7, rue Gutenberg


Rue Gutenberg n° 7 – VII 419 (Blondel), P 736 puis section 13 parcelle 14 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Henri Othon Seib, 1865, maîtres d’œuvre Philippe Lauer et Auguste Schlagdenhauffen


Vue générale, portail (septembre 2015), travée centrale (juillet 2016)

La maison est l’une des quatre qui appartiennent aux frères Prechter entre la Grand rue et la rue des Serruriers. Le conseiller des princes de Hesse Darmstadt Bernard Frédéric Prechter vend en 1644 l’une des deux sises Grand rue au docteur en droit Marc Otto qui en acquerra une autre à l’arrière en 1652. Elle revient par héritage à Barbe Saladin, deuxième femme de Mathias Strohm, d’abord au service du roi de France puis des ducs de Wurtemberg à Montbéliard, puis à sa fille Marguerite Strohm qui épouse le marchand Jean Frédéric Würtz. La maison comprend en 1701 un bâtiment avant, un bâtiment arrière, une écurie, un escalier à vis, un grand caveau et un puits. Un litige s’élève en 1706 quant à la propriété d’une remise à planches avec le propriétaire de la maison à l’arrière. Après avoir appartenu au marchand François Henri Stædel, tributaire chez les Maçons (1712-1732), la maison revient à François Œsinger, greffier à la Chambre des Contrats relevé de ses fonctions en 1740 puis conseiller aulique des comtes de Linange Hardenbourg. Le mur entre la maison et le nouveau bâtiment que fait construire la tribu du Miroir est déclaré mitoyen en 1783. Nicolas Joseph Mathys passe en 1815 avec son voisin (actuel n° 9) un accord relatif à un soupirail.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 172, cour V (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite du repère (e) : portail central, six fenêtres groupées par deux à chaque étage, toiture sans lucarnes. La cour V montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le côté est (2-3-4-5) de la cour dont l’angle arrière est occupé par une tour d’escalier, le bâtiment arrière (5-6) et le côté ouest (1-6) de la cour. Tous les bâtiments ont deux étages.
La maison porte d’abord le n° 142 (1784-1857) puis le n° 7 de la Grand rue.


Vue vers 1910 (AMS, cote 1 Fi 26, n° 27) – Fenêtres à linteau sculpté, encadrement à volutes, garde-corps de fer forgé

Le fabricant de toiles cirées Jean Henri Otton Seib achète la maison en 1864, la fait démolir en grande partie et reconstruire l’année suivante par les architectes-entrepreneurs Philippe Lauer et Auguste Schlagdenhauffen en passant des accords avec ses voisins. Le revenu passe de 575 à 1113 francs. Le nouveau bâtiment a un rez-de-chaussée et trois étages surmontés d’un étage mansardé. Chaque étage a huit fenêtres, les deux du milieu sont parementées de grès et précédées de balcons à partir du deuxième étage. L’entrepreneur Hug pose les dernières sculptures en 1888. Un magasin se trouve de part et d’autre de la porte cochère, celui de droite est longtemps occupé par la chapellerie Meyer-Werner, celui de gauche par le chausseur René Hopp. Les deux devantures sont remplacées en 1950.


Balcon du deuxième étage (sept. 2019)

octobre 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1612 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Bernard Frédéric Prechter, conseiller des princes de Hesse Darmstadt, et Ursule von Massbach
1644 v Marc Otto, docteur en droit, et (1637) Marguerite Saladin – luthériens
1680* h Mathias Strohm, conseiller aulique, et (v. 1651) Anne Marguerite Hoff puis (v. 1656) Barbe Saladin – luthériens
1701 h Jean Frédéric Würtz, marchand, et (1678) Marguerite Strohm – luthériens
1712 v François Henri Stædel, marchand, et (1705) Marie Salomé Fried – luthériens
1732 v François Œsinger, greffier à la Chambre des Contrats puis conseiller aulique, et (1718) Madeleine Dorothée Friderici – luthériens
h Maurice Hartmann de Pistoris, chef de brigade, et (1762), Madeleine Dorothée Œsinger – luthériens
1814 h Nicolas Joseph Mathys, fournisseur de l’armée puis directeur d’assurances, et (1798), Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris
1845 h Charles Louis Karth, négociant, et (1827) Louise Caroline Mathys
1864 v Jean Henri Otton Seib, fabricant de toiles cirées, et (1863) Marie Eugénie Ottmann
1868 v Edouard Schoellhammer, ingénieur en retraite, et (1862) Justine Lang
1887* v Charles Philippe Conrad, dentiste
1926* h Joseph Keller, avocat, et son épouse née Conrad

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 575 livres en 1701, 3 750 livres en 1712, 2 750 livres en 1758

(1765, Liste Blondel) VII 419, Sr Oesinger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Eßinger Wittib, 10 toises, 2 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 736, Mathis, Nicolas Joseph, directeur d’assurances mutuelles – maison, sol, cour – 5,5 ares

Locations

1793, Nicolas François Welter, vérificateur de l’enregistrement
1845, Charles Louis Karth, négociant (futur propriétaire)
1845, Charles Mayer, négociant
1847, Michel Aron, négociant
1850, société commerciale Blum frères (Isaac Blum, Michel Blum et Noé Blum)
1862, Philippe Jacques Himmler, fabricant de pipes
1868, M. Augis, marchand de nouveautés
1870, Frédéric Emile de Langenhagen, négociant, et (1861) Louise Salomé Huffel

Livres des communaux

1587, Livre des loyers communaux f° 203-v
Propriété des héritiers de Georges Wolff dit Schœnecker, la maison de commerce comprend vers la rue du Miroir un auvent de 34 pieds de long en saillie de 3 pied 2 pouces, une marche en pierre de 34 pieds de long en saillie de 3 pieds, la porte de cave horizontale a 10 pieds de long et avance de 3 pied 3 pouces, le propriétaire règle pour jouissance 18 sols 8 deniers

Jenseitt dem Steinen Brücklin
Weiland Herrn Georg Wolffen genandt Schöneckhers selligen Erben, haben daselbsten Vor Irem Gewerbhauß, Vnz ahne das Eckh Spiegelgaß, Oben ein Wettertach xxxiiij schu lang, Vnd iij schu ij Zoll herauß, Vnden ein besezten Tritt xxxiiij schu lang, vnd iij schu herauß, Ein ligende Kellerthüer x schu lang, Vnd iij schu iij Zoll herauß, Bessert für das Niessen xviij ß viij d.

Description de la maison

  • 1710 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, une écurie, un escalier à vis, un grand caveau, un puits, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3150 florins
  • 1712 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux caves voûtées, une écurie, un puits, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 7500 florins
  • 1758 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, chambres et cuisines, caves voûtées, magasin, puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 5500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 11 / 7
Pistoris
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 141 case 1

Mathias, Nicolas Joseph, Directeur de l’Assurance Mutuelle
Karth Charles Louis veuve née Mathis grande Rue 7 demeurant place Kleber 48, subst.on 1850

P 736, maison et cour, sol, Grande rue 7
Contenance : 5,50
Revenu total : 452,86 (450 et 2,86)
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie : 1849
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 46
fenêtres du 3° et au-dessus :
1849 – Mathis Nicolas Jh. f° 141, P 736, maison, revenu 125, agrandissement, achevée en 1846, imposable en 1849, imposée en 1849

P 736, maison
Revenu total : 577,86 (575 et 2,86)
Folio de provenance : N.C.
Folio de destination : agrandt.
Année d’entrée : 1849
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 73 / 58
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 479 case 2

Karth, Charles Louis, veuve née Mathis, Place Kléber 25, 1866
1866 Seib, Jean Henri Otton
1870 Schoellhammer Edouard négociant en retraite
1887/88, Conrad, Carl Philipp, Zahnkünstler

P 736, maison, sol, Grande rue 142
Contenance : 5,50
Revenu total : 577,86 (575 et 2,86)
Folio de provenance : (141)
Folio de destination : Démolition partielle 479
Année d’entrée :
Année de sortie : 1866
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 73
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 736, maison, sol, Grande rue 142
Contenance : 5,50
Revenu total : 1115,86 (1113 et 2,86)
Folio de provenance : 479 portion non démolie, aug.on de C.on de 1866
Folio de destination : Aug.on de C.on de 1866 – (Sol) Gb
Année d’entrée : 1866
Année de sortie : 1869
Ouvertures, portes cochères, charretières : (1)
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12 – 86 / 69 – (69)
fenêtres du 3° et au-dessus : 40 / 50 – (40)
1866, Augmentations – Seib Jean Henri Othon f° 479, P 736, Maison, revenu 54, Reste d’une maison démolie, achevée en 1863, imposable en 1866, imposée en 1866
1869 – Seib Jean Henri f° 479, P 736, Maison, revenu 1113, Aug.on de Const.on, achevée en 1866, imposable en 1869, imposée en 1869

Cadastre allemand, registre 29 p. 148 case 2

Parcelle, section 13, n° 14 – autrefois P 736.p
Canton : Langestraße N° 142
Désignation : Hf, Whs, e. n. a. T.
Contenance : 3,82 / 4,51
Revenu : 8000 – 9500
Remarques : 1926 aug. C. 3

(Propriétaire), compte 279
Conrad, Karl, Zahnartz
1904 Conrad Karl
1926, Keller Joseph avocat et son épouse née Conrad
(2290)

Cadastre allemand, registre 29 p. 148 case 3

Parcelle, section 13, n° 15 – autrefois P 736.p
Canton : Langestraße N° 142
Désignation : Hf, Whs, (Stockw.) e. n. a. T.
Contenance : Hf, 0,69, zu Parz. 14
Stockw. zu Parz. 10. [lange Straße 140]
Revenu : zu Parz. 14
Remarques : 1926 aug. C. 3

(Propriétaire), compte 757
Levy Isaak und Salomon
1926 Levy Simon et copropriétaires Levy Salomon
1936 Levy Paul et Levy Salomon
1950 Levy Simone et Mariette copropriétaires
(2662)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 221 La Grand’Rue à gauche p. 339

7
Pr. de Pistoris, Brigadier – Gentilhomme
Loc. Sahler, L.tié – Privilégié

Registres de population

(1795) 9° section, Grand Rue N° 7 (registre 600 MW 9) – légende

Louis Pistoris, 60, Officier Retiré, Strasb.
Marg: Dor. Oesinger, 54 epouse, id
Fréd.que Louise, Pistoris, 16, fille, id
Cath: Schoettel, 36, Servante, id
Ph: Jaques Sahler, 52, homme de lettres, id
Mie. Mad: Imlin, 48, epouse, id
Louis Sahler, 15, fils, id
Charles id., 15, fils, id
Sophie éléo.re id., 12, fille, id

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Lange Strasse (Seite 100)

(Haus Nr.) 142
Knaupp, Damenkonfektion u. Massgeschäft. 01 H 1
Meyer und Werner, Hutgeschäft. 0
Mirl, Pförtner. 0
Stahn, Zahnarzt. 2
Conrad, Rentner, E 3
Gatrio, Buchhalter. 4
Rapp, Spitalbeamter. H 1
Freÿ, Rentnerin. H 2
Lantz, Eisenb.-Hilfsbr. H 4
Vetter, Fuhrmann. H 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 804 W 158)

7, rue Gutenberg (dossier I, 1865-1981)

Les architectes-entrepreneurs Lauer et Schlagdenhauffen sont autorisés en juin 1865 à reconstruire pour le compte du propriétaire Seib un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie surmontés de mansardes. Le propriétaire Conrad charge en 1888 l’entrepreneur Hug de poser la sculpture qui manque et de peindre toute la façade.
Les magasins sont occupés par le fabricant de chapeaux Meyer-Werner (local de droite) et le marchand de chaussures Salomon Idstein. Le marchand de confection pour dames Jean Knaup exploite un atelier à l’étage (1908). Le local de gauche est celui du chausseur René Hopp (1941). Les deux devantures sont remplacées en 1950. Les Chaussures Hopp qui cessent leur activité en 1978 sont remplacés par un magasin de vêtements Benetton ; les premiers gérants font des travaux non autorisés puis cédent leur fonds en 1979.

Sommaire
  • 1865 (juin) – Les architectes-entrepreneurs Lauer et Schlagdenhauffen demandent au maire l’autorisation de reconstruire la façade de la maison Seib, sise au 142, Grand rue, et de poser une clôture provisoire. L’agent voyer écrit que la façade actuelle est alignée et qu’elle n’a pas d’encorbellement. Le nouveau bâtiment comprendra un rez-de-chaussée, trois étages en maçonnerie surmontés de mansardes. Sa hauteur sera inférieure à la hauteur maximale autorisée (16 mètres 25). Un trottoir longe les maisons.
  • 1866 (janvier) – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rehm soit autorisé au nom du propriétaire Seib à faire une prise pour environ cinq becs.
    1868 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Hoff soit autorisé au nom du propriétaire Schoellhammer à faire une prise pour environ cinq becs.
  • 1883 – A. Werner (140, Grand rue) demande l’autorisation de poser une enseigne à cinq mètres de hauteur et en saillie de 80 centimètres sur le bâtiment sis 142, Grand rue – Le Service d’architecture donne son autorisation
  • 1886 – Le maire demande à la société du gaz de réparer la bouche de gaz devant la chapellerie Werner – Réparations terminées, février
  • 1888 – L’entrepreneur Hug (25, rue du Faubourg blanc) demande au nom du propriétaire Conrad l’autorisation de poser la sculpture qui manque encore à la façade et de peindre toute la façade – Autorisation de ravaler la façade
  • 1892 – Le tailleur de manteaux pour dames G. Sahmer demande des explications après avoir reçu un avis de paiement pour son enseigne plate. Le maire répond que l’enseigne est imposable d’après le règlement du 30 novembre 1891 puisque sa saille est supérieure à 16 centimètres
  • 1901 – L’entrepreneur Hug (voir plus haut) demande l’autorisation de poser un échafaudage suspendu à la propriété Conrad au commissaire de police qui transmet au maire – Autorisation – L’entrepreneur s’étonne que la ville lui demande de régler un droit. Le maire répond que le droit est lié à l’autorisation d’après l’ordonnance du 6 août 1900. L’entrepreneur fait remarquer que les travaux se montant à moins de 20 marks, il est dispensé de la taxe du papier timbré.
  • 1904 – Le maire constate que le chapelier Meyer a posé sans autorisation une lampe – Le fabricant de chapeaux Meyer-Werner déclare qu’il ne pensait pas devoir demander d’autorisation puisqu’il a confié les travaux à une entreprise – Demande – Autorisation
  • 1908 – Le marchand de confection pour dames Jean Knaup demande une autorisation parce qu’il emploie plus de 10 ouvriers – Plan de l’atelier annulé puis plan approuvé – Le nombre maximal d’ouvriers est de 18 à 20. – Le commissaire de police transmet la liste des conditions à respecter – Autorisation – Dossier classé, mars 1909
  • 1910 – L’entrepreneur Hug (voir plus haut) demande l’autorisation de poser un échafaudage devant le n° 142. Le commissaire de police transmet au maire qui accorde l’autorisation
  • 1913 (janvier) – Le marchand de chaussures Salomon Idstein (26, Grand rue) demande l’autorisation de poser une enseigne plate au 142, Grand rue – Autorisation – Le fabricant d’enseignes sur verre Léopold Schillio dépose une demande – Maquette
    Il demande quelques jours plus tard l’autorisation de poser deux vitrines – Autorisation – Dessin
    1913 (février) – Le même demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – Dessin
    1914 – Le même demande l’autorisation de poser temporairement une banderole – Accord – L’objet a été retiré, mars 1914
  • 1918 – Rapport sur un feu de cheminée dans la maison Conrad, 142, Grand rue – La cheminée a été réparée, juillet
  • 1922 – L’entrepreneur Jean Heimburger demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire – Accord
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, Propriétaire, Conrad demeurant sur place. Les logements sont bien tenus, les cabinets d’aisance raccordés aux canalisations
    Commission des logements militaires, 1915. Rien à signaler
  • 1928 – La chapellerie Meyer-Werner demande l’autorisation de poser deux vitrines – Autorisation
  • 1928 – Plainte réitérée d’une locataire, Mme Wolfinsohn (émanations). Travaux terminés.
  • 1933 – Les frères Ott demandent au nom de la chapellerie Meyer-Werner l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation – Maquette
  • 1941 – Rapport sur un feu de cheminée – la Police du Bâtiment demande au propriétaire Joseph Keller de produire un certificat établi par le ramoneur agréé Guillaume Waltzinger (32, rue du Bain-aux-Plantes) – L’agent d’assurances Keller demande à la Police du Bâtiment de s’adresser elle-même au ramoneur – Rapport du ramoneur
    1941 – Le chef de l’administration civile en Alsace écrit à la Police du Bâtiment qu’il cesse d’administrer les immeubles sis 6, rue Lessing à Strasbourg et 9, rue principale à Schiltigheim
    1941 (novembre) – E. Schuster (7, rue de Geispolsheim au Neudorf) règle les droits pour avoir peint la façade
    1941 (juin) – La chausseur Hopp est autorisé à conserver deux vitrines posées sur la façade
  • 1945 – Certificat de sinistré. René Hopp, pour son local commercial en partie endommagé
    1949 – Joseph Keller demande que le service d’hygiène fasse un constat dans le logement au troisième étage qu’occupe Mlle Krebs qui a laissé se décomposer le corps de son père mort – La locataire est toujours absente – Le rapport établi en mai 1950 constate la malpropreté – La toiture a été réparée, mars 1951
  • 1950 – Les Chaussures Hopp demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire – Autorisation, prolongation
    1950 (septembre) – Les mêmes demandent l’autorisation de transformer la devanture en posant un socle en marbre, une devanture à cadre en chêne et une enseigne sur verre – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au projet de M. Grunler – Plan cadastral – Dessin de la devanture – Autorisation accordée aux Chaussures Hopp et au décorateur Grunler (28, rue Schweighæuser) – La transformation analogue au magasin voisin (chapellerie) est terminée, la réception finale a lieu en octobre 1950
    1950 (septembre) – Les mêmes demandent l’autorisation de poser une enseigne – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – L’enseigne est posée, novembre
  • 1950 – La chapellerie Meyer-Werner demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – Dessin de la devanture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à l’enseigne que Marcel Meyer demande de poser – Autorisation – L’enseigne est posée, octobre
    1950 (septembre) – Les mêmes demandent l’autorisation de transformer la devanture en posant un socle en marbre, une devanture à cadre en chêne et une enseigne sur verre – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au projet de M. Grunler – Plan cadastral – Dessin de la devanture – Autorisation accordée à Meyer-Werner et au décorateur Grunler (28, rue Schweighæuser) – La transformation est terminée, la réception finale a lieu en octobre 1950
  • 1959 – Les Chaussures Hopp sont autorisées à poser une enseigne provisoire (drapeau publicitaire)
    1960 – Idem (drapeau publicitaire 60° anniversaire)
    1964 – idem
    1965 – Les Chaussures Hopp (Aux bonnes chaussures) demandent l’autorisation de poser une enseigne (Hopp) – Maquette – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1964 – Les constructions métalliques J. Gremmel et Compagnie (239, route de Schirmeck) demandent l’autorisation de transformer le magasin Hopp (remplacer la devanture, abaisser le sol de dix centimètres, poser une enseigne et une marquise) – M. Stœlger au nom des Chaussures Hopp dépose une demande de permis de construire – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Plan cadastral de situation, élévation, devanture Hopp (à gauche de la porte cochère) – La Division VIII émet un avis défavorable quant à la nouvelle devanture qui empiétera sur le trottoir dont la largeur est inférieure à deux mètres – Autorisation – Travaux terminés, les devantures ont une saillie de 14 à 17 centimètres
    1964 (juin) E. Seyler (13, quai des Bateliers) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Ravalement terminé, septembre
  • 1978 – Marguerite Baur informe la Police du Bâtiment que les Chaussures Hopp ont cessé leur activité
  • 1978 (septembre) – Nicolas Petrarca, gérant du magasin Benetton demande l’autorisation de poser une enseigne. Charles Lutz, propriétaire de l’immeuble, donne son accord – Dessin (local à gauche de la porte cochère) – La Police du Bâtiment constate que des travaux non autorisés sont en cours. Elle prend contact avec l’architecte Hugues Chalumeau. Les travaux en façade sont suspendus, les travaux intérieurs se poursuivent. – Les travaux sont achevés sans qu’ils aient été autorisés. La Police du Bâtiment (Fabrice Sauer) procède à un constat d’infraction. Le service du contentieux transmet le constat au procureur de la République. L’architecte des Bâtiments de France Etienne During témoigne qu’on lui a présenté un projet qui recevrait un avis défavorable de sa part
    1979 (février) – Rapport de police sur la transformation illicite du magasin Benetton. « La société Benetton ne conteste pas l’illégalité des travaux mais explique que les ouvriers avaient été commandés, qu’ils venaient d’Italie et qu’il n’était plus possible d’attendre une autorisation qui en fait ne poserait pas de problème quant à son obtention.&$&». Procès verbaux d’audition des témoins, Elisabeth Petrarca, Etienne During, Jean-Pierre Graff (surveillant des travaux à la Communauté Urbaine de Strasbourg), Hugues Chalumeau
    1979 (février) – Pilota sàrl (Benetton) dépose une demande de permis de construire sous la direction de l’architecte Hugues Chalumeau (1, rue Sainte-Odile) pour modifier la devanture – Dessin, ancienne devanture Chaussures Hopp, nouvelle devanture (Benetton). L’auvent (marquise) est remplacé par un store, la corniche et les pilastres seront dégagés. Le maire et l’architecte des Bâtiments de France émettent un avis favorable – Le préfet accorde le permis de construire le 20 juin 1979
    1979 (mai) – Nicolas Petrarca (Pilota sàrl Benetton) informe le maire qu’il a vendu le magasin à la société IDE Diffusion, représentée par Maurizio Degli Esposti (siège social 2-6 rue Marengo à Paris I) le 4 avril 1979 et le prie d’imputer les droits au nouveau propriétaire. Le maire répond que cela est impossible puisque les autorisations sont au nom de la société Benetton
    1979 (août) – Les travaux sont en cours. L’auvent n’est pas encore enlevé, le caisson du store est plus grand que prévu. Le gérant du nouveau magasin n’a pas encore rectifié le store ni supprimé la marquise en mai 1980. La marquise a été enlevée, juin 1980. Le store est démonté par une entreprise italienne mais n’est pas remis en place (septembre 1981)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 939 W 479)

7, rue Gutenberg (dossier II, 1982-1996)

Le magasin Benetton fait poser deux stores en 1982. Il cesse son activité en 1993. Les Chaussures Hasley le remplacent. Le local de droite est occupé par Eric Men’s (1991) puis par les magasins André Fischer (enseignes Chapelier puis Catimini)

Sommaire
  • 1982 – L’atelier d’architecture Anselm-Attal demande au nom du magasin Benetton l’autorisation de poser deux stores – Photographies, échantillon du tissu – Dessin de la devanture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Le maire délivre l’autorisation – L’autorisation est périmée sans que l’objet ait été posé (janvier 1984)
  • 1989 – L’entreprise Rauscher (à Adamswiller) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique et à stationner un camion-grue pour poser des dalles
  • 1991 – Le magasin Eric Men’s et l’entreprise Litewka demandent l’autorisation de poser une enseigne – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1993 – Le maire autorise la société Kurtz S.A. et Benetton S.A. à procéder à une vente par liquidation pour cessation de commerce
  • 1993 – Mme Hoffmann (Chausures Hasley) est autorisée à modifier la devanture et à poser une enseigne lumineuse à double face – L’autorisation de poser des stores est périmée, octobre 1994
  • 1987 – Charles Lutz est autorisé à rénover la façade et les balcons
  • 1994 – La Police du Bâtiment constate qu’André Fischer, de Haguenau, a posé sans autorisation au magasin Le Chapelier une grille dont le caisson dépasse d’environ 25 centimètre la façade sans que l’objet puisse être régularisé
    1996 – André Fischer (Sàrl Boutiques Fischer) dépose une demande pour poser une devanture en bois mouluré (local à droite de la porte cochère)
    1996 – La Police du Bâtiment constate que le magasin Catimini a posé sans autorisation deux inscriptions sur la devanture, une enseigne perpendiculaire et deux enseignes sur lambrequin – Photographie (local à droite de la porte cochère) – Autorisation – Dessin de la devanture – Autorisation – Plan cadastral de situation – Le maire autorise les travaux (non opposition) – Travaux terminés, octobre 1996
    1996 – Rapport de la commission de sécurité (magasin Catimini, demandeur Sàrl Boutiques Fischer)

Relevé d’actes

La maison fait partie d’un ensemble de quatre propriétés contiguës qui appartiennent aux frères Prechter. La deuxième à partir de la rue du Miroir appartient dans les années 1630 à Bernard Frédéric Prechter. Il demande en 1639 qu’un capital que Jean Charles Prechter a placé à la Tour aux Deniers pour aider des apprentis soit attribué

1639, Conseillers et XXI (1 R 122)
Jr. Bernhard Friderich Brechter [Prechter]. 29 [entrichtung der gilter]. 54 [Capital]. 108. [Zinß]
(f° 54) Mittwoch den 24.ten Aprilis. – Mr Bullian Wegen Jr Bernhard Friderich Prechters prod. vnerdienstliches anrueffen vnd bieten, darin er bericht daß H. Stetm. Johann Carle Prechter ein Capital von 1000 fl. auff den Pfenningth. Zu auferziehung Jung. Handwercks leüth gewidmet, weilen er ein Jungen Zum Handwerck gethan vndt d. lehrgeld gefordert würt, alß bitt er Mgh. wolten befehl ertheilen daß der Zinß auf den Pfenningthurn gefolgt werde. Erk. auf d.thurn gewiesen.

(f° 108) Mittwoch den 24.ten Julÿ – Bernhard Friderich Prechter prod. Vnderdienstlich anbringen vmb Zinß vom Pfenningthurn. Erk. in betrachtung sonderbarer bewantnus dises begehrens sollen die herren dreÿ wie müglich helffen.

Les Quinze réduisent le droit de manance que doit Bernard Frédéric Prechter pour des raisons alléguées dans les pièces jointes à la demande
1640, Protocole des Quinze (2 R 64)
Jr. Bernhard Friderich Prechter. 120. 134 [umb Schirmbgelts moderation].
(f° 119-v) Sambst. den 9.ten Maÿ – Ward Ein Schreiben Jr Bernhard Friderich Prechter, einkomme, Verleßen, darin Er umb Schirmbgelts moderation bittet. Erkandt, Schirmbgerichts Herren v. Jr XV Mr. sollen die Sach bedencken.

(f° 134-v) Sambst. den 30.ten Maÿ – H. Schoner v.H. Baldner laßen Per me referiren, daß Sie Jr Bernhard Friedrich Prechters hieoben fol. 120. einkommene Missiv, sambt den beÿlaagen durchgangen, auch den Bericht deßwegen von E. E. Schirmbgericht v. die Designation, waß besagter Jr. nach denselb. schein für Schirmbgelt schuldig, erhebt, weil sich, nun befindet, d. Er von Jahren 1632. biß 1639. iii. lb 8 d per rest schuldig v. aber die ursachen begehrter moderation in allegirten beÿlagen v. etwaß erheblich, als Vermeinten, die herren Deputirte, doch vf ratification Mh. damit mann Ein mahl von dießem Jr. so sehr scrupulos kommen möchte, es solten Ihme gemelte iii lb 8 ß vff 100. Rd. doch zwischen hier vnd nechstkünttig Johannis Baptistæ mit baarem geld oder Pfenningthurns pensionen Zu bezalen, gn. moderirt v. dann auch sein Jährliches Schirmgelt d. 20. lb 16 ß vff 12. lb 10. ß gesetzt v. ein mehrer von Ihme nicht entrichtet werd.
Erkandt, Würd d. bedacht placidirt.
[in margine :] NB die Herren Schirmbrichter seind eod. durch herren Geÿern dieser Erkandnus advisirt worden.

Bernard Frédéric Prechter informe les Conseillers et les Vingt-et-Un que ses différends avec les héritiers Prechter ne sont pas réglés. Ils transmettent la demande au Sénat.
1641, Conseillers et XXI (1 R 124)
Bernhardt Friderich Prechter. 122.
(f° 122) Montag d. 27. Sept: – Bernhardt Friderich Prechter, bericht d. Er mit d. Prechterisch. Erben annoch In einer streitigkeit begriff. wegen der Prechterisch. behaußung.
Erk. Soll d. schreib. d. interessent. communicirt Werd. die streittigkeit beÿ E. E. Rath erörtert werden.

Bernard Frédéric Prechter, au service des princes de Hesse Darmstadt, manant à Strasbourg, et sa femme Ursule von Massbach vendent la maison au docteur en droit Marc Otto

1644 (6. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 493 n° 14
Erschienen der Wohl Edel- Gestrenge Bernhard Friderich Prechter Fürstl. Heßen: Darmstatt: Rhat von Hauß auß Schirms Verwanther Zu Straßburg und die Wohl Edel Viel tugendsame Fraw Ursula Prechterin gebohrne von Maßbach sein eheliche haußfraw, sich und ihre Erb. Zu Vorderst so viel gegenwärtigen Contractuum Emptionis Venditionis und darauß erwachßende Actiones brtrifft, dißer Statt Jurisdiction expressé undergebend
haben in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Marci Otten dero Recht. Doctoris und dißer Statt Consiliarÿ & Advocati
eine quart deß Prechterisch. Hoffes, mit ihren treÿen hauptstöckhen, Stallung, hoffstätten, hoff, höfflin, und Zweÿen Kellern, auch allen andern deren Gebäwen, alhie in der Oberstraß. neben H Johann Friderich Wohlfahrt Fünff Zehenern ein: und anderseit neben dem also genannt. Linsenmeÿerisch. hauß Zum theil, theilß neben der Zunfftstuben Zum Spiegel hind. vff die ienige quart so der Jr: Verkäuffer selbst bewohnt, und sich in die Schloßergaß Zeucht, stoßend gelegen, welche beede quart hiernechst in gemeinen der Verkäuffer und deß Käuffers Cost. separirt werd. sollen – umb 400 Pfund

Les administrateurs de la fondation ottonienne (stipendium ottonianum, fondée par Marc Otto) cèdent à la veuve Marguerite Saladin au prix d’estimation de 3 500 livres les deux maisons que Marc Otto a achetées des héritiers Prechter et qu’il a en partie reconstruites

1677 (22. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 661-v
der Edel- from und Wohlweÿse Herr Johann Friderich Würtz deß beständigen Regiments der herren fünff Zehn alß Præfectus deß Ottischen stipendÿ, und im nahmen der gesambter herrn Præfectorum, welche aus ihren mittlen, Ihne herrn XV. Würtzen zu gegenwärtiger Verschreibung /:seiner anzeig nach:/ deputirt haben
in gegensein deß Edel- Vest- hochgelehrten Herrn Johann Ulrich Fridten Jcti. et Reipubl. Patriæ Syndici et Consiliarÿ, alß Curatoris der Edlen viel Ehr und tugendsamen frawen Margarethæ Ottin gebohrner Saladinin, weÿl. deß Edel- Vest- hochgelehrten herrn Marx Otto U.I.D. und dießer Statt geweßenen Advocati et Consiliarÿ Senj. nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, demnach ehren gedachter Herr P. Ott, in seinem uffgerichteten und per Mortem confirmirten Testamento, wie es nach deßen Zeitlichen hintritt mit seiner künfftigen Verlaßenschafft gehalten werden sollen heilsam und sehr wohl disponirt, Zumahlen der ietzmahligen fraw Wittibin, den Usum fructum seines gantzen Vermögens, und also mithin zwo tertzen ahne hernach beschriebenen Häußern /:dann der übrige dritte theil, wolhgedachter Ottischen fraw Wittibin weilen berührte häußer stante matrimonio resp. erkaufft und theils new erbawt worden, Vorhien eÿgenthümblich gehöre:/ wÿdumbs weiß Ihr lebtag ruhig zugenießen legirt, Und aber die Ottische fraw wittib, daß besagte zwen dritte theil Ihro auch eÿgenthümblich überlaßen worden, und also beÿde häußer, deroselben allein pleno Jure zustehen möchten Verlangt, Alß hetten wohl Ehren gedachte herren Præfecti sich Zusammen gethan, die Sach reifflich überlegt, beÿde Häußer 7000 fl. æstimirt und ein hellig geschloßen (…)
Zwen dritte theil dem stipendio für ohnvertheilt gebühren, ahne obgemelten häußern, höffen, hoffstätten und allen übrigen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten und ligt daß Eine hauß in der Straßen, einseit neben hannß Peter Edel dem Stuckh: und glockhen: Gießer, anderseit neben herrn Johann Philipp Zeißolffen dem Jüngern, handelßmann,
daß andere ist in der Schloßer gaßen, einseit neben der Zunfft zum Spiegel anderseit neben weÿl. Herrn Johann Ludwig Zeißolffen deß handelßmanns nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, gelegen, und der übrige Ein dritte theil, oberwehnter maßen der Frawen Cessionariæ Zuständig – Vnd were dieße Cessio geschehen umb. 46.663 fl. – Act. 22. 7.br 1677

Après la mort de Marc Otto et de sa femme Marguerite Saladin, la maison revient à Mathias Strohm, conseiller des ducs de Wurtemberg Montbéliard, et à sa femme Barbe Saladin. Elle figure à l’inventaire dressé après sa mort en 1701. Les biens de Barbe Saladin reviennent au seul enfant qui lui survive, sa fille Marguerite Strohm qui épouse en 1678 le marchand Jean Frédéric Würtz.

Jean Frédéric Würtz, propriétaire de l’ancienne maison Otto vers la Grand rue, et le syndic royal Jean Christophe Güntzer, propriétaire de l’ancienne maison Otto vers la rue des Serruriers sont en litige au sujet d’une remise à planches. La belle-mère de Jean Christophe Güntzer fait une déposition à ce sujet. Elle déclare que ce n’est qu’après la mort de son mari que le docteur Braun (beau frère de Jean Frédéric Würtz) a fait état de prétensions sur le bâtiment.

1706 (20. 7.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43) N° 156
Declaration Welche S. T. Fr. Syndicus Güntzern wegen deß Zwischen H. Johann Christoph Güntzers und Hn Friderich Würtzen Rathh. zusammen stoßenden heußern gelegenen strittig Wellen Ställeleins gethan hatt. Actum Straßb. d. 20. 7.bris Anno 1706.
Auf Ansuchen deß Freÿ Hoch Edel gebohrnen Gestrengen und Hochgelehrten Herrn Johann Christoph Güntzers, U. J. Lti und Vornehmen Burgers alhier Zu Straßburg alß Welche mir bedutten, daß Er mit S: T: Herrn Johann Friderich Wurtzen E: E: Großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzern und Vornehmen handelßmann alhie, Wegen Ihrer zusammen stoßenden häußer und Zwar Vornehmblich Wegen eines Wellen ställeleins so Er herr Güntzer und Vor Ihme schon sein Hochge Ehrter Herr Vatter seelig in genuß und Besitz gehabt in process gerathen, aus das niemand beßere Wißenschafft habe, Welchergestalten ob berührtes streittiges stättelein schon Lange Zeit genoßen Worden, dann die Hoch Edel und Hoch tugendreiche Fr. Margaretha Güntzerin gebohrne Wencklerin seine Hochgeehrte Fraw Stieff Mutter so habe mich in gegenwarth hernach bemelder hierzu insonderheit requirirter beed. Gezeügen Zu erst hoch Ehrengemelter fr. Sÿndicusin Verfüget und Sie gebührend ersucht Sie Wolte so güthig sein und daßjenige Waß sie Von obberührtem streittigen plätzlein für guthe nachtricht Zugeben, Wußte es anjetzo Vor mir und denen beed. gezeugen Zu steur der Warheit declariren, deßen Sie sich Zuthun freündtwillig erbotten, sagte darauff daß alß annoch Vor der Zeit ahn Ihro Königl. Maÿesteth in Franckhreich die Statt Straßburg in Ihrem Schutz und gewalt genommen, und Sie eine Hochzeiterin mit Ihro Excelll entz dem H. Syndico Güntzern word. mit herrn H. Güntzers hauß gekommen, habe man Ihro gesagt daß das quæstionis ställelein zu sein H. Güntzers hauß gehöre, hätten auch so lang alß Sie in solchem hauß gewohnet solches genoßen (+ muß es anfängich Zu einem hü*ner hauß hernacher aber Zu einem Wellenhauß gebraucht), jedannoch erinnerte Sie sich, daß so balt Ihr herr seelig Zeitlichen Todtes verplichen, so habe gleich balden, weÿl. S. T. H. 13° Braun seelig in nahmen Fr. Strohmin nunmehr auch seelig prætention ahne berührtes ställelein gemacht dießes seÿe daßjenige Was Sie mit guthem gewißen davon sagen könnte.
Hievor geschriebene ding seind Verhandelt in der Königl. Statt Straßburg in gegenwarth H. Johann Leonhard Cottlers Schuhmachers Und burgers alhier Und Johann Bacheberlins Von Straßb. gebürtig mein Notarÿ scribenten, Welche sich neben vor hochedelerwehnter Fr. Syndicusin und mir Notario hiernechst Underschrieben

Marguerite Strohm meurt en 1709. La maison figure à l’inventaire dressé après sa mort.
Jean Frédéric Würtz meurt en 1711 en délaissant trois enfants dans sa maison Grand rue à l’arrière du poêle du Miroir. L’actif de la succession s’élève à 6 908 livres, le passif à 1 143 livres.

1711 (28. Xbris), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 91 et 92) n° 837
Inventarium und beschreibung aller d. jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland d. Wohl Edel, Hochachtbahr und Wohlweiße Hr Johann Friderich Würtz gewesener Vornehmer handelsmann und E.E. großen Raths alter auch E:E: kleinen Raths ane statt eines Constofflers jetzmahlig. Wohlverdienter beÿsitzer nunmehr seel., welcher den 17.ten Decembris dießes Monats tödlich verblichen, Zeitlich. verlaßen – dh. die Erb. selbst. deß gleich. Jungfraw Margaretham Stauffenbercherin Von Wing. gebürtig die dienst Magd wie auch Johann Christoph Weber den Knecht von Collmar gebürtig (…) geäugt und Gezeigt – So bescheh. den 28.t. Decembris Anno 1711.
Der abgelebte Herr Rathherr seel. hat zu seinen Erb. ab intestato salvis titulis Verlaßen 1. Fraw Johannam Margaretham Städelin gebohrne Wurtzin Hn Tobiæ Städels des älten E.E. Kleinen Raths alt. Wohlmeritirt. beÿsitzers Fr. Eheliebstin, 2. H. Daniel Würtzen, Vornehmen handelsmann und burgern alhier, 3. Frau Barbaram Stählinin gebohrne Würtzin, Hn Johann Martin Stählins Vornehmen Handelsmanns und burg. allhier Fr. Ehegattin, Alßo alle dreÿ des V.storbenen seel. mit auch Weÿlandt d. Edlen Viel Ehren u. Tugendbegabten Fr. Margaretha Würtzin gebohrner Strohmin seiner gewesenen Fr. Eheliebst. seel. ehelich erzeugte Hn Sohn und Fr. Töcht. auch ab intestato V. laßene Erb.

In einer allhier ane d. Lang. Straß gelegenen und in dieße Verlassenschafft gehörig. behaußung ist befund. word. wie Volgt
Höltzen und Schreinwerckh – Auff d. Obn. bühn, In d. Cammer A ; Auff d. Trückeneÿ, In d. Wohnstub, In d. Stub Cammer, In d. Kuchen, Im Hauß öhren vor d. Wohnstub, Im nebens Stüblin, In d. großen Stub, In d. Magd Cammer, Auff d. Trückeneÿ, Im Eßig Gewölb
(f° 30-v) Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung sambt deren höffen, hoffstätten u. bronnen mit allen d. gebäuen begriffen weith. Recht. Zugehörd. u. Gerechtigkeit. geleg. in d. Statt Straßb. ane d. Lang. Straß eins. neb. Hn Joh: Philipp Zeÿßolffen dem Handelsmann, and.seit neb. Christoph Wannern dem Meßerschmidt Zum theil u. Zum theil neb. E.E. Zunfft Zum Spiegel Zunfftstub hind. auf Hn Andres Altenburg. dem Silberarbeiter u. burg. allh. stoßend, so freÿ ledig u. eig. und dh. (die) Werckmeister angeschlag. pro 3750. lb. Über dieße behaußung u. die ane Hn Alt.burg. Vorgedacht Verkauffte Güntzerische behaußung, warauff dieße behaußung und hoffstatt stoßet, besag. 5. unt.schiedene papÿrene Extractus in allhießig. Cancelleÿ Contractstuben gefertiget den d. eine so sich dißmahlen befund. datirt d. 6.t. Januarÿ anno 1644., d. and.e ist datirt d. 12.ten 9.bris Anno 1649, d. dritte den 23. Augusti Anno 1651. d. 4.te d. 29.ten Xbris Anno 1652. und dann d. 5.te d. 22.te 7.bris Anno 1677, welche letstere vier ab. sich dißmahlen nicht eräugnet, sond. beÿ E.E Kl. Rath weg. des daselbst mit Hn XV. Güntzern haben. Processus befindlich. sein werd. sonsten ab. ist Vorhanden j. pacquet schrifftliche Acta
(f° 31) Eigenthumb ane Matten im Willstätter bann geleg.
Abzug in dießes Inventarium gehörig. Sa. hausraths 280, Sa. Gewerbswahren 62, Sa. Chaise auch andern Schiff und geschirrs darzu gehörig 24, Sa. frucht 7, Sa. haw 4, Sa. Weins, brandenweins, Eßig und Lähr Vaß 145, Sa. Pferdt 75, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 165, Sa. Guldener Ring, Kett, Perlein und dergleichen Geschmeids 141, Sa. baarschafft 178, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1503, Sa. Gülth von liegenden güthern 160, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 3750, Sa. Eigenthumbs ane Matten im Willstätter bann geleg. 100, Sa. Schulden 309, Summa summarum 6908 lb, Sa. Schulden 1143 lb, In Vergleichung, Conclusio finalis Inventarÿ 5164 lb
Sa. Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 1769, Sa. ungiebiger Gülth von liegenden güthern 5, Sa. ungewiß, zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 6616 lb
(f° 42) Eigenthumb ane einer behaußung – Die behaußung sambt d.en höffen undt hoffstätten mit allen d.en gebäuen begriffen, weith. Recht. Zugehörd. u. Gerechtigkeit. in d. Statt Straßburg ane d. lang. Straß eins. neb. Hn Joh: Philipp Zeÿßolffen dem Handelsmann, and.seit zum theil neb. Christoph Wannern dem Meßerschmidt und Zum theil neb. E.E. Zunfft Zum Spiegel Zunfftstub. geleg. &&, wie solche in dem Invent. mit mehrerm beschrieb. ist d. 30. Aprilis Anno 1712 ane Hn Frantz Heinrich Städlen EE Groß. Raths amt. beÿsitzern crafft d. in allhießig. Ccontractstub. eodem die auffgerichtet v.schreibung vor freÿ ledig u. eig. verkaufft pro 4000 lb.
Abschatzung den 4.ten Maÿ 1712. Weÿlandt deß Ehrenhafften und bescheidenen Herrn Rathh: Johann Daniel Würtzen Kauffmanns seel. hinderlaßene Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Straßen gelegen, Einseit neben herrn Christoph Wanner dem Meßerschmitt, andereith neben herrn Zeißolff hinden auff herrn Altenburger dem Goldtschmitt stoßend. Welche behaußung Zweÿ Gewölbte Keller, Stallung, hoff: hoffstatt und Brunnen, Sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit, durch der Statt Straßburg geschwohrene Werckmeistere Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird, Vor und umb. Sieben taußendt Und Fünff hundert Gulden. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschwohrne werckhleüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
(Joint) Laus Deo In Straßburg ao. 1706 Herr Rathh. Würtz Soll Wegen Maurer arbeit wie folgt, Anno 1706
den 26. aprill biß auf den 1. Maÿ hat i. gesell und i. Knecht 6. tag an der gemeinen Maur beÿ der Schumacher herberg gearbeitet, 6-
Vom 3. biß 6. Maÿ hat i. gesell und i. Knecht wieder an der gemeinen Maur gearbeitet, 4-
den 7. dito hat i. gesell und i. Knecht i. tag in de hauß neben der Schumacher herberg auff dem dach gearbeitet und das gesetz Verbeßert 1,
der zugeben 32. beseztstein 5 ß – Johann Jacob graßmann seel. Wittib
Zu danck bezahlt
(Joint) Laus Deo In Straßburg ao. 1706 Herr Rathh. Würtz Soll Wegen Maurer arbeit wie folgt, Anno 1706
den 16. febr. aht i. gesell ¼ tag das rohr am Waßerstein eingekidt, 1 ß 6
darzugeben 1 ln Kidt, 3 ß 4
den 16. Martÿ haben 2 gesellen undt i. Knecht i. tag einen Käpffer unter einen durch zug gelegt 1 lb 6
darzugeben einen steinern Käpffer 2 lb 5 (zusammen) 4 lb 5 ß 10 – Johann Jacob graßmann seel. Wittib
Zu danck bezahlt

Les héritiers Würtz vendent la maison à François Henri Stædel, marchand et assesseur au Grand Sénat

1712 (ut ante [30.4.]), Chambre des Contrats, vol. 585 n° 319
fr: Johanna Marg: geb. Würtzin beÿständlich H. Tobias Städels handelsmanns ihres mariti, Item hr Daniel Würtz handelsmann, Item fr: Barbara geb. Würtzin beÿständlich H. Joh. Martin Stähelin handelsmanns ihres mariti
H. Frantz Heinrich Städel handelsmanns und EE G. R. alten beÿsitzers
d. würtzische hauß zween höff hoffstatt brunnen mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Straß, einseit neben Joh: Philipp Zeÿsolph handelsmann anderseit neben Christoph Wanner messerschmidt theils neben der zunfft Stueb zuem Spiegel hinten auff Joh: altenburger silberarbeiters – um 4000 pfund (4000)

François Henri Stædel devient tributaire chez les Maçons en décembre 1705
1705, Protocole de la tribu des Maçons (XI 234)
(f° 33-v) Freÿtags den 18.ten Decembris 1705 – Neu Zünfftiger
Hr Frantz Heinrich Städel, der handelsmann v. burgers alhier erscheinet v. prod. Stallschein vom 18.ten Xbris 1705. undersuchet E. E. Gericht Ihne vor einen Zünfftigen auf: und anzunehmen.
Erk: und gegen erlag der gebühr der j. lb 5 ß d willfahrt und angenomen (Zunfft1 lb 5 ß, Zunfftschr. v. büttel 4 ß, Summa 1 lb 9 ß

Il est élu échevin en 1706, devient en 1710 préposé aux communaux, entre au Petit Sénat en 1717, est nommé administrateur de la fondation Schenckbecher en 1741.
1706 Conseillers et XXI (1 R 189)
H. Frantz Heinrich Städel würdt Schöff beÿ den Maurern 250.
1708 XV (2 R 112)
2180 H Frantz Heinrich Städel wirdt vicarius beÿ der Brodschaw ane statt H Joh: Rudolph Stößers
1710 Conseillers et XXI (1 R 193)
Obere Allmendherren suchen an confirmation deß von ihnen erwöhlten Allmendherren herrn Frantz Heinrich Städels. 22.
1714 Conseillers et XXI (1 R 197)
Obere Allmendherren erwöhlen H Frantz Heinrich Städel Zum Obern Allmend herren. 8.
1717 Conseillers et XXI (1 R 200)
H. Frantz Heinrich Städel schwört auff die Kleinen Raths ordnung. 3.
1726 Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 12) n° 194
Frantz Heinrich Städels E.E. großen Raths jetzmahligen beÿsitzers
1741 XV (2 R 150)
368 Wahl eines Pflegers beÿ der Schenckbecherischen Stifftung, Frantz Heinrich Städel

Fils de sénateur, François Henri Stædel épouse en 1705 Marie Salomé Fried, fille du secrétaire des Quinze : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Edel, wohl Ehren Vest undt Großachtbahren Herrn Francisco Heinrico Städels dem ledigen handelsmann, des Edel Wohl Ehren Vest, hochachtbahren Herrn Tobiæ Städels, des ältern Vornehmen handelsmanns undt E.E. Hochweißen großen Raths allhier zu Straßburg alten Wohlverdienten beÿsitzers ehelich erziehltem Sohn alß dem herrn bräutigam ane einem, So dann der Edlen, Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Mariä Salomeä Fridin, Hoch Edel Vest und hochgelehrten Herrn Johann Ulrich Friden, des Geheimen beständigen Regiments der Herren Fünffzehen zu ermeltem Straßburg hochverdienten ältisten Secretarÿ ehelich erzeugter tochter alß der Jungfrawen Hochzeiterin – auff donnerstag den 20. tags des Monats Augustj im Jahr CHRISTI unßers einigen Erlößers und Seeligmachers Gebührt gezahlt 1705

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 158-v, n° 1732)
1705. Mittwoch den 2.t 7.mbr Seind nach 2 mähliger Proclamation ehl. copulirt worden, H. Frantz Heinrich Stätel, H. Tobia Stetels des ältern E.E. großen raths alter beÿsitzers und burgers allhier ehl. Sohn, und J. Maria Salome H Joh: Ulrich Frieden beÿ Löbl. Collegio der H. XV. obern Secretarÿ, und Hochverdienten Kirchenpfl. beÿ dieser unserer Kirch. ehel. tochter, [unterzeichnet] Frantz Heinrich Städel alß hochzeiter, Mari Salome Fridin als hochzeiterin, Johann Ullrich Frid als d. hochzeiterin Vatter, Tobias Städel der älter des hochzeiters Vatter (i 158)

Marie Salomé Frid fait dresser l’inventaire de ses apports dans la maison de ses parents quai des Bateliers
1705 (5. 8.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 72) n° 648
Inventarium über der Edlen Viel Ehren und tugendreichen Frauen Mariæ Salome Städelin gebohrner Fridin zu dem Edel, Wohlehren Vest und Großachtbaren herrn Frantz Heinrich Städel vornehmen burgern und handelsmann allhier zu Straßburg Ihrem Eheherrn in die Ehe gebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1705. – welche der ursachen allweilen in Ihr beeder den 20.t Augusti Anno 1705.mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 3.tio außdrucklichen abgeredt und verglichen worden, daß, was dieselbe aus Zeitlicher Nahrung einander in die Ehe zubringen und stehender Ihrer Ehe auff Ihr Jeedes Seithen und Linien hero, durch oder ohne testament, letste Willen, Legats: Donations: oder in andere dergleichen weiß ererben und überkommen werden (…), Welche Inventur geschehen allhier Zu Straßburg in beÿseÿn und persönlicher gegenwärtigkeit des Edlen, Wohl Ehren Vest, hochachtbaren und Wohlweißen herrn Tobiæ Städels des ältern Vornehmen handelsmanns und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers des Eheherrn geliebten Herrn Vatters ingleichem des hoch Edel Vest und hochgelehrten Herrn Johann Ulrich Friden des Geheimen beständigen Regiments der Herren XV. hochverdienten ältisten Secretarÿ, wie auch der hoch Edlen und hoch tugendgezierte, Frauen Margarethæ Fridin gebohrner Dietrichen der Ehefrauen Werthgeehrter Eltern, den 5. Octobris 1705, dießes Inventarium aber Von mir außgefertigtet worden, den 20.ten Maji Anno 1747. Johann Daniel Lang, Nots: publ. et Acad:

Haußräthliche mobilien, so die Ehefrau von Ihren hochgeehrten Eltern Zur Ehesteur mit bekommen und in die Ehe gebracht hat 111, baarschafft 150 , Völlige Ehesteur 261 lb
Dießem nach werden auch die übrige Rubricen und Effecten welche Sie Frau Städelin ohne die Ehesteur in die Ehe gebracht hat, beschrieben, Sa. haußraths 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 56, Goldene Halß Kett, Armband, Ring, Peerl und dergleichen Geschmeid 54, Summa summarum (-) – Haussteuren 609 lb
In einer allhier ane dem schiffleüthstaden gelegener Von der frauen vielgeliebten Eltern bewohnend. sogenandten Fridischen hiehero aber nicht gehörig. behaußung befund. word. wie volgt
Ane Haußrath Zu Barr in des herrn Sohns unveränderten behaußung in st Ulrichts Thal gelegen der boschische Reebhoff genanndt
Eigenthumb ane einer behaußung. Ein Behaußung in Zwo Wohnung. abgetheilt sampt einem Keller so zuvor ein Stallung gewesen cum appertinentÿs geleg. in der Statt Straßb. in der Kuppelgaß, wie soche in dem mütterlich. Inventario fol. 547. fac. 2.do et fol. 458. fac. j.ma beschrieben angeschlag. pro 375. lb Inhalt den Document. in dem Mütterlichen Inventario fol. 458. et 459. sub N° 149. registrirt

Assesseur au Grand Sénat, François Henri Stædel hypothèque la maison au profit de Marie Agathe Lamprecht, veuve de l’aubergiste Martin Fritsch

1724 (6.12.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 553-v
H. Frantz Heinrich Städel E.E. großen Raths alter beÿsitzer und handelsmann
in gegensein Fr. Mariæ Agathæ geb. Lamprechtin weÿl. H. Martin Fritsch gewesten Gastgebers zum Tieffen Keller hinterlaßenen wittib beÿständlich ihres geschwornen Curatoris H. Johann Roßet gastgebers zum gerttenfisch – schuldig seÿen 1500 gulden
hypothecirt, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß zweÿen höffen und dero hoffstätten mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Obern Straß, einseit neben H. Louis Chalons EE. kleinen Raths beÿsitzer anderseit neben weÿl. Christoph Wanner gewesten meßerschmidts hinterlassenen Erben zum theil theils E. E. Zunfft zur Spiegel hinten auff H. Andreas Altenburger dem Silberarbeiter

François Henri Stædel hypothèque la maison au profit de Jean Hammel, assesseur à la Chambre de police

1727 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 378
H. Frantz Heinrich Städel E.E. großen Raths alter beÿsitzer
in gegensein H. Johannes Hammel Löbl. Policeÿ Gerichts alten beÿsitzers – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß zweÿen höffen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten ahn der Obern straß, einseit neben H. Rathh. Louis Châlon anderseit neben weÿl. Christoph Wanner Meßerschmidt hinterlaßenen Erben zum theil theils E.E. Zunfft zum Spiegel hinten auff H. Johannes Altenburger den Silberarbeiter

François Henri Stædel et Marie Salomé Frid hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Walter, veuve du préposé à la taille Jean Frédéric Rosenzweig

1729 (6.7.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 325
H. Frantz Heinrich Städel E.E. großen Raths alter beÿsitzer und Fr: Maria Salome geb. Fridin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Jacob Frid Med. Dris. und practici und ihres schwagers H. Johann Daniel Spielmann
Fr. Mariæ Magdalenæ Roßenzweigin geb. Walterin weÿl. H. Johann Friedrich Roßenzweig Stallmeisters und dreÿers der Statt Stalls wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Abraham Städel J.V. Lti. und Cancellariæ Commissarÿ – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung zu Barr (…)
weither in specie Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinder hauß zweÿen höffen und dero hoffstätten samt allen mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten in der obern straß einseit neben H. Louis Chalon handelsmann und Exsenator anderseit theils neben weÿl. Christoph Wanner Meßerschmidts Erben theils der Zunnft stub zum Spiegel hinten auff Andreas Altenburger den silberarbeiter

François Henri Stædel meurt en 1747 en délaissant quatre enfants dans la maison de l’horloger Klopffer rue des Serruriers. La masse propre à la veuve est de 2 445 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève 2 869 livres et le passif à 6 825 livres
1747 (29.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 90) n° 764
Inventarium über Weÿland S.T. herrn Frantz Heinrich Städels, E.E. großen Raths gewesten alten wohlmeritirten Assessoris, auch letßmaligen Inspectoris des allhießigen Umbgeldts nunmehr seeligen Verlaßenschafft – nach seinem den 2.n Aprilis jüngsthin beschehenen seeligen absterben, Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren S.T. Frauen Rathherrin Mariä Salome Städelin gebohrener Fridin, deßelben geweßter Frauen Eheliebstin und nunmaliger Wittib, mit Zuziehung S. T. Herrn Johann Heinrich Jahreißen, wohlbestellten Oberscheibers beÿ löblichem Stift Frauen haußes und burgers allhier auch verschiedener hochadelichen familien Schaffners ihres hierzu erbettenen herrn assistenten (…) durch Ester Wannerin die dienstmagd im hauß von bischweiler gebürtig (geäugt und gezeigt) – So beschehen zu Straßburg auf Montag den 29.en Maji et Sequentibus Anno 1747.
Des seelig Verstorbenen herrn Rathherrn Städels hier verlaßener Herrn Söhn und Frau Tochter seind folgende 1. S.T. Herr Frantz Heinrich Städel, J. U. Licentiatus und des geheimen beständigen Regiments derer Herren XV. allhier hochmeritirter Secretarius und vornehmer burger allhier, 2. S.T. Frau Margaretha Salome Schuchin gebohrne Städelin, S.T. Herrn Johann Conrad Schuchen, hochfürstl. Pfaltz Zweÿbrucken Birckenfeldischen Hochverordneter Raths Zu Bischweiler Frau Eheliebstin, 3. S.T. Herr Johann Jacob Städel, der hochfürstl. Pfaltz Zweÿbrücken Birckenfeldischen Greffe zu erstbesagtem Bischweiler beaÿdigter Substitutus oder Commis Greffier, 4. S.T. Herr Daniel Andreas Städel, hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischer wohlverdienter Land Commissarius derer beeder Ämbter Lichtenau und Willstätt auch Ambts Schultheiß zu besagtem Willstätt, Alle Vier des seeligen Herrn Rathherrn mit eingangs wohl ehrengeachter Frauen Maria Salome Städelin gebohrner Fridin ehelich erzeugte noch lebenden Herren Söhne und frau Tochter

In einer allhier zu Straßburg, ane der Schloßergaß gelegenen, herrn Klopffer dem Uhrenmacher zuständigen, Von dem Defuncti Lehnungs weiß bewohnten behaußung befunden worden, wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der mittlern Bühn, In den Haußöhren vor der Wohnstub, In der Nebensstub, Ind em Gang vor der Kuchen, In der Kuchen, Im Nebens Cämmerl. In dem Stübel auff dem Gang, In der Camin Kammer neben der Wohnstub, In der Wohnstub, Im Keller, Im untern haußöhren
(f° 20) Antheil ane Faßen zu Barr so der Frau Wittib ohnverändert
(f° 23) Antheil ane einem Reebhoff zu Barr (W.)
(f° 30-v) Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ durch meinem seeligen Vatter, weÿl. Notm. Joh: Reinhard Langen den 5. Octobris 1705. Vergriffen und durch mich Notm. den 20. Maji 1747. außgefertiget
(f° 48) Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Frau Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 51, Sa. Silbers 25, Sa. Goldener Ring 126, Sa. baarschafft 14, Sa. vorbedittener auf dem Reebhoff zu Barr 13, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Antheils ane einem Reebhoff zu Barr 225, Sa. Schuld 262, Sa. Ergäntzung (1900, wegzurechnen 113, verbleibt) 1786, Summa summarum 2556 lb, Passiva 110 lb, Per rest 2445 lb
Dießem nach wird auch die übrige Verlaßenschafft sie seÿe gleich in des seel. herrn Rathherrn ohnverändert oder in der theilbare Nahrung gehörig, anerwogen Keine Errungenschaft außfallet, beliebter Kürtz halben unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 386, Sa. hausraths so auff dem Reebhoff zu Barr befindlich 73, Sa. Wein und Faß allhier zu Straßburg 126, Sa. Wein und Faß auf dem Reebhoff zu Barr befindlich 115, Sa. Häws auf dem Reebhoff zu Barr 3, Sa. Silbers 177, Sa. Goldener Ring 45, Sa. Gülth von liegenden güthern 435, Sa. Antheils ane einem Reebhoff zu Barr 225, Sa. liegende güther zu Barr 1281, Summa summarum 2869 lb, Sa. passiva 6825 lb, Theilbares passiv onus 3956 lb
(f° 52) Wÿdembs Verfangenschafft So Her Johann Friderich Frid, lediger Handelsmann allhier der frau Wittib eine hr. Bruder lebtägig zu genießen, Wie in Ihro der Fr. Wittib Mütterl. Guths Designation de A° 1705 fol: 5. fac: 2 et seqq. gemeldet, so hat die in Gott ruhende Frau XV. Secretariussin Fridin, ihme Hn Johann Friderich Friden Ihrem mittlern Sohn (…), Zweiffelhaffte und Verlohren Pfenningzinß hauptgüter und Activ Schulden Solche seind in des seel. Hn XV. Secret. Johann Ulrich Friden Ihres Hn Vatters Verlaßenschafft Invantario de Anno 1716. à fol: 236 fac: 1.a beschrieben
(f° 53) Constitution des Rentes Viageres so in des Defuncti Nahrung nach Zur Zeit gebürtig
(f° 54) Ungewiße und Zweiffelhaffte Schulden in des Defuncti Massam gehörig, 187 lb
Copia der Eheberedung (…) auff donnerstag den 20. tags des Monats Augustj im Jahr CHRISTI unßers einigen Erlößers und Seeligmachers Gebührt gezahlt 1705

François Henri Stædel et Marie Salomé Frid vendent la maison 3 850 livres à François Œsinger, greffier à la Chambre des Contrats

1732 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 606 n° 154
H. Frantz Heinrich Städel E.E. großen Raths alter Beÿsitzers Fr. Maria Salome geb. Fridin mit fernerem beÿstand ihres bruders H. Johann Jacob Fried Med: Doct: et Pract: wie auch H. Georg Friedrich Ströhlin E.E. kleinen Raths alten beÿsitzers und apotheckers
H. Franciscus Oeßinger JvLti und hießiger Cancellariæ Contractuum actuarÿ und Fr. Magdalena Dorothea geb. Fridericÿn
Eine Behausung bestehend in Vorder und hinder hauß zweÿen höffen, Bronnen Stallung wellenbühnlein und deren hoffstatt ahne der Langen Straß, einseit neben H. Louis Chalon E.E. großen Raths beÿsitzer und handelsmann anderseit neben Christoph Wanner Meßerschmidts Erben Nahmentlich Valentin Kamm glaßers ehefrau Anna Catharina geb. Wannerin und Fr. Barbara geb. Wannerin weÿl. Johannes Voges weißbecken zu Cronweißenburg wittib zum theil theils E.E. Zunfft Stub zum Spiegel hinten theils auf dieße Zunfft stub theils auff H. Andreas Altenburger silberarbeiter, mit allen derselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten, besonders der servitute dominante fluminis avertendi aus dem hauß und übrigen rechten – beneben allen liegerlingen im Keller – als ein am 30. Aprilis 1712 erkaufftes guth – um 100 pfund verhafftet, geschehen um 3750 pfund

La maison revient à sa fille Madeleine Dorothée Œsinger qui épouse en 1762 le chef de brigade Maurice Hartmann de Pistoris : contrat de mariage en français parmi les minutes du notaire royal Humbourg, en allemand parmi celle du notaire municipal Dinckel, célébration

1762 (3.3.), Not. Humbourg (6 E 41, 107)
(Contrat de mariage) Messire Maurice Hartmann de Pistoris chevalier de l’ordre du mérite militaire colonel de cavalerie et chef de brigade au Regiment de Schoenberg, fils majeur d’ans de feu Messire Charles henry de Pistoris demeurant a Hohmbach en Saxe et De Christiane née de Wolffersdorff
mademoiselle Madeleine Dorothée Œsinger fille Emancipée de feu M François Œsinger Jurisconsulte Conseiller de la régence de M le Comte de Linange Dabo et hardenbourg et De Madeleine Dorothée née Friderici

1762 (3.3), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 365
(Eheberedung) der Freÿ hoch Wolhgebohrne herr Maurice Hartmann de Pistoris, Chevalier de l’Ordre du Merite militaire, Collonel de Cavallerie et Chef de Brigade au Regiment de Schœnberg, Weÿland des Freÿ hoch Wolhgebohrnen herrn Carl Heinrich de Pistoris zu Hohmbach in Sachsen mit auch Weÿland der Freÿ hoch Wolhgebohrnen Frauen Christiana gebohrner von Wolffersdorff, Seiner nach Ihme Verstorbenen Frau Wittib, beeder seeligen ehelich erziehler mehrjähriger herr Sohn als bräutigam
So dann die hoch Edle und hoch tugendbegabte Jungfrau Magdalena Dorothea Oesingerin, Weÿland des hoch Edelgebohrnen und hochgelehrten Herrn Francisci Oesingers Juris consulti und hochgräffl. Leiningen Dachsburg: und Hartenburgischen Regierungs Raths und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlassene mit der hoch Edlen und hoch tugendbegabten Frauen Magdalena Dorothea gebohrner Fridericiin Seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlte ohnbevögtigte Tochter

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 401 n° 1478)
1762. Sonntags den 11 Aprilis Festi Paschatos sind nach geschehener offentlicher Proclamation zum ersten und andernmal zugleich auf hohe Obrigkeitliche Erlaubnuß auch Zugleich den nemlichen Tag, Zu Haus ehelich Vermählet und Christlichem Gebrauch nach eingesegnet worden der Freÿ hochwohlgeborne Herr Moritz Hartmann Von Pistoris von Schwartzbach in Sachsen gebürtig, Herr zu Hohnbach, Schwartzbach und anderer Orten, Obrister der Cavalerie, Chef de Brigade in dem löbl. Teutschen Dragoner Regiment Schombert auch Chevalier de l’Ordre du Mérite Militaire deß weÿl. Freÿ hochwohlgebornen Herrn Carl Heinrich Von Pistoris Erbherrn auf Hohnbach, Schwartzbach und anderer Orten, hinterlassener ehelicher Herr Sohn und S.T. Jungfrau Magdalena Dorothea Oesingerin, weÿl. S.T. Herrn Francisci Oesingers Juris Consulti, hochfürstlich Leiningen Hartenburgischen Regierungs Raths und burgers allhier ehelich hinterlassene Jungfer Tochter, [unterzeichnet] Moritz Hartmann Von Pistoris als brautigam, Magdalena Dorothea Oesingerin als Braut, Johann Friederich Oesinger als bruder (i 406)

Le mariée fait dresser l’inventaire de ses apports (1 .633 livres) dans une maison de location Grand rue
1762 (12.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 400) n° 941
Inventarium über der hoch wohlgebohrnen Frauen Magdalenä Dorotheä von Pistoris gebohrner Oesingerin, des Freÿhoch Wolhgebohrnen herrn Maurice Hartmann de Pistoris Chevalier de l’Ordre du Merite militaire, Obristen von der Cavallerie und Chef de Brigade in dem teutschen Dragoner Regiment von Schomberg Frauen Ehegemahlin zu hoch Wohlgedachtem Ihrem herrn Ehegemahl für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung – und in aufgerichteter Eheberedung sich zu einer Ehesteur constituirt und für ohnverändert vorbehalten – So beschehen in beÿsein S.T. Frauen Magdalenä Dorotheä Oesingerin gebohrner Fridericiin, Weÿland S.T. Herrn Francisci Oesingers, J. Cti. und hochgräffl. Leiningen Dachsburg und Hartenburgischen hochansehnlichen Regierungs Raths nunmehr seeligen hinterlassener Frau Wittib dero hochgeehrter Frau Mutter und S.T. Herrn H. Friderich Oesingers J. Cti und E.E. Große Raths allhier Jetzig hochansehnlichen beÿsitzers Ihres ältern herrn bruders, auff sambstag den 12. Junÿ anno 1762.
in einer allhier zu Straßburg in der langen straß gelegen in dieße zugebrachte Nahrung nicht gehörige behausung befinden worden als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 752, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 321, Sa. Goldener Ring 1559, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 10.000, Summa summarum 12.633 lb

Maurice Hartmann Pistoris loue au nom de sa femme Madeleine Dorothée Œsinger la maison à Nicolas François Welter, vérificateur de l’enregistrement

1793 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 409 enreg. 16.5.
Cit. Maurice Hartmann Pistoris au nom de son épouse et Madeleine Dorothée Oesinger
bail pour 3 années consécutives à commencer à la St Michel prochaine savoir Cit. Nicolas François Welter vérificateur de la régie nationale de l’enregistrement et autres droits du département du Bas Rhin
la moitié de la maison, aisances et dépendances appartenant à ladite bailleresse situé grand rue n° 7 à côté du ci devant poele des Miroirs, consistant au rez de chaussée en un appartement à la gauche en entrant, grande cuisine, écurie, partie de la cour et des halier pour y loger du bois et une cave séparé, tout le second étage à l’exception de l’appartement occupré par la fille de la bailleresse donnant dans la cour, enfin un grenier au dessus également séparé sur le devant, le droit de se servir de la buanderie et autres aisances non partageables indésignées ez présentes – moyennant un loyer annuel de 400 livres

Maurice Hartmann Pistoris meurt en 1803 en délaissant sa fille pour unique héritière

1804 (26 prairial 12), Strasbourg 3 (27), Not. Übersaal n° 830, 2484
Inventaire de la succession de Maurice Hartmann Pistoris ancien Brigadier des Armées de France décédé le 9 nivose dernier – à la requête de Mad. Madeleine Dorothée Oesinger la veuve, Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine Pistoris épouse du Sr Nicolas Joseph Mathys, Propriétaire fille unique héritière universelle ab intestat
meubles 593 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 92 F° 57 du 27 pr 12

Madeleine Dorothée Œsinger meurt à son tour en 1814. Ses biens dont la maison Grand rue reviennent en toute propriété à sa fille Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris

1814 (12.7.), Strasbourg 3 (37), Not. Übersaal n° 1339, 6642
Inventaire de la succession de Madeleine Dorothée Oesinger veuve de Maurice Hartmann de Pistoris brigadier des armées de France décédée le 12 mars dernier – à la requête de Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris épouse de Nicolas Joseph Mathys propriétaire fille unique héritière universelle ab intestat
Immeubles, Premièrement une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue n° 7, d’un côté le Sr Joseph Brentano négociant d’autre les héritiers du Sr Dupont cafetier derrière maison du Sr Ulrich négociant, habitée par feu De de Pistoris et par la De Mathys fille et héritière, estimée 20.000 fr, estimation qui a été faite par délibération de l’Administration centrale du département du Bas Rhin du 18 vendemiaire 8 (10 oct. 1799)
Plus la moitié des petites boutiques donnant d’un côté vis à vis les grandes arcades de l’autre vis à vis de la ci devant auberge à la lanterne, estimées 16.000 francs, l’autre moitié appartient MM les frères Oesinger de Strasbourg,
Plus un jardin situé hors de la porte des Juifs à main droite contenant environ 1 ha dont feue la De de Pistoris a joui elle même et aujourd’hui la De sa fille, 3000 francs
2 ares de terres 400 fr, ensemble 54.497 francs
corps de biens à Bischwiller, Pfulgriesheim et Griesheim, Offenheim et Waldolwisheim, Furdenheim, Ittenheim, Holtzheim, Erstein, Breuschwickersheim
meubles 1983 fr, argenterie 632 fr, créances 12.482 fr, total de la masse mobilière 15.097 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 125 F° 2-v du 13.7.

Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris épouse en 1798 Nicolas Joseph Mathys, fournisseur de l’armée

1798 (1 mess. 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), Not. Dinckel n° 1912
(Contrat de mariage) cit. Nicolas Joseph Mathys fournisseur de l’habillement de l’armée française en Suisse domicilié aud. Strasbourg, fils majeur du cit. Pierre Nicolas Mathys Juge de Paix à Fumay Département des Ardennes et de la cit. Marie Catherine Lelievre
le cit. Maurice Hatmann Pistoris ci devant brigadier de armées de France demeurant en cette commune et la cit. Madeleine Dorothée Oesinger stipulant pour la cit. Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine Pistoris leur fille mineure
Enregistrement de Strasbourg, acp 61 F° 117-v du 1 mess 6

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Grand rue qui appartient à la mère de l’épouse
1800 (22 frimaire 9), Strasbourg 9 (anc. cote 8), Not. Dinckel n° 1067
Inventaire des apports du cit. Nicolas Joseph Mathys Inspecteur des fourages à l’armée du Rhin demeurant à Strasbourg et de la Cit. Louise Sophie Frédérique Wilhelmine Madeleine Pistoris assistée du Cit. Maurice Hartmann Pistoris ancien Brigadier des armées de france demeurant en cette ville – Contrat de mariage réçu par le soussigné notaire le 1 messidor 6, mariés par l’officier de l’état civil le 2 messidor
en une maison sise audit Strasbourg grand rue N° 7 appartenante à la mere de la cit. Epouse
apports du futur époux, meubles 4465 fr, argenterie 3056 fr, diamans bijoux 926 fr, créances 41.585 fr, total 50.033 fr
apports de la future épouse, meubles 5537 fr, argenterie 764 fr, diamans or bijoux 3035 fr, total 9337 fr, capital apporté par la future épouse 2393 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 76 F° 101 du 24 frim. 9

Nicolas Joseph Mathys propriétaire et Louise Frédérique Sophie Guillemette Madeleine de Pistoris passent avec leur voisin Joseph Brentano (propriétaire de l’actuel 9, rue Gutenberg) un accord relatif à un soupirail

1815 (20.1.), Strasbourg 6 (41), Not. Meyer n° 968
Transaction – Nicolas Joseph Mathys propriétaire et Louise Frédérique Sophie Guillemette Madeleine née de Pistoris domiciliés grand rue n° 7
Joseph Brentano négociant même rue n° 8
voulant terminer à l’amiable le litige qui s’est élevé entre eux au sujet du changement que les conjoints Mathys ont fait faire a un des soupiraux qui existent dans le mur sur le devant de la cave appartenant sous leur maison au Sr Brentano et dépendant de la maison de celui ci susdésigné, en pratiquant deux degrés en pierre de taille qui donne entrée dans la boutique que lesdits conjoints Mathys ont fait constuire dans leur maison attenant à celle de M. Brentano sont convenus de ce qui suit
Art. 1, Le changement qui a été fait par les conjoints Mathys à un desdits soupiraux ne peut et en doit en rien et sous aucun prétexte déroger ni préjudicier aux droits de propriété que le Sr Braun a sur ladite cave et qui est éclairée entre autres par lesdits deux soupiraux
Art. 2, Pour que le changement ne puisse aucunement être incommode ni préjudicier en manière quelconque à la solidité du mur de ladite cave, les conjoints Mathys s’engagent à établir de suite, entretenir et même remplacer s’il y échet le tout à leurs frais un bon treillis en fer maillé dans les ouvertures qui y ont été pratiquées dans ces deux degrés en sorte que le treillis n’interrompe aucunement la lumière ni la libre circulation de l’air et soit tellement ajusté et pratiqué qu’il préserve la cave du Sr Brentano de tout immondice et eaux pluviales,
Art. 3, Les conjoints Mathys s’engagent en outre à remettre encore à leurs frais led. soupirail dans son état primitif et pareil à celui qui est à côté si tot ou tard ils supprimaient la porte de ladite boutique,
Art. 4, Au moyen de ce que dessus les droits de propriété du Sr Brentano tant sur ladite cave que sur celle qui y est attenante et se prolonge dans la largeur de sa maison de devant dessous celle desdits conjoints Mathys demeurent dans leur ancienne forme, vigueur & intégrité
Enreg. F° 25 du 24.1.

Le directeur d’assurances Nicolas Joseph Mathys meurt en 1837 en délaissant trois filles

1837 (14.7.), Strasbourg 3 (86), Me Kratz n° 537
Inventaire de la succession de Nicolas Joseph Mathys, directeur caissier de la société d’assurances mutuelles contre l’incendie pour le département du Bas Rhin décédé le 15 mars 1837 – à la requête de 1. Louise Frédérique Wilhelmine Madeleine de Pistoris la veuve, à cause de la communauté, contrat de mariage Me Dinckel le 19 juin 1798 (1 messidor 6), 2. Louise Coralie Mathys épouse de Florian Collet, deuxième commis à la direction des douanes, 3. Nathalie Joséphine Mathys veuve de Chrétien Geoffroi Nestler, professeur de botanique à la faculté de médecine, pharmacien en chef à l’hospice civil de Strasbourg et directeur du jardin botanique de la même ville, 4. Louise Caroline Mathys épouse de Charles Louis Karth, négociant, 5. Emma Virginie Mathys, majeure héritiers pour un quart – [Extrait du regsitre des décès :] 67 ans 1 mois 6 jours né à Fumay département des Ardennes fils de Pierre Nicolas Mathys, juge de paix, et de Marie Catherine Lelièvre

dans une maison Grand rue n° 7 où il est décédé
à la veuve, existant en nature : 2. de la maison sise à Strasbourg Grand rue n° 7, d’un côté le café au Miroir, d’autre la maison Brentano derrière la maison Schnéegans ci devant Ulrich,
3. de la moitié des Petites Boutiques vis à vis les Grandes Arcades,
4. du jardin situé hors la porte des Juifs à main droite donnant par derrière sur les glacis et en bas de la rivière d’Ill
Enregistrement de Strasbourg, acp 251 F° 63-v du 17.7.

La veuve Mathys loue le deuxième étage de sa maison au négociant Karth (futur propriétaire)

1845 (28.5.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 93 (31 592) n° 21
Bail du 26 octobre 1843 – Entre la dame veuve Mathys née de Pistoris
et M. Ch. L. Karth négociant de cette ville
bail pour trois six ou neuf années à commencer au terme de Noel prochain, le second etage de sa maison, sise grand rue n° 7, avec bucher, cave et grenier à linge sale, pour un loyer annuel de 500 francs

La veuve Mathys expose la maison aux enchères. Le cahier des charges mentionne les diverses servitudes dont la maison est chargée

1845 (2.7.), Strasbourg 10 (105), Not. Zimmer n° 5754
Cahier des charges du 2 juillet – Mme Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris veuve de Mr Nicolas Joseph Mathys, en son vivant propriétaire en cette ville
Désignation de la maison à vendre et mise à prix. Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue N° 7, d’un côté le café du miroir, de l’autre Mr Berot, donnant par derrière sur le maison de Mr Schneegans. Cet immeuble sera mis aux enchères à 48.000 francs
Etablissement de la propriété – Mme Mathys a recueilli cette maison dans la succession de sa mère De Madeleine Dorothée Oesinger demeurant à Strasbourg veuve de Mr Maurice Hartmann de Pistoris, en son vivant Brigadier des armées de France et dont elle était unique héritière aux termes d’un inventaire dressé par Me Ubersaal le 12 juillet 1814.
Servitudes – La cave se trouvant sous l’aile droite vers la grand rue dont le rez de chaussée est occupé par l’assurance mutuelle appartient à la maison de Mr Berot N° 8 et a un droit de jour par plusieurs soupiraux dans la cour de la maison Mathys et sur la rue, relativement à un de ces soupiraux il existe une transaction passée devant Me Mayer alors notaire à Strasbourg le 20 janvier 1815.
Le mur entre la maison à vendre et le café du miroir est mitoyen, ainsi qu’il est établi dans une descente des lieux faite par les magistrats du petit sénat de Strasbourg le 21 Juin 1783.
La fosse d’aisance est commune avec la maison N° 8 mais le produit en revient à la maison à vendre ainsi que Mme Mathys le déclare, de plus la maison à vendre a le droit actif d’écoulement pour ses eaux naturelles par la maison de Mr Schneegans située derrière la maison à vendre.
Enonciation des baux – Suivant bail sous seing privé daté de Strasbourg du 26 octobre 1843 enregistré à Strasbourg le 18 mai dernier folio 21 recto, Mme Mathys a loué à Mr Charles Louis Karth négociant à Strasbourg le second étage de la maison à vendre avec bucher, cave et grenier à linge sale pour une durée de trois, six ou neuf années (…) Les autres localités sont louées verbalement d’après les usages de Strasbourg, sauf ce qui sera stipulé ci après relativement au logement de Mme Mathys – Charges, clauses et conditions, (…) 18. Finalement Mme Mathys se réserve la faculté d’occuper jusqu’au 25 Mars 1846 le logement qu’elle occupe en ce moment dans la maison à vendre ainsi que ses dépendances moyennant un loyer de 450 francs – Fait à Strasbourg le 2 Juillet 1845
Le 28 Juillet 1845, adjudication préparatoire
acp 337 (3 Q 30 052) f° 94-v

La veuve Mathys vend la maison à son gendre le négociant Charles Louis Karth négociant et à sa fille Louise Caroline Mathys

1845 (3. 7.bre), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5832
Mme Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris veuve de Mr Nicolas Joseph Mathys, en son vivant propriétaire en cette ville
Monsieur Charles Louis Karth négociant et à dame Louise Caroline Mathys son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg
Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg grand rue N° 7, d’un côté le café du miroir, de l’autre Mr Berot, donnant par derrière sur le maison de Mr Schneegans.
Servitudes – La cave qui se trouve sous l’aile droite vers la grand rue & dont le rez de chaussée est occupé par des agents de l’assurance mutuelle appartient à Mr Berot propriétaire de la maison Numéro N° 8 et a un droit de jour par deux soupiraux dans la cour de la susindiquée et deux sur la rue, relativement à l’un de ces soupiraux il existe une transaction passée devant Me Mayer alors notaire à Strasbourg le 20 janvier 1815.
Le mur entre la maison vendue & le café du miroir est mitoyen, ainsi qu’il est établi dans une descente des lieux faite par les magistrats du petit sénat de Strasbourg le 21 Juin 1783.
La fosse d’aisance est commune avec la maison Numéro 8 mais le produit en revient à la maison vendue ainsi que Mme Mathys le déclare.
La maison vendue a le droit actif d’écoulement pour ses eaux par la maison de Mr Schneegans située derrière la maison vendue.
Etablissement de la propriété – Mme Mathys a recueilli cette maison dans la succession de sa mère De Madeleine Dorothée Oesinger demeurant à Strasbourg veuve de Mr Maurice Hartmann de Pistoris, en son vivant brigadier des armées de France et dont elle était unique héritière aux termes d’un inventaire dressé par Me Ubersaal le 12 juillet 1814.
acp 339 (3 Q 30 054) f° 82

Fils de négociant, Charles Louis Karth épouse Louise Caroline Mathys en 1827

1827 (9.8.), Strasbourg 3 (77), Me Schreider n° 3372
(Contrat de mariage) Charles Louis Karth, négociant, fils majeur de Jean Nicolas Karth, négociant, et Marguerite Salomé née Hennenberg
Louise Caroline Mathys fille mineure de Nicolas Jacques Mathys, propriétaire, directeur caissier de la société d’assurance mutuelle contre les incendies pour le département du Bas Rhin, et de Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine baronne de Pistoris
art. 6, les père et mère de la future épouse, le logement dans tout le second étage de leur maison grand rue n° 7 pour se libérer de 800 francs en nature
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 F° 36 du 18.8.

Charles Louis Karth loue un magasin au négociant Charles Mayer

1845 (2. 8.br), Strasbourg 10 (105), Me Zimmer n° 5878
Bail – Mr Charles Louis Karth, négociant, demeurant et domicilié à Strasbourg
bail pour douze années entières et consécutives qui commenceront à courir au 24 Juin 1846, à Mr Charles Mayer, négociant demeurant également à Strasbourg
Les localités ci après indiquées dans une maison sise à Strasbourg, grand’rue Numéro 7, entre le café du miroir et Me Perraut savoir
A) Le magasin comprenant toute la largeur du rez de chaussée de la maison de devant, moins le corridor d’entrée qui sera établi ainsi qu’on l’expliquera ci après
Ce magasin qui sera mis en état par Mr Karth se composera donc outre le magasin actuel de la partie de la cour qui se trouve sous les bâtimens de devant,
B) Plus le bureau attenant au magasin du côté de Mr Perrault
M. Karth fera supprimer le corridor actuel pour en fairte un nouveau du côté du café du miroir sur une largeur de deux mètres.
Du reste Mr Karth fera arranger la localité louée /:avec la devanture à vitrage du magasin:/ avant l’époque fixée pour l’entrée en jouissance du preneur, conformément au plan qui demeurera ci-joint (…) Lequel plan désigne le magasin par la figure a, b, c, d, e, f, le bureau par celles d, E, G, H, et le nouveau corridor par celles a, b, J et K
Mr Mayer se pourvoira personnellement et à ses frais des comptoirs, rayons, cases et autres meubles qui seraient nécessaires à l’établissement de son commerce, sauf à emporter ces objets à la fin du bail.
Mr Karth fera en outre établir les tuyaux, conduits et compteurs nécessaires à l’éclairage au gaz de la localité louée, sauf à Mr Mayer à faire dresser à ses frais les becs qu’il désire.
Le présent bail est consenti moyennant un loyer annuel de 4000 francs – Charges, clauses et conditions. (…) 5. Le commerce de draperie fine est interdit au preneur dans la localité louée pendant les trois premières années du bail
acp 340 (3 Q 30 055) f° 56-v

Charles Louis Karth et Louise Caroline Mathys hypothèquent la maison au profit de Marguerite Frédérique Weber, veuve de l’architecte Gédéon Emmanuel Stœber

1846 (11. 9.br), Strasbourg 10 (107), Not. Zimmer n° 6348
Obligation – ont comparu Monsieur Charles Louis Karth, négociant et Dame Louise Caroline Mathys, majeure, de lui dûment autorisée à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à Madame Marguerite Frédérique Weber, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Gédéon Emmanuel Stoeber, en son vivant architecte, pour laquelle Dame créancière est ici présent, stipule et accepte M. Frédéric Auguste Stuber, son fils, architecte demeurant et domicilié en cette ville, la somme principale de 25.000 francs
hypothèque, Une maison avec appartenances et dépendances, située à Strasbourg grand’rue N° 7, d’un côté le café du Miroir, de l’autre M. Berot & donnant par derrière sur la propriété des héritiers Schneegans. Les époux Karth sont devenus propriétaires de cette maison pour en avoir fait acquisition de Madame Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris, demeurant à Strasbourg, veuve de M. Nicolas Joseph Mathys, en son vivant propriétaire à Strasbourg ainsi que cela résulte d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer soussigné le 3 septembre 1845, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mons volume 439 N° 22. Les débiteurs certifient que ledit immeuble leur appartient encore en toute propriété & qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente privilège ni hypothèque à l’exception d’une somme de 4000 francs (…)

Charles Louis Karth loue le premier étage au négociant Michel Aron

1847, Enregistrement de Strasbourg, ssp 101 (3 Q 31 600) f° 29-v du 16.12.
L’an 1847 le 6 novembre a été conclu le présent bail entre Charles Louis Karth Négociant et
Michel Aron Négociant les deux à Strasbourg
Le premier loue au dernier tout le premier Etage de sa maison sise en cette ville grand rue n° 7 avec une grande cour contenant un caveau pour vins fins, un grenier sur la maison de devant et une grande cave donnant sur la grande rue pour y déposer le bois, onze petites et grandes glaces ainsi que le grand poêle en fayence au salon
Les conditions du bail sont 1) Le bail commence à la St Jean 1848 et sa durée sera de trois, six ou neuf années (…) pour un loyer annuel de 1000 francs

L’agent d’assurances Charles Louis Karth meurt en 1848 en délaissant des héritiers collatéraux

1848 (5.8.), Strasbourg 10 (112), Not. Zimmer n° 7210
Inventaire de la succession de M. Charles Louis Karth, en son vivant agent de la Compagnie d’assurances contre l’incendie ‘La France’, décédé à Strasbourg le 21 juin 1848 et de la communauté de biens qui a existé entre lui & Dame Louise Caroline Mathys, sa veuve survivante
à la requête de 1. Dame Louise Caroline Mathys, veuve de M. Charles Louis Karth, en son vivant agent de la Compagnie d’assurances contre l’incendie ‘La France’, agissant 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle est son défunt mari suivant leur contrat de mariage reçu par Me Schreider alors notaire à Strasbourg le 9 août 1827, 2) à cause des reprises et avantages matrimoniaux qu’elle peut avoir à exercer contre ladite communauté pour biens propres aliénés pendant le mariage, 3) comme usufruitière à vie avec dispense de caution de la succession de sondit mari en vertu de l’article 9 du contrat de mariage susnommé
2. de M. Jean Nicolas Kart, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel que comme subrogé tuteur du mineur Spielmann ci après nommé (…)
3. de M. Charles Frédéric Spielmann, propriétaire, ancien pharmacien demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1) comme mandataire de M. Charles Frédéric Karth, notaire à la résidence de Wissembourg, demeurant en cette ville, (…) 2) comme mandataire de M. Edouard Philippe Karth, manufacturier demeurant à Rixheim (Haut Rhin), 3) de M. Jean Zuber, manufacturier demeurant au même endroit, 4) de Dame Sophie Zuber, épouse de M. Eugène Oppermann, caissier à la banque de France à Mulhouse, demeurant ensemble en cette ville (…), 5) de M. Auguste Hippolyte Karth, fabricant de papier demeurant à Mannheim (grand duché de Bade) (…), 6) de Mlle Sophie Caroline Fanny Spielmann, majeure sans état (…) 7) et comme mandataire de Dame Julie Cécile Spielmann, épouse de M. Henri Guillaume Kienlen, pasteur de la confession d’Augsbourg, des deux demeurant à Colmar,
4. de M. Charles Frédéric Spielmann, Clerc de notaire domicilié à Strasbourg,
5. et de M. Charles Edouard Spielmann, Employé des hospices civils réunis de Strasbourg demeurant et domicilié en cette ville, lesdits Sieurs Jean Nicolas Karth, Adolphe Frédéric Karth, Edouard Philippe Karth & Auguste Hippolyte Karth, habiles à se dire et porter héritiers chacun pour un 6° dudit Charles Louis Karth leur frère défunt décédé sans postérité, M. Zuber et la Dame Oppermann ensemble pour un 6° ou chacun de pour un 12° comme seuls représentants de leur mère Dame Henriette Mélanie Karth, veuve du défunt & décédée épouse de M. Jean Zuber fils, fabricant de papiers peints demeurant à Rixheim, enfin Mlle Spielmann, Madame Kienlen, MM Charles Frédéric & Charles Edouard Spielmann & la mineure Spielmann ensemble pour le dernier 6° par représentation de leur mère Madame Sophie Aimée Karth décédée épouse de M. Karth père requérant & sœur dudit Charles Louis Karth (…) en la maison mortuaire sise en cette ville grand rue N° 7

Contrat de mariage (…)
Immeuble. Une maison avec appartenances et dépendances, située à Strasbourg grand’rue N° 7 d’un côté le café du miroir, de l’autre M. Berot, donnant par derrière sur la maison de M. Schneegans. Cet immeuble a été acquis par les époux Karth de Dame Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris demeurant à Strasbourg veuve de M. Nicolas Joseph Mathys, en son vivant propriétaire leur mère et belle-mère suivant contrat reçu par M° Zimmer soussigné le 3 septembre 1845 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 du même mois vol. 439 N° 22 et inscrit d’office vol. 433. N° 71. Cette acquisition a eu lieu moyennant 50.000 francs. A l’appui de la propriété dudit immeuble il a été trouvé (…) 3) l’expédition d’une transaction reçue par Me Meyer notaire à Strasbourg le 4 janvier 1815, une assignation du 14 janvier 1815, 3) une expédition d’un contrat passé devant la ci devant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 30 avril 1812 (…). Diverses localités dans ladite maison sont louées à M. Charles Mayer négociant demeurant à Strasbourg pour 12 années qui ont commencé le 24 Juin 1846 et finiront le même jour de l’année 1858 moyennant un loyer annuel de 4000 francs payables d’avance (…).
acp 374 (3 Q 30 089) f° 49 (déclaration du 20. juin 1849) Communauté, le mobilier estimé 2384 francs, garde robe du défunt 270 francs
acp 375 (3 Q 30 090) f° 66-v – Mobilier 3017
Immeubles. Une maison à Strasbourg Grande rue N° 7
Resprises de la veuve 19.523 – Reprises du défunt 49.806 – Passif de la communauté 175.910
Propres de la défunte, garde robe 270, Reprises 49.806, Passif de la masse propre 4586 francs

Le curateur de la succession de Charles Louis Karth et sa veuve Louise Caroline Mathys louent un magasin à la société commerciale Blum frères (Isaac Blum, Michel Blum et Noé Blum)

1850 (23. 9.br), Strasbourg 10 (117), Not. Zimmer n° 8722
Bail – Charles Frédéric Spielmann, propriétaire, ancien pharmacien demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de curateur de la succession vacante de M. Charles Louis Karth, en son vivant directeur d’assurances à Strasbourg, M. Spielmann nommé auxdites fonctions par jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant en cette ville le 20 novembre 1848. 2° Madame Louise Caroline Mathys, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Charles Louis Karth, agissant en qualité de commune en biens avec son défunt mari & copropriétaire de l’immeuble ci après désigné, donnent à titre de bail à loyer pour 9 années entières et consécutives qui commenceront le 25 mai 1851 pour finir à pareil jour de l’année 1860
à 1° M. Isaac Blum, 2° Michel Blum les deux négociants demeurant et domiciliés à Strasbourg, ci présents et acceptant a) en leur nom personnel, b) au nom et comme se portant solidairement fort de M. Noé Blum, leur frère, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg se trouvant présentement à Paris (…) c) au nom de la société commerciale en nom collectif établie à Strasbourg sous la raison sociale Blum frères (…) ainsi que le tout résulte d’un acte de société reçu par Me Boersch alors notaire à Strasbourg ledit Me Boersch ayant substitué Me Noetinger notaire en la même ville le 8 octobre 1842
Les localités suivantes dans une maison sise à Strasbourg grand’rue N° 7 entre le café du miroit et M. Perraut, savoir
1. Le magasin comprenant toute la largeur du rez de chaussée de la maison de devant à partir du corridor d’entrée
2. Le bureau attenant au magasin du côté de M. Perraut (…) moyennant un loyer annuel de 3600 francs (…)
1. Les preneurs seront tenus d’entretenir à leurs frais les localités & l’appareil de l’éclairage au gaz, loués en bon état de réparation locatives pendant toute la durée dudit bail pour rendre le tout à son expiration en bon état
2. Les preneurs sont autorisés à faire à la devanture du magasin les changements qu’ils ont projetés et qui consistent à remplacer les vitres actuellement existantes par des doubles verres, ces travaux dont ils supporteront les frais, devront être faits lors de l’entrée en jouissance
acp 396 (3 Q 30 111) f° 65-v

Louise Caroline Mathys veuve de Charles Louis Karth, envoyée en possession de la succession de son mari en avril 1851, hypothèque la maison au profit de l’agent de change François Ehrmann

1851 (18.7.), Strasbourg 10 (119), Not. Zimmer n° 9093
Obligation – A comparu Louise Caroline Mathys veuve de M Charles Louis Karth en son vivant négociant à Strasbourg demeurant et domiciliée en la même ville (devoir)
1° à M. François Ehrmann, agent de change demeurant et domicilié à Strasbourg, une somme principale de 2000 francs & 2. à Melle Julie Ehrmann, rentière demeurant et domiciliée en la même ville une somme principale de 5000 francs, ensemble 7000 francs
hypothèque, Une maison avec appartenances & dépendances, située à Strasbourg grand’Rue N° 7, d’un côté le café du Miroir, de l’autre M. Berot, donnant par derrière sur la propriété des héritiers Schneegans. Ladite Maison appartient pour moitié à Mme Karth pour avoir été acquise par elle conjointement avec son défunt mari pendant la communauté de biens qui a existé entre eux, aux termes d’une vente passée devant M° Zimmer soussigné le 3 septembre 1845, transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 11 septembre suivant. l’autre moitié du dit immeuble est échu à Mme Karth dans la succession de son défunt mari en possession de laquelle elle a été envoyée en possession suivant ordonnance rendue par M. le président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg en date du 28 avril 1851 enregistré. La débitrice certifie sous les peines de droit que la dite Maison lui appartient encore en toute propriété & qu’elle n’est grevée d’aucune dette, rente privilège ni hypothèque à l’exception (…)

Inventaire après décès d’un locataire, le fabricant de pipes Philippe Jacques Himmler

1862 (12.7.), Strasbourg 13 (88), Not. Flach (Jean Georges) n° 4730
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Himmler fabricant de pipes
L’an 1862 le 12 juillet à neuf heures du mmatin en la maison mortuaire ci après désignée, à la requête 1. de Mr Eugène Philippe Jacques Himmler, tourneur, 2. Mad. Adèle Eugénie Himmler épouse de M. Antoine Eiselé maître tailleur au 66° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Strasbourg, 3. mondit Sr Eiselé agissant tant pour l’autorisation de madame son épouse qu’en sa qualité de tuteur datif d’Edouard Himmler âge de 16 ans (…), 4. Madlle Pauline Aurélie Himmler majeure d’ans, sans état, 5. Mad. Mélanie Caroline Himmler mineure émancipée par délibération du conseil de famille ci-dessus relaté assistée de son curateur ci après nommé, 6. M. Henri Heimerdinger farinier, agissant 1° en qualité de curateur de Mlle Mélane Caroline Himmler (…) 2° en qualité de subrogé tuteur du dit mineur Edouard Himmler (…) les susdits Eugène Philippe Himmler, Mad. Eiselé, Mlle Pauline Aurélie Himmler, Mlle Mélanie Caroline Himmler et le mineur Edouard Himmler, seuls hables à se dire et porter héritiers chacun pour un 5° de M. Philippe Jacques Himmler leur père vivant fabricant de pipes à Strasbourg où il est décédé le 7 juillet courant
dans une maison sise à Strasbourg grand rue n° 142
Meubles et effets mobiliers, Salon, Chambre mortuaire, chambre à coicher des demoiselles, chambre de décharge, chambre de la bonne, salle à manger, cuisine
Marchandises se trouvant dans un magasin au rez de chaussée
acp 512 (3 Q 30 227) f° 68-v du 17.7. (succession déclarée en 22. Xbre 1862) Il dépend de la succession, 1) mobilier estimé à 2157, 2) marchandises 17.361, 3) garde robe 148, 4) argent 449
acp 513 (3 Q 30 228) f° 60 du 22.8. (vacation du 19 août) Marchandises 18.518, garde robe 148, argent 449, créances 105, marchandises en dépôt 227 (ensemble) 19.449 – Masse passive 4831

Louise Caroline Mathys veuve de Charles Louis Karth vend la maison 75 000 francs au fabricant de toiles cirées Jean Henri Otton Seib. L’acte énumère les différentes servitudes dont est chargée la maison

1864 (20.7.), Strasbourg 8 (76), Not. Gustave Edouard Loew
De Louise Caroline Mathys veuve de M. Charles Louis Karth, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée (vend)
à M. Jean Henri Otton Seib, fabricant de toiles cirées demeurant et domicilié en ladite ville
Désignation. Une maison avec appartenances & dépendances, située à Strasbourg grand’rue N° 142. ancien 7, d’un côté le café du miroir, de l’autre M. Pérot, devant la grand rue & derrière M. Stoll, autrefois M. Schneegans, (…) La De Karth ne se réserve que la glace de la salle à manger du premier étage (…)
Servitudes. La cave qui se trouve sous l’aile droite de la dite maison vers la grand rue appartient à M. Berot, propriétaire de la maison n° 140 ancien 8 & a un droit de jour par deux soupiraux dans la maison vendue & 2 sur la rue, relativement à l’un de ces soupiraux il existe une transaction passée devant Me Meyer lors notaire à Strasbourg le 20 janvier 1815
Le mur de la maison vendue et la café du miroir est mitoyen ainsi que cela est établi dans une descente des lieux faite par les magistrats du petit sénat de Strasbourg le 20° juin 1783.
La fosse d’aisances est commune avec la maison Bérot.
La maison vendue a le droit actif de l’écoulement pour ses eaux par la maison de M. Stoll autrefois Schnéegans située derrière la maison vendue.
Etablissement de la propriété. Ledit immeuble dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre la De venderesse & feu son mari ainsi qu’il est constaté par l’inventaire qui de la succession de ce dernier fut dressé par M° Zimmer & son collègue Notaires à Strasbourg le 5 août 1848. Mde Karth est seule propriétaire, tant comme ayant été commune en biens avec son époux qie comme ayant été envoyée en possession de la succession de ce dernier par jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 28 avril 1851 enregistré. M & Mde Karth ont fait l’acquisition de cet immeuble de De Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris veuve de M. Nicolas Joseph Mathys, propriétaire à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Zimmer susnommé le 3 septembre 1845, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 11 du même mois vol. 439 N° 22 et inscrit d’office vol. 433. N° 71. Cette acquisition a eu lieu moyennant 50.000 francs. (…) Ce contrat rapporte que Mme Mathys avait recueilli cette maison dans la succession de De Madeleine Dorothée Oesinger sa mère veuve de Mr Maurice Hartmann de Pistoris, vivant brigadier des armées de France, dont elle était unique héritière ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par Me Ubersaal le 12 juillet 1814. Mde de Pistoris était propriétaire du dit immeuble savoir de la moitié pour lui avoir été léguée par De Madeleine Dorothée Friderici, veuve de M. François Oesinger, jurisconsulte à Strasbourg sa mère suivant son testament mystique daté de la dite ville du 20 décembre 1774 déposé en l’étude de Me Dinckel lors notaire en cette ville suivant acte de dépôt dressé le même jour et de l’autre moitié pour l’avoir acquise de M. Jean Frédéric Oesinger son frère jurisconsulte en la même ville suivant contrat reçu par le même notaire le 12 janvier 1781. M. Oesinger était propriétaire de la moitié cédée pour lui avoir été léguée par sa mère en vertu du testament suscité. Il existe encore un ancien titre de propriété passé à la ci devant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg le 30 avril 1712. – Situation hypothécaire (…) Prix 75.000 francs
acp 534 (3 Q 30 249) f° 81 du 23.7.

Jean Henri Otton Seib épouse en 1863 Marie Eugénie Ottmann, fille de négociant
1863 (21.9.), Strasbourg 8 (75), Not. Gustave Edouard Loew n° 627
Contrat de mariage – Jean Henri Otton Seib, commis négociant, demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur de feu Mr Jean Adam Seib fabricant de toiles cirées & de De Victoire Elisabeth Augustine Ottmann décédés époux en ladite ville, agissant comme futur époux d’une part
Delle Marie Eugénie Ottmann, fille mineure de M. Adalbert Gédéon Edouard Ottmann, négociant & de De Caroline Kopp épouse avec lesquels elle demeure & est domiciliée en ladite (ville), stipulant de l’agrément et sous l’assistance de M. & Mad Ottmann ses père et mère ici présents, comme future épouse d’autre part

acp 525 (3 Q 30 240) f° 54 du 1.10. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent 1) valeurs mobilieres 84.423
2) un 5° d’une fabrique de toiles cirées à la Robertsau
3) 1 ha 43 a 90 de terre à la Robertsau
4) 2 ha 24 a 44 prés ban de Kogeheim
3) 2 ha 46 a 16 prés ban de Rhinau
Las apports de la future consistent en divers objets mobiliers estimés à 1025
Donation par les conjoints Ottmann à la future épouse leur fille ce acceptant 1) un mobilier estimé 5382, 2) Une inscription de rentes, 3) de la somme annuelle de 32 francs estimée 2950, 4) deux obligations du chemin de fer de l’Est 980 francs, 4) numéraire 20.687
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

Marie Eugénie Ottmann meurt l’année suivante après avoir mis au monde un fils.

1865 (24.4.), Strasbourg 8 (77), Not. Gustave Edouard Loew n° 1365
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Mr Henri Othon Seib, fabricant de toiles cirées et Mme Marie Eugénie Ottmann son épouse demeurant à Strasbourg et de la succession de feu ladite Dame Seib décédée à Strasbourg le 24 octobre 1864.
Ont comparu M. Jean Henri Othon Seib, fabricant de toiles cirées et propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et feue Mme Seib née Marie Eugénie Ottmann, sa défunte épouse aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Loew soussigné notaire et un collègue le 21 septembre 1863, enregistré, 2° à cause des reprises et créances qu’il peut avoir à exercer contre ladite communauté, 3° comme donataire en usufruit de la moitié des biens composanr la succession de son épouse défunte, aux termes de leur contrat de mariage sus énoncé, 4° Et enfin comme usufruitier légal de la fortune de son enfant mineur ci après nommé jusqu’à ce que cet enfant ait atteint l’âge de 18 ans révolus, III. Et au nom et comme tuteur légal de Jean Adalbert Otton Seib, son enfant né à Strasbourg le 15 octobre 1864 de son mariage avec son épouse susnommée
Et M. Adalbert Gédéon Edouard Ottmann, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur du mineur Jean Adalbert Otton Seib, son petit fils susnommé (…) Ledit mineur Seib habile à se dire et porter seul et unique héritier de feu Mme Seib née Marie Eugénie Ottmann (…) décédée en sa demeure à Strasbourg quai Saint Nicolas N° 8 le 24 octobre 1864

Description de la communauté. Etablissement industriel de Mr Seib. § 1. Immeuble. Une fabrique de toile cirée sise en la banlieue de Strasbourg hors la porte d’Austerlitz canton dit Krummerich matt (…)
Immeubles M. M. les comparans déclarent qu’il dépend de la communauté de biens d’entre M. et Mde Seib les différents immeubles dont la désignation suit acquis durant icelle, savoir
Maison à Strasbourg, grand’rue. Une maison à rez de chaussée surmontée de deux étages, deux cours, puits et tous autres droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg grand’rue N° 142. ancien N° 7, tenant au café du miroir, de l’autre à M. Bérot, et derrière à M. Stoll précédemment M. Schnéegans. Cet immeuble a été acquis par M. Seib durant la communauté qui a existé entre lui et sa défunte épouse, de Mme Louise Caroline Mathys veuve de M. Charles Louis Karth, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure, suivant contrat passé devant M° Loew, soussigné notaire rédacteur en un collègue, le 20 juillet 1864 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 août suivant Volume 992 N° 1 et inscrit d’office Volume 876 N° 119. Ladite acquisition a eu lieu pour le prix de 75.000 francs (…). Ledit contrat d’acquisition rapporte que l’immeuble vendu à M. Sein dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre Mme Veuve Karth la venderesse & son défunt mari ainsi qu’il est constaté en l’inventaire dressé après le décès de ce dernier par Me Zimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 5 août 1848 enregistré. Mme Karth est devenue seule propriétaire tant comme ayant été commune en biens avec son défunt époux que comme ayant été envoyée en possession de ce dernier par jugement rendu au tribunal civil séant à Strasbourg le 28 avril 1851. M. et Mme Karth ont fait l’acquisition du même immeuble de De Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris, veuve de M. Nicolas Joseph Mathys, propriétaire à Strasbourg, en vertu du contrat passé devant M° Zimmer susnommé le 3 septembre 1845, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville el 11 du même mois Volume 439 Numéro 22 & inscrit d’office au volume 433 numéro 71. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 50.000 francs. (…) Ledit contrat du 3 septembre 1845 rapporte que Madame Mathys avait recueilli l’immeuble par elle vendu dans la succession de Madeleine Dorothée Oesinger, sa mère, veuve de Mr Maurice Hartmann de Pistoris, vivant brigadier des armées de France, dont elle était l’unique héritière, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par Me Ubersaal le 12 juillet 1814. Mde de Pistoris était propriétaire du dit immeuble, savoir de la moitié pour lui avoir été léguée par Dame Madeleine Dorothée Friderici, veuve de M. François Oesinger, jurisconsulte à Strasbourg, sa mère, suivant son testament mystique daté de la dite ville du 20 décembre 1774 déposé en l’étude de Me Dinckel lors notaire en cette ville suivant acte de dépôt dressé le même jour, et de l’autre moitié pour l’avoir acquise de M. Jean Frédéric Oesinger, son frère, jurisconsulte en la même ville,
Servitudes agissant sur l’immeuble décrit d’autre part. La cave qui se trouve sous l’aile droite de la dite maison vers la grand rue appartient à M. Berot, propriétaire de la maison n° 140 ancien n° 8 & a un droit de jour par deux soupiraux dans la maison vendue et deux sur la rue, relativement à l’un de ces soupiraux il existe une transaction passée devant Me Meyer lors notaire à Strasbourg le 20 janvier 1815.
Le mur de la maison vendue à M. Seib et la café du miroir est mitoyen ainsi que cela est établi dans une descente des lieux faite par les magistrats du petit sénat de Strasbourg le 20° juin 1783.
La fosse d’aisances est commune avec la maison Bérot.
La maison de M. Seib a le droit actif de l’écoulement pour ses eaux par la maison de M. Stoll autrefois Schnéegans située derrière la maison de M. Seib
Fabrique de Toiles Cirées (…)
acp 542 (3 Q 30 257) f° 58-v du 28.4. (succession déclarée le 24 avril 1865) Communauté 1) mobilier 560, 2) Une fabrique de toile cirée ban de Strasbourg 50.000, 3) Ustensiles 10.000, 4) compte des toiles cirées 38.511, 5) Effets de portefeuille 4913, 6) compte de ciasses 135, 7) compte de labourage 1428, 8) compte courant 2460 (total) 107.449 – Passif de la communauté 88.864, reste 18.584
Une obligation de la ville de Paris 1132, Six obligations départementales 1338, Vingt obligations Lombard-vénitien 5025
Une maison à Strasbourg Grande rue N° 142.
3 hect. 61 ares 35 terre au ban d’Ebersheim – autre passif 65.000 – Remploi dû au veuf 53.538, Remploi dû à la succession 20.627 – Garde robe de la défunte 2008
Renonciation par le Sr Seib au nom de son Enfant à la communauté

Jean Henri Othon Seib hypothèque la maison qu’il a fait reconstruire et qui n’est pas entièrement terminée au profit d’Elisabeth Berthe Seib femme du chef d’escadron Jean Becker

1865 (11.11.), Strasbourg 8 (77), Not. Gustave Edouard Loew n° 1561
Obligation – A comparu M. Jean Henri Othon Seib, fabricant de toiles cirées et propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg (devoir)
A Mme Elisabeth Berthe Seib épouse de M. Jean Becker chef d’escadron avec lequel elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, pour laquelle est présente, stipule et accepte Madlle Anne Auguste Seib (…) la somme principale de 15.000 francs
Affectation hypothécaire. Une grande propriété sise à Strasbourg, grand’rue N° 142. ancien Numéro 7, composée d’une maison de devant à rez de chaussée, renfermant deux grands magasins et surmontée de trois étages, de mansardes & de greniers, de bâtiments latéraux et de derrière, écurie, remise, trois cours, puits et tous autres droits, appartenances et dépendances, le tout nouvellement construit et en partie encore en construction, et tenant d’un côté à la propriété connue sous la dénomination de café du miroir, de l’autre à la propriété de M. Bérot, devant la grand’rue et derrière la propriété de M. Stoll ayant appartenu autrefois à M. Schnéegans. Avec tous les embellissemens et agrandissemens qui pourraient y être faits par la suite.
Origine de propriété et situation hypothécaire de l’immeuble affecté. M. Seib a acquis ledit immeuble durant la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existe entre lui et feue Madame Marie Eugénie Ottmann, sa défunte épouse, de Madame Louise Caroline Mathys veuve de M. Charles Louis Karth, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure, suivant contrat passé devant M° Loew, soussigné notaire rédacteur en un collègue, le 20 juillet 1864 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 août suivant Volume 992 N° 1 et inscrit d’office Volume 876 N° 119. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 75.000 francs (…).

Jean Henri Othon Seib hypothèque la nouvelle maison au profit des architectes entrepreneurs Philippe Lauer et Auguste Schlagdenhauffen

1867 (25.1.), Strasbourg 8 (79), Not. Gustave Edouard Loew n° 2113
Obligation – A comparu M. Jean Henri Othon Seib, fabricant de toiles cirées & propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg (devoir)
A MM. Philippe Lauer et Auguste Schlagdenhauffen architectes entrepreneurs associés, demeurant et domiciliés à Strasbourg à ce présent et acceptant, La somme principale de 53.500 francs
Affectation hypothécaire Une grande propriété, sise à Strasbourg, grand’rue N° 142. ancien N° 7, composée d’une maison de devant à rez de chaussée, renfermant deux grands magasins et surmontée de trois étages, de mansardes avec belvédère, greniers et bâtiments latéraux et de derrière, écurie, remise, puits, trois cours et tous autres droits, appartenances et dépendances, le tout nouvellement construit et tenant d’un côté à la propriété connue sous la dénomination de café du miroir, de l’autre à la propriété de M. Bérot, devant la Grand’rue & derrière la propriété de M. Stoll ayant appartenu autrefois à M. Schnéegans. Telle que ladite propriété se poursuit et se compose avec tous les embellissemens et agrandissemens qui pourraient y être faits par la suite.
Origine de propriété et situation hypothécaire de l’immeuble affecté. M. Seib a acquis ledit immeuble durant la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre lui et feue Madame Marie Eugénie Ottmann sa défunte épouse de Madame Louise Caroline Mathys veuve de M. Charles Louis Karth, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure, suivant contrat passé devant M° Loew soussigné notaire rédacteur en un collègue le 20 juillet 1864 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 août suivant Volume 992 N° 1 et inscrit d’office Volume 876 N° 119. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 75.000 francs (…). Madame Seib née Marie Eugénie Ottmann décéda à Strasbourg le 24 octobre 1864 en délaissant pour seul et unique héritier son enfant mineur Jean Adalbert Otton Seib, né en ladite Ville le 15 du même mois d’octobre & auquel échut la moitié qui avait appartenu à sa défunte mère aux biens dépendant de la communauté partageable par moitié qui avait existé entre ladite épouse et M. Seib son mari survivant, communauté dont fait partie comme dit esr la propriété prédécrite. Mais Mr Seib comparant devint seul propriétaire des biens dépendant de la communauté & par conséquent de ladite propriété prédécrite suivant déclaration au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg sous la date du 11 mai 1865. enregistré.
Déclaration. M. Seib déclare encore qu’il est veuf en premières noces non remarié de Madame Marie Eugénie Ottmann

Jean Henri Othon Seib passe des conventions avec ses voisins de droite et de gauche. La teneur des actes sous seing privé est transcrite dans l’acte ci-dessous

1865, Enregistrement de Strasbourg, ssp 150 (3 Q 31 649) f° 18-v du 9 novembre
Convention du 22 août 1865 – Entre les soussignés M. Birot propriétaire de la maison sise grand’rue N° 140
et Mr O. Seib propriétaire d’une maison sise également grand’rue N° 142 assisté son architecte M. Lauer et Schlagdenhauffen
Les deux propriétés contiguës se touchent par deux pignons juxtaposés, il a été convenu de qui suit. Le chenal en pierre de taille mitoyen (…)
f° 19 du 9 novembre – Convention du 24 février 1866 ainsi conçue. D’un métrage fait contradictoirement entre Messieurs Diegel et Lauer et Schlagdenhauffen, architectes des deux propriétaires voisins Mr Bérot et O. Seib, il appert que les parties des pignons à acquérir en mitoyenneté (…)
f° 19 du 9 novembre – Convention du 8 juillet 1865 ainsi conçue, entre les soussignés propriétaires de deux immeubles aboutissant par leurs cours intérieured, M. Stoll sa maison rue des serruriers et M. Seib sa maison Grand rue (…)
f° 19 du 9 novembre – Convention du 20 octobre 1865 ainsi conçue, entre les soussignés Mme Ve Reichhardt propriétaire d’une maison sise grandrue connue sous le nom d’hôtel du miroir d’une part Et O. Seib propriétaire de la maison voisine contiguë à la première (…)

Jean Henri Othon Seib loue un magasin et un appartement au marchand de nouveautés Augis
1868 (22.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 148 (3 Q 31 647) f° 86 du 30.3.
Bail du 22 janvier 1868. Entre les soussignés M Seib, propriétaire à Strasbourg Grand rue N° 142
Et M Augis marchand de nouveautés et confections audit lieu a été convenu ce qui suit.
M. Seib cède à M. Augis à titre de bail 1° un magasin avec arrière boutique se trouvant grandrue N° 142 pour un loyer annuel de 1200 francs pour les dix premières années, de 1300 francs pour les cinq suivantes et de 1400 francs pour les cinq dernières années. M. Augis déclare payer annuellemenr 400 francs de loyer de plus lorsque M. Seib aura joint à son magasin tout ce qui comprend aujourd’hui la loge du concierge, en e[n]levant la cloison qui sépare en ce moment ledit local du magasin loué à M. Augis, ce dernier n’aura cependant droit à aucune indemnité pour dégats ou chomage sui pourait ocasionner ledit engagement. Ce supplément de loyer comptera à partir du jour où les ouvriers ayant fait cette transformation auront évacué le local en question. Pour la durée de ce travail M. Seib s’engage à faire mettre une cloison en bois afin que M. Augis ne soit pas trop incommodé dans sa vente. L’époque à laquelle dera s’effectuer ce changement sera convenue d’un commun accord, ultérieurement M. Seib fera en même temps rafraîchir le magasin.
2° Un logement au 4° étage, sans mansardes, se composant d’une grande pièce avec balcon donnant sue la rue, d’une petite pièce attenante à une croisée donnant sur la première cour, d’une autre grande pièce à trois croisées avec une pièce adjacente, les deux pièces donnant aussi sur la rue, d’un cinquième pièce servant de décharge ayant une petite croisés sur le palier de l’escalier, d’une cuisine et cabinet d’aisances, le tout sous une clef
3° D’une mansarde portant le N° 1 du plan du 4° étage
4° D’une cave pour bucher et vins que M. Augis possède déjà et enfin d’un petit grenier clos de lattes. Le tout pour un loyer anuel de 450 francs pendant les dix premières années, de 500 francs pour les cinq années suivantes et 600 francs pour les 5 dernières années du bail (…)
M Augis s’engage à entretenir dans un parfait état de propreté le escaliers conduisant du 3° au 4° étage ainsi que le couloir allant de l’escalier de service au palier de son logement, de les faire récurer chaque semaine et de faire cirer sur la simple demande de M. Seib la partie du grand escalier. Le petit escalier étant simplement et spécialement destiné aux domestiques, les gens de service de M. Augis n’auront pas le droit de monter l’eau et le bois par le grand escalier, il en sera de même pour tout individu portant des alimentts ou fournitures pour la cuisine (…) Le présent bail est fait pour une durée de vingt années consécutives à partir du 25 septembre 1864.

Jean Henri Othon Seib vend la maison à l’ingénieur en retraite Edouard Schœllhammer et à sa femme Justine Lang moyennant 75 000 francs. L’acte reproduit les différentes conventions sous seing privé que le vendeur a passées avec ses voisins quand il a reconstruit sa maison

1868 (29.10.), Strasbourg 8 (80), Not. Gustave Edouard Loew n° 2874
A comparu M. Jean Henri Otton Seib, fabricant de toiles cirées, demeurant & domicilié à Strasbourg veuf de Dame Marie Eugénie Ottmann son épouse décédée (a vendu)
à M. Edouard Schoellhammer, ingénieur en retraite, chevalier de la Légion d’honneur, et Dame Justine Lang son épouse qu’il assiste et autorise, demeurant ensemble et domiciliés en ladite ville
Désignation. Une Grande propriété sise à Strasbourg, grand’rue N° 142. ancien 7, composée d’une maison de devant à rez de chaussée, renfermant deux grands magasins et surmonté de trois étages, de mansardes avec belvédère, greniers et bâtiments latéraux et de derrière, écurie, remise, puits, trois cours et tous autres droits, appartenances et dépendances, le tout nouvellement construit, d’un côté à la propriété connue sous la dénomination de café du miroir, de l’autre à la propriété de M. Bérot devant la grand’rue et derrière la propriété de M. Stoll ayant appartenu autrefois à M. Schnéegans.
Dans la vente sont compris les Objets suivants qui seront reconnus appartenir à Mr le vendeur, savoir les poêles avec leurs cors et dalles, les glaces et trumeaux, les cheminées, âtres et pots économiques, les chantiers dans la cave, les séparations et la mangeoire de l’écurie, les crampons, crochets et autres objets fixés dans les boiseries de la sellerie (…)
Etablissement de la propriété. M. Seib fit construire la maison sus décrite en place d’une autre qui dépendait de la communauté de biens qui avait existé entre lui et feue son épouse laquelle décéda à Strasbourg le 24 octobre 1864 en délaissant pour seul et unique héritier Jean Adalbert Otton Seib, son enfant mineur né en ladite Ville le 15 du même mois. Mais M. Seib est devenu seul propriétaire de la propriété présentement vendue par suite de la renonciation à cette communauté faite au nom de son dit enfant mineur par déclaration au Greffe du tribunal civil séant à Strasbourg en date du 11 mai 1865. enregistré.
L’ancienne propriété démolie fut acquise par M. le vendeur de Dame Louise Caroline Mathys veuve de M. Charles Louis Karth, vivant négociant à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée suivant contrat passé devant M° Loew soussigné en un collègue le 20 juillet 1864 enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 août suivant Volume 992 N° 1 et inscrit d’office Volume 876 N° 119. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 75.000 francs (…)
Propriété antérieure. Ledit immeuble fut acquis par Madame Veuve Karth sus nommée et feu son mari de De Louise Frédérique Sophie Wilhelmine Madeleine de Pistoris, veuve de M. Nicolas Joseph Mathys, propriétaire à Strasbourg, en vertu du contrat susrelaté reçu par M° Zimmer le 3 septembre 1845. Cette acquisition a eu lieu pour le prix de 50.000 francs. (…) Ce contrat du 3 septembre 1845 rapporte que Madame Mathys avait recueilli cette maison dans la succession de Dame Madeleine Dorothée Oesinger, sa mère, veuve de Mr Maurice Hartmann de Pistoris, vivant brigadier des armées de France, dont elle était l’unique héritière, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par Me Ubersaal le 12 juillet 1814. Madame de Pistoris était propriétaire du dit immeuble, savoir de la moitié pour lui avoir été léguée par Dame Madeleine Dorothée Friderici, veuve de M. François Oesinger, vivant jurisconsulte à Strasbourg sa mère suivant son testament mystique daté de la dite ville du 20 décembre 1774 déposé en l’étude de Me Dinckel lors notaire en cette ville, suivant acte de dépôt dressé le même jour, et de l’autre moitié pour l’avoir acquise de M. Jean Frédéric Oesinger son frère jurisconsulte en la même Ville suivant contrat reçu par le même notaire le 12 janvier 1781. M. Oesinger était propriétaire de la moitié cédée pour lui avoir été léguée par sa mère en vertu du testament sus cité. Il existe encore un ancien titre de propriété passé à la ci devant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg le 30 avril 1712. – Situation hypothécaire (…)
Droits et Servitudes. 1° La cave qui se trouve sous le magasin occupé actuellement par M. Seib appartient à M. Berot, propriétaire de la Maison n° 140, ancien 8, et a un droit de jour par deux soupiraux dans la maison vendue et deux sur la rue, relativement à l’un de ces soupiraux, il existe une transaction passée devant Me Meyer, lors notaire à Strasbourg le 20 janvier 1815, à laquelle Mr Seib renvoie Mr et Mde Schoellhammer acquéreurs
La fosse d’aisances est commune avec la maison Bérot.
Suivant acte sous signature privée daté de Strasbourg le 22 août 1865 a eu lieu la transaction suivant entre M. Bérot et M. Seib, laquelle va être littéralement transcrite.
Le chenal en pierres de taille mitoyen entre les deux propriétés et recevant l’eau des toitures, d’un versant de chaque propriété, assis en partie sur le mur pignon de M. Bérot et en partie sur celui de Mr Seib, pourra être relevé par M. Seib et devra être remplacé par lui par un bon chenal en Zinc, N° 14 lequel servira à l’écoulement des eaux des toitures de la maison Berot seul. Ce chenal devra être construit avec tous les soins nécessaires pour éviter les infiltrations invisibles aux murs et aux charpentes. Le nettoyage et l’entretien du Chenal seront à la charge de M. Berot qui en deviendra propriétaire aussitôt quil sera construit.
Les conventions sont ainsi établies pour faciliter à Mr Seib l’exhaussement se son pignon et éviter dans les constructions toute espèce de difficultés relatives aux droits respectifs des deux propriétaires.
Le tuyau de chute des cabinets d’aisances des mansardes de la Maison Berrot recevra une autre direction par suite de la modification des Cabinets dans la maison Seib, Par suite de l’établissement de ces mêmes cabinets dans l’angle qu’ils occupent actuellement, il y aura surhaussement du pignon et une portion de chenal et de corniche de la maison Berrot sera coupée, mais M. Seib se charge seul des frais occasionnés par cette Construction et des raccords et réparations à faire aux toitures de la Maison Berrot par suite de cette disposition.
En vertu d’un autre acte sous signature privée daté de Strasbourg du 24 février 1866 mon dit sieur Berot a reconnu avoir reçu de M. Seib 130. francs pour prix de la mitoyeneté du pignon dus droits du cabinet d’aisance jusquà la hauteur du toit de la propriété présentement vendue.
II. La propriété vendue a le droit actif d’écoulement pour ses eaux par la maison de M. Stoll autrefois Schnéegans, située derrière la propriété vendue.
Suivant contrat sous signature privée daté de Strasbourg le 8 juillet 1865 entre M. Stoll et M. Seib a eu lieu la constatation des droits de ce dernier dans les termes suivants, littéralement transcrits.
Il a été constaté aujourd’hui que les bâtiments de M. Seib entourant la petite cour intérieure qui a vue sur la propriété de M. Stoll déversent leurs eaux pluviales dans la propriété du dernier, par onze Ouvertures pratiquées dans le mur mitoyen de même que la cour elle-même et la pompe qui s’y trouve. Cette Constatation est faite pour conserver les droits de servitude de M. Seib, exprimés ci-haut après la reconstruction que ce dernier est en train d’exécuter.
En vertu d’un acte sous signature privée daté de Strasbourg du 24 février 1866, M. Stoll a reconnu avoir reçu de M. Seib 43 francs 80 centimes pour le prix de la mitoyennéte du pignon, aux droits des écuries de M. Seib, pignon qui sépare les deux propriétés jusqu’à la hauteur du toit de la propriété vendue.
III. Le mur entre la propriété vendue & le café du miroir est mitoyen, ainsi que cela est établi dans une descente des lieux faite par les Magistrats du petit Sénat de Strasbourg le 21° juin 1783.
En vertu d’un acte sous signature privée daté de Strasbourg du 20 octobre 1865, a eu lieu entre Mme Veuve Reichhardt propriétaire de la Maison connue sous le nom d’hotel du Miroir et Mr Seib la Convention suivante littéralement transcrite.
Monsieur Seib désirant élever des constructions qui s’adossent avec murs pignons en partie mitoyens entre les deux propriétés et que boucheront plusieurs jours que possède Mme Reichhardt, cette dernière déclare consentir aux modifications suivantes desdits jours.
1° La fenêtre qui éclaire aujourd’hui le Corridor d’entrée un logement du second et qui est à verre dormant, placée à un mètre 80 centimètres au dessus du plancher de ce corridor et mesure 80 centimètres de large sur 62 centimètres de haut et barreaudée par six barreaux en fer verticaux, ainsi que la petite ouverture carrée située à 86 centimètres au dessus du même plancher ayant 44 centimètres de largeur sur 50 centimètres de hauteur, fermée seulement par un volet intérieur mobile, seront et demeureront supprimées. Par contre M. Seib s’engage à établir dans ce même corridor et à ses frais une fenêtre à châssis ouvrant à un mètre 80 centimètres au dessus du plancher et d’une surface double au moins, laquelle fenêtre prendra son jour dans la cour de service qui sera établie dans le bâtiment de M. Seib à la condition toutefois que cette fenêtre sera barreaudée et grillée et ne servira qu’à la ventilation d’un logement, jamais pour des ateliers ou toute industrie pouvant donner des vapeurs ou odeurs.
2° Une fenêtre qui éclaire une pièce au grenier mansardé à 80 centimètres au dessus du plancher, de 98 centimètres de haut sur 66 centimètres de large barreaudée de trois barreaux en fer, sera bouchée et remplacée par une lucarne semblable à celle existant déjà dans cette même pièce.
3° Dans ce même grenier en haut de l’escalier de service il existe une petite fenêtre de 90 centimètres au dessous du plancher haute de 49 centimètres et large de 32 centimètres, barreaudée, laquelle sera bouchée et remplacée par une bonne lucarne qui prendra son jour dans la cour de service du miroir.
4° Au grenier supérieur il existe deux ouvertures semblables d’un mètre au-dessus du plancher, haute de 75 centimètres et large de 50 centimètres, lesquelles seront supprimées et remplacées par deux lucarnes dont l’emplacement sera désigné par Mme Reichhardt. Toutes ces modifications seront faites par M. Seib et à ses frais selon les bonnes règles de la Construction et de façon à gêner le moins possible le locataire de Mme Reichhardt.
De plus M. Seib désirant acquérir la mitoyenneté des pignons qui ne lui est pas encore acquise, il a été établi par un métrage approuvé par les deux parties que
I° Le pignon perpendiculaire à la Grand’rue qui est en partie d’une demi brique seulement, mesure à partir du chenal en pierre 8 mètres 45 centimètres cubes.
II° Les Chaînes du pignon parallèle à la Grand rue, non mitoyennes, mesurent ensemble 2 mètres 70 centimètre cubes, ensemble 11 mètres 15 centimètres cubes à francs 20 le mètre cube égale 223 francs, Total dont Me Reichhardt done quittance par les présentes à M. Seib, lequel est par les mêmes déclaré propriétaire mitoyen des mêmes pignons dont il s’agit qu’il pourra surélever pour soutenir sa construction sans être recherché en aucune façon à charge par lui toutefois de faire tous les raccords nécessaires.
Les originaux des cinq actes sous signature privée qui viennent d’être relatés seront enregistrés en même temps que les présentes auxquelles ils sont demeurés joints et annexés. (…) Prix et délégation, moyennant 179.000 francs
Dessaisissement (…) M. Seib se réserve jusqu’au 25 décembre prochain la jouissance gratuite des localités qu’il occupe personnellement depuis la Saint-Michel dernier – Prix 75.000 francs
acp 577 (3 Q 30 292) f° 37 du 9.11.

Edouard Schœllhammer épouse en 1862 Joséphine Lang native de Bourg-en-Bresse : contrat de mariage, célébration
1862 (10.12.), Strasbourg 4 (121), Not. Lauth n° 10.469
Contrat de mariage – Ont comparu M. Edouard Schoellhammer, propriétaire, ancien ingénieur, chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié à Strasbourg fils majeur de M. Jean Adam Schoellhammer en son vivant jardinier botaniste et de Dame Marguerite Salomé Schaeff, décédés conjoints à Strasbourg, stipulant pour lui et en son nom comme futur époux d’une part
Et Mademoiselle Joséphine Lang vivant de son bien demeurant et domiciliée à Bourg (Ain, fille majeure de M. Claude Marie Lang, maître bottier-cordonnier et de Dame Claudine Raffort, conjoints demeurant et domiciliés audit Bourg, Mad. Lang se trouvant présentmet à Strasbourg et stipulant pour elle et en son nom, comme future épouse, d’autre part
acp 517 (3 Q 30 232) f° 8 du 13.12. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une somme de 17.440 francs en obligations du chemin de fer d’Avignon à Marseille
ceux de la future épouse consistent en 1) un mobilier estimé 6000, 2) en une somme de 34.000 francs
Donation par la future épouse au futur de l’usufruit de toute sa succession
Finalement M. Schoellhammer déclare qu’il se trouve dans l’impossibilité de faire aucun acte de libéralité en faveur de la future épouse, attendu qu’il a fait donation de l’universalité de ses biens dans les termes des articles 1082 et 1083 du Code Napoléon, à Dame Vctoire Nagel aujourd’hui épouse de M. Camille Gluck, ingénieur à Lyon aux termes de contrat de mariage passé devant Me Piaton notaire à Lyon le 26 août 1858.

Mariage, Strasbourg (n° 591)
Du 11° jour du mois de décembre 1862. Acte de mariage de Edouard Schoellhammer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 22 novembre 1808 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, propriétaire et chevalier de la Légion d’Honneur, fils de feu Jean Adam Schoellhammer, jardinier botaniste décédé à Strasbourg le 18 mars 1814 et de feu Marguerite Salomé Schaeff décédée à Ribeauvillé (Haut Rhin) le 30 juin 1836 et de Justine Lang majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 novembre 1830 à Bourg (Ain) domiciliée à Bourg, sans profession, fille de Claude Marie Lang, cordonnier, et de Claudine Raffort, conjoints domiciliés à Bourg (…) qu’il a été passé le 10 de ce mois un contrat de mariage devant Me Auguste Frédéric Lauth, notaire à la résidence de Strasbourg (i 39)

Justine Lang meurt en 1868 en délaissant des héritiers collatéraux

1868 (10.12.), Strasbourg 8 (81), Not. Gustave Edouard Loew n° 2930
Inventaire de la succession de feue Dame Justine Lang épouse de M. Edouard Schoellhammer, Chevalier de la Légion d’Honneur, propriétaire, ancien ingénieur à Strasbourg où elle est décédée le 23 novembre 1868.
L’an 1868, Jeudi le 10 décembre à neuf heures du matin, en la maison mortuaire à Strasbourg place St Pierre le jeune n° 6, à la requête et en présence de Monsieur Edouard Schoellhammer, Chevalier de la Légion d’Honneur, ingénieur en retraite, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & feue De Justine Lang son épouse décédée & à raison des avantages de survie qu’elle lui a assurés par leur contrat de mariage ci après analysé, Et Mr Jean Louis Joseph Lindner, principal clerc de notaire, demeurant et domicilié en ladite ville, agissant en qualité de mandataire général & spécial de 1° M. Claude Marie Lang, cordonnier bottier & De Claudine Raffart, son épouse demeurant à Bourg (Ain) (…) 2° Mr Louis Lang, cordonnier demeurant à Lyon, rue de Size N° 15 (…), les mandants de M. Lindner habiles à se dire & porter seuls & uniques héritiers de feue Mde Schoellhammer née Lang susnommée leur fille et sœur respective décédée à Strasbourg le 26 novembre dernier (…)
Expédition du contrat de mariage entre lui & feue son épouse reçu par Me Lauth lors notaire à Strasbourg & un collègue le 6 décembre 1852 (…)

acp 579 (3 Q 30 294) f° 50-v du 18.12. (succession déclarée le 24 mai 1869) Communauté, mobilier estimé 6290. Garde robe 1405.
Communauté. Immeuble. Une Grande propriété, sise à Strasbourg, grand’rue N° 142. ancien 7, composée d’une maison de devant à rez de chaussée, renfermant deux grands magasins et surmonté de trois étages, de mansardes avec belvédère, greniers et bâtiments latéraux & de derrière, écurie, remise, puits, trois cours & tous autres droits, appartenances et dépendances, le tout nouvellement construit & tenant d’un côté à la propriété connue sous la dénomination de café du miroir, de l’autre à la propriété de M. Bérot devant la grand’rue & derrière la propriété de M. Stoll ayant appartenu autrefois à M. Schnéegans. Ensemble avec les poêles, cors & dalles, les glaces et trumeaux, les cheminées, âtres & pots économiques, les chantiers dans la cave, les séparations & la mangeoire de l’écurie, les crampons, crochets & autres objets fixés dans les boiseries de la sellerie.
Acquise de M. Jean Henri Otton Seib, fabricant de toiles cirées à Strasbourg suivant contrat passé devant Me Loew soussigné & son collègue le 29 octobre dernier, enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 27 novembre suivant vol. 1181 N° 3 & inscrit d’office vol. 1001 N° 64. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 179.000 francs (…). A l’expédition de cette vente sont joints les titres de propriété antérieurs dudit immeuble savoir 1° Contrat de vente passé devant Me Loew soussigné le 20 juillet 1864, 2° Contrat de vente passé devant Me Zimmer vivant notaire en la dite ville & un collègue le 3 septembre 1845. 3° Ordonnance d’envoi en possession rendue par M. le Président du Tribunal civil séant à Strasbourg le 28 avril 1853, 4° Testament mystique daté de Strasbourg du 20 décembre 1774 déposé en l’étude de Me Dinckel lors notaire en ladite ville suivant acte de dépôt en dressé le même jour, 5° Contrat de vente passé devant le même notaire le 12 janvier 1781, 6° Inventaire dressé par Me Uebersaal lors notaire à Strasbourg le 12 juillet 1814. 7. Et contrat de vente passé à la cidevant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 30 avril 1712
acp 579 (3 Q 30 294) f° 65-v du 24.12. (vacation du 22 décembre) Communauté, une maison à Strasbourg Grande rue N° 142
Créances 2100. Dix obligations du chemin de fer de Paris à Lyon, 12 obligations même chemin, 64 obligations dit chemin – Argent 2000

Inventaire après décès d’un locataire, le négociant Frédéric Emile de Langenhagen

1870 (17.5.), Strasbourg 1 (187), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6982
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Frédéric Emile de Langenhagen et Louise Salomé Huffel
L’an 1870 le 17 mai à neuf heures. A la requête & en présence de Madame Louise Salomé Huffel veuve de Monsieur Frédéric Emile de Langenhagen, en son vivant négociant demeurant à Strasbourg grand rue n° 142 où il est décédé le 30 novembre 1869, agissant 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et son défunt mari au termes de leur contrat de mariage dressé par M° Risacher, notaire à Saar-Union le 6 mai 1861, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Saverne le 27 du même mois Vol. 393 N° 129, 2° En qualité de créancière de cette communauté & même de la succession de son mari à raison des reprises qu’elle peut avoir à exercer & résultant de son contrat de mariage, soit de tous autres titres, 3° comme donataire d’une rente annuelle & viagère de 3000 francs & usufruitière des biens de la communauté aux termes de son contrat de mariage ci dessus relaté, 4° en qualité de tutrice légale d’Alexandre Henri de Langenhagen né le premier mars 1862, de Louis Emile de Langenhagen né le 27 septembre 1863, d’Alexandre Jean de Langenhagen né le 6 octobre 1865 & de Maria de Langenhagen née le 12 juillet 1867 issus de son mariage avec son mari défunt, 5° Et comme ayant eu la jouissance légale des biens de ses enfants jusqu’à leur âge respectif de 18 ans aux termes de la loi, Et en présence de Monsieur Jacques Frédéric Daniel Hepp négociant demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur des dits mineurs
Contrat de mariage) Le demoiselle future épouse déclare qu’elle apporte en mariage 2° Une maison avec dépendances sise à Haguenau sur la place du Marché aux herbes, quartier rouge évaluée à la somme de 20.000 francs (…) en vertu d’un acte de partage dressé par Me Gluntz notaire à Haguenau le 5 octobre 1837
Mobilier de la communauté. Grand salon, Petit salon, Chambre à coucher de Madame, Chambre d’amis, Chambre de la bonne & des enfants, Chambre de bain, Salle à manger, Chambre à coucher
acp 593 (3 Q 30 308) f° 79-v du 21.5. (succession déclarée le 28 mai 1870) mobilier estimé 8477 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.