1, rue du Général Zimmer


Rue du Général Zimmer n° 1 – X 15 (Blondel), O 939 puis section 35 parcelle 13 et 14 (cadastre)

Bâtiment rue du Général Zimmer détruit en 1945, reconstruit en 1954
Bâtiment, place du Foin n° 2, maître d’ouvrage Pierre Wallinger (1808)


Façade place du Foin, construite en 1808 – Bâtiment d’angle, reconstruit en 1954

L’ingénieur du Roi Tarade a attribué en 1685 un des terrains proches de l’Esplanade au juge royal Jean Claude Beausire et à l’entrepreneur de fortifications Martin Sarselle qui construisent ensemble une maison à l’angle de la rue et de la place puis s’accordent l’année suivante sur les frais de construction. Devenu seul propriétaire, Martin Sarselle vend en 1702 la maison comprenant trois poêles, deux chambres et cinq ou six autres pièces au manant Jean Gervais Delay dit Petitjean qui y établit l’auberge à la Gerbe d’Or (voir le plan relief, la maison forme l’angle inférieur droit de l’îlot) . L’auberge passe à son fils Jean François puis à son petit-fils aussi nommé Jean François Delay. La maison comprend en 1770 une salle d’auberge, deux poêles, une cuisine, plusieurs chambres et un pavillon de jardin. L’aubergiste Pierre Wallinger acquiert la maison en 1799 et demande l’alignement à suivre (voir le plan de 1806). Il construit sur le terrain qui longe la place du Foin un nouveau bâtiment dont la clé qui surmonte le portait est datée de 1808 (inscription P.W. 1808). L’ancienne maison à l’angle est estimée 4 938 francs et la nouvelle 7 400 francs en 1814.



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 232
Linteau au-dessus de la porte cochère (P.W. 1808)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois place du Foin, une maison à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie rue des Maisons rouges. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), les façades se trouvent de part et d’autre du repère (q). Celle du bâtiment construit en 1808 (entre les repères p et q) a trois grandes ouvertures au rez-de-chaussée, six fenêtres à chacun des deux étages et un niveau de lucarnes. Le bâtiment d’angle a une porte cochère et deux fenêtres vers la place, une porte et quatre fenêtres au rez-de-chaussée sur la rue des Maisons rouges. Les corrections apportés en 1860 montrent que l’étage sous combles est devenu un étage ordinaire et que la toiture a été surélevée. Comme le cadastre ne mentionne pas cette transformation, elle doit avoir eu lieu dans les années 1830, sans doute après que Michel Dominique Wallinger s’est rendu acquéreur de la maison en 1833. La cour Q représente la façade arrière (1-2) du bâtiment vers la place, précédé d’une remise. Le bâtiment (3-4) à simple rez-de-chaussée se trouve au fond de la cour, celui (2-3) vers l’ouest, (4-1) est la façade arrière du bâtiment vers la rue des Maisons Rouges.
La maison porte d’abord le n° 20, rue des Maisons Rouges et 6, place du Foin (1784-1857) puis le n° 1, rue des Maisons Rouges et 2, place du Foin.


Cour Q – Bâtiment d’angle, lors de la reconstruction (1951, dossier de la Police du Bâtiment)

En 1865, Eugène Petiti transforme les ouvertures du bâtiment vers la place en ouvrant des fenêtres, en en fermant d’autres et en convertissant une fenêtre en porte et une porte en fenêtre. Il fait d’autres travaux en 1868, ce qui porte le revenu de 270 à 364 francs ; deux ouvertures se trouvent au troisième étage alors qu’il n’y en avait pas auparavant.
Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage fortement le bâtiment à l’angle de la place et de la rue du Général Zimmer. La reconstruction à l’identique a lieu en 1954. La société civile immobilière Gerbe d’or qui vient d’acquérir la maison fait réhabiliter en 1986 le bâtiment 2, place du Foin sous la direction de l’architecte Emile Doytchinov. Les travaux sont terminés en mai 1988.


Elévations lors de la réhabilitation (1986, dossier de la Police du Bâtiment)
Façade sur rue – Arrière de la façade sur rue – Bâtiment arrière – Côté latéral de la cour

septembre 2018

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1685 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Claude Beausire, lieutenant de grand prévôt, et Anne Marie Huart puis Marie Salomé Wimpff – catholiques
Martin Sarselle, entrepreneur des fortifications puis changeur, et (1684) Esther Heusser – catholiques, puis ce dernier seul (1702)
1702 v Jean Gervais Delay dit Petitjean, manant, aubergiste, et (1695) Marie Gall – catholiques
1731 h Jean François Delay, aubergiste, et (1729) Marie Gertrude Lambert puis (1736) Marie Françoise Werner – catholiques
1786 h Jean François Delay, aubergiste, et (1770) Marie Rosalie Béatrice Roth – catholiques
1792 v Thiébaut Hürstel, marchand de vins à Ebersmunster et (1775) Anne Marie Vogel – catholiques
1799 v Pierre Wallinger, aubergiste, et (1795) Sophie Killinger
1833 h Michel Dominique Wallinger, aubergiste, et (1826) Joséphine Ulmer
puis indivise entre Charles Auguste Wallinger et Guillaume Wallinger
1864 v Eugène Petiti, entrepreneur de constructions, et (1839) Marie Joséphine Simonnette Klotz
1885* v Adolphe Denis-Laroque
1936* h Marie Gustave Pierre Denis-Laroque

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1729, 600 livres en 1770 et en 1786

(1765, Liste Blondel) X 15, Jean François Delay
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Delai Wittib, 21 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 939, Wallinger, Michel, cabaretier – maison, sol – 3,95 ares

Locations

1687, André Frentz, vivandier
1691, Nicolas Chanteau, entrepreneur pour le Roi
1695, Antoine le Bret, cabaretier
1697, Symphorien Guichard, cabaretier
1776, Marie Catherine Hoffmann veuve d’Amand Louis Sancé, aubergiste
1779, Jean Frédéric Barbenes, cabaretier
1782, Henri Guillaume Sébastien, cabaretier
1783, Jean Samuel Rapp, cabaretier
1791, François Ignace Keck
1801, Nicolas Pouret, marchand de vin, et Gertrude Redler
1810, Jacques Bentz, aubergiste, et Catherine Hemberger
1818, 1824, Jean Wenger, entrepreneur des travaux

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le charpentier Sundheim demande si l’acquéreur de l’auberge pourrait acquérir ou louer un terrain face au couvent des Capucins. Les préposés refusent après s’être rendus sur place.

(f° 246-v) Dienstags den 29. Aprilis 1783 – Behausung zur goldenen Garb
Mr Sundheim, der Zimmermann bittet um Anzeig, ob derjenige, so das Wirthshaus Zur Garb bei den grosen Kapucinern gelegen an sich kauft, auch den Platz davor gegen besagtem Kloster entweder um einen billigen Preis für eigen oder aber gegen Abrichtung eines verhältnismäsigen Zinses in Lehnung bekommen könne.
Erkannt, Augenschein.

(f° 282-v) Freitags den 16. Maji 1783. – Allmend Platz vor der Garb bei den grosen Kapucinern
Auf dem Allmend Platz vor der Garb bei den grosen Kapucinern, da um Ausweisung von Mr Sundheim, der Zimmermann angesucht worden, ob solcher Platz zu der Garb könte gekauft oder aber besonders entlehnet werden.
Erkannt, Solle weder verkauft noch verlehnt werden.

Description de la maison

  • Rapport lors de la vente à un manant
  • 1770 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une salle d’auberge, deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, en outre un pavillon de jardin, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins
  • 1786 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une salle d’auberge, deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Place du foin

nouveau N° / ancien N° : 3 / 6
Wallinger
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages bons en bois
(Légende)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Maisons rouges

nouveau N° / ancien N° : 1 / 20
porte de derrière du N° 6 place du foin
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 327 case 4

Wallinger Michel cabaretier place du foin N° 6

O 939, maison, sol, place du foin 6
Contenance : 3,95
Revenu total : 272,05 (270 et 2,05)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 56 / 45
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1259 case 2

Wallinger Michel Dominique, ancien aubergiste
1865 Wallinger Michel Dominique, Veuve née Ulmer Joséphine
1866 Petiti Eugène
1885 Denis Adolph Militairbeamter in Amiens

O 939, maison, sol, Place du foin 2
Contenance : 3,95
Revenu total : 272,05 (270 et 2,05)
Folio de provenance : (327)
Folio de destination : 1259-II
Année d’entrée :
Année de sortie : 1876
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 56 / 45 puis 65 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus :

O 939 (corrigé en O 929), maison, Place du foin 2
Revenu total : 356,05 (354 et 2,05)
Folio de provenance : 1259-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1876
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 75 / 60
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2
1876, Zugang – Petiti Eugen f° 1259, O 929, maison, revenu 270, Vergroesserung, suppr. 1876
Abgang – Petiti Eugen f° 1259, O 929, maison, revenu 354, Vergroesserung, achevée en 1868, imposable en 1871, imposée en 1876

Cadastre allemand, registre 30 p. 432 case 3

Parcelle, section 35, n° 13 – autrefois O 939.p
Canton : Heuplatz Hs Nr 2 u. Rothhäusergasse Nr 1, Place du Foin, Rue des Maisons Rouges / rue du Général Zimmer
Désignation : Hf, Whs e. n. a. T.
Contenance : 1,45
Revenu : 2300 – 2735
Remarques :

(Propriétaire), compte 1390
Denis-Larogue Adolph
1936 Denis-Laroque Marie Gustave Pierre

Cadastre allemand, registre 30 p. 432 case 4

Parcelle, section 35, n° 14 – autrefois O 939.p
Canton : Heuplatz Hs Nr 2, Place du Foin
Désignation : Hf, Whs e. n. a. T.
Contenance : 2,40
Revenu : zu Prz. 13
Remarques :

(Propriétaire), comme ci-dessus

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 376 Des Maisons Rouges

6
pr. Delay, J. François, Cab. à la gerbe d’or – Fribourg
loc. Edelmann, femme séparée, Marie Elisabeth

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Heuplatz (Seite 62)

(Haus Nr.) 2.
Acker, Pförtner. 0
Heiligenstein, Galoschenmacher. 0
Hirn, ohne Gewerbe. 0
Engelmann, Büchsenm. 1
Koch, Rentnerin. 1
Ferschen, Realschullehrer. 2
Schreiber, Wwe. 2.
Zimmermann, Betriebsschreiber. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 807 W 15)

Place du Foin 2, Heuplatz N° 2 (1863-1988)

En 1865, Eugène Petiti ouvre quatre baies de fenêtre au rez-de-chaussée donnant sur la place puis convertit une fenêtre en porte et une porte en fenêtre vers la place et enfin ferme trois baies vers la place, au rez-de-chaussée, premier et deuxième étages. La remise arrière sert d’entrepôt de bois au menuisier Ostwald en 1893.
Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 endommage fortement le bâtiment à l’angle de la place et de la rue du Général Zimmer. Le propriétaire qui habite Versailles dépose en 1950 une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Edmond Picard. Les murs dont les étais ont été supprimés menacent de s’écrouler rue du Général Zimmer en 1951. Les vestiges sont démolis en 1952, le nouveau bâtiment est constuit au courant de l’année 1954. Les héritiers de Marie Pierre Denis-Laroque font vendre l’immeuble en 1985 ; l’architecte des Bâtiments de France demande que les bâtiments soient conservés et restaurés. La société civile immobilière Gerbe d’or fait réhabiliter le bâtiment 2, place du Foin sous la direction de l’architecte Emile Doytchinov. Le préfet délivre le permis en mai 1986, les travaux sont terminés en mai 1988.

Sommaire
  • 1863 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Becht soit autorisé au nom du sieur Born à faire une prise pour environ deux becs 1, rue des Maisons rouges
  • 1865 (janvier) – Eugène Petiti, propriétaire de la maison sise 2, place aux Foins, demande l’autorisation d’établir quatre baies de fenêtre au rez-de-chaussée donnant sur la place – L’agent voyer fait son rapport
    1865 (août) – Le même demande l’autorisation de convertir une fenêtre en porte et une porte en fenêtre vers la place – L’agent voyer fait un nouveau rapport
    1867 – Le même demande l’autorisation de fermer trois baies vers la place (rez-de-chaussée, premier et deuxième étages) – L’agent voyer fait un nouveau rapport
  • 1889 – L’entrepreneur G. Kirchmann (1, rue Saint-Etienne) demande l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, août 1889
  • 1889 – Le maire notifie Guillaume Brantz de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre
  • 1893 – L’imprimeur Klattentidt (successeur de H. Friedemann) écrit au commissaire de police qu’il y aurait lieu de déplacer la remise à bois dans la maison dont il est locataire pour éviter un incendie comme il y en a récemment eu un rue Fritz. Deux autres locataires signent la lettre. Le gérant est le sieur Brantz (rue du Jeu-de-Paume), le propriétaire habitant Versailles.
    Le commissaire de police constate que la réserve de bois appartient au menuisier Ostwald demeurant 5, rue des Balayeurs et transmet le dossier au maire. Les services de la Ville rapportent les propos du concierge qui déclare que le bâtiment arrière à un seul niveau n’est plus loué. Seules restent quelques planches. La remise est complètement vide quelques semaines plus tard.
  • 1898 – Le maire notifie Jean Stiegelmann (1, rue du Bouclier), gérant du propriétaire Larock demeurant en France, de faire ravaler la façade. Le gérant obtient un an de délai parce que le propriétaire a l’intention de faire d’importantes réparations à l’intérieur du bâtiment – Travaux terminés, septembre 1899
    1899 – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant le 2, place du Foin
  • 1895 – Le maire notifie le gérant de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence huit volets au rez-de-chaussée et 5 soupiraux. Rappel en 1898, trois soupiraux sont transformés. Nouveaux rappels sans effet. Le maire écrit en 1903 au propriétaire Denis Laroque, chef d’escadron retraité, demeurant à Versailles (19, avenue de Paris) – Travaux terminés, avril 1904
  • 1911 – Rapport suite à un feu de cheminée. La maison n’a pas subi de dégâts.
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que la maison est mal entretenue. Les volets sont réparés, la façade ravalée peu après.
  • Commission contre les logements insalubres. 1902, gérant Stiegelmann, demeurant rue du Bouclier. Le logement Hirn au rez-de-chaussée sous lequel il n’y a pas de cave est humide. La Police du Bâtiment juge insuffisant le remplacement du plancher
    1913, liste de réparations à faire
    1915, Commission des logements militaires, remarques en 6 points – Travaux terminés, janvier 1916
    1920. Anne Wiebach qui avait un enfant en pension a déménagé en Allemagne.
  • 1946 – Certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 25 septembre 1944. Emile Rietsch (qui avait entreposé son mobilier au deuxième étage sur cour avant son départ pour la Dordogne)
  • 1951 – L’entrepreneur en bâtiment Emile Heiss (19-a, rue du Ban-de-la-Roche) est autorisé à poser un échafaudage sur le trottoir
    1950 – Le propriétaire Denis-Laroque (20. boulevard de la République à Versailles) dépose une demande pour construire un bâtiment sis 2, place du Foin (section 35 n° 13) sous la direction de l’architecte Edmond Picard (14, rue Louis-Apffel). Plan (bâtiment à l’angle de la place et de la rue du Général Zimmer – Jeu de plans annulés (bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages)
    Description des travaux – Déposer les poutres à chaque étage et démolir les cloisons qui subsistent puis reconstruire la partie détruite en moellons au rez-de-chaussée et au premier étage et en pans de bois au deuxième étage.
    Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme transmet le dossier au maire . La hauteur des étages ne correspond pas aux prescriptions en vigueur mais il s’agit d’une reconstruction à l’identique
    1951 (mars) – L’architecte Edmond Picard fait part au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qu’il y a danger d’écroulement notamment rue du Général Zimmer. Le maire confirme les faits, les étais ayant été supprimés.
    1951 (août) – L’ancien bâtiment menaçant ruine est démoli
    1952 – Le propriétaire dépose une demande de permis de construire. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre le permis de construire en août 1952
    Pas de travaux (novembre 1952- février 1954). Les décombres sont enlevés, les fondations coulées (février 1954). Le rez-de-chaussée est en construction (mars). Le gros œuvre est terminé (juillet 1954). L’aménagement intérieur est en cours (octobre 1954). L’entreprise Leybold de Cronenbourg pose le crépi (décembre 1954). Les travaux sont presque terminés, la réception finale ne donne lieu à aucune objection (mars 1955)
    1954 – Le ramoneur Emile Schleifer délivre un certificat au gérant Kurtzemann, domicilié 30, rue Herder
  • 1963 – M. Kurtzenauer (30, rue Herder) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour crépir la façade
  • 1975 – Le locataire Lucien Schnorr signale qu’une cheminée menace de tomber dans la cour (gérant, Louis Lambs, 10, rue du Jeu-de-Paume). La Police du Bâtiment constate que la toiture est en très mauvais état, la pluie s’infiltre à l’endroit d’une lucarne et de la cheminée – Travaux terminés, août 1975
  • 1985 – Les notaires associés Feurer (place de l’Etoile à Obernai) demandent un certificat d’urbanisme, propriétaire, héritiers de Marie Pierre Denis-Laroque (section 35 n° 14). La demande fait état d’un projet d’aménager les combles et de surélever le bâtiment. Plan de situation (2, place du Foin, à l’exclusion du bâtiment d’angle)
    L’architecte des Bâtiments de France demande que le bâtiment soit conservé et restauré (il est donc interdit de reconstruire ou de surélever les bâtiments)
  • 1986 – La société civile immobilière Gerbe d’or, représentée par M. Jæckel, demande l’autorisation de réhabiliter les bâtiments (10 logements) – Plan de situation, plan cadastral, plans des différents niveaux, élévations (dont un jeu de dessins annulés). La Police du Bâtiment relève que les dessins ne concordent pas
    L’architecte Emile Doytchinov (6, rue des Echasses) établit un devis
    Rapport du service des incendies. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable. Le studio au rez-de-chaussée comprend une salle de bain qui donne sur la rue.
    Le maire transmet au préfet la demande de permis de construire en avril 1986. Le permis est délivré en mai 1986.
    Déclaration d’ouverture de chantier, 15 mai 1986. La charpente et la toiture sont en cours de réparation (juin, octobre), l’aménagement intérieur se poursuit (mars 1987-janvier 1988). La réhabilitation est terminée, mai 1988 – Déclaration d’achèvement des travaux, mai 1988 – Le maire délivre un certificat de conformité, mai 1988

Relevé d’actes

L’ingénieur du Roi Tarade a attribué en 1685 un des terrains proches de l’Esplanade au juge royal Jean Claude Beausire et à l’entrepreneur italien Martin Sarselle qui y ont construit ensemble une maison (voir le plan-relief de 1727, la maison forme l’angle inférieur droit de l’îlot). Les parties s’accordent sur le partage des frais et sur une éventuelle nouvelle construction dans la cour (c’est-à-dire le terrain donnant sur la place face au couvent des Capucins, actuelle place du Foin).

1686 (7.10.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 3)
furent present Le Sieur Jean Claude Beausire Juge Roy. en lad. ville faisant Les fonction de preuost general d’alsace d’une part
et Martin Sacello entrepreneur de partie des fortifications de ladite ville d’autre (signé) martin saselo, Beausire
Lesquels ont dit et declaré qu’ayant fait construire et ediffier en commun vne maison et dependances dans vne place qui auoit esté à cet effet Marquée aud. Sieur Beausire dans Lesplanade de lad° ville au lieu ou estoit autresfois les anciens remparts faisant coin en face de Leglise des Reuerend pere Capucins Ils ont conuenu entr’eux des conditions suiuantes
C’est a Scauoir qu’ayant comme dit est fait construire et ediffier Lad° maison a frais commun Ils feront amiablement entr’eux un compte pour Scavour Lequel des deux a plus fournis et mis aud. bastiment tant en deboursez fourniture de Matheriaux peines d’ouuriers que voitures, après quou Celuy qui auroit fournis remboursera a Lautre Jusqu’à la concurrence de Legalité
Que si l’un deux veut vendre La part qu’il a en lad° maison et dependances Il sera loisible a l’autre de la prendre sur le pied de ce qu’elle aura cousté suivant ledit comte qu’ils feront entr’eux, et en outre trente escus qui sera donné de plus par Lacquereur au vendeur pour Les peines qu’il aura eu et ses soins a La Construction de lad° maison et pour ses frais et despenses extraordinaires qui sappellent faux frais (…)
Que sy Lune des parties veut demeurer dans lad° Maison Il sera obligé de prendre Le tout a loyer Sur Le pied qu’il Sera offert dicelle et d’en payer a lautre La moitié, dautant que la maison n’est pas commodement partageable pour deux Mesnages
Qu’à la place qui est renfermée dans la cour destinée pour bastir, Il y pourra estre construit un bastiment par les parties a frais commun, ou par lune delle Estant en pouuoir, Lequel bastiment en ce cas appartiendra en pour a celuy qui L’aura fait bastir et ediffier sans que Lautre y puisse pretendre aucune chose, Laquelle partie qui voudra faire bastir sera tenue de demander a Lautre auant de rien faire s’y ele veut estre de moitié aud. batim. et fournir moitié aux frais et Ce dans vn an et demi

Jean Claude Beausire loue une partie de la maison au vivandier André Frentz

1687 (13.10.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 3)
Bail 13 octobre 1687. fut present Le Sr Jean Claude beausire Juge royal en la ville faisant les fonctions de preuost general d’alsace, lequel confesse auoir donné a loyer
A Andreas Feins viuandier demeurant en ladite ville (signé) Andreas fentz
La maison a luy appartenant scituée Et faisant face dun costé a l’Esplanade et de Lautre a Leglise des R. P. Capucins. Laqlle. fait Le coin du Rang de maisons construit sur le lieu ou estoient autrefois Les anciens remparts a la reserve des appartemens d’en haut de la maison et de partie de la caue, que le Sr beausire s’est expressément reseruée – pour le temps et espace d’un an a commancer de ce jourd’hui 13° octobre et a finir a pareil Jour de l’année prochaine Moyennant Le prix et somme de 96 Livres

Jean Claude Beausire et Martin Sarcelle louent la maison entière à Nicolas Chanteau, entrepreneur pour le Roi chargé de construire l’hôpital de la garnison

1691 (13.7.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 5)
Bail 13 juillet 1691 – Le sr Jean Claude beausire Juge Roial a Strasbourg faisant les fonctions de preuost general d’alsace et Martin Sercelle entrepreneur de la fourniture des briques pour les fortifications (signé) Beausire, martin saserlo
Lesquels ont recognus auoir donné a loyer au sieur Nicolas Chanteau entrepreneur pour le Roy de la construction de L’hospital de la garnison de lad. ville
Une maison appartenante en Commun auxd. Sr beausire et Sercelle faisant Le Coin du Ran de Maison construite sur l’esplanade, Lad. Maison faisant face a l’eglise des capucins, Le present bail fait de tout Lad° maison ans aucune reserue pour le pour temps et espace de deux annéés consecutives a commancer au jour et feste de St Michel prochain et a finir a pareil Jour en fin desd. deux annéés, Moyennant le prix et xomme de 150 Livres tournois

Jean Claude Beausire et Martin Sarcelle louent la maison au cabaretier Antoine le Bret

1695 (18.8.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 9)
Bail 18° aoust 1695 – furent pnts Sieur Claude Beausire Juge Royal a Strasbourg et ancien Lieutenant de la mareschaussée d’alsace et Martin Sercelle Entrepreneur en lad. ville Lesquels ont reconneus et confessés auoir donné a Loyer pour le temps et espace de deux années consecutiues a Commancer a la St Michel prochain et finir aud. jour en fins desd. deux années (signé) Beausire, Martin
Au Sr Antoine le Bret Marchand Cabarettier en lad. ville (marque dud. preneur +)
Scauoir la maison appartenante par jndivis auxd. Sr Beausire et Sarcelle scittuée sur l’esplannade de la Citadelle faisant le coin vis à vis les Capucins, et ce pour et moyennant la somme de 200 Liures

Jean Claude Beausire et Martin Sarcelle louent la maison au cabaretier Symphorien Guichard

1697 (24.4.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 10)
Bail du 24. auril 1697 – fut present Sieur Jean claude beausire Juge Royal et ancien Lieuten.t de la Marechaussée d’alsace et Martin Sercello demeurans en Lad. ville (…) avoir loué
A Simphorien guichard cabarestier (signé) S guichard
La Maison qui Leur appartient en commun Scituéé vis à vis Les capucins de cette ville de Strasbourg Le temps et espace de deux annéés a commancer a la St Jean Baptiste prochaine – sous les Conditions Cy après Scavoir qie Led. guichard sera tenu de Leur payer 250 liures par chacune desd. deux annéés

Salomé Wimpf veuve de Jean Claude Beausire cède sa part de la maison à Martin Sarcelle qui en devient ainsi seul propriétaire

1702 (4.12.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 13)
Vente, 4. decembre 1702 – fut presens Dam.lle marie Salomé wimpf Ve. de deffunt le Sr Jean claude Beausire En son vivant juge royal de la Citadelle et depend.ce des fortiff.ons Et ancien lieutenant de la maréschaussée d’alsace tant en son nom que comme mere et tutrice naturelle des enfans mineurs dud. deffunt et d’elle assitée du Sr françois joachim meder lieutenant de lad. mareschaussée son gendre et dam.lle marie magdeleine Beausire son espouze fille dud. deffunt Sr Beausire et de lad. Dam.lle Vimpff (…) cédé – (signé) maria salme beausire, marie madlene beausire
au sieur martin cercello entrepreneur de quelques parties de la fortiff.on de lad. place (signé) martin cerselo
La Partie de maison qui appartient a lad. Ve. et a sesd. enfans comme heritier de leur pere scituéé sur l’esplanades de lad. ville vis à vis les capucins Et qui fait le coin des Maisons construittes sur led. esplanades et qui font face à lad. citadelle Laquelle partie de maison consistante a la moitié d’icelle jndivis de la totalité qui a été construittes Ladite totalité par le deffunt et led. Sr Cercello acquereur. La presente Vente ainsy faire lad. partie de maison circonstances et depend.ces Moyennant Le prix et somme de 56 louis d’or en espece

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Martin Sarcelle à vendre la maison au manant Jean Gervais Delay dit Petitjean. La commission chargée d’estimer la maison constate que la maison comprend une cave pour environ 300 mesures de vin, trois poêles, deux chambres à cheminée à la française, cinq ou six autres pièces et une remise à grains. Bien que la Ville soit en droit de faire des difficultés à la veuve Beausire d’avoir vendu sa part sans faire enregistrer le contrat à la Chambre des Contrats, le préteur royal est d’avis de ne pas évoquer l’affaire

1702, Conseillers et XXI (1 R 185)
Martin Cercello vmb hauß Verkauff. 355. 360.
(p. 354) Sambstags den 9.t Decembris 1702. – Martin Cercello vmb hauß Verkauff
K. Ersch. Jean Geruaÿ Delaÿ genant Petit Jean Schirmer Vnd Koch allhier, er will von sieur Martin Cercello dem Entrepreneur eine ohnweit des Cappuciner Closters gelegener behaußung per 2225 Livres tournois Kauffen, bitten beeder seit vmb Obrigkeitliche Permission.
Erkandt, werden H. XVer Scherer Vnd H. Rathh. Scheffer Vmb den augenschein einzunehmen deputirt

(p. 360) Sambstags de, 16.ten Decembris 1702. Relation wegen des hauß Verkauffs von Martin Cercello.
H. XVer Scherer Vnd H. Rathh. Scheffer referiren, daß Sie der Ihnen auffgetragener Commission Zu Volge, den augenschein in der auff der Esplanade liegendter behaußung welche Martin Cercello ahne Jean Geruay Delay genant petit Jean den allhießigen schirmbs Verwanthen Verkauffen will, einzunehmen nicht vermangelt hätten, Vndt dabeÿ befundten, daß gedachte behaußung gegen den Cappucinern hienüber gelegen, Einseith neben Pierre Richard dem Schmidt, anderseit neben dem würthshauß Zum Schwahnen, Sie hätte einen Keller Vor etwan 300. ohmen wein, dreÿ Stuben, Zweÿ Zimmer mit frantzösischen Caminen nebst fünff bis Sechs anderen Kammern, wie auch eine frucht schutte, der Kauff soll geschehen vmb 2225 Livres tournois so der Käuffer der gleich Baar Zu erlegen Versprochen wie nicht weniger sich mghh. ordnungen Zu submittiren. Er hatte sich, nachdeme sie gefragt ob diese behaußung niemandt Versetzt oder Verpfändt wäre, dieses her Vorgethan, daß die helffe H: Beausire dem geweßenen Vergicht schreiber Zugehörig gewesen, so deßen Wittibin dem Verkäuffer ohnlängst Vmb 50. Dublonen ohne Mghh: Consens Verkaufft vndt wäre der Contractus Coram Notario Dutil verschrieben wordten, welcher demselben auch jnserirt daß die Verschreibung in all hießiger Contract Stuben vbergenommen werdten solte, so aber noch nicht geschehen.
H. Syndicus Regius meldet, daß, wan mghh nach der schärffe Verfahren wolten Sie billich etwas beÿ dießer Sach Zu anden hätten, Indeme die Verwittibte Beausirin ohne Mghh. permission die helffte dießer behaußung ahne Cercello so kein burger Verakufft, allein weÿllen der Platz worauff dieße behaußung stehet H Beausire vndt gedachtem Cercello Von H. Tarade dem Ingenieur de cette province außgesteckt worden Vndt sele gegendt eigentlich Vor die Frantzoßen Vmb andorten häußer Zu bawen destinirt, so Vermeine Er nicht daß mann sich dießer Sach wegen einige difficultäten einlaßen solte, sondern mit gebettener Permission willfahren doch daß die Verschreibung in allheßiger Contract stuben sub Clausulis ordinarÿs Vorgenommen werdten solte.
Erk. wirdt mit gebettener permission willfahrt, vnd soll die Verschreibung in præsenttia Vorgedachter Hh. als Depp: in allhießiger Contract stub sub Clausulis assuetis vorgenommen werdten.

Martin Sarcelle vend la maison au manant Jean Gervais Delay dit Petitjean moyennant 2 225 livres tournois soit 556 livres strasbourgeoises

1702 (19. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 518
(556) Sr Martin Cercallo entrepreneur aux fortifications de Strasbourg, auec permission du Magistrat de cette ville suiuant la sentence rendue de Messrs. les vingt uns le 16 du présent mois (si fr martin carselo)
à Jean Geruay Delay dit petit Jean manant de cette ville (signé) peti jean de Lay
une maison toute entiere auec le jardin joignant toutes ses appartenances et dependances sçituée sur l’esplanade de la dte. ville vis à vis des Capucins, faisant le coin des maisons sur la dte. esplanade et façe à la Citadelle, pour tout franche libre et alloyale à a reserue de ce que la ville a droit de demander pour la rente fonçiere qui n’est pas encore reglée – pour 2225 livres tournois

Jean Gervais Delay dit Petitjean hypothèque aussitôt la maison au profit du traiteur Jacques Vanesme

1702 (19. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 519-v
Jean Geruan Delay dt. petit Jean comme cy dessus
Sr Jacques Vanesme traitteur au lyon d’or rue Kieffer gaß, 1293 livres tournois pour payer le prix d’achat de la maison cy dessus
hypothèque specialement la maison comme dessus avec toutes ses dependances et appartenances

Originaire de Valence en Dauphiné, le cuisinier Jean Gervais de Laye épouse Marie Gall, native de Sarrebourg
Mariage, Saint-Etienne (cath.) 4. octobris 1695, Joannes Geruasius de Laÿe Coquus, Valentinensis delphinas et honesta filia Maria Gall Sarburgensis (signé) peti jean de Lay, +

Marie Gall femme du manant Jean Gervais Delay dit Petitjean, aubergiste à la Gerbe d’Or, meurt en décembre 1727 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 979 livres

1729 (30.3.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 102) n° 863
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsamen frauen Mariæ gebohrner Gallin des Ehrengeachten Hrn. Jean Geruay Delais dit Petit Jean Würths zur guldenen Garb (gegen der Hn Capuciner Kirch herüber) und Schirmbs Verwanthen allhier gewesenen ehelicher haußfrauen seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1729. – nachdeme dieselbe bereits en 12.ten Dec: 1727 dieses irrdische mit dem ewigen verwechselt, Zeitlichen hinder sichverlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren frauen Margarethæ gebohrner Delais Hn Joseph Gueraut Entreprenneur des fortifications du Roy ihren Eheliebsten so dermalen in der Kindbett begriffen und dahero abwesend gewesen ingleichem Hn François Delais, ledigen Würths so persönlich dem geschäfft beÿgewohnt und dann H. Bernard Delais ledigen Schloßer, dermahlen Zu Paris sich auffhaltend, aller dreÿ der Verstorbenen seel. mit ob vermeldtem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter tochter und Söhne und ab intestato zu gleicgen antheilen Verlaßene Erben inventirt – So beschehen in Straßb. i, fernerer gegenwarth des Wohl Ehren Vesten, großachtbahre, und Weißen Hn Joh: Jacob Spielmanns vornehmen Apotheckers v. obehrenged. Kl. Raths jetzmaligen wohlmeritirten Assesoris als auß deßelben mittel nomine der frembden und abwesenden Erben hierzu in specie deputirten Hn auff Mittwoch den 30. Martÿ 1729

Bericht wegen dieser Verlaßenschafft. Wie der Wittiber hiebeÿ berichtete so hat derselbe mits einer Verstorbenen Ehefrauen weder beÿ dere Verheurathung eine Eheberedung noch in wehrender Ehe eine letzten Willens Disposition auffgerichtet (…)
In einer allhier Zu Straßburg a l’Esplanade gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt
In der Cammer A, Auff der bühn, In der Magd Cammer, In der obern Stuben, In der obern Stuben Camme, rIn dem untern Gemach, In der Kuchen, In der Wohnstuben, In der hindern undern Stuben, In des officier gemach
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine behaußung, hoffstatt, höfflin und gärthlein mit allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg und der Vorstatt Krautenau auff deren Esplanade beÿ denen so genandten rothen häußlein, einseith neben H. Bortaille dem Weißbecken, anderseith neben gemeiner Statt Allmend, so über abzug 15. ß welche man gemeiner Statt Pfenningthurn Jährlichen auff Joh. Bapt: ane Allmend Zinß Zureichen schuldig freÿ ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben schrifftlichen Abschatzung Vom 8. Aprilis 1729. ohne einige beschwerde angeschlagen pro 1500 fl. oder 750. lb.
Wann aber davon weggerechnet wird obangeregte 15. ß bodenzinß Zu doppeltem Capital ohnvorgreifflichen gerechnet antreffend 30. lb. So restirt ane obigem Anschlag außzuwerffen 720. lb. Wie der Wittiber dieses hauß wehrender seiner Ehe von Sier Martin Cercelo Entreprenneur aux fortifications allhier ane sich erkaufft, weißet j. frantzösischer pergament. Kauffbrieff mit gemeiner Statt anhang. Canc. Contract Ins. verwahret datirt den 19. Dec. 1702.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 161, Sa. Wein und Vaß 18 Sa. Silber geschirrs und geschmeid 19, Sa. goldenen Ring 3, Sa. Eigenthumbs ane ei ner behaußung 720, Sa. Schuld 3, Summa summarum 979 lb

Sépulture, Saint-Etienne (cath.)
1727, 10 decembris, mortua est Anna Maria Gall conjux Joannis delay dicti petit Jean Cauponis civis argentiensis, ætatis suæ quinquaginta et octo annorum, præsentibus testibus viduo ejus, Jacobo Wannem et francisco delay filio defunctæ (signé) Jan de Lay, francois de laÿ

Jean de Lay dit Petit Jean fit son testament (voir l’inventaire ci-dessous)
1729 (21 août), Not. Humbourg (6 E 41, 47)
Testament – Jean de Lay dit Petit Jean Manancier et Cabaretier à l’enseigne de la Gerbe d’or

Jean Gervais Delay dit Petitjean meurt quelques mois après que l’inventaire de sa femme a été dressé. L’actif de la succession s’élève à 995 livres, le passif à 76 livres.

1729 (13. 7.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 102) n° 864
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten Hn. Jean Gernay De Lais dit Petit Jean gewesenen Würths Zur goldenen Garb und Schirmbs Verwanthen allhier seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1729 – nach seinem den (-) nechst Verwichenen Monats Aug. aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen hind. sich Verlaßen – So beschehen Zu Straßburg auff Dienstag den 13. Sept. aô. 1729.
Der Verstorbene hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Frau Margaretham Gueraut gebohr. Delais, herrn Joseph Gueraut Entreprenneur Eheliebste, so persönlich hierbeÿ zugegen, Ihr Eheherr aber abwesend geweßen
2. Herrn François Delais, den Wüth Zum Goldenen Creutz und burgern allhier Zu Straßburg so seine stelle hiebeÿ selbsten Vertretten, und dann
3. Herr Bernard Delais, den ledigen Schloßer, so abwesend und sich dermalen Zu Paris auffhaltet, Alle 3. des abgeleibten mit weÿl. fr. Mariæ Delais gebohrner Gallin seiner gewesenen ehelichen haußwürthin, auch seel. ehelich erzeugte frau tochter und beede Söhne und ab intestato Zu 3. gleichen Antheilen Verlaßene Erben. Und ist im nahmen der ohnverburgerten Fr. tochter wie auch des noch ledigen abwesenden jüngern ohnverburgerten Sohns hiebeÿ erschienen S. T. Herr Johann Georg Schnöringer mehr Ehrengemeltnen Kleinen Raths beÿsitzer wohlmeritirter Assessore als auß deßen Mittel, Krafft extractus Memorialis Vom 27. aug. jüngsthin Zu diesem Geschäfft in specie abgeordneter herr

Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine behaußung, hoffstatt, höfflin v. gärthl. mit allen übrigen deroselben gebäuen, begriffen, weith. rechten, zugehörd. v. gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßburg und der Vorstatt Krautenau, auff deren Esplanade beÿ denen so genandten rothen häuß. einseit neben H. Portaille dem Weißbecken anderseit neben gemeiner Statt Allmend, so nach abzug 15. ß welche man gemeiner Statt Pfenningthurn Jährl. auff Joh. Bapt: ane Allmend Zinß Zureichen schuldig freÿ ledig u. eigen und beÿ eigangs gedachter Fr. Mariæ Delais gebohrner Gallin des Verstorbenen gewesener Ehewüthin seel. Verlaßenschafft Inventation, durch (die Werckmeistere) den 8. Aprilis 1729. ohne einige beschwerde angeschlagen worbeÿ es auch dermalen ohnpræjudicirlich Zulaßen beliebet worden, nemlich pro 1500 fl. oder 750. lb. d
Wann aber davon weggerechnet werd. obangeregte 15. ß bodenzinß Zu doppeltem Capital außwerffend 30. lb. Restirt ane obigem Anschlag annoch außzuwerffen 720. lb. Wie der Verstorbene dieses hauß in geführter Ehe von Martin Cercelo Entreprenneur aux fortifications allhier ane sich erkaufft weißet j. frantzösisch pergam. Kauffbrieff mit gemeiner Statt anhang. Canc. Contract Ins. verwahret dat. den 19. Decemb. aô 1702.
In einer allhier Zu Straßburg a l’Esplanade beÿ denen rothen häüßlein gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 213, Sa. Lährer Vaß und Wein 8 Sa. Silber geschirrs und geschmeids 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 720, Sa. Schuld 3, Summa summarum 995 lb – Schulden 76, Nach deren Abzug 919 lb
(Testament) Au nom de Dieu, Aujourd’hui 21° aoust 1729 (…) fut present le Sœur Jean de Lay dit petit Jean manancier et Cabaretier à L’enseigne de la Gererbe d’or en cette ville sur l’Esplanade, lequel gisant dans son Lit malade dans une Chambre à droite du grand Poesle au premier étage de la maison prenant jour vers les RR. PP. Capucins toutesfois de Mémoire, jugement et etendement – Humbourg

Lors de la liquidation (non conservée, voir plus bas la vente passée en 1733), les héritiers cèdent le 8 février 1731 leurs parts de maison à leur frère et cohéritier Jean François Delay qui est devebu bourgeois le 20 avril 1729

1729, 3° Livre de bourgeoisie p. 1371
Jean François delay d. leedige würth allhier, erhalt d. br. umb die tertz d. neüen bs. will beÿ E. E. Zunfft d. freÿb. dienen, Jur. den 20.ten ap. 1729.

Cabaretier et cuisinier, Jean François Delay devient tributaire chez les Fribourgeois le 31 mai
1729 (31.5.), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 91-v) (4.te Gericht) Dienstags den 31.ten Maÿ 1729 – Neuz.
Jean François Delait der Ledige Würth und Koch, Jean Delaiy des Würths à la Gerbe d’or und schirmers allhier ehelicher sohn, so vermög prod. burger Urkund de ddato 20. Apr: 1729. das burger Recht allhier und dann von Gn. Eh.. denen XV. den Schanck Zum guldenen Creutz erhalten bittet Ine Leibzünfftig zu recipiren.
Erkandt, derßelbe wird gegen Erlag der ordinari Gebühr der 6 lb 10 ß und 4 ß protocoll geldt alß Leibzünfftig angenommen, dedit ef jur. auff die ordnung (dt 6 lb 10 ß d)

Jean François Delay épouse en 1729 Marie Gertrude Lambert, fille du cantinier de la Citadelle : contrat de mariage, proclamation (les registres correspondants de la Citadelle manquent)
1729 (19.4.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 984)
Mariage du 19 avril 1729 – furent present Sieur François de Lay bourgeois de Strasbourg fils majeur du Sieur Jean de Lay Traitteur Manant de cette ville y demeurant sur l’Esplanade paroisse St Etienne et de deffunte Damlle Marie Simonne Gall ses pere et mere (…)
Et le Sieur Eloy Lambert Bourgeois de la Citadelle de cette ville Cantinier de Messieurs les Magistrats de cette ville et Damoiselle Marguerite Gregoire son Epouse demeurants en lad. Citadelle agissant et stipulants pour Demoiselle Marie Gertrude Lambert leur fille mineurea ce presente pour elle et en son nom et de son consentement D’autre part (…) de la part de laditte Demoiselle Marie Gertrude Lambert du Sieur Etienne Gregoire marchand Brasseur demeurant en laditte Citadelle son oncle maternel – Fait, leu et passé en la Citadelle de Strasbourg l’an 1729 le 19° Auril

Proclamation, Saint-Etienne (cath. f° 15)
Anno Domini 1729 die 2. Mensis Maÿ duabus proclamationibus (accedente legitima dispensatione unius) in nostra Ecclesia factis, nullo detecto impedimento Franciscum Delay filium Joannis Delay dicti petit Jean Ciuis et Cauponis parochanum nostrum dimisi ad R. P. Arnoldum Klein Superiorem et Parochum in Arce Argentinensi, quatenus per eum Mantimonio Jungi valeat cum Maria Gertrude Lamberd filia Eloisÿ Lamberd Cuis et Cauponis in eadem arce, ex dicta parochia ad Stum Ludovicum (i 16)

Le manant François Guerin cotise à la tribu des Fribourgeois pour pouvoir exploiter l’auberge à la Gerbe d’Or

1729, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 97-v – 7.te Gericht) Dienstags den 22.ten Novembris A° 1729 – Neu Zünfftiger Zud.
François Guerin der Schirms Verwanthe allhier so von Gn. Herren denen XV. den Schanck à la Gerbe d’or erhalten, bittet Ihne dißorts alß Zudiener Zu recipiren.
Erkandt, derselbe wird hiemit solchergestalten angenommen, doch daß er interim 2 lb 14 ß d Zunfft gebühr erlegen Jährlichen 6 ß ahne Stubengeldt abrichten, fürdersambst burger allhier Zu werden, alles Ernstes, trachten, quô facto nicht nur allein die ordinarÿ Gebühr, nebst der Dispensation wegen nicht erlernter Würthschafft /:Jedoch über Abzug obiger bezahlter 2 lb 14 ß d:/ ohnumbgänglichen abzuführen schuldig und Verkunden seÿn solle. ded: et prom:

Marie Gertrude Lambert meurt en délaissant une fille qui meurt peu après, de sorte que que le veuf est seul héritier. L’inventaire est dressé dans l’auberge au Louvre rue de la Lanterne. L’auberge à la Gerbe d’Or est estimée à la valeur portée à l’inventaire ci-dessus. La masse propre à l’héritière de 191 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 006 livres, le passif à 1 089 livres.

1732 (11.6.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 6) n° 100
Inventarium über Weÿl. Fr: Mariæ Gertrudæ gebohrener Lambert Hn. Jean François Delait, deß würthß au Louvre und burgers Zu Straßburg gew. ehelich Haußfr. seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1732. – nach ihrem den 3. deß Monats Januarÿ dießes fürwährend. 1732: Jahrs genommenen tödlichen hintritt allhier Zeitlich Verlaßen. welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß hinterbliebenen Wittibers erstgedacht alß auch deß Ehrsamen und bescheidenen Mr Johann Bastasji Ridten, deß Hueffschmidts auch burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogten Margarethæ, der seelig Verstorbenen Fr. mit ihrem hinterlaßenen Wittiber erziehlten Kindtes und weilen Margar: Gertruda Delait nach seiner Mutter gestorben, mithin von deßen Vatter dem dißortß Wittiben geerbt worden ab intestato einzigen Erbens – So beschehen allhier Zu Straßburg den 11.t deß Monats Junii A° Dni 1732 et seq.

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Herren Stub gelegenen das würths hauß au Louvre genandter in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung, alß volget befunden,
Ahne Holtz undt Schreinwerck, Inn der underen od. Gast Stuben, Inn dem Nebens Stübel, Inn der Langen Cammin Camr. Inn der Kuchen, Inn dem Kln. Stübel beÿ d. Küchen, In dem Nebens Cämmerlein, In der Cammer auff dieß Gaß auff dem erstern Stock, In der großenStub in d. Hoff, Inn dem Kl. Stübel beÿ der Kuchen, Inn der Camin Cammer auff d. erstern vordern Stock, In dem Nebens Stübl. in d. Hoff, Inn der Zu Camin Cammer auff d. Gang, In der 2.ten Camin Cammer auff dem Gang, In der 2. Camin Cammer auff d. Gang, In der 3.ten Cammer auff d. Gang, Inn der undern Stuben im Hoff, Im Keller
(f° 8) Eÿgenthumb ahne einer Behaußung so deß wittibers ohnverändert. Eine Behaußung Hoffstatt Höfflein Gärthlein, das Würthß hauß zur Guldenen Garb genandt, mit allen überigen deroselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten, so gelegen allhier zu Straßburg undt deren Vorstatt Krauttenau auff dem Esplanade beÿ denen so genanndt. rothen Häußeren, einseith neben Hn Portaille dem Weißbeckhen, anderseith neben gemeiner Statt Allmendt, so über Abzug 15 Schilling Pfenn. welche man gemeiner Statt Pfenningthurn auff Sti Johannis Baptista Jährlichen ahne Allmendt Zinnß zu reichen schuldig, freÿ ledig undt eÿgen, Welche behaußung durch (die Werckmeistere) auff absterben Fr. Mariæ Delait gebohrner Gall, deß wittibers Mutter seel. in A° 1729, durch E. E Kl. r. damahlig. H. Act. weilen selbe ohnverburgert ware, vorgenommener Verlaßenschafft Inventat. vermög droselben außgestellten und in ermeldtem Verl. Invent: fol. 41.a allegirten Abschatzung Scheins vom 8. Apr. 1729 ohne einige beschwährde angeschlagen und dermahlen auch beÿ ermeldtem Anschlag gelaß. word. so ist 1500 fl. oder 750 lb. Solchemnach hiervon wegzurechnen und abzuziehen obvermeldte Allmend Zinß so zu doppeltem Capital ohnvorgreifflichen gerechnet antreffen Nemblich 30 lb, Über abzug derer restiret ahne obigem Anschlag der 750 lb so dißorhß in Außwurff Zu bringen mit 720 lb. Über dieße behaußung aber so deren Wittiber auff Absterben weÿl. H. Jean Gernay Delais dit Petit Jean geweßenen Würths zur guldenen Garben und Schirms verwanthen allhier, sein Wittibers seel. Von deßelben überigen zweÿen Geschwüsterden in der dem 8. febr. 1731: deßhalben vorgenommener Steigerung eÿgenthümlich alß meistbietenden (perge fol. 10-b) überlaßen worden Meldet ein frantzösischer Pergamentener Kauffbrieff mit gemeiner Statt anhangendem Cantzleÿ Contract Innsiegel verwahret datirt den 19. Dec. 1702, so dermahlen mit Lit. A. marquiret worden
Bericht Zu gegenwärtiger Inventur gehörig. Nach deme der Wittiber auff geschehenes befragen die Nachricht erstattet und declariret, Welchergestalten kein Inventarium auffgerichtet Worden, So hat man obwohlen deß Kindts und einzigen Erbens geschworner Vogt Lt Bastasius Ridt, der huffschmidt und burger allhier in Straßburg auff die Theilbare Verlaßenschafft renunciret (…)
Des Kindts und Erben ohnveränderte Vermögen, Sa. hausraths 31, helffte der Kleÿdung 15 lb, helffte der Schulden 175 lb, Summa summarum 191 lb
Solchemnach Wirdt auch die überige Verlaßenschafft Krafft deß berichts unter dem Titul alß Theilbahr beschrieben, Sa. hausraths 171 lb, Sa. Wein und bezahlten Umbgeldt 24 lb, Sa. Silbergeschirrs 28 lb, Sa. Goldenen Ring 1 lb, Sa. Eigenthum ahne einer behaußung 72, Sa. der Schulden 60 lb, Summa summarum 1006 lb, Schulden 1089, übertrifft umb 82 lb – Conclusio finalis 108 lb
Copia der Ehe Pacten (…) Fait, leu et passé en la Citadelle de Strasbourg l’an 1729 le 19° Auril – Lhanneur Notaire

Les héritiers cédent leurs parts de maison à leur cohéritier François Delay par acte passé à la Chambre des Contrats

1733 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 296-v
weÿl. Jean Geruay de Lais dit Petit Jean Gastgebers zur guldenen Garb und schirmers mit auch weÿl. Maria geb. Gallin hinterlassene Kinder Fr. Margaretha geb. Delais Joseph Guerant des Entrepreneur der Königl. Fortificationnen eheliebstin, Ferner Bernard Delais lediger und seiner Versicherung gemäß mehrjährig und ohnbevögtigter Schloßer
ihres bruders und Miterben ahne elterlichen Verlassenschafft François Delais des gastgebers
zween dritten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung höflein, gärttlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Krauttenau auff der Esplanade beÿ denen sogenannten Rothen häußern gegen dem Capuciner Closter über, einseit ist ein eck am Allmend anderseit neben Pierre Gasq dit Portail dem weißbecken hinten mit dem Gartten auf H. Carl Heintz auch weißbecken, zur guldenen Garb genannt – davon gibt man auff Johann Baptistæ hiesigen Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane allmend zinß, als ein am 9. feb. 1731 vorgenommenen freÿwilligen und außer gerichtlichen Versteigerung, um 1700 pfund

Jean François Delay quitte l’auberge au Louvre pour exploiter celle à la Gerbe d’Or qui lui appartient. François Guerion quitte la Gerbe d’Or pour celle à la Ville de Belfort.

1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
(p. 110.) Sambstag den 26. Februarÿ 1735.Gug nôe Jean François de Lay burgers undt bißherig. Gastgebers au Louvre welcher das Würths hauß Zur goldenen Garben alß sein eigenthumb beziehen will, bitt Ihne mit dem Weinschanck daselbst gn. Zu gratificiren. Erkandt Willfahrt
Gug nôe François Quirin, Schirmers und bißherig. Würths Zur goldenen Garben, welcher die Gastherberg à la Ville de Befort auff der Esplanade bestanden, bitt ihme mit dem weinschanck daselbst gn. zu willfahren. Erk. Willfahrt.

François Delay se remarie avec Marie Françoise Werner, fille de traiteur : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia (…) der Heuraths Verschreibung – furent presens le Sr François Delay, Bourgeois et traiteur à La Gerbe d’or vis à vis les Reverends Peres Capucins de cette ville, veuf de Dlle Marie Gertrude Lambert faisant et stipulant pour lui et en son nom d’une part, Et le Sr Jean Werner Garde de Tres haut et Tres puist. Seigneur Monseigneur le Mareschal du Bourg comme aussi bourgeois et Traiteur aux trois Trompettes au quartier de St Nicolas de cette ville, stipulant pour Dlle Marie Françoise Werner sa fille issue de feue Dlle Marie Eve Kaiser sa première femme aussiprest. d’autre part – du consentement du Sr Eloy Lambert traitteur à St Lambert à la Citadelle de cette ville Pere de lad. sa première épouse – Fait lu et passé aud. Strasbourg le 16 jour du mois d’aoust 1736 – Jean Christophe Fingado, notaire juré

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 103-v)
Hodie 28 die Augusti anni 1736 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Franciscis Delaÿ viduus defunctæ mariæ Gertrudis Lambert caupo ad auream margitem et hoesta virgo Francisca Werner filia joannis Werner stipatoris domini marechalli et cauponis trium buccinatorum et Euæ Kaisser conjugus leditimæ ambo in hac parochiâ commorantes (signé) f. De Laÿ, francoisce verner (i 109)

Les Quinze refusent d’accorder à Jean François Delay un deuxième débit de boissons pour les ouvriers occupés aux travaux du Rhin
1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
(p.. 69) Sambstag d. 7. Febr. 1739. – Gug nôe Jean François delay burgers und Wirth zur Guldenen garben wie auch commis beÿ der Königl. Arbeit am Rhein bitt umb gn. permission neben seinem Wirthschanck allhier auch Wein an dem Rhein denen arbeitern außschencken Zu dörffen. Erk. abgewiesen.

Le conseil des Fribourgeois inflige à Jean François Delay qui est venu trop tôt à une réunion une amende pour avoir tenu des propos vifs au prévôt de la tribu
1747, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 342) 1.te Gericht de 1747. Donnerstags den 9.ten Febr. A° 1747.
Jean François Delait, der Garben: Würth undt Es En Gerichts demahliger Beÿsitzer, ist dato weilen er Zu früh gekommen, und ahne statt einer geziemenden Verantworthung mit unziemlichen undt hitzigen Worthen herauß gefahren, alßo daß er, Sein an S T dem Hochgebiethenden Herrn Oberherrn undt Einem Ehrsahmen Gericht schuldigen respect vergeßen in 2 lb Straff condemnirt worden.

Jean François Delay meurt en 1770 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 454 livres, celle des héritiers à 225 livres. L’actif de la communauté s’élève à 843 livres, le passif à 952 livres.

1770 (28.5.), Not. Anrich (6 E 41, 1499) n° 87
Inventarium über Weiland des wohl Ehren: und vorgeachten Herrn Johann Frantz Delay geweßenen burgers und gastgebers zur goldenen Garb auch Exsenatoris allhier Zu Straßburg nunmehro seeeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1770. – nach seinem Montags den 19. Februarÿ dießes jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen, Erfordern und begehren der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariæ Franciscæ Delay gebohrner Wernerin der hinterbliebenen Frau Wwttib, so von Hrn Johann Michael Meÿer dem hiesigen burger und Maurermeister verbeÿstandet – So geschehen Zu Straßburg auf Montag den 28.ten Monaths tag Maÿ 1770.
Der abgelebte seelig hat ab intestato zu seinen wahren Erben Verlaßen seine Vier hernach benamßte mit eingangs ernannter deßen zurückgelaßener Fraun Wittib erzeugte Kinder mit Nahmen und 1.mo Frau Margaretham Franciscam Deneria geborne Delay, Herrn Jean Antoine Deneria des Lieutenant dans la Legion de St Victor Ehegattin, welche unter dießes ihres Ehemanns assistentz Zugegen, und weilen dieselbe hier ohnverburgert, alß hat noch ferner mit und beneben deroselben dießem Geschäfft abgewartet Herr Philipp Jacob Baldner Es. En. Kleinen raths wohlvedienter beÿsitzer, alß aus Ehrengedachten Kleinen Raths Mittel hierzu abgeordnet, 2.du Jungfrau Mariam Annam Delay, so zwar mehrjährig aber von hier abwesend, 3° Hen Johann Frantz Delay den ledigen und der Wirtheÿ erfahrnen Koch so 24 Jahr alt und gegenwärtig, 4.° Jungfrau Mariam Sabinam Delay ihres alters 20 Jahr und auch Zugegen, Letzterer dreÿen geordneter und Vogt und respective Curator ist Herr Jacob Modelmeÿer der frantzösische Beck und burger allhier, welcher dießem geschäfft Von anfang biß Zu End abwartend seiner Curanden interresse wohl besorgte.

Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangen unveränderten Guths. Nach Außweiß hernach allegirten documenten (…) So dann Vermög einer über weiland Herrn Johannes Werners des gewesenen catholischen Waisenvatters dißortiger fraun Wittib abgelebten Herrn Vatters seel. Verlaßenschafft Von mir Notarion den 31. ten Januarÿ 1765. Vorgenommen
Eigenthum ane einer behausung. (E.) Nemlich eine behausung, höfflein, gärtlein und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier in der Vorstatt Krauttenau auf der Esplanade beÿ den sogenannten rothen Häusern gegen dem Capuciner Closter über, die gast herrberg zur goldenen garb genannt, 1. s. ist ein Eck am Allmend, 2. s. n. Joh. Daniel Keck dem Weißbecken hinten auf. Hrn Schützenberger den biersieder stoßend, so außer dem hernach passivé eingetragenen darauff hafftenden Capital gegen männiglichen freÿ, ledig eigen und Vermög einer beÿ dießem Concept sich befindlichen Abschatzung de dato 23.ten Maÿ 1770, Von Hrn Huber dem Werckmeister des Zimmerhoffs æstimirt worden für und um 1200 fl. od. 600 lb. Über das Eigenthum Vorstehender behaußung meldet ein von Herrn Notario Marbach den 11. Junÿ 1732 über des abgelebten seel. ersterer Ehefrau fraun Maria Gertrud geborner Lambert Verlaßenschaft errichteten Inventarium wie auch ein pergamentener in hiesiger C. C. Stub gefertigter Kauffbrieff de dato 7. junÿ 1733.
– Abschatzung Vom 23.ten Maÿ 1770. Auff begehren Weil. H. Rather Dele ist eine gastherberg alhir in der Statt Straßburg beÿ Den grosen Capucinern gelegen Einseites Neben N. N. Klein dem giembler ander seites ein Eck auff das Allment und hienden auff Mäister Keck Dem Weisbecken stosent gelegen solche behausung besteht in einer gast stuben, Ferner in zweÿ stuben, eine Kuch und Ettliche Kammern wie auch ein gardten heislein War jber die dach Stuhl mit breitziglein belegt, hat auch ein getrembten Käller hoff und brunen. Von ins Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Mäister nach Vorher geschehner besichtigung mit Aller jhrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden vor und Umb Zwelff Hundert Gulden, [unterzeichnet] Huber
Rubricarum Ordo. Copia (…) der Heuraths Verschreibung (…) Fait lu et passé aud. Strasbourg le 16 jour du mois d’aoust 1736 – Jean Christophe Fingado, notaire juré
Copia des von dem Verstorbenen seelig vor mir Notario und Gezeugen den 30. Januarÿ. 1769 errichteten Codicillj nuncupativi – zu sich in der von ihme eigenthümlich bewohenen Gast behausung Zur goldenen Garb gegen den großen Capucinern hinüber berufen laßen (…) in der Obern Stub zweÿen Creutzstock fenstern auf den Platz gelegen den großen Capucineren über und mit dreÿen anderen Creutzstock fenstern auf die Gaß beÿ denen rothen Häußern genannt außehend, zwar etwas kranck und schwachen Leibes, jedoch gehend und stehend
Der hinterbliebenen Wittib ohnverändertes Vermögen, Sa. goldenen Rings 1 lb, Sa. der schuld 150 lb, Ergäntzung 303 lb, Summa summarum 454 lb
Dießemnach wird auch der Kinder und Erben ohnverändert Vermögen beschrieben, Eigenthum ane einer behausung 600 lb, Ergäntzung. So ist zuwißen, daß der abgelebte seelig nachdeme er Vorhin in die fünffhalben Jahr als Wittiber eine haußhaltung geführt hatten sich in Anno 736. mit der dißorts hinterbliebenen Wittib Verheurathet und dazumal über deßen zugebrachte Nahrung der Wittib außag nach Kein Inventarium habe errichten laßen, derowegen man genöthiget ware um Ersuchung deßen Zugebrachten guths das über deßen ersterer Ehefrauen seel. fraun Maria Gertrud gebohrner Lambert Verlaßenschafft in anno 1732. Von Hrn Notario Philipp Jacob Marbach errichtete Inventarium Zur hand Zu nehmen (…) den 7. Junÿ 1770.
Schulden aus der Erben ohnveränderter Nahrung zu bezahlend 825, In Compensatione 225 lb
Endlichen wird auch die gemein und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 327 lb, Sa. des Weins und leeren Faß 261 lb, Sa. des Silbers 79 lb, Sa. der Schulden 175 lb, Summa summarum 843 lb – Schulden 952 lb, theilbar passiv onus 109 lb – Endliches passiv onus loco der stall summa 125 lb

(Fils du précédent) Jean François Delay est autorisé à exploiter l’auberge à le Gerbe d’Or de feu son père

1770, Protocole des Quinze (2 R 181, Rapiarium)
(p. 43) Sambstags de, 23. Junii 1770
Claus jun: nôe Jean François Delait des ledigen gastgebers dieser ist willen seines Verstorbenen H. Vaters Würthshauß Zur goldenen garb häußlich zu tretten b. ihme mit dem weinschanck alda gdg. Zu Wilfahren sich auf mitgehendes attestatum beziehend

Marie Françoise Werner hypothèque la maison au profit de Marie Anne Schaumas, veuve du Quinze François Antoine Denner

1771 (23.11.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 515-v
Fr. Maria Franzisca Delay geb. Wernerin weÿl. H. Johann Franz Delay gewesten gastgebers zum goldenen Garb zurückgelassene wittib beÿständlich H. Johann Baptist Anrig Notarii publici ac jurati
in gegensein De Mariæ Annæ geb. Chaumas ST. H. XV. Franz Antoni Denner hinterlassenen wittib – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis in der Vorstadt Krautenau auff der Esplanade beÿ den sogenannten rothen häußern gegen dem Capuciner closter über gelegen so die goldene Garb genannte gastbehausung, welche außer ihren kindern darauff hafftende den legitima paternae dießfalls mehrern derselbe schon gäntzlich außgewießen

Marie Françoise Werner hypothèque la maison au profit du gainier Daniel André Unselt

1775 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 348-v
Fr. Maria Franziska Delay geb. Wernerin weÿl. H. Johann Franz Delay des gastgebers zur goldenen Garb wittib beÿständlich Johann Philipp Goll des altgewänders
in gegensein H. Daniel Andreas Unßelt des säcklers – schuldig seÿe 300 gulden
unterpfand, die zur goldenen Garb geschildete gastbehausung zu Straßburg dero vorstatt Krautenau auf der espalnade beÿ denen sogenannten Rothen häußern gegen dem Capuciner closter über

Marie Françoise Werner loue l’auberge à Marie Catherine Hoffmann veuve d’Amand Louis Sancé

1776 (24. 7.br), Not. Anrich (6 E 41, 1519) n° 143
frau Maria Francisca Delay geb. Wernerin weÿl. hrn Johann Frantz Delay Gastgebers zur goldenen Garb auch Exsenatoris dahier Wittib beÿständlich hrn Johann Frantz Delay des burgers und Kochs allhier ihres Sohns ane einem
so dann frau Maria Catharina Cense geb. Hoffmännin weÿl. Hrn Amand Louis Cense geweßenen burgers und Gastgebers dahier zurückgelaßene Wittib Von hrn Andreäs Hoffmann Gastgeber hieselbsten ihrem bruder Verbeÿstandet am adnern theil
auf 3 nacheinander folgenden jahren so auf Michaelis dießen Jahrs ihren anfang nehmen ihre in besagte Statt gelegene behaußung samt höfflein und gärtlein mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und Gerechtigkeiten in der Vorstatt Krautenau auf der Esplanade beÿ den sogenannten rothen häußern gegen dem Capuciner Closter über, die Gastherberg zur goldenen Garb genannt, um die selbige zu bewohnen und die Würtheÿ darinn treiben zu können, mit Außnahm jedoch der untern hinterstueb an dem Eingang der daran gelegenen Kleinen Kuchen und der darüber sich befindlichen zweÿen Kammeren so sich die frau Verlehnerin expreße Vorbehalten behalten will – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 gulden

Les Quinze autorisent Catherine Sancé à quitter l’auberge au Chasseur vert pour celle à la Gerbe d’or

1776, Protocole des Quinze (2 R 187)
(p. 456) Sambstags den 28.ten Septembris 1776
Idem [Wilhelm] nomine frauen Catharinä Samsin der Wirths wittib, diese hat bisher zum grünen Jäger gewirthet, dermalen aber ist sie willens die guldene garb zu miethen, bitt ihro mit dem weinschanck dahin gnädig zu willfahren und setzt.
Erkandt, wird der Implorantin mit dem gebettenen weinschanck auf das wirths hauß zur guldenen garb nach ordnung willfahrt.

Marie Françoise Werner loue l’auberge à la Gerbe d’or au cabaretier Jean Frédéric Barbenes

1779 (23.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 173) n° 46
Bail – De Françoise Werner veuve de François Delay exsenateur de cette ville assitée de Me Gaspard Felix Lex licencié ez loix
au Sr Jean Frédéric Barbenes Cabaretier
le cabaret a elle appartenant en cette ville près des Grands Capucins ou pend pour enseigne la Gerbe d’or, ensemble le jardin attenant a ladite maison sans en rien excepter ny reserver si ce n’est un poel au rez de chaussée et cuisine y attenant une place pour y loger son bois et une autre au grenier pour y placer ses coffres et armoires – pour de 3 années consécutives à commencer à la Notre Dame de mars prochaine, moyennant un loyer annuel de 372 livres

Les Quinze autorisent Jean Frédéric Barbenes à exploiter l’auberge à la Gerbe d’or

1779, Protocole des Quinze (2 R 189)
(p. 159) Sambstags den 27. Martii 1779
Idem [Wilhelm] nomine Johann Friderich Barbenes des burgers und wurths dieser ist willens die Wirth behaußung zur goldenen Garb Zu beziehen, bitt ihme mit dem Weinschanck dahin gnädig Zu willfahren und setzt.
Erkandt, wird Imploranten mit gebettenem weinschanck auf das Wirths hauß zur guldenen garb nach ordnung willfahrt.

Marie Françoise Werner loue l’auberge à la Gerbe d’or à Henri Guillaume Sébastien

1782 (13.5.), Not. Lacombe (6 E 41, 186) n° 21
Françoise Werner veuve du Sr François Delay aubergiste assitée de Mre Caspar Felix Lex avocat, bail de 3 années qui commencent à la St Jean prochaine
à Henri Guillaume Sébastien
le cabarret ou pend pour enseigne la Gerbe d’Or prêt des Grands Capucins de cette ville appartenant à la bailleuse, à l’exception d’une chambre donnante sur le devant qu’elle occupe présentement ainsy que l’usage qu’elle se réserve de la Buanderie pour cuire et faire la lesive – moyennant un loyer annuel de 350 livres

Les Quinze autorisent Henri Guillaume Sébastien à quitter l’auberge du poêle des Boulangers pour celle à la Gerbe d’or

1782, Protocole des Quinze (2 R 192)
(p. 228) Sambstags den 6. Julii 1782
Osterrieth nomine Heinrich Wilhelm Sebastian des hiesigen burgers und wirths dieser bitt ihme einen bisherigen weinschanck von der Becker stub in das wrths haus zur goldenen Garb verlegen Zu dörfen Gnädig Zu erlauben und setzt.
Erkandt, nach ordnung willfahrt.

Henri Guillaume Sébastien fait vendre des meubles
1783 (12.6.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 635) n° 180
Donnerstag den Zwölfften Juny 1783. sind auf Ansuchen Herrn Heinrich Wilhelm Sebastian Gastgebers zur goldenen Garb und burgers allhier hernach beschriebene ihme behörig gewesene Effecten durch Herrn Frantz Bernard dem geschwornen Käufler offentlich versteigert und von mir Notario verzeichnet worden

Marie Françoise Werner loue l’auberge à la Gerbe d’or au cabaretier Jean Samuel Rapp

1783 (11.7.), Not. Lacombe (6 E 41, 191) n° 37
Bail – Françoise Werner veuve du Sr François Delay aubergiste assitée de Gaspard Felix Lex Avocat
à Jean Samuel Rapp cabaretier
le cabaret ou pend pour enseigne la Gerbe d’Or pret des Grands Capucins de cette ville appartenant à la bailleuse, sans en rien excepter ny réserver à l’exception d’une chambre donnante sur le devant qu’elle occupe présentement ainsy que l’usage qu’elle se réserve de la buanderie pour cuir et faire la lessive – pour 3 années qui ont commencé des la fete de le St Jean dernière, moyennant un loyer annuel de 350 livres

Les Quinze autorisent Samuel Rapp à quitter l’auberge au Cheval d’or hors la porte des Juifs pour celle à la Gerbe d’or. Ils réduisent de moitié l’amende qui lui a été infligée.

1783, Protocole des Quinze (2 R 193)
(p. 266) Sambstags den 28.sten Junii 1783.
Kraus nomine Samuel Rapp des vormaligen wirths im goldenen Rößel vor dem juden thor producirt unterthäniges memoriale und bitten puncto gnädiger minderung der von denen Ober ungeltsherren andictirten Straf erlegt Zugleich die helffte mit 50. fl. facta lectione Ist Erkandt, wird Imploranten die helffte der straf nachgelaßen

Idem nomine Ejusdem bitt demselben mit em weinschanck auf das wirthshauß zur goldenen Garb gnädig zu willfahren und setzt.
Erkandt, nach ordnung willfahrt.

Marie Françoise Werner hypothèque la maison au profit de l’héritière de Daniel André Unselt

1785 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 136-v
Fr. Maria Salome geb. Delaÿ geb. Wernerin weÿl. H. exsenatoris Johann Frantz Delaÿ des gastgebers zur goldenen Garb wittic beÿständlich Mr Johann Daniel Lindauer des kieffer meister
in gegensein H. Friedrich Emanuel Weiß des Informatoris als gerichtlich bestellter vogt Daniel Andreas Unßlet des säcklermeister instituirten testaments Erbin Mariæ Barbaræ Unßeltin – schuldig seÿe 200 gulden
unterpfand, anfangs gedachte zur goldenen Garb geschildte gastbehaußung zu Straßburg dero vorstatt Krautenau auff der esplanade beÿ den sogenannten rothen häußern gegen den Capucinern closter über mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten

Marie Françoise Werner meurt en 1786. Les experts estiment la maison 600 livres. L’actif de la succession s’élève à 667 livres, le passif à 1 396 livres.

1786 (29. 7.br), Not. Anrich (6 E 41, 1510) n° 303
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Franciscæ Delay geborner Wernerin längst weiland Hern Johann Frantz Delay geweßenen burgers Exsenatoris und gastgebers zur goldenen Garb allhier zu Straßburg hinterbliebener fraun wittib nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet anno 1786. – nach ihrem den 14. gegenwärtigen Monats und Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt dahier Zeitlichen verlaßen hat – So geschehen zu Straßburg in einer beÿ denen grosen Capucineren auf der Esplanade gelegenen hernach beschriebene, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und Zur goldenen Garb geschildeten Gast behaußung auf Freÿtag den 29.ten Septembris 1786.
Die abgelebte Frau seelig hat wie das hernach copialiter eingetragene Testamentum nuncuptivum maaßgibt zu ihren wahren Erben verlaßen ihre dreÿ mit eingangs gemeldeten Hrn Johann Frantz Delay dem Exsenatore und Gastgebern dahier ehelich erzeugte Kinder als 1.mo Fr. Margaretham Franciscam Deneria gebohrne Delay, herrn Johann Anton Deneria des officier de la Marechaussée im Elsaß Ehegattin zu Weißenburg residirend, welche in dießes ihres Eheherrn würcklicher Abweßenheit Von Herrn Sebastian Mäÿer Notario publico allhier verbeÿstandet persönlich zugegen, 2.do Jfer. Mariam Annam Delay so großjährigen Alters und in Pariß wohnhaft ist, in dero Nahmen Herr Lt. Johann Nicolaus Wilhelm Es. En. großen Raths Advocatus und Procurator ordinarius als (…) Mandatarius dießem geschäfft abwartete und, 3.tio Herrn Johann Frantz Delay, den hiesigen burger und Courier postulant Von Straßburg nacher Pariß so in persona Zugegen

Copia der von der abgelebten seeligen auffgerichteten Dispositionis inter liberos. (…) Zu sich in ihre hie selbsten bei denen großen Capucinern auf der Esplanade gelegene Zur goldenen Garb genannte Gast behausung berufen laßen und nach deme wir daselbsten erschienen, haben Wir Sie in ihrem Schlaff: zimmer auf dem boden unter mit einem Creutzstock fenster auf die gas aussehend, zwar schwach und presthafften Leibes in einem fauteuil sitzend (…) auf freitag den 25. Februarÿ Anno 1785
Copia des von der Defuncta errichteten Testamenti nuncupativi. 1785 mittwoch den 6. monaths tag Aprilis morgens zwischen Sieben und Acht Uhr vor uns Georg Philippe Bartholdy E: E: Stattgerichts der Stadt und Mundat Weisenburg am Rhein dermalen amts tragenden Waisern (…) persönlich gegenwärtig ware die achtbahre Dame Maria Francisca gebohrne Wernerin weiland Sr Frantz Delay, Zeit lebens geweßenen Exsenatoris Zu Straßburg hinterbliebene frau Wittib, und Zwar in der behausung des herrn Deneria, officier de la Marechaussée dahier Zu Weißenburg, allwo sie wohnung, in dem obern stock und darinnen befindlicher Zimmer, deren drei fenster auf die Wollengas aus sehnd, welche war kräncklich (…)
Eigentum an einer behausung. Nemlichen eine Behausung, Höfflein, Gärtlein und Hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten allhier in der Vorstadt Krautenau auf der Esplanade beÿ den sogenannten rothen Häusern, gegen dem Capuciner Closter über gelegen, die Gastherrberg Zur goldenen Garb genannt, 1s. ist ein Eck am Allmend, 2. s. n. Lindauer dem Kiefer, hinten auf hrn. Schützenberger dem biersieder stosend, so außer denen hiernach passivé eingetragenen darauf hafftenden Capitalien freÿ leedig eigen und vermög einer dießem Inventarÿ Concept anliegenden Abschatzung de dato 4.t 8.bris 1786 von dießer Stadt herrn Werckmeistern æstimirt worden Vor 1200 fl. oder 600 lb. Hierüber besagt ein pergamentener in hiesiger C. C. stub gefertigter Kauffbrieff de dato 27.ten Juny 1733. wie auch ein über der defunctæ längst abgelebten Ehemanns Verlaßenschafft durch mich Notarium am 6. Septembris 1770. gezogener und den 17.t ejusdem beÿ löbl. Vogteÿ Gericht unterschriebener Summarischer Calculus.
– Abschatzung vom 4.t octobre 1786. Auf begeren Weÿland frau francisca Delaÿ gebohrene Wernerin Erben ist Ein behausung alhir in der statt strasburg die golden garb genannt beÿ den großen Cappuciner gelegen Ein seÿts neben dem allmend, anderer seÿts neben Meister Lindauer dem kieffer, und Hinten auf Herr schetzenberger dem bierbrauer stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einer gaststube, ferner in zweÿ stuben, Eine Kuchen und Etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller Hoff und brunen, Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein tausend Zweÿ Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner WMstr, Klotz WMstr
Sa. hausraths 50 lb, baarschafft o, Sa. Eigenthumss an einer behausung 600 lb, Sa. schulden 17 lb, Summa summarum 667 lb – Schuden 1396 lb, Compensando 563 lb, (Endliches passiv onus loco der stall summ)
Widum welchen die abgelebte frau seelig von eingangs benanntem ihrem längst Verstorbenen Ehemann ad dies vitæ zu geniesen berechtiget war 248 lb
Producta – De Anne Marie Delay fille majeure demeurante à Paris rue Montorgueil paroisse St Eustache, le 6 mars 1780
Quittung Zunft der freÿburger

Les enfants cèdent leurs parts de maison à leur cohéritier Jean François Delay, candidat au courrier de Strasbourg à Paris : acte joint à la liquidation, copie à la Chambre des Contrats

1786 (30.9.), Not. Anrich (6 E 41, 1510) Joint au n° 303 du 29.9.1786
Vor mir unterschriebenem der Stadt Straßburg geschwornem offenbarem Notario als zu weiland Fraun Mariæ Franciscæ Delay geborener Wernerin auch weiland Herrn Johann Frantz Delay, gewesenen burgers Exsenatoris und Gastgebers zur goldenen Garb zurügelaßene Wittib Verlaßenschaffts Inventur und Erörterung adhibirtem Notario und beeden nachbenamßten Gezeugen sind ane heut Zu End gesetztem dato persönlich kommen und erschienen Frau Margaretha Francisca Deneria geborne Delay Herrn Johann Anton Deneria des officier de la Marechaussée im Elsaß zu Weißenburg residirend Ehegattin (…) annoch von Herrn Sebastian Meÿer Notario publico dahier Verbeÿstandet und Herr Johann Nicolaus Wilhelm Es. En. großen Raths dießer Stadt Advocatus und procurator ordinarius (…) vor Jungfer Mariam Annam Delay in Pariß wohnhaft und großjährigen Alters agirend, dieße haben
in gegenseÿn Herrn Johann Frantz Delay des hiesigen Burgers und Courier postulant Von Straßburg nacher Pariß (…) ihrem respectivé bruder
Eine Behausung, Höfflein, Gärtlein und Hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten in der Vorstatt Krautenau dahier auf der Esplanade beÿ den sogenannten rothen Häusern gegen dem Capuciner Closter über die Gastherrberg Zur goldenen Garb genannt, einseit ist ein Eck am Allmend, anderseit neben H. Lindauer dem Kiefer hinten auf hrn. Schützenberger stoßend mit und beneben aller in sothaner dem Cessioario Zum übrigen dritten theil Erbs weiße Zuständigen behausung sich befindlichen Geräthschafft so in dem gestrigen tag errichteten Inventarÿ Consept nicht enthalten und Von der Verwittibten frauen Rappin der würcklichen Lehnerin deroselben nicht angesprochen werden Kan, welche Behaußung außer 1500 gulden darauf hafftenden Capitalien gegen männiglich freÿ leedig und eigen – für und um 4000 Gulden – Straßburg den 30.ten Septembris 1786.

1786 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 372-venregistrement du contrat précédent

Jean François Delay hypothèque quelques jours plus tard la maison au profit de Susanne Catherine Stœsser, veuve du batteur d’or Théophile Benjamin Lœchner

1786 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 374
H. Johann Frantz Delaÿ der courrier postulant von Straßburg nach Paris
in gegensein H. Lt Johann Gottfried Widt des einnehmers des zwantzisten pfennings, als gerichtlich bestellter curator weÿl. H. Gottlieb Benjamin Löchner des goldschlagers wittib Fr. Susannæ Catharinæ geb. Stößerin – zur zahlung des kauffschillings der behausung, 200 livres schuldig seÿe
unterpfand, anfangs gedachte behausung zum goldenen Garb geschildet auf der Esplanade beÿ den sogenannten Rothen häußern gegen dem Capuciner Closter über, einseit ist ein Eck am Allmend, anderseit neben H. Lindauer dem kieffer, hinten auff H. Schützenberger den bierbrauer

Jean Philippe Rapp quitte l’auberge à la Gerbe d’Or pour celle au Cheval d’or hors la porte des Juifs. Les Quinze autorisent Jean François Delay à exploiter l’auberge à la Gerbe d’Or

1786, Protocole des Quinze (2 R 196)
(p. 348) Sambstags den 18.ten Novembris 1786.
Claus nomine Johann Philipp Rapp des leedigen burgers sohns und Gastgebers zur guldenen Garb allhier dieser bitt E G unterthänig ihme mit dem weinschanck auf das wirths hauß Zum goldenen Pferd vor dem juden thor Gnädig Zu willfahren und setzt.
Erkandt, nach ordnung willfahrt.

Idem nomine Jean François Delay des burgers und Gastgebers allhier, dieser bitt E G unterthänig ihme mit den weinschanck auf das wirths hauß Zur guldenen Garb Gnädig Zu willfahren.
Erkandt, nach ordnung willfahrt.

Jean François Delay est reçu tributaire chez les Fribourgeois parce qu’il a l’intention de reprendre l’auberge de son père
1770, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 396-v) 4.te Gericht de anno 1770. Mittwoch den 20. m: Junÿ 1770 – Neuzünfftiger
Jean François Delait, der Ledige würth undt Gastgeber, weÿlandt Herrn Jean François Delait geweßenen Exsenatoris, wie auch würth vnd Gastgebers à la Gerbe d’or nunmehro seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, Erscheinet dato und remonstriret, waß maßen derselbe in besagtem von Seinem Vatter seel. verlaßenene Würths: vndt Gast: Hauß die würthschafft Zu treiben gesonnen, bittet demnach Ihme das hierzu benöthigte Zunfft und Würths Recht angedeÿen Zu laßen, producirer deshalben einen Pergamentenen Lehrbrieff, welcher datiret den 7. Decembris 1763. wie auch Statt Stall Schein de dato 11. junii 1700.
Hierauff Erkandt worden, weilen der Comparent allen deßfalls Nöthigte præstanda præstiret hat, Alß wirdt demselen in Seinem Begehren willfahrt, Mithin als Leibzünfftig auff vndt angenommen wegen dem wein Schanckh ahne Gnädige hh. die XV. berwießen.
Dedit eodem die ordinari gebühr mit 6 lb 14 ß wie auch 6 ß d Stuben: vnd hüttengeldt pro hôc Anno, Alsoi zusammen 7 lb d vnd hat auch dato auff den Articul, so Ihme dato abgeleßen worden, Handtrewlichen Angelobet. (dt. ord. gebühr 6 lb 14 ß, Undt Stg. 6 ß, Summa 7 lb d)

Jean François Delay épouse Marie Rosalie Béatrice Roth, fille d’un boucher de Stundwiller : contrat de mariage, célébration
1770 (15. 7.bris), Not. Anrich (6 E 41, 1516) n° 74
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen, Herr Johann Frantz Delay der Wirtheÿ erfahrne leedige Koch und burger dahier, weiland des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Frantz Delay geweßenen burgers und gastgebers zur goldenen Garb, wie auch Es. En. großen Raths hieselbsten alten wohlverdienten beÿsitzers, mit der Viel Ehren und tugendbegabten fraun Maria Francisca gebohrner Wernerin deßen Zurückgelaßener Wittib ehelich erzeugter sohn als Hochzeiter ae einem
sodann die Viel Ehren und Tugendbegabte Jungfrau Maria Rosalia Beatrix Rothin, weiland hn. Caroli Rothen geweßenen burgers und Metzgers zu Stundweiler mit auch weiland fraun Maria Magdalena gebohrner Stollin erziehlte tochter, beÿständlichen Hrn Johann Michael Stollen des hiesigen burgers und gastgeber Zum Holländischen Schiff dahier ihres geordneten Vogts als Hochzeiterin ane dem andern theil
Straßburg auf Sambstag den 15. Septembris Anno 1770 [unterzeichnet] Johann Frantz De Laÿ, Maria Rosalie batrix Rodin

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 282)
Hodie 24 mensis Septembris Anni 1770 (…) Sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Franciscus Delay argentinensis civis et Caupo, filius legitimus defuncti Joannis Francisci Delay civis olim et Cauponis hujatis et Mariæ Franciscæ Werner quondam Conjugum in Parochiâ Sti Stephani hujus urbis Commorans, et Maria Rosalia Bearix Roth ex Surbourg hujus Diœcesis oriunda, filia Carloi Roth et Mariæ Magdalenæ Kugler ab Infantiam in nostra parochia commorants (signé) Johannes Franciscus De Laÿ, Maria Rosalie batrix Rodin (i 144)

Native de Surbourg Marie Rose Béatrice Roth devient bourgeoise par son mari. Elle est dite fille du professeur Charles Roth Dechanesse : registre d’inscription et registre de traitement des demandes
1770, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 22-v
Maria Rosa Beatrix Roth Duchaneisse Von Surbourg gebürtig erhalt das burgerrecht à marito Frantz Delay, den burger und golden garben wirth allhier um den alten burger schilling will dienen beÿ EE Zunfft d. freÿburger prom. den 26. 7.br 1770.

VI 286 bis – (p. 167) Freÿburger. N° 26. den 20.ten 7.bris 1770.
Jgfr. Maria Rosa Beatrix Von Surbourg gebürtig weil. Sr Charles Roth Ducheiners geweßenen Matheseos professoris alhier mit auch weil. Maria Magdalena Pique gebohrner Kuglerin der wittib außer ehe erzeugte tochter Verlobt mit Frantz Delais dem hiesigen burger und gastgeber Erweisset durch tauff, Confession und stall Schein daß sie Catholischer religion Zugethan und deß Sponsi stall gebühr abgeführt.
50 fl. baar hat dieselbe Vorgewießen, den aÿd deß eigenthumbs Abgeschwohren und 100 fl. nach ordnung deponirt.
Bittet a Sponso umb den alten burger schilling receptionem in allhiesigen burger recht.
recepta umb den Alten B: sch:

Autrefois aubergiste, Jean François Delay loue à François Ignace Keck l’auberge à la Gerbe d’or avec son mobilier

1791 (19.7.), Not. Anrich (6 E 41, 1519) n° 227
hr Johann Frantz Delay der hiesige Activ burger und vormalige Aubergiste zur goldenen Garb dahier ane einem
So dann hr. Frantz Ignatz Keck ebenmäßigen Activ burger hieselbsten am andern Theil, verlehnt auf die nach einander folgende 6 Jahr anfangend auf den 1. tag des nächst erscheineneden Augustmonaths
die ihme hrn Delay eigenthümlich zuständig zur goldenen garb geschildete und beÿ den rothen häußern gelegen mit N° 6 et 20 bezeichneten Gastbehausung samt höfflein und allen übrigen dazu gehörigen Rechten, Weithen und Gerechtigkeiten, wie auch denen sich darinn befindlichen 6 viereckten Wirtstischen, 6 langen bäncken eine Wirthstafel und einem Anrichttisch so wie der hr. Verlehner ein solches bishero selbst genoßen, davon überall nichts außgenommen als eine an dem Eingang N° 20 auf dem boden gelegenen untere Stube einer daran gelegenen Kuchen und zweÿen eben darüber sich befindlichen Zimmeren wie auch einen über dem sogenannten Sommerhauß angelegenen holtz bühnlein
2. das in gedachter Gastbehausung stehende ihme gehörige Billard nebst 12 queues dreÿen Maases und 13 neuen biles – um einen jährlichen Zinß nemlich 150 gulden

Le marchand de vins Thiébaut Hürstel d’Ebersmunster déclare avoir acquis par adjudication la maison de l’aubergiste Jean François Delay

1792 ([s.d., 8.5.]), Chambre des Contrats, vol. 666, [sans n°, suit le 332]
H. Theobald Hürstel der weinhändler von Ebersheim, declarirt das er die Johann Frantz Delaÿ des gastgebers
gehörige behausung in der vorstatt Krautenau auf der Esplanade beÿ denen rothen häußern, gelegene behausung, einseit ist ein eck ausmachend, anderseit neben H. Lindauer dem kiefer, hinten auff H. Schützenberger den bierbrauer, die auf ansuchen H. Nicolaus Heinrich Schreider des handelsmanns, versteigt worden, den 11. Februarÿ. definitiv zuerkannt [mit auszug]

Thiébaut Hürstel est l’oncle de Jeanne Hürstel, fille de Benoît Hürstel et de Marie Sophie Metz, qui épouse en 1797 François Joseph Rosset. Fils de Benoît Hürstel et de Jeanne Jehl, Benoît Hürstel épouse en 1757 Marie Sophie Metz à Ebersmünster.
Thiébaut Hürstel épouse en 1775 Anne Marie Vogel de Scherwiller

Proclamation, Ebersmünster (cath. p. 73) Anno Domini 1775 die 14. Mensis Januarÿ tribus proclamationibus in Ecclesia meâ Parochiali factis nullo detecto impedimento Joannem Theobaldum Hürstel filium Benedicti Hürstel civis et nautæ et Joannæ Jehlin conjugum in hac Parochia Commorantium parochianum meum Dimisi ad Dnum Ignatium Fuchs Parochum in Scheerweyller, quatenus per eum matrimonio jungi valeat cum Anna Maria Vogelin ex dicta Parochiâ in Scheerweyller (i 16)

Thiébaut Hürstel vend la maison à Pierre Wallinger

1797 (3 nivose 6), Strasbourg 1 (14), Not. Lacombe n° 3
Cit. Theobald Hirschel Marchand de vin à Ebersmünster
Cit. Pierre Wallinger de cette ville
La maison qui luy appartient en cette ville vis à vis la Ballance au foin N° 6 vers lad. ballance et La rue des cidevant grands capucins, d’un côté Jacques Lindauer d’autre Daniel Schüzenberger – moyennant 5000 livres
Enregistrement de Strasbourg, acp 56 f° 140-v du 9 nivose 6

Fils de cocher, Pierre Wallinger épouse en 1795 Sophie Killinger originaire de Truchtersheim : contrat de mariage, célébration
1795 (23 fruct. 3), Strasbourg 1 (9), Not. Lacombe n° 14
Pierre Wallinger fils majeur de Jean Vallinger cocher à Strasbourg et de Ursule (-) ses père et mère, chef de cuisine de l’hopital sedentaire
Sophie Kiellinger fille majeure de Martin Kiellinger cordonnier a Truchtersheim et de feue Marie Winckert
(enregistrement, revenu industriel 4080 livres)
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 13 du 25 fruct. 3

Mariage, Strasbourg (n° 678)
Cejourd’hui 29° fructidor l’an III (…) d’une part Pierre Wallinger, âgé de 28 ans, Chef de cuisine à l’hôpital militaire sedentaire, né et domicilié et cette commune, fils de feu Jean Wallinger, Cocher, et de feüe Ursule Studer, de l’autre part Sophie Kühlinger, agée de 25 ans, Servante domiciliée en cette Commune depuis onze ans, native de Truchtersheim, District d’Haguenau, Département du Bas-Rhin, fille de Martin Kühlinger, Laboureur au dit lieu et de feüe Marie Winkel (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 2 mai 1767 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 6 mai 1770 (signé) Wallinger, sophie Kielinger (i 197)

Pierre Wallinger loue la maison au marchand de vins Nicolas Pouret et à sa femme Gertrude Redler

1801 (17 therm. 9), Strasbourg 1 (21), Not. Lacombe n° 2110
Cit. Pierre Wallinger aubergiste, Bail pour 6 années consecutives qui commencent à courir du 1 vend an dix
au Cit. Nicolas Pouret marchand de vin et Gertrude Redler
La maison cour et écuries appartenances et dépendances Cave buanderie sans réserve ni exception qui appartient au bailleur en cette ville donnant sur la place du foin N° 6 et dans la rue des maisons rouges N° 20 a l’enseigne de la gerbe d’or moyennant un loyer annuel de 1200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 79 f° 90 du 19 ther. 9

L’aubergiste Pierre Wallinger loue l’auberge à la Gerbe d’Or à Jacques Bentz et à sa femme Catherine Hemberger

1810 (21.5.), Strasbourg 14 (44), Not. Lex n° 4362
Bail de 6 années qui commencent à courir a la fete de St Jean prochaine – Pierre Wallinger aubergiste
à Jacques Bentz aubergiste et Catherine Hemberger
La maison appelée Entre les parties la vieille maison, cour et écurie, appartenances et dépendances, une cave indiquée buanderie appartenant au Bailleur en cette ville donnant sur la place du foin n° 6 et dans la rue des Maisons rouges n° 20 a l’Enseigne de la gerbe d’or, moyennant un loyer annuel de 1440 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 F° 165 du 25.5.

Pierre Wallinger meurt en novembre 1813 dans la nouvelle maison qu’il a fait construire. L’ancienne maison est estimée 4 938 francs, la nouvelle 7 400 francs

1814 (9.5.), Strasbourg 14 (53), Not. Lex n° 33
Inventaire de la succession de Pierre Wallinger aubergiste décédé le 12 novembre dernier, dans une maison qui a été batie sur une place vide durant la communauté – à la requête de Sophie Kielinger mère et tutrice légale de ses quatre enfants nommés Michel âgé de 17 ans, Sophie âgée de 16 ans, Marie Anne âgée de 11 ans et Charles Pierre âgé de 2 ans – en présence de Michel Wallinger rentier frère germain du père du défunt subrogé tuteur

Contrat de mariage passé devant Me Lacombe le 23 fructidor 3
Meubles – dans une chambre de rez de chaussée de la maison n° 6 sur la place du foin ayant pour enseigne la Gerbe d Or ladite chambre donnant sur la rue, dans une autre chambre au rez de chaussée donnant sur la cour, dans la cuisine, dans une chambre a côté, au premier étage donnant dans la cour, dans le sallon au premier étage, dans la chambre a côté sur le devant, dans la chambre à coucher – Au second étage, chambre à côté, chambre de domestique, dans la maison à côté n° 6, chambre n° 1 au 1er, chambre n° 2, chambre n° 3, dans la cave, (total) 6441 francs
Titres et papiers, vente reçue Lacombe le 3 nivose 6 par Theobald Hürstel marchand de vin à Ebersmünster d’une maison située à Strasbourg vis à vis la balance au foin et ayant de ce côté n° 6 et n° 2 dans la rue des Grands Capucins et dans laquelle maison se fait le présent inventaire, moyennant 5000 livres faisant 4938 francs
à la susdite maison est adjacent d’un côté de bâtiment désigné par la seconde maison que les conjoints Wallinger ont fait construire sur une place vuide contigue et ayant le n° 6 bis lequel corps de bâtiment estimé par Nicolas Endres maître charpentier et Martin Feyerabend maître maçon 7400 fr, les deux corps de bâtiment 12.338 fr
maison à Molsheim, maison à Marlenheim
souss. 2 avril 1811, vente par Valentin Anthès militaire retiré demeurant à Wissembourg d’un jardin de la contenance de 391 ca à la Citadelle de Strasbourg 900 fr, adjudication par le tribunal civil de première instance le 20 juillet 1810 au Sr Conrad Anthès l’un des cohéritiers et mandataire dudit Anthes, expédition délivrée par le préfet le 20 septembre 1809 relatif au jardin et confirmant le contrat de vente qui en fut fait à un Sr Zegowitz 1 floreal 5, quittance de la veuve de Zegowitz née Armand
dettes actives 21.876 fr, immeubles 20.598 fr, passif 23.400 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 115 du 10.5.

Sophie Killinger loue un logement à l’entrepreneur de travaux publics Jean Wenger

1818 (28.5.), Strasbourg 15 (23), Not. Lex n° 4463
Bail de 3 années à commencer le 1 juin prochain – Sophie Killinger veuve de Pierre Wallinger aubergiste
à Jean Wenger, entrepreneur des travaux demeurant à Drusenheim
dans la maison appartenant à la De bailleresse en cette ville place du Foin n° 6 ayant pour enseigne la Gerbe d’or deux chambres non meublées ayant vue sur ladite place du Foin au premier étage. Plus une cave avec les chantiers et dix tonneaux cerclés en fer, une remise et bucher et enfin une place à l’écurie pour deux chevaux – moyennant un loyer annuel de 200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 139 F° 29-v du 28.5.

Nouveau bail entre les mêmes

1824 (29.4.), Strasbourg 14 (78), Me Lex n° 2152
Bail de 3 ans à commencer le 1 juin prochain – Sophie Killinger veuve de Pierre Wallinger, aubergiste
Jean Wenger, entrepreneur des travaux publics dans le département du Bas Rhin demeurant ordinairement à Drusenheim
dans la maison appartenant à la De bailleresse en cette ville Place du Foin n° 6 appelé la Gerbe d’Or deux chambres non meublées ayant vue sur ladite Place au Foin au premier étage, plus une cave avec les chantiers et dix tonneaux cerclés de fer, une remise et bucher et enfin une place à l’écurie pour deux chevaux – moyennant un loyer annuel de 200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 167 F° 195-v du 1.5.

Sophie Killinger fait donation de ses biens à ses quatre enfants. La maison revient à l’aubergiste Michel Dominique Wallinger

1833 (25.5.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Donation et partage – Sophie Killinger veuve de Pierre Wallinger, aubergiste
à ses enfants 1. Marie Anne Wallinger femme de Pierre Finck, commissionnaire de roulage, 2. Sophie Wallinger veuve de Georges Hansmaennel, aubergiste aux deux clefs hors la porte d’Austerlitz, 3. Michel Dominique Wallinger, aubergiste, 4. Charles Wallinger, commis négociant
à Michel Dominique Wallinger, aubergiste
la moitié d’une maison et dépendances à usage d’auberge ayant pour enseigne la gerbe d’or place du Marché au Foin n° 6 appelé autrefois rue des Grands Capucins – acquis de la communauté, la moitié en propre et usufruit de l’autre moitié qui lui avait été assigné par arrangement avec ses enfants moyennant 700 francs de pension annuelle viagère – moyennant 350 fr
Licitation de la maison, à Michel Dominique Wallinger, aubergiste, valeur totale 14.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 217 F° 197-v du 1.6.

Michel Dominique Wallinger épouse en 1826 Joséphine Ulmer originaire d’Ettenheim en Bade. Sophie Killinger lui loue l’auberge lors du contrat de mariage
1826 (22.8.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Michel Dominique Wallinger, aubergiste, fils de feu Pierre Wallinger, aubergiste, et de Sophie Killinger
Joséphine Ulmer, d’Ettenheim (Grand Duché de Bade) fille majeure de Joseph Ulmer, tanneur et de Thérèse Spers
la veuve Wallinger tant en son nom et que mère et tutrice légale de ses enfants mineurs et les enfants majeurs, donne à bail pour 9 années à commencer le 29 septembre prochain 7/8 indivis d’un maison auberge dite la Gerbe d’Or en cette ville place des Grands Capucins n° 6, moyennant un loyer annuel de 1400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 180 F° 27-v du 26.8.

Acte de notoriété dressé après la mort de Sophie Killinger et de son fils Charles Wallinger en 1846. Les parties partagent ensuite les biens des deux défunts
1846 (25. 8.br), Strasbourg 15 (80), Not. Lacombe n° 5439
N° 5439. Notoriété – I. avoir parfaitement connu Mad. Sophie Killinger veuve de Mr Pierre Wallinger, en son vivant aubergiste ayant demeuré à Strasbourg où elle est décédée le 22 mars 1846. Qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire et que ses seuls et uniques héritiers dans la proportion d’un quart chacun étaient
1° Mr Michel Wallinger, propriétaire aubergiste demeurant à Strasbourg, 2° Mad. Marie Anne Wallinger, épouse de Mr Pierre Finck, commissionnaire de roulage demeurant à Strasbourg, 3° Mad. Sophie Wallinger veuve de Mr Georges Hansmaennel, en son vivant aubergiste, ladite dame demeurant à Strasbourg, 4° Et feu Mr Charles Wallinger commis négociant demeurant à Strasbourg, tous quatre se enfants.
II. Qu’ils ont bien connu Mr Charles Wallinger en son vivant commis négociant ayant demeuré à Strasbourg où il est décédé le 4 mai 1846, qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire et que ses seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers sont 1° Mr Michel Wallinger, propriétaire aubergiste demeurant à Strasbourg, 2° Mad. Marie Anne Wallinger, épouse de Mr Pierre Finck, commissionnaire de roulage demeurant à Strasbourg, 3° Mad. Sophie Wallinger veuve de Mr Georges Hansmaennel, en son vivant aubergiste, ces trois, ses frère et sœur
acp 353 (3 Q 30 068) f° 100-v

N° 5440 du 25 octobre Partage (…)
V. Indivision d’un Immeuble. Les comparans ont recueilli dans la succession de Mad. Wallinger leur mère les trois quarts d’une maison sise à Strasbourg place au foin N° 15 (…)
acp 354 (3 Q 30 069) f° 16-v – Le mobilier délaissé par leur mère auquel a été réuni celui provenant de la succession de leur frère a été avant les présentes partagé amiablement entre elles. Le partage ne porte que sur les créances & sur un petit corps de biens dépendant de la succession de leur frère, quant à la maison recueillie dans celle de leur mère elle restera dans l’indivision.
Actif. Créances 96.096
Immeubles. Banlieue de Thal près Marmoutier, estimé 3000, fermages 106. Total à partager 33.067. Passif, néant
Attributions (…)

Michel Dominique Wallinger hypothèque ses trois maisons dont l’auberge à la Gerbe d’or pour garantir un crédit accordé par la banque de France

1858 (3.7.), Strasbourg 15 (98), Not. Momy (Hippolyte) n° 4835
Ouverture de crédit – Sont comparus Monsieur Charles Garat, Directeur de la succursale de la Banque de France établie à Strasbourg domicilié et demeurant en cette ville et agissant au nom du dit établissement d’une part
Et Monsieur Michel Dominique Wallinger, propriétaire domicilié & demeurant à Strasbourg d’autre part

Lesquels ont fait entre eux le contrat suivant. M. Charles Garat en qualité qu’il agit, consent a ouvrir à M. Wallinger un crédit de banque jusqu’à concurrence de la somme capitale de 100.000 francs (…)
Aux présentes est intervenue Dame Joséphine Ulmer épouse autorisée de M. Michel Dominique Wallinger sus qualifié demeurant avec lui à Strasbourg, Laquelle a déclaré s’obliger solidairement avec son dit mari (…) hypothèque
1° Une Maison à destination d’auberge portant pour Enseigne la Gerbe d’or, avec cour, puits, écuries, remises, appartenances et dépendances sise à Strasbourg, place du Marché aux Foins N ° 6 ancien et n° 2 nouveau, d’un côté la propriété du Sr Wallinger comparant, de l’autre la rue des maisons rouges dont elle forme el coin où elle porte le N° 20 ancien & un nouveau, tenant par derrière à la propriété du Sr Schutzenberger, brasseur.
M. Wallinger comparant est propriétaire de cet immeuble qui lui a été attribué aux termes de la donation à titre de partage anticipé faite par dame Sophie Killinger sa mère veuve de feu Pierre Wallinger, en son vivant aubergiste en cette ville à ses quatre enfants, tous majeurs, issus de son mariage avec M. Wallinger son défunt mari, suivant acte pasé devant Me Frédéric Grimmer et con collègue notaire en cette ville le 25 mai 1833, enregistré le premier juin suivant. Ces donation et partage ont été faits à charge par M. Michel Dominique Wallinger, attributaire de ladite maison, de servir à sa mère la donatrice une pension annuelle & viagère de 700 francs par an & de payer après le décès de la dame crédirentière à ses frères et sœurs donataires copartageants ensemble 10.000 francs soit à chacun d’eux 3500 francs. Mad. veuve Wallinger crédirentière est décédée en cette ville le 22 mars 1843, la rente viagère s’est ainsi éteinte et le capital de 10.000 francs est devenu exigible. M. Charles Wallinger, l’un des trois copartageants, fils de la défunte, négociant en cette ville est décédé à Strasbourg le 4 mai 1856, il a élaissé pour ses seuls héritiers ses trois frères et sœurs 1° Mr Wallinger comparant, 2. Dame Sophie Wallinger veuve de Georges Hansmaennel en son vivant aubergiste, 3° & dame Marie Anne Wallinger épouse de Pierre Finck commissionnaire de roulage à Strasbourg (…). Feu M. Pierre Wallinger avait acquis cet immeuble pendant la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre lui & feu dame Sophie Killinger son épouse e vertu d’un acte passé devant Me Lcombe alors notaire en cette ville le 3 nivôse m’an VI enregistré le neuf du même mois de Théobold Hürstel, marchand de vins à Ebersmünster
2° Une maison avec cour, remises, dépendances rue du Soleil N° 29 ancien et 7 nouveau, tenant d’un côté à l’arsenal de l’autre aux Sieurs Keller, par derrière à l’Ecole Normale des Institutrices protestantes. Les époux Wallinger, comparants, sont propriétaires de cet immeuble qu’ils ont acquis avec un autre adjacent & appartenant aujourd’hui à l’école normale départementale d’Institutrices protestantes suivant acte passé devant ledit M° Charles Lacombe & un collègue, notaires à Strasbourg, le 30 juillet 1838, enregistré & transcrit aux hypothèques de Strasbourg le premier août suivant volume 336 N° 76 & inscrit d’officele même jour volume 283 n° 250 (…)
3° Un maison consistant en bâtiment de devant, bâtiment latéraux, greniers, cour, puits, appartenances & dépendances place aux Foins n° 5 ancien & un nouveau (…)
moyennant une rente viagère de 700 francs à servir à la veuve Wallinger donatrice et qui s’est éteinte avec elle le 22 mars 1846 et une somme de 10.500 francs payable près le décès de la donatrice et par tiers aux veuves Hansmaennel & Finck et à M. Charles Wallinger (…)

Michel Dominique Wallinger meurt en 1861 en délaissant cinq enfants

1861 (1.8.), Strasbourg 15 (105), Not. Momy (Hippolyte) n° 7379
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Michel Dominique Wallinger et Joséphine Ulmer
L’an 1861 le jeudi premier août en la maison sise à Strasbourg place au foin numéro 1 ou est décédé le 18 juin dernier Monsieur Michel Dominique Wallinger, rentier domicilié et demeurant en cette ville. A la requête et en présence I. de dame Joséphine Ulmer veuve de mondit Sr Michel Dominique Wallinger, agissant tant comme ayant été commune en biens avec feu son époux aux termes des dispositions de leur contrat de mariage reçu par Me Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 22 août 1826 (communauté qu’elle se réserve d’accepter ou de répudier) qu’en sa qualité de tutrice légale d’Eugénie Sophie Wallinger issus de son mariage avec son mari défunt mineure d’ans étant née le 12 mars 1842, et encore comme usufruitière de moitié de la succession délaissée par feu son époux aux termes de l’article sept des leur contrat de mariage ci-dessus mentionné, Enfin comme donatrice d’une somme de 2400 francs que son mari lui a assurée en toute propriété pour le cas om il viedrait a la prédécéder suivant l’article huit du même contrat de mariage
II. de dame Sophie Wallinger épouse de Mr. Pierre Martin Charles Hansmaennel, négociant et fabricant avec lequel elle est domiciliée à Strasbourg (…),
III. de M. Guillaume Wallinger, commis négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire a) de M. Charles Auguste Wallinger son frère commis négociant à Paris rue de Saint Guillaume numéro 2, b) Et Dame Joséphine Wallinger épouse de M. Joseph Grimard employé au ministère de la guerre demeurant à Paris rue de Sèvres numéro 29 (…)
procédant M. Charles Auguste Wallinger, Guillaume Wallinger, dames Hansmaennel et Grimard comme habiles à se dire et porter héritiers et représentants avec la mineure Eugénie Sophie Wallinger leur sœur de feu M. Michel Dominique Wallinger leur père chacun pour un cinquième. En présence de M Joseph Wenger, propriétaire demeurant à la Robertsau dépendance de Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur à la mineure

(Copie du contrat de mariage)
Loyers des maisons échus au jour du décès
I. maison rue des balayeurs
II. Par les personnes habitant la maison du milieu place au foin, 1. Un locataire du premier étage (…) 2. un locataire du premier étage (…) 3. un locataire du deuxième étage (…) 4 ; un autre locataire du deuxième étage
III. Par le Sr Jean Emanuel Schaeffer locataire principal de la maison avec chantier rue du Soleil
acp 501 (3 Q 30 216) f° 11-v du 1.8. – mobilier estimé à 5776 francs
n° 7387, continuation et clôture d’inventaire, 3 août 1861.
Immeubles de la communauté. Ces immeubles consistent
I. En une propriété sise à Strasbourg rue du soleil n° 7 composée d’une maison d’habitation à deux étages donnant sur ladite rue, deux grands bâtiments à un étage situés au fond de la cour à gauche avec une buanderie y attenante, un grand bâtiment à un étage, situé à droite approprié en remise, écurie et ateliers, avec cour, aisances et, dépendances, le tout tenant par devant au quai, par derrière à la propriété de l’école normale des Institutrices protestantes, d’un côté l’arsenal de construction, de l’autre côté inconnu. Cette propriété faisait partie d’un plus grand immeuble dont le surplus a été aliéné par M. Wallinger défunt qui en a fait la vente avec la dame son épouse à l’école normale départementale des institutrices protestantes suivant contrat passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg dont les requérants ne peuvent préciser la date. L’immeuble entier avait été acquis par M. Wallinger de dame Anne Marie Madeleine Chastaing, épouse de Mr Jean Jacques Félix Adam, aujourd’hui vice président au tribunal civil de Strasbourg, de M. Jacques Baur, directeur de la manufacture de quincaillerie à Molsheim et de dame Marie Anne Coulaux veuve de M. Philibert Arban, demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Lacombe prédécesseur immédiat de M° Momy l’un des notaires soussignés, le 19 juillet 1838 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier août suivant volume 336 numéro 76.
II. Une maison avec petite cour, puiy appartenances et dépendances formant le coin de la rue des balayeurs où elle est marquée du n° 2 et de la place au foin où elle porte le n° 1 (…)
Immeuble pour au défunt. Une maison auberge ayant pour enseigne la Gerbe d’or sise à Strasbourg et formant le coin de la rue des maisons rouges où elle porte le numéro (-) et de la place au Foin où elle est marquée du n° 2 avec cour, puit écuries, remises appartenances et dépendances, d’un côté l’immeuble de la communauté Wallinger ci-dessus inventorié de l’autre et par derrière M. Schützenberger brasseur. Cette maison avec ses dépendances est devenue la propriété de M. Wallinger défunt en vertu d’une licitation à laquelle il a été procédé entre lui et M. Charles Wallinger son frère, Marie Anne Wallinger mariée au Sr Pierre Finck et Sophie Wallinger mariée au Sr Georges Hansmaenel ses deux sœurs à la suite d’une donation qui leur avait été faité par leur mère Sophie Killinger veuve de Pierre Wallinger ainsi que le tout résulte d’un acte reçu le 25 mai 1833 par Georges Louis Frédéric Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg. Ces donation et licitation avaient eu lieu moyennant une rente viagère de 700 francs à servir à la veuve Wallinger donatrice et qui s’est éteinte avec elle le 22 mars 1846 et une somme de 10.500 francs payable près le décès de la donatrice et par tiers aux veuves Hansmaennel & Finck et à M. Charles Wallinger. Avec la grosse de l’acte du 25 mai 1833 ci-dessus mentionné se sont trouvé I. une expédition en forme du même acte, II. l’expédition d’un contrat passé devant M° Lacombe notaire public à Strasbourg le 3 nivose an VI enregistré le 9 même mois, III. L’expédition d’une quittance (…)
acp 501 (3 Q 30 216) f° 19-v du 6.8. Momy 2.8. suite
Communauté. 25 actions du chemin de fer de l’Est, 100 obligations de la compagnie du chemin de fer de Madrid à Saragosse, 21 obligations de la compagnie du chemin de fer de l’Ouest, 20 obligations du chemin de fer du midi
loyers 633, créances 15.250
Une maison à Strasbourg rue du Soleil
Une maison à Strasbourg rue des balayeurs
Succession. Une maison rue ds Maisons rouges
Indemnités dues par la succession à la communauté 7595
reprises de la veuve 16.000, reprises du défunt 47.943, rapport de la De Hansmaennel 5750, rapport de la De Guimard 7500
Passif de la communauté 348, Passif de la succession 574

Liquidation dressée après la vente des maisons
1862 (11.8.), Strasbourg 15 (107), Not. Momy (Hippolyte) n° 8255
Etat des opérations de Liquidation et partage 1) communauté Michel Dominique Wallinger Joséphine Ulmer
acp 513 (3 Q 30 228) f° 46 du 18.8. (succession déclarée le 10 mars 1862)
Communauté. Masse active. mobilier estimé à 5776 francs
25 actions du chemin de fer de l’Est, 13.375
100 obligations de la compagnie du chemin de fer de Madrid à Saragosse, 26.500
21 obligations de la compagnie du chemin de fer de l’Ouest, 6321
20 obligations du chemin de fer du midi, 6026
créances chirographaires et fruits 1076
créances privilégiées 73 530
reliquat du compte et fruits 10.867, total 155.573, sans les fruits 149.499
Masse passive 59.044, reste 90.435
Succession. Bénéfice de la communauté 45.217
reprises 40.683
prix de la maison vendue, pour au défunt 25.107
reprises de Mme Hansmaennel 5750
reprises de Mme Guimard 7500, Total 124.259. fruit 4067. Masse passive 6072, reste 118.184
Droits des parties (…)
Me Momy 20 août 1863 – Dépôt de l’expédition de l’acte de l’homologation d’un partage de la communauté de biens qui a existé entre Michel Dominique Wallinger rentier et sa veuve, reçu Momy le 11 août 1862. – acp 524 (3 Q 30 239) f° 63-v du 21.8.

Les héritiers de Michel Dominique Wallinger exposent les maisons aux enchères. Guillaume et Charles Auguste Wallinger se rendent acquéreurs de l’auberge à la Gerbe d’or

1862 (19.2.), Strasbourg 15 (106), Not. Momy (Hippolyte) n° 7879
Cahier des charges du 19. février 1862, pour la vente aux enchères sur licitation d’Immeubles situés à Strasbourg dépendant tant de la communauté de biens ayant existé entre Monsieur Michel Dominique Wallinger, en son vivant rentier à Strasbourg, et dame Joséphine Ulmer sa veuve que de la succession dudit Sr Wallinger. Cette vente a été ordonnée par jugement du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg en date du 26 novembre 1861, enregistré, qui a commis à cet effet Me Momy notaire soussigné.
Il y sera procécé à la requête de dame Joséphine Ulmer veuve de feu le St Michel Dominique Wallinger, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant tant comme ayant été commune en biens avec son dit mari qu’en sa qualité de mère et tutrice légale de Dlle Eugénie Sophie Wallinger sa fille mineure issue de son mariage avec ledit défunt, pourvue d’un subrogé tuteur en la personne de Mr Joseph Wenger propriétaire demeurant à Strasbourg,
de dame Sophie Wallinger épouse de M. Pierre Martin Charles Hansmaennel, négociant & fabricant demeurant et domiciliés à Eschau,
Monsieur Guillaume Wallinger, propriétaire domicilié à Strasbourg,
Monsieur Charles Auguste Wallinger, commis négociant à Paris (rue de Sèvres numéro 29),
Dame Joséphine Wallinger épouse de M. Joseph Grimard employé au ministère de la guerre à Paris, les deux domiciliés et demeurant à Paris, lesdits dame Hansmaennel, Grimard, la mineure Wallinger, M.M. Guillaume Wallinger, Charles Auguste Wallinger héritiers chacun de pour un cinquième du défunt leur père ainsi qu’il est établi à l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès de Monsieur Wallinger par M° Momy en date au commencement du premier août 1861. Pour lesquels susnommés ont occupé dans l’instace en licitation & partage portée devant le tribunal civil de Strasbourg et à laquelle le jugement précité a mis fin (…). Enonciation du jugement qui a ordonné la vente (…)

Désignation des immeubles. I. Une propriété sise à Strasbourg rue du soleil n° 7 composée d’une maison d’habitation à deux étages donnant sur ladite rue, deux grands bâtiments à un étage situés au fond de la cour à gauche avec une buanderie y attenante, un grand bâtiment à un étage, situé à droite approprié en remise, ateliers et écurie, avec cour, aisances appartenances et, dépendances, le tout tenant devant au quai, par derrière à la propriété de l’Ecole normale des Institutrices protestantes, d’un côté l’arsenal de construction, de l’autre côté inconnu.
III. Une maison auberge ayant pour enseigne la Gerbe d’or, située à Strasbourg et formant le coin de la rue des maisons rouges où elle porte le numéro 1 et de la place au Foin où elle est marquée du n° 2 avec cour, puits, écuries, remises, appartenances et dépendances, d’un côté l’immeuble ci-dessus désigné sous l’article 2 de l’autre et par derrière le Sr Schützenberger brasseur
Le dit tribunal a dit qu’après la vente de ces immeubles il sera procédé par le même notaire à la liquidation et au partage de la communauté ainsi que de la succession dudit défunt (…)
Etablissement de la propriété. Les colicitants déclarent qu’ils sont devenus propriétaires des Immeubles ci-dessus allégués de la manière suivante, savoir, La propriété décrite sous le numéro un faisait partie d’un plus grand immeuble dont le surplus a été aliéné par M. Wallinger défunt qui en a fait la vente avec la dame son épouse à l’école normale départementale des institutrices protestantes suivant contrat passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg dont les colocitants ne peuvent préciser la date. L’immeuble entier avait été acquis par M. Wallinger de dame Anne Marie Madeleine Chastaing, épouse de Mr Jean Jacques Félix Adam, aujourd’hui vice président au tribunal civil de Strasbourg, de M. Jacques Baur, directeur de la manufacture de quincaillerie à Molsheim et de dame Marie Anne Coulaux veuve de M. Philibert Arban, demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Lacombe prédécesseur immédiat de M° Momy le 19 juillet 1838 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier août suivant volume 336 numéro 76. (…)
La maison et dépendances décrite sous le numéro trois est devenue la propriété de M. Wallinger défunt en vertu d’une licitation à laquelle il a été procédé entre lui et M. Charles Wallinger son frère, Marie Anne Wallinger mariée au Sr Pierre Finck et Sophie Wallinger mariée au Sr Georges Hansmaenel ses deux sœurs à la suite d’une donation qui leur avait été faité par leur mère Sophie Killinger veuve de Pierre Wallinger ainsi que le tout résulte d’un acte reçu le 25 mai 1833 par Georges Louis Frédéric Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg. Ces donation et licitation avaient eu lieu moyennant une rente viagère de 700 francs à servir à la veuve Wallinger donatrice et qui s’est éteinte avec elle le 22 mars 1846 et une somme de 10.500 francs payable près le décès de la donatrice et par tiers aux veuves Hansmaennel & Finck et à M. Charles Wallinger (…)
Mise à prix. Les maisons à vendre seront exposées aux enchères sur la mise à prix savoir, celle décrite sous le Numéro un à 30.000 francs, celle décrite sous le numéro deux à 30.000. francs Enfin celle décrite sous le numéro trois à 25.000 francs. Ces mises à prix ont été fixées par le jugement qui a ordonné la vente.
acp 507 (3 Q 30 222) f° 75 du 20.2.
N° 7960. Procès verbal d’adjudication. Cejourd’hui Mercredi 26 mars 1862
1) La propriété sise à Strasbourg rue du soleil n° 7 formant le premier lot du cahier des charges à été exposés en vente au prix de 30.000 francs
à Jean Guillaume Reysz, mécanicien demeurant à Strasbourg rue Saint-Louis N° 18, 41.400 francs (signé) Jn. Gme. Reysz
2) rue des Balayeurs n° 2 et place du Foin n° 1
à Joséphine Ulmer veuve Wallinger
3) Enfin la maison auberge ayant pour enseigne la Gerbe d’or formant le coin de la rue des maisons rouges ou elle porte le numéro un et de la place du Foin où elle est marquée du numéro 2 avec appartenances et dépendances troisième lot du cahier des charges a été exposée aux enchères sur la mise à prix de 25.000. francs. Et il a été allumé ue bougie pendant laquelle il a été fait une mise de 200 francs par M. Guillaume Wallinger l’un des requérants déclarant enchérir tant pour lui que pour Mr Charles Auguste Wallinger son frère (…) lequel a porté au prix de 25.200 francs ledit immeuble dont il est ainsi que M. Charles Auguste Wallinger son frère propriétaire chacun de pour un cinquième. Et deux nouvelles bougies ayant été successivement allumées et se sont éteintes l’une après l’autre sans qu’il ait été fait de mise supérieure Mr Guillaume Wallinger et Mr Charles Auguste Wallinger ont été déclarés adjudicataires au prix de 25.200 francs
Adjudication définitive cp 509 (3 Q 30 224) f° 30 du 3.4.

Charles Auguste Wallinger et Guillaume Wallinger vendent la maison à l’entrepreneur en bâtiment Eugène Petiti

1864 (14.10.), Strasbourg 15 (113), Not. Momy (Hippolyte) n° 9983
Ont comparu Monsieur Charles Auguste Wallinger, commis négociant demeurant et domicilié à Paris, se trouvant actuellement à Strasbourg, agissant en son nom personnel et au nom et comme mandataire de M. Guillaume Wallinger son frère, employé au comptoir national d’escompte de Paris demeurant et domicilié en cette ville (…)
à M. Eugène Petiti architecte entrepreneur domicilié à Strasbourg
Une maison auberge ayant pour enseigne la Gerbe d’or située à Strasbourg et formant le coin de la rue des maisons rouges où elle porte le n° 1 et de la place au foin où elle est marquée du n° 2 avec cour, puits, écuries, remises, appartenances et dépendances, d’un côté Mad. Veuve Wallinger de l’autre et par derrière M. Schützenberger brasseur.
Etablissement de la propriété. I. L’immeuble qui vient d’être désigné appartient à M. Wallinger le comparant et à M. Guillaume Wallinger son frère pour avoir été acquis par eux suivant procès verbal d’adjudication dressé conformément à un jugement du tribunal civil de Strasbourg du 26 novembre 1861 par Me Momy l’un des notaires soussignés le 26 mars 1862 et dont un extrait a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 21 avril 1862 volume 897 N° 28. Ce procès verbal d’adjudication a été dressé à la requête des dits M.M. Wallinger, de Mad. Joséphine Ulmer leur mère veuve de feu M. Michel Dominique Wallinger et de leurs sœurs Mad. Sophie Wallinger épouse de M. Pierre Martin Charles Hannsmaennel négociant à Strasbourg, Mad. Joséphine Wallinger épouse de M. Joseph Grimard employé au ministère de la guerre à Paris et Mlle Eugénie Sophie Wallinger célibataire demeurant à Strasbourg (…)
II. Cette maison avec ses dépendances faisait partie de la succession de M. Wallinger père pour être devenue la propriété de celui-ci en vertu d’une licitation à laquelle il a été procédé entre lui et M. Charles Wallinger son frère Marie Anne Wallinger mariée au Sr Pierre Finck et Sophie Wallinger mariée au Sr Georges Hansmaenel ses deux sœurs à ae suite d’une donation qui leur avait été faité par leur mère Sophie Killinger veuve de Pierre Wallinger ainsi que le tout résulte d’un acte reçu le 25 mai 1833 par Georges Louis Frédéric Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg – Prix, 32.000 francs
acp 536 (3 Q 30 251) f° 97-v du 19.10.

Eugène Petiti épouse en 1839 Marie Joséphine Simonnette Klotz
1839 (21.11.), Strasbourg 12 (151), Me Noetinger n° 11.806
Contrat de mariage communauté réduite aux acquets – Jean Jacques Eugène Petiti, entrepreneur de travaux de construction, fils de Jean Baptiste Petiti, aussi entrepreneur, et de feu Madeleine Beyde
Marie Joséphine Simonnette Klotz fille de Jean Louis Klotz, propriétaire, et de Marie Simonette Meye
Enregistrement de Strasbourg, acp 273 f° 30-v du 27.11.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.