Charles Victor Holtzapffel, notaire, et (1869) Anne Molk


Charles Victor Holtzapffel naît à Strasbourg le 23 juillet 1834 de l’avocat Jean Charles Holtzapffel et de sa femme Sophie Holtzapffel. Il accomplit de 1853 à 1856 un stage dans des études de seconde classe, il est ensuite second clerc pendant treize mois chez le notaire Mouchet à Paris puis chez M° Zimmer à Strasbourg. Il acquiert en 1861 l’office de Chrétien Charles Auguste Rœssel à un prix inférieur à celui auquel il a été acquis. Il est nommé notaire à la résidence de Strasbourg par décret du 12 avril 1862. Son étude se trouve au 20, rue de la Mésange qui appartient à ses parents puis à sa sœur.
Charles Victor Holtzapffel épouse en 1869 Anne Molk, originaire de Colmar. Il meurt le 24 janvier 1885 en délaissant deux enfants.

Maison en propriété
Rue des Frères (VI 64, actuel n° 39)

Enfants

  • Jean Daniel épouse (1904) Marcelle Elisabeth Kernen, habite à Lyon
  • Marie Anne épouse Lucien Auguste Délu, ingénieur civil des mines à Paris


Signature au traité d’office (1861)


Chrétien Charles Auguste Rœssel cède son office de notaire à Charles Victor Holtzapffel

1861 (23.12.), Strasbourg 9 (122), M° Becker n° 9265
N° 9265. 23 Décembre 1861. Traité d’office – Par devant M. Becker et son collègue, notaires à Strasbourg soussignés ont comparu M. Chrétien Charles Auguste Roessel, notaire à Strasbourg, y demeurant rue du vieux marché aux vins N. 48 d’une part,
M. Charles Victor Holtzapffel licencié en droit, clerc de notaire demeurant à Strasbourg rue de la mésange N. 20 d’autre part, lesquels ont fait et arrêté entre eux ce qui suit
M. Roessel cède à M. Holtzapffel en acceptant L’office de notaire à la résidence de Strasbourg dont M. Roessel a été pourvu par ordonnance royale du dix sept avril mil huit cent quarante trois, Ensemble toutes les minutes et répertoires chronologiques et alphabétiques composant son étude et celle de ses prédécesseurs, Tel que le tout se poursuit et comporte et dont M. Holtzapffel déclare avoir connaissance, notamment en ce qui concerne les produis dud. office.
M. Holtzapffel fera toutes les démarches nécessaires pour se faire agréer par Sa Majesté l’Empereur comme successeur de M. Roessel dans ses fonctions de notaire à Strasbourg et il jouira à compter du jour de sa prestation de serment de tous les émolumens que produira ledit office.
M. Roessel se réserve le montant des recouvremens, déboursés et honoraires qui pourraient lui être dus à l’époque de l’entrée en fonctions de son successeur et M. Holtzapffel s’engage à lui faciliter la rentrée desd. recouvremens autant que cela dépendra de lui. M. Roessel remettra immédiatement à M. Holtzapffel sa démission de ses fonctions de notaire à la résidence de Strasbourg, avec présentation à sa Majesté de M. Holtzapffel comme son successeur.
M. Roessel s’engage à remettre à M. Holtzapffel le jour de sa prestation de serment toutes les minutes et répertoires tant de son exercice que de ceux de ses prédécesseurs, les pièces et renseignements relatifs aux affaires communes et toutes autres pièces dépendant de lad. étude.
En outre cette cession est faite et acceptée moyennant la somme de cinquante cinq mille francs, que M. Holtzapffel s’engage à payer à M. Roessel en sa demeure à Strasbourg dans les deux mois de la prestation du serment. Pour la perception de l’enregistrement les parties déclarent que le cautionnement attaché aud. office s’élève à la somme de neuf mille six cents francs.
Pour l’exécution des présentes les parties font élection de domicile en leurs demeures susindiquées.
Dont acte fait et passé à Strasboug en l’étude.
L’an mil huit cent soixante un le vingt trois Décembre
et ont les parties signé avec les notaires après lecture faite.
Roessel, Holtzapffel, Becker.
[en marge : Expédié. fait une seconde expédition. fait une 3e expédition]
acp 505 (3 Q 30 220) f° 54 du 24.12.

Dossier établi par l’administration allemande sur les notaires en fonction en 1870.
Charles Victor Holtzapffel a accompli de 1853 à 1856 un stage dans des études de seconde classe. Il a ensuite été second clerc pendant treize mois chez le notaire Mouchet à Paris et chez M° Zimmer à Strasbourg. Il acquiert l’office Rœssel à un prix inférieur à celui auquel il a été acquis, ce qui donne lieu à un rapport au garde des sceaux.

108 AL 171 (notaires), dossier de Charles Victor Holtzapffel
fait le 2 avril 1862
Garde des Sceaux,
J’ai l’honneur d’adresser à V. Exc., avec les pièces justificatives à l’appui, la demande du Sr. Holtzapffel, Charles Victor, clerc de notaire, qui sollicite sa nomination aux fonctions de notaire à la résidence de Strasbourg, en remplacement et sur la présentation de M° Roessel.
Le candidat me paraît avoir fourni toutes les justifications exigées par les règlements ; il est licencié en droit, mon substitut n’a reçu que des renseignements favorables sur sa moralité, sa capacité et ses opinions politiques. Il possède des ressources suffisantes pour faire face aux engagements résultants de son traité.
Le Sr. Holtzapffel a accompli un stage continu de plus de neuf années : du 7 janvier 1853 au 13 novembre 1856, il a été employé à différents * dans des études de seconde classe et pendant les dix sept derniers mois de cette période en qualité de principal clerc. Il est entré ensuite dans une étude de première classe, à Paris, où il a rempli pendant plus de treize mois la fonction de second clerc.
([biffé] Mon substitut s’est d’ailleurs assuré que les notaires Mouchet de Paris et Zimmer de Strasbourg, chez qui l’aspirant a travaillé en qualité de s. clerc pendant quatre ans, 11 mois & 27 jours, étaient pourvus de l’autorisation de se faire assister de plus de quatre clercs conformément à l’art. 35 de l’ord.ce du 21 janvier 1843.)
Le prix stipulé est de 55.000 francs, et le produit moyen de l’office pendant les cinq dernières années n’a été que de 4969 f : il ressort de la comparaison de ces deux chiffres l’espoir d’un revenu annuel de 9.03 pour cent seulement.
Je sais que cette proportion est inférieure à celle d’ordinaire en matière de cession d’office ; néanmoins je crois devoir proposer à V. Exc. de maintenir le prix convenu entre les parties.
M° Roessel, le titulaire cédant, a acquis son office en 1843, au prix de 121.000 francs. Le revenu annuel était alors de 13.919 francs. Dans les premières années de l’exercice de M° Roessel cette étude se maintint à peu près dans la même situation, en 1849 et 1850 même, les produits s’élevèrent à un chiffre sensiblement supérieur. Mais à partir de 1850, l’amoindrissement devint continu, et on vit progressivement descendre l’émolument de l’office jusqu’aux chiffres constatés par le relevé joint au dossier.
J’ai dû chercher à m’éclairer sur les causes de cette déchéance ; il importait de savoir si elle ne s’était pas produite par la faute du titulaire actuel.
Jusqu’en 1850, M° Roessel était assisté dans son étude par son frère qui y remplissait les fonctions de premier clerc. A cette époque, ce frère a acquis lui même une étude à Strasbourg. Il paraît qu’une portion notable de la clientèle de M° Roessel passa alors dans l’étude de son frère, qui en sa qualité de premier clerc s’était trouvé en rapport plus ou moins immédiat avec les clients. Il résulta de cette désertion un préjudice considérable pour l’office de M° Roessel. ([in margine :]* que M° Roessel, fortement ébranlé par la concurrence inattendue que lui a fait son frère n’était ** courage * tour de réagir contre cette situation non seulement plus grave, plus tragique aura sans doute plus **). La conduite de ce notaire n’a d’ailleurs jamais donné lieu à aucun reproche, et la perte de 66.000 francs qu’il éprouve en cédant son office aux conditions actuelles est considérable eu égard à sa fortune.
J’estime donc qu’il y a lieu d’accueillir la demande du Sr. Holtzapffel er de maintenir le prix arrêté entre les contractants.
V. Exc. me permettra d’invoquer un précédent à l’appui des conclusions de ce rapport : un décret du 21 avril 1861 a nommé notaire à Strasbourg M° Weiss en remplacement de M° Burtz, et à raison de circonstances analogues à celles que j’ai indiquées, V. Exc. a bien voulu autoriser la cession à un prix qui ne promettait, comparé au produit des 5 dernières années, qu’un revenu inférieur au taux de 12 %.

(17 mars 1862, le Procureur général demande au procureur impérial le produit moyen de l’étude en 1843 et les causes de l’amoindrissement)

Parquet du procureur impérial à Strasbourg, 24 mars 1862
Monsieur le Procureur Général
Par votre dépêche en date du 17 de ce mois, vous m’avez exprimé le désir de connaître quel était le produit moyen de l’office de M° Roessel aîné au moment où celui-ci l’a acquis de M° Tinchant et de savoir en même temps si cet office dont le rendement a si fort diminué depuis lors, n’avait pas déchu par la faute du titulaire.
Voici les renseignements que j’ai recueillis à ce sujet.
Lorsqu’en mars 1843 M° Roessel acquit au prix de 121.000 fr l’office qu’il cède aujourd’hui pour 55.000 francs, l’étude avait produit en moyenne pendant les cinq années antérieures 13.919 francs, ainsi que le constate l’état que j’annexe à ce rapport. L’étude était donc vendue à un taux inférieur à 12 % (11,50), ce qui était un prix défavorable à l’acheteur et tel paraît avoir été le sentiment général du notariat, sentiment qui se justifie par cette considération que plus une étude est occupée et moins le titulaire peut espérer de la maintenir au même niveau, aussi voit-on constamment que ce sont les études qui produisent le plus, que l’on cède avec un rendement proportionnel supérieur aux études placées dans des conditions de travail intermédiaires. J’ai recherché dans les statistiques civiles quel avait été le sort de l’office dont nous nous occupons, depuis l’entrée en fonction de M° Roessel, et j’ai trouvé que de 1843 à 1849, cette étude après avoir été pendant trois ans à un niveau un peu inférieur à celui du titulaire précédent, s’était relevée en 1847, 48, 49 et 50, de manière à dépasser sensiblement, dans ces deux dernières années, le chiffre d’actes obtenus par M° Tinchant. A cette époque 1850, l’étude commença à décliner et alla s’amoindrissant jusqu’au chiffre de 210 actes, représentant la moyenne des cinq dernières années.
Voici autant que je puisse le savoir les causes de cette situation. M° Roessel a eu pendant un certain nombre d’années pour premier clerc son frère, et alors son étude était en voie de prospérité très grande puisqu’en 1849 il aurait fait 1011 actes, et en 1850, 848 actes : cette année-là son frère lui-meme devint notaire à Strasbourg et alors la clientèle de l’office dont nous nous occupons, s’est tout à coup amoindrie en déclinant depuis. On est donc porté à croire, que soit par suite de relations de famille, soit à raison de la confiance personnelle qu’inspirait M° Roessel jeune, les clients ont en partie abandonné l’étude de M° Roessel ainé, lequel trop préoccupé peut-être de cet état de choses pénible pour lui, au lieu de redoubler d’efforts, pour maintenir son étude, a été pris de découragement, ce qui n’était pas de nature à relever ses affaires.
Il faut ajouter que sur les 15 notaires de Strasbourg, il y en a cinq qui laissent loin derrière eux la plupart de leurs autres collègues (MM. Zimmer, Momy, Noetinger, Ritleng père, Rencker aujourd’hui Ritleng fils) et en outre que le nombre des actes que faisaient tous les notaires de Strasbourg en 1841 et 1842 dépassait 8000 (8298) tandis que de 1854 à aujourd’hui le nombre des actes a varié de 6800 à 7236, il y a donc 1000 actes de moins.
Les évènements politiques ont été autant que je puisse le savoir étrangers aux fluctuations qu’a éprouvées l’étude Roessel, je dois dire enfin que la perte de 66.000 francs à laquelle se résoud M° Roessel est énorme pour sa fortune.
J’estime en conséquence qu’on peut l’autoriser à céder pour le prix de 55.000 frs.
Veuillez agréer, Monsieur le Procureur général, l’expression de mes sentiments les plus respectueux.
Le procureur impérial
Malenques*


Revenus de l’étude Tinchant et de l’étude Rœssel pour établir le prix auquel sera cédé l’office

Charles Victor Holtzapffel naît à Strasbourg le 23 juillet 1834 de l’avocat Jean Charles Holtzapffel et de sa femme Sophie Holtzapffel. Il épouse en 1869 Anne Molk, originaire de Colmar.

1869 (23.8.), Strasbourg 10 (163), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1260
Contrat de mariage, 23 août 1869 ont comparu I. Monsieur Charles Victor Holtzapffel, notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette dernière ville le 23 juillet 1834 du légitime mariage de Mr Jean Charles Holtzapffel avocat et de dame Sophie née Holtzapffel son épouse, stipulant comme futur époux
II. Mademoiselle Anne Molk, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Colmar, née en cette dernière ville le 23 juin 1842 du légitime mariage de feu Jean Conrad Molk, docteur en médecine et de feue dame Caroline Marguerite Adème Ehrlen, stipulant comme future épouse
Etat des apports en mariage de Charles Victor Holtzapffel notaire à Strasbourg. A) Cabinet, Etude, Chambre à coucher, Bibliothèque (…) B) La charge de notaire à Strasbourg à laquelle le futur époux a été nommé par décret du 12 avril 1862. C. Le cautionnement montant à 9600 francs ainsi qu’il est constaté par un certificat d’inscription en date à Paris du 28 mai 1862, registre 11, folio 50, N° 189, D. Les droits à une assurance en cas de décès (…)
acp 586 (3 Q 30 301) f° 15 du 24.8. Stipulation du régime de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura l’usufruit des biens de la communauté
Lea apports du futur époux sont contatés par deux états ssp en date du 23 août 1869 enregistré aujourd’hui
Donation réciproque de l’usufruit de la moitié de la succession du prémourant

Charles Victor Holtzapffel meurt le 24 janvier 1885 en délaissant deux enfants. Il est propriétaire de la moitié de la maison héritée de ses parents rue des Frères ainsi que d’une maison près de la place de l’Empereur (actuelle place de la République), d’une autre route du Polygone au Neudorf et d’un bien de campagne à la Robertsau.

1885 (5.5.), Strasbourg 8 (128), Not. Gustave Edouard Loew n° 16.915
Inventar Sowohl von der auf die Errungenschaft beschränkten Gütergemeinschaft, welche zwischen dem zu Straßburg am 24. Januar 1885 verlebten Notar Herrn Carl Viktor Holtzapffel und deßen überlebenden Wittwe Frau Anna Molk bestehenden hatte als dem Nunmehr des genannten Herrn Holtzapffel
Im Jahr 1885, den 5. Mai um zwei Uhr, Nachmittags im Sterbhause gelegen zu Straßburg, Auf Ansuchen von Frau Anna Molk, Gutsbesitzerin zu Straßburg wohnhaft, Wittwe des allda verlebten Carl Viktor Holtzapffel, handelnd eigenen Namens 1) Wegen der auf die auf die Errungenschaft beschränkten Gütergemeinschaft, welche zwischen ihr und ihrem verlebten Ehemann bestanden hat, auf Grund Ehevertrags des ehemaligen Notars Koerttgé zu Straßburg vom 23. August 1869, 2) Wegen der durch Vereinbarung in gesagten Ehevertrag zu ihren Gunsten ausbedungenen lebenslänglich Nutznießung des Antheils ihres verlebten Ehegatten am sämmtlichen beweglichen und unbeweglichen Vermögens der Errungenschaft, 3) Wegen der Schenkung welche ihr durch ihren verlebten Ehegatten in mehrerwähnten Ehevertrag gemacht wurde, von dem lebenslänglichen und unentgeltlichen Nutznießung von der Hälfte des sämmtlichen beweglichen und unbeweglichen Vermögens, welches seinen Nachlass bilden wird, Welche Gütergemeinschaft Nutznießung und Schenkung von Nutznießung Frau Wittwe Holtzapffel in der Folge anzunehmen oder auszuschlagen sie sich vorbehält, 4) Wegen der Ersatzansprüche und Forderungen, welche Sie gegen die besagte Gütergemeinschaft oder den Nachlass ihres Ehegattin etwa geltend zu machen hat, 5) und als gesetzliche Nutznießerin des Vermögens ihrer nach genannten minderjährigen Kinder bis zu ihrem erfogten 18. Lebensjahr, 6) Und noch im Namen und als Mutter und gesetzliche Vormünderin ihrer minderjährigen aus ihrer Ehe mit ihrem verlegten Ehegatten entsproßenen Kinder nämlich 1. Johann Daniel Holtzapffel geboren am 16. August 1876, 2. Maria Anna Holtzapffel geboren am 4. Juni 1879. (…) Wellcher Nachlass im Namen der genannten Minderjährigen und unter der Rechtswohlthat des Inventars wurde zufolge Erklärung abgegeben durch ihre Mutter und Vormünderin auf dem Sekretariat des kaiserlichen Landgerichts zu Straßburg am 17. Februar 1885. (…) Und In Gegenwart von Herrn Heinrich August Aimé Mathey, Rentner zu Straßburg Neukirchgasse N° 4 wohnhaft, Handelnd als Nebenvormund der oben genannten Minderjährigen

A. Möbel. Im Speisezimmer, Im Schlafzimmer, Im Kinder Zimmer, Cabinet de toilette, Im Gast Zimmer, Im Vorzimmer, In der Küche, Office, Im Arbeitszimmer der Kindern, Im Corridor, Im Keller, In der Küche vom Pfoertner, In der Waschküche, In der Schreibstube, Im Magden Zimmer
Einbringen des Bräutigams. b) die Stelle als Notar zu Straßburg zu welcher er durch Dekret vom 12. April 1862 ernannt wurde, v) die Amtscaution im Betrag vom 9600 francken
Immobiliarmasse. Die Hälfte unvertheilt von einem Wohnhaus gelegen zu Straßburg Bruderhofsgasse N° 39 vormalig N° 24, bestehend aus einem Hauptgebäude zu drei Stöcke auf die Gasse, kleinem Hof mit Thor auff die Himmelsgass und Hintergebäude zu zwei Stöcken. Diese Hälfte Behausung wurde dem verlebten Herrn Holtzapffel durch die väterliche Theilung vom 12. April 1873 zugewiesen.
acp 763 (3 Q 30 478) f° 30 n° 624 du 13.5. (Sterbfallerklg. vom 24. Juli .85 Bd. 147 N° 191, Tabl. Bd. 71 Bl. 63 N° 3) Gütergemeinschaft, Mobilien 7697.
acp 766 (3 Q 30 481) f° 4 n° 1468 du 24.7. (vacation du 23 juillet) Gütergemeinschaft, baares Geld 400
Werthpapiere 1) 100 Actien der Banque d’escompte de Paris über 500 frs, wovon jedoch noch die Hälfte einzubezahlen ist Zins 548 frs, 23.900, 2) 25 Actien des Credit foncier de France, Zins am Todestage 1320 frs, 26.400, 3) 2 Stück 5% Obligationen zu 500 frs des Gesellschaft Mines & manufactures de Plancher les Mines et dépendances, Werth 800 (Zusammen 51.100)
Forderungen, Geschäfftsaustand 48.150
Versicherungssumme bezahlt 1) durch die Gesellschafft Le Phénix in Paris 800, 2) durch Gesellschafft Assurances générales de Paris 8000 (Zusammen 16.000), Amtskaution
8. vier % Elsass Lothringische Landes Obligationen zu 1000 frs nebst Zins 6416.
Forderung an die Caisse de retraite pour la vieillesse in Paris für verfallenem Zins einer Leibrente 72, Verfallene Pachtzinse 533
Saldo Forderung an Heiser laut Obligation vor Notar Ritleng sen. vom 29. März 1873 nebst Zins 406.
Immobilien 1) Ein Besitzthum dahier gelegen beim Kaisersplatz bestehend aus neuerbautem Hause, Keller, Erdgeschoß & drei Stockwerck, Stallung, Garten, Straße noch unbenannt
2) Ein Wohnhaus mit Stallung & Remise, Hof, Rechten etc. gelegen Neudorf Gewann Kiesgruben section G 597, 4,16 Ar an der Polygonstrasse N° 72
3) section D 3222, 3223, 3224 Ein Landgut gelegen onn der Ruprechtsau, Hinterort, Gewann Romterwoerth Spitzgasse N° 109 nun N° 23 bestehend aus Wohnhaus, Hof, Schuppen, Stallung, Garten etc. 25,75 ar
4) section D 3127 circa 14,80 ar Feld Bann Straßburg in der Ruprechtsau, Westergarten oder Wutzgarten & Groß*ort
5) Ein Terrain von circa 4,87 Ar mit einem neu erbauten Wohnhause, Schuppen, Zugehörden, Grünenwarth bei der Mühle genannt Juliengarten, section M 558, 561
6) Bann Vendenheim. Ein Wohnhaus gelegen in n der Gasse genannt am Feld, bestehehnd aus Keller, Bodengeschoß & Speicher, Stall, 12 ar
7) Bann Eckwersheim. Section D 578 6,25 Ar Feld Iffenrain
Ersatzforderungen der Wittwe 40.824
Ersatzforderungen des Nachlasses 239.045 – 36.964
Nachlass, Kleider 712
11 drei % Obligationen der frantzösischen Nordbahn, Zins 382 frs 3204
Lebens Versicherungssumma geschulde durch National in Paris 8000
Forderungen der Caisse d’assurance geschätzt zu 160
Forderungen der Caisse de retraite pour la vieillesse in Paris 1012
Ein Loos oesterreichischer Anleihe vom Jahre 1864, 80
die Hälfte unvertheilt an einem Wohnhause gelegen dahier Bruderhofsgasse N° 39 früher 24, bestehend in Hauptgebäude & 3 Stockwerken, Kleinem Hof mit Thor und Hintergebäude mit 2 Stockwerken
acp 766 (3 Q 30 481) f° 39 n° 1811 du 7.8. (vacation du 1 août) Gütergemeinschaft, Passiv 243.553 – Nachlass, Passiv Leichenkosten

1885 (17.2.), M° Loew
Offenkunde bestätigend, daß Karl Viktor Holtzapffel Notar in Straßburg den 24. Januar 1885 gestorben, daß nach seinem Ableben ein Inventarium nicht errichtet und daß er als einzige Erben seine beiden minderjährigen Kinder 1) Johann Daniel Holtzapffel und 2) Maria Anna Holtzapffel hinterlassen hat.
acp 757 (3 Q 30 472) f° 91 n° 3706 du 18.2.

Anne Molk dépose un déclaration faite au greffe du tribunal civil par laquelle elle accepte la succession au nom de ses enfants mineurs

1885 (26.2.), M° Loew
Hinterlegung wonach Anna Molk, Wittwe des zu Straßburg verlebten Notars Karl Viktor Holtzapffel folgende Schriftstücke
1) eine Abschrift aus der im Sekretariat des kaiserlichen Landgerichts zu Straßburg berührende, Anschrift vom 17. Februar 1885 nach welcher obengenannte Wittwe Holtzapffel handelnd im Namen und als Vormünderin ihrer Kinder den Nachlaß ihres am 24. Januar 185 verstorbenen Mannes unter der Rechtswohlthat des Inventars annimmt
2) einer Uebersetzung dieser Abschrift in frantzösischer Sprache bei nachbenanntem Notar Loew niedergelegt hat, damit dieselben unter dessen Anschriften aufgenommen wurden
acp 760 (3 Q 30 475) f° 14 n° 3970 du 27.2.

Anne Molk renonce à l’usufruit viager qui lui était assuré à l’article 5 de son contrat de mariage

1885 (23.7.), M° Loew
Verzicht durch Anna Molk Gutsbesitzerin zu Straßburg, Wittwe des Notars Karl Viktor Holtzapffel auf die lebenslängliche Nutznießung an dem halben Nachlasse ihres verstorbenen Ehegattin, welche dieser Letztere ihr zufolge Artikel 5 ihres vor Notar Koerttge dahier am 23. August 1869 errichteten Ehevertrag vermacht hat.
acp 765 (3 Q 30 480) f° 25-v n° 1490 du 24.7.


Enfants

Jean Daniel Holtzapffel
Jean Daniel Holtzapffel épouse Marcelle Elisabeth Kernen le 20 août 1904 à Aigle (canton du Valais en Suisse) – référence. Il habite rue Alfred de Musset à Lyon en 1921 (acte de décès de Sophie Eugénie Holtzapffel)

Marie Anne Holtzapffel
Marie Anne Holtzapffel épouse Lucien Auguste Délu, ingénieur civil des mines. Propriétaire de la maison rue des Frères, elle habite à Paris.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.