8, rue Sainte-Madeleine


Rue Sainte-Madeleine n° 8 – IX 148 (Blondel), O 695 puis section 17 parcelle 4 (cadastre)

Bâtiment arrière reconstruit en 1772 par le tonnelier Jean Michel Dœrffer après avoir acquis l’arrière de la ruelle Hecker et la maison IX 144


Bâtiment nord à encorbellement (août 2007) – Bâtiment sud (Jonathan Michalon, janvier 2022)
Vue de la cour vers le sud (mars 2022)

Le receveur Michel Ziegel vend en 1603 la maison au tailleur Christophe Retz en conservant une maison à l’arrière : les latrines sont communes avec la maison voisine (actuel n° 10). Le batelier Martin Heinrich l’achète en 1618, elle revient à sa fille épouse de l’orfèvre Gabriel Waldeck puis à Jean Henri Waldeck, lui aussi orfèvre. Propriétaires de 1703 à 1730, le revendeur Nicolas Ellès puis sa veuve ont de fréquents démêlés avec la tribu du Miroir pour avoir le droit de revendre notamment l’huile d’olive.



Plan-relief de 1727. La cour s’ouvre au milieu de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Extrait du plan Blondel (1765, état réel sans les modifications de Blondel, ADBR, cote 1 L Plan 5). Dessin original, dessin rectifié en rose clair suivant la description des parcelles
Plan préparatoire au plan-relief (1830)

Adolphe Seyboth (édition en allemand, p. 202) signale le millésime 1730, année où le tonnelier Jean Georges Dœrffer achète la maison qui revient à son fils puis à son petit-fils. Jean Michel Dœrffer achète en février 1771 une petite maison dans l’impasse Hecker (IX 144 sur le plan Blondel). Il obtient que la Ville lui cède un terrain de 88 pieds carrés détaché de la ruelle en avril 1771. Il passe en mai un accord avec le tripier Etienne Schoor, propriétaire de la maison sise à l’arrière de la sienne (138 sur le plan Blondel) avant de reconstruire son bâtiment. Il charge en 1772 le maître maçon Georges Christophe Freysinger de faire divers travaux dans le bâtiment arrière. Jean Michel Dœrffer fait modifier en 1783 une arcade vers la rue. Quand Jean Michel Dœrffer cède la maison à son fils Philippe Jacques en 1798, elle comprend deux bâtiments avant et un bâtiment arrière, un atelier de tonnelier, sept poêles, sept cuisines et plusieurs chambres, une vinaigrerie et une écurie.
Il ressort de ce qui précède que le bâtiment en encorbellement était la maison initiale, le bâtiment sud (meneaux vers la rue, pans de bois sur cour) un bâtiment accessoire et que le bâtiment arrière date de l’agrandissement après achat de la maison au fond de l’impasse Hecker (IX 144).


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie, deux étages en bois en partie et bâtiment à deux étages en bois et avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre du mur à simple porte cochère au milieu de l’image. A gauche le bâtiment sud dont le rez-de-chaussée (sans les arcades actuelles) et les deux étages ont chacun trois fenêtres, à droite le bâtiment nord à porte d’entrée et deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun et toiture à deux niveaux de lucarnes. On remarque que les ouvertures ne correspondent pas à l’état actuel, ce qui doit tenir à une erreur du dessin. La cour L représente la porte cochère (3-4), le bâtiment arrière (1-2), le pignon (2-3) du bâtiment nord puis le bâtiment (4-5-6) en aile au sud, tous à deux étages. Dans la cour K (ruelle Hecker), le bâtiment nord (façade à encorbellement) se trouve à gauche du repère (6), l’arrière aveugle du bâtiment donnant dans la cour entre (6-1).
La maison porte d’abord le n° 27 (1784-1857) puis le n° 8.


Cour L, plan, Cour K (ruelle Hecker)

Façade arrière du bâtiment nord et façade latérale du bâtiment sud, dans la cour du 15, quai des Bateliers, autrefois le long de la ruelle Hecker. On constate que le mur aveugle est désormais percé de deux fenêtres à chaque niveau et que la partie dégagée par la démolition des maisons de l’impasse comprend une ouverture par niveau.
Façade sud, arcades et fenêtres à meneaux (Jonathan Michalon, janvier 2022)

Le farinier Jean Christmann acquiert la maison par échange en 1818. Elle revient à sa fille Wilhelmine, femme du négociant Charles Grün dit Grün-Christmann. La veuve du tourneur Louis Barth l’achète en 1867 et la loue en partie à l’aubergiste Michel Dubesi qui exploite son débit dans le bâtiment sud.


Porte donnant sur la cour, bâtiment nord sur la droite, bâtiment sud sur la gauche (Jonathan Michalon, janvier 2022)
Rez-de-chaussée de l’aile sud (mars 2022)
Etages du bâtiment nord (août 2007)

Cour, façade nord – Fenêtre à meneaux
Bâtiment ouest, rez-de-chaussée et étages (mars 2022)

Charles Koller fait poser une devanture en 1897. Il fait murer une arcade et percer huit fenêtres vers la cour à l’arrière du 15, quai des Batelier après que les maisons de l’impasse Hecker ont été démolies.
Le magasin de la maison à encorbellement est occupé par divers artisans puis par des commerçants (marchand de cycles Lienhard, 1951). Le local à gauche de la cour sert de restaurant (le Moutardier du Pape, 1973).


Devanture du bâtiment à encorbellement (1897) – Projet non réalisé de devanture, bâtiment à gauche de l’entrée (1902) – Plan de situation qui montre la cour à la place des anciennes impasses (1908) – Rez-de-chaussée du bâtiment à encorbellement (1911) – Baraque en bois dans la cour (1950), dossier de la Police du Bâtiment

janvier 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Michel Ziegel, receveur, et (1580) Anne Dinckel puis (1601) Marguerite Hein – luthériens
1603 v Christophe Retz, tailleur, et (1589) Félicité Bleichner puis (1593) Marie, veuve du tailleur Jean Feirtag – luthériens
1620* h Daniel Büttner, notaire et greffier, et (1611) Marie Retz – luthériens
1618 v Martin Heinrich, batelier, et (1608) Susanne Stahl – luthériens
1638 h Gabriel Waldeck, orfèvre, et (1626) Sara Rixinger puis (1630) Susanne Heinrich, remariée (1666) avec le notaire Christophe Scheubler – luthériens
1689* h Jean Henri Waldeck, orfèvre, et (1667) Agathe Ursule Habrecht – luthériens
1703 v Nicolas Ellès, revendeur, et (1677) Ursule Blümel – luthériens
1730 v Jean Georges Dœrffer, tonnelier, et (1725) Sabine Madeleine Kugler, d’abord (1720) femme du tonnelier Abraham Bilger – luthériens
1763* h Jean Michel Dœrffer, tonnelier, et (1763) Catherine Salomé Schwing – luthériens
1798 h Philippe Jacques Dœrffer, tonnelier, et (1797) Marguerite Pfister – luthériens
1818 v Jean Christmann, farinier, et (1790) Marguerite Salomé Riedinger puis (1807) Marie Madeleine Schlæber – luthériens
1843 h Charles Grün, négociant, et (1820) Wilhelmine Christmann
1867 v Louis Barth, tourneur, et (1841) Caroline Lobstein
1869 h Frédéric Kayser, poêlier, et (1863) Louise Caroline Barth
1893* v François Wernert, clerc de notaire
1894* v (Jonathan) Charles Koller, marchand, et (1890) Salomé Caroline Emma Stoskopf
1926* h Paul Vonderweidt, médecin, et (1916) Marguerite Koller


Dessin de Gabriel Waldeck dans l’album de la tribu de l’Echasse (Cabinet des estampes), légendé
Zu Imer werender gutten gedächtnus, hab Ich dißes E: E: Zunfft Zur Steltzen gemacht. Ao: 1656 & Gabriel Waldeckh der Eltter ÆTATIS 61 Jahr Vnnd. 7. Monadt
(Voici ce que j’ai fait pour la tribu de l’Echasse en souvenir perpétuel en l’année 1656, Gabriel Waldeck l’aîné, âgé de 61 ans 7 mois)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 850 livres en 1713, 800 livres en 1763

(1765, Liste Blondel) IX 148, Jean George Dörffer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dörffer, 10 toises, 2 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 695, Grün Christmann, Charles, rue de la Madeleine 27 – maison, sol – 3,35

Locations

1602, Frédéric Schle, tondeur de draps
1693, Samuel Meyer, ferrailleur, et Marie Madeleine Flickinger
1704, Jean Théophile Janus, cordonnier, et Marie Elisabeth Füssel
1725, Joseph Schuster, cordonnier
1818, Jean Georges Krœtzinger, tonnelier, et Anne Marie Murr
1867, Michel Dubesi, aubergiste, et Elisabeth Hauss

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 395
La tanneur Chrétien Rœderer paie 4 sols pour sa maison, louée au passementier Ambroise Mock, où se trouve un encorbellement (27 pieds de long, saillie de 3 pieds)

Uttengaßen die Ein seiten Hienauff
Christmann Rederers deß Gerbers Erben haben ein Hauß, darinnen sitzt Ambrosius Mockh der Paßmentmacher vnd hatt ein Vsstoß xxvij schu lang, iij schu herauß, bessert für das Niessen iiij ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1771, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Le tonnelier Michel Dœrfer demande un terrain à l’arrière de sa maison. Les préposés chargent l’inspecteur Samuel Werner de le mesurer. Il est autorisé à enclore un terrain de 88 pieds carrés soit en payant un loyer de 5 sols soit en versant un capital de 20 florins

(f° 75-v) Dienstags den 9. Aprilis 1771. – Hr. Michael Dörfer
Hr. Michael Dörfer, der Kiefer und Weinhändler, bittet ihme ein Allmend Plätzel hinter seinem Haus in der Uttengaß zu kommen zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 79) Sambstags den 13. Aprilis 1771, augenschein eingenommen worden – H. Michael Dörfer
beÿ H. Michael Dörfer, dem Kiefer, so hinten an seiner behausung in der Uttengaß gelegen einen Allmend Platz in dem Encker Gäßel begehret. Erkannt, Soll solcher Hr. Bau Inspector Werner abmeßen.

(f° 82) Dienstags den 23. Aprilis 1771. – Hr. Joh: Michael Dörfer
Johann Michael Dörfer, dem Kiefer, wird hinten an seiner ane der Uttengaß gelegenen behausung ein Allmend platz in dem Enckergäßlein von 88 quadrat Schuh in grader Linie zugestanden, wofür Er jährlichen ane Allmend zinß 5. ß. oder so Er diesen Zinß ablösen wolte 20. fl. ein vor alle mal Zu Zalen haben solle.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Les préposés autorisent Jean Michel Dœrfer à modifier une arcade

(f° 334-v) Dienstags den 19. Augusti 1783 – Joh: Michael Dörfer, Kiefer
Mr Pfauth, der Maurer, nôe Joh: Michael Dörfer, des Kiefers, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Uttengaß gelegen, den Bogen verändern Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Georges Christophe Freysinger expose les travaux qu’il va faire dans la maison de Jean Michel Dœrffer, soit faire un âtre dans la vinaigrerie au premier étage du bâtiment arrière, une cuisine au même étage ainsi qu’au deuxième étage et aux mansardes, un poêle donnant vers la cour au deuxième étage du même bâtiment.

(p. 263) Freÿtags den 19.ten Junii 1772 – Johann Michael Dörfer, der burger und Kiefermr, will in seiner in der Uttengaß gelegenen behausung im ersten stock im hindern gebäu ein Eßig Cammer mit einem Vor Camin auf ein gewölb ruhend, machen, das rohr am steinern gäbel hinauf, vom allem hotz entfernt.
Im nemlichen stock lincker hand des Eingangs, wie auch im Zweÿten stock, und in der Mansarde, jedes mal eine Stube gegen dem hof, hinden daran eine Kuchen mit herd und Caminschoß machen, die rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Im zweÿten stock rechter hand, eine Stube gegen dem hoff, hinden daran eine Kuchen mit herd und Caminschoß machen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem holtz entfernt. Erkanndt Willfahrt – Mr Freÿßinger

Description de la maison

  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins
  • 1798 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux bâtiments avant et un bâtiment arrière, un atelier de tonnelier, sept poêles, sept cuisines et plusieurs chambres, une vinaigrerie et une écurie, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 18 000 livres

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue Ste Madeleine

Doerffer
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages en bois en partie à 2 étages en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 226 case 4

Grun-Christmann, Charles, rue Ste Madeleine N° 5

O 695, maison, sol, R. Ste Magdelaine 27
Contenance : 3,35
Revenu total : 208,74 (207 et 1,74)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 948 case 2

Grun Christmann Charles, Rue Ste Madeleine 6
1868 Barth, Louis, veuve née Lobstein, Caroline
93/94 Wernert Frantz, Notariatsgehilfe
94/95 Koller Karl, Eigenthümer

O 695, maison, sol, Rue Ste Madeleine 8
Contenance : 3,35
Revenu total : 208,74 (207 et 1,74)
Folio de provenance : (226)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre allemand, registre 29 page 195 case 4

Parcelle, section 17 n° 4 – autrefois O 695
Canton : St. Magdalenengasse Hs N° 8
Désignation : Hf, 3 Whs – sol 3 maisons
Contenance : 3,21
Revenu : 2100 – 3000
Remarques

(Propriétaire), compte 1008
Roller Karl [sic]
1908 Koller Karl
1926 Vonderweidt Paul médecin son épouse Marguerite née Koller
(4156)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 355 Rue de Ste Magdeleine ou R. D’Uton p. 513

27
Pr. Dörffer, Michel – Tonneliers
loc: Schmidt, Anne Marie, veuve – Manante
loc: Wohl, Anne Marie – Manante
loc: Sänger, Jean Henri, perruquier – Vignerons
loc: Biltz, Guillaume – Manant
loc:Traveaux, Margueritge – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Magdalenengasse (Seite 106)

(Haus Nr.) 8
Kochersberger, Buchbr. 0
Müller, Spezereihndlrin. 0
Kaiser, Buchhalter. 01
Herr, Maurer. 1
Boschert, Briefträger. 2
Villain, Wwe. 2
Spatz, Giesser .
Peter, Kutscher. H 1
Christ, Tagner. H 2
Preisemann, Schreiner. H 2
Schöttel, Tagnerin. H 3
Flohr, Schreiner. H 3
Meyer, Strassb.-Beamt. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 230)

Rue Ste Madeleine 8 (dossier I, 1886-1983)

Charles Koller charge en 1897 l’entrepreneur Bendler (Pioniergasse, rue des Pontonniers) de poser une devanture. Il est autorisé en 1902 à transformer le local commercial à condition que les travaux aient lieu à l’arrière de l’alignement ; le permis est périmé sans que les travaux aient eu lieu.
Lors de la démolition des maisons de l’impasse Hecker, le Service d’architecture constate en 1908 que le mur coupe-feu du bâtiment qui dépend du 8, rue Sainte-Madeleine n’a qu’une épaisseur de dix-huit centimètres. Charles Koller fait murer une des arcades et placer une fenêtre dans l’autre. Il fait percer huit fenêtres vers la cour. Le propriétaire fait installer en 1911 des cabinets d’aisance dans la cage d’escalier.
L’ébéniste Georges Reisser fait poser en 1937 une petite machine électrique dans son atelier. Le Service d’architecture refuse en 1945 qu’il construise un entrepôt provisoire en bois dans la cour du 16, quai des Bateliers. Georges Reisser cède son magasin au marchand de cycles Joseph Lienhard (1951) qui fait construire sans autorisation une baraque dans l’angle nord-ouest de la cour.
Le restaurateur Philippe Buteau (le Moutardier du Pape) fait transformer en 1973 ses locaux à gauche de la cour.

Artisans et commerçants – Ramstein (entrepôt de charbon, 1893), Kochersperger (relieur, 1904), Elise Schœnleber (1911), A. Armbruster (serrurier, 1913), Joseph Riedinger-Fischer (menuisier, 1913), Georges Reisser (ébéniste, 1937), Joseph Lienhard (marchand de cycles, 1951), Daniel Jung (magasin de confection, 1970), Michèle Friess (antiquaire, 1975), boutique K. K. Huet (1980)

Sommaire
  • 1886 (mai) – Le maire notifie le poêlier Frédéric Kayser (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – En marge (octobre 1886) note que la façade sale n’est pas encore ravalée – Le propriétaire qui encaisse moins de loyers que par le passé demande un an de délai et se plaint que le pavé de la rue est en mauvais état. – La façade est ravalée en juillet 1887.
  • 1889 – Les services municipaux observent que la fosse d’aisances est recouverte de planches et qu’elle n’a pas de tuyau d’aération.
  • 1891 (mai) – Le maire notifie le poêlier Frédéric Kayser (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Le propriétaire fait remarquer que le dernier ravalement remonte à moins de dix ans. En marge, constat que les deux bâtiments latéraux n’ont pas été ravalés et que le propriétaire malade n’est pas en état de faire faire les travaux.
    1892 (mai) – Nouvelle notification – Frédéric Kayser demande un nouveau délai d’un an pour les façades 8, rue Sainte-Madeleine et 3, ruelle Hecker. En marge, délai accordé pour la rue Sainte-Madeleine mais pas pour le bâtiment arrière ruelle Hecker. La façade ruelle Hecker est ravalée, novembre 1892. – Septembre 1892, le notaire Loew, propriétaire, a fait ravaler la façade.
    1893 (mai) – Le maire notifie le notaire Lœw (demeurant 10. rue des Pucelles) de faire ravaler la façade. L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1893.
  • 1893 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Le sieur Ramstein (4, rue de la Lie) demande l’autorisation d’aménager un entrepôt de charbon au 8, rue Sainte-Madeleine. La Police du Bâtiment visite les lieux. L’entrepôt se trouvera dans le bâtiment à gauche de l’entrée qui a un accès par la rue et un autre par la cour. L’autorisation peut être accordée puisqu’il s’agit de petites quantités de bois et de charbon.
  • 1897 – Ch. Koller (Artilleriewallstrasse, ensuite rue Paul Reiss) demande l’autorisation de poser une devanture – Autorisation – Dessin (devanture, plan) – Travaux terminés, novembre 1897 – Droits payés pour trois piliers transformés, des baies de magasin et une fermeture de magasin
    L’entrepreneur G. Bendler (Pioniergasse, ensuite rue des Pontonniers) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour poser une devanture chez Ch. Koller
  • 1902 (avril) – Le maire notifie le poêlier Frédéric Kayser (demeurant 8, rue Sainte-Madeleine) de faire ravaler la façade au 5, impasse Hecker – Travaux terminés, octobre 1902
  • 1902 – La veuve Bendler (Pioniergasse, ensuite rue des Pontonniers) demande l’autorisation de transformer entièrement le local commercial dans sa propriété sise 8, rue Sainte-Madeleine
    Le maire répond à Charles Koller (6, rue du Dôme) que la parcelle dépasse de l’alignement (de 97 à 67 centimètres) et que les travaux doivent avoir lieu à l’arrière de l’alignement – Plan, devanture (à gauche de l’entrée dans la cour) – Ch. Koller est autorisé à aménager deux locaux commerciaux – Le permis est périmé sans que les travaux aient été exécutés
  • 1895 – Le maire notifie le poêlier Kayser propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant six volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. En note, le propriétaire est Koller, demeurant 24-a boulevard de l’Orangerie – Même demande envoyée à Koller – Rappel – Il reste deux volets à modifier, octobre 1898 – Ch. Koller déclare en novembre 1900 qu’il a l’intention de transformer le rez-de-chaussée et demande un an de délai
  • 1895 – Ch. Koller répond à une demande de ravalement aux 1 et 2 place Saint-Etienne et au 8, rue Sainte-Madeleine. Il déclare avoir l’intention de poser de nouvelles devantures. Les bâtiments place Saint-Etienne ont été ravalés, octobre 1896 – Les transformations sont en cours – Le maire accorde un an de délai en novembre 1897. Nouveau délai jusqu’en juin 1899. Ch. Koller argue en avril 1899 de dépenses importantes dans la maison pour demander un nouveau délai et en octobre 1900 qu’il a dépensé 91.000 marks pour sa maison 6, rue du Dôme – Le maire accorde un délai jusqu’en mai 1901 puis jusqu’en mai 1902.
    1903 – Le maire notifie Charles Koller de faire ravaler la façade arrière vers l’impasse Hecker
    1903 (août) – Le maire envoie au propriétaire un dernier avertissement – J. Koller (24, boulevard de l’Orangerie) répond que le courrier est sans doute destiné à son neveu Ch. Koller, 6, rue du Dôme – Les volets sont transformés, les façades ravalées par le peintre Werner, décembre 1903.
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que le relieur Kochersperger a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation de poser une enseigne plate
  • 1908 – Le Service d’architecture écrit à la Police du Bâtiment qu’on a constaté en démolissant le 6, impasse Hecker que les étages de la maison 6, impasse des Pêcheurs (propriétaire, Mme Sprauel, 13, quai des Bateliers) n’ont pas de pignon propre
    La visite montre en outre que le mur coupe-feu du bâtiment qui dépend du 8, rue Sainte-Madeleine n’a qu’une épaisseur de 18 centimètres. Le Service d’architecture répond que des piliers sont déjà posés à l’intérieur du bâtiment pour le renforcer. Dessins du mur pignon aux différents niveaux (rez de chaussée, trois étages et combles)
    Charles Koller propose du murer à ses frais l’une des arcades et de placer une fenêtre dans l’autre qui est déjà en partie ouverte. Le Service d’architecture n’y voit pas d’objection. – Ch. Koller est autorisé à percer une fenêtre donnant sur la place autrefois impasse Hecker – Dessin – La Division V fait part à la Division I que la fenêtre sera imposée à un mark par an
    1908 (novembre) – La Division III.b constate que Ch. Koller a fait percer huit fenêtres vers la cour entre les anciennes impasses alors qu’elle n’a pas été déclarée place publique. La fenêtre au rez-de-chaussée pourrait ne pas être conservée après la construction d’ateliers dans la cour.
    1913 – Courrier de Ch. Koller sur l’état de la façade après démolition de bâtiments voisins
  • 1911 – Elise Schœnleber demande une autorisation pour une enseigne perpendiculaire déjà posée – L’autorisation ne peut être accordée puisque l’enseigne se trouve à 2,85 mètres du sol au lieu des trois mètres réglementaires – Elise Schœnleber est autorisée à poser une enseigne plate – Elle retire l’enseigne plate
  • 1911 – L’entrepreneur J. Schwebel, successeur d’E. Frick (16, rue des Poules) demande l’autorisation d’installer des cabinets d’aisance dans la cage d’escalier (ils se trouvent alors dans la cour) – Autorisation – Dessin (bâtiment à droite de la cour) – La canalisation est terminée (novembre), les cabinets d’aisance (janvier 1912)
  • 1913 – Le maître serrurier A. Armbruster demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. Croquis. L’enseigne ne peut être autorisée puisqu’elle fait une saillie de 45 centimètres au lieu de 25 au maximum – Dossier classé
  • 1913 – La Police du Bâtiment constate que le menuisier Joseph Riedinger-Fischer a posé une enseigne perpendiculaire sur l’encorbellement – Demande – Autorisation
    Le menuisier demande si l’enseigne plate est soumise à un droit. La Police du Bâtiment répond qu’elle se trouve sur l’encorbellement et qu’elle est assimilée à une enseigne perpendiculaire.
    1920 – Le menuisier informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré l’enseigne
  • 1914 – Le Service du logement constate qu’une sortie de cheminée se trouve sous une fenêtre du troisième étage, ce qui incommode les habitants. Par ailleurs les tuyaux des poêles dans les mansardes s’ouvrent dans la toiture sans cheminée – Le maire demande au propriétaire Koller de remédier à la situation.
    1917 – Même constat par la Commission militaire de santé (Ausschuss des Festungs-Gesundheits-Rates) – Le propriétaire a fait les travaux – La cheminée du bâtiment latéral doit être rehaussée. Le propriétaire demande de reporter les travaux une fois la guerre terminée. Le maire accorde un délai jusqu’en mars 1919.
    1920 – Ch. Koller propose de désaffecter la cuisine, ce qui le dispenserait provisoirement des travaux – La cheminée est rehaussée, septembre 1921
  • Commission contre les logements insalubres – 1898. Maison à bâtiment arrière et bâtiment latéral. Propriétaire, marchand de cycles Kohler, rue du Dôme. Locataire, Meyer, Bohnert, Vilain. Six cabinets d’aisance pour 12 ménages
    1899. Remarques sur le toit vitré et la cheminée de cuisine dans le bâtiment latéral
    1906, 1907. Travaux à faire – Travaux terminés, 1908
    1908. Mur pignon vers l’impasse Hecker
    1910. Courrier de Ch. Koller sur les travaux à faire
    1913. Ch. Koller fait remarquer que la façade arrière a mauvais aspect suite à la démolition du bâtiment adjacent propriété de la ville qui a par ailleurs remis en état la maison Sprauel mais pas la sienne. Le maire accorde un nouveau délai jusqu’en juillet 1914 suite à la mort de sa femme
    1914. Liste de travaux à faire. Le propriétaire demande de les reporter à la fin de la guerre.
    1915. Commission des logements militaires. Liste de travaux à faire
    1916. La Police du Bâtiment constate que la plainte du locataire Roth est fondée (la fenêtre de cuisine est à la même hauteur qu’une cheminée des étages inférieurs)
  • 1937 – L’ébéniste Georges Reisser demande l’autorisation de poser une petite machine dans son atelier – L’inspecteur du travail n’a aucune objection à faire – Plan (la machine se trouve à l’arrière du bâtiment de droite) – La machine électrique est installée, juillet 1937
    1946 – Georges Reisser (demeurant 9, rue du Jeu-de-Paume) demande l’autorisation de construire un entrepôt provisoire en bois dans la cour du 16, quai des Bateliers derrière son atelier (plan de situation) – Le Service d’architecture émet un avis défavorable, le quartier manquant d’air et de lumière.
  • 1950 – Le locataire Ch. Klemann se plaint de son logement. La Police du Bâtiment constate que l’eau de pluie s’infiltre dans le plafond. Il retire sa plainte.
  • 1951 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de cycles Joseph Lienhard a posé sans autorisation une inscription – Demande – Autorisation
    1951 (octobre) – Georges Reisser déclare avoir cédé son magasin à un marchand de cycles.
  • 1950 – Le locataire Albert Ambos se plaint de la baraque qui se trouve juste sous sa fenêtre. La Police du Bâtiment constate que le marchand de cycles a fait construire quatre ans auparavant sans autorisation la baraque dans l’angle nord-ouest de la cour. Elle projette de demander qu’elle soit démontée mais la prescription triennale empêche toute action.
  • 1953 – Le locataire Jules Schneider déclare qu’une partie du plafond est tombée
  • 1958 – Rapport sur un feu de cheminée – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire Jean Damm (35, avenue des Vosges) qu’il doit faire réparer la cheminée défectueuse. – Travaux terminés, août 1958
    1960 – Nouveau rapport sur un feu de cheminée – La cheminée a été prolongée, novembre 1960
    1961 – Autre rapport sur un feu de cheminée – Travaux terminés, septembre 1961
  • 1960 – Jean Damm est autorisé à occuper la voie publique
  • 1964 – Différend concernant un poêle à mazout dans le logement de Vincent Isolani. Le poêle ne peut être raccordé à une autre cheminée. Le propriétaire Jean Damm (28, quai des Bateliers) devra augmenter la section intérieure de la cheminée. – Hugues Meyer rédige un rapport de visite des lieux en présence du propriétaire et de son architecte – La nouvelle cheminée est terminée, novembre 1964.
  • 1968 – Rapport sur un feu de cheminée dans l’atelier Vogel – Travaux à faire – Travaux terminés, novembre 1968
    1969 (mars) – Rapport sur un feu de cheminée
    1969 (avril) – Rapport sur un feu de cheminée
  • 1970 – La Police du Bâtiment constate que Daniel Jung (magasin de confection Gaston shop new style) a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande accompagnée d’une photographie – Autorisation
    1971 – Daniel Jung demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Boutique Gaston) – Recommandation concernant les couleurs – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1972
    1975 (avril) – La boutique est transférée 18, quai des Bateliers
  • 1973 – Le restaurateur Philippe Buteau (demeurant 16, rue des Charpentiers) dépose une demande de permis de construire (propriétaire Jean Damm, quai des Bateliers) pour transformer le restaurant – Plan (local à gauche de la cour) – Description du restaurant (le Moutardier du Pape) – L’inspecteur du travail émet un avis favorable – Le Service d’hygiène constate que la hauteur sous plafond (2,77 mètres) est insuffisante – Arrêté portant permis de construire – Travaux terminés, novembre 1974
  • 1975 – Le propriétaire Jean Damm autorise l’antiquaire Michèle Friess à poser une enseigne sur sa devanture (Antiquités) – Autorisation
  • 1979 – L’entreprise André Nonnenmacher (24-a route de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
    Jean Damm demande une subvention (remplacer les fenêtres de la façade, recrépir et peindre les murs extérieurs) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable (crépi à la chaux, couleurs à définir) – La subvention (16 % du montant des travaux) est versée en août 1979
  • 1980 – La boutique K. K. Huet est autorisée à vendre sous forme de liquidation pour cessation de commerce
  • 1981 – Le maire informe le propriétaire qu’une cheminée (vers le n° 6) menace de s’écouler dans la rue
  • 1982 – Le propriétaire Jean Damm demande l’autorisation de remplacer les tuiles – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    Léon Damm est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1983– Le maire certifie que le 8, rue Sainte-Madeleine a fait partie de 1978 à 1983 de l’OPAH (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat) du quartier de la Krutenau.

Autres dossiers
954 W 231 – 8 rue Sainte-Madeleine (volume II) 1983-1985
1198 W 2204 – 8 rue Sainte-Madeleine ravalement 1996-1998


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle à Michel Ziegel receveur de l’abbaye Saint-Etienne.
Originaire de Wissembourg, le secrétaire Michel Ziegel épouse en juin 1580 Anne, fille du tisserand Daniel Dinckel.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 256-v, n° 959)
1580. Dominica VII. Michel Ziegel von Weißenbürgh & Anna Diencklerin Daniel Dinckel des Barchetwebers nachgelasne dochter, 25. Junÿ (i 263)

Il devient bourgeois par sa femme le 7 mars 1581.
1581, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 487
Michaell Ziegell von weissenburg der schreiber Hatt das burckrecht empfangen vonn Ana Dunckelin dangiell dünckels des barchert webers döchtter seiner haus frauwen vnnd will mit den duochern dienen Actum denn 7. Marty 1581.

Alors receveur de l’abbaye Saint-Etienne, Michel Ziegel se remarie en 1601 avec Marguerite, fille du tailleur Jacques Hein (voir aussi la vente de 1607 qui mentionne les enfants issus de sa première femme)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 92 n° 31)
1604. David 13. Trinit. H. Michel Ziegel Schaffner Zu s. Steffan alhie vnd J. Margaretha Jacob Hain des Schneiders selig. tochter alhie. Confirmationê facta die Lunæ 14 Semptemb. (i 98)

Michel Ziegel loue une partie de sa maison au tondeur de draps Frédéric Schleh en avril 1602. Le bail est résilié en octobre.

1602 (vt spâ [24. tag Aprilis]), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 217
(Steffani) Erschienen Friderich Schleh, Thuchscherer burger alhie
Hat Inn gegensein herr Michael Ziegels Schaffners der Apteÿ Zu S Steffan bekandt vnnd offentlich verÿehen das er Ime vnnd seinen erben Ein Jar lang vff Johannis Baptistæ nechtkünfftig anfahend,
von gedachtem h Michael Ziegeln deßelben behausung mit Irem höfflin auch allen and. gebeuwen gelegen Inn d. St. St. Inn Utengaßen einseit h Wolffgang Schütterlins Altameÿsters hanffscheüren, and.seit Conrad Stumpffen Hutmachern endtlehnet für vnd vmb 23 pfund pfenning Straßburg
[in margine :] Erschienen Herr Michel Ziegel ane Eim, So dann Friderich Schleh and. theÿls Haben gegen einand. bekant Weÿl Sie sich hieringeschribener lÿhenung halben and.werts v.glichen v er Frid.ich Schleh Ime h Michel Ziegel die endtlehnte Behausung wider abkündt (…) Actum den 19.ten 8.bris Anno 1602.

Michel Ziegel vend la maison au tailleur Christophe Retz. Les latrines sont communes avec la maison voisine qui appartient à Conrad Stumpff (actuel n° 10). Le vendeur reste propriétaire de la maison à l’arrière.

1603 (xxiij Aprilis), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 135-v
Erschienen Herr Michel Ziegell Schaffner der Aptey S Steffans Closter hatt für sich & verkaufft
dem Ersamen Christophel Rötz Schneydern Ime
huß hoffestatt hoff V Stallung heuwhuß v keller sampt einer gemeinsch. Ppeÿ mit allen and. Iren gebeuen & geleg. Inn der SS Inn Vddengaß einseyt neb. herrn Wolffgang Schotterl. Altammeyster haußfr. anderseyt Meister Conrad Stumpff huttmacher stossen hinden vff d. verkhaüffer selbs, davon gnd x lb xix ß vff d heylig. wÿhnach. tag losig mit ij C xix lb Joachim Rodderer Vogteÿ gericht schreÿbern, Sunst für freÿ ledig eÿg. der Khauff vber diße beschwerd. für v C xvij lb
V Ist bered. dieweyl Jetzverkhauffte V Meyster Conrad Stumpffen Behausung ein gemeyn Propey wann v so offt dann dieselbig Unver*. v. wissens* von nöten Alls dann Jede partey V Ire nachkommen allwege den halbentheyl daran erlegen sollen
(vide in Protocoll fol. 138. fac 2.) 1400 g SW

Originaire de Waldenburg (en Wurtemberg), le tailleur Christophe Retz épouse en 1589 Félicité, fille du tailleur Léonard Bleichner
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 100-v, n° 329)
1589. Domin: Exaudi. Stoffel Retz Von Waldenburg der Schneid. und Felicitas Leonhard Bleichner des schneiders nachgelasne dochter, eingesegnet den 20. Maÿ. (i 110)

Christophe Retz devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1589, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 622
Stoffel Rätz von Waldenburg ein schneider hatt daß Burckrecht empfang. von Fölicita weiland Lienhardt Bleichners selig. nachgelaßener dochter und will Zun schneidern dienen. Act. erst. Julÿ 89.

Christophe Retz se remarie en 1593 avec Marie, veuve du tailleur Jean Feirtag
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 49, n° 68)
1593. Dominica 18. Christoffel Retz der schneider, vnd Maria hans feirtags des schneiders hinterlaßene wittwe. Eingesegnet Zinstag 22. Octobris (i 27)

Le tailleur Jean Feirtag et sa femme Marie font baptiser leurs enfants à Saint-Pierre-le-Jeune de 1576 à 1589.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 291)
1576. Dominica Misericordias domini. P. Hans Feÿrtag schneider. M. Maria, I. Maria. Compatr. Martin Thoma der beck Zum Treubel, Ammeleÿ, Mattthis Brenners fraw, Ursula, Hans frereÿsen fraw (i 151, autres jusqu’en 1589)

Christophe Retz et sa femme Marie passent un accord avec leur gendre receveur David Günther, veuf de Barbe Feirtag qui a laissé pour seule héritière sa mère
1608 (3. tag decemb.), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 352-v
(Inchoat. fo: 387.) Erschienen Christophel Rötz der Schnÿder vnd Frauw Maria sein eheliche hußfrauw ane eim
So dann David Günther Kuchen schaffner Im Spittal am andern theyl
haben beyde partheÿen gegen einander bekhant v offentlich verÿehen, Alls Zusage vor dem Neuwen Jars tag Anno 607 nechstverschÿnen Frauw Berbell sein libe Ehegemahll bemelter Frauwen Marien dochter selige So sie mit hannß Feyrtag dem Schnyder Irem ehelichen hußwürth selig erzeilt vßer dißem Zergenglich leb. verschyden v abgangen keine Kinder oder leÿbs erben verlaßen Sonder Ir Verlaßenschafft vff bemelte Frauw Marie Ir libe Mutter selige Erblich khommen* v gestell*
Dieweÿl aber gedachter David Günther Ir lieber haußwürth seligen vermög vffgericht Eheberedung all Ir hinderlaßene haab v gütter sein lebenlang wÿdems wÿß Zunießen, hetten sie beÿde beml Frauw Maria v David Günther Ir liben dochtermann mit bewilligung vorgedachts Ires lieben haußwürths diße Erbs* mit einander freündlich guttwillig v *glich verglÿchen Inn diße wÿß (…)

La maison appartient ensuite à sa fille Marie Retz qui épouse en 1611 le notaire et greffier Daniel Büttner.
Daniel Büttner permet en 1718 à titre de simple tolérance à Jean Gretz et à sa femme Gertrude qui reconstruisent leur maison (actuel n° 10) de poser un corbeau dans son mur.

Daniel Büttner et sa femme Marie hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Barthelémy Burtsch

1618 (28 Februarÿ), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 11-v
Schuldbekandtnus Bartholomæi Burtschen vber 100 pfund d.
Erschienen Daniel Butner der Notarius vnd Burg. alhier vnd neben ihme Maria weÿland Christoff Retzen Kappenmachs. selig. hind.lasser Tochter bede ehegemechd
haben in gegenwertigkeyt Bartholomæi Burtschen des Goldschmidts Burg. alhie – schuldig word. 100 Pfund pfenning
Zum vnderpfand verlegt Ir behausung alhier In d. Uttengassen seindt neben weÿland wolffgang Schotterlins alten Ammeyst. selig haußfrauw and.seyt neben Hanß Grätten dem Zimmermann hinden auff Mathys Wernern den liechtmach stoßend geleg. davon gehnd 15 pfund gelts auff Johannis Michael Ziegels selig. erben In hauptgut mit 300 lb. abzuloß. Item 20 gld. wehrung auff weÿhenachten Joachim Red.n des Schaffners Zu Rewern In hauptgut mit 14 gulden abzulosen sonst eÿg.

Greffier à Balbronn, Daniel Büttner est autorisé à conserver le droit de bourgeoisie pendant un an
1621, Conseillers et XXI (1 R 103)
(f° 210) Sambstag den VIII Sept. – Daniel Bittner vmb vorbehalt burgerrechtens.
Daniel Bittner seÿ Gerichtsschrber Zu Balbrun bitt Ime j Jar sein burg. recht Vorzubehalten. Erk. Willfahrt, soll aber hernach aufsag. od. wid. herein Ziehen, aber aberle Rhatthrn einen stellen der burgerliche beschwerden abrichte. H. Herlin H. Heusch.

Le notaire Daniel Büttner et sa femme Marie, fille du tailleur Christophe Retz, vendent la maison au batelier Martin Heinrich moyennant 875 livres

1618 (ut spâ [9. Novembris]), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 217-v
Erschÿnnen herr Daniel Bittner offener Notarius v. fr. Marien sein eheliche haußfr. wÿland Christophel Retz des Cappenmachers selig. dochter, So dann Melchior Weber der Gremp alls geschworner Vogt (-) Wilhelm Gopen* der Schneyder v. Magdalen seiner fr. (verkaufft)
dem Ehrenhafft Martin Heinrich Schiffmann
huß hoffestatt hoff Stallung heuwhuß, keller, sampt einem gang vßseitig* m all Ir gebeud gel. Inn d S S Inn Vddengaßen einseÿt Fr. Margred Schotterlin h Heinrich Kugler selig Witwe anderseit hans Greys dem Zimmermann stosst hind. Zum theil vff Matthys Wernern lichtenmacher vnd Zum theil vff Christophel Crußen d lynweb. davon gnd x lb xv ß d gld vff d heylig. weÿhenachten tag abloßig mit ij C xvx m d Joachim Rodderers Schaffners Zun Reuwerin, Mehr xvv lb vj ß d gls widercheuffig mit iij C vj lb d wyld. D Michael Ziegler selig erben, Wyther v lb d gelt vff den Zehend Kelendrin mit j C lb d Solche hauptgut wann wolle begert Zuerleg. H Barthell Birtschen dem goldtschmidt sunst ledig eÿgen, der khauff vber diße beschwerd. vmb 250 pfund pfenning
(v. ist bed mde. fo: 138 A° 603)
(der Khauff für ledig eigen 875 lb als beschw. 625 lb. beßg. 250)

La veuve de Martin Heinrich et le tuteur de ses enfants passent un accord avec le receveur Joachim Rüderer relatif à une dette garantie sur la maison selon un titre de 1590 et remboursée en 1622 lors de l’inflation. En marge, quittance accordée en 1648 à l’orfèvre Gabriel Waldeck alors propriétaire.

1629 (8. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 622
Erschienen weiland Martin Heinrichs deß Schiffmanns see. witib und Kinder Vögt Martin Klein Grempp vnd Andreß Heinrich burger Zu St. an einem
So dann H Joachim rüderer Schaffner Zur Rewern auch burger alhie am 2. theil,
Zeigten an, demnach gemelter Martin Heinrich 438. fl. à 15. bz. so Järlich vff Weÿhenachten mit 10. lb. 19 ß von vff und abe dreÿen vnd.schiedlichen häusern alhie Zum theil in Vtengaßen vnd Zum theil im heckergäßlin neben wolff Schöterlins see: Erben ein und 2.seit Hanß Kegels deß Schreiners erben hind. Zum theil vf die Fischer Zunfftstuben stoßend gelegen, laut einer vnd. d. St. St. anhangendem Kleinen Secret Insigel den 22. Maÿ A° 1590. vfgerichten verschreibung v.zinsst word. ihme H. Rüderer den 15. Julÿ A° 1622. in damahlen hohem dem Reichßthaler nach zu 6. fl. gerechtenen gelt abgelegt, Als heten sie sich vff die vor den zu den Vnuerglichenen Nachtrags geschäfften insond.heit deputirten herren den 3. 7.bris negsthin ergangene Erkantnuß, mit einand. dahin verglichen, daß sie die Wittib und Kinder, Alß ietzige Besitzere der Einen Behaußung, ihme Rüderer an gutem ietzig. Zeit gäng und gibig. gelt (…) 219. gld a 15 bz nachzutragen
[in margine :] Erschienen H Adam Schiffmann Burger Zu Straßburg in crafft der auch in der Canceleÿ Contractstub. am 22. Martÿ nechsthien vffgerichteten Verschreibung Cessionarius weÿl. hieringemelts H Rüderer seel. hinderlaßener Erben hatt in gegensein H Gabriel Waldeckhs deß Goldarbeiters alß Innhabers der hieinngedacht. Behausung bekant (…) Act. St. den 19. Julÿ A° 1648.

Susanne Stahl veuve du péager Martin Heinrich et sa fille Marie Heinrich épouse du marchand de vins Daniel Berger vendent leur part de maison à leur gendre et beau-frère respectif Gabriel Waldeck en confirmant ainsi une cession passée en 1638

1647 (13. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 653-v
(Prot. fol. 284.) Erschienen Fr. Susanna Stahlin, weÿl. H. Martin Henrichß deß Zollers am Blumengießen nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand H Daniel Bergers deß Weinhändlers ihres dochtermanns und H Andreß Henrichß alt. Groß. Rhats Verwanthens ihres verstorbenen haußwürthß Bruders, So dann Er H. Berger alß Ehevogt Fr. Mariæ Henrichin
haben in gegensein H Gabriel Waldeckhß deß Golt Arbeiters ihres resp. dochtermans und Schwagers bekannt, daß Sie die Muter und dochter, vermög deß am 2. 8.bris a° 1638. vffgerichteten und durch weÿl. Martin Kleinen deß Käß Grempen ihr d. Muter damahlig. Vogt, wie auch Ihme H Bergern, und H Waldeckh, Zusampt obgedachtem H Andreß Henrich alß Schwagers und nechst Verwanth. eigenhändig undschrieben und mit ihren Pittschafften verwahrten Scheins, albereit damahlß Ihme H Waldeckhen Vffrecht cedirt und übergeben
ihre Zwen tritte theil ahne hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen & alhie in der Utengaßen, neben H Alberto Weßneren dem Apotheckhern ein: und anderseit neben Abraham Schillert dem Sigillschneiders, hind. vff daß Häckher gäßlin stoßend geleg., Ahne Welcher Behaußung d. übrige tritte theil Ihme Waldeckh ehevögtlich. weiße Zuvor Zugestand. Vnd gehnd von d. gantzen Behaußung iahrs vff Joh. Bapt: 15. fl. 3 ß lößig mit 306. fl. Nachtragß Capital Michael Zenthgraffen dem Golt Arbeitern ehevögtliich. weiße, Und dann 10. fl. 9 ß 6 d alle Jahr vff Adolphi lößig mit 219. fl. Nachtrags hauptguth weÿl. H Joachim Rüderers groß. Rhaths Verwanthens seel. Erben (p. rato übernohmen) – zugang. so viel der Mutter tritte theil anlangt umb 250. lib. So viel aber der dochter Mariæ tritte theil betrifft umb 275. lib (…) inmittelst ahne statt deß Zinnßes solle Sie die Muter daß Klein Stöckhlein im hauß ihr lebenlang Zu bewohnen haben

Gabriel Waldeck hypothèque le même jour la maison au profit de sa belle-mère

1647 (13. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 652-v
Erschienen H Gabriel Waldeckh der Golt Arbeiter
hatt in gegensein Fr. Susannæ Stahlin, weÿl. H. Martin Henrichß deß Zollers am Blumengießen nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin seiner Schwigermuter, mit beÿstand H Daniel Bergers deß Weinhändlers ihres dochtermanns und H Andreß Henrichß alt. Groß. Rhats Verwanthens ihres verstorbenen haußwürthß Bruders – schuldig seÿen 250. Pfund pfenning
dafür in specie Vnderpfand sein solle, hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen alhie in der Utengaß, neben H Alberto Weßneren dem Apotheckhern ein und anderseit neben Abraham Schillert dem Sigill schneiders, hind. vff daß Häckher Gäßlin stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Joh. Bapt: 15. fl. 3 ß lößig mit 306. fl. Nachtragß Capital Michael Zenthgraffen dem Golt Arbeitern ehevögtliich. weiß, Item 10. fl. 9 ß 6 d alle Jahr vff Adolphi lößig mit 219. fl. Nachtrags hauptguth weÿl. H Joachim Rüderers groß Rhaths Verwanthens seel. Erb. So ist diße Behaußung auch noch Zuvor verhafftet umb 500. fl. obgemeldter Fr. Susannæ selbsten

Fils du passementier Jonas Waldeck, Gabriel Waldeck épouse en 1626 Sara, fille de Daniel Rixinger, docteur en médecine et chanoine à Saint-Thomas
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 32)
1626. In Festo Paschæ den 9. Apr. Gabriel Waldeck ein goltarbeiter, Jonas Waldecks des Poßamentmachers vnd burgers alhie hinderlaßener Sohn, Vnd Jungfr. Sara, H. Daniel Riexingers der artzneÿ Doct. vnd profess. wie auch des Stiffts Zu S. Tho: Decani tochter. Eingesegnet den 18. Apr. (i 35)

Gabriel Waldeck se remarie en 1630 avec Susanne, fille du péager Martin Heinrich
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 480, n° 31)
1630. dnica 12. & 13, 15 & 22 Augusti. H. Gabriel Waldeck goldt Arbeiter am obern staden gegen der N. bruck viduus, J. Susanna, Martin Heinrichs, gewesenen Schiffmanns v. gser Zolners am Rhein hß. tochter Aderant sponsæ vogt vnd vetter Andres Heinrichs Schiffmanns, sindt Zu S Thoma auch ausgerufen word. der sponsus daselbst v.pfarret, Auch eingesegnet word. p. m. Gottwaldum in unserer Kirche (i 248)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 90) Dominica 12. Trinitatis den 15. Augusti. Gabriel Waldeck d. burger vnd goltarbeiter alhier vnd Jungfr. Susanna Martin Heinrich des Schiffmanns vnd burgers allhier hind.laßene Tochter, Eingesegnet den 23. Augusti (i 96)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 69) 1666. Dnica xxiv et xxv Trinit. Herr Christoph Schübler Notarius Publ. und B. alhier, Fr. Susanna Wld Herrn Gabriel Waldecks des Eltern geweß. Goldt Arbeits v B. alh. nachgel. Wittib. cop.d. 6. Xbr. J.P. (i 52)

Gabriel Waldeck demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un d’être exempté du service des portes à cause de douleurs à la cuisse.
1641, Conseillers et XXI (1 R 124)
(f° 23) Montags den 15.ten Febr. 1641. – Gabriel Waldeck
H. Knaf. Erschein Gabriel Waldeckh Goldtarbeiter prod. Supplic. vnd bitt mann woll Ihn daß Thorschließens erlaß. weilen er geschwollene schenckel und löcher drin. Erk Ist d supplicant ahn Ober: vnd Rhatherrn Zur Steltz gewisen, die solle, wann sein vorgeben die wahrheit, mit Ihn zu dispensiren und ein and. haubtschließer auch ein newer Spöter Zuerwöhlen macht haben.

Gabriel Waldeck prête serment sur le règlement de la Ville. Il est ensuite assesseur au Petit Sénat. Il est nommé triumvir à la Tour aux deniers
1644 Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 54-v) Montag d. 29. April: – Gabriel Waldeck schwört auff die Statt gerichts Ordnung
1656 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 442
Erschienen H Gabriel Waldeckh E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer
1660, Chambre des Contrats, vol. 525 f° 101-v
H Gabriel Waldeckh Treÿer der Statt Pfenningthurn

Gabriel Waldeck meurt le 26 septembre 1663 (voir ci-dessous l’acte de sépulture de sa veuve). Susanne (Heinrich) se remarie en novembre 1666. avec le notaire Christophe Scheubler
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 165-v, n° 47)
1666. Eâdem Dominicâ [XXIV. Trinitatis, 25. Novembr.] Hr Christoph Scheubler, Notarius Publicus, Undt E. E. Kleinen Raths alten Beÿsitzer Undt Fr. Susanna, Weÿl. Hn. Gabriel Waldeck, Goldtarbeiters Undt Burgers allhie, auch gewesenen Wohlverordneten Dreÿers beÿ hiesiger Statt Pfenningthurn nachgel. Wittib. Copulati Eod. Die [Donnerst. 6. 10.br] (i 180)

Susanne Heinrich meurt le 28 octobre 1689 à l’âge de 79 ans. Le pasteur rédige une courte biographie.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 32-v)
1689. Freÿt. d. 28. 8.bris Starb fr. Susanna Weÿl. herrn Christoph Schüblers geweßenen Notarÿ Publ: vnd beÿ E. E. großen rath alhier assessoris Nachgel. Wittwe, ætatis 79 Jahr v. i Monat. Ihr Eltern waren Hr. Martin Heinrich geweßener schiff vnd Handelsmann alhier v. fr. Susanna Stahlin, aô 1630. d. 24. Augusti hatt sie sich Verheürathet an Hr. Gabriel Waldeck burgern v. goldt arbeitern alhier mit solchem im Ehestandt gelebet biß aô 1663. d. 26. 7.bris. Nach dessen Seel. hintritt Ist sie im Wittwenstand geblieben biß aô 1666. d. 26. 9.bris da hatt sie sich Verheürathet ahn obgemelt Hrn. Notar. Scheubler mit Solchem ehelich gelebet biß aô 1686. d. 12. Junÿ. Nach seinem Seel. Abschiedt ist die im Wittwenstand geblieben biß ahn Ihr Seelig Endt. Sonnt. d. 30. 8.bris Ist die auf dem Gottesacker Zu S. Helenen begraben Word nach dem ihr zu Vor in d. Kirch Zum Jung. S. Peter die leichpredig ist gethan word. [unterzeichnet] Gabriel Waldeck der Selig. Verstorbene fraw Sohn, Joh: Heinrich Waldeck der Seelig Verstorben fraw Sohn (i 36)

La maison revient ensuite à son fils orfèvre Jean Henri Waldeck qui épouse en 1667 Agathe Ursule, fille de l’horloger Isaac Habrecht

Mariage, cathédrale (luth. f° 86-v, n° 13)
1667. Fest. Paschatis. Zum 2. mahl Hr Johann Heinrich Waldeck, der ledige Goldarbeitter, Weiland Hr Gabriel Waldecks gewesenen alten dreiers des Pfth. u. Goldtarbetter nachgelaßener ehel. Sohn, Jgfr. Agatha Ursula, Hr Isaac Habrechts, Uhrenmachers bei hiesigem Münster v. E. E. Kleinen. Raths alten Beisitzers ehel. T. (Dien)stags d. 18.t April:. Münster (i 89)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 71, n° 11) 1667. Festo Paschatis et Dnca Quasimodo 7/14 Aprilis. Herr Johann Heinrich Waldeck, Goldt Arbeitter, Wld Herrn Gabriel Waldeck auch geweßen Goldt Arbeitters auf alhiesigen Pfenningthurn ältern dreÿers Vnd B. alhie nachgel. Ehelich. Sohn, Vnd Jgfr. Agatha Ursula, H Isaac Habrechts, Uhrenmachers Hiesigen Münsters vnd E. Ers. Kl. Rats Beÿsitzer, N. Alhie eheliche Tocht. E d. 11. Aprilis. M. (i 53)

Agathe Ursule Habrecht fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 617 livres
1667 (29. 4.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 21) f° 14 (990)
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so H. Johann Heinrich Waldeckh, Goldarbeiter vndt burger alhie Zu Straßburg Zu der Viel ehren vndt tugendreichen Fr. Agatha Ursula Waldeckin gebohrner Habrechtin, seiner Haußfr. Inn den Zum theil Zugebracht, Welche der Ursachen, dieweilen in bemelter beeder Ehegemächt mit einander auffgerichteten Eheberedung versehen daß einem Jeden seine Inn den Ehestandr Zugebracht Nahrung ein reservirt vndt unverändert guth, sein vndt heißen (…) Actum In fernerer gegenwärtigkeit deß Ehrenvesten fürsichtig vndt Weißen H. Isaac Habrechts Klein vndt groß Uhrenmachers Auch E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzers, der fr. Vatters, den 29.ten Apr. vnd 1. Maÿ 1667.
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 149, Sa. Werckzeugs Zum Goldtschmid handw. gehörig 10, Sa. Früchten 6, Sa. d. Wein 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 126, Sa. Guldener Ring v. Geschmeids 273, Sa. d. Baarschafft 40, Sa. d. Sa. 11, Summa summarum 620 lb – Schulden 2, Nach deren Abzug 617 lb

Inventaire d’un locataire, le ferrailleur Samuel Meyer qui a quitté la ville avec sa femme Marie Madeleine Flickinger en y laissant des dettes

1693 (17.6.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 16) n° 13
Inventarium über dasjenige Vermögen und Passiv Schulden so Samuel Meÿel der gewesene Eisenkrämer und burger alhie Zu Straßburg und Maria Magdalena Flickingerin deßen Ehewürthin, nach ihren genommenen außtrit alhier hinderlaßen, auffgerichtet in Anno 1693. – (…) nach Ihren Freÿtags den 12. Junÿ Jüngst genommenen außtrit, alhie hinderlaßen, Welches alles auf E. E. großen Rahts verordnen, in beÿ & gegensein der Edel, Ehrenvest, fürsichtig und Wohlweißen herrn Johann Georg Bemberg und Herrn Abraham Fausten beeder Wohlgedachts E E. Großen Raths beÿsitzer und aus deßen mittel hierzu insonderheit deputirte Herren (…) Actum Straßburg in fernern beÿsein H Hieronÿmi Waltz barchethändlers sein Samuel Meÿels Schwehrvatters Mitwochs den 17. Monatstag Junÿ Newen Calenders Anno 1693.

In einer ane der Uttengaß gelegen H Johann Henrich Waldecken deß goldarbeiters sel. Wittib und Erben gehörig. behausung befunden worden wie volgt
Sa. haußraths 9, Sa. Silber Geschmeids und Guldin Ring 55, Sa. Baarschafft 255, Schulden, Summa summarum 570 lb – Schulden, Erstlichen soll mann deß ausgetrettenen mit weÿl. frauen Elisabethæ Waltzin seiner Ersten Ehewürthin sel. erzeugten beeden Söhnlein Johann Friderichen und Samueln, inhalt der, in seiner Zweÿten Ehewürthin seel. in Anno 1690 auffgerichteten Verlaßenschafft Inventario fol. 67. Sa. Passiv Schulden 904 lb, Passiv Schulden übertreffen Alles gut umb 334 lb
Wahren
Wÿdumbs Verfangenschaft, der Außgetrettene Samuel Meÿel hat herrn Johann Christoph Dieboldtern weÿl. Fr Mariæ Salome Dieboldrin seiner Zweÿten Ehewürthin seel. Vattern (…) zu genießen 14 ß

Veuve, Agathe Ursule Habrecht hypothèque la maison au profit d’Anne Ursule Jung née Simon

1696 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 561
Fr. Agatha Ursula geb. Habrechtin, weÿland H. Johann Henrich Waldecks, gewesenen Goldarbeiters sel. Nachgelaßene wittib, mit beÿstand Hn Abraham Habrechts des Klein Uhrenmachers ihres bruders Und Vogts
in gegensein Hn Frantz Rudolphs Mollingers, E.E. großen Raths alten beÿsitzers und Stattlohners, alß Curatoris Fr. Annæ Ursulæ Jungin geb. Simonin wittib, schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, hauß, hoff, und Nebenshauß, sambt allen deren Gebäuen, recht. und zugehörden allhier in der Uttengaß, einseit neb. Andres Noppen dem hutmacher anderseit neben Andres Gimpel dem Schneider hind. auff ein Allmendgäßlein stoßend geleg.

Agathe Ursule Habrecht hypothèque la maison au profit des trois filles cadettes de l’orfèvre Gabriel Waldeck

1698 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 546-v
Fr. Agatha Ursula geb. Habrechtin, weÿl. Hn Johann Henrich Waldecks, geweßenen Goldarbeiters sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Hn Abraham Habrechts des Klein Uhrenmachers Und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers beÿsitzers ihres Bruders und Vogts
in gegensein H. Jacob Oberle des Silberarbeiters alß Vogts weÿl. Hn Gabriel Waldecks, geweßenen Goldarbeiters hinterlassen 3. jüngsten Töchter, schuldig seÿe 200 Pfund
unterpfand, Hauß, Hoff und Nebenshauß, sambt allen deren Gebaüen, rechten Und Zugehördte, allhier in der Uttengaß, einseit neben andres Noppen, dem Huthmacher anderseit neben Andres Gimpel dem Schneider, hind. auff ein allmendgäßlein stoßend gelegen
[in margine :] Maria Salome geb. Waldeckin, eines von denen hierinn gemeldten creditirend. Waldeckerischen 3. Töchter, Sebastian Eckels des glasers ietzmahlige Haußfrau (…) den 21. julÿ 1701

Agathe Ursule Habrecht hypothèque la maison au profit de Marie Salomé du Cloux

1700 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 291
Fr. Agatha Ursula geb. Habrechtin Weÿl. H. Johann Heinrich Waldecks geweßenen Goldarbeiters sel. hind.laßene Wittib mit beÿstand Hn Abraham Habrechts deß Urenmachers Und E:E: kleinen Raths alt. beÿsitzers Ihres bruders Und Vogts, wie auch Hn Johann Heinrich Zetzmann deß Scribenten, und hans Michael Bucken deß Schreiners Ihrer beed. tochtermänner
in gegensein Hern Georg Bohnen, alß Vogten Maria Salome du Clouin, schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Eine Behaußung mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördt. allhier in der Uttengaß, einseit neben Andres Nobis den Huthmacher and. seit neb. andres Gimpel den Schneid. hinten auf das heckengäßel stoßend geleg.

Agathe Ursule Habrecht hypothèque la maison au profit du notaire Jean Henri Lang

1702 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 235
Agatha Urßula geb. Habrechtin Weÿl. Joh: Heinrich Waldecks geweßenen goldarbeiters wittib mit beÿstand u. consens Hn. Abraham Habrechts Kleinuhrenmachers ihres curatoris
hatt in gegensein Hn. Joh: Heinrich Langen jun. Not. -schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, der debitricis hauß allhier in der uttengaß einseit neben andres Nobis huetmachern anderseit neben Joh: andres Gimpel dem schneider hinten auf (-) stoßend gelegen

Agathe Ursule Habrecht meurt en 1706 en délaissant quatre filles et un fils. L’inventaire est dressé dans une maison au Marché aux Herbes. L’actif s’élève à 861 livres, le passif à 792 livres.
1706 (8. Aprilis), Not. Winckler (Elie, 61 Not 28) n° 10
Inventarium über der Ehren: und tugendsahmen Frawen Agathæ Ursulæ Waldeckin gebohrner Habrechtin, weÿland herrn Johann Heinrich Waldeck geweßenen Goldarbeiters und burgers Zu Straßburg hinderlaßener Wittib seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1706. – nach Ihrem Dienstags den 23. Monats tag Februarÿ Jüngst aus dießem mühesamen trawr: und kummervollen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen (…) Actum Straßburg in beisein des Ehrenvest Kunstreich und wolweisen herrn Abraham Habrecht Klein und Groß Uhrmachers, wie auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers alhier der verstorbenen frawen seel. Ehelichen bruders und geschwornen vogts Donnerstags den 8. Monathstag Aprilis Anno 1706.
Die abgeleibte Fraw seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Fraw Susannam Margaretham Zetzmännin gebohrne Waldeckin, weÿl. herrn Johann Heinrich Zetzmans geweßenen Scribenten und burgers Zu Straßburg seel. hinderbliebene wittib, welche beneben dem Ehrenvest und Kunstreichen Herrn Jacob Oberlin, Silberarbeiter, und burgern Zu gedachtem Straßburg, Ihrem geschwornen Vogt Persönlich Zugegen gewesen
2. Fraw Annam Ursulam Buckin gebohrne Waldeckin Meister Hans Michael Bucken, Schreiners und burgers alhier Ehegattin, deren geordnet und geschwornen Vogts der Ehrenvest und Kunstreichen Herrn Daniel Seupel, Silberarbeiter und burger alhier der Inventation beÿgewohnt, 3. Johann Heinrich Waldecken, Ledigen Uhrenmacher, so sich in iie wanderschafft enthält, 4. Jungfer Annam Dorotheam Waldeckin, so zugegen 5. und Jungfer Annam Salomeam Waldeckin welche auch gegenwärtig gewesen, welcher dreÿ Letztern geschworner Vogt Obgedachter Herr Jacob Oberlin, Alle fünff Eheleibliche geschwüsterde und der verstorbenen Frawen mit eingangs gedachtem herrn Johann Heinrich Waldeck Ihrem abgeleibten haußwürth seel. Ehelich erzeügt. Kinder und ab intestato nächste Erben.

In einer in der Statt Straßburg am Krautmarck gelegen und in gegenwärtige Verlaßenschafft nicht gehörigen behausung befunden worden wie volgt
Höltz: und Schreinerwerck. Auff der Obern bühn, In der Stub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Vor dießer Kchen, Im undern haußöhren, In einer behaußung im änckergäßel.
Schulden aus dem Erbe zu bezahlend, It. H Johann Melchior Vettern dem Specerirer solle mann (…), Item für haußzins
Summa, haußraths 74, Silbergeschmeid 2, guldin Ring 3, Pfenningzinß hauptgüter 713, fruchtgültten 52, Activ Schulden 15, Summarum 861 – Schulden 792 lb, Rest 69 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 801 lb
Wÿdumb, So die abgeleibte fraw seel. biß in Ihr abscheiden genoßen, 731 lb

Agathe Ursule Habrecht vend la maison au revendeur Nicolas Ellès moyennant 725 livres

1703 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 179-v
(1075) Agatha Urßula geb. Habrechtin weÿl. Hn. Joh: Heinrich Waldecks gold u. silberarbeiters wittib mit beÿstand u. Consens Hn. Abraham Habrechts Klein uhrenmachers ihres Curatoris
in gegensein Niclaus Elles Grempen
Hauß, Hoff, Hoffstatt u. brunnen sambt allen anderen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden u. gerechtigkeiten allhie ahn der uttengaß einseit neben Andres Gimpel schneidern anderseit neben Andres Nobis huetmachern, hinten auf d. Heckengäßlein stoßend gelegen – um 200, 100, 50 pfund verhafftet, geschehen um 725 pfund

Nicolas Ellès et Ursule Blümel hypothèquent la maison au profit de l’étudiant en droit Albert Mappus

1703 (28. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 550
Niclaus Eles Gremp u. Urßula geb. Blümlin
in gegensein S. T. hn. Marcus Mappus Medicinæ Dris. nahmens Hn Alberti Mappus Jurium Candidati seines Hn. Bruders – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, der debitorum behaußung Cum appertinentiis allhier ahn der utengaß einseit neben Andres Gimpel schneidern anderseit neben Andres Nobis huetmachern hinten auf d. Heckergäßlein stoßend gelegen

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Marie Elisabeth Füssel femme du cordonnier Jean Théophile Janus. La masse propre aux héritiers s’élève à 98 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 37 livres, le passif de 204 livres.

1704 (22.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 13)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung so weÿl. die Ehren: und tugendsahme fraw Maria Elisabetha Füeßelin des Ehrenhafften Mr Johann Gottlieb Janus Schuemachers vnd burgers alhier geweßene liebe haußfraw nunmehr seel. nach ihrem Samstags den 15. 7.bris des verwichenen 1703. Jahrs aus dießem elend. Leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafft, vnd vorachtbahren H Johann Heinrich Füeßels Schuhmachers vnd burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Gottliebs, Johannis, Veronicæ Margarethæ, Mariæ Elisabethæ, Johann Paul, Mariæ Barbaræ, Johann Philipp et Friderich Jacob Janus, der Verstorbenen Frau seel. mit obgemeltem ihrem hinderlaßenen Wittwer ehelich erzeugter Kind. vndt ab intestato verlaßener Erben inventirt (…) Act. Straßburg den 22. febr. 1704.
Extractus Auß der Heüraths Verschreibung so beede Eheleüthe miteinander auffgerichtet den 18. 9.bris 1685 von H. Benedicto Groß Not seel.

In einer allhie In der Utten gaßen gelegener und H. Niclaus Elles dem Krempen gehöriger behaußung ist befunden wie volgt
In der Cammer A, In d. Cammer B, In der Cammer C, Auff dem Gang, In der Kuch., In der Stuben
Ergäntzung der Erben Unveränderten Guths. Laut Inventarÿ über eingangs gemelter beeder Eheleuth Nahrung in Anno 1701 alß die Ehefr. seel. Schulden halben sich bevögtig. laßen vnd ihr leibliches beneficium gesucht, durch nich vor: und nachgemelten Notarium auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 6, Sa. Schuld 25, Sa. der Ergäntzung 67, Summa summarum 98 lb
Des Wittwers Unverändert vnd theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 33, Sa. Werckzeugs Leisten vnd holtzen Zum Schue: und Leistenmacher handwerck gehörig 4, Summa summarum 37 lb – Schulden 204, Mehr Schulden als nahrung 167 lb

Le marchand de fruits et légumes Nicolas Ellès et sa femme Ursule Blümel hypothèquent la maison au profit de Jean Bechtold, receveur de la Chartreuse et de Saint-Nicolas-aux-Ondes

1712 (27.10.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 634-v
Niclaus Elles fastenspeishändler und Ursula geb. Bluemelin beÿständlich Philipp Blümel rubinschneid. und Joh: Jacob Maul silberarbeiters
in gegensein H Joh: Bechtoldts Schaffners der Carthaus und St Nicolai in undis – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert. allhier in der Uttengass, einseit neben andres Gimbel anderseit neben andres Nobis huet. hinten aufs Heckengässel

Les experts estiment la maison à 850 livres lors de l’inventaire dressé en 1713 après la mort de Nicolas Ellès.
Ursule Blümel veuve de Nicolas Ellès loue une partie de la maison au cordonnier Joseph Schuster

1725 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 415-v
Fr. Ursula geb. Blümelin weÿl. Nicolaus Elles Fastenspeishändlers wittib mit beÿstand ihres vogts Martin Altmann des Schuemachers
in gegensein Joseph Schuster auch schuemachers
In ihrer in der Uttengaß einseit neben Philipp Brehl dem Schneider anderseit neben Andreas Gimpel auch schneider hinten auff Tobias Braun den Musicum, einen außgang in das Ecker gäßlein habenden behausung, den gantzen Nebens stock mit deßen begriffen und weithen, 1 jahr lang anfangend von bevorstegend Michaelis fürwährenden jahr – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Les enfants et héritiers d’Ursule Blümel et de Nicolas Elles vendent la maison au tonnelier Jean Georges Dœrffer et à sa femme Sabine Madeleine Kugler moyennant 1 575 livres

1730 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 486-v
weÿl. Fr. Ursula Elleßin geb. Blümelin mit auch weÿl. Nicolauß Elles gewesenen Fastenspeishändlers erzeugt und nachgelaßene 5 Kinder und Erben oder deren mandatarÿ nahmens, Fr. Maria Magdalena Johann Jacob Füßel des Schuemachers verlaßene ehefrau beÿständlich ihres schwagers Johann Philipp Kohl des Kieffers, weither Johannes Elles hohldräher und hießiger burger, Item in nahmen Johann Paul Elles goldarbeiters und burgers zu Vilna in Littau H. Johann Conrad Simon EE. kleinen Raths beÿsitzer, dann Fr. Maria Martha H. Johann Jacob Oelinger Not: publ: Ehefrau beÿständlich ihres ehemanns und endlich Fr. Maria Margaretha obged. Johann Philipp Kohl ehefrau
in gegensein Johann Georg Dörffer des kieffers und Sabine Magdalenæ geb. Kuglerin, als in beschehener freÿwilliger Versteigerung letzt und meistbietenden
Eine Behausung hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Utten: gaß, einseit neben Claude François Vernier dem Liechtermacher anderseit neben Johann Philipp Brehm dem Schneider, hinten auff das heckengäßlein und einen aus gang in daßelbe habend gelegen – wie auch des Bauchkeßels, offenthürlein, unterschlags und liegerling – umb 1575 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du tourneur Jean Ellès

1730 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 487-v
Johann Georg Dörffer der kieffer und Sabine Magdalena geb. Kuglerin mit beÿstand ihrer brüder Johannes und Gottfried der Kugler beeder Kupfferschmieden
in gegensein Johannes Elles des hohldrähers – schuldig seÿen 950 pfund zu erkauffung hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine aus jetzigem Vorschuß zum theil bezahlt und erkauffte Behausung hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Utten: gaß einseit neben Claude François Vernier dem Liechtermacher anderseit neben Johann Philipp Brehm dem Schneider, hinten auff das heckengäßlein und einen aus gang in daßelbe habend gelegen – als ein unter heutigem tag erkaufft und verschriebenes guth

Fils du tonnelier Jean Dœrffer, Jean Georges Dœrffer épouse en 1725 Sabine Marguerite Kugler, veuve du tonnelier Abraham Bilger : contrat de mariage, célébration
1725 (27. Martÿ), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 40) n° 698
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johann Geörg Dörffer Leedigen Kieffer, deß Ehrsamen und bescheidenen Johannes Dörffers auch Kieffers und burgers allhier mit frauen Maria Barbara gebohrner Voltzin ehelich erzeugtem Sohn, als Hochzeitern ahne Einem,
So dann der Ehren: und Tugendbegabten Frauen Sabinä Magdalenä gebohrner Kuglerin, weÿl. deß Ehrenhafften und achtbahren Abrahä Bilgers auch geweßenen Kieffers und Burgers allhier Zu Straßburg hinderlaßener Wittib, alß der Hochzeiterin am andern Theil
Geschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg in Beÿseÿn und Persönlicher gegenwarth auff seithen deß hochzeiters Vorgedachten seines geliebten Vatters, so dann auff der Fr. Hochzeitherin seithen H Johann Küglers Statt Kuppfer Schmidts Ihres geliebten Vatters und H Joh: Peter Bickelhaubs Ihres geschwornen Vogts (…) Mittwochs den 27.ten Martÿ Anno 1726. [unterzeichnet] Johann Georg Dörffer Als Hochzeiter, Sabina Magdalena Bilgerin gebohrne Kuglerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 41-v n° 163)
1726. Eodem [Mittw. d. 19. Jun.] wurden nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet Joh: Geörg Dörfer der ledige Kiefer v. b. alhie, Joh: Dörfers b. v. Kiefers ehl. Sohn, v. fr. Sabina Magdalena weÿl. Abrah. Bilgers gewes. b. v. Kiefers Nachgel. Wittib [unterzeichnet] Johann Georg Dörffer Als hochzeiter, Sabina Magdalena Bilgerin Als hoch Zeiterin (i 45, procl. Saint-Guillaume f° 4, i. 4)

Fille du forgeron municipal Jean Kugler, Sabine Marguerite Kugler épouse le tonnelier Abraham Bilger en 1720.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 218-v, n° 23)
1720. Mittwochs d. 9.t 8.bris seind nach geschehener 2 maliger außruffung Dominica 18. et 19 Trin. in der Kirch zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Abraham Pilger der Kiefer Burger v. witwer alhier weiland Maria Salome Güntherin ehemann b. Jgf. Sabina Magdalena Joh: Kuglers Statt Kupfer Schmidts vnd burgers v. Annæ Mariæ Rauchin eheliche tochter [unterzeichnet] Abraham vilger als hochzeiter, Junffer Sabina Magdalena alß hochzeiterin (i 226)

Jean Georges Dœrffer s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en février 1725.
1725, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 80-v) Dienstags den 6.ten Februarÿ Anno 1725 – Johann Georg Dörffer, der Leedige Kieffer Meister Johannes Dörffers Kieffers und Burgers allhier ehelicher Sohn, stunde Vor und bate Ihme Zu Verfertigung deß Meisterstücks einzuschreiben. Erkandt, willfahrt, dedit gebühr 1 lb 10 ß und pro Zunfft Schreiber und Büttel 2 ß 6 d.

Jean Georges Dœrffer cède à son voisin Jean Chapuis (propriétaire de l’actuel n° 10) qui a l’intention de reconstruire sa maison la partie du cabinet d’aisance et de la fosse qui avance dans sa propriété pour obtenir une limite rectiligne. En contrepartie Jean Chapuis accorde à son voisin le droit de pratiquer dans sa remise une fenêtre grillagée qui donne vers son jardin.

La tribu inflige à deux reprises une amende à Jean Georges Dœrffer pour n’avoir pas assisté à la visite annuelle du consul sans excuse préalable.
Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 467) Dienstags d. 9. febr. 1745 – Joh: Georg Dörffer Sen. wurdte vorgestellt, weilen Er an des Reg. H Amsters umbfahrts nicht auff der Stuben erschienen. Ille sagte, er hätte damahlen den fuß übertretten und nicht kommen können. Erkandt. solle due gewohnliche 5 ß d straff erlegen, Refus. Expensis

(f° 480) Dienstags d. 15. febr. 1746 – Mstr Joh: Georg Dörffer Sen. wurdte vorgestellt, weilen Er an des regiereden H Amsters umbfahrt nicht auff der Stuben Erschienen. Ille sagte, er hatte Zahnweh gehabt. Erk. Weilen Er sich nicht excusiren laßen wurdt Er in 5 ß d Straff ref. Exp. Condemnirt.

Sabine Marguerite Kugler meurt en octobre 1762 et Jean Georges Dœrffer en août 1763 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 800 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 181 livres, le passif à 823 livres.

1763 (9. Aprilis), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 337) n° 879
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrengeachten H. Joh: Georg Dörfer, des ältern gewesenen Kiefers u. Weinhändlers wie auch weil. der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Sabinæ Magdalenæ Dörferin geborner Kuglerin beeder im leben gewester Eheleuthe u. B.re alhier Zu Straßburg sel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1763. – nach dem dieselbige und Zwar sie die Ehefr. den 21. 8.bris des abgewichenen 1762.sten Jahrs, Er der Ehemann aber d. 9. aug. 1763. von dem lieben Gott aus dießer welt selig abgefordert worden (…) So geschehen und angefangen in der Königl. Stadt Straßburg d. 9. Aprilis A° 1763. und geendiget d. 9. Sept. dicti anni

In einer alhier Zu Straßburg ane der Utten Gaß gelegener in dieße Verlaßenschaft gehöriger und hernach beschriebener behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung. Nemlichen eine beh.ßung, Hoff, bronnen und Hoffstatt, mit allen derselben gebeuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Recht u. gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg ane der Utten Gaß 1.s. neben H. N. Delscher gewes. Schwerdtfegers hinterl. Erben, 2.s. beeder im leben gewesener und nun verstorbener Champys’scher Eheleuth hinterl. KK. u. Erben u. hinten auf das hecker gäßl. stoßend gelegen und einen ausgang in daselbe habend gelegen Welche behßg. auser den darauf haftenden und hernach eingetragenen passiv Capital frey ledig und eigen und p. H. Johann Georg Werner, Bau Inspectorem u. H. Sebastian Huber, Werckmeister des Zimmerhofs vermög deren sollen ad Conceptum dieses Inventarÿ Zugelieferten schriftl. Abschatzungs Zeduls d. d. 12.ten Aprilis 1763. æstimirt und angeschlagen pro 1600 fl. oder 800 lb.
Darüber besagt ein teutscher pergamentener in allhiesiger Cantzleÿ Contract stuben gefertigter und mit deroselben anhangendem Insigel verwahrter Kfbrief d. d. 10. 9.bris 1730. Wobeÿ ferner dreÿ ältere in erwehnter Contact stuben passitye u. mit dero anhangenden Insiegeln bekräftigte Kfbrieg über gedachte bhßg. besagend, vorhanden respectivé de datis 16. apr. 1703. 23. ejusdem mensis et anni und 9. 9.bris 1618.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Wie aus dem Eingang dieses Inventarÿ ersichtl. so ist man nach erfolgtem absterben Frauen Salome Magdalenæ Dorferin geborner Kuglerin, den 9. apr. dieses 1763.st Jahrs Zu derselben Verlaßenschaft Inventur geschritten, ehe aber solche geendiget ware, so wurde der hinterbliebene Hr Wittiber von einer schwehren kranckheit ohnvermuthet überfallen u. dardurch die Vollendung des angefangenen Inventur verhindert (…)
Vorewehnte beide Dörferische Eheleuthe nun seel. haben ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. H. Johann Georg Dörfer den Kiefer Weinhändler und würth dero ältesten Sohn, welche in eigener Persohn sich beÿ dieser Inventur eingefunden, 2. Frau Sabinam Magdalenam Teutschin gebohrne Dörferin, H Joh: Friderich Teutsch des gastgebers auf E. E. Zunft Zur Lucern u. b. dahier Ehegattin, so beiständlich dieses ihres mariti diesem Inventations Geschäft abgewartet Und dann 3. H Joh: Michael Dörfer, den Kiefer u. Weinhändler auch b. hieselbst, diese 3. der beeden geweßenen Eheleuthe ehel. mit einander erzeugte und ab intestato Zu gleichen portionen u. Antheilern Verlaßene Kinder und Erben
Sa. haußraths 233, Sa. Holtzes, Reif u.Band 13, Sa. Werckzeugs Zum Kiefer hdw. gehörig 23, Sa. Wein, Eßig, Brandenwein und Faß 884, Sa. Silbers 29, Sa. göldener Ring 7, Sa. lehen bandplatzes Nihil, Sa. Pferds u. Goll 9, Sa. Eigenthums ne einer behausung 800, Sa. Schulden 178, Summa summarum 2181 lb – Schulden 823, Nach solchem abzug 1357 lb
Abschatzung Vom 12.ten april 1763. Auff Begehren Johann Georg Dorffer Des Wein hendtler ist eine behaußung alhier in der Statt Strasburg in der Rudten Gas Gelegen Ein seits Neben der Datschnerern Erben Anderseits Neben den Schabischen Erben und hienden Auff das Hecker Geßlein Stosent Gelegen solche behausung besteht in Ettlichen Stuben Kamern Und Kichen, dar Iber ist der dach Stull mit breidt Ziglein belegt hat auch ein Gebelten Keller Hoff und brunen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschworne Werck Meister Nach Vorhero Geschehene besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Ein Thausent Sechs Hundtert Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

La maison revient à leur fils Jean Michel Dœrffer qui est admis à présenter son chef d’œuvre le 22 août 1752

1752, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 28-v) Dienstags den 22. Augusti – Joh: Michael Dörffer der ledige von hier gebürtige Kieffer, stehet vor, bittet ihme zu erlauben das Meisterstück zumachen. Erkannt, wie gebetten. Dedit Werckstatten Zinnß 3. lb, pro prot. 5 ß, pro Findl. 1 ß

Jean Michel Dœrffer épouse en 1763 Catherine Salomé Schwing, fille du blanchisseur Erard Schwing de la Robertsau : contrat de mariage, célébration
1763 (13. Aprilis), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 213
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und Vorgeachten herrn Joh: Michael Dörffer dem ledigen Kieffer und Weinhändler, des wohl Ehrenvest und Vorachtbahren herrn Joh: Heinrich Dörffers Senioris auch Weinhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn als dem Hn Bräutigam, ane einem,
So dann der Ehren und tugendreichen Jungfer Catharinæ Salome Schwingin, weÿland des Ehren Vesten Hn Ehrhard Schwingen geweßenen Bleichers in Ruprechts Au seel. mit Frauen Helene geb. Ludwigin ehelich erziehlten nachgelaßenen Jungfer tochter als der Jungfer hochzeiterin am andern theil
auf Mittwoch den 13.den Aprilis Anno 1763 [unterzeichnet] Johann Michael Dörffer als Hochzeiter, Catharina Salome schwingin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 418, n° 1514)
Anno 1763 Mittwochs den 27. Aprilis sind nach ordnungs mäßiger auff Dom. Misericord. und Jubilate geschehener zweÿmahliger Proclamation ehelich copuliert und eingesegnet worden Johann Michael Dörffer, der ledige Kieffer Von hier, Hn Johann Georg Dörffers Kieffers, Weinhändlers und burgers allhier, ehel. Sohn, und Jgf. Catharina Salome Schwingin, weÿl. Hn Johann Erhardt Schwingen, gewesenen Bleichers und burgers allhier nachgelaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Dörffer als hich Zeitter, Catharina Salome Schwingin aks hoch zeitterin (i 423)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père du marié rue Sainte-Madeleine. Les apports du mari s’élèvent à 550 livres, ceux de la femme à 1 118 livres.
1763 (20.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 721) n° 471
Inventarium über des Ehren und Wohl Vorgeachten Herrn Joh: Michael Dörffers, Kieffers und Weinhändlers und des Ehren: und tugendsamen frauen Catharinæ Salome Dörfferin gebohrner Schwingin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Eugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1763. – und sich vermög der Vor mit unterschriebenen Notario den 13. aprilis jüngst errichteten heuraths Verschreibung Vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in præsentia Hn Johann Georg Dörffers Kiefers und weinhändlers des Ehemanns gel. Hn Vatters wie Auch Hn Joh: Daniel Lobsteins wohlbestellten haag meisters Löblicher Statt Straßburg der Ehefrauen erbettenen Hn beÿstands und Hr Sebastian Helmstätters Gastgebers Zum Blauen hechten deroselben noch ohnentledigten Hn Vogts aller Burgere allhier Zu Straßburg auf Montag den 20.ten Junÿ A° 1763.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegenen und in diese Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen sondern des Ehemanns geliebtem Herrn Vattern Zuständigen Behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Haußraths 10, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 37, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 6, Sa. Baarschafft 404, Summa summarum 459 lb – Hierzu ist ferner beÿzurechnen der Ihme gebührende halbe theil ane denen Haussteuren 91 lb, des H. völlig in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 550 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. Haußraths 320, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 28, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 54, Sa. Baarschafft 624, Summa summarum 1026 lb – dazu Kombt ferner die Ihro gebeührende helffte ane denen Haussteuren 91, Der Ehefr. in die ehe gebracht Guth dem billigen werth nach 1118 lb

Jean Michel Dœrffer achète en février 1771 une petite maison dans l’impasse Hecker, entre la sienne et celle d’Etienne Schoor sise impasse des Pêcheurs (IX 138 au plan Blondel)
Il passe trois mois plus tard un accord avec le tripier Etienne Schoor avant de reconstruire sa maison. Etienne Schoor aura le droit de poser des poutres dans le mur de la maison Dœrffer s’il surélevait son bâtiment à condition que le mur garde sa largeur (13 pieds 9 pouces). Jean Michel Dœrffer élèvera à ses frais un mur d’une pierre et demi de large dont une demi-pierre appartiendra à Schoor qui s’engage à laisser un espace libre de 8 pieds 9 pouces devant le mur, à condition que Dœrffer garnisse les ouvertures de barreaux ou de grillage. Etienne Schoor conservera sa fosse à fumier adossée au mur Dœrffer qui pourra rouvrir des soupiraux. Il devra en outre souffrir que les eaux de puie tombent de son côté.

1771 (31.5.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 273
Johann Michael Dörffer der weinhändler ahne einem
so dann Stephan Schorr der kuttler an anderen theil
wegen dem gebäude welches er Dörffer erbauen willens ist, nachstehenden Vergleich, 1. verwilligt sich H. Dörffer hiemit daß wann künffthin H. Schorr sein nebens-gebäu höher zu bauen gesinnet wäre, als es würcklich ist, so solle dem selben gegönnet seÿn in mein Dörffer eigene maur die schöllen, pfetten und durchzüg zu legen jedoch mit dem anhang daß deßelbe nicht breiter als es dato stehet und welches 13 schuh und 9 zoll statt meß von der hinter maur angemeßen in der breite haben solle, auch daß von ihme H. Schorr und deßen nachkommen an der maur selbsten keine weitere anspruch gemacht werden könne und möge,
2. verpflichtet Dörffer n(oc)h eine maur von anderthalb maurstein dick auff seine eigenen kösten auffzuführen und zwar solle dieselbe ihren anfang nehmen von H. Schorr wohnhaus an zu ebener erde oder auff dem boden und in der länge als meine dermahlige behausung stehet, daran ein halben stein Ihme H. Schorr der übrige gantze stein aber mir Dörffer eigenthümlich gehörig sein solle, dahingegen
3. verbinde mich Schorr (…) ihme Dörffer luft und licht so deßelbe in meinen hoff nehmen und richten wird und solle der platz darzu von obgemelt 13 schuh 9 zoll angemeßen auff 8 schuh 9 zoll in der länge ebenfalls stadt meß seÿn und vom boden meines hoffs bis in die H. Dörffer beliebigen höhe niehmalen weder zu verbauen noch in andere weise wie es auch seÿn mögte zu benehmen, jedoch daß H. Dörffer alle fenster gestell, keller löcher wohl mit starcken eißernen stangen und mit von drath geflochtenen gegitter auff seinen eigenen kösten versehen und verwahren solle,
4. behalt sich H. Schorr daß seinen in seinem hoff habende besserungs grub ane dem platz wo sie dato stehet verbleiben solle, welches H. Dörffer ihme auch accordirt mit der condition daß seine maur vor allen schaden welcher durch dieselbe sich ereignen könte best möglichst so lang dieße stehen wird verwahret werden solle, wie nicht weniger behalt sich H. Dörffer vor, daß auff beÿden seith bemeltet besserungs grub sich dato befindenden zweÿ keller löcher wiederum ane denen stellen zu machen, daß dieselbe auch zu keiner zeit weder verlegt, verstellt, verfinstert noch verbaut werden solle, wie auch
5. daß sie eine helffte des dachwaßers der länge nach seines neu zu erbauenden gebäudes in H. Schorr hoff seinen abfall und durch denßelben biß auff das Allmend seinen ablauff wie von alters her haben und behalten soll

Jean Michel Dœrffer et Catherine Salomé Schwing hypothèquent la maison au profit du sellier Jean Frédéric Erlenholtz

1771 (30.11.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 522-v
H. Johann Michael Dörffer der kieffer und weinhändler und Catharina Salome geb. Schwingin mit assistentz H. Johann Daniel Lobstein des haagenmeisters und H. Erhard Schwing
in gegensein H. Johann Friedrich Erlenholtz des sattlers – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der St. Magdalenä gaß einseit neben Friedrich Grauer dem huthmacher, anderseit neben Stephan Schoor dem kutler,hinten auff die Chapuysichen erben – als ein zum theil von mitschuldnerischen ehemann ältern ererbtes zum theil währender Ehe erkaufftes haus

L’inventaire dressé en 1784 après la mort de Catherine Salomé Schwing n’est pas conservé.

1784, Not. Lobstein (J. Frédéric, répert. 6 E 41, 664-7) n° 1023
Invent. über Weÿl. Fr. Catharinæ Salome geb. Schwingin, Hr. Johann Michael Dörfer des Kiefers, Weinhändlers und b: alh: geweß. Ehegattin Verlaßsch.

Sa fille Catherine Salomé Dœrffer épouse le chirurgien Georges Régnard Schwind, de Meissenheim outre-Rhin. L’inventaire de ses apports est dressé dans la maison
1787 (27.11.), Not. Übersaal (6 E 41, 658) n° 202
Inventarium über der Viel und Tugend begabten Fraun Catharinä Salome Schwindin geborner Dörfferin, Zu den Wohl Ehrenvest: und Kunsterfahrnen Herrn Georg Reinhard Schwind, Wundartz zu Meisenheim jenseits des Rheins wohnhaft, ihrem Eheman vor unverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen, aufgerichtet den 27. Novembris im Jahr 1787. – in ihrer den 19. dieses Monaths angetrettenen Ehestand Zugebracht hat. (…) in ihrer vor mir den 25. Septembris jüngst auffgerichteter Eheberedung und derselben dritten Artickel ihr beederseits zusammengebrachtesd Gut als unverändert vor mir d. 25. sept. jüngst aufgerichtete Eheberedung
So geschehen alhier Zu Straßburg in fernerer Gegenwart H. Johann Michael Dörffer, des Kiefers, Weinhändlers und hiesigen burgers der Frau Schwindin leiblicher Vaters und hierzu erbettenen Beistands, in einer ane der St. Magdalenen oder Utten Gaß gelegenen, Ihme Herrn Dörffer Zuständigen Behausung, auf Dienstag den 27. Novembris 1787
Norma hujus inventarii, Sa. hausraths 277, Sa. Silbers 13, Sa. goldener Ringe 76, Sa. Baarschaftt 29, Summa summarum 396 fl. – Darzugelegt die Ihro an denen haussteuren gebührige hälfte anntreffend 80 fl, Völlliges Vermögen 476 fl
(Kinder Vertrag)

Complément à l’inventaire dressé après la mort de Catherine Salomé Schwing
1790, Not. Übersaal (6 E 41, 660) n° 278
Revisio und Untersuchung Weiland Fraun Catharinæ Salome Dörfferin gebohrner Schwingin, Hn Johann Michael Dörffer, der Kiefers, Weinhändlers und burgers alhier gewesener Ehegattin seel. Verlassenschaft, so nach dem darüber durch weiland H Notarium Joh: Friderich Lobstein den 8. Novembr. 1784 dem Stalltax nach aufgerichteten Inventario, auf Ansuchen Hn Abraham Schwing, des Bleichers und Burgers dahier, der Dörfferischer Kinder geschwornen Vogts (…) in der dem Hn. Dörffer zuständiger, alhier an der Uttengaß gelegenen Vehaußung den 22. und 23. Martii 1790 vorgenommen worden
Sa. Activ: Massæ 4616 lb, Passiv Schulden 4911 lb, Mehr Schulden dann Gut 295 lb

Jean Michel Dœrffer hypothèque la maison au profit de ses cinq enfants

1793 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 354 enreg. 30.4. F°
bu. Johann Michael Dörfer der ältere weinhändler
bu. Philipp Jacob Dörfer des weinhändlers und bu. Abraham Schwing des bleichers, dieser letztere als vogt ernannten bu. Dôrfer sen. mit seiner verstorbenen ehefrau weil. Catharina Salome geb. Schwingin 4 übrigen kinder nahmentlich Catharina Salome des burgers Georg Reinhard Schwind chirurgi zu Meißenheim Ehefrau, Johann Michael, Johann Daniel und Sabina Helena der Dörfer – der bu. Dörfer der ältere, Philipp Jacob Dôrfer seinem sohn und ihme Schwing 75 gulden
unterpfand, eine ane der Uttengaß, gelegen mit N° 27 bezeichnete behausung, einseit neben bu. Christmann anderseit neben bu. Braulle

Jean Michel Dœrffer cède la maison et les outils à son fils Philippe Jacques Dœrffer avec l’accord de ses autres enfants. Le cédant se réserve l’habitation dans la maison.

1798 (11 mess, 6), Strasbourg 3 (45), Not. Übersaal n° 406
Cession – der bürger Johann Michael Dörffer Kiefer und Weinhändler mit einwilligung seiner hernachbenamsten Kinder
an bürger Philipp Jacob Dörffer auch Kiefer und Weinhändler
die dem cedenten eigenthümlich zuständige behaußung mit N° 27 bezeichnet samt hof bronnen und hoffstatt auch allen und derselben Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Utten: oder Magdalenen: Gaß, einseit neben weÿl. br Johann Christmann Meelhändlers Wittib anderseit neben dem b. broll, hinten zum theil auf das Heckergäßlein und theils auf brs Schorr des Kuttlers wittib und Erben wie auch das samtliche Schiff und Geschirr zur Kiefer Profession gehörig – um 18.000 francken
1. Wird der Vater und Cedent zum lebtägigen Genuß und Gebrauch zinssfrei vorbehalten Seine bisher ingehabte Wohnung bestehend in der Wohnstube auf dem Rez de chaussée, der Küche und einem Stüblein einer Stubkammer auf dem ersten Stock, einer Getüch Kammer auf dem zweÿten Stock und dem holzhaus
4. zwischen dem vater und seinen dermalen noch lebende 4 Kinder /:in deme der eine Sohn Johann Michael dörffer den I. Ventose III verstorben:/
hierbei sind auch erschienen des Cessionarii dreÿ großjährige Geschwistrige 1. die burgerin Catharina Salome geb. Dörffer des bürgers Georg Reichard Schwind Wundartzts zu Plobsheim wohnhaft Ehegattin, 2. der b. Johann Daniel Dörffer lediger kiefer und 3. Jungfrau Sabina Helena Dörffer beiständlich gedachten bs. Schwind ihres schwagers
[Joint] Abschatzung vom 21.t pluvios im 6. jahr der fränckischen Republique, Auf begehren burgers johann Michael dörffer dem Kieffer ist Eine behaußung alhir in der statt strasburg in der Madgalena gas mit N° 27 bezeichnet gelegen ein seÿts neben frau Christmann wittib anderd. neben burger broll und hinten auf burger schorr dem Kuttler und zum theil auf das hecken gäßlein stosend gelegen, solche behaußung besteteht in 2 forder und hinter gebäu worinen Eine Kieffers werckstätt ferner befinden sich Sieben stuben Sieben Küchen und Etlichen Kammeren Eine Esig Kammer und Stallung darüber sein die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller hoff und brunnen, angeschlagen vor die summa der 18.000 Livres, [unterzeichnet] Arnold, Kaltner
Enregistrement, acp 61 F° 185 du 12 mess. 6

Philippe Jacques Dœrffer épouse en 1797 Marguerite Pfister, fille du chapelier Jacques Pfister
1797 (13 pluviose 5), Strasbourg 3 (38), Not. Übersaal n° 221
Eheberedung – sind erschienen der bürger Philipp Jacob Dörffer, lediger Kiefer, des bürgers Johann Michael Dörffer, auch Kiefer und Weinhändlers dahier, mit weiland bürgerin Catharina Salome geborner Schwing ehelich erzeugter Sohn als Bräutigam, a, einem.
Und Jungfrau Margaretha Pfister, des weiland Bürgers Jakob Pfister, geweßenen Hutmachers dahier mit der Bürgerin Maria Ursula gebohrner Fritsch ehelich erzielter Tochter, beiständlich des Bürgers Johann Friderich Töpge Paßmentirers dahier als Braut, andern theils
So geschehen alhier zu Straßburg (…) den 13. Pluviose Nachmittag in dem fünften Jahre der einen und unzertrennlichen Francken Republick [unterzeichnet] Philipp Jacob Dörffer, Margaretha Pfisterin
(enregistrement, acp 45 F° 19 du 13 pluv. 5) – revenu industriel 50 livres

Les enfants font vendre le mobilier de Jean Michel Dœrffer après sa mort
1814 (30.6.), Strasbourg 3 (37), Not. Übersaal n° 1336, 6633
Vente de mobilier, dans la succession de Jean Michel Doerffer, tonnelier décédé le 19 janvier 1814, mis en vente dans une maison rue de la Ste Madeleine n° 27 à la requête des trois enfants héritiers procréés avec Catherine Salomé Schwing savoir 1. Catherine Salomé Doerffer veuve de Georges Regnard Schwind, chirurgien à Grafenstaden, 2. Philippe Jacques Doerffer, marchand de vin, 3. Sabine Hélène Doerffer veuve de Jean Michel Drouan, employé des droits réunis à Selestat
189 francs

Jacques Doerffer et Marguerite Salomé Pfister cèdent par échange la maison au farinier Jean Christmann, déjà propriétaire de la voisine (ancien n° 28, actuel n° 6)

1818 (20.4.), Strasbourg 15 (23), Not. Lacombe n° 4938
Echange – Jacques Doerffer tonnelier et Marguerite Salomé née Pfister
Jean Christmann, marchand farinier
(Doerffer cède) une maison consistant en trois corps de bâtiment dont deux sur le devant et un derrière avec cour, puits, appartenances et dépendances située en la ville de Strasbourg rue ste Madeleine n° 27, d’un côté la propriété du Sr Chrstmann lui même, d’autre le Sr Braulle, derrière en partie la ruelle appelée Heckergaessel en partie propriété du Sr Hellriegel boulanger. Sont encore compris savoir la maison de devant bâtiment touchant cellui du Sr Christmann. Au rez de chaussée un fourneau de fonte. Logement du Sr Burgkard un fourneau quarré de fonte, au premier étage un fourneau de fayence. Dans l’autre bâtiment au rez de chaussée un fourneau de fonte au premier étage un fourneau de fonte au deuxième étage, deux fourneaux de fonte et un poele en fayence aux mansardes un fourneau de fonte et un chaudron à lessive au rez de chaussée – acquis de feu son père Jean Michel Doerffer, tonnelier, suivant contrat passé devant M° Ubersaal me 11 messidor 6 (29 juin 1798), estimée 17.000 francs
(Christmann cède) une maison avec appartenances et dépendances située en la même ville rue Ste Madeleine n° 15 d’un côté le coin de la place qui se trouve devant l’église Ste Madeleine, d’autre le Sr Fuchs boulanger, derrière Sr Dietsch, avec deux fourneaux en fer de fonte – acquis de Jean Georges Dietsch suivant contrat passé devant M° Zimmer me 11 messidor 11 – estimée 9000 francs
Enregistrement, acp 138 F° 142-v du 21.4.

Fils du farinier Jean Christmann et de sa femme Marie Catherine Dürr, Jean Christmann épouse en 1790 Marguerite Salomé Riedinger, fille du farinier Jean Georges Riedinger : contrat de mariage, célébration
1790 (2. Junÿ), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 130
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen sind Herr Johannes Christmann, der leedige Meelhändlern Weiland Herrn Johannes Christmann, des geweßenen Meelhändlers und burgers dahier seeliger mit Frauen Maria Catharina gebohrner Dürrin seiner geweßenen Ehegattin und hinderlaßener Wittib ehelich erzeugter Sohn beiständlichen Herrn Johannes Dürr des Sattler meisters seines Herrn Oncle und H. Johann Martin Christmanns, des Schneider meisters seines Vogts wie auch gedachter seiner Frauen Muttern als Hochzeiter ane Einem
So dann Jungfrau Margaretha Salome Riedingerin, Herrn Johann Georg Riedingers, des Melhändlers und Fr. Maria Salome gebohrner Metzin beeder Eheleuthe und burgere dahier ehelich erzielter tochter unter assistentz gedachter ihrer Eltern und Herrn Johann Daniel Pfähler des Ohlmüllers und burgers dahier als hochzeiterin ane dem andern theil
Siebentens, se erklärte sich des H Hochzeiters geliebte Fr Mutter unter assistentz eingang gedachten Herrn Johannes Dürr gegen denen beeden Hochzeitlichen Persohnen dahin, daß sie ihnen, solang sie am Leben verbleiben werde, in Lehnung geben wolle, folgende in ihter ane der der St. Magdalenä Gaß Zum theil Zugehörigen behausung (…)
[unterzeichnet] J Christmann, S Riedingerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 21-v, n° 34)
Im Jahr 1790 sind in der Prediger Kirche allhier (…) Dienstags den 24. Augusti offentlich copulirt und eingesegnet worden Herrn Johannes Christmann der leedige Meelhändler Herrn Johann Christmanns gewesenen mehlhändlers und burgers allhier Und Frau Maria Catharina gebohrner D(-)rin ehelicher Sohn, alt 25 und ein halbes Jahr, und Jungfrau Margaretha Salome Riedingerin Herrn Johann Georg Riedingers Mehlhändlers u. burgers und Frau Salome gebohrner Metz- eheliche Tochter alt 18 Jahr [unterzeichnet] Johannes Christmann als Hochzeiter, Margareth Salome Riedingerin als hochz. (i 72)

Marguerite Salomé Riedinger meurt en 1807 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison sise 28, rue Sainte-Madeleine
1804 (17 germ. 12), Strasbourg 10 (17), Not. Zimmer n° 284, 1947
Inventarium über weÿl. Fraun Margaretha Salome geb. Riedinger des br. Johannes Christmann Meelhändlers Ehegattin, nach ihrem 28 frimaire jüngst erfolgten Absterben
die verstorbene hat ab intestato zu ihren natürlichen Erben hinterlassen 1. Catharina Salome geb. den 3. Julÿ 1792, 2. Sophia geb. den 15 nivose 2, 3. Carolina geb. den 3. ventose 4, 4. Wilhelmina geb. den 25. floreal 6. Jahr, theilvogt br. Johann Georg Riedinger derselben grosvater Meelhändler

Abschrift der Eheberedung, vor Not. Lederlin den 2. junÿ 1790 (…)
in der Magdalenä gaß N° 28
(f° 8) die helfte für unvertheilt von und ahne einer behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg an de St Magdalenä gaß mit N° 28 bezeichnet einseit neben H. Johann Michael dörfer dem Kiefer anderseit neben die daßauischen Erben hinten auf das heckergäßlein stoßend, 4800 gulden die gantze hauß gerechnet mithin zur helffte 2400 fr
des wittibers unveränderte vermögen, hausrath 30 fr, silbers 141 fr, Ergäntzung Inventarium illatorum Lederlin am 6. Octobris1790, silber 20 fr, baarschafft 2065 fr, haussteur 222 fr, summa summarum 2478 fr, Morgengaab 300 fr, Nach deren abzug 2178 fr
der Kinder und erben unveränderte Vermögen, Kleidung 780 fr, hausrath 763 fr, silber und gold 125 fr, schulden 300 fr, Ergäntzung 2738 fr, summa summarum 4707 fr
theilbare vermögen hausrath 1345 fr, silber 188 fr, wein 600 fr, Waaren zum Meelhandel 5711 fr, baarschafft 27 846 fr, Activ schulden 1461 fr
Eigenthum ane zween behausung, erstlich eine behausung und hoffstatt samt der gemeinschafft eines Pompbronnens und deren mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an der Utten oder Magdalenä gaß N° 5 es. neben dem Allmend ein Eck ausmachend anderseit neben br. begel Schloßer hi. Georg Häußler den Kübler 6000 fr – von weÿl. Friedrich Fleischhauer Meelhändler Erbschaft vermög vor Notario Übersaal den 13. prairial 22 auffgerichteten Kauffverschreibung
So dann eine behausung höflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an der Magdalena gaß N° 15 einseit neben br. Heinrich Mechling dem beck anderseit neben dem ehemaligen closter Magdalenä hinten auff br. dietsch tuchfabricant, um 6000 fr, Wie der Wittwer solche behausung von br. Dietsch erstgemelt erkauft hat erhellet eine vor unterschriebenem Notario den 11 messisor 11.t Jahrs errichtete verschreibung
summa summarum 49 151 fr, schulden 5496 fr, Nach deren abzug 43.655 fr
Enregistrement, acp 91 f° 14 du 17 germ. 12

Jean Christmann se remarie en 1807 avec Marie Madeleine Schlæber, fille de meunier
1804 (10 floréal 12), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 320, 1973
Eheberedung – bürger Johannes Christmann Meelhändler als von weÿl. Fr. Margaretha Salome geb. Riedingerin den 28 frimaire jüngst verstorbenen Ehefrauen hinterlassenener Wittiber
Jungfrau Maria Magdalena Schlaeber geb. d. 10. Aprilis 1777 des b. Johann Schlaeber, Müllers, mit weÿl. fraun Maria Catharina Helmstetter (ehelich erzeugte tochter)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
27 frimaire 13, Strasbourg 10 (18), Not. Zimmer n° 302, 2228
Inventaire des apports de Jean Christmann, marchand de farine, et de Marie Madeleine Schlaeber, contrat de mariage passé devant le notaire soussigné le 10 floréal12, mariés le 26 floreal dernier
la femme, meubles 1254 fr, or 180 fr, numéraire 1200 fr, total 2644 fr
la mari, Inventaire de la succession de Marguerite Salomé née Riedinger décédée le 28 frimaire 12, dressé par le notaire soussigne le 17 germinal 12
Enregistrement, acp 91 f° 64-v du 11 flor. 12

Jean Christmann loue la maison qu’il vient d’acheter au tonnelier Jean Georges Krœtzinger et à sa femme Anne Marie Murr

1818 (27.4.), Strasbourg 15 (23), Not. Lacombe n° 4959
Bail de 5 années à commencer à la St Michel prochaine – Jean Christmann, marchand farinier
à Jean Georges Kroetzinger, tonnelier, et Anne Marie Murr
les emplacements servant à la profession de tonnelier qui se trouvent dans la maison appartenant au Sr Christmann située à Strasbourg rue de la Madeleine n° 27 et consistant savoir, Au rez de chaussée dans le bâtiment à gauche en entrant en une chambre de débit. Toute la cave dessous la maison de derrière à la condition que les autres locataires de la maison auront le droit de déposer sur ou au bas des escaliers de cette cave des cuves sans cependant gener par la l’entrée ou le passage de la cave
L’attelier ou la boutique ayant servi au Sr Dörffer précédent propriétaire, La chambre à vinaigre avec accessoires. Plus tout le bâtiment a droite en entrant à l’exception du rez de chaussée loué au Sr Burckard qui conservera le droit de sécher quatre fois par an la lessive aux greniers. La chambre à coucher dessus la cave. La fosse à fumier dont le produit appartiendra exclusivement au Sr Kroetzinger. L’usage commun de la cour de la pompe et de la buanderie – moyennant un loyer annuel de 600 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 171-v du 2.5.

Jean Christmann meurt en 1743 en délaissant quatre enfants. Les héritiers ne font pas dresser d’inventaire. Lors du partage, la maison et sa voisine reviennent à Wilhelmine Christmann femme du marchand de farine Charles Grün

1843 (29.12.), M° Zimmer
Liquidation et partage de la succession de Jean Christmann, propriétaire décédé à Strasbourg le 24 juillet dernier
entre 1. Sophie Christmann, femme de Henri David Broistedt, négociant, 2. Caroline Christmann, femme de Charles Louis Arnold, ancien architecte, 3. Wilhelmine Christmann femme de Charles Grün, marchand de farine, 4° Catherine Salomé Christmann, veuve de Jean Georges Fleischhauer, ancien brasseur, tous demeurant à Strasbourg, lesdites Dames agissant en qualité de seules et uniques héritières pour in quart dudit sieur Christmann leur père décédé
Il n’a pas été dressé d’inventaire après le décès de ce dernier
Sur son testament olographe en date à Strasbourg du 7 mai 1839, Marie Schlaeber femme en secondes noces du dit Sr Christmann a institué sondit mari son légataire universel et a légué à Catherine Salomé Schlaeber femme de Henri Knoderer une somme de 18.000 francs et à Georges Schlaeber une somme de 6000 francs, les deux sommes ont été payées par les héritiers suivant titres enregistrés
Masse active 1°) Meubles partagés entre a) Mad. Broistedt pour 3406, b) Mad. Arnold 2988, c) Mad. Grün 4006, d) Mad. Fleischhauer 2906
2) créance sur Mad Fleischhauer cohéritière 1500
3) créances sur deniers 119.892
4) Rapports dus par a) Mad. Fleischhauer 10.000, b) Mad. Broistedt 20.000, c) Mad. Arnold 10.000, d) Mad. Grün 10.000 francs
5 argent comptant 14.518
6° deux maisons à Strasbourg rue de la Madeleine N° 27 et 28 estimées à 328.000 francs
7) une autre maison même rue n° 8 évaluée à 6000 – Total de la masse active 239.219 francs dont il faut déduire les deux legs prérappelés montant avec les intérêts à 24.100, reste 215.119, dont le quart à chaque héritier 53.779.
Partage et attributions – II° Mad. Arnold, 3) la maison rue de la Madeleine N° 6
acp 318 (3 Q 30 033) f° 28 du 5.1.1844
III. Mad. Grün, 3) les deux maisons à Strasbourg rue de la Madeleine N° 27 et 28

Fils d’aubergiste, Charles Grün épouse Wilhelmine Christmann en 1820.
1820 (6.10.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 623, 8924
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Grün, cafetier, né le 24 janvier 1793 fils de feu Philippe Jacques Grün, aubergiste au Petit Cerf, et de Marie Madeleine Stamm
Wilhelmine Christmann née le 25 floréal 6 (14 mai 1798) fille de Jean Christmann, marchand farinier, et de feu Marguerite Salomé Riedinger
Enregistrement, acp 149 f° 109 du 7.10.

Leur fils négociant Charles Grün épouse au Havre Sophie Louise Emma Schwendt
1856 (30.4.), M° Zeyssolff (minutes en déficit)
Consentement par Wilhelmine Christmann épouse de Charles Grün propriétaire à Strasbourg au mariage de son fils Charles Grün, négociant à Strasbourg avec Sophie Schwindt célibataire au Havre
acp 450 (3 Q 30 165) f° 14-v du 2.5.

1856 (26.5.), M° Roessel A.
Certificat constatent le dépôt d’un contrat de mariage reçu par Niçon Nre. au Havre le 14 mai 1856 entre Charles Grün, Négociant à Strasbourg, et Sophie Louise Emma Schwendt, célibataire au Havre
acp 451 (3 Q 30 166) f° 1-v du 3.6.

Charles Grün s’associe avec Auguste Schuhmann, fabricant à Lingolsheim pour fabriquer de l’amidon, de la fécule, de la moutarde et d’autres produits

1861, Enregistrement de Strasbourg, ssp 133 (3 Q 31 632)
f° 96-v du 17.8.
15 août 1861. Société – Entre Mr Charles Grün fils négociant à Strasbourg d’une part
et Mr Auguste Schuhmann fabricant à Lingolsheim d’autre part
a été formé une société en nom collectif ayant pour objet la fabrication de l’amidon, de la fécule, sirop de fécule, moutarde, pois cassés, sacharine &c.
1° Cette société aura une durée de 15 années commeçant ce jour et finissant le 15 août 1876. Toutesfois l’associé Grün aura le droit de se retirer de la société après le 1° ou le 2° inventaire en 1862 ou 1863 s’il le juge convenable
2° La raison sociale sera Grün et Schuhmann (…)
4° Le capital social comprend un actif de 22.000 francs soumis par moitié par les deux associés. L’apport de M Grün comprend marchandises suivant détail à l’inventaire d’entrée fr. 4360, meubles, ustensiles et machines servant à la fabrication des moutardes 2128, argent comptant 4511, son actif social à fr. 11.000
L’apport de M Schuhmann consiste en 1° plusieurs corps de bâtiment comprenant une maison d’habitation, amidonnerie, féculerie, siroterie, hangard, cours, jardin, le tout d’une superficie de 59 ares 60 cent. situés à Lingolsheim lieu dit Lingolsheimer buckel, 2° machines, ustensiles et meubles Etat n° 3 à l’inventaire d’entrée 70.091, 3° marchandises, Etat N° 4, 34.029, 4° Effets en portefeuille 1442, 5° argent comptant 195, ensemble 175.758. Cet apport est grevé 1° d’un privilège

Charles Grün meurt en 1674 en délaissant deux enfants
1874 (13.11.), M° Loew
Notorietätsakt bestätigend, daß 1) Carl Grün früher Kaufmann zu Straßburg am 23. April 1871, 2) und deßen Ehefrau Wilhelmine Christmann daselbst am 13. Mai 1874 verstorben sind & als Erben ihre 2 Kinder 1) Carl Grün Kaufmann zu Straßburg & 2) Corÿnna Grün Ehefrau des Notars Heinrich Wolff zu Oberbronn hinterlassen haben.
Sterbefall erklärt den 10/10.71, den 9/11.71 Bd. 116 N° 320.
acp 632 (3 Q 30 347) f° 100 du 13.11. n° 5242

Les héritiers Charles Grün et Corinne Grün femme du notaire Henri Wolff à Oberbronn se partagent la succession
1875, Enregistrement de Strasbourg, ssp 163 (3 Q 31 662)
f° 99-v du 7.5. n° 1251
16. November 1874 – Theilung des Nachlasses der Wilhelmine Christmann Wittwe Karl Grün gestorben zu Straßburg 13. Mai 1874 unter ihren beiden Kinder und einzige Erben 1. Karl Grün, Kaufmann in Straßburg und 2. Corinne Grün Ehefrau Heinrich Wolff Notar in Oberbronn
Nachlass. 1. Mobilien, Kleidungsstücke wurden zur hälfte den beiden Erben zugetheilt und in der Sterbefallerklärung angegeben zu 694 Francken
2. Schuldforderungen a) an die Firma Grün et Schuhmann zu Straßburg 73.800 francken, Zinsen 1112, b) an Louise Caroline Barth Ehefrau Philipp Friderich Kayser als Erbin ihrer Mutter Caroline Lobstein 20.000 fr. laut Akt vor Notar Roesel zu Straßburg 1. Feb. 1867, Zinsen 250. c) an Adolph Hosch, Kaufman zu Straßburg laut Akt vor Notar Flach zu Straßburg vom 3. September 1864, 20.000 fr. Zinsen 250.
3) Mietzins 350 fr. 4. Baares Geld 160.
Immobilien. Wohnhaus Strassburg Magdalenengasse N° 3 (Akt vor Notar Zimmer zu Strassburg vom 29. Dezember 1843) 20.000 ft
Total der Nachlaßenschaft 135.922 Franken
Die Passiva der Nachlaßenschaft bestehen in 1. für Begräbnis 456, 2. für Kranckheit 600, 3) für Andenken 1311, 4) für Verschiedenes 1026, 6) Kosten und Gebühren 1858, Summa 5452
Effektives Bestand der Nachlaßenschafft, 130.470 Franken
Theilung, Auslieferung
Corinna Grün erhält das Haus Strassburg Magdalenengasse N° 3

Ils déposent l’acte chez le notaire Gustave Edouard Lœw
1875 (1.5.), M° Loew
Hinterlegung – Theilung Nachlass Wilhelmine Christmann Ww Karl Grün
acp 640 (3 Q 30 355) f° 3-v du 7.5.

Charles Grün et Wilhelmine Christmann vendent la maison à la blanchisseuse Caroline Lobstein, veuve du tourneur Louis Barth

1867 (4.2.), Strasbourg 6 (97), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 5304
Ont comparu M. Charles Grün, ancien marchand de farine, propriétaire, & Madame Wilhelmine Christmann, son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg (ont vendu)
à mad. Caroline Lobstein, blanchisseuse, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Louis Barth en son vivant tourneur demeurant en la même ville
L’immeuble dont la désignation suit. Désignation. Une maison consistant en trois corps de bâtiments dont deux sur le devant et un derrière, cour, puits, droits et dépendances, située à Strasbourg Rue Sainte Madeleine N° 8 ancien n° 29, tenant d’un côté à la maison réservée par les vendeurs portant le n° 6 de la rue Sainte Madeleine, de l’autre côté à M Thiébaut, autrefois à M. Braullen donnant par derrière en partie sur une ruelle appelée Heckergaessel et en partie sur la propriété Hellriegel, actuellement Sprauel, et par devant sur la rue sainte Madeleine, ainsi que cet immeuble se trouve (…). Origine de la propriété. La maison présentement vendue appartenait en propre à Mad. Grün née Christmann pour lui avoir été abandonnée avec d’autres biens encore dans la succession de Jean Christmann son père en son vivant propriétaire demeurant à Strasbourg, où il est décédé le 24 juillet 1843, et dont elle était héritière pour un quart, ainsi que le tout resulte d’une Liquidation avec partage dressée par M° Zimer, notaire à Strasbourg, qui en a la minute et son Collègue le 29 décembre 1853, enregistré. Cette Liquidation et partage a été faite entre 1°) Mad. Sophie Christmann, épouse de M. Henri David Broistedt, négociant, 2°) Mad. Caroline Christmann, épouse de M. Charles Louis Arnold, ancien architecte, propriétaire, 3°) Mad. Wilhelmine Christmann, susnommée, 4°) & Mad. Catherine Salomé Christmann, épouse de M. Jean Georges Fleischhauer, ancien brasseur, tous à Strasbourg. Ledit partage a eu lieu sans soulte, à la charge de Mad. Grün Il a été observé pour ordre, Que M. Christmann était marié en premières noces avec Dame Marguerite Salomé Reidinger, décédée en laissant pour seules héritières ses quatre enfants susnommées issues de son mariage avec ledit Christmann, Que ce dernier s’est remarié en secondes noces avec Mad. Marie Madeleine Schlaeber qui est elle-même décédée à Strasbourg le 22 avril 1852 sans laisser d’enfants ni d’autres héritiers à réserve. Que par testament olographe en date à Strasbourg du 7 mai 1839 déposé après l’accomplissement des formaliés xoulues par la loi, en l’étude dudit M° Zimmer par acte dressé par lui le 14 mai 1842 elle a institué son mari M Christmann son légataire universel et a fait divers legs particuliers dont la délivrance est constatée par le partage précité. Ainsi que le tout résulte du partage du 29 décembre 1843 susénoncé. Que dans ce même partage il est expliqué que feu M Christmann avait acquis la maison présentement vendue de M Philippe Jacques Doerffer, tonnelier, et de Dame Marguerite Salomé Pfister son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, suivant contrat d’échange passé devant François Lacombe alors notaire à Strasbourg le 20 avril 1818 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 du même mois vol. 105 n° 5 et inscrit d’office le même jour vol. 121 n° 466. Cet échange a eu lieu moyennant une soulte (…). M. Doerffer a déclaré dans ce contrat d’échange que ladite maison était sa propriété pour l’avoir acquise de feu son père M. Jean Michel Doerffer en son vivant tonnelier demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Uebersaal notaire à Strasbourg le 13 Messidor an VI (correspondant au 29 juin 1798).
Entrée en jouissance (…) Prix, 36.000 francs – Etat civil des vendeurs. Les vendeurs délarent sous les peines de droit 1) Qu’ils sont tous deux mariés en premières noces sous el régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant Georges Frédéric Grimmer alors notaire à Strasbourg le 6 octobre 1820
acp 560 (3 Q 30 275) f° 88 du 6.2.

L’acquéreuse loue une partie de la maison le même jour à l’aubergiste Michel Dubesi et à sa femme Elisabeth Hauss. La débit se trouve dans le bâtiment au sud, le logement au premier étage du bâtiment au nord.

1867 (4.2.), Strasbourg 6 (97), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 5305
Bail à loyer du 14 février 1867 – A comparu mad. Caroline Lobstein, blanchisseuse, demeurant à Strasbourg, veuve de M. Louis Barth en son vivant tourneur demeurant en la même ville, laquelle a, par les présentes, loué à titre de bail à loyer avec la garantie de droit, pour une durée de trois, six ou neuf années entières et consécutives qui commenceront à courir le 25 mars prochain
à M. Michel Dubesi, aubergiste, et à Mad. Elisabeth Hauss son, épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg
Les localités ci après décrites faisant partie d’une maison et dépendances sise à Strasbourg rue Sainte Madeleine N° 8, les localités louées consistant en
1°) Tout le premier étage, mais seulement du corps de bâtiment sur le devant et formant saillie, au dessus du rez-de-chaussée, ledit corps de bâtiment situé à droite de la porte d’entrée et à côté de la maison portant le numéro six.
2° Au rez-de-chaussée du corps de bâtiment se trouvant à gauche de ladite porte d’entrée, la chambre ou salle où se trouve le débit de vin et donnant sur la rue Sainte Madeleine
3°) Une cave, séparée des autres par une clôture en lattes et servant à la conservation des vins du débit
4°) Un compartiment du grenier au quatrième étage pour recevoir le bois, et clôturé en lattes
5°) La jouissance commune de la cour, de la pompe et des latrines
6°) Les poëles, un comptoir, une étagère et la partie de derrière du comptoir, cinq tables, deux doubles bancs, quatre bancs simples et un banc attaché contre le mur, le tout se trouvant dans la salle de débit de vin.
Charges, clauses et conditions (…) 5°) Ils ne pourront, sous aucun prétexte, employer les localités louées à une autre destination ni y exercer d’autre profession que celle de débitant de vin, sans le consentement formel de la bailleuse – moyennant un loyer annuel de 650 francs
acp 560 (3 Q 30 275) f° 88-v du 6.2.

Fils de tonnelier, Louis Barth épouse en 1841 Caroline Lobstein, fille de pensionnaire de l’Etat
Mariage, Strasbourg (n° 30)
Du 30° jour du mois de Janvier l’an 1841 à dix heures du matin. Acte de mariage de Louis Barth, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 décembre 1811 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, tourneur, fils de feu François Antoine Barth, Baquetier décédé en cette ville le 28 novembre 1835 et de Catherine Michel domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et de Caroline Lobstein majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 mars 1812 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu André Lobstein, pensionnaire de l’Etat décédé en cette ville le 17 juillet 1838 et de Barbe Federlin domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) Loüis Barth, Caroline Lobstein (i 16)

Le tourneur Louis Barth meurt en 1857 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Argile
1857 (17.2.), Strasbourg 10 (133), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.864
Inventaire de la communauté légale qui a existé entre Dame Caroline Lobstein et M. Louis Barth, tourneur à Strasbourg son époux défunt, 2) et de la succession de ce dernier décédé en cette ville le 21 décembre 1851
L’an 1857 le Mardi 17 février à neuf heures du matin, à la requête de Dame Caroline Lobstein, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Louis Barth, vivant tourneur en ladite ville, agissant a) en son nom personnel 1° à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et feu son mari, 2) à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés en donation pendant le mariage et des reprises en nature des biens propres encore existants, 3) comme usufruitière légale des biens de son enfant mineure ci après commée jusqu’à son âge de 18 ans ou son émancipation,
b) au nom et comme tutrice légale de Caroline Barth, mineure, née à Strasbourg le 14 novembre 1842 et issue du mariage de la requérante avec son défunt époux, dont elle est habile à se dire et porter seule et unique héritière. En présence de M. George Frédéric Hollaender, peignier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de la mineure Barth
en la maison mortuaire rue de l’argle N° 34
Communauté. Premier étage, Cuisine, deuxième étage, Cave
Immeuble. Une maison avec appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de l’argile N° 34 (…)
acp 457 (3 Q 30 172) f° 78 du 21.2. (succession déclarée le 21 février 1857)
Communauté. Un mobilier estimé à 689, argent 130, une somme de 170 francs déposée à la caisse d’épargne de Strasbourg
Une maison sise à Strasbourg rue de l’argile N° 35
garde robe 99 francs

Acte de notoriété qui établit que Caroline Lobstein est morte en décembre 1868 en délaissant pour seule héritière sa fille Louise Caroline Barth, femme du poêlier Frédéric Kayser
1869 (9.4.), Strasbourg 1 (185), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6404
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu Madame Caroline Lobstein veuve Louis Barth en son vivant tourneur, domiciliée et demeurant à Strasbourg et savoir que ladite Dame Barth née Lobstein est décédée à Strasbourg le 31 décembre 1868 sans avoir fait de testament et en laissant pour seule et unique héritière Madame Louise Caroline Barth sa fille unique épouse de Monsieur Frédéric Kayser poelier domiciliée et demeurant à Strasbourg rue Ste Madeleine N° 88. Qu’en conséquence cette dernière a seule droit de recueillir toute la succession de sa mère défunte sans aucune exception ni réserve
acp 578 (3 Q 30 293) f° 154-v du 19.4.

Inventaire de la succession, dressé dans la maison

1869 (8.5.), Strasbourg 10 (162), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1092
Inventaire de la succession de Caroline Lobstein, veuve de Louis Barth, vivant tourneur à Strasbourg, domiciliée en cette ville où elle est décédée le 31 décembre 1868
L’an 1869 le huit mai à deux heures de relevée, à la requête de D° Louise Caroline Barth épouse dûment autorisée de M Louis Philippe Frédéric Kayser, poelier, ci présent, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, habiles à se dire et porter seule et unique héritière de sa mère D° Caroline Lobstein veuve de M Louis Barth, vivant tourneur décédé à Strasbourg où elle avait son fomcile le 31 décembre 1868.
Ladite succession se compose encore. Maison à Strasbourg. 1) d’une maison avec cour, puits et appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Sainte Madeleine n° 8, entre M. Grün et M. Thiebaut, cette maison est évaluée à raison d’un revenu annuel de 1800 francs, sans distraction des charges, à un capital de 36.000 francs. La défunte a fait l’acquisition de cet immeuble de M Charles Grün, ancien marchand de farine & D° Wilhelmine Christmann son épouse demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Roessel, notaire à Strasbourg, le 4 février 1867, transcrit au bureau des hypothèques ed cette ville le 8 février de la même année volume 1091 n° 80 et inscrit d’office le même jour Volume 944 N° 91. Le prix de cette acquisition était de 36.000 francs
acp 582 (3 Q 30 297) f° 81 du 11.5. (succession déclarée le 14 mai 1869)
Il dépend de ladite succession 1) mobilier estimé à 213
2) une maison rue Sainte-Madeleine N° 8
3) créances et intérêts 11.009
4) loyers et fermages 40
5) 64 ares 15 de terre ban de Strasbourg

(Louis Philippe) Frédéric Kayser épouse Louise Caroline Barth en 1863

1863 (28.1.), Strasbourg 10 (148), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.968
Contrat de mariage du 28 janvier 1863 – Ont comparu Mr Louis Philippe Frédéric Kayser, ouvrier poëlier demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 7 octobre 1832 du légitime mariage de Mr Georges Frédéric Kayser, poëlier et de d° Sophie Catherine Fischer, conjoints demeurant et domiciliés à Strasbourg
et Mlle. Louise Caroline Barth, majeure et jouissant de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette ville le 7 novembre 1841 du légitime mariage de feu Mr Louis Barth, tourneur, et de d° Caroline Lobstein, sa veuve, demeurant et domiciliée à Strasbourg
acp 518 (3 Q 30 233) f° 69 du 2.2. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une somme de 200 francs
Les apports de la future épouse consistent en un trousseau mobilier qui lui a été constitué par sa mère à valoir sur la succession paternelle, constatée par inventaire reçu Zimmer Nre le 17 février 1857 montant suivant détail d’estimation en l’acte à la somme de 2074 francs. Suivant déclaration de la succession de son père faite en ce bureau le 27 février 1857 la part mobiliere de la future lors mineure s’élève à 479, soit de donation éventuelle différen

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1894, le marchand (Jonathan) Charles Koller épouse en 1890 Salomé Caroline Emma Stoskopf, originaire d’Eschau

Mariage, Strasbourg (n° 597)
Strassburg am 6. September 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Kaufmann Jonathan Carl Koller, evangelischer Religion, geboren am 24. Januar des Jahres 1860 zu Straßburg wohnhaft zu Strassburg Sohn des Eigenthümers Heinrich Carl Koller und dessen Ehefrau Margaretha Münch, beide wohnhaft zu Straßburg, 2. die gewerblose Salome Caroline Emma Stoskopf, evangelischer Religion geboren den 22. Mai des Jahres 1868 zu Wiebolsheim Gemeinde Eschau (Unter-Elsas) wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Eigenthümers Christian Carl Stoskopf und dessen Ehefrau Magdalena Mathis beide wohnhaft zu Wiebolsheim (i 5)

Jonathan Charles Koller meurt le 4 novembre 1922
Décès, Strasbourg (n° 2337)
Strasbourg le 6 novembre 1922. La supérieure de la Maison de Santé Bethesda a communiqué que Monsieur Jonathan Charles Koller, négociant, veuf de Salomé Caroline Emma Koller née Stoskopf, âgé de 62 ans 9 mois, de religion protestante demeurant à Strasbourg 3 Rue du Dôme, né à Strasbourg fils de feu Henri Charles Koller, propriétaire, et de feue Marguerite née Munch, demeurant en dernier lieu à Strasbourg, est décédé à Strasbourg à la maison de santé Béthesda le 4 novembre 1922 à 19 heures 30 minutes (i 66)

La maison revient à sa fille Marguerite Koller qui épouse en 1916 le médecin Paul (Daniel Frédéric) Vonderweidt

Paul Daniel Frédéric Vonderweidt et Marguerite Koller 17 octobre 1916 (tables décennales de Bischwiller)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.