19, rue Sainte-Elisabeth (ancien 18)


Rue Sainte-Elisabeth n° 19 (ancien n° 18) – VIII 125 (Blondel), P 1312 puis section 9 parcelle 31 (cadastre)

Les n° 19 et 21 appartiennent au même propriétaire à partir de 1885
Le n° 19 (à l’ouest) comprenait les anciens n° 17 et 18, parcelles Blondel VIII 124 et 125 (réunis en 1772)
Le n° 21 (à l’est) comprenait les anciens n° 19 et 20, parcelles Blondel VIII 126 et 127 (réunis en 1820)


Vue vers 1942, la maison est à droite, porte puis fenêtre, étage en légère saillie (AMS, cote 1003 W 3 n° 1592) – Nouveau bâtiment construit en 1966 (août 2023)

Inscrite au nom du charpentier Matthieu Kessler dans le Livre des communaux (1587) la maison a deux marches en bois devant la porte. Les préposés au bâtiment autorisent en 1622 la veuve du fabricant de bourses Paul Beuchler à remplacer trois marches en bois par trois marches en pierre plus grandes, moyennant un cens annuel de deux sols qui s’éteint en 1768 quand les marches sont supprimées. Georges Jæger, notaire puis secrétaire à la Chambre des tutelles, est propriétaire pendant ving-cinq ans de la maison dont sa femme a héritée. Il la vend en 1663 au tonnelier Jean Schmitt qui en transmet la propriété à son fils puis à son petit-fils. La maison comprend en 1754 deux poêles, trois chambres, une cuisine et un atelier de tonnelier, une cour et un puits communs avec la maison voisine à l’ouest. Gui Kærcher l’achète en 1759 et y établit son atelier de menuisier. Il achète en 1772 la maison voisine (n° 17 selon la première numérotation). Les deux maisons appartiennent ensuite toujours au même propriétaire, parmi lesquels le tisserand Jean Jacques Weiblen (1806) puis le capitaine Charles Lallemand qui en fait une maison de rapport. Le fabricant de chaises Joseph Hummel l’achète en 1874 et la réunit l’année suivante à la voisine.


Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt) Arrière des maisons entre l’impasse Sainte-Elisabeth (à droite) et la rue Saint-Louis (à gauche).

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1.

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (o-p, VI) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, premier étage à deux fenêtres, deuxième étage à une fenêtre et toiture à deux lucarnes. La cour (A’’) représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral (5-1) à simple rez-de-chaussée et le bâtiment arrière (4-5) commun avec la maison voisine (ancien n° 17) avec laquelle la cour est commune.
La maison porte d’abord le n° 18 (1784-1857) puis le n° 19.
Voir ensuite le n° 21 ancien 19.


Cour (A’’) – Plan correspondant, orienté sud-nord comme l’image du plan-relief de 1725

septembre 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1592 à 1875 (voir ensuite le n° 21 ancien 19). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Matthieu Kessler, charpentier, et (1559) Elisabeth Lœtsch, (1562) Véronique von Bischweiler puis (1580) Anne Birck, d’abord (1562) femme de Jean Merck puis (1565) Michel Hefftinger – luthériens
1600 h Antoine Kopff, boulanger, et (1600) Anne Birck, d’abord (1562) femme de Jean Merck, (1565) Michel Hefftinger et (1580) Matthieu Kessler – luthériens
1618* adj Hôpital bourgeois
1619 v Anne Gœtz et (1602) Paul Büchel puis (1623) Gothard Wiener, fabricants de bourses
1627 h Georges Jæger, notaire, et (1619) Elisabeth Gœtz – luthériens
1663 v Jean Schmidt, tonnelier, et (1646) Euphrosine Lückensaltz, (v. 1651) Anne Neumann puis (1684) Anne Marie Dort – luthériens
1690 h Jean Jacques Schmidt, tonnelier, et (1680) Marie Elisabeth Wolffender – luthériens
1728 h Jean Georges Schmidt, tonnelier, et (1720) Brigitte Schweitzer – luthériens
1759 v Jean Gui Kærcher, menuisier, et (1747) Anne Marie Rœmer – luthériens
1772 h (pour moitié) Jean Ehrenfried Hornig, menuisier, et (1776) Anne Marie Kærcher puis (1795) Susanne Marguerite Schultz – luthériens
1787 h Jean Frédéric Bilger, menuisier et (1791) Marguerite Salomée Wald puis (1796) Catherine Elisabeth Kærcher – luthériens
1805 v Lazare Hellmann (auparavant Lazare Feissel Wingersheim), négociant, et (1798) Dina Wittersheim (auparavant Dina Seligmann Wittersheim)
1805* v (pour moitié) Emmanuel Dalmar, revendeur, et (1783) Marie Catherine Hanss – catholiques
1806 v Jean Jacques Weiblen, tisserand, et (1797) Anne Marie Sturm puis (1819) Charlotte Dorothée Roos
1825 adj Jean Frédéric Schlegel, boucher, vente annulée par arrêt judiciaire le 18 août 1826
1837 v Charles Lallemand, capitaine, et (1825) Catherine Ehrhard
1874 v Joseph Hummel, fabricant de chaises, et (1872) Marguerite Caroline Wœller

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1726, 375 livres en 1754, 350 livres en 1774

(1765, Liste Blondel) VIII 125, Jean Weitkarcher
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hornick avec la parcelle VIII 124)
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1312, Lallemand, veuve le l’épicier, Grand rue 21 – maison, sol, cour, bâtiment – 2,9 / Lallemand Charles, capitaine en retraite

Locations

1628, Jean Reck, organiste à Saint-Thomas

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 343-v
Le charpentier Matthieu Kessler règle 1 sol pour sa maison rue Sainte-Elisabeth, à savoir deux marches en bois devant la porte (4 pieds ½ de long, saillie de 22 pouces)

Sanct Elisabethen Gassen Einseitten hinauffwerths Dem Thor Zu
Mattheus Keßler Der Zimmermann hatt vor seiner Haußthüren Zwen hültzener Tritt v= schu lang, xxij Zoll herauß, Bessert für das Nießen, j ß d.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 85
Le cens de 2 sols porté à la main courante est inscrit au Livre des loyers communaux au nom de Georges Jæger puis de Jean Schmitt (voir plus bas les Préposés au bâtiment, 1622)

Jetzt Hanß Schmidt
Görg Jäger, Soll gemeiner Statt, Von dreÿen stafeln seines Haußes in der Elisabetha gaßen neben Ambrosio Söhnern Jahrs vf Conuersionis Pauli 2 ß
Man. fol. 40
New fol. 74
Ext. 1652. 53. 54. 55. et 56

1657, 1661 empf.
1663 von Hanß Schmidten empf.
(Quittungen 1666-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 74
Même cens reporté dans le registre suivant. Le contribuable est ensuite Jean Jacques Schmidt

Hannß Schmidt, Soll von dreÿen Stafflen seines haußes in der Elisabeth gaßen, Jahrs vff Conversionis Pauli, 2 ß
St. Zinnßb. p. 85
jetzt Johann Jacob Schmidt
(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 658

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 658
Même cens reporté dans le registre suivant au nom de Jean Jacques puis Jean Georges Schmidt. Il est rayé en 1768, les marches ayant été supprimées

alzb. 74
Joh: Jac: Schmidt (Joh: georg) solle von dreÿ staffeln seines Haußes in der Elisabethen Gaßen Jahrs auf Conv. Pauli 2 ß
(Quittungen 1741-1768)
sind in Mense Julio Anno 1768. hinweg gemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1622, Préposés au bâtiment (VII 1337)
Les préposés autorisent la veuve du fabricant de bourses Paul Beuchler à remplacer trois marches en bois (4 pieds de long, saillie de 1 pied ½) par trois marches en pierre (5 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds ½). Ils se réservent le droit d’établir un cens annuel (voir le Livre des loyers communaux)

(f° 8-v) Zinstag den 22. Januar: 622. Vff Hr Leonhard Bawren XXI anhalten haben die Herren Dreÿe augenschein eingenommen (…)
Vff Appoloniæ Weÿland Pauli Beuchlers des Bullenmachers Seel. Wittib, Pitten, ahne Ihrem hauß in der Elßabethen Gaß Augenschein eingenommen, Vnnd Sie gehört, die Pitt Ihro Zu vergönnen, die Vor Ihrer Haußthür, habende Zwo hültzene alte Stafflen so 4 Schu lang vnnd 1 ½ Schu herauß Vff der Allmend ligen, Wegzuthun, Vnnd 3. Stein: Stafflen Vberhaupt 2 ½ Schu herausen Vnnd 5 ½ Schu lang dahien Zumach. Zu laßen. Werckmeister darüber gehört, Vnderred gehalten, Vnnd Ihr solches Zu Bawen Zulaßen Vergönstiget, doch Weil Sie Was Von der Allmend dazu einziehet, Vnsern Herren die mit einem Zins Zu belegen, Vorbehalten sein soll, hatt ahngenommen Vnd für den Augenschein erlegt 4 ß.

Description de la maison

  • 1726 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisine, atelier, bûcher, petite cave sous solives, cour et puits communs, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1754 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, trois chambres, une cuisine et un atelier de tonnelier, comble couvert de tuiles plates et de tuiles creuses, cour et puits communs, cave sous solives, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
  • 1774 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouve l’atelier de menuisier, deux poêles, une cuisine et deux chambres, comble couvert de tuiles plates, cave sous solives, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 700 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 12 / 18
Weiblen
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 357 case 1

Lallemand, Charles, capitaine en retraite grande rue 121

P 1312, sol, m.on Bat. et cour, Rue Ste Elisabeth 17
Contenance : 2,90
Revenu total : 127,51 (126 et 1,51)
portes et fenêtres ordinaires : 36 / 29
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 725 case 2

Lallemand, Charles, capitaine en retraite, rue des drapiers 19
1875 Hummel Joseph Sesselfabrikant
1902 Hummel Joseph, Stuhlfabrkant die Erben und Wittwe Margaretha Karoline geb. Wöller

P 1312, Maison, sol, Rue Ste Elisabeth 19
Contenance : 2,90
Revenu total : 127,51 (126 et 1,51)
Folio de provenance : (357)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 36
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 116 case 1

Parcelle, section 9, n° 31 – autrefois P 1312
Canton : St. Elisabethgasse Hs N° 19
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,62
Revenu : 1400 – 1900
Remarques

(Propriétaire), compte 582
Hummel Joseph d. Erben u. Wwe in aufgel. Gg. d. a. R.
1904, Hummel Josef, Ww.
1909, Hummel Alfred
1932, Hummel Alfred et son épouse née Hamm

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe p. 448

18
loc. – Hornig, J. Ehrenfried – Charpent.
loc. – Pfeiffer, Marie Magd – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 30-31)

(Haus Nr.) 19
Hohl, Büglerin. 0
Hummel, Spezereihdlg. E 0
Rohfritsch, Wwe. 2
Willmann, Wwe. 3
Fuchs, Stuhlflechter. H 0
Krieger, Näherin. H 1
Petron, Flickerin. H 1

Dossier de la Police du Bâtiment

Voir au n° 21


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du charpentier Matthieu Kessler dans le Livre des communaux (1587)

Le charpentier Jean Merck acquiert en octobre 1556 le droit de bourgeoisie par sa femme Catherine, fille du charpentier Bernard von Botsch
1556, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 120
Hanß Merck der Zimmerman hatt des Burgkrecht empfang. von Catharina Bernhartt von Botsch des Zÿmmermans dochter, seiner ehefrawen und dientt Zu dem Zÿmerleutt vff den xiij ten octob. d a° & Lcvj.

Originaire de Kempten (en Allgäu), le charpentier Jean Merck se (re)marie en 1562 avec Anne, fille d’Antoine Birckler d’Achenen (sans doute Achern en Bade)
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95-v n° 28)
1562. Hanns merck von Kempten, Zimmerman, Jungfraw Anna Anthoni Birckler von Achenen, Kornwerffers seeligen Tochter, Testis Hanns Lux, Kornwerffern, den 3. Augusti Zur Luzern (i 108)

Anne Birck, veuve de Jean Merck de Kempten, se remarie en 1565 avec Michel Hefftinger, de Lutzelbourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107-v n° 45)
1565. Michael hefting. von Lützelburg, Anna Birckin, hanß merck von Kempt. des Zimmermans witwe (i 120, sans date)

Michel Hefftinger devient bourgeois par sa femme le 14 août 1565
1565, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) f° 251
Mÿchael Heffting. von Lützelburg der Zÿmmerman hatt das burgkrecht Empfang. von Anna weÿlandt hans Mercken des Zÿmermans sellig. Wittwen seiner Ehfrawen vnd dient Zu den Zymmerleütt. Act. Zinstag den 14.t Augusti A° & 65.

Charpentier originaire de Biberach, Matthieu Kessler épouse en 1559 Elisabeth, fille du pelletier Laurent Lœtsch (Matthieu Kessler ne figure pas dans les livres de bourgeoisie)
Mariage, cathédrale (luth. p. 56)
1559. Matheus Kößler von Bibarach Zimmerman Elisabeth Lorentz Lötschen Kurßners von Strasburg v.lasne dochter hora 9 a Laurentio (i 31)

Matthieu Kessler se remarie en 1562 avec Véronique, fille de Léonard von Bischweiler
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 190, n° 646)
1562. Matheus Kesler, Fronicka, lienharts von bischsweiler tochter, ist zu Kirchen gangen montag nach f*tate (i 196)

Matthieu Kessler fait baptiser en 1560 un enfant (l’acte de donne pas le nom de la mère) puis en 1567 un enfant issu de sa femme Euphrosine (mis pour Véronique)
Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 173-v n° 61)
1560. Mit dißem ist auch getauft worden Matheus, Mattheus Keslers son vnd sind gevatter Hans feßher von Rauenspurg vnd Laurentz* Reiffen die gettel Ester Gottfried Engelmans hausfr (i 186)
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 280 n° 2141) 1567. Mattheus Kessler, Euphrosina, infans Gertrud (i 289)

Matthieu Kessler se (re)marie en 1580 avec Anne, veuve du charpentier Michel Hefftinger
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 256 n° 557)
1580. Dominica IIII. Matthias kesler der Zimmerman, Anna Michel Hefftinger des Zimmermans nachgelasne Wittwe, den 4 Julÿ (i 262)

Veuve du charpentier Matthieu Kessler, Anne Birckler se remarie en 1600 avec Antoine Kopff
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 48 n° IIII)
1600. Den 11. Febr. seind Ehelich eingesegnet word. Antonus Kopff Burger alhie undt Anna Bircklerin weiland Matthis Kesslers deß Zimmermans vnd Burgers selig alhie nachgelaßene Widtwe (i 55)

Le boulanger Antoine Kopff achète le droit de bourgeoisie le 18 janvier 1598
1597, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 512
Anthoni Kopff d. Beck, Khaufft mit beÿstandt Gilg Hoffmans des Kachlers d. Burgerrecht vnd wil Zu den Becken diehnen, Actum den 18. Jan. 98.

Matthieu Kessler hypothèque au profit de Jean Hessler, receveur du Grand Hôpital, la maison adjacente à celle qui appartient à ses enfants issus de sa femme Véronique

1591 (4. tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 275 (Registranda Meyger) f° 4
(P fol. 5) Erschienen Matheus Käßler der Zimmerman burg. Zu St. Hatt sich für sich verschriben
Gegen herrn Johann Heßlern, disser Zeit Schaffner des grossen Spittals Zu Straßburg, so zugeg. demselbig vnd seinen Erben Zu Zinsen Ein Pfund fünff schilling pfenning ablosig mit xxv lb d St
von vff v abe hauß hoffestatt höfflin vnd Brunnen mit allen Ir gebeu geleg. Inn der Statt Straßburg, Inn Sant Elitzabeth. gaß einseit neben Stoffell Säger dem Zimmermann Andersit nebent obgedachtes Mathei Käßlers Khinder, So Er Von Veronica seiner Vorig. haußfrauwen ehelich erzieltt hinden auch vff dieselbig. Khinder stoßend, Dauon gohnd 5 gulden gelts ablosig mit 100 guldin St. werung Georg Antzen Stallschreibern Inn vogts weis Junckfrawen Marien von Duntzenheim Wÿland Cunradt von Duntzenheim selig dochter Jährlich & Zubezalen für sich & Alle Jar vff der heilig. dreÿ Künig tag vnd Anno & 92 den Ersten zins

Le tailleur de pierres Michel Mersude et sa femme Marie Kessler, le tonnelier Georges Spœth et sa femme Susanne Kessler ainsi que le barbier Matthieu Kessler vendent la maison à Antoine Kopff et Anne Birck à laquelle son précédent mari Matthieu Kessler a légué la jouissance viagère. La maison adjacente (futur n° 17) appartient aux vendeurs, le puits se trouve dans la cour commune dans laquelle une cloison en planches pourra subsister tant que les acquéreurs vivront.
1600 (24. 9.bris), Chancellerie, vol. 327 (Imbreviaturæ Contractuum) n° 89-v
Kauff Anthoni Kopffen gewesenen Becken vber ein Behausung vff St: Elßbethengaßen
Erschienen Michel Mersud. der Steinmetz vnd Maria Kößlerin sein haußfr. vnd Geörg Späht der Kieffer beneben Susanne Küßlerin auch seiner haußfr. vnnd Matheüs Kößler der Barbier für sich selbs vnd die andere ehevögtlicher w. haben (verkaufft)
Anthoni Kopffen burgers alhie vnd Anne Birckin seiner haußfr.
Ein Behausung mit allen derselben begriff. weit. recht. vnd gerechtigkeit. gelegen alhie In d. Statt Straßb. vff St: Elßbethengaß, einseit neben den Verkheüfferen vnd anderseit Stoffel Segern den Zimmermann, hind. vff herrn Niclaus von Thürckheims erben, dauon gehnd Jars 5 fl. w vff Geörgÿ, weiland herrn Conradt von duntzenheims selig. erben mit 100 guld. ermelter w ablösig, Mehr ein pfund fünff schilling H Johann heßlern Schaffnern In Spittal vff d. dreÿ König tag mit 25. lb. Ablösig, Weiter Ist Ihr der Kheuffern Anne Birckin die behausung verhafftet gewesen vmb 200 guld. St. w. welche behausung sie von Matheüs Kößlern dem Zimmermann selig Irem Vorig. Haußwürt neb. andern nebensheüßen Ir lebenlang widemsweiß Zugenüßen gehabt sonst ledig vnd eig., vnd were gleichwol d Khauff vber gesetzte beschwerden die sie kheüffer vff sich genommen geschehen vnd zugang. vmb 100 pfund
NB Dieweil Inn diße behausung noch ein gemeiner hoff dar Inn ein brunnen vnnd vmb denselb. deß Viehshalb. ein dielenwand, so soll dieselb Iren lebzeit beiden Kheuffer also gemein verpleib. aber nach derselb. absterben widerum hinweg vnd abgeproch. vnd doch für ein wie Zuuor gemeinen brunnen gehalt. wd.

Antoine Kopff et Anne Birck font un codicille qui annule les précédentes dispositions
1605 (15.8.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 59) (n° 88)
Codicill – Persönlich erschÿnen sind H. Anthoni Kopff vnd fraw Anna Bürckin sein eheliche haußfr. burger Zu Straßburg, beede Mitt hohem wolbedachtem alters beladen, doch gesundeß gendeß vnd stendeß leibß (…) Zeÿgten An wie sie vor $ den 25.ten Maÿ 1601. vor mir Notario vnd gezeüg Ihren lettstenn willenn Codicills weiß eröffnet und Angeben vnd auff den 4. Octobris gemelten Jars ein enderung darin fürgenohmmen derowege Ist Ihr beuelch daß solche damal vor Mir angegebenen lettste will beschehener enderung Allerdingß cassiert vffgehaben vnd von Vn*nd. sein solle, von Neüwen abers wöllen sie Verordnen wie volget
Actum In d. St. St. donstagß den 15.ten augusti 1603.

Le Grand hôpital est devenu propriétaire de la maison qu’il revend en 1619 à Anne Gœtz, veuve du fabricant de bourses Paul Büchel

1619 (xxiiij. Octobris), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 612-v
(P. fol. 449.) Erschienen h. Johann Friedrich Keÿser Oberschreÿber des mehrern Spithals Inn nammen Angeregten Spittals deßgleichen h. Johann Valentin Storck Als schaffners des weÿsenhauses, So dann Martin Straub fisch. burg. Zu Straßburg für sich selbst (verkaufft)
Agatha Götzin, wÿland Pauli Büchells Bullenmachers selig Witwen, So Zugegen mit beÿstand Oßwaldt Steiner schuemachs burgers Zu Straßburg, Ihres Vogts
hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen & geleg. Inn der Statt Straßburg vff der Elßbeth. gaß einseit neben Abraham Treffle dem wollspinner, Anderseit nebent Daniel Feÿgellauwell dem Küffer, hinden vff wÿland Niclauß von dürckheim selig. erben, dauon gend j lb j ß gelts Ablößig mit xxj lb d vff Geörg herrn Sebastian Schachen XV. Sunst ledig vnd eigen, Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerden, Zu gang. vnd beschehen für vnd vmb 254 pfund

Originaire de Styrie, le fabricant de bourses Paul Büchler épouse en 1603 Agathe, fille du tailleur de pierres Matthias Gœtz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 167 n° 47)
1603. Doîca 6. post Trin. 31. Iulÿ. Paulus Büechler von steÿr ein Bulgenmacher Agatha Matthies götzen des steinmetzen Hind.lassne Tochter. Eingesegnet inst. d. 9. Augusti (i 88)

Le fabricant de bourses Paul Büchler devient bourgeois par sa femme Agathe, fille du tailleur de pierres Matthias Gœtz, six mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1604, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 834
Paulus Beüchler der Bullenmacher, empfahet Vonn seiner haußfrawen, Agatha, weÿland Mathis Götzen deß Steinmetzen seligen dochter, das Burg: Will Zum Spiegel dienen, vnnd Kein Nahrung angeben, Actum 24 Januarÿ 1604.

Paul Büchler est peut-être le même que celui qui demande l’autorisation de tenir des jeux d’armes en 1603.
1603 Conseillers et XXI (1 R 82) Fechtschuhl. Paulus Büchler. Paulus Beichler. 127. 218.

Veuve de Paul Büchler, Agathe se remarie avec le fabricant de bourses Gothard Wiener, originaire de Linz en Autriche.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 134 n° 30)
1623. Eadem [Dominica Misericordias] Gothard Wiener der Bulgenmacher, Thomas Wiener deß Bulgenmachers Vnd Burgers Zu Lintz in österreich hinderlaßener Sohn, Vndt Agatha, Pauli Beüchler deß Bulgenmachers alhie hinderlaßene Wittib. Kirchgang Zu S. Claus Mont. post Jubilate (i 146)

Gothard Wiener vend le droit d’habitation que lui a assuré sa femme défunte Agathe Gœtz à son beau-frère le notaire Georges Jæger

1627 (10. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 509
Erschienen Gotthardt Wiener d. Bullenmacher, burger Zu St.
hatt in gegensein H Georg Jägers Notÿ auch burgers alhie seines Schwagern bekannt,
demnach sein Wieners gewesene haußfr. Agatha Götzin see. in Zeit ihres Lebens ihme ein Behausung alhie in Elisabethen gaß neben Abraham Dreffler dem wollspinner, j. vnd 2 seit neben Georg Vielawel dem Küeffer gelegen, wie solche behausung in dem Vber ihr Agatha Götzin Verlaßenschafft vfgerichtetem Inventario specifcirt Zu befinden, ad dies vitæ usufructuarie Zunüeßen Verschafft daß er Wiener solchen ietzgedachten v.schafften wÿdem verkaufft vnd Zukauffen geben erntem H Noto. Jäger (…) für vnd vmb 106 Pfund

Le consistoire d’Anspach écrit au Magistrat de Strasbourg au sujet de la promesse en mariage que Georges Jæger de Kitzingen a faite à Elisabeth, fille de Mathias Gœtz
1618, Conseillers et XXI (1 R 100)
(f° 256) Donnerstags em XVII Septemb. Appolonia [biffé, remplacé par] Elisabetha Götzin contra Georg Jägern
Consistorium in Ehesachen Zu Onoltzbach schreibt, daß appolonia Matthes Götzen dochter vor diesem Geörg jägern von Kitzingen v.sprochener Ehe halber beclagt, vnd. deßen daß ohnerachtet vnd.schiedener Citationen ersitzen laßen, daß man alsowohl ursach gehabt hette in contumaciam Zuesprech. und dem veclagten Zuabsoluiren. Weil eß aber eine gewissens sach hett. so jhr nochmahlß terminum uff 7 Octob. nechstkünfftig angesetzt, hettens m. h. ratificiren wollen. Mit bitt Sie Zur gebüer anzuweisen, dann wann sie nicht erscheine, w.de doch ergehen waß recht ist. Erk. Man solls jhr Zuestellen vnd befehlen in 8. täg bericht Zuthun vff d. am, antwort. köne. H. Meichsen, h Baur

(f° 262-v) Mittwoch den XXIII. Sept. – Elisabetha Götzin contra Georg Jegern in causa matrimonalia
Hans Weger Müller vogt Elisabetha Getzin v wid d. Anspachisch. schbn. Georg Jegern vbergibt er gegenbericht darin erzelt wie er Jeger vber alles verwahrtet u ab*hut bey Jr Elisabeth Mutter vmb die dochter angehalten auch letßlich erhalten, d. d Abendtmahl der auf empfang sie nimmer Zu lassen, auch mit seinen eignem blatt* so er itz Rott d* hauß verschbrn, vnd ein hauffen brieff Zugeschben, deren 39 Bitt den k*cht sambt den brieffen dem Geistlich. Richter hienauß Zuschick. mit* Ihren schben Zu collationiren u dahien Zurichten d. weitter citirens nit vonnotten, dan sie Keine uncosten anwend. will erbeit sich auch wan er Jr den uncosten v andere versaumnis d. sie vor gutten heuraten aufgehabten erstatten wirdt d. sie Ine auchalden war er Ir geben restituiren will. Erk. man soll hienauß schicken. G. Held, G Mock

Candidat en droit originaire de Kitzingen, Georges Jæger épouse en 1619 Elisabeth, fille du tailleur de pierres Mathias Gœtz
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 118-v n° 8)
1619. den 2. Martÿ seind ehelich eingesegnet worden h. Georg Jäger von Kitzingen, der Rechten Candidatus, weÿland hern Valentin Jägers, Burgers vnnd des innern Raths daselbst nachgelaßener Sohn, vnnd Jungfraw Elisabetha Götzin, weÿland Matthias Götzen, deß Steinmetzen vnnd Burgers seeligen alhie, nachgelaßene dochter (i 129)

Originaire de Kintzingen en Franconie, le candidat en droit Georges Jæger devient bourgeois par sa femme Elisabeth, fille du tailleur de pierres Mathias Gœtz
1619, 4° Livre de bourgeoisie p. 12
Georg Jäg. d. Rechten Candidatus Von Kutzing. Auß dem Landt Zu Franckh. Empfangt d. Bureg.recht Von Elißabeth weÿlandt Mathis Götzen deß Steinmetz. nachgelaßene Tochter Vnd will Zu Mörin dienen Actum den 21. Julÿ 1619.

Les notaires Georges Jæger et Jean Jacques Meyer prêtent le serment de rédacteur d’inventaires
1622, Conseillers et XXI (1 R 104)
(f° 382-v) Mittwoch den 11. Octobris – Beneficium Inventandi
Georg Jäger und Hanß Jacob Meger hab. das Inventir schrbr. eÿd geschworen

Les Quinze refusent de fournir à Georges Jæger deux quartauts de blé au prix que les bourgeois paient dans les tribus.
1623, Protocole des Quinze (2 R 51)
(f° 139) Montags den 18. Augusti. – Georg Jäger. Frucht
Geörg Jäger supplicirt vmb 2. fiertel Früchten Von der Statt Speicher in dem Preÿß wie mans den burgern vf den Zünfften gibt. Erkant, Sein begehren abschlagen.

Georges Jæger demande à être rétribué de l’inventaire qu’il a dressé à la Chambre des contributions et à la Monnaie
1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
(f° 111-v) Sambstags den 13.ten Maÿ. – Geörg Jäger. Müntzwesen, Inventation
Geörg Jäger Notarius Erschienen recessiert daß Er In beÿsein der vordneten die Jenige Instrumenta so sich in den loßungstuben vndt Müntzhoff befunden Inventirt auch ein Inventarium vonn 79. balttern darüber verfertigt, legt Zween Zedull vor pit daß crafft derselben Ihme sein lidtlohn vndt den deputirten, die v.tröste recompens erfolgen möchte. Vmbgefragt wardt von H. Städell erinnert, man soll die separation gegen Schellen wohl in Acht nemmen. Erkant, daß geschäfft für die v.ordnete herren gewießen, Jägern angezeigt als seÿ Zu bedacht gezogen.
[in margine :] Mittw. 24.t diß. Ist Jägern sein Zedul so 7 ln 15 ß besagt hatt, vß gefelch der vordneten herren,H. Glaßern vnderschrieven worden

Georges Jæger est candidat au poste de secrétaire à la Chambre des tutelles. Il est greffier au tribunal en 1655 lors du mariage de son fils Jean Georges Jæger et ancien secrétaire à la Chambre des tutelles en 1663 (voir plus bas)
1644 Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 9) Sambstag d. 27. Januar: – Georg Jäger
Georg Jäger Not: vberreicht Und.ge supplication Umb conferirung der Vogteÿ gerichts schreibereÿ

Georges Jæger loue la maison à Jean Reck, organiste à Saint-Thomas

1628 (26. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 231-v
Erschienen H Johannes Reck, organist Zu S. Thoman vnd burger Zu St.
hatt in gegensein H Georg Jägers deß Notÿ auch Burgers alhie bekannt
daß er von demselben fünff Jahr lang die nechsten von schierist künfftig Joh. Bapt: nach einander folgendt enthelnt und bestanden (…)
ein behaußung sampt allen deren gebäwen & Alhie in Elisabethen gassen, neben Georg Violawel dem Küeffer, i. vnd 2. s. seit Abraham Treffler dem Wollstreich. hind. vff die Türckheimische Erb. stoßend gelegen für und umb Ein Jährlichen Zinß Nemblichen 20. Pfund

Marguerite Kollœffel, veuve de Sébastien Schach, vend au marchand de vins Martin Boch une rente de deux florins, rachetable par un capital de 50 florins, que doit Georges Jæger pour sa maison rue Sainte-Elisabeth

1642 (10. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 668
Erschienen ut supra fol. 629 [der Edel und Veste H. Josias Glaßer der Cron Schwed. Rhat, alß Ehevogt Frawen Margarethæ Kollöfflerin, weÿl. Sebastian Schachen nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand deß Wohl Edel Gestreng. H. Philipß Henrichs von Müllnheim, Fünff Zeheners dißer Statt und deß Ehrenvest- und Weÿsen H Daniel Steinbockhß beeder alß vß E. E. groß. Rhats Mittel, hierzu insonderheit deputirter Herrn] hatt bekannt und offentlich veriäh.,
dEmnach Martin Boch der Weinhändler, vff der Schachisch. Behaußung, zwischen der herberg Zum Geist und der Kieffer Zunfftstuben gelegen, 500 gulden Nachtragß Capital zu erfordern hette, und davon nicht allein vff Michaelis a° 1641. ein Jahr Zinnß verfallen were, sondern auch vff bevorstehend Michaelis widerumb einer erscheinen Würde, Alß Wolte Er ehevögtlich. weise, vff E. E. groß. Rhats d. 19. martÿ nechsthien interponirtes Decretum, in solutum und Zue bezahlung dißer Zwen Jahr zinnß, so sich Zusammen 50. guld. belauffen, maßen Er Boch dann angenommen,
Zwen guld. geltd iährlichs und mit 50. guld. beÿde straßb. Wehr. widerlößiges zinnßes, so anietzo H Georg Jäger der Notarius, vermög eines pergamentinen d. j. martÿ a° 1567. mit deß Bischoffshoffs anhangend. Insigel gefertigt. und dann Cessionario originaliter eingehändigt. Zinnß brieffs, alle Jahr vff Georgÿ, von vff und abe seines in Elisabeth Gaß alhie, gelegenen und in gemeldtem Zinnßbrieff specificirten Behaußung noch per Rest ahne fünff guld., daran die übrige treÿ guld. in crafft dem Brieff überschriebener Widerloßung abgekaufft seind, Zue raich. pflichtig so ohnverhafftet

Le notaire Georges Jæger rachète de Daniel Bernet, bourgeois de Berne, les droits que peuvent avoir les héritiers de Marie Gœtz sur les deux maisons sises rue Saite-Elisabeth et près de l’entrepôt de charbon (rue Saint-Louis)

1654 (20. April.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 226-v
Erschienen Daniel Bernet Burger Zu Bern, für sich und im nahmen seiner Consorten, von denen Er seiner Anzeig mündlich befelcht seÿe, mit beÿstand Emanuel Helbling Burgers Zu Freÿburg im ÿchtland
hatt in gegensein H Georg Jägers Notarÿ und Vogteÿgerichts schreibers zu Straßburg bekannt
Daß Er Daniel Bernert & Cons. alß weÿl. Mariæ Götzin seel: Erben umb alle die ienige Ansprach so dieselbe ahne ihne H jägern wie auch die Behaußung in St. Elisabeth. gaßen und ahne der Behaußung beÿ der kohlscheur Zu Straßburg gelegen, Zu prætendiren gehabt, oder noch Zu sprech. haben möchten, mit 52. Reichßthaler (…) befridigt word. seÿen

Le notaire Georges Jæger vend la maison au tonnelier Jean Schmidt

1663 (27. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 613
(Prot. fol. 55 – 110. lib) Erschienen H Georg Jäg. Notarius und alter Vogteÿ Gerichts actuarius
in gegensein hannß Schmidts deß Küblers
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie in St. Elisabethæ Gaßen, einseit neben einer Schul behaußung, anderseit neben Georg Badern dem Müllern Zu Plobßheim hind. vff hieronÿmum Rügern den Schreinern stoßend gelegen, davon gehen iährlich vff Georgÿ 1 lib lößig mit 26. lib. 5 ß weÿl. Martin Boch deß weinhändlers seel: Erben, Item ied. Jahrs 1 lib 7 ß 3 s vff Michaelis lößig mit 27 lib 5 ß dem mehrern Hospital, Item iährlich termino Martini j lib 7 ß 3 d lößig mit 27. lib. 5 ß dem Waÿsenhauß, Item ied. Jahrs termino Conversionis Pauli 2 ß d Allmendgeldt weg. d. Staffeln gemeiner Statt (übernohmen) – umb 27 pfund

Jean Schmidt hypothèque deux mois plus tard la maison au profit de l’étudiant Jean Conrad Fritz

1663 (3. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 630-v
Erschienen Hannß Schmid der Kübler
in gegensein Sebastian Zittelmeÿers deß Küeffers alß Vogts Johann Conrad Fritzen Studiosi – schuldig seÿen 50 Pfund pfenning, daß Er, damit, nach beschriebene Behaußung erkauffen
Unterpfand sein soll hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, alhie in St. Elisabethæ Gaß. einseit neben einer Schulbehaußung, anderseit neben Georg Badern dem Müllern Zu Plobßheim, hinden uff hieronÿmum Rügern den Schreinern, stoßend gelegen, davon geh. iährlich termino ([biffé] Georgÿ) Michaelis 1 lib 7 ß 3 d lößig mit 27. lib. 5 ß dem mehrern Hospital, Item j lib 7 ß 3 d termino Martini lößig mit 27. lib. 5 ß dem Waÿsenhauß, Item 2 ß d Allmendgeltd iährlich termino Conversionis Pauli gemeiner Statt

Jean Schmidt rembourse un capital de 50 florins garanti sur la maison par un acte de 1567.

1663 (7. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 640
Erschienen Sebastian Röderer der Rothgerber alß Vogt weÿl. Martin Bochen deß Weinhändlers nunmehr seel. nachgelaßene Wittibin
in gegensein hannß Schmidts deß Küblers
die uff und ab seiner alhie in St Elisabethæ Gaßen gelegenen Behaußung, Vermög einer pergamentinen teutschen j. Martÿ A° 1567. durch herrn Adamum Mehlern deß Bischofflich. hoffs Contractuum Notarium nunlängst seel. uffgerichteten Zinnßbrieffs und demselben überschriebener particular Abloßung, im Rest Verbliebene 50. fl. g. Wehrung abgelöst

Fils de Barthelémy Schmidt de Mietersheim près de Lahr en Bade, Jean Schmidt épouse en 1646 Euphrosine, fille du pasteur Marc Lückensaltz de Wagenstadt en juridiction de Lahr
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 74)
1646. Dca 3. Trinit. 14. [Junÿ] Johann Schmidt der Kieffer Barthol. Schmidt Burgers Zu Mittersheim beÿ Lahr hinderlaßener Sohn J. Euphrosina H. M. Marci Lückhensaltz pfarrers Zu Wagerstatt Lohrischer herrschafft hinderlaßene Tochter. Zinstag 23. Junÿ (i 216)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 29) 1646. Dominica III Trinit. 14. Junÿ. Johannes Schmid der Kieffer Von Müttersheim Lohrer herrschafft Bartholomæi Schmid deß burgers daselbsten nachg. Sohn v. Jfr. Euphrosina hr. Marx Luxalts pfarrers Zu Wagenstatt nachgel. tochter. Copulirt eidem [Zinst.] Alt S. Peter (i 38)

Tonnelier dans la rue des Tonneliers, Jean Schmidt fait baptiser en 1652 un enfant issu de sa femme Anne Neumann
Baptême, cathédrale (luth. f° 439 n° 145)
1652. Hanß Schmid der Kübler in d. Küeffgaß, vnd Anna Newmännin, Anna (i 444)
Baptême, cathédrale (luth. f° 487-v, n° 63) 1654. Hanß Schmidt der Kübler in der Kieffergaß hinder der Sonnen vnd Anna Newmännin, Hanß Jacob (i 493)

Jean Adam Reinhard épouse en 1660 Marie, fille du pelletier Melchior Neumann d’Emmendingen. Jean Schmidt assiste la future épouse dont il pourrait être le beau-frère.
1660 (17. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 54
(Eheberedung) Erschienen hannß Adam Rheinhard der Tagner von Eschweÿler, Schirms Verwanther Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand hannß Diebolt Merckhels deß haffners und Burgers alhie, an einem
So dann Jungfr. Maria, weÿl. Melchior Neumanns geweßenen Burgers und kürßners Zu Emmending. nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand hannß Schmidts deß Küblers und Burgers zu Straßburg am andern theÿl
Endlich zum vierdten, so hatt der hochzeiter, der hochzeiterin Versproch. wann sie ihme überleben würde, daß sie alß dann und so lang dießelbe im Wittibstand verbleibt, seine alhie ahne Steinstraß. beÿ der herberg Zum Pflug gelegene Behaußung widems weiß Zugenießen haben, so bald sie aber sich anderwerts verheurathet, dießer widem alledingß erlesch. und gefallen sein solle

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 105-v n° 2)
1660. Dominicâ 11. post Epiphan. Hanß Adam Reihart der tagner im schurm alhie undt Jungfr. Anna Maria Melchior Neumanns, gewesenen burgers undt Kürschners Zu Emmendingen Margräfischer Herrschafft hinderlassene eheliche tochter.Copul: Mont. d. 23.ten Januarÿ Zum J S Peter (i 117)

Jean Schmidt se (re)marie en 1684 avec Anne Marie, fille du messager Jean Dort
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 114 n° 677)
1684. Eodem [Dom XIX, XIX Trin. d. 1, 8 8.bris] Johannes Schmid, der Burger und Kübler alhier, Jfr. Anna Maria, weÿl. Johann Dorten des gewesenen Einspännigers allhier nachgelaßene eheliche tochter.Cop. St. Thomæ (i 59, proclamation Saint-Nicolas f° 28 n° 25)

Le tonnelier Jean Schmidt fait donation de la maison à son fils unique Jean Jacques Schmidt en échange de son entretien sa vie durant et de celui d’Anne Marie Dorth, belle-mère du donataire

1690 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 616
hans Schmid, Kübler an einem
So dann hans Jacob Schmid auch Kübler deßen leiblicher und einiger Sohn am andern, beede theÿle aber mit beÿstand Hn Daniel Hammerers, deß Silberarbeiters und Martin Wolffender deß Küblers
haben angezeigt und bekandt, daß Sie beede Vatter und sohn nachfolgendes Leibgeding mit einander auffgerichtet haben, Nemblich und für das erste, so verspricht Er der Sohn Ihme dem Vatter die noch restirende Zeit seines Lebens beneben der Stieffmutter /:doch dieße solang de Vatter d leben haben wird:/ an tisch und losament in Eßen und trincken auch anderen Nothwendigkeit, so guth Er daßelbe es selbsten genüßet Zuerhalt. (…)
dahingegen so übergibt Er d. Vatter Ihme dem Sohn eÿgenthümblich Erstlich seine behaußung an St. Elisabethengaß, einseit neben einer Schul behaußung anderseit neben hans Peter Pfeiffer dem weinhändler hind. auff hans Reben den Schreiner stoßend gelegen, welche behaußung umb 27 lb 5 ß dem Mehrern Hospital, Item umb 27 lb 5 ß dem weisenhauß allhier verhafftet, auch gebe mann darvon jahrs 2 ß d allmend geld weg. einer Stafflen, Mehr seÿe dieselbe umb 50 lb d. hohen Schul allhier hypothecirt und endlich Anna Maria dorthin deß cedenten haußfrau darin eine wohnung Zum lebtägig. widem in Ihrer Eheberedung verschrieb., Im übrigen freÿ ledig und eÿg. Nächst dißen so übergibt Er der Vatter dem Sohn alle seinen werckzeug und verspricht darneb. so viel Ihm Gott Kräfft. und vermög verlieh. wird. mit seiner handarbeit beim handwerck hülffe Zu leisten (unterzeichnet) HS, hanß Jackob Schmidt

Assisté de son père et de son beau-père Martin Wolffender, Jean Jacques Schmidt hypothèque le même jour la maison au profit de l’orfèvre Daniel Hammerer

1690 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 680-v
hans Jacob Schmid, der Kübler mit beÿstand hanß Schmidt und Martin Wolffender, beede auch Kübler, seines respect. leiblich. und Schwehervatters
in gegensein Hn Daniel Hammerers, deß Silberarbeiters – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Eine behaußung an St. Elisabeth. gaß & perge ex immediate vorstehed Verschr.
[in margine :] Susanna Barb: Hammererin beÿständlich Joh: Peter Strohl silber: ihres mariti, dero hierinn stehendes Capital ihrer außag nach gehöre, hat in gegensein Mariæ Elisabeth deß debitoris frauen (quittung) den 6. Junÿ 1714

Jean Schmidt meurt le 1 décembre 1691 à l’âge de 70 ans. Les témoins sont son fils Jean Jacques Schmidt et le beau-père de celui-ci, Martin Wolffender
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1687-1704 f° 35-v n° 57)
1691. Auff heuth Domin. 1. Adventi 2. 10.br. st. n. Aô Christi 1691 ist Johannes Schmidt der 70. iahr. 2. wochen vnd 2 tag alter verstorbene Burger vnd Kübler dahier (auff) St Helenæ Kirchhoff begraben worden (unterzeichnet) hanß Jackob Schmidt Kibler Alß Sohn, Martin wolff Ender Alß gegenschwer (i 39)

Jean Jacques Schmidt épouse le 22 juillet 1680 Marie Elisabeth, fille du tonnelier Martin Wolffender (ici Wohlvender)
Mariage, cathédrale (luth. f° 82-v, n° 36)
1680. Domin. 5. post Trin: Zum 2. mahl. Johann Jacob Schmidt der Kübler Johann Schmidts auch Küblers u. Burgers ehelicher Sohn Jungfr. Maria Elisabeth, Martin Wolvenders auch Küblers u. Burgers alhier ehel. T. Donnerst. den 22.ten Julÿ Münster (i 84)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 11-v, n° 27) 1680. Domin. 5. et 6. Trinit. Hans Jacob Schmidt der ledige Kübler Hans Schmidts, deß Burgers vnd Küblers alhie ehelicher Sohn, vndt Jungfr. Maria Elisabeth hn Martin Wohlvendters deß Burgers undt Küblers alhie eheliche tochter Copul. Donnerst. 22. Julÿ Im Münster (i 13)

Jean Jacques Schmidt hypothèque la maison au profit d’Anne Salomé, fille du cordier Jean Pierre Füssinger.

1692 (4.3.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 165-v
Hannß Schmidt der Kübler
in gegensein Johann Caspar Dürr, Kieffers, alß Vogts Jfr. Annæ Salome weÿl. hannß Peter Füsingers gewesenen Seÿlers hinderl. tochter – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhier in St. Elisabeth Gaßen einseit neben einer Schul behaußung anderseit neben Hannß Peter Pfeiffern, Mezger und Weinhändlern, hinten auff hannß Reb den Schreiner stoßend gelegen, darvon gehen Jährlich 1 lb 7 ß 3 d auff Michl. lößig mit 27. lb 5 ß dem Waisenhauß Item ieden Jahrs termino Convers. Pauli 2 ß Allmend gelds wegen der Stafflen, gemeiner Statt

Jean Jacques Schmidt hypothèque la maison au profit de son beau-père Martin Wolffender

1697 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 181
hans Jacob Schmid, der Kübler
in gegensein H. Martin Wollfenders deß Küblers seines Schwehervatters, schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriffen, Zugehörd. und Gerechtigkeit. allhier in St. Elisabethæ gaßen einseit neben einer Schulbehaußung and.seit neben hans Peter Pfeiffen Metzgern und Weinhändlern, hind. auff weÿl. hans Reben gewesenen Schreiners sel. Erb. stoßend geleg., darvon gehend jährlich 1 lb 7 ß 3 s auff Michaelis lösig mit 27 lb 5 ß dem waisenhauß und 1 lb 7 ß 3 d auff Martini dem Mehrern Hospital jährlich auch mit 27 lb 5 ß abzulösen, Item ied. jahrs termino Conversionis Pauli 2 ß d Allmendgelds weg. der Stafflen gemeiner Statt – hierbeÿ persönlich erschienen deß debitoris haußfrau Maria Elisabetha geb. Wolffenderin deß Creditoris leibliche tochter und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Joh: Reichatd Höllbeck genandt Böhm deß Knöpffmachers und Johann Widmanns, deß würts zur goldnen Ganß ihrer beed. Schwäger, die hat sich für solche Schuld verbürgt

Jean Jacques Schmidt et Marie Elisabeth Wolffender hypothèquent la maison au profit du chapelier Bourcart Bürckel

1719 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 151
Joh. Jacob Schmidt sen: kübler und Maria Elisabetha geb. Wolfenterin beÿständlich Joh. Wolffendter knöpffmachers und Joh. Georg Kuntz gastgebers auf der Weinsticher stueb
in gegensein Burckardt Bürckel huetmachers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, ihr hauß cum appert. in St Elisabetha gaß, einseit neben Andres heim anderseit neben einem hauß dem Spithal gehörig hinten auff hannß reeb – davon soll man 3 ß dem Pfthrn

Jean Jacques Schmidt et Marie Elisabeth Wolffender hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen

1720 (4.11.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 520-v
Johann Jacob Schmidt der älter kübler und Maria Elisabetha geb. Wolffenderin mit beÿstand Ludwig Zeck des Knopffmachers und Johann Wolffenders auch knopffmacher ihres leiblichen bruders und Tochtermanns
in gegensein Johann Paul Reiseisens goldarbeiters – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, Ihr der Debitorum hauß cum appertinentÿs in Elisabethä gaß, einseit neben andres hein küffer anderseit neben einem hauß dem mehrern hospital gehörig geleg. davon gibt mann Jährlich 2 ß dem Pftenningthurn

Jean Jacques Schmidt l’aîné hypothèque la maison au profit du médecin Jean Bürckel

1721 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 103
hannß Jacob Schmidt der ältere Kübler
in gegensein H. Johann Bürckels Med. D. et pract. – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt auff St Elisabethä gaß, einseit neben heimen dem Kieffer anderseit neben einer alhießigem hospitahl gehörigen behausung

Jean Jacques Schmidt et Marie Elisabeth Wolffender hypothèquent la maison au profit du notaire Jean Daniel Lang

1723 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 288
hannß Jacob Schmidt der ältere Kübler und Maria Elisabetha geb. Wolffenderin beÿständlich ihres Sohns hannß Georg Schmidt des küblers und Johann david häßler des Kürßners ihres tochtermanns
in gegensein H. Joh: Daniel Lang Not. Publ. – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höffein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten in St Elisabethen gaß, einseit neben dem Mehrern hospitahl gehörigen behausung anderseit neben andreß heim dem Kieffer hinten auff ged. heimen und den Mehrern hospitahl – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen etlichen stafflen 2 ß ane allmend zinß

Elisabeth Wolffender meurt en 1726 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 82 livres, le passif à 64 livres.

1726 (30.3.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 21) f° 509
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung so weÿl. die Tugendtsame Fr. Elisabetha Wolffenderin deß Ehrsamen Mstr. Hannß Jacob Schmiden Küblers undt Burgers allhier geweßte Ehefrau nach ihrem den 12.ten hujus genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg auff Sambstag den 30.ten Mertz 1726.
Die abgeleibte fraw seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen alß volgt. 1. Fr. Mariam Elisabetham Joh: Davidt Heßlers deß Kürßlers alhier Ehefr. 2. Joh: Jacob Schmidt Kübler undt burgern alhier, 3. Fr. Mariam Salome so ahne H Heinrich Nägelin allhier verheurathet, 4. Joh: Georg Schmidt auch Küblern undt burgern allhier, 5. Fr. Mariam Margaretham H Joh: Ludwig Becken deß Knöpffers allhier Ehegattin undt dann 6. Johann Schmiden den ledigen Kübler in deßen Nahmen Mstr. Joh: Philipp Goll, der Schneider undt burger allhier dem geschäfft beÿgewohnet, Alle sechs der verstorbenen mit ihrem hinterbliebenen wittibern Ehelich erzielte Kindter undt ab intestato nachgelaßene Erben Zu gleichen antheilen.

Inn Einer allhier in der Statt Straßb. auff der Elßbetten gaß gelegenen undt hernach beschriebener behausung hat sich befund. alß volgt.
Soldaten Cammer, Cammer A, Wohnstub
Eigenth. an Einer Behaußung. It. Ein behaußung undt hoffstatt mit allen Zugehördt, rechten undt gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in St. Elisabethægaß 1.s Neben andres heim dem Kieffer 2.s Neben Einem Stiffthauß deß Mehrern hospithals hindten auff bemelts Stifft hauß stoßend, vornen auffs allmendt, welche durch der Statt geschworene Werckmstr. den 17. apr. 1726. vor ledig Eihen angeschlag. wordt. umb 350 lb. Davon gehen ab. Erstl. 3 ß d Staffel Zinnß so mann jährl. auff (-) dem allhiesig. pfenningthurn zu geben macht à 5. pro Ct° gerechnet in Capital 3. lb, It. gibt mann Jahrs auff Michaelis dem Mehrern hospittahl allhier j lb 7 ß 3 s Macht à 5 pro Ct° inn ab. hg. 27 lb 5 ß, It. 1 lb 7 ß 3 d thuet mann dem Stifft weÿßenhauß allhier jahr auff Martini vor Zinß entrichten, trifft auch Zu 5 pro Ct° in ab. Cap. 27. lb 5 ß, It. ist mann Jahr auff andeæ 2. lb d Zinß à 4 pro Ct° dem Colleg. St. Wilhelm allhier Zuricht. pflichtig ablößig mit 50 lb, It. H. Not°. Joh: Daniel Langen 7. lb 10 ß à 5. pro Ct° Jahrs auff (-) macht in hg. 150. lb. So dann j lb d. Zinß Zu 4. pro Ct° H Joh: Ludwig becken dem Knöpffmacher undt respê dochter Mann Jahrs auff ann: Mariæ abl. mit 25 lb, Summa abgangs 262 lb 10 ß Vndt Verbleibt solchem nach ane obigem anschlag noch in außwurff Zubringen 67. lb 10 ß. Diese behaußung soll deß wittwers Vaters herrühren undt hat Sich beÿ dieser inventation nichts schrifftlich. befund.
Norma hujus inventarii, Sa. haußraths 12, Sa. Werckzeugs zum Kübler handtwerck gehörig 2, Sa. Eigenth. ane Einer behaußung 67, Summa summarum 82 lb – Passiva 64, Nach Abzug deren verbleibt noch im rest 17 lb
Abschatzung d. 17. [apr. 1726] Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Meister hannß Jacob Schmidt Senior Kübler, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auf der Elßbetter Gaß gelegen, einseits Neben Andreas Heÿnen Küffer, anderseits Neben einem Stiffthauß Zum hohen Spithal gehörig, hinden auch auff gedachtes Stifft hauß stosend, welche behausung, Stuben, Cammer, Küchel, Werckstatt, holtz Kammer, gebälcktes Kellerlein, gemeines höffel, und gemeine bronne sambt aller gerechtigkeiten wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleithe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sieben Hundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoffs

Jean Georges Schmidt rachète les parts de la maison dont il devient seul propriétaire

1728 (2.6.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 29)
Güttliches Erbs Vergleich Zwischen Weÿl. Mstr. Johann Jacob Schmidt des gewesten ältern Küblers und burgers allhier hinderlaßenen 6. Kindtern undt Stamm Erben
(…) daß deßen verlaßenschafft, Einig undt allein in seine Ihme Ehemals zuständiger behaußung auff der Elßbettengaß allhier gelegen, 1.s neben andres Heim dem Kieffer, 2.s neben Einem Stiffthauß stoßend, vornen auff das allmendt gelegen, bestehet, welche nach inhalt desselben gewester Ehelichen Haußfrawen seel. verlaßenschafft Inventario durch mich unterschriebenen Notarium in anno 1726. auffgerichtet undt darin Einverleibten berichts undt vergleichs vom 30.ten Mertz 1726. biß auff obermelten Mstr Johann Jacob Schmidts deß vatters absterben unter den Kindern undt Erben für ohnvertheilt außgesetzt wordten. Alldieweilen nunmehr ermelter Mstr Joh: Jacob Schmidt der vatter ohnlängst auch Zeitliches todtes verblichen, Alß seindt auff dato zu Endt gemelt desselben hinterlaßendte Kindter undt Erben beÿständlich Ehe: und vögtlicher weiß alß vor Sich selbst beÿsammen Erschinnen, der guten intention undt Meinung Sich wegen berührter Vätterlichen behaußung halben gütlich. Verglichen, Zu dem Endte dann Fr. Maria Elisabetha Heßlersin gebohrne Schmidin beÿständlich Joh: Davidt Heßlers deß Kürßlers ihres Ehewürths, Johann Jacob Schmidt der Kübler undt burger alhier vor Sich selbsten, Fr. Maria Salome mit assistentz H. Joh: Heinrich Nägelins Ihres H Eheliebsten, Fr. Maria Margaretha Schmidin, H Johann Ludwig Becken deß Knöpffmachers Ehefrauen mit deßen beÿstandt, So dann in Nahmen Johannes Schmiden des ledig. Küblers undt abweßenten Sohns, Mstr. Joh: Philipp Goll der Schneider
Ihrem respê Schwager undt bruder Mstr. Johann Geörg Schmidt auch Küblern undt burgern allhier
ihrer dickberührts Vätterliche Behaußung, hoff, hoffstatt, mit aller Zugehördt weith. Rechten und gerechtigkeiten in gemeinem ohnvertheiltem Erb vor sich und ihre Erben, ihme undt deß. Erben, allein Eigenthümlichen umb 1000 gulden Erblich. überlaßen (…) Actum Straßburg auff Mittwoch d. 2. Junÿ 1728.

Le tonnelier Jean Georges Schmidt et sa femme Brigitte Schweitzer hypothèquent quatre jours plus tard la maison au profit de Susanna Kast, veuve du tisserand Jean Louis Kob.

1728 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 269
Johann Georg Schmidt der Kübler und Brigitta geb. Schweitzerin beÿständlich H. Emmerich und H. Jäger beeder EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Fr. Susannæ geb. Kastin weÿl. H. Rathh. Johann Ludwig Kob leinenwebers nachgelaßer wittib beÿständlich ihres Curatoris S.T. H. XXI. Eliæ Brackenhoffer – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff St Elisabethæ gaß, einseit neben Andreas heim dem Kieffer anderseit neben einem dem Meheren hospital allhier zuständigen hauß hinten auff eben daßelbe, davon man jährlich allhiesigem Stadt Pfenning Thurn 2 ß ane allmend zinß wegen etlicher Staffeln – in vätterlichen verlassenschaffts: abtheillung von seinen Miterben und geschwisterden käufflich übernommen hat

Jean Georges Schmidt épouse en 1720 Brigitte Schweitzer, fille de l’échevin Jean Schweitzer, de Lampertheim
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 172-v n° 20)
Mitwoch den 6. Nov. 1720. seind nach Vorhergegangener Zweÿmahliger offentlicher Außruffunng, in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Nicol: in Straßburg, Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Johann Georg Schmid, der ledige Kübler, Johann Jacob Schmidts deß ältern Küblers vnd burgers alhier Ehel. Sohn, vnd Jfr. Brigitta Schweitzerin weÿl. Hanß Schweitzers, gewesenen burgers vnd Gerichtsbotten Zu Lampertheim hinderlaßene Ehel. tochter (unterzeichnet) hans gerg schmidt als hochzeiter, + der hochzeiterin Zeichen (i 177)

Brigitte Schweitzer de Lampertheim, fille de l’échevin Jean Schweitzer, devient bourgeoise à titre gratuit trois mois avant son mariage
1722, 3° Livre de bourgeoisie p. 1324
Brigitta gebohrne schweitzerin Von Lamperth. geb. Johann schweitzers gewesenen gerichtsbot. alda eheliche dochter erhalt das burgerrecht gratis, will beÿ E. E: Zunfft der Kiefer dienen prom. den 3.ten Aug. 1722

Jean Georges Schmidt meurt en décembre 1754 après avoir institué sa femme légataire universelle de ses biens. Les experts estiment la maison à 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 476 livres, le passif à 267 livres.

1754 (19.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 380) n° 570
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Georg Schmid, des geweßenen Küblers und Burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1754. – als derselbe Montags den 24.ten Decembris der Zurückgelegten 1753.sten Jahrs dießes Zeitliche mit den Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Viel Ehr vnd tugendsahmen Frauen Brigittä Schmidin gebohrner Schweitzerin der hinterbliebenen Wittib und des Verstorbenen seeligen per testamentum nachgelaßener Universal Erbin mit assistentz des Ehren und Wohlvorachtbahren Hn Lorentz Webers des Küblers und Burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands, ersucht und inventirt durch Sie die Wittib (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿseÿn des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Schmids des Küblers und burgers allhier des Verstorbenen seel. eheleibl. Bruders, auf Dienstag den 19. Martÿ Anno 1754.

In einer allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunden angetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung bestehend in Vorder u. hindergebäu sambt hoffstatt, Gemeinschafft des hoffs u. bronnens auch allen übrigen deren gebeüen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden u. Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane St: Elisabethengaß, eins. neben einer dem Mehren Hospital allhier gehörigen behaußung, anders. neben H Joh: Philipp Buck dem Schreiner, hinden auf vorgedachten Mehrern hospitals behaußung stoßend davon gibt man Jäht. auf Conversionis Pauli der Stadt Straßburg Pfenningthurn Zween Schilling Pfenning Allmend Zinnß wegen der Stafflen, sonsten ist dieselbe vor freÿ ledig u. eigen durch (die Werckmeistere) vermög überschickter Schrifftl. Abschatzung Vom 13.ten Martÿ 1754. angeschlagen pro 371. Darüber besagen Zween teutsche pergamentene Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anh. Insiegel corroboriert de datis 24.ten 8.bris aô 1619. & 27.t 9.bris Aô 1663.. Dabeÿ Zween abgelößte perg. Zinßbrieff. Ingleichem eine Copia eines gütlichen Erbs Vergleichs zwischen dem verstorbenen seel. und seinen 5 geschwüsterden, krafft dessen Ihme solche behaußung im vätterlichen Erb cedirt worden de dato 2.ten Junÿ aô 1728.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia des Abgeleibten vor mir Notario auffgerichteten Testamenti nuncupativi
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Beÿm anfang gegenwärtiger Verlaßenschaffts Inventation producirte Zuvor die hinterbliebene wittib Ihre mit dem Verstorbenen seeligen den 17.ten Octobris Anno 1720. vor weÿland herrn Notario Johann Adam ösinger nun seeligen auffgerichtete und durch herrn Notarium Johann Jacob Ölinger den 19.ten Julÿ Anno 1732. expedirte Eheberedung, krafft deren unter anderem §° 2.do einem Jeden beeder gewesener Eheleuthe dessen in die Ehe gebrachte und wehrender Ehe ererbte haab und Nahrung für ohnverändert vorbehalten und wegen des abgangs die Ergäntzung stipuliret worden (…) dieweilen aber der seelig Verstorbene Krafft hieoben eingetragenen Testamenti nuncupativi und des auch vorher inserirten obrigkeitlich erlangten Indulti Testandi die hinterbliebene Wittib Zu Universal Erbin seiner gesambten Verlaßenschafft nach abzug des verordneten Legats instituirt (…)
Sa. haußraths 26, Sa. Werckzeug und gemachte Wahr auch Reiff Zum Kübler handwerck gehörig 21, Sa. Silbers 7, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 2, Sa. baarschafft 18, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 371, Summa summarum 476 lb – Schulden 267 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 209 lb
Abschatzung vom 13.ten Martÿ 1754. Auff begehren Weÿl. Johann Georg Schmidt deß geweßenen Kübler Meisters seel. hinterlaßene Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff der Elisabethengaß, einseits neben einer behaußung dem mehrern Hospithal gehörig, anderseits neben Meister bucken dem Schreinern und hinten ebenfalls auff eine behaußung Zu dem mehrern Hospithal gehörig, solche behaußung bestehet in Zweÿen Stuben dreÿen Kammern einer Kuchen und Küblers Werckstatt, darüber ist der Tachstuhl, so mit breit und hohl Ziegeln belegt, hat auch einen gemeinschaftlichen hoff und bronnen, Wie auch einen geträhmten Keller. Von uns den unterschriebenen der Stat Straßburg geschwornen Werckmeisteren nach Vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden vor und umb Sieben hundert und Fünffzig Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Samuel Werner, Werckmeister

Brigitte Schweitzer veuve de Jean Georges Schmidt vend la maison au menuisier Jean Gui Kærcher et à sa femme Anne Marie Rœmer

1759 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 104
Fr. Brigitta geb. Schweitzerin weÿl. Johann Georg Schmidt des küblers wittib beÿständlich Lorentz Weber des küblers
in gegensein Johann Veit Kärcher des schreiners und Annæ Mariæ geb. Römerin
eine behausung bestehend in vorder und hinter hauß, gemeinschafft des hoffs und bronnens und hoffstatt samt allen gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane St Elisabetha gaß, einseit neben einer dem mehrern hospital gehörigen behausung, anderseit neben Johann Philipp Buck dem schreiner hinten auff ged. hospital behausung – wegen den stafflen gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 ß ane allmend zinß – als ein von ihrem verstorbenen ehemann weÿl. Johann Georg Schmidt vermachtes guth – (um 50 lb und 250 lb verhafftet), geschehen um 125 pfund

Fils du menuisier du même nom, Jean Gui Kærcher épouse en 1747 Anne Marie Rœmer, fille du tailleur de limes Jean Christophe Rœmer : contrat de mariage, célébration
1747 (14.9.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 105) n° 236
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und vorgeachte Herrn Johann Veit Kärcher, ledigem Schreiner Meister und burgern allhier, Weÿlandt des Ehren und vorgeachten Herrn Veit Kärchers des ältern auch geweßten Schreiner Meisters und burgers allhier mit der Ehren und tugendbegabten Frauen Anna Margaretha Kärcherin gebohrner Schaaffin, desselben geweßter Ehegattin und nunmahliger Wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Anna Maria Roemerin des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Christoph Römers, Feilenhauers und burgers allhier, mit der Ehr: und tugendsamen Frauen Anna Maria gebohrner Grauerin deßen Ehegattin ehelich erziehlten tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
auff Montag den 14. Septembris Anno 1747. unterzeichnet Johann Veit Kärcher als hoh Zeiter, Anna Margretha Karcherin Als Muter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 88-v n° 19)
1747. Mittw. den 27. [Sept]embris sind nach Zweÿmahl vorher beschehener proclamation, in der Ev. Kirche Zu St Nicolai in den Stand der H. Ehe eingesegnet worden Johann Veit Kärcher der ledige Schreiner und burger allhie, weÿl. Veit Kärcher geweßten Schreiners und burgers allhier hinterlassener ehe. Sohn u. Jungfrau Anna Maria Roemerin Johann Christoph Roemer, des feilhauers u. burgers alhie ehel. Tochter (unterzeichnet) Johann Veit Kärcher als hoch Zeiter, Anna Maria Römerin Als hochzeiterin (i 91)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient à la mère du mari rue des Juifs. Les apports du mari s’élèvent à 76 livres, ceux de la femme à 271 livres.
1747 (8.11.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 92) n° 769
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Veit Kärchers, Schreiners wie auch der Ehren und tugendgezierten Frauen Annä Mariä Kärcherin gebohrner Roemerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1747. – in Ihrer den 4. Septembris dießes Jahrs mit einander auffgerichteten Eheberedung paragrapho sexto sich vor ohnverändert Vorbehalten (…) So beschehen Zu Straßburg in beÿseÿn und persönlicher Gegenwarth Frauen Annä Margarethä Kärcherin gebohrner Schaaffin, Weÿl. herrn Veit Kärchers des ältern geweßten schreiners und burgers allhier seeligem hinterbliebener Wittib des Ehe Manns eheleiblichen Mutter und Herrn Johann Daniel Spachen Glasers und burgers allhier deßelben Schwagers, so dann herrn Johann Christoph Römers Feilenhauers und Frauen Annä Mariä Römerin gebohrner Krauerin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier, der Ehefrauen eheleiblicher Eltern, auff Mittwoch den 8.ten Novembris Anno 1747.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Judengaß gelegenen, des Ehemanns Frauen Mutter eigenthümlich zuständigen Behaußung und deren Obern Von Ihnen beeden Eheleuthen inhabender Wohnung befunden worden wie folgt
(f° 8) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebracht Guth, Sa. 27, Sa. Silbers 12, Sa. baarschafft 5, Summa summarum 44 lb – Hierzu gelegt deßelben ahne der haussteuren vermög §. 8.vo der Eheberedung participirende helffte 34, des Ehemanns in die Ehe gebrachtes guth 78 lb
Dießemnach werden auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Mittel geschrieben, Sa. haußraths 87, Sa. Silbers 14, Sa. goldener Ring 19, Sa. Baarschafft 116, Summa summarum 237 – Und wann hierzu gerechnet wird deroselben participirende Helffte ane gleichhernach beschriebenen Haussteuren 34 lb, So hat die Ehefrau in den Ehestand gebracht 271 lb

Jean Gui Kærcher demande aux Quinze l’autorisation d’engager davantage d’ouvriers que le nombre réglementaire (registre incomplet)
1760, Protocole des Quinze (2 R 172)
(p. 250) Sambstags d. 21. Junÿ – Idem nôe Veit Kärcher des burgers und [Schreiner] Meisters, Principalis, ist gemüßig [-] für gestellte Arbeit vor Hn xv. S[-] Gesellen über die erlaubte Anzahl [-] bitt ut modo, Erk. ut modo.

Jean Gui Kærcher meurt en 1774 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve est de 570 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 819 livres, le passif à 1 338 livres.

1774 (7.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1419) n° 353
Inventarium über Weiland Mr Johann Veit Kärcher, des gewesenen Schreiners und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1774. – nach seinem den 24.ten Septembr. jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichem Hintritt Zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Fr. Annæ Mariæ gebohrner Römerin, der hinterbliebenen Wittib beÿständlich H Joh: Michael Wittmann des Schneiders und Burgers alhier inventirt und ersucht durch dieselbe (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auf Montag den 7.den Novembris Anno 1774.
Der Verstorbene Hat ab intestato Zu einigen Erben hinterlaßen. 1° Jungfr. Anna Maria Kärcherin so 21. Jahr alt und 2° Catharina Elisabetha Kärcherin, so 14 Jahr am Leben, Beede des Verstorbenen mit Eingangsgedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte töchter und ab intestato Zu gleichen Antheilen hinderlaßene Erbinnen. Deren letztern geordneter Vogts ist Mr Sigmund Langer der Schreiner und Burger alhier

In einer ane der St. Elisabethä Gaß alhier zu Straßburg gelegenen hernach beschriebenen Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häusern. Erstlich i. Behaußung bestehend in Vorder und hinter Haus, Hofstatt, Gemeinschaft des Hofs und bronnens, samt allen übrigen Gebäuden, Begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane St. Elisabethæ Gaß, eins. neben hernach beschriebener Behaußung, 2.s neben Mr Daniel Breu dem Kiefer, hinten auf hernach erwehnte Behausung stosend, so auser dem unter den Passivis sich befindlichen und darauf haftenden Capitalien freÿ ledig eigen und durch (die Werckmeistere) vermög das zu dem Concept gelieferten Abschatzungs Zeduls vom 5. Novembris 1774. angeschlagen pro 250. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener in alhiesiger C. C. Stub gefertigter Kaufbrief mit deroselben anhangendem. Insiegel verwahrt datirt d. 22. Martii 1759.
Und dann eine Behausung, Höflein, Bronnen Zu Straßburg ane St. Elisabethæ Gaß (…)
Ergäntzung der hinterbliebeneen Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Vermög des über beeder im Leben gewesener Eheleuthe Einander in den Ehestand Zugebrachtes Vermögen durch weil. H. Notarium Johann Daniel Lang den 8. Novembris 1747. errichteten Inventarii
Eigenthumb ane einem Gädlein (W.) beÿ dem Kauffhaus (…)
(f° 9) Series rubricarum hujus Inventarii Copia der zwischen beeden gewesenen Eheleuthen den 14. Septembris 1747. vor H Johann Dan: Lang gewes. Not° publico alhier auffgerichteten Eheberedung
Der Hinterbliebenen Wittib unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 17, Sa. goldener Ring 3, Sa. Eigenthums ane einem Gädlein 4, Sa. Schuld 50, Sa. der Ergäntzung (499, Abzug 2, restiert) 406, Summa summarum 570 lb
Solchemnach wird auch der Erben unverändert und das theilbar Gut unter einer Mass angesehen die Wittib auf letzteres renuncirt und solches denen Erben tam active quam passive ünberläßt, beschrieben, Sa. haußraths 40, Sa. Werckzeug und Waaren, so der Erben unverändert und theilbar 23, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 6, Sa. Eigenthums ane Häusern 600, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Summa summarum 819 – Schulden 1338 lb, Compensando 519 lb
Stall Summa 51 lb
Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung Vom 5. Nober 1774. Auff begehren Weil. Joh. Veitt Kercher des gewesenen schreiner Meisters ist Eine behausung alhie in der Statt Strasburg auff der Elsbetter gas gelegen Ein seits Neben Meister breÿ dem Kiffer ander seits Neben den Erben selbsten und hienden Eben fals auf Meister breÿ Stosend gelegen, solche besteht in Forder und hiender Gebeÿ worinnen eine schreiners werck Statt Ferner in Zweÿ Stuben eine Kuchen und Zweÿ Kammern dar jber seindt die dach Stühl mit breit Ziglein belegt Ein getrembten Keller Gemeinschafftlichen hoff und brunnen, Vor und vmb Siben Hundert gulden
Der Zweite Begriff (…) (unterzeichnet) Werner Hueber

Partage du mobilier délaissé par Anne Marie Rœmer, veuve de Jean Gui Kærcher
1794 (3. vend. 3), Strasbourg 4 (15), Not. Schaeff n° 486
Abtheilungs Register über Verschiedene in Weil. der bürgerin Anna Maria Kärcher gebohrner Röhmer, auch Weil. des burgers Johann Veit Kärchers gewesenen Schreiners alhier hinterlassener Wittib, so den 12.ten Ventose im 2.ten Jahr der Republick auch verstorbenen Verlaßenschafft gehörige haußräthliche Effecten, Welche heut dato auf Ansuchen und begehren der Bürgerinnen Anna Maria, gebohrner Kärcherin des Burgers Johann Ehrenfried Hornig, des Schreiners und Inwohner alhier geschiedener Ehefrau, und Catharina Elisabeth Kärcherin derselbe,
b hinterlaßener beeder töchtete und Erben
Summa 103 – So beschehen Straßburg auf Tridi den 3. Vendemiair

La maison, ainsi que la voisine que Jean Gui Kærcher a acquise en 1772, revient pour moitié à Anne Marie Kærcher qui épouse en 1776 le menuisier Jean Ehrenfried Hornig, originaire de Hirschberg en Silésie : contrat de mariage, célébration

1775 (26.5.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 95
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame Johann Ehrenfried Hornick, leediger Schreiner Weil. Mr Jeremias Hornick, des gewesenen Königl. Preußischer herrschaft, mit auch Weil. Fraun Maria Rosina gebohrner Rilcke, ehelich erzeugt nach tod verlaßener Sohn, so majorennis und seiner Rechten selbsten genieset, als hochzeiter ane einem
So dann die Ehr: und Tugendsame Jungfrau Anna Maria Kärcherin, Weil. Mr Johann Veit Kärcher, des gewesenen Schreiners und Burgers alhier, mit der Ehr: und Tugendbegabten Fraun Anna Maria gebohrner Röhmerin, ehelich erzeugte Tochter, mit beÿstand Mr Joh: Michael Wittmann des Schneiders und Burgers alhier als die Jungfrau hochzeiterin, ane dem andern theil – So beschehen alhier Zu Straßburg (…) auf Freÿtag den 26.ten Maji Anno 1775. unterzeichnet Johann Ehrenfried Hornig, als Hochzeiter, Anna Maria Kärcherin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 135-v)
Im Jahr 1776, Dienstag den 16. Julius nachmittag um dreÿ Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Ehrenfridt Hornig, lediger Schreiner Meister und Burger allhier Von Hirschberg in Schlesien gebürtig, Weÿl. Jeremias Hornig geweßenen Schreiner Meisters und burgers daselbst, mit auch weÿl. Maria Magdalena geborner Rilckin ehelich erzeugter Sohn, Und Jungfrau Anna Maria Kärcherin weÿland Johann Veit Kärchers geweßten Schreiners und Burgers allhier mit Frau Anna Maria geborner Römerin ehelich erzeugte Tochter (unterzeichnet) Johann Ehrenfried Hornig alß hoch Zeiter, Anna Maria Kärcherin, als Hochzeiterin (i 188)

Jean Ehrenfried Hornig devient bourgeois par sa femme. Inscription au livre de bourgeoisie, traitement de la demande
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 155-v
Johann Ehrenfried Hornig der schreiner von Hirschberg in schlesien erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Anna Maria weÿl. Johann Veit Kärcher gewesenen schreiners und burgers allhier hinter. ehel. tochter vmb den alten burger schilling, will dienen beÿ E E Zunfft der Zimmerleüth, Jur. den 27. Julÿ 1776.

(VI 286 bis) p. 312. Zimmerleüth, N° 11. den 3.ten julii 1776
joh Ehrenfried Hornig der Ledige schreiner Meister Von Hirschberg in Breüssen gebürtig, jeremias hornig, des dasigen burgers und schreiners ehel. sohn, verlobt an jfr. annam Mariam, weÿl. joh. weit Kerchers gewesenen burgers und schreiners allhier ehel. tochter, aus beÿkommenden attestatis ist ersichtig das derselbe ehel. gebohren augs. Conf. zugethan und die beede Verlobte auf Löbl. statt stall Vermög der ordnung gebührend Satisfacirt.
Das erforderliche Vermögen Hat impl. Vorgewiesen und dessen wahres eÿgenthum eÿdlich erhärtert, auch mit dem gewöhnlichen Deposito beÿ dem Protocollo ein genügen geleistet, bittet so fort Euer gnaden geruheten ihne na Sponsa um den alten burger schilling in das burgerrecht zu Recipiren.
Receptus à sponsa um den A. b. schl.

Délivrance des biens apportés en mariage par Anne Marie Kærcher
1792, Strasbourg 4 (15), Not. Schaeff n° 463
Auslieferung Fraun Annæ Mariæ Hornigin gebohrener Kärcherin in die Ehe gebrachter Vermögens
auf Ansuchen Fr. Annæ Mariæ Hornigin gebohrener Kärcherin beiständlich H Joh: Georg Dieterichs des Spenglers und Burgers alhier die Auslieferung deroselben in die Ehe gebrachten Vermögens nach Masgab des 2. Articuls des unter Ihnen am 12. hujus errichteten Vergleichs wie auch des durch mich den Notarium den 12. 7.br 1777 darüber auffgerichteten Inventarii in beiseÿn h. Ehrenfried Hornig des Schreiner Meisters und burgers alhier deroselben Ehemanns

Anne Marie Kærcher meurt en 1795 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 1 700 livres. L’actif de la succession s’élève à 3 116 livres, le passif à 1 421 livres.

1796 (8 floreal 4), Strasbourg 5 (4), Not. Faller n° 417 [acte en partie abîmé par l’humidité]
Inventarium über weÿl. Fraun Annæ Mariæ gebohrner Kärcherin des burgers Johann Ehrenfried Hornick des Schreiners zu Straßburg von Ihme geschiedene Ehefrau Verlassenschafft – nach ihrem den 14. brumaire letzt jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen des burgers Johann Reinhard Burand, goldarbeiters als der Kinder ernannter Vogts wie auch Jungfer Catharina Elisabetha Kärcherin der Verstorbenen Schwester, angefangen den 21. frimaire 4 unterzeichnet, Jann Ehrenfried Hornig
Benamsung der Erben, Die Verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen 1. Martin Ehrenfreid Hornig so 17 Jahr alt, 2. Joh: Georg Hornig welcher 14 ½ Jahr passirt, 3. Carl Wilhelm Hornig so 12 ½ Jahr alt, 4. Anna Maria Hornigin welche 8 Jahr alt ist
Copia familien gerichts spruchs und Vergleichs vom 12. Julÿ 1792 deponirt beÿ Not. Schaeff den 18. gedachten Monats

In einer ahne [der] Elisabethen gaß gelegen und zur helfte [in] dießer Verlassenschafft gehörigen behaußung
Eigenthum ane häußern. Nemlichen und Erstlich die helfte vor ohnvertheilt ane einer behaußung bestehend in Vorder: und hinterhauß hoffstatt gemeinschaft des bronnens und hoffstatt samt allen mit allen übrigen gebäuden, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten ane der Elisabethen gaß einseit neben hernach beschriebener behaußung anderseit neben dem burger Daniel breu dem Kiefer hinten auff hernach erwehnte behaußung, davon gibt man hießigem vormaligen Pfenningthurn Jährlich mit 8 s zu entrichtendem bodenzinß, dieße völlige behaußung wird dem in anno 1774 Vätterlichen Verlassenschafft Inventarium beschehener Abschatzung nach hier ohnpræjudicirlich angesetzt vor 1700, wovon die hiehero gehörige helffte thut 850, die übrige helfte ist Jungfer Catharina Elisabetha Kärcherin der Verstorbenen Schwester eigenthümlich zuständig, hierüber besagt einen in der C.C. Stub Kaufbrieff auffgerichtete Kaufbrief datirt den 2. Martÿ 1759
Und dann die helfte vor ohnvertheilt ane einer behaußung höfflein bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Elisabethen gaß einseit neben dem burger Abraham Schwing dem sandführer anderseit neben vorher beschriebener behaußung und hinten auf die verwittibte Fr hanin stoßend, wird auch diese völlige behaußung dem in anno 1772 beschehenen ankauf nach hier ohnpræjudicirlich angesetzt vor 2220, Wovon die hiehero gehörige helfte 1110, hierüber ist vorhanden einen in C.C. Stube auffgerichteten Kaufbrieff sub dato 9. Jenner 1772
hausrath 869, silbers 84, baarschafft 150, summa behaußungen 1960, schulden 52, Summa summarum 3116 livres – Schulden 1421, Nach deren Abzug 1694 livres
Enregistrement, acp 40 F° 54-v du 9 floreal 4

Jean Ehrenfried Hornig se remarie en 1795 avec Susanne Marguerite Schultz, fille du serrurier Jean David Schultz
1795 (2 nivose 4), Strasbourg 5 (3), Not. Faller n° 374
Eheberedung – zwischen dem burger Johann Ehrenfried Hornick dem Schreiner und Wittiber allhier
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfer Susanna Margaretha Schultz Weÿl. Johann David Schultz des Schloßers mit auch weÿl. Fr. Susanna Barbara geb. (-) großjährige Tochter
Enregistrement, acp 38 F° 116-v du 3 nivose 4 – revenu industriel 300 li

Les enfants mineurs d’Anne Marie Kærcher cèdent la moitié de la maison à la co-propriétaire Catherine Elisabeth Kærcher, femme du menuisier Jean Frédéric Bilger

1797 (23 fructidor 5), Strasbourg 5 (5), Not. Faller n° 623 (9. 7.br. 1797)
burger Johann Reinhard Burand der goldarbeiter als geordneter und geschworener vogt Weÿl. bürgerin Annæ Mariæ geb. Kärcher mit dem bürger Johann Ehrenfried Hornick dem Schreiber ihrem geschiedenen Ehemann erzeugte 4 minderjährige Kinder Nahmens 1. Martin Ehrenfried, 2. Johann Georg, 3. Carl Wilhelm, 4. Anna Maria derer Hornick
anzeigend, daß dieße seinen Curanden in gefolg Inventarÿ über solche Mütterliche Verlassenschafft durch mich den 8. floreal 4 aufgerichtet die helfte vor ohnvertheilt ane nachbeschriebenen zweÿen nebeneinander gelegegen behaußungen und zugehörden zustandig, die übrige helfte aber der bürgerin Elisabetha Kärcher so dermalen an burger Johann Friedrich Bilger hießigen Schreiner verheurathet gehörig (…) den 9 thermidor beÿ dem Friedensgericht des dritten bezircks errichten procès verbal besagte völlige behaußung den 16, 23 und 30 Thermidor jüngst und zu dießen letztern befindlichen Declarations acte wie auch des durch besagten Tribunals des Niederrheinischen Departements ertheilten Spruche von 11. fructidor jüngst
besagten Friedrich Bilger und Catharina Elisabetha Kärcher vor die meistgebottene summ der 5600 livres zuerkanndt wurden
die denen Curanden vor unvertheilt zuständige hälfte ane zweÿen nebeneinander gelegegen mit N° 17 und 18 bezeicheten behaußungen nebst zubehörden Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben Abraham Schwing dem Sandführer anderseit neben Daniel Breÿ dem Kiefer hinten auff Marx Behr und vornen die gaß, so außer 8 sols welcher hießiger gemeinde jährlich ane bodenzinß zu entrichten 800 livres capital zur helffte und 2800 livres
Enregistrement, acp 54 F° 49-v du 26 fructidor 5

Jean Frédéric Bilger, veuf de Marguerite Salomée Wald épouse Catherine Elisabeth Kærcher en 1796 : contrat de mariage, célébration.
1796 (26 pluviose 4), Strasbourg 12 (1), Not. Wengler n° 273
Eheberedung – burger Johann Friedrich Bilger Schreiner
Jungfer Catharina Elisabetha Kärcherin weiland des burgers Johann Veit Kärcher gew. Schreiners und weiland Fr. Anna Maria geb. Römerin großjährige tochter
Enregistrement, acp 39 F° 81-v du 28 pluv. 4 – revenu industriel 100

Mariage, Strasbourg (n° 275)
Cejourd’hui 4° Ventôse l’an IV de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Frédéric Bilger, agé de 31 ans, menuisier, né et domicilié en cette commune, fils de Jean David Bilger, employé au magasin à bled et d’Ursule Lobstein, veuf de Marguerite Salomé Wald, de l’autre part Catherine Elisabeth Kaercher, agée de 25 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feû Jean Voit Kaercher, menuisier et de feuë Anne Marie Roemer (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 24 avril 1764 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 6 août 1770 (…) 3° l’acte de décès de Marguerite Salomée Wald épouse en premières noces du futur, portant qu’elle est morte en cette commune le 27 fructidor II année républicaine (signé) Johann Friderich Bilger, Catharina Elisabetha Kärcherin (i 144)

Fils de l’employé au magasin des vivres David Bilger, Jean Frédéric Bilger épouse en 1791 Marguerite Salomé Wald, fille du tailleur Jean Georges Wald de Betschdorf (voir l’inventaire dressé après la mort de Marguerite Salomé Wald dans la maison qu’ils habitent au Faubourg de Pierre)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 16, n° 20) Im Jahr 1791, Montags den 12. Septembr. Abends um vier Uhr sind nach zweÿmal geschehener Proclamation ehelich eingesegnet worden Johann Friederich Bilger, lediger Schreiner, David Bilger des Employé im Magasin des Vivres und burgers allhier mit Frau Ursula geborner Lobsteinin, ehelich erzeugter Sohn, 27 Jahr alt, und Margaretha Salome Waldin, weÿl. Johann Georg Wald gewesenen Schneiders in Betschdorf, mit weÿl. Frau Margaretha Salome geborner Beckin ehelich erzeugte geselle Tochter 25 Jahr alt (unterzeichnet) Johann Friderich Bilger alls Hochzeitern Margaretha Salome Waltin als braut (i 86)

Jean Frédéric Bilger et Catherine Elisabeth Kærcher vendent la maison au juriste Lazare Feissel Wingersheim

1802 (3 brumaire 11), Strasbourg 7 (36), Not. Stoeber n° 3719, 1997
br. Friedrich Bilger Schreiner und Catharina Elisabetha geb. Kaerker
an burger Lazare Feissel Wingersheim homme de lettres
zwo neben einander gelegene behausungen nebst deren Zugehörden und Rechten gelegen an der Elisabethä gaß N° 17 und 18, einseit neben Abraham Schwing sandführer, anderseit neben weÿl. Daniel Breÿ Kiefers erben hinten auff die Gebrüdere Dillmann – davon gibt mann 40 c ane bodenzinß hiesiger Gemeinde zu entrichen vermög der den 9. September 1797 vor Notario Faller passirt und den 26. fructidor 5 enregistrirte Kauffverschreibung – um 4000 francken
[autre acte] 3452, 1948 vom 4 thermidor 10 – auf ansuchen b.s Friedrich Bilger Schreiner und Catharina Elisabetha geb. Kaerker, die den Requirenten zuständige beede behausungen nebeneinader an der Elisabethengaß mit N° 17 und 18 bezeichnet einseit neben Abraham Schwing sandführer anderseit neben br. Breu Kiefers erben hinten auff br. Dillmann – davon gibt mann 40 c ane bodenzinß hiesiger Gemeinde zu entrichen, ausgebotten vor 5000 fr – n° 3481 vom 22. ther. – n° 3532 vom 8. fru. um 2900 an br. Lion Levi – an br. Georg Friedrich Bosé Seiler in der Cronenburgerstraß N° 35 um 3200 fr
Enregistrement, acp 86 F° 2 du 11 brumaire 11

Emanuel Dalmar devient propriétaire de la moitié de la maison par une acte non connu. Ses créanciers la cèdent au même Lazare Feissel

1805 (4 thermidor 13), Strasbourg, Not. F. Grimmer (minutes en déficit)
Joseph Bitschnau curateur de la masse d’Emanuel Dalmar
à Lazar Feissel
la moitié de deux maisons rue Elisabeth n° 17 et 18 moyennant 1500 francs
Enregistrement, acp 97 F° 52 du 11 ther. 13

Originaire de Wingersheim, le négociant Lazare Feissel épouse en 1798 Dina Seligmann Raphaël, fille de Seligmann Raphaël Wittersheim de Strasbourg
Mariage, Hochfelden
Cejourd’hui 20 vendemiaire an VII de la République française (sont comparus) pour contracter mariage d’une part le Citoyen Lazare Feissel Négotiant agé de 32 ans, Domicilié à Wingersheim, fils légitime de Défunt Feissel Lazare en son vivant négociant au dit Wingersheim et de la défunte Judel Raphael, de l’autre part la Citoyenne Dina Seligmann Rafael âgée de 16 ans, domiciliée à Strasbourg, fille légitime de Seligmann Rafael Wittersheim, négociant domicilié au dit Strasbourg et de Susa Raphael, lesquels futurs conjointss étaient accompagnés de (…) Seubolt Aron Négotiant domicilié à Wingersheim âgé de 39 ans beau-frère du futur époux (signé) Lazare Feisel Winguersheim, Dina Seeligman, Seligman Raphael Wittersheim, lebel aron (i 3)

Lazare Feisel Wingersheim prend en 1808 le nom de Lazare Hellmann, Dina Seligmann Wittersheim celui de Dina Wittersheim. Le mari déclare en outre le nom de leurs quatre enfants
1808, Strasbourg, déclarations de prise de nom patronymique des Juifs
(f° 89) 525. Hellmann, Lazare (…) s’est présenté Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, domicilié en cette ville Ruë du Coq N° 5. lequel nous a déclaré prendre le nom de Hellmann pour nom de famille & celui de Lazare pour prénom (signé) Lazare feisel Wingershem apresent Lazare Hellmann
(f° 89-v) 526. Wittersheim, Dina f° Hellmann (…) s’est présentée Dina Seligmann Wittersheim, Epouse de Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, qui a pris les prénom et nom de Lazare Hellmann, laquelle nous a déclaré conserver le nom de Wittersheim pour nom de famille et celui de Dina pour prénom (signé) Dina Seligmann Wittersheim jetzt Dina Wittersheim
527. Hellmann, Félix (…) s’est présenté Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, domicilié en cette ville Ruë du Coq N° 5. qui a pris les prénom et nom de Lazare Hellmann, lequel nous a déclaré donner à Feisel Lazare son fils Mineur né en cette ville le 16 Nivôse an huit le nom de Hellmann pour nom de famille & celui de Félix pour prénom (signé) Lazare Hellmann
528. Hellmann, Julie (…) s’est présenté Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, domicilié en cette ville Ruë du Coq N° 5. qui a pris les prénom et nom de Lazare Hellmann, lequel nous a déclaré donner à Julie sa fille Mineure née en cette ville le 28 Messidor dix le nom de Hellmann pour nom de famille & celui de Julie pour prénom (signé) Lazare Hellmann
(f° 9.) 529. Hellmann, Abraham (…) s’est présenté Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, domicilié en cette ville Ruë du Coq N° 5. qui a pris les prénom et nom de Lazare Hellmann, lequel nous a déclaré donner à Abraham son fils Mineur né en cette ville le 14 janvier 1807 le nom de Hellmann pour nom de famille & conserver celui d’Abraham pour prénom (signé) Lazare Hellmann
530. Hellmann, Henriette (…) s’est présenté Lazare Feisel Winguersheim, homme de lettres, domicilié en cette ville Ruë du Coq N° 5. qui a pris les prénom et nom de Lazare Hellmann, lequel nous a déclaré donner à Henriette sa fille Mineure née en cette ville le 27 août 1808 le nom de Hellmann pour nom de famille & conserver celui de Henriette pour prénom (signé) Lazare Hellmann

Lazare Hellmann meurt en 1813 au 5, rue du Coq en délaissant cinq enfants
1814 (29.6.), Strasbourg 15 (19), Not. Lacombe fils n° 3343
Inventaire de la succession de Lazare Hellmann ci devant Lazar Feisel négociant décédé le 19 décembre dernier – à la requête de Dina née Wittersheim la veuve tutrice naturelle de 1. Félix 14 ans, 2. Julie 12 ans, 3. Abraham 7 ans, 4. Henriette 5 ans, Joséphine 3 ans, les cinq enfants du défunt – en présence d’Ulrich Hellmann négociant à Bouxwiller tuteur subrogé
au logement qu’occupait le défunt au second étage dans la maison rue du Coq n° 5
meubles 959 fr, garde robe 115 fr
immeuble 1 ha 66 ares à Hochfelden 2000 fr, la moitié d’une maison à Bouxwiller 900 fr, total des immeubles 2900 fr, total de l’actif 5942 fr
passif sur maison 280 fr, reprises de la veuve 2640 fr, son augment 1200 fr, ensemble 4120 fr
Enregistrement, acp 124 F° 195 du 8.7. – vacation du 19.8. (acp 125 F° 58 du 22.8.)

Décès, Strasbourg (n° 2171)
Déclaration de décès faite le 20 décembre 1813. Lazare Hellmann, âgé de 45 ans, né à Wingersheim, homme de Lettres, Epoux de Dina Wittersheim, mort en cette mairie le 19 du mois courant à midi dans sa maison située N° 5 Ruë du Coq, fils de feu Feisel Lazare et de feu Jüdel Levy [in margine :] (-) adynamique (i 33)

Dina Wittersheim meurt en 1854 en délaissant quatre enfants
1855 (8.1.), Strasbourg 7 (109), Not. Edouard Stromeyer n° 262
Inventaire de la succession de Dina Wittersheim, rentière vivante veuve du sieur Lazare Hellmann, vivant négociant à Strasbourg où elle est décédée le 28 décembre 1854.
Cejourd’hui 8 janvier 1855 à deux heures de relevée en la maison mortuaire sise rue du Vieux-Marché-aux-Poissons N° 68. A la requête & en présence de 1° D° Julie Hellmann épouse dûment autorisée & assistée de Mr Hypolite Wildenstein commerçant demeurant et domicilié à Strasbourg, 2° Du Sr Lazare Alfred Wildenstein négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire spécial de 1° M. Felix Hellmann, professeur de musique demeurant à Metz (…) 2° de Mr Abraham Hellmann commis de banque demeurant et domicilié à Paris (…) Mr Hellmann ayant agi lui-même dans ladite procuration tant en son nom propre & privé nom que comme cessionnaire des droits successifs de Md° sa sœur Joséphine Hellmann épouse autorisée du Sr Moïse Picard, trafiquant demeurant à Strasbourg suivant cession passée devant M° Stromeyer notaire soussigné le 2 janvier courant enregistrée. Lesdits D° Wildenstein, Abraham & Félix Hellmann habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de feu leur mère D° Dina Wittersheim (…) savoir M° Wildenstein pour un quart, Mr Félix Hellmann pour un quart et Mr Abraham Hellmann par suite de sa cession pour une moitié.
acp 436 (3 Q 30 151) f° 74 du 17.1. (succession déclarée le 23 juin 1855. Il dépend de la dite succession. Un mobilier estimé à 300. Dépôt à la caisse d’épargne 1000. Passif ci 363

1855 (2.1.), Strasbourg 7 (109), Not. Edouard Stromeyer n° 255
Cession de droits successifs – A comparu Joséphine Helmann épouse dument autorisée et assistée du Sr Moïse Picard, colporteur demeurant & domicilié ensemble à Strasbourg, habiles à se dire et porter héritière pour un quart de sa mère Dina Wittersheim vivante veuve du sieur Lazare Hellmann, négociant à Strasbourg où elle est décédée, laquelle a cédé et transporté (…)
à Mr Abraham Helmann, commis de banque demeurant et domicilié à Paris rue de Provence N° 52
tous les droits successifs mobiliers (…) fait et passé à Strasbourg en la demeure de la défunte veuve Hellmann Marché-aux-Poissons N° 68.
acp 436 (3 Q 30 151) f° 40-v du 6.1.

Lazard Feissel Wingersheim vend la maison au tisserand Jean Jacques Weiblen

1806 (19.9.), Strasbourg 7 (38), Not. Stoeber n° 2727, 7340
Lazard Feissel Wingersheim homme de lettres de cette ville (signé) Lazard feisel
à Jean Jacques Weiblen tisserand
deux maisons sises en cette ville rue Elisabeth n° 17 et 18, d’un côté le Sr Abraham Schwing de l’autre Daniel Breu, derrière contre la maison des Sr frères Dillemann, desquelles maisons on paie à la ville une rente annuelle de 40 c, acquis devant nous le 3 brumaire 11 et M° Grimmer le 4 thermidor 13 – pour 2010 francs
Enregistrement, acp 100 F° 186-v du 29.9.

Originaire d’Urach en Wurtemberg, Jean Jacques Weiblen épouse en 1797 Anne Marie Sturm, fille du revendeur Jean Daniel Sturm
Mariage, Strasbourg (n° 113)
Cejourd’hui 22° Brumaire l’an VI de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Jacques Weiblen, âgé de 24 ans, tisserand, domicilié en cette commune depuis 18 mois, natif d’Urach dans le duché de Wurtemberg, fils de feu Jean Jacques Weiblen, maréchal ferrant au dit lieu, et de Marie Eve Schlegel, de l’autre part Anne Marie Sturm, âgée de 30 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feu Jean Daniel Sturm, revendeur et de feüe Anne Catherine Laenger (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 13 juillet 1773 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 18 décembre 1766 (signé) Jean Jacques Weiblen, Anna Maria Sturmin (i 61)

Anne Marie Sturm meurt en 1817 en délaissant deux enfants. La maison est estimée à 3 480 francs

1817 (5.5.), Strasbourg 9 (anc. cote 21), Not. Bossenius n° 694
Inventaire de la succession de Anne Marie Sturm, femme de Jean Jacques Weiblen, ouvrier tisserand, décédée le 8 novembre dernier – à la requête du veuf tuteur naturel de Louise Elisabeth & Jean Charles agés de 18 et 11 ans – en présence de Jean Jacques Endres passementier subrogé tuteur desdits mineurs
dans la maison rue Elisabeth n° 17 faisant partie de la présente succession
propres, mobilier 47 fr – communauté mobilier 286 fr
immeubles, deux petites maisons, cour et puits avec toutes autres appartenances et dépendances sises à Strasbourg rue Elisabeth n° 17 & 18 d’un côté M Helck charron de l’autre Geofroi Hiller débitant de vin, derrière propriété des Sr Dillemann frères négociants
Les petits logemens dans le vieux bâtiment rapportent 192 fr, par le nommé Merckel journalier 40 fr, Catherine N fille majeure 30 fr, N Nussbaum garçon ménuisier 40 fr, Antoine Gerstner journalier 42 fr, le petit logement occupé par la succession 40 fr, estimés 3840 fr – acquis par contrat reçu Jean Daniel Stoeber le 19 septembre 1806, à l’appui de ladite acquisition un autre acte reçu M° Stoeber le 3 brumaire 11, M° Grimmer le 4 thermidor 13, la totalité 3840 fr
total général 4126 fr, passif 4800 fr, déduction faite 674 fr
Enregistrement, acp 134 F° 11 du 7.5.

Jean Jacques Weiblen se remarie avec Charlotte Dorothée Roos
1819 (30.9.), Strasbourg 9 (anc. cote 40), Not. Hickel n° 327
Contrat de mariage – Jean Jacques Weiblen, tisserand veuf avec enfants d’Anne Marie Sturm
Charlotte Dorothée Roos fille de Jean Jacques Roos, gantier, et de Marie Barbe Plapper
Enregistrement, acp 144 F° 154 du1.10. – comunauté d’acquets avec réserve d’apports

Les deux maisons contiguës sont vendues par expropriation forcée au boucher Jean Frédéric Schlegel

1825 (29.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 180, n° 63
Tribunal civil de première instance – adjudication par voie d’expropriation forcée des immeubles réellement saisis sur Jean Jacques Weibler, tisserand – Cahier des charges, M° Klauhold, avoué constitué déclare que sadite commettante est créancière de Jean Jacques Weibler d’une somme principale de 113 fr, jugement du Tribunal Civil du 12 mars 1823
Désignation des immeubles et mise à prix. Deux maisonnettes construites en bois sises rue Elisabeth n° 17 & 18 d’un côté la maison de Jean Melchior Helck, de l’autre celle du Sr Hiller boucher. La première n° 17 prend son entrée dans la rue Elisabeth, elle est composée d’un rez de chaussée, d’un étage et de greniers. La seconde n° 18 est composée d’un rez de chaussée et de deux étages, mise à prix 200 fr, ce 6 décembre 1824
18 février, par M° Doss au nom de M° Klauhold, avoué constitué par la ville de Strasbourg poursuivante – 22 avril remise
Adjudication définitive du 3 juin, à M° Klauhold pour 2700 fr
Déclaration de command du 4 juin pour David Butz, tonnelier
17 juin, Adjudication définitive sur surenchère, Jean Frédéric Schlegel, boucher moyennant 3375 francs

Un arrêt de la cour de Colmar en date du 18 août 1826 restitue les immeubles aux deux enfants Weiblen issus d’Anne Marie Sturm. Louise Elisabeth Weiblen vend sa part à son frère menuisier Jean Charles Weiblen

1835 (12.3.), Strasbourg 12 (135), Me Noetinger n° 7114
Louise Elisabeth Weiblen, fille majeure
à Jean Charles Weiblen son frère, menuisier
la moitié par indivis d’une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 17 & 18 consistant en bâtiments de devant, latéraux & de derrière avec cour, pompe, appartenances, & dépendances, d’un côté Jean Holl, de l’autre les héritiers Breu, derrière les Sr Reibell, Keck et consorts – La venderesse a recueilli une moitié (ou un quart de la totalité de l’immeuble) de la succession d’Anne Marie Sturm sa mère épouse de Jean Jacques Weiblen, tisserand, suivant arrêt de la Cour Royale de Colmar en date du 18 août 1826 et l’autre moitié de ladite portion (également un quart) dans la succession de Jean Jacques Weiblen son père. Weiblen père a acquis ledit immeuble formant alors deux maisons séparées de Feissel Wingersheim, homme de lettres, suivant contrat de vente reçu M° Daniel Stoeber le 19 septembre 1806 – à charge d’acquitter au profit de Madeleine Weiss femme en secondes noces de Jacques Weiss, tisserand, une rente viagere annuelle de 37,50 faisant la moitié à sa charge de 75 francs – moyennant 3000 francs
Enregistrement, acp 230 f° 161 du 16.3.

Jean Charles Weiblen vend les deux maisons contiguës à Catherine Erhard, femme du capitaine Charles Lallemand

1837 (25.9.), Strasbourg 12 (144), Me Noetinger n° 9578
Adjudication définitive – Cahier des Charges n° 9472 du 7 août – Jean Charles Weiblen, célibataire, menuisier
à Catherine Erhard épouse de Charles Lallemand, capitaine au 61° régiment de ligne
Description de l’immeuble à vendre, une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 17 & 18 consistant en bâtiment de devant, latéraux et de derrière, cour, pompe, appartenances et dépendances, d’un côté Jean Holl, de l’autre les héritiers Breu, devant la rue, derrière les Sr Reibell, Keck et consorts – Origine de la propriété, le vendeur a acquis une moitié de Dlle Louise Elisabeth Weiblen sa sœur majeure par acte reçu M° Noetinger le 12 mars 1835, il se trouvait déjà propriétaire de l’autre moitié et sa sœur possédait la moitié pour l’avoir recueilli un quart de la totalité dans la succession d’Anne Marie Sturm leur mère épouse de Jean Jacques Weiblen, tisserand, suivant arrêt de la Cour Royale de Colmar en date du 18 août 1826 et l’autre quart dans la succession de Jean Jacques Weiblen leur père. Weiblen père a acquis ledit immeuble formant alors deux maisons séparées de Feissel Wingersheim, homme de lettres, suivant contrat de vente reçu M° Daniel Stoeber le 19 septembre 1806 – à charge d’acquitter au profit de Madeleine Weiss femme en secondes noces de Jacques Weiss, tisserand, une rente viagere annuelle de 75 francs
n° 9499 du 30.8. mise à prix 6000 fr, aucune personne ne s’est présentée – adjugée à ma somme de 8600 francs
Enregistrement, acp 253 f° 33-v du 2.10.

Originaire de Saintes, Charles Lallemand épouse en 1825 Catherine Ehrhard, fille du garde d’artillerie Nicolas Erhard
1825 (16.11.), M° Joseph Wengler dans Strasbourg 12 (156), M° Noetinger n° 14.033
Contrat de mariage, 16 novembre 1825 – ont comparu Monsieur Charles Lallemand, Capitaine au 61° régiment d’infanterie de ligne den garnison à Saint-Omer, se trouvant présentement à Strasbourg, fils majeur procréé en légitime mariage entre M. Jacques Lallemand, propriétaire à Saintes /charente inférieure/ et D° Anna Patiron agissant comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Catherine Ehrhard, fille majeure de feu M. Nicolas Ehrhard, en son vivant garde général d’artillerie à la cidevant armée de la Moselle et de D° Anne Catherine Schwartz, sa veuve, épouse actuelle de M. Jean Martin Fecly, négociant demeurant à Strasbourg future épouse, agissant sous l’assistance de ses dits mère et beau-père, d’autre part

Charles Lallemand meurt en 1863 en délaissant un fils. Il a loué la maison sans jamais y habiter (voir le registre de population 600 MW 169, année 1835 et suiv., pages 370 et suivantes)

1863 (5.10.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Charles Lallemand, capitaine en retraite, et Catherine Ehrhard sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Lallemand décédé le 11 juillet 1863, dressé à la requête de 1) la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Wengler Nre le 16 novembre 1825 et comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de feu son mari, 2) Martin Jacques Charles Lallemand, rédacteur en chef de l’Illustration de Bade
acp 525 (3 Q 30 240) f° 75-v du 7.10. (succession déclarée le 4. Xbre 1863) Communauté. Mobilier estimé à 1680, argent comptant 20, deux livrets de la caisse d’épargne montant à 306, pennsion militaire 50
Une maison à Strasbourg Grande rue N° 71
Un jardin hors la porte des Juifs
Une maison à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 17 & 18
Reprises de la veuve 48.700. Reprises du défunt 10.000 – Garde robe estimée à 149 francs

Catherine Erhard meurt en 1871. Son fils Martin Jacques Charles Lallemand habite à Bordeaux
1871 (26.7.), M° Noetinger
Inventar des Nachlaßes von Catharina Ehrhard Wittwe von Karl Lallemand den 14. Februar 1871 gestorben, errichtet von dem Bevollmächtigten von Martin Jacob Karl Lallemand, Rentner in Bordeaux
acp 599 (3 Q 30 314) f° 78-v n° 1493 du 28.7. (Sterbefall bezhahlt den 14. August 1871) Es hängt vom Nachlass, Rückständige Pension, Memoria, Sparkassen Büchlein 230

Acte de notoriété
1873 (16.9.), M° Holtzapffel
Notorietät bestätigend, daß Catharina Ehrhard Wb. Karl Lallemand Capitän a. D. zu Straßburg den 12. Januar 1871 verstorben ist
acp 618 (3 Q 30 333) f° 66-v du 22.9. (Erklärt 14/8.71.)

Martin Jacques Charles Lallemand fait vendre la maison au fabricant de chaises Joseph Hummel. La maison est depuis lors réunie à la voisine, voir le n° 21

1874 (9.3.), M° Holtzapffel
Versteigerung auf Anstehen des Bevollmächtigten von Martin Jacob Karl Lallemand, Advokat zu Bordeaux
eines zu Strassburg Elisabethgasse N° 17 & 18 gelegenen Wohnhaus
zugeschlagen dem Sessel Fabrikanten Joseph Hummel dahier um 20.500 Franken.
Besitzantritt und Steuerübernahme am 26. l. Mts. Der Kaufpreis ist Zahlbar 6000 frcs an H Aufschlaeger dahier Gläubiger nach Act vor Notar Noetinger vom 17. Januar 1854 & der Rest baar. Erwerbstitel, Steigprotokoll Noetinger den 7. August & 25. September 1837
acp 626 (3 Q 30 341) f° 66-v n° 1199 du 19.3.


Emmanuel Dalmar, revendeur, et (1783) Marie Catherine Hanss – catholiques

Fils de vendeur de grains Simon Pierre Dalmer, Emmanuel Dalmar épouse en 1783 Marie Catherine Hanss, fille du manant Laurent Hanss : contrat de mariage, célébration

1783 (1. Hornung), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 126
(Eheberedung) persönlich erschienen der ehrengeachte Mr Emanuel Dalmer, leediger Korn Käufer und burger allhier, weil. Mr Simon Peter Dalmer Sen. des geweßenen ebenmäßigen Korn Käufers und hisiegen burgers mit frauen Maria Salome geborner fäslerin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter en einem,
So dann die tugendsame Jungfrau Maria Catharina Hannsin, Lorentz Hanns des hiesigen Schirmers mit frauen Gertruda, geborner Clausin ehelich erziehlte tochter, beiständlich deßelben, als hochzeiterin
Sambstags den ersten hornung anno 1783. [unterzeichnet] Emanuel Dalmar, maria catharin hansen als hochzeiterin, Lorentz hanß Alß fatter, Sebastian dalmar

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 196)
Hodie 3 februarÿ anni 1783 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti Joannes Emanuel Dalmer argentin. defuncti Simonis Petri Dalmer civis hujatis et Mariæ Salomeæ Fessler conjugum filius legitimus solutus et Majorennis ratione domicilÿ ad St. Petrum senioren huius Urbis parochianus et Maria Catharina Hans Laurentÿ Hans et gertrudis claus filia legitia soluta ratione domicilÿ, nec non originis /sicut et sponsus/ parochiana Nostra (signé) Emanuel dalmar, Maria Catharina hanß

Marie Catherine Hass fait dresser l’inventaire de ses apports

1804 (10 floreal 12), Strasbourg 5 (19), Not. F. Grimmer n° 2824
Inventarium über Alles das jenige was burgerin Maria Catharina Hanns burgers Emanuel Dalmar des bierbauers Ehegattin in die Ehe zugebracht hat, vor Not. Hüttel den 1. Februar 1783 passirten Eheberedung
in der bierbehausung zum Sternenberg ane der Zaberner Vorstadt
hausrath 1244 lb, baarschafft 1800 lb, haussteur 200 lb, summa summarum 3244 lb
Enregistrement, acp 91 F° 77-v du 17 floréal 12

Déclaration tenant lieu d’inventaire dont la minute n’est pas conservée (Emmanuel Dalmar acquiert et revend de nombreux immeubles à Strasbourg à partir du début de la Révolution)

1805 (6 ventôse 13), Strasbourg, Not. F. Grimmer (minutes en déficit)
Déclaration tenant lieu d’inventaire des biens d’Emanuel Dalmar
Enregistrement, acp 95 F° 179-v du 6 ventôse 13

Inventaire des biens qui appartiennent au brasseur Emanuel Dalmar et à sa femme

1805 (1 pluviose 13), Strasbourg 5 (21), Not. F. Grimmer n° 3237
Inventaire des biens que possedent actuellement Emanuel Dalmar brasseur et Marie Catherine Hanns – qu’a la suite de malheurs considérables et de spéculations ruineuses dont son inexpérience l’a rendu victime
en la demeure des comparans fauxbourg de Saverne a la Brasserie a l’étoile
propres de la femme, meubles 548 fr, dettes actives 100 fr, remploi 2316 fr, total 2964 fr
propres du mari, meubles 779 fr
Immeubles, Premièrement une maison deux cours et Jardin ayant pour enseigne la Brasserie a l’Etoile faisant autrefois quatre maisons avec tous ses bâtiments aisances appartenances et dépendances située en cette ville fauxbourg de saverne n° 60, d’un côté faisant le coin vis à vis le pont dit Speÿer brück de l’autre Freis maréchal ferrant en partie la brasserie a l’homme sauvage, devant le fauxbourg de saverne, derrière sur le marais verd ou elle a une issue – chargée d’une rente foncière de 4 fr a la ville, 5 fr a la Nation ci devant au grand chapitre et 2 fr a l’hopital de Strasbourg, ensemble les ustensiles de brasserie, estimée 68.212 fr, Titres de propriété sousigné le 28 janvier 1792, 30 juillet 1793, 30 germinal 3
Plus la moitié par indivise d’une maison appartenances aisances et dépendances rue Ste Elisabeth a Strasbourg N° 13 et 15, d’un côté Abraham Schwing de l’autre Daniel Breu derrière contre la maison des frères dillmann acquise 3500 fr, le titre d’acquisition se trouve probablement entre les mains dudit sindic
Plus deux remises baties sur un terrain appartenant a la ville de Strasbourg sises en cette ville fauxbourg de Saverne, d’un côté la rue de l’incendie de l’autre le magasin du Sr Rieth sellier derrière sur Geyer menuisier avec la cloison en planches, la place desquelles remises et batiment* y attenant à la ville 20 fr, de revenu en capital 6000 fr, les titres doivent aussi être entre les mains du sindic
terres Northeim, total des immeubles 78.412 fr, dettes actives (recettes, dépenses), total de la masse 79.191 fr, passif 331.789 fr, déficit 252.594 fr
Contrat de mariage (…) le 1 février 1783, Hüttel notaire
Enregistrement, acp 95 F° 123 du 5 pluviôse 13


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.