3, rue des Hallebardes (ancien 12)


Rue des Hallebardes n° 3 – V 203 (Blondel), N 1185 puis section 63 parcelle 70 (cadastre)

Pharmacie avant 1637 – Réunie au n° 13, 1849
Façade refaite en 1919 par le coiffeur Joseph Wittersheim (architecte Othon Zaché) – Détruite le 11 août 1944 par les bombardements aériens
Nouveau bâtiment par la compagnie d’assurances Continentale-Vie en 1952 (architecte Albert Horn)

1 Fi 103 n° 122 (Fossé des Tailleurs 10)
Façade en 1928 après les transformations de 1919, boiseries Renaissance au troisième étage, l’ancien n° 12 correspond à la partie gauche de la façade (dossier 230 MW 84, Grandes Arcades n° 91)
Façade en mai 2022)
Après le bombardement aérien du 11 août 1944 (place vide à gauche de l’image, photographie de Spehner, AMS, cote 1 Fi 103 n° 122)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du pharmacien Antoine Seger. Elle a dix-neuf pieds et demi de long comme l’auvent et deux encorbellements. La pharmacie est ensuite exploitée par Tobie Stædel, Jacques Ringler puis Geoffroi von Brunn qui la transfère en 1637 en face (maison de Daniel Bitto, ensuite 4, rue des Hallebardes). Le cordonnier Alexandre Rœmer rachète de 1644 à 1650 les parts de la maison attribuées aux créanciers de Geoffroi von Brunn. Ses héritiers la vendent en 1674 à un autre cordonnier, Jean Georges Ehrlé. Les propriétaires suivants sont l’orfèvre Gabriel Waldeck (1680) puis son gendre Daniel Seupel (1695) qui est autorisé en 1711 à agrandir les fenêtres au troisième étage de son encorbellement. A sa mort en 1745, le rez-de-chaussée est occupé par une boutique et un atelier d’orfèvrerie, les deux étages servent d’habitation de même que l’étage sous toiture. La maison appartient ensuite aux marchands catholiques Jean Baptiste Battincourt, originaire de Belfort, puis Jean Adam Heyberger, originaire d’Ulm en Bade. Sa valeur minimale passe de 2 200 florins en 1745 à 2 800 florins en 1777. Les préposés refusent en 1786 d’autoriser Jean Adam Heyberger à repeindre sa maison parce qu’elle a une avance à chaque étage. Ils opposent un nouveau refus pour les mêmes raisons en 1789 quand il introduit une nouvelle demande avec son voisin Nicolas Marechal. Le maire n’accorde pas non plus l’autorisation en 1817.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et une petite avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite du repère (g’) , porte et arcade de boutique au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour (H’) montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, l’aile (1-2) à l’ouest, le mur (2-3) du voisin au nord et la cloison (3-4) qui sépare la cour de sa jumelle sur la droite.
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 3, réunion des anciens n° 12 et 13.


Cour H
Place Gutenberg et la rue des Hallebardes après les bombardements. La maison était accolée au pignon sur la gauche (AMS, 1 Fi 103, n° 146)

La fille et héritière du fabricant de fleurs artificielles Charles Jonathan Ott, propriétaire depuis 1813, vend la maison en 1846 à l’orfèvre Georges Siegfried qui achète trois ans plus tard la voisine (n° 13). Les deux bâtiments ne forment plus qu’une propriété qui reçoit le numéro 3 de la nouvelle numérotation.
Oscar Gerval, directeur de l’hôpital, fait poser des devantures et des volets roulants en 1891. Le coiffeur Joseph Wittersheim qui vient d’acheter la maison charge en 1913 les architectes Backès et Zache de transformer le rez-de-chaussée en salon de coiffure pour hommes. Bien qu’une partie de la façade dépasse de l’alignement légal, il est autorisé en avril 1914 à reconstruire le rez-de-chaussée. Il fait poser en 1919 de nouveaux encadrements en bois aux fenêtres du premier et du deuxième étage, un nouveau revêtement en bois sans colombage au troisième étage et une figurine dans une niche au premier étage.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement le bâtiment. L’architecte Joseph Rech présente en 1949 un projet de reconstruire un bâtiment à trois étages dont la corniche serait à la même hauteur que le bâtiment voisin et un quatrième étage en retrait. Après avoir acquis une partie de la parcelle voisine vers les Grandes Arcades, la compagnie d’assurances Continentale-Vie charge en 1951 l’architecte Albert Horn de construire nouveau bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages et combles aménagés ; les travaux sont achevés en mars 1953. Le propriétaire fait agrandir en 1971 le magasin en couvrant la cour.


Nouvelle devanture (1891) – Coupe (1914) qui montre les encorbellements
Façades des 1 et 3, rue des Hallebardes selon le projet de l’architecte Joseph Rech (1947), dossier de la Police du Bâtiment


Façade avant et façade arrière, architecte Albert Horn, 1951 (dossier de la Police du Bâtiment)
Le 3, rue des Hallebardes (crépi jaune) et la maison à l’angle des Grandes Arcades (crépi saumon, mars 2014)

décembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Antoine Segel, pharmacien, et (1570*) Salomé Rothweyler, veuve de Gaspard von Molsheim – luthériens
Tobie Stædel, pharmacien, et (v. 1600) Elisabeth Ormann puis (1622) Catherine Glaser remariée (1635) avec Jean Philippe Mülb, conseiller des comtes de Hanau-Münzenberg – luthériens
1623 v Jacques Ringler, pharmacien, et (1623) Anne Marie Kügler puis (1630) Jeanne Bitto remariée (1639) avec le boucher Gaspard Reisser – luthériens
1636* h Geoffroi von Brunn, marchand épicier puis pharmacien, et (1629) Marie Ringler puis (1636) Marguerite Meyer – luthériens
puis les créanciers
1649 v Alexandre Rœmer, cordonnier, et (1638) Elisabeth Gress – luthériens
1674 v Jean Georges Ehrlé (Œhrel), cordonnier, et (1652) Barbe Schmidt – luthériens
1680 v Gabriel Waldeck, orfèvre, et (1661) Agnès Kallhardt puis (1670) Anne Marie Strintz – luthériens
1695 h Daniel Seupel, orfèvre, et (1691) Susanne Catherine Waldeck – luthériens
1746 v Jean Baptiste Battincourt, marchand, et (1745) Marguerite Rondouin – catholiques
1763 v Jean Adam Heyberger, marchand, et (1740) Marie Madeleine Violant – catholiques
1794* h Louis Heyberger, marchand
1813 v Charles Jonathan Ott, fabricant de fleurs artificielles, et (1813) Salomé Gambs d’abord (1808) femme du fabricant de fleurs Louis Charles Graffenauer
1846 v Georges Siegfried, orfèvre, et (1831) Marie Salomé Horn
1983* h (indivision) Victorine Emilie Siegfried et (1874) Oscar Gerval, directeur économe des hospices civils
Victor Siegfried, négociant, et (1863) Frédérique Caroline Klipffel puis sa fille Caroline Marthe Siegfried épouse (1890) du juge Edmond North
1914* v Joseph Wittersheim, coiffeur, et (1914) Marie Antoinette Fochem
1952* v La Continentale-Vie, Compagnie d’assurance sur la vie, société anonyme à Paris

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1745, 1400 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) V 203, Adam Heiberger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Heÿberger, 2 toises, 4 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1185, Ott, Charles Jonathan / veuve – maison, sol – 0,74 are

Locations

1694, Antoine Pivot, perruquier
1721, Jean Philippe Wittmar, perruquier
1755, Jean Adam Heyberger de Saverne (futur propriétaire) et Jean Baptiste Piquet de Molsheim, marchands

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 38-v
Le pharmacien Antoine Seger doit 18 sols 4 deniers pour un communal (19 pieds ½ de long) devant sa maison, plus haut un auvent (4 pieds de saillie), au-dessus deux encorbellements (19 pieds ½ de long, saillie de deux pieds), une porte de cave (5 pieds de long, 4 pieds ½ de large), un soupirail (2 pieds 3 pouces de long, 15 pouces de large), un étal amovible (8 pieds de long, 3 pieds de large)

Am Andern Orth Sporer oder Spießgaßen, vntz ane die Prediger Gassen Hinauff
Anthoni Seger der Apothecker hatt die Allmend vor seinem Hauß 19 ½ schu lang, Oben ein Wettertach 6 schu herausser, darüber 2 Vsstöß 2 schu durchauß herausser vnd 19 ½ schu lang, Item vnden ein Kellerthüer 5 schu lang vnd 4 ½ schu breit, Ein Kellerfenster 2 schu 3 Zoll lang vnd 15 Zoll breit, Ein Vssatz Laden 8 schu lang Vnd 3 schu breit vf der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xviij ß iiij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Les préposés autorisent l’orfèvre Daniel Seupel à agrandir les fenêtres au troisième étage de son encorbellement, à sa maison sise rue des Hallebardes face au Fossé des Tailleurs

(f° 127) Donnerstags den 5. Martÿ 1711 – Herr Daniel Seüpel pt° eines Überhangs
Herr Daniel Seüpel, der Goldarbeiter, ersucht MGHh underthänig, Ihme gnd. Zu erlauben, daß Er seine in dem dritten stock des Überhangs an seiner in der Spießgaßen gegen dem Schneider: Graben über gelegenen behausung habende fenster umb etwas Vergrößeren lassen möchte. Erk. Willfahrt.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Schrœtter demande au nom du marchand Jean Adam Heyberger l’autorisation de peindre en gris perle la façade noircie. Les préposés refusent après avoir constaté que la maison à une avance à chaque étage

(f° 62-v) Dienstags den 2. Maji 1786 – Hr Joh. Adam Heiberger, Handelsm.
Mr Schrötter der Maurer nôe Hrn Johann Adam Heibergers, des Handelsmanns, bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Spießgaß gelegen, die façade so sehr schwarz und rusig aussieht, weisen und Perlfarb anstreichen Zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 68) Sambstags den 6. Maji 1786, Augenschein eingenommen als – Hr Joh. Adam Heiberger, Handelsm.
An Herrn Johann Adam Heibergers, des Handelsmanns behausung an der Spießgaß gelegen, welcher die façade anzustreichen begehrt, Erkannt, Abweisung, weilen dieselbe auf einem Jeeden Stockwerck einen Vorsprung hat.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le contremaître du maçon Klotz le jeune demande au nom du marchand Jean Adam Heyberger (n° 12, rue des Hallebardes) et de son voisin confiseur Nicolas Marechal (n° 13) l’autorisation de repeindre leurs maisons. Les préposés remarquent qu’ils ont opposé un refus au premier en 1786. Ils se rendent sur place et laissent l’affaire en suspens après avoir constaté que les maisons ont une avance de plus de deux pieds de saillie à chaque étage. Les requérants demandent quelques jours plus tard à quoi s’en tenir. Les préposés chargent l’inspecteur Striedbeck de dresser un plan de la rue. Il en ressort que l’alignement ne change pas mais que les réparations aux avances qui en dépassent ne sont pas autorisées.

(f° 255) Dienstags den 5. maji 1789 – Johann Adam Heiberger und Nicolas Marechal pt° anstreichen ihrer Häußer
H. Klotz junior der Maurer, durch seinen Balier erscheinend, Nahmens H. Johann Adam Heiberger des Handelsmanns und H. Nicolas Marechal des Zuckerbecken bittet gehorsamst um erlaubnus an ihren in der Spießgaße gelegenen mit N° 12 et 13 bezeicheneten Häußern die façaden anstreichen Zu dörfen, da nun bemerckt worden, daß schon unterm 2.ten Maji 1786. auf ein von Herrn Heÿbergers ähnliches begehren den 3. nemlichen Monats ein augenschein desfalls eingenommen und dabeÿ erkannt worden, weilen des H Heÿbergers Behaußung auf jedem Stockwerck vorsprung habe, derselbe mit seinem begehren abzuweißen seÿe, als wurde weilen H Marechal behaußung dermalen in keine betrachtung gezogen worden, nochmals Erkannt, Augenschein.

(f° 288-v) Dienstags den 16. Junii 1789, augenschein eingenommen – H. Heüberger und Marechal pt° anstreichens
In der Spießgaß an H Heubergers des handelsmanns und H marechal des Zuckerbecken behaußung welche dieselbe Zu repariren und anzustreichen begehren. Da es sich in loco erzeigt, daß dieße beede Häußer von stock zu stock vorspringe haben, so daß sie oben über Zweÿ schuh vorstehen, Erkant Noch Zur Zeit auf sich Zu laßen.

(f° 294) Dienstags den 23. Junii 1789 – H. Heüberger und Marechal pt° anstreichung ihrer Häuser
H Heuberger, der handelsmann eigens und nahmens H Marechal des Zuckerbecken bittet gehorsamst um eröffnung des beÿ ihnen in der Spießgaß gelegenen Häußern pt° anstreichens eingenommenen Augenscheins, damit er wißen könnte, wornach er sich Zu verhalten. Erkannt, Seÿe Herrn Inspector Striedbeck auf Zu tragen die Spießgaß aufnehmen und einen plan desfalls verfertigen Zu laßen.

(f° 302-v) Dienstags den 30. Junii 1789 – H. Heuberger und H. Marechal pt° anstreichen abgewießen und der neu producirte Plan über die Spießgaß acceptirt
H. Inspector Striedbeck producirt plan über die Spießgaß so dem ansehen nach der allerschidlichste, und woraus ersichtich daß Herrn Heuberger und H. Marechal behaußungen auf dem alten Fundament bleiben können, weswegen ihre Häuser und vorspringe zu renoviren nicht erlaubt werden könnte.
Erkannt, Seÿe das von Herrn Inspector Striedbeck neuerdingen aufgenommene Plan der Spießgaße Zu acceptiren und Zu confirmiren in gefolg deßen Herr Heuberger und Marechal mit ihren gesuch ihre häußer weißen, repariren und anstreichen Zu laßen abzuweißen.

1817 (voirie, 283 MW 357)
Même décision en 1817.

les Sr Ott & Villaume demeurant rue des hallebardes N° 12 & 13, qu’ils sont intentionnés de faire peintre la paroi extérieure de leurs maisons mais ne pouvant le faire sans autorisation (…) (signé : Ott, Willaume)
Renvoi a l’architecte de la ville le 16 avril 1817
Considérant que ces deux maisons dont la construction sur la rue des hallebardes est uniforme et semblant ne faire qu’une même propriété ne sont point alignées et que les étages supérieurs sont en avance les uns sur les autres, je suis d’avis conformément aux réglements qu’on ne doit pas permettre lesdites réparations, le 17 avril 1817, Villot

Description de la maison

  • 1745 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une petite boutique, un étroit vestibule, un atelier de fonderie et une cave voûtée, deux étages qui ont un poêle, petite cuisine, vestibule, dépense, sous la toiture deux petites chambres à soldats, le vieux comble couvre un grenier dallé, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2200 florins
  • 1777 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et arrière-boutique, en outre trois poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la cour, les appartenances et dépendances à la somme de 2800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Hallebardes

nouveau N° / ancien N° : 36 / 12
Ott
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres et petite avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 353 case 1

Ott, Charles Jonathan, veuve à Strasbourg
Sigfrid, Georges bijoutier rue des hallebardes 12 (Subst. p. 1851)

N 1185, maison, sol, R. des hallebardes 12
Contenance : 0,74
Revenu total : 270, 39 (270 et 0,39)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1182 case 1

Siegfrid, Georges bijoutier
(N 1186 1893/94, Gerval Oskar Frau geb. Siegfrid und Siegfrid Georg Julius Wittwe
(ancien folio 930)

N 1185, maison, sol, Rue des hallebardes 3
Contenance : 0,74
Revenu total : 270,39 (270 et 0,39)
Folio de provenance : (353)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre allemand, registre 32 p. 471 case 4

Parcelle, section 63, n° 70 – autrefois N 1185, 1186
Canton : Spießgasse, Hs N° 3
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
droit de créance (v. compte 6674)
Contenance : 1,46 / 1,48
Revenu : 4900 – 3100 – 6000
Remarques, 1916, Neubau – 1952 rect. – [partie de sol] de case 5

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 2248
Gerval Oskar, Ehefr. und North E[dmund] We
1914 Wittersheim Joseph und Ehefrau geb. Fochem
(4394)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 6602
Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville
(clos)

Cadastre allemand, registre 32 p. 471 case 4

Parcelle, ut supra
Rue des Hallebardes 3, (v. compte 6602) droit de créance

(Propriétaire), compte 6674
La Continentale-Vie, Compagnie d’assurance sur la vie, s.a. à Paris
(271)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 134 des hallebardes

12
pro. Heyberger, Jean Adam, Negotiant – au miroir
loc. Veuve Rimbert madeleine – au miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 134 des Hallebardes p. 247

12
Pr: Heyberger, Jean Adam, Negt. – Miroir
Loc. Rimbert, Veuve – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spiessgasse (Seite 164)

(Haus Nr.) 3
Fribourg, Hemdenfabr. 01
Felix, Friseurmeister. 2.
Reis, Büffetdame. 2
Bauer, Näherin. 3
Martzolf, Kaufmann. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (815 W 45)

Rue des Hallebardes 3 (volume I, 1869-1981)

Le propriétaire Oscar Gerval, directeur de l’hôpital, charge les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer de raccorder la maison à la canalisation municipale en 1885 puis de poser des devantures et des volets roulants en 1891
Estelle Salomon y a son commerce de passementerie et dentelles (1905). Le bijoutier Adolphe Oster occupe un magasin au rez-de-chaussée jusqu’à sa liquidation en 1913.
Le coiffeur Joseph Wittersheim charge en 1913 les architectes Backès et Zache de transformer le rez-de-chaussée en salon de coiffure pour hommes, le salon pour femmes se trouvant au premier étage. Comme la parcelle dépasse de 50 centimètres de l’alignement légal vers l’ouest, les architectes déclarent que les travaux ont lieu à l’arrière de l’alignement légal. Le permis de construire autorise en mars 1914 Joseph Wittersheim et les architectes à faire des transformations à l’arrière de l’alignement et à recouvrir une partie de la cour pour servir d’atelier, à condition que les logements aux étages ne soient pas loués séparément. Comme la Ville renonce à traiter différemment la partie en avant et celle en arrière de l’alignement, Joseph Wittersheim est autorisé en avril 1914 à reconstruire le rez-de-chaussée. Les travaux sont terminés en juin 1915.
Joseph Wittersheim charge en 1919 l’architecte Othon Zache de rénover la façade en posant de nouveaux encadrements en bois aux fenêtres du premier et du deuxième étage, un nouveau revêtement en bois sans colombage au troisième étage et une figurine dans une niche au premier étage.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement le bâtiment. Joseph Wittersheim n’est pas autorisé en 1947 à construire une baraque provisoire pour y continuer son commerce parce qu’elle ne satisfait pas aux prescriptions en vigueur. L’architecte Joseph Rech présente en son nom en 1949 un projet de reconstruire un bâtiment à trois étages dont la corniche serait à la même hauteur que le bâtiment voisin et un quatrième étage en retrait. La Police du Bâtiment propose d’avancer l’alignement pour que les cours aient une dimension suffisante. Elle désapprouve l’étage en retrait.
La société d’assurances Continentale-Vie charge en 1951 l’architecte Albert Horn de construire un nouveau bâtiment dont le rez-de-chaussée et l’entresol seront des locaux commerciaux, chacun des trois étages comprend un appartement de quatre pièces et les combles sont aménagés. L’ossature en béton armé est remplie de briques cellulaires. La façade arrière aura 19 mètres de haut à condition que l’arrière de la parcelle du 89, rue des Grandes Arcades ne soit pas surbâtie. Les travaux sont achevés en mars 1953.
Le rez-de-chaussée est occupé par la Bonneterie des Arcades puis à partir de 1958 par la chemiserie Gillet et fils.
La compagnie d’assurances La Cité-Vie fait agrandir en 1971 le magasin en couvrant la cour. Le chemisier habilleur Gillet Fils est autorisé en 1977 à remplacer la toile de son store après deux refus motivés par l’inscription. Il fait transformer en 1976 la devanture et la porte sous la direction du décorateur Michel Picaud ; les travaux sont terminés en décembre 1977. Il souhaite en 1978 désaffecter des locaux d’habitation pour étendre son commerce.

Sommaire
  • 1869 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire trois becs pour le sieur Fribourg au 3, rue des Hallebardes qui appartient au sieur Sigfrid.
  • 1885 – Le maire notifie le rentier Victor Siegfried (demeurant 20, Contades) de faire ravaler la façade du 3, rue des Hallebardes
  • 1885 – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer (39, rue des Bouchers) demandent au nom du propriétaire Gerval l’autorisation de faire un raccord à la canalisation municipale – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1885 – Dessin
    1886 (février) – Le pavé s’est tassé
  • 1886 (juillet) – Réponse au commissaire de police. Les entrepreneurs ont réparé la galerie en posant deux doubles supports dont l’un s’appuie au bâtiment latéral et l’autre donne vers la cour. Calcul de la charge
    Le maire répond au commissaire de police que l’administration municipale ignorait que la galerie soit défectueuse.
  • 1890 – Le maire notifie Oswald Scherwald (corrigé en Gerval), directeur de l’hôpital (demeurant 3, place de l’Hôpital) de faire ravaler la façade du 3, rue des Hallebardes. Le propriétaire déclare qu’il a l’intention de poser des volets roulants l’année suivante et que le ravalement suivra. – Le maire accorde le délai.
  • 1891 – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer demandent l’autorisation de modifier l’encadrement des devantures et de poser des volets roulants – Dessin – Travaux terminés, mai 1891
  • 1904 – E. Felix demande l’autorisation de transférer son enseigne perpendiculaire de 32-34 Vieux-Marché-aux-Poissons au 3, rue des Hallebardes – Autorisation
  • 1905 – L’entrepreneur G. Mayer demande au nom du propriétaire Gerval l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1905 – Estelle Salomon (passementerie et dentelles) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation, janvier 1906 – L’enseigne est posée, janvier 1906.
  • 1906 – Le bijoutier Adolphe Oster (anciennement Kirstein, maison fondée en 1760) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. L’administration note que le premier étage forme un encorbellement – Autorisation, janvier 1906 – L’enseigne est posée, février 1906.
  • 1907 – Le maire envoie un courrier au bijoutier Adolphe Oster qui a posé un store sans autorisation – La Police du Bâtiment note que le store et sa mécanique appartiennent au propriétaire Gerval, Adolphe Oster a seulement changé la toile de son prédécesseur Friburg-Raas.
  • Commission contre les logements insalubres – Un voisin demande de vérifier les latrines à cause de mauvaises odeurs. Une visite établit que la maison et les latrines sont bien tenues, 1909
    Commission des logements militaires – Le logement Grumberg au deuxième étage doit être mieux aéré, 1915
  • 1913 – Adolphe Oster demande l’autorisation de poser derrière sa devanture des panneaux qui font part de la liquidation. – Autorisation, prolongée à deux reprises
  • 1914 – Le commerçant Léon Schitzer (27, Grandes Arcades, aménagement de magasin, devantures) demande l’autorisation de poser une enseigne
  • 1913 (octobre) – Les architectes Backès et Zache (9-11, rue de la Haute-Montée) déclarent que Joseph Wittersheim a l’intention de transformer le rez-de-chaussée en salon de coiffure. La cour sera recouverte d’un toit vitré pour y aménager des cabines. La Police du Bâtiment note en marge que les transformations ne donnent lieu à aucune objection et que le toit vitré à hauteur du premier étage peut être autorisé d’après le paragraphe 47 du règlement.
    Dans la réponse aux architectes, les transformations sont autorisées mais non le toit vitré.
    1913 (décembre) – Les architectes Backès et Zache déclarent qu’après consultation de l’adjoint Emmerich le toit vitré pourrait être autorisé, d’autant qu’il existe des cas analogues – La Police du Bâtiment refuse toute dérogation en arguant que la cour entière serait recouverte et que les cas cités ne sont pas comparables – Nouveau courrier des architectes. Le rez-de-chaussée ne formera qu’un seule pièce (salon pour hommes, le salon pour dames se trouvant au premier étage) – La Police du Bâtiment réitère son refus.
    1914 (février) – Les architectes Backès et Zache déposent une demande de permis de construire qui prévoit un toit vitré sur une partie de la cour.
    La parcelle dépasse de 50 centimètres de l’alignement légal vers l’ouest, elle est en retrait de 35 centimètres à l’est. La Police du Bâtiment rejette le projet puisque les travaux auront lieu dans la partie en avant de l’alignement
    1914 (mars) – Le permis pourra être accordé si la partie gauche de la maison est reculée d’après l’alignement et si la cour conserve ses dimensions. Les architectes répondent que les travaux ont lieu à l’arrière de l’alignement légal et que le propriétaire a introduit une demande pour modifier cet alignement.
    1914 (mars) – Permis de construire. Joseph Wittersheim et les architectes Backès et Zache sont autorisés à faire des transformations à l’arrière de l’alignement et à recouvrir une partie de la cour, à condition que les logements aux étages ne soient pas loués séparément.
    La Ville renonce par exception à traiter différemment la partie en avant et celle en arrière de l’alignement pour des raisons esthétiques.
    1914 (avril) – Joseph Wittersheim et les architectes Backès et Zache sont autorisés à reconstruire le rez-de-chaussée – Dessins
  • 1914 (mai) – Les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer déclarent commencer les travaux – Les architectes font part des piliers à construire en façade
    1915 (juin) – Certificat d’occupation, la ventilation du salon pour hommes devra être améliorée. Joseph Wittersheim demande en mai 1916 d’attendre la fin de la guerre pour faire les travaux.
  • 1914 (mai) – Les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer (4, rue des Balayeurs) demandent au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique devant la propriété Wittersheim sise 3, rue des Hallebardes. Le commissaire de police transmet la demande au maire. Autorisation pour cinq semaines
    1914 (juin) – Les architectes Backès et Zache demandent que le nouveau store ait la même saillie que l’ancien (1,30 mètre, c’est-à-dire jusqu’à la bordure du trottoir) et non de 0,80 mètre comme le stipule le nouveau règlement de voirie (8 avril 1910) – Le maire refuse d’accorder une dérogation. – Aucun store n’est posé, mai 1915
    1914 – Calcul statique des architectes Backès et Zache. Transformation du rez-de-chaussée, propriété de Joseph Wittersheim (croquis de la façade, coupe)
    1914 (juillet) – Le coiffeur Joseph Wittersheim (enseignant à l’école municipale, salon pour dames, maison fondée en 1741) demande l’autorisation de poser deux inscriptions sur marbre à lettres métalliques – Les inscriptions sont posées mais aussi une enseigne perpendiculaire (février 1915)
    1915 (février) – Joseph Wittersheim demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. L’autorisation lui est refusée parce qu’elle se trouve à moins de trois mètres du sol, le maire accorde cependant une dérogation à 2,40 mètres si l’objet est retiré chaque jour. L’enseigne est inscrite au fichier.
  • 1916 – La ville réclame à Estelle Salomon les droits d’enseigne. Estelle Salomon, femme d’Albert Zimmt, née le 14 septembre 1875 à Luxembourg a déménagé le 2 avril 1911 des Grandes Arcades au Roseneck puis est partie pour Soden dans le Taunus – L’enseigne est retirée. Courrier de Robert Lutz et Compagnie (vêtements, Karlsruhe) fondé de pouvoir d’Estelle Salomon.
  • 1919 (juillet) – L’architecte Othon Zache déclare que Joseph Wittersheim a l’intention de rénover la façade. L’ancien crépi sera remplacé par un nouvel enduit. Les fenêtres au premier et au deuxième étage auront de nouveaux encadrements en bois. Le troisième étage aura un nouveau revêtement en bois de pin sans colombage. Une figurine sera placée dans une niche au premier étage.
    1919 (juillet) – Les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
    1919 (août) – Permis de construire. Joseph Wittersheim et l’architecte Zache sont autorisés à rénover la façade, eu égard que la Ville n’a pas l’intention de réaliser dans une avenir proche l’alignement légal – Travaux terminés, 26 août
  • 1920 – Le voisin Virgile Heitz (demeurant 23, avenue de la Paix, propriétaire du 89, rue des Grandes-Arcades) écrit à la Police du Bâtiment que Joseph Wittersheim a fait couvrir la cour d’un toit vitré pour aménager un atelier où travaillent quatre ouvriers. La chute d’une pierre a endommagé ce toit.
  • 1927 – Accord pour occuper la voie publique devant le 3, rue des Hallebardes
  • 1933 – Joseph Wittersheim informe la Police du Bâtiment qu’il a transformé une enseigne qui porte désormais le libellé Studio de la beauté. – Autorisation
  • 1941 – Camille Wagner (rue Saint-Marc) demande l’autorisation de faire une inscription publicitaire en lettres noires. – Travaux terminés conformément au dessin, août 1941
  • 1945 – Certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944 – Eugène Weber demande un constat – Certificat remis à Henri Schmitt (2° étage), à Eugène Weber pour ses locaux commerciaux
  • 1947 – Joseph Wittersheim (demeurant 33, rue d’Ypres) demande l’autorisation de construire une baraque commerciale identique à celles de son voisin Doirisse – Plan – Devis – Elévation – La Police du Bâtiment transmet avec avis favorable la demande au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
    1947 (septembre) – L’autorisation est refusée parce que la baraque ne satisfait pas aux prescriptions en vigueur – Autre refus du 23 décembre communiqué au maire
  • 1949 (novembre) – L’architecte Joseph Rech (16, rue des Cottages et 30, rue du Polygone au Neudorf) soumet au nom de Joseph Wittersheim le projet de reconstruire un bâtiment à trois étages dont la corniche serait à la même hauteur que le bâtiment voisin, et un quatrième étage en retrait – Elévation qui représente un seul bâtiment entre l’angle de la place Gutenberg et le 5, rue des Hallebardes) – Plan parcellaire, plan de masse
    1949 (décembre) – La Division VI B fait part au Service VI A de ses observations quant à l’alignement côté impair, avancé d’après les anciennes façades pour que les cours aient une bonne dimension, et à un remembrement des parcelles sinistrées.
    La Division VI A n’approuve pas l’étage en retrait. La hauteur de la corniche est fixée à 16 mètres 50 pour le bâtiment d’angle (1, rue des Hallebardes)
  • 1951 (juillet) – La société d’assurances Continentale-Vie (siège social à Paris VIII, 36, rue de l’Arcade, dépose une demande de permis de construire (dossier du M.R.U. numéro NV 362 Z) sur la parcelle 63 de la section 70 (3, rue des Hallebardes) sous la direction de l’architecte Albert Horn (9, place Kleber à Strasbourg)
    L’architecte transmet une description du nouveau bâtiment, au rez-de-chaussée deux magasins pouvant être réunis en un seul, à l’entresol des locaux dépendant du rez-de-chaussée, un appartement de quatre pièces à chacun des trois étages, un logement pour le concierge et trois mansardes sous les combles, des caves en sous-sol. L’ossature sera en béton armé rempli de briques, pierres de taille pour l’encadrement des fenêtres. – Elévations avant (sur rue), arrière, coupe
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable.
    1951 (août) – Observations de la Police du Bâtiment. La façade arrière pourra avoir 19 mètres de haut à condition que l’arrière de la parcelle 72 (89, rue des Grandes Arcades) ne soit pas surbâti. Une dérogation est nécessaire pour la façade sur rue qui dépasse la hauteur réglementaire. La Police du Bâtiment émet un avis favorable
    1951 (octobre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire.
    Suivi des travaux – L’entreprise Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) creuse les fondations et y coule le béton (février 1952). Le gros œuvre est presque terminé, Les dalles sont en béton armé, les murs extérieurs en briques cellulaires (avril 1952). Le gros œuvre est terminé, la charpente est en place. Les encadrements des baies sont en grès artificiel (juin 1952). La menuiserie extérieure est posée. Le chauffage central est en cours (août 1952). Les travaux extérieurs sont presque terminés, le crépi n’est pas encore posé (octobre 1952). La façade est crépie (novembre 1952)
    1953 (janvier) – La propriétaire (société Continentale-Vie) transmet le certificat du ramoneur
    1953 (mars) – Les travaux sont achevés sans donner lieu à objection.
  • 1953 (janvier) – La société Elcodine (anciennement Gramling, entreprise générale d’électricité) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Bonneterie des Arcades). Dessin. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1953 (février) – B. Applesonas demande au nom de la Bonneterie des Arcades l’autorisation d’écrire la raison sociale sur la devanture – Autorisation
    Le même demande l’autorisation de poser un store – Autorisation
  • 1958 – La chemiserie V. Gillet et fils demande l’autorisation de poser une enseigne. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1965 – La Police du Bâtiment constate que la maison Gillet et Fils a posé sans autorisation une enseigne sur lambrequin – Demande – Autorisation
  • 1970 – La société La Cité-Vie (31, avenue de la Paix à Strasbourg) demande l’autorisation d’agrandir le magasin sous la direction de l’architecte Jean-Paul Fritsch (rue des Chèvres à la Robertsau). – Plan parcellaire – Exposé des travaux (gros œuvre et second œuvre)
    1971 (janvier) – Le maire accorde une dérogation relative aux surfaces susceptibles d’être bâties – La direction du travail émet un avis favorable
    1971 (mars) – Le maire accorde le permis de construire
    1971 (août) – Déclaration d’ouverture de chantier
    Suivi des travaux, couverture de la cour. L’entreprise Schœttel va commencer les travaux (juillet 1971)
  • 1975 – Le service des incendies qui est intervenu constate que la chaufferie n’était pas conforme aux normes de sécurité (la porte s’ouvre vers l’intérieur, la ventilation manque) – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire (La Cité-Vie, siège social 36, rue de l’Arcade à Paris VIII, siège administratif 31, avenue de la Paix à Strasbourg).
  • 1975 – La société Gillet Fils demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France qui doit être consulté puisque la parcelle se trouve dans le secteur sauvegardé créé par arrêté interministériel le 17 janvier 1974 émet un avis favorable. Maquette. Le maire accorde l’autorisation.
    1975 – Les entrepreneurs Wagner (8, rue Adolphe Seyboth) sont autorisés à poser une benne à gravats devant le 3, rue des Hallebardes
  • 1976 (mai) – La société Fischer et Compagnie demande l’autorisation de remplacer la toile du store où figure l’inscription Gillet Fils – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (le lettres sont trop grandes, leur forme devra être plus classique) – Le maire n’accorde pas l’autorisation
    1977 (février) – Nouvelle demande. Nouvel avis défavorable
    1977 (avril) – Nouveau projet, Avis favorable. Le maire accorde l’autorisation
  • 1976 (avril) – Le chemisier habilleur Gillet demande l’autorisation de transformer la façade (devanture et porte). Le propriétaire s’oppose à ce que les devantures soient agrandies vers le bas et que les pierres de taille soient déposées. Photographies de la devanture. La Police du Bâtiment émet un avis défavorable quant à l’aspect de la nouvelle devanture
    1976 (août) – La Police du Bâtiment transmet le dossier avec avis favorable. L’architecte des Bâtiments de France n’émet pas d’avis puisque les travaux sont exécutés – Dessin du décorateur Michel Picaud (34, rue des Juifs)
    1976 (décembre) – Le préfet accorde le permis de construire
    Suivi des travaux. Pas de travaux (septembre 1977). Les travaux sont terminés (décembre 1977)
  • 1978 – Le président de la Chambre de commerce fait part que la chemiserie Gillet demande de désaffecter des locaux d’habitation pour étendre son commerce. Le maire souhaite établir des règles suite au précédent (Meschenmoser). Le directeur départemental de l’Equipement argue que le plan de sauvegarde examiné quelques mois plus tôt prévoit de limiter les désaffectations.
  • 1980 – La S.A. Gillet Chemisier demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire pour son nouveau rayon consacré à la chasse – Autorisation – Prorogation
  • 1981 – Le notaire Eugène Schneider demande des renseignements d’urbanisme

Autres dossiers 932 W 12 (1981-1996)
1308 W 1608 (2001, modification des devantures)
1600 W 277 (2004)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du pharmacien Antoine Seger.
Originaire de Baden-Baden, Antoine Segel devient bourgeois le 27 mai 1570 après avoir épousé Salomé Rothweyler, veuve de Gaspard von Molsheim.

1570, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 338
Anthoni Segel von Margrauen baden der Apodecker hatt das burgkrecht Empfang. von fraw Salome Rottweÿlerin weÿlandt Caspar von Moltzheims sellig. verlaßner wittwen seiner ehefrawen vnd dient zum spiegel Act. samstag den 27.t. Maÿ A° & lxx.

La maison appartient au début du XVII° siècle au pharmacien Tobie Stædel. Il l’hypothèque avec sa femme Elisabeth Ormann, fille du consul Christophe Ormann de Worms, au profit de l’ancien consul Christophe Stædel

1602 (xxvj Julÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 350
Erschienen Herr Thobias Stedlin Apothecer vnd Frauw Elizabeth Ormänin wÿland herrn Christophel Ormans Altstettmeyser Zu Wormbs eheliche dochter haben vnuer. sich verschrib.
gegen dem Ehrenvest Fürsichtig Wÿßen herr Christophel Stedlin Altameyster der S S Zu Zinß
Lxij lb x ß widerlosig mit j M ij C L lb Zu Zweyen malen dafür Vnderpf. sein soll huß V hoffestatt mit all Iren gebeuwen geleg. In der S S Inn Spießgaß einseyt neben Claude Bydo gewerbßman and.seÿt Jeronimo Rennern* Kannengißer stoßend hinden vff Florian Rÿßhoffern würtzhendler davon gnd Im 25 guld. glt losig mit 500 guldin SW herrn Gall Eckenwüters* der Medicin doctors selig. erben So dan wÿther verhafftet für j C lb d Jetzgmlt herrn doctor selig. erb. zubezal. sunst freÿ ledig eÿg.
Wÿther sollen auch verhafftet v. vnderpfand sein solle, all. Materialien Instrumenten Schiff und geschirr wie die nunmer hab. keine vßgenommen So sich Jederzeyt Inn bemelter Apothece befinden werden

Le pharmacien Tobie Stædel prend en apprentissage Jean Jacques Bub, fils du membre du conseil de Colmar Jean Bub.
1609 (xv. Maÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 239-v
(Inchoat. fo: 265.) Erschienen H Tobias Städell Apotecker vnd Burger alhie ahne eim,
So dann der Ehrengeachte vnd Weiß H Hans Buob beÿsitzer des Raths Zu Collmar, In nammen Hanß Jacob Buben seines lieben Sohns Am Andern theil
Haben beÿde Partheÿen gegen einander bekhandt vnd sich nachuolgenden bedings halben freundtlich verglichen In dise weÿß, Nammlich soll vnd will Erstgemelter Herr Tobias Stedell gedachten Hans Jacob Buoben Anderthalben Jahr lang In die Apoteck Vff vnd Annemmen (…)

Le pharmacien Tobie Stædel l’aîné se remarie en 1622 avec Catherine, fille du professeur en droit Philippe Glaser
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 451 n° 1429)
1622. Dominica 5. Epiph. 10. Februarÿ. Tobias Stedel der Elter Apodecker Vnd Jungf. Catharina H. Philippi Glaseri I. V. D. und der alhieig. Academi p.fessoris hinderlaßene Tochter (i 473)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 128) 1622. Dominica V. Epiph. den 20. febr. H. Thobias Städel der Elter und Apodecker alhie und J. Catharina H. Philipps glasers beder Rechten doctoris und der Alhiesigen universitæt professoris e. tochter, einngesegnet zu S. Thoman montag 18. febr (i 69)

Affaire qui oppose Tobie Stædel et Jean Joachim Ormann de Worms
1628 Conseillers et XXI (1 R 110)
(f° 28) Sambstag den XVI Febr. – Thobias Städel contra Johann Joachim Ohrman.
Wormbsisch schreiben abgelesen darin sie und. antworten weg. Thobiæ Städels Ca. Joh. Joachim Ohrmans vnd Citiren* die h** M* aldo* einzukomen. Erk. man soll dem Stedel communiciren.

Tobie Städel devient membre du Conseil
1631, Protocole des Quinze (2 R 57)
Tobias Städell d. Eltere würdt Rathherr. 75.

Tobie Stædel meurt début septembre 1633.
1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
(f° 222) Sambstag den 7. Septembris – H. Tobias Stedel der Elter
Herr Zeissolff alß Ober wurtzherr, Nach dem durch absterben herrn Tobiæ Stedel, des Eltern die Wurtzschaw stell ledig worden (…)

Catherine (Glaser) veuve de Tobie Stædel se remarie en 1635 avec Jean Philippe Mülb, conseiller des comtes de Hanau-Münzenberg
Mariage, cathédrale (luth. p. 365)
1635. Doîca XII. Trin. 16. Aug. Herr Johann Philipp Mülb, Gräfflicher Hanaw-Müntzenbergischer Hoffmeister vnd fraw Catharina H. Tobias Städels deß Eltern, alten grosen Rathsverwanten Nachgelaßene Wittib, eingesegnet in der Ruprechtsaw Zinst. 25. Aug. (i 187)

Catherine Glaser meurt en novembre 1666 en délaissant deux enfants de son premier mari Tobie Stædel. L’inventaire est dressé rue des Pâtissiers dans la maison de l’assesseur des Quinze Jean Thomas Kau. La masse propre au veuf est de 355 livres, l’actif des héritiers s’élève à 2 227 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9 883 livres, le passif à 4 758 livres.
1667 (1.6.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 20) n° 3 (977)
Inventarium vndt beschreibung allen vndt ieder hab Nahrung vnd güetter, so weÿland die Edle vierl ehren und tugendreiche fraw Catharina Mülbin gebohrne Glaßerin, des Edlen Ehrenvestn fromb fürsichtig undt weißen herren Johann Philipp Mülben XV. alhie Zu Straßburg haußfraw, welche den 14. Novembris verwichenen 1666. Jahrß tödlichen verblichen hinderlaßen, So vff erfordern vnd begehren der inn Gott ruhenden frawen XV.erin seeligen ab intestato hinderlaßenen vnd ane nachgemeltem folio benambsten Erben (…) Angefangen den 18. Februarÿ Ergäntzt aber den ersten Junÿ Anno 1767.
Die verstorbene fraw XV. seelig hatt ab intestato zu Erben verlaßen wie volgt. 1. die viel ehren vndt tugendreiche fraw Ana Catharina Gambßin gebohrne Städlerin des Ehrenvesten herrn Ernst Friderich Gambßen Cancelleÿ verwanthen Zu Rappolßweÿhr haußfr. In deren statt der Ehrenvest fürsichtig vndt wÿß herr Anthoni Flach eines Ehrsamen Kleinen Raht beÿsitzer von wohlermelten Raht erpettenenen vndt deputirter Herr dem geschäfft beständig beÿgewohnt. 2. den Ehrenvesten vndt hochachtbaren Herrn Johann Städeln buchführern vndt burgern alhier dißer Zeit Wohlbestellten dreyern des Pfenningthurns, welcher dem geschäfft in persohn beÿgewohnt, beede in Gott ruhenden frawen XV.in eligen in erster Ehe mit weÿlandy dem Ehrenvesten fürsichtig und weißen herrn Thonian Städeln geweßenen Großen Raths bewanten vndt burgern alhie Zu Straßburg nunmehr seeligen ehelich erzeugten dochtern vnd Sohn auch ab intestato nachgelaßene Erben.

Inn einer Inn der Statt St. ane der Fladen gaßen gelegenen herrn Johann Thoman Kawen XV. gehörigen behaußung Ist befunden worden wie volgt.
Haußrath, vff der obern bünen, vff den frucht Casten,, Vff dem Nebens bünlein, Inn der obern Stuben, In der Stub Cammern, Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn dem andern Nebens Stuben, Inn d. Cammer C, In dem Kleinen Stublin neben der Cammer, In d. wohnstub Cammer, Inn der Wohnstuben, Inn der Kuchen, Inn der Schwartztuch Cammer, Im hindern Kleinen Cammerlin, Im hindern Stübell, Inn d. Mittlern stuben, Im hind. Kleinen Kammerlin, Inn der großen Kuchen, Im Haußöhren, Inn der Stub Cammer, Bibliotheca, Im Gaden Stublin, Im Gaden, Im hausöhren, Im hindern Gewölb
Inn der Scheür zu S Barbaren, Inn der Samblung zu (-) – Gemälde und Kunststücken
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Item in der Leimen gaßen (…)
(E.) Item ein bierdten theyl vor ohnvertheilt von vnd ane Einer Eck behaußung in der Kalbsgaßen (…)
Abzug Inn dießes Inventarium. Des herrn Wittibers unverändert Gutt, Sa. Guldener Ring 24, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 129, Sa. Ergäntzung 201, Summa summarum 355 lb
Der Erben unverändert Gutt, Sa. Lärer Vaß 9, Sa. Slber geschirr und Geschmeids 27, Sa. Guldener Ring 35, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 696, Sa. Eigenthumbs ane häußern 8, Sa. Ergäntzung (1532, gehet ab 6, Pleibt) 1525, Summa summarum 2302 lb – Schulden 75, Pleibt 2227 lb
Theilbare Gutt, Sa. haußraths 927 lb, Sa. gemählt v Kunststück 425, Sa. Gutsch v. wägen 16, Sa. Biblliothec 45, Sa. frembd früchten v Gartengewächß 22, Sa. früchten 66, Sa. Wein vnd lährer vaß 479, Sa. d. Wahren 3191, Sa. Schiff und geschirr Zum handel gehörig 121, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 545, Sa. Gumdener Ring und geschmeids 297, Sa. der baarschafft 559, Sa. Pfenningzinß hgutts 44, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 4, Sa. Schulden 3137, Summa summarum 9883 lb – Schulden 4758 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 7708 lb
Ergäntzung des Herrn Wittibers unveränderten Guths. Vermög theÿlregisters über weÿl. Fr. Margarethæ Fuchßin H. XV. Mutter seel. Verlaßenschafft in A° 1640. vffgericht

Assisté de son frère Christophe Stædel et de son beau-frère Josias Glaser, Tobie Stædel vend la maison au pharmacien Jacques Ringler, assisté de son père Charles Ringler

1623 (3. Septembris), Chancellerie, vol. 447 (Gemein Contract Buch) f° 37
Kauffverschreybung Jacobi Ringlers des Apotheckers
erschienen Ist vnserer Rhats bewantter Tobias Städel mit beÿstand vnsers alten Ammeysters des Fürsichtigen vnd weysen Herrn Christoff Städels seines Bruders vnsers lieben geheymen mit Rhats freündts Friderich Ruehels Fünff Zeheners vnd vnserer lieben geheymen mit Rhats freunden der Fünff Zehener verordneten Secretarÿ Josiæ Glasers, seiner verwanth. [II f° 123-v, seiner Schwäger] vnd
In gegenwätigheÿt auch vnsers Burgers Jacob Ringlers des Apotheckers (verkaufft) mit beÿstand Rhat vnd Zuthun vnsers alten Rhatsbewandten Carlen Ringlers seines lieben vatters vnd alt. vnsers lieben geheymen mit Rhats freundts vnd Fünffzehners Daniel Ringlers seines vettern
Ein Behausung derselb hoffstatt einem Hofflin mit allen andern Ihren gebewen, begriff. weytten, Zugehörden, Recht vnd Gerechtigkeÿt In diser vnserer Statt Straßburg In der Spießgassen, bed. seÿts neben Frantz Guscharten dem handelsmann hinden auff Reynhard Merckelbach dem handelßmann stoßend gelegen, davon Jarlichs gehend 75 gulden Zu 15 batzen auff Mariæ Magdalenæ obehrengemelten Herrn Christoff Stadeln alten Ammeyster In hauptgut mit 1500 gulden obgemelter wehrung abzulösen allerding ledig vnd eygen, vnd were diser verkauff vnd kauff vber vorgemelter beschwerden, welcher der Kauffer auff sich genommen, zugangen vnd beschehen für vnd vmb 3500 guld. jeden gulden wie oben gemeldet dem Reichs thaler nach Zu 15 batzen gerechnet

Fils du pharmacien Charles Ringler, le pharmacien Jacques Ringler épouse en 1623 Anne Marie fille de l’assesseur des XXI Jean Jacques Kügler.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 469-v, n° 1554)
1623 Eodem die [Dominica 21. p. Trin. den 2. 9.br.] Jacobus Ringler der Apodecker, H Caroli Ringlers des Apodeckers Sohn, J. Anna Maria H. Johann Jacob Küglers des beständigen Regiments der Herren Ein vnd Zwantzig tochter. dienstag den 18. 9.br. (i 494)

Jacques Ringler hypothèque le fonds de pharmacie au profit de l’ancien propriétaire Tobie Stædel.

1625 (22. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 101-v
(Inchoat. in Prot. fol. 98.) Erschienen H. Jacob Ringler der Apotecker in Spießgaßen alhie
bekannte in gegensein herren Tobiæ Städels Alten Großenrhats Verwanthen – von der Apoteck herrüerende Materialien vnd Instrumenten schuldig word. 415. Pfund
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt seine vnd von ihme H. creditore den 3. 7.bris A° 1623. an sich erkauffte Behausung in Spießgaß neben Frantz Guischarten mit beed. seiten hinden vff Reichardt Merckbachen beeden handelßmännern stoßend gelegen, dauon gehen 75.R a 15 bz. vff Mariæ Magdalenæ weÿ: H Christoff Städels Alten Ammeisters see: Erben in haubtg. mit 1500. gld. a 15. bz. abzulösen, So dann ist solches hauß auch noch dem creditori hafft vmb 3500. fl. a 15. bz. abzulösen

Jacques Ringler hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Kügler

1629 (29. Decemb:), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 824
Erschienen H Jacob Ringler der Apotecker burger Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrenvesten, Fürsichtigen Vnd wolweisen herrn Hanß Jacob Küglers XXI.ers seines herren Schwehers – d. Er demselben einer vffrechten vnd redlichen schulden für par in Johanni Meß deß verschienenen 1628. Jarß 600 gld. a 15 bz. vnd auch in Johanni Meß dises noch zu end lauffenden 1629. Jarß 1500 gld. gerüerter batzen werung gelühen gelt – deßen, Wie auch weil mehrehrengemelter Herr Kügler sich für ihne Ringler gegen hienach benannten persohnen, Alß Herrn Marx Huber Zu Augspurg (…) Also Zusammen vmb 1950 guld. a 15 bz. v.bürgt
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt hauß vnd hoffstat mit allen andern deren gebäwen, begriffen, weiten, Zugehörd. rech vnd gerechtigkeiten, gelegen alhie in der Spießgaßen, anderseit neben Frantz Guischarden, anderseit neben Johann Milott hinden auff Reinhardt Merckelbachen, allen handelsmänner stoßend, Welches hauß zuuor noch verhafftet vmb 2500. fl. H. Tobiæ Städel dem eltern, Vnd dann vmb 1500. fl. H. Johann Wenckern sonst eÿgen
Fernes daß gantz Corpus seiner in vorspecificirtrer behausung habenden apothecken, wz in derselben an Mörselen, vnd allen anderen Vasen, Ingleichem an aller Zu der Apothecken gehörigen Wahren und materialien

Jacques Ringler se remarie en 1630 avec Jeanne, fille du marchand Daniel Bitto.
Mariage, cathédrale (luth. p. 291)
1630. Dnicâ 26. Trin. 21. 9.br. Jacob Ringler der Apotecker, vnd J Johanna Daniel Bito des handelsmanns e. tochter, eingesegnet Zinstag 30. 9.bris (i 150)

Jeanne, veuve du pharmacien Jacques Ringler se remarie en 1639 avec le boucher Gaspard Reisser
Mariage, cathédrale (luth. p. 417)
1639. Dominica post Nov. An. Caspar Reißer der Metzger Vndt Burger alhie Vndt Johanna, H Jacob Ringlers des Apotheckers Vndt Burgers alhie n. wittwen Eingesegnet eod. [15. Januarÿ] (i 213)

La maison revient après la mort de Jacques Ringler à sa sœur Marie Ringler et à son beau-frère Geoffroi von Brunn.
Fils du bailli d’Iéna, Sébastien von Brunn, Geoffroi von Brunn épouse Marie Ringler en 1629 : contrat de mariage, célébration

1629 (15. Septembris), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) f° 678
Eheberedung – zwischen dem wohlachtbahren vnd vornehmen herren Gottfried von Brunn, des ehrenuesten hoch vnd fürgeachten herrn Sebastian vonn Brunn, fr. weinnmarischen Amptmans zu Ihena selig. ehelichen erzeugten Sohn, Ane einem
So dann der viel ehren vndt tugendreichen Jungfrauen Marien Ringlerin, des Ehrenvesten fürsichtigen vnd weisen herren Caroli Ringlers des Eltern Apoteckhers vnd eines Ersamen wolweißen großen Raths Alhie Zue Straßburg Alten beÿsitzers seeligen eheleiblich. dochter alß der Jung frawen hochzeiterin ann anderen theill
Beschehen v. verhandelt Inn deß heylig. Reichs freÿen Statt Straßburg Dienstags den 15. Septembris In dem Jahr des herrn Alß man Zahlte 1629
[unterzeichnet] Johann Ulrich fridt der Jungfr. hochzeiterin Vogt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 73-v)
1629. Gottfried von Brun von Jena der handelsman H. Sebastian von Brun gewesenen fürstlichen Sächs. weimar Amptmans Zu Iena hinderlaßener Sohn Und Jungf. Maria H. Caroli Ringlers des Apodeckers und burgers alhie hinderlaßene tochter. Eingesegnet den 3. 9.br (i 81)

Le marchand épicier Geoffroi von Brunn devient bourgeois par sa femme trois mois après son mariage
1630, 4° Livre de bourgeoisie p. 112
Gottfriedt Von Brunn der Specereÿ Krämer von Jehnna Empfangt daß Burgerrecht Von Fr. Maria, weÿl. H Carlen Ringlers deß Apotheckers seellig hind.laßene Tochter Wüll Zu den Spiegler Zünfftig sein dem 21. Januarÿ Ann. 1630

Geoffroi von Brunn et sa fiancée Marie Ringler contractent une obligation au profit de Bourcart de Hagen Hagenegg
1629 (19. octob.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 641
Erschienen H Gottfried von Brunn auß Jena der Specereÿhändler vnd Jgfr. Maria Ringlerin weÿ: herrn Carol Ringlers deß eltern gewesenen Apoteckers vnd burgers see. Zu St. nachgelaßene eheliche dochter, sein H von Brunn vertraute hochzeiterin mit beÿstand gutem wiss. vnd verwilligen deß Ehrenvesten hochgelehrten herrn Johann Ulrich Friden Stattschreibers Zu St. ihres geschwornen Vogts
haben in gegensein deß wol Edlen und Gestengen herrn Burckhard. von Hagen Zu Hagenegg, Niderdorff und Capel & sich An ietzo allhier vffhaltend – schuldig seÿen 400 ducaten
Vnd Zu noch mehrern Versicherung der bezalung seind auch persönlich erschienen Herr Carol Ringler der Jünger vnd herr hanß Georg Saladin beede Apotecker vnd burg. alhie, ihr Mariæ Brud. vndt Schwager die haben sich für sich vnd alle ihre Erben für obige Schuld Zu rechten Bürgen, Mit: und und selbst schuldnere und Selbst Zahlere vnverscheidentlich dargegeben

Marie Ringler meurt en 1636 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 750 livres outre les capitaux (1 250 livres). La masse propre au veuf est de 24 livres, celle des héritiers de 3 303 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 409 livres, le passif à 2 953 livres.

1636 (9. Junÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 38) n° 683
Inventarium aller haab Nahrung vnndt güetter Ligender vnd Vahrender veränderter vnd unveränderter, keine sie haben nahmmen Wie sie wollen außgenohmmen, so weÿlandt die Ehren: vnnd Tugendreich. Fraw Maria Ringlerin, deß Ehrenuesten vndt Wolachtbarenn herrenn Gottfriedts von Brunen, Apoteckers burgers Zu Straßburg ehegemahlin nunmehr seelige Nach Ihrem außer dießer Weldt tödtlichen hinscheiden hinder Ihro Verlaßen, so auff erfordern vnd begehren deß Ehrenvesten vnd vornehmen herrn hannß Georg Salatins Apoteckers vnd burgers Zue Straßburg, alß geschwornen Vogts Jungfrauen Margarethæ Brunnin, vorehrengedachter Verstorbenenn frauen seelig.mit vor vnd nachgementem hr Gottfriedt von Brun Ihrem ehewürth anjetzo aber hinterlaßenen Wittiber ehelich erzeugten dochterlins vnd eintzig. nachgelaßener Erbin (…) Actum vnd angefang. In Straßburg Inn fernerem beisein der ehren: vnd tugendreich. Fr. Margaretham Ringlerin, hr. Jacob Bauren goldarbeiters burgers Zu Straßburg d. verstorbenenn selig. schwester, donnerstagß den 9. Junÿ Anno 1636.
NB. die Eheberedung vnd Codicill sind etwan in meinem prothocollo.

Inn einer hernach specificirter Inn dieße Erbschafft gehöriger vnd Inn d. Spießgaß. gegen dem schneidergraben hinüber gelegenen Apotecker behaußung, befund. Word. Wie Volget
Haußrath. Auff dem obersten Boden, nichts, Auff dem Andern Boden, nicht, Auff dem dritten Boden, Inn der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Auff dem Gänglein, Vor dießen gemachen, Inn der Cammer D, Inn der Cammer E, Vor dieser Cammer, In dem Speiß Kämmerlein, Inn der undern wohnstuben, Vor dießer Stubenn, Inn der Kuechenn, In dem vndern Stüblein, Vor diesem Stübl. Inn dem Keller
Eÿgenthumb Ane Heüßern (T.) Item ein Apoteckher behaußung, sampt einem gar Cleinen höfflein auch allen anderen Ihrenn gebeüwenn, begriffen weithen, rechten, Zugehörden vnndt gerechtigkeiten, gelegen Inn der Statt Straßburg ane der Spießgaß, einseith neben weÿland herren Frantz Guischiardts vnd herren Martin Andreß König XXI.er beeder vornehmmen handelßleuthen gewerbß behausung, anderseith neben Herrenn Michael Ingweÿler dem handelßmann burgern Zue Straßburg, hinden vor herren Reinhardt Merckelbachß deß handelßmanns behaußung Stoßend, vff welcher behaußung noch zu beschwerden stehen wie volgt, Item dem Ehrenvesten fürsichtig und Wolweisen herrn Johann Wenckern beÿsitzer der herren fünffzehen des bestendigen Regiments 750 Pfund Pfenning hauptgut welche Jährlich auff Mariæ Magdalenæ vndt dann 500 Pfund Pfenning Capital frawenn Susannæ Margarethæ Stedlerin herrn Christoffell Merckehhbachß deß Jüngern haußfrauwen, sonsten vber Jetz gemelte beschwerden freÿ ledig vnd eigenn, vnd hiehero angeschlagen worden für 750 lib. Vnd ist noch Zur Zeit kein brieff noch haupt verschreibung vber hievor geschribenene behaußung auffgerichtet Word.
Abzug Inn hieuorgeschribenn Inventarium gehörig. Volgt Erstlichen des herrn Wittibers unverändert gutt, Sa. silbergeschmeids 6, Sa. guldiner Ring 18, Summa summarum 24 lb
Volgt nuhn der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 352, Sa. Lehrer Vaß 16 ß, Sa. Silbergeschirrs 200, Sa. guldin Ketlein Ring vnd geschmeidt 85, Sa. der Baarschafft 162, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 1663, Sa. der Schulden 71, Sa. Ergäntzung (780, abzuziehen 13, übrig) 766, Summa summarum 3303 lb
Volgt endtlichen die theÿlbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 210, Sa. Weins und Lehrer Faß 48, Sa. Simber geschirr und Geschmeids 64, Sa. guldiner Ring, Kettlein und geschmeids 25, Sa. der Baarschafft 1052, Sa.Anschlags Corporis der Apotecken sampt der zugehörihen Instrumenten vnd dergleich 2565, Sa. Eÿgenthumbß ane einer Behaußung 750, Sa. Schulden 2753, Summa summarum 7409 lb – Schulden 2953, Nach deren Abzug 4515 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 7842 lb

Geoffroi von Brunn se remarie en 1636 avec Marguerite Meyer, fille du marchand Jean Jacques Meyer : contrat de mariage, célébration
1636 (20. 7.bris), Protocolle (64 not 5) f° 315
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten und Fürnehmen Gottfried Von Brunn Apoteckhern Burgern Zu Straßburg ane einem
So dann der Vielehren vnd Tugendsammen Jungfrawen Margarethæ Meÿerin, des Ehrenvesten fürsichtigen Vnnd weißen herrn Johann Jacob Meÿers Vornehmen Handelsmanns Vnnd eines Ehrsamen wohlweißen großen Raths Inn der wol ermelter Statt Straßburg Beÿsitzers & nuhn mehr seeligen mit d. viel ehren vnnd Tugendreichen frawen Barbaræ Meÿerin gebohrner Geÿgerin ehelichen erzeugten dochter am Andern theÿl
Beschehen vnd verhandelt Inn deß Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Dienstag den 20. Monats Tag Septembris Inn dem Jahr deß herrn alß man Zahlte 1636 [unterzeichnet] Johan Georg Saladin alß deß hochzeiters döchterlins vogt, Joh: David Geÿger Alß d. Jungfraw hochzeiterin vogt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 192)
1636. Gottfrid von Brunn Apothecker Und Burger alhie, Jungfr. Margaretha, weÿl. H Johann Jacob Meÿers handelßmanns nachgelaßene tochter. Eingesegnet dinstag d. 1.ten 9.bris St: thoman (i 198)

Les Quinze autorisent Geoffroi von Brunn à transférer sa pharmacie dans la maison face à la sienne, à côté de celle de Daniel Bitto.

1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
(f° 179-v) Sambstag den 26. Augusti – Gottfried von Bron Apodecker Erschinen & per Bulian Vnderth. Suppl. so Verleßen, bitt, wegen der darinn gehörten beschwerden daß Er seine Officinam vnndt Apotheck In Daniel Bittot seel. behaußung gegen der seinig. über transportiren möge, Ihme g. Zuerlauben, & Erk. In dem begeren Willfarth.

Compte que rend le pharmacien Jean Georges Saladin de la tutelle des biens qui appartiennent à Marguerite Storck, fille de Geoffroi von Brunn
1652, Not. Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
Dritte und respective Schluß Rechnung – Mein Johann Georg Saladins Apotheckers vnd Burger alhier alß noch ohnentledigtenen vogts frawen Margarethæ Störckin weilandt deß Ehrenvesten v. vorgeachten H. Gottfried von Brunns, auch gewesenen Apotheckers allhie, seel. hinderlaßene Tochter, Innhaltendt alles daß Jenige, waß ich von dem 9. Martÿ 1651. biß 9. martÿ dieses lauffenden 1652.gsten Jahrs Ihrentwegen eingenommen dahingegen widerumb außgeben und sonst in andere weefe vögtlicher weiße verhandelt v. v.richtet habe.

Fils de l’assesseur Jean Valentin Storck, l’étudiant en droit et greffier à Wissembourg Jean Thierry Storck épouse en 1651 Marguerite, fille de Geoffroi von Brunn
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10)
1651. Dn. IX Trinit. d. 27. Julÿ. H. Johann Dietrich (Theodoricus) Storck Juris Candidatus verordneter Stattschreiber Zu Cron Weißenburg, fes Ehrenvesten, from, fürsichtig vndt wohlweißen H Johann Valentin Storcken des beständigen Regiment der HH XV. Ehelichen Sohn und Jfr. Margaretha H Gottfried von Brunen geweßenen Apotheckers vnd burgers allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 5. Augusti Zu St. Thoman (i 11)

Marguerite Meyer veuve de Geoffroi von Brunn meurt sans postérité en 1688. L’inventaire est dressé dans la maison Gambs rue des Bestiaux. L’actif de la succession s’élève à 100 livres, le passif à 84 livres.
1688 (11.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 11) n° 5
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr: und Tugendreichen Frawen Margarethæ von Brünn gebohrner Meÿerin, auch weÿland herrn Gottfried von Brunn, gewesenen Apoteckers und burgers Zu Straßburg hinderlaßener wüttib seel: Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1688. – nach ihrem Dienstags den 1. Aprilis deß Zuruck gelegten 1687.sten Jahrs aus dießem Mühesamen trauer und Kummervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinterlaßen. Welches alles auf gebührendes ansuchen und begehren, deren ab intestato nach tod v.laßen und ane nechstfolgendem blatt beschriebener Erben ersucht, durch den wohl Ehrenvest vnd hoch vorgeachten Herrn Johann Schatzen handelsmann und burgern alhier, wie auch die Viel Ehren und tugendreiche fraw Mariam Margaretham Schatzin gebohrne Gambsein deßen heuß Ehr (…) Actum Straßburg Mittwochs d. 11. febr. Anno 1688.
In der Gambsischen In d Statt Straßburg ahe der Viehe gaßen gelegenen behaußung befuden worden wie volget
Sa. Haußraths 33, Sa. Silbergeschmeids 20, Sa. guldiener Ring 9, Sa. Frucht 37, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 575 lb, Sa. Schulden 164, Zweiffelhaffte Schulden 260, Fidei Commis Nahrung 739
Summa summarum hievor beschriebenen samtlichen Verlaßenschafft ane haußrath, Silber geschmeid, Guldin Ringen und fruchtgulden, 100 lb – Schulden 84 lb, Nach deren Abzug 16

La maison a été attribuée aux créanciers de Geoffroi von Brunn à proportion de leurs droits comme le stipulent les différents contrats passés au profit du cordonnier Alexandre Rœmer. Le lieutenant colonel Jean Henri Kugler vend sa part.

1644 (16. febr.), Chambre des Contrats, vol. 493 n° 107-v
(Prot. fol. 21.) Erschienen der Edel- und Gestrenge H Johann Henrich Kugler Obrister Leutenannt
in gegensein Alexander Röhmers deß schuemachers
seinen Antheil so fast der vierte theil ist, ahne hauß hoffstatt, höfflin und Gad. so vor dießem eine Apotheck geweßen und die Städelisch. Apotheck gemeiniglich genannt word. alhie in der Spießgaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein und anderseit neb. Michael Ingweilern dem Seidenhändlern, hind. vff Rheinhardt Merckelbach stoßend gelegen, für ledig und eig. maß. Ihme H. Ob. Leutenannt solcher Antheil in weÿl. Gottfried von Bronn deß Apotheckers seel. Creditoren Außweißung assignirt word. ist – umb 120. Pfund

Le co-directeur à la Monnaie Jean Jacques Kügler vend sa part.

1646 (27. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 141-v
(Prot. fol. 55.) Erschienen Herr Johann Jacob Kügler, dreÿer der Statt Straßburg Müntzen,
hatt in gegensein Alexander Röhmers deß Schuhmachers Vnd burgers
seinen Antheil so ohngefähr der Vierte theil ist Und sich auff 181. lb 9 ß vnd 3. d. belaufft ahne hauß, hoffstatt höfflin Vnd Gaden so Vor dißem eine Apodeckh geweßen Vnd gemeiniglich die Städeliche Apoteckh genant Word. alhie in der Spieß gaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein Vnd anderseit neben H. Michael Ingweilers geweßenen Seidenhändlers sel. Erben, hind. vff H Reinhard Merckhelbach. stoßend geleg. für ledig Vndt eigen, inmaß. Ihme H. Kügler solcher Antheil in weÿl. Gottfried Von Bronnen deß Apotheckhers seel. Creditoren Außweißung assignirt word. ist – umb 165. lb

La fille du marchand Daniel Weitz vend sa part

1647 (28. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 53
(Prot. fol. 44.) Erschienen h. hannß Wolff Heßler alter Treÿer deß Pfenningthurns, alß Vogt Mariæ Salomeen, weÿl. H Daniel Weitzen deß handelßmanns und Burgers Zu Straßburg seel: nachgelaßene ehelich. dochter, mit beÿstand H Johann Jacob Küglers Treÿers ahne der Müntzen ihres nechst. Verwanthens, wei auch H Mathei Helbeckh genannt Behem und H. M. Josephi Scherbaums Not. immatriculati alß vß EE. groß. Rhats mittem hierzu insonderheit Deputirte
hatt in gegensein Alexand Röhmers deß Schuhmachers
seiner Vogts dochter Antheil, so dem vorig. Anschlag deß haußes nach thut 135. fl. ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und Gaden, mit allen deren Gebäwen, so vor dießem eine Apotheckh geweßen und gemeiniglich die Städelische Apotkeckh genannt word. ist, alhie in der Spießgaß, neben dem Guischardisch. Gewerßhauß ein: und anderseit neben weÿl. H Michael Ingweilers deß Seidenhändlers seel. Erb. hind. vff H Rheinhard Merckhelbachen stoßend geleg. für freÿ ledig eig. inmaß. ihro der Vogts dochter solch Antheil in weÿl. Gottfried von Bronn deß Apotheckers seel. Creditoren außweißung assignirt Word. ist – umb 120. fl.
[in margine :] Erschienen Daniel Borst der Meßerschmidt vnd Burger Zu Straßburg alß Ehevogt hierinngemelter Mariæ Salome Weitzin (Quittung) Actum d. 11. Junÿ A° 1649

Marguerite Kügler femme de l’assesseur au Grand Sénat Jean Jacques Huck vend sa part

1648 (26. April.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 252-v
(Prot. fol. 85.) Erschienen Fraw Margaretha Küglerin H hannß Jacob Huckh E.E. groß. Rhats Beÿsitzers eheliche haußfraw mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts
hatt in gegensein Alexand. Röhmers deß Schuhmachers
ihr Antheil so ohnfegährdt der vierdte theil ist und sich dem vorig. Anschlag nach vff 181 lib. 9 ß 3 d belaufft ahne hauß, hoffstatt, höfflin und Gaden mit allen der. Gebäwen so vor dißem eine Apotheckh geweß. und gemeinlich die Städelische Apotheck genannt word. ist, alhie in d. Spießgaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein: und anderseit neben H Michael ingweilers deß Seidenhändlers seel. Erben, hind. vff weÿl. H Reinhadt Merckelbachß deß Specereÿ händlers seel. Erben stoßend gelegen – geschehen umb 165. lib

Femme du frapier Jacques Enderlé de Bâle, Salomé Kügler vend sa part

1649 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 527-v
(Protocoll. fol. 132.) Erschienen H Jacob Enderle der thuchmann und Burger Zu Basell alß Ehevogt Fr. Salomeen Küglerin, mit beÿstand H Hannß Jacob Hueckhen E.E. groß. Rhats Beÿsitzers und H Hannß Jacob Kuglers Treÿers ahne der Müntzen zu Straßburg alß ihr Fr. Salomeen nechst. Verwanthen
in gegensein Alexand. Röhmers deß Schuhmachers
ihr Fr. Salomeen Antheil so sich vff 182. fl. belaufft ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und Gaden mit allen deren Gebäwen, so hiebevor eine Apotheck geweß. und gemeiniglich die Städelische Apoteckh genannt word. ist, alhie in der Spießgaß. neben dem Guischartisch. Gewerbß hauß ein und anderseit neben Weÿl. H Michael Ingweilers deß Seidenhändlers seel. Erben, hind. vff die Merckhelbachische Gewerbß behaußung stoßend gelegen, für freÿ ledig und eig. alß ihro Fr. Salomeen solcher Antheil in weÿl. Gottfried von Bronn deß Apotheckhers seel. Creditoren vßweißung assignirt worden seÿe – umb 135. fl.

Le cordonnier Alexandre Rœmer hypothèque sa maison pour pouvoir payer la part que lui a vendue Salomé Kügler

1649 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 528-v
Erschienen Alexander Röhmers der Schuhmacher Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein deß Edel Vndt hochgelehrten H. Johann Ludwig Müegen dero recht. Doctoris Fürstl. Pfaltz. Newenburg. Und Birckhenfeld. geheimen Rhats auch der Ritterschafft im Undern Elsaß Sÿndici bekannt – schuldig seÿen 50. lib, daß Er damit H Jacob Enderle deß Thuchmanns Vnd Burgers Zue Basel eheliche Haußfraw Salome Kuglerin umb ihren ahne nachgemelter Behaußung habenden Antheil außkauffen undt befridig. möge, inmaßen dann Vermög der heüt dato Vffgerichteter Verschreibung würcklich bescheh. ist
darfür in specie Vnderpfand sein solle seine Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhier in der Spießgaß. neb. dem Guischartisch. Gewerbß hauß ein: Und anderseit neben Weÿl. H. Michael Ingweilers deß Seÿdenhändlers seel. Erben, hinden vff die Merckhelbachische Gewerbß behaußung stosend gelegen, davon ein gewißer Antheil noch Verhafftet ist umb 150. lib H. Hannß Jacob Huckh. groß. Rhats Verwanth. Mehr ist die Behaußung noch verhafftet Vmb 30. lb per Rest Daniel Borschten dem Meßerschmidt ehevögtlicher weise

Anne Ringler veuve de Jean Henri Schmid, ancien assesseur des Quinze, vend sa part.

1650 (6. febr:), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 132-v
Erschienen H Johann Joachim Frantz Fünffzehen Secretarius alß Vogt Fr. Annæ Ringlerin weÿl. H Johann Henrich Schmid. dißer Statt geweßenen Fünff Zeheners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin mit beÿstand H. Eliæ Brackenhoffers Treÿers gemeiner Statt Müntzen ihres dochtermanns
hatt in gegensein Alexand. Röhmers daß Schuhmachers bekannt, daß Sie Fr. Anna albereit am 11. Augusti nechstverwichenen 1649. Jahrs ihme Röhmern vffrecht verkaufft und zukauffen gegeben haben
ihr Fr. Annæ antheil ahne hauß, hoffstatt, höfflin und Gaden mit allen deren Gebäwen so hiebevor eine Apotheck geweß. und gemeiniglich die Städelische Apotheck genannt worden ist, alhie in der Spießgaß. neben dem Guischartisch. Gewerbßhauß ein: und anderseit neben weÿl. H Zachariæ Ingweilern dem Seidenhändlern, hind. vff die Merckhelbachische Behaußung stoßend gelegen, für freÿ ledig und eig. Und were dißer Verkauff und Kauff darinn auch die 4. fl. 6 ß 8 d seit Annunciationis Mariæ a° 1646. exclusive p. rato hieher gehörige hauß zinnß begriffen seind, Zugangen umb 51. fl. 4 ß

Marguerite Ringler femme de l’assesseur des Treize Jacques Baur vend sa part

1650 (1. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 561
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig Vnd hochweÿse H. Jacob Baur deß geheimen Regiments der Herren Treÿ Zehen im nahmen seiner mit weÿl. fr. Margaretha Ringlerin seel. erziehlter töchter
hatt in gegensein Alexander Römers deß Schuhmachers
den jenigen antheil so sich vff 46. fl. 7 ß 4 d belaufft ahne hauß, hoffstatt, höfflin und Gaden mit allen deren Gebäwen, so hiebevor eine Apotheck geweß. ist und gemeiniglich die Städelische Apotheck genannt word. ist, alhie in der Spießgaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein: und and.seit neben H Zacharia Ingweilern dem Seidenhändlern, hind. vff die Merckhelbachische Behaußung stoßend gelegen – umb 46. fl. 7 ß 4 d

Fils du cordonnier Jean Rœmer de Marbourg, Alexandre Rœmer épouse en février 1638 Elisabeth, fille du tailleur Georges Gress.
Mariage, cathédrale (luth. p. 406)
1638. Dominica Quinquagesimæ 4. Febr. Alexander Röhmer Von Marpurg d. Schumach. Johannis Röhmer Schuhmachers vndt burgers daselbsten hinderlasener sohn, Vndt J. Elisabeth Georg Greßen des Schneiders Vndt Burgers alhier e. tochter Eingesegnet Zinst. 12. Febr. (i 208)

Alexandre Rœmer devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1638, 4° Livre de bourgeoisie p. 173
Alexander Römer Von Marpurg der Schuemacher Empfangt d. burgerrecht Von seiner haußfrauwen Elisabetha Georg Kressen deß Schneiders vnd burgers alhie Hinderlaßenen dochter vmb 8 gold fl. Ist noch ledigen Standts würd Zu Schumachern dienen. Jur. 28. Februarÿ 1638.

Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit du barbier Marx Philippe Hahn. En marge, quittance remise en 1675 au propriétaire Jean Georges Œhrlé.

1655 (16. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 194-v
Erschienen Alexander Römer der Schuhmacher Und Burger alhie
in gegensein H. Marx Philipß Hanen deß Barbierers – schuldig seÿe 75. lib
dafür in specie Underpfand sein soll hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren gebäwen & allhier in der Spießgaßen neben H. Zachariæ Ingweilern den Seÿdenhändler ein vnd And. seit neben der Guschardischen Gewerbß behaußung, hind. vf H Christoph Merckhelbach stoßend gelegen, so Zuvor verhafftet vmb 150. lb d Margarethæ Küglerin vnd dann Vmb 50. lb d H Johann Ludwig Müeg U. J. D. v. Chur Pfältz. geheimen Rhat sonst für ohnverhafftet, ledig vnd eig.
[in margine :] Erschienen herr Johann Georg Lemp der Apotecker alß deme die hierin verschribene Capital summ der 75. lb. d vermög der am 26. Aug. a° 1673. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgericht die Verschreibung gehörig seind, hatt in gegensein Hannß Georg Öhrle deß Schuhmachers alß ietzigen Possessoris hierinn gedachter behaußung (…) Act. d. 20. Aug. a° 1675.

Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit de la fondation d’Anne Catherine Schlagmann

1656 (8. 8.br.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 500-v
Erschienen Alexander Röhmer der Schuhmacher
in gegensein deß Wohl Ehrwürdig Wohlgelehrten H M: Georg Christoph Allgäwers alß Pfarrherrn der Kirch Zu St. Thoman wie auch der Ehrwürdig- wohlgelehrten H. M. Johann Scheuringß und H M. Johann Rudolph Bechtoldts alß Diaconorum besagter Pfarrkirch Zu St. Thoman mit beÿstand H Frantz Christoph Caroli, Fünffzehen Secretarÿ und H Marx Philipß Haanen deß Barbierers beed. alß Kirchen Pfleger mehrgemelter Kirch – schuldig seÿen 200 Pfund auß weÿl. Fr. Annæ Catharinæ Schlagmännin seel. legat
(…) sondern auch all übriges, so der Debitor ahne seiner alhie in der Spießgaßen gegen der Engelisch. Apotheck gelegenen Behaußung, anderwertz ahne sich erkaufft hatt, hiemit Zum special Unterpfand constituirt

Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit de la tribu des Cordonniers.

1669 (22. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 273-v
Erschienen H Alexand. Römer der Schuhmacher
in gegensein H Hannß Sebastian Gerlach deß Schuhmachers alß Zunfftmaÿsters E.E. Zunfft der Schuhmacher – schuldig seÿe 75. Pfund pfenning
Unterpfand sein solle hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Spießgaß einseit neben H Martin Andres König dem handelßmann, anderseit neben H Emanuel Fischern dem huetstaffierern, hind. vff H David Meÿern den Specreÿhändlern stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hannß Georg Ohrle alß ietzigen Possess. hierinn gedachter behaußung (quittung) Act. d. 19. Aug. a° 1676

Marc Philippe Hahn cède au pharmacien Jean Georges Lemp l’obligation passée à son profit par Alexandre Rœmer en 1655.

1673 (26. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 476-v
herr Marx Philipps Hahn E.E. Kleinen Rhats beÿsitzer
in gegensein herren Johann Georg Lempen deß Apotheckers
75. lb Capital so weÿl. Alexander Römers deß Schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben nach Innhalt der am 16. Martÿ Anno 1655. in der Cancelleÿ Contract stuben uffgerichteter Verschreibung, Vor ihrer alhier in der Spießgaßen gegen der Scheidischen Apotheck gelegenen behaußung (…) zugeben obligirt – umb 75. lb

Le tuteur des enfants d’Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit du pharmacien Jean Jacques Scheid. En marge, quittance remise en 1676 au propriétaire Jean Georges Œhrlé.

1673 (30. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 599
Caspar Römer der Schuhmacher alß Vogt weÿl. herren Alexander Römers deß Schuemachers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder
in gegensein herren Johann Jacob Scheidten deß Apotheckers und E.E. Policeÿ Gerichts beÿsitzers – schuldig seÿe 75. lb
Unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Spießgaß einseit neben der Reichßhofferischen Behausung, anderseit neben H. Emanuel Fischer dem huetstaffirer, hinden uff David Bilger den weißbecken stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hannß Georg Öhrle deß Schuhmachers und büttels uff der Schuhmacher Zunfft Stuben alß ietzigen Possessoris hierin gedachter behaußung (quittung) Actum den 30. Aug. a° 1676.

Les enfants et héritiers l’Alexandre Rœmer vendent la maison à Jean Georges Œhrel, cordonnier et huissier à la tribu des Cordonniers

1674 (19. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 664-v
Johann Römer der Schuhmacher für sich selbsten, Paul Römer der Nagelschmidt alß Ehevogt Susannæ Römerin, herr Marx Philipp Hahn alß auß E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt Annæ Elisabethæ Römerin, hannß Thoman Strobels deß Barbierers zu Marpurg Eheweibs hierzu insonderheit deputirter, und dann Caspar Römer der Schuhmacher alß Vogt Annæ Mariæ, Philipps und Annæ Salomeen der Romerischen geschwisterd, alle weÿl. Alexander Römers deß Schuhmachers nunmehr seel: nachgelaßene Kinder
in gegensein Hannß Georg Öhrle deß Schuemachers und büttels uff der Schuhmacher Zunfftstuben
hauß, hoffstatt und höfflin mit allen deßen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Spießgaßen einseit neben weÿl. herrn Johann Christoph Reichßhoffers E.E. Großen Rhats nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern, anderseit neben Emanuel Fischer dem huetstaffirern hinden uff David Meÿen den Specereÿ händlern stoßend gelegen, davon gehend iährlichen termino Mich. 8. lb widerlößig mit 200. lb den Jeweiligen Herrn Pastoribus und Diaconis beÿ der Pfarrkirchen Zu St. Thomæ, so dennenselben Von weÿl. frawen anna Catharin Schlagmännin nunmehr seel. legirt worden, so seÿe solche behaußung auch noch umb 75. lb E. E. Zunfft dder Schuhmacher, Item umb 75. lb. Herrn Johann Georg Lempen dem Apotheckern, so dann umb 75. lb in Zweÿen Posten, herren Johann Jacob Scheidten dem Apotheckern Verhafftet – umb 325. lb

Fils du cordonnier Jean Ehrlé, Jean Georges Ehrlé épouse en 1652 Barbe, fille du salpêtrier Jean Schmidt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 23, n° 15)
1652. Hans Geörg Ehrle Junger Schuhmacher hans Ehrle des Schuemachers vnd Burgers ehel. sohn nach gelassener ehelich. C*dt Bars Schneiders des Ohlmanns Stieffsohn, Vnd Jungfr. Barbara Johann Schmiden gewesenen Salpeter Sieders auch Burgers alhie. aderant ex parte sponsa Joseph Badi der Saltz Messer, Schott Garten Mann Vogt, Cop.zu St. Wilhelm d. 22. Junÿ(i 36)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 54 n° 22) Dominica Trinitatis Hanß Georg Ehrlin der Schuhmacher vndt burg. alhie, Hanß Ehrlins gewesenen burgers vndt Schneiders alhie hiinderlaßener ehelicher Sohn, vnd Jungfer Barbara Hanß Schmidten des Salpeter sieders vnd geweßenen burgers alhie hinderlaßene tochter, Sind Copulirt word. Mont. d. 21.t Junÿ Zu St. Wilhelm (i 65)

Jean Georges Ehrlé devient échevin à la tribu des Cordonniers
1679 Conseillers et XXI (1 R 162)
H. Joh: Georg Ehrle wirdt Schöff E. E. Zunfft der Schuhemacher. p. 449. (Mittwochs den 7. Januarÿ 1680)
1674, Protocole des Quinze (2 R 90) 266 Johann Georg Öhrlen [pt° Pfundzolls]

Jean Georges Ehrlé et Barbe Schmidt font un testament en faeur de leurs enfants. Ils ordonnent en particulier un logs pour que leur fils Jean Jacques poursuive ses études.
1682 (12. 8.bris), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum inter Liberos & Herrn Johann Georg Ehrlen, lederhändlers, und & Frawen Barbaræ Ehrlenin gebohrne Schmidin beede Ehe Personen vnd burgers in Straßburg. Mont. d. 12. 8.bris aô 1682. abends Zwischen 5. et 6. Uhren beÿ 2. lichtern
persönlich erschienen seind der Wohl Ehren vest vnd vorgeachte herr Johann Georg Ehrlen, Lederhändler und beneben Ihme die Viel Ehren vnd Tugendsame Fraw Barbara Ehrlinin gebohrne Schmidin, beede Ehe Personen und burgere allhier Zu Straßburg, gehenden vnd stehenden, jedoch sonderlich der herr etwas blöden vndt Krancken leibes, beede aber von der Genade des allerhöchsten guter verständiger Sinnen, richtiger vernunfft, Gespräch vnd wißens (…)
fürs andere, die einsetzung der Erben eines Jeden formblich Testaments hauptstück ist, als wollen beede testirende Personen Zu Ihren ungezweiffelten Erben Instituirt und eingesetzt haben Ihre noch lendende fünff liebe Kinder vnd der Verstorbenen Tochter gelaßenes Söhnlein, Ihr auch Liebes Enckelein nahmentlichen Fr. Barbaram Wernerin gebohrne Ehrlinin des Ehrengeachten hannß Adolph Werners Schuhmachers vnd burgers allhier haußfraw, Johann Jacob Dürren weÿl. Ursulæ Ehrlinin seel. mit dem Ehrengeachten Meister Jacob Dürren dem Schuhmacher v. b. allhie erzeügtes vnd nachgelaßenes Söhnlein, Jgfr. Annam Mariam, Elisabetham, Margaretham vnd Johann Jacoben alle fünff geschwisterige die Ehrlen vnd der Verstorbenen Weÿl.& seel. gelaßenes Söhnlein auch beeder Ehe Personen Liebe Kinder vnd Enckelin, Zu Sechß gleichen portionen und Antheilen (…)
Schließlichen wollen beede testirende Ehe Personen vnd zwar jedes Zur helffte Ihrem einigen Sohn Johann Jacob Ehrlen wofern derselbe seine Studia dergestalten fleißig fortsetzen werde, daß Er Magistriren könte, oder aber seinen Cursum Philosophicum absolvirt haben wird, Zu einer wohlgemeind. beÿhilff alß ein Prælegat anverschafft haben 100 Gulden (…)
Alles Zugangen vnd Beschehen on der Königlichen freÿen Statt Straßburg in einer ane der lang. Straß vnd Schuhmacher Gaß gelegenen, beed. testirenden Ehe Personen eigenthümlich zuständig. behaußung dero obern vordern stuben auf die Straß sehend, Montags den 12. Octobris abends Zwischen 5. et 6. Uhren aô 1682.

Le marchand Jean Georges Ehrlé meurt en 1693 en délaissant six enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans sa maison Grand rue. La succession se monte à 4 792 livres.
1693 (22.4.), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 7)
Inventarium über Weÿland des Ehrenvesten, fürsichtig vnd Weÿßen Herrn Johann Georg Ehrle, Geweßenen Handelßmanns vnd E. E. Großen Raths alten beÿsitzers auch Burgers alhier, nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1693.
Inventarium vnd Beschreibung, aller der jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, Liegender vnd Vahrender, Keinerleÿ ausgenommen, so Weÿland des Ehrenvesten, fürsichtig vnd Weÿße Herrn Johann Georg Ehrle, Geweßener Handelßmann, E. E. Großen Raths alter beÿsitzer vnd Burger alhier, nunmehr seel. nach seinem am 30. Martÿ nechsthin Genommenen tödlichen hindritt, hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg den 22. Aprilis et Seq. Anno 1693.
Der verstorbene H. Rathh. seel. hat Zu Erben verlaßen, wie volgt 1. Weÿland frawen Barbaræ Ehrlerin seel. mit Meister Hanß Adolph Wernern dem Schuhmacher vnd burgern alhie ehelich erzielte 2 Kind. nahmens Annam Mariam und Friderich die Werner, dero Geschworner Vogt H. Jacob Schlachtmann Schuemacher vnd burger allhier, so in Person Zugegen wahr, in einen Stammtheil, 2. Weÿland Frawen Ursulæ Ehrlerin seel. mit Meister Jacob Dürren dem Schuhmacher vnd burger alhier, ehelich erzeügtes Sohnlein, Hanß Jacob Dürren, deßen Geschworner vogt H Johannes Eckerlin der Schuhmacher vnd burger alhier, so beÿ dem Geschäfft gegenwärtig war, in dem andern Stammtheil. 3. Fraw Annam Mariem Gebohrne Ehrlerin, Herrn Conrad Caspar Mergenbaums des handelßmanns vnd burgers alhier Geliebte Ehegattin, welche nebens dero Ehevogten in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, in den dritten Stammtheil, 4. Fraw Elisabetham Ehrlerin, H. Gottfried Röderers Gerbers vnd Lederbereiters burgers alhie geliebte Ehefrauen, so beede Zugegen wahren, in den 4.ten Stamtheil, 5. Fraw Margaretham Ehrlerin, H Andreß Schäffers deß Schuhmachers vnd burgers alhier, Eheliche hauß Fraw, So gleichfalls beede dem Geschäfft beÿgewohnt, in den 5.ten Stamtheil, 6. Herrn Magistrum Johann Jacob Ehrle, treweÿfferigen Selsorgers vnd Pfarrherrn beÿ der Gemeind Quatzenheim, So in Person Zu gegen wahr. Alle respectivé eheleibliche Kinder vnd Enckele
Copia Eheberedung, Copia Testamenti, Copia Codicilli, Copia Nach Disposition
In einer alhie In der Langen Straß alhier Gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörig: vnd deßwegen hernach fol: beschriebener behaußung, volgeder maaßen befunden
(f° 12) Eigenthumb ahne Einer Behaußung So theÿlbahr. Zweÿ heüßer (…)
(f° 17) Ergäntzung der Erben abgangen Unveränderten Gutts – Inhalt deß über weÿland frawen Ursulæ Böhlerin des seel. verstorbenen herrn Rathherrn Mutter seel. Verlaßenschafft, durch H. Christoph Schüblern Notarium in Anno 1666. Verfertigten Theÿl Registers
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Gemachen, In der obern Vordern Stuben, Im Haus Öhren, In der Obern Wohnstuben, O, der Stub Cammer, Auff dem Gang, In dem Hindern Stüblein, Im undern Haus Öhren, In der Obern Stuben, In der Undern Kuchen, In H Doctoris Schmidten behaußung
Ohnvorgreifflich Summarischer Calculus dießer Verlaßenschafft, Sa. haußraths 178, die frucht 33, vaß und wein 60, Silber 35, Guldene Ring 14, Baarschafft 288, Capitalia 2997, Behaußung 1125, Activ Schulden 60, Summa summarum 4792 lb
Stall summ 4792 lb

Barbe Schmidt meurt en 1697. La succession se monte à 3 526 livres.
1697 (20.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 5)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab, nahrung vnd Güetere, so Weÿl. die Ehren vnd tugendreiche Fraw Barbara Ehrlerin gebohrne Schmidin, weÿl. des Ehrenvesten, Vorachtbahren vnd Weißen Herren Johann Georg Ehrlens, geweßenen Lederhändlers vnd E.E. Großen raths alhier alten beÿsitzers nachgelaßene fraw Wittib nunmehr seel: nach ihrem Montags den 12. Augusti Jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenem tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg dinstags den 12.ten Augusti Anno 1697.
Die abgeleibte Fraw seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. Weÿland frawen Barbaræ Ehrlerin seel. mit Meister Hanß Adolph Wernern dem Schuemacher vnd burgern alhie ehelich erzielte 2 Kind. nahmens Annam Mariam und Friderich die Werner, dero Geschworner Vogt der Ehren vorgeachte vnd wohlachtbare Herr Michel Äckerlin Kappenmacher vnd burger allhier, so benebens dero vattern dem geschäfft persönlich beÿgewohnt, 2. Weÿl. Frawen Ursulæ Ehrlerin seel. mit Mstr Jacob Dürren dem Schuemacher vnd burger alhier ehelich erzeügtes Sohnlein, Hanß Jacob Dürren, deßen geschworner vogt H Johannes Äckerlin der Schuhmacher vnd burger alhier, so beÿ dem Geschäfft gegenwärtig war. 3. Weÿland frawen Annæ Mariæ Ehrlerin seel. mit H Conrad Caspar Mergenbaum dem handelßmann vnd burgern alhier ehelich erzeügtes döchterlein Mariam Barbaram, deßen geschworner vogt der Ehrenhaffte Meister Andreas Schäffer der Schuemacher, weilen er aber beÿ diesem Geschäfft Ehevögtlicher weiß selbsten interessirt, als ist inn deßen nahmen der Ehrenvest und vorgeachte Herr Stephan Amberger der ohlmann vnd E. E. Kleinen Raths ietzmahliger beÿsitzer, so hierzu in specie als theilvogt erbetten, vnd den Eÿdt præstirt Gegenwärtig Gewesen. 4. Fraw Elisabetham Ehrlerin seel. Caspar Böringers des Jüngern Rothgerbers vnd burgers alhie geliebte Ehewürthin, welche nebens dero haußwürth dieser Inventation persönlichen beÿgewohnt, 5. Fraw Margaretham Ehrlerin H Andreß Schäffers Schuemachers vnd burgers alhier eheliche haußfraw so gleichfalls neben ihrem Ehemann Zugeg. gewesen vnd dann 6. Herrn M. Johann Jacob Ehrlen treweÿfferig. Pfarrers zu Heiligenstein, so gleichfalls in Person Zugegen war, Alle der verstorbenen frawen seel. mit eingangs ernandtem ihrem vorhin verstorbenen haußwürth seel. respectivé ehelich erzeugte Kinder vnd Enckel vnd ab intestato zu sechs gleichen Stammtheilen verlaßene Erben.

In einer alhie In der Statt Straßburg in der Straßen beÿ der Ketten gelegen vorernandtem H. Conrad Caspar Merg.baum Gehörig. behaußung ist befunden worden wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In die Stuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Auff dem Gang
Abzug in dieses Inventarium gehörig, Sa. haußraths 103, Sa. wein vnd vaß 13, Sa. Silbers 25, Sa. Guldenen Ring 12, Sa. baarschafft 88, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3218, Sa. Schulden 64, Summa summarum 3526 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3497 lb
Wÿdemb So die abgeleibte Fraw seel: von Weÿl Herrn Johann Georg Ehrlen E. E. groß. Raths alten beÿsitzern ihren haußwürth seel. ad dies vitæ Zugenießen gehabt. Vermög eines durch H. Johann Friderich Redwitzen den Notarium in Anno 1693 auffgerichtet (…)
Extracts Auß nechst vorgemelter beeder Eheleuth mit einander vor obernantem H Notario Redwitzen den 9. 8.br. Ani 1691 auffgerichteten Codicilli
fernere Testamentliche Disposition den 19. Februarÿ Anno 1694. (…) den inhalt dero am 17. Aprilis Anno 1690 und 9. Octobris Anno 1691. coram me (…) geordnet und auffgerichteter respectivé Testament und Codicilli zum Cräfftigsten Confirmirt – Signatum Straßburg den 2. Septembris A° 1697, Johann Friderich Redwitz, Nots.

Jean Georges Ehrlé vend la maison à l’orfèvre Gabriel Waldeck en présence de son beau-frère batteur d’or Matthias Kallhardt moyennant 1 100 livres.

1680 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 56
Herr Hannß Georg Öhrle der Schuhmacher
in gegensein Herrn Gabriel Waldeckh deß Goltarbeiters
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deßen gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und gerechtigkeiten, alhier in der Spießgaß, einseit neben weÿl. herrn Johann Christoph Richßhoffers E.E. Großen Rhats geweßenen Beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern, anderseit neben Emanuel fischer dem huetstaffierer, hinden uff Davidt Meÿer den Specereÿ händler stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term. Mich. 8. lb d widerlößig mit 200. lb denen Jeweiligen herren Pastoribus und Diacones beÿ der Pfarrkirchen zu St. Thomæ, so denenselben Von weÿl. Anna Catharina Schlagmännin nunmehr seel. legirt worden – umb 900. lb
Darbeÿ geweßen herr Mathis Kallhardt der Goltschlager deß Kaüffer Schwäger Vatter

Fils de Gabriel Waldeck (orfèvre, assesseur au Petit Sénat et prévôt de la Tour aux deniers), Gabriel Waldeck épouse en 1661 Agnès, fille du batteur d’or Matthias Kallhardt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 50, n° 38)
1661. Dnicis XXII et XXIII 10 Novembr. H Gabriel Waldeck, der Jüngere, Gold Arbeitter, H Gabriel Waldeck auch Goldarbeiters E. E. Kleinen raths gewesen. Beÿsitzers vnd d. Zeit auff allhiesigen Pfenningthurn Vorsitzend. Dreÿer Ehelich Sohn, Et Jgfr. Agnes H Matthæi Kallhardts, Goldt Schlagers v. b. alhie eheliche Tocht. Cop. Dienst. 19. febr. (i 42)

Gabriel Waldeck se remarie en 1670 avec Anne Marie, fille du marchand Jean Charles Strintz
Mariage, cathédrale (luth. f° 181-v, n° 40)
1670 Dom. XIV. post Trin: Zum 2. mahl Hr Gabriel Waldeck der Goldtarbeiter und Burger alhier, Jfr. Anna Maria Hr Johann Carl Strintz handelßmanns und Burgers alhie ehel. T: Donnerstags den 15.t 7.bris Münster (i 134)

Gabriel Waldeck meurt en 1694 en délaissant une fille de son premier mariage et quatre du deuxième. La masse propre à la veuve est de 736 livres. celle propre aux héritiers de 736 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 306 livres

1694 (19.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) n° 40
Inventarium Vnd Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güthere, Liegender vnd vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿlandt der Wohl Ehrenvest Kunstreiche vndt Wohlgeachte Herr Gabriel Waldeckh, geweßener Goldtarbeiter vndt burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 23.ten Januarÿ dießes lauffenden 1694.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß abgeleibten v. nun in Gott ruhenden Herrn seel. mit hernach benambster deßen hinderlaßener Fraw Wittib wie auch deren erster ehe mit weÿl. der Viel Ehren vnd tugendreich. fr. Agnethæ gebohrner Kahlardin ehelich erzeugter döchter, beÿständlich derselben respectivé herren Ehe: vnd geschwornen Vogts fleißig inventirt vnd ersucht durch die Viel Ehren vndt tugendreiche fraw Annam Mariam gebohrne Strüntzin die hinterbliebene Fraw Wittib mit assistentz deß Ehrenvesten, Kunstreichen vnd Wohlvorgeachten herrn Friderich Schellen Silberarbeiter vndt burgers allhier, Ihres geschwornen herrn Curatoris und Vogts (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 19.ten Aprilis Anno 1699.
Der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fraw Agnetham Bäerin gebohrne Waldeckin H. Joseph Bäeren vornehmen handelßmanns vnd burgers allhier geliebte haußfrauw, welche der verstorbene seel. mit weÿl. frawen Agnethæ gebohrner Kahlhardin in erster Ehe ehelich erzeugt, Welche auch in persohn mit beÿstandt Ihres gebiebten Eheherrns dem Geschäfft beÿgewohnt.
2. Fraw Susannam Catharinem Seüpelin gebohrne Waldeckin, deß Ehrenvest vnd Kunstreichen H Daniel Seüpels vornehmen Silberarbeithers vnd burgers allhier hertzgeliebte Ehefrau so auch persönlich mit assistentz Ihres Eheherrens vorernannt, zugegen geweßen, 3. 4. 5. Jgfr. Mariam Dorotheam, Jgfr. Mariam Salomea und Mariam Ursulam die Waldeckin welche mit beÿstand des Wohl Ehrenvesten undt Kunsterfahrenen H Jacob Oberlins Silberarbeithers vnd burgers allhier, dero geschwornen Vogts auch in persohn Zugegen gewest. Vndt hat vorstehene vier letztere Kinder der verstorbenen seel. mit obernanter Wittib ehelichen erzeugt.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spießgaßen gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft befunden worden
Hültzen cnd Schreinwerck. Auff dem Obern Bühnel, Auff der ohneins obersten bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießen Gemachen, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießer Cammer, Im Schnecken Kammerl. In der Cammer E, In der Cammer F, Vor dießen Cammern, In der Wohn Stub, In der Kuchen, Vor dießer Kuchen, Im Speiß Cämmerlein, Im Laden Stübel, In dem vndern haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (T.) Item Eine Behaußung, Hoffstatt vndt Klein Höfflein mit all vbrig deren Gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten vndt Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg in der Spieß gaßen einseith neben weÿl. H Rathh. Johann Christoph Reichßhoffers seel. nachgelaßenen Kinder vnd Erben, anderseith neben Herrn Emanuel Fischern dem huthstaffieren vndt burgern allhier, hinden auff herrn Daniel Bruchen den Handelßmann allhier stoßendt, davon gehen Jährlichen termino Michaelis 8. lb wider lößig mit 200. lb d. den Jeweiligen Pastoribus vnd Diaconis beÿ der Pfarrkirchen Zu St Thomæ so derenselben von weÿl. Anna Catharina Schlagmännin nunmehr seel. legirt worden sonsten gegen männiglichen freÿ ledig vndt eigen, vndt hiehero vber die vorstehende beschwerde von allhießig geschwornen Werck Meistern crafft dero Abschatzung sub dato d. 20. April 1694. æstimirt vndt angeschlagen worden für vnd vmb 550 lb.
Darüber besagt j. teutscher perg: Kauffbr. mit der St. St ang. Kl. Contract Insiegel verwahrt, deßen datum den 22. Jan A° 1680. mit N° 5 notirt. Dabeÿ ferner 6 verschiedene alte perg. teutsche Kauffbrieff deren der eine mit Lit. C. d. cndere mit Lit. D. d. dritte mit Lit. E. 4.te Lit F. 5.te Lit G v. 6. mit N° 5 notirt, sambt 4 verschiebenen Kl. Rhats bescheid so mit N° 1 notirt seindt.
Ergäntzung der Fraw Wittib abgangenen unveränderten Guths. Vermög eines vber deß verstorbenen herrn seel. vndt der Fraw Wittib in den Ehestandt gebrachten Nahrungen, durch weÿl. H Christoph Schüblern Notm. vnd E. E. Großen Raths allhier geweßenen Alten beÿsitzern in A° 1670. auffgerichteten Inventarÿ hat man der fr. Wittib zuergäntzen wie volgt.
Conclusio finalis Inventarÿ 3120 lb
Summarischer Calculus. der Wittib Vermögen, Sa. haußraths 33, Sa. Silber Geschirrs 8, Sa. baarschafft 21, Sa. Pfenningzinß hauptguths 24, Sa. Ergäntz. Rest 597, Summa summarum 736 lb
Der Erben guth, Sa. haußraths 208, Sa. Wein vnd Vaß 3, Sa. Silbers 55, Sa. Guldener Ring 66, Sa. baarschafft 52, Sa. Pfenningzinß hauptgüter hptguth 450, Sa. Erg. Rest 2233, Summa summarum [3066]
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 158, Sa. frucht 15, Sa. Wein v Vaß 8, Sa. Werckzeug 10, Sa. Silbers 799, Sa. Guldener Ring 667, Sa. baarschafft 96, Sa. behaußung 550, Summa summarum 2306 lb
Wÿdem denen Erben Eÿgenthümblich Zuständig. H. Josias Dieffenbecher der Silberarbeiter undt burger alhier Zu Straßb. geneußt von weÿl. der Viel Ehren vnd tugendreichen Fr. Susannæ Mariæ gebohrner Friderichin seiner ersten haußfrawen seel. ein lebtägigen Wÿdumb (…)

Gabriel Waldeck meurt à l’âge de 60 ans et 6 mois le 23 janvier 1694. Le pasteur note le nom de ses parents, la date de ses deux mariages, le deuxième trois ans après la mort d’Agnès Kallhardt.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1687-1700, f° 81-v)
1694. d. 23. Jan. Starb hr. Gabriel Waldeck der goldarbeiter v. burger alhier, ætat. 60. iahr vnd 6 monath. sein Vatter war weÿl. Hr Gabriel Waldeck goldarbeiter V. burger alhier die Mutter war weÿl. fr. Susanna Henin. Aô 1662 d. 18. 9.bris Hatt er sich verheurathet ahn Jfr. Agnes, Hrn Mathias Kallhart des goldschlagers v. burgers allhier ehl. Tochter, Nachdem ihm solches Aô 1666. d. 23. Jan: mitt todt abgang. hatt er sich aô 1670. d. 15. 7.bris verheurathet ahn Jfr. Annam Maria, Hrn Johann Carl Strintzen, geweßenen Specereÿ händlers v. burgers alhier ehl. Tochter mitt solches in d. Ehe gelebt biß an sein Seel. endt, wurde d. 25. eiusd. begraben nach S. Helenen nach dem ihm Zuvor in d. Kirch Zum Jung. S. Peter parentiret worden von mir Johann Heupelio Past. Neopetr. [unterzeichnet] Joseph Bäer alß älterer tochtermann, Daniel Seuppel Als dochterman (i 88)

La veuve et les enfants de Gabriel Waldeck louent une partie de la maison au perruquier Antoine Pivot.

1694 (5.8.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 596
H. Friderich Schell, der Silberarbeiter alß vogt Weÿl. H. Gabriel Waldecks des Goldarbeiters nun seel. hinterlaßener wittib, Nahmens Annæ Mariæ gebohrner Strintzin, So dann H. Jacob Oberle auch Silberarbeiter, als vogt ged. Hn Waldecks seel. hinterlassener Kinder
in gegensein Hn Anthoine Pivot, des Perruquenmachers und burgers allhier, mit beÿstand Charles Nodau commis dans les Etapes du roy, seines Schwagers
entlehnt, in ged. Waldeckischen Wittib und Kinder allhier in der Spießaß gegen der so genandten Scheidischen Apothec über gelegenen behaußung sich befindlichen Laden, worinn ein offen und alßo als ein stub Kammer gebraucht werd. sambt dem Küchel darneben, doch nun daß d. Entlehner sich des Herds, der darinn ist, sich bedienen und den offen Wärmen möge, im übrig. aber ohne nachtheil der Verleihend. wittib als welche die Äß die auch allda ist, sich expresse reservirt, derselben sich zu bedienen, wie und wann sie willl, So dann ein Plätzlein ohngefähr ein halb fud. holtz zu legen, alles auff ein jahr lang von Künfftig Eilfften dießes Monaths anzurechnen

Vente de meubles provenant de la succession de Gabriel Waldeck
1695 (21.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 2) f° 62
Verkauff und Looß Registerleins Inhaltend alles dasjenige, so mann abe den verkaufften haußraths posten erlößt, welche Jgfrn. Mariæ Dorotheæ, Jgfr. Mariæ Salomeæ vndt Jgfr. Mariæ Ursulæ, beÿ weÿl. des Wohl ehrenvesten vnd Kunstreichen herren Gabriel Waldecks geweßenen Goldarbeiters vndt burgers allhier zu Straßburg, Ihres geliebten Vatters seel. Verlaßenschaffts abtheilung zugefallen, wie solche zu endt stehendem dato in beÿsein des Wohl Ehrengeachten und Kunstreichen herrn Jacob Oberlin vornehmen Silberarbeithers vnd burgers allhier deroselben geschwornen Curatoris, wie auch der viel Ehren und tugendreichen frawen Annæ Mariæ Waldeckin gebohrne Strintzin ihrer geliebten Mutter (…)
Actum in fernerem gegenseit H. Johann Ludwig Schellen Silberarbeitehers und burgers allhier der Waldeckischen Fraw Wittib geordneten H Vogts Montag den 21. febr. et Seq. Anno 1695.

L’orfèvre Daniel Seupel et sa femme Susanne Catherine Waldeck rachètent les parts de la maison et en deviennent seuls propriétaires.

1695 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 475
Fr. Anna Maria geb. Strintzin weÿl. H. Gabriel Waldecks gewesenen Goldarbeiters sel. nachgelaßener Wittib mit beÿstand H. Friderich Schellen, deß Silberarbeiters Ihres Curatoris, Ferner Agnes geb. Waldeckin, H. Joseph Bähren, deß handelßmanns haußfrau, mit beÿstand ihres Ehevogts, So dann H. Jacob Oberle, der Silberarbeiter alß Vogt obged. H. Waldecks nun sel. nachgelaßene noch lediger Kinder
in gegensein H. Daniel Seupels, deß Silberarbeiters, und Fr. Susannæ Catharinæ geb. Waldeckin
dreÿ Zehn Fünff Zehende theil an einer behaußung, höfflein und dero hoffstätten mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördt, allhier an der Spießgaß, einseit neben der Richhofferischen behaußung, anderseit neben H. Emanuel Fischer dem handelßmann, hind. auff H. Daniel Bruchen dem handelßmann, stoßend geleg. welche behaußung umb 200 Pfund obged. H. Waldecks seel. dreÿ noch ohnverheurathet. töchtern verhafftet – umb 1250 pfund
[in margine :] Erschienen Maria Dorothea geb. Waldeckin, eines von denen hiergedachten 3. Waldeckischen ledigen Kindern Johann Niclaus Wagenmanns des Küffers ietzmahlige Haußfrau (Quittung), den 20. oct. 1701

Fils du marchand de vins Matthieu Seupel, l’orfèvre Daniel Seupel épouse Susanne Catherine Waldeck en 1691 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire ; célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Kunsterfahrenen herrn Daniel Seüpel, Silberarbeiter, weÿland deß Ehrenvest, Fürsichtig und Weisen herrn Mathæi Seüpels, E: E: Großen Raths alhie Zue Straßburg alten beÿsitzers Eheleiblichem Sohn als hochzeitern an einem, So dan der Viel Ehren: und Tugendbegabten Jungfrauen Susannæ Catharinæ deß Ehren Vorgeachten undt Wohlachtbaren herrn Gabriel Waldecks berümten Goldarbeiters und burgers alhie Zue Straßburg, Ehelicher dochter, alß hochzeiterin am andern Theil (…) So beschehen und Verhandet inn der Königlichen freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 14. Septembris St: N: Anno 1691 [unterzeichnet] Ich Daniel Seuppel bekenne wie ob stehet Als hochzeiter, Ich Susanna Chatharina Waldeckin bekenne wie ob stehet Als Hochzeiterin, Gabriel Waldeck Alß der hochzeiterin Vatter bekene Vie obsteht

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 31)
1691. Domin: XVI et XVII post Trinit. proclamati sunt hr. Daniel Seupel der Silberarbeitter allhier weil. herrn Mattheus Seüpel deß Weinhändlers v. brg. E. E. großen rath alhier alter beÿsitzers nachgel. ehl. Sohn, Jfr. Susanna Catharina Hrn Gabriel Waldeck deß goldarbeitters v. burgers alhier nachgel. tochter, Copulati sunt Mittw. d. 10. 8.bris [unterzeichnet] Daniel Seupel Als Hochzeitern Susanna Chatharina Waldeckin Als Hochzeiterin [in margine, † hic 1748 d 4 Jul – † hæc 1746 d 23. Mart.] (i 33)

Daniel Seupel et Susanne Catherine Waldeck hypothèquent la maison au profit de l’hospice des Vérolés

1711 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 40-v
Daniel Seüpel silberarbeiters und Susanna Catharina geb. Waldeckin zwar diese beÿständlich Abraham Habrechts Klein Uhrenmachers und Exsenatoris und Johann Philipp Bähren hutstraffierers Ihrer Vettern
in gegensein /:tit:/ herrn Johann Jacob Richshoffers XV.ers als Pflegers und H. Johann Paul Tromer Not. publ. alß Schaffneÿ Verwesers des Stiffts blater haußes – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behaußung höfflein und hoffstatt mit allen gebäuen, rechten und zugehörden ahne der Spießgaß, einseit neben der Richshofferischen Gewerb behausung anderseit neben Johann Adam Müller jun: handelßm. hinten auf h. Michael Fröreißen Exsen:

Daniel Seupel et Susanne Catherine Waldeck hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Charles Baldner

1712 (ut ante [11. Apr.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 281
Daniel Seupel schuemacher und Susana Cath: geb. Waldeckin beÿständlich Joh: Niclaus Wagenmanns Kiefers und Joh: Heinrich Waldeck klein uhrenmachers
in gegensein Carl Baldners goldarbeiters – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Spießgass, einseit neben Storcke anderseit neben Müllern gelegen

Daniel Seupel et Susanne Catherine Waldeck hypothèquent la maison au profit de Catherine Büchel née Merckel

1716 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 10
Johann Daniel Seüpel Silberarbeiter Und Susanna Catharina geb. Waldeckin mit beÿstand Joh: Sebastian Eckels Glaßers Und Joh: Niclaus Wagenmanns Küffers
in gegensein Frn. Catharina Büchelin geb. Merckelin Wittib mit beÿstand hrn Johann Friedrich Ösingers U. J. Ddj und E.E. Kleinen raths Referenten Ihres H. Curatoris – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Hauß Hoff, Hoffstatt cum appertinentÿs allhier in d. Spießgaß einseit neben dem richshofferischen Gewerbs hauß anderseit neben Burger Handelsmann hind. auff d. froreisenische Hauß stoßend

Daniel Seupel loue une partie de la maison au perruquier Jean Philippe Wittmar

1721 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 72
Daniel Seüpel Silberarbeiter
in gegensein Joh. Philipp Wittmars Perruquenmachers
in sein Seupels in der Spießgaß gelegenen wohnbehausung Eine Stub Stubkammer und Kuchen auff dem zweÿten stock, So dann auf dem vierdten stock dreÿ Kammern sambt einem beschloßenen keller, auff 2 jahr lang anfangend auff Mariä Verkündigung nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 lb

Daniel Seupel meurt en 1745 en délaissant six enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison à 1 100 livres. La masse propre à la veuve est de 1 979 livres, celle des héritiers de 647 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 268 livres et le passif à 3 978 livres.

1745 (29. Julÿ), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 55) n° 1868
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab und Nahrung, liegend und Fahrender, nichts davon außfgenmmen, so Weÿland der wohl Ehrengeachte und Kunstreiche H. Daniel Seupel, geweßener Silberarbeiter und burger alhier zu Straßburg nunmehro seel. nach seinem Sambstags den 3.ten Julÿ dießes Lauffenden 1745.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren deßelben hinterlaßenen und am nechsten folgenden blatt benambster Kinder, Enckel und Erben, auch deren H. Theÿl Vogt, H Deputati und Hh. Beÿständere heüt dato ordungsmäßig inventirt und ersucht durch die Ehren und Tugendsame frau Susannam Catharinam Seüpelin gebohrne Waldeckin die hinterbliebene wittib (…) So beschehen in ferner beÿseÿn H. Johann Daniel Bähren des Silberarbeiters und burgers alhiier, der Frau wittib erbettenen beÿstandts Straßburg donnerstags den 29.ten Julÿ Anno 1745.
Der abgeleibte H Seüpel seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt 1. Jungfer Mariam Salomeam, so Majorennis und ohnbevögtigt, dannoch aber mit assistentz Hn Johann Rudolph Dünckel Notarii publici und Vornehmen practici auch burgern alhier, beÿde præsentes, 2. H. Johann Friderich den Goldarbeiter und burgern alhier vor sich selbst, gegenwärtig, 3. weÿland Frauen Susannæ Catharinæ Schäffin gebohrner Seüpelin, mit Hn Mag: Johann Schäaff dem Schuelmeister in der Armen Schuel und burgern alhier, ehelich erzielte, und nach tod verlaßener dreÿ Kindern als diß Orths Enckele nahmentlich Johannes, Johann Daniel und Johann Friderich, dero geschworner ordinari Vogt ist vorher gemelter Hnr H. Friderich Seupel, der Goldarbeiter, weillen er aber beÿ dießer Verlaßenschafft selbst interessirt, als wurde denensemben zu einem Theÿlvogt obrigkeitlich denominirt und geordnet, H. Philipp Jacob Unselt, wohlverordneter Oberschreiber des allhiesigen Mehrern Hospitals und burger alhier, so mit und neben obehren gedachten Hn Mag. Schäffen der Enckele Leiblichen H Vatter, dem Geschäfft abwarttet. 4. H Johann Daniel den Silberarbeiter so Zu Wien verheÿrathet und allda wohnhaft, weÿlen nun derselbe dißorths frembd und ohnverburgert, alß ist beÿ E: E: Kleinen Rath in deßen Nahmen unterthänig erbetten und gnädig deputirt worden S: T: H Johann Jacob Krieger Schuhmacher und Eines Ehrsahmen Großen Raths vormahliger ietzmahlen aber wohlgedachten Eines Ehrsahmen Kleinen Raths wohlansehnlicher beÿsitzer, so dem geschäfft in Persohn abgewarttet, 5. H Johann Philipp den Ledigen silberarbeiter und dann 6. Jungfer Annam Dorotheam, dieße beÿd Majorennes dannenhero ohnbevögtigt, dannoch aber beÿständlich oberwehnten ernannten H Notarÿ Dünckel, alle dreÿ gegenwärtig, Alle Sechs gebohrne Seüpel, so der abgeleibte seel. mit vorhergemelter frauen Susanna Catharina Seüpelin gebohrner Waldeckin seiner hinterbliebenen Fr. wittib respectivé ehelich erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und Antheÿlern Zu Erben verlaßen.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci – Copia Nach Disposition in Ano 1743. errichtet

Eÿgenthumb-Antheil ane einer Behaußung (2/15 W, 13/15 T.) Zwen fünffzehende theil vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung höffl. und Hoffstatt mit allen dero Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Spieß gaß, einseith neben H. Rittmeister Richshoffer, anderseith neben H Saint Louis dem Schneider, hinden auff H. Gräff den feeghändler stoßend, und ist die g. behausung vor freÿ ledig und eigen durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 21. Julÿ A) 1745. angeschlagen pro 1100 lb Macht zu denen hieher gehörigen 2/15 theilen 146 lb. Über 13/15 theil dießer behausung aber, so beede geweßene Eheleuth mit einander Von der Frau Wittib eheleibl. Mutter und Geschwisterden erkaufft und also hiehero infra fol. (-) als T. eingetragen ist vorhanden ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantz. Contract gefertiget, und mit deri anhangendem Insiegel Verwahrt datirt den 4. Aug. A° 1695. Die 2/15. theil seÿnd der Fr. Wb aus dero vätterlichen Succession erbl. Zugekommen. Über die gantze behausung aber besagen ferner verschiedene Pergamentene Kauffbrieff und andere schrifftl. bericht.
(T.) Nemlichen 13/15. theil vor ohnvertheilt Von und ane hieoben beschriebenen behaußung höfflein und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Spießgaß, einseith neben H. Rittmeister Richshoffer, anderseith neben H Saint Louis dem Schneider, hinden auff H Gräff den feeghändler stoßend, welche gantze behausung durch der Statt Straßburg Geschworne Hh Werckmeistere Crafft oballegirten Abschatzungs Zeduls vor freÿ ledig und eigen æstimirt und angeschlagen worden vor 1100 lb, Mithin die dießortigen 13/15. theilen 953. Die übrige der Frau Wittib zubehördene 2/15.theil dießer behausung sambt denen darüber besagenden Documenten sein bereits oben fo. (-) eingetragen zubefinden.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegandnenen Ohnveränderten Vermögens, Nach besag Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zusammen gebrachter Nahrungen durch nun Weÿland Herrn Notairum Johann Christoph Stöffel in Anno 1691. auffgerichtet
Abzug in Gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frau wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. Eigenthümlichen Antheils ane einer behaußung 146, Sa. Gülth von liegenden güthern 47, Sa. Schulden 75, Erg. Rest 1710. Summa summarum 1979.
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung 17, Erg. Rest 704, Summa summarum 722 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 647 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein verändert und theilbar guth beschrieben. Sa. haußraths 156, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter profession gehörig 42, Sa. Silbers 20, Sa. Goldener Ring 59, Sa. Antheils ane Einer Behaußung 953, Sa. Schulden 37, Summa summarum 1268 lb – Schulden 3978, In Vergleichung, passiv onus 2707 lb
Loco der Stall sull, Mehr Schulden dann Nahrung dem rechten werth nach 79 lb
Copia Codicilli. 1734 (…) auff Montag den 19. Julÿ Nachmittag Zwischen Fünff Sechs und Sieben Uhren in einer allhier Zu Straßburg ane dem alten weinmarckt gegen dem Speÿrthor gelegenen von mir dem Notario bewohnenden behausung, meiner ordinari schreibstub (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrenvest und Kunstreiche Hr Daniel Seüpel, silberarbeiter und die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Catharina Seüpelin gebohrne Waldeckin beede Eheleuthe und bürgere allhier (…) Christoph Michael Hoffmann Notarius juratus, und Nach Disposition
Eheberedung (…) So beschehen und Verhandet inn der Königlichen freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 14. Septembris St: N: Anno 1691
Abschatzung dem 21. Julÿ 1745. Auff Begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Daniell Saupell deß gewëßenen silber arbeÿtern seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben, ist eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg in der spieß gaßen gelëgen, so ein seitß Neben H Seeluÿ dem schneiter anderseitß ane H ritt Meyster reichßhoffer wie auch hinten Ebenfalß welche Behausung unden einen Kleinen Lahten, schmaleß hauß Ehren schmëltz Küchell und gewölbter Keller, oben dar über 2 Stock über ein ander ein Stuben, Küchell, hauß Ehren, Nebenß Stübell under dem tach, 2. Cammeren soldaten Cammer, worüber ein altere tachstull mit einer besetzten bienen sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meÿster sich in dero besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wirdt Vor und Umb Zweÿ Tausent und Zweÿ hundert Gulden, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhof

Testament (voir ci-dessus)
1734, Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 61)
Testament H Daniel Seüpel Silberarbeiters

Leur fils Jean Philippe Seupel meurt célibataire en 1760 après avoir institué sa sœur célibataire Marie Salomé pour son héritière testamentaire. L’inventaire est dressé dans une maison au Vieux-Marché-aux-Grains. La succession s’élève à 278 livres.
1760 (24.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 396) n° 838
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest: und Kunsterfahrenen herrn Johann Philipp Seupels, Ledigen Silberarbeiters, Weÿland des Ehrenvest, Wohlvorgeacht und Kunsterfahrenen Herrn Daniel Seupels, auch geweßenen Silberarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßenen ehelich erzeugten Sohns nun ebenmäßig seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760. – nach deme derselbe Sontags den 24. Februarÿ dießes Lauffenden 1760. Jahrs durch einen seeligen tod von dieser Welt abgefordert worden, nach solch seinen seeligen absterben Zeitlichen hinter sich Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehrender viel Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Maria Salome Seupelin, des seelig verstorbenen eheleiblicher Schwester und per Testamentum verlaßener Universal erbin mit assistentz des Ehrenvest, Wohlvorachtbahe und Kunsterfahrenen herrn Johann Friedrich Seupels des goldarbeiters und [biffé]sallhier Ihres ältern herrn Bruders und hierzu erbettenen beÿstands inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 24. Martÿ Anno 1760.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Alten Korn Marckt gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Werckzeug Zur Silberarbeiter Profession gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia des seeligen verstorbenenn Vor mir Notario und Sieben gezeugen auffgerichteten Testamenti nuncupativi
Sa. hausraths 15 lb, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter Profession gehörig 12, Sa. Silbers 3 lb, Sa. goldenen Rings 3 lb, Sa. der baarschafft 240 lb, Sa. Gült von liegenden güthern 3 lb, Summa summarum 278 lb – Legat 50 lb, Nach solchem abzug 228 lb

Les enfants et héritiers Seupel vendent la maison par adjudication au marchand Jean Baptiste Battincourt

1746 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 641
H. Johann Friedrich Seupel der goldarbeiter, mehr Jfr. Maria Salome Seupelin, mehr H. Johann Jacob Krieger E.E. großen Raths beÿsitzer als gerichtlich consituirter negotiorum gestor H. Johann Daniel Seupel des goldarbeiters in Wien, mehr H. Johann Philipp Seupel lediger goldarbeiter, mehr Jfr. Anna Dorothea Seupelin, so dann H. Philipp Jacob Unselt der Obeschreiber des Mehrern hospitals als theilvogt H. M. Johannes Schäff des schullehrers in der Armen schul mit weÿl. Fr. Susannæ Catharinæ geb. Seupelin seiner ehefrau erzeugte dreÿ kinder Johann, Johann Daniel und Johann Friedrich der Schäff
in gegensein H. Jean Baptiste Battincourt des handelsmanns, versteigerung
eine behausung, höffliein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Spießgaß, einseit neben S.T. H. Ammeister Johann Jacob Richßhoffer und Consorten anderseit neben Louis Meyé genannt Saint Louis dem schneider, hinten auf Johann Georg Gräff den veech: händer – als ein respectivé groß: und elterliches erbguth – um 4405 pfund

Jean Baptiste Battincourt hypothèque le même jour la maison au profit de l’entrepreneur des travaux du Roi Guillaume Rondouin

1746 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 643
H. Jean Baptiste Battincourt der handelsmann
seinem schwager H. Guillaume Rondouin Entrepreneur des travaux du Roy ; zu bezalung des völligen kauffschillings hiernach beschriebener behausung, 18 000 lit.
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der Spießgaß, einseit neben S.T. H. Ammeister Johann Jacob Richßhoffer und Consorten, anderseit neben Louis Meyé dem schneider, hinten auf Johann Georg Gräff den veechhänder

Originaire de Belfort, le marchand Jean Baptiste Battincourt achète le droit de bourgeoisie le 30 juillet 1745.
1742, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 101
Jean Baptiste Battincourt der ledige handelsmann Von Belfort erhalt das burger recht um den Neuen burger schilling und Will beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen, jur. d. 30.ten Julÿ 1745

Né à Belfort du Perruquier Jean Battincourt, Jean Baptiste Battincourt épouse en 1745 Marguerite Rondouin, fille de l’entrepreneur Urbain Rondouin et de Marguerite Assenet : contrat de mariage, célébration. Le marié signe Jean Baptiste Batteincourt
1745 (31.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 73)
Mariage – furent presens Le Sr Jean Baptiste Battincourt marchand Bourgeois de cette ville fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits de feu le Sr Jean Battincourt en son vivant m° Perruquier Bourgeois de Belfort et de defunte Dle Elisabeth Muller sa femme, faisant, stipulant et agissant pour lui et en son nom d’une part
Et Le Sr Urbain Rondoüin Entrepreneur des Ponts et Chaussées d’Alsace aussi Bourgeois de cette ville et Dlle Marguerite Assenet son Epouse faisant, stipulant et agissant pour Damoiselle Marguerite Rondoüin leur fille presente et de son bon gré et consentement d’autre part
Fait lu et passé aud. Strasbourg le 31° May 1745 (témoins) Jean Rondoüin, Jacques Rondoüin et Anselme Rondoüin ses freres et Edme Le Large son beau frère – (signé) jean Baptiste Batteincourt, Marguerite Rondoüin

Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 47)
Hodie 2. Mensis Augusti Anni 1745 (…) sacro matrimonii vinculo Infacie Ecclesiæ conjuncti fuere Dominus Joannis Baptista Battincourt Bellifortensis Ciuis et Mercator argentinensis filius Joannis Battincourt et Elisabethæ Müllerin Conjugum et pudica puella Margarita Rondouin argentinensisis filia Dni Urbani Rondouin et Dnæ Margarithæ Asunet Conjugum, Sponsus commorants In Parochina Sti Petri Junioris et Sponsa utque hodie In Parochia ad Stum Stephanun (signé) jean Baptiste Batteincourt, Margueritte Rondoüin (i 25)

Le mandataire de Jean Baptiste Battincourt et de Marguerite Rondouin louent la maison aux marchands Jean Adam Heyberger de Saverne et Jean Baptiste Piquet de Molsheim

1755 (15.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 93)
Bail de 6 années consecutives qui commencent a courir du 25. mars prochain – Sr Jacques Rondouin marchand et anselme Rondouin son frère marchand tapissier au nom et comme fondé de procuration du Sr Jean Baptiste Battincourt bourgeois de cette ville et De Marguerite Rondouin son épouse leurs beau frère et sœur
aux Srs Jean Adam heyberger et Jean Baptiste Piquet marchand de Savernes et de Molsheim
de la maison appartenante en propriété aux Sr Battincourt et Dlle Rondouin Scituée en cette ville de halebardes, entre la maison de M Richsoffer occupée par les Sr Tournier et Surriray d’une part celle du Sr Meyé dit St Louis d’autre part, le Sr Graff pelletier derrière et devant sur la rue vis à vis la pharmacie – moyennant un loyer annuel de 500 livres

Marguerite Rondouin meurt en 1777 en délaissant deux fils. La masse propre aux héritiers s’élève à 625 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1316 livres, le passif de 872 livres strasbourgeoises.
1778 (16. 8.bris), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 599) n° 325
Inventarium über Weiland Fraun Margaretha Batteincourt geborner Rondouin des H. Joh. Baptist Batteincourt Handelsmanns und Burgers alhie zu Straßburg gewesener Ehegattin verlaßenschafft, auffgerichtet in a° 1778. – nach ihrem bereits den 7. Junii des 1777. Jahrs aus dießer welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschafft, auf Ansuchen wowol des hinterbliebenen Wittwers als auch der Verstorbenen mit demselben ehelich erzeugter zween großjähriger Söhn und ohntestirt hinterlaßene Erben, namentlich Herrn Jacob Battincourt, des Juristen, und herrn Frantz Xaveri Batteincourt, des Handelsdieners, fleißig inventirt (…) So geschehen in Straßburg auf Freÿtag den 16. Octobris nachmittag anno 1778.
Abschrifft der zwischen beden durch der Tod nunmehr getrennten Eheleuthen den 31. Maji 1748. vor H. Not. Humbourg alhier auffgerichteten Eheberedung
Der Erben unverändertes mütterliches Gut, solches bestehet allein in der, der nunmehr verstorbenen von ihren Eltern in den dritten Artickel hievornen einverleibter Eheberedung verheisenen (…) Ehesteur 3500 lib – Schuld 1000, Nach deren Abzug 2500 lib
Diesemnach wird alles übrige Vermoegen, weil der Witwer Inhalt des vierten Artickels der Eheberedung 4000 lib vor sein unverändertes Habschafft zu ersetzen wären, aber dieselbe nicht, folglich auch keine Errungenschafft vorhanden, unter dem Titul des Wittibers unverändert und Theilbar verzeichnet, Sa. Haußraths 671, Waaran 2404, Sa. Silbers 187, Sa. goldenen rings 1, Sa. baarschafft 11, an baarem geld 113, activ Schulden 1917, Summa summarum 5265 lib – Schulden 3488, Nach deren Abzug 1777. Liv. – Stallsumm 4448 Liv

Jean Baptiste Battincourt meurt à l’âge de 82 ans en 1794.
Décès, Strasbourg (n° 451)
Cejourd’hui premier Nivôse de l’an III de la République française une et indivisible (…) que Jacques Batteincourt, Employé au bureau de police de cette Commune, âgé de 45 ans (…) ont déclaré que Jean Baptiste Batteincourt, âgé de 82 ans, veuf de Marguerite Rodouin, est mort dejourd’hui à midi en sa demeure rue du Cèdre n° 3 (i 116, rue des Echasses)

Le mandataire de Jean Baptiste Battincourt et de Marguerite Rondouin vendent la maison au marchand Jean Adam Heyberger

1763 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 636
H. Anselme Rondouin der tapezirer als mandatarius H. Jean Baptiste Battincourt des handelsmanns und Margaretha geb. Rondouin
in gegensein H. Johann Adam Heÿberger des handelsmanns
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spießgaß einseit neben ST. H. XV Johann Christoph Richßhoffer, anderseit nebe Louis Meyé genannt St Louis, hinten auff Armandus König den buchführer – als ein den 22. Augusti 1746 erkaufftes guth – um 200, 750, 750 pf verhafftet, ferner nichts herausgeben

Originaire d’Ulm en Bade près d’Oberkirch où son père Jean Georges est prévôt, Jean Adam Heyberger qui habite Strasbourg épouse en 1740 Marie Madeleine Violant, fille du marchand Claude Violant de Saverne : contrat de mariage, célébration
Eheberedung zwischen dem bescheÿdenen Jungen gesellen herrn Johann Adam Heÿberger dem Leedigen Kauffmann, herrn Johann Georg Heÿbergers des Schultheißen Zu Ulm im ober Kircher Ambt und der Verstorbenen Frauen Annæ Mariæ Glump seiner Ehefrauen seel. Ehelichem Sohn alß hochzeiter an Einem, So dann der Viel Ehr und Tugendreichen Jungfrauen Maria Magdalena Violant, herrn Claude violant burgers und Kauffmanns allhier und frauen franciscæ Schmaltzin beeder Eheleuthen Ehelicher Tochter, alß Hochzeiterin am andern theil (…) zu Elsaß Zabern den 12. Februarÿ 1740.

Mariage, Saverne (cath. f° 62)
Anni Domini 1743 die 21 mensis Maÿ duabus factis proclamationibus (…) totidem in parochiali Ecclesia in Uhlm trans Rhenum ac in Ecclesia parochiali intra argentinam ad stum Laurentium (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dominus Joannes Adamus heuberger mercator, filius georgii heuberger præpositi in Ulm et defunctæ Mariæ Annæ Klunbin dum viverert conjugum commorantium in prædicto Ulm, et honesta ac pudica virgo Maria Magdalena violant filia defuncti claudii violant mercatoris dum viveret tabernis et Franciscæ schmaltz conjugum, parochiana nostra (signé) Johann Adam heÿberger, Maria Magdalena violland (i 65)

Jean Adam Heyberger présente un certificat de 1739 d’après lequel il a appris le métier à Strasbourg chez Pierre Richard. La tribu du Miroir lui remet à une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois. Il devient tributaire le 15 avril 1755 en déclarant faire commerce d’indiennes (les livres de bourgeoise manquent propre cette année)
1755, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 190-v) Dienstags den 18. Februarÿ 1755 – H Adam Heÿberger von Ulm beÿ Oberk. gebürtig, so die handlung vermög Handels Lehrjungen protocolli und producirten lehrbrieff vom 6. Augusti 1739 beÿ herrn Rathh. Pierre Richard, alhier, wie recht erlernt, stehet vor, meldend, daß er Gesonnen wäre sich hier burgerlich nider zu laßen, zu dem End, bittet derselbe, daß E E Zunfft Gericht ihme Einen Schein an E: E: Großen Rath mit theÿlen wolle, daß Er nach gnädig erlangten burgerrecht dißorths Leibzünfftig als handelsmann auff und angenommen werde. Erkannt Willfahrt.

(f° 195) Dienstags den 15. Aprilis 1755 – Neu Zünfftiger
H Adam Heÿberger ist nunmehro zufolg produciren cantzleÿ Pfenningthurn und Stall Schein vom 8.t martii jüngsthien gegen Erlag dreÿ Pfund Zehen schilling, leibzünfftig als handelsmann auff und angenommen worden, dt. et prom. obed. und declarirt den huthstaffierer handel mit Stoff, jndienne und dergleichen treiben Zu wollen.

Marie Madeleine Violand meurt le 22 novembre 1776 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 1 400 livres. La masse propre au veuf est de 558 livres. l’actif des héritiers s’élève à 825 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 483 livres, le passif à 11 547 livres

1777 (22.7.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 598) n° 290
Inventarium über Weiland Fraun Maria Magdalena Heÿbergerin geborner Violant, des H. Joh: Adam Heÿberger, Handelsmanns und Burgers alhier Zu Straßburg geweßener Eheliebste, Verlaßenschafft, aufgerichtet 1777. (…) nach ihrem den 22. Novembris des Letztverfloßenen 1776. Jahrs aus dießer welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat (…) So geschehen in Straßburg in hernach inventirter an der Spiesgasse gelegener Sterbbehausung auf Dienstag den 22. Junii Vormittag in dem Jahr 1777.
Benennung der Erben. Die Verstorbene hat ohntestirt Zu Erben hinterlassen 1. Frau Maria Magdalena gebohrne Heÿbergerin des Weiland H. Michael Rimbert, geweßenen hiesigen Burgers und Handelsmanns, Wittwen anwesend, 2. Jungfrau Johanna Susanna Heÿbergerin, zugegen, 3. Herrn Ludwig Heÿbergern den ledigen hdlsm. gegenwärtig, 4. Jgfr. Maria Francisca, 5. Frantz Antoni, den Zu München in condition stehende Handelsdiener und 6. Carl Joseph, Schuler der dritten Ordnung, dieser drei jüngsten minderjährigen Heÿbergerischen Kinder geordneter und geschworener Vogt ist Herr Frantz Ludwig Petit, Buchhändler und Burger alhier welcher nicht nur in solcher Qualität sondern Zugleich als beistand vor die Zwo älteste Töchter diesen Geschäfft persönlich beigewohet hat. Alle sechs der Verstorbenen Frau Heÿbergerin mit deren nunmaligen H Wittwer ehelich erzielte Kinder und ohntestirt zu gleichlingen Theilen hinderlaßene Erben
Abschrifft der den 12. Februarÿ A° 1743. in der Stadtschreiberei Zu Elsaß Zabern zwischen beden gewesenen Eheleuthen auffgerichteten Eheberedung
Abschrift des durch die nun Abelebte drei tag vor ihrem Tod vor H Laquiante den Königl. Notario alhier gestifteten Codicills

Haußrath. Auf der Bühn, Auf dem dritten Stock In dem hintern Zimmer, In der Magd Kammer, In dem vordern Zimmer des dritten stocks, In dem hintern Zimmer des zweiten Stockwercks, In dem Vordern Zimmer des Zweiten Stockwerck, In dem Vordern Zimmer des ersten Stockwercks, In der Küche
Eigentum an einer Behausung. Nämlich eine Behausung, Hofstatt, und Höfflein mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, gelegen in diesiger Stadt an der Spiesgassen ein Seit neben H. Wolfgang August Bader dem Hdlsm. 2. S. neben Weiland H Ludwig Mayé genannt Saint Louis, des gew. Schneiders Erben, hinten auf H Amand König, den Buchhändler stoßend, so frei und eigen, sofort durch (die Werckmeister) inhalt des zu diesem Concept gelüfferten Abschatzung Zedels Von 17. Julii 1777. æstimirt worden um 2800 gulden oder 5600 livres. Hierüb. sind 2 in hies. C. C. St. verf. u. m. deren Ins. vers. perg. teutsche Kbr. vom 22. Aug. 1746. u. 1. Dec. 1763. vorhanden.
Ergäntzung des H. Wittwers abgegangenen unv. Guts. Inhalt des unter H. Ambtschrb. Fischers Unterschrift ausgefertigten Theilbuchs hat der H. Wittwer vor einen 10.Theil von seines seligen Vaters Weiland H. Joh: Georg Heÿberger, gewesener hochfürstl. bischofl. Straßburgischen Schultheisen zu Ulm Oberkircher Ambts Verlaßenschaft in dem octobre 1744 ererbt
Des Wittwers unveränderten Guths, Sa. Silbers 12, Sa. Ergäntzung 2819, Summa summarum 2832 livres – Wittwe 600, Nach deren Abzug 2232 livres
Diesemnach Wird der Erben unverändertes mütterliches Vermögen verzeuchnet, Sa. Kleidung 30, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ringe 25, Sa. Schuld 600, Sa. Ergäntzung 2641, Summa summarum 3301
Endlich wird auch die Errungenschaft specificirt, Sa. Haußraths 786, Sa. Fäßer und Weins 154, Sa. Silbers 122, Sa. goldener Uhr 36, Sa. Waren 31.467, Sa. baarschafft 859, Sa. Eigenthum ane einer Behausung 5600, Schulden 6906, Summa summarum 45.933 livres – Schulden 46.189 livres, In Vergleichung, teilbarer Verlust 256 livres
Stall Summ 13.196 livres – Zweiffelhaffte und verlorene Schulden 3957 livres
Eheberedung (…) zu Elsaß Zabern den 12. Februarÿ 1740.
Abschatzung Vom 17.ten jully 1777. Auf begeren Herr johann Adam Heÿberger dem Kauffmann ist Eine behausung alhier in der statt straßburg in der spießgaß gelegen Einseÿts neben herr Louÿ Meye dem schneuder meister anderer seÿts neben Herr August Bader dem Kauffmann und hienden auff Herr König den buchhänlder stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einem Laden und Ladenstube, ferner in dreÿ stuben, Einer kuchen und Etlichen hauß Kammer, darüber ist der dachstuhl mit breudzigel belegt hat auch ein gewölbter Keller und hoff. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero gewesener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Zweÿ tausend Acht hundert gulden, Hueber, Kaltner WMstr

Jean Adam Heyberger hypothèque la maison au profit de son frère Matthias Heyberger, maître de camp du baron de Schauenbourg

1779 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 373-v
H. Johann Adam Heÿberger der handelsmann
in gegensein H. Mathias Heÿberger des verwalters beÿ SS. TT. H. Baron von Schauenburg mestre de camp de cavalerie seines H. bruders – schuldig seÿe 1500 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Spießgaß, einseit neben H. Bader dem handelsmann, anderseit neben Louis Meÿe dem schneidermeister et consorten, hinten auff ebendießelben

Inventaire dressé après la mort du négociant Jean Adam Heyberger

1794 (22 février ou 4 ventose), Strasbourg 6 (8), Not. Laquiante n° 25 bis
Inventaire à la requête de la Cit. Madeleine Heyberger veuve de Michel Rimbert négociant, Cit. François chaton negociant en qualité de curateur nommé a Louis Thiriet seul et unique enfant de feu Jeanne Heyberger décédée femme du C. Nicolas Thiriet négociant de Vic département de la Meuthe, du Cit. Louis Heyberger Négociant en cette commune, de la Cit. Françoise Heyberger fille majeure à Strasbourg, du Cit. François Heyberger negociant a Rheims et du Cit. Charles Heyberger négociant audit Strasbourg etant les Requerants les enfants, petits Enfants et uniques héritiers de feu Jean Adam Heyberger Negociant à Strasbourg

Meubles meublants. Au premier étage, poil sur le devant, Cabinet à côté, Au 2° étage sur le devant, Cabinet à côté, Cabinet de derrière, Au 3° étage sur le devant, Chambre de la servante, Chambre des soldats, Chambre de farine, Batterie de cuisine, Rés de chaussée le comptoir de la Boutique, Buanderie, Cave 13.746 fr, Marchandises 46.575 fr
Immeuble, Vne maison scise a Strasbourg dans la rue des halbardes N° 12 estimée par les Cit. Pinot et Müller architectes 20.000 francs
dettes actives 23.135 fr, dettes douteuses non estimées
dettes passives 21.075 fr, marchandises 44.759 francs
acp 21 f° 72-v du 16 vent. 2

En 1798, les habitants de la maison sont Louis Heyberger (célibataire) et ses soeurs la veuve Rimbert et Françoise Heyberger
Registre de population, 600 MW 18 (1798), 2° arrondissement, 6° section, rue des Hallebardes n° 12, f° 89 (i 56)
Heyberger, Louis, Marchand, 45, Strasbourg
Rimbert, Madleine, veuve, 51
Heyberger, Françoise, sœur, 56
Windin, Marie, Servante, 16

Le marchand Louis Heyberger vend au négociant Charles Jonathan Ott la maison qui lui est échue en partage dans la succession de son père

1813 (25.1.), Strasbourg 10 (56), Not. Zimmer n° 3628
Louis Heyberger marchand
à Charles Jonathan Ott négociant
une maison avec cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 12 d’un côté la maison du Sr Bader négociant, d’autre celle de la succession du Sr Marchal confiseur, derrière maison de Pierre Louis Page marchand chapelier – échu au vendeur par partage entre ses frères et sœurs après que leur père Jean Adam Heyberger l’avait acquis de Jean Baptiste Battincourt négociant et de Marguerite Rondouin à la Chambre des Contrats le 1 décembre 1763
avec la servitude de la communauté de latrines et du cours d’eau au profit de la maison Marchal, ensemble avec les rayons et le comptoir dans la boutique – moyennant 22.000 francs
Enregistrement, acp 121 f° 109-v du 26.1.

Charles Jonathan Ott se marie avec Salomé Gambs qui a épousé en 1808 le fabricant de fleurs Louis Charles Graffenauer
1808 (13.7.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 402, 3678
Contrat de mariage – Sr Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sr Jean Daniel Graffenauer, marchand de rubans avec De Marguerite Elisabeth Redslob, né le 28 avril 1781
Demoiselle Salomé Gambs, fille mineure de feu François Guillaume Gambs, négociant et De Marie Madeleine Redslob, née le 24 octobre 1789
dans la demeure de la future épouse Grandes arcades n° 50
Enregistrement, acp 107 f° 23-v du 14.7.

Inventaire des apports correspondant
1809 (18.9.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 406, 4128
Inventaire des apports de Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs, et de Salomé Gambs, assitée de Jean Jacques Schutz son beau père, commune en biens suivant contrat de mariage dressé le 13 juillet 1808, mariés le 30 juillet de ladite année
la mari : meubles 432 fr, argenterie 96 fr, marchandises 2086 fr, numéraire 3732 fr, créances 184 fr, total 6530 fr, douaire de Marguerite Elisabeth Redslob veuve Graffenauer actuellement épouse de Joseph Ott père marchand Jouaillier 800 fr
la femme : mobilier 1037 fr, or 260 fr, numéraire 1556 fr, total 2853 fr
Enregistrement, acp 113 f° 62-v du 20.9.

Louis Charles Graffenauer meurt en délaissant un fils
1812 (20.6.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 482, 5544
Inventaire de la succession de Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs décédé le 26 janvier 1812 – à la requête de Salomé Gambs la veuve et Philippe Joseph Ott fils bijoutier, mère et tutrice légale et subrogé tuteur de l’enfant mineur Louis Charles issu du défunt – contrat de mariage devant le soussigné notaire le 13 juillet 1808
propres des héritiers, garde robe 309 fr, mobilier 413 fr, argenterie 95 fr, remploi 6002 fr, total 6820 fr, douaire au profit de la veuve 800 fr
propres de la veuve : meubles 1037 fr, or 260 fr, remploi 2500 fr, total 3797 fr
communauté : meubles 735 fr, marchandises 6862 fr, argenterie 121 fr, numéraire 6027 fr, total 13.746 fr, passif 8622 fr, déduction faite 5123 fr
Enregistrement, acp 120 f° 4-v du 22.6.

Fils du bijoutier Joseph Ott, Charles Jonathan Ott épouse Salomé Gambs veuve de Louis Charles Graffenauer
1813 (20.2.), Strasbourg 10 (33), Not. Zimmer n° 500, 5858
Contrat de mariage – Charles Jonathan Ott, négociant à Strasbourg né le 30 octobre 1784 fils de Joseph Ott, bijoutier, et de feue Louise Catherine Fibich
Salomé Gambs veuve de Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs décédé le 26 janvier 1812
Enregistrement, acp 121 f° 153 du 22.2.

Charles Jonathan Ott meurt en 1828 en délaissant une fille

1830 (22.12.), Strasbourg 10 (83), Me Zimmer n° 915
Inventaire de la succession de Charles Jonathan Ott, fabricant de fleurs artificielles décédé le 17 juillet 1828 – à la requête de Salomé Gambs, veuve en premières noces avec enfants de Louis Charles Graffenauer, veuve en secondes noces de Charles Jonathan Ott avec lequel elle était commune en beins suivant contrat de mariage reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 20 février 1813, testaments olographes en date des 20 août 1818 et 22 mai 1828 déposés au rangd es minutes de M° Zimmer le 29 juillet 1828, comme mère et tutrice légale de Mélanie Ott née le 22 novembre 1819 – en présence de Philippe Joseph Ott, bijoutier, subrogé tuteur de ladite mineure
immeuble, une maison avec cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 12 d’un côté la maison du Sr Exel ci devant Bader négociant, d’autre celle du Sr Willmann ci devant succession de Marchal confiseur, derrière ma maison du Sr Lichtenberger ci devant Kopp et Louis Page marchand chapelier – acquis avant son mariage de Louis Heyberger, marchand, par acte reçu Zimmer notaire le 25 janvier 1813 – estimée 16.000 francs
mobilier de la communauté 14.916 fr, récompenses dues à communauté 9422 fr, total 24.338 fr
acp 202 (3 Q 29 917) f° 45 du 28.12. – Les pours du défunt se composenr de la garde robe estimée 150, marchandises 9805, créances 12.000, une maison rue des Hallebardes 16.000
la moitié indivse d’une tuilerie à Wolfisheim et d’un jardin audit lieu 400 fr, la moitié de 15 ares terres au même ban, 120. la moitié de 61 ares 66 ca audit lieu 300, la moitié de 82 ares 89 ca pré même lieu 400, la moitié de 4 pièces de terre pré et vignes ban de Pfulgriesheim 165, total 39.340 fr
Le remploi dû au défunt par la communauté 8572 fr, passif propre 14.713 fr, passif de la communauté 19.500 fr

Mélanie Ott, héritière de son père et signal Gambs usufruitière vendent par adjudication la maison au bijoutier Georges Siegfried

1846 (22. 8.br), Strasbourg 10 (107), Not. Zimmer n° 6322
L’an 1846 le jeudi 22 octobre à Strasbourg à dix heues du matin, Ont comparu 1. D° Salomé Gambs, veuve en premières noces de Mr Louis Charles Graffenauer et en secondes noces de Mr Charles Jonathan Ott, les deux fabricants de fleurs artificielles, 2° Dlle Mélanie Ott, majeure en jouissance de ses droits, sans état, demeurant toutes deux à Strasbourg, la première stipulant en qualité d’usufruitière de partie de l’immeuble ci après désigné et la seconde comme nu-propriétaire de cette portion et de propriétaire unique du restant du même immeuble, lesquelles voulant parvenir à la vente par adjudication publique de l’immeuble ci après désigné ont requis M° Zimmer (de dresser le cahier des charges)
Désignation de l’immeuble. Une maison avec cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des hallebardes N° 12 tenant d’une part à la maison du sieur Couturat ci devant Exel, de l’autre à celle du sieur Anstett, précédemment Willaume, donnant par derrière sur la maison du sieur Bodin ci devant Lichtenberger & Louis Page. Mise à prix 24.000
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépend de la succession de feu ledit Charles Jonathan Ott, qui a laissé pour seule et unique héritière ladite Dlle Ott & propre usufruitière de la moitié de sa succession la première Dame comparante, ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par M° Zimmer soussigné le 22 décembre 1830 et d’un contrat de mariage reçu par M° Georges-Frédéric Zimmer notaire à Strasbourg le 20 février1813. M. Charles Jonathan Ott avait acquis cette maison avant son mariage du sieur Louis Heyberger marchand à Strasbourg par contrat de vente passé devant ledit M° Georges-Frédéric Zimmer le 25 janvier 1813. (…)
portée à la somme de 26.000 francs par le sieur Georges Siegfried, bijoutier demeurant à Strasbourg
Le 31 octobre 1846, porté à la somme de 30.000 francs par ledit Georges Siegfried
(transcrit le 14 novembre 1846 vol. 450 N° 92 et inscrit d’office vol. 454 N° 414)
acp 353 (3 Q 30 068) f° 75, Cahier des charges – acp 354 (3 Q 30 069) f° 10-v, Adjudication

L’orfèvre Georges Siegfried épouse en 1831 Marie Salomé Horn, fille du tonnelier Frédéric Horn
1831 (5.1.), Strasbourg 9 (60), Me Hickel n° 3666
Contrat de mariage – entre Georges Siegfried, garçon orfèvre à Strasbourg, fils de Georges Siegfried, épinglier à Wasselone, et de Catherine Acker sa femme d’une part
et Marie Salomé Horn, fille majeure de Frédéric Horn, tonnelier à Strasbourg, et de Marie Salomé Rhein sa femme les deux décédés audit lieu, d’autre part, ladite Dlle assistée de Henri Chrétien Rhein, ferblantier à Strasbourg et de Marie Madeleine Ziegenhagen sa femme, oncle maternel et tante de la future épouse aussi d’autre part
acp 202 (3 Q 29 917) f° 82-v du 10.1. – portant réserve d’apports et des habillemens et linge pour à chacun, communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, don de survie de la propriété de la succession du prédécédé réductible en cas l’eixtence d’enfant, lequel avantage assuré en cas de onvol à de secondes noces
Le futur se constitue en propre ce qui lui est avenu dans la succession de ses père et mère
Les Sr et D° Rhein constituent en dot à la future épouse un mobilier de 1180 francs, la présente donation est faite avec dispense de rapport

Registre de population 600 MW 341 (1850 sqq) i 9
Siegfried, George, Strasbourg, 6, h. m. orfèvre, luthériens, français (à Str.) de. sa nais,
id. née Horn, Salomé, id. 16, f. m. sa femme, id.
id. Victor, id. 28. 9.br. 33, g, son fils orfèvre, id.
id. Alfred, id. 40, g, son fils orfèvre, id.
id. Victorine, id. 42, sa fille, id.
Gross Marie, 20, servante, id.

La maison revient ensuite en partie à Victorine Emilie Siegfried qui épouse en 1874 Oscar Gerval, directeur économe des hospices civils, et à en partie son frère Victor Siegfried puis à la fille de celui-ci, femme d’Edmond North.

Originaire de Brumath, le juge Edmond North (Jean Jacques Charles Edmond North) épouse en 1890 alors qu’il est en fonction à Illkirch Caroline Marthe Siegfried, fille du négociant (Georges Jules) Victor Siegfried, et de Frédérique Caroline Klipffel

Mariage, Strasbourg (n° 89)
Strassburg den 14. Februar 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Kaiserliche Amtsrichter zu Illkirch-Grafenstaden (Unter-Elsass) Johann Jakob Karl Edmund North, evangelischer Religion, geboren den 18. Juli des Jahres 1857 zu Brumath (Unter-Elsass) wohnhaft zu Straßburg Sohn des Direktors des Aktien-Gesellschafft für Boden und Communal Credit, Dr. juris Johann North und dessen Ehefrau Barbara Caroline Christoffel, beide wohnhaft zu Strassburg, 2. die gewerblose Caroline Martha Siefgried, evangelischer Religion, geboren den 11. September des Jahres 1866 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des Rentners Georg Julius Victor Siefgried, wohnhaft zu Strassburg und dessen verstorbenen Friderika Caroline Klipffel, zuletzt wohnhaft zu Straßburg (i 89)

La propriété est inscrite à partir de l’exercice 1917 au nom de Joseph Wittersheim.
Originaire d’Epfig où son père est cultivateur, le coiffeur Joseph Wittersheim épouse en 1914 Marie Antoinette Fochem, native de Molsheim et habitant à Paris.

Mariage, Strasbourg (n° 1191)
Strassburg am 20. Oktober 1910. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Damenfriseur Joseph Wittersheim, katholischer Religion geboren am 15. Oktober des Jahres 1877 zu Epfig (Unter-Elsass) wohnhaft in Straßburg Spießgasse 44, Sohn des Landwirts Ignatz Wittersheim und seiner Ehefrau Viktorine gebornen Ackermann,
Maria Antoinette Fochem, ohne Beruf, katholischer Religion geboren am 1. Juni 1879 zu Molsheim (Unter-Elsass) wohnhaft in Angers (Frankreich) rue de l’Esvière, Tochter des Rentners Robert Fochem, wohnhaft in Strassburg und seiner verstorbenen Ehefrau Rosalie Augustine gebornen Fritz zuletzt wohnhaft in Molsheim (i 7)



17, rue de la Krutenau


Rue de la Krutenau n° 17 – X 132 (Blondel), O 967

Boulangerie – Démolie en 1864 pour agrandir la manufacture des tabacs


Plan-relief de 1725 (Musée historique). La boulangerie forme l’angle de la rue de la Krutenau (en bas de l’image) et de la rue des Poules – Rue des Poules, la maison est sur la gauche.

La maison au coin de la rue des Bestiaux (ensuite rue des Poules) est une boulangerie, inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de Jean Weishorn. Le boulanger Jean Mock est autorisé en 1601 à poser un auvent (22 pieds de long, 5 pieds de saillie) et un étal (8 pieds ½) pour y vendre son pain, moyennant une rente foncière. Il est en outre autorisé en 1609 à planter un pieu certains jours devant son étal pour éviter que l’auvent ne soit abîmé. La maison appartient ensuite à ses descendants, son fils Jean Mock, Anne Marie Mock qui épouse successivement les boulangers Jean Pierre Nonnenmann et Jean Georges Krafft puis Marie Madeleine Ammel femme de Jean Erard Schwing. D’après le rapport de 1683, les pièces sont petites et basses, un petit bâtiment se trouve à l’arrière. Les préposés autorisent en 1709 Jean Erard Schwing à poser un pieu devant sa maison pour éviter que son étal ne soit abîmé. La maison appartient ensuite à quatre générations de boulangers, tous nommés Jean Jacques Lœschmeyer (1713-1829). Le bâtiment arrière à un étage bas que montre le plan-relief est sans doute remplacé peu après par la maison représentée en 1830, ce qui expliquerait que la valeur de la propriété ait augmenté (325 livres en 1720, 600 livres en 1756). La maison comprend un fournil, trois poêles, trois cuisines, plusieurs chambres, une cave voûtée et un puits commun d’après les estimations dressées en 1756 et en 1777. L’auvent et l’étal autorisés en 1601 sont supprimés sur ordre du Magistrat en 1767 et en 1768. Les préposés n’autorisent pas le propriétaire à ravaler sa maison en 1779 parce qu’elle dépasse de l’alignement. L’autorisation est cependant accordée en 1781.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 227 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la rue de la Krutenau (b’-a) a deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, trois fenêtres à l’étage et une toiture à un niveau de lucarnes. Dans la rue des Poules, le pignon à droite de (a) se prolonge par un deuxième bâtiment (à gauche de b),tous deux à trois fenêtres au rez-de-chaussée et autant à l’étage. Un troisième bâtiment à droite de (b) dépend lui aussi de la maison : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun. La cour O se trouve à l’arrière du deuxième bâtiment rue des Poules (1-4), le troisième bâtiment y donne en (3-4).
On trouve une description précise de ces bâtiments dans le rapport d’experts dressé en 1826
La maison principale (premier bâtiment) renferme au rez-de-chaussée en entrant corridor, à droite boutique, au fond cuisine et escalier. Au premier étage quatre chambres, cuisine, bûcher et escalier. Dessous cave voûtée, dessus comble à deux greniers dont au premier quatre chambres.
Bâtiment en aile (deuxième bâtiment) rez-de-chaussée, boulangerie, four, buanderie & bûcher. Premier étage galerie et deux chambres, dessus comble à deux greniers couvert ainsi que l’autre en tuiles simples.
Bâtiment du fond (troisième bâtiment) au rez-de-chaussée passage, bûcher et magasin, au premier étage cage d’escalier, une chambre et une cuisine, au second étage escalier, deux chambres et cuisine, dessus comble couvert à tuiles doubles.
Basse cour, étable à porcs, lieux et remise et une pompe.
La maison porte d’abord le n° 117 (1784-1857) puis le n° 17.


Cour O

L’Etat achète la maison en 1863 pour agrandir la manufacture des tabacs et la fait démolir l’année suivante.


La boulangerie se trouvait à l’angle au premier plan (manufacture des tabacs vers 1905, carte postale de la série Strasbourg disparu)

décembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Weishorn, fournier, et (1590) Catherine Stich – luthériens
1592 v Pierre Hamman, potier, et (1554) Jacqueline Kœrner veuve du potier Loup Freudenreich, (1565) Catherine Jund, (1593) Ursule Blinckner, d’abord (1557) femme de Léonard Graff – luthériens
1600* adj André Jund, tailleur, et (1579) Catherine Hauss – luthériens
1601* h Jean Mock, boulanger, et (1599) Marie Jund – luthériens
1637* h Jean Mock, boulanger, et (1634) Agnès Stumpf – luthériens
1672* h Jean Pierre Nonnenmann, boulanger, et (1664) Anne Marie Mock – luthériens
Jean Georges Krafft, boulanger, et (1673) Anne Marie Mock veuve de Jean Pierre Nonnenmann – luthériens
1695* h (indivision) Marie Madeleine Nonnenmann et (1688) Jean Thiébaut Ammel, boulanger – luthériens
Agnès Nonnenmann et (1691) David Andres, batelier – luthériens
Anne Marie Krafft et (1695) Jean Sébastien Lang, boulanger – luthériens
1704 h Jean Erard Schwing, boulanger, et (1709) Marie Madeleine Ammel – luthériens
1713 v Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1710) Anne Ursule Schæffer, d’abord (1690) femme du fournier Frédéric Hans, (1731) Catherine Schæffer d’abord (1728) femme du cordonnier Jean Daniel Baur – luthériens
1763 h Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1763) Marguerite Salomé Harr, (1778) Marie Marguerite Ketzel – luthériens
1794 h Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1795) Marie Dorothée Rockenbach, (1800) Marie Madeleine Rockenbach, (1815) Anne Marie Helck, d’abord (1808) femme du batelier Jean Georges Mahler
1826 h (indivision) Marie Dorothée Lœschmeyer et (1816) Philippe Jacques Grimmeissen, brasseur
Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1826) Marie Caroline Hoffherr
1829 v Jean Michel Kielmann, boulanger, et (1825) Sophie Senger
1863 v Etat, pour la manufacture des tabacs

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1683, 325 livres en 1720, 600 livres en 1756, 500 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) X 132, Jean Jacques Leschmeyer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Löschmeÿer, 14 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 967, Kielmann, Jean Michel, Krutenau 119 – maison, sol – 1,8 are

Locations

1625, Nicolas Mock, boulanger, et Marguerite Weinmann
1628, Sara Kraus veuve du boulanger Abraham Jund
1726, Jean Georges Scheer, boulanger

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 517
Le boulanger Jean Weisshar doit 8 deniers pour un chenal en bois à sa maison rue des Bestiaux

Das Ander Eckh an Vihe Gaßen, vnd daselbs hinumb nach dem Wilhelmer Closter Abwährts.
Hans Weißhor der Beckh hatt an seinem Hauß ein hültzenen Nach, Bessert für den Naach, viij d

1562 sqq. Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 205
Le boulanger Jean Mock doit à partir de 1602 8 sols pour un étal de boulanger et un auvent à sa maison à l’angle de la Krutenau et de la rue des Bestiaux. Le loyer est de 10 sols en 1627

Item viii ß d gibt hanns Mock der beckh von einem brotladen vnd wetterdach Ihme gegöntt worden Zu machen, an der eck behausung In Crutenaw an der Viehgassen, vnd gefallt vff Martini Ao 1602. zum erst. mal. Ihme angezeigt den 9.t Junÿ Ao 1602.
(rub.) Jetz Er noch 10 ß d 20 Martÿ 1627.
Neü 194.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 194
Même loyer dans le registre des loyers

Hanß Mock, Soll gemeiner Statt, von des Eckhaußen in der Crautenaw beckenladen Undt wetterdach ahn der Viehgaßen, Jahrs vf Martini 10 ß d
Alt. d. f. 205
New fol. 172
(Quittungen, 1652-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 172
Registre suivant. Les contribuables sont ensuite Jean Georges Krafft, Jean Erard Schwing et Jean Jacques Lœschmeyer

Hannß Mockh, soll von des Eckhaußes in der Crautenaw Beckenladen und Wetterdach an der Viehgaßen, vff Martini, 10 ß
St. Zinnßb. p. 194
ietzt Hannß Georg Krafft
Jetzt Hannß Erhardt Schwing
Jetzt hannß Jacob Löschmeÿer

(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 796

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 796
Registre suivant. Le loyer devient caduc en 1767 et 1768 après suppression des objets imposés. Les inventaires de 1777 et 1779 mentionnent que le Magistrat en a demandé la suppression

alzb. 172
Joh: Jacob Löschmeÿer solle von des Eckhaußes in der Crautenaw Beckenladen und Wetterdach an der Viehgaßen auf Mart. 10 ß

(Quittungen 1740-1768)
Ist bedes in A° 1767 et 1768. hinweg gemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1601, Préposés au bâtiment (VII 1316)
Les préposés autorisent le 11 novembre 1601 le boulanger Jean Mock à poser un auvent (22 pieds de long, 5 pieds de saillie) et un étal (8 pieds ½) pour y vendre son pain. La rente foncière reste à établir

(f° 215) Mittwoch den 11. 9.bris – Hans Mock dem becken in Crutenaw beÿ Viehgassen am eck dem Ist bewilligt vff sein anhalten ein wetterdach 22 sch In lenge, vnd 5 schuh ohn der Ziegel herauß Zumachen vnd einen brotbanck In lenge neundthalben schuh, brot daruf feÿl Zuhaben, das Ist Ihm von Bawh. heut vff d. pfaltz bewilligt word. vnd mit anzeigt dessen sol er künfftig Zu Zinß davon geben wie Ihme dasselb werde benant werden.

1602, Préposés au bâtiment (VII 1317)
Les préposés fixent le 9 juin la rente foncière à 8 sols. Jean Mock accepte le 21 août

(f° 147) Sambstag 21. Augusti – Hans Mocken dem becken in Crutenaw Ist sein bescheid vnd Zinß seines Wetterdachs und Brottbancks wie hieuornen fol. 105. anzeigt worden, der Ist dessen Zufrid. vnd wills dem Zinßmeist. liffern.

1609, Préposés au bâtiment (VII 1338)
Les préposés autorisent Jean Mock à creuser un trou et à y planter un pieu les vendredis quand le passage est intense pour éviter que l’auvent ne soit abîmé, à condition que personne ne s’en plaigne. Il bouchera le trou d’une pierre quand le pieu ne s’y trouve pas.

(f° 13) Mittwochs den 1. Februarÿ 1609. – Hans Mock beck In Crutenaw am Eck in d. Viehgaß. bitt Ihm Zu Zulaß. am eck seiner behausung ein Pfolloch Zu gestatten, wolt er an eim freitag wan man vil fahrt, ein pfol darin stecken dan man Ihm sonst zu nahe ans eck fahrt, vnd d. wetterdach vil mal v.wuost vnd verbroch. würt, alle Abend wol er den Pfol herauß vnd ein stein darein thun bitt vmb Zulassung. Ist bewilligt doch soll es mach. das Niemand drüber clag dan er als bald muß wid. weg thun, Ists Zufrid.

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Les préposés font grief à Jean Erard Schwing d’avoir construit sans autorisation un muret sous son étal. Il rapporte que les charretiers des vivres ont renversé le muret qu’il a fait reconstruire après avoir cherché en vain quelqu’un qui lui accorde l’autorisation. Les chefs de chantier qui ont vu travailler Jacques Bœhm lui ont interdit de le continuer. Il s’est ensuite adressé aux compagnons de Jean Wœrlé qui ont entrepris les travaux en l’absence de leur maître. Les préposés exhortent Jean Wœrlé à faire respecter le règlement.

(f° 208) Mittwochs den 3. Julÿ A° 1709 – Johann Erhard Schwing pt° seines Becken Ladens
Johann Erhard Schwing der Weißbeckh in der Crautenau ward vorgestellt vnd befragt, warumb Er ohne erlaubnus das mäurlein unter dem beckenladen an Seiner oben an der Hennengaßen liegenden Behaußung, machen laßen.
Ille entschuldiget sich damit daß nach dem verwichenen 27. Junÿ die fuhrleuth beÿ den Viures Ihme solches mäurlein vmb gefahlen, hette Er sich Zwar gehöriger Orthen anmelden wollen, aber niemand angetroffen, dero wegen sich resolvirt, durch herrn Jacob Böhmen solches nur zur noth machen Zu laßen, welcher Zwar hand anlegen wollen, wie Er aber mit säuberung der Stein begriffen war, hetten die Werckmeistere welche ungefehr darzu gekommen, Ihme solches untersagt, darauff Er dann alsobald solche arbeit quittirt, Hierauff hette Er erfahren daß Johann Wöhrle, des maurers Gesellen, ohnweit dem frantzösischen Spithal arbeiteten, welche Er angesprochen, die es dann ohne vorwißen Ihres Meisters nur Zur noth aufeinander gesetzt und nicht völlig außgemacht haben.
Als nun hierauf vorged. Johann Wöhrle gleichfalls beschickt worden, entschuldigte Er sich damit, daß Er zu solcher Zeit nich in der Statt gewesen, seÿe Ihme leÿd daß Sein gesind, Welches fremd vnd nichts vmb der Statt ordnungen gewußt hat, dies Arbeit gemacht hette.
Erk. wird herr Böhm dißmahlen absolvirt, Wöhrle aber angezeigt, künfftighin sich vor dergleichen arbeit zu hüthen, Seinen Gesellen auch ernstlich Zu befehlen, daß Sie der Statt ordnungen nichts Zu widermachten, oder gewärtig sein mit doppelter Straaff angesehen Zuwerden.

Les préposés autorisent le boulanger Jean Erard Schwing à poser un pieu devant sa maison pour éviter que son étal de boulanger ne soit abîmé

(f° 206) Dienstags den 19. 9.bris 1709 – Johann Erhard Schwing pt° eines pfahls
Johann Erhard Schwing der Weißbeck ersucht MGHh underthänig, Ihme gnd. Zu erlauben, daß Er einen stock Vor seine an der Hennengaßen gelegenen Eck behausung, Zu beschienung seines Becken: Ladens, davon Er Vermög Statt Zinnßbuch fol: 172. bereits allmend Zinß bezahlte, auff der Allmend setz laßen dörffe. Erk. Willfahrt ohne Zinß

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Les préposés n’autorisent pas le maître maçon Schrœtter qui agit au nom du boulanger Jacques Lœschmeyer à réparer le crépi ou à repeindre la maison qui n’est pas alignée.

(f° 284-v) Montags den 16. Augusti 1779 – Jacob Leschmeÿer, beck
Idem [Mr Schrötter der Maurer] nôe. Jacob Leschmeÿer, des Becken, bittet Zu erlauben an deßen Behausung am Eck der Krautenau und Hennengaß gelegen, den bestrich repariren und dieselbe anstreichen zu laßen. Erkannt, Seÿe der Implorant nomine quo mit seinem begehr ab: und an das Alignement zu verweisen.

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Les préposés autorisent le maître maçon Stahl qui agit au nom du boulanger Jacques Lœschmeyer à réparer la maison

(f° 221-v) Dienstags den 8. Maji 1781. – Jacob Löschmeÿer Weißbeck
Mr Stahl, der Maurer, nôe. Jacob Löschmeÿer, des Weißbecken bittet Zu erlauben an deßen Behausung ane der Hennen Gaß gelegen reparien zu laßen. Erkannt. Willfahrt.

Description de la maison

  • 1683 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit bâtiment arrière, le comble est délabré, les pièces petites et basses. Les préposés l’estiment à 600 florins
  • 1756 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un fournil, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert partie de tuiles creuses partie de tuiles plates, la cave est voûtée, le puits commun, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1777 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un étal de boulanger, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, en outre une boulangerie et un fournil voûté, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins
  • 1826 Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau

nouveau N° / ancien N° : 51 / 119
Leschmeyer
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 301 case 4

Kielmann Jean Michel, Krutenau N° 117

O 967, maison, sol, Krutenau 117
Contenance : 1,80
Revenu total : 81,94 (81 et 0,94)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre f° 27 f° 1076 case 1

Kielmann Jean Michel

O 967, maison, sol, Krutenau 17
Contenance : 1,80
Revenu total : 81,94 (81 et 0,94)
Folio de provenance : (301)
Folio de destination : Démolie, 1864 – sol 1073, agrand. de la manufacture, non imposable, 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28
fenêtres du 3° et au-dessus :
1864, Diminutions – Kielmann Jean Michel f° 1076, O 967, sol 1,80, revenu 0,94,
id. f° 1076, O 967, Maison, revenu 81, (supra) (Maisons acquises les 7 et 21 Juillet 1863 par acte reçu Me Noetinger pour servir à l’agrandissement de la manufacture des tabacs et démolies en 1863, supp. en 1864)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (353) Rue de la Krautenau

119
Pr. Loeschmeyer, Sr Jacques, Mre Boulanger – Boulanger
Loc. Ochs, Sr Martin, garçon batelier – Bateliers
Loc. Vinter, Sr Abraham, Mr Perruquier – Vignerons
Loc. Kupfer, George, garçon batelier – Manant
Loc. Loth, garçon Plâtreur – Manant
Loc. Stephan, Ferdinand, Invalide

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau (p. 538)

119
pr. Loeschmeyer, Jacques, boulanger – Boulanger
loc. Ochs, Martin, garçon batelier – Bateliers
loc. Winter, Abraham, perruquier – Vignerons
loc. Kupfer, George, garçon batelier – Manant
loc. Loth, garçon Plâtreur – Manant
loc. Stephan, Ferdinand – Invalide
loc. Romeck, Louis Sébastien – Manant
loc. Laser, Jean Jacques – Manant


Relevé d’actes

Le boulanger Jean Weisshorn épouse en 1590 Catherine, fille de l’armurier Jean Stich

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 424, n° 21)
Ostertag. 1590. Hans Weißhorn der beck vnd Katharina, Hans Stichen des plattners tochter. Eingesegnet Montag 27. Aprilis (i 220)

Le fournier Jean Weishorn et sa femme Catherine, fille de l’armurier Jean Stich, vendent à l’ancien assesseur au Sénat Pierre Hamman et à sa femme Catherine Jundt la maison à l’angle de la petite rue des Bestiaux. La maison est grevée de deux hypothèques de cent livres chacune au profit des héritiers d’André Jund. Le titre est mentionné à l’inventaire dressé en 1683

1592 (xj. Aprilis), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 43-v
Kauffbrieff H Peter Hammans des Alten Rathh. vber ein Hauß Inn Crauttenaw
(Extend: in lib: Con: de A° 92) Erschienen Hanns Weÿßhor der haußbeckh burg. alhie vnd Catharina hanns Stichen des plattners alhie dochter sein eheliche haußfrauw vnd haben unverscheidenlich für sich eines vffrechten redlich Kauffs v.kaufft vnd Zukauffen geb.
Herr Peter Hamman dem alten Rhatsbewandten, der Zugeg. geweß. Ime vnd Catharinæ Jundtin seines ehelich. haußfrawen vnd Iren erben vestiglich Kauffe,
Ein Behaußung, Hoffstatt, holtzschopff sampt einen gemeinen brunnen, vnd allen anderen Iren gebewen, Zugehörd. rechten vnd gerechtigkeitt. gelegen alhie Inn der vor Statt die Crauttenaw genant, Ein seit ein Eckhauß ahne der Cleinen vÿhe gaß anderseit neben Lienhard Kleinen dem weÿßbeck. stosst hind. vff h Heinrich Hammers selig. erben, Dauon gäth Järlich fünff guld. werung mitt 100 guld. Werung Lösig wÿland Andres Jundten des schneiders seligen erben, Mehr 5 guld. werung andres Jundten dem beckhen mitt 100 guld. werung lößig, Item Zwen guld. gellts mit 40 guld. Lösig den Cartheusern Zu Straßburg vnd dann fünff plappen bodenzinß deren gutten Leutt beÿ Straßburg, Mehr XXI d Herr Heinrich Hammerer selig. erben, Letslich j lb 5 ß gellts mit 25. lib d Lösig Michel Reckhler den schneider, vnd Letslich stät noch darauff ein schuld 100 guld. Zu xv batz. der guld. gerechnet Ime H Peter Hamman dem Keüffer Sonst Ledig vnd eig. vnd hatt demnach alles recht vnd gerechtigkeit Inen Keuffern Zugestellt vnd bekhandt d der Kauff vber die vorgemelte beschwerd. Zugang. vnd bescheh. seÿ für vnd vmb 70 pfund vnd 15 schilling pfenning (…)
Act. Zinstag den xj. Aprilis Anno & 1592.

Originaire de Mudau (Mudich) dans l’Odenwald en Bade, le potier Pierre Hamman épouse en 1554 Jacqueline Kœrner veuve du potier Loup Freudenreich.
Mariage, cathédrale (luth. f° 15) 1554. 25. Martÿ. Peter Hammer von Mudich am odenwald haffner vnd Jacobe Körnerin Wolff Freüdenrichs deß haffners selige nachgelaßene witfraw (i 18)

Pierre Hamman acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme un mois et demi après son mariage
1554, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 96
Peter Haman von Mudich der kachler hat d. burgrecht Empfangen von Jacobe weyllandt wolff Freydenrichs selligen verleßene wittwen seyner Ehefrouwen vnd dient di denn Murrern act. den Zehenden Maÿ An° Liiij

Le potier Pierre Hamman épouse en 1565 Catherine, fille de feu Jean Jund
Mariage, cathédrale (luth. p. 132)
1565. Peter Haman, ein Haffner, Catharina Hans Junten hinderlasene docht. Eingsegnet Zinstag den 13. Horn. (i 69)

Le potier Pierre Hamman se remarie en 1593 avec Ursule Blinckner, veuve de Léonard Graff qu’elle a épousé en 1557
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 36-v, n° 65) 1593. 5. Novembris. H. Peter Haman der Kachler, Fr. Ursula Blincklerin Lienhart Graffen Wittwe (i 39)

Mariage, cathédrale (luth. p. 11) 1557. Auff den 16. Maÿ ist der obrigt zum and. mal ausgeruffen vnd die nachfolgende zum ersten Lienhard graw von Straßburgk, Ursula Alexander blinckners v.laßene tochter (i 8)

Léonard Graff réclame à son beau-père Pierre Hamman la part d’héritage provenant de son père
1595 Conseillers et XXI (1 R 74)
(f° 36-v) Montag den XXVII Januarÿ – Leonhard Graff contra Peter Hamman seinen Stieffvatter.
Leonhard Graff vbergibt ein unterthänig anruff wider Peter Hamman Rhats Hh seinen Stiffvater Bitt mherren wollen In Hamman dohien anhalt. d. er sich mit Im Graffen seines vetterlichen Erbtheils endlich vergleich. woll, vnndt d. den creditoris In* biß auf beschehne vergleichung hiemit nach Zulauff noch gerichtlich Zubekommen. Erkant Soll für Rhatt gewisen werd. H Schilling H Bock.

L’assesseur au Sénat Pierre Hamman est enterré le 23 octobre 1602.
1602 Conseillers et XXI (1 R 81)
(f° 340-v) Sambstag den XXIII Octobris – Reg. Amr. meldt d. Peter Hamman Rathherr gestorben u. vmb 2 werde begraben werden.
1593 Conseillers et XXI (1 R 72)
Peter Haman contra J Bernhard Wurmbser. 372. 380.
1594 Conseillers et XXI (1 R 73) Peter Haman und Leonhard Graff vmb fürschrifft contra Conrad Pfendtern. 113.
1595 VII 1310 Bauherren – Peter Hamman Rathherr pt° hauptguts. 24. 70.

Créancier hypothécaire, le tailleur André Jund épouse en 1579 Catherine, fille du tuilier Adam Hauss d’Augsbourg.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 102, n° XLIIII)
1579. Am andern Sontag des Advent vt supra. Andreas Junt ein Schneider, Catharina weÿland Adam Haußen eines Zieglers von augspurg nachgelaßene tochter. Confirmatio die lunæ c fuit 15. Decembris in p.dig matutinis (i 207)

La maison passe ensuite au boulanger Jean Mock.
Fils du boulanger Thiébaut Mock, Jean Mock épouse en 1599 Marie, fille du tailleur André Jund

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 187, n° 37)
1599. Dominica 29. Trinitatis. Hans Mog ein beck, diebolt Mog des becken seligen Son alhie vnd J. Maria Andres Junth des schneiders seligen tochter alhie. Confirmatio facta (*) octob. (i 353)

Le boulanger Jean Mock et sa femme Marie fille d’André Jund hypothèquent la maison au profit de Lucie, femme d’Adam Lützelstein

1609 (x. Octobris), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 415
(Inchoat. fo: 431.) Erschienen Hanß Mockh der Brodtbeckh vnd Maria sein eheliche Haußfraw Wÿlandt Andres Jundten s. dochter
Haben Inn gegensein frawen Lucien, herrn Adam Lützelsteins ehegemahlen – schuldig zusein 50 Pfund d. Stb. gelühens gelts
Dafür Vnderpfand sein soll, Hauß hoffestatt vnd höfflin mit allen gebewen geleg. In d. voorstatt Inn Crutenaw vff einer seiten ein Eck ahne vÿhegassen and.seit Leonhardt Cleinen dem Brottbecken stoßend hinden vf Daniel Hammerer, dauon gendt zuuor 5 guldin gelts ablößig mit 100 guldin St. wÿland Martin Brunen s. erben, Mehr Ein Pfundt pfenning gelts, Lösig mit 20 Pfundt der St. St.
Hiebeÿ gewesen Simon Auer der Mellman
(Nachtr. vide in Reg. Kügler 1613. fol. 287.)

Autre hypothèque entre les mêmes parties. Les héritiers du créancier donnent en 1637 quittance à Jean Mock, fils du débiteur, alors propriétaire de la maison

1613 (xiiij 8.bris), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 287
(Inchoat. fol: 295.) Erschienen Hannß Mooch der Brottbeckh vnd Maria Sein haußfrauw
haben In gegensein herrn Adam Lützelsteins – schuldig sein 75 Pfund Pfenning
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hofestatt vnd höfflin mit allen and. Iren gebeüwen gelegen In der Crutenauw In der Cleinen Vÿehgaß einseÿt Leonhard Clein Brottbeckhen, anderseÿt einem eckh nebe. der Vyehgaße stoßend hind. vff Philips hammerer handelsmann dauon goth v guldin gelts ablösig mit 100 guldin zu xv batzen frauwen Catharinen Ruserin Anthoni Junden selige witwe, der Schuldbekhenerin mutter Ihr lebenlang In wÿdems wÿß Zunießen, Mehr vj lb d gelts Leonhard Wagner handelßmann lösig mit 100 lb d So dann 2 lb 10 ß d gelts widerkheuffig mit 50 lb d vorernanntem Adam Lützelstein dem Schuldglaubig.
[in margine :] Erschienen /:weÿ. deß creditoris s: Erben mit namen:/ Philipps Ludwig Primern alß Ehevogt Margreth Schneiderin vnd alß vogt Dorotheæ hanß Schneiders geweßenen Weißbecken s. döchterlins, Item Aurelia Schneiderin, Hanß Heinrich Waltern deß gartners Haußfrau für sich selbst, Item Georg Zoller, alß Ehevogt Mariæ Schneiderin Elias Leibing d. Schuhmacher alß Ehevogt Anna Schneiderin so dann obgemelter primer innamen Lienhard preÿgers deß huetmachers an ietzo Soldat. Zu Benfeld, alß Ehevogt Otilia Schneiderin haben in gegensein Hanß Mockhenn Weißbecken deß Debitoris Sohns alß ietzigen Inhabers deß Vndpfandts (…) Act. den 28. Jan. 1637

Contrat passé entre la veuve Marie Jund et le tuteur de ses trois enfants Nicolas, Anne Marie et Jean
1623, Chancellerie, vol. 447-II (Gemein Contract Buch) f° 106
Vertrag Zwischen weÿland Hans Mocken des brodbecken wittib vnd kind
(Lect. & confirmat. 18. 7.br 1623) erschienen seind vnsere Burger Ludwig Schlehenacker der Gremp als von vns geordneter vogt Niclausen, Annæ Mariæ vnd Johannis weÿland Hans Mocken des Brodbecken seligenn mit Maria Juntin ehelich erzeugt und hinderlaßener Kinder an einem
vnd Jetzernante Maria Jundin mit beÿstand Isaac Jundten Ihres Bruders vnd von vns geordneten Vogts, am and. Theyl
vnd vns haben fürpringen lassen, Nachdem ermelter Hans Mockh, der Kinder Vatter selig. nach dem willen des Allmächtigen Zeyttlichen Todts abgangen vnd sie alle desselben Verlaßenschafft durch vnsere Insonderheit darzu verordnete Personen, Inventiren,, beschreyben, vnd ein ordentlich Inventarium darüber auffrichten lassen dieweil die bede eltere Kinder nhunmehr erwachß. vnd derentweg. darauff alß bald Zwischen Ir der wittwen vnd (den Kinder) gepürliche abtheÿlung der verlaßenschafft für die hand genommen, vnd einem Jedem sein gepurender antheyl, durch das ohnpartheyische loß Zugeschreybt worden, vnd Johannes der Jüngste Sohn seinen angehorigen dritten theÿl aller seiner vatterlicher erb gerechtigkeÿt durch das loß empfangen (…)
hatte er der Vogt mit beÿstand Niclausen des altisten Sohns seines Bruders, Simon Awers sein des Sohns Müetterlichen Stieffgroßvatters vnd Eucharÿ Scheÿblers des Notarÿ mehrgedachts Johannes des Jungsten Sohns vnderhaltung halben mit obgedachter Maria Jundtin der wittwen vnd mutter dahien verglichen (…) vnd bede eltern geschwistert Niclaus und Anna Maria zu steur vorgedachter vnderhandlung ernanten Ires Jungen Bruders (…)

Marie Jund loue la maison à son fils boulanger Nicolas Mock et à sa future bru Marguerite Weinmann. Le locataire devra entretenir sa mère et apprendre le métier de boulanger à son frère Jean.

1625 (15. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 481-v
(Inchoat. in Prot. fol. 397) Erschienen Niclauß Mockh der Weißbeck vnd burger alhie, vnd H Johann Friderich Seüpel Alß geschwornen Vogt Margreth Weinmännin, sein Niclauß Mocken vertrawten hochzeiterin
bekannte in gegensein M. Isaac Jundten alß Vogts Mariæ Jundtin sein Mocken ehelicher Muter
daß Sie beede Zukünfftige Ehegemechdt vffrecht & von ihrer respectiué Muter vnd Schwiger entlehnet (…) Ihr Becken hauß alhie in d. Vorstat Krautenaw, neb. d. kleinen Viehgaß ein Eck 2. seit neb. Gabriel Rupen schwartzbecken gelegen, sampt dem Jenigen, so in die Backstub. Zum Becken handwerck gehörig Also vnd dersgetalt, daß solche lehnung die zweÿ nechst nach einander Volgende vnd vff schierist Künfftig Weÿhenachten angehende Jahr wehren, die entelhner Jahrß Zu hauß Zinß xviij lb d lüffern
dabeÿ auch abgeredt, daß die Entlehnere ihre Muter vnd Schwiger noch darzu beÿ sich in costen zuhalten deren alle tag ein schoppen wein, neben gebürlichen essen reichen Vnd sein Niclauß Mocken Jungen Bruder Johann Mocken daß Beckhen handwerck vmb sonst vnd v.gebens Zweÿ Jahr lang Zulehrnen anzunehmen schuldig (…)
dabeÿ gewesen Ludwig Schlehenacker alß vogt deß Entlehners Niclauß Mocken

Assistée de son curateur Isaac Jund et de son gendre Thiébaut Grossheinrich, Marie Jund veuve de Jean Mock loue la maison à Sara Kraus veuve du boulanger Abraham Jund.

1628 (31. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 52-v
Erschienen Sara Krausin Abraham Jundten gewesenen weißbecken see: witib alhie mit beÿstand hanß Pfederßheims ihres vogts
haben in gegensein Maria Jundtin weÿ: hanß Mocken deß weißbecken see. witib Vogts Isaac Judten deß Meelmanns, vnd Dieboldt Großheinrichen deß Weinschencken Zur Eülen alhie ihres tochtermanns bekannt
daß sie Kraußin von besagter Maria Jundtin (…) entlehnt vnd bestanden hete dreÿ Jahrlang die nechsten nach einander von schierist komenden Mariæ Verkündungs tag folgendt, daß Bachhauß, sampt der darzu gehörigen gerechtigkeit wie sie die Entlehnerin solches albereit 36. wochen bewohnt vnd Innengehabt, alhie in Crautenaw, in der kleinen Viehegaß gelegen, neben Gabriel Rueppen dem schwartzbecken geleg. 1. vnd 2.seit ist ein Eck, für vnd vmb einen wochentlichen Zinß nemlichen xvi.

La maison revient à son fils Jean (voir l’acte de 1613) qui épouse en 1634 Agnès Stumpf, fille de l’enseignant Michel Stumpf de Sarrebruck.

Mariage, cathédrale (luth. p. 349)
1634. Hans Mock der weißbeck, Hans Mock des weißbeck. e. sohn, vnd J. Agnes H. Michael Stumpf p.ceptoris in der Schulen zu Saarbrücke. tochter, eingesegnet zinstag 30. 7.bris (i 179)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 60) 1634. Dominic. 14 & 15. Trinit. Hannß Mock der Weißbeck, weÿl. hanß Mock des weißbeck. alhie nach. Sohn und J. Agnes weÿl. H Michel Stumpffen p.ceptoris zu Sarbruck nachgel. Tocht. cop; dienstag den 16. Sept. Münster (i 274)

Leur fille Anne Marie en hérite vers 1672. Elle épouse en 1664 le boulanger Jean Pierre Nonnenmann, fils du boulanger Pierre Nonnenmann.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 61 n° 22)
1664. Dnicis XVII u XVIII p. Trinit. 2/9 Octob. Hans Peter Nonnen Man, Jungern Weißbeck, Peter Nonnen Manns Weißbecken vnd B. alh.im Metz.gieß. ehelich. Sohn vnd Jgfr. Anna Maria Hans Mocken des ältern auch weißbeck v. b. alhie Eheliche Tochter. Cop. Mont. (i 48)

Jean Pierre Nonnenmann meurt en 1670 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé à la Krutenau dans une maison qui appartient à la veuve de Marcel Hahn face à l’auberge à l’Ange. La masse propre à la veuve est de 76 livres, celle propre aux héritiers de 57 livres. L’actif de la communauté s’élève à 60 livres, le passif à 47 livres.
1670 (1. 9.br), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 6) n° 148
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeder Haab v Nahrung, so Weÿlandt der Ehrsamb und bescheidene Mstr Hannß Peter Nonnenmann, Weißbeck und burger alhier nach seinem den 2. Augusti dieses annoch lauffenden Zu end gemeltten jahrs aus dießer Zergänglichen Weltt genommenen seelig. hienscheiden hinder sich Verlaßen, Verlaßenschafft, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß auch Ehrsamb und bescheidenen Martin Hanß Georg Nonnenmanns ebenmäßig Weißbecken U. burgers alhier als geordnet v. geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ und Agneßen deß V.storbenen seelig mit hernach gemeltter Wittibin ehelich erzielt Kinder v. ab intestato nachgelaßene Erben, durch die Tugendsame fraw Annam Mariam Mockin sein Hannß Peter Nonnenmanns seel. hinderbliebene Wittib, mit beÿstand deß Ehrenvesten v. Wohlvorgeachten herren Frantz Graffen Meelmanns V. burgers alhier ihres geordneten vnd geschwornen Curatoris (…) Actum Straßb. Dienstags d. j.ten Novembris Anno 1670.

In einer in d. Statt Straßb: in der Krauttenaw geg. dem Engel über gelegenen hieher nicht gehörigen behaußung, ist befund. Worden Wie Volgt
Ergäntzung der Erben unveränderten guts auß dem über Hanß Peter Nonnenmann ihres geliebten Vatters nunmehr seelig zugebrachte Nahrung durch mich Notarium A° 1664. auffgerichteten Inventario
Ahne Haußrhat. Im Hindern Stock, In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, vor diß. Cammer, In d. Cammer D, In der vndern stuben, In dem Contörlin, In d. Kuchen
Imm haußöhren, Im Keller, in der Meelkammer, In der Backstuben, Im hoff
In dem Vordern Stoch, Im Haußöhren, Im Badstüblein
Item herrn Marcellen Haanen seel. fr. Wittib soll mann für hauß Zinß
der Wittib, haußrath 24, Silber 9, gold. ring 1, baarschafft 41, Ergäntzung 14 ß, Summa summarum 76 lb
der Erben, haußrath 13, Silber 1, baarschafft 4, Ergäntzung (39, abzug 1, per rest) 37, Summa summarum 57 lb
Theilbar, haußrath 39, Silber 2, gold. ring 16 ß, schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig 9, Früchten und Mehl 9, Summa summarum 60 lb – Schulden 47, Rest 13 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 148 lb

Anne Marie Mock se remarie en 1673 avec le boulanger Jean Georges Krafft, natif de Colmar
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 95 n° 6)
1673. Dnicis Rogaôm & Exaudi d. 4. & 11 Maÿ. hans Georg Krafft der Weißbeck, hans Krafften des Kornmeisters v. B. zu Collmar ehl. Sohn v. Anna Maria weÿl. Hans Peter Nonnenmans auch gewes. weißbecken v. b. allh. nachgelaßene wittib (i 66)

Jean Georges Krafft devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1673, 4° Livre de bourgeoisie f° 406
Hannß Georg Krafft der weißbeck, Hannß Krafften deß Kornmeßers Zu Collmar ehelicher Sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Haußfrawen Anna Maria, Weÿl. Hannß Peter Nonnenmanns deß Weißbecken hinderlaßener Wittwen vmb 8. Gold fl. Welche er beÿ der Cantzleÿ erlegt hat. ist Zuuor ledigen standts gewesen, und will auff E. Ehrs. Zunfft der Becken dienen. Jurav. den 31. Maÿ A. 1673.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Savon. Ceux du mari s’élèvent à 23 livres, ceux de la femme à 389 livres.
1674 (17.3.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 9) n° 222
Inventarium und Beschreibung aller und ieder Haab und Nahrung, so der Ehrsame und bescheidene Mstr Hannß Georg Krafft Weißbeckh und Burger alhier V. die Ehren und Tugendsame Fr. Anna Maria Mockin beede Eheleuth einander in den unlängst mit einander angetrettenen Ehestand alß Unverändert einand. würcklichen Zugebracht haben (…) Actum Straßb. Dienstags d. 17. Martÿ Anno 1674.

In einer der Statt Straßb: in der inneren Straßen am Seÿffengäßlein gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung, ist befunden Worden Wie Volgt
Ahne Haußrhat v Kleidere, Auff der Oberen bühnen, Im Obern Haußohren, In der Oberen Stuben, Vor dießer Stuben. In der Mägt Kammer, In der Hinderen Stuben, In der wohn stuben, Im Haußöhren, Im Keller, In der Kuchen, In der Oberen Stuben, Im hindern Stüblin, In der Mägt Kammer, In der Wohnstuben
die Ehefrau, haußrath 259, Silbergeschmeid 30, baarschafft 64, Frucht undt Meel 19, Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig 12, Guldenen ringen 7, Schulden 12, Sa. pfenningzinß hauptgüter 50, Summa summarum 455 lb – Schulden 65, Nach deren Abzug 389 lb
Pfenningzinß hauptgüter, 2. lb Zinß gibt Mstr Johannes Mock d. Weißbeck vndt burger Alhie d. fraw brud. jährlichen auf Martini ablößig in hauptguth auch mit 50 lb, Welche auf sein Mocken in d. Krautenaw an d. hennengaß gelegenen beckenhauß, welches Ihme von Vatter seel. vmb gewiß preis p. Codicillum v.schriben
Großvätterliche Legitima Ihr Fr. Annæ Mariæ i Vorig. Ehe Ehelich Erzielte Kindern Vermög deß über Weÿland H Peter Nonnenmanns, Weißbecken v. burgers allhier der Kinder Großvatters seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Inventarÿ A° 1670 de, 22. Aug. durch mich Notarium
deß Manns Zugebrachte Nahrung, Kleÿdung und Getüch 23 lb

Jean Georges Krafft et Anne Marie Mock remboursent à la Chartreuse un capital garanti sur la maison en vertu d’un titre établi en 1479

1676 (6. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 541-v
Herr Johann Jacob Herberling alß Schaffner der Carthauß und zu gegenwärtiger quietanz Von seinen Vorgesetzten herren Pflegers hierbeÿ beschenener maßen schrifftlich befelch hatt,
in gegensein hannß Georg Krafften deß weißbeckhen und Annæ Mariæ Mockhin beÿder Eheleuth
bekannt, daß dieselbe berührter Carthauß 20. lb d in bahrem gelt erlegt und dadurch die Jenige 1. lb welche gemelte beÿde Eheleuth Ihro der Carthauß Vermög eines Latinischen pergamentinen sub dato 3. Calend. Maÿ a° 1479. mit deß bischofflichen hoffs anhangenden contract Insigel gefertigten zinnßbrieffs, Von uff und ab einer alhier in der Vorstatt Krautenau Zwischen hannß Küfflen dem Weißbeckhen, und hannß Conrad Pfunden dem Biersieder Zum Rißen gelegener behaußung, iährlichen term. Philippi et Jacobi Apostoli Zu Zinnß Zu raichen schuldig geweßenen, abgelöst, auch alle Zinnße sambt dem uff wexel abgerichttet haben

Jean Georges Krafft meurt en 1683 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 300 livres. La masse propre à la veuve est de 350 livres, celle propre aux héritiers de 64 livres. L’actif de la communauté s’élève à 635 livres

1683 (7. Xbr), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 18) n° 575
Inventarium Vndt Beschreibung aller vndt jeder Haab vndt Nahrung, so Weÿland der Ehrsame vnd bescheidene Mstr. Hannß Georg Krafft, Weißbeck undt burger allhier, nach seinem den 30.ten Junÿ diß Zue End gemelten jahrs aus dießem Zergänglichen leben genommenen tödlichen hienscheiden, hinder ihne verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren deß Ehrengeachten Mstr Hanß Paulus Eberlins, Schuhmachers v. burger alhier als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Mariæ, sein des verst. seel. abgeleibten mit hernach gemelt seiner gewes. geliebten Ehelichen haußfrawen d. nunmahls hinderbliebene Wittibin ehelich erzeilten vnd ab intestato hinderlaßenen eintzigen Erbin, durch die Ehren: v. tugendsame fr. Annam Mariam gebohrne Mockin die hinderbliebene Wittib, mit beÿstand deß auch Ehrengeachten H Lorentz Hammen, Weißbeckens v. burgers alhier ihres geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg dienstags d 7.ten Xbris St. N. A° 1683.

In einer, der Statt Straßburg Vorstatt Krauttenauw genant ane d. Hennengaßen gelegenen hiehero gehörigen v. hernach beschriebenen Behaußung ist befund. worden Wie volget
Ahne haußrat, Auf der bühnen, Im obern Haußöhren, In d. obern Stuben, In d. Stub Cammer, In d. Nebens Cammer, Im Mittlern Haußöhren, In d. Knecht Cammer, In d. Cammer A, In d. Undern od. Wohnstuben, Im Undern Haußöhren, Im Keller
der Erbin unverändert Haußraths 6, schulden 7, Ergäntzung (51, abzug 12 ß, verbleibt) 50, Summa summarum 64 lb
der Wittib, Schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig 8, Silber geschirr und Geschmeids 19, guldinen ringen 4, baarschafft 22, behausung 287, Ergäntzung (553, abzug 471, bleibt) 81, Summa summarum 423 lb, Nach abzug der Schulden 350 lb
Theilbar, haußraths 181, frucht und meel 62, Wein und Lehren vaßen 10, Schweinen 6, Silber geschirr und Geschmeids 66, guldinen ringen 6, baarschafft 289, schulden 13, Summa summarum 635 lb
Eigenthumb an einer Behaußung (W.) Item eine Behaußung, hoffstatt, holtzschopff sampt einem gemeinen bronnen vndt allen deroselben Weiten, gebäwen, begriffen, Zugehörd, rechten v. gerechtigkeiten gelegen alhier Zue Straßburg in d. Vorstatt Krautenaw, eins. ein Eck an d. Kleinen Viehe: od. ins gemein genant. Hennengaß, and.s. neben Weÿland Hanß Küeffels deß Weißb. V. Burgers alhier seel. hinderblibenen With. hind. auf Hanß Conrad Pfund. d. nunmaligen biersiedern Zum Rißen alhier, Wie auch Job Besten d. Waffenschmidt V. burgern alhier stoßend
Davon gehen jährlichen 10. ß d bodenzinß auf Martini Von d. Beckenlad. v. Wetterdächlein etwann hießig. Zinßmeistereÿ ainetzo aber allhießigem Pfenningthurn, thut in Cap. 10. lb. d. So dann 2 ß.. 6. d bodenzinß d. Stifft Zur Rothen Kirchen alhier jährl. auff Georgÿ. Sonsten über jetzgemelte beschwerd, welche in Capital gerechnet thun 12 lb 10 ß, freÿ ledig v. eig. v. durch die hiesige 3. H. Werckmeistere V.mög üb. lieffert. scheins æstimirt v angeschlagen pro 300. lb. d. Über abzug aber gemelter beschwerd. v.bleibt p. rest allein noch außzuwerffen übrig nemblich 287. lb. 10. ß. d. Darüber besagt i. teutsch. p.gamön. Kauffbr mit d. Statt Straßb. Kleineren Insigel verwahrt, datirt dinstags d. 11. Aprilis Anno 1592. not. mit altt. Nris 1 et 2. b dabeÿ dißmalen gelaßen.
Ergäntzung der Wittib unverändert guths, Aus dem über ihr für unverändert in dieße andere Ehe gebrachte Nahrung Anno 1674. d. 17.t Martÿ durch mich Vor: vnd nachbenant. Notarium auffgerichtet. Inventario (…) Aus dem über weÿland Meister Johann Mocken deß Weißb. v. burgers alhier Ihr d. Wittibin geliebt. leibl. bruders seel. Verlaßenschafft auffgerichtet
Prælegata, einer beeden Stieffdöchteren nahmentlichen Mariæ Magdalenæ vnd Agneßæ Nonnenmännin weÿland Mstr Peter Nonnenmanns gewesenen Weißbeckens v burgers allhier seel.mit ietzmahlig. eingangs gemelt. Wittib Ehelich erzielten döchtere
Conclusio finalis Inventarÿ 1021 lb
Volget nun Endlichen auch warinnen ihr der Wittibin Zwen in Erster Ehe mit Weÿland Mstr Hans Peter Nonnenmann auch geweßenem Weißbecken Vndt Burgers alhier seeligen Ehelich erzielter döchtere nahmentlichen Mariæ Magdalenä vnd Agnesæ Nonnenmännin (…) von ihrem geliebten Großvattern H Peter Nonnenmann auch geweßenen Weißb. v. burger allhier v. fr. Mariæ Magdalenæ Michaelin ihrer Großmutter seel. in A° 1674.
Abschatzung dinstags d. 11/21 Xbris 1683. Waillant deß Ehrenhafften Meister Johann Georg Krafft deß Weißbecken See: hinderlaßene fraw wittib vnd Erben behaußung daß Eckh ane der schwartz hännen gaßen in der Crautenau alhier in der Statt Straßburg Vorstatt Einseitzs Neben Abraham Kechell ander seitzs Neben einer Behaußung dem bierwirdt Zum Rißen NN gehörig, Welche behaußung sampt einem Kleinen hinder heißlen durch die geordnet Werckmeistere in allem vall besichtiget Befunden daß ein schlechter dach stull vnd die gemach Klein vnd Nider dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Sechs hundert Gulden, Bezeigens der Statt Straßburg Werckh leit. Joseph Lauttenschlager alter Werckhmeister, Andres Schmidt Werckmeister deß Maurhoffs, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs
Copia Codicilli – 1683, Donnerstags den 22. tag deß Monats Junÿ Newen Calenders Vormitten tag zwischen 8 und 9 Uhren in hernachgemelten Codicillatoris seines bewohnenden in der Krauttenaw ane der Hennengassen gelegenen Behaußung dero Obern auf gemeltte gaß außsehenden Stub (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrsam und Bescheidene Meister Hanß Georg Krafft Weißbeck Vndt Burgern alhier Zwar Zuegestadener Kranckheit halber auf seinem beth sich enthalten (…) Philippus Henricus Theus Notarius

Partage des biens échus aux deux filles du premier mariage Marie Madeleine Nonnenmann, femme du boulanger Jean Thiébaut Ammel, et Agnès Nonnenmann, provenant de leur père, de leur grand père Jean Pierre Nonnenmann et de leur oncle maternel Jean Mock
1690 (7.8.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 22) n° 752
Theil Register Welchergestalten die Ehren: vndt Tugendsahme Fraw Anna Maria gebohrne Mockin weiland Meister Hannß Georg Krafften geweßenen Weißb. V. Burgers allhier Zue Straßburg hinterbliebene Wittib beede döchter Mariam Magdalenam Mstr Johann Theobald Ammel deß Weyßb. v. burgern alhier Eheliche haußfr. Und Jgfr. Agneßam Selbige auß Weÿland Mstr. Hanß Peter Nonnenmanns auch Weißb. v. burgern alhier, ihrem Ersten geliebt. Ehelich haußwürth seel. Ehelich dochtere Vmb ihr Vätterl. auch Groß Vätter: v. Groß Mütterlich deßgleich. Von Vatters brudern seeligen hero Ererbtes, auch Von Weÿl. Mstr. Joh. Mocken d. Mutter brud. seel. Ihnen geerbtes guth gelieffert v. Außgewießen, v. solche sachen vnd. beeden döchteren abgetheilt.

Zuwißen demnach die Ehren: vndt Tugendsame damahl Jungfr. Maria Magdalena Nonnenmännin Weÿland deß Ehrenhafften V. Achtbaren Mstr Hannß Peter Nonnenmanns geweßenen Weißbeckens Und burgers alhier hinterbliebener mit d. noch lebend. Ehren und Tugendsamen fr. Anna Maria gebohrner Mockin ehelich erzielt ältter dochter Anno 1688. d. 1. 7.bris ahne dem Ehrsam Vnd Bescheidenen Johann Theobald Ammeln, Weißbecken handwercks deß Ehrenvest v. vorgeachten herrn Theobald Ammels Weinstechers Vnd Burgers alhier Ehelich Sohn such verheurathet bißhero aber weder Sie noch ihre Jungfr. Schwester die auch Ehrn: v. Tugendsame Jgfr. Agneßa Nonnenmännin weder Vmb das, So Ihnen beeden Schwestern von obgedacht von ihrem geliebt. Vattern die auch ihren Groß Elttern dem Ehrenhafften V. Vorgeachten herrn Peter Nonnenmann Weißb. v. d. Viel Ehren: vndt Tugendsamen Fr. Mariæ Magdalenæ Michaelin beeden Eheleuth V burgere alhier desgleichen von ihres Vatters brudern Weÿl. Mstr. Abraham Nonnenmann ebenmäßig geweßenen Weißb. v. burg. alhier Ehelich auch von Weÿl. Meister Johann Mocken, glleichergestalten gewes. Wb. vndt Burgern allhier Legats weiß Eigenthümlich gebühret, Vnd Vor Ehegemelt der Fr. Mutter an* Wahrung* hätte bißanhero nicht Empfangen, daß solchem nach Vordriß Ob Ehrengemelt Fr. Anna Maria gebohrne Mockin, weÿland Mstr Hanß Georg Krafften, auch geweßenen Weißbeckens v. burgers alhier hinterbliebene Wittib, mit beÿstand deß Ehrenvest b vorgeachten Herrn Lorentz Hammen Weißbeckens v. burgers alhier ihres Wohl geordnet V geschwornen Curatoris Eines
Andern Theils aber Ob Ehrenbesagte Fr. Maria Magdalena Nonnenmännin, Mstr Joh: Theobald Ammels deß weißb. v. burgers alhier Eheliche haußfr. mit beÿstand gedacht ihres Ehemanns Ferner die Ehrs. Vnd Tugendsame Jgfr. Agneßa Nonnenmännin mit beÿstand deß Ehrenhafft Vorachtbaren H Emanuel Wehners haußfeürers vnd burgers alhier ihres wohlgeordnet v. geschwornen Vogts in beysein H Samuel Christoph Flechtners, d. Statt Straßb. geschwornen Käufflers (…) Actum in d. Königlich. Freÿen Statt straßb. den 7. undt 8. Augusti Anô 1690.
Behausung. Auf deren im Metzgergieß. gelegener Behaußung haben beede döchter capitaliter annoch stehen laut Inv: fol: 116. so jährlich à 4. pro Cto Zinßet werden nemblichen 100. lb

Bien propre d’Anne Marie Mock, la maison revient à ses trois filles Marie Madeleine Nonnenmann qui épouse en 1688 Jean Thiébaut Ammel, Agnès Nonnenmann femme du batelier David Andres et Anne Marie Krafft femme du boulanger Jean Sébastien Lang.

Agnès Nonnenmann épouse en 1691 le batelier David Andres
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 32-v)
1691. Mittwoch d. 11. Julÿ seind nach gewonlicher proclamation copulirt word. David Andreß, der Jüngere ledige Schiffer, Hn David Andresen, E. E kl. Raths Beÿsitzers, Schiffmanns vnd B. alhier vnd Wld. Fr. Margaretha geb. Sturmin ehel. Sohn, Vnd Jungfr. Agnes Wld. Hanß Peter Nonnenmans deß Weißbecken vnd B. alhier vnd Fr. Annæ Mariæ geb. Mockin eheliche Tochter [unterzeichnet] Davidt Andreß als hochzeiter, Agnes Nunener als hochzeitterin (i 33)

Anne Marie Krafft épouse en 1695 le boulanger Jean Sébastien Lang, fils du vigneron Georges Lang de Barr.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 57-v, n° 25) 1695. Mittwochs d. 28. Sept. seind copulirt word. Johann Sebastian Lang der ledige Weißbeck von Barr bürtig, Georg Langen deß Rebmans vnd B. zu Barr v. Catharina geb. Braunin ehelicher Sohn v. Jgfr. Anna Maria Wld. Hanß Georg Krafften deß Weißbecken vnd B. alhie v. Fr. Annæ Mariæ Mockin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Sebastian Lang als hochzeiter, Anna Maria krraffin als hoschziterin (i 60)

Jean Sébastien Lang devient bourgeois par sa femme une dizaine de jours après son mariage.
1695, 4° Livre de bourgeoisie p. 661
Joh: Sebastian Lang, der weißbeck von barr, Georg Langen burgers und Rebmanns daselbst Ehl: sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Maria, Weÿl. Georg Krafften Gewes: burgers und weißbecken allhier hint. Ehl. tochter, gratis, ist Zu Vor ledig standts geweß. Vnd wirdt beÿ E. E. Zunfft denen becken dienen. Jur. d. 8. 8.bris 1695.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 66 livres, ceux de la femme à 179 livres.
1696 (23.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 28) n° 877
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt jeder haab und Nahrung, so de Ehrsam vndt bescheidene Meister Johann Sebastian Lang, Weißbeck, Vnd die Ehren vndt Tugendsame Fr. Anna Maria gebohrne Krafftin beede Eheleütte Vndt burgere allhier einander in den ohnlängst mitt einander angetrettenen Ehestand für Unverändert Würcklich Zuegebracht haben (…) Actum In der Königlichen Freÿen Statt Straßb. in beÿsein der Ehrenvesten Vorgeachten vnd Weißen auch achtbaren vnd bescheidenen Herrn Lorentz Hannen Weißbeck und E. E. Kleinen Rhats alhier alten Beÿsitzers Vndt herr Emanuel Wehners, haußfeurers Ire d. Frawen und dero geliebten Muttrr Fr. Annæ Mariæ Krafftin gebohrner Mockin Wohlgeordneten noch ohnentledigten H Vögte vnd beÿständere, Dienstags den 23.ten Februarÿ Anno 1696.
In einer d. Statt Straßburg Vorstatt Krauttenaw genant ahne der Hennengaßen gelegenen Ihr der Eingangs gemeltten beeden Eheleütte geliebten respectivé leiblichen Mutter vnd Schwiger Eigenthümlich gehörigen Behaußung ist befunden worden wie volgt
Sa. Kleÿder und weißen gezeugs M 29, Sa. Haußraths F 109, Sa. Silber geschmeids M 2, F 3, Sa. Goldine Ring F 5, Sa. baarschafft F 55, Sa. Früchten M 27, Sa. Wein und lehrem Vaß M 6, Sa. Schiff und geschirr zum becken handwerck gehörig F 5
Summa summarum M 66 lb, F 179 lb

Veuve de Jean Sébastien Lang, Anne Marie Krafft meurt sans enfant en 1704 en délaissant pour héritières testamentaires sa sœur Agnès et sa nièce Marie Madeleine Ammel. La défunte est propriétaire d’un tiers de la maison. L’actif de la succession s’élève à 357 livres.

1704 (25.2.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 2)
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und tugendsamen frawen Annæ Mariæ Krafftin, auch weÿl. Mstr. Johann Sebastian Langen, geweßenen Weißbecken und burgers Zu Straßburg seel : hinderbliebener Wittib seel: Verlaßenschafft auffgerichtet in A° 1704. – nach ihrem Sambst. d. 26.ten Januarÿ jüngsthien aus dießer Zeitlichkeit genommenen seel: hientritt, verlaßen, Welches auf Erfordern und begehren hernach benahmster dero p. testamentum instituirter Erben (…) Act. in der Königl. freÿen Statt Straßburg Mont. den 25.ten Februarÿ aô 1704.
Copia Testamenti Nuncupativi habetur in protocollo meo
Die abgeleibte fraw seelig hatt per Testamentum Zur Erben Verlaßen 1. Fraw Agnes Nonnemännin, des Ehrsamen und Achtbahren H David Andreßen, Schiffmanns und burgers alhier ehel. haußfraw, welche mit assistentz ged. ihres Ehewürths, dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt und 2. Jungfraw Mariam Magdalenam Ammelin des Ehrenhafften Hn Joh: Theobald Ammels, Meemanns und burgers allhier mit weÿl. Frauen Maria Magdalena Nonnenmännin, deßen Ersterer haußwürthin seel. ehelich erziehlte Tochter, deren Vogt Vorbesagter H David Andres jn deßen Nahmen aber der Ehren und Vorachtbahre H Joh: Sebastian Gaß, Weißb. und burger dahier, als Geschworner Theilvogt assistirt hatte, dieße beede Zu gleich. Theil.

Haußrath, So jnn hernach beschriebener Zum theil in dieße Verlaßensch: gehöriger behausung sich befund.
Schrein und höltzenwerck. Auff der bühn, In d. Cammer A, Im Obern haußöhren, In d. obern Stub, In d. Stub Cammer, In d. Wohnstub, Im Hauß öhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung. It: den 3.t theil für ohnvertheilt ahne einer behaußung, hoffstatt, höfflein, holtzschopff, sampt der Gemeinschafft des bronnens, und allen deroselben Gebäuden, begriffen, Zugehörd. und Gerechtigkeiten, allhier in d. St: Straßb. Vorstatt Krautenaw geleg. einseits jst ein Eck ane der henengaß, 2. s neben Abraham Küffel dem Weißb. hind. auff H. Joh: Henrich Silbach d. biersied. Zum weiß haanen, wie auch auff Hiob Bäst den Waffenschmidt, stoßend, Davon geh. jahrs 10. ß d gemeiner Statt Pfenningth: ane bod. Zinnß auff Martini Vom becken lad. u. wetterdächl. trifft Zu Capital gerechnet 10. lb.d. Weiters 2 ß 6 d. d. Roth. Kirchen alhier jahrs auff Georgÿ, thut Capital 2 lb 10 ß d. Sonsten über vorgesetzte oner. freÿ ledig und eig. und durch die Hh. Werckleüthe in letzt abgewichenem 1703.t Jahr Zur hiehero behörig. tertz æstimirt worden, 95. 16. 3. Über die gantze behaußung ist vorhand. 1. teutsch perg. Kauffbr: mit d. S. Straßb: C. Cont. stub Ins. verwahrt, sub dato 11. Aprilis 1592. mit alten Nris 1 et 2 und dabeÿ gelaßen
Sa. haußraths 118, Sa. des Zum Becken handwerck gehörig. Schiff und geschirrs 4, Sa. Früchten 23, Sa. Brennholtz 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 36, Sa. goldener Rings 10, Sa. baarschafft 17, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 95, Schulden 50, Summa summarum 357 lb – Schulden (-) Nach deren Abzug (-)
Theil Register darinnen Waß hernachbenahmsten beeden jnstituirten Erbinnen beÿ abtheilung weÿl. frawen Annæ Mariæ Langin gebohrner Krafftin seel. Verlaßenschafft jeeder Vor einen halben theil erblich Zugefallen – Actum und anngefangen in der Königl. freÿen Statt Straßburg Mittwochs d. 27. februarÿ A° 1704.

La maison appartient pour un tiers à Marie Madeleine Ammel qui épouse en 1709 le boulanger Jean Erard Schwing, fils du blanchisseur Jean Erard Schwing le jeune à la Robertsau : contrat de mariage, célébration

1708 (26. Novemb), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Johann Erhard Schwingen, ledigem Weisbecken und Burgern alhier Zue Straßburg, Hn Johann Erhard Schwingen junioris Bleichers in der Ruprechtsaw ehelichem Sohn, als Hochzeitern an einem
Mariæ Magdalenæ Ammelin, H. Joh: Theobald Ammels, Meelmanns und Burgers dahier eheleibl. Tochter, als der Hochzeiterin, am andern Theil
Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Mont. den 26.sten Novembris Anno & 1708. [unterzeichnet], Johann Erhardt Schwing als Hochzeiter, Magdalena Ammlin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 116-v, n° 3)
1709. Mitwoch den 27. febr. seind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Kirch Zu St. Nicol. copulirt und eingesegnet worden Hans Erhardt Schwing, der ledige Weißbeck v. burger alhier, Vnd Jungfr. Maria Magdalena Ammelin, dieboldt Ammels, deß burgers Vnd Meelmanns alhier Ehel. tochter welches bezeugen [unterzeichnet] Johann Erhardt Schwing alß hochzeiter, Maria Magdalena Amlin als hoch Zerin (i 121)

Jean Erard Schwing et Marie Madeleine Ammel hypothèquent la maison au profit du jardinier Thiébaut von Fridolsheim

1709 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 537-v
Johann Erhard Schwing der Jüngste Weißbeck und Maria Magdalena geb. Amelin mit beÿstand Johann Theobald Ammels Meelmanns Ihres leiblichen Vaters V Johann Jacob Nonnenmann des ältern
in gegensein Daniel Von Fridolßheim garttners Unterwagnern – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine Weißbecken behaußung mit allen gebäuden, Rechten und zugehörden in der Krautenau, einseit ist ein Eck ane der Hennengaß anderseit neben Abraham Küffel Weißbecken hinten auff den biersieder zum Riesen Johann Ludwig Pfund
hiebeÿ persönlich erschienen Johann Erhard Schwing der Mittlere bleicher und ietziger Und. Meister in d. Ruprechtsau obged. Schuldnerer resp. leiblich. und Schweher Vatter, verbürgt

Agnès Nonnenmann vend sa moitié de la maison à Jean Erard Schwing qui en devient seul propriétaire avec sa femme

1709 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 604
(450) Agnes Andreßin wittib geb. Nonnenmännin beÿständlich Joh: Philipp Cottlers schuemachers weilen unbevögtigt
in gegensein Ehrhart Schwing weißbeckers
die helfte ahn einem hauß hoff hoffstatt hinterhauß mit allen begriffen & alhier ahn der hennengass ahm eck, einseit ist d. eck anderseit neben Abraham Küffel hinten auff Ludw: Pfund stosend – darvon gehen jährlich 10 ß auf den Pfthrn und 2 ß 6 d dem Spithal – um 450 pfund

Jean Erard Schwing et Marie Madeleine Ammel hypothèquent la maison au profit du licencié en droit Jean Frédéric Œsinger

1710 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 251-v
Johann Erhard Schwing der Weißbeck und Maria Magdalena Ammelin mit beÿstand Theobald Ammels des Meelmanns ihres Leiblichen Vatters und Johann Ammels Küffers Ihres Vatters bruders
in gegensein herrn Johann Friedrich Ößingers U.J. Licentiatj und E.E. Kleinen raths Referenten – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behaußung mit allen gebäuden, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten in d. Krautenau ahne der Hennengaß, einseit ist ein Eck ahne ged. Gaß anderseit neben Abraham Küffel Weißbecken hinten auff Ludwig Pfund Biersedern zum rießen

Jean Erard Schwing et Marie Madeleine Ammel vendent la maison au fournier Jean Jacques Lœschmeyer et à sa femme Anne Ursule Schæffer moyennant 1 050 livres

1713 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 126-v
(1050) Joh: Erhardt Schwing der jüngste und Maria Magd: geb. Ammelin
in gegensein Joh: Jacob Löschmeÿers haußferers und Annæ Ursulæ geb. Schäferin
ein hauß hoff hoffstatt hinterhauß mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten sambt der Gerechtigkeit des brunnen allhier in der Krautenau, einseit ist ein eck ahn der hennengaß anderseit neben Abraham Küffel hinten auff Joh: Ludwig Pfundt bierwürt zuem rissen vornen auf de Straß stoßendt, darvon gibt mann jährlich 10 ß ane allmend zinß wegen eines wettertächels, It. 2 ß 6 d wegen der holtzhauß thür – um 250, 100, 150 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 450 pfund

Jean Jacques Lœschmeyer et Anne Ursule Schæffer hypothèquent deux mois plus tard la maison au profit du passementier Jean Frédéric Kips

1713 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 332
Joh: Jacob Löschmeier weißbecker und Anna Ursula geb. Schäferin beÿständlich H. Lucas Schaf u. H. Joh. Michael Huck auß mittel E.E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein Joh: Friedrich Kipß Paßmentirers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier in der Krautenau einseit neben Abraham Küffel anderseit ist ein eck an der hennenass hinten auff Ludwig Pfundt, darvon mann jährlich 10 ß allmend zinß Item 2 ß 6 d wegen der holtzhauß thür

Fils du boulanger Jean Georges Lœschmeyer, Jean Jacques Lœschmeyer se marie en 1710 avec Anne Ursule Schæffer, veuve du fournier Frédéric Hans qu’elle a épousé en 1690 : contrat de mariage, célébration. Ils font ensuite dresser l’inventaire de leurs apports
1710 (1. Septembris), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Johann Jacob Löschmeÿers und Frawen Annæ Ursulæ Hannßin gebohrner Schäfferin Mont. d. 1. Septembris A° 1710.
zwischen den Ehrengeachten Johann Jacob Löschmeÿer, ledigem Weißbecken und Burgern alhier, als Hochzeitern an einem,
und dann der Ehren: und tugendsamen Frawen Annæ Ursulæ Hannßin gebohrner Schäfferin weÿl. Mstr: Friderich Hannßen gewesenen Haußfeurers Burgers dahier seel. hinderlaßener Wittib als Hochzeiterin, am andern Theil
Actum in der Königl. freÿen statt Straßburg Mont. d. 1. Septembris A° 1710. [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer alß hochzeiter, Anna Ursula Hanßin Als hoch Zitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 166-v)
1710 Dominica XII et XIII Trinit. proclamati sunt Johann Jacob Löschmeÿer der ledige weißbeck weÿl. Johann Georg Löschmeÿer geweßenen Schwartzbecken und burgers allhier ngleerr ehl. Sohn und Fraw Anna Ursula weÿl. Friderich Hanß gewesenen Schwartzbeck. und Burgers alhier nachgelaßene Wittib. Copulati sunt Mittw. d. 17.ten Sept [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, Anna Ursula hanßin Als hoch Zitterin (i 173)

Jean Jacques Lœschmeyer devient tributaire chez les Boulangers le 24 septembre 1740
1710, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 88-v) Mittwochs, den 24. Septembris 1710 – Neuzünfftiger
Hannß Jacob Löschmeÿer von hier producirt Stalll Schein, bittend umb seines Vatters Recht, wills haußfeür treiben.
Erkant, willfahrt. dd. 31. ß pro alle Gebühr

De fournier, il devient en mars 1713 boulanger en pain blanc
(p 153) Dienstags den 21. Martÿ 1713 – Handwercks Veränderung
Hannß Jacob Löschmeÿer, der Haußfeurer bittet umb gerichtliche Erlaubnus sein geführtes Haußfeüen auff das Weisbecken Handwerck Zu verändern, weilen Er Hannß Ehrhardt Schwingen Weißbecken Hauß ane der Hennengaß erkaufft hatt. Erkant, gegen 1. lb 6 ß d vor alle Gebühr willfahrt.

Les Quinze confirment Jean Jacques Lœschmeyer dans son droit de vannage.
1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
(f° 43) Sambstag den 22.ten Februarÿ
S. nôe Johann Jacob Löschmeÿers burgers und becken allhier prod. pt° Wannenrechts 2. schein Von E. E. Zunfft der Lucern und E. E. Zunfft der Becken, bittet deren confirmation. H. Secret. Frid lißt beede ab. Erkandt, confirmirt

Jean Jacques Lœschmeyer et Anne Ursule Schæffer hypothèquent leur maison

1721 (9.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 573
Johann Jacob Löschmeyer Weißbeck und Anna Ursula geb. Schäfferin beÿständlich Friedrich Hannßen haußfeurers ihres sohns und hanß Jacob Matzinger weißbecken ihres vettern
schuldig 150 pfund
unterpfand, Eine weißbecken behausung hoff und hoffstatt cum appertinentis in der Krauttenau, ist einseit ein eck ahn der hennengaß anderseit neben Abraham Küffel auch weißbecken hinten auff. Ludwig Pfundt den Biersieder, davon gibt man dem mehrern hospitahl 2 ß 6 ane bodenzinß

Jean Jacques Lœschmeyer loue la maison au boulanger Jean Georges Scheer

1726 (9.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 616-v
Johann Jacob Löschmeyer der Meelmann
in gegensein Johann Georg Scheer des Weißbecken
verlühen, Eine weißbecken: behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Vorstatt Krauttenau iet einseit ein eck ahn der hennengaß anderseit neben der Kieffelischen wittib hinten auff Ludwig Pfundt des Biersieders wittib, auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend ahm 22. fürwährenden Monaths Decembris, um einen jährlichen Zinß nemlich 104 gulden

Anne Ursule Schæffer meurt en 1730 en délaissant trois enfants issus de son premier mariage. Les experts estiment la maison à la somme de 325 livres lors de l’inventaire.

Les enfants d’Anne Ursule Schæffer cèdent à leur beau-père leurs droits sur la maison à la Krutenau

1730 (15. Marty), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 27), Joint au n° 611 du 28 févr. 1730
Vergleich Wegen Weÿland Frauen Annæ Ursulæ Löschmeÿerin, gebohrne Schäfferin, Meister Johann Jacob Löschmeÿers, des Meelmanns und burgers allhier zu Straßburg geweßene ehelicher Haußfrau nunmehr seel. Verlaßenschafft
Zuwißen und Kund seÿe hiermit, daß ane zu End stehendem dato, entzwischen Weÿland Frauen Annæ Ursulæ Löschmeÿerin, gebohrner Schäfferin nunmehr seel. Verlaßenen ehelich erziehlten Vier Kinder und Erben, auch respectivé dero Ehevogten und erbettenen Herrn Assistenten ane einem
So dann Meister Johann Jacob Löschmeÿers, dem Meelmann und burgern allhier, als Ihrem hinterbliebenen Wittiber ane dem andern Theil, nachvolgender guetliche Vergleich getroffen, beschloßen, auch beederseits vor beliebig acceptirt und angenommen worden, wie unterschiedlichen hernacher Volgen thut
Nemblichen und Zum Ersten hat Er Meister Johann Jacob Löschmeÿer, der hinterbliebene Wittiber (renuncirt)
Hingegen und vor das andere haben die Erben nicht allein reciproce auf diejenige 50 gulden die Ihnen der Wittiber Crafft der Ehepacten §.pho 6.to anestatt hochzeitlichen Ehren Kleÿdung und goldener Ring promittirter maßen Zuvergüethen hätte, renuncirt, und verzug gethan, sondern auch Ihme dem Wittiber annoch wegen vorberührten abstands aus Ihrer Nahrung Zu einem Wahren und ohndiputirlichen Eigenthumb cedirt und übergeben, Erstlichen Ihren gebührigen dritten theil ane der in die theilbahre Verlaßenschafft gehörigen Behaußung cum appertinentÿs, ane der Vorstatt Krautenau gelegen, so einseit ein Eck ane der Hennengaß, anderseit neben Abraham Kieffel dem Weißbecken, hinden auf weÿl. Herrn Johann Ludwig Pfunden, des geweßenen biersieders Zum Rißen nunmehr seel. hinterlaßene Wittib stoßend, welche gantze behaußung der Statt Straßburg Pfenningthurn umb 10. ß d Jährl. Allmend Zinnßes, ferner dem mehern Hospithal allhier umb 2. ß. 6. d wegen Jährl. Zinnßes, Weiter Mr Johann Philipp Kipsen dem Paßmentirer umb 200. lb. d. Item Ihro g. Herrn Ammaÿster Eliæ Brackenhoffer seel. Frau wittib und Erben umb 50. lb d. So dann H Johann Paul Reißeißen dem goldarbeiter umb 100. lb. ane capital verhafftet, sonsten aber gegen Männiglichen freÿ, Ledig und eigen Zusambt allen in solcher Behaußung befindlichen Schiff und geschirr Zum Becken hannß gehörig, wie auch dem Kupffer und bauchkeßel (…)
Dritten, solle der Wittiber annoch biß nechstkünfftige Johannis Baptistæ dießes 1730 Jahrs in der Behaußung ane der Burggaß gelegen freÿe Wohnung haben ohne einigen heller hauß Zinnß – Actum Straßburg den 15.ten Marty Anno 1730.

La cession ci-dessus est confirmée par une vente passée à la Chambre des Contrats

1730 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 134
weÿl. Fr: Anna Ursula geb. Schäfferin Johann Jacob Löschmeÿer des Meelmanns Ehefrauen seelig hinterlassene vier Kinder und hæredes ab intestato nahmens Friedrich Hannß haußfeurer, Philipp Jacob Hannß Maurer und Steinhauer, Fr. Anna Ursula geb. Hannßin Johann Jacob Hütt des Meelmanns ehefrau so dann Johann Dietrich Hannß der ledige weißbeck so majorennis und ohnbevögtigt zu sein versicherte
obged. Johann Jacob Löschmeÿer des Meelmanns ihres Stieffvatters
Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten sambt der gemeinschafft eines bronnens in der Vorstatt Krauttenau einseit ist ein eck ahn der hennengaß anderseit neben Abraham Kieffel dem weißbecken hinten auff weÿl. Johann Ludwig Pfundt Biersieders zum Rießen hinterlaßene wittib, von solchem gantzen hauß gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane allmend zinß, Ferner dem mehrern Hospital 2 ß 6 d ane bodenzinß wegen der holtzhauß: thür – nachdeme der Käuffer auff denjenigem Wÿdums den ihme seine verstorbenen Ehefrau seel. vermög dero am 17 Xbr. 1722 vor H. Not. Johannes Lobstein auffgerichteten Codicilli lebenslang verordnet hatte, durch einen mit den verkäufern vor ged. Not. Lobstein am 15. hujus getroffenen vergleich verzug gethan – jedem unter ihnen zu einem vierdten theil für ohnvertheilt ahne einer tertz eigenthümlich zuständig, die übrige zwo tertzen aber dem käuffer so zuvorhin zugehörig und als ein währender ehe erkaufft theilbares und errungenes guth – um 350 pfund verhafftet, geschehen um 233 pfund

Jean Jacques Lœschmeyer passe un contrat de mariage avec Elisabeth Kieffer, fille du remueur de grains Jean Jacques Kieffer. Le contrat est ensuite annulé.
1731 (23. Februarÿ), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 56
(cassirt) Eheberedung Zwischen Johann Jacob Löschmeÿer, dem Weißbecken Wittiber und burgern allhier, alß hochzeitern, beÿständlich Bartholomæi Neumeÿers Nagelschmidts und burgers allhier seines Vettern, ane einem
So dann Jgfr. Elisabethæ Kiefferin, weÿl. Johann Jacob Kieffers geweßenen Kornwerffers und burgers allhier seel. nachgelaßenen ehelichen Tochter alß der Jgfr. hochzeiterin beÿständlich Johann Jacob Kieffers Kornwerffers Ihres bruders und herrn Johann Braunen, Vornehmen handelßmanns allhier am andern theil
Straßburg Freÿtags den 23. Februarÿ Anno 1731 [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als Hochzeiter, Elisabetha Kiefferin Als hoch Zeitterin

Jean Jacques Lœschmeyer se remarie en juin 1731 avec Catherine Schæffer, fille du tonnelier Chrétien Schäffer, qui a épousé en 1728 le cordonnier veuf Jean Daniel Baur : contrat de mariage, célébration

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 12, n° 4)
1728. Mittwoch d 1. febr 1728. seind nach 2. maliger ausrufung Domiâ. Sexages. et Quinqu. in der Kirch Zu S Wilhelm copulirt worden Johann Daniel Baur der Schuhmacher, Witwer v. b. weiland Marthæ Spindelin ehemann v. Jfr. Maria Catharina Christmann Schaefers deß Küblers v. b. v. Mariæ Ursulæ Ehrhardtin p. m. ehliche dochter [unterzeichnet] Johann Daniel Baur als hochzeiter, maria Catharina schäfferin als hochzeiterin (i 13)

1731 (14. Junÿ), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 77) n° 249
Eheberedung Zwischen dem Ehren: und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Löschmeÿer, dem Weißbecken und burgern zu Straßburg, als dem bräutigamb, ane einem
So dann der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Maria Catharina Baurin gebohrner Schäfferin, weÿland des Ehrengeachten Meister Daniel Bauers, des geweßenen Schuhmachers vnd burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeligen nachgelaßener wittib als der frau hochzeiterin, ane dem andern theiln getroffen
So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 14. Junÿ Anno 1731. [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeitter, maria Catharina bäeurin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 30-v n° 10)
1731. Mittwoch den 27. Junÿ sind in der Kirchen Zu S Wilhelm nach vorher gegangener Zweÿmahliger proclamation und außruffung ehelich copulirt und aingesegnet worden Johann Jacob Löschmeÿer der weißbeck Wittwer und burger allhier, und Maria Catharina Weÿl. Johann Daniel Bauren gewesenen Schuhmachers und burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, maria Catharina Baurin als hochzeiterin (i 33)

Jean Jacques Lœschmeyer et Marie Catherine Schæffer hypothèquent la maison au profit du neveu mineur du mari, issu de Georges Ernest Füssel et de Marie Catherine Lœschmeyer

1739 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 450-v
Johann Jacob Löschmeÿer der weißbeck und Maria Catharina geb. Schäfferin mit beÿstand ihres bruders Johann Schäffer des Küblers und ihres schwagers Johann Hetzel des schneiders
in gegensein Abraham Reumann des kupfferschmidts als vogts Georg Ernst Füßel des von hier ausgetrettenen kupfferschmidts mit weÿl. Mariæ Catharinæ geb. Löschmeÿer sein schuldbekennenden Löschmeÿerin verstorbenen schwester erzeugt einigen kinds – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäudeb, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten sambt der gemeinschaft eines bronnens in der Vorstatt ahne Krauttenau einseit ist ein eck ane der Hennengaß, anderseit neben Abraham Kieffel dem weißbecken, hinten auff weÿl. Johann Ludwig Pfund des Biersieders zum Rießen wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane allmend zinß, ferner dem Mehrern hospital wegen der holtzhauß thür 2. ß 6 d. ane bodenzinß – Maßen er selbige während seiner ersten Ehe erkaufft und daher zwo tertzen daran participiret, die übrige tertz aber von seinen erstern Ehefrau weÿl. Annæ Ursulæ geb. Schäfferin Erben und Kindern am 16. Martÿ 1730 käufflich ahne sich gebracht

Jean Jacques Lœschmeyer et Marie Catherine Schæffer hypothèquent la maison au profit du fondeur d’étain Léonard Wœrlé

1743 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 260-v
Johann Jacob Löschmeÿer der beck und Maria Catharina geb. Schäfferin mit beÿstand Johannes Hetzel des schneiders und ihres schwagers Johann Christoph Philipp des schuhmachers ihrer vettern
in gegensein Leonhard Wöhrle des zinngießers – schuldig seÿen 225 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstadt Krautenau einseit ist ein eck ane der Hennengaß, anderseit neben Abraham Kießel des weißbecken, hinten auff die Pfundischen wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß allmend zinß und dem mehrern hospital wegen der holtzhauß thür 2 ß. 6 d. ane bodenzinß

Le conseil des Boulangers fait grief à Jean Jacques Lœschmeyer d’avoir vendu du pain sec en-dehors des heures au Marché aux Cerises.
1745, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 66) Montags den 12. Julÿ 1745 – Straff
Jacob Löschmeÿer der Weißbeck ist accusirt daß Er nach der Zeit brodt Zu dem trockenen Marck tragen laßen, Beklagter gibt vor sein Kindt hätte Sich darmit auff dem Kirschen marckh verweillest* undt auffgehalten wäre also nicht sein Schuldt, auff deß Beklagten Excusation ist Erkandt, soll beklagter Nebst 5 ß Unkosten in die Helffte der Straff mit 1 lb d Condemnirt seÿn.
[in margine :] d 9. aug. moderirt ad 15 ß.

(f° 69) Montags den 9. Augusti 1745 – Jacob Löschmeÿer der Weißbeck bittet umb linderung der Ihme den 12.t passato angesetzten 1. lb Straff. Erkandt solle ad 15. ß moderirt seÿn

Jean Jacques Lœschmeyer hypothèque la maison au profit du meunier Philippe Jacques Lauth

1748 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 165
Johann Jacob Löschmeÿer der weißbeck
in gegensein H. Rathh. Philipp Jacob Lauth des Dinßenmüllers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine weißbecken behausung samt zugehörden und rechten in der vorstatt Krautenau, ist einseit ein eck ane der Hennengaß, anderseit neben Abraham Kieffer dem weißbeck, hinten auff Ludwig Pfund den biersieder

Le conseil des Boulangers fait grief à Jean Jacques Lœschmeyer d’avoir vendu du pain sec en-dehors des heures. Sa femme convient des faits mais déclare qu’il ne s’agissait que de deux miches. Elle est seulement condamnée aux dépens.
1745, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(p. 128-v) Donnerstags den 16. martÿ 1747
Jacob Löschmeÿer der Weißbeckh ist angeklagt, daß er den 17.ten Hornung Zu Späth brodt auff den trockenen Marck tragen laßen, deßen Ehefrau præsens ist es geständig, sagt seÿen nur zween leÿb gewest. Erkandt soll nur ib 5 ß Unkösten Condemnirt der Straff aber absolvirt seÿn.

Le conseil des Boulangers fait grief à Jean Jacques Lœschmeyer d’avoir vendu trop de pain sec et lui inflige une amende.
1752, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 80) Donnerstags den 14. Septembris 1752. – Straff
Johann Jacob Löschmeÿer der Weißbeck ist accusirt daß Er den 7.ten dießes Zuviel brodt auf dem trocken Marck und auch noch nach der Zeit daselbst feÿl gehabt, deßen Ehefrau Præsens ist est geständig, daß sie Zuviel Brod daselbst gehabt.
Erkand, soll nebst 5. ß Unkösten auch in 10 ß Straf condemnirt seÿn

Jean Jacques Lœschmeyer hypothèque la maison au profit du notaire François Henri Dautel

1754 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 318
Johann Jacob Löschmeyer der beck
in gegensein H. Not. Frantz Heinrich Dautel – 300 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der vorstatt Krautenau ist einseit ein Eck an der Hennengaß, anderseit neben Abraham Kieffel dem weißbeck, ha& die Pfundische wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß allmendzinß und dem mehrern hospital wegen der holtzhauß thür 2 ß 6 bodenzinß

Jean Jacques Lœschmeyer meurt en 1756 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 600 livres. La masse propre à la veuve est de 219 livres, celle des héritiers de 44 livres. L’actif de la communauté s’élève à 118 livres et le passif à 107 livres.

1756 (27.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 260) f° 645
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung v. Güthere keinerleÿ davon ausgenommen, so Weÿl. der Wohl Ehren und wohlvorgeachte Meister Johann Jacob Löschmeÿer der gewes. Weißbeck vnd Burger allh. Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 8.ten Januarii, dieses Laufenden 1756.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen Erfordern v. begehren des Wohl Ehrenachtbaren Meister Johannes Hetzels, des Schneiders v. b. allh. als geordnet v. geschworenen Vogts Johann Georg des ledigen Weißbecken in die 22. Jahr alt, Jungfrauen Mariä Catharinä, in die 21. Jahr alt, Jungfrauen Margarethä Elisabethä in die 19. Jahr, Johann Jacob in die 17. Jahr, so dann Annä Mariä in die 13. Jahr alt, aller des verstorbenen seel. mit hernach genanter seiner hinderbliebenen wittib ehelich erzeugter v. ab intestato nach tod verlaßener Kinder v. Erben fleißig inventirt v. ersucht durch die viel Ehren v. tugendbegabte Frau Mariam Catharinam geb. Schäfferin die hinterbliebene wittib beÿständl. des Ehrenachtbaren Meisters Joh: Jacob Benders des Schuhmachers v. b. allhi. – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 27.ten Julÿ Anno 1756.
Copia der Eheberedung
Bericht in gegenwärtig Inv. Demnach mann zufolg der Eheberedung und der in dem dritten §° enthaltenen stipulation die Ersuchung beederseits Unveränderter Nahrung Vornehmen wollen, Zu dem ende nach denen documenten darüber befragt, so meldete die hinterbliebene wittib, daß sie beeder seits nicht in die Ehe inventiren laßen (…)

In einer allhier Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau gelegener und inventirter beh. folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Eine Beh. Hoff, Hoffstatt v. Hinterhauß mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten v. gerechtigkeiten sambt der Gerechtigkeit des bronnens, gelegen allh. ane der Vorstadt Krautenau, 1. s. ist ein Eck ane der Hennengaß, 2. S. neben Abraham Küffel dem Weißbecken, hinten auf Herrn N. Räuber, des jetzmaligen biersieders Zum Rißen, Scheur stoßend, davon gibt man jährl. 10. ß d Allment Zinnß gemeiner Statt Pfenningthurn wegen I.m Wetterdächlein, mehr 2. ß 6 d den mehrern teutschen Hospital allh. wegen der Holtzhauß thür, sonsten außer denen darauff hafftenden v. hernach eingetragenen passiv Capitalien ledig eigen v. ist dieselbe durch der Statt Straßburg geschwornen herrn Werckmeister nach Außweiß der mir Notario Zum Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung dedato 27.ten Julÿ A° 1756. æstimirt v. angeschlagen worden vor 600. lb. Davon abgängig obig benande beede real onera so in doppeltem Capital antreffen 25. lb, Nach Abzug verbleibt in Auswurff 575. lb. Darüber besag i. teutscher pergament
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Vermögen, Sa. haußraths 9, Sa. goldener ring 2, Sa. Schuld 100, Sa. ermangelter unverändert Guths 107, Summa summarum 219 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 16, Sa. Schiff und geschirrs zum Becken handwerck gehörig 5, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane I. beh. 575, Summa summarum 600 lb – Schulden 555, In Compensatione 44 lb
Das theilbare Guth, Sa. Haußraths 5, Sa. Schiff und geschirr zum becken hdw. 5 ß, Sa. meels 3, Sa. holtzes 2, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Schulden 105, Summa summarum 118 lb – Schulden 107, Conferendo 11 lb – Stall Summa 274 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Donnerstag den 14. des Monaths tag Junÿ 1731. Johannes Lobstein Notarius juratus
Abschatzung vom 27. Julÿ 1756. Auf begehren Weill. Johann Jacob Leschmeÿers deß geweßenen Weißbecken seel. hinderlaßene fr. wittib und Erben ist eine weißbecken behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Uthenau gelegen einseits i Eck an die hännen gaß machendt, anderseits neben Abraham Küffel und hinden auf N herrn Reüber, des biersieders Zum rießen scheur stoßend, Solche behaußung bestehet in einem bachhauß, ferner in 3. stuben, 3 Küchen und etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit hohl und breit Zieglen belegt, hat auch einen gewölbten Keller, hoff, und Gemeinschafftlichen bronnen, vor uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero geschehener besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeit dem ietzigen werth nach æstimirt und angeschlagen vor und umb Zwölff hundert gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Werckmeister deß Maurhoffs

La veuve reprend le métier de boulanger après l’avoir abandonné. Elle obtient gratuitement le droit de faire du pain blanc.
1760, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 136) Montags den 14. Aprilis 1760 – Handwercks Veränderung
Weÿl. Joh: Jacob Löschmeÿers seel. Wittib so einige Zeit her das Handwerck Völlig auffgegeben hatte, bittet, Ihro dermahlen solches wieder zu continuiren und Weiß zu bachen gerichtl. Zu erlauben.
Erk. Wird deroselben in ihrem begehren und Zwar gratis, weilen dieselbe bis dato gar nichts getrieben willfahrt.

Marie Catherine Schæffer meurt en 1763 en délaissant trois enfants. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 419 livres, le passif à 267 livres.

1763 (1. 7.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) n° 922
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so weiland die Ehren und tugendsame Frau Maria Catharina gebohrene Schäferin, auch weiland Herrn Johann Jacob Löschmeÿers gew. Weisbecken und burgers allhier Zu Straßburg seeligen nach gelaßener Wittib, nun auch seeligen nach Ihrem Mittwochß den 10.ten Augusti dießes lauffenden 1763.sten jahrs aus dieser welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 1.ten 7.bris Anno 1763.
Die Verstorbene seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. H.. Johann Georg Löschmeÿer, weißbecken und burgern allhier so mit assistentz S. T. Herrn Joh: Carl Hüttels, Notarii publici jur. und Practici und br. alhier, beÿ dießer Inventur gegenwärtig. 2. Jungfrau Elisabetham Margaretham Löschmeÿerin, so in die 26. jahr alt, mithin majorennis, gleichwohl aber mit H. Johann Hetzels, Schneider Meistern und Burgern allhier als dero noch ohnentledigtem Vogten Verbeÿstandet, hiebeÿ Zugegen, So dann 3. H. Johann Jacob Löschmeÿern den leedigen Becken und brg. allh. so in die 24. jahr gehet, dießen geschäfft in Persohn abwartende, Alle dreÿ der Verstorbenen seeligen mit Eingangs erwehntem H. Johann Jacob Löschmeÿer, ehelich erzeugtte Kinder und über die geordneten prælegaaa zu dreÿ gleichen Stammtheilen ab intestato verlaßene Erben
Copia Letzter Willens Disposition

In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau, ohnweit dem Bierhauß Zum Rießen gelegener H. Andreæ Widenmann dem Schwartzbecken und burgern allhier zugehörigen weißbecken behaußung folgender masen befunden worden
Eigenthub ane einer behaußung. Neml. Zween fünffte theil vor ohnvertheilt von und ane einer Weißbecken behaußung, Hoff, Hoffstatt und hinterhauß mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Vorstadt Krautenau, 1. s. ist ein Eck ane der Hennengaß, 2. s. nunmehr H Abraham Diemer dem weißbecken hinten auf H. Georg Räuber, des biersieders Zum Rießen Scheur stoßend, davon gibt man jährl. löbl. Statt Pfenningthurn 10. ß d ane Allment Zß von einem Wetterdächlein vnd löbl. mehrern teutschen Hospital allhier 2. ß 6 d wegen der hintern holtzhauß thür, sonsten außer denen darauff hafftenden und hernach pro ratis partibus eingetragenen passiv Capitalien ledig, eigen und ist diese behaußung beÿ absterben weil. Meister Johann Jacob Löschmeÿers diesorts Vater seel. Verlaßenschafft Inventur in A° 1756. durch löbl. Stadt geschworne Hh. Werckmeistere gemachten Abschatzung datirt den 27. Julÿ 1756. æstimirt worden pro 600 lb
Weilen nun seith der Zeit darinnen nichts neues auferbauet worden, als hat man es beÿ solchem Anschlag jedoch mit vorbehalt ge*chter approbation löbl. Stadt Stalls Hh. dreÿern gelaßen, Davon abzuziehen die real onera so zu doppeltem Capital antreffen 25. lb. Nach abzug deren Verbleibt annoch in rest 575 lb. Daran treffen die Zweÿ fünffte theil anhero auszuwerffen 230. Dieße 2/5.te theil hat die Verstorbene seel. von Ihren seithero verstorbenen Zweÿen Kindern nahmentlich Maria Catharina und Anna Maria denen Löschmeÿern, so ledigen standt verstorben ererbt. Und seind die übrige 3/5. theil denen noch lebenden dreÿ Kindern dießorts Erben eigenthümlichen zuständig und weilen der defuncta solche biß an ihr end genoßen hernach als ein Widem eingetragen werden. Es bes: aber über die gantze Behaußung i. teutsch Perg. Kgfr. in allh. C. C. stub gef. und mit deren anhg. Ins. verw. datirt den 2. Martÿ A° 1713. Dabeÿ Vergleich vor nun weil. Herrn Johann Lobstein gew. Not. jur. und berühmten Practico passirt datirt den 15. Martÿ 1730. Wie dann auch solcher Vergleich in allh. C. C.stub allda gef. dedato 16. Martÿ 1730.
Widem, Welchen die Verstorbene Zeit lebens genoßen hat. Neml. es hat Weiland Herr Johann Jacob Löschmeÿer der gew. Weißbeck und br. allhier seel. eingangs gemelt in Krafft der Eheberedung §° 5.to (…) Neml. dreÿ fünffte theil vor ohnvertheilt von und ane der hievor à fol. (-) fac: (-) et seqq umständlich beschriebenen Weißbecken behaußung cum appertinentiis gelegen ane der Vorstatt Krautenau so ein eck ane der Hennen gaß
Abzug, Sa. haußraths 61, Sa. Silbers 2, Sa. Goldenen Rings 16 ß, Sa. baarschafft 23, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 230, Sa. activorum 101, Summa summarum 419 lb – Schulden 267 lb, In Compensatione 151 lb
Stall Summa 151 lb

Jean Jacques Lœschmeyer rachète les parts de son frère et de sa sœur et devient seul propriétaire de la maison

1763 (11.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) Joint au n° 922 du 1. 7.br. 1763
Extractus aus dem über weiland Frauen Mariæ Catharinæ gebohrner Schäferin auch weiland Herrn Johann Jacob Leschmeyers geweßenen Weisbecken und burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib, nun auch seeligen Verlaßenschaft durch mich Notarium in Anno 1763 vergriffenen Verkauff: und Erlöß: wie auch Vergleich: und Abtheilungs Register Concepto gefertiget
Anlangend das Eigenthum ane einer Behaußung
Demnach Zwar anfänglichen die samtliche Erbs Interessenten sich entschloßen gehabt, die in diese Verlaßenschaft gehörige so wohl väterliche als muterliche Behaußung, Hof, Hofstatt und hinterhauß, mit allen deren begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Vorstadt Krautenau, so ein Eck ane der Hennengaß & /:wie soclhe à folio 43. facie 1.a et sequentibus mütterlichen Verlaßenschaft Inventarii umständlichen beschrieben Zu befinden:/ durch eine freÿwillige Versteigerung und zwar letzt verwichenen 27. Septembris hujus anni zu einem verhoffenden höherem Preis, als dabeÿ angesetzt worden, zu bringen, dieße Versteigerung aber wider vermuthen ohnfructbar abgeloffen, so haben sich darafuhin Herr Johann Georg Löschmeÿerder Weißbeck und burger allhier und Jungfrau Elisabetha Margaretha Löschmeÿerin so majorennis und dahero allein verbeÿstandet mit Herrn Johann Hetzeln dem Schneider und burgern allhier dieße beede, bruder und Schwester dießorts Mit Erben
in gegensein Herrn Johann Jacob Löschmeÿers des ebenmäßigen Weißbecken und burgers allhier ihres leiblichen bruders und Mit Erben sich dahin erklärt daß sie Vor sich und ihre Erben Ihme Herrn Johann Jacob Löschmeÿern aufrecht fest und ohnwiderrufflichen eigenthümlichen cedirt und überlaßen
ihre ohnvertheilt Zugehörige Zween dritte theil ane obbeschriebener Behausung cum appertinentiis, davon man man jährlichen Löblicher Statt Pfenningthurn 10. schilling Pfenning ane Allmend Zins von einem Wetterdächlein vnd 2. schilling 6 pfenning dem mehrern teutschen Hospital allhier von der hintern holtzhauß thür Zu geben pflichtig, sonst seÿe dießelbige (verhafftet) um die, beÿ der angestellten aber unfruchtbar angeloffenen Versteigerung ausgebottene Summ derer 2500 gulden die gantze Behausung gerechnet (…)
So beschehen Straßburg auff Donnerstag den 29. Septembris Anno 1763.
Procès verbal d’adjudication joint à l’inventaire
Insinué à la Chambre des Contrats vol. 637 f° 582-v le 11 novembre 1763
Extractus, 94 Z 79

Jean Jacques Lœschmeyer termine en mars 1757 son apprentissage qu’il a commencé chez son père et fini chez Jean Philippe Ensfelder.
1757, Protocole de la tribu de Boulangers (XI 12)
(f° 63-v) Dienstags den 8. Martii 1757 – Lehrjung außgethan
Johann Jacob Löschmeÿer, welcher zum theil beÿ seinem verst. vatter gleicher Nahmens und zum theil beÿ Mstr. Joh: Philipp Enßfelder dem haußfeurer d. Handw. ernernt, bittet Ihme weilen seine Sechs Jahr bereit verfloßen sein Lehr Meister und Er auch wohl mit einander zufrieden, der Lehr Gerichtl. leedig zusprechen.
Erk. seÿe Ihme in seinem Begehren gegen Erlag der Gebühr Zu willfahren.

(f° 175-v) 1762. Donnerstags den 16. Septembris – Neuzünfftiger Meisters Sohn
Joh: Jacob Löschmeÿer, weÿl. Joh: Jacob Löschmeÿers geweßenen Weißbecken b. b. allh. nach gel. ehel. Sohn, producirt Stallschein, Will Zünfftig werden vnd Weißbachen, bitt ut supra [gerichtl. Reception]. Erk. Willfahrung (dt. 1. lb 15 ß)

Jean Jacques Lœschmeyer épouse en 1763 Marguerite Salomé Harr, fille de boulanger ; contrat de mariage, célébration
1763 (15. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 447
Eheberedung – zwischen dem Wol Ehrenachtbaren Herrn Johann Jacob Löschmeÿer, dem ledigen Weißbecken, weÿl. Herrn Johann Jacob Löschmeÿers geweßenen Weißbecken und nun auch weÿl. frauen Mariæ Catharinæ gebohrner Schäfferin, beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenem ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Viel Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Margarethæ Salome Harrin, herrn Johann Georg Harren, des Schwartzbecken, und Frauen Annæ Ursulæ gebohrner Jungin, beeder Ehepersonen und burgere allhier ehelich erzeugter tochter, als der Hochzeiterin am andern theil
Zu Straßburg auff Freÿtag den 25. Novembris anno 1763 [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, Margrath Salome Harrin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 9-v)
1764. Mittwoch den 18. des Jenners wurden nach widerholtem Aufbieten ehelich getraut Johann Jacob Löschmeÿer, weißbeck und burger allhier weÿl. H Johann Jakob Löschmeÿers weißbeckens und burgers allhier u. weil. Fr. Maria Catharina geb. Schäferin hinterlassener ehl. Sohn und Jungfer Margaretha Salome H Johann Georg Harr, des Schwartzbecken u burgers allhier mit Fr. Anna Ursula geb. Jungin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, Margretha Salome Harrin als hochzeiterin (i 12, procl. Saint-Guillaume f° 263, i 271)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 328 livres, ceux de la femme à 287 livres.

1764 (23.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 268) n° 932
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so der Ehrenachtbare Herr Johann Jacob Löschmeÿer, Weißbeck und die Ehren und tugendsame Frau Margaretha Salome gebohrne Harrin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht auch sich in Krafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor ohnverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 23.ten martÿ Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg an der Spitzengaß gelegenen, der Ehefr. Eltern zugehörigen Schwartzbecken behausung folgendermaßen sich befunden
Eigenthum ane einer Behaußung. (M.) eine Weißbecken behaußung samt Hoff, Hoffstatt und hinterhauß mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, weiten, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Vorstadt Krautenau, 1. s. ist ein Eck ane der Hennengaß, 2. s. nunmehro Herr Abraham Diemer dem Weißbecken hinten auf Herrn Georg Räubers, des biersieders Zum Rießen Scheur stoßend, davon gibt man jährl. löblicher Stadt Pfenningthurn 10. ß d ane Allment Zinnß von einem Wetterdächlein vnd löbl. mehrern teutschen Hospithal allhier 2. ß 6 d wegen der hintern Holtzhauß thür, sonsten außer denen darauff hafftenden und hernach beschriebenen passiv Capitalien leedig, eigen und ist solche bey weil. Fr. Mariæ Catharinæ geb. Schäfferin auch weil. H. Johann Jacob Löschmeÿers gew. Weisbecken und brs. alhier seel. nachgelaßener Wittib dießorts Mutter seel. Verl. Abtheil. durch mich Not. den 29.ten 7.bris 1763. passirten Cession ihme dem Ehemann in ohnvertheiltem Erb überlaßen und abgetretten worden pro 1250. Hierüber bes. 1. teutsch. perg. Kfbr. in allg. C. C. stb gef. und deren anhgd. Ins. verw. datirt den 2. Martÿ Anno 1713. Dabeÿ Vergleich vor nun Weil. Herrn Johann Lobstein gew. Not. jur. und berühmten Practico passirt datirt den 15. Martÿ 1730. Wie dann auch solcher Vergleich in allh. C. C. stb enregistrirt und darüb. i. perg. Kfbr. allda gefertiget de dato 10.ten Martÿ 1730.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Schiff und geschirrs zum Becken handwerck gehörig 33, Sa. Meels und Kleyen 48, Sa. Weins und Faß 13, Sa. Silbern Geschmeids 17, Sa. baarschafft 7, Sa. brennholtz 4, Sa. Eigenthums ane I behaußung 1250, Sa. der activ schuld 5, Summa summarum 1405 lb – Dazu gelegt die helffte derer Haussteuren 48, So begreiffe des Ehemanns über seine Kleidung und weisgezeug völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem rechten werth nach in sich 1453. lb – Schulden 1125, Nach welchem Abzug 328 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Guth consignirt und beschrieben, Sa. Haußraths 80, Sa. Silbern Geschmeids 9, Sa. Goldener Ring 8, Sa. baarschafft 111, Summa summarum 209 lb – Wann nun de übrige helffte derer gleich hierauf beschribenen haussteuren hier addirrt wirt mit 48 lb, So ist und thut der Ehefrauen gesamt in den Ehestand gebrachtes Guth gliech wohl mit ausnahm ihrer Kleidung und weißgezeug dem billigen werth nach 287 lb

Jean Jacques Lœschmeyer et Salomé Harr hypothèquent la maison au profit du notaire François Henri Dautel

1764 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 267-v
Johann Jacob Löschmeÿer der weißbeck und Fr. Salome geb. Harrin so über 25 jahr zu seÿn versicherte mit beÿstand ihres vatters Johann Georg Harr des haußfeurers und ihres vettern Johannes Hetzel des schneiders
in gegensein H. Not. Frantz Heinrich Dautel – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Hennengaß, einseit neben Abraham Diemer dem weißbecken, anderseit ist ein eck ane gedachten gaß, hinten auff N. Reiber dem bierbrauer

Litige entre Jean Jacques Lœschmeyer et Jean Wœhrlé concernant le jour de cuisson de Martin Albrecht. L’affaire est traitée dans les pages manquantes du registre
1769, Protocole des Quinze (2 R 180)
Jacob Löschmeÿer Ca. Johannes Wöhrle 31, 38, 69, 103 ,133
(p. 31) Sambstags den 4. Februarii 1769.
Osterrieth nôe Jacob Löschmeÿer des burgers und Weißbecken Ca. Johannes Wöhrle den burger und Weißbecken prod. unterth. Memoriale juncto petito puncto Veränderung Martin Albrecht backtags, Claus Sen. bitt Cop. et T. O. obt.

(p. 38) Sambstags d. 18. Februarii 1769 – Löschmeÿer Ca. Wöhrle
Osterrieth nôe Jacob Löschmeÿer in aîs Ca. Johannes Wöhrle auch in aîs erholt Memoriale vom 4. hujus und bitt Deput. Claus sen: prod. Exceptiones juncto petito und bitt similiter Deput. Erk. Deputatio.

(p. 69 manque)
(p. 103) Sambstags den 11. Martii 1769. Idem [Osterrieth] nôe Johannes Löschmeÿer in aîs Ca. Johannes Wöhrle auch in aîs bitt ut ante [communication Sententiæ]. Erkanndt ut ante [willfahrt].
(p. 133 manque)

Marguerite Salomé Harr meurt en 1777 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre au veuf présente un passif de 605 livres, celle des héritiers est de 250 livres. L’actif de la communauté s’élève à 504 livres, le passif à 658 livres.

1777 (28.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 281) n° 1421
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon ausgenommen, so weÿl. die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Margaretha Salome, gebohrne Harrin, des Ehren achtbaren herrn Johann Jacob Löschmeÿer, des weißbecken und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach ihrem den 8.ten may dießes lauffenden 1777.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowohl des hinterbliebenen Wittibers als Erb des einen verstorbenen Kinds Nahmens Mariä Magdalenä Löschmeÿerin so den 1. Junii dießes Jahes minderjährig das Zeitliche gesegnet als auch Herrn Johann Andreas Nödel des haffners und Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts 1° Johann Jacob des ledigen Weißbecken, 2° Margarethä Salome, 3° Catharinä Elisabethä und dann 4° Abraham derer Löschmeÿer, dieße fünff des Verstorbenen Frauen seel. mit vorgemeltem ihrem hinterbliebenen Wittiben ehelich erzeugter und nach tod verlaßener Kinder fleißig inventirt (…) So geschehen allhier zu Straßburg auff Montag deb 28. Julii Anno 1777.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau gelegenen, so ein Eck ane der Hennengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behausung folgendermaßen sich befunden
Eigenthum ane einer Behaußung. (W.) Nemlichen eine Weißbecken behaußung, Höfflein, Hoffstatt und ein kleines Schweinstall, mit allen deren Gebäuden, hinterhauß, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg und deren Vorstatt Krautenau, j.seit ist ein Eck ane der Hennengaß, anderseit neben Herrn Abraham Diemer dem Weißbecken und burgern allhier, hinten auff das bierhaus Zum Rißen stoßend, davon gibt man jährl. Löbl. Stadt Pfenningthurn vorhin von einem Wetterdächlein 10. ß, welches aber seithero auß obrigkeitlichem befehl abgethan werden müßen, mithin dato nicht mehr giebig, so dann ist man dem mehrern teutschen Hospital allh. 2. ß 6 d. wegen der hintern holtzhauß thür zu reichen pflichtig, sonsten aber außer denen darauff hafftenden passive eingetragenen Cap. ledig, eigen und ist dieße beh. durch die 3. geschworne Hh Werckmeister nach der mir Notario Zum Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung datirt den 26.ten Julii A° 1777. æstimirt und angeschlagen worden für 500 lb. davon abzuziehen das obige real onus Zu doppeltem Cap. gerechnet mit 5. lb macht also in Außwurff per rest 495 lb. Darüber besagt die beÿ weÿl. Fr. Mariæ Catharinæ Löschmeÿer geb. Schäfferin dißorts leibl. mutter seel. Verl. Abtheilung vor mir Notario vorgegangene Erbs Cession datirt den 29.ten 7.bris A° 1763. sonst ist auch noch vorhanden j. teut. perg. Kauffbr. in allhies. C. C. st. gef. v. m. deren anh. Ins. vw. dedato 2. Martÿ 1713. Und Vergleich vor Weÿl. H. Joh. Lobstein gewes. Not° Publ. jur. et Pract. passirt datirt den 15. Martii 1730. so in allhies. C. C. st. enregistrirt, darüber ein Kauffbr. ausgefertiget worden datirt den 16.ten Martÿ 1730.
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden unveränderten Guths, Vermög des über beede nun Zertrennter Ehe personen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in A° 1764 gefertigten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des hinterlaßenen Wittiber Nahrung, Sa. haußraths 9, Sa. Heus 1, Sa. Schiff und geschirrs 9, Sa. leerer Faß 6 ß, Sa. Silber geschmeids 4, Sa. Eigenthums ane I behaußung 495, Summa summarum 517 lb – Schulden 1122 lb, Passiv rest 605 lb
der KK. und Erben unverändert Vermögen, Sa. hausraths 52, Sa. Silber geschmeids 2, Sa. goldenen Rings 18 ß, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung rests 170, Summa summarum 250 lb
Das Theilbare Guth anlangend, Sa. Haußraths 34, Sa. Vieh 14, Sa. brennholtz 6, Sa. Sein und leerer faß 1, Sa. Werckzeug zum becken handwerck gehörig 8 ß, Sa. mels 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1, Sa. baarschafft 25, Sa. Schulden 412, Summa summarum 504 lb – Schulden 658 lb, Compensando 154 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3841 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auf Freÿtag den 25. Novembris anno 1763, Frantz Heinrich Dautel Notarius
Abschatzung Vom 26.ten jully 1777. Auf begeren Herr johann jacob leschmeÿer dem Weißbeck ist Eine behausung alhie in der statt straßburg in der grautenau gelegen Ein seÿts Ein Eck an die hennen gaß anderer seÿts neben herr Diemert dem weißbeck und hinten auf das bierhauß Zum Rießen stoßend gelegen, solche behaußung bestehet in Einem becken ladten, ferner in dreÿ stuben zweÿ Kuchen und Etlichen Kammeren, ferner befindet sich Eine bachstube und bach Kuchen welche gewölbt darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller hoff und bronnen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschohrenen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner WMstr.

Jean Jacques Lœschmeyer se remarie avec Marie Marguerite Ketzel, fille du musicien Jean Matthias Ketzel de Dorlisheim : contrat de mariage, célébration. Le livre de bourgeoisie manque pour cette année.
1778 (11.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 655
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrenachtbare Meister Johann Jacob Löschmeÿer, der Weißbeck, Wittwer und burger allhier Zu Straßburg mit beÿstand herrn Johann Andreæ Nödels des Haffners und burgers allhier seiner Kinder Vogten, ane Einem
So dann die Ehren: und tugendsame Jungfrau Maria Margaretha Ketzelin, des Ehrengeachten Herrn Johann Matthias Ketzels, des Musici und burgers in Dorlißheim mit weÿland der tugendsamen fraun Catharina Margaretha gebohrner Cammererin seiner Ehefrauen seel. ehelich erzeugte dochter, als hochzeiterin, mit beÿstand erstgedacht ihres leiblichen Vatters und des Ehrsamen Diebold Hechten, des Ackersmanns und auch burgers allda ihres geordneten Vogts am andern Theil
Zu Straßburg Dienstags den 11. Augusti Anno 1778 [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, Maria Margaretha Kezelin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 49)
Im Jahr 1778. Dominica XV. und XVI post Trinitatis als den 27. Septembr. und 4. Octobr. sind in unserer Kirche Zu St. Wilhelm Ordnungsmäßig ausgerufen und Mittwoch den 7. Octobr. in eben dieser Kirche ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Löschmeÿer, Weißbeck und burger allhier, Wittwer, so zuvor in die ehe gelebt mit Margaretha Salome Harrin und Jungfer Maria Margaretha Kätzelin Matthias Kätzel des burgers Zu Dorlisheim mit weÿl. Margaretha Barbara Kammererin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, Maria Margaretha Kezelin (i 51)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 462 livres, ceux de la femme à 233 livres.

1779 (12.10.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 282) n° 1468
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wol Ehren achtbare Meister Johann Jacob Löschmeÿer, der weißbeck und die Ehren und tugendsame frau Maria Margaretha gebohrne Kätzelin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, und sich in Krafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4° vor ohnverändert vorbehalten haben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf dienstag den 12.ten Octobris Anno 1779.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau gelegenen, und dem Ehemann zugehörigen behausung, so ein Eck ane der Hennengaß, folgendermaßen sich befunden
Eigenthum ane einer Behaußung. (M.) Neml. eine Weißbecken behaußung, Höfflein und Hoffstatt samt j. Kleinen Schweinstall mit allen deren Gebäuden, Hinderhauß, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg und deren Vorstadt Krautenau, einseit ist ein Eck ane der Hennengaß, 2. s. neben Herrn Abraham Diemer dem Weißb. v. b. allh. hinten auf das bier behaußung Zum Rießen, und davon gibt man jährl. löbl. St. Pfgth. vorhin von jm. Wetterdächl. 10. ß d weilen aber solches auß obrigkeitlichem befehl weggethan werden müßen, nicht mehr giebig, hingegen solle man annoch 2. ß 6 d dem mehrern teutsch. Hospithal allh. wegen der hintern Holtzhauß thür ane boden Zinß, sonsten aber außer denen darauff hafftenden passiv Cap. ledig, eigen und ist dieße beh. hiehero Jedoch ohnpræjudicirlich über abzug des real onus æstimirt und angeschlagen pro 1500 lb. Darüber bes. die beÿ weÿl. Fr. Mariæ Catharinæ Löschmeÿer geb. Schäfferin dißorts Leibl. Mutter seel. Verl. Abtheilung vor mir notario den 29.ten 7.bris a° 1763. vorgegangene Erbs Cession, anbeÿ ist auch vorhanden j. teut. perg. Kffbr. in allhies. C. C. St. gef. v. m. deren anh. Ins. verwart datirt den 2. Martÿ 1713. und Vergleich vor Weil. Herrn Notario Joh. Lobstein passirt de dato 15. Martii 1730. in allhies. C. C. st. enregistrirt, darüber ein Kauffbr. allda gefertiget worden sub dato 16.ten ejusdem mensis et anni.
Series rubricarum. Des Ehemanns Nahrung, Sa. haußraths 158, Sa. Heus 1, Sa. brennholtz 18, Sa. Meels 80, Sa. Schiff und geschirrs zum Becken handwerck gehörig 39, Sa. Silbern Geschirr und geschmeids 27, Sa. baarschafft 24, Sa. Eigenthums ane I behaußung 1500, Sa. Schulden 15, Summa summarum 1860 lb – Schulden 1415, Nach deren Abzug 444, Hierzu ist zu setzen die helffte ane denen verehrten Haussteuren welche sich belauft auf 18 lb, des Ehemanns Vermögen 462 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen zubracht Vermögen beschrieben, Sa. Haußraths 94, Sa. Silbern Geschmeids 7, Sa. goldener Ring 6, Sa. baarschafft 80, Sa. activ schuld 58, Summa summarum 215 lb – Hierzu komt die helffe ane hernach specificirten Haussteuren 18 lb, der Ehefrauen gantzes in die Ehe gebrachtes Guth 233 lb

Les quatre enfants du premier mariage de Jean Jacques Lœschmeyer et les deux filles du deuxième cèdent la maison à leur cohéritier Jean Jacques Lœschmeyer.

1794 (6 messidor 2), Strasbourg 3 (7), Not. Ensfelder n° 397
Verkauf, Abtheilung und Erörterungs Register über Weiland des bürgers Johann Jacob Loeschmeÿers gewesenen beckers, welcher den 12. Ventose diese Welt verlaßen wie auch seiner den 26. Pluviose verstorbenen zweÿten Ehefraun Maria Margaretha geb. Ketzel Vermögens Nachlaßenschafft, auf begehren sowohl des Ehemanns in erster Ehe mit weiland Margaretha Salome geb. Herr erzeugter 4 großjähriger Kinder Namentlich 1. bürgers Johann Jacob Löschmeÿer leedigen becken, 2. bürgerin Margaretha Salome geb. Löschmeÿer des hiesigen burgers und becken Jacob Möbß Ehefraun, 3. Catharina Elisabetha ledigen stands, 4. Abraham Löschmeÿer leedigen beckers ein jedes vor einen 6. theil ane Vätterlichen Vermögen als auch burgers Johann Jacob Fuchs leinenwebers als Vogts Löschmeÿerischer Kinder in zweÿter mit vorgesagter Maria Margaretha Kätzel erzeugt als 5. Maria Elisabetha so 10. Jahr alt und 6. Maria Salome 6.jährig ein jedes vor 1/6. tel am Vätterlichen beÿde letztere aber als alleinige Erben des Mütterl. guths, den 24. prairial 2. Jahrs
Abhandlung der in die vätterliche Verlaßenschafft gehöriger becken behausung. Nemlich die becken behaußung höflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Hinter hauß, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier an der Vorstadt Krautenau N° 119, einseit ist ein Eck an der Hennengaß anderseit neben burger Jonathan Feÿlmetzger dem beck hinten auf Citoyen Beauseigneur stoßend, davon giebt man jährlich dem Hospital alhier 10 sous wegen der hintern Holtzhauß thür, ist noch vorher vor mir Notario den 9. 19, 29.ten Germinal und 19. Floreal offentlich versteigert und Johann Jacob Löschmeÿer dißortigem ältern Sohn als letzt und meistbietenden überlaßen worden vor 16 000 livres
die gantze vätterliche Verlaßenschafft bestehet also in 18.111 livres – Schulden aus dieser vätterlichen Verlaßenschafft zu bezahlend 3484, Nach deren Abzug 9750 livres
Ergäntzung der Kinder 2.ter Ehe abgegangenen ohnverändert Vermögens, Inventarium den 12. octobris 1779 durch Not. Dautel ausgefertigten Inventarii, 2108 li, Der Kinder 2.ter Ehe mütterlich Vermögen bestehet also in der hausraths loosung 1750 li, in ihrer Vermögenschafft in der Morgengaab bestehend 200 li, in Ihrer Ergäntzung 2108 li, summa 4058
acp 23 f° 128-v du 7 prairial 2, enregistré 6 mess. 2..

Jean Jacques Lœschmeyer épouse en 1795 Marie Dorothée Rockenbach, fille du batelier André Rockenbach
1795 (10 floréal 3), Strasbourg 3 (11), Not. Ensfelder n° 202
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Bürger Johann Jacob Löschmeyer lediger aber großjähriger und seiner Rechten genießender Becker dahier als Bräutigam ane einem Theil
so dann die Bürgerin Maria Dorothea Rockenbach Weiland Burgers Andreas Rockenbach gewesenen hiesigen Schifmans mit auch weiland Dorothea gebohrner Erhard ehelich erzeugte hinterlaßene ledige tochter unter berathung und Assistetz br. Daniel Rockenbachs hiesigen Schifmanns ihres Vogts als Braut am andern theil
So geschehen mit fernerer Zuziehung der Bürger Johann Georg Erhard des ältern Handelsmanns Zu Schiltigheim der Braut Großvaters (…) Straßburg den 10. Floreal im dritten Jahr der in Einheit und Unzertrennlichkeit bestehenden Francken Republick [unterzeichnet] Johann Jacob Loeschmeier als Hochzeiter, Maria Dorothea Rockenbach als Braut
Enregistrement, acp 33 F° 17-v du 11 flor. 3 – le futur époux déclare que son revenu annuel n’excède pas 75 livres

Marie Dorothée Rockenbach meurt en 1798 en délaissant une fille. La masse de la défunte s’élève à 926 francs.

1799 (8 frimaire 8), Strasbourg 4 (30), Not. Roessel n° 162
Inventarium und beschreibung allderjenigen haab Nahrung und Güther liegend und fahrender so weÿl. burgerin Maria Dorothea Rockenbach bürgers Johann Jacob Löschmeyer des becken Ehefrau, nach ihrem den 4. Brumaire laufenden 8.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen des Wittibers
der nun verstorbenen hinterlaßene einige erbin ist dero mit ihrem jetzigen Wittiber erzeugtes töchterlein namentlich Maria Dorothea 3 ½ Jahr alt, b. Gabriel Roosenstiehl viehhändler und Inwohner zu Schiltigheim dero Vogt

Eigenthum ane einer Behausung. Neml. eine behausung höflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, hinterhauß, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Vorstatt Krautenau N° 119 einseit ist ein Eck an der hennengaß anderseit neben Jonathan Feÿlmetzger beck hinten auff Cit: Beauseigneur stoßend, davon gibt man jährlich dem hospithal 50 c wegen der hintern holtzhaußthür, ohnnachtheilig zu æstimiren beliebet pro 3000. Über diese behausung besagt Versteigerungs Procès verbal durch Not. Ensfelder errichtet de 27. floreal 2. und Declaratio vom ersten prairial und freunde Versammlungs Confirmation vom 2.ten ejusdem, so dann Extractus Elterlich Löschmeÿer’schen Erlös Register sub dato 6. Messidor 2 vermög deßen der Wittiber sothanes haus aus eltericher Mass erkauft
Series rubricarum hujus Inventarÿ des Kinds und erben ohnveränderten Guths, hausrath 724 fr, Silbers und golds 29 fr, ergäntzung 173 fr, Summa summarum 926 fr
Eheberedung (…) 10 floréal 3, Ensfelder Nots.
Enregistrement, acp 70 F° 127 du 11 fri 8

Jean Jacques Lœschmeyer se remarie avec Marie Madeleine Rockenbach, sœur de sa première femme : contrat de mariage, célébration
1800 (29 nivose 8), Strasbourg 4 (30), Not. Roessel n° 191
Eheberedung – br Johann Jacob Löschmeyer Wittiber und becker
bürgerin Maria Magdalena Rockenbach weÿl. bs Andreas Rockenbach des Schifmanns mit Maria Magdalena Steinhelber erzeugte Tochter
Enregistrement, acp 71 F° 35 du 1 pluv. 8

Mariage, Strasbourg (n° 134)
Cejourd’hui 10° Pluviôse l’an VIII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Jacques Loeschmeyer agé de 35 ans, boulanger, né et domicilié eb cette Commune fils de feu Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger, & de feue Marguerite Salomé Harr, veuf de Marie Dorothée Rockenbach, d’autre part Marie Madeleine Rockenbach, âgée de 17 ans, née et domiciliée en cette Commune, fille mineure de feu André Rockenbach batelier & de Marie Madeleine Steinhoelper sa mère ci présente (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 8 octobre 1764 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 25 mars 1782 (…) 3° de l’acte de décès de Marie Dorothée Rockenbach le 5 Brumaire dernier (signé) Johann Jacob Löschmeÿer, Marie Madelaine Rockenbach (i 72)

Marie Madeleine Rockenbach meurt en 1814 en délaissant deux enfants.

1814 (11.7.), Strasbourg 8 (9), Not. Roessel n° 1846
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Rockenbach femme de Jean Jacques Loeschmeyer boulanger décédée le 26 avril dernier – à la requête du veuf, commun en biens suivant contrat de mariage reçu Roessel notaire à Strasbourg le 29 nivose 8, père et tuteur légal de Jean Jacques âgé de 13 ans et de Marie Madeleine âgée de 10 ans et demi, en présence d’Abraham Boch, brasseur subrogé tuteur
dans une maison sise fauxbourg de la Krautenau n° 119 appartenant au veuf
propres au veuf, mobilier provenant de sa première femme 327 fr, mobilier apportés en premier mariage 491 fr, quelques objets d’argenterie 128 fr, maison 3000 fr, objets de la première communauté 218 fr, remploi 2300 fr, ensemble 6468 fr, doit à sa fille du premier lit 2140 fr, reste 4328 fr
propres de la défunte, meubles 716 fr, garde robe 468 fr, argenterie 95 fr, remploi 998 fr, ensemble 2277 fr
communauté, meubles 1134 fr, argenterie 193 fr, numéraire 1800 fr, provisions 2126 fr, tonneaux 744 fr, créances 4535 fr, ensemble 10.533 fr – passif 9725 fr
Enregistrement, acp 124 F° 200 du 11.7.
acp 125 F° 27 du 1.8. – vacation du 23 juillet

Jean Jacques Lœschmeyer se remarie avec Anne Marie Helck, veuve du batelier Jean Georges Mahler
1815 (7.6.), Strasbourg 8 (12), Not. Roessel n° 2568
Contrat de mariage – Jean Jacques Loeschmeyer boulanger veuf de Marie Madeleine Rockenbach
Anne Marie Helck veuve de Jean Georges Mahler, batelier

Fille d’aubergiste, Anne Marie Helck épouse Georges Mahler en 1808
1808 (17.11.), Strasbourg 14 (39), Not. Lex n° 3000
Contrat de mariage – Georges Mahler batelier veuf en premières noces de feue Anne Marie Burch
Anne Marie Helck fille majeure de Jean Daniel Helck, aubergiste au bateau de la patrie, et de Marie Madeleine Schertling
Enregistrement de Strasbourg, acp 109 F° 10 du 22.11.

Jean Georges Mahler meurt sans postérité en 1813.
1814 (2.3.), Strasbourg 3 (36), Not. Übersaal n° 1325, 6579
Inventaire de la succession de Jean Georges Mahler bâtelier décédé le 24 décembre dernier – à la requête d’Anne Marie Helck la veuve avec laquelle il s’est marié le 30 novembre 1808
Le défunt a délaissé ab intestat ses sœurs et nièce, I. Marie Barbe Mahler veuve de Everard Grohberger garçon batelier, sa sœur germaine, II. Marguerite Salomé Mahler veuve d’André Jung poissonnier sa sœur germaine, III. Marie Cléophé Fischer épouse de Jean Georges Krauss serrurier fille de feu Susanne Marie Mahler sa sœur germaine procréé avec feu Jean Fischer négociant
Contrat de mariage reçu Lex le 17 novembre 1808
propres de la veuve 2397 fr
propres du défunt, meubles 5962 fr, passif 8265 fr, déficit 2303 fr
communauté, meubles 4348 fr, dont bateau 2400 fr, dettes actives 1000 fr, numéraire 218 fr, ensemble 5548 fr, dettes 5544 fr, reste 2 fr
vente de meubles n° 6626 le 9 juin dans la maison quai des pêcheurs n° 78
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 76-v du 3.3.

Jean Jacques Lœschmeyer et Anne Marie Helck font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari

1817 (22.1.), Strasbourg 8 (16), Not. Roessel n° 3909
Inventaire des apports de Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger, et Anne Marie Helck, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 7 juin 1815
la femme 2l19 fr (dont créances 400 fr, numéraire 400 fr)
le mari 12.978 fr, suivant inventaire de la succession de Marie Madeleine Rockenbach dressé par le notaire soussigné le 11 juillet 1814
une maison sise en cette ville Fauxbourg Krautenau au coin de la rue des Poules n° 119 estimée 3000 fr, 15.978 fr – passif 11.845 fr, reste 4132
Enregistrement de Strasbourg, acp 132 F° 167-v du 24.1.

Jean Jacques Lœschmeyer meurt en 1826 en délaissant trois enfants de ses deux premières femmes.

1826 (12.4.), Strasbourg 8 (41), M° G. Grimmer n° 1069
Inventaire de la succession de Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger décédé le 8 mars 1826 – à la requête de 1. Anne Marie Helck la veuve commune en biens suivant contrat de mariage reçu Roessel notaire à Strasbourg le 7 juin 1815, mère et tutrice légale de Marie Caroline âgée de 7 ans, 2. Marie Dorothée Leschmeyer veuve de Philippe Jacques Grimmeisen, brasseur, enfants du premier lit du Sr Leschmeyer avec Marie Dorothée Rockenbach, 3. Jean Jacques Leschmeyer, majeur boulanger du second lit avec Marie Madeleine Rockenbach – en présence de Philippe Jacques Staehling, marchand épicier, subrogé tuteur de la mineure

dans une maison sise à Strasbourg Fauxbourg de la Krutenau n° 119
meubles de la communauté, dans la grande chambre au premier, dans une chambre contiguë à la précédente, dans la chambre sur le derrière au même étage donnant dans la rue de la Poule, dans la chambre de la servante, dans la chambre des domestiques, au second étage, au grenier, dans le poele, dans le corridor derrière le poele, dans la cuisine, dans la boulangerie, dans la cave, cour & étables 5777 fr, garde robe 196 fr, numéraire 400 fr
Titres et papiers, 5) enchère et déclaration de command devant Ensfelder notaire les 9, 19 et 29 germinal 6, propriété d’une maison boulangerie avec cour, bâtiments latéraux, dépendances sise à Strasbourg Faubourg de la Krutenau n° 119 faisant le coin de la rue de la Poule
6) contrat de mariage avec Marie Dorothée Rockenbach le 10 floréal 3 devant M° Ensfelder, inventaire dressé après sa mort arrivée le le 4 brumaire 8 par M° Roessel le 9 frimaire 8, 9) contrat de mariage avec Marie Madeleine Rockenbach devant M° Roessel le 29 nivose 8 et inventaire des apports par M° Ubersaal le 12 juillet 1810 succession de Marie Madeleine Rockenbach décédée le 26 avril 1814 par M° Roessel le 4 juillet même année, inventaire des apports devant M° Roessel le 22 janvier 1817
la veuve 2319 fr, le défunt 1132 fr ; communauté 7977 fr et immeubles à Griesheim 960 fr, total 8937 fr, après prélévements 102 fr, succession 4804 fr
Enregistrement, acp 178 F° 47-v du 21.4.

Jean Jacques Lœschmeyer et sa sœur Marie Dorothée deviennent seuls propriétaires de la maison

1826 (6.9.), Strasbourg 8 (42), M° G. Grimmer
n° 1214 cahier des charges, 1 juillet – n° 1266 adjudication préparatoire 12 août – n° 1290 adjudication définitive 28 août et n° 1303 ratification – Anne Marie Helck veuve de Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger en son nom et à raison de l’usufruit assuré par contrat de mariage reçu Roessel notaire à Strasbourg le 7 juin 1815 et tutrice de Marie Caroline son unique enfant, Marie Dorothée Loeschmeyer veuve de Philippe Jacques Grimmeisen, brasseur, Jean Jacques Loeschmeyer, garçon majeur boulanger, héritiers pour un tiers de leur père. La De Grimmeisen procréée du premier lit avec Marie Dorothée Rockenbach, Jean Jacques du deuxième lit avec Marie Madeleine Rockenbach – en présence de Philippe Jacques Staehling, marchand épicier, subrogé tuteur de la mineure. inventaire dressé par M° Grimmer le 12 avril 1825, jugement du 10 mai, rapport d’experts du 9 juin et jugement d’entérinement le 29 précédent
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison boulangerie avec cour, bâtiments latéraux & dépendances sise à Strasbourg au Faubourg de la Krutenau n° 119, faisant d’un côté le coin de la rue de la Poule, d’autre Michel Fristch boulanger, derrière propriété de la veuve Bernard
Rapport d’experts (…) qui consiste en une maison principale, cour avec pompe, bâtiment en aile, bâtiment de fond et basse cour [la suite du rapport d’experts portée dans le corps de l’acte]) La maison principale renferme au rez de chaussée en entrant corridor, à droite boutique, au fond cuisine et escalier. Au premier étage quatre chambres, cuisine, bucher et escalier. Dessous cave voutée, dessus comble à deux greniers dont au premier quatre chambres. Bâtiment en aile rez de chaussée, boulangerie, four, buanderie & bucher. Premier étage galerie & deux chambres, dessus comble à deux greniers couvert ainsi que l’autre en tuiles simples. Bâtiment du fond, au rez de chaussée passage, bucher et magasin, au premier étage cage d’escalier, une chambre et une cuisine, au second étage escalier, deux chambres & cuisine, dessus comble couvert à tuiles doubles. Basse cour, étable à porcs, lieux et remise & une pompe – Etablissement de la propriété, cet immeuble appartenait à Jean Jacques Loeschmeyer père défunt dont les héritiers poursuivirent la licitation, lequel l’a acquis par vente et déclaration de command reçues Ensfelder notaire les 19 et 27 floréal et 1 prairial 2 – mise à prix 5000 francs
à Jean Jacques Loeschmeyer et Marie Dorothée Loeschmeyer veuve Grimmeisen pour 7400 francs
Rapport d’experts du 9 juin, Jean Daniel Vogt, Philippe Jacques Hennenberg et Jean Chrétien Arnold architectes
Enregistrement, acp 180 F° 61-v du 7.9.

Marie Dorothée Lœschmeyer épouse le brasseur Philippe Jacques Grimmeissen en 1816
1816 (27.5.), Strasbourg 2 (42), Not. Knobloch n° 7412
Contrat de mariage – Philippe Jacques Grimeissen, brasseur fils de feu Philippe Jacques Grimeissen, aubergiste à la Montagne Verte hors la porte Blanche, et de Marguerite Elisabeth née Roederer
Marie Dorothée Loeschmeier, âgée de 20 ans fille de Jean Jacques Loeschmeier, boulanger, et de Dorothée née Rockenbach
communauté d’acquets partageable par moitié

Inventaire des apports
1816 (28.8.), Strasbourg 2 (42), Not. Knobloch n° 7515
Inventaire des apports de Philippe Jacques Grimmeissen brasseur et de Marie Dorothée née Loeschmeyer, suivant contrat de mariage reçu Knobloch notaire le 27 mai dernier
dans la demeure du requérant place d’Armes n° (-)
le mari, mobilier 1210 fr, numéraire 1200 fr, passif 1200 fr, déduction faite 1210 fr
la femme 2019 fr, meubles 1123 fr, argenterie 256 fr, numéraire 5833 fr, dettes actives 1606 fr, droits éventuels 1200 fr, total 10.019 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 73-v du 4.9.

Philippe Jacques Grimeissen meurt sans postérité en septembre 1817
1817 (3.11.), Strasbourg 2 (42, 2 n.c.), Not. Knobloch
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Grimmeisen, brasseur, décédé le 21 septembre 1817 – à la requête de Marie Dorothée Loeschmeyer le veuve, Marguerite Elisabeth Roederer veuve Grimmeisen mère du défunt, Marguerite Elisabeth Grimmeisen femme Winter, Dorothée Salomé Grimmeisen femme Keller
Enregistrement, acp 136 F° 107 du 13.11. acp 136 F° 149 du 27.11. vacation du 17 novembre
propres, mobilier1217 fr, remploi du défunt 1323 fr, de la veuve 5957 fr
communauté mobilier 3944 fr, numéraire 1314 fr, présents de noces 246 fr, dettes actives 389 fr, douteuses 348 fr, ensemble 6244 fr, passif 13 233 fr

Jean Jacques Lœschmeyer et Marie Dorothée Lœschmeyer vendent la maison au boulanger Jean Michel Kielmann et à sa femme Marie Louise Senger

1829 (20.8.), Strasbourg 8 (47 nouv. cote), M° G. Grimmer n° 2845
Jacques Loeschmeyer, boulanger, et Marie Caroline Hoffherr, Marie Dorothée Loeschmeyer veuve de Philippe Jacques Grimmeissen, brasseur
à Jean Michel Kielmann, boulanger, et Marie Louise Senger
une maison boulangerie avec cour, bâtiments latéraux et tous autres droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg au Faubourg de la Krutenau sous n° 119, d’un côté formant le coin de la rue de la Poule, d’autre le Sr Michel Fritsch boulanger, derrière la propriété de la veuve Bernard – ayant autrefois appartenu à Jean Jacques Loeschmeyer, décédé boulanger, ayeul des vendeurs, les héritiers ont poursuivi la licitation par suite de laquelle Jean Jacques Loeschmeyer l’un deux, père des vendeurs, s’en était rendu le propriétaire suivant acte reçu Ensfelder notaire à Strasbourg les 19 et 27 floréal 2. L’immeuble est échu aux deux vendeurs et Marie Caroline, mineure, sauf l’usufruit viager compétant à la veuve Anne Marie Heck suivant contrat de mariage devant M° Roessel le 7 juin 1815, suivant licitation poursuivie entre les héritiers les vendeurs en sont devenus propriétaires par adjudication définitive dressér par Grimmer notaire soussigné les 28 août 1826 et 6 septembre suivant – moyennant 7933 francs
Enregistrement, acp 196 F° 18 du 24.8.

Originaire de Dettlingen en Wurtemberg, Jean Michel Kielmann épouse Sophie Senger en 1825.
1825 (15.3.), Strasbourg 3 (72), M° Schreider n° 2373
Contrat de mariage – Jean Michel Kielmann, boulanger domicilié quartier de la Krutenau n° (-) fils majeur de Frédéric Kielmann, tisserand à Dettlingen am Schlossberg royaume de Würtemberg, et de Catherine née Eberlin
Sophie Senger fille majeure de feu Jean Jacques Senger, perruquier, et de feu Marie Salomé née Rieb
Enregistrement, acp 172 F° 90-v du 17.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Leur fils Jacques Guillaume Kielmann épouse Emilie Diebold en 1858.
1858 (7.4.), M° Grimmer
Contrat de mariage – Jacques Guillaume Kielmann, boulanger à Strasbourg fils de Jean Michel Kielmann, vivant boulanger et Sophie Senger sa veuve
Emilie Diebold, célibataire à Strasbourg, fille de Jacques Diebold, fabricant de savon et de feue Simon Antoni, sa femme
acp 468 (3 Q 30 183) f° 38-v du 8.4. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) en meubles et marchandises le tout estimé à 10.000 francs, 3) moitié de la moitié indivise rue de la Krutenau n° 17 à Strasbourg
Les apports de la future consistent 1) argent comptant 6000, 2) mobilier estimé 3673
Don matutinal par le futur à la future d’une somme de 1000 francs
Donation réciproque par les futurs époux au suirvivant d’eux de l’usufruit de la succession réductible à moitié en cas d’enfants

Sophie Senger et son fils Jacques Guillaume Kielmann vendent leur maison à l’Etat pour agrandir la manufacture des tabacs

1863 (17.7.), M° Noetinger
Vente par 1) Sophie Senger veuve de Jean Michel Kielmann ancien boulanger, 2) Jacques Guillaume Kielmann, boulanger et Emilie Diebold sa femme à Strasbourg
à l’Etat pour l’agrandissement de la manufacture des tabacs
d’une maison à Strasbourg rue de la Krutenau n° 17, moyennant 58.000 francs
acp 523 (3 Q 30 238) f° 85 du 22.7.



1, rue de la Demi-Lune


Rue de la Demi-Lune n° 1 – IV 395 (Blondel), N 860 puis section 60 parcelle 128-26 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Charles Emile Hahn, 1904 – Architecte, Armand Richshoffer


Façades en 1910 (Arch-Wiki) et en avril 2017 – Façade rue Sainte-Barbe (mai 2014)

La maison qui appartient au receveur Thiébaut Petermann en 1587 a un encorbellement de 41 pieds de long et trois pieds et demi de large. Elle appartient ensuite au prévôt de Dangolsheim, au bailli de Westhoffen puis à Henri Clausmann de Marlenheim (1642). Ses héritiers la vendent en 1656 au menuisier Michel Reitzer. Originaire de la région de Lunebourg, Michel Dæhnichen supprime une avance de son encorbellement et agrandit les fenêtres en 1709. La maison appartient pendant soixante ans (1728-1789) au menuisier Henri Greiff puis à sa veuve qui ont dû faire d’importants travaux puisque sa valeur passe de 700 livres en 1725 à 1 000 livres en 1789.
Le tonnelier Jean Georges Braun achète en 1813 la maison qui se fissure l’année suivante. Frédéric Bœhlé y exploite un café en 1818. Elle appartient ensuite (1826) au serrurier puis entrepreneur en serrurerie Henri Schoop.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 188 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois à encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue de la Demi-Lune se trouve entre les repères (a-b) : deux portes et deux fenêtres au rez-de-chaussée, sept fenêtres au premier étage, cinq au deuxième et toiture à deux niveaux de lucarnes. Le bâtiment accolé (u-a) plus bas donne sur la rue Sainte-Barbe.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 1 de la rue de la Demi-Lune.


Nouvel alignement, en retrait de l’ancien. La surface en jaune revient à la voie publique (dossier de la Police du Bâtiment 13, rue Sainte-Barbe)
Monogramme CH (Charles Hahn) et millésime 1904 (photographie Wilfred Helmlinger)

Marie Joséphine Stahl, veuve du brasseur Jacques Palmer, achète la maison en 1866. Elle fait abaisser la même année l’appui de fenêtre à droite de la porte d’entrée par l’entrepreneur en bâtiment Mathieu Jéhu. L’agent voyer note que le rez-de-chaussée en maçonnerie est aligné vers la rue de la Demi-Lune mais que les étages sont en encorbellement. La façade rue Sainte-Barbe se trouve en avant de l’alignement, le rez-de-chaussée est en maçonnerie et les étages en encorbellement.
D’abord propriétaire du bâtiment voisin sis 13, rue Sainte-Barbe, Charles Hahn achète la maison et fait démolir les anciens bâtiments en mars 1904. La Ville porte alors l’alignement en arrière de l’ancien, ce qui oblige l’architecte Armand Richshoffer à revoir ses plans. Charles Hahn est autorisé en juin 1904 à construire un bâtiment à trois étages à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune. Le pignon et la tour pourront par exception dépasser la hauteur réglementaire. Le gros œuvre est terminé en octobre 1904. Un théâtre cinématographique se trouve à l’arrière (voir le 13, rue Sainte-Barbe). Le mur commun avec le 3, rue de la Demi-Lune se fissure en 1911 après avoir été été mis à nu par les démolitions de la Grande Percée.
G. A. Billet est autorisé en 1912 à exploiter le débit de boissons Le Jardin d’hiver (Zum Wintergarten). La société cinématographique de Charles Hahn y a son siège (Hahn et Compagnie) après guerre. L’architecte Czarnowsky agrandit en 1928 le restaurant les Trois Roses qui est endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. L’enseigne devient en 1965 Le Paris puis Le Petit Lutèce en 1967.


Intérieur du Jardin d’Hiver (Arch-Wiki)
Le 13, rue Sainte-Barbe et partie de la maison d’angle. On remarquera le coq (Hahn) sur le bulbe.
(1928, dossier de la Police du Bâtiment 13, rue Sainte-Barbe)

novembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Wolleben, prévôt de Dangolsheim, et Odile
puis ses héritiers Jean Wolleben, prévôt de Dangolsheim
Blaise Schuhmacher et Odile Wolleben, à Dangolsheim
1639* adj Georges Wolleben, bailli de Westhoffen, et (1614) Barbe Vendenheim, auparavant (1600) femme de Laurent Ganser – luthériens
1640* h Ulric Wolleben, et (1642) Marthe Kœnigsmann – luthériens
1642 v Henri Clausmar (Clausmann) de Marlenheim et Brigitte
puis ses héritiers Gaspard Lempfrid, tanneur à Saverne, et Madeleine Clausmann
Odile, fille de Nicolas Fesch le jeune de Dahlenheim
1656 v Michel Reitzer, menuisier, et (1652) Marie Herber puis (1662) Eve Merckel d’abord (1644) femme du menuisier Christophe Burger – luthériens
1689 v Michel Dæhnichen (Michel Denniger), menuisier, et (1683) Catherine Steegmann – luthériens
1728 v Georges Frédéric Zeissolff, marchand, et (1709) Catherine Elisabeth Hœlbé – luthériens
1728 v Henri Greiff, menuisier, et (1723) Anne Elisabeth Baumheckel puis (1728) Marie Marguerite Rœhrer, d’abord (1720) femme du menuisier Raoul Foster – luthériens
1789 h Jean Michel Greiff, menuisier, et (1776) Anne Marie Butz – luthériens
puis les héritiers Marie Madeleine Beutelstetter femme du passementier Samuel Bruder et les enfants de Marguerite Beutelstetter, femme du menuisier Jacques Bauer
1809 v André Spetzer, tailleur, et (1804) Thérèse Rieffel
1813 v Jean Georges Braun, tonnelier, et (1812) Anne Marguerite Clerc puis (1817) Elisabeth Senter
1826 v (Jérôme) Henri Schoop, serrurier, et (1814) Marie Madeleine Mayer
1866 v Marie Joséphine Stahl, femme (1851) du cordonnier Charles Steydel puis (1858) du brasseur Jacques Palmer
1903* v Ville de Strasbourg
1905* v Charles (Emile) Hahn, marchand, et Marie Louise Hemmerlé
1950* h Marie Joseph Laurent Agram et sa femme née Hahn et cohéritiers

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 375 livres en 1689, 700 livres en 1725, 1 000 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) IV 395, la veuve Jean Henri Greiff
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reiff Wittib, 11 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 860, Schopp, Jérôme Henri – maison, sol – 1,2 are

Locations

1818, (salle de café) Frédéric Bœhlé, aubergiste
1825, Pierre Sibill, menuisier, et Madeleine Voltz

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 157
Le receveur Thiébaut Petermann doit 8 sols pour sa maison dans la rue traversière Sainte-Barbe, à savoir un encorbellement de 41 pieds de long et 3 pieds ½ de large

Anderseits der Zwerchgaß Wider Sanct Barbaren gaß zu
Diebold Petermann der Schaffner hatt vor seinem Hauß an, wid. gegen Sanct Barbara hienumb oben ein Vsstoß untz das Eckh 41 schu lang und 3 ½ schu herauß, Bessert für das Niessen, viij ß d

Idem f° 157-v
Ledit Thiébaut Petermann a encore devant sa porte une marche en pierre (4 pieds de long, 15 pouces de saillie)

Anderseits der Zwerchgaß Wider Sanct Barbaren gaß zu
Dieboldt Petermann hatt nachmalen vor seinem Hauß vor d. Thüeren ein steinen staffel 4 schu lang und 15 Zoll heraußer, Bessert & j ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Les préposés autorisent le menuisier Michel Dænninger à supprimer l’avance de son encorbellement et à agrandir l’encadrement des fenêtres à sa maison rue Sainte-Barbe

(f° 207-v) Sambstags den 29. Junÿ 1709. – Michael Dänninger pt° seines Überhangs
Augenschein eingenommen Vor Michael Dänningers, des Schreiners in der Barbaræ gaßen ligenden Eck behausung an deren Er die gantze außladung an seinem Überhang hinweg schneiden und die fenster: gestell umb etwas Vergrößern will. Erl. Willfahrt.

1747, Préposés au bâtiment (VII 1402)
La veuve du menuisier Henri Greiff demande l’autorisation de poser un tas de planches sous son encorbellement. Les préposés refusent quand l’assesseur des Quinze les informe que la Chambre de police prépare un règlement qui interdit de poser du bois et des planches sur le communal.

(f° 100) Donnerstags den 19. Januarÿ 1747. – Heinrich Greiffen Wittib
Augenschein eingenommen An Heinrich Greiffen des schreiners Wittiben Hauß gegen den Kleinen Capucineren über, welche um erlaubnus gebetten, Zweÿ stöße diehlen der Länge nach under den Überhang an jhr Hauß Zulegen. Herr XV. Kornmann erinnert, daß Ein Löbl. Policeÿ Gericht, wie er gehört, daran arbeite, daß alles Holtz und diehlen Von dem Allmendt Hinweggeschafft werden solle, deßwegen er der meinung, daß der Implorantin noch Zur Zeit mit ihrem begehren Abzuweißen seÿe. Erkannt, Angewießen.

1803, Voirie (283 MW 339)
Le propriétaire Greiff devra ôter un tuyau de poêle

Vu par le maire le 12 frimaire 11, Le Maire considérant que plusieurs Citoyens de cette ville ont dirigé depuis quelques années des tuyaux de poëles à travers des murs, cloisons et fenêtres donnant sur la rues et places publiques sans en avoir obtenu la permission préalable, considérant que ces tuyaux exposent non seulement les maisons a des dangers de feu mais repandent aussi une fumée desagréable dans les rues et tachent les habits des passants par l’eau noire qui en découle,
considérant enfin l’ordonnance de police publiée par l’ancien Magistrat le 1. dec. 1753 qui defent l’établissement de pareils tuyaux n’ayant pas été révoqué par aucune loi ou réglement postérieur dont être maintenu dans toute sa vigueur conformément a la loi du 21. juillet 1791
(…) de donner un délai de 15 jours a tous ceux qui ont établi de pareils tuyaux aux fins de se conformer aux dispositions de lad. ordonnance
– 28 prairial 11, vu aussi la lettre adressée le 30 du mois au commissaires de police de cette ville pour les inviter à surseoir aux poursuites contre ceux qui ne se seront pas conformés aux dispositions de l’ordonnance de police susalléguée et ce jusqu’à ce qu’il aura été prononcé sur les nombreuses réclamations présentées par des personnes qui se trouvent dans le cas d’oter de pareils tuyaux,
Le Maire considérant qu’il est instant de mettre a éxécution l’ordonnance de police concernant les tuyaux de fourneau donnant sur la voie publique ainsi que son arreté y rélatif et de prononcer en même temps sur les différentes réclamations présentes a cet égard afin que les particuliers ayent le temps d’ici a l’hiver prochain de faire ôter leurs tuyaux et d’aviser a d’autres moyens pour faite entrer dans des chemiées et à leur défaut d’en faire construire à cet effet
Arrete que le Citoyen Boudhors Inspecteur des Bâtiments et travaux publics de la ville accompagné du Commissaire de police de l’arrondissement respectif se transportera dans toutes les maisons qui lui seront indiquées par led. Commissaire pour avoir les tuyaux de poëles donnant sur la voie publique, il proposera des moyens les plus convenables pour leur donner une direction dans l’intérieur de la maison soit dans une cheminée déjà existante soit dans une nouvelle a construire (…)
61 rue de la demi lune 5, Greiff rentier, 2. a oter vû le grand passage où ils passent et celui au 2 étage en outre pour éviter des accidens à feu, à moins que le propriétaire ne veuille construire une cheminée pour les y conduire

Description de la maison

  • 1725 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, cuisines, vestibules, l’atelier et une cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 400 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue de le demi Lune

nouveau N° / ancien N° : 6 / 5
Braun
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 246 case 4

Schopp Jacques Henry à Strasbourg, rue des bouchers 19

N 860, maison, sol, R. de la demi-lune 5
Contenance : 1,20
Revenu total : 108,62 (108 et 0,62)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1002 case 1

Schopp Jacques Henri rue des bouchers 39
1868 Palmer Jacques veuve née Stahl
1903 Strassburg die Gemeinde
1905 Hahn Karl Emil Kaufmann Ehefr. Marie Luise geb. Hemmerle
(ancien f° 750)

N 860, maison, sol, Rue de la demi lune 1
Contenance : 1,20
Revenu total : 108,62 (108 et 0,62)
Folio de provenance : (246)
Folio de destination : Gb – (sol) Weg
Année d’entrée :
Année de sortie : 1905
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 860, Hof
Contenance : 0,81
Revenu total :
Folio de provenance : 1002
Année d’entrée : 1905

Cadastre allemand, registre 32 p. 389 case 5

Parcelle, section 60, n° 36 – autrefois N 860.p (849.p)
Canton : St. Barbargasse Hs N° 13 – Rue Ste. Barbe
Halbmondgasse N° 1 – Rue de la Demi-Lune
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – (1267, 2327)
Contenance : 5,97 – 3,89
Revenu : 3700 – 4100 – 7700
Remarques : B. V. 1907.155

(Propriétaire 1932), compte 2352
Hahn Karl Emil Ehefrau
1943 Hahn Karl, Sohn von Karl Emil 2/8 u. Miteig.
1950 Agram Marie Joseph Laurent son épouse pour 10/18 et cohéritiers
(552)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue de la Demi Lune p. 199

5
pr. Greiff, J. Michel, Menuisier – Charpentiers
loc. Hoppé, J. Fred. fils mineur – Charpentiers
loc. Greiff, J. Henri, sculpteur – Echasse
loc. Memminger, veuve, Lunetière – Tanneurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Halbmondgasse (Seite 56)

(Haus Nr.) 1, unbewohnt

Annuaire de 1914

1 BA 1914 Annuaire d’adresses p. 78 (i 368)
Halbmondgasse 1

Hahn, K, Filmfabrikant, E 2
Billet, A, Wirt Zum Wintergarten u. Casino Bar, 0
Marx A, Privat. 1
Tennenbaum, J. Synagog.-Diener 3
Gesell, J. Schriftsetzer. 4

Annuaire de 1924

1 BA 1924 Annuaire d’adresses p. 131 (i 71)
1, rue de la Demi-Lune

Hahn, Ch. directeur
Hahn et Cie, films et appar. de cinémas
Bertsch Fréd. c.-m
Bœhn, Jos, employé tramway
Restaurant des Trois Roses
Herschel Paul, restaur.
Tennenbaum Joseph, employé

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 684 W 157)

Rue de la Demi-Lune 1 (1866-1985)
Voir aussi le dossier classé au 13, rue Sainte-Barbe (construction de la maison d’angle)

Le propriétaire Palmer fait abaisser l’appui de fenêtre à droite de la porte d’entrée par l’entrepreneur en bâtiment Mathieu Jéhu en 1866. L’agent voyer note que le rez-de-chaussée en maçonnerie est aligné vers la rue de la Demi-Lune mais que les étages sont en encorbellement. La façade rue Sainte-Barbe est en avant de l’alignement, le rez-de-chaussée est en maçonnerie et les étages en encorbellement.
Enseigne du relieur Charles Willer (1893)
(Nouveau bâtiment) Enseignes de la sage-femme Martzloff (1908), du Cinéma rural d’Alsace et de Lorraine (1929). Certaines fenêtres sont condamnées (1858) depuis que le pignon de la maison voisine (13, rue Sainte-Barbe) qui appartient au même propriétaire a été construit.
Le restaurant aux Trois Roses (enseignes en 1929 et en 1958) est endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. L’enseigne Le Paris devient Le Petit Lutèce en 1967.

Sommaire
  • 1866 – L’entrepreneur en bâtiment Mathieu Jéhu demande au nom du sieur Palmer l’autorisation d’abaisser l’appui de fenêtre à droite de la porte d’entrée et de ravaler les façade au 1, rue de la Demi-Lune.
    Rapport de l’agent voyer. Le rez-de-chaussée en maçonnerie vers la rue de la Demi-Lune est aligné mais les étages sont en encorbellement. La façade rue Sainte-Barbe est en avant de l’alignement, le rez-de-chaussée est en maçonnerie et les étages en encorbellement. La largeur de la voie publique est fixée à six mètres.
    L’ingénieur municipal fixe les modalités de son accord.
  • 1886 – Le maire notifie Joséphine Stahl veuve Palmer de faire ravaler les façades. Elle répond qu’elle doit faire des réparations intérieures, qu’elle n’a pas les moyens de réparer et de badigeonner le crépi. Le maire accorde un an de délai.
    En marge, mention que la repasseuse Joséphine Stahl habite elle-même la maison d’une valeur de 16.000 marks dont elle doit encore 4800. Son revenu hebdomadaire est de 12 à 14 marks.
  • 1890 – Un agent constate que la fosse d’aisances n’est pas voûtée mais recouverte de bois. Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 4 novembre 1857. Il accorde un an de délai. L’entrepreneur Nuss 44, route de Cronenbourg, (ensuite Faubourg de Saverne) fait les travaux, terminés en juin 1891.
  • 1893 – L’agent municipal constate que le relieur Charles Willer a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation. Courrier du maire. Charles Willer fait une demande accompagnée d’un croquis en marge. Autorisation. L’enseigne est modifiée, elle est fixée sous l’encorbellement et en dépasse de 25 centimètres.
  • 1896 – L’agent municipal constate que le propriétaire fait ravaler la façade sans autorisation. Le maire envoie un courrier au principal locataire Kappler.
    L’entrepreneur Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade de la maison qui appartient à la veuve Palmer. – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1896.
  • 1895 – Le maire notifie le sieur Willer de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les six volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1896.
  • 1895 – Le maire notifie Adolphe Kappler de faire ravaler les façades. La veuve Palmer, propriétaire, demande deux ans de délai. L’agent note en marge que les façades sont très sales. Le maire accorde un an de délai.
    Le crépi est en cours de réparation, septembre 1896. Il n’est pas encore peint, décembre 1896. Le maire envoie un courrier de rappel en avril 1897. Les frères Levy (140, Grand rue) ont terminé les travaux, août 1897
  • 1908 – L’agent municipal constate que la sage-femme Martzloff a fixé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande de fixer l’enseigne au balcon – Autorisation – L’enseigne est fixée, août
  • 1916 (juillet) – La caisse municipale envoie à Charles Hahn (à Bernkastel-Cues) une facture des droits de voirie (0,80 mark)
    Lettre de l’office du logement de Munich. Hahn habite chez Seideln au 42, Landwehrgasse. – Lettre de l’office du logement de Nuremberg, Charles Hahn n’a pas laissé d’adresse – La caisse municipale envoie à Charles Hahn, domicilié à Munich, une facture pour deux ans de droits de voirie (deux fois 0,80 mark et 0,20 de frais)
  • Commission contre les logements insalubres – Propriétaire, Hahn, demeurant sur place
    1911. Les lieux d’aisances sont hors d’usage
    Commission des logements militaires – Les fissures dans la cage d’escalier sont dues à la démolition du bâtiment voisin – Les travaux sont reportés jusqu’à ce que la maison voisine soit reconstruite, juin 1919.
  • 1929 – L’architecte C. Czarnowsky (4, quai du Maire Dietrich) envoie au nom du propriétaire Charles Hahn un projet d’enseigne lumineuse – Autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Dessin (Restaurant Trois Roses, Bière Météor pour Mme Hahn)
  • 1928 – Suivi des travaux – La société Maulbecker a commencé les travaux, novembre 1928. Travaux en cours, décembre 1928, mars 1929 – Travaux terminés, mai 1929.
  • 1929 (juin) – Le maire constate que le Cinéma rural d’Alsace et de Lorraine a posé une enseigne sans autorisation – Demande signée par Ch. Hahn – Autorisation
  • 1946 – Certificat de sinistré accordé à Madeleine Hahn suite au bombardement aérien du 25 septembre 1944. Les locaux du restaurant ont été fortement endommagés.
  • 1951 – Pierre Philippe Nibel (cabinet juridique et police privée) se plaint que l’écoulement des eaux usées soit bouché – Les réparations ont eu lieu entre temps
    1954 – Le même avertit le gérant Georges Schæffer (35, rue du Maréchal Foch) qu’une partie de la corniche menace de tomber
  • 1954 – Mme Marie-Louise Agram née Hahn autorise l’architecte Haudenschild à consulter le dossier
    1958 – Mme M. L. Agram née Hahn est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. Les travaux au titre des dommages de guerre sont exempts de taxe.
  • 1958 – La Police du Bâtiment constate qu’une enseigne lumineuse a été posée sans autorisation – Demande par Joseph Schott (restaurant aux Trois Roses), dessin (Trois Roses, Bières Météor, Bière d’Alsace) – Autorisation, janvier 1959
  • 1958 – Le locataire Mottet demande une visite de son logement. La Police du Bâtiment constate que des fenêtres ont été condamnées depuis que le pignon de la maison voisine (13, rue Sainte-Barbe) qui appartient au même propriétaire a été construit. La cheminée qui faisait l’objet de la plainte a été réparée entre temps.
    Le maire demande à Marie-Louise Agram (demeurant 2, rue Sédillot) de faire ouvrir de nouvelles fenêtres vers la cour. Rappel, mars 1960. Les travaux sont reportés à cause du partage successoral.
    1961 – Litige entre héritiers concernant la réfection des cheminées – Le ramoneur Albert Dorn et fils (20, rue du Général Rapp) conseille de chemiser les cheminées.
    Les travaux (cheminées, fenêtres) ne sont toujours pas exécutés.
  • 1967 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant Le Paris a fait poser sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande par Robert Martin – Autorisation
    1967 – Nouvelle demande, enseigne Le Petit Lutèce – Autorisation – Dessin
  • 1976 – Le droit d’enseigne dû par Gaston Schlaflang (19, rue du Ballon au Neudorf) est irrecouvrable
  • 1979 – Propriétaire de l’immeuble à la limite du secteur sauvegardé, Mme Violette Andres demande à bénéficier des subventions de ravalement. Le maire rappelle que les subventions votées sont réservées au secteur sauvegardé. Le conseiller général Daniel Hœffel intercède en faveur du propriétaire. Le maire réitère la réponse précédente.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du receveur Thiébaut Petermann
Thiébaut Petermann épouse en 1554 Rebecca, fille du receveur Georges Nübelspach

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 15)
1554. Junÿ 22. Diepold petterman von nuwweiler, Rebecca Georg Nÿbelspachs tochter, schaffner in der herberg. Hochzeit gehabt am 30. Julÿ Anno 1554. (i 8)

Thiébaut Petermann devient bourgeois par sa femme en novembre 1554.
1554, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 101
Dieboltt petterman hatt das burgkrecht empfangen von Rebecca nibelspachin weÿlandt Jorg nibelspachs selligen verlaßen tochter seiner ehfrawen vnnd dientt zu den schneidern eod. die [xxvij. Novembris 1554]

Thiébaut Petermann se remarie vers 1568 avec Anne (Zoller)
Baptême, cathédrale (luth. f° 64-v) 1558. Den 9. Januarÿ. P. Dieboldt Peterman, Rebecca – I. Georgius (i 76)
Baptême, cathédrale (luth. f° 106-v) 1559. Sontag den Letzt. Aprilis. P. Dieboldt Peterman Schaffner, Rebeca – I. Agnes (i 119)
Baptême, cathédrale (luth. f° 152) 1561. Sontag den 30 Martÿ. P. Dieboldt Peterman schaffner Zun Barfussern, Rebeca – I. Othilia (i 165), etc.
Baptême, cathédrale (luth. f° 207-v) 1565. Sontag den 23 Hornung. P. Diebolt Peterman Schaffner im bruderhof, Rebeca – I. (-) (i 221)
Baptême, cathédrale (luth. f° 270-v) 1569. Donnerstag den – Martÿ. P. Dieboldt Peterman Schaffner, Anna – I. Susanna (i 284)

Les tuteurs des deux filles issues de Thiébaut Petermann et d’Anne Zeller déposent un capital à la Tour aux deniers
1595, Préposés au bâtiment (VII 1310)
(f° 74) Sambstags den 17. Maÿ – Wir Vogtey gelt, folio 241
H Veltin Volmar vnd Ulrich Diethrich als vogt Salome vnd Juliana Diebold Peterman des schaffners tochter mit Anna Zollerin selig. tochter gelüffert 110 f
Inen darumb Zukauff. geben 5 h 10 ß vff Urbani Jährlich fallenden. Zugeschriben

Filles de Thiébaut Petermann, Agnès épouse en 1576 Jean Henri Durne et Odile en 1580 Daniel Lieb, maître d’école à Lichtenau en Bade
Mariage, cathédrale (luth. p. 261) 1576. Suntag 22. Jenner. Hanß Heinrich Durne, Hanß Dietrich Durner deß schneid.* Son, Agnes, Diebolt Peterman, Schaffners dochter. Einngesegnet den 5.- Febr. (i 133)
Mariage, cathédrale (luth. p. 40) 1580. Dnica III. Aduentis. 11. Decembris. Daniel Lieb Schulmeister Zu Liechtenaw, vnd Otilia Theobald Petermanß des Schaffners tochter Eingesegnet Montags 19. Decembris (i 23)

Les Quinze notifient en avril 1592 Thiébaut Petermann de remettre au bureau de la Taille son inventaire et celui de son gendre sous peine d’amende. Thiébaut Petermann obtient en mai un nouveau délai d’un mois.
1592, Protocole des Quinze (2 R 21)
(f° 63) Sambstag den XXIX Aprilis – Thiebold Peterman
Zum andern das sÿ [die dreÿ des Stalls] Thiebold Peterman vngehorsam geschriben gebe, alß der vff alle gebott nichts gibt ist Erkandt, dieweil mans ernstlich angefang. aber hernach milter gefahren, So sollen B. Mr. vnbeschwert seÿn Ihne Zubeschicken vnnd Inn namen meiner herren Ime beÿ der vngehorsame Zugepietten Innerhalb 14 tag. sein vnd seines tochtermans Inventarÿ vff den Stall Zulüffern, mitt betrawung der straff. Solche soll man den dreÿen auch anzeig. damitt so er fehlt, sollen sÿs die XV.ner berichten, die sollens wider für mein H. pring. B. Mr.

(f° 71-v) Sambstag den XXVII Maÿ – Theobald Peterman
Diebold Peterman bringt Inn vnderthenigkeitt per Ulrich Dietrrichen für, es seÿ. Ime Zeitt eines Monats Zu Verfertigung Zweÿer Inventarien angestellt, hab man sich Inmittelst bearbeittet, die Zeit wöll sich aber Inn acht tagen verfließen, Wann Ime aber auch den Notario vnmöglich Inn der Zeitt die Inventaria Zufertigen, er auch noch allerhand Rechnung zusammen Zubringen, So bitt er auß dißem vnnd andern ursachen Ime die Zeitt noch vff ein Monat Zuprolongiren, Wöll er die Inventaria verfertig. sich vff den Stall verfüeg. vnd was er schuldig richtig machen, hoff auff dißem erheblichen Ursachen gnedige willfahrung Erkandt, Ime den begerten Monat bewillig. Inn der Zeitt soll er die Inventaria Verfertig. vnd vff den Stall lüffern. J. Böcklin vnd H Kniebß quasi ego.

Autres mentions de Thiébaut Petermann dans les registres (Quinze, Conseillers et les Vingt-et-Un)
1591 Conseillers et XXI (1 R 68) – Thiebold Peterman, Ulrich Thiedrich contra Martin Hartman. 14. Thiebold Peterman vmb fernere dilation. 197. wegen Thumbsprobsteÿ Rechnung. 217. 264. Thumb Capitul und Bruderhoff contra Thiebold Peterman. 229. Catharina Sultzbchin contra Diebold Peterman (Zabern schreiben) 371. Theobald Peterman contra Thumbprobst von Thengen. 508.
1592 Conseillers et XXI (1 R 70) – Wendling Volmar zu Scherlenheim (im Recht einer Dinckhoff Rodul) contra Thiebold Petermann. 41.
1597 Conseillers et XXI (1 R 76) – Jacob Bock von Erstein contra Diebold Peterman (um Rechnung)
1598 Conseillers et XXI (1 R 77) – Thoman Girbader (Thoman Braun Girbader) contra Diebold Petermans Erben (Rosheim schreiben, pt° mühl zu S Nabor). 55. 65. 224. 345. 355.
1599 Conseillers et XXI (1 R 78) – Thomas Girbader von Roßheim contra Diebold Petermans Erben. 85. (Georg Knorer als Curator Diebold Petermans verlaßenschafft)

La maison appartient d’après les tenants et aboutissants au prévôt Wolleben de Dangolsheim, (1602, 1614), à Jean Wolleben prévôt de Dangolsheim et ses cohéritiers (1614) ou aux héritiers de Thiébaut Petermann (1612)

Baptême, Dangolsheim. 1597. Margaretha, I Dominica Judica
P. Hanß Wolleben uxor Barbara
Rudolph Spiegel wurth zue Straßburg, Hanß Bartholomeus, Agnes chars Lorentz. haußfraw (i 4)
1598. Margaretha, 17. 7.bris – P. Hanß Wolleben uxor Barbara
Bartell Cleÿrsch, Hanß Bartholomei uxor Ottilia (i 5)
1602. Barbara, 24. Januarÿ – P. Hanß Wolleben uxor Barbara
Hanß Barthelme, Maria Barthel Clarschen uxor, Christina Hanß Georg. Turing.s uxor (i 11)
1603. Catharina, 2. Martÿ – P. Hanß Wolleben uxor Barbara
Hanß Barthomeus, Maria Barthel Klarsch. uxor, Christina Hanß Jacob. Turing.s uxor (i 12)
1605. Anna, 7. Febr – P. Hanß Wolleben der Beck uxor Barbara
Bartell Klarß, Anna Hanse des hürsters uxor zu haselach (i 15)
1606. Anna Maria, 5. Febr – P. Hanß Wolleb, Schultheiß, Anna uxor eius
Barthomomeus Clarsch, Christina uxor Hanß Jacob. Tiring.s (i 17)
1607. den 24. Martÿ Hab ich M. Sebastianus Vischorus Pfarrherr alhier dem Ehrbaren vnd fürgeachten Hn Johann Wolleben vnd seiner hausfrauwen Fr. Anna ein Junges Töchterlin getauft mit Namen Anna Maria. Matrina ist gewesen f. Christina, H, Hansen Georgi Thüringern Gerichts schreibern alhier eheliche hausfaw, Patrinus H Barthel Klarß, Burgermeister alhier (i 17)
1607. Ursula, 27 Maÿ – P. Johannes Wolleben p.tor uxor Anna
Joê Maÿ parocus et Maria Bartholomei Klarß uxor (i 18)

Georges Wolleben est prévôt en 1603, Jean Wolleben en 1605.
Parrains, Dangolsheim. (i 2) 1595 die 9. Aprilis. Georgius Wolleben alhie. Schultheis
(i 12) 2 febr. 1603. Georg Wolleben d schultheiß
(i 16) 1605. 13. 9.br. Hanß Wolleb. Schultheiß

Le prévôt de Dangolsheim Jean Wolleben déclare que son père a prêté au nom de sa mère Odile de l’argent seize ans auparavant
1607 Conseillers et XXI (1 R 86)
Hans Wolleben Schultheiß zu Danckoltzheim contra Hans Jacob Bettman. 348. 354.
(f° 348) XXIV. Decemb. – Landvogtey hagenaw sch.ben Hanß Wolleber Schultheißen zu Danckoltzheim vnd hette er wegen seiner Mutter Otilia angezeugt wie sein vatter vor 16 Jaren von Conrad Pfender alß befehlhaber Nicodemi von Geispoltzheim, welchen gewalt auch Urban Rosenberg. gesch[rib]en. etliche Zinß brieff aberkaufft (…)

Autres mentions de Jean Wolleben dans les registres (Quinze, Conseillers et les Vingt-et-Un)
1599 Conseillers et XXI (1 R 78) Hans Wolleben zu Danckolsheim contra Friderich Rihel. 141. 386.
1608 Conseillers et XXI (1 R 87) Hans Wolleber contra Hans Jacob Bettman. 75. Idem contra D. Sebastian Rauchen. 75. 140. 146.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88) Hans Wolleber Schultheiß Zu Danckeltzheim contra D Sebastian Rauchen. 87. und Gregorium Kolben. 127.
1610 Conseillers et XXI (1 R 89) Hans Wolleber Schultheiss zu Danckoltzheim contra Aristarchi Mornhinwegs Erben. 6.
1618 Conseillers et XXI (1 R 100) Johann Wolleber zu Danckoltzheim Schultheissen und Lienhardt Stempffer contra Simon Ottman. 337.

La maison appartient en 1636 à Blaise Schuhmacher (voir ci-dessous). Deux Schuhmacher vivent à la même époque à Dangolsheim, l’un marié avec Odile, fille du prévôt, l’autre avec Dorothée

Baptême, Dangolsheim. 1600. Georg, 17. 7.br – P. Blasius Schomacher des Schultheißen Tochtermann uxor Odilia
Hanß Clarß, Simon Heintz, Christina Hanß Georg Thurings uxor (i 9)
1602. Maria, ult. Junÿ – P. Blasius Schomacher uxor Odilia
Simon Heintz, Christina Hanß Georg Thurings uxor, Catharina Hanß Clarsch. uxor (i 12)
1605. Blasius, 24. Martÿ – P. Blasius Schomacher der Jungster, Dorothea
Hanß Georg Turing. Catharina von Biett. (i 15)
Baptême, Dangolsheim. 1600. Blasius, 8 8.bris – P. Blasius Schomacher Junger, Dorothea
Hanß Kueffer, Georg Schultheissen filius von Berghietten, Christina, Hanß Georg.s uxor (i 9)
1605. Johes., 17 Martÿ – P. Blasius Schochmacher der Junger, Dorothea
Hanß Klarsche, Christina Thuringerin (i 15)
1611. Barbara, 23. Octobris – P. Blasius Schomacher der Jung. Margaretha
Georgius Sturinger Villicus R. D. Abbatis in Danckratzheim, Anna Onuphri Lamben uxor (i 21)
1613. Blasius †, 5. Februarÿ – P. Blasius Schuomacher der Jung. Margaretha uxor
Georgius Sturinger Villicus R. D. Abbatis in Danckratzheim, Anna Onuphrius Lamb Civis in Danckoltzheim, Kunigundis vxoe Georgÿ Seuringers (i 26)
1616. Maria, 5. Julÿ – P. Bläß Schumacher d. Jünger, Margred
Onophrius Lampb et Agata uxor ni Jois Danckÿ* p.thoscribæ. (i 32)
1618. Johannes, 30. Januarÿ – P. Bläß Schumacher d. Jüngere uxor eius Margaredra
Georgs Simon Civis in Bergbietten et Anna uxoe Onuphri Lampen (i 34)

Blaise Schuhmacher de Dangolsheim achète le droit de bourgeoisie en 1623 en s’inscrivant à la tribu des Jardiniers aux Charrons
1623, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 817
Blasius Schumach. Von Danckoltzheim khaufft d. Burg.recht vmb 20 goldguld. Ist bey deb Gartnern vnd. Wagnern Zünfftig sein den 8 Maÿ A° 1623

Blaise Schuhmacher hypothèque la maison au profit de Georges Wolleben, bailli de Westhoffen auquel elle est déjà engagée pour 400 livres

1636 (5. Februarÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 106
Erschienen Bleß Schuhmacher, burg. Zu St: mit beÿstand herrn Lienhard Metzgers und hanß Rüehlen beeder alß vß E. E. groß. Rhats mitel hierzu insond.heit deputirt und verordnet
hatt in gegensein herrn Georg Wohllebens Amptschaffners Zu Westhofen bekannt – schuldig seÿ LXXXV. lb
dafür in spê. Und.pfand verlegt und eingesetzt hauß und hoffstat, mit allen andern ihren gebäwen & alhie in S. Barbaræ gaßen neben H. D. Niclaus Acker & ist ein Eck, hinden vff Friderich Rüelen den Papÿrer stoßend gelegen, so zuuor verhafftet umb 400. lb gld. Str. w. dem H Glaubiger selbsten

La maison appartient ensuite à Ulric Wolleben, fils de Georges Wolleben (voir la vente ci-dessous).
Fils de Jean Wolleben prévôt de Dangolsheim, Georges Wolleben épouse en 1614 Barbe Vendenheim, auparavant (1600) femme de Laurent Ganser.

Mariage, Westhoffen (luth.)
Anno 1614. Jörg Wolleben, Hanß Wollebens Schultheissen Zu Danckoltzheim Sohn mit Barbara, Lorentz Gansers, weiland gewesenen Burgers alhier hindelassenen witwen, den 31. Januarÿ eingesegnet word. (i 134)

Mariage, Westhoffen (luth.)
1600. Lorentz Ganser, Lorentz Gansers Weiland Burgers Zu Wangen verlassener Sohn, mit Barbara Ulrich Vendenheim weiland burgers alhier verlassener tochter den 8. Sept. eingesegnet worden.

Fils du bailli de Westhoffen, Ulric Wolleben épouse en 1642 Marthe, fille du marchand Robert Kœnigsmann

Mariage, cathédrale (luth. p. 456)
1642. Domin: Cantate. Herr Ulrich Wolleben, H. Georg Wolleben geweßenen Ampt vnd Kirchenschaffners Zu Westhoffen nachgelaßener ehelicher Sohn, Jungfrauw Martha H. Robert Königsmanns geweßenen Handelßmanns vnd Burgers allhier nachgelaßene eheliche tochter. Im Münster Mont. den 16. Maÿ (i 233)

Ulric Wolleben devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1642, 4° Livre de bourgeoisie p. 207
Hr Ulrich Wolleben von Westhoffen empfahet d. Burgerrecht vmb 8. gld. gulden, die Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt Von seiner Frauwenn Martha weÿl. Ropert Königsmanns dochter, ist lediger stand gewesen, Würd Zur Steltzen dienen Jur. den 7 Junÿ 642.

Ulric Wolleben cède la maison par échange à son beau-frère Gautier Kœnigsmann qui habite Ostwald

1642 (12. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 791-v
Erschienen Herr Ulrich Wohlleben Burger Zu Straßburg, an einem,
So dann Walter Königßmann Wonhaft Zu Illwickerßheim sein H Wollebers Schwager, mit beÿstand H Johann Carol Heßlers burgers Zu Str. seines Schwag. am andern theil, Zeigten an und bekannten, daß Sie einen Tausch mit einander getroffen
Erstlichen hatt Er herr Wohlleben, ermeldtem Walter Königßmann Tauschweiß vbergeben vnd abgetretten hauß, hoffstatt, höfflein Und Stallung, mit allen deren gebäwen undt Zugehördten, alhie beÿ Sanct Barbaræ, ist einseit ein Eck gegen S. Barbara hinüber, and.seit neben H. Nicolao Aggern, medicinæ Doctori hinden vff H Friderich Rühlen den Papÿrer stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich Sechß schilling 8 d vff Weÿhenachten dem Stifft Sanct Marx alhie, es seÿe Bodenzinß, fürbietig, Ehrschätzig oder welcher gestalt es die darüber sagende brieff außweißen, also hatt Er H. Königßmann solchen zinß Jedoch mehrers od. weiters nicht alß solche gesetzte 6. ß 8 d Vbernohmen
Hiengegen hatt Er H Walter Königßmann für sich ihme H Wohlleben Vertauscht Vndt Vbergeben Einen Fünfftentheil, ihme für Unvertheilt gebührend ahne Einer Gewerbß Behaußung sambt deren Gaden, Undt allen anderen ihren gebäwen & gelegen in der Statt Str. Vorm Münster einseit neben herrn Martin Andreß König dißer Statt XXI.er and.seit ebenmäßig neben erstgemeldtem herrn König, hind. auch vff denselb. H. König stoßend, für freÿ ledig eigen Außerhalb daß sein H. Königßmanns Muter Fr. Martha Brauin, solchen antheil wie auch die Vbrige Antheiler dißer Behauß. ad dies vitæ Zuegnüßen hatt,
Ferners 360. fl. Capital, ahne 900. fl. mehrern Summen stehen vff hannß Georg Wetzels deß handelßmanns Behaußung alhie in der Krämer gaßen, einseit neb. Thoman Renter dem handelßmann, and.seit neben Samuel Emerichs see: Wittib und Erben gelegen, Vnd Werden Jährlich auff Michaelis mit 5. p. C° Verzinßt

Gautier Kœnigsmann vend le même jour la maison à Henri Clausmar (Clausmann) de Marlenheim

1642 (12. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 792-v
(Prot. fol. 264 & seq.) Erschienen Herr Walter Königßmann Wonhaft Zu Illwickerßheim (…) zu kauffen gegeben
Heinrich Claußmar, burgern Zu Marlenheim, der auch zugegen, mit beÿstand Mathiß Junghanßen daselbsten
hauß, hoffstatt, höfflin, Vndt Stallung mit allen ihren gebäwen, & alhie beÿ Sanct Barbaræ, ist einseit ein Eck gegen S. Barbaræ hinüber, and.seit neben H. Nicolao Aggern, hinden vff H Friderich Rühlen den Papÿrer stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich Sechß schilling Acht pfenning Vff Weÿhenachten dem Stifft S. Marx alhie, es seÿe Ewig, Ehrßätzig, fürbietig, Bodenzinß, oder welcher gestalt es die darüber sagende Brieff außweißen, also hatt solchen Zinß der Käuffer vff sich genohmen, Jedoch weiters nicht alß solche gesetzte 6. ß 8 d, geschehen und Zugang. umb 350. lb

Gaspard Lempfrid vend au nom de sa femme Madeleine Clausmann un sixième de la maison au menuisier Michel Reitzer. Un premier acte est remplacé par un autre plus complet dressé deux jours plus tard

1656 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 345-v
(vide infra sub dato 26. Junÿ a° 1656)
Erschienen Caspar Lembfrid Burger und Gerber Zu Elsaß Zabern, alß Magdalenæ Claußmännin seines Eheweibß vermög eines sub dato Zabern den 3. Junÿ St. N. iüngsthin mit H Henrich Krusenmeÿers Notarÿ publici und Stattschreibers zu mehrbesagtem Zabern eigenhändig Vnderschrifft und fürgetruckhtem Pitschafft ausgefertigten (…) Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Ehevogt
hatt in gegensein Michael Raÿtzen deß Schreiners Burgers Zu Straßburg
einen sechßten theil, Ihro Magdalenæ für ohnvertheilt gebührendt ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und allen deren Gebäwen, alhie geg. St. Barbaræ Kirchen hienüber, einseit neben H Dr. Nicolao Aggen, anderseit neben (-) hind. vff (-) stoßend gelegen – umb 40 lib

1656 (26. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 350-v
(Protocoll. fol. 68) Erschienen Caspar Lembfrid Burger und Gerber Zu Elsaß Zabern, alß Magdalenæ Claußmännin seines Eheweibß, vermög eines sub dato Zabern den 3. Junÿ St. N. iüngsthin mit H Henrich Krusenmeÿers Notarÿ publici und Stattschreibers Zu mehrbesagtem Zabern eigenhändig Vnderschrifft und fürgetruckhtem Pitschafft ausgefertigten (…) Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Ehevogt, mit beÿstand Clauß Urschen von dalenheim, seines Schwagers
hatt in gegensein Michael Raÿtzels deß Schreiners Burgers Zu Straßburg, mit beÿstand Georg Bruders deß Schreiners und burgers alhie
einen sechßten theil, Ihro Magdalenæ für ohnvertheilt gebührend, ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und allen deren Gebäwen, alhie geg. St. Barbaræ Kirch. hienüber, einseit ein Eckh, anderseit neben H. Nicolao Agerio Med. Doct. hind. vff (-) Rhielen stoßend gelegen, von welcher gantz. Behaußung gehend iahrs 6 ß 8 d dem groß. gemeinen Allmosen Zu St Marx – umb 40 lib

Fils de Hartmann Reitzer de Meistratzheim, Michel Reitzer épouse en 1652 Marie, fille du tailleur Philippe Herber : contrat de mariage, célébration
1651 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 849
(Prot. fol. 168 – Eheberedung) Erschienen Michael Raÿtzel der Schreiner von Maÿstratzheim so sich alhie burgerlich niderzulaß. gewillt ist alß hochzeiter mit beÿstand Georg Benders seines lehrmaÿsters und Daniel Schämels seines bißherig. Maÿsters beed. Schreiner und Burger alhie an einem,
So dann Jungfr. Maria weÿl. Philipß Herbers deß Schneiders und Burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin mit beÿstand Paul Schwartzen deß Schreiners ihres Vogts und hannß Georg Sonticus deß Altgewänders ihres Mütterlich. Bruders, beed. Burger alhie am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 541, n° V)
1652. Eodem [Dom. I. Epiphan. d. 11. Jan.)] Michael Reÿtzell der schreiner vonn Meistertzheim beÿ oberehenheim weilandt Hartmann Reitzels des baursmanns daselbsten hinterlaßener Ehelicher Sohn, Vnndt J. Maria weilandt Philipp Herbers des burgers vnd Schneiders alhier hinderlaßene Eheliche dochter (i 289)

Michel Reitzer devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1652, 4° Livre de bourgeoisie p. 281
Michel Reitzel, von Meistertzh. der Schreiner, empf. d. burgerrecht, von seiner haußfr. Maria, Weÿl. Philipp Hubers deß Schneiders seel. alhie dochter vmb 8 gold fl. ist ledigen stands gewesen Würd Zu den Zimmerleuthen dienen, Jur. den 31. Jan: 1652.

Michel Reitzer hypothèque la maison au profit du docteur en droit Marc Ott pour en régler le prix qu’il doit à Odile, fille de Nicolas Fesch le jeune de Dahlenheim et à Brigitte, veuve de Henri Clausmar de Marlenheim

1657 (22. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 188-v
Erschienen Michael Raÿtzel der Schreiner
in gegensein deß Edel- Vest- und hochgelehrten H Marx Otten, U.I.D. Undt dißer Statt Consiliarÿ et Advocati – schuldig seÿe 175 Pfund, Ihme du dem Ende gelühenen Gelts, daß Er damit, den Kauffschillings rest so besagter Raÿtzel, Otilia, Clauß Veschen deß jüngern Von dalenheim Eheweib, Vnd Brigita weÿl. Henrich Claußmars Von Marlenheim hinderbliebene Wittib,
Vff einer alhie gegen St: Barbaræ Kirchen hien über, einseit ein Eckh anderseit neben H. Nicolao Aggerio Med. Doct. gelegener Behaußung Vermög der in der Cancelleÿ Contractstuben am 17. Septembr. 1656. vffgerichteter Verschreibung noch schuldig Verblieben abstatten

Marie Herber meurt en 1661 en délaissant quatre fils. La masse propre aux héritiers s’élève à 172 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 240 livres, le passif à 173 livres. L’inventaire est dressé dans la maison dont les deux titres sont datés des 26 juin et 27 septembre 1656.

1661 (12.8.), Not. Oesinger (David, 37 Not 16) n° 22
Inventarium vndt beschreibung Aller vndt Jeder Haab, Nahr. v. Güetere, So weÿl. die Ehren: v. tugendsame Fr. Maria Herberin deß Ehrnhafften Michel Reitzels burgers v. Schreiners Alhier Zu Straßb. verstorbene haußf. Seel. nach dem dieselbe den 18.ten Aprilis dießen Schwebend. 1661.t Jahrs Gottes vätterlichem willen nach diße welt gesegnet, hinder Ihro Verlaß. welche auff beschehen fleißig v. freundliches Ansuch., erfordern v. begehren, deß auch Ehrenhafften Pauli Schwartz. auch burg.s vndt Schreiners Alhie Alß Geschwornen Vogts Hannß Philipps, Hannß Michels, Andreas, v Hannß Peter, Alle Vier Geschwistrige v. obgedachter Abgeleibten Fr. Seel. mit obgementem Ihrem hinterbliebenen Wittwer Ehelich erzeugter Kinder v. rechtmäsiger ab intestato Erben, fleißig Ersucht (…) Si bescheh. den 12.ten Augusti Ao 1661.

In Einer In der Statt Straßb. nahe beÿ St. Barbara gelegenen v. In diese Verlaßenschafft gehörig. behausung wie hernach beschrieben würd Ist befund. Word. wie volgt
Auff d. bien, In der Cammern A, In der Cammern B, Auff dem hindersten bienel, Vor dießer Cammern, In der wohn Stuben, In der Stub Cammern, Im Obern Hauß Öhren, In der Kuchen, Im Keller
Waaren vndt werckzeug Zum Schreiner handtwerckh gehörig
Eigenthumb an Einer behaußung. Item Ein hauß hoffstatt, höfflin sambt allen deren gebäwen begriffen, rechten, Zugehördten v. Gerechtigkeit. in der St. St. geg. St. Barbaræ Kirch. hienüber, Einseith i Eckh, 2. seit neben dem Edlen v hochgelehrt. H Nicolao Agerio Med. Doct. hind. vff Frid. Rielen stoßend gelegen, davon Gehen Jährlich in hauptgut 8 lb. 15. ß d. abzulöß. in hauptgut mit 175 lb d dem Wol Edlen vnd hochgelehrt. H. Marx Otto Juris Consulto, Item 6 ß 8 d d. Stifft St. Marx sonst ledig v eig. v Ist diese behaußung über Jetz gehörte beschwerden gewürdiget word. pro 100. Darüber besagen 2. Perg. Kauffbrieff mit der St. St. Alhieig. Cancelleÿ Contract Insigel v.wahrt des einen datum d. 26.t Junÿ deß andern datum den 27. 7.bris A° 1656. beede Signirt mit N° 1
Abzug Inventarÿ, Sa. haußraths 18, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldenen Ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptgut 150, Sa. der Erben unveränderten guths 172 lb
Sa. theilbaren haußraths 105, Sa. Waaren und Werckzeugs 22, Sa. Silbers 6, Sa. Guldenen Ring 6, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 100, Summa summarum 240 lb – Schulden 56, Rest 173 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 355 lb

Michel Reitzel se remarie en février 1662 avec Eve Merckel qui a épousé en 1644 le menuisier Christophe Burger
Mariage, cathédrale (luth. f° 17-v, n° 8)
1662. Dom: L.ma, den 9. Febr. Zum 2 mahl Michel Reitzel der Schreiner undt Burger alhier undt Eva, Weiland hanß Christoff Burgers gewesenen Schreiners u. Burgers alhier hinterlaßene Wittib. Montags den 17.t Febr. Freÿburg st. Münster Hh stub (i 19)

1644 (29. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 66
(Eheberedung) Erschienen Christoph Burger der Schreiner Gesell, Weÿ: Gabriel Burgers geweßenen Schreiners Undt burgers alhie see: nachgelaßener Wohn, alß Hochzeiter, mit beÿstand Melchior Wehrlins deß Kürßners seines Vogts Vnd Schwagers an einem
So dann Jgfr. Eva weÿl. hannß Adam Merckels geweßenen holtzhändlers und burgers Zu Str. see. nachgelaßene eheliche dochter alß Hochzeiterin mit beÿstandt H Theodosÿ Monachi Siebner Gerichts procuratoris ihres Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 472)
1644. Domin: 5. Epiphanias. Christoff Burger der Schreiner, Gabriel Burgers deß schreiners vndt Burgers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfrauw Eva, H Hanß Adam Merckel deß Geweßenen Holtzhendlers vnd burgers allhuer eheliche Tochter, Eingesegnet Im Münster, Zinst. den 13. febr. (i 241)

Michel Reitzel et Eve Merckel font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 655 livres, ceux de la femme à 169 livres.

1662 (24.4.), Not. Oesinger (David, 37 Not 17) n° 11
Inventarium und Beschreibung Aller vndt Jeder, Haab, Nahr. vndt Güthere, So der Erbare und bescheidene Michael Reitzel, burger vndt Schreiner Alhie, Vndt die Ehren: vndt tugendsahme Fr. Evæ Mercklerin beede Eheleüth einander in den Ehestand Zugebracht, welche Zu Verhütung Künfftiger streit v. ungelegenheit (…) inventirt (…) So bescheh. Donnerstags den 24.ten Aprilis Anno 1662.
In Einer In der Statt Straßb. nahe beÿ St. Barbara gelegenen, v. in deß Mannß nahr. gehörig. behauß, so hernach beschrieben Ist, Ist befund. word. wie volgt
Eigenthumb an Einer behaußung. Item i. hauß hoffstatt v. höfflin, sambt deren allen gebäwen, begriffen, Rechten, Zugehördten v. gerechtigkeit. in d. St. St. geg. St. Barbaræ Kirch. hienüber, i. s. i eckh, 2 seit neb. dem Edlen v hochgelehrt. H Nicolao Agerio Med. D. hind. vff Friderich Rüelen stoßend geleg., davon gehen Jährlich vff Joh. Baptistæ 8 lb. 15 ß abzulöß. in hauptgut mit 175 lb d. d. wohl Edel uest v. hochgelehrt. H. Marx Otto J. Cons., It. 6 ß 8 d bod. Zinß d. Stifft St. Marx sonst ledig v eig. v Ist diese beh. über jetz gehörte beschwerdt. hieheroo angeschlag. word. p. 200. Darüb. besag. 2. Perg. Kauffbr. mit d. St. St. anh. Cancelleÿ Cont. Ins. verwahr. des einen datum d. 26. Junÿ v. deß and. d. 27. 7.br Anno 1656. beede Sign. mit alt. N° 1
Abzug In dißes Inventarium, Sa. des Manns zugebrachten haußraths 302, Sa. ohnaußgemachter arbeit 65, Sa. Silber geschirrs v. geschmeids 19, Sa. Guldenen Rings 12, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 200, Sa. Schulden 56, Summa summarum 655 lb
Sa. der Fr. zugebrachten haußraths 83, Sa. Silber geschirrs v. geschmeids 5, Sa. Guldenen Rings 15, Sa. der baarschafft 45, Sa. Pfenningzünß hauptguths 20, Summa summarum 169 lb

Michel Reitzel hypothèque sa maison au profit du marchand de soie Chrétien Bruder . En marge, quittance remise en 1690 à Michel Dæhnichen, alors propriétaire

1670 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 33
Erschienen Michael Reÿtzel der Schreiner
in gegensein H Christian Bruders deß Seidenhändlers – schuldig seÿe 50 Pfund pfenning
Unterpfand sein soll deß Debitoris Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie geg. St. Barbaræ Kirch hienüber, einseit ist ein Eckh, anderseit neben der Aggerisch. Behaußung, hind. uff die Rhielische Behaußung stoßend geleg. davon gehen iahrs 6 ß. 8 d dem Allmosen zu St. Marx
[in margine :] Erschienen hierin gemelter H Creditor hat in gegensein Michael Dännige deß Schreiners alß ietzigen possessoris deß Und.pfands (quittung) Act. d. 20. 9.br 1690

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1673 (9. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 449-v
Michael Raitzel der Schreiner
in gegensein Herren Christian Bruder deß Saÿdenhändlers – über die am 21. Janaur. A° 1670. in der Cancelleÿ Contractstuben Verschriebener 50. lb noch ferner 50. lb schuldig seÿe
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen Begriffen und Zugehördten alhier gegen St. Barbaræ Gaßen hinüber, einseit ist ein Eckh, anderseit neben der Aggerischen Behaußung, hinden uff die Rhielische behaußung stoßend gelegen, davon gehend iahrs 6. ß 8. d dem Allmosen Zu St Marx
[in margine :] (…) in gegensein Michael Dänninger, deß Schreiners alß ietzig. possessoris deß hierinn beschriebenen und.pfandts (quittung), Act. d. 20.ten 9.br. 1690

Michel Reitzel meurt en 1689 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison à la somme de 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 459 livres, le passif à 587 livres.

1689 (24.3.), Auenheim (Wolfgang Régnard von, 1 Not 1)
Inventarium v. beschreibung aller v. jeder ligend. Vnd fahrend. Haab gütere V. Nahrung, so der Weÿl. Vorgeacht v. bescheÿdene H. Michael Reitzel geweßene burger v. Schreiner allhier nunmehr seel. Nach seinem den 22. Novembris 1688. auß dießem Mühseel. leben genommenen tödlich. hintritt, hinterlaß. welche auf dienstliches ansuch. erfordern v. begehrenn Hanß Heinrich Bucken, alß noch ohnentledigt. Curatoris Andres Reitzel deß seel. Verstorbenen Jüngst. Sohns, durch die sammentliche Erben hernach gemeldt (…) Actum donnerstag den 24.ten Mertzen 1689.
Der seel. Verstorbene hatt ab intestato Zu Erben hinderlaß. seine beede eheliche Söhne 1. Mstr. Philipp Reitzel, Burger v. Schreiner allhier v. 2. Andres Reitzel auch Schreinern so annoch ledig. standts

Inn einer in d Statt Straßburg, Nahe bey St. Barbaræ gelegenen, V. in diese Verlaßenschafft gehörige behausung, welche hernach beschrieb. wird, Ist befund. worden, wie folgt.
Ane Holtz v.Schreinwerck, In der Cammer A, im obern hauß öhren, in d. Wohnstuben, In Stub Cammer, im obern hauß Öhr, in der Kuch.
Eigenthumb ahne einer Behausung. It. ein hauß hoffstatt Vnd höfflein, sampt allen deren gebäwen begriff. recht. Zugehördt. v. gerechtigkeit. in der Statt Straßburg, gegen St. Barbaræ Kirch hinüber, 1. s. j. eck, 2. s. neben weÿl. J Sigmund Fettichs EE Kleinen Raths geweßenen beÿsitzers hinderlaßenen Erben, hind. auff H. Samuel Goldbach den Metzger stoßend gelegen, da Von geh. Jährlich. auff Joh. Bapt: 8. lb. s. in hauptguth mit 175. lb d dem Ottonianisch. Stipendio, ferner 6 ß 8 d boden Zinß, dem Stifft St. Marx weiters 5. lb d H Christian Bruder dem Paßmentirer V. burger allhier, alle Jahr auff Martini, lößig in Hauptguth mit 100. lb. d. sonst über freÿ ledig v. Eigen V. hiehero ohnaberzog. Vorgemeldter beschwerden, durch allhiesige d. Statt Werckmeistere angeschlag. pro 375. lb
Samtliche Nahrung 459 – Schulden 587 (Passiv onus) 128.
Abschatzung dinstags d. 29. Martzi 1689. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd bescheiden herr Michaell Räitzell geweßener Burger Vnd schreiner See. hinder Laßene Erben Behaußung alhier in der so genandte barbara Gaß ein Eckh, Ein seitzes Neben Herrn N. N. Gamßen dem spetzerirer, hinden auff herrn Samuell Goldbach, Welche behaußung Sampt Stub Vnd Kamern Wie auch Werckhstatt Vnd Sonsten dero begriff recht Vnd gerechtigkeit Wie solches durch die geordnete werckleuthe befunden und dem Jetzigen preiß Vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Sibenhundert Vnd Vinfftzig Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleute, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawen Werckhs, Johannes Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs, Johannes Berga Werck Meister des Maurhoffs.

Les deux fils et héritiers de Michel Reitzel vendent la maison au menuisier Michel Dæhnichen moyennant 450 livres

1689 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 387-v
Hannß Philipp Reÿtzel der Schneider und Andreß Reÿtzel der ledige Schreinergesell so majorennis iedoch mit beÿstand Hannß Henrich Buck deß Schreiners seines Curatoris
in gegensein Michel Dännige auch Schreiners [unterzeichnet] Michel dähnichen
Eine behaußung, höfflein, mit allen deren Gebaüen und Zugehördten, in St. Barbaræ Gaß, einseit ist ein eck gegen St. Barbaræ Cappell, anderseit neben weÿl. Sigmund Fettichs Seel. Erben, Hinten uff Samuel Goldbach den Metzger stoßend gelegen, Von welcher behaußung gehen Jahrs Sechs Schilling Acht pfenning bodenzinß dem Stifft St. Marx, so seÿe dieselbe auch noch umb 175 pfund (Mehr umb 100 Pfund verhafftet), geschehen umb 175 Pfund

Originaire du bailliage de Meinersen (Meÿnersheim, Wackerwinckel) en juridiction de Lunebourg, Michel Dæhnichen épouse en 1683 Catherine, fille du menuisier André Steegmann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenem Meister Michael Dännigen Schreiner weÿland Ludwig Däningen seel. aus dem ampt Meiningen Lünenburgischer Jurisdiction hinterlaßenen eheleiblichen Sohn als bräutigam an einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrawen Catharina des auch weÿland Ersamen Andreas Steegmanns gewesenen Schreiners und Burgers allhier nachgelaßenen eheleiblichen tochter andern theils – Beschehen in der Königlichen Freyen Statt Straßburg Donnerstags den 15. Julÿ Anno 1683, Friderich Meÿl, Not. publicus, coll. Straßburg den Ersten Octobris Anno 1725. Christoph Michael Hoffmann

Mariage, cathédrale (luth. f° 14)
1683. Dom: 7. post Trinit. Zum 2. mal Michael dhäniger der schreiner weÿl. Ludwig dhäniger, burgers von Wackerwinckel, Fürstl. Braunschweig. Lüneburg. herrschafft ehel.S. Jfr. Catharina Weÿl. Andreß Stegmanns des schreiners und burgers allhier ehel. T. Mont. den 9.ten Aug. Zun Predigern (i 115)

Michel Dæhnichen devient bourgeois par sa femme avant son mariage
1683, 4° Livre de bourgeoisie f° 497
Michael Dännicher der Schreiner von Meÿnersheim empfangt das Burger Recht von seiner haußfr. Catharina Stegmännin pro 8. golt fl. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt worden seind, wird Zu den Zimmerleüth dienen. Jur. d. 10. Julÿ 1683.

Michel Dæhnichen devient tributaire chez les Charpentiers une semaine après avoir reçu le droit de bourgeoisie
1683, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 30)
(f° 27-v) Montags den 17. Augusti 1683 – Neuzünfftiger
Michael Dännichen der Schreiner von Wacken Winder fürstl. Lünenburgischer Jurisdiction, producirt Cantzleÿ: Stall und Pfenningthurns schein sub dato 10. Julÿ 1683. und empfangt das Zunfftrecht umb die gewohnliche gebüre der 7 lb 3 ß 6 d die er gleich bezahlt

Michel Dæhnichen et Anne Catherine Steegmann hypothèquent la maison au profit du potier Tobie Garing

1690 (24. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 636-v
Michael Dänniger der Schreiner und Anna Catharina Gebohrne Stegmännin deßen eheliche haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand Hans Henrich Buck und Christian Hahn, beede Schreiner deroselben Schwäger [unterzeichnet] Michel dähnicher, C D
in gegensein Hn Tobiæ Garing, deß Kachlers – schuldig seÿen 100 pfund
Unterpfand, Eine behaußung höfflein, sambt dero Hoffstätt. und allen andern deren Gebäuen, recht. und gerechtigkeit. allhier in St. Barbara Gaß, einseit ist ein Eck geg. St. Barbaræ Capell anderseit neben Weÿl. H. Georg Sigmund Fettichs sel. Erben, hinten auff Samuel Goldbach d. Metzger stoßend gelegen, Von welcher behaußung gehen jährlich 6 ß 8 d bodenzinß dem Stifft St Marx

Michel Dæhnichen (Michel Denniger) demande à engager un compagnon en surnombre pendant trois mois pour honorer deux commandes. Les Quinze donnent leur accord pour deux mois.
1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 111) Freÿtag den 4. May 1709 – Michael Denniger pt° eines gesellen über die geordnete Zahl
S. noîe Michael Denningers burgers vndt Schreiners alhie, Prplis, bittet unterth. weilen Er verschiedene nöthige arbeit so wohl vor den H. Cons. Kempffer als H. Cap.ne Meÿer Zu verfertigen, ihme einen Gesellen auff 3. Monat Zu erlauben, Zu mahlen viel gesellen weg gehen, die Keine arbeit haben können.
Erk. wird dem Imploranten ein gesell über die geordnete Zahl auff Zweÿ Monat willfahrt, soll aber nach Verfloßener Zeit selbigen wider abschaffen.

Michel Dæhnichen et Anne Catherine Steegmann hypothèquent la maison au profit du menuisier Jean Philippe Buck. Leur fils Michel Dæhnichen le jeune se porte garant.

1718 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 318-v
Michel Dennchen schreiner und Catharina geb. Stegmännin beÿständlich Joh. Daniel Schmidt schuemachers und
in gegensein Joh: Philipp Buck schreiners – schuldig seÿen 800 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in der St. Barb. gaß, einseit neben H. Andres Greum anderseit ist ein eck hinten auff Zeÿßolff
erschienen Michel Dennchen jun: schreiner der Sohn, der hat sich verbürgt

Michel Dæhnichen et Anne Catherine Steegmann hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Daniel Schmidt

1719 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 248
Michel Dennichen schreiner und Cath. geb. stegmännin beÿständlich Michel Dennichen schreiners deß sohns und
in gegensein Joh. Daniel Schmidt schuemachers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier beÿ St. Barbara Kirch, einseit neben H. Greum jun: anderseit ist ein eck hinten auf Zeÿsolff – darvon gehen 10 batzen ane bodenzinß nach St Marx

Anne Catherine Steegmann meurt en 1725 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 700 livres. L’actif de la succession s’élève à 251 livres, le passif à 217 livres. En annexe, adjudication de la maison au profit du marchand Georges Frédéric Zeissolff moyennant 2 290 florins

1725 (1. 8.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 10) n° 377 (346)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, nichts davon außgenommen, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Anna Catharina Dennichin gebohrene Steegmännin deß Ehrenachtbahren und bescheidenen Mr. Michael Dennichen deß ältern schreiners, vnd Burgers allhier Zu Straßb. geweßene Ehefr. Nunmehr seel. nach ihrem Vor 16. Wochen genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft (…) durch Ihne den Wittiber vnd die Erben selbsten, Wie auch Margaretham Liechtenhanin die haußhälterin (…) geäigt und gezeigt (…) Actum Straßburg Monatgs d. 1. Octobris 1725.
Die abgeleibte seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen als volgt. 1. den Ehrengeachten vnd bescheidenen Mr Michael Dennichen den Jüngern schreiner v. burgern allhier so dem geschäfft abgewartet, 2. die Ehren vnd tugendsame Fr. Annam Catharinam Rechin gebohrne Dennichin des Ehrsam: vnd bescheidenen Mr. Heinrich Rechen deß Kieffers vnd burgers allhier Eheliebstin Welche beede dem Geschäfft beÿgewohnt, 3. die Ehren: vnd tugendsahme Fr. Annam Mariam Schmidin gebohrne Dennichin deß Ehrsam: vnd bescheidenen Mr Daniel Schmidts Schuhmachers vnd burgers allhier Ehefr. Welcher auch benebst Ihrem Ehemann sich In dem Geschäfft eingefunden, Alle dreÿ der abgeleÿbten hinterlassene Kinder vnd Zu gleichen portiones vnd antheilern rechtmäsig Erben
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhier Zue Straßburg ane der Barbara gaß gelegenen vnd hiehero eigenthümlich gehörige behaußung sich befunden als volgt
Eÿgenthumb ahne Einer Behausung. Item I. behaußung, höfflin vnd hoffstatt sampt allen deren begriffen, Weiten Zugehördten rechten vnd gerechtigkeiten allhier Zue Straßb. ane der St. Barbara gaß einseith neben H Andreæ Greuhmen E. E. Kl. Raths alten beÿsitzers anderseith gegen der St. Barbara Kirch vnd hinten auf die Zeÿßolffische behaußung stoßend, Davon gibt mann Jährlichen 6. ß 4 d Bodenzinß dem Stifft S Marx. It. 7. lb d Zinnß reicht man Jährlich vf den 25.ten Aprilis der Othonianischen Stifftung abzulößen In Cap. mit 175. lb. It. 11 lb d Zinß soll mann Jahrs vf den 22. Marcÿ fr. Annæ Ursulæ Buckin der Wittib ablößig in Capital mit 100 lb. It. 40 lb s Zinß H Sigmund Felckenhauren dem Statt Schloßer Jahrs Vf Joh: Bapt. Verfallend Ist widerkauffig in Capital 100. lb. It. 2. lb 10. ß d Zinß Weÿl. Hr Dr Burckels seel. Erben Jährl. Im monath Maÿ Verfallend th. In Cap. 50. lb. It. 2. lb 10 ß s Zinß Reicht mann H Rathh. Gerhardt Walter, Jahrs auch den 20. Aprilis th. In hpt Guth abzulösen 50. lb. It. 2. lb 3*.d Zinß Hr Daniel Schmiden dem schuhmacher vnd dießorths tochtermann Jahrs auf Michaelis Verfallend, th. In Cap. nach Straßb. Währung gerechnet Wie Er solches geschoßen 50 lb th. in Currentem Gelt 55 lb d. Summa obiger beschwerd 530. lb, Sonsten freÿ Ledig v eigen. Und Ist solche behausung durch der Statt Straßburg geschworne Werck Leuthe Vermög Einer Zu mein Notarÿ Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung de dato 11. octob. 1725. dem heutigen werth nach æstimirt vnd angeschlagen word. pro 700 lb. d. Abgezogen die darauff stehenden Capitalia der 530. lb, So würd ane dem anderseit nebenlag in rest Verbleiben 170. lb
Darüber besagt Ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff In allhießiger C. C. St. gefertiget vnd mit dero Größern Insiegel Verwahret Sub dato den 30. Julÿ 1689. darbeÿ befunden sich ferner 3. a. Pergamentene teutsche Kauffbrieff In allhießiger C C Stub gefertigt davon vnd mit dero Innsiegel Verwahrt davon beede mit altem N° 1 signirt Vnd dießmahl wieder dabeÿ gelaßen
Series rubricarum, Sa. haußraths 56, Sa. holtz vnd werckzeug Zum Schreiner handwerck 20, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 2, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 170, Summa summarum 251 lb – Schulden 34 lb, Nach deren Abzug 217 lb
Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung d. 4.t 8.bris 1725. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Michael Denninger Schreiner ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, ein Eckhauß in der Barbara gaß gelegen, einseits Neben Herrn Andres Kreym E. E. Raths alten beÿsitzers, anderseits neben den Zeÿsolvischen Erben, welche behausung Stuben, Cammern, Küchen, hauß Ehren, Werckstatt und gebälcktes Kellerlein, sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Vmb Ein Tausend und Vierhundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
(Haus Versteigerung) Zuwißen seÿe Hiemit, nachdeme Mstr Michael Dennichen der ältere schreiner und Vatter, ferner deßen dreÿ Kinder hernach benambstn nemblich Mstr Michael Dennichen der Jüngere Schreiner, Frau Anna Catharina gebohrne Dennichin, Mstr Heinrich Rehen des Kieffers Ehefrau, beÿständlich deßelben, So dann Frau Anna Schmidin gebohrne Dennichen, Mstr Daniel Schmid des Schuhmachers Ehefrau, mit assistentz deßelben, sich mit einander einmüthig dahien Verglichen vnd Vereinbahret, daß sie Ihre mit einander gemeinschaftlich annoch ohnvertheilt habende Behaußung, vf heut dato Zu endt gemeldt Nachmittags vmb 2 Uhr auf der herren stub wolten Versteigern und den Meistbieteten Überlaßen (…) Und ist solche behausung In der St. Barbara gaß allhier einseit neben H andrea Greuhmen Apothecker und E E Kl. Raths alten beÿsitzern anderseith gegen der St. Barbara Kirch und hinten vff die Zeÿßolphische behausung stoßend, cum appertinentÿs, nachdem ein: und andere gebott drauff gelegt worden und das letzt gebott darauff gelegt worden, und das letzt lichtlein außgeloschen, Herrn Georg Friderich Zeÿßolffen dem handelßmann umb den preiß der 2290 gulden – Actum Dienstags den 25.ten Maÿ 1728.

Michel Dæhnichen fait vendre des effets mobiliers devant sa maison
1728 (13.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 15) n° 532 (494)
Verkauff und Looßregisterlein so abe einigen Mobilien so Mr Michael Dennichen Sen. Schreiner und burger allhier ane heut dato (…) vor seiner Ihme Ehemals Zuständig geweßener behausung ane St. Barbaragaß gelegen Verkaufft (…) Actum Straßb. dienstags d. 13. Julÿ 1728.

Agé de quatre-vingts ans, Michel Dæhnichen demande son admission à l’hôpital. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment une commission qui devra vérifier que ses enfants n’ont pas les moyens de l’entretenir.
1729, Conseillers et XXI (1 R 212)
(p.397) Montag d. 28. 9.bris – Michael Dennichen bitt umb Auffnahm in den Spithal.
Lt. Mosseder, Nomine gegenwärtigen Michel Dennichen des hiesigen burgers und schreiners, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit Beÿlagen Sub Num.is 1. 2. 3. 4. et 5. umb genädige Auffnahm in den Hospital handelt innhalts, Ist Erkandt Wird das Geschäfft an die Herren Pfleger des Spithals Verwießen vmb zu untersuchen, Ob des Imploranten Kinder im stand seÿnd ihne Zu unterhalten oder nicht, und im fall sich das letztere befinden solte, Wolgedachten Herren Pflegern, denselbe, als einen achtzig iährigen unvermöglichen und armen burger darinn auffzunehmen und lebtägig verpflegen Zu lassen hiemit die hand geöffnet.
Deputati H. Rh Johann Friderich Richßhoffer und H Rh. Nauert.

Le menuisier Michel Denninger (Dæhnichen) meurt à l’hôpital le 13 octobre 1732 à l’âge de 85 ans.
Sépulture, Hôpital (luth. p. 223)
Johann Michael Denninger burger und schreiner allhier starb den 13. oct. 1732. liegt begrab, Zu S. Helenen seines alters 85 Jahr 3. monath (i 117)

Les enfants de Michel Dæhnichen et de Marie Catherine Steegmann vendent la maison au marchand Georges Frédéric Zeissolff suite à l’adjudication devant le notaire (voir plus haut)

1728 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 289
Michael Denichen des älteren Schreiners und deßen mit weÿl. Maria Catharina geb. Steegmännin erzeugte dreÿ Kinder Michael Denichen der Jüngere Schreiner, Ferner Anna Catharina geb. Denicherin Johann Heinrich Reh kieffers ehefrau, so dann Anna Maria geb. Denicherin Johann Daniel Schmidt Schuemachers Eheweib
in gegensein H. Georg Friedrich Zeÿßolff des handelsmanns
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn St Barbara gaß einseit ist ein eck ahn derselben gegen St. Barbara Kirch über, anderseit neben H. Andrea Greuhm dem Apothecker und EE. kleinen Raths alten beÿsitzer hinden auff die Zeÿßolffische modo H. Johann Saltzmann Med. D. et prof: publ: zuständige behausung – davon soll man dem Stifft zu St Marx 6 ß 8 ane bodenzinß – ihme dem vatter zu 6/9 theil jedem deßen dreÿer Kinder aber zu 1/9 theil für ohnvertheilt, in einer ahm 25.t Maÿi jüngst vorgegangenen freÿwilligen Versteigerung da obbemelter H. Zeÿßolff meist und letztbiethender ware – um 1145 pfund davon 537 capitalien

Fils du marchand Jean Philippe Zeissolf, Georges Frédéric Zeissolff épouse en 1709 Catherine Elisabeth Hœlbe, fille de l’aubergiste David Hœlbé : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire dressé en 1757, célébration

Copia der Eheberedung, zwischen dem Wohl Ehrenvest und wohlgeachteten Herrn Georg Friderich Zeÿßolffen, ledigen handelßmann, Herrn Johann Philipp Zeÿsolffs des Handelsmanns und burgers allhier ehelichm Sohn, So dann der Ehren und tugendreichen Jungfrauen Catharinä Elisabethä Hölwein, Weÿland Herrn David Hölwe geweßenen Gastgebers am Waßerzoll und burgers zu Straßburg seeligen hinterlaßener ehelichen dochter – Actum auf Monat den 23. tag des Monats Decembris In dem Jahr 1709, Johann Heinrich Lang Sen. Not.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 120, n° 2)
Mittwoch den 12. febr. 1710 seind nach zweÿmahliger Außruffung copulirt und eingesegnet worden H. Görg Fridrich Zeißolff der ledige handelßmann, H. Johann Philipp Zeißolffs deß handelßmanns Vnd burgers alhier Ehel. Sohn, Vnd Jungfr. Catharina Elisabetha Hölbein weÿl. H. David Hölbe, geweßenen wirths auff dem Waßerzoll in der Ruprechtsaw hinterlaßene Eheliche tochter – (procl. St-Guillaume)

Georges Frédéric Zeissolff revend quelques jours plus tard la maison au menuisier Henri Greiff et à sa fiancée Marie Marguerite Rœhrer, veuve du menuisier Raoul Foster

1728 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 359
H. Georg Friedrich Zeÿßolff der handelsmann
in gegensein Heinrich Greiff des Schreiners und Mariæ Magdalenæ geb. Röhrerin weÿl. Rudolph Foster gewesenen Schreiners wittib beÿständlich ihres Curatoris Christian Schurer und ihres vatters hannß Michael Röhrer beeder Schreinern zwar er Greiff zu zween dritten theil sie Fosterische wittib zu einem dritten theil
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten ahn St Barbara gaß, einseit ist ein eck ahn derselben gegen St Barbara Kirch über, anderseit neben H. Andreas Greuhm apothecker EE. kleinen Raths alten beÿsitzer hinten auff die Zeÿßolffische anjetzo H. Johannes Saltzmann Med. D. et prof. publ. allhier zuständige behausung – davon soll man dem Stifft St Marx 6 ß 8 ane bodenzinß – um 425 pfund ausmachende capitalien und 775 pfund

Le menuisier célibataire Henri Greiff demande en novembre 1721 aux Quinze à être admis à faire son chef d’œuvre bien qu’il lui reste trois trimestres pour finir ses années d’épreuves de quatre ans. Il ajoute lors de l’enquête que son maître a pris un cavalier et souhaite son départ. Les Quinze accordent le 22 septembre la dispense à Pâques suivantes puisqu’il ne restera alors que peu de temps avant la fin des années d’épreuve. Henri Greiff obtient en décembre une dispense de dix-huit semaines après avoir affirmé qu’il ne trouvait pas de travail.
1721, Protocole des Quinze (2 R 125)
(p. 450) Sambstag d. 15. 9.bris 1721 – Heinrich Greiff Ca. E.E. Handwerck der Schreiner pt° Meisterstück
Fuchs nôe Heinrich Greiff des ledigen Schreiners Cit. E. E. Handwercks der Schreiner Obermeister prod. undth. Memoriale und bitten mit beÿlag N° 1 umb g. admission Zum Meisterstück, Moss. Cit. bitt deputationem et facta relatione umb gn. manutenenz des in dieser Sach habenden Articuls. Fuchß bitt similiter umb Deput. Erk. Ober Handwerck hrn.

(p. 464) Sambstag d. 22. 9.bris 1721 – Heinrich Greiff Ca. E.E. Handwerck der Schreiner pt° Meisterstück
Obere Handwerck Herren laßen per Eundem [Secretarium] Referiren, Es habe Heinrich Greiff der ledige Schreiner C. E. E. Handwercks der Schreiner ein Memorial, sambt beygelegtem Zunfftbescheid vom 13. huj. prod. und gebetten, daß Weilen Er beÿ E.E. Handwerck umb Zu dem Meisterstück admittirt Zu werden angemeldet, daselbst aber erkandt word. er solle seine Vier Jahr außhalten, Ihme mithin nur noch 3. Viert. Jahr Zu endigung seiner muthjahr fehleten, alß bäthe er gn. Zu dispensiren und Ihne Zu Verfertigung des Wie sonst. G. Zu admittiren. Auff dieses Memoriale hätten die Bek. umb Deput. undthg. manutenenz habender Articul gebetten.
auff geschehene Remission habe der Kläger beygefügt sein bißheriger Meister Johann Georg Diemer habe einen Rittern beÿ sich in arbeit stehen, und förcht Er der Implorant möchte auff den Sommer abscheid bekommen. Nôe der Meisterschafft seÿen Zugegen gewesen, Georg Wildrich, Daniel Gießbrecht und Johann Jacob Fritz, welche nochmahlen gebetten wie in Recessu enthalten, Implorant habe replicirt, er bitte vmb gnad für die annoch restirder 3 Virtel. Jar, die Er noch zu Verarbeithen hätte, maßen obged. Meister Fritzen Bruder selbige auch erhalten habe.
Auff seithen der Hh Depp. halte man davor, daß wann der Implorant noch biß Künfftige Ostern beÿ seinem Meister bleiben undt alß Gesell arbeithen werde, wegen der übrigen Zeit so ein geringes antreffen werde, dispensirt werden Könte, die genehmhaltung Zu Mgh stellend, Erkandt bedacht gefolgt.

(p. 501) Sambstag den 13. X.bris 1721 – Heinrich Greiff Ca. E.E. Meisterschafft der Schreiner pt° Meisterstück
Fuchs nôe Heinrich Greiff des ledigen Schreiners Cit. E. E. Meisterschafft der Schreiner Ober Meister H Joh: Georg Willerich, Ppal berichtet es fehleten Ihme nur noch 18 wochen biß zu endigung seiner Muthjahr, vnd hätten Mghh. Ihme jüngst dispensando erlaubt, Zu arbeithen, er Könne aber ohngeacht er vmb schawen laßen Keine arbeith finden, bitte deßwegen Deputationem Factaque Relation beÿ umb wegen der 18. wochen zu dispensiren und Ihme Zu dem Meisterstück Zu admittiren. Moss noê des Ober: undt Under Meisters die berichten daß Sie Gegners begehren für billich finden, setzens. Erk. wird der Implorant dispensando Zu dem Meisterstück admittirt.

Originaire de Kaltensundheim en Saxe-Eisenach, Henri Greiff épouse en 1723 Anne Elisabeth, fille de l’horticulteur Jean Georges Baumheckel
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 238-v, n° 10)
Mittwochs den 16.t Junÿ 1723. seind nach geschehener 2 maligen außruffung Dominica 2. Trin. in der Kirch Zu S Wilhelm ehelich eingesegnet w. Heinrich Greif der ledige Schreiner v. b. Georg Greifen Gerichtsmans in Kalten Sundheim Churfst. Sächsisch. Eisenachischer Herrschafft v. Margaretha Weigandin ehelicher Sohn, v. Jfr. Anna Elisabetha, Johann Georg Baumheckels Kunstgärtners v. burgers b. Annæ Elisabethæ Lungin ehel. dochter [unterzeichnet] Henrich Greiff als Hochzeiter, Anna Elisabeth baumhecklin als hoch Zeitrin (i 246)

Henri Greiff devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1723, 3° Livre de bourgeoisie, p. 1337
Heinrich Kreiff von sachsen eißenach geb. d. schreiner vnd Anna Elisabeth Baumheckerin von hier erhalten das burgerrecht umb die tertz des neuen burger schillings, werden beÿ E. E. Zunfft d. Zimmerleüth dienen. Jur. et prom: den 14.t. Aug. 1723.

Il devient tributaire chez les Charpentiers quatre jours après avoir obtenu le droit de bourgeoisie
1723, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 60-v) Donnerstags den 18. Aug. – Neuzünfftiger
Mr. Heinrich Greiff Von Eißenach producirt Stallschein de dato 14. Aug. 1723. bitt Ihme das Zunfftrecht gedeÿen Zu laßen. Erkand willfahrt, dt. 3. lb. d.

Anne Elisabeth Baumheckel meurt en 1728 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé rue des Bouchers dans la maison du serrurier Jean Frédéric Schuck. La masse propre au veuf est de 27 livres, celle des héritiers de 22 livres. L’actif de la communauté s’élève à 47 livres
1728 (26.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 15) n° 515 (479)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendsahme frau Anna Elisabetha Greiffin gebohrne Baumheckelin deß Ehrsahm und bescheidenen Mstr. Joh: Heinrich Greiffen Schreiners und Burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefrau nunmehr seel. nach ihren Vor ohngefähr 15. Wochen dießes fortlauffenden 1728.ten Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern u. begehren deß Ehren und wohlvorgeachten H Johann Friderich Lungen, Schloßers und burgers allhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Joh: Heinrichs, u Annæ Salome beeder der abgeleibten seel. ehelich erziehlte Mit vor ermelten ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeilter Kinder und ab intestato rechtmäsige Erben, fleißig inventirt (…) Actum Straßburg Montags d. 26. Julÿ 1728.
Vergleich und Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Es berichtet der Wittib bey seiner abgelegten handtrew, daß sie beede im leben geweßene Ehepersohnen, Einander nicht allein ôts. alß auff seithen d. Ehefrauwen einige stuck betten und etwas von Getüch hiengegen aber Er d. Wittiber seine damals gehabten Werckzeug und Zwahr den meiste theil an dieße anjetzo Vorhandenen in die Ehe gebracht hatten aber deßwegen Kein Inventarium Zugebrachter Nahrung weniger eine Eheberedung mit einander auffgerichtet (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane den Metzger gießen und H Joh: Friderich Schucken dem Schloßer allhier eigenthümlich zuständigen behaußung befunden Wie Volgt
Norma hujus inventarii, Des Wittibers Eÿgenthümblich Vermögen, Sa. werckzeugs 27
Dießemnach würd der Kinder undt Erben auf allem Mütterlich Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 22 lb
Endlichen Volgt auch die beschreibung des gemein, verändert vnd theilbaren Guts, Sa. haußraths 21, Sa. holtz und ohngemachter arbeith 19, Sa. Silbers 1, Sa. Schulden 5, Summa summarum 47 lb – Schulden – Conclusio finalis Inventarÿ 89 lb

Jean Henri Greiff se remarie en 1728 avec Marie Madeleine Rœhrer, veuve de Raoul Foster : contrat de mariage, célébration
1728 (30.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 74) n° 454
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam vnd bescheidenen Meister Joh. Heinrich Greiffen, Schreinern Wittibern vnd Burgern allhier Zu Straßburg, beÿständlich H Johann Friderich Lungen schloßers alß dem hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamen fraun Mariæ Magdalenæ Fosterin gebohrner Röhrerin, weÿl. Mstr Rudolph Fosters geweßenen Schreiners und Burgers allhier seel. Nachgelaßener Wittib mit assistentz H Johann Michael Röhrer Ihres Vatters und H Christian Schuhrers Ihres Vogten beeden Schreinere vnd burgere allhier vf seiten der fr. hochzeiterin am andern theil
Actum vnd Unterschrieben Straßburg den 30. Julÿ A° 1728. [unterzeichnet] Johann henrich Greiff als hochzeiter, Magdalena fosterin Wittib

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 126 n° 16)
1728. Domin: XXI. et XXII Trinit. seind außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 27. Octobris Ehelich eingesegnet worden, Johann Heinrich Greiff der Wittiber burger vnd Schreiner allhier, vndt frau Maria Magdalena gebohrne Rörin Rudolph Forsters geweßenen burgers vndt Schreiners alhie Nachgel. wittwe [unterzeichnet] Johann Henrich Greiff als hochzeiter, Maria Mahdalen forstrin als hohzeiterin (i 128)

Originaire d’Oberuzwil en Toggenburg (canton de Saint-Gall), Raoul Foster fait dresser un état de sa fortune
1719 (15.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 70 (66)
Designatio Allen der Jenigen Haab vnd Nahrung so Rudolph Forster Von Ober Utz wiel, doggenburger gebiets in der Schweitz gebürtig, dermahlen würcklich in eigenthumbs weiße besitzet (…) Act. Mittwochs d. 15.ten Martÿ 1719.
Crafft eines von H Jacob Webern, Ambtmann vndt Statthalter des freÿ gerichts Ober Utzwiel in seiner heimath ane würcklich angelegten Capitalien, 202, In baarem gelt 297, Werckzeug 25, Summa 52 lb

Raoul Foster s’adresse aux Quinze pour obtenir le droit de bourgeoisie (procédure habituelle pour les réformés). Les Quinze renvoient le 27 mars 1719 l’affaire au Grand Sénat après avoir constaté que le requérant dispose de la fortune réglementaire.
1719 Conseillers et XXI (1 R 202)
Rudolph Förster halt an umb d. Burgerrecht. 58. Relation Wegen dessen Vermögen und Weißungen an E. E. Großen Rath. 64.

(f° 57) Sambstag d. 18.ten Martÿ – Lt Gug Nôe Rudolph Försters des reformirten Ledigen Schreiner gesellen Von Ober utzweil aus der Schweitz Tockenburger Gebieths, Welcher sich in Eurer Gnaden burgerrecht begeben will, producirt dessen Geburts und Lehr: brieff Confession: Zunfft: und Vermögen: schein, bitt Zu untersuchung der sach einige Herren aus E. Gnaden mittel abzuordnen, und factâ Relatione den Imploranten an E. E. Großen Rath Zu Verweißen, ist Erkandt, Wird so Wohl Zu untersuchung der sach als Anzeugung des Bescheids mit gebettenner Deputation auff H. XV. Leiterßberger und H. Rhh. Reineri Willfahrt

(p. 65) Montag d. 27. Martÿ – Nachdeme H. XV. Leitersperger und H. Rhh. Reineri referirt, Waßmaßen Rudolph Förster der Reformirte ledige Schreiner gesell Von Ober utzweil aus der Schweitz Tockenburger Gebieths, nicht allein die im recess Vom 18. huius gemelts Schein in forma probante Vorgelegt, sondern auch sattsamb beschienen, daß sein Vermögen in angelegten Capitalien baarem Geld und Werckzeug sich auff Fünfhundert Zwantzig fünf Pfund Vier Schilling Zehn pfenning belauffe, mithin die gewohnliche hendtreu ane Eÿdes statt hierüber abgelegt habe, ist Implorant nach gehaltener umbfrag an E. E. Großen Rath pro obtinendo Civilegio Verwießen Worden. Deputati ÿdem umb den bescheid anzuzeigen.

Fils du tisserand Gaspard Foster d’Oberuzwil (ici comme souvent Forster), Raoul Foster épouse en 1720 Marie Madeleine Rœhrer, fille du menuisier Michel Rœhrer : contrat de mariage, célébration
1720 (12.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 116
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam: vnd bescheidenen Meister Rudolph Forster dem leedigen schreiner von Ober Utzwiel Doggenburger gebiets gebürtig, des Ehrsamen Caspar Forster des leinenwebers und burgers allda Ehelich erzeugtem Sohn beÿständlich H Joh: Jacob Ziegler schneiders vnd H Isaac Zieglers Schumachers deßelben erbettener beÿständern vf eiten des hochzeiters ane Einem
So dann der Ehren vnd Tugendsahmen Jgfr. Mariæ Magdalenæ Röhrerin, des Ehrengeachten und bescheidenen Mr Michael Röhrers schreiners vnd burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erzeugter Tochter, beÿständlich des Ehren vnd vorgeachten H Job Besten, Statt waffenschmidts vnd burgers allhier, so dann gmdt Ihres Vatters, vf seiten der hochzeiterin andern Theils
Actum Straßburg Dienstags den 12.ten Martÿ 1720. [unterzeichnet] Rudolff Foster alß hoch Zeitter, Maa Magdalena Röhner Alhochzeit

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 183-v)
1720. d. 4. Maÿ seind Ehelich eingesegnet word. Rudolph Forster der ledige Schreiner Von Ober Ottwil der Graffschafft Toggenburg Caspar Forsters des Burgers vnd Leinenwebers daselbsten Ehelicher Sohn vndt Jungfr. Magdalena Johann Michael Röhrers des Burgers vndt Schreiners alhie Eheliche Tochter [unterzeichnet] Rudolff Foster als hoch Zeiter, Maria Madtlena Röherin als hochzeiterin (i 86)

Raoul Foster devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage au tarif ordinaire de deux florins.
1720, 4° Livre de bourgeoisie p. 851
Rudolph Foster d. Schreiner aus d. Graffschafft Toggenburg geb. Caspar Foster des Leinenwebers ehel. Sohn, erh. d. burg. recht Von seiner Ehefr. Maria Magdalena Röhrerin vmb 2. Gold fl. 16 s. w. beÿ E. E. Zunfft d. Zimmerleüth dienen. Jur. eodem [15. Maÿ 1720.]

Il est reçu tributaire chez les Charpentiers trois semaines plus tard.
1720, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 43-v) Dienstags den 4. Junÿ – Neuzünfftiger
Mr Rudolph Foster der Schreiner Vnd burger allhier producirt Stallschein de dato 15.ten Maÿ 1720. bitt das Zunfftrecht Mitzutheilen, Erkand wilfarth, dt. 3. lb. d.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports au Vieux-Marché-aux-Vins dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 307 livres, ceux de la femme à 161 livres.
1720 (22.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 3) n° 124 (117)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab undt Nahrung, so der Ehrsam: und bescheidene Meister Rudolph Foster Schreiner und die Ehren vnd tugendsahme frau Maria Magdalena gebohrne Röhrerin beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg, einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht vnd sich deren Jeedes Vermög der mit einander auffgerichteten Ehepacten Vor Unverändert Vorbehalten hat (…) Actum in der Königl. freÿen St. Straßburg in fernerem gegensein der Ehefrauen Leiblichen Eltern Mittwochs d. 22. Maÿ 1720.

In einer allhier Zue Straßburg vf dem altenweinmarckt gelegenen vnd der Ehefrauen Eltern eigenthümlich zuständiger behausung sich folgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 31, Sa. werckzeug Zum Schreiner handwerck gehörig 57, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 187, Sa. Schulden 13, Summa summarum 292 lb – Dazugelegt Sein des Ehemanns Ime ane der haussteuren gehörigen antheil 15 lb, Demnach Würd sein deß Ehemanns samptlich unverändert Vermögen außwerffen 307 lb
Der Ehefrau Nahrung, Sa. haußraths 124, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 7, Sa. baarschafft 7, Summa summarum 145 lb – Die Ihro von den haussteuren gebührige helffte so ist 15, Sofort würd sich der Ehefrauen gantzes Vermögen belauffen auff 161 lb

Raoul Foster meurt en 1727 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison rue Sainte-Barbe. La masse propre à la veuve est de 68 livres. celle propre aux héritiers de 221 livres. L’actif de la communauté s’élève à 134 livres, le passif à 250 livres.
1728 (15.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 15) n° 513 (477)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung so weÿlandt der Ehrsam: vnd bescheidene Mstr. Rudolph Foster geweßene Schreiner vnd burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 7. Decembris deß abgelegten 1727. Jahrs genommenen seel. tödl. hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsam und bescheidenen Mstr Johann Philipp Lederlins, schneiders vnd burgers allhier, alß geordnet: und geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ und Margarethæ Barbaræ der Fosterin beede des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seuner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeuge und nach tod hinterlaßene Kinder auch ab intestato rechtmäsige Ergen fleißig inventirt vnd ersucht, die Ehren vndt Tugendshme Frau Mariam Magdalenam gebohrne Röhrerin, die hinterbliebene Wittib mit beÿstandt des Ehrengeacht: vnd beschedenen Mstr Christian Schurr Schreiners Ihres geschwornen Curatoris (…) Actum Straßburg Montag den 15. Martÿ A° 1728.
In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Barbargaß gelegener vnd lehnungs weiß bewohnenben behaußung sich befunden als volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Gesellen Cammer, In der Wohnstub, In der Kuchen, In der Soldaten Cammer

Wÿdumb, Welchen Mstr Michael Röhrer der Schreiner vnd burger allhier Zu Straßburg der Wittib Vatter von weÿl. Mariæ Magdalenæ gebohrner Bestin Ihrer Mutter seel. auch In handen hat vnd geneußt, davon aber das Eÿgenthumbb der Wittib gehörig Ist
Ergäntzung der Wittib ermanglenden vor unveränderten guts, Inhalt Inventarÿ durch mich Not. in anno 1720. auffgerichtet
Norma hujus inventarii. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci
Abzug dießes Inventarÿ. Der Wittib Vermögen, Sa. haußraths 14, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 2, Sa. baarschafft 1, Sa. Schulden 27, Sa. Ergäntzung (21, abzug 1, restirt) 20, Summa summarum 68 lb
Der Erben Nahrung, Sa. haußraths 11, Sa. Werckzeugs 5, Sa. Silbers 18 ß, Sa. Ergäntzungs rest 230, Summa summarum 248 – Schulden 27, Nach deren Abzug 221 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 20, Sa. holtz und werckzeugs 19, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 87, Sa. Schuld 5, Summa summarum 134 lb – Schulden 250 lb, Theilbar assiv onus 115 lb
Beschluß und Stall summa 173 lb

Jean Jacques Œlinger dresse l’inventaire après la mort de Henri Greiff en 1744. L’acte manque bien que la numérotation ne signale pas de lacune. D’après l’acte suivant, il délaisse un fils de son premier mariage et un autre du deuxième.
1744, Registres annuels de la Taille (VII 1237) f° 318 (Zimmerleuth)
Heinrich Greÿff, Jur. 14 : Aug. 1723 – 2 lb 5 ß
dt. 10. Junÿ. Er tod, inventirt Not. Ölinger, W. Maria Magd.

Jean Henri Greiff meurt le 15 décembre 1743 de maladie consomptive à l’âge de 50 ans. Les témoins sont son fils Jean Henri et son beau-frère Jean Henri Buggelé
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1736-1757, f° 89)
1743. Sontag den 15. Decembr. abends zwischen 6 und 7 vhr starb an verzehreder Kranckheit Mstr. Joh: Heinrich Greiff, gewesener Schreiner und burger allhier seines alters 50 Jahr und 4 Tag und wurde dienstags darauff auff dem Gottes Acker St: Hel. beÿ gehaltener Leich predigt Christlich und ehrlich begraben, requiescat in pace [unterzeichnet] Johann Heinrich Greiff als Sohn, Johann Heinrich Buggele als schwager (i 93)

La veuve et les deux fils de Henri Greiff hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Wallner, veuve du péager Jean Jacques Hirschel

1745 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 218-v
Erschienen weÿl. Heinrich Greiff des schreiners wittib Mariæ Magdalenæ geb. Röhrerin mit beÿstand ihres vogts Johann Heinrich Büglen des schreiners und der mit ihrem erstgemelten ehemann erzielten einigen kinds Johann Michael vogt Dietrich Wallhaußer auch schreiner, so dann H. Johann Friedrich Lung der schloßer als vogt gemelten Greiff in erster ehe mit weÿl. Fr. Annæ Elisabethæ geb. Baumheckelin erzeugten einigen kinds Johann Heinrich
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Wallnerin weÿl. Johann Jacob Hirschel des Zollers am Wickhäußel wittib mit beÿstand ihres vogts Johann Daniel Euler des biersieders in fernern gegenwärtigen vorgemelten Hirschels mit erstgedacht seiner wittib erzeugter zweÿ kinder Maria Barbara und Susanna Margaretha der Hirschel vogts /:Philipp:/ Abraham Lung des schloßers – schuldig seÿen 550 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein, hoffstatt cum appertinentis ane St Barbara gaß ist einseit ein Eck an derselben, anderseit neben dem Schaffneÿ haus derer Stifft Carthauß und St Nicolai in undis, hinten auff weÿl. H. Dr Saltzmanns Fr. wittib und erben – davon gibt man dem Stifft St Marx 6 ß 8 d ane bodenzinß

La veuve Marie Madeleine Röhrer meurt en 1788 en délaissant les représentants de sa fille Marie Madeleine Foster femme du menuisier Jean Philippe Beutelstætter et son fils Jean Michel Greif. La maison estimée 1 000 livres leur appartient pour un tiers, les deux autres tiers revenant au susdit Jean Michel Greif et à son frère célibataire Jean Henri comme héritiers de leur père. L’actif de la succession s’élève à 625 livres, le passif à 468 livres.

1788 (19.12.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 871) n° 420
Inventarium über Weil. der Ehr: und Tugendsamen Fraun Mariæ Magdalenæ Greiffin gebohrener Röhrerin, längst Weil. Mr Heinrich Greiff, des gewesenen Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg, seel. hinterlaßener Wittib nun auch seel. Verlaßenschaft auffgerichtet in anno 1788 – anch ihrem Mittwoch den 7. Xbr. gegenwärtigen 1788.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt, nach sich verlaßen (…) Zuvorderist aber haben H Joh: Michael Greif der Sohn und Frau Maria Magdalena Bruderin gebohrne Beutelstetter die ältiste Enckelin (geäugt und gezeit) So beschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Barbara Gaß gelegener, hiehero Zum theil eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerm beschriebener behaußung auff Freÿtag den 19.den Decembris Anno 1788.
Benamßung der Erben. Die Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Ihren rechtmäsigen Erben Verlaßen namentlich und 1. Weil. Fraun Mariæ Magdalenæ Beutelstätterin gebohrner Fosterin, auch Weil. Mr Joh: Philipp Beutelstätter, des gewesenen Schreiners und burgers alhier gewesener Ehefrauen seel. hinterlaßene Kinder diesortige Encklen namentlich und a) die Ehr und tugendsame Frau Maria Magdalena Bruderin gebohrne Beutelstätterin, H Samuel Brudern des Seidenhändlers und burgers alhie Ehefrau, welche beiständlich dieses ihres marito sothanen Geschäft persönlich beigewohnet, und dabeÿ ihre eigene Interesse besorget, b) Johann Friderich Beutelstätter, den ledigen dermalen abwesenden Schreiner: Gesellen in weßen Nahmen Hr. Johannes Kamm, der gastgeber und E. E. großen Raths alhier wohlverdienter beisitzer, sothanem Geschäft persönlich abgewartet, und dabeÿ deßen Interesse bestens verwaltet und b) Weil. Frau Catharinæ Margarethæ Baurin gebohrner Beutelstätterin, Mr Joh: Jacob Baur des Schreiners und burgers allhier gewesener Ehefraun seel. hinterlaßene Kindere mit Nahmen und a) Catharina, b) Jacob und c) Philipp die Bauren, in welcher Nahmen Mr Joh: Philipp Fäsi der Schumacher und burger alhier, deroselben geordnet und geschworener Vogt, sothanen Geschäfft persönlich beigewohnt und dabeÿ die für seiner Curanden Interesse bestens besorget, diese in 1.er Ehe mit Weil. Mr Rudolph Foster dem gewesenen Schreiner und burgern alhier ehelich erzeugt
2.do H Johann Michael Greiff den Schreiner Meister und burgern alhier, dieser in letzter Ehe mit Weil. Mr Joh: Heinrich Greiff den gewesenen schreiner und burgern alhier ehelich erzeugt, Beÿde der Verstorbenen seel. in Zwoen Ehen ehelich erzeugte tochter und Sohn, auch davon abstammende Enckel und Uhrenckel und Zu Zwo gleichlingen portionen und Stammteileren Verlaßene Erben

(f° 8) Eigenthümlicher Antheil ane einer Behaußung. ämlich Ein dritter theil vor ohnvertheilt von und ane einer Behausung, höfflein und hoffstatt auch allen überigen deroselben begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg ane der St. Barbara Gaß, einseit neben Frauen Chartel anderseit ist dieselbe Eck gegen der St. Helena Gaß und hinten auf N. Mohr den Lehnkutscher stoßend, davon gibt man jährlich dem Stift oder großen Allmosen Zu St Marx 6. ß 8 d ane bodenzinß, sonsten aber und außer den darauf haftenden und hernach passiv eingetragenen Capitalien, ist dieselbe gegen Männiglichen freÿ leedig eigen und dermalen durch (die Werckmeistere) vermög deroselben schriftlich ausgestelten und beÿ dieses Inventaraii Concepto verwahrlich liegenden Abschatzungs Scheins vom 7. hornung 1789. gewürdiget und angeschlagen worden, vor und um 2000 fl. oder 1000 lb. Wird aber hievon abgezogen obigen bodenzinßes der 6 ß 8 d doppelter Capitals-betrag mit 13. 6. 8. So verbleibet ane vorherigem Anschlag annoch übrig 986. 13. 4. Woran der hiehero gehörige dritte theil in Auswurf antrift 328. 17. 9 ⅓. Die überige Zween dritte theil daran seind H. Joh: Heinrich Greif, dem ledigen Bildhauer und H Joh: Michael Greif dem dißortigen Sohn und einter Miterben, vor vätterlich Guth Zuständig. Über diese gantze Behaußung besagt und ist vorhanden ein deutscher pergamentiner in alhiesiger C. C. Stub gefertigter, und mit dero anhangenden kleinerem Insiegel versehener Kauffbrieff dedato 30. Julii 1728.
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 50, Sa. Holtzes und Werckzeug Zul Schreiner handwerck gehörig 59, Sa.Silber und dergleichen Geschmeids 4, Sa. der goldenen Ring 2, Sa. der baarschafft 12, Sa. Antheils ane einer behaußung 328, Sa. Schulden 167, Summa summarum 625 lb – Schulden 468 lb, Nach deren Abzug 156 lb

Marie Madeleine Rœhrer meurt le 10 décembre 1788 à l’âge de 88 ans deux mois
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 8-v, n° 31)
Im Jahr 1788 Freitag den 12. December ward, nach einer bei alten St. Peter gehaltenen Leichenpredigt, nach Mittag um drei Uhr Zu St Helenen beerdiget weiland Fr. Maria Magdalena Greifin geborne Rörerin, welche Mittwoch vorher, morgens um Zweÿ Uhr stab, War Verheirathet mit weiland Johann Michael Greif, Schreiner Mstr. und Burger allhier, Als Zeugen haben unterschrieben der Sohn Johann Michael Greif, Schreiner Mstr. und Burger dahier und Johann Heinrich Greif der Stiefsohn – alt 88 j. 2 M. 9 t. (i 25)

Fils du menuisier Jean Henri Greiff, le sculpteur Jean Henri Greiff devient tributaire à l’Echasse le 22 mars 1775.
1775, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 235) Mittwochs deb 22.t Martÿ 1775 – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Joh: Heinrich Greiff lediger Bildhauer weÿl. Joh: Heinrich Greiff geweßenen Schreiners und Burgers alhier seel. nachgelaßener Sohn stehet Vor prod. Stallschein Vom 22. Martÿ bittet um das Zunfftrecht.
Erkand Willfahrt, doch mit der Condition daß weilen Er das meisterstück nicht Verfertiget, Er nicht anderst Arbeiten Könne als Gesellen weiß beÿ einem der hiesigen Meistere, dt. 6 fl Vor das Zunfftrecht, 2 fl zu unterhaltung der Feuerspritz 13 ß 4 d Vor dem Pfenningthurn und 4 ß vor das Findlingshauß, jur. eod.

Le maître menuisier Jean Michel Greiff rachète les parts de la maison dont il devient seul propriétaire.

1789 (28. Febr.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 871) Joint au ° 420 du 19 déc. 1788
Vor dem unterschriebenen geschwornen Notario als dem Verfaßer und besitzer Weil. Mr Johann Heinrich Greiff des gewesenen Schreiners und auch Weil. Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Röhrerin beeder gewesener Eheleute und burgere alhier seel. Verlaßenschaft: Geschäften, sind heutigen Zu End gesetztem dato persönlich erschienen, Hr. Johann Heinrich Greiff, der bildhauer und burger alhier, Ferner Fr. Maria Magdalena Bruderin gebohrne Beuttelstetterin, Hrn. Samuel Bruder des Seidenhändlers und burgers alhier Ehefrau, beiständlich deßelben, Weiter Hr. Johannes Kamm, der Gastgeber und E. E. großen Raths alhier alter wohlverdienter beÿsitzer, mandatorio nomine Johann Friderich Beutelstatter, des abwesenden leedigen Schreiners, So dann Mr Johann Philipp Fäsi, der Schumacher und burger alhier, als geordnet: und geschworener Vogt Weil. Fraun Catharinæ Margarethæ Baurin, gebohrner Beuttlestetterin, Mr Joh. Jacob Baur des Schreiners und burgers alhier gewesener Ehefrau seel hinterlaßener dreÿ Kindern, namentlich Catharina, Jacob und Philipp, der Bauren, Welche samtiche Comparenten
in gegenwart Hrn Johann Michael Greiff des Schreiner: Meisters und burgers alhier, ihres respê. halb: bruders, Oncle und Groß: Oncle (abgetretten und überlaßen
Eine ihren der. respê Elter: groß: und uhrgroßelterliche Verlassenschafft gehörige Behausung, höfflein und hoffstatt, sambt allen übrigen deroselben Begriffen, Weiten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg ane der St. Barbara Gaß, einseit neben Fraun Chartet der Wittib, anderseit ist dieselbe ein ein Eck gegen der St. Helena Gaß, und hinten auff N. Mohr dem Lehnkutscher stoßend, wovon man jährlich dem Stift oder großen Allmosen zu St. Marx 6 ß 8 d ane boden zinß Zu reichen schuldig – der darauf haftenden passiv: Capitalien der 7575 lb welche der H Cessionarius hiemit und in Kraft dieses übernimmt (…) zugangen und beschehen vor und um die Summam von 875 Pfund – So beschehen den 28. Februarÿ Anno 1789.
Copie, Chambre des Contrats, vol. 663 f° 213-v, 25 mai 1789 – auf ansuchen Johann Michael Greiff des schreiners, nachstehende erbscession

Jean Michel Greiff épouse le 4 mars 1776 Anne Marie Butz, fille du tailleur Jean Frédéric Butz
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 16, n° 31)
Im Jahr 1776, Montag den 4. Martÿ seind nach vorher gegangener zweÿmaliger ordentlicher Proclamation Zu St. Thomæ und Zum alten st. Peter in der Stifts Kirche Zu St. Thomæ auf Erlaubnus des Herrn Ober Kirchenpflegers, ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Michael Greiff, der ledige Schreiner und burger allhier, weiland Johann Heinrich greiff gewesenen Schreiners und burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, und Jungfrau Anna Maria Butzin Johann Friderich Butz, des Schneiders und burgers allhier eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Michael Greiff als hochzeiter, Anna Maria Butzin Als Hochzeiterin (i 19, procl. Saint-Pierre-le-Vieux f° 21)

Il devient tributaire chez les Charpentiers le 24 septembre 1776
1776, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 143-v) Dienstags den 24. Septembris 1776 – (Neuzünfftiger)
Erschienen Mr Joh: Michael Greif der Schreiner und burger alhier, Weiland Heinrich Greif gewesenen Schreiners und burgers alhier ehelicher Sohn produciret Stallschein vom 23.ten Septembris 1776. bittend ihne beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünftigen Zu recipiren, Sub oblato præstanda Zu præstiren.
Erkannt, Gegen Erlag der gebühr zu willfahren, juravit.

Ils font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Sainte-Barbe face au couvent des Capucins. Ceux du mari s’élèvent à 146 livres, ceux de la femme à 283 livres.

1789 (2.2.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 872) n° 423
Inventarium über H. Johann Michael Greiff, des Schreiner Meisters, wie auch der Ehr: und tugendsamen Fraun Annæ Mariæ gebohrner Butzin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Vermögenschaften aufgerichtet in Anno 1789 – in ihren vor einigen Jahren angetrettenen Ehestand vor unverändert Zu: und eingebracht haben (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in fernerem beiseÿn H. Johann Friderich Butz des Schneider: Meisters und Burgers alhier, der Ehefrau leiblichen Vaters und beistands, in einer an der Barbara gaß gegen dem kleinen Capuciner Kloster über gelegenen behausung auf Sambstag den 7.ten Februarÿ Anno 1789.

Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 64, Sa. Silbers und dergleichen Geschmids 33, Sa. der baarschafft 10, Summa summarum 108 lb – Wird nun darzu gelegt die ihm gebührige Helfte ane denen haussteuren anlangend 38 lb, So kommet des Ehemanns völlige in die Ehe gebrachte Vermögenschaft Zustehen auf 146 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachte Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 97, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 10, Sa. der goldenen Ring 29, Sa. der baarschafft 107, Summa summarum 244 lb – Wird auch darzu gelegt die ihro gleichfalls gebührige helfte ane denen Haussteuren 38 lb, So belaufet sich der Ehefraun völlige in die Ehe gebrachte Vermögenschaft in allem auf 283 lb

Jean Michel Greiff meurt en 1804 sans enfant. Ses héritiers sont les représentants de sa demi-sœur.

1804 (5 compl. 12), Strasbourg 7 (20), Not. Stoeber n° 1992, 6041
Inventaire de la succession de Jean Michel Greiff, menuisier décédé le 2 thermidor dernier – à la requête de 1. Marie Madeleine Beutelstetter femme du Sr Samuel Bruder Passementier demeurant à Strasbourg, 2. Sr Jean Jacques Bauer, cordonnier âgé de 22 ans, 3. Jean Philippe Bauer, garçon cordonnier âgé de 21 ans, 4. D° Anne Marie Butz veuve de Jean Michel Greiff menuissier assistée de Sr Georges Frédéric Doldé Praticien, la D° Bruder héritière du défunt son oncle maternel pour moitié, lesdits Baur héritiers de leur grand oncle maternel par représentation de Marguerite Beutelstetter, femme de Jacques Bauer, menuisier leur mère pour l’autre moitié

en la demeure de ladite veuve Greiff faisant partie de la maison sise rue de la demie lune n° 5 appartenant au défunt
Dépouillement de l’inventaire, propres de la veuve meubles 133 fr, argenterie 70 fr, or bijoux 42 fr, capital 2172 fr, dettes actives 200 fr, remploi 6631 fr, total 9250 fr
propres des héritiers, meubles 135 fr, argenterie 89 fr, garde robe 119 fr, maison o, remploi o, total 343 fr, passif 200 fr, reste 143 fr
communauté, meubles 415 fr, argenterie 15 fr, outils de menuisier 47 fr, dettes actives 3034 fr, total 3512 fr, passif 7031 fr, déficit 3518 fr
Maison appartenant en propre aux héritiers ([in margine :] dürr 120, hoppé 50, veuve 50, total 220), Une maison avec appartenante et dépendances sise à Strasbourg rue de la demi Lume N° 5, d’un côté la maison du Sr Colin cocher, de l’autre formant le coin de la rue Ste Hélène, aboutissant sur la maison du Sr Mohr cocher, laquelle maison doit annuellement à la fondation de St Marc une rente foncière de 1,35 fr – acquis par cession devant M° Schaeff le 28 février 1789, En outre il existe Contrat de vente à la Chambre des Contrats le 30 juillet 1728, remploi selon inventaire des apports reçu M° Schaeff le 17 février 1789, testament reçu M° Schaeff le 4 septembre 1789
Enregistrement, acp 94 F° 25 du 3 vend. 13

Les héritiers vendent la maison au tailleur d’habits André Spetzer et à sa femme Marie Thérèse Rieffel

1809 (9.12.), Strasbourg 12 (29), Not. Wengler n° 4465
Marie Madeleine Beutelstetter veuve de Samuel Bruder fabricant de boutons en soie, Jean Jacques Baur journalier et Jean Philippe Baur cordonnier en qualité de propriétaires par indivis savoir la première pour une moitié les deux dernierss conjointement pour l’autre moitié
à André Spetzer tailleur d’habits et Marie Thérèse Rieffel
une maison à rez de chaussée et deux étages avec trefond, petite cour et toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue Ste Barbe plutôt rue de la Demi lune n° 5, formant d’un côté le coin de la rue Ste Barbe, d’autre Jacques Bieth cocher, devant la rue, derrière le Sr Mohr cocher – grévée envers l’hospice St Marc d’une rente perpetuelle de 1 fr 33 ou 26 sols 8 deniers – hérité de Jean Michel Greiff, menuisier leur oncle, lequel l’a acquis de Jean Henri Greiff, sculpteur et consorts devant Schaeff notaire le 28 février 1789 confimé par le Grand sénat le 13 mai et transcrit Chambre des Contrats le 25 du même mois – moyennant 8790 francs équivalant a celle de 8900 livres tournois
Enregistrement, acp 113 f° 158 du 11.12.

Tous deux originaires de Fegersheim, André Spetzer et Thérèse Rieffel se marient en 1804.
1804 (24 pluv. 12), Strasbourg 14 (23), Not. Lex n° 3759
Eheberedung – Andreas Spizer, Schneider gebürtig von Fegersheim allhier säshaft, weÿl. Andreas Spizer des Müllers zu gedachtem Fegersheim mit Katharina geb. Bitschenau ehelicher Sohn
und Theresia Rieffel gebürtig aus gedachtem Fegersheim, des br. Lorentz Rieffel des leinenwebers allhier mit Margaretha Fritsch erzeugte tochter [unterzeichnet] Andreas Spetzer, Riefell
Enregistrement, acp 90 F° 106 du 1 vent. 12

André Spetzer et Marie Thérèse Rieffel vendent la maison au tonnelier Jean Georges Braun et à sa femme Anne Marguerite Clerc

1813 (17.5.), Strasbourg 12 (50), Not. Wengler n° 7542
André Spetzer, tailleur d’habits, et Marie Thérèse Rieffel demeurant rue de la demi lune n° 5
à Jean Georges Braun, tonnelier, et Anne Marguerite Clerc demeurant rue de l’Arc en Ciel n° 15
une maison située à Strasbourg rue Ste Barbe au coin de la rue de la de la demi Lune consistant en un rez de chaussée, deux étages et greniers au dessus avec toutes ses autres droits, conditions, aisances, appartenances et dépendances, vers la rue Ste Barbe tenant au Sr Mohr cochern dans la rue de la Demi Lune à Jacques Bieth cocher, devant lesdites rues, derrière le Sr Mohr- chargé d’une rente de 1,33 franc envers l’hospice St Marc – avec cinq fourneaux de fonte dont trois mûrés et deux non mutés – acquis de Marie Madeleine Beutelstetter veuve de Samuel Bruder fabricant de boutons en soie et consorts moyennant 8900 fr. par acte reçu par le, soussigné notaire le 9 décembre 1809 – moyennant 10.500 francs
Enregistrement, acp 122 f° 95 du 18.5.

Originaire de Scherwiller, Jean Georges Braun épouse en 1812 Marguerite Clerc
1812 (15.2.), Strasbourg 14 (48), Not. Lex n° 5876
Contrat de mariage – Jean Georges Braun natif de Scherwiller arrondissement de Selestad, garçon tonnelier demeurant à Strasbourg fils majeur de Jean Braun, vigneron, et de Catherine Frey
Marguerite Clerc native de Strasbourg fille majeure de Joseph Clerc, emploié à la mairie, et de feu Joséphine Magigue
inventaire des apports 1444 fr
Enregistrement, acp 119 F° 17-v du 20.2.

Marguerite Clerc meurt le 23 novembre 1813 en délaissant pour seul héritier son père qui cède ses droits à son gendre. L’acte fait état des revers qu’a essuyés Jean Georges Braun et du mauvais état de la maison

1814 (8.12.), Strasbourg 6 (41), Not. Meyer n° 933
Arrangement – Jean Georges Braun tonnelier demeurant rue de la Demi Lune n° 5
Jacques Clerc employé à la mairie de cette ville demeurant rue de Schilligheim n° 26 d’autre part
Led. Sr Braun comme veuf d’Anne Marguerite Clerc sa femme décédée le 23 novembre dernier sans laisser d’enfant ni frère ni sœur, le Sr Clerc comme père et seul ascendant, les conjoints Braun se sont mariés au commencement de 1812 après avroit passé contrat de mariage devant M° Lex le 15 février même année, (contestation au sujet de 4000 fr données au contrat de mariage) ; suivant testament reçu Stoeber notaire le 10 novembre dernier, (il en résulte qu’il revient) au veuf la propriété de trois quarts et l’usufruit d’un quart et au père la nue propriété d’un quart.
Leur fortune bien loin d’augmenter dans les premiers tems de leur mariage s’est au contraire diminuée par l’effet d’une malheureuse spéculation du mari qui réduisit ces jeunes époux a un état de dénuement absolu. Néanmoins leurs affaires parurent s’améliorer (…) ils achetèrent devant M° Wengler le 17 mai 1813 une maison située au soin de la rue Ste Barbe et de la Demi Lune. Loin d’y éprouver le sort qu’ils y attendaient, lesdits epoux essuyerent de nouveaux revers, ladite maison qu’ils crurent solide et en bon état quoique bien vieille commença au printems dernier par jeter des fentes faire des crevasses et menacer ruine en divers endroits. Ils durent par conséquent songer à la réparer mais en exécurant cette entreprise Ils remarquèrent qu’au lieu de se tenir aux simples réparations nécessaires ils étaient forcés de démolir et de reconstruire, L’intérieur de la maison fut abattu mais les fonds destinés aux simples réparations étant déjà épuisés et la maladie de la défunte étant survenue les travaux furent suspendus. En sorte qu’aujourd’hui ladite maison se trouvant diminuée de sa valeur réelle, est estimée à la somme de 6000 francs
dettes 4937 fr, reste 1062 fr, reste prix vente 3000 fr, masse 1937 fr, à déduire 3000 fr, déficit de 4937 fr – mobilier 1774 fr (somme) 3163 fr
Enreg. F° 131 du 10.12.

Jean Georges Braun se remarie avec Elisabeth Senter, originaire de Burnhaupt-le-Bas en Haute-Alsace. Le futur époux apporte la maison en mariage

1817 (27.5.), Strasbourg 7 (58), Not. Stoeber jeune n° 2772
Contrat de mariage – Jean Georges Braun, tonnelier domicilié en cette ville fils majeur de Jean Braun, vigneron à Scherwiller et de Catherine Frey, veuf de Marguerite Clerc
Elisabeth Senter fille majeure feu Joseph Senter, cultivateur, et de Madeleine Hürth à Bürnhaupt le bas
régime de communauté d’acquets avec réserve d’usufruit
apports du futur époux, une maison appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Ste Barbe au coin de la rue dite la Demi lune n° 5, tenant dans la rue Ste Barbe au Sr Mohr cocher, dans la rue de la Demi Lune à Jacques Rieth cocher, par devant les rues par derrière le Sr Mohr – acquis avec sa première femme d’André Spitzer tailleur d’habits et Marie Thérèse Rieffel suivant acte reçu Wengler notaire le 17 mai 1813, ledit Spitzer l’avait acquis de Marie Madeleine Beutelstaetter femme de Samuel Bruder, fabricant de boutons, suivant acte reçu par ledit Wengler le 9 décembre 1809 – devenu propriétaire exclusif de ladite maison suivant arrangement âssé devant M° Meyer le 8 décembre 1814 – passif 9600
apports de la future épouse 1383 fr et terres en sept pièces
Enregistrement, acp 134 F° 87-v du 30.5.

Georges Braun et Elisabeth Sender louent une partie de la maison qui sert de salle de café à l’aubergiste Frédéric Bœhlé

1818 (10.9.), Strasbourg 7 (59), Not. Stoeber jeune n° 4161
Bail de 3, 6 ou 9 ans à commencer le 25 décembre prochain – Georges Braun, tonnelier, et Elisabeth Sender
à Frédéric Boehle aubergiste demeurant place d’Armes n° 29
au rez de chaussée de leur maison sise en cette ville rue de la Demi Lune n° 5, la grande pièce à gauche en entrant ayant servi depuis à la salle de café, le cabinet et la cuisine à côté, sous la première pièce se trouve un comptoir et un fourneau en fer de fonte quarrée à vis de cuivre jaune dans le cabinet un tonnelet à vinaigre, la chambre au second étage à gauche de l’escalier, une cave au dessous de l’escalier et une chambre à linge sale – moyennant un loyer annuel de 400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 140 F° 63-v du 14.9.

Elisabeth Sander veuve de Georges Braun loue la maison au menuisier Pierre Sibill et à Madeleine Voltz

1825 (3.9.), Strasbourg 4 (61), Me Hatt n° 2485
Bail de 6 années à commencer à la St Michel prochaine – Elisabeth Sander veuve de Georges Braun tonnelier
à Pierre Sibill, menuisier, et Madeleine Voltz
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Demi Lune n° 5 d’un côté le Sr Mohr cocher, d’autre M Collin, derrière le Sr Mohr, avec quatre fourneaux en fer de fonte et un fourneau en fayence – moyennant un loyer annuel de 600 francs
Enregistrement, acp 174 F° 155 du 7.9.

Elisabeth Sender meurt à l’hôpital en décembre 1825 en délaissant une fille naturelle (voir l’acte de vente ci-dessous)

1826 (14.6.), Strasbourg 1 (48), Me Rencker n° 4559
Inventaire de la succession d’Elisabeth Sender, veuve de Jean Georges Braun, tonnelier et marchand de vins, décédée à l’hospice civil le 23 décembre dernier – à la requête de François Louis Funck, menbre de la commission des prisons curateur établi à la succession vacante jugement du Tribunal civil du 5 juin courant
immeuble, une maison et dépendances sise à Strasbourg au coin de la rue de la Demi Lune n° 5 entre Sr Mohr & Bieth. Cette maison est louée à Pierre Sibill, menuisier, et Madeleine Voltz pour 6 ans à partir du 29 septembre 1825 suivant bail passé devant M° Hatt le 3 septembre 1825 pour un loyer annuel de 600 fr – passif 6700 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 179 f° 22-v du 14.6.

Le curateur à la succession vacante d’Elisabeth Sender et sa fille vendent la maison aux enchères au serrurier Henri Schoop

1826 (20.9.), Strasbourg 1 (48), Me Rencker
Cahier des charges du 25 juillet n° 4623, adjudication préparatoire du 6 septembre n° 4678, Adjudication définitive n° 4721 – à la requête de François Louis Funck, membre de la commission administrative des prisons, curateur établi à la succession vacante d’Elisabeth Sender veuve de Jean Georges Braun, marchand de vins à Strasbourg où elle est décédée à l’hospice civil le 23 décembre dernier, suivant jugement du tribunal civil de date du 5 juin dernier – vente ordonnée par jugement du 24 juillet dernier, rapport d’experts du 10 juillet par Chrétien Arnold, et de Claire Louise Elisabeth Sender, fille naturelle de ladite Braun, héritière universelle d’après l’article 758 du Code Civil
à Henri Schoop, serrurier domicilié rue Ste Barbe n° 12
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison & dépendances sises à Strasbourg au coin de la rue de la Demi Lune n° 5, entre Sr Mohr & Bieth, estimée 6000 fr. Cette maison est louée à Pierre Sibill, menuisier, et Madeleine Voltz pour 6 ans, suivant bail pour six ans à partir du 29 septembre 1825 pasé devant M° Hatt le 3 septembre 1825 pour un loyer annuel de 600 fr – Titres de propriété, Jean Georges Braun et son épouse en premières noces Anne Marguerite Clerc ont acquis ledit immeuble d’André Spetzer, tailleur d’habits, et de Marie Thérèse Rieffel suivant acte reçu Wengler notaire le 17 mai 1813. Suivant testament reçu Stoeber notaire le 10 novembre 1814 enregistré le 23 du même mois, la D° Braun née Clerc a institué son mari son légataire universel. L’immeuble dépendait de la succession de la veuve Braun née Sender qui l’a reçu de son mari suivant yestament reçu Stoeber notaire le 31 décembre 1818 – moyennant 8175 francs
(Adjudication définitive), fait interposer saisie arret entre les mains de Pierre Sibill, locataire de ladite maison sur tous les loyers qu’il doit ou pourra devoir
Enregistrement de Strasbourg, acp 180 f° 93 du 22.9.

Originaire de Lunebourg, Jérôme Henri Schoop épouse en 1814 Marie Madeleine Mayer, fille de cabaretier
1814 (23.6.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 530, 6401
Contrat de mariage – Jérôme Henri Schoop, serrurier à Strasbourg fils de Hardwig Leonard Schoop, baquetier et de Rahel Charlotte Ehling demeurant à Lünebourg, né audit lieu le 1 avril 1787
Marie Madeleine Mayer née le 13 novembre 1789 de Jacques Frédéric Mayer, cabaretier et de Marie Madeleine Herz
Enregistrement, acp 124 f° 169-v du 24.6.

Jérôme Henri Schoop et Marie Madeleine Mayer hypothèquent la maison et une autre rue du Vieux-Seigle au profit du marchand de bois Frédéric Philippe Gœtz

1845 (23.1.), Strasbourg 12 (165), Me Noetinger n° 17.438
Obligation, 23 janvier 1845 – Ont comparu M. Jérôme Henry Schoop, serrurier et D° Marie Madeleine Meyer, sa femme qu’il autorisé tous deux demeurant à Strasbourg (devoir)
à M. Frédéric Philippe Goetz, marchand de bois demeurant à Strasbourg, à ce présent et acceptant, la somme principale de 25.000 francs pour prêt de pareille
hypothèque 1° Une maison avec cour, vieille tour, pompe, appartenances et dépendances, situér à Strasbourg rue du vieux seigle n° 1, formant le coin de la rue de la lanterne, tenant d’un côté à M. Michel Aron, de l’autre à la rue de la lanterne, par devant la rue du vieux seigle par derrière M. Louis Bloch
2° une maison avec dépendances, située en ladite ville rue de la Demi lune N° 5, formant le coin de la rue Ste Barbe, tenant d’un côté à M. Gros, de l’autre à la rue Ste Barbe, par devant à la rue de la demi Lune, par derrière à M. Porst.
Les débiteurs ont acquis la maison désignée sous l’article premier des Srs Benoit Berr & David Levy Négociants à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par ledit Notaire Noetinger le 15 avril 1829 dont le prix a été entièrement acquitté (…). La maison désignée sous l’article 2 a été acqise par les débiteurs de Dlle Claire Louise Elisabeth Sender de cette ville, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Rencker, notaire à Strasbourg le 20 septembre 1826 dont le prix a été soldé

Marie Madeleine Mayer meurt en 1859 en délaissant quatre enfants. La succession comprend les deux maisons ci-dessus hypothéquées

1860 (7.8.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jérôme Henri Schoop, serrurier et Marie Madeleine Mayer sa femme à Strasbourg et de la succession de la D° Schoop décédée le 6 juillet 1859, dressé à la requête 1) du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Zimmer Nre le 23 juin 1814, 2) Jérôme Henri Schoop, serrurier, 3) Frédéric Schoop, serrurier, 4) Auguste Schoop, architecte, 5) Madeleine Charlotte Schoop épouse de Laurent Guillaume Wiborg, peintre verrier, tous à Strasbourg
acp 490 (3 Q 30 205) f° 90-v du 14.8. (succession déclarée le 24 octobre 1860)
Communauté. mobilier 1152, argent 200, créances 18.515, loyers 59
une maison à Strasbourg rue du Vieux Seigle n° 6
une maison à Strasbourg rue de la demie lune n° 1
Passif 25.000
succession, garde robe 105

Jérôme Henri Schoop meurt le 11 juillet 1865

1865 (5.9.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jérôme Henri Schoop, serrurier à Strasbourgn décédé le 11 juillet 1865, à la requête de 1) Jérôme Henri Schoop, entrepreneur de serrurerie à Strasbourg, 2) Geoffroi Frédéric Schoop, entrepreneur de serrurerie à Strasbourg, 3) Charles Auguste Schoop, architecte à Strasbourg, 4) Anne Madeleine Charlotte Schoop épouse de Laurent Guillaume Viborg, peintre sur verre à Viborg
acp 545 (3 Q 30 260) f° 97 du 11.9. (succession déclarée le 10 janvier 1769) – Succession, mobilier 506
moitié d’une maison à Strasbourg rue du Vieux Seigle n° 6
moitié d’une maison à Strasbourg rue de la demie lune n° 1
créances 3528, argent 110, loyers 267 – passif 13.083, autres 2128

1865 (31.7.), M° Noetinger
Dépôt du testament olographe de Jérôme Henri Schoop
acp 545 (3 Q 30 260) f° 24 du 4.8.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 142 (3 Q 31 641) f° 39-v du 4.8.1865
26.8.1860. Testament – Jérôme Henri Schoop

Liquidation et partage après la vente des immeubles
1866 (15.11.) M° Noetinger
Liquidation et partage 1) de la communauté de biens qui a existé entre Jérôme Henri Schoop, serrurier, et Marie Madeleine Meyer sa femme à Strasbourg, 2) de la succession du Sr Schoop décédé le 11 juillet 1865, de celle de la D° Schoop décédée le 6 juillet 1859. Par testament olographe en date du 26 août 1860 le Sr Schoop père a légué 1) à sa belle sœur Sophie Wilhelmine Mayer une somme de 3000 francs 2) à des trois fils, déduction du legs, la portion disponible dont la loi lui permet de disposer
acp 559 (3 Q 30 274) f° 7 du 16.11. – Communauté. Masse active 84.819, fruits 831, total 85.651 – Masse passive 518, reste 85.135, moitié 42.566
Succession de Mde Schoop, bénéfice de la communauté 42.566, rapport de Jérôme Henri Schoop 2024, rapport de Frédéric Geoffroi Schoop 2024, rapport de Charles Auguste Schoop 5051, total 51.743 – Masse passive 9212, reste 42.530. le quart 10.632
Succession de Mr Schoop, bénéfice de la communauté 42.566, argent 110, loyers 267, total 42.943 – Masse passive 7134, reste 35.809
(à déduire le legs de 3000, du quart disponible 8952, reste 5921), reste 29.857
Attributions, I. Charles Auguste Schoop, II. Jérôme Henri Schoop, III. Geoffroi Frédéric Schoop, IV Anne Madeleine Charlotte Schoop épouse de Laurent Guillaume Wiborg

1865 (3.11.), M° Noetinger
Cahier des charges à la requête de Jérôme Henri Schoop entrepreneur de serrurerie à Strasbourg et de Geoffroi Auguste Schoop également entrepreneur à Strasbourg
pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Seigle n° 6
et d’une autre rue de la Demi Lune n° 1
acp 547 (3 Q 30 262) f° 74 du 9.11.

Les héritiers vendent la maison à Marie Joséphine Stahl veuve de Jacques Palmer

1866 (31.10.), M° Noetinger
Vente par 1) Jérôme Henri Schoop, entrepreneur et Salomé Siegfried sa femme à Strasbourg, 2) Geoffroi Frédéric Schoop, entrepreneur et Louise Goerner sa femme à Strasbourg, 3) Charles Auguste Schoop, architecte et Eugénie Ott sa femme à Strasbourg, 4) le mandataire de d’Anne Madeleine Charlotte Schoop épouse de Laurent Guillaume Wiborg, peintre sur verre à Copenhague
à Marie Joséphine Stahl veuve de Jacques Palmer à Strasbourg
d’une Maison sise à Strasbourg rue de la Demi Lune n° 1, moyennant 16.000 francs dont 1500 francs payés – héritage de Jérôme Henri Schoop, serrurier décédé le 16 juillet 1865 et Madeleine Meyer décédée le 6 juillet 1859
acp 557 (3 Q 30 272) f° 82 du 7.11.

Originaire de Durbach près d’Offenbourg, le brasseur Jacques Palmer épouse Marie Joséphine Stahl veuve du cordonnier Charles Steydel
1858 (12.5.), Strasbourg 13 (nouv. 82), Not. Flach (Jean Georges) n° 3611
Contrat de mariage – Ont comparu M Jacques Palmer, garçon brasseur chez M° Fleischhauer brasseur à Strasbourg où il demeure, fils majeur du Sr Georges Palmer, vigneron et de D° Marie Anne Maennlé vivant conjoints à Durbach (grand duché de Bade) futur époux stipulant en son nom personnel d’une part
Et Mad. Marie Joséphine Stahl veuve avec un enfant du Sr Charles Steydel cordonnier à Strasbourg, future épouse stipulant en son nom personnel d’autre part
acp 469 (3 Q 30 184) f° 41 du 14.5. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le futur ne stipule aucun apport
Les apports de la future consistent en un mobilier estimé à 600
Donation par le futur à la future de la propriété de toute sa succession, réductible en cas d’existence d’enfant à un quart en propriété et un quart en usufruit et par la future au futur de l’usufruit de toute sa succession réductible en cas d’enfant

Le cordonnier Charles Steydel épouse Marie Joséphine Stahl en 1851
Mariage, Strasbourg (n° 295)
Du 21° juillet l’an 1851 à dix heures du matin. Acte de mariage de Charles Steydel, majeur d’ans né en légitime mariage le 2 octobre 1828 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, cordonnier, fils d’André Steydel, cordonnier, et de Gertrude Criqui, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants, et Marie Joséphine Stahl, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 octobre 1829 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Georges Stahl, imrpimeur en papier peint, et de Marie Madeleine Horst conjoints domiciliés en cette ville – il n’y a pas eu de de contrat, (signé) Charles Steÿdel, Josephine Stahl (i 18)

Registre de population 600 MW 314 (i 128)
Palmer, Jacques, Nesselried 1827, h.m., garçon brasseur, catholique, badois, (à Strasbourg depuis) 1855 – décédé le 22 8.b 1866, Marié le 15 mai 1858
id. née Stahl, Marie Joséphine, Strasbourg 1829, f.m., sa femme, catholique, française
Steydel, Joséphine, Strasbourg 1853, fille du 1° lit
Palmer, Jacques Edouard, Strasbourg 7 mai 1859, fils du brasseur

Jacques Palmer meurt en 1867 en délaissant pour héritiers son fils et la fille issue du premier mariage de sa femme.

1867 (18.12.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Palmer, brasseur et Marie Joséphine Stahl sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Palmer, décédé le 22 octobre 1866
dressé à la requête de la veuve, agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Flach Nre le 12 mars 1858 et comme donataire d’un quart en propriété et qu’un quart en usufruit de la succession de son mari, comme mère et tutrice de Joséphine Steydel enfant du premier lit de la veuve, légataire universelle du défunt et d’Edouard Palmer, issu du mariage avec ledit défunt
acp 560 (3 Q 30 275) f° 5-v du 26.12. (succession déclarée le 2 avril 1867
Communauté, maison estimé ci 533, argent 625
Succession, reprises de la veuve 69

1867 (6.11.), M° Noetinger
Dépôt du testament olographe de Jacques Palmer blanchisseur
acp 558 (3 Q 30 273) f° 6 du 12.11.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 145 (3 Q 31 644) 50-v du 12.11.1867
13 septembre 1866. Testament – Je soussigné Jacques Frédéric Palmer donne en toute propriété à Marie Joséphine Steydel, fille de ma femme, tout ce que la loi me permet de donner afin qu’elle obtienne autant que possible le montant de la part qui reviendra sur notre fortune à son frère Edouard Palmer
(décès du 22 octobre 1866)



11. Marché aux cerises


Marché aux cerises n° 11– IV 319 (Blondel), O 202 (cadastre)

Anciennement zum Mohrenkopff (à la Tête de Maure) – Démolie en 1856


Élévations du Vieux-Marché-aux Cerises avant démolition, 1855. Le numéro 11 est à droite du bâtiment jaune (Cabinet des Estampes).

Propriété du notaire Valentin von Meistertzheim en 1587, la maison longue de 18 pieds 3 pouces a un auvent aussi long qui avance beaucoup sur le communal (plus de dix pieds). Elle comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière séparés par une petite cour. Les maisons de part et d’autre appartiennent à l’Œuvre Notre Dame. D’après les actes de la fin du XVII° siècle, elle s’appelait anciennement zum Mohrenkopff (à la Tête de Maure). Elle appartient aux fripiers Tobie Strintz (1602), Maurice Bender (1620) et Nicolas Heyder (1638) puis au tonnelier Mathias Zehler (1649-1662). Le cordonnier Jean Lohrer l’achète en 1696 et l’hypothèque par deux fois au profit d’Anne Madeleine Ensel, veuve du professeur de grec Georges Frédéric Heupel, qui s’en rend adjudicataire en 1731. Elle la vend en 1745 à Mathias Widershoven, employé à la Monnaie et perruquier, mais la transaction est résolue. Elle meurt en 1766 à l’âge de quatre-vingt-seize ans en délaissant pour héritière sa petite-nièce Marie Salomé Ensel, femme du cordonnier Georges Frédéric Schwing, qui supprime en 1768 sa porte de cave et cède à la ville un terrain de 4 toises, 5 pieds et 2 pouces. Les héritiers de Georges Frédéric Schwing vendent en 1855 la maison à l’Œuvre Notre Dame qui la fait démolir en 1856 avec d’autres pour y construire un nouveau bâtiment où l’Etat établit l’école militaire de santé (voir le 4, rue du Maroquin).


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 179, Marché aux Cerises (entre k et l) (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à gauche du repère (l) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes. La cour R représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue et le bâtiment arrière (3-4).
La maison porte le n° 11 du Marché aux Cerises ou de la place du Château.


Cour R
Terrain que Georges Frédéric Schwing cède à la Ville en 1768 (AMS, cote VII 1413)


Le Marché aux Cerises après démolition des maisons (Photographie de Charles Winter, Musées de Strasbourg)
Même endroit, avril 2015

novembre 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1856. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Valentin von Meistertzheim, notaire, et (1587) Ursule Vetter – luthériens
1600 v Philippe Strintz, fripier, et (1598) Barbe Künlin, remarié (1628) avec Anne Engelhard, veuve du gainier Josse Schwanfelder – luthériens
1602 v Tobie Strintz, fripier, et (1577) Chrétienne Weissensteiger, d’abord (1577) femme du corroyeur Guillaume Haan, puis (1589) Barbe Schmidt – luthériens
1620 v Maurice Bender, tailleur et fripier, et (1612) Susanne Bussler – luthériens
1638 v Nicolas Heyder, fripier, et (1607) Aurélie Leh puis (1628) Susanne Ferin, d’abord (1624) épouse du cordonnier Daniel Blümin – luthériens
1649 v Mathias Zehler, tonnelier, et (1641) Marthe Brackenhoffer puis (1662) Anne Marie Malck, d’abord (1646) femme du tonnelier Martin Heus – luthériens
1662 v Susanne Rixinger et (1632) Tobie Braun, fripier, puis (1640) Jean Melchior Heintz, menuisier (vente résolue en 1671) – luthériens
1671 v Jean Michel Diebold, messager puis chandelier, et (1641) Anne Marie Klein – luthériens
1696 v Jean Lohrer, cordonnier, et (1679) Cléophée Osterried – luthériens
1731 v Anne Madeleine Ensel et (1691) Antoine Lind, cordonnier, puis (1709) Georges Frédéric Heupel, enseignant, d’abord (1696) mari de Jacqueline Faust – luthériens
1745 v Mathias Widershoven, employé à la Monnaie et perruquier, et (1728) Elisabeth Rondouin puis Odile N (vente résolue) – catholiques
1766 h Georges Frédéric Schwing, cordonnier, et (1762) Marie Salomé Ensel – luthériens
1795* h Jean Martin Schwing, chandelier puis appariteur, et (1795) Catherine Salomé Borst
1810* h (indivision) Frédéric Schwing, tonnelier, célibataire
Elisabeth Salomé Schwing, et (1827) Frédéric Auguste Dettweiler, boulanger
1855 v Œuvre Notre Dame

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 330 livres en 1689, 550 livres en 1709, 650 livres en 1729, 900 livres en 1766

(1765, Liste Blondel) VI 319, Mde Heumpel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schwing, 2 toises, 3 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 202, Schwing, Georges Frédéric, Vieux Marché aux Cerises 11 – maison, sol – 0,83 are / Dettwiller Frédéric, boulanger, Place du Broglie 12

Locations

1696, Mathias Hermès, maître d’école de la paroisse de la cathédrale

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 65
Valentin von Meistratzheim (Meistertzheim) règle 1 livre 18 sols pour sa maison qui fait 18 pieds 3 pouces de long, à savoir un auvent de même longueur en saillie de 10 pieds 9 pouces, une plate-forme en pierre en saillie de 10 pieds ½, une autre plate-forme (4 pieds 15 pouces de long, un pied de large), cinq sièges en pierre (l’un a 2 ½ pieds de long et 15 pouces de large, l’autre 3 pièces de long et 14 pouces de large), une porte de cave (7 pieds ½ de long et 5 pieds de large).

Am Obßmarck von der Herberg Zum Hürtzen herauff nach dem Münster zu
Veltin von Meistratzheim hatt vor seinem Hauß 18 schu 3 Zoll lang, Oben ein Wettertach auch so lang, Vnd 10 schu 9 Zoll herauß, Vnden ein steinerin Tritt 10 ½ schu herauß, Mehr ein Tritt 4 schu 15 Zoll lang, vnd j schu breÿt, Item Zwen steinerin sitz der Eine 2 ½ schu lang, Vnd 15 Zoll breÿt, der Ander 3 schu lang vnd 14 Zoll breÿt, Ein Kellerthüer 7 ½ schu lang vnd 5 schu breÿt, Soll Allmendt sein vndt bleiben, Bessert für das Niessen, j lb xviij ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Le chandelier Frédéric Schwing supprime sa porte de cave et cède à la ville le terrain (4 toises, 5 pieds, 2 pouces) pour une somme de 85 florins 8 derniers

(f° 26) Dienstags den 14. Junii 1768 – Friderich Schwing
Friderich Schwing der Lichtermacher bittet um bezalung eines Platzes, so Er an seinem Haus auf dem alten Kirschen Marck woran er eine Kellerthür hinweg gemacht, zu Allmend hat liegen laßen. Erk: soll der Platz abgemeßen und bezalt werden.

(f° 47) Dienstags den 18. 8.bris 1768. – H. Werner der baw Inspector prodicirt vier abriß derer Plätze von vier vorstehenden Kellern, welche folgende Persohnen haben zuwerffen laßen und von jhrem eigenthum verlohren, wofür sie schadloß zu halten sind, als
Eleonora Borstin auf dem alten Kirschmarckt verliehrt 5 q. Cl: 2 sch. 6 z., ist in dem 6.ten Canton und thut a 17 fl. 5 ß. – 94 fl. 7 ß. 11 d.
Friedrich Schwing alda verliehrt 4 Cl. 5 sch. 2 z. und thut a 17 fl. 5 ß. – 85 fl. 8 d
H. Herrmann der Apothecker in der Spießgaß von 3 Cl. und tht. a 17 fl. 5 ß. – 52 fl. 5 ß
Johannes Kieffer der beck neben dem Rubenloch verliehrt 4 q. Cl: in dem 4.ten Canton und thut à 12 fl. – 48 fl.

Description de la maison

  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison qui a un vieux bâtiment arrière comprend plusieurs poêles, chambres, petite cuisine, vestibules dans l’un desquels se trouvent le fourneau et l’évier, petite cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue du vieux marché aux Cerises

nouveau N° / ancien N° : 8 / 11
Schwing
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 78 case 2

Dettwilller, Frédéric, boulanger place du Broglie N° 16
1856 Œuvre Notre Dame à Strasbourg

O 202, maison, sol, vieux marché aux cerises 11
Contenance : 0,83
Revenu total : 72,43 (72 et 0,43)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
1858, Diminutions – Œuvre Notre Dame f° 78, O 202, maison, revenu 72, Démolition, supprimée en 1858

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 176 dite Kirschen Marck Marché aux Cerises (p. 320)

Pr. Schwing, Frédéric, Fabriq. de chandelles – Moresse
lo. Grüner, Felix, Domestique – Manant


Relevé d’actes

La maison est inscrite en 1587 au Livre des communaux au nom de Valentin von Meistertzheim.
Le notaire Valentin von Meistertzheim épouse en 1587 Ursule, fille du vitrier municipal Melchior Vetter.

Mariage, cathédrale (luth. p. 161)
1567. Suntag den 12. Jeners. Veltin von Meistertzheim, Notarius, Ursula Melchior Vetters Stat glasers selig. Dochter. Eingesegnet montag dn 28 Jener hora 9. (i 83)

Valentin von Meistertzheim se porte candidat aux fonctions de préposé à l’accise en 1599 et de garde-bois en 1600.
1599 Conseillers et XXI (1 R 78)
Ungelter dienst bestellen. 87. 279. Veltin von Meistersheim. 101. Thomas Scheich. 105. Erasmus Bettman. 106. Peter Grindel. 111. Peter Knorrer würd Ungelter. 295.
1600 Conseillers et XXI (1 R 79)
Holtzdienst, Samuel Hubertus. 273. Veltin von Meistertzheim. 273.

Valentin von Meistertzheim vend la maison au musicien Philippe Strintz et à sa femme Barbe Künin. Un des témoins est Philippe Strintz, père de l’acquéreur

1600 (8. Martÿ), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Meyger) f° 84-v
Erschienen H Veltin von Maystratzheim hatt für sich & verkaufft
Philips Strintzen dem Jüngern Spylman v. Barbara Cünin seiner hußfr. Inen
Zweÿ heüßer ein Vorder v ein hinder mit Iren hoffestätten v hefflin dar Zwisch. auch all and. Iren gebeud. gelegen Inn der S S Inn der opsgaß. Zubeyden* seyt neben heüsern vnßer Fr. Werck Zustendig stoßend hind. vff herrn Ambrosium Trauschen vnd Zum theyl hanns Decken schumacher Dauon gnd. iij ß iiij d boden Zinß vff dionisÿ den herrn vicarien oder deputaten des Chors hohen stifft St. Mehr Zehen guld. glts SW vff Marie verkhündung loßig mit 200 guld. deßelb. Werung Sunst sein freÿ ledig eÿg. V alles Recht der Khouff bescheh. vber solch. beschweden für 700 guld. SW
Hiebeÿ V mit sind gegenwärtig geweß. Philips Strintz des kheuffers vatter, Sambson Strintz Michel Schuman wurtzhändler

Le fripier Philippe Strintz épouse en 1598 Barbe, fille du charretier Michel Künlin
Mariage, cathédrale (luth. p. 33)
1598. Auf Ostern. Philips Struntz der altgewender, Barbara Michael Kunlin des holtz Kargers h. g. tochter (i 19)

Baptême, cathédrale (luth. f° 12)
1599. dominica cantate den 6. May, P Philips struntz der alt gewendt M Barbara, I Hans Philips, Susceptores Michael Schumern* der wurtzgremer, Martinus hieß des * gewendter, Fraw Martan H Dieboldt Hießen wurts Zum Hirschorn witwe (i 13)

Le musicien Philippe Strintz le jeune et sa femme Barbe Künlin hypothèquent au profit des enfants mineurs du boulanger Jacques Gerlach la maison sise rue des Fruits et la moitié d’une maison rue des Cerceaux (propre à l’épouse)

1601 (24.Martÿ), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) f° 134
(Inchoat. fo: 150.) Erschienen Philips Strintz der Jünger Spilman vnnd Barbell Cünin seine eheliche Haußfrauwen
Haben Inn gegensein des Ehrenhafften Herrn Georg Bochen, Brotbeckens als geschwornen Vogts, Wÿland Jacob Gerlachs des Brotbeckens seligen Kind. – schuldig seÿen 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand ÿngesetzt hernach geschribenen heüßer Nämblich
Zweÿ Heüßer ein vord. vnd ein hind. mit Iren hoffstätten vnd höfflin dar Zwüschen auch allen and.n Iren gebeuwen gelegen In d. St. Straßburg Inn d Opsgassen Zu beden seitten neben Heüsern dem Werck unser Frauwen Münster Zustendig stoßend hinden Zum theÿl vff Ambrosium Trauschen vnd Zum theÿl vff Hans Becken Schuhmach. Davon gond 3 schilling vier pfenning bodenzinß den herrn Vicarien des Chors hoher Stifft Straßburg So dann Zehn guldin gelts vff Mariæ v.khündung fallend, ablößig mit 200 guldin Straßburger, h. Johann Scheÿden d. rechten Licentiaten, Vnnd seind auch noch v.hafftet für 600 gulden Straßburger, daran alle Jar vf Mariæ V.khündung 40 guldin mit sampt dem Zinß erlegt werd. sollen, Veltin von Meÿstratzheim, Sunst freÿ ledig eÿgen,
Item den halben theÿl bemelten Ehegemechen für unvertheilt gepürende, ane Hauß vnd Hoffstatt mit allen and.n Iren gebeüwen gelegen In d. Voorstatt ane Steinstraß Inn der Reÿffgaßen einseit neben dem Reÿffbad, andersit Arbogast Goppen des Schloßers seligen Wittwe vnd Erben stoßend hinden vff der Stattgraben, für freÿ ledig eÿg. wie man sagt, daran der vberig halb theÿl Marien Cünen obbemelter Barbeln Schwester Zustendig
Hiebeÿ geweßen Lienhardt Cünen der Holtzkarch. obbemeler Barblen brud.
[in margine :] Erschienen herr Georg Boch hatt Inn gegensein hanns Eÿßelharts Altgewender alles Jetzigen besitzers der ver vnderpfanden Behußung (…) den xxv tag Januarÿ 1606.

Le musicien Philippe Strintz le jeune et Barbe Künlin vendent au fripier Tobie Strintz et à sa femme Barbe la maison rue des Fruits, comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière séparés par une petite cour

1602 (14. Junÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 286
Erschienen Philipp Strintz der Jünger Spielman, burg. alhie vnd Barbara Cünlerin sein haußtraw, mit beÿstand Philipps Strintzen des eÿltern Ihres lieben vatters vnd Schwagers
Haben In gegensein Thobia Strintzen Altgewenders vnd Barbeln seiner haußfrau (…) v.kaufft
Zweÿ Heußer ein vord.s vnd ein hinds. mit Iren hoffstätten vnd höfflin dar Zwüschen auch allen and.n gebeuwen gelegen In d. St St. In Opsgassen, Zu beÿd. seiten neben heusern dem Werck vnser Fr. Münster Zustendig stost hind vff Ambrosium Trauschen v. Zum theil Hans Weber Schumacher, Davon gnd dreÿ schilling 4 pfenning boden Zins vff dÿonisii fallend den H vicarien des Chors hoher Stifft Straßburg, Item Zehen guldin geltts vf Mariæ v.khündung fallend, ablösig mit 200 guld. Straßburg. Jungfrauwen Clar Annen Scheÿdin deren vogt h Johann Scheÿden d. rechten licentiat Ir bruder, Vnd sindt auch noch v.hafft für 250 guld. Straßburg werung, doran vff Marie v.khündung 1603 (…) Veltin von Meÿstratzheim, Sunst für freÿ ledig eÿgen Vnd alles recht. der Khauff vber obbestimpte beschwerd. daran die Kheuffere gewÿssen vnd über sich genommen Zugangen vnd beschehen vmb 380 guldin Straßburg. Werung
(vnd d. Khauf für ledig eÿgen vmb xj C gl. St. ) vide Aô 1600 fol. 97.

Fils du fripier Martin Strintz, Tobie Strintz se marie en 1577 avec Chrétienne Weissensteiger, fille de Gui Weissensteiger de « Bach » près de Riedlingen en Wurtemberg, veuve du corroyeur Guillaume Haan qu’elle a épousé en 1570
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 100 n° 13)
1570. den 23. Maÿ sind Ehlich eingesegnet worden Wilhelm Haan der lederbereÿter, vnd Christina weissensteigerin Veit weissensteigers tochter Von Baach beÿ Riedlingen (i 115)

Mariage, cathédrale (luth. p. 285)
1577. Sontag den 9. Decemb. Tobias Strintz, Martin Strinntzen deß altgewent Sun, Christina, Wilhelm Han, des Lederbereitt. hind: Witwe, wontt im seyler geßle (i 145)

Tobie Strintz se remarie en 1589 avec Barbe, fille du tonnelier Michel Schmidt
Mariage, cathédrale (luth. p. 163)
1589. Dominica X. post Trinitatis 3. Augusti. Tobias Strüntz der Altgewänder, vnd Barbara Michel Schmid des Küfers nachg. tochter, Eingesegnet Montags den 11.ten Augusti (i 85)

Le fripier Tobie Strintz et sa femme Barbe hypothèquent la maison au profit de Marie, fille de Georges Wasmuth.

1604 (22. Martÿ), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 107-v
(Inchoat. fo: 112.) Erschienen Thobias Strintz Altgewender burger Vnnd Fr. Barbara sein ehegemahl
Haben in gegensein Philips Strintzen des Eyltern Altgewenders Als geschwornen Vogts Marien, weÿland Jörg Waßmüths burgers alhier seligen dochter – schuldig seÿn 60 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein sollen Zweÿ heüßer ein Vorders vnd ein hinders mit Iren hoffstetten vnd höfflin auch allen and. Iren gebeuwen gelegen Inn d. St. St. Inn d. Opßgaßen Zu beden seiten neben heüßern dem werck Vnser frauwen Münster Zustendig, stoßend hinden vff Ambrosium Trauschen vnnd Zum theil Hannß Webern Schumachern, dauon gond Zuuor dreÿ schilling 4 pfenning bodenzinß den Herren Vicarien des Cohrs hoher Stifft Straßburg, Mehr 10 guldin gelts widerlheuffig mit 200 gudlin Straßburg. Jungfrauwen Clarannen Scheidin deren vogt H Johann Scheid der Rechten Licentiat Ir Brud. Vnnd seind Auch noch verhafftet für 480 guldin Straßburger daran Alle Jar vff Mariæ Verkündung 40 guldin mit sampt gepürenden Zinß erlegt werden sollen Veltin von Meÿstratzheim seligen Erben

Tobie Strintz et Barbe Schmidt passent un contrat alimentaire avec le fripier Maurice Bender qui devient locataire de la maison

1616 (xij. Octobris), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 427-v
(Inchoat. in Proth. fol. 452) Erschienen Thobias Strintz burger Zu Straßburg vnd Barbara Schmÿdtin sein eheliche haußfr Ane eim
So dann Moritz Bender der Altgewend. burg. Zu Straßburg Am And. theil
Vnnd haben bede parth. sich eines leibgedings mit einander Vereinbaret Vnd Verglich. Inn Weÿß vnd alß wie hernacher volgt, Nammlich Zum ersten so hatt obgenannter Moritz Bender bemelte ehegemechd vff vnd Angenommen dieselbe gebürlich. mit eß. vnd trincken zu Versehen (…)
dagegen Vnd hinwiderumb, weil er Moritz Bender Inen der bed. ehegemechd für Aberkhauffte Waar 200 pfund d schuldig worden, so sollen die selbige ij C lb nach der ehegemechd Absterb. Ime Moritz eÿgenthümblich für vnd Ane statt diesses leibgedings Verpleÿb. Vnd wurd ermelt. Moritz Mitler Zeit Auch die heußliche Wohnung beÿ Inen den ehemechd. haben Inn Ihrer behausung Inn s. Obß gaß. Alle Jahr vmb 2 gl. Str: Werung Jährlichs Zinßes

Le cordonnier Guillaume Haan hypothèque au profit du marchand Jean Beucher le quart de la maison, héritée de sa mère Chrétienne Weissensteiger, dont son beau-père Tobie Strintz a la jouissance viagère.

1616 (ut spâ [xxj. Decembris]), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 247
(Inchoat. fo: 243) Erschienen Wilhelm haan Schumacher
hatt in gegensein herrn hans Beuchers handelsmann bekhant demselb wyther vber die 100 pfund pfenning, deren lut* zwo vnderschidenliche verschreybungen vffgericht die einen datum den xxv. Aprilis 1618. der andere den xxj martÿ Anno 1609. demselben vffrechten vnd redlichen schulden schuldig 35 pfund pfenning (…)
dafür Vnderpfand sein soll Ein Vierdtertheÿl Ime dem Schuldbekhenner wie er sagte gebürend ane dem eÿgenth. vnd wÿdems Verfangenschaft ane allen dem haab vnd güttern ligenden vnd varenden keine Vßgenommen So Wÿland Christina Wÿßensteygerin sein liebe Mutter Verlaßen vnd Inn dem darüber vffgerichten Inventation in specie Zubestand* So vnßer burger Tobias Strintz der Altgewender sein Wilhelm hanen Stieffvatter sein leben lang zuniß. welcher vierdentheÿl dißer wÿdems Verfangenschaft wyther verhafftet für obermelt 100 pfund

L’inventaire des biens de Tobie Strintz est dressé en 1622 après sa mort. Il délaisse de son premier mariage avec Chrétienne Weissensteiger une fille Barbe, épouse du tailleur Matthias Lederlin, en outre ses enfants adoptifs Susanne Haan, épouse du cordonnier Philippe Weinschenck, Jean Georges Haan et les enfants de Guillaume Haan. La veuve Barbe Schmidt est assistée de son curateur le relieur Conrad Mauskopff. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Fruits. La masse propre à la veuve est de 15 livres, celle propre aux héritiers de 4 livres. L’actif de la communauté s’élève à 589 livres
1622 (21. Aug.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 27) f° 530
Inventarium Aller Haab v Nahrung so weÿland d. Ehrenhafft v fürnehm Tobias strintz Altgewender vnd burger Zu Str. nach seinem tödlich. hinscheÿden hinder Ihme verlaß. d° vff erfordern v. begehren frawen Barbaræ strintzin, Matthÿß Lederlin deß schneid. vnd burgers Zu St. haußfr. mit beÿstand deßelbigen weÿland obgemelt. tobiæ strintzen s =: mit Christina wissensteigerin seiner erst. haußfr seeligen erzeügt ehelich docht., ferner frauwen Susannen Hänin, obgemelts Christinæ wissensteig. erzeügter v von* obgenanten tobiam strintz adoptirten dochter, Philipß weinschencken deß schumachers burgers Zu St. ehegemahlin mit beÿstand erstgemeldt Ihreß hußwürts, Weitter herr Johann Georg Kurschner Notarius Alß Ane sein vorgemelts Philipß weinschenck. geschwornen theilvogts Annen, Wilhelm v Elisabeth Weÿland Wilhelm hanen deß schumachers obgemelts tobiæ strintz. angewünschten sohns selig. Kind. So dan H Johann Bölers Notarÿ alß geschworner theilvogt weÿl. Petri hanen des schneiders vorgemelt Zu seiner v Wilhelm seinen bruders v Zugleich Johann Mehrgemelts tobiæ strintz. adoptirten sechs selig. Kind. Mit nahmen hans Wilhelm Johann Georg hanen gebrüd. vnd dan hans Wilhelm dselbß gegenwrtig, Aller obgemelts tobiæ strintzen selig ehelich erzeügt v angewünschten döchter deselß brud. v. also seiner Vermög vffgerichtete Ein*schafft hind.lassener erben, Durch frawen Barbaram schmidin die wittib mit beÿstand des Ehrenhafft Conrad Maußkopffs buchbünders burgers Zu st. Ihreß geschwornen vogts (…) Actum v. angefang. Mittwoch d. 21.t August. aô 1622.
NB die eheberedung wie (…) vffgericht Codicill sollen am J. einverleibt werden
Inn einer behausung In d. Statt Straßburg vnd. d. opst gaß geleg.
Auff dem obersten boden, nichts. Auff dem andern bod., Inn d cammer B, Inn d obern stub., Inn dem hind. cleinen Stüblin
Abzug Inn dises Inventarium. Der frawen Wittib unverändert gutt, Sa. haußraths 8 ß, Sa. Silbergeschmeid 2, Sa. guldener ring 13, Sa., Summa summarum 15 lb
der Erben Unverändert gutt, Sa. haußraths 2, Sa. Silbergeschirrs 2, Summa summarum 4 lb
Theylbar gutt, Sa. haußraths 42, Sa. Silbergeschirrs 16, Sa. guldener ring 7, Sa. baarschafft 21, Sa. Schulden 502, Summa summarum 589 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 610 lb

Tobie Strintz et Barbe Schmidt vendent la maison au fripier Maurice Bender

1620 (ut spâ [viij Martÿ]), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 145-v
(P. fol. 161.) Erschienen Thobias Strintz der Altgewend. burger Zu Straßburg vnd Barbara Schmÿdtin sein eheliche haußfrauw (verkaufft)
Moritz Bender dem Altgewend. bürgern Zu Straßburg vnd Susanna Breüßlerin seiner ehelichen haußwürthin So bede Zugeg.
hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß, mit Allen Ihren gebeu. geleg. Inn d. St. St. vff dem fronhoff Inn d. Obß Gaß. Zu bed. seÿth. neben heüßern dem werck Vnßer Fr: münster gehörig bewohnt Ulrich Höner d. Sÿgrist vnd anderseit neben Gabriel Burger schreÿner hind. vff Caspar dorn den schuomacher stoßend, dauon gend v batz Bod. Inn gürtlerhoff Mehr x gd geld lösig mit ij C gl Werung vff Mariæ Verkündung wÿland Martin Trausch s. witwen, sunst ledig eÿg. Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 450 pfund
(vide in Regist: de Ann. 1628. fol: 467 et in Regist. de Anno 1632. fol. 407.)

Originaire de Holzgerlingen (près de Böblingen en Wurtemberg), le tailleur Maurice Bender achète le droit de bourgeoisie en mars 1612
1612, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 766
Mauritz Bender der Schneider von Holtzgerlin khaufft d. Burgerrecht mit Beÿstandt Theobaldt Schwenden* vnd hanß Adolph Müllern d. Schneider wüll Zu den Schneidern dienen Actum den martÿ aô 1612.

Il épouse le 8 mars 1612 Susanne, fille du pasteur Georges Bussler
Mariage, cathédrale (luth. p. 279, n° 24)
1612. Dominica Reminiscere den 8. Martÿ. (M)oritz Binder der schneider und Susanna Jerg Büßler pfarrer zu Krant* n.g. tochter vnd geweßene pfarrer zu Bußler (i 143)

Baptême de leur fils Alexandre en août 1613.
Baptême, cathédrale (luth. f° 16)
1613. Augustus. Dominica IX. Trinitat: den 1. Augusti Parens Moritz Bender der Schneider und Susanna sein fraw. Infans, Alexander, Patr. Geörg Rott der Schuhmacher vnd (i 17)

Le fripier Maurice Bender hypothèque la maison au profit du farinier Michel Klein. En marge, quittance accordée au revendeur Jean Michel Diebold et à sa femme Anne Marie en 1675.

1633 (ut spâ. [11. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 338-v
Erschienen Moritz Bend. der Altgewänder, burger Zu St.
hatt in gegensein Michel Kleinen deß Meelmanns haußfrawen Annæ – schuldig seÿen L. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffstat und höfflin mit allen andern ihren gebäwen & geleg. alhie in der Obßgaßen, beederseits neben Häuser dem Werck vnser Frawen Münster Zuestendig, hinden vff Caspar Dörner den schuhmacher stoßend so Zuuor auch verhafftet vmb 200. fl. wer. weÿ: Martin Trauschen s. wittib, So gehen Jährlich auch davon 5 bz. bodenzinß im Gürtlerhoff
[in margine :] Erschienen der Ehrenvest hochgelehrte herr Johann Georg Grad U. I. D und E. E. groß. Rhats Advocatus et Procurator, alß deme die hierinn gedachte 50. lb (…) gehörig hatt in gegensein hanß Michael Dieboldt deß Kremp alß iezigen Possessoris herinngedachter behausung und Anna Maria beÿder Eheleuth mit beÿstand Johann Friderich Dieboldts statt trompeters ihres eheleiblichen Sohns (quittung) Act. 28. Junÿ a° 1675

Maurice Bender vend la maison au fripier Nicolas Heyder et à sa femme Susanne. En marge, quittance donnée par Maurice Bender au nom de son fils défunt Frédéric.

1638 (19. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 235
(Protocollat. fol. 34.) Erschienen Moritz Bend. d. Altgewänd.
hatt in gegensein Niclauß Heÿders deß Alt geweders auch burgers alhie und Susannæ seiner ehelichen haußfr. (verkaufft)
hauß und hoffstatt sampt den hind. hauß mit allen and. ihren gebäwen & Alhie hinderm Münster in der Obsgass, beed.seits neben Häusern dem werck vnser Frawen Münster zuständig, hind. vff Barthel Hocken dem Hosenstricker stoßend, dauon gehen Jährlich 5. bz. bodenzinß dem Gürtlerhoff, It. 10. fl. w. gelts vff Mariæ V.kündigung H D Niclaus Acker in hauptgut mit 200. fl. wer. abzulöß. So seind sie auch noch verhafftet umb 100. fl. It. vmb 100. lb d. weÿ: Tobiæ Braunen Kindern, Mehr umb 100. lb d Martin dieterlen dem Meelman vmb 100. lb Philipp Strintzen dem Bütel Zur Mörin, So dann umb 163. lb. 15 ß sein deß verkäuffers Kind. für ihr Mütterlich Gut (…) vf sich genommen, geschehen per 81. lb
[in margine :] Erschienen Moritz Bender der Verkäuffer, hatt in gegensein deß Käuffers bekannt, demnach sein Benders Sohn hanß Friderich Bender mit todt abgangen, undt dahero der Vater denselben geerbt (…) Act. den 13. Januarÿ Anno 1640.

Originaire de Winterbach près de Schorndorf en Wurtemberg, Nicolas Heyder épouse en 1607 Aurélie, fille du jardinier Sébastien Leh et de Marguerite Nessmann : contrat de mariage, célébration
1607 (x tag Augusti), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 349
(Inchoat. in Proth. fol: 293. – P. fol. 438 postea [Eheberedung]) Erschienen Niclaus Heÿder vonn Winterbach beÿ Schorendorff der schneÿd. mit beÿstandt & Mathÿß Hammen des schneiders burgers Zu Straßburg seines guttenn freündts Ane eim,
So dann Trely Bastian Lehen des gartners vnd. Wagner burgers Zu Straßburg dochter mit beÿstandt jetzgemelts Ihres vatters vnd Margred Neßmännin Ihrer Mutt. Am Andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 108-v, n° 56)
1607. Niclaus heider schneider Von Schorndorff J. Aurelia Löß bastian des gartners tochter. 29. Septemb. (i 111)

Nicolas Heyder qui sait lire et écrire est élu commissionnaire de Nuremberg de préférence au passementier Sébastien Rœderer
1625, Conseillers et XXI (1 R 107)
Nürnberger Bott von Newen angenommen. Niclaus Heider der Schneider. 106.
(f° 106-v) Sambstag den XIV May
Niclaus Heider d. Schneider bitt umb ein Bottenbuchs so Michel Benner* der alte Bott nach Nürnberg eine seit A° 1599 gebraucht mit anzeug d. er die burg. Zu Nürnberg wol Kenne auch sch.ben v lesens wol erfahren.
Sebastian Roderer Paßmentirer der hab eh 17 Jar Zu Nürnberg aufgehalten vnd doher bey den Burgern wol bekant Kan auch sch.ben u lesen Bitt Ime obgedachte buchs werd*. Zulassen.
Ego bericht d sie beide auch bey mir gewessen, aber mit fleißherum* gewesen d. es ein solch werck so ein continuations auf sich hatt vnd bißterg*. er vil* vnttererl* lanndt*, sonsten hab d. Schneid. auch von alten Botten ein gutt Zeugnus, sey auch h Glasern dem Rhatthen bekant, der gibt auch ein gutt Zeugnus sonderlich der Mechtegkeit vnd gutten leynutts. Erk. Man soll Niclaus Heider die buchs geben Jedoch d. er wie herkommen 2 bürg stelle.

Nicolas Heyder se remarie en 1628 avec Susanne Ferin, fille du blanchisseur Jean Ferin de la Robertsau, qui s’est mariée en 1624 avec le cordonnier Daniel Blümlin
Mariage, Robertsau (luth. n° 183)

1621. Dom. 18. et 19. a Trinit. Haben sich bei Vns in Rupr. Aw p.clamiren laß. Daniel Blümlin, Bartholome Blümlins des Blegers sohn der Schumacher Vnd Susanna Hanß Ferin olim des Blegers Hinderlassene tochter, Hanß Hagsteins stiftochter (i 127)

Mariage, Robertsau (luth. n° 253)
Anno 628. Dom. Septuag. et Sexag. Haben sich bei vns p.clamiren laß. Niclauß Heÿder der Nürnberger bott vnd Susanna Daniel Blümlin Schumachers hinderlaßene wittbe (i 132)

Le tuteur des quatre enfants de Nicolas Heyder vend la maison composée de deux bâtiments au tonnelier Mathias Zehler

1649 (18. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 280
(Prot. fol. 94.) Erschienen Niclaus Clauß der Seÿler Vnd Burger Zu Straßburg alß Vogt weÿl. Niclauß heÿdters deß Allgewänders seel. nachgelaßener Vier Kinder, mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers vnd H Alberti Weßners beed. E.E. geweßen. Rhats Beÿsitzere wie auch H. Jeremiæ Tromers deß Vergicht schreibers vnd Adam Ferichs deß Schuhmachers beeder alß der Vogts Kinder Verwanth.
hatt in gegensein Mathiß Zehlers deß Küblers alhie mit beÿstand hannß Michael Brandhoffers auch Küblers Vndt Burgers alhie
Zweÿ häuser ein Vorders vnd ein hinders mit deren hoffstätten vnd höfflin auch allen andern ihren Gebäwen & alhie hinder dem Münster an der Obßgaßen mit beeden seiten neb. häußern der Fabric deß Münsters Zugehörig, hind. Vff Barthol Hockhen deß außgetrettenen hosenstrickers Behaußung stoßend gelegen, davon gehnd Jährlichen 3 ß 4 d in den Gürtler hoff alhie, Mehr 10. fl. wehr. vf Mariæ Verkündung in hauptgut mit 200. fl. ermelter Wehrung abzulößen H. Nicolao Agern Med: Doct: So dann ist diße Behaußung noch Verhafftet vmb 50. lb. H Valentin Jäger alten groß. Rhats Verwanth. (übernohmen) – umb 225. lib

Mathias Zehler épouse en 1641 Marthe fille du tonnelier Jean Michel Brackenhoffer
Mariage, cathédrale (luth. p. 446)
1641. Festo Paschalis. Matthias Zöler, der Kübler vndt Burger allhie, vnd Jungfraw Martha, Hanß Michel Brandhoffers, Küblers vnd Burgers allhie hinderlaßene eheliche Tochter. eingesegnet Im Münster Mont. den 21. Junÿ (i 228)

Veuf originaire de Renchen, Mathias Zehler devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1641, 4° Livre de bourgeoisie f° 202
Matthiß Zöler der Kübler von Renchen Empfangt daß Burgerrecht von seiner Haußfrauwen Martha weÿl. Michel Brandhoffers deß küblers Hinderlaßene dochter vmb 8 gold fl. Ist ein wittwer gewesen vnd wirdt Zu den Kieffern dienen. Jur. den 1. Julÿ 1641.

Mathias Zehler hypothèque la maison au profit du béguinage du Troisième ordre. En marge, quittance accordée au chandelier Jean Michel Diebold en 1675.

1660 (15. 10.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 999-v
Erschienen Mathiß Zeller der Kübler
in gegensein H. Johann Schmidten alß Schaffners der Samblung Zur tritten Regul – schuldig seÿen 100. lb
Unterpfand sein sollen, Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit dero hoffstätten und allen Gebäwen, Begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhie hinder dem Münster an der Obß Gaßen, Zu beeden seithen neben Häußern der Fabric deß Münsters gehörig, hinden uff Barthol Hockhen deß außgetrettenen hoßenstrickhers Verlaßene Behaußung stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 3 ß 4 d. in den Gürtler hoff allhie, Item 10. fl. wehr. uff Mariæ Verkündigung, lößig mit 200. fl. ermelter wehrung Hn Nicolao Agerio Med. Doctoris, so seÿe dieße behaußung auch noch umb 50. lib H Valentin Jägern alten Großen Rhats Verwanthen Verhafftet
[in margine :] (…) in gegensein hannß Michael Diebolts deß lichtermachers alß ietzigen Possessoris hierin in specie hypothecirter Häußer (quittung) Act. 22. Martÿ a° 1675.

Marthe Brandhoffer meurt en 1662 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison au marché aux Cerises ou rue des Fruits selon sa description. La masse propre aux héritiers s’élève à 100 livres. L’actif de la communauté s’élève à 169 livres, le passif à 145 livres

1662 (26.8.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 31) f° 25
Inventarium vndt Beschreibung Aller vndt Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren: und tugendtsame Fraw Martha Brandhofferin, deß Ehrenhafften Mr Mathÿs Zehlers Küblers vndt Burgers alhie haußfraw nunmehr seel. nach Ihrem dinstags den 27.t Maÿ aus dießer welt tödtlichen hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß auch Ehrenhafft vndt Achtbahren H hannß Michael Brandhoffers, Statt Küblers vndt Burgers alhier, alß Hannß Martins vndt Annæ Mariæ, beeder geschwüsterdt vndt der ietz abgeleibten frn. seel. mit obernandtem Ihrem hinterpliebenenem wittwer ehelich erzeugter Kind. vndt ab intestato hinderlaßene nechster Erben geschwornen vogts (…) So beschehen auff Donnerstag den 26.t Augusti A° 1662.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg auff dem Kirschen marck gelegener behaußung so auch in dieße verlaßenschafft gehörig vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt
Auff der obern Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Wohnstuben
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane einer vordern vndt hindern behaußung, so theilbahr. Item Zweÿ häußer ein Vorders vndt ein hinds. mit deren hoffstätten vnd höfflin, auch allen andern begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. Statt Straßburg hinder dem Münster, an d. obs gaßen, Zu beeden seithen neben heüßern d. Fabric deß Münsters gehörig, hinden vff Barthel Hocken deß außgetrettenen Hoßenstricker vndt Burgers verlaßene Behaußung stoßendt, dauon gehen Jährlichen vff Joh. Bapt: 3 ß d in den Gürttlerhoff alhie, Item 10 fl. wehrung vff Mariæ v.kündung H Nicolao Aggern Medicinæ Doctori Burgern alhie in hauptguth lößig mit 200 fl. berührter wehrung, thun 105 lb. Item 2 lb 10 ß d Zinß Jährlich. vff Johannis Baptistæ ertged. Veltin Jegers, altten Großen Raths v.wanthen alhie seel. Erben ablößig mit 50 lb, Item 5 lb Zinß dem Stifft Zur Rothen Kirchen Jährlichen vff weÿhenacht seindt in hauptgueth abzulößen mit 100 lb. Sonst ledig eigen, angeschlagen p. 75. lb. Darüber vorhanden j. t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel deßen dat. den 18.t Ap.lis A° 1649.
Ergäntzung der Erben unveränderten Guets (…) Item von Ihrer Mutter seel. gleich vberig. Ihren geschwüsterd. Item von Ihrer led.waiß verstorbenen Schwester Catharina, Item von H hannß Michael Brandthoffern Ihren brud.
Der Erben unverändert Gueth,Sa. Haußraths 16, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Guldiner Ring 3, Sa. der Ergäntzung 79, Summa summarum 100 lib
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 78, Sa. holtz, reÿff vndt gemacht vnd ohnaußgemachten geschirrs wie auch werckzeugs Zul Küglers handwercks gehörig 12, Sa. Guldinen Ring 1, Sa. Eigenthumbs vnd beßerung ane einer behaußung 75, Summa summarum 169 lib – Schulden 145, Nach deren Abzug 23 lib.
Conclusio finalis Inventarÿ 124 lib

Mathias Zehler se remarie en novembre 1662 avec Anne Marie Malck, fille du pêcheur Etienne Malck de Niederhausen en Bade, qui avait épousé en 1646 le tonnelier Martin Heus
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 124 n° 51)
1662. Dominica XXVI Trinitatis 23. Novembris. Matthiß Zeller Kübler undt Burgern allhie und Anna Maria Weÿl. Martin Heußen deß Küblers vndt Burgers alhie nachgelaßene Wittib. Copulavi Mont. 1. 10.bris (i 140)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 29)
1646. Dominica IV. Trinitatis 21 Junÿ. Martin Heus der Kübler alhie Vnd Jfr Anna Maria Stephani Malck des Fischers von Niderhausen nachg. Eheliche Tochter. Copulirt 29. Junÿ J S Peter (i 38)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports au Petit marché aux Chevaux (ensuite rue de la Mésange) dans une maison propre à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 16 livres, ceux de la femme à 202 livres.
1665 (19.8.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 35) n° 15
Inventarium über Deß Ehrenhafften Mr Mathÿs Zehlers, Küblers und Burgers Zu Straßburg, Zu der Ehren und tugendsamen fren Annæ Mariæ Malgin, seiner ietzigen lieben hfrn. in die Ehe gebrachte Nahrung auffgerichtet 1665. – Zu der Ehren und tugendsamen fren Annæ Mariæ Malgin, weÿl. deß Ehrenhafften Mr Martin Heußen, auch geweßenen Küblers vndt Burgers alhier hinderlaßener Wittwen, seiner ietzigen lieben hfrn, als Crafft Ihrer mitt einander auffgerichteter Eheberedung ein unverändert Guth, in den Ehestandt Zugebracht (…) So beschehen In fernerem beÿsein H Hannß Michael Brandhoffers vnd H Bernhard Schlögels beed. Kübler v. Burgere alhie Ihr beÿderseits in vorigen Ehen ehelich erzeugter Kind. geschworner Vögten Sambstags den 19. Aug A° 1665.
Inventariul über Der Ehrn: vndt Tugendsammen Frawen Annæ Mariæ Malgin Zu dem Ehrenhafften Mr Mathÿs Zehmern, Küblern vndt Burgers Zu Straßburg, Ihrem ietzigen lieben haußwürth in die Ehe zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1665.
Inn einer alhie Inn der Stadt Straßburg, ane dem Kleinen Roßmarcjh neben d. Meÿßen gelegenen Behausung, so der frn. gehörig, Ist befunden worden, wie volgt
Auff der Bühnen, Inn der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der Cammer B, Inn der Wohnstuben, Inn der Stub Kammer, Im Obern haußöhren, Im Nebens Kämmerlein, Im Keller
Eÿgenthumb vnd Beßerung ane einer Behaußung. Item hauß hoffstatt vndt höfflin am Kleinen Roßmarck (…)
Deß Manns Nahrung, Sa. haußraths 156, Sa. deß Werckzeugs wie auch holtz, Reÿff bandt, gemacht vndt ohngemachter arbeith Zum Kübler handwerck gehörig 12, Summa summarum 169 lb – Schulden 152 lb, Nach deren Abzug 16 lb
Der Frawen Nahrung, Sa. Haußraths 78, Sa. deß Werckzeugs, holtz, Reÿff bandt, gemacht vndt ohngemachter arbeith Zum Kübler handwerck gehörig 17, Sa. Slibers 10, Sa. Guldinen Ring 11, Sa. der Baarschafft 28, Sa. Eÿgenthumbs vnd beßeung ane einer behaußung 100, Sa. Schulden 15, Summa summarum 261 lb – Schulden 59 lb, Nach deren Abzug 202 lb
Wÿdem, Wie in dem über weÿl. Marthan Bradnhofferin Mr Mathÿs Zeglers voriger hfren seel. verlaßenschafft auffgerichtetem Inventario (…)
Wÿdem Vermög einer von Jeremia Ursino Notario verfertigten Summarischen Abrechnung wegen weÿl. Martin Heußen der fren vorigen haußwürths seel. Verlaßenschafft

Le tuteur des enfants de Mathias Zehler vend la maison à Susanne, veuve du fripier Melchior Heintz. Une mention marginale rapporte la résolution de la vente faute de paiement en 1671.

1662 (20. X.bris), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 648
(Prot. fol. 54) Erschienen H hannß Michael Brandhoffer der Statt Kübler alß Vogt weÿl. Mathiß Zellers deß Küblers seel. Kind.
in gegensein Susannæ weÿl. hannß Melchior Heintzen deß Altgewänders seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand Christian Mohren deß Schneiders ihres Curatoris und Tobiæ Braunen deß Altgewänders ihres eheleiblich. Sohns
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit deren hoffstätten und höfflin, auch allen andern ihren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie hinder dem Münster an der Obstgaßen Zu beÿden seiten neben häußern der Fabric deß Münsters gehörig. hind. vff Barthel hockh. deß außgetrettenen hosenstrickhers verlaßene Behaußung stoßend gelegen, davon gehen iahrs 3. ß 4. d. in den Gürtlerhoff alhie, Item 10. fl. straßb. weh. iährlich. termino Annunciationis Mariæ lößig mit 200. fl. ermelter Wehr. H. Nicolao Agerio Med. Doct. so seÿe solche Behaußung auch noch umb 50. lib. weÿl. H Valentin Jägers geweßenen groß. Rhats Verwanthens seel. Erben dann umb 100. lib. der roth. Kirch. verhafftet, sonst ledig und eig. Und were dießer Verkauff und Kauff über gemelte Beschwärden deren die Kauff frau gewiß. word. ist (…) umb 125. lib.
[in margine :] Es hatt die hierinn Verkauffende Vogt, Vermittelst eines beÿ E. E. Kleinen Rhat am 30.t 8.bris ergangenen, und den 4.ten /:beÿdes Jüngsthin:/ publicirten bescheidts beschienen, dieweilen die hierinn gedachte Käufferin den Kauff Versprochener maßen nicht manuteniren einfolgig den restirend Kauffschilling nicht abtragen Können, daß nach besag angelegten Sentenz, seinen Curandis daß hauß widerumb adjudicirt worden seÿe, Ist derowegen Gegenwärtige Kauffverschreibung durchstrich. und die darauf gefertigte brieff entsigelt word. Act. d. 16. 9.br A° 1671.

Fille du fondeur de pichets Jean Bernard Rixinger, Susanne Rixinger épouse en 1632 le fripier Tobie Braun. Elle se remarie en 1640 avec le menuisier Jean Melchior Heintz, originaire d’Idstein en Hesse
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 122-v)

1632. Dominica 9. Trinitatis d. 29. Johann. Tobias Braun, der Altgewender, Tobias Braunen deß Altgewenders, vnd Burgers alhier hinderlaßener Sohn vnd Jungfraw Susanna, Hans Bernhard Rixingers deß Kantengießers vndt Burgers alhie nachgelaßene dochter. S. Thoman (i 129)

Mariage, cathédrale (luth. p. 439)
1640. Domin. 15. Trinitatis. Hanß Melchior Heintz der Schreiner, Caspar Heintzen deß geweßenen Burgers zu Ittstein nachgelaßener Ehelich. Sohn, vnd Susanna Tobiæ Braunen Altgewenders Vnd Burgers allhie nachgelaßene Wittib, Eingesegnet Im Münster Mont. den 21. Septemb. (i 224)

Originaire de Werschdorff (Wörsdorf près d’Idstein), Jean Melchior Heintz devient bourgeois par sa femme deux semaines après son mariage
1640, 4° Livre de bourgeoisie p. 196
Hannß Melchior Heintz Von Werschdorff d. Schneider Empfangt d. Burgerrecht Von seiner haußfrauwen Susanna, weÿl. Tobie Braunen deß Alttgewenders seel. Wittib vmb 8. goldtguld. Ist ledig. Stands vnd wüll Zu der Mörin Zünfftig sein den j. 8.bris Aô 1640.

Jean Melchior Heintz meurt en 1657 dans une maison rue des Pâtissiers (actuelle rue des Hallebardes) en délaissant pour héritiers les enfants de sa sœur Anne Marguerite Heintz et d’Etienne Bimburg, employé à la Monnaie de Worms. La masse propre à la veuve est de 627 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 787 livres, le passif à 630 livres.
1657 (20. 8.br), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 8) n° 22 (594)
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung, so weÿland der Ehrsame vnd bescheidene Johann Melchior Heintz gewesene altgewandter vnd burger allhie, welcher den 7.ten Julÿ Instehend. Jahrs todlich. verblichen hinderlaßen, So auff erfordern vnd begehren, deß verstorbenen seelig per Testamentum nominirte vnd ahne Nachgemeltem folio benembster Erb, Crafft vorgelegten gewalts gevollmächtigten Gewalthabers deß Ehrenvesten fürsichtig vnd weiß. H Johann Michel Henning E. E. Großen Raths beÿsitzers vnd burgers in Straßb. durch die Viel ehren vnd tugendreiche Fr. Susannam Rixingerin die hinderbliebene wittib, mit beÿstand deß Ehrenhafft. H. Christiani Moren, Schneidern Ihes geschwornen vogts, geäugt vnd gezeigt (…) Actum vnd angefang. Dienstags den 20.ten Octobris 1657.
Der verstorbene seel. hat p. Testamentum Zue Erben verlaßen wie volgt 1. Anna Margaretha Heintzin seine Schwester mit Stephan Bimburg Müntzer gesellen, ietziger Zeit Zue Wormbs sich enthaltend, erzeügte Sohn vnd dochter, welche den todtfall erlebt, Nahmens Hannß Melchiorn vnd Anna Margaretha, welche beede der Inventation beneben vor Ehrengedachtem Ihrem gevollmächtigten H Gewalthaber in Persohn beÿgewohnt

Inn einer Inn der Statt Straßburg in der Fladergaßen gelegenen vnd dem Stifft Frawen Münster Zuständigen behaußung ist befunden word. Wie Volgt
Auff der obern Bühn, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, vor dieser Cammer, Inn der Wohnstub, Im obern haußöhren, Inn der vndern stuben, Im vndern Kuchen, Im Keller
Ergäntzung d. Wittib unveränderten guets, vermög Inventur vber der Wittib in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, durch H Casparum Medlern Notarium im Augusto 1640. vffgerichtet
Schulden aus dem Erben (…) It. hatt die wittib Thobia Braunen Ihrem Inn erster Ehe erzeugtem Sohn, Inhalt Inventarÿ vber Thobiæ Braunen gewesenen Altgewenders Ihres ersten haußwürths seeligen Verlaßenschafft durch H Casparum Medlern Notarium in Anno 1636. vffgerichtet
Abzug Inn dißes Inventarium. der Wittib unverändert guet, Sa. haußraths 77, Sa. Silbergeschirrs 5, Sa. Goldenen ring 10, Sa. Erg. (629, gehet ab 40, Pleibt) 588, Summa summarum 652 lb – Schulden 54 lb, Pleibt 627 lb
Der Erben unverändert, Theilbar Guet, Sa. haußraths 118, Sa. Frucht 3, Sa. Wein vndt Leeren vaß 140, Sa. Wahren 428, Sa. Silbergeschirrs 64, Sa. guldinen Ring 5, Sa. baarschafft 14, Sa. Schulden 3, Summa summarum 787 lb – Schulden 630, Rest 156 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 750 lb
– Ich Stephan Binborck, der Zeut bestellter Müntzer Gesell in des Heÿligen Reichs freÿ Statt Wormbs bekenne hiermit offentlich, vnd thue Kundt Jedermänniglichen, Nachdem ich glaubwürdig berichtet worden, daß mein Geehrt: und Geliebter Schwager der Ehrengeachte und Vornehme Herr Hannß Melchior Hängen, gewesener Burger und Altgewänder in der auch heÿligen reichs freÿ Statt Straßburg vor ohngefehr neun Wochen todes verblichen (…). Signat. Wormbs den 14.t Septembris im Jahr Christi 1657. bekene ich Steffen Binnborck wie ob stedt

Le tuteur des trois enfants de Mathias Zehler et de Marthe Brandhoffer vend la maison au chandelier Jean Michel Diebold

1671 (16. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 751
(Prot. fol. 39. fol. 2.) Erschienen Herr hannß Michael Brandhoffer der Statt Kübler alß Vogt hannß Martins undt Annæ Mariæ, Mathis Zellers deß Küblers, mit Martha Zellerin gebohrner Brandhofferin nunmehr seelig ehelich erziehlter Kinder, mit beÿstand ersternannts ihres eheleiblichen Vatters
in gegensein hannß Michael Diebolts deß Liechtermachers
Zweÿ häußer ein Vorders undt ein hinders mit deren Hoffstätten und höfflin auch allen andern ihren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier hinder dem Münster an der Obßgaßen Zu beeden seiten neben häußern der Fabric deß Münsters gehörig, hinden uff Barthol Hockhen deß außgetrettenen Hoßenstrickhers Verlaßene Behaußung stoßend gelegen, davon gehen iahrs 3. ß 4. d. in den Gürtler hoff gelegen, Item 10. fl. straßburger wehrung iährlichen termino Annunciationis Mariæ lößig mit 200. fl. ermelter Wehrung weÿl. herrn Nicolai Agerÿ Med. Doct. nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin und Erben, so seÿe solche behaußung auch noch umb 50. lb H. Johann Georg Graden U.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocato et Procuratori, so dann umb 100. lb der Rothen Kirchen Verhafftet (übernohmen) – umb 75. lb

Jean Michel Diebold et sa femme Anne Marie (Klein) hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Theurer, receveur de l’Œuvre Notre Dame

1674 (30. April), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 253-v
Hannß Michael Diebolt der Lichtermacher und Anna Maria beÿde Eheleuth, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand hannß Michael Diebolts deß Trähers und Johann Friderich Diebolds Statt Trompeters beeder ihrer eheleiblichen Söhn, alß deroselben hierzu beruffener nechster Verwanther
in gegensein herren Johann Friderich Teurers alß Schaffners der Fabric deß Münsters – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier hinder dem Münster ahn der Obs Gaßen Zu beÿden siten neben häußern der Fabric deß Münsters gehörig, hinden uff Barthol Hockh stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 3. ß 4. d. in dem Gürtler hoff alhie, so seÿen solche häußer auch noch umb 50. lb Herrn Johann Georg Gradten U.I.D. und E.E. Großen Rhats Advocati et Procuratori, Item umb 100. lb der Rothen Kirch Verhafftet

Les experts estiment la maison, anciennenent dite zum Mohrenkopff (à la Tête de Maure) à la somme de 330 livres lors de l’inventaire dressé en 1689 après la mort de Jean Michel Diebold.
Sa veuve hypothèque la maison au marché aux Cerises au profit du syndic Christophe Güntzer.

1689 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 120-v
Anna Maria gebohrne Kleinen weÿl. Johann Michael Diebolds, gewesenen Thurnbläser nachgelaßene Wittib, so ohnbevögtigt, mit beÿstand hans Michael diebolds deß hohltrehers und Johann Friderich diebolds, deß trompeters Ihrer beed. leiblich. Söhn
in gegensein H. Christoph Güntzers Jcti Königlichen Raths und Syndici auch dießer Statt Cancelleÿ Directoris – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen und zugehördt. allhier am Kirschmarck hind. dem Münster Zwischen Zweien d. fabric deß Münsters gehörig. behaußung. geleg. Zum Mohrenkopff genandt, darvon gehend jährlich 3 ß 9 d bodenzinß dem gürttler hoff allhier

La même somme de 330 livres est reprise en 1694 à l’inventaire d’Anne Marie Klein puisqu’il n’y a pas eu de travaux.
Les héritiers Diebold louent la maison à Mathias Hermès, maître d’école de la paroisse de la cathédrale.

1696 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 48-v
Hans Michael Diebold der hohltreher für sich Und im Nahmen Johann Friderich Diebolds, des Statt Trompeters allhier seines leiblichen bruders
Hn Mathis Hermes des Schulmeisters im Münster alhier [unterzeichnet] Mathias Hermes
entlehnt, Eine behaußung sambt allen deren Gebaüen und zugehördten allhier in d. obsgaßen od. Kirschen Marckt, zum Mohrenkopff genandt, nichts darvon als eine Kammer im obersten stock unter dem dach, so sich die Verleiher vorbehalten, auß genommen, auff dreÿ Jahr lang von küfftig annunc. Mariæ dießes 1696.en Jahrs an zu rechnen, umb einen Jährlichen Zinnß Nemblich 20 pfund
darbeÿ expressé verglichen Erstlich daß der Entlehner den von dem Hauß schuldig. bodenzinß in 3 ß 4 d bestehend In d. Gürtler hoff der denselben zu erfordern ohne zu thun der Verleiher Jährlich richtig und ohnfehlbar abstatten solle, zu Andern, daß der entlehner den im Hauß befindlichen Waßer nach allzeit rein und sauber halten solle, damit die benachbarte deßwegen nichts zu klag. haben, drittens, Wann Zeit Wehrender lehnung die im Hauß sich befindenden s.v. Profeÿ solte nach Nothurfft müßen außgefühet werden, der Entlehner solche un Kosten auff sich zu leiden haben solle, doch nit mehr alß was dießer hauß betrift Maßen ged Profeÿ gemeinschafft mit dem benachbarten hauß ist

Le tourneur Jean Michel Diebold vend en son nom et en celui de son frère la maison au cordonnier Jean Lohrer moyennant 600 livres

1696 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 103-v
Johann Michael Diebold der hohltreher für sich selbsten und vermög eines von hernach gemeldten seinen bruder eÿgenhändig geschrieben und underschriebenen Gewaldscheins constituirter mandatarius Johann Friderich Diebolds, deß Statt: und Feld Trompeters seines leiblich. Bruders
in gegensein Johann Lohrers, deß Schuhmachers mit beÿstand Peter Sauren, deß Schuhmachers, seines Schwagers
zweÿ Haüßer, Nemblich Ein vorderes und ein hinderes, mit deren hoffstätten und höfflein, auch allen anderen Ihren Gebaüen, Begriffen, weithen, Zugehördt und Gerechtigkeit, allhier hinder dem Münster an der Obst Gaßen zu beed. seit. neben haüßern der fabric deß Münsters gehörig, hinden auff Marx Schnepffen, den Seÿler Ehevögtlicher weiß, stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 3 ß 4 s in den Gürttlerhoff allhier, zu bodenzinß – umb 600 pfund

L’acquéreur loue la maison au même Mathias Hermès

1696 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 140-v
Johannes Lohrer der Schuhmacher
in gegensein Hn Mathiæ Hermes, Schulmeisters im Münster [unterzeichnet] Mathias Hermes
entlehnt, Eine Behaußung mit allen dern Gebaüen, recht. und zugehördt. allhier an der Obßgaßen oder Kirschen marckt, zum Mohrenkopff genandt geleg. nichts darvon außgenomm. auff ein Jahr lang von künfftig Annunc. Mariæ dies jahrs an zurechnen, umb ein Zinß nemblich 25 pfund

Fils du serrurier Jean Lohrer d’Ichenheim en Bade, Jean Lohrer épouse en 1679 Cléophée, fille du cordonnier Jean Michel Osterried : contrat de mariage, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johann Lohrer von Ichenheim Fürst. Marggräff. Baadischer herrschafft dem Ledigen Schuhmacher, des Ehrenhafften Johann Lohrers Schloßers und burgers daselbsten ehelichen Sohn, alß dem Bräutigamb an einem, So dann der Erbaren tugendsamen Jungfrauwen Cleophe Osterriedin des weÿland Ehrsamen und bescheidenen Meister Jacob Osterriedts geweßenen burgers und Schuhmachers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenen ehelichen dochter, alß der Jungfer Hochzeiterin anderen theils (…) Beschehen vnd verhandelt inn des Heÿl. Reichs freÿen Statt Straßburg Montags d. 21. Aprilis A° 1679., Johann Georg Jäger Nots.

Mariage, cathédrale (luth. f° 65, n° 15)
1679. Fest. Paschalis. Zum 2.mahl Johann Lohrer der Schumacher, Jo* des ältern Schloßers und Burgers zu Ichenheim fürstlich Mrgrffl: Baden-Badenischer Herrschafft ehel. Sohn, Jfr. Cleophe Weiland Jacob Osterrteds gewesenen Schuhmachers v. Burgers alhie nachgelaß: ehel: T. Dienstags den 1. Maji, Münster (i 66)

Jean Lohrer devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage.
1679, 4° Livre de bourgeoisie p. 458
Johann Lorer der Schuhmacher Von Ichenheim, empfangt das burgerrecht von Cleophe, Jacob osterriethß deß Schuhmachers seel. dochter, seiner haußfr. p. 8. goldt fl. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt word. seindt, ist vorhin ledig. standts gewesen, ut supra [4.t Junÿ 1679.]

Jean Lohrer meurt en 1706 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison au marché aux Cerises que les experts estiment à 550 livres. La masse propre à la veuve est de 76 livres. L’actif de la communauté s’élève à 596 livres, le passif à 466 livres.

1706 (12. 8.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 16)
Inventarium undt Beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿl. der Ehrenhaffte Meister Johannes Lohrer, geweßener Schuemacher vnd burger alhier seel. nach Seinem Montags den 19.ten Aprilis Jüngsthin, aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches Ansuchen, erfordern und begehren, des Abgeleibten seel. hinderlaßener Kinder vnd Erben, Wie auch dero resp° Ehe: vndt vögte, wie solche am folgendem folio benambstet, Inventirt, durch die Ehren: vnd tugendsame fraw Annam Cleophe Lohrerin gebohrne osterriedin, die Hinderlaßene Wittib, mit beÿstand des Ehrenhafften Mstr Johann Michel Mathißen Schuhmachers vnd burgers alhier, ihres Geschwornen vogts (…) geeügt vnd Gezeigt (…) Actum Straßburg, Dienstags den 12. 8.bris 1706.
Der abgeleibte seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. Fr. Annam Cleopheam Zipßerin gebohrne Lohrerin, des Ehrenhafften Mr Christian Zipsers, Schuhmachers vnd burgers alhie Hausfrau, beiständlich ihres Ehevogts, 2. 3. et 4. Herrn Johann Jacob Lohrer, S. S. Theologiæ Studiosum, Johann Felix vnd Johann Lohrer, deren Geschworner vogt der Ehrenhafft Mstr Johann Osterried der Jünger Schuemacher vnd Burger alhier so dießem Geschäfft auch persönlich beÿgewohnt, Alle 4 des Verstorbenen seel. mit eingangs gemelter seiner Hinterlaßenen wittwen ehelich erzeügte Kinder vnd ab intestato Zu 4 gleichen portionen Verlaßene Erben.

In einer alhie Zu Straßburg ane dem Kirschenmarckt gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behausung ist befunden worden wie volgt
Eÿgenthumb ane einer behausung. Item hauß hoffstatt vnd Zugehörd mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeit. geleg. alhie Zu Straßburg ane dem Kirschenmarck, sonsten die Obsgaß gennandt, Zu beeden seiten neben heüßern der Fabric des Münsters Gehörig, hinden auff Marx Schnepffen en Seÿler stoßend. Davon Gehen Jahrs 2 ß 4 d bodenzinß dem gürtlerhoff alhier sonsten eig. durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere æstimirt vnd angeschlagen worden per 550. lb d. Vnd besagt über vorstehende behaußung ein teutscher Perg. Kbr. mit d. Statt Straßburg Cancelleÿ Contractstuben anhang. Ins. vnd datirt den 7. Februarÿ Anno. 1696.
Abzug. Der Wittib unverändert Guth. Sa. haußraths 12 lb, Sa. des Silbers 11 ß, Sa. d Guldenen ring 2, Sa. Pfenning Zinß hptgths 46, Sa. d. Erg. 15, Summa summarum 76 lb
Bericht wegen der Erben Unveränderten Nahrung. Alldieweilen der Wittib gegebenen auffrichtig wahrhafften Bericht nach, auch wie mann sich sonsten erkundiget, der Verstorbene seel. nicht das geringte In die Ehe gebracht, Weniger Von Seiner linien od. sonsten *chter etwas ererbt, alß hat deßen hinderlaßenen Kindern vnd Erben auch Kein unverändert vätterlich Guth Zugeschrieben werd. können.
Theilbar Guth, Sa. haußraths 24, Sa. Schue vnd Werckzeugs Zum Schuemacher handwerck gehörig 11, Sa. des Eigenthums ane einer Behaußung 550, Summa summarum 596 lb – Schulden 466 lb, Nach deren Abzug 119 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 206 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen d. 21. Aprilis A° 1679., Johann Georg Jäger Nots.
Abschatzung den 2. Julÿ aô 1706. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen Herrn Johannes Lohrer gewesenen schumachers seel. hinderlaßene fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der statt Straßburg hinder dem Münster auff dem Kirschen Marckt gelegen, einseits neben einer behausung Zum Hoch Löbl. Stifft frauwen hauß gehörig, ander seits auch auff Vorgedachtes frauenhauß hinden auff Marx schnepff seÿler stosendt Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen word Vor und umb Ein tausendt und Ein hundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

La veuve et les enfants de Jean Lohrer hypothèquent la maison au profit de Richard Mockel, assesseur au Grand Sénat

1708 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 349-v
weÿl. Joh: Lorers schuemachers wittib beÿständlich Hanß Michel Mathis schuemachers ihres vogts, Item Isaac Osterrith schuemacher alß vogt seiner minderjährig KKn, Christian Zipßer schuemacher alß ehevogt der verheurathetten Tochter
in gegensein H. frid: Reichards Mockers E.E. Großen Raths beÿsitzers alß vogts weÿl. Tobiæ Göbels schlossers wittib – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, d. Lohrerische hauß allhier ahn dem Kirschenmarckt, ein und anderseit neben behaußungen der fabric des Münsters gehörig hinten auf d. Kurbengass – davon hat man 3 ß 4 d Jährlich in dem Gürtlerhoff zu bezahlen

La veuve et les enfants de Jean Lohrer hypothèquent la maison au profit d’Anne Madeleine Ensel, femme de l’enseignant Georges Frédéric Heupel

1710 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 27
Cleophe geb. Osterriedin Weÿl. Joh: Lorers Schuhmachers seel. hinterlassen Wittib beÿständlich Hanns Michel Mathis Schuhmacher Ihres Vogts, Item hn Johann Jacob Lorer SS. Theol. stud. so majorennis Und ohnbevögtiget, Item Anna Cleophe Lorerin Christian Zipfers Schuhmachers Haußfrau, So dann Isaac Osterried Schuhmacher alß Vogt Johann Lorers so des Schuemacher Handwerck lernet
in gegensein Frn Annæ Magdalenæ geb. Enselin hrn. M. Georg Friderich Heüpels Præceptor sup. Gymnasÿ haußfrauen mit beÿstand deßelben – 325 pfund
unterpfand, das Lohrerische Hauß mit allen gebaüen, rechten und Zugehörden allhier ahn dem Obs od. Kirschen Marckts beÿ dem Fronhoff ein: und anderseit neben Haüßern der fabric des Münster gehörig hinten auf die Curben gaß stoßend gelegen

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties.

1722 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 554
Cleophe geb. Osterriedtin weÿl. Johann Lorers gewesten Schuemachers Wittib beÿständlich hannß Michael Matheß auch schuemachers ihres vogts
in gegensein Fr. Annæ Magdalenæ geb. Ennßlerin weÿl. H. Georg Friedrich Heupel gewesten Præceptoris Superioris Gymnasÿ Wittib von H. Friedrich Zentarov ihrem Curatore authorsirt – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, der debitricis eigenthümliche heffte ahne einer Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs ahne dem Obst: oder Kirschen Marckt beÿ dem Fronhoff, ein: und anderseit neben einigen der Fabric des Münsters zuständigen häußern hinten auff St Urbans gaß, von solcher gantzen behausung gehen dem gürttlerhoff 3 ß 4 d zinnß

Anne Cléophée Osterrieth meurt en 1729 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 650 livres. L’actif de la succession s’élève à 337 livres, le passif à 460 livres.

1729 (15.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 59)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung so weÿland die Tugendsame Fraw Anna Cleophe Lohrerin gebohrne Osterriedin, auch weÿland Meister Johann Lohrers, geweßenen Schumachers und burgers alhier seel: hinderlaßene Wittib, nach ihrem den 30. Maÿ Jüngsthin aus dießem muhesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg Mitwochs den 15. Junÿ 1729.
Die abgeleibte Fraw seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1. Fraw Annam Cleopheam Zipßerin gebohrne Lohrerin, Meister Christian Zipßers, Schumachers v burgers alhier eheliche haußfrauw mit beÿstand deßelben, 2. Herrn Johann Jacob Lohrern, pro tempore wohlmeritirter Pfarrern der Evangelischen Gemeinde zu Bpfftzheim so Persönlich Zugeg. gewesen, vnd dann Johann Lohrer, so noch ledigen standes und Majorennisis, Jedoch mit beÿstandt Mr Isaac Osterrieds, Schuemachers vnd burgers alhie seines noch ohnentledigten vogts, Alle dreÿ der Abgeleibten frawen seel. mit eingangs erwehntem Mstr Johann Lohrern Schuemachern vnd burgern alhier längst seel. ehelich erzeugte dochter und Söhne und ab intestato verlaßene Erben
Extractus auß der Verstorbenenn Frawen seel. den 27. Martÿ 1720. vor mir unterschriebenem Notario auffgerichtetem Codicillo (…) zum andern, will dieselbe Ihrem jüngsten Sohn Johann Lohrer, dem ledig. Schuemacher auß gewißen erheblichen motiven Sonderlichen weilen dero ältister Sohn H Johann Jacob Lohrer p.t. Pfarrer zu Pfulgrießh. in Studÿs und anderer einer aufferziehung auch viel Jähriger underhaltung ein Nahmbhafftes gekostet, dero dochter Fraw Anna Cleophe Zipßerin gebohrne Lohrerin gleichfalls vielfaltige Guttatten genoßen und also beede gegen ersternandtem ihrem Jüngsten brud. einen mercklichen vorzug gehabt (…)

In einer alhie Zu Straßburg ane dem Kirschenmarckt gelegener: vnd Zum theil in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behausung ist befunden worden wie volgt
In der obern Cammer
Eigenthumb ane einer behausung. Item Hauß vnd Hoffstatt, mit allen deren gebäwen, begriffen, Weiten, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten geleg. alhier Zu Straßburg ane dem Kirschenmarckt Zu beeden seiten neben heüßern der Fabric des Münsters gehörig, hinden auff Martin Westerman den Schumacher stoßend. davon gehen Jahrs 3 ß bodenzinß dem Gürtlerhoff alhier, durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere vermög überschickten vnd beÿ mein des Notarÿ Consept ligend. den 8. Junÿ 1729. datirten Schatz Zeduls über vorstehend beschwerd annoch æstimirt pro 639. lb. Davon ist aber abzuziehen nach folgende vff solcher behausung stehende beschwerde, so die verstorbene fraw seel. consensu E.E. Großen Raths vnd des von den Lohererisch. Kind. Vogten daselbsten erhaltenen Decreti oppignorandi Zu bezahlung der Witterlich passiv Schulden außgenommen, Nemblichen 13. lb 10 ß Zinß soll mann Frawen Annæ Margarethæ Heüppelin gebohrner Enselin, Weÿl. Herrn M. Georg Friderich Heüppels Gewesenen Præceptoris Superioris Gymnasÿ Hinderlaßener Wittwen, Jahrs vff Weÿhenachten ablößig in Capital mit 325 lb. Rest annoch ane vorstehendem anschlag 314 lb. Darüber besagt i. teutsch. Perg. Kbr. mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contract stuben anhang. Insigel verwahrt datirt den 7. Februarÿ Anno. 1696. Darbeÿ noch verschied. andere alt. Perg. Kauff: vnd abgelöste Zinßbrieff Zu find.
Series Rubricar. Sa. haußraths 18 lb, Sa. des Silbers 16 ß, Sa. der Guldenen ring 4, Sa. des Eigenthums ane einer Behaußung 314, Summa summarum 337 lb – Schulden 460 lb, Übertreffen also die Vorhandene Passiva die gantze Vorbeschriebene Verlaßenschafft vmb 122. lb
Abschatzung d. 8. Junÿ aô 1729. Auff begehren Weÿland der Viel Ehr und tugendsahmen frau Cleva Lorerin seel. hinterlaßene Erben ; ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem Kirschen Marckt gelegen, ein und anderseits Neben dem Hochlöbl. Stifft frauwen hauß zugehörig, hinden auff Martin Westerman Schumacher stosend Welche behausung alt hinder gebäu Stuben, Cammern Kuchel, hauß Ehren, einen mit einem herd und waßerstein und gebälcktes Kellerlein sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein tausendt und dreÿhundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les enfants et héritiers de Cléophée Osterrieth vendent par adjudication la maison à Anne Madeleine Ensel, veuve de l’enseignant Georges Frédéric Heupel (leur créancière) moyennant 800 livres. L’adjudication est confirmée par le Grand Sénat.

1731 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 23
Erschienen weÿl. Johann Lohrer schuemachers mit auch weÿl. Cleophe geb. Osterriedtin seiner hinterbliebenen wittib erzeugt und hinterlaßenen Kinder und respe. mandatarius nahmens Fr. Anna Cleophe geb. Lohrerin weÿl. Christian Zipßer gewesten schuemachers hinterbliebene wittib mit beÿstand Johannes Barbant schuemachers ihres geschwornen Curatoris, Ferner in nahmen H. Johann Jacob Lohrer evangelischen Pfarrers zu Boffzheim, H. Johannes Winter Not. Publ. und adelischer Schaffner so dann Ernst Friedrich Kauffmann Paßmentirer als mandatarius Johannes Lohrer ledigen schuemachers so majorennis
in gegensein Fr. Annæ Magdalenæ geb. Ennßelin weÿl. H. M. Georg Friedrich Heupel, Præceptoris Superioris gymnasÿ wittib, beÿständlich ihres Curatoris H. Friedrich Zentarov vormahligen Pfaltz Bürckenfeldischen Raths (…) obrigkeitlich confirmirte versteigerung
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten hinder dem Münster ahne der Obst: gaß, ein und anderseit neben zweÿen der Fabric des Münsters zuständigen häußern hinten auff Matern Westermann den Schuemacher – davon soll man in den gürttler hoff 3 ß 4 ane bodenzinß – um den steigschilling nemlich 800 pfund

(94 Z 49) Confirmatio Adjudicationis der Lohrerischen ahn Fr. Annam Magdalenam Heupelin, geb. Ennßelin, die wittib umb 800 lb verkaufften behaußung – in d. C Contract Stub prod. d. 18. Januarÿ 1731.
Auß E. E. Großen Raths der Statt Straßburg Memoriali De anno 1730. Mittwoch d. 15. martÿ
Mosseder nomine Johann Lohrers jüngsten sohns vogts in actis vom 24.ten 7.bris jüngst, weil die Versteigerung geschehen, alß bitt ableßung des procès verbal undt die adjudication gnädigst Zu Confirmiren, facta relatione daß die behaußung quæstionis beÿ vorgehabter Versteigerung mit übernahm aller unkösten, wie nicht weniger des auff derselbigen hafftenden oneris von in Circa 8 biß 9 ß so jährlich dem Gürtlerhoff, alß ein bodenzinß zu entrichten ist, umb taußendt fünff Hundert undt fünffzig gulden zum ersten mahl außgeruffen, undt feÿl gebotten worden, beÿ außlöschung des dritten liechtleins aber Fr. Annæ Magdalenæ weÿl. H. M. Georg Friderich Heupels geweßenen præceptoris Classici hinderlaßener Wittib beÿständlich Johann Michael Dörren des Courtier, alß letzt undt meinst bietenden vmb taußend sechs hundert gulden adjudicirt worden seÿe. Ist Erkand, wirdt die geschehene adjudication obrigkeitlich cofirmirt, undt sollen der Kauff undt verkauff in der Contractstube verschrieben werden. J H Faber, Rathschrbr.

Fils de pasteur et professeur de grec au Gymnase, Georges Frédéric Heupel épouse en 1696 Jacqueline Faust, fille d’Isaac Faust
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 67, n° 372)
1696. Mittw. d. 11. Jul. wurden nach Zweÿmahligen proclamation copulirt M. Georg Friderich Heupel in dem Obern Gymnasio der Griechischen sprach Præceptor allhie, Hrn Johann Heupels Pfarrherrs Zum J. St Peter allhier ehel. sohn v. Maria Jacobe der H. Schr. Doct. v. älteten Professoris beÿ der hießig. Universität des Kirch.-Conv. Præsidis v. Probsten des Collegiat stiffts Zu St Thoman ehl. tochter [unterzeichnet] Georgius Fridericus Heupelius als hochzeiter, Maria Jacobäa Faustin als hochzeiterin, Isaacus Faustius als der Hochzeiterin Vatter, Johannes Heupelius Past. Neopatr. sponsi pater (i 66)

Il se remarie en 1709 avec Anne Madeleine, veuve du cordonnier Jean Antoine Lind
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 157)
1709. Dominica XL. et Reminiscere proclamati sunt H. M. Georg Friderich Heupel in dem hiesigen Obern Gymnasio der Griechischen Sprach Præceptor Und fr. Anna Magdalena, weÿl. H. Johann Anthonius Lind, gewesenen Schuemachers und Burgers allhier nachgelaßene Wittib. Copulati sunt Mittw. d. 27.t Febr. [unterzeichnet] L. Georgius Fridericus Heupel Sponsus, Ann Magd len lin als hß (i 163)

Fille du tenancier de l’auberge des garçons cordonniers, Anne Madeleine Ensel épouse en 1691 le cordonnier Antoine Lind, originaire de Langenschwalbach en Hesse (aujourd’hui Bad Schwalbach)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 27, n° 163)
1691 Dom: 16. post Trinit: seind Zum 2. mal außgeruffen Word. Anthoni Lindt Schumacher Weiland Johann Lindts Waffenschmidts Zu langen Schwalbach fürstl. hessen: darmstett. herrschafft nachg. ehel. S. Jfr. Anna Magdalena hrn Mattheus Ensels Schumachers u. Stuben-Vaters bey den Schuknechten ehel. T. Seind Würcklich den 11.ten 8.bris copulirt worden [unterzeichnet] Anthoni Lindt hotz Zeiter, o der hochzeiterin Zeichen (i 27)

Anne Madeleine Ensel vend la maison au perruquier Mathias Widershoven. La vente sera ensuite résolue.

1745 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 334-v
Fr. Anna Magdalena geb. Enßelin weÿl. H. M. Georg Friedrich Heupel gewesten Præceptoris primarÿ des obern gymnasÿ wittib mit beÿstand ihres Stieffsohns H. Johann Friedrich Heupel des Waÿßenschaffners
in gegensein Mathias Widershoven des perruckenmachers
eine behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden und rechten hinder dem Münster ane der Obstgaß, ein und anderseit neben zweÿen der fabric des Münsters gehörigen häußern, hinten auff Matern Westermann den schuhmacher – davon reicht man in den gürtlerhoff 3 ß 4 d ane bodenzinß – als ein am 18. Januarÿ 1731 erkauftes guth – um 1900 pfund

Fils de l’employé pour le roi Jean Pierre Widershoven à Landau, Mathias Jacques Widershoven épouse en 1728 Elisabeth Rondouin : contrat de mariage, célébration.
1728 (15.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 46)
Mariage – furent presens Le Sr Mathias Jacques Widershoffen Monnoyeur de La Monnoye Royale de Cette ville fils de deffunt Sr Jean Pierre Widershoven Employé dans Les Domaines du Roy a Landau et a son deces Monnoyeur de ladite Monnoye et Dle Marcquise Noël ses Pere et Mere, Majeur d’ans et pour luy d’une part
Et Dle Elisabeth Rondoüin fille de deffunts Sr Paul Rondoüin Entrepreneur dans les Ouvrages du Roy à Strasbourg et de Dle Elisabeth Le Comte Aussy ses Pere et Mere d’autre
Lesquelles Parties de L’avis et assistance et Consentement Sçavoir de la part (…) de Lad. Dle Elisabeth Rondoüin du Sr Urbain Rondoüin son oncle Paternel et son Tuteur et Curateur et de Dle Marguerite Assnet son épouse
Fait et passé aud. Strasbourg el Quinz° juillet 1728 (signé) widershouen, Elisabeth Rondoüin

Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 18)
Hodie 8. die Mensis Novembris Anni 1728. (…) Sacro Matrimonii Vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti fuerunt Mathias Wittershoffen, signator Monetalis Et filius defuncti Joannis Petri Wittershoffen, commorans in parochia S Laurentii Cathedralis Ecclesiæ, Et Elisabeth Rondouin filia defuncti Pauli Rondouin, Tignarii fabri dum viveret commorans un nostra parochia, adfuerunt Testes Urbanus Rondouin auunculus Sponsæ Et Mo*or negotiorum Regis, Michaelis Ruofé Dehangest Regius Consiliarius Judex et Custodiâ monatrarum argentinæ, Joannes Valentinus Beyerle Regius Consiliarius et Moderator monetarum et Andreas Dupré orinium structor qui omnes una mecun subscrisperunt (signé) widershouen, Elisabeth Rondoüin (i 11)

Employé à la monnaie royale, Mathias Widershoven devient bourgeois par sa femme le 15 mars 1732.
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 982
H. Mathæus widerhoven beambter in d königl. Müntz allhier undt sein ehefr. Maria Elisabeth Rondovin erhalt d. br. umb den alt. bs. wollen beÿ E E Zunfft d winsticher dienen Jur et prom. d. 15.ten Martÿ 1732.

Mathias Widershoven devient tributaire chez les Gourmets et maître perruquier en mars 1732.
1732, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
H Matthäus Widershoffer, beamter in der Königlichen Müntz, Perruckenmacher und burger
(f° 124-v) Mittwochs den 26. Martÿ 1732 – Eodem Erschiene H Matthäus Widershoffer, beamter in der Königlichen Müntz, Perruckenmacher und burger allhier, producirt Zunfft Schein vom 20.ten hujus bittet um das Meister recht. Erk. ird ihme das Meister Recht gegen der Ordinari gebühr accordirt.

Le corps des perruquiers fait grief à Mathias Widershoven d’avoir deux apprentis. Il déclare sous serment que Louis Moureau est simple pensionnaire.
(f° 140) Dienstags den 18. Januarÿ 1735 – Herr Matthäus Widerhoffen wird befragt, warum er Louis Moureau als einen Lehrjungen beÿ sich habe, da er doch noch einen habe, deßen Lehrzeit noch nicht aus, mithin Wieder die Articul handle.
Ille sagt, seÿe sein Costgänger und nicht sein Lehrjung, Welches gedachter Louis Moureau auff befragen auch außsagte.
Erk. wird Herr Widerhoffen Eÿdlich erhärten, daß er gedachten Moureau nicht als einen Lehr Jungen sondern als einen Costgänger beÿ sich habe, solle er von angestellter Klag absolvirt seÿn.
Ille præstit Juramentum in Continenti.

Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 34-v) Dienstags den 15. Januarÿ 1754. – Herr Matthäus Wiederhoffen gibt Vor, er seÿe in der Müntz geweßen, und hätte niemand gehabt, der ihn entschuldig. können. Erkandt, wird derselbe in 5 ß Straf condemnirt.

Elisabeth Rondouin meurt en octobre 1744 après avoir institué son mari légataire universel.
1744 (16 octobre), Not. Humbourg (6 E 41, 72)
Testament – fut presente Damle. Elisabeth Rondouin femme du Sr Mathias Jacques Widershoven m° Perruquier Bourgeois et Monnoyeur de La monnoye royale de cette ville y demeurant quay des Bateliers paroisse St Laurent, Laquelle infirme et malade de corps assise sur une Chaise a coté du fourneau dans un Poêle au premier étage prenant jour par devant sur la riviere de Brusche et à gauche encore vers le Pont neuf dit de L’Eveché, saine toutefois d’Esprit
Quatriemement donne et legue lad° testatrice a George et Jaques Bonvalot ses deux neveux du Chef dud Sr Widershoven son mary (…) la comme de 200 livres (…)
Cinquiemement La Testatrice ayant aujourd’huy obtenu de Monsieur le Consul ou Ammeistre regent de cette ville L’indult pour tester qui demeure ci joint et annexé et voulant user de la faculté et liberté à elle réservée par son Contrat de mariage passé avec led. Sr Widershoven son mary devant led. notaire soussigné le Quinz° juillet 1728, et n’ayant point d’héritiers nécessaires en lignes soit descendante ou ascendante, elle a fait créé nommé et institué comme elle fait crée nomme et institue pour so seul, vray et unique héritier le Sr Mathias Jacques son cher mary
(signé) E Rondouin

Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 246)
Anno Domini 1744 die 23 Octobris mortua est Elisabetha Rondouin uxor Jacobi Mathiæ Widershoven, Civis ac capillamentorum concinnatoris hujatis sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita, cujus corpus die 25 ejusdem mensis et anno solito exequiarum ritu prius ad Ecclesiam parochialem delatum, persolutis ibi precibus ac suffragÿs consuetis, me infra scripto Vicario ad S Laurentium Eccl. Cath. Arg. funus comitante celebrante, ulterius delatum fuit ad Ecclesiam parochialem Sti Petri Junioris intra argentinam ibique (…) sepultum fuit in Cœmeterio eidem Ecclesiæ contiguo (i 127)

Les registres de la Taille mentionnent en 1769 que Mathias Widershoven est mort très pauvre à l’hôpital.
1769, Registres annuels de la Taille (VII 1262) f° 355-v
Weinsticher – 9. Wiederhoffen, Matthias, jur. 15. Mart: 1721, 2 lb 5 ß (rub. 3 ß 4 d dilat.
Sehr arm im Spital gestorben

Le perruquier Mathias Widershoven, remarié à Odile N., meurt à l’hôpital le 27 mars 1766.
Sépulture, Hôpital (cath. p. 137)
Anno Domino 1766, die 27 Martii mortuus est Mathias Wittenhöffer civis hujas capillamentorum concinnator ottiliæ N maritus, Sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus, sepultusque est ad sanctum urbanum (i 116)

Anne Marguerite Ensel meurt à l’âge de 96 ans rue Sainte-Madeleine dans une maison de l’Orphelinat en délaissant pour unique héritière la petite-fille de son frère, Marie Salomé Ensel, femme du cordonnier Georges Frédéric Schwing. Les experts estiment la maison à la somme de 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 526 livres, le passif à 2 124 livres.

1766 (21.5.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 843) n° 52
Inventarium über Weÿland Fraun Annæ Magdalenæ Heupelin, gebohrner Enselin, längst weÿland Herrn M. Georg Friedrich Heupels, gewesenen Præceptoris Primarii in dem Obern Gymnasio und burgers allhier zu Straßburg seeligen hinterlaßener Frauen Wittib, nun auch seeligen, Verlaßenschafft, aufgerichtet den 21.ten May Anno 1766. – nach ihrem am 5.ten gegenwärtigen Monaths May aus dießer Welt genommenen tödtlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen allhier Zu Straßburg in der ane der Uthen oder so genanten Stæ Magdalenæ Gaß gelegenen, einem löblichen Stifft Waÿsenhauß Zugehörden Sterb: behausung auf Mittwoch den 21. tag des Monaths May Nachmittags im Jahr 1766.
Benennung der Erbin. Die Verstorbene seelig hat ab intestato Zu ihrer einzigen Erbin hinterlaßen Frau Mariam Salome Schwingin, gebohrne Enselin, Herrn Georg Friderich Schwigen des Schuhmachers und burgers allhier, Eheliebstin, als der defunctæ Bruders seeligen längst weÿland H. Johann Jacob Ensels gewesenen dahiesigen Schuhmachers Zurück gelaßene Enckelin, welche auch benebst vorgedachtem ihrem Ehemann diesem Geschäfft von anfang biß Zu End abgewartet

(f° 5-v) Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. eine behaußung, Höfflein und Hoffstatt, sambt allen dero begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem alten Kirschen Marckt, beederseiths neben einer, Löbl. Stifft Frauen: Hauß Zuständigen behausung, und hinten auf Georg Steinmetz stoßend, gelegen, so freÿ, leedig und eigen, und vermög einer Zu dem Concept dieses Inventarii eingelieferten Abschatzungs: Zedels de dato 18.den Junÿ 1766. durch Löblocher Stadt geschwornen Herrn Werckmeistere dem billigen Werth nach hier angeschlagen worden vor und umb 1800 fl. oder 900 lb. Über dieße behaußung hat sich dermalen nichts schrifftliches vorhanden befunden.
(f° 8) Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. Hausraths 25, Sa. Silbers 1, Sa. Pfenning Zinnße und dero Hauptgütere 600, Sa. Eigenthums ane einer behausung 900 lb, Summa summarum 1526 lb – Schulden 2124 lb, der Erbin passiv onus 598 lb

Anne Marguerite Ensel meurt de vieillesse. Les témoins sont son beau-fils Jean Frédéric Heupel et Georges Frédéric Schwing (mari de sa petite-nièce et héritière)
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1760-1775, f° 87)
Im Jahr 1766 Montags den 5. Maji nachmittag Zwischen dreÿ und vier Uhr starb an Alters- Blödigkeit, Frau Anna Magdalena Heupelin gebohrene Enselin, weiland Hn Magister Georg Friederich Heupel gewesenen Præceptoris Primarii des hiesigen Obern Gymnasii und Burgers allhier hinterbliebene Wittwe, Sie lebte Zum ersten mahl in der Ehe mit weiland Hn Antonius Linden gewesenen Burger und Schuhmacher alhier Von Anno 1694 bis 1701, in der Zweÿten Ehe aber von 1709 bis 1718, Der erblaste Leichnahm wurdt Folgenden Mittwoch den 7. ejusdem nach mittag um Zweÿ Uhr mit gehaltener Leichenrede in der Neuen Kirche auf dem Gottes-Acker Stæ Helenæ Zur Erde bestattiget, nachdem Sie in dieser Welt 96 jahre, 9 Monath und 9 tage gelebt hatte. Solches bezeugen Johann Friederich Heupel als de defunctæ Stieffsohn, Georg Friedrich Schwing als Verwanter (i 89)

Les Quinze autorisent Georges Frédéric Schwing à faire son chef d’œuvre l’année même.
1761, Protocole des Quinze (2 R 173)
Georg Friderich Schwing contra E.E. Zunfft der Schuhmacher
(f° 21) Sambstags d. 24. Januarÿ – Schwing Ca. Schuhmacher
Faust nôe Georg Friderich Schwing des ledigen Schuhknechts von hier Ca. E. E. Zunfft derer Schuhmacher H. Zunfftmeister producirt unterth. Memor. pt° des Meisterstücks junctis petitis, mit beÿl. Sub N° 1. und setzt Zur Abhandlung Froereisen, nôe Citati setzt gegenwärtiges Petitum Zu MGHhn facta prælectione ist Erk. daß der Implorant annoch in diesem Jahr Zu Verfertigung des Meisterstücks Zu admittiren, anbeÿ Ihme die übrige stück deßelben gegen Zweÿ paar Mans schuh gratiose Zu erlaßen seÿen.

(f° 27) Sambstags d. 31. Januarÿ – Schwing pt° commun: Sent.
Faust nôe Georg Friderich Schwing in acti Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher H. Zunfftmeister auch in actis bitt commun: Sent., Erk. Willfahrt.

Fils du cordonnier Jean Martin Schwing, Georges Frédéric Schwing épouse en 1762 Marie Salomé Ensel, fille du cordonnier Jean Jacques Ensel : contrat de mariage, célébration
1762 (16. Hornung), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 849) n° 28
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Herrn Georg Friedrich Schwing dem leedigen Schuhmacher und Burgern allhier Zu Straßburg, Herrn Johann Martin Schwing, des auch Schuhmachers und E. E. großen Raths allhier wohlverdienten beÿsitzers mit Frauen Rosina, gebohrner Heinoldin, ehelich erzielten Sohn, als Hochzeitern ane einem,
sodann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Entzelin, weiland Meister Joh: Jacob Entzels gewesenen ebenmäßigen Schuhmachers und burgers allhier mit Frauen Maria Salome gebohrner Rödererin ehelich erzeugt und nachgelaßene Tochter, als Hochzeiterin am andern theil
Straßburg den 16. Hornung Im Jahr 1762. [unterzeichnet] Georg Friderich Schwing als Hochzeiter, Maria Salome Entzelin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 109-v n° 115)
1762. Mitwoch den 21. April seind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und Außruffung Zu St. Thoma und alten St Peter Zu St Thoma copulirt und eingesegnet worden Georg Friderich Schwing Lediger Schuhmacher, herrn Johann Martin Schwing E. E. gr. Raths dermaligen Beÿsitzers, Schuhmachers und burgers allhier ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Salome Entzelin, weil. Johann Jacob Entzel gewesenen Schuhmachers und burgers allhier hinterlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Georg Friederich Schwing als Hochzeiter, Maria Salome Entzelin als hochzeiterin (i 112)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue Sainte-Madeleine dans une maison de l’Orphelinat (voir ci-dessus l’inventaire d’Anne Marguerite Ensel). Ceux du mari s’élèvent à 77 livres, ceux de la femme à 608 livres.
1762 (8.5.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 843) n° 30
Inventarium über Herrn Georg Friedrich Schwing, des Schuhmachers, und Frauen Mariæ Salome, geboherne Enselin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachtes Vermögen, auffgerichtet den 8.ten May 1762. – und vermög ihrer unterm 16. Februarÿ dieses Jahrs auffgerichteten Eheberedung, sich vor ohnverändert und eigenthümlich vorbehalten haben (…) So Geschehen In der Königlichen Statt Straßburg in einer ane der Uthen, oder Stæ Magdalenen Gaßen hieselbst gelegenen löblichem Stift waÿsenhauß Zugehörigen Behausung in Fernerer Gegenwart Herrn Johann Martin Schwing, des Schuhmachers und E. E. großen raths dahier beÿsitzers, des Ehemanns Vaters, wie auch S. T. Herrn M. Johannes Röderers, wohlverdienten Præceptoris in dem allhießigen Gymnasium als der Ehefrauen Herrn Oncle und hier zu erbettenen Herrn beÿstands, den 8. Maÿ Im Jahr der gnaden 1762.
Mauductio & Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns eigenthümlichen Vermögen, Sa. Haußraths 11, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 14, Sa. Barschaft 1, Sa. Pfenningzinß haupt Guths 30, Summa summarum 77 lb
Hierauff folgt aich die Beschreibung der Ehefrauen in die Ehe gebrachten Vermögen, Sa. Haußraths 73, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 15, Sa. goldener Ring 17, Sa. der Baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß haupt Güter 500, Summa summarum 608 lb

La maison revient à leur fils et unique héritier (qualité établie à l’acte de 1855) Jean Martin Schwing qui épouse en 1795 Catherine Salomé Borst. Jean Martin Schwing est chandelier puis appariteur à la faculté de médecine

Mariage, Strasbourg (n° 468)
Cejourd’hui 7° prairial l’an III de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Martin Schwing, âgé de 28 ans, fabriquant de chandelles, né et domicilié en cette commune, fils de George Frederic Schwing, cordonnier, et de feue Marie Salomée Enselé de l’autre part Catherine Salomée Borst, âgée de 25 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de Jean Frédéric Borst, potier d’étain, et de feue Catherine Salomée Ballesin (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le premier décembre 1766 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 24 août 1769 (signé) jean Martin Schwing, Catherine Salome Borst (i 88)

Registre de population 600 MW 20 (1798) Place du Peuple N° 11, f° 86-v (i 47)
Schwing, Frédéric, Chandelier, Citoyen actif, 66, d’ici
Schwing, Martin, Chandelier, Citoyen actif, 29, d’ici
id. Borst Salomé, sa femme, 27, d’ici – 2 enf. mâles

Registre de population 600 MW 125 (1816 sqq) Place du Palais roÿal N° 11 p 486 (i 62)
Schwing, Jean Martin, 1766, Strasb. b. r., appariteur à la faculté de médecine
id/ Martin Fréder. né 4 flor. 4, 1795, b r. tonnelier, fils
id/ Elisabeth Salomé, du 28 brum. 13, 1804, fille – 28 août 1827, Marché aux Chevaux 16
Registre de population 600 MW 160, 1835 sqq f° 59 Place du Château N° 11 (i 22)

La maison revient pour moitié à leurs deux enfants comme l’établit la vente de 1855. Catherine Salomé Borst meurt en 1804, son mari à une date indéterminée (voir le mariage ci-dessous). Frédéric Schwing, tonnelier, est célibataire

Registre de population 600 MW 231, 1846 sqq f° 49 Place du Château N° 11 (i 19)
Schwing, Frédéric, 1795, Strasb. Prop. et cuvelier

Elisabeth Salomé Schwing épouse en 1827 le boulanger Frédéric Auguste Dettweiler
Mariage, Strasbourg (n° 318)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville le 28 août 1827. Frédéric Auguste Dettweiler, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 18 Messidor en IX à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Boulanger, fils de feu George Frédéric Dettweiler, boulanger décédé en cette ville le 3 juin 1816 et de Marguerite Barbe Borst domiciliée en cette ville ci présente et consentante, Elisabeth Salomé Schwing, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 Brumaire an XIII à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Martin Schwing, bédeau à l’Ecole spéciale de médecine, et de feue Catherine Salomé Borst décédée en cette ville le 14 frimaire an XIII (…) ladite épouse déclare par serment qu’elle est dans l’impossibilité de produire les extraits de décès de son père et ceux de ses aïeul et aïeule paternels (signé) Frédéric August Dettweiler, Elisabetha Salome Schwing (i 39)

Frédéric Auguste Dettweiler meurt en 1853 en délaissant trois fils
1853 (18.10), Strasbourg 14 (141), Not. Ritleng n° 5768
18 8.br 1853. Inventaire communauté de biens qui a existé entre entre Frédéric Auguste Dettweiler et Elisabeth Salomé Schwing
L’an 1853 le 18 octobre à neuf heures du matin en la demeure ci après indiquée à Strasbourg Place du Broglie numéro 16 où est décédé le 10 mai dernier le sieur Frédéric Auguste Dettweiler, en son vivant boulanger en ladite ville
à la Requête et en Présence I. de Dame Elisabeth Salomé Schwing, veuve dudit sieur Frédéric Auguste Dettweiler, agissant tant en son nom personnel 1. à raison de la communauté légale qui a existé à défaut de contrat de mariage entre elle et son mari défunt, 2. et comme légataire d’un quart en propriété et du quart en usufruit de tous les biens meubles et immeubles composant la succession de son dit mari, aux termes du testament public de ce dernier, dressé par M Zeissolff notaire à Strasbourg le 8 mai 1853 enregistré, Que comme mère et tutrice légale de de Monsieur Jules Dettweiler et Alfred Dettweiler, ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec feu sodit mari
II. de Monsieur Frédéric Dettweiler fils, boulanger, tous demeurant et demeurant à Strasbourg, ledit sieur Frédéric Dettweiler fils et les mineurs Jules Dettweiler et Alfred Dettweiler héritiers ensemble pour une moitié en propriété et pour un quart en nue propriété du Sr Frédéric Auguste Dettweiler leur père défunt soit pour un 6° en propriété et pour un 12° en nue propriété
et en présence de Monsieur Geoffroi Mattern, tonnelier, domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des deux enfants mineurs

Suit la description du mobilier. Rez de chaussée. Chambre de débit. Premier étage. Chambre d’habitation, Chambre à coucher, Chambre de derrière, Cuisine
Immeubles de la communauté 1. Une Maison avec cour, appartenances, aisances, circonstances et dépendances située à Strasbourg rue dite de la fonderie n° 1, appelée cidevant Claragaessel (…)
2. La moitié indivise d’une maison ayant autrefois pour Enseigne le bœuf à la Mode, sise à Strasbourg place du Broglie n° 15 (…)
Propres de la veuve existant. La moitié indivise d’une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg place de la Cathédrale N° 11, que la veuve Dettweiler déclare avoir recueillie dans la succession de ses père et mère
acp 423 (3 Q 30 138) f° 91 du 20.10. (succession déclarée le 22. 8.bre 1853) Communauté, mobilier estimé à 477, argent comptant 3333, un legs de 6000 francs fait au défunt par Jean Daniel Borst vivant potier d’étain à Strasbourg
Une maison rue de la fonderier N° 1, une maison Place du Broglie N° 15
Passif de la communauté 4000
Propre de la veuve, moitié d’une maison place dela Cathédrale N° 11
Garde robe du défunt 79 francs

Testament de Frédéric Auguste Dettweiler
1853, M° Zeyssolff
8 mai 1853, Testament de Frédéric Auguste Dettweiler, maître boulanger à Strasbourg, par lequel il lègue à Elisabeth Salomé Schwing son épouse le quart en propriété et le quart en usufruit de toute sa succession
acp 421 (3 Q 30 136) f° 81 du 6.8. (décès du 10 mai 1853)

Jean Frédéric Schwing et Elisabeth Salomé Schwing, veuve d’Auguste Frédéric Dettweiller, vendent la maison à l’Œuvre Notre Dame

1855 (12.5.), M° Zeyssolff (minutes en déficit) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 605 (2263) n° 104
N° 100. Cejourd’hui 23 mai 1855 a été présenté en ce bureau pour être transcrit l’acte de mutation dont la teneur suit.
Pardevant M° Louis Charles Zeyssolff (…) ont comparu Monsieur Jean Frédéric Schwing, célibataire, tonnelier, Dame Elisabeth Salomé Schwing, veuve de Monsieur Auguste Frédéric Dettwiller vivant boulanger, les deux domiciliés et demeurant à Strasbourg, lesquels ont par les présentes vendu en toute propriété sous la garantie solidaire de tous troubles dettes hypothèques privilèges et autres empêchements généralement quelconques
à l’Œuvre Notre Dame à Strasbourg pour laquelle stipule et accepte Monsieur Charles Coulaux, député au corps législatif, Maire de le Ville de Strasbourg où il demeure et est domicilié, à ce présent, Monsieur Coulaux autorisé à l’effet des présentes par délibération de la commission municipale de cette ville en date du 13 novembre 1854 et arrêté de Monsieur le Préfet du Bas-Rhin en date du 14 avril dernier dont une ampliation en forme est demeurée jointe et annexée après avoir été revêtue de la mention de l’annexe
une maison composée d’une maison de devant et arrière bâtiment, petite cour et toutes dépendances sise à Strasbourg rue du vieux marché aux cerises numéro 11, des deux côtés propriétés de l’Œuvre Notre Dame par derrière la maison de la Dame veuve Trenches, le tout d’une superficie de 73 mètres carrés environ. Cet immeuble est transmis tel quil se trouve et se comporte en ce moment sans réserve ni exception aucune mais avec tout ce qui y tient à cloux, chaux, chevilles et à ciment et est réputé avoir nature immobilière par la loi ou sa destination. (…)
Monsieur Schwing et Madame Dettwiller en sont propriétaires pour l’avoir recueilli dans la succession de leurs père et mère Jean Martin Schwing vivant fabricant de chandelles à Strasbourg dont ils sont seuls et uniques héritiers. Le défunt sieur Schwing en avait hérité de sa mère Dame Marie Salomé Enselin décédée épouse de Monsieur Georges Frédéric Schwing vivant cordonnier à Strasbourg dont il était l’unique héritier. La dame Schwing avait recueilli ledit immeuble dans la succession de sa grand’tante Dame Anne Madeleine Enselin veuve de Monsieur Georges Frédéric Heupel vivant précepteur au gymnase de cette ville, ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé de sa succession de la défunte par M° Albert notaire à Strasbourg le 21 mai 1766. Le tout constaté par un acte de notoriété reçu par M° Zeyssolff soussigné notaire qui en a la minute le 9 mai courant enregistrée. – moyennant le prix de 18.000 francs
acp 439 (3 Q 30 154) f° 99-v du 16.5.

Les matériaux provenant de sa démolition doivent être compris dans la vente ci-dessous qui ne mentionne pas l’adresse des bâtiments

1856, Maire
10. 8.br., approuvé le 23
Vente par la Ville de Strasbourg
des matériaux provenant de la démolition de trois maisons appartenant à l’Œuvre Notre Dame, rue du Maroquin
à Sébastien Boos, fabricant de chandelles et Jean Geiss revendeur, les deux à Strasbourg, moyennant 1710 francs
acp 454 (3 Q 30 169) f° 58-v du 29. 8.br

Les matériaux provenant de la démolition des maisons sises plus au sud sont vendus en novembre 1856.

1856 (27. 9.bre)
Maire 27. 9.bre 1856, approuvé le 17. Xbr.1856
Procès verbal d’adjudication des matériaux provenant de la démolition de maisons appartenant à l’Œuvre Notre Dame, à charge par les adjudicataires de payer 20 centimes par franc
la maison N° 5 place de la cathédrale à Adam Thiébaut, farinier, et Frédéric Ballis, propriétaire pour 760 francs
les maisons n° 7-10 à Jean Geiss propriétaire et Sébastien Boos fab. de chandelles à Strasbourg pour 5010 francs
acp 456 (3 Q 30 171) f° 43 du 5.1.1857



13, rue du Fort


Rue du Fort n° 13 – III 222 (Blondel), N 523 (cadastre)

Auberge A la Renommée de France (1681-1717), enseigne reprise dans la maison voisine
Détruite pendant le siège de 1870 – Sol réuni à d’autres pour construire l’école Schœpflin, 1872

Fort (Schweitzer)
L’arrière de la rue du Fort en 1830, avant l’établissement du quai Schöpflin (dessin de Schweitzer, reproduit dans Seyboth)
Aile sud de l’école en partie construite sur le sol de la maison

La maison appartient au début du XVII° siècle à des campagnards de Hurtigheim qui la vendent en 1622 au tisserand Jean Ernest Schmid. Devenu cuisinier au chantier des maçons, il est en butte à l’hostilité des compagnons qui lui reprochent de ne pas s’acquitter de sa tâche. Son voisin Jean Jacques von Matzenheim (ensuite n° 15) lui cède en 1623 la mitoyenneté de son mur. Les préposés autorisent en 1626 Jean Ernest Schmid à ouvrir deux fenêtres dans le mur d’enceinte à condition d’y poser un grillage. Jean Philippe Vogel qui achète la maison en 1651 est d’abord barbier dans les troupes avant d’obtenir le droit de faire son chef d’œuvre. Son gendre Jean Jacques Arnold qui renonce à son droit de bourgeoisie vend la maison à son frère Elie. Originaire de Wasselonne, le tisserand et messager Laurent Arnold achète la maison en 1690. Il est autorisé en 1714 à ouvrir un soupirail dans le mur d’enceinte. Ses ayants droit (les tisserands Jean Weber) conservent la maison jusqu’en 1795. Les propriétaires suivants, Nicolas Boulein, François Neukirch puis Nicolas Neukirch sont cordonniers.

Plan-relief 1727 Fort (détail)
Arrière de la rue du Fort, à partir de la porte de Pierre (à droite). La maison se trouve derrière la tour au milieu de l’image. Plan-relief de 1725-1728 (Musée historique, image extraite de Strasbourg, Urbanisme et architecture)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 53 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à droite du repère (h) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun (l’encorbellement est marqué par la ligne horizontale), toiture à une seule lucarne. La façade vers le canal intérieur des Faux-remparts est la quatrième à droite du repère (c).
La maison porte d’abord le n° 11 (1784-1857) puis le n° 13.


Elévations vers le canal

La repasseuse Marie North achète début 1870 la maison qui sera détruite lors du siège. Elle cède en 1872 le terrain à la Ville qui y construit une école (école Schœpflin).


Elévations vers le quai, mise à jour de 1861. La maison a le même aspect qu’en 1830.

novembre 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1872. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thiébaut Kuhn et Marguerite, à Hurtigheim – luthériens
puis indivis entre Matthias Kuhn et (1620) Chrétienne Bauer puis (1632) Chrétienne Bers, à Hurtigheim
Georges Kuhn, à Hurtigheim
1622 v Jean Ernest Schmidt, tisserand, et (1610) Madeleine Arnold puis (1622) Susanne Kegel – luthériens
1650* adj Paul Œlinger, orfèvre, et (1613) Marguerite Breuning – luthériens
1651 v Philippe Vogel, barbier, et (1632) Marie Kraut puis (1644) Anne Marguerite Nehr, remariée (1664) avec le barbier Eric Schmidt – luthériens
1677 h Jean Jacques Arnold, cordonnier, et (1669) Marie Elisabeth Vogel puis (1674) Marguerite Herles – luthériens
1680 v Elie Arnold, mercenaire puis messager, et (1682) Susanne Schwab – luthériens
1690 v Laurent Stein, manant, tisserand et messager, et (1682) Catherine Clausel, d’abord (1677) femme du soldat Wolffgang Keck, puis (1711) Anne Marie Würtz, d’abord (1695) femme du pasteur Jean Frédéric Pahl – luthériens
1729 h Anne Marguerite Dielenscheider, célibataire († 1730) – luthérienne
1732 h Jean Weber, tisserand, manant, et (1715) Dorothée Dielenschneider – luthériens
1750* h (indivision) Jean Weber, tisserand, et (1749) Marie Salomé Reeb – luthériens
Jean Frédéric Weber, foulon puis revendeur, et (1754) Anne Marguerite Bernhard – luthériens
1793 v Nicolas Boulein, cordonnier, et (v. 1780) Elisabeth Werlin – catholique et luthérienne
1816 h François Neukirch, cordonnier, et (1802) Marie Dorothée Boulein
1845 h Nicolas Neukirch, cordonnier, et (1835) Madeleine Reinbold
1870 v Marie North, repasseuse
1872 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 195 livres en 1729

(1765, Liste Blondel) III 222, Jean Weber
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Joh: und Frid. Weber, 1 toise, 5 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 523, Neukirch, François, héritiers – maison, sol – 0,44 are

Livres des communaux

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 116
Mathieu Bachstadius (tuteur du propriétaire mineur) puis le barbier Philippe Vogel règlent une rente pour deux fenêtres (voir la décision des Préposés au bâtiment)

Philipp Vogels (Kinder) des Instrumentist. Soll gemeiner Statt, Vom durchbruch ahm Hauß in der Burggaß, vndt 2 fenstern, so hiebevor Mathaeus Backstadig Verzinßt hatt, Jahrs vf Jacobi 10 ß
berehet* hanß Conrad Fegers
Man: f. 83
New fol. 100
Ext. 1649. 50. 51. et 52
(Quittungen, 1653-1657)
1660 V. Hanß Hirschen empf.
(Quittungen, 1662-1671)
1672 Zalt Hanß Conrad Fegers p. 1671

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 100
Les contribuables suivants sont Elie Arnold, Laurent Stein puis Jean Weber de Wasselonne. Au premier loyer s’ajoute en 1715 un autre pour un soupirail

Philipp Vogels Erben Sollen vom durchbruch /:der alten Stattmaur:/ am Hauß in der Burggaß oder 2. fenstern, Jahrs vff Jacobi 10 ß
St. Zinnßb. p. 116
ietzt Elias Arnold
ietzt Lorentz Stein
jetzt Johannes Weber Von Waßlenheim
(Quittungen, 1673-1715) 1691 zalt Stein

Ferner soll Er Von einem zweÿ schuh langen und zweÿ schuh breiten fenster in dem Keller, durch die Stattmaur, Jahrs vf Jacobi und laut. Prot. de 1714. A° 1715. I.mo, 5 ß
1716-1741
Neuzb fol 114

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 114-b
Report dans le nouveau registre. Le cens s’éteint par décision du 5 septembre 1810

alzb. 100
Johannes Weber von Waßlenheim Soll vom durchbruch der alten Stattmaur am Hauß in der Burggaß, zweÿ Fenstern Zu machen Jahrs vff Jacobi (id est 25. Julii) 10 ß
Ferner von einem zweÿ schuh lang und zweÿ schuh breiten fenster in dem Keller, durch die Stattmaur, Jahrs vf Jacob (id est 25. Julii), 5 ß
(Quittungen 1741-1780)
Laut Erkanntnus vom 5. 7.bris 1780 gestrichen

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
Les préposés autorisent le tisserand Jean Ernest Schmidt à ouvrir deux fenêtres dans le mur d’enceinte le long du canal intérieur à condition d’y poser un grillage et de régler une rente annuelle de 10 sols

(f° 145) Donnerstags den 20.t Julÿ 626. Folgende Augenschein Inngenommen Durchbruch der Stattmaur, Fenster vff den Weiten Zollgraben, Hanß Ernst Schmid, Newer Zinß
Erstlich daß Hanß Ernst Schmidts deß Leÿnenweberß behausung vff der Burggaß gegen den Graben der Bitt Ihne Zuvergönnen, Zweÿ fenster durch der Statt Maur vff den Weitten graben 2 schuh breit Inn liecht vnd 4 schuh hoch vnden vff dem boden In Einer Cammer darinn er seine Webstulvff Zuricht. Vermeint, Zubrechen.
Erkanth vnd weil eß den gantz. grab. hierauff nunmehr ein große Anzahl durchbruch fenster hatt, darunder der mehretheil ohn erlaubnuß durchgebroch. Vergönt, Jedoch soll er sie beede mit Einem eÿsern gerembs Verwahren vnd Jährlich vff Jacobi 10 ß darvon Zubestendig. Zinß reich. für d. augenschein 12 ß dt. 12 ß.
d. 22. Julÿ Ab. vnd hatt d. bescheidt acceptirt.

1695, Préposés au bâtiment (VII 1376)
Laurent Stein et Jean Pierre Avenarius demandent aux préposés de faire paver la rue pour éviter que leur cave soit inondée lors des fortes pluies

(f° 41) Mittwochs den 1. Junÿ 1695. – Lorentz Stein, Joh: Peter Avenarius Pflästerung der Burggaß
Lorentz Stein, der Einspänniger, und Joh: Peter Avenarius, Leinenweber, ersuchen MGhh. ob Sie befehlen wolten, die Burggaß, darinnen Sie wohneten, pflästern Zulaßen, in ansehung das Waßer beÿ starcken regen sich in Ihre Keller setzen thäte. Erk. Soll dem Herrn Lohner und beeden Werckmeistern den augenschein einzunehmen committirt werden.

1714, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Les préposés autorisent le messager Laurent Stein à ouvrir un soupirail de deux pieds sur deux dans le mur d’enceinte moyennant une rente annuelle de 5 sols

(f° 75-v) Mittwoch den 8. Augusti 1714 – Lorentz Stein pt° Kellerfensters
Lorentz Stein der Einspänniger, ersucht MGHh unterthänig Ihne gnd. Zuerlauben, daß Er in seiner auff der Burggaßen gelegenen im Statt Zinßbuch fol: 100. beschriebenen behausung ein 2 schuhe langen und 2 schuhe breites fenster im Keller durch die Stattmaur in den Weiten Graben brechen laßen dörffe. Erk. Willfahrt gegen erlag 5 ß d jährlichen Zinnßes.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Fort

nouveau N° / ancien N° : 17 / 11
Boulin
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois mauvais et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 149 case 1

Neukirch, François, les héritiers

N 523, maison, sol, R. du Fort 11
Contenance : 0,44
Revenu total : 36,23 (36 et 0,23)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 605 case 1

Neukirch, François, les héritiers
(ancien f° 353)

N 523, maison, sol, Rue du Fort 13
Contenance : 0,44
Revenu total : 36,23 (36 et 0,23)
Folio de provenance : (149)
Folio de destination : zerstört, (sol) 358-I
Ouvertures, portes cochères, charretières :
Date de sortie : 1871 (sol 1874)
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus :
1871 (Maisons détruites pendant le blocus) Neukirch François f° 353, N 523, revenu 36
1876, Diminutions – Neukirch Franz f° 353-I, N 523, sol 0,44, Reinertrag 0,23, idem (zum Bau einer Schule verwandt)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 73 Burggaß

11
Pr. Weber, Joh. Friederich, Gümbler – Möhrin
Loc: Steinbach, Georg Heinrich, Gümbler – Möhrin

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 73 du Chateau dite Burggasse p. 110

11
Pr. Weber, Joseph Frederic, revendeur – Moresse
lo: Steinbach, George Henri, revendeur – Moresse


Relevé d’actes

Thiébaut Kuhn de Hürtigheim hypothèque la maison au profit du boulanger Boucart Gürtel pour régler une dette provenant de son beau-frère Jean Gunstetter de Hürtigheim

1601 (vt spâ [29. Xbris]), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) f° 461
(Inchoat. fo: 485.) Erschienen Diebolt Cun wonhafft Zu Hirttingkheim
Hat Inn gegensein Burckhart Gürtle Brotbeckens burgers alhie – schuldig seÿe 40 guldin Straßburger werung, so wer von Hanns Gunstetters Zu Hirttingkheim seines Schwagers wegen Zubezalen vber sich genommen
dafür Vnderpfand sein soll Hauß vnd Hoffstatt mit allen and. Iren gebeuwen & gelegen In d. St. St. vff d. Burggassen einseit neben Lux Spieß Leinenweber, and.seit N N stoßend hinden vff der Statt Innern graben, Ist freÿ ledig eÿgen, Wie man sagt
Vnd Zu noch mehrer Versicherung Ist auch erschienen Herrmans Michel wonhafft Zu Hirttingkheim, hat sich, mit sampt dem Hauptschuldner vnverscheidentlich für obbestimpte 40 guldin Zum rechten Burg. mit Vnd und selbst Schuldner ernant

Thiébaut Kuhn et sa femme Marguerite figurent dans l’état de habitants au début du premier registre paroissial pour les années 1606 et 1621. Marguerite Kuhn meurt en février 1621, son mari en octobre 1622.
Hurtigheim (luth. ) Burger Vnd Einwohner auch Burgers Eheweiber Welche Anno 1606. alhie mitt hauß Wohnhafft gewesen
12. Chun Diebold, Margaretha (i 4)

Burger Vnd Einwohner auch Burgers Eheweiber Welche Anno 1621. alhie mitt hauß Wohnhafft gewesen (i 1)
4. Chun Diebold, Margaretha

Sépulture, Hurtigheim (luth. f° 60-v)
A° 1621. 9. Februar: ward begraben Margaretha Diebold Chunen fraw (i 60)

Sépulture, Hurtigheim (luth. f° 60-v)
A° 1622. die 12. Octob. Ist begraben worden diebold Chun (i 60)

Sibille Mock, veuve du tailleur de pierres Melchior Maurer et femme du maçon Zacharie Kreter, cède à Jean Gaspard Maurer, fils dudit Melchior Maurer, un capital garanti sur la maison qui appartient alors à Thiébaut Kuhn de Hurtigheim.

1616 (18. Octobr.), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 205
(Inchoat. fo: 205) Erschienen Frauw Sibbilla Mockin wÿland Melchior Murers des Steinmetzen seligen witwe Jetz Zacharie Kreters des Murers ehelich hußfrauw mat mit beÿstand deßelben
Inn gegensein M. Jacob Kesselins des Murers Als geschwornen Vogts Hannß Caspar Murers bemellts Melchior Murers seligen sohns – schuldig sige 50 guldin
demselben übergeben vnd Zugestelt die 50 gulden bemelter Werung Von Vff vnd abe huß, hoffestatt mit Allen Anderen Iren gebeüwen begriffen vnd Zugehörtten gelegen Inn der St. St. In der Burggassen Einseit neben herrn Lux Spiessen dem Ratherrn Anderseit neben Bechtoldt hagen stoset hinden vff der St St. graben, So freÿ ledig eÿgen, Vff Solches Ist auch Persönlich Erschienen Diebold Cun von hirtingkheim Alls Jetziger besitzer der Verunderpfändten behausung hat für sich seine Erben vnd nachkommen gelobt vnd versprochen, wann sich Inn Künfftigem bemelter hannß Caspar Murer Inn die Ehe begibt nach abuerkündung eines vierteÿl Jars Solche 50 gulden haubtgutts zu erlegen

Son fils Matthias Kuhn hérite d’une partie de la maison. Il épouse en 1620 Chrétienne Bauer de Duntzenheim
Mariage, Hurtigheim (luth. f° 51, n° X)
Anno 1620. den 11. Septembr. seind nach Zwifacher Außruffung eingesegnet Worden Mathis Chun, Diebold Chunen Sohn, Jungfrau Christina * Bawren* des Capellators Von Duntzenheim* eheliche dochter (i 51)

Il figure avec sa femme Chrétienne dans l’état des habitants pour 1631
Burger Vnd Burgers weiber Welche alhier mitt hauß gewohnt sub A° 1631
28 Matthiß Kuhn, Christina (i 2)

Sa femme Chrétienne meurt en 1632. Il se remarie la même année avec Chrétienne, fille de Nicolas Bers
Sépulture, Hurtigheim (luth. f° 61-v)
Dom. 50. 1632 ist Christina Matthis Kuhnen haußfrau s. Zur erd. bestattiget worden hab Ihr ein leichpredig gehalten (i 62)

Mariage, Hurtigheim (luth. f° 53-v)
Ao 1632 die Zinst. den 26. Juni ist nach Zwiffacher auffrüffung Matthis Cuhn der wittwer mit J. Christina Berß Claußen Eheliche Tochter eingesegnet worden (i 53)

Matthias Kuhn et son frère Georges Kuhn de Hurtigheim vendent la maison au tisserand Jean Ernest Schmidt qui l’hypothèque le même jour au profit du ceinturier Jacques Locher

1622 (ut spâ. [xj. Decembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 556-v
(Inchoat. in Prot. fol. 398.) Erschienen Mathÿs Chun von hirtingkh. vnd Jörg Chun daselbst gebrüder, Lienhard Rieth von Schaffoltzh. mit beÿstand hannßen Clauß von hirtingkh. obgedachts Jörg Chunen vogts (verkaufft)
hannß Ernst Schmÿdt dem leinenweber burgern zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. vff d. Burg gaß einseit n. h. Lux Spieß, anderseit neben hannß Jacob von Matzenh. paßmentmach. hind. vff der Statt Innern graben, Für Vnd Ist disser Khauff vber & vmb iij C xxv lb
(vide in Regist. 1634 fol. 426.)
f° 557 (Inchoat. in Prot. fol. 398.) Erschienen hannß Ernst Schmÿdt d. leinenweber burger zu Straßburg
hatt in gegensein Jacob Locher gürtler burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe iij C lb
vnderpfand in specie hauß vnd hoffstatt pnt. supra, Vtspâ

Fils du tisserand Jean Schmidt, Jean Ernest Schmidt épouse en 1610 Madeleine , fille de Jean Arnold de Dorlisheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 220-v, n° 3)
1610. Hans Ernst schmid ein weber, hans schmids des webers sohn, Magdalena, Hans Arnolds Zu Dorolsheim hind.lassener Tochter. Eingesegnet Zins. 16. Januarÿ (i 115)

Il se remarie en 1622 avec Susanne, fille du tonnelier Georges Kegel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 452-v, n° 1451)
1622. Dominica 13. p. Trinit. 11. 7.br Hans Ernst Schmid der Leinenweber vnd Jungf. Susanna Georg Kegel des Küblers nachgelaßene Tochter (i 475)

Jean Ernest Schmidt passe un contrat avec le tuteur de ses trois enfants Jean Jacques, Anne et Jean Louis issus de feue Marie Madeleine Arnold
1623, Chancellerie, vol. 447-II (Gemein Contract Buch) f° 45-v
Vertrag Hans Ernst Schmiden des Leinenwebers mit seinen 3. Kindern
(Lect. & confirm. 19. Junÿ 1623.) erschienen seind vnsere Burger Georg Reymboldt der fischer als von vns geordneter vogt, Hans Jacoben, Annæ vnd Hans Ludwigen weÿland Maria Magdalenæ Arnoldin seligen mit Hans Ernst Schmiden dem Leinen Weber ehelich erzeugten mind. Jeriger Kinder an einem
vnd dann Jetzernanter Hans Ernst Schmid der Kinder ehelÿblicher Vatter am andern theyl, vnd haben fürpringen laßen
Als nach absterben weÿland Maria Magdalenæ obermelter Kinder eheleibliche Muter seligen, sie beder seyt alle verlaßene haab vnd gueter vnserer Statt geprauch vnd ordnung nach, durch vnserer darzu deputierte Personen Inventiren, beschreyben vnd ein ordentlich Inventarium daruber auffrichten laßen, vnd auß demselben sich befunden, das obermelter trey Kindern anerstorbene Mütterliche Verlaßenschafft vber abzug der Schulden auß dem Erb Zugeben dem anschlag nach sampt darauff gerechneter besserung mehr nicht dann 79 pfund (…)

Jean Jacques von Matzenheim, propriétaire de la maison voisine (ensuite n° 15) rend mitoyen le mur qui sépare sa maison de celle de Jean Ernest Schmidt

Jean Ernest Schmidt hypothèque au profit de Jean Abt d’Offenbourg la maison déjà grevée de 600 florins envers Jacques Locher.

1625 (ut spâ. [xix. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 240-v
(P. fol. 252.) Erschienen hannß Ernst Schmÿdt der leinenweber burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. Johann Böhler burgers Zu Straßburg alß befelchhabers hannß Apten von Offenburg – schuldig seÿe 116 gultin
vnderpfand hauß, hoffstatt mit All Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. vff der Burck gaß. einseit Lux Spieß den eltern And.seit hanß Jacob von Moltzh. hind. vff der Statt Innern graben stoßend, Welche Behaußung zuuor noch verhafftet vmb 600. gl. schlecht. gld. Jacob Loch.

Jean Ernest Schmidt est nommé en juillet 1626 cuisinier au Chantier des maçons. Les compagnons se plaignent quelque temps plus tard qu’il ne remplit pas ses fonctions.
Jean Ernest Schmidt hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Paul Œlinger. Chapelain à l’hôpital, Paul Schmidt se porte garant de son frère.

1626 (ut spâ. [13. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 489
Erschienen hannß Ernst Schmidt Leinenweber, alhie
hatt in gegensein Paul Ölingers deß goldtschmidts alhie – schuldig sein 100 gulden Straßb. wer.
Vnderpfand hauß vnd hoffstat alhie vff der Burggaß neb. Lux Spieß. i. vnd . seit hanß Jacob von Matzenheim, hind. vff der Statt Innern graben, Vnd ist d. hauß Zuuor hafft vmb 400. fl. Jacob Locher alhie vnd vmb 100. fl. einem von offenburg sonst eÿg. & vnd Zu noch mehrer sicherheit seind auch erschienen M. Paulus Schmidt Caplan im Spitahl deß Debitoris Bruder, M. Conrad Dinckel, glasern vnd Jacob Locher burgers alhier, die haben sich nicht in solidum Sondern ein Jeder für einen driten theil (…) Zu Bürg. dargestellt

Jean Ernest Schmidt hypothèque la maison au profit d’Ursule Maurer veuve de Charles Brantz en garantie d’un capital qu’il a pris sur lui de régler à la place de Thiébaut Kuhn quand il l’a acquise

1634 (ut spâ [7. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 426-v
Erschienen hanß Ernst Schmidt der Leinenweber burger Zu St.
hatt in gegensein Ursulæ weÿ: hanß Carol Brantzÿ see: witiben mit beÿstand Jacob Keselens deß Maurers ihres Vogts bekannt, daß Er derselben wegen der 25. lb so Melchior Maurer ihr Ursulæ Vater see: vor vngefahr 20. Jaren diebold Chunen gelühen vnd er Schmidt solche Alß er den 11. Decembris Anno 1722. von sein Chunen erben nachspecificirt hauß erkaufft, vber sich genommen, vnd in hohem dem Reichsthaler nach Zu 6 fl. gerechneten gelts erlegt, ihro Ursulæ, v.mög d. Nachtrags instruction, vffrecht schuldig sein soll und wöll XII. lb (…)
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie vf der Burggassen neben Lux Spüessen & hannß Jacob Matz.heims Erben, hind. vf der Statt innern graben, so Zuuor v.hafftet vmb 200. lb Jacob Lochern
(vide in Meÿ. Regist. de Anno 1622. fol. 556)

La maison revient (par adjudication judiciaire) au créancier Paul Œlinger qui épouse en 1613 Marguerite Breuning, fille de pharmacien

Mariage, cathédrale (luth. p. 6)
1613. Dominica sexagesima den 7. Hornung. Paulus Ölinger ein golt schmidt, H. Samuel Ölinger des Alten Rathsverwandten sohn, vnd J. Margretha Martin Breünning, gewesenen Apoteckers nachgelaßenee tochter, eigesegnet Zinstag den 16. Febr. (i 8)

Le compagnon orfèvre Samuel Œlinger vend la maison au chirurgien Philippe Vogel. Dans un premier acte annulé daté du 21 janvier 1651, le notaire Matthieu Bachstadius de Nuremberg agit au nom de son beau-fils Samuel Œlinger, la femme de l’acquéreur est nommée Marie Madeleine Keck. Dans l’autre acte, le peintre Elie Hugwart agit au nom de son pupille, Philippe Vogel est seul acquéreur.

1651 (21. Janua:), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 44
(cassirt und anderwerts verschrieb. den 16. april. a° 1651.) Erschienen H Matthäus Bachstadius der Notarius alß Vermög einer ahne Ihne auß nürnberg am 25. Decembr. A° 1650. abgelaßener missiv gevollmächtigter Stieffvatter Samuel Öhlingers deß Goltschmidts gesellen
hatt in gegensein H Philipß Vogels deß Instrumentisten Und Burgers alhie vnd Mariæ Magdalenæ Keckhin beÿd. Eheleuth
Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen alhie in der Burggasen neben H Balthasar Küenasten dem Handelßmann & neben weÿl. Lux Spieß. seel. Erben und , davon gibt mann Jahrs 10 ß wegen eines durch bruchs am Fenster gestell gemeiner Statt – umb 165. lb

1651 (16. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 323
(Prot. fol. 42) Erschienen H. Elias Hugwarth der Mahler alß Vogt Samuel öhlingers deß Goltschmigesellens, mit beÿstand H Mathæi Hellbeckhß genannt Behem und H Adam Burckhardts beed. alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirte
hatt in gegensein Philipß Vogelß deß Instrumentisten
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie in der Burggaß, neben H Balthasar Ludwig Küenasten dem handelßmann ein: und anderseit neb. Weÿl. Lux Spieß. seel. Erb. hind. vff d. Graben stoßend gelegen, davon gibt mann iahrs 10. ß wegen eines durchbruchß am Fenstergestell Allmendgelts gemeiner Statt, sonst für ohnvehafftet ledig und eig. Vnd were dißer Verkauff vnd Kauff über solche Beschwärdt daran der Käuffer gewiß. word. ist geschehen umb 150. lib.- umb 150. lib

Fils du barbier Marc Vogel, Philippe Vogel épouse en 1632 Marie, fille du peintre Jean Kraut
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 126)
1632. Eadem [Dom. Voc. Invocavit 6. Maÿ] Johann Philipps Vogel, Marx Vogels gewesenen Barbierers vnd burgers alhie hinder lasner Sohn vnd Maria Johannis Krauten deß Mahlers v burgers alhie tochter. Cop. 14. Maÿ Zu J St. Peter (i 65)

Jean Philippe Vogel s’adresse aux Quinze pour pouvoir ouvrir une boutique de barbier. Il argue qu’il n’a pas les moyens de régler les frais du chef d’œuvre et que les certificats de l’armée établissent suffisamment sa compétence. L’enquête montre qu’il a appris le métier auprès de son père mais qu’il s’est engagé dans l’armée au lieu de faire son tour de compagnon. La commission objecte que les frais sont modiques, le pétitionnaire devra présenter son chef d’œuvre avant de pouvoir tenir boutique.
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
(f° 112-v) Mittw. den 3. Aprilis – Hanß Philipps Vogel vmb Barbier stub
Hanß Phiipps Vogel d. Barbierer Er. per M. Eggen supplication so v.lesen, sagt wie Er v.mög beygelegten Paßports eine gute Zeit für Ein Veldscherer gedient, v sich also erfahren gemacht, d. Er daß Meisterstückh wohl zu machen getrüwe, Wann Ihme aber die Costen darzu Jetzo ermanglen, als bitt Er Mh heruon wolten Ihme gn. erstatten, d. er Interim Eine barbierstub vffrichten möge, Will dann Künfftig nach erwengten* mehrern Mittlern daß Meisterstück verfertigen. Erkant Soll Supplicant der Barbierer Meisterschafft zu dießem begehren erkund. laßen.

(f° 127) Sambstag den 20. Aprilis – Hanß Philipps Vogel Ca. Eosdem [Barbierer Meisterschafft] per M Eggen erholt Jüngst einkommene Supplication, Ille per Dr Clauß & copiam v. [Zeit] 14. tag. Erh.

(f° 146) Sambstag den 4. May – Barbierer Meisterschafft Ca. Hanß Philipps Voglen produciren Bericht, M Eggen copeÿ v. 14. tag. Erh.

(f° 164) Sambstag den 18. May – Hanß Philipps Vogel per M Eggen Ca. Barbierer producirt Schlußschriff, Dr. Knaf. b. copiam v. [Zeit] 14. tag. Erh.

(f° 181) Zinstag den 4. Junÿ- Barbierer per Dr. Knaf. produciren Gegen Submission Ca. Hanß Philipp Vogeln Welcher Zugegen war v. per M Eggen copiam v. Zeit 14. tag. Erh.

(f° 188) Sambstag den 8. Juny – Hanß Philipps Vogel per M E. Ca. Barbierer, Ist der recess beÿderseits gleich wie vorig. (produciren Einen Extractum der Erkanntnus beÿ H Räth v 21. in A° 1598. ergangen, bitten solch ad acta Zu registriren, Clagen daß besichtigung wie wohlen wid. ordnung einkomme:/ begehrt)

(f° 200) Sambstag den 15. Juny – Hanß Philipps Vogel Ca Eodsem ist gleichförmig recess v. submission [sagt wider Jüngsten Extract so ex adverso einkommen generalia v submittirt, Dr Knaff. quoq. Erkant Ist die Sach nunmehr für beschloßen angenohmen v sollen Sie bedancken H Stör H Wencker et H Kipß]

(f° 204) Mittw. den 19. Junÿ – H Stör v. H Kipß In abweßenheit H Wenckers, referiren per H Frantzen, hetten die Acta hannß Philipp Vogels Ca. E. E. Meisterschafft barbierer handtwercks durchgangen, darinnen Implorant /:welcher eines hiesigen Meisters Sohn, daß Handwerckh beÿ seinem Vatter seel. erlehrnt, doch schlecht darauf gewandert, sondern sich nun Eine Zeithero beÿ denen Soldaten weßen vfgehalten:/ sein begehren thut wie hieoben fol. 112. Zustehen, Weil aber beclagte Ihre darwird. habende Clare Articull allegirt, die von Clägern citirte præjudicia sich vf ihme nit accomodiren, v. Zu dispensiren beÿ diesem handwerckh weise v. mehr gefährlicher, als etwan beÿ Einem andern Zu dem die Spesen Zu dem Meisterstückh, wann es sonst v.mög Articuls v.fertigt w.den Kann, sich gar gering belauffen, als stellen die H. Deputirte Zu Mh.G. Herren belieben ob In der Sach nachvolgende decision Zugeben.
Unsere Herren die Fünffezhen haben In Sachen Hanß Philip Vogels der Zeit Veldscherers vnd. Herrn Major von Müllenheim Compagnie Imploranten an Einem, Entgegen vndt Wider E. E. Meisterschafft barbierer handwercks allhier Antworttern andern theils, vff hinc unde einkommene handlung v. ervolgte Submission Erkandt vnndt würd Imploranten sein begehren angebrachter maßen hiemit abgeschlagen, Alß Er aber daß Meisterstück verfertigt haben damit v. auch In dem examine wie recht bestanden, It. Burger v. Vom Soldaten Weßen abgestand. sein würd, Er als dann beÿ dem handwerckh für Ein volständiger Meister vf v: angenohmen wd. die, dar Meisterschafft dießer Sachen halben verursachte Costen aber derselben salvâ taxâ Zu refundiren und wid. Zuerstatten schuldig vnndt v.bund sein solle. Deputirte herren gehört bekennen sich Zur relation Erkandt Bedacht gefolgt.

(f° 207) Sambstag den 22. Junÿ – Hanß Philipp Vogel per M Eggen Ca. Barbierer Meisterschafft bitt publicationem bescheids, Dr. Knaf. will anhören Ist ex fol. præced. 204. publicirt.

Barbier dans les troupes, Philippe Vogel se remarie en 1644 avec Anne Marguerite Nehr, fille du chef des gardes François Nehr
Mariage, cathédrale (luth. p. 479)
1644. Domin: 22. Trinitatis. Hanß Philips Vogel der feldbarbierer allhier vnder H. Maior von Müllen alhier, Vnd Jungfr: Anna Margareth, Frantz Nehren deß geweßenen Wachtmeisters vnd burgers allhie eheliche Tochter. In Münster Mont. 25. Novemb. (i 244, procl. Sainte-Aurélie f° 119)

Le chirurgien militaire Jean Philippe Vogel s’adresse aux Quinze pour être admis au chef d’œuvre. Il a appris le métier auprès de son père, a été pendant deux ans au service de chirurgiens de la ville et pratique en outre le métier depuis 24 ans. Il peut prouver que ses traitements sont efficaces. Les barbiers objectent qu’il pratique depuis quatre ans le métier alors qu’il est simple compagnon et que les barbiers sont en nombre plus que suffisant. La commission admet au chef d’œuvre le pétitionnaire qui est marié, chargé de cinq enfants et établit suffisamment ses compétences. Après avoir réussi son examen, il devra travailler pendant un an sans compagnon ni apprenti.
1650, Protocole des Quinze (2 R 69)
Hanß Philipp Vogel Ca. Barbierer)
(f° 177) Sambstag den 24.t Augusti – Hans Philipp Vogel Contra Barbierer, p. B. prod. Supplication, Dr. K. Copias v. Zeit 14 Tag. Erhalt.

(f° 187) Sambstag den 7.t 7.bris – Barbierer per Dr. Knaff. Contra Hanß Philipp Vogeln prod. Gegenbericht, Bull. copias v. Zeit 14. tag, erh.

(f° 193) Sambstag den 14.t 7.bris – Hans Philipp Vogel d. Balbier Contra Barbierer, prod. beschluß schrifft, Dr. Knaff. Widerspricht solche per gen: und setzts. B. quoq. Erk. Ist für Beschloßen angenohmen, bedenckens, H. Stör H Baldner.

(f° 196) Freÿtag den 20. 7.br. – Hanß Philipp Vogel Ca. Barbierer)
H. Stör vnd Baldner per me referien laßen, Es beruhe die Sach Hanß Philipp Vogels deß Veldbarbierers Ca. Hiesige Barbierer, darinn, daß Vogel bittet Ihne Zum examine Zuadmittiren, in betrachtung Er Eines Meisters allhier Sohn, daß handwerckh redlich erlehrnt 2 Jahr beÿ hiesigen Meistern, vnd nun bereits 24. Jahre vf dem handwerck und die Meiste Zeit alß Ein Veldbarbieren bevorab beÿ hiesigen quarnison Zugebracht, also in seiner Kunst genugsamb erfahren gestalt Er auch verschiedene Curen glücklich Verrichtet, die Barbierer bitt. dagegen daß begehren abzuschlagen, Weilen Cläger mit 4. Jahr Vermög Articuls gesell weiß allhier gearbeitet, auch sonsten bißhero sich in d. Zunfft gebott vnd verbotten schlechtlich Verhalten, Zu deme Ihr handtwerckh ohne daß sehr übersetzt, Wann aber Implorant gehörter maßen bereits Lang beÿ dem Handwerckh auch daß Zeugniß hat, daß Er solches Zimblicher maßen Verstehe Eines gewesenen Burgers und Meisters Sohn ist auch ane Eine Burgerin verheurathet vnd 5. Kind. hat, alß vernemmen Deputirte es wäre mit Ihme gleich Jacob Taglang in Vorigem Protocollo und Zwar wie volget Zu dispensiren.
Erkanntnus. Unsere Herren die Fünffzehen Haben In Sachen Hanß Philipp Vogel deß Veldt barbierers Clägers Contra E. E. Meisterschafft besagten Handwercks allhie beclagte vf beederseits einkommene Handlung vnd gethanen rechtsatz Erkandt vndt würdt Kläger Zu Verfertigung deß Meisterstücks od. dem begehrten Examine dispensando vnd Zwar dergestalt admittirt, daß vf den dall Er darin wie recht bestanden sein Würdt, Er noch Jahr und tag ohne fürderung Gesindts und Jungen also allein für sich daß Handwerck Zu treiben mögen vnd macht haben, nach Verfließung solcher Zeit aber allererst andern Vollkommenen Meistern gleicher gestalten werden für dismahl auch die Costen in dieser Sachen beederseits vfgewandt allein zu übertrag. Verbunden sein solle. Erkandt, Würdt dieße Urtel placidirt.

Philippe Vogel hypothèque la maison au profit du maçon et tailleur de pierres Jean Jacques Renffter

1651 (29. Decembr.), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 904
Erschienen Philipß Vogel der Instrumentist und Burger alhie
hatt in gegensein Hannß Jacob Renffers deß Maurers und Steinmetzen auch burgers alhie – schuldig seÿen 25. Pfund
Underpfand sein soll Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhie in der Burggaß neben H Balthasar Ludwig Künasten dem Handelsmann ein: und anderseit neben weÿl. Lux Spießen Erben, hinden uff den Graben stoßend gelegen, dauon gehet iahrß 10. ß d Wegen eines durchbruchß am Fenster gestell Allmendgelts gemeiner statt

La veuve de Jean Philippe Vogel s’adresse aux Quinze pour avoir le droit d’engager un compagnon qui reprenne sa boutique sans qu’il ait besoin de séjourner un certain temps lors de la ville afin de ne pas perdre sa clientèle. La commission estime que selon toute apparence la veuve se remariera avec le compagnon ; elle renvoie l’affaire au corps des barbiers.
La veuve intercède un an plus tard en faveur du compagnon Eric Schmidt.

1662, Protocole des Quinze (2 R 79)
Johann Philipp Vogelß Wittib Ca. Barbierer. 92.
(f° 92) Freÿtag den 16. Maÿ – H. Erhard alß Ober Handwercks Herr referirt, daß justificirt Joh: Philipp Vogels geweßenen Barbierers hinderlaßene wittib habe Zu erhaltung Ihrer Barbier stub Einen Barbierer gesellen Von Nürenberg beschriben, der bleibe aber auß, Inmittelst sich Zugetrag. daß Ein Gesell sich mit N. Küstner, dem Barbirer seinem Meister verunwillet, vnd Zwischen dem Ziel außgestandten, solte dahero Vermög Articuls Ein Zeit lang auß d. Statt sein, es habe aber gedachte Wittib die Obere Handwercks Herren ersucht vnd inständig gebett, Ihro diesen Gesellen allein biß nechst Johannis in der Werckstatt Zugaben, damit Ihre Kunden vnd sonderlich die hiesige Quardi Knecht nicht von Ihr weich. sonsten Sie sich sambt Ihren Kind. nicht Zuernähren wüßte, Sie Handwercks Herren halten biß dahin Verwilligt, die Meisterschafft aber wolte ihne auß d. Statt hab. Nun scheine fast ob wolte es mit diesen beeden Eine Ehe geben, & ob nicht dergestalt vnd allein sofern zu dispensiren, daß Er nit auß der Statt dörffe, lauffe neid dabeÿ mit under dann Kürstner Fraw den Gesell Einen Pfegel gescholt. Erkandt, Würdt die Sach für Ober handwerck Herren dergestalt pariren, daß Ihme Zuerlauben, in der Werckstatt zubleiben, da ihme aber künfftig an seiner arbeits Zeit etwaß ermangelt, Er deßweg. beÿ MGhh. einkommen solte.

1663, Protocole des Quinze (2 R 80)
Hanß Philipp Vogels Wittib. 119 [Ca. Barbierer]
(f° 119) Sambstag den 4. Julÿ – Hanß Philipp Vogels Wittib per G. Übergibt Supplication, bitt einkerwibter* Ursachen halben, In Sachen Erich Schmidts Ca. Barbierern dem Clägern dispensando gn. Zuwillfahren. Erk. Für Vorige herren Zu bedencken gewieß.

Anne Marguerite, veuve de Philippe Vogel, se remarie en avril 1664 avec le barbier Eric Schmidt, fils du musicien Joachim Schmidt, de Hambourg.
Mariage, cathédrale (luth. f° 45 n° 9)
1664. Fest: Paschatis die 10. April. Zum 2. mahl Hr Erich Schmidt Barbierer Weiland hr. Joachim Schmidts gewesenen Raths Musicanten Zu Hamburg hinterlaßener ehel: Sohn und Fr. Anna Margaretha Weiland Philipp Vogels gewesenen Feldt barbierers Wittib. Montags deb 18.t Aprilis. Hh. stub, Münster im frühegebett (i 47)

Sa fille Anne Marie Vogel épouse en 1660 Jean Pierre Sartorius, fils du chirurgien à l’hospice des vérolés Pierre Sartorius
Mariage, cathédrale (luth. f° 125 n° 60)
1660. Dom: 21. post Trin: die 11. 9.bris. Zum 2. mahl Hr. Hans Peter Sartorius der Barbierer, Weiland Hr Peter Sartorÿ gewesenen Wundt u. Platerartzs im Platerhauß hinterlaßener ehel. Sohn und Jfr. Anna Maria Weiland hans Philipp Vogels gewesenen Barbierers alhie hinterlaßene ehel. Tochter. Dinstags den 20.ten 9.bris Weinsticher stub, Münster (i 126)

La maison revient au cordonnier Jean Jacques Arnold, fils du sergent Elie Arnold, qui épouse en mai 1669 Marie Elisabeth, autre fille de feu Philippe Vogel.

Mariage, cathédrale (luth. f° 114-v n° 28)
1669. Dom: Cantate zum 2 mahl Hanß Jacob Arnold der ledige Schumacher, Eliæ Arnold des Scharschanten unter H Capitain alhier ehel. Sohn, Jfr. Maria Elisabeth, Weiland Philipp Vogels gewesenen instrumentisten u. Burgers alhier ehel. Tochter. Montags den 17.ten Maji Münster (i 117)

Le compagnon cordonnier s’adresse aux Quinze. Il a 27 ans et sa fortune de 300 florins fait litige. L’affaire se clôt quand il renonce au droit de bourgeoisie en avril 1669.
1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
(f° 23) Sambstags den 6. Martÿ – Hans Jacob Arnoldt Ca. die Schumacher Meister
Hans Jacob Arnoldt der Schueknecht per Dr Bitschen Ca. die Meisterschafft producirt unterthänige Supplication, wildt nom. cit. pittet communication vndt Zeit d. ord. obt.

(f° 30) Sambstags den 20. Martÿ – Schumacher Meisterschafft Ca. Hans Jacob Arnoldt
Schumacher Meisterschafft per wildten Ca. Hans Jacob Arnoldt, restituirt communicatum, prod. vnd.thänige gegenbericht, Dr Bitsch nom: cit. pittet communic. vnd Zeit der ordt. obtin.

(f° 31) Sambstags den 27. Martÿ – Hans Jacob Arnoldt Ca. Schumacher Meister per Dr Bitschen, sagt wider restitutulirt gegenbericht glia. thut dagegen anzeig das er daß 27.te Jahr seines alters erreicht, Ihme auch beÿ E E Rath wegen der 300 fl. seines Vermögen kein q.stion gemacht worden, erhohlt derowegen prod. vnd pitt vmb bescheidt, Wildt nom. cit. pittet ad proxim. obtin.

(f° 36-v) Mittwoch den 7. Aprilis – Schumacher Meisterschafft Ca. Hans Jacob Arnoldt
Schumacher Meisterschafft per wildten Ca. Hans Jacob Arnoldt, deßelben recess wid:spricht lab per gld. erhohlt dißeütiges productum, pittet manutenentz der ordtnung beschleüßt Dr. bitsch wid.hohlt handlung beschleüßt quoq. erkand vor geschloßen angenommen, H. Goll und H. Bernegger behandlens.

(f° 43) Freÿtags den 23. Aprilis – Hans Jacob Arnoldt Ca. Schumacher Meisterschafft
Herr Bernegger vnd Herr Goll laßen per Herr Negelin in der Sachen Hans Jacob Arnoldt Ca. Schumacher Meisterschafft referiren, Ob wohl dieselbe supra fol. 36. Zubescheid, daß es Ihme schwehr fällen möcht In das Burgerrecht Zukommen, wie man sich den gleich darauff beÿ dem Raths Protocollo informirt, vnd also befunden, daß Ihme das Burgerrecht versagt, wordurch Zugleich diser process vffgehaben vnd gefallen.

Jean Jacques Arnold qui habite à Bischwiller avec sa femme Marie Elisabeth hypothèque la maison au profit du chef de chantier à l’Œuvre Notre Dame Jean Georges Heckler. En marge, quittance remise en 1680 au caporal Elie Arnold, alors propriétaire

1669 (4. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 299-v
Erschienen hannß Jacob Arnold der Schuhmacher wohnhaft Zu Bischweiler, und Maria Elisabetha sein Eheweib, Und Zwar Sie Maria Elisabetha mit assistentz Hannß Hirschen deß huoffschmidts und Christmann Zieglers deß Salpetersieders beeder alß ihrer hierzu erbettener nechsten Verwanther
in gegensein H Hannß Georg Häckhlers werckhmaÿsters der Fabric deß Münsters – schuldig seÿen 25 Pfund
Unterpfand sein soll Eingangß gemelter Mariæ Elisabethæ ein tritter theil ahne hauß und hoffstatt auch allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Burg Gaßen einseit neben Niclaus Gÿsen dem leinenweber, anderseit neben Michael Kammen dem Huotmachern hind. vff den Graben stoßend gelegen, von welch. Behaußung mann iahrs 10. ß weg. eines durchbruchs am Fenster Gestell, Allmendgelts gemeiner Statt Zu raÿch. schuldig
[in margine :] (…) in gegensein Eliæ Arnolds reformirten Corporals Under herren hauptmann Frandi compagnie alß jetzigen possessoris hierin Verhÿpothecirter behaußung (quittung) Act. den 24. Maÿ Ao. 1680.

Exempt dans la garnison de Strasbourg, Jean Jacques Arnold se remarie en 1674 avec Marguerite Herles, fille du charretier Georges Herles de Brumath
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 249-v n° 45)
1674. Eâd. Dominicâ [XVI Trinit. 4. 8.br.] Hanß Jacob Arnold, Gefreÿten Vnder Hn Capitain Viado in hiesiger Statt Quarnison, Vndt Jfr. Margaretha, Weÿl. Geörg Härles Von Brumath deß Fuhrmanns vnd Schirms Verwandten allhie nachgelas. ehl. Tochter. Copulavi Eod. die [Mittw. den 15. 8.bris] (i 263

Le capitaine d’armes Jean Jacques Arnold demande l’autorisation d’accquérir du pasteur Jacques Ro[-] la moitié de la maison dont l’autre moitié provient de sa femme (le pasteur doit avoir épousé la veuve de Jean Pierre Sartorius)
1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
Hanß Jacob Arnold pro Decreto alienendi. 147. 148.
(p 147) [21 May / 6 Juny] Hanß Jacob Arnold pro Decreto alienendi – Hanß Jacob Arnold, Capitaine d’armes vnder hiesiger garnison, ist vorhabens einen halben theil an einer behausung auff der burckgaß von seinem Schwager Jacob N. Pfarrern in der Margg. Badenischen Herrschafft um 100 fl. Zu erkauffen, und weilen ihme die and. helffte würcklich eigenthümlich Zustehet, als er p. Kauf. Dr. Cand. vmb obrighkeitlichen Consens. Erkandt soll fernerer durch H. XV. Braunen und H. Carol, ob er nicht Catholisch, vnd andere Kundtschafft ein gezogen werd.

(p. 148) [21 May / 6 Juny] Hanß Jacob Arnold pro Decreto alienendi – Hanß Jacob Arnold deß Capitaine d’armes ha[uß] kauff betreffendt, referiren H. XV Braun et H [Carol] daß der halbe theil deß Kauffers haußfr. die [ande]re helffte aber einem frembden nôe Jacob Rop|-] zuständig, auch daß Arnold vnd seine haußfr. [in] dem burgerrecht sitzen. Erkandt wurd diser [ver]kauff Obrigkeitlich confirmirt vnd Zugelaßen.

Assisté de son père le sergent Elie Arnold et de sa femme Marguerite Herles, l’ancien capitaine d’armes Jean Jacques Arnold hypothèque la maison au profit de l’apprêteur de tabac Gui Ziegel (son beau-frère, mari d’Anne Barbe Arnold)

1679 (6. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 810
Erschienen Hannß Jacob Arnoldt geweßener Capitain des armes alhier
in gegensein Veit Ziegels des Tabacbereÿters – schuldig seÿe 25. lb
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier uff der Burggaß einseit neben Niclaus Gießen dem Leinenweber, anderseit neben Johann Grohe dem Posomentirern hinden uff den innern Sttattgraben stoßend gelegen, davon gibt man Jährlichen 10 ß d wegen eines durchbruchs am Fenstergestell Allmendtgeldts gemeiner Statt
dabeÿ geweßen Elias Arnoldts geweßener Sergent Under Hern Hauptmann Fraudi Compagnie sein des Schuldners eheleiblicher Vatter undt Margaretha gebohrne Herlesin, sein eheliche haußfraw

L’ancien capitaine d’armes Jean Jacques Arnold vend la maison à son frère Elie Arnold, caporal réformé.

1680 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 367-v
Hanß Jacob Arnoldt Geweßener Capitain des armes
in gegensein Eliä Arnoldts reformirten Corporals seines eheleiblichen bruders, mit beÿstand hannß Dietrich Voltzen deß Goltschlagers und büttels beÿ E.E. Zunfft der Zimmerleuth, und Veit Zieglers deß Tabackbereÿters – und Zwar uff unserer gnädiger Herren Rhät und XXI. am 17.ten hus. nechst hien obrigkeitlich ertheilten Consens festiglich gekaufft zu haben
hauß, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der burggaßen einseit Neben Niclaus Gÿsen dem Leinenweber, anderseit neben Jacob Grohen dem Posomentirer, hinden uff den graben stoßend gelegen, davon gibt mann Jahrs 10. ß d wegen eines durchbruchs am fenster gestell, Allmendt geldt gemeiner statt – umb 100 lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Jacques Arnold, bourgeois de Brumath, à vendre à son frère Elie Arnold une petite maison décrépite dans la rue du Fort

1680, Conseillers et XXI (1 R 163)
Hanß Jacob Arnoldt umb erlaubnuß sein hauß Zu Verkauffen. 125. 140.
(p. 125) Montag d. 10. May aô 1680 – Ersch. Dnô Hanß Jacob Arnoldt Burger Zu Brumath, der ist willens ein hauß an seinem Bruder Elias Arnold auff der Burggassen Zu verkauffen bitt deßweg. vmb Obrigkeitlichen Consens, Erkant H XV. Carol vnd H Goll fernern bericht ein Zu Ziehen deputirt.

(p. 140) Montag d. 17. Maÿ – H XV. Carol vnd Hr Goll referiren, daß sie den augenschein deß ienigen heußels welches Hanß Jacob Arnold an seinen bruder Eliam Arnoldt käufflich Zu überlassen gewillt, und desweg. ob obrigk. Consens angehalt. eingenommen vnd gefunden daß ein sehr klein baufällig thun seÿ. Erkandt mit ebettener erlaubnus willfahrt. Vorige Herren

Fils du sergent Elie Arnold, le mercenaire Elie Arnold épouse en 1682 Susanne Schwab, fille du chef des gardes Jean Schwab : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration.
Copia der Eheberedung – Zwüschen dem Ehrenhafften Herrn Elia Arnoldt dem Soldtner, Weÿland Herrn Eliæ Anroldts, geweßenen Sergeanten beÿ allhiesiger Guarnison ehelich hinderlaßenem Sohn, alß dem Bräutigamb an einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jgfr. Susanna Schwabin, Weÿl. Hn Hannß Schwab. gewesenen Wachtmeister allhier ehelich hinderlaßenen Tochter, als der Jungfer Hochzeiterin am andern Theil (…) So beschehen u. v.handlet in d Königlich freÿen Statt Straßb. Mittwochs d. 1. Monats Tag febr. anno 1682. Zollmann Nots.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 155 n° 5)
1682 Dominica 5. post Epiph. et 70.simâ den 5 vndt 12. Febr. Elias Arnold der Einspännier Hr. Eliæ Arnold gewes. Serganten nachgel. ehel. Sohn, Jungfr. Susanna Hannß Schwaben gewes. wachtmeÿster alhier nachgel. ehel. tochter (i 98)

Elie Arnold et sa femme deviennent bourgeois à titre gratuit en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1682, 4° Livre de bourgeoisie p. 491
Elias Arnoldt der Einspänniger, empfangt das burg. Recht gratis, vor sich et uxorem Susanna Schwabin p. wurdt Zur Mörin dienen. Jur. eodem [21. 8.br 1682]

Le messager Elie Arnold et sa femme Susanne Schwab hypothèquent leurs deux maisons (rue du Faisan et rue du Fort) au profit de Jean Frédéric Sachs, receveur à l’Orphelinat.

1689 (6.6.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 299
Elias Arnold der Einspäniger und Susanna gebohrne Schwabin deßen eheliche haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann diebold Ulrich und H. Daniel Ulrich, beeder Schiffleuth und repect. E.E. Großen Raths alt. und E:E: Kleinen Raths alten würcklich. beÿsitzer, Ihrer nächst. Verwanth.
in gegensein H. Johann Friderich Sachßen, Schaffners deß Waisenhaußes – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, Erstlich eine behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuen Recht. und zugehördt allhier in d. Faßanengaß, einseit neben dem adel. Rathsamhaußisch. hoff, and.seit neben weÿl. hans Georg Windisch, gewesenen Küblers witt. hinten auff weÿl. Martin Pastorecks gewes. Einspänig. hind.laß. wittib
Ferner eine behaußung auch hoffstatt mit allen dern gebäuen recht und zugehördten auch allhier auff d. burg gaß einseit neben Niclaus Gießen dem leinenweber, and.seit Jacob Kreßen* dem Paßmentierer, hind. auff d. alt. Stattgrab. stoßend gelegen, davon gehend jährlich 10 ß gemeiner Statt Pfenningthurn weg.eines durchbruchs

Elie Arnold meurt en 1716 dans sa maison rue du Faisan en délaissant trois enfants. L’actif de la succession s’élève à 311 livres, le passif à 123 livres.
1717 (16. 7.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 112) n° 1003
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der Ehrenvest und Vorgeachte Herr Elias Arnold gewesener Einspänniger und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seeliger, welcher den 11. Januarÿ des letzt verwichenen 1716.ten Jahrs dießes Zeitliche gesegnet, nach solchem seinem tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) durch die Tugendsame Fraw Susannam Arnoldin gebohrne Schwabin, die hinderbliebene wittib mit beÿstand des Ehrenvest und vorgeachten Herrn Johann Michael Schaaden biersieders Zum Rosen Krantz und burgers allhier ihres geschwornen Curatoris (…) So Beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 16.ten Septembris 1717.
Der Abgeleibte Herr Arnold seel. hat Zu seinen Erben ab intestato verlaßen 1. Fraw Annam Margaretham Birckingin gebohrne Arnoldin weÿland Herrn Johann Heinrich Birckings gewesenen Wollenwebers und burgers allhier nunmehr seeligen hinderbliebene Wittib, welche mit beÿstandt S.T. Herrn Johann Thomæ Römers, Jurium practici und vornehmen Burgers allhier ihres geordneten Herrn Vogts, Zugegen war, 2. Jungfraw Susanna Arnoldin und 3. Philipp Jacob Arnolden, so das Schuhmachers handwerck ergreiffet, welcher beeder geschworner Curator Herr Georg Michael Martin, der Einspänniger und Burger allhier, der auch beneben seiner Jungfrauwen Curandæ dem geschäfft beÿgewohnt, Alle dreÿ des Verstorbenen Herrn seeligen mit eingangs gemelter Frauen Susanna Arnoldin gebohrner Schwabin seiner hinderblieben wittib ehelich erzeugten Sohn und Töchtere, auch ab intestato Zu gleichen antheilen Verlaßene Erben

Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen seÿe hiemit, demnach man auff heut Zu end stehendes datum ane seithen des verstorbenen Herrn Arnolds seel. hinderbliebener Wittib und Erben, auch dero Herrn Vögte beÿsammen erschinen, dieße Verlaßenschafft gebührend Zu inventiren und Zubeschreiben, dahero Vorderist die Eheberedung in beÿsein sambtlicher Interessenten Vor: und abgelesen, Zumahlen aus deren dritten Puncten ersehen worden, daß beeder Eheleuthe einander in die Ehe gebracht oder darinnen durch Testament, letste Willen, Donationes oder in andere weiß und weege ererbte und überkommende Nahrung einem Jeeden derselben ein ohnverändert und vorbehalten guth sein (…) aber beeder Eheleuthe einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen Zur Zeit dero Verheurathung nicht inventirt noch beschrieben worden (…) So beschehen den 16.ten Septembris A° 1717.
In einer allhier in Straßburg ane dr=er sogenandten Vasanen Gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befund. worden, wie volgt
Eigenthumb ane einer Behausung. Rine Behaußung, hoffstatt mit allen dero Zugehörden in der Vasanen gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 53, Sa. silbergeschirr 5, Sa. goldener Ring 2, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 250, Summa summarum 311. lb – Schulden 123. lb, Nach solchem abgang 188 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Mittwochs d. 1. Monats Tag febr. anno 1682. Zollmann Nots.

Le messager Elie Arnold vend la maison à Laurent Stein, manant et messager de la Chambre de manance, et à sa femme Catherine Clausel

1690 (30. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 652
Elias Arnold, der Einspänniger
in gegensein Lorentz Steinen, deß Schirms Verwanth. und Schirmgerichts botten, und Catharinæ gebohrner Claußelin – und Zwar auff die beÿ Hn Räth und XXI. am 25.ten huj. Obrigkeitlich ertheÿlte permission
hauß, hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriff. weith. Zugehördt. Rechten und Gerechtigkeit. allhier auff d. burggaßen, einseit neben Philipß Gÿßen den Leinenweber, anderseit neben Johann Grohen dem Pasmentmacher, hind. auff d. alten innern Stattgraben stoßend gelegen, darvon gibt mann Jährlich 10 ß wegen eines durch bruchs am Fenstergestell, allmend gelds gemeiner Statt – geschehen umb 140 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Laurent Stein à acquérir la maison à condition de devenir bourgeois : minutes du registre et extrait délivré par Jean Jacques Frid
1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
(p. 240) Sambstags den 25. 9.bris 1690 – Lorentz Stein der schirmsbott
DG. erscheint Lorentz Stein, der Schirmsbott, der will Von Elias Arnold, dem Einspänniger ein behaußung, so auff die Burg gaß Gelegen, an sich erhandlen, bittet umb gdig. Consens. Erk. hac admonitione gratificirt, daß er burger werden soll. Hr XXI Goll und Hr Mappus

94 Z 1 (Pièces produites à la Chambre des Contrats), Extractus auß der Herren Räth und XXI Memorial vom 25.ten 9.bris 1690. Auff anruffen Lorentz Stein, Schirmsbotten, umb Oberkl. consens fine Eliæ Arnold, dem Einspänniger gehörige, und in der Burg gaßen gelegene behaußung an sich erhandlen Zu dörffen, ist erk. wird dem Imploranten in seinem petito Zwar gratificirt, allein solle er Von den herren Depitirten Hrn XXI Goll und Hn Mappus dahin angeheißet werden, daß er umb erhaltung deß Burger Rechts einkommen möge. T. Joh: Jacob Frid

Fils du vigneron Jean Stein de Wasselonne, le tisserand Laurent Stein épouse en 1682 Catherine, veuve du soldat Wolffgang Keck
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 101, n° 595)
1682. Lorentz Stein der ledige woll. weber von Wasslenh. Johann Stein deß burg.s v. Rebmanns daselbst ehelicher Sohn Fr. Catharina weÿl. Wolffgang Kecken geweß. soldat alhie hind.laßene Wittib. Cop. St. Thomæ d. 21. Maÿ (i 52)

Fils du menuisier Georges Keck de Bentzingen (près de Tübingen), le soldat Wolffgang Keck épouse en 1677 Anne Catherine, fille du caporal Jacques Clausel
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 68, n° 413)
1677. Eodem [Dom. Sexag. et Quinquag. d. 18. v. 25. Febr.] Wolffgang Keck der Ledige Soldat Geörg Keck gewesenen Zimmermanns Zu Benzing. in österreich hind. lasen ehelich sohn und Jfr. Anna Catharina Jacob Clausels deß Corporals auch in hiesig. Quarnison eheliche tochter. St. Thoma d. 1. martÿ (i 36)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le mousquetaire Wolffgang Keck à épouser Catherine Clausel.
1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
(p. 58) Ersch. Wolffgang Keck musquet. under H Major Fingern prod. vnt. bitten mit beÿl. 1. 2. et 3. pt° p.missione sich mit Catharina hannß Cläusels co* vnder gedachter compagnie Tochter copuliren zu lassen. Erk. willfahrt. H. XXI Johann Philipp Schmidt, H. Storck

Laurent Stein et sa femme Catherine Clausel acquièrent le droit de bourgeoisie à titre gratuit en mai 1691.
1691, 3° Livre de bourgeoisie f° 1069
Lorentz Stein der Einspänniger, Von Waßlenheim gebürtig, weÿl. hannß Steinen geweßenen burgers Vnd Reebmanns daselbst hinterlas. sohn, und Catharina Clauselin, hiesig. Statt soldaten nach: tochter seine Ehl. haußfr: empfangen das burgerrecht gratis und werden beÿ E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur: d 19. May 1691

Laurent Stein devient messager de la ville en février 1691
1691 Conseillers et XXI (1 R 174)
Lorentz Stein jurat alß Einspenniger. 32. (Sambstags den 24. Februarÿ)

Le messager Laurent Stein demande aux Quinze l’autorisation de continuer à exploiter le débit A la Renommée de France bien qu’il n’ait pas appris le métier d’aubergiste. Il argue qu’il régle ses droits sans employer compagnon ni apprenti.

1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
(f° 107) Sambstag den 23. Junÿ – Lorentz Stein d. Burger und Einspenger per Künast prod. Schein Von E. E. Zunfft d. Freÿburger vom 6. huius, Lauth deßen er, Weilen er die Würtschafft continuiren Will, selbige aber nicht erlernt hatt pt° dispensationis am MGhh gewießen Wird. setzts es auff dem inhalt. Erk. Vor Obern Umbgeld herren gewißen

(f° 110) Mittw. den 29. Junÿ – Lorentz Stein pt° Dispensation wegen nicht erlernter Würtschafft
Iidem [Obere Umbgeld herren] per Herren Schragen, daß Lorentz Stein, der Einspänniger Lauth gegenwärtigen Scheins beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger Zu einem Leibzünfftig angenommen, Weilen er aber die Würtschafft nicht erlernt, pro dispensationis an Mghh. gewießen worden seÿe, Warüber man ihn gehört, der beditten, daß er schohn einige Zeit wein außgeschenckt, und von dem Schild La renommée de France genandt, seithero alle Quartal ½ thaler gegeben habe, Keinen jungen Lehre, Kein Knecht habe, Auch die sach sich gar nichts annehren, sondern die Frau, er vor dießem der tapizerie beÿ H. Herffen abgewarthet habe, ietzo aber nie Zu hauß seÿe, sondern beständig außwarthen müße, Quo auditô seÿe man angestanden, Ob man ihne pro dispensatione was Ansetzen wollte ? Umb soviel mehr, weilen er d. burgerrecht gratis erhalten, dahero es MGhh. lediglich überlaßen Wollen, Wegen der Schildts gebühr, habe mann dafür gehalten daß es Noch Fürterhin beÿ ½ thaler quartaliter gelaßen werden könte.Erk. Wird beÿ Imploranten gratis dispensirt und soll vor dem schild quartaliter ½ thaler gebe. Juravit eod. die auff die Ordnung.

Lors de l’enquête de 1696. l’auberge à la Renommée est tenue par le luthérien Laurent Steiner qui n’a pas d’enfant mais deux nièces nubiles. Ses hôtes sont des prêtres et des employés du marquis d’Huxelles et de Monsieur de La Bastie. Le préteur royal suggère que le tenancier pourrait renoncer à son enseigne puisqu’il est au service de la ville.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
12. La Renommée auff d. burggaß So Lorentz Steiner, d. Einspänniger, bewohnet, ist Lutherischer religion, Und leibzünfftig, hatt Keine Kind. wohl aber Zweÿ Schwester töchter, so mannbahr Und Zöpffmacherin seind, neben dem Kostgänger, in specie Geistliche und bediente Von Mons. Le Marquis d’Huxelles und Mons. La Bastie haltet, da mann zu Mghh. stellen wolle, ob weilen er jnn d. Statt officier stehet ihme d. schanckh Zulaßen ?
Herr Prætor Reg. sagt, er seÿe ein Stattbedienter, Und Könten ihme die inconvenienten vorgestellt und, wann er sich sonsten außbringen Kann, d. schild weggenommen werd. Erk gefolgt.

Laurent Steiner renonce à son droit de débit pour se contenter de recevoir des hôtes. Les Quinze fixent les droits à régler pour le vin servi.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 255) Sambstag den 1. Xbris. Lorentz Steiner der Einspenger, per D. Gollen, berichtet, daß er seinen großen schanck auffgeben, Und allein Kostgänger halten will, bitt deßweg. ihn beÿ den Kleinen Umbgeld Zu laßen, Und erbiethet sich, daß Wofern die Zeiten sich endern, Und er Wid. einen großen schild außhencken wird, er d. großen Umbgeld Wid. abstatten wolle. Erk. Vor Obern Umbgeldtherren gewießen.

1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
(f° 39) Mittw den 15. Febr. – Lorentz Steiner umb Erlaubnus Kostgänger Zu halten
Obere Umbgeldt Herren lassen per Herrn Schragen referiren, daß er den Vorig. jahr Lorentz Steiner, d. Einspänniger sich Angemelt, und berichtet habe, Wie daß er die Würthschafft auffzuheben und Kostgänger Zu halten Willens were, Anbeÿ gebetten, ihme d Umbgeld abzunehmen, und ihn als einen burger zu consideriren, als mann ihn Ferners gehört, habe er beditten, daß er beÿ dießer Zeit, da der Wein theur, von d. Würtheÿ abstehen, wann er aber Wid. Wohlfeÿler wird, er sich als dann anders resolviren wolte. Auff befrag, Wie er es weg. des Umbgeldts halten wolte ? seÿe es heraus hekommen, daß er nur 5 d Vom ohmen Wie andere burger geben wolte, mit dem beÿsatz, daß er verhoffe denenselben gleich gehalten Zu werden, Allein seÿe dießer bericht dabeÿ Zugeben, daß Andere burger nur studenten /:die einige Freÿheit genießen:/ setzten, dahingegen d. Implorant den Geistlichen, Frantzoßen, Und Handwercks leuthen Zu eßen Und Zu trincken gebte, dahero Zu Mghh. stünde, Ob Sie ihme in seinem begehren Willfahren od. ob sie ihn denen aubergiste, so 3 ß vom ohmen geben, umb übele consequentz Zu verhüthen, gleich halten wolten. Erk. Soll Supplicant den Aubergistes gleich gehalten, und deßen schild abgethan werden, Auch wann er Wied. Würth werden Will, er de novo umb die Würtheÿ Anzuhalten schuldig seÿe.

L’inventaire dressé après la mort de Catherine Clausel par le notaire Kolb n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 1 500 florins
1709, Livres de la Taille (VII 1174) f° 107-v
(Freÿburger, F., N. 263) Weÿl. Frauen Catharinæ gebohrner Claußelin, Lorentz Steiner des Einspännigers und burgers alhier geweßener haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Kolb.
Concl. fin. Inv. ist fol. 58.b -780. lb 5 ß 7 d, die machen 1500. fl. Verstallte nur 1100 fl. also Zu wenig 400 fl.
Nota Es hat Zwahr der Wittiber dreÿ Wochen vor seiner Frauen ableiben, sich 1000 Gulden Zu schreiben laßen, auch die Gebühr darvon Zugleich erlegt, man hat aber dißorths wegen kürtze der Zeit und da vermuthlich die Verstorbene damahlen bereits gefährlich kranch darnieder gelegen solchen Zugang nicht attendirt
Wird also der Nachtrag von obgedachten Zu wenig berstallten 400 fl. geechnet auff acht jahr in duplo macht à 1 ln 4 ß d. zusammen – 9 lb 12 ß
Und auch auff Sechs jahr in simplo thut à 12 ß d – 3 lb 12 ß
Extat kein Stallgelt
So thun die gebott – 2 ß 4 d
Und dann die abhandlung – 1 lb 6 d – Summa 14. lb 6 ß 10 d
Auff suppliciren des hinderbliebenen Wittibers Haben die Herren Dreÿ nachgelaßen die helffte des Nachtrags nehmlichen vier jahr duplo und dreÿ jahr in simplo thut 6. lb 12 ß, rest. 7. lb 13 ß 10 f
Und weilen derselbe darbeÿ nicht acquiesciren sondern ferneren Nachlaß Haben wollen, ist derselbe mit seinem petito an die Obere Stall Herren verwießen worden.
den 14° 8.br. 1709. Haben die Obere Stall Herren den Nachtrag völlig in Gnad. nachgelaßen.
dt. eod. die mit 1. lb. 2. ß. 10. d.

Laurent Stein fait vendre des effets mobiliers
1711 (1.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 26)
Verkauff Register über (Weÿland) H. Lorentz Steinen Einspenninger und burgers alhier verkauffte mobilia, auffgerichtet den 1. Junÿ 1711.

Laurent Stein se remarie avec Anne Marie Würtz, veuve du pasteur de Kolbsheim Jean Frédéric Pahl : contrat de mariage, célébration
1711 (24. Martÿ), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – zwischen dem Ehren vesten vnd vorachtbahren Herrn Lorentz Steinen, Einspänniger vnd Burgern alhier, alß dem herrn bräuttigamb, ane einem,
So dann der Viel Ehren: vnd tugendreichen Frawen Annæ Margarethæ gebohrner Würtzin weÿl. des Ehrwürdigen vnd wohlgelehrten Herrn M. Johann Friderich Pahlen, gewesenen Pastoris Emeriti Zu Kolbsheim seel. hinderlaßener Fraw Wittib als der Fraw hochzeiterin anden theils
Actum Straßburg den 24. Martÿ Anno 1711

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 129, n° 742)
Anno 1711 den 20. Maji seind nach geschehener ordentlicher Außruffung in der Kirch St Thomas eingesegnet worden H Lorentz Stein, der Statt Einspänniger und Fr.Anna Margaretha, weÿl. H M. Johann Friderich Pahl gewes. Pfarrherrn Zu Kolbsheim hinderlaßene wittib geb. Wurtzin [unterzeichnet] Lorentz Stein Als hoch Zeiter, anna Margaretha pahlin hoch Zeiterin (i 132)

Jean Frédéric Pahl épouse en 1695 Anne Marguerite, fille du menuisier Paul Wurtz
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58-v, n° 278)
Heut den 16. Nov. 1695 seind (…) copuirt word. H. M. Johann Friderich Pahl pfarrer zu Kolpßheim, undt Jfr. Anna Margaretha weÿl. H Paulus Würtzen gewesen. burgers undt schreiners allhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] M Johannes friederich Pahl Mag alß hochzeiter, Anna Margaretha Würtzin als hoch Zeiderin (i 54)

Le tailleur Chrétien Hæffner demande l’autorisation de reprendre la débit de boissons à la Renommée qui existe depuis 1681. La commission constate que Laurent Stein a un simple droit de recevoir des hôtes. Les Quinze accordent à Chrétien Hæffner une autorisation temporaire. Il devient tributaire chez les Fribourgeois.

1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Christian Häffner pt° Weinschancks in Lorentz Steinen des Einspännigers hauß auff der burggaß
(f° 104-v) Sambstags den 2. May 1711) K. nôe Christian Häffners des burgers vndt Schneiders alhie, der will in Lorentz Steinen des Einspännigers hauß auff der Burggaß à la Renommée, worin von 1681 an bis dato der weinschanck getrieben worden, Selbigen treiben, bittet und continuation solchen Schancks. Erk. an die Ob. Vngelts hh. gewieß.

(f° 136-v) Freÿtags den 22.ten Maÿ 1711. – Christian Häffner pt° Weinschancks
Obere Vngelts Herren laßen per Hn Friden proponiren, es habe Christian Häffner burger undt Schneider alhie, umb den weinschanckh in Lorentz Steiners des Einspännigers hauß, auff der Burggaß angehalten, vndt alß man Ihne ferner angehört, beditten daß das handwerckh schlecht, seÿe daß er sich dabeÿ nicht ernehren könne, anbeÿ berichtet, daß ged. H. Steiner schon in Aô 1681 den weinschanck alda erhalten, vndt vor den Schild quartaliter 7 ß 6 d bezahlt habe.
Man seÿe angestanden, ob dem Imploranten Zu Willfahren, weilen dießes hauß nie keine Gerechtigkeit gehabt, Steiner habe anfangs nur erlaubnus bekommen Kostgänger Zu halten, und nachgehends aus einer particularen consideraôn, weilen Er ein Einspännig., den weinschanck Zu treiben davon Er quartaliter den Schildt bezahlt habe, stünde demnach Zu MGHherren, Ob Sie dem Imploranten auff eine gewiße Zeit den weinschanck alda erlauben wollen, iedoch daß solches hauß keine Würths gerechtigkeit haben solle. Erk. wirdt dem Imploranten auff ein Jahr lang der Schanckh alda willfahrt, iedoch daß Er Zuvor præstanda præstiren vndt nach verfloßenen jahr sich wid. anmelden solle.

(f° 153) Sambstags den 30. May 1711 – Christian Häffner pt° Weinschancks
Obere Vngelts Herren laßen per Hn Friden proponiren, daß Christian Häffner vor 8 tag. die Erlaubnus erhalten, den Weinschanck in Lorentz Steiners hauß zu treiben doch daß Er Zuvor præstanda præstiren solte, welches Er auch gethan, vndt einen schein von EE Zunfft der Freÿburger vom 28.ten hujus vorgelegt, daraus Zu ersehen, daß wann Er beÿ Mghh. den Weinschanck erhalten haben werde, Sie ihne Zu einem leibzünfftig. annehmen wolten, welchen nach d.selben Zum Jurament gelaßen werden könne. Erk. Soll dazu admittirt werden.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison propre à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 943 livres, outre la maison rue du fort, ceux de la femme à 294 livres, outre une maison rue des Tonneliers et une autre rue des Poules.

1713 (17.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 30)
Inventarium über Herrn Lorentz Steinen, Einspennigers und Frauen Annæ Margarethæ gebohrner Würtzin, beed. Eheleuthe vnd burgere alhier einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1713. – alß Crafft Ihrer mit Einander auffgerichteter Eheberedung Vor unverändert in den Ehestand Zugebracht (…) Actum In der Königlichen Statt Straßburg Donnerstag den 17. Aug. 1713.

In einer alhie Zu Straßburg in der Küeffergaßen gelegenen, der Ehefrauen Zuständiger behaußung, ist befunden word. wie folgt
Eigenthumb ane Haüßern (M.) Item hauß vnd hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßb. In der Burggaßen, einseit neben Johann Grohen, dem Paßmentirer and.s neben Hanß Adam Herlin dem leinenweber, hinden auff den Graben stoßend, davon gibt mann Jährlich 10 ß weg. eines Durchbruchs am fenster gestell Allmendgelts Gemeiner Statt sonst freÿ ledig vnd eig. Und ist Zu abwendung aller Künfftig præjudizen, ohnangeschlag. gelaßen. Darüber besagt 1. t. Perg. Kbr. mit der Statt Straß,. Cancelleÿ Contractstuben anhang. Insigel verwahrt datirt den 30. 9.bris 1690.
(F) Item hauß, hoffstatt, höfflin vnd bronnen In der Küeffergaßen (…)
(F.) Item eine Behaußung vnd hoffstatt in der Vorstatt Crautenaw In der Hennengaßen (…)
Series rubricarum. Des Manns unverändert Guth, Sa. haußraths 52,Sa. wein vnd vaß 203, Sa. Silbers 45, Sa. goldenen Ring 30, Sa. der baarschafft 49, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung o, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 525, Sa. Gültgüthlins 20, Sa. Schulden 16, Summa summarum 943 lb
Der Ehefrawen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 146, Sa. Rindviehes 40, Sa. Silbers 28, Sa. Guldenen Ring 11, Sa. der baarschafft 68, Summa summarum 294 lb

Le notaire Jean Jacques Œlinger dresse après la mort de Laurent Steiner un inventaire non conservé (à noter qu’il ne manque pas d’acte selon la numérotation, l’acte est donc déjà égaré quand le répertoire est dressé). Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 4 400 florins. Les héritiers non bourgeois qui habitent à Wasselonne, en juridiction de Strasbourg, n’ont pas à régler le droit de détraction.

1729, Livres de la Taille (VII 1176) f° 311-v
Freÿburger T. N. 4900 – Weÿl. H. Lorentz Stein gewesenen Einspännigers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H Not. Ölinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 128, 2217 lb 14 ß 11 s, die machen 4400 fl. Verstallte nur 4100 fl. also Zu wenig 300 fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 18 ß – 5 lb 8 ß
und Vier Jahr in simplo à 9 ß – 1 lb 16 ß
Extat kein Stallg.
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 2 lb 12 ß 6 s, Summa 9 lb 18 ß 6 d
Auff bitten haben die Herren dreÿ nachgelaßene 2 lb 14 ß, Rest 7 lb 4 ß 6 d
Dreÿ Stamm Erben Von Waßlenheim und Brechlingen seind Zwahr ohnverburgert dannoch aber alß Straßburg. Underthanen des Abzugs freÿ.
dt. 5. 8.br 1729.

La veuve rend à la Ville les attributs de messager de son défunt mari et reçoit la gratification habituelle.
1729, Protocole des Treize (3 R 74)
Lorentz Steinen des Einspännigers wittiben sollen vor desselben gelüfferte Schabrack Pistolen hulfftern und Bandoulliere sechs pfund pfenning gegeben werden. 166.
(p. 166) Donnerstag d. 1. 7.bris – Ego berichtete schließlichen, Waßmaßen die Obere Marstall: Herrn Weÿland Lorentz Steinen gewesenen Einspännigers hinterlaßen, Wittib Welchen ihres Verstorbenen Ehemanns Zurück gelüfferten Schabrack Pistolen: hulfftern und Bandoulliere sechs pfund pfenning wie bräüchlich als eine kleine gratification durch die dreÿer des Statt Stalls hätten bezahlen lassen. Erkandt Wird es beÿ dem ienigen gelassen Was die Obere Marstall: Herren deßfalls gethan haben.

Les préposés de la Taille exemptent les héritiers testamentaires de la veuve, Anne Marguerite Würtz, de faire dresser un nouvel inventaire comme celui du mari remonte à peu de temps. Les héritiers font vendre le mobilier et procèdent à la liquidation en octobre 1730.
1730 (2. Octobr.), Livres de la Taille (VII 1177) f° 38-v
Johann Jacob Dreiß der buchbinder und Christoph Ehrart Höpfner der Würth samt deren Eheweiber alß Erbinnen Weÿl. Lorentz Steinen des Einspännigers hinderlaßene Wittib produciren des in aô 1729. über deren Ehemanns Verlaßenschafft durch H. Not. Ölinger auffgerichtete Inventarium mit bitt wegen kürtze der Zeit Zu ersparung der Ohnkosten Sie fernerer Inventur Zu befreÿen, die Weiber mit beÿstand H Not. Lichtenberg, ins besondere darüber gehört, und ihnen was Sie dareÿ risquiren Zu Gemüht geführet melden daß Sie Zufrieden seÿen, warauff die Herren dreÿ denenselben in ihrem petito willfahrt haben.

1730 (10. 8.br), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 8) n° 162
Verkauff und Looß Register auch respe. Abtheilung Concept über weÿl. Frauen Annæ Margarethæ Steinin gebohrener Würtzin auch weÿl. hrn. Lorentz Steinen gewesenen Einspännigers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene wittib nun auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1730.
Demnach Weÿland die Ehren und Tugendsame Frau Anna Margaretha Steinin gebohrne Würtzin auch weÿland des Ehren achtbaren Hn Lorentz Steinen gewesten Einspennigers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene wittib den 20. Sept. 1730. ohne Verlaßung ehelicher Leibs Erben dieses Zeitliche gesegnet, darauffhin Frau Maria Barbara Dreÿßin gebohrne Weberin, Johann Jacob Dreÿßen des Buchbinders und Burgers allhier Ehegattin, und Frau Maria Catharina Höpffnerin gebohrne Weberin, Christoph Höpffner des grempen und burgers alhier Ehegattin, beede der Verstorbenen (Erbinnen per Testamentum inscriptis vom 1. julÿ 1730 eingesetzt)

Anne Marguerite Dielenschneider hypothèque la maison au profit du diacre Jean Philippe Frœlich. Son beau-frère et voisin Chrétien Hæffner se porte garant et hypothèque aussi sa maison

1730 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 103
Jfr. Anna Margaretha Dielenschneiderin so mehrjährig und ohnbevögtigt zu sein versicherte mit beÿstand ihres schwagers Christian häffner des Schneiders
in gegensein H. M. Johann Philipp Frölich diaconi Senioris des Evangelischen Gemeind zum Jungen St Peter – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff der Burggaß, einseit neben Adam härlin dem leinenweber anderseit neben obged. Christian häffner dem Schneider hinten auff den innern Stattgraben oder den sogenannten weidengraben – davon gibt man wegen eines in ged. graben gelehnden Kellerlochs 15 ß ane bodenzinß hiesiger Stadt Pfenning Thurn, ihro beÿ abtheillung weÿl. Lorentz Stein gewesten Einspännigers verlaßenschafft von ihren miterben sein Steinen testaments erben, vermög einer vor H. Not. Johann Jacob Oelinger am 2. 9.bris 1728 auffgerichten Cession umb 700 fl. überlaßen worden
wobeÿ ferner erschienen ihr der schuldenrin schwager und schwester obged. Christian Häffner und Fr. Anna Catharina geb. dielenschneiderin mit assistentz ihrer schwäger hannß Michael Müller und Johannes Weber beede wollenweber zu Brechlingen, verbürgt, und hypotheciren Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis allhier auff der Burggaß einseit neben der schuldnerin anderseit neben hannß wolffgang Farr hinten auff den innern stattgraben

Laurent Stein a institué pour héritière de la maison (sa nièce) Anne Marguerite Dielenschneider, fille du tisserand Aimeric Louis Dielenschneider (et de sa femme Catherine Stein) qui laisse pour héritières testamentaires ses trois sœurs, Anne Catherine femme du tailleur Chrétien Hæffner de Strasbourg, Susanne femme du tisserand Jean Michel Müller et Dorothée femme du tisserand Jean Weber, ces deux dernières à Brechlingen (Wasselonne). L’estimation de la maison (195 livres) est reprise de l’inventaire dressé en 1729. L’actif de la succession s’élève à 223 livres, le passif à 47 livres.

1730 (29.12.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 29) n° 674
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung Und Güethere, so Weÿland die Tugendsahme Jungfer Anna Margaretha Dielenschneiderin, Weÿland des Ehrengeachten Meister Emmerich Ludwig Dielenscheiders, des geweßenen Wullenwebers zu Waßlenheim nunmehr seel. hinderlaßene ehelich erziehle tochter ebenmäßig seelige, als dieselbe Sambstags den 23.ten dießes Monats Decembris dieses Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 29.ten Decembris Anno 1730.
Die Abgeleibte seelige hat zu Ihren Erben per Testamentum Verlaßen wie volgt. 1.mo Frau Annam Catharinam Häffnerin gebohrner Dielenschneiderin, Meister Christian Häffners, des Schneiders und burgers allhier eheliche haußfrau, welche mit assistentz gedacht Ihres Ehevogt dem Geschäfft in Persohn abwartete. 2.do Fraw Susannam Müllerin gebohrne Dielenschneiderin, Johann Michael Müllers des Wullenwebers Zu Brechlingen und burgers in Waßlenheim eheliche haußfrau, So dann 3.tio Frau Dorotheam Weberin Gebohrne Dielenschneiderin, Johann Webers, auch Wullenwebers Zu besagtem Brechlingen und burgers in Waßlenheim Ehefrau. In dießer beden ohnverburgerten Erben Nahmen, Welche dermahlen abweßend, ist aus E E. Kleinen Raths Mittel Crafft Extractus Memorialis vom heutigem dato Zu dießem geschäfft in Specie deputiret worden, Herr Lucas Schaaff der ältere Schneider und Ehrengedachten Kleinen Raths jetzmahlig Wohlverdiente Assessor, Welcher nomine seiner Principalen in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden
Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg ane der Burggaß gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eie Behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg auf der Burggaß, einseit neben Adam Heerlin dem Leinenwebern anderseit neben Christian Häffner dem Schneidern hinden auf den Weidten graben stoßend, davon gibt mann Jährl. der Statt Straßb. Pfenningthurn ane bodenzinß wegen einem durchbruch und wegen einem in dem Graben ausgebrochenen Kellerloch 15. ß d Sonsten vor freÿ Ledig und eigen in dem, über weÿl. H Lorentz Steinen, des geweßenen Einspännigers und burgers allhier seel. Verlaßenschafft, in Anno 1729. durch H Notm. Joh: Jacob Öliner auffgerichteten Inventario fol. 86. fac. 1.ma durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister angeschlagen per 195. lb. Darüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel Verwahrt, de dato 30. Novembris Ano 1690.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 195, Summa summarum 223 lb – Schulden 47, Nach deren Abzug 175 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 175 lb, Stall Summ 166 lb

Baptême, Wasselonne (luth. f° 29-v)
1686. Sambstag d. 7.ten Sept. Wurde gebohren und Sontag d. 8. getaufft Susanna, die Eltern sind Ludwig Emmerich Dielenschneider b. u. wollenweber allhie, Catharina Steinin sein ehl. haußfrauw der Pfetter (…) [unterzeichnet] Emerich Lutwig delenschneid. Vatter [in margine :] ob. in Dec: 1753. (i 37)

Dorothée Dielenschneider femme de Jean Weber rachète les parts de ses sœurs et devient seule propriétaire de la maison

1731 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 26-v
Fr. Anna Catharina geb. Dielenschneiderin Christian häffner Schneiders Ehefrau, Ferner Susanna geb. Dielenschneiderin Johann Michael Müller des wollenwebers in waßlenheim Eheweib
ihrer schwester und schwagers Dorothea geb. Dielenschneiderin Johannes Weber wollenwebers und burgers zu waßlenheim ehefrau /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
zween dritte theil für ohnvertheilt ahne Einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff der Burggaß, einseit neben obged. Häffnerischen eheleuthen anderseit neben Adam Härle dem Leinenweber hinten auff den innern Statt graben, von solchem gantzen hauß wegen durch gebrochener Fenster 10 ß und wegen gleichfalls in der Statt Mauer durchgebrochenen Kellerlochs hiesigen Stadt Pfenning Thurn 5 ß ahne durchbruchzinß – als hæredibus ab intestato ihrer verstorbenen schwester Jfr. Anna Margaretha Dielenschneiderin seel. zu zween dritten theil die mitkauffenden Weberischen Ehefrau aber auch daher zu einen dritten theil – auff den fuß von 725 fl.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à une manante

1731, Conseillers et XXI (1 R 214)
Anna Cath. Dielenschneiderin und Consorten erhalten erlaubniß Zwo tertzen an einem häüßlein respectiué Verkauffen und Kauffen zu dörffen. 6.
(f° 6-v) Sambstag d. 13. Januarÿ – Lt Gug nôe Annæ Catharinæ Dielenschneiderin mit beÿstand ihres Ehemanns Cristian Haffners des hiesigen burgers und schneiders und Susannæ Dielenschneiderin auch mit beÿstand ihres Ehevogts Michel Müllers des Wollenwebers in Waßlenheim, die bitten unterthänig umb permission ihre Zwo tertzen an einem auff der Burggaß gelegenen häüßlein an Johann Weber auch Wollenweber Zu besagtem Waßlenheim und dessen haußfrau Dorotheam Dielenschneiderin umb 483 fl. 3. ß 4 d Verkauffen Zu dörffen, bitt gnädige willfahr. Mosseder nomine gedachten Johann Webers et uxoris, welche schon eine tertz an gedachtem häüßlein eÿgen hat, bitt ebenmäßig umb gnädige permission ermeltes häüßlein umb angeregten preiß kauffen zu dörffen.
Ist Erkandt, Wird denen Imploranten die gebettene Erlaubnus /:dispensando ratione des sonst gewohnlichen augenscheins, weilen dieses häüßlein Von geringem werth ist, und die Käüfferin schon eine tertz daran hat:/ Obrigkeitlichen ertheilt, iedoch mit diesem ausdrucklichen beding und anhang, daß der Kauff in alhießiger Contract: Stub in Gegenwart unserer Deputirten herrn Rathh. Knollen und herrn Rathh. Dürrenbergers Verschrieben, und die Käüffere sich allen in denen Ordnungen enthaltenen oneribus und beschwerden daselbst Zu submittiren angehalten Werden sollen.
Deputati ijdem umb den Bescheid anzuzeigen.
Erkanntus und Abordnung H, Räth und XXI, 94 Z 49

Fils du tisserand Chrétien Weber, le tisserand Jean Weber épouse en 1715 Dorothée Dielenschneider, fille du tisserand Aimeric Louis Dielenscheider
Mariage, Wasselonne (luth. f° 189-v)
Dienstag d. 5. Febr. 1715. wurden nach zweÿmahliger proclamation und außruffung allhier ehelich und ehrlich copulirt Johannes Weber lediger wollenweber weÿl. Mr. Christmann Webers b. und Leinenwebers allhier Ehl. Sohn und Jungfr. Dorothea dielenschneiderin weÿl. Mr Emmerich Ludwigs dielenschneiders b. und wollenwebers allhier Ehl. tochter [unterzeichnet] hannß Weber als hochzeiter + Ist d. beÿzeichen der Jungfr. hochzeiterin (i 129)

Le manant Jean Weber et sa femme Dorothée Dielenschneider hypothèquent la maison au profit du ceinturier Chrétien Stammler

1754 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 299
Johannes Weber der wollenweber und schirmer und Dorothea geb. Dielenschneiderin mit beÿstand ihres sohns Johannes Weber des schneiders und ihres vettern Georg Jacob Strauß des buchbinders
in gegensein Christian Stammler des kürtlers – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis auf der Burggaß einseit neben Sebastian Haffner dem schneider, anderseit neben weÿl. Jacob Hirschels wittib, hinten auff den jnnern stadtgraben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 15 ß durchbruchszinß

La maison reste ensuite indivise entre leurs deux fils Jean et Jean Frédéric
Jean Weber épouse en 1749 Marie Salomé Reeb, fille du marchand de drap Jean Frédéric Reeb : contrat de mariage, célébration

1749 (19. Augusti), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 55) n° 413
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren Johann Weber, dem Ledigen Schneider des Ehrenachtbaren Johann Weber, Wollenwebers und Schirms Verwanthe allhier ehelichem Sohn als dem bräutigam ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Maria Salome Reebin, herrn Johann Friderich Reeb, Thuchhändlers und burgers allhier mit der Ehren und Tugendsamen Frauen Catharina Elisabetha gebohrner Ösingerin ehelich erzeugten Tochter, als der Jgfr hochzeiterin ane dem andern Theil
So geschehen in Straßburg auf Dienstag den 19. Augusti Anno 1749. [unterzeichnet] Johanns Weber als hoch Zeiter, Maria Salomea Reebin als hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 272, n° 1031)
1749. d. 17. Sep. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Weber der ledige Schneider Joh: Webers des wollenwebers ehl. Sohn und Jfr. Maria Salome H Joh: Frider. Reben Wollenwebers u. b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes Weber als hochzeider, Maria Salome Rebin Als hochzeiderin (i 277, procl. Saint-Pierre-le-Jeune f° 194-v)

Originaire de Wasselonne, Jean Weber devient bourgeois par sa femme Marie Salomé, fille du tisserand Jean Frédéric Reeb
1749, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 392
Mstr. Johannes Weber der schneider Von Waßlenheim gebürtig, erhalt das Burgerrecht von seiner Ehefrau Maria Salome Joh: fried: Reeb des burgers und wullenwebers tochter umb den alten burger schilling, dient Zu EE Zunfft der schneider. Jur. e. [10. 7.bris]

Fils du foulon Jean Weber à la Robertsau et de Dorothée Dielenschneider, Jean Frédéric Weber épouse en 1754 Anne Marguerite Bernhard, fille du cordonnier Jean Georges Bernhard de Westhoffen : contrat de mariage, célébration
1754 (4. hornung), Not. Haering (6 E 41, 1375) n° 5
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsahmen Johann Friderich Weber, Johannes Weber des Walckers in der Ruprechts au und Schirmers alhier mit Fr. Dorotheæ geb. Diehlen Schneiderin ehelich erzeugtem Sohn als dem hochzeiter an einem,
So dann der Tugendsamen Jungfraun Annä Margarethä Bernhardin, Mr Johann Georg Bernhards des Schuhmachers und Bs in Westhoffen mit Fr. Magdalena geb. Erningin ehl. erzeugten Tochter als der hochzeiterin am andern theil
der hochzeiter mit gutem Wißen und willen seines erstgemelten Vaters undt Mr Johannes Weber des Schneiders auch b. alljier seines Bruders, die Jungfrau hochzeiterin aber mit beÿhülffe Mr Michel Bernhard des Lwbrs und bs alhier ihres Vaters *
So beschehen in Straßburg den 4.ten hornung 1754. [unterzeichnet] Friderich Weber als hohzeider, Anna Margretha Bernhardin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 207-v)
1754. Dom. III et IV Trinit. proclam. Mittw. d. 10. Julii copulati Joh: Friderich Weber lediger Walcher u. schirmer h. l. Johannes Weber, wollenwebers und schirmers h. l. ehel. sohn, u. Jgfr. Anna Margaretha, Georg Bernhardt, schuhm. u. Burgers Zu Westhoffen ehel. tochter [unterzeichnet] Johan Friderich Weber als hohzeider, Anna Margaretha Bernhardin als hoh zeiderin (i 212)

Tous deux font dresser un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie
1764 (4.2.), Not. Haering (6 E 41, 1379) n° 131
Vermögenschein Johann Friedrich Weber des Walckers und Anna Margaretha gebohrne Bernhardin
Verzeichnuß Deß Jenigen Ver Mögens so Johann Friedrich Weber der daback Müller in Ruprechtsau Nebst seiner Ehe frauen NN Wircklich Eigenthümlich besitzet durch mich geschwornen Schätzern und burger in Ruprechtsau, 709 fl. [unterzeichnet] Johann Martin Hanßler 31. Jenner 1754

Le meunier en tabac Jean Frédéric Weber et sa femme Anne Marguerite Bernhard deviennent bourgeois à titre gratuit en apportant trois enfants qui suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois). Ils sont tributaires chez les Drapiers
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 31
Johann Friderich Weber d. tabackmüller und Walcker von Waßlenheim, und deßen Ehe fr. Anna Margaretha Bernhardin von Westhoffen, erhalten das Burgerrecht und Zwar der Mann ex speciali gratia umb den alten burger schilling, die Ehefr. aber aus hoher recommandation gratis, ihrer dreÿ Kinder Johann Friderich, Maria Magdalena und Johann Georg seind beÿ ordnung gelaßen, wollen dienen beÿ EE. Zunfft d Tucher. Jur. et prom. den 13. febr. 1764.

Le brocanteur Jean Frédéric Weber et sa femme Anne Marguerite Bernard hypothèquent la maison au profit de l’amidonnier Jean Schott.

1785 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 306
Johann Friedrich Weber der gimpelkäuffler und Anna Margaretha Bernhardin unter assistentz Johann Daniel Bernhard und Johann Michel Bernhard der leinenweber
in gegensein Johannes Schott des amlungmachers – schuldig seÿen 250 gulden
unterpfand, die helffte vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane der Burggaß, einseit neben H. Rentz dem barbierer, anderseit neben H. Lederer dem glaßschlieffer, hinten auff den Weitengraben – als ein elterlich ererbtes guth

Déclaration tenant lieu d’inventaire par les deux enfants et héritiers de Jean Weber et de Marie Salomé Reeb. La succession comprend la moitié de la maison rue du Fort.

1793 (18. 7.br), Strasbourg 7 (2), Not. Stoeber n° 936
sind erschienen Frau Maria Salome Düringerin geborene Weberin, burgers Johann Jacob Düringer Schneiders allhier Ehefrau unter deßen autorisation wie auch Johannes Weber der Schneider allhier, beede Geschwisterde, freÿwillig anzeigend
daß deren Eltern und Zwar der Vater weiland Johannes Weber gewesener Schneider de, 20. Mäy diesen Jahrs, die Mutter aber weilland Frau Maria Salome gebohrne Reebin den 28. Julÿ jüngst mit tod angegangen seÿen und an Vermögen weiter nichts hinterlaßen hätten als (…)
Mobiliar Mass 189 liv. Schulden 325 liv., In Vergleichung 136 liv.
Außer obiger Mobliar Mass findet sich annoch in gegenwärtige Erbschafft gehörig die helffte für unvertheilt an einer kleinen behausung auf der Burggaß N° 11 neben Lederlin dem Glaßer so mit 800 livres Capital dem burger Rühl Schneider verpfändet
[unterzeichnet] Johann Jacob Thüringer, Maria Salomen Thüringerin, Johannes Weber

Les enfants de Jean Weber et la veuve de Jean Frédéric Weber vendent la maison au cordonnier Nicolas Bouleing et à Elisabeth Werlin

1795 (28 nivose 3), Strasbourg 9 (1, nouv. cote 3), Not. Dinckel n° 29
b. Maria Salome geb. Weberin des b. Johann Jacob Thüringer des Schneiders Ehegattin, ferner der b. Thüringer Namens des b. Johannes Weber freÿwilligen unter dem ersten Niederrheinischen Bataillon, so dann die b. Anna Margaretha Bernhard Weiland des b. Johann Friedrich Weber des Wollenwebers Wittib beÿständlich des b. Johannes Ehmann Küblers dahier ihres tochtermanns
in gegensein b. Niclaus Bouleing Schumachers und Elisabethæ geb. Werlin [unterzeichnet] niclaus buleng
eine behaußung und hoffstatt mit allen übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten auf der burggaß N° 11, einseit neben b. Lederlin Glasser anderseit neben b. Vogel Wittib hinten auf den Graben stoßend gelegen, an welcher behaußung der Weberischen Wittib die helfte und die andere helfte den Weberischen Geschwisterden gebührig – um 500 und 800 capitalien verpfändet, geschehen um 4000 livres
Enregistrement, acp 30 F° 164-v du 7 pluv. 3

Originaire de Weilerbach en Palatinat (près de Kaiserslautern), Marie Elisabeth Werlin fait dresser un état de fortune. Sa belle-mère Anne Marie Ambroise veuve du valet de chambre Jean Boulin lui fait une donation.
1786 (24.2.), Not. Lederlin (6 E 41, 907) n° 318
Designatio alles deßen so Maria Elisabetha gebohrne Wöhrle, Weiland Nicolaus Wöhrle, geweßenen Ackersmanns zu Weilerbach in der Pfaltz ehelich erzeugte nachgelaßene tochter welche an Nicolaus Boulin, den hiesigen burgers sohn und Schuhmachern verheurathet active in Vermögen besitzet, (…) da ist gesonnen ist beÿ Einem Hochansehnlichen Magistrat dießer Stadt um das Burgerrecht Zu erlangen unterthänige Ansuchung Zu thun
der von ihrer Schwiegermutter Annä Maria Boulin gebohrner Ambouroise gethanen Declaration und Schankung (…) Actum Straßburg d. 24.ten Februarÿ Anno 1786.
Vorbeschriebene Mobilien außer der baarschafft und dem einen bett hat Fr. Anna Maria geb. Ambouroise weil. Jean Boulin geweßenen Cammerdieners und burgers dahier hinderlaßene Wittib unter beÿstand H. Frantz Antoni Spinners, des Schuhmachers und Burgers allhier hiemit Wißend und wolbedächtlichen eigenthümlichen und Zwar ohne Entgeld aus freÿer Disposition und Liebe Zu ihrer Sohnsfrauen Mariæ Elisabetha gebohrner Wöhrle welche unter authoritæt ihres Ehemanns Niclaus Wöhrle Burgers und Schuhmachers allhier solche danckbarlich acceptirt
hausrath (sans somme) silbers 42, baarschafft 75, gold 21, Summa 136 lb
[unterzeichnet] + Annæ Mariæ Boulin handzeichen, niglaus bulein

Premier baptême à Strasbourg en 1786. La fille aînée est née à Weilerbach (voir plus bas)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 474)
Hodie 30. Octobris 1786 Baptizatus est Franciscus Maria filius Nicolai Poulain Civis et Sartoris Hujatis, Catholici, et Mariæ Elisabethæ worlin Lutheranæ conjugum in hac Parochia commorantium hodie natus (signé) niglaus bulen (i 345)

Le garçon cordonnier François Boulaing vend sa moitié de maison au cordonnier François Neukirch dont la femme est propriétaire de l’autre moitié

1816 (21.3.), Strasbourg 14 (55), Not. Lex n° 1500
François Boulaing, garçon cordonnier majeur
à François Neukirch maître cordonnier
la moitié d’une maison et dépendances sise en cette ville rue du Fort n° 11, d’un côté le Sr Lederlé coupeur de verres, d’autre le Sr Hübmann, devant la rue et derrière le fossé du faux rempart – de la succession de leurs père et mère et appartenant par indivis avec sa sœur Marie Dorothée Boulaing épouse de François Neukirch acquéreur – moyennant 1000 fr
Enregistrement F° 192 du 21.3.

Enfant trouvé né à Neukirch, François Neukirch épouse en 1802 Marie Dorothée Boulein ; contrat dressé après le mariage, célébration
1803 (30 pluviose 11), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 163
Eheberedung – erschien der Bürger Frantz Neukirch, Schumacher alhier
und Maria Dorothea gebohrne Boullin deßen von ihm hierzu genugsam gewaltete Ehefrau, dieselbe auch beiständlich des Bürgers Nicolas Boullin, hießigen Schuemachers ihres Vaters
welche erklärten daß Sie Frantz Neukirch und Maria Dorothe Boullin Zur Zeit ihrer vor Zehen Monaten angetrettenen Ehe, eine Übereinkufft wegen ihren bederseitigen Vermögens getroffen (…)
Der Frauen Einbringen, 285 fr.
Strasburg am 30. Pluvios eilften Jahr des francken Republich [unterzeichnet] Frantz Neukirch, Dorothe Neukirch bolen
Enregistrement, acp 87 F° 17 du 2 vent 11

Mariage, Strasbourg (n° 327)
Du 29° jour du mois de Germinal l’an dix de la République française. Acte de mariage de François dit Neukirch, âgé de 31 ans, cordonnier, domicilié en cette ville depuis son enfance, né à Neukirch dans la forêt noire le 30 septembre 1770 fils de père et mère inconnus, et de Jeanne Marie Dorothée Boulleng, agée de 20 ans, domiciliée en cette ville depuis 16 ans, née à Weilerbach, Département de la Sarre le 10 décembre 1781, fille légitime et mineure de Nicolas Boulleng, cordonnier en cette ville, et d’Elisabeth Marie Werling, dûment autorisée par ledit Nicolas Boulleng son père ci présent (signé) francois Neukirch, Dorothea buleng, niglaus buleng Vatter (i 171)

François Neukirch meurt en 1832 en délaissant cinq enfants.

1833 (14.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 66), Me Hickel n° 4610
Inventaire de la succession de François Neukirch, cordonnier, décédé le 20 juin 1832, rue du Fort n° 11 – à la requête de 1. Marie Dorothée Boulaing la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Bossenius notaire à Strasbourg le 19 février 1803 (30 pluviose 11), mère et tutrice légale de Xavier, Anne Marie et Amélie, enfant mineurs, et mandataire de Jean Baptiste Louis Neukirch, tailleur à Paris, 2. Nicolas Neukirch, cordonnier à Strasbourg, en présence de François Maury, pensionnaire de l’Etat subrogé tuteur des enfants mineurs
Titres et papiers, M° Lex 21 mars 1816, François Boulaing, garçon cordonnier, a vendu la moitié indivise d’une maison sise à Strasbourg rue du Fort n° 11
M° Dinckel, 28 nivose 3, l’immeuble ci dessus vendu aux conjoints Boulaing père et mère de la requérante par Marie Salomé Weber femme de Jean Jacques Düringer, tailleur d’habits
à la veuve la moitié de la maison de la communauté rue du Fort n° 11 estimée 1000 fr
garde robe 21 fr, meubles de la communauté 304 fr, comptant 36 fr, créances actives 322 fr, passif 134 fr
Enregistrement, acp 220 F° 172 du 23.10.

Les héritiers vendent par licitation la maison à leur frère Nicolas Neukirch

1845 (26.6.), Strasbourg 14 (120), Me Ritleng n° 15.703
2 Juin 1845 N° 15.612. – Cahier des charges. Ont comparu 1. le Sr Nicolas Neukirch cordonnier domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel que comme étant aux droits du Sr Jean Baptiste Louis Neukirch, tailleur d’habits demeurant à Lyon (…) & en qualité de tuteur de Marie Amélie Neukirch sa sœur, fille mineure née du mariage de François Neukirch, en son vivant Cordonnier & de Marie Dorothée Bouleing en leur vivant domiciliés à Strasbourg (…) ladite mineure ayant pour subrogé tuteur le S François Xavier Klemm tailleur de pierres domicilié à Strasbourg ci présent
2° le Sr François Xavier Neukirch, menuisier domicilié à Strasbourg, 3° D° Marie Neukirch femme assistée & autorisée du dit François Xavier Klemm avec lequel elle est domiciliée à Strasbourg, mondit Nicolas Neukirch, Jean Baptiste Louis Neukirch, François Xavier Neukirch, Marie Neukirch femme Klemm & la mineure Neukirch héritiers chacun pour un 5° desdits conjoints François Neukirch leurs père et mère. Lesquels ont dit que suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 27 mai dernier, sur requête présentée par les comparans en leur dite qualité, le Tribunal (…) a ordonné qu’il sera procédé à la vente par le ministère de M° Ritleng l’un des notaires soussignés (…)
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison sise à Strasbourg rue du Fort n° 11 avec appartenances & dépendances d’un côté Mr Lidoine de l’autre la veuve Koell par devant la rue du fort par derrière le quai Schoeppflin.
Titres de propriété. Les vendeurs déclatent que l’immeuble dont s’agit dépendait de la succession de leur père et mère, moitié dudit Immeuble a été acquis par le Sr François Neukirch père du Sr François Boulaing garçon cordonnier demeurant à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Félix Gaspard Lex, ci devant notaire à Strasbourg le 21 mars 1816 enregistré, l’autre moitié est avenue à ladite D° Marie Dorothée Bouleing femme Neukirch mère des comparants dans la succession de ses père et mère dont elle était conjointement avec ledit François Boulein seule et unique héritière
26 juin 1846 N° 15.704, Adjudication – (…) exposé aux enchères sur la mise à prix de 3000 francs. Il a été fait plusieurs mises dont la dernière & la plus forte par le Sr Louis Koch, père employé domicilié à Strasbourg qui a porté l’immeuble au prix de 5000 francs
27 Juin 1846, N° 15.704 – Déclaration de command du 27 juin 1845, pour le compte du Sr Nicolas Neukirch l’un des colicitants
acp 336 (3 Q 30 051) f° 66, cahier des charges – acp 337 (3 Q 30 052) f° 72-v, adjudication

Le cordonnier Nicolas Neukirch épouse en 1835 Madeleine Reinbold, native de Bilwisheim
Mariage, Strasbourg (n° 196)
Du 2° jour du mois de juin 1835. Acte de mariage de Nicolas Neukirch, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 23 mars 1807 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de feu François Neukicrh, cordonnier décédé en cette ville le 21 juin 1832 et de feu Jeanne Marie Dorothée Boulleng décédée en cette ville le 30 décembre 1834 et de Madeleine Reinbold, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 décembre 1805 à Bilwisheim (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Antoine Reinbold, Cultivateur domicilié à Bilwisheim ci présent et consentant et de feu Dorothée Hoffmann décédée à Bilwisheim le 10 janvier 1833 (signé) Nicolas Neukirch, Magdalen Reinbolt (i 19)

Registre de population 600 MW 15 (1815 sqq) p. 19 (i 32)
Neukirch, François, 1770, cordonnier, Neukirch (à Strasbourg depuis) 1780, (auparavant R. de la Toussaint 1, Entré mars 1823, décédé
id. née Bouln, Marie Anne Marg. Dorothé, 1785, Weilerbach – décédée en décembre 34
id. Nicolas, 1807 – v. d’autre part
id. Louis Jn Bapt. 1809, ouv Tailleur
id. François Xavier, 1804
id. Anne Mie Dorothé, 1817 jumelle
id. Louise Amélie, 1817 10 mai
(p. 19-a) Neukirch, Nicolas. 1807, Cordonnier, M. Strasbourg, voyez p. préc.
id. née Reinbold, Madeleine, 1806, Ep.
id. Louis Marie Jules, 1836 20. février, Enf
id. Mathieu Alphonse 1837 26 août
id. Madel. Joseph.une Louise, 1840 14 janv.

Nicolas Neukirch et Madeleine Reinbold vendent la maison à la repasseuse Marie North

1870 (3.6.), M° Keller
Vente – Nicolas Neukirch, cordonnier, et Madeleine Reinbold sa femme à Strasbourg
à Marie North, repasseuse à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg rue du Fort N° 13, moyennant 7000 francs, jouissance du 25 juin 1870
Origine, adjudication reçue Ritleng Nre le 26 juin 1845
acp 594 (3 Q 30 309) f° 15-v du 8.6.

Marie North cède à la Ville le sol de la maison (détruite lors du siège)

1872 (25. Juni), Maire
Grundabtretung der nachgenanten Personen an die Stadt Straßburg zur Anlage von Ortsstrassen. Der Kaufpreis ist sofort aus der Stadt-Kasse zahlbar. Besitzantritt sogleich. Stadt Straßburg
n° 2160. Maria North, Büglerin, 39,50 Q Meter N 523, Burgstrasse N° 13, 3160 frcs



1, place Kleber


Place Kleber n° 1 – IV 364 (Blondel), N 709 puis section 60 parcelle 7 (cadastre)

Nouvelle façade par le coutelier Christophe Bogner, 1737 – Démolie en 1907
Nouveau bâtiment par le commerçant Israel Goldschmidt, 1907, architecte Gustave Oberthür – agrandi du n° 4 et transformé, 1914, architecte Ernest Zimmerlé


Vue en mars 2022 – Vue en 1978, enseigne Goldschmidt, cliché Jean Jungmann)

La maison en 1868 (maison d’angle sur la droite, carte postale de la collection Strasbourg disparu)
Même endroit en 1978 (enseigne des magasins Goldschmidt, cliché Jean Jungmann)

La maison à l’angle de la rue du Feu appartient en 1587 au revendeur Philippe Brand. Elle a un encorbellement de 17 pieds 9 pouces de long sur la place et 31 pieds ½ dans la rue du Feu, ce qui doit correspondre à la longueur du bâtiment. Elle appartient au début du XVII° siècle à l’armurier Antoine Füssel et reste propriété familiale jusqu’en 1707, aux mains des fondeurs de pichets Antoine Füssel (1642) puis Jean Adam Schwab (1683). Elle passe ensuite au coutelier Christophe Bogner et reste à nouveau propriété familiale jusqu’en 1832. Les préposés autorisent en 1719 Christophe Bogner à ouvrir trois fenêtres à l’arrière de sa maison puis en 1722 à agrandir les fenêtres de son encorbellement. Ils refusent des transformations en 1737 parce qu’ils ne veulent plus tolérer les avances. Christophe Bogner propose alors de construire une nouvelle façade verticale en l’alignant avec la nouvelle maison Ferber et l’auberge à l’angle des Grandes Arcades, ce qui réduit l’avance sur le communal mais en annexe un petit terrain de huit pouces sur un pied. D’après l’estimation dressée en 1740, l’avant du rez-de-chaussée est occupé par l’atelier de coutelier, le premier étage sert d’habitation et l’étage sous comble comprend trois chambres.


La place des Cordeliers entre la rue du Pilot à droite et les Grandes Arcades à gauche. La maison se trouve à gauche de l’alignement (Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 192 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la rue des Incendiaires (actuelle rue Frédéric-Piton) se trouve en (f-g) : un premier bâtiment à quatre étages dont chacun a quatre fenêtres puis un deuxième bâtiment à porte d’entrée et fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des trois étages. La façade sur la place (à droite de g) a une porte et une arcade au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des trois étages. La cour N montre en (1-2) l’arrière du premier bâtiment vers la ruelle.
La maison porte le n° 1 aussi bien selon l’ancienne numérotation (1784-1857) que la nouvelle.


Cour N – Côté sud de la place Kleber (mars 2009)

Le tailleur François Jacques Moritz achète la maison en 1832 puis la voisine numéro 2 en 1842. La propriété passe en 1873 au loueur de voitures et entrepreneur de transport Chrétien Hoffmann. La photographie de 1868 représente les enseignes « Bureau des omnibus, Chemins de fer badois, Chemins de fer français ». Chrétien Hoffmann (1-2, place Kleber) modifie les deux devantures en 1878 puis fait poser un volet roulant en tôle ondulée en 1886. Il fait aménager des cabinets d’aisance aux différents étages en 1888.
Le commerçant Israël dit Edouard Goldschmidt (1-3, place Kleber) charge en 1891 l’architecte-entrepreneur Paul Dürr de remplacer les voûtes du sous-sol, de supprimer plusieurs cloisons au rez-de-chaussée, de continuer la devanture sur toute la façade et d’agrandir les huit baies du premier étage. Les architectes Berninger et Krafft transmettent en 1900 les dessins du nouveau bâtiment qu’Israël Goldschmidt a l’intention de construire. Les travaux se limitent à faire agrandir en août 1900 huit fenêtres au deuxième étage par l’architecte Paul Dürr.


Dessin de la façade (1900, Paul Dürr) – Fenêtre convertie en porte dans la ruelle des Incendiaires (1900, Paul Dürr), dossier de la Police du Bâtiment

L’architecte Gustave Oberthür dessine en 1906 pour Israel Goldschmidt un bâtiment Art nouveau comprenant quatre étages de vente et un cinquième étage d’entrepôt sur toute la surface de la parcelle. Le permis est accordé en novembre en dérogeant aux prescriptions relatives à la hauteur maximale. L’entrepreneur Charles Urban démolit les anciens 1, 2 et 3, place Kleber début 1907. La réception finale a lieu en octobre 1907.


Elévations sur la place et vers la ruelle (1906, Gustave Oberthür – Plan du rez-de-chaussée – Terrain cédé à la Ville, 1906 (dossier de la Police du Bâtiment) – Photographie vers 1910 (v 1910 (AMS, cote 142 Z 481)

Partie sud-est de la place Kleber, vers 1906 et vers 1908 (cartes postales, collection B.N.U.)

L’architecte communal Ernest Zimmerlé transmet en mai 1913 au service d’architecture le projet d’extension (n° 4) et de transformations (n° 1-3) dans la propriété Goldschmidt sise 1-4, place Kleber. Israel Goldschmidt dépose une demande de permis de construire en novembre 1913. Le conservateur des monuments historiques Knauth approuve que les grandes arcades de chaque côté de l’oriel soient remplacées par des appuis horizontaux, les grandes fenêtres aux premier et deuxième étages interrompues par des piliers et certains ornements baroques supprimés. Le permis est accordé en décembre 1913 en dérogeant à certaines stipulations du règlement  le propriétaire doit acheter 0,60 mètre carré de terrain derrière l’alignement légal. L’architecte fait remarquer que le propriétaire a consenti un sacrifice exceptionnel d’un montant de 35 0000 marks pour refaire la façade qui s’intégrait mal à la place. Les travaux commencent en février 1914, le certificat de réception finale est délivré en décembre 1914.


Projets de façade, mai 1913 (dossier de la Police du Bâtiment)

Elévation, décembre 1913 – Dessin détaillé (Ernest Zimmerlé) – Plan de situation (cour et petit terrain acquis à l’avant), dossier de la Police du Bâtiment

Vues de détail (mars 2022) : pignon, oriel, troisième et quatrième étage à gauche, bas-relief

novembre 2021, juin 2022

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment avant 1913, à partir de 1913Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Antoine Füssel, armurier, et (1593) Agnès Rœmer – luthériens
1642 h Antoine Füssel, fondeur de pichets et triumvir à la Tour aux deniers, et (1642) Susanne Schad, d’abord (1628) femme du pasteur Nicolas Adolphi – luthériens
1661* h Henri Füssel, lieutenant, et (v. 1624) Elisabeth Stahl puis (1641) Marie Hoh, d’abord (1636) femme du tonnelier Sébastien Klein, remariée (1664) avec l’exempt Albert Schieler – luthériens
1665* h Antoine Füssel, fondeur de pichets, et (1650) Susanne Kolb, (1659) Marguerite Strintz puis (1683) Anne Barbe Storck, d’abord (1673) femme du diacre Daniel André Tromer – luthériens
1683

Jean Adam Schwab, fondeur d’étain, et (1678) Anne Marguerite Füssel – luthériens
1894 h Isaac Stierlin, fondeur d’étain, et (1694) Anne Marguerite Füssel, veuve de Jean Adam Schwab – luthériens
1707 v Christophe Bogner, coutelier, et (1703) Marie Elisabeth Klingel, (1734) Anne Eve Hetzel, d’abord (1694) femme du tanneur Laurent Trens – luthériens
1740 h Christophe Bogner, coutelier, et (1726) Catherine Dorothée Krieg – luthériens
1771 h Jean Frédéric Bogner, coutelier, et (1763) Anne Catherine Jund – luthériens
1801 h Jean Frédéric Bogner, coutelier, et (1806) Philippine Louise Beyckert
1832 v François Jacques Moritz, tailleur, et (1829) Aimable Joséphine Mornave
1873 v Chrétien Hoffmann, loueur de voitures, et (1841) Salomé Sophie Callenberger puis (1873) Marguerite Caroline Jæger
1890* v Israël dit Edouard Goldschmidt, et (v. 1880) Jenny Wollstein
1933* h Max Goldschmidt, G* Goldschmidt

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1704, 600 livres en 1740, 750 livres en 1760

(1765, Liste Blondel) IV 364, Christophe Bogner
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bogner, 12 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 709, Moritz, François Jacques, tailleur – maison, sol – 0,79 are

Locations

1761, Jean Frédéric Bogner, cohéritier et futur propriétaire
1813, Jean Michel Rogissé, arquebusier, et Sara Griesbach
1839, Ferdinand Caron, employé de la ferme des jeux de Baden, et (1829) Madeleine Scherer
1877, société Maurice Werner
1878, société Byltinki (siège à Saint-Jean près de Sarrebruck)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 161-v
La maison à l’angle de la rue du Feu appartient au revendeur Philippe Brand qui règle 5 sols 4 deniers, à savoir un encorbellement (17 pieds 9 pouces de long, 3 pieds 9 pouces de saillie) et un étal (11 pieds ½ de long, 2 pieds de large)

idem f° 148
Uff dem Barfüeßer Platz am Eck deß feürgaëßlins hinder der Kürßner Stuben der grossen Stadelgassen Zugemessen
Philips Brandt der Gremp hatt gegen dem Barfüesser Platz vor seinem Hauß oben ein Vsstoß xvij schu ix Zoll lang, vnd iij schu ix Zoll herauß, Vnden ein Grempen Banck xi+ schu lang, Vnd ij schu breit, Bessert für das Niessen v ß iiij d

Le même règle 4 sols pour sa façade dans la rue du Feu, à savoir un encorbellement (31 pieds ½ de long, en saillie d’un côté de 3 pieds, de l’autre de 21 pouces) vers la place

Ane dem Barfüeßer Platz beim Bronnen in dem Feürgäßlin der Kürschner Stuben zu
Philips Brandt der Grempp hatt anfangs des Feürgäßlins der rechten seÿtten nach vor seinem hauß oben ein Vsstoß xxxi+ schuh lang, Vndt ane dem einen Ende iij schu herauß, vndt ane dem Andern Ende xxi Zoll herauß, Bessert für das Niessen, iiij ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Les préposés autorisent Christophe Bogner à ouvrir trois fenêtres à l’arrière de sa maison

(f° 225-v) Donnerstags den 7. Sept. – Idem [Johann Georg Zimmer] noîe Christoph Bogners des Meßerschmidts, welcher in Seinen überhäng hinten an Seiner behaußung vf dem baarfüßerplatz vf der seithen dreÿ fenster machen laßen will, bitt vmb deßen gnd. erlaubnus. Erk. Willfahret.

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Les préposés autorisent Christophe Bogner à faire une corniche sous son toit comme son voisin et à agrandir les fenêtres de son encorbellement.

(f° 64) Dienstags den 21. Julÿ 1722. – Joh: Christoph Bogner pt° Bawens
Hannß Georg Zimmer, der Zimmermann, berichtet Mghhn daß Mr Johann Christoph Bogner, der Meßerschmidt, die leisten unter dem dach hinweg thun, und wie Sein Nachbar beim Rubenloch ein gesims oben vf die maur legen, auch die fenster in der außladung Größer machen laßen will, Erk. Ist vf des Herrn Werckmeisters abgelegte relation Bognern in Seinem begehren willfahrt.

1737, Préposés au bâtiment (VII 1399)
Le coutelier Christophe Bogner demande l’autorisation de faire de nouvelles arcades sous son encorbellement, de réparer la paroi de l’encorbellement et d’y modifier les fenêtres, de remplacer le mur gauchi dans la ruelle par un nouveau vertical en empiétant de 5 pouces ½ sur le communal. Les préposés refusent parce qu’ils ne veulent plus tolérer les encorbellements.

(f° 96) Donnerstags den 9. Februarÿ 1741 – Seynd folgende Augenschein eingenommen worden
An Christoph Bogners des Meßerschmids Eckhauß an der Rubloch gäßel am Baarfüßer Platz, welcher umb erlaubnus Gebetten, ferner gegen dem Platz, Neüe Bögen under seinem Überhang Zumachen, die Wand an dem Überhang Zu renoviren und die fenster daran Zu ändern, Wie auch, weilen das Obere Gebäu sambt der Maur in dem Gäßel sich geschoben und 5 ½ Zoll Vorsteht, eine Neüe Maur senckelrecht auff zu führen, und Zu dem ende unten 5 ½ Zoll auf das Allmendt Herauß Zufahren.
Erkannt, weilen Man durchauß Keine Überhäng mehr gedulten will, als wird dem Imploranten Keine Änderung noch reparation gestattet, als wann er beede Überhäng fornen und in dem Gäßel hinweg Zuthun sich resolviren wird, worzu er aber sich nicht Verstehen wollen.

Il demande ensuite l’autorisation de reconstruire à la verticale de l’encorbellement (18 pieds de long, 3 pieds 3 pouces de saillie) dans l’alignement de la nouvelle maison de l’épicier Frédéric Ferber. Le cordeau tiré du bâtiment de Claude Wilhelm son voisin contiendrait un terrain de 2 pieds 2 pouces et de 4 pieds vers l’auberge au Cep de Vigne (au-delà de la ruelle). Le cordeau tiré du bâtiment Ferber jusqu’à la même auberge délimite un terrain qui fait d’un côté 8 pouces et de l’autre un pied. Les préposés acceptent à condition que le mur soit élevé à la verticale

(f° 120-v) Sambstags den 13. Ejusdem (Maÿ 1741) – Seind folgende Augenschein eingenommen worden
An Christoph Bogners des Meßerschmids Eckhauß an der Rublochgaß auf dem Baarfüßer Platz, welcher nochmahl wegen seines 18. schuhe Lang, und 3 schuhe 3 Zoll tieffen Überhang gebetten, jhme Zuerlauben, selbigen in der flucht Von H. Johann Friderich Färbers des Specierers Neüerbaute Hauß, Zuunterbauen, welchenfalls er nach gespannener schnur an Clade Wilhelms des sattlers hauß 2 schuhe 2 Zoll um den Eck gegen dem Würths hauß Zum Weinstock sonsten Rubenloch genant, 4 schuhe herauß Käme, demnach wurt auch die scheur Von H. Färbers Hauß an das Eck des Würths hauß Zum Weinstock gespannen, welches am Eck an Cladi Wilhelms Hauß 8 Zoll und am Eck der Rublochgaß 1 schuh getroffen,
Erkannt auf die Letzte maniere Willfahrt, mit Condition daß er auf solche weiß gerad auffbauen, und daß Übrige Vom Überhang hinweg Laßen solle, so er acceptirt.

(Les travaux ont trait à la maison dans la ruelle, apportée par sa deuxième femme)
(f° 154-v) Dienstags den 17. Octobris 1741 – Seÿnd Zuerst die Gestrigen tags eingenommener augenschein abgehandelt, und darüber Erkannt worden, wie beÿ jedem Zusehen
Christoph Bogner – Christoph Bogner der Meßerschmid bittet umb erlaubnus die schadhaffte und den einfall drohende Wand in dem Überhang seines Hindern Hauß im Rubloch Gäßel am Baarfüßer Platz Herauß Zunehmen und ein Neue darein Zumachen.
Erkannt wird jme Zwar erlaubt ein ander Wand einzuziehen, mit dem Beding jedoch daß der Überhang welcher dermahlen an einem end 2. schuhe 3. Zoll und am Andern end 3 schuhe 9 Zoll auf die gaß gehet durch gehends mehr nicht als 2. schuhe 3 Zoll heraußgehen mithin an einem ende umb 1 schuhe 6 Zoll abgeschnitten werden solle, so er mit danck angenommen.

Description de la maison

  • 1740 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée l’atelier de coutelier sur 14 pieds faisant la longueur de la maison, à l’arrière le vestibule où se trouve le creuset, une cave sous solives, au premier étage un poêle, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, à l’arrière un petit poêle, cuisine et chambrette, sous le vieux comble trois chambres dont l’une est la chambre à soldats, le tout estimé à la somme de 1 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
veuve Boegner
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois mauvais

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 202 case 1

Moritz, François Jacques, à Strasbourg

N 709, maison, sol, place d’armes 1
Contenance : 0,79
Revenu total : 252,41 (252 et 0,41
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1047 case 1

Moritz, François Jacques
1875 Hoffmann Christian, Transportunternehmer
1890/91 Goldschmidt Israel gen. Eduard, Kaufmann und Ehefrau Jenny geb. Wollstein in Gütergemeinschaft
(ancien f° 795)

N 709, maison, sol, place Kleber 1
Contenance : 0,79
Revenu total : 252,41 (252 et 0,41
Folio de provenance : (202)
Folio de destination : Gb (sol, Weg 1047)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1908
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 19

N 909.p, sol
Contenance : 0,70
Folio de provenance : 1047
Année d’entrée : 1908

Cadastre allemand, registre 31 f° 384 case 2

Parcelle, section 60, n° 7 – autrefois N 709, 710, 711
Canton : Kleberplatz Hs. N° 1-3 – Karl-Roos-Platz – Place Kléber
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,16 / 2,06
Revenu : (10,75 / 10,36) 10.500 – 25.000
Remarques, 1910 K.V. – B. v. II. 1907. 4

(Propriétaire), compte 2277
Goldschmidt Israel u. Ehefrau
1911, Goldschmidt Israel Wittwe
1933, Goldschmidt Max, Goldschmidt G*
(1649)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes f° 158

1
Pr. – Bogner, Jean Frederic, Coutelier – Marechaux

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 79)

(Haus Nr.) 1 2 3
Goldschmidt, Kleiderwarengesch. E 012
Eyer, Gesch.-Agent. 3
Steimle, Schneidermstr.4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 5)

Place Kleber 1-3 (dossier I, 1874-1946), aussi place Kleber n° 3 et ruelle des Incendiaires n° 2

(1-2, place Kleber) – Le propriétaire Hoffmann charge en 1878 les entrepreneurs Dietz et Dürr de modifier les deux devantures en déplaçant un pilier au 1-2, place Kleber puis en 1886 Paul Dürr d’agrandir les devantures et de poser un volet roulant en tôle ondulée (la façade au-dessus du premier étage est en pans de bois). Les mêmes aménagent des cabinets d’aisance en 1888 aux différents étages.
(1-3, place Kleber) – Le propriétaire Israël Goldschmidt en 1891 charge l’architecte-entrepreneur Paul Dürr 1) de remplacer les voûtes du sous-sol par de nouvelles en ciment, 2) de supprimer plusieurs cloisons intérieures au rez-de-chaussée en plaçant des piliers, 3) de continuer la devanture sur toute la façade vers la place, 4) d’agrandir les huit baies du premier étage.
Israël Goldschmidt (commerce de vêtements) propose en 1900 de céder un terrain pour réaliser l’alignement rue des Incendiaires avant de reconstruire le bâtiment. Les architectes Berninger et Krafft transmettent les dessins du nouveau bâtiment. La Ville renonce à élargir l’entrée de la ruelle des Incendiaires et acquiert 8,7 mètres carrés selon l’ancien alignement. Israel Goldschmidt fait agrandir en août 1900 huit fenêtres au deuxième étage (élévation de l’architecte Paul Dürr) et convertir en novembre une fenêtre en porte vers la ruelle.
L’architecte Gustave Oberthür dessine en 1906 pour Israel Goldschmidt un bâtiment comprenant quatre étages de vente et un cinquième étage d’entrepôt sur toute la surface de la parcelle. L’architecte municipal Nebelung convient que la façade s’intègre bien à la place mais qu’elle dépasse de sept mètres la hauteur maximale de vingt mètres. Le conservateur des monuments historiques n’a pas d’objection à faire contre la démolition des anciennes maisons. Le préfet demande que les bâtiments autour de la cour ne dépassent pas 5,20 mètres de haut. Le propriétaire devra céder à la Ville le terrain qui dépasse de l’alignement ruelle des Incendiaires. L’architecte municipal Nebelung modifie les conditions exposées en novembre précédent. Le triangle du pignon pourra par exception dépasser de moitié de la longueur du bâtiment. Le permis est accordé en novembre. Le calcul statique de la structure en béton est dû à Züblin et Compagnie.
L’entrepreneur Charles Urban démolit les anciens 1, 2 et 3, place Kleber début 1907. Les fondations sont en cours en février 1907, la dalle de béton au-dessus du premier étage est posée en avril, la réception finale a lieu en octobre 1907. Les ateliers de construction mécanique Charles Flohr installent un ascenseur.
Le commissaire de police déclare en janvier 1908 que le magasin Goldschmidt ne fait pas partie des grands magasins au sens de l’ordonnance de police du 7 avril 1900.
L’entrepreneur en bâtiment Charles Urban est autorisé en février 1914 à poser des matériaux et un échafaudage sur la voie publique
Israel Goldschmidt aménage en décembre 1914 un atelier pourvu de machines à coudre électriques au quatrième étage. Il modifie en 1915 les volets roulants. Un nouvel atelier de couture est installé sous les combles en 1922.
(2, ruelle des Incendiaires) – Le marchand de modes Ræuber est autorisé en février 1915 à aménager un atelier aux premier et deuxième étages pour confectionner des manteaux militaires. Isidore Heymann est autorisé en avril 1915 à aménager un atelier dans le bâtiment arrière Goldschmidt pour une commande urgente de l’armée.
Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise en 1946 les sieurs Goldschmidt (magasin de confection) à entreprendre des travaux conservatoires (portes et fenêtres).

Sommaire
  • 1878 – Les entrepreneurs Dietz et Dürr (2, rue du Jeu-de-Paume) demandent au nom du propriétaire Hoffmann (1-2, place Kleber) l’autorisation de déplacer le deuxième pilier en pierre vers la ruelle et de modifier les deux devantures. Rapport de l’agent-voyer Birckicht, la maison est alignée
  • 1883 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Goetz demande au nom du locataire Bitinski l’autorisation de faire une prise au 1, place Kleber – Autorisation
  • 1884 – Les fils Marx demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à leur magasin sis 4, rue des Grandes-Arcades et à leur futur magasin 3, place Kleber – Autorisation, place Kleber – L’enseigne est posée
  • 1885 – Courrier du commissaire de police. Les sieurs Goldschmidt (1-2, place Kleber), Lippmann (27, rue de la Haute-Montée), Hirtzel (1, rue de la Mésange) et Lœwenthal (13, rue de la Haute-Montée) demandent l’autorisation de poser des étaux de vêtements sur la voie publique. Le maire répond à la direction de l’octroi qu’il n’a pas d’objection à faire.
  • 1886 – L’entrepreneur Paul Dürr (17, rue des Bouchers) demande au nom du propriétaire Ch. Hoffmann de remplacer les vitres des devantures et de poser un volet roulant en tôle ondulée au 1-2, place Kleber. Le volet s’enroulera dans un caisson en bois. Les colonnes en fer de la devanture gauche seront remplacés par des piliers en fer. La façade au-dessus du premier étage est en pans de bois. – Autorisation d’agrandir les devantures et de poser un volet roulant, conditions concernant les piliers – Travaux terminés, septembre 1886. La corniche au-dessus des volets fait une saillie de 38 centimètres, ce qui est admissible d’après le nouveau règlement de voirie – Dessin sur calque – Droits réglés pour 1) un pilier modifié, 2) les devantures, 3) une corniche au-dessus de la devanture
  • 1888 – L’entrepreneur Paul Dürr (17, rue des Bouchers) demande au nom du propriétaire Ch. Hoffmann d’aménager des cabinets d’aisance au 1-2, place Kleber. – Autorisation – Travaux terminés au rez-de-chaussée en mars, au premier étage en juillet, aux troisième et quatrième étages en septembre – Dessin sur calque
  • 1891 – L’architecte-entrepreneur Paul Dürr demande au nom du propriétaire I. Goldschmidt (1, 2, et 3, place Kleber) de 1) remplacer les voûtes du sous-sol par de nouvelles en ciment qui reposent sur une poutre, 2) supprimer plusieurs cloisons intérieures au rez-de-chaussée en plaçant des piliers reposant sur des poutres, 3) continuer la devanture sur toute la façade vers la place, 4) agrandir les huit baies du premier étage. – Autorisation, croquis en marge (coupe, mur porteur, calcul statique)
    1891 (février) – Le maire demande à Paul Dürr de renforcer des piliers – Travaux terminés, août 1891. On ne constate ni fissures ni affaissement, octobre 1891. Le dossier est classé.
  • 1891 – L’entrepreneur Matter demande l’autorisation de ravaler la façade Goldschmidt place Kleber et ruelle des Incendiaires – Autorisation – Travaux terminés, août
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Goldschmidt a posé sans autorisation deux lampes – Demande – Autorisation
  • 1900 (mars) – I. Goldschmidt souhaite céder un terrain pour réaliser l’alignement rue des Incendiaires d’après le plan joint, avant de reconstruire sa maison
    Dossier (annotation du 21 septembre 1900, l’acte a été trouvé parmi ceux de Joseph Schmidt chemin de la Ganzau au Neuhof)
    1900 (juin) – Les architectes Berninger et Krafft transmettent au maire les dessins du nouveau bâtiment que J. Goldschmidt veut construire 1-3, place Kleber
    1900 (juillet) – La Police du Bâtiment demande de revoir les dessins en prenant en compte ses remarques (piliers de la façade, devantures des locaux commerciaux aux étages)
    Le service d’architecture demande s’il faudrait porter la largeur de la ruelle des Incendiaires à cinq mètres. L’achat d’une parcelle pour porter à 5,20 mètres la largeur à l’arrière de la rue alors que son entrée n’a que 3,20 semble peu pertinent. L’inspecteur Nebelung renonce à modifier l’alignement du 11 mars 1854. La Ville acquiert 8,7 mètres carrés. – Plan du terrain qu’acquiert la Ville (section N, parcelle 709, place Kleber1, 2, et 3, propriétaire Israel Goldschmidt, commerce de vêtements
  • 1900 (août) – Israel Goldschmidt demande l’autorisation 1) d’agrandir huit fenêtres au deuxième étage, 2) de poser un nouveau crépi et de la décorer place Kleber et ruelle des Incendiaires sur les quatre premiers mètres, 3) de ravaler le reste de la façade vers la ruelle – Autorisation d’agrandir les fenêtres et de ravaler la façade – Travaux terminés, octobre – Dessin (élévation) de l’architecte Paul Dürr
    1900 (août) – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
    1900 (novembre) – Israel Goldschmidt demande l’autorisation de convertir une fenêtre en porte vers la ruelle – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, décembre
  • 1902 – L’entrepreneur Auguste Schuler demande l’autorisation de poser deux enseignes sur verre (Confection pour hommes I. Goldschmidt, Confection pour dames I. Goldschmidt – I. Goldschmidt Herren Confection, I. Goldschmidt Damen Confection – Autorisation. La saillie fait 1,25 au lieu des 0,90 mètre autorisés. Les enseignes sont réglementaires après modification.
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Goldschmidt a posé sans autorisation deux lampes – Demande de poser trois lampes au deuxième étage – Autorisation
    La Police du Bâtiment constate que les enseignes perpendiculaires sur verre autorisés ont une saillie de 1,15 mètre au lieu de 0,90 comme le porte l’autorisation – Elles sont modifiées, février
  • 1904 (août) – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1907 – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser des enseignes perpendiculaires et des lampes électriques
  • 1907 (janvier) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. L’entrepreneur Charles Urban (à Illkirch) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour démolir la maison Goldschmidt sise 1-3 place Kleber. Il n’y a pas de passage provisoire ni de toit protecteur. Ils sont installés – Prolongation, mars 1907 – Prolongation pour construire le nouveau bâtiment, mai 1907
    1907 (avril) – Les frères Hauser demandent l’autorisation d’occuper la voie publique pour construire le nouveau bâtiment – Prolongation, mai
  • 1906 (août) – L’architecte G. Oberthür (27, rue des Serruriers) transmet au nom d’I. Goldschmidt l’avant-projet de remplacer le vieux bâtiment en pan de bois par un nouveau bâtiment comprenant quatre étages de vente et un cinquième étage d’entrepôt sur toute la surface de la parcelle – Plans de chaque niveau (août 1906)
    Le maire répond que le règlement exige que la cour ait au moins un huitième de la surface de la parcelle.
    1906 (octobre) – Suite à une nouvelle demande, l’architecte municipal Nebelung répond qu’une exception au règlement de voirie constituerait un précédent fâcheux. Il convient que la façade s’intègre bien à la place mais qu’elle dépasse de sept mètres la hauteur maximale de 20 mètres. Le maire fait remarquer que le projet améliore beaucoup l’état actuel.
    L’architecte transmet de nouveaux plans
    Le conservateur des monuments historiques n’a pas d’objection à faire contre la démolition des anciennes maisons mais souhaite que la Ville arrive à des arrangements comme aux 47-49 Grandes Arcades ou place du Temple-Neuf.
    Dossier ouvert suite à un courrier du préfet. Les bâtiments autour de la cour ne devront pas dépasser 5,20 mètres
    1906 (novembre) – La Police du Bâtiment transmet à l’architecte les conditions que devra respecter la construction. Le propriétaire devra céder à la Ville le terrain qui dépasse de l’alignement ruelle des Incendiaires.
    L’architecte municipal Nebelung modifie les conditions exposées le 2 novembre précédent. Le triangle du pignon pourra par exception dépasser la moitié de la longueur du bâtiment.
    1906 (21 novembre) – I. Goldschmidt et l’architecte G. Oberthür sont autorisés à construire un bâtiment de trois étages à usage commercial, le propriétaire devra céder le terrain qui sépasse de l’alignement ruelle des Incendiaires, les bâtiments autour de la cour ne deront pas dépasser 5,20 mètres. Extrait du plan cadastral. Plan du terrain à céder – Elévations place Kleber et ruelle des Incendiaires – Droits payés pour une maison à trois étages sur une longueur de 29,62 mètres place Kleber et ruelle des Incendiaires, à 3,20 marks le mètre, et sur un bâtiment à simple rez-de-chaussée sur une longueur de 6,10 mètres à 0,80 marks le mètre
    1906 (décembre) – L’architecte G. Oberthür transmet les plans des canalisations. Le maire répond que les cabinets d’aisance ne satisfont pas aux prescriptions.
    La Division V demande si le propriétaire consent à ne pas toucher de dédommagement pour la modification de l’alignement. I. Goldschmidt n’a pas d’objection à faire.
    L’entrepreneur Charles Urban (à Illkirch) demande l’autorisation de démolir les anciens bâtiments début janvier.
  • 1907 (janvier) – La démolition met à nu le pignon du voisin dans la ruelle des Incendiares (n° 4, propriétaire A. Michel, lithographe, 30 rue de l’Ail). Le pignon doit être remis en état mais comme le bâtiment dépasse de l’alignement il devra être reculé. L’architecte d’A. Michel, F. Illinger, soulève des objections réglementaires
    Le maire informe I. Goldschmidt que la Commission a refusé de modifier l’alignement rue des Incendiaires.
    1907 (février) – Le pignon du voisin a été étayé. Les fondations et les murs du sous-sol sont en cours
    Calcul statique de la structure en béton par Ed. Züblin et Compagnie (12, rue Kuhn), daté du 27 novembre 1906 (20 pages). L’architecte doit prouver que les piliers supportent la toiture qui a été modifiée. Le propriétaire devra faire à ses frais des essais de charge.
    1907 (mars) – La Police du Bâtiment remarque que le sous-sol s’étend sous le trottoir dans la ruelle des Incendiaires
    1904 (avril) – La dalle de béton au-dessus du premier étage est en cours. Le soubassement dépasse de 5 centimètres l’alignement légal dans la ruelle (sauf sur 25 centimètres où il excède 5 centimètres) et de 10 centimètres au lieu des 25 centimètres admissibles vers la place (dessin).
    1907 (mai) – G. Oberthür objecte que le soubassement est en granit du Harz – Le maire accorde le dépassement.
    Compte rendu de vérification de la charge
    G. Oberthür demande la réception du gros œuvre et l’autorisation de poser le plâtre à l’intérieur en arguant qu’une construction en béton sèche très vite et qu’elle ne sera pas habitée. – Le certificat de réception ne peut être délivré puisque la toiture n’est pas entièrement terminée. La Police du Bâtiment autorise les travaux de plâtrage à l’intérieur. Les menuisiers travaillent, août 1907.
    1907 (octobre) – La réception finale donne lieu à quelques remarques de détail. Lec locaux devront satisfaire aux prescriptions du 7 avril 1900 si le commissaire de police les classe parmi les grands magasins.
    Le service d’architecture déclare que les canalisations sont réglementaires
    1908 (janvier) – Le commissaire de police déclare que le magasin Goldschmidt ne fait pas partie des grands magasins au sens de l’ordonnance de police du 7 avril 1900.
    Le certificat de réception finale est délivré.
  • 1907 (janvier) – L’entrepreneur Urban d’Illkirch démolit les anciennes maisons sans avoir posé les protection réglementaires. La clôture dans la ruelle devra laisser un passage de 1,50 mètre de large – Les bâtiments sont démolis, 30 janvier.
  • 1907 (avril) – Rodolphe Engelmann transmet au nom des ateliers de construction mécanique Charles Flohr un dossier pour installer un ascenseur – Autorisation, mai 1907. – Dessin – Calcul des charges – Description
    1907 (octobre) – L’entrepreneur en asphalte A. Nicot (17, place Saint-Etienne) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour des travaux municipaux.
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate d’Israel Goldschmidt a posé huit lampes électriques sans autorisation – Demande – Autorisation
    1908 – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
  • 1912 – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser trois vitrines – Autorisation – Les vitrines d’une saillie supérieure à 16 centimètres sont posées – Dessin – Une quatrième vitrine à l’angle de la ruelle doit être supprimée parce que la ruelle est trop étroite. – Elle est autorisée après constat qu’elle ne dépasse le soubassement que de 2 centimètres ½. – Dessin
  • 1914 (mars) – L’entreprise Chauffage central Kæuffler et Compagnie demande l’autorisation de poser une enseigne publicitaire – Accord
    Adolphe Schaub (ateliers de construction mécanique à Bischheim) demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire en tôle sur le nouveau bâtiment Goldschmid – Accord
    I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser un panneau sur l’échafaudage du bâtiment qu’il fait construire (Extension I. Goldschmidt, Strasbourg, Ouverture en septembre 1914) – Accord
    1914 (février) – L’entrepreneur en bâtiment Charles Urban demande l’autorisation de poser des matériaux et un échafaudage sur la voie publique – Accord – Prolongations – Autorisation, juillet – Autre autorisation devant l’ancien bâtiment (n° 1)
    1914 (juin) – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser une enseigne (Confection pour hommes, dames et fillettes, réductions importantes, Entrée.
    Emile Rhein demande l’autorisation de poser une inscription Bureau de poste annexe, téléphones – Accord. L’inscription est retirée, mars 1915
    1914 (décembre) – I. Goldschmidt demande l’autorisation d’installer des machines à coudre électriques au quatrième étage – Autorisation – Prescriptions à respecter
    1916 – I. Goldschmidt déclare qu’il a supprimé 4 vitrines et huit lampes électriques
  • 1915 – Rapport d’incendie dans un atelier (bâtiment arrière) – La Police du Bâtiment n’a pas de remarque à faire
  • 1915 (avril) – La Police du Bâtiment constate que les devantures métalliques du magasin de confection Goldschmidt ont été transformées. On a posé sans autorisation trois nouveaux volets roulants. – Demande par l’architecte E. Zimmerlé (4, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) – Autorisation, les volets ont respectivement une longueur de 5,65, 5,65 et 6,45 mètres.
  • Commission des logements militaires (1915). Rien à signaler
  • 1922 – I. Goldschmidt demande l’autorisation d’aménager deux ateliers de tailleur sous les combles (1-4, place Kleber) – Autorisation – Dessin
    L’entreprise Charles Urban demande la réception finale qui a lieu sans soulever d’objection.
Sommaire (rue des Incendiaires)
  • 1874 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Seeger, locataire de Hoffmann, l’autorisation de faire une prise pour environ 2 becs au 2, rue des Incendiaires
  • 1888 – Le maire constate que l’entrepreneur Dürr fait des travaux sans autorisation au 2, rue des Incendiaires, propriété de l’entrepreneur de transport Hoffmann
    L’entrepreneur P. Dürr demande l’autorisation de réparer le crépi au 2, rue des Incendiaires – Autorisation – La façade sera repeinte l’année suivante – Travaux terminés en avril 1889.
  • 1915 (février) – Le marchand de modes Ræuber (4, place Kleber) demande l’autorisation d’aménager un atelier pour confectionner des manteaux militaires en fourrure au 2, rue des Incendiaires – Autorisation d’aménager un atelier aux premier et deuxième étages – Description – Plan – L’atelier n’existe plus
    1915 (avril) – Isidore Heymann (fabrique mécanique de vêtements, 34, rue du Jeu-des-Enfants) demande l’autorisation d’aménager un atelier dans le bâtiment arrière Goldschmidt pour une commande urgente de l’armée – Description des machines – Autorisation
  • 1941 – La Police du Bâtiment constate que la grille du puits de la cave sur le trottoir est endommagée. Elle écrit à la société immobilière Carp qui renvoie à la société Waibel
  • 1945 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise les sieurs Goldschmidt (magasin de confection) à entreprendre des travaux conservatoires.
    1946 – Les portes et fenêtres sont réparées

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 8)

Place Kleber 4 (1880-1942), ci-dessous, relevé du dossier à partir de 1913, extension et transformation du magasin Goldschmidt

(1-4, place Kleber) – L’architecte communal Zimmerlé transmet en mai 1913 au service d’architecture le projet d’extension et de transformations dans la propriété Goldschmidt. La partie orientale de la parcelle est 15 centimètres à l’arrière de l’alignement. L’adjoint Emmerich fait des remarques et transmet le dossier à l’architecte municipal Frédéric Beblo et à l’architecte de l’Œuvre Notre Dame Jean Knauth, aussi conservateur des monuments historiques.
Israel Goldschmidt dépose une demande de permis de construire en novembre 1913. Knauth fait remarquer que les grandes arcades de chaque côté de l’oriel sont remplacées par des appuis horizontaux, les grandes fenêtres aux premier et deuxième étages interrompues par des piliers, certains ornements baroques « boursouflés » supprimés, ce qui intègre mieux le bâtiment parmi les autres de la place. Le permis est accordé en décembre 1913 en dérogeant à certaines stipulations du règlement (dimensions de la cour). Le propriétaire doit acheter 0,60 mètre carré de terrain. Le terrassement commence en février 1914, les combles sont terminés en mai. L’architecte fait remarquer que le propriétaire a consenti un sacrifice exceptionnel d’un montant de 35 0000 marks pour refaire la façade qui s’intégrait mal à la place. Un nouveau permis est accordé en juin 1914 pour poser trois nouvelles poutres de plancher aux 1-3 de la place. Le certificat de réception finale est délivré en décembre 1914. Les ateliers de constructions mécaniques Adolphe Staub installent un ascenseur en 1914
Israel Goldschmidt rouvre son atelier de tailleur au quatrième étage en 1917.
Le magasin de confection Waibel est autorisé en 1941 et en 1942 à faire peindre des inscriptions sur l’ancien magasin Goldschmidt.

Sommaire
  • 1914 (février) – Adolphe Staub (ateliers de constructions mécaniques, à Bischheim) demande au nom d’ I. Goldschmidt l’autorisation d’installer un ascenseur dans le bâtiment qu’il transforme 1-3, place Kleber – Autorisation – Descriptions de l’ascenseur (pour sept personnes ou 525 kg, dessert par l’extérieur les six niveaux), dessin – La Police du Bâtiment délivre le certificat de réception finale en avril 1914 avec une remarque sur le treillis métallique de la cage.
  • 1913 (mai) – L’architecte Zimmerlé (architecte municipal, Artilleriewallstrasse, rue militaire de l’Artillerie, aujourd’hui rue Paul-Reiss) transmet au service d’architecture le projet d’extension et de transformations dans la propriété Goldschmidt. – Dessins de deux projets (avec et sans le fronton existant)
    Remarques de l’adjoint Emmerich qui transmet le dossier à l’architecte municipal Beblo et à l’architecte de l’Œuvre Notre Dame Knauth.
    Note du maire Back à l’adjoint Emmerich. Le projet soumis par l’architecte Zimmerlé améliore le bâtiment Goldschmidt puisque la hauteur et la taille des fenêtres seront réduites. – Remarques de l’adjoint Emmerich
    1913 (novembre) – Le commerçant Goldschmidt dépose une demande de permis de construire aux 1, 2, 3 et 4, place Kleber sous la direction de l’architecte E. Zimmerlé (4, nouveau Marché aux Poissons), 20 dessins joints. Le propriétaire de la maison n° 4 est A. Michel. La partie orientale de la parcelle est 15 centimètres à l’arrière de l’alignement
    E. Zimmerle transmet le 5 novembre les plans à la mairie en demandant de les communiquer à la Commission des Beaux-Arts. Il accuse le 17 novembre réception d’un jeu de plans.
    Remarques du conservateur des monuments historiques Knauth qui n’a pas d’objection contre le nouveau projet, d’autant moins que le pignon est notablement modifié (les grandes arcades de chaque côté de l’oriel sont remplacées par des appuis horizontaux, les grandes fenêtres aux premier et deuxième étages sont interrompues par des piliers, ce qui intègre mieux le bâtiment aux autres de la place, certains ornements baroques  » boursouflés  » (schwulstig) sont supprimés
    1913 (décembre) – L’architecte Zimmerlé transmet une série de plans modifiés
    La cour n’a pas les dimensions réglementaires et les bureaux sont trop proches de la cage d’escalier mais comme les transformations du bâtiment existant amélioreront l’aspect de la place,le permis peut être accordé à titre exceptionnel. Le propriétaire devra acquérir 60 centimètres carrés de terrain entre la parcelle et l’alignement
    1913 (décembre) – I. Goldschmidt écrit à l’adjoint Emmerich qu’il souhaite commencer les travaux en janvier, sans quoi il sera obligé de les reporter d’un an.
    1913 (décembre) – I. Goldschmidt et l’architecte E. Zimmerlé sont autorisés à construire un bâtiment commercial sur la parcelle du n° 4 et à transformer la façade des numéros 1, 2 et 3. Le propriétaire doit acheter 0,60 mètre carré de terrain. Une dérogation quant à la surface de la cour et la distance entre les bureaux et la cage d’escalier est accordée puisque les locaux ne sont pas destinés à l’habitation et que le propriétaire prévoit d’agrandir la cour du bâtiment voisin sis 4, ruelle des Incendiaires. – Plan de situation
  • Suivi des travaux. Le terrassement pour les fondations est en cours (2 février 1914). La cage d’escalier et les murs en béton armé du sous-sol sont en cours (18 février). La dalle dé bétion recouvre le sous-sol (6 mars), le premier étage (25 mars). Le troisième étage est en cours (8 avril), le quatrième étage (24 avril). Les combles sont terminés (8 mai).
    1914 (mai) La réception du gros œuvre donne lieu à quatre remarques (mur coupe-feu au rez-de-chaussée, porte vers l’entrepôt, escalier principal du bâtiment transformé, la cour doit être libre pour permettre le passage, pièces proches de l’ancienne cage d’escalier)
    L’architecte demande l’autorisation de commencer les travaux de plâtrage. Il fait remarquer que le propriétaire a consenti un sacrifice exceptionnel (ganz ausserordentliches Opfer, 35 000 marks) pour refaire la façade qui s’intégrait mal à la place et attend quelques compensations.
    Le maire transmet les observations suite à la réception du gros œuvre et accorde la permission de commencer le plâtrage.
    L’architecte transmet les plans modifiés du bâtiment arrière Goldschmidt-Michel
  • 1914 (juin) – I. Goldschmidt et l’architecte E. Zimmerlé sont autorisés à transformer le bâtiment arrière, sis place Kleber n° 1, 2 et 3 à l’angle de la ruelle des Incendiaires, en avant de l’alignement légal mais les travaux se limitent à poser trois nouvelles poutres de plancher
    Calcul statique et complément
    L’architecte Zimmerlé fait remarquer qu’il est difficile de renforcer le mur vers le voisin. Le bâtiment du voisin est habité et un renforcement du côté Goldschmidt est techniquement difficile. Le maire accorde une dispense à l’article 11 de l’autorisation délivée le 13 juin 1914. L’architecte Zimmerlé déclare avoir toujours pris en compte les intentions de la Police du Bâtiment et ne pas avoir soupçonné que le mur en question était beaucoup moins épais aux étages qu’au rez-de-chaussée
    1914 (septembre) – La réception finale donne lieu à deux objections (portes au rez-de-chaussée vers l’entrepôt, certificat de ramoneur) – Le ramoneur Joseph Hotzelt délivre un certificat – Les portes ont un système de fermeture automatique – Le certificat de réception finale est délivré, décembre 1914.
  • 1917 (janvier) – I. Goldschmidt déclare avoir rouvert son atelier de tailleur au quatrième étage pour confectionner des vêtements militaires, sans installation électrique – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation d’aménager un atelier à installation électrique au 1-4, place Kleber
  • 1925 – Le préfet fait une enquête sur le nombre de personnes dans les magasins Goldschmidt (employé, visiteurs) après avoir appris que l’habitude de fumer augmentait le risque d’incendie. La Police du Bâtiment répond que de son point de vue les prescriptions sont appliquées dans le magasin Goldschmidt.
  • 1941 – Le magasin de confection Waibel demande l’autorisation de faire peindre par l’entreprise Ott une inscription sur l’ancien magasin Goldschmidt – Maquette de l’inscription à peindre sur la pierre – La Police du Bâtiment donne son accord.
    Waibel demande des plans à transmetre au bureau de protection anti-aérienne. Son représentant pourra faire des copies.
    1942 – C. Kuhn (enseignes, aménagement de magasins, à Schiltigheim) demande au nom de la société Waibel l’autorisation de faire des inscriptions sur les devantures sises 1-4 place Karl-Roos – Dessin – Accord

Relevé d’actes

La maison apparient au début du XVII° siècle à l’armurier Antoine Füssel qui épouse en 1593 Agnès fille du pelletier Christophe Rœmer.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 31-v n° 3)
1593. Anthoni Fießle der plattner, J. Agnes H. Christoffel Römers Verlasne tochter. 22. Januarÿ (i 34)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 35, n° 1) 1593. Anthonÿ Fußle der plattner, cit. Agnes Christoffel Romers des Kürßners nachgelaßene tochter. Eingesegnet Zum alten S Peter (i 20)

Agnès Rœmer veuve d’Antoine Füssel et le tuteur de ses enfants hypothèquent la maison à l’angle de la rue du Feu au profit du vitrier Jean Henri Geiger

1608 (vt spâ [xxvj. tag Januarÿ]), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 42-v
(Inchoat. in Protho. fol: 52.) Erschienen Agneß Riemerin weÿlandt Anthonius Füßells des Plattners burgers Zu Straßburg selig. Witwe mit beÿstandt Jacob Schlachtman Schuomachers burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts vnd Niclauß Grüninger burgers Alhie Als geordneten vormünders Ihr Agneß Khindern
hatt bekhandt vnnd Inn gegenwertig kheit hannß Heinrich Geÿgers des Glaßers burgers Zu Straßburg Offentlich verÿehenn d. sie denselbig. schuldig sige 100 guldin Straßburger Werung
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Hauß hoffestatt vnd hinderheüßlin Inn der [St.] Straßburg Am Barfüeßer Platz geleg. einsit ein Eckhauß Am feürgäßlin, Andersit nebent Hanß Stichen dem Plattner Hinden vff herrn hannß Berinheim selig. Erben stoßend
(vide In Reg: 1609. fol : 411.)

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1609 (ut spâ [vij. Augusti]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 411
(Inchoat. in Protho. fol: 336.) Erschienen Agneß Riemerin Weÿlandt Anthoni Füßells des Plättners burgers Zu Straßburg seligen Witwe, Mit beÿstandt Jacob Schlachtman des Schuomachers burgers Zu Straßburg Ihres geschwornenn Vogts Ouch Niclauß Geÿningers burgers Alhie Ihrer Agneß Khindern Vormünders
Hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Heinrich Geÿgers des Glaßers burgers Zu Straßburg – schuldig sige 100 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß, hoffestatt vnd hinderheüßlin Inn der Statt Straßburg Am Baarfüßer Blatz gelegen einsit ein Eckhauß Am feürgäßlin Andersit nebent hannß Stehenn dem Plattner hind. vff herrn hannß Beinheim selig. erb. stoßend
(vide In Reg. 1608. fol: 42. cassaturam)

Lieutenant au service du capitaine Haas, Henri Füssel et sa sœur Véronique Füssel, femme de Sébastien Bernhard, cèdent chacun un tiers de la maison à leur cohéritier Antoine Füssel, triumvir à la Tour aux deniers

1642 (19. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 626
(Prot. fol. 216) Erschienen H Henrich Füeßel der Statt Straßburg bestellter Leutenant under H Capitain Haasen für sich selbsten und Fraw Veronica Füeßelin sein Schwester H Sebastian Bernhards E.E. groß. Rhats alt. Beÿsitzers eheliche haußfraw auch für sich selbsten, mit beÿstand deroselben ersternanndts Ehevogts
H Anthoni Füeßeln verordnet. dreÿern besagter Statt Straßburg Pfenningthurns
Zwen tritte theil, Ihnen verkäuffern gebührend ahne hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen vff dem Parfüßer Platz alhie einseit ist ein Eckh am fewr oder brenngäßel genannt, anderseit neben H Stephan Stich deß Notarÿ seel. Erben, hind. vff Daniel Schneid. den Statt Kieffer stoßend gelegen, so freÿ ledig und eig. daran dem Käuffern der übrige ein tritte theil zuvor zuständig – umb 563 gulden

Fondeur de pichets et triumvir à la Tour aux deniers, Antoine Füssel épouse en 1642 Susanne, veuve de Nicolas Adolphi, pasteur à Zutzendorf
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 18)
1642. Dominica XXIV Trinitatis 20. Novembr. H. Anthonius Füssel, der Kandten gießer Vnnd dreyer Auff dem hießigen Pfenningthurn Anthonÿ Füssel, des burgers Vnndt plattners nachg. Sohn, Vnndt Fr. Susanna H M. Nicolai Adolphi pfarrer Zu Zutzendorff nachgel. Wittib. Copul. d. 29. Novemb. Ruprechtsaw (i 24)

Ancien pasteur à Zutzendorf, Nicolas Adolphi épouse en 1628 Susanne, fille du cordonnier Jean Schad.
Mariage, cathédrale (luth. p. 259)
1628. Dominica 10. Trin. 17. Aug. H. Mag. Nicolaus Adolphi gewesener pfarrer zu Zutzendorf vnd J Susanna Hans Schaden des schuhmachers n. tochter eingesegnet in der Rupertsaw montag 8. 7.br)

Veuve de l’assesseur des Quinze Antoine Füssel, Susanne Schad meurt en avril 1660 en délaissant pour héritiers testamentaires son frère et sa sœur. Le veuf a institué par le même testament son frère Henri et sa sœur Véronique pour héritiers. L’inventaire est dressé rue du Dôme dans la maison de François Reisseissen. La maison propre au mari est revevue à ses héritiers, la veuve ayant été dédommagée de l’usufruit viager qu’elle avait à y prétendre. L’actif de la succession s’élève à 413 livres, le passif à 7 livres.

1660 (14.5.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 2
Inventarium Vndt Beschreibung Aller Vnndt Jeeder Haab, Nahrung Vnndt Güettere ligender Vnndt Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, So weÿlandt die Viel Ehren vndt Tugendreiche Fraw Susanna Schadin, weÿl. des Edlen, Ehrenvesten Fromb, Fürsichtigen vndt Wohlweisen Herrn Anthoni Füeßels, des beständigen Regiments der Herren Fünff Zehen wohlverordneten Beÿsitzers alhier seel. hinderlaßen Fr. Wittiben seel. nachdem dieselbe Sontags den 29.ten Aprilis des lauffenden 1660.ten Jahrs aus dießem Zeilichen Jamerthal abgeschieden verlaßen, Welche auf beschehen fleiß vndt freundlichen ansuchen erfordern vnd begehren 1. des Ehrsamen Mr Niclauß Schaden Schuomacher vndt Burgers Zue Kolbßheim mit Zuziehung des Ehrenvesten Fürsichtig vndt Weißen Herrn H. Theobaldt Olters Silberarbeiters vndt E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen Beÿsitzers vnd auß deßelben Mittel in nemmen seiner Zu dießem Geschäfft erbettenen Herrens, Vndt dann 2. der Erhen vndt Tugendsammen Fr. Ursula Burgerin weÿl. Herrn Melchior Krämers geweßenen Burgers vnd Krämers alhie seel. hinderbliebenen Wittiben mit beÿstandt des Ehrengeachten Herrn Christoph Seÿtzen, Wurtz Krämers vnd auch burgers alhie ihres geschwornen Vogtsn beeder der Verstorbenen Frawen seel. per Testamentum nuncupativum eingesetzte Erben, In beÿsein des auch Edlen, Ehrenvesten, Fromb, Fürsichtigen vndt Wohlweisen Herrn Isaac Fausten des Geheimen Regiments der Herren Fünff Zehen alhie Wohlbestellten Beÿsitzers der Abgeleibten fr. Fünffzehnerin seel. geweßenen Herren Curatoris, Inventirt durch Jfr Catharinam Schadin obgemelten Niclauß Schaden eheliche Tochter welche beÿ Siben Jahren hero beÿ der frawen seel. geweßen (…) So beschehen In der Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Montags den 14. Maÿ A° 1660.

Copia Testamenti nuncupativi – 1683. vff Sambstag d. 30. Aprilis Zwisch 8. v. 9. Uhren (…) persönlich kommen und erschienen seindt d . Ehrenvest, fromb, fürsichtig v Weiß H Anthoni Füeßel XV.er des Geheimen regiments alhie Zu Straßburg Vndt beneb Ihme die Viel Ehren: v Tugendreiche Fr. Susanna Schadin beede Ehegemächt v. burg. Alhie Zu Straßburg, Gesund gehend vnd stehend. Leiber (…) Zum 15. seinem Bruder Heinrich Füeßeln d. Statt Leutenant von seinem halben theil erblich anfallen würd, seinen in mittlern Ehe mit weÿl. Maria Hohin ehelich erzeugt vndt hind.laßenen 5. Kinder (…) weilen deßen In Erster Ehe erzeugte Eltere Kindern von Ihme H Testatore Vor dieß. Ihren halb geschwisterd. Viel beneficia empfang. und genoß.
Zum 18.ten demnach In All v Jed Testament die benennung d. Erben d. fundament v hauptstückh ist, ohne welches auch kein Testament bestand hab kan, d.ohalb so will offtehrengedacht H Anthonius Füeßel d. Testator, Zu seinen rechtmäsig. vngezweiffelt. Erb ernant v eingesetzt hab. Erstlich H. Heinrich Füeßeln, d. Statt Straßb. Leütenant, sein bruder, Zu einem halb. theil (…) In den and.n halb. theil ab will d Testator Fr. Veronicam Bernhardin gebohrne Füeßelin, Weÿl. des Ehrenvest, fürsichtig v Weiß H Sebastian Bernhardts geweßenen Kupferschmidt v. E. E. Großen Raths Alhie Zu Straßb. hind.laß. Wittib seine Geliebte Schwester (…)
Sie Fr. Susanna Schadin, die Testierin ab. will Zu Ihren Rechtmäßig. v. ohngewerifflett Erb ernant hab. Erstlich Nicolaum Schaden, Burg. Zu Kolbßh. Ihren brud. in einen Völlig. halb theil, In d. Übrig halb theil aber Ursulam Burgerin, Melchior Krämern des Krämers v burg. alhie Zu Straßb. haußfr. Ihre Baaß (…) Christoph Schübler

In einer Behaußung In der Statt Straßburg In der Münstergaßen gelegen, so Herrn Francisco Reißeißen E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen Beÿsitzern eügenthümlich Zuständig ist befunden worden wie Volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Stub Cammer, In d. Wohnstuben, Im Haußöhren
Abzug Zu dießes Inventarium gehörig, Sa. Hausraths 104, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. Guldenen Ring 9, Sa. Baarschafft 153, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 125, Sa. Schulden 8, Summa summarum 413 lb – Schulden 7 lb, Nach deren Abzug 406 lb
Conclusio, 406, So dann daß Jenige Waß die Frau Fünffzehnerin seel. von Weÿl. H XV.ner Anthoni Füeßeln Ihrem Eheherrn seel. ad dies vitæ Zum Wÿdemb Genoßen 737, Zusammen gelegt 1143 lb
Wÿdembs Verfangenschaft (…) Weiter lauth angeregter Eheberedung hatt der H. Fünffzehner seel. ihro seine bewohnende Behaußung od. ahne statt derselben /:wie es seinen Erben gefällig sein würdt:/ Jährlichen 20 fl. für haußzinß ad dies vitæ Zugenüßen verordnet, dieweilen dann die alternation Zu den Erben gestand. vnd Sie die Behauß. für sich behalt. dahin Gegen der Fr. Wittib seel. Jährlichen obangeregte 20 fl. für hauß Zinß gegeben

Autres mentions d’Antoine Füssel chez les Conseillers et les Vingt-et-Un et les Quinze
1650 Conseillers et XXI (1 R 133) – H. Anthoni Fießel Würdt XXI. 143.
1652 Conseillers et XXI (1 R 135) – H. Anthoni Fießel Würdt XV.er. 18. Oberherr Zur Mohrin. 18.. Handwerckß herr. 21. Pfleger In der Samblung Zur Tritten Regel. 40.
1652 XV (2 R 70) H. Anthoni Füeßell würd XV.r. 15. 17. würd Obmann der Schuhmacher. 18.
1653 Conseillers et XXI (1 R 136) Anthoni Fießel. 71. gewesener XV. auß dißem Zeitlich. Jammerthal abgefordert
1653 XV (2 R 71) H. Anthoni Füeßels XV.er Ämbter ersetzt. 92. Schrifft vnd Protocolla. 94.

La maison revient (pour moitié) à Henri Füssel qui épouse Elisabeth Stahl. Ils font baptiser leur fils Antoine en 1625, la mère est citée sous son seul prénom.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 123)
1625. 8 Septembris. Heinrich Fießel j. Soldat, Elisabetha. I. Anthonius. Comp. Daniel Spiß d. Kürßner, Anthonius Fießen d. Kandgießer v. J. Barbara Hanß Römers* des Kürßners Tochter (i 63)

Elisabeth Stahl, femme de Henri Füssel, lieutenant dans la compagnie du capitaine Haas, meurt en délaissant quatre enfants dont l’aîné se nomme Antoine. L’inventaire est dressé dans une maison canoniale rue des Lods et ventes. La succession comprend une maison au Finckwiller. La conclusion finale de l’inventaire s’élève à 267 livres
1641 (27.3.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 42) n° (758)
Inventarium vndt beschreibung aller Vndt Jeder haab, Nahrung Vnndt güetere, ligender vnd Vahrender, Keine sie haben nahmen wie sie wollen daruon außgenohmen noch hindergesetzt, So weÿlandt die Ehren und tugendsahme fraw Elisabeth Stählin, deß Wolachtbaren vnndt Mannhafften herrn Heinrich Füeßels Wolverordneten Leütenants vnder herrn Reinhardt Haaßen Capitains Compagni Zue fueß alhiesiger Straßburgischer guarnison vnd burgers daselbsten haußfrau auch nunmehr seelige nach ihren außer dieser welt tödtlichen hinscheiden hinder Ihro Verlaßen, Welches alles vnndt Jedes auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrengeachten Hannß Grüesingers schumachers burgers Zu ermelten Straßburg alß geschwornen Vogts Anthoni, Cleophe, Heinrichen vndt Daniels, aller Vier geschwüsterden vnndt vorgedachter verstorbenen frauen Elisabeth Stählin selige mit nachgemelten Ihrem hinderlaßenen Wittiber ehelichen erzeügter Kinder vndt nechsten ab intestato hinderlaßener Erben, (…) Actum vnd Angefangen Inn Straßburg In fernerem beÿsein Herrn Anthoni Füeßels, Khandtengießers burgers Zu Straßburg deß herrn Wittibers bruders, Sambstagß den 27. Monatgstag Martÿ Innd em Jahr deß herren amß mann Zahlte 1644.

Inn einer Behaußung Inn der Statt Straßburg, ane Pfundt Zoller gaßen gelegen vnd Inn deß Stift Zum Jungen St Peter daselbsten gehörig So beede ehegemächt lÿhenungs weiß bewohnet befund. worden alß Volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, Inn d. Stub Cammer, In der Obern Stuben, Im Contor, Inn d vndn Wohnstuben, In der Kuchen, ImHaußöhren, Im Sommer Hauß, Im Hoff, Im Keller
Eÿgenthumb Ane heüßern vnd Ligenden güettern (Holtzheimer banns)
Item ein Vorder hauß Vndt hoffstatt mit allen andern deren gebäuwen im finckhweÿler (…)
Abzug Inn hieuorgeschriben Inventarium gehörig. Conclusio finalis Inventarÿ 267 lb

Capitaine dans la compagnie du capitaine Régnard Haas, Henri Füssel se remarie en 1641 avec Marie Hoh, veuve du tonnelier Sébastien Klein. L’épouse apporte en mariage une maison au faubourg de Pierre : contrat de mariage, proclamation et célébration à Schiltigheim
1641 (15. Aprilis), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 514
15. Aprilis. 1641. Eheberedung – zwüschen dem Ehrengeachten vnd Mannhafften Heinrich Füeßlen, Wohlverordnetem leütenant, vnder herrn Capitain Reinhardt Haaßen Compagni Zu fues alhiesigen Straßburgischer guarnison vnnd burgers daselbsten, als dem Breütigamb Ane einem
So dann der Ehren: vndt tugendsamen frawen Mariæ Hohin, Weÿland Sebastian Kleinen geweßenen Küeffers vnd burgers Zu ermeltem Straßburg hinderlaßener Wittib als der hochzeiterin Am andern theil
Zum vierten, weÿl die Jenige behaußung Inn der Statt Straßburg ane Steinstraß gelegen, welche die hochzeiterin beneben Ihrem vorigen haußwürth werender deroselbig ehestandt erkaufft vnd sie anietzo Herrn H. füeßeln Ihrem hochzeiter In den Ehestandt Zubringen thut noch Zur Zeit Streitig vnd schwenden Rechtens, da man Ins Künfftige deßweg. etwas nachtragen oder baar Zahlen (…)
Beschehen vnd verhandelt Inn deß heyligen Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstag den 15. Monatstag Aprilis Inn dem Jahr als mann Vonn Unnßers einig. erlößers vnd Seeligmachers Jesu Christi geburth Zahlte 1641.

Henri Füssel est dit lieutenant à la porte de Pierre
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 13-v)
1641. Dominica Paschalis 25 Aprilis. Heinrich Füßel leutenampt vnder dem Steinstraßerthor vnnd Maria Sebastian Kleinen deß Küeffers Vnnd Burgers n. Wittib. Eingesegnet 3. Maÿ Schiltigheim (i 18.)
Mariage, Schiltigheim (luth. f° 14-v) 1641. 3. Maÿ. Nach Zwifacher offentlicher Proclamation Zum Jungen St Peter geschehen, auch deßen von dem Herrn Pfarrer daselbsten überschickten Urkundt ist eingesegnet worden Herrn Heinrich Füßel der Leütenant der Statt vndt Maria, Bastian Kleinen deß Kieffers hinderlaßene wittib (i 10)

Le tonnelier Sébastien Klein épouse en 1636 Marie, fille du jardinier Thiébaut Hoh l’aîné
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 229)
1636 Eadem [Dom. I. Adventus 27. 9.bris] Bastian Klein d. Kieffer v. burger alhier vnnd J. Maria Dieboldt Hohen deß Eltern gartners v. burgers alhie tochter. Cop. 5. 10.bris Zu J. St. Peter (i 116)

Lieutenant dans la compagnie du commandant de Müllenheim, Henri Füssel hypothèque au profit du greffier Jean Ernst 250 livres que feu Antoine Füssel a léguées à ses enfants
1658 (27. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 654
Erschienen Herr Henrich Füeßel, Leütenant beÿ Herrn Majors Von Müllnheim compagnie allhier mit beÿstand Hannß Ernsten, Schreibers ahne dem steinstraßer thor
in gegensein H Hannß Melchior Sÿlberaths E: E: statt Gerichts beÿsitzers, alß sein H Füeßels mit weÿl. Maria Hohin ehelich erziehlter Fünff Kinder, Vogts – schuldig seÿen 250 Pfund, so Weÿl. H Anthoni Füeßel geweßener fünff Zehener nunmehr seel. Ihnen den Füeßelischen Kindern legirt und Er der Vatter empfangen

Marie, veuve de Henri Füssel, se remarie en 1664 avec l’exempt Albert Schieler : contrat de mariage, célébration
1664 (14. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 293
(Eheberedung) Erschienen Albertus Schüller Gefreÿter in hießig. Guarnison alß hochzeiter mit assistentz Johann Schüllers deß handelßmanns seines Vettern an einem,
So dann Fr. Maria, weÿl. H Henrich Füeßels gewesenn leutenants alhie nunmehr seel: nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand H Hannß Georg Schantz deß Buchbinders ihres eheleiblich. Bruders und Vogts und Christoph Röderers deß duchscherers ihres Vettern am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 142 n° 26)
1664. Dom. Pentecostes 29. Maÿ. Albertus Schulern der Gefreÿte Vnden Hn Capitain Storm Companÿ, in hiesiger Quarnison, Vndt Fr. Maria, Weÿl. Hrn Heinrich Füeßel gew. Leutenants allhie, nachgel. Wittib. Copulavi in Matutinis Mont. 6. Junÿ (i 154)

La maison revient à Antoine Füssel, fils de Henri Füssel.

Les Quinze accordent à Antoine Füssel une dispense pour devenir maître sans avoir fait ses années d’épreuve. Il a appris le métier à Strasbourg puis a voyagé six années aux Pays-Bas, au Danemark, en Suède, en Livonie, en Prusse et en Pologne. La dispense lui est accordée à condition de ne pas engager d’apprenti ni de compagnon pendant un an.
1648, Protocole des Quinze (2 R 67)
Anthoni Füeßell d. Jünger Ca. Kandtengießer. 163. 168.
(f° 163) Sambstags den 2. Septembris) – Anthoni Füeßell Ca. Kanttengießer Meisterschafft
Anthoni Füeßell der Jüngere Kantengießer gesell Erschienen per M. Egen Ca. Kantengießer Meisterschafft Underth. Suppl. bericht obwohlen handtwecks Artl. v.mög daß der so Alhie Meister Zu w.den begert, dreÿ Jahr lang gesellen weis allhie solle gearbeitet haben, Nun habe Er beÿ H Anthoni Füeßlen E Ers. großen Raths verwanten, dreÿ Jahr gelernt vnd nach dem Er lediggesproch. worden, seÿ Ihme gleich gute gelegenheit angestanden Zu wandern, Allso daß Er sich nun 6. gantz Jahr in der frembde enthalten vndt Immittlst Im Reich Niderland. Dennenmarckh, Schweden, Lüffland, Preÿßen vndt Polen seinen erlernten handwerckh nach gezog. die gesell Jahr damit doppelt Zugebracht Jetzt da Er wider herkommen vmb Meister Zuwerden, wolle man Ihme nit admittiren, pitt derowegen vmb dispensation & Isaac Clauß vnd Hanß Jacob Rueff weg. der Meisterschafft Zugegen sag. Dr. Knaff. wiewohlen dißes begeren den Artl. schnur strackhs Zuwid. stellen Sie es Jedoch Zu M. Gn. H. Erkandt H. Baur, H. Kipß es bedencken, p.judcia vffschlagen laßen.

(f° 168) Sambstag den 9. 7.bris – Anthoni Füeßel Ca. Kandtengießer
H. Baur vnd H. Kipß Laßen per H. Frantzen referiren, daß Sie Anthoni Füeßels supra fol. 164. Einkommene Supplication, daß præjudicium in Prot. 1646. fol: 66. wegen Daniel Stosern Vfschlagen laßen, Vnd vf Mg. belieben darfür gehalten, daß mit Jetzigem Suppmicant. durch volgende urtel Zu dispensiren seÿe.
Auff einkommene unterthänige Supplication Anthoni Füeßels des Jüngern Kandtengießers gesellen vnd E. E. Meisterschafft dargegen gethane Erklärung, ervolgten beschluß vnd darauf von Ambts wegen besichtigten handwercks Articull Erkandt, daß mit supplicanten wegen noch zu bewanthen Zeiten vnndt Reufflen*, auch Zugebracht Wanderschafft Zu dispensiren seÿe, Jedoch dergestalt daß derselbe Zwar sein handwerck für sich treiben mög, Aber ane statt dem Jenigen Zeit die Er allhier Crafft Claren Articulls gesellen Weiß hette sollen Zubringen, Ein gantzes Jahr Kein gesellen noch Jungen Zu fürdern macht haben, nach Verfloßenem solchem Jahr aber für Ein vollkommenen Meister beÿ E. Zunff Zugelaßen vnd passirt wd. solle. Erkandt Wirdt die Urtel placidirt.

Le fondeur de pichets Antoine Füssel épouse en 1650 Susanne, fille du brasseur Jean Kolb
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 45, n° 23)
1650. Dominica XX. Trinitatis, Anthoni Füeßel der Kantengießer, Hans Heinrich Füeßels Leutenants vnd. Burgers alhier ehelicher Sohn Vnd Jungfrau Susanna H Johann Kolben des Bürsieders vnd eines Ehrsam. großen Raths beÿsitzer alhie eheliche tochter. Sind copulirt word den 5.t 9.bris Zum J.S. Peter (i 56)

Il se remarie en 1659 avec Marguerite, fille du notaire Daniel Strintz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 101 n° 27)
1659. Eâdem Dominica (VI) Trin. Antonius Füeßel der Zinngiesser undt burger alhie, und Jungfr. Margartha H Daniel Strintzen geweßenen burgers und Notarÿ Publici, auch E.E. Großen Raths beÿsitzers alhie Hinderlaßene eheliche Tochter. Copul. Eod. die eod. in loco [Montag d. 18.t Julÿ Zum JS Peter] (i 112)

Le fondeur en étain Antoine Füssel se remarie avec Anne Barbe, veuve du diacre de l’Hôpital Jean Daniel Tromer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 307-v)
1683. Domin: XV. post Trinit. d. 26. 7.br. Hr Antonius Füeßel der Zinngießer Vndt burger alhie Vndt Fr. Anna Barbara weÿl. hrn M. Joh: Daniel Tromers geweßenen Diaconi in dem alhießigen Hospital Nachgel. Wittwe. Ob infirmitatem Sponsi copulavi domi Mittw. 14. 8.bris (i 322)

Fils du bailli de Barr, l’aumônier Daniel André Tromer épouse en 1673 Anne Barbe, fille de l’employé de l’Accise Jean Valentin Storck.
Mariage, cathédrale (luth. f° 164-v n° 19)
1673. Dom: Exaudi. Zum 2 mahl Hr M Daniel Andreas Tromer Caplan in dem mehrern Hospital alhie Weiland H David Tromers gewesenen Amptmans Zu Barr Straßburg. Herrschafft nachgelaß: ehel: Sohn, Jfr. Anna Barbara, Weiland Hr Johann Valentin Storcken gewesenen Ungelts Bedienten alhie nachgelaß: ehel: T. Dienstags den 22.ten Maji Münster (i 167)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 190-v, n° 11) 1673. Dom: Exaudi. M Daniel Andr: Thromer, Wolverordneter Caplan im mehrern Hospital alhie: weÿl. H Davidis Tromers gewesenen Amptmans Zu Barr hind.laßener ehelicher Sohn, und Jungfr. Anna Barbara, weÿl. Valentini Storck, gewes. bedienten in der eh* Ohngelt hind.lasene Eheliche Tochter, im Münster (i 310)

1653 XV (2 R 71) Anthoni Füeßel. 57. der Kantengießer wegen Zinß

Le fondeur de pichets Antoine Füssel hypothèque la maison au profit du pasteur de Sainte-Aurélie André Kauffmann

1680 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 600
H. Anthon Füßel der Kanntengießer
in gegensein Herrn Andreæ Kauffmanns Policeÿschreibers, im nahmen Herren M. Andreæ Kauffmanns, Pfarrers Zu St. Aurelien – schuldig seÿe 250 lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen undt zugehördten alhier auf dem Baarfüßer platz, einseit ist ein Eckh am Brennergäßel, anderseit neben Johann Georg Gartner, hinden uff Johann Jacob Schellen den Kieffer stoßend gelegen
dabeÿ geweßen Hannß Adam Schwaab der Kannten gießer sein des debitoris tochtermann
[in margine :] (…) in gegensein Johann Adam Schwaben deß Zinngießers, alß ietziger Possessor hierinn gedachter behaußung (quittung) Act. 24. 8.br. 1684

Accord entre les enfants d’Antoine Füssel et sa veuve Anne Barbe
1684 (4. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 350
Johannes Füeßel der Zinngießer, Daniel Füeßel der Zinngießer, Anthoni Füeßel der Kupfferschmid, Johann Adam Schwab der Zinngießer, alß Ehevogt Margarethæ Füeßelin und alß Curator Johann Michaels und Johann Georg Ernsten, der Füeßel, so noch ledigen standts, und Samuel Roth der Weißbeckh, alß Ehevogt Annæ Mariæ Füeßelin, alle weÿl. Anthoni Füeßels geweßenen Zinngießers nunmehr seel. nachgelaßenee Kinder und Erben an einem
So dann fraw Anna Barbara, gedachts Anthoni Füeßels hinterbliebene wittib, mit beÿstand herren Ernst Friderich Mollingers dießer Statt Müntz Verwalters ihres Curatoris am andern, Und beÿde theil mit assistentz der Ehrbar- fürsichtig und Weÿsen herrn Johann Michael Gilgen, und herrn Johann Gumbrechten deß ältern
demnach Sie die Füeßelische wittib Estlichen eine designation, dero, uff ihren hochzeitlichen Ehrentag gehabter haußfrawen in summa uff 30. Rhlr. und i. Golt fl. sich belauffend, Vorgelegt, daran dann Ihro oder ihren Erben eine tertz, ist 15. fl. 7. ß gebührt, fürs Zweite Sie die Wittib aus der am. 23. 7.br Vorigen iahrs mit einander uffgerichteter Eheberedung §. zum fünfften 400. fl. Capital lebtägig zu geniesen berechtiget ist, auch uff den fall, da Sie einen Zinn: oder Kandten Gießen heurathen würde ad dies vitæ den hinderlaßenen Kanten Gießer Werckzeug Zu usufruiren befugt were

Les enfants d’Antoine Füssel (Jean et Daniel, issus du premier mariage avec Susanne Kolb, Anne Marguerite, Anne Marie, Antoine, Jean Michel et Jean Georges, issus du second mariage avec Marguerite Strintz) se partagent la succession. La maison place des Cordeliers revient à Anne Marguerite, femme du fondeur d’étain Jean Adam Schwab.

1683 (10. 9.br), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 1)
Zuwißen daß uff dato wie nach steht 1. der Ehrenhaffte vndt bescheidene Herr Johann Füeßel Zinngießer dießer Zeit gremp und burger allhier, ferner 2. der Ehrsam vndt bescheidene Daniel Füeßel, auch Zinngießer vndt Burger alhier, beede Weÿland Herrn Anthoni Füeßels in erster Ehe mit weÿlandt frawen Susanna Kolbin Ehelich erzeugte Söhn, weiter
3. die Viel Ehren undt tugendreiche Fraw Anna Margaretha Füeßelin, des Ehrenhafften vndt bescheidenen H Johann Adam Schwaben, Zinngießer vndt burgers allhier haußfraw, mit beÿstand deßelben, Item 4. die Ehren undt tugendreiche Fraw Anna Maria Füeßelin des Ehrenhafften vnd bescheidenen Herrn Samuel Rothen, Weißbecken vndt burgers allhier haußfraw mit hülff deßelben, Mehr 5. der Ehrsambe vndt bescheidene Anthonius Füeßel, lediger Kupferschmidt gesell, So dann 6. et 7. der Ehrenhafft H Johann Carl Schübler Silberarbeiter, vndt burger allhier als vogt Johann Michael vndt Johann Georg Füeßeln, alle Fünff vorgedachts Herren seeligen in anderer Ehe mit weÿlandt der viel Ehren: undt tugendreichen Frawen Margarethæ Füeßelin gebohrner Strintzin Ehelich erzeugte Söhn vndt töchter, vndt also alle Sieben vor Ehrengedachts herrn Anthoni Füßels hinderlaßene ab intestato Erben (…) kommen vndt erschienen seind, der meinung vnd willens Ihres lieben Vatters sel. Verlaßenschafft halben eine gebührende separation, Abtheÿl: vndt vergleichung vor: vndt an die handt Zunehmen (…) Actum den 10. 11. et 12. Novembris A° 1683. Ferner den 22. Januarÿ 1684.

An demjenigen Eÿgen vndt Zeugen, so nicht allein die viel Ehrn undt tugendreiche Fraw Barbara Füeßelin, geborne Störckin die hinderlaßene Fraw Wittib, welche anfangs der Inventation Zwar mit beÿstandt des Ehrenvest vnd wohlvorgeachten Herrn Ernst Friderich Mollingers der Statt Straßburg wohlbestellten Müntz Verwaltern, Ihres Herrn vogts erschienen (…) Sie die Erben auch nicht allein die Frau Wittib ihres gethanen Eÿgens undt Zeigens guetwillig erlaßen (…)
Eigenthumb an Häußern. Waß Erstlich die an dem Barfüßer platz gelegene in dem Inventario fol: 41. specificitte behaußung betreffen thut, ist diselbige Herrn Joh: Adam Schwaben vndt frawen Annæ Margarethæ Fueßelin beeden Ehegemechten von Gesambten Erben auch deroselben Ehe: vnd vögten in geschehener Abtheilung auff Zuvor gehabte reiffe deliberation eigenthümlich jedoch mit folgend. Conditionen cedirt und überlaßen per 600. lb s (…)
Das Sterbhauß belangend. So viel die in dem Inventario fol: 41. et 42. specificirte vnderhalb der großen Erbslauben gelegene behaußung betreffen thut

Fille de fondeur d’étain, Anne Marguerite Füssel épouse en 1678 le fondeur d’étain Jean Adam Schwab, fils du péager au Faubourg de Pierre.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 295-v n° 8)
1678. Dom. Paschalis 31. Martÿ. Hanß Adam Schwab, der Zinngießer Weÿl. Hanß Adam Schwab, gewesenen Zollers ahn Stein Straß v. Burgers allhie nachgel. ehl. Sohn, Vndt Jfr. Anna Margaretha Hrn Anthoni Füeßel deß Zinngießers Vndt Burgers allhie eheleibliche Tochter. Copulavi Donnerst. 11. April. (i 290)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison d’Antoine Füssel, père de l’épouse, place des Cordeliers. Ceux du mari s’élèvent à 129 livres, ceux de la femme à 187 livres.
1678 (17.5.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 2) n° 11 (196)
Inventarium Vndt beschreibung Aller der Jenigen Haab Nahrung vndt güthere, so der Ehrenhafft vndt bescheidene Hannß Adam Schwab Zinngießer, wie auch die Ehren vndt Tugendsahme Fraw Anna Margretha Füeßlerin beede Ehegemächdt undt burgere Zu Straßburg einander in die Ehe zugebracht, welche der ursachen alldieweilen in der vfgerichten Ehepactis expressé versehen, daß einem jeden deroselben in den Ehestandt Zugebrachtes guth unverändert sein auch waß davon wehrender Ehe alienirt vndt verändert restituirt vnd ergäntzt werden solle (…) Actum in fernerer gegenwarth H Antoni füeßels vndt Frawen Margarethæ Füßlerin gebohrner Strintzin der Frawen Vatter undt Mutters en 17.ten Maÿ Anno 1678.
In einer in der Statt Straßburg auf dem baarfüßer platz gelegenen H Antoni Füeßel der Frauen Vatter gehörig. behaußung ist befunden worden wie volgt.
Abzug in dießen Inventarium. Des Manns Nahrung betreffendt, Sa. haußraths 45, Sa. Zinns, auch Werckzeugs Zum Zinngießer handtwerckh gehörig 156, Sa. baarschafft 5 Summa summarum 204 lb – Schulden 75, Nach solchem abzug 129 lb
Der Frawen Nahrung belagendt. Sa. haußraths 99, Sa. Zinns 12,Sa. Silbergeschmeidts 16, Sa. guldene Ring 9, Sa. der baarschafft 50, Summa summarum 187 lb

Jean Adam Schwab hypothèque la maison au profit des deux enfants cadets d’Antoine Füssel

1689 (19. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 561-v
hans Adam Schwab der Zinngießer
in gegensein Hn Sebastian Röderers und hn Johann Georg Ehrlen, beede E.E. großen Raths beÿsitzere, an statt weÿl. H. Anthoni Füßels gewesenen Zinngießers nachgelaßener noch lediger 2. Söhn deren Vogt vorgemeldter Schwab alß debitor selbsten ist, Deputierter – vermög Ersten vogteÿ Rechnung in recess schuldig seÿe 336 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten, allhier unden am Baarfüßrplatz beÿm Bronnen, so einseit ein Eck am Rubenloch gäßlein, anderseit neben weÿl. Johann Georg Schrimpffen gewesenen Cancelleÿbotten nachgelaßener wittib, hinten auff weÿl. hans Jacob Schellen gewesenen weinhändlers nachgelaßene wittib und Erben stoßend gelegen
zu deßen mehrer Versicherung ist hierbey persönlich erschienen Anna Margaretha, gebohrne Füßelin, deß debitoris eheliche haußfrau mit beÿstand Jacob Füßels deß Kupfferschmids und Johann Caspar Strintzen deß Pflug würths in Ruprechtsau Ihres respect. Vatters leiblich. bruders und Vettern, die hat sich für solche schuld verbürgt
[in margine :] Johann Michael Füßel der Kürßner und Joh: Ernst Füßel der Kupfferschmid, beede noch ledig. Stands, aber majorennes und ohnbevögtiget, mit beÿstand Anthoni Füßel, deß Kupfferschmids Ihres leiblich. Bruders und gewesenen aber der Vogteÿ entlaßenen Vogts hab. in gegensein annæ Margarethæ gebohrner Füßelin, deß hierin gemeldt. debitoris nun seel. nachgelaßener wittib, anietzo Isaac Stierlin deß zinngießers ehelicher haußfraun Ihrer leiblich. Schwester – den 21. Jan. 1700

Comme le fondeur d’étain Isaac Stierlin qui veut épouser la veuve de Jean Adam Schab chargée de trois enfants n’a pas fait ses années d’épreuve réglementaires, il s’adresse aux Quinze pour obtenir une dispense. La commission qui constate que les parties ont peu de bien estime que la dispense peut être accordée. Les Quinze approuvent.
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Isaac Stierlein Ca E. E. Meisterschafft d. Zinngießer
(f° 197) Sambstags den 30. 8.bris – Isaac Stierlein, d. Zinngießer per Saltzmann cit. per schedam E. E. Meisterschafft d. Zinngießer Zunfftmeister, Abraham Eckel, berichtet daß cit. Meisterschafft ihn nicht Zum Meister auffnehmen Wollen, Weilen er die erforderte dreÿ jahr alhier nicht Verarbeithet, bitt Und.th., angesehen er Weÿl. Johann Adam Schwaben, geweßenen burgers und Zinngießers alhier Wittib heurathen Wird sambt dreÿ Kindern hierinnen idq. gratis Zu dispensiren, Künast cit. Obermeister brerichtet, d. Implorant Kaum noch 6 Monath alhier gearbeithet, da der articul doch 3 jahr erfordert, stellen die dispendation mit recommendirung des handwercks Interesse Zu Mghh. Erkandtnus. S priora.
Erk. Vor Obere handwerckherren gewießen sonderlich mb such Zu erkundigen, ob Implorant mittel habe.

(f° 219) Freÿtag den 26. 9.bris – Obere Handwercks Herren lassen per Herrn Schragen referiren, daß Isaac Stierling, der Zinngießer, auß Schweden von Nord Köppingen gebürtig, geklagd, daß E. E. Meisterschafft der Zinngießer ihn deßwegen Nicht Zum Meister annehmen Wollen, Weilen er die erorderte 3. jahr hier Nicht Verarbeithet, Worauff gegentheil damahlen gleich geantworthet, daß Kläger Kaum sechs Monath lang alhier inn arbeith stehe, jedoch die dispensation Mghh. überlaßen, dabeÿ aber auch des handwercks Interesse recommendirt, Als mann die Parthen Ferners gehörd habe, Kläger Vermeldt, daß er den 10. hujus sich an Johann Adam Schwaben des Zinngießers Wittib die 3. Kinder gehabt, Und davon erst Verwichenen Freitag eines gestorben, Vereheurathet, Und sechs jahr lang draußen geschafft habe, Darwieder der Obermeister so nôie d. Mschafft vorgestanden, Nichts sonderliches eingewandt, sondern Vielmehr Von ihm Verspührd, daß sie es ihme Nichts erschwehrden, Wofern Mghh, dispensiren wolten, Welches Kläger jnn dem gehaltenen Recess gratis gesucht, Und ob zwar beÿ der deputation er Ferners Nichts davon gedacht so seÿe doch bericht geschehen, daß die Wittib Wenig Mittel habe, Und seÿe auch wohl Zu glauben, daß Kläger Wegen der auß Schweden biß hieher gethanen Reiß Wenig geld mit hiehero gebracht habe, darzu nach dießes Kommen, daß er bereits burger seÿe, Und Königl. Intention Zufolg mann auff die Annehmung d. Burgerschafft sehen solle, dahero mannmit Mghh. ratification Vermeinte, daß beÿ Kläger Wohl idq. gratis dispensirt werden Könte. Erk. Bedacht beliebt.

Originaire de Norrköping en Suède, Isaac Stierlin épouse en 1694 Anne Marguerite veuve de Jean Adam Schwab : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrn: und wohlvorgeachten herrn Isaac Stÿerling ledigen Zinngiesern, weÿland deß Ehrsam und bescheidenen Magni Stÿrlings geweßenen landtmanns zu Nord Köppingen, in dem Königreich Schweden gelegen, seel. hinderlaßenem Ehelichem Sohn, alß dem Bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und tugendsamen Frawen Anna Margaretha gebohrner Fießelin weÿland deß Ehren: undt Wohl vorgeachten Herrn Johann Adam Schwaben geweßenen Zinngießers vnd burgers allhier Zu straßburg seel. hinderlaßener wittib, als der hochzeiterin andern theils (…) auff der Fraw hochzeiterin Seiten, der Ehrengedacht Ehrsam vnd bescheidenen Samuel Rothen, Weißbecken dero Schwagers und verordneten Vogts, hannß Georg Schwaben haußfeurers, der hochzeiterin mit eingangs benambsten Schwaben dero Ersten haußwürths seel. ehelich erzeugter Kinder Constituiren vogts und Schwagers, wie auch H. Füessels des Zoll beampten im Zollkeller allhier der hochzeiterin leiblichen bruders aller dreÿ burgern allhie (…) in einer auf dem baarfüeßer platz gelegener und ihro eigenthümlich Zuständiger behaußung, Sontags den 24. Octobris newen Calenders Anno 1694. Johann Philipp Schübler Notarius publicus juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 54-v)
1694. Domin: XXI et XXII. post Trinit: proclamati sunt Isaac Stÿrling d. Zinngießer gebürthig auß d. Statt Nordköping in Schweden, Weÿl. Magnus Stÿrling gewesenen burgers in gemeldter Statt Nordköping Nachgel. ehl. Sohn, v. fr. Anna Margaretha Weÿl. Joh: Adam Schwaben geweßenen Zinngießers v. burgers alhier Nachgel. Witwe. Copulati sunt Mittw. d. 10. 9.bris [unterzeichnet] Isaac Styrling als hoohzeiter, signum sponsæ (i 57)

Il devient bourgeois trois semaines plus tard.
1694, 4° Livre de bourgeoisie p. 649
Isaac Stierlin, der Zinngießer Von Nord Kirbing in Schwaben, Weÿl. Magni Stierlins Gew: burgers daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Margaretha Füeselin, Weÿl. Hannß Adam Schwaben, auch Gewes. Zinngiesers Vnd Burgers allhier hinterl. Wittib, seiner haußfr. p. 2. gold fl. 16 ß so er bereits bey der Cantzleÿ erlegt hat, War Zu Vor ledigen standts und wird Zu E E. Zunfft der Schmid dienen. Jur. d. 1. Xbris 1694.

Isaac Stierlin meurt en 1704 en délaissant pour seule héritière sa mère. La masse propre à la veuve s’élève à 260 livres, celle de l’héritière à 4 livres. L’actif de la communauté est de 495 livres, le passif de 864 livres.
1704 (17.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 13)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung so weÿland der Ehrenhafft: vnd vorachtbare Mstr. Isaac Stierlin geweßener Kandengießer vnd burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Sambstags den 3.ten Maÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlich. ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren: vnd tugendsamen frawen Annæ Margarethæ Stÿrlinin gebohrner Füeßelin, der hinderlaßenen wittib mit beÿstand des Ehrengeachten vndt achtbahren herrn Johann Caspar Strintzen burgers alhie dero Geschwornenn Vogts, der ordnung gemäß inventirt (…) Actum Straßburg den 17. Junÿ Anno 1704.
Der abgelebte soll ab intestato Zur Erben verlaßen haben. Fraw Igerinam Stÿrlin, weÿland Magni Stierlins geweßenen Landmanns Zu Nordköpping hinderlaßne Wittib, anjetzo Zu Stockholm in Schwed. sich auffhaltend, deßen leibliche Mutter, In deren Nahmen der Wohl Edel vest, fürsichtig vnd weiße herr Philipp Caspar Leitersperger E. E. großen Raths alten vnd der Zeit E E Kleinen Raths alß Constoffler beÿsitzer, als hierzu in specie deputirter herr, dießer Inventation assistirt
Eheberedungs Copeÿ

In einer alhie Zu Straßburg auff dem barfüßer Platz ane dem brennergäßlein gelegener: vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befund. word: wie volgt
Ane Hültzen vnd Schrein Werck, Cammer A, Cammer B, Cammer C, Cammer D, In der Wohnstuben, In dem Mittleren Haußöhren, In der Kuchen
Eigenthumb ane einer Behaußung. (W.) It eine behaußung und hoffstatt s. dero Zugehörd Rechten und gerechtigkeit gelegen allhier Zu Straßb. ane dem barfüßer Platz, eins. ein eck ane dem brenner gäßlein, anders. neben herr Heinrich Stiler dem Raths botten Ehevögtlicher weiß, hinden auff herrn Andres Stumpffen den Statt Küeffer stoßend, durch die geschworne Werckmeister der Statt Straßburg vermög überschickten, vnd beÿ mein des Notarÿ Concepy befindlich. Schatz Zeduls æstimirt und angeschlagen 700 lb. Darüber besagt ein Cessio und übergab von weÿl. H Christoph Schübler Notario publico gefertiget sub dato d. 6. 9.bris 1683. auß welcher Zu erseh. welcher gestalt vorstehende behaußung d. Wittib von ihren Geschwüsterden mit gewißen conditiones cedirt und überlaßen worden
Schulden auß dem Erbe Zu bezahlen. Erstl. Annæ Mariæ Schwabin d. fr. Witib mit weÿl. Mstr Joh: Adam Schwaben in erster Ehe erzeugter ältister docht. It. Annæ Margarethæ Schwabin der Jüngsten dochter I. Ehe
Ergäntzung der Wittib unverändert Guths. Vermög des über weÿland Johann Adam Schwaben geweßenen Zinngießers vnd burgers Zu Straßburg der frawen vorig. haußwürts seel. Verlaßenschafft durch weÿl. Johann Philipp Schüblern Notarium seel. in Anno 1694 auffgerichteten Inventarÿ
(f° 15) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahr. Sa. hausraths 43, Sa. Zinns vnd werckzeugs um Zinngießer handwerck gehörig 104, Sa. guldenen Ring 3, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 700, Sa. unverändert. Guts o, Summa summarum 581 lb – Schulden 590 lb, Nach solchem abzug 260 lb
Bericht wegen der Erbin Unveränderten Guths. Es giebet nicht allein die Eheberedung maß sondern es hat auch die Wittib beÿ dießer Inventation vmbständlichen berichtet, daß ihr letzt verstorbenen haußwürth seel. Zur Zeit ihrer verheürathung das geringst nicht in bonis gehabt, dergestalten daß Sie die Wittib ihme ane statt sonst gewohnlicher Morgengaabe nicht allein das burger: Zunfft: vnd Meister: Recht außhalten, sondern auch noch darzu mit hochzeitlicher Kleidung versehen müßen, maßen Sie ihme nicht vmb des Vermögens willen, sondern weilen er im übrig. das handwerck Wohlverstanden, geehelichet, Sa. der Erbin unveränderter Nahrung 4 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 4, Sa. Guldenen rings 10 ß, Sa. der Schulden 465, Summa summarum 495 lb – Schulden 864 lb, Mehr Schulden als theilbat Guth 368 lb
Abschatzung den 16. Junÿ ao: 1704. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen Hern Isaac Stierling gewesenen Kanngießers seel. hinderlaßene fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem Baarfüßer Platz gelegen ein Eck am brenner gäßlein, anderseits Neben Herrn Heinrich Seÿller Rathsbotten hinden auf herrn Andres Stumpff Statt Kieffer stoßend. Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschorene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt Jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Ein tausendt undt Vierhundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Eheberedungs Copeÿ (…) Sontags den 24. Octobris newen Calenders Anno 1694. Johann Philipp Schübler Notarius publicus juratus

Chargée de plusieurs enfants, la veuve Stierlin demande d’avoir à nouveau le droit de vendre de l’eau-de-vie (dépendant de la tribu des Tonneliers) comme avant de devenir revendeuse trois ou quatre ans auparavant (tribu de la Mauresse). La commission estime qu’elle pourra exercer le métier si elle cotise à la tribu des Tonneliers eu égard qu’il n’est pas possible d’interdire ce commerce aux Français.
1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
Isaac Stierlins Wb. Ca. E. E. Zunfft der Kieffer – Grempen pt° Branden Weinschancks
(f° 276) Sambstags den 19. Septembr. 1705. – K. noê Isaac Stierlins des Kandtengießers hinterlaßener Wtb. vndt dero vogts Joh: Friderich Thomers Cit. Ca. E. E. Zunfft der Kieffer Zunfftmr. weillen Prplin jüngst das handwerckh auffgegeben, vndt beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin, als eine grempin, leibzünfftig worden, und viel Kinder hat, vnd den brandenweinschanckh wegen ihrer anderwärtigen verheürathung quittirt, anietzo aber solche wider verlangt, so Ihr abgeschlag. worden, alß bittet unterth. Ihro solche gnd. Zu erlauben vnd deputationem Zu erkennen. G. jun. mag deputationem wohl leiden, bittet aber das begehren, als wider articul lauffendt, abzulehnen. K. priora. Erk. gebettene deputation willfahrt. Obere Handwerckhh.

(f° 295-v) Freÿtags den 2. Octobris 1705. – Obere Handwerckhsherren laßen durch H. Secretarium Friden referiren, es were Isaac Stierlins des Kandtengießers Wittib wider E. E. Zunfftgericht der Kieffer eingekommen vnd hette sich wider dieselbe beschwert, daß der brandenweinschanck derselben nicht gestattet werden wolle, auff beschehene remission ahne die herren Deputirte alß ged. Wittib vorbeschieden worden, ist dieselbe Wegen unpäslichkeit nicht selbsten sondern ihr Vogt Johann Friderich Thomer der büttel Zur Schneider erschienen, der habe berichtet, daß seine Curandin Zween Mann gehabt alß Hannß Jacob Schwaben den Kandtengießer, beÿ deßen lebzeiten Sie schon den branden weinschanck getrieben, noch deßen absterben aber Sie sich Zum 2.ten mahl ahne Isaac Stierlin auch Kandtengießer verheurathet beÿ dem so lang Er gelebt, Sie auch den branden weinschanck getrieben, biß ohngefähr vor 3 oder 4 jahr da Sie beÿ E. E. Zunfft der Möhrin leibzünfftig worden vnd das Krempenweßen angefangen, vnd dermahlen den branden weinschanck quittirt, weilen Sie aber anjetzo nach absterben ihres letztern Manns mit dem Krempenweßen sich nicht ernehren könne, alß hette Sie vmb treibung deß branden weinschancks beÿ E. E. Zunfftgericht der Kieffer wider angehalten, welches ihr aber daselbst abgeschlagen worden, deßwegen Sie dann vmb permission deßelben aß welches Sie bereits vor dießem gehabt gebetten haben wolte, auff seithen E. E. Zunfft der Kieffer were erschienen herr Küchel der alte Zunfft meister vnd hette Zwar die Sach nicht sonderlich schwer gemacht, dabeÿ aber beditten, daß Die in dießem begehren nicht dispensiren könten weilen es wider den articul were, deßwegen dann die Hh. Deputirte dahin gestellten haben wolten was hierinn Mghh. würden erkenen wollen. Erk. Würdt Implorantin in ihren begehren dispensando willfahrt es soll aber dieselbe beÿ E. E. Zunfft der Kieffer gelt Zünfftig vnd durch die herren Deputirte der Zunfft remonstrirt werden, daß Sie beÿ jetzigen Zeiten da man den frantzosen es nicht niderlegen kan beßer thun würden, wann Sie die krempen Zu Geld Zünfftigen annehmen dadurch Mhh. weiler verdrißlichkeiten überhebt sein würden.

L’inventaire dressé après sa mort en 1709 est connu par le seul répertoire. L’inventaire dressé en 1710 après la mort de Jean Michel Reissmann apprend que la défunte a laissé deux filles, Anne Marie et Anne Marguerite

1709,Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über weÿl. Fr. Annä Margarethä geb. Füßelin weÿl. Isaac Stierle gew. Kandengießers alhier hinterbl. Wb. Verl:

Anne Marguerite Füssel vend la maison au coutelier Christophe Bogner et à sa femme Marie Elisabeth Klingler moyennant 1 350 livres

1707 (9. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 755-v
(1500) Anna Marg: Stierlin wittib geb. Füeßelin beÿständlich Joh. Friedrich Thomers messerschmids u. büttels beÿ E.E. Zunfft der schmid ihres curatoris
in gegensein Christoph Bögners messerschmids u. Maria Elisabetha geb. Klinglerin
eine behaußung Hoffstatt mit allen ihren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier ahn dem baarfüßer platz, einseit ist ein eck ahn dem sogenannten rubenloch sonsten brennergäßlein, anderseit neben Heinrich Seÿler dem Rathbotten ehev: weiß, hinten auf Joh. Jacob Stempel den würt stoßendt – um 500 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 800 lb

Les acquéreurs l’hypothèquent trois semaines plus tard au profit du boulanger Jean Herrmann

1707 (29. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 791
Christoph Bogner messerschmidt u. Maria Elisabeth geb. Klinglerin beÿständlich Joh. Carl Birckels handelsmanns u. Joh. Bürckel deß ledigen handelsmanns
in gegensein Joh. Herrmann weißbeckers – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, ihre behaußung allhier ahm Baarfüßer platz so Sie von Anna Marg: Stirelin erkaufft

Fils du coutelier Jean Wolfgang Bogner, Jean Christophe Bogner épouse en 1703 Marie Elisabeth Klingel, fille d’un tisserand de Riquewihr : contrat de mariage, célébration
1703, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Christoph Bogners Meßerschmidtß, vndt Jfr Mariæ Elisabethæ Klinglerin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 93 n° 513)
den 10. Octobris 1703 sind nach außruffung eingesegnet word. Christoph Bögner der ledige Meßerschmid weÿl. Johann Wolffgang Bögners gewesenen burgers undt Meßerschmids allhier ehelicher Sohn undt Jgfr Maria Elisabetha weÿl. Johann Michael Klingels, Woll.webers zu Reich.weÿr eheliche tochter [unterzeichnet] Christoff Bögner All hoch Zeidt, x der hochzeiterin handzeichen (i 95)

Marie Elisabeth, fille du tisserand Jean Michel Kling de Ribeauvillé, devient bourgeoise par son mari un mois après son mariage
1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 746
Fr: Maria Elisabetha, weÿl. Joh: Michael Klingels gew: wollenwebers Zu Ropsweÿer hint. tochter, empfangt das burgerrecht V. Ihrem Mann Christoph Bögner dem Messerschmid allhier p. 2. Gold fl. 16. ß so beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, wird E.E. Zunfft der Schmid dienen. P: d. 19. Dito [9.br:] 1703

Christophe Bogner est élu maître de la tribu en 1730
1730, Maréchaux – Protocole du corps des couteliers (XI 154)
(f° 76-v) Sambstags den 30. Septembris Anno 1730) – Obermeisterwahl Kurtzarbeiter, Mr Christoph Bogner der ältere

Christophe Bogner passe un contrat de mariage avec Anne Eve Fritz, fille du pelletier Jean Balthasar Fritz de Bouxwiller. Le mariage ne sera pas célébré
1732 (9. Xbr), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 282
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und wohlvorgeachten Hn Christoph Bogner dem altem Meßerschmidt vnd burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn Bräutigamb, ane einem
So dann Anna Eva Fritzin, weÿland des Ehren: vnd vorgeachten Meister Johann Balthasar Fritzen, des gewesenen Kürschners Und burgers Zu Buchsweÿler, hochgräfflich Hanauischer herrschafft nunmehr seeligen nachgelaßeneer tochter, als der Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 9.ten Decembris Anno 1732. [unterzeichnet] Christoff bogner der Elter als hochzeiter, A. E. F. der hochzeiterin handzeichen

Christophe Bogner se remarie en 1734 avec Anne Eve Hetzel, veuve du tanneur et marchand de cuir Laurent Trens : contrat de mariage, célébration
1734 (9. Xbr), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 321
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Christoph Bogner dem ältem, Wittiber, Meßerschmidt vnd Burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn Bräutigamb, ane einem
So dann der Ehren: und Tugendsamen Frauen Anna Eva Trenßin, gebohrner Hetzelin, weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Lorentz Trenßen, des geweßenen Rothgerbers und Lederhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener Frau Wittib, als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg den 9.ten Decembris Im Jahr nach Christ Geburth gezahlt 1740

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 128-v, n° 478)
1735. Mittw. d. 19. Jan. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt b. eingesegnet word. H. Christoph Bogner, der Meßerschmid Wittber v. b. alhie v. Frau Anna Eva weÿl. H Lorentz Drentzen gewesenen b. v. Rothgerbers nachgel. Wittib [unterzeichnet] Christoff bogner als hochzeiter, Anna Eva trentzin (i 133)

Fils du jardinier André Trens, Laurent Trens épouse en 1694 Anne Eve, fille du jardinier André Hetzel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 45-v)
den 21. Julÿ A. 1694. seind Copulirt Worden Lorentz Trentz lediger Rohtgerber Andreas Trensen gartners vnd burgers alhie hinterlaßener ehelicher Sohn, Vnd Jungfrau Anna Eva Andreæ Hetzels gartenmanns vnd burgers alhie hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Lorentz Trentz als hoch Zeid. Anna Eua hetzlerin als hoch Zeiterin (i 47)

Anne Eve Hetzel fait dresser l’inventaire de ses apports (1210 livres), dont une maison derrière le poêle des Pelletiers et une autre à Handschuhheim.
1735 (10. 7.bris), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 43) n° 975
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so die Viel Ehren und tugendsahme Frau Anna Eva Bognerin gebohrene Hetzelin, zu dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Christoph Bogner, dem ältern Meßerschmid und burgern allhier Zu Straßburg Ihrem geliebten Haußwürth für ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So Beschehen in Straßburg auf Sambstag den 10.ten Septembris Anno 1735.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen und dem Eheherrn eigenthümlich gehörigen Behausung befunden worden, wie volgt.
(f° 7) Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg hinder der Kürschner Zunfftstub (…)
It. eine Behaußung, mit allen deren gebäuen, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten gelegen in dem dorff Handschuchheim Illkircher Ambts (…)
Abzug in gegenwärtige Zugebrachte Nahrung gehörig. Sa. haußraths 380, Sa. wein und Lährer Vaß 37, Sa. der Kühe 7, Sa. Silbergeschmeids 30, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 32, Sa. der Baarschafft 162, Sa. Pfenningzinß hauptguths 75, Sa. Eigenthums ane Häußern 451, Sa. Schulden 32, Summa summarum 1210 lb

Jean Christophe Bogner meurt en 1740 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à 600 livres. La masse propre à la veuve est de 587 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 100 livres, le passif à 276 livres

1740 (23.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 52) n° 1175
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johann Christoph Bogner, der ältere, geweßener Kurtzmeßerschmid und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seeliger, als derselbe Donnerstags den 25.ten Februarÿ dießes lauffenden 1740.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechselt, nunmehr, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Vorgeachten H, Johann Christoph Bogners, des jüngern, auch Meßerschmidts und Burgers allhier des Verstorbenen seeligen in erster Ehe mit auch weÿland Frauen Maria Elisabetha Bognerin geb. Klinglerin ehelich erziehlten Herrn Sohns und ab intestato Verlaßenen Erbens inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme Frau Annam Evam Bognerin gebohrner Hetzelin, die hinterbliebene Frau Wittib, beÿständlich des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und hochgelehrten Herrn Joh: Ludwig Freundten, J. V. Lti und E. E. Großen Raths Advocatj et Procuratoris vicarÿ vnd Vornehmen Burgers allhier (…) So beschehen in Straßburg angefangen auf Mittwoch den 23.ten Martÿ Anno 1740.

In Einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz und Rubenlochgäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden Worden Wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der bühn, In der Cammer A, In der obern vordern Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im Küchel, In der Vordern Cammer
Eigenthumb ane Häußern (W.) Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg hinter der Kürschner Zunfftstub (…)
Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßer platz einseith ist ein Eck an dem so genandten Rubenlochs sonsten Brennergäßel genand anderseith neben Cladi Wilhelm dem Sattler, hinden auf H. Daniel Friderich Färbers des Handelßmanns Kind. erster Ehe stoßend, so gegen männig. freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Vorherallegirten Abschatzungs Zeduls vom 17.ten Martÿ 1740, æstimirt umb 600 lb. Hierüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insigel corroboriret de dato 9.ten Decembris A° 1707. mit altem N° 1 notirt und dißmahlen wieder dabeÿ gelaßen
It. ein Behaußung, höfflein und hoffstatt mit all anderen gebäuen ane der obern Straß im Müllergäßlein (…)
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach besag Inventarÿ über der Frau Wittib in die Ehe gebrachte Nahrung in Anno 1735. durch mich unterschriebenem Notarium auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 61, Sa. lähren Vaß 3 ß, Sa. Silbergeschmeids 10, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 15, Sa. der Baarschafft 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 25, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 345, Erg. Rest 127, Summa summarum 587 lb
des Erben ohnverändert und theilbar Vermögen, Sa. haußraths 149, Sa. Werckzeugs und gemachte Wahr Zum Meßerschmidts handwerck 91, Sa. Weins und Lährer Vaß 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 47, Sa. goldener Ring 3, Sa. baarschafft 113, Sa. Eigenthums ane häußern 700, Summa summarum 1100 lb – Schulden 273 lb, Nach solchem abzug 836 lb – Stall Summ und Conclusio finalis Inventarÿ 1424 lb
Abschatzung dem: 17. Martzÿ: 1740. Auff Begehren weilandt deß Wohll Achtbahren und bescheidenen Hn Christoff Bogner deß geweßenen Meßerschmidts seel. hindter Laßenen Frau wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem Barfüßrer blatz gelegen, ein seitß ein Eck in daß ruben Loch geslin, anderseitß Neben Meister Cladi willhelm dem Sattler hindten auff die Strüpffelischen Erben Stoßent welche behaußung und.n dem meßerschmidts Lahten, der die breiten von hauß über haubt 14 sch. hinden daran daß hauß Ehren worin die Eß getrëmbter Keller, oben dar über ihm Ersten Stock ein Stuben Hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein, hinden dar an ein Stübell und Kuchell Cämmerlin, oben dar über under dem Tach 3: Cammern eine dar von die Soldaten Cammer, alten tach Stull sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor vnd Umb Ein Tausent und Zweÿ hundert Gulten.
Der 2.te begrieff (…) bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Codicillus Reciprocus des Ehren: und vorgeachten Herrn Christoph Bogners des Meßerschmidts und der Ehren und Tugendsamen Frauen Annæ Evæ gebohrner Hetzelin beeder Eheleuth und Beÿsitzere allhier Zu Straßburg auffgerichtet Montags den 2. Decembris Anno 1737. – Matthias Koch, Not. jur. requisitus

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1719-1755, f° 104-v, n° 7)
1740, Donnerst. den 25.ten febr. mittags starb H Christoph bogner Kurtzmeßerschmidt u. b. allhier s. alters 62 jahr 6 monath u. 2. tag wurde Sambst. darauf ehrl. Zur erde bestattet nach gehaltener leich Sermon Zu St. Nicol. auff dem gottes acker St. Urb. [unterzeichnet] Christoph Bogner als sohn, Johannes Lips als stieff dochterman (i 109)

Liquidation de la succession
1740 (6.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 359) sn
Ohnvergreifflicher Summarischer Calculus über Weÿland Frauen Mariä Elisabethä Bognerin gebohrener Klinglerin, nun auch Weÿl. Herrn Christoph Bogners des ältern, geweßenen Meßerschmids und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, aus dem darüber in Anno 1729 durch H. Notm. Johann Lobstein aufgerichteten Inventario dem Stalltax nach mit aufgerehneter beßerung gefertiget

Anne Eve Hetzel fait un testament dans sa maison dans la ruelle du Trou aux navets (rue des Incendiaires)
1741, Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 94-a
1741. Testamentum Fr. Annæ Evæ Hetzelin, weÿl. Christoph Bogners wittib
Demnach Frau Anna Eva Bognerin gebohrne Hetzelin weÿl. meister Christoph Bogners des ältern gewesenen Meßerschmidts und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene wittib Vor mir notario und damals anweßenden gewesenen Gezeugen deb 28.ten Martÿ A° 1741. ein Testamentum nuncupativum auffgerichtet und sich darinnen expresse Vorbehalten (…) etwas ferners Verordnen (…)
Geschehen sind dieße ding allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 7. Maÿ Anno 1744. in einer ane dem rubenloch Gäßlein gelegener Ihro frauen Lipßin jetzo eigenthümlich gehörigen behaußung deren dritten Stocks Stuben mit denen fenstern auff die Gaß außsehend, abends zwischen fünff und sechß uhren [unterzeichnet] Ana Eva bognrin

Anne Eve Hetzel veuve de Jean Christophe Bogner passe un contrat alimentaire avec ses deux filles Marie Salomé Drens veuve du sellier Jean Lips et Marie Elisabeth Drens femme du pelletier Jean Georges Tornarius
1744 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 618 n° 330
Erschienen Frau Anna Eva gebohren Hetzelin, Weÿl. Christoph Bogner, des ältern, gewesten burgers und Meßerschmidts allhier unbevögtigte wittib, mit beÿstand H. Frantz Heinrich Dautel Not. Publ. und Practici alhier ane einem,
und deren beede töchter, Frau Maria Salome geb. Drenßin Weÿl. Johannes Lipß. gew. Sattlers und burgers allhier Wittib, so ebenfalls ohnbevögtigt, beÿständlich Bernhard Schlegel, des Küblers und Fr. Maria Elisabetha gebohrne Drenßin, Johann Georg Tornarius, des Kürßners und hiesigen burgers Ehefrau, mit deßen assistentz, am anderen theil,
bederseits anzeigede, daß sie nach reifferem Vorbedacht und aus freÿen Willen, auch sie Tornariußin mit genehmhaltung ihres Ehemanns, wegen eines Leibgedings und Contractus Vitalitÿ aufrichtig und redlich mit einander überkommen (…)
daß nemlich erstens Bögnerische Wittib, die Mutter ihre annoch fürständige Lebens Zeit über in der ihrer ältesten tochter verwittibte Lipßin am 17. Decembris Anno 1740 verkaufften ane der Rubenlochgäßlein hinder der Kürßnerzunfft stub gelegenen wohnbehausung und zwar in denen daselbst bereits innhabenden Gemachen ohnvertrieben verbleiben, und auff gedachter Lipßin, wie auch dero Schwester Tornariußischer Ehefrauen gemeinsame, Von jeder Zur helffte beÿzutragen habende Unkosten von denenselben mit geziemend: und genugsamer Nahrung als Speiß und tranck verköstigt (…)
Drittens, so hat Bognerische wittib Zu widervergeltung der sich von seiten Lipßischer wittib und Tornariußischer Ehefraun und allenfalls deren Erben bedingungen und Versprechenden beherberg Verköstig und versorgung wie auch bewerckstelligung alles übrigen deßen hieoben specifice meldung geschehen 1200 gulden Zu entrichten, und als ein vollkommenes eigentum Zu überlaßen versprochen

Anne Eve Hetzel meurt en 1745 en délaissant quatre enfants dont deux filles habitent Strasbourg. Le notaire expose dans une note liminaire que la défunte est tombée dans la plus grande déchéance : elle s’est brouillée avec tout le monde et vivait dans une grande saleté. Ses filles ont un moment pensé la faire admettre à l’hôpital mais ont finalement passé avec elle un contrat d’entretien. La somme taillable s’élève à 590 livres.
1745 (6.12.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 243) n° 257
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland die Ehren und tugendsame Frau Anna Eva gebohrne Hetzelin weÿl. Herrn Christoph Bogners, des ältern geweßenen Kurtzmeßerschmids und burgers allhier Zu Str. seel. hinderbliebene wittib nunmehro auch seel. nach ihrem den 1. Junÿ des Zu end lauffenden 1745.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 6.ten Decembris Anno 1745.
Die verstorbene seelige hat Zu ihren Erben verlaßen wie folgt. 1. Frau Mariam Salome gebohrne Drentzin, weÿl. Meister Johann Lipßen des geweßenen sattlers und b. allh. seel. hinterbliebene wittib, mit assistentz herrn Johann Bernhard Schlögels des Küblers und burgers allhier, welche der Inventur in person abgewartet. 2. Johann Drentzen den Lederhändlern v. b. allh. welcher aber schon eine Zeit lang sich von hier entfernet, undt mann dato nicht weiß, wo sich derselbe befindet, undt ob er tod oder lebendig, dahero in deßen Nahmen hernach wol ermeldeter Hr Rathherr Wild beÿ dießem Geschäfft præsens gewesen, 3. Frau Mariam Elisabetham gebohrne Drentzin, Meister Johann Georg Tornarius, des Kürschners und b. allh. Ehegattin, mit beÿstand deßelben, so auch beed dießer inventur persönlich beÿgewohnt, So dann 4. Annam Margaretham Drentzin, annoch leedigen Stands und majorennis, aber der Zeit zu Paris sich auffhaltend, umb deßwillen wie auch vorgenanden Johann Drenßen persönlichen hiebeÿ erschienen S. T. Herr Johann Georg Wild, E. E. Großen Raths alter und E. E. Kl. Raths jetzig wolverdienter beÿsitzer v. vornehmer b. allh. (…) Alle vier der Verstorbenen seel. mit längst weÿl. Hern Lorentz Drentzen dem gewes. Lederhändlern und b. allh. ihrem Erstern Ehemann seel. ehel. erzeugte KK. und Erben.

Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es ist dißer Verlaßenschafft wegen nöthig, mit einem bericht anzudeuten, daß Zwar die Verstorbene Frau Bognerin seel. Vor mir Notario und Gezeugen respê. den 28. Martü A° 1741. ein Testament und den 7. Maÿ A° 1744. eine Nach Disposition in favor ihrer beÿden Fr. Töchtere, aus der bewißenen Vielen Kindlichen pflicht und trewen willen auffgerichtet und darinnen verschiedenes verordnet auch nicht widerruffen noch geändert habe. Allein nach dem durch die Göttliche Allmacht die Verstorbene seel. in einen solchen miserablen undt elenden Zustand gerathen, daß sowol alles unter ihr Verdorben, als jeedeermann abscheu getragen, sich beÿ umb ihrer unreinlichkeit willen, als wärterin gebrauchen Zulaßen, mithin die beede frauen töchtere underdeßen selbsten die mühe ihrer abwartung übernehmen, dießelbe säubern und die dienst v.sehen* müßen, anbeÿ Sie die mutter seel. immer einen guten appetit in Eßen und trincken von sich spühren ließe, dahero* sie selbsten besorgte, daß *ch und noch ihre Nahrung sich verzehrt und so lange dauerte, endlichen ein end nehmen würde, (und) sie in dem allhießigen hospital auffgenommen werden müßte, so resolvite sich dieselbe mit dießen ihren Zween Töchtern gegen lebenlänglich reichender gebührlicher Cost, wie auch auff: und Abwartung ein Leibgeding auffzurichten, welches auch den 15.ten Junÿ A° 1744. in stand gebracht, und in allhießiger C. C. stub nach zu geschickten der verstorbenen Mutter see. Mandat ordnungs mäßig verschrieben worden, Crafft welchen Contractus Vitalitii die abgeleibte seel. ihren beeden Töchtern §° 3° die annoch in mitteln gehabte 1200. fl. oder 600. lnd. vor die beherberg: Verköstig: und Versorgung eigenthümlich zugestellt und assignirt (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Rubenlochgäßlein gelegenen Weÿland Meister Johann Lipsen als gewesenen Sattlers und burgers allhier seel. Wittib und Erben eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
Wÿdumb welchen die verstorbenen Seel. Zeit lebens genoßen. Obwolen weÿl. H Christoph Bogner der älter geweßene Kurtz Meßerschmidt und b. allhie der Verstorbenen letzterer Ehemann seel. ihr theils in auffgerichteter Eheberedung und theils in seiner letzten willens Disposition einen Zimblichen lebensläng. Vor: und Nachwÿd. Verordnet, so wurde doch in ansehung Hr Christoph Bogner der Jüngere ebenmäßige Kurtz Meßerschmidt v. b. allh. als Sohn v. einiger Erb theils vor ruckständig vätterl. Guth und theils ratione vätterl. Legitimæ ein ansehnliches auß seiner Väterl. Verl. gefordert, die sach Krafft Vergleichs Vom 19. Maÿ A° 1740. Vor Hn Not° Johann Lobstein, getroffen, dahin vermittelt, daß Er Stieffsohn ihr d. Verstorbenen seiner Stieffmutter statt allsolchen vor: und Nach wÿdumbs alljährl. alle quartal Zur quart abtragen, Zu einem wÿdumbs Zinß lieffern solle 48 fl. die thun à 5 pro Ct° zu Capital gerechnet 480. lb
Copia Contractus Vitalitii
Sa. haußraths 10, Leibgeding 100, Wÿumb 480, Stall Summa 590 lb

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1719-1755, f° 174 n° 46)
1745. Mittw. d. 1. Sept. morgens frühe Zwischen 1. u. 2. uhr Fr. Anna Eve Bognerin geb. Hetzelin, weÿl. H Christoph bogners gewesen. Meßerschmidts u. b. allhier nachgelaßene wittib ihres alters 66 jahr 6 monath u. 5. tagn wurde Donnerst. darauff Zur erden bestattet auff d. gottesacker St (-) [unterzeichnet] Johann Georg Tornarius als tochterman, Johann Jacob Lips als Enckell (i 181)

La maison revient au fils du défunt, aussi appelé Christophe Bogner. Il devient tributaire chez les Maréchaux le 4 juillet 1724.

1724, Maréchaux – Protocole du corps des couteliers (XI 154)
(f° 39) Dienstags den 4. Julÿ Anno 1724. – Meisterrecht
Christoph Bogner, Meister Christoph Bogners des Meßerschmidts und burgers allhier ehelicher Sohn, Kurtzarbeiter, stehet Vor und bittet, mann wolle Ihne Vor einen ehrlichen Meister auf: und annehmen. Erkannt Willfahrt, dt. 15. fl. Vor das Meister Recht und 16 ß d. Aufflaggeld

Les compagnons couteliers veulent infliger une amende à Christophe Bogner parce qu’il a travaillé en pays français malgré la décision rendue par la maîtrise.
(f° 40) Montags den 10. Junÿ Anno 1724. – Hierauf seind die Gesell auch Zu dem handwerck gekommen, und hat mann wegen Meister Christoph Bogners des jüngeren, aus ursachen Er in Welschland gearbeitet, eine Umbfrag halten und Ihne deßwegen abstraffen wollen, allweilen aber die Gesellen mit dem bescheid, so E: E: Meisterschafft ertheilten nicht wollen Zufrieden, sondern Meister sein, dahero hat der Ober Meister die Lad zugemacht und ist man ohnverrichteter dinge Von einander gegangen.

Le conseil de tribu déclare que Christophe Bogner ne doit pas travailler chez son père puisque deux maîtres ne peuvent partager le même atelier
(f° 42) Donnerstags den 7.ten Decembris 1724. – Ferner wurde wegen Mr Christoph Bogner jun. welcher beÿ seinem Vatter in der Werckstatt ist, Erkandt, daß nicht Zween meister in einer wercktsatt bleiben können

Christophe Bogner épouse en 1726 Catherine Dorothée Krieg, fille du barbier Auguste Krieg : contrat de mariage, célébration
1726 (8.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 146
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohlvorgachten Herrn Johann Christoph Bogner den jüngern, Ledigem Meßerschmid und burgern zu Straßburg des Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Christoph Bogners, des ältern, auch Meßerschmids und Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Bräutigamn ane einem,
So dann der Viel: Ehren: und Tugendbegabten Jungfrauen Catharina Dorothea Kriegin, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahr, auch Kunsterfahrenen herrn Augusti Kriegen, Barbierers und Wundartztes auch Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, ane dem andern Theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße ding in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Montag den 8. Aprilis in dem Jahr als mann nach unßers Einigen Erlößers Heÿlands und Seeligmachers Jesu Christ freunden und gnadenreichen Geburth Zahlte 1726

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 79-v, n° V)
1726. Fest. Paschat. et Domi. Quasimodogen. proclamati Sunt Christoph Bogner der Jünger, Meßerschmidt V. Burger alhie Christoph Bogners Sen. Meßerschmidts V burg alhie ehl. Sohn V. Jgfr Catharina Dorothea H Augustus Krüeg Chirurgo burg. alhie ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 1. Maÿ [unterzeichnet] Christoph Bogner als hochzeiter, Catarina dorotea Kriegin als hochzeiterin (i 84)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue. Ceux du mari s’élèvent à 334 livres, ceux de la femme à 635 livres.
1726 (18.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 16) n° 355
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren undWohl Vorgeachte Herr Johann Christoph Bogner, der Meßerschmidt und die Ehren und tugendsahme Frau Catharina Dorothea Bognerin geb. Kriegin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthen mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines jeedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und blieben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Christoph Bogners des Meßerschmidts und burgers allhier, des Manns, und des Ehren: Vndt wohlvorgeacht, auch Kunsterfahrnen Herrn Augusti Kriegen des barbierers und Wundartztes auch burg. allhier der Frauen geliebten Vatters auff Dienstag den 18.ten Junÿ Anno 1726.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Wÿdem Verfangenschaft Welche Herr Augustus Krieg der Barbierer und Wundartzt auch burger allhier der Frauen eheleiblicher Vatter wegen dießer seiner Tochter Lebtägig Zu genießen. Es hat Weÿland Fau Maria Ursula Kriegin gebohrne Pastoriußin, Herrn Augusti Kriegen des Barbierers und Wundartzts auch burgers allhier geweßene ehel. haußfrau als der Fr. eheleibliche Mutter nunmehr seel. Vorgedachtem Ihrem hinderbliebenen Wittiber in der mit Ihme den 7. Maÿ Anno 1696. durch Hn Stephan Cornelium Saltzmann Not. publ. und berümbten Practicum nun auch seel. auffgerichteten Ehepacten (…)
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 158, Sa. Werckzeugs Zum Meßerschmidt Handwerck gehörig 102, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Goldenen Ring 15, Summa summarum 284 ln – Dazugelegt zwen drittetheil ane denen haussteuren thun 50 lb, Belaufft sich also des Manns Völligen in die Ehe gebracht Guth in allem dem billichen werth nach auff 334 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 186, Sa. Silbergeschmeids 31, Sa. Goldener Ring 31, Sa. baarschafft 360, Summa summarum 609 lb – Dazu Kombt ferner ein dritter theil ane denen haussteuren 25 lb, Ist also der Frauen Völlig in die Ehe gebrachte Nahrung in allem dem vero pretio nach 635 lb

Christophe Bogner meurt en 1760 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 1 122 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 355 livres, le passif à 1 336 livres. Le fils auquel le défunt a légué la maison réserve son acceptation comme il estime que le prix demandé est trop élevé.

1760 (3.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 397) n° 860
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Christoph Bögners, des geweßenen Meßerschmids und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760. – nach deme derselbe donnerstags den 10. Julÿ dießen lauffenden 1760 Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendbegabten Fraun Catharinä Dorotheä Bognerin, gebohrener Kriegin, der hinterbliebenen Wittib, mit Assistentz des Ehrenvest Großachtbahr und Kunsterfahrenen herrn Daniel Gottlieb Ziegenhagen berühmten Chirurgi und burgers allhier Ihres erbettenen herrn beÿstandts (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den dritten Septembris Anno 1760
Der Abgeleibte seeliger hat zu seinen Erben ab intestato verlaßen wie folgt, 1.mo Frau Mariam Dorotheam Metzgerin gebohrne Bognerin, Herrn Johann Jacob Metzgers des Paßmentirers und Seidenhändlers auch Burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿstand gedachten Ihres Ehevogts in Persohn abwartete, 2.do Herrn Johann Friedrich Bogner Ledigen Meßerschmid, so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero Er in selbst eigener Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden, 3.tio Jungfrau Mariam Elisabetham Bognerin, 4.to Jungfer Mariam Salome Bognerin, So dann 5.to Jungfrau Mariam Margaretham Bognerin, So alle dreÿ ebenmäßig Majorennes und ohnbevögtigt mithien beneben Herrn Tobia Ludwig Krieg dem Silberarbeiter und burgern allhier ihrem erbettenen Herrn beÿstand zugegen geweßen, Also alle Fünff des Gott seelig entschlaffenen mit Eingangs gedachter Frauen Catharina Dorothea Bognerin gebohrner Kriegin seiner hinterbliebenen Fraw Wittib ehelich erziehlte Herrn Sohn, Frau und Jungfrauen Töchter und ab intestato Zu fünff gleichen portionen und antheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunten eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung, (E.) Eine Behaußung und Hoffstatt samt Bronnen, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane dem brennergäßlein, anderseit neben H. Johann Friedrich Wilhelm, dem Sattler, hinten auf H. Johann Friedrich Sachß J. V. Ctum und hiesiger Statt Canceleÿ Contractuum bestmeritirten Actuarium stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, ledig, eigen vnd durch (die Werckmeistere) Vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung vom 5.ten Augusti 1760. angeschlagen pro 750 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insigel corroboriret de dato 9. Decembris Anno 1707. mit altem N° 1 signirt.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangen ohnverändert Guth, Vermög Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuthe einander vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch weÿland Herrn Notarium Johann Lobstein seeligen in Anno 1726 aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Silbergschirrs 9, Sa. Goldener Ring 15, Sa. der Schuld 75, Erg. Rest 1022 lb, Summa summarum 1122 lb
Dießemnach Wird nun auch der Erben ohnverändert und theilbahr Nahrung und Zwar weilen keine Errungenschafft ausfällt, unter einer Massa beschrieben, Sa. Hausraths 83, Sa. Werckzeugs und gemachte Waar zum Meßerschmid handwerck gehörig 26, Sa. Weins und Lährer Faß 35, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 34, Sa. Golden geschmeids 3, Sa. Pfenningzinß hauptguths 400, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 750, Sa. Schulden 21, Summa summarum 1355 lb – Schulden 1336 lb, Nach deren Abzug 18 lb
Es solte zwar auch anjetzo der Erben Vätterlicher Ebschafft Summa addiret werden, dasjenige was der Herr Sohn, Herr Johann Friedrich Bogner, vor die Ihme in ermeltem Codicillo §° 3.tio prælegirte ane dem Baarfüßerplatz allhier Liegende behaußung über den hieoben befindlichen anschlag mehrers conferiren und einschießen solle. All die Weilen aber Er der herr Sohn sich außdrucklichen vernehmen laßen, daß Er sich dermahlen Keines weegs erklären könne, sothane behaußung umb den Ihme angesetzten allzuhohen Preiß anzunehmen, in sonderheit da solche der Frau Wittib in Lebtägigem genuß gelaßen werden muß, dahero Er seine positive Erklärung darüber zuthun biß auf eräugnenden Wÿdembs fall außgesetzt und sich vorbehalten haben wolle, als hat mann es dießorths beÿ dem anschlag der herren Werckmeistere bewenden laßen
Beschluß summa 1141 lb, Stall summ 981 lb
Copia der Heuraths verschreibung (…) auf Montag den 8. Aprilis 1726, Johannes Lobstein Notarius juratus
Copia des Codicilli in Scriptis

Catherine Dorothée Krieg loue la maison à son fils Jean Frédéric Bogner

1761 (30.7.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1490) n° 1
Fr. Catharina Dorothea Bognerin geb. Kriegin Weÿl. Hn Christoph Bogner geweßten Kurtz messerschmidts Wittib mit assistentz H. Johann Jacob Metzger des Paßmentirers
so dann H. Johann Friedrich Bogner auch Kurtz messerschmidts dero Sohn beÿständlich H Tobias Ludwig Krugen Silberarbeiter
auff 9 nacheinander folgenden jahren so auf jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ dieses lauffenden 1761. Jahrs schon ihren Anfang genommen
den Laaden und Eß auf dem boden + ferner den völligen ersten stock sowohl vorder als hintern gebäudes ohne einige ausnahm, Item die mittlere Kammer hinter Gebäudes im dritten Stock wie nicht weniger die Kammer auf der bühn, so dann die helfte der bühnen und des Kellers /:welche bühn und Keller aber die verlenende Mutter durch einen Unterschlag auf ihre Kösten zu separiren hat, die erstere 2 Jahr /:als in welchen die verlehnende Mutter annoch den hand Kauff und Verkaufff bestehend in allerhand gattungen von Eß Meßern, Scheeren, zusammengelegten Feeder Meßern Futerahl und Scher Meßerriehmen &c nur die Instrumenta Chirurgica ausgenommen ohne einigen unterscheid freÿ und ohngehindert zu treiben sich expresse vorbehalten thut – um einen jährlichen Zinß nemlich180 gulden

Catherine Dorothée Krieg meurt en 1771 en délaissant cinq enfants. Le prix de la maison est repris de l’inventaire précédent puisqu’il n’y a pas eu de travail. L’actif de la succession s’élève à 1 302 livres, le passif à 183 livres.

1771 (27.5.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1483) n° 26
Inventarium über Weiland der Ehr: und tugendsahmen Fraun Catharinæ Dorotheæ Bognerin gebohrner Kriegin auch Weiland Herrn Christoph Bogners gewesten Kurtz Meßerschmidts und Burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1771 – nach ihrem Montags den 1. Aprilis dieses lauffenden 1771. Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Montag den 27. Maÿ Anno 1771.
Die Verstorbene seel. hat mit auch Weiland Herrn Christoph Bognner Eingangs gemeltem ihrem geweßten Ehemann seel. nachbenannte Kinder Ehelich erzogen und per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folget als 1° Frau Mariam Dorotheam Metzgerin gebohrne Bognerin, Herrn Johann Jacob Metzgers des Paßmentirers und Seidenhändlers auch Burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿstand erstgedacht Ihres Ehevogts diesem Geschäfft in Persohn abwartete, 2° Herrn Johann Friedrich Bogner, den Kurtzmeßerschmidt und burgern dahier, so dieser inventur Persönlichen beÿwohnete, 3° Weiland Frauen Mariæ Elisabethæ Senckeißin gebohrner Bognerin, mit Mr Johann Daniel Senckeisen, dem Glaßer und Burger alhier ihrem geweßenen Ehemann Ehelich erzeugt hinterlaßener einiger Kind und dißorts Enckel, Nahmentlich Johann Daniel Senckeißen, so ein und ein halb Jahr alt, deßen geordnet und geschworenen Vogts ist obgedachter J Johann Friderich Bogner, deßen oncle, weilen aber derselbe hierorts selbsten interessirt als ist ihme Zu einem Theil: und Streitvogt obrigkeitlich Constituirt worden Herr Johann Friderich Senckeisen, der Silberarbeiter und Burger auch E. E. Kleinen Raths alhier alter Wohlverdienter Beÿsitzer, deßen groß oncle, welcher sein interesse beÿ diesem Geschäfft bestens observirte, 4° Jungfrau Mariam Salome Bognerin, und 5° Jungfrau Mariam Margaretham Bognerin, Welche beede dißorts Leige Töchter Majorennis und ohnbevögtigtet, dahero mit assistentz Herrn Tobiä Ludwig Krieg, des Silberarbeiters und burgers hieselbst, ihren Nutzen beÿ gegenwärtiger inventur selbsten beobachten, Alle Fünff zu gleichen portionen und Antheilern Verlaßene Kinder und resp° Enckel.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hiernach eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung, Neml. eine Behaußung und Hoffstatt samt Bronnen, mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane dem Brennergäßel, anderseit neben Johannes Kößler dem Fripper und deßen stieff Kindern, hinten auf H. N. Walther stoßend, so gegen männig. freÿ, Ledig, und eigen und ist sothane Behaußung durch die von Löbl. Stadt verordneten HH. Bau Inspectorem und Werckmeistere, nach absterben Weil. H. Christoph Bogners, des dißorts Defunctæ geweßenen Ehemanns seel. beÿ deßen Verlaßenschaffts Inventur inhalt der dem Concept sothanen Inventarÿ beÿliegender schrifftl. Abschatzung Vom 5. Aug. 1760. in H Notarii Dünckels schreibstub allhier befindlich weilen man von denen Wohlverordneten Hh. Dreÿern der Statt Stalls wegen der sonst benötigten neuern Abschatzung dißorts großgünstig Dispensirt zu werden verhoffet, aus ursachen solche behaußung seithero nicht verbeßert worden, sondern sich noch in dem nemlichen stand befindet, angeschlagen und dermahlen ohnpræjudicirlich dabeÿ gelaßen worden, pro 750 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. stuben auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 9. Decembris Anno 1707. mit altem N° 1 signirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Cipoa der seelig Verstorbenen vor H. Notario Dünckels auffgerichteten Codicilli in Scriptis sive Disposition inter Liberos. Copia Testamenti nuncupativi
Sa. Hausraths 75, Sa. Wein und Faß 12, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 50, Sa. Goldener Ring und geschmeids 9, Sa. Pfenningzinß hauptguths 400, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 750, Sa. Schulden 5, Summa summarum 1302 lb – Schulden 183 lb, Nach solchem Abzug 1188 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1112 lb, Stall summ 953 lb
Copia Codicilli. Ich Catharina Dorothea Bognerin gebohrne Kriegin Weÿl. H.Christoph Bogners geweßenen Meßerschmidts und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene Wittib (…) So beschehen in Straßburg den 10. Martÿ anno 1766. – Actus depositionis, auf Montag den 10. Martÿ abends Zwischen 5. 6. und 7. Uhren beÿ Zweÿen brennenden Liechtern Anno 1766. Johann Rudolph Dünckel Notarius publicus
Copia Testamenti nuncupativi (…) auf Donnerstag den 28. Martÿ Mittahs Zwischen 11. 12. und 1. Uhren Anno 1771. Johann Rudolph Dünckel Notarius publicus

La maison revient à Jean Frédéric Bogner qui devient tributaire le 17 décembre 1761

1761, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 112-v) Dienstags d. 17. Decembris 1761 – Evangelischer neuer Leibzünfftiger
Johann Friderich Bogner, der Kurtz meßerschmid Weil. Mr Johann Christoph Bogners, des auch geweßenen Kurtz meßerschmids und Burgers alhier seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, stehet vor und bittet, man wolle Ihn dißorths als einen Leibzünfftigen auff und annehmen, producirt Stallschein de dato 17.ten Decembris 1761. Erkannt Willfahrt, dt. 1 lb 15 ß d.

Etat des effets mobiliers que Catherine Dorothée Krieg cède à son fils
1761 (2.10.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1483) n° 3
Verzeichnus derjenigen Hausraths und andern Posten so Herr Johann Friderich Bogner der Leedige Kurtz Meßerschmidt und burger allhier Zu Straßburg, von Fr. Catharina Dorothea Bognerin gebohrener Kriegin Weÿland Herrn Christoph Bogner geweßenen Kurtz Meßerschmidts und burgers allhier hinterbliebenen Wittib seiner geliebten Mutter umb den nachgesetzten verglichenen Anschlag käufflich angenommen
Ohnverarbeiteter Waar (…)
Actum Straßburg den 2. Octobris anno 1761.

Jean Frédéric Bogner épouse en 1763 Anne Catherine Jund, fille de l’aubergiste à la tribu des Gourmets Isaac Jund : contrat de mariage, célébration
1763 (10.5.), Not. Heus (Phil. Fréd., 6 E 41, 1489)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte Herr Johann Friderich Bogner, Kurz Meßerschmidt und burger allhier Zu Straßburg Weiland des Ehren und Vorachtbaren Herrn Christoph Bogner, auch geweßten Kurz Meßerschmidts und Burgers allhier mit Fr. Catharina Dorothea gebohrner Kriegin ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn, als hochzeiter ane einem
So dann die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Anna Catharina Jundin, Weiland des Ehren und Vorachtbaren Herrn Isaac Junden geweßenten Gastgebers auf E. E. Zunfft der Weinsticher und burgers allhuer mit auch weiland Frauen Maria Susanna gebohrner Junzin ehelich erzielte tochter am andern theil
So geweste in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 10. Maÿ 1783. [unterzeichnet] Johann Friderich Bogner als hochzeiter, Anna Catharina Jundtin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 7, n° 18)
Anno 1763. den 14. Augusti (seind ausgeruffen) und Mittwochs darauff als den 24. Augusti beÿ uns copulirt worden H Joh: Friderich Bogner lediger Meßerschmitt und burger allhier des weÿland H Christoph Bogners gewesenen Meßerschmitts und burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn und Jgfr. Anna Catharina Jundtin des Weÿland H Isaac Jundt gewesenen gastgebers und burger allhier hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Bogner als hochzeiter, Anna Catharina Jundtin als Hochzeiterin (i 9)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère du marié. Ceux du mari s’élèvent à 1605 livres, ceux de la femme à 1 025 livres.
1763 (6.10.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1483) n° 8
Inventarium über Herrn Johann Friderich Bogner, des Kutzmeßerschmidts und Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Jundin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1763. – Welche der Ursachen halben, alldieweilen in ihr beeder Ehepersohnen den 10. Maÿ h. a. vor mir Notario mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4.to außtruckl. versehen, daß einem Jeeden derselben und seinen Erben seine in die Ehe bringende und wehrender Ehe ererbende Nahrung, ein freÿ, eigen, ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn
So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg in fernerer gegenwarth H Tobias Ludwig Krugen vornehmen Silberarbeiter und burgers allhier, als des Ehemanns hierzu erbettenen zssistenten, wie auch H Johannes Gäckler, des Mezgers und burgers hieselbsten als der Ehefrauen annoch ohnentledigten Vogts und hierzu in specie erbettenen beÿstandts, auf Donnerstag den 6.ten Octobris Anno 1763.

In einer allhier Zu Straßburg ae den Baarfüßer Platz gelegener, Weil. H. Christoph Bogners hinterl. Wb. Eigenthümlich zuständiger, und dießorts Lehnungsweis bewohnener behaußung, ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Silbers 88, Sa. Goldener Ring 56, Sa. Waar und Werckzeugs Zur Meßerschmidts profession gehörig 1215, Sa. Wein und faß 45, Sa. der baarschafft 410, Summa summarum 1957 lb – Schulden 460, Nach deren Abzug 1497 lb Und wann hierzu gerechnet wird die ane hierunten beschriebenen Haussteuren Ihme gebührige helfte 108 lb, des Ehemanns samtl. Eigent. Vermögen 1605. lb
Dießemnach wird auch der Ehefr. in die Ehe begrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 175, Sa. Silbers 63, Sa. Goldener Ring 154, Sa. baarschafft 523, Summa summarum 917 lb, Deme beÿzufügen die ane denen haussteuren zukommende helffte ausmachend 108 lb, Der Ehefr. Völlig eingebracht Guth 1025 lb
Verzeichnus der Waaren und Werckzeug

Compte de tutelle que rend le boucher Jean Gæckler à Anne Catherine Bogner née Jund
1765, Not. Haering (6 E 41, 1381) n° 37
Rechnung mein Johannes Gäcklers Metzgers und burgers alhier Zu Straßburg, als geordnet und noch ohnentledigten Vogts Frau Annä Catharinä Bognerin geborener Jundin Herrn Johann Friderich Bogner Meßerschmids und burgers alhier Ehegattin, inhaltend was Ich seit dem 30. Aprilis 1762 als dem Schluß meiner den 9. Augusti solchen Jahrs vor E. Löbl. Vogteÿ Gericht abgehandelten ersten Rechnung biß 3. 8.bris 1765. ihrentwegen ferner eingenommen und außgegeben habe – Zweÿte und letzte Rechnung dießer Vogteÿ

1778, Protocole des Quinze (2 R 188)
Spiegel, Joh: Friderich Bogner Ca. Spiegel 39, 48, 49

Anne Catherine Jund meurt en frimaire IX en délaissant un fils. La masse mobilière s’élève à 5 065 francs

1801 (22 germinal 9), Strasbourg 3 (23), Not. Übersaal n° 689, 820
Inventarium über der weÿl. bürgerin Anna Catharina geb. Jund des bürgers Johann Friedrich Bogner Kurz: Messerschmitts Ehegattin Vermögens Nachlaßenschafft – nach ihrem den 13. frimaire IX erfolgten Absterben, auf ansuchen des Wittwers wie auch des bürgers Johann Friedrich Bogner, ledigen handelsmanns, so 24 Jahr alt daher majorennis ohnbevögtigt, der Verstorbenen Sohn und ab intestato universal Erbs
in einer an dem Waffenplatz gelegen dem Wittwer und Vater als unverändert zuständigen behausung N° 1
des Sohns Mobiliar Vermoegens, kleidung 168 fr, (hausrath 992 fr, Waar 648 fr, silbers 46 fr, angelegten Capitalien und Activ Schulden 8106 fr, summa 9794 fr) davon dem Wittwer 4897 fr, Summa des Sohns ererbten Mobiliar Vermoegens 5065 fr
Eigenthum an einer behausung und liegende güther so währender Ehe erkauft worden und woran nachdem 5. Punkt der vor Notario Heus den 10. Maÿ 1763 aufgerichten Ehe Contract dem Wittwer die eine, dem Sohn und Universal Erb daber die andere hälfte eigenthümlich gebührig ist Erstich eine behausung nebst einem hof und Garten zu Mittelhausbergen, bann Meinolsheim, Ernolsheim, Wingersheim
Enregistrement, acp 77 F° 181 du 23 ger. 9

La maison revient à Jean Frédéric Bogner qui épouse en 1806 Philippine Louise Beyckert

1806 (31.3.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 354, 2718
Contrat de mariage – Sr Jean Frédéric Bogner, marchand coutelier né à Strasbourg le 28 janvier 1776, fils de feu Jean Frédéric Bogner, marchand coutelier et de feue De Anne Catherine Jundt
Dlle Philippine Louise Beyckert née à Strasbourg le 14 septembre 1781, fille de feu Jean Daniel Beyckert, Instituteur au Gymnase avec feue De Catherine Marguerite Werner
Enregistrement, acp 99 f° 85 du 1.4.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari

1807 (22.5.), Strasbourg 10 (19), Not. Zimmer n° 354, 3180
Inventaire des apports de Jean Frédéric Bogner marchand coutelier et de Philippine Louise Beyckert, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 31 mars 1806, mariés le 5 avril dernier
le mari, meubles et meubles sur la campagne de Mittelhausbergen 6461 fr, vins tonneaux cuves dans la cave de la maison Place d’armes n° 1 et dans la cave de la maison Rathsmahausen rue des Juifs 7603 fr, marchandises 4000 fr, garance et grains de navettes 1642 et 1350 fr,cabinet de minéraux 5000 fr, argenterie 2149 fr, numéraire 3948 fr, créances hypothécaires 13.610 fr, créances chirographaires 11.056 fr
Immeuble, Maison a Strasbourg, Savoir une Maison Pompe Appartenances et dépendances scise a Strasbourg Place d’armes N° 1, d’un côté formant le coin de la ruelle dite Rubenlochgaessel d’autre M Hickel propriétaire derrière les héritiers de feu M Ehrlenholtz sellier – acquise de Christophe Boegner, coutelier, et de Marie Elisabeth Klingler auteurs dudi époux à la Chambre des Contrats le 9 décembre 1707
campagne à Mittehausbergen, corps de biens à Fessenheim, Meinolsheim, Wingersheim, Bossendorf, Dunzenheim, Fridolsheim, Ernolsheim, non estimés
total des apports 62.020 fr, déduire 1500 fr, reste 60.520 fr
la femme, bijoux 974 fr, numéraire 1000 fr, total 1974 fr
Enregistrement, acp 102 f° 157 du 23.5.

Jean Frédéric Bogner meurt en 1813 en délaissant trois enfants. Le titre qui justifie la propriété de la maison est l’achat de 1707, la transmission ultérieure a eu lieu au règlement des différentes successions

1813 (3.12.), Strasbourg 10 (22), Not. Zimmer n° 526, 6227
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Bogner, décédé le 15 juin dernier – à la requête de Philippine Louise Beyckert et d’Isaac Schaaff, négociant, subrogé tuteur des enfants mineurs. Le défunt a délaissé pour ses seuls enfants 1. Charlotte Sophie Louise née le 10 juin 1807, Jean Frédéric né le 11 juillet 1808 et Adèle Mathilde née le 15 mai 1813 – communauté ébablie par contrat de mariage reçu le 30 mars 1806

au domicile de la veuve place d’armes n° 1
propres : garde robe 311 fr, meubles 5082 fr, argenterie 1984 fr, cabinet de minéraux 3950 fr, créances 4825 fr
immeuble, une maison, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Armes n° 1 d’un côté formant le coin de la ruelle dite Rubenlochgaessel, d’autre le Sr Hildenbrand sellier, derrière feu M Ehrenholtz sellier – occupée par Jean Michel Rogissé arquebusier à titre de location 1100 fr, en capital 22.000 fr – acquis de Christophe Bogner coutelier et Marie Elisabeth Klingler par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 décembre 1707
campagne à Mittelhausbergen 8000 fr, corps de biens à Wingersheim 11.960 fr et 8760 fr, Duntzenheim 2880 fr, Ernolsheim 13.800 fr, total des immeubles 67.380 fr, remploi 50.765 fr, total 128.905 fr, déduire créances 300 fr, reste 125.905 fr
propres de la veuve 4974 fr
communauté : mobilier 239 fr, argenterie 824 fr, vins, cave de la maison Bogner, cave secondaire rue Ste Barbe 5842 fr, marchandises 5454 fr, numéraire 1567 fr, créances 12.000 fr, créances chirographaires 9713 et 1969 fr, indivis avec Meckel terre 500 fr, total 38.610 fr, passif 53.365 fr, compensation faite 18.525 fr
Enregistrement, acp 124 f° 7-v du 6.12.

Philippine Louise Beyckert loue la maison à l’arquebusier Jean Michel Rogissé et à sa femme Sara Griesbach

1813 (22.9.), Strasbourg 10 (57), Not. Zimmer n° 3800, 6123,
Bail de trois années à commencer le 29 de ce mois – Philippine Louise Beyckert veuve de Jean Frédéric Bogner coutelier en son nom et usufruitière à vie de la succession de son mari
à Jean Michel Rogissé, arquebusier, et Sara Griesbach
une maison avec ses droits et dépendances appartenant auxdits héritiers Beyckert sise à Strasbourg place d’Armes n° 1 et faisant le coin de la ruelle dite Rubenlochgaessel – moyennant un loyer annuel de 1100 francs
Enregistrement, acp 123 f° 103 du 23.9.

Philippine Louise Beykert et ses enfants vendent la maison au tailleur François Jacques Moritz et à sa femme Aimable Joséphine Mornave moyennant 18 700 francs

1832 (8.12.), Strasbourg 10 (86), Me Zimmer n° 1414
1. Philippine Louise Beykert veuve de Jean Frédéric Bogner, marchand coutelier, en son nom et usufruitière de la moitié de la succession délaissée par son époux et mère et tutrice légale d’Adèle Mathilde, mineure, commune en biens aux termes du contrat de mariage passé devant M° Zimmer le 3 décembre 1813, 2. Charlotte Sophie Louise Bogner épouse de François Ehrmann, 3. Jean Frédéric Bogner, licencié en droit
à François Jacques Moritz, tailleur, et Aimable Joséphine Mornave
une maison à trois étages et mansardes avec cave, puits, grenier, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Armes n° 1, d’un côté formant le coin de la ruelle des Incendiaires, d’autre la propriété de la veuve Hildebrand, derrière celle de M. Maské – de la succession de de leur mari et père Jean Frédéric Bogner, suivant inventaire dressé le 3 décembre 1813, origine antérieure, vente passée à la Chambre des Contrats le 9 décembre 1707 au profit de Christophe Bogner, coutelier, et de Marie Elisabeth Klingler – moyennant 18.700 francs
Enregistrement, acp 214 f° 62-v du 11.12.

Fils de tailleur, François Jacques Moritz épouse en 1829 Aimable Joséphine Mornave, originaire de Douai
Mariage, Strasbourg (n° 257)
Acte de mariage célébré le 15 juillet 1829, François Jacques Moritz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 Pluviôse en VI à Strasbourg, domicilié à Strasbourgn Tailleur, fils de François Moritz, tailleur, et de Catherine Liebrock, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants
Aimable Joseph Mornave, majeure d’ans, née en légitime mariage le 18 avril 1806 à Douai (Nord), domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jérôme Mornave, Menuisier décédé à Douai le 27 décembre 1810 et de feu Marguerite Joseph Blaire, décédée à Douai le 20 juillet 1817 (signé) François Jaque Moritz, Aimable joseph Mornave (i 12)

Registre de population 600 MW 53 (1815 sqq) p. 830 (i 185)
Moritz, François Charles Hyppolite. 1769. Tailleur, M. Westhoffen (à Strasbourg depuis) 1782, (auparavant) Pl. d’armes 10 – Entré juin 36.
id. Joseph François 1803. Enf. Strasbourg – Entré juin 36.
id. Frédérique Salomé. 1812. idem – Entré juin 36.
Moritz, François Jacques. 1798., Tailleur, M. id. – Entré juin 36.
id. née Mornave, Aimable Joséphine, 1806, Ep, Douai (à Strasbourg depuis) 1827 – Entré juin 36.
id. Aimable Françoise Valérie, 1830. Enf. Strasbourg – Entré juin 36.

Inventaire dressé après la mort du locataire Ferdinand Caron, employé de la ferme des jeux de Baden

1839 (23.3.), Strasbourg 11 (31), Me Keller n° 524
Inventaire à la requête de 1. Madeleine Scherer veuve de Ferdinand Caron, employé de la ferme des Jeux de Baden domicilié à Strasbourg, mariés à Paris, 2. François Moritz, marchand tailleur, curateur et mandataire de Marie Cécile Aline Caron, mineure de 20 ans révolus, couturière étant présentement à Carlsruhe assistée de son curateur comparant émancipée et curateur de Ferdinand Alexandre Caron, relieur à Strasbourg, mineur âge de 19 ans passés émancipé, héritiers par moitié leur père décédé à Strasbourg le 11 février dernier, nés de son premier mariage avec Aline Delatre
extrait du regsitre des mariages du 6° arrondissement, mariage civil de Ferdinand Bruno Caron avec Madeleine Scherrer la veuve et sa femme en 3° noces le 2 juin 1829
dans une maison place d’Armes n° 1 au troisième étage où est décédé le défunt
Enregistrement, acp 267 f° 33 du 1.4.

Aimable Joséphine Mornave, veuve de François Jacques Moritz, hypothèque la maison au profit de l’enseignant Philippe Henri Beck

1871 (18.11.), Strasbourg 10 (167), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2295
Obligation – Ont comparu Mad. Aimable Joséphine Mornave veuve de M. François Jacques Moritz, en son vivant propriétaire à Strasbourg Et M. Jacques Moritz, avocat, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien et légitimement
à M. Philippe Henri Beck, professeur au Gymnase protestant de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, la somme principale de 4000 francs
hypothèque, Une maison à trois étages et mansardes et autres appartenances & dépendances, sise à Strasbourg place Kleber n° 1 faisant d’un côté le coin de la rue des incendiaires, tenant de l’autre côté à la propriété des débiteurs, et par derrière à M. Maské. Cette maison dépendait de la communauté de biens qui a existé entre M & Mme veuve Moritz Mornave, sus sommée, et après le décès de M Moritz père, elle est avenue indivsément pour moitié à sa veuve & pour autant à M Auguste Moritz comparant son fils et son seul et unique héritier, le tout ainsi que les parties le déclarent. M. & Mad. Moritz père et mère ont fait l’acquisition du dit immeuble durant leur mariage des veuve et héritiers du Sr Jean Frédéric Bogner,en son vivant marchand coutelier à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 8 décembre 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 janvier 1833 Volume 263 N° 102 (…)

Aimable Joséphine Mornave et son fils Auguste Moritz vendent au loueur de voitures Chrétien Hoffmann la maison et sa voisine numéro 2 acquise en 1842.

1873 (25.9.), Strasbourg 10 (172), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3692
Vente. 25 septembre 1873. – Ont comparu 1. Madame Aimable Josephine Mornave, veuve de M. François Jacques Moritz en son vivant propriétaire, 2) et Mr Auguste Moritz, avocat, non marié, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont (vendu)
à Mr Chrétien Hoffmann, loueur de voitures, demeurant et domicilié à Strasbourg, acquéreur, ci présent et acceptant
Désignation. Les deux maisons réunies sises à Strasbourg place Kleber n° 1 et 2, autrefois place d’armes mêmes Numéros, tenant d’un côté à Mr Müller, de l’autre à la rue des incendiaires dont elle forme le coin et où elle a une issue donnant par derrière sur propriété Masské.
Etablissement de la propriété. Les immeubles ont été acquis durant la communauté de biens qui a existé entre Mme veuve Moritz comparante et son défunt mari susnommé, savoir celui qui porte le N° 1 de dame Philippine Louise Beykert veuve de Mr Jean Frédéric Bogner, dame Charlotte Sophie Louise Bogner épouse de M. François Ehrmann agent de change, dlle Adèle Mathilde Bogner et Mr Jean Frédéric Bogner licencié en droit, tous demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 8 décembre 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 janvier 1833 Volume 263 N° 102 et inscrit d’office le même jour volume 222 N° 36. (…)
Et celui désigné sous le N° 2 de dame Frédérique Hildenbrand épouse séparée quant aux biens mais dûment autorisée de Mr Philippe Spaeth sellier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Arbogast alors notaire à Strasbourg le 27 et 29 avril 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 mai de la même année Volume 385 N° 4 et inscrit d’office le même jour volume 365 N° 68
Après le décès de Mr François Jacques Moritz susnommé ces immeubles sont échus pour moitié à sa veuve comparante comme ayant été commune en biens avec son dit défunt mari et pour l’autre moitié à Mr Auguste Moritz susnommé en qualité de seul enfant et unique héritier du dit défunt, qualités qui seront constatées par une acte de notoriété à la fin des présentes.
Etat civil et hypothécaire. (…) grevé (…) d’une somme principale de 4000 francs due à Mr Philippe Henri Becker Professeur au gymnase protestant de Strasbourg en vertu d’une obligation passée devant M° Koerttgé notaire soussigné le 18 novembre 1871 (…) – Prix, 98.000 francs
Notoriété (…) qu’ils ont parfaitement connu Mr François Jacques Moritz en son vivant propriétaire et époux de dame Aimable Josephine Mornave aujourd’hui sa veuve comparante, que les époux Moritz étaient mariés sous le régime de la communauté, que ledit Sr Moritz est décédé ab intestat à Strasbourg le 9 janvier 1870, qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire et qu’il a laissé pour seul et unique héritier son fils Mr Auguste Moritz comparant issu de son mariage avec sa veuve susnommée
(transcrit aux hypothèques le 4 8.bre 1873 Vol. 1648 N° 1, inscrit doffice Vol. 1155 N° 43)
acp 620 (3 Q 30 335) f° 53 du 27.9.

Originaire de Menzingen en Bade (voir le remariage en 1873), Chrétien Hoffmann épouse en 1841 Salomé Sophie Callenberger, fille du loueur de voitures Michel Callenberger
1841 (12.4.), Strasbourg 15 (69), Me Lacombe, subst. par Me Keller n° 2872 (1373)
Contrat de mariage – furent presens Chrétien Hoffmann, Cocher demeurant à Strasbourg, fils légitime de feu Benjamin Hoffmann, en son vivant cultivateur et de Suzanne Merwath son épouse demeurant à Ettlingen près de Carlsruhe (grand duché de Baden) agissant et stipulant pour lui personnellement comme futur époux
Et Dem° Salomé Sophie Callenberger, majeure d’ans sans profession demeurant à Strasbourg, fille légitime de Mr Michel Callenberger, loueur de voitures, demeurant à Strasbourg et de Dame Catherine Salomé Roth son épouse défunte, agissant et stipulant pour elle personnellement comme future épouse
acp 286 (3 Q 30 001) f° 63 – communauté d’acquets
L’apport du futur époux consiste en numéraire pour 1000 francs
Celui de la future épouse en une valeur mobilière de 3000 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant

Salomé Sophie Callenberger meurt en 1856 en délaissant huit enfants
1860 (24.2.), Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 6078
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Chrétien Hoffmann et Salomé Sophie Callenberger
Cejourd’hui 24 février 1860 à neuf heurs du matin en l’étude de M° Momy, à la Requête de Mr Chrétien Hoffmann, loueur de voitures, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant A) en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et feue Dame Salomé Sophie Callenberger son épouse décédée en cette ville le 24 juin 1856, aux termes de son contrat de mariage reçu par M° Charles Keller et un collègue notaires à la résdence de Strasbourg le 12 avril 1841 (…) en sa qualité de donataire en usufruit de la moitié des biens composant la succession de sadite défunte épouse en vertu du même contrat
B) Et encore au nom et comme père et tuteur légal de ses huit enfants encore mineurs issus de son mariage avec sadite défunte épouse savoir 1° Sophie Caroline Hoffmann, 2° Julie Frédérique Hoffmann, 3° Chrétien Eugène Hoffmann, 4° Henri Edouard Hoffmann, 5° Paul Emile Hoffmann, 6° Frédéric Jules Hoffmann, 7° Frédéric Auguste Hoffmann, 8° et Emanuel Adolphe Hoffmann, Et en présence de Monsieur Charles Daniel Auguste Eberlen, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, subrogé tuteur des huit enfants mineurs (…) habiles à se dire et porter héritiers sons bénéfice d’inventaire chacun pour un 8° de feur Dame Salomé Sophie Callenberger leur mère

Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Mr Georges Michel Callenberger et Dame Catherine Salomé Roth son épouse, père et mère de feu Madale Hoffmann (…) devant M° Lacombe le 21 septembre 1843
Communauté. Immeubles acquis pendant le mariage des époux Hoffmann
Un jardin avec petite maison d’habitation, puits, appartenances et dépendances, le tout formant un enclos (…)
acp 485 (3 Q 30 200) f° 95-v du 27.2. (succession déclarée le 22 Xbre 1856)
Communauté, Un jardin et petite maison ban de Strasbourg évaluée 20.574 – Passif 12.467
Succession, garde robe 187
1 ha 36. 60. prés ban de Strasbourg canton Kammerfeld
Une maison ban de Strasbourg canton Ziegelau
2 ha 84 35 saussaie terre et pré dit ban

Jean Chrétien Hoffmann se remarie en 1873 avec Marguerite Caroline Jæger
1873 (14.11.), Strasbourg 10 (173), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3793
Ehevertrag, 14. November 1873 – sind erschienen 1) Herrn Johann Christian Hoffmann, transport Unternehmer, wohnhaft in Straßburg, Wittwer von Sophie Salome Callenberger, ehelicher Sohn geboren zu Mentzingen (Baden) den 16. September 1819 von Benjamin Hoffmann und von Susanna Murwoerth seien verstorbenen Eltern, handelnd als zukünfftiger Ehegatte
II) Fräulein Margaretha Caroline Jaeger, ohne Gewerb wohnhaft in Straßburg geboren in letzteren Stadt den 30. August 1832 in der Ehe des Hern Johann Karl Jaeger und Frau Margaretha Schwartz ihrer verstorbenen Eltern, handelnd als zukünftige Ehegattin
acp 621 (3 Q 30 336) f° 62-v n° 5022 du 14.11. – annehmend der Gütertrennung
Die Braut bringt in die Ehe einen Werth von 35.592
Schenkung durch den Bräutigam der Braut im Fall sie ihn überleben sollte von einer lebenslänglichen Rente von 1500 Franken

L’entrepreneur de transports Jean Chrétien Hoffmann loue une partie des deux maisons contiguës à la société Maurice Werner

1877 (13.3.), M° Allonas n° 3325
Miethvertrag – wodurch Johann Christian Hoffmann, Transportunternehmer zu Strassburg wohnhaft
an die Firma Moritz Werner zu Straßburg
nachstehende Räumlichkeiten vermiethet, nämlich
1) das Magazin des Hauses N° 1 auf dem Kleberplatz mit den *eden Zimmern und einer kleinen Küche
2) den gantzen ersten Stock des Hauses N° 1 & 2 bestehend in 7 Zimmern, einer Küchen, vier Kleinen Küchen, einschließlich 4 faïence Oefen
Bedingungen 1° der Eigenthümer bezalt die Grundsteur, 2° die Dauer des Pachtes ist fünf Jahre beginnend am 24. September 1877 und endigend am selben Tag 1882, der jährliche Pachtzins beträgt 3500 Mark
acp 662 (3 Q 30 377) f° 17 n° 1170 du 14.3.

L’entrepreneur de transports Jean Chrétien Hoffmann loue une partie des deux maisons contiguës à une filiale de la société Byltinki dont le siège se trouve à Saint-Jean près de Sarrebruck

1878 (10.3.), M° Allonas
Lehnung – durch Johann Christian Hoffmann, Transportunternehmer Zu Ziegelau wohnhaft, auf die Dauer von fünff Jahren vom1. April 1878 an bis dahin 1883
an die Filiale der Firma L. Bytinski zu St Johann a. d. Saar
folgende Räumlichkeiten in zwei Häuser Kleberplatz N° 1 & 2 als
1) das gantze neu eingerichtete Magazin in dem Erdgeschoß der beiden Häuser N° 1 et 2 und eine kleine Remise
2) einen geschlossenen Raum im Keller
Miether verpflichtet sich innerhalb 14 Tagen ein * Bürgen zu stellen, widrigenfall der Vertrag aufgelöst werden soll wenn es H Hoffmann gefällt. Die Steuren sind zur Last des Eigenthümers
Jahres Miethe 4500 Marl
acp 676 (3 Q 30 391) f° 28-v n° 943 du 15.3.

Liquidation de la succession de Salomé Sophie Callenberger et de son fils Paul Emile Hoffmann
1878 (24.5.), M° Allonas
Auseinandersetzung mit Theilung Gütergemeinschaft welche zwischen dem zu Straßburg wohnenden Transportunternehmer Christian Hoffmann und seiner ersten Ehefrau Salome Sophie Callenberger gestorben am 24. Juni 1856 bestanden hat, II des Nachlasses der genannten Frau Hoffmann, III. des Nachlasss von Paul Emil Hoffmann, gestorben den 4. November 1867
Auf Ansuchen 1° Christian Hoffmann, obengenant handelnd eigenem Namen wegen a) der auf die Errungenschaft bestehenden Gütergemeinschaft laut Ehe Vertrag vor Notar Lacombe zu Straßburg vom 12. Aprilis 1841, b) als Schenknehmen der Nutznießung der hälfte des Nachlasses seiner Ehefrau, c) Als Vorbehaltserbe eines Viertels am Nachlasse seines Sohns Paul Emil Hoffmann
2° Christian Eugen Hoffmann, Transportunternehmer zu Straßburg handelnd eigenen Namens und als Bevollmächtigter von a) Julius Hoffmann, Mälzer à la poste de Velaine en Haye bei Nanzig, b) Auguste Hoffmann, Koch zu Albanie
3° Heinrich Eduard Hoffmann Transportunternehmer zu Straßburg handelnd eigenen Namens und als Bevollmächtigter von a) Emmanuel Adolph Hoffmann, Soldat zu Evreux, b) Frau Sophie Karoline Hoffmann, Ehefrau von Jakob Emil Gerhardt, Handelsgehüfte zu Nanzig
4° Fräulein Julia Friederika Hoffmann ledig zu Straßburg, die drei Letztere und ihre Vollmachthaber seind in Gemeinschafft mit ihrem Bruder Paul Emil Hoffmann seither verlebt einzige Erbe zu je 1/8 ihrer Mutter sowie dies erhellt aus dem Erbverzichnisse errichtet nach ihrem Tode durch Notar Momy zu Straßburg am 24 & 25 Februar 1860.

acp 679 (3 Q 30 394) f° 17-v n° 1908 du 27.5. – Nach dem Ableben der Frau Hoffmann wurde der Betrieb der Transportunternehmung zwischen Hoffmann Vater und seinen Kinder gemeinschaftlich fortgeführt, aus diesem Betrieb wurde ein reines Gewinn von M 50.159 erzielt (…)
Gemeinschafft. Activ. 1° Mobilien 972, 2° Werth der am Todestage der Frau Hoffmann vorhandene Schiff und geschirr 18.687
3° ein kleines Haus auf der Ziegelau Bann Strassburg 1920, Summa 21.579
Passivmasse, Schulden 9973, 2° Schuld an Frau Pasal We Delacour 1920, 3° Ersatzleistung der Masse an den Nachlass 8501, 4° Ersatzleistung der Masse an dem Wittwer 800, Summa 21.195 – Bilanz 384
Nachlass der Frau Hoffmann I. Activmasse 1° Hälfre des Überschuß der Gemeinschaft 192, 2° Kleider 101, 3° Ersatzforderung an die Gemeinschaft 8501
4° section G N° 826, 827, 528, 828.bis, 825, Aren 203,50 worauf ein Wohnhaus mit Zubehör auf der Ziegelau bann Strassburg und section H N° 185, Ares 68,17 Wiese Ort genant Kammerfeld, diese liegenschaft durch die Partheien zu einem Kapital abgeschätz von 12.000 – Summa 20.795
Passivmasse 1° Schuld an Stanislaus Ganier 8000, 2° Schuld an Dorothea Callenbergerin Ehefrau Eberlen 4000, Summa 12.000 – Bilanz 8795
Ansprüche (…)

Originaire de Sprenge en Westphalie, Israël dit Edouard Goldschmidt et sa femme Jenny Wollstein, native de Breslau, acquièrent la maison à l’exercice 1890. Moïse Goldschmidt meurt en 1911, sa veuve est naturalisée française en 1925.

Décès, Strasbourg (n° 154)
Strassburg am 19 Januar 1911. Vor dem Standesbeamten erschienen heute auf Grund des vorgelegten ärzlichen Attestes anerkannt, der Arzt Doktor Max Goldschmidt, wohnhaft in Strassburg, Stöberstraße 7.a, und zeigte an, daß der Kaufmann Israel Goldschmidt, Ehemann von Eugenie Goldschmidt, geborenen Wollstein, 62 Jahre 11 Monate alt, israelitischer Religion, wohnhaft in Straßburg, geboren zu Spenge (Westfalen), Sohn der verstorbenen Eheleute Abraham Goldschmidt, Kaufmann und Lisbeth gebornen Ruben, beide zuletzt in Oldendorf (Westfalen) wohnhaft, zu Strassburg, Stöbersraße 7.a am 18. Januar des Jahres 1911 nachmittags um drei Uhr verstorben sei (i 78)

Décret de naturalisation du 6 février 1925. (BB/34/454 document 38-13208 X 23 (sous-série BB/11)
Wollstein (Jenny) Vve Goldschmidt, née le 1 décembre 1860 à Breslau (Allemagne), demeurant à Strasbourg (Bas- Rhin), Sans remise.

La maison revient en partie au médecin Max Goldschmidt qui épouse en 1912 Marie Haas, aussi médecin, native de Strasbourg

Mariage, Strasbourg (n° 350)
Strassburg am 16. April 1912. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Assistenzartz Doktor medicinae Max Goldschmidt, israelitischer Religion, geboren am 31. Mai des Jahres 1884 zu Straßburg, wohnhaft in Leipzig, Liebigstrasse 14, Sohn des verstorbenen Kaufmanns Israel Goldschmidt zulezt wohnhaft in Straßburg und seiner Ehefrau Jenny gebornen Wollstein, wohnhaft in Strassburg, 2. die Ärztin Marie Haas, israelitischer Religion, geboren am 29. November des Jahres 1883 zu Straßburg, wohnhaft in Düsseldorf, Morenstrasse 14, Tochter des Kaufmanns Leopold Haas, wohnhaft in Schiltigheim (Unter-Elsaß) und seiner verstorbenen Ehefrau Marline geborener Fürth zulezt wohnhaft in Schiltigheim (i 350)

Sa sœur Alice épouse en 1903 le médecin Louis Jean Pollock, originaire de Fribourg-en-Brisgau
Mariage, Strasbourg (n° 174)
Strassburg am 16. Februar 1903. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der praktische Arzt Doktor medicinae Ludwig Hans Pollock, israelitischer Religion, geboren am 30. Dezember des Jahres 1873 zu Freiburg im Breisgau, wohnhaft in Freiburg Günterstalstraße 32, Sohn des verstorbenen Kaufmanns Salomon Pollock, zuletzt wohnhaft in Freiburg, und seiner Ehefrau Pauline gebohrne Weiss, wohnhaft in Freiburg, 2. die Alice Goldschmidt, ohne Beruf, israelitischer Religion, geboren am 22. Mai des Jahres 1881 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg am Roseneck 13, Tochter des Kaufmanns Israel Goldschmidt und seiner Ehefrau Jenny gebornen Wollstein, beide wohnhaft in Strassburg (i 174)

Sa sœur Marguerite épouse en 1906 le pharmacien Maurice Hirschbergn originaire de Mewe en Prusse (aujourd’hui Gniew en Pologne)
Mariage, Strasbourg (n° 882)
Strassburg am 31. Juli 1906. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Apothekenbesitzer Julius Hirschberg, israelitischer Religion, geboren am 19. Februar des Jahres 1873 zu Mewe (Preussen) wohnhaft in Berlin, Sohn des Kaufmanns Moritz Hirschberg und seiner Ehefrau Johanna gebohrne Leburg, wohnhaft in Mewe, 2. die Margarete Goldschmidt, ohne Beruf, israelitischer Religion, geboren am 18. November des Jahres 1882 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg Am Roseneck 13, Tochter des Kaufmanns Israel Goldschmidt und seiner Ehefrau Jenny gebornen Wollstein, beide wohnhaft in Strassburg



5, rue des Aveugles


Rue des Aveugles n° 5 – IV 85 (Blondel), P 690 puis section 58 parcelle 102 (cadastre)

Le tanneur Jean Daniel Geng ajoute un étage en 1867. La maison est démolie en 1912 lors de la Grande Percée


Façade en 1911 (relevé du Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)
Bâtiment latéral à encorbellement et bâtiment arrière
Deuxième cour, arrière du bâtiment entre deux cours et remise (vers 1911, AMS cote 118 MW n° 18)

La maison derrière laquelle se trouve un jardin appartient au début du XVII° siècle au tisserand Engelhardt Waldtmann, originaire d’Illkirch, qui devient bourgeois de Strasbourg en 1587. Les Quinze lui refusent en 1605 l’autorisation de débiter du vin dans sa maison. L’orfèvre Joachim Brackenhoffer s’en rend propriétaire en 1622 et rembourse des hypothèques. Son petit-fils Jean Michel Brackenhoffer, bailli d’Illkirch, vend la maison qui passe en 1684 au maître maçon Jean Henri Stæbler puis en 1722 au cordonnier catholique Jean François Tuchferber. L’estimation dressée en 1748 à la mort de la femme du farinier Jean Jacques Ludin mentionne un bâtiment principal à rez-de-chaussée et un étage couvert de tuiles creuses et de tuiles plates et un bâtiment accessoire à deux poêles.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 146 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en pans de bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (y) : porte d’entrée suivie de deux fenêtres, étage à deux fenêtres et toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour P représente l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (2-3) et le bâtiment latéral sud (3-4) à deux étages. La partie (7-12) de la cour Q se trouve à la place de l’ancien jardin ; elle représente l’arrière (8-9) du bâtiment à demi-toit entre les deux cours et la remise (9-10-11).
La maison porte d’abord le n° 19 (1784-1857) puis le n° 5.


Cours P et Q – Extrait du plan de l’îlot

Le colporteur juif Eliacim Helfft achète en 1811 la maison qui passe à son fils marchand d’indiennes Lehmann Azar Helfft. Le tanneur Jean Daniel Geng s’en rend propriétaire en 1854 et l’agrandit en 1867. Son revenu passe de 85 à 165 francs, le nombre d’ouvertures ordinaires de 34 à 54, les ouvertures au troisième étage de 1 à 3. Les élévations (1911) montrent que les transformations de 1867 ont consisté à ajouter un étage et modifier l’ancien étage du bâtiment sur rue et à ajouter des ouvertures au bâtiment latéral. La Ville de Strasbourg achète la maison à l’exercice 1909 et la fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée.
La commission qui visite les bâtiments sur le tracé de la grande percée relève que la façade sur cour est en pan de bois et qu’il subsiste un encadrement de fenêtre du XVI° siècle.


Plan (le numéro 5 est en bas) et coupe (relevés du Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)
Entrée (vers 1911, AMS cote 118 MW n° 18)

octobre 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1912. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Engelhardt Waldtmann, tisserand, et (1583) Agnès Farben* puis (1601) Susanne Kretschmar, d’abord (1584) femme du pasteur Barthelémy Brunnrader – luthériens
1611 h Thiébaut Walter, et (1608) Anne Waldtmann, à Graffenstaden – luthériens (cession annulée)
1616 v Jean Schneeweis, tisserand puis baigneur, et (1595) Catherine Küttler – luthériens
1622 v Nicolas Fürich, tourneur d’écritoires, et (1598) Elisabeth, veuve du tourneur Philippe Bitt – luthériens
1622 v Joachim Brackenhoffer, orfèvre puis consul, et (1599) Anne Marie Ziegel – luthériens
1650* h André Brackenhoffer, consul, et (1644) Apollonie Wencker – luthériens
1680* h Jean Michel Brackenhoffer, bailli, et (1675) Madeleine Salomé Stœsser, d’abord (1665) femme de Jean Sébastien Gambs – luthériens
1684 v Jean Jacques Herberling, receveur à la Chartreuse et à Saint-Nicolas-aux-Ondes, et (1667) Catherine Stenger – luthériens
1684 v Jean Henri Stæbler, maçon, et (1667) Anne Marie Hartmann puis (1681) Salomé Wolfarth – luthériens
1722 v Jean François Tuchferber, cordonnier, et (1704) Anne Marie Bellile – catholiques
1742 adj Jean Jacques Ludin, farinier, et (1735) Susanne Marie Busch puis (1749) Anne Marguerite Barbenès – luthériens
(puis indivision) Jean Georges Blind, farinier, et (1765) Marie Madeleine Ludin, remariée (1787) avec le boulanger André Glück – luthériens
Jean Thomas Ludin, garde, et (1786) Chrétienne Madeleine Niedermeyer, veuve du jardinier Jean Pierre Sommer – luthériens
Georg David Ludin, porté disparu
Susanne Marie Ludin, et (1773 Jean Frédéric Martin, tailleur
1795 h André Glück, ci-dessus
1810 v Antoine Jost, tonnelier, et (1762) Marie Dorothée Teutsch – luthériens
1811 v Eliacim Helfft (Gœtschel Helfft), colporteur, et (1792) Rosette Levy (Reisel Levy) puis (1813) Rebecca Israel, veuve du boucher Jacques Isaac, d’Ingwiller
1833 h Lehmann Aser Helfft, marchand d’indiennes, et (1830) Hélène Bloch
1854 h Jean Daniel Geng, marchand de cuirs, et (1846) Barbe Riebel
1901* h Edouard Geng, tanneur, et Barbe Elise Geng, rentière
1902* v Jean Schickling, aubergiste, et Sophie Kleinhenning
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1733, 375 livres en 1748, 500 livres en 1791

(1765, Liste Blondel) IV 85, Jacques Ludin
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lutische Erben, 3 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 690, Lehmann, marchand – maison, sol, cour, jardin – 2,4 ares / Helft Lehmann marchand

Locations

1622, Michel Schœttel, tisserand
1622, Nicolas Groberger, tisserand
1822, Salomon Weill, marchand

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Les préposés autorisent le maître maçon Gruber à repeindre la maison du marchand de farine André Glück rue des Aveugles

(f° 281-v) Dienstags den 9. Junii 1789 – Andreas Glück pt° anstreichen
Idem [H Gruber der Maurer] nôe Andreas Glück, des Meelhändlers bittet gehorsamst um erlaubnus deßen in der Blinden gaß gelegene Behaußung antreichen zu dörffen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison et le bâtiment accessoire comprennent plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, bûcher, cuisines, cave en partie voûtée en partie solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à droite de l’entrée un poêle, une cuisine et une petite chambre, au premier étage un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble couvert de tuiles creuses et de tuiles plates renferme un grenier dallé, un bâtiment accessoire à demi-toit couvert de tuiles plates comprend deux poêles, trois chambres, deux cuisines et une chambre à soldats, une petite cave voûtée se trouve dans la cour, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 750 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue des Aveugles

nouveau N° / ancien N° : 10 / 19
Glück
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois mauvais
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre f° 28 f° 173 case 1

Helft, Lehmann, Md. / Aser, Md de tissus d’habillement, rue du vieux marché aux vins N° 33 (1849) rue des Aveugles N° 19

P 690, sol, maison cour et jardin, rue des aveugles 19
Contenance : 2,40
Revenu total : 86,25 (85 et 1,25)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 855 case 1

Geng, Jean Daniel, Marchand de Cuirs
1901 Geng Eduard, Gerber und Geng Barbara Elise, Rentnerin
1902 Schickling Johann, Gastwirt und Ehefrau Sophie geb. Kleinhenning in Gg.
1908 Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 603)

P 690, maison, sol cour et jardin, Rue des aveugles 5
Contenance : 2,40
Revenu total : 86,25 (85 et 1,25)
Folio de provenance : (173)
Folio de destination : 603 (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

P 690, maison, Blindengasse 5
Revenu total : 166,25 (165 et 1,25)
Folio de provenance : 603, agrand.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 54 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
1867, Augmentations – Geng Jean Daniel f° 603, P 690, maison, revenu 165, addition de construction, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Geng Jean Daniel f° 603, P 690, maison, revenu 85, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 31 p. 341 case 1

Parcelle, section 58, n° 102 – autrefois P 690
Canton : Blindengasse Hs N° 5 – 153/12 – 236
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 2,45
Revenu : 1150 – 1900 (Reinertrag 12,25)
Remarques :1912 Abbruch – 1918 ab S. 824 F. 4.

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 93 Rue des Aveugles p. 234

19
Pr. Glück, André, farinier – Boulangers
loc. Nestlé, Pierre, Charpentier – Manant
loc. Attiné, Franç. Antoine, Journalier – Manant
loc. Starck, Jean Georges, Domestique – Miroir
loc. Glück, Thiébaut, journalier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Blindengasse (Seite 14)

(Haus Nr.) 5
Weill, Lederhändler. 0
Berger, Bur.-Diener. 1
Börsig, Schuhmacher. 1
Diss, Tagner. 1
Lotze, Tagner. 1
Hahn, Schreiner. 2
Huber, Wwe. 2
Süss, Packer. 2
Happe, Heizer. 3
Fuhri, Tagner H 0
Schwarz, Maler, H 0
Schuler, Tagner, H 1
Eschbach, Metzger. H 3

Grille d’enquête, Fragebogen (113 MW 999)

(22)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Blindengasse N° 5 [Maison : 5, rue des Aveugles]

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 12. Fenstereinfassungen – Erdgeschoß Fenstergewänder XVI. Jhdt.
    [Encadrement de fenêtre, XVI° siècle]

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 9. Fenstergitter – Einfaches durchstochenes Kellergitter
    [Grilles de fenêtre, Grilles à jours simples aux soupiraux]
  • 25. Türbeschläge – Erdgeschoß, Hof, einfache Tür mit Beschlag
    I. Stock Seitengebau, dsgl.
    I. Stock Vorderhaus, dsgl.
    [Ferrures de porte, Porte simple à ferrures vers la cour au rez-de-chaussée, idem au premier étage du bâtiment latéral, idem au premier étage du bâtiment avant]

Bemerkungen :

Granale über der Tür (17. VIII. 1870)
Hoffassade Holzfachwerk
[Remarques – Projectile au-dessus de la porte (17 août 1870)
Façade sur cour en pan de bois]


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au tisserand Engelhardt Waldtmann qui épouse en 1583 à Illkirch Agnès fille de Thiébaut Farben*. Ils font baptiser une fille à Saint-Pierre-le-Jeune en 1588.

Mariage, Illkirch (luth.)
1583. Engellhardt Waldtman (weber) Mein Sigrist alhie vnd Agneß Farbenn* Dieboltts dochter (i 15)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 53) 1588. 22. Decembris. Engelhart Wald Man leinenweber, Agnes (Kind) Agnes, Wolff Bus leinenweber, Agnes Isaac Friderichs des Müllers wittwe, Ottiia Zix des schneiders fraw (i 29)

Tisserand originaire d’Illkirch, Engelhardt Waldtmann achète le droit de bourgeoisie le 28 août 1587
1587, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 473
Engelhardt Waldtman von Illkirch der Leinenweber Hat das Burgerrecht kaufft, vnd will Zu den Thuchern dienen, vnd in seiner behausung gegen der Blocken über die er vmb Veltin Schwan erkaufft wonen, den 28.ten Augusti Ano & 87.

Engelhardt Waldtmann se remarie en 1601 avec Susanne, fille du diacre Gaspard Kretschmar, qui a épousé en 1584 le pasteur d’Illkirch Barthelémy Brunnrader
Mariage, cathédrale (luth. p. 102)
1584. Dominica XVIII post Trinitatis 18. Octob. Mag. Barthomolæus Brunrader Pfarrer Zu Illkirch vnd Susanna herr Caspar Kretschmer des eltern helfers im Münster tochter Eingesegnet Zinstags den 27.t Octobris (i 54)

Mariage, cathédrale (luth. p. 93)
1601. Dominica 12. post Trinitatis den 30 Augusti. Engelhardt Waldtman der weber Zu Illkirch und Susanna M. Bartholomæi Brun Raders gewesenen pfarrers Zu Illkirch n.g. witwe (i 49)

Les Quinze éconduisent Engelhardt Waldtmann (ici Erard Waldtmann) qui demande l’autorisation de débiter du vin dans sa maison rue des Aveugles parce que ses infirmités l’empêchent d’exercer son métier.

1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
(f° 92) Sambstag de, 27. Aprilis – Erhardt Waldtman der Leinenweber von Illkirch p. Lt. Bittlinger übergibt ein Splô, si verlesen, darinn bitt er weÿl er leibs halb unvermöglich, das er sein handtwerck nicht treiben könne, Ime das weinzepffen Inn der Blindengaß Zugestatten & Erkandt, Ime sein begehren abschlagen. B. Mr.

Engelhardt Waldtmann hypothèque sa maison en se portant garant de Jean Ammel fils de Thomas Ammel de Graffenstaden et de sa femme Barbe.

1605 (xxxix tag Novembris), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 404-v
(Inchoat. in Proth. fol: 346.) Erschienen Hannß Ammell Thoman Ammells sun zu Graffenstaden vnd Barbell sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrenvesten vnd hochgelehrten herrn Jacob Trausch der Rechten Licentiat Alhie Zu Straßburg offentlich verÿehen, Das sie demselben vnd frauwen Ursulen Wittichin & schuldig Vnuer sigent 150 guldin
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Ein pergamentin Brieff mit des Bischofflich. hoffs Insiegell versigellt In dato 15. Kalend. Maÿ Anno 1528. (…)
Item ein Pergamentin Brieff Auch mit des hoffs Insigell verwahrt datirt 6. Augusti Anno 1557. (…)
Vnd dessen mehrer Vorgewissung So sindt Auch p.sönlich Hannß Schneeweÿß der Bader Im Reiff bad Vnd Engellhart Waldtman bede burgere Zu Straßburg hab sich vnver: für sich vnd mit sampt Inen den Bekhennern Zu rechten bürg. mit und selbß schuldner vnver: gesetzt vnd gemacht Wie sie Auch thudt & Vmb fernerer sicherheit vnd Assecuration, So hatt gedacht Engellhart Waldtman Zum Recht. wissenhafft. vnd.pfand eingesetzt vnd verlegt Zweÿ heüser, Ein vorders vnd hind.ß sampt höfflin vnd Gärtlin mit All Ihren gebeu & geleg. In d. St. Straßburg Inn Blind. gaß einsit neben Kranckers Stoffels erb. vnd And.sit neben Michell Rühlen Zu Küttelßh. stoßend hind. vff Mathÿß Zehenacker des Weinstichers wittwe stoßend, Davon gond v lb d gelts Ablösig mit j C lb dem platt.hauß, Sunst freÿ ledig vnd eÿg – d. 3. Decembris 1605.

Anne, fille d’Engelhardt Waldtmann, épouse en 1608 Thiébaut Walter le jeune de Graffenstaden (les registres paroissiaux d’Illkirch manquent à cette date)
1608 (xv tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 22-v
(P. fol: 43. [Eheberedung]) Erschienen Dieboldt Walther der Jünger vonn Graffenstad. Ane eim
So dann Anna, Engellhardt Walthmans burgers Zu Straßburg eheliche dochter mit beÿstand Jetzgemelts Ihres Vatters Am Andern theil
das vff Zinstag den 5. tag Januarÿ nechst Verschünnen, Als sie beede Personen einand. ehelichen verlehlet
Hiebeÿ seindt gewesen vff des hochzeiters seit Dieboldt Walther der Vatter, Dieboldt walther d. mittler bede von Graffenstad. Jörg walther d. würth Zu Illkirch vnd Heinrich Rösch daselbst, So dann vff d. Braut seit. Diebold Ammell d. schultheÿß Zu Illkirch, dieboldt Waldtman Ihr Brud. Ulrich Bechtoldt Ihr vogt, hannß Mürsch d. Jung, Ulrich Bechtoldt alle von Illkirch

Assisté de son fils Thiébaut Waldtmann de Graffenstaden, Engelhardt Waldtmann céde sa maison à son gendre Thiébaut Walter le jeune de Graffenstaden. Les parties conviennent que si l’acquéreur revendait la maison, le vendeur partiperait aux profits ou aux pertes du prix de vente

1611 (ut spâ [viij. tag Novembris]), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 431-v
(Inchoat. in Proth. fol: 349.) Erschienen Engellhardt Waldtman der leinenweber burg. Zu Straßburg mit beÿstand Dieboldt Waldtman Zu Graffenstad. seines Sohns (hat verkaufft)
Dieboldt Walther dem Jüngern Zu Graffenstad. seinem dochtermann
hauß, hoffestatt, höfflin hind. hauß vnd Gärttell mit allen Ihren geb. & geleg. In d. st st. Inn der Blind. gaß, einseit neben Michell N. dem Meÿer, Zu Küttelßh., anderseit neben wÿland Christoffell N. selig erb. hind. vff Friedrich Zehnacker von dingßh. stoßend, dauon gend v lb gelts Ablößig mit j C lb d vff Metardi dem platthauß, Mehr sind sie verhafftet vmb Lxiiij lb dem Khoüffer obgedacht von weg. seiner haußfr. Annen mütterlich erbß halben Sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff vber obbestimpte beschwerd. Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 86 pfund
Vnd Ist hiîn bered, wover ermelter Khoüffer disse Behausung wid. Verkhauffen wolte, vnd mehr daruß erlösen würde, das obgedachtem diebold waldman seinem schwager der gewinn Zum hall. theil gebüren, Im fahl Aber verlust ernanter Khoüffer beÿ Verkhauffung desselben hauses haben würde, das gedachter diebold waldtman solch. Verlust Zum halb. theil dem Khoüffer Gutt thun vnd erstatt. soll

Le tisserand Engelhardt Waldtmann hypothèque la maison au profit du baigneur Jean Schneeweis. L’acte porte en marge que l’acte est annulé par la vente que le débiteur a consentie à son créancier, le 11 septembre 1616

1614 (7. Septembris), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 217
(Inchoat. fo. 225.) Erschienen Engelhart Waltman lÿnenweber
hatt in gegensein hans Schnewÿß Baders Im Reÿffbad, demselben vffrecht vnd redlichen schuldig sein 40 pfund pfenning alles zusammen gerechnet bitz vff dato Zu bezalend alls bald Engelhart Walthman nachgeschribene Behaußung verkaufft
dafür Vnderpfand sein soll huß v hoffestatt hefflin v Gartlin mit all Iren gebeu gelegen Inn d S S Inn Blindengaß neben Michell (-) des Meygers in Küttelßh. seligen erben andersÿt neben (-) In Kolbßheim stoßend hinden vff (-) Dauon gend. 5 pfund pfenning gels. loßig mit 100 pfund pfenning den Armen des Bladerhußes Sunst ledig eÿg.
hiebeÿ geweßen Balthasar Wÿss geschwornen d S S Kheufler hierzu erbetten
[in margine :] Erschienen Hanns Schneweÿß Hatt in gegensein Engelhart Waldtmans bekhant dieweyl er Ime die verunderpfandte Behausung abkhaufft Sigen damit diße xl lb d verglich. worden denselb. dafür bester form Rechtens quittirt vnd diße verschreibung Cassirt werd vff den XI Septembris A. 616

Susanne Kretschmar veuve d’Engelhardt Waldtmann dépose un capital au fonds des tutelles
1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
(f° 31-v) Zinstag den 28. Januar 1623. – Vogteÿ geldt angelegt
Caspar Cameel, Klein Uhrenmacher, als vogt Susannæ Kretschmarin, weÿland Engelhard Waldmanns des Leinenwebers seligen wittib hat ins Vogteÿ geldt angelegt 175. h.
Haben Ihr darumb Zukauffen geben 8 h 15 ß vff Convers: Pauli fallendt. Ing. fol. 80.

Ancien baigneur au Cerceau, Jean Schneeweis et sa femme Catherine Küttler vendent la maison au tourneur de corne Nicolas Fürich qui en loue le même jour une partie aux vendeurs

1622 (20. Maÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 43-v
Kauffverschreybung Niclaus Furichen Horn Treÿgers vnd Burgers alhie
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno & 1622. folio 83.) Erschienen Hannß Schneeweiß der alte Reiffbader vnd Catharina Küterlin beede Eheleuth
bekannten in gegensein Niclaus Furich deß horntrehers (verkaufft)
Ein behausung hofstätt sampt Einem hind. hauß daran einem höflin, vnd ein gärtlin, alles beysammen alhie in d. Blindengaß, j.seit neben N.N. dem Meÿer von Küttelßheim, 2.seit Adolph Erhard. von Holtzheim, an ietzo weinstich. vnd burg. alhie, hinden vff die Leimengaß stoßend gelegen, dauon gehen 5 lb d gelts vff Medards tag ablösig mit 100 lb. d dem Blaterhauß alhie sonst eÿgen & vnd were diser kauff geschehen für 250. lb d vber die beschwerd. so der Keuffer vf sich genommen
Geschehen in beisein Georg Meÿers, Michel Schotels vnd Heinrich Krobergers beeder Leinenweber Montags den 20. Maÿ 622.
(f° 43-v) Leÿhenung Hans Schneeweiß vber Stuben vnd Kamern vber einander
Erschienen Niclaus Furich d. horntreher
bekannte in geg.sein Hannß Schneeweiß des alten Reiffbaders vnd Catharina seiner ehefrauwen
d. er ietzenmt. beed. ehegemechten gelühen habe, die vordere stuben vff die gaß sehendt, vnd die obere cammer vf ietzbemelter stuben, in der von ihme den beed. Ehegemächd. ihme v.leÿher (wie hienechst borstehet) v.kaufften vordern behaußung, also daß die die Entlehnere solche stub und Cammer ihr lebenlang, ob sie wollen, Jährlich vmb 5. lb d Zinß besitz. sollen – Actum ut spâ

Tourneur d’écritoires originaire de Saint-Nicolas-de-Port en Lorraine, Nicolas Fürich épouse en 1598 Elisabeth, veuve du tourneur Philippe Bitt. Il achète le droit de bourgeoisie le 15 mai 1599. Le mariage est enregistré au nom de Nicolas Ulrich. Nicolas Fürich a des enfants avec sa femme jusqu’en 1612.
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 37) 1598. Dominica 4. Trinitatis. Niclauß Ulrich der schreibzeich dreher von Hurocksort* Elisabetha Philips Bitt des drehers n.g. witwe (i 21)
Baptême, cathédrale (luth. f° 150) 1602. (dnca 8 Trinitatis den 15 Julÿ) Mehr Nicolauß furich der schreib Zeich macher, M. Elisabetha, I. hans Nicolaus
patrino Sibert Sch* der silberkremer, Clade Ulrich der Wullenweber, Judith h lienhard fischers haußfraw (i 156)

1599, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 623
Niclauß Fuorich V. Niclauß Portt der Schreib Zeügträher, kaufft d. Burg: mit beÿstandt Sÿmon Perion des Trähers, Hatt sein Vermög. vff 100 fl. angeben, vnd will Zum Spiegel diehnen, Act. den 15 Maÿ 99.

Nicolas Fürich loue le bâtiment arrière au tisserand Michel Schœttel

1622 (ut spâ [20. Maÿ]), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 44
Leÿhenung Michel Schöttels Leÿnen Webers vber ein Behausung In Blinden gassen
Erschienen vorgenter Niclaus Furich
bekannte in gegensein Michel Schottels deß leinenwebers
daß er demselben die gantze hindere von hannß Schneeweißen (wie hievor Zusehen) erkauffte behausung 10. Jahr lang von Michaelis nechstkünfftig anzurechnen, vnd Jedeß Jahrs vff Michaelis vmb 9 lb d v.lühen

Il loue une autre partie de la maison au tisserand Nicolas Groberger

1622 (ut spâ [20. Maÿ], Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 44
Leÿhenung Niclaus Krobergers Leÿnenwebers vber Stuben vnd ettliche gemach
Erschienen mehrbesagter Niclaus Furich
bekannte in gegensein Niclaus Krobergers deß Leÿnenwebers
daß er demselben 8 Jahr lang verlühen habe, daß Mitlere gemach oder Stuben sampt 2.en Cammern in der von hannß Schneeweißen dem Alten Reÿffbader erkaufften vnd in der Blindengaßen gelegenen behausung, wie solcher Kauff hienechst vorgehendt eingezeichnet vnd specificirt v.schrieben, Alß vnd dergestalten d. solche Lehenung vff Joh. Bapt: nechstkünfftig angehen vnd Jahrlich 8. lb d (…) vnd neben Michel Schottel die fenster vnd öffen im baw erhalten

Nicolas Fürich revend la maison deux mois après l’avoir achetée à l’orfèvre Joachim Brackenhoffer

1622 (22 Julÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 78-v
Kauffverschreybung Joachim Brackenhoffers vber sein Hauß In Blindengaßen
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno 1622. folio 136.) Erschienen Niclaus Furich der horntrehger vnd Burg. alhie
hatt in gegensein Joachim Brackenhoffers goldarbeyters vnd alten Kleinen Rhats verwandten (verkaufft)
ein Behausung hoffstatt einem höfflin mit allen Zugehörd. alhie in diß. Statt In d. Blind. gaß. einseyt neben einem Meyer von Kuttolßh. and.seit neben Adolff Erhardten von Holtzh. hinden auff die Lymen gaßen stoßend gelegen, so ledig eÿgen vnd were diser Kauff Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 400 pfund
(vide in Regist. de Anno 1637 fol. 598)

Joachim Brackenhoffer règle en 1637 aux héritiers de Jean Schneeweis un complément du prix d’achat réglé en argent de mauvais aloi

1637 (ut supra [7. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 598-v
Erschienen der Ehrenuest, Fürsichtig unnd Wohl Weise herr Joachim Brackenhofer alt Ammeister der Statt Straßburg, An j.
So dann weÿ: hannß Schneeweißen deß gewesenen Reiffbaders und burgers alhie see: eingesetzter Testaments Erbin Marthan Schneeweißin auch s. nachgelaßener Erbin, Marthan Langin Stieff Groß vatter, Veit Krengler der Hosenstricker von Barr, an ietzo Schirmbs Verwanther alhier mit beÿstandt sein Krenglers stieffenckels Vogt Georg Dammans Kremers alhie, So dann herr Philipps Mangoldt Notarius alß weÿ: obgedachts Schneeweisen see: geweßener haußfrawen Catharinæ Kuttlerin see: eingesetzter Testaments Erben mit beÿstandt Ihr Catharinæ gewesenen Vogts hanß Moosen deß Schneiders alhie, Am Andern theil,
Zeigten An, demnach Niclauß Furich der horntreher, obehrengemeltem Herrn Ammeister Ein Behaußung alhie in Blind. gaßen gelegen in Anno 1622 den 22. Julÿ laut der in alhiiger Cantzleÿ vffgerichteten Verschreibung für freÿ, ledig, eÿgen vmb 800. fl. war paren aber damahligen schlechten gelts Verkaufft, Alß heten Sie sich mit einander vff den, beÿ den Nachtrags deputirten herrn den 27. Augusti Anno 1629. ergangenen bescheidt, mit einander dahien Verglichen, daß Er herr Ammeister Brackenhofer ihnen gemelten Erben für die 200. fl. (…) 160. fl. Zuerstaten schuldig (…)

Joachim Brackenhoffer règle en 1637 à l’aumône Saint-Marc un complément sur un capital, réglé en argent de mauvais aloi, garanti sur la maison provenant de Nicolas Fürich

1637 (2. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 647
(Protocollat. fol. 158.) Erschienen der Ehrenuest Fürsichtig und Wohlweise herr Joachim Brackenhofer Alt Ammeister der Statt Straßburg, An einem,
So dann herr Johann Philipp Schatz großen Rhats Verwanther, Alß verordneter Mitpfleger deß Allmosens Zu S. Marx undt Blaterhaußes in Straßburg vndt beneben Ihme herr Johann Röhm alß Schaffners Erst besagten Blater haußes, Am Andern theil
Zeigten An, demnach die 100. lb welche vff sein herrn Ammeister Brackenhofers alhie in Blinden gassen & gelegener Behaußung gestanden undt dem Blaterhauß zugehörig gewesen, durch weÿ: Niclauß Furichen & Alß ehrengemelten herrn Ammeister Brackenhofers verkäuffern in Anno 1622. den 19. Julÿ mit damahls schlechtem geld mehrgemeltem Blaterhauß, vermög deßelben Brieff Registratur fol. 75. abgelöst, vndt aber Ihme herrn Ammeister Brackenhofer für ledig eÿgen vmb 400. lb verkaufft auch in parem aber leichtem gelt bezahlt worden (…), dahin verglichen, daß Er herr Ameister besagtem Blater hauß nach Maß alhieiger, vber die Nachträg verfaßten Instruction 50. lb Capital und die de Anno 1629. biß dato gerechnete Zinß schuldig (…)
Mit dem Außgetruckhten Anhang, daß es im Vberigen beÿ der den 8. Junÿ A° 158* mit deß bischofflich. hoffs alhie Insigel vfgerichtet. v.schreibung und der vorigen Unterpfands gerechtigkeit ohne Novation verpleiben soll

La maison passe à son fils André Brackenhoffer qui en transmet lui-même la propriété à son fils Jean Michel Brackenhoffer.

Fils du consul et assesseur des Treize André Brackenhoffer et de sa femme Apollonie Wencker, Jean Michel Brackenhoffer épouse en 1675 Madeleine Salomé Stœsser, fille du greffier de la Chambre des Contrats, qui s’était mariée en premières noces en 1665 avec Jean Sébastien Gambs : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Edlen, Wohl Ehren Vesten undt Großachtbahren Herrn Johann Michael Brackenhoffern, des wohl Edel, Vest, Fürsichtig undt hochweisen Herrn Andreæ Brackenhoffers, alten hochmeritirten Ammeisters und dreÿzeheners des beständigen geheimen Regiments wie auch Scholarchæ beÿ diser Löblichen Freÿen Reichß Statt Straßburg mit der Edlen und hoch tugendreiche, Frawen apollonia Wenckerin seiner Vielgeliebten Ehegemahlin ehelich erzeigtem Sohn, als dem Herrn Brautigamb an einem, So dann der Edlen und Viel tugendreichen Frauen Magdalena Salomeen Gambßin gebohrner Stößerin, Weÿland des Edlen, Wohl Ehren vesten, Fürsichtigen und wohlweisen Herrn Johann Sebastian Gambßen, E. E. Großen Raths geweßenen altem Beÿsitzers, undt wohlverordneten Müntz Verwalthers alhier zu besagtem Straßburg seeligen hinderlaßener Fraw Wittben, als der Fraw hochzeiterin (…) Beschehen undt verhandelt inn des heÿligen Recihs Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 25. Monatstag Februarÿ 1775 [unterzeichnet] Ich Johann Michael Brackenhoffer alß hochzeiter bezeige wie obstehet, Ludwig Philipp Haußmann Ddus alß der fraw Hochzeiterin Curator – Johann Georg Redtslob Notarius publicus

Mariage, cathédrale (luth. f° 2)
1675. Dom: Reminiscere. Zum 2 mahl Hr Johann Michael Brackenhofer des hoch Edel Vesten fürsichtig u. wohlweisen H Andres Brackenhofers alten Ammeisters des beständigen und geheimen Regiments der Herrn XIII. und Scholarchæ ehel: Sohn, Fr. Magdalena Salome, Weiland Hr Johann Sebastian Gambsen gewesenen alten Beisitzers E E grosen Raths u. Müntz Verwalters alhier hinterl. W. Dienstags den 11. Mart. Münster (i 3)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Michel Brackenhoffer bailli adjoint du bailliage d’Illkirch après que son titulaire est entré au Sénat
1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
H. Johann Michel Brackenhoffer würdt adjunctus deß Ambtmanns Zu Illkirch. 103.
(f° 103) Montags d. 12. Aprilis 1675. – Die Herren Landpfleger des Ambts Illkirch laßen durch Herrn Syndicum Friden proponiren, Nachdeme newlicher Zeit Herr Ambtmann Müeg in Einen E E. Rath gezogen worden, hetten Mghh. erkand, daß Ihme ein Adjunctis solte gesetzt werden, darauffhin seÿe die umbkundung auff den Zünfften geschehen und Hetten sich Ihren Sieben geschrieben geben. Auß diesen hetten die Herren Landpfleger dreÿ in außschutz gebracht stellen zu Mghh. ob Sie einen von denselbihen oder denen andern eröhlen wolten. Electus per majora H. Johann Michael Brackenhoffer

Les Conseillers et les Vingt-et-Un font rédiger sa lettre d’engagement au bailli Jean Michel Brackenhoffer, en poste depuis quatre ans, qui prête serment le 14 février 1680.
1680 Conseillers et XXI (1 R 163)
Herr Johann Michael Brackenhoffer der Amptmann Zu Illkirch schwört auff seine bestallung. 49.
(f° 49) Sambstags den 14. Februarÿ 1680. – Herr Advocat Frantz proponirt noîe der Herren Landt: Pfleger des Ampts Illkirch, Es seÿe nun Vier Jahr, daß Herr Johann Michael Brackenhoffer Zu einem Amptmann der Pfleg Illkirch erwöhlet worden seÿe, weilen aber biß dato mit demselben weder einige bestallung außgerichtet worden, noch derselb das gewohliche juramentum deßwegen præstirt, alß hätten die Landt Pfleger für nöthig ermeßen, daß derselbe seine bestallung außzusetzen und das jurament darüber außzuschwören erinnert werden solte, welches dann auch geschehen und habe derselbe dem Regirenden Herrn Ammeister selbige gestern eingehändiget, Verlißt solche und stellt Zu Mghh. ob nicht derselben auch inserirt werden solte, das Er Von den jenigen Partheÿen welche vor ampt Zuthun haben würden, kein Geschenck mieth nich miethewohn nehmen solle. Erk. Bestallung beliebt und soll derselben de erinnerte clausul inserirt werden.
H. Amptmann Brackenhoffer schwört hierauff auff dieselbe.

1691 XV (2 R 95) – Joh: Michael Brackenhoffer Amptm. der pflegt Illkirch (pfundzoll). 103. 127.

Jean Michel Brackenhoffer meurt en novembre 1711 en délaissant pour héritiers testamentaires les petits-enfants de sa femme, issus de Paul Geoffroi Gambs et de sa femme Marie Elisabeth von Stœcken. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Juifs. La masse propre à la veuve est de 6 226 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 296 livres, le passif à 7 374 livres
1711 (8. xbris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 27)
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung vnd Güetere, so weÿl. der wohl, Edel, vest, vnd Großachtbare Herr Johann Michael Brackenhoffer, geweßener Wohlverordneter Ambtmann der Pflegd Illkirch, vnd burger alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Sontags den 8. Novembris Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen, erfordern vnd begehren, des Wohl Edel, Vest vnd Wohlgelehrten auch fürsichtig vnd weißen herrn Johann Gerhard von Stöcken, Jur: Cand: vnd der Zeit EE Großen raths wohlmeritirten Assessoris, im Nahmen und alß substituirten mandatarÿ des Hoch Edel, Gestreng, vnd hochgelehrten, auch fürsichtig und hochweißen Herrn Johann Sebastian Gambs, der Statt Straßburg Alten Ameisters vnd XIII.ers alß geschwornen Curatoris Jungfrauen Mariæ Elisabethæ, Jungfr. Magdalenæ Salome, Jungfr. Margarethæ Barbaræ und Paul Gottfried Gambßen, weÿl. Herrn Paul Gottfried Gambßen J. U. Ddi und des hochlöbl. Collegÿ der Herren XIII. alhier geweßenen wohlmeritirten Secretarÿ, längt seel. mit frauwen Maria Elisabetha Gambßin, gebohrner von Stöckin seiner hinterbliebenen Fraw Wittwen ehelich erzeugter Jungfrauen döchtere vnd Sohns, alß des Hern Ambtmanns seel. per Testamentum instituirte Erben, welcher aber leibs blödigkeit halber selbsten in Person nicht erscheinen können, Sie die Erben aber dannoch beÿständlich obehreneerwehnts ihtes substituirten Herrn Mandatarÿ, dieße Inventation andern Gestalten nicht dann cum beneficio Inventarÿ et legis adirt und angetretten, vndt sich dardurch kräfftiglich verwehret haben, durch die Wohl Edle, viel Ehren: vnd tugendreiche fraw Magdalenam Salome Brackenhofferin gebohrne Stößerin, die hinderlaßene Fraw Wittib, mit Assistentz des hoch Edel Gestreng hochgelehrt, fürsichtig vnd hochweißen Herrn Jeremiæ Adam Leiterspergers wohlermelter Statt Straßburg höchstverdienten ietz regierenden Herrn Ammeisters, dero hochgelehrten herrn Vogt, wie auch übrige Domestiquen so Zur Zeit dießer Inventur im hauß gewesen (…) Actum Straßburg, dienstags den 8. Decembris Anno 1711.

In einer alhie Zu Straßburg in der Judengaß gelegenen behaußung so der Herr Ambtmann seel. lehnungsweißes weiß bewohnt, ist befunden worden wie volgt
Hümtzenwerck. Vff der bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Schwartz Tuch Cammer, Auff dem frucht Kasten, Im Obern Kleinen Stübel, In der obern Stub, In der Magd Cammer, Im Obern Hauß öhren, In der Wohnstub, Im Kleinen Stübell, Im Midlern Haußöhren, Auff dem Gang, Auff dem Gängel, Neben dießem Gemach, Neben der bett Cammer, In der Schreibstub, In der Küchen, Im Undt. Gewölb, In der Bauch Küchen, Im Hoff
Ergäntzung d. Frau Wittib Unverändert Guths. Auß dem über der Fr. Wittib in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch Weÿl. Herrn Johann Georg Redslob, Notarium seel. in Anno 1675. Auffgerichtetem Inventario
Series rubricar. Der Wittib Unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 283, Sa. leerer vaß 23, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 155, Sa. guldenen Ring vnd geschmeids 157, Sa. baarschafft 136, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1225, Sa. Eigenthums ane Rebgüthern 150, Sa. Gülth von liegenden güthern 71, Sa. Schuld o, Ergäntzungs Rest 4736, Summa summarum 6940 lb – Schulden 714, Nach deren Abzug 6226 lb
Dießemnach würd des herrn seel unveränderte vnd die theilbare Nahrung /:weilen die fraw wittib Consensu Jres höchsgeehrt Herrn Curatoris auff besagte theilbare Nahrung de meliori renuncirt:/ sub una massa et titulo beschrieben, Sa. haußraths 555, Sa. Bibliothec 110, Sa. Frucht 111, Sa. wein vnd vaß 515, Sa. Pferd, Rind vnd übrig. Viehes 57, Sa. des Silbers 494, Sa. der Guldenen Ring 206, Sa. der baarschafft 179, Sa. der Gülten 8, Summa summarum 2296 lb – Schulden 7374 lb, Mehr Passiva als Nahrung 5078 lb
Wÿdemb So die fraw wittib ad dies vitæ Zugenießen hat. Nach anleitung mehrermelten deroselben zugebrachten Nahrungs Inventarÿ, vnd des hievoren fol: (-) erstatten berichts, hat die fraw wittib nach außweis herrn Johann Sebastian Gambsen, gewesenen Müntzverwalters vnd EE. großen Raths beÿsitzers Ihres ersten Eheh. seel. Verlaßenschafft lebtägig zugenießen
Testament und letzter will – Wir benachbenanye Ehleutt mit Namen Ich Johann Michael Brackenhoffer und Ich Magdalena Salome Brackenhofferin gebohrne Stößerin, bekennen sampt und sondern, und thun nach apertur dieser verschloßenen schrifft kund und männiglichen (…) Straßburg Donnerstags den 30. Januarii anno 1679.
1679. (…) den 30. Januarÿ Abends zwischen sechs, sieben und Acht Uhren (…) in hernach benandter beder Testirenden Eheleuthn Wohn behaußung in der großen Stadelgaß deroselben Obern Stuben, mit den fenstern in den hoff sehend (…) vor mir Andrea Schmiden Notario Cæsareo publico persönlich kommen und erschienen Johann Michael Brackenhoffer beÿ dieser Statt Straßburg wohlverordneter Amptmann und die Edel Viel Ehren und Tugendreiche Frau Maria Magdalena Brackenhofferin gebohrne Stößerin, deßen Eheliebstin, iedes durch Gottes mildreiche güte noch aufgerichteten stehenden und gehenden Leibs (…)
Eheberedung (…) Straßburg Donnerstags den 25. Monatstag Februarÿ 1775 – Johann Georg Redtslob Notarius publicus

Madeleine Salomé Stœsser meurt en avril 1728 en délaissant pour héritiers ses petits-enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue Sainte-Barbe. L’actif de la succession s’élève à 2 671 livres, le passif à 818 livres.
1728 (10.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 21) n° 214
Inventarium über Weÿl. der Hoch Edlen und Hochtugendgezierten Frauen Magdalenæ Salome Brackenhofferin, gebohrner Stößerin, weÿl. des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Michael Brackenhoffers gewesenen hochverordneten Ambtmanns der Pflegd Illkirch und Vornehmen burgers allhier längst seel. hinterbliebener Fr. Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1728. – nachdeme dieselbe den 5.ten Aprilis jüngsthin von dem lieben Gott aus dießer Zeitlichkeit in die seelige ewigkeit versetzet word. Zeitlichen hinder sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 10.ten Maji Anno 1728.
Die seelig verstorbene Fr. Ambtmännin hat per Testamentum Sis ubiq. Tit. Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Herrn Paul Gottfried Gambßen, dem handelsmann, welcher sich schon verschiedenen Jahr in der frembde befüget, auch würcklichen dermalen nicht wißend, wo er sich eigentlich auffhalten möge, und Zwar diesen allein in die Legitimam in alles übrige aber
2. Jungfrau Mariam Elisabetham Gambsin welche mit Zuziehung S. T. Herrn Friderich Kornmanns, vornehmen Banquier und E. E. Kleinen Raths jetzigen wohlmeritirten beÿsitzers, Ihres hierzu erbettenen H Assitenten, dem Geschäfft persönlich beÿwohnt, 3. Frau Magdalenam Salome Wetzelin gebohrne Gambßin, S T Herrn Johann Daniel Wetzels, Vornehme handelsmanns v. Löbl. Statt stalls alten wohlverordneten dreÿers auch burger allhier Frau Eheliebste, welche mit assistentz solch Ihres Eheherrn Zugegen ware und dann 4. Fr. Margaretham Barbaram Wetzelin gebohrneer Gambßin, S. T. Herrnn Joh: David Wetzels, Vornehmen handelsmanns und E. E. Raths Zu Collmar wohlansehnlichen Mitglieds auch burgers daselbst Fr. Eheliebste so mit beÿstand dieses Ihres H Ehevogts dem Geschäfft in person, abgewartet, Also alle Vier der in Gott ruhenden Fr. Ambtmännin Von weÿl. S. T. Herrn Paul Gottfried Gambßen geweßenen wohlmeritirtem XIII. Secretario und vornehmen burgern allhier, Ihrem längst seelig. Verstorbenen einigen Herrn Sohn erster Ehe herstammende mit S. T. Frauen Maria Elisabetha gebohrner von Stöckin deßen hinterlaßener Fr. Wittib ehelich erzeugte Herr Sohn Jungfrau und Frau Tochter und dißorts respectivé Enckel. Und ist im nahmen Vorwohl Ehrenermelter fr. Margarethæ Barbaræ Wetzelin wie auch des abwesenden Herrn Paul Gottfried Gambsen von seithen E. E. Kleinen Raths allhier (…) Zu diesem Geschäfft deputirt und abgeordnet worden S. T. Mr Johann Martin Kuntz geschworner der Statt Straßburg Käuffler und wohl Ehrengemelten Kleinen Raths jetziger wohlverdienten beÿsitzer
Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg ane der St Barbaræ Gaß gelegenen Von der Verstorbenen seel. lehnungsweis bewohnenden behaußung sich folgender maßen befunden
Wÿdemb Welchen die seelig Verstorbene Fra Ambtmännin Von weÿl. J Johann Sebastian Gambßen E. E. Großen Raths allhier gewesenen altem wohlmeritirtem Beÿsitzern und Müntz Verwalthern Ihrem erstern Eheherren längst seel. Zeit Lebens Zugenießen gehabt und auch biß ane Ihr seel. Ende genoßen. Vermög sein H. Rathh. Gambsen mit der verstorbenen alß deßen hinterlaßenen Frau Wittib den 13. Julÿ A° 1665. auffgerichteter Eheberedung (…) Es hat aber Hr. Rathherr Gambß nach außweiß deßen Verlaßenschafft Inventarÿ durch J Joh: Georg Redtslob Notarius seel. in A° 1673. gefertigtet 7. Herrn Söhne und Jgfr. töchtere Zu Erben Verlaßen benantlichen (…)
Series rubricarum hujus Invent. Sa. Haußraths 289, Sa. Bücher 9, Sa. Früchten 19, Sa. Weins 10, Sa. Silber geschirrs und Geschmeids 291, Sa. goldenen Ring 219, Sa. der baarschafft 45, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1225, Sa. Gülth von liegenden güthern 328, Sa. Eigenthumb ane ligenden Güteren 125, Sa. Schulden 108, Summa summarum 2671 lb – Schulden 818 lb, Nach deren Abzug 1853 lb
Stall Summ 2005 lb
Copia testamenti – 1728 (…) auf Sonntag den 4. Aprilis Vormittags zwischen zehen und eilff uhren die Hoch Edle und hoch tugendgezierte Frau Magdalena Salome Brackenhofferin gebohrner Stößerin, weÿl. des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Michael Brackenhoffers, gewesenen hochverordneten Ambtmanns der Pflegd Illkirch und Vornehmen burgers allhier seel. hinterlaßene Frau Wittib (…) Zu sich in dero ane St. Barbarä gaßen gelegene Wohnung und dero obere Stuben mit denen fenstern auf besagte gaß außsehend beruffen und kommen laßen, wolselbsten dieselbe Zwar Krancken und schwachen leibes auff einem bette liegend (…) Johann Daniel Lang Notarius publicus juratus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 4 000 florins. Les héritiers non bourgeois doivent en outre régler le droit de détraction.
1729, Livres de la Taille (VII 1176) f° 299-v
(Möhrin G. N° 4863) Weÿl. Fr. Magdalenæ Salome gebohrner Stößerin auch Weÿl. H. Johann Michael Brackenhoffer gewesenen Ambtmann der Pflegd Illkirch und burgers allhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Daniel Lang.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 115. – 2005 lb 10 ß 9 d, die machen 4000 fl. Verstallte nur 3600 fl. alos zu wenig 400 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 1 ln 4 ß d, th. 9 lb 12 ß
und auff Sechs Jahr in smplo à 12 ß – 3 lb 12 ß
Extat das Stallgeltt pro 1729. mit 5 lb 8 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 1 lb 2 ß 6 s – Summa 20 lb 16 ß 6 d
Aus erheblichen motiven haben die herren dreÿ nachgelaßen 9 lb 18 ß, rest 10 lb 18 ß 6 d
dt. 31. Auf 1729.
Abzug. Frau Maria Ottilia gebohrne Gambsin H Johann Joachim Richßhoffer hochfürstl. Saalfeldischen Rahts und Amtmann Ehel. haußfrau soll von angefallenem Gambßischen Wÿdemb der 142 fl 17 ß 1 d den abzug erlegen mit 14 lb 5 ß 8 d
dt. 14. Decembr. 1729.
Frau Margaretha Barbara gebohrne Gambßin H Johann David Wetzel des handelßmanns und E. E. Rahts der Statt Collmar Mitgliegds Ehel. haußfrau hat wegen angefallenen Groß Mütterlichem Erbe wie auch vätterlichen Wÿdems Antheil 602. lb 1 ß 3 d aus machend die gewohnlichen Erbgut den zu erlegen mit 10 ß
dt. 31. Aug. 1729.

Jean Michel Brackenhoffer cède par échange la maison au receveur Jean Jacques Herberling

1684 (2. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 482-v
Herr Johann Michael Brackenhoffer Amptmann der Pflegd Illkirch an einem
So dann herr Johann Jacob Herberling Schaffner der Carthauß allhier für seine eÿgene Person am andern theil
waß maßen beÿde Parthen einen uffrechten redlichen und ohnwiederrufflich tausch mit einander getroffen,
Nemblichen es habe Er Herr Amptmann Brackenhoffer Ihme herren Herberling tauschweiß eÿgenthümblich übergeben hauß, hoffstatt, höfflein und Gärtlein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der blinden Gaß einseit neben Joseph Eva Schirmbs verwanthen, anderseit neben (-) hinden uff die Leimen Gaß stoßend gelegen
hingegen so habe Er Herr Herberling ihme Herrn Amptmann Brackenhoffer tauschweiß eÿgenthümblich cedirt und überlaßen 200. fl. Capital à 15. batzen so die Statt Mutzig Vermög einer Sub dato 19. April. a° 1677 und 19. Martÿ A° 1681. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteten Obligation und resp. Kauffverschreibung schuldig

Jean Jacques Herberling revend quelques jpurs plus tard la maison au maître maçon Jean Henri Stæbler

1684 (23. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 520
Herr Johann Jacob Herberling Schaffner des Carthaus für sein eÿgene Person
in gegensein Hannß Henrich Stäblers deß Maurers und Steinhawers
hauß, hoffstatt, höfflein und Garten mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier in der blinden Gaß, einseit neben einer behaußung dem Closter St. Margarethen gehörig, anderseit neben Joseph Eva Schultheißen zu Bouquenon, hinden uff Johann Burger den hosenstrickher stoßend gelegen – umb 100 lb

La veuve et les héritiers de Jean Henri Stæbler vendent la maison au cordonnier Jean François Tuchferber et à sa femme Anne Marie Bellile moyennant 550 livres

1722 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 618-v
(550) weÿl. hannß Heinrich Stäbler Steinhauers und Maurers wittib Fr. Salome geb. wohlfarthin so ohnbevögtigt beÿständlich H: Johann Jacob Bruder E.E. großen Raths beÿsitzers, Ferner jed. Stäblers beede töchter und Erben nahmens Jfr. Anna Dorothea Stäblerin so majorennis mit beÿstand ihres Curatoris Johann Heinrich Werckmeisters Chirurgi und Fr. Elisabetha geb. Stäblerin Johann Georg Pfeiffer des weißbecken mit fernern assistentz Johann Jacob wagner Fastenspeishändlers
in gegensein Johann Frantz Tuchfärber des Schuemachers und Anna Maria geb. Delillin
Eine Behausung höfflein gartten hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Blindengaß, einseit neben H. Thomas voissart hoßenstricker und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzer anderseit neben hannß Martin Pfundtstein dem Maurer hinten auff Johann Burger den hoßenstricker – um 150 pfund verhafftet, geschehen um 400 pfund

Originaire d’Altkirch, Jean François Tuchferber épouse en mai 1704 Anne Marie Bellin, native de Fribourg-en-Brisgau
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 154)
Die 13. Maÿ 1704 factis tribus proclamationibus (…) in facie Ecclesiæ sacro matrimonii vinculo copulati sunt honesti adolescentes Joannes Franciscus duechfärber oriundus ex Altkirch in superiori Alsatia filius Legitimus Joannis duechfärber et Barbaræ Senin ætatis suæ 24. anûm Et Anna Maria Bielin Friburgensis in Brisgoia et ætatis suæ 20 ann. filia Legitima Petri Baum Friburgenis et Annæ Mariæ Meyerin (signé) Johannes Frantz duohferber + signum sponsæ (i 99)

Tous deux achètent en août 1704 le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Cordonniers
1704, 3° Livre de bourgeoisie p. 1247
Johann Frantz Tuchfärber der schumacher Von Allkirch weÿl. Johann Tuchfärbers daselbst hintl. sohn, Vnd sein Fr. Anna Maria Bellinin erkaufen das Burgerrecht p. 2. gold fl. 16 ß. so auf d. Pfenningthurn erlegt Worden, Wird beÿ E. E. Zunfft der Schumacher dienen. Jur. d. 20. Dito [Aug.] 1704

Jean François Tuchferber obtient des Quinze une dispense pour faire son chef d’œuvre bien qu’il soit marié. Il pourra en outre le présenter sans tarder entre celui de deux candidats déjà inscrits.
1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
Joh: Frantz Tuchfärber Ca E.E. Zunfft der Schuhmacher
(f° 198) Sambstags den 21. May 1707 –
G. nôe Joh: Frantz Tuchfärbers burgers alhie, Cit. per Sched. EE Meisterschafft der Schuhmacher Citati wollen Prple, weilen Er Verheurathet, Zu dem Meisterstk. nicht admittiren, bittet deßwegen underth. Ihme ein seinem begehren Gn. Zu dispensiren. Nuntius refert, es seÿe d. Gebot deßen Knechten angezeigt worden. Erk. Soll beÿ geldt gebotten werd.

(f° 209-v) Sambstags den 28. May 1707 – G. nôe Joh: Frantz Tuchfärbers burgers und Schuhmachers alhie, Cit. EE Meisterschafft der Schuhmacher, erhalt reces vom 19.ten Hujus vnd will erklärung ver* S. Citatus præs. bittet Zu mherren breicht deputationem. G. s. Erk. gebettene deputation willfahrt, Ob. Handwercks Hh.

(f° 233) Sambstags den 11 Junÿ 1707 – Joh: Frantz Tuchfärber Ca E.E. Zunfft der Schuhmacher
Obere Handwercks Herren laßen durch Herrn secretarium Friden referiren, daß H. Frantz der Schuemacher geklagt habe, daß E E Zunfftgericht der Schuhmacher ihne zu verfertigung deß Meisterstücks sicht admitiren wolte, alß man ihne ferner darüber gehört, habe Er beditten, daß es deßweg. geschehen, weilen Er schon 3 jahr verheurathet, dabeÿ gebetten hierin gn. Zu dispensiren, vnd Zugleich Zu erlauben, daß Er den Meisterstück in den 14 tagen deß stillstehens machen dörffte.
Nôe der Zunfft habe Herr Reyer* alß alter Zunfftmeister berichtet, daß der articul Klar dahin gehe, daß keiner das Meisterstück im verheuratheten stand machen solte, deßwegen das Gericht ihme das begehr abgeschlagen hette, jedoch die dispensation Zu MGHh, stünde, anbey gebetten daß Sie ihne ahne die Ordnung verweißen, und Er das Meisterstück allererst nach denen jenigen so sich darumb angemeldet vnd einschreiben laßen verfertigen solte, darauff Kläger replicirt, daß Wan Er son lang warten müßte, es gar Zu weit hienauß komme, vnd seine Mutter alß dann ihme nicht ahne die hand geh. könte. Auff seit. der Herren Deputirte habe man davor gehalten daß weg. verheuratheten stands beÿ ihme dispensirt werden könte, jedoch Er dafür 1 lb d erlegen vnd das Meisterstück Zwischen den 4 so sich darumb angemeldet in Zeit deß stillstehens machen, vnd ihnen im rang* beÿ der Zunfft nach gehen solte. Erk. Bedacht geliebt.

La femme du revendeur Jean François Tuchferber ne pourra continuer à servir de l’eau-de-vie que si elle s’inscrit à la tribu des Tonneliers.
1717, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 352) Dienstags den 23. 9.bris Anno 1717
Georg Matthiß Strohlberger der Kremp stunde auff Vorgebott Vor, demselben wurde vorgehalten, daß Er Brandenwein außschencket und seÿe doch nit Zünfftig. Reus ist der anklag geständig bathe anbeÿ Ihme nur vier wochen daßelbe fort zu treiben Zu Erlauben, daß Ers damit probiren Könte. Erkandt solle sich deß Brandenwein Schancks beÿ 5. lb d enthalten, Biß Er sich allhier Zünfftig gemacht.

Joh: Frantz Tuchferber deß krempen Fraw stunde auch umb eben der ursachen vor, deroselben gleiches wie deß gemelten Strohlbergers bedütten

Jean François Tuchferber meurt en août 1733 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 240 livres, le passif à 155 livres.

1733 (6. 7.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 47) n° 411
Inventarium über Weÿl. des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Frantz Tuchfärbers, geweßenen Schumachers und burgers allhier Zu Straßb. nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1733. – nach dem derselbe den 3.ten Augusti dießes Lauffenden 1733.ten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ ausführlich benahmbster des abgeleibten seel. mit der Ehr: und tugendsamen Frauen Anna Maria Tuchfärberin gebohrner Bellilin seiner geweßten ehelichen Haußwürthin und nunmalig hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßene Erben fleißig inventirt (…) So beschehen Zu Straßburg auff Mittwoch den 16.ten Septembris 1733.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie volgt 1. H Franciscum Stephanum Tuchfärber, wohlmeritirten Schaffnern des Stiffts Marbach im Ober Elsaß, so annoch leedigen standts u. hiebeÿ gethaner anzeig nach allhier verburgert, seine Stelle hiebeÿ selbsten vertretten. 2. Jfr Annam Mariam Ursulam Tuchfärberin, so mit beÿstandt Hn Johann Schröders wohlverdienten Procuratoris der Officialitæt dem Geschäfft in Persohn abwartete, 3. Johannem Franciscum Tuchfärber, so beÿ 14 Jahr alt Sodann 4. Mariam Annam Beatricem Tuchfärberin, so 12. Jahr alt, In welcher Beeder letzteren Nahmen der Ehren und vorgeachte Mr Frantz Erhard Schneider und burger allhier als deroselben geschworner Vogt, dießem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, Alle vier des abgeleibten seel. mit eingangs gedachter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder und nach tod verlaßener Erben Zu gleichen portionen und antheilen

Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Obern Hindern Cammer, In des H. Sohns stübel, Vor dießem Stübel, In der Soldaten Cammer, Im Haußöhren, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behausung. Eine Behaußung, Höfflein, Garthen und Hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördeten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Blinden Gaß gegen der Gastherberg Zum blinden Mann hinüber, einseith neben Hn Rathh. Dietrichn anders. neben Mr Joh: Martin Pfundstein dem Steinhauer und Maurern, vornen auff die Allmend u. hinden auff Joh: Jacob Bolender den hsenstricker stoßend so freÿ, Ledig und eigen, Und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) lauth deroselben Zum Concept überliefferter schrifftlicher Abschatzung vom 2.ten Septembris 1733. æstimirt worden pro 700 Gulden oder 350 lb. Davon reicht man Jährl. den 9.ten Martÿ 6. lb d Zu 4. pro Ct° gerechneten Geld Zß Löbl. Stifft Carthauß allhier, redimibel in Capital mit 150. lb. Solche von obigem Anschlag des Haußes abgezogen, so wird annoch allhier außzuwerffen seÿn 200. Wie der abgeleibte seel. und deßen hinderbliebene Witib solche behaußung von weÿland Hannß Heinrich Stäblers, gewesenen Steinhauers und Maurers auch burgers allhier nachgelaßener Wittib und Erben eigenth. ane sich erkaufft weißet ein teutscher perg. Kauffbr. in allh. C. C. Stuben gefert. u. mit deroselb. anh. Ins. corrob. de dato 19.ten Oct. 1722. mit Jetzgem N° 1 signirt. Dabeÿ noch 2. alte teutsche perg. Kauffbr. auch in allh. C. C. Stub gefert. u. mit deros. anh. Ins. verwahret, datirt d. 23. Dec. 1694. et 22.ten Joh. Bapt: 1622. mit alten Nis 2. 66. 31. Lit. D et N° 1 signirt auch dermahlen wiederumb dabeÿ gelaßen.
Werckzeug Zum Schumacher Handw gehörig. 2. Zang. 1. hammer, 3. Knippen, 12. Leÿsten vor absatz höltzer und übriger Werckzeug ist hiehero sammenthafft æstimirt pro 12. ß
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Codicilli Reciproci
Vogt nun hieruff die Beschreibung der gesambten verlaßenschafft vor und ane sich selbsten. Sa. Haußraths 39, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 12 ß, Sa. Silbers 4 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 200, Summa summarum 240 lb – Schulden 155, Nach deren Abzug 84 lb – Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 84 lb
Copia Codicilli Reciproci. 1733 (…) auff Sambstag den ersten Augusti abends Zweÿ Zehen, Eilff und Zwölff Uhren der Ehren und Vorgeachte Meister Johann Frantz Tuchfärber Schuemacher und mit Ihme die Ehren und Tugendsame Frau Anna Maria Tuchferberin gebohrne Bellinin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg (…) Zu sich in dero ane der blindendengaß gelegenen behaußung beruffen und kommen laßen, woselbsten wir in einer auff dem erstenn stock sich befindlichen Stub Kammer mit denen fenstern in den Hoff sehend, den Eheman Zwar Krancken und schwachen Leibes auff einem bette ligend, die Ehefrau aber gesunden, auffrechten gehend und stehenden Leibs – Johann Daniel Lang Notarius publicus
Abschatzung d. 2. 7.bris aô 1733. Auff begehren Weÿ. des Ehren hafften und bescheidenen Mstr Johann Frantz duchfärber gewesenen Schumachers seel. hinterlassene Fr. Wittib und Erben ist Eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Blinden gaßen geleg. ein seits Neben H. Rathh. Dieterich anderseits Neben Mstr Johann Martin Pfundtstein, hinden auff Martin N.Bohländer hoßen stricker stoßend welche behausung, Nebens gebäw, Stub. Kammer, Soldaten Cammer und Holtz Kammer Kuchen, gewölbt und gebälcktes Keller und höffel, sambt aller gerechtig Keit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß ach angeschlag. Wird Vor und Um Sieben Hundert Gulden Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

La veuve de Jean François Tuchferber hypothèque sa part de maison au profit de Jean Jacques Dorsner, receveur à Saint-Nicolas-aux-Ondes

1733 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 417
Fr. Anna Maria geb. Delillin weÿl. Johann Frantz Tuchfärber gewesten schuemachers wittib beÿständlich ihres Curatoris Jacob Sämann des Mauers und dero einer Sohn franciscus Tuchfärber Schaffner des Stifts Mabach so mehrjährig zu sein versicherte
in gegensein H. Lt. Johann Jacob Dorßner Schaffners des Stiffts Nicolai in Undis – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, dreÿ 6. theil für ohnvertheilt ahne einer behausung höfflein gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen und rechten in der Blindengaß, einseit neben H. Rathh. Gallus Dietrich anderseit neben hannß Martin Pfundtstein dem Maurer hinten auff Johann Jacob Bollender den hoßenstricker – ihro Tuchfärberischer wittib zu zweÿ 6, theil, ihrem mitschuldbekennendem Sohn zu ein 6. und deßen dreÿ übrige geschwisterden an dreÿ 6. theil

La maison est vendue par enchère judiciaire le 17 septembre 1742 (voir les actes ultérieurs). Les acquéreurs, le farinier Jean Jacques Ludin et sa femme Susanne Marie Busch, l’hypothèquent quinze jours plus tard au profit de l’enseignant Jean Rœderer

1742 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 487-v
Johann Jacob Ludin der Mehlmann und Susanna Maria geb. Buschin mit beÿstand ihres vatters Andreas Busch des tabacberieters und ihres großvatters schwester ehemanns H. Jacob Matt leinenwebers
in gegensein H. M. Johannes Röderers præceptor superioris gÿmnasÿ – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff, gärtlein und hoffstatt cum appertinentis in der Blinden gaß, einseit neben Martin Pfundstein dem maurer meister, anderseit neben H. Rathh. Gallus Dietrich, hinten auff N. Bollender den hoßensticker – als ein am 17. 7.br. jüngst ane der ganth ersteigtes guth

Jean Jacques Ludin termine en 1726 son apprentissage chez Erard Meyer
1726, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 15) Dienstags den 10. Junÿ 1726 – Johann Jacob Ludin erscheint bit seine beÿ H Erhard Meÿern auff Joh. Bapt: 1726. ausgestandene Lehrjahr ver*schreibung seind beederseits content. Erkannt Willfahrt.

Fils du boulanger Marx Ludin, Jean Jacques Ludin épouse en 1735 Susanne Marie Busch, fille de l’apprêteur de tabac manant André Busch, sans passer de contrat de mariage comme le mentionne l’inventaire ci-dessous.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 5-v, n° 24) 1735. Mittwoch d. 31. Augusti sind nach Zweymaliger ordentlicher proclamation Vnd ausruffung in der Kirch St Thomæ ehelich copulirt vnd eingesegnet worden, Jacob Ludin der ledige Müller und burger allhier, Marx Ludin des becken vnd burgers allhier ehelicher sohn, vnd Jungfr. Susanna Maria, Andreß buschi des tabackmachers vnd Schirmverwandten eheliche tochter [unterzeichnet] Jacob ludin als hoch Zeider, Susanna Maria Buschin als hochzeiterin (i 7)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 178 livres, ceux de la femme à 193 livres.
1738 (14.7.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) n° 535
Inventarium über Johann Jacob Ludin, Meelmanns und Frauen Susannæ Mariæ gebohrner Buschin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1738. (…) Actum Straßburg auff Montag den 14. Julÿ Anno 1738.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebrachtes Guth betreffend, Sa. haußraths 54, Sa. Silbers 13, Sa. baarschafft 109, Summa summarum 178 lb
Der Ehefrauen Zugebrachte Nahrung belangend, Sa. haußraths 133, Sa. Simbers 20, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 3, Summa summarum 193 lb

Susanne Marie Busch meurt en octobre 1748 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre au veuf est de 130 livres, celle des héritiers de 187 livres. L’actif de la communauté s’élève à 465 livres, le passif à 466 livres.

1749 (2.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1148) n° 615
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und tugendsahmen Frauen Susannä Mariä Ludinin gebohrener Buschin, des Ehrsam und bescheidenen Johann Jacob Ludin Meelhändlers und burgers allhier Zu Straßb. geweßter Ehefrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft in Anno 1749. – nach ihrem Donnerstags den 17. Octobris jüngst verfloßenen 1748.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren obgedachter Johann Jacob Ludin des hinterbliebenen Wittibers, wie auch des Ehrsam: und bescheidenen Andres Hörnig gleichfalls Meelhändlers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen seel. mit ihme dem Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, benantlichen Mariæ Magdalenä, so bereits neun jahr alt, Johann Thomä, welcher in die achte Jahr seines alters gehet, Georg David, so das dritte jahr nunmehr Zurückgelegt und Susannä Mariä Welches nicht völlig anderth halben jahr auf sich hatt, inventirt – So beschehen Straßburg Donnerstag den 2. Januarii Anno 1749.
Copia Codicills reciproci
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es haben Zwar beede im Leben geweßene Eheleuth Zur Zeit ihrer verheurathung keine Eheberedung auffgerichtet, dennoch aber ihre Zusammengebrachte Nahrungen den 14. Julÿ A° 1738. durch H Notm. Joh: Philipp Liechtenberger und H Johann Alber einen allhießigen geschwornen Inventir käuffler inventiren und æstimiren laßen (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behausung (T.) Nembl. eine behaußung, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gegen dem Wirths hauß Zum blinden Mann über einseit neben H Rathh. Gall Dietrich, anderseit neben Mr Leonhard Vidua dem Maurer und Steinhauer ehevögtl. weiße, hinten auf Johann Jacob Bolender, den hosenstricker stoßend gelegen, so gegen männig. freÿ ledig eigen und durch (die Werckmeistere) ausweißlich des Zu mein Notarÿ Concept geliefferten Abschatzung Zeduls vom 21. 9.bris 1748. angeschlagen pro 375. lb. Darüber besagt ein teutsch pergamentener Ganth Kauffbrieff mit E. E. Kleinen Raths anhangendem Insiegel Verwahret de dato 17. 7.bris A° 1742. Dabeÿ ein teutsch pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contractstub gefertiget mit dero anhangendem Insigel Verwahret datirt den 19. 8.bris 1722. mit altem N° 1 bemerckt.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths. Innhalt des in vorherigem Bericht angeführten über beeder geweßter Eheleuthe in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch H Notm. Johann Philipp Liechtenberger in Anno 1738 auffgerichteten Inventarÿ
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers 2, Ergäntzung 126, Summa summarum 130 lb
Dießemnach wird auch derer Kinder und Erben ohnverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 61, Sa. Silbers 4, Sa. golderner Ring 2, Ergäntzung 119, Summa summarum 187 lb
Endlichen folgt auch das gemein Verantwortung und theilbar Guth. Sa. haußraths 36, Sa. Meels und Kleÿen 6, Sa. Lärer Faß 3, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 1, Sa. der baarschafft 22, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 375, Sa. Activorum 17, Summa summarum 465 lb – Schulden 466 lb, In Vergleichung 1 lb – Stall Summ 316 lb
Copia Codicilli – 1742 (…) auff Sonntag den 30. Decembris der Ehrsam und bescheidene Johann Jacob Ludin der Meelhändler und die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Maria Ludinin gebohrne Buschin beede Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg (…) zu Sich in Ihre ane der Blinden gaß gelegene behaußung beruffen, kommen und erbetten laßen, welche wie auff unßer Erschienen Abends Zwischen Sechs und Sieben Uhr beÿ Zweÿ hellbrennenden liechtern in der obern mit denen Fenstern auff gedachte gaß aussehenden Stub der Ehemann aufrecht, gesunden, gehend und stehenden, die Frau aber krancken, dannenhero Zu bett liegenden, leibs (…) – Johann Daniel Stöber, Notarius
Abschatzung vom 21. 9.bris 1748. Auff begehren Herrn Johann Jacob Ludin deß Meelmanns und burgers allhier, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der blinden Gaß, eisneits neben Herrn rathherr Dietrich anderseits neben Meister Vidua Maurern und hinten auff Meister Boldender den hoßenstricker stoßend gelegen, neben dem Eingang rechter hand befindet sich eine Stube, Kuchen und ein Kämmerlin auff dem Ersten stock, eine Stube, Stub Kammer, Küchen und ein haußöhren, hat auch einen Tachstuhl mit hohl und breit Ziegeln gedeckt worunter eine besetzte bühn, Ferner befindet sich auch ein nebens gebäw mit einem halben tach, mit breit Ziegeln gedeckt, worunter Zwo stuben dreÿ Kammeren, Zwo Küchen, und ein Soldaten Kammer, In dem hoff befindet sich auch ein gewölbtes Kellerlein, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg gewesenen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor undt umb 750 gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Werckmeister deß Maurhoffs

Jean Jacques Ludin se remarie en 1749 avec Anne Marguerite Barbenès, fille du boulanger Jean Philippe Barbenès
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54-v, n° 14)
Mittwoch d. 21. Maji 1749. sind nach vorheg geschehener zweymahliger Proclamation Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Ludin der wittwer meelman und burger allhier und Jungfrau Anna Margaretha weÿl. Joh: Philipp Barbenes gewes. Schwartzbecken u. burgers allhier nachgel. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob ludin als hoch Zeiter, x also zeichnet die Hochzeiterin (i 31)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie au mari. Ceux du mari s’élèvent à 687 livres, ceux de la femme à 220 livres.

1752 (2.8.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1156) n° 781
Inventarium über des Ehrengeachten Hn Johann Jacob Ludin, des Meelhändlers und der Ehren und tugendsamen Frn. Annä Margarethä Ludin, gebohrner Barbeneßin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg in den Ehestand einander Zugebrachte Nahrungen aufgerichtet in Anno 1752 – in ihrer vor mir Notario den 9.ten Maÿ A° 1749. errichteten Eheberedung §° 2.do expressé enthalten, daß einem jeden sein in die Ehe bringendes Vermögen ihme und seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle (…) So beschehen in fernerem beÿsein H Andreaß Hörnig des Meelhändlers und bs. allhier, des Ehemanns KK. Voriger Ehe geschwornen Vogts, wie auch H Johann Philipp Barbeneß des Schwartzbecken und bs. allhier, der Ehefr. ehelib. bruders und hierzu erbettenen beÿstnds, Straßburg Mittwochs den 2.ten Augusti Anno 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen dem Ehemann und deßen Kindern voriger Ehe Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behausung so Zwischen dem Ehemann und seinen KK. voriger Ehe gemeinschafftlich. Nemblichen eine behaußung, Hoff und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß, gegen dem Wirths hauß Zum blinden Mann über 1. s. neben H Rathh. Paulus Dietrich, dem oeconomo in dem Hospital, 2.s. neben Mstr Ravalliatti, dem Maurer und Steinhauer hinten auf Mstr. Johann Jacob Bolender, den hosenstricker. stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ, ledig, eigen und in dem den 10.teb Maÿ 1749. durch mich Notarium über weÿl. Frauen Susannä Mariä Ludin, geb. Buschin, des Ehemanns voriger Ehefr. seeligen Verlaßenschafft gepflogenen Summarischen Calculo ohnvergreifflich berechnet vor 750. lb. Darüber besagt i. teutscher perg. Ganth Kauffbrieff mit Es. Ehrsamen Kl. Raths anh. Ins. Verw. de dato 17. 7.bris A° 1742. Dabeÿ i. teutscher perg. Kffbrieff in allh. C. C. Stb. gefert. mit dero anh. Ins. bestärcket, datirt den 19. 8.bris A° 1722. mit altem N° 1 bemerckt.
(f° 9) Wÿdem Welchen der Ehemann aus voriger Ehe lebtägih Zu genießen berechtiget ist. In Krafft des von Weÿland Frn. Susanna Maria Ludin geb. Buschen sein des Ehemanns Voriger Ehefrn. seel. mit und beneben ihme den 30.ten Xbris A° 1742. vor mir Notario und Gezeugen gestiffteten Codicilli §° 2.do
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Guth. Sa. haußraths 104, Sa. Frucht 36, Sa. Leeren Faß 6, Sa. Silbergeschmeids 25, Sa. baarschafft 144, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 500, Sa. Schulden 25, Summa summarum 900 lb – Schulden 225 lb, Nach deren Abzug 675, Haussteuren helfte 11, des Ehemanns in die Ehe gebracht guth 687 lb
Dießemnach wird auch beschriben der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 67, Sa. Silbergeschmeids 11, Sa. Goldener Ring 5, Sa. baarschafft 125, Summa summarum 209 lb – Darzu gelegt die ihro Zuständige andere Heffte deren haussteuren 11, Der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Vermögen 220 lb

Jean Jacques Ludin est condamné à payer les frais d’inspection et de transport de cochons qu’il a vendus à Jacques Rockenbauch
1759, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 128-v) Dienstags den 18. Decembris 1759
Jacob Rockenbauch dießer Zunfft Unterkauffer Klagt Cra. Jacob Ludin, daß derselbe Von 7. Schweinen so er in den Ställen gekaufft, ihme den treiber Lohn so wohl als auch was Er Kläger den Schwein schaueren bezahlt vor enthalten. Bekl. Zugegen Vermeint, daß da er die Schwein selbsten herein getrieben, er Klägern keinem Lohn schuldig seÿe.
Erk. Seÿe Bekl. in die Zahlung 8. ß 2 d vor Schauer v. Treiber Lohn v. in 2 ß Gerichts Costen zu condemniren (d. Scriba 1 ß, Büttel 1 ß)

Le marchand de farine Jean Jacques Ludin meurt en juin 1760. La masse propre à la veuve est de 204 livres, la masse propre aux héritiers de 296 livres. L’actif de la communauté s’élève à 122 livres, le passif à 270 livres.

1760 (22.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1182) n° 1192
Inventarium über Weiland des Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Jacob Ludin, geweßenen Meelhändlers und brs. allhier Zu Straßburg nunmehr seelig Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1760. – nach seinem Mittwochß den 4.ten Junÿ dießes instehenden 1760.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und Tugendsamen Frawen Annä Margarethä Ludin gebr. Barbeneßin der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Meister Johannes Wehrlen des Weißbecken und burgers allhier, den Sie ane Vogts statt Zu ihrem beÿstand angesprochen (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 22.ten Julÿ Anno 1760.
Der Abgeleibte seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1.mo Jgfrau Mariam Magdalenam Ludin, welche den 3. Augusti 1739. zur Welt geboren worden 2.do Johann Thomas Ludin, leedigen Keller so dermalen in Königl. frantzösischen Kriegsdiensten unter den Volontaires de Henriot dans la Compagnie de Mons. Choseÿ begriffen und den 11. Februarÿ 1741. das tages licht Zum ersten mal erblicket, 3.tio Georg David Ludin, welcher den 11. Septembris 1745. Zur welt geboren worden, So dann 4.to Susannam Mariam welche den 22.ten Julÿ Anno 1747. des Tages licht Zum ersten mal ansichtig worden, Alle vier deßelben in erster Ehe mit weiland Frawen Susannä Mariä Ludin geb. Buschin seiner den 17.en 8.bris des 1748. gsten jahrs verstorbenen Ehefrauen seelig erzeugten Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und Hauptheilen verlaßene Erben, deren geordnet und geschworenen Vogts ist Mr Andreas Hornig Meelhändler und br. alhier, welcher auch diesem geschäfft persönlich beÿwohnete

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Antheil ane einer Behausung. Zween dritte theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, Höfflein, Hoffstatt und seiten gebäuden, auch allen deren begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gegen dem Wirths hauß Zum Wilden Mann über einseit neben weil. H Rathherrn Gallus Dietrich, gew. oeconomi in dem mehrern Hospital allhier, 2.s. neben H. Caspar Theodor Ravalliatti dem Maurer und Steinhauer auch E. E. Kleinen Raths dermalig. beÿsitzer, hinten auf Meister Johann Jacob Bolender, den hosenstricker. stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ, ledig, eigen und außweiß. des bey des Verstorbenen seel.ersten hsf. Verl. dh. mich Notarium den 2. Aug. 1749. auffgerichteten Inv. dh. d damaligen H Lohner und die Hh. Wkmstr. txirt worden Wobey man es Zu erparung der Costen und auf erhaltene gng. permission Von den hochverordneten Hh. Dreÿ d. Stadt Stalls wieder läßet Vor und um 375. lb. Und der übrige dritte theil ist denen Kindern und Erben vor mütterl. Guth Zustendig dannenhero infra folio (-) ausgewolffen. Über die völlige behausung und dero Zugehörde besagt ein teutscher perg. Ganth Kfbrieff mit E. E. Kleinen Raths anhgd. Ins. Verwahrt dedato 17.ten Septembris Anno 1742. Dabeÿ i. teutsch. perg. Kfbr. in allh. C. C. stub. errichtet mit dero anhgd. Ins. bestärcket, datirt den 19. Octobris Anno 1722. mit a. N° 1 bemerckt.
Ergäntzung der Wb. angegangenen ohnveränderten guths. Nach anleitung der über beeder geweßter Eheleuth einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch mich Notarium den 2.ten Auguste A° 1752. aufgerichteten Inventarÿ
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderten Vermögen. Sa. haußraths 18, Sa. Silbern Geschmeids 4, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. der activ schuld 37, Erg. 143. Summa summarum 204 lb
Dießemnach wird auch derer Kinder und Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 60, Sa. Leeren Faß 3, Sa. Silbern geschmeids 5, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 250, Summa summarum 534 lb – Schulden 237 lb, Nach deren Abzug 296
Endlich folgt auch das gemein verändert und theilbare Guth, Sa. haußraths 24, Sa. Leeren Faß 2, Sa. der Frucht 20, Sa. Silbern geschmeids 5, Sa. Goldener Ring 18 ß, Sa. baarschafft 23, Sa. Activorum 46, Summa summarum 122 lb – Schulden 392, Theilbar passiv onus 270 lb – Stall Summ 556 lb
Copia der Eheberedung (…) Sp beschehen Straßburg Freÿtags den 9. Maii A° 1749. Johann Daniel Stöber Notarius
Aufrichtung des der hinterbliebenen Wb. accordirter Wÿdems – Demnach der Verstorbene seel. in die Eheberedung §° 6. der hinterbliebene, Wittib accordirt und Zugestanden (…) in solcher behaußung die undere wohnung so dermahlen Mr Fischer der Schuemacher in besitz hat, das haußöhren Vor solcher den Vordern Keller, die B* und Cammer über dero Wÿdems gemachen, den hoff und Schwein Ställ sampt dem hindern Kellerlein aber holtzhauß wie auch das Gärtlein auf Neun nacheinander folgende auf Michaelis nechstkommend anfangend und auf den dießen Termin A° 1769. sich wieder endigende jahr (…) Actum Straßburg Dienstags den 23. 7.bris A° 1760.

La maison revient en partie à sa fille Madeleine qui épouse en 1765 le farinier Jean Georges Blind, originaire de Barr : contrat de mariage, célébration

1765 (29.1.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 101
Eheberedung – persönl. kommen v. erschienen seÿen der Ehrengeachte Johann Georg Blind, der leedige Meelmann Von Barr gebürtig, weÿl. Joh: Georg Blind des Kieffers v. b. zu besagtem Barr mit weÿl. Margaretha geb. Kilianin ehel. erzeugter Sohn, als hochzeiter unter verbeÿstandung Johannes Geÿler des Meelmanns v. b. dahier ane einem,
So dann die tugendbegabte Jgfr. Magdalena Ludinin, weÿl. H Jacob Ludin des im Leben gewesenen Meelhändlers v. b. allhier mit auch weÿl. frauen Susanna gebohrner Buschin eheL erzieltte Tochter, als Hochzeiterin, unter assistentz Hn Johann Georg Kübler des Vormahligen Weißbecken v. b. alhier ihres geschw. Vogts
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Dienstag den 29. Januarii 1765 [unterzeichnet] Johann geörg Blindt Alls hochzeiter, Magdalena Ludinin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 338, n° 12)
Im Jahr 1765 sind auf Ostern und dominica quasimodo proclamati und volgenden 17. Aprilis copulirt worden Johann Georg Blind lediger Meelman weiland Johann Georg Blind gewesenen Kiefers und burgers Zu Barr und weiland Fr. Margarethä gebohrner Kilianin hinterlaßener Sohn und Jgfr. Maria Maria Magdalena weil. Jacob Luthins geweßenen Meelmans dahier und auch weiland Fr. Susannä Mariä gebohrner buschin hinterlaßene tochter, [unterzeichnet] Johann Geörg Blindt als hochzeiter, Maria Magdalena Ludin hochzeiterin (i 176)

La tribu des Boulangers remet le 7 mars 1765 à Jean Georges Blind une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois
1765, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 210) Donnerstags den 7. Martii 1765 – Vertröstungs Schein
Joh: Georg Blind leediger becker von Barr gebürtig, so seine Lehr v. Wander Jahr nach Ordnung verrichtet vnd dermahlen mit weÿl. Jacob Ludin abgel. Melmanns seel. Tochter ehel. Versprochen, bittet Ihme einen Gericht. Schein Zu ertheilen, daß wann er verburgert vnd præstanda præstirt haben wird, man Ihme beÿ dieser Ehrs. Zunfft als Leibzünfftig v. Meelmann annehmen werde. Erk. Willfahrt.

Jean Georges Blind devient bourgeois le 11 mai 1765
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 66
Johann Georg Blind, der Meelmann von Barr gebürtig, erhalt d. burgerrecht von seiner Ehefr. Maria Magdalena weyl. Jacob Ludin gew. Meelmanns v. burgers allhier hinterl. ehel. tochter um d. alten burgerschill. will dienen beÿ E E Zunfft Zun Beckern.Jur. eod. [11 Maÿ]

Il devient tributaire le 20 juin 1765
1765, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 212-v) Donnerstags den 20. Junii 1765 – Frembder Neuzünfftiger
Joh: Georg Blind von Barr gebürtig, producirt burger Urkundt, will Leibzünfftiger werden v. den Meel v. Gieß handel treiben, bittet um Gerichtl. Reception

Le farinier Jean Georges Blind et sa femme Marie Madeleine Ludin hypothèquent leur quart de maison au profit du marchand Jean Daniel Pfæhler

1765 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 478
H. Johann Georg Blind der meelmann und Maria Magdalena geb. Ludin mit beÿstand Georg Zimmermann des zimmermanns und Friedrich Fichter des beamten im umgeld
in gegensein H. Johann Daniel Pfähler des handelsmanns – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, den 4. theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis ane der Blindengaß, einseit neben den Dietrichischen erben, anderseit neben H. Ravailliati dem maurer meister, hinten auff Johann Jacob Bollender den hoßenstricker

Jean Georges Blind et Marie Madeleine Ludin prennent en pension le fils naturel qu’Anne Haller, fille d’un aubergiste de Reinach en Suisse, a eu du marchand Jacques Scheurmann d’Ensburg
1775 (30. Januarÿ), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 135 (2° série)
Persönlich kommen und erschienen Hr Johann Georg Blind der Meelhändler und Maria Magdalena gebohrne Ludinin, die zeigten
in gegenwarth Annä Hallerin, Rudolph Hallers des geweßenen Gastgebers Zum Bähren Zu Reinnach in der Schweitz, in dem Canton Bern ehelich erziehlten Tochter
frei offentlichen, wie daß Sie in Ansehung des Von gedachter hiebeÿ erschienener Hallerin durch unehliche beÿwohnung H Jacob Scheurmanns, des Handelsmanns Zu Ensburg ebenfalls in der Schweitz und in dem Canton Bern, allhier Zu Straßburg geborenen und dermahlen Vierteljährigen Lieblings Nahmens Amandus folgendes Leibgeding eingegangen und Vor sich und ihre Erben und nachkommen ohnverscheidenlich getroffen
Nhemliche und zum Ersten so Versprechen beede gedachte Blindische Eheleuth gemeldten Liebling Zu sich Zunehmen (…)

Anne Marguerite Barbenès cède à sa belle-fille Madeleine Ludin femme de Jean Georges Blind les biens dont elle a l’usufruit viager, en particulier le droit d’habitation dans la maison

1775 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 50-v
Fr. Anna Margaretha Barbeneßin weÿl. H. Johann Jacob Ludin gewesten meelhändlers hinterbliebenen wittib beÿständlich H. Lt Johann Philipp Graffenauer procuratoris vicarii EE. Großen Raths
in gegensein Fr. Magdalena Blindin geb. Ludin H. Johann Georg Blind des meellhändlers ehefrau
die sie sich desjenigen wÿdumbs den sie in krafft Eheberedung und dero 8.ten puncten zeit lebens zu genießen hat in einer stub, stubkammer, küche und einem anderen kammer auff den ersten stock in der ane der Blinden gaß gelegenen in obiger verlassenschafft gehörige behausung bestehend woraus sie bis anhero jeden jahrs 2 louis d’or ane haus zinß gezogen, um ihre liebe gegen ihrer tochter und übrigen dreÿ kindern nahmens Johann Thomas, David und Susanna Maria die Ludin davor mehr zu erkennen zu geben – ihren vier kindern alle dreÿ monath 32 gulden ihro zu reichen

Jean Georges Blind meurt en février 1781 en délaissant un fils. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire dressé en 1748. La masse propre à la veuve est de 157 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 34 livres, le passif à 246 livres

1781 (23.5.), Not. Lauth (6 E 41, 648) n° 97
Inventarium über Weiland Johann Georg Blind, gewesenen Meelhändlers und Burgers allhie zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft – nach seinem den 20.ten Februarii laufenden 1781.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Fraun Maria Magdalena Blindin geb. Ludinin, der hinterbliebenen Wittib und Meister Peter Rothacker des blattermachers und hiesigen Burgers als geordneter und geschwornen Vogts des von dem Verstorbenen seeligen mit gedachter seiner Hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugt: (…) Söhnleins (…) So geschehen allhier Zu Straßburg in præsentia Meister Joh: Martin Fleischhauer des Meelhändlers und Burgers dahier als von der Wb. hierzu specialiter erbettenen beistandts auf Mittwoch den 23.ten Maji Anno 1781.
Der verstorbene seelige hat ab intestato zu seinem einzigen Erben verlassen als neml. Johann Georg Blindt, dermalen Discipulus in d.1.sten Class und so bis künftig Johannis Baptistæ 7 ½ Jahr alt, dahero minderjährig und bevögtiget mit Mr Peter Rothacker dem Blattermacher und hiesigen Burger.

Copia der Zwischen beden nun zertrenten Ehepersonen Zur Zeit ihrer Verheurathung coram weil. H. Notario Joh. Georg Elles den 29. Januarii Anno 1765 mit einander aufgerichteten Eheberedung
Bericht in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Nachdeme ich der Inventir-Notarius vorher copialiter einverleibten Ehe: Contract den Erbs: Interessenten verlesen und sie Zufolg deßen 3.ten §° nach denen Documenten des Ehe: Inventarii und etwa während der Ehe ererbten befragt hatte, So hat mir die hinterbliebene Wittib angezeigt, daß weder in die Ehe inventirt noch etwas während der Ehe ererbt worden wäre (…)
In einer ane der blinden Gaß gelegen der Wittib zu einem Vierten theil gehörigen behausung
(f° 5) Antheil Eigenthums ane einer Behausung. (W.) Nemlichen ein Vierter theil für unvertheilt von: und ane einer Behausung, Höflein, Hoffstatt und Seitengebäuden auch allen deren begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg an der Blinden Gaß gegen dem Würthshaus zum blinden Mann über, Einseit neben Hn N. Wurm, dem Tabackfabrikanten und hiesigen burgern, Anderseit neben Mr Joh. Friedr: Pflüger dem Leinenweber u: b. dahiern hinten auf M. Joh. Jb. Albert den Hosensricker und br. hieselbst stosend, gelegen, so auser hernach befindlichen theilbarem Passiv: Capital frei, ledig und eigen. Und außweißlich deß über weiland Joh. Jb. Ludin, gewesenen Meelhändlers und burgers allhier seeligen Verlaßenschaft durch weiland Hn Not.m Joh. Dan: Stöber, in Anno 1760 den 22.ten Julii errichtet und expedirten Inventarii fol: 57.a ware diese gantze Behausung nach der in anno 1745 d. 2. Januarii Zu diesortiger Wittib leiblicher Mutter weild. Fr. Susannä Ludinin gebohrner Buschin seeligen durch gedachten H. Notarium Stöber beschehenen Verl. Inventur von dem damaligen H. Stattlohner und denen Hn. Werckmeistern unterschriebenenen mithin schriflich eingeschickten Abschatzung angeschlagen, wobei man es heutigen tags abermal zu Erspahrung der Kösten und auf erhaltene grosgünstige Erlaubnus von denen hoch und wohlverdienten Hh. drei Löbl. Statt Stalls bewenden lasset vor: und um 375 lb, Macht hieran diesortiger 4.ter theil aus 93 lb 15 ß. Die übrige drei vierte theil seÿnd der wittib leiblichen Brüdern und Schwester eigenthümlich Zuständig, Über die völlige Behausung und dero Zugehördte soll besagen ein teutscher Pergamentener Ganth Kaufbrieff mit Es. En. Kleinen Raths anhangendem Insiegel verwahret de dato 17. 7.bris. 1742. Dabei ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhiesiger C. C. Stub errichtet mit dero anhangenden Innsiegel bestärcket und datirt d. 19. 8.bris 1722 so mit altem und dabei gelassenen N° 1 bemerckt. Diese 2 pieces befinden sich nach der Wittib Aussage bei Fr. Anna Margaretha Ludinin geb. Barbeneßin deroselbe Stieffmutter in Verwahrung.
Folgt nun hierauff die Beschreibung Eingangs erwehnter Verlaßenschafft an: und vor sich selbsten. Der hinterbliebenen Wittib derer gethaner Anzeige gemäß unverändertes Vermögen, Sa. hausraths 12, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthum ane einer behausung 93, Sa. Ergäntzung 23 lb, Sa. Schulden 25 lb, Summa summarum 157 lb
Des Kindts unverändert und theilbare Nahrung weilen keine Errungenschaft zu hoffen unter einem titul als des B: E: unveränderte und T. beschrieben, Sa. hausraths 29 lb, Sa. Silbers 4 lb, Summa summarum 34 lb, (f° 7) schulden 246 lb, Compensando 212 lb – Endlichen passiv onus loco Stall Summa 54 lb
Copia der Eheberedung (…)

Héritier d’un quart de la maison, le garde Jean Thomas Ludin épouse en 1786 Chrétienne Madeleine Niedermeyer, veuve du jardinier Jean Pierre Sommer. L’acte de 1791 ci-dessous mentionne que sa veuve est légataire de ses biens.

1786 (24.1.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 274
24. Januarii 1786. Eheberedung – Johann Thomas Ludin, lediger Gard in dem hiesigen Umgeldhaus, des Weiland Joh: Jacob Ludin, Meelhändlers und auch weil. Frauen Susanna gebohrner Busch beder Verstorbener Eheleut und burger alhier nach Tod hinderlaßener ältere, anjetzt mehrjährige eheliche Sohn, als Hochzeiter an einem Teil,
Sodann Frau Christina Magdalena geb. Niedermeÿer, des weil. Johann Peter Summer, gewesenen hiesigen burgers und Gartenmanns hinterbliebene großjährige Wittwe als hochzeiterin beiständlich ihres mütterlichen Oheims Joh: Friderich Dürrbach, des Glaser meisters und Sigristen zu S Wilhelm auch burgers dahier an dem andern Teil
[unterzeichnet] Johannes Thomas Ludin als hochzeiter, Christina Magdalena Somerin als hochzeiderin

Marie Madeleine Ludin se remarie en 1787 avec le boulanger André Glück, originaire d’ Olwisheim près de Brumath : contrat de mariage, célébration
1787 (12.6.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 102
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame Andreas Glück, lediger Becker von Olvisheim gebürtig und dermaliger Burger allhier, weiland Thomas Glück geweßten Tagners und Burgers Zu ged. Olvisheim mit auch Weil. Fr. Brigitta geborner Zimmerin deßen gewesenen Ehefr. beede längst seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann die Tugendbegabte Fr: Maria Magdalena Blindin geborne Ludinin, weiland Joh: Georg Blind, gewesenen Meel: und Gekörnshändlers auch burgers dahier hinterbliebene Wittwe,diese unter Verbeistandung Mr Peter Rothacker des Blatter: machers und Burgers hieselbsten so von Joh: Georg Blind dero ehel. Söhnlein geordnet und geschworenen Vogts wie auch unter fernerer Assistentz Joh: Thomas Ludin des hiesigen Stadt: Garde u. burgers dero Leiblichen Bruders, als Hochzeiterin am andern theil
So gewesen Straßburg auf Dienstag den 12. Junii Anno 1787. [unterzeichnet] Andreas gluck als hochzeiter, Maria Anna Blindin als hochzeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 117, n° 18)
1787, Montag den 25. Junii sind nach zweÿmalicher Proclamation in unserer Kirch copulirt worden Andreas Glück led. Becker und burger alhier, weil. Thomas Gluck gew. Tagners in Olwisheim mit Brigitta geb. Zimmerin ehelich erzeugter Sohn Und Fr. Maria Magdalena geb. Ludinin weil. Georg Blind gew. Meelhändlers und burgers alhier nachgelaßene Wittwe [unterzeichnet] Andreas Glück als hochzeiter, Maria Magdalena Blindin als braut (i 123)

André Glück devient bourgeois à titre gratuit pour bon comportement le 23 mai 1787.
1787, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 143-v
Andreas glück der ledige becker von olvisheim gebürtig, thomas glück des burgers vnd tagners allda ehl. sohn erhalt das burgerrecht wohlverhaltens weg. vmb d. alten burger schilling, will dienen Zue E. E. Zunfft der Beckern juravit d. 23. May 1787.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 770 livres, ceux de la femme à 192 livres.

1787 (26. 8.bris), Not. Lauth (6 E 41, 650) n° 165
Inventarium über der Ehrsamen Andreas Glück, des Meel: und Gekörnshändlers, wie auch der Tugend: begabten Fr. Mariä Magdalenä gebohrner Ludinin, beeder Eheleuthen und Burgern allhier Zu Straßburg, einander für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrungen aufgerichtet, in Anno 1787. – in ihrem den 25. Junii laufenden 1787.sten Jahrs angetrettenen Ehestand zugebracht und sich vermög des vor mir Notario den 12.ten d: m: et a: errichteten Ehe Contracts und dessen Zweiten Punctens für unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg, in beisein Hn Joh: Leonhard Giettelmann, des Handelsmanns und Burgers dahier, als der Ehefr. Söhnleins geordnet und geschworenen Vogts, auf Freitag den 26.ten 8.bris Anno 1787.

In einer allhier zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen und diesortiger Ehefr. zum theil eigenthümlich zuständigen Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthümlicher Antheil ane einer Behausung. (F.) Nemlichen ein Vierter Theil für ohnvertheilt von und ane einer Behausung, höflein, hofstatt und Seitengebäuden, mit allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Blindengas gegen dem Würthshaus Zum blinden Mann über, einseit neben H. Ganzinotti dem handelsmann und hiesigen Burger, anderseit neben Mr Johann Friedrich Pflüger dem Leinenweber und burger dahier, hinten auf Mr Johann Jacob Albert, den Hosenstricker und Burger hieselbsten stoßend, so auser herund. beschriebenen darauf versichert haftenden Passiv Capital freÿ, leedig, eigen, Und wird die völlige Behausung hier ohnpræjudicirlichen angeschlagen vor 500 lb. Macht zu disortiger Ehefrau daran gebührigem Vierten Theil hier in Auswurf 125 lb. Die übrige drei vierte Theile sind der Ehefraun leiblichen Brüderen und Schwester eigenthümlich zuständig. Über die völlige Behausung und dero Zugehördte soll besagen ein teutscher pergamentener Ganth Kaufbrief mit E. E. Kleinen Raths anhangendem Innsiegel verwahret d. d. 17. Sept. 1742. Dabeÿ ein teutscher pergamentener Kaufbrief in allh. C. C. stub errichtet mit dero anhangend. Inns. verwahrt datirt den 19. 8.bris 1722 so mit N° 1 bemerckt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Guth, Sa. hausrats 66, Sa. Silbers 19, Sa. der Baarschafft 350, Sa. Schulden 334, Summa summarum 770 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Guth, Sa. hausraths 98, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. Goldenen Rings 6, Sa. baarschafft 52, Sa. des eigenthümlichen Antheils ane einer behausung 125, Summa summarum 294 lb – Schulden 102 lb, Detrahendo verbleibt 192 lb

Susanne Ludin, femme abandonnée du tailleur Frédéric Martin, cède son quart de maison à (son beau-frère) André Glück

1787 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 661 n° 389-v
Fr. Susanna geb. Ludinin Friedrich Martin des von hier längst abweßenden schneider meisters verlaßenen ehefrau unter assistentz Johann Ernst Ritterer des actuarii des schirmgerichts
in gegensein Andreas Klick des meelmanns
den vierten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Blindengaß, einseit neben N. Ganzinotti und Marocco denen gebrüdern handelsleuth, anderseit neben H. Wurm dem taback fabricanten, hinten auff Mr Albert den hoßenstricker – um 400 gulden

Un autre quart de la maison appartient à Georges David Ludin, compagnon boulanger disparu après être entré au service du roi de Sardaigne (voir l’inventaire dressé en 1791). Son tuteur le marchand Jean Léonard Giettelmann rend un compte de sa tutelle en 1790.

1790, Not. Wengler (6 E 41, 1532) n° 219
Rechnung mein Johann Leonhard Giettelmann, Handelsmanns und burgers alhier zu Strasburg als Geordneten und geschworenen Curatoris, Georg David Ludin, des Verschollenen beckenknechts, weiland Joh. Jakob Ludin, des geweßenen hiesig. verburgerten Meelhändlers nachgelaßenen ehelichen Sohns, inhaltend was ich in dieser Eigenschaft seit dem 1. Hornung 1787. als dem Schluß meiner vorhergehenden Rechnung bis den 30.sten November 1790. eingenommen und wieder ausgegeben habe. Zehnte Rechnung dieser Curatel, meiner Verwaltung aber die Zwote.

Marie Madeleine Ludin meurt en 1791 en délaissant un fils de son premier mariage. Les experts estiment à 500 livres la maison dont un quart appartient en propre à la défunte, un quart a été acquis pendant la communauté et les deux quarts restant appartiennent aux ayants-droit de ses deux frères. La masse propre au veuf est de 1 950 livres tournois, celle des héritiers de 828 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 685 livres, le passif à 466 livres.

1791 (30.6.), Not. Lauth (6 E 41, 651) n° 198, n° 2
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Magdalenæ Glückin gebohrner Ludinin, Herrn Andreas Glück, des Meel: und Gekörnshändlers, auch Burgers allhier Zu Straßburg im Leben gewesener Ehefraun nun seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet im Jahr 1791 – nach ihrem den 14. Junÿ laufenden 1791. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Nahrungs Verlaßenschafft ane Zu end gesetzten tag auf ansuchen erfordern und begehren sowol des hinterbliebenen Wittibers als auch herrn Johann Leonhard Giettelmann, des handelsmanns und hiesigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts hernach benamsten der Defunctæ hinterlaßenem einzigen Sohns und ab intestato Erbs inventirt (…) So geschehen in einer allhier Zu Straßburg ane der Blindenfaß gelegenen mit N° 19 bezeichneten Zur hälfte in diese Verlaßenschafft gehörigen daher hernach mit mehrem beschriebenen behaußung auf Donnerstag den 30. Junÿ im Jahr 1791.
Benennung des Erben. Die verstorbene hat ab Intestato Zu ihrem einzigen Erben verlaßen Ihren in erster Ehe mit weiland Johann Georg Blind, dem gewesenen Meehändler und hiesigen Burger erzeugten Sohn, Nahmens Johann Georg Blind, so die Schneider Profession erlernet und verfloßenen Joh. Bapt. 17 ½ Jahr alt war, deßen ersterer Vogt war Peter Rothacker der gewesene Blättermacher, welcher den 4. Aprilis 1781 dazu ernannt wurde, Nach deßen Absterben aber wurde ihm zum Vogt hesetzt H Johann Leonhard Giettelmann der Handelsmann und burger alhier

Ergäntzung durch mich Notarium den 26. oct. 1787 aufgerichteten Inventarÿ
Eigenthümlicher Antheil ane einer Behausung, so dem Erben ohnverändert. Nemlichen ein vierter theil für ohnvertheilt Von und ane einer Behausung, höflein, hofstatt und Seitengebäuden, mit allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, mit N° 19 bezeichnet gelegen allhier Zu Straßburg ane der Blindengas gegen dem Würthshaus Zum blinden Mann über, einseit neben H. N. Keller dem Tabac fabricant, anderseit neben Andreas Wurm dem Tabackbereiter, hinten auf Meister Johann Jacob Albert, den Hosenstricker, samtlicher Burgeren dahier stoßend, Welcher vierte Theil freÿ, leedig und eigen. Und ist die völlige Behausung Zufolg einer dem Inventary Concept beiligenden Von denen herren J : Mich Gruber Maurer und Daniel Frid. Weber, Zimmermeister unterschriebenen Abschatzungscheins Vom 11. Juny 1791. dem heutigen wahren Werth angeschlagen worden Vor 2000. L. Macht Zu disortigem Erben daran gebührigen Vierten Theil hier in Auswurt 500 L. Die übrige dreÿ quart sind gebührig, Eine quart der Defunctæ verstorbenen bruders Johann Thomas Ludin, geweßenen hießigen Stadtgarde hinterlaßener und zum Erb eingesetzter Wittib, die andere quart der Defunctæ bruder Georg David Ludin des längst von hier abwesenden leedigen Becken so sich als soldat in Königlich Sardinischen diensten begeben, deßen Curator ist H. Johann Leonhard Giettelmann der handelsmann dahier, diesortigen Erbs geschworner Vogt, Und die lezte quart ist währender Ehe von der Defunctæ Schwester erkauft worden, mithin in hierseitige theilbahre Mass gehörig, wie solches hernacher beschrieben Zufinden. Über die völlige Behausung und dero Zugehördte soll besagen ein teutscher pergamentener Ganth Kaufbrief mit des ehemal. Kl. Raths anhangendem Innsiegel verwahret d. d. 17. Sept. 1742. ferner ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in hiesigen C. C. Stub errichtet und mit dero anhangendem Innsiegel verwahrt, datirt den 19. 8.bris 1722 so mit N° 1 bemerckt.
Eigenthümlicher antheil an einer behausung so theilbar. Nemlichen ein Vierter theil für ohnvertheilt von und ahne der bei des Erbs ohnveränderten Guth beschreibenen allhier ane der Blindengas gelegenen Behausung und dero Begriffen und Rechten, so freÿ leedig eigen wie der Wittiber versichert hat, und thut der hieher gehörige vierte Theil vermög oben allegirter Abschatzung das haus Zu 2000 lb gerechnet, hier in auswurf 500 lb. Diese quart ist zufolg vorgemeßener Kauffverschreibung in allhießiger C.C. Stb den 28. Septembris 1787 passirt, von fraun Susannä gebohrner Ludinin, Friedrich Martin des von hier längst abwesenden burgers und Schneiders verlaßener Ehefraun der verstorbenen leiblichen Schwester erkauft worden, daher in Theilbahre Nahrung gehörig
– Auf Ansuchen Herrn Andreas Glück des Mählhändlers und Herrn Gittelmann des Handelsmanns beede bürger allhier und letzterer als vogt der Luthinischen Erben, haben wir Endes unterschriebnen Maurer: und Zimmermeister uns in die Behausung in der blinden: gaß gelegen und mit N° 19 bezeichnet begeben, um dieselbe dem jetzigen wahren Werth nach anzuschlagen, Nachdeme wir nun in obgedachter behausung alles genau examinirt und durchgegangen, als schätzen wir dieselbige mit Forder: und hinter hauß, samt hoff und Garten, wie auch allen übrigen Rechten und Gerechtigkeit nach unserem besern Wissen und Gewissen für und um die Summ von 2000 Livres, Straßburg den 11. Junii 1791. [unterzeichnet] Daniel Friedrich Weber Zimmermeister, Joh: Michael Gruber Maurer Meister
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der (…) vor mir Notario den 12. Juny 1787 errichteten Eheberedung
Des Wittibers ohnverändert Guth, Sa. hausraths 88, Sa. Silbers 62, Sa. Schulden 240, Sa. Ergäntzung 2560, Summa summarum 2950 lb – Hievon hat derselbe Zufolg Eheberedung §° 4.to seinem Stiefsohn Johann Georg Blind, disortigen Erb, als ein wahren Eigentum verschriben 500 fl, Detrahendo 1950 lb
Solchemnach wird auch des Erben ohnveränderten vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 380, Sa. Silbers 32, Sa. Goldenen rings 12, Sa. des eigenthümlichen Antheils ane einer behausung 500, Ergäntzung passive (96), Summa summarum 925 lb – Schulden 96 lb, Nach solchem abzug 828 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbahre Guth beschrieben, Sa.hausraths 97, Sa. Schiff und geschirrs, wie auch Meel und übrige vorräthiger Waar zum Meelhandel gehörig 76, Sa. der Kuh 72, Sa. des eigenthümlichen Antheils ane einer behausung 500, Sa. Schuld 96, Summa summarum 843 lb – Schulden 2685 lb – Compensando 1842 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1937 ln
Copia der Eheberedung (…) den 12. Juny Anno 1787, Joh: Daniel Lauth Notarius

Registre de population 600 MW 16 (1798) Rue des Aveugles N° 19
Gluck, André, Citoien actif, 60 ans, né à Olfisheim, (à Strasbourg depuis) 1768
Hundsinger, Anne Marie, Servante, 61 ans, Brumath (à Strasbourg depuis) 1769

André Glück achète les trois quarts de la maison des cohéritiers Ludin et en devient ainsi seul propriétaire

1795 (25 ventose 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 3) Not. Dinckel, n° 189
b. Leonhard Gettelmann, handelsmann dahier, als vogt Georg Blind weil. Georg Blind gewesten hiesigen Meelhändlers mit der b. Maria Magdalena Lutti seiner hinterbliebenen Wittib minderjährigen Sohns und als Curator des abwesenden David Luttin Weiland Jacob Lutti auch gewesten Melhändlers dahier und Maria Susanna geb. Busch hinterlassenen Sohns, ferner b. Christine Magdalena Niedermeÿerin des b. Thomæ Luttin dahier in zweÿer Ehe nachgelaßene Wittib dermalen des b. Johann Michael Frauli Schumachers Ehefrau
an b. Andreas Glick Meelhändler dahier
dreÿ vierte theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung höfflein, hoffstatt und Gärtlein allhier ane der blindengaß N° 19 einseit neben dem b. Keller handelsmann anderseit neben dem b. Andres Wurm tabafabricant hinten auf den b. Albert Strumpf fabricant stoßend gelegen, wovon dem Luttinischen curando zuständige quart freÿ ledig, dem Blindischen curando vierte teil aber gegen ihme Käufer mit Natural Genuß verfangen, der Frauliische Ehefrau quart aber dem b. Frantz Rudolph Moßeder dem Gelehrten zu Schiltigheim um 200 gulden capital verpfändet, wovon die übrige quart ihme Käufer bereits zuständig – um 10.500 livres
(Joint) Krafft Juge de Paix du premier arrondissement, que le beau père de Blind a la jouissance du Quart de la maison de son fils et que Luttin son pubille etant absent depuis au dela de 28 ans (…), le 27 pluviose 3
Enregistrement, acp 31 F° 176-v du 26 ventose 3

André Glück lègue l’usufruit d’un logement dans sa maison à sa servante Anne Marie Hundsinger, originaire de Brumath (voir le registre de population ci-dessus). Le testament est ensuite révoqué.

1800 (27 fructidor 8), Strasbourg 9 (anc. cote 8), Not. Dinckel n° 887
(non enregistré) Cassirt durch das vor Notario Bossenius am 11. Jenner 1807 errichtete disposition
Testament – erschienen Andreas Glick Melcker dahier
seiner haußhälterin Anna Maria hunzinger von brumat falls sie seinen tod erleben solte in seiner allhier ane der blindengaß N° 19 gelegenen eigenthümliche behausung nachgemelte Wohnung zu einem lebtägigen Wÿdums genuß vermacht haben, als den gantzen bodengeschoß bestehend in einer Wohnstub Stueb Cammer vornen auf die Gaß hinaus nebst der daran stosenden Kuchen zwo Cammern in dem höfflein samt dem selben, den allda befindlichen Stall und das hinten vorhandenen Gärtlein ohne ausnahm, Weiter zwo stegen hoch die allda vorfindige Cammer vornen hinaus wie auch den gantzen vordern gewölbten Keller

Le laitier André Glück vend la maison au tonnelier Antoine Jost

1810 (6.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 34), Not. Bossenius n° 3012, 4677
André Glück laitier
à Antoine Jost tonnelier
une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Aveugles n° 19, d’un côté Jacques Roser laitier, d’autre la succession du Sr Schweighaeusser ménuissier, derrière N Albert tricoteur – acquis par acte passé à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1787, en partie M Dinckel le 25 ventose 3 – moyennant 3800 francs
Enregistrement, acp 115 F° 143-v du 6.10.

Antoine Jost revend quelques mois plus tard la maison au colporteur Eliacim Helfft et à sa femme Rosette Levy

1811 (13.3.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 102
Antoine Jost tonnelier
à Eliacim Helft colporteur et Rosette Levy
une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise en cette ville rue des Aveugles n° 19, d’un côté celle de Jacques Roser laitier d’autre celle des héritiers Schweighaeuser, derrière propriété de N. Albert tricoteur de bas – acquis sur André Glück, laitier, par vente reçue Bossenius notaire à Strasbourg le 6 octobre dernier, André Glück l’avait acquis par deux contrats passés à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1787 et devant M° Dinckel le 25 ventose 3 – moyennant 6000 fr
Enregistrement, acp 116 F° 153 du 14.3.

Fils de Lion Helfft de Bollwiller, Gœtschel Helfft épouse en 1792 Reisel, fille de Leibman Levy de Reguisheim
Mariage, Réguisheim (1776-1792, p. 527)
Heit den 26. christmonath 1792 haben sich mit einanter verheirat nach Zu vor 8 tägige Verküntigung und anschlag Zettell gethst helffts leib helffts und Vetell blum Erzognen sohn Von bollweiler als hochzeiter und mit reisell levÿ als hoch Zeiterin des leibman und hanna blum Erzogne tochter Zu regisheim [unterzeichnet] getzel helfft (i 32)

Gœtschel Helfft prend en 1808 le nom d’Eliacim Helfft, Reisel Levy celui de Rose Levy
Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
(f° 187) n° 1110. S’est présenté Goetschel Helfft, Colporteur, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver le nom de Helfft pour nom de famille et prendre celui d’Eliacim pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Getschel helfft, Eliakim helfft (i 188)
n° 1111. S’est présentée Reisel Levy, Epouse d’Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domiciliée en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, laquelle nous a déclaré prendre le nom de Levy pour nom de famille et prendre celui de Rose pour prénom et a déclaré ne savoir signer, le 31 octobre 1808 (i 188)
n° 1112. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Lion son fils mineur né à Regisheim en l’an quatre le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner ceux de Leopold Juda pour prénoms et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 188)
n° 1113. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Foegel sa fille mineure née en cette ville le 16 brumaire an Six le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui de Flore pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1114. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Hella sa fille mineure née en cette ville le 13 ventose an Sept le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui d’Amélie pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1115. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Judel sa fille mineure née en cette ville le 17 brumaire an neuf le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui de Julie pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
(f° 188) n° 1116. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Moyse son fils mineur né en cette ville le 26 ventose an dix le nom de Helfft pour nom de famille et celui de Moyse pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1117. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Sara sa fille mineure née en cette ville le 16 frimaire an 14 le nom de Helfft pour nom de famille et celui de Sara pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1118. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Judas son fils mineur né en cette ville le 10 avril 1807 le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui de Aser pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)

Registre de population 600 MW 39, 1808 sqq – Rue des Aveugles n° 19, p. 445-v (i 167)
Helft, Eliacim, 59, colporteur, Bollwiller, (à Strasbourg depuis) 1792, (auparavant) V. M. aux Vins 64, (entré) 4 Juill. 1811
id. née Levy, Rose, 41, épouse, décédée le 18 août 1812
(ajout) id. née Israel Rebecque, 34, Ingwiler, femme en 2. noces, (à Strasbourg depuis) 19 juillet 1813
id. Leopold Juda, 14, enfant
id. Flore, 11
id. Sara, 4
id. Amélie, 9
id. Julie 8
id. Moyse, 7
id. Aser, 8
id. Isac, 1, décédé le 28 août 1811
id. Jacob né 26 juin 1812

Rose Levy meurt le 18 août 1812 en délaissant neuf enfants. Un contrat de mariage a été passé en 1792 à Ensisheim

1813 (10.2.), Strasbourg 8 (5), Not. Roessel n° 1074
Inventaire de la succession de Rose Levy, femme d’Eliacim Helft, colporteur, décédée le 18 août dernier – à la requête de Salomon Weil subrogé tuteur, le veuf père et tuteur légal de Léopold, Flore, Amélie, Julie, Moyse, Lehmann Lazar, Sare, Salomon, Jacques ses neuf enfants issis de la défunte – Contrat de mariage reçu Remy notaire à Ensisheim (Haut Rhin) le 28 décembre 1792
meubles 211 fr, créances 2136 fr, ensemble 2747 fr
Enregistrement, acp 121 F° 133 du 11.2.

Décès, Strasbourg (n° 1452)
Déclaration de décès faite le 19 août 1812. Rose Levy âgée de 38 ans, née à Regisheim (Haut Rhin) Epouse d’Eliacim Helfft, âgé de 52 ans, Colporteur, morte en cette mairie dans la maison située Ruë des Aveugles N° 19 le 18 du présent mois vers minuit, fille de Lazare Levy, Ci devant négociant et de Hanna Blum [in margine :] mort subite (i 53)

Eliacim Helfft se remarie en 1813 avec Rebecca Israel, veuve du boucher Jacques Isaac, d’Ingwiller : contrat de mariage, célébration
1813 (12.7.), Strasbourg 8 (7), Not. Roessel n° 1356
Contrat de mariage – Eliacim Helft colporteur veuf de Rosette Levy
Rebecca Israël veuve de Jacques Isaac d’Ingwiller
la future épouse aura aussi dans le même cas de prédécès du futur époux le droit d’habiter une chambre avec un fourneau dans la maison sise en cette ville rue des Aveugles n° 19 aussi longtemps qu’elle restera veuve
Enregistrement, acp 122 F° 194 du 14.7.

Mariage, Strasbourg (n° 238)
Acte de mariage célébré le 13 juillet 1813. Eliacim Helfft, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 février 1759 à Bollwiller, Département du Haut Rhin domicilié à Strasbourg, Colporteur, veuf de Rose Levy décédée en cette ville le 18 août dernier, fils de feu Loeb Helfft, rabbin à Bollviller et de feu Feil Blum, Rebecque Israël, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 décembre 1869 à Oberbron, Département du Bas Rhin, domiciliée à Ingviljer, Département susdit, veuve de Jacques Isaac, boucher décédé à Ingviller le 25 juin 1809, fille d’Israël Abraham, ci devant marchand de bestiaux à Oberbron et de feu Feil Isaac (signé) Eliacim Helfft, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 13)

Eliacim Helfft loue la maison entière au marchand Salomon Weill

1822 (9.10.), Strasbourg 8 (35), M° Roessel n° 8703
Bail de 6 années à commencer le premier courant – Eliacim Helft, colporteur
à Salomon Weill marchand
la maison sise en cette ville rue des Aveugles n° 19, acquise d’Antoine Jost, tonnelier, devant le notaire soussigné le 13 mars 1811 sans rien excepter – moyennant un loyer annuel de 200 francs
Enregistrement, acp 159 F° 124-v du 10.10.

Eliacim Helfft consent au mariage de sa fille Flore avec l’orfèvre Lazare Jacob de Paris en 1824, avec Lion Levy de Paris en 1825
1824 (18.10.), Strasbourg, M° Lacombe
Consentement – Eliakim Helfft, colporteur, au mariage que sa fille Flore Helfft fille majeure à Paris se propose de contracter avec Lazare Jacob, orfèvre en ladite ville
Enregistrement, acp 170 F° 50-v du 18.10.

1825 (22.4.), Strasbourg, M° Lacombe
Consentement – Eliakim Helfft, colporteur, au mariage que sa fille Flore Helfft se propose de contracter avec Lion Levy de Paris
Enregistrement, acp 172 F° 199-v du 22.4.

La maison revient en partie au tisserand Lehmann Aser Helfft qui épouse en 1830 Hélène Bloch, originaire de Cernay

1830 (29.12.), Strasbourg 15 (48), M° Lacombe n° 9106
Contrat de mariage entre Lehmann Asar Helfft, tisserand demeurant à Strasbourg, fils de Eliakim Helfft, colporteur, et Rosa Levy, ses père et mère décédés
et Hélène Bloch, fille majeure de Zandey Bloch, frippier, et Levy Belle, conjoints demeurant à Cernay d’autre part
acp 202 (3 Q 29 917) f° 58 – portant réserve d’apports, communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux
Le futur époux de constitue en propre une portion d’une Maison encore indivise entre lui et ses frères et sœurs, ladite Maison rue des Aveugler N° 19 à Strasbourg
La future épouse se constitue en propre une somme de 1200 francs

Julie Helfft abandonne à ses frères et sœurs les droits provenant de son père Eliacim Helfft contre l’entretien de sa fille naturelle

1832 (31.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 39-v
Du 1 août 1830. Cession de meubles et immeubles – les héritiers de feu Eliakim Helfft demeurant à Strasbourg avec l’autorisation de leur tuteur Salomon Weyl, négociant, ont convenu ce qui suit, 1. la fille de feu Eliakim Helfft nommée Julie agée de 29 ans renonce à toutes ses prétentions sur l’héritage de feu son père, cet héritage consitant
1. en une maison à Strasbourg dans la rue des Aveugles n° 19
2. le linge, literie que ladite Julie Helfft abandonne à ses frères et sœurs nommés 1. Flore Helfft épouse de Lion Levy demeurant à Paris, 2. Adèle Helfft épouse de Jonas Mayer demeurant à Odratzheim, 3. Moyse Helfft demeurant à Paris, 4. Lehmann Helfft, 5. Charlotte Helfft, 6. Salomon Helfft tous trois en cette ville, ces trois derniers s’engagent à entretenir la nommée Rebecca enfant illégitime de ladite Julie Helfft sa mère née le 2 juillet 1830 et la nourrir pendant deux années sous réserve qui si le susdit enfant venait à décéder pendant l’intervalle de ces deux années que la nommée Julie Helfft abandonne également tous ses droits et prétentions sur l’héritage de son père

Moïse Helfft cède ses droits à Lehmann Aser Helfft qui recueille la maison en entier après que ses frères et sœurs ont renoncé à la succession de leurs père et mère

1833 (7.1.), Strasbourg 4 (77), M° Hatt n° 7112
Frédéric Guillaume Strohl, clerc de notaire, mandataire de Moïse Helfft, artiste demeurant ordinairement à Dijon et momentanément à Mâcon
à Lehmann Lazare Helfft, fabricant de toiles d’emballages
le 7° par indivis d’une maison avec appartenances et dépendances située en cette ville rue des Aveugles n° 19, d’un côté Jacques Roser laitier, d’autre les héritiers Schweighaeuser, de la succession de ses père et mère Eliakim Helfft, commissionnaire, et Rose Levy. L’acquéreur déclare être déjà propriétaire des 6 autres 7° de la manière suivante, un 7° échu dans la succession paternelle et maternelle et cinq 7° abandonnement par ses frères et sœurs, suivant acte de notoriété ce jour dressé par le soussigné notaire (enreg. F° 13 12.1.)
Notoriété n° 7110 : 1. Banjamin Levy, commerçant, 2. Jacques Haas, instituteur, 3. Lazare Aron, commis négociant (déclarent) qu’ils ont parfaitement connu Eliakim Helfft, commissionnaire, et Rachel Levy, que celle ci est décédée en cette ville le 18 août 1812 et son mari le 6 avril 1829 délaissant pour uniques héritiers leurs sept enfants 1. Flore Helfft femme de Léon Levy, colporteur à Paris, 2. Adèle Helfft femme de Jonas Meyer, maître d’école à Odratzheim, 3. Julie Helfft femme de Baruch Kahn, commerçant à Paris, 4. Moise dit Maurice Helfft, acteur au théâtre de Macon, 5. Sara dite Charlotte Helfft femme de Samson Weyl, colporteur à Gerstheim, 6. Lehmann Helfft, fabricant de toile d’emballage, 7. Salomon Helfft, tisserand en la même ville. Qu’il est également à leur entière connaissance que les conjoints Helfft avaient encore un fils nommé Lion qui est entré au service de l’armée française, qu’il a quitté Strasbourg depuis nombre d’années, qu’il n’est plus reparu depuis 1811 ni donné de nouvelles depuis cette époque, il est donc à présumer mort. Il n’a été dressé aucun Inventaire, de cette succession il dépend une maison rue des Aveugles n° 19 – vente à son frère Moïse dit Maurice à cet immeuble par le mandataire de ce dernier, rénonciation pure et simple de la part de ses sœurs femmes Levy, Meyer et Weyl et du frère Salomon ensemble des cinq 7° tant pour elles que leur sœur la femme Kahn aux droits de laquelle ils se sont trouvés subrogés par arrangement sous seing privé le 1 août 1830 enreg. 31 décembre dernier F° 39 – 572 francs
Joint extraits des actes de renonciation. 6 juillet 1832 Sara Helft femme de Samson Weil, commerçant à Gerstheim à succession d’Eliachin Helft, colporteur et Reisel Levy
4 septembre 1832, Lehmann Helft, marchand colporteur fondé de pouvoir de Lion Levy, commis marchand, et Flore Helfft demeurant à Paris rue du Temple n° 22 ; Adèle Helft femme de Jonas Meyer, instituteur à Odratzheim, Salomon Helft, tisserand à Strasbourg, héritiers pour un 7° d’Eliakim Helft, marchand colporteur assistés du Sr Doss leur avoué – Joint ssp arrangement
Enregistrement, acp 215 F° 12-v du 121

Le marchand d’indiennes Lehmann Aser Helfft et Hélène Bloch hypothèquent la maison au profit d’Elisabeth Philippine baronnne de Menten, veuve du lieutenant colonel Jean Joseph François de Lamerlière

1842 (20.5.), Strasbourg 6 (70), M° Striffler n° 1191
Du 20 Mai 1842. Obligation – Ont comparu M. Lehmann Azar Helfft, Marchand d’indiennes et Dame Hélène Bloch, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir légitimement
à Madame Elisabeth Philippine Baronnne de Menten, veuve de M. Jean Joseph François de Lamerlière, en son vivant Lieutenant Colonel au service de France, demeurant à Strasbourg, La somme principale de 5500 francs
hypothèque, Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtiment, à rez de chaussée et deux étages, cour, pompe en fer, bûchers, buanderie, cave voutée & cave sous solives et jardinet, le tout sis à Strasbourg, rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété de M Roser, de l’autre à celle de Mr Hettiger, donnant par devant sur la rue et par derrière donnant sur la propriété du S Werber. (…) Les conjoints Helft déclarent que la maison ci-dessus désignée et affectée est leur propriété irrrésoluble et irrévocable pour être avenue au Sr Helft dans les successions de Eliacim Helft, son père colporteur et de Rosette Levy, conjoints décédés à Strasbourg ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété reçu par M° Hatt, Notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 enregistré. Les conjoints Helfft sont devenus propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise d’Antoine Jost, tonnelier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel, Notaire à Strasbourg, le 13 mars 1811. Enfin le sieur Jost avait acquis ladite maison d’André Gluck, laitier demeurant à Strasbourg, suivant contrat reçu par M° Bossenius, notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810. Les conjoints Helft déclarent encore que ladite maison est franche et libre de tous privilèges et de toutes hypothèques judiciaires, légales & conventionnelles si ce n’est (…)

Nouvelle obligation entre les mêmes parties

1846 (18.6.), Strasbourg 13 (61), M° Arbogast n° 2382
18 Juin 1846. Obligation – furent présents M. Lehmann Azare Helfft, Marchand d’indiennes et D° Hélène Bloch, sa femme de lui dûment autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont déclaré devoir de bonne et légitime dette
à Madame Elisabeth Philippine Baronnne de Menten, Veuve de M. Jean Joseph François de Lamerlière, en son vivant lieutenant Colonel au service de France, ladite Dame demeurant et domiciliée à Strasbourg, La somme principale de 2000 francs
hypothèque, Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtiment, à rez de chaussée et deux étages, cour, pompe en fer, bûcher, buanderie, cave voutée et cave sous solives et jardinet, le tout situé à Strasbourg, rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété de M Roser, de l’autre à celle de Mr Hettiger, donnant par devant sur la rue et par derrière donnant sur la propriété du S Werner. (…) Les conjoints Helft déclarent sous les peines de droit que l’immeuble ci-dessus affecté est franc et quitte de toutes dettes, hypothèques et privilèges à l’exception (…)
Ils déclarent en outre que ladite maison avec droits et dépendances est leur pleine propriété pour être avenue au Sr Helft dans les successions de Eliacim Helft et Rosette Levy, vivants conjoints à Strasbourg ses père et mère, ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété reçu par M° Hatt, ancien notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 enregistré. Les conjoints Helfft père et mère étaient devenus propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise d’Antoine Jost, tonnelier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel, Notaire à Strasbourg, le 13 mars 1811. Enfin le S. Jost avait acquis ledit immeuble d’André Gluck, nourrisseur de vaches demeurant à Strasbourg, suivant contrat reçu par M° Bossenius, notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810.

Lehmann Aser Helfft et Hélène Bloch hypothèquent la maison au profit du capitaine Joseph Jules Zurbach

1847 (6.2.), Strasbourg 13 (62), Not. Arbogast n° 2583
6 février 1847. Obligation – Furent présens M. Lehmann Azare Helfft, marchand d’indiennes et D° Hélène Bloch, sa femme de lui dûment autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes déclaré devoir de bonne et légitime dette
à M. Joseph Jules Zurbach, capitaine archiviste à l’état major de la place de Strasbourg demeurant en cette ville, ci présent et acceptant, La somme principale de 2500 francs
hypothèque, Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtimens, à rez de chaussée et deux étages, cour, pompe, bûcher, buanderie, cave voutée et cave sous solives et jardinet, le tout situé à Strasbourg, rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété de M Roser, de l’autre à celle de Hettiger, donnant par devant sur la rue et par derrière sur la propriété du S Werner. (…) Les conjoints Helft déclarent sous les peines de droit que l’immeuble ci-dessus affecté et hypothéqué est franc et quitte de toutes dettes, hypothèques et privilèges à l’exception (…)
Ils déclarent en outre que ladite maison avec droits et dépendances est leur pleine et e,tière propriété pour être avenue au Sr Helft dans les successions de Eliacim Helft, colporteur et Rosette Levy vivants conjoints à Strasbourg, ses père et mère, ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété reçu par M° Hatt ancien notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 enregistré. Les conjoints Helfft père et mère étaient devenus eux-même propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise d’Antoine Jost, tonnelier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel, Notaire à Strasbourg, le 13 mars 1811, enregistré. Enfin le S. Jost avait acquis lui-même ledit immeuble d’André Gluck, nourrisseur de vaches demeurant à Strasbourg, suivant contrat reçu par M° Bossenius, autrefois notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810.

Lehmann Aser Helfft et Hélène Bloch vendent la maison au marchand de cuir Jean Daniel Geng moyennant 15 500 francs

1853 (29 décembre), Georges Louis Frédéric Grimmer
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 579 (2238) n° 95, le 9 janvier 1854
Par devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer sont comparus
Le sieur Lehmann Azer dit Lazare Helft, marchand tailleur et sous son autorisation spéciale à l’effet des présentes Dame Hélène Bloch son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg (ont vendu)
au Sieur Jean Daniel Geng, marchand de cuirs demeurant et domicilié à Strasbourg
Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtimens, rez de chaussée et deux étages, cour, pompe en fer, bûchers, buanderie, cave voutée et cave sous solives & jardinet, le tout situé à Strasbourg rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété du sieur Roser, de l’autre à celle des veuve et héritiers Hediger, par devant la rue et par derrière donnant sur la propriété du sieur Werber, sont compris dans cette vente trois poêles en fayence et cinq fourneaux en fer de fonte avec leurs tuyaux et pierres, le chaudron à lessive, les volets, jalousies et généralement tout ce qui dans ladite maison est muré, cloué et de nature immobilière (…) Les conjoints Helft déclarent sous les peines de la loi que l’immeuble présentement vendu appartient en toute propriété au covendeur sieur Helft tant pour en avoir hérité un septième dans les successions de ses père et mère sieur Eliakim Helft, commissionnaire et Dame Rose Levy, vivants conjoints à Strasbourg que pour en avoir acquis un 7° de son frère le sieur Moyse dit Maurice Helft acteur au théâtre de Mâcon par contrat reçu par M° Hatt, alors notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 et pour avoir reçu les cinq 7° restants du même immeuble par suite de la renonciation pure et simple auxdites successions faires au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg les 6 juillet et 4 septembre 1832 par Dame Flore Helft femme du sieur Léon Levy, colporteur à Paris, Dame Adèle Helft femme du Sieur Jonas Meyer, maître d’école à Odratzheim, Dame Sara dite Charlotte Helft femme de Samson Weyl colporteur à Gerstheim et du sieur Salomon Helfft, tisserand à Strasbourg, ces quatre derniers ayant renoncé tant pour eux que pour et au nom de Dame Julie Helft femme du Sieur Baruch Kahn, commerçant à Paris, aux droits de laquelle ils se trouvent subrogés aux termes de l’arrangement fait sous signature privée daté de Strasbourg du premier août 1830 enregistré en la même ville le 31 décembre 1832 (…). Lors du décès des conjoints Helft père et mère arrivés à Strasbourg celui de la Dame Helft le 18 août 1812 et celui du mari le 6 avril 1829, aucun inventaire n’a été dressé et ils ont laissé pour seuls et uniques héritiers leurs sept enfants susnommés, les femmes Levy, Meyer, Kahn et Weyl et les sieurs Moïse dit Maurice, Lehmann Azer dit Lazare Helft, que de puis ils avaient encore un fils nommé Léon Helft qui est entré au service de l’amée française et qui n’a plus reparu à Strasbourg depuis l’année 1811, ni donné de ses nouvelles à partir de cette époque et qu’il est donc présumé mort, Tel que toutes ces déclarations sont constatées par un acte de notoriété auquel se trouve aussi annexé l’arrangement sous seing privé dont il est parlé plus haut reçu par ledit notaire Hatt qui en a la minute et son collègue le 7 janvier 1833 enregistré.
Les père et mère Helft sont eux mêmes devenus propriétaires du dit immeuble pour l’avoir acquis du Sieur Antoine Jost, tonnelier à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel père ci devant notaire à Strasbourg le 13 mars 1811 dûment enregistré. Enfin le sieur Jost avait acquis lui même la même maison du sieur André Gluck nourrisseur de vaches en cette ville par acte passé devant M° Bossenius vivant notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810 enregistré. (…) De plus les conjoints Helft déclarent que l’immeuble présentement vendu est franc et quitte de toutes autres dettes rentes privilèges et hypothèques que des deux inscriptions ci après relatées (…) – moyennant la somme de 15.500 francs
acp 426 (3 Q 30 141) f° 10 du 4.1.1854

Fils du cordonnier Jean Daniel Geng, Jean Daniel Geng épouse en 1846 Barbe Riebel, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1846 (5.3.), M° Grimmer
Contrat de mariage – entre Jean Daniel Geng, marchand de cuirs à Strasbourg
et Barbe Riebel célibataire majeure ausit lieu fille de Jean Daniel Riebel, jardinier et de Marie Siffert conjoints ses père et mère audit lieu d’autre part
acp 345 (3 Q 30 060) f° 87 du 6.3. – régime de communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en marchandises en cuir provenant de dons manuels à lui faits par Jean Jacques Schleicher ci-devant marchand de cuirs et Marie Elisabeth Geng conjoints à Strasbourg ses oncle et tante par alliance, non présents
Les époux Riebel constituent en dot en avancement d’hoirie à leur fille 1° la somme de 1500 francs en argent comptant, 2° des effets mobiliers de la valeur de 1000 francs
Donation réciproque par les époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémourant, laquelle donation sera réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

Mariage, Strasbourg (n° 121)
Du 7° jour du mois de mars 1846, Acte de mariage de Jean Daniel Geng, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier décembre 1812 à Strasbourg, Marchand de cuir, fils de Jean Daniel Geng, Cordonnier et de Barbe Heinrich conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et Barbe Riebel, majeure d’ans, née en légitime mariage le 15 mars 1823 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Daniel Riebel, jardinier, et de Anne Marie Sieffert, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (Signé) J D Geng, B Riebel
[in margine :] Par jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 8 avril 1867 il a été ordonné qu’en marge de cet acte il sera dit que le véritable nom de famille est Geng et non Gaeng. Strasbourg le 11 mai 1867, L’officier de l’Etat civil (i 4)

Accord entre voisins au sujet d’une rigole

1864, Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638)
f° 57 du 6.4.
1 avril 1864 – Déclaration par laquelle le Sr Joseph Speiels, maçon à Strasbourg, s’engage à établir et entretenir une rigole sur sa propriété située rue de l’argile pour facilier l’écoulement des eaux pluviales et ménagères de la partie de derrière de la propriété du Sr Daniel Geng Marchand de cuirs en ladite ville sise rue des aveugles et déversant naturellement sur la propriété de ce dernier par suite des constructions du Sr Speiels

Alexandre Hahn cède à Jean Daniel Geng la mitoyenneté de son mur arrière

1866, Enregistrement de Strasbourg, ssp 144 (3 Q 31 643) f° 77 du 30.7.
18 juillet 1866. Vente – Alexandre Hahn, propriétaire
et Jean Daniel Geng, tanneur, les deux demeurant à Strasbourg
Reconnaissent par les présentes que le mur du pignon de la maison de derrière de M Geng située à Strasbourg rue des Aveugles, donnant sur la propriété de M. Hahn est et demeure mitoyen entre eux, à compter d’aujourd’hui et au moyen du présent acte et devra par la suite être entretenu à frais communs entre les propriétaires. Les dégradations de ce mur occasionnées par le fait de l’un des propriétaires seront réparées à ses frais. Le mur ayant appartenu au Sr Hahn les parties ont fixé le prix de la mitoyeneté à la somme de 140 francs que ce dernier reconnaît avoir reçue de M Geng



4, rue du Maroquin (ancien)


Rue du Maroquin n° 4 – VI 301 (Blondel), O 208 (cadastre)

Oriel ajouté en 1604 par le marchand Ambroise Trausch – Démolie en 1856


Plan-relief de 1727, côté nord-est de la rue du Maroquin. La maison se trouve sous une partie des quatrième et cinquième toitures à partir de la gauche (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)

La maison qui a 19 pieds de long et un encorbellement (3 pieds de saillie) est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom d’Ambroise Trausch qui est autorisé en 1599 à réunir à la sienne une partie de la maison voisine et à démolir le bâtiment arrière pour en faire une petite cour où mettre un puits. Ambroise Trausch ajoute en 1604 au rez-de-chaussée un oriel en bois à trois fenêtres. Il accepte en 1609 le poste de directeur de la Halle mais y renonce quelques mois plus tard parce qu’il reprend seul le commerce qu’il menait avec un associé. Il vend en 1610 sa maison au marchand de vins Laurent Meyer qui en transmet la propriété à son gendre Jean Zenger, marchand promu en 1694 directeur de la Halle. La maison appartient ensuite au fournier Philippe Fimbel (1696-1701), au cordonnier Michel Merckel puis indivisément à deux de ses enfants (1740). Le farinier Jean Léonard Hoffsess achète successivement les deux moitiés en 1773 et 1775. Il fait repeindre en 1785 les arcades au-dessous de l’encorbellement. Le farinier Jean Obrecht n’est pas autorisé en 1817 à réparer la façade qui a un encorbellement quoiqu’elle ne dépasse pas de l’alignement.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 179 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois, une avance et un oriel. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, les façades sur rue sont les quatrième et cinquième à gauche de (q) ou cinquième et sixième à droite de (p). Tous deux ont un rez-de-chaussée à deux portes et une fenêtre, trois étages à quatre et trois fenêtres et une toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour S montre l’arrière (1-4) du bâtiment de gauche et le bâtiment (1-2) à gauche de la cour. La cour Q montre l’arrière (1-4) du bâtiment de droite et le bâtiment (2-3) au fond de la cour qui se retrouve dans la cour R en (3-4).


Cours S, Q et R

Charles Frédéric Ernst rachète en 1840 la rente foncière due aux nobles de Landsperg. L’Œuvre Notre Dame achète le maison en 1855 et la fait démolir l’année suivante avec ses voisines pour faire construire à leur place un grand bâtiment. L’adjudication des travaux a lieu fin décembre 1856. L’État devient locataire du nouveau bâtiment le premier janvier 1860 (école de santé militaire).


La rue du Maroquin après démolition des maisons. Le numéro 4 se trouvait à l’extrême droite de l’image (Photographie de Charles Winter, Musées de Strasbourg)

octobre 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1856. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Ambroise Trausch, marchand, et (1576) Catherine Geiger – luthériens
1610 v Laurent Meyer, marchand de vins, et (1609) Susanne Beuchler puis (1620) Anne Werner – luthériens
1670* h Jean Zengel, marchand, et (1659) Anne Catherine Meyer – luthériens
1696 h Loup Philippe Fimpel, fournier, et (1675) Marguerite Diebold puis (1686) Anne Catherine Zengel – luthériens
1701 v Jean Michel Merckel, cordonnier, et (1693) Anne Barbe Notter – luthériens

Moitié appartenant à Jean Jacques Merckel

1740 v Jacques Klein, cordonnier, et (1734) Susanne Marguerite Ehinger – luthériens
1773 adj Léonard Hoffsess

Moitié appartenant à Ursule Barbe Merckel femme d’André Meyer

1740 h André Meyer, cordonnier, et (1714) Ursule Barbe Merckel – luthériens
1745* h Benjamin Westermann, cordonnier, et (1734) Barbe Meyer – luthériens
h (copropriétaire) André Westermann, cordonnier, et (1770) Catherine Salomé Huck remariée (1775) avec le cordonnier Chrétien Westermann – luthériens
1775 v Léonard Hoffsess

Maison entière

Léonard Hoffsess, farinier, et (1773) Anne Barbe Westermann, d’abord (1765) femme du farinier Jean Jacques Lix – luthériens
1803 v Jean Obrecht, farinier, et (1801) Marie Salomé Schuler, (société 1804) avec Anne Schuler, puis (1820) Anne Marie Korn, d’abord (1803) femme du tondeur de draps Jean Christophe Schæff
1829 h Charles Frédéric Ernst, baquetier, et (1829) Marguerite Salomé Obrecht puis (1836) Joséphine Klein
(copropriétaire) Charles Bijon, machiniste, et (1842) Caroline Muff puis (1852) Caroline Salomé Ernst
1855 v Œuvre Notre Dame

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 745 livres en 1700, 900 livres en 1736, 1 000 livres en 1754

(1765, Liste Blondel) VI 301, Jean Jacques Klein
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hoffseß, 4 toises, 1 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 208, Ernst , Charles Frédéric, baquetier rue des Dentelles 19 – maison, sol – 1,65 are

Locations

1702, (cave) Isaac Thenn, brasseur à l’Autruche
1710, Georges Mutschler, revendeur
1829, Thiébaut Lobstein, cordonnier
1830, Jean Jacques Obrecht, farinier, et Marie Anne Leser

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 46-v
La maison appartient à Ambroise Trausch qui règle 1 livre 6 sols 4 deniers pour sa maison de 19 pieds de long, un encorbellement (3 pieds de saillie), une porte de cave (5 pieds de long, saillie de 4 pieds ½), deux soupiraux (2 pieds ½ chacun, 1 pied ½ de large), une plate-forme (6 pieds de saillie, 29 pieds de long), un volet amovible (8 pieds ½ de long, 15 pouces de large)

Oben am Andern Eck In Kurben Gaß Zum Falckhen wider hinab
Ambrosius Trausch hatt vor seinem hauß 19 schu lang, Oben ein Vsstoß 3 schu herausser, Vnden ein Kellerthüer 5 schu lang, 4 ½ schu herauß, Zweÿ Kellerfenster Jedes 2 ½ schu lang, vnd 1 ½ schu breit, Mehr ein steinerin staffel 6 schu herausser vnd 29 schu lang, ein Vssaz Laden 8 ½ schu lang vnd 15 Zoll breit vf der Allmendt, Soll Allmend sein vnd bleiben, Bessert für das Niessenn, j lb vj ß iiij d

Préposés au bâtiment (Bauherren), Conseillers et Vingt-et-Un, Quinze

1599, Préposés au bâtiment (VII 1314)
Ambroise Trausch demande l’autorisation de réunir à la sienne une partie de la maison voisine, d’en faire une petite cour où mettre un puits.

Ambrosius Trausch in Kurbengaßen. 212. 218.
(f° 212) Sambstags den 17.ten 9.br. – Ambrosius Trausch in Kurbengaßen In seim hauß von sein Nachbüeren etwas erkauffen, Zu sein hauß brechen Zu eim höfflin, mach. vnd sein bronnen darein & Ist für die H XV gewiß.

Ambroise Trausch demande l’autorisation d’acheter un bâtiment qui donne à l’arrière de sa maison et de le démolir pour en faire une cour et agrandir sa maison pour laquelle il a déjà dépensé 1 400 florins
(p. 218) Dienstag 22.t 9.br. 99. – Ambrosius Trausch begert in Kurbengaß ein hinder heußlin so vff Ihnen stosst vnd feÿll Ist Zukauffen, so fern man Ihm gönnen will dasselb abzubrech. und Zu einem höfflin Zumachen, dan Ihm sein hauße gar zu enng, vnangesehen er albereit 1400 fl. darin verbawen. Steht Zu mein H. XV.

1599, Protocole des Quinze (2 R 28)
Même demande transmise aux Quinze. Le chef des travaux y est favorable mais laisse aux Quinze le soin de décider de l’autoriser à démolir la maison vers le Marché aux fruits. Il y est autorisé pour avoir davantage de jour.

Ambrosius Trausch (heuser zusammenprechen. 169. 170.
(f° 169) Sambstag den XXIIII Novembris – Ambrosius Trauschen halb, sagt d. Lonh., er verstehe das er das nebenhauß begert Zu kauff. wofer Ime vergönt würde, daruon Zu seinem hauß Zu prechen, Wollt das hind. theil geg. dem Obßmarckt sonder seÿn laßen, were Im Zu willfahren, stehet aber Zu mein herren. Mr Stoffel stellts Zu mein herren, ob sÿ Ime gönnen wöllen, das hind. heüßlin weg Zuprechen. Mr Michel sagt seÿ ein finster thun, Wann Ime gegönnt würde, das hinderheüßlin weg Zuprechen, geb mehr lufft vnd tag, Zubeÿden theilen vnd allen seitten, Ist Ihnen erlaubt.

1604, Préposés au bâtiment (VII 1319)
Ambroise Trausch demande l’autorisation d’ajouter un oriel en bois à trois fenêtres (4 pieds de large, en saillie de 3 pieds) pour mieux éclairer sa maison.

Ambrosius Trausch in der Kurbengaßen. 92.
(f° 92) Freÿtag 8. Junÿ – Ambrosius Trausch bittet vnd begert Ihme Zugönen In d. Kurbengaßen ein hützene Lucern 4 sch In breite vnd 3 schuh herauß nur mit dreien fenstern Zumach. vmb mehrers vssehens willen. Ist für die h. XXI gewissen, da will man referiren. Ist Ihme von vnsern H Rheth XXI gegönt vnd zugelaß. Zeigt H Stettmr. an den 23. Junÿ 1604.

1604, Conseillers et XXI (1 R 83)
Même demande transmise aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. L’oriel sera placé au rez-de-chaussée, ne préjudiciera à personne et sera un ormenent.

Ambrosius Trausch vmb Lucern fenster.
(f° 161) Montag den XVIII Junÿ – Ambrosius Trausch vbergibt supplôn vnd bitt d. man Ime erlauben woll ein Lucern fenster in undern gaden seines hauses in Kurbengaß, so 2 schu u 4 Zoll u 4 schu in der weite halte würdt, sched keinem Nachbarn, sey ein Zier wie Bawherren referiren Konten die dofür halten d. Ime Zuerlauben.
Erkant, Ist willfahrt u wollen Bawherren suchen d. es auf dem Pfenningthurn eingeschben werd. H. Grienwaldt rh.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Lingenhœl est autorisé à repeindre les arcades au-dessous de l’encorbellement chez le farinier Léonard Hoffsess rue Saint-Urbain

(f° 369-v) Dienstags den 11. Octobris 1783. – Lienhard Hoffseß, Meelhändler
Idem [Herr Lingenhölin, der Maurer] nôe Lienhard Hoffses, des Meelhändlers, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Urbans Gaß gelegen, die bögen unter dem überhang anstreichen Zulaßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, poêle pour l’officier et chambre pour domestique, plus haut quatre chambres, au rez-de-chaussée l’atelier de cordonnier, étroit vestibule, bûcher, petite cour, cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique à côté de l’entrée, au premier étage un poêle, une chambre, une cuisine et un vestibule, au deuxième étage un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble à double couverture de tuiles plates renferme deux chambres, de cette moitié de maison dépendent aussi la moitié du bûcher, la moitié de la cour et la cave voûtée de devant, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins
  • 1754 (billet d’estimation traduit) Une boutique se trouve à côté de l’entrée, le premier étage comprend un poêle, une chambre, une cuisine et un vestibule, le deuxième étage un poêle une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble qui renferne deux chambres a une double couverture de tuiles plates, la cave est voûtée, un bûcher se trouve dans la cour, le tout estimé à la somme de 1000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue du Maroquin

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Obrecht
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois avance et lanterne
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 80 case 3

Ernst Charles Frédéric baquetier rue des dentelles N° 19
1857 Œuvre Notre Dame rue du Maroquin N° 4

O 208, maison, sol, R. du maroquin 4
Contenance : 1,65
Revenu total : 99,86 (99 et 0,86)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 9
1858, Diminutions – Œuvre Notre Dame f° 80, O 208, maison, revenu 99, Démolition, supprimée en 1858

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin

4
pro. Hoffses, Leonore farinier – Landerne
Loc. Fix Chrétien cordonnier – Cordonnier
Loc. Wunderer Jacques faiseur de Begne – Miroir
Loc. Lixs Jean Tourneur – Charpentier
Loc. Keumin Salomé fille Couturiere – Bouché

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin p. 312

4
Pr. Hoffses, Leonore, farinier – Lanterne
Lo. Fix Chrétien, Cordonnier – Cordonniers
Lo. Wunderer Jacques, faiseur de Peignes – Miroir
Lo. Lixs Jean, Tourneur – Charpentiers
Lo. Keumin Salomé, fille couturiere – Bouchers


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom d’Ambroise Trausch dans le Livre des communaux de 1587.
Fils de Henri Trausch, Ambroise Trausch épouse en 1576 Catherine Geiger, fille de David Geiger

Mariage, cathédrale (luth. p. 264) 1576. Sontag Quasimodogeniti den 29. Aprilis. Ambrosius Trausch, H Heinrich Trausch sun, J. Catharina H David Geigers docht. Eingesegnet Zinstag den 8. Maÿ (i 135)

Le marchand Ambroise Trausch hypothèque la maison au profit d’Anne Dalheimer femme de Jean Schatz, assesseur des Quinze.

1609 (xiiij tag Septembris), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 460-v
(Inchoat. in Proth. fol: 392.) Erschienen herr Ambrosius Trausch der handelßmann burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn hannß Schatzen fünffzehners der St. St. Alß Eheuogt frawen Annæ dahlheimerin – schuldig sige 500 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St. Straßburg Inn der Kurbengaßen, einsit nebent Daniel Müller dem Mehlman, Andersit nebent N. dem Schuomacher hinden Vff ein behaußung stoßend dem Werck Vnser Frauwen Münster Zuständig, dauon gnd ein pfund pfenning bodenzinß den Edlen vonn Landtsperg, Mehr 20 guldin gelts Abloßig mit 500 guldin dem Closter Zu Sant Marx Zu Straßburg

Les Quinze estiment le 7 juin que les candidats qui se sont inscrits pour remplir les fonctions de directeur de la Halle n’ont pas les qualités requises. Ils s’adressent à Ambroise Trausch, un peu âgé mais aisé, qui accepte le poste à l’automne, le temps de régler ses affaires avec son associé. Ils choisissent de nommer Isaac Botzheim dans l’intervalle.
1609, Protocole des Quinze (2 R 37)
Ambrosius Trausch (würdt Kaufhaus verwalter). 94. 96.
(f° 94-v) Mittwoch den VII. Junÿ – Kaufhaus verwalter. Ambrosius Trausch
H Grünwalt vnd H Schatz referiren, Nach dem Ihnen bevohlen worden, Wegen deß hauß verwalters Im Kauffhauß Wie personen sollten angesprochen werden, hab man daß Ambtbüchlin besichtiget, die Wahl nitt gar gutt, Gambß wann er der Wein empfindt, Weiß er sich ettwan nitt Zuhalten, derweg. vff leütt gedacht die sich den Wein nicht überwinden laßen, Seÿ Ihnen Ambrosius Trausch eingefallen, der gleichwol ettwas alt, aber begütet, den sÿ für tauglich geacht, Ihnen angesprochen, der sich erclärt, wollt es Im namen Gottes vff sich nehmen wo er Meine Herren sollte annemblich seÿn vnd man sich der bestallung halb mitt Ime vergleichen würde, er könt aber vor dem Augusto nicht andretten, mocht man In mittels ein Spetter ordnen, seÿ man vff Isaac Botzheim bedacht, der deß Kauffhauß erfahren, der könt diße Stell bitz In Augustum versehen, In mittels würde sich Trausch deßen gewerbs da er Inn gemeinschafft, können ledig machen, er hatt dan ansehen, ist deß handels erfahren, auch so begütet, das er dem thun kan abwartten, allein würdt er auch wöllen beßere besoldung haben, hatt sich hören laßen, das er sich vff 50 fl. weiters wollt bestellen laßen, man hielt aber darfür, er möcht sich mitt 12. vrtl. frucht laßen settigen.
Erkandt man soll mitt Ime ferners handlen, auch mitt Isaac Botzheim reden, ob er sich wollt dahin gebrauchen laßen bitz sich Trausch möcht einstellen, dieweÿl man sich aber erinnert, daß d. Kauffhauß verwalter beÿ Rhät vnd XXI. Zu confirmiren, Seindt Zwöen Receß Im protocoll 1602. fol. 93. vnd 95. gelesen, Wie mans mitt Friderich Fuchßen gehalten. Wider vmbgefragt vnd Erkandt, Wan er sich vff die alt bestallung Wie Friderich Fuchß will bestellen laßen, So kan mans bitz Sambstag referiren, alß dann darvon reden, Wie es Inn Jene Stub Zupringen.

Ambroise Trausch demande que le salaire soit augmenté. Les Quinze font remarquer qu’il a déjà été augmenté sept ans auparavant lorsque Frédéric Fuchs est entré en fonction. Ambroise Trausch accepte finalement l’ancien salaire.
(f° 96) Sambstag den 10. Junÿ – Ambrosius Trausch. Kaufhaus verwalter.
Jetz hab referirt, waß H Grünwalt vnd H Schatz mitt Ambrosius Trauschen derg. der Kaufhaus verwaltung tractirt vnd gehandelt, Wie er sich anfangs ettwas schwer gemacht, die besoldung seÿ Ime Zu gering vnd 8 vrtl. frucht addition begert, endtlich aber alß Ime Zugesproch. worden, es werdt schwerlich beÿ vnsern herrn Zuerhalten seÿn, dann man erst vor siben Jahren, alß Friderich Fuchß an das ambt kommen, die besoldung gebessert, hab er sich angeben und bewilligt sich vff die alt bestallung bestellen Zu laßen, aber darbeÿ vermeldet, die weÿl er noch nitt seinen Schwager Inn gemeinschafft, daß er vorbeschluß der Rechnung, die sich bitz Zu endt deß Monats Augusti verziehen möcht, nicht werden andretten können, vnd daß vff diße seine erclerung die herren vff spetter bedacht gewesen, die den dienst Inmittelst verstehen möchten, alß Isaac Botzheim der lang Im Kauffhauß gewesen, Conrad Breüning vnd seither vff Wolff Harnister der auch handels erfahren, Erkandt, bitz Montag Inn die groß Stub pringen, dieweÿl man die Wahl nitt gar gutt gehabt, hab man andere personen ansprechen müßen, vnd redlich mitt Ambrosio Trauschen, der handels erfahren vnd wohl begüetet, so weitt gehandelt, das er bewillligt, steh vff die alt bestallung bestellen Zulaßen, dieweil er aber erst Im Augusto werd andretten Können, das Meine gn. Herren vff ein person wöllen bedacht seÿn, die den dienst In mittels verstehen möchten. Ego.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un confirment l’élection d’Ambroise Trausch le 12 juin. Il renonce à ses fonctions le 19 août parce qu’il dirige seul ses affaires sans associé.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88)
(f° 157-v) XII Junÿ – H. XV. lasen p. Irem Secretarium fürbring. Alß Innen ein ausschuß wegen Kauffhauß verwalters Zumachen befohlen vnd aber auß denen so sich geschriben geben Kein dewlichen find. konnen hatt. sie etlich angesprochen, die es aber nit annehmen wollen, Also auf Ambrosium Drausch gedacht mit dem auch gehandelt der sich erbotten in d. alten besoldung Zubedienen, allein könne er vor dem Augusto nit aufziehen derweg Hn XV. die fürsehung thun wollen d. dise Mees vnd in Zwischen der dienst soll versehen werd
Erk. Ist gleichwol vmbgefragt ob Jemandt gebetten vnd derweyl* er drausch confirmirt so auch bald hernach geschworen.

(f° 219-v) XIX Augusti – Ambrosius Trausch resignirt Kauffhauß Meister ampt
Ambrosius Trausch bedanckt sich, d. m herren Ime Zum hauß Meister im Kauffhauß verordnet, d. er aber den bißher geführten handel gantz auf sich genohmen, vnd angemelten dienst nit verstehen würrd konnen, hat er sich des eydts u. diensts Zuerlaßen. Erk. Ist Ime willfahrt.

Ambroise Trausch fait son testament en 1618. Il confirme les termes du contrat de mariage passé avec Catherine Geiger, nomme pour héritière sa fille Catherine, femme du marchand Daniel Richshoffer et fait des legs à ses petits-enfants Ambroise, Daniel et Jean Jacques.
1618, Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 62, A n° 365)
(f° 181-v) Testamentum nuncupativum deß Ehrenvesten fürnehmen Herrn Ambrosÿ Trauschenn handelßmanns vnnd burgern Zu Straßburg
1618 (…) persönlich erschienen Ist der Ehrenvest vnd fürnehme herr Ambrosius Trausch handelßman vnd burger Zu Straßburg zwar mit einem hohen ansehenlichen Alter von dem lieben Gott begabt, Aber doch darbeÿ von den gnaden Gotteß gehendeß vnd stehendeß leibß
Vnnd für daß Viede, Sowill er der herr testator die Zwüschen Ihme vnnd der Ehren: vnd tugendreichen frawen Catharinam Geÿgerin seiner lieben ehegemahlin, Zur Zeit Ihrer Vermählung vffgerichte Eheberedung mit Allen Ihrem Innhalt In crafft dießes seines testaments && letsten willens wider confirmirt (…)
für daß Sübende (…) seinen lieben Enckeln mit Nahmen Ambrosius, Daniel vnnd Hanß Jacob
Vnnd Zum Elfften (…) ernennt vnnd bestimpt er der herr testirer Zu seiner eintzigen, rechten, wahren und vngezweiffelten Erbin Catharinam Trauschin seine liebe dochter, Daniel Richßhoffers des handelßmans und burgers Zu Straßburg eheliche haußfraw in Alle seine verlaßenschafft
minute, Not. Strintz (Daniel, 58 not 60)

Ambroise Trausch dans d’autres affaires évoquées dans les registres (Quinze, Conseillers et Vingt-et-Un)
1593 Conseillers et XXI (1 R 72) Mattheus Geiger, Ambrosius Trausch vmb Zahlung irer Rüstung. 292.
1596 Conseillers et XXI (1 R 75) Valentin Trausch. 59. Kayserl. Maiestet begert copey von Valentin Trauschen büchern vmb Rechnung. 279. Ambrosius Trausch entschlägt Veltin seines bruders Rechnung. 317. Jacob Trausch und Martin Trausch. 331. Kayserl. Maiestet begert Veltin Trauschen rechnung. 458. Ambrosius Trausch wegen Keyserl. schreibens sein bruder Veltin betreffend. 460.f
Kayserl. Maiestet vmb das Ambrosius Trausch über psit: möchte gehört werden. 188.
1604 Conseillers et XXI (1 R 83) Ambrosius Trausch bericht wegen seines bruders Valentin. 103.
1606 Conseillers et XXI (1 R 85) Ambrosius Trausch contra Anstet Dieboldt. 34

Ambroise Trausch et sa femme Catherine Geiger, fille de David Geiger, vendent la maison à Laurent Meyer

1610 (x Septembris), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 232
Erschienen herr Ambrosius Trusch burg. Zu St. vnd Fr. Catharin gygerin sein eheliche hußfr. wyld d. Ehrenuest fürsichtig wyß St. herrn Daniel Gygers beÿsitzers d. herrn fünffzehen d. bestend. Regiments der S S selig docht. (verkaufft)
h Lorentz Meygers burgern alhie
huß hoffstatt V hefflein V Stallung m. allen and. Iren gebeu. glg. Inn d. S S Inn Kurbengaß einseyt neben Daniel Müller dem Melman andersyt neben (-) dem Schumacher stoßend hinden vff Thobie Strintzen* vnd Zum theil vff heußer vnßer Fr. Werck zustendig, dauon geth j lb d gelts es seÿe ewig ehrschetzigk oder lehen Zinß wie sich befinden weren* also hatt der Kheüffer angenommen wyld d. Edel vesten werner von landtsperg selig erben, So dann xx guld. glt SW vff d. Andern Februarÿ fallend Std zu hauptgutt (…) dem großen gemeyn Almoß z. S. Marx, Sunst für ledig vnd eÿg. & der Khauff vber deßelb. beschwerd. für 2075 guld. zu xv batzen

Originaire de Trænheim, l’employé à l’auberge du Cerf Laurent Meyer épouse début 1609 Susanne, fille du corroyeur Jean Beuchler. Il devient bourgeois le 5 février 1609 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
Mariage, cathédrale (luth. p. 220)
1609. Dominica Sexagesima. Mehr Lorentz Meÿer von Dirhtheim* hauß knecht Zum hirtzen, Jfr Susanna Hans Biechtels des lederbereiters n: g: dochter (i 114)

1609, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 916
Lorentz Meÿer von Trenheim Empfahet d. Burgerrecht von Susanna weÿlandt Hanß Beichtel deß Lederbereiters seellig dochter vnd will Zum Freÿburg. dinnen. Actum den 5. februarÿ A° 1610

Laurent Meyer se remarie en 1620 avec Anne, fille du tanneur Georges Werner
Mariage, Saint-Thomas (luth. 439, n° 1383)
1620. Dominica I. Aduentus. Lorentz Meyer Vndt Jungfraw Anna Görg Werner des Rothgerbers alhie Eheliche Tochter (i 450)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 111) 1620. Lorentz Meyer burger alhier, vnd J. Anna Jörg Werner des Rothgerbers tochter (eingesegnet zu S. Thoman montag den 11 10.bris)

Le marchand de vins Laurent Meyer hypothèque la maison au profit des Bâlois Nicolas Passavant et son fils Claude Passavant

1622 (ut spâ. [xxiiij. octobris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 426
(Inchoat. in Prot. fol. 312.) Erschienen h. Lorentz Meÿer d. Weinhändler burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit herrn Reinhardt Passauant von Basell so Zugeg. Inn nammen seines vatters herrn Niclauß Passauant vnd desselben Sohn Clade Passauant] – schuldig seÿen 4000 guldin
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß, mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn der St. St. Inn d. Kurben gaß. einseit n. Daniel Müller dem Mahler, and. seit n. Caspar dorn schuomach. hind. vff ein Wercks behaußung stoßend, dauon gnd. j. lb d den Edlen von Landtsperg, Mehr x lb d. gld. loß mit ij C lb dem hauß Zu Sant Marx

Le brasseur Gabriel Büchel cède à son cousin Jean Büchel la part qui lui revient dans la succession de la première femme de Laurent Meyer
1624 (xxxj. Septembris), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 382
(Inchoat. in Prot. fol. 237.) Erschienen Gabriel Büchell der Biersieder burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. hannß Büchell burgers Zu Straßburg seines Vettern bekhandt
daß Jetzgenanter h hannß Büchell Ime Bekhenner für ein drittetheil Am fünfftentheil der Verfangenschaft des Wÿdembs so Lorentz Meÿer d. Weinhändler von seiner erst. haußfr. selig. Zunÿeß. erlegt vnd bezahlt 65 pfund pfenning

Le brossier Isaac Büchel cède au corroyeur Jean Büchel la part qui lui revient dans la succession de Susanne Büchel, femme du marchand de vins Laurent Meyer.
1626 (19. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 438-v
Erschienen Isaac Büechel der Bürstenbinder burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Büechels deß Lederbereiters auch burgers alhie (übergeben)
ij C gld a 15. bz. so ihme Isaac Büechel für seinen dritentheil an der Verfangenschaft so Lorentz Meÿer der Weinhändler auch burger alhie von Susanna Beüchlerin seiner erstern haußfr. see. ad dies vitæ wÿdembs weÿß zunüeßen hat, gebürt – umb Lv lb

Le marchand de vin Laurent Meyer dans d’autres affaires évoquées dans les registres (Quinze, Conseillers et Vingt-et-Un)
1619 XV (2 R 47) Laurentz Meÿer. 273. 287. [Müntzverführen]
1623 XV (2 R 51) Lorentz Meÿer [Wein verkauffen]. 61.
1628 VII 1343 Bauherren Abloßung Lorentz Meÿern dem Weinhändler. 11.
1634 XV (2 R 60) Lorentz Meÿer [Weinmandat überschritten]. 128.
1637 XV (2 R 62) Krahnmeister Ca Knecht. 237. Ca. Lorentz Meÿern [wegen Lagergelts]. 251.
1639 XV (2 R 63) Lorentz Meÿer [der weinhändler] wegen Schlettstetter [pt° schulden]. 78. 181. 106.
1642 Conseillers et XXI (1 R 125) – Lorentz Meÿerß Wittib Vnd Erben [pt° deponirten geldts]. 137.
1642 XV (2 R 65) Lorentz Meÿers Wittib vndt Erben [pt° deponirten geldts]. 305.
1643 Conseillers et XXI (1 R 126) Lorentz Meÿers Wittib [pt° obligation]. 25.
1645 XV (2 R 66) Lorentz Meÿers wittib [pt° deponirten geldts]. 209.

La maison revient à sa fille Anne Catherine qui épouse en 1659 le marchand Jean Zengel, fils du cordonnier Jacques Zengel de Spire.

Mariage, cathédrale (luth. p. 102)
1659. Den 10. Aprilis. Zum 2. mahl Ht Johann Zengel handelßmann Jacob Zengelß des geweßenen Schumachers Zu Speier hinderlaßener ehel: Sohn undt Jfr. Anna Catharina Weiland hr. Lorentz Meiers geweßener handelßmanns ehel. Tochter. Montags den 18.ten April: Thiergarten, Copulmatio gehalten (i 103)

Jean Zengel devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu du Miroir.
1658, 4° Livre de bourgeoisie p. 318
Johannes Zengel der Handelsmann Von Speÿr, Jacob Zengels burgers alda hind.lasener Sohn, empfangt das Burgerrecht von seiner Haußfr. Anna Catharina Meÿerin, weÿl. H. Lorentz Meÿers handelsmanns ehelicher hind.lasener dochter, Vmb 8. Gold fl. welche beÿ d. Cantzleÿ erlegt, Ist hievor Ledigen stands geweßen, Vnd wil EE Zunfft der Spiegler dienen Jurav: 25. Aprilis 1659.

1666 XV (2 R 83) Johann Zengel. 137. [der Handelsmann, Hartzständ versenden]

Anne Marie, femme du tannneur Georges Frédéric Ott, cède à la fondation ottonienne un capital de 250 livres assis sur la maison qui appartient au marchand Jean Zengel et à sa femme Anne Catherine Meyer

1680 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 156-v
Anna Maria, Georg Friderich Otten deß Gerbers Eheweib, mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts, wie auch Herren Hannß Jacob Blaichers deß föchhändlers
in gegensein deß Edel- hochgelehrten Herren Christoph Güntzers U.I. Dd und dreÿzehn Secretarÿ im nahmen und alß Administratoris der Ottonischen Stifftung
d.nach Ihro Ottin, uff einer allhier in der Kurben gaß zwischen Philipp Fimpel dem Schwartzbeckhen und weÿl. Barthol Hockhen deß Hosenstrickers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin gelegener, und anietzo herrn Johann Zengel dem handelßmann und Annæ Catharinæ Zengelin gebohrner Meÿerin beÿden Eheleuthen eÿgenthümblich gehöriger behaußung. 250. lb erblich angefallen, Zumahlen erwehnte 250. lb gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen seÿen, alß hette Sie Anna Maria Ottin, uff sein Zängels /:hiebeÿ zugegenw:/ Ansuchen und begehren Von dem Ottonischen stipendio 250. lb in bahrem gelt empfangen

Les Quinze proposent le 4 octobre 1694 Jean Zengel pour pourvoir le poste vacant de directeur de la Halle. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’élisent le 6 novembre. Ils sont avertis le 4 juin 1695 que Jean Zengel est mort.

Anne Catherine Meyer veuve de Jean Zengel vend la maison à son gendre le fournier Loup Philippe Fimpel et à sa femme Anne Catherine Zengel, déjà propriétaires de la maison voisine (au nord)
1696 (9. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 568-v
(prot. fol. 78.b) Erschienen Fr. Anna Catharina geb. Meÿerin weil. Hn. Johannis Zengels, gewesenen Kauffhauß verwalthers, sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Hn Johann Jacob Bleichers, deß Föchhändlers und E.E. Großen Raths beÿsitzers Ihres Curatoris
hatt in gegensein Wolffgang Philipß Fimpels, deß haußfeurers, und Annæ Catharinæ gebohrener Zengelin deßen Ehelicher haußfrauen (…) Ihnen beeden Eheleuthen Ihrem Tochtermann und leiblichen tochter [unterzeichnet] wolffgang Philipus Fimpel, anna catarina fimlin
Eine Behaußung, höfflein und dero hoffstätte mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten, allhier in der Curben: oder St. Urbans gaß einseit neben dem Kaüffer selbsten, anderseit neben Marx Schnepffen den Seÿler, hinten auf hans Jacob Habrecht dem Kantengießer, zum theil, Zum theil auff eine behaußung der fabric deß Münsters gehörig stoßend geleg., darvon gehend jährlich 1 lb.d. bodenzinß den Edlen von Landsperg, So seÿe dieselbe auch umb 500 Pfund pfenning Capital weil. Hn Daniel Richshoffers, gesesen alten Ammeisters seel. hinderlaßene Fr. Wittib vnd Erben umb 500 gulden Straßb. wehr. dem Stifft St Marx, Item umb 250 lb Capital der Ottonianischen Stifftung, So dann umb 250 lb.d. Capital dem Biberischen Legat verhafftet – geschehen über die angegebene beschwede welche die Keuffere übernommen (…) fürgegang. vnd beschehen umb 250 pfund pfenning

Originaire de Waldenburg dans la juridiction de Hohenlohe, (Loup) Philippe Fimpel épouse en 1675 Marguerite Diebold, fille du marchand de plumes Jean Jacques Diebold et veuve du boulanger Régnard Maurer avec lequel elle s’est mariée en 1669.
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 2. n° 5)

1669. Domin. 1. et 2 Trin. den 13 vndt 20. Junÿ Reinhardt Maurer der ledige Schwartzbeck, weÿland Hartmann Maurers des gewesenen Cantzleÿ botten zu Franckfurt nachgelaßener Sohn und Jfr. Margareth weÿland Johann Jacob Dieboldt burgers vndt Feder händlers allhier nachgelaßener tochter. Eingesegnet zu St. Thoman montag den 21. Junÿ (i 3)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 51 n° 328)
1675. Dom. 4. et 5 Trin. 27 Junÿ et 4 Julÿ. Philipp Fimpel der ledige Schwartzbeck weÿl. Friderich Fimbels deß Soldners Zu Waldenburg hohenlohischer herrschafft hind.lassener ehelich. Sohn, Margaretha weÿl. Johann Reinhardt Maurers gewesenen Schwartzbeck und burgers hind.lassene wittib. S. Thomæ den 8. Julÿ (i 27)

Philippe (Loup Philippe ou Wolffgang Philippe) Fimbel devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1675, 4° Livre de bourgeoisie p. 419
Wolffgang Philipp Fimpel von waldenburg aus der Graffschafft hohenlohe, der haußfeurer empfangt das Burgerrecht von seiner haußfrawen Margaretha, weÿl. hannß Reinhatd Maurers des haußfeüeres seel. wittib p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt. Ist Zuvor ledig. stands gewesen vnd will zu den becken dienen. Jur. 21. Julÿ 1675.

Marguerite Diebold meurt en décembre 1685 en délaissant un fils de son premier mariage et quatre enfants issus du veuf. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Maroquin. La masse propre au veuf est de 47 livres, celle des héritiers de 296 livres. L’actif de la communauté s’élève à 763 livres, le passif à 237 livres.
1686 (11.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 19) n° 636
Inventarium undt beschreibung aller v. Jed. Haab Nahrung undt Güettere, so weÿlandt die Ehrn: vndt Tugendt sahme fraw Margaretha Dieboldin, deß Ehrsam v. bescheidenen Mstr Wolffgang Philippß Fimpels haußfeürers v. burgers alhie geweßene Geliebte Eheliche haußfr. nach ihrem d. 21. Xbris in nechst abgewichenem 1685. Jahrs auß dießem zergänglichen leben genommenen sterb. hinscheid. hind. Ihro vlaß. welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuch. erfordern v. begehren (…) Actum in d. Königlichen freÿ. Statt Straßburg in fernerem beÿsein H Johann Zengels deß handelßmanns vndt burgers alhier als sein deß Wittibers erbettenen Beÿstandts Montag d. 11. v. Mittwochs d. 13. Februarÿ St: N. A° 1686.
Die seelig abgeleibte Eingangs gemelte fr. hat ab intestato Zu Erben hind.laß. hernach gemelte Ihre in Zwoen vndschiedlich. Ehen Ehelich erzielte Kinder nahmentlich 1. Erstlich Hanß Jacob Maurern, welchen die Fr. seel. in Erster Ehe mit weÿl. Mstr. Hanß Reinhard Maurern geweßenen Haußfeürern v burhern alhier Ehelich erzielet, deß. Wohl geordneter Vogt d. ehren Vest Vorgeachte V. weiße herrn Johann Jacob Windischen haußfeurer v. burger auch E. E. Statt gerichts alhier alt. beÿsitzer so præsens. 2. 3. 4. et 5. So dann Hanß Philipß Fimpeln, Mariam Dorotheam, Annam Margaretham v. Mariam Salome Fimpelin /:welch letzters döchterlin aber bald nach Ihr fr. Margarethæ Fimpelin als seiner leiblich. Mutter dießes Zeitliche leben gleicher gestalt gesegnet hatt, V. deß Mutterliche Erbs portion dahero auf vorgemeltem hind.bliben Wittiber als leiblich. Vattern Erblich erwachßen, v. hernach Ihme zugeschriben befindlich ist, der vorhergemelt.s. noch lebend. Kindere anderer Ehe geordneter Vogt ist Mstr Hanß Georg Brunn Säckler v. burg. alhier so auch psöhnlich Zugeg.
Copia Eheberedung

In Einer d. Statt Straßb. in d. Kurb. Gaß gelegenen v. hiehero gehörigen behaußung ist befund. word. wie Volgt, alß
Ahne Haußrath, Von d. Meel Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In d. obern Stub, In dem vndern Stuben, Im Keller
Eigenthumb an Einer Behaußung (T.) Item Hauß, hoffstatt, höffl. in d. Kurben Gaß (…)
Dem Wittiber Sa. Schulden, Ergäntzung (21, abzug 3, verpleibt) 17, Summa summarum 47 lb
Der Erben, haußrath 40, Wein vnd Lehren Vaßen 6 ß, Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. gold. Ring 8, Sa. Schulden 30, Ergäntzung, Summa summarum 324 lb – Schulden 86 lb, Nach deren Abzug 296 lb
Theilbar, haußrath 50, Schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig 4, Wein vnd Lehren Vaßen 141, Silber geschirr und Geschmeids 46, Sa. gold. Ring 6, Sa. baarschafft 99, Sa. Schulden 36, Sa. pfenningzinß hauptgüter, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 355, Summa summarum 763 lb – Schulden 237 lb, Nach deren Abzug 457 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 810 lb
Wÿdemb so die jetzt seelig abgeleibte Eingangs gemelte fraw von Ihrem Ersten Ehelichen haußwürth Mstr. hanß Reinhard Maurern seel. herrn biß in Ihr seel. hinscheiden genoßen, Vermög deren Zwischen ietzt seel. verstorbenen Frawen v. vorgemelt ihrem Erst. Ehelich haußwürth A° 1669. d. 14. Junÿ Vnd. Notario H David Ößinger senior. seel. auffgerichtet. v. dem über sein Maurers Verlaßenschafft A° 1674. durch mich Notarium verfertigt. Inventario inserirter Eheberedung
Ergäntzung deß Wittibers unveränderten guths. Aus dem über sein für unverändert in die Ehe gebrachter Nahrung durch mich Not. den 21. Julÿ Stylo Vet: A° 1675. auffgerichtetet. Inventario

Wolffgang Philippe Fimbel se remarie en 1686 avec Anne Catherine Zengel
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 181-v,n° 22) 1686. Eodem [Dom: 1 post Tri,.] Zum 2 mal Wolffgang Philipp Fimpel der haußfewrer v Burger alhie, Jfr. Anna Catharina hr. Johann Zengels handelßmanns u. Burgers allhier ehel. T. Mittw. den. 26. Julÿ N Kirch (i 143)

Wolffgang Philippe Fimbel meurt en 1700 en délaissant trois enfants de sa première femme et un de la deuxième. L’inventaire est dressé dans la maison proche de la Cave au Faucon. Les experts estiment la maison voisine à 745 livres. La masse propre à la veuve est de 167 livres, la masse propre aux héritiers de 834 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 867 livres, le passif à 1 709 livres. La veuve se remarie en 1702 avec Jean Vernier Schmitz

1700 (9.8.), Not. Grünwald (Jean Jacques, 6 E 41, 226) n° 114
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Gütter, ligendt vndt Vahrend, verändert vnd unverändert, so weÿl. der Ehrengeachte Wolffgang Philipp Fimpel gewesener Haußfeürer vnd Burger allhier Zu Straßb. nach seinem am 6. Instehend. Monats Augusti aus dießem Zeitlichen genommenen tödlichen hintritt verlaßen, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren dern ane nechst gemeltem folio benambster ab intestato verlaßener Erben, auch deren Ehe: vnd Vögt, durch fraw Annam Catharinam geborene Zenglerin, die hinterbliebene fraw Wittib, mit beÿstand deß Ehrenvesten vnd wohlvorgeachten Herrn Johann Reÿmanns Fastenspeÿs Händlers vnd burgers allhie Zu Straßburg Ihres leiblichen Schwagers vnd geschwornen Curatoris (…) So geschehen vnd angefangen in Straßburg, Dienstags den 24. ebengemelten Monats Augusti Anno 1700.
Der Verstorbenen seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen. 1. Herr M. Johann Philipp Fimpel so præsenz, 2. Frau Mariam Dorotheam Meister H. Peter Nonnenmanns Weißbecken vnd burgers allhier geliebte haußfraw, so bede gegenwärtig, 3. Jungfraw Annam Margaretham, dieße dreÿ mit weÿl. fraw Margaretha Dieboldin in erster Ehe ehelich erzielter Kinder, beÿständlich Hanß Georg Brunnen, Secklers vnd burgers allhier Ihres noch zur zeit ohnentledigten geschwornen Vormundts,
4. Annam Catharinam deß Verstorbenen seel. in 2.ter und letzten Ehe mit Eingangs erwehnter Fraw Wittib ehelich erzielter döchterlein, deßen verordnet vnd geschworner Vogt, anwesend, herr Jacob Schlachtmann Schuhmacher vnd burger allhier, alle vier deß verstorbenen seel. /:So fern kein Posthumus hernach volgen wird.;/ zu vier gleichen theilen ab intestato verlaßener Erben

Vogt nun Hierauff die Inventation vor: und an sich selbsten v. beschreibung dießer Verlaßenschafft So sich in Einer hernach beschriebener in der Statt Straßburg Kurbengaß gelegener vnd der Erben unverändert gehörigen becken behausung befunden wie volgt
(f° 3) Höltz und Schreinerwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Soldaten Cammer, In der Knecht Cammer, In der Cammer C in nebens hauß
Im nebens Hauß, Im obern Stockwerck, In der Cammer D, In des Officiers Stub
(f° 12) Eÿgenthumb ane Haüßern. Item Hauß, Hoff, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, Weiten, Zugehördten, Rechten vnd Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg Kurbengaß, einseit neben der Statt Falcken Keller (…)
(T.) Item, Ein Behaußung, Höfflein vndt deren Hoffstäth, mit allen dero Gebäwen, Rechten und Gerechtigkeiten, auch übrigen Zugehördten auch übriger Zugehördten allhier Zu Straßburg in der Kurben oder St Urbans Gaß, eins. neben vorbeschriebener der Erben unveränderten becken behaußung, anderseit neben Marx Schnepffen dem Seÿler geleg. hinden auff Hannß Jacob Habrecht den Zinngießen Zum theil, Zum theil vff eine behaußung der Fabric der Münster gehörig stoßend gelegen, welche behausung ebenmäßig durch berührte Hh Werckmeister der Statt Straßburg vorgenommener vnd mir dem Notario Zugestellter auch beÿ dem Concept befindlichen Abschatzung taxirt worden für 745 lb. Davon gehen jährlichen 1. lb d bodenzinß denen Edlen von Landtsperg auff Weÿhenacht. so bißher H N Falck der Schaffner Zu Nider Ehenheim, wie die außgehendigte Quittungen geben, empfang. trifft dem Zinß nach in Capital zu 4 pro Cto 25 lb d welche abgezogen bleibt hiehr noch auszuwerffen 720. lb. Hierüber sagt j. pergamen in allhes. C. Contractstub gefertigten, mit dero anhangeden Innsigel verwahret Kbrieff Inhaltend, wie solcher Von weÿl. H Johann Zengels nachgelaßener Wittib erkaufft worden datirt den 9. Novembris 1696. signirt mit N° 2. Ferner ein pergamentene Kauffbrieff auch in vorbes. Cancelleÿ Contractstub vnd mit dero anhangendem Innsiegel gefertigt, besagt wie hier Ambrosius Trusch solch an H Lorentz Meÿer verhandelt datirt den 13. 9.bris 1616. alte N° 34 et N° 2 bezeichnet. Dabeÿ noch ferner 11. pergament. brieff aller zusammen gebund.
Ligende Gütter. Dorlisheimer banns
(f° 20) Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Fraw Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 14, Sa. Silber 8, Sa. Goldene Ring 8, Sa. baarschafft 15 ß, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung (61, Abzug 1, rest) 59, Summa summarum 167 lb
Der Erben unverändert guth, Sa. haußraths 84, Sa. Schiff und geschirrs 3, Sa. lehrer Vaß 18, Sa. Silbers 57, Sa. Guldine ring 12, Sa. Pfenningzinß hauptgütter 11, Sa. Eÿgenthumb ane Einer behausung 337, Sa. Activ Schulden 26, Sa. Ergäntzung (780, Abzug 5, rest) 774, Summa summarum 1325 lb – Schulden 491, Nach deren Abzug 834 lb
Theylbahr Nahrung, Sa. haußraths 36, Sa. Brennholtz 4, Sa. Wein & vaß 146, Sa. Silbers 20, Sa. baarschafft 65, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 666, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 720, Sa. Eigenthums ane ligenden gütter 40, Sa. Schulden 167, Summa summarum 1867 lb – Passiva 1709, Rest 158 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1501 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 3 000 florins
1700, Livres de la Taille (VII 1173) f° 98-v
(Becker, N° 310) Weÿl: Wolffgang Philipp Fimpels deß geweßenen haußfeürers Verlaßenschafft, Inventirt Nots: Grünwald.
die Concl: finalis Inventarÿ ist fol: 110.b – 1501. lb. 5 ß 6 d, die machen 3000. fl. verstallte 2900 fl. und also 100 fl. Zuwenig. Von welchen 100 fl. alß theilbaren guth, der Nachtrag gesetzt wird, auff Sechs jahr in duplo thut à 6 ß – 1 lb 16 ß
Und in simplo auff vier Jahren macht à 3 ß – 12 ß
Extat daß Stallgelt pro 1700 – 5 lv 14 ß
Itel Gebott – 1 ß 4 s
So dann thun die Unkosten – 3 lb 2 ß 6 s
Summa 11 lb 5 ß 10 d
dt. 27. Jan: 1701.

La veuve et les enfants de Wolffgang Philippe Fimbel vendent la maison au cordonnier Jean Michel Merckel et à sa femme Anne Barbe Notter

1701 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 112
Johannes Reimann der Fasten Speiß händler alß Vogt Weÿl. Wolffgang Philipp Fimpels gewesten Haußfeurers seel. hind.laßene Wittib Catharina geb. Zengelin, welche in d. Kindbett, deßweg. nicht selbst erscheinen kan, Ferner ged. Fimpels sel. Kind 1. Ehe H. M. Johann Philipp Fimpel S. S. Theologiæ studios., Hans Peter Nonnenmann der haußfeurer alß Ehevogt Mariæ Dorotheæ Fimpelin, welche auch in d. Kindbett ist, Item Anna Margaretha Fimpelin mit beÿstand H. Lucæ Schaffen deß Schneiders ihres Curatoris, So dan Jacob Schlachtmann der Schuhmacher alß Vogt ged. Fimpels 2. Kind. letzter Ehe
in gegensein Johann Michael Merckels deß Schuhmachers und Annæ Barbaræ geb. Notterin mit beÿstand hans Georg Notter deß schuemachers Ihres Schwagers respect. leiblich. bruders
Eine Behausung, höfflein und dero Hoffstätte mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördt. allhier ane der Curben oder St. Urbans Gaßen einseit neben den Verkäufern selbsten anderseit neben Marx Schnepffen dem Seÿler hind. auff hans Jacob Habrecht den Kantengießer zum theÿl und zum theÿl auff eine behaußung der fabric deß Münsters gehörig, stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 1 lb d bodenzinß denen Edlen von Landsperg

Fils du cordonnier Philippe Merckel, Michel Merckel épouse en 1693 Anne Barbe Notter, fille du cordonnier Jean Barthelémy Notter : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1693, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung Mr Michael Merckelß Schumach: und Jfr Annæ Barbaræ Notterin
Eheberedung – Persönlich kommen und erschienen der Ehrenhafft Meister Michael Merckel der Ledige Schuemacher, Weÿland des Ehrenhafften und Vorachtbahren Herrn Philipp Merckels auch geweßenen Schuemachers und burgers alhier Zu Straßburg hinderlaßener Ehelicher Sohn, alß Bräutigamb, mit beÿstand des Ehrengeachten Herrn Johann Georg Enßels Ebenmäßig geweßenen Schuemachers und burgers alhier Seines Vettern ane einem, So dann die Ehren und Tugendsahme Jungfraw Anna Barbara Notterin des Ehrenvesten Vorachtbahren und weißen – Beschehen und verhandelt in Straßburg den 19. Monathstag Aprilis im Jahr Unsers Heÿls 1693, Jacob Christoph Pantrion

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 37, n° 233)
1693. Eodem [Dom. Exaudi] seÿn Zum 1 mahl außgeruffen worden Michael Merckel der ledige Schumacher weÿland Philipp Merckels auch Schuemachers und burgers allhier nachg. ehl. S. Jfr Anna Barbara Hr Johann Bartholomæ Notters E. E. Großen Raths alhen beÿsitzers und Schuemachers ehl. Tochter Seÿt Copulirt Word. den 23. Maÿ deßen seÿn Zeugen Michel Merckel als hozeider Anna barbra noh derr Als hoch zeirren (i 37)

Michel Merckel loue une partie de sa cave à Isaac Thenn, brasseur à l’Autruche

1702 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 25
Michel Merckel schuemacher
in gegensein Isaac Thennen, biersieders zuem Strauß
in sein, Merckels, behaußung den Vordersten theil deß unterschlagenen Kellers auf die Gaß herauß auf 9 jahr lang anfangend auf A. Mariæ 1702 – um einen jährlichen Zinß nemlich 5 lb

Michel Merckel loue une partie de sa maison au revendeur Georges Mutschler

1710 (14.11.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 687 (bb) v
Michel Merckel schuem:
in gegensein Georg Mutschlers grempen
entlehnt, in seinem hauß allhier in der Kurben gass stueb stueb Cammer holtzhauß Kuchen u. Keller auf i. ja lang, anfangend auf Weÿhn. nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 lb

Michel Merckel et Barbe Notter hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Georges Notter, leur beau-frère et frère respectif

1714 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 39
Michel Merckel Schuemacher und Barbara geb. Notterin mit beÿstand Friderich Notters Schuemachers Ihres leiblichen bruders Und Elias Hoch auch Schuemachers Ihres Vettern
in gegensein Johann Georg Notters Schuemachers Ihres resp. Schwagers und bruders – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Hauß, Höfflein Hoffstatt cum appertinentÿs allhier in der Curbengaß einseit neben Peter Nonnenmann Haußfeurern anderseit neben Marx Schnepff Seÿlern hinten auf ein fabric des Münsters gehöriges Hauß stoßend gelegen

Anne Catherine Kæss, veuve du cordonnier Jean Barthelémy Notter meurt dans la maison de sa fille. Elle délaisse cinq enfants dont un musicien aveugle. L’actif de la succession s’élève à 227 livres, le passif à 80 livres.
1714 (7.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 31)
Inventarium undt Beschreibung aller Haab, Nahrung vnd Gütere, so weÿl. die Ehren und tugendsame Fraw Anna Catharina Notterin gebohrne Käßin, auch Weÿl. des Ehrenvesten, Vorachtbahren und Weißen Herrn Johann Bartholme Notters, geweßenen Schuemachers und E. E. Großen Raths alhier Zu Straßburg, alten beÿsitzers hinderlaßene Wittib, nunmehr seel. nach ihrem Sontags den 27. Maÿ Jüngsthin aus dießem mühensamen leben Genommenen tödlich ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg, Donnerstags den 7. Junÿ 1714.
Die abgeleibte Fraw seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen 1. H Johann Georg Nottern, Schuemachern vnd burgern alhier Vor einem vierdten theil so der Inventur selbsten beÿgewohnt, 2. Fraw Annam Barbaram Merckelin gebohrne Notterin, H. Michael Merckels Schuemachers vnd burgers alhier Haußfraw, mit beÿstand deßelben vor den Andern vierdten Theil, 3. Michael Nottern, den blinden Spielman sie die Pfrundt Im Weÿßenhauß alhie geneüßt aber Majorennis vnd über 40 Jahr alt ist, vor den dritten vierdten theil welcher gleichfalls Persönlich Zugegen war, und dann 4. Johann Bartholme Nottern, Schuemachern und burgern Zu Berlin, Churfürstl. Brandenburgischer Jurisdiction, in deßen nahmen weilen er abweßend, auch ohnverburgert, der ordnung gemäß, der wohl Edel vnd Veste Herr Joh: Frantz Michael Schenck, E. E. Kleinen Raths alhie wohlverdiente beÿsitzer (…) dießem Geschäfft Persönlich beÿgewohnt, vor den vierdten vnd dann 5. Johann Friderich Nottern, Schuemachern vnd burgern alhier, welcher ebenmäßig Zugegen vor den fünfften vnd letzten Stammtheil, Alle fünff der in Gott ruhend. Frauen seel. mit hievorgemelten ihren Zuerst verstorbenen hauß würth ehelich erzeugt Söhne vnd dochter vnd ab intestato verlaßene Erben

In einer alhie Zu Straßburg In der Curbengaßen gelegener, H. Michael Merckel dem Schuemacher vnd diß orths dochtermann Zuständiger behaußung ist befunden worden wie volgt
Series rubricar. Sa. haußraths 86, Sa. silbers 11, Sa. Goldenen Ring 5, Sa. der Schulden 125, Summa summarum 227 lb – Schulden 80, Nach solchem abzug 147 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 115 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que le fils établi à Berlin doit régler le droit de détraction.
1714, Livres de la Taille (VII 1175) f° 87
(Schuhmacher, F. N° 1297) Weÿl. Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Kähßin auch weÿl. Hn Johann Bartholme Notters geweßten Schuemachers Exsenatoris und burgers alhier hinderlaßener Wittib verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 22, 115. lb é ß 8 d, die machen 200 fl. dieselbe verstallte Hiengegen auch so viel.
Extat das Stallgelt pro 1717 – 6 ß
Gebott – 1 ß 6 d
Abhandlung – 5 ß 6 d, Summa 12. ß 10 d
Abzug. Johann Bartholme Notter der Schuemacher Zu Berlin, Churfürstl. Brandenburgischer Jurisdiction, soll von Mütterl. Erbe der 29. lb 10. ß 10. d als alhier frembd und ohnverburgert den Abzug erlegen mit 2. lb 19 ß 1 d
Machen obige beede Summen zusammen, 3. lb 11 ß 11 d
dt. omn. d. 9° Jul. 1714.

Michel Merckel meurt en juin 1715 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Maroquin. La masse propre à la veuve est de 161 livres, la masse propre aux héritiers de 181 livres. L’actif de la communauté s’élève à 438 livres, le passif à 539 livres.

1715 (26. 7.bris) Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 34)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿland der Ehren Vorgeachte Herr Michael Merckel geweßene Schuemacher Vndt Burger alhier Zu Str. Nunmehr Seel. Nach Seinem Montags den 17.ten Junÿ Jüngsthin aus dießem Mühesaùeb Leben Genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren Vnd Tugendsamen Fraw. Ursulæ Barbaræ Meÿerin Gebohrner Merckelin des Ehrenhafften Meister Andres Meÿers Schuhmachers vndt burgers alhier Ehefrauen, Mit beÿstand Erstgedachts Ihres Haußwürths so dann des Ehrenhafften V. bescheidenen Meister Johann Georg Fischers auch Schuhmachers vndt Burgers alhier alß Geordnet vndt Geschworenen Vogts Mariæ Dorotheæ, Michaels, Johann Jacobs vndt Johann Philipp Merckels alle des abgeleibten seel. mit hernachgemelter seiner hinterlaßenen Wittib Ehelich erzeugter Söhn vnd dochter v. ab intestato Verlaßener Erben, Inventirt, durch die Ehr vndt Tugendsame fraw Annam Barbaram Merckelin Gebohrne Notterin, die Hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehren Vorgeachten vnd Wohlachtbahren Herrn Johann Georg Notters Schuemachers v. burgers Zu Straßburg Ihres Vielgeliebten bruders v. geschwornen Curatoris (…) Actum Straßburg Donnerstags d. 26. 7.bris 1715.

In einer Alhier Zu Straßburg in der Kurbengaßen gelegener Vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behausung ist befund. word. wie volgt
Hültzenwercks. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In des Officiers Stub, In der Kuchen, In der Wohn stub, In der Stub Cammer
Eigenthumb Ane einer Behaußung (T.) It. Hauß Hoff v. hofflein Mit allen deren gebäwen, begriffen, weitten recht. Zugehörd. v. gerechtigkeit. geleg. alhie Zu Straßb. In St. Urbans gaß, einseit Neb. Peter Nunnenman dem haußfeurer anders. neben Marx Schnepffen dem Seÿler hind. auff eine behaußung dem frawenwerck gehörig stoßend, Davon Geh. Jährlich 1 lb d bod. Zinß d. Edlen von Landsperg. It. 10 lb 10 ß dem Stifft St Marx Jahrs vff Liecht Meß in Stb. Wehrungs Capital ablößig mit 262 lb 10 ß, It. 10 lb d Gelt der Ottonianisch Stifftung Jahrs vff d. 26. febr. in Capital ablößig mit 250 lb, It. 10 lb d des Biberisch. Legat stifftung Jahrs vff Joh. Bapt: ablößig in Capital mit 250 lb d, It. 14 lb d Gelts à 4 p C° herrn Johann Georg Notter Schuemacher V burger alhie der Wittib brudern Jahrs vff Michaelis ablößig in Capital Mit 350 lb d, sonsten freÿ ledig v Eig, Vber Vorstehende beschwerd. durch der St. Str. Geschwohr: Werck Meister Vermög Vberlüffert v. beÿ Mein des Notarÿ Concept befindlich Von Ihnen Eigenhändlig subscribirt. Vnd d. 13. Aug. 1718. datirten scheins Annoch æstimirt pro 347 lb 10 ß. Über Vorst. beh. bes. I. t. Perg. Kbrieff in der Cancelleÿ Contr. Stub Gef. Vnd Mit dero anhang. Ins. Verw. datirt d. 25. febr: 1701 Inhaltend welcher Gestalt d. eingangs Gemelte bede Eheleuthe vorstehende behausung Von Weÿl. Wolffg. Philipp Fimpels des haußfeurers seel. Erb. erhandelt haben.
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths, Auß dem über eingangs gemelter beed. Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch mich unterschriebenen Notarium in Anno 1694. auffgerichteten Inventario
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen Unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 18, Sa. des Silbers 10 ß, Sa. der Guldenen Ring 2, Sa. der Schuld 35, Sa. der Ergäntzung 104, Summa summarum 161 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. Kleÿder vndt Weißen Zeügs 2, Sa. der Ergäntzung 213, Summa summarum 216 lb – Schulden per se, Nach deren Abzug 181 lb
Das Theilbahre Guth betreffend, Sa. des haußraths 34, Sa. der Leeren Vaß 1, Sa. des Led: Schue vnd Werckzeugs Zum Schuemacher Handw. gehörig 47, Sa. des Silbers 8, Sa. Eigenthumbs ane Einer behaußung 347, Summa summarum 438 lb – Schulden 539 lb, Übertreffen also die Theilbare Passiva die gantze theilbahre Verlaßenschafft vmb 100 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 242 lb
Eheberedung (…) Straßburg den 19. Monathstag Aprilis im Jahr Unsers Heÿls 1693, Jacob Christoph Pantrion
Copia Testamenti – 1715 (…) auff Sambstag den 8. Monats tag Junÿ, Nachmittag zwischen zweÿ und dreÿ Uhren der Ehrenhafft und vorachtbare Meister Michael Merckel, Schuemacher vnd mit vnd neben ihme die Ehren und tugendsame Fraw Anna Barbara Merckelin gebohrne Notterin, beede Eheleüthe und burgere alhier Zu Straßburg (…) Zu sich erfordern laßen, die wir dann Ihne Maritum unpäßlichen Krancken leibs auff einem bette liegend, Sie die Ehefrau aber Gesund gehend: vnd stehend. (…) Jacob Christoph Pantrion, Notarius publicus

Anne Barbe Notter meurt en mars 1736 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 147 livres, le passif à 160 livres. Les enfants Ursule Barbe, Michel et Philippe se répartissent la jouissance des étaux de cordonnier à l’avant de la maison.

1736 (28.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 68)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl die Ehren und tugendsame Frau Anna Barbara Merckelin geb. Notterin auch weÿl. des Ehren v. vorgeachten H. Michael Merckels geweßenen Schumachers v. burgers allhier hinderlaßene wittib nunmehro seel. nach ihrem d. 27. Martÿ jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödl. hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf freundl. erfordern v. begehren der verstorbenen Frauen seel. mit oberwehntem ihrem zuvor verstorbenen Ehemann ehel. erzeugter Söhne v dochter und ab intestato verlaßener Erben, nahmentl. Fr. Ursulæ Barbara Meÿerin geb. Merckelin des Ehrenhafften H. Andreæ Meÿers Schumachers und burgers alhier haußfrauen, beÿständ. erstgedachts Ihres Ehevogts, Ferners Michael Merckels, noch leedigen Schumachers, so etlich und 30. Jahr alt dahero für sich selbsten und ohnbevögtigt, weiters Mstr. Johann Jacob Merckels Schuemachers v. burgers allhier, So dann Mstr. Johann Philipp Merckels ebenmäßigen Schuhmachers v. burgers allhier, welche alle dießer Inventur beÿgewohnt (…) So beschehen in Straßburg den 25.ten Aprilis 1736.

In einer alhier zu Straßburg in St :Urbans gaßen gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behausung ist befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. eine behaußung, hofflein und hoffstatt mit allen dero gebäuen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßb. In St. Urbans gaßen, 1.s. neben hannß Peter Nonnenman dem schwartzbecken, 2.s. neben Matern Westermann dem schumacher hind. auf ein Stifftshauß Zum Frauenwerck gehörig stoßend gelegen, davon gehen Jährlich 1 lb d. boden Zinß denen Edlen von Landsperg, so zu doppeltem Capital gerechnet thut 40 lb. It. 10 lb auff Liecht Meß dem Stifft Zu St Marx in Capital ablößig mit 260 lb, It. 10 lb d Jahrs auf d. 26. febr. der Ottonianischen Stifftung allh. in hauptgut redimible mit 250 lb, It. 10 lb d der Biberischen Stifftung allh. so dem eheweiligen H. Pastori novi Templi Jährl. gereicht wird in hauptgut ablößig mit 250 lb d, It. 8 lb d weÿl. H. Dd. Gollen geweß. Schaffners Zu St. Thomæ nachgelaßener Wittib Jahrs auff weÿhenachten ist in Capital abzulößen mit 200 lb d, thun vorstehende beschwerd. zusammen 990 lb, dargegen ist obgemelte behaußung durch die geschworne Hh. Werckmeistere der St. Str. laut überschickten attestati vom 18. Aprilis 1736. æstimirt worden vor 900 lb. alßo höher onerirt dann selbige angeschlagen hernacher passivé inserirt Zubefind. um 90. lb
Und besagt über vorstehende beh. 1. t. perg. Kbr. in d. St. Str. anh. C. C. St. Ins. verwahrt, dat. d. 25. febr. 1701. weißet, welchergestalten H Michael Merckel und die verstorbenen fr. seel. als beede Eheleuthe von weÿl. Wolffgang Philipp Fimpels geweßenen haußfeurers und burgers allh. hinderlaßener Wittib v. Erben ane sich erhandelt haben
Series rubricarum, Sa. haußraths 82, Sa. des Leders Schue vndt Werckzeugs Zum Schumacher Hand werck gehörig 31, Sa. des Silbers 4, Sa. Guldenen Ring 3, Sa. der baarschafft 25, Eigenthumb ane einer behaußung o, Summa summarum 147 lb – Schulden 160 lb, Übertreffen also die vorhandene Passiva die sambtliche activ Nahrung dem Stall anschlag nach 12 lb
Abschatzung dem 18. Aprill 1736. Auff begëren weilandt der Ehr und tugentsamen Frau Anna Barbra Mërcklerin seel. Hinder Laßenen Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Kurben gaßen gelëgen einseits Neben Peter nunen Mann dem schwartz bëcken, ander seits Neben, Meister Matern Nëstermann dem schumacher hinden auff ein Stiffts hauß so Zum frauen hauß gehörich Stoßent, welche behaußung Stuben Cammren, Kuchen hauß Ehren, officier stuben und Cammer Vor dem Knecht, oben dar über Vier Cammren, unden uff dem botten die schumacher wërck statt und schmales hauß Ehren holtz Cammer höffell und gewölbter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der statt Straßburg geschworne wërck Meistere sich in der besichtigung befundten und Jetzigen preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausent und Acht hundert Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworne werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Vergleich wegen der inventirten Mütterl. behausung. Deßwegen haben sich die Parthen mit einander verglichen und vereinbaret, daß selbige ohnvertheilt ausgesetzt verbleiben und solche Fr. Ursulæ Barbaræ Meÿerin geb. Merckelin H Andreæ Meÿers des schumachers haußfr. der hinterl. tochter, Item Michael Merckel und Joh: Philipp Merckel sambt und Zwar Joh: Philipp Merckeln der obere Schumacher stand, H. Andreæ Meÿern als Ehevogten Ursulæ Barbaræ Mercklerin der mittlere und dann Michael Merckeln der untere auff der Kellerthür befindl. Schuhmacher standt Jährl. jeedem theil à 15. lb d. biß zu fernerer Austrag der Sach v wofern sic die Parthen anderwerts vergleichen möchten verliehen v. überlaßen seÿn solle, so dieselbe under sich von dato übers Jahr mit einander Zuverrechnen und Zuvergleichen schuldig seÿ sollen, treül. ohne alle gefehrde, maßen Sie sich dann zu bekräfftigung dießen eigenhändig unterschrieben.

Michel Merckel meurt célibataire. Le quart de la maison revient à sa sœur et ses deux frères. L’actif de la succession s’élève à 74 livres, le passif à 73 livres.

1738 (4.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 69) sn
Inventarium und beschreibung aller Haab, Nahrung und Güthere, so weÿland der Ehrsam vnd bescheidene Meister Michael Merckel noch lediger Schumach. und burger Zu Straßburg, nach seinem den 24. Februarÿ nechsthin aus dießem Zeitlich. leben genommenen tödlichen Ableiben verlaßen (…) So beschehen in Straßburg Dienstags den 4.ten Martÿ Anno 1738.
Der abgeleibte seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. Erstlich die Ehren und tugendsame Fraw Barbaram Meÿerin gebohrne Merckelin des Ehrenhafften Meister Andreæ Meÿers, Schumachers und burgers alhier geliebte Haußfraw, beÿständlich erstgemelts Ihres Ehe vogts, Ferner Meister Johann Jacob Merckel, Schuemachern vnd burgern allhier, Vnd dann Meister Johann Philipp Merckeln, ebenmeßig Schuhmacher und burger Zu Straßburg, Alle dreÿ des Verstorbenen Leiblichen Geschwüsterde vnd ab intestato zu gleichen theilen verlaßene rechtmäsige erben.

In einer alhier zu Straßburg in der Kurben gaßen gelegener: vnd Zum theil in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item ein Vierdter theil vor vngetheilt, von vnd ane einer behaußung, hofflein vnd hoffstatt, mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten, gelegen alhier in St. Urbans gaßen, einseit neben Hannß Peter Nonnenman, dem Haußfeürer, anderseit neben Matern Westermann, dem Schumacher, hind. auff ein Stifftshauß Zum Frauenwerck gehörig stoßend gelegen, Ist die gantze behaußung, So durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere den 18. Aprilis. 1736. beÿ weÿland Frauen Annæ Barbaræ Merckelin gebohrner Notterin seel. alß des verstorbenen Mutter verlaßenschaffts Inventation laut dero überschickten vnd noch vorhandenen scheins ab eod. dato æstimirt word. pro 900 lb. d. dargegen ist besagte behaußung onerirt wie folgt. Erstlichen soll mabb Jährlichen 1 lb d. bod. Zinß denen Edlen von Landsperg, zu doppeltem Capital gerechnet thut 40 lb. It. 10 lb auff Liechtmeß dem Stifft Zu St Marx in Cap. ablößig mit 250 lb, It. 10 lb d Jahrs auf den 26. febr. d. Ottonianischen Stifftung in h.guth azulösen mit 250 lb, It. 10 lb d der Biberischen Stifftung, so dem Jeweiligen Herrn Pastori Novi Templi Jährlich gereicht würd, in h.guth ablößig mit 250 lb d, It. 8 lb d weÿl. H. Dd. Gollen geweßenen Schaffners Zu St. Thomæ, nachgelaßener Wittib, Jahrs auff Weÿhenachten ist in Capital abzulößen mit 200 lb d, Vnd dann 2. lb d Mstr. Andres Meÿern Schuhmachern vnd burgers alhier des verstorbenen Schwag. Jährlichen auff den 21. Jan. in Capital lösig mit 50. lb d. Thun vorstehende beschwerd. zusammen 1040 lb, Conferendo findet sich daß obige behaußung höher gravirt alß selbig angeschlag. 140. lb d Thut dießer Verlaßenschafft ein quart daran Zuleid. so hernacher den Passiv: schulden einverleibt Zubefind. 35 lb. Vnd besagt über vorgemelte behaußung ein teutsch. Perg. Kbr: in d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contract stuben Insigel, datirt d. 25. febr. 1701.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 37, Sa. des Werckzeugs leder vndt Schue Zum Schumacher Handwerck gehörig 27, Sa. des Silbers 2, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung o, Sa. Schulden 7, Summa summarum 74 lb – Schulden 73 lb, Schluß Summ 1 lb.

Jean Jacques Merckel hypothèque son tiers de maison au profit du cordonnier Jean Guillaume Eckerlin

1738 (15.9.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 527
Johann Jacob Merckel der schuhmacher
in gegensein Johann Willhelm Eckerlin des schuemachers – schuldig seÿen 25 pfund
Einen dritten theil für ohnabgetheilt ahne einer vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deßen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne St Urbans gaß einseit neben Hannß Peter Nonnenmann dem haußfeurer, anderseit neben Matern Westermann dem schuhmacher, hinten auff eine der Fabric des Münsters allhier zuständigen behausung – davon gibt man denen Edlen von Landsperg 1 lb ane bodenzinß – als ein elterliches Erbguth ihme zu einem und seinen beeden geschwistrigen zu übrigen zween dritten teilen eigenthümlich zuständig

Autre hypothèque entre les mêmes.
1738 (15.9.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 528
Johann Jacob Merckel der schuhmacher
in gegensein Johann Willhelm Eckerlin des schuemachers – schuldig seÿen 50 pfund
Einen dritten theil für ohnabgetheilt ahne einer vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deßen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne St Urbans gaß einseit neben Hannß Peter Nonnenmann dem haußfeurer, anderseit neben Matern Westermann dem schuhmacher, hinten auff eine der Fabric des Münsters allhier zuständigen behausung – davon gibt man denen Edlen von Landsperg 1 lb ane bodenzinß – als ein elterliches Erbguth ihme zu einem und seinen beeden geschwistrigen zu übrigen zween dritten teilen eigenthümlich zuständig

Le cordonnier Jean Philippe Merckel vend son tiers de maison à sa sœur Barbe femme d’André Meyer et à son frère Jean Jacques qui en deviennent ainsi propriétaires pour moitié.

1740 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 298
Johann Philipp Merckel der schuhmacher
in gegensein seiner geschwisterden und miterben ahne elterlichen Verlaßenschafft, Barbaræ geb. Merckelin Andreas Meÿer des schuhmachers eheweibs wie auch Johann Jacob Merckel ebenfalls schuhmachers
einen dritten theil für ohnabgetheilt ane Einer Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne St Urbans: gaß, einseit neben Peter Nonnenmann dem haußfeurer, anderseit neben Matern Westermann dem schuhmacher, hinten auff der Fabric des Münsters gehörigen hauß zum theil theils Johann Daniel Helmstätter dem Meelhändtler – um 500, 250, 250 und 50 pfund (verhafftet), als von seinen eltern weÿl. Johann Michael Merckel dem schuhmacher und Anna Barbara geb. Notterin die selbige am 25. Februarÿ 1701 erkaufft haben – mit dem angezeigten bodenzinß [sic] – 962 pfund ahne capital und 50, geschehen um 125 pfund

Moitié appartenant à Jean Jacques Merckel

Jean Jacques Merckel vend sa moitié indivise au cordonnier Jacques Klein et à sa femme Susanne Marguerite Ehinger.

1743 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 617 n° 198-v
Johann Jacob Merckel der schuhmacher und Jacobe geb. Meÿerin
in gegensein H. Jacob Klein des schuhmachers und Susanna Margaretha geb. Ehingerin
die unvertheilte helffte einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ane St Urbans gaß, einseit neben Peter Nonnenmann dem haußfeurer, anderseit neben Matern Westermann dem schuhmacher, hinten auff ein dem Stifft Frauhauß gehörigen hauß – von solcher gantzen behausung gbt man denen Edlen von Landsperg 1 lb ane bodenzinß – theils als ein elterliches erb, theils als einem am 24. maÿ 1740 erkaufftes guth, die übrige helffte aber des verkäufers schwester Fr. Barbara Meÿer geb. Merckelin gehörig, (um 500, 262, 250, 250, 200, 50 und 75 pfund verhafftet, geschehen um 481 pfund

Fils du cordonnier Jean Klein, Jean Jacques Klein épouse en 1734 Susanne Marguerite Ehinger, fille du tonnelier Jean Georges Ehinger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1734, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung – Joh: Jacob Kleinen Schuemach. vnd Jgf. Susannæ Marg: Ehingerin (Exp.)
Copia der Eheberedung – Zwischen den Ehrenhafften Meister Johann Jacob Klein, dem leedigen Schuhmacher, weÿland deß Ehrengeachten Herrn Johann Kleinen auch gewesenen Schuemachers und burgers allhier seeligen hinterlaßenem Sohn, alß hochzeiter ane einem, so dann der Ehren und Tugendsahmen Jgfr. Susanna Margaretha Ehingerin, weÿland Meister Johann Georg Ehingers geweßenen Kieffers und burgers allhier hinterlaßenen dochter alß hochzeiterin andern theils (…) So beschehen und verhandelt Straßburg Montags en 19. Aprilis Anno 1734. Expedirt (…) den 4. Martÿ Anno 174* Johannes Brackenhoffer

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 120, n° 12)
1734. d. 12. Maji sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Jacob Klein der ledige schuemacher v. b. alhier weÿl. Joh: Kleinen gewesenen b. v. schuhmachers nachgel. ehl. Sohn v. Jgfr. Anna Margaretha weÿl. Joh: Geörg Ehingers geweß. b. v. Kiefers Nachgelaßene ehl. dochter [unterzeichnet] Johann Jacob Klein als hochzeiter, Junfra Susanna Margaretha Egnerin als hochzeiterin (i 124)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Marthe Braun rue du Maroquin. Ceux du mari s’élèvent à 74 livres, ceux de la femme à 395 livres.
1736 (9.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 68) n° 172
Inventarium über Meister Johann Jacob Kleinen, Schumachers und Frawen Susannæ Margarethæ gebohrner Ehingerin, beeder Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet, in Anno 1736 – damit mann sich nun auff zutragenden fall auf der Ergäntzung desto besser zu reguliren weiß (…) Actum Straßburg den 9.ten Aprilis 1736. Expedirt aber den 3. Martÿ 1747.
In einer alhie Zu Straßburg In der Kurbengaßen gelegenen, Frauen Marthæ Braunin Wittibin Zuständiger behaußung darinnen beede Eheleuthe Lehnungsweiße wohnen, ist befund. worden wie volgt
Series rubricarum. Sa. haußrath 45, Sa. Leder Schuh und werckzeugs 17, Sa. Silbers 2, Sa. der baarschafft 10, Summa summarum des Ehemanns in den Ehestand zugebrachten Vermögens 74 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefrauen Zugebrachte unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 40, Sa. Silber 9, Sa. Goldene Ring 6, Sa. Baarschafft 246, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 93, Summa summarum 395. lb

Susanne Marguerite Ehinger meurt en septembre 1749 en délaissant sept enfants dont l’un meurt peu après sa mère. Un accord entre les copropriétaires Jean Jacques Klein et André Meyer a eu lieu le 12 décembre 1743. Les experts estiment la moitié de maison à 700 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 257 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1 148 livres, le passif de 1 622 livres.

1750 (9.2.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1274) n° 178
Inventarium über Weÿland Frawen Susannæ Margarethæ gebohrner Ehingerin herrn Johann Jacob Klein Schuhmachers undt burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1750. – nach ihrem am 8.ten Septembris Jüngst verfloßenen 1749.sten jahrs genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Hn Johann Daniel Ehinger, Feÿelhawers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Susannæ Margarethæ, Mariæ Barbaræ, Catharinæ Magdalenæ, Johann Jacob, Johann Benjamin, Annæ Mariæ und Andreæ, So dann Catharinæ Salome welche den 5.ten Octobris letzthien, also Vier wochen nach seiner lieben Mutter seeligen hinscheiden in die ewige glückseeligkeit gefolget, mithien der wittiber als Vatter dessen Mütterliche Erbs portion sich anmaßet, alle acht gebohrner Kleinen, so die Verstorbene seelig mit vorgemeltem Ihrem hinterbliebenen wittiber ehelichen erziehlet und ab intestato Zu acht gleichen portionen und antheÿlern Zu Kinder und rechtmäsigen Erben verlaßen – So beschehen in der Statt Straßburg den 9.ten Monathstag Februarÿ Anno 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane der genanten St. Urbans gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behausung folgender maßen befunden worden
Eigenthümliche Helfte ane einer Behaußung. Der halbe theÿl vor ohnvertheÿlt Von und ane einer behaußung, Höfflein und Hoffstatt mit allen derselben überigen begriffen, weiten, Zugehörden und gerechtigkeiten allhier ane der genanten sanct urbans gaß einseith neben Peter Nonnenmann dem Haußfeurer anderseith neben Matern Westermann dem schuhemacher, hinden auff ein dem Stifft Frawenhauß gehöriges hauß stoßend gelegen, Von solcher gantzen behaußung gibt mann jährlichen denen Edlen Von Landtsperg 1. lb d boden zinnß, so jedem Zur helffte mit 10. ß dahien ab zu zahlen sonsten außer hienach unter den passivis benambsten darauff hafftenden Capitalien freÿ leedig und eigen. Über die eine in dieße Verlaßenschafft gehörige Helffte behaußung urkundet eine auß allhießiger Cantzley Contractstub Verfertigter Pergamentene Kauffverschreibung dedato 9.ten Maÿ Anno 1743. und mit derselben anhangenden größeren Insigel verwahret. Dießemnach weißet ferner eine Zwischen meister Andreas Meÿer schuhmacher und burger allhier als Eÿgenthümblichen innhaber der Einten und Herrn Johann Jacob Klein dißorts Wittiber und besitzer der andern helfften behaußung beschehener gütlicher abhandlung besagter dießer behaußung dedato 12. 10.bris 1743. und Von E. E. Kleinen raht sub eodem dato confirmirt, welche auf pergament geschriebene abtheilung Vor Herrn Von Carben dem Actuario Von raths wegen überschickten und der Statt kleineren Vorgetruckten Secret Insiegel bekräfftiget. Vor beschriebene hiehero gehörige Helffte behaußung ist Vermög hießiger Statt geschwornen herren Werckmeistere überschickter schrifftlicher Abschatzung dedato 7.ten hujus angeschlagen worden für und umb 700. lb
Ergäntzung derer Erben ermanglenden ohnveränderten guts. Nach besag der über beeder geweßener Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachten Nahrungen durch nunmehro weÿland H Notarium Jacob Christoph Pantrion in Anno 1736. auffgerichteten und in Anno 1747. durch H Notarium Johann Brackenhoffer expedirten Inventarÿ
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Derer Erben ohnverändert guth, Sa. haußraths 30. Sa. Silbers 2. Sa. goldener ring 1. Sa. activ schuld 40. Sa. Erg. 343, Summa summarum 417 lb – Schulden 160, Nach deren Abzug 257 lb
Dießemnach wird auch des Wittibers ohnverändert und Zugleich das gemein Verantwortung und theilbar guth unter einer Mass consignirt und beschrieben. Sa. haußraths 55. Sa. Werckzeugs wie auch leder und gemachter arbeith zum schuemacher handwerck gehörig 95. Sa. Faß und bütten 10. Sa. Silbers 9. Sa. Eigenthums ane einer behaußung 700. Sa. der Activ Schulden 277, Summa summarum 1148 lb – Schulden 1622 lb, In Vergleichung 473 lb
Mehr Schulden dann Nahrung 216 lb – Zweiffelhaffte Schulden in des Wittibers ohnverändert und theilbarer Nahrung zugeltend 217 lb
Abschatzung Vom 7. Februarÿ 1750. Auff begehren Meister Johann Jacob Meÿers deß Schuemachers, ist eine halbe behaußung allhier in der Statt Straßburg in der St Urbans Fgaß, einseit neben N. Nonnenmann dem Haußfeürer, anderseit neben Matern Westermann dem Schuemacher und hinten auff eine behaußung dem Stifft Frawen Hauß gehörig, solche behaußung hat neben dem Eingang einen laden, auff dem Ersten stock eine Stube, ein Kammer, Eine Kuche, und hauß Ehren, auff dem Zweÿten Stock ist eine Stuben, Ein Stub Kammer, ein Kuchen und ein Hauß öhren, darüber ist der tachstuhl mit breit Ziegeln doppelt gedeckt, Worunter Zwo Kammeren, Ferner gehöret Zu dieser helffte deß haußes das halbe holtz hauß, das halbe höfflein und der Vordere Keller, Welcher gewölbt Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister, nach vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Ein Tausend und Vier hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt Straßburg Montags en 19. Aprilis Anno 1734.
Copia Codicilli reciproci – 1734 (…) Dienstags den 29. Aprilis abends Zwischen acht und Neun Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern Vor nunn weÿland Herrn Jacob Christoph Pantrion gewesenen Notario jurato und burger allhier (…) Persönlich kommen und erschienen seind der Ehrsame und bescheidene Johann Jacob Klein der Leedige Schuemacher und die Ehren und tugendsamen Jungfrau Susanna Margaretha gebohrne Egnerin beeder Ehelich Verlobte

Compte sommaire de la succession, dressé en 1773.
1773 (3. Maÿ), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 589) n° 262
Summarische Berechnung über Weiland Fr. Susannæ Margarethæ Kleinin geborener Ehingerin Mr Johann Jacob Klein, des Schuhmachers und burgers alher zu Straßburg am 8. Septembris 1749 verstorbene Ehefraun seel. Verlaßenschaft durch mich unterschriebenen offenbaren geschwornen Notarium mit aufgerechneten besserungen gefertigt.
Nach Außweiß des über sothane Verlaßenschafft durch H Johann Jacob Heß Notarium juratum alhier den 9. Febr. 1750. auffgerichteten, sofort auf hiesiger Statt Stall den 12. aug. dicti anni abgehandelt und den 17. ejusdem beÿ E. Löbl. Vogteÿ gericht producirten Inventarii bestehet
derer Erben unverändertes Vermögen in folgenden Rubricen

La moitié de maison revient par adjudication judiciaire à Léonard Hoffsess le 9 décembre 1773 (référence dans les actes ultérieurs)

Moitié appartenant à Ursule Barbe Merckel femme d’André Meyer

André Meyer demande l’autorisation de faire son chef d’œuvre à la place de Jean Georges Sifrid qui y renonce en arguant qu’il va épouser une fille de maître. Les Quinze accordent la dispense mais Jean Georges Sifrid qui a tenté de vendre ses droits à plusieurs reprises ne sera plus admis au chef d’œuvre.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
E. E. Zunfft der Schuemacher, Andreas Meÿer – Hans Georg Sifrid
(f° 102) Sambstags den 14.ten Aprilis 1714. – Andreas Meÿer Ca. E. E. Zunfft der schuhmacher pt° Meisterstücks
H nôe Andreas Meÿers deß ledigen Schuhknechts von Vengenheim gtra E. E. Zunfft der Schuhmacher, der ist willens Meister Michel Merckels deß burgers vnd schuhmachers tochter Zu heürathen vnd das Meisterstück Zu verfertigen vnd weilen lauth mitkommenden Zunfftscheins Hanß Georg Sifrid auff das Meisterstück renuncirt alß bittet ihne ahne seine stell kommen Zu laßen. Saltzm. Citatus præsens b. hd mehrerm bericht deputation. Gl. s[etzts] Erk. ahne die Obere handwercks herren gewießen.

(f° 124) Sambstags den 28.t Aprilis 1714 – Iidem [Obere handwercks herren] laßen durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Andres Meÿer der Schuhmacher von Vengenheim wider EE. Zunfft der Schuhmacher geklagt, daß dieselbe ihne Zum Meisterstück nicht admittiren wolte, mit vnd.th. bitt beÿ ihme gn. dispensation, alß man die parten ferner gehört, habe supplicant gemeldet, daß er mit meister Michel Merckels deß schuhmachers tochter versprochen were vnd willens seÿe in das Recht hanß Georg Sifrids, so auff das Meisterstück renuncirt, Zu tretten, vnd ahne deßen statt das Meisterstück Zuverfertigen, anbeÿ gegenwärtigen schein E E Zunfft gerichts der Schuhmacher vom 5. Aprilis jüngst producirt, daß er Sigfridt auff das handwerck vnd meisterstück verzug gethan hette, welches ged. Sigfrid darinn widersprochen, daß Er des handwerck nicht quittiren, sondern selbiges mit seiner hand fortführen, das meisterstück aber nicht machen wolte, angesehen Er die mittel dazu nicht hette, Warauff H Pandrion alß Zunfftmeister geantwortet, daß Er nichts darwider einzuwenden hette, außer daß Er nicht wüße, ob nicht Sÿfrid für dise Cession vom Meÿer etwas bekäme, alß welcher schon underschiedlich mahl mit seinem recht gleichsam gehandelt, mit underth. bitt ihme Sÿfrid solchen handel nieder Zulegen, dabeneben were es auch ihne dem, daß ged. Meÿer eines Meisters tochter heürathe so billich Zu consideriren, wegen dieses umbstandts vnd daß vom Imploranten den anderen so nachfahre ahne dem weg nichts entzogen werde, so vermeinten die Hh Deputirte, daß ihme in seinem begehren gegen erlag 2. lb d halb der Statt halb der Zunfft willfahrt werden könte, jedoch mit dem anhang, daß Er Sigfrid nimmermehr Zum meisterstück gelaßen werden solte, Erk. beliebt.

Fils du laboureur Jean Meyer de Vendenheim, André Meyer épouse en 1714 Ursule Barbe Merckel : contrat de mariage non conservé, célébration
1714, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung – Andreas Meÿers Schuhmacher und Jgfr Ursulæ Barbaræ Märckelin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 266, n° 1146)
1714. Eodem [Mittwoch den 17.t 8.br] sind nach 2 mähl. Proclamation ehelich copulirt worden, Andres Meÿer der Ledige Schuhmacher, weÿl. Hanß Meÿer hannßen b. und Ackermanns Zu Vendenheim nachgelaßener ehelicher Sohn, vnd J Ursula Barbara Michael Merckel b. v. Schuhm. allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] ander reß meÿer, Ursula barbara mercklerin (i 365)

André Meyer devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage.
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 808
Andreaß Maÿer der Schuemacher Von Vendenheim Weÿl: Hanß Maÿer gew: Würths daselbst sohn, emp: das burgerrecht Von seiner Fr: Ursula Barbara Mercklerin p. 2. gold fl 16 ß. wird beÿ den schumachern dienen. Jur: d. 19. 9.bris 1714

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 129 livres, ceux de la femme à 114 livres.

1715 (10.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 34) n° 42
Inventarium über des Ehrenhafften Meister Andres Meÿers Schuemachers und der Ehren : und Tugendsamen Frauen Ursulæ Barbaræ Meÿerin, gebohrner Merckelin, beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg, einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1715
Actum und inventiret Straßburg den 10.ten Julÿ 1715 in præsentia H Johann Georg Notters Schuhmachers der Ehefr. Vatters und hierzu erbettenen beÿsitzers, Expedirt vnd ausgefertigtet aber den 11. Augusti 1742.
in einer allhier zu Straßburg in der Curbengaß gelegenen der frawen Eltern zuständigen behaußung ist befunden worden, wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögen, Sa. haußraths 39, Sa. Silbers 2, Sa. der baarschafft 87, Summa summarum 129 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen berschrieben, Sa. haußraths 89, Sa. Silbers 5, Sa. der baarschafft 7, Sa. goldener Ring 11, Summa summarum 114 lb

Barbe Merckel femme d’André Meyer hypothèque la maison dont elle vient d’acheter le tiers au profit du cordonnier Benjamin Westermann

1740 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 299-v
Barbara geb. Merckelin Andreas Meÿer des schuhmachers eheweib ferner dero bruder Johann Jacob Merckel der schuhmacher
in gegensein Benjamin Westermann ebenfalls schuhmachers, 75 pfund zu vollkommener bezahlung des kauffschillings des heutigen tags erkaufften dritten theil hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehör, rechten und gerechtigkeiten ahne St Urbans: gaß, einseit neben Peter Nonnenmann dem haußfeurer, anderseit neben Matern Westermann dem schuhmacher, hinten auff der Fabric des Münsters gehörigen hauß – davon gibt man denen Edlen von Landsperg 1 lt ane bodenzinß – zwo tertzen von ihren eltern weÿl. Johann Michael Merckel des schuhmachers und Annæ Barbaræ geb. Notterin, den übrigen dritten theil aber von Johann Philipp Merckel dem schuhmacher ihrem bruder heutigen tags erkaufft habe

Ursule Barbe Merckel meurt de maladie consomptive le 27 février 1749 à l’âge de 53 ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 8, 1728-1752, p. 360, n° 1069)
1748. Dienstags d. 27. Februarÿ abends um 7. Uhr entschlieff in Christo seelig Fr. Ursula Barbara Meÿerin geb. Merckelin, Andreas Meÿers Schuhmacher: Meisters und burgers allhier geweßene Eheliebste an einer Verzehrenden Kranckheit, ward Mittw. d. 29. ejusdem Zu ihrer Grabs Ruh nach S Helenen gebracht ætat. 53. Jahr 7 Monath [unterzeichnet] Andreß meÿer alß meÿen, benjamin Westermann als thochermann (i 185)v

André Meyer meurt inopinément le 3 mai 1753 à l’âge de 66 ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 9-b, 1753-1770, n° 21)
Anno 1753. Donnerstags d. 3. Maji Nachmittag um 3. Uhr entschlieff in Christo sanfft und seelig Meister Andreas Meÿer burger und Schuhmacher allhier, ward den folgenden Freÿtag am den 4. Ejusdem Abends um 5. Uhr nach gehaltener leichen Predigt Zu seiner Grabes: Ruhe nach St. Helenen gebracht, seines Alters 66. Jahr 6 Monath und 21. Tag, Wie solches bezeugen benjamin Westerman als Thochtder mann (i 6)

La moitié de maison revient à leur fille Barbe Meyer qui épouse en 1734 le cordonnier Benjamin Westermann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

1734, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Benjamin Westermann Schumach: vnd Jfr Barbaræ Meÿerin
Copia der Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame und bescheidere Benjamin Westermann, der ledige Schuhemacher, weÿland des Ehrenhafften Herrn Christian Westermanns auch geweßenen Schuhemachers und burgers alhier hinterlaßener Sohn, mit beÿstand Herrn Christian Westermanns ebenmäßigen Schuhemacher seines Bruders und Herrn Johann Georg Werners auch Schuhmachers deßen auch ohnentledigten Vogts als Hochzeiter an einem, So dann die Ehren und tugendsame Jungfrauen Barbara Meÿerin des Ehren vorgeachte, Herrn Andres Meÿers geichfalls Schuhemachers und burgers allhier ehelichr Tochter, mit assistentz erstgedachts ihres Vatters als Hochzeiterin andern theils (…) So beschehen in Straßburg den 22. Octobris 1734. Das gegenwärtige Eheberedung Von dem, durch nun weÿland herrn Jacob Christoph Pantrion geweßenen Notarium publicum und berümbten Practicum zu Straßburg seeligen eigenhändig aufgesetzten Original getreulich außgefertiget seÿe, bescheine Ich der unterschriebene Notarius als jetziger rechtmäsiger besitzer Pantrionischer Notariat acten, Joh: Richard Häring Nots.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 127 n° 474)
1734. Mittw d. 17. 9.br sind nach 2.maliger Proclamation ehelich copulirt v. eingesegnet worden, Benjamin Wester Mann der ledige schuemacher v. b. alhier, weÿl. Christian Wester Manns geweß. b. v. schuemachers Nachgel. ehel. Sohn v. J. Barbara, Andreas Meÿers b. v. schuemachers ehl. Tochter, benjamin Westerman als hoch Zeiter, Barbara Meÿerin als hoch Zeirin (i 131)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison propre au mari rue du Maroquin.
1735 (29.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 66)
Inventarium über Meister Benjamin Westermanns, Schumachers und frauen Barbaræ, gebohrene Meÿerin beeder Eheleuthe und burgere Zu Straßburg, einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1735 – und Zwar Sie die Ehefrau, mit beÿstand Mstr. Andreæ Meÿers Schuhmachers und burgers allhier ihres Vatters (…) So beschehen Straßburg d. 29.ten Martÿ 1735.
In einer alhie Zu Straßburg in der Curbengaßen gelegenen behaußung ist befunden worden wir folgt
Eigenthum ane einer behaußung, so des Manns ohn verändert betreffendt. It. Hauß, Hoffstatt vnd Höfflein, mit allen deßen gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten geleg. alhie Zu Straßburg in der Kurbengaßen
$ 8071

Benjamin Westermann meurt en juin 1754 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue Saint-Urbain (ou rue du Maroquin). La moitié de maison propre à la veuve est estimée à la somme de 500 livres. La masse propre à la veuve est de 55 livres, celle des héritiers de 102 livres. L’actif de la communauté s’élève à 125 livres et le passif à 312 livres.

1754 (27.8.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1276) n° 249
Inventarium über Weÿland des Ehrsamen Meister Benjamin Westermann geweßenen Schuhmachers und Burgers alhier seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1754. – nach seinem Am 1.sten Junÿ Jüngsthien genommenen tödlichen hintritt, Hie zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen undt begehren herrn Johannes Huck auch Schuhmachers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Benjamin, Andreæ, Christian und Margarethæ Barbaræ aller Vier Westermann, so der Verstorbene seelig mit nach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelichen erziehlte und ab intestato Zu Vier gleichen portionen und antheileren Zu Kinder und Rechtmäsige Erben Verlaßen, heut dato ordnungs mäßig inventirt undt ersucht durch Fraw Barbaram Westermännin gebohrne Meÿerin, die hinterbliebene Wittib mit Zuziehung Herrn Christian Westermann Ebenmäßigen schumachers und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands – So beschehen Straßburg den 22.sten Augusti 1754.
Copia auffgerichteter Eheberedung
Copia Codicilli reciproci vor weÿland herrn Jacob Christoph Pantrion geweßenen Notario Publico

In einer allhier Zu Straßburg ahne der genanten S. Urbans gaß gelegener und in disse Verlaßenschafft eigenthümlich gehörige behaußung folgender massen befunden worden.
Eigenthumb Einer Behaußung (E.) Ein hauß, hoffstatt in die St: Urbans gaß 1.seith neben Georg Friderich Lang dem ältern (…)
(f° 13) Eÿgenthumb einer halben Behaußung (W.) der halbe theÿl vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung, höfflein und hoffstetten mit aller derselben begriffen, weiten, Zugehörten, Recht vnd gerechtigkeiten allhier ane der genannten St. Urbans gaaß * und ist die gantze behaußung 1.s. neben N. Maurer dem haußfeurer, 2.s. H Matern Westermann d. Schuhmacher, hinden auf eine der Fabrique Frawenhauß allhier gehöriger behaußung stoßend gelegen, vnd von gedachter gantzen behaußung gibt mann denen Edlen von Landsperg 1. lb pfenning bodenzinß thut Vor dißseithige helffte abzurichten 10. ß der andere halbe theil dißer behaußung ist H. Joh: Jacob Klein dem Schuhmacher und burger allhier eigenthümlich gehörig, sonsten über diße und andere darauff hafftender hiernach unter denen passivis beschriebener Capitalien freÿ ledig und eigen, und ist dieße halbe behaußung vermög der Statt Straßburg geschworner Herrn Werckmeistere überschickter schrifftlicher Abschatzung angeschlagen worden für und umb 1000 fl. so thut 500 lb.
(f° 15) Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Vermögen.Nach Anleitung Inventarium illatorum über beeder geweßener Eheleuth Nahrungen deb 29. Martÿ 1735. durch weÿl. H Jacob Christoph Pantrion geweßenen Notarium publicum auffgerichtet
(f° 19) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußrath 41, Sa. Silber 6, Sa. Goldene Ring 1, Sa. Eigenthum. behaußung 500, Sa. activ Schulden 50, Sa. Ergäntzungs rest 27, Summa summarum 627 lb – Schulden 571, Nach solchem abzug 55 lb
Dießemnach würd der Erben unverändert eigenthümlich Vermögen beschrieben, Sa. haußrath 26, Sa. Vaß 3, Sa. Silber 4, Sa. Eigenthümliche behauß. 750, Sa. Pfenningzinß 75, Sa. Ergäntzungs Rest 243, Summa summarum 1102 lb – Schulden 700, Nach deren Abzug 102 lb
Endlichen ürd auch die übrige Verlaßenschafft unter einem Titul als theÿlbar beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. gemachte arbeit 58, Sa. Vaß und ein 41, Sa. Silber 5, Sa. Goldener Ring 12 ß, Summa summarum 125 lb – Schulden 312 lb, Übertreffen die passiv schulden die sogenante theilbare activ nahrung benantlich umb 187 lb
Conclusio finalis 270 lb
Cpoia der Eheberedung (…) So beschehen in Straßburg den 22. Octobris 1734
Copia Codicilli. Persönlich kommen und erschienen ist der Ehrenhaffte Meister Benjamin Westermann Schuhmacher und mit und neben ihme die Ehren und tugendsahme Frau Barbara gebohrner Meÿerin beede Eheleuthe und burgere (…) Beschehen in Straßburg in mein Notarÿ behaußung in der Straßen gelegen, Dienstags den 24. Februarÿ Anno 1739.
Abschatzung vom 20. Augusti 1754. auff begehren Weÿland Benjamin Westermanns seel. hinterlaßener Fraw Wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in de Statt Straßburg in der St Urbans gaß gelegen (…)
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg und bestehet in einer helffte einer Wohnung in oben gedachter St. Urbans gaß einseits neben Nonnenmann dem Haußfeurer, anderseits neben Matern Westermann dem Schuemacher, und hinten auff eine behaußung dem Stifft frawen hauß gehörig, neben dem Eingang ist ein laden, in dem Ersten stock eine Stuben eine Kammer eine Kuchen und haußöhren, in dem zweÿten und dritten stocj ist eine Stube, eine Stub Kammer, eine Kuchen und Haußöhren, darüber ist der tachstuhl so mit breit Zieglen doppelt gedeckt, Worunter Zweÿ Kammern in dem Höfflein ein holtz hauß, und dabeÿ auch ein gewölbter Keller, Auch von uns den unterschriebenenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach auch nur Zur helffte æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Ein Taußend Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Barbe Meyer meurt en 1757 en délaissant quatre enfants. La moitié de maison qui lui est propre est estimée à sa valeur portée à l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 480 livres, le passif à 1 239 livres.

1757 (30.8.), Not. Fické (6 E 41, 754) n° 89
Inventarium über Weÿland der viel Ehren: und tugendsamen frauen Barbaræ Westermännin gebohrener Meÿerin, weil. Herrn Benjamin Westermann, gewesenen Schumachers und burgern alhier seel. nachgelaßener Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in Anno 1757 – nach ihrem Montags den 22.ten dieses Monats und Jahrs aus dießer zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen, Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem zu End ermeltem Dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Herrn Johannes Huck, des Schumachers und Burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen, Frauen seel. mit weil. oberwehntem Herrn Benjamin Westermann, ihrem verstorbenen Ehemann seel. ehelich erzeugt und nach tod ab intestato Zu Erben verlaßener vier Kindern mit Namen und 1.mo H Benjamin, so 17 Jar alt, Studioso und Notariats befließenen, 2.do, Andreä, seines Alters 16 Jahr, in Erlernung des Schuemacher Profession begriffen, 3.tio Christian im 14.ten Jahr seines Alters stehend und 4.to Margarethæ Barbaræ ohngefehr 4 Jahr alt, der Westermann (…) So beschehen Straßburg den 30.ten Augusti 1757.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Urbans Gaß gelegener hiehero eigenthümlich gehöriger behaußung hat sich befunden als
Eigenthum ane Häusern. Erstlich die Helfte vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung, Höflein und hoffstatt, mit allen derselben begriffen, Weithen, Zugehörten, Rechten vnd Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ane der St. Urbans Gaß, 1. seith neben Friderich Maurer, dem Schwartzbeck, 2. seith neben Meister Matern Westermann, dem Schuhmacher, hinden auf eine der fabric Frauenhauses gehöriger Behaußung stoßend, Von solcher gantzen behausung giebt mann denen Edlen von Landsperg jährlichen 1. lb und alsso Zu dißortiger helfte 10. ß ane bodenzinß, Ansonten und auser der darauf haftenden hiernach unter den passivis beschriebener Capitalien ist selbige gegen männiglichen freÿ leedig: und eigen, und wird dermalen nach vorher erbettener der wohlverordneten Herren dreÿ löbl. Stadt Statts großgünstiger Erlaubnus dahier angesetzt nach dem Preis, wie solche helfte in Ao: 1754 nach absterben weil. Meister Benjamin Westermanns der Kinder und Erben leiblichen Vaters seel. weißt das über deßen Verlaßenschaft durch Herrn Notarium Joh: Jacob Heß auffgerichtete Inventarium fol: 34.a durch die Herren Werckmeister angeschlagen worden nämlich ad 500 lb. Wird nun hievon oben erwehnten bodenzinßes doppelter Capitals betrag in abzug gebracht mit 10 lb, So verbleibt ane solchem Anschlag hier auszuwerfen annoch übrig 490.
Uber solche behausung, woran die andere helfte Meister Joh: Jacob Klein dem Schumacher alhier eigenthümlich gehörig ist, und die verstorbene fr. seel. die dießortige Helfte ererbt hat ist besagend vorhanden ein teutscher pergamentener in alhiesiger C. C. Stub gefertigter Kaufbrief mit deren anhangendem größern Insiegel verwahret dedato 21.ten Maji 1740. hiebeÿ mit Lit. A. notirt, Ferner ein gleichmäßiger Kauffbrieff datirt d. 25. febr. 1701. mit Lit. B. signirt. Weiters ein dergleichen Kauffbrieff vom 9.ten 9.bris 1696. mit altem N° 2 und hienächst mit Lit. C. bemerckt.
Item eine Behaußung ane der St: Urbans Gaß 1.seith neben Mstr. Georg Friderich Lang dem ältern (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. haußraths 71, Sa. gemachter Schuh und Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 28, Sa. Weins und leerer Faß 41, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 6, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Eigenthums ane häußer 1240, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Sa. Schulden 16, Summa summarum 1480 lb – Schulden 1239 lb, Nach solchem abzug et Conclusio finalis Inventarÿ 241 lb

1770, Protocole des Quinze (2 R 181)
Andreas Westermann, Schuhmacher (Rapiarium)
(f° 7) Sambstags d. 17. Februarÿ 1770. – Osterrieth nôe Andreas Westermann in aîis Ca. E. E. Zft der schumacher H Zmr. auch in aîs erholt Mem: huius u. b. Deput. Claus sen: prod. Except. jt° pt° und bittet simil. Deput. erkant.

(f° 16) Sambstags d. 24. Martÿ 1770. – Osterrieth nôe Andreas Westermann in aîis Ca. E. E. Zft der schumacher H Zmr. auch in aîs bittet Commun. sententiæ.

La maison revient pour partie à André Westermann qui épouse en 1770 Catherine Salomé Huck, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration.
1770 (1.6.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 194
Eheberedung – zwischen dem Ehrbar und wohlgeachten Herrn Andreä Westermann, dem ledigen Schumacher, Weiland herrn Benjamin Westermann gewesenen Schumacher meisters und Burgers alhier mit nun auch Weiland Fraun Barbara, gebohrner Meÿerin ehelich erzeugt hinterlaßenem Sohn, volljährigen alters und ohnbevögtigt, eines
und andern Theils der Viel Ehren und Tugendsamen Jungfrau Catharina Salome Huckin, Herrn Johannes Huck, des ebenmäßigen Schumachers und burgers hieselbst mit fraun Catharina Salome gebohrner Lixin ehelich erziehlten Jgfr. Tochter
Geschehen den 1. Junÿ im Jahr Christi 1770 [unterzeichnet] Andreas Westerman als hochzeiter, Catharina Salome Huckin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 178)
Im Jahr 1770 Mittwochs den 15. Augst sind nach geschehenen gewöhnlichen Proclamationen Dom. VIII. et IX. post Trinit. in offentlicher Gemeindt copulirt und ehelich eingesegnet worden Andreas Westermann der leedige Schuemacher von hier weÿland Benjamin Westermanns geweßenen Schuhmachers und burgers allhier und auch weÿland Annæ Barbaræ gebohrner Meÿerin nachgelaßener ehelicher Sohn und Jungfer Catharina Salome Huckin Johann Hucken des Schuhmachers und burgers allhier und Catharinæ Salome gebohrne Lixin eheliche tochter [unterzeichnet] Andreas Westermann als hochzeiter Catharina Salome Huckin als Hochzeiterin (i 186)

André Westermann meurt en 1774 en délaissant deux filles. La maison lui appartient pour un quart, un autre quart appartient à son frère Chrétien Westermann et la moitié à Léonard Hoffsess. La masse propre à la veuve est de 234 livres, la masse propre aux héritiers de 40 livres. L’actif de la communauté s’élève à 139 livres, le passif à 373 livres.

1774 (12.7.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 767) n° 570
Inventarium über Weiland des Ehrengeachten Mstr Andreä Westermann gewesenen Schumachers und Burgers allhier zu Straßburg, nunmehro seel. Vermögens Nachlaßenschafft auffgerichtet im Jahr 1774. – nach seinem Freÿtags den 6. May dieses 1774.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschafft heutigem Zu End gesetztem Dato auf Veranstalten und begehren des Wohl Ehrbaren Mstr Isaac Lang des Schuhmachers und Burgers alhier, des Defuncti mit hernach ermelter seiner Ehefrauen und nun hinterlaßener Wittib ehelich erzeugt nach todt Zu intestato Erben verlaßen und gleich hienach benambster zweÿ töchterlin eines, und andern theils der Viel Ehren und tugendreichen frauen Catharina Salome gebohrne Huckin, die hinterbliebene Wittib, hiebeÿ mit Herrn Johannes Huck dem ebenmäßigen Schuemacher und burger alhier verbeÿstandet – So geschehen Straßburg den 12. Julii 1774.
Des verstorbenen seel. ab intestato Zu Erben verlaßene Kinder mit Nahmen und 1.mo Catharina Salome, so beÿnahe 3 Jar erreicht und 2.do Maria Magdalena so anderthalb Jahr erlangt, die Westermännin, welche der Defunctus mit seiner Eingangs ermelten hinterlaßenen Wittib erzeugt hat, In deren Nahmen denn deren geordnet und geschworener Vogt Eingangs ermelter Mstr Isaac Lang der Schuhmacher und b. alhier.

In einer allhier Zu Straßburg an der St. Urbansgaß gelegenen hiehero zum theil eigenthümlich gehörigen behaußung, hat sich befunden als
Eigenthum an Häußern (E.) Erstlich die helfte an der helfte oder ein quart am gantzen vor ohnvertheilt, von und an einer behausung höfflein und hoffstatt, mit allen derselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an der St. Urbans Gaß, einseit neben Friderich Vix dem Schwartzbeck, anderseit neben Meister Joh: Georg Steinmetz dem Schuhmacher hinten auf eine dem Löbl. Stift Frauwenhaußes gehörige behausung stosend, Von solcher gantzen behaußung reicht man denen Edlen von Landtsperg jährlich 1 lb d und also Zu disortiger quart 5 ß an bodenzinß, ansonsten und ausser denen darauf haftender und hienach undter den Passivis beschriebenen Capitalien ist solche gegen männiglichen freÿ ledig eigen, und wird dermalen nach vorher erhaltener des wohlverordneter Herrn dreÿ löbl. Stadt Stalls großgünstigen Erlaubnus um den Preiß angesetzt, wie solch ehemalen Zu des Defuncti Vaters seel. Verlaßenschaft Inventur æstimirt worden, das ist a 2000 lb. d zu hierortiger quart 500 lb. Wird nun hinvon das bodenzinß der 5 ß doppelter Capital betrag in Abzug gebracht mit 10 lb, so verbleibt an solchem Anschlag hier auszuwerffen annoch übrig 490 lb.
An solcher behausung participirt Christian Westermann der ledige Schuhmacher, des Defuncti bruder auch 1 quart und Leonhard Hofsäß der Meelhändler alhier die andere Helfte. Darüber und zwar über die völlige Behausung besagt 1. deutscher pergamentener in alhiesiger C. C. Stube gefertigter Kauffbrieff mit deri anhangenden Insigel verwahrt, de Dato 21. Maÿ 1740. mit A notirt. Ferner ein gleichmäßiger Kauffbrieff datirt den 25. Februarÿ 1701 mit B signirt. So dann ein dergleichen Kauffbrieff vom 9.ten 9.bris 1696. mit altem N° 2 und Lit. C. bemerckt.
(E.) It. die helfte vor unvertheilt von und an 1 behausung ebenmäßig Zu Straßburg an der St. Urbans Gaß (…)
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Ausweißlich ds über beeder nun zertrennten Eheleuthe einander vor unverändert zu und eingebrachte Haabschafften, durch den unterschriebenen Notarium sub dato 23.ten Augusti 1770 gefertigten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinterbliebenen Wittib unveränderen Vermögens, Sa. Haußraths 33, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 5, Sa. goldener Ring 6, Sa. der baarschaft 6, Sa. Schuld 50, Sa. der Ergäntzung 133, Summa summarum 234 lb
Diesemnach so wird auch der Erben unverändert Vermögen in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 29, Sa. Werckzeugs Zur Schuhmacher Profession gehörig 12 ß, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 2, Sa. der Baarschafft 5, Sa. Ergäntzung 865, Summa summarum 903 lb – Schulden 501 lb, Nach deren Abzug 40 lb
Endlich so wird auch die Theilbare Mass folgender maßen beschrieben, Sa. haußraths 30, Sa. Feders und gemachter Schuh 51, Sa. der Baarschafft 7, Sa. Schulden 49, Summa summarum 139 lb – Schulden 373 lb, In Vergleichung 234 lb
Conclusio finalis Inventarÿ und Stall Summa 401 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 800 florins
1774, Livres de la Taille (VII 1180) p. 175
Schuhmacher N° 3479 – Weÿl. Andreä Westermann des geweßenen Schumachers und burgers allhier Verlaßenschafft jnvent. H. Not Fické
Concl. Final. jnvent. Ist fol. 106., 401 lb 16 ß 11 7/8 d die machen 800 fl. verstallte 300 fl. Zu wenig 500 fl.
Wovon nachtrag vor 4 Jahr als derselbe Zünfftig worden in duplo à 1 lb 10 ß – 6 lb
und zweÿ jahr in simplo – 1 lb 10 ß
Ext. Stallgelt 1774 – 1 lb 16 ß
Geb. – 2 ß 6 d
Abhandung – 1 lb 3 ß 6 d (zusammen) 10 lb 12 ß
der nachtrag auff die helffte moderirt, restirt 6 lb 17 ß
dt. 10. aug. 1774.

Catherine Salomé Huck se remarie avec le cordonnier Chrétien Westermann, fils de Chrétien Westermann le vieux : contrat de mariage, célébration
1775 (14.6.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 253
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren und vorgeachte Herr Christian Westermann der ledige jüngere Schumacher meister, Herrn Christian Westermann Senioris auch Schumachers und Burgers alhier ehelicher Sohn, volljährigen Altern, eines
und andern theils die Ehren und tugendbegabte Frau Catharina Salome Westermännin gebohrne Huckin weiland Herrn Andreä Westermann des gewesenen ebenmäßigen Schumacher und Burgers alhier hinterlaßene Frau Wittib, hiebey mit Herrn Johannes Huck dem auch Schuemacher und Burger hieselbst ijrem geliebten Vater verbeÿstandet
auf Mittwoch den 14.ten Junii 1775 [unterzeichnet] Christian Westermann als hochzeiter, Catharina Salome Westermänin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 103)
Im Jahr 1775. Dienstags den 11. Julii Abends um Fünf Uhr wurden nach vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen, Dominica Tertia & Quarta post Trinitatis offentlich ehelich eingesegnet Christian Westermann lediger Schuhmacher und burger allhier, Christian Westermanns, Schuhmachers und burgers allhier und weiland Frau Jacoba gebohrner Hüttnerin ehelicher Sohn, und Frau Catharina Salome gebohrne Huckin weiland Andreas Westermanns gewesenen Schuhmachers und burgers allhier hinterlaßene Wittwe, [unterzeichnet] Christian Westermann als hochzeiter, Catharina Salome Werstemanin als Hochzeiterin (i 155)

Le tuteur des enfants d’André Westermann vend la moitié de maison à Léonard Hoffsess, déjà propriétaire de l’autre moitié pour l’avoir acquise par adjudication judiciaire deux ans plus tôt

1775 (21.9.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 398-v
Mr Isaac Lang der schuhmacher alß geordneter und geschworener vogt weÿl. Andreas Westermann der schuhmacher zweÿ jüngsten kinder nahmentlich Catharina Salome und Maria Magdalena derer Westermannin, Christian Westermann ledig aber großjähriger schuhmacher
in gegensein H. Leonhard Hoffseß des meelhändlers und Annæ Barbaræ Westermännin unter assistentz Johann Götz und Johann Jacob Westermann beede schuhmacher
die helffte vor abgetheilt von und ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane St Urbansgaß, einseit neben Jacob Vix dem haußfeurer, anderseit neben Georg Steinmetz dem schuhmacher, hinten theils auf der Porstischen Wb. und erben theils auf ein der Fabric des münsters zuständ. haus – von dieser gantzen behausung gibt man den Edlen von Landsperg 1 pf ane bodenzinß – ihme Christian Westermann zur helffte und denen curanden zue anderen helffte, alß ein von ihrem groß und respectivé uhrgroß vatter ererbt, daran die andere helffte denen käuffer, alß ein auf der Ganth unterem 9. Decembris 1773 erkaufftes guth – (um 250, 250 und 250 florins verhafftet, geschehen um) 1450 gulden

Deux moitiés réunies

La maison appartient alors en entier au farinier Léonard Hoffsess et à sa femme Anne Barbe Westermann, veuve de Jean Jacques Lix.

Fils du cordonnier Jean Georges Lix, le farinier Jean Jacques Lix épouse en 1765 Anne Marie Westermann, fille du cordonnier Chrétien Westermann : contrat de mariage, célébration
1765 (10.7.), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 29
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehren und vorgeachte Herr Johann Jacob Lix, leediger Meelmann und Burger allhier, weÿland Mstr Johann Georg Lix des gewesenen Schuhmachers und burgers hieselbst, längst weil. mit Frauen Maria Salome gebohrner Wolfin seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter, ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrau Anna Barbara Westermännin, herrn Christian Westermann, des hiesigen Burgers und Schuhmachers mit weÿland Frauen Jacobe gebohrner Hüttnerin, seiner verstorbenen Ehegattin seel. ehelich erzielte Tochter, beÿständlich erstgedachten ihrem Vatters als hochzeiterin
So beschehen Zu Straßburg Mittwoch den 10 Julii Anni 1765 [unterzeichnet] Johann Jacob Lix Als hoch Zeyder, Anna Barbara Westermännin ls hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 20, n° 30)
Im Jaht Christi 1765, Mittwoch den 14. Augusti sind nach vorhergegangenen ordentl. Proclamationen, so auff Dom. IX. und Dom. X. post Trin. geschehen, in offentl. Gemeinde ehel. copuliert und eingesegnet worden, Johann Jacob Lix, der ledige Meelhändler von hier, weÿl. Joh: Georg Lixen, gewesenen Schuemachers und burgers allhier, mit Maria Salome gb. Wolffin, ehl. erzeugter und hinterlaßener Sohn, und Jgfr. Anna Barbara Westermännin Mstr. Christian Westermanns Sen. Schuhmachers und burgers allhier, mit weÿl. Jacobe gb. Hüttnerin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Lix als hoch Zeitder, Anna Barbara Westermännin Als hoch Zeitderin (i 25)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Maroquin. Ceux du mari s’élèvent à 163 livres, ceux de la femme à 230 livres.
1765 (21.10.), Not. Hüttel (6 E 41, 854) n° 47
Inventarium über des Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Lix, Meelhändlers und der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Annæ Barbaræ Lixin, gebohrner Westermännin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, errichtet Anno 1765. – in der am 10.ten Julii gegenwärtigen 1765.sten Jahrs vor mir Notario errichteten Eheberedung §° 4.to sich vor ohnverändert reservirt und vorbehalten (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in fernerm beÿseÿn Hn Christian Westermann Schuhmachers und burgers hieselbsten der Ehefrauen eheleiblichen Vatters und hierzu erbettenen beÿstabdts wie nicht weniger H Johann Daniel Lentz Meelhändlers und ebenmäßigen hiesigen Burgers des Ehemanns Schwagers (…) Montags den 21. Octobris Anni 1765.
In einer allhier zu Straßburg ane der St. Urbans Gas gelegenen von beden Eheleuthen lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebrachten Guts. Sa. haußraths 24, Sa. Schiff und geschirr zum meelhandel gehörig 21, Sa. Frucht Meel und gekörns 128, Sa. Saurkrauts 10, Sa. Silbers 4, Summa summarum 189 lb – Schulden 54 lb, Nach deren Abzug 134 lb Dazu gelegt die ihme gebührige helfte ane denen haussteuren, antrefen 28, des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Gut in vero pretio 163. lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen zugebrachtes gut geschrieben, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers 17, Sa. goldener Ring 16, Sa. baarschafft 83, Summa summarum 202 lb – Deme beÿzurechnen die Ihro gebührige helfte ane denen verehrten haussteuren 28 lb. Der Ehefrau zugebrachtes Vermögen dem wahren werth nach. 230 lb

Jean Jacques Lix termine son apprentissage de trois ans chez le meunier Lauth en avril 1758.
1758, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 268-v) den 6.ten Apr. 1758 – Johann Jacob Lix d. Leedige Müller Von hier bittet Ihme seine beÿ H Rathh. Lauth dem Dingßen Mülller außgestandene 3 Lehrjahr Vor zuschreiben. Erkandt willfahrt.

Il cotise à la tribu des Boulangers pour pouvoir vendre de la farine et de la semoule
1765, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 211-v) Donnerstags den 7. Martii 1765 – Geld Zünfftiger
Joh: Jacob Lix so beÿ E. E. Zunfft der Lucern Leibzünfftig will beÿ dieser Ehrs. Zunfft Geldzüfftig werden um der Meel v. Grießhandel treiben Zu können, bittet um gerichtl. Reception. Erk. willfahrt.

Il devient tributaire à la Lanterne le 13 juin 1765 et obtient en août le droit de vanner que détenait Jean Hetzel, devenu meunier à Ribeauvillé
1765, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 212)
(f° 41-v) Donnerstags den 13.den Junÿ 1765 – Johann Jacob Lix, der leedige Müller, prod. Statt Stall Schein Vom 1. hujus bittet ein gleiches
Erkant, Seÿe derselben als ein Meelmann Zwar leibzünfftig Zu recipiren pt° des gebettenen Wannenrechts aber noch Zur Zeit Zur Geduld Zu verweißen.
dt. pro Zunfftrecht 3 lb 7 ß d

(f° 43) Donnerstags den 29.ten Augusti 1765. – Joh: Jacob Lix, der Meelmann, bittet Ihme Johannes Hetzel, des ehemaligen Meelmanns nunmehro aber Müllers Zu Rappolsweiler vacantes Wannenrecht gng. zu conferiren. Erkannt, Willfahrt dt. 2. lb. 6. ß

Jean Jacques Lix meurt en 1772 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Maroquin. La masse propre à la veuve est de 161 livres, celle des héritiers de 451 livres. L’actif de la communauté s’élève à 461 livres et le passif à 586 livres.
1772 (17.6.), Not. Hüttel (6 E 41, 855) n° 107
Inventarium über Weÿl. Hn Johann Jacob Lix des geweßenen Meelhändlers und Burgers Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft errichtet Anno 1772. – nach seinem den 21.ten Aprilis gegenwärtigen Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft sowohl auf Requisition Fr. Annæ Barbaræ gebohrner Westermännin seiner hinterbliebenen Wittib, beiständlich H Isaac Lang, des Schuhmachers und hiesigen Burgers ihres Schwagers, als auch herrn Johann Daniel Lentz des Meelhändlers und ebenmäßigen burgers hieselbst als geschwornen Vogts des Verstorbenen seel. mit vorged. seiner nunmahligen Wittib ehelich erzeugter und nach todt Zurück gelaßener Zweÿ Kinder und ab intestato Erben, Nahmentlich Johann Jacob und Christian inventirt und ersucht, durch Sie die Fraw Wittib selbsten (…) So geschehen Zu Straßburg Mittwochs en 17.ten Junii Anno 1772.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St Urbans Gäßel gelegenen und dißorts Lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt.
Ergäntzung der Wittib währender Ehe abgegangen unveränderten Guths Inhalt der über beeder nun Zertrennten Eheleuth einander für unverändert in den Ehestand Zugebracht Nahrungen durch mich Not. A° 1765. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der vor mir Not° am 10. Julii A° 1765. errichteten Eheberedung
Copia des Verstorbenen seel. vor mir Not° auffgerichteten Codicilli
Der Wittib unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 5, Sa.gold. Ring 4, Sa. Schuld 25, Sa. Erg. 99, Summa summarum 161 lb
Dieemnach wird auch derer Erben unverändert Gut, Sa. haußraths 34, Sa. Schiff und geschirr zum Meelhandel gehörig 4, Sa. Silbers 1, Sa. Ergäntzungs rests 435, Summa summarum 476 lb – Schulden 25, Detrahendo 451 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbar Gut beschrieben, Sa. haußraths 33, Sa. Schiff und geschirr Zum Melhandel gehörig 13, Sa. Frucht, Meel und Gekörns 156, Sa. Silbers 7, Sa. Schulden 251, Summa summarum 461 lb – Schulden 586, Compensando 124 lb
Stall Summ 236 – Zweiffelhaffte und verlorne Schulden 33 lb
Copia der Eheberedung (…) – Copia Codicilli (…)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 900 florins
1772, Livres de la Taille (VII 1180) f° 145
Lucern No. 3061 – Weÿl. Johann Jacob Lix geweßenen Meelhändlers und burgers allhier Verlaßenschafft invent. H. Not. Hüttel.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 89.b., 487 lb 18 ß 3 d, die machen 900 fl, verstallte 500 fl. zu wenig 400 fl. weilen aber dießer überschuß Von dem in Anno 1770 gethanen Mültterlichen Erb herrühret so wirt nur das Stallgeldt vor 2 jahr angesetzt thut 1 lb 4 ß
Ext. Stallgeldt 1772 – 2 lb 2 ß
Geb – 2 ß 6 d
Abhandlung – 1 lb 1 ß 6, Summa 4 lb 10 ß
dt. 1. Aug. 1772.

Fils du tonnelier Léonard Hoffsess, le meunier Jean Léonard Hoffsess épouse en 1773 Anne Barbe Westermann, veuve de Jean Jacques Lix : contrat de mariage, célébration

1773 (21.4.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 418
Eheberedung – Zwischen dem Ehren und Vorgeachten Herrn Joh: Leonhard Hoffseß dem leedigen Müllern Weÿl. H. Joh: Leonhard Hofseß geweßenen Kiefers und burgers alhier Zu Straßburg sel. nachgelaßenem ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hn Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Frauen Annä Barbarä Lixin geb. Westermännin, Weÿl. Hn Joh: Jacob Lix geweßenen Meelhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib als der frauen hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg in præsentia (…) Hn Joh: Daniel Lentz Meelhändlers der Fr. hochzeiterin beeder Kinder erster Ehe geschwornen Hn Vogts aller burgere allhie (…) auf Mittwoch den 21. Apr: A° 1773 [unterzeichnet] Johan Lienhart Hoffseß als hochzeith, Anna Barbara Lixin Als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 27-v)
Im Jahr Christi 1773. Mittwochs den 12. Maÿ sind nach gewesenen gewöhnlichen proclamationen Dominica Jubilate et Dominica Cantate offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Leonhardt Hofseß leediger Mehlhändler und burger allhier, weÿland Johann Leonhardt Hofseß geweßenen Kiefers und burgers allhier und Frauen Maria Magdalena gebohrner Schleberin ehelicher Sohn und Frau Anna Barbara gebohrne Westermännin, weÿland Johann Jacob Lix geweßenen Mehlhänlders und burgers allhier nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Johan lienhart hoffseß hochzeiter, Anna Barbara Lixin Als hochzeiterin (i 79)

Jean Léonard Hoffsess fait son apprentissage de 1759 à 1762 chez la veuve du meunier Guillaume Greiner
1760, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 278) Heut dato den 7. Jan. 1760 – H. Rathh. Phil. Jacob Lauth der Dingßenmüller im Nahmen Fraw Sabinæ Schnellerin weÿl. Willhelm Greiners seel. Zornen Müllers wb. bittet Johann Lienhard Hoffseß weÿl. Joh: Lienhard Hoffseß geweßenen Kieffers allhier seel. sohn, von Joh. Bapt: 1759 bis solche Zeith 1762. das müller handwerckh beÿ Ihro Zu Erlernen Ihro Zu Zuschreiben. Erkandt willfahrt.

1762, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 212)
(f° 5-v) Sambstags den 2. Julÿ 1762 – Ausgethaner Lehrjung – H. Johann Friderich Lauth der Zornenmüller, erschienen nôe Frauen Sabinæ gebohrner Schnellerin weÿl. Willhelm Greiners des geweßenen Zornen Müllers und burgers allhier hinderlaßener Wittib, seiner dermaligen Schwiger Mutter und bit Johann Lienhard Hoffseß von hier gebürtig, ihren Zuthun, vide die Einschreibung vom 7. Januarÿ 1760. Erkannt, willfahrt, dt. 1. lb 11 ß d

Après une première demande en mai, Jean Léonard Hoffsess devient tributaire à la Lanterne le 19 juin 1773. Il obtient le même jour le droit de vanner que détenait Jean Jacques Lix
(f° 118-v) Sambstags den 8. Maji 1773 – Leonhard Hofseß der ledige Müller bittet ihn Zünfftig zu recipiren. Erkannt in Ermanglung eines Statt Scheins seÿe der implorant noch Zur Zeit mit seinem begehren ab und an die Ordnung Zu verweißen.

(f° 119) Donnerstags den 19.ten Junii 1773. – Leonhard Hofseß, der gelernte Müller, weil. Johann Leonhard hofses, des hiesigen burgers und Kiegers hinterlaßener ehelicher Sohn producirt Statt Stall Schein vom 8.ten Maji bittet ihn inter denen Meelleuthen leibzünfftig Zu recipiren, erkannt willfahrt, dt 3. lb 7 ß
Idem bittet weil. Johann Jacob Lix, des gewesenen Zünfigen Meelmanns seines Ehevorhahren gehabt und durch deßen Wittib seine nunmalige Ehefrau bisher getriebenes Wannenrecht ihm Zu Zu schreiben.
Erkannt unter der Condition willfahrt, daß der Implorant beÿ E. E. Zunfft der Becken beÿ nechstem Gericht auch das Meelrecht begehren und erhalten soll. dt. 3. lb 6 ß

Il cotise à la tribu des Boulangers pour pouvoir vendre de la farine et de la semoule comme le premier mari de sa femme
1773, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 65-v) Mittwochs den 22. Septembris – Geld zünfftiger
Leonhard Hoffsäß, leibzünfftigen Es En Zunft Zur Lucern stehet vor und bitt ihne, weilen er sich an eine verwittibte Meelhändlerin verheurathet, als Geldzünftigen beÿ dieser E. Zunft auf: und anzunehmen auch ihme anbeÿ das Meel: und Grießrecht ferner fort angedeÿhen Zulaßen.
Erkandt, seÿe Imploranten gegen Erlag der Gebühr seinem Petito Zu willfahren.

1774, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 124) Montags den 10. Jenner 1774 (Johann Leonhard Hofses, Meelmann, als Gekörns Rüger erkosen)

1783, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 213)
(f° 3-b) Dienstags den 9. Decembris 1783 (als Spottschöff supernumerarius erwehlt)
(f° 5) Mittwochs den 7. Jenner 1784. (idem)

Jean Léonard Hoffsess et sa femme font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Maroquin. Ceux du mari s’élèvent à 314 livres, ceux de la femme à 473 livres.
1773 (29.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 732) n° 879
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Leonhard Hoffseß Meelhändlers und der Ehren und tugendsahmen Frauen Annä Barbarä Hoffseßin gebohrner Westermännin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1773. – und sich vermög der den 21.sten Aprilis 1773. Vor mir unterschriebenen, Notario auffgerichteten Heuraths Verschreibung Vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in Præsentia Herrn Andreä Dietz Schwartz und Schönfärbers des Ehemanns entledigten Herrn Vogts und H Johann Daniel Bentzÿ Meelhändlers der Ehelichen beeder Kinder Erster Ehe geschwornen Curatoris beeden Burgere allhier auf Sambstag den 29.ten Maÿ anno 1773.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St: Urbans Gaß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behaußung befunden Worden Wie folgt
Wÿdumb Welchen dißortige Ehefrau Von Weÿland H Jacob Lix dem geweßenen Meelhändler und burgern allhier Zu Straßburg Ihrem erstern Ehemann seel. theils Lebtägig theils biß zu der Kinder Zwantzig Jährigen Alter oder vorheriger Verheurathung Zigenießen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Silbers 38, Sa. Goldenen Rings 3, Sa. Baarschafft 10, Sa. Schulden 230, Summa summarum 291 lb – darzu geleht die Ihme dem Ehemann vermög der Eheberedung gehöriger helffte ane denen haussteuren 22, Des Manns Vermögen in vero pretio 314 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 225, Sa. Wein und leerer Faß 11, Sa. Schiff und geschirr auch Waaren Zum Meelhandel gehörig 306, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 31, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 49, ß der baarschafft 87, Sa. Schulden 521, Summa summarum 1232 lb – Schulden 781, Nach deren Abzug 451 – Hierzu kombt ferner die Ihro der Ehefrauen gebührige Helffte ane denen Verehrten haussteuren 22 lb, der Frauen sambtl. in die Ehe gebracht Vermögen dem vero pretio nach 473 lb

Jean Léonard Hoffsess meurt à l’automne 1792, sa veuve en 1794 en délaissant deux fils de son premier mariage et deux du deuxième. L’inventaire est dressé dans leur maison rue du Maroquin. La masse propre au mari est de 1 503 livres tournois, celle de la veuve de 5 741 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 663 livres, le passif à 18 686 livres. Un état des loyers y est joint.

1795 (19 therm. 3), Strasbourg 4 (5), Not. Greis n° 779, altes 578
Inventarium samt Verkauff und Erörerung Weiland burgers Johann Leonhard Hoffses gewesenen Meelhändlers, so im Monat Septembris oder Oct° 1792 und auch weiland der burgerin Annä Barbarä Westermann so den 30. Nivose des 2. Jahrs der Republick verstorben, beeder gewesener Eheleute und Inwoner dahier Zu Straßburg Verlaßenschafften, Welche auf Ansuchen des burgers Christian Westermann Schumachers als geordneten Vogts der entseelten Ehefrau in erster Ehe mit weil. br. Johann Jacob Lix, gewes. ebenmäßigen Meelhändler alhier, so am 21. Aprilis 1772. verstorben ehelich erzeugt hinterlassener Zween Söhn, Namens Br. Johann Jacob Lix, so 27. Jahr alt, Adjudant major unter dem 5. Artillerie Regiment und br. Christian Lix, so 23. Jahr alt Volontaire au Bataillon de la montagne, so beede dermalen abwesend: Wie auch brs. Joh: Daniel Hoffses, Kiefers als geordnet und beeidigten Vogts (…) der beeden nun verstorbenen Eheleuthe in ihrer jetzigen Ehe erzeugt und hinterlaßenener Zween Söhne, mit Namen Joh: Leonhard Hoffses so 18. Jahr und Joh: Friedrich Hoffses so 14 Jahr alt, inventirt und ersucht

hausrath, In der Wonstub, In der Nebenkammer, In der Kuch, Im haußehren, In der Magdkammer, In der Soldatenkammer, Auf der bühn, In der Stubkammer, Im Keller
(p. 12) Eigenthum ane einer behaußung. (E.) Neml. eine Behaußung Höffl. u. Hoffstatt mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der St Urbans Gaß mit N° 4 bezeichnet, 1.s neben Andreas Fad dem beck, 2.s neben Joh: Steinmetz Schumacher hinten auf Jacob Friedrich Borst Zinngieser Zum theil und Zum theil auf ein in der Fabrick des Münsters zuständiges hauß stosend, wovon man jährlich der Familie Landsperg 4 li. ane bodenzinß reichte, sonst aber ist solche behaußung auser denen darauf hafftenden hienach inventirten passiv Capitalien und der Grundsteur gegen männiglich frei, ledig eigen und hier ohnpræjudicirlich in Anschlag gebracht, wie selbige in Zweien malen erkaufft worden pro 8640. Über die eine Helffte daran sagt I. teutsch pergam. ehemalig. Gant Kfbrf. ded. 9. Dec. 1773. Und über die andere Helffte I. teutsch pergam. Kfbrf. in der ehemalig Contr. Stub errichtet ded. 21. Sept. .1775
Ergäntzung des Ehemanns Erben abgegangenen unveränderten Guts Nach Masgab des über beeder geweßter Eheleuth durch auch weil. br. und Notarium Joh: Daniel Langheinrich am 29. maÿ 1773 errichteten Inventarii
(p. 16) Series rubricarum hujus Inventarii, des Verstorbenen Ehemanns unveränderten Guts, Kleidung und weisen gezeugs 255, Ergäntzung Rest 1247, Summa summarum 1503 livres
Diesemnach wird auch der entseelte Ehefrauen unverändert Vermögen beschrieben, Kleidung und weisen gezeugs 493, Ergäntzung Rest 8374, Summa summarum 8867 livres – Schulden 3126 livres, Nach solchem Abzug 5741 livres
Endlich wird auch das gemein verändert und theibare Gut beschrieben, Sa. hausraths 1343, Sa. Schiff und geschirrs wie auch Waar zum Meelhandel gehörig 635, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeid 134, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeid 73, Sa. baarschafft 447, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 8640, Sa. activorum 389, Summa summarum 11.663 livres – Schulden 18.686 livres, In Vergleichung, theilbar Passiv onus 7023 livres
Endlich berichteten auch beede Vögte daß der entseelen Ehefrau ältester Sohn zwoter Ehe Johann Leonhard Hoffses gewes. Canonier der 65. halben Brigade zu Hanheim am 22. febr. 1795 alt stils oder 4. ventose 3 in dasigem Militarischen Spital an einer Wunde laut Abzug daraus dem Register des verstorbenen gesagter Gemeinde Hanheim 28. Aprilis 1795 gestorben
Abschrift der Eheberedung de dato 21. Aprilis 1773 (…) – Joh: Daniel Langheinrich Nots.
(f° 19) Verkauf Register – (f° 35) Abrechnung – (f° 45) Fernere Aberchnung n° 1119, Einnahm vom hauß, Erstl. entrichtete b. Silberzahn den Haußzinß pro Michaeli 1795 bis und mit Weinachten 1796 alt stils oder 5 ni. 5 für 6 Quartal à 60 quartaliter
Item zalte br Löffler den Haußzinß pro Michaeli 1795 für 3 Monat
Item deselbe ferner den Haußzinß pro Weinachten 1795 bis und mit solche zeit 1796 für 5 quartal à 30 quartaliter
Item erlegte b. Schöttel den Haußzinß pro Michaeli 1795 bis und mit Weinachten 96 g 6 Quartal à 25 quartaliter
Item bezalte b. Michel, Schumacher, den Haußzinß f. erstgemelte 6 Quartal à 22 10 quartaliter
Item entrichtete N. Sigel den Haußzinß d vorgesagte 6 Quartal à 12 quartaliter, 2 vent. 5
Enregistrement, acp 36 F° 100-v du 19 ther 3

La maison est vendue devant le juge de paix le 6 floréal XI au farinier Jean Obrecht. Le tribunal civil ratifie la vente le 20 floréal suivant (voir les titres à l’inventaire de 1849).

Fils de Jean Jacques Obrecht, vigneron à Gertwiller, Jean Obrecht épouse en 1801 Marie Salomé Schuler, fille de Jean Georges Schuler de Barr.
Mariage, Barr (n° 20)
Vom 12. tag ses Monats Ventos im IX. Jahr der francken Republik. Heuraths Acte Von Johannes Obrecht seines Alters von 31 Jahr, gebürtig von Gertweiler, wohnhaft zu Straßburg, geboren den 15. Jenner im Jahre 1770 ehelich erzeugter Sohn von weiland Johann Jacob Obrecht Burger und Reebmann zu gedachtem Gertweiler und der verstorbenen Maria Magdalena gebohrner Glöckenmüller und fusilier unter der 25. halb brigade behörig mit einem Congé Limité seines Militair dienstes Versehend, vnd Von Maria Salome Schuller des alters von 28. Jahr allhier den 19. Octobris im Jahr 1772 geboren und wohnhaft, ehelich erzeugte Tochter von Johann Georg Schuler, dem Burger und Wollweber dahier und der Anna Maria gebohrner Baumhauer [unterzeichnet] Johannes Obrecht, Maria Salome Schuler (i 13)

Le farinier Jean Obrecht hypothèque la maison au profit du tourneur Jean Lips

1803 (4 prairial 11), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1349, 4457
Obligation – Erschienen persönlich Bürger Johannes Obrecht, Mehlhändler und Inwoner alhie (…) schuldig worden seÿe
dem Bürger Johannes Lips, dreher und Inwoner alhie, die Summ von 100 francs
Unterpfand, eine Behausung, hoff und hoffstatt gelegen alhie Zu Straßburg in der Corduangaß mit Numero 4 bezeichnet, einseit neben Andreas Fad, Beck, anderseit neben Johannes Steinmetz Schuemacher und hinten auf Jacob Friderich Borst, Zingießer stoßend, so außer denen darauf bereits hafftenden Capitalien und d.en Abgaben, eigen (…) Straßburg den 4. prairial im Eilfften Jaht

Marie Salomé Schuler meurt en 1804 en délaissant deux fils

1804 (28 therm. 12), Strasbourg 14 (25), Not. Lex n° 4288
Inventaire de la succession de Marie Salomé Schuler épouse de Jean Obrecht, farinier décédée le 2 germinal. dernier – à la requête du veuf et de Jean Georges Schuler, drapier à Barr, tuteur établi par la justice aux deux enfants Jean âgé de 2 ans et Jean Jacques âgé de 3 semaines – mariés sans contrat de mariage
Immeuble, Une maison cour écuries bâtiments droits appartenances et dépendances sise en cette ville rue du Maroquin N° 4, d’un côté Jean Steinmetz cordonnier d’autre André Fath le boulanger devant la Rue derrière Sr Forst fondeur en étain – chargée d’une rente foncière de 4 fr envers les héritiers Landsperg de Strasbourg, provient des héritiers de Jean Frédéric Hoffsess, Culottier, adjugé devant Jean Michel Remond juge de paix du troisième arrondissement le 6 floréal 11, estimée 10.050 francs
mobilier 1349 fr dont numéraire 200 fr, total de l’actif 11.399 fr, passuf 7300 fr
Enregistrement, acp 93 F° 68-v du 7 fru 12

L’architecte municipal n’autorise pas Jean Obrecht à réparer la façade qui a un encorbellement quoiqu’elle ne dépasse pas de l’alignement.

1817, 283 MW 357
Le Sr Obrecht farinier propriétaire de la maison sise rue du maroquin N° 4 à Strasbourg vous expose de vouloir bien lui accorder de réparer la façade de ladite maison – Renvoyé à l’architecte le 5 août 1817
(…) Considérant que cette maison a une avance je suis d’avis quoiqu’elle soit alignée a rez de chaussée qu’on ne peut permettre lesdites réparations, 13 août 1817 Villot

Sœur de la susdite Marie Madeleine Schuler, Anne Schuler qui était en société avec Jean Obrecht depuis 1804 meurt en juin 1819 en délaissant deux enfants naturels issus de Jean Obrecht.

1819 (25.11.), Strasbourg 14 (55 mal classé, reclassé), Not. Lex n° 1382
Inventaire de la succession d’Anne Schuller fille décédée le 4 juin dernier – dans la maison mortuaire appartenant au Sr Obrecht – à la requête de 1. Jean Obrecht farinier à cause de la société universelle avec la défunte suivant contrat de société reçu Me Lex le 28 thermidor 12 (16 août 1804), 2. Valentin Deichler farinier mandataire de 1. Anne Marie Baumhauer veuve de Jean Michel Schuler demeurant Barr, héritière de sa fille pour un quart dans la moitié des biens, 2. Jean Jacques Schuler drapier, 3. Marie Schuler majeure les deux domiciliés à Barr, 3. Georges Schuler sellier héritiers pour un quart de leur sœur, 4. ledit Obrecht père et tuteur légal de Jean Obrecht et Jacques Obrecht ses enfants héritiers pour l’autre quart par représentation de leur mère Marie Madeleine Schuler, 5. dudit Georges Schuler tuteur de Georges âgé de 14 ans et Salomé âgée de 10 ans, ayant pour subrogé tuteur le Sr Deichler, enfants naturels de la défunte
Biens et charges de la société, meubles 1135 fr, Immeuble à Barr 6420 fr, créances hypothécaires 3450 fr, créances chirographaires 3479 fr, autres créances 1026 fr, passif reprises de la succession de de la défunte 2847 fr, reprises du Sr Obrecht 5484 fr, dettes de la société 5905 fr
garde robe 175 fr, meubles 499 fr, immeuble 350 fr, dettes actives 3947 fr, ensemble 4297 fr
Enregistrement, acp 145 F° 77-v du 26.11.

Jean Obrecht se remarie avec Anne Marie Korn, native de Barr et veuve du tondeur de draps Jean Christophe Schæff qu’elle a épousé en 1803
Mariage, Strasbourg (n° 74)

Acte de mariage célébré le 16 mars 1820. Jean Obrecht majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 janvier 1770 à Gertwiller (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, veuf de Marie Salomé Schuler, décédée en cette ville le 2 germinal an XII, farinier, fils de feu Jean Jacques Obrecht, vigneron à Gertwiller, et de feu Marie Madeleine Gloeckler et Anne Marie Korn, majeure d’ans, née en légitime mariage le 19 avril 1779 à Barr (Bas Rhin) domiciliée à Barr, veuve de Jean Christophe Schaeff, tondeur de draps décédé audit lieu le 30 janvier 1816, fille de feu Jean Korn, tonnelier, et de feu Reine Speckel (signé) Johannes Obrecht, Anna Maria Korn (i 5)

Mariage, Barr (n° 25)
Vom 17. tag des Monats Ventos im XI Jahr des Francken Republick, Heurats Acte von Johann Christoph Schäf seines alters 22 Jahr, alhier den 26. November im Jahr 1780 gebiren und wohnhaft, ehelich erzeugter leediger Sohn von weiland Johann Jacob Schäf, dem gewesten hiesigen burger und Tuchscherer und der auch verstorbenen Anna Ursula geborner Brod seiner Eltern, conscrit vom 9. Jahr behörig mit einelm Certificat de Remplacement des Militaire dienstes versehen, Bürger und auch Tuchscherer, Und von Anna Maria Korn ihres Alters 23 Jahr alhier den 19. Aprilis im Jahr 1779 geboren und wohnhaft ehelich erzeugte leedige Tochter von Johannes Korn, dem hiesigen Bürger und Kiefer, und der verstorbenen Regina gebohrner Speckel ihrer Eltern
[unterzeichnet] Johann Christoph Schäf, Anna Maria Korn (i 15) 17 ventos XI ou 8 mars 1803

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports.
1821 (23.2.), Strasbourg 14 (57), Me Lex n° 2838
Inventaire des apports de Jean Obrecht, marchand farinier, et d’Anne Marie Korn, communs en biens suivant contrat de mariage reçu Carnari notaire à Barr le 14 février 1820
le mari mobilier 4419 fr, créances 6262 fr, numéraire 1400 fr, total 12.081 fr, passif 4152 fr
la femme mobilier 1602 fr, créances 1550 fr, numéraire 1000 fr, ensemble 4152 fr
immeuble une maison à Barr – pré à Strasbourg
Enregistrement, acp 151 F° 95 du 24.2.

Jean Obrecht loue une partie de la maison au maître cordonnier Thiébaut Lobstein

1829 (22.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 151-v
29 septembre 1829, Bail – Jean Obrecht
à Thiébaud Lobstein, maître cordonnier en cette ville
la maison c’est à dire la boutique et le second étage donnant par derrière avec tout ce qui fait partie – commence aujourd’hui 29 septembre et finira audit jour 1835 – moyennant un loyer annuel de 192 francs

Jean Obrecht vend sa part de maison au baquetier Charles Frédéric Ernst

1829 (10.10.), Strasbourg 8 (47 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2893
Jean Obrecht, farinier
à Charles Frédéric Ernst, bacquetier
la nue propriété de 7/8 indivis dans une maison, cour, écuries, bâtiment, en dépendant & autres droits & appartenances située à Strasbourg rue du Maroquin n° 4 d’un côté Michel Grad boulanger, d’autre la veuve et héritiers Krentzberger tamissier, devant la rue, derrière le Sr Borst potier d’étain – seize 24° ou deux tiers comme ayant participé à la communauté de Marie Salomé Schuler, acquis des héritiers Jean Frédéric Hofsaes, culottier, suivant adjudication définitive devant M. Remond Juge de paix du troisième arrondissement le 14 ventôse 11 et 5 floréal et déclaration de command homologuée par jugement du Tribunal Civil du 20 floréal suivant – quatre 24° ou un 6° acquis de Jean Jacques Obrecht, garçon farinier son fils lequel l’a hérité de sa mère, par acte reçu Ritleng notaire à Strasbourg le 31 mai 1827, un 24° comme héritier de Jean Obrecht, garçon tourneur son fils décédé le 14 avril 1823 – grevée d’une rente foncière annuelle de 4 fr envers la famille de Landsperg – n’entrera en jouissance qu’au jour du décès du vendeur qui se réserve la jouissance sa vie durante – moyennant 6000 francs
Enregistrement, acp 196 F° 159 du 20.10.

Charles Frédéric Ernst épouse en 1829 Marguerite Salomé Obrecht, fille naturelle du vendeur
1829 (27.2.), Strasbourg 8 (46 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2625
Contrat de mariage – Charles Frédéric Ernst, baquetier, fils majeur de feu Jean Ernst, baquetier, et d’Elisabeth Vogel
Marguerite Salomé Obrecht, fille mineure de Jean Obrecht, farinier, procréé hors mariage avec feu Anne Schuler
communauté d’acquets partageable par moitié
la future épouse apporte un quart de maison à Barr
Enregistrement, acp 193 F° 129 du 3.3.

Jean Obrecht meurt en décembre 1829 en délaissant un fils de son premier mariage et deux enfants naturels

1830 (7.1.), Strasbourg 14 (88), Me Ritleng n° 1091
Inventaire de la succession de Jean Obrecht, marchand fariner, décédé le 14 décembre dernier, dans une maison rue du Maroquin n° 4 – à la requête de 1. Anne Marie Korn la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Carnari notaire à Barr le 14 février 1820, 2. Jean Jacques Obrecht, marchand épicier fils majeur du défunt procréé avec Marie Salomé Schuler
en présence de Georges Schuler dit Obrecht, serrurier & Salomé Schuler dite Obrecht femme de Charles Frédéric Ernst, baquetier, intervenant à raison des droits qu’ils peuvent avoir à exercer sur la succession en qualité de représentants de feu Anne Schuler leur mère, suivant contrat de société avec ladite Anne Schuler reçu Lex notaire à Strasbourg le 28 thermidor 12, inventaire de la succession d’Anne Schuler Me Lex 25 novembre 1819

immeubles propres au défunt inexistants. Sept 8° indivis d’une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue du Maroquin n° 4 d’un côté Michel Gradt boulanger, d’autre les veuve et héritiers Krentzberger, devant la rue, derrière le Sr Borst potier d’étain, vendue à Charles Frédéric Ernst, bacquetier, par acre passé devant Me Grimmer le 17 octobre dernier
meubles dans une chambre au premier étage ayant vue sur la rue du Maroquin, dans une chambre à côté de la précédente ayant vue sur la cour, dans le corridor, au premier étage dans la boutique au rez de chaussée, dans le corridor au rez de chaussée, dans le bucher, au troisième étage dans une chambre ayant vue sur la propriété du Sr Gradt, dans une chambre au troisième étage ayant vue sur la cour de la maison mortuaire, au grenier dans une chambre à côté, dans la chambre dite des soldats, dans la sécherie au quatrième étage donnant sur la rue, cuisine, dans la cave, estimée 2412 fr – argent 273 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage, le futur époux donne la jouissance viagère gratuite de l’habitation suivante, dans la maison à lui propre rue du Maroquin à Strasbourg n° 4 entre Christophe Fraencklé et les enfants Steinmetz, devant la rue, derrière le Sr Borst, cette habitation consiste en un poele donnant sur la rue, la chambre à côté donnant aussi sur la rue, la chambre derrière celle ci donnant dans le vestibule, la cuisine à côté du poele, un grenier, une chambre à linge sale, au quatrième étage dont les fenêtres donnent sur la rue & dans la cour, la cave par laquelle passent les tuyaux de la fontaine, la boutique ou magasin au rez de chaussée à droite en entrant dans la maison. Plus la jouissance de chercher et faire chercher de l’eau à sa fontaine dans ladite cour, le droit de faire sa lessive dans la buanderie à côté de la fontaine et de loger son bois sur le grenier, ladite jouissance estimée à 100 francs par an, le 8° 860 fr
par acte reçu Carnari le 1 avril 1820, changement au Contrat de mariage, qu’au lieu de donner à la future la jouissance gratuite du logement au premier étage, il dit lui donne un logement au second étage consistant en deux poeles donnant sur la rue, une chambre derrière, une cuisine à côté la chambre & celer à bois au quatrième étage, la cave par laquelle passent les tuyaux de la fontaine, le droit de chercher et et prendre l’eau à la fontaine, le droit de faire la lessive dans la buanderie à côté de la fontaine, quant à la jouissance de la boutique au rez de chaussée la future y renonce
Inventaire de Salomé Schuler épouse en premières noces dressé par Me Lex le 28 thermidor 12, apports du défunt 359 fr, Immeuble, Dans l’Inventaire des apports est sipulé que les immeubles se trouvant désignés dans la succession d’Anne Schuler & la société qui a existé avec cette dernière par acte reçu Lex le 25 novembre 1809 & Inventaire de sa première femme reçu Lex le 28 thermidor 12 – la moitié indivise d’une maison à Barr, créances 12.582 fr, dettes actives de la communauté 2410 fr – passif 1497 fr
acp 198 (3 Q 29 913) f° 83-v (six dernières vacations) – La masse active de la communauté se compose d’une valeur mobiliere estimée 2072
Propre du défunt, créances 359, idem 12.582, une maison à Barr N° 66 rue Windengass, 21 ares 36 ca. de vignes en cinq pièces à Barr,
Dettes actives de la communauté, 2410.

Liquidation de la succession
1830 (23.3.), M° Ritleng
Liquidation et partage de la succession de Jean Obrecht, vivant fariner à Strasbourg où il est décédé le 14 décembre 1829 et de la société qui avait existé entre lui et feu Anne Schuler fille majeure demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de société reçu par M° Lex notaire à Strasbourg – faite entre ses trois enfants nommés Jean Jacques Obrecht, marchand épicier en qualité d’unique héritier dudit Jean Obrecht son père, Georges Obrecht, serrurier et Salomé Obrecht femme de Charles Frédéric Ernst, baquetier demeurant en cette ville, lesdits Georges et Salomé Obrecht en qualité de seuls représentants de ladite Anne Schuler leur mère et comme ayant droit en leur qualité d’enfants naturels de cette derière à la moitié de sa succession et comme étant au lieu et place de ses héritiers suivant acte notarié
acp 198 (3 Q 29 913) f° 181-v du 29.3. – La masse active est de 19.834, la masse passive de 14.069, reste 5764 francs
La Dame Ernst reçoit dans son lot une maison n° 66 à Barr

Héritier de son père, Jean Jacques Obrecht ratifie la vente que son père a passée au profit de Charles Frédéric Ernst auquel il cède sa part.

1830 (23.3.), Strasbourg 14 (88), Me Ritleng n° 1186
1. Jean Jacques Obrecht, marchand épicier & farinier, 2. Charles Frédéric Ernst, baquetier, lesquels ont exposé que par contrat reçu Grimmer notaire à Strasbourg le 10 octobre 1829 le sieur Ernst a acquis de feu Jean Obrecht, farinier, sept 8° indivis d’une maison, cour, écurie, bâtiment en déendant appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg rue du Maroquin n° 4, mais le Sr Obrecht étant décédé depuis son fils Jean Jacques Obrecht seul et unique héritier, qualité constatée par l’inventaire dressé le 7 janvier dernier, déclare se réserver tous ses droits pour attaquer la vente des sept 8° de maison et ratifier le contenu de la vente, en outre abandonne à titre de licitation
à Charles Frédéric Ernst baquetier
le 8° indivis d’une maison rue du Maroquin n° 4, d’un côté Michel Gradt boulanger, d’autre les veuve et héritiers Krentzberger, devant la rue, derrière le Sr Borst potier d’étain – moyennant 860 fr
acp 198 (3 Q 29 913) f° 181-v du 29.3.

Charles Frédéric Ernst loue une partie de la maison au vendeur ci-dessus le farinier Jean Jacques Obrecht et à sa femme Marie Anne Leser

1830 (11.5.), Strasbourg 14 (88), Me Ritleng n° 1264
Bail – Charles Frédéric Ernst, bacquetier – bail de 25 années à commencer le jour du décès de Marie Anne Schmitt fille majeure demeurant présentement dans la maison de M Ernst & occupe le logement au premier étage ci dessus désigné
à Jean Jacques Obrecht, farinier, et Marie Anne Leser
dans la maison appartenant à M. Ernst située à Strasbourg rue du Maroquin n° 4 au rez de chaussée 1. la boutique de farinier se trouvant à gauche en entrant dans la maison & la chambre derrière cette boutique
2. une grande pièce au fond de la maison, l’écurie à gauche de ladite pièce & une étable à porcs à droite de la même pièce donnant sur la cour
3. le droit dans la cour & au puits en commun avec le propriétaire ou les autres locataires
4. la cave du milieu fermée par des lattes, Au premier étage le poele, la chambre à côté du poele ayant vue sur la rue du Maroquin, une petite chambre derrière la précédente et la cuisine, au troisième étage la chambre des soldats plus deux chambres au cinquième étage – moyennant un loyer annuel de 200 francs
acp 199 (3 Q 29 914) f° 124 du 21.5.

Marguerite Salomé Obrecht meurt en 1836 en délaissant une fille

1836 (3.2.), Strasbourg 8 (64), Me G. Grimmer n° 5521
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Obrecht, épouse de Charles Frédéric Ernst, baquetier, décédée le 25 août 1835 – à la requête du veuf, commun en biens &sui contrat de mariage reçu Grimmer notaire soussigné le 27 février 1829, agissant comme père et tuteur naturel de Marie Caroline Salomé âgée de 2 ans 11 mois – en présence de Jacques Obrecht, farinier subrogé tuteur

dans une maison rue des Dentelles n° 19
Titres et papiers, 4. Me Grimmer 10 octobre 1829, Jean Obrecht, farinier, vend sept 8° dans une maison & dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 4
joint Contrat reçu Ritleng, par lequel Jean Jacques Obrecht, marchand épicier & farinier à Strasbourg, cède un 8° indivis de la maison susdite
5. expédition de l’adjudication définitive reçue Me Stoeber le 19 janvier 1833 de la propriété d’une maison & dépendances rue des Dentelles n° 23, d’un côté le Sr Ott,, d’autre le Sr Albrecht, devant la rue, derrière M. Ernst – de la succession de de Madeleine Dorothée Harr femme de Jean Frédéric Roegner, ancien boulanger
propre de la défunte, une maison à Barr Windengass n° 66
masse de la communauté, 1. une maison & dépendances situés à Strasbourg rue du Maroquin n° 4, d’un côté Michel Grad boulanger, d’autre la veuve et héritiers Krentzberger, devant la rue, derrière le Sr Borst potier d’étain, estimée à un revenu de 250 fr, en capital 5000 fr
2. une maison & dépendances située à Strasbourg rue des Dentelles n° 23 désignée pièce cote E, estimée à 5000 fr
Enregistrement, acp 238 F° 24-v du 11.2.

Charles Frédéric Ernst se remarie avec Joséphine Klein, native de Barr
1836 (25.3.), Strasbourg 8 (64), Me G. Grimmer n° 5574
Contrat de mariage – Charles Frédéric Ernst, bacquetier, veuf avec un enfant de Marguerite Obrecht
Joséphine Klein, majeure en cette ville, fille de David Klein, boucher, et de Marie Madeleine Schmitt à Barr
régime de la communauté réduite aux acquets
art. 4, le futur époux déclare que ses apports consistent en (…) 3. une maison & dépendances à Strasbourg rue du Maroquin n° 4
4. une maison & dépendances sise cette ville rue des Dentelles n° 3
Enregistrement, acp 239 F° 47 du 25.3.

Charles Frédéric Ernst et Sophie Klein hypothèquent la maison rue du Maroquin, une maison rue des Dentelles et une autre au Finckwiller au profit du négociant Charles Friedel

1841 (25.5.), Strasbourg 12 (154), Me Noetinger n° 13.248
Ouverture de crédit du 25 Mai 1841 – furent presens le sieur Charles Frédéric Ernst baquetier et sous son autorisation et assistance Dame Sophie Klein son épouse demeurans ensemble à Strasbourg d’une part
Et M Charles Friedel, négociant demeurant à Strasbourg d’autre part (…) M. Fridel ouvre par les présentes en faveur des conjoints Ernst un crédit jusqu’à concurrence de la somme de 10.000 francs
hypothèquent 1. La moitié par indivis d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du maroquin N° 4 d’un côté Michel Grad boulanger de l’autre les veuve et héritiers Krentzberger, pardevant la rue par derrière le Sr Borst potier d’étain
2. La moitié par invivis d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Dentelles N° 23 d’un côté le Sr Ott de l’autre le Sr Albrecht par devant la rue par derrière M Ernst
3. et de la totalité d’une maison consistant en deux corps de logis cour puits, écurie, jardins appartenances et dépendances sise à Strasbourg quartier Finckwiller N° 22 d’un côté les Sr Laurent Schwing et Gints de l’autre le sieur Roser aboutissant par derrière sue MM Ott et Schmiyer.
Les époux Ernst déclarent que les deux premières maisons dépendent de la communauté de biens qui a existé entre M Ernst et dame Marguerite Salomé Obrecht sa première femme et par suite du décès de celle-ci la moitié est échue à M Ernst et l’autre moitié à Caroline Salomé Ernst sa fille mineure issue du premier lit. Il est néanmoins expressément convenu entre les parties que si par suite d’une licitation ou d’un partage entre M Ernst et sa dite fille du premier lit, mondit S Ernst devenait propriétaire de la totalité des dites deux maisonsou de l’une d’elles, ces maisons ou l’une ou l’autre seraient aussi par cela même hypothéquées en totallité au profit de M. Fridel (…)
La maison au quartier Finckwiller a été acquise (…)

Charles Frédéric Ernst meurt en septembre 1849 en délaissant une fille de son premier mariage et deux enfants issus de la veuve. Parmi les titres figure la quittance de la rente foncière accordée le 21 août 1840 par madame Rinck de Baldenstein née de Reinach

1849 (24. 7.br), Strasbourg 10 (114), Not. Zimmer n° 8028
Inventaire de la succession de feu M. Charles Frédéric Ernst, en son vivant marchand de bois, demeurant à Strasbourg où il est décédé le 15 septembre 1849 & de la communauté de biens qui a existé entre lui et dame Sophie Klein sa veuve survivante
L’an 1849 le lundi 24 septembre à neuf heures du matin, à la requête de 1° Dame Sophie Klein demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve en secondes noces de M. Charles Frédéric Ernst, en son vivant marchand de bois, demeurant en cette ville agissant en qualité de commune en biens avec le défunt son mari en vertu de leur contrat de mariage dont elle va représenter la grosse après la levée des scellés dont il va être parlé, 2) à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur la communauté de biens qui a existé entre entre elle et son mari pour biens propre aliénés ou dévalués pendant le mariage, 3) à cause des avantages matrimoniaux qui peuvent résulter à son profit dudit contrat de mariagen 4) comme mère et tutrice légale de a) Sophie Ernst née le 30 avril 1838 et b) Victor Ernst né le 15 mars 1842, les deux mineurs demeurant et domiciliés avec elle issus du mariage de la requérante avec le défunt sieur Ernst sus nommé
2° Monsieur Charles Frédéric Schneegans, professeur domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de Salomé Caroline Ernst, mineure sans état née le 16 février 1833 du mariage en premières noces de feu le sieur Ernst avec feue Dame Marguerite Salomé Obrecht
En présence de 1° Mr Edouard Schneegans, confiseur, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité du subrogé tuteur des mineurs Sophie Ernst et Victor Ernst enfants du second lit du défunt (…) 2° M. Jacques Obrecht, farinier, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur de la mineure Salomé Caroline Ernst

(vacation du 9 mars) Contrat de mariage reçu par M° Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 25 mars 1836
Immeubles. Il dépend de la communauté de biens présentement inventoriée 1° Une maison au quartier Finckwiller n° 22 (…)
2° Une maison à rez de chaussée et sept étages rue des Dentelles N° 13 (…)
3° Une maison, petite cour, petite boucherie, et autres appartenances et dépendances le tout situé à Barr rue dite Dunckelgass N° 60 (…)
4° Un jardin de la contenance de 28 ares 55 centiares situé hors la porte d’Austerlitz de la Ville de Strasbourg banlieue de cette ville canton dit Grosschurmfeld (…)
5° Environ 8 ares 25 centiares de vignes situés au ban de Barr (…)
(vacation du 11 mars)
Il dépend de la première communauté de biens
1° Une maison sise à Strasbourg rue des dentelles n° 23 (…)
2° Une maison sise à Strasbourg rue du maroquin n° 4 tenant d’un côté à la propriété de M. Willm boulanger de l’autre celle de M. Resch par devant la rue par derrière l’Œuvre Notre Dame, acquise par le défunt du sieur Jean Obrecht, farinier, et Jean Jacques Obrecht, épicier et farinier, les deux demeurant à Strasbourg suivant 1° contrat reçu par M° Guillaume Grimmer le 10 octobre 1829 et 2° contrat contenant ratification reçu par M° Ritleng le 23 mars 1830. (…) A l’appui de la propriété dudit immeuble ont été trouvés les titres suivants qui ont été paraphés sous la cote O savoir 1) une expédition de chacun des contrats susdits, 2) une quittance dressée le 21 août 1840 par M Schauffler huissier à Strasbourg comme mandataire de Madame Rinck de Baldenstein née de Reinach pour prix de rachat d’une rente foncière qui grevait ledit immeuble en faveur de cette Dame, 3) la grosse d’un jugement d’adjudication rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 24 germinal an XI ratifié le 20 floréal an XI, 3) la grosse d’un transport reçu par M° Zimmer (…)
acp 387 (3 Q 30 102) f° 58 Burtz subst. Zimmer (succession déclarée le 15 mars 1850). Objets dépendant de la première communauté, estimée 60, objets provenant de la première communauté 35, objets propres du défunt 158, garde robe 276
objets de la 2° communauté, meubles marchandises et autres 20.560, un fourneau dans une maison à Barr 5, des tonneaux dans une cave à Gertwiller 150
acp 390 (3 Q 30 105) f° 56-v – Description du contrat de mariage
Il dépend de la communauté 1) meubles et provisions de bois 16.498, 2) extances 5124
Immeubles (supra), passif de la communauté 101.047. Reprises de la veuve 1500
Valeurs dépendant de la première communauté 2406, valeurs de la masse propre de la première femme 996, valeur acquises par le défunt pendant le veuvage 14.238, dettes payées pour la première communauté 15.570, dettes grevant la masse propre à la première femme 156, dettes propres au défunt contractées pendant le veuvage 7342
Récapitulation des valeurs actives et du passif de la communauté, actif 47.932, passif 102.547, actif immobilier susdésigné
Droits du défunt de la première communauté, valeurs existantes 35, valeurs liquides 9890
Actif immobilier 1) maison rue des Dentelles N° 23 (supra), valeurs liquides 5187, valeurs existants 11.060, passif de la masse propre 7647, masse propre de la mineure 10.060, Il est dû au Sr Ernst par la 2° communauté 3883
Passif indivis entre la mineure et le Sr Ernst 4000
Masse propre du Sr Ernst, actif mobilier 4550, passif 37.678
Masse propre à la veuve 1500, passif 27.657

Liquidation correspondante
1853 (2.9.), Strasbourg 10 (125), Not. Zimmer n° 10.209
Liquidation et partage de la succession de Charles Frédéric Ernst, marchand de bois, et de la communauté de biens avec Marguerite Salomé Obrecht sa première femme et Sophie Klein sa deuxième femme
L’an 1853 le vendredi 2 septembre à neuf heures du matin, ont comparu 1 M. Charles Frédéric Schneegans, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, agissant en qualité de tuteur datif de dame Salomé Caroline Ernst, épouse actuelle de Mr Charles Bijon ci après nommé demeurant ensemble et domiciliés à Mülhouse (…) 2° dame Sophie Klein demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Charles Frédéric Ernst, en son vivant marchand de bois en cette ville agissant 1) en son nom personnel, 2) en qualité de mère et tutrice légale de Sophie Ernst née le 30 avril 1838 et Victor Ernst né le 15 mars 1842, les deux mineurs demeurant et domiciliés avec elle issus du mariage de la requérante avec le défunt sieur Ernst susnommé, lesdits mineurs et la dame Bijon habiles à se dire et porter seuls et uniques héritier du dit M Ernst chacun de pour un tiers, la dame Bijon comme enfant issue du premier mariage du défunt avec feue dame Marguerite Salomé Obrecht, 3° Mr Edouard Schneegans, confiseur, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité du subrogé tuteur des mineurs Sophie Ernst et Victor Ernst (…) 4° dame Salomé Caroline Ernst épouse encore mineure mais émancipée par le mariage de Mr Charles Bijon, machiniste (du chemin de fer de Strasbourg à Bâle) demeurant tous deux et domiciliés à Mülhouse (…)

Observations préliminaires. Mariage en premières noces de M. Ernst. Contrat de mariage. Feu M Ernst et dame Marguerite Salomé Obrecht son épouse en premières noces ont réglé les conventions civiles de leur mariage par acte âssé devant M° Louis Léopold Grimmer alors notaire à Strasbourg le 27 février 1829 (…)
Décès de la femme en premières noces Marguerite Salomé Obrecht, Tutelle légale de Mr Ernst. Usufruit. La dame Ernst née Obrecht est décédée à Strasbourg le 25 avril 1835 (…)
Inventaire et liquidation
Mariage en secondes noces de M. Ernst, Contrat de mariage, devant ledit M° Grimmer le 25 mars 1836
Décès e M. Ernst. Nomination de M. Schneegans comme tuteur de l’enfant du premier lit. Compte de tutelle. Inventaire
Observations relatives à la vente du mobilier
Gestion de Madame Ernst. Indivision de la masse
Vente du jardin dépendant de la seconde communauté. Emploi des rentrées
Maintien de l’indivision
Mariage de Madame Bijon, Contrat de mariage
acp 422 (3 Q 30 137) f° 65 du 8.9. – Chapitre 1° Liquidation de la première communauté servant de compte de tutelle à Mme Bijon par la succession de son père tuteur légal. Actif maison 9928, passif 20.817. Excédent de passif 10.892, doit moitié à chaque enfant de M Ernst de la première femme 5446. On a compris dans l’actif des objets de ménage provenant des présents de noces faits par les père et mère évalués à 57 francs
Masse propre de feue D° Ernst née Obrecht 5247, passif 7707, excédent de passif 2458 francs. Mais il y a à l’actif une créance d’une valeur de 11.000 francs
Résumé. Il revient à la succession de M Ernst 1)la somme de 84, 2° par Mr Bijon 7915, 3) et la moitié indivise avec cette dernière de la maison rue du Maroquin N° 4 et de la pièce de pré ban de Strasbourg et de la maison rue des Dentelles N° 20
Ladite succession est débitrice de la moitié de la somme de 4000 francs due à M Goetz, 2000. Il résulte d’un autre côté que M Bijon est propriétaire 1) d’un capital de 11.000 francs dû par les conjoints Dietz de Barr, 3) et de l’autre moitié des immeubles et qu’elle doit à la succession de son père pour reliquat de compte 7915 et à M Goetz l’autre moitié du capital 2000
Chapitre 2. Etablissement des reprises des époux Ernst-Klein et à la 2° communauté 1)) reprises en deniers de la veuve 1500, 2) reprises en nature, garde robe sans désignation, 3) reprises en deniers dues à la succession Ernst 17.640, 4) reprises en nature de la succession 634, 5) récompenses dues à la 2° communauté par le Sr Ernst 23.712
Chapitre 3, Liquidation de la 2° communauté et de la masse propre du Sr Ernst
1° Communauté, masse active 119.498, masse passive 112.273, reliquat actif 7224 dont la moitié à la veuve et moitié à la succession Ernst 3612
On porte au n° 161 de l’actif un jardin avec maison et dépendances hors la porte d’Austerlitz qui a été vendu par acte reçu Zimmer le 6 mai 1852 moyennant 7130 francs
2° Compte des revenus des immeubles de la première communauté courus et réalisés depuis le décès de M Ernst, recette 7212, dépense 1624, reliquat actif de 5588 dont moitié à Mde Bijon moitié à la succession Ernst
3° Masse propre au Sr Ernst, actif 36.472, passif 228.576, reliquat actif 7896 (…)&
Chapitre 4. Recettes et dépenses diverses à émarger dans le compte personnel des parties – Chapitre 5, Preuve de l’emploi de l’argent comptant, recettes 99.138, dépense 99.138
Chapitre 6, Etablissement des droits des parties dans les valeurs liquides
Etat des biens meubles, créances, immeubles et dettes existants encore en nature
acp 422 (3 Q 30 137) f° 92-v du 19.9. – Liquidation supplémentaire, 13 septembre
§ 1. première communauté Ernst-Obrecht, actif 1487, passif 225, reste 860
§ 2 Communauté Ernst-Klein, actif 1993 passif des revenus 922, reste 1064
Valeurs actives de la 2° communauté 815, passif 6071, excédent de passif 5256
§ 3 Masse propre du S Ernst, revenus de la 1° communauté 430, revenus de la 2° communauté 532 (…) masse passive 1007
Droits des parties

Caroline Salomé Ernst femme du machiniste Charles Bijon demeurant à Mulhouse, hypothèque sa part dans les immeubles au profit de sa belle-mère Sophie Klein

1854 (13.3.), Strasbourg 10 (126), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.484
Affectation hypothécaire – Caroline Salomé Ernst épouse dûment assistée et autorisée de son mari ci présent M. Charles Bijon machiniste demeurant tous deux et domiciliés à Mulhouse, laquelle dame comparante a exposé qu’aux termes de deux actes de Liquidation et partage dressés par M° Zimmer notaire soussigné les 2 et 16 septembre 1853 elle doit
1° à Mme Sophie Klein demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Charles Frédéric Ernst en son vivant marchand de bois en constructeur de bateaux. a) la somme de 800 francs (…) b) la somme de 8332 francs
et 2°) à Mlle Sophie Ernst et à M Victor Ernst les deux mineurs, 150 francs
hypothèque. 1) une maison sise à Strasbourg, rue des dentelles n° 23 composée de bâtiment de devant, de milieu et de derrière, cour, pompe, cave voûtée, aisances, et dépendances, le tout tenant d’un côté au propriétés de M.M. Ott et Rasp, de l’autre à celle de M. Aronshon, docteur en médecine, par derrière à la maison de Mmle veuve Ernst née Vogler
2) une maison sise à Strasbourg, rue du maroquin n° 4, tenant d’un côté à la propriété de M. Willm, boulanger, de l’autre à celle de M. Resch par derrière à l’Œuvre Notre Dame.
3) environ quatre ares de prés situés au ban de Strasbourg au canton dit Schachenfeld (…)
4) une maison au quartier Finckwiller N° 22 (…)
5) une maison rue des Dentelles N° 13 (…)
6) une maison à Barr rue dite Klein Duckelgass oi petite rue de la brune n° 60 (…)
les immeubles susdésignés appartiennent à Mme Bijon par indivis avec Mme veuve Ernst et avec les mineurs Ernst susnommés ses frères et sœurs consanguins savoir ceux décrits sous les numéros 1, 2 et 3 qui dépendaient de la communauté de biens qui a exsité entre feu M Ernst et dame Marguerite Salomé Obrecht sa femme en premières noces, pour deux tiers ou 4/6 et ceux décrits sous les numéros 4, 5, 6 et 7 qui dépendaient de la communauté de biens qui a existé entre feu M Ernst et dame Sophie Klein sa femme en secondes noces, pour un sixième ainsi que le tout résulte des dits seux actes de liquidation et de partage auxquels au surplus, les parties se réfèrent pour un établissement de propriété plus détaillé

Fils du garde forestier Claude Bijon, le machiniste au chemin de fer Charles Bijon épouse en 1842 Caroline Muff
Mariage, Strasbourg (n° 480) Du 19° jour du mois d’octobre 1842. Acte de mariage de Charles Bijon, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 décembre 1814 à Geudertheim (Bas Rhin) domicilié à la Robertsau Mairie de Strasbourg, Serrurier, fils de Claude Bijon, ancien garde forestier et de Eve Schaeck conjoints domiciliés à la Robertsau, ci présents et consentants et de Caroline Muff, Majeurs d’ans, née en légitime mariage le 26 septembre 1820 en cette Mairie, domiciliée en cette Mairie, fille de Jean Daniel Muff, Jardinier, et d’Anne Marie Wahl conjoints domiciliés à la Robertsau ci présents et consentants (signé) Charles Bijon, Caroline Muff (i 41)

Il se remarie en 1852 avec Caroline Salomé Ernst
1852 (3.8.), Strasbourg 10 (122), Not. Zimmer n° 9636
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Monsieur Charles Bijon, machiniste au chemin de fer demeurant et domicilié à Strasbourg veuf sans enfant de Dme Caroline Muff, né à Geudertheim (Bas Rhin) le 17 décembre 1814 du légitime mariage de Mr Claude Bijon, vivant garde forestier et de D° Eve Schaeck sa veuve survivante demeurant à la Robertsau, futur époux d’une part
2° Mademoiselle Caroline Salomé Ernst, mineure sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg née en ladite ville le 11 février 1833 du légitime mariage de feu M. Charles Frédéric Ernst, marchand de bois et de feu D° Marguerite Salomé Obrecht vivant conjoints à Strasbourg future épouse d’autre part
3° Mad. Elisabeth Vogler demeurant et domicilié à Strasbourg veuve de Mr Jean Ernst vivant baquetier en ladite ville, ayeule paternelle de la Dlle future agissant aux présentes pour autoriser cette dernière encore mineure

acp 412 (3 Q 30 127) f° 17-v du 4.8. – Stipulation de la communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages, le survivant aura en outre l’usufruit de la moitié des biens de la communauté.
Les apprts du futur consistent en une valeur de 6524 francs, ceux de la future épouse sont décrits 1) en un inventaire reçu Grimmer Nre le 3 février 1836, 2° en un inventaire reçu Burtz subst. Zimmer Nre le 24 septembre 1849.
Il a été convenu qu’à l’égard de l’indivision des biens meubles et immeubles dépendant de la communauté qui a existé entre le Sr Ernst et Sophie Klein son épouse en 2° noces de ne pouvoir procéder audit partage avant cinq mois, ce qui est rempli par la V° Ernst tant en son nom qu’en celui de ses enfants mineurs.
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfant du futur mariage.

Les héritiers vendent la maison par licitation à l’Œuvre Notre Dame, autorisée par délibération de la commission municipale en date du 13 novembre 1854 et par arrêté du préfet en date du 14 avril

1855, M° Zeyssolff (minutes en déficit)
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 610 (2266) n° 23
Pardevant M° Louis Charles Zeyssolff ont comparu D° Caroline Salomé Ernst épouse de Mr Charles Bijon, machiniste qui à ce présent l’autorise, domiciliés et demeurant à Weyersheim, Dame Sophie Klein, veuve du sieur Charles François Ernst, vivant baquetier et marchand de bois à Strasbourg agissant tant en son propre nom qu’en qualité de tutrice légale de Sophie et Victor Ernst ses deux enfants mineurs nés de son mariage avec le défunt son époux, Mr Edouard Schneegans, confiseur demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs, lesquems ont déposé à M° Zeyssolff Notaire le cahier des charges clauses et conditions de la vente par licitation d’une maison sise en cette ville rue du Maroquin N° 4 appartenant par indivis (aux requérants)
Cahier des charges clauses et conditions de la vente par licitation d’une maison ci après désignée, dressé par M° Louis Charles Zeyssolff, notaire à Strasbourg, à ce commis par jugement du tribunal civil de première instance séant en cette ville le 30 août 1855.

Désignation de l’immeuble à vendre. Une Maison d’habitation, composée de bâtiments de devant et de derrière, cour, tous droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du Maroquin N° 4, d’un côté Mr Michel Grad, boulanger, de l’autre la veuve et les héritiers Krentzberger par devant la rue par derrière les héritiers Borst.
Titres de propriété. Mr Jean Obrecht s’était rendu adjudicataire de cette maison durant la communauté de biens partageable de trois aux deux tiers qui avait existé entre lui et D° Marie Salomé Schuler son épouse, des héritiers du sieur Jean Frédéric Hofsuess vivant culotier à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Mr Remond, juge de paix du troisième arrondissement de cette ville, à ce commis le 5 floréal an onze et déclaration de command du lendemain, enregistré et homologué par le tribunal civil séant en cette ville le 20 floréal de la même année. Après le décès de la D° Obrecht, sa part audit immeuble égale à in tiers fut recueillie par ses deux enfant nés de son mariage avec ledit son époux savoir 1° Mr Jean Jacques Obrecht garçon farinier pour 4/24, 2° Mr Jean Obrecht, garçon tourneur pour autant 4/24, ensemble 8/24 ou un tiers. Mais ce dernier étant décédé sans postérité sa succession fut recueillie par son père le sieur Jean Obrecht pour un quart ou 1/24 et par son frère germain Jean Jacques Obrecht pour les trois quarts restants ou 3/24, ensemble 4/24. Le Sieur Obrecht père était par conséquent propriétaire audit immeuble des deux tiers, soit 16/24 de son chef comme participant pour autant à ladite communauté, de un 24° comme en ayant hérité de son fils Jean Obrecht, et de 4/24 pour avoir acquis de son fils Jean Jacques Obrecht sa part de l’héritage maternel dudit immeuble suivant acte reçu par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 31 mai 1827 portant quittance du prix, ensemble 21/24. Mr Obrecht a cédé ses parts au Sieur Charles Frédéric Ernst baquetier demeurant à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Guillaume Grimmer, notaire en cette ville le 10 octobre 1829 pour le prix de 6000 francs en déduction duquel (…). Et par acte reçu par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 23 mars 1830 le sieur Jean Jacques Obrecht fils agissant en qualité de seul et unique héritier de son père, qualité qui est constatée par l’inventaire de sa succession dressé par ledit notaire le 7 janvier 1830, d’une part Et mondit sieur Ernst d’autre part, ont exposé que les 3000 francs dont le sieur Obrecht père avait donné quittance à Mr Ernst par le contrat de vente reçu par M° Grimmer susdit le 10 octobre 1829 resteront déposés entre les mains de Mr Ernst et qu’ils font partie de la succession du défunt sieur Obrecht, laquelme a été liquidée par acte reçu par ledit notaire Ritleng ledit jour 23 mars 1830, en conséquence Mr Obrecht ratifie la vente reçue par M° Grimmer, qu’il allait attaquer et par le même acte vendit à M Ernst le huitième soit 3/24 indivis de ladite maison qui lui appartenait du chef de son père défunt Jean Obrecht pour le prix de 860 francs quittancés au contrat.
Cet immeuble avait été grevé d’une rente foncière au profit de la famille de Landsperg-Reinach, laquelel fut éteinte par Mr Ernst le 20 août 1840.
L’acquisition faite par Mr Ernst a eu lieu pendant la communauté de biens qui avait existé entre lui et D° Marguerite Salomé Obrecht, son épouse en premières noces, avec laquelle il procréa une enfant nommée D° Caroline Salomé Ernst épouse de Mr Charles Bijon machiniste demeurant à Weyersheim, laquelle recueillit dans la succession de sa mère défunte la moitié de ladite maison, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé par M° Guillaume Grimmer ancien notaire à Strasbourg le 3 février 1836 enregistré. Mr Ernst convola en secondes noces avec dame Sophie Klein, leur conventions anténuptiales furent réglées par acte reçu par M° Guillaume Grimmer susdit le 25 mars 1836 lequel assure à la veuve survivante l’usufruit à vie de la portion disponible des biens que son époux délaissera à son décès, sur laquelle seront à imputer les 2400 francs dont Mr Ernst a fait donation à son épouse si elle lui survit. Au décès de Mr Ernst sa succession fut inventoriée par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 15 septembre 1849 enregistrée. Cet acte constate qu’il délaissa pour seuls héritiers des trois enfants 1° D° Caroline Salomé Ernst épouse Bijon sus nommée née de son premier mariage pour un tiers, 2° Dlle Sophie Ernst pour un tiers, 3° Sieur Victor Ernst pour un tiers, unité 3/3. Ces deux derniers nés du second mariage encore mineurs sont sous la tutelle égale de leur mère madame veuve Ernst et ont pour subrogé tuteur Mr Edouard Schnéegans confiseur à Strasbourg. De ce qui précède, il résulte qu’à la maison à liciter participent Madame Bijon pour 4/6, Sophie Ernst pour 1/6, Victor Ernst pour 1/6, total égal à l’unité. Dans cet état ce choses Madame Bijon assistée de Mr Frédéric Traut avoué à Strasbourg ayant introduit la demande en licitation dudit immeuble contre les mineurs, le tribunal civil séant en cette ville saisi de la cause rendit sous la date du 30 avril dernier le jugement dont le dispositif suit (…) La mise à prix de l’immeuble est fixée judiciairement à 27.500 francs (…) Strasbourg le 25 mai 1855
Lundi 18 juin (…) adjugé moyennant le prix de 28.000 à mondit sieur Traut qui a déclaré avoir enchéri pour l’Œuvre Notre Dame de la Ville de Strasbourg
Copie de la procuration. Nous maire de la Ville de Strasbourg donnons pouvoir et procuration à M° Frédéric Traut, adjoint d’enchérir pour l’Œuvre Notre Dame une maison et dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin numéro 4 jusqu’à concurrence du prix de 28.000 francs, les frais judiciaires et autres frais pour parvenir à la vente ainsi que ceux auxquels elle donne ouverture à la charge de l’Œuvre Notre Dame, laquelle acquisition a été autorisée par délibération de la commission municipale de ladite ville en date du 13 novembre 1854. arrêté de Mr le Préfet du Bas Rhin du 14 avril dernier dont une Copie est demeurée ci jointe et annexée. Strasbourg le 18 juin 1855, signé Coulaux. Enregistré à Strasbourg le 23 juin 1855
acp 440 (3 Q 30 155) f° 56-v du 4.6., Cahier des charges du 25 mai – acp 441 (3 Q 30 156) f° 5-v du 23.6., adjudication du 18 juin

Les matériaux provenant de la démolition sont vendus le 26 septembre 1856.

1856 (26. 7.br), Maire
Procès verbal d’adjudication des matériaux provenant de la démolition des propriétés de l’Œuvre Notre Dame sises rue du Maroquin N° 4, 5, 6, 7 et 8 à divers moyennant 4390 francs, le 26 septembre, approuvé le 1.8.br
acp 453 (3 Q 30 168) f° 89-v du 4. 8.br

L’Œuvre Notre Dame fait construire un nouveau bâtiment et en adjuge les travaux en décembre 1856.

1856 (29. Xbre), Maire
Procès verbal d’adjudication des travaux de construction d’une maison place du Château pour le compte de l’Œuvre Notre Dame
la platrerie à Louis Villa, plâtrier à Strasbourg pour 16.298 francs
la couverture en ardoises à Georges Weyhl, couvreur en ardoises à Strasbourg pour 6476 francs
la ferblanterie à Jean Israel Frick, ferblantier à Strasbourg pour 3477 francs
la serrurerie à Auguste Baumeister serrurier à Strasbourg pour 24.206 francs
la peinture à Dick et Ruthard, peintres à Strasbourg pour 6682 francs
maire, 29. Xbre 1856 approuvé le 9 février
acp 457 (3 Q 30 172) f° 86-v du 24.2.1857
Soumission par laquelle le Sr Blumer, menuisier à Strasbourg, s’engage à exécuter les travaux de menuiserie à la maison sus dite au prix du devis montant à 35.232 francs
maire, 27 janvier 1857 approuvé le 9 février
acp 457 (3 Q 30 172) f° 86-v du 24.2.1857
Soumission par laquelle le Sr Goerner, charpentier à Strasbourg, s’engage à exécuter les travaux de charpente à ladite maison au prix du devis montant à 44.864 francs
maire, 27 janvier 1857 approuvé le 9 février
acp 457 (3 Q 30 172) f° 86-v du 24.2.1857
Soumission par laquelle le Adolphe Weyer, architecte à Strasbourg, s’engage à exécuter les travaux de maçonnerie à ladite maison au prix du devis montant à 142.641 francs
maire, 24 janvier 1857 approuvé le 9 février
acp 457 (3 Q 30 172) f° 86-v du 24.2.1857

Projet de construction et mémoires

1857, Enregistrement de Strasbourg, ssp 124 (3 Q 31 623) f° 61 du 24.2.
Le 15 février – Projet de construction d’une maison à loyer avec façades sur la place du château, de la cathédrale et de la rue du Maroquin de la Ville de Strasbourg, dressé et signé par l’architecte de l’Œuvre Notre Dame de ladite ville et montant à la somme totale de 370.000 francs
ssp. 24 février – Du 5 mars 1855. Mémoire explicatif de la construction ci-dessus désignée, dressé et signé par le même
ssp. 24 février – Du 15 février 1856. Mémoire explicatif supplémentaire de la construction ci-dessus désignée, dressé et signé par le même
ssp. 24 février – Du 5 mai 1855. Onze plans d’ensemble et de détail de la même construction, dressés et signés paar l’architecte de l’Œuvre Notre Dame de la Ville de Strasbourg, datés du même jour, et annexés au procès verbal d’adjudication des dits travaux, enregistré cejourd’hui.

L’Œuvre Notre Dame vend une partie du sol à la Ville pour être réunie à la voie publique

1857 (2. 8.br), Maire
Vente par l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg
à la Ville de Strasbourg
de 155 mètres carrés de terrain formant l’emplacement des maisons démolies appartenant à ladite fondation, pour servir au dégagement des abords de la cathédrale et à l’appropriement de la place du château impérial et être ainsi réuni à la voie publique, moyennant 24.575 francs
Décret du 26 mars 1852 appliqué à la Ville de Strasbourg par décret impérial du 22 juin 1854, n° 2506 § 2
acp 463 (3 Q 30 178) f° 69-v du 12. 8.br

L’Œuvre Notre Dame loue le bâtiment à l’Etat

1860 (12.1.), Intendant
Intendant, le 12 janvier – Bail par l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg
à l’Etat
d’un grand bâtiment place du Château à Strasbourg pour 20 ans du 1 janvier 1860, Loyer annuel 21.700 francs
acp 484 (3 Q 30 199) f° 83 du 18.1.



16, rue des Tonneliers


Rue des Tonneliers n° 16 – VII 399 (Blondel), O 57 puis section19 parcelle 148 (cadastre)

Reconstruite par Jean Jacques Scær (1770), maître maçon Georges Christophe Freysinger


Le numéro 16 au milieu de l’image (avril 2014) – Etages (octobre 2007), les fenêtres ont les croisillons d’origine
Rez-de-chaussée, boucherie Bœtsch (publiée sur Archi-Wiki)

La maison appartient à la fin du XVI° siècle au marchand Michel Goll qui demande en 1584 l’autorisation d’ouvrir une communication avec une autre qu’il a l’intention d’acheter à l’arrière de la sienne. Les Quinze l’éconduisent malgré l’avis favorable du chef de chantier. Ilm fait tout de même des communications avec la maison arrière que son beau-frère a achetée. Il s’ensuit pendant plusieurs années des dissensions entre Michel Goll et les Quinze.
Le Livre des communaux (1587) y mentionne un encorbellement (16 pieds 3 pouces de long) et un auvent de même longueur. Le propriétaire pose chaque jour des marchandises et des barriques devant sa maison et la voisine au sud dont il est aussi propriétaire. Michel Goll fait faillite en 1595 et meurt peu après. Sa maison revient à ses créanciers de Francfort qui la vendent en 1624 au tonnelier Jean Henri Stürtzel. Elle revient à nouveau aux créanciers de Francfort en 1639. Originaire de Muttersholtz, le revendeur Adam Engel puis sa veuve en sont propriétaires de 1655 à 1699. Les Préposés au bâtiment n’autorisent pas le revendeur Martin Wurtz à ajouter un étage en 1710 quand il demande l’autorisation de réparer son encorbellement (16 pieds ½ de long). Son gendre boucher Jean Jacques Kamm puis le marchand de futaine Auguste Krieg entretiennent la maison, estimée à 900 livres à la mort du premier en 1734 et à 1 100 livres à celle du deuxième en 1743. A la mort de sa veuve, les experts l’évaluent seulement à 600 livres. Le cordonnier Jean Jacques Scær est autorisé en mars 1770 à reconstruire sa maison sur les anciennes fondations. Il confie les travaux à Georges Christophe Freysinger qui édifie la même année un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages. Un chaînage se trouve de chaque côté de la façade à deux travées. Les étages sont séparés par des cordons. Les fausses clés des linteaux arqués sont moulurées.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 159, rue des Tonneliers (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (l) : rez-de-chaussée à deux ouvertures en arcade, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à étage mansardé et un niveau de lucarnes. L’arrière (cour) donne dans la rue de l’Etal, à gauche de (k). La cour E représente l’arrière de la maison à gauche de (5) et l’édicule (1-2-3) à gauche de la porte (6-1) à l’angle sud-est ; les autres bâtiments font partie des propriétés voisines.
La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 16.


Rue de l’Etal, cour E


Rue de l’Etal – La cour se trouvait à l’emplacement du bâtiment blanc (avril 2015)

Les héritiers Scær vendent en 1828 la maison à l’épicier Jean Baptiste Romer. Elle appartient ensuite à des bouchers, dont le premier Michel Pierre Anstett acquiert le bâtiment en 1833. Samuel Hirsch fait remplacer en 1890 les arcades par une devanture à volet roulant.
La Ville envisage en 1971 d’acquérir le maison pour empêcher sa démolition. Jean Muller fait transformer la même année quatre logements en y aménageant des salles d’eau et des cabinets. L’architecte des Bâtiments de France s’oppose en 1988 au projet de surélever le bâtiment.


Rez-de-chaussée avant et après sa transformation en 1890 (dossier de la Police du Bâtiment)

octobre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Michel Goll, marchand, et (1576) Marie Fettich – luthériens
1620* adj Jérôme Stahlenburger, prévôt à Francfort
1624 v Jean Henri Stürtzel, tonnelier, et (1612) Barbe Pierre Doll – luthériens
1639 adj Catherine Müller, femme de Thierry Springer, juriste à Francfort
1655 v Adam Engel, revendeur, et (v. 1638) Marie Mey – luthériens
1667 h Jean Frédéric Rinck, tonnelier, et (1667) Marie Mey veuve d’Adam Engel – luthériens
1699 h Martin Wurtz, boucher, et (1692) Catherine Mey – luthériens
1721 h Jean Jacques Kamm, boucher, et (1710) Marie Catherine Wurtz – luthériens
1734 v Jean Daniel Baur, marchand de cuir, et (1707) Marie Félicité Bitsch – luthériens
1736 v Auguste Krieg, marchand de futaine, et (1731) Marie Madeleine Witter d’abord (1726) femme de Jean Giess, marchand de futaine – luthériens
1764 v Jean Jacques Scær, cordonnier, et (1756) Marie Salomé Carl puis (1763) Catherine Barbe Michel – luthériens
(puis indivis avec le suivant et) Chrétien Sommer, cordonnier, et (1808) Marie Dorothée Scær
1818 h Philippe Jacques Scær, commis des Ponts et Chaussées, et (1803) Marie Elisabeth Dartillon puis Kreuter
1828 v Jean Baptiste Romer, marchand épicier, et (1823) Caroline Metz
1833 v Michel Pierre Anstett, boucher, et (1733) Charlotte Wiedersohn
1866 v Bernard May, boucher, et Thérèse Kammer
1884 Samuel Hirsch, rentier
1906* Charles Erb
1923* v Joseph Aloïse Kugler, maître boucher à Hochfelden, et Amélie Trend*
1938* Joseph Aloïse Kugler

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 525 florins en 1699, 900 florins en 1720 et en 1735, 1 100 florins en 1741, 600 florins en 1763

(1765, Liste Blondel) VII 399, Jean Jacques Scarr
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Scaer, 1 toises, 1 pied et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 57, Anstett, Michel Pierre, boucher rue des Tonneliers 7 – maison, sol – 1,15 are

Locations

1655, Gabriel Voltz, cordonnier
1664, Jean Martin Romer, tailleur, et (1645) Barbe Schmitt
1695, Jacques Lanaux, aubergiste
1711, Jean Georges Flechtner, marchand de futaine
1780, (boutique) Jean Gaspard Werdmüller de Zurich
1862, Bernard May, boucher (ensuite propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 231
Comme sa voisine en aval, la maison appartient à Michel Goll qui en paie 3 livres 6 sols 4 deniers pour un encorbellement (16 pieds 3 pouces de long, saillie de 6 pieds ½), un auvent (même longueur, 4 pieds de saillie), une porte de cave inclinée (6 pieds ½ de long, saillie de 7 pieds) et un soupirail incliné (2 pieds ½ de long, 21 pieds de saillie). On pose chaque jour des marchandises et des barriques devant ces maisons

Anderseitt Küffergaß vnden Vom Eckh widerumben Hienauff
Verners hatt gedachter Michael Goll an dem Andern hauß nechst Oben an disem ein Vsstoß xvj schu iij Zoll lang, v+ schu herauß, Daruor ein Wettertach In gleicher lenge iiij schu herauß, Item ein ligende Kellerthüer vi+ schu breÿt vij schu herauß, darneben ein ligend Kellerfenster ii+ schu lang, xxj Zoll herauß, hatt sonsten auch vor disen beÿden heüsern den Platz mit allerhandt Wahren Vndt Thonnen täglich vorschlagen, Bessert für das Niessen, iij lb. vj ß iiij d
[in margine :] Soll ihme mitt ernst gepotten, vnd beÿ ernstlicher Straff beuolen werden, mitt seinen Vssazen etwas mehr dann bißhero gespärt worden maß zuhalt.

Préposés au bâtiment (Bauherren), protocoles des Quinze

1584, Protocole des Quinze (2 R 14)
Le marchand Michel Goll expose le 6 juin qu’il entreposait jusqu’à présent ses marchandises chez feu son beau-père Auguste Fettich rue de l’Epine. Il devra les transporter dans sa maison rue des Tonneliers qui est cependant trop petite. Etienne Kaiser est disposé à lui vendre une petite maison à l’arrière de la sienne, dans la rue derrière la Mauresse, ce qui lui permettra d’agrandir sa maison non par luxe mais par nécessité. Les préposés se rendent sur place le 10 juin. Un pignon en pierre sépare la maison de celle de Goll qui mettrait des marchandises au rez-de-chaussée et habiterait à l’étage. La maison Kaiser est large mais peu profonde, le rez-de-chaussée comprend l’entrée, une cage d’escalier, un entrepôt pour les barriques de saindoux, une écurie pour six chevaux, une petite cour, les deux étages ont chacun un poêle et des chambres, dépense, cuisine, dans les combles chambre pour les domestiques, le grenier est aménagé en bûcher. Le chef de chantier Frauler estime qu’il n’y a pas d’inconvénient à accéder à la demande d’ouvrir des communications entre les deux bâtiments. Jacques Kœsser fait remarquer que la maison à vendre se trouve dans une ruelle peu passante et qu’elle a peu de chance d’intéresser un artisan ou un marchand. L’assemblée ne statue pas sur la demande, le quorum n’étant pas atteint. Les Quinze estiment le 13 juin que la maison de Michel Goll est satisfaisante et que celle d’Etienne Kayser est assez grande pour une maison de bourgeois : ils éconduisent Michel Goll.

(f° 47) 6. Junÿ – Michael Goll. Heuser Zusamen prechen
Michel Goll der handelßmann, vbergibt ein Splôn organo Bitterlbronnÿ, Ist verleßen, hat Inn, Es sey meniglich bewußt, d. sein schwehr Augustus Fettich seliger vnd er ein gemein gewerb inn Kieffergaß mitt einander vffgericht haben vihl wahren Inn seines schwehers hauß in dorlißgaß gelegen. d schweh. auch ettlich diener beÿ sich erhalten. Solch hauß werde Itzo seiner schwäger einem Zugetheilt, d. er sich deren nicht mehr werd. gebrauchen Können, So seÿe sein hauß wohnung In Kieffergaß so eng, das er für seine Kinder vnd gesind nicht platz In allein Zur nodturfft haben konne. Da er doch verhoffe noch mehr Kinder Zu bekommen, Sey auch kein gelegenheit, die krancken von den gesunden abzusöndern, Item hab auch Zu holtz Korn vnd andere nodturff nicht platz vnd mueß sich daher feues* besorgen. Nuhr trage sich Itzo ein gelegenheit Zu d. Steffan Kaÿßern, ein Kleine behaußung veyll so vff Ine beÿ d Mörin Zunfftstub stosse, dar Inne bitzher nuhr Stallung gehalten, Veÿll Ist, vnd Kayßer Ime disselbig gonnen wolte, wo es bey mein H außpring. möchte, dieselb. Zu einem hauß Zuprechen. Begers Zu keinem pracht od wollust, sonder Zur hochsten nodtrufft, Bitt den augenschein In seiner vnd derselben behaußung durch verordnete einnemmen Zu laßen vnd Ime darauff nach befundener warheit Zugestatt. d. er solch hauß kauffen vnd Zu seinem hauß prechen vnd gebrauchen möge.
Erkant, Ime anzeigen, Mein herren wieder Zu Irer gelegenheit den augenschein einnemen. Den mag der xv meister fürnemmen wann er gelegenheitt hatt, Würdt sichs befinden, ob Ime Zu willfahren oder nicht. J. Kagen. Bauh.

(f° 51-v) X Junÿ – Michael Goll
Von dannen seind mein Herren ut supra In des vnbewandert doch durgehnd gässlein hinder der Mörin gangen. Steffan Kaysers behausung welche Michel Goll, Zu seiner behaußung Inn Kieffergaß Zu accomodiren vnd Zusammen Zuprech. begert, besichtigt, die Ist von Gollen hauß mit einem steinern gebell durchauff abgesondert, Im selben gebell begert Goll ettlich thüren vnnd liechter durch Zuprechen die heußer Zusammen Zurichten, damitt er vnden möge gewolb Zu den wahren vnd oben Zu seiner haußhaltung mehr platz machen. Sonst Ist Kaysers hauß Zimlichen breÿdt aber nicht tieff, hatt vnden einen eingang Zum schnecken, ein platz dar Inne er Kayßer seine herings schmalttz thonnen gehabt, vnd ein Stall Zu sechs pferden, ein Kleines schmahles höflin Ist Inn die höhe gebawen, hatt Zweÿ mahl stuben und Camern, mit neb. Camern vnd Kuchen Vber einand. oben auff vnd. tach ettlich gemechlin gesind Zuleg. darüber die buen Zum holtz vnd and. so an eine Zug hinauff gezog. würd.
Nach besichtigung dißer hatt Goll mein herrn durch Gorius Morgen des Kuttlers hauß seins nechst nachbarn In die Kieffergaß Inn sein behausung Ins gaden gefüret, weither seind mein herren mitt kommen, dwl. man die weithe des haußes vnden wohl sehen Kan, vnd mein H vor diß auch einmahl dar Inne vffm augenschein geweßen.
Alß mein herren widerumb hinauff Inn Ir stub kommen seind die drey* und Werckmeister herin gelaßen, die Werckmeister erstlich Adolff Stürmers heußer halb gehört, die haltens dafür d. Ime ohn einichen nachteill menigkliche leichtlich Zu willfahren, dwl. es Zusammen vnderscheidne heußer pleyben vnd sein Jetzige wohnung der Inne er gahr wenig platzs hatt Zu besserer seiner gelegenheit Zu Zurichten.
Souihl Michel Gollen belangt (nachdem h Friderich Wolff vnnd Balthasar Stosser außgedrett.) Referiren die werckleutt erstlich Frauwelen dwl. Goll ein grosser handell fürt vnd In seinem hauß (f° 52-v) Inn Kueffergaß lützel platz. So macht Ime sein begren nach Inn den gebell thueren vnd fenster durchzuprechen Zu Zulaßen sein, M. Jacob Kößer sagt, es stand Steffan Keyßers hauß In einem engen gäßlin, da kein durchwandern Ist, alßo d. sich weder handwercks noch handelßleuth fuegklich dazu behelffen, damit dann Goll seinen handell desto besser treyben möge, were er auch der meynung, d. Ime Zuwillfahren Kondte Vbernacht (wi man sagt) widerumb Zweÿ heußer darauß gemacht werden. Etlinger vnd Jörger seind Michel Gollen halben (dwl. seine verwandt noch dauß) gehört, Wolten Im helff. willfahren Inn ansehung er ein groß. handell füre, vnd kein nodtwendigen platz, Zudem obgleich ein handtwercks man Inn Kaÿßers hauß Käme, Inn das enge abweg gelegene gäßlin, So würde Goll dannoch noch mehr vff den Stall geb. dann Jener geben würde. Adolff Stürmern belangend, seind Ettlinger Stößer vnd Jörger (dann die außgedrettene herren wid. herein kommen) gehört vnd haben alle dreÿ Kein bedencken, Ime sein begeren Zu Zulaßen, damitt Ist Inen, vnd den werckhleuth. (so nach angezeigte Irem bedencken außgangen) erlaubt worden. Da haben mein Herren von Adolff Stürmers beger geredt vnnd ettliche herren dafür gehalten, d. er beÿde heuser scheiden, Ime selbs tag vnd lufft verbawen vnd das hinderhauß gahr v.derben werde. Es jst aber Erkandt, d. man Ime willfahren, doch Zuuorderist er Innern soll, man hetts für Rhätlicher d. er dißer baw vnderließe, solte wohl mehr seinen schaden, dann seinen nutz schaffen. Will er (p. 53) dann vff seinem begeren oder fürnemmen beharren so sey willfahrt, B. s.
Mitt Michel Gollen begeren hatt man von weg.der geringen anzahl herren nicht können fürfahren sonder deßhalb müssen einstellen.

(f° 54) Sambstag den XIII. Junÿ – Michael Goll
Waß Michel Goll bey mein herren suppliciren vnd wie mein herren verschinen Mittwoch den augenschein eingenommen Ist hieoben auß dem Protocoll verleßen, vnnd haben die herren so auff dem augenschein geweßen (auch mündlich Referiren wie mans befunden, vnd waß Ir bedencken Nemlich dwl. Goll hieuor die Zweÿ heußer Inn Küeffer gaß dar inn er wohnt so Zweÿ vnd.scheiden abgesondert heüßer geweßen, Zusammen gebroch. dageg. vber noch ein guth hauß hatt, so er Zu seinem handel praucht, vnd Steffan Kayßer hauß für ein Ehrlichen burger weitte genüg. das es wohl sonder Zubewohnen. So solt man Gollen sein begeren abschlagen. Dißer meynung seind die vbrigen herren alle. Also Ist einhellig Erkant, das es Ime abgeschlagen soll werden. J. Kageneck vnd (-)

1585, Protocole des Quinze (2 R 15)
Les Quinze constatent le 29 mai 1585 que Michel Goll a ouvert des communications entre les deux maisons bien que les Quinze et les Vingt-et-Un le lui aient interdit. L’assemblée fixe la visite des lieux au lundi 13 juin. La visite est maintenue bien que la femme de Michel Goll soit sur le point d’accoucher. Les chefs de chantier Jacques Kœsser (charpentiers) et Thiébaut Frauler (maçons) constatent qu’une porte a été ouverte dans la boutique au rez-de-chaussée et une autre dans la cuisine à l’étage. Michel Goll déclare qu’il lui faut des chambres pour ses enfants qui ont pris de l’âge, et qu’il ne va pas mettre à la rue, qu’en outre les ouvertures doivent seulement subsister le temps de son bail. Les Quinze infligent à Michel Goll une amende de cent livres pour avoir contrevenu à la décision des deux assemblées et lui notifient de remettre les lieux dans leur ancien état sous huitaine. Les ouvriers qui ont fait les ouvertures seront condamnés à 5 livres d’amende s’ils sont bourgeois, Michel Goll devra régler 10 livres s’ils ne sont pas bourgeois.
Michel Goll déclare le même jour que son beau-frère a acheté la maison qu’il lui a ensuite louée. Comme le charpentier auquel il s’est adressé a refusé de faire le travail, il a engagé des employés au pont du Corbeau. Il déclare que les cadres des portes sont des remplois. Quand on lui oppose que l’un d’eux est neuf, il déclare qu’un charpentier du nom de Haus le lui a fait. Michel Goll répète que la place lui manque pour les siens et que son intention n’a pas été de défier le Magistrat. Les Quinze maintiennent l’amende.
Michel Goll produit le 19 juin l’acte de vente à son beau-frère. Il n’estime pas avoir contrevenu au règlement puisque les deux bâtiments seront à nouveau séparés à la fin de son bail. Il demande l’autorisation de rester dans la maison jusqu’à ce qu’il ait trouvé à se loger dans une plus grande maison. Pour l’heures sa femme est sur le point d’accoucher, trois de ses enfants ont la rougeole et il doit préparer la prochaine foire. L’assemblée lui donne jusqu’à la Saint-Michel pour remettre la maison dans son ancien état. Elle se tient à l’amende qu’elle lui a infligée en faisant remarquer que Michel Goll trouvait la maison assez grande quand il l’a achetée.
Mandataire de Michel Goll, Pierre Bittelbronn déclare le 19 août que Michel Goll a versé le montant de l’amende. Il réitère son précédent exposé et termine en demandant aux Quinze de prolonger le délai. Le mandataire ajoute que Michel Goll pourrait acheter l’ancienne maison de Matthias Wicker devant la cathédrale. L’assemblée en-deçà du quorum réserve sa décision. Elle décide le 28 août de prolonger le délai d’un an.

(f° 80) Sambstag den XXIX Maÿ – Michael Goll. Heuser Zusammen prechen
Idem [J. Prechter] zeigt an, das Michel Goll seine zwo heußen Inn Kieffergaß vnd hinden der Mörin Zunfft zusammen gebrochen habe, ohnangesehen es Ime sowohl bey Rhat und XXI abgeschlag. sein soll, als es Ime von mein H XV Zuvohr abgeschlag. word.
Erkant, Mein herren XV sollen Zu des H XV gerichts gelegenheit samptlich vff den augenschein gehen.

(f° 84) Mittwoch den IX Junÿ – Michael Goll
Dieweyll es auff d. stett drey schlagen würdt Ist der augenschein Inn Michel Gollen hauß Jetzo eingeholt den werckmeystern wider erlaubt vnd der XV. Mr umbefragt, ob er den herrn bitz Sambstag widerumb soll bey beschicken gebieth. H Treubell entschuldigt sich d. Ime sampstag hie Zusein ohnmüglich aber bitz Montag wolt er wohlerscheinen. J Werner* hatt auch wichtige geschefft Zu Breuschwickershim Zuversehen.
Erkant, bitz Montag bey beschicken gebiethen lassen, od. bitz Sambstag wie es am füglichsten vnd sollen die Junckherrn hiezu teyb* od. sich wider bey mein herren Zur gewohnlicher stund furdern.

(f° 84-v) Montag den XIIII Junÿ – Michel Goll
J Prechter XV Mr Als Jüngst erkandt vff heutt widerumb beÿ beschicken Zugebieth. den augenschein Inn Gollischen hauß einzunemmen, Konne er meine H. nicht verhalten d. Gollen haußfraw groß schwanger vnd gehe nähig vff dem Zihl, hab er nitt erlich herren dauon geredt, Es möhge villeicht die fraw, wann mein H. alßo samptlich Im Hauß Kämen, darab erschrecken, vnd was Ir ettwa vber kurtz od. lang begegnete, mein Herren der vnglimpff mög. Zugemessen werd. darumb sol est zu mein H. ob man den augenschein fürgehn lassen, oder den Werckmeistern vffs ernstlichst, beÿ Ihrem burgereyd, einbinden vnd beuchten wolte, d. sy es allenthalben, ob. vnd vnden besichtighen solten, wie es mitt dem durchprechen geschaffen, vnd mein H widerumb Referiren, wie sys befunden. Dwl. doch mein H hieuor den augenschein eingenommen, habe derwegen ein frag darüber halten wöllen, Nachdem nuhr ein vnderred gehalten, vnd sie herren einander gehört, Ist Inn der and. vmbfrag.
Erkant, d. man den augenschein Jetzo samptlich einnemen, den XV. Knecht (ut virarum eius) hinschicke vnd Ihne Goll avisiren solle, d. mein herren Jetzo Kommen werden.

(f° 85) Eodem die. Michael Goll
Sind meine herren samptlich (ausserhalb Friderich wolffen so verwandtnuß halb sich absentir) Inn Michel Gollen hauß gangen, M Jacob Käßer Zimmermann, vnd Diebolt Fraweler Maurer der Stattwerckleutt mitgenommen vnd befunden, d Goll vnden Im gaden vnd oben auff Inn der Kuchen durchproch. vnd hültzine thürgestell einsetzen lassen, Was die herrn mit ihme od. er mitt den herren geredt, hab Ich alß da nicht so mehr dabeÿ kommen können nicht gehört, Dann d. Goll sich bemühet* mein herren Zu bereden, d. sy den augenschein recht einnemmen vnd besichtig. sollen was er für platz Im gantzen hauß habe,
Erkandt Man soll Zuuorderist die werckleuth hören, Seind herren gelassen vnd Inen p. XV Mr gesetzt sy (f° 85-v) sollen mein herren berichten, wie sy den augenschein befunden. Frawler sagt, sovihl er gesehen, vnd vor dißem auch, als man auff dem augenschein gewesen, befinde er d. die thür hinden Im Gaden wie auch die oben In der Kuchen, nyt* dahin geordnet, sonst habe er kein ander Neuwen durchpruch befunden.
Mr Jacob sagt auch d. nicht diße 2 durchprüch sey. die thürgestell des vnder vnd 3 schuh weith und 6 schuh hoch, das vber nicht uber 2 ½ schuch weith das vnder thürgestell sey alt, das ober New, vnd seÿe der Goll es habs Ime hie Keiner machen wollen hab er frömbde werckleuth gebraucht, Frawler sagt, es hab von Ime verstanden d. sein schwager das hinderhauß Kaufft vnd es Ime ein Jahracht ghelauhen & Seind die mandata d. Anno & 52 vnd 82 von Zusammen prechung der heußer verlesen, Würdt von ettlich herren angezeigt, d. er sich Zimlich Pöhß auffm augenschein erzeigt, vnd anderm gesyg hab, war gelt bedörff der leugt wo es findt alßo hab er mitt dem platz auch gethan. Wo er seine Kinder hin logiren soll, ob er sy soll vff die gaß legen, man soll den augenschein Recht einnemmen, werd man befinden, das von nöthen sey od. nicht. Ist es hab sein schwager Augustus mitt bewilligung H Matthißen von Gotteßheim seines vogts, das hind.hauß Kaufft vnd es Ime gelauhen, so hab es nit alß sein eygen, sond. als entlehner vff ein Jahracht durchproch.
Als nuhn ettlich herrn der meynung geweß, d. man bedencken soll, wie er zu straff. ettlich dafür gehalten, Dwl. mein H. Zu vollkommen anzahl (außehalb [f° 86] H Frid. Wolfen) vnd sobald nicht so starck Zusammen kommen möchten, d. mans Jetzo fürnemmen vnd außmachen solte, Ist
Erkandt Man solls Jetzo außmachen vnd darüber erkennen, Ist alßo vmbgefragt vnd abermahlen der straff halben vngleiche meynungen gefallen, Inn gemein aber haltens mein herren für ein grossen frevell vnd sondern nur* hielten, d. er Goll, vber d. es Ime erstlich von mein herren xv. vnd volgends alß er beÿ Rhät und xxi darumb wid. supplicirt, daselbst auch abgeschlagen, dannoch forthgefahren vnd durchprech. Zudem d. von Ime gesagt worden, d. er vff meiner H. XV damaliger abschlagungs erkandtnuß. Sich* soll haben vernemmen laßen, Die XV seyen nicht allein herren Rhät und XX setzen mehr den XV. Derhalb von Neuwem vmbgefragt, und durchs mehr, da das minder nicht über 3 vngleicher stimmen waß
Erkandt, Man soll Ime des begangenen frevels halben j C lb d Zu straff abnemmen und gebiethen. Inn dreÿ. Tagen vff den Pfenningthurn Zuerlegen. Vnd dabey ferner bey L lb d gebiethen, die durchprüch widerumb Innerhalb Acht tagen Zu Zumauren wie sy zuvohr geweßen. Man sol Ine auch bey seinem burgereÿd hören, was er für werckleuth od. taglöhner darzu gebraucht, die Ime geholf. Seind sy burger, so soll man Inen die straff vermög Mandats (Jedem 5 lb auß Iren eygen secklin) abnemmen. Seind sy nicht burger, So soll er Goll für dieselb. x lb auch abrichten vnd mitt den j C lb In drey. tagen erlegen.

(f° 86-v) Eodem die. Michael Goll
Michel Goll würd herein gelaßen vnnd Ime p. XV. Mr J. Prechter fürgehalten, er wüßt sich Zuerinnern, was er vorgangens Jahrs, beÿ mein herren XV vnd volgends auch beÿ Rhät vnd XXI angesucht, seins hauß halb. da Ime sein begeren auß bewegenden vrsachen an beyden ortten abgeschlagen, Dwl. dann man herr* In erfarung Kommen, d. er Vber desselbig., die [f° 87] heußer zusammen gebrochen, hab man den augenschein wöllen einnemmen, da man befunden, d. er vnßern herrn bescheyd Zuwider auß seinem eygnen willen fürgenommen, welches Ime alß einem burger nicht gebührt, Soll Zuvordrist beÿ seinem burgereÿd anzeig. waß er für werckleutt darzu gebraucht habe.
Goll sagt, d. Ine die nodt getrungen anzusuch. hab alle mittell gesucht, vnd mit Rhat guth freund seinen schwager Augenschein gebetten, der hab das hinderhauß mit bewilligung seines vogts J Matthiß von Gottesheims Kaufft, vnd er Goll es Ime abentlehnet, nicht der meynung sich einich. ungehorsams gegen mein herren Zugebrauchen, sonder dieweyll ers Zum höchsten vonnöth. hab ein Zimmermann alhier angesprochen, der habs nicht thun wöllen, also habe ers durch frembde laß. mach. die er bey seinem Eÿd nit kenne od. nitt nennen anzuzeigen wüße. Gefragt wo er sy besolt, war sy angesproch ? Sagt, sein gesind hab. sy uff der schindpruck und sonst geholt, wo man sy bekommen konnen, Gefragt, wer Ime die thürgestell gemacht. Sagt es seÿen alte thürgestell, Ist Ime gesagt, das aber sey ein New gestell, wirds ein Zimmermann gemacht haben. Sagt es habs einer gemacht heiß Meister Hauß, wüß seinen nammen anderst nicht & Zeigt Ime der XV. Mr weither an, dwl. er nicht hab gehandlet, wie einem burg. gebühre, vnd vber meine herren abschlag mit frevell darwider gethan, So haben mein herren erkandt, d. er für sie werckleuth, so wie er sagt, frömbd sein sollen, Zuuordrist x lb d vnd dann d. er fürsetzliche muthwilliger weÿß wider meine H. XV vnd Rhtat vnd XXI erkandtnuß den vortheil gesucht, j C lb d alles inn dreyen tagen vff dem Pfenningthurn Zu straff erstatten solle, Vnd gebiethen Ime mein H XV. weither bey fünffzig [f° 87-v] pfund pfenningen, d. er die beyden thüren od. durchprüch Inn acht tagen widerumb soll Zumachen laßen allerdings wie es Zuvohr gewesen, Vnnd wo mein herren seiner haußfrawen nicht daran geschondt hetten, werd. sy wohl befragt geweßen ein andere straff gegen Ime fürzunemmen, das hab er Ime auß beuelch meiner herren sollen anzeigen.
Goll, Er wolt mein herrn gern Vnd.thenig gehorsam leysten, bitt aber es wöllens doch mein herren Recht besichtig, können mein herren Ime platz Zeigen da es seine Kinder hin legen Kann, woll ers gern thun. Er hoff aber man werd: Ine nicht laßen seine Kinder vff die gaß legen. Er sey auch ein armer burger, bitt doch man wölls Recht besehen, Mann soll Ime sonst platz geben, er p.testire sich Zum höchst. hat anders nicht thun Können, er mueß Ja platz zu seinen Kindern haben, habs vß Keinen ungehorsam od. trug gethan.
Erkandt, beÿ vorigem bescheyd pleiben laßen vnd Ime dabeÿ anzeigen, d. mein herren ob seiner unbescheidenheit vnd p.testiren ein beschwerd wöllen Inen deßwegen die straff vorbehalt. haben, Vnd mag mans mit der Zeitt ein gedanck sein.

(f° 88) Sambstag den XIX Junÿ – Michael Goll
Michel Goll p. Bittelbr. erscheine meinherren vnd.thg Zuberichten, welchermaßen Er Jüngster erkandtnuß vnthg. pariret, statt vnd vollziehung, vnd daneb.. mein h. vnd XXI Zupitten vnd für zupringen, waß sein hohe nodturfft erfordert, vbergibt derweg. solches In gegenwart d schrifft, mit sampt dem Original Kauffbrieff vber das hinderhauß Bitt gn. an vnd abzuhören.
Die Splôn od. schrifft (ohn ein titul) Ist verleßen, Erholt was er fernd dißer Steffan Kaysers behausung halben, an mein herren gelangt, was für verstehen Ine vnd Kayßer Zu dem brieff vnd verkauff des haußes verursacht, Alß aber die motifen villeicht damalen nicht genugsam fürpracht, vnd er bey m. h. nichts erlangen mög. auch Rhat vnd 21. bey m. h. 15. bedelt haben pleyben lassen, sey er vom Kauff abgestanden. Nachgehends auff Kaysers belang, hab sich sein schwager Augustus Fettich als burg. und Zünfftig mit Ime consensu h Mathis von Gotteßheim seines vogts eingelaß. Ime Kayser das hauß abkauff.v.mög vbergebnen Original Kauffbrieffe, auch das hauß eingenommen vnd bezog. Dwl nuhn er nirgend platz Zu seinen wahr. sein fraw d geburtt nähig, die Kinder Zum theil erwachß. das er sy auß seiner schlaffkammer thun müß. hab er mitt seinem schwager gehandelt Ime das hauß Zuleyh. vnd vff ein Reuerß an Zweÿ ortten durchprech. Zulaß. sich Im wenigst verseh. d. es mein h. entgeg. vnd Zuwider [f° 89] sein solte. Dwl. es nicht wid. mein h. ordnung sond. Zweÿ vnderschiedliche heußer pleyb. vnd and. alhie deßgleichen vnverbotten plieben, Darauß anzunemmen d. sein gemueth nicht geweß. gemeine ordnung, vihl weniger meine h. bevehl vnd dener* zuwider (deren doch seines wüsens keins fürgang.) ettwas hin zu nemmen, vnd er verhoffentlich keins fürsetzlichen vberfahrens vnd veracht könne beschuldigt werden, daß unangesehen, habe er die beschwerlich groß straff erlegt,
Bittet aber dabey mein herren wollen Ime bey seins schwag. gönnung pleyben laß oder wo es meine herren Ir bedencklich, dißelbige doch auff ein geraumpte Zeitt xij od x Jahr lang vmb die gebühr erstreck. damitt er sich Inmittelst vmb ein anders gelegenheit vmb thun, sein handell einziehen, sein außstand Zusammen treyben möge, Alßdann sey ers vrbüttig Inn vorigen stand Zurichten, Sey Ime Jetzo Ime d. eyll nicht möglich, seiner haußfrauwen, Item dreyer an d. Rödte krancker Kinder, vnd vohrsehend. Meß halb: Köne es bey seinem burgereyd behalt d. es für sein wyb kind vnd gsind (so 24 p.son) nicht platz, geschweigen einen freind Zuleg. Im gegenhauß vber sey vnden Ir Conthor, In d. mitte die Zuckerstub, oben auff m dritten gemach bitz vnden das tach draht vnd andere wahren, die nicht ein pletzlin Jemand zu leg., wie der augenschein geb. würde. Gehröse sich auff seinen warhafften bericht, werden mein herren alles vnd dabey erweg. d. er mitt seinem handell gemeiner Statt vnd burgerschafft nicht wenig fürstendig, Auch die Kist Im Kauffhauß Jährlich nicht vmb ein gerings gebeßert, Sein hochste noturfft anseh. vnd [f° 89-v] Ime willferigen bescheid widerfahren lassen, weitleüffigern Innhalts d. vbergeben schrifft vnd sagt Bittelb. weicher, es hat Er Goll meinherren nicht vnderlassen wollen Zuberichten, d. er meiner h. bescheid pariren vnd daneben nochmal vnderthenig. vmb die gönnung Zubittenn.
Erkandt, Dwl. die straff erlegt Ist, vnd er drey Kinder hatt so an der Rodte ligen, die fraw nähig, die Meß auff dem halß, So soll man Ime den termin, die durchprüch widerumb Zu Zumach. vnd Im vorigen stand Zurichten, bitz künfftig Michaelis erstrecken, alßo d. er Ime nochmahl bey den 50 lb d soll gebotten sein* laß. Man werde alßbald nach Michaelis den augenschein wid. einnemmen vnd wo die durchgeng nicht Inn alt. stand gericht weren, Ime die straff nicht fahren laß. daneben soll man Ime sein Splôn ableynen vnd außtrucklich sag. d. er wid. ordnung gehandelt, d. er meiner h. vnd Rhat vnd xxj erkantnuß freuerlich vnd muthwilliger weÿß vberdrett., d. es nicht die meynung wann einer ahn eim ortt etwas Kaufft vnd danach den platz Zu eng befinde, d. er darumb so weitt vmb sich freß. vnd Ime platz genug machen möge. & It. d. der Jüngst Ime gegeben bescheid In vollkommen meiner herren anzahl ergangen, dabey mein h. es Jetzo nochmalen laß. pleyb. allein die erstreckung des termins auß gnad. bewilligt. Vnd d. mein herren beschuldigt, als hett sy nicht berichts genung eingenommen, [f° 90] solten sy mein herren nicht si für einfeltig anseh. d. sy nicht wüßt. was sy für bericht einnemmen, vnd was sy v.mog Irer ordnung sprech. solt.
Solches Ist Inen weittleuffig, durch B. XV. p. me fürgehalten, Sy pitt mein H wöllens nicht alßo v.sehn, sond. Goll gebe Ime selbs die schuld, d. er mein h. nicht genugsam berichtet habe.

(f° 124) Donnerstag den XIX Augusti – Michael Goll
Michel Goll mit beÿstand J. Peter Bittelbrons seines procurators, vbergibt durch denselbigen ein Suplôn die Ist verleßen, Inhaltend, Dwl. mein h. Ine straffbar erkandt, von wegen deß durchprechens ohn erlaubnuß, In seins schwagers hauß, hinden an seinem hauß gelegen, hab er die straff ohn einich widersprechen ghorsamlich erlegt, das Ime aber dabey vfferlegt, bitz Michaelis die durchprüch wider Zu Zumauren bey hoher straff [f° 124-v] darüber setzen, er sein haußfrau vnd Kind. hoch bekümmert, verhoffe doch mein h. als getrewe Vätter vnd liebhaber der burgerschafft werden den vnwillen gegen Ime fallen laß, vnd Ime Inn dem, so ohn Jemands schaden, Ime Zu seiner vnd der seinen ohnvermeydlichen nodturff gegondt werden mag g bedencken,
Erholt darnach die ungelegenheit so er In voriger splôn auch erzelt, wie er drey Kinder so er auß der Cammer mueßen lig., denen er ein pedagogum geordnet vnd hab 2 töchterlin, so er mitt der Zeitt auch auß seiner Cammer werde thun mueß. dazu er Kein platz, vihl weniger d. er etwa ein frembde gast oder Zwen Kondte beherbergen, Item wan sain haußfrau Kindtbetterin od. Jemand Im hauß Kranck wird, Kan er Inen kein abgesondert gemach geb. & Nuhn sey die hinder behaußung, die sein schwag. mitt seines vogts bewilligung kaufft, kein solch hauß daran andern burgern vihl möcht geleg* sein, lig nicht an einer straß, sonder Inn einem unwanderbaren geßlin, seye In vihl Jahren nitt bewohnt, allein Zur Pferdstallung gebraucht, würd noch In vihl Jaren nicht verkaufft sein worden, Könne keinem burger schedlich sein, wan sy Ime noch lenger Zu sein behaußung gegondt würde. Er begere sy nicht beharrlich, sonder nuhr ein Jahr od. Jeh. od. bitz er ein ander gelegenheit bekommen möchte, Bitt derweg. wo mein H. an seiner fürprachten nodturfft Zweivel hab, sy woll. [f° 125] den augenschein darüber einnemen laß. vnd sich sein weyb vnd Kinder allein vmb sovihl g. bedencken, Inen den gebrauch des hindern hauß wie es Jetzund durchgebroch. Allein ein bestimpte Jahracht vergonnen Zu prauchen, Mitt erbeiths Zuverdienen & ferners Inhalts
Ferner Zeigt Bittelb. mündtlich an, d. er Goll durch Ezechiel Spatzinger albereid auch an ander ortt lassen ansuchen, ob er ein gelegne behaußung bekommen möchte, d. er für sich vnd die seinen mehr platz haben vnd seinen handell desto fuegklichs treyben Kondt, Wie Ezechiel (Im fall m. h. daran Zweiuel hetten) dasselb m. h. würde berichten Können, vnd so Ime gelegenheit Zustunde, wolt er ohne das in dißem ortt beharrlich nitt pleyb. dieweyll mans dafür halten will, d. andere burger sich alda beßer Zunehmen. Bitt derowegen wie Inn splôn.
J Prechter bericht, d. er nach herr Matthis Wickers behaußung vorm Münster trachte, wo er dazu käme, Mochten mein herren oder die pflegereyen Ires außstands auff den Wycker desto besser bezalt werden.
Erkant, dwl. ettlich herren abdretten die vberigen Inn geringer anzahl, So soll mans gegen Inen Zu bedacht Zieh. (B.m.) vnd herrn ordnen die es fürderlich bedancken, vnd wider herpringen, darmitt Ime noch vor Franckfurter Meß möge bescheid werden. H Beinheim H Mösinger.

(f° 133-v) Sambstag den XXVIII Augusti – Michael Goll
Michel Gollen schrifftlich vnd Mundlich fürpring. sup. 124. vnd H Beinheims & H Mösingers bedancken Im Bedacht XV. N° 19 fol. 18. v.leß. Steht summarie darauff, d. Ime Gollen die gnad zu bewißen, d. er die beyde durchprüch noch ein Jahr lang möge offen behalten, sonst aber soll es Inn allwegs bey dem geschehenen gebott verpleiben, alßo d. er Michaelis A° 86. Alle durchprüch wider Inn vorigen stand gerichtet vnd vermauren haben solle, beÿ der straff, dabeÿ Ime gebetten &
Erkant, vnd der Herren bedancken durchs mehr geruhen, da das minder fünff vngleichen stimmen wahren.

1586, Protocole des Quinze (2 R 16)
Les Quinze prolongent une nouvelle fois le délai jusqu’à Pâques 1587.

(f° 150) Mittwoch den XVII Augusti – Michael Goll
Michel Goll p. Bittelbron, vbergibt ein fernere underthenige suplôn, So verleßen In deren er alle seine beschwerden, wie In sein behaußung In Kueffergaß Zu eng, vnd Ime das hinderhauß geg. d. Mörin Zunfft so hochnothwendigs, widerholt vnd noch weitleuffiger außfüert, Und bitt auffs vleyßigist Ime Zugestatten, d. er das hinderhauß wie es Zuuohr durchgebrochen allein noch so lang haben vnd geprauchen möge, bitz er ein andere gelegener und geraumbter behaußung zu seinem gewerb vnd handl möge bekommen Deren er bish. vber allen angewandten vleÿß noch keine zutragen* *gen Konden.
Inn der vmbfrag haben vihl herren sich der vorigen handlung erinnert vnd repetirt, warumb er so mitt einer hohen ungewohnlichen straff beladen.
Erkandt Ime den termin Nach vnd Zu dißem Mahl bitz nechst künfftig ostern prorogiren, Inn der Zeitt soll er alle durchprüch wider Zugemaurt vnd in den alten Zustand gerichtet haben, mit d. Commination, wo es nicht beschehen, d. mein herren nicht underlaßen werden gebührende straffe geg. Ime fürzunemmen.

1587, Protocole des Quinze (2 R 17)
Les Quinze autorisent le 20 mai Michel Goll à rouvrir jusqu’à la Saint-Michel les portes qu’il a fait murer à condition que le pétitionnaire ne vienne plus présenter la même supplique à l’avenir. Il présente cependant le 16 décembre une nouvelle demande avec les arguments habituels. Il obtient une nouvelle autorisation jusqu’à la Saint-Jacques.

(f° 77-v) Sambstag den XX May – Michel Goll
Michel Goll p. Emanuelem Golden (filium meum) vbergibt ein Splôn, pitt dießelbig gnedig an vnd an Zuhören, Ist verlesen, Inhalts, d. er vermög meine herren erkandtnuß die thür In sein hinderhauß Jetzverschinen ostern wid. Zu zu mauren laß. Erzelt demnach sein grosse beschwerden vnd ungelegenheiten, wie er so geht engen platz vnd Ime Jetzo richt* wahren kommen, die er wed. verstoß* noch packen kan, So hat er bitzher kein and. gelegener hauß, ohnangesehen er mitt ernst darnach getrachten bekommen können, Dwl. dan den polemg* nicht wenig an vffgang der Commercien geleg. So pitt er Ime die fernere guthtatt Zubeweiß. vnd Ine die thur widerumb durchprechen, vnd das hinderhauß prauchen Zulassen, bitz er ein bequemer behausung zu seinem handell bekommen möge & weittleuffigern außfuerlichern Innhalts, Post lectione sagt Emanuel d. der spl.cant Innhalt Jetzgehörter splôn unterthänig wölle gebetten haben, Ist der ferndig Recess fol. 150. geleßen, vnd Inn de ersten vmbfrag die meynungen vngleich gang. vnd an vffzeichnen auch Zweiuelll fürgefallen derwegen es für ein vnderred gehalten, Weilen vmbgefragt vnd Erkant Man soll Ime vmb sovihl willfahren d. er die thür wider auffprechen, vnd beÿ Michaelis aber nicht lenger offen halten möge, alß dann soll er sie wider Zugemaurt haben, bey meiner h. ernstlicher straff vnd forehin mein herren mitt solchem ansuchen vnbeunruht lassen. B. Mr.

(f° 177-v) Sambstag den XVI Decembris – Michael Goll
Michel Goll vbergibt abermahl durch Bittelbrin ein Sploôn Zuverlesen, dar Inne er meldet, ob Ime wohl hievor bescheid geben d. er mein herren forehin nicht mehr beunruhen soll. So treyb Ine doch die vnvermeydliche nodt, meine herren seinen großen schaden fürzupring. vnd. vmb ferner hulff Zubitten, erzelt demnach waß Ime an seinen wahren vnd. in der haußhaltung für schaden geschehen, seith er vermög meiner h. lesten bescheid die durchpruch wid. Zumauren lassen Was es für ein gelegenheitt mit dem hinderheußlin Im Stanckgäßlein hatt, d. es einem handtwercksman vnd burger nicht wohl Zubewohnen, vihl Jahr auch eps bewohnt sonder nuhr für ein Stallung gebraucht, vnd d. er vber allen angewendten vleÿß bitzher kein ander hauß, da er mehr platz hette, bekommen können Wie es auch mitt dem andern hauß Inn Kueffergaß geg. Ime vber geschaffen, Bittet nochmalen Ine vff dißmahl etwaß gnediger Zubedancken vnd ime Zugönnen, das hinder wid. Zum forder hauß Zuprechen, allein solang, bitz er ein ander bequemer behausung zu seinem handl bekomm. möge, alßdann er schuldig sein solle, sy allerdings wid. abzusondern vnd abgesondert Zuuerkauffen. Erbeutt sich für solche gönnung der Statt Jährlich ettwas Zugeben, so lang er sich daren gebrauchen werde
Nach verlesung, Sagt er p. Bittel. d. er auch Im hinderheußlin allerdings nichts bauwen lassen, allein den durchpruch vnd zugang mach. wolt zu seiner höchsten nothdurff, bitz er ein and. gelegen hauß möchte bekommen, so Inn der vmbfrag Ist ein gezweytte meinung gefallen, Die Ich außsprech. vnd der einen beyfallen das mehr machen sollen, wie von alter herkommen, Aber et Ist noch ein vmbfrag gehalten vnd durchs mehr
Erkandt, das man Ime die Zeitt bitz Jacobi prorogiren vnd zulassen soll, den vndern durchpruch wider Zuöffnen hernach vmb Jacobi soll es wider lassen Zu mauren vnd Inmittelst auch im Hinderhauß sonst nichts verändern. B. M. et Ego.

1588, Protocole des Quinze (2 R 18)
Michel Goll remercie le 29 juillet 1588 les Conseillers et les Vingt-et-Un de l’avoir autorisé à conserver ses ouvertures jusqu’à la Saint-Jacques ; il comptait ne plus devoir présenter de nouvelle supplique puisqu’il allait acheter une plus grande maison. Comme un incendie s’est déclaré dans le bâtiment arrière, il a pensé refaire le caveau et faire d’autres transformations qui éviteraient tout danger, en conservant deux bâtiment séparés. Il demande l’autorisation de conserver les ouvertures tant qu’il possédera la maison avant. L’assemblée remet sa décision à une séance ultérieure. Michel Goll est autorisé le 5 août à conserver ses ouvertures pendant une année supplémentaire.

(f° 93-v) Montag den XXIX Iulÿ – Michael Goll
Michel Goll p. Bittelbron vbergibt ein splôn so verlesen. Bedanckt sich der Ime Zuvorderist d mein herren Ime den durchpruch Inn sein hinderhauß bey Jacobi gestattet, habe v.hofft ein weitter vnd gelegener behaußung Zu seinem handell Zubekommen, damit er nicht mehr dörfft mein herren brauch. welches sich aber bitzher nicht schicken wöllen, darumb werde er getrungen wider an Zusehen, sonderlich dwl. sich ohnlangs ein vnversehene gefehrliche brunst Im hinderauß Zugetragen, Darumb er bedacht were, daselbst Im hinderhauß ein gewölb Zubauwen, vnd das gantz hauß vor brunst vnd weithere gefahr Zu versehen, wolts dannoch ein sonder hauß pleyben vnd so er auß dem fordern wegziehen solte, den durchbruch wider Zumauren laßen Dwl. er dann ihme den Jezt eroffnete durchgang nicht könne Ins werck richten, des hinderhaußes auch zu seinem handell nicht antretten, das hauß auch alßo geschaffen, d. er von keinem burger od. handwercksman fuegklich Zubewohnen, So pitt er Ime nicht allein In seinem vorhabenden Baw, sonder auch Zu seinem handell, solang er das forder hauß möcht bewohnen, Zugestatten, den durchgebrochenen eingang Ins hinderhauß offen Zuhaben.
Erkant Jetzmals geg. Ime Zu bedacht Ziehen (dwl. Zwen h. abgedretten) vnd künfftig so mein H. Inn mehrer anzahl beyeinander, davon reden. Sag. Ime J Bietenheim und H Mösinger

(f° 98) Montag den V Augusti – Michael Goll
Michel Gollen hette verschinen Sambstags acht tag fürgebrachte Suplô, Ist wider verleßen (dortt Zwen herrn ab und pleyben* x sig.) Erkandt J noch ein Jahr lang erlauben den durchpruch Zuprauchen, welches erlich h. nicht gefallen, sond. gewolt, d. ime die Jüngst erkandtnuß vergangenes Jahrs leßen soll, dieß vermeindt haben diß Jetzig* stracks Zuwider sein, Alßo Ist der ferndig Receß fol. 177 verlesen und ieder vmbgefragt, da dann Erkandt vnd das vorige mehr bestedigt, d Ime noch ein Jahr die offnung Zugelaßen, doch soll er nichts Inn der behaußung verändern.

1590, Protocole des Quinze (2 R 19)
Les rapporteurs exposent le 21 mars 1590 que Michel Goll n’a pas muré les ouvertures comme il s’y était engagé le 6 décembre précédent. Il est donc passible d’une amende de 50 livres. Un des conseillers déclare qu’il faudrait que les chefs de chantier inspectent d’abord les lieux. Michel Goll déclare le 23 juin qu’il n’a pas encore trouvé de maison à sa convenance et s’excuse de ne pas avoir muré les ouvertures autorisées pendant la foire de Noël. Comme l’ordre de fermer les ouvertures n’a pu lui être remis parce qu’il se trouvait à Francfort puis à Nuremberg, la notification devra lui être remise et l’amende ajournée.
Michel Goll s’excuse le 25 juin de ne pas comparaître en personne parce qu’un de ses enfants vient de mourir et remercie l’assemblée d’avoir prorogé le délai jusqu’au 24 juin. Il a fermé l’ouverture en conservant cependant un jour de deux pieds sur deux pour pouvoir jeter un œil dans la boutique. Il proteste contre l’amende de 50 livres qu’il doit régler pour n’avoir pas fermé l’ouverture à l’étage. Le conseiller Prechter rapporte que Matthias Weickerl n’a pas voulu vendre sa maison à Michel Goll. L’assemblée s’en tient à sa précédente décision et maintient l’amende.
Michel Goll présente à nouveau le 26 décembre sa demande du 25 juillet. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’autorisent à rouvrir la porte pendant la foire.

(f° 42) XXI Martÿ – Michael Goll
H Auwenheim und H heuß Referiren Ir bedencken vff Michel Gollen den vj Decembris Jüngst vbergebene splôn so Jetzo wieder verleßen nemlich dieweÿll Goll dem bescheid nicht nachkommen, die durchprüch vnden vnd oben nicht Zugemacht wie er doch In seiner splôn fürgibt, d. es beschehen, So soll man Ime die 50. lb straff abnemmen vnd Ime weitter bey solcher straff oder der vngehorsame gebrochen* dem bescheyd statt Zuthun, vnd die heußer Inn vorigen stand Zuricht. d. er* geht abgesondert seyen, Wie Im Bedacht xv N° 26 fol. 39. gleichwohl sagt h Fürst d. er v.meint, man hette die werckleuth Zuuorderist den augenschein sollen einemmen lassen aber es Ist durchs Matt. Erkandt, vnd der herren bedencken geuolgt.

(f° 78-v) Zinstag den XXIII Iunÿ – Michel Goll. Heüser Zusamen prechen
Michel Goll p. Bittelb. dieweÿll er bitzher die gelegenheitt nicht haben mögen, seinen handell anderstwohin Zurichten, wie er gern gethan hette, vnd noch verhoff Zubekommen, Werde er getrungen widerumb beÿ mein herren anzusehen, Zu weyhenachten sey Ime Zugelassen, die thür Ins hinderhauß Zuöffnen vnd dieselbige Meß offen Zugeprauchen. Bitt Ime diße Meß Zu gonnen, d. er s allein ein Monatlang möge offen halten, Wölls alßdan wider Zumachen, darmit geschehe Ime ein sondere guththat, die er sich erbeithe Zuvedinenen. Zeigt der H xv Meyster an, d. Ime Gollen der hieuor (sup. fo. 42) ergangen bescheid nicht angezeigt, dwl. er In franckfurth Meß und hernach wegen der Statt Nürnberg ein guthe Zeytt abwesend, auch andere verhinderung hingefallen.
Erkandt, Man solle Ime Zuuorderist den hievorigen bescheidt anzeig. Vnd Ime Itzo Inn seinem begehren willfahren mitt dem anhang, wann er seinen erbeithen nicht statt thun vnd es wider Zumacht, d. er Ime meiner H *ther straff sehen solle. Ist die handlung sup. auß dem p.tocoll verleß. Zu er Innerung.

(f° 82) Sambstag den XXV. Julÿ – Michael Goll
Christoff Seytz Nots. Innamen Michael Gollen der laßt sich seines nicht selbst erscheinens entschuldigen, d. Ime ein Kind mitt todt abgangen, vbergibt ein Splôn pitt sie Zuverleßen. Wie beschehen, dar Inne bedanckt er sich d. Ime den 24. Junÿ Jüngst gegondt die gaden thür Ins hinderhauß wider iiij wochen lang offen Inhaben, Sagt hab sich wid. Zugemaurt, allein ein loch ij schuh hoch vnd schuhs breydt dar Inn gelaß. d. er Ins hinderhauß sehen, vnd Ein hund auß vnd einspringen möge, seys hoch vonnöthen, dann Ime vorgester Zumacht vnderstanden worden ein zu prechen, Bekümmert sich aber hoch, s. er der vngehorasme beschuldigt vnd vmb 50 lb gestrafft vmb das er die thur Im obern gemach nicht zugemaurt, Betheurts bey dem Eyd, d ers nys dahin verstanden, d. er die thur Im mittlern stock solt Zumauren sond. allem vor der vndern thür Im gaden. Ehrzehlt dannach die mercklichen vngelegenheit vnd hochste nodthurfft das er solche thuren vnd des hinderhauß nicht konne entrathen, Wie es mit beyden heüßern eh geschaffen was es für gemach vnd warzu es bedürffig, Bitt ine der straff gn. Zuerlaßen vnd Zubewilligen, d. der die thür Im mittlern gaden od. gemach möge offen behalten, bitz er ein andere gelegenheit bekomme, dabey er dan melden, d. er nitt h. Matthis Weickern handlen, der sich aber In keinen kauff mitt Ime einlassen wöllen & Weittleuffigen Innhalts, Zeigt H Prechter an, d. Goll Ine selber bericht, Es sey mitt seinem bruder Zu H Weickern gangen, mitt Ime Zuhandlen, H Weicker gefragt, Wer Ime gesagt (f° 83) daß Ime sein hauß veyll sein soll, Goll unverdacht gesagt, der Stettmeister Kagenecker habe Ime gesagt, Weicker gesagt sein nebenauß vnd das hauß Inn Krautenaw sey Ime veÿll, aber sein behausung Dar Inn er wohne, veÿll Zuthun, sey Ime Inn sein gedancken nyt Kommen, Alßo habe Goll cum tanto de uaso* wider abziehen muessen, Vnbefragt, Vnd das Mehr worden, das mans bey vorigem bescheyd solle pleyben lassen. Dwl. aber der herrn nuhr Acht vnd alßo In genug. anzal d. sie vermög der ordnung nicht kommen oder sollen bescheyde geben, So ist wider vmbgefragt, Vnd
Erkandt, d mans Jetzmals geg. Stegltzen soll In bedacht Ziehenn. Wider vmbgefragt, ob mans wolte herren beuohlen, die handlung vff zu stehen vnd Zubedancken. Erkandt, Man solls einstellen, beÿ die herren Inn mehrer anzahl vorhanden, davon Zureden, Statt sententia, canis commendit iurium

(f° 140) Mittwoch den XVI. Decembris – Michel Goll. Heüser Zusamen prechen
Michel Goll e. Bittelbronn, vmb gnedige vergönnung d. eröffnung der thüren Inn seinem gaden vnd erbawung d. gewölb Im hindern hauß übergibt er ein splôn so verleßen, darin führt er weittleuffig auff, wie sein eüßerste notturfft erfordert, die Zugemaurte thier Inn das hinderhauß wid.umb Zuöffnen, vnd wo er vermeinte Zweÿ gewölb über einander Zuschlag. & Bitt vnd erpeütt sich wie in splôn daruff ist auch d. Receß vom 25.ten Julÿ supra fol. 82. vnd volgends die damalen übergebene Splôn verlesen.
Erkandt Ime Inn den willfahren, daß er die öffnung dieße weÿhenacht meß haben möge, vnd solls hernach wid.umb Zumachen, das überig soll man zubedacht Ziehen, vnd Hn ordnen die es bedancken (J. Bietenh. H. Beinheilm vnd H Obrecht.) was Ime Inn ein vnnd den andern weg Zuwillfahren od. abzuschlag. Sag ime antwortt.

1591, Protocole des Quinze (2 R 20)
Le président des Quinze rapporte le 22 mai 1591 que Michel Goll l’a plusieurs fois interpellé pour obtenir une visite de sa maison. L’assemblée se rend sur place, Michel Goll montre le caveau qu’il souhaite faire transformer en bureau par le maçon Michel Mebhard. Le maître maçon expose les travaux que Michel Goll a l’intention de faire : transformer la cave et le caveau pour y entreposer ses marchandises, percer une ouverture dans la cage d’escalier pour accéder à la maison avant, faire un nouveau bureau qui avance dans la cour et agrandir légèrement son logement à l’étage. L’assemblée approuve les travaux. Certains conseillers sont d’avis de revenir sur l’amende de 50 livres mais comme ils en ignorent la raison ils devront d’abord s’informer plus amplemet. Un feuillet joint fait état d’ouvertures non autorisées établies 28 ans auparavant entre la maison de commerce et celle dans la rue de l’Etal.

(f° 72) Sambstag den XXII Maÿ. – Michael Goll
der XV Meyster J. Böcklin Zeigt an, d. Michel Goll Ime ettlich mahl nach geloffen vnd begert habe, den augenschein einzunehmen, Also hab er XV. Mr die werckleuth Jetzo herauff bescheyden, die seyen vorhanden, ob man heran Jetzo gleich den augenschein einemmen wöllen, Ist auß ferndig. p.tocoll geleßen wie Michael Goll suppliciret vnd d. es dermalen gegen Ime Zu bedacht gezogen auch herrn beuohlen worden Zu bedencken, Aber kein augenschein fürzunemmen Erkandt, Alßo wie das ptocoll Zuuohr were besichtigt worden, So hette man die werckleuth Jetziger Zeÿt Zu bescheyden wohl vmbgehen können.
Dwl. aber ettlich herrn dafür gehalten, Wann Gollen supliciren abgehört würde, d. man den augenschein Jetzo einnemmen und die sachen gleich außmachen möchte, So hab Ich auß beuelch, die letste, vnd die daruor Inn Julio des Gollen vbergebne supplicationes verleßen vnd was darauff Erkandt worden
Erkandt, damit mein H. gemeinlich sehen könne, wie es Inn Gollen hauß beschaffen, dieweyll auch die werckleuth bescheyden, So soll man Jetzo samptlich vff den augenschein gehn darnach weither dauon Reden. Alßo stend mein H hinab Inn Kueffergaß, durch Gorius Morgen des Kuttlers hauß Inß Stanckgesslin Inn Gollen hinderhauß von dannen wider herdurch Inn die haupt behaußung od. gaden, theils herrn vnd die werckleut auch oben hinauff gangen, hatt Goll (wie Ich hernach gehört.) ettlich herren so am nechsten bey Ime gestanden, angezeigt, auch ein visirung p. seinen Maurer Michel Mebharten gewißen wie er die gewölb Im hinderhauß bauwen, den durch pruch verrucken vnd ein Contörlin Zurichten wollte.
Alß man wider herauff Inn die stub kammer, sind die beÿde werckmeÿser gehört, Sagt M Michel d. Zimmermann d. sie daß hauß oben besehen, sey ein C* ding*, ein haußehr, Zwo Kameren vnd ein stäge, sey mitt holtz belegt, dörff Goll Zu ein solch gewerb wohl mehr platz, erzehlt wie es Goll vermeind. Zubauwen, vnd holt darfür d. Ime wohl ettwas Zu willfartten, d. auch desto weniger gefahr Zu besorgen were &
M Georg d. Steinmetz sagt, Es beger Goll erstlich das Keller gewölb vnd ein gewölb oben darauff Zumachen, damitt er seine wahren desto besser verstehen möge, fürs ander wolt er den durchgang Ins forderhauß beym schnecken machen (f° 73) Zum dritten Ein Contörlein vff vj schuh herauß Ins hinder höflin, dauon es den tag hette, Zum vierten haben sie den augenschein oben auff eingenommen sey ein enger platz, Goll dörff Zu seiner haußhaltung der platz wohl der*, Wo mein herren sonst Kein ander bedenckens haben so hielt er darfür, d. Inn sein begeren wohl Zu Zulassen.
Darauff Inen den Werckmeÿstern erlaubt von der sach geredt vnd
Erkandt Man soll Ime Inn seinem begehren willfahren, Mitt dem anhang, d. ers dahin soll Richten Wann ime ein andere gelegeheitt fürfeltt d. er das forder und hinderhauß wider söndern, vnd zu vnderschiedlichen häußer vnd wohnungen Zurichten solle.
Inn voriger vmbfrag seind ettliche (vj) herren der meynung gewesen, d. man Ime die hievor erkante straff der 50 lb (ettlich darund. habens nuhr vffs 25. lb verstanden) abnemmen solle ohnangesehen seiner Splôn vnd verantworttung Im Julio geschehen, so dermalen Zubedencken bevohlen. Ist derwegen ein Newer umbfrag gehaltten vnd Erkant, dwl. ettlich herren nicht wüßten waß zuuohr gehandelt vnd warumb Ime die straff vfferlegt, So sollen die herren denen es beuohlen geweß. vff suchen, warauff es berühre vnd es wider hieher pringen.
(scheda) Michel Gollen behausung in d. Küeffer gaß Wie auch hinder der Morin Seind Vor Vngefehr 28 Jharen Vom Gewerbhauß in d. hauß Zum Stanck 2 tag fenster Wid. ordnung eingebroch. worden. hernacher etliche wenig Ihne Vergünstiget, Aber nicht erlaubt. vide p.tocol p. Säcker

1610, Préposés au bâtiment (VII 1325)
Les héritiers de Michel Goll demandent que la ruelle entre leur maison et le poêle de la Mauresse soit dégagée et rouverte.

Michel Gollen erben wegen des gesselins in Kieffergaß
(f° 82) Sambstag den 19.ten Maÿ – Mathis von Gottesheim, H. Mathis Stoffelins beuelch haber weg. Michel Gollen erben übergibt Supplication wegen des gesselins zwischen Ihrem hauß In Kieffergaß vnd Zwisch. oder hinden an der Mörin Zunfft gelegen bittet solch gäßelin wider Zuraumen vnd Zu öffnen. Ist Ihm antzeigt Es gehör für B den wollen wies forbring.

1611, Préposés au bâtiment (VII 1326)
Les héritiers de Michel Goll demandent que la ruelle des Senteurs ne soit pas encombrée par les deux bourgeois qui souhaitent la louer moyennant 25 sols. La Mauresse souhaite elle aussi louer la ruelle à cause des mauvaises odeurs.

(f° 6) Donstag 17. Jenner 1611. Michel Gollen Erben – Mathis von Gottesheim hat hieuor Innamen d. Gollischen Erben Suplicirt das man das Gestanck gässelin. hinden an d. Mörin Zunfft, so Zweien burg. vmb 25 ß d. Verlühen wolte, wider offnen damit vß dem Gollischen hauß der vß vnd Ingang nit gesperrt werde, Ist abgelesen, vnd referirt das H Amr. Mürssel Innamen d. Mörin Zunfft auch vmb lühenung dieses gässelins angesucht, weil die Jetzigen Inhaber gar ein Wüest gestanck mach. der Zunfft Ihr Keller lad. verlegen vnd schir Niemand oben In d. Stub. die fenster vffthun dörfe. derhalb Jetz Erkandt, wollen die H den Augenschein Innemen.

1710, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Le revendeur Martin Wurtz demande l’autorisation de remplacer l’ancien encorbellement (16 pieds ½ de long, en saillie de 5 pieds ½ vers l’hôtel de ville et de 4 pieds 10 pouces vers la halle, les corbeaux étant en retrait d’un pied 7 pouces) et d’ajouter un étage. Les préposés constatent que l’encorbellement a seulement cinq poutres en chêne dont l’une est pourrie. Ils estiment qu’une fois réparé il ne pourra pas soutenir l’étage supplémentaire. Ils éconduisent le pétitionnaire

(f° 8) Montags den 27. Januarÿ 1710. – Martin Wurtz pt° eines Überhangs
Augenschein eingenommen an Martin Wurtzen des Krempen in der Küeffergaßen gelegener behausung, an deren Er den Überhang, welcher 16 ½ schuhe lang, gegen der Pfaltz 5 ½ schuhe gegen dem Kauffhauß aber 4 schuhe und 10 Zoll Vom hauß Herauß breit ist, an dem einen endt 2. schuhe 3. Zoll, an dem andern aber 1. schuhe 7 Zoll biß an die darunder befindliche steinere Käpffer hinweg schneiden denselben wider frisch auffbawen und umb ein stock höhen Zulaßen gesinnet ist. Erk. Bedacht.

(f° 9-v) Dienstags den 28. Januarÿ 1710 – Martin Wurtz pt° Überhangs
Wegen des am 27.ten huius an Martin Wurtzen des Krempen in der Küeffergaßen gelegener behausung eingenommenen augenscheins, referiren dieselbe, daß Sie den Überhang visitirt und gefunden hätten, daß allein fünff eichene balcken daran der eine faul seÿe, sich befänden, undt ahn einziehende newe Balcken, Zumahlen da derselbe umb einen stock erhöhet werden solte, nicht Daurhaft gebawen werden könte. Erk. Würdt das begehren abgeleint

1770, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Les préposés autorisent Jean Jacques Scær à reconstruire sa maison sur les anciennes fondations

(f° 13-v) Dienstag den 13 Martÿ. – Joh. Jacob Scär
Johann Jacob Scär dem schuhmacher wird erlaubt sein hauß in der Kieffergaß auff das alte fundament zu bawen.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1770, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Freysinger expose les travaux à faire dans la maison du cordonnier Jean Jacques Scær rue des Tonneliers : aménager un poêle à cheminée à la française au premier et un autre au deuxième étage, une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une chemnée au deuxième et une autre au troisième étage.

(p. 225) Freÿtags den 28. Septembris 1770 – Johann Jacob Scär der schuhmacher will in seiner in der Kiefergaß gelegenen behaußung im ersten Zweÿten und dritten stock jedesmal eine Stube mit einem frantzösischen Camin auf ein gewölb wohl versehen, daneben jedesmal ein rund gegoßener ofen, die rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Im ersten Zweÿten und dritten stock jedesmal eine Kuchen mit herd und Camin schoß machen, die rohr an steinern gäbel hinauf, von allem holtz entfernt. Erkanndt, willfahrt – Mr Freÿsinger.

Description de la maison

  • 1734 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, au-dessus aussi un poêle et deux chambres, au rez-de-chaussée la boutique, un vestibule, un petit poêle, elle a une cave voûtée, une petite cour, un puits et à l’arrière une sortie vers le Marché aux Poissons, le tout estimé à la somme de 1 800 florins
  • 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une petite boutique à cloison en planches, à l’arrière un caveau pour les marchandises, un étroit vestibule, un puits et une sortie vers le Marché aux Poissons, à chacun des deux étages un poêle et un vestibule où se trouve le fourneau, le vieux comble comprend deux petits greniers, la chambre à soldats se trouve dans celui du bas, le tout estimé à la somme de 2 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Tonneliers

nouveau N° / ancien N° : 17 / 7
Scaer
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 17 case 3

Anstett, Michel Pierre, boucher rue des tonneliers N° 7 à Strasbourg

O 57, maison, sol, R. des tonneliers 7
Contenance : 1,15
Revenu total : 108,60 (108 et 0,60)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 331 case 1

Anstett, Michel Pierre, boucher
1863 Anstett, Eugène et Auguste Edouard, bouchers
1868 Mey Bernard
1885/86 Hirsch Samuel, Rentner

O 57, maison, sol, Rue des tonneliers 16
Contenance : 1,15
Revenu total : 108,60 (108 et 0,60)
Folio de provenance : (17)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 30 p. 234 case 8

Parcelle, section 19, n° 148 – autrefois O 57
Canton : Küfergasse Hs Nr 16
Désignation : Hf, 2 Whs (sol 2 maisons)
Contenance : 0,94
Revenu : 1000 – 1400
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1906), compte 549
Hirsch Jakob
1920 Hirsch Moses, Kaufmann in Strassburg
gelöscht 1922

(Propriétaire à partir de l’exercice 1906), compte 1441
Erb Karl u. Ehefrau
1932 Erb Charles et les héritiers de son épouse
(1338)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1923), compte 4527
Kugler Léon boucher à Strasbourg et son épouse Henriette née Burgard chacun pour moitié
1920 Kugler Joseph Aloïse maître boucher à Hochfelden et son épouse Amélie née Trend*
1938 Kugler Joseph Aloïse
(2503)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 251 Rue des Tonneliers p. 404

7
Pr. Scaerr, J. Jacques – Cordonniers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Küfergasse (Seite 91)

(Haus Nr.) 16
Erb, Metzgermstr. 03
Wormser, Kaufmann. 1
Meyer, Giesser. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 721 W 296)

Rue des Tonneliers 16 (dossier I, 1886-1992)

Le propriétaire Hirsch charge en 1890 les entrepreneurs J. et E. Klein de poser une devanture à volet roulant. Après que le notaire Pierre Loth a demandé un certificat d’urbanisme en 1971, la Ville déclare avec l’appui de l’architecte des Bâtiments de France qu’elle s’oppose à une éventuelle démolition du bâtiment de style XVIII°. Le directeur régional des affaires culturelles écarte en 1972 l’inscription à l’inventaire supplémentaire, notamment parce que le bâtiment se trouve dans le futur secteur sauvegardé. Jean Muller fait transformer en 1971 quatre logements au premier et au quatrième étage en y aménageant des salles d’eau et des cabinets d’aisance. L’architecte des Bâtiments de France émet en 1988 un avis défavorable au projet de surélever le bâtiment.

1923, Léon Kuegler charcuterie
1931, Salomon Levy, antiquaire
1938, Camille Spagna, alimentation
1963, Robert Kapusta, tableaux et encadrement
1974-1978, la Boîte aux merveilles, produits exotiques
1978, la Boutiquette, vêtements, jouets, bijoux exotiques
1980, Montmartre Voyages
1985, restaurant de la Place puis (1990) l’Assiette du Chasseur

Sommaire
  • 1886 (mai) – Le maire notifie la rentière Caroline Hirsch (demeurant 124, Grand rue) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1886 (la façade a été lavée)
  • 1887 – Le voisin (n° 18) se plaint des fumées qui sortent d’une cheminée sise au 11, rue de l’Etal (bâtiment arrière du n° 6) – L’installation de chauffage a été raccordée à la cheminée du bâtiment avant
  • 1889 (juin) – Le maire notifie le sieur Hirsch (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1889, mais il reste une inscription en français
  • 1890 – Les entrepreneurs J. et E. Klein (9, rue Fritz) demandent au nom du sieur Hirsch l’autorisation de poser une devanture à volet roulant comprenant la porte d’entrée – Travaux terminés, juin – Dessin (élévation, coupe, plan du rez-de-chaussée, état ancien et état projeté)
  • 1903 – Le maire notifie le sieur Hirsch (demeurant 3, rue Saint-Fridolin) de faire ravaler la façade – Travaux terminés, octobre 1903
  • Commission contre les logements insalubres – 1903 (janvier). Les alcôves servent au propriétaire. La pièce mansardée occupée par la servante doit être plâtrée
    1903 (novembre) – Rapport de la commission. Les chambres sont bien tenues
    1906. Remarques en trois points. Propriétaire Erb, demeurant sur place. La boutique du charcutier est bien tenue – Travaux terminés, juillet 1907
    1915, Commission des logements militaires. Rien à signaler
  • 1923 – Léon Kuegler demande une autorisation pour des machines électriques déjà installées dans sa charcuterie – Avis de l’inspecteur du travail – Autorisation – Dessin
  • 1929 – Une voisine (n° 14) se plaint des déchets qui encombrent le toit vitré qui recouvre la cour du n° 16 – La toiture de la remise a été nettoyée, novembre 1929
  • 1931 – La Police du Bâtiment constate que Salomon Levy a fait suspendre une antenne de T.S.F. entre les bâtiments n° 16 et n° 5. – L’antenne est enlevée, avril 1931
    1931 – La Police du Bâtiment constate que l’antiquaire Salomon Levy a fait poser sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande – Autorisation, mars 1931
    1931 (novembre) – Clément Sauer déclare avoir remplacé l’enseigne par une nouvelle
  • 1937 – Les entrepreneurs en crépissage Kleffer et Cammada (de la Wantzenau) sont autorisés à occuper la voie publique devant la maison qui appartient à L. Kugler
  • 1938 – Camille Spagna (magasin d’alimentation) déclare avoir supprimé l’enseigne lumineuse
  • 1963 – Robert Kapusta demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (Tableaux Kapusta) – Autorisation
    1968 – La Police du Bâtiment constate que Robert Kapusta a posé sans autorisation une enseigne lumineuse – Robert Kapusta demande l’autorisation de remplacer son ancienne enseigne par une nouvelle à double face (Tableaux encadrements R. Kapusta) – Même demande par la société Publi-Est (à Cronenbourg, 84, route de Mittelhausbergen) – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – L’enseigne n’est pas enlevée, avril
  • 1971 – Le notaire Pierre Loth (27, rue de la Haute-Montée) demande un certificat d’urbanisme sur la propriété Kuegler – Extrait du plan cadastral – Extrait de la matrice cadastrale (Léon Kugler, boucher pour 5/8 et l’épouse née Marie Messmer pour 3/8
    1971 (avril) – Rapport de visite. Le n° 16 se trouve dans le périmètre de protection du n° 10, inscrit à l’inventaire des monuments historiques en 1920. Le bâtiment de style XVIII° a un rez-de-chaussée et trois étages, chambres sous combles et toit à la Mansard. Les bandeaux, les chaînages et les encadrements de fenêtre sont en pierre, le reste en maçonnerie crépie. Les arcades du rez-de-chaussée ont été remplacées en 1890 par une sous-poutre métallique et une devanture. Chaque étage a deux fenêtres de style XVIII° dont la clé sculptée a un motif différent. Des garde-corps en ferronnerie d’époque se trouvent au premier étage. L’escalier a un garde-corps en bois du XVIII° siècle. « En conclusion, c’est une harmonieuse façade qui mérite d’être conservée. »
    1971 (mai) – Le secrétaire général adresse un rapport au maire sur le 16, rue des Tonneliers et les 17-19 place Henri-Dunant.
    1971 (juin) – La Ville signifie au notaire qu’elle s’oppose à une démolition et demande son appui à l’architecte des Bâtiments de France, ce qu’il fait par un courrier du 25 juin 1971.
    1971 (août) – Acquisition éventuelle de bâtiments anciens pendant l’Année de la conservation des monuments et des sites.
    1971 (octobre) – La Ville raie la maison de la liste puisque le nouveau propriétaire a déposé une demande de réparation. – L’architecte des Bâtiments de France a demandé que la maison soit inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques
    1972 (septembre) – Le directeur régional des affaires culturelles écarte l’inscription à l’inventaire supplémentaire étant donné (1) que le bâtiment ne présente pas d’intérêt majeur, (2) qu’il se trouve dans le périmètre de protection de plusieurs bâtiments inscrits à l’inventaire supplémentaire et (3) qu’il se trouve dans le futur Secteur sauvegardé.
    1972 (novembre) – Le bâtiment a été ravalé. – La Ville renonce à acquérir la maison
  • 1971 – Jean Muller (demeurant rue des Bateliers) dépose une demande de permis de construire pour transformer la maison sous la direction de G. Weiss, ingénieur en bâtiment (116, route de Colmar au Neudorf) – Devis pour transformer quatre logements au premier et au quatrième étage (aménager des salles d’eau, des cabinets d’aisance, le bâtiment n’en comprenant qu’un dans la cour intérieure, installer un chauffage central, refaire la toiture) – Plan cadastral de situation – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable (la façade n’étant pas transformée) – Permis accordé en 27 août 1971 – Travaux terminés, façade ravalée, juin 1972. – Déclaration d’achèvement des travaux, novembre 1972
  • 1974 – La société Boîte aux merveilles (produits exotiques) est autorisée à poser une enseigne
    1976 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable à la demande de la société Rowa, agissant pour la Boîte aux merveilles, pour poser un store en corbeille à larges rayures noires et blanches – Courrier d’A. Kabyle. Le store n’est pas retiré, octobre 1976. Il est soumis à triple taxe, janvier 1977
    1976 (décembre) – Demande de la société Rowa (rue du Général Leclerc à la Wantzenau)
    1977 (octobre) – Le store est autorisé à titre de régularisation suite à l’avis favorable émis par l’architecte des Bâtiments de France
  • 1978 – Patrice Klein (3, rue du Parc à Schiltigheim, pour la Boîte aux merveilles) est autorisé à repeindre la devanture suite à l’avis favorable émis par l’architecte des Bâtiments de France – Travaux terminés, septembre 1978
    1978 (octobre) – A. Kabyle déclare ne plus posséder le magasin. Les droits d’enseigne et de store sont exigibles pour l’année en cours.
  • 1978 – La Boutiquette (vêtements, jouets, bijoux exotiques) demande l’autorisation de poser une enseigne. Photographies – Le propriétaire Jean Muller donne aux conjoints Klein son accord pour une enseigne – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1980 (juillet) – J.-P. Knauf (3, rue Vincent Scotto à Illkirch) demande l’autorisation de repeindre la devanture – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable 1980 (septembre) – Nouvelle autorisation au nom de Montmartre Voyages – Dessin – L’enseigne est posée, juin 1981
  • 1980 – Projet de restaurant, la Boîte aux merveilles, par D. Fridez, (à Poligny, Jura) – Dessin – Le magasin Montmartre Voyages n’est pas modifié, août 1981.
    1985 – E. Menoux, gérant du restaurant (sàrl REM), demande l’autorisation de poser une enseigne. Photographies (Restaurant de la Place). Dessin de l’enseigne perpendiculaire en fer forgé éclairée par deux lampes – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation de poser l’enseigne – Les lampes ne sont pas posées
    1986 – Le maire demande que la lampe blanche soit peinte en couleur, par exemple en noir – La lampe est repeinte en couleur fer forgé
  • 1988 (octobre) – Les notaires associés Emile Feurer et Martial Feurer d’Obernai demandent des renseignements d’urbanisme (propriétaire, Jean Muller)
    1988 (novembre) – Nouvelle demande, pour surélever et aménager les combles – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable pour surélever le bâtiment
  • 1989 – La société Edde Néon (18, rue du Heyritz), demande l’autorisation de remplacer l’enseigne par une nouvelle – Photographie (Restaurant de la Place) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable à condition de supprimer le pourtour en néon
  • 1989 – Le géomètre Pierre Bardel (70, boulevard de Reuilly à Paris XII) demande un certificat d’urbanisme. Propriétaire, Cogefina
  • 1990 – Christian Campiglio, propriétaire du restaurant l’Assiette du Chasseur, demande au préfet l’autorisation de fermer l’établissement à trois heures au lieu d’une heure trente
    Rapport de la Commission de sécurité
  • 1991 – Le notaire Martin Diemer (7, place de Bordeaux à Strasbourg) demande des renseignements d’urbanisme (propriétaire, Cogefina, rue de la Boétie à Paris)
  • 1990 – L’entreprise Kapp (4, rue de Rouen à Strasbourg) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
    1992 – Droits de voirie réglés par l’architecte André Kessler (rue des Magasins à Strasbourg)

Autres dossiers
721 W 297 – (volume 2) 1990
946 W 134 – (volume 3) 1990-1996
721 W 295 – déclaration de travaux (refus) 1990
1625 W 231 – ravalement, 2005
782 W 253 – 11 rue de l’ Etal, 1903


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de Michel Goll.
Originaire de Colmar, il épouse en 1576 Marie, fille d’Auguste Fettich

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 154-v, n° 376)
1576. Do. III [post Trinitatis] Michel Gol von Kolmar und Maria fettichin her Augustin fettichs dochter, 23 Julÿ (i 157)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 267) 1576. Sontag den 6. Junÿ Michel Goll von Colmar, Maria H Augustus Fettichs dochter alhie, werd. Zu S Thomas eingesegnet word. (i 136)

Michel Goll achète le droit de bourgeoisie deux ans plus tard en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1578, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105)293-294
Michael Goll von Collmar hatt das burgkrecht Kaufft und diene Zum spiegl, Eod. die [4 april a° & 78]

Michel Goll adresse le 11 janvier aux Conseillers et aux Vingt-et-Un une supplique dans laquelle il expose qu’un inventaire de ses biens a été dressé par autorité de justice alors qu’il est disposé à céder ses biens à ses créanciers. L’assemblée donne le 3 février lecture d’un arrêté impérial qui convoque les créanciers à Spire pour statuer sur la cession de biens et la séparation de biens avec sa femme. L’avocat Hochfelder fait observer que la convocation à Spire est contraire aux règlements de Strasbourg. La femme de Michel Goll demande le 24 février l’intercession du Magistrat pour libérer son mari emprisonné à Nuremberg. L’assemblée statue le 19 mars sur la représentation de la Ville au tribunal de Spire. Nuremberg répond le 26 avril qu’elle attend la sentence du tribunal de Spire avant de prendre une décision.
1595, Conseillers et XXI (1 R 74)
Michel Goll beclagt immissionem in sein Hab vnd guetter. 9. Keyserl. Mandat darin alle Michel Gollen creditores nach Speyr citirt werden. 42. Maria Fettigin vmb Erledigung ihres Mans Michel Gollen. 83. Creditores vmb Abforderung von Kreys Cammergericht. 111. Nürnberg contra Michael Gollen. 163.

(f° 9) XI Januarÿ – Michel Goll beclagt immissionem in sein Hab vnd guetter.
L. Bittling p. Michel Gollen übergibt ein supplôn darin er weitlauffig sich beclagt, d. er sein vnverhort Im d. hauß eingenohmen, d. gaden verspert vnd mit grossem seinem vncosten durch Soldner verwacht vnnd vom Schultheißen vnndt sch.ber des Stattgerichts Inventirt word. Ir auch vnndt sein weib vnst gesindt Zum hauß hienauß stoßen wolten vnangesehen er sich aller billichkeit erbotten, sein haußfraw auch uber 20.000 fl. im gewerb hatt, Bitt derwegen man woll Im Citation an seine creditores vergohnnen ad videndum se bonis cedens welches Im Zuuor vor einem Ersamen Rhat nit zugedeyen mog. Erkant Ist für Rhatt hewisen. H. Mosinger, H Meyer.

(f° 42) Montag den III Februarÿ – Es ist ein Keyß. Mandat abgelesen word. so mit Michel Gollen supplôn erkant, dorin alle Gollen creditores nacher Speyr den 24. Martÿ Jungst gelad. werden ad videndum se bonis & * et separationem bonorum uxoris à bonis mariti fieri.
Item ein schreiben von Keyß. Cammer an meine Hh verlesen, dorin gemeld. d. Goll wider mherrn proces begert von wegen des schnellen fahrens vnd vbereilens, aber es sey In kein p.ces, sondern erkant word. m. hn Zuvor vmb bericht anzulang. Dorumb so gebietten sie von Keyß. Macht weg. d. mhern in 6 wochen Iren bericht aller verloffenheit des einfalls in sein Gollen gutter nacher Speyr schicken wollen.
Es ist auch Gollen supplôn p. citandis creditoribus ans Kayß. Cammergericht verlesen word.
H Hochfeld. vermeint so vil d. mandat anlangt könne mans woll laßen anschlag. doch soll mans mit den Advocatis bedencken, sonst seÿ d. mherren Jurisdiction Zuwid. d. die creditores nacher Speyr citirt werd. d. schreiben dorin von mherren bericht begert würdt soll für Rhatt gewisen werd. vnd die supplôn denen von Nürnberg zugeschickt, vndt begert d. sie nach d. Keÿß. Cammer bericht wollen. Erkant, gefolgt.

(f° 83) XXIV Februarÿ – Weg. Maria Fettigen Michel Gollen haußfrau erscheint Geörg Fettig Ir brud. sambt Ihrer übergibt ein supplôn darin sie bitt d. Ir Man Michel Goll so auf verursachen deren Zu Nurnberg Kranck in thurn geführt word. mochte der gefangknis erledigt vnnd bei Ir In Irem hauß mit Soldner verwacht werd. domit sie seiner desto beser abwartten möge, oder Il fall m hrn denen v. Nurnberg Zuuor zusch.ben vnndt berichten wolten, d sie Inen Ires vatter seelig dienst in aufbringung Zil 1000 fl. Zuerkennen geben wolten, wie nach Irer unerzogner Jung. Kinder, die m. Herren Zugleich auch ein fußfall gethan, große beschwerd Zugemuth fuhren, vndt Ir vnder deß ein freyen Zugang vergennen, auch Zugleich disse supplôn Zuschicken, verhoff sie die v. Nurnberg würd. sie Irer bitt gewehren. Erkant, Soll für Gr. Rhatt gewisen werd. Ir der Zugang Zu Irem kranck Man erlaubt vnnd die fürschrifft bewilligt, darin auch der Kind. fußfall gedacht werd. soll. H. Teurer, H. Wolffart.

(f° 111) XIX Martÿ – Bittelb. wegen aller creditoren so burg. alhie Michel Gollen vbergibt er ein suplôn mit beÿstandt Lux Gollen, darin mhrren sie erinnern wie sie sambt andern Michel Gollen creditoren vor Cammergericht den 24 Martÿ Jungst kommendt citirt an videndum separationem bonorum uxoris et cessionem sein Gollen d aber solches m Hrn Jurisdiction Zu wider vnd verkleinerlich auch anderenlandische creditoren bei Irer obrigkeit ebenmäßig begeren thun werd. d. sie hie ir sachen mochten außfuhren, Also Bitten sie d. m Hrn sie die burg. durch Iren Syndicum lassen vertretten oder sonst vermelden lassen ob sie selbst entscheiden sollen oder ohn gefahr kennen auß pleiben. Erkant Man solls mit den d bedencken Ist befohlen word. H Reinbold Meyer H Hugwart Ist sonst für Rhatt gewisen.

(f° 163) XXVI Aprilis – Nürnberg antwort an m herrn schreiben für Michael Gollen vndt melden d. sie In der gefengnis nit erlassen Konnen, d. er nit für ein maleficium sonder nuhr ein ciuil sich haltet, er auch d. beneficum cessionis in der Cammer außzubring. begert dagegen sie gegen handlung fürgewant vndt ein sententz erwarten, vnndt der wegen mit solcher Intempestiba indulgentia nit selbst p.iudiciren sollen. So soll Gollen fraw alß supplicantin Ir genuegen lassen d. m Herren Ir decretum der Execution gegen Irer person gemiltert vndt sie sambt den Kindern im hauß gelaßen hab. Zu dem erwarten sie noch mherren bescheidt in pô gebettener citation rôe p.lationis, neben abschrifft der unverrichten in nenter* vnndt cassa burg. ohn die sie sich nit Zuerclaren wissen. Letstlichen so erclär sich die supplicantin nit d. sie von dem Irigen der sachen helfen wolt. darumb sie bitt Iren Hr wollens bei altem stand p.leiben laßen. Erkant, Ist für Rhat gewiesen.

Quittance des créanciers
1596, Préposés au bâtiment et à la Tour aux deniers (VII 1311)
(f° 171) Sambst. den 24. Julÿ – Vogteÿgeld
H Caspar Kniebs und Lux Goll alß vßschutz Michel Gollen creditoren haben gelüffert 500 h

Marie Fettich, veuve de Michel Goll, pour laquelle agit son curateur Georges Fettich, demande à être exemptée de la Taille en qualité de faillie
1598, Protocole des Quinze (2 R 27)
(f° 180-v) Sambstag den IX Decembris – Michel Gollen wittib Ca. Stall
Geörg Fettich alß vogt Mariæ Fettichin seiner schwester, Michel Gollen selig. wittib, p. Peter Knörer, übergibt ein Splôn, so verlesen, darinnen referirt er sich vff ein artl., so meine hn. vor dißem sollen vffgesetzt haben, Was einer Inn Fallimenten stecken hatt, das er nicht schuldig deßelbig Zuverstallen, so lang vnd vil bitz Ime ettwas daruon worden, vnd er es widerumb nutzen vnd gebrauchen möge, dieweil dann seiner schwester nahrung noch Inn Ihren gewollt sonder Im Gollischen Falliment steckt, So bitt er den dreÿen des Stalls Zubevelhen, so lang die sachen Inn Jetzigen stand, Järlich dreÿ schilling Stallgeltt von Ihr anzunehmen,
Erklandt geg. Ime Zubedacht Ziehen, vffm Stall erkundig, wie es damitt geschaffen, vnd es bedencken geordnet H. Kolöffel vnd H Kniebß geben antwortt B. q. Mr.

Autres quittances enregistrées à la Tour aux deniers
1605, Préposés au bâtiment et à la Tour aux deniers (VII 1320)
(f° 126) Mittwochs 7. Augusti – Vogteÿ geldt abgelöst
H Georg Fettich weÿl. Michel Gollen bezaltt für 49 wochen martzal von 67 h 10 ß d so bißher den Gollischen Creditoren vff Jacobi verzinßt word. vnd die losung herr Ihnen 1500 h den 5 Julÿ Ihnen erlegt haben damit gedachte 57 h 10 ß erlößt, aber vff Zedel von den losung herren Ihnen betzaltt 49 woch. martzal 63 h 11 ß d. Die urkundt haben die loßung herren beÿhand.

1606, Préposés au bâtiment et à la Tour aux deniers (VII 1321)
(f° 177) Mittwoch 8.ten 8.br. – Vogteÿ geldt abgelöst
Michel Gollen wittib p. Augustum Ihren sohn hat Zedul von Loßung herren für gelegt, das dieselben Ihme abgelößt haben 90 h Zinß mit 2000 g capital in dreÿen malen Nemblich
18.ten Februarÿ 606 Ihm daran erlegt 500 h d thun 2000 h 29 wochen martzal – 50 h 3 ß 10 f
mehr Ihme 2 Junÿ Capital erlegt 500 h d thun 1500 h 15 wochen martzal – 19 h 9 ß 2 d
mehr Ihme 7 Augusti 606 daran erlegt 1000 h die thun 9 wochen martzal – 7 h 15 ß d
So dann Ihm auch von 500 d Capital die vff Jacobi mit 22 h 10 ß verzinßt word. d. Capital erlegt sampt martzal von Jacobi biß 3.t Xbris Aô 606 thun 19 woch – 8 h 4 ß d
Summa 85 h 12 ß s
die hat obgemelter Augustus goll empfang. vnd luth h grienwaldts vnd H Kniebsen Zedel dieselben haben auch die Urkhundt vber 2000 f Capital beyhand. Die Urkhundt vber 500 h d haben wir empfang.

1599, Préposés au bâtiment et à la Tour aux deniers (VII 1314)
Michel Schoningers diener von Aach contra Michel Gollen creditores. 160. 153.

Autres mentions de Michel Goll dans les registres des Conseillers et des Vingt-et-Un et des Quinze
1588 XV (2 R 18) Michael Goll. (monopolische handlung) 125. 148.
1590 XV (2 R 19) Michel Goll. (Silberkauff) 35. 40. 42.
1592 XV (2 R 21) Michel Goll. (Barchanthandel) 150. 164. (pt°offenen Laden in Lottringen) 182.
1593 XV (2 R 22) Michel Goll. (frembde Müntzen) 151. 155. 195.
1594 Conseillers et XXI (1 R 73) Michel Goll vmb Vorschrifft an den von Harrencurt. 20. 136. Michel Goll vmb Restitution 2 pleyfäßlin. 250.
1594 XV (2 R 23) Michel Goll (Seÿler contra Mathis Karcher und Michel Goll). 92. (Barchent weber contra Michel Goll) 125.
1595 XV (2 R 24) Michel Goll (schuld ins Kauffhaus). 41. dessen creditoren. 99.
1596 XV (2 R 25) Michel Goll. Basel für Bartholome Schoburger contra Michel Gollen. 63. Statt S Gallen, Zurch, Schaffhausen vmb Befürderung der Rechtfertigung Bartholome Schoburger contra Michel Gollen. 86. Michel Gollen creditores zu Augspurg. 121. Gollischen falliments curatores contra D Obertum Giphanum. 419. Gollische creditores contra Peter Antoni Hortensÿ de Picaria diener. 448. 467.
1598 Conseillers et XXI (1 R 77) Michel Gollen Curator Dietherich Planck contra Antoni Hendel. 364.
1601 Conseillers et XXI (1 R 80) Johann Stocker contra Michel Gollen. 180. (schulden)
Michel Gollen creditores contra Curatoris bonorum. 88.
1603 Conseillers et XXI (1 R 82) Daniel Fettich und Hans Friderich Fettich contra Michel Gollen falliment. 395. 399.
1610 Conseillers et XXI (1 R 89) [Nürnberg contra Michel Gollen falliment. 370.]

Les héritiers de Michel Goll sont cités pour la dernière fois dans les tenants et aboutissants des voisins. La maison revient ensuite à Jérôme Stahlenburger : son mandataire, le marchand Jean Jacques Müller, la vend en 1624 au tonnelier Jean Henri Stürtzel et à sa femme Barbe Doll.

1624 (xiij. Januarÿ), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 27
(Inchoat. in Prot. fol. 21 – Protocollat. fol. 302.) Erschienen Herr H Johann Jacob Müller handelßman Von franckhfurth, Alß gewalthaber, wie er sagte, Weÿlandt H. Hieronimi Stahlenburger Schultheißen Zue Franckhfuth seligen erben (verkaufft)
Hannß Heinrich Stürtzel küeffer burger Zu Straßburg, vnd Barbara Dollin seiner ehelichen haußfrauwen
Hauß, hoffstatt, Vndt höfflin, mit Allen Ihren gebäwen & gelegeb Inn der St. St. Inn Küeffer gassen eins. Jacob Hüß dem Küeffer And. s. Philipps Weinschenckh dem schuhmacher, Hinden Vff ein Allmend gäßlin, das gestanck gäßlin genant, dauon gend 4 fl. geldts vff Mariä Liechtmeß Lößig mit j C. fl. weÿl. Philipps Schmidts selig erben, Sonst eÿgen Vndt Alles Recht & also & Vnndt ist disser Khauff vber obgehörtten beschwerdt so die Kheuffere vff sich nemmen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 850 pfund

Le tonnelier Jean Henri Stürtzel épouse en 1612 Barbe, fille du boulanger Pierre Doll.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 331-v, n° 1013)
1612. Sontag den 11. Octob. Hannß Heinrich Stürtzell d. küeff. vndt Barbara, Peter Dollen des Becken Alhier Nachgelaßene tochter. Eingeseg. Zinstag 20. Octob. (i 342)

Jean Henri Stürtzel hypothèque la maison au profit de l’ancien consul Charles Spielmann

1628 (12. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 594-v
Erschienen hannß henrich Stürtzel der Küeffer burger Zu Straßburg
hatt in gegensein deß Ehrenuesten fürsichtigen vnd wohlweisen herrn Caroli Spielmanns Alt Ammeisters der St. St. – schuldig worden, 75 pfund
Vnderpfand sein soll hauß, hofstat, vnd höflin mit allen Andern deren gebäwen & alhie in Küeffer gaß einseit neben Jacob hussen dem Küeffer, 2.seit neben Philipps Weinschencken dem schuhmacher hind. vff ein Allmend geßlin stoßend gelegen, so zuuor V.hafft vmb 100. fl. St. w. H Lienhard Bauren XXI.er, Item vmb 200. lb d dem Stifft S. Thoman So dann vmb 500. lb d restirend. Kauffschilling herrn Johann Jacob Müller von Franckhforth

Cléophée Schmid vend à Léonard Baur un capital garanti sur la maison rue des Tonneliers qui appartient à Jean Henri Stürtzel

1629 (17. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 189
Erschienen Johann Baptista von d. Brucken burger Zu St. alß Eheuogt Cleophe Schmidin, mit beÿstand hanß Heinrich Schmiden, auch burgers alhie seines Schwagern
hatt in gegensein deß Ehrenuesten Frommen vnd weisen herren Lienhard Bauren xv.ers (verkaufft)
100 gld. Capital St. w so, vermög eines latinischen brieffs mit des Bischofflichen hoffs Insigel datirt in Anno & 1528. Jarß vff Liechtmeß mit 7 R. besagter wehrung von, vff vnd Abe hanß Heinrich Stürtzels deß Küeffers behausung alhie in Küeffergaß. v.zinßt word, – für vnd vmb 35. lb

Jean Henri Stürtzel et sa femme qui habitent alors à Westhoffen sont admis à l’hôpital en qualité da pauvres pensionnaires
1658, Conseillers et XXI (1 R 141)
(f° 203) Sambstag d. 9. Octobr. – Daniel v. Carol Spielman gebrüder vberreich. per Egê Vnd.ge Supplication Bericht daß Johan Heinrich Stürtzel vnd sein Weib, welche sich Zu Westhoffen auffhalten hohen alterß, vnd In hochst betrübten Zustandt leben, auch In außerster durfftigkeit begriffen, Alß bitt sie In Ihrem nahmen Mh wollen sie beÿde In die Arme pfrund Un dem hoßpital erkennen. Seÿe beÿde auß dißer Statt gebührtig. Erk. Sindt mitt dem begehren an die H Pfleger Zu h. worden.

Acte qui mentionne le la distillerie appartenant à Jean Henri Stürtzel a été vendue par adjudication judiciaire en 1640. Les actes ultérieurs établissent que la maison est vendue par adjudication judiciaire le 28 septembre 1639.

1639 (6. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 316
(Prot. fol. 134. v. sess.) Erschienen Hanß Heinrich Stürtzel der Küeffer burger Zu Str. und Barbara sein eheliche haußfr. (verkaufft)
hanß Samuel Nagel auch Küeffer alhie
Ein Brennhütt sampt dem garten daran vnd Bronnen, auch Schöpfflein mit allen andern ihren gebäwen außerhalb der St. Str. vor dem Judenthor Zwischen den beeden Wassern gelegen, einseit neben Martin Waltern geweßenen Stattküeffer anderseit neben Georg Späthen dem Küeffer hinden vffs Waßer Vornen vff die Allmend gaß stoßend, dauon gehen Jährlich vff Martini j. lb 5 ß Bodenzinß der statt strb. sonst ledig eigen – vmb 40. Pfund d
[in margine :] Erschienen H Philipps Keller alß Schaffner des Stiffts St: Thomann alhie, an einem, So dann hanß Samuel Nagel der hieringenante Käuffer am andern theil, Zeigten an, demnach ermeltem Stifft diße v.kauffte Brenhütt v.mög der den 15. Maÿ 1624. vffgerichteten v.schreibung neben einer in der Kieffergaßen gelegener Behaußung vmb 200. Lib. d v.setzt auch solche Brennhütt laut des den 19.ten Febr. 1640. datirten Gant Kauffbrieff und des den 29.t Julÿ 1640. Expulsion bescheidt albereit an sich gezogen, daß Er Schaffner ihme Nageln solch. des Stiffts Gerechtigkeit für vnd vmb die 90. Lib. so Er hannß Heinrich Stürtzeln dem Bemeinten V.käuffer noch schuldig Vfrecht eÿgenthümblich cedirt Vnd übergeben – Actum den 1. Augusti 1640

Catherine Müller, femme de Thierry (Théodore) Springer de Francfort cède la maison au revendeur Adam Engel moyennant 440 livres

1655 (8. feb.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 85-v
Erschienen Fr. Catharina Müllerin H Johann Theodorici Springers U.I.D. Zu Franckhfort Wohnhaft ehelicher Haußfr. in crafft eines sub dato franckhfort d. 12. Decembris 1654. gefertigten Und Von ihnen beeden Eheleuthen Underschriebenen auch mit ihren pittschafften Verwahrten Gewalts gevollmächtigter Befelchhaber H Johann Baptista Börffenicht handelßmann alhier
hatt in gegensein Adam Engels deß Grempen
hauß, hoffstatt und höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie in der küeffergaßen, neben Mathiß Holtzingern dem Küeffern anderseit neben weÿl. Martin Würtz. deß Schreiners seel. Erben hinden vff daß gestanckh gäßlin dahien es auch einen Außgang hatt stoßend geleg. davon gehend Jährlich 4. fl. Wehrung Vff Liechtmeß ablößig mit 100. fl besagter Wehrung H Daniel Steinbockhen alt. groß. Rhats verwanth – umb 387 lb
[in margine :] NB. der Kauff ist für freÿ ledig Und eig. geschehen umb 440. lb gehet ab 52. lb 10. ß für die Steinbockhisch. beschwärdt bleiben 387. lb. 20. ß

Originaire de Muttersholtz, le revendeur Adam Engel et sa femme Marie Mey achètent le droit de bourgeoisie le 26 novembre 1639 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1639, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 884
Adam Engel Von Muderscheltz der Gremb Erkaufft d. Burgerrecht für sich vnd Sein Haußfrauw Mariam Miegin Vmb 20 golf fl. Hatt Keine Kinder würd Zur mörin dienen. Jur. den 26. 9.bris Anno 1639.

Adam Engel loue la maison en entier sauf la cave, un caveau et une partie de la boutique au cordonnier Gabriel Voltz

1655 (21. feb.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 122-v
Erschienen Adam Engel der Gremp alhie
hatt in gegensein Gabriel Voltzen deß Schuhmachers
Verlühen habe, hauß, hoffstatt, und höfflin mit allen deren gebäwen /:nichts davon alß ein gewölb und den Großen Keller wie auch einen platz im laden auß genohmen alhie in der Küeffergaßen neben H. Mathißen Holtzingern dem Küeffern ein: Vnd and.seit neben weÿl. Martin Würtzen deß Schreiners seel. Erben gelegen, Vff Vier Jahr lang Von nechstkommend Mariæ Verkündung angerechnet, für und Umb einen Jährlichen Zinnß benantlichen 12. lib.

Adam Engel est nommé garde de la Ville
1653, Conseillers et XXI (1 R 136)
(f° 162-v) Sambstag d. 5. Nouem: – Adam Engel.
Beÿ E E Zunfft der Kirschner ist Zu einem Scharwechter erwöhlet word. Adam Engel

La femme d’Adam Engel vend en 1649 du suif sans autorisation et des harengs en 1658.
1649 Protocole des Quinze (2 R 68) Adam Engelß Fraw wegen Unschlittkauffs wider ordnung. 10. Adam Engelß Fraw, Unschlitt Kauff, Straff 25. lb. 17. vmb moderation 19. moderirt 28.
1658 XV (2 R 76) Adam Engelß Fraw pt° Herin Verkauffs. 35. Straff 100. lb. 39. vmb Straff moderation 47. Straff moderation 54.

La Monnaie vend en 1659 au receveur du béguinage à la Tour un capital garanti sur la maison qui appartient à Adam Engel d’après un titre de 1528

1659 (14. febr.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 138-v
Erschienen H Anthoni Diebolt alß der Statt Straßburg Müntz Verwalther
in gegensein H Hannß Jacob Seupels deß Silberarbeiters, im nahmen H Johann Friderich Seupels delß Schaffners der Samlung Zum Thurn
geg. bahr erlegt. 338. lb. 16. ß 10. d cedirt habe 4. fl. straßb. wehr. iährlich. vff liechtmeß fallend und mit 100. fl berührter Wehr. wid. lößig. zinnßes, so anietzo Adam Engel der Kremp vermög latinisch. pergamentinen 12. Kal. Febr. a° 1528. mit deß Bischoffl. hoffs anhangenden Contract Insigel gefertigt. Zinnßbrieffs von, vff und abe seiner alhie in Küeffergaß. gelegener Behaußung Zu raÿch. und 1 lib. 18. ß 6. d Marzahl schuldig, Item (…)

Odile Gambs vend à Véronique Bitlinger un capital garanti sur la maison qui appartient à Adam Engel

1661 (5. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 586
Erschienen H. Friderich Schell der Silberarbeiter alß Vogt Jungfr. Otilia Gambsin,
hatt in gegensein deß Ehrenvest, hochgelehrten H. Georg Obrechten U.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris alß Curatoris Fr. Veronicæ Bitlingerin
100. lb. Capital rest so Adam Engel der Kremp Von seiner alhie in Küeffergaßen gelegener behaußung Vermög des Von H. Jeremiæ Ursino Notario und alten Kleinen Rhats v.wanth. ertheilten attestati Ihro Jungfr. Ottiliæ iährlich Zu Verzinnßen schuldig (…)
[in margine :] Vide in Prot. extens. de A° 1646. fol. 194. fac. 2.

Le revendeur Adam Engel meurt le 27 avril 1663
Sépulture, cathédrale (luth. f° 27-v)
1663. Aprilis d. 27. Adam Engel, Gremp

Inventaire dressé dans la maison de feu le revendeur Adam Engel après que le tailleur Jean Martin Romer a quitté la ville en abandonnant sa femme Barbe Schmitt qu’il a épousée en 1645.

1664 (22.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 33) f° 7
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab Nahrung vndt Schulden, so Mr Hannß Martin Romers, Schneidern, vndt Barbaræ Schmidin beeder Eheleuthen vndt Burgern alhie Zuständig, welche der Ursachen, weÿlen Er hannß Martin, Donnerstags den 28.ten Februarÿ Jüngsthin außgetretten, Auch Sie Barbaram Schmidin mit beÿstand Mr Johann Bromanns, auch Schneiders vndt Burgers alhier, Ihres geschwornen Vogts (…) So beschehen Inn beÿsein Mr Christoff Walckmanns Schuhmachers vndt burgers alhie, Ihr d. frau dochtermanns auff Montag den 22.t Februarÿ Anno 1664.

In einer alhie in der Statt Straßburg Inn der Küeffergaßen gelegenen behaußung, so weÿl. Adam Engels, geweßenen Gremppen vndt Burgers alhie seel. hinterlaßener wittwen Zuständig, beede Ehewürth lehnungsweiß in Lehnung haben, ist befunden Worden Wie Volgt
Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Inn der Cammer E, Im undern haußöhren
Werckzeug Zum Schneider Handwerck gehörig
Ergäntzung der Frawen unveränderten Gauth, Auß dem über weÿl. Georg Böhringers E. E. Zunfft der weinsticher geweßenen büttens vnd burgers alhier ihres llieben haußwürths seel. Verlaßenschafft den 8. Martÿ A° 1638 auffgerichteten Inventario
Der Frawen unverändert Guths, Sa. hausraths 59, Sa. Silbers 3, Sa. Goldenen Ring 2, Sa. Ergäntzung 12, Summa summarum 77 lib
Die theilbahre Nahrung betreffend, Sa. Haußraths 9, Sa. werckzeugs Zum Schneid. handwerck gehörig 15 ß, Summa summarum 10 lib – Schulden 43 lb, Übertreffen also die Schulden aus theilbaren Nahrung Zu bezahlend. die theilbahre Nahrung vmb 33 lib
Eheberedungs Copeÿ – Zwischen dem Ehrsamen vndt bescheidenen hannß Martin Romern, Schneidern, hannß Romers Schneiders vndt burgers alhier ehelichem Sohn, alß hochzeiter einen theils, So dann der tugendsamem frawen Barbara Schmidin, weÿl. Georg Böringers geweßenen büttels beÿ E. Ehrs. Zunfft der Weinsticher seel. nachgelaßener Wittib andern theils (…) vff ihr der hochzeiterin seiten aber hannß Ehemann Schneider alß deroselben vogt, Herrn M Johannes Brunn Prediger v. Diaconus Zum alten St Peter vndt Peter Schmidt Schneider vndt burger der hochzeiterin bruder (…) Fürs Fünffte vndt weilen Sie die Fraw hochzeiterin Zweÿ lieben Kinderlin ein Söhnlin so bresthafft vnd ein döchterlin die Vätterlicher hülff benöthiget (…) Beschehen vndt Verhandelt inn dißer dß heÿligen reichs freÿen Ststt Straßburg Mittwochs den 28. Maÿ 1645, Laurentius Dreüttel Nots. Publ.

Le receveur du béguinage à la Tour revend en 1659 à la veuve d’Adam Engel le capital garanti sur sa maison

1665 (22. April), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 207
Erschienen herr Johann Schmid alß Schaffner der Samblung Zum Thurn,
hatt in gegensein herren Johann Wolffgang Heßlers E.E Großen Rhats Beÿsitzers alß Curatoris Mariæ, weÿl. Adam Engels deß Krempen seel. Wittibin
bekannt daß Sue Engelin Ihro der Samblung 100 fl. Straßburger Wehrung erlegt, und dadurch die ienige 4 fl. g. Wehrung Von uff und ab ihrer alhier in der Küeffer Gaßen neben Mathiß Holtzingern dem Küffern gelegener behaußung, Vermög der 12. Calend. Februarÿ A° 1528. durch weÿl. H. Jacobum Schmidten alß deß Bischofflich. Hoffs damahlig. geweßenen Contractuum Notarium nun längst seel. uffgerichteter Verschreibung iährlich termino Purificationis Mariæ fallend. Zinnßes abgekaufft abgelöst und bedeutete behaußung solcher beschwärd allerdingß liberirt habe

Marie, veuve d’Adam Engel, se remarie en 1667 avec le tonnelier Jean Frédéric Rinck, fils de tonnelier
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 63-v) 1667.
Dn. I. Trinit. d. 9. Junii. Johan Fridrich Rinck der Küeffer, H Sebastian Rincken Küeffers v. burgers allhier Ehelicher Sohn, Fr. Maria, Adam Engel Handelsmanns v. burgers allhier nachgelaßene Wittib. Copulirt Donnerst. d. 20. Junii Zu St. Thomæ (i 68)

Le boucher Martin Wurtz loue au nom de sa cousine Marie Mey veuve Engel la maison à l’aubergiste Jacques Lanaux

1695 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 235-v
Martin Wurtz, der Metzger im Nahmen Mariæ Engelin, geb. Meÿin, Wittib seiner Baßen
Jacques Lano, Aubergiste
entlehnt, Eine behaußung, mit allen deren Gebäuen und zugehördt. nichts darvon alß d. vordern großen Keller, welchen der Verleiher sich vorbehaltet außgenomm. allhier in d. Küffergaßen, einseit neben Heinrich Kaüffer dem Schreiner, anderseit neben Valentin Gräff dem bürstenbind. hind. auff die Zunfftstub zur Mörin, darbeÿ Sie auch ein außgang hat, stoßend geleg. auff Vier jahr lang, von Johannis Baptistæ dieß jahrs anzurechnen, umb einen jährlich. Zinß nemblich 36 pfund 10 schilling
[in margine :] hierinn gemelter Martin Wurtz alß Ehevogt Catharinæ geb. Meÿin, hierinn gemeldter Meÿischen wittib eintziger besitzerin des hierinnen beschriebenen haußes, hat in gegensein hierinn gemelten Jacques Lano des Entlehners (…) auff fernerer zweÿ Jahr lang von ged. Joh: Bapt. angehend (umb) 36 pfund d. reducirt, den 1. junÿ 1699

Veuve d’Adam Engel et de Jean Frédéric Rinck, Marie Mey meurt le 25 janvier 1699 en délaissant pour héritiers les enfants de son frère Gui Mey, pêcheur à Rathsamhausen. Elle a institué pour sa légataire universelle Catherine Mey, femme du revendeur Martin Wurtz. Elle est propriétaire de deux maisons vis à vis l’une de l’autre rue des Tonneliers. La succession s’élève à 5 257 livres.

1699 (9.2.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 45) n° 435
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, so weÿland die Ehren und Tugendsahme Frau Maria gebohrne Meÿin, erstmals weÿland des Ehrengeachten weiß. Hrn Adam Engel gewesenen Gremp nunmahlen aber auch weÿland deß Ehrenthafft v. achtbaren Meist. Johann Friderich Rinckhen, geweßenen Küeffers allhier seeligen hinterlaßene Wittib auch seelige nach ihrem Sontags den 25. Januarÿ Jüngsthin aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und Tugendsamen Frauen Catharinæ Wurtzin gebohrner Meÿin, deß Ehrenhafft und achtbaren Hrn Martin Wurtzen, Grempen und burgers allhier ehelicher Haußfrauwen, der Verstorbenen Frauen seeliger p. Testamentum hinterlaßener einiger Erbin, mit beÿstand deßelben (…) So geschehen in Straßburg den 9. Februarÿ in Fernerem beÿseÿn deß hoch Edel Vest und hochgelehrten auch Edel Wohl Ehrenvest und hochachtbahren Herrn Johann Ulrich Friden, deß gehemien beständigen Regiments der Herren Fünffzehen allhier, hochverdientenen ältesten secretarÿ, als der abgeleibten Frauen seelig in dero Testamento hochverordneten Testamentarÿ und Herrn Philipp Jacob Erhards, verschiedener Stifftungen wohlmeritirten Schaffners auch E. E. Kleinen Raths jetzmaligen beÿsitzers als von Ehrengedachten Kleinen Rath in Nahmen der Frauen seelig frembder Anverwandten in Specie deputirten Herren, Montag den 9. Februarÿ Styli Novi Anno 1699.

(f° 2) Publication hievorgeschriebener der Verstorbener Frawen seel. auffgerichteter Letzter willen (…) 1. Herr Johann Ulrich Frid (…), 2. Herr Philipp Jacob Erhard (…), 3. Fraw Barbara Schmutzin gebohrne Megin, weÿl. herrn Christian Schmutzen, gewesenen Pfarrers Zu Mietersholtz wittib, burgerin Zu Baldenheim als weÿl. Viox Megen gewesenen Fischers und burgers zu Rathsamhauß. und Baldenheim der Fr. sel. eheleiblich. bruders Tochter, 4. Fraw Juliana Waltherin gebohrne Megin, Lorentz Walthers, burgers Zu Ebweiler Ritterständischer herrschafft, Tocht. eheliche haußfrau vorhergedachten d. Frawen seel. Eheleiblich Bruders, 5. Fraw Catharina Wurtzin gebohrne Megin herrn Martin Wurtzen des Grempen und burgers allhier Zu Straßburg Eheweib, so ebenmäßig vorher erwenten Viox Megen d. Fr. seel. Bruders Tochter und ihre einige instituirte Erbin auch dero haußwürthß, 6. Thomas Meg, Burg. Zu Schlettstatt, als d. Sohn von mehrgedachtem der Frn. seel. Brudern, erclärte sich, daß Er mit denen letzten willen gantz zufriden, 7. Fraw Eva Braunin gebohrne Megin, Meister Johann Daniel Braunen des Küblers und burgers allhier eheliche haußfrau, als auch eine Tochter von offtvorher bedittenen Viox Megen d. Frn. seelig bruder, mit assistentz dero haußwürth, 8. Hannß Caspar Knecht, burg. Zu Schlettstatt in nahmen Frauen Salome Knechtin gebohrner Megin seines Eheweibs, also gleichfalls mehrangeregt. d. Fr. seel. Bruders Tochter, 9. herr Johann Friderich Redwitz, Notarius juratus als weÿl. Frauen Annæ Klingelmeÿerin gebohrner Megin, N. Klingelmeÿers geweßenen burgers Zu Niderhauß. seel. geweßener haußfrawen, vielerwehnt. Viox Megen d. Frauen seel. bruders Tochter Kinder (…) 10. Hannß Klingelmeÿ. burg. zu Nid.hauß. 11. Fraw Eva Braunin gebohrne Klingelmeÿerin Antoni Braunen burgers Zu Epffig haußfr. 12. Hannß Stöhr, burg. Zu Ruest und 13. Hannß Jacob Metzg. auch burg. Zu Ruest, dieße 4. vorgedacht. Frn. Annæ Klingelmeÿerin, d. verstorbenen Fr. see. Bruders Tocht. in verschiedenen Ehen erzeugte Söhn und Töchter (…), 14. Herr M. Johann Jacob Böhler wohlverdienter Diaconus beÿ der Newen Kirchen alhier (…) im nahmen d. haußarmen beÿ der Newen Kirchen (…), 15. Herr Bernhard Jost d. Grahnmeister und Küeff. auch burg. allhier (wegen) legats (…) So beschehen in Straßburg in der Fr. seel. Sterb behausung in der Küeffergaß. geleg. auff Freÿtag den 6. tag des Monats Februarÿ Styli Novi A° 1699.
(f° 4) In einer allhier in der Statt Straßburg in der Küeffer Gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt. (f° 7) Schrein: und höltzenwerck. Auff der Obern bühn, Im obern Stübel, In der Cammer A, Vor dieser Cammer, In der Cammer B, In der Soldaten Cammer, Vor diesen Gemachen, In der Wohn Stuben, In der Stub Cammer, Im hintern Süblin, In der Kuchen, Im hauß öhren, Im Gaden Stüblin, In dem Keller
(f° 11) Eigenthumb ane häusern. Erstlichen I behausung, Hoffstatt und höfflin mit allen deren Gebäuen begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, allhier in der Kieffergaß I. seit neben herrn Bernhard Josten (…)
Item eine behausung, hoffstatt und höfflein mit allen deren gebeuen, begriffen, weithen, Rechten Zugehörd. und gerechtigkeiten gelegen allhie Zue Straßburg auch in d. Küeffergaß, einseit neben Valentin Gräffen dem buchbinder, anderseit neben herrn Heinrich Kauffern dem Schreiner, hinden auff das gestanckh gäßlein, dahin es auch einen Außgang hat, stoßend gelegen, So freÿ, ledig und eigen und durch vorgemelte hrn Werckmeistere æstimirt pro 525 lb. Darüber saget 1. Teutscher pergament: Kffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangend. Cantzleÿ Contr. Insigel verwahrt, datirt den 8. Febr. Anno 1655. Ferner I. Copia vidimata einer Kffverschrbg. vor hrn Jacob Küglern Contractuum Notario auffgerichtet, de dato 28.ten Maÿ A° 1658. Mehr i. alter teutscher Pergam: Kffbrff. de dato 28. Maÿ A° 1588. ohne Insigel Und dann ein Pergam: Ganth Kffbrff mit deß Statt gerichts Zu Straßb. anhangend. Insigel verwahrt, datirt den 28.ten Septembris 1639. alles mit Jetzigem N° 7 bemerckt.
(f° 14) Abzug in dieses Inventarium gehörig, Sa. haußraths 189, Sa. Wahren zu dem Grempenwerck 268, Sa. Wein, Eßig und Vaß 290, Sa. Früchten 12, Sa. baarschafft 1630, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 828, Sa. Eigenthums ane häusern 1725, Sa. Schulden 314, Summa summarum et Conclusio finalis Inventarÿ 5257 lb
Copia der abgeleibten Frauen seeligen auffgerichteten Testamenti nuncupativi. 1691 (…) auff Donnerstag den 20. tag des Monats Decembris neuen Calenders Zwischen Fünff undt Sechß uhren, beÿ dreÿ hellbennenden liechtern Vor mir (Notario) persönlich kommen und erschienen die Ehren: und tugendsame Fraw Maria Engellin gebohrne Meÿin weÿland Herrn Johann Adam Engels gewesenen Grempens und burgers allhier seligen hinterlaßene Wittib, Von der Gnaden Gottes gesunden gehend und stehenden leibs, auch guten richtigen verstandts, Sinnen und Vernunfft (…) Johann Christoph Stöffel, Nots. publ.
Copia Vorgedachter Verstorbenen Frauen seeligen auffgerichteten Nach Dispositionis (…) auff Dienstag den 14. Tag des monats Maÿ Styli Novi abends Zwischen Sechß und Acht Uhren Anno 1697. Johann Reinhardt Lang Notarius regius Civisq. Argentinensis

Originaire de Rathsamhausen, l’héritière Catherine Mey acquiert avec sa sœur Eve le droit de bourgeoisie en décembre 1684 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse et en promettant d’épouser un bourgeois
1684, 3° Livre de bourgeoisie p. 1025
Catharina undt Eva Meÿin von Oberrathsamhausen, empfangen das burger Recht p. 16. gold. fl. so Sie auff dem Pfenningthurn erlegt mit condition daß Sie sich an einen burger verheurathen sollen, Zünfftig Zur Mörin, promis. 30. Xbr. 1684.

Le boucher Martin Wurtz épouse en 1692 Catherine, fille du pêcheur Gui Mey de Rathsamhausen-le-Haut : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration à Illkirch
Copia Beeder eingangs gemelter Eheleuthe Zur Zeit dero Verheürathung mit einander auffgerichteter Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Martin Wurtzen juniore, dem ledigen Metzger des Ehren Vest und Vorgeachten herrn Martin Wurtzen des ältern und burgers allhier Zu Straßburg eheleiblichen Sohn, alß Bräutigamb mit assistentz erstgedachts seines Vatters, wie auch herrn Johann Philipp Kammen E: E: Großen Rahts beÿsitzers und herrn Johann Albrecht Ungers Meisters an einem, sodann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauwen Catharina weÿland des Ehrsamen Veit Meÿen gewesenen fischers zu Ober Rahtsamhaußen seligen nachgelaßener Tochter alß der Jungfrau hochzeiterin, mit beÿstand herrn Johann Jacob Lichteisens Speciers ihres anoch ohnentledigten Vogts, herrn Bernhard Josten Küfers und herrn Georg Bögners Küblers, am andern theil (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 31. Julÿ anno 1691. Andreas Schmidt Not. publ.

Mariage, Illkirch (luth. f° 35)
MDCXCII. den 12. vnd 19. Augusti St. n. sind in Illkirch Zum ersten vnd andern mal außgeruffen vnd den 21. Ej. copulirt vnd eingesegnet Word. auf Permission vnd Erlaubnus des Regirend. H. Ammeisters, laut beiligend. Scheins, Johann Martin Wurtz, der ledige Metzger, H Martin Wurtzen, Metzgers vnd burgers, wie auch Schöffen in Straßburg, alhie aber wohnhaft Vnd Anna Elisabeth gebohrner Nagelin, seiner ehl. haußfrawen ehl. Sohn, Vnd Jfr. Catharina, Vitus Meyen, gewesenen Fischers vnd burgers von Rathsenhaußen vnd Eva seiner ehl. haußfr. hind. ehl. Tochter [unterzeichnet] Martin Wurtz alß hochzeÿter, Catharina Maÿin hochzeiterin ahn deßen Nahmen vnderschriben Johann Jacob Liecht Eÿßen als vogt (41)

Le revendeur Martin Wurtz loue la maison au marchand de futaine Jean Georges Flechtner

1711 (ut sup. [26. oct.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 616-v
Martin Wurtz gremp
in gegensein Joh. Georg flechtner barchethändlers
entlehnt, seine behaußung biß auf den großen Keller allhier in der Kiefergass, einseit neben Steinern anderseit neben Bernhard Schlögel hinten auff ein gässlen stoßend – auf 6 jahr lang anfangend auf Weÿhn: 1711 – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 pfund

Catherine Mey meurt en juillet 1720 en délaissant une fille. La défunte est propriétaire des deux maisons échues dans la succession de sa tante, celle à l’est est estimée à la somme de 900 livres. Elle a acquis avec son mari deux maisons ruelle du Bouc. Les experts estiment la maison à 900 livres. La masse propre au veuf est de 481 livres, celle de l’héritière de 3404 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 982 livres, le passif à 1 083 livres.

1720 (18. 9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 118) n° 1060
Inventarium und Beschreibung, aller derjenigen haab, Nahrung und Güthere, so weÿland die Viel Ehren und Tugendsahme Frau Catharina Wurtzin gebohrne Meÿin, des Ehrenvest und Wohl Vorgeachten, herrn Martin Wurtzen, gesaltzen Wahrhändlers und burgers allhier zu Straßburg geweßene Ehegattin, nunmehr seelige, Welche den 29.ten Julÿ dieses noch lauffenden 1720.sten Jahrs tödlichen Verblichen, nach solch ihrem seeligen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und Tugendsamen Frawen Mariæ Catharinæ Kammin gebohrner Wurtzin, des Ehren vnd Wohlgeachten Herrn Johann Jacob Kammen, des Metzgers und burgers allhier ehelicher haußfrau als der abgeleibten Frawen seel. mit Vorermeltem ihren hinterbliebenen H Wittiber ehelich erzielter Tochter und ab intestato Verlaßener einiger Erbin (…) So beschehen in fernerem beÿsein der Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Margarethæ Kammin, gebohrner Düringerin der Fraw Tochter geehrten Fraw Schwiger auff Montag den 18.ten Novembris Anno 1720.

In einer in der Statt Straßburg ane der Küeffergaß gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, Im obern Hauß öhren Vor d. Cammer A, In der Obern Stub, In des Knechts Cammer, In der Cammer C, In der Wohnstub, In derern Stub Cammer, In des officiers Stub, Im mittlern haußöhren, In der Undern Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane einem Metzger Banck (W.)
Eigenthumb ane häusern. (E.) Erstlichen I. behausung, hoffstatt und höfflin mit allen deren Gebäwen begriffen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, allhier in der Kieffergaß einseit neben Hn Friderich Schwingen dem Küffern, and. neben H. Joh: Hermann Schwerdten dem ältern handelsmann allhier gelegen, hinden auf die herrberg Zur Äxt stoßend (…)
Item eine behausung, hoffstatt und höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg auch in der Küeffergaß, eins. neben Bernhard Schlegel dem ältern Kübler, anders. neben H. Lorentz Steinen dem Soldner, hinden auff das gestanckh gäßlein, dahin es auch einen Außgang hat, stoßend gelegen, So freÿ, ledig und eigen und durch mehrgemelte hrn Werckmeistere æstimirt vor 900 lb. Darüber saget 1. teutscher pergament: Kauffbrieff mit der Statt Straßb. anhangend. C. Contr. Insigel verwahrt, datirt den 8. Febr. A° 1655. Ferner I. Copia vidimata einer Kauffverschrbg. vor hrn Jacobo Küglern Contractuum Notario auffgerichtet, de dato 28.ten Maÿ Anno 1658. Mehr i. alter teutscher Pergam: Kffbrff. de dato 28. Maÿ A° 1588. ohne Insigel, Und dann ein Pergam: Gant Kauffbrieff mit deß Statt gerichts Zu Straßburg anhangendem Insigel verwahrt, datirt den 28.ten Septembris 1639. alles mit altem N° 6 und Jetzigem N° 5. signirt
(T.) It. Zweÿ häuser neben einander allhier in Straßburg jenseit der Preusch oberhalb St. Niclaus Kirchen, in der Bocksgaß (…)
Ergäntzung des Herrn wittibers ohnverändert. Guths. nach besag Inventarÿ über eingangs ernandter beeder Ehepersonen einand. in den Ehestand Zugehörd Nahrung durch weÿland Herrn Andream Schmidt Notarium in Anno 1692. auffgerichtet
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Dienstags den 31. Julÿ anno 1691. Andreas Schmidt Not. publ.
Copia der Verstorbenen Frauen seeligen auffgerichteten Codicilli – 1720 (…) auff Mittwoch den 22. tag des Monats Maÿ abends zwischen Sechs; und Sieben Uhren, die Ehren: und tugendsame Frau Catharina Wurtzin gebohrne Meÿin, des Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Martin Wurtzen des Fastenspeis händlers und burgers allhier eheliche haußfrau (…) zu sich in Ihre eigenthümliche in der Kieffergaß liegende Behausung und dero obern hindern Stüblein mit den fenstern in den hoff außsehend, in specie requirirten, beruffen und kommen lassen, und uns Zwar Zimblich Krancken Leibs, auf einem bette liegend (…) Vor das andere, will Sie die Frau Codicillierin Zu widervergeltung derjenigen eheliche lieben, trew und freundschafft, welche der hauswürth herr Martin Wurtz wehrender Ihrer Ehe Ihro jeweilen erzeigte, auch noch ferner in das künfftige ohngewendet Zuerweißen verhoffet, demselben hiemit so lang Er in dem Wittibstand Verbleiben Wird, dann Wann Er sich wider verheurathen solte, solle solcher Wÿdemb gäntzlichen gefallen, mithin tod und absein, nicht nur allein Ihro Wohn: sondern auch die gegen hinüber einseit neben Meister Bernhard Schlögel dem Kügler, anderseit neben Herrn Lorentz Steinern dem Soldner in der Kieffergaß gelegene behaußung, welche beede häußer Ihro der Frawen Codicillierin ohnverändert, maßen Sie solche Von Ihr seithen hero ererbet, Wie nicht weniger Ihren dritten theil an der in dem Bocksgäßlein gelegenen behaußung (…) Dahingegen aber drittens, soll dero haußwürth nicht nur allein obligirt und Verbunden sein, Ihre tochter und tochtermann, Meister Johann Jacob Kammen, den Metzger und Fraw Mariam Catharinam Kammin gebohrne Wurtzin seine haußfrau wehrender solchen genußes in dero Wohn behaußung ane der Küeffergaß gelegen und Zwar die jenige gemach, welche Sie biß dato auch bewohnt, sondern auch die heübühn und Stal im bocksgäßlein, so dann den Metzigbanck in der Kleinen Metzig gelegen, Warauff der tochtermann würcklichen Metzigt, Welche Zwar dero haußwürth gehörig, freÿ und ohne einigen heller Zinß respective bewohnen und genießen Zulaßen – Johann Lobstein
Copia der abgeleibten Frawen seeligen auffgerichtete Nach Disposition – 1720 (…) auff Donnerstag den 4. tag des Monats Julÿ (…) zu sich in Ihre eigenthümlichen in der Kieffergaß liegenden und hernach benambßter Frawen Disponentin eigenthümlich zuständigen behausung deren obern hindern Stüblein mit den fenstern in den hoff außsehend,
Abzug in dieses Inventarium gehörig, Des Herrn Wittibers ohnverändert Guth, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumb ane einem Metzgerbanck 321, Sa. Ergäntzung (260, abzuzuehen 103, verbleibt) 157, Summa summarum 481 lb
Der Fraw Erbin ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 122, Sa. Waß 30, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 2, Sa. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptguths 400, Sa. liegenen guths 15, Sa. Eigenthumbs ane häusern 1900, Sa. Ergäntzung (3809, bezalt 2882, verbleibt) 926, Summa summarum 3404 lb
Das gemein, verändert und theilbahr guth, Sa. haußraths 108, Sa. Wahren 177, Sa. grempenwerck 55, Sa. Wein, brandenwein, Eßig und Vaßen 707, Sa. Silber geschmeids 44, Sa. Goldener Ring 11, Sa. baarschafft 130, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 500, Sa. Eigenthums ane häußern 172, Sa. Schulden 75, Summa summarum 1982 lb – Schulden 1083, Nach deren Abzug 899 lb
Gantze Verlaßenschafft, Conclusio finalis Inventarÿ 4784 lb

Catherine Mey meurt le 29 juillet 1720. Le pasteur cite ses parents mais ne donne pas son âge.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. 1712-1741, f° 67, n° 418)
Anno 1720, den 29 Julii fruhe morgens eine halb viertel stund vor 4 Uhr, ist gestorben fr Catharina wurtzin gebohrne Meyin, Martin Wurtz deß gesaltzenen wahr händlers und burgers alher gewesene Ehefr. dero Eltern waren Weÿl. Viox Meÿ gewesener fischer in Ober Rathsamhausen und seine Ehefr. Eva gebohrne Hamänin, ist den 31. ejusd. auf dem Gotes Acker St. Galli begraben, und von mir M Philipp Strohl ein Leich Sermon gehalt. word. [unterzeichnet] Martin Wurrtz als Wüttwer, hanß Jacob Kamm Alß dochder Man (i 70)

Marie Catherine Wurtz s’accorde avec son père sur les droits de jouissance dans les deux maisons rue des Tonneliers. La maison à l’est revient à la seule fille, le père ayant droit de jouir de la cave

1721, Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 118) Joint au n° 1060 du 18. 9.br
Lüffer und Vergleichung der eigenthümlichen häußer welche der Frau Erbin vor ohnverändert gebührig
Betreffend erstl. die behausung, hoffstatt und höfflin, mit allen deren Gebäwen begriffen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, allhier in der Kieffergaß einseit neben Hn Friderich Schwingen dem Küffern, and. neben H. Joh: Hermann Schwerdten dem ältern handelsmann allhier gelegen, hinden auf die herrberg Zur Äxt stoßend, welche freÿ ledig und eigen um in den Inventario fol: 78. fac. 2.da angeschlagen pro 1000 lb
So ist dießelbige auff die art und weiße, wie der H. Vatter, auch die Fraw Tochter und H. Tochtermann selbige biß dahero bewohnet und beseßen haben Ihnen noch ferner alßo Zubesitzen und Zugenießen, Von Faßnacht 1721. biß 1722
Vermög sonderbahren betroffenen Vergleichs Vom 30. Januarÿ 1721. überlaßen Worden
Was aber die andere behausung in der Küeffergaß gelegen berührt, deren im Inventario fol: 79. fac: 1.a et 2.da gedacht, welche eins. neben Bernhard Schlegel+ dem ältern Küblern, anders. neben H. Lorentz Steinen dem Einspänniger gelegen, hinden auff das gestanckh gäßlein, dahin es auch einen außgang hat, stoßend, so freÿ ledig und eigen um in den Inventario fol: 79. fac. 2.da æstimirt pro 900. lb, ist selbige, der Fraw Tochter, von dem H Vatter würcklichen abgetretten und außerhalb des Kellers, als welcher dem H Wittiber nach besag vorangezogenen Vergleichs, Zu seinem Wein und Grempenwahr wehren, expressé vorbehalten, damit sonsten nach beliebigem gefallen Zu schalten und Zu walten extradirt Worden. Die über beede vorgemelte häuser besagende in dem Mütterlichen Inventario, theils folio 78. fac: 2.da theils fol: 79. fac: j.ma und fol: 80 fac: j.ma & 2.da Sub Nis 4 et 5 registrirte Documenta seind herrn Johann Jacob Kammen dem Tochtermann den 31. Januarÿ 1721. sammenthafft Zuhanden gelieffert und zugestellet worden [unterzeichnet] hanß Jacob Kamm

Fils du boucher Jean Philippe Kamm, Jean Jacques Kamm épouse en 1710 Marie Catherine Wurtz : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehren und vorgeachten Herrn Johann Jacob Kammen dem leedigen metzgern, des Wohl Ehrenvest, Fürsichtig, Großachtbahrn und Wohlweißen Herrn Johann Philipp Kammen, des Metzgers und Viehhändlers, auch EE großen Raths allhier Zu Straßburg alten wohlverdienten beÿsitzers eheleiblichem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem, So dann der viel Ehren und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Catharinæ Wurtzin des Ehren und vorgeachten herrn Martin Wurtzen des Fastenspeishändlers und burgers allhier ehelich erzielter Jungfrauen tochter, als der Jungfrauen Hochzeiterin am andern Theil, sich begeben und Zugetragen, daß hierauff Montags den 4. Augusti Anno 1710 in erstgementer Jungfrauen Hochzeiterin Eltern behaußung ane der Kieffergaß gelegen. – Expedirt, Johann Daniel Lang Notarius publicus

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 125, n° 713)
Anno 1710. den 10. Sept. sind nach geschehener ordentlicher Ausruffung in der Kirch St. Thomas ehel. eingesegnet word. Johann Jacob Kamm, der ledige Metzger, H. Joh: Philipp Kamm deß burgers und Metzgers auch E.E. Großen Raths alten beÿsitzers Ehel. Sohn und Jungfr. Maria Catharina, H Martin Wurtz deß burgers und fasten Speishändlers Ehel. tochter [unterzeichnet] hanßah Kamm Alß hochzeider, Maria Catharina Wurtzin als Hochzeuterin (i 127)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse rue des Tonneliers. Ceux du mari s’élèvent à 202 livres, ceux de la femme à 682 livres.
1710 (17.9.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 89) n° 800
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab, Nahrung u. Güethere, so der Ehren und Vorgeachten Hr Johann Jacob Kamm, Metzg. und die Ehren undt Tugendsahme Fr. Maria Catharina Kammin, gebohrne Wurtzin, beede Eheleuthe u. burger. allhier Zu Straßb. einand. in die Ehe Zugebracht, Welche d. ursach. allweilen in ihr beed. vor ehrenberühtt. Ehepersohnen mit einander auffgerichteten Eheberedung außdrucklich enhalten, daß einem jed. d.selb. seinen in die Ehe bringene Nahrung ein unveränd. freÿ v. vorbehalt. Gut sein, ach was davon durante matrimonio v.ändert wird (…) Actum in Straßb. in fernerem beÿsein d. Viel Ehren u. tugendreich. Fr. Margaretha Kammin geb. Dürningerin des Manns werthgeliebt. Fr. Mutter, auff Montag d. 17.ten Novembris Anno 1710.
In einer allhier Zu Straßb. ane d. Kieffergaß gelegenen und d. Fr. geliebt. Eltern eigenthümlich gehörig. behausung befunden worden wie volgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebrachtes Guth, Sa. haußraths 91, Sa. Silbers 10, Sa. baarschafft 8, Summa summarum 111 lb – Schulden 7, Nach solchem abzug 103 – deme beizufügen die ae beeder Eheleuth gehaltenem hochzeitlich Ehrenfest verhert bekommenen haussteuren 98 lb, Des Mans in die Ehe gebrachtes guth 202 lb
Der Frauen zugebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 289, Sa. der Schaaff 6, Sa. Silbers 47, Sa. Goldener Ring 27, Sa. baarschafft 262, Summa summarum 632 lb – Warzu Zuechnen der Ihro gehörige dritte theil ane denen haussteuren 49, der Frauen eigenthümlich in die Ehe gebrachtes Guth. 682 lb

Martin Wurtz meurt en 1724 dans la maison de sa fille. L’actif de la succession s’élève à 1781 livres, le passif à 90 livres.
1724 (3.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 14) n° 255
Inventarium und Beschreibung, aller derjenigen haab, Nahrung und Güthere, so weÿland der Ehren und Wohl Vorgeachte Herr Martin Wurtz der geweßene Fastenspeishändler und burger allhier nunmehr seel. nach seinem Mittwochs den 1. Martÿ dießes Laufenden 1724.sten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und Tugendsamen Frawen Mariæ Catharinæ Kammin geb. Wurtzin, mit beÿstand des Ehren vnd Wohlgeachten Herrn Johann Jacob Kammen, des Metzgers und burgers allhier Zu Straßburg Ihres Ehevogts, des Abgeleibten seel. mit auch Weÿl. Frauen Catharina Wurtzin geb. Meÿin, seiner gewesenen hausfrauen ebenmäßig seel. ehelich erzeugter Frauen Tochter und ab intestato Verlaßener einiger Erbin (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 3.ten Aprilis Anno 1724.

In einer allhier zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegenen und der Fraun Erbin eigenthümlich zuständigen Behausung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Obern Cammer, In d. Soldaten Cammern
Eigenthumb ane einem Metzger Banck (…)
Eigenthumb ane häusern. It. Zween drittetheil Von und ane 2. häuser neben einander allhier in Straßburg jenseit der Preusch oberhalb St. Niclaus Kirchen, in der Bocksgaß (…)
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 84, Sa. Wein, brandenwein und Lährer Vaß 200, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 45, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 656, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 333, Sa. Eigenthums ane häußern 115, Sa. Eigenthums ane einem Metzigbanck 321, Sa. Schulden 18, Summa summarum 1781 lb – Schulden 90, Restirende gantze Verlaßenschafft, Conclusio finalis Inventarÿ 1690 lb
Ungewiß Zweiffelhaffte und Verlohrne Schulden in das Erbe Zugeltend 254 lb

Jean Jacques Kamm meurt en 1734 en délaissant trois fils. Les experts estiment la maison à 900 livres. La masse propre à la veuve est de 4 870 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 616 livres, le passif à 2 546 livres

1734 (5.5.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 39) n° 881
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren: und Wohl Vorgeachten Herr Johann Jacob Kamm, der geweßene Metzger und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Freÿtags den 19. Martÿ dießer Lauffenden 1734.sten Jahrs dieses Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Johann Jacob Kamm, Ledigen Metzgers, so Majorennis und ohnbevögtigt, So dann des Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Johann Philipp Gecklers des Metzgers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Martins und Johann Daniels, der Kammen, alßo aller dreÿen des verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzielter Söhn und ab intestato Verlaßener rechtmäsiger Erben, ersucht und inventirt durch die Viel Ehren: und tugendsame Frau Mariam Catharinam Kammin gebohrne Wurtzin die hinterbliebene Wittib mit assistentz des Ehren: und Wohlvorgeachten herrn Johann Daniel Bruders des handelsmanns und burgers allhier Ihres geschwornen Curatoris (…) So Beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 5. Maÿ et seqq. Anno 1734.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Bocksgäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung befunden worden, wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Auff dem Gang, In der Magd Cammer, Im Mittlern haußöhren, In der Cammer D, In der Obern nebens Stub, In den Obern Stub Cammer, In den Obern Vordern Stub, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, In des Knechts Cammer, Im Keller, Im Vordern Kelller, Im hoff
Eigenthumb ane Metzgerbäncken (…)
Eigenthumb ane häußern. (W.) Erstl. eine behausung, hoffstatt und höfflin mit allen deren Gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Kieffergaß einseit neben Johann Friderich Schwingen dem Kieffer, and. neben H. Joh: Hermann Schwerdten dem ältern handelsmann, hinden auf die herrberg Zur Äxt stoßend (…)
(W.) Item eine Behausung, hoffstatt und höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg auch in der Kieffergaß, einseit neben Bernhard Schlegel dem ältern Kübler, anderseit neben Hn. Joh: Jacob Francken dem handelsmann, hinden auff das so genante gestanckh gäßlein, dahien Sie auch einen Außgang hat, stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, Ledig eigen und durch vorgedachte der Satt Straßburg geschworne Werckmeistere inhalt berührter Schrifftlicher Abschatzung vom 3. May Anno 1734. æstimirt vor 900 lb. Hierüber meldet ein Teutscher pergamentener Kauffbrieff, mit der Statt Straßb. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret, datirt den 8.ten Februarÿ Anno 1655. Dabeÿ ein alter teutsch. pergamenter Kauffverschreibung durch H. Jacob Küglern Contractuum Notarium gefertiget davon das Insiegel abgerißen datirt den 28.ten Maÿ Anno 1588. So dann ein pergamentener Ganth Kauffbrieff mit des Statt gerichts Zu Straßburg anhangendem Insigel corroborirt, datirt den 28.ten 7.bris 1639. alles mit alten N° 6 et 5. signirt und dabeÿ gelaßen
(W.) It. ein behaußung jenseit der Preusch oberhalb St. Niclaus Kirchen, in der Bocksgaß (…)
Wÿdembs Verfangenschaft, Welche Frau Margaretha Kammin gebohrne Dürningerin weÿl. H Johann Philipp Kammen des ältern gewesenen Metzgers und E. E. großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers, auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr sel. hinterlaßene Frau Wittib des Verstorbenen seel. eheleibliche Mutter von gedachtem Ihrem in Gott seelig entschlaffenen haußwürth Zeit lebens zu genießen hat.
Ergäntzung der Wittib angegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ üebr eingangs gedachter beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1710. durch Weÿl. H Notm. Johann Reinhatd Langen nunmehr seel. consignirt aber durch H Not. Johann Daniel Langen expedit
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 204, Sa. Lährer vaß 21, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 90, Sa. Goldener Ring 10, Sa. baarschafft 37, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 900, Sa. Eigenthum ane häußern 3630, Sa. Eigenthumbs ane einem Metzig banck 531, Sa. Schuld 75, Summa summarum 5481 lb – Schulden 605, Nach deren Abzug 4870 lb
Der Erben unverändert und Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 191, Sa. Viehes 119, Sa. heus, ohmat und Strohes 40, Sa. besserung im hoff 7, Sa. Lährer Vaß 2, Sa.Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. baarschafft 71, Sa. pfenningzinß hauptgüter 25, Sa. Eigenthumb ane einem Metzig banck 71, Sa. Schulden 1072, Summa summarum 1616 lb – Schulden 2546, In Compensatione 929 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 4876 lb – Stamm Summ 3946 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrene Schulden in das Erbe zugeltend 12, so de Erben ohnverändert und theilbar 437 lb
Abschatzung dem 3. Meÿ 1734. Auff begehren Weiland deß achtbahren und bescheitenen H: Johann Jackob Kammen dëß geweßenen Mëtzgers seel. hinder Laßnen fraw wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in dem box gëßelin gelegen (…)
Der 2.te begrief ist auch alhie in der Statt Straßburg in der Kufer gaßen gelegen, ein seits Neben Herrman schwêndt (…)
Der 3.te begrieff ist auch alhie in der Statt Straßburg in der Kufer gaßen gelegen, ein seits Neben Bernhardt schlegell dem Kubler, anderseits Neben Beniamin Frantz barget gremmer hinden auff daß gäßlin Zur mehren Stoßend welche behausung Stuben, hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein oben wiedrum Stuben 2 cammern auff dem botten der Lahten hauß Ehren stubell hofflin brunen gewölbter Keller hinden einen außgang auff dem fischmärck neben gebaulein worin wahren këmerlin und holtz Cämmerlin sampt aller gerechtig Keidt wie selbs durch der Statt Straßburg geschworne wërckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen Vor und Umb Ein Tausent und acht Hundert Guldenn
Der 4.te begrieff ist auch alhie in der Statt Straßburg bestehet in Zweÿ Metzger bëncken (…)
Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworne werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia der Eheberedung (…) Montags den 4. Augusti Anno 1710


Catherine Wurtz veuve de Jean Jacques Kamm vend la maison au marchand de cuir Jean Daniel Baur l’aîné

1734 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 285
Fr. Maria Catharina geb. Wurtzin weÿl. Johann Jacob Kamm des Metzgers wittib beÿständlich ihres Curatoris Johann Daniel Bruder der Lederhändler
in gegensein H. Johann Daniel Baur des ältern Lederhändlers
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Kieffer gaß, einseit neben Johann Jacob Frantz dem handelsmann anderseit neben Bernhard Schlegel dem älten kübler hinten auff das sogenannte gestanckgäßlein stoßend und einen ausgang dahin habend – um 150 und 500 pfund capitalien verhafftet – als ein elterliches Erbguth – um 650 pfund ausmachende capitalien, geschehen um 750 pfund

Fils du pharmacien Chrétien Baur de Lahr, le marchand de cuir Jean Daniel Baur achète le droit de bourgeoisie en janvier 1704.
1704, 4° Livre de bourgeoisie p. 748
Joh: Daniel Baur, der Lädhändler V. Lohr durlach: Herrschafft weÿl. Christian Bauren gew. Apotheckers daselbst hinterl. sohn, empfangt d. burgerrecht gratis V/ wird beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur: d. 19. Januarÿ 1704.

Il épouse en 1707 Marie Félicité, fille du marchand épicier Jean Lux Bitsch
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 109-v, n° 620)
Anno 1707 den 16. Mertzen seind nach geschehener ordentlicher ausruffung in der Kirch Zu St Thomas eingesegnet word. H. Johann Daniel Bawer der ledige handelsmann weÿl. J Christian Bawren, gewesenen Apotheckers Zu Lahr hinterlaßener ehelicher Sohn, und Jungfr. Maria Felicitas weÿl. H. Joh: Lucas bitschen, deß geweßenen burgers und Specereÿ händlers alhier hinterlaßener Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Baur als hochzeider, Maria Felicitas Bitschin als hochzeiterin (i 112)

Marie Félicité Bitsch meurt à l’âge de 28 ans en 1715. L’inventaire de sa succession est seulement connu par le répertoire du notaire
1715, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 145
Inventarium über weÿland Frauen Mariæ Felicitas gebohrner Bitschin H. Johann Daniel Bauren des Lederhändlers haußfrauen seel. Verlassenschafft

Sépulture, Saint-Thomas (luth. 1687-1733, f° 76 n° 4)
1715. Sambstag d. 16. febr. Morgens nach 8 uhren starb fr: Maria Felicitas gebohrne bittschin, herrn daniel bauren, des burgers und Lederhändlers allhier geweßene eheliche haußfrau, war geboren den 19. Aug. 1686. und also ihres alters 28. Jahr 5. mens. v. 22. Tag. Wurde Montag darauff zu St Helenæ begraben vnd Von Mir Martino Silberrad diac. Thom. daselbst auff dem Gottesacker die leichpredigt gehalten. dieses bezeugen [unterzeichnet] Johann Daniel Baur Als Wittwers (i 78)

Jean Daniel Baur l’aîné meurt en 1749 à l’âge de 80 ans. L’acte porte par erreur qu’il est veuf de Marie Salomé Spielmann (laquelle était la femme de son fils). Ses deux fils Jean Daniel et Jean Jacques sont témoins de l’acte de sépulture.
Sépulture, Saint-Thomas (luth. 1741-1771, f° 58 n° 352)
Anno 1749. Mitwoch den 3. Sept. früh nach 6 uhr ist gestorben und Donnerst. den 4. ejusd. Zu St Helenæ begraben worden H Johann Daniel Bauer, sen. Lederhändler und burger alhier, seines Alters 80. Jahr (-) Monath weniger 3 tag, Seine Eltern waren weÿl. Hr. Christoph Bauer gewesenen Apothecker Zu Lahr und fr. Catharina gebohrne Saltzmännin, war verheurathet mit weÿl. fr. Maria Salome gebohrner (Sp)ielmännin, die Leichen Sermon hielte Zu St. Helenæ M. Johann Georg Schweighäuser Diac. Thom. [unterzeichnet] Johann Daniel Baur als Sohn, Johann Jacob Baur als Sohn (i 60)


Jean Daniel Baur vend la maison au marchand de futaine Auguste Krieg et à sa femme Marie Madeleine Witter

1736 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 774
Johann Daniel Bauer der ältere Lederhändler
in gegensein H. Augustus Krieg des Barchethändlers und Mariæ Magdalenæ geb. Witterin
Eine Behausung, höfflein, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten an der Kieffergaß, einseit neben H. Johann Jacob Frantz dem handelsmann, anderseit neben weÿl. Bernhard Schlegel des ältern küblers erben, hinten auff das sogenannte gestanck: gäßlein hinder der zunfft stub zur Möhrin und einen ausgang dahin habend – um 500 pfund verhafftet, dem Verkäufer seith den 2. Augusti 1734 da er selbige erkaufft hat eigenthümlich zuständig – umb 1300 pfund

Auguste Krieg temine en 1723 son apprentissage de trois ans chez son père (barbier)
1725, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 4) Dienstags den 24. April 1725 – Augustus Krieg erscheint vnd bit seiner beÿ seinem H. Vatter vom 16. April 1720 biß dato 1723. ausgestandener Lehrjahr verschreibung. Erkand, willfahrt (dt. 1. lb 6 ß, 5 ß gcht)

Fille de l’orfèvre Jean Michel Witter, Marie Madeleine Witter épouse en 1726 le marchand de futaine Jean Giess : contrat de mariage, célébration
1726 (18. Dec.), Not. Marbach (Jean 34 Not 8) f° 60-v

Eheberedung – zwischen den Ehren und vorgeachte Herrn Johannes Gießen, dem Barchethändlern burgern und Wittwern allhier Zu Straßburg als dem Brautigamb ane einem,
So dann der viel Ehr: und tugendsamen Jungfer Maria Magdalena gebohrne Widderin, des Ehrengeachten und Kunsterfahren Herrn Johann Michael Widders deß Silberarbeiters, und auch burgers allhier Ehelichen tochter, als der Jungfer Hochzeiterin andern theils
So beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg Mittwochs den 18. deß Monaths Decembris Anni 1726.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 48-v n° 188)
1727. Mittw. d. 12. febr. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H. Joh: Gieß der barchethändler, wittwer v. b. alhier v. Jgfr. Maria Magdalena H Michael Widters b. v. silberarbeiters ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes Gieß alts hochzeiter, Maria Magdalena Wittnerin als hochzeiderin, benjamin frantz als stifvatter Johannes Jacobus Witter, Log. et Mat. P. P. ord. als Bruder (i 52)

Elle se remarie en 1731 avec Auguste Krieg, fils du chirurgien Auguste Krieg : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehren und Großachtbahren Herrn Augusto Kriegen, dem leedigen nunmahligen barchet händlern, Weÿland des Wohl Ehren und Großachtbahren Herrn Augusti Kriegen, geweßenen Chirurgi und burgers allhier nun seel. nachgelaßenem ehelichem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb ehelichem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Mariæ Magdalenæ Gießin gebohrner Widderin, weÿland des Ehren und Vorachtbahren Herrn Johann Gießen geweßenen Barchethändlers und burgers allhier, nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, als der Frau hochzeiterin ane dem andern theil (…) So Beschehen und Verhandelt seind dieße ding in der Löblichen Statt Straßburg Dienstag den 3. Junÿ im Jahr des Herren alß man nach unsers einigen Erlößers heÿlandts und Seeligmachers Jesu Christi Gnadenreiches Geburth und Menschwerdung Zahlte 1731. – Johann Daniel Lang Notarius publicus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 93-v n° 341)
1731. Mittw. d. 25. Julÿ sind nach 2. maliger proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word: H. Augustus Krieg, der Ledige Barchethändler v. b. alhier, weÿl. H. Augustus Kriegen, geweß. b. v. Chirurgi Nachgel. ehel. Sohn vnd fr. Maria Magdalena weÿl. H Joh: Gießen Geweß. b. v. Barchethändlers Nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Augustus Krieg als hoch Zeither, Maria Magdalena Gießin als Hochzeiterin (i 98)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons près du poêle de la Mauresse. Ceux du mari s’élèvent à 378 livres, ceux de la femme à 542 livres.
1733 (24.3.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 43) n° 395
Inventarium über des Wohl Ehren und Großachtbahren Herrn Augusti Kriegen, des barchethändlers und der Ehren und tugendgezierten Frauen Mariä Magdalenä Kriegin geb. Widderin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1733. – allweilen in ihr beeder mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4.to außdrucklichen Versehen, daß eines jeeden in die Ehe gebrachte Nahrung ein freÿ, eigen, ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben – So beschehen Zu Straßburg auff Dienstag den 24.ten Martÿ A° 1733.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem undern Fischmarckt ohnfern der Zunfftstuben Zur Möhrin gelegenen behaußung befunden worden, wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachte Mittel, Sa. Haußraths 32, Sa. Müntz Cabinets 100, Sa. Silber Geschmeids 19, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 200, Summa summarum 359 lb – Wann nun hierzu gerechnet wird die ane hernach beschribenen Haußteuren dem selben gebürige helffte 19 lb, So belaufft sich sein des Eheherrn völliger in die Ehe gebrachtes Guth dem vero pretio nach auf 378 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 103, Sa. Silber geschmeids 18, Sa. goldener Ring 17, Sa. baarschafft 382, Summa summarum 523 lb – Darzu gelegt die ane hernach beschriebenen Haussteuren deroselben gebührige helffte anlangend 19 lb, Beträgt demnach Ihro der Ehefrauen gesambter in die Ehe gebrachte Nahrung dem vero pretio nach 542 lb

Auguste Krieg meurt en 1741 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 1 100 livres. La masse propre à la veuve est de 455 livres, celle des héritiers de 375 livres. L’actif de la communauté s’élève à  2085 livres et le passif à 2 418 livres. On remarque que Jean Daniel Baur qui a vendu la maison est cité sous le nom de Jean Daniel Braun.

1741 (16.7.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 74) n° 653
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehren und Großachtbaren H. Augusti Kriegen geweßten Barchet händlers und Burgers allhier nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1741. – nachdeme derselbe den (-) dießen lauffenden 1741. Jahrs Von dem lieben Gott aus dießer Welt seel. abgefordert worden, Zeitl. hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren S. T. Herrn Johann Friderichs Von Gottesheim, Mit Obrigkeit Zu Geÿderthein und E. E. Kleinen Raths auch Löbl. Policeÿ Gerichts alten wohlmeritirten Assessoris und Vornehmen burgers allhier, als geschwornen Vogts Mariæ Magdalenæ, so in die Zehen Jahr, Philipp Jacobs, so in die Acht Jahr, und Johann Friderichs, so in die Sieben Jahr alt, der Kriegen, aller dreÿ des abgeleibten Herrn Kriegen mit der Vil Ehren und Viel Tugendreichen Frauen Maria Magdalena Kriegin gebohrner Witterin, deßelben geweßten Ehagattin und nunmahliger Wittib ehelich erzeugte Kinder und ab intestato verlaßener Erben, inventirt durch sie die hinterbliebene Frau Wittib mit beÿstand S. T. Herrn Johann Friderich Kürsteins, Silberarbeiter und Burgers allhier, deroselben H Schwagers und hierzu erbettenen Assistenten, ingleichem Margaretham Debusin Von hier gebürtig, die dienstmagd im hauß (…) So beschehen Zu Straßb. in fernerer Gegenwarth der Wohl Ehren u. Viel tugendgezierten Fr. Annæ Mariæ Kriegin gebohrner von Gottesheim Herrn Augusti Kriegen, geweßten berühmten Chirurg Wundtartzts und Burgers allhier seel. hinterbliebener Wittib des abgeleibten seeL ehel. Frau Mutter auff Sambstag den 16. Septembris Anno 1741.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffer Gaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörig und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 8) Ane Höltzen und Schreinwerck. Soldaten Cammer, Auff der Bühn, vor die Soldaten Cammer, In der Schwartz getüch Cammer, Auff dem 2. Stockwerck In der Vordern Stub, Im obern Hauß Ehren, In der Magd Cammer, In der Wohnstub, In der Kuchen, Im Keller, Im Gewölb
(f° 12) Eigenthumb ane eine Behausung (T.) Eine Behaußung höfflein, bronnen und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg an der Kieffer Gaß, einseith neben Hn Benjamin Frantzen, dem Barchet händlern, anders. neben Joh: Weber, dem Meßerschmidt, hinten auff herrn Düriningers, des leedigen handelßmanns Fabrick, auch Zum theil auff das so genandte gestanck Gäßel, hinter der Zunfftstub Zur Möhrin stoßend und einen außgang dahien habend, so freÿ ledig und eigen, maßen die darauff gestandene Capitalia wie à tergo hernach allegirten brieffs, deßgleich in regist. Cancell. Contract de A° 1736. fol. 774.a et A° 1734. fol. 39.a Zusehen, baar bezahlt und angelöst worden, welches hauß durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad conceptum gelieferter Abschatzung Vom 11. dieses Monats Septembris 1741. Angeschlagen pro 2200 gulden oder 1100 lb. Darüber besagt i. teutscher Pergament Kauffbr. in allh. C: C: stub gefertiget u. m. deroselben Anhang; Insiegel Verwahret, Weißend, wie der Verstorbene H Krieg und deßen nunmahlige Fr. Wittib solche behaußung H. Joh: Daniel Braunen dem ältern lederhändlern und burgern allhier aberkaufft haben datirt d. 3. 7.bris 1736.
(f° 18) Ergäntzung der Fr: wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder geweßter Ehepersohnen einander in die Ehe Zugebrachte Nahrung, durch mich Notarium d. 24. Martÿ Anno 1733. auffgerichtet
(f° 20) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, vid. Ext. Prot. Sub N° (-), Copia Codicill Reciproci
Der Frau Wittib eigenthümliches Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Silbers 9, Sa. goldener Ring, 7, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung (415, Abgang 1, verbleibt) 413, Summa summarum 530 b – Schuld 75, Nach deren Abzug 455 lb
Diesemnach wird auch der Erben ohnveränderten Vätterliches Guth beschrieben, Sa. haußraths 23, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 1, Sa. Schuld 75, der Erben ohnveränderten guths (349, abgang 2, Nach deren Abzug) 347, Summa summarum 450 lb – Schulden 75 lb, Compensando 375 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 31, Sa. Gewerbswaaren 933, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Rings 2, Sa. baarschafft 13, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1100 lb, Summa summarum 2085 lb – Schulden 2418 lb, Theilbares passiv onus 333 lb
Stall Summ 498 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, So eingangs gedachte Frau Anna Maria Kriegin gebohrne von Gottesheim weÿl. H Augusti Kriegen des ältern geweßenen berühmmten Chirurgi und Wund artzt allhier seel. hinterbliebene Wittibn des letst Verstorbenen Jüngern H Kriegen seel. eheleibl. Fr. Mutter Zeit lebens Zu genießen
Copia der Eheberedung (…) So Beschehen und Verhandelt seind dieße ding in der Löblichen Statt Straßburg Dienstag den 3. Junÿ 1731. – Johann Daniel Lang Notarius publicus
Copia beeder geweßter Ehepersohnen mit einander auffgerichteten Codicilli Reciproci. 1739. (…) auff Montag den 10. Augusti, persönlich kommen und erschienen der Wohl Ehren und wohl achtbare Herr Augustus Krieg, barchethändler auch mit und beneben Ihme die Viel Ehr und tugendgezierte Frau Maria Magdalena Kriegin gebohrne Witterin bede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, De Herr Krieg Zwar etwas Krancken und ohnpäßlichen Leibes, auff einem bette liegend (…) Johann Daniel Lang Notarius publicus
Abschatzung dem 11. Sept : 1741. Auff begëren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H Augustuß Krieg deß geweßenen handelßmann seel. hindter Laßenen frau wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Kufer gaßen gelegen ein seitß Neben H Frantz Beniamin dem Parchethändler, anderseitß Neben Johannes wëber dem mëßerschmidt hindten auff H Turingerß fabrick stosßent, welch behausung undten einen kleinen Lahten mit diellen verschlagen hinden daran ein gewölbell Zu wahren ein schmalleß hauß Ehren daß höffell undt bronen einen auß gang auff dem fischmärck, gewölbter Keller oben dar über, Zweÿ Stock über ein andter ein Stuben hauß Ehren darinnen der herdt worüber daß tach mit Zweÿ Kleinen binen, in der undtern die soldaten Kammer, ein alter tach stull sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß Nach angeschlagen wirdt vor und Umb Zweÿ Tausendt und Zweÿ hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 1 000 florins
1742, Livres de la Taille (VII 1179) f° 119-v
Spiegel N. 8491 – Weÿl. Augusti Kriegen gewesenen Barchet händler und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H Not. Lang
Concl. fin. Inv. ist Fol. 115 – 495. 6. 9 ½, die machen 1000 fl. Verstallte nur 900 fl. Zu wenig 100 fl.
Nachtrag auff acht Jahr in duplo à 6 ß – 2 lb 8 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 3 ß – 18 ß
Extat das Stallgelt pro 1742 – 2 lb 14 ß
Gebott 3 ß
Abhandlung – 15 lb 6 ß – Summa 6 lb 18 ß 6 s
auf bitten haben die Herren dreÿ nachgelaßen 18 ß – Restirt 6 lb 6 ß
dt. 9. Aprilis 1742.

Les marchands de futaine s’adressent aux Quinze pour que la veuve d’Auguste Krieg ne fasse pas en même temps commerce de futaine et de plumes.
1747, Protocole des Quinze (2 R 157, (registre endommagé)
(p. 432) Sambstags d. 2. Septembris – Augustus Kriegen wittib Ca. Barchet Krähmer
Faust nôe derer hießigen Barchet Krähmer C. weÿl. Augustus Kriegen wittib, weilen citati MGhh bescheid vom 17. Julÿ Jüngst entgegen den Barchetkram, Federhandel Zugleich continuirt, als bitt unterth: Ihro 8. tag sub pœna amissionis beneficÿ optionis anzusehen einen oder den anderen Zu erwahlen, ref. exp: Roemer Ca. erstgedachte Barchet Krähmer und E. E. Zunfft Zum Spiegel Hn Zunfftmeister, prod. unterth. Memor: und bitten, Faust ohne præjuditz vorherigen begehren bitt cop. et T. O. Rœmer laßts Zu, und wegen dem Zunfftmeister Zum Spiegel berufft sich auff den botten /:Ille des citati Ehefrau angelegt:/ Erk. pt° des ertern begehren in suspenso Zu laßen pt° des andern cop: und T. O. Zugelaßen und solle dem Zunfftmeister E. E. Zunfft Zum Spiegel beÿ straff gebotten werden.

(p. 605) Sambstags d. 9. Decembris – Barchet Krähmer Ca Augustus Kriegen wittib
Faust nôe derer allhiesigen Barchet Krähmer Ca. weÿl. Augustus Kriegen wittib, Auff gghh. Memoriale prod. Exceptiones, Rœmer bitt cop. et depp.on Faust laßt cop. Zu und bitt auch umb depp.on Erkandt cop. et depp.on Obere Kauffhauß Hn.

Marie Madeleine Witter meurt en 1763 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 600 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 540 livres, le passif à 428 livres. Le notaire expose la maison aux enchères. La succession se rend propriétaire de sa propre maison.

1763 (22.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 721) n° 472
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr: und tugendreichen frauen Mariä Magdalenä Kriegin geb. Witterin, längst weÿl. H. Augusti Krieg des geweßenen barchethändlers und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener fr. Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1763. – als dieselbe Montags den 16. Maÿ dießes lauffenden 1763.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 22. Junÿ Anno 1763.
Die Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt, 1. frau Mariam Magdalenam Ottin gebohrne Kriegin, Herrn David Ott Rothgerbers und Lederbereiters auch Burgers allhier Zu Straßburg frau Eheliebstin, so unter assistentz deßelben dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, in den Ersten dritten Stammtheil. 2. Herrn Philipp Jacob Krieg den leedigen handelßmann so sich dermahlen in Berlin in Condition aufhält in deßen Nahmen S. T. herr Joachim Friderich Kirstenstein, Vornehmer Silberarbeiter und Es En Großen Raths dermahliger wohlverdienten beÿsitzer und burger allhier, als sein geehrter Hr Oncle, und ehemaliger geschworner Hr Vogt beÿ der Invantation Zugegen war, in den Zweÿten dritten Stammtheil, So dann 3. herrn Joh: Friderich Krieg, den ebenmäßigen Seiden Knöpffmacher und nunmahligen Barchethändler und burger allhier so sich in Persohn beÿ dem Geschäfft eingefunden, in den dritte und& Letzten Stammtheil, Alßo alle dreÿ der Verstorbenenn Frauen seel. mit Ihren Verstorbenen Ehemann seel. ehelich Erzeugte und nach todt Verlaßener beeder Hh. Söhne und Eine Frau tochter, als Zu dreÿen gleichlingen portionen und Stammtheilern Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kieffergaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane eine Häußeren. Erstl. Eine Behaußung, Höffl. Bronnen u. hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg an der Kieffer Gaß, einseith neben Hn Philipp Jacob Dürr dem Caffée sieder u. burgern allhier, 2. seith neben Joh: Jacob Weber, dem Meßerschmidt, hinten auff Herrn Johann Michael Greiner den Kieffer Weinh. und Burger allhier Zum theil auff das so genandte Gestanck Gäßlein, hinter der Zunfftstub Zur Möhrin, stoßend und einen Außgang dahien habend, so freÿ ledig und eigen, und isch solche durch (die Werckmeistere) l. Abschatzungs Zeduls Vom 1. Julii A° 1763. æstimirt pro 1200 fl. oder 600 lb. Darüber besagt ein teutsch. Perg: Kffbr. in allh. C: C: Stub gef: u. m. deros. Anh; Ins. Verw: & Weißend, Wie der Verstorbene Hr Krieg und deßen nun auch Abgeleibten Fr. W. solche behaußung Herrn Joh: Daniel Braunen dem Ältern Lederh. u. b. allh. aberkaufft haben dat. d. 3. 7.bris 1736.
Item eine Kleine Behaußung u. hoffstatt im Zwinger Zwischen denen beiden Metzger und Spithal Thoren (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 68, Sa. Wahren zum Barchethandel gehörig 640, Sa. Wein und Lehrer faß 6, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 1, Sa. pfenningzinß und deßen hauptguths 204, Sa. Eigenthums ane häußern 615 lb, Summa summarum 1540 lb – Schulden 428 lb, Nach deren Abzug 1111 lb
Stall Summ 1318 lb
– Auf Ansuchen eingangs gedachter Weÿland frauen Mariä Magdalenä Kriegin geb. Witterin, seel. nachgel. Kinder und deren respê H Mandatarÿ Wurde die Ihnen Vor Mütterlicher Erbschafft gehörige ane der Kieffer Gaß gelegene Behaußung einseith neben Hn Philipp Jacob Dürr dem Caffée sieder, 2. seith neben H. Joh: Jacob Weber, dem Meßerschmid, hinten auf Hn Johann Michael Greiner den Weinhändler Zum theil und Zum theil auf das so genandte Gestanck Gäßlein, hinter E. E. Zfft Zur Möhrin, woselbst hin solche Behaußung auch einen Außgang hat stoßend, sambt allen deren Recht und Gerechtigkeiten, Vor freÿ leedig eigen, weßwegen Kriegische Erben die wehrschaft Versproch. nach deme solche Vorher durch das wochenblättel und den geschworne Außruffer Kund gemacht worden (…) einer freÿwilligen Versteigerung unter Nachgesetzten Conditionen außgesetzt. 1. Solle solche behausung Vor freÿ leedig eigen außgeruffen werden pro 3500 fl. (…)
außgeruffen pro 3500 fl. Worauff dann Hr. Bergmann gebotten 3510 fl. Welcher dann declarirt, daß Er solches Gebott Vor und im Nahmen gesambte Erbschafft gethan – Straßburg d. 19. 7.bris 1763 [unterzeichnet] Christian Ehrenfried Bergmann

Les héritiers passent une vente provisoire devant notaire. Le courtier Jean Daniel Bex achète la maison moyennant 1 950 livres

1763 (19. Xbr), Not. Langheinrich (6 E 41, 743) n° 193
weÿl. fraun Maria Magdalena Kriegin geb. Witterin die verwittibte barchethändlerin seel. Verlaßenschafft dreÿen Kinder und erben ane einem
So dann H. Joh: Daniel Bex der Statt Straßburg geschwornen Courtier andern theils
dero Mütterl. an der Kieffergaß gelegene behaußung, einseit neben H. Dürr dem Caffetier 2.s neben H Weber dem Meßerschmidt hinten auf das gäßel hinter der Mörin Zunfft Stub stoßend – um 2900 gulden

Les enfants et héritiers Krieg vendent la maison au cordonnier Jean Jacques Scær et à sa femme Catherine Barbe Michel

1764 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 1
H. Philipp Jacob Krieg der handelsmann und deßen bruder H. Johann Philipp Krieg der barchethändler, mehr deren schwester Fr. Maria Margaretha geb. Kriegin H. Johann David Ott des rothgerbers ehefrau
in gegensein Johann Jacob Scaer des schuhmachers und Catharinæ Barbaræ geb. Michelin [unterzeichnet] scärr
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Kieffergaß einseit neben Johann Philipp Dürr dem caffesieder, anderseit neben Jacob Weber dem meßerschmitt, hinten auff das sogenannte getranckgäßel hinter der zunfft zur Möhrin und einen außgang dahin habend – als ein elterliches erbguth

Fils du prévôt d’Abtweiler près de Kreuznach en juridiction de Stein-Kallenfels, Jean Jacques Scær épouse en 1756 Marie Salomé Carl, fille du cordonnier Jean Jacques Carl : contrat de mariage, célébration
1756 (22.9.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) f° 249
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten Hr Johann Jacob Scär ledigen schuhmacher von Abtweiler freÿherrlichen Stein Kalenfelßischer Herrschafft gebürtig, H Christian Scär des Vormahligen Schultheißen zu gedachtem Abtweiler mit weÿland frauen Anna Maria gebohrner Götzmännin ehelich erziehltem Sohn, welcher seines Vatters consens zu haben hiebeÿ versicherte, alß dem Hochzeiter beÿständlich S° T° H Johann Christoph Görmann Hochadelichen Schaffners und vornehmen Burgers allhier ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Carlinn weÿland H Johann Jacob Carls geweßenen schuhmachers und burgers allhier mit frauen Maria Salome gebohrner Dannenberherin seiner hinterbliebenen wittib dermahlen H Johann Düringers auch schuhmachers und burgers allhier Ehefrauen erzielhter tochter, alß der Jungfr. Hochzeiterin mit assistentz H Johann Melchior Haaß des Zimmermeisters und burgera dahier ihres geschwornen und noch ohnentledigten Vogts ane dem anden theil
Straßburg den 22. Septembris Anno 1756 [unterzeichnet] Jacob Scär Als Hoch Zeitter, Maria Salome Carlin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 154, n° 19)
1759. Mittwoch den 35. April wurden nach zweÿmahliger Außruffung, in der Evangelischen Pfarr Kirche Zu S. Nicolai Ehelich eingesegnet Johann Jacob Scär Schuhmacher, burger alhier, H. Christian Scär Schultheiß in Äbtweiler Steincalenfelßischer Herrschafft Ehelicher Sohn, v. Jgf. Maria Salome Carlin, weÿl. Johann Jacob Carls gew. Schumachers v. burgers allh. hinterlaßene Eheliche tochter [unterzeichnet] Joh: Jacob Scärr Als hochzeiter, Maria Salome Carlin als hochzeit (i 156)

Marie Salomé Carl meurt en 1763 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de sa mère à l’angle de la rue du Maroquin et de la place aux Cochons de lait. La masse propre aux héritiers s’élève à 61 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 88 livres, le passif de 198 livres.
1763 (13.4.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1283) n° 387
Inventarium über Weÿl. Frn Mariæ Salome Scärin gebohrener Carlin, Hn Johann Jacob Scär burgers und Schuhmachers alhier Zu Straßburg geweßener Ehelich hausfrauen seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1763. – nach ihrem am 18.ten Novembris jüngsthien genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H Leonhard Haaß, Zimmermanns und burgers alhier als geschwornen Vogts Mariæ Susannä, Mariæ Elisabethæ und Johannis Jacobi, dießer dreÿen Scären, so die Verstorbene selig mit nachgemelten ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelichen erziehlt und ab intestato Zu dreÿen gleichen portionen und antheileren Zu Kinder und rechtmäsigen Erben verlaßen (…) So beschehen alhier Zu Straßburg den 13. Aprilis 1763.
In einer alhier Zu Straßburg ane der genanten S Urbans gaß am eck des Ferchels marckts der großen Metzig hinüber gelegenen der Carlischen Wittib und Erben eigenthümlich zuständiger behaußung folgender maßen befunden worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Erben unverändertes Vermögen, Sa. Haußraths 35, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Goldene Ring 10 ß, Sa. activ Schuld 25, Summa summarum 61 lb
Dießmnach Würd auch die übrige Verlaßenschafft unter einem titul als theilbahr beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. Werckzeug und leder 15, Sa. Silber 3, Sa. activ Schulden 50, Summa summarum 88 lb – Schulden 198 lb, Compensando 110 lb
Conclusio finalis 48 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 25. Septembris 1756, Johann Jacob Heß Notarius juratus

Jean Jacques Scær se remarie en 1763 avec Catherine Michel, fille du serrurier Jean Georges Michel et de sa femme Marie Catherine Immendœrffer
1763, Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1290) répert. 6 E 41, 1267-2 n° 339
Eheberedung – Johann Jacob Scär Schuemacher
Catharina Barbara Michelin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 3-v, n° 6)
1763 den 3. des Augstmonats wurden nach gewöhnlichen Aufbieten in der Kirche Zu St Nicolai ehelich getraut Johann Jacob Scär Schuhmacher, burger u. wittwer alhier und Jungfr. Catharina Michelin Johann Georg Michels, des Schloßers u. burgers allhier mit Maria Katharina Immendörferin seiner Ehefrauen erzeugte tochter, [unterzeichnet] Joh: Jacob Scärr Als hochzeitter, Catharina Barbara Michelin als Hochzeiterin (i 6) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 430) 24 et 31 juillet 1763 (i 435)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 100 livres, ceux de la femme à 166 livres.
1767 (10.6.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1285) n° 441
Inventarium über Herrn Johann Jacob Scär Schumacher und Frauen Catharinæ Barbaræ geb. Michelin, beeder Eheleuthen und Burgeren alhier in die Ehe gebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1767. – und kraft deren mit einander auffgerichteter Eheberedung ihnen und ihren Erben, als ein ohnverändert und Vorbehalten Guth, mithin die Ergäntzung derselben expressé reservirt, conditionirt und bedungen (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in fernerem beÿseÿn H Georg Michel, Schloßer u. b. alh. der Ehefr. leibl. Bruder und erbettenen beÿsandts den 10.ten Junÿ 1767.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Vermögen, Sa. haußraths 95, Sa. Silbers 4, Summa summarum 100 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung consignirt und beschrieben Sa. haußraths 50, Sa. Silbers 9, Sa. Guldenen Rings 6, Sa. baarschafft 97, Summa summarum 166 lb.

Jean Jacques Scær loue pendant les foires une boutique à Jean Gaspard Werdmüller de Zurich.

1780 (23.6.), Not. Laquiante (6 E 41, 1075) n° 33,
Lehnung – H. Johann Caspar Werdmüller von Zürich ane Einem so dann
H. Johann Jacob Scär schuhmacher meister zu Straßburg am anderen theil
1. überlaßt H. Scaer auf 9 nacheinander folgenden jahren nemlich von weÿnacht meeß dieses laufenden Jahrs angerechnet bis anno 1789 inclusive der Johani Meeß also zusammen auf 18 hiesige meesen, in seiner eigenthümlich in der Kieffer gaß zu Straßburg gelegenen behausung einseit neben dem Caffé hauß zu den dreÿzehen Cantonen genannt und anderseit neben H. Johann Jacob Weber dem meserschmid, den gantzen laaden ebenes fußes, nebst dem daran stosenden Comptoir und auser dem selben in dem höfflein befindlichen Plätzlein leere Kisten dahin zu stellen, welches Er mit einem behörigen dach auf seinen Cösten bedecken wird
(bedingungen) 2. soll H. Scär den Laaden mit nöthiger gestellen tisch und stühlen versehen wie auch obigen H. Werdmüller in beÿden Meesen den nöthigen Kertzen und liechter anschaffen und in der weÿnacht meß das Comptoir von seinem holtz einheitzen laßen – um 125 livres de france für jede meeß

Les Quinze remettent à Jean Jacques Scær et à sa femme Catherine Wilhelm [sic] une attestation par laquelle ils sont exemptés de taxe lors de la vente d’une maison dans l’ouvrage à corne de Kehl
1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
Jacob Scär, Catharina gebohrne Wilhelm freÿzug mit Kehl
(p. 279) Sambstags den 30.sten Junii 1781.
Idem [Osterrieth] nomine Jacob Scär, des burgers und schuhmachers und dessen ehefrauen Catharina gebohrner Wilhelm producirt unterthäniges memoriale juncto petito Attestati den freÿzug mit Kehl betreffend. Erkandt, wird mit gebettenen attestato willfahrt in folgenden Terminis
Wir die geheimr Räthe der Stadt Straßburg die Fünff Zehen genant urkunden und bekennen hiemit, wie daß Johann Jacob Scär, der hiesige burger und schuhmacher undt dessen ehefrau Catharina gebohrne Wilhelm uns per memoriale geziemend vortragen laßen daß sie ein hauß nebst garten in dem Hornwerck zu Kehl theils Erblich theils Käuflich erhalten, welches sie dermalen Zu verkaufen und den Erlöß davon zu beziehen gedencken, solcher wolle ihnen aber ohne abzug nicht gefolget werden, es wäre dann daß sie bescheinigen würden, daß die Margraf Baadische ländt ins besonders das hornwercl Kehl mit hiesiger Stadt freÿzügig seÿe, dahero sie Ins umb unser Attestatum in unterthänigkeit gebetten, da wir um auf die von dem hochfürstlich Margraf Badischen Amt Zu Kehl unterem 10.ten Aprilis 1769. ausgestellte reversales wegen reciprocitæt des freÿen Zugs die dasige unterthanen seithero freyzügig gehalten auch fernerhin Zu halten mitschlossen falls das nemliche gegen die hiesig. angesessene alldort wird beoachtet werden, als haben wir mit dem begehrten Attestato um Zu Angezeigtem ende um so willigen hiemit willfahren wollen, deßen Zu wahrer urkund und merhern bekräfftigung wird solches durch unsern secretarium ausferigen und nebst fürdruckung unsers secret Insigels unterschrieben laßen, Straßburg den 30.sten Junii 1781.

Leur fils et héritier pour moitié Philippe Jacques Scær, commis des Ponts et Chaussées, épouse en 1803 Marie Elisabeth, fille naturelle du chirurgien Guillaume François Salles Dartillon et de Marie Elisabeth Kreuter : contrat de mariage, célébration

1803 (1 floréal 11), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber N° 4361 (1030)
Eheberedung – erschienen burger Philipp Samuel Scär, Commis principal des ponts et Chaussées de cet arrondissement, b. Johann Jacob Scär Schumachers allhier mit weil. Maria Catharina geb. Michel erzeugter lediger Sohn als breütigam grosjärigen alters gleichwol beÿständ. seines geliebten Vaters
und b. Margaretha Rosina D’artillon, weiland b. Mariæ Elisabethä Kreuter, letztmans b. Johann Gottfried Bleÿ Schloßers alhier geweßener Ehefraun im ledigen stand erzeugte tochter unter assistentz solches ihres Stiefvaters
Straßburg den ersten floreal im eilften Jahr der Republick [unterzeichnet] Philippe Samuel Scaer, Marguerithe Rosine d’Artillon

Mariage, Strasbourg (n° 24)
Du troisième jour du mois de Brumaire l’an douze de la République française. Acte de mariage de Philippe Samuel Scaer, âgé de 34 ans, Emploïé Principal des ponts & chaussées né en cette ville le 17 octobre 1779, y domicilié, fils légitime de Jean Jacques Scaer, Cordonnier, ci présent & feue Catherine Barbe Michel, Et de Marguerite Rosine Salles D’artillon, âgée de 21 ans accomplis, née en cette ville le 19 décembre 1781, y domicilié, fille née hors la mariage de feu Guillaume François Salles D’artillon, Docteur en Médecine, et de feüe Marie Elisabeth Kreuter,duement autorisée à cet effet par Jean Geoffroi Bley, Serrurier, son tuteur, ci-présent (signé) Ph. S. Scaer, Marguerithe Rosine Salles d’Artillon
[in margine :] Salles D’artillon remplacé par Kreiter. Cette rectification a été faite en exécution d’un jugement du Tribunal civil séant à Strasbourg en date du 21 décembre 1808. (i 15)

Marie Elisabeth Dartillon fait dresser l’inventaire de ses apports (6802 francs) dans la maison Scær rue des Tonneliers.

1804 (29 prairial 12), Strasbourg 7 (20), Not. Stoeber n° 1975, 5832
Inventarium über burgerin Margaretha Rosina Dartillon burgers Philipp Samuel Scaer commis principal des Ponts et Chaussées du deuxième arrondissement allhier wohnhaft, in ihrem den 3. brumaire lezthin angetrettenen ehestand zugebrachte Nahrungen, in der vor unterschr. Not. den 1 floreal 11 passirten Eheberedung (vorbehalten haben)
in einer an der Kiefergaß gelegenen des Ehemanns elterlichen behausung
hausrath 474, 715, 317 fr, silber, haussteur 134 fr
Anteil Einer behausung so der Ehefrau in die Ehe gebracht, Nemlich den 5.ten theil für unvertheilt Einer behausung bronnens und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, und zugehörden gelegen alhier a der Kuppelgaß Numero 5 einseit neben der Gastherberg zum Raben samt 21 großen faßen in 11 gebunden circa 785 hl enthaltend, Einen zehnten theil hieran hat dieselbe vermög des vor mir Notario den 11 pr 12 passirten Vergleichs von burger Johann Gottfried Bleÿ ihrem Stiefvater käuflich angenommen, der übrige zehnten theil ist ihro als mütterlichen Guth zuständig
berechnung gegenwärtigen Inventarii, hausrath 1506 fr, silber 191 fr, baarschafft 504 fr, behausung 4600 fr, summa summarum 6802 francs
Enregistrement, acp 92 F° 63-v du 30 pr. 12

Registre de population 600 MW 67, 1815 sqq, Rue des Tonneliers 7 (p. 600)
Scär, Jacques, 1727, beuf, Offwiller, (à Strasbourg depuis) 1751, décédé le 20 fev. 1818
id. Philippe, 1769, Empl., Strasbourg, décédé à Schlestatt
id. née Berg, Margueritte, 1782,Ep. Strasbourg, dél. marché neuf 2
Sommer Chrétien Conrad, 1779, Cordonnier, Saarbruck (depuis 1799), mort le 27 Mars 1823
id. née Scär, Dorothée, 1779, Strasbourg, dél. même rue 4

Après la mort de Jean Jacques Scær en février 1818 (voir ci-dessus), le cordonnier Chrétien Conrad Sommer et Marie Dorothée Scær cèdent leur moitié de maison à leur cohéritier Philippe Samuel Scær et à sa femme Marguerite Rosine Kreuter

1818 (30.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 39), Not. Hickel, n° 52
Chrétien Conrad Sommer, cordonnier, et Marie Dorothée Scaer
à Philippe Samuel Scaer, conducteur principal des Ponts et Chaussées à Schlestadt tant en son nom et qu’au nom et comme mandataire de Marguerite Rosine Kreuter son épouse
la moitié d’une maison avec cour, pompe, appartenances et dépendances appartenant à la venderesse par indivis avec le Sr Scaer acquéreur son frère propriétaire de l’autre moitié sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 7, d’un côté le Sr Bourdon cafetie, d’autre en partie le Sr Lauth avoué en partie le Sr Greiner marchand de vins, devant la rue des Tonneliers , derrière rue des étals où ladite maison a une issue est est marquée du n° 3 – avec les croisées, les chantiers dans la cave, les rayons, bancs, comptoir, doubles portes servant au magasin aux époques de foires
Echue à la venderesse dans la succession de Jean Jacques Scaer cordonnier et Catherine Barbe née Michel ses père et mère dont elle est héritière pour moitié avec le Sr Scaer son frère – acquis la totalité des héritiers Krieg par acte passé à la Chambre des contrats le 2 janvier 1764 – moyennant 5161 francs
Enregistrement, acp 139 F° 118 du 3.7.

L’acquéreur loue le lendemain la maison entière au vendeur

1818 (1.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 39), Not. Hickel n° 53
Bail de 3 années à commencer le 24 juin dernier – Philippe Samuel Scaer, conducteur principal des Ponts et Chaussées à Schlestadt
à Chrétien Conrad Sommer, cordonnier, et Marie Dorothée Scaer
la moitié d’une maison avec cour, pompe, appartenances et dépendances appartenant à la bailleresse par indivis avec le Sr Scaer acquéreur son frère propriétaire de l’autre moitié sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 7, avec les croisées, les chantiers dans la une maison sise sur rue des Tonneliers n° 7, d’un côté le Sr Bourdon cafetier d’autre en partie le Sr Lauth avoué en partie le Sr Greiner marchand de vins, devant la rue des Tonneliers, derrière la rue des étals où ladite maison a une issue est est marquée du n° 3 – déclarant la bien connaitre l’ayant habitée depuis nombre d’années avec bancs, comptoir, doubles portes servant au magasin aux époques de foires
art. 6, s’il convenait au bailleur pendant la durée du présent bail d’établir son domicile à Strasbourg, les preneurs seront tenus de faire mettre à sa disposition le deuxième étage avec appartenances de la maison louée à charge de payer le même loyer qui aurait été payé par les sous locataires
art. 8, seront tenus en raison des deux foires qui se tiennent chaque année dans cette ville d’évacuer le magasin au rez de chaussée 10 jours avant l’ouverture de chaque foire et de tenir à disposition des locataires pendant la durée de la foire un lit complet à placer dans le comptoir du magasin – moyennant un loyer annuel de 600 francs
Enregistrement, acp 139 F° 118-v du 3.7.

Originaire de Saint-Jean près de Sarrebruck, Chrétien Sommer épouse Marie Dorothée Scær en 1808
1808 (15.3.), Strasbourg 5 (25), Not. F. Grimmer n° 4947
Contrat de mariage – Chrétien Sommer, cordonnier en cette ville, fils de Jacques Sommer, cordonnier de St Jean près de Sarrebrück, et de feu Jeannette née Hensi
Marie Dorothée Scaer, fille de Jean Jacques Scaer, cordonnier, et de feu Catherine née Michel
Enregistrement, acp 105 F° 38-v du 28.3.

La part de maison provenant de la mère de l’épouse figure à l’inventaire des apports
1808 (6.9.), Strasbourg 5 (26), Not. F. Grimmer n° 5212
Inventaire des apports de Chrétien Sommer, cordonnier ,et de Marie Dorothée née Scaer, assitée de Jean Jacques Scaer, cordonnier son père – contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 19 mars dernier
dans la maison des conjoints rue des tonneliers n° 7
la femme, meubles 403 fr, bijoux 42 fr
le mari, Immeuble, une partie d’une maison rue des tonneliers n° 7 comme bien maternel, pour note – total 645 fr, numéraire 200 fr, présents de noces 321 fr
Enregistrement, acp 107 F° 100-v du 10.9.

La maison revient à Marie Dorothée Scær en qualité d’héritière de son frère Philippe Samuel Scær. Lors de la vente aux enchères, la veuve Marguerite Rosine Kraeuter s’en rend acquéreuse

1828 (21.2.), Strasbourg 4 (66), Me Hatt n° 3914
Adjudication préparatoire le 28 janvier n° 3957, Dépôt du cahier des charges 26 novembre n° 3749 – Adjudication définitive – Marie Dorothée Scaer veuve de Chrétien Sommer, cordonnier en qualité d’héritière sous bénéfice d’inventaire de Philippe Samuel Scaer, conducteur principal des Ponts et Chaussées demeurant à Schlestadt, assistée de M° Louis Auguste Eissen son avoué (…) suivant jugement du 12 octobre et procès verbal d’experts du 25 octobre entériné par jugement du 20 courant
Cahier des Charges, à la requête de Marie Dorothée Scaer (…) héritière de son frère.
à Jean Jacques Thomas, lequel déclare avoir enchéri pour Marguerite Rosinne Kraeutter autrefois Dartillon veuve dudit défunt Samuel Scaer, conducteur des Ponts et Chaussées à Schlestadt – 8800 fr
Désignation de l’immeuble et mise à prix, une maison sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 7, d’un côté le Sr Bourdon, d’autre les héritiers Lauth et le Sr Greiner, derrière la rue des étaux
Cette maison consiste en un seul bâtiment, cour avec pompe au fond de la cour, bucher et lieux. Le bâtiment principal renferme au rez de chaussée en entrant passage au fond escalier à gauche, boutique et arrière boutique premier étage cage d’escalier sur le devant une cahmbre avec alcove au fond une chambre, cuisine et bucher, second et troisième étage même distribution, dessus comble à la mansarde renfermant quatre chambres et escaliers couvert à tuiles doubles, dessous ledit bâtiment cave voûtée, rapport d’experts du 29 octobre 1827 estimé 6500 fr
[Joint] rapport d’experts du 29.10., François Reiner architacte du roi, Jean Jacques Stotz et Jean Chrétien Arnold architectes [ut supra]
II. Enonciation des titres de propriété, le Sr Scaer est propriétaire de la moitié comme héritier de son père Jean Jacques Scaer, cordonnier, et de l’autre moitié pour l’avoir acquise de la poursuivante Mde Sommer née Scaer par acte reçu par M° Hickel le 30 juin 1818
Enregistrement, acp 188 F° 54-v du 23.2.

Marguerite Rosine Kreutter vend quelques mois plus tard la maison au marchand épicier Jean Baptiste Romer et à sa femme Caroline Metz

1828 (14.8.), Strasbourg 3 (78), Me Schreider n° 3781
Marguerite Rosine Kreutter autrefois Dartillon veuve de Philippe Samuel Scaer, conducteur principal des Ponts et Chaussées à Schlestadt assistée de Jean Jacques Thomas, marchand de potier son cousin germain par alliance
à Jean Baptiste Romer, marchand épicier, et Caroline Metz
une maison avec cour, pompe, bucher, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue des Tonneliers n° 7 d’un côté le Sr Bourdon, d’autre les héritiers Lauth & le Sr Greiner, derrière la rue des Etaux
Etablissement de la propriété, acquis de Marie Dorothée Scaer veuve de Chrétien Sommer, cordonnier, par acte reçu Hatt notaire à Strasbourg le 21 février 1828 transcrit au bureau des hypothèques volume 209 numéro /61. A la D° Sommer en qualité de seule et unique héritière de Philippe Samuel Scaer, ci devant nommé son frère, ledit Scaer en était propriétaire comme héritier pour moitié de son père Jean Jacques Scaer, cordonnier, l’autre moitié à la D° Sommer par contrat passé devant M° Hickel le 30 juin 1818. Dans la présente vente sont compris trois fourneaux en fonte les volets qui sont au rez de chaussée – moyennant 9000 francs
Enregistrement, acp 190 F° 182-v du 20.8.

Originaire de Sélestat, Jean Baptiste Romer épouse en 1823 Caroline Metz d’Epfig
Mariage, Epfig (n° 12)
Acte de mariage célébré à la Maison commune d’Epffig le 15 juin 1823. Jean Baptiste Rohmer, Majeur dans, né en légitime mariage le 8 Messidor an VI à Schlestatt, domicilié à Strasbourg, Marchand épicier, fils de Laurent Rohmer, Tannneur domicilié à Schlestatt, ci présent et consentant, et de Ursula Bucher
Anne Barbe Caroline Metz, Mineure d’ans, née en légitime mariage le 6 Vendémiaise an XI à Epffig, domiciliée à Epffig, fille de feu Jean Georges Metz, vivant cultivateur à Epffig, y décédé e 30 juin 1812 et Anne Barbe Kientz, décédée ne cette mairie le 5 août 1808 (signé) Jean Bte Romer, Caroline Metz (i 7)

Registre de population 600 MW 67 (p. 601)
Rohmer, Jn Bapt. 1797, Négt. Schlestadt, (à Str. depuis 1822), auparavant Finckwiller 8, Entré Mars 1830
id. née Mertz, Caroline, 1801, Ep., Epffig
id. Jn Bapt. 1824, Strasbourg
id. Françoise Caroline, 1825, Strasbourg
Anstett, Michel Pierre, 1808, boucher, M. (auparavant) rue de l’homme de Pierre 2, Entré avril 34
id. née Widersonn, Charlotte, 1803, Ep.
id. Pierre Eugène, 1834 6 mai, Enf.
(…) Anstett Charlotte Sophie, 1835, 27 Novb., Enf
id. Charles Emile, 1838, 5 Sept., Enf
(p. 602) Anstett, Michel Pierre, 1808, boucher, M, Entré janv. 41.
id. née Widersonn, Charlotte, 1803,Ep.
Edouard Auguste, 1841, 13 janvier, Ennf.

Jean Baptiste Romer et Caroline Metz vendent la maison au boucher Michel Pierre Anstett et sa femme Charlotte Wiedersohn

1833 (5.11.), Strasbourg 12 (132), Me Noetinger n° 5857
Jean Baptiste Romer, marchand épicier, et Caroline Metz
à Michel Pierre Anstett, boucher, et Charlotte Wiedersohn
une maison avec cour, pompe, bucher, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 7, d’un côté le Sr Bourdon, d’autre les héritiers Lauth & Sr Greiner, devant la rue, derrière la rue des Etaux – acquise de Marguerite Rosine Kreutter autrefois Dartillon veuve de Philippe Samuel Scaer, conducteur principal des Ponts et Chaussées à Schlestadt, par acte reçu Schreider notaire à Strasbourg le 14 août 1828 transcrit au bureau des hypothèques volume 215 numéro 67, La D° Scaer l’avait acquise de Marie Dorothée Scaer veuve de Chrétien Sommer, cordonnier, par adjudication définitive dressée par M° Hatt le 21 février 1828 transcrit au bureau des hypothèques volume 209 numéro 61. La veuve Sommer était seule et unique héritière de Philippe Samuel Scaer susnommé. Ledit Scaer en avait recueilli la moitié de Jean Jacques Scaer son père cordonnier et acquis la moitié de sa sœur apr acte reçu Me Hickel le 30 juin 1818 – moyennant 9000 francs
Enregistrement, acp 221 f° 55-v du 11.11.Lauth

Fils de boucher, Michel Pierre Anstett épouse en 1833 Charlotte Wiedersohn, fille de boucher
Mariage, Strasbourg (n° 5) Du troisième jour du mois de janvier l’an 1833. Acte de mariage de Pierre Michel Anstett, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 18 mai 1808 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Boucher, fils de feu Henri Christophe Anstett, messager de la Préfecture décédé en cette ville le 24 juin 1812 et de feu Salomé Wentzler, décédée en cette ville le 11 octobre 1820
Charlotte Wiederum, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 pluviôse an XI à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Daniel Wiedersum, Boucher, décédé en cette ville le 17 Germinal an XI et de feu Madeleinee Winter décédée en cette ville le 29 août 1818 (signé) Michel Pierre Anstatt, Scharlott Wiedesom (i 4)

Registre de population 600 MW 382
Anstett, Michel Pierre, Strasbourg 1806, h.m., boucher, luthérien, français, (à Strasbourg d.s.n.)
id. née Wittersohn, Charlotte, Strasbourg 1803, f.m., sa femme, idem
id. Eugène, Strasbourg 34, son fils, boucher, idem
id. Eugénie, Strasbourg 45, sa fille, idem
Weilern Ferdinande, Strasbourg 35, f. servante, catholique, badoise (à Strasbourg dep. 1855)
Treuter, Salomé, Ittenheim 33, f. servante, luthérienne, française, (à Strasbourg 24 Jan. 56), anct. grand rue 54
Anstett, Edouard Auguste, Strasbourg 41, g. boucher, luthérien, ([biffé] 25 X 58) derechef, C eng* 18 Mai 59
Eck, Jules, Barr, 23. 8.bre 45, g., apprenti boucher, luthérien, français (à Strasbourg depuis 5 9. 59) Barr
rue des tonneliers 7 / 16

Michel Pierre Anstett et Charlotte Wiedersohn hypothèquent la maison au profit de Daniel Reibel

1852 (23.4.), Strasbourg 4 (108), Not. Lauth n° 5207
Du 23 Avril 1852. Obligation – Furent présens M. Michel Pierre Anstett, boucher et dame Charlotte Wiedersohn son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent par les présentes devoir bien et légitimement
à M. Daniel Reybel, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg rue des payens Numéro un, à ce présent et acceptant, la comme principale de 2000 francs
hypothèquent. Une maison avec cour, pompe, bucher, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue des tonneliers n° 7, tenant d’un côté à M. Ernst de l’autre côté à M Lauth, donnant par derrière sur la rue des étaux.
Déclarent les débiteurs que cet immeuble est franc ey libre de toutes dettes, privilèges & hypothèques sans exception, qu’il leur appartient en toute propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de M Jean Baptiste Romer, marchand épicier et de dame Caroline Metz conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 5 novembre 1833, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 18 du même mois de novembre volume 275 Numéro 50 & que le prix d’acquisition est intégralement payé ainsi qu’ils l’ont justifié

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1852 (30.9.), Strasbourg 4 (108), Not. Lauth n° 5499
Du 30 septembre 1852. Obligation – Furent présens M. Michel Pierre Anstett, boucher et dame Charlotte Wiedersohn son épouse de lui autorisée demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent par les présentes devoir bien et légitimement
à M. Daniel Reybel, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg rue des payens Numéro un, à ce présent et acceptant, la comme principale de 2000 francs
hypothèquent. Une maison avec cour, pompe, bucher, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue des tonneliers n° 7, tenant d’un côté à M. Ernst de l’autre côté à M Lauth, donnant par derrière sur la rue des étaux.
Déclarent les débiteurs que cet immeuble leur appartient en toute propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de M Jean Baptiste Romer marchand épicier et de dame Caroline Metz conjoints à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 5 novembre 1833, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 18 du même mois de novembre volume 275 Numéro 50 & que le prix d’acquisition est intégralement payé ainsi qu’ils l’ont justifié

Michel Pierre Anstett loue une partie de la maison au boucher Bernard May

1862 (30.7.), Strasbourg 4 (120), Not. Lauth n° 10.315
Du 30 juillet 1862. Bail – A comparu Eugène Anstett, boucher et propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a par les présentes donné à loyer pour 9 années entières et consécutives qui courront du 29 septembre prochain et finiront à pareil jour de l’année 1871
à M. Bernard May, boucher demeurant et domicilié à Strasbourg
1. Un étal de boucher se trouvant au rez-de-chaussée d’une maison sise à Strasbourg rue des Tonneliers N° 16 dont M. Anstett est propriétaire, avec les chambres et la cuisine y attenant,
2. Une petite chambre au premier étage de ladite maison et donnant dans la cour,
3. Le droit d’exercer son métier de boucher dans la cour et droit commun avec les autres locataires de la maison de puiser l’eau à la pompe,
4. Et les meubless dont la description suit. Deux balances avec poids, un comptoir, 60 crochets et une petite table qui se trouvent dans ledit étal ainsi que tous les instruments servant à l’exploitation de la boucherie – moyennant un loyer annuel de 500 francs (signé) Bernhard Maÿ
acp 513 (3 Q 30 228) f° 9-v du 2.8.

Michel Pierre Anstett vend la maison au boucher Bernard May et à sa femme Thérèse Kammer en s’y réservant l’habitation

1866 (24.11.), M° Stromeyer
Vente par Pierre Eugène Anstett, ancien boucher, propriétaire à Strasbourg
à Bernard May, boucher, et Thérèse Kammer sa femme à Strasbourg
d’une maison sise à Strasbourg rue des Tonneliers n° 16 moyennant une rente annuelle et viagère de 1800 francs payables de mois en mois avec la somme de 150 francs, ladite rente estimée à un capital de 18.000 francs
Le Sr Anstett se réserve sa vie durant le droit d’habitation d’une chambre et chambrette servant de décharge au quatrième étage, estimé à un revenu annuel de 40 francs, en capital 400 francs. Jouissance du 25 décembre 1864.
Origine, héritage pour un quart dans la succession de Michel Pierre Anstet, so père boucher à Strasbourg décédé le 10 août 1861, ¼ dans la succession de Charlotte Wiedersohn sa mère décédée le 16 novembre 1861, 2/4 dans la succession de son frère Edouard Auguste Anstett décédé boucher à Strasbourg le 15 juillet 1862. Origine antérieure, vente Noetinger Nre le 5 novembre 1833.
acp 559 (3 Q 30 274) f° 43-v du 1.12.

Bernard May et sa fille Sophie Mey vendent quatre sixièmes de la maison à Samuel Hirsch

1884 (19.3.) M° Mossler
Bernhard May, Metzger, und Sophie May, hier, und Elisabeth Kammer Ehefrau Bernhard May, hier
an Samuel Hirsch, Rentner hieselbst
die ungetheilte vier 6° eines hier Küfergasse N° 16 Wohnhauses mit Zugehör. Durch die Eheleute Bernhard May und Therese Kammer erworben laut Urkunde Stromeyer vom 24 November 1866. Die Ehefrau May ist am 16. August 1881 hieselbst gestorben und wurde zu ⅓ von der genanten Sophie Mey beerbt.
Besitzeintritt sogleich, Genußantritt vom 25. l. Mts an und Steuereinnahme vom 1. April 1884 ab. Der Kaufpreis besteht in 1) einer von Peter Eugen Anstett Rentner hier lebenslänglich zu zahlenden Rente von M. 960 geschuldet laut Urkunde Stromeyer wie oben, 2) einer an Anstett als Gefälle der Rente du zahlende Betrag vom 240. 3) einer baarer bezahlten Summ von 160 (960 x 10, 240, 160, zusammen 10.000 M) Die Namen der beiden andern Kinder May sind nicht genannt.
acp 748 (3 Q 30 463) f° 7 n° 4646 du 21.3.



12, rue des Sept-Hommes


Rue des Sept-Hommes n° 12 – IV 385 (Blondel), N 899 puis section 60 parcelle n° 48 (cadastre)

Auberge aux Deux clés (1914) – Démolie en 1919 (Grande Percée)


Le n° 12 est la maison étayée suite à la démolition du n° 10. L’orfèvre Seeger a son enseigne au n° 14 (AMS, fonds Schimpf, cote 112 Z 7)
Même endroit avant démolition du n° 10 (AMS, cote 1 Fi 23 n° 28) – Vue lors de la démolition (1 Fi 23 n° 29)

La maison est sise « derrière le poêle des pelletiers près de la rue du Pilot ». L’arrière ne donne pas sur l’auberge des garçons boulangers comme celles à l’ouest mais sur une maison donnant dans la rue des Chandelles. L’inspecteur à l’aumône Christophe Rœmer la vend en 1611 au pelletier Henri Bleicher ; elle appartiendra ensuite jusqu’au début du XIX° siècle à des pelletiers, d’abord aux successeurs de Henri Bleicher puis à Jean Jacques Franck (1703) et à son gendre Samuel Becké, natif de Breslau. Sur le plan-relief de 1727, elle forme la partie gauche du deuxième bâtiment à droite de la rue des Chandelles au milieu de l’image (rez-de-chaussée et trois étages). Sa valeur minimale s’élève à 200 livres en 1714 puis à 750 livres en 1754 ; on peut en conclure que Samuel Becké y ait fait des travaux importants.


Rue des Pelletiers à gauche, rue des Sept-Hommes à droite.
Le n° 8 se trouve sur la droite du deuxième groupe de maisons (toiture à trois lucarnes) à droite du carrefour au milieu de l’image, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 188 – Cour T (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (p)nbsp;: au rez-de-chaussée deux fenêtres suivies d’une porte, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes. La cour T montre l’arrière (à droite de 10) du bâtiment sur rue puis (10-9-8) un bâtiment qui lui est en partie accolé.
La maison porte d’abord le n°3 (1784-1857) puis le n°12.

Geoffroi Hutt achète en 1847 la maison où il exploite une auberge, reprise par ses successeurs Antoine Bonhomme, Alexis Hartenstein puis Michel Düringer. Le bâtiment a trois étages puis à partir de 1866 quatre étages d’après les actes sans que le cadastre mentionne aucune modification. La maison ne figure pas dans l’enquête sur les bâtiments à démolir pour la Grande percée (1905) ni parmi les dessins relevés par le Service d’architecture (1911). La ville acquiert en 1917 l’auberge aux Deux clés puis fait démolir le bâtiment en 1919. Le sol sert ensuite à édifier l’actuel 5, rue des Francs-Bourgeois.


Le numéro 12 se trouvait sur la gauche (mai 2017)

octobre 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1919 (démolition). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Christophe Rœmer, inspecteur à l’aumône, et (1610) Catherine Linck d’abord (1600) femme du potier Georges Hüls puis (1606) du vitrier Léonard Wagner, remariée (1612) avec l’aubergiste Gaspard Floss – luthériens
1611 v Henri Bleicher, pelletier, et (v. 1603) Barbe Kopff – luthériens
1630* h Jean Henri Bleicher, pelletier, et (1626) Barbe Rœmer – luthériens
1658 h Georges Klug, pelletier, et (1635) Barbe Rœmer veuve de Jean Henri Bleicher
1703 v Jean Jacques Franck, pelletier, et (1698) Marie Salomé Braun – luthériens
1714 h Georges Michel Kübler, pelletier, et (1714) Marie Salomé Braun veuve de Jean Jacques Franck – luthériens
1755 adj Samuel Becké, pelletier, et (1728) Anne Marguerite Franck puis (1766) Sara Barth – luthériens
1806 v Jean Frédéric Simon, chaussetier puis cabaretier, et (1795) Susanne Dorothée Sembach
1840 v Jean Rehn, vitrier, et (1827) Françoise Schafflützel d’abord (1816) femme du vitrier David Pfister
1847 v Geoffroi Hutt, aubergiste, et (1830) Marie Anne Bohn d’abord (1814) femme du cultivateur François Antoine Mattlinger
1860 v Antoine Bonhomme, pensionnaire de l’Etat, et (1829) Marie Anne Persohn
(puis indivise avec) Jean Gratien Dufour, vérificateur de la culture des tabacs, et (1856) Marie Julie Bonhomme
1866 v Jean Linck, tailleur puis épicier, et (1864) Eléonore Gerber
1870 v Alexis Hartenstein, aubergiste, et (1864) Marie Catherine Reichard
1892 v Georges Uebel, tripier, et (1875) Félicie Joséphine Jacquemin puis (1878) Françoise Kessler
1895 v Michel Düringer, cultivateur puis aubergiste, et (1888) Christine Eck remariée (1904) avec Charles Paul Schrœder
1917 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 200 livres en 1714, 750 livres en 1754, 600 livres en 1760

(1765, Liste Blondel) IV 385, Samuel Becké
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Beck Wittib, 4 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 899, Simon, Frédéric, hér. – maison, sol – 0,58 are / Louis Rehn vitrier rue Madeleine

Locations

1687, Samuel Schwartz, batteur d’or
1689, Jacques Dumais
1722, Jean Thomas Kœnig, cordonnier
1724, François Antoine Anstett, formier (manant)
1764, Jean Frédéric Bollinger, cordonnier
1767, Jean Jacques Aubry, perruquier, et Marie Anne Barrière puis Jeanne Catherine Pierre
1783, Marguerite Jäggi

Description de la maison

  • 1754 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert partie de tuiles plates partie de tuiles creuses, la cave est voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des sept hommes et rue Ste Barbe vers la place d’armes

nouveau N° / ancien N° : 26 / 3
Simon
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 258 case 3

Rehn, vitrier, rue Madeleine à Strasbourg
Hutt Geoffroi rue des 7 hommes 3, 1849

N 899, maison, sol, Rue des 7 hommes 3
Contenance : 0,58
Revenu total : 149,30 (149 et 0,30)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 998 case 1

Hutt Geoffroy
1862 Bonhomme, Antoine, propriétaire
1868 Linck Jean tailleur d’habits
1871 Hartenstein Alexis
1887/88 Hartenstein Alexis Wittwe geb. Reichardt
94/95 Uebel, Georg, Kuttler
96/97 Düringer Michael
(ancien f° 746)

N 899, maison, sol, Rue des Sept hommes 12
Contenance : 0,58
Revenu total : 149,30 (149 et 0,30)
Folio de provenance : (258)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre allemand, registre 32 p. 392 case 2

Parcelle, section 60, n° 48 – autrefois N 899, 907.p
Canton : Siebenmannsgasse Hs N° 12 – 849 / 1267
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,73
Revenu : 4,75 – Valeur 2100 / 2300 / 1500
Remarques : 1910 Minderung – 1919 Abbruch – 1927 porté p. 387 c. 3 [parcelle 43 Kochlöfelgässel N° 3]

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1918), compte 2072
Düringer Michael, Wittwe
1918 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1918), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 113 Des Sept Hommes p. 194

3
loc. Mengs, J. Fred. Cordonnier – Cordonniers
loc. Reiterhardt, Ant. tailleur – Tailleurs
loc. Reiter, veuve d’un fourbisseur – Maréchaux
loc. Siegel, Laurent, garçon maçon – Manant
(ajout) loc. Bonfils, Madeleine, Bourg. majeure

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Siebenmannsgasse (Seite 161)

(Haus Nr.) 12
Düringer, Wirt. 01
Schröder, Geschäftsf. 1

Annuaire de 1912

12
Schröder, Chr. Wirtin Zu d. 2 Schlüsseln. E


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle à Christophe Rœmer et à sa femme Catherine Linck.
Fille du tanneur Georges Linck de Villingen, Catherine Linck épouse en 1600 le potier Georges Hüls puis en 1606 le vitrier Léonard Wagner avant de se marier en 1610 avec Christophe Rœmer, inspecteur à l’aumône Saint-Marc. Elle se remariera en 1612 avec l’aubergiste Gaspard Floss.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 66-v, n° 11)
1600. Jörg hulß der Kachler, J. Katharina Jörg linck. des Rottgerbers von füllingen seligen tochter, 25. Februarÿ (i 69)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 103-v, n° 45)
1606. Lienhart Wagner der glaser, Catharina Jörg Hilser des Kachlers hinderlaßene Wittwe. 25. Novemb. (i. 106)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 121-v, n° 82)
1610. Eodem [14. Augusti] Christoff Römer Visitator Zu S. Marx, Katharina, Lienhart Wagners Wittib (i 124)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 130-v, n°47)
1612. 22. Junÿ, Caspar Floß der Weinschenck Im Falckenkeller, Katharina, Stoffel Römers S. Wittib (i 133)

Les héritiers de Léonard Wagner vendent leurs droits à sa veuve Catherine Linck, assistée de son mari aubergiste Gaspard Floss
1613 (11. Februarÿ), Chancellerie, vol. 403 (Gemein Contract Buch) f° 84-v
Außkauff Zwischen weÿland Lienhard Wagners seligen Witwen und Testam: erben
erschienen seind Hanß Weÿß der Huffschmid Burger Zu Willstet als geordneter vogt Bartholomei Lincken Schlossers vnd Burgers Zu gemeltem Willstett mit Elisabetha Khüenastin seiner ehelichen haußfrauwen erzeugter Kinder, als weÿland vnsers gewesenen Burgers Lienhardt Wagners des Glasers seligen instituirt vnd eingesetzter Erben mit beÿstand der Kinder vatters an einem,
vnd Jetzernanten Lienhardt Wagners seligen hinderlaßener wittwen Catharinæ Linckin mit beÿstand Caspar Floßen des Weinschencken Ihres Jetzig. ehelichen haußwürths vnd Abraham Rohren des Notarÿ am andern theÿl vnd bns erzehlen vnd fürpring. lassen
Nachdem mehrgenanter Lienhardt Wagner seligen beÿ zeÿt seines Lebens ein Testaments vnd letzten willen auffgericht, vnd In demselben obemelten Bartholomeen Lincken seines Schwagers eheleiblich Kinder Zu Erben ernant vnd also eingesetzt, Das nach Ihr Catharinæ seiner ehelichen haußfrauwen Jetz hind.laßener wittwen deren er den Usufructum vnd genuß aller vnd Jeder seiner Verlaßenschafft verordnet, todtlich abgang, alle angeregte seine Verlaßenschafft so sich vermög auffgerichten Inventarÿ dem anschlag nach Zusammen auf 347 pfund 10 schilling erstreckt (…) Vnd In mittels sie Catharina die Nüesserin vnd ernanter Caspar Floß Ihr lieber ehelicher haußwürt mehrermeltem Bartholomeo Lincken Ihrem Brudern vnd Schwag. zu desselben haußfraw vnd Kinder hoher notdurfft (die Verfangenschaft umb 200 pfund)

L’inspecteur de l’aumôme Chrétien Rœmer et Catherine Linck vendent la maison derrière le poêle des pelletiers près la rue du Pilot au pelletier Henri Bleicher et à sa femme Barbe. En marge, quittance remise à Catherine Linck alors femme de Gaspard Floss

1611 (ut spâ [xvij. tag Maÿ]), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 206-v
(Inchoat. in Proth. fol: 157.) Erschienen Christoff Römer burger Zu Straßburg und Jetziger Zeit Visitator vnd Allmusen Kheüffler Zu Sant Marx vnd Catharin Linckin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Heinrich Pleicher dem Kirschner vnd Barbaræ seiner ehelichen Haußwürthin
Hauß, Hoffestatt vnd hind. heüßlin mit Allenn Iren gebeüwen & gelegen Inn der St. St. Hinder der Kirschner Zunfftstubenn beÿ dem Pfalgäßlin einsit nebent Geörg fisch. dem goldschlager Andersit Hanß diethrich dem Kirschner stost Hindenn vff Jonas Hegenauwer dem kirschnern, Dauon gendt vier pfundt gelts Ablößig mit j C lb d vff weÿhenachten vnd Johannis fallend herrn Friderich Helden 3. Inn der Müntz, Item 5 guldin gelts werung Ablößig mit j C guldin derselben werung vff Johannis Baptistæ fallendt Herrn Bastian Branden dem handelsmann Alhie So dann Ist sie noch verhafftet für ein schuldt 50. lb. Zu Zweÿenn mahlen wann es gefordert würdt Zuerlegen herrn hanß Peter Schaffnern In Morß Münster Hoff, Sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles recht & Also d. & Vnnd Ist dißer Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 237 pfund
(Nota d. Khauff für boll 437 lb 10 ß)
[in margine :] Erschienen Caspar Floß burger Alhie Als ehevogt Catharin Linckin Christoff Römer seligen Witwen Als welchem disse Summ nunmahlen zustendig (…) Actum 23. Nouemb. Anno 1612.

Henri Bleicher hypothèque la maison au profit du pelletier Mathias Hellbeck dit Bœhm.

1614 (viij. Februarÿ), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 73
(Inchoat. in Proth: fol. 60.) Erschienen Heinrich Pleich. der Kirschner burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Mathÿß Helbeck genannt Böhem des Kürschners burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 50 pfund pfenning Straßburger
Zum Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüen & gelegen Inn d. St. St. hinder der Kirschner Zunfft stuben einseit neben hannß Dietherich dem Kirschner vnd and.sit hannß Philipß Spiegell dem Balbierer hind. vff d. Becken Knecht stub stoßend Dauon gett iij llb d gelts Abloßig mit j C lb h Friderich Helcken, Item fünff guldin gelts Lößig mit 100 guldin Straßburg. werung w* Sebastian Branden erben
[in margine :] Erschienen Mathÿß Helbeck der Jung. hatt in gegensein Heinrich Pleichers bekhandt (…) Act. 1. Augusti Anno 1614.

La maison revient à son fils Jean Henri qui épouse en 1626 Barbe Rœmer, fille du pelletier Jean Rœmer : contrat de mariage célébration

1626 (27.2.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) n° 649
Eheberedung – Zwüsch. dem Ersamen Hannß Heinrich Pleÿchers Kürßnern, deß Ehrenhafften Heinrich Pleÿchers Kürßners v. burgers Zu Straßburg selig. Sohn Ane einem
So dann der Ehr: u. tugend. Jungf. Barbara Römerin, des Ehrengeachten v. fürnehmen herrn hanß Römers Kürßners burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter Am Andern theil
Actum in Straßburg Montagß d. 27.ten Februarÿ Anno 1626
[unterzeichnet] Heinrich Bleicher

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 57)
1626. Eadem 4. Julÿ. Hanß Heinrich Bleicher d. Kürßner, Heinrich Bleicher des Kürßners Sohn v. J. Barbara H. Hanß Römer des Kürßners Tochter, Copulatio 13. Junÿ zu Jung S. Peter (i 30)

Henri Bleicher hypothèque la maison sise derrière le poêle des Pelletiers au profit du pelletier Georges Meyer

1640 (ut supra [13. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 413-v
Erschienen Heinrich Bleicher der Kürschner und burger alhie bekante
in gegensein Georg Meÿgers des Kürschners – schuldig seÿen 100. Reichßthaler
dafür in specie Vnderpfand sein soll Hauß, Höffel und Hoffstatt gelegen alhie hinder der Kürschner Stuben neben Michel Kleinen && Jacob Pläppertfußen hinden vff Jonas högenauwren stoßend

Barbe Rœmer se remarie en 1635 avec le pelletier Jean Georges Klug. Ses enfants Jean Jacques Bleicher et Barbe Bleicher femme du pelletier Jean Philippe Reinbold lui cèdent la maison en 1658.

1658 (18. Oct.), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 505
(Protocoll. fol. 75.) Erschienen Hannß Jacob Blaÿcher der Kürßner und Burger Zu Straßburg, Undt Barbara, Hannß Philipß Reinboldts auch Kürschners und Burgers alhie eheliche Haußfraw sein Schwester mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts
in gegensein Barbaræ, weÿl. H Georg Klugen geweßenen Kürßners alhie nunmehr nachgelaßener Wittibin, ihrer eheleiblich. Mutter, mit beÿstandt H Mathiß Helbeckhen deß Jüngern fehehändlers, ihres Vogts – daß Die beede Geschwisterdten Und Zwar Er Hannß Jacob Zu treÿ, Undt Sie Barbara Zum übrig. Vierter theil, Ihro der Mutter
hauß undt hoffstatt mit allen ihren Gebäwen, rechten und Zugehördten, alhie hinder der Kürßner Stuben, einseit neben Martin Kalben dem Kürschner, anderseit neben Weÿl. Michael Kleinen deß Küeffers seel. wittib und Erben, hinden vff Jonam Högenawern den Kürschnern stoßend gelegen – umb 400 lb.

Jean Jacques Bleicher rachète un capital assis sur la maison en vertu d’un titre établi en 1550.

1678 (17.6.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 469-v
Herr Johann Friderich Von Gotteßheim der Jünger, im nahmen herrn Johann Friderichs Von Gotteßheim des ältern Schaffners deß Stiffts St. Matthæi et Nicolai in Vndis
in gegensein H Hannß Jacob Blaichers deß Föchhändlers
bekandt, daß Er Blaicher besagtem Stifft 70. fl. Straßburger wehrung in bahrem Gelt erlegt, und damit die Jenige 3. fl. gedachter wehrung so derselbe Von seiner alhier hinder der Kürschner Stuben neben Hannß David Rhaÿnen dem Biersieder gelegener behaußung Vermög eines Lateinischen pergamentinen sub dato 2. Nonas Aug. et 12. Calend. Septembr. A° 1550. iährlichen term. Joh: Bapt: zu zinß Zu raichen schuldig geweßenen beraits den 15. 8.bris a° 1676. abgelöst, widergekaufft und dadurch die behaußung solcher beschwärdt allerdingß liberirt habe

Les héritiers du pelletier Georges Klug louent la maison au batteur d’or Samuel Schwartz

1687 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 160-v
Hannß Georg Aÿgnuß der Schwartzbeckh alß Ehevogt Barbaræ Gebohrner Reinboldin und im nahmen Weÿl. Georg Klugen gewesenen Kürsners Seel. nachgelaßener dreÿ übrigen Erben [unterzeichnet] Ich hanß görg Eignuß beken wie obstedt
in gegensein Samuel Schwartzen Goldschlagers
entlehnt, Eine behaußung mit allen deren Gebawen und Zugehördten, alhier hinder der Kirßner Stuben, einseit neben Martin Kalben dem Kirßner anderseit neben Hannß Georg Wÿdman dem Küffer Gelegen, uff ein Jahr lang Von Mariæ Verkündigung dießes Jahrs angerechnet, umb einen zinß von 32 Gulden

Jean Jacques Bleicher et les autres héritiers de Georges Klug louent la maison à Jacques Dumais

1689 (26. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 479-v
H. Johann Jacob Bleicher E.E. Großen Rhats beÿsitzer und H. Johann Meßner der Föchhändler, beede für sich und im nahmen Gesambter Georg Klug. deß Kürßners seel. Erben
in gegensein Jacques Du Mais mit beÿstand H. dietrich Par terre hoffmeÿsters beÿ H. Intendant. seines hierzu Gebraucht. Interpretis [unterzeichnet] dumes, Parterre
entlehnt, eine behaußung hind. der Kürßer stub zwischen Hannß Martin Kalben und Hannß Georg Widman dem Kieffer Gelegen, mit allen derne Gebäuen, nichts außgenommen, uff ein Jahr lang von Mich: dießes Jahrs angerechnet, umb ein Jährlichen zinnß nemlichen 25 Pfund

Jean Jacques Bleicher et ses cohéritiers vendent la maison moyennant 450 livres au pelletier Jean Jacques Franck et à sa femme Marie Salomé Braun

1703 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 159
(450) Hr. Joh: Jacob Bleicher handelsmann u. E.E. großen Raths beÿsitzer für sich u. noe. übriger hier nicht benambßter eÿgenthümer HHn. infra verk. behaußung, Item Barb: geb. Rimboldin Emanuel Wehners haußfeurers haußfr:
in gegensein Joh: Jacob Francken kürßners und Mar: Salome geb. Braunin, daß sie comparenten theils für sich theilß alß negotiorum gestor
eine behaußung mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. gerechtigkeiten allhier hinter der Kürßner stueb einseit neben Martin Kalben Kürßnern anderseit neben weÿl. Joh: Carl Rothen wittib hinten auf Hn Georg Friedrich kürßnern et consorten stoßend gelegen – umb 450 pfund

Fils du pelletier Jean Daniel Franck, Jean Jacques Franck épouse en 1698 Marie Salomé Braun, fille du boulanger Jean Daniel Braun : contrat de mariage, célébration
1698, (30. Apr.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 51) n° 173
Verglichene Heuraths Puncten Zwischen dem Ehrbahren Johann Jacob Francken, Ledigem Kieffer, herrn Hannß Daniel Francken Kürßners und Burgers Zu Straßburg Ehelichem Sohn, als Hochzeitter an einem, So dann
der Ehren: und Tugendsamen Jungfr. Mariæ Salome Braunin, weÿland Herrn Hannß Daniel Braun, geweßenen weißbecken und burgers alhier seel. nachgelaßene Eheliche dochter, als der hochzeiterin, am andern theil
Actum Straßburg in beÿsein H Hannß Daniel Francken, deß Hochzeiters Vattern Obgedacht, Auff sein deß Bräuttigambs, So dann auff der Jfr. hochzeiterin seith. H Hannß Paul Löfflers deß Müllers, Ihres geschwornen Vogts, vnd H. Moritz Meÿerers deß Weißbecken, Ihres Stieffvatters, Mittwochs den 30. Apr. St. N. Anno 1698. [unterzeichnet] Johann Jacob franck als hochzeiter bekenn wie ob steht, Maria Salome braunin Als hoch zeitterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 51-v, n° 7)
Mittwochs den 2. Julÿ st. n. 1698. seind nach zweymahliger außruffung in der Pfarrkirchen Zu S Niclauß copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Franck der ledige Kürschner und burger alhier, Johann Daniel Francken, deß Kürschners und burgers alhier ehelicher Sohn, und Jungfer Maria Salomé Braunin, weÿl. Johann Daniel Braunen geweßenen weißbecken und burgerß alhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Franck als hochzeiter, Maria Salome braunin als hochzeyderin (i 55, proclamation Saint-Thomas f° 68 n° 364 i 70)

Marie Salomé Braun fait dresser l’inventaire de ses apports (150 livres) dans une boulangerie face à la Grue (actuelle rue de la Douane)
1698 (7.7.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 21) n° 15
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, so die Ehren: und tugendsahme Fr. Maria Salome Franckin, gebohrne Braunin, deß Ehrenthafften Johann Jacob Francken, Kürßners v. burgers Zu Straßburg Eheliche haußfrau Zu demselben Ihrem geliebten haußwürth für unverändert in den Ehestand Zugebracht, Welche Nahrung der Ursach halben damit mann sich Künffighien der Ergäntz. wegen darnach Zu reguliren haben möchte, vorgenommen (…) Actum in fernerer Præsentz Herrn Johann Daniel Francken, Kürßners deß Ehemanns Vattern, auff sein deß Manns, So dann H Moritz Meÿern Weißbecken vnd Frawen Annæ Mariæ Hoffetin beed. Eheleuth, der Fr. respec. Stieff Vatters vnd Rechten mutter, wie auch H Johann Paul Löfflers, Müllers derselben noch Zur Zeit ohnentledigten Vogts, auff der Frawen seithen, Montags den 7. Julÿ A° 1698.
In einer alhier Zu Strassburg am Cran Gelegener Becken Behaußung Befund. worden wie Volgt
Sa. haußraths 68, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. Guldener Ring 8, Sa. baarschafft 67, Summa summarum 150 lb – Haussteuren 24 lb

Les Quinze accordent une dispense à Jean Daniel Franck qui n’a pas fait son tour de compagnon pour pouvoir devenir maître
1698, Protocole des Quinze (2 R 102)
(f° 112-v) Sambstag den 31. Maÿ – Johann Jacob Franck Ca. E. E. Zunfft der Kürschner
Noîe Johann Jacob Francken, des ledigen Kürschners ersch. D Goll Ca. E. E. Zunfft der Kürschner, Weilen er Nicht gewandert, als bitt de vmb gn. Dispensation, d. Meisterstück Zumachen, Künast H. Johann Beck p.sens bericht, daß es Wid. E. E. Zunfft Articul kauffe, jedoch dispensationem wohl leiden mögen, mit bitt, der beden Interesse bestens Zu beobachten. Goll setzt sein begehren, Kün. priora.
Herr XV.er Kellermann, als Oberh., bericht, daß es Nicht umb d. Meisterstück, sondern umb d. Meisterrecht Zuthun seÿe, darzu Keiner gelang. Könte, er habe dann Zuvor Krafft Articul 2 jahr gewandt. Vnd, ob Zwar die Zunfft dem Imploranten die sach Nicht schwehr mache, dennoch sie darinnen Nicht dispensiren Könten. Erk gegen erlag 1 lb d dipensando willfahrt.

Jean Daniel Franck et Marie Salomé Braun hypothèquent la maison au profit de Henri Künast, contrôleur de l’accise.

1707 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 674
Joh. Jacob Franck Kürßner u. Maria Salome geb. Braunin
in gegensein H. Joh. Heinrich Künast Controlleur im umgeld – schuldig seÿen 125 lb,
unterpfand, ihre behaußung allhier hinter der Kürßner stueb einseit neben Martin Kalb anderseit neben Johann Carl Rothen wittib hinten auf Georg friderici Kürßnern
[in margine :] Maria Salome der Schuldnerin und Georg Michael Küblers Kürßners ihres ietzigen Ehevogts

Jean Daniel Franck meurt en novembre 1713 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 200 livres. La masse propre à la veuve est de 118 livres, celle des héritiers de 343 livres. L’actif de la communauté s’élève à 351 livres et le passif à 853 livres.

1714 (26.2.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 38) n° 6
Inventarium über Weÿland deß Ehrenhafften Meister Johann Jacob Francken, Geweßenen Kürßners und Burgers zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft Auffgerichtet Anno 1714. – nach seinem den 23.ten 9.bris deß nechst abgewichenen 1713. Jahrs genommenen tödlichen Ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrengeachten Mr Hannß Georg Wöhrle, Schuemachers vndt Burgers alhier, Als Geordnet: und Geschworenen Vogts Johann Daniels, Mariæ Salomeæ, Annæ Margarethæ und Annæ Mariæ der Francken aller vier geschwüsterd deß Jetzabgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Kinder vnd ab intestato nachgelaßener rechtmäsiger Erben – Actum Straßburg Montags den 26. Febr : A° 1714.
Copia Heuraths verschreib.

In einer alhie Zu Straßburg Hinder der Kürßner stub gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behaußung befunden worden wie volgt
Höltzen und Schreinwerck, Auff der bühn, In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstuben, Im Haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (T.) Item hauß und hoffstatt mit allen deren begriffen weiten rechten zugehörden vnd Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg hinder der Kürßnerstuben i. s neben Johann Martin Kalben deß Kürßners Kindern, 2.s. neben Weÿl. H Johann Carl Rothen deß Ganthkäüfflers seel. Wittib, hinden auff H Georg Friderici den Kürschner stoßend, davon gibt mann Jahrs auff Michaelis 14. lb Zinnß H Johann Heinrich Künasten Lößig mit 350. lb d sonst gegen männiglich freÿ Ledig und eigen Vnd ist diße Behaußung durch der Statt Straßb. geschworne Werckleüth Vermög einer apud Conceptum befindlicher schrifftlicher Abschatzung Vom 7. Martÿ 1714. hiehero gewürdiget vmb 200. lb. Darüber Vorhanden I. perg. Kauffbrieff auß allhieß. C Contractstub und mit dero anh. Ins. verwahret datirt den 31. Martÿ 1703. notirt mit N° 1.
(E.) Item der halbe theil an einer Tertz Ane der Bieggergaß (…)
Ergäntzung der Wittib unverändert Gutts. Vermög deß über demselben in dieße Ehe Gebrachte Nahrung, durch mich Eingangs Gemeldten Notm. den 7. Julÿ A° 1698. auffgerichteten Inventarÿ ist mangenld befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermög. Sa. haußraths 12, Sa. Silber Geschmeids 1, Sa. Guldener Ring 2, Sa. Baarschafft 15 ß, Sa. der Schuld 20, Sa. Ergäntzungs (403, Abgang 1, Rest) 402, Summa summarum 439 lb – Schulden 321, Nach deren Abzug 118 lb
Dießemnach wird auch der Kinder und Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 13, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 3, Sa. Guldin Rings 1, Sa. Eigenthums An einer behaußung 66, Sa. Schuld 137, Sa. Ergäntzung 207, Summa summarum 430 lb – Schulden 86 lb, der Erben unveränderte Nahrung 343 lb
Endlichen wird auch das Gemein Verantwortung und Theilbar Gutt beschrieben, Sa. haußraths 36, Sa. Wahren und Werckzeugs Zum Kürßner handwerck gehörig 107, Sa. Silbergeschirrs 5, Sa. Goldenen Rings 18 ß, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthumbs An einer Behaußung 200, Summa summarum 351 lb – Schulden 853 lb, In Vergleichung 501 lb
Wiÿdumb Welchen Fraw Anna Maria Meürerin Gebohrne Hoffetin der Wittib Mutter ad dies vitæ usufruirt, Wavon das Eigenth. der Wittib gehörig vnd Verfnagen (…) Vermög durch H Joh: Ludwig Scherern Notm: den 22. 8.bris aô 1712. Gefertigt. (…) Scheins

Marie Salomé Braun se remarie avec le pelletier Georges Michel Kübler, fils du cordonnier Jean Georges Kübler de « Freistett » en Basse Sliésie : contrat de mariage, célébration

1714 (2. Octobris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 332
Verglichene Heuraths Puncten Zwischen dem Ehrbahren Georg Michael Kübler, Ledigen Kürßner von Freÿstätt in der Nider Schleßing gebürtig weÿl. Mr Johann Georg Küblers Geweßenen Schuemachers vnd Burgers daselbst nunmehr seel. hinderlaßenel Ehelichem Sohn Als Hochzeitern Ane einem
So dann der Ehrn: und Tugendsamen Frawen Mariæ Salome gebohrner Braunin Weÿl. Mr Johann Jacob Francken, Geweßenen Kürßners und Burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener wittib, alß der Hochzeiterin Am Andern theil
Actum Straßburg in fernerer præsentz (…) Meister Johann Georg Wöhrle, Schuhmachers Ihrer Kinder Erster Ehe Geschwornen Vogts, Dienstags den 2. Octobris Anno 1714 [unterzeichnet] Georg Michel Kübler allß Hochzeiter, Maria Salome braunin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 145-v, n° 843-a)
Anno 1714 den 31 Octobr. seind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Georg Michael Kübler der ledige Kürßner von freÿstet in Nider Schlesien, weil. Joh: Georg Kübler des gewes. burgers und Schuhmachers daselbst hinderlaßener ehel. Sohn und Fr. Maria Salome weÿl. Joh: Jacob Franck deß gewesenen burgers und Kürßners alhier nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Georg Michel Kübler als hochzeiuer Mar Salome frenin gbor braunin (i 148)

Georges Michel Kübler devient bourgeois deux mois après son mariage
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 808
Johann Michael Kübler, der Kürßner, Von Freÿtätt, weÿl. Johann Georg Kübler gew: schumachers sohn, emp: das burgerrecht Von seiner Fr: Maria Salome Brauin p. 2. gold fl 16 ß. wird beÿ E.E. Zunfft der Schumacher dienen. Jur: d. 20. Dito [X.bris] 1714

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient pour partie à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 81 livres, ceux de la femme à 57 livres.
1715 (21.1.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 40) n° 1
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so der Ehrengedachte Mr Georg Michael Kübler der Kürßner und die Ehren: und tugendsame fraw Maria Salome Küblerin gebohrne Braunin, beede Eheleuthe vnd Bürgere allhier zu Straßburg einander für unverändert in die Ehe gebracht, Welche Nahrungen der Ursach halben, damit mann sich Künfftiger Zeit, wegen der in Ihr beeden Eheleüth mit einander auffgerichteter Eheberedung Verglichener Ergäntzung darnach Zu reguliren haben mögte (…) Actum in præsentia H Johann Heinrich Künasts vornehmen Burgers alhier, als dero Ehefrawen noch Zue Zeiy ohnentledigten Vogts Montags den 21. Januarÿ Anno 1715.
Pro Nota. die Zwischen Eingangs Gemelten beÿden Eheleüth auffgerichteter Eheberedung ist den 2. 8.bris Anno 1714. von mir Eingangs gemeltem Notario sub N. 332. verschriben Zubefinden

In einer alhier Zu Straßburg Hinder der Kürßner Zunfftstub gelegener vnd in dieße Nahrung gehöriger Behaußung befunden worden wie volgt
Ane Höltzen: und Schreinwerck, Auff der bühn, In der Soldaten Cammer, In der Gesellen Cammer, In der Wohnstub, Im Haußöhren, Im Hindern Stübel, In der obern Cammer, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (T.) Item hauß v. hoffstatt mit allen dero begriffen, Weiten, Rechten Zugehörden v. Gerechtigkeiten, Gelegen alhier Zu Straßburg hinder der Kürschner Zunfftstub, i. seith neben Hanß Martin Kalben deß Kürßners Kindern, 2.s. neben Weÿl. H Joh. Carl Rothen deß Ganthkäüfflers seel. Wittib v. Kinder, hinden auff H Georg Friderici den Kürschner stoßend, davon gehen Jahrs auff Michaelis 14. lb. d Zinnß H. Johann Heinrich Künasten, Lößig mit 350. lb d. sonst gegen männiglichen freÿ Ledig eigen. Es ist aber solche Behauß. alhier nicht zu æstimiren, sondern, wann selbige stehender Ehe verkaufft werden solte, dem darauß erlößten pretio nach, Zuergäntzen verabschiedet worden. Vnd sagt darüber I. perg. Kbr. auß allhies. C. C. stub und mit dero anhangendem Ins. verwahret datirt den 31. Martÿ A° 1703. notirt mit N° 1.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unverändert Gutt, Sa. haußraths 50, Sa. Silber geschmeids 14, Sa. Baarschafft 16, Summa summarum 81 lb
der Ehebr. unverändert Vermögen betreffend, Sa. haußraths 227, Sa. Wahren und Werckzeugs Zum Kürßner handwerck gehörig 149, Sa. Meels 7, Sa. Silbergeschirrs 18, Sa. Goldenen Rings 22, Sa. baarschafft 15,. Eigenthumbs An einer Behauß., Summa summarum 436 lb – Schulden 494 lb, In Vergleichung 57 lb

Georges Michel Kübler et Marie Salomé Braun hypothèquent la maison au profit du charpentier Jean Georges Hoffet

1716 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 38
Erschienen Michel Kübler Kürßner und Maria Salome geb. Braunin beÿständlich Daniel Braun weißb: und Joh: Georg Hoffet zimmermanns
in gegensein H. Johann Heinrich künasts handelsmanns – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihre behausung allhier hinter der Kürßner stueb, einseit neben Martin Kalb anderseit neben Joh: Carl Rothen wittib hinten auff H Friderici

Le conseil de la tribu des Tanneurs cite Georges Michel Kübler à comparaître. Ils interdisent à Georges Michel Kübler de revendre le parchemin qu’il a acheté à un marchand bâlois.
1716, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 100) Donnerstag den 25. junÿ Anno 1716 – Christian Bruder Sen. Pergamenter clagt wider Geörg Michael Kübler den Kürßner vndt Burgern allhier, daß er pergament von fremden orthen anhero bringen, durch seine haußfrau den buchbindern, buchtruckern und Sippmachern von hauß Zu hauß herumb tragen vnd verkaufften laße, so wider ordnung, bat umb abstraffung vnd ferneren Inhibition, Beclagter Zugegen meldet, es hätte Ihme verwichene Weÿhenachtmaß ein Kauffmann von Baßel nahmens Emanuel Schmidt eine quantitæt Pergament, weilen er solches in seinem laden nicht logiren Könte, außzuheben, vnd anbeÿ die commission gegeben, wann etwa jemandt nach Pergament fragen vnd etwas davon Zukauffen verlangen solte, er solches best möglich verkauffen möchte, deßen haußfrau habe darauff beÿ gegebener gelegenheit etlichen Sippmachern davon part ertheilt, welche dann sofort berührt Pergament dem Kauffmann selbsten abgehandelt, wäre also ohnbefugt angeclagt, bat dahero absolutionem.
Erkandt, würd die Sach Zu weiterer vndersuchung außgesetzt, in zwischen aber beclagtem beÿ ohnaußbleiblicher Straff verbotten alles Pergament Kauff vnd verkauffens, als Ihme ohngebührig, sich, vnder was prætext es sein mag, Zuenthalten.

Georges Michel Kübler loue une partie de sa maison au cordonnier Jean Thomas Kœnig.

1722 (12.12.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 700-v
Georg Michael Kübler der Kürßner
in gegensein Johann Thomas König des Schuhmachers
In seiner hinter der Kürßner zunfft stub einseit neben Rauscher dem nestler anderseit neben Percellat dem tabackhändler gelegenen wohnbehausung, unten auff dem boden Eine stub und Kuchen, Mehr zweÿ stiegen hoch eine Kammer und auff dem dritten stock eine Kammer, so dann einen unterschlagenen platz im Keller, von nächstkünfftigen weÿhnachten und vermittelst vierteljährigen auffkündigung – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 pfund

Georges Michel Kübler loue une partie de sa maison au formier manant François Antoine Anstett

1724 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 300
Georg Michael Kübler der Kürßner
in gegensein Frantz Anthoni Anstaett des Leistenschneider und schirmers
In seiner hinter der Kürßner Stub einseit neben Percellat dem tabackhändler anderseit neben Rauscher dem Nestler gelegenen Behausung Unten auff dem bodern eine Stub Ferner dreÿ Stiege hoch eine Kammer, So dann einen unterschlagenen beschlüßigen Keller – von; nächstkünfftigen Michaelis fürwährenden Jahr ihren anfang nehmen auff viertel jährigen auffkündigung sich endigen solle – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 gulden

Georges Michel Kübler loue une partie de sa maison au cordonnier Marc Gerhard

1724 (17.8.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 391-v
Georg Michael Kübler der Kürßner
in gegensein Marx Gerhard des Schuemachers
In seiner allhier hinder der Kürßner Zunfftstub einseit neben Rauscher dem Nestler anderseit neben Percellat dem handelsmann gelegenen behausung, zweÿ stiegen hoch in den hoff eine Stub Kuchen und Kammer welche auff die Gaße siehet, So dann einen unterschlagenen Keller – von nächstkünfftigen Michaelis ihren anfang nehmen – um einen jährlichen Zinß nemlich 16 gulden

Anne Marguerite Franck hypothèque sa part de la maison au profit de Marie Salomé Braun femme de Georges Michel Kübler (sa mère)

1728 (3.9.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 425
Jfr. Anna Margaretha Franckin so über 25 Jahr alt zu seÿn versicherte beÿständlich ihres annoch ohnentledigten Vogts Johann Georg Wöhrle des Schuemachers
in gegensein ihrer leiblichen Mutter Mariæ Salome geb. Braunin Georg Michael Kubler des Kürßners ehefraun – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten hinder der Kürßner Stueb einseit neben Johannes Rauscher dem Nestler anderseit neben Kuentz dem Gürttler hinten auff weÿl. H. Georg Friderici Kürßners hinterlaßenen wittib und Erben

Georges Michel Kübler et Marie Salomé Braun hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Sachs, veuve du docteur en médecine Auguste Wencker

1740 (24.11.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 558
H. Georg Michael Kübler der Kürßner und Maria Salome geb. Braunin mit beÿstand ihres vettern Johann Michael Ending des leinenwebers und Johann Heinrich Berger des tabacbereiters
in gegensein Fr. Mariæ Salome geb. Sachßin weÿl. H. Augusti Wencker gewesten med. Doctoris und Prodemonstratoris Botanices atque Chymiæ hinterlassener Fr. wittib mit beÿstand ihres H. Vatters S.T. H. Johann Jacob Sachß Med. Dris. Et Profess. Publ. ord. auch capituli Thomani allhier Canonici – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehör, rechten und gerechtigkeiten hinder der Kürßner Stueb, einseit neben N N d. Tripier, anderseit neben N N Kuentz dem gürttler, hinten auff N N den Leistenschneider

Georges Michel Kübler et Marie Salomé Braun hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Thierry Fahlmer

1742 (8.1.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 5-v
Georg Michael Kübler der Kürßner und Maria Salome Garten Braunin mit beÿstand Johann Michael Endling des leinenwebers und Johann Heinrich Bergers des tabacbereiters beede ihrer geschwistrig kinder ehemänner
H. Johann Dietrich Fahlmers des handelsmanns, 250 pf
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis hinder der Kürßner stub ; der Küblerischen ehefrau eigenthümlich zuständig, einseit neben NN dem fripier, anderseit neben N. Kuntz dem gürtler, hinten auff NN den leistenschneider

Georges Michel Kübler et Marie Salomé Braun hypothèquent la maison au profit de son gendre pelletier Samuel Becké

1742 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 86-v
Johann Michael Kübler der Kürßner und Maria Salome geb. Braunin mit beÿstand Johann Michael Endling des Leinenwebers und Johann Heinrich Bergers des tabacbereiters beede ihrer geswisterig kinder Ehemänner
in gegensein H. Samuel Beck des veech: händlers ihres tochtermanns – 125 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis hinder der Kürßner zunfft stub, einseit neben NN dem fripier, anderseit neben N. Kuntz dem gürtler, hinten auff NN den leistenschneider – ane statt des zinßes aber Creditor befugt seÿn seine waar in beschriebener behausung zu beitzen und zu tröcknen

Georges Michel Kübler et Marie Salomé Braun font dresser un état de leur biens pour cause de faillite. La maison est estimée à 650 livres, somme qui figure au contrat d’entretien des enfants. La masse propre à la femme s’élève à 160 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 329 livres, le passif de 1 590 livres.

1742 (29.9.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 239) n° 173-a
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Meister Georg Michael Kübler, der Kürßner und Frau Maria Salome gebohrene Braunin, beede Ehepersohnen und Burgere allhier zu Str.anjetzo tam active quam passive würcklich haben und besitzen, welche der Ursachen, allweilen die Ehefrau Ihe Zugebrachtes und wehrender Ehe ererbtes in denen Ehepactis sich vor unverändert Vorbehaltenes Guth zu Salviren gedencket, und auch dahero mit Johann Michael Endling, dem Leinen Weber und burgern allhier würcklichen bevögtigen lassen (…) auf Sambstag en 29.ten Septembris Anno 1742.

In einer allhier Zu Straßburg hinder der Kürßner Zunfft Stuben gelegenen und der Ehefrauen unveränderten Behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung (F.) Eine behaußung und Hoffstatt, mit allen deren begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier hinder der Kürßner Zunfft stub, einseith neben N. Riegern, dem Frippier ehevögtl. weiß, anderseith neben Hn N. Kuntz dem gürtlern allh. hinden auff H. Joh: Georg Tornarius den Kürßner, allh. so außer denen darauff hafftenden u. hernach passivé eingetragenen Capitalien, freÿ ledig und eigen und dißorts ohnpræjudicirlichen auf den fuß als solche dießorts Ehefrau Von Ihren KK erster Ehe nach den errichteten KK. Vertrag eigenthümbl. Zu ihren Antheilern überlaßen worden, hiehero angeschlagen umb 650 lb. Dieße Behaußung ist in Ihr der Ehefrauen erstern Ehemanns seel. Verlaßenschafft theilbare Nahrung gehörig gewesten und wie gesagt Ihro in dem den 8.ten Aug. 1714. beÿ löbl. Vogteÿ Gericht errichtet u. respe. den 6. Jul. 1722. enregistrirt und confirmirten KK Vertrag, eigenthümbl. cedirt und überlaßen worden. Darüber Vorhanden I. teutsch. perg. Kbr. in allh. C. C. stub gef. u. m. dero anh. Ins. Verw: datirt d. 31. Martÿ Anno 1703 m. alt. N° 1 notirt und dabeÿ wieder gelaßen.
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen unveränderten Guths. Nach außweiß der über beeder eingangs gemeldter Eheleuth einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen durch weÿl. H Joh: Heinrich Langen sen: gewes. Notm. Pub. allh. in A° 1715.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 41, Sa. goldener Ring 3, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 650, Sa. Schuld 15, Sa. Ergäntzung (356, Abzug 380, In Compensatione 24) Summa summarum 710 lb. – Schulden 549, Nach deren Abgang 160 lb
Des Ehemanns ohnveränderte und Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 61, Sa. Werckzeugs Zum Kürßner handwerck gehörig 85, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 18 ß, Sa. Schulden 179, Summa summarum 329 lb – Schulden 1590, In Vergleichung 1261 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Dienstags den 20. Octobris 1714. Johann Heinrich Lang sen. Nots. req.situs

Marie Salomé Braun assistée de son mari Georges Michel Kübler hypothèque la maison au profit du marchand pelletier Samuel Becké (son gendre)

1746 (28.7.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 569
Fr. Maria Salome geb. Braunin mit beÿstand ihres Ehemanns Geörg Michael Kübler des Kürßners unter fernerer assistentz ihres streitvogts Johann Michael Endling des leinenweber
in gegensein ihres tochtermanns H. Samuel Becke des rauchwaarhändlers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt hinter der Kürßnerzunfft stub, einseit neben Friedrich Rüger dem altgewänder, anderseit neben N. Kuntz dem Gürtler hinten auff N.N. den Leistenschneider

Marie Salomé Braun assistée de son mari Georges Michel Kübler hypothèque la maison au profit de sa fille Marie Salomé Franck

1749 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 421
Maria Salome geb. Braunin Georg Michael Kübler des kürßners Ehefrau mit beÿstand ihres streit vogts Johann Michael Endling des leinenwebers und Martin Braun des paßmentirers
in gegensein ihrer tochter erster ehe Maria Salome Franckin mit beÿstand Johann Daniel Inckel des glaßers – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt hinter der kürßner zunfft stub, einseit neben Friedrich Rüger dem altgewänder, anderseit neben N. Kuntz dem gürtler, hinten auff NN leistenschneider

Marie Salomé Braun assistée de son mari Georges Michel Kübler hypothèque la maison au profit du chirurgien Paul Frédéric Zinserlin pour rembourser une dette de son mari

1752 (12.5.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 231-v
Fr. Maria Salome geb. Braunin Georg Michael Kübler des kürßners Ehefrau mit beÿstand ihres vogts und vetters Johann Michael Endling des leinenwebers und ihres tochtermanns H. Samuel Becke des veechhändlers und E.E. grosen Raths beÿsitzers
H. Paul Friedrich Zinßerlin der chirurgus am andern theil
demnach er Kübler zufolg E.E. großen Raths bescheids vom (-) Junÿ 1749 condemnirt worden ihme Zinßerlin eine haupt summ von 650 gulden benebst zinßen und uncösten (zu zahlen)
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt hinter der Kürsner zunfft stub, einseit neben N. Kuntz dem gürtler, anderseit neben Friedrich Rüger dem altgewänder, hinten auff N N den Leistenschneider

Inventaire par révision dressé après la mort de Marie Salomé Braun en 1754 à la requête de ses deux filles et héritières. Les experts estiment la maison à la somme de 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 767 livres, le passif à 1818 livres.

1754 (21. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 258) n° 590-a
Revisio und respe. Inventarium aller derjenigen Haab und nahrung, welche weÿl. Frau Maria Salome Küblerin gebohrene Braunin, Georg Michael Küblers des Kürßners und burgers allhier Zu Straßburg gewesene Ehefrau nunmehr seelig nach ihrem den 4.ten aug. dieses lauffenden 1754.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren nachgemelter der Verstorbenen in erster Ehe ehel. erzeugter Zween frauen töchtere nach dem Eingang dießes Inventarii nebst ihren Ehegatten ordentlichen benambßet, fleißig inventirt (…) So geschehen allhier Zu Straßb. auff Donnerstag den 21. 9.bris 1754.
Die verstorbenen seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. die Ehren und tugendsame Fr. Mariam Salome geb. Franckin des Ehrenachtbaren meisters Joh: Fried. Neukamms des nagelschmidts und b. allh. Zu Str. Ehegattinin dieße beÿständlich dießes ihres Ehemanns gegenwärtig, So dann 2. die Hoch Ehren und tugendreiche Frau Annam Margaretham gebohrne Franckin, des Wohl Ehrenvest Großachtbaren fürsichtig und weißen herrn Samuel Becke des rauchwaar händlersn E. E. Gr. Raths alten wohlverdienten beÿs. v. vornehmen b. allh. fr. Eheliebstin, welche nebst vor wol vermeldeten ihrem herrn Ehelibeste dießer Inventur in person abgewartet, dieße beeder der Verstorbenen seel. in Erster ehe mit weÿl. dem Ehrenachtbaren Mr Joh: Jacob Francken, dem gewes. Kürschners v. b. allh. längst seel. ehel. erzeugte frauen töchter und ab intestato Erben
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Str: hinder der Kirschner Stub gelegenen in dieße Verl. gehörigen behaußung folgener maßen ich befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nehml. j. Beh. v. Hoffstatt, mit allen deren gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier hind. der Kürßner Stub, j.s. neben N. Riegern, dem Frippier ehevögtl. weiß, 2.s. neben Joh: Frid. Kuntz dem gürtlern allh. hinden auff Mr Joh: Georg Tornarius den Kürschnern stoß. so außer denen darauff hafftenden und hernach inventirten passiv Cap. ledig eigen v. durch die Herren Werckmeistere dießer Löbl. Stadt nach Außweiß der mit Zum Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung vom 14. Xbr A° 1754. æstimirt und angeschlagen pro 750 lb. Darüber bes. j. teut. perg. Kffbr. in allhies. C. C. stub und mit deren anh. Ins. Vw. datirt d. 31. Martÿ A° 1703.
Sa. haußraths 17, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 750, Summa summarum 767 lb – Schulden 1801 und 17, Pssiv onus 1051 lb
Abschatzung Vom 14. Xbris 1754. Auff begehren Meister Joh: Michael Kübler des Burgers, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, hinder der Kürschner Stub Gelegen, einseÿts neben Herr Kuntz anderseÿts neben N. N. dem fripiés und hinden auff Herr Bansmädel dem Goltschmid Stoßend, solche behausung bestehet in etlichen Stuben, Kammeren und Küchen, darüber ist der Tagstuhl mit breidt, und hohl Ziegler belegt, hatt auch einen Gewölbten Keller. Von uns den underschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern, nach Vorhero beschehener besichtigung, mit aller Ihrer Gerechtigkeith dem Jetzigen werth nach æstimirt und angeschlagen worden, Vor und um Eintausent und Fünff Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister

Georges Michel Kübler est admis pensionnaire à l’hôpital
1755, Conseillers et XXI (1 R 238)
Georg Michael Kübler der burger und Kürschner alhier wird ad dies vitæ in den Spithal recipirt. 45.
(p. 45) Sambstag den 22. Marty 1755. – Christmann nôe Georg Michael Kübler des Burgers und Kürschners alhier producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿl. N° 1 biß 5 inclus. pt° auffnahm in den Spithal. Erk. wird der Implorant ane die hochansehnliche Hh. pfleger des mehrern Hospithals umb allda auffgenommen und Lebtägig Verpflegt Zu werden, Verwießen. Depp. H. Rathh. Kürschner, H. Rathh. Adam

Samuel Becké acquiert le 20 mars 1755 la maison par adjudication judiciaire comme le mentionent les actes ultérieurs.
Fils du secrétaire Jean Becké de Breslau (Wrocław en Pologne), Samuel Becké épouse en 1728 Anne Marguerite Franck, fille de Jean Jacques Franck (le précédent propriétaire) : contrat de mariage, célébration

1728 (23. Aug.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 26
Eheberedung – zwischen dem Eren Achtbaren Samuel Becken, dem leedigen Kürsnern Von Breßlaw gebürtig, weÿl. herrn Johann Becken gewesenen Wagampt schreibers alda nachgelaßenen ehelichen Sohn alß Bräuthigam ane einem
so dann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Annæ Margarethæ Franckin, weÿl. Johann Jacob Francken gewesenen Kürßner und burgers allhier Zu Straßb. nachgelaßenen ehelichen Tochter als der Jgfr. hochzeiterin andern theil
Beschehen und verhandelt allhier Zu Straßb. auff Montag den 23. Aug. Anno 1728. [unterzeichnet] Samuel Becke alß hochzeiter, Anna Margretha franckin als hohzeitrin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 207-v, n° 1181)
Anno 1728 den 6 Octobr. sind nach geschehener ordentlicher ausruffung ehelich eingesegnet worden in der Kirch zu St. Thomas, Samuel Becke der ledige Kürßner Von Breßlaw weÿland Johann Becke deß wag ampts schreibers daselbst hinderlaßener ehel. Sohn und Jungfr. Anna Margaretha Weÿland Johann Jacob Franck deß geweßenen burgers und Kirßners alhier hinderlaßene ehel. tochter [unterzeichnet] Samuel Becke als Hochzeiter, Anna Margretha franckin alß hochzeiterin (i 212)

Samuel Becké devient bourgeois quinze jours après son mariage
1728, 4° Livre de bourgeoisie p. 946
Samuel Beck .d Kürßner Von Weßlau geb: erhalt d. b. Von sein ehefr: Anna Marg: Johann Jacob Francken b: undt Kürßners Hint. dochter umb die tertz d. alt. b. will beÿ E.E. Zunfft d: Kürßner dienen Jur. d. 23.t octob. 1728

Il devient tributaire chez les pelletiers deux jours après avoir acquis le droit de bourgeoisie. Il produit un certificat d’apprentissage daté de Breslau le 19 juin 1719.
1728, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 331)
(f° 28) Mittwochs den 25. Octobris 1728 – Neuzünfftiger
Samuel Becke auß Breßlau gebürtig Weÿl. H Johann Becken, geweßenen Waagschreibers allda hinderlaßener ehelicher Sohn, ließ nebst producirung geburts scheins de dato 3. Aprilis 1728. unter der Stadt Breßlau hangendem Insiegel, deßgleichen deßen Lehrbrieffs datirt Breßlau den 19. Junÿ 1719. und weilen er den Stallschein noch nicht erhoben, in ermanglung deßen, des Cantzleÿ Scheins de dato 23. Octobris Anno 1728. durch Meister Georg Michael Küblern, den Kürßnern Vor: und anbringen, daß er beÿ Meister Johann Caspar Cloßen Kürßner, Zu Breßlau gebührmäßig gelernet, gewandert und die erfordrend * über allhier gearbeitet hätte, mit angehencker bitt, ihme gleich andern das Zufft und Große Recht angedeÿhen Zu laßen.
Erkannt, weilen sein Anbringen der Wahrheit gemäß, als seÿe Ihme gegen erlag der Gebühr in seinem petito willfahrt. Waran hin er, in ansehung er eines Mitzünfftigen Meisters tochter geheürathet, nach præstirten jurament gleich entricht
Vor das handwerck 1 lb 10 ß, Vor das Stubenrecht 16 ß 8 d, In des handwercks Gebrauch 1 lb 6 ß 8, Vor die Feuer Eÿmer bestellung 15 ß, Vor die Pfenningthurns Gebühr 1 lb, dem Zunftschreiber 2 ß, dem Büttel 5 ß, also Zusammen 5 lb 15 ß 4 d

Le pelletier Jean Georges Theurkauff fait grief à la femme de Samuel Becké de vendre des marchandises de mauvaise qualité au marché de Saverne. La défenderesse est condamnée à une amende faute d’avoir produit des témoignages convainquants.
1731, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 331)
Johann Georg Theurkauffs haußfrau Ca. Herrn Samuel Becken des Kürßners Ehegattin
(f° 50-v) Sambstags den 15.ten Septembris 1731, – Meister Johann Georg Theurkauffs, des Kürßners haußfrau Klagt Ca. Herrn Samuel Becken, des Kürßners, und jetzigen Zunfft Schaffners Ehegattin, daß sie Beckin auff dem vor etlichen tagen gehaltenen Zaberer Jahr Marck wieder art Ihro ihre Waar verachtet, und sie alte verrauchte und s.v. beschißene Beltz geheissen, bitt umb gebührende Abstraffung,
Beklagte Zugegen replicirt, hätte da Klägerin sie eine große Frau Föchhändlerin, welche mit stinckenden Schaaff beltzen auff die Märcktt gehe genennet, Zur antword gegeben, daß sie doch keine rechiche* sondern gute neue Waar hätte, bitt umb beweißthumb, Klägerin nochmalen vorgefördert und gefragt, ob sie glubwürdige gezeugen ihrer Anklag hätte, sagte daß neben andern so sie nicht Kennete auch Georg Günther, der Mit Meister und deßen Ehefrau, wie auch Johann Heinrich Goldbach, des Kürßners Ehefrau gehört hatte darauff Frau Beckin ebenfalls vorgelaßen und ihro beditten, ob sie im gegentheil auch ihre verantwortung wieder Klägerin daß nehmlichen dieselbe ihre beltz Zu erst verachtet, durch genungsame Gezeugnus wahr machen Könte, dieße
benande Meister David Formier Von Waßlenheim Zu ihrem Gezeugen, welcher aber dermahlen nicht anweßend, Nach gehaltener Umbfrag waren der Klägerin Gezeugen und Zwar allein Georg Günther und deßen Ehefrau, Johann Heinrichs Goldbachs Ehefrau aber weilen Beklagte darwieder præstiren, daß sie den tag Zuvor mit ihro in streit gefallen nicht vorgelaßen, Georg Günther nach gebener handtreu deponirte, hätte gehört, daß Beklagte Zur Klägerin geredet, die Beklagte hätte Kleine Verrauchte und verpabelte Waar so, wie sie, nehmlichen wie Klägerin, seßen Ehefrau auch vorgefordert meldete, nach dem sie in handgelübd genommen geweßen, Könne nichts anders sagen, alß daß Beklagte ihro Klägerin die Waar Veracht hätte, beziehet sich auff die Wort ihres Ehemanns. Hierauff ward der Articul das Nachruffen und Verachten der Waar betreffend abgeleßen und per majora vota Erkannd, Solle die Beklagte nebst der Gerichts Gebühr, so sie liegen laßen solle den Articul mit 1 lb 10 ß d beßern, dabeÿ aber ihro ihre anklag wieder Klägerin weilen Gezeugen nicht Zugegen vorbehalten seÿn als dann ferner ergehen solle, was rechtens.

Litige entre Samuel Becké et le compagnon Jean Koch. L’affaire est traitée sur des pages endommagées du registre
1734, Protocole des Quinze (2 R 142)
Samuel Becke C. E.E. Meisterschafft der Kürschner. 255. 266. 276. 284. 297 (Table)
(p. 255) Sambstag den 26. Augusti 1734 – [-] und Kürschnermeisters und [-] Kürschners Meisterschafft prod. unterth. [-] appellation, bitt [-] urkund laß. Erk. sill urkundt [-]
(p. 266) Sambstag den 4. Septembris 1734. – Fuchß nôe Samuel Becke et Cons. in Actis C. E. E. Zunfft der Kürschner auff producirte App. vom 28. Aug. jüngst prod. Appellation Klag juncto petito sambt beylagen Sub N. 1. 2. Zug. bitt Deput. Fuchß bitt similiter. Erk. Deput. willfahrt.

(p. 276) den 11. Septembris 1735 – [-] Hrn Secret. Kleinclaus referiren [-]ßner handwerckhs den 26. Aug. [-]hafft Johann Koch den Gesell von [-] Kürßner angeklagt, daß er beÿ [-] Kürschner allhier beÿ dem er in [-]nommen, nun aber beÿ[-] nach ordnung sich wieder[-] wochen aus der Statt Ziehen [-] und Meisters Verantwortung [-]nnnt, sich aber wieder mit [-]anft* per Majora die[-] weilen der Gesell von dem [-] und er. meister auch Krafft [-]eilung der Kundschafft [-] bißheigen ordnung nach [-]onath Zur Statt hinaus Ziehen, [-]kschawen, anbeÿ die Gerichts[-]chen bescheid Becke der Meister[-]angl. jüngst beÿ Mgh. contra [p. 277] E. E. Zunfft der [-] davon an derselbe[-] Appellationsklag [-]sie das Factum [-] beÿlag N° 2e /:s[-] articul buch Fol. [-] wolten zu erken[-] cassiren und auß[-] Mit Appellanten [-] Zu arbeiten befu[-] bewilligte 15. ß [-] Gedacht E. Zun[-] umb Deput. ge[-] denen besitzung [-] schrifft widerh[-] Glock und P[-]samen Gesel[-] Jüngst dene[-] daß wann [-] wolle, so ha[-] oder Sein wo[-] hätten replic[-] wollen die[-] Zuführen. [-] daß nach [-] enthaltenen[-] beÿ seinen [-] man dan[-] Ihme Zu[-] Zu Ihme [-] Zu thu[-] Zunfft gu[-] Zu Mghh.

(p. 284) Sambstag d. 18. Sept. 1734 – Fuchs nôe Samuel Becke et Cons. C. E. E. Zunfft der Kürßner bitt ut ante [communication bescheids]. Erk. Willfahrt

(p. 297) Sambstag den 18. Sept. 1734 – Bescheis. In Sach[-] deßen [-] am e[-] (p. 298) [-]el ! Auff producirten Zunfft: [-] jüngtjien, basaf welches [-] von gedachtem seinem Meister [-]nd er, Meister, auch Krafft Scheins [-]ung der Kundschafft consentirt, [-]ben, und entweder ein Monath [-]aber sich wieder alhier umb[-]kösten liegen laßen wolle. Eigelegte [-] Sub N° 1 et 2, und angehencktem [-] sententia à quà gantzlich zu [-] der Gesell beÿ seinem Meister [-]ng es beÿden gefällig, ohngehin:[-] gegener auch dem Gesellen die [-]ß Zu restituiren schuldig sein sollen [-] beÿ gebettener, bewilligter, und [-] gethane Verantwortung, juncto [-] bescheid Zu laßen, und all[-] Anbringen, Ist der Hh. Depp. [-]thel Zu Recht erkant, daß der [-] Meister Samuel Becke, nach[-] die Altgesellen die es auch Zu [-] eingeführt sein wird, noch [-] dem Zunfft gerichtt erlegte [-] ein solches hiemit erkennen.

Anne Marguerite Franck meurt en 1760 en délaissant deux fils, l’un jurisconsulte au service des princes de Waldeck, l’autre sous-officier au service de Wurtemberg. Les experts estiment la maison rue des Sept-Hommes à 600 livres. L’inventaire est dressé dans sa maison aux Petites Arcades. La masse propre au veuf est de 404 livres, celle des héritiers de 315 livres. L’actif de la communauté s’élève à 8 166 livres, le passif à 7 569 livres.

1760 (4.9.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 264) n° 814
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die hoch Ehren und tugendbegabte Frau Anna Margaretha geb. Franckin des Wohl Ehrenvesten Großachtbaren und weißen Herrn Samuel Becke, des Vornehmen Föchhändlers undt E. E. Großen Raths alten Wolverdienten beÿsitzers auch burgers allhier Zu Straßburg geweßene Frau Eheliebstin nunmehr seel. nach ihrem den 14. Julÿ dießen lauffenden 1760.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 4.ten Septembris, Anno 1760.
Die Verstorbene Frau Rathherrin seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. S.T. Herrn Samuel Becke, J.ris Consultum und hochverdientenen hochfürstlichen Waldeckischen Rath dermalen Zu Paris sich auffhaltet, dahero abwesend, allein mit hoher Assistentz des hoch Edelvest Fürsichtig und hochweißen herrn Philipp Jacob Städels des beständigen Regiments derer Herren XV. hochansehnlicher Herrn Assessoris und Vornehmen Burgers allhier welcher dem Geschäfft in hoher Person selbst beÿgewohnt, in dem einen Stammtheil
So dann 2. S. T. Herrn Johann Daniel Becke, derzeit *ter Lieutenant unter Ihro hoch Fürstlichen Durchleucht Zu Würtenberg und Tegg & errichtetem gens d’armerie à cheval und annoch burgers allhier, welcher ebenfalls nicht allhier, aber derzeit bevögtigt mit herrn Johann Martin Braun des Seidenhändlers und burgers allier, so in deßen Nahmen dießes Geschäfft von Anfang biß Zu End in Persohn abgewartet, in dem andern Stammtheil, Alle beede der Verstorbenen Fraun Rathherrrin seel. mit vorher wolbemeldeten ihrem hinterbliebenen Herrn Wittiben ehelich erzeugte zween Herrn Söhne und Zu gleichlingen portionen Erben

In einer allhier Zu Straßburg unter der Kleinen gewerbslaub gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörige behaußung folgendermaßen sich befunden
Eigenthumb ane Häußern (T.) Erst. Eine behaußung, höfflein und alten baufällige hinder hauß unter der Kleinen Gewerbslauben (…)
(T.) It. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen Iren begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier hinder E. E. Zunfft der Kürschner in der Siebenmanns gaß, einseit neben Friderich Rügern dem frippier anders. neben Joh: Frid. Kuntzen dem Gürtler hinden auff Mr Joh: Georg Tornarius, dem Kürschnern stoßend, so ledig und eigen, und in crafft vorgemeldter Abschatzung gewürdiget vor 600. Hierüber meldet j. teut. perg. Ganth Kauffbr. von seithen E. E. Kl. rhats gef. v. mit deßen anh. Ins. corroborirt dedato 20.ten martÿ 1755.
Ergäntzung des Herrn Wittiber abgegnenen unveränderten Guths, Vermög des durch nun weÿl. Hrn Johann Philipp Lichtenbegrer geweßenen Notarium publ. jur. über beed. nun zertrennten Ehe personen einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in A° 1729 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers gesambtes unveränderten Vermögen, Sa. Silbergeschmeids 15 ß, Sa. guldenen Rings 12, Sa. Ergäntzungs Rests 491, Summa summarum 504 lb – Schuld 100, Nach deren Abzug 404 lb
Derer Herren Erben unverändert guth, Sa. Kleidung 52, Silbergeschmeids 3 ß , Sa. Schulden 100, Sa. Ergäntzung 162n Summa summarum 315 lb
Das theilbare Vermögen, Sa. haußraths 160, Sa. Waaren vnd Beltzwerck wie auch Werckzeug Zum Fechhandel gehörig 3345, Sa. Weins v leerer Faß 362, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 92, Sa. goldener Ring, Ketten und Perlen und dergl. geschmeid 47, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1050, Sa. Eigenthums ane Häusern 2100, Sa. Schulden 1009, Summa summarum 8166 lb – Schulden 7569 lb, Nach deren Abzug 597 lb
Stall summa 1316 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter, Zweiffelhaffte Schulden
Copia der Eheberedung (…) Geschehen v. v.handelt allh. Zu Str. auff montag den 23.ten Aug. A° 1728. Joh: Phil. Lichtenberger Not.
Abschatzung Vom 4.ten 7.bris 1760. Auff begehren Herrn Rath Herr Samuel Becker jst Eine Behaußung allhier jn der Statt Straßburg unter der Kleinen Gewerbs Laub gelegen (…)
Der Zweÿte begriff ist Auch allhier jn der Statt Straßburg Hinter der Kürschner Stub jn der sieben Mans Gaß gelegen Einseÿts Neben N Eÿsen dem Schuhmacher, ander seÿts Neben Meister Kuntz dem Gürtler und hinden Auff N. N. stoßend, solcher begriff bestehet jn Etlichen Stuben Kammern und Kuchen, dar über ist der dachstuhl mit breit Zieglen belegt hat auch einen Gewölbten Käller und Brunnen. Von Uns dem Unterschriebenen der Statt Straßburg Geschworne Werck Meister Nach Vorhero Geschehener Besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb Ein Thausend Zweÿ Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Huber

Samuel Becké loue la maison au cordonnier Jean Frédéric Bollinger.

1764 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 460
H. Rathh. Samuel Becke der veechhändler
in gegensein Johann Friedrich Bollinger des schuhmachers
entlehnt, eine behausung cum appertinentis ane dem Siebenmannsgaß – auff 6 nacheinander folgenden jahren von verfloßenen Johannis Baptistæ anfangend, um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Samuel Becké se remarie en 1766 avec Sara Barth, fille de l’orfèvre Louis Barth de Colmar : contrat de mariage, célébration
1766 (18.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 495
Eheberedung – Zwischen dem wohl Ehrenvesten, Großachtbaren und weißen Herrn Samuel Becke, vornehmen Föchhändlern E: E: Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzern, Wittweren und burgern allhier Zu Straßburg als dem Herrn Hochzeitern ane Einem,
So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Jungfrauen Sara Barthin, weÿl. des wohl Ehrenvesten und Kunsterfahrnen herrn Ludwig Barthen geweßenen Silberarbeiters und Burgers in Comar seel. mit der Hoch Ehren und tugendreichen Frauen Sara gebohrner von Petersholtz seiner hinterbliebenen Frauen Wittib ehelich erzeugter Tochter als der Jungfer Hochzeiterin am andern Theil
Seind dieße Ding Zugangen und beschehen allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 18. Februarÿ anno 1766 und Samuel Becke alß Hochzeiter, Sara barthin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 148-v, n° 802)
Im Jahr 1766, den 6. Aprilis sind nach zweÿmaliger ordentlicher Proclamation und Ausrufung Zu St Thomæ und in der Prediger Kirch auf obrigkeitlicher Erlaubnus Zu Haus copulirt und eingesegnet worden Herr Samuel Becke der wittiber Föchhändler und burger allhier wie auch E. E. grossen Raths alter beÿsitzer und Jungfrau Sara Barthin weÿland Herrn Ludwig Barth gewesenen Silberarbeiters und burgers Zu Colmar ehelich nachgelaßene Tochter [unterzeichnet] Samuel Becke alß Hochzeiter, Sara barthin als hochzeiterin (i 151)

Sara Barth devient bourgeoise deux mois après son mariage
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 94-v
Sara Barthin, von Colmar gebürtig verheurat. an H. Samuel Becke, alten EE großen Raths beÿsitzer und burger allhier, erhalt das burgerrecht aus besonderer Consideration gratis, will dienen beÿ E E Zunfft der Kürßner, prom. den 23. Junÿ 1766.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 8604 livres, ceux de la femme à 822 livres.

1766 (3.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 270) n° 1029
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenveste Großachtbare und weiße Herr Samuel Becké, der Vornehme Föchhändler, E.E. Großen Rhat alter wohlverdienter Beÿsitzer und die Hoch Ehren und tugendreiche Frau Sara gebohrene Barthin, beede Ehepersonen und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, auch sich in crafft der den 18.ten Februarÿ A° 1766. mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4.to Vor unverändert Vorbehalten haben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 3.ten Julÿ Anno 1766. In fernerer gegenwart Herrn Friderich Rathgeber des Vornehmen Handelßmanns und Burgers in Oberbrunn, Ihres Herrn Schwagers

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kleinen Gewerbslaub gelegenen in diese Nahrung eigenthümlich gehörige Behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane Häußern (H.) Nemlichen Zween dritte theil vor unvertheilt von und ane jr. behaußung, höfflein und hoffstatt unter der Kleinen Gewerbslauben (…)
(H.) It. Zween dritte theil vor unvertheilt von und ane jr. Beh. v. Hoffstatt m. allen deren begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allh. hinder E. E. Zunfft der Kürschner in der sogenanden Siebenmanns gaß, j.s.neben Friderich Riegern dem frippier vormals, modo N. N. dem Schuhmacher, 2. s. neben Joh: Fried. Kuntzen dem Gürtlern, hinden auff Mr Johann Georg Tornarius, dem Kürschnern stoßend, so ledig eigen, und nach obigem Calculo gewürdiget vor 900 lb, darvon betragen die 2/3, 600 lb, die übrige tertz ist denen beeden herren Söhn erster Ehe gebührig, derentwegen meldet j. teut. perg. Ganth Kffbr. von seithen E. E. Kl. Rhats unter anh. Ins. gef. datirt den 20.ten martÿ 1755.
Series rubricarum hujus Inv. Des Eheh. in die Ehe gebrachten Guths, Sa. haußraths 539, Sa. Weins v leerer Faß 628, Sa. Waaren und Werckzeug Zum Föchhandel und Kürschner Profession gehörig 5000, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 227, Sa. gold. Ring 423, Sa. baarschafft 933, Sa. Pfgzß hptg. 200, Sa. Eigenthums ane Häusern 2266, Sa. Schulden 1753, Summa summarum 11.972 lb – Schulden 3368 lb, Nach deren Abzug 8604 lb
Der Ehefrauen zugebrachte Nahr. Sa. haußraths 117, Sa. Silber geschmeids 58, Sa. gold. Ring, Perlein v. dgl. geschm. 363, Sa. baarschafft 262, Summa summarum 822 lb

Inventaire dressé dans la maison après la mort du perruquier Jean Jacques Aubry qui délaisse deux enfants en premières noces avec Marie Anne Barrière et deux de la veuve Jeanne Catherine Pierre

1767 (28.5.), Not. Anrich (6 E 41, 1498) n° 45
Inventarium über Weÿland Jean Jacques Aubry, geweßenen Perruckenmachers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1767 – nach seinem den 17. Martÿ 1766. aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Erfordern und Begehren Fraun Johannæ Catharinæ Aubry gebohrner Pierre des abgelebten seel. hinterbliebener Wittib, so von H. Johann Martin Schuhemacher del hiesigen burger und Schneidermeisters verbeÿstandet (…) So geschehen allhier Zu Straßburg in einer ane der Siebenmanns gaß gelegenen, Hrn Rathherrn Becké eigenthümlich zuständigen und dißorts Zum theil lehnungs weiß inhabenden Behausung auf Montag den 25.ten May 1767.
Die verstorbene seelig hat ab intestato zu Erben verlaßen 1.mo Jfrau Susannam Barbaram Aubry so mehrjährig und Zugegen, 2.do Jfrau. Mariam Elisabetham Aubry, so auch mehrjährig und gegenwärtig, beede des Verstorbenen seel. mit auch weil. Maria Anna geborner Barriere deßen ersterer Ehefrauen erzeugte Kinder und von H. Frantz Joseph Quinchamp dem hiesigen burger und Caffetier ihrem oncle verbeÿstandet,
3.tio Jgfrau Catharinam Barbaram Aubry ihres alters 16 Jahr, 4.to Mariam Dorotheam Aubry in dem sechsten Jahr ihres alters stehend, Beede letztere Von dem Verstorbenen seel. in Zweÿter Ehe mit dißorts hinterbliebener Wittib ehelich erzeugte Kinder und mit H. Johannes Burger dem Perruckenmacher und burger hieselbsten so zugegen bevögtigt

Copia der Zwischen dem abgelebten und der Hinterbliebenen Wittib Zur Zeit ihrer Verehelichung Vor nun weil. Hrn Notario Revoire errichteten Eheberedung de dato 20.ten Junÿ 1748.
Pardevant le Notaire juré de la Ville de Strasbourg (…) Collation des présentes a eté faite sur la Minute de feu Sr Revoire cydevant notaire estant en la possession du soussigné notaire juré et public de la Ville de Strasbourg ce 22 may 1757, Albert
Sa. Hausraths 14 lb, Sa. des Werckzeugs zur Peruckenmacher Profession gehörig 4 ß, Summa summarum 14 lb – Schulden aus der verlaßenschafft 20 lb, Compensando, passiv onus loco stall summ 5 lb

Le capitaine Jean Daniel Becké vend à son père la part qui lui revient dans la maison rue des Sept-Hommes

1769 (9. Sept.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 264) Joint au n° 814 du 4 sept. 1760
Erschienen aine dato Zu end gemelt vor mir offenbarem und Zu dießem Inventations geschäfft adhibirtem Notario, S. T. Herr Johann Daniel Becke, derzeit wolbestelter Capitain unter Ihro hoch Fürstlichen Durchleucht Zu Würtenberg Tegg & Leib granadiere regiment, dißorts Herr Sohn majorennis der hat
in gegensein S.T. Herrn Samuel Becke, Vornehmen Föchhändlers und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers auch burgers allhier zu Straßburg seines herrn Vatters declarirt, daß nach dem in dem hievor über weÿl. Frauen Annæ Margarethæ gebohrner Franckin respectivé sein herrn Rathherrn Becke erstern Eheliebstin und des herrn Sohns frau Mutter seel. Verlaßenschafft (…)
seinen Antheil das ist der sechste unvertheilte theil von und ane der behaußung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg hinder E. E. Zunfft der Kürschner, die Siebenmanns gaß genant, einseit neben Friderich Rügern dem frippier anderseit neben Johann Friderich Kuntzen dem Gürtler hinden auff Meister Johann Georg Tornarius dem Kürschnern stoßend, so freÿ ledig und eigen, woran Ihme Herrn Vatter selbsten Zwen dritte theil und Herrn Johann Becke, hochverdienten Syndico auff der universität zu Göttingen (…) und zwar dieße behaußung auff den fuß derr 1200 pfund (…) So geschehen Straßburg auff Sambstag den 9. Septembris anno 1769

L’inventaire dressé après la mort de Samuel Becké n’est pas conservé (il doit s’agir du numéro 1255, noté manquant lors de la confection du répertoire). Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 3 600 florins (1 800 livres) sur un total de 12 500 florins

1772, Livres de la Taille (VII 1180) f° 142
2902 Weÿl. H. Samuel Becke geweßenen Fochhändlers Exs. und burgers allhier Verlassenschafft jnventirt H Not. Dautel
Concl. final. jnvent. Ist fol. 269.b 4725. lb 12 ß 11.¾ d adde die wieder ordnung gemachten abzug von den waaren und anderen mit 1524. lb 16 ß so thut dießelbe 6270 lb 8 ß 11 ¾. d die machen 12.500 fl. Verstallte 8900 fl. zu wenig 3600 fl.
Wovon nachtrag 6. Jahr in duplo a 10 lb, 64 lb
und 4 Jahr in simplo 21 lb
Ext. stallgeldt 1771, 14 lb
Geb. 2 ß
Abhandlung 9 lb, (zusammen) 110 lb
das Simplex nachgelaßen restirt 89 lb
dt. 18. Maÿ 1772

Etat des biens que Marguerite Jäggi a laissés dans la maison après avoir quitté la ville pour éviter les poursuites de ses créanciers

1783 (30.5.), Not. Lederlin (6 E 41, 905) n° 225
Designatio über Margarethæ Jäggin gebohrner N. der von hier abgetrettenen burgerin zurückgelassene weniger Haabseeligkeiten, errichtet Anno 1783 – der von hier ausgetrettenen Burgerin nach ihrer von ohngefehr sieben wochen wegen obwaltendem Schulden last genommener Flucht activé verlaßen, so viel erkundiget werden Konte, passivé Zu bezahlen schuldig ist, welche auf Requisition Frauen Sarä Becké gebohrner Barthin, weÿland Herrn Exsenatoris Samuel Becke, geweßenen Föchhändlers und burgers dahier hinderlaßener Frauen Wittib, beÿ welcher die Fluchtige gewohnt hat, inventirt (…) so geschehen Straßburg d. 20. Maÿ 1783.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Siebenmanns gaß gelegenen H. Exsenatoris Becke hinderlaßener Wittib zuständigen behausung folgender maßen sich befunden als (…) activa 7 lb, passiva 17 lb, Compensando 9 lb

Sara Barth meurt en 1804 en délaissant des héritiers collatéraux. Elle est devenue propriétaire indivise des immeubles suite à la mort de son fils Chrétien Théophile Becké en 1772.

1804 (5 vend. 13), Strasbourg 7 (20), Not. Stoeber n° 1993, 6050
Inventaire de la succession de Sara Barth veuve du Sr Samuel Becké marchand pelletier décédée le 27 fructidor dernier – à la requête de 1. Salomé Barth femme de Jean Frédéric Rathgeber négociant à Oberbronn, héritière de sa sœur pour une cinquième portion, a constitué pour ses mandataires ses deux fils Samuel Rathgeber et Georges Louis Rathgeber dont le premier est boutonnier à Obebronn l’autre demeurant à Niederbronn,
2. les enfants et petit enfants de Louis Barth, orfèvre à Ribeauvillé, frère de la défunte pour la cinquième portion a) Marie Madeleine Barth femme de Jean Henri Beisser négociant à Ribeauvillé, b) Sr Jean Jacques Barth orfèvre jouialler à Ribeauvillé, c) De Louise Barth épouse du Sr Jean Mathieu Dorn négociant à Ribeauvillé, d) les enfants de Marguerite Madeleine Barth conçus avec Jean Philippe Steffan propriétaire à Ribeauvillé, nommés Philippine et Caroline Stephan
3. les enfants de Catherine Marguerite Barth, sœur de la défunte avec Jean Feberey négociant à Oberbronn, pour la cinquième portion a) Marguerite Madeleine Feberey femme de Frédéric Jacques Schweitzer, faiseur de bas au métier à Oberbronn, b) Jean Philippe Feberey, notaire public à Reichshoffen, c) Dorothée Frédérique Feberey épouse de Casimir Schmidt employé a la sous préfecture de Wissmbourg,
4. Marie Madeleine Barth femme de Jean Frédéric Rathgeber négociant à Oberbronn sœur de la défunte, 5 Demoiselle Marie Ursule Barth majeure sa sœur

en la demeure qu’occupoit la défunte faisant partie de la maison sous les petites Arcades N° 2
Portion dans deux Maisons, 2/9 dans une Maison située en cette ville l’une sous les petites arcades N° 2 consistant en deux Corps de logis puits cour deux caves voutées avec appartenances, d’un côté les freres Müsel négociants, d’autre le Sr Exel négociant, aboutissant en partie sur le Sr Nestler apothicaire en partie sur le Sr Lichtenberger coutelier – dont on paie annuellement à la commune une redevance foncière de 4 francs, sur laquelle maison existent différents titres de ventes passées à ma Chambre des Contrats les 7 septembre 1744 et 27 janvier 1749
Plus 2/9 dans une maison appartenances située derrière le cidevant poele des Pelletiers dans dans la rue des Sept hommes N° 3, d’un côté Jean Frédéric Kunz ciseleur, d’autre Frédéric Rüger frippier, aboutissant sur le Sr Tornarius pelletier, Cette maison a été acquise à la chambre des Subhastations le 20 mars 1755 et par un autre contrat passé à la Chambre des Contrats le 31 mars 1703, Les deux 9° dans les maisons susrelatées sont échues à la défunte par le décès de son fils Chrétien Théophile Becké comme unique héritiere d’après les lois qui existoient lors de son decès arrivé en l’an 1772, usufruit dont jouissoit la défunte en vertu du testament mystique de feu Samuel Barth passé le 27 juillet 1769 déposé le même jour enl’étude de M° Dautel – la défunte avoit la jouissance de la succesion à l’exception de la légitime délivrée aux enfants du premier lit faisant pour la part du Sr Jean Becké, syndic a l’université de Goettingue, et pour la part de Jean Daniel Becké vivant Capitaine des Grenadiers du Duc de Würtemberg
Etat sommaire, meubles 703 fr, garde robe 375 fr, argenterie 252 fr, or bijoux 354 fr, dettes actives 1866 fr, porton de maisons o, total de la masse 3552 fr, passif 752 fr, reste 2799 fr
(Jointes) Quittances de loyer de l’emplacement de deux boutiques sous les petites arcades, 5 nivôse 14, 4 fr ; der Allmend zins von zweÿen gädlein mit 4 francken, den 6 nivose 11
(Joints) Compte des recettes et dépenses faites par Jean Stahl en qualité de mandataire Recette 1. Loyers Maison rue des Sept hommes, Sr Giessé journalier pour le quartier échu a la St Michel 1805 24 fr, an XIV du Sr Simon pr. le même Quartier 32, NB le loyer de la Ve. Huber cordonnier et celui du Sr Rapp aussi cordonnier pour trois mois que le Sr Traeger doit acquitter
Maison sous les petites arcades ; an XIV du S Philibert marchand de tabac 135 fr, du Sr Sohn marchand de cuirs 100 fr, du S heckmann 11 fr
1805 de la Demois. Freymann pour le Quartier de Noel 18, du Sr Sohn marchand de cuirs 100 fr, du S heckmann 22 fr, NB. le Sr Philibert ayant délogé a la St Michel n’avoit plus de loyer a payer et son logement n’a pas été reloué
Enregistrement, acp 94 F° 28 du 6 vend. 13

Ursule Barth, sœur de la précédente, est propriétaire d’une partie des mêmes immeubles à sa mort en 1805.

1805 (30 fruct. 13), Strasbourg 4 (34), Not. Stoeber n° 248
Inventaire de la succession délaissée par Dlle Ursule Barth décédée le 4 du présent mois – à la requête de Samuel Rathgeber, boutonnier à Oberbronn, Georges Louis Rathgeber, culottier demeurant à Niderbronn, mandataire de Marie Salomé Barth veuve de Frédéric Rathgeber négociant à Oberbronn, leur mère sœur germaine de la défunte, Jean Henri Oertle se portant fort De Marie Catherine Barth épouse de Jean Henri Beysser négociant à Ribeauvillé, niece de la défunte, pour Jean Jacques Barth orfèvre et jouaillier a Colmar neveu de la défunte et pour Jean Philippe Steffan propriétaire a Ribeauvillé tuteur des enfants de Marguerite Madeleine Steffan, Philippine Steffan et Caroline Steffan, Mathieu Dorn négociant à Ribeauvillé au nom de sa femme Marie Madeleine Barth, Georges Louis Müntz Courtier de marchandises se portant fort de Me Jean Philippe Feberey notaire public à Reichshoffen, petit neveu de la défunte, et Dorothée Frédérique Feberey épouse de Casimir Schmidt employé a la sous préfecture de Wissmbourg, petite niece de la défunte, Marie Salomé Rathgeber héritiere pour un tiers, la D° Beysser Jean Jacques Barth, les enfants Steffan et D° Dorn pour l’autre tiers, lesdits Feberey pour le dernier tiers, suivant testament reçu Stoeber père notaire à Strasbourg le 2 du présent

en la demeure qu’occupoit la défunte faisant partie de la maison sise à Strasbourg sous les petites arcades N° 2
meubles 753 fr, numéraire 174 fr
immeuble, 11/45 dans une maison située en cette ville sous les petites arcades N° 2 consistant en deux corps de logis puits cour et deux caves voutées, d’un côté les freres Müssel négociants, d’autre le Sr Exel négociant, aboutissant en partie sur le Sr Netter apothicaire et en partie sur le Sr Lichtenberger coutelier – chargée envers la commune d’une rente foncière de 4 francs – acquis par contrat passé à la Chambre des Contratsle 7 septembre 1744 et 27 janvier 1749, estimée 17.000 fr, ici 755 fr
Plus 2/45 dans une maison située derrière le ci devant poele des Pelletiers dans dans la rue des Sept hommes N° 3, d’un côté Jean Frédéric Kunz ciseleur, d’autre Frédéric Rieger frippier, aboutissant sur le Sr Tornarius pelletier – acquis par contrat passé à la Chambre des Subhastations le 20 mars 1755, et par autre contrat passé à la Chambre des Contrats le 31 mars 1703, estimée 4000 fr, ici 177 fr
total de la masse 1860 fr, passif 265 fr
(Testament, Legs à sa servante Eve Freyss, dans une chambre au premier étage sur le devant dans la maison Becké sous les grandes arcades n° 2)
Enregistrement, acp 97 F° 127 du 30 fruct.

Les héritiers de Samuel Becké et de Sara Barth vendent les deux maisons par adjudication. Celle rue des Sept-Hommes revient au cabaretier Jean Frédéric Simon

1806 (29.3.), Strasbourg 4 (34), Not. Stoeber
203, Cahier des charges du 13 messisor 13 – Adjudication de deux maisons faisant partie de la succession des défunts Samuel Becké, marchand pelletier, et Sara née Barth, à la requête de M. Jean Frédéric Lauth, Jurisconsulte et avocat, en qualité de mandataire de D° Wilhelmine Charlotte Becké, de Caroline Sophie Louise Becké femme de Gustaphe Alberti, plus Louise Sophie Becké veuve Volbart et Sr Charles Frédéric Jean Chrétien Becké selon pouvoir donné a Gottingue, lesdits mandants héritiers de feu Jean Becké leur père vivant syndic de l’Université de Goettingue, Plus à la requête de Joseph Momy, Juriscosulte et avocat au tribunal, en qualité de Mandataire de D° Marie Caroline Eleonore de Becké, Sr Jean Charles Xavier de Becké Capital de Chasseurs R. et I. et Chevalier de l’ordre de St Charles, D° Caroline de Becké, représentant feu leur père Jean Daniel de Becké, lieutenant colonel et Chevalier de l’Ordre du mérite militaire du duc de Wirtemberg, Lesdites deux branches héritières ab intestato de feu Sr Samuel Becké ; plus à la requête du Sr Jean Stahl
Henri Riss pour Jean Frédéric Simon Cabaretier (la maison rue des Sept hommes) – pour 4300 francs
Jean Jacques Stolz maçon pour Jean Jacques Exel marchand épicier (vente Stoeber fils) – pour 21.000 francs
adjudication de deux maisons situées en cette ville l’une sous les petites arcades N° 2 consistante dans une grande boutique, trois étages pour logement, puit cour deux caves voutées et autres aisances, d’un côté les freres Müssel négociants, d’autre le Sr Exel négociant, aboutissant en partie sur le Sr Lichtenberger coutelier en partie sur le Sr Netter apothicaire – doit annuellement à la ville pour permission de placer deux boutiques sous l’arc de la maison – mise à prix 17.000 fr Plus une maison appartenances située derrière le ci devant poele des Pelletiers dans dans la rue des Sept hommes N° 3 consistant en trois étages pour logement puit cave voutée, d’un côté le Sr Reusner cordonnier, d’autre le Sr Offenburger menuisier / d’un côté Jean Frédéric Kunz ciseleur, d’autre Frédéric Reusner frippier aboutissant sur le Sr Tornarius pelletier – mise à prix 4000 fr
n° 237 du 12 thermidor 13 – n° 243 du 28 thermidor – n° 246 du 10 fructidor – n° 252 du 30 fructidor – n° 258 du 6 vend. 14 – n° 283 du 21 janvier
(Joint :) que le Sr de Becke vivant Lieutenant Colonel au Service du Duc de Wirtemberg et Chevalier de L’ordre pour le mérite natif de Strasbourg est décédé en cette garnison le 29 octobre de l’année courante et n’a laissé d’autres enfants qu’une fille Marie Caroline Eleonore de Becke et un fils Sr Jean Charles Xavier de Becké capitaine de chasseur Royal et Imperial et Chevalier de l’ordre de St Charles, Fait en Garnison a Louisbourg le 9 décembre 1801
(Joint, Rapport d’experts) du 28 prairial 13, Jean Chrétien Arnold maçon, Gédéon Emanuel Stuber charpentier (…) 1. que la maison située sous les petites arcades N° 2 était bien entetenue et avons estimé que les réparations locatives nécessaires a y faire ne peuvent monter qu’a la somme de 20 francs
2. Qui a été effectivement fait par ladite veuve différentes réparations majeures non seulement utiles mais nécessaire même pour la durabilité de l’immeuble en question et à charge des propriétaire, savoir celle du mur de la fosse d’aisance celle de l’arcade qui supporte le devant du bâtiment principal, celle de la platte forme qui couvre la maison de derrière ainsi qu’une toiture construite par dessus et enfin un escalier neuf au second étage, estimées 800 fr
3. Que la maison sise rue des sept hommes n° 3 etant moins bien entetenue exige plusieurs réparations surtout celle de la toiture, lesquelles réparations ensemble nous avons évaluées à 250 fr
4. Que dans cette même maison la défunte usufuitière a fait faire différent ouvrages nécessaires pour la location de cet immeuble tant en croisées neuves qu’en poeles de fonte qu’elle y a fait placer au lieu des anciens en poterie qui etoient tombés en ruine, estimés 200 francs – mises à prix 17.000 fr et 4000 francs

Vente pasée suite à l’adjudication au profit de Jean Frédéric Simon et de sa femme Susanne Dorothée Sembach

1806 (29.3.), Strasbourg 7 (38), Not. Stoeber, n° 2676, 7015
M. Jean Frédéric Lauth, Jurisconsulte et avoué près des tribunaux établis en cette ville, en qualité de mandataire de De Wilhelmine Charlotte Becké sa femme, Dlle Caroline Sophie Louise Becké femme de Gustave Alberti, de De Louise Sophie Becké veuve Vollbarth et du Sr Charles Frédéric Jean Chrétien Becké selon pouvoir donné a Gottingue, lesdits mandants héritiers de feu Jean Becké leur père vivant syndic de l’Université de Goettingue,
Plus Joseph Momy, Jurisconsulte et avoué près des tribunaux établis en cette ville, au nom des enfants et uniques héritiers bénéficiaires de feu Sr Jean Daniel de Becké leur père, lieutenant colonel et Chevalier de l’Ordre du mérite militaire du duc de Wurtemberg, savoir de De Caroline de Becké majeure demeurant à Louisbourg, plus de M. Jean Charles Xavier de Becké, Capitaine du régiment Impérial et Royal Autrichien des Chasseurs tyroliens N° 64 Chevalier de l’ordre pour le Mérite militaire demeurant ordinairement à Mannheim, 2. M. Jean Stahl Jurisconsulte en cette ville, en qualité de mandataire de Samuel Rathgeber, boutonnier à Oberbronn comme représentant sa mère De Salomé Barth, veuve de Frédéric Rathgeber négociant à Oberbronn, Jean Jacques Barth orfèvre et jouaillier à Colmar, Jean Mathieu Dorn négociant à Ribeauvillé mandataire de des enfants et petits enfants de feu Louis Barth orfèvre à Ribeuavillé, Jean Frédéric Rathgeber négociant à Oberbronn au nom de sa femme Marie Madeleine Wurz et De Marie Ursule Barth majeure d’ans, Plus le même Stahl en qualité de mandataire de Casimir Schmidt, employé a la sous préfecture de Wissmbourg, au nom de sa femme Dorothée Frédérique Feberey, Plus led. Stahl en qualité de mandataire de Frédéric Jacques Schweitzer, faiseur de bas au métier, enfin Georges Müntz Courtier en cette ville comme cessionnaire des droits de Me Jean Philippe Feberey notaire public à Reichshoffen par cession passée détect M° Stoeber fils le 7 floréal 13, tous en qualité d’héritiers de feu Samuel Becké marchand Pelletier et de Sara née Barth conjoints
à Jean Frédéric Simon et Susanne Dorothée née Sembach
une maison sise en cette ville rue des Sept hommes N° 3 consistant en trois étages pour logement, puit cave voutée et toutes ses appartenances, d’un côté le Sr Reusner cordonnier d’autre le Sr Offenburger menuisier aboutissant sur le Sr Tornarius pelletier – moyennant 4300 francs
Enregistrement, acp 99 F° 78-v du 29.3.

Fils de chaussetier, Jean Frédéric Simon épouse en 1795 Susanne Dorothée Sembach, fille de boulanger
1795 (25 therm. 3), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 786, Altes N° 379
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Johann Friedrich Simon, leediger Strumpffstricker allhier, des Bürgers Johann Friderich Simon, Strumpffstrickers allhier mit Eva Margaretha gebohrner Erhard ehelich erzeugter Sohn, unter Authorisation dieses seines Vaters ane einem Theil
sodann die leedige Bürgerin Susanna Dorothea Sembach, weiland des Bürgers Johann Adam Sembach, gewesenen Becken allhie mit auch weiland Dorothea gebohrner Heß ehelich erzeugte hinterlaßene großjährige Tochter, beiständlich ihres Bruders des Bürgers Johann Jacob Sembach, Becken allhier, an dem andern theil
Geschehen allher Zu Straßburg in mein des Notarii Schreibstube den 25. Thermidor im dritten Jahr der Frantzösisch Einen und unzetrennlichen Republick [unterzeichnet] Jean Frederic Simon, Susanna Doroth Sembachin
Enregistrement, acp 36 F° 129 du 27 therm. 3, revenu industriel 200 francs

Le débitant de bière Jean Frédéric Simon meurt en 1826 en délaissant cinq enfants

1826 (3.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 51), Me Hickel n° 2221
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Simon, débitant de bière décédé le 1 juin dernier – à la requête de 1. Susanne Dorothée Sembach la veuve demeurant rue des Sept Hommes n° 3, mère et tutrice légale de Charles Gustave Simon, 2. Philippe Frédéric Simon, baquetier demeurant même rue n° 4, 3. Sophie Dorothée Simon épouse de Thibaud Schneider meunier, 4. Eve Catherine Simon, 5. Frédérique Wilhelmine Simon demeurant rue des Sept Hommes n° 3, héritiers pour un cinquième de leur père, en présence de Jean Jacques Simon, fabricant de bas rue du Faubourg de Pierre n° 55, subrogé tuteur du mineur
Contrat de vente passé devant M° Stoeber le 29 mars 1806, acquis du mandataire & cessionnaire des héritiers Samuel Becké pelletier & Sare Barth une maison en cette ville rue des Sept Hommes n° 3, transcrit au bureau des hypothèques volume le 29 mars 1806, estimée 4000 fr
mobilier 373 fr, argent 50 fr (dont garde robe 41 fr)
Contrat de mariage devant M° Greis le 25 thermidor 3 – total 4423 francs
Enregistrement, acp 179 F° 87-v du 5.7.

Sophie Dorothée Simon femme du marchand fariner Thiébaut Schneider cède sa part de maison à ses frères et sœurs

1835 (25.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 68), Me Hickel n° 5099
Sophie Dorothée Simon épouse de Thiébaut Schneider marchand fariner
à 1. Eve Catherine Simon épouse de Louis Frédéric Braun, imprimeur, 2. Frédérique Wilhelmine Simon épouse de Daniel Schaan, imprimeur, 3. Charles Gustave Simon, imprimeur, pour un tiers chacun
le quart indivis avec les acquéreurs d’une maison avec grande cave voutée, pompe, & autres appartenances & dépendances sise en cette ville rue des Sept Hommes n° 3, d’un côté M. Bontems actuellement M. Lipp, d’autre M. Koch – sont compris dans cette vente notamment un billard, différents fourneaux avec tuyaux et pierres et différents autres objets mobiliers – les vendeurs ont recueilli ledit immeuble dans la succession de Jean Frédéric Simon, débitant de bière, et de Susanne Dorothée Sembach dont ils sont héritiers pour un 5° ainsi que cela résulte d’inventaire dressé par M° Hickel notaire à Strasbourg le 3 juillet 1826 et d’une liquidation dressée par le même notaire le 27 août 1829, Pour avoir recueilli ensemble un autre cinquième conjointement avec Dame Sophie Dorothée Simon épouse du Sieur Thiébaut Schneider farinier demeurant à Strasbourg dans la succession de leur frère germain Philippe Frédéric Simon en son vivant baquetier à Strasbourg dont ils étaient les seuls héritiers chacun de pour un quart, lequel sieur Philippe Frédéric Simon avait lui-même recueilli un cinquième dudit immeuble dans la succession de ses père et mère les conjoints Simon sus-nommés ainsi que cela résulte des deux contrats ci-dessus relatés, et pour avoir recueilli le cinquième restant de ladite Dame Schneider née Simon suivant contrat de vente passé devant M° Hickel le 25 juillet 1835, les conjoints Simon ont acquis ladite maison des héritiers de Samuel Becké, marchand pelletier, et de Sare Barth, suivant vente passée devant Me Stoeber père le 29 mars 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 28 n° 138 – moyennant 2250 francs
Enregistrement, acp 233 F° 27-v du 27.7

Les héritiers Simon vendent au vitrier Jean Rehn la maison et divers objets mobiliers dont un billard

1840 (15.4.), Strasbourg 12 (152), Me Noetinger n° 12.235
1. Eve Catherine Simon épouse de Louis Frédéric Braun, imprimeur, 2. Frédérique Wilhelmine Simon épouse de Daniel Schaan, imprimeur, 3. Charles Gustave Simon, aussi imprimeur
à Jean Rehn, vitrier
une maison avec appartenances & dépendances située en cette ville rue des Sept Hommes n° 3, d’un côté M Lantz pelletier, d’autre M Koch cordonniern devant la rue, derrière le Sr Billot chapelier
sont compris dans la vente les objets mobiliers suivants, un billard avec trois billes, 16 queues & deux longues queues, plus quatre tables avec les bancs, une table avec tiroir, un comptoir, trois quinquets, une ardoise, quatre fourneaux en fonte & en fayence, deux chaudrons en cuivre avec couvercles en bois – les vendeurs ont recueilli trois cinquième dans la succession de Jean Frédéric Simon, débitant de bière, et Susanne Dorothée Sembach leurs père et mère, conjoints à Strasbourg leurs père et mère dont ils étaient héritiers chacun pour un cinquième ainsi que cela résulte d’inventaire dressé par M° Hickel notaire à Strasbourg le 3 juillet 1826 et d’une liquidation dressée par le même notaire le 27 août 1829, Pour avoir recueilli ensemble un autre cinquième conjointement avec Dame Sophie Dorothée Simon épouse du Sieur Thiébaut Schneider farinier demeurant à Strasbourg dans la succession de leur frère germain Philippe Frédéric Simon en son vivant baquetier à Strasbourg dont ils étaient les seuls héritiers chacun de pour un quart, lequel sieur Philippe Frédéric Simon avait lui-même recueilli un cinquième dudit immeuble dans la succession de ses père et mère les conjoints Simon sus-nommés ainsi que cela résulte des deux contrats ci-dessus relatés, Et pour avoir recueilli le cinquième restant de ladite Dame Schneider née Simon suivant contrat de vente passé devant M° Hickel le 25 juillet 1835, les conjoints Simon ont acquis ladite maison des héritiers de Samuel Becké, marchand pelletier, et de Sare Barth, suivant vente passée devant Me Stoeber père le 29 mars 1806 transcrit au bureau des hypothèques volume 28 n° 138 – moyennant 12.300 francs
Enregistrement, acp 277 f° 56-v du 20.4.

Jean Rehn est marié à Françoise Schafflützel qui a épousé en premières noces le vitrier David Pfister
1816 (17.5.), Strasbourg 12 (64), Not. Wengler n° 9565
Contrat de mariage – David Pfister vitrier, veuf sans enfant de Marie Barbe née Riehl
Françoise Schaaflutzel demeurant à Strasbourg, fille mineure de Jean Jacques Schaaflutzel, tanneur, et de Jeannette Charlotte Gilg (si fr) (si fr)
Régime de communauté partageable par moitié
Enregistrement f° 86 du 17.5.

David Pfister meurt en 1825 en délaissant deux enfants issus de la veuve
1825 (22.12.), Strasbourg 12 (98), Me Wengler n° 14.064
Inventaire de la succession de David Pfister, vitrier décédé le 26 novembre dernier – à la requête de Françoise Schafflützel, la veuve en son nom et comme tutrice naturelle de ses deux enfants mineurs Sophie âgée de 8 ans née le 28 juin 1817 et Adolphe né le 13 mars 1821 – en présence de Jonathan Pfister employé subrogé tuteur – Contrat de mariage reçu Wengler notaire à Strasbourg le 17 mai 1816
dans la maison mortuaire rue de la Madeleine n° 10
Description des objets provenant de la succession de Marie Barbe Riehl épouse en premières noces du défunt Pfister et dont celui ci avait la jouissance viagère suivant inventaire dressé par le soussigné notaire le 11 juillet 1814, immeuble, une petite maison à trois étages avec ses appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue Ste Madeleine n° 10 d’un côté le Sr Moll marchand de fruits, d’autre Conrad Ulrich, devant la rue, derrière une ruelle communale – acquis par la défunte dame Pfeiffer née Riehl des héritiers d’Adam Chrétien Mehl, vitrier, par acte reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 14 mars 1809
mobilier 2841 fr, passif 7511 fr
Enregistrement, acp 176 F° 61 du 29.12.

Originaire de Landau, Jean Rehn épouse Françoise Schafflützel en 1827
Mariage, Strasbourg (n° 155)
Acte de mariage célébré le premier mai 1827, Jean Rehn, Mineur d’ans quant au mariage, né en légitime mariage le 25 fructidor an X à Landau (Bavière rhénane) domicilié à Strasbourg, vitrier, fils de Jean Rehn, vitrier, et de Marguerite Rosin Stichler, conjoints domiciliés à Landau, et Françoise Schafflützel, Majeure d’ans née en légitime mariage le 21 Fructidor an IV à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de David Pfister, vitrier décédé en cette ville le 26 novembre 1825, fille de feu Jean Jacques Schafflützel, tourneur décédé en cette ville le 26 décembre 1815 et de Jeanne Charlotte Gilig, domiciliée en cette ville ci présente et consentante, veuve de Léonard Kien propriétaire à Obernai. (signé) Jean Rehn, Françoise Pfister née Schafflützel (i 1)

Françoise Schaaflutzel consent au mariage de sa fille Sophie Pfister avec Jean Jacques Rehn
1844 (6.11.), M° Noetinger
Consentement par Françoise Schafflützel veuve en secondes noces de David Pfister vitrier et épouse en secondes noces de Jean Rehn vitrier à Strasbourg, au mariage de sa fille Sophie Pfister à Strasbourg avec Jean Jacques Rehn, chaudronnier à Landau (Bavière rhénane)
acp 329 (3 Q 30 044) f° 49-v du 7.11.

Françoise Schaaflutzel meurt en 1867 en délaissant deux enfants de son premier mariage et deux du deuxième

1867 (27.2.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Rehn, vitrier, et Françoise Schaaflützel sa femme à Strasbourg et de la succession de cette dernière décédée le 5 janvier 1867, à la requête du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Noetinger Nre. le 28 avril 1827. comme mandataire de Henriette Amélie Rehn, épouse de Frédéric Rehn, propriétaire à Landau, 2) Adèle Rehn, épouse de Charles Wernert, serrurier à Strasbourg, 3) ledit Sr Werner comme mandataire de Sophie Pfister épouse de Jacques Rehn, chaudronnier à Landau, 4) Adolphe Pfister, négociant à Sanjosé, les deux enfants du premier mariage

acp 561 (3 Q 30 276) f° 49 du 6.3. (succession déclarée le 4 août 1867) Communauté, mobilier 1374, argent 10.000, livret de caisse d’épargne 1003, un autre 997, deux obligations du chemin de fer de l’Est 619, trois obligations du Crédit foncier 1488, créances Wernert 10.012, autres créances 817, autres 676, intérêts 3198, loyer 3
Une maison rue des Sœurs N° 16, loyers arriérés 76
Une maison rue de la Madeleine N° 17, loyers 14
un hectare de terre à Wollmenheim (Bavière) 79
Succession, garde robe 240, reprises 7052
Une maison rue de la Madeleine N° 15
Rapport 8000

Liquidation de la même succession
1867 (17.6.), M° Noetinger
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Jean Rehn, propriétaire, et Françoise Schaflützel ssa femme à Strasbourg et de la succession de cette dernière décédée le 5 janvier 1867, dressé à la requête du veuf, comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Noetinger Nre. le 28 avril 1827. comme usufruitier du quart de la succession, 2) Frédéric Rehn, propriétaire à Landau, mandataire de Henriette Amélie Rehn sa femme, 3) Adèle Rehn, épouse de Charles Wernert, serrurier à Strasbourg, ces deux issus du second mariage, 4) le mandataire d’Adolphe Pfister, négociant demeurant à Sanjosé (Californie), 5) Jacques Rehn, chaudronnier à Landau, mandataire de Sophie Pfister sa femme, ces deux issus du premier mariage avec David Pfister, vitrier à Strasbourg

acp 563 (3 Q 30 278) f° 91 du 22.6. – Compte du Sr Jean Rehn le veuf. Il porte en recette pour sommes par lui touchées 36.577, il a payé 200, reste 36.377. De cette somme il revient à la succession 2000 mais il a payé à la décharge des enfants 766, reste 1233. Partant M Rehn est comptable de 35.610.
Communauté. Masse active, mobilier 1376, reliquat de compte 34.777, deux livrets de caisse d’épargne 2031, deux obligations du chemin de fer de l’Est 619, trois obligations du Crédit foncier 1488, créances du Sr Wernert mari d’Adèle Rehn 10.215, créance Fleig 311, créance Bantz 690, créance sur Frédéric Rehn épouse de Henriette Amélie Rehn 3150, prix d’immeubles 28.249, un terrain à Wolwenheim (Bavière) 3633, intérêts 96, total 86.038 – Passif 18.474, reste 67.564 (dont moitié 33.782)
Succession, bénéfice de la communauté 33.782, reprises 7052, garde robe 240, reliquat du compte du veuf 2000, prix d’une maison du pae le Sr Dubesi 6048, rapport des enfants, Adolphe Pfister 2000, Jacques Rehn 2000, Amélie Rehn 2000, De Wernert 2000, intérêts 161, Total 57.284 – Masse passive 441, reste 56.842
Droits des parties de abandonnements

Jean Rehn et Françoise Schafflützel vendent la maison (rez-de-chaussée et trois étages) à l’aubergiste Geoffroi Hutt et à sa femme Marie Anne Bohn

1847 (26. 8.br), Strasbourg 12 (172), Not. Noetinger n° 19.676
Ont comparu Monsieur Jean Rehn, vitrier, & dame Françoise Schafflützel, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg rue Sainte Madeleine N° 10 (vendent)
à Monsieur Geofroi Hutt, aubergiste, & Dame Marie Anne Bohn, son épouse à ce dûment autorisée de sondit mari, demeurant ensemble à Strasbourg rue des incendiaires N° 2, à ce présens & acceptant
Une maison à rez-de-chaussée surmonté de trois étages, droits, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue des Sept hommes n° 3,, tenant d’un côté à Mr Lang, pelletier, de l’autre à M Koch, cordonnier, donnant par devant sur ladite rue & tirant par derrière sur le Sr Billot, chapelier (…) Les vendeurs déclarent être propriétaires de ladite maison & dépendances au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de 1° dame Eve Catherine Simon épouse du sieur Louis Frédéric Braun, imprimeur, 2° dame Frédérique Wilhelmine Simon, épouse du sieur Daniel Schaan, imprimeur &, 3° sieur Charles Gustave Simon aussi imprimeur demeurant tous à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger, l’un des notaires soussignés qui en a la minute & son collègue le 15 avril 1840, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg, & inscrit d’office le 4 mai 1840 vol. 326 N° 41, cette vente a eu lieu pour le prix de 12.300 francs (…). Lesdites dames Braun & Schaan & le dit Sr Simon en étaient devenus propriétaires 1° pour en avoir recueilli trois cinquièmes dans les successions du Sieur Jean Frédéric Simon, en son vivant débitant de bière & de Dame Suzanne Dorothée Sembach, conjoints à Strasbourg leurs père et mère dont ils étaient héritiers chacun pour un cinquième, ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par M° Hickel notaire à Strasbourg le 3 juillet 1826 & d’une liquidation dressée par le même notaire le 27 août 1829, 2° pour avoir recueilli ensemble un autre cinquième conjointement avec dame Sophie Dorothée Simon, épouse du Sieur Thiébaut Schneider, farinier demeurant à Strasbourg, dans la succession de leur frère germain Philippe Frédéric Simon, en son vivant baquetier à Strasbourg, dont ils étaient les seuls héritiers chacun de pour un quart, lequel sieur Philippe Frédéric Simon avait lui-même recueilli un cinquième dudit immeuble dans la succession de ses père et mère les conjoints Simon sus-nommés, ainsi que cela résulte des deux contrats ci-dessus relatés, 3° & pour avoir recueilli le cinquième restant de ladite dame Schneider née Simon suivant contrat de vente passé devant M° Hickel le 25 juillet 1835, ledit contrat portant quittance définitive du prix de vente. Quant aux titres de propriété antérieurs, les parties se réfèrent au contrat de vente du 15 avril 1840 sus énoncé dans lequel ils se trouvent amplement détaillés & analysés – moyennant, 11.000 francs
acp 366 (3 Q 30 081) f° 53-v

Marie Bohn épouse en 1814 François Antoine Mattlinger, tous deux d’Epfig
Mariage, Epfig (n° 9) Acte de mariage célébré le 7 septembre 1814. François Antoine Mattlinger, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 juin 1772 à Epffig, domicilié à Epffig, Militaire, fils de Jean Mattlinger, vivant tailleur domicilié en cette commune, décédé le 20 nivôse en XII de la République, et d’Anne Marie Spriss décédée en cette commune me 20 frimaire an XIV de la République, et Marie Anne Bohn, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 2 juillet 1793 à Epffig, domiciliée à Epffig, fille d’Antoine Bohn, garde champêtre dans cette commune, ci présente et consentant et d’Anne Marie Schütz (signé) Madinger, Maria Anna Bohn (i 6)

Marie Bohn se remarie en 1830 avec Geoffroi Hutt, originaire de Gumbrechtshoffen
Mariage, Strasbourg (n° 274)
Du 5° jour du mois d’Août 1830, Acte de mariage de Geofroi Hutt, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 fructidor an X à Gumbrechtshoffen /Bas Rhin/ domicilié à Gumbrechtshoffen, Journalier, fils de feu Antoine Hutt, Journalier décédé à Gumbrechtshoffen le 12 janvier 1814 et de feu Eve Weiss, décédée au même lieu le 25 mars 1815, et de Marie Anne Bohn, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 2 juillet 1793 à Epfig .Bas Rhin, domiciliée à Strasbourg, veuve d’Antoine Mattlinger Journalier décédé à Epfig le 21 août 1827 fille de feu Antoine Bohn, garde champêtre décédé à Epfig le 24 mars 1826 et d’Anne Marie Schütz demeurant e cette ville ci présente et consentante (signé) hutt, Maria Anna Matlinger (i 25)

L’aubergiste Geoffroi Hutt meurt en 1853 en délaissant un fils.
1853 (12.7.), M° Grimmer
Inventaire communauté de biens qui a existé entre Marie Bohn veuve en premières noces d’Antoine Madlinger, vigneron, et veuve en 2° noces de Geoffroi Hutt, aubergiste à Strasbourg où il est décédé le 7 avril 1853, dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme légataire à titre universel de son mari suivant testament reçu Grimmer le 2 janvier 1846 et comme mère et tutrice de Frédéric Auguste Hutt son fils
acp 421 (3 Q 30 136) f° 21-v du 14.7. (succession déclarée le 28 7.bre 1853 N° 1622) Communauté, meubles estimée 2632
acp 422 (3 Q 30 137) f° 75-v du 12.9. (vacation du 8 septembre) Communauté, argent comptant 600
Une maison à Strasbourg rue des sept hommes N° 3
Succession, garde robe estimée à 141 – passif 6522 francs

Testament de Geoffroi Hutt,
1853, M° Grimmer
10 janvier 1846, Testament de Geoffroi Hutt, aubergiste à Strasbourg, par lequel il lègue à Anne Marie Bohn son épouse l’usufruit de toute sa succession avec dispense de fournir caution
acp 418 (3 Q 30 133) f° 43-v du 13.4. (décès du 11 avril 1852, déclaration du 28 7.bre 1853)

Registre de population 600 MW 196, 1846 sqq, Rue des Sept Hommes n° 3, p. 49 (i 29)
Hutt, Geoffroi, 1804, Gumbrechtshoffen, Débit. propr. (à Strasbourg depuis 12 janvier 1830, N° 72-1841, (auparavant) rue des Incendiaires, (entré) 21 May 1842, décédé 11 avril 1853
id. née Bohn, Marie, 1793, Epffig, Ep.
id. Fred. Auguste, 1830, Strasbourg, fils
Mattlinger, Rosalie, 1820, Epffig, enf. du 1° lit, (sortie) 15 février 1849, rue de Schiltigheim 15

Liquidation de la succession
1861 (16.4.), M° Grimmer
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Geoffroi Hutt, vivant aubergiste à Strasbourg, et Marie Bohn sa veuve et de la succession du Sr Hutt décédé le 7 avril 1853, dressé à la requête de la veuve, agissant comme commune en biens à défaut du contrat de mariage et comme usufruitière de la moitié de la succession de feur son mari, suivant Testament reçu Grimmer Nre le 2 janvier 1846, II. Auguste Hutt, tapissier à Schlestadt
acp 498 (3 Q 30 213) f° 1-v du 17.4. (succession déclarée le 28 septembre 1853) Communauté, 1) mobilier 2632, 2) argent 600, 3) prix de vente de la maison 15.000, 4) revenus 1259, total 19.451
Masse passive, 8895, reste 10.598 (moitié 5922)
Succession, moitié de la communauté 5299, garde robe 144, total 5440
Droits des parties – Compte de tutelles

Marie Bohn lègue le quart de sa fortune à ses deux enfants du premier lit Joséphine et Jérôme Madlinger
1861 (12.6.), M° Momy
Dépôt du testament olographe de Marie Bohn veuve de Geoffroi Hutt décédée à Strasbourg le 7 juin 1861, ledit testament en date du 28 mars 1861 enregistré aujourd’hui
acp 499 (3 Q 30 214) f° 73 du 14.6.
1861, Enregistrement de Strasbourg, ssp 133 (3 Q 31 632) f° 66 du 14.6.
Testament, 18 mars 1861 – Marie Bohn lègue à ses deux enfants Joséphine et Jérôme Madlinger le quart de sa fortune par préciput (décès du 7 juin 1861)

Marie Bohn et son fils Frédéric Auguste Hutt vendent la maison au pensionnaire de l’Etat Antoine Bonhomme et à sa femme Marie Anne Persohn, demeurant autrefois à Lauterbourg

1860 (19. Xbr), Strasbourg 15 (103), Me Momy n° 6825
Sont comparus 1° Dame Marie Anne Bohn veuve en premières noces du Sieur Antoine Madlinger en son vivant vigneron à Epfig & Veuve en secondes noces de M. Geofroi Hütt, en son vivant aubergiste à Strasbourg où ladite veuve demeure et est domiciliée, 2° Et M. Frédéric Auguste Hutt, tapissier demeurant et domicilié en la même ville (ont vendu)
à M. Antoine Bonhomme, propriétaire, pensionnaire de l’Etat & à D° Marie Anne Persohn, son épouse à ce par lui dument assistée et autorisée, demeurant autrefois à Lauterbourg, présentement à Strasbourg
Désignation. Une maison à rez-de-chaussée surmonté de trois étages, droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des Sept hommes donnant par devant sur ladite rue & tirant par derrière sur le Sr Billot, chapelier, d’un côté à Mr Chrétien Weber, boulanger, de l’autre au Sieur Steinmetz tailleur. Cette maison portait autrefois le n° 3 & présentement le n° 12. Etablissement de la propriété. Les vendeurs déclarent que la maison présentement vendue dépendait de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre la veuve Hutt ci-dessus qualifiée & son défunt mari pour avoit été acquise par eux de Mr Jean Rehn, vitrier, & de D° Françoise Schafflützel conjoints demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Charles Noetinger et son collègue notaires à Strasbourg le 26 octobre 1847 enregistré. Ce contrat a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg et à la suite de cette transcription inscription d’office a été prise le 6 novembre& 1847 volume 476 Numéro 205 (…). Le Sieur Hütt étant décédé à Strasbourg le 7 avril 1853, la part du défunt dans les biens de la communauté qui avait existé entre lui et sa veuve survivante est avenue à son fils Frédéric Auguste Hütt ci-dessus qualifié, alors mineur comme étant habile à se dire seul et unique héritier du défunt son père, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Grimmer et son collègue notaire à Strasbourg les 12 juillet et 8 septembre 1853 enregistré. Dans le contrat de vente reçu par M° Noetinger le 28 octobre 1847 ci-dessus relaté, les conjoints Rehn et Schafflützel ont déclaré qu’ils étaient propriétaires de la dite maison au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de 1° Dame Eve Catherine Simon épouse du Sieur Louis Frédéric Braun, imprimeur, 2° Frédérique Wilhelmine Simon femme du Sieur Daniel Schaan, imprimeur, 3° Et Charles Gustave Simon aussi imprimeur demeurant tous à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger notaire sus dit et son collègue le 15 avril 1840 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg, & inscrit d’office le 4 mai 1840 vol. 326 N° 41. Cette vente a eu lieu pour le prix de 12.300 francs (…). Lesdites dames Braun & Schaan et le dit Sieur Simon en étaient devenus propriétaires 1° pour en avoir recueilli trois cinquièmes dans les successions du Sieur Jean Frédéric Simon, en son vivant débitant de bière, & de Dame Suzanne Dorothée Sembach, conjoints à Strasbourg leurs père et mère dont ils étaient héritiers chacun pour un cinquième, ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par M° Hickel notaire à Strasbourg le 3 juillet 1826 & d’une liquidation dressée par le même notaire le 27 août 1829, 2° pour avoir recueilli ensemble un autre cinquième conjointement avec Dame Sophie Dorothée Simon, Epouse du Sieur Thiébaut Schneider, farinier demeurant à Strasbourg, dans la succession de leur frère germain Philippe Frédéric Simon, en son vivant baquetier à Strasbourg, dont ils étaient les seuls héritiers chacun de pour un quart, lequel sieur Philippe Frédéric Simon avait lui-même recueilli un cinquième dudit immeuble dans la succession de ses père et mère les conjoints Simon sus-nommés ainsi que cela résulte des deux contrats ci-dessus relatés, 3° Et pour avoir recueilli le cinquième restant de ladite dame Schneider née Simon suivant contrat de vente passé devant M° Hickel le 25 juillet 1835, ledit contrat portant quittance définitive du prix de vente. Les titres de propriété antérieurs se trouvent amplement détaillés et analysés dans le contrat de vente du 15 avril 1840 ci dessus énoncé. Les parties déclarent se contenter de l’origine de propriété qui vient d’être établie & décharger le Notaire soussigné – Prix, 15.000 francs
acp 494 (3 Q 30 209) f° 52-v du 21. Xbre – acp 492 (3 Q 30 207) f° 4 du 2.10.

Originaire de Puy-la-Roque (Tarn et Garonne), le bottier Antoine Bonhomme épouse en 1829 Marie Anne Persohn en légitimant un enfant
Mariage, Neuf-Brisach (n° 7)
L’an 1829 le 19 octobre à neuf heures du matin (…) Antoine Bonhomme, né le 7 octobre 1800 au Puy-la-Roque, bottier au régiment de hussards de chartres (premier de l’arme) en garnison à Neuf-Brisach, domicilié de droit audit Puy-la-Roque, Majeur, fils légitime de feu Jean Pierre Bonhomme charpentier décédé à ladite commune, et de la survivante Catherine Cavalerie, domiciliée également au Puy-la-Roque (…) d’une part et Marie Anne Persohn, née le premier janvier 1799 à Lauterbourg arrondissement de Wissembourg département du Bas Rhin, domiciliée de fait à Neuf Brisach etde droit à Lauterbourg, Majeur, fille de feu Christophe Persohn, boulanger décédé à Lauterbourg et de la survivante Julienne Brésel (…) et aussitôt lesdits époux ont déclaré qu’il est né d’eux le 27 septembre dernier un enfant naturel du sexe féminin inscrit le même jour sur les regsitres de l’Etat civil de la commune de Lunéville, chef-lieu d’arrondissement du département de la Meurthe sous les noms de Anne Marie Persohn, lequel enfant ils reconnaissent pour leur fille légitime (i 117)

Proclamation, Lauterbourg (n° 12) Le 7 juin 1829. Antoine Bonhomme, majeur d’ans, né en légitime mariage au Puy-la-Roque (Tarn et Garonne), bottier au premier régiment de hussards en garnison à Neuf-Brisach, domicilié de droit audit Puy-la-Roque, fils de feu Jean Pierre Bonhomme en son vivant charpentier, et de Catherine Cavalerie, et Marie Anne Persohn, majeure d’ans née en légitime mariage à Lauterbourg, domiciliée de fait à Neuf Brisach (Haut-Rhin) fille de feu Christophe Persohn en son vivant boulanger à Lauterbourg et de Julienne Bressel domiciliée à Lauterbourg (i 5)

Marie Anne Persohn meurt en 1863 en délaissant une fille. La maison est aménagée en débit de boissons.

1863 (17.10.), Strasbourg 15 (110), Not. Momy (Hippolyte) n° 9180
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Antoine Bonhomme pensionnaire de l’Etat et Marie Anne Persohn
L’an 1863 le Samedi 17 octobre dans une maison sise à Strasbourg rue des Sept hommes numéro 12 où est décédée le 10 octobre courant Mad. Marie Anne Persohn épouse de M Antoine Bonhomme, pensionnaire de l’Etat et débitant demeurant à Strasbourg. A la requête et en présence 1° de Mr Antoine Bonhomme, le veuf ci-dessus qualtifié, agissant ès présentes tant comme ayant été commun en biens avec se défunte épouse avec laquelle il s’est marié sans avoir fait de contrat anténuptial qu’en sa qualité de donataire d’un quart en toute propriété et d’un quart en usufruit viager de l’universalité de tous les biens meubles et immeubles composant la succession de ladite défunte son épouse aux termes d’une donation entre vifs reçue le 9 juin 1856 par M° Louis Henri Britt notaire à Lauterbourg en présence de témoins, enregistré à Lauterbourg le 13 octobre courant (…) 2° de Monsieur Gustave Wolff, avoué près le tribunal de première instance séant à Strasbourg, demeurant en ladite ville, agissant au nom et comme mandataire de Dame Marie Julie Bonhomme épouse de Mr Jean Gratien Dufour, vérificateur de la culture des tabacs à Faulquemont où ils demeurent (…) ladite Dame Dufour habiles à se dire et porter seule et unique héritière de Mad. Bonhomme sa mère défunte

Communauté. Salle de débit, Chambre numéro 1, Chambre numéro 2, Chambre numéro 4, Chambre numéro 5, Chambre numéro 7, Chambre numéro 8 Chambre numéro 9, Au coridor, Chambre numéro 10, Chambre numéro 11, Chambre numéro 12, Chambre de M Huser, Chambre de M Bonhomme, Chambre à côté de la cuisine, Cave, Cuisine
Immeubles de la communauté. Le veuf requétant déclare que quatre parcelles de biens ruraux sis dans la banlieue de Lauterbourg (…)
Il dépend en outre de la communauté une maison avec cour, puits commun, appartenances & dépendances tels que grange et écurie le tout sis dans la ville de Lauterbourg dans la grand rue (…)
N° 9185, Clôture du 19. 8.bre 1863. Suite des immeubles de la communauté. Une maison à rez-de-chaussée surmontée de trois étages, droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des Sept hommes N° 12, donnant par devant sur ladite rue, tenant par derrière sur le Sr Billo chapelier.d’un côté M Steinmetz tailleur de l’autre M Riehl. Cet immeuble a été acquis par les conjoints Bonhomme de Dame Marie Anne Bohn veuve en premières noces d’Antoine Madlinger en son vivant vigneron à Epfig et veuve en secondes noces de Geoffroi Hütt en son vivant aubergiste à Strasbourg où ladite Dame demeure Et de M. Frédéric Auguste Hütt tapissier demeurant en ladite ville suivant contrat passé devant M° Momy le 19 décembre 1860 dont une expédition en forme a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 26 du même mois vol. 835 N° 82 et inscrit d’office en même temps vol. 773 N° 61. Dans ce contrat se trouve amplement établie l’origine antérieure de la propriété dudit immeuble mias le Sr Bonhomme déclare ne pouvoir représenter ni l’expédition ci dessus mentionnée ni les autres titres de propriété, attendu qu’ils se trouvent entre les mains d’un des créanciers ayant hypothèque dudit immeuble
acp 526 (3 Q 30 241) f° 18 du 20.10. (succession déclarée le 9 avril 1864) Communauté, mobilier 2396, loyers 735
69 ares 38 de terres Ban de Lauterbourg. Une maison à Lauterbourg, Une maison à Strasbourg – créances 1000, passif 18.365
Succession, garde robe 92
acp 531 (3 Q 30 246) f° 72 du 8.4. (vacation du 31 mars – Communauté, créances 3155. Reprises de la défunte, immeubles aliénés 4245

Registre de population, 600 MW 375, 1850 sqq – 12, rue des Sept Hommes
(i 158) Bonhomme, Antoine, Caussade (Tarn et Garonne) 01, hm, cathol. (à Strasbourg depuis) décembre 60, carte de séjour 1273
id. née Persohn, Marie Anne, Lauterbourg 01, fm, cathol., décédée le 10 8.bre 1862.

Marie Julie Bonhomme et son mari Jean Gratien Dufour, vérificateur de la culture des tabacs, hypothèquent les immeubles indivis avec son père au profit de Pierre Rielle, baron de Schauenbourg

1863 (19 8.br), Strasbourg 15 (110), Not. Momy (Hippolyte) n° 9186
Obligation – Ont comparu Monsieur Jean Gratien Dufour, vérificatieur de la culture des tabacs à Faulquemont (Moselle) et dame Marie Julie Bonhomme son épouse de lui dûment assistée et autorisée demeurant ensemble à Faulquemont (ont déclaré devoir)
(…)
à Monsieur Pierre Rielle Baron de Schauenbourg ancien Pair de France, domicilié à Strasbourg pour lequel est ici présent stipule et accepte Monsieur Jean Baptiste Léon Mengus principal clerc de notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, la somme principale de 2000 francs
hypothèque. 1° Une maison avec cour, puits commun, grange, écurie, appartenances le tout sis dans la ville de Lauterbourg dans la grand rue (…)
2° Une maison sise à Strasbourg rue des Sept hommes N° 12 tenant d’un côté à M Steinmetz de l’autre Mr Riehl donnan par devant sur ladite rue et par derrière sur le Sr Billo chapelier. (…) Les immeubles ci-dessus constitués en hypothèque appartiennent indicisément aux époux Dufour et à Mr Bonhomme comme dépendant de la communauté de biens qui a existé entre Mr Bonhomme et dame Marie Anne Persohn son épouse décédée, de laquelle madame Dufour est seule et unique héritière, ainsi que le tout résulte de l’inventaire après le décès de Mad. Bonhomme, dressé par M° Momy l’un des notaires soussignés, les 17 et 19 octobre courant et qui sera enregistre avant ou en même temps de les présentes. M. Bonhomme a acquis l’immeuble sis à Strasbourg de Marie Bohn veuve en premières noces d’Antoine Madlinger vigneron à Epfig et en secondes noces de Geoffroi Hütt aubergiste à Strasbourg et de Frédéric Auguste Hütt tapissier demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Momy l’un des notaires soussignés et son collègue le 19 décembre 1860, enregistré. Et il a acquis l’immeuble sis à Lauterbourg (…) le 21 octobre 1841 – Situation hypothécaire

Marie Bonhomme épouse Jean Dufour en 1856. Les époux légitiment un enfant né à Paris.
Mariage, Lauterbourg (n° 4)
Le 29 avril 1856. Acte de mariage du Sr Jean Dufour, âgé de 35 ans, né à Aiguillon, Département du Lot et Garonne le 3 novembre 1820, employé des tabacs, domicilié audit Aiguillon, fils majeur et légitime de feu Gratien Dufour mort à 64 ans ancien employé des contributions directes à Aiguillon y décédé le 15. mars 1851 et de Catherine Augé âgée de 61 ans, débitante de tabacs audit Aiguilon, et Dlle Marie Bonhomme, âgée de 26 ans, née à Lunéville Département de la Meurthe le 21 septembre 1829, domiciliée à Lauterbourg, fille majeure et légitime d’Antoine Bonhomme âgé de 55 ans, propriétaire à Lauterbourg ci présent et consentant et de Marie Anne Persohn âgée de 57 ans, domiciliée à Lauterbourg (…) à l’instant jes époux ont déclaré avoir un enfant du sexe masculin né hors le mariage à Paris, Mairie du douzième arrondissement le 18 septembre 1852 inscrit d’après l’extrait de son acte de naissance ci joint sous le nom de Marie Louis Bonhomme qu’ils reconnaissent par les présentes et conformément à l’article 331 avec mention expresse que par suite de cette reconnaissance ledit enfant soit légitime de père et mère (i 4)

Compte de la succession dressé à la demande du tribunal
1867 (19.7.), Strasbourg 15 (119), Not. Momy (Hippolyte) n° 12.148
Etat du compte liquidation et partage de la succession Marie Anne Persohn femme Antoine Bonhomme, pensionnaire de l’Etat, ancien cabaretier, avec lequel elle demeurait à Strasbourg où ele est décédée le 10 octobre 1863, dressé en exécution d’un jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 9 avril 1857.
Observations préliminaires. Le jugement du tribunal civil de Strasbourg ci-dessus allégué (…) a mis fin à une instance lue devant ce siège entre le Sieur Jean Nicolas Schramm, Commerçant et maire de la commune de Faulquemont (Moselle), demandeur, comparant par M Wolff, son avoué constitué et 1. Jean Gratien Dufour, vérificateur de la culture des Tabacs domicilié à Marmande, tant en son nom personnel que comme tuteur légal de Louis Marie Dufour et Paul Marie Gratien Dufour, ses deux enfants mineurs issus de son union avec feu Julie Marie Bonhomme son épouse décédée, 2° Ulysse Bidoux, Employé des Ponts et Chaussées domicilié à Marmande, subrogé tuteur desdits mineurs Dufour, 3° Antoine Bonhomme, ci-dessus qualifié, les trois défendeurs comparant par M° Engelhard, leur avoué constitué (…)
Précis des faits. La Dame Marie Anne Persohn épouse de Mr Antoine Bonhomme pensionnaire de l’Etat domicilié à Strasbourg est décédé dans cette ville le 10 octobre 1863 (…)
acp 564 (3 Q 30 279) f° 69 du 24.7. – Communauté, 42.052, masse passive 23.373, reste 18.679
Succession, moitié de la communauté 9339, pric d’immeubles vendus 4972, total 14309 – Passif 43, reste 14.266.

Antoine Bonhomme meurt à l’hôpital. Il délaisse deux petits-fils
1869 (16.12.), Strasbourg 15 (123), Not. Momy (Hippolyte) n° 13.293
Inventaire de la succession d’Antoine Bonhomme, pensionnaire de l’Etat
L’An 1869, le Jeudi 15 décembre à deux heures de l’après-midi en la maison sise à la Robertsau dépendances de Strasbourg quartier bleu rue du Coq N° 24 où a demeuré Mr Antoine Bonhomme, Pensionnaire de l’Etat domicilié à Strasbourg et décédé à l’hôpital Civil de la dite ville le 31 juillet dernier où il se trouvait et traitement à ses frais.
A la requête et en présence de Mr Jean Dufour dit Gratien, vérificateur de la culture des Tabacs demeurant à Aiguillon (Lot et Garonne), agissant comme tuteur naturel et légal de Louis Marie Dufour âgé de 16 ans et Paul Marie Gratien Dufour âgé de 12 ans, ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec D° Julie Marie Bonhomme sa femme décédée à Marmande le 25 octobre 1866, lesdits mineurs habiles à se dire et porter seuls héritiers et représentant de Mr Antoine Bonhomme leur aïeul maternel ci-dessus qualifié sous la réserve de bénéfice d’inventaire. En présence de Mr Emile Stein, clerc de notaire demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Mr Ulysse Bidou, Employé des Ponts et Chaussées demeurant à Marmande, (…) subrogé tuteur desdits mineurs
dans la maison où il habitait et avait pension chez Mesdemoiselles Rommel rue du Coq N° 24 Quartier bleu à la Robertsau. La représentation des vêtemenns, hardes et papieres sera faite par Mesd. Adèle et Caroline Rommel majeures sans profession
acp 588 (3 Q 30 303) f° 95-v du 21.12. (succession déclarée le 29 janvier 1870)
Succession, mobilier 85, argent 1000, créances 7519 francs

Antoine Bonhomme et sa fille Julie Bonhomme femme de Jean Gratien Dufour vendent la maison à quatre étages au tailleur Jean Linck et à sa femme Eléonore Gerber. Les mêmes parties passent un autre acte portant vente des objets mobiliers, dont ceux de la salle d’auberge.

1866 (9.5.), Strasbourg 15 (116), Not. Momy (Hippolyte) n° 11.236
Ont comparu Mr Antoine Bonhomme, pensionnaire de l’Etat, logeur et débitant à l’enseigne de la pomme d’or domicilié et demeurant à Strasbourg, Et Mr Gustave Wolff, avoué près le tribunal de première instance séant à Strasbourg, domicilié et demeurant en ladite ville, agissant en qualité de mandataire de Mad. Marie Julie Bonhomme épouse de Mr Jean Gratien Dufour, vérificateur de la culture des tabacs demeurant ci-devant à Faulquemont aujourd’hui à Marmande (ont déclaré vendre)
à Mr Jean Linck, tailleur d’habits et à D° Eléonore Gerber sa femme de lui autorisée domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg
Une maison à rez-de-chaussée surmontée de quatre étages située dans la ville de Strasbourg rue des Sept hommes N° 12, ayant sa façade sur ladite rue donnant par derrière sur le Sieur Billot chapelier.d’un côté M Chrétien Weber boulanger de l’autre le Sr Steinmetz tailleur, Tel que cet immeuble se poursuit et de comporte (…). Etablissement de la propriété. L’immeuble vendu dépendait de la communauté de biens légale ayant existé entre Mr Antoine Bonhomme et Mad. Marie Anne Persohn son épouse décédée à Strasbourg le 10 octobre 1853 délaissant pour seule et unique héritière la D° Dufour sa fille ainsi que’il est constaté par l’Intitulé de l’inventaire dressé après décès de la D° Bonhomme par M° Momy notaire soussigné le 17 octobre 1863 enregistré. M. Bonhomme et sa défunte épouse ont acquis ledit immeuble de D° Marie Anne Bohn veuve en premières noces d’Antoine Madlinger et en secondes noces de Geoffroi Hütt en son vivant aubergiste à Strasbourg et de M. Frédéric Auguste Hütt tapissier, demeurant & domicilié à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Momy notaire soussigné et l’un de ses collègues le 19 décembre 1860 dument enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 26 du même mois vol. 835 N° 82 et inscrit d’office vol. 773 N° 61. La vente de cet immeuble a eu lieu moyennant le prix de 15.000 francs (…)
La maison dont s’agit dépendait de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre la veuve Hütt ci-dessus qualifiée et son défunt mari pour avoir été acquise par eux de Monsieur Jean Rehn vitrier et de Dame Françoise Schafflützel conjoints demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Charles Noetinger et son collègue notaire à Strasbourg le 26 octobre 1847 enregistré. Ce contrat a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg et à la suite de cette transcription inscription d’offidea été prise au bureau le 6 novembre 1847 volume 476 N° 205 (…). Le Sieur Hütt étant décédé à Strasbourg le 7 avril 1853 la part du défunt dans les biens de la communauté qui avait existé entre lui et sa veuve survivante est avenue à son fils Frédéric Auguste Hütt ci-dessus qualifié alors mineur comme étant habile à se dire seul et unique héritier du défunt son père, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Grimmer et son collègue notaire à Strasbourg les 12 juillet et 8 septembre 1853 enregistré. Dans le contrat de vente reçu par M° Noetinger le 28 octobre 1847 ci-dessus relaté, les conjoints Rehn et Schafflützel ont déclaré qu’ils étaient propriétaires de la dite maison au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de 1° Dame Eve Catherine Simon épouse du Sieur Louis Frédéric Braun, imprimeur, 2° Frédérique Wilhelmine Simon femme du Sieur Daniel Schaan imprimeur, 3° Et Charles Gustave Simon aussi imprimeur demeurant tous à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger notaire et son collègue le 15 avril 1840 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg et inscrit d’office le 4 mai 1840 vol. 326 N° 41. Cette vente a eu lieu pour le prix de 12.300 francs (…). Lesdites dames Braun et Schaan et le dit Sieur Simon en étaient devenus propriétaires 1° pour en avoir recueilli trois cinquièmes dans la succession du Sr Jean Frédéric Simon en son vivant débitant de bière et Dame Suzanne Dorothée Sembach conjoints à Strasbourg leurs père & mère dont ils étaient héritiers chacun pour un cinquième ainsi que cela résulte d’inventaire dressé par M° Hickel notaire à Strasbourg le 3 juillet 1826 et d’une liquidation dressée par le même notaire le 27 août 1829, 2° Pour avoir recueilli ensemble un autre cinquième conjointement avec Dame Sophie Dorothée Simon épouse du Sieur Thiébaut Schneider farinier demeurant à Strasbourg dans la succession de leur frère germain Philippe Frédéric Simon en son vivant baquetier à Strasbourg dont ils étaient les seuls héritiers chacun de pour un quart, lequel sieur Philippe Frédéric Simon avait lui-même recueilli un cinquième dudit immeuble dans la succession de ses père et mère les conjoints Simon susnommés ainsi que cela résulte des deux contrats cidessus relatés, 3° et pour avoir recueilli le cinquième restant de ladite Dame Schneider née Simon suivant contrat de vente passé devant M° Hickel le 25 juillet 1835, ledit contrat portant quittance définitive du prix de vente. Les titres de propriété antérieurs se trouvent amplement détaillés et analysés dans le contrat de vente du 15 avril 1840 ci dessus énoncé. Les parties déclarent se contenter de l’origine de propriété qui vient d’être établie et décharger les notaires soussignés – Assurance contre l’incendie (…) – Prix, 20.000 francs
acp 554 (3 Q 30 269) f° 32-v du 18.5.
N° 11.237. Vente du 9 Mai 1866 – Ont comparu Monsieur Antoine Bonhomme , pensionnaire de l’Etat, logeur & débitant à l’enseigne de la pomme d’or domicilié & demeurant à Strasbourg, Et Mr Gustave Wolff, avoué près le tribunal de première instance séant à Strasbourg, domicilié et demeurant en ladite ville, agissant en qualité de mandataire de Mad. Marie Julie Bonhomme épouse de Mr Jean Gratien Dufour, vérificateur de la culture des tabacs demeurant ci-devant à Faulquemont & aujourd’hui à Marmande (…) Lesquels ont déclaré vendre avec la garantie solidaire entre M Bonhomme & la dame Dufour sa fille
à Mr Jean Linck, tailleur d’habits et à D° Eléonore Gerber sa femme de lui autorisée domiciliés et demeurant ensemble à Strasbourg
Les objets mobiliers ci après détaillés & qui se trouvent présentement dans la maison sise à Strasbourg rue des Sept hommes N° 12
Rez-de-chaussée. Chambre d’auberge, Cuisine,
Premier étage, Chambre n° 1, Chambre n° 2, Chambre n° 3,
Deuxième étage, Chambre n° 4, Chambre n° 5
Troisième étage, Chambre n° 7, Chambre n° 8, Chambre n° 9, Chambre n° 10
Quatrième étage, Chambre n° 11, Chambre n° 12, Chambre n° 13
Total de l’estimation des objets vendus, 2000 francs (enregistré le 18 mai 1866 f° 32 vol. 4)

Originaire de Kutzenhausen, Jean Linck épouse en 1864 Eléonore Gerber, native d’Auenheim
Mariage, Strasbourg (n° 387)
Du 16° jour du mois d’août 1864. Acte de mariage de Jean Linck, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 décembre 1829 à Kutzenhausen (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg et précédemment à Metz (Moselle) tailleur, fils de Chrétien Linck, cultivateur domicilié à Lampertsloch (Bas Rhin) et de feu Marie Anne Meyer décédée à Kutzenhausen me 23 septembre 1838 et de Eléonore Gerber, majeure d’ans, née en légitime mariage le 17 février 1842 à Auenheim (Bas Rhin) domiciliée à Bischwiller (Bas Rhin), servante, fille de Laurent Gerber, boucher demeurant à Soufflenheim (Bas Rhin) ci présent et consentant et de feu Catherine Kleon décédée à Auenheim le 6 mars 1858 (i 44)

1864 (8.8.), M° Grimmer
Consentement par Chrétien Linck, Journalier à Lampertsloch, au mariage de son fils Jean Linck, ouvrier tailleur à Strasbourg, avec Eléonore Gerber de Bischwiller
acp 535 (3 Q 30 250) f° 20-v du 9.8.

Testament par lequel Eléonore Gerber institue son mari marchand épicier pour son légataire universel
1872 (11.10.), M° Flach
11 october 1872. Testament von Eleonore Gerber Ehefrau von Johann Linck, Specereÿ Kremer in Straßburg, durch welchen Sie ihrem Ehegatten als universal Erben eingesetzt
Gestorben den 4. December 1872
acp 610 (3 Q 30 325) f° 56-v du 6.12. (Erklärung S.D. N° 201)

Eléonore Gerber meurt en décembre 1872 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans une maison rue de Schiltigheim.
1873 (12.2.), M° Flach (minutes en déficit)
Inventar nach Erklärung der Güter gemeinschaft die zwischen Johann Linck Eigenthümer in Straßburg und Eleonore Gerber seine Ehefrau in Straßburg existirt hat, und von dem Nachlass dieser Letztern den 4. December 1872 gestorben
errichtet durch den Wittwe handelnd als Theilnehmer der halben Güteremeinschafft als Eigenthümer eines viertels und als Nutznieser eines andern Vietels nach Akt vor Notar Flach den 11. October 1872, und als Vater von Maria Eugenie und Emil Georg Linck
acp 613 (3 Q 30 328) f° 17 du 15.2. n° 796 (ZU 9/4 1875, Bd. 687 n° 1243, erklärt 24/3 1874) – Gemeinschafft. Mobilien 1441
Ein Haus Schiltigheimerstraße in Straßburg
Geld 200, Ausstände 350 – Passif 16.468.

Jean Linck et Eléonore Gerber vendent la maison à rez-de-chaussée et quatre étages ainsi que divers objets mobiliers à l’aubergiste Alexis Hartenstein et à sa femme Marie Catherine Reichardt

1870 (16.4.), Strasbourg 15 (124), Not. Momy (Hippolyte) n° 14.250
Sont comparus Monsieur Jean Linck, tailleur d’habits, et Dame Elléonore Gerber son épouse de lui autorisée domiciliés et demeurant à Strasbourg, lesquels ont déclaré vendre
à Monsieur Alexis Hartenstein, exploitant ci-devant un estaminet hors la porte d’Austerlitz dans la banlieue de Strasbourg et dame Marie Catherine Reichardt son épouse de lui autorisée demeurant ensemble aujourd’hui à Strasbourg,
1° Une maison à rez-de-chaussée surmontée de quatre étages sise à Strasbourg rue des Sept hommes N° 12, d’un côté Chrétien Weber boulanger, de l’autre le Sr Steinmetz, tailleur, par derrière Billot, chapelier. Ledit immeuble et inscrit au plan cadastral de la Ville de Strasbourg sous le Numéro 899 de la section N, à 58 cent.
2° Les objets mobiliers ci après spécifiés se trouvant dans la maison vendue, savoir, Un comptoir avec sa garniture, un assortiment de mesures en étain pour les liquides, une armoire à portes vitrées encastrée dans une croisée, six tables en bois peint, 24 tabourets, une horloge, deux miroirs avec cadre en bois, sept tableaux encadrés, les appareils servant à l’éclairage au gaz y compris le compteur, un chaudron à lessive en cuivre, deux pots économiques avec leurs lunettes, les chantiers se trouvant dans la cave, six poëles dont un en fayende un autre en fer, quatre en tôle de forme carrée avec leurs cors et pierres enfins trois petits camorifères en tôle
Etablissement de la propriété. L’immeuble vendu a été acquis par les époux Linck du Sieur Antoine Bonhomme pensionnaire de l’Etat demeurant à Strasbourg et de Dame Marie Julie Bonhomme épouse de Monsieur Jean Gratien Dufour vérificateur de la culture des tabacs demeurant alors à Marmande, suivant contrat passé devant M° Momy notaire soussigné et un de ses collègues le 9 mai 1866 enregistré transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 31 du même mois vol. 1061 N° 54 et inscrit d’office Vol. 921 N° 155. Cette vente a été faite pour le prix de 20.000 francs (…). Ledit immeuble dépendait de la communauté de biens légale ayant existé entre Monsieur Antoine Bonhomme et Madame Marie Anne Persohn son épouse décédée à Strasbourg le 6 octobre 1863 délaissant pour seule et unique héritière la dame Dufour sa fille ainsi qu’il est consaté par l’intitulé de l’inventaire dresse après le décès de la Dame Bonhomme par M° Momy notaire soussigné le 17 octobre 1863. Monsieur Bonhomme et sa défunte épouse avaient acquis le dit immeuble de Dame Marie Anne Bohn veuve en premières noces du Sr Antoine Madlinger et en secondes noces de M. Geoffroi Hütt en son vivant aubergiste à Strasbourg et de Monsieur Frédéric Auguste Hütt tapissier demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Momy notaire soussigné et l’un de ses collègues le 19 décembre 1860 dument enregistré, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 26 du même mois vol. 835 N° 82 et inscrit d’office vol. 773 N° 61. La vente de cet immeuble a eu lieu moyennant le prix de 15.000 francs (…)
La maison dont s’agit dépendait de la communauté de biens légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre la veuve Hütt ci-dessus qualifiée et son défunt mari pour avoir été acquise par eux de Monsieur Jean Rehn vitrier et de Dame Françoise Schafflützel conjoints demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Charles Noetinger et son collègue notaire à Strasbourg le 26 octobre 1847 enregistré, transcrit et inscrit d’office. Le Sieur Hütt étant décédé à Strasbourg le 4 juillet 1853 la part du défunt dans les biens de la communauté qui a existé entre lui et sa veuve survivante est avenue à son fils Frédéric Auguste Hütt ci-dessus qualifié alors mineur comme étant habile à se dire seul et unique héritier du défunt son père ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Grimmer et son collègue notaire à Strasbourg les 12 juillet et 8 septembre 1853 enregistré. Dans le contrat de vente reçu par M° Noetinger le 28 octobre 1847 ci-dessus relaté, les conjoints Rehn et Schafflützel ont déclaré qu’ils étaient propriétaires de la dite maison au moyen de l’acquisition qu’ils en avaient faite de 1° Dame Eve Catherine Simon épouse du Sieur Louis Frédéric Braun, imprimeur, 2° Frédérique Wilhelmine Simon femme du Sieur Daniel Schaan imprimeur, 3° Et Charles Gustave Simon aussi imprimeur demeurant tous à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Noetinger notaire sus dit et son collègue le 15 avril 1840 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg et inscrit d’office le 4 mai 1840 vol. 326 N° 41. Cette vente a eu lieu pour le prix de 12.300 francs (…). Lesdites dames Braun et Schaan et le dit Sieur Simon en étaient devenus propriétaires 1° pour en avoir recueilli trois cinquièmes dans la succession du Sieur Jean Frédéric Simon en son vivant débitant de bière et Dame Suzanne Dorothée Sembach conjoints à Strasbourg leurs père et mère dont ils étaient héritiers chacun pour un cinquième ainsi que cela résulte d’inventaire dressé par M° Hickel notaire à Strasbourg le 3 juillet 1826 et d’une liquidation dressée par le même notaire le 27 août 1829, 2° Pour avoir recueilli ensemble un autre cinquième conjointement avec Dame Sophie Dorothée Simon épouse du Sieur Thiébaut Schneider farinier demeurant à Strasbourg dans la succession de leur frère germain Philippe Frédéric Simon en son vivant baquetier à Strasbourg dont ils étaient les seuls héritiers chacun de pour un quart, lequel sieur Philippe Frédéric Simon avait lui-même recueilli un cinquième dudit immeuble dans la succession de ses père et mère les conjoints Simon sus-nommés ainsi que cela résulte des deux contrats ci-dessus relatés, 3° Et pour avoir recueilli le cinquième restant de ladite Dame Schneider née Simon suivant contrat de vente passé devant M° Hickel le 25 juillet 1835, ledit contrat portant quittance définitive du prix de vente. Les titres de propriété antérieurs se trouvent amplement détaillés et analysés dans le contrat de vente du 15 avril 1840 ci dessus énoncé. Les parties déclarent se contenter de l’origine de propriété qui vient d’être établie – Situation hypothécaire (…) – Prix, 24.500 francs
acp 592 (3 Q 30 307) f° 92 du 21.4.

Originaire de Freistroff Alexis Hartenstein épouse en 1864 Marie Catherine Reichhard d’Ettendorf. Les époux légitiment deux enfants
Mariage, Ettendorf (n° 7)
Le premier octobre 1864 à huit heures du matin, Acte de mariage de Hartenstein Alexis, célibataire, âgé de 28 ans, né à Freistroff (Moselle) le 14 juillet 1836, profession aucune, domicilié à Freistroff (Moselle) fils naturel de père inconnu et de Hartenstein Marie, âgée de 60 ans, domiciliée à Freistroff, consentant suivant acte notarié en date du 24 septembre 1864, et de Reichhard Marie Catherine, célibataire, âgée de 35 ans, née à Ettendorf le 31 décembre 1828, domiciliée à Ettendorf, fille légitime de Reichhard Antoine âgé de 63 ans, cultivateur domicilié à Ettendorf ci présent et consentant etd e feu Gangloff Marie, domiciliée à Ettendorf y décédée le premier octobre 1838 (…) que le premier septembre dernier il a été passé contrat devant M° Matter notaire à Hochfelden (…) Et à l’instant Alexis Hartenstein et Marie Catherine Reichhard ont déclaré devant les témoins soussignés reconnaître pour leurs enfants légitimes les nommées Reichhard Marie Amélie née le 29 août 1856 à Ettendorf et 2° Reichhard Marie Brigitte née en cette commune le premier février 1863. Lesdits époux ont déclaré que leurs enfants ci-dessus relatés porteront dès ce jour le nom de Hartenstein (i 5)

Alexis Hartenstein et Marie Catherine Reichhard hypothèquent la maison au profit des demoiselles Pothier

1870 (16.4.), Strasbourg 15 (124), Not. Momy (Hippolyte) n° 14.251
Monsieur Alexis Hartenstein, exploitant ci-devant un estaminet hors la porte d’Austerlitz dans la banlieue de Strasbourg et dame Marie Catherine Reichardt son épouse de lui autorisée demeurant ensemble aujourd’hui à Strasbourg (ont déclaré devoir)
à Mesdemoiselles Aimée Pothier, Octavie Pothier et Clemence Pothier, les trois rentières demeurant et domiciliées ensemble à Strasbourg, la somme principale de 10.500 francs
Affectation hypothécaire. Une maison à rez-de-chaussée surmontée de quatre étages sise à Strasbourg rue des Sept hommes N° 12, d’un côté à M. [blanc]
Origine de la propriété. Les époux Hartenstein sont propriétaires de l’immeuble sus-désigné pour en voir fait l’acquisition du Sr Jean Linck, tailleur d’habits, et dame Eléonore Gerber son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé ce jourd’hui même devant M° Momy notaire soussigné et sus relaté. L’origine de propriété dudit immeuble etant amplement établie au titre sus-visé, les parties dispensent les notaires soussignés de le faire aux présentes, les déchargeant de toute responsabilité à cet égard
Promesse d’emploi (…) M. Jean Dufour ainé dit Gratien vérificateur de la culture des tabacs demeurant à Aiguillon (…) comme tuteur naturel et légal de ses deux fils mineurs Louis Marie Dufour et Paul Marie Gratien Dufour issus de son mariage avec dame Julie Marie Bonhomme son épouse décédée

L’aubergiste Alexis Hartenstein meurt en 1885 dans sa maison, Marie Catherine Reichhard en 1893 chez le boulanger Antoine Jucker rue des Charpentiers
Décès, Strasbourg (n° 1094)
Strassburg am 1. Mai 1885. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschien heute Maria Catharina Hartenstein geb. Reichhard, wohnhaft zu Strassburg Siebenmannsgasse 12, und zeigte an, daß ihr Gatte der Gastwirt Alexis Hartenstein 48 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, geboren zu Freisdorf (Lothringen) Sohn der verstorbenen ledigen gewerbslosen Maria Hartenstein, in ihr Wohnung am 30. April des Jahres 1885 Vormittags um 9 uhr verstorben sei. (i 2)

Décès, Strasbourg (n° 2854)
Strassburg am 11. November 1893. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschien heute der Bäckermeister Antoni Jucker wohnhaft zu Straßburg Zimmerleutgasse 5, und zeigte an, daß die Rentnerin Maria Katharina Hartenstein geborene Reichhard, 65 Jahr alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, geboren zu Ettendorf, Unter-Elsass, Wittwe des Gastwirtes Alexius Hartenstein, Tochter der verstorbenen Eheleute Anton Reichard, Ackerer und Maria Gangloff, zuletzt zu Ettendorf wohnhaft gewesen, zu Straßburg in des Anzeigers Behaußung am 10. November des Jahres 1893 Vormittag im elf Uhr verstorben sei. (i 33)

Marie Catherine Reichhard qui a été envoyée en possession de la succession de son mari en septembre 1885 vend la maison en 1892 au maître tripier Georges Uebel.

Originaire d’Alteheim en Bade, le boucher Georges Uebel épouse à Wolfisheim en 1875 Félicie Joséphine Jacquemin, native de Strasbourg et demeurant à Wolfisheim, puis en 1878 Françoise Kessler, originaire de Lierbach près d’Oppenau
Mariage, Wolfisheim (n° 4)
Am 30. September 1875. Heirathsurkunde von Uebel Georg, geboren zu Altenheim (Baden) den 22. März des Jahres 1846, Metzger wohnhaft zu Altenheim, Großherzogthum Baden, großjähriger Sohn von weiland Uebel Georg, gestorben zu Altenheim den 22. Mai 1875 und dessen Wittwe Buttner Katharina, ohne Beruf, wohnhaft zu Altenheim,
und von Jacquemin, Felicia Josephine, geboren zu Straßburg den 21. September 1857, wohnhaft zu Wolfisheim, minderjährige Tochter von Jacquemin Johann Joseph, 65 Jahren Pensionär, wohnhaft zu Wolfisheim, und dessen Ehefrau Ott Melanien gestorben zu Wolfisheim den 5. Februar 1869 (i 3)

Mariage, Wolfisheim (n° 1)
Am 24. Januar 1878. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Kuttler Georg Uebel, Wittwer aus erster Ehe von Felicia Josephine Jacquemin, evangelischer Religion, geboren den 22. März des Jahres 1846 zu Altenheim im Großherzogthum Baden, wohnhaft zu Wolfisheim, Sohn des zu Altenheim verstorbenen Landwirths Georg Uebel und dessen Wittwe Katharinaa Buttner, ohne Stand, wohnhaft zu Altenheim,
die Köchin Franziska Kessler, ledigen Stands, katholischer Religion, geboren den 26. Februar des Jahres 1846 zu Lierbach, Kreis Offenburg, Großh. Baden, wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Tagners Johannes Kessler und dessen Ehefrau Margaretha Doll, ohne Stand, beide Eltern wohnhaft zu Lierbach (i 1)

Georges Uebel, marié à Françoise Kessler la revend en 1895 à l’aubergiste Michel Düringer et à sa femme Christine Eck.

1895 (14.2.), M° Keller (dans Sept-Hommes n° 12, (96 MW 173)
Vom 14. Februar 1895. Kaufvertrag Düringer-Uebel
Vor Justizrat Dr Keller, Notar mit den Amtsitze in Strassburg ist erschienen
Herr Georg Uebel, Kuttlermeister in Straßburg wohnhaft, derselbe verkaufft
An Herrn Michael Düringer, Gastwirt und an sein von ihm ermächtigte Ehefrau Christine gebohrne Eck, beide beisammen in Strassburg wohnhaft, solidarische Ankäufer, hier zugegen und dies annehmend, das nachverzeichnete Grundstück
In der Stadt Strassburg. Ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß über Keller, vier Stockwerke und Speicher, gelegen an der Siebenmannsgasse Nummer 12. eingeschrieben im Kataster unter Section N Nr 899 für eine Fläche von 85 quadratmeter neben Tapeziermeister Ludwig und Goldschmied Seeger, vornen die Gassen hinten Eschrich und Billo.
Kaufpreis. Der vereinbarte Kaufpreis beträgt 23.000 Mark (…)
Eigenthumsnachweis. Der Verkäufer erklärt, daß das verkaufte Grundstück sein Eigentum geworden ist, weil er daselbe erworben hat durch Kauf von Maria Katharina Reichard Gastwirtin Witwe von Alexis Hartenstein in Strassburg, gemäß Kauffvertrags aufgenommen von Notar Loew in Strassburg vom 8. Oktober 1892 überschrieben im Hypothekenamte hierselbst am 8. desselben Monats Band 2561 Nr. 28. der Kaufpreis ist in der Urkudnde selbst quittirt. Dasselbe Grundstück gehörte zu der Errungenschafts gemeinschafft, welche inhaltlich Ehevertrages vor Notar Matter in Hochfelden vom ersten September 1864 zwischen dem verstorbenen H Hartenstein und seiner Wittwe bestanden hat, weil sie diesselbe erkauft haben von Johann Linck, Schneider und Eleonore Gerber Eheleute in Strassburg gemäß Kaufvertrages aufgenommen von dem früheren Notar Momy in Strassburg am 16. April 1866 überschrieben in hiesigem Hypothekenamte am 3. Mai darauf Band 1207 Nr. 72. Der Kaufpreis ist auch der Erklärung des Verkäufers ganz ausbezahlt.
Durch das am 30. April 1885 erfolgte Ableben des H Hartenstein war dessen Wittwe auf Grund des Artikels 767 des bürgerlichen Gesetzbuchs einzige Erbin ihres Gatten geworden, und ließ sich durch Beschluß des kaiserlichen Amtsgerichts Strassburg vom 27. September dieses Jahrs gemäß Artikel 770 desselben Gesetzbuchs in den Besitz des Nachlasses ihres Ehemann einweisen. Eine Ausfertigung dieses Beschlusses ist der vorerwänhten Erwerbsurkunde des Verkäufers angeheftet.
Die Ehegatten Linck hatten das Grundstück erworben durch Kauf von Anton Bonhmme Pensionär und Maria Julie Bonhomme Ehegattin von Johann Gratien Dufour in Marmande gemäß Urkunde aufgenommen von Notar Momy in Strassburg vom 9. Mai 1860 überschrieben am 31. desselben Monats, Band 921. Nr. 155. Das Grundstück rührte aus der Gütergemeinschaft welche zwischen dem genannten Anton Bonhomme und seiner Ehefrau Maria Anna Persohn bestanden hatte. Letztere starb in Strassburg den 10. Oktober 1863 und hinterließ als einzige Erbin ihre Tochter die frau Dufour ausweilich Inventars aufgenommen von Notar Momy am 17. desselben Monats. Die Ehegatten Bonhomme hatten das Grundstück gekauft von Maria Anna Bohn Wittwe Gottfried Hütt in Straßburg und Genossen, laut Urkunde aufgenommen von dem genannten Notar Momy am 19. Dezember 1860, überschrieben am 26. desselben Monats Band 835 Nr 82.
Civilstands- und Hypothekar- Verhältnise. Der Verkäufer erklärt daß er verheirathet ist mit der bei ihm wohnhaften Frau Franciska Roesser* in Gütergemeinschaft, und daß das verkaufte Grundstück von Hypotheken und Privilegien frei ist.
Errichtet in Straßburg Im Jahre 1895 den 14. Februar

Originaire de Berstett, le cultivateur Michel Düringer épouse en 1888 Christine Eck, native de Brumath. Tous deux habitent à Vendenheim.
Mariage, Vendenheim (n° 8)
Vendenheim am ersten Dezember 1888. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Ackerer Michael Düringer, evangelischer Religion, geboren den 30. August des Jahres 1864 zu Berstett, wohnhaft zu Vendenheim Sohn des Holzhändlers Michael Düringer und dessen hier verstorbenen Ehefrau Maria geb. Düringer, wohnhaft zu Vendenheim, die gewerbslose Christine Eck, evangelischer Religion, geboren den 25. März des Jahres 1868 zu Brumath wohnhaft zu Vendenheim, Tochter des Ackerers Jacob Eck und dessen verstorbenen Ehefrau Margaretha Salomea geb. Becker, wohnhaft zu Vendenheim (i 9)

L’aubergiste Michel Düringer meurt à l’hospice de diaconesses le 28 septembre 1903
Décès, Strasbourg (n° 2558)
Strassburg am 28 September 1903. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschien heute die Diakonessinschwester Elisa Henrÿ, wohnhaft in Strassburg im Diakonissenhaus und zeigte an, daß des Gastwirt Michael Düringer, 39 Jahre alt, evangelischer Religion, wohnhaft in Straßburg Siebenmansgasse 12, geboren zu Berstett, Unter Elsass, Ehemann von Christin gebirne Eck, Sohn der verstorbenen Eheleute Michael Düringer, Landwirt und Maria georne Düringer zuletzt in Vendenheim wohnhaft, zu Strassburg im Diakonissenhaus am 28. September des Jahres 1903 vormittags um zehn ein halb Uhr verstorben sei (i 228)

Christine Eck se remarie en 1904 avec Charles Paul Schrœder, originaire de Grosschönau près de Görlitz en Saxe.
Mariage, Strasbourg (n° 1420)
Strassburg am 22. Dezember 1904. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Gastwirt Karl Paul Schröder, evangelischer Religion, geboren am 22. Oktober des Jahres 1868 zu Grossschönau Sachsen wohnhaft in Strassburg Siebenmansgasse 12, Sohn des verstorbenen Gastwirts Karl Friderich Moritz Schröder und seiner verstorbenen Ehefrau Pauline Luise Wilhelmine geborner Barth, beide zuletzt wohnhaft in Zittau, Sachsen,
die Gastwirtin Christina Eck Wittwe des Gastwirts Michael Düringer, evangelischer Religion, geboren am 25. Märtz des Jahres 1868 zu Brumath, Unter-Elsaßn wohnhaft in Straßburg wie oben, tochter des verstorbenen Ackerers Jakob Eck und seiner verstorbenen Ehefrau Margaretha Salome gebornen Becker, beide zuletzt wohnhaft in Vendenheim, Unter-Elsaß (i 221)

Christine Eck, veuve de Michel Düringer et de Paul Schrœder, est devenue propriétaire de la maison par disposition testamentaire de Michel Düringer, mort en délaissant trois enfants. Elle cède la maison à la Ville moyennant 30 000 marks auxquels s’ajoutent 15 000 marks pour la dédommager de son auberge. La vente sera définitive après approbation par le conseil municipal.

1917, Sept-Hommes n° 12 (96 MW 173)
Wohnungs-Amt. Akten betreffend, Kauf Siebenmannsgasse 12
Rep. N° 143. Kauf-Vertrag
Vor dem unterzeichneten Beigeordneten der Stadt Strassburg, Regierungsrat Dr. Heinrich Emerich, handelnd als gesetzlicher Vertreter des Bürgermeisters der Stadt Straßburg als Urkundsperson, sind heute in seinem Amtszimmer erschienen die ihm bekannten 1) Frau Witwe Paul Schroeder, geborne Christine Eck Verwitwete Michael Düringer, wohnhaft in Strassburg, Rehgasse 5,
2. Herr Arthur Weeber, Hilfsarbeiter beim hiesigen Bürgermeisteramt, in Strassburg wohnhaft, handelnd als Vertreter der Stadt Strassburg bei diesem Vertrage laut beigehefteter Vollmacht des Bürgermeisters vom heutigen und vorbehaltlich der Genehmigung des Gemeinderates.
Die Erschienen erklären zur Beurkundung was folgt
§. 1. Frau Witwe Schroeder verkauft an die Stadt Strassburg, für die Herr Weeber dies annimt, das nachbezeichnete Anwesen
Bezeichnung. Untergemarkung Strassburg Stadt, Flur 60 Nr. 48, 73 qm, Siebenmannsgasse 12, mit einem Nutzungswert von 2100 Mk. eingetragen im Eigenthumsbuch von Strassburg auf Blatt 2201.
§. 2. Eigenthumsnachweis. Eheleute Michael Düringer, Gastwirt, und Christine geb. Eck haben das oben bezeichnete Anwesen durch Kaufvertrag vor Notar Justizrat Dr. Keller in Strassburg vom 14. Februar 1895. Rep. Nr. 8893, erworben von Georg Uebel, Kuttlermeister in Strassburg. Der Anteil des Ehemanns Düringer ging laut dessen letztwilliger Verfügung nach seinem Tode auf seine Ehefrau Christine, wiederverheiratete Schroeder, über und wurde unter dem 13. Dezember 1904 auf deren Namen allein im Grundbuche (Eigenthumsbuche) eingetragen. Die Anteile der damals noch minderjährigen Kinder wurden durch Hypothekareintragung (s. § 3.) auf das Eigentum versichert.
§ . Hypotheken. A . Die Stadt Strassburg übernimmt folgende auf dem verkauften Eigentum lastenden Hypotheken (…) B. Von nachstehende Hypotheken wird heute die Lößung bewilligt. Diese werden nicht von der Käuferin übernommen (…) 639 Mark zu Gunsten von Marie Salomea Düringer, Tochter von Michael in Straßburg, 685 Mark zu Gunsten von Karl Michael Düringer, Sohn von Michael in Straßburg, 723 Mark zu Gunsten von Anna Margaretha Düringer, Tochter von Michael in Straßburg
§. 4. Kaufpreis. Der Kauf geschiht um einen Kaufpreis von 30.000 Mark. Ausserdem zahlt die Käuferin an die Verkäuferin einen weiteren Betrag von 15.000 Mark als entschädigung für die Aufgabe des in dem Anwesen betriebenen Geschäftes (Wirtschaft)
§ 9. Erklärung. Gegenüber der Verkehrssteuramt wird erklärt, dass gegenwärtiger Vertrag zum Zwecke der Sanierung der Altstadt (Grosser Strassendurchbruch) abgeschlossen wird, d. h. dass das verkaufte Haus zu diesem Zwecek abgebrochen werden soll.
§ 10. Vorstehender Kaufbertrag erfolgt ausdrücklich unter dem Vorbehalte der nachträglichen Genehmigung durch den Gemeinderat. Sollte der Gemeinderat die Genehmigung versagen, so gehen die bereits gezahlten Kösten des Vertrages zu Lasten der Verkäuferin, d. h. sie sind von ihr der Stadt zu erstatten.
Hierüber Urkunde aufgenommen zu Strassburg i.Els. den 28. Juli 1917 in dem Amtzimmer des Beurkundenden.
(Bd. 1149 Bl. 47. No. 454 eingetragen Strassburg I, den 11. August 1917)

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