3, place du Foin


Place du Foin n° 3 – X 192 (Blondel), O 937 puis section 34 parcelle 36 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Arnaut Lagardell, maître maçon (1738), démolie en 1972

Foin 3, façade (1 Fi 150)Foin 3 (1972)
La façade vers 1960 (image A, AMS 1 Fi 150)
et en 1972 avant sa démolition (image B, AMS, dossier 233 MW 11). La porte cochère a été remplacée par une grande ouverture.

Les deux terrains communaux loués par le propriétaire au cours du XVIII° siècle sont signalés dans le registre des baux du XVI° siècle (sol de maison, jardin, fossé communal). Ils correspondent au grand jardin de la parcelle 192 (canton X du plan Blondel). Jean Jacques Rœmer loue en 1652 de la Ville la maison qui se trouve vers la place. Après avoir été occupée par différents locataires, Jean Rœmer en reprend en 1681 le bail puis l’achète de la Ville en 1686. Il en cède une partie à l’ingénieur du Roi Tarade pour rectifier l’alignement. Une convention de 1686 confirmée en 1710 établit les droits d’un voisin à avoir un puisard sur le terrain loué de la Ville. Jean Rœmer agrandit à plusieurs reprises (1682, 1690) son terrain sur le communal. Il est par ailleurs propriétaire de plusieurs maisons qui se trouvent au sud du jardin et qui seront revendues par la suite. Les héritiers de Jean Rœmer qui possédait la maison zum Ehrenfels rue de la Lanterne reprennent cette dénomination pour y ouvrir une auberge à l’enseigne du Rocher d’honneur (zum Ehrenfels, 1705). La maison est celle à droite du couvent des Grands Capucins sur le plan-relief de 1725 : le premier bâtiment a pignon sur rue, le deuxième où se trouve la porte d’entrée a un étage.
Le maître maçon puis entrepreneur du Roi Arnaut Lagardelle l’acquiert en 1737 et la reconstruit l’année suivante selon la disposition que montre le plan Blondel (1765). Il revend 3 000 livres en 1747 à un marchand la maison qu’il avait achetée 1 400 livres. Jean Philippe Dorsner acquiert en 1762 une moitié de maison au sud du jardin puis Simon Bouchotte l’autre moitié en 1772, ce qui permet d’avoir une issue sur le canal face à l’hôpital militaire. Le trésorier du Roi Simon Bouchotte achète la propriété en 1764. Il fait réaménager le bâtiment avant en 1764 par le maître maçon Jean Michel Meyer, l’aile droite en 1774 par le maître maçon Jacques Frédéric Hertelmeyer puis à nouveau le bâtiment avant en 1777. Les différents bâtiments doivent alors se présenter comme le montrent le plan préparatoire au plan-relief de 1830.

X - Abreuvoir-Foin (1 L plan 5)Plan de 1855 (233 MW 785)
La maison et le jardin occupent le milieu du plan (détail du canton X, plan Blondel, 1765, ADBR 2 L Plan 5)
Plan de l’alignement de 1844-1855, en avant de l’ancien (dossier de la Police du Bâtiment)

Simon Bouchotte vend en 1802 sa propriété à Jacques Coulaux, entrepreneur de la manufacture d’armes de Klingenthal et de Mutzig. Ses héritiers l’exposent à la vente en deux lots qui font l’objet d’une description précise. C’est l’aubergiste Michel Dominique Wallinger qui en devient propriétaire en 1838. L’Ecole Normale des Institutrices protestantes s’y installe en 1858.


Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 236 (Musée des Plans-relief)

Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue à droite du repère (a) se présente comme sur la photographie (A) : porte cochère sur la gauche, suivie de cinq fenêtres au rez de chaussée. Le premier étage comprend six fenêtres, de même que l’étage mansardé. Les deux fenêtres des combles, de part et d’autre de la cheminée, ont par contre disparu. A gauche du repère (a), on voit d’abord le côté du bâtiment sur rue et l’arrière de l’aile occidentale sur cour. La cour S est entourée par l’arrière du bâtiment sur rue (1-2), l’aile orientale (2-4), la grille qui sépare la cour du jardin (3-4) et enfin du bâtiment occidental, moins haut que son vis à vis. Le jardin constitue la cour R  (1-8) où est le mur de clôture vers l’est. On voit entre (8) et (7) les deux bâtiments en aile de la cour S séparés par la grille. Le côté occidental du jardin s’étend de (7) à (4), un seul bâtiment donne sur le jardin, l’angle (4-2) donne sur la ruelle de la Lune. Le côté sud du jardin (2-1) comprend d’abord un bâtiment qui a une issue dans la ruelle de la Lune puis la clôture qui sépare la cour S de la cour Q. Ce bâtiment et cette cour font partie de la même propriété (partie bâtie entre 1765 et 1828, dates du plan Blondel et de celui du plan-relief, c’est-à-dire les bâtiments édifiés par Simon Bouchotte).



Cours S et R

Auguste Jacoutot ouvre en 1839 dans la maison un institut pour sourds et muets avant de la transporter à la Robertsau. La Ville cède en 1866 un terrain place du Foin devant le bâtiment pour prolonger l’alignement des maisons depuis l’angle de la rue de l’Abreuvoir. La Commission de surveillance de l’Ecole Normale y installe l’année suivante une grille en fer. Le Ministère de la Culture acquiert la maison ainsi que le 8, rue de l’Abreuvoir et le 5, ruelle de la Lune pour y construire une école d’architecture. Il fait démolir les bâtiments en 1972. L’école ne sera jamais bâtie. Le terrain sert aujourd’hui d’aire de jeu.

Foin 3, cour (1 Fi 150)
La cour (S) vers 1960 (AMS 1 Fi 150)
Carte de l’institut des sourds-muets de Strasbourg (Gallica)

La notice traite uniquement du bâtiment qui donne sur la place du Foin et du jardin à l’arrière, à l’exclusion des bâtiments qui donnent sur les rues au sud (ruelle de la Lune, rue du Soleil)

juillet 2014

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1650 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Walter
h (jardin, puis maison et jardin) Jean Rœmer, orfèvre, et (1667) Madeleine Scholl – luthériens
1710 h André Wolff, aubergiste, et (1705) Marie Madeleine Rœmer – luthériens
1711 v Frédéric Scholl, boucher, (1695) Ursule Goldbach – luthériens
1726 v Chrétien Merg, receveur de familles nobles, et (1721) Marguerite Hein, veuve de Jean Jacques Hetzel, aubergiste – luthériens
1733 adj Philippe Gaspard Leitersperger, consul, et (1693) Marguerite Reisseissen
Jean Frédéric Œsinger, jurisconsulte, consul, et (1688) Einbeth Reisseissen puis (1701) Salomé Schmidt épouse en premières noces (1684) du médecin Jean David Rein – luthériens
1737 v Arnaut Lagardelle, maître maçon, et (1718) Jeanne Bouillon puis (1732) Marie Catherine Reine Marchand – catholiques
1747 v Joseph Marie Gallino, cafetier et confiseur, et Madeleine Dumeniol puis (1740) Anne Marie Doron – catholiques
1748 v Jean Daniel Ehrmann, courtier, et (1716) Marie Madeleine Fritschmann – luthériens
1750 v Benoit Martin Gauthier, bourguemestre de Wissembourg
1750 v Jean Philippe Dorsner, avocat au Conseil souverain d’Alsace, et (1747) Marie Claire Félicité Reis – catholiques
1764 v Simon Bouchotte, receveur de l’imposition des fourrages d’Alsace, et (1762) Jeanne Françoise Hervé mariée en premières noces (1746) avec le marchand Henri Suriray – catholiques
1802 v Jacques Coulaux, entrepreneur de la manufacture d’armes de Klingenthal, et (1791) Anne Sütterlin – catholiques
1837 h Anne Marie Chastaing femme (1822) de Jean Jacques Félix Adam
Marie Anne Coulaux femme (1788) de Philibert Arban
1838 v Michel Dominique Wallinger, aubergiste, et (1826) Joséphine Ulmer
1858 Département du Bas Rhin, pour l’Ecole Normale des Institutrices protestantes
1882* Gouvernement d’Alsace-Lorraine – Etat, par l’administration de l’Université

(1765, Liste Blondel) X 192, M. Bouchotte
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bouchott, 13 toises, (-) pieds et (-) pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 937, Coullaux aîné & Cie – maison, sol – 24,9 ares – (ensuite) Wallinger Michel

Locations

1687, Valentin Schlenhard, boulanger
1721, Jean Léonard Rechberger, aubergiste
1725, Jean Motheux, aubergiste
1733, Daniel Schwing, ancien marchand de futaine, aubergiste, et (1730) Marie Salomé Schulmeister
1743, Marie Marchand, veuve de Nicolas Dutot, bourgeois de Paris
1751, Catherine Petin, veuve de Claude Cuchot d’Herbain, lieutenant pour le Roi à la Citadelle
1752, (jardin) Florentin Gaucher, jardinier, manant
1755, Leopold Henri Hubert de Weitersheim, assesseur noble à la Chambre des Quinze

Livres des communaux

1562, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 107-v
Terrains qui correspondent à la parcelle X 192 du plan Blondel, d’après les reports qui figurent dans les registres suivants (texte et traduction)

Item iiij lb. gibt Bastian Poser der fischer Als vogt Ursulen Peter Örttlin des garttners tochter von dem blatz An gemelter seÿner vogttochter hoffreÿtten beÿ dem Neuwenthor Inn Cruttenouw, wie der mit marcksteÿnen allenthalben underscheiden, Ist Im Innammen gedachter seÿner vogttochter geluhen Achtzehn Jar lanng Die vff Sanct Johanns tag Zu Sÿnngichten Anno p. XV C LXI° Angefangen haben lutt des Lÿhenung buchs fo. 21.
[in margine :] vide Hila: Meÿers Protho: 1568. fo. 162
vide Infra fo: 165
Lÿh.b. 1508 fo. 21.
gibt Jetz Mathis Schultheiß gartner, und Apolonia sein hußfraw Ist Inen beiden vnd Iren Erben Ein und Zwantzig Jarlang verluhen worden, die vff Sanct Johann tag nechst Khunfftig Anfahrn sollen vmb obgedachten Zinß, als E vnsern herrn sein behußung Zukaufen geben hatt so an gemeltem gutt gelegen ist, dadurch den obgemelter Lyhenung hind. sich gang. an mitwoch den 17 ten Martÿ Anno p lxviii luth deß Lyhenung buchs fo: 21
gibt Jetzt Diebolt von Calttenheim garter Jetz Samuel ôrttel
(rub.) Jetz hannß Caspar Schatz
Neü 68.

Item, 4 livres dues par le pêcheur Sébastien Poser, tuteur d’Ursule, fille du jardinier Pierre Œrtlin, pour un terrain à côté du sol de maison qui appartient à sa pupille près la Porte Neuve à la Krutenau, loué au nom de sa pupille pour 18 années à commencer à la saint Jean Baptiste 1561 d’après le folio 21 du registre des baux
(voir le protocole de Hilaire Meyer, 1568, folio 162, voir infra folio 162, voir le Registre des baux de 1508 folio 21)
Dues maintenant par le jardinier Mathias Schultheiss et sa femme Apollonie auxquels il a été loué pour 20 ans à commencer à la saint Jean Baptiste prochaine pour le loyer susdit, parce qu’il a vendu au Magistrat sa maison à côté dudit terrain donc aussi le bail susdit, mercredi le 17 mars l’an 1568 d’après le folio 21 du registre des baux.
Dues maintenant par le jardinier Thiébaut de Kaltenheim, maintenant par Samuel Œrtel – [à l’encre rouge] Maintenant Jean Gaspard Schatz

VII 1446 (Zinßbuch D) f° 203-v

Item ii ß vi d gibt Petter ottlin der gartner von Einem Allmend graben Inn Cruttenaw beÿ dem Newenthor neben der Se$ gatt daselb gelegen /:ist Zu beden seiten vermarcksteinet:/ Ist der Erst Zinß verfallen vff Martini Anno 1531. Ist von dem Alten Allmend Zinßbuch folio 4 hieher geschrieben, gibt Jetzt Mathis schulchern der garttner. (luth Ao 31 fo 4 Ist er lang 267 sch und 12 sch breit)
gibt Jetzt Diebolt von Alttenheim der gartner
Jetzt Samuel örttel
(rub.) Jetzt hannß Caspar Schatz, Neü 68
[in margine :] vide supra fo. 107)

Item 2 sols 6 deniers dus par le jardinier Pierre Œrtlin pour un fossé communal à la Krutenau près la Porte Neuve à côté de la grille* qui s’y trouve (des pierres bornes le délimitent de chaque côté). Le premier loyer échoit à la Saint-Martin 1531.
Reportés ici du folio 4 de l’ancien registre des loyers communaux, dus maintenant par le jardinier Mathias Schultheiss (d’après le folio 4 du registre de l’année 31, il a 277 pieds de long et 12 pieds de large)
Dus maintenant par Thiébaut d’Altenheim – maintenant Samuel Œrtel
[à l’encre rouge] maintenant Jean Caspar Schatz, nouveau registre filio 68
voir supra, folio 107

1652, VII 1461 (1652-1672) f° 68
Page des héritiers Jean Gaspard Schatz. Les loyers reportés du registre précédent et au registre suivant sont signalés en italiques

Hanß Caspar Schatzen Erben, Sollen gemeiner Statt vom Garten in der Altten Kurbaw, Jahrs vf Joh.is Baptæ 5 ß
[in margine :] Allmend Colpus
dieße 5 ß gehören Hanß Philipp Schatzen Erben, Ext. 49
Alt d. 9
dießer gartten ist neben anderem allmendt mit 50 lb d. freÿ gemacht worden den 24. Augusti A° 1659 laut Allmendt protocolli L: G: p. 84

[in margine] Jetzt Johann Walter uxorio noe.
Iidem, Sollen von einer Hoffreit Vndt garten in der Crautenaw, Jahres vf Joh.is Baptæ 4 lb (3 lb. 1671 °)
Ext. 49. 50. 51. 52
Altt. D. f. 107
New. fol. 60

Iidem, von einer Hoffstatt neben der Statt Allmendt in Crautenaw Jahrs vf Joh.is Baptæ 11 ß 6 d
Alt. d. f. 200
Nota. Jacob Kramer v. Balthasar Klingler haben zue wießen 11 ß 6 s beÿzutragen 10 ß 6
Vide Zßb. fol. 96, New fol 60
Ext. 49. 50. 51. 52

Iidem Von Zwoen Hoffstätten, eins ein Orthauß gegen St. Johannis gießen d. ander ein eingezeünt Allmendt ahm Hauß ahn dem brettstellen eck Jahres vf. Joh:is Baptæ 9 ß d
Ext. 49. 50. 51. 52
Alt. d. f. 201
New fol. 60

Iidem Von einem Allmendtgraben in der Crautenaw beÿ dem Newen thor neben der Statt guth Jahrs vf Johannis Baptæ 2 ß 6 d
Ext. 49. 50. 51. 52
Alt. d. f. 203
New fol. 60

(Quittungen 1654-1669)
1671 Zalt Walter
1672

1652, VII 1462 (1652-1672) f° 505-v
Page concernant la maison louée à Jean Jacques Rœmer à partir de 1653, au mousquetaire Conrad Wieger (1662) puis (1671) à Jacques Dannenberger

Jetzt Jacob Dannenberger vff Michaelis 1671. anfangend 9 lb
New fol. 374

Conrad Wieger der Musquetirer, Zuuor
Hannß Jacob Römer, soll gemeiner statt Von hauß ahne der newen thor # ([biffé] vf Annunt. Mariæ 1653 Zum ersten mahl 12 ß. Man. fol: 243 cum annexa conditione, da Er das Hauß in gutem baw solle erhalten die Bawcosten dem Zinßmeister Verrechnen damit der Zinß richtig gemacht werden möge)
# vf Annunciationis Mariæ Zum ersten mahl Zinßen 9 lb
Hans Caspar Gilg d. weber hatt den 12.t febr. 1659. die bürgschafft v.sproch.
Prot. f. 10
den 2.t Aprilis 1655. von Römern p. specificaônem vndt Zedull biß N° 6 inclusive für bawcosten empfangen 17 lb 16 ß 8 d
(…)
den 5.ten Maÿ 1662. Erk. Soll Wieger biß Johis. nächsthien 5 lb ferners alle Viertel Jahr 5 lb biß bezahlt abzustatten
den 8.t 8.bris 1663. von hannß Jacob Webern für j. Viertel Jahr empf: 2 lb 10 ß
den 23.ten Januarÿ 1664. von Jhro empfang. für j. Viertel Jahr 2 lb 5 ß
hatt 4 ß für d. kunnet* Zu feg. abgezogen Vndt gesagt d. haß seÿe Ihro umb 9 lb gelühen worden. Protocoll. A° 1663. fol. 75
(…)
den 21. 7.bris 1666 Empfang. von Ihrem töchterlin
den 15.t Julÿ 1667 von Lienhard Klugshertzen empfangen
den 25. April 1668. von H Graßeck wegen Conrad Wiegers empfang.
den 18.ten Julÿ 1668 von Michel Knechten fr. empf. p. j. Viertel Jahr
(…)
den 30. 7.br 69 empf. von Clauß Schultheißen für j. Viertel jahr
den 29.t 8.be 39 empf. von Knechten fr.
den 29. Martÿ 1670 von Schultheißen empf.
den 9. 8.br 70. von hannß Niclaus Danicher für j. viertel jahr
(…)
den 31. Jan 1671 Zalt Claus Schultz in abschlag
den 4. 8.br 1671 Zalt Jacob Dannenberg p. Mich. 1671

1673, VII 1465 (1673-1741) f° 60
Page du registre des loyers communaux ouvert en 1672, concernant Jean Walter puis Jean Rœmer, André Wolff, Jean Frédéric Scholl, Chrétien Merg et Arnaut Lagardelle dont les comptes (articles 1 et 4) sont reportés sur une nouvelle page (ci-dessous). Y sont aussi portés la location de la maison reportée du folio 374 et la partie de jardin réunie à la parcelle principale en 1682 (voir les Préposés au bâtiment)

H. Johann Walter Soll uxorio nomine, Von einer Hoffreit und Garten in der Crautenaw, Jahrs vff Joh. Bapt:, 3 lb
Ferners von einer Hoffstatt neben der Statt allmend in der Crautenaw, Jahrs vff Joh. Bapt:, 11 ß 6 d
dießer posten ist hernach p. wolff Daniel Römern eingetragen
Mehr von zwoen hoffstätten, eins ein orth hauß gegen St: Johannis Gießen, das ander ein eingezäunet Allmendt am Hauß an der Brettestellen Eckh, Jahrs vf Joh: Bapt. 9 ß
Weiters von einem Allmend graben in der Crautenaw beÿ dem Newenthor, Jahrs vff Joh. Bapt:, 2 ß 6 d
St. Zinnßb. p. 68
ietzt Johann Römer
Jetzt Andreas Wolff
Jetzt Joh: Friderich Scholl
Philipp Seltzam J. 532
[in margine :] Jetzt Herr Christian Merg adel. Schaffner und Margaretha Heinin, deßen haußfraw, laut Kauffbrieffs vom 14. Sept. 1726. à° 1726. I.mo
arnaud La Gardelle
Continuationem des erst. und Vierten Post vid. Inf. fol: 741

(Quittungen) 1673-1681
Er soll ferner vom hauß am Newenthor, so Christian Blümen pag. [37]4. ingehabt auff Michael. 1682. primo, 11 lb
Prot: 1681. p. 90

1682
Er soll ferners Wegen Vergönnter Einziehung deß Almends Vor seinem gartten, und uff den 6. 8.bris A° 1683. imo, 1 lb

(Quittungen) 1683-1690
Er soll ferner on Daniel Klugshertzen Platz, so er Zu einem gartten eingezäunet, vff Ann: Mariæ 1691, 15 ß
[in margine :] Mathias Küentz, Prot: 1690. p. 15. J. 527
(Quittungen) 1692-1736

1673, VII 1465 (1673-1741) f° 374-v
Page concernant la maison que louent successivement Jacques Dannenberger, Chrétien Blum puis Jean Rœmer (voir les Préposés au bâtiment en 1678 et 1681)

Jacob Dannenberger, Soll vom Hauß an dem Newen thor Jahrs vff Michaelis, 9 lb ([corrigé en] 11 lb, 10 lb, 11 lb)
St. Zinßb. 505 – Ist den 23. 7.br 1676. vff 11 lb gericht.
ietzt Christian Blüm, vff Weÿhnacht. 1677. p° 11 lb, Prot: 1676. 211

(Quittungen) 1673-1681
NB. den 10. Oct: 1681: ist diese post der 11 lb. Johann Römern p. 60. zugeschrieben und hie cassirt worden

1673, VII 1466 (1673-1741) f° 741-v

Sr Arnaud La Gardelle der Entrepreneur solle Von einer Hoffreith und Garten in der Krautenau jahrs auf Joh: Baptæ, 3 lb
Weiters Von einem Allmendt Graben in der Krautenau beÿ dem Neüen thor, jahr auff Joh: Baptæ, 2 ß 6 d
St. Zinßb. pag: 68
Ferner von dreÿen jede 10 ½ schuhe Lang, und Zusammen 3. schuhe 2. Zoll breiten stafflen Vor seinem auf obige Hoffreith neü gebauten Hauß jahrs auff Joh: Baptæ und A° 1739. I.mo L. P. de 1738. fol: 28, 2 ß 6 d
(Quittungen) 1740, 1741
Neuzb fol 787

1741, VII 1472 (1741-1802) f° 788
L’entrepreneur Arnaut La Gardelle doit pour un sol de maison et un jardin à la Krutenau trois livres par an à la saint Jean Baptiste [inscrit au folio 107 v° du registre D], pour un fossé communal à la Krutenau près la Porte Neuve deux sous 5 deniers à la saint Jean Baptiste d’après le folio 203 v° du registre D, pour des marches devant la maison qu’il vient de construire sur le sol ci-dessus (les marches n’ont pas été posées [voir les Préposés au bâtiment, 1738]) et pour un sol de maison à côté du communal 11 sous 6 deniers.

alzb. 741-b
Arnaud La Gardelle der Entrepreneur solle von einer Hoffreith und Garten in der Krautenau, Jahrs auf Joh. Bapt. id est 24. Junii, 3 lb
Ferner von einem Allmend graben in der Krautenau beÿ dem Neuen Thor auf Joh. Bapt: id est 24. Junii, 2 ß 6 d [in margine :] v. Zinsbuch D de 1562 fol. 203.b
Ferner von 3. jede 10 ½ sch. lang und zusammen 3 sch 2 Zoll breithen staffelln vor seinem auf obige hoffreith neu gebauten hauß auf Joh. Bapt: 2 ß 6
einer Hoffstatt neben der Statt allmend in der Crautenaw, Jahrs vff Joh. Bapt:, 11 ß 6 d [in margine :] NB die staffeln seind nicht gelegt worden

(Quittungen 1741-an 10)
[in margine :] 6. Messidor
C. 404

H. Lit / XV Joh: Philipp Dorßner
jetzt Mr Bouchotte

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1652, Préposés au bâtiment VII 1352
Jean Jacques Rœmer demande aux Trois de la Tour aux Deniers et aux Préposés au bâtiment à quel prix il pourrait louer ou acheter la maison à côté de la Porte Neuve. Le prix d’achat en liquide serait de 600 florins (1 000 florins s’il était acquitté en capitaux), le loyer de 24 florins auquel il est possible de déduire les frais de réparation. Il choisit de louer la maison

(f° 180-v) Mittwochs den 25. febr. Römer, Hauß am Newenthor – Hannß Jacob Römers haußfraw will daß hauß an dem Newenthor lehenen oder Kauffen, wann sie nur wüste wie es Ihro entschlagen würd. Erk. würd taxirt für 600. fl. baar geltt, oder 1000. fl. Pfenningthurns Capital, vnd Zu verleÿhen vmb 24. fl. Zinßes doch wann etwas nothwendiges Zu repariren, d. sie solches wohl thun laßen, vnd der Baw Costen an den Zinßen abziehen solle
(f° 182) Sambstags den 28. febr. Römer, Hauß in Crautenaw – Hannß Jacob Römer entlehnt d. hauß in Crautenaw an dem Newenthor gelegen vmb 24. fl. Jährlichen Zinnß vff Annunciat: Mariæ angehend, mitt dem anhang, weilen d. hauß Zimblich verwüstet, d. die Nothwendigkeit verschafft, und die uncosten an verfallendem Zinße abgekürtz werden mögen.

1657, Préposés au bâtiment, VII 1355
En février la femme de Jean Jacques Rœmer demande une réduction de loyer, elle paiera 10 livres au lieu de 12. Le loyer est ramené à 9 livres après une nouvelle demande par la veuve en juillet.

(f° 14) Donnerstags den 19.t Eiusdem [feb.] Römer, hauß Zinß – hannß Jacob Römer supplicirt p. uxorem umb milterung hauß Zinßes der 12. lb. d vom haus am Newenthor. Erk. würd vff 10. lb. gesezet.
(f° 73-v) Dienstags den 21. dito [Julÿ] Römer, hauß Zinß – Hannß Jacob Römers Wittib p.ducirt Zinßmeister Zedel bescheint damit das der Zinß Vom haus am Newenthor darinnen sie wohnet biß 656. incl. bezalt seÿen. Bitt moderation Und die 10 lb Vf 8 lb Zusetzen. Erkandt, Würdt ein: für alle mahl Vf 9 lb moderirt.

1678, Préposés au bâtiment (VII 1366) f° 2-v
La femme de Chrétien Blum, locataire principale de la maison, a donné congé à la veuve Valentin Henri Heinert, manœuvre chez les patriciens, parce qu’elle hébergeait deux vielles personnes qui ne sont ni bourgeoies ni manantes. La femme Blum déclare qu’elle est disposée à continuer le sous-bail Heinert du moment que les deux vieilles personnes quittent les lieux. Les préposés se rangent à l’avis de la femme Blum.

Valentin Henrich Heinerts wb: Ca. Christian Blumen fr: – Valentin Henrich Heinerts geweßenen Handlangers beÿ den Connestablern, beclagt sich, daß Christian Blumen des Connestablers Eheweib, ihro die entlehnte gemach in gemeiner Statt behaußung so besagter Blum vom Pfenningthurn in lehnung hatt, auffgekündet, vnd in ihrem betrübten stand, in der eil ein ander gelegenheit haben könne, wolte gebetten habe, ihro behülfflich Zusein, daß ihro die gemach noch länger gelaßen werden möchten. Christian Blumen Eheweib, bericht, daß Clägerin einen alten Mann und fraw, welche weder Verburgert noch im Schirm sich halten, ein gemach Verlehnet stüde deßweg. in Sorgen daß Sie beÿ den herren Schirm Richtern in Ungelegenheit kommen möchte, mit erbieten daß Sie die Clägerin noch länger ein logament leiden wolte, wann nur ermelte alte Eheleuth auß dem hauß weren Weilen nun Sich Clägerin erbotten, die frembde Eheleuth zu quittiren und abzuschaffen. Ist Erkannt, und beÿ der beclagten anerbieten und resolution gelaßen worden.

1681, Préposés au bâtiment (VII 1369)
Jean Rœmer reprend la location dont bénéficiait Chrétien Blum moyennant 11 livres

(f° 90-v) Sambstags den 9. Octobr. H. Johann Römer (p. 60) – H Johann Röhmer entlehnt die Behaußung am Newen thor, so zuvor Christian Blüm genoßen p. 11. lib d. Zinnß, solchen auff Mittwochs 1682. primo Zuentrichten

1682, Préposés au bâtiment (VII 1369)
Jean Rœmer se plaint de ses voisins André Dachert et consorts dont la maison est hypothéquée au profit de la Ville. Leur clôture en planches s’est effondrée en lui causant des dommages importants et ils refusent de la réparer en alléguant que la maison ne leur appartient plus. Le plaignant demande soit que la clôture soit réparée soit d’être autorisé à réunir la portion de terrain au sien. Jean Rœmer demande par ailleurs d’agrandir l’entrée du jardin dont il est propriétaire pour éviter qu’elle ne fasse un recoin où s’accumulent les immondices. Les préposés ajournent leur décision.

(f° 85-v) Freÿtags den 25. Julÿ A° 1682. Johann Römer. Andreß Dachert et Consorten – Augenschein eingenommen vff begehren H Johann Römers, am Neüen thor, beÿ einer behaußung so er Vom Pfenningthurn lehensweiß innhat, der beclagte sich daß in einer Nebens behaußung so Andreß Dachert et Consorten Zuständig, und darauff gemeine Statt ein Capital stehen hat, eine dielen Wand umbgefallen, wardurch ihme in seinem garten großer schaden geschehe, dachert aber nicht repariren laßen wolle, Vorwendend, daß hauß seÿe nicht mehr sein, sondern gehöre der Statt, bate er dahero, entweder die Verfügung Zuthun, daß die besagte dielenwandt wieder möchte gemacht werden, oder ihme den dabeÿ ligenden platz Zulehnen, wolte er denselben als dann selbsten einzäunen. Erkannt bedacht.
Johann Römer – Idem bate ihme Zuerlauben, daß er beÿ dem eingang seines eigenthümlichen garttens mit der dielen Wandt und thor dörffe beßer herauß fahren, damit ihme nicht souiel verdrußlicher Unrath in selbigen winckel möchte gemacht Werden, hat sich in abmaßen befunden, daß es inn die länge 31 schuh, in die breite an dem ietzmahligen eingang 12. schuhe, herauß gegen dem Weg zu 16. schuhe auß trage. ist auch zu bedacht gezogen.

1682, Préposés au bâtiment (VII 1369)
Nicolas Frantz s’oppose à ce que son voisin Jean Rœmer soit autorisé à enclore un terrain pour agrandir sa maison et son jardin parce qu’il lui serait impossible de décharger son foin. Rœmer déclare qu’il souhaite seulement jouir du terrain pour éviter les mauvaises odeurs. Les préposés se rendent sur place et décident d’accéder à la demande de Rœmer en lui imposant la condition d’établir à ses frais un sentier et de régler une livre en sus de son loyer actuel.

(f° 108-v) Montags den 21. Sept. Niclaus Frantz, Johann Römer – Niclaus Frantz der Metzger, war, p° eingenommenen Augenscheins des platzes halben H Johann Römer der goldschmidt Zu der in lehnung habender und gemeiner Zuständiger behaußung und Garten am newen thor, einzuzeünen Vorhabens angehört, welcher sich beschwäret, daß H. Römers vorhaben Ihme sehr hinderlich seÿe, Und Keinen wagen mit hew abladen könnte. H. Römer replicirt, were allein eine Verwendung, bitet Ihme den platz Umb Verhüetung übeln geruchs Zukommen zulaßen, Erkannt, soll ein augenschein durch H. Werckmeistern mit zuziehung eines furhmanns eingenommen werden.
(f° 110-v) Dienstags den 6. Octobr. H. Johann Römer – p° H. Johann Römers verlangenden allmend platzes vnd deßen einzeinung referirt H. Werckmeister des Zimmerhoffs, daß inn geladener hewwagen füglichen durch Niclaus Frantzen des Metzgers thür fahren und abgeladen werden Könte, befinde aber nöthig daß ein newer weg oder fuß pfad gemacht und gepfästert werden müßte, weilen alda viel müst und grundt lige, auch etwas eine müstgrub Zu nahe gelegen seÿe. Erkannt, ist Römern die einfaßung des Allmends willfahrt, mit beding daß Er auch den fußpfadt in seinen Costen machen laßen und Zugleich 1. lib d mehrers ane hauß Zinnß Jähr. entrichten solle.

1686, Préposés au bâtiment (VII 1372)
Jean Rœmer qui occupe la maison près de la nouvelle église des Capucins face à la Citadelle se plaint que son voisin le tonnelier Philippe Bartel dirige les eaux de l’évier dans son jardin où s’accumulent des immondices. Philippe Bartel s’appuie sur un ancien droit de deux éviers et déclare qu’il y a toujours eu un passage dans le mur pour que l’eau s’écoule. Il ajoute lors de la visite des lieux qu’il y avait autrefois un puisard entre sa maison et le jardin Rœmer mais que le jardinier Georges Schultz l’a comblé. Jean Rœmer propose d’acheter la maison dont les préposés demandent 500 florins. Georges Schultz déclare qu’il a été au service de Rœmer dix à douze années auparavant et qu’il a comblé le puisard sur son ordre. Rœmer déclare qu’il ne souhaite pas faire de difficultés. Les préposés décident que le terrain restera propriété communale, que Barthel jouira de ses anciens droits et que Rœmer devra rétablir le puisard et payer la visite des lieux. Rœmer propose d’acheter la maison 350 florins. Les préposés lui cédent en mars la maison au prix de 400 florins sur lequel il règle aussitôt 100 florins.
En août, l’intendant et Tarade demandent à Rœmer de lui céder une partie de la maison pour établir l’alignement. Rœmer que les préposés lui remettent les 100 florins qu’il lui reste à régler pour forme de dédommagement. Les préposés ajournent leur décision jusqu’à ce qu’on sache quelle est l’étendue de la démolition.

(f° 5) Mittwochs den 6. februarÿ. Johann Römer Ca. Philips Barthel – Ferner augenschein eingenommen in H Johann Römers behaußung beÿ der Neüen Capuciner Kirchen, Gegen der Citadelle, Welcher Klagt daß Philips Bartel, der küeffer einen Wasserstein inn seinem Gartten gerichtet, wardurch er ihme einen großen unrathin seinen gartten mache.
Beklagter berufft sich auff seine Altte Gerechtigkeit, welche er mit 2. alten Waßersteinen bewießen, seÿe hiebevor allezeit ein durchbruch in der Mauren geweßen, daß das Waßer seinen außfluß dadurch gehabt, Welches er mit alten leuten bewießen wolle, Römer aber Contradicirt, dieweilen ihme nun daß waßer in den Keller Geloffen, habe er nothwendig seine alte gerechtigkeit wider Gebrauchen müßen. Erk., Bedacht.
(f° 6-v) Donnerstags den 14. februarÿ. Johann Römer Ca. Philips Barthel – p° Eingenommenen Augenscheins beÿ H Johann Römers behaußung und Gartten beÿ der Neüen Capuciner Kirchen, referierten die Werckmeister, daß Philips Barthels gerechtigkeit gar altt, wleches die 2 Wasserstein bezeügten. Barthel berichtet, daß hiebevor ein Senckloch Zwischen Römers Gartten und seinem hauß geweßen, welches Georg Schultz der Garttner Zugeworffen, der noch darumb Zubefragen seÿe. Erk. soll Schultz zuvorderst darüber Gehöret Werden
(f° 8-v) Montags den 25. februarÿ. Johann Römer – Ego proponire, daß H Johann Römer die behaußung beÿ der Neüen Capuciner Kirchen Zukauffen, und den preiß Zuwißen Verlange. Erkannt, soll umb 500. fl. Gebotten werden.
(f° 13) Freÿtags den 8. Martÿ. Johann Römer Ca. Philips Barthel – p° Steittigen Allmendts Zwischen H Johann Römern und Philips Bartheln, stellt dieser letztere Zu Zeügen Georg Schultzen den Gartenmann, welcher außsagte, daß Er H Römern Vor ungefehr 10. à 12. Jahren inn dem gartten Geschafft habe, und seÿe damahlen ein Senckloch hinden am Barthels hauß Geweßen, inn welches daß Waßer durch einen steinern noch, auß Barthels hauß geloffen, welches sich noch alda befinden werden solches Senckloch aber habe er auff befelch H Römers Zuwerffen müeßen,. Niclaus Frantzen daß Metzgers wittib bejahete solches ebenmäßig.
Weilen nun H Römer es nicht inn abred sein Können und sich erkläret, Wann Barthel eine alte Gerechtigkeit allda habe, wolle er ihme selbige nicht ferner disputieren, über daß auch die beede Werckmeister noch mahlen bekräfftiget, daß Barthels gerechtigkeit gar alt, wie auß den Waßersteinen abzunehmen
alß Wurde Erk. daß der orth quæstionis wie bißhero ein Allmend Verpleiben, Barthel beÿ seiner alten Gerechtigkeit gelaßen werden, H. Römer aber widerumb ein senckloch dahin machen laßen, und den augenschein bezahlen solle.
H. Römer, erstgemeltt, offerirt für die daselbst Gelegene, und Gemeiner Statt gehörige behaußung ane statt Geforderter 500. fl. 350. fl. bahr geltt, endlich aber ist ihme solche umb 400. fl. entschlagen Worden, daran er innerhalb monaths frist 100. fl. Vff Johannis Baptistæ aber die restirenden 300. fl. erlegen solle, iedoch mit Vorbehalt Vorgepachten allmends.
(f° 34) Montags den 10. Junÿ. H. Joh. Römer – H. Johann Römer der Goldarbeiter, erbiethet sich, diejenige 300. fl. so er auff nechstkünfftig Joh. Bapt: dem Pfenningthurn Wegen einer aberkauffften behaußung beÿ dem Capuciner Closter gegen der Citadelle zubezahlen schuldig, Gleich anietzo bahr Zuerlegen, Wann mann die Gulden für voll Wolle annehmen. Erk. Willfahrt.
(f° 48) Dienstags den 13. Augusti. H. Johann Römer – H. Johann Römer der Goldarbeiter berichtet, daß H Intendant und Mr. Tarade ihme angezeigt, daß er ein stück Von demjenigen hauß, welches er ungefehr Vor einem Vierteljahr Von gemeiner Statt erkaufft, und beÿ der Capuciner Kirchen gegen der Citadelle gelegen, hinweg brechen solle, soweit es die linie treffen werden. Weilen nun solches hauß dardurch umb ein Guetes deteriorirt Werde, alß bitte er ihme die restirenden 100. fl. Kauffschilling nachzulaßen.
Erk. Weilen er dießes schon beÿ dem Kauff gemeldet, und eben umb dießer Ursach willen ihme solches hauß Zimmlich Wohlfeÿl gegeben worden, auch noch ungewiß, wieweit selbigen müße abgebrochen, und ob es ihme auff solches begehren noch Zur Zeit Zu bedacht gezogen worden.

1687, Préposés au bâtiment (VII 1372)
Les préposés dispensent Jean Rœmer de régler les 100 florins qui restent à payer du prix d’achat de la maison pour le dédommager de la partie qu’il a dû détruire.

(f° 50-v) Dienstags den 5. Augusti. H. Johann Römer – Ferner Augenschein eingenommen beÿ H. Johann Römers behaußung inn der Crautenau gegen der Citadelle, welcher Von gemeiner Statt vor 5/4 Jahren umb 400. fl. erkaufft, und 300. fl. darauff bezalt, wegen der übrigen 100. fl. aber einen nachlaß begehrt, weilen ihme ein stück davon hinweg gebrochen worden. Erkandt, bedacht.
(f° 56) Dienstags den 2. Septembris. H. Johann Römer – P° Eingenommen Augenschein in H. Johann Römers beÿ dem Capuciner Closter, ist Erkandt, werden ihme wegen deß stücks so darvon genommen worden, an denen restirenden 100. fl. Kauffschilling 50. fl. nachgelaßen.

1690, Préposés au bâtiment (VII 1374)
Les préposés viennent examiner la petite maison que Daniel Klugshertz a détruite et sur laquelle était garanti un capital dû à la Ville. Il a vendu les tuiles et les pierres avant de mourir. Jean Rœmer propose de prendre à bail le terrain, ce qui lui accordent les préposés en mars contre un loyer de 15 sous. En avril, ils refusent d’en aliéner la propriété à Jean Rœmer qui demande en mai d’enclore le terrain de l’impasse dans laquelle il possède déjà plusieurs maisons [la ruelle de la Lune, au sud du jardin]. Les préposés accèdent à sa demande sous réserve que les Trois de la Tour aux Deniers ratifient la décision après visite des lieux.

(f° 13) Montags den 27. Februarÿ. Daniel Klugshertz, Joh. Römer – Augenschein eingenommen beÿ dem Neüen Thor allwo Daniel Klugshertz ein häußlein darauff Gemeine Statt ein Capital stehen hat abgebrochen, die Ziegel und mauerstein darvon Verkaufft und neulicher tagen gestorben, den lähren platz davon wollte H Johann Römer der goldtarbeiter lehnen. Erk. bedacht.
(f° 15) Dienstags den 7. ejusdem [Martÿ] Joh. Römer – H Johann Römer, der goldtarbeiter, entlehnt denjenigen platz, Wo Daniel Klugshertz ein häußlein stehen gehabt, und abgebrochen, Zu seinem gartten einzuzäunen, und soll Jährlichen 15. ß d. bodenzinß davon geben, und vff Mariæ Verkündigung Anno 1691. I.mo
(f° 26) Dienstags den 18. dito [Aprilis] H Johann Römer – H Johann Römer der goldtarbeiter, hat sich wegen Daniel Klugshertzen behaußung inn der Krautenau angemeldet, darauff gemeine Statt 139. lb. 2 ß 6 d Capital stehen hat, ohne die Zinnß. Der Debitor aber sampt seiner frawen gestorben, und nichts hinderlaßen alß dießes hauß, so gantz baufällig, Weilen er aber nur 3 fl. Jährlichen Zinnß, oder 100. fl. Pfenningthurns Capital für daß Eigenthumb gebotten, alß ist er damit abgewießen worden.
(f° 30-v) Dienstags den 2. Maÿ. H Johann Römer – H Johann Römer, meldet sich nochmahlen, umb Daniel Klugshertzen ruinirte behaußung inn der Crautenau, so gemeiner Statt umb 139. lb. 2 ß 6 d verpfändet, und biethet 60. lb d Pfenningthurns Capital darauff, begehrt aber ihme Zuerlauben daß er die gaß darbeÿ, so Keinen durchgang hat, und darinnen ihme bereits ettliche häußlein gehörig seindt, so weit selbige gehen, ein Zäunen möchte. Erkandt, soll Zuuor Von den Herren dreÿern dießer platz besichtigt werden. Ist besichtigt und accordirt worden.

1692, Préposés au bâtiment (VII 1375)
Jean Rœmer demande à racheter le capital d’un loyer dû à la Ville pour avoir acquis un petit jardin à côté de la maison Klughertz en 1690. Les préposés constatent que les protocoles n’en portent pas trace et proposent d’éteindre le loyer de 15 sous par 30 livres de capital. Rœmer déclare qu’il préfère régler le loyer annuel.

(f° 3-v) Dienstags den 22. dito [Januarÿ] H. Johann Römer – H. Johann Römer der Goldtarbeiter brachte beÿ Mhh. an, daß er ohngefehr inn dem Julio A° 1690. erhaltten habe, daß er diejenige 15 ß bodenzinß, so er von einem Kleinen gärttlein in der Crautenau, hartt an der Klughertzischen behaußung, so ihme Kurtz Zuvor verkaufft worden, gelegen, Geben soll, umb 15. lb. d. Pfenningthurns Capital ablößen dörffe. Weilen aber daß Protocoll nichts davon besagt, auch Keiner von Mhh sich deßen erinneren wollen, alß ist demselben angezeigt worden daß er diße 15. ß. bodenzinß mit 30. lb d. Capital ablößen solle, so er aber recusirt, und den Zinnß lieber stehen laßen wollen.

1710, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Le tonnelier Philippe Barthel se plaint que son voisin André Wolff, aubergiste au Rocher d’honneur, a comblé le puisard dont il paie un loyer à la Tour aux Deniers en renvoyant à la décison de 1686. André Wolff répond que ses hôtes sont incommodés par les mauvaises odeurs qui se dégagent du puisard et demande que son voisin le recouvre, ce qui évitera en même temps que la terre de la treille ne soit emportée en cas de fortes pluies. Les préposés confirment la décision de 1686 et condament Wolff aux dépens.

(f° 28-v) Dienstags den 15. ejusd. [Aprilis 1710] Philipp Barthel Ca. Andream Wolffen pt° eines Sencklochs – Meister Philipps Barthel, der Kieffer und burger allhier Klagt wieder Andres Wolffen, den Gastgeber Zum Ehrenfelß, daß Er vor ohngefehr vier Wochen das jenige hinter Seiner behaußung auf dem Allmend und in beklagten Garthen befindliche Senckloch, davon Er jährlich auf den Pfenningthurn 4 ß bodenzinß bezahlt, eigenthätiger weiß Zu werffen laßen, beruffet sich nochmahlen auf die des 8.n Martÿ 1686. durch die damahlige Oberbawherrn und herren dreÿ ergangene Erkandtnus, vermög deren der orth quæstionis wie bißher also auch in der Künfftige ein Allmend verblieben, Barthel beÿ Seiner Alten Gerechtigkeit gelaßen, Herr Johannes Römer als obged Wolffen gewesener Schweher aber, ein Senckloch auf seine Uncosten wieder dahien machen laßen und die Uncosten bezahlen sollen Andres Wolff, Zugegen, beklagt sich sehr über diese beschwerde, sinthemahlen die Gäste, welche beÿ Ihme Zehren wollen, wegen des dadurch verursachenden übeln Geruchs nicht bleiben Können, bittet gantz unterth. Philipp Barthel auff Zuerlegen daß Er solchen dohlen einfaßen laße, damit Er in Seinem Garthen, welchen platz Er Gemeiner Statt ebenfalls Verzinnßt, nicht allezeit, wann durch den regen oder von den Waßersteinern das waßer häuffig Kompt und an der darbeÿ gelegenen Rebhälten allezeit Großen schaden, durch wegflößung des Grundts, thut, gezwungen sein muß unnötige uncosten anzuwenden. Erk. Soll ein augenschein daselbst eingenommen werden.
(f° 33-v) Dienstags den 29.ten Aprilis 1710. Augenschein eingenommen. Philipp Barthel Ca. Andream Wolff – Von dar seind Mghh. Zu Andres Wolffen des Würths zum Ehrenfelßen beÿ den Capucinern liegenden Garthen gefahren und haben laut Erk. de 15. hujus den mit Philipp Bartheln dem Kieffern streitigen dohlen besichtiget. Erk. ut ante [bedacht]
(f° 38-v) Dienstags den 20. Maÿ 1710. Philipp Barthel Ca. Andreas Wolff – In sachen Philipp Barthels des Kieffers und Andres Wolffen des Gastgebers zum Ehrenfeltzen, puncto eines streitigen dohlens in Wolffen Garthen, ist Erk. Wird der den 8.n Martÿ 1686. dißorts ergangene bescheidt nochmahlen Confirmirt, und Barthel beÿ Seiner alten Gerechtigkeit gelaßen, hiengegen solle Wolffen angezeigt werden, beÿ 2. lb d. Straff bartheln deßhalben nicht ferners Zu incommodiren, vielweniger den dohlen quæstionis zu werffen laßen, und den eingenommenen Augenschein allein bezahlen.

1737, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Lagardelle est autorisé à réparer à ses frais le pavé de la ruelle à l’arrière de l’auberge au Rocher d’honneur

(f° 146-v) Dienstags den 6. ejusdem [Augusti] Mr La Gardelle – Mr La Gardelle der Maurer Zeigt an, daß das Pflaster in dem Kleinen Gäßel Vor der hinder thür des jhme Zugehörigen Würths hauß Zum Ehrenfels beÿ dem Capuciner Closter gar ruinirt, bittet umb erlaubnus selbiges, soweit sein Hauß Gehet, auf seinen Kosten pflästern Zulaßen. Erkannt Willfahrt

1738, Préposés au bâtiment (VII 1398)
Lagardelle est autorisé à établir des marches devant sa maison (10 pieds et demi de long, en saillie de 3 pieds 2 pouces) moyennant 2 sous 6 deniers. Il est par ailleurs autorisé à rectifier l’alignement devant la maison qu’il est en train de construire (il avance sur le communal d’un côté et recule de l’autre) en portant le loyer du terrain de 3 livres à 3 livres 5 sous. Une note signale que les marches n’ont pas été posées.

(f° 28-v) Dienstags den 20. Maÿ 1738. Hr La Gardelle – Hr La Gardelle der Entrepreneur bittet umb erlaubnuß der 10 ½ sch. Lang, und Zusammen 3. schuhe 2. Zoll Vom hauß Herauß Gehende steinere stafflen Vor sein Hauß Zum Ehrenfelß genannt Zulegen. Erkannt gegen 2. ß 6 d jährlichen Zinß Willfahrt. und weilen er Laut statt zinßbuch fol: 60. Von dasiger seiner Hoffreith, Garten und einem allmendtgraben Vorhin schon 3 lb ß Bezahlt hat, als hat er künfftighin 3. lb 5. ß Zu geben, denselben auch erlaubt, umb eine gerade und regulare Lini Zu seinem erbauenden Hauß Zuhaben, An einem Eck etwas weniger Von dem Allmendt Zunehmen, und Hiengegen an dem Andern Eck dem Allmendt Von seinem Platz soviel Zugeben.
[in margine :] NB. Hat Keine staffel gelegt, also auch keinen Zinß Zubezahlen

1743, Préposés au bâtiment (VII 1400)
Arnaut Lagardelle et d’autres voisins du petit pont proposent de paver la rigole dans laquelle s’accumulent les immondices en empêchant l’eau de s’écouler. Les préposés décident de réparer la rigole, ainsi que l’égout devant les Maisons rouges.

(f° 133-v) Donnerstags den 7. Novembris 1743. Dohlen, Arnoud Lagardelle – In der Krautenau Hieher dem Capuciner Closter, wo die Runßen und dohlen durch Unrath so Zu geflößet und Verstopfft, daß das Waßer nicht ab, und sonderlich nicht durch daßigen Brückel auf der straß Lauffen Kan, um deßen Verbeßerung hr. Arnoud Lagardelle und Andere Nachbaren gebetten, und dem Vorschlag gethan, daß nicht beßer als durch pflästerung der Runßen könte geholffen werden. Erkannt sollen die Runßen und dohlen geraumt und wieder Außgebeßert werden.
Dohlen. Vor den sogenannten Rothen Häußlein beÿ denen P: P: Capucineren, wo einige durch daßige erhöhete Werbe Gehende höltzene Dohlen eingefallen, welches Verursachet, daß das Waßer Keinen ablauff mehr Hat, sondern an den Häusern stehen bleibt, auch Gar in die Häußer hinein dringt, dahero die alldort wohnende Leüthe umb Hülff gebetten. Erkant sollen die dohlen wieder Gemacht werden.

1774, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le charpentier Jean Heiligenstein est autorisé à travailler le bois pour le compte du sieur Bouchotte à condition de ne pas gêner le passage

(f° 56) Dienstags den 10. Maji 1774. Mr Bouchotte – Mr Johannes Heiligenstein wird erlaubt beÿ den grosen Capucinern das Holz zu Mr Bouchotte alda gelegener behausung zu zimmern, doch daß der Weeg auf allen Seiten offen bleibt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Simon Bouchotte charge en novembre 1764 le maître maçon Jean Michel Meyer de faire des travaux dans sa maison, notamment d’installer une cheminée à la française au premier et au deuxième étage du bâtiment avant, poser un fourneau dans une niche aux mansardes qui forment le deuxième étage, un âtre dans la serre et un autre dans la basse-cour

(p. 56) Freÿtags d. 9.ten Novembris 1764. – Sr Bouchot der Employé pour le Roy will in seiner neben denen großen Capucinern gelegenen behaußung im ersten und Zweÿten stock über der Einfahrt jedesmal ein frantzösisch Camin setzen, mit einem gewölb wohl versehen, die Rohr am dteinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Ferner im ersten stock rechter hand an der steeg eine Stube gegen denen Patribus Capucineren, hinden daran ein vor Camin mit einem gewölb wohl versehen, das kamin rohr in ein darneben befindliches hinein führen von allem holtz entfernt.
So dann ferner im Zweÿten stock oder Mansarde am austritt der steg rechter hand eine niche ein rundes öffelein darein Zusetzen, machen, das rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Weiter in der Hollandaise ein vor Camin mit einem Camin rohr Zur Hollandoise hinausführen, von allem holtz entfernt.
Ferner hinden in der basse cour auf dem boden ein Vor Camin das rohr zum Tach hinaus, von allem holtz entfernt.
Erkandt, Willfahrt. Mr Meÿer.

Simon Bouchotte charge en décembre 1774 le maître maçon Jacques Frédéric Hertelmeyer d’aménager l’aile droite en installant une cheminée à la française au premier étage dans deux bureaux et un fourenau dans la serre.

(p. 337) Donnerstags den 22. Decembris 1774. – Herr Bouchotte Trésorier de l’artillerie et du genie et de l’extraordinaire des guerres will in seiner beÿ denen grosen Capucinern gelegenen behaußung im hof im flügel lincker hand im ersten stock gegen dem garten einen Bureau mit einem frantzösischen Camin auf das unten darunter befindliche gewölb setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt.
Im nemlichen flügel und stock gegen der steeg einen Bureau gegen dem hof, hinden daran lincker hand ein austritt der steeg ein Vorcamin auf ein gewölb wohl verehen setzen, das rohe am steinern gäbel hinauf, von allem holtz entfernt.
Ferner im garten rechter hand ein gewächß hauß mit einem vor Camin und runden ofen setzen, das rohr ane der feurmaur mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt. Erkanndt, Willfahrt. Mr Härdelmeÿer.

Simon Bouchotte charge en juin 1777 le maître maçon Jacques Frédéric Hertelmeyer d’aménager une cheminée à la française dans une chambre à côté de la salle de compagnie au rez-de-chaussée du bâtiment avant et de poser un fourneau rond dans une niche de la chambre au-dessus de la précédente.

(p. 436) Mittwochs den 11.ten Juni 1777. – Herr Buchotte der Königliche Tresorier will in seiner beÿ denen Großen Capucinern gelegenen Behaußung auf dem rez de Chaussée neben der Salle de Compagnie gegen der gaß ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen machen das Rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, über diesem Zimmer im ersten stock ein Zimmer mit einem offen in einer Niche darein in dem Zimmer eiigefeurt wird das Rohr in ein darneben befindliches am steinern gäbel aufgeführtes Camin Rohr einführen. Erkannt Willfahrt, Mstr Hartelmeÿer.

Protocole des Quinze

1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
Jean Léonard Rechberger, ancien aubergiste au Rocher d’honneur, est autorisé à exploiter l’auberge des Jardiniers de la Krutenau

(p. 318) Sambstag d. 27. Octobris 1725. p° Weinschancks – Moss noe. Johann Leonhard Rechbergers des burgers undt bißherigen würths Zum Ehrenfelß der bitt um den Weinschanck auff der gartnerstub ane Krautenaw. Erkannt Ober Ungelt herrn
(f° 325) Sambstag d. 3. Novemb. 1725. Johann Leonhard Rechberger p° Weinschancks – Obere Vmbgelt herren laßen durch herrn Secretarium Kleinclaus referiren daß Johann Leonhard Rechberger der burger undt würth allhier umb den Weinschanck auff der Gartner: stub in der Krautenaw allhier angesucht, und beÿ erkandt und beseßener Conferenz dieses petitum wiederhohlt, und beÿgesetzt habe daß er jährlich 109. fl. zinß versprochen habe, weilen nun auff dieser Stub schon vor langer Zeit her die Würtheÿ gebtreien worden, der Implorant auch ein alter würth, alß werde demselben mit gebettenen weinschanck Zu willfahren sein. Erkannt Willfahrt.

1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
L’aubergiste célibataire Simon N. demande l’autorisation d’exploiter l’auberge au Rocher d’honneur qui appartient au receveur Merg

(p. 368, abîmée) Sambstag den [-]. Novembris 1726. p° Weinschancks – Moss. nomine Simon [-]at lediger burger und würth [-]en [-]ahen[-] zu [-] We*en wegen unpäßlich [-]d H Christian M[erg] Freÿherrlich Renchischer Schaffner [-]mb den Weinschanck in dem Würths hauß Zum Ehrenfelß auff der Esplanade gelegen. Erkannt Ober Ungelt herrn.

Description de la maison

  • 1695 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment accessoire, une cave, une cour, un puits et un jardin, estimés avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1719 (billet d’estimation traduit) la maison comprend le sol, un vestibule à dalles en pierre où se trouvent un poêle et un four, une petite cour à l’arrière dans laquelle se trouvent une soue et un hangar, une cave moitié voûtée moitié solivée, en entrant une petite cour et un puits, dans le jardin à l’arrière une écurie, un bâtiment accessoire comprenant un poêle, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 100 florins
  • 1732 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un petit bâtiment accessoire, un poêle, une salle d’auberge, une chambre, une cuisine à séparation en lattes, un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, une cave moitié voûtée moitié solivée, un vieux hangar et un puits, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) la maison d’auberge au Rocher d’honneur comprend poêle, chambres, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, dépense et vieille galerie, au rez-de-chaussée se trouve la salle d’auberge, une cave moitié voûtée moitié solivée, une vieille maisonnette de jardinier entourée de lattes, un petit bâtiment accessoire comprenant un poêle et une boutique de revendeur à l’étage une chambre, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 600 florins
  • 1835 lots constitués pour vendre la maison aux enchères

Atlas des alignements

4° arrondissement ou Canton est – Place au foin

nouveau N° / ancien N° : 6 / 15
Couleaux
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 327 case 2

Wallinger Michel

O 937, maison, sol,
Contenance : 24,90
Revenu total : 372,95 (360 et 12,95)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 59
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1260 case 1

Wallinger Michel
1860 Département du Bas Rhin (le) pour l’Ecole Normale des Institutrices protestantes
1882 Landes-Verwaltung von Elsass-Lothringen

O 937, maison, sol, place au foin 3
Contenance : 24,90 – non imposable école normale, 1861
Revenu total : 372,95 (360 et 12,95)
Folio de provenance : (327)
Folio de destination : 1260, non imposable école normale
Année d’entrée :
Année de sortie : 1861
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 59
fenêtres du 3° et au-dessus :

inscrits au même folio
O 922, Traenkgasse 10.a (1 ares 23), Folio de provenance 1143, en 1875
O 934, Sonnengässchen 7 (5 ares 01) , Folio de provenance 1136, Rectif. en 1881

Cadastre allemand, registre 30 p. 424 case 2

Parcelle, section 34, n° 36 – autrefois O 922.p, 934.p, 937
Canton : Heuplatz Hs.Nr. 3 – Place au foin – Heuplatz – Place du foin
Désignation : Hf – Lehrerinnenseminar u. N.G.
Contenance : 32, 48
Revenu :
Remarques : 1923 occupé par le s.
1920 * Rekl. 55/15 abger.

(Propriétaire), compte 19
Elsass Lothringen, Landesvwaltg Lehrerinnensem.
Etat par l’administration de l’Université
(1)

Désignation : Portierwohnung, 80
d. W. der 1.ten Lehrerin, 150
d. W. der 2.ten Lehrerin, 150
d. W. des Direktors, 800
d. W. der 3.ten Lehrerin, 150
d. W. der 4.ten Lehrerin, 150
d. W. der 5.ten Lehrerin, 150

(Propriétaire), compte 20
Elsass Lothringen, Landesvwaltg Lehrerinnensem. f. d. Wohnungen
(-)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (378) Rue de l’Esplanade
(maison n°) 15

Pr. Bouchotte, Simon, anc. tresorier de la guerre – Moresse

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 378 De l’Esplanade (p. 567)
(maison n°) 15

pr. Bouchotte, Simon, anc. tresorier de la guerre – Moresse
loc. Blanchot, Antoine, Trésorier principal de la guerre

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Heuplatz (S. 62)

(Haus Nr.) 3
Evang. Lehreinnensem.
Lippert, Seminar-Direktor.
Reinacher, Seminar-Oberlehrerin.
Augustin, Seminar-Oberlehrerin.
Münch, Sem.-Ob.-Lehrerin.
Feder, Uebungs-Lehrerin.
Stricker, Uebungs-Lehrerin.
Quiri, Pförtner.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 785)

Démolition, décision voir 8, rue de l’Abreuvoir

La Ville cède par voie d’alignement en 1866 un terrain place du Foin que la Commission de surveillance de l’Ecole Normale des institutrices protestantes ferme l’année suivante d’une grille en fer. On transforme en 1885 un bâtiment arrière pour agrandir la salle de gymnastique. Des pierres d’encadrements de fenêtres se détachent en 1904 du bâtiment qui abrite l’école maternelle d’application. Les eaux qui proviennent de l’Ecole normale s’écoulent sur le terrain du 6, rue de la Lune en 1907. On remédie à la situation en raccordant les rigoles aux canalisations. On installe en 1908 des cabinets d’aisances supplémentaires. Le dossier reprend en 1960 quand le Centre médico-sportif est autorisé à poser une enseigne. Un voisin se plaint en 1963 de fumées qui s’échappent d’un local désaffecté de l’Ecole de Perfectionnement. Les voisins se plaignent des poussières dégagées par les décombres lors de la démolition des bâtiments en septembre 1972.

Sommaire
  • 1867 – La Commission de surveillance de l’Ecole Normale des institutrices protestantes (3, place de Foin) décide de placer une grille en fer devant le bâtiment principal et demande qu’on lui indique l’alignement. La Ville a cédé le terrain à clore par décision du Conseil municipal en date du 3 décembre 1866 – Plan des terrains cédés devant les n° 3, 4 et 5 (anciens 14, 15 et 16), intitulé Plan annexé à l’avis de l’architecte de la Ville sur la pétition du Colonel directeur d’artillerie, demandant la cession gratuite d’une parcelle de terrain en retrait de l’alignement, Strasbourg le 23 Mai 1855.
  • 1874 – Le directeur de l’usine à gaz demande d’autoriser le plombier Voltz à faire une prise pour environ 20 becs à l’Ecole Normale des institutrices.
  • 1885 – L’architecte régional demande l’autorisation de transformer un bâtiment arrière pour agrandir la salle de gymnastique – Autorisation – Plan et dessins (bâtiment à simple rez-de-chaussée) – Travaux terminés, août 1885
  • 1890 – La Commission des école d’Alsace-Lorraine demande l’autorisation de remplacer une rigole par une canalisation souterraine – Autorisation accordée à l’architecte régional Metzenthin. Plan
  • 1892 – Le maître maçon A. Metzger (3, rue du Brochet) demande au nom de Jacques Kuntz, propriétaire du 6, ruelle de la Lune, d’inspecter la rigole de l’Ecole d’institutrices parce que l’eau entre dans sa cave – Rapport et schéma – La Police du Bâtiment envoie un courrier à l’Ecole – Travaux terminés, mars 1893
  • 1904 – Albert Pascalin signale que des pierres du bâtiment arrière menacent de tomber. L’enquête établit qu’il s’agit d’encadrements de vieilles fenêtres de l’école maternelle d’application. Des étais provisoires écartent tout danger immédiat – Travaux terminés, mars 1904
  • 1907 – Le sieur Schæffer (58, rue de la Krutenau) signale que des eaux provenant de l’Ecole normale s’écoulent sur le terrain du 6, rue de la Lune. L’enquête montre que la plainte est justifiée, les eaux usées et les eaux de pluies aboutissent dans la rigole défectueuse. La Police du Bâtiment demande à la direction de l’Ecole de raccorder l’écoulement aux canalisations – Travaux terminés, septembre 1907
  • 1908 – L’architecte régional Metzenthin demande l’autorisation d’établir des cabinets d’aisances supplémentaires – Plans
    1909 – Le même décrit les deux nouveaux cabinets d’aisances dans l’aile gauche du bâtiment principal – Plan
  • 1960 – Le Centre médico-sportif demande l’autorisation de poser une enseigne sur la façade ouest du bâtiment rue de l’Arsenal – Dessin – L’enseigne est posée, décembre 1960
  • 1963 – Georges Marx (12 rue de l’Abreuvoir) transmet un rapport d’huissier concernant les fumées qui s’échappent d’un tuyau de l’Ecole et stagnent dans la cour des n° 10 et 12 rue de l’Abreuvoir – Photocopie du rapport
    Rapport de la Police du Bâtiment. Le tuyau de fumée est installé dans un local désaffecté de l’Ecole de Perfectionnement qui est seulement chauffé par grand froid pour éviter que les installations sanitaires ne gèlent. Il répond en outre aux ordonnances en vigueur puisqu’il se trouve à 10 mètres de distance des fenêtres voisines et dépasse de plus de 0,50 leur hauteur. Le rapport est transmis à l’architecte de la Ville
  • 1972 (septembre) – Les voisins se plaignent lors de la démolition des bâtiments, les décombres ne sont jamais arrosés pour éviter la propagation des poussières. La Vile intervient auprès de l’entreprise Cardem.

Dossier de la Police du Bâtiment (rue de l’ Abreuvoir n° 8, cote 233 MW 11)

(Fin du dossier) Le Ministère des affaires culturelles acquiert en 1971 des terrains pour construire une Ecole d’architecture (8, rue de l’Abreuvoir, 5, impasse de la Lune, 3, place du Foin). Le préfet l’autorise à démolir les bâtiments en avril 1972. Les démolitions sont terminées en novembre.

Sommaire
  • 1971 (août) – Le Ministère des affaires culturelles acquiert des terrains pour construire une Ecole d’architecture. Le délégué de Strasbourg écrit à la Police du Bâtiment pour reloger les occupants du 8, rue de l’Abreuvoir – Liste des locataires (6 logements sur 11 sont occupés)
    1972 (février) – Le conservateur régional des Bâtiments de France demande une autorisation de démolir les bâtiments qui figurent sur le plan.
    Observations
    5, impasse de la Lune (D 1 sur le plan de situation) – Il s’agit d’un R + A en pans de bois non apparents, avec magasin au rez de chaussée, toit à la Mansard. L’immeuble n’est plus occupé et se trouve en très mauvais état.
    8, rue de l’Abreuvoir. Bâtiment sur rue (D 4) – Il s’agit d’un R + 1 avec toit à 2 versants et combles aménagés, en maçonnerie enduite et encadrement de baies en pierres. Le bâtiment n’est plus occupé et se trouve en très mauvais état.
    Bâtiment arrière ( D 5 accolé à D 4) – R + 1, actuellement encore habité, le relogement du locataire est assuré par l’assistante sociale du quartier.
    Bâtiment arrière (D 6) – R + 1 + mansardes, avec pans de bois non apparents à 2 versants en tuiles. L’immeuble n’est plus occupé et se trouve en très mauvais état.
    Dans la cour des annexes (D 5 et D 2) à rez-de-chaussée où sont entreposés des matériaux divers ; ils cont complètement vétustes (toitures effondrées).
    3, place du Foin (C 2° – bâtiment sur rue avec ailes latérales en retour (C 1 et C 3). Le bâtiment principal est un R + 2 + combles aménagés. Il a des chaînages bandeaux, encadrements de baies et du porche en pierre. Ces bâtiments comportent une grande cour intérieure plantée d’arbres, avec parallèlement à la rue de l’Abreuvoir des bâtiments (B 2 et B 1) en R + 1. Au fond se trouvent des bâtiments (A 1, A 2, A 3, A 4 et A 5) qui sont à un niveau, sauf le bâtiment A 4 dont le pignon donne partiellement sur l’impasse de la Lune et qui est en R + 2. Tous ces bâtiments sont en maçonnerie couverts de tuiles et se trouvent en très mauvais état. Ils sont libres de tout occupant.
    Il n’y a pas lieu de veiller à la récupération de matériaux.
    Photographies – Plans (architectes Chomel, Chemetov et Guedes)
    1972 (avril) – Le préfet autorise les démolitions.
    1972 (novembre) – Les travaux de démolition sont achevés.

Relevé d’actes

Le boutonnier Jean Philippe Rœmer, créancier du marchand de toile Jean Walter, hypothèque un capital. La femme de Jean Walter, l’orfèvre Jean Rœmer et le relieur Daniel Rœmer hypothèquent leur jardin près la Porte Neuve grevée d’un loyer annuel de 3 livres au profit de la Ville

1673 (14. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 16
Hannß Philippß Römer der Knöpffmacher
in gegensein H. Johann Walters deß Weißleinwadhändlers – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, 100. lb so der Debitor von weÿl. Fr. Saræ Sultzerin seiner Großmutter nunmehr seel. ererbt, und seiner eheleibliche Mutter so lang biß Er sich Verheürathen wirt, widems weiß zugenießen habe
Deßen Zu mehern Versicherung so ist hiebeÿ persönlich erschienen Fr. Maria H. Johann Walters alten großen Rhats verwanthens eheliche haußfrau mit beÿstand H. Johann Römers deß Golt Arbeiters und Daniel Romers deß Buchbinders ihrer ehelichen Söhn alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther, die hatt sich für dieße Schuld und biß dieselbe Völlig Wirt bezahlt sein, verbürgt (…) in specie Zu Unterpfand, Verlegt Einen Garten alhier in Vorstatt Krautenau ohnfern dem newen Thor, einseit neben dem Wahl, anderseit neben Balthasar Krauß. dem Metzger, hinden Vff hannß Kling. stoßend gelegen, davon gehen Jährlichen 3. lb. bodenzinß gemeiner Statt

La maison revient à Jean Rœmer qui épouse en 1667 Madeleine Scholl, fille de bouchers : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten vnd Kunstreichen Herrn Johann Römern dem goldtarbeiter Weÿlandt deß Ehrenvesten Wohlvorgeachten herrn Johann Jacob Römers geweßenen burgers Vnd handelsmanns alhie Zue Straßburg, seeligen nachgelaßenen Sohn, alß Bräutigams an einem, so dann der Ehren Vndt tugendsamen Jungfrawen Magdalena, Weÿland deß Ehren Vesten, Fürsichtigem Vndt Weÿßen herrn Johann Jacob Schollen, geweßenen burgers Vndt alten großen raths Verwanthen alhie Seeligen hinterbliebenen dochter als hochzeiterin Andern theils – So beschehen Montags den 3. Decembris In gedachter Statt Straßburg als man Zahlte nach Jesu Christi unsers Einigen Erlößers undt heÿlandts gnaden reichen geburth 1666 [unterzeichnet] Johannes Römer als hochzeiter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 276-v, n° 1)
1667. Domin. Epiphan: od. d 6. und 13. Jan: seind außgeruffen Herr Johann: Römer der goldarbeiter v. Burger alhier weÿl. H. Johannis Jacobi Römers deß gewesenen handels Manns v. Burgers alhie hinderlaßener Ehelicher Sohn Und Jungfr. Magdalena, weÿl: herrn Johann: Jacobi Schollen EE G R: alten beÿsitzers Und Metzgers hinderlaßene Eheliche Tochter, U. 17. Jan. copulirt (i 295)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 84) 1667. Ferias Epiphanias. Zum 2 mahl Hr Johann Römer der Goldarbeiter Hr hannß Jacob Römers gewesenen Burgers und handelsmanns gewesener ehel. Sohn und Jfr. Magdalena Weiland hr hannß Jacob Schollen, gewesenen Besitzers bei E.E. großen Raths nachgelaßener ehel. T.. Dienstags den 17.ten Jan. St Niclaus

L’orfèvre Jean Rœmer projette de vendre le jardin à Jean Brettmeyer, maître monnayeur à Bouxwiller et à la Petite Pierre. L’acte n’est pas ratifié par les parties

1677 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 21-v
[in margine :] ist nich zum Stand Kommen – Johannes Römer der Golt Arbeiter
in gegensein H. Johann Brettmachers Geweßenen Müntzmaÿsters zu Buchßweÿler und zu Lützelstein und frawen Annæ beÿder Eheleuth
Ein Garten mit allen seinen begriffen, weithen, rechten Zugehördten Rechten, und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenau beÿ dem Newen thor einseit neben dem Wahl, anderseit neben Balthasar Klingen gartners zum theil, und theils neben Niclaus Frantzen dem Metzger, oben uff Hannß Klingen, Zum theil, und theils neben Hannß Nägelins Erben, unden uff eine behaußung der statt Straßburg gehörig, davon gehendt iährlich. 3. lb der Statt Straßburg

L’orfèvre Jean Rœmer hypothèque la maison et le jardin au profit du Grand Chœur du Grand chapitre de Strasbourg pour lequel agit Jean Pierre Palla leur syndic. En marge, quittance remise à Madeleine Scholl veuve du créancier

1689 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 74
H. Johannes Römer, der goldarbeiter
in gegensein /:salv. titt:/ Herrn Johann Peter Palla, J.U. Ltus und Syndici, der Herrn Senior Deputaten und Vicarien deß Chors hoher Stifft Straßburg – schuldig seÿe 300 stuck guthe Reichsguldner
unterpfand, Hauß, hof, sambt einen Gart. ohngefähr auff Zweÿ Acker groß, allhier in der vorstatt Krautenau, einseit neben dem Capuziner Closter, and. seit Zum theil neben Niclaus Frantzen dem Metzger, Zum theil neben Balthasar Klingen, hind. auff Georg Klugshertz. den garttner, auch einige ander dem debitori selbst gehörigen häußer stoßend geleg. darvon gibt mann jährlich wegen eines vor dem darzu gezogenen allmend grabens Gemeiner Statt Pfenningthurn dreÿ pfund pfenning bodenzinß
[in margine :] (…) in gegensein Fr. Magdalenæ Schollin, deß hierinn gemeldt. H. Römers alß creditoris sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Hn Georg Freudenbergs deß silberarbeiters ihres Vogts und H. Gustavi Philippi Fabers J.U. Ddus alß Römerische Kind. Curatoris, wie auch H. Johann Jacob Römers, Juris stud. deß ältist. Sohns (quittung) den 27. 7.br. 1695.

Jean Rœmer loue le logement du rez-de-chaussée au boulanger Valentin Schlenhard

1687 (8. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 697
Johannes Römer, der Goldarbeiter
in gegensein Valentin Schlenhard, deß Becken
verlühen, In einer in der Vorstatt Krautenau, einseit neben dem Capuziner Closter, and.seit einer behausung dem Verlehner gehörig, hinden auff deß ged. Verlehners Gartten stoßenden behaußung, d. undere thun, nemlich ein stub, Stub Cammer, hauß ehren, darneben Zwo Cammern, sambt dem Bachhoffen auch d. hind. Keller, und hind. hoff, wie auch gebrauch deß bronnens im vordern hoff, auff ein jahr lang nemblich von weihnachten 1687. biß 1688. umb 15. lb Zinß daran alle quartal 3 pfund 15 schilling Zu avancien

Jean Rœmer meurt en 1694 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de la Lanterne, appelée zum Ehrenfels (au Rocher d’honneur, sans doute nom de famille). La succession comprend la maison et le jardin devant l’Esplanade à côté du couvent des Capucins. Les titres en sont détenus par le receveur du Gürtlerhof auprès duquel la maison a été hypothéquée. La succession comprend en outre plusieurs maisons rue Schatz (actuelle rue de la Lune) et une maison rue de l’Abreuvoir, à l’arrière du jardin devant l’Esplanade. La maison est estimée 150 livres, le jardin 225 livres. La veuve prétend avoir des droits sur le jardin qui a été agrandi à plusieurs reprises. Le tuteur des enfants répond que la maison propre à la veuve au Finckwiller a été considérablement améliorée. Les parties conviennent de se tenir quitte l’une envers l’autre. La masse propre à la veuve s’élève à 1 701 livres, celle des héritiers à 282 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 861 livres, le passif à 1 581 livres.

1695 (26.4.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 2)
Inventarium undt beschreibung, aller Haab vnd Nahrung, so weÿland der Ehrenvest vnd Kunsterfahrene H. Johannes Römer, geweßener Goldarbeiter vnd burger alhier seel. nach seinem donnerstags den 26.ten Augusti verwichenen 1694.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf ansuchen, erfordern und begehren des Wohl Ehrenvesten vnd wohlgelehrten herrn Johann Jacob Römers, Jurium Studiosi des ältisten sohns, so bereits Majorennis, für sich selbsten, So dann des Wohl Edel Vesten vnd hochgelehrten herrn Gustavi Philippi Fabers J. V. Ddi und der Löbl. Ortenawischen Ritterschafft wohlmeritirten Raths und Syndici alß geordnet und geschworenen Vogts Magdalenæ, Annæ Catharinæ, vnd Johann Daniels, alle vier des verstorbenen herrn seel. mit hernach gemelter seiner hinderbliebenen wittib, ehelich erzeugter Sohn und döchter und ab intestato verlaßene Erben inventirt, durch die viel Ehren und tugendreiche fraw Magdalenam Römerin, gebohrne Schollin, die hinderlaßene Wittib, mit beÿstand des Wohl Ehrenvest, vorgeachten Vnd Kunstreichen herrn Georg Freüdenbergs, Silberarbeiters und burgers alhier, dero Geschwornenn Curatoris – Actum dinstags den 26. Aprilis Anno 1695

In einer alhie In der Statt Straßburg unden In der Lucernen Gaßen Gelegenen und Zum Ehrenfelßen Genannten Eck behaußung, si auch in diße Verlassenschafft gehörig ist befunden word. wie folgt.
Ane Hültzen und Schreinwerck. Vff d. obern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Inn der wohnstuben, In dieser Stub Kammer, Inn der Kuchen, In des H Sohns Studier Stübel, Inn dem trog im haußöhren, Im haußöhren, Im Keller, Im holtzhauß, Im gart. in d. Crautenau
Eigenthumb ane Häußern. (T.) Erstlich hauß hoffstatt vnd bronnen in der Lucernen Gaßen, so Zum Ehrenfelß genandt (…)
(E.) Item ein Klein behaußung, hoffstatt und Zugehörd
In der Statt Straßburg Vorstatt die Crautenaw Genandt, Inn dem Schatzengäßel
(E.) Item ferners eine behaußung auch in der Crautenaw im Schatzengäßel (…)
(E.) Item weiters eine behaußung in der Crautenaw in der drenck Gaßen (…)
(W.) Item hauß, hoffstatt Vnd höfflein Im Finckweiler (…)
(T.) Item eine Kleine behaußung, Scheür und Höfflein In der Krautenaw Im Schatzen gäßel (…)
(T.) Item eine behaußung, hoff, hoffstatt vnd bronnen sambt verschiedenen Nebens Gebäwen, Geleg. alhier Zu Straßburg ane der Krautenaw geg. der Esplanade, einseit neben dem Cappuciner Kloster, anderseit neben H Johann Michel Bentzen dem Weisgerbern hind. auff die wittib und Erben selbsten stoßend, durch die Geschwornen Werckmeistere æstimirt vnd angeschlag. pro 150. lb. Vnd hat sich beÿ Gegenwertig. Inventation über dieße behaußung nichts schrifftliches befund. Es bereichten aber die wittib vnd Erben, daß der hierüber besagende Kauffbrieff dem vorigen H. Schaffner im Gürtlerhoff allhie wegen daselbsten entlehnter, aber den 27° 7.bris 1695. wid. bezalter 150 lb s vnd.pfandts weÿße verlegt worden, welche sich ab. beÿ entrichtung des Gelts nicht wid. find. wollen, wiewohlen der Jetzige Schaffner selbig. orths versprochen, solchen vnd. des Stiffts acten zusuch. vnd falls sich derselbe find. Würd, dießer Verlassenschafft wid. bona fide Zu zustellen.
(E.) Item ein Garten ohngefehr 2 acker Groß gelegen alhie zu Straßburg Inn der Krautenaw, geg. der Esplanade einseit neben dem Cappuciner Kloster anderseit neben /:H Sigmund felgenhawer:/ dem Glockengießer hinden vff die Erben selbsten stoßend , davon gehend Jährlichen termino Annunc. Mariæ 15 ß, ferners 3. lb d: term: Joh. Bapt:æ zu bodenzinß, beÿdes der statt Straßburg Pfenningthurn, sonsten ledig vnd eig. durch vorerwente Hh. Werckmeister über vorhergeschriebene beschwerd æstimirt pro 225. lb. Die darüber besagende Documenta seind ebenmäßig vnder den Jenigen briefflichen urkunden, welche dem weÿßenhauß alhier versetzt, begriff. vnd hat sich beÿ dießer Inventation nicht befunden.
NB. es hat zwar die fraw Wittib vnd dero H Vogt hiebeÿ berichtet, daß der verstorbene seel. auch wehrender Ehe zu obgemeltem seinem unveränderten garten einige Plätzen hin und wid. erhandelt, vnd dardurch solchen vmb ein merckliches vergrößert, waran ihro von rechtswegen ein tertz gehörig wäre, darwid. der herr Sohn, vnd die übrig. Kind. und Erb. H Vogt eingestreiert, daß herentwegen in der wittib unverändertem hauß im finckweiler, ein nahmhafftes verbawen, und dergestalten in den stand gebracht worden, daß solches zweÿ mahl so viel werth alß die W. es angenommen, waran Sie auch ein theilbare beßerung prætendiren Könte, alß haben sich demnach beede theil mit einand verglichen, daß dieße Gegen einander gethane einwürff, hiemit dispensirt und vffgehebt sein sollen.
Ergäntzung der Wittib Unveränderten Guths, Auß dem durch H David Ösingern senioren Notarium in Anno 1665. von weÿl. herrn hannß Jacob Schollen gewesenen Metzger und E.E. Groß. Rath allhier beÿständlichen ihrem lieben vatter seel Zwar einige Zeit vor dieße Ehe ererbt
Ergäntzung der Erben Unveränderten Guths. Es wäre Zwar denen Erben vermög Inventarÿ über weÿl. frawen Mariæ Walterin gebohrner Babelin, des verstorbenen herrn mutter seel. Verlassenschafft durch weÿl. H Christoph Schüblern Notarium auch seel den 5.ten Jan: 1675. errichtet (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der wittib Unveränderte Nahrung, Sa. hausraths 48, Sa. Silbers 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 31, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 125, Sa. gülten 12, Sa. Schuldt 50, Sa. der Ergäntzung 1424, Summa summarum 1701 lb
Der Erben Unverändert Guth, Sa. Hausraths 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 144, Sa. Eigenthums ane häußern 351, Sa. Ergäntzung -, Summa summarum 499 lb – Schulden 216 lb, Nach solchem abzug 282 lb
Die theilbahre Verlassenschafft, Sa. haußraths 119, Sa. früchten 1, Sa. leeren vaß 14, Sa. Silbergeschirrs 60, Sa. guldener ring 23, Sa. bahrschafft 79, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 1350, Sa. der Schulden 211, Summa summarum 1861 lb – Sa. der Schulden 1581 lb, Nach deren Abzug 269 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2263 lb
Eheberedung – (…) Montags den 3. Decembris In gedachter Statt Straßburg 1666
– Abschatzung donnerstag den 28 Aprill Anno 1695. Weilandt des Ehrenhafften und bescheidenen Herrn Johannes Römmer burger undt Gold Arbeÿter Seeliger hinderlaßene Fraw wittib und Erben behaußung allhier in der Statt Straßburg Zum Ernen Feltzen genant, hinder der Herre Stub (…)
die sechste behaußung auch allhier in der Statt Straßburg in der Krauttenau gegen der Esplanade Einseit neben dem Capuciner Kloster, anderseit neben H Johann Michel Bentz dem Weiß Gerber hinden auff die Erben stoßent Welche behaußung Neben gebäu Käller, Hoff, Bronnen und Gartten auch aller dero begriffen Recht und gerechtigkeit, wie solches durch. die geordnete Werck Leuthe in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen Preiß und Werth nach angeschlagen Vor und Vmb Neun Hundert Gulden

Bezeÿgens der Statt Straßburg Gschwohrne Werckhleuthe, Joseph Lauttenschlager alter Werckmeister, Johann Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhoffs.
[Joint] Den 21. Augusti anno 1673 seind samptliche Schollische Geschwüsterdt beÿsammen Erschienen und nachfolgendt tractirt

Jean Daniel Rœmer vend son quart des maisons et du jardin à l’aubergiste André Wolff et à Marie Madeleine Rœmer

1706 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 808
(266 lb) Erschienen Johann Daniel Römer goldarbeiter so majorennis
hat in gegensein andres Wolff wirths u. Mariæ Magd: geb. Römerin deßen haußfrauen
seinen 4.ten antheil für unvertheilt ahn denen Römerischen Häußern und Garthen allhier in der Krautenau neben dem Capuciner closter mit allen deren begriffen, weithen, Zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit, so üver den bodenzinß freÿ ledig u. eÿgen – um 400 lib

André Wolff et Marie Madeleine Rœmer hypothèquent leur part de maison au profit du coutelier Laurent Guldenmund

1706 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 803
Andres Wolff würth und Maria Magd: geb. Römerin beÿständlich Joh. Scholl sattlers u. Joh. Jacob Haderers rothgerbers
in gegensein Lorentz Guldenmunds messerschmids – schuldig seÿen 200 lb
unterpfand, ihr antheil ahn denen Römerischen Haüßern u. Garthen allhier in der Crautenau neben dem Capuciner closter so übe den bodenzinß ledig und eÿgen

Jean Jacques Rœmer et Jean Daniel Rœmer vendent leurs parts de la maison qui porte alors l’enseigne au Rocher d’honneur (zum Ehrenfels, reprise de la maison rue de la Lanterne) à l’aubergiste André Wolff et à Marie Madeleine Rœmer qui deviennent ainsi propriétaires de la maison entière

1710 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 218
(375) H. Johann Jacob Römer U.J. Ddus und Johann Daniel Römer silberarbeiter beede gebrüder
in gegensein Andres Wolffen Gastgebers zu Ehrenfels und Mariæ Magdalenæ geb. Römerin Ihrem Schwager und schwester
einen völligen vierdten Und ahne einem vierdten ane zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einem hauß hoff Gartten und Nebens haußlein mit allen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenau zum Ehrenfelß genandt, einseit neben dem Capuciner Closter anderseit neben Zacharias Rohr glockengießer, philips Barthel kieffern wie auch Jacob Kellern und anderen Mehr, hinten auff Mathis Kuntz Gartnern in krautenau Georg Kling auch gartnern allda und Johann Berga Maurern stoßend gelegen, davon und in specie von einem platz im gartten mann Jährlich 3 lb 3 ß d bod. zinnß auf d. Pfenningthurn zu geben hat, das übrige daran denen Käuffern vorhin eÿgenthümlich gehörig – um 375 pfund

André Wolff, originaire de Rothenburg sur la Tauber, épouse en 1705 Marie Madeleine Rœmer à la Robertsau. Il deveint bourgeois quelques semaines plus tard
Mariage, Robertsau (luth. f° 139)

Mittw. d. 4.ten Martÿ Anno 1705. hab ich Pfarrer in der Ruprechtsaw auf vorgewiesenen schein von Regierenden Hn Ammeister auf gewohnliche Proclamation Ehelich eingesegnet Andreß Wolff den ledigen Metzger von Rotenburg ob der Tauber und Mariæ Barbaræ uxoris Ehelich. Sohn, und Maria Magdalena weÿl. H Johann Römers burgers und Goldarbeiters wie auch fr. Mariæ Magdalenæ Eheliche Tochter [unterzeichnet] Andreas Wolff alls Hotzeiter, Maria Magdalena Remerin allß Hozeiterin (i 141)

1705, 4° Livre de bourgeoisie p. 756
Andreas Wolff der Würth V. Rothenburg an der Tauber weÿl. Georg Wolffen gew: Metzgs. daselbst hint. sohn, empfang das burgerrecht V. seiner Fr. Magdalena Römerin p. 2. goldR 16 ß. Wird Zu den Freÿburgern dienen. Jur. d: 1. Dito [Aprilis] 1705.

André Wolff et Marie Madeleine Rœmer font dresser l’inventaire de leurs apports. Ils sont propriétaires du quart de la maison près de l’Esplanade, à l’enseigne du Rocher d’honneur. L’acte indique que le père de l’épouse a acheté la maison de la Tour aux Deniers en 1686.

1705 (6.7.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 15)
Inventarium und beschreibung aller Haab und Nahrung so der Ehrenhaffte Andreas Wolff Gastgeber und die Ehren: v. tugendsame fraw Maria Magdalena gebohrne Römerin, beede Eheleuth vnd burgere alhier zu Straßburg als Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein Unverändert Guth in den Ehestand Zugebracht, welche Zu Verhütung künfftig. streits und damit mann sich Künfftighin der Ergäntzung halber desto beßer reguliren und richten könne – Actum Straßburg Montags den 6. Julÿ. 1705

In einer alhie zu Straßburg In der Vorstatt Crautenaw neben dem Cappuciner Kloster gelegener behaußung so beeder Eheleuthe resp. Mutter undt Schwiger gehörig, ist befunden word. wie volgt
Eÿgenthumb ane einer behausung. Item ein vierdter theil vor vngetheilt von vnd ane hauß, hoff, hoffstatt vnd höfflein, mit allen übrigen dero Gebäwen wie auch darbeÿ befindlichen Garten, sambt deßen Rechten, Weiten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crautenaw beÿ der Esplanad. gelegen, vnd Zum Ehren felß genandt, einseit neben dem Cappuciner Closter, wo hiebevor der Wahl ane dem Newen thor gestanden, anderseit neben H. Zachariæ Rohren dem Glockengießer, hinden auff besagtes Closter Ziehend, davon gehen Jährlichen in specie von dem Garten 3. lb 2 ß 6 d Allmend der Statt Straßburg Pfenningthurn, sonsten freÿ ledig und eigen, Ist der hiehero gehörige Vierdte theil, so von der ehefrauen Vattern seel. /:alß darinnen dero Vätterlich Guth bestehet:/ herrühret, doch ohne Künfftige gefährliche præjuditz dafern solche behaußung Künfftighin höher od. gering. vekaufft werden solte, daran Jed. Zeit der Ehefr. ihr Recht und Ratum vorbehältlich:/ ohnvergreifflich. angeschlagen word. per 162. lb.
Die übrige dreÿ Vierdte theil seind resp. frawen Magdalenæ Römerin gebohrner Schollin der Ehefr. Mutter alß Cessionariæ frawen Annæ Catharinæ Kraußin gebohrner Römerin, der Ehefrauen Schwester, H. Ddo Johann Jacob Römern, Vnd dann eingangs gemelt. beed. Eheleuthen selbsten alß Cessionarÿs H Johann Daniel Römers Zuständig. Und besagt über die gantze behaußung 1. t. Perg. Kbr. mit des Pfenningthurns anhang. Ins. dat. d. 8. Martÿ 1686., Inhaltend Welcher gestalten H. Jo: Römer obgemelter Interessenten Vatter seel. solche von denen obern bawherren alhier erhandelt.
Series. Des Manns Nahrung, Sa. Kleÿder 20, Sa. silbers 3, Sa. deer baarschafft 80, Summa summarum 104 lb
der Frawen Vermög. Sa. haußraths, Sa. des silbers, Sa. der Guld. Ring. Sa. der baarschafft, Sa. des Eigenthums ane einer behaußung, Summa summarum –

André Wolff et Marie Madeleine Rœmer hypothèquent la maison au profit du greffier de la Chambre des Contrats, François Reisseissen

1710 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 219-v
Andres Wolff Gastgebers zum Ehrenfelß und Maria Magdalena geb. Römerin mit beÿstand hn Johann Jacob Römer U.J. Ddi und Johann Daniel Römers silberarbeiters ihrer leiblicher Brüder
in gegensein herrn Francisci Reißeißens U.J. Ddi et Cancellariæ Contractuum Actuarÿ – 250 pfund, zu erkauffung etlicher antheiler ahe hernachgemelten hauß
unterpfand, hauß hoff Gartten und Nebens haußlein mit allen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenau zum Ehrenfelß genandt, einseit neben dem Capuciner Closter anderseit neben Zacharias Rohr glockengießer und anderen Mehr hinten auff Mathis Kuntz G. in krautenau und noch anderen Mehr stoßend, davon und in specie von einem platz im gartten mann Jährlich 3 lb 3 ß d bod. zinnß auf d. Pfenningthurn zu geben hat

André Wolff et Marie Madeleine Rœmer vendent 2 100 livres l’auberge au Rocher d’honneur au boucher Frédéric Scholl

1711 (12.9.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 513-v
(2100) Andres Wolff bißheriger Gastgeber zum Ehrenfelß allhier und Maria Magdalena geb. Römerin mit beÿstand Daniel Römers silberarbeiters Ihres repectivé bruders und Schwagers
in gegensein Friedrich Schollen des Metzgers
die Gastherberg zum Ehrenfelß sambt den Garthen und allen gebäuen weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier ahm Esplanade beÿm Capuciner Closter, einseit neben ged. Closter anderseit neben Zacharias Rohr dem Glockengießer zum theil theils neben Jacob Keller sen: Gartner in Krautenau v. anderen Mehr, hinten auff hanns Georg Keller theils theils auff Martin Bauren gartnern, davon gibt mann Jährlich 3 d 2 ß 6 d bodenzinß dem Pfenningthurn allhier auf Joh: bapt: – um 250, 150 und 350 pfund verhafftet, geschehen um 1350 pfund

Le boucher Frédéric Scholl épouse en 1695 Ursule Goldbach, fille de boucher
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 38, n° 20)
1695. Mittwochs den 5. Octob: st. n. 1695 seind nach zweÿmahliger außruffung in der Pfarrkirchen Zu St Niclaus in Straßburg copulirt und eingesegnet worden Johann Friderich Scholl, der leedige Metzger und burger alhier weÿl. Johann Friderich Schollen, gewesenen Sattlers und burgers alhie nachgelaßeneer ehelicher Sohn, und Jungfer Ursula, H. Samuel Goldbachs deß Metzgers und burgers alhier eheliche Tochter, davon Zeugen Johann Friederich Scholl Metzer alß hochzeiter, Ursula Goldbachin als hochzeiterin (i 41)

Frédéric Scholl, aubergiste au Rocher d’honneur, et Ursule Goldbach hypothèquent la maison au profit de Jean Bilger

1711 (29. X.br), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 738-v
Friedrich Scholl würt zuem ehrenfelß und Ursula geb. Goldtbachin beÿständlich Daniel Steinbachs metzgers und Joh: Jacob Haderers rothgerbers
in gegensein Joh: Bilgers – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, d. Gasthauß zuem Ehrenfelß sambt dem Garthen daran allen begriffen, rechten und Gerechtigkeiten darvon gibt mann jährlich, 3 lb 2 ß 6 bod. zinß auff den Pfthrn.

Deuxième hypothèque passée le même jour au profit d’enfants mineurs

1711 (29. Xbr ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 739-v
immediate supra [Friedrich Schall würt zuem ehrenfelß und Ursula geb. Goldtbachin beÿständlich Daniel Steinbachs metzgers und Joh: Jacob Haderers rothgerbers]
in gegensein Joh. Georg Fruchters Gastgebers beÿm Spanbett alß vogts Fileßischer KK – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, perge ut immediate supra ibi Gasthauß usq. ad eigen

Troisième hypothèque passée le même jour au profi du boucher Gaspard Griesbach

1711 (29. Xbr ut supra), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 740
immediate supra [Friedrich Schall würt zuem ehrenfelß und Ursula geb. Goldtbachin beÿständlich Daniel Steinbachs metzgers und Joh: Jacob Haderers rothgerbers]
in gegensein Joh. Caspar Grießbachs metzgers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, perge ut immediate supra ibi Gasthauß usq. ad eigen

Frédéric Scholl et Ursule Goldbach hypothèquent la maison au profit du commis négociant Jean Bruckner

1714 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 745
Friedrich Scholl würt und Ursula geb. Goldtbachin beÿständlich Friedrich Koch metzgers u. Joh: Daniel Steinbach metzgers
in gegensein Joh: Bruckners handels dieners nahmens H. Joh: Bernhardt handelsmanns – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert. neben den herren Capucineren zuem Ehrenfelß genant zusambt dem Garten

Ursule Goldbach meurt en 1718 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison 550 livres et le jardin à 150 livres. La masse propre au veuf s’élève à 519 livres, celle des héritiers à 2 055 livres. L’actif de la communauté s’élève à 873 livres, le passif à 4 080 livres. La maison est attribuée au veuf

1719 (12. 7.br), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 3) n° 87 (82) – 90 (85)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab und Nahrung, so weÿland die Viel Ehren und tugendsahme frau Ursula Schollin gebohrne Goldbachin deß Ehren: und achtbaren H. Johann Friderich Schollen Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg Ehelich geweßene haußfrau nunmehr seel. nach Ihrem auf Michaelis tag A° 1718 genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Johann Philipp Brehmen Schneider als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Ursulæ, Samuel, Friderich, Annæ Mariæ, Joh: Daniels undt Joh: Jacobs, der Schollen, aller Von der Verstorbenen seel. mit vorermeltem Ihrem hinterbliebenen wittiber Ehelich erzeugter KK. und ab intestato hinterlaßene Erben – Actum Straßburg dienstags d. 12.ten 7.bris 1719.

In einer allhier zue Straßburg ane dem Capuciner Closter gelegenen Und in dieße Verlassenschafft eigenthümlich gehöriger behaußung sich folgendermaßen befund.
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Stub Cammer
Ergäntzung des Wittibers abgangen Unveränderten Vermögens. Inhalts (…) durch Weÿl. Hrn Anderam Schmiden geweßenen Notm. publ. in Anno 1695. aufgerichteten Inventarÿ
Vergleich u. Abhandlung der behaußung. Wegen solcher in Vorbesagter Designation de fol. 13. biß 15.a eingetrageber und abgehandelten behaußung ist dem Wittiber deductis deducendis, pro tertia parte Erblichen heraußgefallen, so Ihne anjetzo allhier Zuvergüth. ist, nemlich 398. lb
Eÿgenthumb ahne einer behaußung (T.) it. eine behaußung hoff hoffstatt Und höfflin, sampt allen deren gebäuen, begriffen, weith. rechten, Zugehörden und Gerechtigkeit. alhier Zu Straßburg auf dem Esplanat, eins. neb. den P. Capuc: 2.seit neben H Schaffner Langen, hinten auf Mathieß Kientzen den garttner stoßend gelegen, Uber hernach inventirter beschwerd. freÿ leedig V. eigen, Und ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschwornen Werck Meistere, Vermög einer Zu dem Concept gelieffert. schriftlichen Abschatzung dedato 13.t 7.br. 1719. æstimirt worden pro 550. lb.
Item Ein Garthen ohngefähr ein Ackers groß, 80 schritt lang und 30 schritt breit hinten an Vorbeschriebener behaußung einseit ist ein rebhält Vnd in dero Mitten mit etlich fruchtbäumen bes. freÿ ledig v. Eig. Ist durch der geschworne Schätzern d. 19. 7.br. 1719. Crafft g. schrifftlicher Abschatzung æstimirt word. pro 150. lb. Der Vber solches hauß v. gart. besagende Kbrieff hat sich dißmahlen ô befunden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Wittibers Vermögen, Sa. haußraths 8, Sa. leerer Vaß 3, Sa. Silbers 12 ß, Sa. Ergäntzung 603, Summa summarum 616 lb – Schulden 37, Detrahendo 519 lb
Der Erben und Kinder anerstorbenen Mütterlich guth, Sa. hausraths 52, Sa. Leerer Vaß 5, Sa. Silbers 1, Sa. Golderner Ring 3, Sa. Schulden in der Nahrung Zugeltend 37, Sa. Ergäntzung 1955, Summa summarum 2055 lb
Theilbahre Verlassenschafft berührend, Sa. haußraths 96, Sa. Schiff und geschirr Zum ackerbau 1, Sa. Pferd 12, Sa. heu 30, Sa. Welschkorn v. Kirbßen 5, Sa. leerer Vaß 8, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung v. Garthen 700, Sa. Schulden 12, Summa summarum 873 lb – Schulden 4080 lb, Theilbar passiv onus 3206 lb
– Abschatzung d. 13.t 7.bris ano: 1719: Auff begehren deß Ehrenhafften Und bescheÿtenen: H: Johann Friterich Scholl. Metzger, ist eine behaußung Alhie in der Statt Straßburg Auff dem Esplenatt, Gelegen Ein seith Neben den Cappucineren, Anderseÿth Neben: H: Notarius Langen der Jngen, hinden auff Mathis Kinßen gardtner, stoßendt, Welche, behaußung, hoff statt, haüß Ehren, Mitt steineren platten belegt, darin Ein härt Vnd bach off, hinder höffel, darin Ein schwein stall, Vnd schopff, Ein halb gewölbter Vnd halbt gebälckhter Keller, Am Ein gang, Ein höffell Vnd brunen, Hinden im garten, stallung, Neben gebeÿ Sampt Einem Stübel Mit Aller Ihrer Gerechtigkeith, Wie solches durch der Statt geschworen werckh leüthe, in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Nach an geschlagen wirt Vor, undt, umb Ein tausendt Ein Hundert Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
N° 90 (85), Verkauff und looßregisterlein – Straßb. d. 27. v. 28. 7.br 1719. v. 20. v. 21. Martÿ 1721

Les enfants Scholl louent l’auberge à Jean Léonard Rechberger

1721 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 259-v
Maria Ursula Schollin und Samuel Scholl lediger Metzger so beede majorennis und ohnbevögtigt und Johann Philipp Brehm Schneider als vogt der übrigen 4 Schollischen minderjährigen Geschwister nahmens Friedrich, Anna Maria, Johann Daniel und Joh. Jacob der Schollen
in gegensein Johann Leonhard Rechbergers des ledigen Gastgebers
verlühen, die Gastherberg zum Ehrenfels mit allen deren zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau, einseit neben dem Capuciner Kloster anderseit neben Notario Langen Juniore hinten auff das Klappengäßel sambt dem dazu gehörigen gartten und Sommerhauß, auff 3 jahr lang anfangend den 1. junÿ nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 45 pfund

Compte que rend Jean Philippe Brehm de la tutelle des enfants Scholl. Les revenus de la maison suffisent à peine à couvrir les frais (entretien, impôts). L’acte donne un état des loyers

1723, Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 252 (231)
Rechnung Mein Johann Philipp Brehmen Schneiders und burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Ursulæ, Samuels, Friderichs, Annæ Mariæ, Johann Daniel und Joh: Jacobs der Schollen weÿl. H. Johann Friderich Schollen geweßenen Metzgers und burgers allhier mit auch weÿl. fr. Ursulæ gebohrner Goldbächin seiner Ehefrauen beeder seel. erzeugter Und nach tod hinterlassener 6 KK, Inhaltend und außweisendt alles dasjenige was ich vom – 1718 biß d. – 1723 Inhrentwegen Eingenommen Vnd außgegeben auch sonst ein: Undt andere weege gehandelt Und Verrichtet habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

Ferner ist annoch Vorhanden die Schollische behaußung Und garthen Zum Ehrenfelß genant auf dem Esplanade nebst dem Capuciner Closter geleg. wie solche in dem Mütterlich Vnd Vätterlich. Inventario weitläuffig beschrieben sich befindet, ob nun wohlen solche behaußung worunter das nebens häußlein mit begriff. so gut als möglich Verlühen, als Zuvor alle sehr nötige reparationen darin verricht. vnd erlaubnuß erhalten einen würtschild hinauß zuhencken, so wollen dannach die fallende hauß Zinnß fast nicht sufficent sein die wieder Zinnß Von den darauff stehenden Capitalien abzustößen, die Curanden darauß erhalt. Umb beßerer ordnung will, aber werd. die Corpora wie gebrauch in richtig forniren, kan derohalben noch nicht viel auf die behausung sowohl Von den Kindern alß Creditoribus gezählet werd. oder deutlich gezeigt werden*, worin deroselben gantzes Vermög. bestehet, biß dereinst. dieselbe vekauffet würdt
It. d. 25. Martÿ 1721 erhalt. Vom kleinen garten einen Viertel Jahrs Zinnß 2 lb
It. kam auch Vom kleinen häußel Vor einen Vierteljährigen zinnß eod. termino ein 2 lb
It. habe von Lehemann dem weißbeckhen von das stehende graß, von dem in lehnung habdnend Veld erhalten 2 lb, (…)
It. stattete N Rehberger der würth so die behaußung bestanden den ersten halben hauß zinnß ab mit 22,
It empfinge d 25. Martÿ 1721 boß eod. dato 1722 den Zinnß vom kleinen häußel mit 6 lb
Item Von der Verlenten Soldaten Cammer erhielte 10 ß
It. reichte der würth aber mahl den Zinnß Vor ein Viertel Jahr mit 11, (…)
It erhielte term. Michaelis 1722 Vom Nebens häußel Vor ¾ Zinnß 4 lb (…)
It. pro Ostern 1723. den hauß zinß vom Nebenshäußel weilen die häußleun Vom Ziel außgezog. 1 ln
It Zalte der würth von der Gast behaußung vor 5/4. Jahr biß auf den Junium 1723 à 11 lb 5 ß, 56.

Jean Frédéric Scholl meurt en 1721. L’estimation de la maison et du jardin sont reprises de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 867 livres, le passif à 3 519 livres

1721 (18.3.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 4) n° 159 (147), 160
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿland der Ehrenhaffte Johann Friderich Scholl gewesene Metzger V. burger allhier Zu Straßburg nach seinem vor ohngefähr 14 tagen genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Jgfr. Ursulæ und Samuel Schollen, So dann H. Johann Philipp Brehmen Schneider alß geordnet Vnd geschwornen Vogts Friderich, Annæ Mariæ, Johann Daniel undt Johann Jacobs, der Schollen, aller Sechs mit weÿl. der Ehren und tugendsahmen frauen Ursulæ Schollin gebohrner Goldbachin seines geweßt. Ehefr. Ehelich erziehlt und hinterlaßene KK. auch ab intestato rechtsmäßige Erben – Act. Straßb. dienstags d. 8. Martÿ 1721.

Eÿgenthumb ahne einer behaußung vnd garth. Eine behaußung, hoff, hoffstatt v. höfflin, s. allen deren gebäuen, begriffen, weiten rechten Zugehörden und Gerechtigkeit. allhier Zu Straßburg auf dem Esplanat, neben den Capuciner Closter gelegen, eins. neb. ged. Closter, 2.s H schaffner Lang., hint. auf Mathieß Kientzen den garttner stoßend, so Uber hernach inventirter beschwerden freÿ leedig V. Eig., Undt ist dieselbe in A° 1719. d. 13. 7.bris dh. der Statt geschwornen Werckmeistere æstimirt word. worbeÿ mann es auch dießmahl läßt umb 550. lb
It. ein garth. ane solcher behaußung ohngefähr i. acker groß, 80 schritt schritt breit i.s. ist ein Reebhält V. in der mitt. m. fruchtbäumen besetzt, Vber d. darauf stehende Und Unter den passivis in scribirte* beschwerd. leedig v. Eig. V. Läßt man es auch beÿ der d. 19. 7.br. 1719. durch die schätzere gemacht. Abschatzung der 150. lb. Der darüber besagende Kauffbrieff aber ist dermahlen nicht Vorgelegt word.
Series rubricarum. Sa. haußraths 131, Sa. Schiff v. geschirrs 1, Sa. Heu u. beßerung 8, Sa. Silbers 5, Sa. Golderner Ring 4, Sa. Eigenth. ane einer behausung 700, Sa. Schulden 16, Summa summarum 867. lb – Sa. der Schuld. 3519 lb, In Compensatione 2651. lb

Les enfants Scholl louent l’auberge à Jean Motheux

1725 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 557
Johann Philipp Brehm der Schneider als vogt weÿl. Friedrich Scholl des Metzgers mit auch weÿl. Fr. Maria Ursula geb. Goldbachin fünff Kinder und Erben
in gegensein Jean Motheux des gastgebers und burgers
entlehnt, Eine zum Ehrenfelß genannte Gastbehausung, besthend in Vorder: Sommerhauß hoff gartten bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Krauttenau auff der Esplanade, einseit neben dem Capuciner Closter anderseit neben der Langischer Wittib geb. Rohrin hinten auff ein allmend gäßlein, nichts davon ausgenommen, auff 5 nacheinander folgenden jahren, anfangend von nächstkünfftigen Martini fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 90 gulden

Autres comptes de tutelle

1725 (11. 9.bris), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 9) n° 358 (328)
Rechnung Mein Johann Philipp Brehmen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg, alß geordnet und geschworenen Vogts Ursulæ, Samuels, Friderichs, Annæ Mariæ, Johann Daniels Und Joh: Jacobs der Schollen, weÿland Hn Johann Friderich Schollen geweßenen Metzgers Und burgers zu Straßburg mit auch weÿl. frauen Ursulæ gebohrner Goldbachin seiner Ehefrauen, beede seel. Ehelich erzeugter und nach tod hinterlaßener Sechß Kinder, Inhaltend und außweisend alles daßjenige, was ich seith meiner Erstern abgelegten Rechnung alß Johannis Baptæ 1723 biß d. 11.te 9.bris 1724 Eingenommen Und wieder außgegeben habe – Andere Rechnung dießer Vogteÿ

1726 (25. 8.br), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 11) n° 396 (362)
Rechnung Mein Johann Philipp Brehmen Schneiders und burgers allhier zu Straßburg alß geordnet und geschworenen vogts Ursulæ, Samuels, Friderichs, Annæ Mariæ Und Johann Jacobs der Schollen weÿlandt H. Joh: Friderich Schollen geweßenen Metzgers v. burgers zu ermelten Straßburg, mit auch weÿl. fr. Ursulæ gebohrner Goldbachin seiner Ehefrauen seel. Ehelich erzeugte und nach tod hinterlassen fünff Kindere, Inhaltend und außweißend alles das Jenige was ich seith meiner zweÿten abgelegten rechnung biß den 25. octobris 1726 Eingenommen und wieder außgegeben habe – Dritte Rechnung dießer vogteÿ
It. alß die behaußung Zum Ehrenfelß Verkaufft worden ahe von H Mergen dem Käuffer (erhalten)
It. habe ich von H Mottheux den, Jetzigen würth 45. lb
It. ahne von der Grempin Vom Nebens häußel von Joh. Bapt: 1725 biß Michael 1726 Vor 5.tel Jahr hauß zinnß

Les enfants Scholl vendent par adjudication la maison, le jardin et les cabanes de jardin à Chrétien Merg, receveur de familles nobles

1726 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 467
Johann Philipp Brehm der Schneider als vogt weÿl. Friedrich Scholl gewesten Metzgers hinterlassenen noch minderjährige dreÿ Kinder Friedrich Scholl ledigen Metzgerknechts, Anna Maria und hannß Jacob der Schollen, Ferner Fr. Ursula geb. Schollin Andreas Zipff tabackbereithers Ehefrau, so dann Samuel Scholl lediger Metzger so majorennis und ohnbevögtigt
in gegensein Christian Merg adelischen Schaffners und Margarethæ geb. Heimin – ahm 9.t. hujus obrigkeitlich confirmirte versteigerung
Eine Vorder: und Nebens: behausung hoff gartten garttenhäußern und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten alhier ahn der Esplanade beÿm Capuciner Closter, einseit neben ged. Closter anderseit neben Johannes Ehrmann Peruquenmacher theils neben H. Jacob Keller garttner, Caspar Viereck Kärchelzieher, hannß Georg Galster dem Metzger und H. Berga dem Maurer, auch eine außfahrt gegen dem Frantzösischen hospitahl über habend, die gastherberg zum Ehrenfelß genannt – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lb 2 ß 6 auff Joh. Bapt. ane bodenzinß – um 400 pfund verhafftet, geschehen um 200 pfund

Chrétien Merg, originaire de Dettwiller, épouse en 1721 Marguerite Hein, veuve de Jean Jacques Hetzel, aubergiste aux étables à porcs hors les murs : contrat de mariage, célébration
1721 (11. 7.br), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 74) n° 324
Heuerathsabred Zwischen dem Ehrenvest: und Rechtsgelehrten Hn Christian Mergen, Adelichen Schaffnern von dettweÿler gebürtig und burger allhier in Straßb. als Hochzeitern
So dann der Ehren und tugendsahmen frauen Margarethæ gebohrner Heinin weÿl. herrn Johann Jacob Hetzel gewesten würths beÿ den Schweinställen u. burgers allhier nunmehro seel. nachgelaßene Wittib als hochzeiterin andern theils – so beschehen Strasburg den 11. 7.bris Anno 1721. [unterzeichnet] Christian Marg als Hochzeitter, Margretha hetzin gebohrne heinnin als Hochzeiterin, Simon Hein als Vatter, Christoph Henning alß Schwager, Andreß hetzel als schwager
(Copie dans Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 5))

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 340-v, n° 44)
1721. Mittw. d. 12. 7.br. sind auf erhaltener erlaubnus deß Regierenden Ammeisters herr. ohne außrufung im hauß Copulirt v. eingesegnet Worden, H. Christian Merck adel. Schaffner v. fr. Margaretha, weÿl. H Joh: Georg Hetzel Gewesenen b. und Gast Gebers Nachgel. Wittib – [unterzeichnet] Christian Merg alß hochzeiter, anna margreta hetzelin alß hochzeiterin (i 340)

Chrétien Merg devient bourgeois quelques semaines plus tard et s’inscrit à la tribu des Gourmets
1721, 4° Livre de bourgeoisie p. 867
Christian Merg adelicher Schaffner Von Dethweÿler geb. weÿl. H Christian Mergen Ambts Verwesers allda hinterl. ehel. Sohn erh. d. burg. Recht Von seiner Ehefrawen Margaretha Hetzlerin weÿl. Johann Hetzelgew. würths hinterl. Wittib, Vmb 2. GoldR. 16. s. w. beÿ E: E: Zunfft d. weinsticher dienen jur. d. 3.ten Decembris 1721.

Chrétien Merg meurt en 1732 sans enfant. Le veuve meurt avant que l’inventaire soit clos. L’inventaire est dressé dans l’auberge au Rocher d’honneur que les experts estiment 1 000 livres et le jardin 150 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 526 livres. L’actif de la communauté et de l’héritier s’élève à 28 livres, le passif à 1090 livres.

1732 (11.11.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 40) n° 1196
Inventarium über Weÿland des Ehrenvesten und Grosachtbahren Hn Christian Merg, geweßenen Hoch Adel Schaffners und burgers alhier Zue Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – ohne Verlaßung Kinder und leibs Erben den 31. Maÿ dießes Jahrs hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlassenschafft auf freund fleißiges ansuchen und begehren des Ehrenvesten Fürsichtig und weißen Hn Andreæ Eckert, Schiffer u. E.E. gr: Raths Vormahligen Jetzmahlen aber E.E. Kl. Raths ansehnl. beÿsitzers, welcher beÿ wohlgedachtem E.E. Kl. Rath im Nahmen Joh: Friderich Mergen, Seel. Leibl. bruders und ab intestato hinderlaß. einigen Erbens weilen derselbe diß orths Frembd und ohnverbürgert, unterth. erbetten – So beschehen in Straßb. Dienstags den 11.ten Novembris A° 1732.
Nach deme dieße Verlassensch. allerdings inventirt war, so ist bald der auf nembl. d. 20.ten Vorbemeldt. Monats u. jahrs Einh. gemelde Fr. W. auch Zeitlich todes Verfahren, so dann auff begehren Joh: Georg Hetzels gartenmanns u. b. alhie als geschwornen u. noch Zur Zeit ohnentledigten. Vogts Joh: Georgen, ledig. garttners, Simons ledig. wirth u. Andreæ, Daniels, Margarethæ u. Johannis der Hetzel, der verstorb. fr. seel. mit auch weÿl. Joh: Georg Hetzels geweß. Gastgebers u. b. alh. ihrm ersten haußwürth erziehlte 6 K.K. , dero hinderl. Kleÿdung u. weißgezeug, durch vorgemeldt. Käuffler inventirt worden, der Erben Vogt aber sich dabeÿ erklärt, d. er auff d. theilb. gutt tam active quam passive renuncire, mithin sich allein mit deme was seinen Curanden Krafft hernach Copial. eingetr. Eheb. und Codicilli gehörig sein wird, Zu contentiren, so mann Zum bericht hiehero setz. wollen.

In einer alh. Zu straßb. ane der Esplanade nahe der Hh. Capuciner Kloster lieg. in hiernach beschrieb. Verl. gehöriger behauß. befd. word. wie volgt
Der Fr. seel. Sa. haußraths 51, Sa. silbers 4, Sa. Activi 150, Sa. Erg. 320, Summa summarum 526. lb
Solchem nach wird auch deß Verstorbenen Manns seel. Erben sowohl unv. als auch weg. schlechter beschaffenheit der Nahrung die theilbare Verlassenschafft under i. massa beschrieben, Sa. haußraths 28
(f° 7-v) Eÿgenthumb ane einer behaußung. Erstl. i. Vorder u. Nebens hauß, Hoff, garten, gartenhß u. hoffstatt, mit all deßen gebäuen, beg. weithen rechten, zugehörden u. gerechtigkeiten geleg alh. Zu Straßb. ane d. Esplanade beÿm Capuc. Kloster 1.s. neben ged. Kloster, 2.s neben H Joh: Daniel Ehrenmann dem Peruq. hind. auff Caspar Viereck den Kärchelzieher et Cons. stoß. die Gastherberg Zum Ehrenfelß genand, davon gibt man Jahrs auff Joh. Bapt: dem allh. Penning thurn 3 lb 2 ß 6 d ane bodenzinnß, weiter seÿe dießelbe auch dem Stifft St. Marx umb 500. Mehr Hn Joh: Heupel in allhieß. waÿsenhauß umb 250, It. S.T. Ihro Gnad. H. Philipp Caspar Leÿtersperger alt. Amaisters umb 200, So dann S.T. Hn XIII. Ößingern auch umb 1275., Hergegen ist solch. hauß durch allh. geschwohr. Werckmeistere vermög überschickter von denen selben subscrib. schrifftl. Absch. vom 28.ten 9.br. jüngst. æstimirt worden p. 1000 . U. der daran Liegenden Garten so ohngefehr 1 ½ Ar: groß sein soll durch Joh:Jacob Hetzel Gartner zu Krautenau geschwornen Schätzer pro 150. ln, alßo Zusammen pro 1150. lb. Ist alßo solch hauß und Garten mehr onerirt als æstimirt Nembl. umb 125 lb, So hernacher passive eingebracht wird und ist also dißorths in außwurff Zubringen, Nichts. Über dießes Hauß u. Garten bes. i. teutscher pergam. Kauffbr. m. allh. Cst. gef. und dero anhang. Insigel Verw: dat d. 14. 7.bris A° 1726. m. N° 1 signirt
– Abschatzung d. 28. 9.bris 1732. Auff begehren Weÿl. der Viel Ehr undt Tugent sahme fraw Margarethæ Mergin gebohrne Heinen seel. hinter laßene Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg beÿ dem Capuciner Kloster gelegen, das Wirths hauß Zum Ehren felß genand, einseits Neben gedachtem Kloster, anderseits Neben H. Ehrmann Mackler, hinden auff Caspar Fireck Kärchel Zieher stosend, Welche behausung Nebens gebäulein, Stube, gast stube, cammer, küche mit latten unterschlag. hauß Ehren mit herdt undt Waßerstein, ein halb gebälcktes und gewölbtes Kellerlein, ein alter schopff höffel und bronne sampt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleithe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen Wird Vor und Um Zweÿ Tausend gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworner Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
(f° 11) Ergäntzung der Frawen seel. Erben ermanglend. unv. Gutts (…) weÿl. Joh: Georg Hetzels geweß. Gastgebers durch Hn Philipp Jacob Mader Not. d. 12. Febr: A° 1720 (…)
Schulden aus der Erben unverändert und theilbar guth 1090 lb, Passiv onus 1061 lb
Zweiffelhaffte Schulden in der Manns Erben unv. und theilb. Verlaßensch 2111 lb

La maison est acquise par enchère judiciaire par deux des créanciers Merg, Philippe Gaspard Leitersperger et Jean Frédéric Œsinger. L’inventaire après décès du consul Philippe Gaspard Leitersperger en 1735 décrit la maison au Rocher d’honneur, évaluée 800 livres

Philippe Gaspard Leitersperger et Jean Frédéric Œsinger louent l’auberge à Jean Daniel Schwing, ancien marchand de futaine devenu aubergiste, et à Marie Salomé Schulmeister

1733 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 264-v
ST H. Philipp Caspar Leitersperger alter Ammeister dreÿ zehner und Scholarcha und ST H. Johann Friedrich Oesinger Jctus und dreÿzehner
in gegensein Johann Daniel Schwing des vormaligen Barchethändtlers und jetzigen Gast Gebers und Mariæ Salome geb. Schulmeisterin
verlehnt, Eine zum Ehrenfelß genannte Gastbehausung höfflein Bronnen Stallung Gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, zugehörden, Rechten nichts davon als das anderwärts verlehnte nebens: hauß ausgenommen welches gasthauß in der Vorstatt Krauttenau beÿ der Esplanade, einseit neben dem Capuciner Closter anderseit neben Johannes Daniel Ehrmann dem Peruquenmacher hinten auff ein nicht durchgehendes Allmend gäßlein und einen ausgang in daßelbe habend – auff Vier nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Joh. Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 80 gulden

Marie Salomé Schulmeister meurt quelques mois plus tard en délaissant deux enfants. Les biens propres de la femme s’élèvent à 466 livres. L’actif du veuf et de la communauté est de 50 livres, le passif de 921 livres

1733 (14. X.bris), Me Lobstein (Jean, 31 Not 37) n° 858
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Maria Salome Schwingin gebohrne Schuhlmeisterin des Ehren: und vorgeachten Herrn Johann Daniel Schwingen, des Gastgebers zum Ehrenfelß und burgers allhier zu Straßburg geweßene Haußfrau, nunmehr seel. als dieselbe dienstags den 6. Octobris dießes Zu end eilenden 1733.sten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach soch Ihrem aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Meister Johann Georg Hoffmanns des Leinenwebers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Daniels und Mariæ Salome der Schwingen, der Verstorbenen Frauen seel. mit Vorgedachtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben – So beschehen in Straßburg auf Montag den 14.ten Decembris Anno 1733.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenaw nahe beÿ dem Capuciner Kloster gelegene und in dieße Verlassenschafft nicht gehörigen Zum Ehrenfelß genanden Gast behaußung befunden worden wie volgt
In der Obern Stub, In der Stub Cammer
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Catharina Schuhlmeisterin geb. Kaÿßerin Weÿl. Herrn Andreæ Schuhlmeisters geweßenen Barchetkrämers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Wittib, der Verstorbenen frauen seel. eheleibl. Mutter, von gedachtem Ihrem in Gott ruhenden haußwürth nun seel. Zeit Lebens zu usufruiren hat, Vermög ohnvergreifflichen Summarischeb Calculi (…) durch mich Notm. den 29. Aug. 1730. aufgerichtet
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Maria Magdalena Schwingin gebohrne Bilgerin, Weÿl. Hn Joh: Georg Schwingen des geweßenen Weinhändlers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßene Frau Wittib Von besagtem Ihrem geliebten haußwürth seel. Zeit lebens zu genießen hat
Ergäntzung der Erben abgeganenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ in Anno 1731. durch mich unterschriebenen Notm. auffgerichtet
Abzug gegenwärtigen Inventarium gehörig, der Erben ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 41, Sa. silber geschirr und Geschmeids 10, Sa. Goldenen Ring 16, Sa. Schulden 100, Sa. der Ergäntzung 388, Summa summarum 556 lb – Schulden 90, Detrahendo 466 lb
Des Wittibers ohnverändert und Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 38, Sa. silbers 19 ß, Sa. Schulden 11, Summa summarum 50 lb – Schulden 921 lb, Passiv onus 870 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 466 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 404 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in das Erbe zugeltend 11 lb
Copia der Eheberedung – zwischen Johann Daniel Schwingen weÿland Herrn Johann Georg Schwingen, geweßenen Gastgebers Zur Blumen und burgers allhier Zu Straßburg ehelichen Sohn, alß dem Hochzeitter ane einem, So dann Jungfrau Mariæ Salome weÿl. herrn Andreä Schuhlmeisters geweßenen barchethändlers und auch burgers allhier Seelig nachgelaßenen ehelichen Tochter, alß der Hochzeiterin am andern theil – So beschehen in der königlichen Statt Straßburg Vff Montags den 27. Martÿ 1730, Johann Marbach Notarius publicus:

Jean Frédéric Œsinger et les héritiers Leitersperger vendent 1 400 livres la maison au maître maçon Arnaut Lagardelle. Une clause du contrat prévoit d’indemniser le locataire du jardin.

1737 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 307-v
S.T. H. Johann Friedrich Oesinger J. Ctus alter Ammeister dreÿzehner und Scholarcha und S.T. Fr. Margaretha geb. Reißeißin weÿl. S.T. H. Philipp Caspar Leitersperger auch gewesten alten Ammeisters, dreÿzehners und Scholarchæ ohnbevögtigte wittib, mit beÿstand ihres H. Sohns S.T. H. Johannes Leitersperger J.V.Lti und fünffzehners, ferner besagter H. J.V. Lt in seinem eigenen nahmen und Fr. Margaretha geb. Leiterspergerin weÿl. H. Andreas Flach gewesten Med. D. et Pract: ohnbevögtigt Fr. wittib wie auch S.T. Fr. Maria Salome geb. Leiterspergerin weÿl. S.T. H. Johann Philipp Leitersperger J.V. Lti und Fünffzehner seel. hinterbliebenen gleichfalls ohnbevögtigte Fr. wittib, weither Fr. Catharina Elisabetha geb. Leiterspergerin H. Johann Peter von Carben J.V. Lti und E. E. Kleinen Raht Actuarÿ Fr. Eheliebste, so dann H. Johann Friedrich Leitersperger Jur: Cand: so mehrjährig und ohnbevögtigt
in gegensein Arnaud La gardelle des Maurermeisters
Eine Behausung, Nebens Hauß, zweÿ höffllein, gartten, bronnen, Sommerhauß und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten beÿ der Esplanade in dem Capuciner Closter einseit neben dießes Closters Mauer zum theil theils Jacob Keller garttner ahne Krauttenau anderseit theils ein eck am Allmend theils neben Johann Daniel Ehremann dem geschwornen Courtier theils neben weÿl. Anna Maria Pflaumin geb. Quadin der wittib und Hebmann Erben theils Caspar Viereck dem kärchelzieher theils am Sonnen: gäßel, hinten auff Daniel Ohl garttner ahne Krauttenau und Cons: und einen ausgang in das Sonnenegäßel habend – auff Johann Baptistæ hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 pfund 2 ß 6 d ane bodenzinß, zu einer helffte Edeleged. H. Ammeister Oesinger zum anderen halben theil aber Edelbesagten H. Ammeister Leitersperger Fr. wittib und Erben als ein ahne hiesiger ganth erkaufftes guth – dießem nach ist der verkauff und kauff vorbeschriebener zum Ehrenfelß genannter Behausung (…)
wegen von darinn wohnendem entlehnendem Johann Meÿer vorgenommenen beßerung des garttens, Pflantzung jünger bäum und bodenwächßen beladen sondern den käuffer an bemelten Meÿer umb sich mit demselben deßfalls zu vergleichen verweißen haben – um 1400 pfund

Arnaut Lagardelle loue une partie de la maison à sa belle sœur Marie Marchand, veuve de Nicolas Dutot, bourgeois de Paris

1743 (6.6.), Me Humbourg (6 E 41, 69)
Sr Arnould La Gardelle Entrepreneur des fortifications de cette ville y demeurant sur l’esplanade proche les RR. PP. Capucins, Bail pour 3 années qui ont déjà pris leur commencement du 25. mart. dernier
à Damle Marie Marchand sa belle sœur veuve du Sr Nicolas Du Tot bourgeois de Paris
L’appartement au premier Etage sur le derrière de La maison du Sr bailleur consistant en trois pièces dont une chambre a cheminée dans laquelle on entre par une antichambre commune et qu’jl a été présentement occupé par la Dam.le Preneuse a Laquelle led. Sr Bailleur reconnoit appartenir tous les meubles et effets – moyennant un loyer annuel de 120 livres

Arnauld Lagardelle, entrepreneur des ouvrages du Roi, vend 3 500 livres au marchand Joseph Gallino la maison qu’il a reconstruite depuis qu’il l’a achetée

1747 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 224-v
H. Arnauld Lagardelle entrepreneur des ouvrages du Roy
in gegensein H. Joseph Gallino des handelsmanns
eine behausung, zween höfflein, garten, sommerhäußlein, schopff, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten und gerechtigkeiten beÿ der Esplanade und dem großen Capuciner: Closer einseit neben dieses Closters maur theils Jacob Keller G.A.K, anderseit neben theils H. Johann Friedrich Immlin dem silberarbeiter theils den Pflaumischen erben theils Caspar Viereck dem kärchelzieher theils dem Sonnengäßel, hinten auff Daniel Ohl G.A.K. und consorten und einen ausgang in das Sonnengäßel habend – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn auf Johannis Baptistä 3 lt 2 ß 6 d ane bodenzinß – als ein am 6. maÿ 1737 erkaufft und seithero neu erbautes guth – um 500 pfund verhafftet, geschehen um 3000 pfund oder 12 000 lit

Joseph Marie Gallino cède par échange la maison au courtier Jean Daniel Ehrmann

1748 (22.2.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 188-v et Not. royal Humbourg, 9 janvier 1748 (6 E 41, 79)
auff ansuchen H. Johann Daniel Ehrmann des geschwornen courtier, nachstehhender Tausch
Sr Joseph Marie Gallino marchand demeurant aux grandes arcades
et Jean Daniel Ehrmann, courtier juré demeurant près le palais épiscopal
Gallino cède audit Sr Ehrmann une maison, deux cours, jardin au milieu, une gloriette, remises, écurie, puits et basse cour avec toutes leurs appartenances droits et dépendances scitué près le Couvent des RR PP Capucins sur l’Esplanade, le mur de séparation dudit Couvent d’une part et Jacques Keller en partie Jean Frédéric Immelin, les héritiers de Pflaum, Caspar Viereck brouetteur et la ruë d.e Sonnengässel en partie, d’autre par derrière Daniel Ohl et Consors et ayant une entrée dans lad. rue appelée Sonnen Gässel, chargée de 12 livres de rente foncière envers la Tour aux Pfennings – capitaux de 10 000 livres par contrat d’acquisition du Sr Arnould Lagardelle entrepreneur des ouvrages du Roy à la Chambre des Contrats le 27. mars 1747
par contre Ehrmann a baillé audit Sr Gallino une maison, petite cour, batimens derrière avec aussi toutes leurs appartenances, droits et dépendances scitué au dela du pont St Thomas au Finckweiler, Jean Philippe Buck menuisier d’une part et Jean Guillaume Salomon passementier d’autre par derrière sur Berus le serrurier – acquis de Philippe Huth et Consors par Contrat passé à la Chambre des Contrats le 8. juillet 1738 – la maison au Couvent des Capucins estimée 16 000 livres, celle au Finckwiller 6000 livres

Jean Daniel Ehrmann vend 4 075 livres strasbourgeoises la maison au bourguemestre de Wissembourg, Benoit Martin Gauthier

1750 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 169-v
H. Johann Daniel Ehrmann der geschwornen courtier
in gegensein H. Benoit Martin Gauthier ecuyer und burger meister zu Weißenburg
eine behausung, zween höff, garten, sommer häußlein, schopff, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten beÿ der Esplanade und dem großen Capuciner Closter, einseit neben dieses Closter Maur theils Jacob Kellers garten ane Krautenau, anderseit theils neben H. Johann Friedrich Immlin dem silberarbeiter theils den Pflaumischen erben theils Caspar Viereck dem karchelzieher theils dem Sonnengäßel, hinten auff Daniel Ohl den G.A.K. und consorten und einen ausgang in das Sonnengäßlein habend – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lt 2 ß 6 d ane bodenzinß – als ein am 9. Januarÿ 1748 eingetauschtes guth – um 16 300 lit

Benoit Martin Gauthier cède le même jour par échange la maison au juriste Jean Philippe Dorsner

1750 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 171
H. Benoit Martin Gauthier ecuyer und burger meister zu Weißenburg ane einem
H. Johann Philipp Dorßner J.U.L. und E.E. Großen Raths alter beÿsitzer am anderen theil, tausch
cedirt Gauthier ihme Dorßner, eine behausung, zween höff, garten, sommer häußlein, schopff, stallung, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehör und rechten beÿ der Esplanade und dem großen Capuciner Closter, einseit neben dieses Closter Maur theils Jacob Kellers G.A.K., anderseit theils nebenH. Johann Friedrich Immlin dem silberarbeiter theils denPflaumischen erben theils Caspar Viereck dem karchelzieher theils dem Sonnengäßlein, hinten auff Daniel Ohl den G.A.K. und consorten und einen ausgang in das Sonnengäßlein habend davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lt 2 ß 6 d ane bodenzinß – als ein anheute erkaufftes guth
hingegen cedirt Dorßner ihme Gauthier, eine behausung, der Leiningische und vorhin Veldentzische hoff genannt, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auch einem großen garten in der vorstatt Steinstraß ane der Bergherren gaß, wie solche in einem ihme H. Gauthier zugestellt au Conseil souverain d’Alsace den 21. Augusti1745 ergangenen arrêt weitläuffig beschrieben und ihme Dorßner als ein am 2. maÿ 1749 erkaufftes guth – davon gibt mann auff Urbani und Michaelis 1 lt 13 ß 8 hiesiger Stadt Pfenning Thurn ane bodenzinß – gibt Gauthier ihme Dorßner 24 000 lit

Jean Philippe Dorsner, avocat au Conseil souverain d’Alsace, épouse en 1747 Marie Claire Félicité Reis : contrat de mariage, célébration à Obernai
1747 (13. 7.br), Me Humbourg (6 E 41, 78)
Contrat de mariage – Me Jean Philippe Dorsner avocat au Conseil souverain d’Alsace fils majeur d’ans de Me Jean Jacques Dorsner, aussi avocat au Conseil souverain d’Alsace et Receveur de la Chartreuse de St Nicolas aux ondes de cette ville y demeurant près les Petits capucins paroisse St Pierre le Vieux, et de Damoiselle Eve Claudine Riviere
Sr Jean Reis Bourguem. de la ville d’Ober Ehenheim stipulant pour Demoiselle Marie Claire Félicité Reis sa fille de défunte De Marie Ursule Sermonet

Mariage, Obernai (cath. p. 275)
Hodie die 26 Septembris anni 1747 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes philipus Dorsner iuris licentiatus in suprema curia colmariensi advocatus filius Joannis Jacobi Dorsner eiusdem conditionis et receptoris carthusiam et sancti nicolai in undis intra argentinam et evæ clodinæ [-] et maria clara felicitas Reisin filia joannis Reis [-] et defunctæ [-] sermonetin ambo [-] (signé) Marie Claire fel. Reis (page tachée d’encre, i 214)

Marie Claire Félicité Reis devient bourgeoise quelques mois plus tard
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 320
frau Maria Clara Felicitas Reÿßin von ober Ehenheim gebürtig erhalt das burgerrecht Von Ihrem Eheliebsten H. Joh: Philipp Dorßner j. u. Lt. umb d. alten burgerschilling will dienen beÿ E.E. Zunfft der Weinsticher. promisit 30. X .bris 1747

Jean Philippe Dorsner loue une partie de la maison à Catherine Petin, veuve de Claude Cuchot d’Herbain, lieutenant pour le Roi à la Citadelle

1751 (7.6.), Me Humbourg (6 E 41, 85)
Bail de 3 années qui commencent du jour de la St Jean de l’année présente 1751 – Sr Jean Philippe Dorsner Avocat du Conseil souverain d’Alsace et Conseiller au Magistrat de cette ville
à De Catherine Petin veuve de Me Claude Cuchot d’herbain Ecuyer Chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis et Lieutenant pour le Roy en la Citadelle de Cette ville
tous les appartemens du Rez de chaussée consistant en quatre pièces de plain pied une cuisine un petit Poele au dessus duquel il y a un entresole et deux chambres de la manzarde l’une prenant jour sur le devant et l’autre sur la cour, un bucher et une partie de la cave – moyennant un loyer annuel de 200 livres

Jean Philippe Dorsner loue le jardin au manant Florentin Gaucher

1752 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 408
H. Johann Philipp Dorßner J.U.L. und E.E. grosen Raths beÿsitzer
in gegensein Florentin Gaucher schirmer und gartenmanns und seiner ehefrau Catharinæ geb. Algaüerin
verlühen, einen dem H. verlehner eigenthümlich gehörig neben dem großen Capuciner Closter gelegenes hauß: garten, nichts davon als die Obst:bäum und die reebhälthen ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren auff nächst künfftigen Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Jean Philippe Dorsner loue la maison à Leopold Henri Hubert de Weitersheim

1755 (24.4.), Me Humbourg (6 E 41, 93)
Bail 9 années qui commencent à courir du jour et effet de St Jean Baptiste de la présente année 1755 – M Jean Philippe Dorsner avocat au Conseil souverain d’Alsace et assesseur au Magistrat de cette ville
à Me Leopold Henry hubert de Weytersheim assesseur Noble à la Chambre secrete de Messieurs les XV de cette ville
La maison avec le jardin derrière et la basse cour le tout avec leurs appartenances et dépendances le couvent des peres capucins d’une part et Jean Keller et autres particuliers d’autre, ayant deux entrées l’une sur le devant à l’Esplanade et l’autre sur le derrière dans la rue appelée Sonnengässel
Et attendu que le jardin appartenant a lad. maison est loué au nommé florentin Gaucher par bail passé à la Chambre des Contrats le 12 août 1752 qui expirera a la St Michel de l’année 1758 le Sr preneur continuera le bail jusqu’a son expiration a l’effet de quoy ledit Sr Bailleur l’a subrogé en son lieu et place – moyennant un loyer annuel de 500 livres

Jean Philippe Dorsner hypothèque la maison au profit du chirurgien Daniel Théophile Ziegenhagen

1755 (2.10.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 300
H. Lt. Johann Philipp Dorßner EE. Großen Raths alter beÿsitzer
in gegensein H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen des chirurgi, 1500 lt
unterpfand, eine behausung, hoff, garten mit allen deren gebäuden, rechten und gerechtigkeiten ane der Esplanade, einseit neben dem Capuciner Closter, anderseit neben H. Friedrich Immlin dem silberarbeiter, hinten auff Daniel Ohl – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 lt 2 ß 6 d

Marie Claire Félicité Reis meurt en 1786 en délaissant trois enfants dans une maison rue des Veaux, à l’Agneau Bleu, qui appartient au teinturier Plarr. La masse propre à la défunte s’élève à 9 059 livres. L’actif du veuf et de la communauté est de 2 165 livres, le passif de 12 015 livres.

1787 (16.1.), Me Anrich (6 E 41, 1511) n° 306
Inventarium über weÿl. der wohl Edlen, viel Ehren und Tugendgezierten fraun Maria Clara Felicitas Dorßner geb. Reiß Sis. Tis. hoch Edelgeborn gestreng fromm fürsichtig hochweis und hochgelehrten H. Johann Philipp Dorßner Juris Consulti und des bestandigen Regiments derer herren fünffzehen alten beisitzers fraun Ehegattin verlassenschafft – nach dero den 10. Decembris letztabgewichenen 1786 jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – (gezeigt durch) Catharina Bürckelin von Oberehnheim und Christina Ruhlmännin von Veßenheim beede dienstmägd
Die abgelebte frau fünffzeherin seelig hat zu ihren wahren und rechtmäßigen erben hinterlassen ihre dreÿ kinder 1. S.T. herrn Johann Philipp Raymund Dorßner, hauptmann unter dem Königlichen frantzösischen Artillerie Regiment von Toul, 2. herrn Johann Jacob Dorßner, vormaligen Officier unter dem Königlichen frantzösischen Regiment von La Marck und 3.tio Jungfer Maria Victoriam Dorßner so majoris ætatis und unter beÿständung H. Johann Daniel Storr J.V.Lti und wohlverdienten Amtmanns bei der Ortenauischen ritterschafft jenseit Rheins

in einer ane der Kalbsgas gelegenen zum blauen Lamm genannten weÿl. – Plarren des Kunst: und schönfärbers zuständig und diesorts zum theil lehnungsweiße innhabenden behausung
Eigenthum ane Gebäuden auf nachbeschriebener auch hiehero gehör Erblehens: gerechtigkeit stehend. Nemlich eine behausung, Schopf gartenhaus und Stallung wie auch das Das dominium utile oder Erblehens: gerechtigkeit eines 5 acker 5769 quadrat schuh in sich haltenden Platz grundts worauf erwähnte gebäude stehen gelegen in der Ruprechtsau gegen hein* einseit neben dem Allmend anderseit neben herrn Bau Inspectoris Boudhors oben ebendenselben unten wieder auf das allmend ziehend, von welchem Platz Grundes so vorhin gemeiner Stadt baumschule und Garten war, d. löbl: Stadt Pfenning Thurn ane ewig ehrschätzig und fürbietigem Erblehen zinns und zwar von jedem Acker 4 gulden zu reichen pflichtig, gedachten Erblehen zinß ad 34 lb æstimirt worden, gegen männiglichen samt denen Gebäuden abschatzung de dato 6. Februarÿ 1787 evaluirt worden pro 450 pfund – laut in der C.C.st. verschriebenen Kaufbrieff vom 27. martÿ 1786
– Abschatzung vom 6.t hornung 1787. Auf begeren Herrn fünffzehner dorschner ist Eine behausung vor dem fischerthor im Kranwerth gelegen Es neben dem allmend as. und hi. auf weÿl. herr Boudhor Erben stoßend gelegen solche behausung bestehet in Etlichen Zimmer und Kammeren Ein schopff und gartenmans behausung worinen Eine stube Eine Kuchen und Kammeren darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt hat auch ein getremtes Kellerlein hoff und brunen, 900 gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr, Klotz WMstr
Rubricarum series, der erben unveränderte vermögen, kleÿdung 117 lb, ergäntzung 8941 lb, Summa summarum 9059 lb
des H. Wittibers unveränderte sowohl als theilbare Nahrung sub uno titulo beschrieben, hausrath 510 lb, leeren Faßen 54 lb, silber 41 lb, golden geschmeids 8 lb, haues, grundbeere und gartenwaar 5 lb, viehe und geflügels 31 lb, beßerung 6 lb, gebäude 484 lb, liegende güther 1023 lb, Summa summarum 2165 lb – Schulden 12 015 lb, Compensando 9849 lb, Endliches passiv onus loco der Stall summ 790 lb
Copia des Codicilli mistici vom 15. Xbr 1786 dépôt, fait à Ober Ehnheim le 23. nov. 1786
Eigentum ane liegende gütheren Ober Ehnheimer und St Peterer banns, reeben 668 lb, Matten 355 lb,
Ergäntzung, über weÿl. fraun Maria Ursula geb. Sermonet weÿl. H. Johann Reÿßen burgermeister der Statdt Ober Ehnheim der abgelebten Fr. Mutter verlassenschafft
Copia der Eheberedung – (…) le 13. sept. 1747, Not. royal Humbourg

Jean Philippe Dorsner, employé municipal, meurt en 1791 dans une ancienne maison du chapitre Saint-Pierre-le-Vieux rue du Jeu-des-Enfants

1791 (12.10.), Me Anrich (6 E 41, 1514) n° 353 – enregistré 17.8.br
Inventarium über und beschreibung all derjenigen haab und Nahrung so weÿl. hr. Johann Philipp Dorßner gewesten Municipal beamter nach seinem den 24. sept. jüngst beschehenen Absterben hier zeitlichen verlaßen hat – Ludovicam Schweitzerin deßelben haußhalterin von freÿburg gebürtig (geäugt und gezeigt)
Der abgelebte seelig hat ab intestato zu seinen wahren erben seine dreÿ mit weÿl. fraun Maria Clara Felicitas Dorßner geb. Reiß erzeugte großjährige Kinder verlaßen als 1. herrn Johann Philipp Raymund Dorßner, hauptmann unter dem 7.den frantzösischen artillerie Regiment, 2. Hrn Johann Jacob Dorßner, vormaligen Officier unter dem königlichen frantzösischen Infanterie Regiment von Lamarck, 3. Fraun Maria Felicitas Victoria Fischerin geb. Dorßner Hrn Lt Frantz Joseph Valentin Fischers dieser Stadt vormaligen Verjicht schreibers Ehegattin

in einer an der Kinderspielgaß gelegenen mit N° 32 bezeichneter in dem vormaliger Collegiat Stifft zum alten St Peter gehörig geweßten nunmehro aber dem Straßburger district zuständigen behausung
hausrath 1104 fl. silbers 27 fl. wein und leere Faß 205 fl. Tauben 32 fl. schulden 1082 fl. summa summarum 2450 fl. schulden 12 127 fl. Compensando passiv onus 9676 fl. Ungewiß: und zweiffelhaffte Schulden 2834 fl.
weitere passiv schulden 3528 fl. so weiset sich schlüßlichen daß gegenwärtigen Nachlassenschafft von samtlichen daraus zu bezalenden schulden 13 204 fl. den 10. apr. 1792 (enregistré le 12 avril)

Jean Philippe Dorsner vend 4 000 livres à Simon Bouchotte, commissaire de l’extraordinaire des guerres, la maison, le jardin et une autre petite maison qu’il a achetée depuis lors

1764 (4.6.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 356-v et Not. royal Humbourg, 4 avril 1764 (6 E 41, 114)
auf ansuchen H. Rathh. Hervé innahmen H. Simon Bouchotte, nachstehender kauf
M. Jean Philippe Dorsner assesseur à la Chambre de MM. les XV de cette ville
au Sr Simon Bouchotte cy devant chargé du service de l’extraordinaire des guerres aux départements de Metz et d’Alsace pendant la dernière guerre bourgeois de cette ville
la maison, cours, jardin entre les deux cours, une gloriette, remises, écuries, puits et autres appartenances, droits et dépendances scituée sur l’Esplanade près le couvent des RR. PP Capucins de cette ville, d’un côté le mur de séparation dudit couvent différents particuliers d’autre et par derrier sur un jardinier et sur un herboriste – acquis du Sr Benoit Martin Gauthier, bourguemaitre à Wissembourg, par échange passé à la Chambre des contrats le 9 avril 1750, chargé de 12 livres 10 s de rente foncière à la St Jean Baptiste à la recette générale de cette ville dite Pfenning thurn
plus un petit jardin entre les remises de la maison cy dessus vendue et le mur du jardin des Capucins avec une partie de maison, cour, puits attenans à ce petit jardin, le tout au fond sur la gauche du jardin et de ladite maison cy dessus vendue ayant une sortie à la grande porte cochère sur le quay vis à vis l’Hôpital militaire de cette ville avec toutes ses appartenances et dépendances, acquis de la veuve Muhl, de Jean Jacques Keller, de la femme de Jean Daniel Kostmann et de la veuve Keller le jeune par acte passé à la Chambre des Contrats le 16 septembre 1762 – moyennant 18 000 livres

Simon Bouchotte garantit un reliquat de compte sur ses deux maisons

1779 (10.2.), Me Lacombe (6 E 41, 173) n° 17
Obligation – M. Jean Christophe Hinet premier commis au tresor general de l’artillerie et du genie demeurant ordinairement à Paris mandataire de M Charles Chastel ecuyer ancien trésorier général de l’artillerie et du génie demeurant à Paris
M. Simon Bouchotte cy devant chargé du service de l’extraordinaire des guerres en Alsace et de la caise des Impositions des fourages de la même province demeurant à Strasbourg
que le Sr Bouchotte se trouve redevable envers led. Sr Chastel de 534 608 livres pour relicat de compte général et particulier des exercices de l’extraordinaire des guerres anterieure a celuy de 1774
hypothèque 1. une maison, cour, grange, écurie, appartenances et dépendances sise en cette ville quartier des Grands Capucins donnant par derrière sur la route qui conduit à la Citadelle, d’un côté le couvent des Capucins d’autre la veuve Imling derrière sur le quay faisant face à l’hopital militaire, chargé d’une rente foncière de 12 livres 10 sols au trésor de la ville de Strasbourg
2. une maison cour et dépendances sise en cette ville Grand rue, d’un côté Montflambert perruquier d’autre un marchand droguiste
3. une ferme dans la banlieue d’Eckelsheim

Simon Bouchotte et son gendre par alliance Antoine Blanchot hypothèquent leurs biens, dont la maison près les Capucins

1794 (17 pluv. ou 5 fév.), Strasbourg 6 (8), Me Laquiante n° 4 – enreg. 25 pluv.
Cautionnement – Le Cit Simon Bouchotte demeurant à Strasbourg et Jeanne Françoise Hervé son épouse en qualité de Caution solidaire du Cit. Antoine Blanchot payeur des depenses du département du Bas Rhin et Cit. Claudine Louise Sureray son épouse assistée du Cit. Hyacinthe Hervé tresorier de la Commune
hypothèque 1. Vne maison sise à Colmar appartenant au C. Blanchot estimée à la somme de 40 000 livres
Item une maison scise a Strasbourg dans la grande rue appartenant aux conjoints Bouchotte estimée 44 500 livres
Item une maison scise pres des cy devant Capucins a Strasbourg appartenant aux conjoints Blanchot estimée 9800 livres
Item un corps de biens scitué a la Ruprechtz:au appartenant aux conjoints Blanchot estimé 41 100 livres
Item une autre maison Bâtiment appartenances et dépendances située aud. Strasbourg prés les cidevant grands capucins appartenant aux conjoints Bouchotte estimée 54 000 livres
Item un autre corps de biens scitué sur le ban d’Eckbolsheim près Strasbourg appartenant aux conjoints Bouchotte estimé 36 324 livres

Simon Bouchotte expose la maison aux enchères sans qu’aucun amateur ne se présente

1801 (1 nivose 9), Strasbourg 1 (20), Me Lacombe n° 1550
à la requête de la Cit. Louise Sureray du C.en Antoine Blanchot payeur a Strasbourg agissant au nom de son mari, agissant le Cit. Blanchot comme mandataire du Cit. Simon Bouchotte dudit Strasbourg a été procédé a la première enchere volontaire
d’une grande maison sise en cette ville place de l’esplanade prés de la Citadelle vis à vis la balance au foin Maison de derrière cour grange écurie et dépendances
n° 1598 le 22 nivose, ne s’étant présenté personne

Simon Bouchotte vend la maison 48 000 francs à Jacques Coulaux, entrepreneur de la manufacture d’armes de Klingenthal, et à Anne Sütterlin

1802 (22 fruct. 10), Strasbourg 1 (23), Me Lacombe n° 3006 – Enregistrement de Strasbourg, acp 85 f° 100 du 26 fruct. 10
Cit. Antoine Blanchot Payeur general de la cinquième division, en qualité de mandataire du Cit. Simon Bouchotte C. de Strasbourg
Déclaration, le Sr Bouchotte et la De son épouse Claudine Louise Surerit, (signé) Suriray
au C. Jacques Coulaux Entrepreneur de la manufacture d’armes de Klingendahl et Anne Sitterlin
la maison appartenante au C. Bouchotte en cette ville N° 15 au quartier de la Croutenau prés les cidevant grands Capucins, Cour, jardin, serres holandoises, maison et cour de derrière sans en rien réserver ni excepter, d’un côté le ci devant Couvent des grands capucins qui est maintenant une propriété nationale, d’autre le C. Lindauer pasmentier et autres particuliers, devant la place de l’esplanade et derrière le canal de l’hopital militaire, y compris le cabinet de bibliotheque avec ses sculptures et ornemens – moyennant 48 000 francs
(Acte n° 2878 du 21 messidor 10, enchere volontaire – 5 thermidor n° 2908 personne ne s’est présenté – n° 2924 du 21 thermidor. personne)

Jacques Coulaux a épousé Anne Sütterlin en 1791 à Huningue
Huningue, 11 octobre 1791 – Jacques Coulaux, maître armurier, fils de feu Julien Coulaux, maître armurier, et de Marguerite Quiquerey, et Anne Sütterlin, fille de Mathias Sütterlin, boucher, et d’Anne Marie Baur

Jacques Coulaux, propriétaire de la manufacture d’armes à feu de Mutzig, et Anne Sütterlin meurent tous deux en 1834 sans enfants. Les héritiers sont leurs frères et sœurs respectifs. L’inventaire est dressé dans leur maison rue du Dôme.

1834 (6.10.), Strasbourg 8 (62), Me G. Grimmer substituant Me Lacombe n° 4973 – Enregistrement de Strasbourg, acp 227 F° 172 du 16.10.
Inventaire de la succession de Jacques Coulaux, propriétaire de la manufacture d’armes à feu de Mutzig, Chevalier de la Légion d’Honneur, décédé le 13. 7.br.1834 et d’Anne Sütterlin, décédée le 21 mai 1834 – I. à la requête de 1. Julien Coulaux père, Chevalier de la Légion d’Honneur, entrepreneur de la manufacture d’armes blanches du Klingenthal demeurant à Klingenthal, 2. Marie Anne Coulaux veuve de Philibert Arban, rentier à Huningue, 3. Jean Joseph Egg, arquebusier demeurant à Londres, 4. Jacques Hyppolite Rousselin, employé à la manufacture d’armes de Mutzig, mandataire de sa mère Françoise Egg veuve de Benoit Alphonse Rousselin, restaurateur à Lyon, ladite Dame domiciliée à Mutzig demeurant momentanément à St Nicolas, seuls et uniques héritiers de Jacques Coulaux d’une part
II. à la requête de 1. Anne Marie Madeleine Chastaing, épouse de Jean Jacques Félix Adam, juge au Tribunal Civil de Strasbourg, 2. Jacques Bonaparte Sütterlin, employé dans les bureaux de feu M. Jacques Coulaux à Strasbourg, 3. Alexandre Sütterlin, employé à la manufacture d’armes de Mutzig, 4. Jean Baptiste Briffault, avocat à Strasbourg, mandataire de 1. Jeanne Marie Adélaïde Sütterlin, épouse de Joseph Augustin Gorsse, colonel d’Artillerie, officier de la Légion d’Honneur, demeurant à Paris, 2. Eugénie Madeleine Sütterlin, épouse de Charles Jackson, négociant à La Grond’Croix canton de Rive-de-Gier, 5. Émilie Flize épouse de Julien Coulaux fils, employé dans les bureaux de feu Jacques Coulaux à Strasbourg, 6. Alexandre Flize, agent d’affaires à Strasbourg, tuteur légal de ses deux filles Marie Clémentine et Claire Elisabeth, seuls et uniques héritiers d’Anne Sütterlin, Alexandre pour 3/21, Jacques Bonaparte pour 4/21, Mde Adam pour 3/21, Mde Gorsse pour 3/21, Mde Jackson pour 3/21, Mme Coulaux pour 3/21, les mineures Flize pour 2/21 -Testament olographe du 30 septembre 1833 enreg. 5 septembre 1834 déposé au rang des actes de Me Grimmer

dans la maison du défunt rue du Dôme n° 17
maison à Strasbourg, Rez de chaussée : Première pièce servant de salle à manger, Petit salon, Dans la grande salle à manger, Dans la petite salle à manger ordinaire, Dans la cuisine. Premier étage, ancien cabinet de M. Coulaux, Dans la chambre du bâtiment latéral donnant sur la cour, Chambre à coucher de M Coulaux, Chambre à coucher de Mde Coulaux, Dans un petit cabinet à côté, Dans le salon à côté, Dans le grand salon à côté, Dans la chambre du mari, Dans le couloir, Dans un cabinet sur la rue, Chambre à coucher de M Coulaux, Dans le cabinet à côté. Au second étage, Petite chambre à coucher, Dans la grande chambre à coucher à côté de la précédente, Dans la chambre de la cuisinière, Dans la chambre de Madeleine, Chambre occupée par Mad. Arban, Dans une petite chambre à coucher sur la rue, Dans une cuisine ne servant pas. Au grenier, Dans une mansarde. Au rez de chaussée dans l’attelier. Dans la salle d’armes. Chambre du portier. Chambre du domestique Joseph. Chambre de François, Chambre de Michel. Dans la buanderie. Dans le grand magasin. Dans l’écurie. Dans le comptoir. Dans le cabinet à côté, 32 880 fr
immeubles 1. une maison située à Strasbourg rue du Dôme n° 17 faisant angle de la rue Brûlée, d’un côté la propriété de M Prost ci devant Lenette, d’autre le Sr Marchal, avec appartenances et dépendances, acquise de Jacques Rebel par adjudication au tribunal civil de cette ville le 7 novembre 1816 transcrit
2. une maison située à Strasbourg au quartier de la Krutenau n° 15 près des ci devant Grands Capucins avec cour, jardin, maison et cour de derrière, appartenances et dépendances, d’un côté le ci devant Couvent des Grands Capucins l’ emplacement du Nouvel arsenal, devant la place de l’esplanade, derrière le canal du Rhin vis à vis de l’hôpital militaire – acquis sur Simon Bouchotte par acte Me Lacombe le 2 fructidor 10, transcrit
3. l’ancien château de Mutzig, les bâtiments d’habitation, les cours, écuries, remises et deux jardins dans les anciennes dépendances se trouvent établis une partie des ateliers de la manufacture d’armes à feu. Le magasin aux bois de monture, L’usiine haute servant d’aiguiserie de baionnettes et d’émoulerie de canons. L’usine basse servant à la forerie des canons ces deux usines sont mues par les eaux du canal. Grandes et petites forges, le bâtiment à la suire. Le château ses dépendances acquis de la succession de Meinrad Bruder par acte Me Stoeber le 27 floréal 11 transcrit, audit Bruder par adjudication définitive par les Administrateurs du district de Strasbourg le 14 mars 1793 acquis de la veuve Silberlin née Colombière, De Antoinette Silberling épouse de M. Marette Me Simonnaire le 2 février 1812 et d’Ignace Hochwelcker devant Me Schmitt le 28 août 1811 – Les deux usines haute et basse (…) avec Inventaire ssp du moblier du château de Mutzig
33. un moulin, usine, bâtiment, dépendances avec cour jardin situé à Urmatt, veuve d’Isac/ Antoine Metzge, acquis (…)
34. moulin d’Ober Ottrott
37. ferme de Katzenthal commune de Lembach, forêt de Pfaffenhotz à Mollkirch
créances 176 362 fr ; magasin à Strasbourg 19 543 fr, magasin à Mutzig 378 834 fr

Les héritiers Coulaux et Sütterlin vendent la maison place aux Foins, partagée en deux lots, à leur cohéritière Marie Anne Coulaux veuve de Philibert Arban

1835 (9.12.), Strasbourg 15 (58), Me Lacombe – Enregistrement de Strasbourg, acp 236 F° 71-v du 14.12
Adjudication par licitation – Dépot n° 232 du 1.10. du Cahier des Charges du 30.9.
à la requête de 1. Julien Coulaux père, Chevalier de la Légion d’Honneur, propriétaire demeurant à Klingenthal, 2. Jacques Baur, directeur de la fabrique de quincaillerie de Molsheim, au nom de Marie Anne Coulaux veuve de Philibert Arban, rentier à Huningue, 3. Jacques Hyppolite Rousselin, employé à la manufacture d’armes de Châtellerault autrefois à Mutzig, mandataire de sa mère Françoise Egg veuve de François Alphonse Rousselin, restaurateur à Lyon, ladite Dame domiciliée à Mutzig,
Anne Marie Madeleine Chastaing, épouse de Jean Jacques Félix Adam, juge de paix au Tribunal de Première Instance de Strasbourg, 4. Jacques Bonaparte Sütterlin, propriétaire à Strasbourg, 5. Alexandre Sütterlin, employé à la manufacture d’armes de Mutzig, 6. Jean Baptiste René Briffault, avocat à Strasbourg, mandataire de 1. Jeanne Marie Adélaïde Sütterlin, épouse de Joseph Augustin Gorsse, colonel d’Artillerie, officier de la Légion d’Honneur, demeurant à Paris, 2. Eugénie Madeleine Sütterlin, épouse de Charles Jackson, négociant à La Grond’Croix canton de Rive-de-Gier, VI. Émilie Flize épouse de Julien Coulaux, propriétaire à Strasbourg,
aussi comparus 1. Alexandre Flize, agent d’affaires à Strasbourg, tuteur légal de ses deux filles Marie Clémentine et Claire, 2. Jacques Bonaparte Sütterlin, propriétaire, subrogé tuteur des mineures Flize
poursuivant la licitation des héritiers de Jacques Coulaux, 1. Julien Coulaux père, frère germain pour 3/8, 2. Marie Anne Coulaux veuve de Philibert Arban, sœur germaine pour 3/8, 3. Françoise Egg veuve de François Alphonse Rousselin, restaurateur à Lyon, sœur utérine pour 1/8, 4. Joseph Egg, arquebusier à Londres, frère utérin pour 1/8, lequel a cédé ses droits par acte devant Me Grimmer le 19 décembre 1834,
héritiers de Madeleine Coulaux née Sütterlin, 1. Jacques Bonaparte Sütterlin pour 4/21, 2. Alexandre Sütterlin pour 3/21, 3. Mde Adam née Chastaing pour 3/21, 4. Mde Gorsse née Sütterlin pour 3/21, 5. Mde Jackson née Sütterlin pour 3/21, 6. Mde Coulaux née Flize pour 3/21, 7. Marie Clémentine et Claire Elisabeth Flize pour 2/21
Cahier des Charges – Julien Coulaux père, Marie Anne Coulaux, Joseph Egg, Jean Baptiste Sütterlin, Alexandre Sütterlin, Jeanne Marie Adélaïde Sütterlin, Eugénie Sütterlin, tous demandeurs comparu par Me Detroyes, Julien Coulaux incidemment défendeur, Anne Marie Madeleine Chastaing, Emilie Flize en qualité d’héritiers de la De Coulaux demanderesses comparant par Me Ackerman, Alexandre Flize, subrogé tuteur, comparu par Me Weiss, de troisième part
Jugement du 2 mars 1835, rapport d’experts déposé le 19 mars au greffe, la maison rue du Dôme estimée 70 000 francs, la maison Place des foins divisée en deux lots, estimés l’un 25 000 francs, l’autre 15 000 francs
à Jacques Bonaparte Sütterlin, héritier pour 1/64 de Jacques Coulaux et pour 4/21, d’Anne Sütterlin, la maison rue du Dôme n° 17 pour 97 000 fr
d’une maison Place aux Foins n° 14 et le second lot pas adjugés
Description des immeubles à vendre, 1. Maison rue du Dôme n° 17, cette maison sise à Strasbourg rue du Dôme n° 17 faisant angle de cette rue & de la rue Brûlée, d’un côté la propriété de M Prost, derrière celle de M. le Docteur Marchal devant la rue du Dôme & rue Brûlée. La maison principale est composée d’une cave voûtée, d’un rez de chaussée avec entrée à porte cochère, d’une cage d’escalier, d’une salle à manger, deux pièces, une cuisine une desserte à gauche, deux chambres servant de bureaux & une loge de portier. Le premier étage est distribué en onze pièces, le deuxième étage en douze pièces & une cuisine, le comble est distribué en trois greniers. A droite dans la cour le bâtiment formant aile droite est composé d’un rez de chaussée servant de remises et de magasin. Le bâtiment à gauche a un rez de chaussée contenant des lieux d’aisances, une buanderie, une pompe avec avenu une cage d’escalier & deux pièces. Le premier étage a cinq pièces & une latrine. Le comble à la mansarde est divisé en cinq compartiments avec latrines. Le bâtiment au fond de la cour consiste en un rez de chaussée surmonté d’un étage & comble à la mansarde. Le rez de chaussée est divisé en deux écuries & une sellerie avec fosse à fumier à droite et un poulailler à gauche. Le premier étage a quatre chambres de domestiques le comble sert de grenier à foin. Tous ces bâtiments ci dessus détaillés sont couverts en tuiles à doubles rangées. Entre ces bâtiments une cour.
2. Maison place aux Foins n° 14. Cette maison est sise à Strasbourg place aux Foins n° 14, à droite propriété des Sr Wallinger, Schoellhammer & Gandé, à gauche sur le jardin des anciens Capucins, devant la place aux Foins, derrière la rue du Soleil où elle porte le n° 11. Cet immeuble a été divisé en deux lots.
Premier lot, comprend la maison principale donnant sur le Marché aux Foins avec ses deux ailes latérales, la cour, le jardin avec la serre qui s’y trouve, le jardin ne s’étendra que jusqu’à 5 m de distance du second lot dont il va être parlé. La maison principale consiste en une cave, un rez de chaussée avec entrée à porte cochère, à droite cage d’escalier & trois pièces. Le premier étage a six pièces il est surmonté d’un comble à la mansarde distribué en six pièces. Le bâtiment formant aile gauche a un rez de chaussée avec cage d’escalier, pompe avec avance, remises & buanderie. Le premier étage est distribué en cinq pièces & un escalier. Le comble à la mansarde contient quatre pièces de domestiques. Le bâtiment de l’aile droite est composé d’un rez de chaussée avec chambre de domestique, cuisine, cage à escalier, lieux d’aisances surmonté d’un comble à la mansade divisé en une cuisine, deux pièces de domestiques & lieux d’aisances & un grenier. Une cloture à claire voie en fer sépare la cour du jardin potager. A droite dans le jardin une serre.
Deuxième lot, Le second lot se compose d’une maison principale avec porte cochère à sa façade sur la rue du Soleil, d’une cour derrière, dans cette cour de droite & de gauche des bâtiments latéraux servant de remise, buanderie, échoppe & d’une maison prenant ses jours sur le jardin sur lequel ce second lot prendra 5 mètres de profondeur dans toute la largeur. [Début du rapport d’experts] Le bâtiment principal donnant sur la rue du Soleil consiste en un rez de chaussée avec passage à porte cochère, cuisine, deux pièces, cage d’escalier & remises. Le premier étage a une cage d’escalier, cuisine, trois pièces & magasin. Le deuxième étage est composé d’un magasin, le comble de la mansarde & deux greniers. Le bâtiment à gauche dans la cour donnant sur le jardin a un rez de chaussée sevant d’attelier & une gage [sic] d’esaclier. Le premier étage est divisé en cinq pièces avec cuisine son comble avec deux greniers, une buanderie avec chaudière en cuivre est adossé audit bâtiment ainsi que la forge. Le bâtiment à droite de la cour ayant un rez de chaussée est divisé en écurie, fosse à fumier, remises & forges. Le premier étage a un magasin & son comble sert de grenier à foins
ferme de Katzenthal commune de Lembach, forêt de Pfaffenhotz à Mollkirch
Droits des colicitants. Titres de propriété, la maison rue du Dôme, par adjudication définitive à la barre du tribunal civil de première instance le 7 novembre 1816 et déclaration de command du 8 du même, transcrit au bureau des hypothèques volume 33 n° 63, sur licitation poursuivie contre Jacques François Joseph Revel, négociant, et Elisabeth Antoinette Agathe Revel épouse de Ferdinand Kolb fils, négociant, Charles Joseph Victor Revel, Michel Stanislas Edmond Revel tous deux mineurs de Jacques Revel, négociant, seuls héritiers de leur père Jacques Revel, négociant, inventaire dressé par Me Lacombe le 12 février 1812 – Jacques Revel a acquis ladite maison par adjudication du 3 février 1792 au district de Strasbourg, partage de Pierre Michel d’Ixnard, architecte, le 9 février 1791 déposé chez Me Laquiante 14 mars suivant, et même notaire du 16 dudit mois
maison Place du Foin, M. & Mde Coulaux acquis sur Simon Bouchotte par acte Me Lacombe du 2 fructidor 10, transcrit au bureau des hypothèques volume 8 n° 18, M. Bouchotte l’a acquis de Philippe Dorsner, assesseur de la Chambre des Quinze par acte Me Humbourg le 4 avril 1764
adjudication préparatoire n° 386 du 16 novembre pas de mises
Pièces jointes. Rapports d’experts sur la manufacture d’armes de Mutzig, du 2 juillet, sur le bien à Lembach, du 22 avril 1835 sur les biens de Strasbourg, Chrétien Arnold, architecte, Christophe Goerner, architecte, Jean André Weyer, architecte
Premier lot [ut supra]. Le second lot se composerait de la seconde cour, du bâtiment ayant façade sur le jardin, du bâtiment des forges, du bâtiment à remises et écurie et de la maison donnant sur la rue du Soleil.
Un mur construit à frais communs par les deux acquéreurs séparerait les deux lots en partant un premier point à 3 m de distance perpendiculaire sur la façade du bâtiment donnant dans le jardin. Le second point sera porté aussi perpendiculairement à 3 m de distance sur l’extrémité du mur de séparation actuel. Une ligne droite passant par les deux points deviendra l’axe dudit mur qui aurait une hauteur de 3 m 60 cm. Nous avons continué notre opération en prenant le détail de chacun des bâtiments composant le premier lot en commençant par la maison principale laquelle consisite (…)
Adjudication définitive sans mise, 1° lot et 2° lot puis les deux lots ensemble, à 40 000 francs
Adjudication définitive du 5 janvier n° 441, 1° lot Jacques Joseph Heiligenthal pour 25 200 francs, second lot au même pour 15 100 francs
Déclaration de command le 6 janvier n° 441 pour Marie Anne Coulaux veuve de Philibert Arban, rentier à Huninge [sic]

Marie Anne Coulaux, sœur de Jacques Coulaux, épouse Philibert Arban en 1788
Huningue, 30 septembre 1788 – Philibert Arban, natif de Vrigny dans le diocèse de Macon, fils de Philibert Arban et de Benoite Duclos, et Marie Anne Coulaux, fille de Julien Coulaux, armurier de cette paroisse, et d’Anne Marguerite Quiquerez

Marie Madeleine Chastaing, nièce d’Anne Sütterlin, épouse le juge Jean Jacques Félix Adam en 1822
1822 (13.10.), Strasbourg, Me Thurmann, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 159 F° 134 du 14.10.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Jean Jacques Félix Adam, avocat fils majeur de Jean Baptiste Adam, propriétaire, et de Françoise Braun
Marie Madeleine Chastaing, fille mineure de Pierre Chastaing, rentier, et de Madeleine Zitterlin

Anne Marie Chastaing femme de Jean Jacques Félix Adam et Marie Anne Coulaux veuve de Philibert Arban vendent 30 000 francs la maison à l’aubergiste Michel Dominique Wallinger

1838 (19.7), Strasbourg 15 (64), Me Lacombe n° 1691 – Enregistrement de Strasbourg, acp 261 F° 45-v du 28.7
1. Anne Marie Chastaing épouse de Jean Jacques Félix Adam, juge au Tribunal de Première Instance séant à Strasbourg, 2. Jacques Baur, directeur de la manufacture de quincaillerie à Molsheim, au nom de Marie Anne Coulaux veuve de Philibert Arban, propriétaire à Strasbourg
à Michel Dominique Wallinger, propriétaire et aubergiste
Désignation de l’immeuble à vendre : une maison place du Foin n° 14, d’un côté les Sr Wallinger, Schoelhammer, Kurtz, Zwibel et autres, d’autre l’Arsenal – cet immeuble consiste en une maison d’habitation principale avec deux ailes latérales, cour, grand jardin avec une serre, une autre maison principale avec porte cochère à sa façade sur la rue du Soleil, cour, bâtiments latéraux servant de remise, buanderie et choppe [sic] enfin une maison prenant jour sur le jardin – Etablissement de la propriété, Mme Arban pour 6/8, Mme Adam pour 2/8, Adjudication définitive Me Lacombe 5 janvier 1836 et déclaration de command du 6 du même sur la licitation de cet immeuble par les héritiers de Jacques Coulaux, propriétaire de la manufacture d’armes de Mutzig, Chevalier de la Légion d’Honneur et Anne Sütterlin, des héritiers au nombre desquels se trouvent Mmes Arban et Adam – Liquidation Me Lacombe 20 juin 1837, M. & Mde Coulaux ont acquis l’immeuble sur Simon Bouchotte devant Me Lacombe 2 fructidor 10, transcrit au bureau des hypothèques volume 8 n° 18, M. Bouchotte acquis de Philippe Dorsner, assesseur de la Chambre des Quinze devant Me Humbourg le 4 avril 1764 – moyennant 30 000 francs

Michel Dominique Wallinger épouse en 1826 Joséphine Ulmer, d’Ettenheim en Bade
1826 (22.8.), Strasbourg, Me F. Grimmer, Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 180 F° 27-v du 26.8.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Michel Dominique Wallinger, aubergiste, fils de feu Pierre Wallinger, aubergiste, et de Sophie Killinger
Joséphine Ulmer, d’Ettenheim (Grand Duché de Bade) fille majeure de Joseph Ulmer, tanneur et de Thérèse Spers
la veuve Wallinger tant en son nom et que mère et tutrice légale de ses enfants mineurs et les enfants majeurs, donne à bail pour 9 années à commencer le 29 septembre prochain
7/8 indivis d’un maison auberge dite la Gerbe d’Or en cette ville place des Grands Capucins n° 6, moyennant un loyer annuel de 1400 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.