6, rue du Coq


Rue du Coq n° 6 – VII 150 (Blondel), P 904 puis section 1 parcelle 80 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Zacharie Meyé (vers 1743), aussi rue de l’Aimant n° 5

Mes remerciements à M. Pierre Boeglin


Vue générale (cliché, Pierre Bœglin) – Portail (avril 2013) – Cour, façade ouest (juin 2012)

Jusque dans les années 1730, la maison qui comprend un bâtiment latéral et une écurie s’ouvre sur la rue de l’Aimant et son jardin donne sur la rue du Coq. Elle appartient à la fin du XVII° siècle à des barbiers. Le propriétaire suivant, un potier, n’y habite pas mais loue la maison au marchand Conrad Henninger qui l’acquerra par la suite. En 1737, le maçon Jean Zacharie Meyé l’acquiert pour 900 livres et rachète la rente qui y est assise (1741). A la mort de sa femme en 1747, la maison est estimée par les experts à 2 000 livres (valeur minimale)  ; c’est la première fois qu’on dit qu’elle s’ouvre sur la rue du Coq. La maison se compose d’un bâtiment avant, de bâtiments accessoires et d’un vieux bâtiment arrière qui donne sur la rue de l’Aimant. La nouvelle disposition des lieux, la disparition du jardin et la description précise permettent de dater la construction du bâtiment sur la rue du Coq entre 1737 et 1747, sans doute entre 1742 (date d’une obligation) et 1747. A la mort de Jean Zacharie Meyé qui a construit pour son propre compte la maison, elle est estimée par les experts à 4 000 livres strasbourgeoises, ce qui laisse supposer que de nouveaux travaux ont eu lieu entre temps ; comme l’estimation des experts de 1755 n’est pas conservée et que celle de 1766 donne peu de détails, il n’est pas possible d’en apprendre davantage. Le propriétaire cité au plan Blondel, Jean Michel Starck, a épousé la veuve de Jean Zacharie Meyé qui a la jouissance de la maison Les héritiers la vendent en 1776 au maître maçon Jean Michel Gruber qui aménage en 1785 les deux étages rue de l’Aimant. Son fils et héritier y habite. Le marchand de vins Geofroi Roth achète la maison et la revend deux ans plus tard (1834) à Louis Gall Fritsch, lui aussi marchand de vins, qui acquiert la même année la maison voisine (actuel n° 7 rue de l’Aimant). Les deux propriétés ne forment qu’une parcelle au plan cadastral de 1836. L’inscription (LGF 1834)) sur la clé de voûte dans la cave rue de l’Aimant semble indiquer que le nouveau propriétaire a entièrement reconstruit le bâtiment qui donne sur cette rue. Les dessins préparatoires au plan-relief de 1830 représentent l’ancien état de la rue de l’Aimant (bâtiment à deux étages et greniers)  ; la façade sur la rue du Coq a deux étages dont les six fenêtres sont réparties par deux, elle est surmontée d’un fronton qui a disparu depuis lors. La parcelle devient plus petite (exercice 1868) quand le propriétaire se défait du numéro 7 rue de l’Aimant. Le cadastre apprend que des transformations ont lieu aux exercices 1868 et 1882.


Elévations, plan-relief de 1830, rue du Coq – La maison se trouve à droite du repère g. Elle porte encore le fronton qui a disparu quand un étage a été rajouté.
La maison du 5 rue de l’Aimant est celle au milieu de l’image (rez-de-chaussée surmonté de deux étages et deux étages de greniers)

Clé de voûte au sous-sol rue de l’Aimant, inscription L.G.F. 1833 (Louis Gall Fritsch
Elévation actuelle (photographies Pierre Bœglin, publiées sur Archi-wiki)

août 2012

CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1664 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Léonard Frœreisen, assesseur au Grand Sénat
1664 v Jean Paul Wegraff, pelletier, et Sabine Mader – luthériens
1690 v Jean Georges Knaus, chirurgien, et (1686) Dorothée Metzger veuve du chirurgien Jean Werbeck – catholique et luthérienne convertie
1693 v Tobie Garing, potier municipal, et (1667) Anne Marie Stumpff puis (1682) Marguerite Ulrich remariée (1695) à Isaac Fleischmann, boucher – luthériens
1714 v Jean Conrad Henninger, marchand, et (1677) Anne Salomé Schmidt puis (1687) Marie Dorothée Hellbeck – luthériens
1728 v Jean Frédéric Œsinger, jurisconsulte, consul, et (1688) Einbeth Reisseissen puis (1701) Salomé Schmidt épouse en premières noces (1684) du médecin Jean David Rein – luthériens
et Jean Louis Kob (indivision)
1737 v Jean Zacharie Meyé, maître maçon et tailleur de pierres, et (1731) Anne Marie Moltzheim veuve du maçon Jean Daniel Gerhard puis (1747) Susanne Marguerite Russ, qui épousera en secondes noces (1756) Jean Michel Starck – luthériens
La propriété est ensuite Indivise entre les trois filles, Susanne Marguerite Meyé épouse (1766) de Jean Charles Verius, tonnelier et marchand de vins, Catherine Elisabeth Meyé épouse (1770) de Charles Seiler, aubergiste au Jeu de Paume, et Anne Catherine Meyé épouse (1773 ) de Jean Jacques Gœtz, tonnelier
1776 v Jean Michel Gruber, maître maçon, et (1775) Anne Catherine Gæckler épouse (1766) en premières noces de Philippe Jacques Wolff, puis (1779) Marguerite Salomé Bentz – luthériens
1800 h Georges Michel Gruber, architecte, et (1800) Catherine Elisabeth Redslob puis (1808) Marguerite Salomé Ottmann
1832 v Geofroi Roth, marchand de vins, et (1819) Marie Sophie Riehl
1834 v Louis Gall Fritsch et Emilie Delphine Mina Françoise Bernard puis (1833) Marie Joséphine Cormier
h René Gall Fritsch
1879* Joseph Starck, maître maçon
Jacques Geis et Madeleine Emilie Starck
1925 h Ferdinand Gintz, négociant, et Marie Caroline Julie Marguerite Gintz puis (1942) sa veuve
1952 v Joseph Jean Baptiste Bœglin et Frida Marie Marthe Luttringer

(1765, Liste Blondel) Jean Michel Starck

(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 904, Fritsch, Louis Gall, marchand de vin, maison, sol, cour, 7,25 ares

Locations

Maison

1676, Jean Kugler, chapelier
1693, Emanuel Hœllbeck, pelletier
1729, Jean Michel Huber, fabricant d’amadou
1783, Jean Thomas Unsinn et Marie Dorothée Weylehner
1814, Lazare Hellmann, négociant, et Dina Wittersheim
1831, Louis Gall-Fritsch, marchand de vins

Jardin

1688, Jean Georges Knaus, barbier
1708, Jean Conrad Henninger, marchand

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Michel Gruber déclare les travaux qu’il va faire dans sa maison rue de l’Aimant : un poêle et une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte au premier étage, à côté un poêle alimenté depuis la cuisine, à côté du poêle une chambre à cheminée à la française. Au deuxième étage une chambre à cheminée à la française semblable à celle du premier étage.

(p. 607) Montags den 21.sten Novembris 1785 – Mr Gruber der Maurermeister will in seiner ane dem Magneten gäßel gelegenen Behaußung im ersten stock eine Kuche mit heerd und Caminschoß wohl versehen machen, das rohr mitten durchs gebäud Von allem holtz entfernt, neben daran eine stube in die aus der Kuch eingefeurt wird, neben der Stub ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen, das Rohr am steinernen gäbel hinauf Von allem holtz entfernt.
Im Zweÿten stock ein Zimmer mit einem frantzösischen Camin, wie im ersten stock. Erkannt Willfahrt – Er selbst.

Atlas des alignements

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue du Coq

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Gruber
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Description de la maison

  • 1714 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment latéral, galerie, écurie, cour, place masure, cave solivée, cour et puits avec ses appartenances et dépendances, estimée 630 florins
  • 1747 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée l’entrée, une cave voûtée, à main gauche un poêle et une cuisine, à main droite le logement pour l’officier et son valet, par dessus au premier et au deuxième étage un vestibule, deux poêles, une dépense et une cuisine, au-dessus les combles avec une mansarde, un grenier dallé et un grenier non dallé, les pignons sont en pierre, le toit est couvert de tuiles plates, la cour est à main droite et à main gauche, à l’arrière trois remises à demi-toit qui reposent sur des piliers, au-dessous une chambre et deux débarras, par-dessus une galerie, l’écurie, le four à plâtre et les cabanes de tailleur de pierres, le passage dans la cour arrière où se trouvent le puits et deux petits bâtiments ainsi que le bâtiment arrière qui donne sur la rue de l’Aimant et qui est très vieux et en mauvais état, il comprend un petit poêle, des chambres, un vestibule, fourneau et évier, vieux combles et pignons en bois, avec toutes les appartenances et dépendances, estimée 4 000 florins
  • 1766 (billet d’estimation traduit) la maison comprend un bâtiment avant, bâtiment latéral et bâtiment arrière qui comprennent plusieurs poêles, chambres et cuisines, au-dessus les combles couverts de tuiles plates, il y a aussi une cave voûtée, cour, puits, remise et écurie, estimée 4 500 florins

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 254 case 2

Fritsch Louis Gall Md. de Vins

rue du Coq 5, maison et cour
Contenance : 7,25 ares
Revenu total : 363,77
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 83
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 531 case 2

Fritsch Louis Gall Marchand de vins
Fritsch Réné Gall, Md. de Vins
1879 Starck Joseph, Maurermeister

maison, sol, cour, rue du Coq 6
Contenance : 7,25
Revenu total : 360
Folio de provenance : (254)
Folio de destination : 531 Démolition partielle, (sol) 531, 530 (2° case)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1868
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 86
fenêtres du 3° et au-dessus :

Maison
Contenance : 6,05
Revenu total : 350
Folio de provenance : 531
Folio de destination : 531, Umbau
Année d’entrée : 1868
Année de sortie : 1882/83
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 88
fenêtres du 3° et au-dessus :

Maison
Revenu total : 400
Folio de provenance : 531.II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1882/83
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 93
fenêtres du 3° et au-dessus : 21

Cadastre allemand, registre 29, p. 8 case 8

Parcelle, section 1, n° 80 – autrefois P 904.p
Canton : Hahnengasse N° 6
Rue du Coq
Hahnengasse
Rue du Coq
Désignation : Hf, Whs u. NG.
sol, 3 maisons et bât. acc.
Contenance : 6,12
Revenu : 2175
Remarques :

(Propriétaire), compte 436
Geis Jakob Wwe. 1/3 und Miteigenth.
1906 Geis Jakob Wittwe und Starck Karolina
1926 Gintz Ferdinand dit Fernand négociant et son épouse
1942 Gintz Johann Maria Ferdinand, Wittwe
(1616)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

L’officier Jean Georges locataire de la maison est le frère du propriétaire, témoin à son remariage

(p. 368)
Canton VII, Rue 227 Rue du Coq
(maison n°) 5.

Pr. Gruber, J. Michel – Maçons
loc. Tapernay, veuve – Manante
loc. Sadoul, Anne, fille de bourgeois –
loc. Schlick, officier
loc. Tonnay, J. Louis, Major de place – Privilégié
loc. Gruber, J. George, officier

(idem, p. 370)
Canton VII, Rue 228 Rue de l’Aimant
(maison n°) 5.
voy. rue du Coq N° 5

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Hahnengasse – III. Rev. – G. 8 (p. 57)

Nr. 6
Hangen, Schreiner. 0
Ludäscher, Maurerm. 0
Strohmenger, Maler. 1
Wechselgärtner, Tagner. 1
Meyer, Rentner.2
Nevinger, Postschaffner. 2
Reichert, Wäscherin. 2
Sauer, Zuckerbäcker. 2
Dreisbach, Postschaffner. 3
Meÿer, Wwe. 4
Anthon, Eisb.-Schaffn. H 0
Müller, Schreinerwerkstätte. H 0
Lazarus, Vers.-Beamt. H 2
Kougel, Schloßer. H 3

Magnetengässchen – III. Rev. – G. 8 (p. 107)

Nr. 5
Rosenfelder, Heizer. 0
Vogt, Schreiber. 0
Lauer, Konditor. 1
Müller, Schreinermr. 1
Stark, Wwe. Rentn. E 1
Roos, Näherin. 2
Bäuerle, Wagner. 3
Bröbstel, Schneider. 3
Roos, Haushälterin. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (Rue du Coq n° 6, cote 924 W 639)

Sommaire

Le dossier fait état de transformations en 1878 (le propriétaire ajoute deux étages à la maison, le dernier en retrait par rapport à l’alignement de la rue) puis en 1886 (transformations du bâtiment arrière, c’est-à-dire celui qui donne sur la rue de l’Aimant, et accès direct d’un logement au rez-de-chaussée sur la rue du Coq). D’autres transformations ont lieu en 1965 et 1966 (aménagement de salles de bains, installation de mazout).
Les activités professionnelles sont citées en 1908 (atelier de repassage exploité depuis 25 ans) puis à partir de 1979 (ébénisterie, reliure).
Remarque – Les rapports de la Commission des logements (1905-1915) se trouvent dans le dosser du 5, rue de l’Aimant.

  • 1878 – J. Starck demande l’autorisation d’ajouter deux étages à la maison, schéma – Accord
  • 1886 – J. Starck (entrepreneur, domicilié sur place) demande l’autorisation de procéder à des transformations, a) aligner à la verticale la mansarde au deuxième étage du bâtiment arrière sur cour, b) modifier la répartition intérieure aux 1° et 2° étages pour agrandir la surface locative, c) si la transformation sous (a) est autorisée, agrandir le grenier au-dessus de la mansarde pour en faire un petit logement, d) transformer une porte en fenêtre pour que le logement du rez-de-chaussée ait une sortie sur la rue du Coq – Autorisation – Plans (bâtiment sur la rue de l’Aimant) – Travaux intérieurs terminés, août 1886, objections relatives à une cheminée. Travaux terminés, pas d’objections, octobre 1886
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de la dame Starck l’autorisation de faire une prise pour 6 becs – Autorisation
  • 1897 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire ravaler la façade rue du Coq – Le maître maçon Ludæscher (domicilié sur place) demande l’autorisation de ravaler la façade rue du Coq, propriété de Mme Starck – Travaux terminés, août 1897
  • 1897 – La Police du Bâtiment demande à Mme Starck, 11 rue du Coq, de faire en sorte que les volets du rez-de-chaussée à l’angle de la ruelle des Cornets (Zinkengäßchen) ne s’ouvrent plus vers la rue – Rappel, juin 1898 – La propriétaire répond en faisant remarquer que l’adresse est erronée – Les volets ont été modifiés, novembre 1899 [document mal classé]
  • 1908 – Eugénie Strohmenger, repasseuse (1° étage), demande une autorisation concernant son atelier de 8 ouvrières. La propriétaire indique que l’atelier existe depuis 25 ans. L’autorisation n’est pas nécessaire puisqu’il n’y a pas de machines ni plus de 10 employés
  • 1924 – L’entrepreneur Jean Heimburger demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant la maison qui appartient à M. Gientz – Accord
  • 1952 – L’ingénieur J. Boeglin (domicilié 12 quai des Pêcheurs) demande une subvention au Fonds national pour l’amélioration de l’habitat. La Police du Bâtiment établit un certificat
  • 1957 – M. Boeglin (domicilié 12 quai des Pêcheurs) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour faire ravaler les façades 6 rue du Coq et 5 rue de l’Aimant
  • 1965 – L’architecte Joseph Schwab (4 rue des Bateliers) dépose une demande de permis de construire pour aménager 9 salles de bains dans deux ailes du bâtiment qui appartient à Joseph Boeglin (12 quai des Pêcheurs) – Plan de situation, plans intérieurs – Description des travaux – Permis de construire du 9 août – Déclaration d’ouverture de chantier – Suivi des travaux, pas de travaux (octobre 1965), travaux en cours (décembre), travaux achevés (avril 1966)
  • 1966 – L’architecte Joseph Schwab (4 rue des Bateliers) dépose une demande de permis de construire pour aménager des salles de bains et installer une distribution automatique de mazout 6 rue du Coq et 5 rue de l’Aimant qui appartiennent à Joseph Boeglin (12-13 quai des Pêcheurs) – Plan de situation, plans – Devis descriptif – Permis de construire, décembre 1966 – Suivi des travaux, pas de travaux (mai 1967), travaux en cours (juillet 1967), travaux presque achevés (octobre 1697)
  • 1971 – Plainte, Mme Geisel se plaint de dégâts dus à l’humidité. La Police du Bâtiment estime que les travaux incombent au locataire
  • 1977 – J. Boeglin (12 quai des Pêcheurs) constate des infiltrations d’eau dans la cave du 6 rue du Coq et estime qu’elles proviennent de la cour du n° 8 occupée par des gravats d’un bâtiment effondré – Le service d’assainissement nettoie deux puisards dans la rue
  • 1979 – La Police du Bâtiment constate que Jean-Louis Mougeot (atelier d’ébénisterie) a posé sans autorisation une enseigne panneau – Rappels – Autorisation, mars 1980
  • 1980 – L Rives va ouvrir son atelier de reliure en septembre 1980 et demande l’autorisation de poser une enseigne au-dessus des fenêtres – Autorisation
  • 1984 – J. Boeglin adresse à la Police du Bâtiment un courrier qui sollicite son intervention pour faire évacuer des matériaux qui se trouvent dans la cave de Jean-Louis Mougeot et dégagent des vapeurs nocives – Constat du service des incendies – La Police du Bâtiment invite le locataire à prendre les mesures nécessaires pour se conformer aux prescriptions – Septembre 1984, l’entreprise n’occupe plus les locaux
  • 1989 – Joseph Boeglin (12 quai des Pêcheurs) demande l’autorisation de remplacer des volets sur rue par de nouveaux en bois. Avis défavorable, les volets devront conserver leur aspect. Travaux terminés, novembre 1993
  • 1995 – La Police du Bâtiment adresse une lettre à Mme Anne Laurent (6 rue du Coq) qui a demandé que le service des incendies fasse un contrôle de sécurité. Copie du constat
  • 1995 – L’entreprise Bisceglia (11 rue de Brest) demande l’autorisation de ravaler la façade – Photographies – Accord de l’architecte des bâtiments de France à Pierre Boeglin (9 rue Charles de Foucauld) – Accord, juin 1995 – Devis – suivi des travaux, terminés, janvier 1996 – Demande de subvention, novembre 1995, refusée (décembre 1995) puis accordée (février 1996)
  • Plans
    1886 (bâtiment sur la rue de l’Aimant)
    1965, 1966 (salles de bain, installation de mazout)
    Photographies, 1995

Dossier de la Police du Bâtiment (Rue de l’aimant n° 5, cote 639 W 222)

Sommaire

Des travaux ont lieu en 1894 (transformation d’une remise en logement). On construit dans la cour un nouveau bâtiment qui servira à une société cinématographique (bureaux et dépôt de films). Un local d’habitation est transformé en remise à des fins professionnelles en 1928.

  • 1866 – (5-bis rue de l’Aimant, actuel n° 7) [document mal classé]
    1894 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire (veuve Marie Starck née Buchert, 6 rue du Coq) de faire ravaler la façade. La propriétaire demande un délai parce qu’elle a l’intention de faire des transformations dans la maison.
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande que les volets et un soupirail ne s’ouvrent plus vers la voie publique.
  • 1894 (juillet) – L’entreprise Ludæscher demande au nom de la veuve Starck l’autorisation de recrépir et ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1894
    1894 (juillet) – La Police du Bâtiment constate que Mme Starck fait sans autorisation des transformations dans la maison – L’entrepreneur Ludæscher demande l’autorisation de transformer une remise en logement – Autorisation de réaliser les travaux d’après les plans (titre : projet d’exhausser quatre fenêtres sur rue pour aménager un nouveau logement) – Travaux terminés, octobre 1894
  • 1902 – La Police du Bâtiment demande à la propriétaire, Lina Starck, de faire ravaler la façade – La propriétaire qui vient d’hériter la maison de sa mère demande un délai d’au moins deux ans – La Police du Bâtiment accorde un an de délai – Rappel, juillet 1903 – Travaux terminés, septembre 1903
  • 1905 – Le Service de construction informe L. Starck que le raccordement aux canalisations (eaux usées, mais pas fosse d’aisances) a été réalisé (Aktenvermerk. Das Bauamt teilt mit, daß der Anschluß der Abwasser ohne Aborte ausgeführt worden ist). Liste en 12 articles des travaux à exécuter dans la maison rue du Coq et dans cette rue de l’Aimant (fosse d’aisances en bon état, sur la terrasse rue de l’Aimant, dans la cage d’escalier sans aération directe rue du Coq)
    1906 – Les travaux ordonnés par la Commission des logements en août devront être réalisés avant le 1° novembre. Mars 1906, les articles 1, 3 à 9 sont réalisés, les articles 10 et 11 le seront en juin, les articles 2 (rafraîchir la cage d’escalier) et 12 (raccorder les latrines aux canalisations) bénéficient d’un délai jusqu’en septembre 1907. – Mars 1908, la propriétaire demande un nouveau délai pour raccorder les latrines aux canalisations. La Police du Bâtiment exige que les travaux soient terminés au 1° octobre 1908. Travaux terminés, août 1908
    1906 – Un locataire (Jundt) se plaint que les latrines sont humides. Plainte non justifiée
    1911 – Suite à la plainte d’un locataire (Levy, rez-de-chaussée rue de l’Aimant), la Police du Bâtiment demande des réparations dans l’appartement – Travaux terminés, mars
    1915 – Liste des travaux en 13 articles dressée par la Commission des logements militaires
    1922 – Un locataire (Rich, 2° étage rue de l’Aimant) se plaint de la conduite d’eau dans les toilettes
  • 1912 – Rapport d’incendie dans la propriété Gintz. La Police du Bâtiment n’a pas de remarques à faire.
  • 1913 – Le maître peintre Auguste Bieth (5 rue de l’aimant) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1923 – Le Syndicat de la propriété bâtie de Strasbourg demande au nom de Fernand Gintz l’autorisation de construire un magasin sur le terrain 5 rue de l’Aimant – La Police du Bâtiment objecte que la cour doit représenter au moins 15 % de la parcelle d’après le règlement.
  • 1924 – L’entreprise Sigel Frère pose une enseigne pour le compte d’Hélène Schriber, coiffeuse – Autorisation
  • 1925 (févier), l’architecte O. Zache (14 rue du 22 novembre) transmet les plans d’une aile latérale à construire dans la cour – Autorisation, mars 1925
    Suivi des travaux réalisés par l’entreprise Osterloff 10 rue des Arquebusiers. Le voisin du 42 Grand rue, M. Spieser, demande une inspection, un espace libre devra se trouver devant ses fenêtres du deuxième étage – Réception du gros œuvre, août – Le certificat d’occupation est délivré, décembre – Calcul statique – Août 1926, le propriétaire est dispensé de poser des portes coupe-feu aux étages tant qu’ils sont occupés par des bureaux, la porte de la cave devra par contre porter un revêtement ininflammable (tôle). Ni les garages ni l’ascenseur prévus n’ont été réalisés – Certificat de ramoneur (cheminées du nouveau bâtiment), mai 1927 – La porte de la cave n’a pas encore de revêtement coupe-feu, octobre 1927. Lettre de l’architecte, les locaux servent de bureau et non d’entrepôt, les films se trouvent dans un local fermé de la cave. La Police du Bâtiment n’exige donc plus que la porte de cave soit spécialement aménagée, octobre 1927. – Plans
  • 1926 – Arrêté du préfet, la Société anonyme « First National » (25 rue de Courcelles à Paris) est autorisée à installer un dépôt de films 5 rue de l’Aimant dans les conditions énumérées à l’article premier.
  • 1926 – Dossier, « Le bâtiment dans lequel est installé le dépôt de films se compose d’un rez-de-chaussée et 3 étages. Il est entièrement construit en matériaux incombustibles (béton armé et briques). Tout le bâtiment est occupé par la pétitionnaire qui y a aménagé des bureaux et son dépôt de films. Pas d’objections.  »
  • 1928 – Fernand Gintz demande l’autorisation de transformer en remise pour les besoins de son métier un local d’habitation – Autorisation – Calcul statique – Plan – L’architecte Zache demande une prolongation du permis – Gros œuvre terminé, juillet 1930 – Travaux terminés, la remise sert de garage à voitures. Le propriétaire est prié de poser un rebord qui empêche les liquides inflammables de se répandre.
  • 1946 – Demande de certificat de sinistré, colis pour Mme Marguerite Gintz, légers dégâts par le bombardement du 25 septembre 1944
  • 1950 – Un locataire, Marcel Horny, se plaint que la pluie pénètre dans son logement sans que le propriétaire fasse les réparations nécessaires – La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée et adresse un courrier à Mme Gintz, domiciliée sur place – La toiture a été réparée, mai 1950.
  • 1953 – Rapport de feu de cheminée – On pose un obturateur métallique
  • 1959 – La Police du Bâtiment constate, après une plainte déposée par Marie Matenaer, que la toiture est défectueuse. Propriétaire M. Joseph Boeglin 12 quai des Pêcheurs – La Police du Bâtiment adresse une lettre au propriétaire – Travaux terminés, février 1960
  • 1978 – Août, La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire ravaler la façade rue de l’Aimant – Octobre, autorisation de peindre les façades (rue de l’Aimant et rue du Coq) et la menuiserie extérieure, de réparer le portail, les fenêtres et les volets – Ravalement terminé, mai 1979 – Octobre, L’entreprise Grieshaber (6, rue des Juifs) demande l’autorisation de faire des travaux de couverture et de zinguerie (côté rue, remplacer les anciennes tuiles plates par de nouvelles, démolir les lucarnes et les remplacer par des vasistas ; côté cour, remplacer les anciennes tuiles plates par des ardoises) – Autorisation

Relevé d’actes

Jean Léonard Frœreisen, assesseur au Grand Sénat, vend pour 225 livres au pelletier Jean Paul Wegraff la maison sise rue de l’Aimant qui a une sortie dans la rue du Coq

1664 (26. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 312-v
(Prot. fol. 21. fac. 2) Erschienen H Johann Leonhard Fröreiß. E.E. groß. Rhats Beÿsitzer
in gegensein hannß Paul Wegraffen deß Kürschners, mit assistentz hannß Carl Arnoldts und Johann Fischers, beed. Kürßner
hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie an der Obernstraßen in dem Monckhengäßlin, einseit neben H Francisco Reißeiß. groß. Rhats Verwanthen, anderseit neben Fr. Sara Biccin gelegen, und hatt hind. auch einen Außgang in die hanengaß – umb 225 Pfund

Le pelletier Jean Paul Wegraff loue une partie de sa maison au chapelier Jean Kugler

1676 (14. Febr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 199
Hannß Paul Wegraff der Kürschner
in gegensein Johann Kuglers deß huetmachers
Verlühen, in seiner alhie in dem Magnet Gäßlein neben frawen Mariæ Jacobæ Kelterin Von Hech gebohrner Von Andlau gelegener behaußung 3. stuben, Groß und Klein, 2. haußehren, I. Kammer, daß bühnel und daß Höfflin, uff 9. Jahr lang, Von bevorstehend Annunciat. Mariæ angerechnet, umb einen iährlichen zinnß benantlichen 20. fl.

Le pelletier Jean Paul Wegraff et sa femme Sabine hypothèquent au profit du pasteur de la cathédrale Balthasar Frédéric Saltzmann une maison sise Grand rue et le jardin rue de l’Aimant

1678 (13.4.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 309–v
Johann Paul Wegraff der Kürschner undt Sabina beÿdte Eheleuthe und Zwar Sie Sabina insonderheit mit beÿstandt der Ehrenvest fürsichtig undt Weÿßen H Philipp Jacob Zittelins undt Herrn Albertj Weßners beÿde alß auß E. E. großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu Deputirter
in gegensein Herren Daniel Saltzmanns Cancelleÿ Verwanthens im nahmen des Hoch Ehrwürdig undt hochgelehrten Herren Balthasar Friderich Saltzmanns S.S. Th: Lti undt Pfarrers des Münsters – schuldig seÿen 150. lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt zugehördten alhier in der Obern straß, einseit neben Daniel Schotten dem huotmacher, anderseit neben Balthasar Kleiber dem Schneider, hinden uff Samuel Helbeckh den Kürschner stoßend gelegen, davon gehendt Jahrs 8. fl. lößig mit 200. fl. E. E. Zunfft Zur Möhren
Item Ein Garten ohngefähr Ein Ackher groß alhier im Magneten gäßlein, einseit neben frawen Sara Biccin anderseit neben fr: Mariæ Jacobæ Kelterin gbhner Von Hörckh, hinden uff die Hanengaß stoßend gelegen

Le pelletier Jean Paul Wegraff loue la moitié du jardin au barbier Jean Georges Knaus

1688 (15.3.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 173–v
hans Paul Wegraff, der Kirßner
in gegensein hans Georg Knaußen, deß Barbierers
verlühen, den halben theÿl eines Garttens, nemblich d. hind. theÿl, wie solches mit einem Lattenzaun und.scheiden, allhier in der hahnengaß hind. einer dem Verleiher gehörig. behaußung deren eingang im Magnet. gaßlein, einseit neben Paul Mager dem Metzger, anderseit neben – dem Müller gemeg auff Neun Jahr, von nächstkünfftig Annunciat. Mariæ anzurechnen, umb 4 Pfund Zehen schilling zinß
Paulo post ist darbeÿ insond.heit verglich. und angedingt word. Erstlich d. Er der Entlehner diejenig. jung. bäume so Er in solch. gart. pflantz. wird, nach geendeter lehnung ohne Entgeld darinn steh. laß. d. blumenwerck aber nit Zu* macht haben solle, dahingeg. und Fürs andere, so Verspricht der Verleiher, im fall solcher halbe Gartten sambt d. ubrige helffte und hauß Zeit wehren. lehnung verkaufft werd. solte, Ihme dem entlehner den Vorkauffs nach vorkauffs Recht zu gönnen, auch soll der entlehner den freÿen Zutritt zu der Scheißtaffel, so nebens daran verschloßen ist, hingeg. auch der Verleiher die freÿheit im gart. Zu spatziren doch ohne schad. und hinderung deß Entlehners haben.

Sabine Mader, veuve du pelletier Jean Paul Wegraff et ses héritiers, vendent pour 550 livres la maison au barbier Jean Georges Knaus. Le maison est chargée d’une rente d’une livre 19 pfennings envers le Bruderhoff.

1690 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 326
Sabina gebohrne Maderin, Weÿland Hannß Paul Wegraff deß Kirschners Seel. Wittib, mit beÿstand H. Hannß Georg Theurkauff deß Kirßners Ihres Curatoris, ferner Johann Kottler der Schuemacher alß Ehe Vogt Maria Salome und Emanuel Hellbecken der Kirßner alß Ehevogt Susannæ gebohrner Wegraffin
in gegensein H. Johann Georg Knaußen, deß barbierers
Hauß, hoffstatt, höfflein und Gartten mit allen deren Gebäuen, allhier ahne der Obern Straßen in dem Magneten gäßlein, einseit neben fr. Jacobe von Andlaw, anderseit neben H. Ernst Friderich Mollinger dem Müntz Verwalther gelegen und hat der Gartten hinden einen Außgang in die Hanen Gaß, Von welcher behaußung gehen Jahrs Ein Pfund neun Zehn schilling Ein Pfenning in dem bruderhoff, so seÿe dieselbe noch umb 215 Pfund (ferner umb 75 pfund, so dann umb 100 Pfund verhafftet), geschehen umb 160 Pfund

Jean Georges Knaus vend la maison pour 540 livres au potier Tobie Garing

1693 (2. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 660–v
H. Johann Georg Knauß der Barbierer und Wundartzt
in gegensein H. Tobiä Garing, deß Kachlers
hauß, hoffstatt, höfflein, und Gartten, mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördt. und Gerechtigkeiten, allhier an der obern Straß, in dem Magneten gäßlein, anderseit neben Hn Johann Henrich Langen, Notar. Publ. anderseit neben H. Ernst Friderich Mollingern, dießer Statt Müntzverwalther, und hat der Gartten hinden ein außgang in die Hahnengaß, von welcher behaußung gehen jahrs 1 lb 19 ß 1 d in den Bruderhoff, so seÿe dieselbe auch noch umb 165 pfund in Zweÿn Capitalien H. M. Johann Leonhard Fröreißen (und umb 50 lb Capital, Ferner umb 75 pfund Cap., so dann umb 100 lb Capital verhafftet) geschehen umb 160 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Margarethæ Ulrichin, hierinn ged. Käuffers hinterlaßen wittib, als proprietariæ für einen driitten, und usufructuariæ der übrig. Zween dritter theil hierinn benambster behaußung, mit beÿstand Johann Friderich Günters des Glaßers ihres vogts (quittung) den 13. julÿ 1694

Le potier Tobie Garing loue pour trois ans la maison au pelletier Emanuel Hœllbeck

1693 (15. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 688–v
H. Tobias Garing, der Kachler
in gegensein Emanuel Höllbeck, deß Kirßners
entlehnt, Eine in dem Magnet. gäßlein liegende behaußung, hoff, sambt allen deren Gebäuen und zugehördt, iedoch dem daran liegend. Gartt. Sommerhauß und gang, welchen d . Verleiher sich vorbehaltt. hierund. nicht begriffen, allemaß. wie Er der Entlehner solche bereits mehr jahr in lehnung gehabt, auff dreÿ Jahr lang, Von Michaelis jüngst verwich. anzurechnen, umb einen jährlich. Zinß nemblich 12 pfund
darbeÿ insonderheit angedingt word. daß d. Entlehner den Bronnen schöpffen und die Camin sauber laß. solle auff seine Cost.

Le potier Lazare Garing vend sa part de maison au cordonnier Jean Speckert

1702 (7. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 495–v
Lazarus Garing hafner (si go)
in gegensein Joh: Speckerts schuemachers (si go)
seinen theilen ahn dem Hauß u. garten in der hahnengaßen allhier einseit neben Meÿerlinischen Wittib anderseit neben Mollinerischen EE. vornen auf die Magnetengaß stoßend gelegen cum appertinentiis, so deß Cedenten Stiefen mutter mit lebtägigem wÿdem verfangen auch nach ferners beschwehret wie in deß Cedenten theilregister de A° 1694 fol. 10–b et 11–a zu sehen – (7)

Le potier Tobie Garing vend sa part de maison aux enfants du dernier mariage de Tobie Garing père

1706 (13. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 903–v
Tobias Garing Haffner
in gegensein Johann Bratfisch haußfeurers alß vogts weÿl. Tobiä Garings haffners 3 KK 4.ter ehe
sein antheill ahn einer behaußung hoffstatt, höfflein u. Garthen & allhier in der oberen straß im Magneten gäßlein, einseit neben – anderseit neben denen Mollingerischen EE hinten in die hannengass gehend, darvon gehen jährlichen 1 lb 19 ß in den bruderhoff – umb 14 lb

Le cordonnier Jean Speckert et Marie Salomé Lauth vendent leur part de maison aux enfants du dernier mariage de Tobie Garing père

1706 (28.10.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 782
Joh. Speckart schuem: u. Maria Salome geb. Lauthin
in gegensein Joh. Bratfisch Haußfeurers alß vogts weÿl. Tobiæ Gorings 3. KK. 4.ter ehe
ihre 2/3.te theil ahn einer behaußung Hoffstatt Höfflein u. Garten mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeit allhier in der obern straß im magnetengäßlein, einseit neben – anderseit neben den Mollingerischen EE. hinten auf die hannengass stoßend, u. gehen vom gantzen hauß 1 lb 9 ß in dem bruderhoff jährlichen zinnß – (41) um 75 pfund verhafftet welche sie pro rata übernehmen und 25 lb

Marguerite Garing née Ulrich hypothèque sa part de maison au profit du meunier Paul Lœffler

1708 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 637
Marg: Garingin wittib geb. Ulrichin beÿständlich Michel Denchern schreiners ihres vogts
in gegensein Paul Löfflers müllers– schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, ihre behaußung u. Garten c. appert: allhier im magnetengäßlein, einseit neben Adolph Mager des metzgers anderseit neben dem rothen hahnen gelegen

Marguerite née Ulrich loue le jardin au marchand Jean Conrad Henninger

1708 (8.10.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 582
Marg: geb. Ulrichin beÿständlich Michel Denechen schreiners ihres Curatoris
in gegensein H. Joh: Conrad Henningers handelsmanns
entlehnt, ihren Garten allhier im Magnetengäßlein einseit neben dem würthshauß zuem rothen Hahnen anderseit neben Mager dem metzger gelegen, zusambt dem Gartenhäußlein, auf 9 jahr lang anfangend auf Martini 1709 und sich endigend auf gleiche zeith 1717 um einen jährlichen Zinß nemlich 15 lb

Marguerite Fleischmann née Ulrich hypothèque la maison au profit de Bourcard Bürckel

1712 (30.8.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 526–v
Marg: fleischmännnin geb. Ulrichin beÿständlich Michel Dennichen schreiners ihres vogts wie auch hanß Dieboldt Ulrich schiffmanns und Caspar Adam Memmingers fischers
in gegensein Burchkardt Bürckels huetmachers– schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier im Magneten gässlein, einseit neben fr. Mollingerin anderseit neben Mager hinten auf die hahnen gass

Inventaire dressé dans la maison rue de l’Aimant après la mort de Marguerite Ulrich femme en premières noces de Tobie Garing et en deuxièmes du boucher Isaac Fleischmann. Elle délaisse trois enfants se son premier mariage et une fille de son deuxième. La somme finale de l’inventaire s’élève à 510 livres

1714 (4.6.), Me Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 38) n° 16
Inventarium über Weÿland der Ehrn: und Tugendsamen Frawen Margarethæ Fleischmännin Gebohrner Ulrichin, Isaac Fleischmanns deß Metzgers und burgers zu Straßburg Geschiedener Ehefrawen seeligen Verlassenschafft – nunmehr seel. nach Ihrem den 27. febr. dießes fortlauffend. 1714.ten Jahrs genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen und Begehren deß Ehrenhafften Johann Diebold Garings, würths und burgers zu Plobßh. welcher mit assistentz deß Ehrenvest und weißen herrn Daniel Braunen silberarbeiters und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers als welcher auß wohlged. Raths Mittel in nahmen deßelben zu dießem geschäfft in spec. Deputirt, Mehr 2. H. Johann Bradfisch haußfeurer und burgers allhier als geschwornen Vogts Johann Garings, ledigen Schuhmachers sich der Zeit auff der wanderschafft befindend und 3. Jgfr. Margarethæ Garingin dieße dreÿ der Verstorbenen seel. mit weÿl. H. Tobia Garing, geweßenen Kachlern und burgers allhier seel. in Erster Ehe erzeugter Kinder, So dann 4. Herrn Michael Denechen, Schreiners und burgers alhier als geschwornen Vogts Catharinæ Fleischmännin der Jetzt abgeleibten mit ogbed. Isaac Fleischmann ehelich erzeugten döchterleins, also aller Vier der jetzt verstorbenenen Kinder und per Testamentum instituirter rechtsmäßiger Erben – Actum Straßburg in fernerer præsenz obgedachten Isaac Fleischmanns deß Geschiedenen ehemanns Montags den 4. Junÿ A° 1714.
Copia Testamenti nuncupativi

In einer alhier ane dem Magneten Gäßlein gelegen und in dieße Verlassenschafft zum theil eigenthümlich gehöriger behaußung befunden worden wie folgt
In der obern Cammer, darauff, In der Wohnstub, In der Kuchen
Eigenthum ane Häußern. Item i. dritter theil, so dann am 2.ten theil fünff neünter theil für ungetheilt von und ane einer behaußung, hoffstatt, höfflein undt Gartten mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehörd. und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Magneten Gäßlein j.seith neben hannß Carl Braunen dem Schneid. 2.s neben herrn Ernst Friderich Mollingers des Müntzverwalters seel. fr: wittib, vornen auff ged. Magneten Gäßl. und hinden auff die hanen Gaß stoßend, alwo solche behaußung auch einen außgang hat, davon gehen Jährl. 1. lb 19 ß 1 d. Zinnß in der bruderschafft alhier auff Martini, ferner ist dieselbe verhafftet umb 75. lb d dem Ordens hauß St. Johann alhier sonsten geg. männiglich freÿ ledig und eig. und ist die gantze behaußung über angeregte beschwerd. durch der Statt Straßburg Geschwornene Werckhleuth vermög einer apud conceptum befindlicher schrifftlicher Abschatzung vom 30. Maÿ Jüngst, hiehero æstimirt umb 210 lb, Item den Gartten haben die HH. Schätzere E.E. Zunfft der GUW. gewürdiget umb 100 lb. thut zus: 310 lb, thur due hiehero gehörige antheiler 218. lb
Darüber vorhanden i. perg. Kffbrieff auß alhies. C.C. Stub de dato 2. 8.br 1693.. Nota. die übrige antheiler seind un hernach beschriebenen Garingischen wÿdumb gehörig. Ferner i. perg. auß wohlgemelter Contr. stub deß. datum d. 16. Junÿ ao. 1690., So dann 2. noch äntere perg. Kbrieff auß wohlermelter Contr. stub deren der eine datirt d. 18. Julÿ ao. 1650. und der andere d. 5. Maÿ ao. 1660.
– Abschatzung d. 30. Maÿ ano: 1714. weÿland deß Ehr und tugendsamen: Frau: Margreta Fleischmenin Seelich: hinder laßenen Erben, Ist eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg in dem Manganeten gessel gelegen ein seitz Neben N:N: Moseter, Ander seÿtz, Neben hannß Carol Braun hinden Auff die, hahnen gaßen Stoßent. Welche behaußung, Sampt Einem Neben gebeÿ, Gang, Stalung, hoff, hoffstatt, Gebelckhter Keller Hoff Vnd brinen, Sampt aller ihrer Recht Vnd Gerechtigkeit, Wie solches durch der statt Straßburg, geschworen Werckhleüthe sich in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlen, wirt, vor und Vmb Sechts hundert Vnd dreÿsig Gulten
Item hauß hoff Scheurn Ställ und Gärten in dem dorff Plobßheim (…)
Wÿdumb Welchen die Verstorbene Von Weÿl. herrn Tobia Garing Geweßenen Kachlers v. burgers zu Straßburg Ihrem Erstern Haußürth ad dies vitæ Genoßen, Wavon das Eÿgenthumb hernach gemelter Vier Garingischen Geschwüsterd. gehörig. – Es hat vorgemelter H. Tobias Garing seelig in deßen Auffgerichteter Nach Disposition der Jetztt angeleibten seel. Alß deßelben Letzterer haußfrawen seiner gehörigen zweÿten: oder Zween dritte theil Ane einer behaußung und Gartten im Magneten Gäßlein Gelegen, Vnd Oben fol: weitlaüffig beschrieben, ad dies vitæ Weÿdubs weiß Zugenüeßen Verordnet, Woran dieselbe ein Kindt Geerbt, Und Viere Außgekaufft, so hievorn der Eigenthümlichen Nahrung beÿgelegt, die übrige Vier Neünte theil an solchen Zwo tertzen machen Obiger æstimation nach, über darauff stehende beschwerd. 91. lb 17. ß 4/7. d. Davon gehet ab Vier Neünte theil a, Zwo tertzen von und ane 165. lb d. Capital so H. M. Johann Leonhard Fröreißen Pfarrer zu St Niclauß darauff stehen Gehabt, due fraw seel. aber seithero an sich gelößt und thun 48. lb. Verbleibt also nach abzug deßen an solchem Wÿdumb in rest 42 lb
Hieran ist nun Vorderist frawen Susannæ Gebohrner Garingin, herrn Hannß Paul Löfflers deß Müllers und burgers alhier Ehelicher haußfrawen ein Vierdter theil gehörig, Mehr gebührt Johann diebold Garing dem Würth zu Plopßheim vor ein Vierten theil, Weiters ist Johann Garing Ledigen schueknecht vor eine quart Gehörig, So dann Jgfr. Margaretha Garingin vor den übrigen Vierten theil
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 113, Sa. Silbergeschirrs V. Geschmeids 16, Sa. Goldener Ring 22, Sa. der baarschafft 17, Sa. Eigenthums an Häußern 425, Sa. Eigenthums Ane liegende Güttern 75, Sa. Beßerung ane lehengüthern 35, Sa. der Schulden 87, Summa summarum 792 lb – Schulden 931 lb, Mehr Schulden alß Gutt 138 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 510 lb
Abtheilungs Concept f° 8 – Eÿgenthumb an einer behaußung und Gartten am Magneten Gäßlein betr. – Die Garingische in der Statt Straßburg ane dem Magneten Gäßlein Gelegene behaußung undt Gartten, allermaßen dieselbe in dem Verfertigten Inventario fol: 31. et 32. weitläuffig beschrieben, worwon in dieße Eigenthümliche Verlassenschafft 1/3. und ane denen Zwo tertzen fünff neunte theil die übrige Vier neundte theil aber in den Garingischen Wÿdumb gehörig, ist mit allerseith belieben und auff des von beeden Vögten erhaltenen decretum alienendi An H. Johann Conrad Henninger den Handelßmann Wie den 19. 7.bris 1714 in Allhießiger Cancelleÿ Contract Stub verschrieben (umb) 1700. fl., th. 850. lb. – den 21. 7.br. A° 1714.

Tobie Garing, potier municipal, épouse Anne Marie Stumpff en premières noces (1667) puis en secondes (1682) Marguerite fille du batelier Jean Thiébaut Ulrich.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 141, n° 41)

1667 – Domin: 23. post Trin. Tobias Garing der Stadt Kachler Undt J. Anna Maria, Jacob Stumpfen* des Hufschmids Ehel. tochter – 21. Nov.
Procl., Saint–Thomas (luth. p. 101)
1682 – den 29. Martÿ et 5. April ostern undt Quasimodo gen. H. Tobias Garing burger und Haffner allhier, Jfr. Margaretha H. Johann Theobald Ulrichs deß schiffmanns v. E.E. großen Raths verwandt. eheliche tochter, Cop. St. Wilhelm d. 23. April

Mariage, Saint–Guillaume (luth. p. 155 n° 7)
1682 – Dominica Misericordias et Jubilate den 12. undt 19. Aprilis, Herr Tobias Gäring der Kachler undt burger alhier, Jungfr. Margretha hr. Hannß diebold Ulrich Burgers und. Schiffmannn alhier auch E E Großen Rath alter Beÿsiterrs eheliche Tochter

Devenue veuve, Marguerite Ulrich se remarie avec le boucher Isaac Fleischmann
Mariage, Saint–Thomas (luth. f° 52 v°, n° 285)

den 14 Xbr. 1695 ist nach geschehen ordentlich. außruffung Copulirt word. Isaac Fleischmann der ledige Metzger, Johann Philipp fleischmanns burgers undt Metzgers allhier ehel. Sohn, und frau Margaretha, weÿl. Hn Tobiæ Garings, burgers undt Kachlers allhier nachgelaßene Wittib (si go. Isaac Fleischmann alß hochzeitter, margaretha garingen)

Les héritiers de Tobie Garing vendent pour 925 livres la maison au marchand Jean Conrad Henninger

1714 (18.9.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 670–v
Susanna Löfflerin geb. Garingin mit Consens Joh: Paul Löfflers müllers so unpäßlich, Item Joh: Dieboldt Garing wirt zue Plobsheim, Item Joh: Bratfisch haußfeurer alß vogt weÿl. Tobias Garings 2 ledige KK beÿseins Marg: der Curandin, Item Michel Denninger schreiner alß vogt Cath: fleischmännin
in gegensein Joh: Conrad henningers handelsmanns
hauß hoffstatt höfflein und Garten mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Gerechtigkeiten ahn der obernstraß in dem Magnetengässlein, einseit neben Joh: Carl Braun schneidern anderseit neben der Mollingerischen wittib und hat der Garthen hinten einen außgang in die hahnengass, von welcher behaußung gehen jahrs 1 lb 19 ß 1 d in den bruderhoff – (925) um 75 capital verhafftet, beschehen um 850 pfund

Les experts estiment la maison rue de l’Aimant à la somme de 450 livres lors de l’inventaire dressé en 1720 après la mort de Jean Conrad Henninger.

Le fils du défunt, Jean Conrad Henninger, médecin à Paris, hypothèque la maison au profit de l’imprimeur Jean Pastorius

1722 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 596 n° 381
H. Johann Jacob Schertz J.V.Ltus und adjunctus Secretariorum auff hießigem Pfenningthurn als mandatarius H. Johann Conrad Henninger Med. Lti sich anjetzo zu Paris auffhaltend
in gegensein H. Johann Pastorius Buchführer und Buchdruckers – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine Behausung höffelin Gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Obern Straß in dem Magneten gäßlein, einseit neben Joh. Carl Braun Schneider anderseit neben der Mollingerischer Wittib hinten auff die hahnen gaß in welche der gartten einen außgang hat stoßend gelegen, davon gibt mann jährlich in den Bruderhoff alhier 1 lb 19 ß 1 d

Jean Conrad Henninger, médecin à Londres, hypothèque la maison au profit des enfants de Jean Louis Kob

1723 (27.8.) Chambre des Contrats, vol. 597, f° 455–v
H. Johann Jacob Schertz J.V. Licentiatus und Adjunctus Secretariorum auff allhiesigen Pfenningthurn als mandatarius H. Johann Conrad Henninger Medicinæ licentiati anjetzo sich zu London aufhaltend
in gegensein S.T. H. Johann Friedrich Ößinger Jcti und E.E. kleinen Raths referendarÿ theils proprio nomine theils als Vogten Joh. Ludwig Koben junioris handelsmanns zweÿer Söhn– schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Eine Behausung höfflein gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Obern straß in dem Magneten gäßlein, einseit neben Johann Carl Braun dem Schneider anderseit neben der Mollingerischer wittib hinten auff die hahnengaß in welche der gartten einen außgang ha, davon gibt mann jährlich in in allhiesigen Bruderhoff 1 lb 19 ß 1 d

La succession est inscrite au livre de la Taille à cause des impôts non versés depuis la mort de l’intéressé. Le fils habite alors Moscou.

1728 Livres de la Taille (VII 1176), f° 219
Montags den 9° dito – H. Johann Conrad Henningers Verlassenschafft soll der Statt Stall pro 1720. biß 28. incl. à 12. lb, 108. lb.
solchen aber die nach dem tod aufgeschwollene Stallgeltter nach dem fueß der Velaßenen Vermögens abgefordert werden so falle für obgemelte Neün Jahr à 4. lb 4 ß heraus 37. lb 16 ß
Gebott und abhandlung Inv. 2. lb 3. ß 6 d (zusammen) 39. lb 19. ß 6 d. Weilen nun Zu einem Falliment ausgeschlagen alß haben die Obere Stallherren die Völlige forderung wann der in Moßkau sich befindliche Sohn wieder hieher kommen würde, der rest Von ihme nachgetragen werden solle.

1728 (11.5.) Vente aux enchères (documents judiciaires détruits en 1870), la maison est acquise par les créanciers Jean Frédéric Œsinger et Jean Louis Kob. La référence de l’adjudication est donné à la vente de 1737.

Jean Frédéric Œsinger, jurisconsulte, épouse en premières noces (1688) Einbeth Reisseissen, fille d’ammestre, et en secondes (1701) Salomé Schmidt veuve du médecin Jean David Rein
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 5, n° 21)

Heut dato den 2. Junÿ 1688 seindt, nach geschehenen außruffung Dom. Cantate et Exaudi alß 23 et 30 Maÿ, Von mir J. Th. Heinrici past. et Can. Thom. Copulirt word, H. Johann Friderich Öhsinger J. U. Ddus v. beÿ E.E. Klein. Rath alhier actuarius, und Jfr. Einbetha, daß hoch Edel Vest fürsichtig und hochweißen, hochgelehrt Herrn Francisci Reisseissens hochmeritirt. Alt. Ammeisters dreÿzehners undt dieser Christlich Gemeindt St. Thomæ Ober Kirchpflegers eheliche Tochter. Bezeuged, Johann Friderich Ösinger als hochzeiter, Einbetha Reißeiß alß Hochzeiterin, Franciscus Reißeißen als Vatter der Jungfr. Hochzeiterin, M. Johann Friderich Oelinger, Pfarrer Zu Schiltigheim als schwager deß H. Hochzeiters (i 7)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 81 n° 440)
Mittwoch den 20 April.1701 ist auff geschehene pclamation eingesegnet worden zur christlich. Ehe, H. Johann Friderich Oesinger, Juris consultus undt E.E. Kleinen Raths referens ordinarius mit Fr. Salome, weÿl. H. Johann David Reinen Med. Doct. et practici nachgelaßene Wittib (si go. Johann Friderich Ösinger als hochzeiter, Salome Reinin als Hochzeiterin)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 110 n° 662)
1684 – Dom. II. III. Trin, d. 11, 18 Junÿ, H. Johann David Rein, Medicinæ Doctor weÿl. H. Johann David Reinen gewesenen Burgers und Bierbrauers hinterlassener ehl. Sohn, Jgfr. Salome, weÿl. H. M. Joh: Schmids gewesenen Diaconi zum alten St. Peter hinterlassene ehl. tochter – cop. St. Thomæ 22. Junÿ

Inventaire après décès d’Einbeth Reisseissen, première femme de Jean Frédéric Œsinger, rapporteur au Petit Sénat. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient à la Ville rue de l’Epine. La somme finale de l’inventaire s’élève à 3 667 livres.
1700 (8.1.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 5) n° 226
Inventarium und beschreibung aller derjeniger Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die hoch Edle, viel Ehr: und tugendreiche Fraw Einbetha Ösingerin gebohrne Reißeißin, des hoch Edel Vest undt hochgelehrten herrn d.di Johann Friderich Ösingers höchstmeritirten Referendarÿ E.E. Kleinen Raths auch burgers allhier zu Straßburg geweßene hertzlich geliebte fraw Ehegattin nunmehr seel. nach ihrem den 4. Junÿ allererst hiengelegten 1698.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des wohl Edel Vest, fürsichtig und hochweißen herrn Philipp Caspar Leiterspergers E.E. Großen Rhats alten wohlansehnlichen beÿsitzers undt vornehmn burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Francisci und Philippi Friderici der abgeleibten seel. Frawen mit vorwohlermeltem Ihrem hinterlassenen geehrten Eheherrn als dißorths Wittibern ehelich erzeigter beeder Söhnlein und ab intestato nachgelaßener Erben, fleißig inventirt und ersucht – So beschehen in der Königlichen freÿen St. St. Freÿtags den 8. Jan: 1700.
Copia der Ehepacten, perge hernach fol: 17.a
Copia Codicilli reciproci, perge hernach fol: 21.b

In einer allhier Zu Straßburg ane der Dorliß gaß gelegenen der St. St. eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Höltzen und Schreinerwerck, Auff der Obern bühn, Auff der ohneins obersten bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In des herren Studierstub, In der Studierstub Cammer, Im Obern haußöhren, In der wohnstub, In dem Mittlern haußöhren (perge fol: 6.a), In der Stub Cammern In der Speiß Cammer, In der Kuchen, Im Keller
f° 12) Eÿgenthumb ane einem Garthen. (1/7. W, 3/7. T) Erstlichen 4/7.te theil vor ohnvertheilt ane i. Garthen vor dem newen thor über 8. Acker groß (…)
(1/7. W, 3/7. T) It. 4/7.te theil vor ohnvertheilt ane i. baum Gartten im dorff Plopßh. gelegen (…)
(f° 14) Ergäntzung, Vermög Inventarÿ Vber beeder geweßener Ehepersohnen einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen in Anno 1690. durch mich Vor v. nachgemelten Notarium auffgericht
(f° 14-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Herrn Wittibers Nahr. betr. Sa. Haußraths 31, Sa. Bibliothec 33, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. Guldener Ring 30, Sa. Eÿgenthumb ane j. Gartten 57, Sa. der Gülth von liegenden güthern 5, Sa. Ergäntzungs Rest 321, Summa summarum 491 lb
der Erben Eÿgenthümblich Guth belang., Sa. hausraths 65, Sa. silber geschirr und Geschmeids 23, Sa. Guldener Ring 59, Sa. baarschafft 6, Sa. Pfenningzinß hauptguths 50, Sa. Ergäntzung 554, Summa summarum 759 lb
Theilbahre Verlassenschafft betr. Sa. hausraths 95, Sa. frücht 21, Sa. Wein und Faß 35, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 88, Sa. Guldenen Ring 1, Sa. baarschafft 142, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2673, Sa. Eÿgenthumbs ane j. Gartten 71, Sa. Gülth von liegenden güthern 16, Sa. Activorum 46, Summa summarum 3292 lb – Schulden 875 lb, Nach solchem abzug 2416 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3667 lb
(f° 17) Eheberedungs Copeÿ.–Zwischen dem Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Friderich Ösingern utriusq: Juris Doctorando und E:E: Kleinen Raths allhier jetzmahligem Actuario weiland des wohl Ehrenvesten Fürsichtig, Weiß und Wohlgelehrten herrn David Ösingers Junioris Notarÿ jurati publici und E: E: Kleinen Raths Beÿsitzers seeligen mit der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Apolonia Standelin ehelich erzeugtem nachgelaßenem herrn Sohn alß Braüttigamb ahn Einem, So dann der Wohl Edlen Viel Ehren: und tugendreichen Jungfrawen Einbetha des hoch Edlen Vesten Fürsichtigen und hochweißen herrn Francisci Reicheißens, beÿ hiesiger Lobth. Statt Straßburg hochmeritirten alten Ammeisters und beÿ dem Geheimen Regiment der Herren XIII. hochansehnlich beÿsitzers mit der auch Wohl Edlen, Viel- Ehren und Tugendreichen Frawen Salome Reicheußin gebohrner Wenckerin ehelich erzeugter dochter alß der Jungfraw Hochzeiterin am andern theil – Beschehen und Verhandelt Montags den 17. monatstag Maÿ in dem Jahr des Herrn, alß mann zahlte 1688.
(f° 21-v) Copia Codicilli. Ich Johann Friderich Ösinger Beeder Rechten doctorandus Unndt jetziger Zeiy beÿ E: E: Kleinen Rath allhier zu Straßburg bestellter Referedarius Unndt Ich Einbetha Ösingerin gebohrne Reißeißein, beede ehegemächt und burgere allhier – So geschehen Straßburg in Unßerer beeden Eheleuth jetzt bewohnender in dem Neuen banhoff gelegener Unndt gemeiner Statt gehörigen behaußung Freÿtags den ij. May St. N. Anno 1696.

Inventaire après le décès de Jean Frédéric Œsinger, jurisconsulte, ancien ammestre et l’un des Treize, chef de la fabrique de Saint-Thomas. L’inventaire est dressé dans la même maison qui appartient à la Ville rue de l’Epine. La somme finale est de 27 099 livres, somme considérable.
1738 (15.1.), Me Oelinger (J. Jacques, 35 Not 35) n° 1089 (1043)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, liegender und Vahrender, Verändert und unveränderter, keinerleÿ davon ausgenommen, so weÿl. der hoch Edelgebohrne, Gestrenge, fromm, fürsichtig, Hochweis und Hochgelehrte Herr Johann Friederich Ößinger gewesener Juris Consultus, alhiesigen Löblicher Statt Straßburg hochverdienter alter Ammeister und dreÿzehner, Hiesiger Löbl. Universitæt Scholarcha und hochansehnlicher ober Kirchenpfleger beÿ der Evangel. Gemeind zu St Thomæ nunmehr seel., nach seinem den 14.ten Decembris deß Zurückgelegten 1737.ten jahrs aus dießer jammervollen welt genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch die Hoch Edel Viel Ehren und hoch tugendbegabte frau Salome gebohrne Schmidin die hinterbliebene frau Wittib – Actum in der Königl. Statt Straßburg Mittwochs den 15. Januarii et seqs. Diebus Anno 1738
Der nun Entseelte Eingangs Hoch Edel gedachte Herr Ammeister seel. hat ab intestato zu Seinen rechtsmäßigen Erben Verlassen wie folgt, 1. S.T. Herrn Franciscum Ößingern J.U.Dd. und Cancellariæ Contractuum Hochmeritirten Actuarium und Vornehmen burgern alhier, so dem Geschäfft in Person zugegen war, in den Ersten Vierten Stammtheil, 2. S.T. Herrn Philipp Friderich Ößingern, Vornehmen handelsmann und E.E. Großen Raths dahier jetzmahligen Wohlansehnlichen beÿsitzer, so auch Persönlich der Inventation beÿwohnte, in den zweÿten Vierten Stammtheil, Welche beede Hhn. Söhne der Herr Ammeister seel. in erster Ehe mit S.T. Einbetha gebohrner Reißeißin seiner ersten Frau Eheliebstin längst seel. ehelich erzeugt,
3. S.T. Einbetham Gambßin gebohrne Ößingerin, S.T. H. Daniel Andreæ Gambsen vornehmen Handels Mann und burgers alhier frau Ehegattin, in den dritten vierten Stammtheil, So dann 4. S.T. Herrn Philipp Jacob Ößingern bestmeritirten Schaffnern beÿ dem Löblichen Stifft der hohen Schuel und auch vornehme burgers alhier zu Straßburg, in den letzten Vierten Stammtheil, Welche beede letztere frau tochter und Herrn Sohn hoch Edelbedittener Herr Ammeister mit eingangs gemelter deßen hernach beschriebener behausunger frau Wittib in Leben Ehelichen erziehlet, Alle Vier aber deß Herrn Ammeisters seeligen in Zwoen Ehen Ehelich erzeugte Herrn Söhne und frau tochter Zu vier gleichen Portionen und Stammtheilern verlaßene Erben

In einer allhier zu Straßburg Ohnfern der Pfaltz und ane der Dornsgaß gelegenen und gemeiner Statt eigenthümlich zuständigen behaußung sich befunden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auf der bühn, In der Schwartzen Getüch Kammer, Im Obern haußöhren, In der Magd Kammer, In dem Obern Vorgemach, In der Studier Stub, In der Bibliothec Kammer, In der Bett Kammer, In der Wohnstuben, In der Stubkammer, Im Hauß Öhren beÿ der Wohnstub
(f° 39) Wÿdembs Verfangenschafft, Crafft deß über Weÿl. S.T. Frauen Einbethæ Ößingerin gebohrner Reüßeißin des abgeleibten hrrn Ammeisters seel. ersten frau Eheliebstin längst seel. über dero Verlassenschafft d. 9.ten Aprilis 1701 beÿ einem Löbl. Vogteÿ Gericht errichteten (Vertrags)
(f° 41) Eÿgenthumb ahne Häußern. (T) Erstlichen eine behaußung hinter dem sogenannten frantzösischen Hospitahl einseit neben das Capuciner Closter (…)
(T.) It. Eine behaußung In der Plantzbaadergaß (…)
(T.) Item Eine Kleine behaußung, Trotthauß Stall und einem hinten daran gelegenen Gärtlein In dem fleckhen Wolxheim (…)
Antheil ane einem Garthen (E.) Nemblichen 4 theil Vor ohnvertheilt ane Zwen acker restirenden Grunds Von und ane einem Garthen, vor dem Neuen thor (…)
(T.) It. Ein Gärtel ohngefähr 1 ½ Viertzel groß an der Vorherbeschriebenen behaußung gegen dem frantzösischen Hospitahl gelegen (…)
(f° 45) Ergäntzung der Frau Wittib ermangelnden unverändert guths, Nach anleitung des Vber beeder hoch Edel Eingangs gemelter geweßener Ehepersohnen einander In den Ehestand Zugebrachter Nahrungen in anno 1701. durch weÿl. Hern Notm. Daniel Rohren aufgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Frau Wittib Nahrung, Sa. hausraths 39, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 99, Sa. Goldener Ring 191, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 308, Sa. Schuld 37, Sa. Ergäntzung (5705, Abzug 448, Remanet) 5256, Summa summarum 5932 lb
Der Herrn Erben anerstorbenen Vätterliche Nahrung, Sa. hausraths 60, Sa. Bibliothec 40, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 101, Sa. Goldenen Ring und Geschmeid 88, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1175, Sa. Gülth von liegenden güthern 37, Sa. Antheils an Einem Gartnen -, Sa. Ergäntzung (8650, abzug 2041, Remanet) 6608, Summa summarum 8112 – Schulden 1649 lb, Compensando 6462 lb
die Gemein Verändert und theilbar Verlassenschafft, Sa. haußrath 300, Sa. Wein und leerer Vaß 238, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 131, Sa. Goldener Ring 56, Sa. baarschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 20 348 lb, Sa. Gülth von liegenden güthern 10, Sa. Eigenthumb ane häusern 142, Sa. Eigenthumbs ane einem gärtel 75, Sa. Schulden 2843, Summa summarum 25 434 lb – Schulden 12 103 lb, In Compensatione 13 331 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 27 099 lb
Copia der Eheberedung
Copia Codicilli

Jean Frédéric Œsinger, avocat et rapporteur au Petit sénat, loue la maison au fabricant d’amadou Jean Michel Huber

1729 (27.10., Chambre des Contrats, vol. 603 f° 493–v
S.T. H. Johann Friedrich Ößinger Jcti und E.E. Kleinen Raths referendarius
in gegensein Johann Michael Huber des Ammlungmachers
entlehnt, Eine Behausung bestehend in Vorder: und Nebens gebäuden hoff Bronnens: gebrauch und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und nichts davon als den daselbst befindlichen gartten und in demselben stehendes gewächshauß gallerie und Bühn ausgenommen, als welches sich der H. Verlehner vorbehaltet, Und ist dießes hauß an der Obern straß in dem Magnetengäßlein, einseit neben Johann Jacob horn dem Schneider anderseit neben den Mollingerischen Erben hinten auff ged: gartten oder dem gartten auff der hahnen gaß allwo derselbe einen eingang hat – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden weÿnachten fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden

Jean Frédéric Œsinger, ancien ammestre, et Jean Louis Kob, marchand à Francfort, vendent pour 900 livres la maison au maître maçon et tailleur de pierres Jean Zacharie Meyé

1737 (7.10.) Chambre des Contrats, vol. 611 f° 688
S.T. H. Johann Friedrich Oesinger Jctus Alter Ammeister dreÿzehner und Scholarcha und H. Johann Daniel Diebold der handelsmann als mandatarius seines handelsgemeinern H. Johann Ludwig Kob Junioris ledigen handelsmann, vermittelst einer zu Franckfurth am Maÿn d. 25. sept. jüngst errichteten procuration
in gegensein Johann Zacharias Meÿe des Maurermeisters und Steinmetzen
Eine Behausung, Nebensgebäu, hoff, gartten und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Obern staß dem magneten gäßlein, einseit neben Johann Jacob Horn dem Schneider zum theil theils neben weÿl. Johann Jacob Bapst Specirers wittib und erben anderseit neben Johann Christoph Schäbig dem wischmacher theils Anna Maria Magerin der wittib hinten auff die hahnen gaß und einen ausgang in dießelbe habend, in der Unterschaffneÿ hoher Stifft Straßburg auff weÿhnachten 1 pfund 19 sch. 1 d etwann ahne boden oder andern ewigen zinß – ihme H. Ammeister Oesinger als ein am 11. maÿ 1728 ahne hiesiger gant erkaufftes guth zu 3/7 theilen ihme H. Kob aber zu 4/7 theil eigenthümlich zuständig – (um 511 pfund 12 sch 1 pf. verhafftet, geschehen um 288 pfund)

Jean Zacharie Meyé rachète pour 150 livres la rente assise sur la maison au Grand chapitre de la cathédrale, au nom duquel son syndic Jean Georges Gross

1741 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 503–v
im Nahmen Eines hochwürdigen domb: Capituls hoher Stifft Straßburg deßelben rath und syndicus S.T. H. Johann Georg Groß Jctus
in gegensein Johann Zacharias Meÿe des Steinhauers und Maurermeisters (go Meÿe)
demnach sein Meÿe in dem Magnetengäßlein gelegenen behausung mit einem bodenzinß von 3 gulden 9 schilling 1 pfund gegen hochbesagtem domb: Capitul beladen ist, und aber derselbe um deßen Ablößung geziemende Ansuchung gethan (…) über eins gekommen daß gegen Erlag einer summ von 150 pf. solch hauß von dem schuldigen bodenzinß befreÿt seÿn solle

Le maçon et tailleur de pierres Jean Zacharie Meyé hypothèque la maison au profit de Philippe Jacques Œsinger, receveur de la Haute Ecole

1742 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 386–v
Johann Zacharias Meÿe des maurers und steinmetz
in gegensein H. Philipp Jacob Oesingers des schaffners der Hohen schul – schuldig seÿen 500 lb
unterpfand, eine behausung, nebens gebäu, hoff, garten und hoffstatt cum appertinentis ane der Obern straß in dem Magnetengäßlein, einseit neben weÿl. Johann Jacob Hornen des schneiders wb. und erben zum theil theils weÿl. H. Johann Jacob Bapst gewesten Specirer erben anderseit neben Johann Christoph Schäbig dem wischmacher theils Anna Catharina Magerin hinten auff die Hahnengaß – als ein am 7. 8.br. 1737 erkaufftes guth

Anne Marie von Molsheim meurt en 1747. A son inventaire après décès la maison qui s’ouvre désormais sur la rue du Coq est estimée 2 000 livres par les experts.

Jean Frédéric et Jean Melchior von Molsheim, tous deux vitriers et héritiers de leur sœur, cèdent pour 1 500 livres leurs parts de la maison au veuf, Jean Zacharie Meyé

1747 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 445
Johann Friedrich und Johann Melchior von Molßheim beede gebrüder glaßere
in gegensein ihres schwagers Johann Zacharias Meÿe des maurers steinmetzen
ein dritten theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, zween höffen und hoffstätten samt deroselben mit allen deren begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Hahnen gaß, einseit neben denen Magerischen erben anderseit neben der gast behausung zum rothen hahnen, hnten einseit neben Johann Jacob Horn des schneiders wittib und erben anderseit neben Johann Christoph Schäbich – als erben ihrer schwester weÿl. Fr. Anna Maria geb. von Molßheim sein Meÿe gewesten ehefrau – um 1500 pfund

Jean Zacharie Meyé meurt en 1755. A son inventaire après décès les experts estiment la maison à 1 700 livres. La maison restera Indivise entre ses filles de 1755 à 1776.

Susanne Marguerite Russ veuve de Jean Zacharie Meyé épouse en secondes noces le maçon Jean Michel Starck, originaire de Heimsheim en Wurtemberg. C’est sous son nom que la maison apparaît dans la liste des propriétaires qui correspond au plan Blondel (1765)

1766, Inventaire après le décès de Jean Michel Starck qui meurt dix ans après son mariage. Il laisse trois enfants de sa veuve. L’inventaire est dressé dans la maison que les conjoints ont acquise pendant leur mariage et dont la construction n’est pas terminée. Les experts estiment la maison rue du Coq dont la veuve a la jouissance. La somme taillable est de 444 livres

Indivision entre les filles de Jean Zacharie Meyé (1755-1776)

Jean Charles Seyler, tenancier du Jeu de paume, et Marie Madeleine Meyé, femme de Jean Jacques Gœtz, vendent pour 2 000 livres (4 000 florins) leur tiers respectif de la maison à leur belle-sœur et sœur Susanne Marguerite Meyé veuve de Jean Charles Verius.

1776 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 54
H. Johann Carl Seÿler der ballmeister, H. Johann Lederlin notarius publicus juratus ac practicus als gerichtlich bestellter curator Fr. Maria Magdalena geb. Meÿe Mr Johann Jacob Götz des küblers ehefrau
in gegensein Fr. Susannæ Margarethæ geb. Meÿe weÿl. Johann Carl Verius des kieffers wittib beÿständlich H. Johann Georg Rößel Notarii publici jurati ac practici
zweÿ dritte theil vor unvertheilt erb ausgesetzt gebliebene behausung bestehend in vorder mittler und hinter haus, hoff, bronnen und hoffstatt mit all deren gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Hahnengaß, einseit neben den Magerischen erben, anderseit neben der gastherberg zum Rothen hahnen, die hintere behausung nun alß welche einen außgang in dem Magnetengäßlein hat einseit neben N. Grimmeißen dem holtzleger, anderseit neben denen Schätzelischen erben, woran ihre cessionnaria der übrige dritte theil als ererbt, Frauen Susannæ Margarethæ Meÿe gebohrner Rußin weÿl. H. Johann Zacharias Meÿe des maurer meisters wittib dermahlen weÿl. Johann Michael Starck des maurers wittib mit wÿdum verfangen – um 1700 fl. verhafftet – geschehen um 4000 gulden worunter die 1700 gulden begriffen

Susanne Marguerite Meyé veuve de Jean Charles Verius vend la maison entière pour 3 300 florins (1 150 livres) au maître maçon Jean Michel Gruber

1776 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 55–v
Fr. Susanna Margaretha geb. Meÿe weÿl. Johann Carl Verius des kieffers wittib beÿständlich H. Johann Georg Rößel notarii publici jurati ac practici
in gegensein H. Johann Michael Grueber des maurer meisters
eine behausung bestehend in vorder mittler und hinter haus, hoff, bronnen und hoffstatt mit all deren gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Hahnengaß, einseit neben den Magerischen erben, anderseit neben der gastherberg zum Rothen hahnen, hinten die hintere behausung nun alß welche einen außgang in dem Magnetengäßlein hat, und waß die vordere behausung betrifft einseit neben N. Grimmeißen dem holtzlegers, anderseit neben Schätzelischen erben, woran ihre cessionnaria der übrige 3.t theil als ererbt, Fr. Susanna Margaretha Meÿe gebohrner Ruffin weÿl. H. Johann Zacharias Meÿe des maurer meisters wittib dermahlen weÿl. Johann Michael Starck des maurers wittib mit wÿdum verfangen – alß ein zum theil ererbt theils ihro von denen miterben in gefolg acte vom heutigen tag cedirtes guth – um 3300 gulden

Les experts estiment en 1778 la maison à 1 750 livres lors de l’inventaire dressé après la mort de Anne Catherine Gæckler, femme de Jean Michel Gruber.

Philippe Jacques Wolff, au nom duquel son tuteur, cède sa part de maison à son beau-père Jean Michel Gruber qui achète aussi la part de son fils en premières noces. Il devient ainsi propriétaire de la maison entière.

1781 (13.12.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 480–v, Not. Johannes Lederlin, 29 nov., 10 dec. 1781 (6 E 41, 913 n° 45)
auff ansuchen H. Johann Michael Gruber des maurers, nachstehende erbscession
Herr Johann Georg Kolb der gastgeber als geordnet und geschworener vogt Philipp Jacob Wolff weÿl. herrn Philipp Jacob Wolff des Steinhauers und Maurer meisters und auch weÿl. Anna Catharina geb. Gäcklerin hinterlassenen söhnleins
in gegensein Herrn Johann Michael Gruber des Maurer meisters und steinhauers des curandi stiefvatters
ein vierter theil vor unvertheilt von und ane einer behausung bestehend in vorder: und hinder: Gebäude, zweÿen höfen, bronnen und hofstätten mit allen deren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, zwar so die vordere behaußung einseit denen Magerischen erben, anderseit der Gastbehaußung zum Rothen hanen, das hintere hauß aber einen außgang in das Magneten Gäßlein hat ane erstgedachtem Gäßlein, einseit neben Mr Grimmeißen dem holtzleger, anderseit neben denen Schätzelischen erben – um 1300 gulden capital verhafftet, dem curando für mütterlich Erbguth eigenthümlich gebührig, die übrige dreÿ vierdte theil sind und zwar soviel zweÿ viedte 4 theil oder die helffte ane dem ganzen haus betrift dem cessionnario und Stieffvattern und der letzte vierdte theil Johann Michael Gruber dießorts cedenten halb bruder eigenthümlich gebührig – um 3800 gulden – d. 29. Novembris 1781
Folget der andere cessions acte (6 E 41, 913 n° 45)
Herr Johannes Bestecher der metzger als geordnet: und geschworener vogt Johann Michael Grubers Herrn Johann Michael Grubers des Maurermeisters Steinhauers mit weil. Fraun Anna Catharina geb. Gäcklerin söhnleins
Herrn Johann Michael Gruber des Kinds eheleiblichen Vatter
ein vierdter theil vor unvertheilt von und ane einer behausung zweÿen höfflein hinterhauß, bronnen und hoffstätten mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zwar so viel das vordere haus betrifft ane der hahnengaß einseit neben den Magerischen erben, anderseit neben der Gastbehaußung zum Rothen hahnen, das hintere haus aber ane dem Magneten Gäßlein dahien es einen Ausgang hat, einseit neben Meister Grimmeißen dem holtzleger, anderseit neben denen Schätzelischen Erben – um 1350 pfund capital verhafftet, und seÿen die übrige dreÿ vierte thile dießer behausung dem Cessionario eigenthümlichen gebührig für mütterliches guth dreÿ vierdte theil sind und zwar soviel zweÿ vierdte theil oder die helffte ane dem gantzen haus betreffend dem cessionnario und Stieffvatter und der letzte vierdte theil Johann Michael Gruber dießorths cedenten halbbruder – die gantze behausung um 3800 gulden gerechnet – d. 29. Novembris 1781

Etat des biens de Marie Dorothée Weylehner, fiancée de Jean Thomas Unsinn, tous deux manants. L’acte est dressé dans la maison Gruber

1783 (16.7.), Me Übersaal (6 E 41, 654) n° 65
Designatio desjenigen vermögens so Jfr Maria Dorothea Weÿlehnerin Johann Wolfgang Christian Weÿlehner des schirms verwandten mit Fr Maria Salome geb. Schmitin ehelich erzeugte tochter welche sich vor mir den 9. junÿ 1783 aufgerichteten Eheberedung mit Johann Thomas Unsinn dem ledigen steinhauer gesellen von Hundsbrunn hochfürstlich hohenlohischer Herrschafft gebürtig ehelich verlobet dermahlen eigenthümlich besitzet
in einer ane der Hanengaß gelegen H Gruber dem maurer meister zuständige behausung
hausrath 7, silbers 1, ihr vater als eine geldsteur 50, summa 129 lb

Contrat de mariage entre l’architecte Georges Michel Gruber et Catherine Elisabeth Redslob puis inventaire des apports où figure la maison que le mari a héritée de son père

1800 (6 thermidor 8), Strasbourg 10 (31), Me Zimmer, n° 198 (166) – Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 169 du 11 ther. 8
(Eheberedung) der burger Georg Michael Gruber Architecte alhier zu Straßburg wohnhaft, weil. des burg.s Joh: Mich. Gruber im Leben gewesenen Architecte alhier mit auch weil. Fraun Anna Catharina geb. Gaeckler ehelich erzeugt: und hinterlaßener volljähriger Sohn als hochzeiter ane einem
So dann Jungfrau Catharina Elisabeth Redslob, des b: Joh: Gottfried Redslob, Paßmentirers alhier mit frauen Maria Martha geb. Kamm seiner Ehegattin ehelich erzeugte münderjährige tochter – des Sechsten Thermidor abends im Achten Jahr der Fränckischen Republik [unterzeichnet] Gruber, Katharina Elis: Redslob

Inventaire des apports
1800 (22 brumaire 9), Strasbourg 10 (15), Me Zimmer n° 186, 579 – Enregistrement de Strasbourg, acp 76 f° 35 du 24 bru. 9
Inventarium über des Bürgers Georg Michael Gruber Architecte und Fraun Catharina Elisabetha gebohrner Redslob beder Ehegatten in ihrer den 27. thermidor 8. Jahr angetrettenen Ehe mit dem b. Joh. Gottfried Redslob Paßmentirer ihrem eheleiblichen Vater

in der dem Ehemann vor unverändert eigenthümlich zuständigen an der hahnengaß N° 5 gelegenen behausung
des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, hausrath 2375 fr, silber 408 fr, gold 250 fr
der Ehefrau in die Ehe gebrachtes, hausrath 2931 fr, silber 241 fr, gold 625 fr, baarschafft 7481 fr, haussteur 1208 fr, Steihauer und Maurer Geschirr 1492 fr, baarschafft 2346 fr, Bau Materialen 1390 fr, schulden 17 253 fr
Eigenthum ane einer behausung so der Ehemann in die Ehe gebracht, Nemlich eine behausung bestehend in Vorder: Mittel: und hinterhauß hof bronnen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg an der Rothhahnengaß N° 5 und zwar soviel die vordere behausung betrift 1.s neben dem Magerischen erben anderseit neben der Gastbehausung zum rothen hahnen, das hinterhauß aber als welches eine ausgangs gerechtigkeit in das Magneten Gäßlein hat 1.s neben br Grimmeisen des holzlegers Erben 2.s neben den Schatzel’schen Erben, ohnpraejudicirlich geachtet vor 20 000 francs, die über das Eigenthum solcher behßg. besagende Urkunden sind in dem über weÿl. des brs Joh. Michael Gruber gewesten baumeisters sein des ehemanns Vaters Verl. durch unterschriebenen Notario den 21. ther. 8 (errichteten) Inventario
summa summarum 45 517 fr, schulden 9792 fr, Nach deren abzug 35 725 fr – haussteur 1208 fr

Contrat de mariage
1819 (22.11.), Strasbourg 8 (28), Me Roessel n° 6838 – Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 71 du 23.11.
(communauté d’acquets partageable par moitié) Chrétien Géofroi Roth, brasseur, fils de Laurent Roth, boulanger, et de feu Catherine Marguerite Fischer
Marie Sophie Riehl fille mineure de feu Jacques Riehl, brasseur, et de feu Marie Sophie Helck

art. 7, le futur époux a déclaré ameublir et mettre en communauté savoir 1. la brasserie ayant pour enseigne la licorne consistant en plus bâtiment, cour, pompe, magasin à bois et autres dépendances sise à Strasbourg rue des Petites Boucheries n° 102, d’un côté le Sr Schleber aubergiste, d’autre le Sr Schuhmann boucher, derrière la rue Thomann où elle a une issue
2. un magasin avec emplacement situé en cette ville dans la rue Hatt ou Marbach, d’un côté la brasserie à la Grue, d’autre le Sr Weidelich, derrière jardin du Sr Müller,
3. les outils et ustensiles placés dans la brasserie pour son service et son exploitation – acquis d’Anne Barbe Zürn veuve de Henri Chrétien Loell brasseur, Marguerite Frédérique Loell épouse de Jean Baptiste Charles Gerval, brasseur, Me Wengler 10 nov. courant transcrit vol. 123 n° 76

Inventaire après le décès de Catherine Elisabeth Redslob femme de l’architecte Georges Michel Gruber. Elle délaisse deux enfants sont l’un est mort peu de temps après sa mère. La maison qui fait partie des biens propres du veuf est estimée 20 000 francs.

1806 (27.3.), Strasbourg 10 (19), Me Zimmer n° 333, 2714 (a) – Enregistrement de Strasbourg, acp 99 f° 80 du 29.3.
Inventaire de la succession de Catherine Elisabeth Redslob épouse de Georges Michel Gruber architecte décédée le 23 brumaire 14 ou 14 nov. 1805 – à la requête du veuf et de Jean Geofroi Redslob passementier. La défunte a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers 1. Louise Elisabeth Gruber 3 ans 6 mois, 2. Sophie Amélie 2 ans décédée après sa mère le 17 février dernier ayant pour subrogé tuteur son ayeul maternel – Contrat de mariage soussigné le 6 thermidor 8

propres de la défunte – garde robe 864 fr, avec linge neuf 1344 fr, mobilier 2165 fr, argenterie 858 fr, créances 6600 fr, remploi 9266 fr, total 20 234 fr
propres du veuf – meubles 1937 fr, argenterie 615 fr, créances 4040 fr, total 6593 fr
Propriété d’une maison a Strasbourg, Scavoir une Maison consistant en Bâtiment de devant de milieu et de derrière cour fontainne aisances appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue du Cocq rouge N° 5, savoir la maison de devant entre les héritiers Meyer et l’auberge au Cocq rouge et la maison de derrière ayant issue dans la rue de l’aimant entre les héritiers Grimmeissen et les héritiers Schaetzel, estimée 20 000 francs, Lettres de propriété dans l’inventaire Jean Michel Gruber père soussigné 21 thermidor 8
remploi 18 862 fr, déduire 8992 fr, reste 9870 fr, total général 36 463 fr
communauté – meubles 261 fr, argenterie 460 fr, vins 980 fr, outils 1337 fr, matériaux de construction 1489 fr, numéraire 5000 fr, créances communes 3338 fr, créances pour construction 10 796 fr, biens fonds à Willgottheim 1600 fr, total 25 264 fr – passif 19 936 fr, reste 5327 fr

Le veuf se remarie deux ans plus tard avec Marguerite Salomé Ottmann. La maison citée à l’inventaire des apports dressé en 1811 est estimée 24 000 francs

1808 (23.2.), Strasbourg 10 (32), Me Zimmer n° 389, 3495 – Enregistrement de Strasbourg, acp 104 f° 190-v du 24.2.
Contrat de mariage – Mr Georges Michel Gruber Architecte veuf de De Catherine Elisabeth Redslob décédée le 14. nov. 1805
Dlle Marguerite Salomé Ottmann née à Strasbourg le 6. janvier 1789 fille de feu Jean Jacques Ottmann meunier et de De Marie Salomé Lust

Inventaire des apports
1811 (27.6.), Strasbourg 10 (21), Me Zimmer n° 461, 5039 – Enregistrement de Strasbourg, acp 117 f° 104 du 28.6.
Inventaire des apports de Georges Michel Gruber architecte et de Marguerite Salomé Ottmann, Contrat de mariage soussigné le 23 février 1808, mariés le 2 mars 1808

le mari – mobilier 4364 fr, argenterie 1935 fr, vins 211 fr, outils et ustensiles de maçonnerie 1337 fr, matériaux de construction 1489 fr, numéraire 1650 fr, créances hypothécaires 13.222 fr, créances sur l’état 4040 fr, créances chirorographaires 2050 fr, créances pour constructions 19 167 fr
Propriété d’une maison à Strasbourg, Savoir une maison consistant en bâtiments de devant, de milieu et de derrière, cour, fontaine, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coq rouge n° 5, savoir la maison de devant entre les héritiers Meyer et l’auberge au coq rouge et la maison de derrière ayant sortie dans la rue de l’aimant entre la maison de la veuve Stromwald et les héritiers Schaetzel, estimée 24 000 francs, Titres de propriété spécifiés dans l’inventaire de la succession de Jean Michel Gruber père du veuf architecte dressé par le notaire soussigné le 21 thermidor 8
total général 75 436 francs
déduire passif 21 694 fr, déduction faite 53 742 fr, Douaire à vie succession de Catherine Elisabeth Redslob épouse en premières noces par le contrat de mariage du 6 thermidor 8, 10 447 fr
la femme – meubles 1634 fr, or 180 fr, créances hypothécaires 2000 fr, bien paternel Inventaire de Jean Jacques Ottmann dressé par Me Greiss le 4 nivose 5 portions d’immeuble pour mémoire total 9573 fr

Inventaire après le décès du négociant Lazare Hellmann, locataire de la maison

1814 (29.6.), Strasbourg 15 (19), Me Lacombe fils n° 3343 – vacation du 19.8. (acp 125 F° 58 du 22.8.) – Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 195 du 8.7.
Inventaire de la succession de Lazare Hellmann ci devant Lazar Feisel négociant décédé le 19 décembre dernier – à la requête de Dina née Wittersheim la veuve tutrice naturelle de 1. Félix 14 ans, 2. Julie 12 ans, 3. Abraham 7 ans, 4. Henriette 5 ans, Joséphine 3 ans, les cinq enfants du défunt – en présence d’Ulrich Hellmann négociant à Bouxwiller tuteur subrogé

au logement qu’occupait le défunt au second étage dans la maison rue du Coq n° 5
meubles 959 fr, garde robe 115 fr
immeuble 1 ha 66 ares à Hochfelden 2000 fr, la moitié d’une maison à Bouxwiller 900 fr, total des immeubles 2900 fr, total de l’actif 5942 fr
passif sur maison 280 fr, reprises de la veuve 2640 fr, son augment 1200 fr, ensemble 4120 fr

Inventaire de la succession de Georges Michel Gruber qui délaisse six enfants de ses deux mariages. Le défunt possède trois maisons dont celle 5 rue du Coq, estimée 10 400 francs

1818 (5.8.), Strasbourg 8 (24), Me Roessel n° 5717 – vacation du 1.10. (acp 140 F° 104 du 3.10.) – Enregistrement de Strasbourg. acp 139 F° 192-v du 8.8.
Inventaire de la succession de Georges Michel Gruber, architecte-maçon, décédé le 1 juin 1818 – à la requête de 1. Marguerite Salomé Ottmann la veuve mère et tutrice légale de ses cinq enfants issus de son mariage avec le défunt Salomé Amélie 9 ans, Sophie Wilhelmine 8 ans, Michel Emile 7 ans, Gustave Adolphe 5 ans et Charles Geoffroi 3 ans – 2. Jean Henri Redslob, négociant tuteur de Elisabeth Louise Gruber 15 ans procréé du premier mariage avec Catherine Elisabeth Redslob, en présence de 1. Philippe Kamm aubergiste, subrogé tuteur de l’enfant du premier lit, 2. Georges Frédéric Redslob marchand de peaux subrogé tuteur des enfants du second lit

une maison consistante en bâtiment de devant, de milieu et de derrière avec cour, fontaine, aisances et dépendances située à Strasbourg rue du Coq rouge n° 5, savoir la maison de devant entre héritiers Meyer et l’auberge du Coq rouge et la maison de derrière donnant sur la rue de l’Aimant entre veuve Stromwald et héritiers Schaetzel – occupée par le défunt et la veuve en secondes noces, recueilli par le Sr Gruber dans la succession de son père Jean Michel Gruber, architecte, inventaire Me Zimmer le 21 thermidor 8, Jean Michel Gruber a acquis la maison de Susanne Marguerite Meyer veuve de Jean Charles Verius à la Chambre des Contrats le 17 février 1776, estimée 10 400 francs
maison grand rue n° 55, une maison située à Strasbourg grand rue n° 55 (…)
maison rue du Coq n° 11 (…)
dans une maison située rue du Coq n° 5. Communauté – mobilier numéraire bijoux 8435 fr
Titres et papiers, inventaire de Catherine Elisabeth Redslob, Me Zimmer le 29 mars 1806 qui a laissé deux enfants Louise Elisabeth et Sophie Amélie, cette dernière n’ayant survécu à sa mère que quelques mois, sa part est revenue au père pour ¼ et à sa sœur pour ¾
Contrat de mariage avec la veuve Me Zimmer le 23 février 1808, inventaire des apports 27 juin 1811, apports du Sr Gruber 51 436 fr, déduire 3490 fr, reste 47 946, apports de la femme 9573 fr, à remplacer 3534 fr
meubles à Osthoffen 322 fr, dettes actives 30 683 fr, total 39 340 fr
immeubles, maison à Osthoffen 800 fr et terres à Osthoffen 800 fr
total des propres 78 836 fr, déduire bien maternel de la fille du premier lit 20 894 fr, restent 57 942 fr
communauté 59 740 fr, passif (ensemble 20 400 fr) passif 73 345 fr

Salomé Ottmann veuve de Michel Gruber cède ses droits sur la maison à ses enfants

1825 (21.4.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 52, ssp de ce jour
Entre Salomé Ottmann Veuve Michel Gruber architecte à Strasbourg et
Jean Jacques Redslob propriétaire demeurant à la Robertsau en qualité de tuteur aux cinq enfants mineurs qu’elle a procréé avec feu son mari Savoir 1° Salomé Amélie, 2° Sophie Guillemette, 3° Michel Emile, 4° Gustave Adolphe, 5° et Charles Geofroi Gruber, il a été conclu l’acte de cession
Savoir la Dame Gruber cede par les présentes à ses cinq enfants Mineurs le Septième qui lui est tombé en partage en vertu du revetement d’inventaire dressé par le Notaire Roessel de cette ville le 19 Janvier 1819 dument enregistré et qu’elle possédait jusqu’à ce jour par indivis en Commun avec les héritiers de feu son mari qui sont les susdits Cinq enfants et Louise Elisabeth Gruber fille du premier lit de feu ledit son père dans la Maison rue du Coq n° 5 en paiement partiel et par Acompte des sommes qu’elle doit a sesdits enfants pour sureté de la gestion de sa tutelle Laquelle cession a été faite pour le prix convenu de 4000 francs à laquelle somme on estime la valeur réelle du septième cédé à ces fins elle déclare se demettre ainsi qu’elle se demet par les présentes de la propriété de la portion qu’elle possedait dans l’immeuble susdit en faveur de ses dits cinq enfants mineurs cessionnaires

Salomé Amélie Gruber apporte sa part de la maison lors de son mariage avec Frédéric Guillaume Blind

1828 (12.2.), Strasbourg 8 (nouv. cote 45), Me G. Grimmer n° 2074 – Enregistrement de Strasbourg, acp 188 F° 42-v du 20.2.
(Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié) Frédéric Guillaume Blind, employé en chef à la fabrication des draps de M Jean Georges Dietsch à la Robertsau fils majeur de Jean Jacques Blind, drapier à Strasbourg, et de Marguerite Madeleine Werner
Salomé Amélie Gruber fille mineure de feu de Georges Michel Gruber, architecte, Marguerite Salomé Ottmann

[Etat joint :] Apports 7) 6/35 dans une maison consistant en bâtiment de devant, de milieu & de derrière avec cour & dépendances situé à Strasbourg rue du Coq Rouge n° 5 savoir la maison de devant entre les héritiers Meyer & l’auberge du Coq rouge & la maison de derrière donnant sur la rue de l’Aimant entre la veuve Stromwald & les héritiers Schaetzel, avenus pour 1/7 dans la succession de son père Georges Michel Gruber, inventaire Me Roessel le 5 août 1818 et le 1/35 restant acquis de la veuve Gruber la mère avec autres 4/35 par acte s.s.p. du 21 avril 1825 enreg. 21 avril 1825 f° 87

Salomé Ottmann veuve de Michel Gruber cède les droits qui lui sont avenus de son fils Gustave Adolphe à ses autres enfants

1829 (1.7.) Strasbourg 8 (47 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2790 – Enregistrement de Strasbourg, acp 195 F° 101 du 10.7.
Nicolas Matter, avocat, mandataire de Marguerite Salomé Ottmann veuve de Georges Michel Gruber, architecte maçon héritière pour un quart de Gustave Adolphe son fils décédé en minorité à l’hopital des Orphelins le 26 juin dernier
1. Salomé Amélie Gruber épouse de Frédéric Guillaume Blind, employé en chef à la manufacture de draps à la Robertsau, 2. Sophie Wilhelmine Gruber, 3. Michel Emile Gruber, 4 Charles Geoffroi Gruber, ces trois derniers mineurs tous enfants de la veuve Gruber née Ottmann
tous ses droits successifs mobiliers immobiliers qui lui appartiennent dans l’hérédité de son fils défunt, lesquels droits consistent activement en 1. 3/70 indivis dans une maison & dépendances à Strasbourg rue du Coq n° 5 donnant sur la rue de l’Aimant où elle a une issue entre le veuve Ober et le Sr Ulrich & Jean Jacques Schott

Les enfants et héritiers de Georges Michel Gruber louent la maison à Louis Gall-Fritsch, marchand de vins, et Emilie Delphine Mina Françoise Bernard

1831 (10.12.), Strasbourg 2 (73), Me Weigel n° 7202 – Enregistrement de Strasbourg, acp 207 F° 56 du 20.12.
Bail pour 9 ans à partir de la St Michel dernière – 1. Jean Jacques Redslob, propriétaire à la Robertsau poursuivant les droits de Louise Elisabeth Gruber son épouse, 2. Guillaume Blind, employé en chef à la fabrique de M. Dietsch à la Robertsau poursuivant les droits de Salomé Amélie Gruber son épouse, 3. Benoit Jacob, marchand de fer à Strasbourg poursuivant les droits de Sophie Wilhelmine Gruber son épouse, 4. Jean Henri Redslob, négociant, tuteur de 1. Michel Emile et 2. Charles Geoffroi Gruber mineurs
Louis Gall-Fritsch, marchand de vins, et Emilie Delphine Mina Françoise Bernard
de 1. la maison de devant, les caves comprises & situé à Strasbourg rue du Coq n° 5,
2. tout le rez de chaussée du restant de la maison à l’exception du magasin à bois. Le premier étage du bâtiment latéral. La moitié de la cave qui se trouve sous le bâtiment latéral, moyennant un loyer annuel de 1124 francs

Les héritiers Georges Michel Gruber vendent par licitation pour 28 100 francs la maison au marchand de vins Geofroi Roth

1832 (14.6.) Strasbourg 8, nouv. cote 50, Me G. Grimmer n° 3996, Adjudication définitive – Enregistrement de Strasbourg, acp 210 F° 184–v du 19.6.
Cahier des Charges n° 3894 du 2 avril – 1. Louise Elisabeth Gruber épouse de Jean Jacques Redslob, propriétaire, 2. Salomé Amélie Gruber épouse de Frédéric Guillaume Blind, employé, tous demeurant à la Robertsau, 3. Sophie Wilhelmine Gruber épouse de Benoît Jacob, marchand de fer poursuivant la licitation d’une maison, pour lesquels occupe Me Eissen, avoué licencié près le Tribunal Civil de Première Instance d’une part, & Jean Henri Redslob en la qualité qui va être exprimée pour lequel occupe Me Schneegans licencié en droit, Jean Henri Redslob, tuteur datif de Michel Emile & Charles Geoffroi Gruber, mineurs de Jean Michel Gruber, architecte maçon, nés du second mariage avec De Marguerite Salomé Ottmann, 5. Jean Michel Geiler, ancien passementier subrogé tuteur – Jugement ordonnant l’expertise et la vente du 2 janvier 1832, Jean Chrétien Arnold, Jean Jacques Stotz fils & Philippe Jacques Hennenberg les trois architectes, jugement du 13 février entérinant le rapport d’experts
Geoffroi Roth, marchand de vins
Désignation, une maison située à Strasbourg rue du Coq rouge où elle est marquée du n° 5 consistant en une maison de devant avec porte cochère ayant son entrée dans la rue du Coq rouge et deux ailes, d’un côté les héritiers Meyer d’autre l’auberge au Coq Rouge,
et une maison de derrière ayant sortie dans la rue de l’Aimant, d’un côté la veuve Stromwald, d’autre les héritiers Schaetzel avec cour, magasin, remise, écurie, bucher, fontaine, cave voutée, rez de chaussée, étage, mansarde & deux greniers au dessus. Etablissement des qualités de la propriété, de la succession de Georges Michel Gruber, architecte décédé le 1 juin 1818, qui a laissé pour ses seuls et uniques héritiers ses six enfants dont le premier a été procréé avec Catherine Elisabeth Redslob son épouse en premières noces & les cinq autres du second mariage avec Marguerite Salomé Ottmann, 1. Louise Elisabeth, 2. Salomé Amélie, 3. Sophie Wilhelmine, 4. Michel Emile, 5. Gustave Adolphe, 6. Charles Geoffroi, Inventaire pardevant Me Roessel le 5 août 1818, Contrat de mariage Me Zimmer le 23 février 1808 donation d’une part d’enfant par acte sous signature privée du 21 avril 1825 enreg. 21 avril f° 87, la veuve Gruber a cédé à ses cinq enfants le 7° qui lui competait dans la susdite maison en vertu du contrat de mariage – Gustave Adolphe leur frère est décédé le 26 juin 1829, sa succession est avenue 1. à la De Gruber pour 40/16, 2. à ses quatre frères et sœurs, De Redslob 12/16., Me Grimmer souss. 1 juillet 1829 la veuve Gruber née Ottmann a fait cession à ses quatre enfants de ses droits dans la succession de Gustave Adolphe son fils. La propriété est donc revenue à 1. Louise Elisabeth Gruber épouse de Redslob pour 400/2800 et 36/2800 ensemble 436/2800, 2. Salomé Amélie Gruber 591/2800, 3. Sophie Wilhelmine 591/2800, 4. Michel & Charles Geoffroi ensemble 1182/2800, Jean Michel Gruber a recueilli la maison dans la succession de son père Jean Michel Gruber, architecte, Inventaire Me Zimmer le 26 prairial 7, partage le 21 thermidor 8, Jean Michel Gruber l’a acquis de Susanne Marguerite Meyer veuve de Jean Charles Verius, tonnelier à Strasbourg à la Chambre des Contrats le 17 février 1776 – Rapport d’experts du 2 février dernier, estimée 26 000 fr
Adjudication préparatoire le 15 mai n° 3947 – Adjudication définitive n° 3981 du 4 juin à Louis Gall Fritsch, marchand de vin pour 27 100 francs
Surenchère le 8 juin n° 3986, pour 28 100 francs

Geofroi Roth est veuf de Marie Sophie Riehl qu’il épousée en 1819
1831 (29.11.) Strasbourg 1 (63), Me Rencker n° 8518
– Enregistrement de Strasbourg, acp 207 f° 16 du 9.12.
Inventaire de la succession de Marie Sophie Riehl femme de Chrétien Geoffroi Roth, autrefois brasseur aujourd’hui marchand de vins décédée le 22 juil. 1831, à la requête du veuf père et tuteur légal d’Emilie Sophie Roth 10 ans, Louis Frédéric Koehler, brasseur, subrogé tuteur – Contrat de mariage Me Roessel le 2 nov. 1819

dans une maison place d’Armes n° 14
immeubles de la communauté, une maison consistant en trois différents corps de bâtiment, pompe mitoyenne, appartenances, droits, aisances & dépendances le tout situé dans la ville de Strasbourg place d’Armes n° 14, d’un côté les héritiers Nagel et en partie Sr Edel fondeur, d’autre la De Eissen née Boesswilwald, derrière rue des Sept Hommes où ladite maison porte le n° 9 a une issue – Titres de propriété, Me Hickel 17 avril 1830 transcrit, de Henri Joseph Wengler, notaire honoraire, non estimée
garde robe 412 fr, mobilier 5607 fr, argent 3731 fr, créances actives 21 315 fr propres et apports inexistants du veuf 25 007 fr, de la défunte 2000 fr, passif de la communauté 52 767 francs

Contrat de mariage
1819 (22.11.), Strasbourg 8 (28), Me Roessel n° 6838 – Enregistrement de Strasbourg, acp 145 F° 71 du 23.11.
(Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié) Chrétien Géofroi Roth, brasseur, fils de Laurent Roth, boulanger, et de feu Catherine Marguerite Fischer
Marie Sophie Riehl fille mineure de feu Jacques Riehl, brasseur, et de feu Marie Sophie Helck

art. 7, le futur époux a déclaré ameublir et mettre en communauté savoir 1. la brasserie ayant pour enseigne la licorne consistant en plus bâtiment, cour, pompe, magasin à bois et autres dépendances sise à Strasbourg rue des Petites Boucheries n° 102, d’un côté le Sr Schleber aubergiste, d’autre le Sr Schuhmann boucher, derrière la rue Thomann où elle a une issue
2. un magasin avec emplacement situé en cette ville dans la rue Hatt ou Marbach, d’un côté la brasserie à la Grue, d’autre le Sr Weidelich, derrière jardin du Sr Müller,
3. les outils et ustensiles placés dans la brasserie pour son service et son exploitation – acquis d’Anne Barbe Zürn veuve de Henri Chrétien Loell brasseur, Marguerite Frédérique Loell épouse de Jean Baptiste Charles Gerval, brasseur, Me Wengler 10 nov. courant transcrit vol. 123 n° 76

Geofroi Roth vend pour 27 000 francs la maison au marchand de vins Louis Gall Fritsch

1834 (13.1.), Strasbourg 12 (132), Me Noetinger n° 6037 – Enregistrement de Strasbourg, acp 222 f° 93–v du 15.1.
Geoffroy Roth, marchand de vins
Louis Gall Fritsch, marchand de vins
une maison située à Strasbourg rue du Coq consistant en une maison de devant avec porte cochère ayant son entrée dans la rue du Coq & deux bâtiments latéraux n° 5 d’un côté les héritiers Meyer d’autre l’auberge au Coq rouge et en une maison de derrière ayant sortie dans la rue de l’Aimant, d’un côté veuve Stromwald, d’autre les héritiers Schaentzel avec cour, magasin, remise, écurie, bucher, fontaine, cave voutée, rez de chaussée & mansardes & deux greniers au dessus – acquis de 1. Louise Elisabeth Gruber épouse de Jean Jacques Redslob, propriétaire, 2. Salomé Amélie Gruber épouse de Frédéric Guillaume Blind, employé à la Robertsau, 3. Sophie Wilhelmine Gruber épouse de Benoit Jacob, marchand de fer, 4. Michel Emile Gruber & Charles Geoffroi Gruber, architecte maçon nés du second mariage avec Marguerite Salomé Ottmann sous la tutelle de Jean Henri Redslob, négociant, subrogé tuteur, Jean Michel Geyler, passementier, par adjudication définitive sur licitation pardevant Me G. Grimmer le 14 juin 1832 transcrit vol. 257 n° 84 – pour 27 000 francs

Originaire de Kogenheim, Gall Fritsch épouse en 1831 Delphine Françoise Marie Emile Bernard. Il se remarie en 1733 avec Marie Joséphine Cormier
1833 (31.5.), Strasbourg 12 (130), Me Noetinger n° 5412 – Enregistrement de Strasbourg, acp 218 f° 3–v du 3.6.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Louis Gall Fristch, marchand de vin fils majeur de Gall Fritsch, propriétaire à Kogenheim et Catherine Spiehler veuf en premières noces d’Emilie Delphine Mina Françoise Bernard
Marie Joséphine Cormier, majeure de feu René Cormier et de Marie Joséphine Schmitt

Mariage, Strasbourg (n° 214)
Le 13 Juin 1833, Gal Louis Fritsch, majeur d’ans né le 3 fructidor an douze à Kogenheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, Marchand de vin, veuf de Delphine Minna Emilie Françoise Bernard décédée en cette ville le 15 Juin 1832, fils de Gal Fritsch, marchand de vin, et de Catherine Spihler, conjoints domiciliés à Kogenheim ci présent et consentants, et Marie Joséphine Cormier, majeure d’ans, née le 22 août 1810 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu René Cormier, Marchand épicier, décédé en cette ville le 13 Août 1831 et de Marie Joséphine Schmitt domiciliée en cette ville ci présent et consentants (i 32)

Marie Joséphine Cormier meurt en 1850 en délaissant cinq enfants. La maison rue du Coq est évaluée 30 000 francs.

1850 (29.6.), Strasbourg 12 (179), Not. Noetinger n° 22.270
Inventaire de la succession de Dame Marie Joséphine Cormier, vivante épouse de M Louis Gall Fritsch, marchand de vins à Strasbourg où elle est décédée le 22 mai 1850.
L’an 1850, le 29 juin à trois heures de relevée, à la requête de M. Louis Gall Fritsch, marchand de vins demeurant à Strasbourg, agissant 1° comme ayant été commun en biens acquets & conquets avec feue De Marie Joséphine Cormier son épouse, 2. comme usufruitier d’une somme de 12.000 francs à prélever sur la succession, le tout aux termes du Contrat de mariage ci après relaté, 3° en qualité de père et tuteur légal de A. Marie Louise Fritsch, né le 1 juillet 1834, B. Réné Gall Fritsch, né le 28 juin 1836, C. Marc Henri Gall Fritsch né le 17 mai 1840, D. Anne Elise Gall Fritsch née le 7 juillet 1842 & E. Léon Ernest Gall Fritsch né le 5 janvier 1845, ledits cinq enfants mineurs, comme seuls et uniques héritiers chacun d’eux pour un 5° de la succession de Dame Marie Joséphine Cromier leur mère (…) En présence de M. Charles Kauffer, tanneur demeurant à Strasbourg agissant cille subrogé tuteur
La présente opération sera basée sur le contrat de mariage passé entre les époux Gall Fritsch devant Me Noetinger le 30 mai 1838

Titres et papiers. L’inventaire de l’actif & du passif composant le commerce de la maison J. Gall Fritsch de Strasbourg en date du 28 juin courant
Immeuble. Une maison sise à Strasbourg rue du Coq N° 5. consistant en maison de devant avec porte cochère, deux bâtimens latéraux, d’un bâtiment de fond, deux cours, appartenances droits & dépendances, le tout tenant d’un côté à Jean Daniel Michel, farinier, et au S. Schlagdenhauffen, de l’autre l’auberge au Coq rouge, Kauffer, Redslob, Schopp & Strub, par devant la rue du coq par derrière la rue de l’Aimant où la maison a deux issues. Cette maison a été acquise durant le mariage entre les époux Fritsch en deux parties, l’une, la plus grande, de M. Geoffroi Roth marchand de vins à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Noetinger le 13 janvier 1834 transcrit au bureau des hypothèques le 23 du même mois vol. 277 n° 98 (…) La seconde partie a été acquise d’Abraham Schwartz & consorts suivant acte passé devant le même notaire le 8 mars 1844 transcrit au bureau des hypothèques le 30 mars même mois vol. 280 N° 52. Ladite maison occupée par la succession & en partie par des locataires a été évaluée à un revenu annuel de 1500, ce qui capitalisé au denier vingt fait une somme de 30.000 francs. Les titre relatifs à cele propriété ont été inventoriés & paraphés par première et huitième pièces de la cote B.
acp 392 (3 Q 30 107) f° 80 (succession déclarée le 15 9.bre 1850)
Actif, meubles estimés 2276
moitié revenant à la communauté de l’actif de la maison de commerce Gall Fritsch de Strasbourg, constaté par inventaire ssp du 28 juin dernier, enregistré ce jourd’hui, cette moitié s’élevant à 10.906 francs, numéraire 300
Immeuble, une maison sise à Strasbourg rue du coq n° 5 estimée d’un revenu annuel de 1500 francs représentant au denier vingt un capital de 30.000 francs
Il est dû récompense à la communauté par Marie Louise Gall Fritsch de 353 francs
Passif Il est dû remploi au veuf de 18.160 francs et aux héritiers de la défunte 19.700. Il est dû pour argent prêté à Marc Fritsch 9700 francs
Succession. Actif 1° les reprises de emploi sus indiquées 19.700, 2° garde robe 164, total 19.864, grevé de l’usufruit d’une somme de 12.000 au profit du veuf suivant le contrat de mariage précité

Louis Gall Fritsch meurt en 1861

1861 (18.4.), Me Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Louis Gall Fritsch vivant marchand de vins à Strasbourg décédé le 2 avril 1861
dressé à la requête de Marc Fritsch, marchand de vins à Strasbourg, en qualité de tuteur des enfants du défunt nommés Marie Henri, Anne Elise et Léon Ernest Fritsch
succession, mobilier 856, garde robe 126
une inscription de rentes 4 ½, 341, une autre 276
Une maison à Strasbourg rue du Coq N° 6
¼ d’une Maison Faubourg de Pierre
5 ares de broussailles à Kogenheim, ¼ de terres dit ban canton Scherfeld
acp 498 (3 Q 30 213) f° 24-v du 24.4. (succession déclarée le premier octobre 1864)
(vacation du 30 septembre) marchandises 2722, passif 27.465 francs
acp 502 (3 Q 30 217) f° 71-v du 1.10.

1862 (25.12.), Me Noetinger
Dépôt d’un acte ssp. en date du 25 décembre 1862 enregistré aujourd’hui constatant l’état de fortune revenant aux enfants du Sr Gall Fritsch, marchand de vins à Strasbourg dans diverses successions
acp 517 (3 Q 30 232) f° 77 du 6.1.1863


Police du bâtiment (extraits)

Accord (1878)

[tampon] Stadt Bauamt Strassburg, Nr 2949 B, 1878 29.ten April
Herr Bürgermeister,
Unterschriebener hat die Ehre Sie zu bitten, ihme die Erlaubnuß zu gewähren, sein Haus in der Hahnengaß N° 6 gelegen, durch zwei Stockwerke zu erhöhen, wovon der Letztere, hinsichtlich der Straßenbreite rückwärts gestellt wird, nach dem hierneben gezeichneten Durchschnitt.
In dießer Erwartung hat er die Ehren Ihr gehorsamer Diener zu seÿn,
J. Starck
Straßburg, den 17.ten April 1878.

(traduction)Monsieur le Maire,
Le soussigné a l’honneur de vous demander autorisation de l’autoriser surhausser de deux étages sa maison sise 6 rue du Coq. Le dernier étage sera posé en arrière de l’alignement de la rue selon la coupe ci-contre.
Dans l’attente, il a l’honneur d’être votre obéissant serviteur,
J. Starck,
Strasbourg le 17 avril 1878

– o –

Strassenwesen. – Baufluchten.
Bürgermeisterei Strassburg – Bau-Amt – Süd Canton
H. Starck, Gesuchsteller – Ermæcht. N° 2810
Bericht der städtischen Wegemeister über das Gesuch vom 27.ten April 1878 wodurch H. Starck begehrt sein Haus in der Hahnengasse N° 6 gelegen, durch zwei Stockwerke zu ehöhen, wovon das Letztere, hinsichtlich der Straßenbreite, rückwärts gestellt wird, nach dem auf der Nebeseite des Gesuches gezeichneten Durchschnitt.
Dieses Eigenthum steht im Alignement und hat keinen Ueberhang, dasselbe besteht in einem Erdgeschoß und ein 1.ten Stock in Mauerwerk, und der auf dem Gesuche gezeichnete Durchschnitt zeigt die Erhöhung eines 2.ten Stockes ebenfalls in Mauer und ein 3.ter Stock in Fachwerck rückwärts, hinsichtlich der Straßenbreite, rückwärts gestellt wird. Alles nach den erforderlichen Sicherheits und Salubritäts-Garantien. Die Straßenbreite vor diesem Eigenthum ist zwischen 5 & 6 Meter festgesetzt und die Totalhöhe der Facade, mit Inbegriff der vorgenommenen Erhöhung übersteigt die reglemntarische Höhe nicht.
Straßburg, den 29.ten April 1878
Der städtsche Wegemeister
Birckicht
In Erwägung daß dieses eigenthum im Alignement stehet und keinen Ueberhang hat, sind due Beschlüße N° 124 & 140 in Anwendung zu bringen.
Der Stadtarchtect
[signature]
Genehmigt
der Bürgermeister Verwalter
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Autorisation

[tampon] Bürgmst. Amt Strassburg, Pr. 11.6.86 – III.b 10 499
An das städtische Bürgermeister-Amt
Endesunterschriebener bittet ganz gehorsamst in seinem Eigenthum gelegen Hahnengasse 6. Hier nachstehende bauliche Abänderungen ausführen zu dürfen.
a. Das bis jetzt nach dem Hofe hin Mansarde bildenden 2.te Stockwerk seines Hintergebäudes gerade zu stellen, ohne jedoch an der Front der Magneten-Gasse etwas abzuändern.
b. Die innere Eintheilung des 1. u. 2. Stockwerkes so einzutheilen, daß aus der in jedem Stocke gelegenen Wohnung 2 derselben gebildet werden, wodurch eine große Erleichterung zum Vermiethen bezweckt wird.
c. Da im Falle Genehmigung der sub a. erwähnten Abänderung der über dem 2. Stocke gelegene Speicher an Raum gewinnt, beabsichtigt sich Unterzeichneter in diesem Raume nach der inneren Seite dem Hofe zu noch eine kleine Wohnung zu bauen welche, unter Wegfall des Arbeitszimmers genaue Eintheilung der untern hintern Wohnung erhält /:1 Küche und 2 Zimmer:/
d. Um der im Erdgeschoß nach der Hahnengasse zu nördlich gelegenen Wohnung einen direkten Eingang von dieser Gasse her zu gewähren, bittet der Unterzeichnete dies an das Eigenthum des Herrn Brodkorb g[r]enzende Fenster in eine Thüre verwandeln, sowie daselbst 2. Stufen /:differenz des äußern Pflasters und inneren Fußbodens:/ Gesetz gemäß anbringen zu dürfen.
Skizze der sub a, b. und c erläuterten Abänderungen im Maßstab 0,02 cm für 1 meter liegen bei.
Einer gefälligen Genehmigung des oben Erwähntes entgegensehend
zeichet unterthänigst
J. Starck
Bauunternehmen und Eigenthümer
Hahnengasse 6, Hier

– o –

III.b 10 499
Verf.
1. Herrn bauunternehmer J. Starck, Hahnengasse N° 6
Bevor Ihr Baugesuch vom 11.ten ds. Mts. betreffend den innerern Umbau des zweistöckigen Hinterhauses auf dem Grundstücke an der Hahnengasse N° 6, diesseits erledigt werden kann, wolle, Sie die eingereichten und anbei zurückfolgenden Zeichnungen den nachstehenden Revisionsbemerkungen entsprechtend abändern bezw. ergäntzen :
1) Es sind Grundriss- und Querschnittszeichnungen des Erdgeschosses beizufügen, aus welchen die Unterstützungen der obern Stockwerke zu ersehend sind.
2) Die balkentragenden Scheidewände innerhalb der Stockwerke, welche mit etwa 5 Centimeter Stärke vorgesehen sind, müssen aus mindestens 13 Centimeter starkem, regelrecht abgebundenen, ausgemaurten Fachwerk hergestellt werden.
3) Die der Treppe zunächst befindlichen Küchenräume sind so zu verlegen, daß dieselben ein ausreichender Licht- und Luftzutritt unmittelbar von außen erhalten bleibt.
4) Die vorgesehenen Schornsteine sind entweder als besteigbare herzustellen, oder ihre Anzahl ist den in Ansicht genommenen Feueranlagen entsprechend zu vermehren. Es empfiehlt sich die Schornsteine grundfest und aus flach aufliegenden Backsteinen auszuführen.
Schließlich werden gegen die Einrichtung einer Wohnung im Dachgeschoß und die Erhöhung des Hauses an der Hofseiten um ein drittes Stockwerk insbesondere feuerpolizeiliche Bedenken geltend gemacht, so daß diese Ausführung, wie hiermit geschieht, versetzt werden muß.
Die abgeänderte Zeichnungen wollen Sie $ behufs weiterer Erledingung Ihres Gesiches anher** zurückgeben.
* * *
2. Nach 14 Tagen
Straßbg den 17 Juni 1886
der brgmstr. Verwalter
Nebelung

[in fine :] md 17/6 86 – ab 17/6 86
cf III.b 10 653

– o –

[tampon] Bürgmst. Amt Strassburg, Pr. 29.6.86 – III.b 10 653
Strassburg, 29 Juni 1886
In Antwort auf das geehrte Schreiben des Bürgermeisteramtes f III.b N° 10 499 erlaube ich mir ganz unterthänigst demselben Nachstehendes vorzutragen resp. vorzulegen.
a. Grundriß sowie Ergäntzung des Querschnittes des Erdgeschosses aus welchen die Unterstützungen der obern Stockwerke ersichtlich.
b. Werden die balkentragende Scheidewände auf die Dicke von 15 Cm ausgeführt.
c. Werden die Küchen durch Weglassung des kleinen Einganges direkt auf den Hof versetzt.
d. Werden die Schornsteine vermehrt, daß für jede Feuerungsanlage je einer vorhanden.
Die schon früher eingereichten, sowie neuangefertigte Zeichnungen liegen bei.
Ferner erlaube ich mit ver*ehrliches Bürgermeisteramt bezüglich der Errichtung eines Stockwerkes im Dachgeschoß aufmerksam zu machen, daß durch Einrichtung der Wasserleitung bis hinauf in das qn. Stockwerk jede, auch die geringste Feuersgefahr verschwindet, so daß nach meiner Ansicht jedes feuerpolizeiliche Bedenken hinsitlich dieser Wohnung hinfällig werden dürfte.
In Erwartung einer gefälligen Genehmigung seitens des Bürgermeisteramtes
zeichnet untertänigst
J. Starck
Hanhengasse 6, Hier
An das städtische Bürgermeisteramt, Hier

ad III.b 10 653
Straßb. den 6 Juli 1886.
Herr Stark beabsichtigt ein Verbindungsthor zwischen dem Dachgeschoß des Hinterhauses und dem Dachgeschoß des rechten Seitengebäudes herzustellen, so daß im Fall der Noth vom erstern Dachgeschoß zwei Treppen erreicht werden könnten, wodurch die Bedenken in feuerpolizeiliche Hinsicht wesentlich verbessert werden und die Genehmigung zur Einrichtung einer Wohnung in selbigem Dachgeschoß ertheilt werden kann.
Der Bauinspektor
Nebelung

Genehmigt
der brgmstr. Verwalter
I.A. [unterzeichnet]

– o –

Bauschein N° III-b 10 653
– Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg
Name des Antragstellers, Herr Bauunternehmer J. Starck, Hahnengasse N° 6
Lage des in Betracht kommenden Grundstückes, Hahnengasse N° 6
Baugebühren im Betrage von 3 M. 20 bezahlt am 9/7 86
Herrn Stieffel zur gefälligen Kenntnißnahme vorzulegen, 9/7/ 86
[in margine :] Kenntnis genommen, Str. 9/7 86, Stieffel
[in fine :] H. Stieffel zur gef. Kenntnis, Str. 23/7 86

Beschluß.
Der Bürgermeister der Stadt Straßburg,
Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei ;
Nach Einsicht des Gesuches vom 11. Juni und 29. Juni 1886,
betreffend den inneren Neubau des zweistöckigen Hinterhauses und Erhöhung desselben an der Hofseite um einen stockwerk auf den Grundstück an der Hahnengasse N° 6, sowie die Anlage einer Thüröffnung in der Straßenfluchtwand des Hauptgebäudes an Stelle eines Fensters im Erdgeschoß ;
In Erwägung, daß die Straßenfluchtwand des Hauptgebäudesin des gesetzliche Fluchtlinie steht ;
Faßt folgenden Beschluß :
Artikel 1. Das Gesuch des Herrn Bauunternehmer J. Starck vom 11. Juni und 29. Juni ds. Js. wird vorbehaltlich der etwaigen Widerspruchs-Rechte Dritter nach den anbei zurückfolgenden, revidirten Zeichnungen unter folgenden Bedingungen genehmigt

: (2 Blatt Zeichnungen)
1) Antragsteller ist bei Vermeidung gerichtlicher Verfolgung verpflichtet, dem städtichen Baupolizei-Amte schriftliche oder mündliche Anzeige von dem Tage zu erstatten, an welchem die genehmigten Arbeiten in Angriff genommen werden.
* 2) Im Erdgeschoß des Hinterhauses ist eine Verbindungsthür nach dem Dachgeschoß des rechten Seitengebäudes anzulegen, welche nöthigenfalls den Bewohnern des Dachgeschoßes die Erreichung seiner Treppenanlagen gestattet.
* 3) Die Scheidewände im Dachgeschoß sind sum mindesten in ausgemaurtem Holzfachwerk herzustellen und auf beide Seiten zu gipsen
* 4) die Verlängerung de Balkenlagen sowie due einsitige Abänderung des Dachstuhls im Hinterhause hat in sachgemäßer Weise zu erfolgen.
* 5) Die vorgesehenen Schornsteine sind entweder als besteigbare herzustellen oder an Anzahl als unbesteigbare entsprechens zu vermehren.
* 6) Die innene Schornsteinflächen müssen von der nachbarbichen Grenze und von allen Holzwerk mindestens 23 Centineter entfernt bleiben.
* 7) Die Trittstufen in der neu anzulegenden Eingangsthür an der Straßenfluchtwand des Hauptgebäudes dürfen den anschließenden Sockel nicht überragen.
Artikel 2. Vorstehende Genehmigung ist ausschließlich auf die oben erwähnten, beziehungsweise in den zurückgegebenen Zeichnungen dargestellten Arbeiten beschränkt. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit oder Abweichung muß eine neue Genehmigung eingeholt werden.
Artikel 3. Antragsteller hat die tarifmäßigen Baugebühren im Betrage von drei Mark 20 Pfennig bei der Stadtkasse einzuzahlen, und wird gegenwärtiger Beschluß gegen Vorlage der Quittung über die eingezahlte Baugebühren ausgehändigt.
Artikel 4. Vorstehender Beschluß verliert seine Gültigkeit wenn mit den genehmigten Arbeiten nicht binnen Jahresfrist – vom Tage der Aushändigung an gerechnet – begonnen ist.
So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 6 Juli 1886
Der Bürgermeisterei-Verwalter, I.V. [unterzeichnet] Nebelung
[in margine :] mnd. 6/7 86

[in margine :]
Der innere Neubau und Erhöhung ist im Rohbau nahezu vollendet. Die balkentragende Mittelwände sind im I.t und II Stockwerk aus Riegel vom 12 Centimeter welche mit Gestellten Backsteine von 6 Centimeter dicke ausgemart sind, hergestellt. Für die Feurungsanlagen sind 3 Schornsteine von je einem Zuge von 25 auf 25 Centimeter Lichtensweite mit gestellten Steinen aufgeführt.
Mit dem Vergypsen der inneren Decken und Wänden ist bereits begonnen worden.
Str. 27/7 86, Stieffel – Gef. Neb.

[in margine :] H Stieffel zur gef. Revision
Str. 21/8 86 Nebelung

[in margine :] Baugebühr
Neubau des Hinterhauses 0,80 M
Anlage einer Thüröffnung im Erdgeschoß des Hauptgebäudes an der Straße 2,40 M
S. 3,20 M.

[in margine :] Innerer Ausbau ist nahezu vollendet, baupolizeiliches hat sich zu bemerken befunden daß der Schonstein linhs an der Nachbargrenze nahe an einem Dachsperren anliegt, der an*ende Zimmermann versprach um Abhülfe.
Str. 23/8.86, stieffer
Gef. Neb.

[in margine :] H. Stieffel zur gef. Revision, Str. 7/9 86 Nebelung

[in margine :] Der vorgefundene Mangel vom 23/8 ist noch nicht beseitigt, Herr Starckversprach um baldige Abhülfe, innerer Ausbau ist nahezu vollendet.
Str. 7/9.86 Stieffel
Gef. Neb.

[in margine :] H. Stieffel zur gef. Revision, Str. 21/9 86 Neb.

[in margine :] Der Mangel vom 23/8 ist beseitigt worden, innerer Ausbau des Hinterhauses ist vollendet bis auf die Herstellung der Zimmeröfen, mit dem Umbau der Fernsteröffnung gegen der Straß ist noch nicht begonnen.
Str. 21/9. 86 Stieffel
Gef. Neb.

[in margine :] H. Stieffel zur gef. Revision, Str. 21/10 86 Neb.

[in margine :] Die Zimmeröfen sind bereits nach Vorschrift hergestellt. Die Thüröffnung gegen die Hahnengasse ist vollendet baupolizeiliches nichts zy bedenken gefunden.
Str. 22/10 86 Stieffel

Z. d. A.
Str. 23/10 86


Autorisation de 1894

Verf.
1) An Hn. Ludäscher Maurermeister, Hahnengasse Hier
Bevor das Baugesuch vom 26.ten Juli ds. Jhrs., betreffed die Umbauten in dem Fr. Ww. Stark gehörenden Hause an der Magnetengasse 5 dieseits erledigt werden kann, wollen Sie gefälligst den Bestimmungen der Bauordnung vom 30. November 1891. gemäß, die anbei zurückfolgenden Zeichnungen den nachstehenden Prüfungsbemerkungen entsprechend abändern bezw. ergänzen lassen :
1. Die Eingangsthüre muß eine Breite von mindestens 1.00 Meter erhalten.
2. In die Zeichnungen sind die Querschnittsabmessungen der zu Verwendung kommenden Träger genau anzugeben.
3. Bei Wiedervorlage von Zeichnungen sind dieselben auf festem Zeichenpapier aufgezogenem Planspapier oder Zeichenleinwand mit der Unterschrift der Eigenthümerin versehen einzureichen.
* * *
2) Zustel. Urk. beizuf.
* * *
3) Nach acht Tagen
Der Bgstr. J. A., 30/7
[in margine :] Geschr. 1/8 94, ab 2/8 94

Bauschein
Bürgermeisteramt der Stadt Straßburg, B.-Nr. B. A.b 3136
Name des Antragstellers : Hr Ludäscher Maurermeister, Hahnengasse, Hier
Lage des in Betracht kommenden Grundstückes : Magnetengasse 5.
Baugebühren im Betrage von 3 M. 20 bezahlt am 31/8 94
Herrn Bauführer Völckel zur gefälligen Kenntnißnahme.
Straßburg, den 31/8 1894, Der Bauinspektor
[in fine :] ab 24/4 94
Kenntnis genommen, 26/4. 94

Beschluß.
Der Bürgermeister der Stadt Straßburg,
Auf Grund der Gesetze und Verordnungen, betreffend die städtische Baupolizei ;
Nach Einsicht des Gesuches vom 26.ten Juli 1894 und die am 17.ten August wieder eingereichten Zeichnungen betreffend Um: und Ausbesserungsarbeiten im Hause der Fr. Wwe. Stark an der Magnetengasse 5 ;
In Erwägung, daß die Straßenfluchtwand besagten Hauses in die gesetzl. Fluchtlinie steht ;
In Erwägung, daß die beantragten Bauausführungen bereits ohne Genehmigung in Angriff genommen worden sind ;
Faßt folgenden Beschluß :
Artikel 1. Das Gesuch des hn. Ludäscher vom 26.ten Juli ds. Jhrs. wird vorbehaltlich der etwaigen Widerspruchs-Rechte Dritter nach den anbei zurückfolgeden, geprüften Zeichnungen unter den in der Bauordnung vom 30. November 1891 enthaltenen Bestimmungen nachträglich genehmigt (1. Blatt Zeichnungen).
Insbesondere ist zu bemerken :
1) Ist der Umbau in seinen Mauern und Eisentheilen vollendet, so hat laut des Artikels 46 der Bauordnung der Bauherr oder sein Vertreter ihn bei dem Bürgermeisteramte schriftlich zur Rohbauabnahme anzumelden, damit vor Beginn der Verputzarbeiten die amtliche Prüfung des Umbaues vorgenommen und die vorschriftsmäßige Ausführung bescheinigt werden kann.
2) Nach Fertigstellung des Umbaues ist in Gemäßheit des nach Artikels 47 der Bauordnung mindestens 14 Tage vor seiner Benutzung beim Bürgermeisteramte ein schriftlicher Antrag auf Gebrauchabnahme, vor deren Vollzuge die Benutzung der betreffenden Baulichkeiten unzulässig ist, einzureichen.
3) Die Treppenstufen und Kratzeisen dürfen vor die gesetzliche Fluchtlinie keinesfalls weiter vorspringen als die anschließenden Sockel.
4) Die Fenster- und Thüröffnungen in den gemauerten Wänden müssen mit feuersicheren Baustoffen abgedeckt werden.
5) Die Innenwandungen der Schornsteine müßen von Balkenanlagen und sonstigem Holzwerk mindestens 22 Centimeter entfernt bleiben.
– Artikel 2. Vorstehende Genehmigung ist ausschließlich auf die oben erwähnten, beziehungsweise in den zurückgegebenen Zeichnungen dargestellten Arbeiten beschränkt. Für jede weitere beabsichtigte Arbeit oder Abweichung muß eine neue Genehmigung eingeholt werden.
Artikel 3. Antragsteller hat die nach den Gebührensätzen berechneten Baugebühren im Betrage von drei Mark 20 Pfennig bei der Stadtkasse einzuzahlen und wird gegenwärtiger Beschluß nur gegen Vorlage der Quittung über die eingezahlten Baugebühren ausgehändigt.
Artikel 4. Vorstehender Beschluß verliert seine Gültigkeit, wenn mit den genehmigten Arbeiten nicht binnen Jahresfrist – vom Tage der Aushändigung an gerechnet – begonnen ist.
So geschehen auf dem Stadthause zu Straßburg den 21. August 1894 – Der Bürgermeister, J. A., 20/8

[in margine :] Die Gipserarbeiten fertiggestellt. Due Malerarbeiten in Angriff genommen. 3/9 94 V.
Gef. N

[in margine :] H. Völckel 3/10 94

[in margine :] Die Arbeiten fertig gestellt und die Räumen in besitz genommen. 4/10. 94, V.
Erledigt
Z. d. Akten
Str. 4/10 94, N.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.