et Michel Thebes. Le blanchisseur Jean Georges Schwing qui l’achète en 1665 la cède en 1669 au capitaine de cavalerie Loup Mentzinger. Elle est un temps exploitée par son gendre Jean Conrad Ulrich. L’aubergiste Jean Frédéric Hansmetzger (1677-1692) a des difficultés à régler les taxes sur le vin qu’il débite. La description de 1692 porte que l’auberge qui a un bâtiment avant, un bâtiment médian et plusieurs maisons arrière séparées par une petite cour comprend deux écuries. L’aubergiste réformé Pierre Büry se plaint en 1694 des réparations que le maître maçon a faites à la toiture. L’Hospice des Vérolés en devient propriétaire par adjudication judiciaire en 1699 et la revend l’année suivante. L’aubergiste Jean Thierry Schlehenacker qui fait reconstruire le bâtiment arrière en 1700 n’exploite pas lui-même l’auberge mais la loue. L’aubergiste Jean Jacques Stempel l’achète en 1711 et la fait exploiter par ses fils. François Jacques Burckhard qui en devient locataire en 1733 en est le dernier tenancier ; il transfère en 1741 l’enseigne au Marché neuf sous le nom de Nouveau Saumon. Le sellier catholique Joseph Gross achète la maison en 1741. Il fait transformer en 1781 les bâtiments arrière vers la rue des Chandelles.


Plan-relief de 1725. Façades entre la rue de la Lanterne à gauche et la rue des Pelletiers à droite. La maison est la troisième à partir de la droite, à haute toiture (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 189 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie et un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers le Vieux-Marché-aux-Grains se trouve à gauche du repère (l) : deux grandes ouvertures au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres, un étage sous combles et trois niveaux de lucarnes. Le bâtiment arrière de part et d’autre du repère (f) forme l’angle de la rue des Chandelles (à gauche) et du Saumon (à droite). Le bâtiment (g-h) donne uniquement dans la rue du Saumon. La cour F montre l’arrière (2-3) du bâtiment principal vers le Vieux-Marché-aux-Grains, le bâtiment (1-2) à droite de la cour, la remise (1-8) au fond de la cour se prolongeant sur la gauche (7-8) à l’arrière la face postérieure du bâtiment (g-h). Le bâtiment (5-4-3) dépend du voisin (n° 8). Voir aussi la description détaillée de 1814.
La maison porte d’abord le n° 18 (1784-1857) puis le n° 6.

189, Plan
Cour F, Plan, la rue du Vieux-Marché-aux-Grains est en bas (1830)

La maison appartient au XIX° siècle à des marchands : les frères Raphaël Meyer et Salomon Meyer (1814), François Joseph Otter (1834) puis Nicolas Hund (1847). L’étage sous combles est transformé en étage ordinaire, sans doute dans les années 1830, entre le levé pour le plan-relief et l’ouverture du cadastre : le maître d’ouvrage serait François Joseph Otter ou François Joseph Bucher. Le lithographe Charles Fasoli (1864) puis son fils Marie Paul Léon Fassoli y ont leur atelier. Le cafetier Jean Münch en devient propriétaire en 1898. La brasserie au Coq blanc (bière du Coq, Bierbrauereigesellschaft zum weissen Hahn, Hahnenbäu) et l’architecte Armand Richshoffer font aménager en 1896 un restaurant dans les bâtiments sis aux n° 4 et 6. Une partie de la cour couverte d’un toit vitré sert de salle de débit et de salle d’orchestre. L’enseigne au Romain est posée en 1899 (Bierhalle & Restauration zum Römer).
La façade et la devanture sont peintes suivant les instructions de Burkartsmeyer et de Beblo en 1941. La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen et son architecte font aménager un abri anti-aérien en 1942. Ils sont autorisés en juillet 1944 à remplacer l’installation de chauffage. Le bâtiment est détruit le 11 août 1944 lors du bombardement aérien (voir ensuite le n° 8.


Elévation (1931) – Plan du toit vitré, coupole, devanture (1896, architecte Armand Richshoffer)
Plan de situation, 1942. La salle de débit (190 m²) et la salle de restaurant (48 m²) se trouvent aux 4-6 Vieux-Marché-aux-Grains, la grande salle (105 m²) à l’angle de la rue des Chandelles et du Saumon, la petite salle (40 m²) à l’arrière. (Dossier de la Police du Bâtiment)

Carte postale lithographique, 1897 (publiée par P. et B. Hamm, Strasbourg en cartes postales)

La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen fait construire un bâtiment provisoire et charge l’architecte Charles Heitz de Bischheim de reconstruire la maison. Elle fait transférer plusieurs indemnités pour disposer des fonds nécessaires. Le Ministère du Logement et de la Construction accorde le 13 septembre 1955 un permis de construire. Après de nouveaux transferts, il délivre un nouveau permis le 15 septembre 1961.

août 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Eger, aubergiste, et (1578) Barbe Isenmann – luthériens
1586 h Laurent Dürr, aubergiste, et (1586) Barbe Isenmann, veuve de Jean Eger – luthériens
1588 h Ulric Wolffer, aubergiste, et (1588) Barbe Isenmann, veuve de Jean Eger et de Laurent Dürr – luthériens
1593 h Christophe Held, aubergiste, et (1593) Barbe Isenmann, veuve de Jean Eger, de Laurent Dürr et d’Ulric Wolffer, puis Lucrèce Gruber – luthériens
1605 h Jean Eger, aubergiste, et (1601) Elisabeth Bennherr puis (v. 1615) Marie Jacqueline Klein, remariée (1622) avec l’aubergiste Jean Kurtz – luthériens
1622 v Martin Buckel, tisserand puis aubergiste, et (1618) Anne Widmann, d’abord (1601) femme de Loup Gebhard puis (1605) de Bernard Pflaum, tisserands – luthériens
1642 v Michel Thebes (Debus), aubergiste, et (1626) Salomé Kayser puis (1637) Anne Marie Koch, d’abord (1635) femme du cordonnier Gaspard Trautmann – luthériens
1665 v Jean Georges Schwing, blanchisseur à la Robertsau, et (1641) Anne Zorn – luthériens
1669 v Loup Mentzinger (ou Wolfgang Mentzinger), major, et Susanne Strobel puis (1672) Marie Agnès Neudecker – luthériens
1680* h Jean Conrad Ulrich, aubergiste, et Anne Gertrude Mentzinger remariée (1676) avec Jean Régnard Weickhart – luthériens
1677 v Jean Frédéric Hansmetzger, aubergiste, et (1653) Anne Barbe Buntz – luthériens
1692 v Jean Rœmer, orfèvre, et (1667) Madeleine Scholl – luthériens
1693 v Pierre Büry, aubergiste, et (v. 1675) Anne Dombal puis (1696) Marie Marin de Bischwiller, veuve du boucher Conrad Georg – réformés
1699 adj Hospice des Vérolés
1700 v Jean Thierry Schlehenacker, brasseur, et (1682) Marie Madeleine Schmidt, (1694) Marie Barbe Vogt puis (1704) Marie Dorothée Milius, d’abord (1692) femme du notaire Jean Daniel Scherer – luthériens
1711 v Jean Jacques Stempel, aubergiste, et (1688) Marie Susanne Kellermann – réformé et luthérienne
1733 h Jean Martin Stempel, aubergiste puis marchand, et (1731) Marie Madeleine Fischer – luthériens
1743 v Philippe Jacques Fischer, aubergiste puis marchand de bois, et (1742) Catherine Marguerite Gundelwein puis (1755) Catherine Salomé Lohrer – luthériens
1748 v Joseph Gross, sellier, et (1741) Claire Munier – catholiques
1793 h Laurent Schlagdenhauffen, chapelier, et (1761) Marie Ursule Rauer, d’abord (1745) femme du chapelier Jean Pierre Carl, puis (1777) Marie Salomé Gross – catholiques
1814 v (co-propriétaires) Raphaël Meyer, négociant et (1809) Sophie Proops
Joseph Meyer, négociant et (1810) Esther Denery
Salomon Meyer, négociant et (1813) Frédérique Berliner
1817 h (co-propriétaires) Raphaël Meyer, négociant et (1809) Sophie Proops
Salomon Meyer, négociant et (1813) Frédérique Berliner
1834 v François Joseph Otter, marchand épicier, et (1832) Marie Salomé Kuhn
1837 h François Joseph Bucher, commis négociant, et (1837) Marie Salomé Kuhn veuve de François Joseph Otter
1847 v Nicolas Hund, marchand de bestiaux, et (1827) Marie Anne Schnée
1864 v Charles Fasoli, lithographe, et (1838) Marie Louise Doyen, (1842) Marie Joséphine Ohlmann puis (1850) Sophie Wolfart, d’abord (1838) femme du farinier Charles Affolder
1881 h Marie Paul Léon Fassoli, lithographe, et (1872) Marie Louise Adam puis (1892) Marie Fischer
1898* v Jean Münch, cafetier, et (1876) Marie Jeanne Voisard
1920* v Bière de la cathédrale de Strasbourg (Straßburger Münsterbräu)
1922* h Grandes Brasseries Alsaciennes d’Adelshoffen
1947* h Brasserie d’Adelshoffen s.a. à Schiltigheim

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2100 livres en 1704, 1700 livres en 1732, 1900 livres en 1786

(1765, Liste Blondel) IV 355, Joseph Gross
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Joseph Gross, 21 toises, 5 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 878, Otter, François Joseph, veuve – maison, sol – 4,5 ares / Bucher François Joseph épicier

Aubergistes

1586 Jean Eger (propriétaire)
1586 Laurent Dürr (propriétaire)
1588 Ulric Wolffer (propriétaire)
1593 Christophe Held (propriétaire)
1605 Jean Eger (propriétaire)
1618 Thomas Ungerer (locataire)
1620 André Gug (locataire)
1622 Martin Buckel (propriétaire)
1627, Michel Thebes (locataire puis propriétaire)
1660, Jean Charles Eisen (locataire)
1669, Jean Georges Kœrner (locataire)
1669 Jean Conrad Ulrich (co-propriétaire)
1677 Jean Frédéric Hansmetzger (propriétaire)
1691 Jean Jacques Dumball (locataire)
1693 Pierre Büry (propriétaire)
1700 Christophe Henning (locataire)
1703-1711 Jean Michel Frœlich (locataire)
1711-1724 Jean Jacques Stempel (fils du propriétaire)
1724-1733 Jean Charles Stempel (fils du propriétaire)
1733, François Jacques Burckhard (locataire)
1741 transfert au Nouveau Saumon (place du Marché Neuf)

Locations

1618, Thomas Ungerer, aubergiste
1620, André Gug
1627, Michel Thebes, aubergiste (futur propriétaire)
1660, Jean Charles Eisen, aubergiste
1669, Jean Georges Kœrner, aubergiste
1700, Christophe Henning, aubergiste
1733, François Jacques Burckhard
1746, Joseph Gross, sellier (futur propriétaire)
1748, (maison arrière) Antoine Duclos, cafetier
1751, (cave) Jean Joachim Fischer, brasseur
1773, (cave) Saucet et Borrelle, négociants
1785, (cave) Nicolas Jacques Schneider, cabaretier
1791, Laurent Schlagdenhauffen, chapelier (copropriétaire et futur propriétaire)
1791, Jean Raimbaut Strœhlin, inspecteur de l’Accise
1805, Frédéric Henning, sellier, et Marie Madeleine Kœnig
1810, Geofroi Schœnhaupt, peignier
1814, Jean Georges Teutsch, négociant

Livres des communaux

1587, Livre des loyers communaux (VII 1450)
L’aubergiste au Saumon doit une livre treize sols et deux deniers pour son auberge au Saumon, à savoir une galerie en pierre (20 pieds de long, saillie de 2 pieds 8 pouces) une plate-forme en pierre (même longueur, saillie de 9 pieds) où se trouvent une porte de cave inclinée (8 pieds ½ de large, saillie de 5 pieds 4 pouces) et un fourneau (4 pieds ½ de long et trois pieds de large) d’un côté un étal transversal (8 pieds ½ de long, 1 pied ½ de large), un soupirail (15 pouces de long, 6 pouces de large)

Am Eck ane dem Barfüsser Platz beÿ dem brunnen an, Vnd dem Ganthauß der Zunfft Stuben Zur Lutzernen Zugemessen
Ulrich Wolffer der Salmen würth hatt vor seinem hauß Zum Salmen, Oben ein steinerin Gang 20 schu lang vnd 2 schu 8 Zoll herauß, Vnden ein steinerin Tritt auch so lang, vnd 9 schu herauß, Darauff ein lehenete Kellerthüer 8 ½ schu breit vnd 5 schu 4 Zoll herauß, Mehr darauff ein Koch Herdt 4 ½ schu lang, vnd 3 schu breit, vf der einen seitten ein Zwerch benkhlin 8 ½ schu lang, vnd 1 ½ schu breÿtt, Ein Keller fenster 15 Zoll lang. 6 Zoll breit, Bessert für das Niessen, j lb xiiij ß ij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1609, Préposés au bâtiment (VII 1324)
Raoul Andres se plaint que l’aubergiste au Saumon pose du fumier dans la ruelle du Saumon, ce qui empêche de passer à pied ou en voiture. Les préposés chargent l’employé des Sept de débarrasser la rue.

(f° 188) Mittwoch 6 decemb. – Rudolff Andres clagt vber den Würth zum Salmen das er im Salmengäßlin ein Mÿst leg und mach d Niemgend schier ghen vnd fahren mag. Erk. soll man durch 7 Knecht hinweg gebiet. laß.

1618, Préposés au bâtiment (VII 1333)
Laurent Steckenborer et Jean Henri Fuchs se plaignent que l’aubergiste au Saumon a dans la ruelle des latrines qui n’ont pas été vidées depuis quatorrze ans. Il s’en s’échappe et s’écoule des immondices qui provoquent de mauvaises odeurs et empêchent le passage. Les préposés chargent l’employé des Sept de débarrasser la rue. Ils déclarent deux jours plus tard que l’éboueur devra intervenir si l’employé ne fait pas le travail dans les trois jours.

(f° 126) Montag 27 Julÿ – Salmengäßle
Lorentz Steckenborer und Hans Heinrich Fuchs clagen über den Würth Zum Salmen. das er Im Cleinn gäßle ein heimlich ortt hat, da vff die Almend heraus allerhand Mÿst vnd unrhat vßfleüsst, seie In 14 Jaren nit vßgeführt worden, das gäßle sÿ Eng der gestanck gar Zu groß vnd macht sich der würth noch vnnütz, berumbt* sich hab gerechtigkeit Zu solchem, vberlauffe dermaß das man allmal nit ghen Kan, die sibner knecht wöllen Ihnen beiß* spott Ihren nur darzu & bitten solches abzuschaff. denen Ist angezeigt Man wöll nach den Sibnerknechten schicken, Ihnen beuehlen abzuschaffen, den Mÿst weg Zu führen Estrich lohn. antzeig.

(f° 127) Mittwoch 29. Julÿ – Sibner knecht. liederlich
Mehr Ihnen beuohlen den Mÿst Im Salmen gäßle weg Zugebielen, da sie In 3 tagen solcher nit weg thun, demselben p. horb Kharch wegnemmen laß.

1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
Gaspard Braun est mis à l’amende pour avoir fait sans autorisation un travail de charpenterie sur la place des Cordeliers pour l’aubergiste au Saumon.

(f° 181) Mittwochß den 20. Sept. a° 1626 – Zimmerplatz ohn Erlaubnuß
Caspar Braun der Zimmermann fürgestellt, vnd Ihne deßhalben, daß er dem würth zum Salmen ohn erlaubnuß ein Baw ohn erlaubnuß vff dem Barfüser Platz gezimmert Zu Straff vfferlegt j lb v ß

1694, Protocole de la tribu des Maçons (XI 233)
Le sieur Büri, aubergiste au Saumon, se plaint du travail de Jean Schreck qui n’a pas bien réparé la toiture. Il demande que le maçon se charge des réparations ou qu’il rembourse les sommes reçues pour payer un autre maçon. La femme de Jean Schreck déclare que le plaignant cause la ruine de son mari. Le plaignant propose de revoir la facture avec des représentants des maçons.

H. Büri, der Würth Zum Salmen contra Johann Schrecken
(f° 45-v) Dienstag den 7.ten Septembris Anno 1694 – H. Büri, der Würth Zum Salmen alhier erschienen, Klagt contra Johann Schrecken, in deßen nahmen seine Haußfrau erschienen, es hätte beklagter Ihme die Verdingte arbeith nicht völlig außgemacht, sonderlich ahne dem Tach, dannenhero Er nicht geringen schaden deß Regens halben Leÿdete, ohngeachtet Es Ihne Zu verschiedenen mahlen ermahnen laßen, hette Er Ihne doch nicht darzubringen Können, bäthe also Ihme Gerichtlich Zu schuldigen Verfertigung ernstlich anzuhalten, oder Zuerlauben, durch einen andern Meister die arbeith machen Zulaßen und Letzternfalls, daß Beklagter, was er auf solche arbeith und dahero Zu viel empfangen so sich auff etliche 30. fl. belauffet Ihme Klägeren auch Wieder restituiren solle, Erkand Werden möchte,
Beklagten Weib respondiret, H. Kläger Wäre schuldig ahne ihres Manns verderben, und daß Er in solche großen schuldt gerathen, in deme Er Ihme so naths [sic] alß Tages auffgehalten und dadurch anleÿtung gegeben, nicht allein alles Was Er an dem Baw verdient, sondern noch darzu des Von ihme weitentlehnete geldt, beÿ Ihm Zuverzehren und Zuverpraßen, So Wolle daß sein hauß in seinem andern orth stunde und Er mitten darinnen säße, begehrte daß herr Kläger einen specificirten Zedul Vorlegen solte, hätte Ihne hiebevor Vor einen ehrlichen Mann gehalten, aber nun nicht mehr, alß der Wie gemelt, ahn Ihres Manns Unglückh und Verderben schuldt reüge,
H. Kläger replicirt, Er hätte mit Ihro nichts Zuthun sondern mit dero Mann, Sie hätte ein gottloß böß maul und wolte dieße jniuri an gehörigen orth alwo Ihr der friden* gebotten schon finden, den Specificirten Zedul hätte Er zu hauß und nicht Vermeinet daß er deßelbige, für dießes mahl benöthiget wäre, so ist auch mit Schrecken in beÿsein herrn Johann Heinrich Stäblers alles Verrechnet und Verglichen worden, Wie dann auch herr Stäbler darüber umbständlichen bericht erstattet, und daß etwan noch umb 2. fl. mann in differenz gestanden seÿe, anbeÿ offerirt sich H. Kläger nochmalen Zur abrechnung, derowegen Er eine deputation auß E: E: Gerichts mittel deroselben beÿzuwohnen, gebetten haben wolte, Warinnen dann ihme Willfahrt, und darzu denominirt worden herr Rathh. Böhm, H. Kühl und H. Stäbler und Ihnen das Werckh fürderlichst vorzunhemen recommendiret.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Le sellier Joseph Gross demande l’autorisation de modifier la voûte de sa cave et de la recouvrir de pavés. Les préposés n’accordent pas l’autorisation, le pétitionnaire devra soit construire suivant l’alignement soit combler la cave sans pouvoir prétendre à aucune indemnité.

(f° 27-v) Dienstags den 21. Junÿ – Joseph Groß
H. Joseph Groß der sattler bittet umb erlaubnus seinen Keller so weit vor das hauß gegen dem alten Kornmarkt heraus gehet anderst zuzuwölben und den platz darüber zu pflästern.
Erkannt, Abgeschlagen, Soll entweder nach dem allignement vorbauen oder aber den Keller zu werffen laßen, im letztern fall jedoch soll jhme wann er über Kurz oder lang bawen würde nichts für den außgefüllten platz abgefordert werden.

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Le charpentier Zirckelbach est autorisé au nom du sellier Joseph Gross à ouvrir deux croisées dans la rue des Chandelles et d’en modifier quatre dans la ruelle du Saumon

(f° 206) Dienstags den 27. Martii 1781. – Joseph Groß Sattler
Mr Zirckelbach der Zimmermann nôe. Mr Joseph Groß, des Sattlers bittet zu erlauben an deßen Behausung gegen der hellen Lichter gaß auf dem Ersten Stock Zween Creutz Stöck ein zu richten um den Aufzug ab zu schaffen, so dann auf der Seit gegen dem Salmen Gäßel an vier Kreutzstöcken die Brust riegel um sechs Zoll herunter zu setzen. Erkannt, Willfahrt.

Protocole des Quinze

1572, Protocole des Quinze (2 R 2)
Le sénateur Jean Kriech demande au nom de son gendre l’autorisation d’exploiter une auberge dans la maison au Saumon

(f° 56) Montag den V Maÿ – Württ zum Salmen. Hans Kriech
Hans Kriech der Rhatherr. Er hab ein dochterman der wolt würtschafft treyben Inn seinem hauß Zum Sallmen am hollwegk, welches er Ime Zugesagt Zuzustellen, vnd vorhin auch ein würtshauß gewesen, Weill aber solche ohne erlaubnus meiner herren nitt sein mag, So wolt er von sein wegen vnderdienstlich darumb gebetten habenn Ime solche Zuerlauben. Er wolt auffsehens helff. thun, damitt nichts vngeburlichs fürgange, Wolt auch den tochterman selbs mitt sich hieher *s haben, so sey er vffm landt ettwas so er einkaufft hieher Zuschaffen.
Erkandt Ime willfahren vff sein wohlhalten, alßo das Er der tochterman, wann er widerkompt, die ordnung Im ungelt schwören solle.

1577, Protocole des Quinze (2 R 7)
L’aubergiste au Saumon s’est établi à Rastatt

(f° 57) Sambstag den XX Aprilis – Württe, Gasthalter
(f° 59) Salmen – deßgleich der vorig würth Zum Sallmen Ist gen Rastatt gezog. geht auch ab

1581, Protocole des Quinze (2 R 11)
Les Quinze autorisent Jean Decker, aubergiste à Saint-Arbogast, à exploiter l’auberge au Saumon auparavant tenue par Paul, désormais aubergiste à Rastatt.

(f° 98) Sambstag den XXVIII Octobris – Württ zu S Arbogast, Hans Decker, Württ zum Salmen.
Hans Decker der Württ zu S Arbogast, Zeigt an, weyll Marx Ducher Zugegen, so Zum Salmen am Kornmarck württ gewesen, von der herberg kommen, habe Er derselbig bestanden. Bitt Ime Zugonnen, daßer sy wider öffnen vnd würtschafft dar Inn treyben möge. Zeigt h hanß öttell an, Paulus der Württ Zu Rastatt dem die herberg Zum Sallmen Zustendig hab den Marxen den Zinß von Johannis bitzher nachgelaßen, nuhr das er Ine heraus pringen möchte, da hab sy dißes Hauß enlehnet, v* Georg Harscher der vorig württ will wider hinauß Zu S Arbogast Ziehen. Erkant dem Hanß Decker Zulaßen, das er Zum Salmen möge würtschafft treÿben doch d. er ordnung halte, Ime seg.* * Ime vermög der ordnung bewilligt.

1596, Protocole des Quinze (2 R 25)
Christophe Held, aubergiste au Saumon, demande qu’on lui fournisse de grandes poutres pour sa cave puisqu’il ne peut en trouver nulle part.

(f° 104) Sambstag den XXV Sptmbr. – Württ zum Salmen.
Christoff Heldt Württ zum Salmen begert ein 40 schuhig thunbaum Zu Zweÿen durch Züg. Inn ein Stall, könns sonst nirgedt bekommen. Erkandt, Ime vermög der ordnung einen volg. laßen.

1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
Les Quinze autorisent Jean Eger à reprendre l’auberge au Saumon qu’exploitait son beau-père Christophe Held

(f° 92) Sambstag den 27. Aprilis – Hanns Eger. Württ Zum Salmen.
Hanns Eger mitt beÿstandt seines Stieffvatters Christoff Helden württs Zum Salmen p. Disdorpium, Es seÿ er der Stieffvatter nicht gewillt die herberg Zu behaltten, Sonder Ime dem Sohn Zu übergeben, dieweil er ein Erb, bitt darein willen Zugeben, Er wöll sich alßo verhaltten, das Kein Clag kommen solle.
Erkandt Ime den begeren Zulaßen Sollen die am Vngett mitt Ime abrechnen, einem Zu dem andern vor schreiben.

1618, Protocole des Quinze (2 R 46)
Jean Jacques Bettmann, tuteur des enfants en premières noces de Jean Eger, déclare qu’il n’a pu vendre la maison et propose de la louer à l’aubergiste Thomas Ungerer. Les Quinze qui estiment que la veuve est lésée par le tuteur l’autorisent à exploiter l’auberge pendant la foire le 23 décembre. Ils confirment leur décision le 28 décembre suite à une nouvelle requête de Thomas Ungerer.

(f° 279) Mittwoch den 23. Decembris – Thoman Ungerer Hans Egerts Kinder vögt. Würtschafft Zum Salmen – Hans Egertw wittib vnd creditoren
Thoman Ungerer erscheint, vnd beneben Ime hannß Jacob Bettmann, alß Verordneter Vogt Hanns Egerts des geweßenen Würths zum Salmen erster ehe erzeügter Kinder, vnnd laßt Bettman p. Tromern, fürpringen, dieweÿl Ime von den Hrn Kleinen Rhäten vfferlegt worden, die Würtschafft an dißem ort Zuerhalten, Er aber dieselb Käufflichen hien Zupringen, vff dißmahl keiner gelegenheit, So hette, die hierbeÿ Interessirte solche herberg Thoman Ungerern hie Zugegen, vmb ein gewissen Zinß, vff verglichene Jahracht, Verlühen. Es hette auch er Ungerer sein Ungeld gebüerlich abgericht, vnnd were urbietigh, ins Künfftig nicht weniger die schuldigkeit Zueleisten, daruff dann nunmehr Ir allerseits underthänig bitten, Mein hrn wollen inn Jetzbesagte lehenung Iren gnedigen consens vnnd willen geben, die Würtschafft Ime Ungerern widerfahren lassen vnnd vergönnen, das er dieselb beziehen mög. Vff beschehen abtretten vnd Hrn wider bericht, das Bettman mitt d. wittib ohnfreündlich verfahre, vnd man dero Verantwortung billich auch vernehmen solt. Ist Erkant der wittib soll diße Meß vber die Würtschafft noch vollends forttreiben. Seÿ dann nach der Meß Bettmannen etwaß weitters angelegen, mög er wider anhalten vnd der Wittib vogte auch Creditoren außschütze, darzu verkünden lassen.

(f° 279-v) Montag den 28. Decembris. – Thoman Ungerer, Hans Egerts Kinder vögt, wittib und creditoren wehen Würtschafft Zum Salmen
Tromer wegen Thoman Ungerer erscheint vnnd vbergibt ein unterthänige Supplication, sampt einer beÿlag, War die Supplication abgeleßen, darinnen berufft er sich vff die beÿlag, so ein extractus protocolli auß der Cancelleÿ allie, welcher gestalt Ime nemblichen die Herberg Zum Salmen 4 Jar lang, des Jars vmb 75. lib so wohl Vonn Hannß Egerts des vorigen Würths seeligen Wittib und deren vogt Christoph Guckenmuß, alß auch desselbigen erster ehe Kinder Vogt, hanß Jacob Bettman Not: verlühen worden, erzehlt allerhand fernerer Umbständ, so seithero fürgangen, vnd bitt unterthänig, Mein herren wollen Ime woh nicht die Meß vber die würtschafft an dißem ort Zutreiben, Jedoch sintemahl in solcher Herberg raum genug, allso bald den einzug, gnedig gönnen und verstatten.
Erkant. Unnd laßt man es beÿ negster erkanntnus verpliben. Wann er auch wid. ordnung wein heimlich versteckt haben solte, wie fast verlauten wolle, were er deßwegen gebüerlich anzusehen, darumb ferner erkundigung einzunehmen. Sonsten mög sich Supplicant nach der Meß wieder erzeigen.

1622, Protocole des Quinze (2 R 50)
Martin Buckel demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge qu’il a acquise des créanciers d’André Gug

(f° 156) Sambstags den 2. Octob. – Würthshauß Zum Salmen.
Martin Buckel Hab von Andres Gugen des Wirths Zum Salmen Creditoren die Herberg erhandelt, vnd seÿ der Kauff vor E. E. Rhat ratificirt, bitt Ihme g. Zu Zulaßen, daß er alda möge die Würtschafft continuiren. Hannß Heinrich Geigern vnd Hannß Volmarn den Küeffern Zu bürgen ins Ungeld stellend. Erkant, den Obern Ungeldherren befelch vnd gewalt gegeben. Mr vnd H Schach

1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
Jean Charles Eisen demande l’autorisation de continuer à exploiter l’auberge

(f° 247-v) Sambstag den 22. Decembris – Hans Carlen Eÿßen umb Würtschafft Zum Salmen
Hannß Carlen Eÿßen hab die Herberg Zum Sallmen allhie bestanden pitt deroweg. Würtschafft und den Schanck darin Zu treiben, Ihme hn. Zugestatten, ernändt zu bürg. Frantz Graffen und Geörg Oberle, beed. Weißbecken, die wollen bürgschafft ohnscheidenlich ubenommen. Erkandt An Ober Ungellt Hh gewÿßen, dauon hab. die bürgen ohnverscheidenlich versproch. und auch der wührt die ordtnung geschworen.

1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
Jean Michel Teurer qui a l’intention d’acquérir l’auberge présente des garants

(f° 200-v) Sambstag den 28. Octobris – Hanß Michel Tewrer Hr. per Wildten, weil Sie Vorhabens die Gastherberg Zum Salmen zue beziehen, Alß pittet sie die Würtschafft Zu verstatten, Stellet Zur Ungeltbürgen, Hans Michel Junthen, vnd Hans Braunen. Erkandt vor Ob. Vngelt Herren gewiesen.

1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
L’aubergiste Jean Conrad Ulrich présente des garants pour le paiement de l’accise le 5 mai. L’un d’eux s’étant retiré, il en présente un autre en décembre

(f° 56) Sambstags den 15. Maÿ – Hans Conrad Ulrich, würth Zum Salmen per wildten, habe selbige Herberg bezogen, stellet hans Georg Blancken vnd Daniel Haßen Zur Ungeltsbürgen, pittel dieselbe für sufficient anzuemmen. Erkandt vor Obern Vngeltherren gewiesen vnd die bürgen angenommen.

(f° 162) Sambstags den 4.ten Decembris – Hans Conrad Ulrich der würth Zum Salmen per wildten, dieweil sein ein geweßner bürg Daniel Haas, nit mehr Bürg sein will, so stellt er Hans Melchior dambach den weißbecken ahn seine statt, pitet Ihme für sufficient anzuemmen. Erkandt vor Obern Vngeltherren.

1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
Jean Jacques Dumball qui n’est pas bourgeois demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Saumon. L’assesseur des Quinze Krauth l’autorise à entreposer du vin mais il constate que Jean Jacques Dumball n’acquitte pas l’accise.

(p. 118) Sambstag den 7. Julÿ – Hanß Jacob Dumball pt° Weinschancks
Hanß Jacob Dumball per Künast, bittet undth. umb gn. Vergönstigung des Weinschancks jnn dem Würthshauß Zum Salmen. Erk. Vor Obern Umbgeldts Hn gewiesen.

(p. 121) Freÿtag den 13. Julÿ – Hanß Jacob Dumball – defraudirt d. Umbgeld – Beede Crannmeistere bekhommen wegen Hanß Jacob Dumball correction – Andreas Müller d. Kärchelzieher, Wird umb 5. lb s gestrafft
Wegen Hanß Jacob Dumballs, so Umb den Weinschanck jnn dem Würthshauß Zu Salmen angesucht, laßen die Obere Umbgeldts Hh per Hn Schragen referiren, daß, da mann davon geredt, Herr XV.er Krauth beditten, daß dieser Implorant eod: die, da er den recess halten, sich beÿ ihme angemeldt und Umb erlaubnuß, ihme Wein einzulegen, gebetten habe, so Er ihme Vergönnt, inn meinung, er werde sich wohl anlaßen, allein seÿe d. Anfang sehr schlecht, indeme er beÿ einem schwartzbecken jnn d. Curben gaß 4. oh. Wein gekauft, und nicht Verumbgeldet, Über dießes Auch ein Verling Wein am Craan gekaufft, und von der durch den Kärchel Zieher, Michael Saur, ihne Umbgeld Zeichen wegführen laßen, nachdeme er Zu vor die Craan Meister beredt daß Diebold Ammel, d. Weinsticher, es erlaubt habe, Auch vertuscht hätte, Wann Nicht erstgedachter Ammel darzu gekommen were, deßwegen die H. dreÿ des Umbgelts ihn Dumball umb 5. lb gestrafft.
Worüber mann ihn beÿ d. Deputation gehörd, der beditten, daß ihme die Ordnung nicht Wissend gewesenen were, Und, wan er gefehlt hätte, ihme leÿd were, Allein, habe Hr Rathh. Flach Vermeld, daß er ein liederlicher Zahler, Und wed. gebotten Noch erbotten gehorsam seÿe, Auch schohn während Ferme, als er Noch jnn d. Ruprechts Au Würth war, d. Umbgeld Umb etlich 20. ohmen habe s.v. betrugen wollen, deßweg. mann angestanden, Ob mann ihn den Schanck im Salmen gestatten wolle ? Zumahlen bekandt, daß er d. geld darzu Nicht habe, sondern sein Vatter es advancire, Jacob Kußel Und Jacob Löschmeÿer, die beeden Weißbecken, wollten Zwar bürg. seÿn, Supplicant seÿe auch schohn 8 jahr beÿ E. E. Zunfft d. Freiburger Zünfftig, Und Verspreche dabeneben Nechstens jnn d. burgerrecht Zu tretten, allein Weilen er Noch Nicht burger, Und die Cranmeister unverantwort. weiß erfährt, als stünde dahin, Ob deßen ohnerachtet ihme der schanck gegönnet und denen beeden Cran Meistern, so auff des Kärchelziehers Word gegangen, eine gute correction gegeben, Auch Andreas Müllern, dem Kächelzieher, der seinen Gemeiner, Michael Sauren, An der Craan Fahren heißen, 5. lb d angesetzt werden sollten.
Erk. Soll wegen des Dumballs mit Hn Prætore regio geredt, denen Craanmeistern gute correction gegeben und Andreas Müllern 5. lb angesetzt werd.

(p. 140) Sambstag den 11. August – Hanß Jacob Dumball Umb Auffnahm Weins
Johann Jacob Dumball, der Würth Zum Salmen, per Künast, bit und.th. umb gn. auff Nahm etlich Faß Wein, Umb so vielmehr, weilen er Finitâ sessione beÿ Hh. Räth und XXI. Umb das burgerrecht anhalten will. Bedacht, jn abweßenheit der Oberen Umbgeldts Herren denen beeden Herren XV. Meistern committirt.

1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
L’aubergiste Pierre Büry demande l’autorisation d’importer du vin de son domaine de Wintzenheim. Les Quinze lui demandent de s’en tenir au règlement

(f° 64) Sambstags den 10. Aprilis – Nôe Peter Bury des Würths Zum Salmen ersch. Künast, prod. Unt.th Supplicaôn h. w. d. pt° Verungeltung guth leirs. Erk. Obere Umbgeldts Herren.

(f° 66-v) Freÿtags den 16. Aprilis – Peter Buri des Würths Zum Salmen pt° Verungeltung guth leire
Iiden per Herrn Schragen, daß Peter Buri der Würth Zum Salmen Umb erlaubnuß angesucht 10. ad 11. oh. gut Leÿr, so er auff seinem Zu Wintzenheim liegenden Gütern gemacht, Und zu Lobsal beÿ seinen podagrischen schmertzen brauchet, gegen erlag des Umbgeldts gebühr hieher führen Zu dörffen,
Allein habe mann gefunden, daß sichs schwerlich werde thun maßen, weilen den 27. Febr: 1693 (Vide prot: de dicto anno) allererst verbotten worden, mehr Nicht als 6. oh. den Würthen passiren Zulaßen, Und die exempel des Sebastian Fischers des Würths Zum Rebstock, Und H. Rathh Streiten Noch gantz Neu seind, Auch Zu besorgen, daß wann Willfahrt werden solte, guter Wein darunter geschüttet und also vor wein verkaufft werden dörffte, dahero dafür gehalten, daß über sechs ohmen /:so auff den Fuß der 6 d. vom oh. v.umbgeldten:/ ist, abzuschlagen seÿn werde, jedocj Zu MGhh. stündte, Ob sie solches genehmhalten wollen. Erk. Soll beÿ Ordnung gelaßen werden.

1703, Protocole des Quinze (2 R 107)
Jean Michel Frœlich qui va devenir bourgeois demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Saumon

(f° 276) Sambstags den 6. Octobr. 1703 – G. noîe Joh: Michael Frölichs, der berichtet, daß Er würth beÿ E. E. gr. Rhat umb das burger Recht eingekommen, und deßen vertröstet worden, mit underth. bitt, Ihme den Weinschanck zum Salmen gn. Zu willfahren.
Erk. an die oberen Ungeltsherren gewießen, und denselben die händt geöffnet, den Imploranten wann Er præstanda præstirt haben wirdt, in seinen Begehren Zu willfahren.

1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Jean Michel Frœlich demande l’autorisation d’exploiter l’auberge à l’Ancre et Jean Jacques Stempel le jeune celle au Saumon

(f° 147-v) Sambstags den 23.t Maÿ 1711. – G. noîe Joh: Michael Frölich des würths Zum Salmen, der bittet unterth. Ihme den Weinschanck Zum Encker zu Willfahren. Erk. an die Oberen Ungelts herren gewießen.

(f° 160-v) Sambstags den 13. Junÿ 1711 – K. noîe Joh: Jacob Stempel des Jüngern, der will Zum Salmen den weinschanck treiben, bittet unterth. umb continuation des alldasigen schancks. Erk. an die Oberen Ungelts Hh. gewießen.

(f° 175-v) Montags den 22. Junÿ 1711 – Hans Jacob Stempffel pt° Weinschancks
Iidem [Obere Ungelts herren] per herrn Friden, es habe Hans Jacob Stempffel Jun. umb den Weinschanckh Zum Salmen, angehalten, derselbe seÿe burger undt habe auch einen schein gebracht, daß Er beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger Zünfftig seÿe, deßwegen Zu Mghh. stünde, Ob sie demselben in seinem begehren willfahren wollen. Erk. willfahrt.

1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
Jean Jacques Stempel demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Cep de vigne jusque là tenue par son père et Jean Charles Stempel celle au Saumon

Johann Jacob Stempffel Würths Zum Salmen, Weinschanck Zum Weinstockh
Joh: Carl Stempffel, Weinschanck Zum Salmen
(p. 357) Sambstag d. 16. Sept. 1724. – Moss. nôe Johann Jacob Stempffel des burgers und Würths der bitt umb den Weinschanckh Zum Salmen allhier. Erk. Ober Ungelt Herren

(p. 365) Sambstag d. 23. Sept. 1724. – Johann Jacob Stempffel pt° Weinschancks
Obere Ungelt Herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß referiren, daß Johann Jacob Stempffel der burger und hiesige Würth Zum Salmen umb den Weinschanckh Zum Weinstock angesuchet und beÿ gebetten und placidirter Deputation beÿgesetzt habe, daß er die Würtheÿ schon dreÿzehen Jahr in ged. Würths hauß Zum Salmen hier getrieben habe, undt daß sein Vatter der bißherige Würth Zum Weinstock gebrechlichkeit und alters halben die Würtheÿ auffheben wolle, Weilen nun dieses ein altes Würths hauß, und der Implorant ein alter würth, alß Vermeine man daß demselben in seinem begehren Zu willfahren sein werde. Erkandt, Willfahrt.

(p. 366) Sambstag d. 23. Sept. 1724. – Johann Carl Stempffel pt° Weinschancks
Iidem [Ober Ungelt Herren] laßen per eundem [Hrn Secret. Kleinclauß] referiren daß Joh. Carl Stempffel auch burgers und Würth umb den Weinschanck Zum Salmen unterthänig gebetten und beÿ erkandt und beseßener Conferenz beÿgesetzt, daß er Zur Würtschafft eingeschrieben auch darauff servirt wie aus des H. Zunfftmeister beÿ denen Freÿburgern H Joh: Daniel Bilgers attestato vom 19. hujus welches er vorgelegt, erhelle.
Auff seithen de Hh. Depp. Vermeine man daß Weilen dießer Implorant auch ein altes Würths hauß beziehe, und darneben glauwürdig beschienen daß er die Würtheÿ erlernet habe, Ihme ebenmäsig in seinem begehren Zu willfahren undt anbeÿ den eÿdt auff die Würths ordnung zu schwöhren zu admittiren seÿe, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, Bedacht gefolgt.

1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 173) Sambst. den 19. 7.bris – h. Frantz Jacob Burckharth bgr. und Würth allhier, dießer hat d. Würths hauß Zum Salmen gelehnt, b. derohalb. u,j. jhme aldort mit dem wschkh gn. Zu Willfahren

(p. 175) Sambst. den 23. 7.bris – Ober Umgeldtsherren. Lect. rec. Vom 19. hus. in s. Frantz Jacob Burckharth pt° Wschks Zum Salmen.
Ille gehört hat petitum widerhohlt, bgt. vor lehrbrieff burgerschein und Zfftschein. setzt bei er habe dißes Würthshauß auff 9 jahr gelehnt geg. erlag 270. fl. Zinßes. H. Dep. Zu Willfahren. Erk. in plenum

(p. 180) Sambst. den 26. 7.bris [sic] – Ober Umbgeldts Hh. ref. in s. Frantz Jacob Burckharths pt° Wschks. Erk. Willfahrt.

(p. 330) voir p. 343 du registre ci-dessous

1733, Protocole des Quinze (2 R 141)
(p. 343) Sambstag d. 26. Sept. 1733. – Frantz Jacob Burckard pt° Weinschancks
Obere Ungelt Herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß referiren, daß Frantz Jacob Burckard der burgers und Würth allhier in einem den 19. hujus gehaltenen Recess berichtet, er habe das Würthshauß Zum Salmen allhier entlehnt mit beÿgefügter bitt, Ihme alldort mit dem Weinschanck gn. Zu Willfahren.
Auff geschehener Remission habe er seinen Lehrbrieff, weißend daß Er die Würtheÿ beÿ H Tobias Gundelwein dem Gastgeber auff der Gerber Stub allhier, wie Recht erlernet, wie auch burgerschein, besag welches er den 8. Jan. 1725. in allhießiges Burgerrecht auffgenommen word. und denn Zunfft Schein, so in behoriger form vorgelegt, mit dem beÿsatz, er habe dießen Würths hauß Von H. Stempffel der nunmehro die Würtschafft auffgegeben und ein Kauffmann abgeben wolle, auff 9. Jahr bestanden, gegen bezahlung 232 fl jährlich. Zinßes. Weilen nun der Implorant præstanda præstirt alß Vermeine man daß Ihme in seinem begehren Zu willfahren, jedoch daß er die Würts Ordnung begehre undt selbige beschwört, die Genehmhaltung Zu MGhh. stellend. Erkandt, Bedacht gefolgt

1741, Protocole de la tribu de la Lanterne. Meuniers (XI 214) 1694-1761
La confrérie des meuniers est autorisée à transférer ses réunions de l’auberge au Vieux Saumon à celle au Nouveau Saumon.

(f° 191-v) den 17. Junÿ 1741. – Solchemnach proponirte H ober meister waß maaßen die Herrberg E.E. Bruderschafft der müller von dem althen Gasthauß Zum Salmen in den Newen Salmen in dem sogenannten Thomb Capitulischen Probsteÿ Hoff transferirt worden vnd In deme gemelte bruderschafft sonsten Ie Zur Zeiten innerhalb verfloßenen paar Jahren Etwaß auß der Lad Zu Verzöhren bekommen, alß Vermeine Er anjetzo auch Zeith Zueseÿn Etwaß deroselben Zuekommen Zue lassen.
Erkandt solle vor Einen Jeden mühlburst 6 ß Zue Verzöhren H Vatter auß der Bruderschafft Lad bezahlet werdten.

Description de la maison

  • 1704 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment latéral, un bâtiment arrière et un puits, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 4200 florins
  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un vieux bâtiment latéral, un bâtiment arrière, plusieurs poêles, une salle d’auberge, plusieurs chambres, cuisines, vestibule garni de dalles en pierre, écurie, cave voûtée et petite cour et puits, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3400 florins
  • 1786 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment arrière, un atelier de sellier, sept poêles, sept cuisines, plusieurs chambres et une remise, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 3800 florins
  • 1814, Description

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du vieux marché aux Grains

nouveau N° / ancien N° : 19 / 18
veuve Schlagdenhauffer
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 253 case 4

Bucher François Joseph, md Epicier vieux marché aux grains N° 18 à Strasbourg
Hund Nicolas, Marchand de bestiaux vieux marché aux grains N° 18 / route de Colmar 50 / Place d’Austerlitz 29

N 878, maison, sol, vieux marché aux grains 18
Contenance : 4,50
Revenu total : 452,34 (450 et 2,34)
Folio de provenance : (253)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 60 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1023 case 1

Hund Nicolas, Marchand de bestiaux route de Colmar 50 / Place d’Austerlitz 2
1866 Fassoli, Charles lithographe à Strasbourg
1882 Fassoli Maria Paul Leo
98/99 Münch Johann (Kaffeewirth) Wwe. Maria Johanna geb. Doizard
(ancien folio 771)

N 878, Maison, sol, Rue du Saumon 1
Contenance : 4,50
Revenu total : 452,34 (450 et 2,34)
Folio de provenance : (253)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 60 / 48
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12

Cadastre allemand, registre 31 p. 393 case 5

Parcelle, section 60, n° 56 – autrefois N 878.p
Canton : Alter Kornmarkt Hs. N° 6 / Rue du Vieux Marché aux Grains
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,80
Revenu : 6000 – 5500
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1934), compte 3024 (1639)
Münch Johann Wittwe
1920. Grandes Brasseries Alsaciennes, Aktiengesellschaft in Schiltigheim
(rayé 1934)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1934), compte 76
Bierbrauerei Adelshoffen A. G. mit Sitz in Schiltigheim
1904 Straßburger Münsterbräu
1922 G.des Brasseries Alsaciennes d’Adelshoffen
1944 Brauerei Adelshofen A. G. in Strassbg. Schiltigheim
1947 Brasserie d’Adelshoffen s.a. à Schiltigheim
(84) corrigé en (109)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 108 Vieux Marché aux Grains p. 155

18
Prop. – Gross, Claire, veuve de Sellier – Tanneurs
Loc. – Enslen, Godefroy Chrétien, peintre – Echasses
Loc. – Cossé, Joseph, sellier – Tanneurs
Loc. – Stroehlin, Jean Reinold, Inspecteur à l’umbgueld – Tonneliers
Loc. – Genthon, Abram Denis, officier de la monnoye – Privilegue
Loc. – Windholtz, François Joseph, anc. employé – Bouchers
Loc. – Freppel, Philippe Coeffeur – Vignerons

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Kornmarkt (Seite 84)

(Haus Nr.) 4-6
Drion, Wirt z. Römer. 0
Wolf, Juwelier u. Uhrm. 1
Irrmann, Schneidermstr. 2
Meyer J., Baugewerksm. 2
Rohland, Hausdiener. 3
Schädel, Tapezierer. 4
Friess, Geschäftsreidr. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 232 MW 47)

Rue du Vieux-Marché-aux-Grains n° 4 et n° 6 (1866-1952 – La partie relative au n° 4 se trouve à la notice correspondante) – Voir ensuite le n° 8

Le propriétaire Fasoli fait agrandir en 1866 les cinq fenêtres du rez-de-chaussée et ravaler la façade sans avance au 1, rue du Saumon. L’atelier de lithographie Fasoli (à l’angle de la rue du Saumon et de la rue des Chandelles) est transformé en atelier de menuiserie en 1893.
La brasserie au Coq blanc (bière du Coq, Bierbrauereigesellschaft zum weissen Hahn, Hahnenbäu) et l’architecte A. Richshoffer font aménager en restaurant les bâtiments sis aux n° 4 et 6 en 1896. Une partie de la cour couverte d’un toit vitré sert de salle de débit par dérogation au règlement concernant la surface minimale de la cour. Les cloisons intérieures sont remplacées par les piliers en fer et des colonnes. Les travaux sont terminés en septembre 1896. L’architecte Richshoffer est autorisé en septembre 1896 à surélever le toit vitré d’un étage pour aménager une galerie (salle d’orchestre). La réception finale a lieu en décembre 1896. Henri Marx est autorisé à exploiter un débit de boissons. La Brasserie au Coq blanc et l’aubergiste Brucker font poser en 1899 une grande enseigne, Brasserie et restaurant au Romain (Bierhalle & Restauration zum Römer).
L’association Canaria organise en 1901 et en 1904 une exposition dans le restaurant Au Romain.
La société Bière de la cathédrale de Strasbourg et son architecte Zache déclarent en 1912 qu’ils ont l’intention de transformer et de reconstruire en partie le restaurant Au Romain en conservant la façade en pan de bois à l’angle de la rue des Chandelles et de celle du Saumon. Les travaux n’ont pas lieu. La Grande Brasserie Alsacienne fait remplacer des cloisons et poser des supports en fer dans le bâtiment arrière en 1922 (bâtiment le long de la rue des Chandelles).
La façade et la devanture sont peintes suivant les instructions de Burkartsmeyer et de l’adjoint Beblo en 1941. Le restaurant comprend une salle de débit (190 m², 150 personnes), une salle de restaurant (48 m², 55 personnes), une grande salle (105 m², 100 personnes) et une petite salle (40 m², 30 personnes), le tout au rez-de-chaussée, lors du rapport rédigé en 1942 après que Léon Maschino a demandé l’autorisation d’exploiter le restaurant Au Romain.
En 1942, l’architecte Emile Schneider n’obtient pas l’autorisation de monter une nouvelle installation de chauffage commandée en 1939. Il fait aménager un abri anti-aérien. L’abri est terminé en octobre 1942 mais l’ensemble des travaux ne sont pas terminés en janvier 1943. L’installation de chauffage est autorisée en juillet 1944. Le bâtiment est détruit le 11 août 1944 lors du bombardement aérien.
La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen fait poser en 1946 trois enseignes sur le pignon en bois de la construction provisoire. Le préfet autorise en 1952 Léon Maschino à continuer d’exploiter le débit de boissons alcooliques Au Romain, précédemment tenu par Joseph Metzger.

Louis Wolf, horloger (1904, premier étage au n° 6) – Restaurateurs Charles Drion (1907), Charles Frantz (1919), Dutt (1926)

Sommaire
  • 1866 – L’entrepreneur F. A. Mertz (16, Faubourg de Pierre) demande au nom du propriétaire Fasoli l’autorisation d’agrandir les cinq fenêtres du rez-de-chaussée et de ravaler la façade (1, rue du Saumon) – L’agent voyer note que la façade sans avance est alignée.
  • 1893 – Transformation de l’atelier de lithographie Fasoli en atelier de menuiserie (1, rue du Saumon). L’atelier au rez-de-chaussée a 3,50 mètres de haut. L’escalier et le monte-charge devront être supprimés et remplacés par un plafond – Plan (l’atelier se trouve à l’angle de la rue du Saumon et de la rue des Chandelles)
  • 1886 (mai) – Le maire notifie le lithographe Léon Fasoli de faire ravaler la façade du 6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Léon Fasoli demande en août l’autorisation de ravaler les façades vers la rue du Vieux-Marché-aux-Grains et celle du Saumon – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1886.
    1886 (mai) – Léon Fasoli demande un an de délai parce qu’il a l’intention de faire des travaux importants à l’intérieur du bâtiment, d’autant que la façade n’est pas très sale – Le maire n’accorde pas le délai demandé et fait notifier le voisin (n° 4) de faire lui aussi ravaler la façade
  • 1890 – Weill-Gœtz, directeur de l’usine à gaz, demande au nom du sieur Fassoli l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs au 6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Autorisation
  • 1893 – La Police du Bâtiment constate que la marchande de café Hassan a fait poser sans autorisation une lampe sur la façade – Demande, croquis (la lampe est fixée à l’avant du balcon) – Autorisation – La lampe doit être déplacée – Travaux terminés, mars 1894
  • 1895 – Le maire notifie le sieur Schoop de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence cinq au rez-de-chaussée et un à un soupirail
  • 1896 – Le sieur Levy-Troller déclare que des braseros au rez-de-chaussée servent à sécher les murs. Les braseros ont été retirés.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire Fassoli (6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains) de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant cinq volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés décembre 1896.
  • 1896 – La brasserie au Coq blanc (bière du Coq, Bierbrauereigesellschaft zum weissen Hahn, Hahnenbäu) et l’architecte A. Richshoffer (6, rue de la Nuée Bleue) demandent l’autorisation d’aménager le bâtiment en restaurant – Une partie de la cour couverte d’un toit vitré servira de salle de débit. Une dérogation au règlement concernant la surface minimale de la cour peut être accordée puisque l’immeuble donne sur trois rues. – Autorisation de transformer les 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Calculs statiques – Dessins – Droits payés pour de nouveaux piliers, des devantures transformées, une entrée transformée et des volets
    Suivi des travaux – Les cloisons intérieures sont supprimées, remplacées par les piliers en fer et des colonnes (juillet 1896). Les nouvelles cloisons sont en cours, les plâtriers travaillent (août 1896)
    1896 (août) – L’entrepreneur E.Matter (15, rue Kageneck) demande la réception du gros œuvre. La réception a lieu sans donner lieu à observation, septembre 1896.
  • 1896 (septembre) – L’architecte Richshoffer demande l’autorisation de surélever le toit vitré d’un étage pour aménager une galerie. Les pièces dont les fenêtres donnent dans la cour ne serviront plus d’habitation. – Autorisation d’aménager une salle d’orchestre dans la maison sise 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Dessins
    Le toit vitré est en cours, novembre 1896, terminé, décembre 1896
    1896 (décembre) – Henri Marx demande la réception finale au nom de la brasserie au Coq blanc. La réception a lieu sans donner lieu à observation.
  • 1896 – Dossier. Henri Marx demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons dans le bâtiment sis 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains. Les locaux correspondent aux prescriptions (hauteur 3,50, toilettes)
  • 1897 – Le sieur Levy-Troller déclare que le conduit provenant de la cuisine ne débouche pas dans l’égout mais s’arrête à 40 centimètres au-dessus, ce qui provoque de mauvaises odeurs. Le maire écrit à la Brasserie au Coq blanc – Travaux terminés, décembre 1897.
    1897 – Le maire demande au sieur Levy, locataire au premier étage, de faire faire des portes de ramonage – L’entrepreneur Matter (15, rue Kageneck) écrit à ce propos.
  • 1898 – Rapport sur un feu de cheminée, dû à la suie qui s’est enflammée
  • 1899 – La Police du Bâtiment constate que l’aubergiste Brucker a posé sans autorisation une enseigne sur le balcon – La Brasserie au Coq blanc demande l’autorisation de poser une grande enseigne Brasserie et restaurant au Romain (Bierhalle & Restauration zum Römer), deux petites portant leur marque et deux lampes électriques – Autorisation
  • 1901 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police – L’association Canaria demande l’autorisation de faire une exposition dans le restaurant Au Romain. L’autorisation est accordée à condition de respecter une distance minimale
    1904 – Nouvelle demande. L’autorisation est accordée à condition que les portes des salles restent ouvertes.
  • 1903 – Le maire notifie la Brasserie au Coq blanc de faire ravaler le bâtiment sis 1, rue du Saumon. La société anonyme Bière de la cathédrale de Strasbourg (Straßburger Münsterbräu, Actien-Gesellschaft, brasseries réunies du Coq et d’Adelshoffen) demande de reporter les travaux au printemps – Rappel en avril 1904 – Travaux terminés, septembre 1904.
    1904 (août) – La Police du Bâtiment constate que le maître maçon Antoine Daul (20. quai des Bateliers) ravale la façade sans autorisation – Demande – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1904.
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que l’horloger Louis Wolf (6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains, premier étage) a fait poser sans autorisation une enseigne perpendiculaire en forme de montre – Demande – Autorisation – L’enseigne est rehaussée pour se trouver à la hauteur réglementaire
  • 1905 – La société Bière de la cathédrale de Strasbourg fait des transformations
    Suivi des travaux – L’entreprise Seyer a commencé les travaux, août 1905
    1905 (août) – Le peintre Charles Fuchs demande au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique – Charles Fuchs envoie au maire un courrier par lequel il déclare que l’échafaudage se trouve sur le balcon et qu’il n’occupe donc pas la voie publique
    1905 (juillet) – L’entreprise Th. et E. Wagner demande au commissaire de police l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique. Le commissaire transmet au maire – Autorisation d’occuper la voie publique devant le restaurant Au Romain – Dossier classé, août – En marge, l’échafaudage du peintre Weissberger est posé sur le balcon.
    1905 (octobre) – Othon Grosskopf demande au nom de la société Bière de la cathédrale de Strasbourg l’autorisation de faire faire une nouvelle cheminée dans sa cuisine. – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1905 – Dessin
    1905 (juin) – Othon Grosskopf demande au nom de la société Bière de la cathédrale de Strasbourg l’autorisation de transformer la cuisine – Autorisation
    1905 (octobre) – La Police du Bâtiment observe que les murs de l’escalier en colimaçon ne sont pas encore plâtrés – La société Bière de la cathédrale de Strasbourg déclare que les travaux sont faits et demande l’autorisation de déplacer les toilettes
    1905 (octobre) – La Police du Bâtiment fait remarquer que le fumoir de la cuisine n’est pas réglementaire – L’entrepreneur en bâtiment V. Saier (4, rue Sainte-Odile) fournit un dessin – Autorisation d’aménager un fumoir – Les travaux doivent commencer sous huitaine, février 1906. – Les travaux ne sont pas exécutés.
  • 1907 – Le restaurateur Charles Drion demande au commissaire de police l’autorisation d’entreposer deux bouteilles d’acide carbonique liquide
  • 1909 – Le maire notifie la société Bière de la cathédrale de Strasbourg de faire ravaler la façade du 4-6 rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Travaux terminés, mai 1910
  • 1912 – La société Bière de la cathédrale de Strasbourg et son architecte Zache déclarent qu’ils ont l’intention de transformer et de reconstruire en partie le restaurant Au Romain en conservant la façade en pan de bois à l’angle de la rue des Chandelles et de celle du Saumon si la ville aménage le nouveau boulevard de manière à ce que la façade soit visible. L’architecte municipal Beblo présente une esquisse dans ce sens – Le dossier est classé en juillet 1913 sans que les travaux aient eu lieu. – Plan d’un passage au-dessus de la rue des Chandelles
  • 1916 – Commission des logements militaires. Remarques en quatre points. Travaux terminés pour trois des quatre remarques, juillet 1916. La cuisine a été rénovée, février 1917
  • 1919 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. Charles Frantz demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons sis 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains – Les locaux qui comprennent trois salles de débit et quatre cabinets d’aisance correspondent aux prescriptions ministérielles du 24 mars 1890.
  • 1921 – Le peintre en bâtiment Charles Müller (Kœnigshoffen) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade – Accord – Travaux terminés, janvier 1921.
  • 1922 (février) – La Police du Bâtiment demande des plans à l’entrepreneur Batt (25, route de Bischwiller à Schiltigheim). Les travaux consistent à supprimer des cloisons et à poser des supports en fer dans le bâtiment arrière.
    1922 (janvier) – Le maire engage des poursuites contre l’entrepreneur Batt qui fait sans autorisation des travaux dans le restaurant Au Romain appartenant à la Grande Brasserie Alsacienne, de Schiltigheim
    1922 (mars) – La Grande Brasserie Alsacienne demande une autorisation pour les travaux déjà exécutés – Autorisation – Calculs statiques – Dessin (bâtiment le long de la rue des Chandelles)
  • 1926 – Dossier ouvert suite à un courrier de la préfecture. M. Dutt demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons – Les locaux sont conformes aux prescriptions. La Police du Bâtiment fait la liste en cinq points de travaux à faire.
  • 1929 – Locataire au troisième étage, Mme Gœtz est incommodée par la fumée. La Police du Bâtiment constate que les tuyaux de fumée sont endommagés dans le logement Hœfelé au deuxième étage. Elle écrit à la Brasserie d’Adelshoffen. Constat par l’entrepreneur de fumisterie Henri Brunck (8, rue des Bateliers) – Travaux terminés, février 1929.
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que l’entreprise Heiss Frères (rue du Nideck) agrandit sans autorisation les cabinets d’aisance dans la propriété de la Brasserie d’Adelshoffen – Demande – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, octobre 1930. Le maire délivre le certificat de réception.
  • 1931 – La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen et l’architecte Emile Schneider (1, rue de Neuwiller) demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – La Commission des Beaux-Arts ne fait pas d’objection de principe mais souhaite que l’emblème de la brasserie ne se trouve pas au-dessus de l’enseigne mais sur l’enseigne même – Autorisation selon le vœu de la Commission des Beaux-Arts – Dessin (élévation)
  • 1930 – La Société des Chauffeurs français, section de Strasbourg (20, rue Hannong) demande l’autorisation de poser un panneau lumineux sur la façade de la brasserie Au Romain – Autorisation, l’enseigne étant déjà posée.
    1936 – L’enseigne est retirée
  • 1933 – L’architecte Emile Schneider déclare avoir fait des travaux urgents suite aux fortes pluies. La Police du Bâtiment constate que le travaux consistent à isoler la toiture – Le maire donne son accord
  • 1935 – A. Sandrin (installations électriques, 3, rue des Tripiers) déclare que la Brasserie d’Adelshoffen lui a demandé de fournir et de poser trois enseignes (deux au libellé Adelshoffen et une Au Romain) – Autorisation de poser trois enseignes lumineuses au néon à simple face – Dessin
  • 1936 – Le maire notifie la Brasserie d’Adelshoffen de faire ravaler la façade donnant dans la rue des Chandelles – Travaux terminés, juin 1937
  • 1939 – La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen déclare avoir retiré l’enseigne lumineuse verticale
  • 1940 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que l’inscription entre les premier et deuxième étage est d’un vert criard et qu’une partie des volets n’est pas encore peinte à l’entrée du bâtiment.
    1941 (janvier) – La Brasserie d’Adelshoffen (Brauerei Adelshoffen A.G.) écrit au commissaire faisant fonction de maire – L’inscription entre les premier et deuxième étage est autorisée à titre exceptionnel
    1941 (février) – Le peintre en bâtiment Fr. Linck de Schiltigheim est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade
    1941 (mars) – La façade et le devanture sont peintes suivant les instructions de Burkartsmeyer et de l’adjoint Beblo.
  • 1941 (octobre) – La société Meyer et Compagnie (chauffage central et ventilation) soumet des dessins
  • 1942 (mars) – Le Bureau municipal de la restauration (Stadtamt für öffentliche und private Wirtschaft) demande à la Police du Bâtiment un rapport sur le restaurant Au Romain que souhaite exploiter Léon Maschino. Le restaurant comprend une salle de débit (190 m², 150 personnes), une salle de restaurant (48 m², 55 personnes), une grande salle (105 m², 100 personnes) et une petite salle (40 m², 30 personnes), le tout au rez-de-chaussée
    1942 (avril) – L’architecte Emile Schneider demande l’autorisation de faire faire les travaux nécessaires pour que Léon Maschino puisse exploiter le restaurant (rénover la cuisine et les différentes salles, blanchir le sous-sol, réparer les cabinets d’aisance pour hommes). Il déclare que l’installation de chauffage prévue depuis 1939 n’a pas été montée à cause de la guerre – Description de l’installation de chauffage qui doit remplacer celle hors d’usage. Les travaux ne nécessitent pas de bois.
    1942 (mai) – Le Bureau du travail n’autorise pas l’installation de chauffage
    1942 (septembre) – La Police du Bâtiment écrit au Bureau du travail qu’elle n’a pas de nouvelles suite à la demande de la Brasserie d’Adelshoffen en avril
    1942 (octobre) – Le Bureau du travail déclare n’avoir pas reçu de réponse suite à son courrier adressé à la Brasserie en mai
    1942 (mai) – Emile Schneider dépose un permis de construire un abri anti-aérien suite à la demande de la Police du Bâtiment – Demande d’approbation pour exécuter un projet de construction (Zustimmungsantrag zur Durchführung eines Bauvorhabens) – Extrait du plan cadastral – Description des travaux
    1942 (juin) – Autorisation de transformer le bâtiment pour aménager un abri anti-aérien au sous-sol du restaurant Au Romain. Le plan indique le l’abri dont l’escalier part de la cour est prévu pour 40 personnes dans une cave à bière et une cave à vins (hauteur 3,70 m). – Travaux en cours, juin. Le restaurant est fermé, août, octobre – L’abri est terminé, octobre 1942. Les travaux ne sont pas terminés, janvier 1943
  • 1943 – La Brasserie d’Adelshoffen dépose une demande de dérogation à l’interdiction de construire (Antrag auf Ausnahme vom Bauverbot) pour aménager une chaufferie – Calculs statiques – L’architecte Emile Schneider fournit une liste nominative des ouvriers de l’entreprise Eugène Belling au Neudorf – La Police du Bâtiment retourne le dossier que le règlement n’autorise pas.
    1944 – Nouvelle demande – Le maire en chef (Oberbürgemeiser) autorise en juillet 1944 les travaux urgents qui seront exécutés par l’entreprise Stenger de la Robertsau – Dessins
    Rapport établi par Reinhard Haiblé (Bureau d’experts et d’ingénieurs de Strasbourg, Straßburger Experten und Ingenieur Büro) – Devis
  • 1942 (décembre) – Metzger et Maschino demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation, janvier 1943
  • 1945 – Demandes de certificat de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944 qui détruit le bâtiment. Paul Kuhn, Joseph Ruffenach, Alfred Ludwig, Gustave Sinnhold, Ernste Haeffelé, Frédérique Krasselt, Gabriel Hœlig, Marie Louise Bastian – Brasserie d’Adelshoffen (4-6 rue du Vieux-Marché-aux-Grains, 1-3 rue des Chandelles, 1-3 rue du Saumon)
  • 1946 – La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen demande l’autorisation de poser trois enseignes sur le pignon en bois de la construction provisoire – Autorisation verbale – Dessin
    1948 – La Police du Bâtiment constate que MM. Metzger et Maschino ont posé trois tubes de néon sans autorisation préalable. MM. Metzger et Maschino répondent qu’ils ont remplacé une lampe par les trois tubes de néon – Autorisation
  • 195[2] – Le préfet autorise Léon Maschino à continuer d’exploiter le débit de boissons alcooliques Au Romain, précédemment tenu par Joseph Metzger suivant l’attestation produite le 8 février 1952 par la Brasserie d’Adelshoffen

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme

Vieux-Marché-aux-Grains 4-6 (ADBR, cote 424 D 709)

La Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen (87, route de Bischwiller à Schiltigheim) dépose le 17 janvier 1947 une demande de participation financière de l’Etat pour les immeubles sinistrés sis 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains. Les états descriptifs joints ont trait au 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains (bâtiments A, B, C, N, O, P, dossier NV 6181 Z) et au 1, rue du Saumon (bâtiments D, E, F, G, H, I, K, L, dossier NV 6182 Z). Une évaluation est dressée en 1953. La société n’a pas déposé la demande de permis de construire avant le 30 octobre 1954 comme il lui a été demandé parce qu’elle souhaite transférer des indemnités. Le Ministère de la Reconstruction et du logement donne en janvier 1955 son accord pour reporter plusieurs indemnités sur l’immeuble sis 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains. Le directeur des Services départementaux du Ministère du Logement et de la Construction accorde le 13 septembre 1955 à la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen un permis de construire un bâtiment avec restaurant au 4-6 rue du Vieux-Marché-aux-Grains suivant le projet de l’architecte Heitz. La société demande en octobre 1955 de réunir en un même dossier les immeubles qui composent le restaurant Au Romain, à savoir les dossiers NV 6181 Z (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains), NV 6182 Z (1-3, rue du Saumon) et NV 11.318 Z (3-5, rue des Chandelles) puis y renonce en avril 1956. Le secrétariat d’Etat à la reconstruction et au logement donne en février 1957 son accord sous réserve que la partie habitation ne devra pas dépasser 1600 francs le mètre carré et que le projet soit modifié puisque les indemnités de la partie habitation sont plus de deux fois plus élevées que le prix de la construction prévue. La Société remplace en juillet 1958 la salle de réunion du premier étage par des logements. Deux nouveaux transferts d’indemnités ont lieu en 1958. Le directeur départemental du Ministère de la Construction accorde le 15 septembre 1961 le permis de construire un bâtiment avec restaurant. Le compte du sinistre est soldé le 26 avril 1963.
Dessins joints : plan de situation (bâtiments A à P), plans des étages, coupes, façade principale, plan cadastral avec cotes des levés


Plan. Les bâtiments L, M, N, O, P dépendent du n° 6, les bâtiments A, B, C, D, E, F, G du n° 4

Sommaire chronologique des principales pièces du dossier
  • 1947 (17 janvier) – Demande de participation financière de l’Etat (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains) déposée par la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen (87, route de Bischwiller à Schiltigheim), société anonyme constituée le 7 mars 1883 par son mandataire Marcel Altorffer (91, route des Romains à Kœnigshoffen), propriétaire suivant actes de vente passés devant M° Riff le 8 mai 1919 et M° Bær le 29 avril 1921.
  • 1947. Etat descriptif, 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains, dossier NV 6181 Z
    Restaurant, habitation, dépendances A, B, C, N, O, P. Gros œuvre, bonne conservation
    Façade en briques et moellons (80 centimètres d’épaisseur), murs latéraux en briques (60 centimètres d’épaisseur) double couverture en tuiles plates, cave voûtée en briques et béton, étages courants en bois et béton, étage sous comble en bois
    Sous-sol 200 m², fondation sur terre-plein 100 m², rez-de-chaussée (restaurant) 300 m², premier étage (habitation) 200 m², deuxième étage (habitation) 200 m², greniers (200 m²)
  • 1947. Etat descriptif, 1, rue du Saumon, dossier NV 6182 Z
    Restaurant, habitation, 1800, dépendances D, E, F, G, H, I, K, L. Gros œuvre, assez bonne conservation
    Façade en briques, moellons et pans de bois, 20-65 centimètres d’épaisseur, murs latéraux briques et pans de bois, 20-50 centimètres d’épaisseur, double couverture en tuiles plates, cave voûtée en maçonnerie, rez-de-chaussée en béton et bois, étages courants en bois, étage sous comble en bois, une salle de bains, 5 cabinets d’aisance
    Rez-de-chaussée (restaurant) 200 m², premier étage (habitation) 200 m², deuxième étage (habitation) 200 m², greniers (200 m²)
  • 1953 – Evaluation immobilière, NV 6181 Z (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains), architecte Heitz à Bischheim
    Origine du sinistre. Bombardement aérien. Bâtiments arasés jusqu’au niveau du sol extérieur mais mis à 100% suivant décision de la C.L.E. Cette propriété est composée de nombre de bâtiments de construction très ancienne et diverse, un petit groupe subsiste et fait l’objet d’un devis de réparation, dossier NV 11.318 Z
  • 1953 – Evaluation immobilière, NV 6183 Z (1-3 corrigé en 3, rue du Saumon), architecte Heitz à Bischheim
    Origine du sinistre. Bombardement aérien. Bâtiments arasés jusqu’au niveau du sol extérieur mais mis à 100% suivant décision de la C.L.E. Bâtiment à usage d’habitation, assez vétustes (antérieur à 1840). Plans et devis très corrects
  • 1954 (novembre) – L’inspecteur départemental de l’Urbanisme écrit au chef du Service de le reconstruction que la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen n’a pas déposé la demande de permis de construire avant le 30 octobre 1954 comme il lui a été demandé mais que les motifs sont valables, puisqu’elle souhaite transférer des indemnités.
  • 1955 – Demande de transfert du reliquat de l’indemnité de Françoise Thérèse Krætzer veuve de Georges Wœhrlé à Sélestat (place de la Gare)
  • 1955 (janvier) – Le Ministère de la Reconstruction et du logement donne au directeur de la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen son accord pour reporter sur l’immeuble sis 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains les indemnités des dossiers
    NV 11.318 Z (3-5, rue des Chandelles) soit 3.999 francs,
    NV 6181 Z (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains) soit 31.655 francs
    NV 6182 Z (1-3, rue du Saumon) soit 6.942 francs
    et NV 6184 Z (1, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) soit 13.136 francs pour lequel elle doit déposer une demande de transfert
  • 1955 – Le directeur des Services départementaux du Ministère du Logement et de la Construction accorde le 13 septembre 1955 à la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen (route de Bischwiller à Schiltigheim) un permis de construire un bâtiment avec restaurant au 4-6 rue du Vieux-Marché-aux-Grains suivant le projet de l’architecte Heitz
  • 1955 (octobre) – M. Altorffer (91, route des Romains à Kœnigshoffen) demande au nom de la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen au directeur du M.R.L. de réunir en un même dossier les immeubles qui composent le restaurant Au Romain, à savoir les dossiers NV 6181 Z (4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains), NV 6182 Z (1-3, rue du Saumon) et NV 11.318 Z (3-5, rue des Chandelles)
  • 1956 (avril) – Marcel Altorffer déclare renoncer à réunir le dossier NV 11.318 Z (3-5, rue des Chandelles) à celui du restaurant Au Romain
  • 1957 (février) – Le secrétariat d’Etat à la reconstruction et au logement écrit au délégué général à Strasbourg qu’il donne son accord au projet de la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen sous réserve que 1) la partie habitation ne devra pas dépasser 1600 francs le mètre carré, valeur 1939 hors œuvre pondéré, 2) chaque logement ne devra pas coûter plus de 200.000 francs. La Société devra revoir son projet puisque les indemnités de la partie habitation s’élèvent à 1.672.352 francs alors que la reconstruction ne prévoit que 774.400 francs.
  • 1958 (juillet) – Marcel Altorffer déclare qu’il résulte des adjudications pour reconstruire le bâtiment que l’indemité pour dommages de guerre est insuffisante et que la société ne souhaite pas compléter par un apport personnel. Il a demandé des devis à des entreprises qui n’ont pas soumissionné. La Société va renoncer à construire une salle de réunion au premier étage, elle y établira des logements ainsi que dans le bâtiment rue du Saumon. Le projet de transfert de créances afférentes au 1, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons sera repris. La Société renoncerait au transfert sur le 63, rue Bœcklin à la Robertsau au profit du Romain pour que les fonds soient suffisants.
  • 1958. Décision de transfert, dossier NV 6184 Z, immeuble au Matou (1, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) au 4-6, rue du Vieux-Marché-aux-Grains
  • 1958. Demande de transfert, Strasbourg-Neudorf, 104-106 route du Polygone, habitation et restaurant à la Licorne (reliquat de créance), dossier NV 6187 Z
  • 1961 – Le directeur départemental du Ministère de la Construction accorde le 15 septembre 1961 à la Grande Brasserie Alsacienne d’Adelshoffen (route de Bischwiller à Schiltigheim) un permis de construire (projet modifié) un bâtiment avec restaurant au 4-6 rue du Vieux-Marché-aux-Grains, section 60, parcelles 55, 56 et 57, dossier NV 6181 Z
  • Compte du sinistre, soldé le 26 avril 1963

Relevé d’actes

Aubergiste à Saint-Arbogast hors les murs avant de devenir aubergiste au Saumon, Jean Eger originaire de Steingaden près de Füssen en Allgäu devient bourgeois le 5 juin 1578 par sa femme Barbe, fille du fabricant de crics Jean Isenmann

1578, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 445
Hans Eckher von Steingaden beÿ füessen gasthallter zu S. Arbogast hatt d. Burgrecht empfang. von Barbara Isenmännin, hanns Isenmans des windenmachers dochters [sic] vnd will mit den Freÿburgeren dienen Actum Donnerstag den 5.ten Junÿ Anno & 1578.

Baptême de Jean, fils de Jean Eger
Baptême, Sainte-Aurélie (luth. p. 433 n° 15)
1580. den 20. Aprilis ist getauft Hans Hans Eckers sohn, sein gevatter gewesen Caspar Buß, Cunradt resch, die papiermüllerin (i 216)

Barbe, veuve de l’aubergiste au Saumon Jean Eger, se remarie en 1586 avec Laurent Dürr, originaire de Renchen (en Bade)
Mariage, cathédrale (luth. p. 126)
1586. Domnica XX. post Trinitatis 16. VIII.br. Lorentz Dürr von Renchen vnd Barbara Hanß Eckart des Würts Zum Salmen nachg. wittib Ist Zu S Thoman Zweimal ausgeruff. und im Münster eingesegnet worden Montags den 16.ten Octobris (i 65)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 43 n° 164) 1586 Eodem die [19. Trinitatis] Lorentz Dürr von Renchen vnd Barbara Hanß Eger des Würts Zum Salmen nachgelassne witwe, eingesegnet im Münster (i 47)

Laurent Dürr devient bourgeois par sa femme Barbe, fille de Jean Isenmann
1586, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 570
Lorentz Dürr Von Renchen der Würt Zum Salmen, Hat des Burgrecht empfangen, von Barbara, Hans Eÿsenmans dochter, seiner Ehelichen Haußfrawen, vnd will Zu den freÿburgern dienen, den 26.ten Octobris 86.

Barbe, veuve de l’aubergiste Laurent Dürr, se remarie en 1588 avec Ulric Wolffer, originaire de Veringenstatt sur la Lauchert (près de Sigmaringen)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 81-v n° 262)
1588. Domin. Trinitatis. Ulrich Wolffer von Varnigenstatt an der Lauchartt, vnd Barbara Lorentz Dürren des Würts hinderlasne wittwe, eingesegnet den 17. Junÿ (i 90)

L’aubergiste au Saumon Ulric Wolffer (ici Wolff) devient bourgeois par sa femme Barbe Isenmann, veuve de l’aubergiste Laurent Dürr
1588, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 598
Ulrich Wolff der Würt Zum Salmen Hat das Burgerrecht empfangen, Von Barbara Eÿsenmännin, Weÿlandt Lorentz Dörren, gewesenen würts Zum Salmen säligen hinderlassener wittwe, seiner Ehelichen Haußfrauwen, vnd will Zum freÿburger dienen, Act. den 25.ten Julÿ Anno & 88.

Barbe Isenmann veuve d’Ulric Wolffer se remarie en 1593 avec Christophe Held, originaire de Waiblingen près d’Ulm
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 26 n° 35)
1593. Den 16. Octobris seind Christlich eingesegnet word. Christoffel Heldt von Weblingen bey Ulm vnnd Barbara Eissenmengin Ulrich Wolffherten seligen geweßenen Gasthalters Zum Salmen nachgelaßene Widtwe (i 31)

Christophe Held, originaire de Waiblingen, devient bourgeois par sa femme Barbe Isenmann, veuve d’Ulric Wolffer
2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 707
Christoff Heldt vonn Weÿbling. beÿ Ulm empfanndt daß burgerrecht von Barbara Eÿsenmennin Weÿlanndt Ulrich Wholfartt gewesenen würths Zum Salmenn nach gelassener wittib, vnndt will Zun Freÿburgerenn dienen, Actum den 15.t Novemb. 93.

Christophe Held et Barbe Isenmann hypothèquent la maison au profit du boulanger Martin Rudloff. En marge, quittance remise en 1634 à Martin Buckel.

1602 (3. Maÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 231
(Inchoat. fo: 241.) Erschienen Stoffel held würt Zum Salmen vnd Barbell Isen Mennin sein eheliche haußfrauw
Haben Inn gegensein Meÿster Martin Rudolff Brottbecken daselbs – schuldig sein 200 Pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein solle die herrberg Zum Salmen genant mit derer heüßern hoffstätten V höfflin auch all and. Iren gebeuwen geleg. Inn d. SS gegen dem Korn marckt hinüber einseyt nebent Jacob Kopp dem Scherer andersyt neben hanns wadelns seligen erben stoßen hinden vff gegen der Becken Knecht stuben, Dauon gnd 25 gild. glts mit 500 guld. Zu xv batz. dem Closter Zu S Margreden V Agneßen, Mehr Zehen guldin glts loßig mit ij C guld. SW Philips lingolßheymer paßmentmacher, Item 25 guldin gelts zu xv batzen losig mit 500 guld SW Annen Kriechen Mathÿs Wacken haußfrauen, So dann 18 guldin glts losig mit iij C gold guldin H Philipp Englern V. vier guldin gelts loßig mit 100 guld. SW S Marx Closter, Item vier guld glts widerkheuffig mit 100 guld sw Friderich Trutweyn Sunst eyg.
[in margine :] Erschienen Jacob Borst der Meßerschmidt vnd Burg. Zu Straßburg, hatt in gegensein Martin Buckelß alß ietzigen besitzers der hierinn zu vnderpfandt verlegten herberg bekant, daß derselbe Ihme Innamen vnd von weg. seiner haußfr. Barbaræ Rudolphin dero an hierinn geschribenen 200. lbd. d. halbe theil, nemblichen 100. lb Zuständig (…) und die überige 100 lb d so anietzo Ursulæ Rudolphin, Philipp Sandtrocks deß fischers haußfr. gebüren (…) Actum den 31. Martÿ A° 1634.

Christophe Held cède l’auberge à son beau-fils Jean Eger contre son entretien et celui de sa femme Barbe Isenmann, mère du cessionaire

1605 (14. Martÿ), Chancellerie, vol. 356 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 14-A
Pfrunden Vergleichung Zwischen Christoff Helden vnd Hanns Egerten der Herberg Zum Salmen halben
Vff donderstag den 14. Martÿ Anno 1605. Ist ein freündtliche vnd güettliche Abhandlung vnd vergleichung in sonderlicher gegenwart Zu end gesetzten persohnen Zwischen Christoff Helden dem württ Zum Salmen vnd hanns Egert dem Weißbecken seinem Stüeff sohne, wegen eines Außkhauffs gegen gedachtem Christoff Helden seinem Stieffvatter der herberg halben Zum Salmen, so Barbara Isenmännin seiner lieben Mutter Zuständig & Dieweill aber mehr gemelter Christoff Heldt d. Württ vnd Stueff vatter vnd Barbara Isenmännin sein eheliche haußfraw nuhn mehr Zimblichen Altters vnd mit Kranckheiten behafft, das sie bede Eheleütt nicht mehr der würtschafft wohl khönnen vorstendig sein, vnd dieweil aber ohne das die herrberg gedachtem hanß Egert der württhin Sohn von rechts wegen Zuständig ist, Hat mehrgemelter Christoff Heldt d Stieffvatt. sich der Herrberg vnd alles anderer vahrenden haab, nichts außgenommen, Auß Kauff. laßen mit der Condition d. er od. seine erben nach sein des Stieff vatters ableiben Kein weitter ansprach oder forderung haben solle, vndt Allerdings abgehandelt, Wie Volgt
Erstlichen, so soll Hanns Egert d. Sohn, seinen Stüeff vatter vnd sein Liebe Muetter Ihr Leben lang beÿ sich In Kosten erhaltten, mit essen, trincken wie es sich gebürtt (…)
Actum dienst. den 14. Martÿ A° 1615. Cancelleÿ

L’aubergiste au Saumon Jean Eger rembourse au fondeur Jean Jacques Müller un capital que devait sa mère Barbe Isenmann
1605 (xiij Julÿ), Chancellerie, vol. 357 (Registranda Kügler) f° 184-v
(Inchoat. fo: 257.) Erschienen Hanns Eggert der Wurth Zum Salmen
hatt in gegensein hanns Jacob Müllers Rothgiesser
frey guttwillig bekhant v offentlich verÿehen das er Ime erlegen v. bezalt 225 guldin Straßburger werung daran 100 Ime hannß Egger vnd die vbrige 125 guldin Fr Barbara Ißenmannin Christoffel helden Ehegemahln seiner lieben Mutter Zuständig V dann obgedacht. 11 guldin 2 schilling 7 pfenning Ein heller so er Ime leyher All Iar vff Marie Verkhündung vonn einer Behausung Inn der Vyhegaß & gelegen Zugeb. pflichtig

Fils de l’aubergiste au Saumon Jean Eger, Jean Eger épouse en 1601 Elisabeth, fille de Jean Bennherr d’Ettenheimmünster (en Bade)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 54 n° XXV)
1601. den 7. Decembr. sind Ehelich eingesegnet Hans Egert von Straßburg, weiland Hans Egerts geweßnen Burgers und Gastwürts Zum Salmen alhie selig nachgelaßener Sohn vnd Jungfraw Elisabeth Bennherrin von Ettenen Münster weiland Hans Bennherren Burgers daselbst seligen, nachgelasene dochter (i 61)

Jean Eger remet à Georges Held de Waiblingen la part qu’il a héritée de leur beau-père et frère respectif Christophe Held
1608 (vt spâ [15. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 61
(Inchoat. fo: 69.) Erschienen Geörg Held Vonn Wÿblingen beÿ Ulm
hatt In gegensein hannß Egerten Würts Zum Salmen alhie Vnd h. hannß Jacob Battmans Notarÿ, Alls geschwornen Vogt Barbaræ Eisenmännin Wÿland Christoffel helden deß alten würts Zum Salmen seligen witwe bekhant
daß er vonn Jetzgemelten Vogt vögtlcher weiß Vnnd hannß Egerten bemelter Barbaræ Eisemännin Sohn der Erbschafft halben vonn bemelts Christoph helden seinen brudern seligen wegen Inn allen stücken (…) Wol vernügt, bezalt vnnd gelüffert worden sige

Jean Egert remet à (sa belle-mère) Lucrèce Gruber, veuve de l’aubergiste au Saumon Christoph Held, une somme dont elle a l’usufruit viager
1609 (10. Aprilis), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 191
(Inchoat. fo: 214.) Erschienen hanns Egerdt würt Zum Salmen
hatt sich verschrieben gegen Lucretia Gruberin wÿland Christoffel helden des würths Zum Salmen selige witwe mit beÿstand herrn Georg Müllers alten rathherren ires geschwornen vogts vnd hans Baßler Murers Ires schwagers
so lang Sie Inn leben sein würt vonn Lxxvij lb j ß vij d welche bemelten Frauw Lucretia Ir leben lang wydems wÿß Zuniessen das eÿgenthumb des bemelten hern Egerdt verfangen

Jean Eger prend en apprentissage Jean Strintz, assisté de son beau-père Martin Lutz
1610 (3. tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 4
(Inchoat. in Proth. fol: 13.) Erschienen Erschienen hannß Egart d. würth Zum Salmen burger Zu Straßburg Ane eim
So dann hannß Strintz mit beÿstand d. Martin Lutz des gartners seines stieffvatters Auch Dieboldt wagner des gartners seines Vogts Am Andern theil
haben bede parth sich eines Verdings Verglich. Inn maßen hernach steth, Nämmlich hatt ermelt Hannß Egart Ihne hannß Strintz Zu einem Jung. Zweÿ Jahr lang vnd angenommen, so heut dato Angeh. sollen vnd nit fürbaß (…)

Jean Eger hypothèque la maison au profit de Sébastien Gambs. En marge, quittance remise aux héritiers de Jean Eger

1610 (ut spâ [xxiiij tag Februarÿ]), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 124-v
(Inchoat. in Proth. fol: 100.) Erschienen hannß Egardt würth Zum Salmen burger Zu Straßburg (verkaufft)
herrn Sebastian Gambsen burgern Zu Straßburg
die Verfangenschaft Ane 560 guldin p. 15. batz. Von vnd Ane einer mehrern Summ Nammlich 690 guldin (…) für vnd vmb 440 guldin
Zu Verwährschafft eingesetzt vnd vlgt. die Herrberg Zum Salmen genannt mit Allen Ihren geb. & glg. In d. St. St. vff dem Kornmarck einsit neb. Jacob Koppen dem Balbierer, And.sit Michell Wanner dem Kupfferschmÿdt hind. geg. d. Becken knechtstuben stoßend, Welche herberg Zuuor noch verhafftet Ist für ix C lb Ane Vnd.schiedliche orth
[in margine :] Erschienen Hannß Wolffgang Heß der Metzger Zu Keel alß Ehevogt Evæ Catharinæ Spätin hierin gemeldts Egardts Erbens Erbin, so auch Zugegen war, mit beÿstand h. Viti Werners dero rechten Practici, hatt in gegensein H Johann Heinrich Gambß. E. E. groß. Rhats alt. Beÿsitzers und H Ulrici Constantini Geigers der Statt Pfund Zollers Und Cancelleÿ Verwanthen, hierin benants H. Sebastian Gambß Sohns und dochtermanns (…) d. 16. Maÿ a° 1643.

Jean Eger hypothèque sa part de l’auberge au Saumon au profit du sénateur Jacques von Fridolsheim

1612 (ut spâ [3. Septemb.]), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 243
(Inchoat. fol: 254.) Erschienen hannß Egart würt Zum Salmen
hatt in gegensein herrn Jacob von Fridelßheim alten Rathsverwandten
bekhandt Alls er Vff heütt dato Inn abrechnung den verordneten herren der Münßen eldehyn* 100 pfund d pfenning schuldig verpleyben, dieweÿl dann herr Jacob von Fridelßheim sich dafür Zum Bürgen ernant (…) damit bemelten Herr Jacob von Fridelßheim dißer Burgschafft Zu entledigen auch Inn alle weg schadloß halten,
deßen Zu sicherheyt Zum vnderpfand yngesetzt die Antheÿl Ime gebürende Vonn v ane der herrberg Zum Salmen genannt mit Iren heüßern hoffestatt höfflin v Stallung auch allen andern deren gebeu gelegen Inn der S S gegen dem Kornmarck einsyt Jacob Kapp dem Scherer andersyt Michell Wanner Kupfferschmid stoßend hinden vff die heylig liechtergaß, dauon gendt sammenhafft vier guld. gelts loßig mit 100 guld. S Marx Closter, Mehr 20 guld gl S loßig mit 400 ulden derselb. werung S Margred Closter, Item xij lb s ß abloßig mit ij C M lb d diebold lingolßheymer selig witwe, wyther v lb gl loßig mit j C lb d deßen witwe, Item x lb d gld abloßig mit ij C lb d Martini Rudolffen Brottbecken So dann ix lb d glt wider kheuffig m j C xxxx lb d den Engelmannischen Creditoren Sunst ledig eÿg.
[in margine :] Erschienen Abraham von Fridelßheim alß von weÿland h. Jacoben von Fridelßh. selig. Kind. haben in gegensein hannß Jacob Bronnen alß vogt hannß Egert selig. elter Kind. und Martin Buckel Jetzig. wurts Zum Salmen (…) den 11. 9.br Anno 1622.

Jean Eger hypothèque l’auberge au Saumon au profit d’Oswald Falck. En marge, quittance remise à Martin Buckel en 1638

1613 (xviij Feb:), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 77-v
(Inchoat. fol: 80.) Erschienen Hanß Egert würt Zum Salm
hatt in gegensein herrn Oßwaldt Falcken burgers alhier – schuldig sein 500 guldin zu xv batzen
dafür Vnderpfand sein soll die Würtschafft Zum Salm mit allen andern Iren gebeuwen Zuegehörd vnd gerechtigkeiten gelegen In der Statt Straßburg vff dem Kornmarck einseÿt neben Jacob Koppen dem Scherer anderseÿt Michael Wanner Kupferschmid Stost hinden vff der Beckhen Zunfftstuben, Dauon geth 20 guldin gelts Straßburg dem Closter Zu Sanct Margreden ablösig mit 500 guldin derselben werung, Mehr 18 guldin gelts zu xv batzen wid. ablösig mit 360. fl. guldin den Englischen erben empfangt N Kügler der wurtz Kremp vfm Fischmarckt, Wÿther vier guldin gelts Straßburg Ablösig mit 100 guldin dem großen gemeÿnen Almußen Zu Sanct Marx Item vier guldin gelts frauwen Apolonien Gloßnerin Frÿderich Trutweins seligen witwe widerkheüffig mit 100 guldin Straßburg, So dann xxv guldin gelts Zu xv batz Martin Lingelßheÿmers seeligen witwe Steth In hauptgutt mit 500 guldin zu xv batzen abzulößen, Vnd da verhafftet für xx guldin gelts Martin Rudolphen dem Brottbeckhen ablösig mit 400 guldin zu xv batzen
(vide imbreviatura cancellaria de A° 1622. fol. 104.)
[in margine :] Erschienen Johann Sebastian Kübel alß Ehevogt obgedachten H Falcken seel. dochter Margrethen, hatt in gegensein Martin Buckhels alß Jetzigen Inhabers deß Und:pfandts (…) Act. den 23. Maÿ 1638.

Jean Eger et sa femme Marie Jacqueline font baptiser Jean Raoul en 1616 puis Jean Léonard en 1617
Baptême, cathédrale (luth. f° 76)
1616. Dominica Jubilate den 21. Aprilis. Parens Hans Egert der wirth Zum Salmen und Maria Jacobe. Infans Hans Rudolph. Patr. Dietrich planck schreiber im ungelt, Marx von der Heiden, vnd J. Anna Lorentz Adolphs des becken tochter (i 77)
Baptême, cathédrale (luth. f° 112)
1617. Dominica 23. Trin. den 23. 9.bris. Parens Hans Egert der wirth Zum Salmen und Maria Jacobe. Infans Hans Lienhard. Patr. Lienhard wanner der handelsmann, Hans lobstein der wirth zum Schiff, vnd J. Anna Margreth, Dietrich blancken tochter (i 113)

Marie Jacqueline Klein, veuve de Jean Eger, loue pour quatre ans l’auberge à Thomas Ungerer

1618 (21. Novembris), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 68
Leÿhenung Thomæ Ungerers vber die Herberg Zum Salmen
Erschienen Hanß Egers gewesenen wurts Zum Salmen hinderlasener wittwen Marie Jacobe Kleinin Vogt Christoff Guggenmuß vnd Hanß Jacob Bettman als vogt gedachts Hanß Egers Kind. auß erster ehe und Mathys Wolffer Vogts desselben Kind. bester*
haben in gegenwertigkeyt Thomæ Ungerers vnd Saræ desselben ehelich hußfr. bekandt
das sie denselben beden ohnverscheÿdenlich einer bestendigen Leyhenung vier Jar lang die nechsten von nechstkünfftig weÿhenachten anzurechnen verluhen die herberg Zum Salmen alhie mit d.selben vord. mittlern vnd hind. hauß alhie mit allen derselben Zugehörden ane dem Kornmarck neben Michael Wannerm dem Kupfferschmidt And.seyt neben Jacob Koppen dem scherer geleg. für vnd 75 pfund
Geschehen auff Sambstag den 21. Novembris Ao & 1618 In beysein Herrn Jacob Keÿsern vnd Georg Obrechten beder beysitz. des Kleinen Rhats alhie
[in margine :] Erschienen her Caspar Kähner* vnd Jacob Eysenheym bede Beÿsitzer des Kleinen Rhats In Namen weÿland Hanß Egers obgemelten gemeiner Creditores haben angezeigt Nachdem obgenante Behausung Zum Salmen Thoman Ungeren vnd einer haußfr vorgesetzt. massen verluh. worden, derselben aber der Zyl nit gehab. das sie In namen der Creditoren sich d.selben wiedumb gewahret* vnd anderwerts Andreæ Gugen* dieselb dergestalt verluhen, das er In vorgeschribene Leyhenung stehen vnd die Herberg die vberige zeyt souil annoch ane den bestimpten vier Jaren vbrig (…) Geschehen auff Zinstag den 22. Augusti Anno & 1620.

Les créanciers de Jean Eger louent l’auberge à André Gug

1620 (22. Augusti), Chancellerie, vol. 440 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 59-v
Locatio vnd verleÿhung Andres Gugen vber die Herberg Zum Salmen
Erschienen Johann Caspar Kähner vnd Jacob Eysenheim bede beÿsitzer des Kleinen Rhats als ane statt (-) gemeiner Creditoren verordnete
vnd in gegenwertigkeyt Andres Gugen Burg. alhie
Zuerkennen geben vnd bekant haben, Nachdem von weÿland Hanß Egers gewesenen Wirths Zu dem Salmen alhie hinderlaßener wittwen vnd Kinder vogten Jetzgemelte Herberg Thoman Ungerern den 21 Novembr. Im verschinen 1618. Jar dieselbige mit allen derselben Haüsern begriffen vnd Zugehörden alhie auff dem Kornmarck einseit neben Michael Wannern dem Kupfferschmid anderseyt neben Jacob Koppen dem Barbierer gelegen vier jahr lang die nächsten von weÿhenachten Jetzgedacht 1618. Jahrs nach einand. volgende Zu bewohnen vnd zugeprauchen vmb einen Jährlichen Zinß nemlichen 70 pfund pfenning

Martin Wolffer, de Veringenstadt sur la Lauchert, cède les droits d’usufruit qu’il a sur l’auberge au Saumon à son père Mathias Wolffer, aubergiste à la Couchette

1621 (ut spâ. [xiiij. Martÿ]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 165
(Inchoat. in Prot. fol. 102.) Erschienen Martin Wolffer von Veringenstatt Ane der Lauchert gelegen (…) Ane statt vnd Zue bezahlung 18 pfund so er sagte vffrechter vnd redlicher schulden schuldig sein herrn Mathÿß Wolffer gasthalter Zum Spanbeth burgern Zu Straßburg seinem Vatter, demselben herrn Mathÿß Wolffer cedirt, vbergeben vnd freÿ zugestellt, der auch Zugegen, Ihme für vnd Anestatt vorgemelter Summen empfang vnd Anname sein Martin Wolffers gebürenden Antheil Ane der Verfangenschafft vff der herrberg Zum Salmen alhier Am Kornmarckt gelegen, Welchen Antheil Barbara Eÿßenmännin wÿland Ulrich Wolffers gewesenen würths Zum gemelten Salmen seliger Witwe ad dies vitæ vnd Ihr lebenlang zu nutzen vnd Zuniessen

Pareille cession par Marguerite Wolffer veuve du chapelier Valentin Meyser de Riedlingen, assistée de son susdit neveu Martin Wolffer
f° 165-v (Inchoat. in Prot. fol. 102.) Erschienen Margredt Wolfferin wÿland Veltin Meÿsers des huttenmachers zu Riedlingen Ane der donauw gelegen seligen nachgelaßene Witwe mit beÿstand & Martin Wolffer von Veringenstatt Ane der Lauchert Ihres bruders sohn (…) Ane statt vnd Zue bezahlung 28 pfund so er sagte vffrechter vnd redlicher schulden schuldig sein herrn Mathÿß Wolffer gasthalter Zum Spanbeth burgern Zu Straßburg ihrem Bruder, demselben herrn Mathÿß Wolffer cedirt, vbergeben vnd freÿ zugestellt, für vnd Anestatt vorgemelter Summen empfang vnd Anname ermelter Margreden gebürenden Antheil Ane der Verfangenschafft, Welches Barbara Eÿßenmännin wÿland Ulrich Wolffers gewesenen würths Zum Salmen Alhie vff ermelter herrberg Zum Salmen ad dies vitæ vnd Ihr lebenlang zu nutzen vnd Zuniessen

Marie Jacqueline, veuve de Jean Egert, se remarie avec Jean Kurtz, aubergiste à la Couronne, à Bühl en Bade. Jean Kurtz devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage.
Mariage, cathédrale (luth. p. 132)
1622. Johannes Kurtz würth Zu Biel Zur Kronen, vnd Jacob Hans Egert würt Zum Salm n. witwe, eingesegnet montag den 29. Julÿ (i 71)

1622, 4° Livre de bourgeoisie p. 48
Hannß Kurtz Von Bühel in der Marggraffschafft Baden geleg. würth, empfangt d. Burgrecht Von Maria Jacobe weÿland hans Egert gewesenen Salmen Würths wittib vnd wüll Zu denen freÿburg. Zünfftig sein. Signatum den 19. 7.bris 1622.

Le tuteur des deux filles issues du premier mariage de Jean Eger vend l’auberge au Saumon à Martin Buckel et à sa femme Anne Widmann

1622 (11. 7.br.), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 104
Kauffverschreybung Martin Buckels des Schneÿders
(Extendirt wie in dem Contractbuch de hoc Anno folio 170. Zubefind.) Erschienen Hans Jacob Bettman Notarius als vogt wÿland Hans Egers Kind. erster ehe Barbara vnd Ottilia
hatt in gegensein Martin Buckels vnd Anna Widmanin bede ehegemechd (verkaufft)
die Behausung Zum Salmen sampt dem vord. vnd hind. hauß mit allen Zugehördt. Recht. vnd gerechtigkeit einseyt neben Michel Wanner Kupfferschmid and.seit neb. Hans Koppen, die mittler behausung ane gemelt. Kop. die hind. behausung auff Heylig. lichtergaß davon gehnd Jährlichs auff Georgÿ Zwölff goldguld. daher man bißh. 9 lb d geben Sebastian Kleinen erben Im hauptgutt mit 300 goldguld. Item 2 lb 12 ß 6 d auff Thomæ Fr. Otilia frd. trautwein. witib erben In hauptgut mit 52 lib 10 ß, Item 2 lb 12 ß d auff Georgy dem Allmosen Zu S Marx in hauptgutt mit 52. lb ß, Item 2 lb 6 ß auff Conversionis Mariæ Zu S Margreth In hauptgut mit 210 lb It 5 lb 5 ß auff Bartholome Augustin Treüsch. Kind. In haupgut mit 105 lb, It. 12 lb 10 ß Martini gemelten Kind. mit 250 lb abzulosen, It. 10. lb auff den erst. May Rudolff Kind.n In hauptgut mit 200 lb, It. 10 lb auff weÿhenacht Mathys Wolffen In hauptgut 200 lb welche Barbara g* Zunieß. It. 5 lb auff Mathei Jacob von Fridolsh. in hauptgut mit 100 lb burgschaffts weyss In d. Müntz, Vnd dann 20 lb hauptguts Hans Oßwald Falcken Pfrund. im Spital sonst eÿg. d. Kauff vber die beschwerd. geschehen für 360 lb
[in margine :] Erschienen H Christoff Thomas Walliser præceptor classicus für sich selbst H hannß Jacob Bettman Nots. alß vogt Erasmi Betmans deß jüngern und Jacob Huß der Küeffer alß gewesener Ehevogt Walburg Wolfartin haben in gegensein Martin Bürckels deß Käuffers bekant (…) Actum den 7. Junÿ 1634.

Anne Widmann, fille du traban Jean Widmann, épouse en 1601 le tisserand Loup Gebhard, originaire de Vienne
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 147 n° 36)
1601. Doîca Trinitatis 7 Julÿ. Wolf gebhart von wien ein schneid. Anna Hamman Widman des quardi knechts hind.lassene Tochter. Zinst. 16. Julÿ eingesegnet

Loup Gebart de Vienne achète le droit de bourgeoisie le 23 mai 1601. Il déclare une fortune de cent florins.
1601, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 644
Wolff Gebart von Wien der schneid. Kaufft d. Burger: mitt beÿstand Christoff Haasen vnd Heinrich Lewbranden beder schneider Will Zun schneidern dienen vnnd sein vermogen für 100 fl. ahngeben, Actum 23. Maÿ.

Anne, veuve du tisserand Loup Gebhard, épouse en 1605 Bernard Pflaum, originaire de Weitzenberg ou Weitzenbach en Franconie (sans doute Weissenbach)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 183)
1605. Doîca 18. post Trinit. 29. Sept. Bernhart pflumm von Weitzenberg in Franckenland ein schneid Anna Wolf gebert des schneids hind.lassene Wittwe, Eingesegnet Zinst. d. 8. octob. (i 96)

Bernard Pflaum devient bourgeois par sa femme deux jours après son mariage
1605, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 863
Bernhard Pflam der schneider Vonn Weitzenbach Inn franckh. empfahet d. B: Vonn seiner Haußfrawen Anna Widmännin weÿland Wolff Gebhard deß schneiders seligen Witiben Will Zun schneideren dienen Actum 10 Octobris 1605.

Anne, veuve de Bernard Pflaum, épouse en 1618 le tisserand Martin Buckel d’Altenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 287, n° 28)
1618. Domi. Vocem Jucund. 10. Maÿ. Martin Buckel von Altenheim ein Schneider, Anna Bernhardt Pflumen deß Schneiders hinderlaßene Witwe, Eingesegnet d. den 18.ren Maÿ (i 148)

Originaire d’Altenheim en juridiction de Lahr, Martin Buckel (ici Binckel) devient bourgeois par sa femme veuve de Bernard Pflaum trois jours après son mariage
1618, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1022
Martin Binckhel d. schneider von Alttenheim In d. herschafft Lohr Empfangt d. Burg.recht von Anna weÿl. Bernhard pflaumen deß schneiders seel. wittib vnd Wüll Zu den schneidern dienen. Actum den 21. Maÿ Aô 1618.

L’aubergiste au Saumon Martin Buckel hypothèque l’auberge au profit de Daniel Ringler, assesseur des Quinze

1623 (23 Maÿ), Chancellerie, vol. 451 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 98-v
Schuldbekantnuß Herrn Daniel Ringlers fünffzeheners vmb 250 lib.
Erschienen Martin Buckel würth Zum Salmen alhie bekandt
in gegensein Herrn Daniel Ringlers XV.ners – schuldig worden 250 pfund d
dafür Vnderpfandt sein Würths behausung alhie Zum Salmen genannt sampt den zweÿen hindern heüßern am Kornmarck sampt aller recht, Zugehörd. vnd gerechtigkeiten & dauon gehen Jahrß 12 gold fl. darfür man bißer 9. lb d geben weÿl. Sebastian Kleinen Erben in hauptgut mit 300 fl. in goldt, Item 2 lb 12 ß 6 d auf Thomæ Fr. othiliæ Friderich Trautweins wittib in hauptgut mit 100 fl Str. whe. Item 2 lb 12 ß 6 d vff Georgÿ dem Allmußen St Marx mit 1100 fl. wer. hauptgut, Item 10 lb 10 ß d Zinß vff frawen tag dem Closter S Margarethen mit 210 lb s capital, Item 5 lb 5 ß d vff Bartholomei Augustin heischen Kindern mit 105. lb d in capital So dann 12 lb 10 ß vff Martini erstgenten. Kindern mit 250. lb capital abzulösen, So dann ist diß würths hauß auch verhafftet für 200 lb d hauptguts Martin Rudolphs Kindern deßwegen er Buckel weil er solche 200 lb d ihnen den Kindern erlegen sie aber solche nit annemmen wollen vorm Ers. Kleinen Rhat rechthendig

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1626 (ut spâ. [27. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 511
Erschienen Martin Buckell der würth Zum Salmen burger Alhie
hatt in gegensein deß Ehrenuesten, Frromen, fürsichtigen vnd weÿßen herrn Daniel Ringlers Jetziger Zeit Regirend. Ammeister – schuldig seÿe 100. guldin Straßburger Wehrung
vnderpfand die herberg Zum Salmen, Inn d. St: St: gelegen, einseit Johann Koppen Anderseit neben Michell Wanner hinden vff die becken Knecht stub stoßend dauon gend. 2. lb 12 ß 6 d Auff Thomæ Ap* frauwen Otiliæ Friderich Trautweins witwe Jetz Philippß hienerern Zuständig in hauptgutt mit 1000 gld. werung, item 2. lb 12 ß 6 d vff Jacobi dem Almußen Zu St: Marx in hauptgutt mit 100. fl. berüerter Wehrung, Item 10. lb & ß Zinß vff Frauwentag dem Closter S. Margreden mit 210. lb Capital Abzurichten, Item 5 b 5 ß d vff Bartholomei Augustin heÿschen s. khindern mit 105. lb d Capital Zu entrichten, vnd dann ist diße behaußung noch verhafftet vmb 250. lb vorgedachts Augustin heischen s. Khind.

Martin Buckel loue pour trois ans l’auberge à Michel Thebes, aubergiste au Cep de vigne rouge

1627 (ix. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 309
Erschienen Michell Thebß würth Zum Roth. Weinstock burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Martin Buckell gasthalters Zum Salmen burgers Zu Straßburg bekhandt
daß er Ime von Jetzgemelt Martin Buckell dreÿ Jahr lang nach einander volgend. so vff Laurentÿ Jetznechsthffig Angehen sollen vnd nit für baß, die herrberg Zum Salmen Alhie Inn d. S. St. geg. dem Kornmarck über geleg. benantl. die vordere Behausung und Michell Wanner dem kupfferschmÿd ein vnd Anderseit n. hanß Koppen Balbier Mehr die hinder behaußung n. Michell wanner ein vnd anderseit ein Eck geg. d. Beck. Knecht stuben, entlehnt vnd bestand. hette, für vnd vmb ein Järl. Zinß nemlich j C lb

Martin Buckel et Anne Widmann cèdent par échange l’auberge au Saumon à Michel Thebes et à sa femme Anne Marie Koch.

1642 (1. Octobr.), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 710
Erschienen H Martin Buckel burg. Zue Straßburg und Anna Widmännin sein eheliche haußfraw mit beÿstand H Tobiæ Rothen deß Ganth Käufflers alhien an einem
Andern theilß aber H. Michael Debß auch burg. alhie und Anna Maria Köchin sein eheliche haußfraw mit beÿstand Henrich Geigers deß Notarÿ, Zeigt. an, daß Sie einen vffrechten Tausch mit einander getroffen, alßo und dergestalt,
nemlich es haben tauschweiß eigenthümlich übergeben eingangß ernandter H Martin Buckhel und sein eheliche haußfrau, besagtem h Michael debß. und seiner Ehewürthin, die Gastherberg Zum Salmen mit deren Vorder: mittler: und hinderen hauß, auch aller deren gebäwen alhie gegen dem Korn Marckh über gelegen, darund. die vordere Behaußung, neben weÿl. Michael Wanners deß Kuppferschmidts seel. Erben ein: und anderseit neben hannß Koppen dem Barbierern, die Mittlere Behaußung neben dem Allmendgäßlin, daß Salmengäßlin genannt, ein: und anderseit neben dem Würthßhoff, hind. vff daß hinderhauß Zum theil, theilß aber obgedachtes Koppen hauß, Vnd daß hinderhauß, ein Eckh an der H. lichtergaß. geg. der Beckh. Knecht Stuben, ein: und anderseit neben besagts Wanners Erben hind. auch Zum theil vff den Würthßhoff stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Philippi Jacobi 4 fl. mit 100. fl. beÿdes besagter Wehr. widerkäuffig, alle Jahr vff Thomæ, denen trautweinisch. Erben, empfangt hannß Jacob Schell, Item 20. fl. wehr. alle Jahr vff Mariæ Empfängnuß widerlößig mit 400. fl. wehr. dem Stifft St. Margarethæ, Item 10. fl. wehr. abkäuffig mit 200. fl. Wehr. Jungfrauen Christinæ Lingelßheimerin, ied. Jahrs vff Bartholomæi fallend, So seind diße häußer auch noch verhafftet umb 250 Pfund pfenning Straßb. vff erfordern zu erlegen inmittelst alle Jahr vff Martini mit 12. lib. 10. ß Zue verzinnßen besagter Jungfrauen
[in margine :] diße 250. lb seind den 13. Maÿ 1648. Jungfr. Christinæ Lingolßheimerin bezahlt undt Michael debß vnd deß. haußfr. dafür quittirt word. wie in H Jacobi Küglers Prothocollo de A° 1583. fol. 199. fac. 2. mit mehren Zubefind.
Hiengeg. übergenen H Michael Debß und sein eheliche haußfraw, Ihme H Martin Buckheln und seiner ehewürthin eigenthümlich tauschweiß, hauß hoffstatt mit allen deren gebäwen, alhie vff dem Kraut Marckh neben wolff Bilgern dem Weißbeck ein und anderseit neben auch hind. vff den Bischoff. hoff stoßend geleg. welche Behaußung verhafftet ist umb 60. Pfund pfenning vff erfordern Zu erlegen, in mittelst alle Jahr vff Joh. Bapt: mit 3. lib. Zu verzinnß. d Elend. Herbergen alhie – Auch Er H Debß Ihme H Buckheln noch 230 Pfund pfenning herauß geben

Originaire de Quatzenheim, Michel Thebes devient bourgeois en 1623 en s’inscrivant à la tribu des Gourmets
1623, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 819
Michael Thebes von quatzenheim erkaufft d. Burg. recht mit Beÿstandt Peter Kriners deß weinstichers p 20. goldtguld. Vnd Will Zu den weinstich. Zünfftig sein. Actum den 20 Julÿ 1623

Aubergiste au poêle des maçons, Michel Thebes épouse en 1626 Salomé Kayser
Mariage, cathédrale (luth. p. 218) 1626. Dominica 12. Trin: 27. Aug. Michel Thebes der würth auf der maurer stub und J. Salomé Niclas Keyser des Küffers tochter, eingesegnet zinstag 5. 7.bris (i 114)

L’aubergiste au Lion rouge Michel Thebes se remarie en 1637 avec Marie, veuve du cordonnier Gaspard Trautmann
Mariage, cathédrale (luth. p. 394)
1637. Dominica Ocul. 12. Martÿ Festo Paschatis 9. Aprilis. Michel Debs Wirt Zum Rothen Löwen Vndt Fr. Maria Caspar Trautman sutoris vidua. eingesegnet Mont. 17. April (i 202)

Le cordonnier Gaspard Trautmann épouse en 1635 Anne Marie, fille du cordonnier Jean Koch
Mariage, cathédrale (luth. p. 259)
1635. Doîca Quasimod: 5. Aprilis. Caspar Treütman der schuhmacher vnd J. Anna Maria Hans Koch des schuhmachers tochter, eingesegnet Montag 13. Aprilis (i 185)

La veuve Anne Marie et les trois filles de Michel Debus (Thebes) louent l’auberge à Jean Charles Eisen, assisté de son frère Jean Henri Eisen, aubergiste au poêle des Bouchers

1660 (15. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 938-v
Erschienen Frantz Graff der Weißbeckh alß Vogt Fr Annæ Mariæ weÿl. Michael Debuß geweßenen würths zum Salmen nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, Ferner Daniel Aÿrer der Würth Zum Spanbeth alß Ehevogt Annæ Mariæ, Simon Willborn der Barbierer alß Ehevogt Annæ Barbaræ, Und Johann David Eisenstern der Barbierer alß Ehevogt Annæ Ursulæ, der Debußisch. Geschwisterd. und eingangßermelts Michael Debuß. eheleibliche döchter
in gegensein hannß Carl Eisen deß Würths mit beÿstand Hannß Henrich Eisen deß Würths vff der Metz. Zunfftstuben seines eheleiblich. Bruders und Philipß Küblers deß Zingießens
verlühen haben die herberg zum Salmen mit allen deren Gebäwen, Begriffen und Zugehörden /:sonderlich dem Bräter und Spieß in der Kuch. beÿ der Gaststuben, denen in der Gast Stuben stehend. disch und stühlen:/ nichts davon alß den oberst. Frucht Kasten in der herberg und den gantzen newen Stockh, so die Verleÿher ihnen vorbehalten, außgenohmen vff sechß Jahr lang von bevorstehend; weÿhenachten angerechnet, um einen jährlichen Zinß, benantlich 55 Pfund
Dabeÿ insonderheit bedingt word. ist, daß (…) Zum Vierdten, die Verleÿherin die thür so Zwisch. dem hoff ist vff beÿd. seiten verschloß. laßen, und ihren abgesondert Auß: und Aingang im Gäßel haben, Jedoch, daß sie und die ihrige den Gebrauch deß bronnens behalten, Fürs fünfft. wann die Verleÿherin Zeit der obbestimpt. sechs Jahr den obgedachten newen Stockh verleÿh. wolte, der Entlehner, vor einem andern, lehnung haben solle. Inmittelst aber, und sechstens, die Verleÿherin den hindern Keller nach ihrer Gelegenheit dem Entlehner einraumen möge

Le receveur de monastère Saintes Marguerite et Agnès donne quittance d’une somme affectée sur l’auberge au Saumon à Anne Marie, veuve de Michel Debus.

1661 (27. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 452
Erschienen H Isaac Behem der für deß Closters Margarethæ und Agneßen alhie
in gegensein H Frantz Graffen deß Weißbeckh. alß Vogts Fr. Annæ Mariæ weÿl. Michael Debuß. geweßenen Gastgeben Zum Salmen nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand Daniel Eÿmers deß Gastgeben zum Spanbeth und Sigmund Willborns deß Barbierers ihrer dochtermänner
daß Sie Fr. Anna Maria, besagtem Closter 400 Guld. straßb. wehr. erlegt, und damit die Jenige 20. fl. wehr. welche Sie demselben iährlich termino Conceptionis Mariæ, von vff und ab der herberg Zum Salmen Zu Zinnß Zu raÿchen schuldig geweßen ist, abgelößt, (…) derowegen ermelter H Behem in Schaffners weiß gedachte Fr. Annam Mariam, hiefür bester form quittirte deß Closters hierumb gehabte Gerechtigkeit Ihro cedirt, und darauff den darüber besagend. sub dato Donnerst. 9.t Xbris a° 1574 mit deß Kleinen Rhats anhangendem Insigel gefertig. Zinnßbrieff

Les trois filles de Michel Debus vendent l’auberge au Saumon au blanchisseur Jean Georges Schwing de la Robertsau

1665 (21. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 658-v
(Prot. fol. 36. fac. 2) Erschienen Simon Willborn der Barbierer alß Ehevogt Annæ Barbarä Debußin, Ferners Johann David Eÿsenstern der Barbierer alß Erb Annä Ursulä Debußin, Und hannß Jacob Faust würth zum Spanbeth alß Ehevogt Annæ Mariæ Debußin
in gegensein hannß Georg Schwing deß Blaÿchers in Ruprechtsaw, mit beÿstand deß Ehrenvest- From- und wohlweÿsen H Isaac Fausten deß beständigen Regiments der herren Fünffzeh.
die herberg Zum Salmen mit deren vordern mittlern und hindern haüßern hoffstätten und höfflin dar zwischen sampt Zweÿen Ställen auch übrig. Gebäwen, Begriffen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie geg. dem Kornmarckh hienüber, anderseit zum theil neben hannß Reichart Raÿffeln dem Kupfferschmiden theilß neben einem Allmendgäßlin zum theil ist ein Eckh an d. heÿligen liechtgaß, anderseit neben weÿl. H. Koppen deß ältern, Barbierers, seel. wittib und Erben, theils neben obgemeltem Raÿffeln geleg., von welch. herberg gehend iahrs termino Philippi & Jacobi 4 fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl. besagte wehr. dem groß. gemeinen allmoßen zu St Marx, Item 4. fl. straßb. wehr. widerkäuffig mit 100. fl. bemelter wehr. H Jacob Spielmann dem handelßmann ehevögtlich. weiße (übernohmen) – um 1300 Pfund pfenning

Jean Georges Schwing hypothèque deux jours plus tard la maison au profit d’Isaac Faust, assesseur des Quinze

1665 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 661-v
Erschienen hannß Georg Schwing der Blaÿcher in Ruprechtsaw
in gegensein deß Ehrenvest- From- und wohlweÿsen H Isaac Fausten deß beständigen Regiments der herren Fünffzeh. – schuldig seÿen 450 Pfund pfenning nach dem fuß deß Rthls. zu 15 ß gerechnet, Ihme Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts, daß Er die herberg Zum Salmen erkauffen und deß angelt davon bezahl. möge
Unterpfand sein solle die herberg Zum Salmen mit deren haüßern hoffstätten und höfflin Stallung und übrig. ihren Gebäwen & alhie geg. dem Kornmarckh hienüber geleg. so über 100. fl. straßb. wehr. dem groß. gemeinen Allmoßen Zu St Marx, und 100. fl. wehr. H Jacob Spielmann ehevögtlich. weiße darauff habend. Capitalien, wie auch 600 Pfund pfenning Kauffschillingß rests Annæ Barbaræ Debußin Cons. verhafftet,
Item die mittere Blaÿch mit alen dero Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in Ruprechtsaw in der Oberaw geleg. (übernohmen) – um 1300 Pfund pfenning

Fils du garde-chasse Jean Schwing de la Robertsau, Jean Georges Schwing épouse Anne, fille de Thiébaut Zorn de Reichstett (le mariage est sans doute célébré à Reichstett dont les registres manquent)
1641 (17. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 801-v
(Prot. fol. 241. – Eheberedung) Erschienen Hannß Georg Schwing vß Ruprechtsaw der hochzeiter, mit beÿstand Hannß Schwingen deß Jäger Maÿsters seines Vatters und hannß henrich Schwingen Zue Reichstett seines Bruders an einem,
So dann Anna, Diebold Zornen Zue Reichstett eheliche dochter, mit beÿstand ermeldts ihres Vatters und Michael Weckhen ihres Vettern daßelbsten

Jean Georges Schwing et sa femme Anne Zorn font leur testament par lequel ils instituent pour héritiers leur fils Jean Martin et leur fille Marie Salomé
1673 (2.1.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 18, Vol. 2, Notariat Protocolla) f° 24-v
Testamentum nuncupativum, Herrn Hanß Geörg Schwingen Pleichers in der Ruprechtsaw vndt fr. Annæ Zornin beeder Ehegemächt, Vndt Burgere In besagter Awen
(…) In dem Jahr, Alß mann von der gnadenreichen vndt Heÿlbringenden Menschwerdung Jesu Christi Zahlte 1673 (…) der Andere Monatstag Januarÿ alten Calenders Vormittag Zwischen Eilff vndt Zwölff Uhren in mein hernach benandten Notarÿ eügenthumblich bewohnenden, Vndt gegen dem Frst. Marggr. Durlachischen Hoff über gelegenen Behausung (…) der Ehrengeachte Herr Hanß Geörg Schwing Pleicher in der Ruprechtsaw, vndt beneben ihle die Ehren: vnd tugendsame fr. Anna Zornin beede Ehegemächt, vnd Burgere daselbsten Persönlich kommen und erschienen seindt, Er der Ehemann etwas unpäßlich, Sie die Ehefrau aber gesunden gehenden vndt stehenden Leibs
(…) Diesemnach vndt Zum Andern wollen beede Testirende Ehegemächt vff ihr beder ervolgten todtfall den Gantzawischen Meÿerhoff sambt seinen Zugehörungen Wie solches von H. Wolffgang Mentzingern Jetzigem hiesigen Statt Major erkaufft word. Item alle in der Ruprechtsaw Inn der Nider awen gelegene Güetter Zu Bezahlung ihrer noch habenden Schuld. so vil hierzu vonnöthen sein würdt außgesetzt den Vberrest aber vnd ihre beede Kinder in Zweÿ gleiche Theil Zu vertheilen vorbehalten haben.
(3. Hanß Martin Schwingen ihrem Sohn, die Gantzawische Bleich sambt der Müehl)
(4. fr. Mariæ Salome Schwingin ihrer dochter die Bleich In der Ruprechtsau, die Herberg Zum Schwanen)
6. (…) Zu ihren Wahren, rechten, Vndt ohn Zweifflichen Erben, Welche auch ohne das ihr nächste ab intestato Erben weren ernandt vndt eingesetzt haben, Erstlich obgedachten Hanß Martin Schwingen den Bleicher auff besagter Ganßaw ihrem Sohn, Vndt dann Fr. Maria Salome Schwingin ihro dochter, Jedes Zu einem Völligen halben theil

Le seul baptême des précédents qui soit enregistré à Strasbourg est celui de Jean Georges, baptisé d’urgence à domicile le 25 mars 1654
Baptême, Robertsau (luth. f° 25)
1654. Den 25 Martÿ ist in Söhnlein nachmitag vmb 1 Uhr an diese Weld gebohr. vnndt gleich pp. corporis infirtatem Zu haus getauffet worden. Parentes Hans Georg Schwing vnd Anna Zornin. Infans Joh: Georgius (i 29)

Maître de la communauté de la Robertsau (Obermeister), Jean Georges Schwing meurt à l’âge de 51 ans le 2 mai 1673 à la Robertsau
Sépulture, Robertsau (luth. n° 106)
1673. Freÿtag d. 2. Maÿ starb H hanß görg schwing der Obermeister seines alters 51 jar vnd ward montags d. 5. dito begrab. (i 176)

Anne, veuve du maître de la communauté et aubergiste au Cygne Jean Georges Schwing, meurt à l’âge de 71 ans le 18 août 1685 à la Robertsau
Sépulture, Robertsau (luth. n° 72)
1685. den 18. Augusti starb Anna, weÿl. H Hanß Georg Schwingen gewesenen Ober Meisters vnd würths Zum Schwehnen alhier seel. hinterlassene wittib. ætat: 71. ann: vnd ward den 20. dito begrab. q.escat in pace (i 195)

Assisté de son fils Jean Martin, Jean Georges Schwing loue l’auberge à Jean Georges Kœrner, aubergiste au Dévidoir

1669 (11. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 21
Erschienen hannß Georg Schwing der Plaicher in Ruprechtsaw mit assistentz hannß Martin Schwingen deß würths Zum Schwanen alda seines eheleiblichen Sohns
in gegensein hannß Conrad Knoders deß würthß Zum lachs und Apoloniæ seines Eheweibs mit beÿstand hannß Georg Körners deß würths Zum Haspel
entlehnt, die herberg Zum Salmen alhie am Kornmarckh beÿ dem Ganth hauß gelegen, Neün Jahr lang von nechst bevorstehendem Ersten Februarÿ angerechnet, Um einen jährlichen Zinß benantlich 96 Gulden

Jean Georges Schwing et sa femme Anne hypothèquent au profit de l’avocat Marc Ott le domaine de la Gantzau, l’auberge au Saumon et l’auberge au Cygne à la Robertsau

1669 (23. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 49
Erschienen Hannß Georg Schwing der Blaÿch. in Ruprechtsaw und Anna sein Eheweib, Vnd Zwar Sie Anna insonderheit mit assistentz hannß Martin Schwing deß Blaÿchers und würths ihres eheleiblich. Sohns und hannß Joachim Haubenstrickhers deß würths ihres dochtermanns
in gegensein deß Edel- Vest- hochgelehrten Herrn Marx Otten V.I.D. und dißer Statt Consiliarÿ & Advocati senioris – schuldig seÿen 8000 Gulden daß Sie damit nachgemelte Gannßaw mit allen ihren appertinentien von gemeiner Statt erkaufften bahr bezahlten (…)
deß. allen Zu mehrern Versicherung, so solle Zuvorderst und Erstlich deß H Creditoris privilegirte special hÿpothec sein, der hoff vff der Gannßaw, die Blaÿch od. Gannß Eckh genannt, mit deßen häußern hoffstätten, Scheur, Schöpffen und Ställen sampt dem Platz umb den hoff so bißhero Zum blaÿchen gebraucht word. deßgleich die darauff befindliche Mahl: und Blawel Mühl mit ihren vier Gäng und Ablaß oben an der Blaÿch geleg., Item die also genannte Wilgen Matt dabeÿ, Item der Platz Garten an der Blaÿchen daß Gereutte, wie auch daß Kräuchmättlin Und endlich der Platz Grund der Liechtenberg genannt, sampt dem obern und undern Gereutte alda, wie daßelbe alles mit gewieß schied und Marckhstein umbgeben auch alle dero Rechte und Gerechtigkeiten, für allerdingß freÿ ledig und eig. Inmaßen die darüber am 14. Wbr. A° 1668. vff pergament und libelle weiß mit der Statt Pfenningthurn anhangendem Insigel außgefertigte und dem H Creditori tradirte Kauff Verschreibung meheren Innhalts außweißet
Fürs ander, so verleg. die schuldige Eheleuth ohnverscheidentlich dem H. Creditori noch weiters Zum special Hypothec, die Herberg zum Salmen mit deren vordern, mittlern und hinderhauß, hoffstätten und höfflin dar zwischen samt Zweÿen Stätten auch allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie geg. dem Korn Marckh hienüber einseit Zum theil neben hannß Reichart Raÿfflin dem Kupfferschmid. theilß neben einem Allmend gäßlin, zum theil ist ein Eckh an der heÿlig. liechtgaß. anderseit neben weÿl. Johann Koppen deß Barbierers seel. Erben, theilß neben obgemelten Raÿfflin geleg. Von welch. herberg gehend iahrs term. Philippi Jacobi 4 fl. straßb. währ. lößig mit 100. fl. währ. dem großen gemeinen Allmosen Zu St Marx und 4 fl. währ. widerkäuffig mit 100. fl. gemelter wehr. hr. H. Jacob Spielmann dem Handelßmann ehevögtlich. weiße,
Weiters sollen in spe. Unterpfand sein die herberg Zum Schwanen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in Ruprechtsaw in der Oberaw, einseit neben der nachegemelten Blaÿch, anderseit neben dem Allmend, hind. uff deß Rhathsamhaußisch. Lehen Gut stoßend gelegen, Ferners die Blaÿch mit dero hoff, häußern, hoffstätten, Garten und allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten in gedachter Oberau einseit neben der vorbeschriebener herberg Zum Schwannen, sonsten geringß herum neben der Allmend geleg.
[in margine f° 52-v :] Hievor gemelten hannß Erhard Schwingen Ober Meisters und Bleicher in Ruprechtsau (2000 fl. erlegt) mithin auß oben allegirter Kauffverschreibung vom 4.ten Jan. 1677. die darinn begriffene hauß, hoff, hoffstatt, Ställ, Scheurn trottstatt und dem Obsgarten à 15. Acker Groß beneben 2. tag. matten der darinn enthaltenen special hypothec entschlagen und d. solche an hans Strauben verkaufft werd. mög. – Act. d. 14.ten April. 1687.

Jean Georges Schwing cède par échange l’auberge à Loup Mentzinger, major au service de la Ville

1669 (14. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 203
(Prot. fol. 11. fac. 2.) Erschienen der Gestreng und Vest H Wolff Mentzing. dißer Statt bestellter Kriegß Maior an einem
So dann hannß Georg Schwing der Blaÿcher am andern, Und beede theil mit assistentz deß Edel- Vesten hochweÿsen H Andreæ Brackhenhoffers dißer Statt alten Ammaÿsters Treÿzehners und Scholarchæ, und H Christoph Jacob Mockhels dißer Statt bestellter Zeugwarth. – vff unserer gnädig. Herrn Rhät und ein und Zwantzig
Nemblich es habe Er H Maior Mentzing Ihme Schwing tauschweiß abgetretten und eigenthümlich eingeraumbt den Hoff daß Gannßmeÿers oder Jägerhoff genannt, mit allen seinen Gebäwen, Gärten und Ackhern, alles an einander und umbzäunt, in deß neuen hoffs Ackern, oben vff den Mühlgießen über den weg /:gleichwohl daß Jenige weg so vff die Ganßau Zeucht, ohnerachtet derselbe in daß Gut eingesteint ist, dannoch Zu ewig. tag. männiglich Zum nothwendigen Gebrauch offen bleiben solle:/ unden an daß newen hoffs Güthern so ietzo H Obristen Lieutenant Küglern gehören, einseit Zum theil neben der Kräuchmatten theilß neben deß newen hoffs Awen, und theilß neben dem Gereuten anderseit Zum theil neben dem Bronnwäßerlin, so von der Gannßau kompt, theilß neben deß Blaÿchers Behaußung so annuhn obgemelten Schwing Zustehe, unden Zum theil neben dem Mühlgießen geleg. für allerdingß freÿ ledig und eig. und mit den Jenig. Gerechtigkeiten, wie der sub dato 1. 9.br a° 1651 mit dißer Statt anhangenden Cancelleÿ Contract Insigel außgefertigt (…) außweißet, wampt Zwo Kühen und allen Marzahl deß Hoff und Güther Zinnßes de Mich: a° 1669 biß dato angerechnet
hingegen so habe eingangß gemelter hannß Georg Schwing obgedachtem H Maior Menztingern tauschweiß abgetretten und eigenthümlich eingeraumbt die Herberg zum Salmen mit deren vordern mittlern und hindern häußern, hoffstätten und höfflein dar zwischen, sampt Zweÿen Ställen auch allen übrig. Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhi geg. dem Korn Marckh hienüber einseit Zum theil neben hannß Reichart Raÿfflin dem Kupfferschmid, theilß neben einem Allmendgäßin zum theil ist ein Eckh an der heÿlig. Liechtergaß anderseit neben weÿl. Johann Koppen deß Barbierers seel. Erben theilß neben obgemelten Raÿfflin gelegen – hannß Georg Schwing H Maiors Mentzingern noch 650. lib. herauß Zu geben

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Loup (Wolffgang) Mentzinger à acquérir l’auberge au Saumon
1669 Conseillers et XXI (1 R 152)
(p. 144) Mittwoch d. 14.ten Aprilis 1669. – Herr Major Wolffgang Mentzinger bericht, daß Er von Georg Schwingen daß Würtzhauß Zum Salmen alhier, ahn sich Zu erhandlen willens, bitt deßwegen, Weilen Er nicht verburgert vmb obrigkeitliche Confirmation vnd Consens deßselbigen Kauff in der Contract stuben verschrieben Werden möchte. Erk. Willfahrt.

Loup Mentzinger hypothèque quelques jours plus tard l’auberge au profit d’Anne Marie Oberlé

1669 (23. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 222
Erschienen der Gestreng und Vest H. Wolff Mentzing. dißer Statt bestellter Kriegß Maior an einem
daß Er, Annæ Mariæ Oberlin /:dero Vogt H Johann Hartmann Wörtz Schaffner deß waÿsenhaußes ist:/ vffrecht und redlich schuldig seÿe 250. pfund
Unterpfand sein soll die Herberg Zum Salmen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhi geg. dem Korn Marckh hienüber geleg.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent en mai 1650 le droit de manance à Susanne, femme du capitaine de cavalerie Loup Mentzinger
1650, Conseillers et XXI (1 R 133)
(f° 63-v) Montag d. 20. Maÿ – Susanna Wolff Mentzingerß deß Rittmeister Haußfr. bitt per Egê vm d. schirm. Erk. Ist Ihro Willfarth word. L. XV. Scherbaum v. H. Stedel

Acte passé par le major de cavalerie Loup Mentzinger et sa femme Susanne Strobel
1664, Chambre des Contrats, vol. 529 f° 316-v
Erschienen H. Wolff Mentzinger dißer Statt bestellter Maior Zu Pferd für sich selbst. und im nahmen Fr. Susannæ Mentzingerin gebohrner Strobelin seiner ehelich. haußfrawen,

Loup Mentzinger hypothèque l’auberge au profit de Jean Charles Ringler, assesseur au Petit Sénat
1670 (8. febr.), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 72-v
Erschienen der Gestreng und Vest H Wolff Mentzing. dißer Statt bestellter Kriegs Maior
in gegensein deß Ehrenvest und weÿßen H. Johann Carl Ringlers E.E. Kleinen Rhats alten Beÿsitzers – schuldig seÿe 150. Pfund pfenning
Unterpfand sein soll die herberg Zum Salmen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Kornmarckh gelegen

Le major de la garnison de Strasbourg Loup (Wolffgang) Mentzinger se (re)marie avec Marie Agnès, fille du quartier-maître Mathias Neudecker
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 229-v n° 23)
1672. Dom. Trinitatis 2 Julÿ Hr. Wolffgang Mentzingern hiesiger Statt Wohlbestellter Maior Vndt Fr. Maria Agneß Weÿl. hn Matthiß Neudeckers, gewesenen Regiments Quartier Meisters vnder dem Tubacklichen Regiment nachgelas. Wittib. Copulavi Donnerst. 13. Junÿ (i 242)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent à Wolffgang Mentzinger l’autorisation de se marier dans un poêle de tribu.
1672 Conseillers et XXI (1 R 155)
(p. 176) Mittwochs d. 29. Maÿ 1672 – Herr Major Wolffgang Mentzinger bitt per Wilden Vmb Obrigkeitliche erlaubnuß daß Er sich mit seiner Verlobten Auff einer Zunfftstuben alhier Ehelichen Copuliren laßen möchte. Erk. Würdt daß begeren Alß wider Ordnung lauffend abgeschlagen.

Assisté de son gendre Jean Conrad Ulrich, Loup Mentzinger hypothèque l’auberge au profit de l’avocat Jean Wolffgang Pfeiler
1673 (20. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 160
der Edel Vest und Mannhafft H. Wolff Mentzinger dießer Statt wohl bestelter Major mit beÿstand hannß Conrad Ulrich deß Würths Zum Salmen seines dochtermanns
in gegensein deß Edel Hochgelehrten Herrn Johann Wolffgang Pfeilers V.J.D. Fürstl. Würtembergischen Consiliarÿ et Advocati – schuldig seÿe 225. lb
unterpfand, die Herberg Zum Salmen alhier am Kornmarckh gelegen

Acte de vente qui énumère les enfants et héritiers de Loup Mentzinger : Gertrude femme du trompette Jean Régnard Weickhard, le teinturier Axel Louis Mentzinger, Appolonnie femme du marchand de bois Jean Philippe Metzger
1680 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 296
Johann Conrad Huet der Handelßmann alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel, wegen Gertrud gebohrner Mentzingerin, hannß Rheinhard Weickhardts deß Trompeters anietzo zu Newweÿler wohnhaft Eheweibs, und wegen Axel Ludwigß Mentzingers deß Schwartz und Schönfärbers hierzu insonderheit deputirter, weiters Herr Johann Philipps Metzger der Holtzhändler und Rhein Zoller alß Ehe Vogt Frawen Apoloniæ Metzgerin, gebohrner Mentzingerin, alß Vogt gemelts Mentzingers mit Susanna Merckhlin ehelich erziehlter dreÿer Kinder, mit beÿstand Herren Mathis Schmidts obgemelts E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers dero Theil Vogts und Herrn Eliæ Winchklers Notarÿ, So dann Christoph Kertzendörffer der glaßer, alß Vogt obbesagter Gertrud, mit weÿl. Hannß Conradt Ulrich geweßenen Würth Zum Salmen ehelich erzeugter und hinderbliebener Kinder

La maison revient à Jean Conrad Ulrich. Originaire de « Streckweiler » (lecture incertaine), il devient bourgeois avec sa femme Anne Gertrude Mentzinger le 5 mai 1669 en apportant un fils Jean Frédéric

1669, 3° Livre de bourgeoisie p. 978
Hannß Conradt Ulrich der Würth, H. Michael Ulrichs Schultheißen Zu Streckweiler* ehelicher Sohn, erkaufft daß burgerrecht Vor sich und seine Haußfraw Annam Gertraudt Mentzingerin, umb 20. goldt fl.so er auff dem Pfenningthurn erlegt, bringt mit sich ein Kindt Johann Friderich und Will auff E. E. Zunfft der Weinsticher dienen. Jurav. 5. Maÿ A° 1669.

Un autre fils, Jean Jacques naît trois semaines plus tard de l’aubergiste au Saumon Jean Conrad Ulrich
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 937, n° 61) 1669. Eodem Die [Sambst. 29. Maÿ] Parent, Hanß Conrad Ulrich, der Würth Zum Salmen, vndt Anna Gertrud Mentzingerin. Inf. Johannes Jacobus. Suscept. Jacob Herrmann der Meehlmann, Hannß Jacob Scholl, Würth Zu Arbogast vndt Salome, Hanß Jacob Haubenstrücker, Würths Zum Oxen Uxor (i 489)

Anne Gertrude Mentzinger se remarie avec Jean Régnard Weickhart, originaire de « Buchswidel », qui devient bourgeois en décembre 1676
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 436
Johann Reinhardt Weickhardt der gastgeb Zum Salmen Von Buchßwidel empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Gertrudt, weÿl. Johann Conradt Ulrichs deß würthß seel. wittibin p. 8. gold. fl. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist Zuvor ledigen standts gewesen undt will Zu den freÿburgern dienen Jur. 16. Xbr. 1676.

Anne Gertrude Mentzinger fait dresser l’inventaire des biens qu’elle apporte en mariage à Jean Régnard Weickhard. L’acte, sous forme de révision de l’inventaire dressé après la mort de Jean Conrad Ulrich, est dressé dans l’auberge qui lui appartient.
1677 (27.7.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 16) n° 17 (757)
Inventarium undt beschreibung Aller der Jenigen Haab Nahrung undt Güther, so Fraw Anna Gertrudt Mentzingerin, zu dem Ehrenhafften Hn Johann Reinhardt Weickhardten, dem Gastgeber Zum Salmen undt burgern allhier zu Straßburg in den Ehestandt gebracht, Welche Nahrung der Ursachen, dieweilen in Ihr beeder Ehegemächt mit einander auffgerichteten Eheberedung expresse versehen, daß seinem Jeden seine in den Ehestand Zugebrachte Nahrung ein reservirt undt unverändert Guth sein soll, undt mann sich auff alle begebende fäll, der widerlieffer: vnd Ergäntzung halben desto beßer werde zu reguliren wißen, inventirt (…) Actum in fernerer gegenwarth des Ehrenvesten, Fürsichtig und Weilanden H. Jonæ Stöhren, Handelsmanns undt E. E. großen Raths allhier zu Straßburg Jetzmahligen beÿsitzers der Fr: noch ohnentledigtenen H: Vogts, Dienstags den 27.ten Februarÿ Anno 1677.

In einer in der Statt Straßburg ane dem Kornmarckh gelegenen Zum Salmen genandten der Fr: gehörigen Gastherberg ist befunden worden wie volgt.
Ane Haußrath, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In d. Stub Cammer, In der Gang Cammer, In der Stub Cammer, In der Gaststuben, In der Kuch. Im Bütten Keller, Im hindern Keller
Der Kind. Pfetter, Göttel v. geschenckt Gelt. Johann Friderico gehörig, Johann Jacobo Zuständig
Summarische Revision, weÿland Johann Conrad Ulrichs gewesenen Würts Zum Salmen, über deßelben Verlaßenschafft in Anno 1675. uffgerichetem Inventario verfertiget. Der Wittib unverändert Gueth. Sa. haußraths 2, Sa. Silbers 17, Sa. Antheils der Gastherberg 180, Heurath guth 150, Summa summarum 349 lb
Theilbar Guth Summarum ist fol. 47. dem Stalltax nach 276 lb. Beßerung 138, Summa 414 lb, davon ist abgangen 389, ane haußrath erkaufft 62 (summa) 451 lb – Summa summarum der Jetzigen vorhandenen Nahrung 2161 lb, darzu gerechnet der frawen unverändert Guth 349, Ist also die Jetzige vorhandene Activ Nahrung in Allem 2511 lb – Passiva 1864 lb, Nach solchem abzug 646 lb

Le tuteur des enfants issus de Jean Conrad Ulrich et d’Anne Gertrude Mentzinger vend l’auberge au Saumon à Jean Frédéric Hansmetzger, aubergiste au Lion rouge, et à sa femme Anne Barbe

1677 (20. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 543-v
Christoph Kertzendörffer der Glaser, alß Vogt weÿl. Johann Conrad Ulrichß deß Würthß Zum Salmen nunmehr seel. mit Anna Gertrudt gebohrner Mentzingerin deßen geweßenen Eheweib ehelich erziehlter und nachgelaßener Kinder, mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen Herren hannß Michael Gilgen undt herren Johann Peter Storckhen, beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ad Contractus Minorum insonderheit deputirter
in gegensein hannß Friderich Hannßmetzgers deß Würths zum Rothen Löwen und Annæ Barbaræ beÿder Eheleuth und beÿde mit beÿstand Joachim Schurers E.E Kleinen Rhats beÿsitzers ihres resp. Stieff Schwähers und Stieff: Vatters
die Herberg zum Salmen mit deren Vordern mittlen und hindern häußern, hoffstätten und höfflein dar zwischen, sambt Zweÿen Ställen auch allen übrigen deren Gebäwen begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier gegen dem Kornmarckh hinüber, einseit Zum theil neben Bartholomeo Erasmo Albrecht dem Kupfferschmidt theils neben Einem Allmend Gäßlein Zum theil ist ein Eckh ahn der heÿligen Liechter Gaß, anderseit neben Johann Koppen dem Barbierer, theils neben obgemeltem Albrecht gelegen, welche Herberg cum appertinentÿs annoch umb 2209. fl. dem Blatter hauß alhier Verhafftet – geschehen umb 3400. fl. nach abzug aber der ietzangegebenen beschwärdt (…) umb 1190. fl.
[in margine f° 545 :] (…) in gegensein Johannis Römers deß Goldarbeiters alß ietzig. possessoris deß Und.pfandts (quittung) Act. d. 7. Febr: 1692.

Les acheteurs hypothèquent le même jour la maison au profit de leur beau-père Joachim Schurer

1677 (20. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 546
Hannß Friderich Hannßmetzgers der Würth zum Rothen Löwen und Anna Barbara sein eheweib und Sie Anna Barbara insonderheit mit beÿstand Herrn Hannß Jacob Rueffen E.E Großen Rhats alten beÿsitzers und Herren Hannß Carl Schragen deß Saÿlers beÿde ihrer Schwäger
in gegensein herren Joachim Schurers E.E. Kleinen Rhats beÿsitzers ihres resp. Stieff Schwäher: und Stieff: Vatters – schuldig seÿen 350. lb
unterpfand, die Gastherberg Zum Salmen mit deren Vordern: mittlen: hindern: häußern, hoffstätten und allen übrigen Gebäwen begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier gegen dem Kornmarckh hinüber gelegen
Es soll auch dem Schuldglaubiger cavirt sein, mit Ihr Annæ Barbarä ererbtem Vätterlichen antheil, so dero eheleibliche Mutter zeit lebens wÿdems weiß Zugenießen habe, wie auch mit allen dem Jenigen so die Anna Barbara Von gedachter ihrer eheleiblichen Mutter und seiner Zeit ererben wird

Fils du boucher Nicolas Hansmetzger, Jean Frédéric Hansmetzger épouse en 1653 Anne Barbe, fille du sellier Martin Buntz
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 259-v n° 13)
1653. Festo Pentecostes et Trinit. 22 et 29. Maÿ. Friderich hans metzger der metzger Niclaus hans Metzgers deß metzgers und burgers alhie hinterl. ehel. sohn vnd Jungf. Anna Barbara, Martin Buntzen deß sattlers und burgers alhie hinterlaßene eheliche Tochter. St. Claus Mont. 30. Maÿ (i 278)

Jean Frédéric Hansmetzger est redevable de 376 livres au bureau de l’accise. La vente de l’auberge n’a pas eu lieu parce que le vendeur en demandait une somme trop importante. Jean Frédéric Hansmetzger demande un délai mais l’assemblée estime qu’il s’agit de manœuvres dilatoires. Il propose de louer l’auberge dont les loyers reviendront au bureau de l’accise. Les Quinze accordent un délai jusqu’à Pâques suivantes pour que le pétitionnaire trouve un locataire.
1689, Protocole des Quinze (2 R 93)
(f° 16) Sambstag den 5. Februarÿ – Johann Friderich Hanß Metzger pt° Umbgeldts Extantzen
Noîe Johann Friderich Hanß Metzgers, des Würths Zum Salmen alhier, ersch. Saltzmann, prod. Und.th Mem: Und Bitten pt° schuldiger Umbgelts Extantzen. Erk. Vor Obere Umbgeldts Herren gewießen

(f° 35) Freÿtags den 18. Februarÿ – Hanß Friderich Hanß Metzgers pt° Umbgeldts Extantzen
Obere Umgelts Herren laßen per Herren Schragen referiren, daß Hanß Friderich Hanß Metzger, der Würth Zum Salmen, per Memoriale eingekommen, und umb gedult wegen schuldiger Umbgeldts Extantzen gebetten habe, inn ansehung er sehr geringe Zehrung habe, und das geld ohnmüglich außbring. könne. Als man das protocoll de a° 1687. auffgeschlagen, habe sich gefunden, daß er annoch 376. lb 15 ß schuldig seÿe, darauff er seithero, ohnerachtet gegebener Vertröstung das Hauß Zu Verkaffen, Und Gemeiner Statt satisfaction Zuthun, Nichts bezahlt habe, Und seÿe die Ursach, daß er gedachte behaußung nicht an den Mann gebracht, Wie mann eußerlich Venommen, dieße, daß er selbiges so hoch gehalten, daß niemand es an sich erhandlen Können. In Zwischen, weilen er jnn seinem Memorial nicht gedencket, Wie Und jnn was vor terminen er Zahlen wolle, so seÿe genugsam daraus Zuschließen, daß er nur Zu tergiversiren, Und die bezahlung von Zeiten Zu Zeiten auffzuschieben suche, Und damit mann Wiße, Ob die Umbgeldts Bürgen, benantlichen David Reuther, und Hannß Melchior Dambach, die beede Weißbecken, sich jnn der Contractstuben genugesam versichern laßen, so habe Mann daselbsten nachgesehen, Und jnn d. Verschreibung gefunden, daß deßen Frau sich Nur generaliter Verbunden habe, und des Haußes nicht gedacht worden, und also die sach nicht gar Zu wohl Versehen seÿe. Daraufhun mann vor Nöthig ermeßen, ihme bedeuten zulaßen, daß der Statt richter, die execution Vorzunehmen, die commission hätte, Darüber er sich sehr kläglich gestellt, Und, da er nachgehends vorbeschickt worden er anfangs mit d. sprach nicht heraus gewollt, sond. allein Vermeldt habe, daß Wann er von Mobilien was verkauffen würde, er G. Statt Nach Und Nach contentiren wollte, jedoch aber Auf Noch ferneres anhalten, endlichen sich dahin erklärt, daß er bemeldtes sein Würthshuß Verlehnen, und dem Pfenningth. den jährlichen Zinnß Zukommen laßen wollte. Darmit aber gemeine Statt nicht, Wie beÿ dem haußverkauff erfährt würde, Und mann nit ihme, als einem burger, Nicht so streng verfahrt, so hielten die Herren Deputirte ohnmaßgeblich dafür, daß Mann ihme Noch biß auf Nächstkünfftige Ostern Zeit geben Könte, jnnerhamb welcher er sein hauß verlehnen, Und den davon jährlich Fallenden Zinnß dem Pfenningth. lüfere, wo nicht die execution erfolgen solte, zu Mghh. stellend. Erk. Beliebt.

Anne Barbe Buntz meurt en 1692 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de Jean Reeb rue Sainte-Elisabeth. L’actif de la succession s’élève à 26 livres, le passif à 682 livres.
1696 (10.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 3) n° 96
Inventarium vnd Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Barbara gebohrne Buntzin, des Ehrenachtbahren herrn Johann Friderich Hanßmetzger der Zeit bedienten des Umbgeldts vnd burgers allhier zu Straßburg, geweßene haußfraw nunmehr seel. nach Ihrem den 3.ten Augusti des hingelegten 1692.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abgeleibten Fraw seel. mit vor ernantem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato Erben (…) Actum in der Königl. freÿen Statt Straßburg Dienstags den 10. Aprilis Anno 1696.
Die Verstorbene Fraw seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fraw Annam Barbaram H Johann Caspar Strintzen Würth und Gastgebers Zur Cronen in der Ruprechtsaw eheliche haußfrauw, welche der Inventation ohne beÿsein gedachten Ihres Ehemanns beÿgewohnt. 2. Jgfr. Annam Catharinam. 3. Abrahamb, welcher sich der Zeit in Kriegs-diensten als furier enthält, 4. Salomeam, 5. Jgfr Mariam Magdalena, 6. Johannem Jacobum, Aller Hanßmetzgere, deren 5. letztern geordnet und geschworenen Vogts H Johann Jacob Schurer Sattler vnd burger allhier, so auch beÿ der Inventation Zugegen wahr, Alle 6. Zugleichen theilen
Nota. Demnach beede geweßene Eheleuthe Zur Zeit Ihrer Verheurathung, Ire Zusammengebrachte Nahrungen nicht inventiren laßen, als hat man auch dißmahls die annoch wenige vorhandene verlaßenschafft anderer gestalten nicht als vnder einer maß beschreiben Können (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der Elisabetha Gaß gelegenen, Meister Johann Reeben dem Schreiner vnd burgern allhier eigenthümlich zuständigen Behaußung volgender maßen befunden worden.
In der Wohn Stuben
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 26 – Schulden auß der Verlaßenschafft zubezahlendt 682 lb – die Passiva die ganze Activ Nahrung vbergsteigen vmb 655 lb

Jean Frédéric Hansmetzger et Anne Barbe Buntz vendent l’auberge à l’orfèvre Jean Rœmer

1692 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 71
Johann Friderich hans Metzger, der alte Salmen würth und Anna Barbara gebohrne Buntzin, mit beÿstand Georg Philipß Hüttingers, deß Metzger und Johann Jacob Schurers deß Sattlers, Ihrer Schwagere
Johannis Römers, des Goldarbeiters, zufolg deß am 11 Jun. 1691. beÿ E.E. Großen Rath ergangenen Bescheids
Die Herberg Zum Salmen, mit deren Vorder: Mittler: und hinderhaüßern, hoffstätten, und höfflein dar zwischen, sambt Zweÿen Ställen, auch allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, allhier gegen dem Kornmarckt hienüber, einseit Zum theÿl neben Bartholomæo Erasmo Albrecht dem Kupfferschmid, theilß neben einem Allmendgäßlein, Zum theil ist ein Eck an der heÿligen liechtgaß, anderseit neben weil. H. Johann Koppen gewesenen Barbierers sel. Erb., theilß neben obgem. Albrecht gelegen, auch einen außgang in gemeldte heÿg. Liechtengaß habend, welche herberg und Zugehördten umb 2209 gulden (auch umb 500 gulden Capital verhafftet) geschehen umb 1040 Gulden

Jean Rœmer demande à ne payer que la moitié des droits de mutation, l’autre étant à la charge du vendeur. L’enquête montre que le vendeur est toujours débiteur du bureau de l’accise. Le préteur royal déclare que le pétitionnaire peut faire appel à la juridiction supérieure bien qu’il n’ait pas fait à temps ses objections et que l’achat a été fait pour en tirer profit.
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
(f° 131-v) Sambstags den 21. Junÿ – Herr Johann Römer, der Goldarbeither, per Saltzman, prod. Und.th. Memoriale und Bitten pt° Pfundzolls. Erk. Vor Ober Pfund Zoll Hn gewießen

(f° 144-v) Freÿtag den 4. Julÿ – Johann Römer pt° Pfundzolls
Herr XV.er Johann Christoph Kellermann, als ber Pfund Zollherr, laßt per H. Schragen referiren, daß an Johann Römer, den Goldarbeither, so die Gastherberg Zum Salmen gekaufft, Von H, Actuario Schmidten 31 lb d ß Pfund Zoll gefordert worden, der aber wegen d. helffte difficultät gemacht, weßwegen bemeldter Herr Schmidt es vor E. E. Kleinen Rath gebracht, allwo Römer aufferlegt worden, daß innerhalb 8. tagen er den Pfund Zoll sub poena immssionis erlegen solle, davon er an Mghh appellirt und gebetten ihn wegen des halben theils schadloß zu halten, mit vermelden, daß Krafft Pfundzoll Ordnung Zwar Käuffer den Pfundzoll erlegen Und von dem Verkäuffer die helffte wider einforderen solle, solches aber er Nicht hätte thun Können, weilen das geltt schohn deponirt war, Und daß, wann er alles bezahlen solte, es ihn sehr trucken werde.
Allein habe man sich erinnert, daß Hannß Friderich Hannß Metzger d. geweßene Salmen Würth 418 lb 15 ß Umbgeldt Extanzen schuldig geweßen Und das auff Nach Und Nach 347 lb 7 ß 11 s bezahlt habe, also Noch 71 lb 7 ß 11 d schuldig verbleibe Und wann Römern in seinem begehren Willfahrt werden sollte, dießen 71 lb 7 ß 11 d Noch so viel als die helffte des Pfundzolles außtragt, Nemblichen 15 lb 12 ß 6 d, Zugehen würden der Würth aber es Nicht in bonis hätte, Wiewohlen seinen Zweÿ bürgen, die auff den Fall deßwegen belangt werden Könten, noch da weren, er auch beditten, daß ihme ein Capitain Under Obrist Kreder, nahmens Simon Rötenis von Linck, Noch 124 thl. schuldig were, und Gemeine Statt vor ihn geschrieben hätte, allein were solches ungewiß und dubios, Stündte dahero Zu Mhh. Ob sie Römern deferiren wollen ?
Herr Prætor Regius, was die Formalie dießes begehrens betrifft, so halte Er darfür, daß weilen die appellationes nirgend anders wohin als ans Cammergericht gehörig, des Römers appallaôn Hier Nicht anzunehmen seÿn werde, Quoad materialia, so seÿe sein petitum Nicht fundirt, Und E. E. Rath nach d. Pfund Zoll Ordnung gange, Und, wann er, Römer, einige rationes gehabt hette, so hätte er es zu rechter Zeit thun sollen, darzu noch dießes Komme, daß er Vor sich d. hauß Nicht, sondern zu seinem Vortheil gekaufft habe, Vermeine dahero, daß ihme sein begehren gäntzlich abzuschlagen seÿn werde. Erk. gefolgt.

Jean Rœmer hypothèque l’auberge au profit de l’ancien consul François Reisseissen. En marge, quittance remise en 1711 à Jean Jacques Stempel.

1692 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 97
Johannes Römer der Goldarbeiter
/:salv. titt:/ Herrn Francisci Reißeißens, alten Ammeisters und dreÿ Zeheners – schuldig seÿe 250 pfund
unterpfand, die Herberg Zum Salmen, mit deren Vordern: Mittlern: und hindern haüßern, hoffstätten, und höfflein, sambt allen übrigen deren Gebäuen, recht. und Zugehördt, allhier geg. dem Kornmarckt, einseit Zum theÿl neben Bartholomæo Erasmo Albrecht dem Kupfferschmid, theilß neben einem Allmendgäßlein, Zum theil ist ein Eck an der heÿlig. liechtgaß, anderseit neb. weil. H. Johann Koppen gewesenen Barbierers sel. Erb., theilß neben obged. Albrecht geleg.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Jacob Stempels, gastgebers zum Weinstock allhier als jetzmahligen Proprietarÿ hierinn versetzten Herberg zum Salmen (quittung) den 28. dec. 1711

L’orfèvre Jean Rœmer vend l’auberge à Pierre Büry

1693 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 585
H. Johannes Römer, d. Goldarbeiter
H. Peter Bury, deß würths Zum Salmen
die herberg Zum Salmen, mit deren Vorder, Mittler, und Hinderhaüßern hoffstätten, und höfflein, dar zwisch. sambt Zweÿ Ställen, auch allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördt. und Gerechtigkeit allhier geg. dem Kornmarckt hinüber, einseit zum theil neben Bartholomæo Ernsten Albrecht dem Kupferschmid theils neben Michael Fischer dem buch.bind. und büttel EE. Zunfft d. weinsticher, and. seit theils auff weil. Johann Koppen geweßenen Barbierers sel. Erb. theils auff ein allmendgäßel darin auch ein außgang geht, hind. auff ged. h. lichtergaß stoßend, darin solchen eine auß fahrt hat, geleg. welche behaußung und Gastherberg umb 1100 lb Capital dem großen Allmoßen zu St Marx und umb 250 lb Capital H. Francisco Reißeißen alt. Ammeister und dreÿ Zehenen verhafftet – geschehen umb 650 pfund

Pierre Büry hypothèque la maison au profit de la fondation de la Chartreuse

1694 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 186-v
H. Peter Burÿ, würth Zum Salmen, mit beÿstand H. Johannes Römers, deß Goldarbeiters
in gegensein /:tit:/ H. Philipp Heinrich Von Wickersheim, dießer Statt ietzmahls Regirend. H. Stätt meisters und dreÿ Zeheners wie auch /:tit:/ H. Francisci Reißeißens alt. Ammeisters XIII.ers beed. alß Pflegere, beneben Hn Johann Jacob Herberling Schaffnern der Carthaus allhier (daß er) gedachter Carthauß schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, sein solle, die Herberg Zum Salmen mit deren Vorder, Mitler und hinder häußern, hoffstatt und höfflein, dar zwischen, samb ställen und allen übrig. deren gebäuen, Recht. und Zugehördt, allhier geg. d. Kornmarckt einseit neben Bartholomeo Erasmo Albrecht d. Kupfferschmid zum theil, theilß neb. Michael Fischer dem buchbind. und büttel E.E. Zunfft d. weinstich. and. ist theilß auff weÿl. H. Joh: Koppen gewesenen barbierers sel. Erben theilß auff ein Allmend gäßel, darin auch ein außgang gehet, Zum theil ist ein Eck an d. heilig. lichtergaß, hinten auf ged. heilig. lichtergaß stoßend, darin solche eine außfahrt hat, geleg.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Jacob Stempels, Gastgebers zum weinstock als ietzig. proprietarÿ hierinn versetztes Herberg zum Salmen, den 29. Decembr. 1711

La maison est vendue le 9 septembre 1699 par adjudication judiciaire à l’hospice des Vérolés. L’administrateur et le receveur de l’hospice vendent en juillet 1700 l’auberge au brasseur Jean Thierry Schlehenacker

1700 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 376
/:salv. tit:/ Herr Philipp Conrad Joham von Mundolßheim, Stättmeister, als Pfleger und H. Johann Daniel Scherer, Notarius Publicus alß Schaffner deß Blaterhaußes
in gegensein H. Dietrich Schlehenackers, deß Biersieders Zum Störckel mit beÿstand Hn Theobald Vogt, deß holtzhändlers seines Schwehrvatters
die eines am 9.t 7.br 1699. datirten, und am 5.t 9.br. beÿ EE. Großen Rath producirt. Ganth gerechtigkeit, so gemeldtes Stifft vermög Ganth Kauffbrieffs erlangt hat, auff der Gastherberg zum Salmen, allhier gegen dem Kornmarckt über, einseit zum theil neben weil. Hn Johann Koppen, gewesenen Barbirers und Wundartzts sel. Erb. vornen zum theÿl neben dem alßo genandt. Salmen gäßel, davon Sie auch einen Ein: und außgang hat, anderseit neben H. Bartholme Eraßmus Albrecht, dem Kupfferschmid, Ehevögtlicher weiß hind. auff die Heÿlig lichtergaß stoßend wo selbst ein außfarth und großes thor ist, darbeÿ zu wißen daß das verkauffende Stifft alß ältister Creditor darauff zu erfordern hat in Capital zinß, Marzal und Unkost. biß Johannis Baptistæ dißes jahrs gerechnet 1337 pfund (…), Ist demnach solcher Verkauff gescheh. alßo und dergestalt, daß das hauß respect. Ganthrecht für freÿ ledig und eÿgen alienirt word. und von Ihnen Kaüffern angenommen worden für und umb 2050 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent l’hospice des Vérolés à revendre l’auberge à Jean Thierry Schlehenacker
1700, Conseillers et XXI (1 R 183)
(p. 130) Montags den 21. Junÿ 1700. – der Schaffner deß Blatterhaußes vmb Decretum alienandi die Gastherberg Zum Salmen betr.
H. noîe der Verordneten herren Pfleger deß Blatterhaußes alhier prod. vnderdienstliches memoriale pt° verkauffung der durch den ganthprocess gezogenen Gastberherg Zum Salmen, die herren Pflegere beziehen sich auff die contenta des vberreichten Memorials, vndt berichten dabeÿ, daß die 2000 fl. welche der Käufer Johann Dietrich Schlehenacker der biersieder Zum Storcken angeben würdt gleich wider Zu deß Stifts nutzen angelegt werden sollen.
Herr Syndicus Klingling meldet, es seÿe bekhandt, daß die Stifftsgüther ohne erhaltenen consens beÿ Hh. Räth vnd XXI. nicht alienirt weden können, weilen nun auff seithen dießes Stiffs die geziemende ansuchung deßweg. geschehen vnd auch der auß solchen Verkauff fließende nutzen gantz notori alß hette Er darvorgehalten daß mit gebettenem Decreto alienandi Zu willfahren sein werde doch mit dießer condition, daß die erlöste gelter gleich wider Zu deß Stiffts nutzen angelegt werden sollen.
Erk. würdt mit gebettenem Decreto alienandi willfahrt vnd sollen die erloßte gelter gleich wider angelegt, vnd der Contract in die Contractstuben Ordnungsmäßig verschrieben werden. H. XV. Siburg und H. Kübler.

Jean Thierry Schlehenacker loue l’auberge à Christophe Henning, aubergiste à la Cave au Faucon

1700 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 430
H. Dietrich Schlehenaker der Bier Sieder Zum Störckel
in gegensein H. Christoph Hening deß Würths im Falcken Keller mit beÿstand Georg Conrad Österling deß Küffers Und Andres Kellers, deß Pfisters Zu St. Marx
entlehnt, die Gastherberg zum Salmen, mit allen Gebaüen, begriffen Und Zugehördt alhier nichts darvon alß was hernach gemeldt ist, außgenommen, Nemblich Es hat sich d. Verleiher vorbehalt. im hindern neu aufferbauten Stock den gantz. Keller, und dann die zweÿ mittlern Stöck, alßo daß v. solch. hind. Stock allein der Stall und die haubühnen in die lehnung gehörig seÿn sollen, auff dreÿ jahr lang von Michaelis dißjahrs anzufang., umb einen jährlich. Zinß Nemblich 80 pfund

La maison est décrite dans l’inventaire dressé en 1704 après la mort d’Anne Marie Vogt, femme de Jean Thierry Schlehenacker. Les experts l’estiment à une valeur minimale de 2100 livres. La description est reprise dans l’inventaire des apports dressé l’année suivante.

Jean Thierry Schlehenacker vend l’auberge à Jean Jacques Stempel, aubergiste au Cep de vigne, et à sa femme Marie Susanne Kellermann moyennant 4 000 livres

1711 (ut supra [16.3.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 141-v
(4000) Dietrich Schlehenacker bierwürt zuem Störckel u. hr Joh: Heinrich Lang sen: Not. alß vogt seiner 2 KK zweÿter ehe
in gegensein Joh: Jacob Stempel würts zuem weinstock u. Mariæ Susannæ geb. Kellermännin
die Gastherberg zuem Salmen sambt hoff hoffstatt und übrigen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahn dem Kornmarckt, einseit neben Tobias Stephan dem sattler anderseit neben Barth: Erasmus Allbrecht hinten auf die liechtergass – um 250 und 250 capitalien verhafftet, geschehen um 3500 pfund

Vivandier au Grand Cerf, le réformé Jean Jacques Stempel demande dispense de fournir la somme habituelle pour accéder à la bourgeoisie. Il a épousé l’année précédente Susanne, fille du tailleur Charles Kellermann, exerce depuis sa jeunesse le métier d’aubergiste mais ne peut compter sur ses parents ruinés par la guerre qui habitent à Wachenheim en Palatinat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent la dispense eu égard qu’il a bonne réputation et qu’il a épousé une fille de bourgeois.
1689, Conseillers et XXI (1 R 172)
Hanß Jacob Stempfel d. Calvinist pt° burgerrechtens.
(p. 325) den 12.t. Novembris – Hanß Jacob Stempfel d. Calvinist pt° burgerrechtens.
Hanß Jacob Stempfel der marquetender Zum großen hirsch prod: p. Goll mem: mit beÿl. 1. 2. et 3. trägt vor wie daß Er in verwichenem jahr mit Jf. Susanna Hanß Carol Kellermans des schneiders hinterl. dochter sich verheurathet, und die continuation ihres burgerrechtens beÿ E. E. Rath erhalten wegen des seinigen aber ab, undt der ortnung ein genüge Zulaisten verwießen worden. Weilen Er nun immer gehofft Von seinen Eltern so viel Zu erlangen, und durch seine sparsambkeit Zu erwerben, daß mit beÿschafung 1000. fl. Zu dazu capabel sich machen möchte, so habe es Ihme bißhero gefehlet, in dem seine Eltern und alle umliegende örter durch das Kriegsweßen vertrieben und abgebrandt worden, seÿe auch auf guther kein geldt Zu bekhommen und wiße Er also kein hülff von dort auß. Hier hätte Er Zimblich gäste wann er nur warme speißen vorsetzen dörffe, so Ihme aber nich erlaubt werde, Er habe dann vorderist mit dem burgerrechten die sach außgeführt, bittet demach solches von einer frauen alß burgers dochter umb die gebühr dispensando Ihme zu khommen Zu laßen, damit Er der würtzschafft so Er vor Jugend ahn getrieben ferner abwarten, beÿ E. E. Zunfft der freÿburgern sich Zünfftig machen und sich und die seinige ehrlich ernehrem möge.
Erkant, Solle Implorant per Hrn Deputatos mehr vmbständtlich woher Er gebürtig, so dann ob durch letztere brandt und Landverderbung seine Eltern Verunglückt worden, und wie viel Er in allem mittel habe gehört, und der bericht wieder referirt werden. H. XV. Brandt, Rathh. Faust.

(p. 328) Montags den 14.ten Novembr. – Relation über des, worüber Stempel wegen sines gebehrens es burgerrechtens befragt word.
Herr XV. Brandt vnd Rathh. Dolhopf referiren sie hetten Hanß Jacob Stempfel dem marquetender Zum großen hirsch vor sie beschickt, vnd Ihn über die umbstände so Ihnen committirt worden befragt, derselbe habe geantwortet, Er seÿe auß der pfaltz von wachenheim gebürtig, sein Vatter seines handtwercks ein Zimmermann, so aber beÿ der Zerstörung flüchtig werden müßen, Er habe ein eÿgen hauß in selbigem ort gehabt, welches aber Zu Einem steinhaufen gemacht word. Vndt ob Er gleich annoch güther daselbst habe, könne Er von Niemandt Kein geldt darauf bekhommen, wolte Ihme dem sohn sonsten wohl mit etwas helfen, welches aber bis auf beßere zeiten Er nicht thun Könne. Sie hetten auch wegen seines lebens und wandels sich informirt, undt gehört, daß Er ein fleisiger verträglicher mann seÿe, vnd die würtzschafft wohl treibe, werde also zu Mg herren stehen, waß sie pt° des burgerrechtens erkhennen wollen.
Erkant, in consideration der guten Zeugnußen, und daß Er ahn burgers dochter sich verheurathet, dispensando in seinem begehren willfahrt, und ahne E. E. Rath übriges verwießen. iidem Dni deputati.

Domestique à la cantine française, Jean Jacques Stempel fait baptiser en août 1688 son fils Jean Jacques issu de Marie Susanne Kellermann. Le pasteur note que l’enfant est né onze semaines après le mariage célébré à Willstätt.
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 23)
Heut dato den 8 Augusti 1688 ist von mir ein kindt getaufft word. mit nahm. Johann Jacob deß. Eltern Johann Jacob Stempel der hauß Knecht beÿ der frantzösisch Canthin und Maria Susanna Kellerin die Tauff Zeüg. (…) NB Nach dem diese person Zu Willstätt hochzeit gehalten, ist das Kindt ii woch. nach der hochzeit gebohren (unterzeichnet) hanns Jacob Stempel Jhr vafter for mich vndt lein haußfrauw (i 26)

Fils du menuisier Nicolas Stempel de Wachenheim en Palatinat, Jean Jacques Stempel devient bourgeois par sa femme en novembre 1689.
1689, 4° Livre de bourgeoisie p. 561
Hanns Jacob Stempel, der gastgeber Von Wackenheim auß der Pfaltz gebürtig, Niclauß Stempels des Zimmermanns daselbst ehel. sohn, empfangt das burgerrecht Von Maria Susanna Kellermännin, deßen haußfr. p. 2. gold fr. 16. ß so Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt ist Zuvor ledig. standts geweßen vnd will beÿ E E Zunfft der Freÿburger dienen. Jur. den 19. 9.bris 1689.

Jean Jacques Stempel l’aîné et Susanne Marie Kellermann font donation d’effets mobiliers à leurs enfants
1731 (6.11.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 14) n° 236
Designatio derjenigen Effecten und Mobilien welche der Ehrenvest vorachtbahre Herr Johann Jacob Stempel Senior vornehmen weinhändler und die viel Ehren und Tugendbegabte Frau Susanna Maria Stempelin geb. Kellermännin beede Eheleuthe ihren dreÿ Kinderen und Enckelen durch H. Johann Martin Brehmen der Statt geschwornenn Käufflers unter sich in Fünff gleiche theil zu vertheilen freÿwillg übergeben

Susanne Marie Kellermann meurt en 1733 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 1 700 livres. L’actif de la succession s’élève à 8 036 livres, le passif à 1 580 livres.

1733 (23.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 13) n° 275
Inventarium und beschreibung allerderjenigen Liegend und fahrender Haab, Nahrung und Güthere so Weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche Frau Susanna Maria Stempelin gebohrne Källermännin des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Stempel des ältern Weinhändlers und burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliebstin nunmehr seel. nach Ihrem den 13. Maÿ jüngsthien genommenen tödtlichem hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hinterbliebenen H. Wittibers und der Verstorbenen Frau seel. per Testamentum Zu Erben verlaßener Kinder und Enckel, alle nach dießem Titulo Inventarÿ nebst Ihren Herren Ehe und geschwornen Vögten ordentlich benambßt, fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 23. Junÿ A° 1733.
Die abgeleibte Frau seel. hat per Testamentum Zu Erben verlaßen Wie folgt. 1. Herrn Johann Jacob Stempeln, Gastgeber im Weinstock vulgo Rubenloch und burger allhier, so peæsens war. 2. Weÿl. Herrn Johann Carl Stempel geweßenen Wirths Zum Salmen mit auch Weÿl. Frauen Maria Salome gebohrner Hellbertin seel. ehelich erzeigte und nach tod Verlaßene dreÿ Kinder nahmentlich Friderich Carl, Susanna Maria und Catharina Elisabetha, deren ordentlicher Vogt Zwar herr Johann Jacob Stempel vorgedacht ist, Weilen aber derselbe vor sich hierbeÿ interessirt, als ist herr Tobias Guntelwein Gastgeber auff einer Ers. Zunft der Gerbere und burger allhier Zum Theilvogt geordnet Worden, und hiebeÿ erschienen. 3. Weÿl. Frauen Annæ Barbaræ Karthin gebohrner Stempelin seel. mit herrn Philipp Karthen, Seidenhändler und burger allhier, ehelich erzeugten und nachgelaßenen Sohn Philipp Jacob so zwar bevögtihet mit hernach gemeltem herrn Daniel Friederich Färber weilen aber derselben uxor: nom. hiebeÿ interessirt, alß hat Herr Johann Andreas Käufflin Procurator vicarius allhier als deßen geschworner Theilvogt dißem Geschäfft beÿgewohnt. 4. Herr Johann Martin Stempel, Wirth Zum Salmen und burger, allhier so sich hiebeÿ eingefunden, 5. Frau Catharina Elisabetha Färberin gebohrne Stempelin, Herrn Daniel Friderich Färbers Handelßmanns und burgers allhier Eheliebstin deren Eheherr anweßend ware Alle fünff der Verstorbenen Frau seel. mit Ihrem hinterlaßenen H. Wittiber ehelich erzeugt und Zu Erben verlaßene Kinder und Enckel.

Copia Testamenti solemni in Scriptis so beede geweßene Eheleuthe in Anno 1732. Vor Weÿl. H Notario Johann Martin Brieffen seel. auffgerichtet
Haußrath. Höltzen und Schreinwerck, Auff der Bühn, Im Vordern obern hauß Ehren, Im Hauß Ehren, In der hindern Stub, In der undern Wohnstub und Cammer, Im undern hauß Ehren, Im hindern Stübel, In der undern Kuchen, Im Bindhauß, Im Garten, In der officiers stub
Eigenthum an Häußer und Garten. Erstl. Eine behaußung, hoff, hoffstatt, höfflein hinderhauß, bronnen auff dem baarfüßer Platz (…)
Item die Gastherberg Zum Weinstock oder vulgo Rubenloch genannt, mit allen deren gebäuen begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier unterhalb dem Kornmarck ein Seit neben Johann München dem Weißbecken Zum Krebs, ander Seit mit Zweÿen Ecken gegen dem baarfüßer Platz hinden auff ein allmend gäßlein das Rubenloch gäßlein genand, stosend, darein solches auch einen Außgang hat, und ein darzu gehöriger Stall liegt, davon gehen 3. lb 12 ß 6 d allmend geld Jährlichen in verschiedenen Terminen dem allhießigen Pfenningthurn. Sonsten freÿ ledig und eigen v. durch die Werckmeistere Crafft vorallegirter Abschatzung æstimirt Worden vor 2200. lb. Abgezogen die darauff hafftende allmend Zinß so Zu Capital gerechnet antreffen 72. lb 10 ß d. So verbleibt an dem anschlag über 2127 lb. 10. ß. Hierüber meldet ein perg. Kbr. in allhießiger C.C. Stub unter dero anh. Inns. gef. datirt den 30. Martÿ A° 1709. außweißend wie solche Behaußung Von beeden Eheleuthen erkaufft worden mit Lit. C signirt. Ferner dreÿ dergleichen Kbr. deren der eine datirt den 8. Febr. A° 1658 mit a. N° 2 et Lit.B. et D. notirt der andere datirt den 10 Julÿ A° 1697. mit Lit. B. et C signirt der dritte aber datirt den 15. 9.br A° 1635. mit a. N° 1 Lit A. et F. bem.
It. die Gastherberg Zum Salmen samt hoff, hoffstatt und übrigen deren begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier ane dem Kornmarck, ein Seit neben Johann Philipp Heischen dem Sattler, 2. Seit neben Sebastian Eckel dem Glaßhändler hinden auff die Lichtergaß stoßend, so freÿ Ledig und eigen und durch die Werckmeistere in obberührter Abschatzung angeschlagen Worden pro 1700 lb. Darüber ist vorhanden ein perg. Kauffbr. mit der St. Str. anh. C. C. Inns. verw. de dato 16. Martÿ A° 1711 außweissend wie beede Eheleuthe solche erkaufft mit Lit. G. notirt. Ferner deÿ dergleichen Kbf. deren der eine datirt den 1. Julÿ A° 1700. mit N° 2 und Lit. H. notirt, der andere den 9. 7.br. A° 1699. mit N° 2 et Lit.. J. Signirt, der dritte den 27. Aug. 1693. mit N° 6 et Lit. K. bez.
It. ein Garten beneben Zweÿen Häaußern einer Scheur hinder dem Zollhauß am Cronenburgerthor (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 315, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 81, Sa. Wein und Faß 420, Sa. Goldener Ring 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 220, Sa. Eigenthums ane Häußeren und Garten 5985, Sa. beßerung ane einem lehenguth o, Sa. Activ Schulden 1006, Summa summarum 8036 lb – Schulden 1580 lb, Nach deren Abzug 6456 lb – Stall Summ 6141 lb
Testamentum nuncupativum. 1732. (…) den 13. Martÿ nachmittag Zwischen vier und fünff uhren in einer alhier ane dem Cronenburger Wahl gelegenen garten behaußung beeden Testirenden Eheleuthen eigenthümlich zuständig und Zwar deßen Zweÿen Stockwerck in einer Camin Cammer mit vier fenstern gegen dem dazu gehörigen Garten mit vier fenstern in Diebolt Lixen des Gartners vnd annoch vier fenstern gegen dem Cronenburger wahl außsehend (…) Herr Johann Jacob Stempel der ältere burger und weinhändler alhier und mit Ihme die Viel Ehren und tugendbegabte Frau Susanna Maria gebohrne Kellermännin beede Eheleuthe gesunden gehend und stehender Leiber (…) Johann Martin Brieff Notarius publicus juratus
Abschatzung d. 23. Junÿ aô 1733. Auf begehren des Ehren Vesten und Vorachtbaren H Johann Jacob Stämpffel, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auf dem baarfüßer platz (…)
Der 2.te begriff ist auch allhie in der Statt Straßburg auf dem baarfüßer platz gelegen, ein Eck hauß das Wirts hauß Zum Rubenloch genandt, einseith Neben Johann Minch Weißbeck, wie auch Ringsum auf gedachten Becken stosend, welche behausung, stuben, gast stube, Kammer, Küchen, hauß Ehren und gebälckter Keller sambt aller gerechtig Keit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzgem preiß Nach angeschlag. wird Vor und Um Vier Tausend und Vier hundert gulden.
Der 3.te begriff ist auch allhie in de Statt Straßburg gegen dem Korn Marck über gelegen das Wirts hauß Zum Salmen genandt, ein seits Neben H Philipp Heisch Sattler, anderseits neben Sebastian Eckel glaßhändler, hinten auf die helleliechter gaß stosendt, welche behausung Alt Nebens, hinder gebäw, Stuben, gaststube, Kammern, Küchen, hauß Ehren mit steinern platten, belegt, stallung, gewölbter Keller, höffel und bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werck: leuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Um Dreÿ Tausend und Vier hundert Gulden
Der 4.te begrif ist auch allhie in de Statt Straßburg hinter dem Kronenburger Wahl gelegen (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Susanne Marie Kellermann meurt à l’âge de 68 ans. Le pasteur écrit qu’elle est née le 2 septembre 1664, fille du tailleur Jean Jacques Kellermann (en fait Jean Charles, voir ci-dessous) et de Susanne Dürse.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1688-1748 f° 68, n° 426)
1733. Mittwoch d. 13. Maÿ 1733 nachmittag gegen 2. uhr starb alhier Fr. Susanna Maria Stempelin, geb. Kellermännin, Hn Johann Jacob Stempel, deß ältern burgers u. weinhändlers alhier, geweßene ehel. haußfrau. Es ist dieselbe gebohren d. 2. Sept. 1664. und waren ihr Eltern weil. Johann Jacob Kellermann, schneider u. burger alhie, und weil. Susanna geb. Dürse, deßen gewesene ehel. haußfrau. Sie war Verheurathet mit obgemeltem Hn Johann Jacob Stempel dem ältern, welchen die als Wittwer hinterlassen, Ihr gantzes alter war 68. jahr u. 2. monath. derselben verblichene leichnam wurde folgend. Freÿtag d. 15. Maÿ auff dem Gottesacker S. Helenæ Christlich begraben, nachdem Von mir Johann Daniel Huth diac. Thom. eine leichpredigt daselbs ist gehalten worden (unterzeichnet) Johann Jacob Stempel alß widwer, Johann Jacob Stempel alß Sohn (i 70)

Baptisée le 4 septembre 1664, Susanne Marie est fille de Jean Charles Kellermann et de Susanne Dunse (Donzel)
Baptême, cathédrale (luth. f° 182-v n° 154)
1664. den 4.ten 7.bris: Hans Carlen Kellermann der Schneider und Susanna Dunse, Susanna Maria (i 187)

Jean Jacques Stempel meurt quelques mois plus tard fin septembre 1733. La cérémonie funéraire est tenue par le pasteur réformé.
Sépulture (réformés, f° 59)
H Joh: Jacob Stempel, Rubenloch wirth starb d. 28. Sept. 1733, begraben d. 27. auf St Helenen æt. 71. an. 8. Mens (i 68)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 200 florins (2 100 livres) sur un total de 25 200 florins. Les préposés réduisent de moitié le redressement
1733, Livres de la Taille (VII 1177) f° 266-v
Freÿburger F. N. 6061 – Weÿl. Fr. Susannæ Mariæ gebohrner Kellermännin H. Johann Jacob Stempel sen. Weinhändler und burgers alhier Ehel. haußfrawen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 130. nach Abzug 315. lb. 11 ß 8 ½ d der Verstallung befreÿten haußrahts annoch 6141. 4. Darzu gelegt umb wie viel die dreÿ Vorhandene häuser Von denen Werckmeistern geringer angeschlagen alß selbige Von denen Eltern in deren auffgerichteten Testamento solenni inn scriptis prælegirt worden 6472 lb 10, Summa 12.613. 14., die machen 25.200 fl. Verstallte hiengegen allein 21.000 fl. also Zu wenig 4200. fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 12. lb 12 ß macht 75 lb 12 ß
Und Vier Jahr in simplo à 6 lb 6 ß, 25 lb 4 ß
Ext. das Stallgeltt pro 1733 mot 32. lb 17 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 13 lb 2 ß 6 d, Summa 146. 17. 6.
In erwegung der eingebrachten erheblichen motiven haben die herren dreÿ den Nachtrag auf die Helffte reductirt, gehet also ab 50. lb 5 ß, restirt 96 lb. 9 ß 6 d
dt. 12. Septemb. 1733. 32 lb 17 ß
dt. 3. Octob. 1733 den rest

(f° 402-v) Sambst. den 12. Septembr.
H. Käufflin Juris Practicus alß beÿstand der Stempelischen Erben declarirt daß die Prælegatarÿ nicht gesonnen die Häußer in angesetztem preiß an zu nehmen, wie Sie dann auch das Testamentum cassirt und aufgehoben, welches würcklich beÿ EE. Großen Raht umb die confirmation zu erhalten anhängisch seÿe und bittet wegen angesezten Nachtrags reflexion darauf Zu machen.
Ist erkant soll der Nachtrag auf die helffte reducirt seÿn.

Lors de la liquidation, l’auberge au Saumon revient au fils cadet Jean Martin qui en est déjà tenancier.

1733, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 13), Joint au n° 275 du 23 juin 1733
Theil Register Innhaltend dasjenige so Friderich Carl, Susannæ Mariæ und Catharinæ Elisabethæ, weÿl. hrn Johann Carl Stempel geweßenen Wirths Zum Salmen und burgers allhier zu Straßburg seel. nach todt Verlaßenen dreÿen Kindern, von Weÿl. herrn Johann Jacob Stempel des ältern gewesenen weinhändlers und auch weÿl. Frauen Susannæ Mariæ Stempeli gebohrner Kellermännin beeder Eheleuthe und burgere allhier alß ihrer groß Eltern seel. Vnd Vor einen fünfften Stammtheil erblich Zugefallen in Anno 1733
Zuwißen seÿe hiermit, demnach weÿl. die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Susanna Maria Stempelin gebohrne Kellermännin des nun auch weÿl. Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Stempel des ältern Weinhändlers und burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliebstin den 13. Maÿ Anno 1733 dieses Zeitliche gesegnet und darauffhien den 23. Junÿ deroselben Verlaßenschafft auff begehren deren hinterlaßenen Wittibers (…) ordnungs mäßig inventirt
Abhandlung der Häußer darüber haben beede Verstorbenen Eheleuthe in deren den 13. Martÿ A° 1732 mit einander auffgerichtetem Testamento inscriptis clausi folgende Verordnungen gethan, Nämlichen
In den vierten Puncten mit allen denen Gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier unterhalb dem Kornmarck, ein Seit neben Johann München dem Weißbecken Zum Krebs, ander Seit mit Zweÿen Ecken gegen dem baarfüßer Platz, hinden auff ein Allmend gäßlein die Rubenlochgaß genannt, stosend, darein solches auch einen Außgang hat, und ein darzu gehöriger Stall liegt, welche beede Eheleute Innhalt Kauffbrieffs dedato 30. Martÿ A° 1709. erkaufft, Ihrem älteren Sohn Joh: Jacob Stempel, Gastgebern Zum Weinstock und burgern allhier, über die 3. lb 12 ß 6 d allmend geld so man allhießigem Pfenningthurn in verschiedenen Terminen Jährlichen davon abzurichten hat, und über der von Ihme bereits Zum bedingten Göttels pfenning empfangenen 150 fl., vor freÿ, ledig und eigen um 1100 Gulden prælegirt
In den fünfften Puncten die Gastherberg Zum Salmen samt hoff, hoffstatt und übrigen deren begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier ane dem Kornmarck, ein Seit neben Johann Philipp Heischen dem Sattler, 2. Seit neben Sebastian Eckel dem glaßhändler gelegen hinden auff die Lichtergaß stoßend, so freÿ Ledig und eigen, und beede Eheleuthe Vermög Kauffbrieff de dato 16. Martÿ A° 1711 erkauf, Ihrem Jüngern Sohn herrn Joh: Martin Stempel nunmahligen Gastgebern Zum Salmen und burgers allhier um 7000 gulden prælegats weiß verordnet
Weilen nun beede Eheleuth vorbeschriebene dreÿ haußer dreÿen Ihren Erben um gewiße Preiß erstberichteter maßen prælegirt auch die samptliche Erben die respê. elter und groß Elterliche Verordnung bereits in dem den 30. Junÿ A° 1733. getroffenen Vergleich Zuerfüllen sich liebreich anerbotten, sofort die Zween Söhne hr Johann Jacob und hr Joh: Martin Stempel die jedem Zu gedachte behaußung um den angeschetzten werth und weilen Frau Catharina Elisabetha Ferberin die tochter inzwischen auch mit todt abgegangen, deren Verlaßenen Töchterlins Vogt und consors deßen Hrn Vatters die deren Frau Mutter seel. Zugeschriebene behaußung um den bestimten Preis gutwillig anzunehmen, und alle dreÿ die stipulirte Kauffschillings Summen in gemeinschafftliches Erbe einzuschießen und beÿ abrechnung Zu conferiren Versprochen

Jean Martin Stempel épouse en 1731 Marie Madeleine Fischer, fille de l’aubergiste à l’Ecurie Jacques Fischer : contrat de mariage, célébration
1731 (1.12.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16) n° 158
Eheberedung – Zwischen dem Ehren: vnd vorgeachten Herren Johann Martin Stempeln, burgern und Gastgebern im Sallmen, deß auch Wohl Ehren: vnd vorgeachten Herrn Johann Jacob Stempels deß ältern vornehmen burgers und weinhändlers mit der viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Maria Susanna gebohrner Kellermännin ehelich erzeugtem Herrn Sohn als Hochzeithern ane Einem
So dann der viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Maria Magdalena gebohrner Fischerin weÿland deß auch Wohl Ehren vnd vorgeachten Herrn Jacob Fischers geweßenen burgers vnd Gastgebers Zum Stall mit der auch weÿland viel Ehren vnd tugendgezierten Frauen Anna Magdalena gebohrner Reiffin beeden Eheleuthen ehelich erzielhter und hinterlaßener Jungfer dochter alß Hochzeitherin adern theils
Vor das Sechste versprechen deß Herrn Hochzeithers gem. Elteren Ihrem Sohn H Johann Martin Stempeln das ihnen Zuständige würths hauß Zum Salmen mit allen deren Appertinentien vnd Dependentien künfftighien vnd nach dero Tod Eÿgenthümblichen Zu überlaßen und Zuverschaffen für vnd vmb die Summ von 7000 gulden Straßburger Zu 15 batzen oder 60. x. gerechnet (…)
Zufolg deßen und zum Siebenden verschreibt der Herr Hochzeither seiner viel geehrtesten Jgfr. hochzeiterin auff den fall Sie seinen Tod vnd Ihne überleben solte des lebtägigen wÿdumbs genuß vnd Nutzung gedachten würths haußes Zum Salmen
Actum Straßb. d. 1. Decembris 1731.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 223)
Anno 1732. den 23. [Januarÿ] seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch Zu S. Thomas ehelich eingesegnet word. Johann Martin Stempel der lediger Gastgeber und burger alhie H. Johann Jacob Stempel deß Eltern burgers und Weinhändlers alhie ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Magdalena weÿl. H. Jacob Fischer deß geweß. burgers und Gastgebers alhier hinderlaßene ehel. tochter (unterzeichnet) Johann Martin Stempel als hochzeiter, Maria Magdalena Fischerin als hochzeiterin (i 227)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 111) 1732. Dominica I et II Post Epiph. proclamati sunt Herr Johann Martin Stempel, lediger Gastgeber v. burger alhie H. Johann Jacob Stempel deß ältern Weinhändlers v. burgers alhie ehel. Sohn, vnd Jgfr. Maria Magdalena weÿl. H Jacob Fischers gewesenen Gastgebers v burgers alhier nachgelaßene Ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 23. Januar. in der Kirch Zu St: Thomæ (i 115)

Jean Joachim Fischer, aubergiste à la Chaîne d’Or, rend compte de la gestion des biens qui appartiennent à sa demi-sœur Marie Madeleine femme de l’aubergiste Jean Martin Stempel
1732 (31.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 33) n° 730
Rechnung Mein Johann Joachim Fischer, biersieders zur Guldenen Ketten und burgers allhier zu Straßburg als geordnet: und geschworenen Vogts Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Fischerin, Herrn Johann Martin Stempels des Gastgebers zum Salmen und burgers allhier eheliche haußfrauen meiner halb Schwester, inhaltend alles dasjenige, was Ich vom 25. junÿ Anno 1731 als da ihre Mütterliche Verlaßenschafft abgetheilt worden biß den 31. jan. Anno 1732 Ihrentwegen Eingenommen und hingegen Wieder außgegeben habe – Erste und Letste Rechnung dieser Vogteÿ.

Marie Madeleine Fischer fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 2 167 livres
1732 (31.1.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 33) n° 731
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Maria Magdalena Stempelin, gebohrene Fischerin, Zu dem Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Johann Martin Stempel, dem Gastgeber zum Salmen und burgern allhier Zu Straßburg, Ihrem geliebten Eheherrn, für ohnverändert in den Ehestand Zugebracht, Welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So Beschehen in Straßburg auf Donnerstag den 31.ten Januarÿ Anno 1732.
In einer allhier zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen, Zur guldenen Kett genanden und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behaußung befunden worden wie volgt
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche herr M. Johann Jacob Hirschel treueifferiger Seelsorger und Wohlverdienten Pfarrer der Evangelischen gemeind Zum Jungen St: Peter allhier von weÿl. Frauen Anna Magdalena Hirschelin geb. Wolffin seiner frauen Eheliebstin als der Ehefrauen geliebter Frau Mutter seel. ad dies vitæ zu usufruiren hat
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 284, Sa. frucht 7, Sa. Lährer Vaß 6, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 62, Sa. goldener Ring 82, Sa. baarschafft 1324, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 170, Sa. antheils ane liegenden güthern 304, Sa. Antheils ane Liegenden Lehengüthern 7, Sa. Gülth von liegenden güthern 100, Sa. Schuld 10, Summa summarum 2359 lb – Schulden 191, Nach solchem abzug 2167 lb – Hierzu kombt nun ferner der halbe theil ane denen verehrten haussteuren 73

Jean Martin Stempel fait dresser l’inventaire de ses apports. L’actif s’élève à 1 668 livres, le passif à 1 160 livres.
1732 (9.2.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 14) n° 243
Inventarium über deß Ehrenvest und Großachtbahr Herrn Johann Martin Stempels, vornehmen Burgers und Gastgebers zum Sallmen allhier, zu der Ehren und hoch tugendgezierten Frauen Maria Magdalena geb. Fischerin, seiner nunmahligen Frauen Eheliebstin vor ohnverändert in den Ehestandt gebrachtes Vermögen, auffgerichtet Anno 1732. (…) Actum in fernerem beÿsein H Johann Jacob Stempels Sen: vornehmen weinhändlers und burgers allhier, deßelben vielgeliebten Hn Vatters und S. T. H. Johann Joachim Fischers Ketten biersieders der Ehefrauen vielgeliebten Bruders vnd respectivé annoch ohnentledigten vogts, Straßburg auff Sambstag den 9. deß Monaths Februarÿ Anno 1732.
In einer allhier in der Statt Straßburg ahne dem Kornmarkt gelegener behaußung die Gastherberg Zum Sallmen genandt als volgt Befunden
Norma hujus inventarÿ, Sa. Haußraths 447, Sa. Bachmehls 4, Sa. Heu und Haberns 2, Sa. wein und lähre vaß 748, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 78, Sa. Goldenen Rings 15, Sa. baarschafft 113, Sa. Schulden 259, Summa summarum 1668 lb – Schulden 1160, Nach deren Abgang 508 lb

Jean Martin Stempel qui n’a pas appris le métier d’aubergiste devient tributaire chez les Fribourgeois
1731, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 117-v) Dienstags den 25.ten Sept: 1731 – Neu Zünfftiger
Johann Martin Stempel, der nunmahlige Würth Zum Salmen erscheint undt producirt Statt Stall Schein de dato 22.ten Sept Jüngst und bittet Ihne Leibzünfftig anzunehmen.
Erkandt, daß in ansehung derselbe von Gn. Hh. denen XV. die Erlaubnuß wegen dem Schanck erhalten, aber wie Würtschafft nicht erlernet Er geg. Erlag der 12. lb 14 ß d Zu recipiren seÿe. dedit et jur: auff die Ordnung.

Devenu marchand, il quitte en novembre 1733 la tribu des Fribourgeois pour celle du Miroir
1731, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 152-v) Dienstags den 25.ten Novembris 1733 – Resignans
Johann Martin Stempel der geweßene Salmen Würth, so die Handlung zu treiben undt dahero Zu Er E. Zunfft Zum Spiegel Zu dienen willens, Resignirt gleichfalls das Zunfft Recht, undt erhalt ebenfalls /:weilen Er E. E. Zunfft nichts schuldig:/ derwegen nöthige Schein, und das auß befehl ST. Herrn Oberherrens, weilen er beÿ Letsterem Gericht Zwar auff Er. E. Zunfft Erschienen aber wegen Vielen Partien und anderen ihme vorgefallenen Geschäfften vor Gericht Persohn hat vorkommen und sein Petitum vorbringen Können, dt. 6 ß d

Le marchand Jean Martin Stempel loue l’auberge à François Jacques Burckhard

1733 (22.12.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 519-v
H. Johann Martin Stämpel der handelsmann mit beÿstand H. Daniel Friedrich Färber des handelsmanns
in gegensein Frantz Jacob Burckhard des Gastgebers beÿständlich Tobias Gundelwein ebenfalls gastgebers
entlehnt, die gastbehausung zum Salmen mit allen derselben Vorder: und hindergebäuden hoff stallungen zugehörden und gerechtigkeit gegen dem Kornmarckt über, einseit neben Johann Philipp Heusch dem Sattler anderseit neben Johann Daniel Eckel dem Glaßer, nichts davon als den hindern unter dem stall liegenden Keller so der entlehner zu seinem gebrauch vorbehaltet ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren von letstverfloßenen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 135 pfund

Jean Martin Stempel et Marie Madeleine Fischer hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Jean Charles Stempel, ancien aubergiste au Saumon.
1735 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 153
H. Johann Martin Stempel der handelsmann und Fr. Maria Magdalena geb. Fischerin mit beÿstand ihrer brüder H. Johann Joachim Fischer des Bierbrauers zur Ketten und Kirchenpflegers zum Alten St Peter und Johann Jacob Fischer des gastgebers zum Stall
in gegensein Johann Jacob Stempel des gastgebers zum Weinstock ihres bruders und schwagers als geordneten vogts weÿl. Johann Carl Stempel des gastgebers zum Salmen dreÿer Kinder Friedrich Carl, Susanna Maria und Catharina Elisabetha der Stempel – schuldig seÿen 1550 pfund
unterpfand, die gastbehausung zum Salmen bestehend in vorder: hinderhauß, Nebens gebäuden, hoff, stallung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten am Kornmarckt einseit ist ein eck am Salmengäßel anderseit neben Sebastian Eckel dem glaßer und jenseith zum theil neben weÿl. Philipp Heusch des Sattlers erben hinten auff die hellen liechter gaß und einen ausgang in dieselbe habend

Le courtier Jean Martin Stempel meurt en 1755 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans leur maison à l’angle du Vieux-Marché-aux-Poissons et de la rue du Pied-de-Bœuf. La masse propre à la veuve est de 2 516 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 870 livres, le passif à 5 402 livres.
1755 (18.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 384) n° 632
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Martin Stempels, des geweßenen geschwornen Courtiers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1755. – als derselbe Donnerstags den 18.ten Septembris dießen Laufenden 1755.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren: und tugendsahmen Frauen Maria Magdalenä Stempelin gebohrner Fischerin, der hinterbliebenen Wittib mit assistentz des Ehrbar und Wohlvorachtbahren herrn Johann Jacob Fischers ehemahligen Gastgebers und Burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands, wie auch des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Jacob Stempels, des Gastgebers und burgers allhier geordnet und geschworenen Vogts Herrn M. Johann Martins, SStæ Theologiæ Studiosi, Johann Georgs, ledigen Peruquenmachers, Jungfrauen Mariä Magdalenä, Mariä Salome, Johann Friderich und Mariä Dorotheä der Stempel des seelig verstorbenen, mit vorernannter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzielter Sechs Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 18.ten Octobris Anno 1755.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Undern Fischmarck gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden Wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Eine Behaußung ane dem Undern Fischmarck einseit ist ein Eck ane dem Rindsfußgäßlein (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten guths. Inhalt Inventarÿ über deroselben in die Ehe gebrachte Nahrung, durch herrn Notarium Johann Lobstein in Anno 1732. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 6, Sa. Schuld 100, Erg. Rest 2410, Summa summarum 2516 lb
Dießemnach Wird nun auch sowohl der Erben ohnverändert als theilbare Nahrung in ansehung Keine Errungenschaft vorhanden, unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 50, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 1820, Summa summarum 1870 lb – Schulden 5402, In Vergleichung 3532 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem Stallpreis nach 1015 lb

Le marchand Jean Martin Stempel et Madeleine Fischer vendent l’auberge à leur beau-frère et frère respectif Philippe Jacques Fischer et Catherine Marguerite Gundelwein

1743 (23.7.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 308
H. Johann Martin Stempel der handelsmann und Fr. Magdalena geb. Fischerin
ihres respective bruders und schwagers H. Philipp Jacob Fischer des gastgebers und Catharinæ Margarethæ geb. Gundelweinin
die gastherberg zum Salmen samt hoff und hoffstatt und allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ane dem Kornmarckt einseit neben H. Johann Sebastian Eckel dem glaßhändler, anderseit neben Augustin Güntzer dem Sattler, hinten auff die heilgen Lichertgaß – als ein vätterlichen erbguth – um 5000 pfund

Fils de l’aubergiste Jacques Fischer, Philippe Jacques Fischer épouse en 1742 Catherine Marguerite Gundelwein. L’inventaire dressé en 1755 mentionne que l’original du contrat de mariage dressé le 21 mars 1742 a été remis aux parties, ce qui explique qu’il ne figure ni dans la collection d’actes Lichtenberger ni dans le répertoire dressé après sa mort.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 184-v n° 13)
1742. Mitwoch den 25 April. sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden h Philipp Jacob Fischer der Ledige Gastgeber und burger allhie weÿl. H Jacob Fischers gewesenen Burgers und Gastgebers allhie hinterl. ehel. Sohn und Jfr. Catharina Margaretha Hn Tobias Gundelweins burgers und gastgebers allhie ehel. tochter (unterzeichnet) Philipp Jacob fischer als hohzeiter, Catharina Margaretha Gundelweinin als hochzeiterin (i 187)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 585 livres, ceux de la femme à 821 livres.
1742 (17.5.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 33) n° 663
Inventarium über Herrn Philipp Jacob Fischers, des Gastgebers, und Frauen Catharinæ Margarethæ gebohrner Gundelweinin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1742. – aus Ursach, weilen sie sich in Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung ein unverändert Guth reservirt, auch die Ergäntzung deßen, so wehrender Ehe davon abgehen möchte, Stipulirt haben (…) Actum Straßburg den 17. Maÿ 1742.
Eigenthum ane liegenden güthern in dem Bischheimer Bann am Saum davon der Ehemann participirt
Wÿdums Verfangenschaft, Herrn M Johann Jacob Hirschel treueÿfferigen Pfarrer der Evangelischen Gemeind Zum Jungen St. Peter und burger allhier seind von weÿl. Fraun Anna Magdalena gebohrner Reiffin seiner letstern Frauen Eheliebstin als der Ehemanns eheleiblichen Frau Mutter
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Zugebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 53, Sa. Kleÿdung und weißgezeugs 107, Sa. Antheils ane leeren Fäßer 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 45, Sa. goldener Ring und Geschmeids 16, Sa. baarschafft 194, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1135, Eigenthum ane liegenden güthern ohne anschlag, Gülth von liegenden güthern davon der Eheherr parciticipirt, ohne anschlag, Sa. Schulden 35, Summa summarum 1591 lb – Schulden 6 lb, Nach deren Abzug 1585 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen Zugebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 208, Sa. Kleÿdung und weißgezeugs 217, Sa. Silbers 64, Sa. goldener Ring 47, Sa. baarschafft 282, Summa summarum 821 lb

Le cafetier Philippe Jacques Fischer loue une partie de la maison au sellier Joseph Gross (futur propriétaire)

1746 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 881-v
H. Philipp Jacob Fischer der Caffetier
in gegensein H. Joseph Groß des Sattlers
entlehnt, In einer am alten Kornmarckt gelegen zum alten Salmen genannten behausung, unten auff dem boden einen laden, stub, kuchen und remise in des vorderhaußes zweÿten stock eine kammer im hoff platz zum holtz, so dann einen unterschlagenen keller wie auch eine unterschlagene kammer auff dem vierten stock – auff 9 nacheinander folgenden jahren, anfangend auff auff nächst künfftigen Weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 175 gulden

Catherine Marguerite Gundelwein meurt en 1755 en délaissant trois enfants. La masse propre au veuf est de 1 958 livres, celle propre aux héritiers de 655 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 002 livres, le passif à 3 024 livres.
1755 (4.3.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 50) n° 1051
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Catharinæ Margarethæ Fischerin, gebohrner Gundelweinin, des Ehren und Wohlachtbaren Herrn Philipp Jacob Fischer, des Holtzhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg gewesener Frau Eheliebstin, nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1755. – nach ihrem den 20. Januarÿ dieses Jahrs geschehenrt tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Hrn Friderich Jacob Gundelwein, des Gastgebers an dem untern Waßer Zoll und Burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Philipp Jacob, Catharinæ Margarethæ und Mariæ Magdalenæ als der verstorbenen seel. vor gemeltem ihrem hinterbliebenen Hn Wittiber ehelich erzeugter und ab intestato Zu Erben verlaßener 3. Kinder fleißig inventirt (…) So geschehen in Löbl. Statt Straßburg in fernerem Gegenseÿn der Frau seel. geehrter Eltern, auf Dienstag den 4. Marÿ Anno 1755

Copia der Eheberedung, perge in der Exped: oder in der Minute de Anno 1742.
Haußrath. Höltzen: und Schreinwerck, In der Magd Kammer, In der Kuchen, In der Wohnstub, Im Keller
Ergäntzung des H wittibers abgenagenen unveränderten Vermögen, Innhalt Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuthen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Eingangs gemelten Notarium in Anno 1742. auffgerichtet
Norma hujus inventarii. Des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 13, Sa. goldener Ring 4, Sa. restirender Ergäntzung 2016, Summa summarum 2058 lb – Schuld. per se, Detrahendo 1958 lb
Diesemnach folget auch der Kinder und Erben unveränderte mütterliche Nahrung, Sa. haußraths 133, Sa. Silbers 19, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 11, Sa. restirender Ergäntzung 390, Sa. Activ schulden 100, Summa summarum 655 lb
Endlichen Wird auch die gemeine veränderte und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 82, Sa. waaren Zum holtzhändel gehörig 565, Sa. Schiff und geschirrs Zu dem Fuhrweck und holtzhandel gehörig 26, Sa. Tabac 7, Sa. Frucht 5, Sa. Wein und Leerer Faß 21, Sa. Stroh 18 ß, Sa. Pferd 25, Sa. Silbers 9, Sa. Activ Schulden 263, Summa summarum 1002 lb – Schulden 3024, In Compensatione 2016 lb
Schluß Summ 596 lb – Zweiffelhaffte und Verlohren Schulden in die theilbare Nahrung Zugeltend 250
Verzeichniß der Fischerischen Schriften, welche ich unterschriebener von H. Notario Saltzmann empfagen habe (…) 3. deßen Original: Eheberedung vom 21. Martii 1742.

Philippe Jacques Fischer se remarie avec Catherine Salomé Lohrer
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 216, n° 10)
Mitwoch den 9. Julii 1755. sind nach 2 mahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden, herr Philipp Jacob fischer, der verwittible burger und holtzhändler allhier und Jgfr. Catharina Salome S. T. H. Johann Jacob Lohrers wohlmeritirten Adjuncti beÿ der Aurelien gemeinde eheliche tochter (unterzeichnet) Philipp Jacob Fischer als hohzeiter, Catharina Salome Lohrerin als hochzeiterin (i 221 – proclamation Saint-Pierre-le-Vieux p. 128)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1 057 livres, ceux de la femme à 362 livres.
1755 (23.9.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 51) n° 1065
Inventarium über Herrn Philipp Jacob Fischer des Holtz Händlers und Frauen Catharinæ Salome gebohrner Lohrerin, beeder Eheleuthe und burger allhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1755. – und vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor ein unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in Straßburg in fernerem beÿseÿn S. T. Herrn Johann Heinrich Jahreiß, Wohlverdienten Oberschreibers auf dem Frauwenhauß und adelichen Schaffners allhier der Ehefrauen beÿstands den 22 und 23. Septembris Anno 1755.
Hausrath. Höltzen und Schreinwerck. In der magd Cammer, In dem Saal, In der Küchen, In der Wohnstub
Schulden auß der Nahrung Zubezahlend. Der Eheherr soll seinen dreÿen Kindern erster Ehe Philipp Jacob, Catharinæ Margarethæ und Mariæ Magdalenæ von ihr ererbt mütterlich Guth
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Vermögen betreffend, Sa. Haußraths 385, Sa. Waaren Zu dem holtzhandel gehörig 771, Sa. Schiff und geschirr Zu dem Fuhrwerck und holtzhandel gehörig 102, Sa. Blumen auf dem feld 11, Bericht wegen des durch den Eheherrn angelegten Gärtleins, Sa. Weiun und Lährer Faß 33, Sa. Vieh 105, Sa. Silbers 86, Sa. goldener Ring und Geschmeidt 13, Sa. baarschafft 54, Sa. Schulden 935, Summa summarum 2499 -b – Schulden 1476, Nach deren Abzug 1022, Dazugelegt seine an denen Haussteuren Krafft der Eheberedung paragrapho sexto ihm gebührige helffte derer 33, des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögenschaft 1057 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen ihr beÿbringen so sich ebenmäsig in Vorallegirter Behausung befunden hat, beschrieben, Sa. haußraths 99, Sa. Silbers 47, Sa. goldener Ring und geschmeid 30, Sa. baarschafft 150, Summa summarum 328 lb – Haussteuren 33, der Ehefrauen gantzes Illatum sich belauffe auff 362 lb

Philippe Jacques Fischer hypothèque la maison au profit de son beau-père Tobie Gundelwein pour en régler le prix d’achat.

1748 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 286
H. Philipp Jacob Fischer der caffetier
in gegensein seines schwähers H. Tobias Gundelwein des gastgebers ihme bereits am 23. julÿ 1743 gelühen, zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, die am 23. julÿ 1743 eigenthümlich zum alten Salmen genannte behausung samt allen deroselben zugehörden und rechten am alten Kornmarckt, einseit neben H. Sebastian Eckel dem glaßhändler, anderseit neben Augustin Güntzer dem sattler, hinten auff die heÿligen lichter gaß

Le cafetier Philippe Jacques Fischer et Catherine Marguerite Gundelwein vendent la maison au sellier Joseph Gross et à sa femme Claire Meunier.

1748 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 287
H. Philipp Jacob Fischer der caffetier und Catharina Margaretha geb. Gundelweinin
in gegensein Joseph Groß des sattlers und Claræ geb. Meunier
die zum alten Salmen genannte behausung und hoffstatt samt allen mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane dem alten Kornmarckt einseit neben H. Sebastian Eckel dem glaßhändler, anderseit neben Augustin Güntzer dem sattler, hinten auff die heÿligen lichter gaß – als ein am 23. julÿ 1743 erkaufftes guth, benebst im hindern keller befindlichen faßen – um 250 pfund, 500 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 2500 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de la fondation Schenckbecher

1748 (21.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 289
Joseph Groß der sattler und Clarä geb. Meunier mit beÿstand ihres schwagers Antoine Meyé des knopffmachers und ihres vettern Gervasius Imhoff des schuhmachers
der Ottonianischen Stifftung obmans H. Johann Friedrich Hammerer Jcti alten Ammeisters XIII und scholarchæe, H. Christian Ludwig Nicolai Jcti und E. kleinen raths referendarÿ als administratoris, so dann in fernern gegenwart der Schenckbecherischen stifftung Pflegermeister H. Johann Michael Lorentz S.S. Theol. D. et Profess. und H. Johann Silberrad des schaffners – schuldig seÿen 900 und 600 pfund zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, eine anheute erkaufft zum alten Salmen genannte behausung und hoffstatt cum appertinentis ane dem alten Kornmarckt, einseit neben H. Sebastian Eckel dem glaßhändler, anderseit neben Augustin Güntzer dem sattler, hinten auff die heÿligen lichter gaß

Joseph Gross s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre chez les selliers français qui l’ont éconduit en alléguant qu’il a fait son apprentissage chez un sellier allemand et qu’il ne remplit pas les conditions que stipule leur règlement. Le pétitionnaire objecte qu’il a terminé son apprentissage avant que les selliers français n’obtiennent leur règlement. Les Quinze rendent le 20 juin 1739 un jugement interlocutoire d’après lequel les selliers allemands doivent donner leur consentement. Ce consentement ayant été donné, les Quinze autorisent le premier août Joseph Gross à faire son chef d’œuvre chez les selliers français à condition de devenir bourgeois au prélable. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
Joseph Groß C. die Frantzösische Sattler
(p. 329) Sambstag d. 20. Junÿ 1739 – Fuchs nôe Joseph Groß des ledigen Sattlers Gesellen von Elsaß Zabern Cit. obgemelten Ober Meister [der Frantz. Sattler], prod. Appl. Klag mit beylagen Sub N. 1 et 2. Nemine comparente bitt des botten relation und ob ferias Deput. /:Ille dem Gesellen das gebott angelegt. Erk. ut supra [wird Deput. willfahrt beÿ welcher der Ober Meister zu erscheinen schuldig sein solle]

(p. 356) Sambstag d. 11. Julÿ 1739 – Joseph Groß C. die Frantzösische Sattler
Iidem [Obere Handwerck herren] laßen per Eundem [Herrn Secret. Kleinclaus] daß Joseph Groß der ledige Sattler von Elsaß Zabern den 20.ten Junÿ jüngst contra E. E. Meisterschafft der Frantz. Sattler eine Unterth. Appellations Klag mit beÿlagen sub N. 1. et 2. producirt darinnen derselbe gehorsambst Vorstellet, Er seÿe den 17. Ejusd. beÿ der Gegenseithigen Meisterschafft umb admission Zum Meisterstück eingekommen, und, ohnerachtet derselbe seinen sub N° 1 mitkommend. Lehrbrieff Vorgelegt seÿe er demnach wie beylag N° 2 Zeige mit seinem begehen, allein darum weil geg. sein Lehrrieff nicht nach Ihres Handwercks Articul welche 4 Jahr Zu der Lehr haben wolten, eingerichtet seÿe, abgewiesen worden. Weilen aber er, Appellant, Zu der Zeit alß die Gegner Ihre Articul erhalten schon längstens ausgelernt gehabt, auch sein Lehrbrieff in guther formb, alß wolle er gebetten haben Ihne alß Appellanten wieder ged. bescheid Zu recipiren Deputation Zu erkennen et Facta relatione in recht außzusprechen, daß die Sententia â quâ gäntzlichen Zu reformiren, mithien der Appellant Zu Verfertigung des Meisterstücks Zu admittiren seÿe, idque Ref. Expensis.
Beÿ bewiligt und beseßene Deputation, habe der Appellant Contenta Memorialis widerhohlet mit dem beÿsatz daß er auch schon ein Jahr hier beÿ Meister Ddabin gearbeitet habe, Nahmens der gegnerischen Meisterschafft seÿen Vorgestanden Vincent Gaynau, Claude Prudent, Martin Choisy undt Anatoine Rollet, welche geantwortet, daß Gegner nur dreÿ Jahr gelernet und ein Frantzösischer Sattler 4 Jahr lernen solle, 2° habe Gegner beÿ einem Teutschen Meister gelernet, und gehöre selbiger unter die Teutsch Meisterschafft, und nach jnhalt Mgh. Bescheid Vom 22. Xris 1736. sollen die Teutsch Meister sich von der Frantz. Meister Ihre Sachen nicht mehliren, et vice versa. Auff seithen der Herren Deputirten Vermeine man daß zu interloquiren, würde der Implorant durch ein glaubwürdige Attestatum beweisen, daß die Teutsche Meisterschafft consentire daß er sich beÿ der Frantz. Meisterschafft einlaße und incorporore, alß dann ferner hierüber gesprochen werden könte was rechtens, Reserv. Expensis. Die Genehmhaltung Zu Mgh stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

(p. 365) Sambstag d. 11. Julÿ 1739 – Christ. nôe Joseph Groß C. die Frantz. Sattler bitt comm. bescheidts. Erk. willfahrt.

(p. 367) Sambstag d. 18. Julÿ 1739 – Fuchs nôe Joseph Groß Zufolg Mgh. bescheid vom 11. huj. prod. Extract aus E.E. Meistersch. der teutschen Sattler protocoll und weil dieselbe nichts darwieder einzuwend. daß Ppal. sich Zu denen Frantz. Sattlern begebe, alß bitt Zu erkennen, wie dißorts gehorsambst gebetten word. Erk. Oberhandwerkh.

(p. 391) Sambstag d. 1. Aug. 1739. – Joseph Groß C. die Frantz. Sattler
Obere Handwerck herren laßen durch Herrn Secret. Kleinclaus reassumiren was den 11. Julÿ jüngst In sachen Joseph Groß des ledigen Sattlers contra E.E. Meisterschafft der Frantz. Sattler beÿ Mgh. vorgekommen, und darauff berichten daß den 18. Ejusdem Gemelter Groß, Zufolg Mgh. Interllocut einen Extract aus E.E. Meisterschafft der Teutschen Sattler allhier de dato 16. Julÿ /:besag Welches erkandt, weilen Groß nach seiner Lehrzeit niemahlen beÿ einem teutschen Sattler Gesellen Weis gearbeitet, auch nicht beÿ der Teutschen Meisterschafft underzukommen, sucht alß seÿe Ihme sothane teutsche Meisterschafft nicht Zu wieder, wann er nach Erkanntnuß Mgh. beÿ der Frantz. Meisterschafft, nach deren Ordnung angenommen werden solte, jedoch daß der Teutschen Meisterschafft hierdurch nichts præjudicirliches Zuwachßen möge:/ producirt, und dabeÿ gebetten, weilen die Teutsche Satter nichts darwieder einzuwenden hätten, daß er, Groß, sich Zu denen Frantz. Sattlern begebe, Zu erkennen wie anfangs von Ihme gebetten worden.
Auff geschehener Weißung seÿe der Implorant unpäßlichket halben, nicht selbsten, sondern in deßen nahmen Jean Pierre Gaynau der Frantz. Sattler erschienen, Welcher petitum nochmahlen, nomine quo agebat, wiederhohlet. Nomine der Frantz. Meisterschafft seÿen Vorgestanden Vincent Gaynau, Claude Prudent, Martin Choisy undt Anatoine Rollet, welche geantwortet, daß einer beÿ dem handwerck 5. Jahr solle Zugebracht haben, ehe er Meister werden Könne, welches Gegner gethan Zu haben durch Keine attestata bewießen habe, wie es doch der Articul, dene Sie Vorgelegt und der 7.te ist, erfordere. Gaynau nahmens des Imploranten habe hierauff replicirt, laut Lehrbrieffs habe er schon A° 1733. seine Lehrzeit geendiget und seithero schon 6. Jahr wieder gearbeitet. Weile nun der Implorant Vor Auffrichtung der Frantz. Meisterschafft seine Lehr geendiget, maßen Sie dieße Ihre Articul erst A° 1735. erhalten, Sie auch beÿ der ersten Conferenz dieser letzten Articul nicht allegirt, jndeßen der Implorant dasjenige so Ihne durch das interlocutum Vom 11. Julÿ jüngst aufferlegt worden, præstirt die Teutsch Meisterschafft der Sattler solchem nach wieder denselben nichts einzuwenden habe, Alß Vermeine man daß wann der implorant des hiesigen Burgerrechts wird Vertröstet sein, derselbe alßdann gegen erlag der unkosten undt 4 lb pro dispensatione Zu Verfertigung des Meisterstücks dispensando zu admittiren seÿe. Die Genehmhaltung Zu Mgh stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 402) Sambstag d. 8. Augusti 1739
Bescheid. Sambstag d. 1. Aug. 1739. In sachen Joseph Gross des ledigen Sattlers, Imploranten ane einem, entgegen und wieder E.E. Meisterschafft der Frantz. Sattler, Imploraten, am andern theil, Auff producirten Extractum aus E. E. Meisterschafft der Teutschen Sattler allhier Handwercks protocollo de dato 16. Julÿ jüngsthien, laut deßen jetzgedachte Meisterschafft dem Imploranten nichts Zu wieder, wann selbiger beÿ der Frantz. Meisterschafft nach deren Ordnung angenommen werden solte, Wiederholtes bitten den Imploranten Zu Verfertigung des Meisterstücks beÿ der Frantz. Meisterschafft zu admittiren idque Ref. Expensis, der Imploraten beÿ gebettener bewilligter, und beseßener Deputation darüber gethane Verantwortung, und all übriges angehörte Vor: undt Anbringen, Ist, der Heren Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, daß der Implorant, wann er des allhiesigen Burgerrechts Vertröstet sein wird, alßdann Zu Verfertigung beÿ der Frantz. Meisterschafft der Sattler admittirt undt gelaßen werden soll, Alß wir ein solches hiemit dispensando erkennen, jedoch mit dem Anhang, daß er neben denen unkosten pro dispensatione 4 lb d halb der Statt und halb der Meisterschafft zu erlegen schuldig sein solle.
Zu Mgh. stellend ob Sie dießen Auffsatz also genehmhalten und dabeÿ erkennen wollen, daß derselbe in dieser formb expedirt und dem petenten Zugestellt werden solle. erk. quoad sic.

Originaire de Saverne, Joseph Gross acquiert le droit de bourgeoisie au nouveau tarif le 15 juin 1740.
1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 15
Joseph Groß der Sattler Von Elsaß Zabern gebürtig erhalt das burgerrecht um den Neuen burger schilling will beÿ E E. Zunfft der Gerber dienen juravit d. 15.ten Junÿ 1740.

Originaire de Saverne, Joseph Gross devient tributaire en juillet 1740.
1740, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 302-v) Dienstag den 5. Julÿ Anno 1740 – Joseph Groß der Sattler von Elsaß Zabern gebürtig ist vorgestanden und hat nach producirtem burger und Stall Schein de dato 15. Junÿ 1740. um das Zunfft Recht angehalten.
Erkannt, gegen Erlag der Gebühr willfahrt.
3 lb 16 ß 2 d., 2 ß Scribæ, 1 ß büttel, 5 ß 10 s Spend: ord. 5 ß Spend extr: (zusammen) 4 lb 10 ß

Fils de François Gross et de Madeleine Armbruster de Saverne, Joseph Gross épouse en 1741 Claire Munier, fille du marchand de fruits et légumes Philibert Munier : contrat de mariage, célébration
1741 (28.9.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 19
Eheberedung Zwischen dem Ehren: und Vorgeachten Herrn Joseph Groß, Sattler und burgern allhier als hochzeiter ane Einem, So dann
der Ehr: und tugendsamen Jungfrawen Claræ Herrn Philibert Munier fastenspeishändlers und burgers allhier ehel. tochter als hochzeiteron andern theÿls
So beschehen Straßburg den 28.ten Septembris Anno 1741. unterzeichnet Joseph Grosse Alß Hoch Zeider, Clara Müllerin alß hochzeiterin, philbert munia, + Salome Müllerin gebohrner Müllerin d Muter

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 169)
Hodie 9 die Octobris Anni Dni 1741 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ coniuncti fuerunt honestus adolescens Josephus Gross, in prædicta Parochiâ Sancti Petri Senioris commorans, civis et Ephippiorum artifex, filius legitimus defuncti Francisci gross, sutoris, dum viveret et civis in præfatâ urbe Tabernensi et Magdalenæ Armbruster, Superstitis eius coniugis, et pudica virgo Clara Munier ex hac Parochia, filia legitima Philiberti Munier civis et mercatoris in hac urbe et Salome Blume uxoris eius (signé) Joseph Grosse, Clara Munier (i 177)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 559 livres, ceux de la femme à 665 livres.
1741 (12. Xbris), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1268) n° 23
Inventarium über Herrn Joseph Groß, des Frantzösischen Sattler: Meisters und Maria Clara gebohrner Müllerin beeder Eheleuthen und Bürgere allhier Zu Straßburg in die Ehe zusammengebrachter unveränderter Nahrungen auffgerichtet in A° 1741. – in ihren Vor Kurtz Verrückter tagen mit Gott angetrettenen Ehestand würcklichen Zusammen gebracht und kraft dero mit einander auffgerichteten Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert und Vorbehalten Guth mithin die Ergäntzung beeder Zugebrachter Nahrungen expresse reservirt, conditionnirt und bedungen (…) So beschehen in fernerem Beÿseÿn Herren Philibert Muniers des Fastenspeishändlers und burgers allhier Eingangs gemelter jungen Ehefrawen leiblicher Vatter, Straßb. den 12.ten Xbris Anno 1741.
Series rubricarum. Des Manns Vermögen, Sa. haußrath 82, Sa. Wahren und Werckzeug 438, Sa. Silbers 16, Sa. activ Schulden 57, Summa summarum 594 lb – Schulden 35, Nach deren Abzug 559 lb
Solchemnach Würd auch der Ehefrawen Zugebrachtes unverändertes Vermögen beschrieben, Sa. haußrath 338, Sa. Silber und Geschmeids 50, Sa. Goldene Ring 21, Sa. Baarschafft 255, Summa summarum 665 lb

Joseph Gross loue la maison arrière au cafetier Antoine Duclos (ensuite propriétaire de la maison voisine)

1748 (14.6.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 479
Joseph Groß der sattler
in gegensein Antoine Duclos des caffetier
entlehnt, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörigen ane dem alten Kornmarckt gelegenen zum alten Salmen genannten behausung das gantze hinder hauß das jenige so unten auff dem boden ist nicht mit begriffen, so dann den kleinsten keller – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Johannis Baptistä – um einen jährlichen Zinß nemlich 380 livres

Joseph Gross loue une cave au brasseur Jean Joachim Fischer

1751 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 97
Joseph Groß der sattler
in gegensein Johann Joachim Fischer des biersieders
verlühen, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörigen am alten Kornmarckt gelegenen zum alten Salmen genannten behausung den gantzen hindern keller samt 7 großen faßen und liegerling – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff gestrigen tags anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Joseph Gross loue une cave aux négociants Saucet et Borrelle

1773 (26.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1048) n° 45,
Bail de 12 années qui commenceront a courir de la datte des présentes – Joseph Gross Maître sellier
au Sr Saucet et Borrelle négociants accepant pour eux Sr Charles François Lacroix aussy negociant
une cave voutée de la capacité d’environ 900 mesures a lui appartenante sous le derrière de la maison qu’il possede en cette ville rue des claires chandelles, ensemble les chantiers et 11 tonneaux cerclés de fer qui y sont présentement – pour 100 livres

Joseph Gross loue une cave au cabaretier Nicolas Jacques Schneider

1785 (28.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1098) n° 60
Bail de 6 années consécutives qui commencent à la St Michel prochaine – Sr Joseph Gros Me sellier
au Sr Nicolas Jacob Schneider cabaretier
la grande cave qui se trouve sous la maison de derrière appartenante aud. Sr Bailleur sur le marché dit der alte Kornmarck lad. cave ayant jour sur la ruelle du Saumon, ensemble les chantiers et 11 tonneaux cerclés de fer de la contenance ensemble de 850 mesures – pour 48 florins

Joseph Gross meurt en 1786 en délaissant six filles ou leurs représentants. Les experts estiment la maison dite au vieux Saumon à 1 900 livres. La masse propre à la veuve est de 857 livres, celle propre aux héritiers de 382 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 838 livres, le passif à 5 147 livres

1786 (7. 7.bris), Not. Anrich (6 E 41, 1510) n° 301
Inventarium über Weÿland Herrn Joseph Groß, gewesenen Burgers, Sattlermeisters und Eines Ehrsamen großen Raths dahier Zu Straßburg alter wohlverdienten beisitzers, nun seeliger verlaßenschafft, aufgerichtet im Jahr 1786. – nach seinem den 25.sten Junÿ dieses laufenden 1786.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödtlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat. Welche Nachlaßenschaft dato Zu End stehend auf Ansuchen Erfordern und Begehren auf ansuchen Fraun Mariæ Claræ Großin gebohrener Meunier, des Defuncti hinterbliebener fraw wittib, so Von herrn Johann Jost Peters, dem hiesigen Burger und Cafesieder Verbeistandet (…) So geschehen in Einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarckt gelegener Zum alten Salmen genannter in gegenwärtige Verlaßenschafft gehöriger und hernach mit mehrerm beschriebenen behaußung auf Donnerstag den 7. Septembris Anno 1786.
Der abgelebte seelig hat ab Intestato nach benamste seine mit der hinterbliebenen frau Wittib ehelich erzeugte Kinder und Enckele zu Erben verlassen, als 1.mo Weiland fraun Mariæ Annæ Baurin gebohrner Großin mit auch weiland Hrn Christian Baurn, gewesenen Burgern und Gimpelkäuflern dahier ehelich erzeugte dreÿ Kinder, Nahmentlichen Anna Maria Clara, Johann Christian und Magdalena Mechthildis, die Bauren, welche mit nachgedachtem Hrn Paul Joseph Schröder, dem Maurer Meister und burger, hieselbsten bevögtigt sind, dahero Er Hr Schröder diesem Geschäfft persönlich abwartend deren Nutzen wohl besorgte.
2.do Weiland fraun Mariæ Claræ Schröderin gebohrener Großin, vorgedachten Herrn Paul Joseph Schröders, des Maurermeisters allhier Verstorbene Ehefrau mit demselben erzielte fünf eheliche Kinder als Maria Catharina, Johann Joseph, Christian Bernhard und Andreas Philibert, die Schröder, deren geordnet: und geschwohrener Vogt ist nachbenannter Hr Lorentz Schlagdenhaufen, der hiesige Burger und Hutmacher. Weilen aber derselbe bei dieser Inventur nach gemeldter seiner Ehegattin Rechten zu Verfechter, alß hat Vor Sie Schröderische fünf Kinder sothaner Inventur herr Johannes Zirckelbach, der Zimmermeister und burger allhier deren geordnet: und beeidigter Theilvogt beigewohnt.
3. Weiland fraun Theresiæ Odoin gebohrener Großin mit herrn Johann Philipp Odoin, dem hiesigen burger und Gastgebern in dieser Stadt Citadelle dreÿ ehelich erzeugte Kinder, Mit Nahmen Nicolas, Joseph und Philipp die Odoins. In welcher Nahmen diesem Geschäfft Herr Herr Marx Kümmerle, der Schuemacher in besagten Citadelle, deren Vormund abwartete
4.to Frau Mariam Salome Schlagdenhaufen gebohrene Großin, vorerwähnten Herrn Lorentz Schlagdenhaufens des hiesigen Burgers und Hutmachers Ehefrau, so vor demeselben Verbeistandet Zugegen
5.to Frau Mariam Magdalenam Amet gebohrene Groß, Herrn François Amet, des Handels-Manns und Burgers in Paris Ehegattin, so unter dieses ihres Mariti assistentz gegenwärtig
6.to Frau Mariam Sophiam Enselin gebohrene Großin, Herrn Gottfried Christian Enßler, des Mahlers und Burger hieselbsten Ehefrau, so Vor diesem ihrem Ehemann Verbeistandet Zugegen, und
7.mo Frau Mariam Franciscam L’Eveque gebohrene Großin, Herrn Peter L’Eveque, des Wund: und Zahn: Artzten, auch burgers dahier Eheliebte unter dieses ihres Mariti Beistand in gegensein. Alle Sieben des Verstorbenen hrn Rathherr seeligen Zurückgebliebenen Kinder, mithien Sie oder deren Descendenten Zu Sieben gleichen Portionen jure Repræsentationis deßen rechtmäsige Erben.
Copia der Eheberedung (…) den 28. sept. 1741, Johann Jacob Heß Not.
Copia des von dem Verstorbenen Hn Rathherrn seeligen vor Mir dem Inventier-Notario und fünf Gezeugen den 11.ten Septembris Anno 1770. auffgerichteten Codicilli nuncupativi (…) in seine allhier gegen der Gewerbslaub über gelegene zum alten Salmen genannte eigenthümliche Behaußung beruffen lassen (…) in seinem auf dem ersten Stock gelegener gewohnlicher Schlafzimmer, mit einem Creutz: Stock fenster in den hof aussehend, Zwar kranck und schwachen Leibs und daher Zu bette liegend (…) Johannes Anrich Notarius.

Antheil an einer behausung. (W.) Nemlichen die ohnvertheilte hälfte von und ane einer Behausung, eines Bronnens und einer hoffstatt, mit allen deroselben übrigen Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehördren, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg unten an der Bruderhofs gas
Eigenthum ane häußern, Erstlichen [ut supra] 225 lb
Item eine Behausung, Hoff und Hoffstatt allhier Zu Straßburg ane dem alten Kornmarckt Zum alten Salmen genannt, samt allen deroselben übrigen Begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten einseit neben Johann Sebastian Eckels des Glashändlers Erben anderseit neben N. Gascard des Cantiniers in hiesigem Zeughaus Ehefrau, hinten auff die heiligen Liechtergaß stoßend, so außer denen darauf haftenden und herach passive eingetragenen Capitalien freÿ leedig eigen und Vermög einer diesem Inventarÿ Concept angebogener schrifflicher Abschatzung de dato 21.sten Sept. 1786. Von dieser Stadt geschwornen herren Werckmeisteren angeschlagen worden vor 3800 fl. oder 1900 lb. Hierüber besagt ein in hiesiger C.C. stub gefertigter: mit dero anhangendem Innsiegel verwahrter: und mit N° 2 bezeichneten Kaufbrieff de dato 21. Martÿ 1748.
– Abschatzung Vom 21.t Septembre 1786. Auf begeren Weÿland Herr Rathherr joseph Groß dem geweßenen sattlermeister ist Eine behausung alhie in der statt strasburg auf dem alten Kornmarck gelegen, Ein seÿts neben Herr Gascar, anderer seÿth s. frau Magister ottin Wittib und Hinden auf die Heilligen lichter gaß stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder und Hinter gebäu worinnen Eine sattlers Werckstatt, ferner in Sieben stuben Sieben Kuchen, Etlichen Kammern und Remise darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch zweÿ gewölbte Keller, Hoff und brunnen, Vor und um Dreÿ Tausend Acht Hundert gulden
Der zweÿte begriff (…) [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner Wmster, Klotz WMstr
Ergäntzung der Fraun Wittib währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach Ausweis eines über beeder nun Zertrennter Ehegatten einander in die Ehe zugebrachter Nahrungen, durch weiland Herrn Notarium Johann Jacob Heß den 12. Decembris 1741. auffgerichter Inventarÿ
Rubricarum series hujus inventarii. Der Frau wittib ohnverändert Guth, Sa. goldener ring und dergleichen Geschmeids 12, Sa. Antheils an einer behausung 225, Sa. der Schuld 150, Sa. der Ergäntzung 469 lb, Summa summarum 857 lb
Diesemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung Verzeichnet, Sa. Kleidung 25, Sa. der Ergäntzung 507 lb, Summa summarum 532 lb – Schulden 150 lb, Nach solchem abzug 382 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändert und theilbahre Vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 114, Sa. leerer fas 216, Sa. Sattlerwaaren und Werckzeugs zur Sattler handwerck gehörig 519, Sa. Silbers 32, Sa. Goldengeschmeids 21, Sa. baarschafft 32, Sa. Pfenningzinß und dero hauptgüther 1100, Sa. Häußern 2125, Sa. Schulden 677, Summa summarum 4838 lb – Schulden 5147 lb, Detrahendo, Theilbar passiv onus 309 lb – Conclusio finalis 930, Stall summa 405 lb – Zweiffhaffte schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 31 lb
– Revisio und erneutes Inventarium wie auch Überlaß und Abhandlung – Berechnung
Einnahm – Ane haußzinßen von herrn Ströhling dem Inspectori des Umgeldts pro quartali Joh: Bapt: 1786,16 fl 5 ß,
von hrn Cofiné dem Saamenhändler pro eodem quartali 12 fl,
von hrn Bartholomäi dem Buchhändler pro dicto quartali 36 fl,
von hrn Enßler dem Mahler und dißortigem tochtermann von solchen vierteljahr 17 fl,
von H. Kirn dem schulmeister bei St Stephan auf Rechnung haus: zinnses deßen in der bruderhoff gaß innhabenden wohnung 30 fl,
von Jgfr Gallino der kleidermacherin bis mit Joh. Baptistæ 1786, 24 fl

Marie Claire Meunier meurt en 1790

1790 (10.5.), Not. Anrich (6 E 41, 1514) n° 346
Inventaire des biens délaissés par feüe Dlle Marie Claire Gross née Meunier, veuve de feu le Sr Joseph Gross, vivant Maitre Sellier et ancien Senateur de cette ville de Strasbourg, dressé l’an 1790. – après sa mort arrivé le 12 avril dernier (…) Fait et passé aud. Strasbourg dans la maison mortuaire faisant partie de cette succession & cy près decrite. Lundi le 10° du mois de May 1790. & les jours suivans
La Defunte a délaissé pour héritiers ab intestat ses 7 Enfans et petits enfans respectifs par Souches procréés avec feu le Sr chaussetier Gross vivant Bourgeois Maître sellier et ancien senateur de cette ville son mari defunt Savoir et 1.mo Les trois enfans de feue Dlle Marie Anne Bauer née Gross procréés avec feu le Sr Chrétien Bauer vivant Bourgeois et revendeur de cette ville, nommement Anne Marie Claire, Jean Chretien & Magdeleine Mechtilde sous la tutele du Sr Geofroi Chrétien Enslen leur oncle cy après nommé, pour et au nom duquel estant pour la part et portion de son epouse aussi aussi heritiere lui-même interessé, fut présent le Sr Charles Enslen, Mecanicien en cette d° ville tuteur substitué aux dts trois mineurs et heritiers pour un 7°
2.do Les cinq enfants de feue Dlle Marie Claire Schroeder née Gross, engendrés avec feu le Sr Paul Joseph Schroeder, vivant Bourgeois Maçon de cette ville, son mari defunt, Savoir Marie Catherine, Jean Joseph, Chrétien, Bernard et André, héritiers pour un 7 pour lesquels est comparu le Sr Philippe Frepas, Perruquier privilegié de cette ville leur tuteur substitué au Sr Laurent Schlagdenhaufen leur oncle et tuteur ordinaire, cy après nommé en qualité d’assistant de sa femme egalement héritière à la présente succession
3. Les trois enfants délaissés par feue Thérèse Odoin née Gross procréés avec le Sr Jean Philippe Odoin, Bourgeois et Aubergiste à la Citadelle de cette ville nommément Nicolas, Joseph et Philippe héritiers pour un 7° pour et au nom desquels fut presens le Sr Marc Kimerlé Bourgeois à la Citadelle, leur tuteur établi par la justice
4.to Dlle Marie Salomé Schlagdenhauffen née Gross, Epouse du Sr Laurent Schlagdenhauffen Bourgeois et Chapellier de cette ville, de lui duement assistée de et autorisé à ce présente, 5.to Dlle Marie Madeleine Amet née Gross, Epouse du Sr François Amet Negociant à Paris, lequel comme poursuivant les Droits de la d° Dame son épouse fut present à la confection du present Inventaire, 6.to Dlle Marie Sophie Enslen née Gross, Epouse du Sr Geofroy Chrétien Enslen, bourgeois Peintre de cette ville, sous l’assistance dud. Sr son mari à ce présente, 7.mo Dlle Marie Françoise L’Eveque née Gross, Epouse du Sr Pierre L’Eveque Chirurgien Dentiste en cette même ville, egalement assistée du dud. St son mari à ce présente
Procuration, Joseph Roussel Employé et Marie Madeleine Grosse demeurant à Paris rue St André des arts n° 43 division du theâtre français héritière pour un 7 de Joseph Grosse et Marie Claire Meunier le 3 ventose 9

dans la maison mortuaire faisant partie de cette succession
Propriété d’une Maison. Savoir, une maison avec ses appartenances et Dependances, scize rue des freres (…)
Plus une Maison et sa Cour, scize au vieux marché aux grains, nommée anciennement au vieux Saumon, avec toutes ses appartenances & Dependances d’un côté la veuve du Sr Ott en son vivant regent d’ecole de l’autre les heritiers de feu le Sr Liebold, vivant horloger, par derriere la rue de la Chandelle, outre les Capitaux cy après portés dans le Passiv et placés dessus, franche et quitte, de laquelle dite Maison, estimée sans prejudice par les parties interessées même à 26.000 livres, La propriété est constatée par une Lettre d’acquisition expediée à la Chambre des Contrats de cette ville le 21. Mars 1748
Dettes actives. Premièrement il est du pour loyers des Maisons par le Sr Stroehin, Inspecteur à l’umgueld pr. le quart. de la St Jean 1790, 27
par le Sr Chrétien Enslen, peinntre pour les Quartiers de l’annonciation de Notre Dame & la St Jean 1790 à 32 li. par quart, 64
plus par le Sr Charles Enslen, Mecanicien pour les quartiers de la St Michel & Noël 1789 ainsi que pour les quartiers de l’annonciation de Notre Dame & la St Jean 1790 à raison de 26. li. par quartier, faisant 104
plus par le Sr Freppat Perruquier privilegié pour les quartiers de l’annonciation de Notre Dame la St Jean 1790 à 24 li, 48.
plus par le Sr Riehl Md farinier pour le quartier de la St Jean 1790 deduction faite de 6. li donné pour arhes 21. à 24 li, 48.
plus par le Sr Cossé Mr sellier pour les quartiers de la St Jean & St Michel 1789 175 et pr les quartiers de Noel 1789 & l’annonciation de Notre Dame 1790 à 100 li par quart, 200 ensemble 375, dont a deduire pour ma tapisserie en papier 6, deduction faite il redoit 369
plus par le Sr Kress sellier pour le quart.r de la St Jean 1790, 100
plus par le Sr Genthon Employé à la Monnoye pour le quart.r de la St Jean 1790, 48
plus par la Dlle Galino, Couturiere pour le quart.r de la St Jean 1790, 27
plus par le Sr Kirn, Mre d’Ecole les quartiers de l’annonciation de Notre Dame & la St Jean 1790, 84
plus est dû par le Sr Amet, Gendre de la Def. pour dépenses faites en Commission 21
Rubricarum ordo. S’ensuit la Description. Total des meubles meublans 1610, Total des tonneaux vuides 1020, Total de l’argenterie 347, Total des bagues d’or et bijoux 305, Total de l’argent comptant 970, Total de l’estimation des Maisons 29.000, Total des dettes actives 17.503, total général 50.757 livres – Dettes passives 30.095, Bien restant 20.661 – somme finale 39.053 livres
Décompte général et Partage, la maison rue des frères cédée suivant Contrat passé le 16 juin 1791 dans la ci devant Chambre des Contrats à Laurent Uhrenberger pour 4400 fr
celle scize vieux marché aux grains adjugée judiciairement à la Cohéritiere Salomé Schladgenhauffen née Gross le 2 janvier 1793 pour 27.100 fr
(Joint) Cession, 18 avril 1783 d’une place de barbier de Jean Thimoté Tabouret à Sébastien Wolckringer, notaire royal Lacombe – Cession de meubles
Zunft oder Departement der Gerber. Bekanntnis zur patriotischen Kontribution – Befreyung der Einquartierung

Les enfants et héritiers Gross louent une partie de la maison à leur beau-frère chapelier Laurent Schlagdenhauffen

1791 (1.2.), Not. Laquiante (6 E 41, 1120) n° 2
Bail – Sr Pierre L’Eveque Dentiste comme poursuivant les droits de D° Françoise Gros son épouse agissant led. L’Eveque tout pour luy que pour et au nom de François Lamethe negociant demeurant à Paris ce dernier comme poursuivant les droits de Madeleine Gros sa femme, Sr Godfrid Chrétien Enselin, Peintre, tuteur établi par la justice aux enfants mineurs de Marie Anne Gros décédée femme du Sr Chrétien Bauer revendeur à la toilette, Sr Philippe Odouin ci devant cantinier a la Citadelle comme tuteur naturel de ses enfants procréés en mariage avec feue Thérèse Gros et comme usufruitier de la succession de cette derniere aussy le Sr L’Eveque au nom des enfants mineurs de feue Clare Gros décédée femme de Joseph Schroeder, héritiers partiaires de feu Joseph Gros et défunte Cliare Munier leurs père et mère et ayeuls
au Sr Laurent Schlagdenhauffen chapellier leur beau frère
une Boutique et le petit Poel y attenant au Rez de chaussée et la cuisine dans la cour /:plus la petite chambre a côté des Latrines:/ plus tout le troisième étage les deux chambres au grenier qui en font partie et une cave séparée de lattes /:et finalement les deux chambres au troisième étage donnant dans la cour qui font partie de la susd. Boutique comme aussi le Bucher dépendant de lad Boutique:/ le tout dans la maison scise au vieux marché au Bled N° 18 dépendant de lad. succession et encore indivis entre les héritiers – moyennant un loyer annuel de 288 livres
enregistré f° 5 du 9.2.

Inventaire dressé après la mort du locataire Jean Raimbaut Strœhlin, inspecteur de l’Accise

1791 (14.2.), Not. Übersaal (6 E 41, 660) n° 302
Inventarium über weil. H. Johann Reinbold Stroehlin, gewesenen Inspectoris des Umgelds, nach seinem d. 21. Decembris jüngst erfolgten absterbens hinterlassen hat – auf ansuchen Johann Georg Grießbach des Umgelds garde als constituirten Mandararii creditorum
[Joint] erschienen 1. Fr. Magdalena Salome Wiedemännin geb. Stroehlinin weil. H. Johann Christoph Wiedemann des gewesenen fürstlich Hessen darmstattischen Raths Fr. wittib, 2. H. Daniel Friedrich Stroehlin der Fürstl. Hessen darmstattischen Kammerrath zu Bischoffsheim am hohen steg wonhafft, 3. Jfr. Catharina Dorothea Stroehlinin so majorennis alle dreÿ vollbändigen geschwisterde des H. Ströhlin Inspector des Umgeld (…) gäntzich verzug gethan – den 20. Decembris 1790
in einer hinter denen kleinen Lädlein gelegen zum alten Salmen genannten deren Groß’schen erben zuständigen behausung
hausrath 286 fl, silbers 4 fl, schulden 189 fl, summa summarum 481 fl, schulden 1027 fl, mehr schulden dann gut 545 fl.

Les enfants et héritiers Gross vendent leurs parts de maison à leur cohéritière Salomé Gross, femme du chapelier Laurent Schlagdenhauffen

1793 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 214
bu. Maria Magdalena Gros des bu. Frantz Amet des juwelirers ehegattin, bu. Maria Sophia Gros des bu. Gottfried Christian Enslen des kunstmalers eheliebstin, gedachter Enslen als vogt weil. bu. Maria Anna Grosin mit dero verstorbenen ehemann Christian Baur des gimpelkäuflers hinterlassenen dreÿer kinder namens Maria Anna, Johann Christian, Margaretha Mechtildis der Baur, bu. Francisca Grosin des bu. Peter Leveque des zahnartzts so dermalen abwesend unter assistentz obbesagten Ensler, bu. Marx Kümmerle der schuhmacher in der Citadelle als vogt weil. bu. Thereisa Grosin mit dem burger Philipp Odoin des gastgebers in bedittener Citadelle dero hinterbliebenen erzielten dreÿen kinder Nicolais, Joseph und Frantz der Odoin, bu. Philipp Ludwig Dudouit der wechselcourtier als curator weil. bu. (Clara) Grosin mit auch weil. Paul Joseph Schröder des maurers ehefrau erzielten 5 kinder Joseph, Catharina, Bernhard, Christian und Andreas der Schröder
an bu. Salome Gros des bu. Lorentz Schlagdenhauffen des hutmachers eheliebstin
sechs 7.te theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, hoff und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am alten Kornmarckt mit N° 18 bezeichnet, einseit neben burgerin Ottin wittib, anderseit neben Johann Michael Klein dem becken zum theil theils dem Salmengäßlein und einen ausgang dahin habend, mit N° 3 marquirt, hinten d. heiligen Lichtergaß sub N° 20 wohin sie eine ausfahrt und einseit ein eck ist, anderseit neben Phlidius dem büchsenschaffer – als ein von weil. Maria Clara Grosin geb. Munier ihrer mutter respective gros mutter ererbtes guth, woran der übrige 7.t theil ihro cessionnaria gebührig, 11.000 livres capital pro rata mit 9428 livres übernimmt, 13.800 livres, die gantze behausung zu 27.100 livres gerechnet
[joint] Auszug aus denen registern des Straßburger district gerichts, den 27. Decembris jüngsthin die dreÿmalige versteigerung 13.550 livres, den 5. Januar 1793
enreg. 30.3

Laurent Schlagdenhauffen est marié en premières noces avec Marie Ursule Rauer, originaire de Zell am Harmersbach près de Fribourg-en-Brisgau, qui épouse d’abord le chapelier Jean Pierre Carl en 1745 : contrat de mariage, célébration
1745 (2.7.), Not. Rumpler (47 Not 2) n° 23
Eheberedung – Entzwischen dem Ehrbar: vnd bescheidenen Johann Peter Carl, Huthmacher, Herrn Frantz Carl dabackhbereitherß vnd burgers allhier Zu Straßburg Ehelichem sohn, Verbeÿstandet mit Erstgedachtem seinem Vatter, als hochzeithern ahn Einem,
So dann die Ehr vnd Tugendbegabten Jungfrawen Maria Ursula Rawerin weÿlland des Ehrsamben Uhlrich Rawers geweßenen Burgers Zu Zell Harmerspach seel. Ehelicher tochter, Verbeÿstandet mit Herrn Andreas Rawer Burger Vndt Kornwerffer dahier Ihrem avunculo alß Hochzeitherin andtern theÿlls
Actum Straßb. den 2. Julÿ 1745. unterzeichnet Johann Pedrus Carlen, + Sig. der hochzeitherin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 22)
Hodie 13 mensis Julii anni 1745 (…) sacro Matrimonii Vinculo In facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Petrus Carlin Ciuis et Pileorum Artifex argentinensis filius Francisci Carle, tabaci opificis argentinensis et agathæ Rufin conjugum et Maria Ursula Rauerin ex Zell hujus Diœcesis oriunda filia Udalrici Rauer et Annæ Mariæ Spÿchin* Conjugum ambo Commorantes In hac Parochia, adfuerunt testes Franciscus Carlen Pater sponsi, Andreas Rauer Ciuis argentinensis Avunculus spo,sæ (signé) Johannes Pedrus Carlen, + signum sponsæ (i 24)

Fils du boucher Laurent Schlagdenhauffen de Schiltigheim, Laurent Schlagdenhauffen épouse en 1761 Marie Ursule Rauer, veuve du chapelier Jean Pierre Carl : contrat de mariage, célébration
1761 (5.3.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 71
Eheberedung – der Ehrengeachte Lorentz Schlagdenhaufen, der leedige Huthmacher, weÿl. Lorentz Schlagdenhaufen, des gewesenen Metzgers und B. Zu Schiltigheim ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn, eines Theils
und die Ehren und Tugendsame Frau Maria Ursula Carlin gebohrne Rauherin, weÿl. herrn Johann Peter Carl, gewesenen huthmachers und Burgers dahier Zu Straßburg seel. hinterlassene Wittib, hiebeÿ mit Herrn Johann Jacob Schultz, dem Gastgeber zum römischen Käÿser und B. alhier verbeÿstandet am andern theil
auf Donnerstag den 5. Martÿ Anno 1761 (unterzeichnet) Lorentz schladenhauffen als hoch Zeiter, + Mariæ Ursulæ Carlin Handzeichen

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 254)
Hodie 28 julii anni 1761 unum tantum proclamatione cum Dispensatione duabus in hâc ecclesiâ parochiali factâ totidem in ecclesiâ parochiali in Schiltigheim (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Laurentius Schladenhauffen pileorum concinator filius defuncti Laurentii Schladenhauffen et Magdalenæ Linckin superstitis ejus uxoris Legitimæ et Maria Ursula Raurin vidua joannis petro Carle in vivis pileorum concinatoris, ambo in hâc parochiâ commorantes (signé) Lorentz schladenhauffen, + nota sponsæ (i 259)

Laurent Schlagdenhauffen devient tributaire au Miroir le 9 septembre 1761 (le livre de bourgeoisie manque pour cette époque)
1761, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 100) Mittwochs den 9. Septembris 1761 – Neuzünfftiger
Lorentz Schlagdenhauffen der huthmacher von Schiltigheim gebürtig, so das meister Stuck verfertiget, ist auff producirten Cantzleÿ und Stallschein vom 12.ten und 17.ten Augusti letzthien gegen Erlag dreÿ pfundt zehen schilling Leibzünfftig als Huthmacher auff und angenommen worden, dt. et prom. obed.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue du Tonnelet rouge dans la maison qui appartient à l’épouse.
1761 (26.8.), Not. Fické (6 E 41, 757) n° 172
Inventarium über des Ehren und Wohlachtbaren Herrn Lorenz Schlagdenhaufen, des Huthmachers und der Ehren und tugendsamen Frauen Mariæ Ursulæ gebohrner Rauherin, beeder Eheleuthe und Burgere alhier Zu Straßburg einander vor unverändert in die Ehe Zu: und eingebrachte Haab und Vermögenschaft, aufgerichtet in anno 1761. – in ihre, vor ohngefehr vier Wochen angetrettenen Ehestand einander Zu: und eingebracht haben (…) So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart H, Joseph Hadinger, des Schuemachermeisters und b alh. der Ehefr. hierzu erbettenen beÿstandts auf Mittwoch den 26.ten Augusti 1761.
In einer alhier am Rothfäßelgäßel gelegenen in hieher eigenthümlich gehöriger Behausung hat sich befunden als
Eigenthum an einer Behausung (F.) Nämlich eine Behausung am Utzengäßel, sonst auch Rothfäßel Gäßel genant (…)
Wÿdem Welchen die Ehefrau aus Weÿland Herrn Johann Peter Carl, des gewesenen Huthmachers und B. alhier ihres erstern Ehemanns seel. verlaßenschafft lebtägig zu genießen hat, wovon das Eigenthum Ihrem Sohn auch Johann Peter Carl genannt, für anererbt vätterlich Guth in Anwartschafft gehörig ist
Nämlich eine Behausung am Utzengäßel, sonst auch Rothfäßel Gäßel genant (…)
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns Zugebrachten Guths, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers 10, Sa. Schuld 15
Diesemnach so wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Haab und Vermögenschaft beschrieben

Marie Ursule Rauer meurt en 1777 en délaissant un fils de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans la maison rue du Tonnelet rouge. La masse propre au veuf est de 157 livres, celle propre à l’héritier de 1 524 livres. L’actif de la communauté s’élève à 723 livres, le passif à 1 194 livres
1777 (14.4.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 770) n° 644
Inventarium über Weiland der Viel Ehren und tugendsamen Fraun Mariæ Ursulæ Schlagdenhaufen, gebohrner Rauherin, herrn Lorentz Schlagdenhaufen, des Hutmachers und Burgers alhier Zu Straßburg letztmals gewesener Ehefrauen nunmehr seeligen Vermögens Nachlaßenschaft, aufgerichtet im Jahr 1777. – nach ihrem Sambstags den 22.ten Martÿ dieses laufenden 1777.sten Jahrs aus dießem Zeitlichen Weltleben genommenen tödlichen Hintritt verlßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem Zu End gesetztem Dato, auf Veranstalten und Begehren Herrn Johann Peter Carls des Huthmachers und Burgers alhier, der Fraun Defunctæ in 1.ster Ehe mit längst Weil. Herrn Johann Peter Carl dem ebenmäßig gewesenen Huthmacher und Burgern ehelich erzeugten und nun ihrem einzigen intestat universal Erben und verlaßenen Sohns eines, und anderen theils des hierortigen herrn Wittibers der Ordnung gemäß ersucht und inventirt worden (…) So beschehen Straßburg auff Montag den 14. Aprilis 1777.

In einer alhier Zu Straßburg an dem Rothfäßel Gäßel gelegenen in hieorts geweßenen Wÿdem gehörig geweßenen Behausung hat sich befunden
Eigenthum an einer Behausung (E.) Nämlich eine Behausung am Utzengäßel, sonst auch Rothfäßel Gäßel genant (…)
Ergäntzung des Erben wehrender Ehe abgegangenen mütterlich. unveränderten Vermögens. Nach Anleitung des über der verstorbenen Frauen seel. ihrem Ehemann und hinterbliebenen Wittiber vor unverändert zu und eingebracht Vermögenschaft durch mich Notarium Sub dato 26.ten August 1761. errichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des hinterbliebenen Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 3, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 4, Sa. Schuld 150, Summa summarum 157 lb
Diesemnach so wird auch des Erben unveränderte Vermögenschaft beschieben, Sa. haußraths 91, Sa. Werckzeugs Zur Huthmacher Profession gehörig 8, Sa. leeren Faß 18, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 7, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 2, Sa. Eigenthums an einer Behaußung 610, Sa. Ergäntzung 1135, Summa summarum 1874 lb – Schulden 350, Nach deren Abzug 1524 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbare Verlaßenschafft in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 10, Sa. Waaren Zr Huthmacher Profession gehörig 210, Sa. Weins 40, Sa. baarschafft 450, Sa. Schulden 3, Summa summarum 723 lb – Schulden 1194 lb,Theilbar passiv onus 470 lb
Beschluß und Stall summa 1211 lb

Ursule Rauer meurt septuagénaire le 23 mars 1777.
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 92-v)
Anno 1777 die vero 23. martii obiit sacramentis ecclesiæ munita ursula Raurin 70 annos nata uxor Laurentii Schlagdenhauffen pileonis et civis hujatis, dieque sequento a me infra scripto sepulta est in cemeterio solito (i 98)

Laurent Schlagdenhauffen passe un contrat de mariage avec Catherine Elisabeth Tusch, originaire d’Ingwiller
1777 (29. 8.br), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 283
Eheberedung – der Wohl Ehren: und abchtbare Herr Lorentz Schlagdenhaufen, der Huthmacher, Wittiber und Burger alhier Zu Straßburg eines und andern theils
die Ehren und tugendsame Jungfrau Catharina Elisabetha Tuschin, H. Johann Georg Tusch, Schneiders und Burgers zu Ingweiler hochfürtslich Heßen Hanau Lichtenbergerischer Herrschafft mit Weÿl. Fraun Elisabetha gebohrner (-) ehelich erzeugte Tochter, dermalen sich dahier aufhaltenf, in abweßenheit erstgemelt ihres leiblichen Vaters hiebeÿ mit H. Johann Jacob Freÿ dem Nagelschmid und burger hieselbst ihren Vetter verbeÿstandet
auf Mittwoch den 29.ten Octobris 1777 unterzeichnet Lorentz schlagdenhauffen, Caretharina Elisabetha tuschin

Laurent Schlagdenhauffen se remarie avec Marie Salomé Gross en novembre 1777. Le mariage est célébré à Schiltigheim.
1777 (25. 8.bris), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 151
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Lorentz Schlagdenhauffen der hiesige burger Huthmacher und Wittiber als hochzeiter ane einem
so dann die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Maria Salome Großin, des Vorgeachten Herrn Joseph Großen, burgers Exsenatoris und Sattlers hieselbsten mit der viel Ehren und tugendbelobten fraun Maria Clara geborner Meunier deßen Ehegattin erzeugte mehrjährige tochter als hochzeiterin am andern theil
zu Straßburg auf Sambstag de, 25.t Octobris 1777. unterzeichnet Lorentz schlagdenhauffen als hochzeiter, Maria Salome grossin als hochzeiterin

Mariage, Schiltigheim (cath. p. 55)
Hodie 10 mensis Novembris anni 1777 (…) sacro matrimonii vinculo ex speciali licentiâ Rdo Dno Weiss Vicario ad S Petrum Seniorem ad instantiam partium in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Laurentius Schlagdenhauffen Civis pileo Argentinensis in Parochia ad S Stephanum, viduus defunctæ Mariæ Ursulæ Rauhr et Maria Salomea Gross filia Josephi Gross civis epi(-) et Claræ Müller conjugum in Parochia ad Petrum Seniorem commorantium (signé) Lorentz Schlagdenhauffen, m. Salome gross (i 30)

Inventaire en séparation de biens des locataires Frédéric Henning, sellier, et Marie Madeleine Kœnig

1805 (30 prairial 13), Strasbourg 13 (22), M° Bremsinger n° 2585
Inventaire de séparation de biens à la requête de Frédéric Henning, sellier, et de Marie Madeleine née Koenig, suivant jugement du tribunal civil en date du 10 prairial courant
en la demeure des époux Henning rue vieux marché aux grains n° 18
Inventaire des apports M° Knobloch le 12 nivose 12
meubles 487 fr, remploi 1503 fr, numéraire 1200 fr
propres de l’époux, meubles 236 fr, dettes actives 390 fr, total de l’actif 626 fr, déduire passif 12.964 fr, déficit 12.338 fr
Enregistrement, acp 97 F° 1 du 6 mess. 13

Inventaire dressé après la mort du locataire Geofroi Schœnhaupt, peignier

1810 (26.12.), Strasbourg 8 (1), M° Roessel n° 14
Inventaire de la succession de Geofroi Schoenhaupt, peignier décédé le 26 novembre dernier, dressé à la requête de 1. Anne Elisabeth Laengi la veuve, 2. Jean Philippe Schoenhaupt journalier, 3. Jean Geofroi Schoenhaupt peignier tant en son nom et mandataire de Jacques Louis Schoenhaupt son frère absent, 5. Louise Schoenhaupt et 6. Catherine Salomé Schoenhaupt fille majeure. Jean Philippe et Jean Geofroi du premier lit avec Susanne Madeleine Schwaab et Catherine Salomé, Louise, Jacques Louis avec la veuve de attendu que Jean Chrétien Schoenhaupt négociant demeurant à Augsboug second fils du premier lit a renoncé à la succession suivant acte reçu M° Neuss notaire à Augsbourg le 8 novembre dernier
Contrat de mariage M° Saltzmann le 9 août 1781, inventaire des apports le 17 septembre 1781
dans une maison sise en cette ville vieux marché aux grains n° 18 appartenant aux veuve et héritiers du Sr Schlagdenhaufen chapelier
propres des héritiers 111 fr
communauté, meubles 988 fr, passif 2047 fr, reste 1058 fr
Enregistrement, acp 116 F° 47-v du 28.12.

Laurent Schlagdenhauffen meurt en 1803 en délaissant deux enfants. Une déclaration tenant lieu d’inventaire est dressée en 1812.

1812 (14. 7.bre), Strasbourg 14 (49), M° Lex n° 6466
Déclaration tenant lieu d’inventaire – à la requête de Marie Salomé Gross veuve de Laurent Schlagdenhauffen, marchand chapellier décédé le 27 fructidor 11 (14 septembre 1803) assitée de Geofroi Chrétien Enslen limonadier son beau frère, Jean Pierre Carl subrogé tuteur (…) que le défunt ayant délaissé deux enfants Philippe Joseph alors agé de 19 ans et Marie Claire agée de 16 ans, il n’a pas été dressé d’inventaire – Contrat de mariage M° Anrich le 25 octobre 1777
mobilier 950 fr
il dépendait de la succession la moitié d’une maison en cette ville vieux marché au seigle n° 18, d’un côté le veuve de Ott présentement le Sr Eckert, de l’autre Jean Michel Klein menuisier le boulanger [sic] en partie et en partie Teutsch marchand de vin en partie ruelle du saumont et d’une issue dans ladite ruelle marquée du n° 3 et derrière rue des chandelles n° 20 ou est la porte cochère, à côté du coin et de Phillius armurier, laquelle moitié évaluée à 4840 fr
total de la succession de 5790 fr, moitié à la veuve moitié aux héritiers lesquels sont Philippe Jacques et Gustave Joseph Flahaut petit fils par représentation de sa mère épouse de Louis Joseph Flahaut

Marie Salomé Gross meurt en 1813 en délaissant deux enfants et un petit-fils issu se sa fille Catherine Claire

1813 (29.10.), Strasbourg 6 (40), M° Meyer n° 791
Inventaire de la succession de Marie Salomée Gross veuve de Laurent Schlagdenhauffen, fabricant de chapeaux, décédée le 19 octobre 1813 – à la requête de 1. Marie Antoinette Schlagdenhauffen célibataire majeure, 2. François Jacques Michels homme de lois fondé de pouvoir de Philibert Joseph Schlagdenhauffen aubergiste à Marienthal près de Haguenau, 3. Louis Joseph Flahaux capitaine au 8° régiment d’hussards domicilié à Blerancourt département de l’Aisne tuteur naturel de Joseph Gustave, en présence de Catherine Claire Schlagdenhauffen, Chrétien Eislen caffetier subrogé tuteur
dans une maison rue dite vieux marché aux grains n° 18
meubles 957 fr (1114 fr), numéraire 114 fr, dettes actives 4462 fr, passif 11.309 fr
immeuble, une maison sise en cette ville vieux marché aux grains n° 18, avec appartenances et dépendances, d’un côté en partie le Sr Teustch marchand de vin en partie la rue du Saumon ayant une issue sur ladite ruelle marquée du n° 3 d’autre présentement Sr Eckel menuisier devant la rue du vieux marché aux grains derrière la rue des Chandelles où il se trouve une porte cochère portant n° 20 – acquise pendant la communauté, le rez de chaussée faisant boutique loué 400 fr, le premier étage 240 fr, le second étage occupé par le défunt 200 fr, le troisième présentement non occupé 80 fr, le quatrième étage 50 fr, un petit logement au premier donnant dans la rue du Saumon n° 50, un petit logement au second étage dans la même rue corps de logis 46 fr, un idem 3 et 40 fr, un logement donnant sur la rue des Chandelles 300 fr, un idem au second étage 120 fr, un magasin donnant dans la rue des Chandelles et la cour non occupé 96 fr, une cave sans tonneaux 60 fr, une idem donnant dans la rue vieux marché aux grains 50 fr, ensemble 1732 fr en capital la moitié 17.320 fr, ensemble 23.010 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage reçu Anrich le 25 octobre 1777
Enregistrement, acp 123 F° 160-v du 4.11.

Les héritiers Schlagdenhauffen vendent la maison par adjudication aux frères négociants Raphaël Meyer, Joseph Meyer et Salomon Meyer

1814 (11.8.), Strasbourg 6 (41), M° Meyer n° 860
Adjudication définitive – Cahier des charges du 13 juin n° 839 – Louis Joseph Flahaux capitaine au 8° régiment de hussards, membre de la Légion d’Honneur domicilié à Blairancourt, département de l’Aisne, père et tuteur naturel de Joseph Gustave Flahaux son fils né de son mariage avec Catherine Claire Schlagdenhauffen et Marie Antoinette Schlagdenhauffen fille majeure – que par acte signifié au Sr Philibert Joseph Schlagdenhauffen aubergiste demeurant à Marienthal leur frère et beau frère respectif – en présence de Chrétien Enslen caffetier subrogé tuteur
à Georges Mathias Blanck maître maçon – Déclaration de command n° 861 du 12 août, pour et au nom de Raphael Meyer, Joseph Meyer et Salomon Meyer les trois frères négociants pour 36.100 francs (signé) Mayr
Désignation de l’immeuble. Cet immeuble est situé à Strasbourg rue vieux marché aux grains n° 18 /:que cet immeuble consiste en trois maisons, savoir la maison de devant donnant dans la rue du vieux marché aux grains n° 18 d’un côté le Sr Teutsch marchand de vin de l’autre le Sr Eckel consiste en un rez de chaussée contenant une boutique et comptoir, petite boutique a côté, la cave voutée au dessous:/ en partie la maison du Sr Teutsch marchand de vin en partie la petite rue du Saumon de l’autre le Sr Eckel menuisier devant ladite rue vieux marché aux grains, derrière la rue des chandelles
Il consiste 1. en la maison de devant donnant sur ladite rue vieux marché aux grains ayant au rez de chaussée une boutique avec comptoir et une petite boutique a côté, une cave voutée au dessous, au premier étage une chambre et antichambre avec alcove, au second étage chambre avec alcove, cuisine, corridor et un petit cabinet, au troisième étage la même distribution que celle du second étage, au quatrième étage deux chambres avec une galerie couverte, cuisine, petite chambre et corridor, le tout en maçonnerie à l’exception des deux étages supérieurs dans l’intérieur de la cour qui sont en galandure, le tout couvert d’un comble moitié en tuiles plates moitié en tuiles creuses et à quatre greniers,
2. dans la cour à droite un pavillon à rez de chaussée en maçonnerie et galandure contenant une cuisine, pompe, buanderie, chambre militaire et deux latrines, au premier étage en galendure une chambre, une cuisine et une petite chambre terminé par un comble avec une petite cage d’escalier,
3. en une seconde maison donnant dans la cour et dans la petite rue /:ruelle:/ du saumon marquée au n° 3 adossée à la maison Teutsch /:à rez de chaussée et deux étages en maçonnerie le troisième en galendure, le rez de chaussée contient une:/ ayant au rez de chaussée une écurie, un bucher et une fosse à fumier avec une cave voutée dessous le rez de chaussée, au premier étage deux chambres, un cabinet et une cuisine, au second étage la même distibution qu’au premier et au troisième étage quatre chambres et une cuisine terminé par un comble uni et un grenier,
4. en une troisième maison donnant dans la rue des chandelles sous le n° 7 /:20:/ et faisant le coin de la petite rue du saumon d’autre la veuve Filius née Catherine Sassmann marchande en petit détail ayant un rez de chaussée en maçonnerie formant un magasin avec une cave voutée au dessous au /:premier et second étage en galendure:/ premier étage /:contient:/ un corridor, cinq chambres, cuisine et latrines, au second étage six chambres et un corridor formant cuisine et latrines le tout couvert d’un grenier simple
Enonciation de la propriété, L’immeuble dépendait de la succession de Marie Claire Gross née Munier mère de ladite Catherine Claire Flahaux née Schlagdenhauffen qui en a hérité pour un 7° dans cette succession, acquis par acte passé à la Chambre des contrats le 26 mars 1793, les trois enfants héritiers pour un tiers – experts nommés par jugement du 15 novembre 1813, procès verbal du 1 décembre, crié 20.000 francs
Rapport d’experts, 1. décembre 1813, Frédéric Arnold maître charpentier, Michel Gruet et Jean Daniel Kolb maîtres maçons
cahier des charges (f° 161 du 18.6.) – Adjudication préparatoire, 21 juillet n° 854 (1. Louis Joseph Flahaux, 2. Marie Antoinette Schlagdenhauffen, 3. Philibert Joseph Schlagdenhauffen)
[/:-:/ signale les différences avec le rapport d’experts]
Enregistrement, acp 125 F° 57 du 20.8.

Les acquéreurs louent le mois suivant la maison au négociant Jean Georges Teutsch

1814 (17. 7.br), Enregistrement de Strasbourg, ssp 37, ssp du 14 courant
Bail de 3 années commençant le 29 septembre courant par les frères Mayer de Strasbourg
au profit de Jean Georges Teutsch l’Ainé négociant en ladite ville
d’une chambre à alcove et de la Cave de leur maison vieux marché aux grains N° 18 pour un loyer annuel de 300 francs

Fils du négociant juif originaire de Westhoffen Moïse Meyer, Raphaël Meyer épouse en 1809 Sophie Proops : contrat de mariage, célébration
1809 (1.6.), Strasbourg 5 (28), M° F. Grimmer n° 5647
Contrat de mariage – Raphael Meyer commerçant fils majeur de Moïse Raphael ci devant négociant et de Jeannette Goldschmitt
Sophie Proops fille de feu Benjamin Proops, négociant en cette ville et de Dina Marx assitée de Jacques Abraham Northheimer homme de lettres son beau frère
Enregistrement, acp 112 F° 24 du 6.5.

Mariage, Strasbourg (n° 214)
L’an 1809 le 16° jour du mois de Juin (…) sont comparus Raphaël Meyer, âgé de 26 ans, colporteur, domicilié en cette ville depuis 12 ans, né à Westhoffen, Département du Bas-Rhin le 20 mai 1783, fils de Moïse Meyer, colporteur et de Jeannette Goldschmidt, et Sophie Proops, âge de 18 ans, née en cette ville le 2 octobre 1790 y domiciliée comme il est constaté par acte de notoriété dressé par Jean Sigefroi Breu, juge de paix du second arrondissement de cette ville le 16 mai dernier et homologué par le Président du Tribunal de première instance séant à Strasbourg le 7 du courant, fille de feu Benjamin Salomon Proops, propriétaire, de Dina Marcus, assistée de de sa mère seulement son père étant décédé en cette ville le 14 frimaire an XIII (signé) Raphal Mayer, Sophie proops (i 27)

Son frère Joseph Meyer épouse en 1810 Esther Denery, originaire de Mutzig : contrat de mariage, célébration
1810 (21.12.), Strasbourg 5 (32), M° F. Grimmer n° 6699
Contrat de mariage – Joseph Meyer mercier fils majeur de Moise Meyer, négociant et de Jeannette Goldschmitt
Ester Denery fille de Samuel Denery chantre de la synagogue et de Judithe Henry
Enregistrement, acp 116 F° 49-v du 29.12.

Mariage, Strasbourg (n° 647)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg le 31 décembre 1810. Joseph Meyer, âgé de 24 ans, né le 27 décembre 1786 à Westhoffen, Département du Bas Rhin, mercier, fils de Moïse Meyer, mercier, et de Jeannette Goldschmidt, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants et Ester Denery, âgée de 18 ans, née le 20 juillet 1792 à Mutzig, domiciliée à Strasbourg, fille de Samuel Denery, Chantre, et de Judith Henry conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants. Lesdits époux produisent, savoir l’époux un acte de notoriété dressé par Jean Sigefroi Breu, juge de paix du deuxième arrondissement de cette ville le 15 novembre dernier homologué par le Tribunal le 24 ensuivant l’Epouse un pareil dressé par ledit Juge de paix le 17 de ce mois homologué par le Tribunal le 20 ensuivant (signé) Jacque Mayer, Esther Denery (i 87)

Leur frère Salomon Meyer épouse en 1813 Frédérique Berliner, originaire de Landau : contrat de mariage, célébration
1813 (8.6.), Strasbourg 5 (37), M° F. Grimmer n° 8286
Salomon Meyer, commis négociant fils majeur de Moïse Meyer ci devant négociant et de Jeannette Goldschmidt
Frédérique Berliner fille de feu Arnold Berliner, négociant à Landau et de Claire Lazarus
Enregistrement, acp 122 F° 137 du 11.6.

Mariage, Strasbourg (n° 187)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg le 9 juin 1813. Salomon Meyer, majeur d’ans né en légitime mariage au mois d’août 1787 à Westhoffen, Département du Bas Rhin, domicilié à Strasbourg, Commerçant, fils de Moïse Meyer, commerçant, et de Jeannette Goldschmidt, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants et Frédérique Berliner, majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 juin 1787 à Landau, Département du Bas Rhin, fille de feu Aron Samuel Berliner, aubergiste décédé à Landau le 19 ventôse a VII et de Claire Kremer domiciliée audit lieu ci présente et consentante. Le dit époux produit un acte de notoriété sur sa naissance, dressé par Jean Sigefroi Breu, juge de paix du canton nord de cette ville le 23 avril dernier et homologué par le Tribunal de première instance séant à Strasbourg le 17 mai ensuivant (signé) Salomon Mayer (i 19)

Propriétaire du tiers de la maison, Joseph Meyer meurt en 1816 en délaissant une fille

1816 (2.12.), Strasbourg 12 (66), M° Wengler n° 9876
Inventaire de la succession de Joseph Mayer, commerçant décédé le 28 juillet 1816 – à la requête d’Ester Denery, la veuve mère et tutrice légale de Sophie âgée d’un an – Raphael Mayer, commerçant, subrogé tuteur, et Jacques Nordheimer, négociant subrogé tuteur ad hoc – contrat de mariage reçu M° Grimmer le 21 décembre 1810
immeuble, le tiers par indivis d’une maison consistant en bâtiments de devant, latéraux et de derrière composé de plusieurs maisons réunies, cour, pompe avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le vieux marché aux Grains n° 18 d’un côté en partie le Sr Teustch marchand de vin en partie la petite rue du Saumon, de l’autre le Sr Eckel menuisier, devant la rue, derrière la rue des Chandelles – acquis conjointement avec ses deux frères Raphael et Salomon Mayer des héritiers Marie Salomé Gross veuve de Laurent Schlagdenhauffen, chapelier, par adjudication définitive dressée par M° Meyer le 11 août 1814 et déclaration de command du 12, estimée 10.000 fr
dans la maison mortuaire rue des Fribourgeois n° 1 – habillements 56 fr
communauté mobilier 582 fr, fonds de commerce, objets de coton 10.022 fr, dettes actives total 10.661 fr – total de l’actif 20.661 fr, passif 19.368 fr
Enregistrement, acp 132 f° 76-v du 7.12.

Les héritiers de Joseph Meyer font liciter la maison devant le tribunal civil le 27 février 1817. Les adjudicataires sont ses frères Raphaël et Salomon Meyer (référence ci-dessous). Salomon Meyer et Fanny Berliner vendent leur moitié indivise au négociant François Joseph Otter

1834 (9.12.), Strasbourg 12 (135), M° Noetinger n° 6855
Salomon Meyer, négociant à Strasbourg, et Fanny Berliner
à François Joseph Otter, négociant
la moitié par indivis d’une maison située à Strasbourg, dépendances rue du Vieux Marché aux Grains n° 18 consistant en une maison de devant à quatre étages, un pavillon à droite dans la cour, une maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez de chaussée & deux étages donnant dans la rue des Chandelles sous le n° 20 faisant le coin de la petite rue du Saumon avec cour, droit, aisances, appartenances & dépendances, d’un côté la propriété de M Liebold et la rue communale du Saumon, de l’autre la propriété du Sr Eckel et celle du Sr Komplotte, devant la rue du Vieux Marché aux Grains, derrière la rue des Chandelles – avec les trois fourneaux en fonte avec tuyaux et pierre qui se trouvent dans la maison du milieu, la chaudière qui est dans la buanderie
acquis conjointement par Raphaël Meyer, Joseph Meyer & Salomon Meyer, les trois négociants, de Marie Antoinette Schlagdenhauffen, majeure, Philibert Joseph Schlagdenhauffer, aubergiste à Mareinthal & Louis Joseph Flahaux, capitaine au 8° régiment d’hussards, membre de la Légion d’honneur, domicilié Blairancourt (Aisne) tuteur naturel de Joseph Gustave Flahaux issu du mariage avec Catherine Claire Schlagdenhauffen, suivant adjudication définitive du 12 août 1814 reçue par M° Meyer, notaire à Strasbourg, transcrit au bureau des hypothèques volume 81 n° 15 – Joseph Meyer étant mort, la maison a été licitée entre Raphael & Salomon Meyer et Sophie Meyer mineure héritière de Joseph Meyer, suivant adjudication définitive au tribunal civil le 27 février 1817 et Déclaration de command à Salomon et Raphael Meyer – (lesdits) Schlagdenhauffen ont recueilli l’immeuble en question de la succession de Marie Salomé Gross veuve Schlagdenhauffen leur mère dont ils étaient seuls et uniques héritiers, la veuve Schlagdenhauffen elle même a recueilli un 7° dans la succession de Marie Claire Gross née Munier sa mère et acquis six 7° à la Chambre des contrats le 26 mars 1793. L’autre moitié indivise appartient à Raphaël Meyer – pour 15.000 francs
Enregistrement, acp 229 f° 3-v du 10.12

Raphaël Meyer et Sophie Probst vendent leur moitié au même quelques jours plus tard

1834 (18.12.), Strasbourg 12 (135), M° Noetinger n° 687
Raphael Meyer, négociant, et Sophie Probst
à François Joseph Otter, négociant
la moitié par indivis d’une maison située à Strasbourg, dépendances rue du Vieux Marché aux Grains n° 18 consistant en une maison de devant à quatre étages, un pavillon à droite dans la cour, une maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez de chaussée & deux étages donnant dans la rue des Chandelles sous le n° 20 faisant le coin de la petite rue du Saumon avec cour, droit, aisances, appartenances & dépendances, d’un côté la propriété de M Liebold et la rue communale du Saumon, de l’autre la propriété du Sr Eckel et celle du Sr Komplotte, devant la rue du Vieux Marché aux Grains, derrière la rue des Chandelles – avec les trois fourneaux en fonte avec tuyaux et pierre qui se trouvent dans la maison du milieu, la chaudière qui est dans la buanderie
acquis conjointement par Raphaël Meyer, Joseph Meyer & Salomon Meyer, les trois négociants, de Marie Antoinette Schlagdenhauffen, majeure, Philibert Joseph Schlagdenhauffer, aubergiste à Mareinthal & Louis Joseph Flahaux, capitaine au 8° régiment d’hussards, membre de la Légion d’honneur, domicilié Blairancourt (Aisne) tuteur naturel de Joseph Gustave Flahaux issu du mariage avec Catherine Claire Schlagdenhauffen, suivant adjudication définitive du 12 août 1814 reçue par M° Meyer, notaire à Strasbourg, transcrit au bureau des hypothèques volume 81 n° 15 – Joseph Meyer étant mort, la maison a été licitée entre Raphael & Salomon Meyer et Sophie Meyer mineure héritière de Joseph Meyer, suivant adjudication définitive au tribunal civil le 27 février 1817 et Déclaration de command à Salomon et Raphael Meyer – (lesdits) Schlagdenhauffen ont recueilli l’immeuble en question de la succession de Marie Salomé Gross veuve Schlagdenhauffen leur mère dont ils étaient seuls et uniques héritiers, la veuve Schlagdenhauffen elle même a recueilli un 7° dans la succession de Marie Claire Gross née Munier sa mère et acquis six 7° à la Chambre des contrats le 26 mars 1793. L’autre moitié indivise appartient déjà à M Otter pour l’avoir acquise de Salomon Meyer, négociant, et Fanny Berlier, par acte reçu M° Noetinger le 9 décembre dernier, transcrit au bureau des hypothèques volume 288 n° 41à Raphaël Meyer – pour 15.000 francs
Enregistrement, acp 229 f° 43 du 20.12.

Originaire de Ribeauvillé, le marchand épicier François Joseph Otter épouse en 1832 Marie Salomé Kuhn
1832 (26.6.), Strasbourg 12 (125), M° Noetinger n° 4226
Contrat de mariage – François Joseph Otter, marchand épicier fils de défunt François Joseph Otter, aubergiste et propriétaire à Ribeauvillé, et de Marie Anne Froelich
Marie Salomé Kuhn, fille de Jean Paul Kuhn, épicier, et d’Anne Marie Roth
Enregistrement, acp 211 f° 41-v du 3.7. – régime de communauté réduite aux acquets

François Joseph Otter meurt en 1836 en délaissant deux enfants

1836 (12.4.), Strasbourg 12 (139), M° Noetinger n° 8181
Inventaire de la succession de François Joseph Otter, marchand épicier, décédé le 20 février 1836 – à la requête de Marie Salomé Kuhn la veuve mère et tutrice légale de Paul Emile, âgé de 15 mois, Louis Antoine Auguste Berot, docteur en médecine, subrogé tuteur et curateur au ventre de l’enfant dont elle se déclare enceinte – Contrat de mariage reçu M° Noetinger le 26 juin 1832
dans la maison mortuaire rue du Vieux Marché aux Grains n° 18
immeuble 392, une maison située à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Grains n° 18 consistant en différents corps de bâtiment dont une maison de devant à quatre étages, un pavillon à droite dans la cour, une maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez de chaussée & deux étages donnant dans la rue des Chandelles sous n° 20 formant le coin de la petite rue du Saumon avec cour, droits et dépendances d’un côté tenant à M. Liebold & à la rue communale du Saumon, de l’autre à propriété de M. Eckel & Sr Komplotte, derrière la rue des Chandelles – Cette maison est occupée par la succession en presque totalité & en partie occupée par un locataire, revenu de 34.000 fr – acquis pendant la communauté savoir une moitié de Salomon Meyer & Fanny Berliner suivant acte d’achat dressé par M° Noetinger le 9 décembre 1834 transcrit au bureau des hypothèques volume vol. 288 n° 41, l’autre moitié de Raphael Meyer et Sophie Probst, même notaire le 18 décembre 1834
Enregistrement, acp 240 f° 19 du 20.4.

Lors de la liquidation, les héritiers collatéraux auxquels est échue la succession après la mort des deux enfants cèdent leur part à la veuve

1837 (1.8.), Strasbourg 12 (144), M° Noetinger n° 9452
Liquidation et partage – 1. Marie Salomé Kuhn veuve de François Joseph Oster, marchand épicier décédé le 26 février 1836, 2. Jean Baptiste Oster, aubergiste à Ribeauvillé en son nom et mandataire de sa sœur Marie Anne Oster, majeure à Ribeauvillé, héritiers pour un quart de Paul Emile décédé le 30 juin et d’Edouard, enfant posthume décédé le 30 mai 1837 leurs neveux et seuls héritiers de leur père – Contrat de mariage reçu M° Noetinger le 26 juin 1832, Inventaire dressé par ledit M° Noetinger le 12 avril 1836
Masse active. Communauté, 2. une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Grains n° 18 consistant en différents corps de bâtiment, estimée à 52.000 francs
à la veuve
Enregistrement, acp 251 f° 100-v du 48.

Marie Salomé Kuhn se remarie en 1837 avec le commis négociant François Joseph Bucher
1837 (22.11.), Strasbourg 12 (145), M° Noetinger n° 9760
Contrat de mariage – François Joseph Bucher, commis négociant à Strasbourg fils d’Antoine Bucher, marchand à Ruffach et Anne Marie Dietrich
Marie Salomé Kuhn veuve sans enfant de François Joseph Otter, négociant
régime de la communauté réduite aux acquets
5. apports de la future épouse, 8. une maison consistant en divers corps de bâtiment avec cour, pompes, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Grains n° 18, d’un côté M. Lebold et la rue communale du Saumon, de l’autre la propriété de MM. Eckel et Komplotte, derrière la rue des Chandelles, estimée 52.000 francs
Enregistrement, acp 254 f° 77-v du 24.11.

François Joseph Bucher et Marie Salomé Kuhn hypothèquent la maison au profit du marbrier Mathias Rœthlisberger

1842 (14.4.), Strasbourg 12 (157), M° Noetinger n° 14.343
Du 14 Avril 1842. Obligation – sont comparus M. François Joseph Bucher, Négociant et dame Marie Salomé Kuhn, son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont, par les présentes, reconnu devoir bien & légitimement
à M. Mathias Roethlisberger, marbrier demeurant à Strasbourg, la somme principale de 20.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une maison d’habitation sise à Strasbourg, rue du vieux marché aux grains N° 18, consistant en différens corps de bâtimens, appartenances & dépendances, d’un côté M. Charles Arlen, de l’autre M. Diebold, par derrière la propriété de Mme Holtzschigel avec cour
Déclarent les empruneurs que la maison hypothéquée ci-dessus leur appartient en toute propriété et se trouve franche & libre de tous privilèges & hypothèques à l’exception cependant de celle conventionnelle consentie par la dame codébitrice pour sûreté d’une somme de 29.618 francs suivant Liquidation sur la succession de feu M. François Joseph Otter vivant premier mari de la Dame Bucher, dressé par ledit M° Noetiger l’un des notaires soussignés (…) le premier août 1837

François Joseph Bucher et Marie Salomé Kuhn hypothèquent la maison au profit de Marie Philippine Françoise Chames, veuve de Marie Louis Guillaume Balazuc, et de Anne Marie Sultzer, veuve de Jean Michel Kratz

1846 (9.1.), Strasbourg 12 (168), M° Noetinger n° 18.221
9 janvier 1846. Obligation – Ont comparu M. François Joseph Bucher, ancien marchand épicier et dame Marie-Salomé Kuhn, son épouse dûment autorisée demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir bien & légitimement
à 1° Mme Marie-Philippine-Françoise Chames, veuve de M. Marie-Louis-Guillaume Balazuc, en son vivant rentier à Strasbourg où elle demeure, créancière ci présente et acceptant, la somme principale de 10.000 francs
2° à Mme Anne Marie Sultzer veuve de M. Jean Michel Kratz, en son vivant doreur et vernisseur à Strasbourg où elle demeure, créancière aussi ci présente et acceptant, la somme principale de 5000 francs
hypothèquent, Une maison d’habitation sise à Strasbourg, rue du vieux Marché aux grains N° 18, consistant en différens corps de bâtimens avec cour, appartenances & dépendances, d’un côté M. Charles Arlen, de l’autre M. Diebold, par derrière la propriété de M. Holtzschigel
Les débiteurs déclarent que cet immeuble leur appartient en toute propriété et qu’il est franc et libre de tous privilèges et hypothèques à l’exception de la créance de 20.000 francs dont il sera question ci après (…)

François Joseph Bucher et Marie Salomé Kuhn font dresser en 1846 un cahier des charges pour vendre la maison

1846 (18.8.), Strasbourg 12 (169), M° Noetinger n° 18.631
Du 18 août Jean 1846. Cahier des charges – a comparu Mr François Joseph Bucher, ancien marchand épicier demeurant à Strasbourg, agissant en son propre nom et se portant fort de Dame Salomé Kuhn, son épouse demeurant avec lui (…) Lequel ès noms étant intentionné de vendre volontairement aux enchères publiques l’immeuble ci-après désigné a requis ledit M° Noetinger l’un des notaires soussignés d’en dresser le cahier d’enchères ainsi qu’il suit.
Désignation. Une maison d’habitation sise à Strasbourg, rue du vieux Marché aux grains N° 18 consistant en différens corps de bâtimens avec cour, appartenances & dépendances, tenant d’un côté M. Charles Arlen, de l’autre M. Liebold, par derrière la propriété de M. Holtzschlegel et par devant la rue, tel et en l’état que cet immeuble se poursuit et se comporte (…)
Propriété. La Dame Bucher est devenue propriétaire du dit immeuble, savoir, De la moitié, comme faisant sa part dans la communauté qui avait existé entre elle et feu Mr François Joseph Otter en son vivant marchand épicier à Strasbourg son premier mari, attendu que cet immeuble avait été acquis durant son mariage avec ce dernier, savoir une moitié de Salomon Meyer et Fanny Berliner, conjoints à Strasbourg suivant contrat reçu M° Noetinger soussigné le 9 décembre 1834 enregistré, moyennant la somme de 15.000 francs (…) Et l’autre moitié pour l’avoir acquis de Raphaël Meyer et Sophie Probst sa femme suivant contrat reçu par le même notaire le 18 décembre suivant enregistré moyennant la somme de 15.000 francs (…). Quant à l’autre moitié dudit Immeuble, pour en avoir recueilli un quart dans la succession de son fils Edouard Otter, enfant posthume, décédé, dont elle était héritière pour cette quotité, la moitié des trois autres quarts ou les trois 8° pour les avoir recueillis dans la succession de son fils Paul Emile Otter également décédé, dont elle était héritière pour cette quotité, le tout ainsi qu’il est constaté dans un acte de liquidation dressé par ledit M° Noetinger soussigné le premier août 1837 enregistré, enfin pour avoir acquis les parts et portions, ensemble trois 8° du Sr Jean Baptiste Otter, aubergiste et de Dame Marie Anne Otter sa sœur, les deux demeurant à Ribeauvillé, héritiers collatéraux du défunt Sr son mari, moy.ant prix payé ainsi qu’il est constaté par un acte reçu par le même notaire Noetinger le16 avril 1842.
Lesdits sieurs Meyer étaient devenus propriétaires du dit Immeuble conjointement ou chacun pour une moitié indivise pour l’avoir acquis de Dlle Marie Antoinette Schlagdenhauffen, majeure d’ans de Strasbourg et consors suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Meyer notaire à Strasbourg le 11 août 1814, enregistré, moyennant prix totalement acquitté (…). Ladite Dlle Schlagdenhauffen et consorts étaient devenus propriétaires dudit Immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de Dame Marie Salomé Gross veuve Schlagdenhauffen, leur mère décédée dont ils étaint seuls et uniques héritiers. La dame veuve Schlagdenhauffen avait elle-même hérité un 7° du dit Immeuble dans la succession de feu Dame Marie Claire Gross née Munier, sa mère, et acquis les six autres 7° de ses cohéritiers suivant contrat passé en la cidevant chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 26 mars 1793 enregistré – Charges, clauses et conditions (…) 21° L’immeuble à vendre sera crié sur la mise à prix de 60.000 francs
Adjudication – Et cejourd’hui 17 septembre 1846 (…) Une maison d’habitation sise à Strasbourg, rue du vieux marché aux blés N° 18 consistant en différens corps de bâtimens, savoir en une maison de devant à quatre étages, un pavillon à droite dans la cour, une maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez-de-chaussée à deux étages donnant dans la rue des Chandelles sous le N° 20 faisant le coin de la petite rue du Saumon, avec cour, droits aisances dépendances & appartenances, tenant d’un côté M. Arlen farinier & le Sr Komplotte, de l’autre M. Liebold & la rue du Saumon, par devant la rue du vieux marché aux blés et par derrière la rue de la Chandelle. Mise à prix 60.000 francs [acte interrompu]
acp 351 (3 Q 30 066) f° 66-v

François Joseph Bucher et Marie Salomé Kuhn vendent la maison en 1847 au marchand de bestiaux Nicolas Hund et à sa femme Marie Anne Schnée

1847 (30.6.), Strasbourg 12 (172), M° Noetinger n° 19.414
Vente pour 40.000 f., 30 Juin 1847. Ont comparu Mr François Joseph Bucher, ancien marchand épicier & Dame Salomé Kuhn son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont, par ces présentes, vendu (…)
à Monsieur Théodore Keller, négociant demeurant à Strasbourg
Une maison d’habitation sise à Strasbourg, rue du vieux marché aux blés N° 18 consistant en différents corps de bâtimens, savoir en une maison de devant à quatre étages, un pavillon à droite dans la cour, une maison à trois étages donnant dans la petite rue du Saumon, une troisième maison à rez-de-chaussée à deux étages donnant dans la rue des Chandelles, sous le N° 20, faisant le coin de la petite rue du Saumon, avec cour, droits, aisances, appartenances & dépendances & appartenances, le tout tenant d’un côté M. Arlen farinier & le Sr Komplotte, de l’autre M. Liebold & à la rue du Saumon, par devant la rue du vieux marché aux blés et par derrière la rue des chandelles. Cette maison est vendue telle & ainsi qu’elle se trouve, poursuit & se comporte (…)
Propriété. La Dame Bucher est devenue propriétaire du dit immeuble, savoir, 1° De la moitié, comme faisant sa part dans la communauté qui avait existé entre elle et feu Mr François Joseph Otter en son vivant marchand épicier à Strasbourg son premier mari, attendu que cet immeuble avait été acquis durant son mariage avec ce dernier, savoir une moitié de Salomon Meyer et Fanny Berliner, conjoints à Strasbourg suivant contrat reçu M° Noetinger soussigné le 9 décembre 1834 enregistré, moyennant la somme de 15.000 francs (…) Et l’autre moitié pour l’avoir acquis de Meyer Raphaël & Sophie Probst sa femme, suivant contrat reçu par le même notaire le 18 décembre suivant enregistré moyennant la somme de 15.000 francs (…). 2° Quant à l’autre moitié dudit Immeuble, pour en avoir recueilli un quart dans la succession de son fils Edouard Otter, enfant posthume, décédé, dont elle était héritière pour cette quotité, la moitié des trois autres quarts ou les trois 8° pour les avoir recueillis dans la succession de son fils Paul Emile Otter également décédé, dont elle était héritière pour cette quotité, le tout ainsi qu’il est constaté dans un acte de liquidation dressé par ledit M° Noetinger soussigné le premier août 1837 enregistré, enfin pour avoir acquis les parts & portions, soit trois 8° du Sr Jean Baptiste Otter, aubergiste & de Dame Marie Anne Otter sa sœur, les deux demeurant à Ribeauvillé, héritiers collatéraux du défunt Sr son mari, moyennant prix payé, ainsi qu’il est constaté par un acte reçu par le même notaire Noetinger le16 avril 1842.
Lesdits sieurs Meyer étaient devenus propriétaires du dit Immeuble conjointement ou chacun pour une moitié indivise pour l’avoir acquis de Dlle Marie Antoinette Schlagdenhauffen, majeure d’ans de Strasbourg & consors suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Meyer notaire à Strasbourg le 11 août 1814, enregistré, moyennant prix totalement acquitté (…). Ladite Dlle Schlagdenhauffen & consorts étaient devenus propriétaires dudit Immeuble pour l’avoir recueilli dans la succession de Dame Marie Salomé Gross veuve Schlagdenhauffen, leur mère décédée dont ils étaint seuls et uniques héritiers. La dame veuve Schlagdenhauffen avait elle-même hérité un 7° du dit Immeuble dans la succession de feu Dame Marie Claire Gross née Munier, sa mère, & acquis les six autres 7° de ses cohéritiers suivant contrat passé en la cidevant chambre des contrats de la ville de Strasbourg le 26 mars 1793. – Prix, 40.000 francs à compte desquels les vendeurs reconnaissent avoir reçu comptant à la vue des notaires soussignés la somme de 5000 francs
N° 19.415. 30 juin 1847. Election command. Monsieur Théodore Keller, négociant demeurant à Strasbourg (…) Qu’il a fait cette acquisition pour le compte & au profit de Monsieur Nicolas Hund, marchand de bestiaux, & de Dame Marie Anne Schnée son épouse demeurant à Strasbourg, place Dauphine n° 23 qu’il nomme pour ses commands
acp 362 (3 Q 30 077) f° 80

Voir aussi l’obligation passée par Nicolas Hund en 1859 et les actes suivants.

Les filles et héritières Hund vendent la maison au lithographe Charles Fasoli et à sa femme Sophie Wohlfart

1864 (16.7.), M° Noetinger subst. par Holtzapffel
Vente par 1) Marie Elisa Hund épouse Joseph Jean Baptiste Wolff, major d’infanterie retraité, percepteur à Willgottheim, 2) Marie Anne Hund, célibataire, 3) Joséphine Marie Pauline Hund, célibataire tous à Strasbourg
à Charles Fasoli, lithographe et Sophie Wohlfart sa femme à Strasbourg
Une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux blés n° 6 et rue des Chandelles N° 20 moyennant 55.000 francs dont 2000 francs payés – jouissance du 29 7.bre 1864, impôts du 1° 8.bre 1864
acp 534 (3 Q 30 249) f° 72 du 20.7.

Natif de Kentzingen (voir le remariage), Charles Fasoli épouse en 1838 Marie Louise Doyen
1838 (21.8.), Strasbourg 14 (105), M° Ritleng n° 8365
Contrat de mariage – Charles Fasoli, litographe à Strasbourg fils de feu Conrad Fasoli, vivant à Rielsheim et de Rose Kaspar la veuve demeurant à Kentzingen
Marie Louise Doyen, fille de François Nicolas Doyen, patissier, et de Catherine Louise Diamant
Enregistrement, acp 261 F° 99 du 23.8. – Régime de la communauté réduite aux acquets

Marie Louise Doyen meurt en 1840 en délaissant une fille
1840 (9.9.), Strasbourg 14 (110), M° Ritleng n° 10.451
Inventaire, dressé dans une maison rue du Dôme n° 22, de la succession de Marie Louise Doyen décédée le 27 novembre 1839 – à la requête de Charles Fasoli, lithographe, le veuf à cause de la communauté, père et tuteur légal de Marie Louise Fasoli née le 8 mai 1839, seule héritière de la défunte sa mère – en présence de François Doyen, pâtissier, subrogé tuteur, Contrat de mariage reçu M° Ritleng le 21 août 1838
dans une maison rue du Dôme n° 22
Enregistrement, acp 281 F° 40-v du 10.9.

Charles Fasoli se remarie en 1842 avec Marie Joséphine Ohlmann fille du bottier François Joachim Ohlmann : contrat de mariage, célébration
1842 (12.4.), Strasbourg 15 (71), M° Lacombe n° 3336
Contrat de mariage – Charles Fasoli, lithographe à Strasbourg veuf avec un enfant de Marie Louise Doyen, sa femme décédée
Et Marie Joséphine Ohlmann, majeure à Strasbourg
acp 297 (3 Q 30 012) f° 37-v – Communauté d’acquêts partageable par moitié
Les apports de la future consistent en argent comptant & créances, ensemble 7000
Donation entre les futur époux réduite en cas d’enfant, savoir par le futur à la future pour le cas où l’enfant du premier lit existait encore au jour du décès du futur de l’usufruit viager de la moitié de tous les biens meubles et immeubles qu’il délaissera ou de la propriété d’un quart à son choix, par la future au futur de l’usufruit de toute sa succession

Mariage, Strasbourg (n° 176)
Du 20° jour du mois d’avril 1842. Acte de mariage de Charles Fassoli, majeur d’ans, né en légitime mariage le 26 janvier 1813 à Kentzingen, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, lithographe, veuf de Catherine Louise Doyen, décédée en cette ville le 27 novembre 1839, fils de feu Conrad Fassoli, Chirurgien décédé à Kentzingen le 6 septembre 1816 et de Rose Caspar, domiciliée à Kentzingen, Et de Marie Josephine Ohlmann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 6 mai 1815 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu François Joachim Ohlmann, Bottier décédé en cette ville le premier octobre 1836 et de Marie Françoise Xavière Elisabeth Genty domiciliée en cette ville, ci présente et consentante. Ledit époux produit un acte de consentement de sa mère au présent mariage, passé devant le Magistrat de Kentzingen le 5 du mois courant, enregistré à Strasbourg le 19 du même mois (signé) Charles Fasoli, Marie Josephine Ohlman (i 40)

Marie Joséphine Ohlmann meurt en 1848 en délaissant deux enfants
1848 (25.3.), Strasbourg 15 (83), M° Lacombe n° 6079
Inventaire dressé après le décès de Marie Joséphine Ohlmann femme de Charles Fasoli
L’an 1848 le 25 mars à deux heures de relevée, en la maison rue des Tonneliers N°(-) à Strasbourg, à la Requête de Mr Charles Fasoli, lithographe, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et défunte Dame Marie Joséphine Ohlmann son épouse en secondes noces, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Charles Lacombe, l’un des notaires soussignés qui en a la minute et son collègue le 12 avril 1842, enregistré (…) 2° En sa qualité de père et père et tuteur légal de ses deux enfants mineurs Marie Caroline Fasoli et Marie Paul Léon Fasoli, issus de son mariage en secondes noces avec feu sa dite épouse Marie Joséphine Ohlmann et En la présence de Mr Louis Lesage, huissier près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, agissant comme subrogé tuteur des dits deux enfants mineurs (…) habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour moitié de leur mère feue Madame Marie Joséphine Ohlmann décédé à Strasbourg le 29 septembre 1847
Presses et outils. Dessins. Continuation n° 6188, Cejourd’hui vendredi 26 mai 1848. Extrait du contrat de mariage
acp 370 (3 Q 30 085) f° 72-v (s.d. N° 861) Communauté, meubles meublans 368, marchandises 35.746, créances 4367, Total 40.482
Garde robe 402
acp 372 (3 Q 30 087) f° 71 – Passif 32.894 francs, Analyse du contrat de mariage. Déclaration par le veuf qu’il est dû 1500 francs à la succession sur les billets que la défunte a apportés en mariage

Charles Fasoli se remarie en 1850 avec Sophie Wolfart veuve du farinier Charles Affolder
1850 (6.3.), Strasbourg 10 (115), M° Zimmer n° 8307
Contrat de mariage – Ont comparu M. Charles Fasoli lithographe demeurant à Strasbourg, fils de M. Conrad Fasoli, en son vivant chirurgien et Dame Rose Caspar, sa veuve demeurant à Kentzingen, grand duché de Bade, futur époux d’une part
Et Mad° Sophie Wolfart demeurant à Strasbourg veuve du Sr Charles Affolder, en son vivant farinier en ladite ville,Mad° Affolder fille du sieur Jacques Wolfart, jardinier demeurant à Strasbourg et de Dame Madeleine Lasser son épouse défunte, future épouse d’autre part
acp 390 (3 Q 30 105) f° 39-v- Régime de la communauté de biens réduite aux acquêts. Les apports du futur époux sont constatés 1° en un inventaire reçu Ritleng Nre le 9 septembre 1840 lors du décès de Louise Doyen, 2° en un inventaire reçu Lacombe le 25 mars 1848 dressé lors du décès de Joséphine Ohlmann sa femme en secondes noces. Les apports en pleine propriété du futur s’élèvent à 12.580 francs.
Les apports de la future consistent en un mobilier estimé à 2864 francs
Une maison à Strasbourg rue brulée N° 15
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de la moitié des biens de la succession

1850, Enregistrement de Strasbourg, ssp 108 (3 Q 31 607)
f° 49 du 1.3. ssp du 31.1.
Consentement par Rose née Kaspar veuve Kaiser demeurant à Kentzingen au mariage que son fils Charles Fassoli bourgeois demeurant à Strasbourg son fils est intentionné de contracter avec la veuve Sophie Affolter née Wohlfart en ladite ville de Strasbourg

f° 61 du 11.3. ssp du 6.3. Etat des objets mobiliers apportés en mariage par Charles Fasoli lithographe veuf en 1° noces de Marie Louise Doyen et veuf en 2° noces de Marie Joséphine Ohlman se montant à 30.473 francs

Charles Thiébaut Affolter épouse en 1838 Sophie Wohlfarth
Mariage, Strasbourg (n° 251)
Du 30° jour du mois de juin 1838 à dix heures du matin, Acte de mariage de Charles Thiébaut Affolter, majeur d’ans né en légitime mariage le 27 avril 1809 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, farinier, fils de Thiébaut Affolter, farinier, et de Marie Catherine Heckmann conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants et Sophie Wohlfarth majeure d’ans née en légitime mariage le 17 décembre 1813 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Jacques Wohlfarth, Jardinier et de Madeleine Laser conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (i 44)

Société en nom collectif, établie pour neuf ans entre Charles Fasoli et Victor Ohlmann, pour exploiter l’industrie d’imprimerie lithographique
Enregistrement de Strasbourg, ssp 89 (3 Q 31.588) f° 68 26.7.1844
10 juillet 1844. Traité entre Victor Ohlmann, Imprimeur lithographe
et Charles Fasoli, aussi Imprimeur lithographe, tous deux demeurant à Strasbourg
a été conclu l’acte de société suivant. Les parties ont formé une société sous nom collectif pour une durée de neuf années consécutives qui ont commencé à courir depuis le premier juillet 1853 pour exercer l’industrie d’Imprimerie lithographique. Le siège de la société est établi à Strasbourg rue des tonneliers N° 8. Le Sr Ohlmann revêtu du brevet ne fournira ni fonds ni matériaux et ne contribuera à aucune dépense que nécessite l’établissement, le Sr Fassoli est seul chargé de faire l’acquisition de tout le matériel, meubles et marchandises et de tout ce qui dépend de cette industrie, par contre tout est et restera sa propriété, aussi les pertes et bénéfices seront exclusivement à la charge du Sr Fassoli.
Le Sr Ohlmann n’est tenu à aucune charge de la société, par contre il ne pourra prétendre à aucun bénéfice quelconque qu’à celui stipulé ci après.
Le Sr Fassoli aura seul la signature sous la raison sociale Fassoli et Ohlmann, elle seule sera valable pour les engagements et quittances. Le Sr Fassoli gérera et administrera seul tant l’imprimerie lithographique que le commerce qui s’y rattache et ne pourra lier en aucune manière le S. Fassoli
Le Sr Ohlmann, retenu au service Mre. ne pouvant donner aucun s* aux affaires ne pourra prétendre à aucun bénéfice si ce n’est qu’une somme fixe de 1350 francs pour toute la durée de la société, soit 150 francs par an, payable par annuité (…) En cas de décès du Sr Ohlmann, le Sr Fassoli pourra continuer l’industrie et le commerce sous la même raison sociale Fassoli et Ohlmann.

Charles Fasoli continue seul l’industrie d’imprimerie lithographique qu’il menait depuis 1844 avec le commis négociant Victor Ohlmann
1862, Enregistrement de Strasbourg, ssp 135 (3 Q 31 634) f° 94 du 10.7.
10 juillet 1862. Dissolution de société. Entre le Sr Victor Ohlmann, commis négociant à Guebwiller et le Sr Charles Fassoli, imprimeur lithographe à Strasbourg, a été convenu ce qui suit. La société sous nom collectif formée entre les parties par acte s.s.p. le 10 juillet 1844, enregistré à Strasbourg le 16 dit mois fol. 68 b c. 7 pour exercer l’imprimerie lithographique est dissoute à partir de ce jour. Le Sr Fassoli est chargé de liquider tout ce qui concerne ladite société à son propre bénéfice seul, le Sr Ohlmann déclare n’avoir plus rien à prétendre ni pour lui ni pour sa famille. Il est autorisé à continuer l’industrie d’imprimerie lithographique pour son compte seul.

1867 (28.9.), M° Noetinger
Consentement par Sophie Wohlfarth veuve de Thiébaut Charles Affolter à Strasbourg au mariage de sa fille Emélie Julie Affolter veuve d’Edmond Roethlisberger avec Albert Boesswillwald meunier à Strasbourg
acp 565 (3 Q 30 280) f° 72-v du 2.10.

Charles Fasoli consent au mariage de sa fille Marie Salomé avec le pharmacien Charles Auguste Léon Kirn
1871 (17.4.), M° Momy
Einwilligung von Karl Fassoli Drucker in Straßburg zur vermählung seiner Tochter Maria Salome Fassoli mit Karl August Leon Kirn Apothecker bede in Straßburg
acp 596 (3 Q 30 311) f° 50 du 17.4.

Sophie Wolfart meurt en 1872 en délaissant deux filles de son premier mariage.

1872 (20.9.), Strasbourg 10 (169), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2883
Inventaire de la succession de Mad° Sophie Wolfart veuve en premières noces de M. Charles Affolter en son vivant farinier et épouse en secondes noces de M. Charles Fasoli, lithographe, demeurant à Strasbourg où elle est décédée le 30 mars 1872.
L’an 1872 le 20 septembre à une heure de relevée, à la requête 1) de M. Charles Fasoli, lithographe, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son propre nom 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre M. Fasoli requérant & D° Sophie Wolfart, sa femme défunte veuve en premières noces du Sr Charles Affolter en son vivant farinier à Strasbourg aux termes de leur contrat passé devant M° Zimmer, alors notaire à Strasbourg le 6 mars 1850, 2) à cause des reprises en deniers qu’il peut avoir à exercer sur les biens de ladite communauté, 3° comme usufruitier de tous les biens composant la part de sa femme défunte dans la dite société d’acquets & de la moitié de tous les autres biens composant la succession de sa femme défunte, sauf l’option appartenant aux enfants de la défunte entre l’exécution de cette disposition et la délivrance d’une part d’enfant en toute propriété, aux termes du même contrat de mariage
2° Mad. Caroline Sophie Affolder, demeurant et domiciliée à Strasbourg, épouse de M. Georges Frédéric Théodore Preis, propriétaire domicilié en la même ville se trouvant présentement aux états-unis d’Amérique (…) 3° M. Albert Boesswillwald, meunier demeurant et domicilié au moulin dit Schachenmühle banlieue de Strasbourg, agissant comme poursuivant les droits mobiliers et possession & comme administrateur des biens de Mad. Emilie Julie Affolder son épouse demeurant avec lui et épouse en premières noces de Monsieur Edouard Roethlisberger en son vivant marbrier demeurant et domicilié en la même ville, Lesdites Dames Preis & Boesswillwald habiles à se dire et porter seuls et uniques héritières de ladte D. Fasoli veuve Affolder née Wolfart leur mère chacune pour moitié
Il résulte du même contrat de mariage (…) 8) Et d’une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg Rue du vieux marché au blé N° 6 autrefois N° 18 & rue des chandelles N° 20, tenant d’un côté à M. Doerfer & à la rue du Saumon, de l’autre côté aux Sieurs Arlen & Comploth, par devant à la rue du vieux marché aux blés & par derrière à la rue des chandelles N° 20. Cet immeuble est évalué, sans dtstraction des charges, à un revenu annuel de 4000 francs donnant en Capital 80.000 francs.
acp 608 (3 Q 30 322) f° 99 du 23.9. (Nachlass erklärt 21 September 1872) Gemeinschaft, Mobilien und Ausstände 21.859
Ein Haus Korn Markt N° 6, 80.000 – Passiv 10.497
Nachlass Kleidung 294

Charles Fasoli s’associe avec son fils Léon Fasoli
1877 (5.1.), Strasbourg 8 (98), M° Gustave Edouard Loew
Gesellschafftsvertrag – Carl Fassoli
Leo Fassoli
acp 659 (3 Q 30 374) f° 64 du 15.1.

Charles Fasoli meurt le 30 août 1880 en délaissant une fille de son premier mariage et deux enfants du deuxième.

1880 (30.8.), Strasbourg 8 (110), M° Gustave Edouard Loew n° 12.567
Erbverzeichnis über den Nachlass des Herrn Carl Fassoli
Heute den 30. August 1880 vormittags acht Uhr in dem Hause zu Straßburg, Alter Kornmarkt Nr 6 woselbst den 15. Aprilis 1880 Herr Karl Fassoli, Eigenthümer und ehemaliger Steindrucker, wohnhaft zu Straßburg, verstorben ist, auf Ansuchen und in Beisein I. des Herrn Theophil Bormann, Kaufmann, wohnhaft zu Straßburg, handelnd als Bevollmächtigter von Fräulein Maria Louise Fassoli, großjährig, ohne Stand, wohnend zu Straßburg (…) II. Herr Johann Baptist Leo Mengus Eigenthümer, wohnhaft zu Straßburg, handelnd als Bevollmächtigter von Frau Maria Kornelia Fassoli, ermächtigte Gattin des Apotheckers Herr Leo Karl August Kirn, beide wohnhaft zu Paris, rue Taitbout Nr 39 (…) III. Herr Maria Paul Leo Fassoli, Steindrucker, wohnhaft zu Straßburg
Fräulein Marie Louise Fassoli als Kind aus der Ehe des Hern Karl Fassoli mit dessen erster Gattin Frau Maria Louise Doyen, dann Frau Kirn und Maria Paul Leo Fassoli als Kinder aus der Ehe des H. Karl Fassoli mit dessen zweiter Gattin Frau Marie Josephine Ohlmann zu gleichen dritteln erbberechtigt im Nachlass dieses ihres Vaters

Vertrag Fassoli Doyen – Vertrag Fassoli Ohlmann
Vertrag Fassoli Wohlfart (…) als ihr Einbringen 2) Ein Haus in Straßburg Brandgasse N° 15
Liegenschaft. die unabgetheilte hälfte an folgender zur Gemeinschaft Fassoli-Wohlfart gehöriger Liegenschaft, Haus mit Zugehör zu Straßburg, alter Kornmarkt N° 6 und Heiligenlichtergasse N° 20.
Miethe. Beim Tode des herrn Fasoli war an Miethzins schuldig 224 Mark
acp 705 (3 Q 30 420) f° 45-v n° 2021 du 7.9. (Tab 48 f° 44, Sterbferkl. vom 14. X. 90 Bd. 134 Nr 349) Mobilien 1124, Kleider 127, Baares Geld 803, Forderung an Leo Fassoli 201
½ Haus dahier alter Kornmarkt N° 6, Miethe 224 – Jagdpachtforderung 40
Passiva 52.800

Les enfants et héritiers de Charles Fasoli et de Sophie Wolfart vendent la maison à leur cohéritier Paul Léon Fasoli

1881 (15.2.), Strasbourg 8 (111), M° Gustave Edouard Loew n° 12.724
6. November 1880. Vereinbarungsact und Bedingnisheft – sind erschienen 1) Herr Theophil Baumann, Kaufmann, wohnhaft zu Strassburg, handelnd als Bevollmächtigter von Fräulein Marie Luise Fassoli, großjährig, ohne Stand, wohnend zu Straßburg, laut Vollmachtsurkunde (…) 2) Herr Johann Baptist Leo Mengus, Eigenthümer wohnend zu Straßburg, handelnd als Bevollmächtigter von Frau Maria Karoline Fassoli, ermächtigte Gattin des Apothekers Herrn Leo Karl August Kirn, beide wohnhaft zu Paris, rue Taitbout Nr 39, laut Vollmacht (…), 3) Herr Maria Paul Leo Fassoli, Steidrucker, wohnhaft zu Straßburg, 4) Frau Emilie Julie Affolder, ertseheliche Wittwe von Herrn Eduard Roethlisberger und zweiteheliche Gattin des früheren Müllers Herrn Albert Boeswillwald, mit welchem sie auf dem Pachtgute Sankt Joseph bei Hilsenheim wohnt, 5) Herr Karl Preis, Bedienstteter auf dem Zornhofe bei Zabern, wohnenden auf dem Zornhof, handelnd als Hauptvormund über die drei minderjährigen Kinder der verstorbenen Ehegatten Herrn Georg Friderich Theodor Preis und Frau Karoline Sophie Affolder von Straßburg, Namens Johann Preis, Alfred Preis und Maria Preis, 6) vorgenannter Herr Boeswillwald, handelnd zur Ermächtigung seiner Gattin, wie auch als Nebenvormund der drei besagten Mündel, dieselbe tragen vor
der am 15. April 1880 verstorbenen Eigenthümer und ehemalige Steindrucker Herr Karl Fassoli zu Straßburg, welcher dreimal verheurathet war, hinterließ nach Ausweis des auf sein Ableben durch den unterzeichneten Notar am 30. August 1880 aufgenommenen Inventars zu einzigen Erben die drei Eingangs genannten Personen Fassoli als seine Kinder aus erster und zweiter Ehe. Seine vor ihn den 30. März 1872 verstorbene dritte Gattin Frau Sophie Wolfart, vorher Wittwe des Melkers Herrn Karl Affolder zu Straßburg, hatte ausweislich ihres Nachlaßinventars vor Notar Koerttge daselbst vom 20. September desselben Jahrs ihre zwei erstehelichen Kinder die eingangs genannten Frauen Preis und Boeswillwald zu einzige Erben hinterlassen. Frau Preis starb seitdem ebenfalls und wurde von ihren Eingangs genanntnen minderjährigen Kindern beerbt. Zu der noch ungetheilten, auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft, welche zufolge Ehevertrages vor Notar Zimmer in Straßburg vom 6. März 1850 zwischen Herrn Fassoli und seiner dritten Gattin bestand, gehört das nachbeschiebene Annwesen, dessen Veräusserung, da die Masse in Natur nicht theilbar wäre, vor der beabsichtigten Gemeinschaft- und Nachlasstheilung erforderlich erscheint, ausserdem ist die Veräusserung durch den Umstand geboten, daß der Nachlass des Herrn laut einer den 15. Juni 1880 auf den hiesigen Landgerichts sekretariate abgegebene Erklärung nur unter der Wohlthat des Inventars angetreten wurde.
Bezeichnung. Es kommt, nachdem gegenwärtiger Vereinbarungssakt in Ansehung der minderjährigen Miteigenthümer die Genehmigung des durch Beiziehung des Nebenvormunds ergäntzten Familienraths sowie Bestätigung des kaiserlichen Amtsgerichts Straßburg erlangt und nachdem das kaiserliche Amtsgericht Straßburg mit Hinsicht auf den Beneficiar Nachlass den Verkauf verordnet haben wird, durch den unterschriebenen Notar Loew ahne vorgängige förmliche Abschätzung zur offentlichen Versteigerung
Ein aus zu Straßburg mit Erdgeschoß, drei Stockwerken und Speicher nebst hof, Rechten und Zugehörden, alter Kornmarkt N° 6 und Heiligenliechtergasse N° 20 grenzend vorn an die alte Kornmarktstraße, hinten die Heiligenliechtergasse, einerseits Herr Bieler, anderseits Frau Doerffer und das Salmengäßchen, auf welches das haus einen Ausgang hat.
Als mitverkauft gelten die in Hause stehenden Öfen (…) Ansatzpreis, 56.000 Mark, auf welchen Betrag hiermit die Erschienenen das Anwesen schätzen mit Rücksicht darauf, daß derselbe im Jahre 1864 im 44.000 Mark erkauft wurde, bisher keine wesentliche Veränderung erlitt und auch die erzielte Miethe diesem Werthe entspricht.
Eigenthumsnachweis. Herr Fassoli und seine dritte Gattin geborne Wohlfart kauften das Anwesen gemeinsam von Frau Maria Anna Schnee, Wittwe des herrn Frantz Nikolaus Hund zu Straßburg wowie von dessen drei einzigen Erbinen, Frau Maria Elise Hund, Gattin des Infanterie-Majors Herrn Johann Baptisy Wolff, Fräulein Maria Anna Hund und Fräulein Josephine Maria Pauline Hund, sämtlich zu Straßburg laut Urkunde des dortigen Notars Holtzapffel als Vertreter seines Kollegen Viktor Noetinger daselbst vom 16. Juli 1864 um einen Preis von 55.000 Franken, woran über 2000 Franken im Vertrage quittirt ist (…) Ehegatten Hund hatten das Anwesen gekauft von den hiesigen Ehegatten Frantz Joseph Bücher, Spezereihändler und Salome Kuhn, laut Vertrags vor Notar Karl Noetinger in Straßburg vom 30. Juni 1840 mit Auftragserklärung vom nämlichen Tage, beides überschrieben am Hypothekenamte Straßburg den 10. Juli nämlichen Jahres Band 462 Nr. 64. – Hypothek-Belastung (…) Steigbedingungen (…)
acp 706 (3 Q 30 421) f° 39-v du 16.11.
15. Februar 1881. Versteigerung (…) Bei dem nun brennenden Kerzen erfolgten Bieten legte das höchste Gebot mit der Summe von 56.100 Mark der Mitverkäufer Herr Maria Paul Leo Fassoli
acp 711 (3 Q 30 426) f° 54 du 25.2.

Charles Fassoli consent au mariage de son fils Paul Léon Fasoli, lithographe à Paris, avec Marie Elisabeth Elodie Doyen
1872 (5.2.), M° Flach
Einwilligung von Karl Fassoli, Lithograph in Straßburg zur vermählung seines Sohnes Maria Paulus Léon Fassoli Lithograph in Paris mit Maria Elisabetha Elodie Doyen in Paris
acp 601 (3 Q 30 316) f° 67 n° 295 du 5.2.

Marie Paul Léon Fassoli épouse Marie Louise Adam
1872 (9.10.), Strasbourg 11 (71), M° Charles Keller n° 10.442
Mariage 9. 8.bre 1872 – Sont comparus M. Marie Paul Léon Fassoli, lithographe demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime de Monsieur Charles Fassoli lithographe et de feu Madame Marie Josephine Ohlmann, son épouse, demeurant à Strasbourg stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
Mademoiselle Marie Louise Adam, sans état, demeurant à Strasbourg, fille majeure et légitime de Mr Michel Adam, fabricant de poeles demeurant à Strasbourg et de feu dame Marie Louise Wogt son épouse décédée, ayant demeuré avec lui, stipulant en son nom personnel comme future épouse d’autre part
Monsieur Michel Adam, ci-dessus qualifié demeurant à Strasbourg intervenant aux présentes tant pour autoriser la demoiselle future épouse sa fille qu’à raison de la dot qu’il va lui constituer
acp 609 (3 Q 30 323) f° 57-v du 17.10. bestimmen daß zwischen ihnen die auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft bestehen sollen, die vorhandene Schulden hat jeder der beiden Theile, soweit sie von jedem ihm zusammengezogen worden, selbst zu bezahlen
Der Bräutigam bringt mit in die Ehe an Baarschafft und active Forderungen 15.085 fr.
Die Illaten der Braut bestehen in siner Summa von 6835. Der Vater der Braut schenckt seiner Tochter eine Baarsumme von 2000, dann eine Aussteur im Werthe von 1492, in Summa 3492 fr.
Die beide vertragende Theile kommen auch dahien überein, daß dem Überlebenden von ihnen die Nutznießung bzw. die lebenslängliche & unentgeltliche an dem Gesamtrucklasse des Vorverstorbenen zustehen soll

Marie Louise Adam meurt en délaissant pour héritières ses deux sœurs.

1891 (30.12.), M° Joseph Allonas
Inventarserklärung des Nachlasses der am 21. Mai 1891 verstorbenen Maria Adam, Ehefrau von Maria Paul Leo Fassoli, Steindrucker hier. Erben sind die beiden Schwester 1. Karoline Adam, Ehefrau von Frantz August Valet, Kaufmann in Nancy, 2. Maria Eugenie Adam, Ehefrau von Karl Erhardt Voltz, Gypsenmeister hier
Auf Grund Ehevertrags vor Notar Keller hier vom 9. Oktober 1872 bestand Errungenschafts Gütergemeinschaft und wurde dem Wittwer die lebenslängliche Nutznießung des Gesamtnachlasses vermacht

acp 852 (3 Q 30 567) f° 55 n° 4282 du 6.1.1892 (Tab. Bd. 78 Bl. 4 n° 50 – Stv. 19. I 92 Bd. 187 N° 522) Gütergemeinschaft. baares Geld 312, Mobilien 2278
Ersatzleistungen des Wittwes 1. laut Licitation vor Notar Loew vom 15. Februar 1881 & Abrechnung vom 26. Jun 1882, 3984, 2. Kosten der erstere, Urkunde 2144, 3. bezahlte Primen einer Lebens Versicherung 8917, 4. für ein am Eigenthümer Baumann hier bezahlte Schuld laut obiger Licitation und Obligation Noetinger vom 5. März 1872 6400 Summa 21.446 – Summa 24.037
Schulden 9159
Ersatzforderungen des Nachlasss laut Ehevertrags 1. Eingezogen von der Forderung Michael Adam 4000, 2. die vom Vater geschenkt erhaltene 1600, 3. die nicht mehr vorhandene Verhänge 48, Summa 5648
Hingegen schuldet der Erblasser Rückbringen in dem Nachlass ihres Vaters auf Grund Ehevertrags 2793
Ersatzforderungen des Wittwers auf Grund Ehevertrags & für eingebrachtes Geld 1760, 2. Eingezogen von Carl Gustav Hermann Göhrs 1003, 3. Summen durch den Vater geschuldet & mit diesem bei Gelegenheit des Erwerbs des Lithographengeschäfts verehret 8204, Summa 10.368
Nachlass. Mobilien 996, Kleider 713, Forderung an dem Nachlass ihres Vaters Michael Adam auf Grund Ehevertrags 1468, Zinsen 5, Summa 1874
das ungetheilte ⅓ eines zu Straßburg Rotfässelgassen N° 1 belegenen Besitzthums bestehend aus Wohnhaus mit Erdgeschoß, 2 Stockwercken, Rechten & Zubehörden section O N° 339 & 339 mit 1 a 70 Fläche geschätzt zu 28.000 M
Schulden lastend auf diesem Anwesen 31.907, Mietzinsantheile 698

Marie Paul Léon Fassoli se remarie avec la couturière Marie Fischer, originaire de Saverne
Mariage, Strasbourg (n° 236)
Strassburg am 21. April 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Lithograph Marie Paul Leo Fassoli, Wittwer von Marie Luise Adam, gestorben zu Strassburg den 12.ten Mai 1891, katholischer Religion, geboren den 10. September des Jahres 1847 zu Strassburg, wohnhaft zu Straßburg, Sohn der verstorbenen Eheleute Carl Fassoli, Lithograph, und Marie Joséphine Ohlmann, zuletzt wohnhaft zu Strassburg, 2. die Kleidermacherin Marie Fischer, katholischer Religion, geboren den 24. Juni des Jahres 1860 zu Zabern (Unter Elass) wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des verstorbenen Stationsvorstehers Michael Fischer, wohnhaft Zuletzt Zu Straßburg und der Catharina Schall, ohne Beruf, wohnhaft zu Strassburg (i 94)

Le propriétaire suivant (exercice 1898/1899) est le cafetier Jean Münch. Fils naturel de Marie Catherine Münch de Fürdenheim, il épouse en 1876 Marie Jeanne Voisard, fille du maître d’école Jean Baptiste Voisard : contrat de mariage, célébration

1876 (14.6.), Strasbourg 8 (97), M° Gustave Edouard Loew n° 8333
14 Juni 1876. Ehe Vertrag – sind erschienen 1) Herr Johann Münch, Kaffeewirth wohnhaft zu Straßburg, handelnd als künftiger Ehegatte einerseits
2) Fräulein Maria Johanna Voisard minderjährige Tochter des verstorbenen städtischen Lehrers herrn Johann Baptist Voisard dahier und dessen überlebender Wittwe Frau Maria Luise Fritsch, mit welcher sie zu Straßburg wohnhaft ist, handelnd unter Beistand und Zustimmung ihrer mitanwesenden Mutter als künftige Ehegattin
acp 652 (3 Q 30 367) f° 88 n° 2097 du 19.6. Annahme der auf Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft mit Vorbehalt der Kleider & Schmucks
Die Braut bringt in die Ehe ihren nicht *gesetzten Antheil an der Verlaßenschafft ihres Vaters, welchen Antheil sie auf 4000 Mark veranschlagt & welche letztere Summe die Mutter der Braut sich verpflichtet am Hochzeitstage an ihre Tochter auszuliefern
Schenkung als Erbvorschuß durch die Mutter der Braut zu Gunsten der letzten welche annimmt von Mobilien & Mobiliengegenstände beschrieben & angeschlagen per 2421 Mark
Eventuelle Schenkung unter den Brautleuten zu gunsten des Überlebenden von Ihnen von der lebenslänglichen unentgeltlichen Nutznießung des gantzen Nachlasses des Vorabsterbenden, beschräkbar zur hälfte im Falle Kinder vorhanden sein.

Mariage, Strasbourg (n° 333)
Strassburg am 15 Juni 1876 Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaffeewirth Johann Münch, evangelischer Religion, geboren den 1. April des Jahres 1849 zu Fürdenheim (Unter Elsasss), wohnhaft zu Strassburg, volljähriger unehelicjer Sohn der Maria Catharina Münch, ohne Beruf, wohnhaft zu Strassburg, 2. die Maria Johanna Voisard, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 30. Mai des Jahres 1857 zu Straßburg, wohnhaft zu Strassburg, minderjährige eheliche Tochter des verstorbenen Lehrer Johann Baptist Voisard und der Marie Louise Fritsch wohnhaft zu Straßburg, Einwilligung der Mutter liegt vor (i 111)



21, rue Sainte-Elisabeth (ancien 19)


Rue Sainte-Elisabeth n° 21 – VIII 126 (Blondel), P 1311 puis section 9 parcelle 31 (cadastre)

Auberge du Bœuf noir (1817, 1834) – Transformée en 1846, maître d’ouvrage Antoine Marx, aubergiste – Démolie en 1966 – Nouveau bâtiment à la place des anciens 19-21, architecte Alfred Kronenberger (1966)

Les n° 19 et 21 appartiennent au même propriétaire à partir de 1885
Le n° 19 (à l’ouest) comprenait les anciens n° 17 et 18, parcelles Blondel VIII 124 et 125 (réunis en 1772)
Le n° 21 (à l’est) comprenait les anciens n° 19 et 20, parcelles Blondel VIII 126 et 127 (réunis en 1820)


Le n° 21 vers 1942 (AMS, cote 1003 W 3, n° 1597). L’ancien n° 19 est à gauche (porte et quatre fenêtres au rez-de-chaussée)
Bâtiment construit en 1966 à la place des n° 19 et 21 (anciens n° 17 à 20)

La maison qui comprend un bâtiment avant sans encorbellement et un bâtiment arrière est inscrite au nom du charpentier Christophe Seiger dans le Livre des communaux (1587). Elle appartient de 1615 à 1639 au tonnelier Georges Feigellauel puis à Jean Jacques Bader, fils mineur du meunier à Plobsheim. Elle appartient à nouveau à des Strasbourgeois à partir de 1680 : au tonnelier Jean Caspar Dürr, au boucher Pierre Pfeiffer (1690), aux tonneliers Jean Michel Gœll puis André Heim. Le menuisier Jean Philippe Buck, propriétaire d’une maison au quai Finckwiller, l’achète par enchère judiciaire en 1732. Propriétaire à partir de 1772, le tonnelier Jean Daniel Breu l’habite et la fait repeindre en 1773. L’étage neuf que mentionne l’Atlas des alignements doit avoir été reconstruit par le boucher Théophile Hiller qui achète la maison (n° 19) en 1815 puis sa voisine (n° 20) en 1820. Il y établit l’auberge au Bœuf noir, citée en 1817.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) Arrière des maisons entre l’impasse Sainte-Elisabeth (à droite) et la rue Saint-Louis (à gauche).

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1.

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage neuf. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (p-q) : quatre fenêtres et porte au rez-de-chaussée, étage à cinq fenêtres, toiture à trois lucarnes et treuil. La cour (Z’) montre la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le pignon (3-4) d’un bâtiment à l’arrière.
La maison porte d’abord le n° 19 (1784-1857) puis le n° 21 qui correspond aux anciens 19 et 20.


Cour (Z’) – Plan correspondant, orienté sud-nord comme l’image du plan-relief de 1725

L’auberge est ensuite exploitée par le propriétaire suivant, Philippe Gæckler qui est assassiné en 1841 puis par le deuxième mari de sa veuve, Pierre Antoine Joseph Marx qui la fait en partie démolir et reconstruire en 1846 d’après le cadastre. L’officier de santé François Nagel qui habite place Kleber l’acquiert lors de la vente judiciaire en 1850. Marie Joséphine Paris y établit en 1857 un ouvroir (établissement de charité) qui se trouvait auparavant rue Saint-Louis. Le tourneur et fondeur Jean Jacques Decker s’y établit en 1866. Sa créancière fait vendre la maison par enchère judiciaire en 1885. Déjà propriétaire des bâtiments voisins n° 19, le fabricant de chaises Joseph Hummel l’achète et en transmet la propriété à son fils Alfred Hummel (1909).
La photographie prise vers 1942 (plus haut) montre que le rez-de-chaussée et le premier étage sont ceux représentés sur les dessins de 1830, le deuxième étage a été rajouté sans doute en 1846. Anne Hamm veuve de Richard Schmitz vend le 29 septembre 1964 les bâtiments sis 19 et 21, rue Sainte-Elisabeth à la société civile immobilière Mercure qui y fait construire en 1966 sous la direction de l’architecte Alfred Kronenberger un bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages et combles aménagés comprenant 43 studios.


Façade rue Sainte-Elisabeth (1964, architecte Alfred Kronenberger, dossier de la Police du Bâtiment)
Fenêtres percées en 1991 dans le pignon est (dossier II de la Police du Bâtiment
)

août 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Adam Haupt, charpentier, et (1565) Marguerite Wagner d’abord (1559) femme de Martin Doll – luthériens
1576 h Christophe Seiger, charpentier, et (1576) Marguerite Wagner d’abord (1559) femme de Martin Doll puis (1565) d’Adam Haupt, (1586) Barbe d’abord femme de Jean Richert puis (1581) du tisserand Jean Martin – luthériens
1615* h Georges Berger, charpentier, et (1594) Marguerite Seiger – luthériens
1615 v Georges Feigellauel, tonnelier, et (1613) Catherine Ratke – luthériens
1639 v Jean Jacques Bader, meunier à Plobsheim puis à Hugsweier – luthérien
1680 v Gaspard Dürr, tonnelier, et (1660) Agnès Hünerer puis (1673) Susanne Füssinger – luthériens
1690 v Pierre Pfeiffer, boucher, et (1688) Marthe Jung – luthériens
1707 v Michel Gœll, tonnelier, et (1697) Susanne Dürr, (1701) Anne Barbe Füssinger puis (1715) Anne Marguerite Weber – luthériens
1715 v André Heim, tonnelier, et (1712) Catherine Salomé Reiber – luthériens
1732 adj Jean Philippe Buck, menuisier, et (1714) Anne Dorothée Waldeck – luthériens
1772 v Jean Daniel Breu, tonnelier, et (1765) Marguerite Salomé Wenger – luthérien et réformée, puis (1799) Anne Marie Meckert, d’abord (1771) femme du peintre Jean Daniel Heimlich
1814 v Jean Michel Haug, tonnelier à Barr, et (1806) Marie Catherine Grimm, veuve du tonnelier George Léonard Stellwag
1815 v Théophile Hiller, boucher, et (1810) Catherine Locker d’abord (1805) femme du boucher Laurent Stahl, remariée (1832) avec Valentin Leicht
1834 v Charles Chrétien Pick, brasseur, et (1807) Salomé Madeleine Brandhoffer
1834 v Philippe Gæckler, tonnelier, et (v. 1832) Marie Friess
1847 h (Pierre) Antoine (Joseph) Marx, tanneur puis aubergiste, et (1843) Marie Friess veuve de Philippe Gæckler puis (1849) Joséphine Stotzenbach
1850 adj François Nagel, officier de santé, célibataire († 1858)
1858 h Sophie Nagel, rentière, célibataire († 1866)
1866 v Jean Jacques Decker, tourneur et fondeur, et (1851) Dorothée Sophie Rosenfelder
1885 adj Joseph Hummel, fabricant de chaises, et (1872) Marguerite Caroline Wœller
1909 h Alfred (Philippe Auguste) Hummel, commerçant, et (1910) Berthe Hamm

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 200 livres en 1761
Valeur vénale : 650 livres en 1707, 750 livres en 1715, 700 livres en 1772

(1765, Liste Blondel) VIII 126, le nommé Buck
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Breÿ, 5 toises, 2 pieds et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1311, Gaeckler, Philippe, aubergiste – maison, sol – 1,35

Locations

1736, Protais Trampont, peseur à la douane
1857, Marie Joséphine Paris, directrice d’établissement de charité
1875, Etienne Favy, fondeur de cuivre et de laiton

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 343
Le charpentier Christophe Seger règle 2 sols 8 deniers pour sa maison rue Sainte-Elisabeth, à savoir deux marches en bois devant sa porte (4 pieds ½ de long, 2 pieds ½ de large), une cheminée saillante à deux corbeaux (3 pieds de large, saillie de 1 pied ½) et un chenal en bois

Sanct Elisabethen Gassen Einseitten hinauffwerths Dem Thor Zu
Stoffel Seger Der Zimmermann hatt vor seiner Haußthüeren Zwen hültzene Tritt v= schu lang, ii+ schu breit, Item ein Vßgeladen Kemmat mit Zweÿen Kaëpffern iij schu breit, i+ schu herauß, Darbeÿ ein hültzenen Naach, Bessert für das Nießen, ij ß viij d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1773, Préposés au bâtiment (VII 1415)
Le maître maçon Jean Jacques Fausser est autorisé à repeindre la maison du tonnelier Daniel Breu

(f° 213) Dienstags den 8. Junii 1773. Daniel Breu Kiefer – Idem [Mr Johann Jacob Feßler der Maurer] nôe. Daniel Breu, des Kiefers, bittet ihme zu erlauben deßen behausung an der St Elisabethæ Gaß gelegen anzustreichen. Erkannt, Augenschein

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 10 / 19
Hiller
Rez de chaussée et 1° étage neuf en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 357 case 2

Gauckler Philippe, aubergiste

P 1311, maison, sol, rue Ste Elisabeth 19, 20
Contenance : 1,35
Revenu total : 144,70 (144 et 0,70)
Folio de provenance :
Folio de destination : (sol) 357, (maison) démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1848
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 357 case 4

Marx Pierre Antoine Joseph
Nagel François (substitution, p. 1851), place Kleber 15

P 1311, maison, sol, rue Ste Elisabeth 19, 20
Contenance : 1,35
Revenu total : 160,70 (160 et 0,70)
Folio de provenance : 357
Folio de destination : n. c.
Année d’entrée : 1848, (n.c.) 1849
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus :
1849, Augmentations – Marx Pierre Ant. Jh. f° 357, P 1311, maison, revenu 160, reconstruction, achevée en 1846, imposable en 1849, imposée en 1849

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 726 case 1

Nagel François, place Kleber 15
1867 Decker, Jean Jacques, fondeur
1887/88 Hummel Joseph, Stuhlfabrikant

P 1311, maison, sol, Rue Ste Elisabeth 21
Contenance : 1,35
Revenu total : 160,70 (160 et 0,70)
Folio de provenance : (357)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 115 case 10

Parcelle, section 9, n° 31 – autrefois P 1310.p, 1311
Canton : St. Elisabethhgasse Hs N° (19) 21
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,90
Revenu : 1500 – 2100
Remarques

(Propriétaire), compte 582
Hummel Joseph d. Erben u. Wwe in aufgel. Gg. d. a. R.
1904, Hummel Josef, Ww.
1909, Hummel Alfred
1932, Hummel Alfred et son épouse née Hamm

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe p. 448

19
Pr. – Brey, J. Daniel – Tonneliers
loc. – Reibel, Magd. non mariée

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 30)

(Haus Nr.) 21
Kayser, Schlosser. 0
Waffenschmidt, Maurer. 0
Böllinger, Tagner. 1
Hummel, Stuhlfabrikant. 1
Gauer, Tagner. 2
Heininger, Tagner. 2
Langlotz, Tagnerin. 3
Stolz, Maler. 3
Bernauer, Schlosser, H 1
Götzmann, Maurer, H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 739 W 234)

19-21 rue Sainte-Elisabeth (1875-1982)
Le dossier a trait au n° 19 (sans le n° 21) avant l’achat par la société civile immobilière.

Le propriétaire Hummel fait convertir en 1875 la fenêtre à côté du portail en porte et agrandir la deuxième fenêtre. Les eaux stagnent dans la cour en 1884 parce que la rigole traverse un creux. La veuve Hummel a son principal atelier dans la prison en 1893, celui dans la maison n’occupe que deux vieux ouvriers. Alfred Hummel demande en 1918 l’autorisation de continuer à exploiter un débit de boissons dans une salle à côté de son épicerie (n° 19). Joseph Gestner demande en 1948 l’autorisation d’exploiter une buvette au n° 19. Le grossiste en vins Geyl et Bastian fait apposer une enseigne sur le lambrequin de l’épicerie Kuhn (n° 19).
Anne Hamm veuve de Richard Schmitz vend le 29 septembre 1964 les bâtiments sis 19 et 21, rue Sainte-Elisabeth à la société civile immobilière Mercure (rez-de-chaussée et deux étages, huit logements, soubassement en maçonnerie, structure en bois remplie de briques et recouverte d’un épais crépi). Le maire accorde le permis de démolir en novembre 1964.
La parcelle 32 est en retrait (0,5 mètres) de l’alignement, le propriétaire devra acquérir 2 m² de la voie publique. L’architecte A. Kronenberger fait les plans d’un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages (41 studios) à structure en béton armé, planchers en dalle de béton armé, murs de façade remplis en maçonnerie de briques cellulaires, cloisons intérieures en briques cellulaires (août 1964). Suite à des observations de la Police du Bâtiment, l’architecte modifie la façade, le bâtiment comprend six places de stationnement supplémentaires, un logement de concierge et 43 studios (rez-de-chaussée, trois étages et combles aménagés). La Police du Bâtiment demande de nouveaux plans à l’architecte en décembre 1964. La commission consultative du permis de construire émet un avis défavorable en juin 1965, la distance latérale de vue n’étant pas respectée. L’architecte Alfred Kronenberger transmet en octobre 1965 les plans approuvés par la commission. Le maire accorde une dérogation à l’arrêté municipal du 9 janvier 1961 quant au nombre de place de stationnement. Il accorde le permis de construire un bâtiment d’habitation (44 studios et un logement de concierge). Les anciens bâtiments sont démolis entre le 5 juillet et le 4 octobre 1966. Le maire accorde en octobre 1966 un avenant au permis de construire après que l’aménagement des logements a été modifié (19 places de stationnement, 3 studios au rez-de-chaussée, 7 à chacun de des quatre étages, 2 appartements au rez-de-chaussée, trois à chacun des autres étages, surface totale 1661 m²). Le maire accorde en octobre 1966 le permis de construire pour aménager un ascenseur. Le gros œuvre est achevé au printemps 1967.

Sommaire
  • 1875 – Le sieur Haussmann demande au nom du propriétaire Hummel de faire des transformations au rez-de-chaussée du n° 19 : convertir en porte la fenêtre à côté du portail et agrandir la deuxième fenêtre – L’agent voyer note que la façade est alignée et que la largeur de la rue est fixée à plus de dix mètres
  • 1884 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police concernant le pavage de la cour au 19, rue Sainte-Elisabeth. L’inspecteur Nebelung constate que la rigole qui conduit les eaux vers la rue a des renfoncements et que des travaux sont nécessaires pour éviter les eaux stagnantes.
  • 1886 – Le maire notifie le fabricant de chaises Joseph Hummel, propriétaire, de faire ravaler les façades du 19, rue Sainte-Elisabeth – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1886 – L’entreprise A. Schoop et G. Mayer demande l’autorisation de faire des raccords aux canalisations municipales aux 2 et 19-21, rue Sainte-Elisabeth – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1886 – Dessin
  • 1887 – L’agent municipal Stieffel constate que J. Hummel fait faire sans autorisation des travaux par le sieur Matter
    1887 – Le maire notifie Joseph Hummel de faire ravaler les façades du 21, rue Sainte-Elisabeth – Travaux terminés, octobre 1886
    Le maître maçon A. Matter (7, rue des Aveugles) demande l’autorisation de réparer la façade – Autorisation de réparer le crépi aux 19 et 21, rue Sainte-Elisabeth et 2, impasse Sainte-Elisabeth, accordée quand les travaux sont terminés
  • 1893 – Le maire écrit à la veuve Hummel que la maison ne satisfait pas au règlement du 30 novembre 1891. Le fourneau de l’atelier ne présente pas les garanties contre les risques d’incendie. La veuve déclare que les ateliers de sa fabrique de chaises (20 ouvriers) se trouvent dans la prison, de même que son entrepôt de bois. Seuls deux ouvriers âgés travaillent dans sa maison, il vaudrait mieux fermer ce petit atelier que d’y faire des transformations importantes. L’agent municipal suggère de faire certains travaux à peu de frais. Plan du rez-de-chaussée (croquis) – Travaux terminés, décembre 1893
  • 1894 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Hummel l’autorisation de faire une prise pour environ 20 becs au 19, rue Sainte-Elisabeth – Autorisation
  • 1902 – Le maire notifie la veuve Joseph Hummel de faire ravaler les façades du 19, rue Sainte-Elisabeth – Elle demande un an de délai (papier à lettres Stuhl- & Möbel-Fabrik Hummel, gegründet 1859, Inh. Wwe Caroline Hummel, St. Elisabethengasse 19 – Fabrique de chaises et de meubles fondée en 1859) – Travaux terminés, septembre 1903
    1903 (juillet) – L’entrepreneur en bâtiment E.Matter (3, rue de la Broque) demande au commissaire de police de poser des échelles sur la voie publique. Le commissaire transmet au maire – Autorisation de poser un échafaudage – Prolongations – Travaux terminés, septembre 1903
  • 1905 – Le Service d’architecture déclare que le plan des canalisations prévoit deux cabinets d’aisance dans la cour du 19, rue Sainte-Elisabeth. Il demande à la veuve Hummel de faire les travaux. – Les travaux n’ont pas lieu, le dossier est provisoirement classé, mars 1909.
    1909 (septembre) – Le propriétaire Hummel transmet les dessins du nouveau cabinet d’aisance – Autorisation accordée à la veuve Hummel – Travaux terminés, avril 1910 – Plan
  • 1912 (juin) – Alfred Hummel demande l’autorisation de poser un distributeur automatique de chocolats et de bonbons – Le commissaire de police transmet au maire – Croquis (la machine se trouve à l’angle ouest du n° 19, à l’arrière de l’alignement légal) – Autorisation
    1912 (décembre) – Alfred Hummel déclare que la machine fournie par Joseph Oberlander (fabrique Kosmos à Fürth) se trouve désormais dans une baie de fenêtre
  • 1918 – Dossier. Alfred Hummel demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons du 19-21, rue Sainte-Elisabeth – Compte rendu. Le débit se trouve dans une salle de 20 m² (au lieu des 25 m² réglementaires) d’une hauteur de 2,20 mètres (au lieu des 2,50 mètres réglementaires).
    1919 – Dossier. Alfred Hummel demande l’autorisation de servir de la bière, du vin et de l’eau-de-vie dans une salle à côté de son épicerie. La salle a 14,90 m² et une hauteur de 3,50 mètres. Liste de travaux à faire en cinq points.
  • 1919 – Rapport de la Commission des logements. Liste de travaux à faire en cinq points. – Travaux en partie terminés, 1922 – L’immeuble sera surveillé par la division des logements, 1925
  • Commission contre les logements insalubres. 1906, remarques en 4 points.
    1907, remarque sur le logement Kuntz au rez-de-chaussée
    1908, remarques en 5 points.
    1909, Alfred Hummel déclare qu’il a acheté la maison de sa mère le 26 janvier 1909 (papier à lettres Alfred Hummel, Spezereihandlung, Flaschenbier, Wein und Branntwein, Tabak und Cigarren)
    Rapport au conseil municipal relatif à des mesures coercitives contre les propriétaires de logements insalubres – Le maire transmet le rapport au propriétaire – Les travaux sont en cours
    1910. 1912, 1915, plaintes du locataire Wussler – 1915, plainte (non fondée) du locataire Friedel
    1915. Commission des logements militaires. Remarques en 9 points
    1918. Rapport sur un logement mal tenu par ses locataires, logement Schœnferber, logement Wack
    1919, nouveau rapport, travaux à faire en 10 points
    1919, plainte (fondée) du locataire Neumüller (toute la maison et les différents logements donnent une impression d’abandon)
    1920, plainte du locataire Gothel (rez-de-chaussée)
    1920, nouveau rapport, travaux à faire en 5 points
    1921, plainte du locataire Wussler (deuxième étage)
    1925. la visite des lieux ne donne lieu à aucune observation
  • 1948 – La Division I (logement) demande de visiter le logement au rez-de-chaussée de la maison arrière que le propriétaire Hummel déclare inhabitable – Le petit logement humide a été interdit à l’habitation avant guerre.
  • 1948 – Le préfet demande un rapport. Joseph Gestner (demeurant à Hussein Jays en Algérie) demande l’autorisation d’exploiter le débit buvette au 19, rue Sainte-Elisabeth. La petite salle a 2 mètres de haut au lieu de 3,50 mètres, pour le reste les locaux sont conformes au règlement
  • 1955 – Les Vins en gros Geyl et Bastian (à Vendenheim) demande l’autorisation de poser une enseigne sur lambrequin à l’épicerie Kuhn, 19, rue Sainte-Elisabeth – Autorisation – L’enseigne est posée, juin 1956.
  • 1964 – Le Ministère de la Reconstruction adresse au maire copie du certificat d’urbanisme adressé au notaire Albert Sonner – La Division VI déclare que les parcelles 31 et 33 suivent l’alignement légal. La parcelle 32 est en retrait (0,5 mètres) de l’alignement, le propriétaire devra acquérir 2 m² de la voie publique. La hauteur des constructions jusqu’à la corniche principale ne devra pas excéder la largeur de la rue. – Plan cadastral de situation
  • 1966 – La société civile immobilière Mercure (1, place de Lattre) est autorisée à poser une clôture sur la voie publique – Prolongations jusqu’en août 1967.
  • 1964 (août) – Maximilien Mayerl dépose une demande de permis de construire sur un terrain sis 19-21, rue Sainte-Elisabeth et 2, impasse Sainte-Elisabeth. Propriétaire, Anne Hamm veuve de Richard Schmitz, section 9 n° 31, 32, 33
    Anne Hamm veuve de Richard Schmitz donne le 20 février 1964 mandat au gérant de société Henri Bronner de vendre les immeubles
    Notice sur la construction d’un immeuble d’habitation par l’architecte A. Kronenberger (6, rue Sabine). Sous-sol, aire de stationnement. 41 studios (9 au rez-de-chaussée, 11 aux premier et deuxième étages, 10 au troisième étage), total 1.141 m². Structure en béton armé, planchers en dalle de béton armé, murs de façade remplis en maçonnerie de briques cellulaires, cloisons intérieures en briques cellulaires. Ascenseur.
    1964 (octobre) – Remarques de la Division VI. Les places de stationnement (11) sont insuffisantes pour 41 studios. L’aspect de la façade n’est pas satisfaisant, les baies devraient être plus régulièrement réparties. Le retrait du dernier étage devrait être supprimé pour que la toiture ait une pente plus importante.
    1964 (novembre) – La société civile immobilière Mercure transmet un nouveau projet. Description sommaire par l’architecte A. Kronenberger. Sous-sol, aire de stationnement de 11 places. Rez-de-chaussée, aire de stationnement de 6 places, logement du concierge un studio. Premier étage 11 studios, deuxième étage 11 studios, troisième étage 10 studios, combles 10 studios, total 1.231 m². Structure en béton armé, planchers en dalle de béton armé, murs de façade remplis en maçonnerie de briques cellulaires, cloisons intérieures en briques cellulaires. Ascenseur.
    1964 (décembre) – Remarques de la Division VI qui n’a plus d’objection contre la façade sur rue mais l’étage en retrait devrait être remplacé par un étage ordinaire.
  • 1964 (septembre) – La société civile immobilière Mercure demande au préfet l’autorisation de démolir les bâtiments sis 19 et 21, rue Sainte-Elisabeth qu’elle a acquis le 29 septembre 1964 de la veuve Schmutz par acte passé devant le notaire Hiff
    Questionnaire. 19, rue Sainte-Elisabeth à rez-de-chaussée et deux étages, huit logements, pour cause de vétusté et insalubrité (les photographies citées ne sont pas jointes au dossier).
    Extrait du rapport (octobre 1964). Les bâtiments en partie construits sur cave ont une structure en bois à tenons et mortaises sur un soubassement en maçonnerie, remplie de briques et de plâtras. L’épais crépi empêche le pan de bois de respirer. Des étais métalliques et des linteaux IPN consolident les bâtiments. Les murs du 2, rue Sainte-Elisabeth ne sont plus à la verticale.
    1964 (novembre) – Le maire accorde le permis de démolir.
  • 1964 (décembre) – La Police du Bâtiment demande de nouveaux plans à l’architecte
    1965 (janvier) – La société civile immobilière Mercure demande que le permis de construire soit établi au nom de la S.C.I.
    Elle demande au préfet une dérogation aux articles 3 et 5 du règlement sanitaire départemental. La hauteur prévue du bâtiment est de 12 mètres alors que la largeur de la rue est comprise entre onze et douze mètres
    1965 (février) – Le directeur départemental de l’action sanitaire et sociale demande au maire un avis motivé quant à la dérogation
    Maximilien Mayerl dépose une demande de permis de construire au nom de la S.C.I. Le Mercure sur les parcelles 31, 32 et 33 de la section 9 (19-21, rue Sainte-Elisabeth et 2, impasse Sainte-Elisabeth
    1965 (mars) – Le service d’hygiène estime que la dérogation peut être accordée, la hauteur sous corniche est de 11,75 mètres. Il estime cependant que certaines fenêtres à l’arrière, orientées vers le nord ne satisfont pas au règlement quant à la distance minimale autorisée entre les bâtiments.
    1965 (juin) – La commission consultative du permis de construire émet un avis défavorable, la distance latérale de vue n’étant pas respectée.
    1965 (septembre) – Nouvel avis défavorable, les façades n’étant pas conformes aux plans
    1965 (octobre) – Elle émet un avis favorable après avoir examiné les nouvelles façades – L’architecte Alfred Kronenberger transmet les plans approuvés par la commission
    1965 (novembre) – Le Ministère de la construction émet un avis favorable au permis de construire en énumérant les conditions à respecter
    1966 (janvier) – Le directeur départemental de l’action sanitaire et sociale estime que la hauteur prévue peut être tolérée et qu’une dérogation n’est donc pas nécessaire.
    Le maire accorde une dérogation à l’arrêté municipal du 9 janvier 1961 quant au nombre de place de stationnement. La S.C.I. Le Mercure peut limiter lesdites places à dix-sept.
    Le maire accorde le permis de construire un bâtiment d’habitation (44 studios et un logement de concierge)
    1966 – Les anciens bâtiments sont démolis entre le 5 juillet et le 4 octobre
    1966 (juillet) – Maximilien Mayerl demande un avenant au permis de construire après que l’aménagement des logements a été modifié (19 places de stationnement, 3 studios au rez-de-chaussée, 7 à chacun de des quatre étages, 2 appartements au rez-de-chaussée, trois à chacun des autres étages, surface totale 1661 m² – Description sommaire)
    1966 (août) – Le maire transmet le dossier avec avis favorable
    1966 (septembre) – Le Ministère de la construction émet un avis favorable
    1966 (octobre) – Le maire accorde l’avenant au permis de construire
  • 1966 (septembre) – L’architecte demande l’autorisation d’installer un ascenseur
    1966 (octobre) – Le maire accorde le permis de construire correspondant
    1966 (novembre) – Maximilien Mayerl transmet la déclaration d’ouverture de chantier et demande réception de l’alignement et du nivellement
  • Suivi des travaux. L’entreprise Sultzer et Compagnie creuse la fosse des fondations, octobre 1966. Les murs en béton de la cave sont coulés, novembre. La maçonnerie est achevée, la charpente posée, l’installation intérieure est en cours, mai 1967. La couverture est achevée, les ouvriers posent les fenêtres, juin 1967. Le ramoneur Albert Dorn (20, rue du Général Rapp) délivre un certificat, juillet. La plâtrerie et le carrelage sont terminés, août. L’aménagement intérieur se poursuit, octobre 1967. Les travaux sont terminés, les logements occupée, janvier 1969
    1969 (janvier) – Le directeur technique J.-J. Bub transmet au nom de la S.C.I. Le Mercure un jeu de plans
    1968 (août) – La direction générale des impôts demande, suite à l’acte du 28 septembre 1964, un certificat qui atteste qu’un bâtiment est construit sur le terrain acquis. – Nouvelle demande, mars 1969 – Le maire délivre le certificat, avril 1969
    1969 (décembre) – Le Ministère de la construction délivre le certificat de conformité
  • 1977 – Chargés de vendre un appartement, les notaires associés Gérard Jost et Jean Nicklès (4, rue de l’Eglise) demandent des documents
    1978 – Le notaire Eugène Schneider, chargé de la succession de Cunibert Ziegler, demeurant 26, rue des Carolingiens à la Montagne-Verte, demande des documents

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 217)

Rue Sainte-Elisabeth n° 19-21 (dossier II, 1982-1994)

La co-propriétaire Karine Jund fait percer une fenêtre par niveau, soit cinq fenêtres, dans le pignon est en 1991

Sommaire
  • 1982 – Le notaire Pierre Geny (16, rue de la Nuée Bleue) demande des renseignements d’urbanisme
    1983 – Le notaire Pierre Schaffar (29, place Kleber) demande des renseignements d’urbanisme au nom de Gabriel Tuchel, de Mulhouse
    1986 – Les notaires associés Pierre Geny et Jacques Garnier (16, rue de la Nuée Bleue) demandent des renseignements d’urbanisme au nom des conjoints Gambotti
    1987 – Le notaire Philippe Heinrich (9, place Broglie) demande des renseignements d’urbanisme au nom de Chrétien Guth
    1988 – Les notaires associés Pierre Geny et Jacques Garnier (16, rue de la Nuée Bleue) demandent des renseignements d’urbanisme au nom de Jules Hoffelt (45, boulevard Petrusse à Luxembourg)
    1990 – Les notaires associés Gaspard Hauth et Luc Ehret (2, passage de l’Hôtel de Ville à Mulhouse) demandent des renseignements d’urbanisme
    1990 – Le notaire Philippe Heinrich (9, place Broglie) demande des renseignements d’urbanisme au nom de Henri El Haïk (rue du Maréchal Foch à Lingolsheim)
    1990 – Le notaire Paul Trienbach (10, quai Kleber) demande des renseignements d’urbanisme (lot n° 10)
    1990 – Le notaire Willy Nonnenmacher (4, place du Général de Gaulle à Saverne) demande des renseignements d’urbanisme (lot n° 20)
  • 1990 – Karine Jund, co-propriétaire, demande l’autorisation de percer cinq fenêtres dans le pignon (à l’est, une fenêtre par niveau d’après le dessin) – Devis de l’entreprise de construction Martino – Plan de l’appartement, coupe du bâtiment ( Juin, le maire autorise les travaux suite à l’avis favorable du préfet et de l’architecte des Bâtiments de France. – Les travaux sont en cours, février 1991, terminés, avril 1991
  • 1991 – Le notaire Willy Nonnenmacher (4, place du Général de Gaulle à Saverne) demande des renseignements d’urbanisme (lot n° 17) au nom de la S.A. Béton Rhin (rue du Doubs à Strasbourg)
    1994 – Le cabinet d’urbanisme Lambert (33-bis boulevard Sérurier) demande des renseignements d’urbanisme au nom du notaire Revol à Labrousse

Autre dossier
739 W 235 – Demande de travaux (ouverture de fenêtre), refus (1990)


Relevé d’actes

La maison appartient à Adam Haupt en 1576 (la référence de l’acte est donnée ci-dessous en 1620). Originaire de « Besgen » ou « Besgau » près de Heilbronn, Adam Haupt épouse en 1565 Marguerite, veuve de Martin Tholl

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 253 n° 1930)
1565. dnicâ 10. Adam Hopt von Besgen und Margreta, martin thollen verlassene widfrau zum ersten mal sind zu kirchen gangen montag nach Adolphi (i 260)

Martin Doll épouse en 1559 Marguerite, fille de Jean Wagner
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 140 n° 1510)
1559. Martin doll, Margret Hans Wagners seligen verlaßne dochter Zu peßer* ist Zu Kirchen gangen Zinstag nach weihenachten (i 145)

Adam Haupt devient bourgeois par sa femme Marguerite, veuve du charpentier Martin Doll
1565, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 257
Adam Haupt von beßgaw beÿ hallbrun der Zÿmmerman hatt das burgkrecht Empfang. von Margretha Weÿlandt Marthin Dollen des Zÿmmermans sellig wittwen seiner Ehfrawen vnd dient Zu den Zÿmerleutt. Act. Zinstag den 23.t octobris A° & 65.

Marguerite, femme du charpentier Adam Haupt qui s’est engagé dans les troupes hypothèque la maison au profit de Daniel Petri (voir ci-dessous l’acte de 1620).

1576 (vts [x Maÿ]), Chancellerie, vol. 182 (Registranda Kügler) f° 96
Erschienen Margreth Adam Haupten des Zimmermans burgers Zu Straßburg hußfr. mit beÿstand der Ersammen Pauli Kleinen wagnern auch burgers Alhie so durch die bemelte Margreth hierzu Insonderheit Erbetten worden, dieweÿl Ir man Im Krieg gezogen und Ir kein beÿwohnung nit thue, Hatt sich für sich vnd & verschriben
gegen dem Ehrenthafften herrn Daniel Peteri burgern Zu St. so gegenwärtig Ime vnd allen seinen Erben Zu Zinsen j lib x ß d gelts Jehrlichen vff den heiligen Ostertag Widerlösig mit xxx lib d Straßburg vnd Anno & Lxxvi den Ersen Zinß
dafür Verlegt und Ingesetzt hauß hoffestatt höfflin sampt einem hinderhüßlin gelegen In der St. Straßb. In S. Elßbetth. gaßen Einsyth neben Michell Wernern kieffern vnd andersÿt neb. Mathebs Küßlern Zimmerman stoßt hinden vff hans dellen Zimmerman, Dauon gonth 5 guld. gelts Jährlichen vff Nicolai wieder losig mit 50 gl. bemelt. werung Sant Margreden Closter alhie Vnd dan vj ß d boden Zinß dem Stifft Zu Sanct Thoman Jährlich wie man sagt

Marguerite, veuve du charpentier Adam Haupt, se remarie en 1576 avec Christophe Seiger, originaire de Pfortzheim

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 156-v n° 401)
1576. Do. XVIII. Stoffel seÿger von Pfortzheim der Zimmerman Margret Adam Haubter des Zimmermanns nachgelaßene wittwen. 29. octob. (i 159)

Le charpentier Christophe Seiger originaire de Pforzheim devient bourgeois par sa femme Marguerite, veuve du charpentier Adam Haupt
1576, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 425
Stoffel Seiger von Pfortzheim der Zimmermann der Zimmermann empfahet das burgrecht von Margrethen Adam Haupten des Zimmermanns seligen Wittwen seiner Hausfrawen, vnd will mit dem Zimmerleüthen dienen Actum den 20.t Decembris Ao & 1576.

Christophe Seiger se remarie en 1586 avec Barbe, veuve du tisserand Jean Martin
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 42-v n° 155)
1586. 9. Trinitat. Christoff Seÿer, der Zimmermann vnd Barbara Hanß Martin des Webers nachgelaßene Witwe eingesegnet 8. Augusti. (i 47)

Le tisserand Jean Martin épouse en 1581 Barbe, veuve de Jean Richert, de Kolmbach (ici Kolnbach)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 391 n° 21)
1581. Hans Martin der weber vnnd Barbara hans Richerts von Kolnbach nachgelaßene witwe. Eingesegnet Zinstag den 9. Aprilis. ausgangen in Kirchgäßlin (i 163)

Originaire de Lauingen, le tisserand Jean Martin achète le droit de bourgeoisie le 12 septembre 1581
1581, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 375
Hans Marthinn von Lauwingen der weber Hatt das Burgrecht Kaufft vnnd will Zuo den duochern dienen. Actt. den 12.t 7.t 81.

Le musicien Emanuel Kehm et sa femme Marguerite vendent une rente de cinq florins assise sur la maison qui appartient à Christophe Seger rue Sainte-Elisabeth

1602 (4. tag Novembris), Chancellerie, vol. 342 (Registranda Meyger) Scheda ad fol: 405
(P. fol. 366.) Erschienen Emanuel Khem der Blaser Burger zu Straßburg Vnd Margred dollin sein ehel. haußfrauw, Haben (verkaufft)
Herrn Ambrosio Schmÿtt Schaffnern des Guttleüth hauses alhie, So auch Zugeg.
fünff guldin gelts, so obgemelte Verkhöuffere sagten fallen haben, Vnd Inen Christoffell Seger der Zimmermann, burger Zu St. Jährl. vffm Sant Niclaus tag, Von seiner Behausung, alhie Inn d. Statt Straßburg, vff Sant Elßbethen gaß & gelegen, Zugeben pflichtig, Inn Ablosungs Weiß mit 100 guldin St. Werung

Les charpentiers Christophe Seger et Urbain Steiger reçoivent un subside pour leur travail important hors la porte des Pêcheurs
1609, Préposés au bâtiment (VII 1324)
(f° 60) Sambstag prima Aprilis – Stoffel Seg. Urban Steig.
Stoffel Seger, Urban Steiger bede Zimmerleuth sag. sie haben grosse Arbeit vorm vischerthor mit hawung der pfäl seie gar alt eich holtz, vnd können nit vff Zimmerhoff kommen bitten vmb 4 d ein tag weiter sie beÿ d. Schindbruck. Ist Erkhant Jed. Wochentlich 13 ß Zu geben so lang diß werck wehrt vnd die ubrig tag nach Zutrag.

La maison revient à Marguerite Seiger, fille de Christophe Seiger, qui épouse en 1594 le charpentier Georges Berger originaire d’Elgersweier (Eltersweiler, Elwersweiler) près d’Offenbourg

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 12-v, n° 49)
1594. Dominica 7. Trinit. 14. Julÿ. Geörg Bürg. von Eltterßwÿler, d. Zimmer Man, vndt Margreta Christoff Segers deß Zimmer Mans tochter. Eingesegnet 22. Julÿ. (i 13)

Georges Berger devient bourgeois par sa femme en juillet 1594.
1594, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 716
Georg Bergh von Ellwerßweÿler der Zimmermann, empfanngt daß burgerrecht von Margred. Christoff Säger deß Zimmermanns dochter, vnndt will Zun Zimmerleütten dienen. Actum den 19.t Julÿ 94.

La ville de Feldkirch fait signer les créanciers de Georges Berger
1601, Conseillers et XXI (1 R 80)
(f° 301) XIX Octobris. – Georg Bergers creditores citirt (Veldkirch schreiben).
Statt Amman u. Rhatt Zu Veldtkirch sch.ben wie sie Georg Bergers creditores auf gewissen tag bescheiden vermog ber*tigenten edicts, domit sich nun auch der hieige so deren etlich weren der Zu*ssenheit* nit Zubehelffen Betten sie anschlag Zulassen. NB sch.ben den 17. septemb. datirt vnd erst vergangenen Sambstag gelieffert. Erkant d. es schon angeschlag. lasse mans dabei pleiben.

Marguerite Seger, veuve de Georges Berger et le tuteur de ses enfants vendent la maison au tonnelier Georges Feigellauel et à sa femme Catherine Ratke

1615 (ut spâ [xiiij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 73.-v
(P. postea fol. 467.) Erschienen Margredt Sägerin wÿland Jörg Berger des Zimmermanns selig. witwe, mit beÿstand & Adam Hammer des Zimmermanns Alhier Ihres Vogts, mit beÿstand Melchior Küentzell des Zimmermanns Ihrer Khind. Vormünder (verkaufft)
Geörg Feÿgellawell dem küeffer burgern Zu Straßburg vnd Catharinen Rackin seiner ehelich. haußfr. So zugeg.
hauß, hoffestatt, höfflin, hind. hauß mit Allen Iren geb. & glg. Inn d. St. St. vff Sant Elßbeth. gaß, einseit neben Georg Nartz dem gartner, and.sit Antonius Koppen witwe, hind. vff Geörg Fischer dem Metzig. stoßend, dauon gend vj ß d gelts Bod. zinß dem Stifft Zu St. Thoman vff weÿhenachten, Mehr v gl gelts abloßig mit j C gl werung vff Nicolai wÿland Ambrosÿ Schneÿd. des Alten guttleut schaffners s. erben, Mehr j lb iiij ß gls loßig mit xxiiij lb J. Heinrich Bockhen Zu Gersth. Mehr ij gl glts wid.kheuffig mit xxxx gl vff Urbani Sant Margred closter, it. j lb ß ß glts wid loßig mit xxx lb d. der Fr. Eua von Wangen vff ostern, It. xiij ß gelts Loßig mit xiij lb d hannß Michels Reinboldt vff weÿhenachten, So dann iiij lb Abloßig mit Lxxxlb d wÿland h. wolff Schotterles s. erb. vff Michaelis vnd sind sie Wÿther verhafftet vmb xxxxvij lb x ß d obgedachts Jörg Berg. Khnd. Jährlich vff Mariæ Verkhdg.

Fils du tonnelier Pierre Feigellauel, Georges Feigellauel épouse en 1613 Catherine Ratke, fille du prévôt de Hilsprich (Hilsperg, Holsperg) en Westrich (près de Sarreguemines) : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung Copeÿ – Zwischen dem Ersamen Geörg Fillaweln dem Kieffer Meister Peter Filawels des Kieffers, burgers Zue Straßburg ehelichem Sohn, Als dem Breütigams ahne Einem, So dann der Tugendsamen Jungfrawen Catharina Ratkhin, Hanß Rathken Zu Holßberg Im Westerich ehelichen tochter, Alß der Hochzeitterin Am Andern theill (…) So dann vff ihr der Jungfr. Hochzeiterin seithen, herren Geörg Zolchers ihres herren, beÿ deme sie bißhero gedienet (…) Beschehen in der Löblichen freÿen Reichsstatt Straßburg den 15. Aprilis Im Jahr des Herren Als man Zahlt 1613.

Mariage, cathédrale (luth. p. 9)
1613. Dominica Exaudi den 16. Maÿ. Geörg Feyellaugel der Küeffer, Peter Feyellaugels Sohn, vnd Cäterin Hans Ratkin, Schultheissen Zu Hilsperg im Westerich nachgelaßene tochter, eingesegnet zinstag den 25. Maÿ (i 9)

Georges Feigellauel hypothèque la maison au profit d’Abraham Berner

1620 (j. Novembris), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 514
(Inchoat. in Prot. fol. 455.) Erschienen Geörg Feÿhellauwell d. Küffer burger zu Straßburg (verkaufft)
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Abraham Berner burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 110 pfund pfenning Straßburger
vnderpfand hauß, hoffestatt, höffell vnd hind.hauß mit Allen Ihren geb. & glg. Inn d. St. St. vff d. Elßbeth. gassen, einseit neben jörg Nartz gartner And.seit Agatha Götzin erb. stoßend dauon gnd. iiij lb gld loßig mit Lxxx lb h. Geörg Schütterlin, Mehr seind sie verhafftet vmb xxxxvij lb ß Geörg Segers des Zimmermanns s. Khind. Item xiij ß d gls loßig mit xiij lb d hanß Michell Reinboldt, Item j lb x ß gld wid. kheuffig mit xxx lb fr. Evæ Von Wang. Item ij gl glg loß. mit 40 gl S. Margred closter, It. j lb iiij ß d gelts loß mit xxiiij lb H. Friderich Berß, Item v gl gld loß. mit j C gl Ambrosÿ Schneÿders s. erb So dann j ß gelts Bod. Zinß d. stifft Zu S. Thoman

Marthe Voland, veuve du tonnelier Georges Feigellauel hypothèque tous ses biens au profit de son fils Georges Feigellauel qui a réglé pour elle 161 livres à Abraham Berner (l’acte de mariage porte cependant que Georges Feigellauel est fils de Pierre)
1623 (vts [x.t Julÿ]), Chancellerie, vol. 450 (Registranda Meyger) f° 636-v
(Inchoat in Prot. fol : 363) Erschienen Martha Voland, Weÿland Geörg feÿellauwel des küeffers burgers Zu Straßburg seligen witwe mit beÿstandt H Abraham Berner burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts,
hatt Inn gegensein Geörg feÿellauwel des küeffers Ihres Sohns – schuldig seÿe 1 C Lj lb j ß d. So er der gloubiger für Ihre seine Mutter H. Abraham Berner obgedacht Burgschafftsweiß bezahlt (…)
Zu vnderpfand Verlegt in genere Alle vndt Jede & in specie aber die Expectanz Ane d. Rechtfertigung H Zu Uring. schwebt (…)

Catherine Ratke, femme de Georges Feigellauel s’adresse aux Quinze pour que le préposé au suif lui fournisse du suif à revendre. L’enquête montre que la tribu de la Mauresse lui a accordé le droit de revente en 1623 mais qu’elle n’en a pas fait usage depuis 1624. Comme le suif est rare, le préposé ne lui en a pas fourni ; il s’en remet cependant aux Quinze quant à la décision finale. Les Quinze confirment la pétitionnaire dans son droit de revente mais lui demandent de trouver un autre fournisseur que le préposé au suif.
1634, Protocole des Quinze (2 R 60)
Catharina Rappin, Georg Veilawels haußfr. wegen unschlitts auß der Cammer. 11. 14.
(f° 11) Sambstag den 18. Januarÿ – Catharina Rappin, Georg Veilawels haußfr. wegen unschlitts auß der Cammer – Unschlitt verwalter soll den Grempen unschlitt geben
Catharina Rappin, Georg Veilawels des kieffers haußfraw Erschienen produxit p. Dr. Knafel. demütige Supplication mit beÿlag A, so verlesen, pittet, weilen sie in Anno 1623. daß völlige grempenwerck erkaufft, auch solches bißhero vff der Zunfft erhalten, welches mit beÿgelaßer urkhundt von der Mörin /:so die beÿlag A:/ beschienen werde, vnnd aber der Unschlitt verwalter bißhero Ihr unschlitt auß der Cammer werden zu laßen sich geweigert, es wolten meine herren l* Unschlitt verwalter anbefohlen, ihro gleich andern grempen, vnschlitt vmb die gepühr abfolgen Zu laßen.
Ward auß dem ferndigen protocoll fol. 280. die Erkandtniß so der Gempen wegen dem vnschlitt verwalter angezeigt, verlesen, vnnd dieweil man angestanden, ob supplicantin noch vnder der Zahl der grempen, oder ob sie vielleicht d. grempen werck nicht mehr getrieben, Alß ist Erkandt, daß bericht eingezogen werden solle, wie es mit Ihro bewanth, ob sie noch ein Grempin oder nicht ? inmittelst das geschefft gegen Ihrer persohn Zu bedacht genommen sein.

(f° 14) Mittwoch den 22. Januarÿ – Catharina Rappin, Georg Veilawels des kieffers fr. wegen unschlitts auß der Cammer – Unschlitt verwalter, Grempen
Ego referirte, hannß Carl Ringler der Unschlitt verwalter, seÿe vber Catharinæ Rappin, Georg Veilawels des kieffers haußfraw hienechst den 18. hûs beschehen begehren gehört worden, der habe bericht, hette von den übrigen Grempen vernommen, wie daß ermelte supplicantin bereits seit Anno 1624. das grempen werck nicht mehr getrieben, die weilen nun ohne daß großer mangel ane unschlitt dißmals erscheine, vnnd Er die andere grempen, so die handthierung bißher ordinari getrieben, nicht der notturfft nach vnnd Zur genüge versehen könne, Zumahlen auch meiner herren Erkandtnuß so vom 4. Novembris abgeloffenen Jahres dahin eingenommen, daß der ienigen winckel Grempen, so das grempen werck nicht offentlich in gäden treiben, sondern die liechter heimlich* verpartiren, kein unschlitt auß der Cammer solte abgefolgt werden, Alß hab Er supplicantin abgewiesen, seÿ aber ietzmalen anerpietig dem ienigen, so meine herren Ihme anbefohlen werden, nachzugeleben.
Erkandt Mag Supplicantin Zwar beÿ dem Grempenwerck verpleiben, weilen Sie die Zunfft gerechtigkeit bißher erhalten, soll Ihr aber dazuneben kein unschlitt auß der Cammer gegeben werden, sondern mög sehen, wo sie sonst bekommen.

Georges Feigellauel meurt en délaissant un fils de sa veuve Catherine Ratke. L’inventaire décrit la maison et les dettes dont elle est grevée. La masse propre à la veuve est de 45 livres. L’actif de la communauté s’élève à 323 livres, le passif à 220 livres. La veuve a fait un héritage de sa sœur Marie Ratke, femme de Grégoire Hauser, péager à Benfeld

1636 (30. 7.br), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 6) n° 39
Inventarium undt beschreibung Aller haab vndt Nahrung, so weÿland der Ehrenhaffte Georg Feiellauwel, Küeffer vndt weinhändler burger alhie Zu Straßburg seel. nach seinem aus dießer weltt tödtlichem hinscheiden hinder Ihme verlaßen, welche durch die Ehren: vndt tugendsame fraw Catharinam Rottkhin, sein hinderlaßene wittib mit rath hilff vndt beÿstandt deß auch Ehrenhafften vnd Achtbahren Hannß Schöttels, Küeffers vndt weinhändlers burgers alhie Zue Straßburg Ihres geschwornen vogts, vff freündliches ansuchen erfordern vndt begehren deß ehrenhafften Hanns Heinrich Dürren, auch Küeffers, burgers alhie, als Hannß Adams, des abgestorbenen seel. mit obernandter seiner ietz hinderlaßenen Wittwen ehelich erziehlten Sohn, vndt ab intestato eintzigen Erbens geeügt vnd gezeigt (…) So beschehen vff Mittwoch den 30.t 9.bris A° 1636.

Eheberedung Copeÿ (…) Beschehen in der Löblichen freÿen Reichsstatt Straßburg den 15. Aprilis Im Jahr des Herren Als man Zahlt 1613.
Inn hernach beschriebener in dieße Erbschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt. Inn d. Cammer Lit. A, Inn d. Cammer Lit. B, Inn d. hinderstub Cam:, Inn d. Stuben, Inn d. vordern Stub Cam: Im hauß öhren, Inn d. Kuch., im Keller
Eigenthumb ahne Einer Behausung (th.) Item hauß hoffstatt hofflein vnndt hinderhauß, mit allen ihren gebewen, begriffen, weith, Rechten vndt Zugehörden, gelegen alhie in d. Statt Straßb. vff Elßbether gaß, einseith neben Niclaus Dilian dem gartenmann, Andernseith neb. H Valentin Jeg. dem Notario, stoß hinden vff Carl Moren des Sporers wittib, dauon gehn Jehrlich dem Stifft St. Thomæ vff Mart: j Cappen vnndt vff Weÿhenachten 5 ß d Bodenzinß loßig mit 5 lb d hauptgut, Item j lb 6ß 6 d Zinß weÿland Fr. Dorotheæ Schmidin H Johann Koloffels seel. wit. vff Mariæ verkhündung fallendt losig mit 50 fl. wehr, Item j lb 4 ß d gelts vff Galli fellig loßig mit 24 lb d Jr Friderich Bockhen Zue Gersth. Item 2 fl. gelts Straßburger wehr. d Zinß den Clost: St: Margarethen vndt Agneß alhie, Jehrlich vff Urbani wieder Keuffig mit 40 fl. berurt. wehr. So dann j lib 10 ß d geltt wid. keüffig mit 30. lib. d Jahrs vf Ostern hiebevor frau Eua von Wangen jetzt Jr Wolff Ludwig Bocken von Bläßh., Sonsten vber dieße beschwerden freÿ ledig vndt eigen hiehero angeschlagen für vnd vmb 218 lib 15 ß. Laut einer Pergament: haußbrieffs mit d. Stat Straß. Cont. Insiegel datirt den 15. Feb: a° 1615 weiset, wie der verstorbene obstehend. Behaußung von Margreth Segerin weÿland Geörg Bergs. wittib. ahne sich erkaufft, Sign: mit N° 1
Ergäntzung der Wittwen Unveränderten Gutts. Item es hatt die wittib neben ihrem ihro hieuor für unverändert zugeschriebenem haußrath in wehrend dießer ehe von weÿl. Maria Ratkhin auch weÿl. Gregorÿ Haußers geweßenen Zollers Zu Bennfelden hfren. Ihrer Schwester seel. in bahrem gelt ererbt 60. fl.
Der Wittwen unverändert Nahrung, Sa. haußrath 5, Sa. unveränderten Guths 40, Summa summarum 45 lib
Die Theilbahre verlaßenschafft, Sa. haußraths 44, Sa. werckzeugs schiff vnd geschirrs Zum Küffer handwerckh gehörig 1, Sa. Silber geschirrs undt guldenen Rings 38, Sa. Bahrschafft 20, Sa. Eigenthumbs ahne einer Behaußung 218, Summa summarum 323 lb – Schulden 220, Nach solchem abzug 103 lib
Conclusio finalis Inventarÿ 148 lib
Rechnung Unßer Hannß Schöttels vndt Hannß Heinrich Dürren, beeder Küeffer, burgere alhier, als weÿl. Georg Feÿellawels ebenmäßig Küeffers vndt Weinhändlers auch burgers alhie Zu Straßburg seeligen hinderlaßener Wittib vndt Sohns geschworner Vögt alß deß Jenigen waß vom 2. 7.bris A° 1637 da d. Erlöß Register (…)v.kaufften haußrath d. H. vogteÿ Richtern producirt worden, sowohl ane hauß v. Keller Zinß als auch was sie in sein Feÿllawells seel. v.kaufften behaußung auff der Elisabethen gaßen alhie von Georg Badern dem Müller Zu Plopßheim als welcher seinem Söhnlein hannß Jacob Bader solche behaußung erkaufft den 22. 8.bris A° 1639 erlegtem angeltt eingenommen, vndt wiederumb davon außgeben vnd bezahlt haben

Catherine Rack veuve de Georges Feigellauel met son fils Jean Adam Feigellauel en apprentissage chez le barbier Jean Kopp. Elle hypothèque sa maison en garantie du droit d’apprentissage

1637 (12. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 367-v
Erschienen Catharina Rackin, weÿ: Georg Feÿellawels deß Küeffers seel. witib, mit beÿstandt ihres Vogts hannß Schötels deß Küeffers, vnd hannß Heinrich Dürren auch Küeffers, alß Vogts ihr Catharinä Sohns hanß Adam Feÿellawels,
hatt in gegensein hanß Koppen deß Barbierers auch burgers alhier bekannt
demnach Er Kopp ihne hanß Adam für Einen Lehrjungen dreÿ Jar lang von Jüngst verschienen Mariæ Verkündung anzurechnen, vff und Angenommen, daß Sie die Mueter ihme Koppen für Lehr gelt 70 lb. (…)
[in margine :] in spê Unterpfand sein solle Ein Vorder: vnd hinderhauß, hoffstatt, höfflin und Stallung, mit allen & alhie in S. Elisabethen gaß., einseit neben Georg Jäger Noto. 2.seit neben deß Stiffts S. Marx Behaußung, hind. vff Carlen N. deß Sporrers witib stoßend, dauon gehen Jährlich dem Stifft S. Thoman j. Cappen uff Martini und Weÿhenachten 5 ß d bodenzinß, So ist diß hauß auch zuuor v.hafftet umb 50. fl. w. Dorothea Schmidin, Johann Kollöffels s. witwen, Item vmb 24. lb d Jr. Friderich Bocken Zu Gerstheim, Item vmb 40. fl. w. dem Closter S. Margrethen, Mehr umb 30. lb Jr. Wolff Ludwig Bocken von Bläßheim – Act. den 30. 7.bris 1639.

Catherine Ratkin veuve de Georges Feigellauel meurt en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison du marchand de vins Laurent Meyer rue des Chandelles. L’actif de la succession s’élève à 96 livres, le passif à 54 livres.
1640 (5.5.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 9) n° 11
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt nahrung, so weÿl. Catharina Rottkhin, auch weÿl. Georg Veÿellawells, geweßenen Küeffers vndt Weinhändlers, burgers alhie Zue Straßburg hinderlaßene wittib, nun mehr beede seel. nach ihrem aus dießer weltt tödtlichem hienscheÿden hinder ihro verlaßen, welche vff ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrenhafften Mr Hanns Heinrich Dürren, Küeffers v. burgers alhie alß Hannß Adam Veÿellawells, der ietz abgeleibten frn. sel. mit obernandtem Georg Veÿellawells ihrem haußwürth seel. ehelich erziehlten Sohns vnd ab intestato hinderlaßenen eintzigen Erbens geschwornen Vogts, Inn beÿsein deß auch Ehrenhafften Hanns Schöttels Küeffers vndt weinhändlers burgers alhier, ihr d. ietz vstorbenen frn. seel. geweßenen Vogts, durch ernandten hans Adam Veÿellawelln den Sohn vnd Erben (…) So beschehen vf dinstag den 5.ten Maÿ A° 1640.
Inn einer alhie in d. Statt Straßburg in d. Helig. Liechtgaßen beÿ d. Becken knechtstub vber gelegenen behaußung so weÿl. Lorentz Meÿers geweßenen weinhändlers burgers alhie seel. hind.laßener wittib undt Erben gehörig Ist befund. worden wie volgt
Inn der Cammer A, Inn der Stuben, Im haußöhren
Sa. haußraths 11, Sa. Pfenningzinß hauptguths 87, Summa summarum 98 lib. – Schulden 54 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 44 lib

Catherine Ratkin veuve de Georges Feigellauel, assistée de son fils Jean Adam, vend la maison à Jean Jacques, fils mineur du meunier de Plobsheim Georges Bader. En marge, quittance remise à Susanne, belle-mère de l’acquéreur

1639 (22. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 788-v
(Prot. fol. 132.) Erschienen Catharina Ratgin weÿ: Georg Feÿellawels deß küeffers see: alhie witib mit beÿstandt ihres Vogts hanß Adam Feÿellawel ihr Catharinæ eheleiblicher sohn, mit beÿstand H Joachim Rüderers deß elter vndt H Rudolff Würtzen alß vß E. E. großen Rhats mitel hierzu insonderheit deputirt, wie auch seines Vogts hanß Henrich Dürren deß küefers (haben verkaufft)
Wolffgang Macken dem Wurtzstößern vnd Bütel vff der Zunfftstuben Zur Lucern alß Vogt hanß Jacoben, Georg Baders deß Müllers Zu Plopßheim alhie verburgerten söhnleins so zugegen vnd mit beÿstand H Jeremiæ Vrsini deß Notÿ. anstat deß Vogtsöhnleins Vatters, welcher für dißmahl leibs blödigkeit halber nit außgehen kan
Ein Vorder: vnd hinderhauß, hoffstat und höfflin mit allen anden ihren gebäwen & alhie vf der Elisabethen gaßen neben Niclauß Dürian dem gartenmann && Georg Jäger dem Noto. hind. vff weÿl. Carol Moren deß Sporers see. witib, dauon gehen Jährlich vff Martini Ein Capp und 5 ß bodenzinß Vf Weÿhenachten dem Stifft S. Thoman alhie hiehero beede solch Zinß für 6. lb. d hauptgut angeschlag. It. 1. lb 6 ß 3 d gelts vff Mariæ Verkündung Dorotheæ Schmidin weÿl. Johann Kohlöffels gewesenen Kauffhauß Verwanten see: wittib mit 50. fl. St. w. Capital wid. Käuffg, It. 1 lb 4 ß Zinß vff Galli den Edlen Bocken von Gerstheim mit 24. lb d. Mehr 2. fl. gelts St. w. vff Urbani dem Closter S. Margarethen alhie mit 40. gld. wehr. It. 1. lb 10 ß d Zinß vff Herrn Jrn Wolff Ludwig Bocken Zu Bleßheim mit 30. lb Capital abzulösen (vff sich genohmen) geschehen per 187. lb
[in margine :] Erschienen Johann Baldner E. E. Ehe Gerichts Actuarius und Cancelleÿ Oeconomus alß vermög der am 29. aprilis a° 1640. in der Contractstub verzeichnete Übergaab Cessionarius hierneben benambsten hanß Adam Feÿelawelß hat in gegensein Susannæ Georg Baders Müllers Zu Blopßheim und Wolffgang Macken sein Baaders alhie verburgerten Söhnleins hannß Jacob bekannt (…) Act. d. 13. 9.br. a° 1640.
[in margine :] Erschienen H Johann Baldner mehr vorgedacht hat in gegensein Susannæ Georg Baders deß Müllers zu Plobßh. haußfr. deß Keüffers Stieffmutter mit beistand Wolffgang Macken deßelben vogts (…) Act. den 9. 9.bris 1642.

Georges Bader, meunier de Plobsheim, épouse en 1639 Susanne, fille du tisserand Nicolas Carlen
Mariage, Plobsheim (luth. f° 402)
1639. XXX. dieß. [Augustÿ] Jerg Baader d müller vndt Jft Susanna Claus Carlins deß schneids. hind.laße ehel. dochter (i 420)

Jean Jacques Bader, fils mineur de Georges Bader et de Catherine Forthecker (?), devient bourgeois en 1639
1639, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 883
Hannß Jacob Bader, Georg Bader deß Jetzigen müllers Zu Plobsheim mit Catharina fort*heckerin eheliche Erzeugtes Söhn. Erkhaufft d. Burgerrecht vmb 20 golt gulden Ist noch minders Jehrigen Altters hatt sein Muetterrlichß Eÿg. guth Wull Zu Lucernen dienen, den 16. 8.bris 1639.

Jean Adam Feigellauel cède à Jean Baldner, employé à la Chancellerie, la somme qui lui est encore due sur le prix de la maison.

1640 (ut supra [29. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 311-v
Erschienen hanß Adam Feÿellawel der Barbierer mit beÿstand hanß Henrich Dürren des Kieffers seines ohnentledigten Vogts
in gegensein H Johann Baldtners Cantzleÿ V.wanthen, daß Er demselben
v.khaufft Lxxxvij Lib so hannß Jacob, Georg Baders des Müllers Zu Blobßheim Verburgert Söhnlin, wegen der den 22.t octobr. 1639. in der Elisabethen gaßen gelegenen erkhaufften behausung, am kauffschilling noch per rest zubezahlen
vde in Registrand. 1639. fol. 788. wie diße 87. lb 15 ß bezahlt worden

Eve Reine de Sultz, femme de Philippe Louis Bœcklin de Bœcklinsau, et le fils d’Eve Marie Sultz, femme de Henri Christophe Gayling d’Altheim vendent au receveur Jean Gaspard Erhart un capital assis sur la maison qui appartient au meunier Jean Jacques Bader, de Plobsheim, rue Sainte-Elisabeth selon le titre de 1576.

1650 (9. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 477-v
Erschienen Jr. Philipß Ludwig Böckhle von Böckhlinsaw deß beständig. Regiments der Herren Fünffzehen dißer Statt, alß Ehevogt Fr. Evæ Reginæ Böckhlerin gebohrner von Sultz und im nahmen H Heinrich Christoph Gählings von Altheim der Röhm: Kaÿß: Maÿt. unsers Allergnägist. Herren, wie auch der Chur Fst. dhlt. in Baÿern resp. Cammerers Kriegß Rhat Generals über die Cavallerie und Obristen Zu Pferd seines H Schwagers alß Vormundts seines mit weÿl. Fr. Eva Maria Gählingerin von Altheim gebohrner von Sultz nunmehr seel. ehelich erziehlten sohns Jrn Philipß Henrich Gählings von Altheim, deßweg. Er Jr. XV. Böckhlle de ratificatione stipulatâ man cavirte
hatt in gegensein H Hannß Caspar Ehrhardts deß Schulschaffners bekannt, daß Er Jr. XV. Böckhel im nahmen gemeldt ihme H Erhard Zu bezahlung der ienig. 76. lib 9 ß 10 s so weÿl. Fr. Margaretha Strurmin von Sturmeckh wittib gebohrne von Sultz seel. besagten H Erhard alß deroselb. geweßenen Schaffnern in seiner gethanen letzt. sich vff Joh. Bapt: 1649. endenden Rechnung für Rechnungß receß herauß schuldig verbliben und diße Schuld vff Sie die vorgemeldte adeliche Sultzische alß ihro Fr. Margarethæ seel. beneficirte Erben zu bezahlen gelangt ist, vffrecht albereit den 10. Sept: a° 1649. cedirt und übergeben habe
Erstlich j. lib 10 ß iährlich. vff Ostern fallend. und mit 30. lib. widerlößig. Zinnßes, so hannß Jacob Bader der Müller Zu Plobßheim von vff und abe seiner alhie in St. Elisabeth Gaß. gelegener Behaußung vermög eines pergamentinen am 10. Maÿ a° 1576. mit der statt Straßburg anhangenden Contract Insigel durch Weÿl. H Jacobum Kuglern alß deroselb. damahlig. Contractuum Notarium nunmehr seel. verfaßt. Zinnßbrieffs Zu raich. schuldig ist,
Item j. lib so Georg Ferich der Gremp, 10. ß so Daniel von Molßheim der Glaser und 10 ß so hannß Adolph Grohberger der Leinenweber alle jahr vff Joh: und Weÿhenacht. von vff und abe ihren alhie am alten Weinmarckh gelegenen häußern Zu ewigen erschätzigem fürbietigem Zinnß zu lüffern schuldig seind

Jean Jacques Bader, meunier à Hugsweier en Bade-Durach (près de Lahr) hypothèque la maison après s’être porté garant de son frère rebelle Jean Adolphe Bader

1671 (27. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 60
Erschienen Hannß Jacob Bader der Müller Von Hugsweÿhr, Fürstl. Bad. Durlachischer Herrschafft mit beÿstand Hannß Caspar Dürren deß Küeffers Burgers zu Straßburg
in gegensein deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Herrn Philipß Albrecht Bernholdts dießer Statt alten Stättmaÿsters und XV. für sich und im Nahmen der gesampt.Obrigkeit zu Fünff haupt theilen Zu Plobßheim
bekannt, dEmnach sein Baders Bruder hannß Adolph Bader der Müller zu erst ernanntem Plobßheim sich under die Rebellen daselbst nun zum Zweÿten mahl träwloß eingemischt hette, auch darüber von der adel. Obrigkeit ergriffen in hafft gezogen worden seÿe, [er] seine gebührende Straff empfang. sollen, so hette Er Johann Jacob durch seine Eifferige vorb[itten] beÿ der adelich. Obrigkeit so v* erhalten daß besagter hannß Adolph, und Zwar biß Zu Außgang de Rebellionsach wider auff freÿen fuß gestellt werden soll, dieweilen daber derselben, in Ansehung seines schon Zweÿermahl gebrochenen Eides, nicht mehr getrawr werden könnte, So wolte Er hannß Jacob, für dießen seinen Bruders, hiemit dergestalten cavirt haben, (…) nicht allen sein hannß Adolphen Haab und güter, wie es ohne dem von rechtswegen geschehen würde, sondern auch sein hannß Jacobs alhier in St. Elisabetha Gaß, einseit neben hannß Schmiden dem Küblern, anderseit neben den Treütelischen Erben gelegen und hinden uff hannß Jacob Häselin den Sporer stoßende Behausung, welche iährlichen dem Stifft St. Thoman 5 ß und i. Cappen Zu zinnßen schuldig
[in margine :] (…) demnach die Rebellions Sach durch die Kaÿs. herren Commissarios ohnlängst. erörtert, und Von den Rebellen newen gehorsam Versprochen worden, So hetten dieselbe in consideration deßen Ihne hannß Jacob Badern dießer für seinen bruder hannß Adolph Badern dem Müller zu gedachtem Plobßheim Versprochener caution, wider umb aller dingß erlaßen, Actum den 8. 7.br Anno 1671.

Barbe, femme du meunier Martin Diemer de Hugsweier, vend la maison au tonnelier Gaspard Dürr

1680 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 420
Barbara, Martin Diemers Obermüllers Zue Huckschweÿer Eheweib, mit beÿstand erstged. Ihres Ehevogts
in gegensein Johann Caspar Dürren, des Kieffers
Ein Vordere und hindere behausung mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten undt gerechtigkeiten alhier auff der Elisabethen gaß, einseit neben Johann Schmidt dem Kübler, anderseit neben Johann Zitterle des Schneiders nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, hinden uff Jacob Häßelin den Sporer stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen uff Martini ein Kapp. undt uff Weÿhenachten 5 ß d bodenzinß dem Stifft St. Thomæ, so seÿe solche behaußung auch noch umb 50. fl. Wehr. Catharinæ Kohllöfflin, Item umb 24 lb (so dann umb 50. fl. verhafftet) – umb 150 fl.

Jean Gaspard Dürr vend la maison au boucher Pierre Pfeiffer

1690 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 489-v
hans Caspar Dürr, der Kieffer
in gegensein Peter Pfeiffers deß Metzgers
Eine vorder und hinder behaußung, mit allen deren gebäuen, begriffen, weiten, Zugehördt. Rechten und gerechtigkeiten allhier an St. Elisabethen gaß, einseit neben Johann Schmid dem Kübler anderseit neben weil. Johann Zittel gewesenen Schneiders sel. Erben, hinden auff weÿl. Jacob Häseln deß Sporers sel. Erben stoßend gelegen, darvon gehen jährlich vff Martini ein Kapp. und auff weihnachten 5 ß d bodenzinß dem Stifft St. Thomæ, so seÿe solche behausung auch noch um 50 fl. (Item umb 24 lb, So dann umb 50 fl. verhafftet), geschehen umb 190 pfund

Fils du boulanger Pierre Pfeiffer de Rosstal en seigneurie d’Ansbach, Pierre Pfeiffer épouse en 1688 Marthe, fille du tonnelier Jean Georges Jung
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 160-v)
1688. Dom: 10 post Trin. Zum i mal Peter Pfeifer Weinhändler weiland Peter Pfeiffers gewesenen Becken u. Burgers Zu Rostalle fürst. Anspachischer herrschafft ehl. Sohn, Jfr. Martha Weiland Hanß Georg Jungen gewesenen Burgers u. Kieffers ehelicher T. Mittwoch den 2.ten 7.br. N Kirch (i 162)

Pierre Pfeiffer acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme trois semaines après son mariage.
1688, 4° Livre de bourgeoisie p. 549
Peter Pheiffer von Roßstall, der Weinhändler, Weÿl. Peter Pfeiffers des gewesenen Ackersmanns daselbst hinterlaßener Sohn, empfangt das burgerrecht Von Martha gebohrener Jungin, seiner nunmahligen haußfr. p. 2. gold.fl. unndt 16. ß so beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist Zuvor leedigen standts geweßen, unndt wird Zu E: E: Zunfft der Weinsticher dienen. Jurav: d. 20. 7.bris 1688.

Compte que rend Isaac Jund de la gestion des biens qui appartiennent aux cinq enfants de Marthe Jung et Jean Pierre Pfeiffer
1710, Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 123) J. Frédéric Schatz
Rechnung mein Isaac Jundten deß Weißbeckens undt burgers Zu Straßburg alß geordnet und geschwornen Vogts Hannß Peters, Hannß Geörgen, Margarethä, Johann und Hannß Michaelen, weÿland Fr. Marthä gebohrnen Jungin, mit weÿland H. Johann Peter Pfeiffers, geweßenen Weinhändlern undt burgern allhier Zu Straßburg in erster Ehe erzielte Kinder, Inhaltend und außweißend, waß ich wegen dießen Curanden vom 22.ten Januar. 1701. biß den 17.ten Mart: 1710. eingenommen außgegeben und sonsten Vögtlicher weiß verhandelt habe. – Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Le tuteur des enfants de Pierre Pfeiffer vend la maison au tonnelier Michel Gœll moyennant 650 livres

1707 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 267
(650) Isaac Jund weißbecker alß vogt weÿl. Peter Pfeiffers weinhändlers 5 KK
in gegensein Michel Göll Kiefers
seinen Curanden antheil ahn Hauß Hoff Hoffstatt Stall Hinterhauß mit allen gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahn St Elisabetha gass, einseit neben Joh: Schmid dem Kübler anderseit neben weÿl. Joh: Zittelin schneiders E.E. hinten auff weÿl. Jacob Haßlers Sporers E.E. – darvon gehen jährlichen 1 cappen dem Stift St Thomæ und 5 ß d in geld – um 650 pfund

Michel Gœll et sa femme Anne Barbe Füssinger hypothèquent quelques mois plus tard la maison au profit du consul François Reisseissen.

1707 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 474
Michel Göll Kiefer und Anna Barbara geb. Füeßingerin beÿständlich Joh: Jacob Vogt Kiefers und Joh: Jacob Hägelins schlossers
in gegensein S.T. Francisci Reißeißen nunmahligen regirenden H. Ammeisters u. XIII.ners – schuldig seÿen 100 pfund zur reparation v. verbesserung unten versetzten haußes
unterpfand, ihre behaußung allhier ahn St Elisabetha gass, einseit neben Joh: Jacob Schmid küblern anderseit neben denen Zitterlinischen EE. hinten auf die Heßelische Erben

Le garçon tonnelier Jean Michel Gœll règle en juillet 1695 l’amende infligée à son frère Frédéric Gœll qui a quitté Strasbourg
1695, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 18) Dienstags den 26. Julÿ Anno 1695 – Hannß Michael Göll d. ledige Küffer Knecht ward vorgestallt, wegen Seines bruders Friderich Göllen von Landau, welcher von hier hinweg v. Seine Ihme andictirte Straff noch nicht bezahlt daß Er solche bittsweise vor demselben ablegen solle, welches er auch gethan vnd die 5 ß d straff erleget.

Jean Michel Gœll qui a travaillé un an et demi chez le tonnelier de la halle puis un an et demi chez Dürr puis sa veuve demande en juin 1696 de s’inscrire pour faire son chef d’œuvre
(f° 38) Dienstags den 19. Junÿ Anno 1696 – Hannß Michael Göll der ledige Küffer Knecht von Landaw erscheint umb erstgedachter ursach willen, der ward befragt, wie lang Er hier gearbeitet. Ille er habe ein halb Jahr beÿ dem Kauffhauß Küeffer und anderthalb Jahr beÿ H. Dürren Seel. nunmehro aber beÿ deßen Wittib gearbeitet, Verlange auch Seine Jahr acht die dreÿ Jahr aus Zu arbeiten, laße Sich bloß deßwegen einschreiben, damit Er nach verfloßenen dreÿer Jahre ohne lange hindernus auff dem Platz kommen möge. Erkannt, daß Er Zwar hiermit Zum Meisterstückh soll eingeschrieben seÿn, jedoch daß er nicht ehender als biß Seine Jahr acht verloßen, das Meisterst. Zu machen Macht haben und Ihme erlaubtet seÿn, anderer aber, so nach Ihme Zum Meisterstück eingeschrieben werden, Ihr Jahracht aber verarbeitet, solang als Seine Jahracht erforden, vor Ihne Zum Meisterstück machen gelangen, die aber bereits vor Ihme eingeschrieben, ohngeacht Seine Jahr acht verfloßen wäre, doch Ihme vozugehen Macht haben sollen.

Jean Michel Gœll présente en mars 1697 son chef d’œuvre dont les examinateurs sont satisfaits à quelques détails près. Il est reçu maître (le compte rendu est enregistré deux fois)
(f° 55) Dienstags den 12. Martÿ Anno 1697 – Hannß Michael Göll, von Landau gebürthig Weÿland Mr Johann Jacob Göllen ebenmäßigen Kieffers und gewesenen Burgers in erwehntem Landaw seel. ehelich hinderlaßener Sohn, hat sein Meisterstück schauen laßen, referirten die herren Schauere, daß sie in der Ersten Schaw etliche geringe fehler befunden Welche aber in der andern schaw Verbeßert gewesen, und in der dritten Schaw ist Vaß schön außgemacht und sauber abgebund. geweßen außer daß der hindere hauptreiff hätte Vester angelegt sein können, derowegen dann und Weilen sich kein hauptfehler ereügnet alß ist Er von denen herren Schauern für ein Meister passirlich uff und angenommen auch von dem herrn XV.er alß obmann darzu confirmirt Worden d: 6. Aprilis A° 1697.

(f° 57) Dienstags den 2.ten Aprilis Anno 1697 – Hannß Michael Göll der ledige Küffer von Landaw gebürthig, Weÿland Mr Johann Jacob Göllen ebenmäßigen Kieffers und gewesenen Burgers in erwehntem Landaw seel. ehelich hinderlaßener Sohn, hat sein Meisterstück schauen laßen, referirten die herren Schauere, daß sie in der Ersten Schaw etliche geringe fehler, Welche aber in der andern schaw Verbeßert gewesen, vnd in der dritten Schaw ist Vaß schön außgemacht und sauber abgebunden geweßen, außer daß der hindere haubt Reif hätte Vester angelegt seÿn können, derowegen dann, und weilen sich kein haubt fehler ereügnet, alß ist Er von denen herren Schauern für einen Meister passieret, auff vnd angenommen, auch von dem herrn XV.er alß obmann darzu confirmirt Worden, den 6. Aprilis Anno 1697.

Fils du tonnelier Jean Jacques Gœll de Landau, Jean Michel Gœll épouse en mai 1697 Susanne, fille du tonnelier Jean Gaspard Dürr (qui a été propriétaire de la maison)
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 82-v, n° 447)
Heut den 9 Maÿ 1697 ist auff vorhergehender außruffung Copulirt worden Johann Michael Göll, der ledige Kieffer, Johann Jacob Göllen burgers und Kieffers zu Landaw ehelicher Sohn, undt Jfr. Susanna, weÿl. Johann Caspar Dürren gewesenen Kieffers und burgers nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Hanß Michael Göll als hochzeiter, Susanna dirrin als hoch Zeiterin (i 85)

Jean Michel Gœll devient bourgeois par sa fiancée en 27 avril 1697
1697, 4° Livre de bourgeoisie p. 688
Joh: Michael Göell, von Landaw, der Kieffer Knecht, Joh: Jacob Göellen gew: Küeffers v. burgers daselbst nachgel. sohn, empfangt das burger Recht von Susanna weÿl. Johann Caspar Dürren gew. Küeffers v. burgers allhier hint. Tochter seiner Verlobten, gratis, Vnd wird beÿ E. E. Zunfft der Küeffer dienen, Jur. d. 27. Dito [Aprilis] 1697.

Jean Michel Gœll devient tributaire le 13 mai 1697.
1697, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 59-v) Montags den 13.ten Maÿ Anno 1697 – Hannß Michael Göll von Landau gebürthig, der Ledige Kieffer, producirt gewohnlichen burgerschein von alhiesiger Cantzleÿ, bittend Ihne dißorths als einen Zünfftigen vmb die gebühr auff vnd anzuenehmen, Erkandt, willfahrt, erlegt 2. lib 5 ß warunder 2. lb so wegen deß fewer Eÿmers auff den Pfenningthurn Zulieffern.

Jean Michel Gœll est dispensé de verser son écot pour 1699
(f° 129) Montags den 30. Martÿ Anno 1699 – Hannß Michael Göll wurde vorgebotten, wegen schuldiger 6 ß d Stuben gelts, de A° 1697. Ille Antworttet, seÿe allererst 2 Jahr Zünfftig, vnd habe bereits 3 Stuben gelter geben Worüber Er befragt wurde, ob Er, daß sein Vorgeben der Warheit gemäß, es mit handtreu behaubten könne, vnd Weilen Er sich darzue Verstanden, alß ist Zwar die handtreü von Ihme nicht genommen, mithin aber deß geforderten Stubengelts erlaßen worden.

Jean Michel Gœll et Susanne Dürr font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Finckwiller près de la Mouche. Ceux du mari s’élèvent à 16 livres, ceux de la femme à 484 livres.
1697 (11.12.), Not. Lang (Jean Henri, classé sous 25 Not 116) N° 38
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung so der Ehrsame Hannß Michael Göll, Küffer vnd die tugendsame Fr. Susanna gebohrne Dürrin beede Eheleuth und burgere alhier Zu Straßburg, einander für unverändert in den Ehestand Zugebracht, Welche Nahrung der Ursach halben, damit mann sich Künfftiger Zeit der Ergäntzung wegen darnach Zu reguliren haben möchte, Vorgenommen, ersucht vnd inventirt (…) Mittwochs den 11. Decembris 1692.
Nota. Die Zwischen Beeden Eheleuthen auffgerichtete Eheberedung ist Vor mir Notario den (-) Anno & 1697. verschrieben, Zubefinden
In einer alhier Zu Straßburg im Finckweiler gegen der Mucken hienüber gelegener vndt In dieße Nahrung nicht gehöriger behaußung befunden worden wie volgt
Holtz, Reiff vnd Band Zum Küffer handwerck gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unveränderte Nahr. Sa. haußraths 60, Sa. Silbergeschweids 1, Sa. baarschafft 14, Summa summarum 16 lb
Dießemnach Wirdt auch der Frauen in die Ehe gebracht unverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 238, Sa. Frucht 15, Sa. Holtz, Reiff vnd Band Zum Küffer handwerck gehörig 31, Sa. Silbergeschmeids 33, Sa. Guldenen Ringen 24, Sa. Wein und Eßig 84, Sa. baarschafft 65, Summa summarum 484 lb

Jean Michel Gœll se remarie en 1701 avec Anne Barbe Füssinger, fille du cordier Jean Jacques Füssinger : contrat de mariage, célébration
1701 (9.5.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 190
Verglichene Heüraths: Puncten Zwischen dem Ehrenvorgeachten Mr Hannß Michel Göllen, Küeffern vnd burger, alhier Zu Straßburg, als hochzeitern, an einem
So dann der Ehrn: und Tugendsamen Jungfrawen Annæ Barbaræ Füeßingerin, weÿl. H. Johann Jacob Füeßingers, geweßenen Seÿlers vnd burgers Alhier nunmehr seel. nachgelaßener Ehelichen dochter, als der hochzeiterin, am andern Theil
Actum Straßburg in fernerem beÿsein H Johann Ludwig Küchels, Küffers, deß hochzeiters Kinder Erster Ehe geschwornen Vogts, Auff sein deß Bräutigamns, So dann auff der Jfr. bodenzinßin seithen H. Johann Diemars, Seÿlers, derselben Curatoris, vnd Fr. Barbaræ Füeßingerin, Gebohrner Lentzin Wittib, Ihrer Eheleibl. Mutter, Montags den 9. Maÿ Anno 1701. unterzeichnet Hanß Michael Göll als Hoch Zeitter, Anna Barbara fießingerin als hoh Zeiterin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 45)
1701 Mittwoch den 15. Junÿ wurden nach Zweÿmahliger außruffung zu st Aurelien Copulirt u. eingesegnet, Johann Michael Göll d. Kieffer u. burger alhier, u. Jgfr. Anna Barbara, weÿland Hanß Jacob Füsingers gewes. Seilers u. burgers nachgelasene Ehl. Tochter, [unterzeichnet] Hanß Michael Göll als hochzeitter, Anna Barbara fießingerin als hochzeiterin (i 46)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 60, n° 328), Nach geschehener Außruffung auch Zu S. Thomæ, ist den 15. Junÿ 1701 zu Aurelien copulirt worden Johann Michael Göll der burger und Kieffer, mit Jgfr. Anna Barbara, weÿl. Johann Jacob Füßingers gewesenen burgers undt Seÿlers nachgelaßene ehelich. Tochter (i 62)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Michel Gœll à se remarier avant la fin de son deuil
1701 Conseillers et XXI (1 R 184)
(p. 144) Sambstagß den 28. Maÿ 1701. – Meister Joh: Michael Göll der Kieffer, pt° Dispensat.
S. Ersch: Meister Joh: Michael Göll der Burger vnd Kieffer allhier prod: seiner Fraw seel. Susannæ Durrin Documentum Mortis Vom 13. Jan: Jungst, vndt Weilen Er wegen seiner schwehren haußhaltung Mitt Zweÿ Kindern Vndt Er wegen seines handwercks Zum wenigsten Zu hauß seÿn Kann, hatt Er sich Mitt Jungfr: Anna Barbara Ehelichen Versprochen, bitt darauff Unterthänigst Ihme biß Morgen Uber acht Tag die Erste proclamation Vor Nehmen Zu dörffen, Dispens. vnd. Zu erlauben. Erk. Wurdt dem Imploranten gegen Erlag 1. lb d In das Gemeine Allmoßen In seinem petito dispensando willfahrt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de la veuve Dürr née Füssinger (belle-mère du mari). Ceux du mari qui a l’usufruit des biens de ses deux enfants du précédent mariage s’élèvent à 191 livres, ceux de la femme à 299 livres.
1702 (8.3.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 2) n° 15
Inventarium und Beschreibung aller Haab Nahrung so der Ehrsahme Meister Hannß Michael Göll, Kieffer vnd burger alhier undt die Tugendsahme Fraw Anna Barbara gebohrne Fießingerin beede Eheleuth alhier einander für unverändert in die Ehe Zugebracht, welche wegen der in der Eheberedung Stipulirter Ergäntzung halben umb sich küfftiger Zeit darnach reguliren zu können, vorgenommen ersucht und Inventirt word. (…) So gewesen in fernerem beÿsein deß Rechtsgelehrten herrn Johann Jacob Grünwalds Notarÿ Publici alß von Herrn Johann Ludwig Küchel burgern und Kieffern alhier der Kinder erster Ehe vogten welcher unpäßlichkeit halber nicht erscheinen Können hierzu erbettener Mandatarius, Straßburg d. 8. Martÿ 1702.

Volgt nun die Nahrung ahne und vor sich selbsten wie sich dieselbe in einer in dem Finckweiler gelegenen und Frauen Susanna Dürrin gebohrner Fißingerin behaußung befunden worden
Wÿdum Inhalt deß hievor beÿ den schulden auß dem Erb Zu gelten angezogenen vnd den 20. Julÿ 1701 Zwischen H Hanß Michel Göllen dem Kieffer vnd Herrn Johann Ludwig Küchel alß geordneten vogts weÿland Frauen Susanna gebohrner Dürrin mit ermeltem H Göllen ehelich erziehter vnd hinderlaßener Zweÿer Kinder auffgerichteten Kinder Vertrags
Summa summarum deß Manns unverändert guth, haußrath 168, werckzeug Schiff b. geschirr 185, wein brandenwein Eßig 292, früchten 21, Silbergeschirr 17, Schulden in die Nahrung und die helffe an den haussteuren 95, Summa summarum 781 – Schulden auß dem Erb 598, Rest 191 lb
Der Frauen Vermögen, haußrath 145, Silber 5, Gold. Ring 10, baarschafft 122, helffte an den haussteuren 15, Summa summarum 299 lb

Jean Michel Gœll et Anne Barbe Füssinger font dresser l’inventaire de séparation de leurs biens. La maison est estimée à 100 livres outre les capitaux dont elle est grevée. La masse propre au mari est de 317 livres, celle propre à la femme de 374 livres. L’actif de la communauté s’élève à 254 livres, le passif à 776 livres.

1714 (4.6.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 19) n° 493
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, Liegender undt fahrender, Verändert und Unveränderter Keinerleÿ davon außgenommen, auch Schulden und Gegen Schulden welche Meister Johann Michael Göll der Kieffer und fr. Anna Barbara gebohrne Füeßingerin beede Eheleuthe und burgere allhier dermahlen besitzen und haben, Welche Nahrung auf freundliches ansuchen erfordern und begehren obgedachter der Göllischen haußfr. indeme dieselbe durch Gnädige obrigkeit Von Ihren erwehnen Ehemann zu tisch und bett geschieden worden, mit beÿstand herrn Joh: Heinrich Francken, des Kieffers Ihres geschwornen, Curatoris
Actum in der Königl. Statt Straßburg, Montags den 4.ten Junÿ Anno 1714. in fernerer gegenwarth H. Johann Knoblochs des Kieffers und Weinhändlers als geordneten Tutoris Johann Michael Göllen des vorgedachten Ehemanns in erster Ehe erzeugten Söhnleins

In einer in der Statt Straßburg ane der St. Elisabethen gaßen gelegenen in diese Nahrung gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt.
Höltzen: und Schreinerwerckh, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Camme, In der Soldaten Cammer, Ind er Wohnstub, In der Stub Cammer, Im haußöhren, In der Cammer C
Eigenthumb ane einer behaußung. Hauß, hoff, hoffstatt mit allen deßen gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier in der St. Str. ane St. Elisabethä gaß, 1.s. einseit neben Mstr. Hannß Jacob Schmidt dem Kübler, 2.s. neben Hn Johann Heupel dem Wäÿsenschaffner, hinden uff N.N. den Spoorer stoßend, davon gehen Jehrl. i. Cappaun und 5. ß in geldt dem Stifft St. Thoman allhier, Item 16. lb. d. Zinnß Jährl. uff Joh. Bapt: ist man Isaac Junden dem Weißbeck Vögtlicher Weiß Zureichen schuldig ist in Cap: ablößig mit 400. lb, It. 4. lb. 10. ß d. Zinnß gibt man Jährl. auff ostern Joh: Luipold dem Metzger so in hauptguth wiederlößig mit 100 lb; It. 5. lb d Zinß gibt man S.T. H. Philipp Caspar Leiterspergern wohlmeritirten XV.nern Jährl. auff Joh. Bapt: in das hauptguth 100 lb. Sonsten freÿ Ledig und eÿgen und über Vorherbeschriebene beschwerden annoch æstimirt per 100. Darüber ist vorhanden i. teutsch. perg. Kbr. in allhießiger C.C.stub gefertiget und m. dero anh. Kl. Cancelleÿ Secret Innsiegel Verwahrt datirt den 9.ten April Anno 1707, Dabeÿ noch ferner 2. ältere Pergament. Kbr. so auch in Vorgedachter Contractstub gefertiget davon der eine datirt den 11.ten Sept: Anno 1690 und der andere den 18.t Junÿ Anno 1680. So dann i. a. pergam. lateinischer abgelößter Zinnßbrieff, so datirt den 8.ten Martÿ Anno 1514.
Ergäntzung, Vermög Inventarÿ durch herrn Not: Johann Martin Brieffen in Anno 1702 gefertigt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefr: unverändert Vermögen, Sa. hausraths 101, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 4, Sa. Goldener Ring 10, Sa. Activ Schulden 37, Sa. der Ergäntzung 164, Summa summarum 317 lb
des Ehemanns unverändert guts Sa. haußraths 100, Sa. Werckzeug und reÿff zum Kieffer handwerck gehörig, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 13, Sa. Ergäntzung (605, Abgang 89, Rest) 516, Summa summarum 662 lb Sa. der Schulden 287 lb, Nach deren Abzgang 374
das gemein Verändert und theilbahr guth, Sa. hausraths 80, Sa. Werckzeugs Reÿff Zum Kiefer handwerck gehörig wie auch Lähre faß 51, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 100, Sa. der Activ Schulden 16, Summa summarum 254 lb – Sa. der Schulden 776 lb, Compensando befindet sich daß die theilbare Passiva die theilbare Activ Nahrung übergtreffen umb 521 lb

Jean Michel Gœll se remarie en 1715 avec Anne Marguerite Weber, fille du cloutier Jean Gaspard Weber de Bouxwiller : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1715, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 12) N° 115
Eheberedung – Johann Michael Gollen, Kieffers, und Jungfrauen Annä Margarethä Weberin

Eheberedung. 1715, den 7. Monatstag Junÿ Zwischen dem Ehrengeachten Meister Johann Michael Göllen dem Küffer und Burgern alhier, als hochzeiter an einem, So dann der Ehren und Tugendsahmen Jungfer Annæ Margarethæ Meister Hannß Peter Webers des Nagelschmidts und Burgers Zu Buchsweiller eheliche Tochter Meisterschafft des Ehren und Wohlvorgeachten Hn Johann Zittelin alhiesig. geschwornen ordinario Käufflers und burgers alhier am andern theÿl – Christoph Michael Hoffmann, Notarius

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 148, n° 856)
Anno 1715 den 3. Julÿ seind in der Kirch Zu St Thomas nach geschehener ordentlicher ausruffung ehelich eingesegnet worden Johann Michael Göll der burger und Kieffer alhie und Jungfr. Anna Margaretha weberin, Johann Caspar weber, deß burgers und Nagelschmidts Zu Buchsweiler, ehel. tochter unterzeichnet Hanß Michael Göll als hochzeiter, o die Jungfr. hochzeiterin konte ô schreiben (i 150)

Etat de fortune que fait dresser Anne Marguerite Weber pour accéder à la bourgeoisie
1715 (7.6.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
Jungfer Anna Margaretha, Hannß Peter Weber des Nagelschmids und burgers Zu Buchweiler ehel. tochter Verlobt an Johann Michael Göllen den Kieffer und burgern alhier hat Eÿgenthümblich in Vermögen wie solches heüt dato selbst nach abgelegter handtrew fleißig geeÿgt und gezeigt
haußrath und Vahrende Haab, ohne die Kleÿder und weis Gezeig um und ab dero Leib gehörig 70, Silber und Guldine Ring 8, Sa. baarschafft 96, Summa 175
Sig. Straßburg den 7. Junÿ Anno 1715.

Anne Marguerite Weber devient bourgeoise à titre gratuit le 22 avril 1716
1716, 4° Livre de bourgeoisie p. 821
Anna Margaretha Weberin Von Bußweiler, Joh: Peter Webern Nagelschmidts daselbst Tochter, emp. das burgerrecht gratis Wird beÿ den Küefferen dienen, Prom: d. 22. Aprilis 1716.

Compte que rend le tonnelier Jean Georges Ehinger de la gestion des biens qui appartiennent aux quatre filles issues du mariage avec Anna Barbe Füssinger
1716, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 37)
Rechnung Weÿland Johann Georg Ehingers, geweßenen Küeffers und burgers allhier seel. hinterlassener Wittib und Erben, alß geweßenen Vogts Annæ Barbaræ, Annæ Catharinæ, Mariæ Margarethæ und Mariæ Salome Göllin, weÿland Johann Michael Göllen, des Küeffers mit auch Weÿl. Frauen Barbara gebohrner Füeßingerin seiner geschiedenen Zweiten Ehefrauen, Ehelich Erzeugter vier Töchtere Inhaltend alles das Jenige, obgemelter Vogt seel. vom 27. Septembris Anno 1714 alß er dieße Vogteÿ auffgeschwohren biß weÿhenachten 1716. derentwegen in verschiedene Wege eingenommen und dargegen wider außgegeben hat – Erste und letzte Rechnung dießer vogteÿ.

Jean Michel Gœll meurt le 2 avril 1716 en délaissant un fils de son premier mariage et quatre filles du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison proche du pont Saint-Thomas. La masse propre à la veuve est de 155 livres, celle de la communauté s’élève à 17 livres.
1716 (7. 9.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 4) n° 198
Inventarium über Weÿland Meister Johann Michael Göllen, gewesenen Kieffers und burgers alhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1716.
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung nichts davon außgenommen, so weÿland Meister Johann Michael Göll der gewesene Kieffer und burger alhier nunmehro seel. nach seinem am 2.ten Aprilis ohnlängsthien genommenen tödlichen hintritt, hie Zeitlichen verlaßen, Wie solche auf freundliches ansuchen und begehren der hinterlaßenen und am nachfolgenden Blatt benambsten Kinder und respectivé deren geschworner Vögte (…) heut dato ordnungsmäßig inventirt und ersucht durch fraw Annam Margaretham gebohrner Weberin die hinterbliebene Wittib, mit hülff und beÿstand Meister Johann Daniel Bucken des Kieffers und burgers alhier deroselben geschwornen Curatoris – So beschehen Straßburg den 7. Septembris Anno 1716.
Des Verstorbenen seel. hinterlaßene Kinder und Beneficial Erben sind Volgende 1. Johann Michael Göll, der ledige Kieffer, so annoch in d. Lehr Mit auch weÿland Susanna gebohrner Dürin in erster Ehe erzielt, deßen geschworner Vogt H Johann Heinrich Knobloch der Küffer und burger alhier
So dann 2. 3. 4. 5. Barbara, Catharina, Margaretha und Salome aller Vier Gollen, so der verstorbenen seel. mit gleichfalls weÿland Frauen Barbara Füßigerin seiner 2.ten haußfrauen seel. ehel. erzeugt, für welche Zum Vogt geordnet H. Johann Reinhardt Ott auch Kieffer und burger alhie so gegenwärtig, Alle Fünff obgemelyer maßen als beneficial Erben

In einer alhier Zu Straßburg Jenseit der Thomanns bruckh beÿm Elephanten gelegenen Lehnbehaußung und dero Inhabenden Gemächern befund. wie Volgt
Ergäntzung der Wittib abgangen unveränderten Vermögens, Nach ausweis einer Verzeichnüs welche Ich Vor und Nachbenambste Notarius über dero damahlig eÿgenthümbliches Vermögen underm 7. Junÿ Anno 1715. auffgerichtet
Schulden aus vorstehneder sogenannter Theÿlbahren Verlaßenschafft Zugeltend (…) Item Mstr. Baltzer Fuchs dem Zimmermann Vor i. quartal Verseßenen hauß Zinnß
Haußrath 16 lb (W 11, T 11), Werckzeug 12, Silber W 7 ß, Schulden T 35, Ergäntzung W 108
Summa summarum der Wittib 155 lb, Theilbarer Verlaßenschafft 17 lb
Schulden aus der Theilbaren Nahrung 163 -Stall Summa 9 lb
Eheberedung. 1715, den 7. Monatstag Junÿ (…) Christoph Michael Hoffmann, Notarius

Barbe Füssinger demande à la tribu des Tonneliers de proposer des tuteurs à ses petits-enfants Gœll
1716, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 293) Dienstags den 28. Apr. Anno 1716) – Barbara Füßingerin stehet vor und bittet weilen Ihrer Verstorbenen Tochter mit weÿl. Mstr: Joh: Michael Göllen, dem Kieffer, ehelich erzeuhte Kinder durch absterben Mstr Joh: Jacob Ehingers Vogt Loß worden, Ihnen ane deßen stell einen andern Zuernennen, in dem man an dem der Freundschafft, welcher solches überbehmen Konte, Erk. solle H Johannes Flach und H Johann Niclaus Häpffel darauf bedacht sein, Ihnen einen Vogt Zuernennen, welche in Vorschlag gebracht haben Nembl. Johann Jacob Rotter, Johannes Rinck und Joh: Reinhart Otten.

Jean Michel Gœll et le tuteur de ses enfants en secondes noces vendent la maison au tonnelier André Heim et à sa femme Catherine Salomé Reiber.

1715 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 294-v
(750) Joh: Michel Göll kiefer und Joh: Georg Ehinger Kiefer alß vogt seiner KK zweÿter ehe
in gegensein Andres Heim Kiefers und Catharina Salome geb. Reÿbelin
hauß hoff hoffstatt Stall hinterhauß mit allen gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahn St Elisabeth gass, einseit neben Joh: Schmidt dem Kübler anderseit neben weÿl. Johann Zitterlins E.E. hinten auf weÿl. Jacob haßlers Spohrers E.E. – darvon gehet jährlichen i. Cappen dem Stifft St Thomæ und 5 ß in geldt – um 400, 100, 100 capitalien verhafftet, geschehen um 150 pfund

Le tonnelier André Heim fait un testament en faveur de sa fiancée.
1712 (9. 9.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 31
erschienen der Ehren und Vorgeachte Herr Andreas Heim, der Ledige Küfer und burger alhier zu Straßburg (…) nicht nur gesund gehend und stehenden Leibes sondern auch guther richtiger Sinnen, Vernunfft, Verstands und Gespäches, maßen solches abe deßen reden und gebährden genugsam abzunehmen War, Zeigte selbst mündlichen an, wasgestalten er auß gewißen motiven und zwar in betrachtung der Sterb: und hinfälligkeit gesinnet und entschloßen wäre hernach benambster Seiner geliebten Jungfraw hochzeiterin annoch vor Ihrer Copulation einige Vermächtnuß Zuthun und Sie Zubedencken, welches er dann auch hiiemit per modum Codicillj und zwar freÿen eigenen ohngezwungen und ohngetrugenen Willens gethan wie hernach folget. Nemblichen und Zum Ersten so recommendirt derselbe seine Liebe Seele (…)
auf Mittwoch den 9.ten Novembr. Mittags zwischen 12. Vnd 1. Uhren Anno 1712 [unterzeichnet] Andreas Heim

Fils du tonnelier Jean Heim, André Heim épouse en 1712 Catherine Salomé, fille du fabricant de chausses Pierre Reiber
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 244-v, n° 1063)
1712. Mittwoch den 16. 9.mbr. Seind nach 2 mähl. Proclamation ehelich copulirt worden Andreß Haim der ledige Kieffer weÿl. Johann Haimen geweßenen burgers und Kieffers allhier nachgel. ehl. Sohn, und J. Catharina Salome weÿl. Peter Raubers gew. burg. und Hoßenstr. Hinterl. ehl. tochter, bezeichnen solches Andreas Heim Alß hochzeiter, cadarin salme reÿberin Alß hozeiderin (i 244, proclamation Saint-Thomas f° 137, 16. Novembr. 1712, i 139)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Cordiers. Les apports du mari s’élèvent à 59 livres, ceux de la femme à 18 livres.
1713 (13.2.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 8) n° 412 (numéro XIX° s.)
Inventarium über deß Ehrsam undt bescheidenen Andreæ Heimen deß Kieffers undt der Ehr: und tugends: Fr. Catharinæ Salomeæ Heimin gebohrner Reüberin, beede Eheleuthe v. burgere alhier In dießen Ihren Ehestand Zugebrachte Nahrung – der ursachen halben weilen In der zwischen Ihnen beeden Eheleuthen auffgerichteten heuraths verschreibung expresse versehen, daß eines Jeden In die Ehe zubringende Nahrung reservirt und ohnveränd. seÿn V: bleiben solle (…) So beschehen Straßburg auff Montags den 13: febr: 1713.
Inn Einer alhier Inn der Statt Straßburg in der Seÿlergaß gelegenen, vndt von beeden Eheleuthen Lehnungsweiß bewohnend. behaußung sich befunden
Norma, deß Ehemanns Unverändert Guth, haußrath 36, Silber und Geschmeid 5, baarschafft 17, Summa summarum 59 lb
der Ehefrauen in den Ehestandt gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 236, Sa. Silber 34, Sa. Guldenen Ring 14, Sa. baarschafft 18
haussteuren 34 lb – Summa summarum 30. lb

André Heim meurt des suites d’une apoplexie le 14 octobre 1730 à l’âge de 49 ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1728-1752 f° 47, n° 142)
1730. Sambt. d. 14.ten 8.bris nachts umb 6. uhr ist Andreas Heim burger u. Kieffer allhier, so von einem schlagfluß Vor einiger Zeit getroffen worden nach Langwiehrig ausgestandenem elend. u. großen schmertzen gestorben u. folgenden Montag auff dem Gottes acker St Helenæ ehrlich begraben worden, seines alters 49. Jahr 1. Monath u. 3. Wochen. (unterzeichnet) Johann Georg Breuer Als bruder, Johann Daniel schäffen als schwager (i 27)

La tribu de la Mauresse accorde à Catherine Salomé Reiber veuve d’André Heim le droit de vendre des fruits
1734, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 87-v) Donnerstags den 9.ten Septembris 1734 – Neue Leibzünfftige Obs Grempin
Catharina Salome Heimin gebohrne Reÿberin, Weÿland Andres Heimen geweßenen Kieffers und burgers allhier hinterlaßene Wittib, producirt Schein Von der Statt Stall Vom 6.ten Septembris 1734. bittet um das Zunfft und Obs: grempen Recht.
Erkandt, gegen erlag der Gebühr willfahrt.
Erlegte Vor den Pfenningthurn 13 ß 4 s, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Obs Grempenrecht 8 ß 4 d Und die Einschreib Gebühr 2 ß, also Zusammen 1 lb 8 ß 8 d

D’après les actes ultérieurs, le menuisier Jean Philippe Buck acquiert la maison par enchère judiciaire
Fils du menuisier Jean Henri Buck, Jean Philippe Buck épouse en 1714 Anne Dorothée Waldeck, fille de l’orfèvre Jean Henri Waldeck.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 171-v)
Mittwoch den 24 Januarÿ 1714 seÿnd nach 2.mahlige außruffung Dom: 2.da et 3.a Epiphan. ehelich zu S. Wilhelm eingesegnet worden Mr Johann Philipp Buck der ledige Schreiner v. burger, weiland Joh. Heinrich Bucken des Schreiners v. burgers allhier v. Anna Maria Stegmännin ehelicher Sohn V. Jfr. Anna Dorothea Weiland H. Johann Heinrich Waldecks Goldarbeiters v. burgers allhier V. Agathæ Ursulæ Habrechtin nachgelaßene eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Philipp Buck als hochzeiter, anna dorothe Waldeckin als hochzeitin (i 177)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 257) Anno 1714. Mittwoch den 24.ten Jan. Sind nach Zweÿmähl. Proclamation ehelich copulirt worden Johann Philipp Buck der ledige Schreiner Weÿl. Johann Heinrich Bucken, gewesenen b. und Schreiners, nachgel. ehl. Sohn und J. Anna Dorothea weÿl. H. Johann Heinrich Walldeck gewesenen b. und Gold Arbeiters hinterl. Tochter. Wurden zu St Wilhelm copulirt (i 256)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient au mari au Finckwiller. Les apports du mari s’élèvent à 1 481 livres, ceux de la femme à 1 022 livres.
1714 (20.2.), Not. Mader (6 E 41, 669) n° 139
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Gütter, so der Ehrengeachte Johann Philipp Buck Schreiner und die Ehr: und tugendsame Fraw Anna Dorothea Buckin gebohrne Waldeckin, beede Eheleuthe einander in den Ehestand zugebracht und vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung sich vor ohnverändert vorbehalten haben – Actum und angefangen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, in fernerm gegenseÿn des Wohl Ehrenvesten Weiß und Großachtbahren Herrn Abraham Habrecht berühmten Uhrenmachers und E.E. Großen Raths alhier alten Wohlverdienten beÿsitzers der Ehefrauen noch ohnentledigten Herrn Curatoris auff Dienstag den 20. februarÿ 1714.
In einer in der Statt Straßburg ohnfern dem Elephanten gelegenen in dieße Nahrung gehörigen behaußung ist befunden worden, wie Volgt
Eÿgenthumb ane Haüßern (M.) Item Zweÿ häußer ohnfern dem Elephanten (…)
Abzug gegenwärtigen Inventarii, des Manns Vermögen, Sa. Haußraths 163, Sa. früchten 17, Sa. Weins und faßen 18, Sa. Werckzeugs zum Schreiner handwerck gehörig 230, Sa. Silbers 29, Sa. baarsch. 101, Sa. Häußern 900, Sa. Schulden 20, Summa summarum 1481 lb
der Ehefraun in die Ehe gebracht, Sa. hausraths 474, Sa. goldener ring 50, Sa. baarschafft 100, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 316, Sa. der Schulden 15, Summa summarum 1022 lb

Jean Philippe Buck loue la maison à Protais Trampont, peseur à la douane.

1736 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 547
Johann Philipp Buck der Schreiner
in gegensein H. Protasÿ Trampont des waagmeisters in hiesigem Zollkeller
entlehnt, Eine Behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren gebäuden und zugehörden an St Elisabetha gaß einseit neben hannß Georg Schmidt dem kübler anderseit neben N.N. dem grempen gelegen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von bevorstehend. Johannis Baptistæ anzufangen – um einen jährlichen Zinß nemlich 34 pfund

Jean Philippe Buck et Anne Dorothée Waldeck meurent à quelques mois d’intervalle début 1761 dans leur maison au Finckwiller en délaissant un fils. Les experts estiment la maison rue Sainte-Elisabeth à 200 livres. L’actif de la succession s’élève à 1932 livres, le passif à 24 livres.

1761 (7.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 718) n° 394
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿlandt der Ehren Vest und Vorachtbahre Herr Johann Philipp Buck der ältere geweßene Schreiner undt weÿl. die Viel Ehren und tugendsahme Frau Anna Dorothea geb. Waldeckin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, als dieselbe und Zwar die Ehefrau Sambstags den 7. februarÿ der Ehemann aber dienstags den 7. Julÿ dießes lauffenden 1761.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben hie zeitlichen verlaßen, auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren der seelig verstorbenen Eheleuthen hinterlaßenen und ab intestato einigen Sohns und Erben Herrn Johann Philipp Buck des ebenmäßigen Schreiners und burgers allhier – So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 7.den Augusti A° 1761.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb Ane Häußern. Erstl. eine behaußung bestehend in vorder: und hinterhauß hoff, hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weith. Rechten zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem obern Staden jenseit der Thomans bruck (…)
It. eine behaußung und hoffstatt mit allen übrig. deren Gebäuden, Zugehörden recht und Gerechtigkeiten geleg. allh. Zu Straßb. und d. St. Elisabethä Gaß einseit neben Hn Veit Kärcher dem Schreiner, anderseit neben Fr. Gümpelin hinten auff N. Butz den Schneider stoßend gelegen, davon gibt man Jährl. Löbl. Stifft St. Thomä einen Cappen und 5. ß in Geld ane Ewigem und Ehrschätzig. Zinnß, sonsten freÿ leedig eigen und durch obgedachte der Statt Straßburg geschw. Hn Bau inspectorem und Werck Meister laut Abschatzungs Zeduls vom 5. Julÿ 1761. æstimirt pro 200. Abgezog. obgemelte darauf hafftende beschwährde so zu doppeltem Capital gerechnet dißorts antrifft 11. Restirt alßo ane dem Anschlag solcher behaußung dißorths außzuwerffen 189. Hierüber sagt I. Teutsch. perg. in allh. Cancelleÿ gefertigter Ganth Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. Insiegel Verwahret datirt d. 30. Julÿ 1732.
Eigenthumb ane einem Metzgerbanck (…)
Summarische berechnung Sa. haußraths 49, Sa. Weins und lährer faß 27, Sa. Silbers 38, Sa. Goldener Ring 16, Sa. baarschafft 29, Sa. der Vor guth geachten Pfenningzinß hauptgüter 870, Sa. der häußer 789, Sa. des Metzigbancks 112, Sa. der sambtlich. activ Nahrung 1932 lb – Wann aber zu bestreitung d. Inventir, Stall und andere Uncösten dießorts passive außgeworffen wird, 24, Nach solchem abzug, Stall Summ und Hn Joh: Philipp Buck des Sohns und Einzigen Erben anfallendes Erbguth 1907 lb

Jean Philippe Buck vend la maison au tonnelier Jean Daniel Breu et à sa femme Marguerite Salomé Wenger moyennant 700 livres : vente provisoire devant notaire et vente définitive à la Chambre des Contrats

1772 (7.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 292) n° 206
Interims Kauff – Herr Johann Philipp Buck, der Schreinermeister und burger allhier
in gegenseÿn Herrn Johann Jacob Schwing des Metzgers und burgers alhier, wie daß er ihme Herrn Schwingen und wie dieser meldte vor jemand andere als commissions weiß (verkaufte)
das Dominium utile oder nutznießliche Gerechtigkeit der behaußung und Höfflein, mit allen deren Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier ane St Elisabethä Gaß einseit neben Meister Veit Kärcher dem Schreiner anderseit neben N. Häffner dem Zimmergesellen, hinten auf Meister N. Butz dem Schneider stoßend, davon man alljährlichen einen Kappen in Federn und fünf Schilling in Geld ane ewigen ehrschätigen und fürbietigen Zinß dem löblichen Stifft St Thomä allhier zu reichen pflichtig – um 700 pfund – Und weilen zu der Verschreibung in allhießiger Cancelleÿ Contractstub der Consens Schein des Domini Directi erforderlich, so verkündet sich der Käuffer oder wer es als dann seÿn mag denselben von Löbl. Stifft St. Thomä Zur Hand zu schaffen (…)

1772 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 469-v
H. Johann Philipp Buck der schreiner meister
in gegensein H. Johann Daniel Breu des kieffers und Margarethæ Salome geb. Wengerin mit assistentz H. Abraham Wenger des silberarbeiters und Johann Jacob Schwing des metzgers
das dominium utile oder nutzliche herrschafft einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen denen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St Elisabethä gaß einseit neben Mr Veit Kärcher dem schreiner anderseit neben N. Häffner dem zimmer gesellen hinten auff Mr. N. Butz den schneider – löbl. Stifft St Thomä als wohin grund und boden gehörig einen kappen in federn und 5 s in geld ane ewigen ehrschätig und fürbietigen zinß – umb 700 pfund

Les acquéreurs hypothèquent quelques semaines plus tard la maison au profit de leur sœur et belle-sœur respective Marguerite Madeleine Breu
1772 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 546-v
Johann Daniel Breu der kieffermeister und Magdalena Salome geb. Wengerin mit assistentz Johann Jacob Schwing des metzgers und Johann Friedrich Ruff des silberarbeiters
in gegensein Jfer. Margarethæ Magdalenæ Breuin ihrer schwester und schwiegerin – schuldig seÿen 300 gulden
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der St. Elisabethä gaß einseit neben N. Kärcher dem schreiner anderseit neben N. Häffner der zimmer gesellen hinten auff N. Butz des schreiners – (davon soll mann) löbl. Stifft St. Thomä wohin grund und boden gehörig einen cappen in federn und 5 ß ane ewigen ehrschätzigen und fürbietigen zinß

Fils du consigne Jean Frédéric Breu, Jean Daniel Breu fait son apprentissage chez Jean Christophe Gambs de 1753 à 1756.
1752, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 41-v) Dienstags d. 20. Novembris 1753 – Mstr Joh: Christoph Gambß der Kieffer producirt Schein von den obern Handwercks Herren de Dato 9. hujus vermög weßen Er zum Lehrjungen annimmt Joh: Daniel Breu, H Joh: Friderich Breuen, des Consigne und Burgers alhier ehel Sohn, um selbigen vom 9. hujus biß den 9.ten Novembris 1756. also dreÿ Jahr lang das Kieffer Handwerck zu lehren, der Lehrgeld ist accordirt 50 fl. und der Lehrfr. 12. fl. pro Discretione, Worvon die Helffte bereits erlegt die übrige Helffte aber solle Zu End der Lehrzeit erlegt werden, auch leÿdet des Jungen Vatter alle Uncösten. Des Jungen Bürgen seÿnd deßen Vatter obgedacht und Emanuel Müller, der Kieffer. dedit pro Inscriptione 1 ln 5 ß, pro protoc. 5 ß, pro fild. 2 ß

(f° 83) Dinstags d. 9. 9.bris 1756 – Lehrj. delisio
Mstr Johann Christoph Gambs der Kieffer stellet vor Johann Daniel Breu H Joh: Friderich Breu, des Consigne und Burgers alhier ehel Sohn, beÿständl. ged. seines Vatters, meldet daß auf heutigen Datum deßen Lehrzeit verfloßen, auch beede wohl mit einander Zufrieden und bittet Außthuung.
ded. pro delisione 1 lb 10 ß, pro Lehrbrief 1 lb 10 ß, pro Sig. 2 ß, pro prot. 5 ß, pro findl. 3 ß

Jean Daniel Breu s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en février 1764. Il devient tributaire en novembre 1764. Les examinateurs trouvent de nombreux défauts au chef d’œuvre de Jean Daniel Breu lors de la première inspection.
1764, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 173-v) Dienstags den 21. Februarÿ 1764 – Meisterstück
Daniel Breu der Leedige Kieffer Von hier stehet Vor und bittet Ihne Zum Meisterstück einzuschreiben.
Erkandt, Willfarth, dt. Werckstatten zinnß 3. lb, prot. 3 ß, find. 6 d

(f° 202-v) Dienstags den 5. Novembris 1764 – N. Leibzünfftiger
Meister Johann Daniel Breu der Kieffer Evangelischer Religion producirt Stall Schein vom 8.t August jüngst, bittet Ihne als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen.
Erkannt Willfarth. Zahlt pro receptione 2 lb 5 ß, Feuer Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, findl. 6 d

(f° 452-v) Donnerstags den 4.ten Julÿ 1765. wurde Johann Daniel Breu des Leedigen Kieffer Meisterstück zum erstenmahl besichtiget, und referiten die Herren Schauer daß das Stuck unfleißig außgericht, und unterschieden taugen Zuflach gestrichen seÿen, unterschrieben J. H. Löchner, Johannes Schätzel, Johannes Breßle

Daniel Breu épouse en 1765 Madeleine Salomé Wenger, fille de l’orfèvre réformé Abraham Wenger : contrat de mariage, célébration
1765 (13.6), Not. Haering (6 E 41, 1377) f° 401 b
(Eheberedung) der Ehrsam und bescheidene Hr Johann Daniel Breu leediger Kieffer, Hn. Johann Friderich Breu Consigne am Steinstraßer thor, und Frau Catharinä Salome gebohrner Neubaurin ehelich erzeugter Sohn, als bräutigam ane einem,
So dann die Ehren und tugendsahme Jungfrau Magdalena Salome Wengerin, H. Abraham Wenger Silberarbeiters und burgers alhier mit weiland Frau Susanna Salome geb. Waagin seel. ehel. erzeugte Tochter als braut an dem andern Theil – So beschehen Straßburg donnerstags den 13. Junÿ A° 1765 [unterzeichnet] Johann Daniel breÿ als hoch zeiter, Magdalen Salome Wengerin als hochzeiterin, Johann Friderich breÿ als Vatter, Catharina Salome breÿin als muter, Abraham Wenger als Vater

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 50)
Anno 1765 (…) den 21 Augusti beÿ uns copulirt worden Joh. Daniel Breÿ lediger Kiefer und burger allhier, Joh. Friderich Breÿ Consigne und burgers allhier ehelicher Sohn und Jungfr. Magdalena Salome Wengerin, des H. Abraham Wengers Silberarbeiters und burgers allhier eheliche Tochter. [unterzeichnet] Johann Daniel breÿ als hochzeiter, Magdalena Salome Wengerin als hochzeiterin (i 52)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 21), Anno 1765. Dom: X et XI p: Trin: als den 11 und 18 Aug: wurden proclamirt Johann danjel Breu der led: Kiefer Von hier, H Johann Friederich Breuen Consigne (am Steinstraser Thor) und burgers allhier mit Fr: Salome gebohr: Neubaurin ehel. erzeugter Sohn und Jungfr. Magdal: Salome Wengertin, H. Abraham Wengerts (Ref: Relig:) silberarbeiters und burgers allh. mit Frau Sus. Salome gebohr. Wagin nachgel: eheliche Tochter. Wurden Mittwochs den 21. Augusti in der Kirch Zum Jungen St. Peter ehelich copulirt (i 25)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau. Les apports du mari s’élèvent à 56 livres, ceux de la femme à 224 livres.
1765 (12. 7.br), Not. Haering (6 E 41, 1366) n° 291
Inventarium über des Ehrsam und bescheidenen H. Johann Daniel Breu Kieffermeisters und der Ehren und tugendsamen Frau Magdalenä Salome Breuin geb. Wengerin, beeder Eheleuthe und Burger allhier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet A° 1765 – in ihren den 21. Augusti jüngst angetrettenen Ehestand zugebracht und sich in deren Vor mir Not° am 13. Junÿ 1765 errichteten Eheberedung dritten Puncten, Vor freÿ und eigen vorbehalten haben, Welche Nahrungen auf Ansuchen ihr beeder Eheleuthe vnd Zwar die Ehefrau mit ihrem Vater H. Abraham Wenger Silberarbeiter und b. alhier Verbeÿstandet, inventirt (…) So beschehen in fernerem Gegenseÿn frau Catharinä Salome Breuin geb. Neubaurin des Ehemanns Mutter, und frau Mariä Salome Wengerin geb. Haußin der Ehefrau Pflegmutter, Straßburg den 12.ten 7.bris 1765.
In einer alhier Zu Straßburg an der Krautenau gelegenen dießorts Zum theil Lehnungs weiße bewohnenden behaußung befunden worden, wie folgt
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. Des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. hausraths 6 lb, Sa. Werckzeugs Zum Kieffer Handwerck gehörig und Faß 41 lb, Sa. Silbers 8 lb, Summa summarum 56 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 97 lb, Sa. Silbers 16 lb, Sa. goldenen Rings 7 lb, Sa. der baarschafft 103 lb, Summa summarum 224 lb
Der Ehefrau müterlich Guth betr. Haussteuren 101 lb Woran infegold der Eheberedung 5.ten Punctens Jeedem der beiden Ehegatten die helffte gebühret mit 50 lb

Ils font dresser l’inventaire de leur fortune pour cause de dettes. La maison est portée à l’inventaire à une valeur de 700 livres. La masse propre à la femme est de 313 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 852 livres, le passif à 1 017 livres

1775 (15.4.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 584) n° 312
Inventarium über Meister Johann Daniel Breu, des Kieffers, und Frauen Magdalenæ Salome gebohrener Wengerin, beeder Eheleuthen und burgere alhier zu Straßburg dermalen besitzende Activ: und Passiv: Nahrung, aufgerichtet Anno 1775 (…) auf Ansuchen gedachter Ehefraun so ad hoc mit H. Johann Jacob Schwing, dem Mezger und burger dahier ane Vogts statt verbeÿstandet um den eigentlichen Statum Massæ erkundigen und sofort entweder beÿ E. E. Kleinen Rath pareto* Beneficii Cessionis geziemend ein Kommen, oder sonst anderwärtige dienliche Arrangemens nehmen zu Können, fleißig inventirt und ersucht durch dieselbe und ihren Ehemann – So geschehen alhier in der Königl. Statt Straßburg in einer ane der St. Elisabethengaß gelegenen und hernach eingetragenen behausung, Samstag den Fünffzehenden Aprill im Jahr 1775.

Eigenthum ane einer behausung (M. & T.) Nemlich das Dominium utile, oder die nutzliche Herrschafft einer behaußung, Höflein und Hofstatt, mit allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg ane St Elisabethen Gaß, einseit neben Veit Kärcher dem Schreiner, anderseit neben N. Häffner dem Zimmergesellen, hinten auf Mr Butz den Schneider stoßend, wavon man jährlich dem hiesigen löbl. Stifft St Thoman, alwohin Grund und boden gehörig, einen Kappen in Federn und Fünf Schilling in Geld, ane ewig ehrschätig: und fürbietigem Zinns abzurichtig schuldig, sonsten aber außer denen darauff haftenden und hernach sub rubrica derer Passivorum eingetragenen Capitalien, freÿ,, ledig und eigen, auch hieher ohnpræjudicirlich angeschlagen und ausgeworffen Vor 700 pfund. Über diese behausung besagt ein in alhiesiger CContract stub gefertigter teutscher pergamentener Kauffbrieff de dato 1. Octobris 1772. woraus ersichtlich, daß Breuischer Eheleuth gesagte nutzliche Herrschafft nach bezahltem Laudemio, nebst übernahm obiger beschwerde um den vorher ausgeworffene Preis Von Mr Joh: Philipp Buck dem hiesigen Burger und Schreiner eigenthümlich acquirirt haben. Ferner ist vorhanden ein ohnunterschriebene, und ohnbesigelter teutscher pergamentener Brief, Krafft deßen in Sachen Johann Luipold des Metzgers Klägers: contra weiland Andreas Heimen des Kiefers wittib vogt Johann Jacob Räuber beklagten, gedachte behausung an ihn Mr Buck in alhiesiger Ganth versteigt und eigenthümlich adjudicirt worden um 1160 fl. datirt den 30. July 1732.
Ergäntzung, Nach Anleitung des durch nun weiland H. Not. Johann Richard Häring am 12. Sept. 1765 aufgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefrauen dermaliger unverändertes Guth, Sa. hausraths 92, Sa. Silbers und Geschmeids 9, Sa. goldenen Rings 3, Sa. Schulden 37, Sa. Ergäntzung (171, abzug 1 ß, restirt) 170, Summa summarum 313 lb
Hierauf folget auch des Ehemanns unverändert und theilbarer Massa ohnabgesondert, Sa. hausraths 48, Sa. Weins brandenwein und Eßig 9, Sa. Holtzes und Werckzeugs zum Kiefer handwerck gehörig 45, Sa. Silbers 8, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 700, Sa. Schulden 40, Summa summarum 852 lb – Sa. der Schulden 1017 lb, In Compensatione, passiv onus 165 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die Nahrung zugeltend, so des Ehemanns unverändert und theilbar beträgt 80 lb
Copia Eheberedung (…) So beschehen Straßburg donnerstags den 13. Juny anno 1765, Johann Richard Häring Nots.

La maîtrise des tonneliers déboute Jean Daniel Bæhr de sa plainte contre Jean Daniel Breu qui aurait travaillé chez un de ses clients. Les tonneaux en litige appartiennent depuis un an et demi au beau-frère de Jean Daniel Breu
1787, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 397)
(f° 66-v) Dienstags den 27. Martii 1787 – Klag
Mr Joh: Daniel Behr jun. Kiefer, klagt Ca Johann Daniel Breu den Kiefer, daß beklagter 3. Faß aus einem Keller verlegt habe, in welchen Kläger Kiefer ist, bittet den beklagten in Zahlung des Verlegerlohns, Straff und Unkosten zu condemniren.
Beklagter Zugegen, sagt, solche Faß haben schon anderthalben Jahr vorher ehe er solche verlegt seinem Schwager gehört, bittet absol. ref. exp.
Erkannt seÿe der Kläger mit seinem begehren ref. exp. abzuweißen.
dt. Protoc. 3 ß

Jean Daniel Breu se remarie en 1799 avec Anne Marie Meckert, veuve du peintre Jean Daniel Heimlich
1799 (2 mess. 7), Strasbourg 10 (6), Not. Heus n° 66
Eheberedung – persönlich kommen und Erschienen der Bürger Johann Daniel Breÿ, Kiefer und Wittiber alhier Zu Straßburg, als Hochzeiter ane einem
So dann Frau Anna Maria Heimlich geborne Meckert, weiland Bürger Johann Daniel Heimlich, geweßten Malers alhier hinterbliebene Wittib unter assistentz Bürgers Johann Michael Meckert, Eisenhändlers hieselbst, als Hochzeiterin andern theil
Straßburg den 22. Messidor im 7. Jahr der Francken Republick (unterzeichnet) Johann Daniel Breÿ, Anna Maria Heimlichin
Enregistrement, acp 68 F° 173 du 2 mess. 7

Fils du marchand de tabac Jean Jacques Heimlich, Jean Daniel Heimlich épouse en 1771 Anne Marie Meckert, fille du charpentier Jean Michel Meckert de Heiligenstein
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 210-v)
Im Jahr 1771, Dienstags den 26. Novembris morgens umb neun uhr wurden allhier nach vorhergegangenen ordentlichen proclamationen, welche auf Dom. XXV. und XXVI. post Trin. geschehen, in offentlicher Kirche vor denen unterschriebenen Zeugen ehelich mit einander copuliert und eingesegnet, H. Johann Daniel Heimlich, lediger Kunst: Mahler, von hier gebürtig weÿl. H, Johann Jacob Heimlichs gewesenen Tabackhändlers und burgers allhier, und deßen hinterlaßener Wittib, Anna Maria geb. Schmaltzerinn, ehelich erzeugter Sohn, und Jfr. Anna Maria Meckertin, von Heiligenstein gebürtig, Johann Michael Meckerts Zimmermanns und burgers daselbst und deßen ehl. haußfrau Anna Maria geb. Huserin, ehl. erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann Daniel Heimlich als hochzeiter, Anna Maria Mekertin, als Hochzeiterin (i 220)

Anne Marie Meckert devient bourgeoise à titre gratuit pour bon comportement ; registre d’inscription et traitement des demandes
1771, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 47
Anna Maria Meckertin von Heiligenstein verheurathet an Johann Daniel Heimlich den Mahler und burger allhier erhalt das burgerrecht wohl verhaltens weg. gratis, Will dienen beÿ E E Zunfft Zur Steltz, prom. eod. [5. Xbris 1771]

1771, Livre de bourgeoisie (VI 286 bis) p. 295
Steltz, d. 14. 9.bris 1771. No. 4 – Jgfr. Anna Maria Meckertin, die ledige von Heiligenstein Gebürtig Verlobt an Johann Daniel Heimlich, den burger und Mahler allhier, Erweißet durch Vorgelegte scheine Ihre eheliche Geburt, Evang. Relig., das Ihres Sponsi Stallgebüren in richtig Keit, und sie sieben jaht lang in uno continuo beÿ H. Lung dem burger und Knopf Macher alhier treu und redlich gedient.
500 fl hat dieselbe Vorgelegt, darüber den eid des eigenthums abgeschworen und 100 fl. beÿm burger protocoll deponirt. Implorantin bittet in Allhiesiges Burger Recht wohlverhaltens wegen gratis recipirt Zu werden.
Recepts d. 16. 9.bris 1771. gratis

Jean Daniel Breu et Anne Marie Meckert font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison rue Sainte-Elisabeth. Les apports du mari s’élèvent à 2 040 francs, ceux de la femme à 4 361 francs.

1801 (9 frim. 10), Strasbourg 10 (16), Not. Zimmer n° 218, 1008
Inventarium über Johann Daniel Breÿ Kiefers und Fraun Anna Maria geb. Meckert für ohnverändert in die ehe gebrachte Nahrungen, vor Notario Heus untem 2. messidor 7.t Jahrs aufgerichteten Eheberedung
in einer ane der Elisabethä gaß gelegenen mit N° 19 bezeichneten behausung
des Ehemanns vermögen, hausrath 702 fr, Gold und Silber Geschmeid 137 fr, baarschafft 400 fr
Eigenthum an einer behausung so der Ehemann in die Ehe gebracht, Nemlichen das dominum utile oder nützliche herrschafft einer behausung höflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg ane der St Elisabethä Gaß mit N° 19 bezeichnet, einseit neben bürger bilger dem Schreiner anderseit neben bürger Feÿle dem Zimmermann und hinten auf bürger baldner den kübler stoßend, davon gibt man dem Stift St Thomas als wohin grund und boden gehörig einen Kappen in Federn und einen francken in geld ane ewig ehrschätig und fürbietigen zins, 2800 fr – darüber ist vorhanden ein Kauffbrieff in der C. C. Stb de dato 1. Octobris 1772
schulden 2000 fr, Nach deren abzug 2040 fr
der Ehefrau in die ehe gebrachte guth, hausrath 622 fr, Gold und Silbernen Geschmeids 127 fr, baarschafft 2091 fr, liegende güther Heiligensteiner banns 1520 fr, summa summarum 4361 fr
haussteur 244 fr
Enregistrement, acp 82 f° 94 du 13 fri 10

Jean Daniel Breu meurt en 1802 en délaissant des héritiers collatéraux. L’actif de la communauté s’élève à 2 438 francs, le passif à 6 095 francs.

1802 (28 flo. 10),
Strasbourg 10 (16), Not. Zimmer n° 230, 1208
Inventarium über weÿl. bürgers Johann Daniel Breÿ gewesten Kieffers Verlassenschafft, nach seinem den 27 germinal jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen Fr. Anna Maria geb. Meckert der hinterbliebenen Wittib unter assistentz des bürgers Leonhard Seÿder Mezgers
der Verstorbene hat ab intestato zu erben verlaßen wie folgt als 1. Frau Margaretha Magdalena Zix geb. Breÿ weÿl. bürgers Johann Georg Zix Meeelhändlers Wittib unter assistentz des bürgers Daniel Baÿ practici, 2. weÿl. Johann Friedrich Breÿ geweßten Traitteur am bareun: fischer hof mit weÿl. Fraun (-) erzeugte zweÿ Kinder Namentlich 1) Johann Peter Breÿ Perruckenmacher und bürger zu Lauffen am Neckar in dem Hertzogtum Würtemberg, 2) Johannna Magdalena Breÿ die leedige mehrjährige alda, in deren beeder Namen bürger Philipp Jacob Breÿ Peruquenmacher (Procuration an herrn Philipp Jacob Breÿ in der steinernen Mannsgasse Nro: 5), 3. weÿl. bürger Reinhard Balthasar Breÿ Peruquenmacher mit auch weÿl. Fraun Maria Magdalena geb. Gambs hinterlassenen vier Kinder Namentlich 1) bürger Philipp Jacob Breÿ Perruckenmacher, 2) bürger Wilhelm Friedrich Breÿ thorschlieser, 3) Fr. Maria Magdalena Baÿ geb. Breÿ des bürgers Daniel Baÿ practici Ehefrau und 4. frau Elisabetha Oppermann geb. Breÿ des bürgers Johann Friedrich Oppermann practici Ehefrau samtlich des defuncti leibliche Geschwüster und respectivé Geschwister: Kinder

der Wittib ohnverändertes Vermögen, hausrath 418 fr, Golden und Silber Geschmeids 132 fr, Ergäntzung (unterm 9. frimaire lezthin errichteten Inventarium 4779 fr, abzuziehen 15 fr, verbleibt ane der Ergäntzung) 4763 fr, Summa summarum 5315 fr
der Erben ohnveränderte Nahrung, hausrath 681 fr, Gold und Silber Geschmeids 90 fr
Eigenthum ane Einer behausung so der Erben ohnverändert, Nemlichen das dominum utile oder die nützliche herrschaft einer behausung höflein und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane der St Elisabetha Gaß mit N° 19 bezeichnet, einseit neben dem bürger Bilger dem Schreiner anderseit neben dem bürger feÿle dem zimmermann und hinten auf bürger Baldner den kübler stosend, dem Stift St Thomä als wohin grund und boden gehörig einen Kappen in federn und 1(6) francken in geld ane ewigen ehrschätzig und fürbietigen zinns, aestimirt 2300 fr – C.C.Stb Kaufbrieff de dato 1. oct. 1772
Ergäntzung 3578 fr, Schulden 2000 fr, deducendo 1578 fr
das gemein und theilbahre Vermögen, hausrath 258 fr, schulden 2136 fr, baarschafft 43 fr, Summa summarum 2438 fr – Schulden 6095 fr, Compensando 3657 fr, zweiffhaffte schulden in die theilbahre Nahrung 1300 fr, zweiffelhaffte und verlohrne schulden in der Erben ohnveränderten Nahrung 900 fr
Eheberedung (…) den 2 mess. 6, Not. Heus
Enregistrement, acp 84 f° 111 du 1 prairial 10

Les héritiers Breu vendent la maison au tonnelier Jean Michel Haug de Barr et à sa femme Marie Catherine Grimm

1814 (19.11.), Strasbourg 3 (61), Not. Übersaal
Cahier des charges n° 6708 du 5.10. (enreg. 167 du 6.10.), Adjudication définitive – 1. Philippe Jacques Brey perruquier tant en son nom que se portant fort de Jean Pierre Brey aussi perruquier domicilié à Lauffen près du fleuve appelé Neckar au royaume de Würtemberg et Jeanne Madeleine Brey fille majeure audit Lauffen, 2. Guillaume Frédéric Brey portier consigne à la porte des juifs, 3. Jean Geoffroi Schuler Juris-Consulte et avocat avoué près le Tribunal Civil en qualité de fondé de pouvoir du Sr Guillaume Frédéric Brey passementier natif de Strasbourg présentement à Paris, 4. Sophie Madeleine Oppermann fille de Jean Frédéric Oppermann Praticien et feu Elisabeth Brey assitée de Jean Geoffroi Oppermann pharmacien, tous en qualité de propriétaires (joint acte de naissance de Sophie Madeleine Oppermann fille de Jean Frédéric et d’Elisabeth Brey le 14 prairial 2)
à Jean Michel Haug tonnelier domicilié à Barr et Marie Catherine Grimm – pour 7940 francs
d’une maison avec petite cour, pompe, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Elisabeth n° 19, d’un côté maison n° 18 appartenant à Jacques Weybel tisserand d’autre celle n° 20 de Henri Feylé compagnon charpentier derrière celle Louis Baldner baquetier – laquelle maison était grevée d’une rente annuelle et laudémiale de 2 francs sçavoir une rente en argent de 1 fr et pour un chapon 1 fr payable à la Fondation de St Thomas – héritée de Jean Daniel Brey tonnelier leur oncle et grand oncle suivant liquidation reçue M° Zimmer le 19 fructidor 10 (6 septembre 1802) dont feu sa veuve Anne Marie Merckel décédée le 25 décembre 1813 avoit la jouissance sa vie durante – propriété constatée par acte à la Chambre des Contrats le 1 oct. 1812 – Charges, clauses et conditions, 4) la susdite rente annuelle et laudémiale de deux francs (en allemand appelée Ehrschätziger zinns), ainsi que de payer à la recette de cette fondation le laudème (en allemand appelé Ehrschatz)
n° 6730 première enchère du 31 10.& – n° 6742 deuxième enchère du 9 novembre

Originaire de Theinselberg (en Allgäu), Jean Michel Haug épouse en 1806 Marie Catherine Grimm, veuve du tonnelier George Léonard Stellwag
Mariage, Barr (n° 32)
L’an 1806 le 9° jour du mois de Septembre (…) sont comparus Jean Michel Haug, âgé de 27 ans né à Theinselberg royaume de Bavière, domicilié en cette ville de Barr, tonnelier, fils majeur de feu Jean Haug en son vivant habitant audit Theinselberg y décédé ainsi qu’il est attesté par les témoins ci après nommés et d’Anne Barbe Schies
Et Marie Catherine Grimm âgée de 43 ans née et domiciliée en cette ville de Barr, fille majeure d’André Grimm l’aîné cordonnier en cette même ville et d’Anne Catherine Kieffer décédée audit Barr ainsi qu’il est attesté par les témoins ci après nommés et veuve respective de George Léonard Stellwag en son vivant tonnelier en cette ville y décédé le 3 thermidor an XIII (signé) Johan Michael Haug, Maria Catharina Grimm (i 22)

Jean Michel Haug et Marie Catherine Grimm vendent en 1815 la maison au boucher Henri Théophile Hiller

1815 (9.1.), Strasbourg 3 (61), Not. Übersaal n° 6790
Jean Michel Haug tonnelier à Barr et Marie Catherine Grimm
à Henri Théophile Hiller boucher demeurant rue du Vent n° 6
une maison avec petite cour, pompe, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Elisabeth n° 19 d’un côté la maison n° 18 appartenant à Jacques Weybel tisserand d’autre celle n° 20 de Henri Feylé compagnon charpentier derrière celle de Louis Baldner baquetier – grevée d’une rente annuelle de 2 francs payable le 20 déc. à la Fondtion de St Thomas – acquis de Philippe Jacques Brey perruquier et consorts ledit notaire le 19 nov. dernier pour 7940 francs

Originaire de Nördlingen (ici Noerdingen) en Wurtemberg, Théophile Hiller épouse en 1810 Catherine Locker, native d’Uhrwiller près de Pfaffenhoffen, veuve du boucher Laurent Stahl : contrat de mariage, célébration
1810 (6.12.), Strasbourg 5 (32), Not. F. Grimmer n° 6669
Contrat de mariage – Henri Théophile Hiller boucher fils de Henri Théophile Hiller, teinturier à Noerdingen dans le royaume de Würtemberg et de Frédérique Haeuser
Catherine Locker veuve de Laurent Stahl, boucher
Enregistrement, acp 116 F° 29 du 15.12.

Mariage, Strasbourg (n° 570)
L’an 1810, le 10 du mois de décembre sont comparus Théophile Hiller, âgé de 26 ans, boucher domicilié en cette ville depuis quatre ans, né à Noerdingen en Wurtemberg le 17 septembre 1784 comme il est constaté par acte de notoriété dresé par Marie Louis Christmann, Juge de paix du troisième arrondissement de cette ville le premier octobre dernier, homologué par le tribunal de première instance séant à Strasbourg le cinq ensuivant, fils de Théophile Hiller teinturier et de Frédérique Haueisen consentant ainsi qu’il résulte d’un acte passé devant Georges Frédéric Zimmer notaire en cette ville le 23 octobre dernier, Et Catherine Odile Locker, âgée de 29 ans, domiciliée en cette ville depuis cinq ans, née à Uhrwiller Département du Bas Rhin le 23 novembre 1780 fille de feu Bernard Locker, cultivateur & d’Anne Marie Loyson, ladite épouse veuve de Laurent Stahl, aubergiste décédé en cette ville le 21 décembre 1809. (signé) Gottlieb Hiller, Catharina Loher (i 45)

Laurent Stahl épouse Catherine Locker en 1805
1805 (13 vendém. 14), Strasbourg 14 (28), Not. Lex n° 5214
Contrat de mariage – Laurent Stahl, boucher, veuf en secondes noces de Salomé Hetzel
Catherine Locker, fille majeure de Bernard Locker, cultivateur à Urviller arrondissement de Wissembourg, et d’Anne Marie Loison
Enregistrement, acp 97 F° 163 du 20 vend. 14

Théophile Hiller meurt en 1829 en délaissant six enfants. Il a acheté la maison voisine (n° 20) en 1820.

1829 (23.6.) Strasbourg, Me F. Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession de Théophile Hiller, aubergiste, décédé le 20 mai dernier – à la requête de Catherine Locker la veuve, mère et tutrice légale de 1. Catherine, 2. Théophile, 3. Sophie, 4. Caroline, 5. Charles et 6. Louis
communauté, mobilier 2255 fr, créances, 2983 fr, numéraire 150 fr
une maison rue Ste Elisabeth n° 19 non estimée, ensemble 5388 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 195 F° 60 du 27.6.

1841 (25.9.), M° Lacombe
Consentement par Catherine Odile Locker veuve de Henri Théophile Hiller boucher à Strasbourg au mariage de sa fille Caroline Hiller femme de chambre à Paris avec telle personne elle jugera à propos
acp 291 (3 Q 30 006) f° 18-v du 27.9.

Catherine (Odile) Locker se remarie en 1832 avec Valentin Leicht, originaire de Neuhausen en Bade
Mariage, Strasbourg (n° 264)
Du 30° jour du mois de juillet 1832. Acte de mariage de Valentin Leicht, majeur d’ans, né en légitime mariage le 19 février 1796 à Neuhausen, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, ancien élève en médecine, fils de feu Jean Théodore Leicht, négociant décédé à Neuhausen le 19 novembre 1816 et de feu Jeanne Gall décédée au même lieu le 3 mai 1829, et de Catherine Odile Locker, majeure, née en légitime mariage le 23 novembre 1780 à Uhrwiller (Bas Rhin), veuve de Théophile Hiller, aubergiste décédé en cette ville le 20 mai 1829, fille de feu Bernard Locker, cultivateur décédé à Uhrwiller le 14 février 1807 et de feu Anne Marie Loyson décédée en cette ville le 19 février 1812 (signé) Valentin Leicht, Catharina hiller (i 45)

La veuve et les enfants de Théophile Hiller vendent par adjudication l’auberge à l’enseigne du Bœuf Noir au brasseur Charles Chrétien Pick moyennant 7920 francs. L’auberge est sise au numéro 19 que Théophile Hiller a agrandi du numéro 20 en 1820.

1834 (23.10.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 286, n° 84 du 31.10., Adjudication définitive
M° F. Grimmer 22 octobre – 1. Catherine Locker veuve de Théophile Hiller, vivant cabaretier, épouse actuelle de Valentin Leicht, aubergiste, 2. Philippe Jacques Burand, orfèvre subrogé tuteur de a) Sophie Hiller, b) Catherine, c) Charlotte, d) Louise, tous quatre mineurs, 3. Jean Georges Besenfelder, serrurier demeurant rue du Bain aux Plantes n° 7 mandataire de Henri Théophile Hiller, chasseur au 10° régiment en garnison à Lauterbourg – Jugement du Tribunal Civil le 22 avril dernier, estimation par MM. Henneberg, Haas architectes et Hoffmann charpentier, jugement du 22 avril, adjudication préparatoire le 22 juillet
Désignation de l’immeuble, l’auberge ayant pour enseigne le Bœuf Noir sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth composé de deux maisons portant l’une n° 19 et l’autre n° 20, la première consistant en bâtiment de devant, aile droite, aile gauche et bâtiment du fond, la seconde ne forme qu’un seul corps de bâtiment avec cour, puits et autres dépendances d’un côté le Sr Weibel menuisier d’autre le Sr Deubert tonnelier derrière le Sr Reibel – Etablissement de la propriété, communauté Hiller et Leicht suivant inventaire dressé par M° F. Grimmer le 23 juin 1829, étant observé que c’est par erreur qu’on a mis au nombre des héritiers Catherine Hiller tandis qu’il n’est issu du mariage que les cinq enfants ci dessus dénommés – acquis par deux contrats reçus M° Ubesaal le 9 janvier 1815 et M° Weigel le 19 octobre 1820 – rapport d’experts du 24 mars 1834 estimée 9000 francs, Cahier des Charges du 7 mai 1834
le 22 juillet, ne s’est présenté aucun amateur – le 12 août Adjudication définitive, aucune mise – de faire ordonner que l’immeuble soit adjugé au plus offrant même au dessous de l’estimation, jugement du 28 août
le 26 sept. mise 7900 francs – pour 7920 francs
à François Joseph Clavé, élève en droit principal clerc de notaire
Déclaration de command, M° Weigel le 22 oct., pour Charles Chrétien Pick, propriétaire
Enregistrement, acp 227 f° 199

Charles Chrétien Pick la revend quelques semaines plus tard au tonnelier Philippe Gæckler et à Marie Friess

1834 (6.12.), Strasbourg 4 (80), Me Hatt n° 8304
Charles Chrétien Pick, propriétaire
à Philippe Gaeckler, tonnelier, et Marie Friess
Désignation de l’immeuble, L’auberge ayant pour enseigne le Bœuf Noir rue Ste Elisabeth n° 20 et composé de deux maisons portant l’une n° 19 l’autre n° 20, la première consistant en bâtiment de devant, aile droite, aile gauche et bâtiment du fond, la seconde ne forme qu’un seul corps de bâtiment avec cour, puits et autres dépendances, d’un côté le Sr Weibel menuisier d’autre les conjoints Deubert tonneliers derrière le Sr Reibel – Etablissement de la propriété. acquis par licitation entre la veuve et les héritiers de Théophile Hiller, cabaretier, par acte reçu M° F. Grimmer adjudication le 26 décembre 1834 et déclaration de command reçue M° Weigel le 22 octobre dernier – les conjoints Hiller acquis les deux maisons par deux contrats de vente passés devant M° Ubersaal le 9 janvier 1815 et M° Weigel le 19 octobre 1820 – moyennant 7920 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 229 F° 21 du 15.12.

Arrivé à Strasbourg en 1832 de Pirmasens où il est né, Philippe Gæckler épouse sans doute la même année Anne Marie Friess, native de Still, fille naturelle de Catherine Friess, épouse de l’aubergiste strasbourgeois Jean Wilhammer. Le mariage n’a pas lieu à Strasbourg.
Registre de population 600 MW 137 (1816 sqq) Rue Ponts Couverts N° 10, f° 735 (i 110)
Gaeckler, Philippe, 1810, Pirmasens, Bavière, Cabaretier, marié, (à Strasbourg depuis) 26 Janv. 1832, (carte de sûreté) 5844 32, (auparavant) faubg de Pierre 29, (Entré) 1 Janv. 33, (sorti) Janv. 35, Elisabeth 19
id. née Friess, Anne Marie, 1811, Still, épouse. (à Strasbourg depuis) son enfance, (auparavant) quai St Jean 43
id. Marie Wilhelmine 5. 8.bre, 1833, fille, décédée 15 août 1834

Registre de population 600 MW 28 (1815 sqq) Quai St Jean suite du N° 54, f° 527-a (i 281)
Fries, Anne Marie, 1811, fille nat.lle de Catherine Wilhausner, (née à) Still, (à Strasbourg) depuis son enfance, (auparavant) r. de l’hôpital 8, avril 33

Registre de population 600 MW 169 (1835 sqq) Rue Ste Elisabeth N° 19, f° 388 (i 271)
(prop.) Gaeckler, Philippe, 1810, Primasens, Cabaretier, marié, (à Strasbourg depuis) 26 Janv. 1832, (carte de sûreté) 5844 32, (auparavant) ponts couverts 10-bis, (Entré) 1 Janv. 35, décédé 13. Juin 41
id. née Friess, Anne Marie, 1811, Still, ép. (à Strasbourg depuis) enfance, décédée
id. Philippe Henry, 1833, Strasbourg, fils, (Entré) 7 Janv. 35
id. Marie Augustine, 1837, id., fille, (Entré) 11 Sept. 37
id. Charles Guillaume, 1839, id. fils, (Entré) 14 Jans. 39, décédé 23 avril 39
id. Charles Philippe, 1840, id. fils, (Entré) 22 mai 40
(Prop.) Marx, Pierre Antoine Joseph, 1813, Mertzig, tanneur, M. (à Strasbourg depuis) 25. 8.bre 1842, (carte de sûreté) 7677. 42, (Entré) 9 9.bre 42
id. née Stotzenbach, Marie Joséphine, 1818, Strasbourg, Ep en 2°, (auparavant) route de colmar, (Entré) Janv. 49
id. Pierre Antoine Joseph, 1844, Strasbourg, fils, (Entré) 28 fév. 44, 6 Xbre 49 admis à l’hopsice pendant la détention de son père
id. Marie Pierre Joseph, 1849, id. fils

Philippe Gæckler est assassiné à la Montagne Verte le 13 juin 1841
Décès, Strasbourg (n° 1708)
Déclaration faite le 14 juin 1841 du décès de Philippe Gaeckler âgé de 31 ans, né à Pirmasens, Bavière Rhénane, Tonnelier, Epoux d’Anne Marie Fries, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 13 du mois courant à dix heures du soir dans la maison située Près la montagne verte, fils de feu Charles Gaeckler, Marchand, et de Sybille Bartel [in margine :] assassiné par un coup de couteau dans la poiitrine (i 99)

Philippe Gæckler délaisse trois enfants

1841 (16.10.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Philippe Gaeckler, tonnelier à Strasbourg et Anne Marie Freiss sa veuve ainsi que de la succession du défunt – A la requête de la veuve tant en son nom que comme tutrice de Philippe Henry, Auguste Marie et Charles Philippe Gaeckler ses enfants mineurs
acp 291 (3 Q 30 006) f° 75 du 18.10. – La prisée du mobilier s’élève à 1112 francs
Garde robe du défunt 103
Immeuble de la communauté, une auberge à l’enseigne du Bœuf Noir à Strasbourg, rue Ste Elisabeth N° 19 et 20
Passif 8611

Anne Marie Friess se remarie avec le tanneur Pierre Antoine Joseph Marx, natif de Merzig en Sarre : contrat de mariage, célébration
1843 (23.5.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Pierre Joseph Marx, tanneur à Strasbourg d’une part
et Anne Marie Friess veuve Philippe Gaeckler, tonnelier à Strasbourg d’autre part
acp 310 (3 Q 30 025) f° 51 du 26.5. – communauté d’acquêts
Les apports du futur consistent en une somme de 1000 francs
Ceux de la future sont constatés en un inventaire reçu Grimmer le 16 octobre 1841
Donation par le futur à la future de l’usufruit viager et gratuit de sa succession en cas de survie
Donation par la future au futur de l’usufruit viager de deux parts d’enfant de sa succession aussi en cas de survie

Mariage, Strasbourg (n° 221)
Du 24° jour du mois de Mai 1843 à dix heures du matin. Acte de mariage de Pierre Antoine Joseph Marx, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier avril 1813 à Merzig (Prusse Rhénane), domicilié à Strasbourg, ouvrier tanneur, fils de feu Pierre Joseph Marx, Notaire décédé à Merzig le 6 décembre 1831 et de Jeannette Wilbois, domiciliée à Zensweiller (Prusse Rhénane),
et de Anne Marie Friess, majeure d’ans, née le 9 mars 1811 à Still (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, veuve de Philippe Gaeckler, tonnelier décédé en cette ville le 13 mars 1841, fille de feu Catherine Friess épouse de Jean Wilhamer, Cabaretier, décédée à Strasbourg le 18 février 1832 (signé) Peter Anton Joseph Marx, Anna Maria Fries (i 23)

Anne Marie Friess, femme de l’aubergiste Pierre Joseph Antoine Marx meurt en 1846 en délaissant trois enfants de son premier mariage et un du deuxième.

1846 (15.7.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Anne Marie Friess femme de Pierre Joseph Antoine Marx, aubergiste à Strasbourg et veuve en premières noces de Philippe Gaeckler, tonnelier, décédée à Strasbourg le 8 juillet 1846. A la requête 1° du veuf comme commun en biens [et comme père et tuteur de Pierre Antoine Joseph Marx], 2° d’Antoine Gerstner, menuisier à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de Philippe, Augustine et Charles Gaeckler, les trois enfants mineurs de la défunte issus du premier mariage de la femme Marx avec son premier mari

acp 350 (3 Q 30 065) f° 76 du 24.7. Il dépend de ladite succession un mobilier évalué à 1294 francs
acp 350 (3 Q 30 065) f° 91-v du 1.8. (vacation du 1 août) Il dépend de ladite succession un mobilier évalué y compris l’estimation des meubles de la précédente vacation à 2879
Garde robe de la défunte 137, argent comptant 70
Description des titres et papiers
acp 351 (3 Q 30 066) f° 90-v (vacation du 28 août 1856) Sommes dues par la communauté 1993, Indemnités dues à la communauté par la succession 1887, sommes dues par la succession à la communauté 4311, sommes dues par la succession de la défunte 119, sommes payées par la communauté dues par la défunte 1311

Les enfants et héritiers d’Anne Marie Friess exposent la maison aux enchères. Pierre Joseph Antoine Marx s’en rend propriétaire

1847 (12.1.), M° Grimmer (minutes en déficit)
8 décembre 1846. Cahier des charges, clauses et conditions pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 19 et 20
dressé à la requête de Pierre Joseph Antoine Marx, aubergiste à Strasbourg et du tuteur de Philippe, Augustine et Charles Gaeckler, enfants mineurs de feue Anne Marie Friess veuve de premières noces de Philippe Gaeckler et épouse en secondes noces du Sr Marx – acp 355 (3 Q 30 070) f° 54 du 11.12.
Le 12 janvier 1847. Adjudication définitive à la requête de I. Pierre Joseph Antoine Marx, aubergiste à Strasbourg agissant 1° en son propre nom comme donataire contractuel de sa femme défunte Anne Marie Friess veuve en premières noces de Philippe Gaeckler, tonnelier à Strasbourg soit de deux parts d’enfant en usufruit soit d’une part d’enfant en toute propriété de tous les biens qu’elle délaissera aux termes de leur contrat de mariage reçu Grimmer Nre le 23 mai 1843 pour laquelle part en toute propriété le Sr Marx a opté, de sorte qu’il est copropriétaire pour un 10° de la maison prédésignée, 2° comme père et tuteur de Pierre Antoine Joseph Marx issu dudit mariage
II. Antoine Gerstner, menuisier à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur de 1) Philippe Gaeckler, 2) Augustine Gaeckler et 3) Charles Gaeckler issus du mariage de la femme Marx avec son premier mari
acp 357 (3 Q 30 072) f° 16. – Le 12 janvier 1847. Cautionnement par Jean Willhammer propriétaire à Strasbourg de l’adjudication ci-dessus faite au profit du Sr Marx son beau-frère pour la somme de 18.000 francs
Une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 19 et 20 ayant pour enseigne le bœuf noir – moyennant 18.000 francs
acp 357 (3 Q 30 072) f° 15-v

Liquidation de la succession d’Anne Marie Friess
1847 (25.3.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Liquidation des biens dépendant 1° de la communauté qui a existé entre Anne Marie Friess et Philippe Gaeckler, tonnelier à Strasbourg son premier mari, 2° de la succession de ce dernier, 3° de la communauté qui a existé entre entre la veuve Gaeckler et Pierre Joseph Antoine Marx, 4° de la succession de ladite dame Marx née Friess
A la requête 1° du Sr Marx susnommé, aubergiste à Strasbourg agissant tant en son nom que comme tuteur de son fils mineur Pierre Antoine Joseph Marx,2° Antoine Gerstner, maître menuisier à Strasbourg en qualité de tuteur datif de 1) Philippe Henri, 2) Augustine Marie, 3) Charles Philippe Gaecker mineurs procréés de la défunte avec son premier mari avec la participation du subrogé tuteur
acp 359 (3 Q 30 074) f° 70-v du 3.4. Observations préliminaires. a) Le Sr Gaeckler est décédé à Strasbourg le 11 juin 1841 et l’inventaire de sa succession a été dressé par M° Grimmer notaire à Strasbourg le 16 octobre 1841
b) La veuve Gaeckler et son second mari se sont mariés sous le régime de la communauté réduite aux acquêts suivant contrat de mariage reçu Grimmer le 23 mai 1843 aux termes duquel le veuf est donataire d’une part d’enfant
c) Ladite Anne Marie Friess est décédée à Strasbourg le 8 juillet 1843 et l’inventaire de sa succession a été dressé par le même notaire le 15 du mois de juillet
d) Le mobilier spécifié en ce dernier inventaire a été vendu suivant procès verbal du commissaire priseur Krafft en date du 3 août 1846.
e) Il dépendait de la communauté qui a existé entre entre la femme Marx et son premier mari une maison à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 19 et 20 qui a été adjugée au S Marx suivant licitation reçue par ledit notaire le 12 janvier dernier
Chapitre 1°. Liquidation de la communauté de biens qui a existé entre entre le Sr Gaecker et sa femme. Elle se compose 1° de l’estimation des effets mobiliers s’élevant à 1112 francs, 2° du prix de vente de la maison s’élevant à 17.748, total 18.860
Masse passive, Elle s’élève à 17.072. Reste en actif 1788 dont moitié pour la succession du Sr Gaeckler et moitié pour la succession de sa femme 894
Chapitre 2°. Liquidation de la succession du Sr Gaecker. Masse active 1° moitié des bénéfices de la communauté 894, 2° estimation de la garde robe 108, 3° moitié des loyers dus par le Sr Marx pour habitation de la maison ci-dessus désignée depuis le décès de sa femme jusqu’au jour de l’adjudication, annuellement 600, pour huit mois 427 dont moitié due par le Sr Marx 213, Total 1213
Masse passive. Elle se compose 1° des intérêts des créances hypothécaires depuis le décès de la femme Marx au jour de l’adjudication et qui sont à charge pour moitié par la succession et pour moitié par celle de la dame Marx 131, 2° des contributions de ladite maison à partir de la même époque 58, 3° des droits de mutation 43, 4° des frais de nomination du subrogé tuteur 22, total 256. Reste en actif 954 dont le tiers à chacun des trois enfants 318
Chapitre 3°. Liquidation de la communauté de biens qui a existé entre entre le Sr Marx et sa femme. Elle se compose 1° du produit de la vente des meubles 3870, 2° de l’indemnité due à cette masse par la première communauté pour dettes payées à a décharge de cette dernière 1311, 3° de la somme due par la première communauté pour réparation de la maison 1863, 4° argent comptant 70, Total 7114
Masse passive. Elle se compose 1° du montant des dettes spécifiées à l’inventaire dressé après le décès de la dame Marx 2001, 2° du remploi dû à la défunte 1215, 3° du remploi dû au Sr Marx 1230,4° des intérêts des créances hypothécaires 1199, 5° des frais d’inventaire et de la présente liquidation 297, total 4943 – Reste 2171 dont moitié pour la succession du veuf 1085
Chapitre 4°. Liquidation de la succession de la Dame Marx. Masse active 1° moitié des bénéfices de la 1° communauté 894, 2° moitié des bénéfices de la 2° communauté 1085, 3°remploi dû à cette succession 1215, 4° produit de la garde robe de la défunte 236, 5° diverses sommes payées à la décharge de la succession 333, Total 3764.
Masse passive. Elle se compose de diverses petites sommes 1652, Reste 2112, dont le 5° pour chaque enfant 422
Chapitre 5° Droits des parties (…)

Pierre Joseph Antoine Marx se remarie avec Joséphine Stotzenbach, file de l’aubergiste Mathias Stotzenbach
1849 (4.1.), Strasbourg 4 (103), Not. Lauth n° 3307
Du 4 & 6 janvier 1849. Contrat de mariage – Furent présens le sieur Pierre Joseph Antoine Marx, auberge natif de Merzig (Prusse Rhénane) demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur & légitime du Sr Pierre Joseph Louis Marx, notaire & de Dame Jeannette Wilbos conjoints audit Merzig et veuf avec un enfant de Dame Anne Marie Friess son épouse défunte, stipulant pour lui et en son nom comme futur époux
Et Dlle Joséphine Stotzenbach, fille mineure de feu le Sr Mathias Stotzenbach, aubergiste & de feue dame Marie Kuntz décédés conjoints à Strasbourg dans la banlieue hors la porte d’Austerlitz canton dit Metzgerau, sous la tutelle du Sieur Antoine Müller cultivateur demeurant et domicilié à Lipsheim, où elle est domiciliée, stipulant pour elle & en son nom sous l’assistance & autorisation de son tuteur & de ses grands parents comme future épouse

acp 378 (3 Q 30 093) f° 66 – régime de la communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur époux sont constatés 1° par contrat de mariage reçu Grimmer le 23 mai 1843, 2° par une liquidation reçue Grimmer le 25 mars 1847, 3° et acte de vente reçu Lauth le 12 février 1847
Ceux de la future épouse sont constatés 1° par inventaire reçu Grimmer sans mention de date, 2° inventaire reçu Zeissolff le 9 août 1848
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de toute la succession en cas d’existence de l’enfant du premier lit du Sr Marx cet usufruit sera réduit quant à la future à une part d’enfant en propriété
A. F. Lauth, 6 janvier 1849 – Consentement par Michel Kientz jardinier et Marie Leimenkoehl conjoints en la banlieue de Strasbourg au mariage de leur petite fille Joséphine Stotzenbach mineure de feu Mathias et de feue Marie Kuntz conjoints décédés, avec Pierre Joseph Antoine Marx aubergiste à Strasbourg
acp 378 (3 Q 30 093) f° 66 du 11.1. lt$ 6.1.

Le créancier fait saisir sur Pierre Antoine Marx l’immeuble qui est vendu à la barre du tribunal civil. L’officier de santé François Nagel s’en rend propriétaire

1850 (11.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 511 (2736)
40, Tribunal civil
République française au nom du peuple français, le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin séant en cette ville au palais de justice a rendu le jugement d’adjudication dont la teneur suit.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie contre le sieur Pierre Antoine Marx, aubergiste demeurant à Strasbourg actuellement en faillite et le sieur Frédéric Kuhn négociant domicilié en ladite ville en sa qualité de syndic de la faillite dudit sieur Marx.
M° Valentin Ferdinand Schneegans, avoué du sieur Frédéric Gross, docteur en médecine agissant en qualité de seul et unique héritier de feu le sieur Pierre Frédéric Schneider vivant chirurgien et de Catherine Salomé Koffler veuve en premières noces de feu le sieur Frédéric Gross et en secondes du sieur Schneider domicilié à Strasbourg déclare que ledit sieur Gross est créancier en vertu d’un transport passé devant Maître Zeyssolff notaire à Strasbourg le 28 mars 1843 (…) de Monsieur Buchinger directeur de l’hospice des orphelins de Strasbourg y demeurant en sa qualité de tuteur de Marie Augustine Gaeckler et de Charles Philippe Gaeckler les deux enfants mineurs issus du mariage de feu Philippe Gaeckler vivant sommelier à Strasbourg avec feue Marie Friess épouse en secondes noces du Sieur Marx ci après qualifié dudit sieur Antoine Marx aubergiste demeurant à Strasbourg aujourd’hui en faillite tant en sa qualité de tuteur de Pierre Antoine Joseph Marx son fils mineur procréé avec ladite défunte veuve Gaeckler sa femme qu’en son propre nom comme ayant été commun en biens avec cette dernière et tiers détenteur de l’immeuble saisi et du sieur Frédéric Kuhn, négociant domicilié à Strasbourg en sa qualité de syndic de la faillite dudit sieur Marx d’une somme principale de 3000 francs (…) il a, par procès verbal du ministère du même huissier (Fries) en date du 9 janvier suivant fait procéder à la saisie réelle des immeubles ci après désignés (…)
Désignation de l’immeuble saisi. Deux maisons contiguës contenant auberge et salle de danse à l’enseigne au Bœuf noir, sises à Strasbourg rue Sainte Elisabeth n° 19 et 20 ayant cour, puits, appartenances et dépendances, d’un côté le sieur Michel menuisier de l’autre sieur Durbert menuisier par derrière le sieur Riebel pardevant ladite rue, canton Sud, arrondissement de Strasbourg, département du Bas Rhin, lesdits bâtiments et dépendances occupés et exploités par le sieur Baumann locataire et autres, lesquels immeubles seront vendus sous les clauses et conditions ci après stipulées (…). Mise à prix. Le poursuivant enchérit l’immeuble pour servir de première mise à la somme de 3000 francs (…) Le présent cahier des charges a été dressé à Strasbourg le 20 février 1850
Dire. L’an 1850 le 12 mars au greffe du tribunal civil de Strasbourg est comparu M° Schneegans avoué de la commission administratice des hospices réunis de ladite ville (…) à ce qu’il plaise au tribunal dire et ordonner qu’il sera inséré au cahier des charges la clause suivante. La part du prix qui pourra être attribuée aux enfants mineurs (…) restera affectée sur l’immeuble vendu et ne pourra être remboursée qu’aux époques de leur majorité relatives.
Publication. L’an 1850 le 29 mars (…)
Adjudication. L’an 1850 le 3 mai à l’audience des criées du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg (…) adjuge l’immeuble audit M° Stoeber avoué pour la somme de 15.000 francs (…)
Déclaration de command. L’an 1850 le 3 mai au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Stoener avoué en ce siège et a déclaré avoir enchéri à l’audience des criées de ce siège à la date de ce jour pour et au nom du sieur François Nagel, officier de santé demeurant à Strasbourg pour la somme de 15.000 francs

François Nagel meurt célibataire en 1858 après avoir institué sa sœur légataire de ses biens
1858 (17.11.), M° Grimmer (minutes en déficit)

Dépôt du testament olographe de François Nagel
acp 473 (3 Q 30 188) f° 91 du 18.11.
Testament, 16 avril 1858 – Je soussigné François Nagel, officier de santé à Strasbourg révoque tous les testaments que j’ai pu faire avant le présent
1° Je lègue à la société privée de bienfaisance protestante à Strasbourg pour être placée à intérêts 2000 francs payables après le décès de ma sœur
2° Je lègue à la fondation Blessig à Strasbourg pour être placée à intérêts 2000 francs payables après le décès de ma sœur
Le reste de la fortune que je délaisserai, tant mobilière qu’immobilière à l’exception de ce dont j’aurais disposé par des testaments postérieurs, je le lègue à dlle Sophie Nagel ma sœur, je lui lègue en sus l’usufruit viager des deux legs ci-dessus mentionnés (…)
Si je survis à ma sœur, les legs ci desssus sont maintens
2° Je lègue à mon cousin Auguste Maské fils de Charles Auguste 2000 francs
3° Je lègue à mon cousin Eugène Maské fils de Charles Auguste 2000 francs
4° Je lègue au musée d’histoire naturelle de Strasbourg 500 francs (…). Pour le reste de ma succession à l’exception de ce dont j’aurais disposé par des testaments postérieurs, j’institue pour mes légataires universels en nue propriété les enfants de ma cousine Pauline Maské épouse d’Emile Dürr et je lègue l’usufruit viager des mêmes biens à leur père et à leur mère
Enregistrement de Strasbourg, ssp 128 (3 Q 31 627) f° 49 du 18.11. (M° Grimmer notaire, Test. fol. 115 N° 11, décès du 12. 9.bre 1858, succession déclarée le 18 août 1859 n° 166, N° 13. N. à la préfecture)

François Nagel est propriétaire de la maison rue Sainte-Elisabeth et de la moitié d’une autre place Kleber

1859 (11.1.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par François Nagel, officier de santé à Strasbourg où il est décédé le 12 novembre 1858, déclaré à la requête de Sophie Nagel célibataire à Strasbourg sa sœur légataire du défunt
acp 475 (3 Q 30 190) f° 44-v du 13.1. (succession déclarée le 18 avril 1859 n° 166) Il dépend de ladite succession un mobilier estimé ci 418, créances 35.131
Une maison à Strasbourg rue St Elisabeth N° 19 et la moitié d’une maison plave Kleber N° 15

Décès, Strasbourg (n° 2204)
Acte de décès. Le 12 novembre 1858 ont comparu Louis Eugène Masské âge de 40 ans, commis de culture domicilié à Strasbourg, cousin du défunt, et Jean Klein, employé des tabacs, ami du défunt domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que François Nagel âgé de 67 ans, né à Strasbourg, officier de santé, non marié domiciliée à Strasbourg, fils de feu George Henri Nagel, horloger et de feu Marie Barbe Masské est décédé le 12 novembre 1858 à mars heures du matin en la maison place Kleber 15 [in margine :] Phtysie (i 20)

Sophie Nagel meurt célibataire en 1866 après avoir institué pour héritière sa cousine Sophie Pauline Maské femme du négociant Louis Emile Dürr
1866 (20.4.), M° Grimmer
Dépôt du testament olographe de Sophie Nagel célibataire
acp 551 (3 Q 30 266) f° 32 du 23.4.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 144 (3 Q 31 643) f° 15 du 23.4.
12 novembre 1859. Testament – Je soussignée Sophie Nagel demeurant à Strasbourg lègue par les présentes 1° à mon cousin Louis Eugène Masské, fils de Charles Auguste ou à ses enfants 4000 francs
2° à Mlle Sophie Haas fille du pasteur Haas Grand Duché de Bade, 2000 francs
1° à Barbe Wilhelm qui était en condition chez moi une rente viagère de 400 francs par an
4° au cabinet d’histoire naturelle de Strasbourg 500 francs
5° pour le surplus de ma succession tant en immeubles qu’en meubles j’institue mon unique héritière ma cousine Sophie Pauline Maské femme Dürr
Je lègue en outre à mon amie Wilhelmine Bruder une rente trimestrielle de 60 francs
(M° Grimmer, succession déclarée le 1. octobre 1866)

Inventaire des biens de Sophie Nagel
1866 (26.4.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Sophie Nagel rentière décédée à Strasbourg le 2 avril 1866. A la requête de Sophie Pauline Masské femme de Louis Emile Dürr négt. à Strasbourg agissant en qualité de légataire universelle de la défunte suivant son testament olographe du 12 novembre 1859 enregistré
acp 553 (3 Q 30 268) f° 97 du 2.5. (succession déclarée le 1. octobre 1866 n° 580) Objets mobiliers 260, créances dues par 1) Jacques Guillaume Freyss principal et intérêts 5091, 2) Georges Peter 1106, 3) les époux Dietz de Barr 5147, 5) Jacques Schultz père et fils 4060
Une maison sise à Strasbourg place Kleber n° 15
Vaqué par double vacation de deux heures à sept heures du soir

Décès, Strasbourg (n° 822)
Acte de décès. Le 2 juillet 1866 ont comparu Albert Baur âge de 43 ans, Marchand de houblons, voisin de la défunte, domicilié à Strasbourg, et Emile Dürr, âgé de 43 ans, Négociant allié de la défunte domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Sophie Nagel âgée de 73 ans, née à Strasbourg, sans état, non mariée domiciliée à Strasbourg, fille de feu Georges Henri Nagel, horloger et de feu Marie Barbe Masské est décédée le 2 juillet 1866 à neuf heures du matin en la maison place Kleber 15 (i 175)

1866 (21.8.), M° Grimmer (minutes en déficit)
Notoriété constatant que Sophie Nagel, rentière à Strasbourg est décédée le 2 avril 1866 sans délaisser d’ascendants ni descendants
acp 551 (3 Q 30 266) f° 141-v du 25.8.

1866 (6.12.), M° Hoffherr (minutes en déficit)
Délivrance par Salomé Pauline Maské épouse Léon Emile Dürr, négociant à Strasbourg, agissant en qualité de légataire universelle de Sophie Nagel célibataire à Strasbourg, suivant testament olographe du 12 novembre 1859 du legs de 4000 francs fait par ladite Dlle à Eugène Maské, vérificateur des tabacs à Wissembourg
acp 558 (3 Q 30 273) f° 28 du 8.12. (succession déclarée le 28 août 1859 n° 748)

Sophie Nagel vend la maison au tourneur et fondeur Jean Jacques Decker et à Dorothée Sophie Rosenfelder qui entreront en jouissance de l’immeuble à la fin du bail consenti à Marie Joséphine Paris, directrice d’un établissement de charité

1866 (19.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1051 (3205) n° 73, M° Grimmer (minutes en déficit)
Le 2 mars 1866 – a comparu Delle Sophie Nagel majeure d’ans, rentière, demeurant et domiciliée à Strasbourg, laquelle déclare avoir vendu
à M. Jean Jacques Decker, tourneur et fondeur et à Dame Dorothée Sophie Rosenfelder, son épouse demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, ci présents et acceptant, la femme autorisée de son mari
deux maisons contiguës avec puits droits appartenances et dépendances, contenant autrefois auberge et salle de danse à l’enseigne au bœuf noir, situées à Strasbourg rue Sainte Elisabeth portant anciennement les numéros 19 et 20 et aujourd’hui le N° 21. Tenant d’un côté au sieur Michel menuisier, de l’autre au sieur Durbert également menuisier par derrière au sieur Riebel et par devant à ladite rue. (…) Les acquéreurs entreront en possession et jouissance du bien acquis le 25 juin prochain, époque à laquelle cessera le bail verbal qui en a été consenti au profit de Dame Marie Joséphine Paris, directrice d’un établissement de charité (…)
Déclare le venderesse qu’elle a recueilli la propriété présentement vendue dans la succession de son frère M. François Nagel, officier de santé décédé à Strasbourg qui l’a instituée sa légataire universelle aux termes de son testament olographe daté de Strasbourg le 16 avril 1858, déposé pour minute au soussigné M° Grimmer suivant acte de dépôt par lui dressé le 17 novembre de la même année. Le défunt François Nagel en est lui-même devenu propriétaire sur le sieur Antoine Marx, alors aubergiste à Strasbourg suivant jugement d’adjudication sur expropriation forcée prononcée à la barre du Tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg le 3 mai 1850 et déclaration de command du même jour moyennant un prix entièrement payé et justifié aux acquéreurs. La présente vente a été faite et consentie pour et moyennant le prix de 18.000 francs
acp 552 (3 Q 30 267) f° 46-v du 3.3.

Fils du journalier Jean Decker, le mécanicien Jean Jacques Decker épouse en 1851 Dorothée Sophie Rosenfelder, fille du tonnelier Philippe Henri Rosenfelder

Mariage, Strasbourg (n° 24)
Du 18° jour du mois de janvier 1851 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean Jacques Decker, majeur d’ans, né en légitime mariage le 20 juin 1821 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Mécanicien, fils de Jean Decker, Journalier, et de Marie Barbe Walter, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants
et de Sophie Dorothée Rosenfelder, majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 mai 1822 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, fille de Philippe Henri Rosenfelder, tonnelier absent depuis l’année 1834 et de Marie Madeleine Jud, domiciliée en cette ville ci présente et consentante (…) il n’y a point eu de contrat (signé) J J Decker, Magdalena Rosenfelder (i 13)

Registre de population 600 MW 318 (1850 sqq) (i 95)
Decker, Jean, Strasbourg 22, h.m, tourneur, luthérien, français, (à Str.) d.s.n.
id. née Rosenfelder, Sophie, Strasbourg 23, f.m, a femme, luthérienne, français, (à Str.) d.s.n.
id. Gustave, Strasbourg 53 g son fils, (à Str.) d.s.n.
id. Emile id 56, g son fils, (à Str.) d.s.n.
Kraeh, Georges, Mietesheim 1839, tourneur, Cath. français, (à Str.) 18. 9.br 56, (auparavant) livret de la Walck, (ensuite) rue des Tanneurs 34
Heille, Pierre, Trèves 33, g. tourneur, cath. Prusse, (à Str.) Xbr 56, (auparavant) Nancy, (ensuite) r de l’hôpital 10

Fiche de Marie Joséphine Paris, directrice de l’établissement de charité sis 9, rue Saint-Louis puis 19, rue Sainte-Elisabeth qui devient en 1858 le n° 21.
Registre de population 600 MW 318 (1850 sqq)
Paris, Marie Joséphine, Oberbergheim 14, Directrice, f[ille], cath., (à Str. depuis) 1832
Delabaume, Augustine Joséphine, Schiltigheim 20, f, sœur, cath., (à Str. depuis) 1836
Dienet, Rosalie, Suarce 99, f, sœur, cath., (à Str. depuis) 1818, décédée le 9 X 1857
Dietrich, Joséphine, Strasbourg 29, f, sœur, cath., (à Str. depuis) d.s.n.
Kastner, Félicité, 17, f, sœur, cath., (à Str. depuis) 1839
Wahl, Catherine, Bettlach 02, f, sœur, cath., (à Str. depuis) 1841
Eggenschwiller, Catherine, 93, f. cuisinière, cath., (à Str. depuis) 1854
Beckrich, Marie Elisabeth, Loretzwiller* 1 fev. 22, f, servante, cath., (à Str. depuis) 3 août 53, délogée rue du dragon 27
rue St Louis 9, établt. de charité, (délogement) 20 août 1857
rue St Elisabeth 19 / 21

Jean Jacques Decker et Dorothée Sophie Rosenfelder hypothèquent la maison au profit de Marguerite Madeleine Klein, Caroline Klein et Salomé Klein

1871 (6.11.), Strasbourg 5 (53), Not. Laurent Hoffherr n° 307
Obligation – Ont comparu M. Jean Jacques Decker, tourneur et fondeur, et Mme Dorothée Sophie Rosenfelder son épouse qu’il autorise demeurant et domiciliés ensemble rue Sainte Elisabeth N° 21, Lesquels ont par les présentes, reconnu devoir bien légitimement
à Mlles Marguerite Madeleine Klein, Caroline Klein et Salomé Klein toutes trois majeures, sans profession, demeurant et domiciliées à Strasbourg rue St Louis N° 10, ici présentes et acceptant, la somme principale de 24.000 francs pour prêt de pareille somme
Affectation hypothécaire. Désignation. Deux maisons contiguës avec puits, droits, appartenances et dépendances, contenant autrefois auberge et salle de danse à l’enseigne au Bœuf Noir, situées à Strasbourg rue Ste Elisabeth portant anciennement les Numéros 19 et 20 et aujourd’hui le N° 21, tenant d’un côté à Mr Lobstein, de l’autre à M. Lallemand, pardevant à la rue et par derrière à M. Thoenemann. Sur lesquelles maisons il sera pris inscription au profit de Mesdemoiselles Klein.
Propriété. En la personne des emprunteurs. Les maisons présentement hypothéquées dépendent de la communauté légale de biens qui existe entre M. et Mad° Decker. Elles ont été acquises au cours de ladite communauté de demoiselle Sophie Nagel, rentère demeurant et domiciliée à Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant M° Grimmer, Notaire en cette ville, prédécesseur immédiat du soussigné M° Hoffherr le 2 mars 1866 enregistré. Une expédition de ce contrat de vente a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 19 mars 1866 vol. 1051 N° 73 et le même jour inscription a été formée d’office contre les sieurs et dame Decker vol. 917 N° 155. L’acquisition sus énoncée a été faite moyennant un prix principal de 18.000 francs (…)
En la personne de Mlle Nagel. Les mêmes immeubles appartenaient à Mlle Nagel en qualité de légataire universelle de son frère Mr François Nagel, officier de santé demeurant et domicilié à Strasbourg aux termes du Testament de celui-ci faite en la forme olographe en cette ville le 16 avril 1858, déposé pour minute à M° Grimmer qui assisté de son collègue, en a dressé acte de dépôt le 17 novembre de la même année en vertu d’une ordonnance rendue le 13 du même mois par Mr le Président du Tribunal civil de Strasbourg. Ce testament a pu recevoir sa pleine et entière exécution, Mr Nagel étant décédé à Strasbourg le 12 novembre 1858 sans laisser d’héritier à réserve.
En la personne de Mr Nagel. M. Nagel était devenu propriétaire des dits immeubles à la suite des poursuites en expropriation forcée exercées contre le sieur Antoine Marx, alors aubergiste à Strasbourg et suivant jugement d’adjudication prononcée à la barre du Tribunal civil de première instance de Strasbourg le 3 mai 1850 et déclaration de command du même jour moyennant un prix entièrement payé et justifié
Assurance contre l’incendie (…), Hypothèque légale (…), Promesse d’emploi (…) Cette somme de 10.000 francs fait partie de celle qui a été payée aux termes de cette dernière obligation sur le prix principal s’élévant à 18.000 francs moyennant lequel les Epoux Decker ont acquis de Mlle Sophie Nagel rentère demeurant à Strasbourg la maison ci-dessus hypothéquée ainsi qu’il résulte du Contrat passé devant M° Grimmer, Notaire à Strasbourg le 2 mars 1866 transcrit au bureau des hypothèques de la même ville le 19 mars 1866 vol. 1051 N° 73 avec inscription d’office vol. 917 N° 155. Et elle a été payée à M. Louis Emile Dürr, négociant et M° Salomé Pauline Masské son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg place Kléber N° 4. Ladite dame Durr en qualité de légataire universelle en toute propriété de Mlle Nagel dénommée aux présentes sa cousine germaine aux termes du Testament de celle-ci fait en la forme olographe à Strasbourg le 12 novembre 1849 déposé pour minute à M° Grimmer le 20 avril de la même année 1866 en vertu d’une ordonnance rendue le 3 du même mois par M. le Président du Tribunal civil de Strasbourg. Ce testament a pu recevoir sa pleine et entière exécution, Mlle Nagel étant décédée à Strasbourg le 2 avril 1866 sans laisser d’héritier à réserve, ainsi que le constate un acte de notoriété supplétif d’inventaire dressé par M° Grimmer et son collègue le 25 octobre 1866. M Dürr a été envoyé en possession de son legs suivant une ordonnance rendue par M. la Président dudit tribunal le 31 mai 1 déposé pour minute à M° Hoffherr soussigné suivant acte de dépôt dressé par ce notaire et son collègue le 15 septembre 1866 (…), Etat civil et hypothécaire. M. et Mme Decker déclarent sous les peines du stellionat qui leur ont été expliquées et qu’ils ont déclaré bien comprendre, Qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté (…)

Jean Jacques Decker loue la maison au fondeur de cuivre et de laiton Etienne Favy

1875 (22.12.), Strasbourg 24 (14), Not. Joseph Allonas n° 2399
22. Dezember 1875. Miethvertrag – ist erschienen Herr Johann Jakob Decker, Kupfer Gießer und Drechsler Zu Straßburg wohnhaft, derselbe vermiethet andurch für die Dauer von 6 oder 9 Jahren, am künftigen 25. Dezember zu beginnen, um am selben tag 1881 oder 1884 zu endigen (…)
an dem hier gegenwärtigen und dies annehmenden Herrn Stephan Favy, Kupfer und Messing Gießer zu Straßburg wohnhaft
Nach bezeichneten Räumlichkeiten in dem Hause des Herrn Decker Sant Elisabethen Gasse N° 21 zu Straßburg
der gantze Erdgeschoß bestehend aus drei Zimmer, ein Kabinet und eine Küche,
den ersten Stock, zwei Zimmer mit Aussicht auf die Straße und eine Küche mit Aussicht auf den Hof, zwei Abtheilungen im Keller und zwei Abtheilungen auf dem Speicher.
Dieer Vertrag wurde unter folgenden Bedingungen abgeschlossen nämlich (…) Miethzins von 750 Franken
acp 647 (3 Q 30 362) f° 5-v du 24.12.

Jean Jacques Decker et Dorothée Sophie Rosenfelder hypothèquent la maison au profit de Sophie Wieger veuve du notaire Louis Charles Zeyssolff et de la corsetière Frédérique Blin

1881 (9.11.), Strasbourg 8 (114), Not. Gustave Edouard Loew n° 13.605
Obligation – sind erschienen Herr Johann Jakob Decker, dreher und Gießer, und seine von ihm ermächtigte Gattin Frau Dorothea Sophie Rosenfelder, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekennen hiermit
an die mitanwesende diese annehmende frau Sophie Wieger, wohnhaft Zu Straßburg, Wittwe des Eigenthümers und früheren Notars Herrn Ludwig Karl Zeyssolff, ein Darlehen zu 8000 Mark
ferner an das mitanwesende diese annehmende fräulein Friederika Blin, großjährige Korsettmacherin, wohnhaft zu Straßburg ein Darlehen von 5600 Mark, sohie zusammen 13.600 Mark zu schulden
Hypothek-Bestellung. Zwei aneinanderstoßende häuser mit Erdgeschossen nebst hintergebäude, gelegen Zu Straßburg, Sankt Elisabethhgasse N° 21 vorher 19 und 20, das frühere Gasthaus du bœuf noir, einerseits herrn Lobstein, anderseits herr Lallemand, vorn die Strasse, hinten Herr Thoenemann.
Eigenthumsnachweis. Die Schuldner haben nach ihrer Erklärung das Anwesen gekauft von der Rentnerin fräulein Sophie Nagel zu Straßburg, laut Vertrags vor dem damaligen Notar Grimmer daselbst vom zweiter März 1866 überschrieben am Hupothekenamte Straßburg den 19. desselben Monats, Band 1051 Nr 73, und amtlich eingeschrieben Band 917 Nr 155. Der bedungene Kaufpreis zu 18.000 Franken ist bis auf einen Rest von 10.000 Franken bezahlt wie nachstehend erläutert werden wirt. Hypothek-Belastung (…)
Erklärungen. Es erklären Ehegatten Decker, 1) daß sie beide in erster Ehe und in gesetzlicher Gütergemeinschaft leben

Jean Jacques Decker et Dorothée Sophie Rosenfelder hypothèquent le même jour la maison au profit d’Hélène Frédérique Bœswillwald, veuve du boulanger Auguste Eberlen

1881 (9.11.), Strasbourg 8 (114), Not. Gustave Edouard Loew n° 13.606
Obligation – sind erschienen Herr Johann Jakob Decker, dreher und Gießer, und seine von ihm ermächtigte Gattin Frau Dorothea Sophie Rosenfelder, beide wohnhaft zu Straßburg, dieselbe bekennen hiermit
an die mitanwesende diese annehmende frau Helene Friederika Boeswillwald, wohnhaft Zu Straßburg, Wittwe des dortigen Bäckers Herrn August Eberlen, ein Darlehen von 3200 Mark zu schulden
Hypothek-Bestellung. Zwei aneinanderstoßende häuser mit Erdgeschossen nebst hintergebäude, gelegen Zu Straßburg, Sankt Elisabethhgasse N° 21 vorher 19 und 20, das frühere Gasthaus du bœuf noir, einerseits herr Lobstein, anderseits herr Lallemand, vorn die Strasse, hinten Herr Hoenemann.
Eigenthumsnachweis. Die Schuldner haben nach ihrer Erklärung das Anwesen gekauft von der Rentnerin fräulein Sophie Nagel zu Straßburg, laut Vertrags vor dem damaligen Notar Grimmer daselbst vom 2. März 1866 überschrieben am Hypothekenamte Straßburg den 19. desselben Monats, Band 1051 Nr 73, und amtlich eingeschrieben Band 917 Nr 155. Der bedungene Kaufpreis zu 18.000 Franken ist bis auf einen Rest von 10.000 Franken bezahlt wie nachstehend erläutert werden wirt. Hypothek-Belastung (…)
Erklärungen. Es erklären Ehegatten Decker, 1) daß sie beide in erster Ehe und in gesetzlicher Gütergemeinschaft leben

Jean Jacques Decker et Dorothée Sophie Rosenfelder consentent au mariage de leur fils Gustave Adolphe à Paris avec la cuisinière Marie Wacker
1891 (1.8.), M° Gachot
Eheeinwilligung durch Johann Jakob Decker, Metalldreher und seine Ehefrau Sophie Rosenfelder in Straßburg bezüglich der Ehe ihres Sohnes Gustav Adolph Decker, Meltalldreher in Paris mit Maria Wacker in Paris
acp 844 (3 Q 30 559) f° 60 du 3.8.
30 November 1891 – Einwilligung durch Johann Jakob Decker Metalldreher und dessen Ehefrau Sophie Rosenfelder zu Straßburg in die Ehe welche ihr Sohn Gustav Adolph Decker Metalldreher mit der Köchin Maria Wackern beide zu Paris einzugehen gesonnen ist
acp 851 (3 Q 30 566) f° 17 du 1.12.

La maison est vendue par adjudication judiciaire poursuivie par la créancière Frédérique Blin contre Jean Jacques Decker et Dorothée Sophie Rosenfelder. L’acquéreur est le fabricant de chaises Joseph Hummel

1885 (25.11.), M° Loew
Zwangsversteigerung auf Anstehen von Friederika Blin, ledig, Strohwarenmacherin dahier
gegen Eheleuth Johann Jacob Decker, Messingdreher, und Dorothea Sophie Rosenfelder dahier
auf Grund Beschlusses des Kaiserl. Amtsgerichts dahier vom 8. September 1885. auf Grund Obligation Loew vom 9. November 1881 zur Versteigerung gelangen
Häuser mit Erdgeschossen nebst Hintergebäuden gelegen dahier St Elisabethengasse N° 21, vorher Nr 19 & 20, das frühere Gasthaus du Bœuf noir, erworben wähend der Gemeinschafft laut Act Grimmer vom 2. März 1866.
Besitz und Genuß sowie Steuren vom Tage des Zuschlags
an Joseph Hummel, Stuhlfabrikant um den Preis 16.100 Mark
acp 771 (3 Q 30 486) f° 53-v du 4.12.

Originaire de Barr, Joseph Hummel épouse en 1872 Marguerite Caroline Wœller de Strasbourg
Mariage, Strasbourg (n° 1068)
Du 31° jour du mois de décembre 1872 à dix heures du matin, Acte de mariage de Joseph Hummel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 mai 1841 à Barr (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, fabricant de chaises, fils de feu Georges Hummel, potier de terre décédé à Strasbourg le 27 décembre 1858 et de feu Françoise Meyer, décédée à Barr le 8 octobre 1856
et de Marguerite Caroline Woeller, majeure d’ans, née en légitime mariage le 27 mai 1845 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, rempaileuse de chaises, fille de feu Jean Michel Weller, décédé à Strasbourg le 17 janvier 1851 et de Marguerite Boellinger, rempailleuse de chaises domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (i 82)

Joseph Hummel meurt en 1892 en délaissant sept enfants. La communauté est propriétaire de plusieurs maisons rue Sainte-Elisabeth, notamment du n° 19 (anciens 17 et 18) et du n° 21 (anciens 19 et 21) contigus.

1892 (18.10.), M° Mossler
Inventar über den Nachlass des am 10. September 1892 hier verstorbenen Stuhlfabrikanten Joseph Hummel, Ehemann von Margaretha Karoline Voeller. Erben sind die minderjährige Kinder 1. Eugen Albert geb. 2/1.73, 2. Ludwig Frantz Georg geb. 13/5.76, 3. Anna Margaretha Elisabeth geb. 18/6.79, 4. Alfred Philipp August geb. 9/5.78, 5. Julius Johann Jakob geb. 12/12.81, 6. Bertha Maria Franziska geb. 20/1.83, 7. Martha Josephine Karoline geb. 22/11.86, unter Vormundschaft der Mutter

acp 864 (3 Q 30 579) f° 32 n° 3552 du 21.10. (SStv 21/10 92 Bd. 194 n° 392) Gesetzliche Gütergemeinschaft. Mobilien 946, Stuhlfabrik im *shaus hier 1413, baares Geld 150, Geschäfftsausstände 35, Hinterlegte Kaution bei der Bodenkreditbank hier 1250,
Zweiffelhafft Forderung auf Ludwig Ulrich, Waschpritschenbesitzer hier 320, Gegen den Schuldner ist Zwangsvollstreckung eingeleitet & ist es noch unbestimmt, mit welchem Betrage diese Forderung befriedigt werden wird.
Liegenschaften 1. Ein Wohnhaus dahier, Elisabethgasse früher N° 17 & 18, jetzt N° 19, bestehend in Vordergebäuden Hintergebäude und Nebengebäude mit Hof, Brunnen, Rechten & Zubehörden, erworben laut Versteigerung Holtzapffel vom 9/3.74
2. Ein Wohnhaus mit kleinem Hof, Rechten und Zugehörden dahier Elisabethgasse N° 2, section P n° 1313, 1313 mit 1 A. 50 Fläche, erworben laut Versteigerung Mossler vom 1/6.82
3. Zwei aneinanderstoßende Häuser mit Erdgeschoß, Hintergebäuden, Elisabethgasse n° 21, früher 19 & 21, das frühere Gasthaus du bœuf noir, erworben laut Versteigerung Loew vom 25/10.85
4. section G n° 40.p, 2 A 30 Feld, Straßburg vor dem Spitalthor, Gewand Schragenfeld, erworben laut Akt Holtzapffel vom 24/4.77
5. section A N° 259, 13 A 15 Reben Gingsheim, Nesenberg* erworben laut Kauf Ritleng pere v. 12/2.74
6. section A N° 251, 6 A 85 Reben Gingsheim zwischen den Ohlgärten, erworben laut Kauf Matter in Hochfelden vom 7/5.77
7. ca 12 A 50 Reben, Gressweiler, Goßen, 8. ca. 5,50 Reben Gressweiler vor dem Wurmberg, 9. ca. 18 Ar Feld Gressweiler Schnelling, 10. ca. 3,50 Wald, Mutzig am Gesch*, erworben laut Urkunde Rohmer in Mutzig vom 28/10.75
Gemeinschaftsschulden 923 – Kleider des Nachlasses 53
Zeitaufwand 9 Stunden

Décès, Strasbourg (n° 2210)
Strassburg am 10. August 1892. Vor dem Standesbeamten erschienen heute Anna Büchsenschütz Schwester im Diakonissenhause wohnhaft zu Strassburg im Diakonat und zeigte an, daß der Stuhlfabrikant Joseph Hummel, 41 Jahr 3 Monate alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg Elisabethengasse 19, geboren zu Barr, Unter-Elsass, Ehemann von Margaretha Karoline Woeller, Sohn des hier verstorbenen Haffners Georg Hummel und dessen zu Barr verstorbenen Ehefrau Francisca Meÿer, zu Straßburg im Diakonat am 10. September des Jahres 1892 vormittag um vier Uhr verstorben sei (i 45)

Alfred (Philippe Auguste) Hummel achète les maisons en 1909. Il épouse en 1910 Berthe Hamm, fille du cordonnier Philippe Hamm

Mariage, Strasbourg (n° 507)
Strassburg am 7. Mai 1910. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Alfred Philipp August Hummel, katholischer Religion, geboren am 9. März des Jahres 1878 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg Elisabethengasse 19, Sohn des verstorbenen Stuhlfabrikanten Joseph Hummel, zuletzt wohnhaft in Strassburg und seiner Ehefrau Margareta Karoline geborenen Woeller wohnhaft in Strassburg
2. die Berta Hamm, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 12. August des Jahres 1890 zu Strassburg wohnhaft in Strassburg Elisabethengäßchen 3, Tochter des Schuhmachermeisters Philipp Hamm und seiner Ehefrau Barbara geborgnen Woerner wohnhaft in Strassburg (i 11)



39, rue des Frères


Rue des Frères n° 39 – VI 64 (Blondel), O 327 puis section 25 parcelle 36 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Charles Holtzapffel, avocat (1848) – Bâtiment arrière détruit en 1944


La maison en octobre 2015 et en octobre 2007 – Façade arrière (avril 2013)

La maison à encorbellement de 38 pieds de long est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du secrétaire de la Chancellerie Philippe Engler. Garnier Gambs qui vient de l’acheter fait remplacer en 1635 l’ancienne porte de cave par une nouvelle un pied plus large et rectifier le mur perpendiculaire qui dépassera encore l’alignement de deux pieds. Le menuisier Jean Stratz, originaire de Vienne en Autriche, achète en 1700 la maison qui restera la propriété de ses ayants droit jusqu’en 1785. Elle est estimée à une valeur minimale de mille livres en 1723 puis de 725 livres à la mort en 1775 de Louis Propre, arrière petit-fils et seul héritier de Jean Stratz. Le boulanger Georges Volck fait réparer en 1785 le rez-de-chaussée au-dessous de l’encorbellement. Son héritière vend en 1794 la maison au musicien François Joseph Schaffner, originaire de Trænheim.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La rue des Frères entre la rue du Faisan à gauche et la rue du Ciel à droite dont la maison forme angle.

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 77 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue des Frères se trouve à gauche du repère (k) : une fenêtre, deux portes puis deux autres fenêtres au rez-de-chaussée, cinq fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. Le pignon correspondant rue du ciel est à droite de (k), suivi du bâtiment qui ferme la cour. La cour S représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (3-4) à rez-de-chaussée et un étage et le bâtiment à galeries (1-4) qui s’ouvre dans la rue du Ciel.
La maison porte d’abord le n° 24 (1784-1857) puis le n° 39.


Cour S – Soubassement (1921), Rez-de-chaussée (1985, dossier de la Police du Bâtiment)

Le maître maçon Jacques Weyer achète la maison en 1829. Ses deux fils la vendent en 1844 à l’avocat Jean Charles Holtzapffel qui la fait agrandir en 1848. Le revenu passe de 288 à 300 francs, le nombre des fenêtres au troisième étage et au-delà se maintient à treize mais celles au-dessous sont moins nombreuses (33 au lieu de 43). Ces travaux correspondent à l’aspect actuel. Le bijoutier Albert Bauer transforme en 1921 le rez-de-chaussée en posant une cloison et en revêtant le soubassement de marbre. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage le bâtiment avant et détruit entièrement le bâtiment arrière. Hugues Logel fait ravaler la façade en 1949 en décapant les pierres de taille. La locataire Odette Buchheit qui ouvre la cafétéria Au Guetteur fait transformer la devanture et aménager le rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte urbaniste Jean Mérat en 1985.
La statue du Guetteur (Münstergucker) se trouvait sur le toit jusqu’à ce que l’occupant la fasse démonter pendant la guerre 1939-1945.


Elévations (1985, dessins de l’architecte Jean Mérat, dossier de la Police du Bâtiment)
Etages rue des Frères (juillet 2023)

août 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1593 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Philippe Engler, secrétaire de la Chancellerie, et (1580) Ursule Klein – luthériens
1620* h Charles Kügler, marchand, et (1603) Elisabeth Engler – luthériens
1635 v Garnier Gambs, intendant de la halle, et (1622) Anne Marie Dieffenbecher – luthériens
1660* h Jean Jacques Gambs, greffier au tribunal de la Ville, marchand, et (1655) Marie Elisabeth Immlin – luthériens
1700 v Jean Stratz, menuisier, et (1695) Marie Dorothée Lacher – catholiques
1737 h Joseph Vivain, perruquier, et (1719) Marie Catherine Stratz – catholiques
Odile Propre, perruquier, et (1748) Antoinette Catherine Vivain – catholiques
1763 h Louis Propre, garçon perruquier, célibataire († 1774) – catholique
1775 h François Joseph Lux, perruquier, et (1752) Antoinette Catherine Vivain veuve d’Odile Propre puis (1763) Marie Dorothée Ducré – catholiques
1784 v Georges Volck, boulanger, célibataire († 1792) – luthérien
1794 v François Joseph Schaffner, musicien, et (1785) Madeleine Martin puis (v. 1791) Madeleine Mohr – catholiques
1829 v Jacques Weyer, maître maçon, et (1802) Marie Madeleine Pfister
1844 v Jean Charles Holtzapffel, avocat, et (1833) Sophie Holtzapffel
1879 h Charles Victor Holtzapffel, notaire, et (1869) Anne Molk
Sophie Eugénie Holtzapffel (copropriétaires)
1886 h Sophie Eugénie Holtzapffel (seule propriétaire)
1921 h Marie Anne Holtzapffel épouse de Lucien Auguste Délu, ingénieur civil des mines à Paris
1932* v Henri Hugendobler, tapissier, et (1912) Catherine Schellenberger
1935* Georges Haudenschild

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1723, 750 livres en 1758, 725 livres en 1775

(1765, Liste Blondel) VI 64, aux héritiers Joseph Vivain
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lux, 13 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 327, Weyer, Jean André, rue des Frères 24 – maison, sol – 1,65 ares / Weyer Jacques père Krutenau 154

Locations

1723, Jean Christophe Strintz, tonnelier
1724, Etienne Daudet, licencié en droit
1724, Georges Christophe, tailleur
1724, Guillaume van Nyversele, brodeur (manant)
1725, François Joseph Bœhm, maître de langue (manant)
1727, Jean Rohrer, cordonnier
1729, Melchior Desbordes, cordonnier
1731, Joseph Romain, tailleur
1731, Jean la Fontaine et Elisabeth Weissenstein (manants)
1732, Philippe Louis, aubergiste
1733, Jacques Le Roy, marchand
1737, Joseph Humbert, revendeur
1737, Claude François Guillemain, huissier
1740, Jean Baptiste Burilon, garde de l’accise
1742, André Bidier dit d’Orange, aubergiste, et Claudine Le Roux
1748, Sébastien Vicaire, perruquier
1755, André Botz (manant)
1779, Philippe Jacques Reichard, brasseur (cave)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 94-v
Le secrétaire de la Chancellerie Philippe Engler règle 9 sols 4 deniers pour sa maison d’une longueur de 38 pieds rue des Frères, à savoir un encorbellement (saillie de 3 pieds ½ vers le haut et 4 pieds ½ vers la ruelle), deux marches en pierre (4 pieds de long, saillie de 2 pieds 3 pouces), une porte de cave inclinée (2 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds), en outre un encorbellement (saillie de 2 pieds, 38 pieds de long)

(Bruderhofs gaß)
Philips Engler der Cantzleÿschreiber hatt vor seinem Hauß gegen Sanct Stephans Plan 38 schu lang, Oben ein Vsstoß 3 ½ schu herausser, Und Unden am Gaëßlin 4 ½ schu herauß, Zwen steinen Tritt, 4 schu lang und 2 schu 3 Zoll herauß, Ein lehenete Kellerthuër 2 ½ schu lang, vnd 2 schu herauß, Item mehr ein Vsstoß 2 schu herausser, und 38 schu lang, Soll Allmend sein und bleiben, Bessert für das Nießen xiiii ß iiii d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1635, Préposés au bâtiment (VII 1346)
Garnier Gambs qui a acheté l’ancienne maison au secrétaire des Quinze Philippe Engler place Sain-Etienne face à la demeure de Philippe Therry Bœcklin dans la ruelle Klett est autorisé à remplacer l’ancienne porte de cave (7 pieds de long, saillie de deux pieds) par une nouvelle un pied plus large et rectifier le mur perpendiculaire qui dépassera encore l’alignement de deux pieds.

(f° 40) Donnerstags 22. Octobris – Kellerßhalß am Steffans Plan
H. Werner Gambß, So H. Philippß Englersers Fünff Zehenschreibers seel: hauß am Steffans Plan geg. Philipß Dieterichs Böcklinß hoff über Am Kletten Gäßlin Kaufft, wolt den lehnenden Kellerßhalß daran, so Jetzt 7. Schuh der breÿte deß hauß nachlang, und Zwen schuh herauß, vff Allmedt breÿt, Wolt die hienweg thun, vnd die new vmb j sch. breÿter thut 8 sch an hauß v: der Maur p.penticular eben gleich machen, die 2 schuh Aber vffs Allmendt herauß behalt. Zech beede wer *ch ahn. Erkant, Vergünt v. In memorie hic ad notam genommen.

1752, Préposés au bâtiment (VII 1405)
La femme de Joseph Vivain se plaint que son voisin fait passer des chariots chargés de grands tonneaux dans la ruelle du Ciel en causant des dégâts. Les préposés demandent à Wilhelm de limiter la taille des tonneaux qu’il transporte dans la ruelle et de réparer les dégâts qu’il pourrait causer

(f° 70-v) Dienstags den 28. Novembris 1752. – Joseph Vivain Ca. Johannes Wilhelm
Joseph Vivain des Peruckenmachers frau Klagt wiederum wieder Johannes Wilhelm den Kieffer, daß er so große mit 60. biß 70. Ohmen Wein Beladene Wägen durch das Himmelreich gäßel führen laße, wordurch nicht nur die Häußer an dießem gäßel hefftig erschottert, sondern auch durch die Räder sonsten beschädiget werden, wie erst Kürtzlich an jhrer Maur und Wasserstein Naach Geschehen, Bittet jhme die durchfahrt durch dießes enge gäßel Zuuntersagen, oder wenigstens anzubefehlen, sich leichterer und nicht so schwehrer fuhren Zubedienen. Erkannt solle Wilhelm angesagt werden, in das Künfftige keine andere Wägen, als die nur 31. oder etlich und 30. ohmen führen, durch das gäßel gehen Zu laßen, mit dem anhang, daß er den Verursachenden schaden dannoch jedes mahl beßeren solle.

Le boulanger Jean Georges Volck et la femme de Joseph Vivain se plaignent à nouveau pour la même raison. La fille Wilhelm produit des certificats qui attestent la taille des tonneaux et déclare que son père a réparé à ses frais un chenal endommagé. Les préposés demandent à nouveau de limiter la charge des chariots
(f° 105) Dienstags den 10. Aprilis 1753. – Johann Georg Volck, Joseph Vivain Ca. Johannes Wilhelm
Johann Georg Volck der Beck, und Joseph Vivain des Peruckenmachers Ehefrau Klagen Abermahl wieder Johannes Wilhelm den Kieffer, daß er schwehre und breite Wagen mit Wein durch das Himmelreich gäßel gehen laße, daß ihnen, wie schon öffters geschehen, und Sie auch öfters geklagt, großer schaden dardurch Zugefügt werde, wie dann Vivain etst Kürtzlichen noch newe höltzere Waßestein naach Verführet worden. Bitten Wilhelmen für ein und Alle mahl die schwehre fuhren Zuuntersagen.
des Beklagten Tochter im Nahmen deßen Zugegen producirt dreÿ Zoll Zedul über dreÿ Wägen, die er Vor wenig tagen hat führen laßen, wovon Zweÿ jeder 35. und der dritte 45. Ohmen besaget, welches ja Keinen außerordentlichen Last außmacht. Belangend den Waßerstein Naach, solchen hat jhr Vatter bereits wieder machen laßen. Bittet Klägere mit ihrer Klag abzuweißen. Erkannt, solle Wilhelm mehr nicht als 30. biß 40. Ohmen Wein auf einem Wagen führen Laßen, und allen Schaden der durch seine fuhren Verursacht wird, ersetze, und guth thun.

1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon Michel Müller est autorisé au nom du perruquier François Joseph Lux à poser une marche de la cave sur le communal et à la recouvrir au niveau du pavé

(f° 170-v) Dienstags den 14. Januarii 1777 – Frantz Joseph Lux, Perr.
Mr. Michael Meÿer, der Maurer, nôe. Frantz Joseph Lux, des Peruquenmachers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung in der bruderhoffgaß gelegen einen Kellertritt ein Schuh breit heraus auf das Allmend zu machen und solchen dem Pflaster Zugleich zu decken. Erkannt, mit dem Anhang Willfahrt, daß an der Behaußung selbst nicht die geringste Reparation gemacht werde.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Marc Sporer est autorisé au nom du boulanger Georges Volck à réparer le rez-de-chaussée au-dessous de l’encorbellement

(f° 256) Dienstags den 19. Aprilis 1785. – Georg Volck der Beck
Mr Marx Sporer, der Maurer, nôe Georg Volck, des Becken, bittet zu erlauben deßen Behausung in der Bruderhoffs Gaß gelegen, au Rez de chaussée unter dem Überhang ausbessern Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1723 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, un atelier de menuisier où se trouve un fourneau, un vestibule, une cave en partie voûtée en partie solivée, un bûcher, une buanderie, un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, comble couvert de tuiles plates, cave voûtée, puits, petite cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue des Frères (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 47 / 24
Schaffner
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 116 case 3

Weyer Jacques père, rue Krutenau N° 154
Weyer André rue du Noyer (subst.on pr. 1845)
Holtzapffel Jean Charles, Avocat rue de la mésange 8 (subst. 1846)

O 327, maison, sol, R. des frères 24
Contenance : 1,65
Revenu total : 288,86 (288 et 0,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 13

O 327, maison
Revenu total : 300,86 (300 et 0,86)
Folio de provenance : R.on
Folio de destination :
Année d’entrée : 1848
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 13
1848 Augmentations – Holtzapfel Jean Charles f° 116, O 327, maison, revenu 12, Aug.tion de Construction

Cadastre napoléonien, registre f° 26 f° 94 case 1

Holtzapfel, Jean Charles, rue de la Mésange 20
1888/89 Holtzapfel, Eugenie Sophie, Fräulein Rentnerin

O 327, maison, sol, Rue des frères 39
Contenance : 1,65
Revenu total : 300,86 (300 et 0,86)
Folio de provenance : (116)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 13

Cadastre allemand, registre 30 p. 328 case 5

Parcelle, section 25, n° 36 – autrefois O 327
Canton : Bruderhofgasse und Himmelreichgäßchen N° 39 bezw. N° 1 – Rue des Frères, Rue du Ciel
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / sol, maison et bât. acc.
Contenance : 1,66
Revenu : 2100 – 2800
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1923), compte 562
Holtzapfel, Eugenie Sophie
gelöscht 1923

(Propriétaire à partir de l’exercice 1923), compte 4483
Délu Lucien Auguste ingénieur civil des mines épouse Marianne née Holtzapffel à Paris
1932 Hugendobler Henri tapissier et son épouse Catherine née Schellenberger chacun pour moitié / en communauté de biens
1935 Haudenschild Georges son épouse
(2718)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 183 des Freres p. 298

24
Pr. Volck, Jean Georges
loc. Lux, François Joseph, Perruquier – Vignerons
loc. Spindler, Xavier, tailleur – tailleurs
loc. Kobler, Pierre, faiseur de figures en Cire – Echasses
loc. Dilli, Michel, Tisserant (Man. temporal) – [biffé] Manant
loc. Fiand, Catherine, fille – Manante
loc. Meyerin, Brigitte, fille – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Bruderhofgasse (Seite 20)

(Haus Nr.) 39
Burck, Uhrenmacherm. 01
Riffelmacher, Friseur. 01
Richter, Oberveterinär. 1
Hecky, Kupferschmied. 2
Steinhilber, Schutzm. 2
Oehm, Schieferdecker. 3
Wagner, Schutzmann. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 319)

39, rue des Frères (1893-1989)

Le bijoutier Albert Bauer fait transformer en 1921 le rez-de-chaussée en posant une cloison et en revêtant le soubassement de marbre. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage fortement le bâtiment. Hugues Logel fait ravaler la façade en 1949 en décapant les pierres de taille. La locataire Odette Buchheit qui ouvre la cafétéria Au Guetteur fait transformer la devanture et aménager le rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte urbaniste Jean Mérat en 1985.

Emile Zimmermann (Institut graphique, 1895)
Salon de coiffure de J. Riffelmacher puis (1907) Charles Heitzmann
Albert Vogelbacher, horloger (1910, 1912), Albert Bauer, bijoutier (1918), Louis Tuchband, horloger (1925)
Atelier de repassage Kuhne (1913) – Atelier H. et A. Fuchy (1924) – Teinturerie de l’Est (1930), Henri Hugendobler, tapissier (1932)
Le Pigeon Voyageur (vêtements de travail, 1961) – Sports Europe (vêtements, 1965-1984)
1964 – Edouard Pinot débit de boissons de première catégorie
Café, Odette Buchheit, Boyer (1985), 1988 Alain Jacquot (1988), Camille Vogel (1989)

Sommaire
  • 1893 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Riffelmacher l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs. – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1893
  • 1895 – Emile Zimmermann (Institut graphique) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au deuxième étage (libellé, Graphische Anstalt) – Autorisation – L’enseigne est posée à plat à l’arrière de l’alignement légal, novembre 1895
  • 1895 – Le maire notifie la veuve Holtzapfel, propriétaire, de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, février 1896
  • 1897 – Le maire notifie Sophie Holtzapfel, demeurant 20, rue de la Mésange, de faire ravaler la façade – Les deux façades sont repeintes, octobre 1897.
  • 1895 – Rapport suite à un incendie dans les combles. Les causes de l’incendie sont inconnues – Les réparations sont terminées, juin 1898
  • 1907 – Charles Heitzmann informe la Police du Bâtiment qu’il a repris le salon de coiffure de J. Riffelmacher
  • 1907 – Le maire notifie la demoiselle Sophie Holtzapfel, demeurant 20, rue de la Mésange, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1907
    Le maître maçon Sigel (12, grande rue des Dentelles) demande l’autorisation de poser un échafaudage – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1907
  • 1910 – L’horloger Albert Vogelbacher demande au commissaire de police l’autorisation de fixer une horloge (80 centimètres sur 50) – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation de poser une enseigne en forme d’horloge
  • 1913 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. A. Schaller demande l’autorisation de poser deux panneaux portant des inscriptions. – Le maire délivre l’autorisation – Schaller a entre temps quitté sa famille pour se rendre à Paris. Le salon de coiffure est fermé.
  • 1912 – L’horloger Albert Vogelbacher qui vend désormais aussi des articles d’optique demande l’autorisation de poser une enseigne en forme de pince-nez – Autorisation – L’enseigne est posée, mars 1913
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire Holtzapfel, rentière, demeurant 20, rue de la Mésange – Locataire principal, coiffeur – Rien à signaler
    1907. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1915, Commission des logements militaires. Remarques en cinq points – Travaux terminés, août 1915
  • 1913 – La veuve Kuhne demande si le local convient à une laverie et un atelier de repassage – La Police du Bâtiment déclare qu’il n’y a aucun inconvénient. – L’atelier de repassage est ouvert, octobre 1913.
  • 1913 – Le maître couvreur Edouard Reimund demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Les droits ne sont pas réglés, 1914. Reimund est soldat en garnison à Kiel, il est inconnu au 2, rue du Brochet où ses parents habiteraient, 1915 – L’enseigne n’a pas été posée
  • 1918 – Le bijoutier Albert Bauer demande une autorisation pour une enseigne plate déjà posée – L’enseigne plate ne dépasse pas de l’alignement
  • 1921 – La Police du Bâtiment constate d’Albert Bauer fait des transformations au rez-de-chaussée (poser une cloison, transformer la cheminée et revêtir le soubassement de marbre)
    Le marbrier Charles Mages (rue du Cimetière près du Polygone) déclare avoir revêtu le soubassement – Autorisation – Dessin
  • 1924 – H. et A. Fuchy demandent l’autorisation d’installer des machines. L’inspection du travail donne son accord – Le maire autorise le sieur Fuchy à installer des machines dans son atelier – Dessin du tour et de la perceuse
  • 1927 – Le tailleur Siebering demande l’autorisation de poser une enseigne plate (30 centimètres sur 20)
  • 1925 – L’horloger Louis Tuchband demande une autorisation pour une enseigne perpendiculaire déjà posée – Autorisation
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que la Teinturerie de l’Est (3, rue du Noyer) a fait poser sans autorisation une enseigne – Demande de poser quatre enseignes – Autorisation de poser une enseigne plate au-dessus de la devanture
  • 1932 – La Police du Bâtiment constate que le tapissier Henri Hugendobler a fait poser sans autorisation une enseigne
  • 1941 – Le mécanicien Robert Althauser se plaint que le propriétaire a coupé l’eau courante – La Police du Bâtiment répond point par point aux remarques du plaignant
  • 1945 – Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage fortement le bâtiment. Certificats de sinistré remis à Georges Fiesel (locaux commerciaux, atelier), Hugues Logel
    1946 – Philippe Willgaens (50, rue des Bains à Rosheim) demande un certificat pour son logement au troisième étage – Le logement a été entièrement détruit
  • 1946 – Hugues Logel (4, rue Aufschlager à la Meinau) demande confirmation des alignements pour pouvoir reconstruire ses ateliers. Le ministère doit confirmer les alignement avant toute construction définitive.
    1949 – Le même demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour faire ravaler la façade. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de faire décaper les pierres de taille – Travaux terminés, septembre 1949
  • 1948 – Hugues Logel demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sur fond rouge (libellé, Ameublements) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Dessin – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée
    1949 – Nouvelle demande – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre 1949
  • 1961 – Le Pigeon Voyageur (Appourchaux et Compagnie, à Béthune, manufacture de vêtements de travail) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation accordée à Louis Rauffer au nom de la S.A. Le Pigeon Voyageur – L’enseigne est posée, décembre 1961
    1964 – Le gérant déclare avoir retiré l’enseigne
  • 1964 – Edouard Pinot (6, rue de la Tuilerie à Eckbolsheim) demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons de première catégorie. Le magasin de vêtements sera transformé en débit de boissons qui comprendra une salle de dégustation (48 m²), une autre salle (48 m²) et un seul cabinet d’aisance, un deuxième devra être aménagé.
  • 1965 – Le sieur Schneider (rue Levrault à la Meinau) dépose un permis de construire pour transformer la façade. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    La société J. Gremmel et Compagnie (constructions métalliques, 239, route de Schirmeck à la Montagne-Verte) transmet les plans. La Division V estime que la demande de la Division VI de réduire la largeur des devantures n’est pas pertinente puisque les plans ont été approuvés par l’architecte des Bâtiments de France et que les devantures se trouvent à l’arrière de l’alignement. – Le maire accorde le permis de construire, avril 1965 – Travaux terminés, avril 1965
  • 1965 – Sports Europe demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable après avoir vu l’enseigne déjà posée – Le maire délivre cependant l’autorisation
  • 1968 – Le maire demande à Hugues Logel de faire ravaler la façade – Devis (Jean-Paul Claus à Truchtersheim) – Le Comptoir des entrepreneurs autorise l’ouverture de crédit sur le Fonds national d’amélioration de l’habitat
    1969 – Hugues Logel est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1970 – Sport Europe demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire (Skis Rossignol) – Autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’enseigne plate est posée
    1985 – La redevance annuelle n’est pas encaissée
  • 1985 – Odette Buchheit (demeurant 94, route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser des enseignes à sa cafétéria Au Guetteur, en référence à la statue Münsterguecker qui était fixée sur le pignon du bâtiment en direction de la cathédrale – Le propriétaire Hugues Logel autorise les travaux – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour les enseignes sous réserve de modifier le néon bleu – L’enseigne est posée, février 1986
    1985 (novembre) – Déclaration d’ouverture (90 m²)
    1986 (janvier) – Rapport de la Commission de sécurité
    1985 (juin) – Odette Buchheit demande l’autorisation de transformer la devanture et d’aménager le rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte urbaniste Jean Mérat (8, rue Ernest Munch) – Notice de sécurité (cafétéria recevant environ 55 personnes, 4 à 5 employés, hauteur du local 2,75 mètres) – Description des travaux
    1985 (août) – Rapport de la Commission de sécurité – Compte rendu d’une réunion à laquelle participent les représentants de la Police du Bâtiment, ceux du Service d’architecture, l’architecte, le propriétaire du fonds (Odette Buchheit), le directeur de la cafétéria (Boyer) et l’installateur de la cuisine (société Henninger) – Les piliers en grès devraient être restaurés
    1985 (septembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1985 (octobre) – Le préfet accorde le permis de construire – Déclaration d’ouverture de chantier. L’ancienne devanture est déposée, de même que le dallage et les cloisons intérieures.
    1986 (janvier) – Déclaration d’achèvement des travaux
    1986 (février) – Réception finale – Certificat de conformité, avril 1986
    1986 (janvier) – Courrier du préfet. Odette Buchheit demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de boissons Au Guetteur en y transférant la licence IV du débit Au Pêcheur, sis 70, rue des Jardiniers
  • 1985 – Le locataire Tambuté (troisième étage) se plaint que la cheminée n’a pas de tirage – La Police du Bâtiment renvoie l’affaire au gérant, l’Immobilière du Parc. Elle constate en avril 1986 que les travaux de réfection ne sont pas faits. L’Immobilière du Parc promet de faire faire les travaux, juillet 1986
  • 1988 – Courrier du préfet. Alain Jacquot (2, impasse de la Chapelle à Reichshoffen) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de boissons Au Guetteur en y transférant la licence IV du débit A la Fleur, sis 335, route de Colmar – Rapport de la Commission de sécurité
  • 1989 – Le notaire Martin Diener (7, place de Bordeaux) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire S.C.I. Les Frères (17, avenue de l’Opéra à Paris I)
  • 1989 – Courrier du préfet. Camille Vogel (né à Cognac en 1939, demeurant sur place) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Guetteur – Rapport de la Commission de sécurité – Le préfet délivre à Camille Vogel l’autorisation d’exploiter le débit au Guetteur en qualité de gérant, mai 1989
  • 1989 – L’entreprise Alfred Hilgert (52-a rue Himmerich) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 853)

La maison arrière a été entièrement détruite, la maison avant endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. La déclaration est faite par la femme de Hugues Logel qui est mobilisé aux armées. Elle demeure à Neuwiller-lès-Saverne

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 35
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Bruderhofgasse 39
Logel Hugo
Quartier : Place de la Cathédrale

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Um’s Münster
Anwesen : Bruderhofgasse Nr 39
Register Nr. 35
Fliegerschaden vom 11.8.1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Bruderhofgasse Nr. 39, Innenstadt
Eigentümer : Logel Hugo u. d. Ehefrau Martha Logel
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus, Hinterhaus, Geschäftshaus, Werkstattgebäude
Hugo Logel z. Z. Wehrmacht, seine Ehefrau ist umquartiert nach Neuweiler, Hauptstr. 51. b/Zabern
2. Beschädigte Gebäudeteile : Hinterhaus total zerstört, Vorderhaus beschädigt
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Vorderhaus, Dach, Fenster u. Türenreparatur, Ausbesserung der Wände aussen und innen
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw. Es sind alle drei Wohnungen beschädigt
Wohnungen 3, unbewohnbar 2
Geschäfte 1, benutzbar, nach reparatur
Werkstätten 1, benutzbar, nein
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar – Die Wohnungen können nach Reparatur wieder benutzt werden. Hinterhaus mit 3 Wohnungen u. werkstatt ist total zerstört
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 13. August 1944
Unterschrift : Jm Auftrage von Hugo Laugel u. d. Ehefrau Josef Logel, Aufschlagerstr. 4. (unterzeichnet) Josef Logel

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 854)

Autre déclaration moins précise, non signée

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 34
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Bruderhofgasse 39
Logel Martha
Quartier : Place de la Cathédrale

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Um’s Münster
Anwesen : Bruderhofgasse Nr 39
Register Nr. 34
Fliegerschaden vom 11.8.1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Bruderhofgasse Nr. 39, Innenstadt
Eigentümer : Logel Martha u. d. Ehefrau Martha Neuweiler, 51. b/Zabern
1. Gebäudebeschrieb : Totalschaden
2. Beschädigte Gebäudeteile : Vorderhaus
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Fensterrahmen, Scheiben, Türen, Maurwerk, Wasserleitung und Kloset
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw. Es sind alle drei Wohnungen beschädigt
Wohnungen 6, unbewohnbar 2
Geschäfte 2
Werkstätten 1, benutzbar, nein
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 14. August 1944
Unterschrift : (non signé)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 320)

39, rue des Frères, statue du Münsterguecker (1964-1966)

La statue Münstergucker se trouvait sur le toit du 39, rue des Frères. Le service d’architecture de la Cathédrale l’a démontée à la demande de l’autorité d’occupation pour la mettre dans le couloir de la maison, propriété de Hugues Logel qui a voulu la remettre en place en juillet 1953. L’affaire n’a pas eu de suite parce que les subventions qu’il sollicitait lui ont été refusées. Le propriétaire a restauré la statue qu’il a placée dans son jardin sis 4, rue Aufschlager à la Meinau. Hugues Logel donne en octobre 1965 son accord écrit pour que la Ville remette la statue à son emplacement initial à condition que la Ville se charge de tous les frais mais refuse de céder la statue à la Ville. Les tractations sont suspendues en juillet 1966.

Sommaire
  • 1964 – La statue Münstergucker se trouvait sur le toit du 39, rue des Frères. Le service d’architecture de la Cathédrale l’a démontée à la demande de l’autorité d’occupation pour la mettre dans le couloir de la maison, propriété de Hugues Logel, demeurant 4, rue Aufschlager à la Meinau, qui a voulu la remettre en place en juillet 1953. L’affaire n’a pas eu de suite parce que la subvention qu’il sollicitait auprès du Service des monuments historiques lui a refusée, la statue n’étant pas classée, de même que celle auprès de la mairie et du ministère de la construction. Hugues Logel a fait restaurer en 1960 la stuatue qu’il a placée dans son jardin à la Meinau. Il n’est pas opposé à ce qu’elle soit remise à son ancien emplacement, à condition qu’il ne lui en coûte rien.
  • 1965 – Extrait du compte rendu de la réunion du 14 septembre 1965 concernant l’amélioration de l’aspect de la Ville. M. Will déclare que la statue ébréchée (300 kg) a été restaurée que qu’elle s’abîmerait par les intempéries. Il suggère que l’Œuvre Notre Dame en fasse une copie à remettre en place. La division V est chargée de prendre contact avec le propriétaire.
    1965 (octobre) – Hugues Logel donne son accord écrit pour que la Ville remette la statue à son emplacement initial à condition que la Ville se charge de tous les frais et rembourse la restauration de 1960.
  • 1966 – Extrait du procès verbal de la réunion du groupe de travail Rayonnement de Strasbourg, 17 mars 1966. Le maire est d’avis de ne pas remettre la stuatue en place mais de maintenir l’offre faite à Hugues Logel de racheter l’original.
    1966 (juin) – Hugues Logel s’en tient à son accord précédent et refuse de céder la statue à la Ville.
    1966 (juillet) – Le Secrétariat général décide de cesser toute nouvelle tractation avec le propriétaire

Autres dossiers

816 W 319, immeuble d’habitation, atelier, restaurant, commerce (1893-1989)
927 W 379, immeuble d’habitation, commerce (1991-1996)
927 W 380, dossier de sécurité (1993-1995)
1198 W 2683, changement des menuiseries (1995-1997)
688 W 1885, modification de la façade, refus (2012)


Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du secrétaire de la Chancellerie Philippe Engler
Philippe Engel épouse en 1580 Ursule, fille de Paul Klein, secrétaire au Grand Sénat

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 277, n° 20)
1580. Dominica Cantate. Philips Engler Cantzleÿ verwandter vnnd Jungfraw Ursula, herr Paulus Kleinen grossen Rathschreibers seligen nachgelaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 17. Maÿ (i 144)

Philippe Engler, secrétaire des Quinze, et son gendre Charles Kügler, marchand, hypothèquent la maison au profit de Jean Schaller, secrétaire des Quinze

1610 (xv tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 38
(Inchoat. in Proth. fol: 38.) Erschienen der Ehrenvest vnd fürnemme Herr Philippus Engler fünffzehen schreiber vnd herr Carle Kügler d. handelsmann sein dochtermann burger zu Straßburg,
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Johann Schallers XV schreibers burgers zu Straßburg – schuldig seÿn 400 guldin zu 15 batzen gerechnet
Zum vnd.pfnd eingstzt vnd verlgt , hauß vnd hoffestatt, mit Allen Ihren gebeuen & gelegen Inn d. St. St. vnd.halb des Bruderhoffs, einseit neben hannß Christoff Grebis dem goldschmÿdt And.seit ein Eck dem gässell, hind. vff J: hannß Cunrad Böckleins selig witwe stoßend, davon gnd xij gl gelts Ablösig mit iij C gl dem mehren Spittal, Sunst ledig eÿgen

La maison revient à Charles Kügler qui épouse en 1603 Elisabeth, fille de Philippe Engler

Mariage, cathédrale (luth. p. 123)
1603. Dominica den 16 post Trinitatis. Carolus Kuchler vnd Elisabeth H Philipps Englers dochter (i 64)

Le tuteur des enfants de Charles Kügler vend la maison à Garnier Gambs, intendant de la halle

1635 (10. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 62-v
Wir ut spâ [Clauß Ludwig Wormbser der Meister &] erschienen ist vnser Burger Conrad Meÿer Schaffner zu S. Stephan alß von vns geordneter Vogt vnsers Burgers Carol Küglers Kindern (verkaufft)
auch vnserm Burger vnd verordnetem Kauffhauß verwalter Werner Gambsen so Zugegen
hauß, hoffstat vnd Höfflin, mit allen anderen ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. auff S. Steffansplan ist einseit Ein Eck am Himmelreichgaßlin, anderseit neben Christoff Hellman gewesenen Biersieder, hinden vf ein gehörig so vnserm lieben geheimen Mitrahts freünd und dreÿ Zehener herren Hanß Gambsen deß Käuffers Brudern Zustendig stoßend, dauon gehen Jährlich auff Luciæ et Otiliæ Sÿben pfund, 17 schilling 6 pfenning Zinses dem Mehrern Spitahl alhie in hauptgut mit 157 pfund 10 schilling So dann Sÿben pfundt Zehen schilling d gelts vff Fabiani et Sebastiani besagtem Spitahl mit 150 Pfund d abzulösen – Vnd were diser Kauff vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 342 pfund

Fils de Garnier Gambs, Garnier Gambs épouse en 1622 Anne Marie, fille d’André Dieffenbecher
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 451 n° 1429)
1622. Dominica Septuages. 17. Febru. Johannes Wernhard Gambs der Handelsman, Und Jungf. Anna Maria H. Andres Dieffenbechers Tochter (i 473)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 128) 1622. Dominica 70 den 17. febr. Hans wernhard gams der Handelsman, H. werner gamsen sohn, vnd J. Anna Maria H Andres dieffenbächers tochter, eingesegnet Zu S. Thoman zinstag 26. febr.( i 69)

Garnier Gambs est nommé intendant de la halle le 16 décembre 1629.
1629, Conseillers et XXI (1 R 111)
Kauffhauß Verwalter ersetzt Werner Gambß. 273. Mittwoch den 16.ten Decembr. 1629.

Garnier Gambs se démet de ses fonctions à la halle en octobre 1635
1635, Conseillers et XXI (1 R 118)
153. Montags den 19. 8.bris – Werner Gambß Kauffhaus Inspection
H. Wencker als Fünffzehenmeister Zeigt ahn, daß Werner Gambs, Seine Kauffhaus Inspection ahm nechst verschiennen Sambstag resignirt stehe also Zur Mgh. was dabeÿ Zuthun. Erk. Solle vff der Zünfften vmbgekhundt werden sich darumb geschrieben Zugeben.

Autres mentions de Garnier Gambs dans les registres du Magistrat. Il est nommé marguillier à Saint-Nicolas en 1654.
1630 Conseillers et XXI (1 R 112) Joh: Werner Gambß vmb erlaubnis 12. Centn. pulver Zuvekhauffen. 66.
1631 XV (2 R 57) Andres Dieffenbecher und sein Schwager Hanß Werner Gambß. pt° Pulvers 126.
1632 XV (2 R 58) Werner Gambß Kaufhauß verwalter. 245. 248.
1634 Conseillers et XXI (1 R 116) Hanß Werner Gambß. 256. Werner Gambß vmb pulver abführen lassen
1645 XV (2 R 66) H. Hans Werner Gambß. 59. pt° Pulvermühl
1650 XV (2 R 69) H. Hanß Werner Gambß. 233. pt° Pfenningthurn Zinß
1654 Conseillers et XXI (1 R 137) Johan Werner Gambß Würdt Kirch. Pfleger zu St Niclaus. 94.
1656 XV (2 R 74) H. Johann Werner Gambß. 20. umb compensation

La maison revient à son fils Jean Jacques Gambs, docteur en droit.
Jean Jacques Gambs hypothèque la maison au profit de son fils marchand Jean Daniel Gambs

1697 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 155-v
H. Johann Jacob Gambß, beeder Rechten Doctorandus
in gegensein Hn Johann Daniel Gambßen, deß Handelßmanns seines leiblichen Sohns, wegen außweisung seines Mütterlichen und rest heurathsguths nach gehaltener Abrechnung schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, Hauß, und höfflein, sambt dero hoffstätten und allen übrigen deren gebaüen, rechten und Zugehörden allhier vnden in der Bruderhoffsgaß geg. dem Stephans Plan, so einseit ein eck am Himmelreichgäßlein anderseit neben (-) dem Schneider hinden auff H. Jacob Christoph Mader J.U.Dr. und Ambtschreiber zu Waßlen und Marlenheim stoßend gelegen behaußung [non signé]

L’étudiant en droit Jean Jacques Gambs hypothèque la part de maison qui lui est échue dans la succession de son père

1698 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 239-v
H. Johann Jacob Gambß, beeder Rechten Candidatus
in gegensein /:salv. tit:/ Herrn Johann Henrich Feltzen, JU. Ductoris & Professoris
Ein hundert pfund (…), Ferner deßen Eÿgenthumb, und antheil od. Capital an od. auff der gambßischen am Himmelreich gäßel beÿ St. Stephans plan gelegenen behaußung, so Jhme H. Gambßen beÿ abtheilung Vätterlicher Verlassenschafft umb 170 lb zugetheilt word., (…)

Le licencié de médecine Jean Frédéric Gambs hypothèque la part de maison qui lui est échue dans la succession de son père

1699 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 408-v
H. Johann Friderich Gambß, Medicinæ Licentiatus
in gegensein /:tit:/ Herrn Johann Heinrich Feltzen, JU Doctoris et Professoris
cedirt Erstlich 100 pfund (…),
Ferner deßen Eÿgenthumb, vnd antheil oder Capital an oder auff der Gambsischen am himmelreichgäßel beÿ St. Stephansplan gelegenen behaußung, so ihme Hn Gambßen beÿ abtheÿlung Vätterlicher Verlassenschafft umb 158 lb Zu getheilt word.
Mehr die helffte an Zehen Fürtelen weitzen und rocken (…)

Les héritiers Gambs vendent la maison au menuisier Jean Stratz. En marge, quittance remise en 1731 au perruquier Joseph Vivain

1700 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 384-v
H. Johann Heinrich Feltz, J. U. Doctor & Professor, Und H. Johann Daniel Gambß der handelsmann, beede für sich selbst, und im Nahmen H. Johann Friderich Gambßen, Medicinæ Licentiatj
in gegensein Johannis Stratzen, deß Schreiners (unterzeichnet) Johannes Stratz
hauß, hoffstatt, und höfflein, mit allen anderen Ihren Gebaüen, begriffen, weiten, Zugehördten, Recht. Und Gerechtigkeiten, allhier auff St. Stephans plan so einseit ein Eck am Himmelreichgäßlein, anderseit neben Johann Diel dem Schneider, hinten auf H. Jacob Christoph Madern E.E. großen Raths alten beÿsitzern stoßend gelegen – um 600 pfund
[in margine :] in gegensein. Joseph Vivain, Peruquenmachers und eigenthumbs besitzers hingegen beschriebenen haußes (Quittung), den 1. oct. 1731

Fils du charpentier Michel Stratz de Vienne en Autriche, le menuisier Jean Stratz et sa fiancée Marie Dorothée Lacher, fille du tailleur Jean Lacher de Sonthofen en Allgäu, achètent le droit de bourgeoisie le 20 novembre 1694
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1140
Johannes Stratz der ledige schreiner von Wien in Österreich, weÿl. Michael Stratzen gewesten Zimmermanns daselbst hinterm. Ehl. sohn empfangtt das burgerrecht Vor sich per J gold.fl. 16 ß so Er bereits auf dem Pfenningth. erlegt * seine Verlobte aber Maria Dorothea Lacherin Von sundhoffen inn Algöw, Johann Lachern schneiders daselbst Ehl. tochter gratis, seind beede noch ledigen standts vnd werden beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth diennen. Jur. d. 20. 9.bris. 1694.

Jean Stratz de Vienne épouse le 30 mai 1695 Marie Dorothée Lacher, originaire de Sonthofen dans le diocèse d’Augsbourg.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 30-v)
Die 30. Maÿ Anni 1695 (…) Copulati sunt honestus Juuenis Johannes Stratz viennensis ex austriâ et pudica virgo Maria Dorothea Lacherin Ex Santhouen In Algaw dioecesis Augustensis vulgo Augsbourg (i 32)

La tribu des charpentiers refuse à Jean Stratz la permission d’engager des compagnons parce qu’il n’a pas fait son chef d’œuvre. Il demande le premier février 1697 aux Quinze de lui accorder des compagnons français jusqu’à ce qu’il ait reçu des subsides de son pays natal pour faire son chef d’œuvre. L’enquête montre que Jean Stratz travaille à Strasbourg depuis 1688 dont presque un an chez les menuisiers municipaux et un an et demi chez Jean Henri Kauffer. Il a été un temps porté sur la liste noire et a récemment été malade. Le règlement stipule qu’il est interdit pendant vingt-quatre ans à un menuisier qui n’a pas fait son chef d’œuvre d’engager des aides. Le préteur royal est d’avis que le chef d’œuvre des menuisiers consiste, par économie non pas en une armoire entière mais en la moitié d’une armoire qui permettra de juger des qualités d’un candidat. Il estime par ailleurs qu’on peut autoriser le pétitionnaire à engager des aides français comme dans d’autres métiers comme les tailleurs et les cordonniers. Les Quinze se rangent à l’avis du préteur royal.
Jean Stratz demande trois semaines plus tard la permission d’engager un compagnon allemand. Les Quinze le renvoient à leur précédente décision.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 273-v) Sambstags den 15. Xbris – Johann Stratz E.E. Handwerck der Schreiner
Johann Stratz d. burger und schreiner alhier, per Künast, cit: per sched: E. E. Meisterschafft der Schreiner Obermeister, Weilen citirte dem principalen Wegen Nicht Verfertigten Meisterstücks, welches er doch beÿ Wied: beßer sich anmassenden Zeiten und Wann der das Mittel Von Wien inn Österreich haben Kann machen Will, Kein Frantzösisch gesind Zu fürdern vergönnen wollen, er aber mit Zimlicher arbeit beladen, als bitt er und.thänig, hierinnen gn Zu dispensiren Und, Wo nöthig, Zu mehrerm bericht deputationem gn. Zu erkennen. S. cit: præsens berichtet, daß Implorant beÿ E. E. gericht mit handtreu an eÿdes statt gesind halten wolle, bitt es dabeÿ Zu lassen, jedoch setzt manns der Deputation halten, K. bitt Wie vor. Erk. gebettene Deputation Willfahrt. Ober handwercks Hh.

1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
(f° 19-v) Freÿtag den 1. Februarÿ – Johann Stratz E.E. Handwerck der Schreiner – Meisterstück der Schreiner soll ein halber Kasten seÿn
Obere handwercks Herren lassen per Herrn Schragen referiren, daß Johann Stratz d. burger und schreiner alhier, jnn einem gehaltenen Recess geklagt daß E. E. Meisterschafft der Schreiner ihme nicht gestatten Wollen, daß er Frantzösisch gesind fürdere, Weilen er d. Meisterstück Nicht gemacht, da daß er sich darzu verstanden habe, sobalden er einige Mittel ex patria bekommen werde, darauff gegenth. M.schafft replicirt, daß Kläger beÿ E E. gericht mit handtreu ane eÿdes statt angelobt habe, Vor Verfertigung des Meisterstücks Kein gesind Zu halten, Anbeÿ gebetten, sie dabeÿ Zulassen. Als mann Klägern Ferners mündlich gehört, habe er Vermeldt, daß er schohn seith a° 1688. alhier seÿe, Und fast ein jahr beÿ der Statt Schreiner beÿ 1 ½ jahren beÿ Hannß Heinrich Kauffer jnn d. Kieffergaß, und fast ein jahr beÿ dem büttel Auff der Zimmermeuth Stube, geschafft habe, daraufff die Meisterschafft /:inn dero nahmen Christian Kuhn, Georg Kaim, Hanß Heinrich Buck und Hartwig Grißer erschienen:/ geantworthet, daß gegner Nach d. hand hin und wider gestört habe, und als er deßwegen jn d. schwartz buch geschrieben worden, mann ihme Zugesprochen habe, sich mit d. gesellschafft Zu vergleichen, der endlichen sich mit ihro abgefunden, beÿ gericht Zweÿ Finger auffgehoben, und geschwohren habe, keine Gesellen Zu Fördern, deß. ohngeachtet er nicht nur Frantzosen, sondern Auch Andere Fördere, und dadurch andere Meistern d. brod wegnehme, d er doch wohl wüßte, Wie jnn seinen Vatterland Zu Wien d. gesind seÿe, Auff Welches hin er Versprochen, jnn einem jahr d. Meisterstück Zu machen, und inn zwischen Kein teutsch gesind Zuhalten, allein habe die Meisterschafft replicirt, daß die 24.er, deren nah acht weren, Kein Frantzösisch gesind Fördern dörffe, Und daß besorglich sie es ebenmäßig begehren würden, Neben dem d. Meiste theil von der Meisterschafft Frembd were, Und dennoch ein jeder Von ihnen d. Stuck hätte verfertigen müßen. Als Kläger solches gehört, habe er sich dahin erbetten, daß Wann mann ihn darlegen Würde, er d. Stuck auff d. Frühjahr machen wolte. Die Meisterschafft aber habe gedachtt, daß er es dennoch nicht præstiren Könte, darmit sich die conferentz geendigt.
Beÿ der deliberation habe mann gefunden, daß Implorant ein burger, Zünfftig, die Zeiten schwehr, Und er ein guter Arbeither seÿe, Auch ein schwehre Kranckheit außgestanden, Und d. burgerrecht ihn viel gekostet habe, jedoch Wolle mann d. Mghh. lediglich überlassen, Was d. Meisterstück an sich selbsten betrifft, so habe einer ein halb jahr Zeit dazu, Wann er aber Fleißig seÿn will, so könne er es inn 16. Wochen, Wie die Meisterschafft berichtet, machen, Liße darauff den Articul so darüber besagt, Und Fol. 10. jnn den Articul Buch ich befindet, ab, dahin Zielend, daß der, so das Meisterstück Nicht gemacht, vor complirung 24. jahr Weder Gesell Noch Lehrjungen haben solle.
Herr Prætor Regius sagt, Er halte dafür, daß was das Meisterstück betrifft, darauff so viel d immer möglich Zu halten, Und daher den Imploranten Zu Verfertigung deßelben eine gewiße Zeit, als d. Frühjahr, anzusetzen seÿn werde, Wann er alsdann die Mittel nicht beÿ d. hand hat, Und Niemand ihn darleg. will, so werde die exception platz haben müßen. Allein seÿe beÿ dießer gelegeheit Zu erinnern nöthig, daß die schreiner sich nicht mehr mit Verfertigung eines gantzen Kastens beschleppen, sondern nur einen halben machen sollen, dann, Seines erachtens, einer Zu einem Halben Kasten sein Kunst sowohl als an einem gantzen sehen laßen könne, Und, Wann d. Implorant nur einen halben Verfertig. will, so werde ihne An die hand Zu gehen, und beÿ ihne der Anfang Zu machen seÿn. Betreffend die Frantzösische gesind, könne man dem schreiner sagen, daß Wie beÿ Anderen Handwerckern als schneidern, schuhmachern & deßwegen dispensirt Worden, so beÿ dießen Fall auch Zu dispensiren hätten. Erk. Gefolgt

(f° 46) Sambstag den 23. Februarÿ – Johann Stratz ca. E.E. Handwerck der Schreiner
Johann Stratz d. burger und schreiner alhier, per Künast, cit: per sched: E. E. Mschfft d. Schreiner pl. bedanckt sich Zuforderist und.th. jüngst ertheilten bescheids, und Weilen er ane statt des von Mghh. auffgegebenen halben Meisterstücks das gantze auff d. jahr machen Will, als bitt er allein biß dahin ihme einen teutschen gesellen Zu vergönnen. Saltzm: nôe cit. bitt undth, es beÿ dem bescheid gn. Zu laßen und ehe er d. vergönnte halbe Meisterstück verfertig. wird, d. begehren abzuschlagen, ref. expens. K. sagt hienwied. gntra, und bitt Zu mehrerem bericht deputaôn. S. mag es leiden. Erk. Vor Obere Handwerck herren gewiesen.

(f° 156-v) Freÿtag den 7. Junÿ. – Johann Stratz ca. Schreiner
Obere handwercks Herren lassen per Herrn Schragen referiren, Es seÿe erinnerlich, daß Johann Stratzen dem schreiner ohnlängsten frantzösische gesellen Zuhalten Vergönnt worden, auff Ansprech. daß, wann er Zu mittlen kombt, er d. meisterstück machen wolte, allein habe er sich damit nicht contentirt, sondern seÿe nachdeme er einige zeit verstrichen laßen, de novo eingekommen Und habe umb permission teutsch gesind zu halten angesucht, Und sich dahin gebietig gemacht, daß Nach verfließung eines jahrs er dasselbige verfertigen wolle, darwieder nôe der Meisterschafft der Schreiner Hartwig Grißen protestirt und gebetten, es entwed. beÿ ihrem vorigen bescheid Zulaßen oder gegnern dahin anzuhalten, daß er es gleich mache, bevorab, da es jetzo ged. wetter seÿe, und Johann Schardt, der eben so wenig als er Zum besten hatt, sich auch darzu verstanden habe, mit versicherung, daß, wann d. jahr vorbeÿ seÿn wird, beÿ ihme es als dann wied. so heißen, und er es doch nicht machen werde. Darauff Stratz replicirt, daß er bereits Weib und Kind habe, Und die Meisterschafft ihn jnn ledig. stand nicht hätte verleg. wollen, wie sie es anjetzo dem Scharden thut, danebenen nochmahlen gebetten, ihme nur biß vor Ostern Künfftig. jahrs einen teutschen gesellen Zu erlauben mit dem erbiethen, daß wann er alsdann d. Meisterstück nichtt außnimbt, er es Nicht mehr Zu machen, Noch einen gesell Fördern Zu dörffe, befugt seÿn wolle, allein habe Grißé regerirt, daß die gerechtigkeit dadurch verlohren gienge, und gegenth. sich mit den Meistern nicht Friedlich gehalten hette, Neben dem er verhoffe, daß Mggh. 60. Meister gegen einem nicht hinden setzen würden. Uff welches hie er, Stratz, angesucht, ihn nur jnn die bitt zuschreiben, allein stünde Zu Mghh Ob sie hierinn dispensiren, oder es beÿ dem Vorig. bescheid lassen wollen, Zumahlen /:wie d. protocoll supra fol. 20. maaß giebet:/ er selbsten, Kein teutsch gesind Zu halten, Versprochen. Erk. Seÿen Vorige bescheid gelaßen.

Jean Stratz obtient une expédition du jugement de 1697 qui l’autorise à employer des aides français.
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
(f° 41) Freÿtags den 4.ten Februarÿ 1701 – K. noîe Joh. Stratzen burgers und Schirmers alhie, bitten unterth. umb gn. Communication des in Causa ejusd. c. E. E. Meisterschafft der Schreiner auf Recess vom 23. febr. 1697. von Mghherren ertheilten bescheids. Erk. Willfahrt.

(f° 45) Sambstags den 12. Febr. 1701
Bescheid. Freÿtag den 1. Februarÿ – In Sachen Johann Stratzen burgers vnnd Schreiners alhier, Klägern an einem, entgegen und wider E. E. Meisterschafft der Schreiner, Beklagte am Andern theil, pt° Frantzösisch Gesind forderns, Ist Erkandt, würd, gleichwie beÿ andern Handwerckern, als Schneidern und Schuhmachern hierinnen bereits dispensirt worden also auch beÿ dießem fall dispensirt, mithin dem Kläger Frantzösisches Gesindt Zu halten, gnd. vergönnt und Zugelaßen

Les Quinze répondent à une demande de Jean Stratz qui n’a pas fait son chef d’œuvre en rappelant les termes de leur ancienne décision (de 1697).
1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
(f° 115-v) Sambstags den 22.ten Aprilis 171
Freÿtags den 1.ten Februarÿ 1697 – Johann Stratz Ca. E.E. Msterschft der Schreiner
Unsere gnädige herren die fünffzehen haben occasione Johann Stratzen deß burgers vnd Schreiners dero E. E. Meisterschafft der schreiner allhier weg. nicht gemachten Meisterstücks gesind Zuhalten erschwärdt, nach abgelegte der herren Deputirten relation Erkandt, daß ihme Stratzen Zu verfertigung deß Meisterstücks eine gewiße Zeit angesetzt, vnd der gantz kasten, darum des Meisterstück bißhero bestanden, abgeschafft hingegen ein halben kasten, alß beÿ welchem die Kunst so wohl alß beÿ dem gantzen Kasten Zuersehen, Zu ersparung der groß. Kosten, eingeführt, vnd ihme Stratzen hierinnen den anfag Zumachen ahn die hand gegeben werden soll.

Jean Stratz hypothèque la maison au profit de Pierre Georges Ludt, receveur de l’abbaye de Marmoutier.

1718 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 2-v
Johann Stratz schreiner
in gegensein S.T. H. Peter Georg Ludt schafners des Gotteshauß Maursmünster nahmens wolhgedachten Gotteshaußes – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, sein hauß cum appertinentÿs allhier ahm himmelreich gäßel, einseit neben Anthoni (-) anderseit ist ein eck hinten auff H. Gerber

Jean Stratz meurt début 1723 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 499 livres, le passif à 213 livres.

1723 (16.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 242
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab vnd Nahrung so weÿl. der Ehrengeacht und bescheidene Meister Johannes Stratz Schreiner vnd burger allhier nach seinem vor ohngefähr einem viertel Jahr genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren fr. Mariæ Catharinæ Vivain H. Joseph Vivain des Peruquenmachers vnd burgers allhier Ehefrauen des verstorbenen mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen wittib Ehelich erzielter vnd eintzig hinterlaßener tochter und ab intestato rechtmäsiger Erbin fleißig inventirt vnd ersucht durch Fr. Mariam Dorotheam gebohrne Lacherin die hinterbliebene wittib beÿständl. H. Johannes Körchen schreiners Ihres geschwornen vogt (…) Actum Straßb. Donnerstag d. 16. Martÿ 1723.
Bericht. Demnach beede geweßene Ehepersohnen Zur Zeith Ihrer verheurathung weder eine Eheberedung noch ein Inventarii Zugebrachter Nahrung aufgerichtet, alß würd die gantze verlaßenschafft unter einem titul alß theilbahr zubeschreiben

In einer allhier Zu Strassburg ane dem Stephans plahn gelegenen vnd eigenthümlich zugehörigen behaußung sich volgender maßen befund.
Eÿgenthumb ane einer behausung. It: eine behaußung hoff und hoffstatt s. allen deren begriffen weiten Zugehörd. rechten und gerechtigkeit. gelegen allhier Zu Straßburg vf dem Stephans plahn gelegen, 1.s. neb. H. Anthoni Roß, handelßmann 2.s. vf H Joh: Jacob gerbern hint. vf ebendenselben stoßend, davon gibt mann 15. ß d Jährlichen Zinnßes vff (-) H. Rath. Elias Brackenhoffern verfallend, ablösiger Capital mit 300 lb. s. It. den Geistl. Herren Zu Maurs Münster auch 15. lb d Zinß auf (-) verfallend, th. in Cap. 300. lb d, 600 lb sonsten gegen Männiglichen freÿ Leedig vnd Eigen und ist dieselbe durch der Statt Straßburg geschwohrne werckleuthe Vermög deren Zum Concept geliefferten schrifftl. Abschatzung de dato 11. Martÿ 1723. æstimirt word. pro 1000 lb. d. Abgezog. die beschwerden mit 600 lb, restirt auß Zuwerff. 400 lb. Darüber besagt ein in allh. C stub gefertigter Perg. Kbrieff mit dero Größern Innsiegel verwart de dato 5. Julÿ 1700.
Werckzeug und holtz Zum Schreiner handwerck gehörig
Series rubricarum. Sa. hausraths 68, Sa. holtz v. werckzeugs 18, Sa. Silbers 7 ß, Sa. Goldinen rings 16 ß, Sa. baarschafft 11, Sa. Eigenth. an einer behausung 400, Summa summarum 499 lb – Passiva 213, Nach deren Abzug 286 lb
Abschatzung d. 11.t Martÿ anô. 1723. Weÿlandt deß Ehrenhafften, vnd bescheÿten, Meister: Johannes Straß, schreiner, Seel: hinder Lassen Frau Wittib, vnd Erben ist Eine Behaußung alhier, in de Statt Straßburckh, Auff dem Stephans plann, Zu Ends, der brudter hoffs gasen, gelegen, Ein Eckh an dem himmell Reichs gessell, Ein Seith Neben: H: Andonÿ Rosch, handelsmann, Ander seÿth Neben, auff Joh: Jacob Gerber stoßendt, welche behaußung, hoffstatt, Stuben, Kammeren, Küchen, hauß Ehren, Ein schreiner Werckh statt, darin Ein offen, Küchell, hauß Ehren, Ein Gewölbter Vnd gebälckhder Keller, holtz Kammer bauch offen, hoff, vnd brunnen, Sampt Aller ihrer, Gerechtigkeith, wie solches, durch der Statt straßburg Geschwohren werckh Leüthen in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach, an geschlg. wirt, Vor vnd vmb Zweÿ tausendt Gulten. bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren wërck Leüthen, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Stratz meurt à l’âge de 63 ans le 6 juin 1723
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 91)
Anno domini 1723 die 6. Januarÿ circa horam primam pomeridinam mortuus est Joannes Stratz civis et faber lignarius Argentinensis, conjux Mariæ Dorotheæ Lacherin sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis munitus, ætatis suæ 63 annorum et die 7. ejusdem mensis et anni (…) in Cimeterio ad Stum nicolaum in undis sepultus, præsentibus testibus Josepho Vivain ejus genero et joanne georgio Kuentz cive Argentinensi (i 94)

Marie Dorothée Lacher veuve de Jean Stratz passe un contrat d’entretien avec son gendre perruquier Joseph Vivain et sa fille Marie Catherine Stratz en se réservant la jouissance de sa maison

1723 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 359
Maria Dorothea geb. Lacherin weÿl. Johann Stratzen gewesten Schreiners wittib beÿständlich ihres Vogts Johann Kärcher des Schreiners ahn einem
und deroselben tochter und tochtermann Joseph Vivain der Peruquenmachers und Maria Catharina geb. Stratzen ahm andern theil
ihre Schwieger und Mutter so lang dieselbe im leben sein wird (unterhalten), außerhalb vorbehaltener Cammer den genuß ihrer gantzen allhier ahn St Stephans Plan unten ahn der Bruderhoffs: gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel, anderseit neben Anthoni Rosch dem Münsterknecht hinten auff H. Gerber Contrôleur in allhießigem Umbgeldt gelegenen behausung cum appertinentis

Joseph Vivain loue au tonnelier Jean Christophe Strintz une partie de la maison qu’il tient à bail

1723 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 360-v
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Joh: Christoph Stintz des Kieffers
in seiner lehnungsweiße besitzenden allhier ahn der Bruderhoffs gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben Antoni Rosch dem Münsterknecht gelegene behausung, ihme Strintz verlehnt habe p. Eine werckstatt, holtz hauß, den gebrauch des hoffs und Bauchkeßel, den gewölbten Keller wie auch platz zum Werckzeug in dem geträmten Keller, ferner eine Stiege hoch zwo stuben eine Kammer Kuchen und haußöhren, Ferner eine beschlüßige und zweÿ ohnbeschlüßige bühnen, So dann platz in des verlehners gesind darein legen zu können – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächstkünfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund
[in margine :] cassiren (…) biß nächst innstehenden Michaelis ihre gäntzliche endschafft erreichen, den 22. Aprilis 1724

Joseph Vivain loue au licencié en droit Etienne Daudet une partie de la maison qu’il tient à bail

1724 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 349
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein H. Estienne Daudet J.V.Lti
In seiner lehnungsweiße besitzenden allhier ane der Bruderhoffs: gaß, einseit ist ein eck ahm himmelreichs: gäßel anderseit neben anthoni Rosch dem Münsterknecht gelegenen behausung Unten auff dem boden das neu gebaute holtzhauß ein hoff unter einem gebäuden so neu auffgeführt worden, den gebrauch des hoffs und Bauch Keßels, den gantzen gewölbten Keller, Ferner eine Stiege hoch zwo Stuben eine Kammer Kuchen hauß öhren und gang auff welche jedoch der entlehner holtz zu legen nicht berechtiget sein soll, Mehr eine bühn so beschloßen, weither den gemeinschaftlichen gebrauch einer ohnbeschlüßigen neben der beschlüßigen gelegenen bühn, So dann einer über der beschlüßigen befindlichen ohnbeschloßene bühn und Endlich die erlaubnus einen Knecht in das verlehners gesindts: cammer legen zu können – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund

Joseph Vivain loue une partie de la maison au tailleur Georges Christophe

1724 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 365
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein George Christophe des Schneiders und burgers allhier
entlehnt, In einer allhier ahne der Bruders: hoffs gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichs: gäßel anderseit neben Anthoni Rosch dem Münsternecht gelegenen behausung, Einen laden unten auff dem boden neben des verlehenrs laden, darzwischen ein gang, Ferner beÿ ged. Laden eine Küchen, weither eine in das gäßel sehende Kammer, Item platz in dem kleinen Keller für ohngefähr 12 ohmen wein, weither den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauch Küchen, endlich platz in der gesindts Kammer umb einen knecht legen zu können und platz auff der bühn umb holtz zu legen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von künfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Joseph Vivain loue une partie de la maison au brodeur manant Guillaume van Nyversele

1724 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 378-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Guillaume van Nÿversele des Strickers und Schirmers
affterlehnungsweiße, In seiner lehnungsweiße besitzenden allhier ahne der Bruderhoffs: gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichsgäßel anderseit neben Antoni Rosch dem Münsterknecht gelegenen behausung, vornen auff die gaß zweÿ Stiegen hoch eine stub, Stub kammer, Kuchen und haußöhren, Ferner in den hindern hauß eine Stiege hoch in den hoff sehend, Eine Stueb, Camin Kammer und ein kleines cabinet, weither in dem kleinen keller einen unterschlagenen platz auff der bühn holtz zu legen, So dann den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen und der zu tröckung der wasch bestimbten bühn benebst der erlaubnus seiner enseignes auffzuhencken – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Michaelis fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden
[in margine :] auffgehoben den 30. Julÿ 1728

Joseph Vivain loue une partie de la maison au maître de langue manant François Joseph Bœhm

1725 (14.12.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 622-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Frantz Joseph Böhm Sprachmeisters und Schirmers und Johannes Rohrer des Schuemachers
In seiner allhier unten ahn der Bruderhoffs gaß ahm Stephans Plan einseit ist ein eck ahm himmelreichs: gäßel anderseit neben rosch, Bedeau de la Cathedrale gelegenen behausung und zwar entlehnt daselbst gedachtem Böhm, eine stiege hoch Ein haußöhren rechter hand Eine Kuchen lincker handt, Ferner platz holtz zu legen in den hoff, den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauch Kuchen in dem großen gewölbten vordern Keller, platz umb ohngefähr 80 Ohmen Faß und wein dahin zu legen weither eine stiege hoch vornen auff die gaß eine Stueb und Kammer, Item eine Kleine in den hoff sehende Stueb, So dann 4 Stiegen hoch eine beschloßene bühn über obgedachten gemachen, und in sonderheit über der Kammer neben mit verlehnter Stueb, und endtlich den gemeinschafftlichen gebrauch derjeningen bühn, so neben erst specificirter beschloßener bühn gelegen ist, wie auch die gallerie vor obbemelten gemachen, auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff weÿhnachten fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund
So er Rohrer eine werckstätt unten auff dem boden lincker handt des eingangs darneben eine Kuchen hinden in das himmelreichgäßlein eine Kammer, weither platz im kleinen keller beÿ dem bronnen wie selbige Pierre Denuisier der taback bereither bißher inngehabt, weither in den hoff platz zum holtz den gemeinschafftlichen gebrauch der bauchkuchen, Item eine Kammer auff der ersten bühn neben des officier knechts Kammer welche mit dielen unterschieden ist, so dann den gemeinschaftlichen gebrauch oberwehnter zum wasch auffhencken gewidmeter bûhn welche auff ein jahr lang anfangend auff gleicher zeit 1727 – 30 gu

Joseph Vivain loue une partie de la maison au cordonnier Jean Rohrer

1727 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 64
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Johannes Rohrer Schuemachers
entlehnt, In einer unten ahn der Bruderhofs: gaß ahm Stephans: Plan einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben rosch Bedeau de la Cathedrale gelegenen behausung, unten auff dem boden eine werckstatt lincker hand des eingangs, darneben eine Kuchen, hinden in das himmelreichgäßel eine Kammer, weither einen Platz im Kleinen Keller beÿ dem bronnen wie er Rohrer und zuvor Denuizier der tabackbereither selbigen seither inngehabt, weither in dem hoff platz zum holtz, den gemeinschaftlichen gebauch der Bauchküchen, Item eine Kammer auff der ersten bühn neben des Officiers Knechts: Kammer, welche mit dielen unterscheiden ist, So dann den gemeinschafftlichen gebrauch oberwehnter zum wasch auffhencken gewidmeter Bühn, auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden
[in margine :] daß er über hier beschriebene gemach in verlehnter behausung ihme Rohrer ferner verlühen, In dem kleinen in dem hoff stehenden gebäu eine Stiege hoch eine kleine Stueb und frantzösische Kamin Cammer, so dann oben darüber eine Bühn, welche lehnung auff ein jahr lang und ein halbes, anfangend von nächst kommenden Michaelis -um einen jährlichen Zinß nemlich 12 gulden. Actum den 30. Julÿ 1728

Joseph Vivain loue une partie de la maison au cordonnier Melchior Desbordes

1729 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 581-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Melchior De Bordes des Schuemachers
entlehnt, In einer unten ahn der Bruderhofs: gaß ahm Stephans: Plan einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben rosch Bedeau de la Cathedrale gelegenen behausung, unten auff dem boden eine werckstatt lincker hand des eingangs darneben eine Kuchen, hinden in das himmelreich gaßel eine Kammer, weither einen platz in dem kleinen keller beÿ dem bronnen, Item einen gegen erstged. Keller liegenden vornen auff die gaß gehenden rechter hand des eingangs befindlichen Keller, so der Verlehner längstens innerhalb halbjähriger frist dem entlehner völlig einzuräumen verspricht, weither in dem hoff platz zum holtz den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen, Item eine Kammer auff der ersten Bühn neben des Officier Knechts Kammer welche mit dielen unterschieden ist, Mehr den gemeinschaftlichen gebrauch oberwehnter zum wasch auffhencken gewidmeter Bühn, Mehr in dem kleinen in dem hoff stehenden gebäu eine Stiege hoch eine kleine stueb und Frantzösische Camin Cammer und die obere darüber gelegene Bühn – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 44 gulden
[in margine :] daß hier mit verlehnte kleine Stueb camin Kammer und darüber liegende Bühn im kleinen im hoff sehenden gebäu gelegen nicht mehr in obiger lehnung begriffen, um 33 gulden – den 4. April 1730

Joseph Vivain loue une partie de la maison au tailleur Joseph Romain

1731 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 94-v
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Joseph Romain des schneiders
verlühen, In seiner unten ahne der Bruderhoffsgaß beÿm Stephans Plan gelelenen behausung, einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben Anthoni Rosch dem Pedellen im Münster, Unten auff dem boden neben des verlehners laden eine werckstätt, Kuchen /:und gegen derselben über platz zum holtz im hoff:/ eine Kammer unten auff dem boden im hoff, Item eine gesellen Kammer auff der untersten bühn, Einen unterschlagenen Keller neben dem Bronnen, den gemeinschafftlichen gebrauch der vordern zweÿten bühn und der Bauchküchen, anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Joseph Vivain loue une partie de la maison aux manants Jean la Fontaine et Elisabeth Weissenstein

1731 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 93
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Jean la Fontaine und Elisabethæ geb. Weißensteinin beeder schirmerr
verlühen, In seiner unten ahne der Bruderhoffsgaß beÿm stephans Plan, einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben Antoine Rosch dem Pedellen im Münster gelelenen behausung, Im vorderhauß eine stiege hoch stueb, stuebkammer eine kleine stueb Kuchen und haußöhren einen unterschlahenen gewölbten Keller neben des verlehners Platz zum holtz im hoff, ein kleines cabinet auff dem gang für die magd, die gemeinschafft der obersten bühn und neben derselben eine besondere bühn und den gemeinschafftlichen gebrauch der Bauchküchen – anfangend von nächst kommenden Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 52 gulden
[in margine :] ferner hievor beschriebene behausung im Vorderhaus zwo stiegen hoch Eine stube, Kammer und Kuche und kleines Cabinet im haußöhren, auff der bühn platz zum holtz, einen unterschlagegen Platz im kleinen Keller, welche lehnung anfangend auff Michaelis nächst kommenden, um einen jährlichen Zinß nemlich 13 pfund – den 11. Septembris 1731
[in margine :] Jean la Fontaine in gegensein Philippe Louis des aubergisten auff nächst kommenden weÿnachten cedirt, 31. Octobris 1732

Joseph Vivain et Marie Catherine Stratz d’une part, Marie Dorothée Lacher veuve de Jean Stratz d’autre part hypothèquent la maison au profit de Jean Huber, diacre à Saint-Guillaume

1732 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 9
Joseph Vivain Peruquenmacher und Maria Catharina geb. Stratzin mit assistentz H. Lucas Schaaff und H. Peter Herrmann Klein beede EE. kleinen Raths beÿsitzer, so dann ihr Vivainin Mutter Maria Dorothea geb. Lacherin weÿl. Johannes Stratz gewesten Schreiners ohnbevögtigte wittib beÿständlich Johann Daniel Ehrnmann Peruquenmachers
in gegensein H. M. Johannes Huber Diaconi senioris zu St Willhelm – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Bruderhoffs: gaß, einseit ist ein eck am Himmelreichs gäßel, anderseit neben Antoni Rosch dem Pedellen im Münster und Bilderkrämer hinten auff H. Jacob Gerber Inspectorem hießigen Umbgeldts

Joseph Vivain loue une partie de la maison à l’aubergiste Philippe Louis

1732 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 324
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Philippe Louis des aubergisten
verlühen, In sein des Verlehners bewohnender unten ahne der Bruderhofs gaß einseit ist ein eck am himmelreichgäßel anderseit neben Antoine de la Roche dem Pedellen im Münster gelegenen behausung, Unten auff dem boden Einen neben dem Rochischem hauß liegenden Laden und Kuchen, hinden im hoff auff dem boden eine Kammer, eben daselbst ein besonders holtzhauß, gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküche, Eine Kammer auff der ersten bühn des vordern haußes neben des verlehners gesellen Kammer, den gemeinen gebrauch der Bühn umb wasch zu hencken so dann einen besondern unter der Küchen neben dem bronnen gelegenen Keller vom 7 fürwährenden Monaths – um einen jährlichen Zinß nemlich 14 pfund

Joseph Vivain loue une partie de la maison au marchand Jacques Le Roy

1733 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 266
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein H Jacques le roy des handelsmanns
verlehnt, In der dem verlehner gehörig unten ahne der Bruderhoffs: gaß beÿm Stephans: Plan einseit ist ein eck am himmelrecih gäßel, anderseit neben Antoine Roset Pedellen im Münster wittib und erben gelegene behausung, Im Vorder: hauß eine stiege hoch stueb Stuebkammer, eine kleine Stueb, Kuchen und haußöhren, einen unterschlagenen gewölbten Keller neben des verlehners Keller, Platz zum holtz im hoff, ein kleines cabinet auff dem gang für die Magd die gemeinschaft der obersten Bühn und neben derselben eine besondere Bühn – den gemeinschaftlichen gebauch der Bauch Küchen, Ferner im hinderhauß im hoff eine Stiege hoch eine kleine Camin Kammer und Stueb von nächst kommend Johannis Baptistæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 65 gulden

Gravement malade, Marie Catherine Lacher fait son testament par lequel elle institue pour héritière sa fille, à défaut de celle-ci ses enfants et à défaut d’enfant son gendre Joseph Vivain. Elle meurt peu de temps après.
1737 (10.2.), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 165
Testamentum nuncupativum – in dem Jahr 1737 (…) Sonntags den 10. tag des monaths Februarÿ nachmittag Zwischen Zweÿ undt dreÿ uhren in eine Zuem theil ane dem Himmelreichgäßel Zum theil aber ane der Bruder hoffs gaßen gelegene nach benambster Testiererin eigenthümlich zuständige Eckbehausung dero mit den fenstern auff gedachte bruderhoffs gaß außsehende im dritten stock habende Kammer mich (…) Zusich kommen beruffen und bescheiden laßen, die viel ehren und tugendsame frau Maria Dorothea Lacherin weÿl. herrn Johann Stratzen geweßenen burgers undt schreiners allhier hinterbliebene wittib undt auch burgerin allhier, welche wie auff beschehenes erscheinen Zwahr sehr krancken, schwachen und auff em beth darnieder Liegenden Leibes (…)
will sie testatrix Zu ihrem wahren rechten undt ohngezweiffelten erben in alle ihre nach todt verlaßende haab und nahrung ernennet, jnstituirt undt eingesetzt haben frau Annam Catharinam Stratzin ihre mit weÿland obgedachtem ihrem verstorbenen, Ehemann ehelich erziehlte Tochter Herrn Joseph Vivain des burgers undt Perruckenmaches allhier Eheliche haußfrau, als welche ohne das ab intestato ihr einiger undt rechtmäsiger Erb wäre, mit dießem expresse, anhang, daß ihm fall dieße ihre fraw tochter ihren todt nicht überleben würde, deroselben ihre eheliche Kindter, und im fall auch dieße vor ihr versterben solten, Erst berührter herr Joseph vivain ihr Liebwerthester tochtermann ihnen substituirt seÿn sollen
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 191) 1737

La maison revient en toute propriété à sa fille unique Marie Catherine Stratz qui épouse en 1719 le perruquier Joseph Vivain, originaire de Longwy : contrat de mariage, célébration

1719 (13.9.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) f° 88
Eheberedung Zwischen H. Joseph Vûvain Leedigen Perucquenmacher v. Long Güuy, mit beÿstand H Anton Vuvain wollenweber und burger Zu Waßlenheim seines bruders Und H. Johann Geörg Langenbach, Rothgerber seines Vettern, auf seinen des hochzeiters Ane Einem
So dann der Ehren: und tugendsahmen Jgfr. Mariæ Catharinæ Stratzin, des Ehren vnd Vorgeachten H. Johannes Stratzen Schreiners vnd burgers allhier Eheliche Tochter, beÿständlich ged. Ihres Vatters vnd H. Bartholome Dreßel Schuhmachers, auf seith der Jgfr. hochzeiterin am andern theil.
Actum Straßburg Mittwochs d. 13. 7.bris 1719. (unterzeichnet) Joseph Viuain, maria cathrina Stratzin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 158-v)
Hodie die 21. Novembris Anni 1719. (…) sacro matrimonii vinculo copulati Josephus Vivain oriundus es Longuuis in Lotharingia et Maria Catharina stratzin filia Joannis Stratz Civis et fabri lignarÿ hujus urbis ambo parochiani nostri (signé) Joseph vivain, Maria cathria straz (i 161)

Joseph Vivain loue une partie de la maison au revendeur Joseph Humbert

1737 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 297-v
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Joseph Humbert des grempen hiesigen burgers
entlehnt, In einer allhier unten an der Bruderhoffsgaß am Stephans plan einseit ist ein Eck, anderseit neben Antoni Roche des krämers wittib gelegenen, dem verlehener eigenthümlich zuständigen behausung, unten auff dem boden einen neben des verlehners Laden befindlichen Laden, eine Kuche daneben in dem hoff unten eine Kammer, Ein beschlüßiges holtzhauß neben der Bauchküchen, den gemeinschafftlichen gebauch dießer letztern, Einen platz im kleinen keller neben dem gumpbronnen, Einen eben so großen platz in einem andern keller, Eine Kammer auff der Bühn neben des Officier Knechts Kammern, die gemeinschaft des Fruchtkastens umb wasche zu hencken – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Johann Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 34 pfund
[in margine :] auff dreÿ fernerer nacheinander folgende jahren von Johann Baptistæ fürwähtrndes jahrs anfangend um 36 pfund jährlichen Zinß – den 2. maÿ 1740

Joseph Vivain loue une partie de la maison à l’huissier Claude François Guillemain

1737 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 511-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein H. Claude François Guillemain huissier sergent royal
entlehnt, In einer ihme dem verlehner eigenthümlich zuständig ane der Bruderhoffgaß einseit ist ein eck am Himmelreichgäßel, anderseit neben weÿl. Antoine Roche Pedellen im Münster hinterbliebenen wittib, liegenden behausung In dem hoff, ein beschlüßiges holtzhauß, Einen unterschlagegen keller im großen keller umb etwann 50 Ohmen wein legen zu können, Eine stiege hoch im Vorderhauß Eine Stueb, eine Kammer, eine kleine in den hoff sehende stueb, Kuchen und hauß öhren, Eine bühn über des verlehners Fruchtschütt, den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen – auff 2 nacheinander folgenden jahren von jüngstverfloßenen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 gulden

Joseph Vivain loue une partie de la maison au garde de l’accise Jean Baptiste Burilon

1740 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 n° 240
Joseph Vivain der Perruquenmacher
in gegensein Jean Baptiste Burilon des garde in hiesigen Umbgeld und Schirmers
In einer dem verlehner eigenthümlich zuständigen unten ahne St Stephan Plan einseit ist ein eck ahne dem himmel: reich: gäßel anderseit neben weÿl. Anthoni Roche des Stäblers im Münster wittib gelegenen behausung zweÿ stiegen hoch vornen auff die straß eine Stub, eine Kammer darneben Kuchen ein Cabinet in dem haußöhren samt dem haußöhren, Einen beschloßenen keller und dem kleinen keller, den gemeinschafftlichen gebrauch zur wasch der Bauchküchen, auff der ersten bühn einen beschlüßigen neben der Officiers Knechts Kammer liegenden Platz umb holtz zu legen, Eine gemeinschaftliche bühn umb die wasch zu tröcknen – auff 4 nacheinander kommende jahr anfangend auff bevorstehenden Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 14 pfund oder 56 livres

Joseph Vivain loue une partie de la maison à l’aubergiste André Bidier dit d’Orange et à sa femme Claudine Le Roux

1742 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 562
Joseph Vivain der Perruckenmacher
in gegensein André Bidiet dit d’Orange des aubergiste und Claudine geb. Le Roux (signé) dorange
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörigen ane der Bruderhoffsgaß am eck des Himmelreichgäßleins gelegenen behausung, auf dem ersten stock vornen heraus eine stub, stubkammer, eine kleine stub, kuchen und haußöhren, ferner ein Speicher auf dem vierten stock, im hoff ein holtzhauß, den gemeinschaftlichen gebrauch der bauch küchen, einen unterschlagenen keller und den durchgang in dem andern keller um die faß einlegen zu können – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 livres

Joseph Vivain loue une partie de la maison au perruquier Sébastien Vicaire

1748 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 9-v
Joseph Vivain der perruckenmacher
in gegensein Sébastien Vicaire des perruckenmachers
in seiner ane der Bruderhoffsgaß am eck des Himmelreichgäßlein gelegenen behausung, unten auff dem boden die stub und eine kammer daran, auf dem zweÿten stock vornen herauß eine kammer mit einem öffelein unter der steeg, ein kleines kämmerlein auf der ersten bühn, eine kammer, platz im hoff vor holtz, den gemeinschafftlichen gebrauch der bauch küchen, so dann einen kleine keller – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff künfftigen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 180 livres

Joseph Vivain et Marie Catherine Stratz louent une partie de la maison au manant André Botz

1755 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 268-v
Joseph Vivain der perruckenmacher und Maria Catharina geb. Stratzin
in gegensein Andreas Botz des schirmers
entlehnt, in einer alhier ane der Bruderhoffs gaß beÿ dem Stephans plan gelegenen behausung, den ersten stock im vordern hauß, einen unterschlagenen keller, platz für 4 fuder holtz zu legen und auf der obersten bühn eine beschloßene kammer nebst dem gebrauch der bauchkuchen – auff 3 nacheinander folgenden jahren auff instehenden Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Joseph Vivain meurt en 1758 en délaissant une fille Antoinette Catherine, femme du perruquier François Joseph Lux. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 15 livres, celle des héritiers de 5 livres. L’actif de la communauté s’élève à 770 livres et le passif à 705 livres.

1758 (14.3.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 495) f° 597
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten H. Joseph Vivain, geweßenen Peruquenmachers und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1758. – nach seinem Sambstags den 25.ten febr. dieses laufenden 1758.ten Jahrs beschehenen Absterben, hie Zeitl. Verlaßen. Welche Verl. auf geziemendes Ansuchen u. begehren nicht nur allein Fr. Mariæ Cathæ. geb. Stratzin der hinterbl. Wb. beiständl. H. Joh: Jacob Langenbacher, des buchbinders u. brs. allh. sondern auch der auf folgendem Blatt benanndter ab intestato nachgelaß. volljährige einzige Erbin invt. (…) So beschehen in Strßb. auf dienstag den 14.ten mart. a° 1758.
Der Verstorbene hat ab intestato zu einzigen Erben Verlaßen Neml. fr. Antoniam Cathar. Luxin gebohrne Vivain H. Frantz Joseph Lux des Perr. u. Bs. alh. Ehefr. welche auf neist. des verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter seiner nunmehr hinterbl. Wb. erzeugte einzige tochter u. universal Erbin.

In einer alhier Zu Straßburg, ane der Bruderhof gaß gelegenen, hiehero eigenth. gehörigen behaußung, befund. word. als folgt
Eigenthum an einer Behaußung. Neml. ein hß hofstatt u. höfl. m: allen ihren gebauen, begriffen, weiten, Zugehörd. Rechten u. Gerechtigkeiten, alhie Zu straßb. ane St Stephans Plan, so 1.s ein Eck am himmelreich gß. 2.s. neben Bonifacius Immhof dem schuhmacher hinten auf H Jacob Gerbers gewesenen Inspect. des alhießigen Umgelds nachgel. Fr. Wb. und Erben stoßend geleg. so außer hernach gemeldt darauf haftenden Capit. freÿ leedig u. eigen u. dh. (die Werckmeistere) krafft ihrer Zu dem Concept geliefferten schriftl. Abschatzung dedato 15. Mertz 1758. hiehero eingesch. word. pro 750. Darüber bes. i. teutsch perg. Kfbt. in alhies. C. C. Stb. gef. m. dero anhangenden Insieg. Verw. d. d. 5. Julÿ 1700. Ferner ein älterer daselbst gef. Kfbr. m. ermeld. Insieg. verw. d. d. 10.ten 8.br 1635.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung (…) Fait et passé à Strasbg. le 13° Sept. 1719, Elinger, Notaire
Der Wittib eigenthüm. Vermögens, Sa. goldenen Rings 8 ß, Sa. Schuld 15, Summa summarum 15 lb
Diesemnach wird auch der Erbin Nahr. beschrieben, so allein in des verstorbenen seel. nachgel. Kleid u. weißgezeug besteht, weilen die Wb. die ihrige vor eigen behält. Sa. 9 lb – Schuld 15, In Vergleichung 5 lb
Endlich wird auch das theilbar Guth beschrieben, Sa. hßr. 20. Sa. Eigenth. ane einer behßg. 750. Summa summarum 770 lb – Schulden 705, Compensando 64 lb
Beschluß und Verstallungs Sa.summa 74 lb
Abschatzung, Vom 15.ten Martius 1758. Auff Begehren Weÿlandt Herrn Joseph Vibein, des Geweßener Barucken Machers Seligen Hinderlaßene Frau Wittib und Erben, ist Eine Behaußung alhie, in der Statt Straßburg Auff dem Stephans blann gelegen Einseÿts Neben Himmelreich Gesell, Ander seÿts Neben Bonnefacius jm Hoff und Hinden, auff Frau Gerberin stoßend, Solche Behaußung bestehet in Einem Forder und hinder Gebäut, Worinnen Etliche Stuben, Kameren, und Küchen, dar Über ist er dachstuhl mit Hohl und Breit Zieglen belegt Hat auch ein Gewöllbten Keller, ein Kleines Höfflein, und Bronen. Von uns den Unterschriebenen der Stat Straßburg Geschwohrnen Werck Meistern, Nach Vorhero beschehener besichtigung, mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und Angeschlagen Worden, Vor, und Umb Ein Thausent Fünff Hundert Gulden (unterzeichnet) Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Huber

Marie Catherine Stratz veuve de Joseph Vivain meurt en 1763 en délaissant pour unique héritier son petit-fils Louis Propre. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 821 livres, le passif à 691 livres. Le compte joint à l’inventaire cite les différents locataires : le doreur Noël et le marchand Cappaun.

1763 (23.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 802) n° 326
Inventarium über Weiland der Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Frauen Mariæ Catharinä Vivain gebohrener Stratzin, weiland H. Joseph Vivain, des geweßenenen Perruckenmachers und burgers allhier zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib nun auch seeligen Verlaßenschafft errichtet Anno 1763. – nach Ihrem Sonntags den 23. Junÿ dießes lauffenden 1763.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Hn Johann Georg Fulgraf, des Perruckenmachers und Burgers dahier, als geordnet und geschwohrenen Vogts Ludwig Propre, weiland Anthoniä Catharinæ gebohrner Vivain, letztmals Hn Frantz Joseph Lux des auch Perruckenmachers und b. dahier geweßener ehelicher haußfrauen der Defunctæ Tochter seel. in erster Ehe mit auch weil. H. Odil Propre dem auch geweßenen Perruckenmacher und burgern dahier Ihrem erstern Ehemann seel. ehelich erziehlen Söhnleins, dißorths Enckels und ab intestato Verlaßenen Universal Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 23.ten Martÿ Anno 1763.
Copia der Verstorbenen den 11. Januarÿ 1763 errichteten Codicilli

In einer alhier Zu Straßburg, ane der Bruderhoffsgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden, als folgt
(f° 3) Eigenthumb an einer Behaußung. Neml. j. behaußung, hofstadt v höfflein mit allen ihren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeit, gelegen alhie Zu Straßburg ane St. Stephans plan, so 1.s ein Eck am himmelreich gäßel, 2.s. neben Bonifacius Imhof dem Schuhmacher, hinten auf H. Jacob Gerbers gewesenen Inspectoris des alhießigen Umbgelds nachgelaßene Fr. Wittib und Erben stoßend geleg. so außer hernach eingetragenen darauf hafftenden Passiv Capitalien freÿ, leedig, eigen und in weil. Hn Joseph Vivain, des geweßenen Perruckenmachers v. b. alhie Zu Straßburg der Defunctæ Ehemanns seel. Verlaßenschafft Inventario durch weil. H. Not. Mathiam Koch in A° 1758. gefertiget fol. 25. fac. j.a durch der Stadt Straßburg geschwornen Werckhleuthe angeschlagen dabeÿ man es auch dermalen mit hochgeneygter approbation der herren dreÿer des Stalls wieder gelaßen per 750. Hierüber meldet ein teutscher pergamentener Kaufbrief in alhiesiger löbl. C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Innsiegel verwahret vom 5. Julÿ 1700. Ferner ein älterer daselbst gefertigter Kaufbrief mit ermeltem Insiegel corroborirt sub dato 10.ten 8.bris 1635.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 27. Sa. gold. und dergleichen Geschmeids 1 Sa. der baarschafft 7 Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 750, Sa. Schulden 24. Summa summarum 821 lb – Schulden 691, Nach solchem abzug, Stall summ 130 lb
Rechnung, Inhaltend alles dasjenige was H Johann Georg Fulgraf, der Perruckenmacher und Burger dahier, als Vogt Ludwig Propre, weil. H. Odil Propre, des geweßenen Perruckenmachers und burgers dahier seeligen nachgelaßenen Söhnleins aus weil. Fr. Maria Catharina Vivain geb. Stratzin auch Weil. H. Joseph Vivain des geweßenen Perruckenmachers und burgers dahier zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib als deßen Großmutter auch sel. Verlaßenschafft eingenommen und dagegen wieder außgegeben hat und Zwar vom 23.ten Martÿ 1763. biß d. 25. Martÿ 1765. als da Hr Frantz Joseph Lux dem Perruckenmacher und burgern allhier , des Kinds Stieff Vater dießes Erben Großmütterl. Guth, außweißlich Löbl. Vogteÿ Gerichts Erkanntnus, gegen deßen gebührenden Education und Alimentation bis in deßen 18. Jahr Zu genießen Zuerkand word.
Einnahm (…) It. Zahlte H. Noël der Vergulder für ¼.tel Jahr hauß Zinß von denen in Lehnung habenden Zimmern der Behaußung ane Bruderhoffgaß geleg. vom 25. Martÿ 1763. biß d. 25. Junÿ ejusdem anni 6 lb 10
It. entrichtete H Noël von dißen beeden Wohnungen ane hauß Zinß vom 25. Junÿ 1763 biß d. 25. Martÿ 1765. 8 lb 12.
It. für die übige 1 ½ Jahr, weilen ein Kämmerlein davon gekommen so Er hr Lux selbsten benutzt à 33 lb 10 ß d, 50. lb 5
It. gienge Von H. Cappaun den ehemaligen handelßmann dahier ane hauß Zinß für 1 Jahr biß d 23. Martÿ 1754 gerechnet, 13 lb

Antoinette Catherine Vivain épouse en premières noces le perruquier Odile Propre. Originaire de Sarrebourg, il s’adresse en mai 1745 aux Quinze après que la maîtrise des perruquiers a refusé de lui délivrer un certificat pour devenir bourgeois. Il a appris son métier à Saverne et fait son tour de compagnon depuis 1736. Il a travailé en dernier lieu à Strasbourg pendant deux ans mais a négligé de s’inscrire aux années d’épreuve. Les Quinze, avec l’appui du préteur royal, refusent d’accorder une dispense au pétitionnaire. Il s’inscrit aux années d’épreuve et refait la même demande en août 1745. La maîtrise des perruquiers ne soulève plus d’objections. Les Quinze accordent la dispense. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision.
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 299) Sambstag d. 8. Maÿ 1745. – Fuchß nôe. Odile Propre ledigen peruquiers Von Sarburg gebürtig Cit. E. Löbl. Corps des peruquiers geschworne prod. unterth. Mem. sambt beÿlag N° 1 pt° Zunfft Scheins Zum burgerrecht. Moss. bitt Deput. und den Gegner mit seinem begehren an die Articul Zu verweisen. Ref. Exp. Erk. Deput. Willfahrt.

(p. 333) Sambstag d. 15. May 1745. – Odile Propre Ca. die Peruquiers
Obere Handwerckherren laßen durch Eundem [Secretarium] referiren, daß Odile Propre der ledige peruquen Macher Von Sarburg gebürtig, in seinem den 8. hujus contra E. E. Löbl. Meisterschafft der peruquen Macher vorgelegten Vnderth. Memorial sambt beÿlag Sub N° 1 gehorsambst vorgetragen, daß er jnhalts erst angeregter beÿlag das Peruquenmacher handwerck Zu Zabern Ordnungs: mäßig erlernt, und habe seith A° 1736. auff sothaner profession gewandert und bereiths 2. gantze Jahr allhier gearbeitet, alß er sich aber letzthien beÿ einigen Vorgesetzten dieser profession vmb einen Zunfft Schein, damit er Burger werden möge, angemeldet, seÿe Ihme solches nicht nur abgeschlagen, sondern noch bedeutet worden, daß Sie Jhne nimmermehr, weilen er sich Zu denen 2. Muthjahren nicht hätte einschreiben laßen, noch selbige beÿ einem Meister allhier verarbeitet, in das allhießige Meister Recht recipiren würden, da nun er, Implorant, bereits, wie gedacht, 9. Jahr gewandert und allein hier 2. Jahr gearbeitet, Gegentheilige Meisterschafft auch erst letzthien einen als Meister angenommen, der weder gewandert noch die 2. Muthjahr beÿ einem Meister Verarbeitet habe, Alß ergehe seine Vndertg. bitt an Mgh. dieselbe geruhen wolten, Ihne Von dem Einschreiben vnd Verarbeitung der sogenanten 2. Muthjahr ex speciali gratia Zu dispensiren, solchem nach Zu erkennen, daß gegentheilige Meisterschafft Ihme Zu erhaltung des burgerrechts einen Zunfft Schein mitzutheilen, und, wann er solches erhalten, daß Sie Ihne alß dann auch in das Meister Recht Zu recipiren schuldig seÿen.
Auff welches die citirte Meisterschafft vmb Deputation gebetten, et facta Relatione den Kläger aber und an die Articul Zu Verweisen, ref. Exp.
Beÿ bewilligt und beseßene Deputation habe der Implorant seine Zweÿ petita wiederhohlet, Nahmens der Meisterschafft seÿen Vorgestanden Johann Jacob Wittmar, Barnabé Paulet, Joh: Michael Pörner und Niclaus Lopin, welche geantwortet, der gegner habe sich weder beÿ E. E. Zunfft Gericht noch beÿ E. E. Meisterschafft angemeldet, seÿe auch Zu denen 2 Muthjahren nicht eingeschrieben, weniger habe derselbige Verarbeitet.
Auff seithen der Hh Deputirten Vermeine man deß der Implorant mit seinem begehren ab: und an die Ordnung refusis Expensis, noch Zur Zeit Zu Verweisen seÿe. Welches Ihro Excellenz der Herr Prætor Regius auch also, und daß der Implorant sich der Ordnung submittiren solle approbiret. Es stehe aber Zu Mgh. was sie erkennen wollen. Erkand, bedacht gefolgt.

(p. 380) Sambstag d. 12. Junÿ 1745. – Odile Propre Ca. Peruquiers
Fuchß nôe. Odile Propre ledigen peruquiers C. das Corps des peruquiers prod. unterth. Mem. sambt beÿlag N° 1. Christ. bitt Deput. und setzts übrigens. Fuchß bitt auch Deput. Erkandt. Deputation Willfahrt.

(p. 448) Sambstag den 21. Aug. 1745. – Odile Propre Ca. E. E. Meisterschafft der peruquiers
Obere Handwerckherren laßen durch Secretarium Kleinclaus referiren, daß Odille Propre der ledige Peruquenmacher Gesell Von Saarbourg gebürtig, in einem den 13. Junÿ jüngst contra E. Löbl. Corps der allhiesigen peruquiers producirten Vnderth. Memorial sambt beÿlag sub N° 1 gehorsambst vorgetragen, daß er nach Außweis erstangeregte pro dispensatione der Muthjahr, damit alß dann in das Meisterrecht möge recipirt werden, sich angemeldet, aber an Mgh. verwiesen worden, Weilen nun Er, Supplicant 9. Jahr auff sothane profession gereist, und gearbeitet habe, anbeÿ in die Muthjahr, nach Ordnung, eingeschrieben worden, alß ergehe an Mghh. seine demüthig bitt, Sie gnädig geruhen wolten, Ihne Von denen Muthjahren, ex Speciali gratia gnädig Zu dispensiren, solchem nach Zu erkennen, daß Er dispensando, und gegen Erlag der Gebühr, in das Meister Recht solle recipirt werden. Auff welches die Citati umb Deputation gebetten, und das begehren Zu Mgh. Erkantnis gesetzt.
Beÿ bewilligt und beseßene Deputation habe der Implorant sein petitum wiederhohlet, Nahmens gedachten Löbl. Corps seÿen Vorgestanden Johann Jacob Witmar, Barnabé Paulet, und Johann Michael Pörner, welche geantwortet, Sie consentiren in des Gegeners begehren. Beÿ dieser Bewantnuß Vermeinen die Herren Deputirten, daß weilen der Implorant sich nunmehro submittirt, und die Meisterschafft consentiret habe, demselben in seinem begehren dispensando, gegen erlag der unkosten, und dreÿ pfund d. pro dispensatione Zweÿ drittel die Statt und Ein drittel dem Corps Zu Verrechnen Zu willfahren, die genehmhaltung Zu MGHh stellend. Erkand, bedacht gefolgt.

(p. 481) Sambstag d. 28. Aug. 1745.
Bescheid. Sambstag den 21. Aug. 1745. In Sachen Odile Propre des ledigen Peruquenmachers Gesellen Von Saarburg gebürtig, Implorante,ane einem, entgegen und wieder E. Löbl. Corps der allhiesigen peruquiers, Imploratin, am andern Theil, Auff producirten Vnderth. Memoriale sambt beÿlag sub N° 1 und beÿgesetztem Bitten dispensando gnädig Zu erkennen, daß Er, Implorant, gegen Erlag der Gebühr, in das Meister Recht recipirt werden solle. Der Imploratin darüber gethane Verantwortung juncto petito Zu Willfahren, vndt setzen Sie das begehren Zu vnserer Erkantnuß, bewilligt und beseßene Deputation, und all übriges angehörte Vor: und Anbringen, Ist der Hrn Deputirten abgelegten Relation nach Erkand, Wird dem Imploranten, aus bewegenden ursachen, in seinem begehren dispensando, gegen erlag der unkosten, undt 3. lb. d. pro dispensatione, Von welchen 3. lb. d. Gemeiner Statt 2. Tertzen, und eine Tertz dem Corps Zu Kommen solle, willfahrt.

Fils de Jean Propre, aubergiste à Sarrebourg, Odile Propre épouse Antoinette Catherine Vivain en septembre 1748 : contrat de mariage, célébration
1748 (26.8.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 161
Mariage – furent present le Sr Odille Propre, Marchand Peruq.r et bourgeois de cette ville, fils de feu Sr Jean Propre, vivant aubergiste à Saarbourg et de feüe Damlle Beatrix Menusier, d’une part
et le Sr Joseph Vivain, Marchand Perruq.r et bourgeois de cette ville, et Damlle Marie Catherine Stratz, son Epouse, stipulant pour Dlle Antoinette Catherine Vivain leur fille presente et de son consentement, d’autre part (signé) odille propre, Antoinete Cathchrin viuain

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 100-v)
Hodie 9. Septembris anni 1748 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuere honestus Odilus Propre saburgo oriundus vivis et concinnator crinium hujas filius defunctorum Joannnis Propre et beatricis Menusier conjugum in Parochia Sancti Petri commorans et honesta puella Catharina Vivain filia jospehi viuain capillamentorum textoris hujus urbis civis et Mariæ Catharinæ Straz coniugum in hac Parochia (signé) odille propre,
Antoinett Catcherine viuain (i 103)

Odile Propre devient bourgeois deux jours après son mariage.
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 232
Odil Prober der ledige Perruquenmacher Von Sarburg erhalt das Burgerrecht um den Neuen burgerß. und will dienen beÿ E.E. Zunfft der Weinsticher, jur. eod. [11. 7.br.]

Odile Propre meurt en 1752 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison proche du Bout pointu (à l’angle de la rue du Dôme et de celle du Temple-Neuf).
1752 (9.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 487) n° 493
Inventarium über Weÿl. des Ehren und vorgeachten Herrn Odil Propre, geweßenen Perruckenmachers v. Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet A° 1752. – nach seinem d. 23. Mart: dieses lauffenden 1752.ten Jahrs beschehenen tödtl. Hintritt, hie Zeitl. Verlaßen. Welche Verl. auf freundliches ansuchen v. begehren des ane hernach folgend. fol° benandten Erben geschwornen Vogts, inventirt v. ersucht durch die Ehren v. Tugendbegabte Frau Anthoniam Catharinam Propre geb. Vivain die hinterl. Wittib beÿständ. Hn Joseph Vivain, Perruckenmachers v. Burgers allh. ihres Vatters (…) So geschehen in der Königl. St. Strb. auff dienst. d. 9.ten des Monaths Maji a° 1752.
Der verstorbene Seel. hat ab intestato zu seinem einzigen Erben Verlaßen Louis Propre, so ohngef. 16. Monath alt, des Verstorb: seel. mit Eingangs ged. seiner hinterbl. Wittib ehel. erzeugtes Kind v. einzigen Erben, deßen geordnet v. geschworener Vogt ist H Joh: Georg Fuhlgraff, Perruckenmacher v. b. allh. Welcher auch beÿ dem geschäfft persöhn. erschienen

In einer allhier Zu Straßburg und ohnfern dem Scharffen Eck gelegenen nicht hieher gehörige Behaußung, ist befunden word. als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, In d. Gesellen Cammer, In d. Magd Cammer, In dem Schlaff Zimmer, In der Wohnstub
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Es haben Zwar beede durch den Zeitl. Tod getrennte Eheleuth Zur Zeit ihrer verheÿrathung einen Ehe Contract mit einander auffgerichtet, so auch diesem Inv. einverleibt, sie hätten auch Zufolg §. 3. dero in die Ehe gebrachtes beederseitiges Vermögen ordnungs mäßig sollen inventiren laßen, welches aber nicht geschehen (…)
Der Wittib Eigenthüm. Vermögen, Sa. Haußraths 19, Sa.geschmucks 3, Sa. Goldenen Ring 4, Sa. Schuld 250, Sa. abgegangenen Guths 150, Summa summarum 426 ln
Diesemnach wid auch des Erben Eigenthüm. Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 81, Sa. Werckzeugs Zum Peruckenmacher handwerck gehörig 6, Sa. Silbers 4, Sa. goldenen Ring 2, Sa. Ergäntzung 250, Summa summarum 344 lb – Schulden 250 lb, Nach deren Abzug 94 lb
endlichen wird auch das gemein Verantwortung v. theilb. guth beschrieben, Sa. haußraths 13, Sa. Wein v. lährer Faß 191, Sa. Werckzeugs vnd der Wahr Zur Peruckenmacher Profession gehörig 50, Sa. Silbers 2, Sa. Baarschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 925, Sa. Schulden 125, Summa summarum 1319 lb – Schulden 474 lb, Nach deren Abzug 844 lb
Beschluß v. Verstlalungs summa 1366 lb

Antoinette Catherine Vivain se remarie en 1752 avec le perruquier François Joseph Lux, fils du cultivateur Laurent Lux de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration à un endroit inconnu.
1752 (9.11.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 207
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Frantz Joseph Lux, der leedige Perruckenmacher von Buchsweÿler gebürtig, H. Lorentz Lux, des Ackersmanns daselbst mit Frauen Anna Maria gebohrner Robertin ehel. erzeugter Sohn, als Brautigam ane einem
Und Frau Anthonia Catharina, gebohrne Vivain, weÿland Herrn Ottil Propre geweßenen Perruckenmachers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene Wittib, als hochzeiterin am andern theil
(unterzeichnet) Frantz Joseph Lux als hochzeiter, antoinette Cathrin La veuue propre

Baptême en avril 1754 de leur fille Françoise Elisabeth Thérèse
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 14-v)
Hodie 12 Aprilis anni 1754 primâ post mediam noctum nata ob mortis periculum domi ab obstetrice baptizata est filia Francisci Josephi Lux crinium concinnatoris et civis hujatis et Antoniæ Catharinæ vivain conjugum â me infra scripto suppletæ sunt ceremoniæ eodem die ac impositum ipsi est nomen Francisca Elisabetha theresia (i 17)

François Joseph Lux devient bourgeois par sa femme le 3 septembre 1753.
1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 540
Frantz Joseph Lux der Perruquenmacher Von Buchsweiler gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefr. Antoniæ Catharinæ weÿl. ottil Propre gewesenen frippier und burgers allhier hinterl. wittib um den alten burgersch. und will dienen beÿ E. E. Zunfft der weinsticher jur. d. 3. Septemb. 1753.

François Joseph Lux demande son inscription aux années d’épreuve
1753, Protocole des Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 27) Montags den 30.ten Aprilis. – Eodem erschienen Frantz Joseph Lux der leedige Perruckenmacher von Buxweiler, bittet deßgleichen [ihne in die muth Jahr einzuschreiben]. Erkannt, seÿe einzuschreiben.

Les Quinze dispensent François Joseph Lux de faire ses années d’épreuve à condition d’épouser la veuve d’Odile Propre, eu égard qu’il n’ouvrira pas de nouvelle boutique mais en reprendra une ancienne.
1753, Protocole des Quinze (2 R 163)
(p. 265) Sambstags d. 19. Maÿ – Idem [Christmann] nôe Frantz Joseph Lux, des ledigen perruquiers von bußweiler ca. Eundem [E. Löbl. Corps der perruquiers] prod. memor: und bitten mit beÿl N° A. Fuchs recessirt ut ante [bitt cop. et T. o.] obtin.

(p. 337) Sambstags d. 9. Junÿ – Christmann nôe Frantz Joseph Lux in actis ca. E. Löbl. Corps der perruquiers, erhohlt prod.m vom 19. Maÿ jüngst, Fuchs prod. Verantwortung, juncto petito, Christmann bitt deppôn, fuchs bitt auch deppôn und wie in prod° Erk. Deppôn.
(la page de la décision manque)

(p. 412) Sambstags d. 7. Julÿ
(Bedacht) Sambstags d. 23. Junÿ – In Sachen Frantz Joseph Lux, des ledigen perruckenmachers, Imploranten, an einem, entgegen und wieder E. Löbl. Corps der perruquiers allhier, Imploraten, am andern theil, auff producirtes unterthäniges Memoriale, juncto petito, wir geruhen wollten zu erkennen und auszusprechen, daß dem Imploranten die Muth Zeith nachzulaßen und er dispensando gegen erlag der gebühr zu dem Meisterrecht zu admittiren seÿe, übergebene unterth. Verantwortung, sambt angehencktem bitten, wie geruheten, im fall wir von den nicht verarbeiteten wanders und Muthjahren zu dispensiren belieben wollten, zu erkennen, daß der Implorant benebst der ordinarÿ gebühr pro receptione in das meister recht annoch pro dispensatione etwas zu erlegen schuldig seÿe, ref. exp.
Gebettene, bewilligte und besessene deputation, auch all übrig derer Parthen angehörte vor: und anbringen, ist derer Hhn deputirten abgelegten relation nach Erkandt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag der ordinari gebühr wie auch 1. lb d pro dispensatione halb Löbl. Statt und halb Imploratischer Meisterschaffts: Lad heimfällig, unter der austrucklichen bedingung, daß er die Proprische wittib heurathe, mithin keine neue boutique auffrichte, dispensando von den noch übrigen Muthzeit Zu dem Meisterrecht derer Perruckenmacher Zu admittiren seÿe.

François Joseph Lux est reçu tributaire après avoir obtenu dispense des Quinze
1753, Protocole des Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 30-v) Dienstags den 4. Septembris – Neuer Mr.
Frantz Joseph Lux der Perruckenmacher von Buchßvweiler gebürtig, produc. Lehrbrieff dedato 13. 9.br 1752 Zunfftschein von heutigen dato und bescheid von gnd. Herren den XV. dedato 23. Junÿ jüngst, vermög deßen er gegen Ersetzung der Uncosten Erlag d. ordinari gebühr wie auch 4. lb d pro dispensatione halb d. löbl. Stadt und halb den Corps dispensando von der übrigen muthzeit Zu dem meister recht Zu admittiren seÿe, bittet ihn Zufolg deßen Zu recipiren.
Erkanndt, seÿe nach Inhalt bescheids zu recipiren, und seind ihme die artic. Vorgeleßen worden, so er auch zu halten versprochen (dt. pro disp. 8 fl, au Corps 12 fl. 5 ß)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue des Frères dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 27 livres, ceux de la femme à 985 livres.
1754 (11.6.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 489) n° 528
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Frantz Joseph Lux, Peruquenmachers und der Ehren und tugendsamen Fr. Antoniä Catharinä geb. Vivain, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1754. – und sich vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor ohnverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem Gegenseÿn H Joseph Vivain, des Peruquenmchers und alten geschwohrnen eines Löblichen Corps als der Ehefrauen Vatters und hierzu erbettenen beÿsitzers auf Dienstag den 11.t des Monats Junii A° 1754.
In einer allhier Zu Straßburg, ane der Bruderhoffgaß ohnfern St Stephans Plan gelegenen der Ehefrauen Eltern gehörigen behausung befunden worden, als folgt
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögen, Sa. Kleidung und Weißen Gezeugs 22, Sa. Silbers 5, Summa summarum 27 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 450, Sa. Werckzeugs und Haar Zur Peruquenmacher Profession 45, Sa. Weins und leerer Faß 172, Sa. Silbers 31, Sa. goldenen Rings 45, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 925, Sa. Schulden 61, Summa summarum 1735 lb – Schulden 750 lb, Nach deren Abzug 985 lb

Antoinette Catherine Vivain meurt en 1761 en délaissant pour unique héritier son fils Louis Propre. L’inventaire est dressé rue des Frères. La masse propre à l’héritier est de 81 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 639 livres, le passif à 647 livres.
1762 (19.1.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 800) n° 263
Inventarium über Weiland der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Anthoniä Catharinä gebohrener Vivain, Hn Frantz Joseph Lux, des Perruquenmachers und Burgers alhier Zu Straßburg geweßener ehel: Hausfrauen nun seeliger Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1762. – nach Ihrem den 26.ten des zurückgelegten 1761.ten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hinterbliebenen Wittibers vorgedacht, wie auch Hn Johann Georg Fulgraf, des Perruckenmachers v. Burgers dahier, als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen Frauen seel. in erster Ehe mit weiland H. Odil Propre dem auch geweßenen Perruckenmacher und burgern dahier Ihrem Erstern Ehemann seeligen ehelich erziehlen Söhnleins Ludwig Propre genand, als derselben ab intestato Verlaßenen Universal Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 19.ten Januarÿ 1762.
Copia der Heuraths Verschreibung

In einer alhier Zu Straßburg, ane der Bruderhoffsgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden worden, als folgt
(f° 11) Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangegen ohnveränderten Guths, Innhalt des über beeder nun Zertrennter Ehe persohen einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte nahrungen durch weÿl. Hn Notarium Matthiam Koch in Anno 1734 auffgerichtet
(f° 14) Wÿdumb Welchen der Verstorbene seel. Von Weil. Hn Odile Propre dem geweßenen Perruckenmacher und burgern dahier ihrem Erstern Ehemann seel. biß Ihr seel. ableiben genoßen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Erben ohnverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 141, Sa. Werckzeug Zur Perruckenmacher Profession gehörig 5, Sa. lähren Faß 19, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 7, Sa. Goldenen Ring und dergleichen Geschmeids 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 525, Sa. Ergäntzungs Rests 612, Summa summarum 1331 lb – Schulden 1250 lb, Nach solchem abzug 81 lb
Des Wittibers ohnverändert und theilbahr guth, Sa. haußraths 80, Sa. Werckzeugs und Haar Zur Peruquenmacher Profession 28, Sa. Weins und lährer Faß 13, Sa. Silbers 2, Sa. Schulden 542, Summa summarum 639 lb – Schulden 647 lb, In Compensatione 8 lb
Stall Summ 825 lb – Zweiffelhaffte vnd verlohrener Pfenningzinß hauptgüter, so des Erben ohnverändert 87, Zweiffelhaffte Schulden in des Erben ohnveränderte Nahrung zugeltend 31, in des Wittibers ohnverändert und theilbare Nahrung Zugeltend 67 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Donnerstag den 9. Novembris Anno 1752, Koch Nots.

François Joseph Lux se remarie en 1763 avec Marie Dorothée Ducré, fille du marchand de fruits et légumes Louis Ducré : contrat de mariage, célébration
1763 (15.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 185
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehren: und wohlvorachtbahre H. Frantz Joseph Lux, der Perruckenmacher, wittiber und burger dahier, beiständlich seines Vatters H. Lorentz Lux des burgers in Buchßweiler, als Hochzeiter ane einem
und die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfer Maria Dorothea Dickrein, weil. H. Louis Dickré des geweßenen fastenspeishändlers und burgers dahier nachgelaßene tochter, unter autorisation H. Matthäi Schuster, des Gastgebers und burgers dahier dero geordneten Vogts, als hochzeiterin ane dem andern theil
zu Straßburg (…) auf Freÿtag den 15. Julÿ Anno 1763. unterzeichnet Frantz Joseph Lux als hochzeiter, maria dorothea dicrt ho als hochzeiterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 3)
Hodie 26 Septembris anni 1763 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Josephis Lux crinium concinnator et civis hujatis viduus antoniæ Catharinæ vivain et Maria Dorothea decret filia defunctorum ludovici decret mercatoris et civis hujatis et Annæ Mariæ Burbacherin conjugum in vivis ambo in hac parochia commorantes (signé) Frantz Joseph Lux, Maria Dorothea dicre (i 4)

Héritier de la maison, le garçon perruquier Louis Propre meurt à Paris le 2 décembre 1774 en délaissant pour héritières ses deux tantes. Les experts estiment la maison à la somme de 725 livres. L’actif de la succession s’élève à 1083 livres, le passif à 286 livres (les sommes sont exprimées en livres tournois dans l’inventaire).

1775 (23.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 819) n° 716
Inventaire des Biens delaissés par feu Louis Propre, vivant garçon Perruquier fils de feu le Sr Odil Propre, en son vivant Mr Perruquier et bourgeois de cette ville, dressé en l’année 1775
Inventaire et Description de toue les biens meubles et immeubles généralement quelconques délaissés par feu Louis Propre, vivant garçon Perruquier, fils de feu le Sr Odil Propre, en son vivant Mr Perruquier et bourgeois de cette ville, procréé avec feu Dlle Antoinette Catherine née Vivain, femme en secondes noces du sieur François Joseph Lux, Mr Perruquier et bourgeois de cette ville, lesquels biens délaissés après son décès arrivé à Paris le 2. Decembre dernier, ont été inventoriés à la requête des deux héritières ab intestat dud. Défunt et respectivement leurs mari et mandataire, tous mentionnés ci après, montrés et enseignés par le Sr Jean Georges Faulgraff, ancien assesseur du Grand Sénat de cette ville, tuteur dud. Defunt, et le Sr François Joseph Lux, son beau-père comme ayant la meilleure connaissance de sa succession (…) Fait et passé à Strasbourg ce 23° Mars 1775.
Le Deffunt a delaissé pour ses héritiers ab intestat savoir 1° Dlle Elisabethe née Propre, femme du Sr Leonard Jacques, Maréchal ferrant demeurant à St Quirin, absente et étrangère, au nom de laquelle est comparu le Sr François Charles Alexis Gauthier de Clermont, Commis au Bureau de la poste de cette ville de Strasbourg, en qualité de Mandataire (…) Et 2° Dlle Marie Anne née Propre, Epouse du Sr Guillaume Joseph Sarazin, Marchand Graissier et bourgeois de cette ville, qui a été présente à la Confection dud. Inventaire, sous l’assistance de sond. mari, Toutes deux Sœurs du Pere dud. Deffunt, comme plus proches parentes & héritières ab intestat par portions egales

Propriété d’une Maison. Savoir une maison, petite cour, fond et tres fond, avec toutes ses appartenances, droits et dépendances située en cette Ville de Strasbourg place de St Etienne, faisant d’un côté un coin à la rue dite Himmelreichgässel, de l’autre côté le Sr Imhoff, M° Cordonnier et bourgeois de cette ville, par derrière les V° et heritiers de feu le Sr Jacques Gerber, en son vivant Inspecteur à l’Umbeld de cetted° Ville, outre le Capital inséré ci après, franche et quitte de toutes autres charges et hypothèques, et estimée par (…) les experts jurés de la ville suivant le certificat du 16 du présent mois à 2900. La propriété de lad° maison est constatée par une Lettre d’achat expédiée en parchemin passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 5. juillet 1700 et munie du Sceau ordinaire. Et par une autre Lettre d’achat plus ancienne munie d même sceau et datée du 10. octobre 1663. Le Defunt a herité cette maison en 1763. de feu Dle Marie Catherine née Stratz, veuve de feu le Sr Joseph Vivain, m° Perruquier et bourgeois de cette ville sous les charges et conditions suivantes
1° Par le Contrat de mariage fait entre la mère dud. Deffunt et son beau-père le Sr François Joseph Lux, passé pardevant M° Mathieu Koch, notaire public de cette ville le 9 novembre 1852. § 4 les grand pere et mere du Deffunt ont promis aud. Sr Lux de lui laisser pendant la vie durante un Logement et une boutique dans lad° maison, en sorte que quand meme la future épouse viendroit à le predeceder, il sera neanmoins en droit d’occuper lesdits logement et boutique, cependant à chambre que lesd. deux futurs Conjoints ou en tout cas le dernier vivant d’entre eux seront tenus pendant qu’ils y demeureront de payer annuellement aux pere et mere de la femme un loyer de 50. florins En vertu de cette stipulation le Sr Lux pretend être en droit de demeurer dans lad° maison moyennant un loyer annuel de 50 fl. aussi longtemps qu’il vivra Et
2° lad° defunte Dle Marie Catherine née Stratz Grand mere du Deffunt a ordonné par le § 2. de son Codicile passé par devant moi Notaire soussigné et cinq témoins le 11 Janv: 1763 que led. Sr Lux son gendre et beau-père du Deffunt sera en droit de demeurer gratis et sans loyer jusqu’à l’âge de 30. ans du petit fils et héritier dans les appartements qui lui sont assurés par son Contrat de mariage avec la fille deffunte de ladite Grandmere, passé pardevant feu M° Koch Not° le 9 Nov. 1752. Et s’il arrivoit que la maison seroit vendue, led. Sr Lux gendre aura toujours le privilege d’acheter lad° maison pour la même prix qu’un autre en payeroit, avec l’addition qu’au cas que lad° maison seroit vendue avant que le petit fils eut atteint l’age de 30 ans, il sera payé au Sr Lux jusqu’au dit tems annuellement 50 fl. en place d’un loyer. En conséquence de cette disposition grand maternelle le Sr Lux pretend rester dans lad. maison sans loyer jusqu’à ce que le Deffunt aurait eu l’age de 30 ans et veut qu’elle soit exécutée dans tous ses points.
Doaire réversible aux deux héritieres du Deffunt. Constitué au profit du Sr François Sophie Lux M° Perruquier et bourgeois de cette ville par feu Dle Antoinette Catherine née Vivain
Etat sommaire du present Inventaire, Total du Capital portant rente 1200, Total de la Propriété d’une maison 2900, Total de la Dette active 233, Total general 4333 livres – Dettes passives 1146 livres, Deduction faite il reste 3187 livres

Louis Propre termine en 1766 son apprentissage chez son beau-père François Joseph Lux
1766, Perruquiers (XI 176), 1751-1766 – f° 189 Frantz Joseph Lux seinen Stieffsohn Ludovicus Propre Austhuung

Les héritières cèdent leurs droits au beau-père du défunt François Joseph Lux qui devient propriétaire de la maison

1775 (14.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 819) Joint au n° 716 du 23 mars 1775
Zuwissen seÿe hiemit, daß ane heut zu ende stehendem dato Vor mir unterschriebenem, als Zu weiland Ludwig Propre, des geweßenen leedigen Perruquenmachers, auch weiland H. Odil Propre, des geweßenen ebenmäßigen Perruquenmachers und burgers allhier Zu Straßburg längst seel. nachgelaßenen Sohns nun auch seel. Verlaßenschafft Inventur und Erörterung in dießem Jahr in specie adhibirtem Notario persönlich erschienen Frau Maria Anna, geb. Propre, Hn. Guillaume Joseph Sarazin, des Fastenspeißändlers und burgers allhier Ehegattin, beiständlich deßelben, deßen ab intestato zur helffte verlaßene Erbin, Mehr H. Joseph Bena d.schneider und auch allhiesihe burger und Fr. Francisca geb. Bena H. Charles François Alexis Joseph Gauthier dit Clermont Employé auf der allhiesigen brieff Post Ehegattin, unter Assistentz H. Johann Daniel Langheinrich, Notarii publici jurati und Practici indeme dieselbe Vermög des Zwischen Ihro und gedachtem Ihrem Eheh. getroffenen actus dissolutionis vom 25.ten Octobris 1766. vor H. Not° regio Laquiante dahier errichtet, so den 13.ten Decembris ejusdem Anno bei E: E: Großen rath allhier confirmirt und homologirt worden, §° pt°2.do authorisiret ist, alle handlungen Ihres Guths wegen für sich ohne deßen Assistentz und Einwilligung allein Vorzunehmen, diese beede letzteren sowohl für sich alß Nahmens H. Simon Bena des Perruquenmachers in Maÿntz und Jgfr. Elisabetha Bena, der mehrjährigen sich im Amsterdam auffhaltend, alle Vier geschwüsterde und Zufolg acte Vor schongedachtem N, Not. regio Laquiante den 11.ten Aprilis dieses Jahrs errichtet, cessionnarÿ der Ihro Mutter Elisabethä geb. Propre, H. Leonard Jacques des Huffschmieds in St Quirin ehel. haußfrau und ab intestato zukommenden Helffte solcher Erbschaft ane einem,
und Hr. Franz Joseph Lux der Perruquenmacher und Burger, des Verstorbenen Stieffvatter mit beistand Hn Johann Carl Fické, Notarii publici jurati ac practici dahier, ane dem anderen theil
die zeigten bederseiths an, wie daß Sie Sich solcher Verlaßenschafft wegen (…) mit einander verglichen hätten als 1.mo. Wie das durch mich unterschriebenen Notarium, so dan 26.ten Verfloßener Montgs Aprilis auf löbl. Statt Stall abgehandelt worden (…)
2.do außer Vorhergemeltem in dieße Verlaßenschafft weiter gehörig ist, das Eigenthum ane einer behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg am St. Stephans plan, so ein seith ein eck am Himmelreichgäßel, anderseith neben Mr Imhoff dem Schuhmacher und burgern allhier, hinten auf H. Jacob Gerbers, des geweßenen Inspectoris des allhiesigen Umbgelds nachgelaßene Fr. Wittib und erben stoßend und in welcher Er H. Lux, Vermög der mit seiner Ersten Ehefrauen als des verstorbenen Propre eheleiblicher Mutter vor weil. H. Not° Mathia Koch seel. den 9. 9.bris 1752 errichteten Eheberedung lebenslang eine wohnung samt dem laden umb einem jährl. Zinß von 50 fl. zu genießen hat, wie auch außweiß. weil. Fr. Mariä Catharinä geb. Stratzin, des verstorbenen Großmutter seel. Vor mir Notario und Dünff Gezeugen den 11. Januarÿ 1763. errichteten Codicill § pt° 2do solche nembl. wohnung und laden, biß der Verstorbene Propre sein 30. jähriges Alter erreicht haben würde, ohne Zinß Zu bewohnen berechtiget ist – Auf Freÿtag den 14.ten Julii 1775
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 649 le 18 juillet 1775 f° 308-v

François Joseph Lux hypothèque la maison au profit de l’ancien boulanger Georges Volck

1775 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 340
Mr Franz Joseph Lux der perruquenmacher
in gegensein H. Georg Volck ehemaligen weißbecken – schuldig 200 gulden zum hauptbau hiernach verlegten behausung
unterpfand, die anbemerckte behausung samt zugehörden am St Stephans plan, einseit ist ein Eck am Himmelreich gäßlein, anderseit neben Mr Imhoff dem schuhmacher hinten auff H. Jacob Gerbers gw. inspectoris des allh. umgelds wb. und erben

François Joseph Lux loue une cave au brasseur Philippe Jacques Reichard

1779 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 352
H. Franz Joseph Lux der perruquenmacher
in gegensein H. Philipp Jacob Reichard des bierbrauers
entlehnt, den vordern keller seiner ane der Bruderhoffs gaß und sogenannten Himelreichgäßlein gelegenen behausung – von verwichenen Johannis Baptistæ tag angefangen, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 gulden

François Joseph Lux vend la maison au boulanger Georges Volck moyennant 1 550 livres

1784 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 417
Frantz Joseph Lux der perruquenmacher
in gegensein H. Georg Volck des weißbecken
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten an St Stephans plan einseit ist ein eck am Himmelreichgäßel, anderseit neben Mr Imhoff modo N. Bergen dem maurer, hinten auff weÿl. Fr. Gerberin erben – erkaufft von Propreischen erben laut vergleich vom 14. Julÿ 1775 so dem Contractum protocollo den 18. Julÿ dicti anni einverleibt worden – um 3100 gulden

Georges Volck termine en décembre 1747 son apprentissage chez son père du même nom.
1747, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 147) Montags den 18. X.bris 1747 – Johann Georg Volckh, H. Johann Geörg Volcks des Schwartzbecken dahier ehelicher Sohn, wirdt von gedachten seinem Vatter der lehr quittirt.

Georges Volck devient tributaire en juin 1761.
1761, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 156) Donnerstags den 25. Junii 1761. – Neuzünfftiger Meisters Sohn
Joh: Georg Volck der Jüngere, H. Joh: Georg Volck des Haußfeurers v. dißortiges Gerichtsmanns ehel. Sohn, producirt Stallschein, will Zünfftig werden, v. schwartzbachen, bittet um Gerichtliche Reception.
Erk. seÿe Ihme in seinem begehren gegen Erlag der Gebühr zu willfahren.

Fils du boulanger Jean Georges Volck et de Marie Sara Mægel, Georges Volck meurt célibataire à l’âge de 59 ans le 25 janvier 1792.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1791-1792 p. 142 n° 4)
Im Jahr 1792 Mittwoch den 25. Jänner, Abends um vier Uhr, wurde nach vorher gehaltener Leichenrede in der hiesigen Prediger Kirche auf die Begräbnus Zu St. Helenä Zu Erde bestattet Herr Johann Georg Volck geweßener lediger Schwartz becker und Burger alhier, Weÿland Herrn Johann Georg Volcks gewesenen Schwartzbeckers und Burgers alhie mit Weÿland Frauen Maria Sara einer gebohrner Mägelin hinterlaßener ehelich erzeugter Sohn, welcher gestern Dienstags als den 24. Ejusdem Morgens um Fünf Uhr gestorben mithin 36 Stunden gelegen hat. Seines alters 59 Jahre neun Monath und acht Tage (unterzeichnet) Johann David Wittmann, als Verwandter, Johannes haÿnoldt als Verwander (i 76 – Bapt. Temple-Neuf f° 265-v n° 1038, 14 avril 1732)

Son héritière Marie Sara Braun, veuve du tonnelier Jean Rœsch expose la maison aux enchères. François Schaffner l’ainé l’acquiert moyennant 15 050 livres tournois

1794 (26 fruct. 2), Strasbourg 7 (32), Not. Stoeber n° 298
Adjudication, 4 thermidor 2 – auf Ansuchen weil. bs. Georg Volck des vormaligen becken Universal Erbin Fr. Mariae Sarae geb. Braunin auch weil. Johannes Rösch gew. Kiefers alhier Wittib wurde zur offentlichen freÿwilligen Versteigerung geschritten einer behaußung, höfflein, bronnen und hoffstadt mit allen deren gebäuden, begriffen und zugehörden gelegen alhier an der Bruderhoffsgaß N° 21 einseit ist ein Eck am vormaligen himmelreich gäßlein anders. neben Bercand dem Maurer hinten auf Gerberische Erben stoßend, so ledig, eigen und zwar unter folgende bedingungen (…), ausgebotten vor 7000 livres
An Cit. Dominique Henry Guerin Secretaire de la Mairie, um 7400 livres
le 19 thermidor 2, Cit. Dominique Guerin, 11.500 livres
le 29 thermidor 2, Cit. François Schaffner l’ainé, 15.050 livres
5° enchère, le 17 fructidor 2, Cit. François Schaffner l’ainé, 16.000 livres
est comparu en Personne la Cit. Marie Sare née Braun Veuve de feu Cit. Jean Rösch Tonnelier en cette commune, assistée du Cit. David Wittmann Boulanger, laquelle a volontairement reconnu & confessé avoir vendu cedé, quitté, transporté et abbandonné
au Cit. François Schaffner & Madeleine Mohr cy présent et acceptant
Une maison, petite Cour, puits, appartenances et dépendances sise dans la rue des freres N° 24 d’une part faisant un coin sur une petite rue, Bercand Maçon de l’autre abboutissant sur les héritiers Gerber, franche et quitte de toute rente et redevance foncière. La présent Vente et Cession faite pour et moyennant le prix de 16.000 livres- Le 26 fructidor An Second de la République française une et indivisible
Enregistrement, acp 28 F° 71-v du 1 vend. 3

Natif de Trænheim, le musicien François Joseph Schaffner épouse en 1785 dans l’église Saint-Livier de Metz Madeleine Charlotte Martin, fille du chapelier Jean Martin (référence du mariage et biographie)
Mariage, Metz (Saint-Livier)
L’an 1785 Le 7 juin après les publications des trois bans de mariage faites sans opposition dans Cette Eglise, Vû l’extrait de bapteme de l’Epoux ci après denommé, L’extrait mortuaire de son pere, La permission de se marier a luy accordé par mons. le Chevalier de Malseigne Brigadier des armées du roy major general commandant le Corps des Carabiniers En datte du 27° may dernier, Vu En outre L’extrait des minutes du greffe du bailliage de Cette ville du deux may dernier et le decret de mons. L’intendant particulier au dit bailliage qui autorise l’Epoux cy après denommée à contracter le présent mariage, non obstant Le deffaut de Consentement de son pere qui est absent, les fiançailles Celebrées cejourd’huy, nous pretre Vicaire de Cette paroisse avons donné la benediction nuptiale après que nous avons pris et reçu leur consentement mutuel et ont été par nous Mariés François Joseph Schaffner né En la paroisse de Trænheim diocèse de Strasbourg le neuf mars 1749, musicien au corps des Carabiniers dans l’escadron de mestre de cmp aux Cazernes de chambieres de cette paroisse fils de deffunt Jean Michel Schaffner et de madgelaine Schivin de Lad° paroisse de Trænheim, d’une part et magdeleine charlotte Martin agée d’Ennviron vingt et un ans fille de Jean Martin maître chapellier et de defunte anne Le faucheur aussi de cette paroisse d’autre part, les parties ont été assistées de Jacque Schaffner frere de L’epoux, de Jean Baptiste Bargalas M° de danse de la paroisse St Georges, de Nicolas Schaffner aussi frere de L’époux et de Nicolas La Salle M° Boulanger de ette paroisse (signé) Frantz Schaffner, Martin (i 233)

François Schaffner habite à Strasbourg depuis 1791. Il s’est remarié avec Madeleine Mohr, originaire de Westhoffen. Il habite la maison avec ses six filles dont l’aînée est mariée avec le menuisier Simon Schwæderlé
Registre de population 600 MW 62 (1815 sqq), Rue des Frères N° 24 p. 478
(i 277 et 278)
Schaffner, François, 1749, Professeur, Thrennheim, (à Strasbourg depuis) 1791, dél. Krautenau 105
id. née Mohr, 1763, Ep., Westhoffen, décédée le 25 août 1828
id. Louise 1796, Strasbourg, dél. Krautenau 105
id. Joséphine 1800, id.
id Barbe 1802, id.
id. Thérèse 1806, id.
id. Marie Anne 1807, id.
Schwaederle, Simon, Menuisier, dél. rue de la Croix 10
id. née Schaffner, Madeleine, Ep.
id. Jac. Simon, 27 avril 1818

Registre de population 600 MW 96, Krautenau suite du N° 105 p. 165 (i 172, 174)
Schaffner, François, 1749, ancien musicien, veuf Traenheim, (à Strasbourg depuis) 1791, (auparavant) r. des frères 24, Entre av. 1830.
id. Louise 1796, Strasbourg
id. Joséphine 1800, id.
id Barbe 1802, id.
id. Thérèse 1806, id.

Né à Bourg-en-Bresse en 1789, son fils Jean Baptiste Schaffner issu du premier mariage épouse en 1823 Thérèse Bær
Mariage, Strasbourg (n° 277)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à 10 heures du matin le 1 août 1823. Jean Baptiste Schaffner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 juillet 1789 à Bourg (Ain) domicilié à Strasbourg, Musicien, fils de François Joseph Schaffner, musicien à ce présent et consentant, et de feu Madeleine Martin, Thérèse Baer, mineure d’ans, née en légitime mariage le 9 Nivôse an XI à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Antoine Baer, postillon décédé en cette ville le 12 décembre 1807 et de Marie Anne Schrapff, ci présente et consentante. Ledit époux déclare par serment qu’il est dans l’impossibilité de produire l’extrait de décès de sa mère (signé) jean Bte Marie Schaffner, therese Berr (i 35)

Marie Madeleine Mohr meurt en 1828 en délaissant sept filles et quatre petits-enfants issus de sa fille aînée.

1828 (20.11.), Strasbourg 7 (78), Me Stoeber n° 11.045
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Mohr, femme de François Joseph Schaffner, professeur de musique, décédée le 25 août 1828 – à la requête de I. Simon Schwaederlé, luthier, père et tuteur naturel de ses enfants nés de Marie Madeleine Schaffner 1. Jacques Joseph Simon âgé de 10 ans 6 mois, 2. Marie Madeleine Louise âgée de 9 ans, 3. Jean Baptiste Léon âgé de 2 ans, 4. Thérèse Cécile âgée de 1 an
II. Louise Schaffner, célibataire majeure, III. Joséphine Schaffner, célibataire majeure, IV. Barbe Schaffner, célibataire majeure, V. Thérèse Schaffner, célibataire majeure, VI. François Joseph Schaffner, le veuf, père et tuteur légal de Marie Jeannette sa fille mineure demeurant à Paris – en présence de Jean Baptiste Schaffner, musicien, subrogé tuteur des enfants Schwaederlé – en présence de François Kieffer, propriétaire, subrogé tuteur de Marie Jeannette, héritiers pour 1/6
en la demeure mortuaire rue des Frères n° 24
Immeuble dépendant de la communauté. Une maison, petite cour, puits, pressoir, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Frères n° 24 faisant le coin de la rue dite Himmelreichgaesslein, de l’autre côté la veuve Eierbach, derrière le Sr Kühl marchand de vins – acquis de Marie Sara Braun veuve de Jean Roesch, tonnelier, par avte reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 26 fructidor 2, estimée 5000 fr
Jardin. 20 ares de jardin ayant eu autrefois nature de terre hors la porte Bouchers à gauche de la chaussée du Polygone près la digue d’inondation, en haut en pointe sur le chemin, en bas le Sr Schmitter – acquis de la commune de Strasbourg suivant procès verbal dressé par secrétaire de la mairie de cette ville le 9 brumaire 14, estimé 600 francs
garde robe 21 fr, mobilier 400 fr, vignes à Westhoffen 150 fr, total des immeubles 5750 fr, immeuble propre à Westhoffen 150 fr, remploi du à la défunte 400 fr – passif de la communauté 4025 fr, créances actives 362 fr
Enregistrement, acp 192 F° 75 du 1.12.

Décès, Strasbourg (n° 1363)
Déclaration de décès faite le 25 août 1828. Madeleine Mohr, âgée de 66 ans, née à Westhoffen (Bas-Rhin) Epouse de François Schaffner âgé de 80 ans, Musicien, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 25 du mois courant à cinq heures du matin dans la maison située N° 24 rue des Frères, fille de feu Valentin Mohr, sculpteur, et de feu Françoise Wetzel, Premier déclarant l’Epoux [in margine :] Apoplexie (i 77)

François Joseph Schaffner meurt à l’âge de 81 ans le 19 mai 1830.
Décès, Strasbourg (n° 1017)
Déclaration faite le 19 mai 1830 du décès de François Joseph Schaffner âgé de 81 ans, né à Traenheim, Bas-Rhin, Musicien veuf en premières noces de Madeleine Martin et en secondes noces de Madeleine Mohr, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 19 du mois courant à midi dans la maison située N° 105 à la Krautenau, fils de feu Michel Schaffner et de feu N. N. Premier déclarant, Jean Baptiste Schaffner, âgé de 41 ans, Musicien, fils du défunt [in margine :] (*)erie foudroyante (i 31)

Liquidation de la succession de Marie Madeleine Mohr entre le veuf et ses enfants
1830 (27.2.), M° Hickel
Liquidation et partage de la succession de Marie Madeleine Mohr femme de François Joseph Schaffner, professeur de musique à Strasbourg où elle est décédée en 1828, fait entre le dit veuf d’une part et ses enfants nommés 1° Marie Jeannette, 2° Louise, 3° Joséphine, 4° Barbe, 5° Thérèse, 6° les enfants de Marie Madeleine Schaffner vivante femme Schwederlé, luthier, tous demeurant en cette ville
acp 198 (3 Q 29 913) f° 106-v du 2.3. La masse active purement mobiliere à partager déduction faite des dettes passives est de 2206 francs dont le 6° pour chacun des enfants fait 367 francs que chacun reçoit sans soulte ni retour
Jacques Weyer, Maître-Maçon à Strasbourg acquéreur par acte notarié d’une maison appartenante à la communauté doit 6500 francs, en déduction il a de suite payé au père et aux enfants 3500 francs, il est délégué de payer le surplus à un créancier hypothécaire non présent à l’acte.
La masse brute de la communauté se monte à 9640 francs, la masse passive est de 5192, déduction faite reste 4467 dont le tiers seulement appartient à cette succession qui avec les reprises est de 2206 francs

Le professeur de musique François Joseph Schaffner et ses enfants du second mariage vendent la maison aux enchères. Le maître maçon Jacques Weyer s’en porte acquéreur.

1829 (7.11.), Strasbourg 7 (80), M° Stoeber n° 12.138
Adjudication définitive – Adjudication préparatoire n° 12 095 du 17 octobre, Cahier des charges n° 12 015 du 17 septembre – A la requête I. du Sr Schwaederlé, luthier, père et tuteur légal de ses quatre enfants nés de Marie Madeleine Schaffner 1. Jean Joseph Simon, 2. Marie Madeleine Louise, 3. Jean Baptiste Léon, 4. Thérèse Cécile, II. Louise Schaffner, célibataire majeure, III. Joséphine Schaffner, célibataire majeure, IV. Barbe Schaffner, célibataire majeure, V. Thérèse Schaffner, célibataire majeure, VI. François Joseph Schaffner, professeur de musique veuf de Marie Madeleine Mohr, décédée le 25 août 1828 père et tuteur légal de Marie Jeannette sa fille mineure demeurant à Paris, VIII. Jean Baptiste Schaffner, musicien, subrogé tuteur des enfants Schwaederlé, VIII. François Kieffer, propriétaire, subrogé tuteur de Marie Jeannette, héritiers bénéficiaires de ladite Mohr femme de Schaffner, dont la qualité d’héritiers est relatés dans l’inventaire dressé par le notaire soussigné le 25 novembre 1828
(la maison) aux Dlles Schaffner qui se réservent de déclarer command
Déclaration de command du 8. novembre n° 12.141, au Sr Jacques Weyer, maître maçon, domicilié Faubourg de la Krutenau n° 154 pour 6500 fr
(le jardin) à Louise, Joséphine, Barbe et Thérèse Schaffner covenderesses, pour 540 francs
Désignation des immeubles à vendre, 1. une maison, petite cour, puits, pressoir, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Frères n° 244 faisant le coin de la rue dite Himmelreichgaesslein, de l’autre côté la veuve Eierbach, derrière le Sr Kühl marchand de vins – acquis de Marie Sara Braun veuve de Jean Roesch, tonnelier, par avte reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 26 fructidor 2, estimée 4500 francs
2. 20 ares de jardin ayant eu autrefois nature de terre hors la porte Bouchers à gauche de la chaussée du Polygone près la digue d’inondation, en haut en pointe sur le chemin, en bas le Sr Schmitter – acquis de la commune de Strasbourg suivant procès verbal dressé par secrétaire de la mairie de cette ville le 9 brumaire 14, estimé 350 francs
Enregistrement, acp 197 F° 6 du 11.11.

Originaire de Bretzenheim dans le département du Mont-Tonnerre (près de Bad Kreuznach en Palatinat), Jacques Weyer épouse en 1802 Marie Madeleine Pfister, originaire de Sélestat.
Mariage, Strasbourg (n° 19)
Du 12° jour du mois de Vendémiaire l’an XI de la République française. Acte de mariage de Jacques Weyer, agé de 25 ans, maçon domicilié à Sélestatt, Département du Bas-Rhin, né à Bretzenheim, Département du Mont-tonnère le 3 septembre 1777, fils légitime de feu Laurent Weyer cordonnier audit lieu et de feuë Eve Ditt, Et de Marie Madeleine Pfister, âgée de 30 ans, domiciliée en cette ville depuis deux ans, née à Selestatt le 22 juillet 1772, fille légitime d’Adam Pfister batelier audit lieu et de feuë Salomé Dürr (signé) Jacob weÿer, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 13)

Les deux fils et héritiers de Jacques Weyer vendent la maison à l’avocat Jean Charles Holtzapffel

1844 (29. 8.bre), Strasbourg 15 (76), M° Lacombe n° 4585
Vente du 29. octobre 1844. Ont comparu Mr Jacques Weyer, Maître charpentier et Dme Marie Caroline Bernhard son épouse, Et Mr Jean André Weyer, Architecte et Dme Marie Sophie Scharrenberger, son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg, les Dames agissant sous l’assistance et avec l’autorisation de leurs époux, Lesquels ont déclaré avoir vendu (…)
à Mr. Jean Charles Holtzapffel, Avocat demeurant et domicilié à Strasbourg
Description de l’immeuble vendu. Une Maison, sise à Strasbourg rue des frères n° 24 tenant d’un côté à la propriété de Mr Bayerspach, formant de l’autre le coin de la rue du ciel et attenant par derrière à la propriété du Sr Koehl, consistant en maison principale à trois étages sur le devant, une petite cour ayant porte cochère sur la rue du ciel et un bâtiment de derrière à deux étages.
Etablissement de la propriété. MM Weyer, vendeurs, sont propriétaires indivis pour moitié chacun de l’immeuble ci-dessus décrit qu’ils ont recueilli dans la succession de feu leur père Jacques Weyer, en son vivant Maître maçon à Strasbourg, duquel ils sont les seuls et uniques héritiers ainsi qu’il est de notoriété publique. Et Mr Jacques Weyer père est devenu propriétaire de ladite Maison qu’il a acquise sur le veuf les héritiers de Dame Marie Madeleine Mohr décédée épouse de François Joseph Schaffner, professeur de musique à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Stoeber le jeune alors notaire à Strasbourg et son collègue le 7 novembre 1829, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 septembre 1830 volume 206 N° 955 et 951 etd’une déclaration de command reçue par le même notaire le 8 novembre 1829, enregistrée.
Les conjoints Schaffner avaient acquis cet immeuble de Marie Sara Braun, veuve de Jean Roesch, tonnelier demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par M° Stoeber père, notaire en cette ville le 26 fructidor an deux, enregistré. Le prix d’acquisition en fut payé suivant deux quittances passées devant le même notaire les 23 messidor et 27 thermidor an trois, dûment enregistrées.
Situation hypothécaire. L’immeuble vendu est franc et libre de toutes dettes et hypothèques généralement quelconques (…) moyennant 30.000 francs
acp 329 (3 Q 30 044) f° 34

Lors de la liquidation en 1873, la maison rue des Frères revient pour moitié aux deux enfants, le notaire Charles Victor Holtzapffel et Eugénie Sophie Holtzapffel

Les enfants mineurs de Charles Victor Holtzapffel cèdent la moitié de la maison à leur tante Eugénie Sophie Holtzapffel qui en devient seule propriétaire.

1886 (11.10.), M°Loew
Licitation durch die beiden Erben des dahier den 24. Januar 1885 verstorbenen und domicilirten Notars Carl Victor Holtzapffel, nämlich dessen beiden Kinder 1. Johann Daniel Holtzapffel geboren 1876, 2. Maria Anna Holtzapffel geboren 1879. beide minderjährig unter Vormundschaft ihrer Mutter Anna Molk Wittwe Holtzapffel dahier
an Eugenie Sophie Holtzapffel, Rentnerin ledig dahier
die unabgetheilte hälfte im nachbenannten Anwesen, woran der Ankäuferin bereits die andere Hälfte gehört, nämlich die Hälfte an einem Wohnhaus, bestehend in dreistöckigem Hauptgebäude und zweistöckigem Hintergebäude nebst kleinem Hofe mit Einfahrt im Himmelreichgäßchen gelegen dahier Bruderhofsgasse N° 39 früher N° 24. Der Käuferin sowie dem verstorbenen Holtzapffel je zur hälfte zugetheilt laut Act Koerttgé vom 12. April 1873
Besitz und Genuß sofort bezw. von Bestätigung des Vertrags. Steuerübernahme am 1. Oktober – Kaufpreis 20.000 Marx
Gegenwärtiger Vertrag wird erst rechtsbeständig nach Genehmigung durch den Familienbeschluß & Bestätigung durch das Gericht
acp 782 (3 Q 30 497) f° 85 n° 2548 du 19.10.
acp 792 (3 Q 30 507) f° 50 du 12.8. n° 1806, Loew, 4. August, registrirt Hinterlegung der Ausfertigung eines Beschlußes des kaiserlichen Amtsgerichts Straßburg vom 24. Juni 1887, enthaltend Bestätigung des am 19. Oktober 1886 Bd. 783 Bl. 83 N° 2548 hier registrirten Verkaufe Consorten Holtzapffel- Holtzapffel

Après la mort d’Eugénie Sophie Holtzapffel en 1921, la maison revient à sa nièce Marie Anne Holtzapffel épouse de Lucien Auguste Délu, ingénieur civil des mines à Paris.
Le propriétaire suivant (1932) est le tapissier Henri Hugendobler qui épouse en 1912 Catherine Schellenberger, originaire d’Ernolsheim

Mariage, Strasbourg (n° 645)
Strassburg am 29 Juni 1912. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Tapezierer Heinrich Hugendobler, evangelischer Religion, geboren am 2. April 1886 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg Pflanzbadgasse 6, Sohn des verstorbenen Geschäftsreisenden Johann Karl Hugendobler und seiner verstorbenen Ehefrau Wilhelmine geborenen Leicht, zuletzt wohnhaft in Strassburg 2. die Katharina Schellenberger, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 4. April 1885 zu Ernolsheim /:Unter Elsass:/ wohnhaft zu Ernolsheim, Tochter des Ackerers Valentin Schellenberger und seiner Ehefrau Katharina geborenen Stoll wohnhaft zu Ernolsheim

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Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.