39, rue des Frères


Rue des Frères n° 39 – VI 64 (Blondel), O 327 puis section 25 parcelle 36 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Charles Holtzapffel, avocat (1848) – Bâtiment arrière détruit en 1944


La maison en octobre 2015 et en octobre 2007 – Façade arrière (avril 2013)

La maison à encorbellement de 38 pieds de long est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du secrétaire de la Chancellerie Philippe Engler. Garnier Gambs qui vient de l’acheter fait remplacer en 1635 l’ancienne porte de cave par une nouvelle un pied plus large et rectifier le mur perpendiculaire qui dépassera encore l’alignement de deux pieds. Le menuisier Jean Stratz, originaire de Vienne en Autriche, achète en 1700 la maison qui restera la propriété de ses ayants droit jusqu’en 1785. Elle est estimée à une valeur minimale de mille livres en 1723 puis de 725 livres à la mort en 1775 de Louis Propre, arrière petit-fils et seul héritier de Jean Stratz. Le boulanger Georges Volck fait réparer en 1785 le rez-de-chaussée au-dessous de l’encorbellement. Son héritière vend en 1794 la maison au musicien François Joseph Schaffner, originaire de Trænheim.


Plan-relief de 1727 (Musée historique, cliché Thierry Hatt). La rue des Frères entre la rue du Faisan à gauche et la rue du Ciel à droite dont la maison forme angle.

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 77 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue des Frères se trouve à gauche du repère (k) : une fenêtre, deux portes puis deux autres fenêtres au rez-de-chaussée, cinq fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. Le pignon correspondant rue du ciel est à droite de (k), suivi du bâtiment qui ferme la cour. La cour S représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (3-4) à rez-de-chaussée et un étage et le bâtiment à galeries (1-4) qui s’ouvre dans la rue du Ciel.
La maison porte d’abord le n° 24 (1784-1857) puis le n° 39.


Cour S – Soubassement (1921), Rez-de-chaussée (1985, dossier de la Police du Bâtiment)

Le maître maçon Jacques Weyer achète la maison en 1829. Ses deux fils la vendent en 1844 à l’avocat Jean Charles Holtzapffel qui la fait agrandir en 1848. Le revenu passe de 288 à 300 francs, le nombre des fenêtres au troisième étage et au-delà se maintient à treize mais celles au-dessous sont moins nombreuses (33 au lieu de 43). Ces travaux correspondent à l’aspect actuel. Le bijoutier Albert Bauer transforme en 1921 le rez-de-chaussée en posant une cloison et en revêtant le soubassement de marbre. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage le bâtiment avant et détruit entièrement le bâtiment arrière. Hugues Logel fait ravaler la façade en 1949 en décapant les pierres de taille. La locataire Odette Buchheit qui ouvre la cafétéria Au Guetteur fait transformer la devanture et aménager le rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte urbaniste Jean Mérat en 1985.
La statue du Guetteur (Münstergucker) se trouvait sur le toit jusqu’à ce que l’occupant la fasse démonter pendant la guerre 1939-1945.


Elévations (1985, dessins de l’architecte Jean Mérat, dossier de la Police du Bâtiment)
Etages rue des Frères (juillet 2023)

août 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1593 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Philippe Engler, secrétaire de la Chancellerie, et (1580) Ursule Klein – luthériens
1620* h Charles Kügler, marchand, et (1603) Elisabeth Engler – luthériens
1635 v Garnier Gambs, intendant de la halle, et (1622) Anne Marie Dieffenbecher – luthériens
1660* h Jean Jacques Gambs, greffier au tribunal de la Ville, marchand, et (1655) Marie Elisabeth Immlin – luthériens
1700 v Jean Stratz, menuisier, et (1695) Marie Dorothée Lacher – catholiques
1737 h Joseph Vivain, perruquier, et (1719) Marie Catherine Stratz – catholiques
Odile Propre, perruquier, et (1748) Antoinette Catherine Vivain – catholiques
1763 h Louis Propre, garçon perruquier, célibataire († 1774) – catholique
1775 h François Joseph Lux, perruquier, et (1752) Antoinette Catherine Vivain veuve d’Odile Propre puis (1763) Marie Dorothée Ducré – catholiques
1784 v Georges Volck, boulanger, célibataire († 1792) – luthérien
1794 v François Joseph Schaffner, musicien, et (1785) Madeleine Martin puis (v. 1791) Madeleine Mohr – catholiques
1829 v Jacques Weyer, maître maçon, et (1802) Marie Madeleine Pfister
1844 v Jean Charles Holtzapffel, avocat, et (1833) Sophie Holtzapffel
1879 h Charles Victor Holtzapffel, notaire, et (1869) Anne Molk
Sophie Eugénie Holtzapffel (copropriétaires)
1886 h Sophie Eugénie Holtzapffel (seule propriétaire)
1921 h Marie Anne Holtzapffel épouse de Lucien Auguste Délu, ingénieur civil des mines à Paris
1932* v Henri Hugendobler, tapissier, et (1912) Catherine Schellenberger
1935* Georges Haudenschild

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1723, 750 livres en 1758, 725 livres en 1775

(1765, Liste Blondel) VI 64, aux héritiers Joseph Vivain
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lux, 13 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 327, Weyer, Jean André, rue des Frères 24 – maison, sol – 1,65 ares / Weyer Jacques père Krutenau 154

Locations

1723, Jean Christophe Strintz, tonnelier
1724, Etienne Daudet, licencié en droit
1724, Georges Christophe, tailleur
1724, Guillaume van Nyversele, brodeur (manant)
1725, François Joseph Bœhm, maître de langue (manant)
1727, Jean Rohrer, cordonnier
1729, Melchior Desbordes, cordonnier
1731, Joseph Romain, tailleur
1731, Jean la Fontaine et Elisabeth Weissenstein (manants)
1732, Philippe Louis, aubergiste
1733, Jacques Le Roy, marchand
1737, Joseph Humbert, revendeur
1737, Claude François Guillemain, huissier
1740, Jean Baptiste Burilon, garde de l’accise
1742, André Bidier dit d’Orange, aubergiste, et Claudine Le Roux
1748, Sébastien Vicaire, perruquier
1755, André Botz (manant)
1779, Philippe Jacques Reichard, brasseur (cave)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 94-v
Le secrétaire de la Chancellerie Philippe Engler règle 9 sols 4 deniers pour sa maison d’une longueur de 38 pieds rue des Frères, à savoir un encorbellement (saillie de 3 pieds ½ vers le haut et 4 pieds ½ vers la ruelle), deux marches en pierre (4 pieds de long, saillie de 2 pieds 3 pouces), une porte de cave inclinée (2 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds), en outre un encorbellement (saillie de 2 pieds, 38 pieds de long)

(Bruderhofs gaß)
Philips Engler der Cantzleÿschreiber hatt vor seinem Hauß gegen Sanct Stephans Plan 38 schu lang, Oben ein Vsstoß 3 ½ schu herausser, Und Unden am Gaëßlin 4 ½ schu herauß, Zwen steinen Tritt, 4 schu lang und 2 schu 3 Zoll herauß, Ein lehenete Kellerthuër 2 ½ schu lang, vnd 2 schu herauß, Item mehr ein Vsstoß 2 schu herausser, und 38 schu lang, Soll Allmend sein und bleiben, Bessert für das Nießen xiiii ß iiii d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1635, Préposés au bâtiment (VII 1346)
Garnier Gambs qui a acheté l’ancienne maison au secrétaire des Quinze Philippe Engler place Sain-Etienne face à la demeure de Philippe Therry Bœcklin dans la ruelle Klett est autorisé à remplacer l’ancienne porte de cave (7 pieds de long, saillie de deux pieds) par une nouvelle un pied plus large et rectifier le mur perpendiculaire qui dépassera encore l’alignement de deux pieds.

(f° 40) Donnerstags 22. Octobris – Kellerßhalß am Steffans Plan
H. Werner Gambß, So H. Philippß Englersers Fünff Zehenschreibers seel: hauß am Steffans Plan geg. Philipß Dieterichs Böcklinß hoff über Am Kletten Gäßlin Kaufft, wolt den lehnenden Kellerßhalß daran, so Jetzt 7. Schuh der breÿte deß hauß nachlang, und Zwen schuh herauß, vff Allmedt breÿt, Wolt die hienweg thun, vnd die new vmb j sch. breÿter thut 8 sch an hauß v: der Maur p.penticular eben gleich machen, die 2 schuh Aber vffs Allmendt herauß behalt. Zech beede wer *ch ahn. Erkant, Vergünt v. In memorie hic ad notam genommen.

1752, Préposés au bâtiment (VII 1405)
La femme de Joseph Vivain se plaint que son voisin fait passer des chariots chargés de grands tonneaux dans la ruelle du Ciel en causant des dégâts. Les préposés demandent à Wilhelm de limiter la taille des tonneaux qu’il transporte dans la ruelle et de réparer les dégâts qu’il pourrait causer

(f° 70-v) Dienstags den 28. Novembris 1752. – Joseph Vivain Ca. Johannes Wilhelm
Joseph Vivain des Peruckenmachers frau Klagt wiederum wieder Johannes Wilhelm den Kieffer, daß er so große mit 60. biß 70. Ohmen Wein Beladene Wägen durch das Himmelreich gäßel führen laße, wordurch nicht nur die Häußer an dießem gäßel hefftig erschottert, sondern auch durch die Räder sonsten beschädiget werden, wie erst Kürtzlich an jhrer Maur und Wasserstein Naach Geschehen, Bittet jhme die durchfahrt durch dießes enge gäßel Zuuntersagen, oder wenigstens anzubefehlen, sich leichterer und nicht so schwehrer fuhren Zubedienen. Erkannt solle Wilhelm angesagt werden, in das Künfftige keine andere Wägen, als die nur 31. oder etlich und 30. ohmen führen, durch das gäßel gehen Zu laßen, mit dem anhang, daß er den Verursachenden schaden dannoch jedes mahl beßeren solle.

Le boulanger Jean Georges Volck et la femme de Joseph Vivain se plaignent à nouveau pour la même raison. La fille Wilhelm produit des certificats qui attestent la taille des tonneaux et déclare que son père a réparé à ses frais un chenal endommagé. Les préposés demandent à nouveau de limiter la charge des chariots
(f° 105) Dienstags den 10. Aprilis 1753. – Johann Georg Volck, Joseph Vivain Ca. Johannes Wilhelm
Johann Georg Volck der Beck, und Joseph Vivain des Peruckenmachers Ehefrau Klagen Abermahl wieder Johannes Wilhelm den Kieffer, daß er schwehre und breite Wagen mit Wein durch das Himmelreich gäßel gehen laße, daß ihnen, wie schon öffters geschehen, und Sie auch öfters geklagt, großer schaden dardurch Zugefügt werde, wie dann Vivain etst Kürtzlichen noch newe höltzere Waßestein naach Verführet worden. Bitten Wilhelmen für ein und Alle mahl die schwehre fuhren Zuuntersagen.
des Beklagten Tochter im Nahmen deßen Zugegen producirt dreÿ Zoll Zedul über dreÿ Wägen, die er Vor wenig tagen hat führen laßen, wovon Zweÿ jeder 35. und der dritte 45. Ohmen besaget, welches ja Keinen außerordentlichen Last außmacht. Belangend den Waßerstein Naach, solchen hat jhr Vatter bereits wieder machen laßen. Bittet Klägere mit ihrer Klag abzuweißen. Erkannt, solle Wilhelm mehr nicht als 30. biß 40. Ohmen Wein auf einem Wagen führen Laßen, und allen Schaden der durch seine fuhren Verursacht wird, ersetze, und guth thun.

1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon Michel Müller est autorisé au nom du perruquier François Joseph Lux à poser une marche de la cave sur le communal et à la recouvrir au niveau du pavé

(f° 170-v) Dienstags den 14. Januarii 1777 – Frantz Joseph Lux, Perr.
Mr. Michael Meÿer, der Maurer, nôe. Frantz Joseph Lux, des Peruquenmachers, bittet zu erlauben an deßen Behaußung in der bruderhoffgaß gelegen einen Kellertritt ein Schuh breit heraus auf das Allmend zu machen und solchen dem Pflaster Zugleich zu decken. Erkannt, mit dem Anhang Willfahrt, daß an der Behaußung selbst nicht die geringste Reparation gemacht werde.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Marc Sporer est autorisé au nom du boulanger Georges Volck à réparer le rez-de-chaussée au-dessous de l’encorbellement

(f° 256) Dienstags den 19. Aprilis 1785. – Georg Volck der Beck
Mr Marx Sporer, der Maurer, nôe Georg Volck, des Becken, bittet zu erlauben deßen Behausung in der Bruderhoffs Gaß gelegen, au Rez de chaussée unter dem Überhang ausbessern Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1723 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, un atelier de menuisier où se trouve un fourneau, un vestibule, une cave en partie voûtée en partie solivée, un bûcher, une buanderie, un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, comble couvert de tuiles plates, cave voûtée, puits, petite cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton Est – Rue des Frères (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 47 / 24
Schaffner
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 116 case 3

Weyer Jacques père, rue Krutenau N° 154
Weyer André rue du Noyer (subst.on pr. 1845)
Holtzapffel Jean Charles, Avocat rue de la mésange 8 (subst. 1846)

O 327, maison, sol, R. des frères 24
Contenance : 1,65
Revenu total : 288,86 (288 et 0,86)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 13

O 327, maison
Revenu total : 300,86 (300 et 0,86)
Folio de provenance : R.on
Folio de destination :
Année d’entrée : 1848
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 13
1848 Augmentations – Holtzapfel Jean Charles f° 116, O 327, maison, revenu 12, Aug.tion de Construction

Cadastre napoléonien, registre f° 26 f° 94 case 1

Holtzapfel, Jean Charles, rue de la Mésange 20
1888/89 Holtzapfel, Eugenie Sophie, Fräulein Rentnerin

O 327, maison, sol, Rue des frères 39
Contenance : 1,65
Revenu total : 300,86 (300 et 0,86)
Folio de provenance : (116)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 33
fenêtres du 3° et au-dessus : 13

Cadastre allemand, registre 30 p. 328 case 5

Parcelle, section 25, n° 36 – autrefois O 327
Canton : Bruderhofgasse und Himmelreichgäßchen N° 39 bezw. N° 1 – Rue des Frères, Rue du Ciel
Désignation : Hf, Whs u. N.G. / sol, maison et bât. acc.
Contenance : 1,66
Revenu : 2100 – 2800
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1923), compte 562
Holtzapfel, Eugenie Sophie
gelöscht 1923

(Propriétaire à partir de l’exercice 1923), compte 4483
Délu Lucien Auguste ingénieur civil des mines épouse Marianne née Holtzapffel à Paris
1932 Hugendobler Henri tapissier et son épouse Catherine née Schellenberger chacun pour moitié / en communauté de biens
1935 Haudenschild Georges son épouse
(2718)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 183 des Freres p. 298

24
Pr. Volck, Jean Georges
loc. Lux, François Joseph, Perruquier – Vignerons
loc. Spindler, Xavier, tailleur – tailleurs
loc. Kobler, Pierre, faiseur de figures en Cire – Echasses
loc. Dilli, Michel, Tisserant (Man. temporal) – [biffé] Manant
loc. Fiand, Catherine, fille – Manante
loc. Meyerin, Brigitte, fille – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Bruderhofgasse (Seite 20)

(Haus Nr.) 39
Burck, Uhrenmacherm. 01
Riffelmacher, Friseur. 01
Richter, Oberveterinär. 1
Hecky, Kupferschmied. 2
Steinhilber, Schutzm. 2
Oehm, Schieferdecker. 3
Wagner, Schutzmann. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 319)

39, rue des Frères (1893-1989)

Le bijoutier Albert Bauer fait transformer en 1921 le rez-de-chaussée en posant une cloison et en revêtant le soubassement de marbre. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage fortement le bâtiment. Hugues Logel fait ravaler la façade en 1949 en décapant les pierres de taille. La locataire Odette Buchheit qui ouvre la cafétéria Au Guetteur fait transformer la devanture et aménager le rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte urbaniste Jean Mérat en 1985.

Emile Zimmermann (Institut graphique, 1895)
Salon de coiffure de J. Riffelmacher puis (1907) Charles Heitzmann
Albert Vogelbacher, horloger (1910, 1912), Albert Bauer, bijoutier (1918), Louis Tuchband, horloger (1925)
Atelier de repassage Kuhne (1913) – Atelier H. et A. Fuchy (1924) – Teinturerie de l’Est (1930), Henri Hugendobler, tapissier (1932)
Le Pigeon Voyageur (vêtements de travail, 1961) – Sports Europe (vêtements, 1965-1984)
1964 – Edouard Pinot débit de boissons de première catégorie
Café, Odette Buchheit, Boyer (1985), 1988 Alain Jacquot (1988), Camille Vogel (1989)

Sommaire
  • 1893 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Riffelmacher l’autorisation de faire une prise pour environ cinq becs. – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1893
  • 1895 – Emile Zimmermann (Institut graphique) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au deuxième étage (libellé, Graphische Anstalt) – Autorisation – L’enseigne est posée à plat à l’arrière de l’alignement légal, novembre 1895
  • 1895 – Le maire notifie la veuve Holtzapfel, propriétaire, de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, février 1896
  • 1897 – Le maire notifie Sophie Holtzapfel, demeurant 20, rue de la Mésange, de faire ravaler la façade – Les deux façades sont repeintes, octobre 1897.
  • 1895 – Rapport suite à un incendie dans les combles. Les causes de l’incendie sont inconnues – Les réparations sont terminées, juin 1898
  • 1907 – Charles Heitzmann informe la Police du Bâtiment qu’il a repris le salon de coiffure de J. Riffelmacher
  • 1907 – Le maire notifie la demoiselle Sophie Holtzapfel, demeurant 20, rue de la Mésange, de faire ravaler la façade – Travaux terminés, novembre 1907
    Le maître maçon Sigel (12, grande rue des Dentelles) demande l’autorisation de poser un échafaudage – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1907
  • 1910 – L’horloger Albert Vogelbacher demande au commissaire de police l’autorisation de fixer une horloge (80 centimètres sur 50) – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation de poser une enseigne en forme d’horloge
  • 1913 – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. A. Schaller demande l’autorisation de poser deux panneaux portant des inscriptions. – Le maire délivre l’autorisation – Schaller a entre temps quitté sa famille pour se rendre à Paris. Le salon de coiffure est fermé.
  • 1912 – L’horloger Albert Vogelbacher qui vend désormais aussi des articles d’optique demande l’autorisation de poser une enseigne en forme de pince-nez – Autorisation – L’enseigne est posée, mars 1913
  • Commission contre les logements insalubres. Propriétaire Holtzapfel, rentière, demeurant 20, rue de la Mésange – Locataire principal, coiffeur – Rien à signaler
    1907. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1915, Commission des logements militaires. Remarques en cinq points – Travaux terminés, août 1915
  • 1913 – La veuve Kuhne demande si le local convient à une laverie et un atelier de repassage – La Police du Bâtiment déclare qu’il n’y a aucun inconvénient. – L’atelier de repassage est ouvert, octobre 1913.
  • 1913 – Le maître couvreur Edouard Reimund demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Les droits ne sont pas réglés, 1914. Reimund est soldat en garnison à Kiel, il est inconnu au 2, rue du Brochet où ses parents habiteraient, 1915 – L’enseigne n’a pas été posée
  • 1918 – Le bijoutier Albert Bauer demande une autorisation pour une enseigne plate déjà posée – L’enseigne plate ne dépasse pas de l’alignement
  • 1921 – La Police du Bâtiment constate d’Albert Bauer fait des transformations au rez-de-chaussée (poser une cloison, transformer la cheminée et revêtir le soubassement de marbre)
    Le marbrier Charles Mages (rue du Cimetière près du Polygone) déclare avoir revêtu le soubassement – Autorisation – Dessin
  • 1924 – H. et A. Fuchy demandent l’autorisation d’installer des machines. L’inspection du travail donne son accord – Le maire autorise le sieur Fuchy à installer des machines dans son atelier – Dessin du tour et de la perceuse
  • 1927 – Le tailleur Siebering demande l’autorisation de poser une enseigne plate (30 centimètres sur 20)
  • 1925 – L’horloger Louis Tuchband demande une autorisation pour une enseigne perpendiculaire déjà posée – Autorisation
  • 1930 – La Police du Bâtiment constate que la Teinturerie de l’Est (3, rue du Noyer) a fait poser sans autorisation une enseigne – Demande de poser quatre enseignes – Autorisation de poser une enseigne plate au-dessus de la devanture
  • 1932 – La Police du Bâtiment constate que le tapissier Henri Hugendobler a fait poser sans autorisation une enseigne
  • 1941 – Le mécanicien Robert Althauser se plaint que le propriétaire a coupé l’eau courante – La Police du Bâtiment répond point par point aux remarques du plaignant
  • 1945 – Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage fortement le bâtiment. Certificats de sinistré remis à Georges Fiesel (locaux commerciaux, atelier), Hugues Logel
    1946 – Philippe Willgaens (50, rue des Bains à Rosheim) demande un certificat pour son logement au troisième étage – Le logement a été entièrement détruit
  • 1946 – Hugues Logel (4, rue Aufschlager à la Meinau) demande confirmation des alignements pour pouvoir reconstruire ses ateliers. Le ministère doit confirmer les alignement avant toute construction définitive.
    1949 – Le même demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique pour faire ravaler la façade. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve de faire décaper les pierres de taille – Travaux terminés, septembre 1949
  • 1948 – Hugues Logel demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques sur fond rouge (libellé, Ameublements) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Dessin – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée
    1949 – Nouvelle demande – Autorisation – L’enseigne est posée, décembre 1949
  • 1961 – Le Pigeon Voyageur (Appourchaux et Compagnie, à Béthune, manufacture de vêtements de travail) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation accordée à Louis Rauffer au nom de la S.A. Le Pigeon Voyageur – L’enseigne est posée, décembre 1961
    1964 – Le gérant déclare avoir retiré l’enseigne
  • 1964 – Edouard Pinot (6, rue de la Tuilerie à Eckbolsheim) demande l’autorisation d’exploiter un débit de boissons de première catégorie. Le magasin de vêtements sera transformé en débit de boissons qui comprendra une salle de dégustation (48 m²), une autre salle (48 m²) et un seul cabinet d’aisance, un deuxième devra être aménagé.
  • 1965 – Le sieur Schneider (rue Levrault à la Meinau) dépose un permis de construire pour transformer la façade. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    La société J. Gremmel et Compagnie (constructions métalliques, 239, route de Schirmeck à la Montagne-Verte) transmet les plans. La Division V estime que la demande de la Division VI de réduire la largeur des devantures n’est pas pertinente puisque les plans ont été approuvés par l’architecte des Bâtiments de France et que les devantures se trouvent à l’arrière de l’alignement. – Le maire accorde le permis de construire, avril 1965 – Travaux terminés, avril 1965
  • 1965 – Sports Europe demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable après avoir vu l’enseigne déjà posée – Le maire délivre cependant l’autorisation
  • 1968 – Le maire demande à Hugues Logel de faire ravaler la façade – Devis (Jean-Paul Claus à Truchtersheim) – Le Comptoir des entrepreneurs autorise l’ouverture de crédit sur le Fonds national d’amélioration de l’habitat
    1969 – Hugues Logel est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1970 – Sport Europe demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire (Skis Rossignol) – Autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’enseigne plate est posée
    1985 – La redevance annuelle n’est pas encaissée
  • 1985 – Odette Buchheit (demeurant 94, route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser des enseignes à sa cafétéria Au Guetteur, en référence à la statue Münsterguecker qui était fixée sur le pignon du bâtiment en direction de la cathédrale – Le propriétaire Hugues Logel autorise les travaux – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour les enseignes sous réserve de modifier le néon bleu – L’enseigne est posée, février 1986
    1985 (novembre) – Déclaration d’ouverture (90 m²)
    1986 (janvier) – Rapport de la Commission de sécurité
    1985 (juin) – Odette Buchheit demande l’autorisation de transformer la devanture et d’aménager le rez-de-chaussée sous la direction de l’architecte urbaniste Jean Mérat (8, rue Ernest Munch) – Notice de sécurité (cafétéria recevant environ 55 personnes, 4 à 5 employés, hauteur du local 2,75 mètres) – Description des travaux
    1985 (août) – Rapport de la Commission de sécurité – Compte rendu d’une réunion à laquelle participent les représentants de la Police du Bâtiment, ceux du Service d’architecture, l’architecte, le propriétaire du fonds (Odette Buchheit), le directeur de la cafétéria (Boyer) et l’installateur de la cuisine (société Henninger) – Les piliers en grès devraient être restaurés
    1985 (septembre) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1985 (octobre) – Le préfet accorde le permis de construire – Déclaration d’ouverture de chantier. L’ancienne devanture est déposée, de même que le dallage et les cloisons intérieures.
    1986 (janvier) – Déclaration d’achèvement des travaux
    1986 (février) – Réception finale – Certificat de conformité, avril 1986
    1986 (janvier) – Courrier du préfet. Odette Buchheit demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de boissons Au Guetteur en y transférant la licence IV du débit Au Pêcheur, sis 70, rue des Jardiniers
  • 1985 – Le locataire Tambuté (troisième étage) se plaint que la cheminée n’a pas de tirage – La Police du Bâtiment renvoie l’affaire au gérant, l’Immobilière du Parc. Elle constate en avril 1986 que les travaux de réfection ne sont pas faits. L’Immobilière du Parc promet de faire faire les travaux, juillet 1986
  • 1988 – Courrier du préfet. Alain Jacquot (2, impasse de la Chapelle à Reichshoffen) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons de boissons Au Guetteur en y transférant la licence IV du débit A la Fleur, sis 335, route de Colmar – Rapport de la Commission de sécurité
  • 1989 – Le notaire Martin Diener (7, place de Bordeaux) demande des renseignements d’urbanisme. Propriétaire S.C.I. Les Frères (17, avenue de l’Opéra à Paris I)
  • 1989 – Courrier du préfet. Camille Vogel (né à Cognac en 1939, demeurant sur place) demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Guetteur – Rapport de la Commission de sécurité – Le préfet délivre à Camille Vogel l’autorisation d’exploiter le débit au Guetteur en qualité de gérant, mai 1989
  • 1989 – L’entreprise Alfred Hilgert (52-a rue Himmerich) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 853)

La maison arrière a été entièrement détruite, la maison avant endommagée par le bombardement aérien du 11 août 1944. La déclaration est faite par la femme de Hugues Logel qui est mobilisé aux armées. Elle demeure à Neuwiller-lès-Saverne

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 35
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Bruderhofgasse 39
Logel Hugo
Quartier : Place de la Cathédrale

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Um’s Münster
Anwesen : Bruderhofgasse Nr 39
Register Nr. 35
Fliegerschaden vom 11.8.1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Bruderhofgasse Nr. 39, Innenstadt
Eigentümer : Logel Hugo u. d. Ehefrau Martha Logel
1. Gebäudebeschrieb : Vorderhaus, Hinterhaus, Geschäftshaus, Werkstattgebäude
Hugo Logel z. Z. Wehrmacht, seine Ehefrau ist umquartiert nach Neuweiler, Hauptstr. 51. b/Zabern
2. Beschädigte Gebäudeteile : Hinterhaus total zerstört, Vorderhaus beschädigt
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Vorderhaus, Dach, Fenster u. Türenreparatur, Ausbesserung der Wände aussen und innen
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw. Es sind alle drei Wohnungen beschädigt
Wohnungen 3, unbewohnbar 2
Geschäfte 1, benutzbar, nach reparatur
Werkstätten 1, benutzbar, nein
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar – Die Wohnungen können nach Reparatur wieder benutzt werden. Hinterhaus mit 3 Wohnungen u. werkstatt ist total zerstört
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 13. August 1944
Unterschrift : Jm Auftrage von Hugo Laugel u. d. Ehefrau Josef Logel, Aufschlagerstr. 4. (unterzeichnet) Josef Logel

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 854)

Autre déclaration moins précise, non signée

Stadt Strassburg, Dienststelle Dv. VI Mi., Aktenzeichen Nr. 34
Akte betr. Totalschaden 11. Aug. 1944, Bruderhofgasse 39
Logel Martha
Quartier : Place de la Cathédrale

Stadt Straßburg, Amt für Sofortmassnahmen bei Bomben- und Brandschaden
Ortsgruppe : Um’s Münster
Anwesen : Bruderhofgasse Nr 39
Register Nr. 34
Fliegerschaden vom 11.8.1944

Anmeldung von Fliegerschaden an Gebäuden
Der Unterzeichnete meldet hiermit den nachstehenden Fliegerschaden an und bittet um dessen Feststellung
Anwesen : Bruderhofgasse Nr. 39, Innenstadt
Eigentümer : Logel Martha u. d. Ehefrau Martha Neuweiler, 51. b/Zabern
1. Gebäudebeschrieb : Totalschaden
2. Beschädigte Gebäudeteile : Vorderhaus
3. Durch welche Kriegeinwirkungen ist der Schaden verursacht worden ? Sprengbomben
4. Art der Schäden : Fensterrahmen, Scheiben, Türen, Maurwerk, Wasserleitung und Kloset
5. Anzahl der vorhandenen Wohnungen usw. Es sind alle drei Wohnungen beschädigt
Wohnungen 6, unbewohnbar 2
Geschäfte 2
Werkstätten 1, benutzbar, nein
Garageräume –
Stallungen –
Grund, weshalb unbrauchbar bezw. unbenutzbar
Ich versichere, die obigen Angaben nach bestem Wissen und Gewissen gemacht zu haben. Es ist mir bekannt, dass falsche Angaben bestraft werden.
Strassburg, den 14. August 1944
Unterschrift : (non signé)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 816 W 320)

39, rue des Frères, statue du Münsterguecker (1964-1966)

La statue Münstergucker se trouvait sur le toit du 39, rue des Frères. Le service d’architecture de la Cathédrale l’a démontée à la demande de l’autorité d’occupation pour la mettre dans le couloir de la maison, propriété de Hugues Logel qui a voulu la remettre en place en juillet 1953. L’affaire n’a pas eu de suite parce que les subventions qu’il sollicitait lui ont été refusées. Le propriétaire a restauré la statue qu’il a placée dans son jardin sis 4, rue Aufschlager à la Meinau. Hugues Logel donne en octobre 1965 son accord écrit pour que la Ville remette la statue à son emplacement initial à condition que la Ville se charge de tous les frais mais refuse de céder la statue à la Ville. Les tractations sont suspendues en juillet 1966.

Sommaire
  • 1964 – La statue Münstergucker se trouvait sur le toit du 39, rue des Frères. Le service d’architecture de la Cathédrale l’a démontée à la demande de l’autorité d’occupation pour la mettre dans le couloir de la maison, propriété de Hugues Logel, demeurant 4, rue Aufschlager à la Meinau, qui a voulu la remettre en place en juillet 1953. L’affaire n’a pas eu de suite parce que la subvention qu’il sollicitait auprès du Service des monuments historiques lui a refusée, la statue n’étant pas classée, de même que celle auprès de la mairie et du ministère de la construction. Hugues Logel a fait restaurer en 1960 la stuatue qu’il a placée dans son jardin à la Meinau. Il n’est pas opposé à ce qu’elle soit remise à son ancien emplacement, à condition qu’il ne lui en coûte rien.
  • 1965 – Extrait du compte rendu de la réunion du 14 septembre 1965 concernant l’amélioration de l’aspect de la Ville. M. Will déclare que la statue ébréchée (300 kg) a été restaurée que qu’elle s’abîmerait par les intempéries. Il suggère que l’Œuvre Notre Dame en fasse une copie à remettre en place. La division V est chargée de prendre contact avec le propriétaire.
    1965 (octobre) – Hugues Logel donne son accord écrit pour que la Ville remette la statue à son emplacement initial à condition que la Ville se charge de tous les frais et rembourse la restauration de 1960.
  • 1966 – Extrait du procès verbal de la réunion du groupe de travail Rayonnement de Strasbourg, 17 mars 1966. Le maire est d’avis de ne pas remettre la stuatue en place mais de maintenir l’offre faite à Hugues Logel de racheter l’original.
    1966 (juin) – Hugues Logel s’en tient à son accord précédent et refuse de céder la statue à la Ville.
    1966 (juillet) – Le Secrétariat général décide de cesser toute nouvelle tractation avec le propriétaire

Autres dossiers

816 W 319, immeuble d’habitation, atelier, restaurant, commerce (1893-1989)
927 W 379, immeuble d’habitation, commerce (1991-1996)
927 W 380, dossier de sécurité (1993-1995)
1198 W 2683, changement des menuiseries (1995-1997)
688 W 1885, modification de la façade, refus (2012)


Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du secrétaire de la Chancellerie Philippe Engler
Philippe Engel épouse en 1580 Ursule, fille de Paul Klein, secrétaire au Grand Sénat

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 277, n° 20)
1580. Dominica Cantate. Philips Engler Cantzleÿ verwandter vnnd Jungfraw Ursula, herr Paulus Kleinen grossen Rathschreibers seligen nachgelaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 17. Maÿ (i 144)

Philippe Engler, secrétaire des Quinze, et son gendre Charles Kügler, marchand, hypothèquent la maison au profit de Jean Schaller, secrétaire des Quinze

1610 (xv tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 38
(Inchoat. in Proth. fol: 38.) Erschienen der Ehrenvest vnd fürnemme Herr Philippus Engler fünffzehen schreiber vnd herr Carle Kügler d. handelsmann sein dochtermann burger zu Straßburg,
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Johann Schallers XV schreibers burgers zu Straßburg – schuldig seÿn 400 guldin zu 15 batzen gerechnet
Zum vnd.pfnd eingstzt vnd verlgt , hauß vnd hoffestatt, mit Allen Ihren gebeuen & gelegen Inn d. St. St. vnd.halb des Bruderhoffs, einseit neben hannß Christoff Grebis dem goldschmÿdt And.seit ein Eck dem gässell, hind. vff J: hannß Cunrad Böckleins selig witwe stoßend, davon gnd xij gl gelts Ablösig mit iij C gl dem mehren Spittal, Sunst ledig eÿgen

La maison revient à Charles Kügler qui épouse en 1603 Elisabeth, fille de Philippe Engler

Mariage, cathédrale (luth. p. 123)
1603. Dominica den 16 post Trinitatis. Carolus Kuchler vnd Elisabeth H Philipps Englers dochter (i 64)

Le tuteur des enfants de Charles Kügler vend la maison à Garnier Gambs, intendant de la halle

1635 (10. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 62-v
Wir ut spâ [Clauß Ludwig Wormbser der Meister &] erschienen ist vnser Burger Conrad Meÿer Schaffner zu S. Stephan alß von vns geordneter Vogt vnsers Burgers Carol Küglers Kindern (verkaufft)
auch vnserm Burger vnd verordnetem Kauffhauß verwalter Werner Gambsen so Zugegen
hauß, hoffstat vnd Höfflin, mit allen anderen ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. auff S. Steffansplan ist einseit Ein Eck am Himmelreichgaßlin, anderseit neben Christoff Hellman gewesenen Biersieder, hinden vf ein gehörig so vnserm lieben geheimen Mitrahts freünd und dreÿ Zehener herren Hanß Gambsen deß Käuffers Brudern Zustendig stoßend, dauon gehen Jährlich auff Luciæ et Otiliæ Sÿben pfund, 17 schilling 6 pfenning Zinses dem Mehrern Spitahl alhie in hauptgut mit 157 pfund 10 schilling So dann Sÿben pfundt Zehen schilling d gelts vff Fabiani et Sebastiani besagtem Spitahl mit 150 Pfund d abzulösen – Vnd were diser Kauff vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 342 pfund

Fils de Garnier Gambs, Garnier Gambs épouse en 1622 Anne Marie, fille d’André Dieffenbecher
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 451 n° 1429)
1622. Dominica Septuages. 17. Febru. Johannes Wernhard Gambs der Handelsman, Und Jungf. Anna Maria H. Andres Dieffenbechers Tochter (i 473)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 128) 1622. Dominica 70 den 17. febr. Hans wernhard gams der Handelsman, H. werner gamsen sohn, vnd J. Anna Maria H Andres dieffenbächers tochter, eingesegnet Zu S. Thoman zinstag 26. febr.( i 69)

Garnier Gambs est nommé intendant de la halle le 16 décembre 1629.
1629, Conseillers et XXI (1 R 111)
Kauffhauß Verwalter ersetzt Werner Gambß. 273. Mittwoch den 16.ten Decembr. 1629.

Garnier Gambs se démet de ses fonctions à la halle en octobre 1635
1635, Conseillers et XXI (1 R 118)
153. Montags den 19. 8.bris – Werner Gambß Kauffhaus Inspection
H. Wencker als Fünffzehenmeister Zeigt ahn, daß Werner Gambs, Seine Kauffhaus Inspection ahm nechst verschiennen Sambstag resignirt stehe also Zur Mgh. was dabeÿ Zuthun. Erk. Solle vff der Zünfften vmbgekhundt werden sich darumb geschrieben Zugeben.

Autres mentions de Garnier Gambs dans les registres du Magistrat. Il est nommé marguillier à Saint-Nicolas en 1654.
1630 Conseillers et XXI (1 R 112) Joh: Werner Gambß vmb erlaubnis 12. Centn. pulver Zuvekhauffen. 66.
1631 XV (2 R 57) Andres Dieffenbecher und sein Schwager Hanß Werner Gambß. pt° Pulvers 126.
1632 XV (2 R 58) Werner Gambß Kaufhauß verwalter. 245. 248.
1634 Conseillers et XXI (1 R 116) Hanß Werner Gambß. 256. Werner Gambß vmb pulver abführen lassen
1645 XV (2 R 66) H. Hans Werner Gambß. 59. pt° Pulvermühl
1650 XV (2 R 69) H. Hanß Werner Gambß. 233. pt° Pfenningthurn Zinß
1654 Conseillers et XXI (1 R 137) Johan Werner Gambß Würdt Kirch. Pfleger zu St Niclaus. 94.
1656 XV (2 R 74) H. Johann Werner Gambß. 20. umb compensation

La maison revient à son fils Jean Jacques Gambs, docteur en droit.
Jean Jacques Gambs hypothèque la maison au profit de son fils marchand Jean Daniel Gambs

1697 (19.3.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 155-v
H. Johann Jacob Gambß, beeder Rechten Doctorandus
in gegensein Hn Johann Daniel Gambßen, deß Handelßmanns seines leiblichen Sohns, wegen außweisung seines Mütterlichen und rest heurathsguths nach gehaltener Abrechnung schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, Hauß, und höfflein, sambt dero hoffstätten und allen übrigen deren gebaüen, rechten und Zugehörden allhier vnden in der Bruderhoffsgaß geg. dem Stephans Plan, so einseit ein eck am Himmelreichgäßlein anderseit neben (-) dem Schneider hinden auff H. Jacob Christoph Mader J.U.Dr. und Ambtschreiber zu Waßlen und Marlenheim stoßend gelegen behaußung [non signé]

L’étudiant en droit Jean Jacques Gambs hypothèque la part de maison qui lui est échue dans la succession de son père

1698 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 239-v
H. Johann Jacob Gambß, beeder Rechten Candidatus
in gegensein /:salv. tit:/ Herrn Johann Henrich Feltzen, JU. Ductoris & Professoris
Ein hundert pfund (…), Ferner deßen Eÿgenthumb, und antheil od. Capital an od. auff der gambßischen am Himmelreich gäßel beÿ St. Stephans plan gelegenen behaußung, so Jhme H. Gambßen beÿ abtheilung Vätterlicher Verlassenschafft umb 170 lb zugetheilt word., (…)

Le licencié de médecine Jean Frédéric Gambs hypothèque la part de maison qui lui est échue dans la succession de son père

1699 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 408-v
H. Johann Friderich Gambß, Medicinæ Licentiatus
in gegensein /:tit:/ Herrn Johann Heinrich Feltzen, JU Doctoris et Professoris
cedirt Erstlich 100 pfund (…),
Ferner deßen Eÿgenthumb, vnd antheil oder Capital an oder auff der Gambsischen am himmelreichgäßel beÿ St. Stephansplan gelegenen behaußung, so ihme Hn Gambßen beÿ abtheÿlung Vätterlicher Verlassenschafft umb 158 lb Zu getheilt word.
Mehr die helffte an Zehen Fürtelen weitzen und rocken (…)

Les héritiers Gambs vendent la maison au menuisier Jean Stratz. En marge, quittance remise en 1731 au perruquier Joseph Vivain

1700 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 384-v
H. Johann Heinrich Feltz, J. U. Doctor & Professor, Und H. Johann Daniel Gambß der handelsmann, beede für sich selbst, und im Nahmen H. Johann Friderich Gambßen, Medicinæ Licentiatj
in gegensein Johannis Stratzen, deß Schreiners (unterzeichnet) Johannes Stratz
hauß, hoffstatt, und höfflein, mit allen anderen Ihren Gebaüen, begriffen, weiten, Zugehördten, Recht. Und Gerechtigkeiten, allhier auff St. Stephans plan so einseit ein Eck am Himmelreichgäßlein, anderseit neben Johann Diel dem Schneider, hinten auf H. Jacob Christoph Madern E.E. großen Raths alten beÿsitzern stoßend gelegen – um 600 pfund
[in margine :] in gegensein. Joseph Vivain, Peruquenmachers und eigenthumbs besitzers hingegen beschriebenen haußes (Quittung), den 1. oct. 1731

Fils du charpentier Michel Stratz de Vienne en Autriche, le menuisier Jean Stratz et sa fiancée Marie Dorothée Lacher, fille du tailleur Jean Lacher de Sonthofen en Allgäu, achètent le droit de bourgeoisie le 20 novembre 1694
1694, 3° Livre de bourgeoisie p. 1140
Johannes Stratz der ledige schreiner von Wien in Österreich, weÿl. Michael Stratzen gewesten Zimmermanns daselbst hinterm. Ehl. sohn empfangtt das burgerrecht Vor sich per J gold.fl. 16 ß so Er bereits auf dem Pfenningth. erlegt * seine Verlobte aber Maria Dorothea Lacherin Von sundhoffen inn Algöw, Johann Lachern schneiders daselbst Ehl. tochter gratis, seind beede noch ledigen standts vnd werden beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth diennen. Jur. d. 20. 9.bris. 1694.

Jean Stratz de Vienne épouse le 30 mai 1695 Marie Dorothée Lacher, originaire de Sonthofen dans le diocèse d’Augsbourg.
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 30-v)
Die 30. Maÿ Anni 1695 (…) Copulati sunt honestus Juuenis Johannes Stratz viennensis ex austriâ et pudica virgo Maria Dorothea Lacherin Ex Santhouen In Algaw dioecesis Augustensis vulgo Augsbourg (i 32)

La tribu des charpentiers refuse à Jean Stratz la permission d’engager des compagnons parce qu’il n’a pas fait son chef d’œuvre. Il demande le premier février 1697 aux Quinze de lui accorder des compagnons français jusqu’à ce qu’il ait reçu des subsides de son pays natal pour faire son chef d’œuvre. L’enquête montre que Jean Stratz travaille à Strasbourg depuis 1688 dont presque un an chez les menuisiers municipaux et un an et demi chez Jean Henri Kauffer. Il a été un temps porté sur la liste noire et a récemment été malade. Le règlement stipule qu’il est interdit pendant vingt-quatre ans à un menuisier qui n’a pas fait son chef d’œuvre d’engager des aides. Le préteur royal est d’avis que le chef d’œuvre des menuisiers consiste, par économie non pas en une armoire entière mais en la moitié d’une armoire qui permettra de juger des qualités d’un candidat. Il estime par ailleurs qu’on peut autoriser le pétitionnaire à engager des aides français comme dans d’autres métiers comme les tailleurs et les cordonniers. Les Quinze se rangent à l’avis du préteur royal.
Jean Stratz demande trois semaines plus tard la permission d’engager un compagnon allemand. Les Quinze le renvoient à leur précédente décision.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 273-v) Sambstags den 15. Xbris – Johann Stratz E.E. Handwerck der Schreiner
Johann Stratz d. burger und schreiner alhier, per Künast, cit: per sched: E. E. Meisterschafft der Schreiner Obermeister, Weilen citirte dem principalen Wegen Nicht Verfertigten Meisterstücks, welches er doch beÿ Wied: beßer sich anmassenden Zeiten und Wann der das Mittel Von Wien inn Österreich haben Kann machen Will, Kein Frantzösisch gesind Zu fürdern vergönnen wollen, er aber mit Zimlicher arbeit beladen, als bitt er und.thänig, hierinnen gn Zu dispensiren Und, Wo nöthig, Zu mehrerm bericht deputationem gn. Zu erkennen. S. cit: præsens berichtet, daß Implorant beÿ E. E. gericht mit handtreu an eÿdes statt gesind halten wolle, bitt es dabeÿ Zu lassen, jedoch setzt manns der Deputation halten, K. bitt Wie vor. Erk. gebettene Deputation Willfahrt. Ober handwercks Hh.

1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
(f° 19-v) Freÿtag den 1. Februarÿ – Johann Stratz E.E. Handwerck der Schreiner – Meisterstück der Schreiner soll ein halber Kasten seÿn
Obere handwercks Herren lassen per Herrn Schragen referiren, daß Johann Stratz d. burger und schreiner alhier, jnn einem gehaltenen Recess geklagt daß E. E. Meisterschafft der Schreiner ihme nicht gestatten Wollen, daß er Frantzösisch gesind fürdere, Weilen er d. Meisterstück Nicht gemacht, da daß er sich darzu verstanden habe, sobalden er einige Mittel ex patria bekommen werde, darauff gegenth. M.schafft replicirt, daß Kläger beÿ E E. gericht mit handtreu ane eÿdes statt angelobt habe, Vor Verfertigung des Meisterstücks Kein gesind Zu halten, Anbeÿ gebetten, sie dabeÿ Zulassen. Als mann Klägern Ferners mündlich gehört, habe er Vermeldt, daß er schohn seith a° 1688. alhier seÿe, Und fast ein jahr beÿ der Statt Schreiner beÿ 1 ½ jahren beÿ Hannß Heinrich Kauffer jnn d. Kieffergaß, und fast ein jahr beÿ dem büttel Auff der Zimmermeuth Stube, geschafft habe, daraufff die Meisterschafft /:inn dero nahmen Christian Kuhn, Georg Kaim, Hanß Heinrich Buck und Hartwig Grißer erschienen:/ geantworthet, daß gegner Nach d. hand hin und wider gestört habe, und als er deßwegen jn d. schwartz buch geschrieben worden, mann ihme Zugesprochen habe, sich mit d. gesellschafft Zu vergleichen, der endlichen sich mit ihro abgefunden, beÿ gericht Zweÿ Finger auffgehoben, und geschwohren habe, keine Gesellen Zu Fördern, deß. ohngeachtet er nicht nur Frantzosen, sondern Auch Andere Fördere, und dadurch andere Meistern d. brod wegnehme, d er doch wohl wüßte, Wie jnn seinen Vatterland Zu Wien d. gesind seÿe, Auff Welches hin er Versprochen, jnn einem jahr d. Meisterstück Zu machen, und inn zwischen Kein teutsch gesind Zuhalten, allein habe die Meisterschafft replicirt, daß die 24.er, deren nah acht weren, Kein Frantzösisch gesind Fördern dörffe, Und daß besorglich sie es ebenmäßig begehren würden, Neben dem d. Meiste theil von der Meisterschafft Frembd were, Und dennoch ein jeder Von ihnen d. Stuck hätte verfertigen müßen. Als Kläger solches gehört, habe er sich dahin erbetten, daß Wann mann ihn darlegen Würde, er d. Stuck auff d. Frühjahr machen wolte. Die Meisterschafft aber habe gedachtt, daß er es dennoch nicht præstiren Könte, darmit sich die conferentz geendigt.
Beÿ der deliberation habe mann gefunden, daß Implorant ein burger, Zünfftig, die Zeiten schwehr, Und er ein guter Arbeither seÿe, Auch ein schwehre Kranckheit außgestanden, Und d. burgerrecht ihn viel gekostet habe, jedoch Wolle mann d. Mghh. lediglich überlassen, Was d. Meisterstück an sich selbsten betrifft, so habe einer ein halb jahr Zeit dazu, Wann er aber Fleißig seÿn will, so könne er es inn 16. Wochen, Wie die Meisterschafft berichtet, machen, Liße darauff den Articul so darüber besagt, Und Fol. 10. jnn den Articul Buch ich befindet, ab, dahin Zielend, daß der, so das Meisterstück Nicht gemacht, vor complirung 24. jahr Weder Gesell Noch Lehrjungen haben solle.
Herr Prætor Regius sagt, Er halte dafür, daß was das Meisterstück betrifft, darauff so viel d immer möglich Zu halten, Und daher den Imploranten Zu Verfertigung deßelben eine gewiße Zeit, als d. Frühjahr, anzusetzen seÿn werde, Wann er alsdann die Mittel nicht beÿ d. hand hat, Und Niemand ihn darleg. will, so werde die exception platz haben müßen. Allein seÿe beÿ dießer gelegeheit Zu erinnern nöthig, daß die schreiner sich nicht mehr mit Verfertigung eines gantzen Kastens beschleppen, sondern nur einen halben machen sollen, dann, Seines erachtens, einer Zu einem Halben Kasten sein Kunst sowohl als an einem gantzen sehen laßen könne, Und, Wann d. Implorant nur einen halben Verfertig. will, so werde ihne An die hand Zu gehen, und beÿ ihne der Anfang Zu machen seÿn. Betreffend die Frantzösische gesind, könne man dem schreiner sagen, daß Wie beÿ Anderen Handwerckern als schneidern, schuhmachern & deßwegen dispensirt Worden, so beÿ dießen Fall auch Zu dispensiren hätten. Erk. Gefolgt

(f° 46) Sambstag den 23. Februarÿ – Johann Stratz ca. E.E. Handwerck der Schreiner
Johann Stratz d. burger und schreiner alhier, per Künast, cit: per sched: E. E. Mschfft d. Schreiner pl. bedanckt sich Zuforderist und.th. jüngst ertheilten bescheids, und Weilen er ane statt des von Mghh. auffgegebenen halben Meisterstücks das gantze auff d. jahr machen Will, als bitt er allein biß dahin ihme einen teutschen gesellen Zu vergönnen. Saltzm: nôe cit. bitt undth, es beÿ dem bescheid gn. Zu laßen und ehe er d. vergönnte halbe Meisterstück verfertig. wird, d. begehren abzuschlagen, ref. expens. K. sagt hienwied. gntra, und bitt Zu mehrerem bericht deputaôn. S. mag es leiden. Erk. Vor Obere Handwerck herren gewiesen.

(f° 156-v) Freÿtag den 7. Junÿ. – Johann Stratz ca. Schreiner
Obere handwercks Herren lassen per Herrn Schragen referiren, Es seÿe erinnerlich, daß Johann Stratzen dem schreiner ohnlängsten frantzösische gesellen Zuhalten Vergönnt worden, auff Ansprech. daß, wann er Zu mittlen kombt, er d. meisterstück machen wolte, allein habe er sich damit nicht contentirt, sondern seÿe nachdeme er einige zeit verstrichen laßen, de novo eingekommen Und habe umb permission teutsch gesind zu halten angesucht, Und sich dahin gebietig gemacht, daß Nach verfließung eines jahrs er dasselbige verfertigen wolle, darwieder nôe der Meisterschafft der Schreiner Hartwig Grißen protestirt und gebetten, es entwed. beÿ ihrem vorigen bescheid Zulaßen oder gegnern dahin anzuhalten, daß er es gleich mache, bevorab, da es jetzo ged. wetter seÿe, und Johann Schardt, der eben so wenig als er Zum besten hatt, sich auch darzu verstanden habe, mit versicherung, daß, wann d. jahr vorbeÿ seÿn wird, beÿ ihme es als dann wied. so heißen, und er es doch nicht machen werde. Darauff Stratz replicirt, daß er bereits Weib und Kind habe, Und die Meisterschafft ihn jnn ledig. stand nicht hätte verleg. wollen, wie sie es anjetzo dem Scharden thut, danebenen nochmahlen gebetten, ihme nur biß vor Ostern Künfftig. jahrs einen teutschen gesellen Zu erlauben mit dem erbiethen, daß wann er alsdann d. Meisterstück nichtt außnimbt, er es Nicht mehr Zu machen, Noch einen gesell Fördern Zu dörffe, befugt seÿn wolle, allein habe Grißé regerirt, daß die gerechtigkeit dadurch verlohren gienge, und gegenth. sich mit den Meistern nicht Friedlich gehalten hette, Neben dem er verhoffe, daß Mggh. 60. Meister gegen einem nicht hinden setzen würden. Uff welches hie er, Stratz, angesucht, ihn nur jnn die bitt zuschreiben, allein stünde Zu Mghh Ob sie hierinn dispensiren, oder es beÿ dem Vorig. bescheid lassen wollen, Zumahlen /:wie d. protocoll supra fol. 20. maaß giebet:/ er selbsten, Kein teutsch gesind Zu halten, Versprochen. Erk. Seÿen Vorige bescheid gelaßen.

Jean Stratz obtient une expédition du jugement de 1697 qui l’autorise à employer des aides français.
1701, Protocole des Quinze (2 R 105)
(f° 41) Freÿtags den 4.ten Februarÿ 1701 – K. noîe Joh. Stratzen burgers und Schirmers alhie, bitten unterth. umb gn. Communication des in Causa ejusd. c. E. E. Meisterschafft der Schreiner auf Recess vom 23. febr. 1697. von Mghherren ertheilten bescheids. Erk. Willfahrt.

(f° 45) Sambstags den 12. Febr. 1701
Bescheid. Freÿtag den 1. Februarÿ – In Sachen Johann Stratzen burgers vnnd Schreiners alhier, Klägern an einem, entgegen und wider E. E. Meisterschafft der Schreiner, Beklagte am Andern theil, pt° Frantzösisch Gesind forderns, Ist Erkandt, würd, gleichwie beÿ andern Handwerckern, als Schneidern und Schuhmachern hierinnen bereits dispensirt worden also auch beÿ dießem fall dispensirt, mithin dem Kläger Frantzösisches Gesindt Zu halten, gnd. vergönnt und Zugelaßen

Les Quinze répondent à une demande de Jean Stratz qui n’a pas fait son chef d’œuvre en rappelant les termes de leur ancienne décision (de 1697).
1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
(f° 115-v) Sambstags den 22.ten Aprilis 171
Freÿtags den 1.ten Februarÿ 1697 – Johann Stratz Ca. E.E. Msterschft der Schreiner
Unsere gnädige herren die fünffzehen haben occasione Johann Stratzen deß burgers vnd Schreiners dero E. E. Meisterschafft der schreiner allhier weg. nicht gemachten Meisterstücks gesind Zuhalten erschwärdt, nach abgelegte der herren Deputirten relation Erkandt, daß ihme Stratzen Zu verfertigung deß Meisterstücks eine gewiße Zeit angesetzt, vnd der gantz kasten, darum des Meisterstück bißhero bestanden, abgeschafft hingegen ein halben kasten, alß beÿ welchem die Kunst so wohl alß beÿ dem gantzen Kasten Zuersehen, Zu ersparung der groß. Kosten, eingeführt, vnd ihme Stratzen hierinnen den anfag Zumachen ahn die hand gegeben werden soll.

Jean Stratz hypothèque la maison au profit de Pierre Georges Ludt, receveur de l’abbaye de Marmoutier.

1718 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 2-v
Johann Stratz schreiner
in gegensein S.T. H. Peter Georg Ludt schafners des Gotteshauß Maursmünster nahmens wolhgedachten Gotteshaußes – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, sein hauß cum appertinentÿs allhier ahm himmelreich gäßel, einseit neben Anthoni (-) anderseit ist ein eck hinten auff H. Gerber

Jean Stratz meurt début 1723 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 499 livres, le passif à 213 livres.

1723 (16.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 7) n° 242
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab vnd Nahrung so weÿl. der Ehrengeacht und bescheidene Meister Johannes Stratz Schreiner vnd burger allhier nach seinem vor ohngefähr einem viertel Jahr genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren fr. Mariæ Catharinæ Vivain H. Joseph Vivain des Peruquenmachers vnd burgers allhier Ehefrauen des verstorbenen mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen wittib Ehelich erzielter vnd eintzig hinterlaßener tochter und ab intestato rechtmäsiger Erbin fleißig inventirt vnd ersucht durch Fr. Mariam Dorotheam gebohrne Lacherin die hinterbliebene wittib beÿständl. H. Johannes Körchen schreiners Ihres geschwornen vogt (…) Actum Straßb. Donnerstag d. 16. Martÿ 1723.
Bericht. Demnach beede geweßene Ehepersohnen Zur Zeith Ihrer verheurathung weder eine Eheberedung noch ein Inventarii Zugebrachter Nahrung aufgerichtet, alß würd die gantze verlaßenschafft unter einem titul alß theilbahr zubeschreiben

In einer allhier Zu Strassburg ane dem Stephans plahn gelegenen vnd eigenthümlich zugehörigen behaußung sich volgender maßen befund.
Eÿgenthumb ane einer behausung. It: eine behaußung hoff und hoffstatt s. allen deren begriffen weiten Zugehörd. rechten und gerechtigkeit. gelegen allhier Zu Straßburg vf dem Stephans plahn gelegen, 1.s. neb. H. Anthoni Roß, handelßmann 2.s. vf H Joh: Jacob gerbern hint. vf ebendenselben stoßend, davon gibt mann 15. ß d Jährlichen Zinnßes vff (-) H. Rath. Elias Brackenhoffern verfallend, ablösiger Capital mit 300 lb. s. It. den Geistl. Herren Zu Maurs Münster auch 15. lb d Zinß auf (-) verfallend, th. in Cap. 300. lb d, 600 lb sonsten gegen Männiglichen freÿ Leedig vnd Eigen und ist dieselbe durch der Statt Straßburg geschwohrne werckleuthe Vermög deren Zum Concept geliefferten schrifftl. Abschatzung de dato 11. Martÿ 1723. æstimirt word. pro 1000 lb. d. Abgezog. die beschwerden mit 600 lb, restirt auß Zuwerff. 400 lb. Darüber besagt ein in allh. C stub gefertigter Perg. Kbrieff mit dero Größern Innsiegel verwart de dato 5. Julÿ 1700.
Werckzeug und holtz Zum Schreiner handwerck gehörig
Series rubricarum. Sa. hausraths 68, Sa. holtz v. werckzeugs 18, Sa. Silbers 7 ß, Sa. Goldinen rings 16 ß, Sa. baarschafft 11, Sa. Eigenth. an einer behausung 400, Summa summarum 499 lb – Passiva 213, Nach deren Abzug 286 lb
Abschatzung d. 11.t Martÿ anô. 1723. Weÿlandt deß Ehrenhafften, vnd bescheÿten, Meister: Johannes Straß, schreiner, Seel: hinder Lassen Frau Wittib, vnd Erben ist Eine Behaußung alhier, in de Statt Straßburckh, Auff dem Stephans plann, Zu Ends, der brudter hoffs gasen, gelegen, Ein Eckh an dem himmell Reichs gessell, Ein Seith Neben: H: Andonÿ Rosch, handelsmann, Ander seÿth Neben, auff Joh: Jacob Gerber stoßendt, welche behaußung, hoffstatt, Stuben, Kammeren, Küchen, hauß Ehren, Ein schreiner Werckh statt, darin Ein offen, Küchell, hauß Ehren, Ein Gewölbter Vnd gebälckhder Keller, holtz Kammer bauch offen, hoff, vnd brunnen, Sampt Aller ihrer, Gerechtigkeith, wie solches, durch der Statt straßburg Geschwohren werckh Leüthen in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach, an geschlg. wirt, Vor vnd vmb Zweÿ tausendt Gulten. bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohren wërck Leüthen, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Stratz meurt à l’âge de 63 ans le 6 juin 1723
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 91)
Anno domini 1723 die 6. Januarÿ circa horam primam pomeridinam mortuus est Joannes Stratz civis et faber lignarius Argentinensis, conjux Mariæ Dorotheæ Lacherin sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis munitus, ætatis suæ 63 annorum et die 7. ejusdem mensis et anni (…) in Cimeterio ad Stum nicolaum in undis sepultus, præsentibus testibus Josepho Vivain ejus genero et joanne georgio Kuentz cive Argentinensi (i 94)

Marie Dorothée Lacher veuve de Jean Stratz passe un contrat d’entretien avec son gendre perruquier Joseph Vivain et sa fille Marie Catherine Stratz en se réservant la jouissance de sa maison

1723 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 359
Maria Dorothea geb. Lacherin weÿl. Johann Stratzen gewesten Schreiners wittib beÿständlich ihres Vogts Johann Kärcher des Schreiners ahn einem
und deroselben tochter und tochtermann Joseph Vivain der Peruquenmachers und Maria Catharina geb. Stratzen ahm andern theil
ihre Schwieger und Mutter so lang dieselbe im leben sein wird (unterhalten), außerhalb vorbehaltener Cammer den genuß ihrer gantzen allhier ahn St Stephans Plan unten ahn der Bruderhoffs: gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel, anderseit neben Anthoni Rosch dem Münsterknecht hinten auff H. Gerber Contrôleur in allhießigem Umbgeldt gelegenen behausung cum appertinentis

Joseph Vivain loue au tonnelier Jean Christophe Strintz une partie de la maison qu’il tient à bail

1723 (3.7.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 360-v
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Joh: Christoph Stintz des Kieffers
in seiner lehnungsweiße besitzenden allhier ahn der Bruderhoffs gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben Antoni Rosch dem Münsterknecht gelegene behausung, ihme Strintz verlehnt habe p. Eine werckstatt, holtz hauß, den gebrauch des hoffs und Bauchkeßel, den gewölbten Keller wie auch platz zum Werckzeug in dem geträmten Keller, ferner eine Stiege hoch zwo stuben eine Kammer Kuchen und haußöhren, Ferner eine beschlüßige und zweÿ ohnbeschlüßige bühnen, So dann platz in des verlehners gesind darein legen zu können – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächstkünfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund
[in margine :] cassiren (…) biß nächst innstehenden Michaelis ihre gäntzliche endschafft erreichen, den 22. Aprilis 1724

Joseph Vivain loue au licencié en droit Etienne Daudet une partie de la maison qu’il tient à bail

1724 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 349
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein H. Estienne Daudet J.V.Lti
In seiner lehnungsweiße besitzenden allhier ane der Bruderhoffs: gaß, einseit ist ein eck ahm himmelreichs: gäßel anderseit neben anthoni Rosch dem Münsterknecht gelegenen behausung Unten auff dem boden das neu gebaute holtzhauß ein hoff unter einem gebäuden so neu auffgeführt worden, den gebrauch des hoffs und Bauch Keßels, den gantzen gewölbten Keller, Ferner eine Stiege hoch zwo Stuben eine Kammer Kuchen hauß öhren und gang auff welche jedoch der entlehner holtz zu legen nicht berechtiget sein soll, Mehr eine bühn so beschloßen, weither den gemeinschaftlichen gebrauch einer ohnbeschlüßigen neben der beschlüßigen gelegenen bühn, So dann einer über der beschlüßigen befindlichen ohnbeschloßene bühn und Endlich die erlaubnus einen Knecht in das verlehners gesindts: cammer legen zu können – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund

Joseph Vivain loue une partie de la maison au tailleur Georges Christophe

1724 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 365
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein George Christophe des Schneiders und burgers allhier
entlehnt, In einer allhier ahne der Bruders: hoffs gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichs: gäßel anderseit neben Anthoni Rosch dem Münsternecht gelegenen behausung, Einen laden unten auff dem boden neben des verlehenrs laden, darzwischen ein gang, Ferner beÿ ged. Laden eine Küchen, weither eine in das gäßel sehende Kammer, Item platz in dem kleinen Keller für ohngefähr 12 ohmen wein, weither den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauch Küchen, endlich platz in der gesindts Kammer umb einen knecht legen zu können und platz auff der bühn umb holtz zu legen – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von künfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Joseph Vivain loue une partie de la maison au brodeur manant Guillaume van Nyversele

1724 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 378-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Guillaume van Nÿversele des Strickers und Schirmers
affterlehnungsweiße, In seiner lehnungsweiße besitzenden allhier ahne der Bruderhoffs: gaß einseit ist ein eck ahm himmelreichsgäßel anderseit neben Antoni Rosch dem Münsterknecht gelegenen behausung, vornen auff die gaß zweÿ Stiegen hoch eine stub, Stub kammer, Kuchen und haußöhren, Ferner in den hindern hauß eine Stiege hoch in den hoff sehend, Eine Stueb, Camin Kammer und ein kleines cabinet, weither in dem kleinen keller einen unterschlagenen platz auff der bühn holtz zu legen, So dann den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen und der zu tröckung der wasch bestimbten bühn benebst der erlaubnus seiner enseignes auffzuhencken – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Michaelis fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden
[in margine :] auffgehoben den 30. Julÿ 1728

Joseph Vivain loue une partie de la maison au maître de langue manant François Joseph Bœhm

1725 (14.12.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 622-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Frantz Joseph Böhm Sprachmeisters und Schirmers und Johannes Rohrer des Schuemachers
In seiner allhier unten ahn der Bruderhoffs gaß ahm Stephans Plan einseit ist ein eck ahm himmelreichs: gäßel anderseit neben rosch, Bedeau de la Cathedrale gelegenen behausung und zwar entlehnt daselbst gedachtem Böhm, eine stiege hoch Ein haußöhren rechter hand Eine Kuchen lincker handt, Ferner platz holtz zu legen in den hoff, den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauch Kuchen in dem großen gewölbten vordern Keller, platz umb ohngefähr 80 Ohmen Faß und wein dahin zu legen weither eine stiege hoch vornen auff die gaß eine Stueb und Kammer, Item eine Kleine in den hoff sehende Stueb, So dann 4 Stiegen hoch eine beschloßene bühn über obgedachten gemachen, und in sonderheit über der Kammer neben mit verlehnter Stueb, und endtlich den gemeinschafftlichen gebrauch derjeningen bühn, so neben erst specificirter beschloßener bühn gelegen ist, wie auch die gallerie vor obbemelten gemachen, auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff weÿhnachten fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund
So er Rohrer eine werckstätt unten auff dem boden lincker handt des eingangs darneben eine Kuchen hinden in das himmelreichgäßlein eine Kammer, weither platz im kleinen keller beÿ dem bronnen wie selbige Pierre Denuisier der taback bereither bißher inngehabt, weither in den hoff platz zum holtz den gemeinschafftlichen gebrauch der bauchkuchen, Item eine Kammer auff der ersten bühn neben des officier knechts Kammer welche mit dielen unterschieden ist, so dann den gemeinschaftlichen gebrauch oberwehnter zum wasch auffhencken gewidmeter bûhn welche auff ein jahr lang anfangend auff gleicher zeit 1727 – 30 gu

Joseph Vivain loue une partie de la maison au cordonnier Jean Rohrer

1727 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 64
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Johannes Rohrer Schuemachers
entlehnt, In einer unten ahn der Bruderhofs: gaß ahm Stephans: Plan einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben rosch Bedeau de la Cathedrale gelegenen behausung, unten auff dem boden eine werckstatt lincker hand des eingangs, darneben eine Kuchen, hinden in das himmelreichgäßel eine Kammer, weither einen Platz im Kleinen Keller beÿ dem bronnen wie er Rohrer und zuvor Denuizier der tabackbereither selbigen seither inngehabt, weither in dem hoff platz zum holtz, den gemeinschaftlichen gebauch der Bauchküchen, Item eine Kammer auff der ersten bühn neben des Officiers Knechts: Kammer, welche mit dielen unterscheiden ist, So dann den gemeinschafftlichen gebrauch oberwehnter zum wasch auffhencken gewidmeter Bühn, auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden
[in margine :] daß er über hier beschriebene gemach in verlehnter behausung ihme Rohrer ferner verlühen, In dem kleinen in dem hoff stehenden gebäu eine Stiege hoch eine kleine Stueb und frantzösische Kamin Cammer, so dann oben darüber eine Bühn, welche lehnung auff ein jahr lang und ein halbes, anfangend von nächst kommenden Michaelis -um einen jährlichen Zinß nemlich 12 gulden. Actum den 30. Julÿ 1728

Joseph Vivain loue une partie de la maison au cordonnier Melchior Desbordes

1729 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 581-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Melchior De Bordes des Schuemachers
entlehnt, In einer unten ahn der Bruderhofs: gaß ahm Stephans: Plan einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben rosch Bedeau de la Cathedrale gelegenen behausung, unten auff dem boden eine werckstatt lincker hand des eingangs darneben eine Kuchen, hinden in das himmelreich gaßel eine Kammer, weither einen platz in dem kleinen keller beÿ dem bronnen, Item einen gegen erstged. Keller liegenden vornen auff die gaß gehenden rechter hand des eingangs befindlichen Keller, so der Verlehner längstens innerhalb halbjähriger frist dem entlehner völlig einzuräumen verspricht, weither in dem hoff platz zum holtz den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen, Item eine Kammer auff der ersten Bühn neben des Officier Knechts Kammer welche mit dielen unterschieden ist, Mehr den gemeinschaftlichen gebrauch oberwehnter zum wasch auffhencken gewidmeter Bühn, Mehr in dem kleinen in dem hoff stehenden gebäu eine Stiege hoch eine kleine stueb und Frantzösische Camin Cammer und die obere darüber gelegene Bühn – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächst kommenden Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 44 gulden
[in margine :] daß hier mit verlehnte kleine Stueb camin Kammer und darüber liegende Bühn im kleinen im hoff sehenden gebäu gelegen nicht mehr in obiger lehnung begriffen, um 33 gulden – den 4. April 1730

Joseph Vivain loue une partie de la maison au tailleur Joseph Romain

1731 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 94-v
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Joseph Romain des schneiders
verlühen, In seiner unten ahne der Bruderhoffsgaß beÿm Stephans Plan gelelenen behausung, einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben Anthoni Rosch dem Pedellen im Münster, Unten auff dem boden neben des verlehners laden eine werckstätt, Kuchen /:und gegen derselben über platz zum holtz im hoff:/ eine Kammer unten auff dem boden im hoff, Item eine gesellen Kammer auff der untersten bühn, Einen unterschlagenen Keller neben dem Bronnen, den gemeinschafftlichen gebrauch der vordern zweÿten bühn und der Bauchküchen, anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Joseph Vivain loue une partie de la maison aux manants Jean la Fontaine et Elisabeth Weissenstein

1731 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 93
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Jean la Fontaine und Elisabethæ geb. Weißensteinin beeder schirmerr
verlühen, In seiner unten ahne der Bruderhoffsgaß beÿm stephans Plan, einseit ist ein eck ahm himmelreichgäßel anderseit neben Antoine Rosch dem Pedellen im Münster gelelenen behausung, Im vorderhauß eine stiege hoch stueb, stuebkammer eine kleine stueb Kuchen und haußöhren einen unterschlahenen gewölbten Keller neben des verlehners Platz zum holtz im hoff, ein kleines cabinet auff dem gang für die magd, die gemeinschafft der obersten bühn und neben derselben eine besondere bühn und den gemeinschafftlichen gebrauch der Bauchküchen – anfangend von nächst kommenden Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 52 gulden
[in margine :] ferner hievor beschriebene behausung im Vorderhaus zwo stiegen hoch Eine stube, Kammer und Kuche und kleines Cabinet im haußöhren, auff der bühn platz zum holtz, einen unterschlagegen Platz im kleinen Keller, welche lehnung anfangend auff Michaelis nächst kommenden, um einen jährlichen Zinß nemlich 13 pfund – den 11. Septembris 1731
[in margine :] Jean la Fontaine in gegensein Philippe Louis des aubergisten auff nächst kommenden weÿnachten cedirt, 31. Octobris 1732

Joseph Vivain et Marie Catherine Stratz d’une part, Marie Dorothée Lacher veuve de Jean Stratz d’autre part hypothèquent la maison au profit de Jean Huber, diacre à Saint-Guillaume

1732 (10.1.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 9
Joseph Vivain Peruquenmacher und Maria Catharina geb. Stratzin mit assistentz H. Lucas Schaaff und H. Peter Herrmann Klein beede EE. kleinen Raths beÿsitzer, so dann ihr Vivainin Mutter Maria Dorothea geb. Lacherin weÿl. Johannes Stratz gewesten Schreiners ohnbevögtigte wittib beÿständlich Johann Daniel Ehrnmann Peruquenmachers
in gegensein H. M. Johannes Huber Diaconi senioris zu St Willhelm – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Bruderhoffs: gaß, einseit ist ein eck am Himmelreichs gäßel, anderseit neben Antoni Rosch dem Pedellen im Münster und Bilderkrämer hinten auff H. Jacob Gerber Inspectorem hießigen Umbgeldts

Joseph Vivain loue une partie de la maison à l’aubergiste Philippe Louis

1732 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 324
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein Philippe Louis des aubergisten
verlühen, In sein des Verlehners bewohnender unten ahne der Bruderhofs gaß einseit ist ein eck am himmelreichgäßel anderseit neben Antoine de la Roche dem Pedellen im Münster gelegenen behausung, Unten auff dem boden Einen neben dem Rochischem hauß liegenden Laden und Kuchen, hinden im hoff auff dem boden eine Kammer, eben daselbst ein besonders holtzhauß, gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküche, Eine Kammer auff der ersten bühn des vordern haußes neben des verlehners gesellen Kammer, den gemeinen gebrauch der Bühn umb wasch zu hencken so dann einen besondern unter der Küchen neben dem bronnen gelegenen Keller vom 7 fürwährenden Monaths – um einen jährlichen Zinß nemlich 14 pfund

Joseph Vivain loue une partie de la maison au marchand Jacques Le Roy

1733 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 266
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein H Jacques le roy des handelsmanns
verlehnt, In der dem verlehner gehörig unten ahne der Bruderhoffs: gaß beÿm Stephans: Plan einseit ist ein eck am himmelrecih gäßel, anderseit neben Antoine Roset Pedellen im Münster wittib und erben gelegene behausung, Im Vorder: hauß eine stiege hoch stueb Stuebkammer, eine kleine Stueb, Kuchen und haußöhren, einen unterschlagenen gewölbten Keller neben des verlehners Keller, Platz zum holtz im hoff, ein kleines cabinet auff dem gang für die Magd die gemeinschaft der obersten Bühn und neben derselben eine besondere Bühn – den gemeinschaftlichen gebauch der Bauch Küchen, Ferner im hinderhauß im hoff eine Stiege hoch eine kleine Camin Kammer und Stueb von nächst kommend Johannis Baptistæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 65 gulden

Gravement malade, Marie Catherine Lacher fait son testament par lequel elle institue pour héritière sa fille, à défaut de celle-ci ses enfants et à défaut d’enfant son gendre Joseph Vivain. Elle meurt peu de temps après.
1737 (10.2.), Not. Claus (Adam, 7 not 12, protocole) f° 165
Testamentum nuncupativum – in dem Jahr 1737 (…) Sonntags den 10. tag des monaths Februarÿ nachmittag Zwischen Zweÿ undt dreÿ uhren in eine Zuem theil ane dem Himmelreichgäßel Zum theil aber ane der Bruder hoffs gaßen gelegene nach benambster Testiererin eigenthümlich zuständige Eckbehausung dero mit den fenstern auff gedachte bruderhoffs gaß außsehende im dritten stock habende Kammer mich (…) Zusich kommen beruffen und bescheiden laßen, die viel ehren und tugendsame frau Maria Dorothea Lacherin weÿl. herrn Johann Stratzen geweßenen burgers undt schreiners allhier hinterbliebene wittib undt auch burgerin allhier, welche wie auff beschehenes erscheinen Zwahr sehr krancken, schwachen und auff em beth darnieder Liegenden Leibes (…)
will sie testatrix Zu ihrem wahren rechten undt ohngezweiffelten erben in alle ihre nach todt verlaßende haab und nahrung ernennet, jnstituirt undt eingesetzt haben frau Annam Catharinam Stratzin ihre mit weÿland obgedachtem ihrem verstorbenen, Ehemann ehelich erziehlte Tochter Herrn Joseph Vivain des burgers undt Perruckenmaches allhier Eheliche haußfrau, als welche ohne das ab intestato ihr einiger undt rechtmäsiger Erb wäre, mit dießem expresse, anhang, daß ihm fall dieße ihre fraw tochter ihren todt nicht überleben würde, deroselben ihre eheliche Kindter, und im fall auch dieße vor ihr versterben solten, Erst berührter herr Joseph vivain ihr Liebwerthester tochtermann ihnen substituirt seÿn sollen
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 191) 1737

La maison revient en toute propriété à sa fille unique Marie Catherine Stratz qui épouse en 1719 le perruquier Joseph Vivain, originaire de Longwy : contrat de mariage, célébration

1719 (13.9.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) f° 88
Eheberedung Zwischen H. Joseph Vûvain Leedigen Perucquenmacher v. Long Güuy, mit beÿstand H Anton Vuvain wollenweber und burger Zu Waßlenheim seines bruders Und H. Johann Geörg Langenbach, Rothgerber seines Vettern, auf seinen des hochzeiters Ane Einem
So dann der Ehren: und tugendsahmen Jgfr. Mariæ Catharinæ Stratzin, des Ehren vnd Vorgeachten H. Johannes Stratzen Schreiners vnd burgers allhier Eheliche Tochter, beÿständlich ged. Ihres Vatters vnd H. Bartholome Dreßel Schuhmachers, auf seith der Jgfr. hochzeiterin am andern theil.
Actum Straßburg Mittwochs d. 13. 7.bris 1719. (unterzeichnet) Joseph Viuain, maria cathrina Stratzin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 158-v)
Hodie die 21. Novembris Anni 1719. (…) sacro matrimonii vinculo copulati Josephus Vivain oriundus es Longuuis in Lotharingia et Maria Catharina stratzin filia Joannis Stratz Civis et fabri lignarÿ hujus urbis ambo parochiani nostri (signé) Joseph vivain, Maria cathria straz (i 161)

Joseph Vivain loue une partie de la maison au revendeur Joseph Humbert

1737 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 297-v
Joseph Vivain der Peruquenmacher
in gegensein Joseph Humbert des grempen hiesigen burgers
entlehnt, In einer allhier unten an der Bruderhoffsgaß am Stephans plan einseit ist ein Eck, anderseit neben Antoni Roche des krämers wittib gelegenen, dem verlehener eigenthümlich zuständigen behausung, unten auff dem boden einen neben des verlehners Laden befindlichen Laden, eine Kuche daneben in dem hoff unten eine Kammer, Ein beschlüßiges holtzhauß neben der Bauchküchen, den gemeinschafftlichen gebauch dießer letztern, Einen platz im kleinen keller neben dem gumpbronnen, Einen eben so großen platz in einem andern keller, Eine Kammer auff der Bühn neben des Officier Knechts Kammern, die gemeinschaft des Fruchtkastens umb wasche zu hencken – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Johann Baptistæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 34 pfund
[in margine :] auff dreÿ fernerer nacheinander folgende jahren von Johann Baptistæ fürwähtrndes jahrs anfangend um 36 pfund jährlichen Zinß – den 2. maÿ 1740

Joseph Vivain loue une partie de la maison à l’huissier Claude François Guillemain

1737 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 511-v
Joseph Vivain Peruquenmacher
in gegensein H. Claude François Guillemain huissier sergent royal
entlehnt, In einer ihme dem verlehner eigenthümlich zuständig ane der Bruderhoffgaß einseit ist ein eck am Himmelreichgäßel, anderseit neben weÿl. Antoine Roche Pedellen im Münster hinterbliebenen wittib, liegenden behausung In dem hoff, ein beschlüßiges holtzhauß, Einen unterschlagegen keller im großen keller umb etwann 50 Ohmen wein legen zu können, Eine stiege hoch im Vorderhauß Eine Stueb, eine Kammer, eine kleine in den hoff sehende stueb, Kuchen und hauß öhren, Eine bühn über des verlehners Fruchtschütt, den gemeinschaftlichen gebrauch der Bauchküchen – auff 2 nacheinander folgenden jahren von jüngstverfloßenen Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 55 gulden

Joseph Vivain loue une partie de la maison au garde de l’accise Jean Baptiste Burilon

1740 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 n° 240
Joseph Vivain der Perruquenmacher
in gegensein Jean Baptiste Burilon des garde in hiesigen Umbgeld und Schirmers
In einer dem verlehner eigenthümlich zuständigen unten ahne St Stephan Plan einseit ist ein eck ahne dem himmel: reich: gäßel anderseit neben weÿl. Anthoni Roche des Stäblers im Münster wittib gelegenen behausung zweÿ stiegen hoch vornen auff die straß eine Stub, eine Kammer darneben Kuchen ein Cabinet in dem haußöhren samt dem haußöhren, Einen beschloßenen keller und dem kleinen keller, den gemeinschafftlichen gebrauch zur wasch der Bauchküchen, auff der ersten bühn einen beschlüßigen neben der Officiers Knechts Kammer liegenden Platz umb holtz zu legen, Eine gemeinschaftliche bühn umb die wasch zu tröcknen – auff 4 nacheinander kommende jahr anfangend auff bevorstehenden Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 14 pfund oder 56 livres

Joseph Vivain loue une partie de la maison à l’aubergiste André Bidier dit d’Orange et à sa femme Claudine Le Roux

1742 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 562
Joseph Vivain der Perruckenmacher
in gegensein André Bidiet dit d’Orange des aubergiste und Claudine geb. Le Roux (signé) dorange
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich gehörigen ane der Bruderhoffsgaß am eck des Himmelreichgäßleins gelegenen behausung, auf dem ersten stock vornen heraus eine stub, stubkammer, eine kleine stub, kuchen und haußöhren, ferner ein Speicher auf dem vierten stock, im hoff ein holtzhauß, den gemeinschaftlichen gebrauch der bauch küchen, einen unterschlagenen keller und den durchgang in dem andern keller um die faß einlegen zu können – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächst künfftigen Weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 livres

Joseph Vivain loue une partie de la maison au perruquier Sébastien Vicaire

1748 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 9-v
Joseph Vivain der perruckenmacher
in gegensein Sébastien Vicaire des perruckenmachers
in seiner ane der Bruderhoffsgaß am eck des Himmelreichgäßlein gelegenen behausung, unten auff dem boden die stub und eine kammer daran, auf dem zweÿten stock vornen herauß eine kammer mit einem öffelein unter der steeg, ein kleines kämmerlein auf der ersten bühn, eine kammer, platz im hoff vor holtz, den gemeinschafftlichen gebrauch der bauch küchen, so dann einen kleine keller – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff künfftigen Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 180 livres

Joseph Vivain et Marie Catherine Stratz louent une partie de la maison au manant André Botz

1755 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 268-v
Joseph Vivain der perruckenmacher und Maria Catharina geb. Stratzin
in gegensein Andreas Botz des schirmers
entlehnt, in einer alhier ane der Bruderhoffs gaß beÿ dem Stephans plan gelegenen behausung, den ersten stock im vordern hauß, einen unterschlagenen keller, platz für 4 fuder holtz zu legen und auf der obersten bühn eine beschloßene kammer nebst dem gebrauch der bauchkuchen – auff 3 nacheinander folgenden jahren auff instehenden Michaelis anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Joseph Vivain meurt en 1758 en délaissant une fille Antoinette Catherine, femme du perruquier François Joseph Lux. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 15 livres, celle des héritiers de 5 livres. L’actif de la communauté s’élève à 770 livres et le passif à 705 livres.

1758 (14.3.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 495) f° 597
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten H. Joseph Vivain, geweßenen Peruquenmachers und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1758. – nach seinem Sambstags den 25.ten febr. dieses laufenden 1758.ten Jahrs beschehenen Absterben, hie Zeitl. Verlaßen. Welche Verl. auf geziemendes Ansuchen u. begehren nicht nur allein Fr. Mariæ Cathæ. geb. Stratzin der hinterbl. Wb. beiständl. H. Joh: Jacob Langenbacher, des buchbinders u. brs. allh. sondern auch der auf folgendem Blatt benanndter ab intestato nachgelaß. volljährige einzige Erbin invt. (…) So beschehen in Strßb. auf dienstag den 14.ten mart. a° 1758.
Der Verstorbene hat ab intestato zu einzigen Erben Verlaßen Neml. fr. Antoniam Cathar. Luxin gebohrne Vivain H. Frantz Joseph Lux des Perr. u. Bs. alh. Ehefr. welche auf neist. des verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter seiner nunmehr hinterbl. Wb. erzeugte einzige tochter u. universal Erbin.

In einer alhier Zu Straßburg, ane der Bruderhof gaß gelegenen, hiehero eigenth. gehörigen behaußung, befund. word. als folgt
Eigenthum an einer Behaußung. Neml. ein hß hofstatt u. höfl. m: allen ihren gebauen, begriffen, weiten, Zugehörd. Rechten u. Gerechtigkeiten, alhie Zu straßb. ane St Stephans Plan, so 1.s ein Eck am himmelreich gß. 2.s. neben Bonifacius Immhof dem schuhmacher hinten auf H Jacob Gerbers gewesenen Inspect. des alhießigen Umgelds nachgel. Fr. Wb. und Erben stoßend geleg. so außer hernach gemeldt darauf haftenden Capit. freÿ leedig u. eigen u. dh. (die Werckmeistere) krafft ihrer Zu dem Concept geliefferten schriftl. Abschatzung dedato 15. Mertz 1758. hiehero eingesch. word. pro 750. Darüber bes. i. teutsch perg. Kfbt. in alhies. C. C. Stb. gef. m. dero anhangenden Insieg. Verw. d. d. 5. Julÿ 1700. Ferner ein älterer daselbst gef. Kfbr. m. ermeld. Insieg. verw. d. d. 10.ten 8.br 1635.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung (…) Fait et passé à Strasbg. le 13° Sept. 1719, Elinger, Notaire
Der Wittib eigenthüm. Vermögens, Sa. goldenen Rings 8 ß, Sa. Schuld 15, Summa summarum 15 lb
Diesemnach wird auch der Erbin Nahr. beschrieben, so allein in des verstorbenen seel. nachgel. Kleid u. weißgezeug besteht, weilen die Wb. die ihrige vor eigen behält. Sa. 9 lb – Schuld 15, In Vergleichung 5 lb
Endlich wird auch das theilbar Guth beschrieben, Sa. hßr. 20. Sa. Eigenth. ane einer behßg. 750. Summa summarum 770 lb – Schulden 705, Compensando 64 lb
Beschluß und Verstallungs Sa.summa 74 lb
Abschatzung, Vom 15.ten Martius 1758. Auff Begehren Weÿlandt Herrn Joseph Vibein, des Geweßener Barucken Machers Seligen Hinderlaßene Frau Wittib und Erben, ist Eine Behaußung alhie, in der Statt Straßburg Auff dem Stephans blann gelegen Einseÿts Neben Himmelreich Gesell, Ander seÿts Neben Bonnefacius jm Hoff und Hinden, auff Frau Gerberin stoßend, Solche Behaußung bestehet in Einem Forder und hinder Gebäut, Worinnen Etliche Stuben, Kameren, und Küchen, dar Über ist er dachstuhl mit Hohl und Breit Zieglen belegt Hat auch ein Gewöllbten Keller, ein Kleines Höfflein, und Bronen. Von uns den Unterschriebenen der Stat Straßburg Geschwohrnen Werck Meistern, Nach Vorhero beschehener besichtigung, mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und Angeschlagen Worden, Vor, und Umb Ein Thausent Fünff Hundert Gulden (unterzeichnet) Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Huber

Marie Catherine Stratz veuve de Joseph Vivain meurt en 1763 en délaissant pour unique héritier son petit-fils Louis Propre. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 821 livres, le passif à 691 livres. Le compte joint à l’inventaire cite les différents locataires : le doreur Noël et le marchand Cappaun.

1763 (23.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 802) n° 326
Inventarium über Weiland der Viel Ehren: und Viel tugendgezierten Frauen Mariæ Catharinä Vivain gebohrener Stratzin, weiland H. Joseph Vivain, des geweßenenen Perruckenmachers und burgers allhier zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib nun auch seeligen Verlaßenschafft errichtet Anno 1763. – nach Ihrem Sonntags den 23. Junÿ dießes lauffenden 1763.sten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Hn Johann Georg Fulgraf, des Perruckenmachers und Burgers dahier, als geordnet und geschwohrenen Vogts Ludwig Propre, weiland Anthoniä Catharinæ gebohrner Vivain, letztmals Hn Frantz Joseph Lux des auch Perruckenmachers und b. dahier geweßener ehelicher haußfrauen der Defunctæ Tochter seel. in erster Ehe mit auch weil. H. Odil Propre dem auch geweßenen Perruckenmacher und burgern dahier Ihrem erstern Ehemann seel. ehelich erziehlen Söhnleins, dißorths Enckels und ab intestato Verlaßenen Universal Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 23.ten Martÿ Anno 1763.
Copia der Verstorbenen den 11. Januarÿ 1763 errichteten Codicilli

In einer alhier Zu Straßburg, ane der Bruderhoffsgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden, als folgt
(f° 3) Eigenthumb an einer Behaußung. Neml. j. behaußung, hofstadt v höfflein mit allen ihren gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeit, gelegen alhie Zu Straßburg ane St. Stephans plan, so 1.s ein Eck am himmelreich gäßel, 2.s. neben Bonifacius Imhof dem Schuhmacher, hinten auf H. Jacob Gerbers gewesenen Inspectoris des alhießigen Umbgelds nachgelaßene Fr. Wittib und Erben stoßend geleg. so außer hernach eingetragenen darauf hafftenden Passiv Capitalien freÿ, leedig, eigen und in weil. Hn Joseph Vivain, des geweßenen Perruckenmachers v. b. alhie Zu Straßburg der Defunctæ Ehemanns seel. Verlaßenschafft Inventario durch weil. H. Not. Mathiam Koch in A° 1758. gefertiget fol. 25. fac. j.a durch der Stadt Straßburg geschwornen Werckhleuthe angeschlagen dabeÿ man es auch dermalen mit hochgeneygter approbation der herren dreÿer des Stalls wieder gelaßen per 750. Hierüber meldet ein teutscher pergamentener Kaufbrief in alhiesiger löbl. C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Innsiegel verwahret vom 5. Julÿ 1700. Ferner ein älterer daselbst gefertigter Kaufbrief mit ermeltem Insiegel corroborirt sub dato 10.ten 8.bris 1635.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 27. Sa. gold. und dergleichen Geschmeids 1 Sa. der baarschafft 7 Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 750, Sa. Schulden 24. Summa summarum 821 lb – Schulden 691, Nach solchem abzug, Stall summ 130 lb
Rechnung, Inhaltend alles dasjenige was H Johann Georg Fulgraf, der Perruckenmacher und Burger dahier, als Vogt Ludwig Propre, weil. H. Odil Propre, des geweßenen Perruckenmachers und burgers dahier seeligen nachgelaßenen Söhnleins aus weil. Fr. Maria Catharina Vivain geb. Stratzin auch Weil. H. Joseph Vivain des geweßenen Perruckenmachers und burgers dahier zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib als deßen Großmutter auch sel. Verlaßenschafft eingenommen und dagegen wieder außgegeben hat und Zwar vom 23.ten Martÿ 1763. biß d. 25. Martÿ 1765. als da Hr Frantz Joseph Lux dem Perruckenmacher und burgern allhier , des Kinds Stieff Vater dießes Erben Großmütterl. Guth, außweißlich Löbl. Vogteÿ Gerichts Erkanntnus, gegen deßen gebührenden Education und Alimentation bis in deßen 18. Jahr Zu genießen Zuerkand word.
Einnahm (…) It. Zahlte H. Noël der Vergulder für ¼.tel Jahr hauß Zinß von denen in Lehnung habenden Zimmern der Behaußung ane Bruderhoffgaß geleg. vom 25. Martÿ 1763. biß d. 25. Junÿ ejusdem anni 6 lb 10
It. entrichtete H Noël von dißen beeden Wohnungen ane hauß Zinß vom 25. Junÿ 1763 biß d. 25. Martÿ 1765. 8 lb 12.
It. für die übige 1 ½ Jahr, weilen ein Kämmerlein davon gekommen so Er hr Lux selbsten benutzt à 33 lb 10 ß d, 50. lb 5
It. gienge Von H. Cappaun den ehemaligen handelßmann dahier ane hauß Zinß für 1 Jahr biß d 23. Martÿ 1754 gerechnet, 13 lb

Antoinette Catherine Vivain épouse en premières noces le perruquier Odile Propre. Originaire de Sarrebourg, il s’adresse en mai 1745 aux Quinze après que la maîtrise des perruquiers a refusé de lui délivrer un certificat pour devenir bourgeois. Il a appris son métier à Saverne et fait son tour de compagnon depuis 1736. Il a travailé en dernier lieu à Strasbourg pendant deux ans mais a négligé de s’inscrire aux années d’épreuve. Les Quinze, avec l’appui du préteur royal, refusent d’accorder une dispense au pétitionnaire. Il s’inscrit aux années d’épreuve et refait la même demande en août 1745. La maîtrise des perruquiers ne soulève plus d’objections. Les Quinze accordent la dispense. Les Quinze délivrent une expédition de leur décision.
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 299) Sambstag d. 8. Maÿ 1745. – Fuchß nôe. Odile Propre ledigen peruquiers Von Sarburg gebürtig Cit. E. Löbl. Corps des peruquiers geschworne prod. unterth. Mem. sambt beÿlag N° 1 pt° Zunfft Scheins Zum burgerrecht. Moss. bitt Deput. und den Gegner mit seinem begehren an die Articul Zu verweisen. Ref. Exp. Erk. Deput. Willfahrt.

(p. 333) Sambstag d. 15. May 1745. – Odile Propre Ca. die Peruquiers
Obere Handwerckherren laßen durch Eundem [Secretarium] referiren, daß Odile Propre der ledige peruquen Macher Von Sarburg gebürtig, in seinem den 8. hujus contra E. E. Löbl. Meisterschafft der peruquen Macher vorgelegten Vnderth. Memorial sambt beÿlag Sub N° 1 gehorsambst vorgetragen, daß er jnhalts erst angeregter beÿlag das Peruquenmacher handwerck Zu Zabern Ordnungs: mäßig erlernt, und habe seith A° 1736. auff sothaner profession gewandert und bereiths 2. gantze Jahr allhier gearbeitet, alß er sich aber letzthien beÿ einigen Vorgesetzten dieser profession vmb einen Zunfft Schein, damit er Burger werden möge, angemeldet, seÿe Ihme solches nicht nur abgeschlagen, sondern noch bedeutet worden, daß Sie Jhne nimmermehr, weilen er sich Zu denen 2. Muthjahren nicht hätte einschreiben laßen, noch selbige beÿ einem Meister allhier verarbeitet, in das allhießige Meister Recht recipiren würden, da nun er, Implorant, bereits, wie gedacht, 9. Jahr gewandert und allein hier 2. Jahr gearbeitet, Gegentheilige Meisterschafft auch erst letzthien einen als Meister angenommen, der weder gewandert noch die 2. Muthjahr beÿ einem Meister Verarbeitet habe, Alß ergehe seine Vndertg. bitt an Mgh. dieselbe geruhen wolten, Ihne Von dem Einschreiben vnd Verarbeitung der sogenanten 2. Muthjahr ex speciali gratia Zu dispensiren, solchem nach Zu erkennen, daß gegentheilige Meisterschafft Ihme Zu erhaltung des burgerrechts einen Zunfft Schein mitzutheilen, und, wann er solches erhalten, daß Sie Ihne alß dann auch in das Meister Recht Zu recipiren schuldig seÿen.
Auff welches die citirte Meisterschafft vmb Deputation gebetten, et facta Relatione den Kläger aber und an die Articul Zu Verweisen, ref. Exp.
Beÿ bewilligt und beseßene Deputation habe der Implorant seine Zweÿ petita wiederhohlet, Nahmens der Meisterschafft seÿen Vorgestanden Johann Jacob Wittmar, Barnabé Paulet, Joh: Michael Pörner und Niclaus Lopin, welche geantwortet, der gegner habe sich weder beÿ E. E. Zunfft Gericht noch beÿ E. E. Meisterschafft angemeldet, seÿe auch Zu denen 2 Muthjahren nicht eingeschrieben, weniger habe derselbige Verarbeitet.
Auff seithen der Hh Deputirten Vermeine man deß der Implorant mit seinem begehren ab: und an die Ordnung refusis Expensis, noch Zur Zeit Zu Verweisen seÿe. Welches Ihro Excellenz der Herr Prætor Regius auch also, und daß der Implorant sich der Ordnung submittiren solle approbiret. Es stehe aber Zu Mgh. was sie erkennen wollen. Erkand, bedacht gefolgt.

(p. 380) Sambstag d. 12. Junÿ 1745. – Odile Propre Ca. Peruquiers
Fuchß nôe. Odile Propre ledigen peruquiers C. das Corps des peruquiers prod. unterth. Mem. sambt beÿlag N° 1. Christ. bitt Deput. und setzts übrigens. Fuchß bitt auch Deput. Erkandt. Deputation Willfahrt.

(p. 448) Sambstag den 21. Aug. 1745. – Odile Propre Ca. E. E. Meisterschafft der peruquiers
Obere Handwerckherren laßen durch Secretarium Kleinclaus referiren, daß Odille Propre der ledige Peruquenmacher Gesell Von Saarbourg gebürtig, in einem den 13. Junÿ jüngst contra E. Löbl. Corps der allhiesigen peruquiers producirten Vnderth. Memorial sambt beÿlag sub N° 1 gehorsambst vorgetragen, daß er nach Außweis erstangeregte pro dispensatione der Muthjahr, damit alß dann in das Meisterrecht möge recipirt werden, sich angemeldet, aber an Mgh. verwiesen worden, Weilen nun Er, Supplicant 9. Jahr auff sothane profession gereist, und gearbeitet habe, anbeÿ in die Muthjahr, nach Ordnung, eingeschrieben worden, alß ergehe an Mghh. seine demüthig bitt, Sie gnädig geruhen wolten, Ihne Von denen Muthjahren, ex Speciali gratia gnädig Zu dispensiren, solchem nach Zu erkennen, daß Er dispensando, und gegen Erlag der Gebühr, in das Meister Recht solle recipirt werden. Auff welches die Citati umb Deputation gebetten, und das begehren Zu Mgh. Erkantnis gesetzt.
Beÿ bewilligt und beseßene Deputation habe der Implorant sein petitum wiederhohlet, Nahmens gedachten Löbl. Corps seÿen Vorgestanden Johann Jacob Witmar, Barnabé Paulet, und Johann Michael Pörner, welche geantwortet, Sie consentiren in des Gegeners begehren. Beÿ dieser Bewantnuß Vermeinen die Herren Deputirten, daß weilen der Implorant sich nunmehro submittirt, und die Meisterschafft consentiret habe, demselben in seinem begehren dispensando, gegen erlag der unkosten, und dreÿ pfund d. pro dispensatione Zweÿ drittel die Statt und Ein drittel dem Corps Zu Verrechnen Zu willfahren, die genehmhaltung Zu MGHh stellend. Erkand, bedacht gefolgt.

(p. 481) Sambstag d. 28. Aug. 1745.
Bescheid. Sambstag den 21. Aug. 1745. In Sachen Odile Propre des ledigen Peruquenmachers Gesellen Von Saarburg gebürtig, Implorante,ane einem, entgegen und wieder E. Löbl. Corps der allhiesigen peruquiers, Imploratin, am andern Theil, Auff producirten Vnderth. Memoriale sambt beÿlag sub N° 1 und beÿgesetztem Bitten dispensando gnädig Zu erkennen, daß Er, Implorant, gegen Erlag der Gebühr, in das Meister Recht recipirt werden solle. Der Imploratin darüber gethane Verantwortung juncto petito Zu Willfahren, vndt setzen Sie das begehren Zu vnserer Erkantnuß, bewilligt und beseßene Deputation, und all übriges angehörte Vor: und Anbringen, Ist der Hrn Deputirten abgelegten Relation nach Erkand, Wird dem Imploranten, aus bewegenden ursachen, in seinem begehren dispensando, gegen erlag der unkosten, undt 3. lb. d. pro dispensatione, Von welchen 3. lb. d. Gemeiner Statt 2. Tertzen, und eine Tertz dem Corps Zu Kommen solle, willfahrt.

Fils de Jean Propre, aubergiste à Sarrebourg, Odile Propre épouse Antoinette Catherine Vivain en septembre 1748 : contrat de mariage, célébration
1748 (26.8.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 161
Mariage – furent present le Sr Odille Propre, Marchand Peruq.r et bourgeois de cette ville, fils de feu Sr Jean Propre, vivant aubergiste à Saarbourg et de feüe Damlle Beatrix Menusier, d’une part
et le Sr Joseph Vivain, Marchand Perruq.r et bourgeois de cette ville, et Damlle Marie Catherine Stratz, son Epouse, stipulant pour Dlle Antoinette Catherine Vivain leur fille presente et de son consentement, d’autre part (signé) odille propre, Antoinete Cathchrin viuain

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 100-v)
Hodie 9. Septembris anni 1748 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuere honestus Odilus Propre saburgo oriundus vivis et concinnator crinium hujas filius defunctorum Joannnis Propre et beatricis Menusier conjugum in Parochia Sancti Petri commorans et honesta puella Catharina Vivain filia jospehi viuain capillamentorum textoris hujus urbis civis et Mariæ Catharinæ Straz coniugum in hac Parochia (signé) odille propre,
Antoinett Catcherine viuain (i 103)

Odile Propre devient bourgeois deux jours après son mariage.
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 232
Odil Prober der ledige Perruquenmacher Von Sarburg erhalt das Burgerrecht um den Neuen burgerß. und will dienen beÿ E.E. Zunfft der Weinsticher, jur. eod. [11. 7.br.]

Odile Propre meurt en 1752 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans une maison proche du Bout pointu (à l’angle de la rue du Dôme et de celle du Temple-Neuf).
1752 (9.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 487) n° 493
Inventarium über Weÿl. des Ehren und vorgeachten Herrn Odil Propre, geweßenen Perruckenmachers v. Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. auffgerichtet A° 1752. – nach seinem d. 23. Mart: dieses lauffenden 1752.ten Jahrs beschehenen tödtl. Hintritt, hie Zeitl. Verlaßen. Welche Verl. auf freundliches ansuchen v. begehren des ane hernach folgend. fol° benandten Erben geschwornen Vogts, inventirt v. ersucht durch die Ehren v. Tugendbegabte Frau Anthoniam Catharinam Propre geb. Vivain die hinterl. Wittib beÿständ. Hn Joseph Vivain, Perruckenmachers v. Burgers allh. ihres Vatters (…) So geschehen in der Königl. St. Strb. auff dienst. d. 9.ten des Monaths Maji a° 1752.
Der verstorbene Seel. hat ab intestato zu seinem einzigen Erben Verlaßen Louis Propre, so ohngef. 16. Monath alt, des Verstorb: seel. mit Eingangs ged. seiner hinterbl. Wittib ehel. erzeugtes Kind v. einzigen Erben, deßen geordnet v. geschworener Vogt ist H Joh: Georg Fuhlgraff, Perruckenmacher v. b. allh. Welcher auch beÿ dem geschäfft persöhn. erschienen

In einer allhier Zu Straßburg und ohnfern dem Scharffen Eck gelegenen nicht hieher gehörige Behaußung, ist befunden word. als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auf der Bühn, In d. Gesellen Cammer, In d. Magd Cammer, In dem Schlaff Zimmer, In der Wohnstub
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Es haben Zwar beede durch den Zeitl. Tod getrennte Eheleuth Zur Zeit ihrer verheÿrathung einen Ehe Contract mit einander auffgerichtet, so auch diesem Inv. einverleibt, sie hätten auch Zufolg §. 3. dero in die Ehe gebrachtes beederseitiges Vermögen ordnungs mäßig sollen inventiren laßen, welches aber nicht geschehen (…)
Der Wittib Eigenthüm. Vermögen, Sa. Haußraths 19, Sa.geschmucks 3, Sa. Goldenen Ring 4, Sa. Schuld 250, Sa. abgegangenen Guths 150, Summa summarum 426 ln
Diesemnach wid auch des Erben Eigenthüm. Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 81, Sa. Werckzeugs Zum Peruckenmacher handwerck gehörig 6, Sa. Silbers 4, Sa. goldenen Ring 2, Sa. Ergäntzung 250, Summa summarum 344 lb – Schulden 250 lb, Nach deren Abzug 94 lb
endlichen wird auch das gemein Verantwortung v. theilb. guth beschrieben, Sa. haußraths 13, Sa. Wein v. lährer Faß 191, Sa. Werckzeugs vnd der Wahr Zur Peruckenmacher Profession gehörig 50, Sa. Silbers 2, Sa. Baarschafft 9, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 925, Sa. Schulden 125, Summa summarum 1319 lb – Schulden 474 lb, Nach deren Abzug 844 lb
Beschluß v. Verstlalungs summa 1366 lb

Antoinette Catherine Vivain se remarie en 1752 avec le perruquier François Joseph Lux, fils du cultivateur Laurent Lux de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration à un endroit inconnu.
1752 (9.11.), Not. Koch (6 E 41, 499) n° 207
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Frantz Joseph Lux, der leedige Perruckenmacher von Buchsweÿler gebürtig, H. Lorentz Lux, des Ackersmanns daselbst mit Frauen Anna Maria gebohrner Robertin ehel. erzeugter Sohn, als Brautigam ane einem
Und Frau Anthonia Catharina, gebohrne Vivain, weÿland Herrn Ottil Propre geweßenen Perruckenmachers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene Wittib, als hochzeiterin am andern theil
(unterzeichnet) Frantz Joseph Lux als hochzeiter, antoinette Cathrin La veuue propre

Baptême en avril 1754 de leur fille Françoise Elisabeth Thérèse
Baptême, Saint-Etienne (cath. f° 14-v)
Hodie 12 Aprilis anni 1754 primâ post mediam noctum nata ob mortis periculum domi ab obstetrice baptizata est filia Francisci Josephi Lux crinium concinnatoris et civis hujatis et Antoniæ Catharinæ vivain conjugum â me infra scripto suppletæ sunt ceremoniæ eodem die ac impositum ipsi est nomen Francisca Elisabetha theresia (i 17)

François Joseph Lux devient bourgeois par sa femme le 3 septembre 1753.
1753, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 540
Frantz Joseph Lux der Perruquenmacher Von Buchsweiler gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefr. Antoniæ Catharinæ weÿl. ottil Propre gewesenen frippier und burgers allhier hinterl. wittib um den alten burgersch. und will dienen beÿ E. E. Zunfft der weinsticher jur. d. 3. Septemb. 1753.

François Joseph Lux demande son inscription aux années d’épreuve
1753, Protocole des Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 27) Montags den 30.ten Aprilis. – Eodem erschienen Frantz Joseph Lux der leedige Perruckenmacher von Buxweiler, bittet deßgleichen [ihne in die muth Jahr einzuschreiben]. Erkannt, seÿe einzuschreiben.

Les Quinze dispensent François Joseph Lux de faire ses années d’épreuve à condition d’épouser la veuve d’Odile Propre, eu égard qu’il n’ouvrira pas de nouvelle boutique mais en reprendra une ancienne.
1753, Protocole des Quinze (2 R 163)
(p. 265) Sambstags d. 19. Maÿ – Idem [Christmann] nôe Frantz Joseph Lux, des ledigen perruquiers von bußweiler ca. Eundem [E. Löbl. Corps der perruquiers] prod. memor: und bitten mit beÿl N° A. Fuchs recessirt ut ante [bitt cop. et T. o.] obtin.

(p. 337) Sambstags d. 9. Junÿ – Christmann nôe Frantz Joseph Lux in actis ca. E. Löbl. Corps der perruquiers, erhohlt prod.m vom 19. Maÿ jüngst, Fuchs prod. Verantwortung, juncto petito, Christmann bitt deppôn, fuchs bitt auch deppôn und wie in prod° Erk. Deppôn.
(la page de la décision manque)

(p. 412) Sambstags d. 7. Julÿ
(Bedacht) Sambstags d. 23. Junÿ – In Sachen Frantz Joseph Lux, des ledigen perruckenmachers, Imploranten, an einem, entgegen und wieder E. Löbl. Corps der perruquiers allhier, Imploraten, am andern theil, auff producirtes unterthäniges Memoriale, juncto petito, wir geruhen wollten zu erkennen und auszusprechen, daß dem Imploranten die Muth Zeith nachzulaßen und er dispensando gegen erlag der gebühr zu dem Meisterrecht zu admittiren seÿe, übergebene unterth. Verantwortung, sambt angehencktem bitten, wie geruheten, im fall wir von den nicht verarbeiteten wanders und Muthjahren zu dispensiren belieben wollten, zu erkennen, daß der Implorant benebst der ordinarÿ gebühr pro receptione in das meister recht annoch pro dispensatione etwas zu erlegen schuldig seÿe, ref. exp.
Gebettene, bewilligte und besessene deputation, auch all übrig derer Parthen angehörte vor: und anbringen, ist derer Hhn deputirten abgelegten relation nach Erkandt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und erlag der ordinari gebühr wie auch 1. lb d pro dispensatione halb Löbl. Statt und halb Imploratischer Meisterschaffts: Lad heimfällig, unter der austrucklichen bedingung, daß er die Proprische wittib heurathe, mithin keine neue boutique auffrichte, dispensando von den noch übrigen Muthzeit Zu dem Meisterrecht derer Perruckenmacher Zu admittiren seÿe.

François Joseph Lux est reçu tributaire après avoir obtenu dispense des Quinze
1753, Protocole des Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 30-v) Dienstags den 4. Septembris – Neuer Mr.
Frantz Joseph Lux der Perruckenmacher von Buchßvweiler gebürtig, produc. Lehrbrieff dedato 13. 9.br 1752 Zunfftschein von heutigen dato und bescheid von gnd. Herren den XV. dedato 23. Junÿ jüngst, vermög deßen er gegen Ersetzung der Uncosten Erlag d. ordinari gebühr wie auch 4. lb d pro dispensatione halb d. löbl. Stadt und halb den Corps dispensando von der übrigen muthzeit Zu dem meister recht Zu admittiren seÿe, bittet ihn Zufolg deßen Zu recipiren.
Erkanndt, seÿe nach Inhalt bescheids zu recipiren, und seind ihme die artic. Vorgeleßen worden, so er auch zu halten versprochen (dt. pro disp. 8 fl, au Corps 12 fl. 5 ß)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue des Frères dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 27 livres, ceux de la femme à 985 livres.
1754 (11.6.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 489) n° 528
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Frantz Joseph Lux, Peruquenmachers und der Ehren und tugendsamen Fr. Antoniä Catharinä geb. Vivain, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1754. – und sich vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor ohnverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem Gegenseÿn H Joseph Vivain, des Peruquenmchers und alten geschwohrnen eines Löblichen Corps als der Ehefrauen Vatters und hierzu erbettenen beÿsitzers auf Dienstag den 11.t des Monats Junii A° 1754.
In einer allhier Zu Straßburg, ane der Bruderhoffgaß ohnfern St Stephans Plan gelegenen der Ehefrauen Eltern gehörigen behausung befunden worden, als folgt
Ordnung gegenwärtigen Inv.ÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögen, Sa. Kleidung und Weißen Gezeugs 22, Sa. Silbers 5, Summa summarum 27 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 450, Sa. Werckzeugs und Haar Zur Peruquenmacher Profession 45, Sa. Weins und leerer Faß 172, Sa. Silbers 31, Sa. goldenen Rings 45, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 925, Sa. Schulden 61, Summa summarum 1735 lb – Schulden 750 lb, Nach deren Abzug 985 lb

Antoinette Catherine Vivain meurt en 1761 en délaissant pour unique héritier son fils Louis Propre. L’inventaire est dressé rue des Frères. La masse propre à l’héritier est de 81 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 639 livres, le passif à 647 livres.
1762 (19.1.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 800) n° 263
Inventarium über Weiland der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Anthoniä Catharinä gebohrener Vivain, Hn Frantz Joseph Lux, des Perruquenmachers und Burgers alhier Zu Straßburg geweßener ehel: Hausfrauen nun seeliger Verlaßenschafft, errichtet in Anno 1762. – nach Ihrem den 26.ten des zurückgelegten 1761.ten Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des hinterbliebenen Wittibers vorgedacht, wie auch Hn Johann Georg Fulgraf, des Perruckenmachers v. Burgers dahier, als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen Frauen seel. in erster Ehe mit weiland H. Odil Propre dem auch geweßenen Perruckenmacher und burgern dahier Ihrem Erstern Ehemann seeligen ehelich erziehlen Söhnleins Ludwig Propre genand, als derselben ab intestato Verlaßenen Universal Erben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 19.ten Januarÿ 1762.
Copia der Heuraths Verschreibung

In einer alhier Zu Straßburg, ane der Bruderhoffsgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen Behaußung befunden worden, als folgt
(f° 11) Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangegen ohnveränderten Guths, Innhalt des über beeder nun Zertrennter Ehe persohen einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte nahrungen durch weÿl. Hn Notarium Matthiam Koch in Anno 1734 auffgerichtet
(f° 14) Wÿdumb Welchen der Verstorbene seel. Von Weil. Hn Odile Propre dem geweßenen Perruckenmacher und burgern dahier ihrem Erstern Ehemann seel. biß Ihr seel. ableiben genoßen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Erben ohnverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 141, Sa. Werckzeug Zur Perruckenmacher Profession gehörig 5, Sa. lähren Faß 19, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 7, Sa. Goldenen Ring und dergleichen Geschmeids 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 525, Sa. Ergäntzungs Rests 612, Summa summarum 1331 lb – Schulden 1250 lb, Nach solchem abzug 81 lb
Des Wittibers ohnverändert und theilbahr guth, Sa. haußraths 80, Sa. Werckzeugs und Haar Zur Peruquenmacher Profession 28, Sa. Weins und lährer Faß 13, Sa. Silbers 2, Sa. Schulden 542, Summa summarum 639 lb – Schulden 647 lb, In Compensatione 8 lb
Stall Summ 825 lb – Zweiffelhaffte vnd verlohrener Pfenningzinß hauptgüter, so des Erben ohnverändert 87, Zweiffelhaffte Schulden in des Erben ohnveränderte Nahrung zugeltend 31, in des Wittibers ohnverändert und theilbare Nahrung Zugeltend 67 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Donnerstag den 9. Novembris Anno 1752, Koch Nots.

François Joseph Lux se remarie en 1763 avec Marie Dorothée Ducré, fille du marchand de fruits et légumes Louis Ducré : contrat de mariage, célébration
1763 (15.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 833) n° 185
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehren: und wohlvorachtbahre H. Frantz Joseph Lux, der Perruckenmacher, wittiber und burger dahier, beiständlich seines Vatters H. Lorentz Lux des burgers in Buchßweiler, als Hochzeiter ane einem
und die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfer Maria Dorothea Dickrein, weil. H. Louis Dickré des geweßenen fastenspeishändlers und burgers dahier nachgelaßene tochter, unter autorisation H. Matthäi Schuster, des Gastgebers und burgers dahier dero geordneten Vogts, als hochzeiterin ane dem andern theil
zu Straßburg (…) auf Freÿtag den 15. Julÿ Anno 1763. unterzeichnet Frantz Joseph Lux als hochzeiter, maria dorothea dicrt ho als hochzeiterin

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 3)
Hodie 26 Septembris anni 1763 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Josephis Lux crinium concinnator et civis hujatis viduus antoniæ Catharinæ vivain et Maria Dorothea decret filia defunctorum ludovici decret mercatoris et civis hujatis et Annæ Mariæ Burbacherin conjugum in vivis ambo in hac parochia commorantes (signé) Frantz Joseph Lux, Maria Dorothea dicre (i 4)

Héritier de la maison, le garçon perruquier Louis Propre meurt à Paris le 2 décembre 1774 en délaissant pour héritières ses deux tantes. Les experts estiment la maison à la somme de 725 livres. L’actif de la succession s’élève à 1083 livres, le passif à 286 livres (les sommes sont exprimées en livres tournois dans l’inventaire).

1775 (23.3.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 819) n° 716
Inventaire des Biens delaissés par feu Louis Propre, vivant garçon Perruquier fils de feu le Sr Odil Propre, en son vivant Mr Perruquier et bourgeois de cette ville, dressé en l’année 1775
Inventaire et Description de toue les biens meubles et immeubles généralement quelconques délaissés par feu Louis Propre, vivant garçon Perruquier, fils de feu le Sr Odil Propre, en son vivant Mr Perruquier et bourgeois de cette ville, procréé avec feu Dlle Antoinette Catherine née Vivain, femme en secondes noces du sieur François Joseph Lux, Mr Perruquier et bourgeois de cette ville, lesquels biens délaissés après son décès arrivé à Paris le 2. Decembre dernier, ont été inventoriés à la requête des deux héritières ab intestat dud. Défunt et respectivement leurs mari et mandataire, tous mentionnés ci après, montrés et enseignés par le Sr Jean Georges Faulgraff, ancien assesseur du Grand Sénat de cette ville, tuteur dud. Defunt, et le Sr François Joseph Lux, son beau-père comme ayant la meilleure connaissance de sa succession (…) Fait et passé à Strasbourg ce 23° Mars 1775.
Le Deffunt a delaissé pour ses héritiers ab intestat savoir 1° Dlle Elisabethe née Propre, femme du Sr Leonard Jacques, Maréchal ferrant demeurant à St Quirin, absente et étrangère, au nom de laquelle est comparu le Sr François Charles Alexis Gauthier de Clermont, Commis au Bureau de la poste de cette ville de Strasbourg, en qualité de Mandataire (…) Et 2° Dlle Marie Anne née Propre, Epouse du Sr Guillaume Joseph Sarazin, Marchand Graissier et bourgeois de cette ville, qui a été présente à la Confection dud. Inventaire, sous l’assistance de sond. mari, Toutes deux Sœurs du Pere dud. Deffunt, comme plus proches parentes & héritières ab intestat par portions egales

Propriété d’une Maison. Savoir une maison, petite cour, fond et tres fond, avec toutes ses appartenances, droits et dépendances située en cette Ville de Strasbourg place de St Etienne, faisant d’un côté un coin à la rue dite Himmelreichgässel, de l’autre côté le Sr Imhoff, M° Cordonnier et bourgeois de cette ville, par derrière les V° et heritiers de feu le Sr Jacques Gerber, en son vivant Inspecteur à l’Umbeld de cetted° Ville, outre le Capital inséré ci après, franche et quitte de toutes autres charges et hypothèques, et estimée par (…) les experts jurés de la ville suivant le certificat du 16 du présent mois à 2900. La propriété de lad° maison est constatée par une Lettre d’achat expédiée en parchemin passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 5. juillet 1700 et munie du Sceau ordinaire. Et par une autre Lettre d’achat plus ancienne munie d même sceau et datée du 10. octobre 1663. Le Defunt a herité cette maison en 1763. de feu Dle Marie Catherine née Stratz, veuve de feu le Sr Joseph Vivain, m° Perruquier et bourgeois de cette ville sous les charges et conditions suivantes
1° Par le Contrat de mariage fait entre la mère dud. Deffunt et son beau-père le Sr François Joseph Lux, passé pardevant M° Mathieu Koch, notaire public de cette ville le 9 novembre 1852. § 4 les grand pere et mere du Deffunt ont promis aud. Sr Lux de lui laisser pendant la vie durante un Logement et une boutique dans lad° maison, en sorte que quand meme la future épouse viendroit à le predeceder, il sera neanmoins en droit d’occuper lesdits logement et boutique, cependant à chambre que lesd. deux futurs Conjoints ou en tout cas le dernier vivant d’entre eux seront tenus pendant qu’ils y demeureront de payer annuellement aux pere et mere de la femme un loyer de 50. florins En vertu de cette stipulation le Sr Lux pretend être en droit de demeurer dans lad° maison moyennant un loyer annuel de 50 fl. aussi longtemps qu’il vivra Et
2° lad° defunte Dle Marie Catherine née Stratz Grand mere du Deffunt a ordonné par le § 2. de son Codicile passé par devant moi Notaire soussigné et cinq témoins le 11 Janv: 1763 que led. Sr Lux son gendre et beau-père du Deffunt sera en droit de demeurer gratis et sans loyer jusqu’à l’âge de 30. ans du petit fils et héritier dans les appartements qui lui sont assurés par son Contrat de mariage avec la fille deffunte de ladite Grandmere, passé pardevant feu M° Koch Not° le 9 Nov. 1752. Et s’il arrivoit que la maison seroit vendue, led. Sr Lux gendre aura toujours le privilege d’acheter lad° maison pour la même prix qu’un autre en payeroit, avec l’addition qu’au cas que lad° maison seroit vendue avant que le petit fils eut atteint l’age de 30 ans, il sera payé au Sr Lux jusqu’au dit tems annuellement 50 fl. en place d’un loyer. En conséquence de cette disposition grand maternelle le Sr Lux pretend rester dans lad. maison sans loyer jusqu’à ce que le Deffunt aurait eu l’age de 30 ans et veut qu’elle soit exécutée dans tous ses points.
Doaire réversible aux deux héritieres du Deffunt. Constitué au profit du Sr François Sophie Lux M° Perruquier et bourgeois de cette ville par feu Dle Antoinette Catherine née Vivain
Etat sommaire du present Inventaire, Total du Capital portant rente 1200, Total de la Propriété d’une maison 2900, Total de la Dette active 233, Total general 4333 livres – Dettes passives 1146 livres, Deduction faite il reste 3187 livres

Louis Propre termine en 1766 son apprentissage chez son beau-père François Joseph Lux
1766, Perruquiers (XI 176), 1751-1766 – f° 189 Frantz Joseph Lux seinen Stieffsohn Ludovicus Propre Austhuung

Les héritières cèdent leurs droits au beau-père du défunt François Joseph Lux qui devient propriétaire de la maison

1775 (14.7.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 819) Joint au n° 716 du 23 mars 1775
Zuwissen seÿe hiemit, daß ane heut zu ende stehendem dato Vor mir unterschriebenem, als Zu weiland Ludwig Propre, des geweßenen leedigen Perruquenmachers, auch weiland H. Odil Propre, des geweßenen ebenmäßigen Perruquenmachers und burgers allhier Zu Straßburg längst seel. nachgelaßenen Sohns nun auch seel. Verlaßenschafft Inventur und Erörterung in dießem Jahr in specie adhibirtem Notario persönlich erschienen Frau Maria Anna, geb. Propre, Hn. Guillaume Joseph Sarazin, des Fastenspeißändlers und burgers allhier Ehegattin, beiständlich deßelben, deßen ab intestato zur helffte verlaßene Erbin, Mehr H. Joseph Bena d.schneider und auch allhiesihe burger und Fr. Francisca geb. Bena H. Charles François Alexis Joseph Gauthier dit Clermont Employé auf der allhiesigen brieff Post Ehegattin, unter Assistentz H. Johann Daniel Langheinrich, Notarii publici jurati und Practici indeme dieselbe Vermög des Zwischen Ihro und gedachtem Ihrem Eheh. getroffenen actus dissolutionis vom 25.ten Octobris 1766. vor H. Not° regio Laquiante dahier errichtet, so den 13.ten Decembris ejusdem Anno bei E: E: Großen rath allhier confirmirt und homologirt worden, §° pt°2.do authorisiret ist, alle handlungen Ihres Guths wegen für sich ohne deßen Assistentz und Einwilligung allein Vorzunehmen, diese beede letzteren sowohl für sich alß Nahmens H. Simon Bena des Perruquenmachers in Maÿntz und Jgfr. Elisabetha Bena, der mehrjährigen sich im Amsterdam auffhaltend, alle Vier geschwüsterde und Zufolg acte Vor schongedachtem N, Not. regio Laquiante den 11.ten Aprilis dieses Jahrs errichtet, cessionnarÿ der Ihro Mutter Elisabethä geb. Propre, H. Leonard Jacques des Huffschmieds in St Quirin ehel. haußfrau und ab intestato zukommenden Helffte solcher Erbschaft ane einem,
und Hr. Franz Joseph Lux der Perruquenmacher und Burger, des Verstorbenen Stieffvatter mit beistand Hn Johann Carl Fické, Notarii publici jurati ac practici dahier, ane dem anderen theil
die zeigten bederseiths an, wie daß Sie Sich solcher Verlaßenschafft wegen (…) mit einander verglichen hätten als 1.mo. Wie das durch mich unterschriebenen Notarium, so dan 26.ten Verfloßener Montgs Aprilis auf löbl. Statt Stall abgehandelt worden (…)
2.do außer Vorhergemeltem in dieße Verlaßenschafft weiter gehörig ist, das Eigenthum ane einer behaußung, höfflein und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg am St. Stephans plan, so ein seith ein eck am Himmelreichgäßel, anderseith neben Mr Imhoff dem Schuhmacher und burgern allhier, hinten auf H. Jacob Gerbers, des geweßenen Inspectoris des allhiesigen Umbgelds nachgelaßene Fr. Wittib und erben stoßend und in welcher Er H. Lux, Vermög der mit seiner Ersten Ehefrauen als des verstorbenen Propre eheleiblicher Mutter vor weil. H. Not° Mathia Koch seel. den 9. 9.bris 1752 errichteten Eheberedung lebenslang eine wohnung samt dem laden umb einem jährl. Zinß von 50 fl. zu genießen hat, wie auch außweiß. weil. Fr. Mariä Catharinä geb. Stratzin, des verstorbenen Großmutter seel. Vor mir Notario und Dünff Gezeugen den 11. Januarÿ 1763. errichteten Codicill § pt° 2do solche nembl. wohnung und laden, biß der Verstorbene Propre sein 30. jähriges Alter erreicht haben würde, ohne Zinß Zu bewohnen berechtiget ist – Auf Freÿtag den 14.ten Julii 1775
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 649 le 18 juillet 1775 f° 308-v

François Joseph Lux hypothèque la maison au profit de l’ancien boulanger Georges Volck

1775 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 340
Mr Franz Joseph Lux der perruquenmacher
in gegensein H. Georg Volck ehemaligen weißbecken – schuldig 200 gulden zum hauptbau hiernach verlegten behausung
unterpfand, die anbemerckte behausung samt zugehörden am St Stephans plan, einseit ist ein Eck am Himmelreich gäßlein, anderseit neben Mr Imhoff dem schuhmacher hinten auff H. Jacob Gerbers gw. inspectoris des allh. umgelds wb. und erben

François Joseph Lux loue une cave au brasseur Philippe Jacques Reichard

1779 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 352
H. Franz Joseph Lux der perruquenmacher
in gegensein H. Philipp Jacob Reichard des bierbrauers
entlehnt, den vordern keller seiner ane der Bruderhoffs gaß und sogenannten Himelreichgäßlein gelegenen behausung – von verwichenen Johannis Baptistæ tag angefangen, um einen jährlichen Zinß nemlich 20 gulden

François Joseph Lux vend la maison au boulanger Georges Volck moyennant 1 550 livres

1784 (15.11.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 417
Frantz Joseph Lux der perruquenmacher
in gegensein H. Georg Volck des weißbecken
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten an St Stephans plan einseit ist ein eck am Himmelreichgäßel, anderseit neben Mr Imhoff modo N. Bergen dem maurer, hinten auff weÿl. Fr. Gerberin erben – erkaufft von Propreischen erben laut vergleich vom 14. Julÿ 1775 so dem Contractum protocollo den 18. Julÿ dicti anni einverleibt worden – um 3100 gulden

Georges Volck termine en décembre 1747 son apprentissage chez son père du même nom.
1747, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 147) Montags den 18. X.bris 1747 – Johann Georg Volckh, H. Johann Geörg Volcks des Schwartzbecken dahier ehelicher Sohn, wirdt von gedachten seinem Vatter der lehr quittirt.

Georges Volck devient tributaire en juin 1761.
1761, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 156) Donnerstags den 25. Junii 1761. – Neuzünfftiger Meisters Sohn
Joh: Georg Volck der Jüngere, H. Joh: Georg Volck des Haußfeurers v. dißortiges Gerichtsmanns ehel. Sohn, producirt Stallschein, will Zünfftig werden, v. schwartzbachen, bittet um Gerichtliche Reception.
Erk. seÿe Ihme in seinem begehren gegen Erlag der Gebühr zu willfahren.

Fils du boulanger Jean Georges Volck et de Marie Sara Mægel, Georges Volck meurt célibataire à l’âge de 59 ans le 25 janvier 1792.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1791-1792 p. 142 n° 4)
Im Jahr 1792 Mittwoch den 25. Jänner, Abends um vier Uhr, wurde nach vorher gehaltener Leichenrede in der hiesigen Prediger Kirche auf die Begräbnus Zu St. Helenä Zu Erde bestattet Herr Johann Georg Volck geweßener lediger Schwartz becker und Burger alhier, Weÿland Herrn Johann Georg Volcks gewesenen Schwartzbeckers und Burgers alhie mit Weÿland Frauen Maria Sara einer gebohrner Mägelin hinterlaßener ehelich erzeugter Sohn, welcher gestern Dienstags als den 24. Ejusdem Morgens um Fünf Uhr gestorben mithin 36 Stunden gelegen hat. Seines alters 59 Jahre neun Monath und acht Tage (unterzeichnet) Johann David Wittmann, als Verwandter, Johannes haÿnoldt als Verwander (i 76 – Bapt. Temple-Neuf f° 265-v n° 1038, 14 avril 1732)

Son héritière Marie Sara Braun, veuve du tonnelier Jean Rœsch expose la maison aux enchères. François Schaffner l’ainé l’acquiert moyennant 15 050 livres tournois

1794 (26 fruct. 2), Strasbourg 7 (32), Not. Stoeber n° 298
Adjudication, 4 thermidor 2 – auf Ansuchen weil. bs. Georg Volck des vormaligen becken Universal Erbin Fr. Mariae Sarae geb. Braunin auch weil. Johannes Rösch gew. Kiefers alhier Wittib wurde zur offentlichen freÿwilligen Versteigerung geschritten einer behaußung, höfflein, bronnen und hoffstadt mit allen deren gebäuden, begriffen und zugehörden gelegen alhier an der Bruderhoffsgaß N° 21 einseit ist ein Eck am vormaligen himmelreich gäßlein anders. neben Bercand dem Maurer hinten auf Gerberische Erben stoßend, so ledig, eigen und zwar unter folgende bedingungen (…), ausgebotten vor 7000 livres
An Cit. Dominique Henry Guerin Secretaire de la Mairie, um 7400 livres
le 19 thermidor 2, Cit. Dominique Guerin, 11.500 livres
le 29 thermidor 2, Cit. François Schaffner l’ainé, 15.050 livres
5° enchère, le 17 fructidor 2, Cit. François Schaffner l’ainé, 16.000 livres
est comparu en Personne la Cit. Marie Sare née Braun Veuve de feu Cit. Jean Rösch Tonnelier en cette commune, assistée du Cit. David Wittmann Boulanger, laquelle a volontairement reconnu & confessé avoir vendu cedé, quitté, transporté et abbandonné
au Cit. François Schaffner & Madeleine Mohr cy présent et acceptant
Une maison, petite Cour, puits, appartenances et dépendances sise dans la rue des freres N° 24 d’une part faisant un coin sur une petite rue, Bercand Maçon de l’autre abboutissant sur les héritiers Gerber, franche et quitte de toute rente et redevance foncière. La présent Vente et Cession faite pour et moyennant le prix de 16.000 livres- Le 26 fructidor An Second de la République française une et indivisible
Enregistrement, acp 28 F° 71-v du 1 vend. 3

Natif de Trænheim, le musicien François Joseph Schaffner épouse en 1785 dans l’église Saint-Livier de Metz Madeleine Charlotte Martin, fille du chapelier Jean Martin (référence du mariage et biographie)
Mariage, Metz (Saint-Livier)
L’an 1785 Le 7 juin après les publications des trois bans de mariage faites sans opposition dans Cette Eglise, Vû l’extrait de bapteme de l’Epoux ci après denommé, L’extrait mortuaire de son pere, La permission de se marier a luy accordé par mons. le Chevalier de Malseigne Brigadier des armées du roy major general commandant le Corps des Carabiniers En datte du 27° may dernier, Vu En outre L’extrait des minutes du greffe du bailliage de Cette ville du deux may dernier et le decret de mons. L’intendant particulier au dit bailliage qui autorise l’Epoux cy après denommée à contracter le présent mariage, non obstant Le deffaut de Consentement de son pere qui est absent, les fiançailles Celebrées cejourd’huy, nous pretre Vicaire de Cette paroisse avons donné la benediction nuptiale après que nous avons pris et reçu leur consentement mutuel et ont été par nous Mariés François Joseph Schaffner né En la paroisse de Trænheim diocèse de Strasbourg le neuf mars 1749, musicien au corps des Carabiniers dans l’escadron de mestre de cmp aux Cazernes de chambieres de cette paroisse fils de deffunt Jean Michel Schaffner et de madgelaine Schivin de Lad° paroisse de Trænheim, d’une part et magdeleine charlotte Martin agée d’Ennviron vingt et un ans fille de Jean Martin maître chapellier et de defunte anne Le faucheur aussi de cette paroisse d’autre part, les parties ont été assistées de Jacque Schaffner frere de L’epoux, de Jean Baptiste Bargalas M° de danse de la paroisse St Georges, de Nicolas Schaffner aussi frere de L’époux et de Nicolas La Salle M° Boulanger de ette paroisse (signé) Frantz Schaffner, Martin (i 233)

François Schaffner habite à Strasbourg depuis 1791. Il s’est remarié avec Madeleine Mohr, originaire de Westhoffen. Il habite la maison avec ses six filles dont l’aînée est mariée avec le menuisier Simon Schwæderlé
Registre de population 600 MW 62 (1815 sqq), Rue des Frères N° 24 p. 478
(i 277 et 278)
Schaffner, François, 1749, Professeur, Thrennheim, (à Strasbourg depuis) 1791, dél. Krautenau 105
id. née Mohr, 1763, Ep., Westhoffen, décédée le 25 août 1828
id. Louise 1796, Strasbourg, dél. Krautenau 105
id. Joséphine 1800, id.
id Barbe 1802, id.
id. Thérèse 1806, id.
id. Marie Anne 1807, id.
Schwaederle, Simon, Menuisier, dél. rue de la Croix 10
id. née Schaffner, Madeleine, Ep.
id. Jac. Simon, 27 avril 1818

Registre de population 600 MW 96, Krautenau suite du N° 105 p. 165 (i 172, 174)
Schaffner, François, 1749, ancien musicien, veuf Traenheim, (à Strasbourg depuis) 1791, (auparavant) r. des frères 24, Entre av. 1830.
id. Louise 1796, Strasbourg
id. Joséphine 1800, id.
id Barbe 1802, id.
id. Thérèse 1806, id.

Né à Bourg-en-Bresse en 1789, son fils Jean Baptiste Schaffner issu du premier mariage épouse en 1823 Thérèse Bær
Mariage, Strasbourg (n° 277)
Acte de mariage, célébré à l’hôtel de ville de Strasbourg à 10 heures du matin le 1 août 1823. Jean Baptiste Schaffner, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 juillet 1789 à Bourg (Ain) domicilié à Strasbourg, Musicien, fils de François Joseph Schaffner, musicien à ce présent et consentant, et de feu Madeleine Martin, Thérèse Baer, mineure d’ans, née en légitime mariage le 9 Nivôse an XI à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Antoine Baer, postillon décédé en cette ville le 12 décembre 1807 et de Marie Anne Schrapff, ci présente et consentante. Ledit époux déclare par serment qu’il est dans l’impossibilité de produire l’extrait de décès de sa mère (signé) jean Bte Marie Schaffner, therese Berr (i 35)

Marie Madeleine Mohr meurt en 1828 en délaissant sept filles et quatre petits-enfants issus de sa fille aînée.

1828 (20.11.), Strasbourg 7 (78), Me Stoeber n° 11.045
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Mohr, femme de François Joseph Schaffner, professeur de musique, décédée le 25 août 1828 – à la requête de I. Simon Schwaederlé, luthier, père et tuteur naturel de ses enfants nés de Marie Madeleine Schaffner 1. Jacques Joseph Simon âgé de 10 ans 6 mois, 2. Marie Madeleine Louise âgée de 9 ans, 3. Jean Baptiste Léon âgé de 2 ans, 4. Thérèse Cécile âgée de 1 an
II. Louise Schaffner, célibataire majeure, III. Joséphine Schaffner, célibataire majeure, IV. Barbe Schaffner, célibataire majeure, V. Thérèse Schaffner, célibataire majeure, VI. François Joseph Schaffner, le veuf, père et tuteur légal de Marie Jeannette sa fille mineure demeurant à Paris – en présence de Jean Baptiste Schaffner, musicien, subrogé tuteur des enfants Schwaederlé – en présence de François Kieffer, propriétaire, subrogé tuteur de Marie Jeannette, héritiers pour 1/6
en la demeure mortuaire rue des Frères n° 24
Immeuble dépendant de la communauté. Une maison, petite cour, puits, pressoir, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Frères n° 24 faisant le coin de la rue dite Himmelreichgaesslein, de l’autre côté la veuve Eierbach, derrière le Sr Kühl marchand de vins – acquis de Marie Sara Braun veuve de Jean Roesch, tonnelier, par avte reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 26 fructidor 2, estimée 5000 fr
Jardin. 20 ares de jardin ayant eu autrefois nature de terre hors la porte Bouchers à gauche de la chaussée du Polygone près la digue d’inondation, en haut en pointe sur le chemin, en bas le Sr Schmitter – acquis de la commune de Strasbourg suivant procès verbal dressé par secrétaire de la mairie de cette ville le 9 brumaire 14, estimé 600 francs
garde robe 21 fr, mobilier 400 fr, vignes à Westhoffen 150 fr, total des immeubles 5750 fr, immeuble propre à Westhoffen 150 fr, remploi du à la défunte 400 fr – passif de la communauté 4025 fr, créances actives 362 fr
Enregistrement, acp 192 F° 75 du 1.12.

Décès, Strasbourg (n° 1363)
Déclaration de décès faite le 25 août 1828. Madeleine Mohr, âgée de 66 ans, née à Westhoffen (Bas-Rhin) Epouse de François Schaffner âgé de 80 ans, Musicien, domiciliée à Strasbourg, morte en cette mairie le 25 du mois courant à cinq heures du matin dans la maison située N° 24 rue des Frères, fille de feu Valentin Mohr, sculpteur, et de feu Françoise Wetzel, Premier déclarant l’Epoux [in margine :] Apoplexie (i 77)

François Joseph Schaffner meurt à l’âge de 81 ans le 19 mai 1830.
Décès, Strasbourg (n° 1017)
Déclaration faite le 19 mai 1830 du décès de François Joseph Schaffner âgé de 81 ans, né à Traenheim, Bas-Rhin, Musicien veuf en premières noces de Madeleine Martin et en secondes noces de Madeleine Mohr, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 19 du mois courant à midi dans la maison située N° 105 à la Krautenau, fils de feu Michel Schaffner et de feu N. N. Premier déclarant, Jean Baptiste Schaffner, âgé de 41 ans, Musicien, fils du défunt [in margine :] (*)erie foudroyante (i 31)

Liquidation de la succession de Marie Madeleine Mohr entre le veuf et ses enfants
1830 (27.2.), M° Hickel
Liquidation et partage de la succession de Marie Madeleine Mohr femme de François Joseph Schaffner, professeur de musique à Strasbourg où elle est décédée en 1828, fait entre le dit veuf d’une part et ses enfants nommés 1° Marie Jeannette, 2° Louise, 3° Joséphine, 4° Barbe, 5° Thérèse, 6° les enfants de Marie Madeleine Schaffner vivante femme Schwederlé, luthier, tous demeurant en cette ville
acp 198 (3 Q 29 913) f° 106-v du 2.3. La masse active purement mobiliere à partager déduction faite des dettes passives est de 2206 francs dont le 6° pour chacun des enfants fait 367 francs que chacun reçoit sans soulte ni retour
Jacques Weyer, Maître-Maçon à Strasbourg acquéreur par acte notarié d’une maison appartenante à la communauté doit 6500 francs, en déduction il a de suite payé au père et aux enfants 3500 francs, il est délégué de payer le surplus à un créancier hypothécaire non présent à l’acte.
La masse brute de la communauté se monte à 9640 francs, la masse passive est de 5192, déduction faite reste 4467 dont le tiers seulement appartient à cette succession qui avec les reprises est de 2206 francs

Le professeur de musique François Joseph Schaffner et ses enfants du second mariage vendent la maison aux enchères. Le maître maçon Jacques Weyer s’en porte acquéreur.

1829 (7.11.), Strasbourg 7 (80), M° Stoeber n° 12.138
Adjudication définitive – Adjudication préparatoire n° 12 095 du 17 octobre, Cahier des charges n° 12 015 du 17 septembre – A la requête I. du Sr Schwaederlé, luthier, père et tuteur légal de ses quatre enfants nés de Marie Madeleine Schaffner 1. Jean Joseph Simon, 2. Marie Madeleine Louise, 3. Jean Baptiste Léon, 4. Thérèse Cécile, II. Louise Schaffner, célibataire majeure, III. Joséphine Schaffner, célibataire majeure, IV. Barbe Schaffner, célibataire majeure, V. Thérèse Schaffner, célibataire majeure, VI. François Joseph Schaffner, professeur de musique veuf de Marie Madeleine Mohr, décédée le 25 août 1828 père et tuteur légal de Marie Jeannette sa fille mineure demeurant à Paris, VIII. Jean Baptiste Schaffner, musicien, subrogé tuteur des enfants Schwaederlé, VIII. François Kieffer, propriétaire, subrogé tuteur de Marie Jeannette, héritiers bénéficiaires de ladite Mohr femme de Schaffner, dont la qualité d’héritiers est relatés dans l’inventaire dressé par le notaire soussigné le 25 novembre 1828
(la maison) aux Dlles Schaffner qui se réservent de déclarer command
Déclaration de command du 8. novembre n° 12.141, au Sr Jacques Weyer, maître maçon, domicilié Faubourg de la Krutenau n° 154 pour 6500 fr
(le jardin) à Louise, Joséphine, Barbe et Thérèse Schaffner covenderesses, pour 540 francs
Désignation des immeubles à vendre, 1. une maison, petite cour, puits, pressoir, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Frères n° 244 faisant le coin de la rue dite Himmelreichgaesslein, de l’autre côté la veuve Eierbach, derrière le Sr Kühl marchand de vins – acquis de Marie Sara Braun veuve de Jean Roesch, tonnelier, par avte reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 26 fructidor 2, estimée 4500 francs
2. 20 ares de jardin ayant eu autrefois nature de terre hors la porte Bouchers à gauche de la chaussée du Polygone près la digue d’inondation, en haut en pointe sur le chemin, en bas le Sr Schmitter – acquis de la commune de Strasbourg suivant procès verbal dressé par secrétaire de la mairie de cette ville le 9 brumaire 14, estimé 350 francs
Enregistrement, acp 197 F° 6 du 11.11.

Originaire de Bretzenheim dans le département du Mont-Tonnerre (près de Bad Kreuznach en Palatinat), Jacques Weyer épouse en 1802 Marie Madeleine Pfister, originaire de Sélestat.
Mariage, Strasbourg (n° 19)
Du 12° jour du mois de Vendémiaire l’an XI de la République française. Acte de mariage de Jacques Weyer, agé de 25 ans, maçon domicilié à Sélestatt, Département du Bas-Rhin, né à Bretzenheim, Département du Mont-tonnère le 3 septembre 1777, fils légitime de feu Laurent Weyer cordonnier audit lieu et de feuë Eve Ditt, Et de Marie Madeleine Pfister, âgée de 30 ans, domiciliée en cette ville depuis deux ans, née à Selestatt le 22 juillet 1772, fille légitime d’Adam Pfister batelier audit lieu et de feuë Salomé Dürr (signé) Jacob weÿer, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 13)

Les deux fils et héritiers de Jacques Weyer vendent la maison à l’avocat Jean Charles Holtzapffel

1844 (29. 8.bre), Strasbourg 15 (76), M° Lacombe n° 4585
Vente du 29. octobre 1844. Ont comparu Mr Jacques Weyer, Maître charpentier et Dme Marie Caroline Bernhard son épouse, Et Mr Jean André Weyer, Architecte et Dme Marie Sophie Scharrenberger, son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg, les Dames agissant sous l’assistance et avec l’autorisation de leurs époux, Lesquels ont déclaré avoir vendu (…)
à Mr. Jean Charles Holtzapffel, Avocat demeurant et domicilié à Strasbourg
Description de l’immeuble vendu. Une Maison, sise à Strasbourg rue des frères n° 24 tenant d’un côté à la propriété de Mr Bayerspach, formant de l’autre le coin de la rue du ciel et attenant par derrière à la propriété du Sr Koehl, consistant en maison principale à trois étages sur le devant, une petite cour ayant porte cochère sur la rue du ciel et un bâtiment de derrière à deux étages.
Etablissement de la propriété. MM Weyer, vendeurs, sont propriétaires indivis pour moitié chacun de l’immeuble ci-dessus décrit qu’ils ont recueilli dans la succession de feu leur père Jacques Weyer, en son vivant Maître maçon à Strasbourg, duquel ils sont les seuls et uniques héritiers ainsi qu’il est de notoriété publique. Et Mr Jacques Weyer père est devenu propriétaire de ladite Maison qu’il a acquise sur le veuf les héritiers de Dame Marie Madeleine Mohr décédée épouse de François Joseph Schaffner, professeur de musique à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication définitive dressé par M° Stoeber le jeune alors notaire à Strasbourg et son collègue le 7 novembre 1829, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 25 septembre 1830 volume 206 N° 955 et 951 etd’une déclaration de command reçue par le même notaire le 8 novembre 1829, enregistrée.
Les conjoints Schaffner avaient acquis cet immeuble de Marie Sara Braun, veuve de Jean Roesch, tonnelier demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par M° Stoeber père, notaire en cette ville le 26 fructidor an deux, enregistré. Le prix d’acquisition en fut payé suivant deux quittances passées devant le même notaire les 23 messidor et 27 thermidor an trois, dûment enregistrées.
Situation hypothécaire. L’immeuble vendu est franc et libre de toutes dettes et hypothèques généralement quelconques (…) moyennant 30.000 francs
acp 329 (3 Q 30 044) f° 34

Lors de la liquidation en 1873, la maison rue des Frères revient pour moitié aux deux enfants, le notaire Charles Victor Holtzapffel et Eugénie Sophie Holtzapffel

Les enfants mineurs de Charles Victor Holtzapffel cèdent la moitié de la maison à leur tante Eugénie Sophie Holtzapffel qui en devient seule propriétaire.

1886 (11.10.), M°Loew
Licitation durch die beiden Erben des dahier den 24. Januar 1885 verstorbenen und domicilirten Notars Carl Victor Holtzapffel, nämlich dessen beiden Kinder 1. Johann Daniel Holtzapffel geboren 1876, 2. Maria Anna Holtzapffel geboren 1879. beide minderjährig unter Vormundschaft ihrer Mutter Anna Molk Wittwe Holtzapffel dahier
an Eugenie Sophie Holtzapffel, Rentnerin ledig dahier
die unabgetheilte hälfte im nachbenannten Anwesen, woran der Ankäuferin bereits die andere Hälfte gehört, nämlich die Hälfte an einem Wohnhaus, bestehend in dreistöckigem Hauptgebäude und zweistöckigem Hintergebäude nebst kleinem Hofe mit Einfahrt im Himmelreichgäßchen gelegen dahier Bruderhofsgasse N° 39 früher N° 24. Der Käuferin sowie dem verstorbenen Holtzapffel je zur hälfte zugetheilt laut Act Koerttgé vom 12. April 1873
Besitz und Genuß sofort bezw. von Bestätigung des Vertrags. Steuerübernahme am 1. Oktober – Kaufpreis 20.000 Marx
Gegenwärtiger Vertrag wird erst rechtsbeständig nach Genehmigung durch den Familienbeschluß & Bestätigung durch das Gericht
acp 782 (3 Q 30 497) f° 85 n° 2548 du 19.10.
acp 792 (3 Q 30 507) f° 50 du 12.8. n° 1806, Loew, 4. August, registrirt Hinterlegung der Ausfertigung eines Beschlußes des kaiserlichen Amtsgerichts Straßburg vom 24. Juni 1887, enthaltend Bestätigung des am 19. Oktober 1886 Bd. 783 Bl. 83 N° 2548 hier registrirten Verkaufe Consorten Holtzapffel- Holtzapffel

Après la mort d’Eugénie Sophie Holtzapffel en 1921, la maison revient à sa nièce Marie Anne Holtzapffel épouse de Lucien Auguste Délu, ingénieur civil des mines à Paris.
Le propriétaire suivant (1932) est le tapissier Henri Hugendobler qui épouse en 1912 Catherine Schellenberger, originaire d’Ernolsheim

Mariage, Strasbourg (n° 645)
Strassburg am 29 Juni 1912. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Tapezierer Heinrich Hugendobler, evangelischer Religion, geboren am 2. April 1886 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg Pflanzbadgasse 6, Sohn des verstorbenen Geschäftsreisenden Johann Karl Hugendobler und seiner verstorbenen Ehefrau Wilhelmine geborenen Leicht, zuletzt wohnhaft in Strassburg 2. die Katharina Schellenberger, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 4. April 1885 zu Ernolsheim /:Unter Elsass:/ wohnhaft zu Ernolsheim, Tochter des Ackerers Valentin Schellenberger und seiner Ehefrau Katharina geborenen Stoll wohnhaft zu Ernolsheim


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.