5, rue du Jeu-des-Enfants


Rue du Jeu-des-Enfants n° 5 – III 20 (Blondel), P 557

Démoli en 1899, rattaché au 4, rue du Vieux-Marché-aux-Vins dont le bâtiment entier rue du Jeu-des-Enfants porte ensuite le n° 5


L’ancien n° 5 correspond à la partie du bâtiment après les balcons au premier plan (août 2018)

Voisin de la cour de Haslach, la maison à cave sous solives est au XVII° siècle une boulangerie, exploitée par Jean Bourcard Güttel, Paul Motz puis Luc Riedel qui achète en 1655 une partie de cour pavée à son voisin arrière. Son gendre Jean Berri obtient le droit de préparer des pains au beurre et différentes spécialités, ce qui lui vaut à plusieurs reprises des accusations de colportage. Le tanneur Jean Jacques Drens qui rachète son droit de bourgeoisie perdu pour s’être marié à Oberkirch l’hypothèque pour des sommes supérieures à sa valeur. Le potier Jean Frédéric Müller qui rachète les créances devient ainsi propriétaire de la maison, estimée régulièrement 600 livres de 1729 à 1770. Les propriétaires suivants n’auront plus besoin du four pour exercer leur métier : le sergent attaché au Directoire de la noblesse François Joseph Hagios, d’abord manant puis bourgeois, son fils Pierre Joseph Hagios, lui aussi sergent après avoir appris le métier de fabricant de chandelles, qui doit y faire des améliorations puisque sa valeur minimale passe de 600 livres en 1770 à 900 livres en 1785, puis le tonnelier Jean Antoine Jost (1786) déjà propriétaire de la maison arrière sur le Vieux-Marché-aux-Vins.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 137

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée et un premier étage en maçonnerie et un deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade sur rue est la première à gauche : porte puis deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des deux étages. La toiture particulièrement élevée comprend trois niveaux de lucarnes. La cour N montre la façade arrière (1-2) du bâtiment sur rue, les murs (2-3) vers l’ouest, (4-1) vers le nord et (4-1) vers l’est.
La maison porte d’abord le n° 41 (1784-1857) puis le n° 5.


Cour N

Les descendants de Jean Antoine Jost conservent la maison jusqu’en 1867. Ils en détachent le bâtiment rue du Jeu-des-Enfants. Nouveau propriétaire, le marchand d’habits Emile Schœffler l’agrandit en 1875, ce qui en porte le revenu de 81 à 116 francs. Georges Brückmann, exploitant du Théâtre de Variétés Eden-Garden, achète la maison qu’il réunit à sa propriété. Il fait démolir les anciens bâtiments en 1899 pour en construire un nouveau qui porte le numéro 5 dans la rue du Jeu-des-Enfants.

août 2018

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1617 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Burchard Güttel, boulanger, et (1597) Anne (Madeleine) Ehrmann – luthériens
Jean Laubenberg, boulanger, et (1618) Madeleine veuve de Jean Burchard Güttel – luthériens
1622* h Paul Motz, fournier, et (1621) Madeleine veuve de Jacques Laubenberg puis (1624) Marguerite Klein – luthériens
Frédéric Krafftberger, mousquetaire, et (v 1640) Marguerite Klein, veuve de Paul Motz – luthériens
1651 v Luc Riedel, boulanger, et (v. 1641) Marie Dummer veuve du tailleur de pierres Jean Georges Lindner puis du boulanger Sébastien Düttler, puis (1656) Anne Ursule Stern – luthériens
1684 h Jean Berri, boulanger, et (1685) Susanne Riedel – luthériens
1708 v Israël Dieterlin, précepteur au Petit Gymnase, et (1681) Anne Marie Siebenhorn, veuve du pasteur Jean Gaspard Bodemer – luthériens
1711 v Jacques Drens, tanneur, et (v. 1690) Eve Chrétienne Fischer – luthérien converti, catholiques
1719 v Jean Frédéric Müller, potier, et (1719) Anne Marie Rittelmeyer puis (1721) Marie Elisabeth Lüttich – luthériens
1732 adj Jean Daniel et Jean Georges Walter, marchands
1732 v François Joseph Hagios, sergent au Directoire de la noblesse, et (1718) Catherine Jennesson puis (1742) Marie Agathe Olinet – catholiques
1770 h Pierre Joseph Hagios, chandelier puis sergent au Directoire de la noblesse, et (1764) Marie Ursule Wesché puis (1767) Catherine Barbe Hæring – catholiques
1786 v Jean Antoine Jost, tonnelier, et (1762) Marie Dorothée Teutsch – luthériens
1830 h Michel Daniel Schott, brasseur, et (1813) Anne Marie Jost
1846 h Charles Théodore Thomas, enseignant, et (1835) Anne Marie Julie Schott
1867 v Emile Schœffel, marchand d’habits, et (1862) Véronique Klein
1889* v Auguste Georges Bruckmann (voisin)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1707, 450 livres en 1716, 600 livres en 1728, 1738 et 1770, 900 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) III 20, François Joseph Hagios
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Hagius, 3 toises, 0 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 557, Schott, Daniel, brasseur, faubourg National – maison, sol, cour – 0,92 are

Locations

1644, 1647, Luc Riedel, boulanger (ensuite propriétaire)
1718, Frédéric Ohl, boulanger
1808, Jean Jacques Specht, brossier, et Barbe Hanck
1824, Jean Conrad Mann, boucher, et Louise Elisabeth Stenger

Description de la maison

  • 1716 (billet d’estimation traduit) la maison qui comprend un four et une cave sous solives est estimée avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1728 (billet d’estimation traduit) la maison qui comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, vestibules, atelier de potier, four, cave sous solives est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1732 (rapport aux Conseillers et les Vingt-et-Un) la maison comprend plusieurs petits poêles, chambres, cuisines, vestibule et petite cave en mauvais état
  • 1738 (billet d’estimation traduit) la maison dont le comble en bon état est couvert de tuiles plates comprend de petits poêles, de petites chambres, de petits vestibules et une petite cave, elle est estimée avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1770 (billet d’estimation traduit) la maison qui comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, comble couvert de tuiles plates, cave solivée, puits est estimée avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants

nouveau N° / ancien N° : 50 / 41
porte de derrière du N° 63 vieux marché aux vins
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 224 case 2

Schott, Daniel Brasseur
Thomas Marie Julie veuve née Schott (subst. pour 1849)

P 557, maison et cour, sol, rue du jeu des enf. 41
Contenance : 0,92
Revenu total : 81,48 (81 et 0,48)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 792 case 1

Thomas Marie Julie veuve Schott
1868, Schoeffel Emile marchand d’habits
1889/90, Bruckmann Auguste Georg
1903 Brückmann August Georg Theaterdirektor u. Eigenthümer Wwe Josefine geb. Hug u. Miterben in Erbengemeinschaft
(ancien f° 540)

P 557, maison, sol, cour, Rue du Jeu des enfans 5
Contenance : 0,92
Revenu total : 81,48 (81 et 0,48)
Folio de provenance : (224)
Folio de destination : 792-I (maison – 792 u. Weg (sol)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1878
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

P 557, maison
Revenu total : 116,48 (116 et 0,48)
Folio de provenance : 792, Vergrößerung
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1878
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
1878. Augmentations – Schoeffel Emil f° 792-I, P 557, Haus, Reinertrag 35 (3 P, 116), Vergrößerung, vollendet 1875, steuerbar 1878, besteuert 1878
Diminutions – Schoeffel Emil f° 792-I, P 557, maison, Reinertrag 81, Vergrößerung 1875, Zeit 1878

P 557, sol
Contenance : 0,68
Folio de provenance : 192
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie : 1900

Cadastre allemand
Parcelle réunie à la propriété voisine

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants (p. 151)

41
Pr: Jost, François Antoine, Marchand de vins – Tonneliers
lo: Bertsch, Jean Michel, ramoneur – Maçons
lo: Frey, Joseph André, Vitrier – Echasses
lo: Beck, Brigide, fille – Manante


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au boulanger Jean Burchard Güttel qui épouse en 1597 Anne Ehrmann, fille d’un forgeron de Kuttolsheim. Les enfants qui naissent ensuite soit issus de Madeleine, 1598 (Jean, n° 344), 1599 (Elisabeth, n° 375), 1603 (Elisabeth, n° 47, 1605 (Georges, n° 81), 1609 (Barbe n° 144)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 53-v n° 33)
1597. Burckart Guettel hausbeck, J. Anna Veltin Ehrmann des schmidts Von Küttelsheim tochter. 11. Julÿ (i 56)

Madeleine (Ehrmann) se remarie en 1618 avec le boulanger Jean Laubenberg

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 145-v)
1618. 21. April. Hans Laubenberg. von Weltzen der Beck, Madlen, Burckart güettlin deß Haußbecks s. Witwe (i 150)

Fils de mercenaire, le fournier Paul Motz épouse en 1621 Madeleine veuve de Jacques Laubenberg

Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 156-v)
1621. Paulus Motz d. haußbeck, hanß Conrad Motzen deß Soldners nachgelaßener Sohn, Magdalena Hans Jacob Lawenbergs deß haußbeckhen nachgelaßene Wittib, den 31. Julÿ Zue St Thoman (pas dans le registre se St. Thomas)

Paul Motz devient bourgeois quelques jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Boulangers
1621, 4° Livre de bourgeoisie p. 38
Paulus Motz der Schwartzbeckh Empfangt daß Burg. recht Von Magdalena weÿlandt [Johann Lauben]bergers deß schwartzbecken seligen hind.laßene wittib, vnd Wüll Zu den Beckhen dienen. Signatum dden 9. Augusti A° 1621.

Paul Motz se remarie en 1624 avec Marguerite Klein, fille de jardinier
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 58, n° 13)
1624. den 20.t Julÿ Seind nach ordentlicher ausruffung beÿ Uns eingesegnet worden Paulus Motz der Schwartzbeck alhie, Vnnd J. Margareta Michel Kleinen des gartners eheliche tochter (i 30)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 170) 1624. Paulus Motz d. Haußbeck alhie, J. Marggrethen Michel Kleinen deß Gartners allhie eheliche tochter. 20. Julÿ. St Aurelien

Paul Motz hypothèque au profit du marchand Jean Schæffer la maison grevée d’un capital qui appartient à ses beaux-enfants

1625 (ut spâ. [xxxj Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 38
(inchoat. in Prot. fol. 28.) Erschienen Paulus Motz der schwartzbeck burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Johann Schäffer handelßmann burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen L. lb
zu vnderpfand verlegt hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. vff dem Alt. Weinmarck einseit n. dem haselach. hoff, anderseit Ulrich Bosch, hind. vff Simon Braun stoßend, Welche behaußung zuuor noch verhafftet Ist vmb 350. lb. sein des Bekhenners stieff Khind.

Paul Motz hypothèque la maison au profit du mercenaire Philippe Sinn

1630 (1. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 467 f° 273
Erschienen Paul Motz der Beck burger Zu St.
hatt in gegensein Philipps Sinnen deß Soldners alhie – schuldig worden
dafür Vnderpfand sein sollen hauß vnd hoffstat mit allen andern & alhie am alten Weinmarckt neben dem haßlacher hoff & neben Ludwig Metzigern, hind. vff Arbogast Seÿler Schutheiß. Zu dingsheim stoßend gelegen, davon gehen Jarß 13. ß 4 d bod. Zinß dem Stifft S. Marx alhie, So ist solch. hauß auch noch v.hafftet vmb 253. lb 17 ß 9 d deß Debitoris Stieffkindern so er ad dies vitæ Zugenießen. hat, So dann vmb 290. fl. besagten Kindern

Les trois sœurs Güttel cèdent leur part d’un capital à leur frère Jean Burchard Güttel qui a déjà acquis une autre part de sa sœur Marguerite femme de Jean Waldbaur
1642 (29. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 283
Erschienen hannß Heÿl der Quardi Knecht alhie, Niclauß Böllerlin Büttel Zun Freÿburger Vnd Niclauß Geÿß der Leinenweber, beede burger alhie, alß Eheuögt Agneß, Barbaræ und Elisabethæ Güetlin, so alle dreÿ geschwisterd. auch zugegen waren
haben in gegenwärtigkeit hannß Burckhard Güetels deß Weißbecken, ihres respectivé Schwag. Und eheleiblichen bruders
(Capital) und ist an dem erstbeschriebenen Capital ihme Käuffer selbsten ein fünffter theil, Und der vberig. fünffte theil Georg Güetel dem in der Wanderschafft begriffenen becken (…)
Nota der Käuffer, sambt denen Verkäuffern berichten, daß Er den halben theil ahne 15. lb den 18. Febr. Anno 1638. Von Margreth Güetelin seiner Schwester Vnd hanß Waldbauren ihren hauß Würth erkaufft

Le mousquetaire Frédéric Krafftberger qui a épousé Marguerite Klein, veuve de Paul Motz, renonce aux droits que sa femme pourrait avoir sur la maison comme usufruitière

1644 (16. april.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 249
Erschienen Friderich Krafftberger Musquetierer und. dem H Maior alhie alß Ehevogt Margareth Kleinin an einem,
So dann hannß Burckhardt Gütel der Weißbeckh für sich selbst. und alß vogt Georg Gütelß seines Bruders, Mehr Niclaus Göllerlin der Büttel vff der Freÿburg. Zunfft alß Ehevogt Barbaræ Güterlin, und Niclauß Geÿs der Leinenweber alß Ehevogt Elisabetha Güterlin, am andern theil, Zeigten an und bekannten freÿ offentlich,
Wie wohl. ermeldte Margaretha Kleinin, ahne dieienige Behaußung vff dem alt. wein Marckh neb. dem haßlachisch. hoff gelegen, so Paul Matz ihr vorig. haußwürth, in a° 1624. erkaufft, prælation wegen Ergäntzung ihres ohnverändert. Guts beÿ E.E Kl. Rhat erhalt. dEmnach iedoch durch daß hochlöbl. delegirt. Cammergericht alhie, solche Vrtel reformirt, und Sie die Gütelische umb den Zu ruckh gefallenen Widemb und Kauffschillingß Rest, auch davon verfallene Zinnß, Ihro Margarethæ vorgezogen word. dannenhero in betrachtung daß hauß inmittelst nicht allein in abgang, sondern auch wie die häußer ins gemein in geringen wehrt der gestalt gerath. daß Sie die Gütelische umb ihren Außstand nicht völlig, wenig. aber Sie Margaretha umb ihre nachgesetzte Forderung contentirt werd. mögen. So wolte Er Krafftberg. der Ehevogt vff alle seiner haußfrawen ahne berührte Behaußung prætendirte Forderung allerdingß nach nunmehr abgeurtheilter Sach verzug thun, und die Behaußung gäntzlich quittire

Jean Burchard Güttel en son nom et en celui des autres héritiers de Jean Burchard Güttel loue la maison au boulanger Luc Riedel

1644 (ut supra [8. 9.br]), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 638-v
Erschienen Hannß Burckhardt Güettel der Weißbeck für sich selbsten, Vnd alß Vogt seiner Überig. Geschwisterden samptlichen weÿl. Burckhardt Güettels deß Schwartzbecken alhie seel: Kind. undt Erben
hatt in gegensein Lux Riedels deß Schwartzbecken burgs. alhie
Verlühen, dreÿ Jahr lang, von nechst kommend Weÿhenachten anzurechnen, die Schwartzbecken behaußung alhie vffm Alten Weinmarckht, einseit neb. dem haßlacher hoff, so H. Hannß Michel Zeißolffen Zuständig, and.seit neb. H. Lienhard Metzg. Lohnherr, vffm Luxhoff geleg. für Vnd Vmn einen Jährlich. Zinß benantlich. 34. fl. à 15. bz.

Nouveau bail entre les même parties

1647 (26. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 626-v
Erschienen Hannß Burckhard Güetel der Weißbeckh für sich selbst. Und Niclaus Göllerle Bittel Vff der freÿburger Stuben alhie alß Ehevogt Barbaræ Güetelin Und Sie beÿde zu gleich in nahmen ihres Schwagers hannß Niclaus Geÿsen deß Leinenwebers alß Ehevogts Elisabethæ Güetelin
haben in gegensein Lux Riedelß deß Schwartzbeckhen
Verlühen haben, die Schwartzbeckhen behaußung alhie Vffm alt. Weinmarckh, einseit neben dem Haßlacher hoff, anderseit neben H Leonhard Metzgern Lohnherrn Vff dem Luxhoff & gelegen für Und Umb einen Jährlich. Zinnß 32. R

Les héritiers Güttel règlent au barbier Jean Pfort les arrérages d’un capital garanti sur la maison

1650 (23. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 330-v
Erschienen Agneß Gütelin hannß Heÿlen deß guardi Knechts alhie eheliche haußfraw mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts, wie auch hannß Burckhard Gütelß deß schwartzbeckhen ihres Bruders und hannß Niclauß Geÿsen deß Leinenwebers ihres Schwagers
hatt in gegensein Johann Pforten deß Barbierers
37. lib 8 ß 4 d ihro für Nachtragß Capital vff der gütelich. beÿ der Kirch zum alt. St. Peter neben dem haßlachisch. hoff gelegener schwartzbeckh. Behaußung, gebührend und iahrs vff Michaelis Zinnßbahr

Les héritiers Güttel vendent la maison au boulanger Luc Riedel assisté de son beau frère coutelier Frédéric Dummer

1651 (16. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 777-v
(Protocoll. fol. 124.) Erschienen Johann Pfort der Barbierer alß mündlich Befelchhaber, wie Er sagte, hannß Burckhard Gütelß deß schwartzbeckhen, seines Schwähers, deß. haußfraw Magdalena hiebeÿ auch Zugeg. war, Ferners Barbara weÿl. Niclauß Göllerle deß Büttelß Zum Freüburg nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand H Georg Basilÿ Geÿers ihres Curatoris, Weiters Elisabetha hannß Niclauß Geÿsen deß Leinenwebers eheliche haußfr. mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts, Und dann Agneß hannß heÿlen deß quardi Knechts eheliche haußfr.
in gegensein Lux Rudelß deß schwartzbeckh. mit beÿstand Friderich Dummers deß Meßerschmidts seines Schwagers
Ein schwartzbeckh hauß mit allen deß. Gebäwen alhie am alt. Weinmarckh einseit neb. H Lienhard Metzgers dem Lohnern vff dem Luxhoff, anderseit neben H Hannß Michael Zeißolffen Treÿen des Pfenningthurns hind. vff Simon Braunen seel. Erben stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Weÿhenachten 13 ß 4 d dem Stifft St. Marx bodenzinß, sonst so viel die Gebäu anbelangt außerhalb der Gerechtigkeit die hoffstatt an sich Zeucht geg. männiglich für ohnverhafftet – umb 250. lib.
[in margine :] Erschienen vorgenannte Magdalena, hannß Burckhard Gütels eheliche haußfrau, Mehr Agneß Gütelin, hannß heÿle haußfrau mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, Ferners Barbara Gütelin mit beÿstand H Georg Basilÿ Geÿers der Freÿ herrschafft von Vlm Amptmann, ihres ohnentledigten Vogts, und hannß Zornen deß Salpetersieders ihres Ehevogts Und dann Elisabetha Gütelin hannß Niclauß Geÿßen deß Leinenwebers haußfraw mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts, alle mit beÿstand H Niclauß Reben Notarÿ (quittung) Act. 4. 8.br. a° 1654.

Luc Riedel a épousé Marie Dummer qui s’était mariée en premières noces en 1632 avec le tailleur de pierres Jean Georges Lindner et en secondes noces en 1637 avec le boulanger Sébastien Düttler
Mariage, cathédrale (luth. p. 310)
1632. Am H: Pfingstag 20. Maÿ. Hans Jeörg Lindtner der steinmetz Heinrich Lindtner des secklers e. sohn, vnd J. Maria Adam Thummer des maurers e. tochter eingesegnet montag 28. maÿ

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 38)
1637. Dominica IIX. post Trinit. Sebastian Düttler d. Weißbeck Vnd burg. allhie, Maria Hanß Görg Lindner deß Steinmetzen allhier nachgelaßene Wittib. 7. Augusti (i 39)

Originaire de Haguenau, Luc Riedel devient bourgeois par sa femme Marie veuve du boulanger Sébastien Düttler le 9 mars 1641
1641, 4° Livre de bourgeoisie p. 198
Lux Rieckel der weißbeck von Hagenauw Empfangt d. burgerrecht von seiner haußfr. Maria weÿl. Bastian dütlers des gewesenen weißbecken seel. Nachgelaßene wittib vmb 8 gold fl. Ist nich ledigen Standts geweßen vndt würdt Zum Becken dienen. Jur. 9. Martÿ 1641.

Propriétaire de la maison qui donne sur la rue du Vieux-Marché-aux-Vins, Marguerite femme du secrétaire Jean Edel vend à Luc Riedel une partie de cour pavée de 5 pieds sur 20

1655 (19. feb.), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 113
(Protocoll. fol. 24) Erschienen Margaretha, Johann Edelß des Scribenten eheliche haußfrau mit beÿstand erstermelts Ihres Ehe: und hannß Heinrich Volmars des Küeffers ihres Zuegeordneten Vogts an einem,
So dann Lux Riedel der haußfewrer am andern und bede theil mit beÿstand H. Philipp Froschhammers und H. Jacobs von Friedolßheim beeder alß auß E.E. kleinen Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter, wie auch H. Georgÿ Obrechts U.I.D. und wohlgedachts Rhats Advocati und Procuratoris
einen platz gepflästerten hoffs. 8. schuh lang und 20. Schuh breit, von und an ihr der Verkäufferin hauß alhie am alten Weinmarckh gelegen, einseit neben H. Johann Michael Zeißolffen E.E. großen Rhats beÿsitzern anderseit neben Michaelß Georg von Faulgrießen, hinden Zum theil uff den Käuffern selbsten, Zum theil uff H. Leonhard Metzgers den Lohnern uff dem Luxhoff stoßend gelegen – umb 12. lb Zusampt einem viertel waÿtzen so bahr bezahlt und gelüffert werden seÿen

Luc Riedel se remarie en 1656 avec Anne Ursule Stern, fille d’un fabricant de fleurs
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113)
1656. Dnca. 6., 10. Feb. Lux Riedel der Schwartzbeck J. Anna Ursula Johann Conrad Sternen deß blumenmachers eheliche Tocht. Dienst. 19. Febr. (i 114)

Contrat de mariage entre sa fille Anne Catherine et le cordonnier Nicolas Dennstatt
1680 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 277-v
(Eheberedung) Niclaus Dennstatt der Schuhmacher burger zu Straßburg alß hochzeiter an einem,
So dann Jungfrau Anna Catharina Lux Riedels deß Schwartzbeckhen eheleibliche dochter, alß hochzeiterin, mit beÿstand Johann Friderich Thumers deß Meßerschmidts ihres Curatoris wie auch deß Edel-hochgelehrten herrn Christoph Güntzers U.I. Ddi und dreÿ Zehn Secretarÿ, beÿ deme Sie sich biß hero in diensten uffgehalten, an andern theil

Susanne Riedel assistée de son tuteur Frédéric Dummer hypothèque la maison au profit du docteur en médecine Jean Charles Hammer pour en payer le prix d’achat à ses cohéritiers. Son fiancé Jean Berri se porte garant.

1684 (24. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 472-v
Susanna Rüdelin mit beÿstand Friderich Dummers deß Meserschmidts ihres Vogts
in gegensein Herrn Johann Carl Hammerers Med. Doct. et Practici – schuldig seÿe 400 lb, damit Von ihren Geschwisterden dero antheiler ahne hienach beschriebener behaußung annehmen können, hingegen dieselbe daß H Creditoris privilegirte special hypothec sein solle
unterpfand, Eine Schwartzbeckhen behaußung, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am alten Weinmarckh einseit neben Daniel Günther dem hosenstrickher, anderseit neben weÿl. herrn hannß Michael Zeißolffs geweßenen dreÿ Zehners nunmehr seel. nachgelaßene Erben, hinden uff Sebastian Hamm den Zimmermann stoßend gelegen, davon gehend iährlich. 13 ß 4. d bodenzinß dem großen gemeinen Allmosen zu St Marx
Deßen Zu noch mehrern Versicherung so ist hierbeÿ persönlich erschienen herr Ernst Friderich Mollinger der Statt Müntz Verwalter und Johannes Peri der Weißbeck ihr der Debitricis hochzeiter, die haben sich für obige schuld und biß dieselbe völlig bezahlt wird, Verbürgt

Le fournier Jean Berri et Susanne Riedel hypothèquent la maison au profit de l’administrateur de la Monnaie Ernest Frédéric Mollinger

1688 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 214-v
Johannes Berrÿ der haußfeurer und Susanna gebohrne Riedlerin deßen Eheliche haußfrau und Zwar dieselbe mit beÿstand hans Jacob Riedels deß Weißbecken Ihres leiblichen Bruders und Johannis Braunen auch Weißbecken Ihres Vettern
in gegensein Hn Ernst Friderich Mollingers Müntz verwalthers – schuldig seÿe 160 pfund
unterpfand, Eine Schwartzbecken behaußung mit allen deren Gebaüen, Rechten und zugehördten allhier am alt. Weinmarckt, einseit neben H. XV Johann Henrich Metzgern, anderseit neben weÿl. H. XV. Johann Michael Zeisolffs sel. hind.laßenen Erben hind. auff H. hans Georg Hammen, deß Zimmermanns Kind. stoßend geleg. darvon gehend jahrs 13 ß 4 d dem Stifft St. Marx bodenzinß

Anne Ursule Stern meurt en 1692 en délaissant deux filles dans la maison qu’elle a acquise après la mort de son mari au Vieux-Marché-aux-Vins. L’actif de la succession s’élève à 163 livres, le passif à 24 livres
1692 (11.7.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 24) n° 797, 798
Inventarium und beschreibung aller vnd jeder Haab undt Nahrung, so weÿland die Ehren und tugendsahme fraw Anna Ursula gebohrne Sternin auch Weÿland deß Ehrenhafften H. Lux Riedels gewesenen haußfeürers V. burgers alhie hinderlaßene Wittib nach ihrem Freÿtags den 4. deß Zue End gemelt Monats v. Jahrs aus dießer zergänglichen welt genommenen tödlichen hinscheid. hinderlaßen, welche Verlaßenschafft auf fr. ansuchen erfordern v. begehren deß Ehrengeachten herrn Johannes Claußen E. E. bruderschafft d. beckenknecht alhier wohlbestellten Stubenvatters v. d. jetzt seelig. V.storbenen Frawen wohlgeordnet geweßenen geschwornen Vogts, durch die Ehren v. tugendsame Fr. Margaretham Riedelin Mstr Hanß Friderich Höhen deß Küblers vnd burgers alhier Eheliche haußfr. V. Jungfr. Mariam Salome Riedelin mit beÿstand H. Joachim Gerolds, Caminfegers v. burgers alhier wohlgeordnet. Undt geschwornen Vogts d. seel. beede, undt ob Ehrenbesagten H Lux Riedles Ehelich Erziehlte döchtere v. ab intestato hinderlaßene Erben Wie auch gemelt. dochtermann – Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßb. Freÿtags d. 11. Julÿ Anno 1692.

In einer d. Statt Straßb. ane dem Alten weinmarck gelegenen, hiehero gehörigen vnd hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volget
Ane Haußrath, ahne Schreinwerck. In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Cammer B, In d. Obern Stuben, In d. Obern Küchl., In d. Undern Stuben, Im haußöhren, In d. Undern Kuchen, Im Keller, Sa. 50 lb
Wahren Zum Krempen gehörig 2, Sa. Silbergeschirrs v. geschmeids 8, Sa. guldinen Ringen 5
Eigenthumn an einer Behaußung. Item hauß, hoffestatt, höfflin mit allen deren gebäwen, begriffen, Weitten, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten alhier Zue Straßburg am Altten Weinmarck geg. d. Blindengaßen hienüber (…)
Summa Eigenthumb an einer Behaußung 96 lb – Sa. Schulden 1, Summa summarum 163 lb – Schulden 24 lb
Prælegata, Mariæ Salome Riedelin, Gebürt Margarethæ Geroldin d. ältern dochter,, Maria Salome der jüngern dochter – Conclusio finalis Inventarÿ 215 lb
Copia Testamenti. 1691 (…) Dienstag den 10. tag deß Monats Decembris Newen Calenders (…) in einer auff dem Alten Weinmarck geg. der blindengaß gelegenen Ihro Frawen Disponentin Eigenthümlich zuständigen behausung dero undern Stub mit den fenstern auf der gas außsehend (…) erschienen die Ehren und Tugendsame Fr. Anna Ursula Riedelin gebohrner Sternin Weÿl. deß Ehrengeachten Lucæ Riedels Schwartzbecken v burgers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßene Wittib, Wiewohlen schwachen blöden und auf einem beth liegenen leibs (…), Joh: Heinrich Lang
In Gottes Nahmen. Zuewißen vnd Kindt seÿe hiemit und in Crafft dießes das die Ehren und tugendsame Fraw Anna Ursula Riedelin gebohrne Sternin (…) Zum andern, So prælegirt Sie Ihrer ledigen jüngern tochter Jungfrauwn Maria Salome Riedelin Ihre an dem alten Weinmarck gegen der blinden gaß gelegenen, Und in Ihrem Wittib Stand erkauffte behaußung, in dem Jenigen preiß Wie Sie solche an sich erhalndelt, dergestalten das Sie solche um angeregten preis Zum voraus Zu empfagengen haben solle – Sonntag den 17. May Newen Calenders Vormittag zwischen Eilff und Zwöff Uhr, Anno 1692, Johann Heinrich Lang Not.

Sa fille Marie Salomé Riedel épouse le tourneur Jean Philippe Berger
1692 (18. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 801
(Eheberedung) Hanns Philipß Berger der hohltreher alß hochzeiter, mit beÿstand Friderich Hannß des Haußfeurers seines bißherigen Vogts und hanns Georg Kahler des Hohltrehers seines Stieff Vatters wie auch Hannß Philipß Bechtoldt des Huthmachers seines Vettern an einem
So dann Jfr. Maria Salome weÿl. Lux Riedels gewes. haußfeürers seel. nachgel. tochter alß hochzeiterin mit beÿstand Joachim Gerold des Caminfegers ihres Vogts und Johannis Berr des haußfeurers ihres Schwagers am andern theil (si go. hanß Philippes Berger, +)

Jean Berri et Susanne Riedel hypothèquent la maison au profit du sénateur Elie Neubaur

1706 (26.10.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 779
Joh. Berrÿ Haußfeurer u. Susanna geb. Riedlerin [unterzeichnet] +, +
in gegensein H. Eliæ Neubaurs E.E. Großen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 800 lb
unterpfand, ihre behaußung allhier ahm alten weinmarckt einseit neben H. Rathh. Schüblern anderseit neben (-) Metzger kiefern hinten auf den Schultheiß von dinßheim stoßend, darvon gehen jährlichen 13 ß 4 d bodenzinß

Susanne Riedel veuve de Jean Berri vend la maison 1 000 livres au précepteur Israël Dieterlin

1708 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 545-v
(1000) Susanna Börrin wittib geb. Riedelin beÿständlich Heinrich Heidingsfelders Kachlers ihres vogts u. Joh: Caspar Dechen haußfeurer alß vogts der verk: sohns
in gegensein H. Ißrael Dieterlins præcept: 7.ma Curiæ
eine behaußung Hofflein hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier ahn dem alten Weinmarckt ohnfern der alten St Peters Kirchen, einseit neben H. Rathh. Joh: Paul Schüblern anderseit neben Joh: frid. Metzger Kiefers hinten auf Diebold Quirin von Dingsheim, Darvon gehen jährlichen 13 ß 4 s auf Mich. u. weÿhn: dem Stift St Marx ahn Bodenzinß – um 800 pfund verhafftet, geschehen um 186 pfund
Worbeÿ verglichen daß die verk: so lang es dem Käufer belieben wird um 5 lb jährlich zinß die oberste stueb haußehren u. kuchen lehnungs weiß bewohnen solle

Israël Dieterlin revend la maison 800 livres au tanneur Jacques Drens et à sa femme Eve Chrétienne Fischer

1711 (ut supra [19.9.]), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 531
(800) hr Magister Ißrael Dieterlin Præceptor septimæ Curiæ
in gegensein Jacob Drenß gerber und lederbereithers und Evæ Christine geb. Fischerin
eine beckenbehaußung höff hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten ahn dem alten weinmarckt ohnfern der alten St Peter Kirchen, einseit neben H. XIII.ner Schüblern anderseit neben Joh: Friedrich Metzger kiefers hinten auf Diebold Quirin stoßend, darvon gehen jährlich 13 ß 4 auf Mich. und Weÿhn: dem Stift St Marx ahn bodenzinß – um 400 pfund verhafftet, geschehen um 400 pfund

Jean Jacques Drens rachète en janvier 1697 le droit de bourgeoisie qu’il a perdu en s’établissant hors de la ville pour lui-même, sa femme Eve Chrétienbe Fischer fille d’un boucher d’Oberkirch en Bade et ses deux filles
1697, 3° Livre de bourgeoisie p. 1184
Joh: Jacob Drenß der Rothgerber von hier Weÿl. Andreß Drennßen gew: burgers allhier hint: sohn, so das burgerrecht Verzogen, empfangt es wieder gratis, deßen haußfr. aber Eva Christina Fischerin von Oberkirch weÿl. Joh: Georg Fischers gewes: Metzgers daselbst hint. Ehl. tochter sampt 2. Kindern, nahmens Anna Ursula vnd Apollonia P. 2. gold fl. Vnd 16. ß so breis auf den Pfenningthurn erlegt worden, Vnd werden beÿ E. E. Zunfft der Gerber dienen. Jur: 10. Januarÿ 1697.

Comme la tribu des Tanneurs veut lui faire payer le droit des étrangers, Jean Jacques Drens s’adresse aux Quinze le 9 mars. Fils du jardinier André Drens, il déclare avoir perdu de l’argent quand il habitait Oberkirch où sa maison a été incendiée. Le représentant de la tribu déclare demander seulement que la tribu d’Oberkirch remette au requérant un certificat d’honorabilité. Quand les parties ont quitté la salle, le Quinze Goll expose à l’assemblée que Jean Jacques Drens a eu quelques années auparavant un enfant adultérin avec une servante qui a été châtiée par le bourreau d’Oppenau et qui vit désormais à Haguenau. Le préteur royal déclare que la Ville devrait éviter de s’encombrer de pareils individus et demande une enquête sur la manière dont le droit de bourgeoisie lui a été accordé.
1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
(f° 70-v) Sambst. den 9. Martÿ – Jacob Drenß Ca. E. E. Zunfft der Gerber
Jacob Drenß d. burger Und Gerber Alhier per Künast, cit : per Sched. E. E. Zunfft d. Gerber Zunfftmeister, Johann Adam Alber, weilen plis eines burgers sohn, Und Vor einig. Monathen sich hier Wid. Verburgert, auß bemeldter Zunfft aber gleich einem Frembden gehalten, Und ihme 12. Rhlr gefordert werden wollen, als bitt er Zu mehrerm bericht Deputationem gn. zu erkennen, Factâq. relatione solches gn. zu moderiren. D. Goll cit. s: berichtet, daß gegner seinem abschied und gelerntes Handwerck Nicht genugsam beschienen, soll solches beßer bescheinen, als dann mag mann Deputation wohl Leiden. K. mann sagt Wider dießen ein wurff gnlia, und darauff Ferners Zu antworten bitt mann Wie Vor. D. Goll priore. Erk. Vor Obere Handwerck herren gewiesen.

(f° 100) Freÿt. den 20. Martÿ – Jacob Drenß Ca. E. E. Zunfft der Gerber
Iidem [Obere Handwerck herren] per Herrn Schrafen daß Hanß Jacob Drenß der Rothgerber, geklagt, daß E. E. Zunfft d. Gerber ihn, da er doch eines burgers Kind, und Vor etlichen wochen wied. burger worden seÿe, als einen Frembden halten, und 12. Rthler von ihme haben wolten, Anbeÿ umb Deputation gebetten, deren d. gegenth. consentirt und gleich beÿgesetzt, daß Drenß sein handwerck Nicht genugsam bescheinen Könne, Und Als man darauff hin die parthen gehört, habe kläger gedacht, daß er des Verstorbenen Andreas Drenßen, des gartners sohn seÿe, Und umb Mich: d. burgerrecht wider erhalten, Zuvor Zu Oberkirch gewohnt, und 3000 fl. dasebsten durch den Krieg verlohren habe, auch sein hauß, so er Umb 900 fl. gekaufft, und nur ein jahr bewohnt gehabt, verbrandt worden seÿ, und ohnerachtet er zum 2. 3.ten mahl dem Handwerck d. meisterrecht gesucht, und sich Zu dem, was andere burgers Kind gegeben, offerirt, er denoch nichs hätte erhalten können.
Warauff Johann Adam Alber geatwortet, daß es d. Meisterschafft Nicht umb d. geld Zu thun Seÿe, sondern sie Nur Verlange, daß er ihnen schein Weg. seines Wohlverhaltens Von d. Obrigkeit und Zunfft Zu Oberkirch bringe, damit ihre Kein Nachtheil Zuwachßen, Anbeÿ gestanden, daß ein hießiges Kind mehr nicht als 5 Rthlr Zahlte, hingegen ein anderer Meister Von Hagenau, nahmens Niclauß Molßh. 12. Rthl. gegeben habe, deme Herr XV. Gambß, als Ober Handwerck h. beÿgesetzt, daß Drenß den Recess Nicht recht hette Führen laßen jndeme mann ihme beÿ dem handwerck nur von 12. thalern gesagt, Nicht aber prætendirt habe, daß er Sie erlegen solte, wohl aber, daß andere soviel erlegt hätten, es aber seÿe darauff beharret, daß er das geben wolle, was andere burgers söhn auch gegeben, wie dann sein brud. allein einen Ohmen wein, Und ein and.er nur ½ Rthl. erlegt habe. Alber hingeg. habe replicirt, daß d. geld Nicht viel außtrag werde, Und die Meisterschafft sich Zu Nichts resolviren Könte, biß er den Verlangten schein enlüefere.
Und d. Nicht ohne Ursach, dann, als beede theil abgetretten, habe herr XV. Goll referirt, daß drenß vor etlichen jahren einen ehebruch mit seiner Magd Zu Oberkirch begangen, Und dieße d. Kind umbgebracht habe, deßwegen sie Zu Oppenau instificirt werden sollen, dero d. Nachrichter dreÿ Streich in den halß, Und einen jnn die schulter gegeben, deßen ohngeachtet sie sich sich salvirt habe, und anjetzo Noch sich Zu Hagenau auffhalte. Er Drenß habe sein straff außgestanden, Und seye eine Lange Zeit jm thurn geleg. deßweg. er Vermeine, es Könte die Meisterschafft ihme Nichts inn dem weg legen allein stünde Zu mghh. Wie Sie es wollen ansehen, die Zunfft gebühr betreffend, so seÿe es wie in gegenwärtiger von dem Zunfftschreiber eingelüeferter schrifftl. bericht maaß gibt, Nicht Viel, dann eines Zünfftig. sohn jnn allem nur 1 lb 10 ß Und ein Frembd 3 lb 10 ß Zu geben habe.
Herr Prætor regius, Er halte dafür, daß wann mann dem Imploranten abscheublen Könte, es beßer gethan seÿn würde, alß darauff Zu inhæriren, daß er einen schein bringe, jndeme mann nichts ursach habe, die Statt mit dergl. leüthen Anzufüllen, jedoch seÿe Zu Forderist die Frag, Ob er einen schein von d. Gerber Zunfft beÿ Rath damahlen da er burger worden, producirt habe od nicht, ist es geschehen, so müße mann jnn einen sauren Apffel beißen wo nicht, so were beßer, man weiße ihn ab, deßweg. mann sich erkundigen, Und jnn zwischen erwarthen Köndte, was er vor einen schein Von Oberkirch einlüfern werde. Erk. gefolgt.

La tribu inflige à Jean Jacques Drens une amende pour avoir vendu au détail du cuir au cordonnier Jean Charles Fiessel
1711, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 61-v) den 7. Junÿ Anno 1711
Hannß Jacob Drenß ist beclagt das Er Johann Carl Fießel dem Schuhmacher Sohl leder bogen weiß, Zum Verkauffen verschneite, so Wider Ordnung.
Drenß sagt hätte nicht gewußt daß er etwas Zubedeüten habe oder verbotten seÿe, wolle es ins Künfftig gern underlaßen.
Erkand, würd beclagtem dergleichen nicht mehr zuthun, beÿ 3. lb d Straff Verbotten.

Chrétienne Fischer meurt en 1716 en délaissant trois enfants. Les experts estiment 900 livres la maison hypothéquée pour 300 livres de plus que sa valeur. La masse propre aux héritiers s’élève à 36 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 39 livres, le passif à 1 011 livres.

1716 (30.3.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 11) n° 421
Inventarium und beschreib. aller der Jenigen Haab und Nahr. so weÿl. Frn. Christina Drenßin gebohrne Fischerin Mstr. Johann Jacob Drenßen des Rothgerber und lederbereiters auch burgers alhier zu Straßburg haußfrauen seel. nach ihrem Freÿtags den 7. febr. dießes laufenden 1716. Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren obged. Wittiber Zum theil und theils denen verlaßener hernach benant. ab intestato Erben – Actum in der Königl. freÿ. Statt Straßb. auf Montag den 30. Martÿ A° 1716.
die Verstorbene fr. Seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. die Ehren und tugendsahme Fr. Annam Ursulam Hummelin gebohrne Drenßin Mst. Lorentzen Hummels weißbeckens und burgers alhie Eheweib, welche mit beÿstand gedacht ihres Ehewürths der Inventation in Persohn beÿgewohnt. 2. et 3. Jfr. Appolonia und Andreas Nicolai beede gebohren Drenßen welche ebenfalls beneben deren geschwornen Vogts H. Norberto Braun gastgeber und beÿsitzern alhie dem Inventations geschäfft Persönlich abgewartet. Also alle dreÿ der Verstorbenen fr. seel. mit eingangs gedachten dero hinderlaßenen Wittibern ehelich erzeügte Kinder und ab intestato Verlaßene Erben abe Zugleich. Erbs portionen

In einer alhier in der Statt Straßb. vf dem sogenant. alt. weinmarck gelegenen hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt.
Eÿgenthumb ahne Einer behaußung. It. Eine behaußung, hoff, hoffstatt, backoffen und gebelckten Keller sambt allen zugehörden rechten und gerechtigkeiten alhie in der Statt Straßburg auf dem alten wein marck, einseit neben S. T. herrn XIII. Scheublern anderseit neben Friderich Metzgern dem Kieffer und hind. auf H. Diebold Wÿrichen schultheiß Zu Düntzh. beÿ grießh. Stoßend gelegen, welche behaußung d. 7.t Martÿ Anno 1716. durch die geschworne herrn Werckmeister der Statt Straßb. nach ein genommener besüchtig. und inhalt über reichten abschatz. Scheins für freÿ ledig angeschlagen worden umb 450. lb. davon gehet ab Erstens 17 lb 10 ß d Zinnß solle mann Jars d. 21. Maÿ à 5 pro Cto gerechnet S. T. Herrn Elias Brackehoffern E. E. großen Raths beÿsitzern ablößig in hguth mit 350. lb
Item 20. lb d Zinß solle mann ferner wohl gemelten H Rathh. Brackenhoffern jähr. vff den 1. Aprilis ist in Capital widerlößig mit 400. lb, Summa 750. lb, Nach abzug deßen übertrifft d. onus passivum den Anschlag umb 300. lb so hernacher fol: (-) beÿ denen theilbaren passivis eingetrag. befindlich sein wirdt. Uber vorher beschriebener behaußung meldet ein teutscher pergamentene Kauffbrieff in alhießiger Cancelleÿ Contract Stuben gefertiet de dato de (-)
Norma hujus inventarÿ. Bericht Ane statt der Eheberedung und beederseiths gebrachte Nahrung betr. Zuwißen demnach gleich anganhs beÿ gegenwärtiger Inventation auf gethaner befrag eingangs gedachter Wittib nach abgelegter handtrew berichtet, daß Er mit seiner verstorbenen hßfr. seel. beÿ deren Verheürathung Keine Ehebered. mit einander auffgerichtet, als Sie vor ohngefehr 6 biß 17. Jahren sich alhier bürgerlich eingelaßen hetten innen weder vergleich noch heüraths abrede etwas kein bericht gehalt. (…)
Sa. haußraths 35, Sa. guldenen Ringel 12 ß, Summa summarum der Erben unveränderten Nahrung 36 lb
So dann wirt auch die Theilbare Verlaßenschafft beschrieben wie folgend. Posten bestehet, Sa. haußraths 2, Sa. werckzeugs zum lederbereite, und gerben gehörig 1, Sa. Silbers 7 ß, Sa. behaußung o ; Sa. activ Schulden 35, Summa summarum 39 lb – Schulden 1011 lb, die theilbare passiva übertreffen die theilbare Nahr. umb 971 lb
Wÿdembs, So Fr. Anna Walterin weÿl. Caspar Walters geweßenen garttners underwagnern und burgers alhie seel. hinderlaßene Wittib ad dies vitæ Zu genießen
Abschatzung d. 7. Martzÿ anô: 1716. Auff begehren deß Eren hafften vnd bescheiten: H : Jacob Strentz Roth gerber: ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg auff den alten Wein Marckh gelegen Ein seith: Neben: H. N. Metziger Kiffer, Ander seitz Neben: H: XIII: schübler hindten Auffn deß: H: diebold: Weÿrichen Stoßent Welche behaußung hoff hoffstatt, Ein Bachoffen Gebälckhter Käller, Sampt aller Ihrer Recht, und Gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg Geschwornen werckhleüthe sich in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Wirdt Vor: und umb Neün Hundert Gulten Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleuthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Minsters
Copia Testamenti – 1716 (…) auff Mittwoch de 12. Februarÿ Morgen Zwischen 7 und 8 uhren Fraw Eva Christina Fischerin Meister Johann Jacob Trenßen Rothgerbers und burgers allhier Zu Straßburg eheliche haußfraw Mich Notarium und Zeügen Zu end gemelt Zu sich ih ihre allhier Zu Straßburg vff dem alten Weinmarck Eigenthümlich bewohnenden Behaußung erfordern und kommen laßen wie dann auff beschehenes erschienen in der Obern gelegenen Wohnstub mit den fenstern auff de gaß außsehend wiewohlen krancken, und auff seinem Beth liegenden Leibs (…) Philipp Conrad Rauch Nots.

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 229)
Die 14 mensis Februarÿ anni 1716 pie in domino obdormivit Eua Christina fischerin ætatis suæ 56 annorum ac Maritus Jacobi Drens Coriari ac Ciuis argentinensis fuit prouisa Ecclæ sacramentis et sepulta in Cœmeterio Gallensi die 15. eiusdem Mensis (signé) lorentz drentz (i 120)

Principal créancier, Elie Brackenhoffer loue la maison au boulanger Frédéric Ohl

1718 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 181
herr Elias Brackenhoffer exsenator als der verstärckeste versicherte Creditor auff nachgemeltem hauß
in gegensein Friedrich Ohlen des ledigen weißbecken so majorennis so ohnbevögtigt
entlehnt, eine Beckenbehausung mit allen gebäuen und zugehörden ahm alten Weinmarckt einseit neben den xiii. Schübler anderseit neben Johann Friedrich Metzger kieffer hinten auff diebold Quirin, auf 3 nacheinander folgenden jahren anfangend auff Annunciationis Mariæ 1718, um einen jährlichen Zinß nemlich 32 pfund

Elie Brackenhoffer cède les capitaux et les droits sur la maison (non désignée dans l’acte) au potier Jean Frédéric Müller et à sa fiancée Anne Marie Rittelmeyer. Les actes ultérieurs se réfèrent à cet acte pour établir la propriété de la maison

1719 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 364-v
Erschienen Hr. Elias Brackenhoffer E. E. Großen Raths alter beÿsitzer hatt in gegenseÿn Norbertus Braun würths Zuem guldenen Stern alß vogt Jacob Drentz gerbers 2 KK. wie auch Lorentz Hummel deß Tochtermanns angezeigt und bekandt daß Er, Hr. Brackenhoffer
Joh: Frid. Müller Hafner undt Annæ Mariæ Rüttelmeÿerin deßen sponsæ beÿständlich Mathæus Graf weißb. und Philipp Schöttels drehers hiebeÿ Zugegen
diejenige 350. lb so Jacob Drenß der gerber vermög C Contract verschr. vom 21 Maÿ 1712., Item die jenige 400. lb So Er besag gleichmäßiger verschreibung vom 1. Januarÿ 1715. schuldig, Ist demnach solche Cessio darrunder auch alles außständige Zinß marzahl und uncosten begriffen geschehen um 712. lb 10. ß (…), ferners hat Er, Hr. Cedens, versprochen in ewigkeit keine fernere ansprach ahn dießes hauß
[in fine :] Gleich darauf ist erschienen Hr. M. Ißrael Dieterlin præceptor septimæ Curiæ der hat versprochen ob verpfändetes hauß aller ansprach Zu erlaßen
[in margine :] Erschienen ged. H . Elias Brackenhoffer hatt in gegensein des quasi proprietarÿ hier bemeldten haußes und debitoris angezeigt und bekandt daß auff abschlag hiegegen bemeldten Capitals rests von 612 lb (quittirend) Actum d. 16. Martÿ 1722.

Originaire de Neustadt an der Aisch en Bavière, Jean Frédéric Müller demande aux Quinze une dispense pour faire son chef d’œuvre en alléguant qu’il travaille depuis six ans chez deux maîtres de la ville. Les représentants du corps de métier déclarent que le nouveau règlement du 10 avril 1717 stipule que le candidat doit s’être inscrit aux années d’épreuve, ce que non seulement le requérant a négligé de faire mais s’est vanté de pouvoir se passer. Jean Frédéric Müller dit qu’il a fait un tour de trois ans puis travaillé trois ans et que le règlement est plus récent. La commission estime que comme le règlement date de l’année précédente, le pétitionnaire devra régler les droits des années d’épreuve avant de pouvoir s’inscrire au chef d’œuvre. Les Quinze lui remettent ensuite à sa demande une expédition de leur décision.
1718, Protocole des Quinze (2 R 122)
(p. 394) Sambstag d. 3. Sept. 1718. – Joh: Friderich Müller Ca. E. E. Handwerck der Haffner pt° Meisterst.
Iidem [Ober Handwerck Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] referiren daß Joh: Friderich Müller der Kachler Gesell gebürtig Von Neustatt an der Eÿsch in Franckenland in einem contra E. E. Handwerck der Haffner allhier gehaltenen Recess berichtet, daß er alß Gesell 6. Jahr beÿ Zweÿen Meistern alhier gearbeitet, mithin lang Vor dem newen Articul Meister werden Können, mit underthg. bitt, Ihne Zu dem Meisterstück dispensando gn. Zu admittiren.
auff welches die Meisterschafft ane statt mündlichen einen schrifftlichen Recess eingelegt, Krafft welches dieselbe beÿbringet, daß nach außweißung des d. 10. Apr. 1717 Ihnen erhalten Articuls keiner mehr Zum Meisterstück gelangen Könne, er habe sich dann Zuvor in die muthjahr einschreiben laßen, weßwegen sie dem Imploranten umb so weniger deferiren können, alß sich bereits Zweÿ hiesige burgers Sohn die auch Ihr Jahr vorhin verwandert hätten, sich nach erfordern des newen Art. einschreiben laßen, Implorant aber welcher solches nicht nur unterlaßen, sondern sich noch gerühmet, daß er deßen ohngeachtet reussiren, und Meister werden wolle, habe würcklich getrachtet einen deren Mit Meister Vermittelst offerirten stärckhern hauß Zinßes Zu Vertreiben, mit bitt Mgh. geruhen möchten ged. Meistersch beÿ Ihren Articulen gn. Zu mainteniren, und den Impl. ab: und dahin anzuweißen, daß er sich in die gewohnliche muthjahr gegen erlag der gebühr einschreiben laßen solle.
Alß auff beschehener remission man die Parthen ferner angehört, habe Implorant sich auff den jnnhalt seines gehaltenen Recesses bezog., worauff nôe des Haffner handwercks, Melchior Schröther alß handwercksmstr, Isaac Bohländer, Paul Heÿer und Georg Andres Huck geantwortet, daß Implorant den Articul wohl gewußt, gleich Wie andere Welche auch vor dem Art. gewandert, und hier gearbeitet, dannoch sich demselben submittirt, sich eingeschrieben, undt die gebühr erlegt hätten. Auff welches Implorant replicirt, er habe schon sechß Jahr hier verarbeithet, alß 3. Jahr Vor die Wanderzeit, und 3. Jahr Vor die muthjahr, der Art. aber seÿe erst seith deßen auffgerichtet worden,
Auff seithen der Hh. Depp. finde man daß der Implorant, maßen der Articul erst in Vorigem Jahr ertheilt word. wohl gegründet seÿe, Weilen aber andere die sich in gleichem casu gefunden nach außaag der Implorant sich annoch einschreiben laßen, auch die einschreib gebühr erlegt, alß Vermeine man, daß Implorant auch dahin an zu weißen und wann er solches Vollbracht, gleich Zu dem Meisterst. salvo jure potiori Zu admittiren seÿe. die genehmhaltung Zu MGhh. stellend. Erk. beliebt.

(p. 414) Sambstag d. 17. Sept. 1718 – Iidem [Ober Handwerck Herren] laßen ferner referiren daß Joh: Friderich Müller der Kachler des in sachen seiner ca. E. E. Handwerck der Haffner allhier ergangenen Bescheids Comm. begehrt undt erhalten, Welcher Wie folgt Zu papier gebracht word.
Bescheid. Sambstags d. 3. Sept. 1718. – In sachen Johann Friderich Müller des Kachlers Gesellen, Von Neustatt an der Eÿsch gebürtig Imploranten ane einem, entgegen und Wieder E. E. Handwerck der Haffner allhier Imploraten am andern theil, Ist pt° admissionis Zum Meisterstück Erkandt, Würde Implorant gehöriger orthen sich einschreiben laßen, auch die Einschreib gebühr nach dem Articul gleich andern, dar zu erlegen, so soll er gleich (:soferne Kein anderer in der Reÿß vorgehet:) Zu dem Meisterstück admittirt und gelaßen werden.

Jean Frédéric Müller fait établir un état de fortune pour pouvoir accéder à la bourgeoisie
1719 (8.3.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 113) varia n° 9
Designation der Jenigen baarschafft welche Johann Friderich Müller, der ledige Haffner Von Neustadt ane der Aisch, Meister Friderich Müllers des Haffners und burgers allda ehelicher Sohn eigenthümblichen hat und besitzet, welche der Ursachen allweilen derselbe beÿ Einem hochlöbl. Magistrat umb das burgers Recht unterthänig einzukommen gesinnet, inventirt (…) So beschehen in Straßburg in mein des Notarÿ Wohn behaußung ane dem alten Weinmarck gelegen auff Mittwoch den 8.ten Martÿ 1719.
Ane Goldenen Müntzen, Ane Silbernen Sorthenn Ane einer Schuld, Summa 152. lb

Fils de potier, Jean Frédéric Müller épouse en 1719 Anne Marie Rittelmeyer, fille du maître d’école de Barr : contrat de mariage, célébration
1719 (22.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) N° 8
Eheberedung – entzwischen Meister Johann Friderich Müller, ledigem Haffneren Meister Friderich Müllers auch haffners und burgers Zu Neustatt ane der Aisch, ehel. Sohn, als dem brautigamb, ane einem,
So dann Jungfr. Annæ Mariæ Rittelmeÿerin weÿl. H. Matthiæ Rittelmeÿers geweßenen Schuelmeisters und burgers Zu Barr seel. nachgelaßener ehel. tochter, als der hochzeiterin ane dem andern
So geschehen in der Königl. freÿ Statt Straßburg in mein des Notarÿ Wohn behaußung ane dem lten Weinmarckt gelegen, auf den 22. Junÿ Anno 1719 [unterzeichnet] Johann Friederich Müller Alß Hochzeiter, Anna Maria Rüttel meÿerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 80)
1719. Domin: VI et VIII. Trinitatis seind proclamirt vndt Mittwochs darauff, als den 26. Julÿ copulirt worden, Johann Friderich, ediger Kachler, Friderich Müllers des Kachlers vndt burgers Zu Neustatt an der Aisch in der Marggraffschafft Bareuth ehel. Sohn, vnd Jungfer. Anna Maria, H. Mathias Rittelmeÿers geweßenen Schuhlmeisters vndt burgers Zu Barr nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Friederich Müller, Kachler Hochzeiter, Anna Maria Rübelmeÿerin als Hochzeiterin (i 82)

Jean Frédéric Müller épouse en 1719 Anne Marie Rittelmeyer.Ils deviennent bourgeois, la femme à titre gratuit et le mari contre paiement de 2 florins d’or
1719, 4° Livre de bourgeoisie p. 841
Johann Friderich Müller der Kachler Von Neüstatt an der Aisch gebürtig Friedrich Müller des Kachlers daselbsten ehel. Sohn Vnd seine Ehefrau Anna Maria Riedelmeÿerin von Barr geb. weÿl. Matthis Riedelmeÿers gew. schuhmachers daselbsten hinterl. ehel. tochter, erhalten beede d. burger Recht die Ehefraw gratis, d. Ehe Mann aber Von derselben vmb 2. Goldgulden 18 ß w. beÿ E. E. Zunfft d. Maurer dienen, jur. et prom. den 5. Augusti 1719.

Anne Marie Rittelmeyer meurt l’année suivante en laissant pour seule héritière sa mère. La masse propre au veuf s’élève à 135 livres, celle de l’héritière s’élève à 93 livres. L’actif de la communauté s’élève à 60 livres, le passif à 112 livres. L’héritière cède au veuf les droits qu’elle peut avoir sur la maison

1720 (5. 8.bris), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 1) n° 20
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so Weÿland die Ehren und tugendsahme frau Anna Maria Müllerin gebohrne Rittelmeÿerin, des Ehrengeachten Meister Johann Friderich Müllers des Haffners und burgers allhier, gewesene eheliche Haußwürthin nunmehr seelige, nach ihrem den 27. Augusti dießes lauffenden 1720.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsamen frauen Annæ Mariæ Rittelmeÿerin, gebohrner Schneiderin, Weÿland des Ehrengeachten herrn Matthæj Rittelmeÿers gewesenen Schuelmeisters und burgers Zu Barr seel. hinderbliebenzn Wittib der Verstorbenen seel. eheleiblicher Mutter und ab intestato Verlaßener Erbin, mit beÿstand des Ehrenvesten, Vorgeachten und weißen herrn Johann Peter Gambßen Fischers und E. E. kleinen Raths jetzigen beÿsitzers alß auß Ehrengedachten Kleinen Raths Mittel Vermög Extractus Vom 5. Octobris 1720. hierzu in specie deputirten herren inventirt, durch ihme dem Wittiber und die Erbin selbsten, deßgleichen der abgeleibten seeligen Schwester (…) So beschehen in Löbl. Statt Straßburg auff Sambstag den 5.ten Octobris Anno 1720.
Copia Eheberedung, vid. Protoc: fol. 45.b

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen vnd hernach beschriebenen behaußung befund. word. alß volgt.
(W.) Gerechtigkeit ane einer behaußung. Es hatte S. T. herr Elias Brackenhoffer, E. E. Großen Raths jetziger wohlmeritirter Assessor und vornehmer burger allhier ane Jacob Drentzen den geweßenen Gerbern und burgern allhier Vermög allhießiger Cancelleÿ Contract Verschreibung vom 21. Maÿ 1712. 350 lb. Mehr nach außweiß gleichmäßiger Verschreibung de dato 1. Januarÿ 1715. 400 lb also sammenthafft in Capital Zuerfordern 750 lb, wavor demselben sein drenßen behaußung ane dem alten Wein Marckt ohnfern der Kirch Zuem Alten St. Peter, einseith neben S. T. H. Johann Paul Schüblern, hochverordneten XIII. des beständigen geheimen Regiments allhier, anders. neben (-) dem Kueffer, hinden auff ein dem Schultheißen Zu Dinßen gehöriges hauß stoßend gelegen, Zum Kräfftigsten verhypothecirt ware und entschlag: worden seÿn solle. Dieße beede Capitalien nun sambt allen davon außgestandenen Zinßen, Marzahl und ane berührte behaußung angewendte bau: und unkosten hat obwohl Ehren erwehnter Herr Rathherr Brackenhoffer, den 15.ten Julÿ 1719 dem hinderbliebenen Wittiber und der Verstorbenen Frauen seel. als dermaliger beden Verlobten Personen ins gemein in beÿsein der drenßischen 2.er Kinder Vogts undt tochtermanns mit verspruch Keine fernere ansprach ene solche behausung mehr Zumach. eigenthb. cedirt pro 712. lb. 10. ß
Es seind aber Sie beede Cessionarÿ Ihme herrn Rathherrn Brackenhoffern annoch darauff schuldig so Jährlichen auff Joh. Bapt: mit 22. lb 10. ß Zu 4 pro Cento gerechnet Verzinßlich, 562 lb. Ferner haben dieselbe beÿ eigangs gedachter frauen Anna Maria Rittelmeÿerin gebohrner Schmidin deroselben respectivé Schwieger und eheleiblichen Mutter Zu bezahlung des angelts dicto 15. Julÿ 1719. baar auffgenommen und entlehnet 75 lb, Macht beedes 637 lb 10 ß. Nach deren abzug Verbleibt ane Vorherigen beeden Capitalien und dem deßhalben mit der Drenßischen behausung erlangten jure annoch per rest übrig 112 lb 10 ß d. Hievon aber gehen ferneres hinweg die bau Costen, so wehrender dießer Ehe ane solche Behaußung Verwendet worden undt hernach fol: (-) fac: (-) alß eine theilbare beßerung eingetragen befindlich, treffen inhalt sonderbahren specification sammenthafft an 43. lb 11 ß 7 s. Daß alßo ane obiger Summ in allem annoch restirt 68. lb 18 ß 5 d. Waran dem Wittiber die helffte vor ohnverändert gebührig mit 34 lb 9 ß 2 ½ d. So dann der überige halbe theil der Verstorbenen frauen seel. und nunmehro der Erbin Zuständig dahero auch hernach fol: (-) fac: (-) deroselben ohnveränderten Nahrung einverleibt befindlich.
Über dieße Cession ist Vorhanden ein pergamentener Extractus in allhießig. Cancelleÿ Contract Stuben gefertiget datirt den 15. Julÿ 1719. mit N° 1 bemerckt.
(E.) Wie hievornen fol: (-) fac: (-) beÿ des Wittibers ohnbevögtigten rubrices zusehen so ist der Erben ane denen der verstorbenen frauen seel. und ihrem damahligen Sponso den 15.ten Julÿ 1719 Von Herrn Rathherrn Elia Brackenhoffer cedirten auff der drenßischen behaußung stegend. 750. lb. Capitalien vor dero daran Zuerfordern habende helffte deductis deducendis per rest gebührig 34. lb 9 ß 2 d
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Wittibers Nahrung, Sa. haußraths 13, Sa. Werckzeugs Zum Haffner handwerck gehörig 1, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 4, Sa. Gerechtigkeit ane einer behaußung 34, Sa. Schulden 42, Sa. Guths Ergäntzung 44, Summa summarum 143 lb – Schuld 8 lb, Nach deren Abzug 135 lb
(Der Erbin Nahrung), Sa. haußraths 42, Sa. Silber geschmeids 1, Sa. goldenen Rings 3, Sa. baarschafft& 5, Sa. Gerechtigkeit ane einer behaußung 34, Sa. Guths Ergäntzung 28, Summa summarum 116 ln – Schulden 22 lb, In Vergleichung 93 lb
(Die Theilbare Nahrung betreffend) Sa. haußraths 7, Sa. Wahren und Werckzeugs Zum haffner handwerck gehörig 9, Sa. der Beßerung aug des Wittibers und der Erbin ohnveränderten Gerechtigkeit ane einer behaußung 43, Summa summarum 60 lb – Schulden 112 lb, Mehr theilbare Schulden als Theilbahr Guth 52 lb – Stall Summ 148 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Daniel Lang
Vergleichung der Erbin ohnveränderten Antheils ane einer behaußungs Gerechtigkeit. So Viel die Von Hn Rathherrn Elia Brackenhoffern beeden geweßenen Eheleuth, den 15. Julÿ 1719 cedirte Gerechtigkeit auff der Drenßischen behaußung waran der abgeleibten seel. die helffte gebührig betrifft, so hat mehrgedachte Frau Anna Maria Rittermeÿerin die hinterlaßene Erbin mit assistentz mehr Ehren Erwehnten herrn Johann Peter Gambßen des H. Deputati, mehrdemeltem Johann Friderich Müllern, dem hinterbliebenen Wittiber solche gar und gäntzlichen cedirt und überlaßen, also und dergestalten daß derselbe auch alle daroben hafftende Capitalia, alß H. Rathherrn Brackenhoffers annoch in Capital per rest Zuerfordern habende 562. lb 10 ß d. Mehr die Ihro Frauen Rittelmeÿerin selbsten schuldige 75. lb mit und beneben denen noch ferner außständigen Ihro gehörigen 16. lb 4 ß 2 d als welche gleich falls theils zu denen ane dießem hauß gewandten bau Cösten theils aber in die haußhaltung Verbraucht worden, auß dem seinig allein und ohne Ihro der Erbin Zuthun oder Entgeltt abzuführen und Zubezahlen schuldig – So beschehen auf den 9. Maÿ 1721.

Jean Frédéric Müller se remarie avec Marie Elisabeth Lüttich fille d’un tuilier de Durlach : contrat de mariage, célébration
1721 (3.3.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) N° 17
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Vorgeachte Meister Johann Friderich Müllern, Haffer, Wittiber und burgern allhier Zu Straßburg ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Lügtichin, Weÿland des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Jacob Lügttichs gewesenen burgers und Statt Zieglers Zu Durlach, hochfürstl. Marggräff. Baden durlachischer herrschafft längst seel. hinderlaßener ehelich erziehler Tochter als der Jfr. hochzeiterin am andern theil
So beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg in mein Notarÿ behaußung ane dem Alten Weinmarckt gelegen, in beÿsein Meister H. Hirschenbauren des Schuhmachers auff sein des bräutigambs, So dann Martin Johann Georg Schneiders des trähers und hannß Wilhelm Kleemans tabackmachers auff Ihr der Jgfr. Hochzeiterin seith aber dreÿ burgere alhier und hierzu insonderheit erbettener beÿständer, auff Montag den 3. Martÿ Anno 1721. [unterzeichnet] Johann Friedrich Mülmer alß Hochzeiter, Maria elisabeta littein als hoh zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 87-v)
1721. d. 12. Martÿ sind Ehelich eingesegnet worden Johann Friderich Müller der Haffner undt Burger allhier vnd Jungfraw Maria Elisabetha Weiland Johann Jacob Lüttigs gewesenen Burgern und zieglers Zu Durlach nachgelaßene Eheliche Tochter, [unterzeichnet] Johann Friederich Müller Alß Hochzeiter, Maria Elisa beta littigin hoh Zeiterin (i 90)

Marie Elisabeth Lüttich devient bourgeoise quelques jours après son mariage
1721, 4° Livre de bourgeoisie p. 859
Maria Elisabetha Müllerin gebohrne Lidichin Von Durlach geb. weÿl. H. Jacob Lidich gew. Zieglers allda ehel. tochter erh. d. burger Recht weg. wohlverhaltten gratis, w. beÿ E: E: Zunnft d. Maurer dienen prom. den. 26.ten dito [Martÿ 1721]

Jean Frédéric Müller meurt en 1728 en délaissant pour héritiers ses frères. La veuve renonce à la succession. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 247 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 118 livres, le passif à 394 livres.

1728 (10.7.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 22) n° 218
Inventarium über Weÿl. des Ehren und vorgeachten Mstr. Johann Friederich Müllers geweßenen Haffners und burgers allhier nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1728 – nach seinem den 14. Martÿ dießes lauffenden 1728.ten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer Welt abgefordert worden, Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Verstorbenen seel. Geschwüsterde als deßen ab intestato Verlaßener Erben und insonderheit deroselben hierzu constituirten Mandatarÿ alle gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ benambset inventirt durch die Ehren und tugendsahme frau Mariam Elisabetham Müllerin gebohrne Lüttichin die hinterbliebenee wittib mit beÿstand des Ehren und vorgeachten Mstr Johann Georg Feursteins Haffners auch burgers allhier ihres geschwornenn Vogts (geäugt und gezeigt) – so beschehen inn Straßburg in fernerer Gegenwarth des Ehrenvesten Großachtbahren u. Weißen herrn Benedict Villars huthmachers u. E. E. Großen Raths alten auch E. E. Kl. Raths jetzmahligen wohlmeritirten beÿsitzers als aus deselben Mittel crafft Extractus Memorialis vom 22. Maÿ hujus anni nomine der frembden Erben hierzu insonderheit abgeordneten Herren auf Sambstag d. 10. Julÿ 1728.
Des verstorbenen Geschwüsterde seind folgend. Erstlich Georg Friederich Müller haffner und burger Zu Neustadt an der Aisch so von beeden banden deßen Eheleibl. Bruder welcher nicht Zugegen ware aber Zu seinem Mandatorio ernennet und constituiret hat, den Ehren und vorgeachten Mstr. Johann Leonhardt Greßen Metzgern und burgern allhier der dann im Nahmen seines Principalen dem Geschäft beÿgewohnt und Zweÿtens Joh: Michael Müller beck und burg. Zu ged. Neustadt welcher vom Vatter her des abgel. seel. rechter Von Mütterl. ist aber Stieffbruder so gleich abwesend in deßen nahmen obgemelter Meister Greß gegenwärtig geweßen. Beede des Verstorbenen seel: respect: Voll u. halbbändige gebrüdern und ab intestato verlaßene Erben, welche sich aber, ob Sie diese Erbschafft antretten wollen sich noch Zur Zeit nicht erkläret haben.
Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zu wißen seÿe hiermit demnach man auf eingangs gedachtes datum zu gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventation geschritten und die ersuchung des verstorbenen seel. in die ehe gebrachter Nahrung vornehmen wollen, daß darauffhin die hinterbliebene wittib mit beÿstand ihres geschwornen Vogts sich hiebeÿ wißend und wohlbedächtlichen declarirt, daß Sie auff die theilbar Verlaßensch. gäntzl. Verzug thun und solche deß verstorbenen seel. Erben tam active quam passive völlig überlaßen (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung sich folgender maßen befunden
Waahren und Werckzeug Zum haffner handwerck gehörig. Solche seind durch Mstr Georg Friderich Musculum und Johann Bernhard Branden, beede haffnere und burger allhier auffgenommen undt angeschlagen worden wie volgt
2. a. scheuben, 1 lb 15
1. a. Ertzmühl, 1 lb
1. eiß. Schierstang, 5 ß
1. a. holtzaxt, 5 ß
2. d. a. haffenbrett à 3 d. d. stuck 6 ß
vor verschied. kleinen Werckzeug, 7 ß 6
1. a. dän Marckstand, 7 ß 6
300 stück allerh. ungebrand Waar à 8 ß das hund. 1 lb 4 ß
Vor verschied. gebrannt geschirrr so wohl im hauß als auff dem Marckt 300. stück à 2 d, 2 lb 10
ein halber Wagen röth Erd, 4 ß 6
Vor weiß Erdt, 8 ß (Summa) 8 lb 12 ß 6 d
Gerechtigkeit und Eigenthumb ane einer behaußung. Eine behaußung hoffstatt und höfflein mit übrigen deßen begriffen, Gebeüen, Zugehörden rechten und Gerechtigkeiten geleg. allhier Zu Straßburg ane dem alten Wein Marckt ohnfern der Kirchen Zum Alten St. Peter 1.seit neben herrn Johann Paul Schüblern XIII. des beständigen geheimen Regiments anders. neben N. Metzger dem Kieffer hinden auff ein dem Schultheißen von Gingsheim Zugehöriges hauß stoßend, Wovon man jährlichen 13. ß 4 d bodenzinß dem Stifft St. Marx Zu reichen schuldig, sonsten aber eigen und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferten schrifftlichen Abschatzung vom 25. Maÿ 1728. angeschlagen pro 600. lb. Wavon abzuzuehen erstgemelter bodenzinß so Zu doppeltem Capital ohnpræjudicirlich Gerechnet antrifft 26. lb 13 ß 4 d. Mehr so mann herrn Elia Brackenhoffern XXI. des beständigen Regiments allhier ane Capital so jährl. auff Johannis Baptistæ m. 20. lb zu 4 pro cento verinteressirlich annoch per rest schuldig 500 lb, Machen dieße beede Posten zusammen 526. lb 13 ß 4 s. nach deren abgang verbleibt ane obigem anschlag annoch per rest auszuwerffen 73 lb 6 ß 8 d
Dieße behaußung ware der hochedelberührtem H. XXI. Brackenhoffern umb 750. lb Capital, so derßelbe ane Jacob Drennßen den geweßenen Gerbern und burgern allhier vermög Zweer passirter Verschreib. vom 21. Maÿ 1712. und 11. Jan: 1715. Zu erforderen gehabt hypothecirt, sollen auch demselben vor solches Capital Zinnß und Uncosten entschlagen werden seÿn, welcher nachgehendts ermelte beede Capitalia sambt davon ausgestandenen Interesse wie auch denen ane berührtes hauß angewenden bau und Uncösten dem verstorbenen Johann Friderich Müller und Annæ Mariä Rittelmeÿerin deßen ersten Ehefrauen seel. als damahligen beÿden verlobten Persohnen ins gemein in beÿsein Norberti Braunen Wirths Zum guldenen Stern als Vogts der Drenßischen 2. Kinder wie auch Lorentz Hummel des tochtermanns mit verspruch in ewigkeit Keine fernere ansprach eigenthümlichen cedirt pro 712. lb. 10. ß, Wavon gleich balden 100. lb undt d. 26. aug. 1720. wiederumb 50 lb, Mehr d. 30. Xbr. 1721. 25 lb, Weiter d. 16. Martÿ 1722. 12. lb 10. ß Und dann d. 29. Xbris 1722. 25. lb als in verschiedenen mahlen bezahlt worden 212 lb. Der überrest aber wie bereits vorhergedacht annoch ausständig mit 500 lb. Und besagt über sothane Cession 1. Pap. Extr. auß allh: C C protocollo gef. u. m. deros. vorgetr. Kl. Inns. vw. datirt den 15. Julÿ Anno 1719. mit a. N° 1 not: und dabeÿ gelaßen. Es hat aber auf absterben obged. Annæ Mariæ Mülelrin gebohrner Rittel Meÿerin dero Eheleibl. Mutter und ab intestato verlaßene Erbin nahmens frau Anna Maria Rittelmeÿerin gebohrner Schneiderin weÿl. H. Matthæ Rittelmeÿers geweßenen Schuhlmeisters und burgers zu Barr längst hinterbliebener Wittib auf dero antheil und Gerechtigkeit ane solchem hauß und Cession gäntzl. Verzug gethan und dem Verstorbenen als damahligem Wittiber selbige völlig überlaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Der Wittib eigenthümlich unverändert Vermögen, Sa. haußraths 2, Sa. Silbers 12 ß, Sa. Schulden 49, Sa. Ergäntzung 196, Summa summarum 247 lb
Dießem nach wird auch die übrige Nahrung welche so wohl dem Verstorbenen Vor ohnverändert gehörig ware, alß auch theilbar seÿen möchte, beliebter Kürtze halben unter einer Massa beschrieben. Sa. haußraths 35, Sa. Wahren und Werckzeugs 8, Sa. Silbers 1, Sa. Gerechtigkeit und Eigenthumb ane einer behaußung 73, Summa summarum 118 lb – Schulden 394 lb, In Vergleichung Theilbares passiv onus 276 lb – Stall Summ 47 lb
Wÿdemb Welchen der Verstorbene seel. Vo weÿl. Frauen Anna Maria Müllerin gebohrner Rittelmeÿerin seiner erstern Ehefrauen seel. lebtägig Zugenißen gehabt (…)
Copia der Eheberedung (…) Johann Daniel Lang Nots.
– Abschatzung d. 25. May aô 1728. Auff gebehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Friederich Müller gewesenen Kachlers seel. hinterlaßene frau Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auf dem Alten Wein Marck gelegen, einseits Neben herrn XIII. Scheubler, anderseits Neben Meister N. Metzger Küffer, hinden auf ein Statt hauß dem Alten St. Peter Zugehörig stosend, welche behausung Stuben, Cammern Soldaten Cammern hauß Ehren Werckstatt Kachler brenn offen und gebälckte Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleuthe sich in der besichtigug befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausend und Zweÿ hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

D’après l’acte suivant, Jean Daniel et Jean Georges Walter acquièrent la maison par adjudication judiciaire le 31 janvier 1732. Ils sollicitent quelques mois plus tard le droit de la revendre au manant François Joseph Hagios. La visite montre que la maison comprend plusieurs petits poêles, chambres, cuisines, vestibule et petite cave en mauvais état et que rien ne s’oppose à la transaction. Le préteur royal est du même avis mais insiste pour que tous les propriétaires non bourgeois se soumettent au règlement de la ville puisque plusieurs propriétaires de maisons considérables ont argué qu’ils exerçaient des charges qui les en dipenseraient, ce qui soumet de fait les bourgeois à une pression fiscale qu’il entend éviter. Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la cession et ratifient la proposition du préteur royal.

1732, Conseillers et XXI (1 R 215)
Joh: Daniel Walter und Consort bitten umb Erlaubnuß ein hauß an Frantz Joseph Hagioß den Schirmer verkauffen zu dörffen. 168. erhalten solche. 181.
Niemand, So Von der Einquartirung ratione Personæ vel officÿ befreÿet, und kein burger ist, Soll künfftighin Erlaubt werden ein hauß allhier Zu kauffen. 185.

(p 168) Sambstag d. 17.ten Maÿ. Lt Fuchs Nomine Johann Daniel und Johann Georg Walter beeder gebrüder und burger allhiern diese bitten Euer gnaden unterthänig um erlaubnuß ihre auff dem Alten Weinmarck nahe beÿ St. Peters Kirchen gelegene behaußung an Frantz Joseph Hagios den hiesigen Schirmer pro 1100 fl. sambt alle unkosten Verkauffen Zu dörffen.
Gug noê ged. Hagios bitt unterth. umb permission besagte behaußung umb ernandten preiß kauffen Zu dörffen, bitt gnädige Willfahr. Erkandt, Werden Zu Einnehmung des Augenschein Vorgemelter behaußung H. XV. Richßhoffer und H. Rhh. Zäpffel abgeordnet, auff deren erstattete Relation ferners ergehn soll, Was recht ist.
Deputati ijdem umb den bescheid anzuzeigen.

(p. 181) Sambstag d. 31.ten Maÿ. H. XV. Richßhoffer referirte, Er hätte beneben H. Rhh. Zäpffel, umb der Ihnen d. 17.ten huius auffgetragenen Commission ein genügen Zu leisten, die ienige behaußung, Welche Johann Daniel Walter beneben seinem bruder Johann Georg an Frantz Joseph Hagios den hiesigen schirmer umb 1100. fl. sambt allen unkosten Verkauffen wolle, ein augenschein genommen und befunden, daß Selbige auff dem Alten Weinmarck nahe beÿ St. Peters Kirchen gelegen seÿe, in unterschiedlichen bauloßen kleinen Stüblein, Cammern, Küchen und Haußehren bestehe, und ein höfflein, Kellerlein Vor 50 ohmen Wein und eine kleine Frucht: Schütt Vor ohngefehr 20. fiertel habe, übrigens Walter sich der Käüffer in allen stücken denen ordnungen unterwerffen.
H. Rht Zäpffel beruffe sich auff die vonn dem Hn Fünff Zehner abgelegte Relation.
H. Advocat Hold War der meinung, daß Weilen diese behausung gering und der Käüffer die gehörige submission gethan Meine Herren die gebettene Erlaubnuß Zu schließung des Vorhabenden Kauffs wohl ertheilen könten.
H. Prætor Regius sagte, Er halte Zwar ebenmäßig dafür, daß in dem heutigen fall denen Imploranten die Verlangte Dispensation Zu willfahren seÿe, iedoch mit dießem außdrucklichen anhang und bedig, daß der Kauff in gegenwart Voriger Deputirten in allhießiger Cantzleÿ Contract: stub solle verschrieben, und der Käüffer sich allen in denen Ordnungen enthaltenen oneribus und beschwerden durch absonderliche Reversales daselbst Zu unterwerfen angehalten werden. Weilen Er aber seit etlichen iahren her Wahrgenommen daß Verschiedne Personen, welche ansehnliche Häüßer gekaufft, und Zu erlangung Eines Löbl. Magistrats dazu nöthig geweßen Obrigkeitlichen Consens sich denen ordnungen submittirt, dannoch nachgehends Zu mercklicher beschwerde der Burgerschafft die Einquartierung Von sich abgelehnet, Vorschützend, daß ratione ihrer officiorum Sie davon befreÿet Wären, Alß Verneme Er, daß umb diesem schädlichen mißbrauch die abhelffiche maaß Zu geben, und damit das onus hospitandi milites durch Entziehung der besten und dazu tauglichsten behaußungen die burgerschafft ferners nicht Zu Viel drucken möchte, durch eine formliche Erkandtnuß beÿ gegenwärtiger gelegenheit Zu Verordnen seÿe, daß Künfftighin Niemand, Welcher kein burger und in ansehung seiner Perßon, oder das ihme auffgetragenen Ambts Von der Einquartierung befreÿt ist, die Erlabnus ein hauß in hiesiger Statt Zu Kauffen beÿ dieser Gerichts Stelle ertheilt Werden solle.
Hierauff ist Vermittelst gehaltenes umbfrag denen Imploranten Vor angeregte behausung umb 1100 gulden respective Zu verkauffen und Zu kauffen, unter dem Von Herrn Prætore Regio bemerckten anhang, Obrigkeitlich Erlaubt und Dabeneben auff deßen anspruch Erkandt Worden, daß künfftighin Niemand, Welcher klein burger und in ansehung seiner Perßon der des Von ihme verwaltenden Ambts Von der Einquartierung befreÿt ist, die Erlaubnuß ein hauß in hiesiger Statt zu kaufen beÿ dieser gerichts stelle ertheilt werden solle.
Deputati ijdem umb den bescheid an Zu Zeigen.

Les marchands Jean Daniel et Jean Georges Walter vendent la maison 550 livres au sergent de la Noblesse immédiate de Basse-Alsace François Joseph Hagios et à sa femme Catherine Jennesson

1732 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 267-v
H. Johann Daniel und Johann Georg die Walter gebrüdere handelsleuth
in gegensein Frantz Joseph Hagioß des Ritterständischen Niederelsäßischen ambts botten und hiesigen schirmers wie auch deßen Ehefrau Catharina geb. Jenissau (Frantz Joseph hagioß der Ritterschafftl. Ambstbott und schirmer, f° 268-v [serment à la ville])
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am alten Weinmarckt ohnfern der Kirch zum alten St Peter, einseit neben H. Samuel Schübler dem holtzhändltler anderseit neben Friedrich Metzger dem Kieffer hinten auff H. Johann herrmann Schwerdt handelsmann – dem Stifft zu St Marx auff weÿnachten jeden jahr 2 sch 4 pfenning ane bodenzinß – als ein am 31. Januarÿ jüngst ahne allhießiger Ganth erkaufftes guth – um 550 pfund

Originaire d’Offenbourg, François Joseph Hagios épouse la strasbourgeoise Catherine Jennesson
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 28)
Anni Christianæ salutis 1718 die vero 30. Januarÿ (…) sacro vinculo matrimonÿ copulati et conjuncti sunt Dnus Franciscus Joseph Hagios Francisci Hagios et Catharinæ gerhardtin civium offenburgensium legitimi thori filius ex una et Catharina Scheneson Argentinensis (signé) Hagios (i. 17)

Catherine Jennesson meurt en 1738 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison 600 livres. L’actif de la succession s’élève à 759 livres, le passif à 514 livres

1739 (11.3.), cote E 5782, (ajout au crayon, H Dautel)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güther so weÿl. die tugendsame Frau Catharina Hagioßin geb. Schenesson des Ehren und wohlachtbaren herrn Frantz Joseph Hagios des Ritterschafftlichen Ambts Huissier und Schirms verwanthen Ehegattin, nach ihrem den 24. maÿ 1738 jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, welche Verlaßenschafft auff ansuchen Meisters Johann Michael Schneiders des Leinenwebers als geordnet und geschworenen vogts Joseph Otto und Jacob derer Hagios der Verstorbenen mit dem wittibern erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben beede annoch minorennes
Bericht, keine heurats Verschreibung

In einer ane dem alten weinmarckt gelegen in dieße verlaßenschafft eigenthümlich zuständigen beh.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, Im haußöhren, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Nebens Cammer, In der Küchen, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung. Nehml. eine beh. höffl. hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane dem alten weinmarckt ohnfern der alten St Peter Kirch einseit neben weÿl. H. Samuel Schübers gew. holtzhändlers Erben 2.s Friedrich metzgern dem Kieffern hinten auff H. Johann herrmann Schwerden den handelsmann, davon mann jährlich dem Stift St Marx auff weÿh. 13 ß 4 ane bodenzinß zu geben pflichtig, (welche behaußung die Werckmeistere vermög ihrer ad conceptum geliefferten) Abschatzung den 4. 8.br 1738 datirten Abschatzung angeschlagen worden pro 600 lb, davon wegzurechnen obiger bodenzinß so in doppeltem Cap. gerechnet antrifft 26, restiret 573 lb, darüber bes. Kffb. C. C. Stb. datirt den 5. junÿ 1732
– Abschatzung Ano 1738 d. 4 8.br, Auff begehren dessen Ehrenhaften Und bescheidenen H Frantz Josias hawius Amps bott ist eine behaußung allheir in der Statt Strasburg auff dem alden Wein Marck geleicken Ein seits Neben Samwill Scheiblers Ehrben ander Seit Neben fridrich Matzer kiffer hienden auf Johan herrmann Schwerd handels Mann Stossent welche behaußung Meit einem gutten dach stull Meit breidt Zigel gedeck Worunder Stibel kemmerlein hauß Ehrlein gebel v. kelerlen heffel Sampt aller Ihrer Recht Vnd gerechtigkeit, vor und umb 1200 Gulten, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner und bau Meister, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Johann Jacob Biermeÿer. Werckmeister deß Zimmerhoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 104 lb, leerer faß und wein 18 lb, silbers 4 liegende güther (Osthoffen banns) 60 lb, beh. 572 lb, summa summarum 759 lb – Schulden 514 lb, In Abzug deren verbleibt 245 lb – Conclusio finalis 245 lb

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 370)
Anno domini 1738 die vero 24 mensis Maii Mortua est Catharina Schöneson ætatis suæ 36 annorum sponsa Josephi hagios tabellionis sacramentis pœnitentiæ, eucharistiæ et extremæ unctionis rité præmunita et a ma (…) die 26. eiusem mensis et anni in Cœmeterio sacti gallo sepulta est

François Joseph Hagios se remarie en 1742 avec Marie Agathe Olinet, fille d’un marchand de légumes : contrat de mariage, célébration
1742 (3.1.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 622
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und achtbahren herrn Frantz Joseph Hagios ambts botten in verschiedenen Ritterschafftl. orthen Schirmern alhier, alß Wittibern vnd hochzeitern ane einem,
So dann der Ehr vndt tugendbegabten Jfr. Maria Agatha Olinet, H. Peter Olinet fastenspeishändlers vnd burgers alhier ehelich erzeugter tochter alß hochzeiterin andedn theilß
auf seithen deß H. Hochzeithers herrn Johann Michel Schneiders deß leinenwebers vnd burgers alhier seiner Kinder Vogtß vndt H. Anthoni Richters employé auff der Königl. Landstraß vndt Schirmers alhier (…) Straßburg d. 3. Januarÿ Anno 1742. [unterzeichnet] Frantz Joseph Hagios als Hochzeiter, Marie Agathe olinet epouse

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 199)
Anno domini 1742 die 5. mensis februarii (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt franciscus josephus Hagios, viduus defunctæ Catharinæ Geneson commorans in parochia ad stum petrum senioris & maria agatha olinet filia legitima petri olinet, civis argentinensis & mariæ annæ Goujon parochiana nostra (signé) F: J: Hagios, Maria Agathe olinet (i 103)

François Hagios devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu la Mauresse
1742, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 97
Frantz Hagioß Von Offenburg gebürtig erhalt das burger recht Von seiner Ehefrauen Maria Agatha Oliné um den alten burger schilling seine Zweÿ Kinder erster Ehe aber Otto Joseph und Jacob seind beÿ Ordnung gelaßen, und wollen beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin dienen jur. d. 4. Julÿ 1742.

Le sergent au Directoire de la noblesse immédiate François Joseph Hagios est reçu tributaire le 13 décembre 1742
1742 (13. Xbr), Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 587-v) Dienstags den 18.ten Decembris Anno 1742 – Neuer Leibzünfftiger Gremp C. R.
Frantz Joseph Hagios, Ritterschafftlicher Ambts botten von Offenburg gebürtig, producirt Schein von allhießiger Cantzleÿ Pfenningthurn und Stall, e dato 4.ten Julÿ Anno 1742 bittet um ertheilung des Zunfft und Grempen Rechts.
Erkandt, gegen erlag der gebühr willfahrt.
Zalt vor den Pfenningthurn 1 lb, vor das Zunfftrecht 5 ß, vor das Grempen Recht 1 lb 10 ß, vor die Feür Eÿmer 3 lb 4 d, Und einschreib gebühr 2 ß (zusammen) 3 lb 4 d

François Joseph Hagios hypothèque la maison au profit de Jacques Hector Gombault, employé à la halle commerciale

1757 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 631 f° 151-v
Frantz Joseph Hagios der ritterschafflicher amts huissier und Maria Agatha geb. Olinet mit beÿstand Pierre Labelli des fastenspeishändlers und Christian Litty des schloßers
in gegensein H. Jacob Hector Gombault des kaufhaus beamten – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Kinderspielgaß am alten Weinmarckt, einseit neben Samuel Schübler des holtzhändlers erben, anderseit neben Friedrich Metzger dem kieffer, hinten auff N. Kuhn dem kieffer

François Joseph Hagios meurt en mai 1770 en délaissant deux fils de son premier mariage et trois enfants du deuxième. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 285 livres, celle des héritiers à 318 livres. L’actif de la communauté s’élève à 982 livres, le passif à 454 livres. D’après une cession jointe à l’inventaire, les deux fils du premier mariage cèdent leurs droits sur la maison à leur belle-mère ; l’acte est annulé lors de la cession ci-dessous

1770 (21.6.), Not. Herrenberger (16 Not 2) n° 152
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten Herrn Frantz Joseph Hagios gewesten ambts: Sergenten in unterschiedlichen Ritterschaftlichen Dorffschafften und burgers allhier zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1770. – nach seinem den 26. Maii letzthin aus dießem zergänglichen leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren frauen Mariæ Agathæ Olinet der hinterlaßener Frau Wittib mit dem Vorgeacht und wohlgelehrten Herrn Johann Carl Fické dem Notario publico und burgern allhier verbeÿstandet (…) So beschehen Straßburg d: 21.ten Junii 1770. In Præsentia Herrn Johann Niclaus Ottmann des deputirten Rathherrn E: E: kleinen Raths und burgers allhier.
Denominatio der Kinder und Erben. Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu seinen wahren und rechtsmäßigen Erben verlaßen als 1. Herrn Otto Joseph Hagios fastenspeishändler und burger allhier nunmahlen Zu Kehl wohnhaft, 2. Herrn Jacob Hagios Sousbrigadier der Königlichen Domaines Zu Schalambée in dem obern Elsaß wohnhaft, ohnverburgert, beede söhn erster Ehe erzieigt mit weÿl. frauen Catharina Hagios gebohrner Schenesson, So dann
3. Herrn Joseph Hagios ambts sergent in unterschiedlichen Ritterschafftlichen Dorfschaften und burger allhier, 4. Jungfrau Maria Catharina Hagios ledigen standt und großjährigen Jahren mit H. Christian Litti schloßer meister und burgern allhier ihrem Avunculo hierzu Verbeÿstandet, und Endlichen 5. Peter Hagios dräher seiner profession minderjähriger Jahren und dato auf der Wanderschafft sich befindend deßen geschworner Vogt gedachter H. Christian Litti ist. Dieße dreÿ letztern benambßte Kinder mit gesagter frau Maria agatha gebohrner Olinet der frau Wittib erzeigt.

Folget nun die mit der Hinterbliebenen Frau Wittib und dem Verstorbenen Ehemann auf dero Ehetag auffgerichtete Eheberedung so Von wort Zu Worth also lautet (…) d. 3. Januarÿ 1742, Johannes Brackenhofer, Notarius publicus juratus
Bericht Über dießes Inventarium. Die beede nun zertrennte Ehepersohnen haben zwar im 4. Puncten ihres Ehecontracts ihr einbringen und währender Ehe Ererbenden Vermögen als ein unverändert guth bedungen und die Ergäntzung des angangs stipulirt auch verabschiedet, daß des Endes ihrer beederseits Illata Inventirt und æstimirt werden sollen, allein das letztere die Inventur ihrer Illatorum haben dieselbe unterlaßen (…)
Summa summarum der Wittib unverändert Vermögenschafft, in einer activ schuld und Ergäntzung bestehend, 285 lb
Dießemnach So wird auch der Erben unverändert Haabschafft beschrieben
Eigenthum an Einer behaußung, so der Erben unverändert. Nähmlichen Eine behaußung, höflein, hoffstatt sambt einem gumpbrunnen, mit all deroselben gebauen, begriffen, weithen, Zugehörten, Recht und gerechtigkeiten, gelegen alhier ane dem alten Weinmarck ohnfern der alten St. Peter Kirch, 1. s. neben H. Joh: Lingenhölin dem maurermeister, 2. s. neben N. Traiteur dem jüngern Pitschierstechern, hinden auf N. Jost dem Kiefermeister, vornen auf die allmend gaß stoßend davon man Jährlichen dem Stifft St. Marx auf Weÿhenachten 13 schilling 4 pfenning ane bodenzinß Zu geben pflichtig, und sonsten auser dem darauf haftenden und hiernach passivé eingetragenen 50 pfund pfenning Cap. leedig und eigen. Welche behaußung durch der Statt Straßburg geschworne Herrn Bau Inspector und Werckmeister Krafft deroselben zum Concept eingeschickte vom 23. hujus datirten Abschatzung æstimirt worden pro 600. lb. Davon wegzurechnen obiger bodenzinß so in doppeltem Cap. gerechnet antrifft, 26 lb 13 ß 4 d. Nach welchem abzug ane dem anschlag restirt 573 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract stub Verfertiget und mit deroselben anhangender Insigell verwahret, datirt vom 13. Junÿ 1732 bezeichnet mit N° 1.
Sa. Eigenthums ane ener behaußung 573, Ergäntzung (in der Erben unveränderter behaußung währender dießer Ehe viel meliorirt worden und gleich solche Meliorations baukösten zwischen der Wittib und den samtlichen Erbs Interressenten zufolg vergleich vom 30. Junii letzthin überschlagen und gerechnet worden Zu 400 fl, So kommen selbige hier in auswurf mit 200 lb) Sa. der Ergäntzungs abzug 800, Compensando ist erfindlich daß für die Erben währender Ehe mehr bezahlt worden als die Ergäntzung ihres unveränderten guths antrifft benantlichen 599 lb, Summa summarum 573 lb – Schulden 255 lb
Endlich So wird auch die gemein und theilbar Verlaßenschafft in beschreibung gebracht, Sa. haußraths 112, Sa. Faß und bütten 29n, Sa. Silbers u. dergl. Geschmeids 10 lb; Sa. Eigenthum ane Liegenden güthern (zu Odratzheim und Kirchheim) 125, Sa. Schulden 704, Summa summarum 982 lb – Schulden 454 lb, Nach solchem abzug 527 lb – Stall Summ 534 lb
Abschatzung Vom 23. Junÿ 1770. Auff begehren Weil. H. Frantz Joseph Hageugs ist eine behausung alhir in Der Statt Straßburg auff dem alten weinmarckt gelegen Einseits Neben Mäister Lingenheldt dem Maurer stosent gelegen ander seits Neben H. Dreter und hienden aufff Mäister Jost Dem Kieffer Stosend gelegen solche behausung besteht in Ettliche Stuben Kammern und Kiechen Dar jber ist der Dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein Getrembten Käller hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen werck Meister nach vorher geschehener besichtigung mit aller jhrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth nach estimirt und angeschlagen worden Vor und umb Zwelff Hundert Gulden [unterzeichnet] Werner, Huber
– Cession. Vor mir dem Unterschriebenen Geschwornen Notario publico der statt Straßburg und dießseithiger succession Inventir schreiber, persönlich kommen und erschienen ist H. Otto Joseph Hagios fasten speiß händler und burger allhier dermahlen Zu Kehl wohnhaft und bekante freÿ ofentlich so wohl für sich als mandatario nôe H. Jacob Hagios Sousbrigadier deren Königl Domaines Zu Schalambé im obern Elsas wohnhaft seines bruders Kraft procuration vom 28.ten Junii letzthin, cedirt und eigenthümlichen überlaßen Zu haben
frauen Mariæ Agathæ Hagios gebohrner Olinet weÿl. H. Frantz Joseph Hagios gewesten ambts: Sergenten unterschiedlicher rittersch. Dorffschafften und burgers allhier hinterbliebenen Wittib, so dieselbe auch mit genehmhaltung S.T. H. Joh. Carl Fickét Notarii publici ac jurati und burgers allhier ihres herren beÿstands acceptirt hat
benantlichen zweÿ fünfte thein ane Einer behaußung, höfflein sambt einem Gumpbrunnen, mit all dero gebäuen, begriffen, Rechten und gerechtigkeiteenane dem alten Weinmarck ohnfern der alten St. Peter Kirch gelegen, Einseith neben H. Johannes Lingenhölin dem maurermeister, anderseith neben N. Traiteur dem jungen pitschierstechern, hinten auf (-) Jost dem Kiefermeister, vornen auf die allmend gaß stoßend, davon man Jährlichen dem Stifft St. Marx auf Weÿhenachten 13 schilling 4 pfenning ane bodenzinß Zu geben pflichtig und sonsten auser dem darauff haftenden und H. Joh: Georg Walthers seel. hinterlaßene Erben à Vier pro Cento verzinslichen 50 lb Capital leedig vnd eigen. Vnd ist diese Cession zugangen und beschehen für vnd vmb 500 pfund (…) – Straßburg den 7. Julii. 1770.
[in fine :] Heut dato den 16. Augusti 1770 (…) Cassirt und annullirt

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 1 100 florins
1770, Livres de la Taille, cote VII 1180, f° 108-v
Mörin N° 2641 – Weÿl. Frantz Joseph Hagios, den Ambts Sergentten und Burgers allhier Verlaßenschafft jnventirt H. Not. Herrenberger.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 47, 586 lb 19 ß 4 ¾ d, davon gehet aber wieder ab wegen der beßerung 52. lb 15 ß 9 ¼ d, Verbleibt 534 lb 3 ß 7 ¼ die machen 1100 fl. Verstallte 600 fl. Zu wenig 500 fl.
Wovon Nachtrag 6 jahr in duplo a 1 lb 10 ß, 9 lb
und 4 Jahr in simplo, 3 lb
Ext Stallgelt 1770, 2 lb 5 ß
Geb. 2 ß 6 d
Abhandlung, 1 lb 3 ß 6 d
den Nachtrag auff die helffte moderirt 15 ln 11 ß, restirt 9 lb 11 ß
dt. 8. aug. 1770.

Les héritiers Hagios cèdent leurs parts à leur frère Joseph Hagios, sergent au Directoire de la noblesse

1770 (16.8.), Not. Herrenberger (16 Not 2) n° 153, Joint au n° 152 du 21 juin 1770
Cession. Vor mir dem Unterschriebenen Geschwornen Notario publico und Inventir schreiber, der Statt Straßburg seÿen Persönlich kommen und erschienen H. Otto Joseph Hagios fasten Speiß händler vnd burger allhier Zu Straßburg Anjetzo Zu Kehl wohnhaft sowohl vor Ihn selbsten alß in nahmen H. Jacob Hagios Sousbrigadier Des Domaines du Roy Zu Schalambé wohnhaft in dem obern Elsaß seines bruders Krafft procuration vom 28.ten letzthin, sodann Jr. Maria Catharina Hagiosin ledige Unter verbeÿstandung H. Christian Litti dero Vetters des schloßers vnd burgers allhier, welche mehrjähr. Jahren ist, so dann ges. H. Christian Litti als Vogt Peter Hagios des Jüngsten minderjährig. sohns, welche samenthaft als Erben weÿl. H. Frantz Joseph Hagios des Ritterschaftl. ambts: Sergenten und burgers allhier zu Straßburg offentlichen bekennen thun,
dero bruder H. Joseph Hagios dem ältisten sohn Zweÿter Ehe, so burger alhier und in Ritterschafft. unterschiedlichen ort auch ambts sergent ist (…) überlaß. Cedirt und abtretten zu haben
dero Ihnen fünff Kindern gehörige behaußung, hoffstatt, höflein sambt Einem Gumpbrunnen, mit all deroselben gebauen, begriffen, weith. Zugehört. Recht und gerechtigkeiten, ane dem alten Weinmarck allhier ohnfern der alten St. Peter Kirch gelegen, Eins. neben H. Johannes Lingenhölin dem maurermeister, Anders. neben N. Traiteur dem Jüngern Pitschierstechern, hinten auf N. Jost dem Kiefermeister, vornen auf die allmend gaß stoßend, davon man Jährlichen dem Stifft St. Marx auf Weÿhenachten 13 ß 4 d ane bodenzinß Zu geben pflichtig und sonsten außer dem darauff an H. Joh: Georg Walthers seel. Erben schuldigen 50 lb Capital ledig vnd eigen. Vnd ist dieß Cession vnd hauß überlaßung geschehen vor vnd vmb einer Summ von 2000 Gulden Straßburger währung – Straßburg den 16. Aug. 1770.

Marie Catherine Hagios, fille en secondes noces, meurt célibataire en laissant pour seule héritière sa mère
1771 (17.10.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 764) n° 482
Inventarium über Weiland der Ehren und tugendsahmen Jungfraun Mariæ Catharinæ Hagios, auch weiland Herrn Frantz Joseph Hagios, des gewesenen Amts Sergenten und burgers allhier Zu Straßburg ehel. erzeugt hinterlaßener tochter nunmehro seel. Vermögens Nachlaßenschafft, auffgerichtet im Jahr 1771.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Vermögenschaft, so Weiland die Ehren und tugendsahme Jungfraun Maria Catharina Hagios, auch weiland Herrn Frantz Joseph Hagios, des gewesenen Amts Sergenten und bs allhier Zu Straßburg mit Fraun Maria Agatha geb. Olinet ehelich erzeugte Tochter nunmehro seel. nach ihrem Freÿtags den 16.ten Augusti dieses 1771.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödl. Hintritt verlaßen hat, Welche Vermögens Nachlaßenschafft auf begehren erstermelter Frau Mariæ Agathæ Hagios geb. Olinet der Jungfer Defunctæ verwittibten leibl. Mutter und Verlaßener intetstas Ebin, hiebeÿ mit Mstr. Johann Michael Baÿer dem Schumacher und burger alhier verbeÿstandet – So beschehen Straßburg den 9.ten Octobris 1771.
In einer alhier Zu Straßburg an der Kinderspiel gaß ohnfern dem alten St Peter gelegenen behausung hat sich befunden wie folgt.
Sa. Haußraths 14, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 108, Sa. Schulden 15, Summa summarum 138 lb – Schulden 98 lb, Nach deren Abzug 40 lb

Les experts estiment la maison 900 livres lors de l’inventaire dressé en 1785 après la mort de Pierre Joseph Hagios
Joseph Gourmand vend au nom des créanciers de Pierre Joseph Hagios la maison au tonnelier Jean Antoine Jost

1786 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 660 f° 179-v
H. Joseph Gourmand der lichtenmacher als bestellter mandatarius weÿl. Peter Joseph Hagios des amts sergenten credit massa H. creditorum
in gegensein Johann Antoni Jost des kieffers – d. 18. aprilis vorgegangene versteigerung, als letzt und meistbietenden
die in ermelter mass gelegene behausung, höfflein, hoffstatt, bronnen mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auff dem alten Weinmarckt ane der Kinderspielgaß, einseit neben H. Lingenhölin dem maurer, anderseit neben Mr Specht dem wollspinner, hinten auff den käuffer – davon gibt mann löbl. stifft St Marx 1 fl 3 ß 4 p ane ewigen zinß – geschehen um 1900 gulden

Fils du boulanger Antoine Jost, Antoine Jost entre en apprentissage le premier mars 1755 chez le tonnelier Jean Jacques Beyer. L’apprentissage se termine trois ans plus tard bien que le maître souhaiterait en retarder la fin
1755, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 61-v) Dienstags den 8. April 1755 – Lehrjungen
Mstr. Joh: Jacob Beÿer der Kieffer nimbt Zum Lehrjungen an Anthoni Jost weÿland Anthoni Jost geweßenen burger und Schwartzbecken Ehl. sohn um selbigen vom j. Martÿ 1755 biß dahin 1758 also 3. jahr lang gegen 80 fl. Lehrgeld und 12 fl. der frauen pro discretione worvon die helffte anfangs die andere in mitten der Lehr solle bezahlt werden, das Kieffer Handwerck zu lehrnen des jungen bürge seÿnd H. Joh: Philipp Meÿbaum der Uhrenmacher und Mstr. Joh: Heinrich Gimpel, dt pro inscript. 1. lb 10 ß, pro prot. 5 ß, pro findl. 2 ß

(f° 100) Donnerstags den 2. Martÿ 1758 – Joh: Philipp Meÿbaum als assistent Anthoni Josten weÿl. Anthoni Josten gewesenan Schwartzbeckers u. b. allhier Ehl. sohns mstr Joh: Jacob Beÿers Lehrjungen so das Kauffgericht begehrt und bezahlt, stehet vor meldend daß den 1.ten hujus deßen Lehrzeit verstrichen, Er der Lehrmeister aber sich weigere, ihn außthun Zulaßen, der Lehrmeister zugegen bittet die außthuung biß auff ein ordinari Gericht Zu verschieben.
Erkandt, weilen das Lehr Geldt bezahlt und der Lehrmeister Keine Haubtursach oder Klag einzuwenden hat, als wurde derselbe ledig Erkandt
Zahlt vor das Kauff Gericht 1 lb 10 ß, pro delis. 1. 10, p. Sigillo 2 ß, p. Lehrbrieff 1. 10, pro protoc. 9

Antoine Jost demande aux Quinze l’autorisation de faire son chef d’œuvre bien qu’il soit le septième candidat alors que le maximum annuel a été fixé à six. Il argue qu’il a l’intention d’épouser une veuve. L’autorisation lui est accordée mais le nombre de candidats devra être de cinq l’année suivante. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1761, Protocole des Quinze (2 R 173)
(p. 252) Sambstags d. 20.t Junÿ. – Jost Ca. Kieffer
Idem [Faust] noê Antoni Jost des Ledigen kieffers Knecht von hier Ca. E. E. Zunfft der Kieffer H. Zunfft meister weilen der Implorant in bedrängten Umständen, als bitt derselbe unterth. Ihme Gnädig zu erlauben, das Meisterstück nach H. Rathh. Stammen Sohn Verfertigen zu dörfen, und setzt. Claus MGhh. haben in Causæ Joh: Jacob Jundt Ca. gedachten H. Zunfft meister unterem 27. 7.bris 1760. Zu erkennen geruhet, daß weilen ermelder Jundt als der siebende zu dem Meisterstück admittirt, da es doch nach ordnung nur 6 seÿen solten, daß in dem fürkünfftigen Jahr nur 5 Zu Meisterstück gelaßen werden solten. Weilen nun Gegner in diesem Jahr der 6.te ist, als bitt manutenentz des gedachten MGHh. bescheids, mithin den Imploranten mit seinem begehren ref.exp. abzuweisen, oder aber wofern die Ursach Mghh. trifftig scheinen sollte, Deput: Zu erkennen woselbst man sich des mehrern Verlauten laßen wird.
Faust der Implorant überläßt sich obrigkeit über Gnad und bitt wie vor, Zumahlen der Implorant sein probis faß mit Genehmhaltung E. E. Gerichts Verfertiget hat. Erk. Deputation.

(p. 276) Sambstags d. 27. Junÿ. – Jost Ca. Kieffer
Obere Handwercks Herren laßen per H. Secret. Stædel referiren es seÿe Antoni Jost der Ledige Kieffers Knecht von hier Ca. E. E. Zunfft der Kieffer H. Zunfftmeister d. 20.ten hujus per Recessum beÿ E. G. eingenommen und habe gebetten Ihme Gnädig Zuerlauben, daß Meisterstück nach H. Rathh. Stammen sohn verfertigen Zu dörffen, Imploratischer H. Zunfftmeister habe ebenfalls per Recessum eingewendet MGhh. hätten in Causa Joh: Jacob Jundt Ca. gedachten H. Zunfftmeister unterm 27. 7.bris 1760. Zu erkennen geruhet, daß weilen ermeldter Jund als der 7.de Zu dem Meisterstück admittirt da es doch nach ordnung nur 6. seÿn sollten, daß in dem fürkünfftigen Jahr nur 5 Zu Meisterstück gelaßen werden sollten. Weilen nun Gegner in diesem Jahr der 6.te ist, als bitte man um manutenentz MGHh. bescheids, mithin den Imploranten mit seinem begehren ref.exp. abzuweisen.
Beÿ erkandter und beseßener Deputation sagt Implorant præsens, es seÿe Ihm ein Glück Vor eine Wittfrau Zu heurathen, wann er sogleich Zu dem Meisterstück gelangen Könne.
H. Schnckbecher als Zunfftmeister præsens sagt, der Implorant müße in solchem Fall die Eheberedung oder Contrat de mariage Vorlegen, ferner seÿe Holderer eines Meisters sohn, und Nacke habe bereits die Erlaubnuß Von E. E. Gericht das Stück Zu machen erhalten, Jost aber Komme erst nach Ihnen, wolle also gehorsambst umb manutenentz der Ordung gebetten haben.
Beede Holderer und Nacke auch Zugegen, bitten ebenfalls um beÿbehaltung ihrer Ordnung. H. XV. Richshoffer, H. XV. Denner und H. XV. Städel seind der Meÿnung daß in Conformitæt des d. 17. 7.bris 1760. in sachen Jundt Ca. die Zunfft der Kieffer ergangenen bescheids der Implorant gäntzlich abzuweißen seÿe, weilen aber verlauthen willen daß dem Implorant ein Glück bevorstehe, alß gehe ihre meÿnung dahien, daß derselbe als der sechste mithin nach dem Holderer und Nache annoch dieses Jahr Zu dem Meisterstück zu admittiren. E. E. Zunfft aber auff das künfftige Jahr vorbehalten nur 5 Zum Meisterstück gelangen Zu laßen. Die Confirm. Zu E. G. stenned. Erk Confir:

(p. 284) Sambstags d. 18.ten Julÿ
Bescheid.- Sambstags d. 27. Junÿ. In Sachen Antoni Jost des Ledigen Kieffers Knechts von hier, Imploranten ane einem, entgegen und Wieder E. E. Zunfft der Kieffer H. Zunfftmeister, Imploraten, am andern theil, Auff as Vom dem Imploranten per Recessum gethane unterthänige bitt, Ihme Zu erlauben das Meisterstück nach H. Rathh. Stammen sohn verfertigen Zu dörffen, des Imploratischen H. Zunfftmeisters gethane Einwendung daß d. 27. 7.bris vorigen Jahrs Von Uns Erkannt worden, daß dieses Jahr nur fünffe Zum Meisterstück Zu admittiren seÿen, da doch der Implorant der Sechste wäre, sambt beÿgeführem Bitten Ihne deßwehen mit seinem begehren ref.exp. abzuweisen.
Erkandte und beseßene Deputation, auch all übrig derer Parthen und sonderlich der genanndnen Holderer und Nacke, welche Vor dem Imploranten Zum Meisterstück eingeschrieben, angehörter vor und anbringen ist derer H. Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, daß der Implorant als der sechste, mithin nach dem Holderer und Nache annoch dieses Jahr Zu dem Meisterstück zu admittiren. E. E. Zunfft der Kiefer aber auff das Künfftige Jahr vorbehalten seÿn nur 5 Zum Meisterstück gelangen Zu laßen.

Les examinateurs qui inspectent le chef d’œuvre d’Antoine Jost en sont entièrement satisfaits
1761, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 442-v) Mittwochs den 7. Octobris 1761 wurde Johann Anthoni Jost des leedigen Kieffers Meisterstück Zum erstenmal besichtiget und berichteten die Herren Schauer, daß sich Zuvorhin dene Einfugen daran befinden, Unterschrieben Frantz Scheckbecher, Emanuel Müller, Anthoni Friderich Hartmann

Sambstag den 17.ten Octobris 1761. wurde Johann Anthoni Josts Meisterstück zum Zweÿtenmal besichtiget, wobeÿ die Herren Schau meister berichteten, daß sich weiter nichts als ein wenig Zu viel alt holtz an einer Taug am hintern End befinde, Unterschrieben Frantz Scheckbecher, Emanuel Müller, Anthoni Friderich Hartmann

Montags den 26. Octobris 1761. wurde Johann Anthoni Josten Meisterstück Zum letzten mahl besichtiget und berichteten die Herren Schauer daß solches wohl zu End gebracht, und nichts darwieder einzuwenden seÿe, dero wegen sie ihn jedoch unter Confirmation des Herrn Obmann für einen rechten Meister erkennen, Unterschrieben Frantz Scheckbecher, Emanuel Müller, Anthoni Friderich Hartmann

Antoine Jost est reçu tributaire le 11 mai 1762
(f° 147-v) Dienstags den 11. Maÿ 1762 – A. Leibzünfftig
Mr Anthoni Jost, der Kiefer prod. Statt Schein vom 20.t februarii jüngst, bittet ihnen als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen. Erkt. Willfahrt
dt. als eines hießigen burgers Sohn 2 lb 5 ß, feuer Eimer 10 ß, protoc. 3. ß, findling 2 ß

Jean Antoine Jost épouse en 1762 Marie Dorothée Teutsch, fille d’aubergiste : contrat de mariage, célébration

1762 (22. 9.bris), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 729
Eheberedung zwischen dem Ehrenachtbaren H: Johann Anthoni Jost leedigen Kiefer Mr b. dahier weÿl. H Anthoni Jost deß geweßten Schwartzbecken und burgers alhier seek. mit Fr. Maria Catharina geb. Schellin seiner hinterbliebenen Wb. ehelich erzeugtem Sohn, alß hochzeiter, unter assistentz seines Schwagers H Johann Philipp Meÿbaum, groß Uhrenmachers und burgers dahier ane einem
So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Jgfr. Mariä Dorotheä Teutschin Hn Abraham Teutsch des ältern Vormahlige gastgebers Zum hohen Steeg und burgers alhier mit weÿl. Fr. Maria Magdalena gebohrner Rappin seel. ehelich erzeugten dochter als der Jgfr. hochzeiterin beÿständlich dero erstged. H. Vaters wie auch H Abraham Teutsch des jüngern Gastgebers Zum hohen Steeg und H Johann Martin Greiner Gastgebers Zum blauen bauren, Leeder burgeren dahier ihres respe. bruders und Schwagers, ane dem andern theil gepflogen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 236)
A° 1763. Dom: II & III. post Epiph. seind proclamirt und folgenden 26. Januarÿ copulirt worden H. Johann Anton Jost lediger Kiefer und weinhändler dahier, weil: Anton Josten geweßenen burgers und becken dahier hinterlaßener Ehl. Sohn, und Jgfr. Maria Dorothea H Abraham Deutschen Gastgebers und burgers dahier ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Andoni Jost als hochzeider, Maria Dorothea Teutschin als hochzeiderin (i 125)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari, sise au Vieux-Marché-aux-Vins. Ceux du mari s’élèvent à 770 livres, ceux de la femme à 533 livres.

1763 (19.2.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1190) n° 1333
Inventarium über des Ehrenachtbar Herrn Johann Antoni Jost, Kiefermeisters und der viel Ehren und tugendsamen Fraun Mariä Dorotheä Jostin geb. Teutschin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1763. – in ihren den 20. Januarii jüngst angetrettenen Ehestand Zugebracht, welche der Ursachen, alldieweilen in Ihrer den 22. 9.bris ds 1762.sten Jahrs vor mir Notario aufgerichteten Eheberedung paragrapho quarto wohlbedächtlich abgeredet und verglichen, daß alles das jenige so Sie einander in den Ehestand zubringen werden einem jeeden und deßen Erben ein ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben solle. – So beschehen Straßburg Sambstags den 19.ten Februarÿ 1763.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem alten weinmarckt gelegenen dem Ehemann zuständigen dannenhero drunten beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen i. behaußung, Höflein und Hoffstatt mit allen denen Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten alhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt, 1 s. neben H. Johann Philipp Meÿbaum, dem groß. Uhrenmacher, 2 s. neben weil. Johann Heinrich Schüblers leedig. Verstorb. seel. hinterlaßenen Hn. Erben, hinten auf Hn Frantz Joseph Hagios dem Ritterschafftlichen Amts Botten stoßend gelegen, so über hernach genandte passiv Capitalia leedig eigen und dermahlen Zu würdigen vor ohnnöthig erachtet worden. Hierüber besagt i. teutsch perg. Kfbr. in alh. C. C. Stb errichtet mit dero anhangenden Ins. versehen de dato 13. 9.bris a° 1759. Dabeÿ ferner i. dgl. perg. Kfbr. mit solchem Ins. bestärcket datirt den 19. Aprilis A° 1734. mit a. Lit. A bezeichnet, und dermahlen wider dabeÿ gelaßen.
Der Ehefrau übrig mütterlich Guth. Außweißlich des zwischen dem H Vatter und nun mehr weil. H. Johann Philipp Tag, dem gewesenen Pastetenbeck und burgern alhie Ihr und Ihrer Geschwisterden vogt seel. den 13. 9.bris 1741 beÿ E. löbl. Vogteÿ Gericht gepflogenen auch obrigkeitlich confirmirten Vertrags begriff.
Series rubricarum. Des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 66, Sa. Werckzeugs, Reifen und band Zum Kiefer handwerck gehörig 49, Sa. Faß, Wein, brandenwein und Eßig 95, Sa. Silbern Geschmeids 22, Sa. der baarschafft 66, Eigenthumb ane einer behausung o, Sa. der Activ Schuld 7, Summa summarum 307 lb – Und wann dazu gerechnet wird die Helffte ane den drunten fol: et seqq. beschriebenen haußsteuren antreffende 55 lb, So bestünde sein des Ehemanns in den Ehestand gebrachtes gut in 363 lb – Schulden 770 lb
Dießem nach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Vermögen consignirt und beschrieben. Sa. Haußraths 134, Sa. Silben Geschmeids 51, Sa. Goldener Ring 17, Sa. der Baarschafft 273, Summa summarum 477 lb – Adde die übrige helffte ane den hernacher beschriebenen haußteuren 55 lb, So begreift der Ehefraun in die Ehe gebrachtes Vermögen dieses Invÿ Anschlag nach in sich 533 lb

Jean Antoine Jost hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Henri Schultz et des enfants issus de Marie Barbe Schultz et du tonnelier Jean Georges Holderer

1788 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 169-v
Johann Antoni Jost der kieffer
in gegensein Johann Heinrich Schultz des goldarbeiters vor sich selbst sowohl als nahmens weÿl. Fr. Mariæ Barbaræ geb. Schultzin mit Johann Georg Holderer des kieffer meisters erziehlten 2 kinder – schuldig seÿen 700 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden auff dem alten Weinmarckt ane der Kinderspielgaß, einseit neben H. Lingenhölin dem maurer, anderseit neben Mr Specht dem wollspinner, hinten auff H. Biton zuständige behausung

Marie Dorothée Teutsch meurt en 1790 en délaissant un fils. La succession comprend deux maisons au Vieux-Marché-aux-Vins et celle rue des Aveugles. La maison rue du Jeu-des-Enfants est estimée 1 100 livres. La masse propre au veuf s’élève à 268 livres, celle des héritiers à 845 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 3 527 livres, le passif à 1 394 livres

1790 (24. 9.br), Not. Stoeber (6 E 41, 1258) n° 794
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Dorotheä Jostin gebohrner Teutschin, Herrn Johann Antoni Jost des Kiefermeisters v. brs. allhier gewesener Ehegattin Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1790. – nach ihrem den dritten Octobris jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt verlaßen hat. Wolche Succession wurde auf Ansuchen des hinterbliebenen Wittibers, wie auch der abgeleibten mit ihme erzeugten einzigen Sohns und ab intestato verlaßenen Universal Erbs H. Johann Abraham Jost des ebenmäßigen Kiefermeisters Weinhändlers u. brs alhier, so in Ehe lebet mit Fraun Anna Maria gebohrner Gutmännin – So geschehen in einer allhier Zu Straßburg an der Kinderspielgaß gelegenen und in diese Verl. gehörigen behausung Mittwochs den 24. Novembris Anno 1790.

(f° 6) Eigenthum an einer behausung, so dem Wittiber unverändert. (W.) Nemlichen i. behausung, höflein und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten allhier Zu Straßburg an dem alten weinmarckt, einseit neben H. Abraham Dürrbach dem Schloßer anderseit neben H. Rosa dem Seidenhändler hinten auf eine während dißortiger Ehe erkauffte behausung ziehen, so über hernach gemeltes Passiv Capital ledig und eigen. Es wird aber solche behausung s. Zugehörden ohnpræjudicirlich berechnet vor 1000 lb.Hierüber besagt i. deutsch pergam. Kaufbrief in allhies. Cantzleÿ Contract Stub errichtet de dato 13. Novembris 1759. Dabeÿ ferner i dergl. pergam. Kaufbrief mit solchem Ins. bestickt datirt den 19. Aprilis 1734 mit altem Lit A. bezeuchnet. So dann i. älterer dergl. Kaufbrief vom 5. Junÿ 1732.
(f° 6-v) Eigenthum an häußern, so theilbar. (T.) Nemlichen i. behausung, Höflein, Hoffstatt und bronnen mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg auf dem alten weinmarckt an der Kinder spielgaß einseit neben H. Rosa dem Seidenhändler anderseit neben Specht des Wollspinners Wittib hinten auff obige in des Wrs. unveränderte Mass gehörige behausung Ziegend, davon man jährl. löbl. Stifft St Marx alhier 13 ß ii d an ewigen Zinß zu entrichten schuldig, sonst ledig eigen. Es wird aber diese behausung s. Zugehörden hier um denjenigen Preis ausgeworfen wie der Wr. solche krafft besonderer Cession über nehmen wird pro 1100 pfund. Darüber besagt i. deutsch. perg. Kaufbrief. aus allhies. C. C. Stb. de dato 6. Maÿ 1786.
(T.) Und eine behausung, höflein und hoffstadt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg an der Blindengaß einseit neben Schmidt dem Pommadenhändler, 2. s. neben Meister Neustöckel dem Schreiner hinten auff H. Schützenberger des biersieders Stiefkinder Ziehend, so über hernach folgendes Passiv Capital ledig und eigen. Es hat aber der Wr. solche behausung angenommen under hier ausgeworfener Preis der 900. lb. Hierüber meldet ein deutsch. pergam. Kaufbierf. in alhies. C. C. Stb errichtet sub dato 25. Septembris 1789.
(f° 8) Werckzeug, Reif und bans Zur Küfer profession gehörig
(f° 9) Ergäntzung des Wbers abgegangenen unveränderten Guths. Vermög des über beeder gewesene Eheleuth zusammen gebrachte Nahrungen, durch Not. Hn. Stöber den 9. Febr. 1763. aufgerichteten Invÿ.
Norma hujus Invÿ. Der Wb. Vermögen, Sa. hausraths 23 lb, Sa. Silbers 10 lb, Sa. Eigenth. an i. behausung 1000 lb, Erg. wird pass. übertroffen, Summa summarum 1034 lb – Schulden 766 lb, Nach deren abzug 268 lb
Diesemnach wird auch der Erben unverändertes Guth verzeichnet. Sa. hausrath 145 lb, Sa. Silbers 12 lb, Sa. gold Ring 11 lb, ß Activ Schuld 50 lb, Sa. Erg. Rest 626 lb, Summa summarum 845 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbare Guth beschrieben, Sa. hausrath 134 lb, Sa. Werckzeug Reif und band 184 lb, Sa. leerer Fäßer 388 lb, Sa. Silber 26 lb, Sa. Gold 27 lb, Sa. Eigenth. an häusern 2000 lb, Sa. activ Schulden 766 lb, Summa summarum 3527 lb – Schulden 1394 lb, Nach deren Abzug 2133 lb – beschl. Summa 3246 lb

Le brossier Jean Jacques Specht, locataire de la maison, fait dresser l’inventaire de ses apports lors de son mariage avec Barbe Hanck

1808 (20.8.), Strasbourg 5 (26), Not. F. Grimmer n° 5179
Inventaire des apports de Jean Jacques Specht brossier et de Barbe Hanck
Contrat de mariage reçu par le notaire soussigné le 24 mai dernier
en la demeure des conjoints maison du Sr Jost tonnelier rue du Jeu des Enfants n° 41
le mari, meubles 266 fr, argenterie 15 fr, ustensiles et marchandises 60 fr, total 341 fr, passif 72 fr, reste 269 fr
la femme, meubles 255 fr, numéraire 1650 fr, total 1905 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 107 F° 75-v du 24.8.

Inventaire après décès d’un locataire, le boucher Jean Conrad Mann

1824 (14.1.), Strasbourg 4 (57), Me Hatt n° 1444
Inventaire de la succession de Jean Conrad Mann, boucher décédé le 22 septembre dernier – à la requête de le veuve Louise Elisabeth Stenger mère et tutrice légale de Charles Théodore, 3 ans et demi, Louise Caroline 3 mois, en présence de Chrétien Frédéric Doerfel, ferblantier, subrogé tuteur
dans la maison mortuaire rue du Jeu des enfants n° 41
mobilier 322 fr, garde robe 101 fr, argenterie 31 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 166 F° 78-v du 19.1.

Jean Antoine Jost meurt en 1830 en délaissant pour seule héritière Marie Anne Jost, épouse du brasseur Michel Daniel Schott, issue du mariage de son fils Abraham avec Anne Marie Guthmann. La succession comprend quatre maisons  celle qui donne à la fois sur le Vieux-Marché-aux-Vins et la rue du Jeu-des-Enfants achetée en deux fois forme une seule propriété.

1830 (8.5.), Strasbourg 10 (82), Me Zimmer n° 804
Inventaire par déclaration de la succession de Jean Antoine Jost, tonnelier décédé le 21 mai dernier, à la requête des seuls et uniques héritiers Marie Anne Jost avec elle Michel Daniel Schott brasseur son épouse et marchand vin de l’ayeul paternel de la comparante par représentation d’Abraham Jost, brasseur, décédé époux d’Anne Marie Guthmann

immeuble à Strasbourg, une maison sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 63 donnant par la maison de derrière sur la rue du Jeu de Enfants n° 41 entre la maison du Sr Gauthy et celle de la veuve Gillig, acquis cette maison sur le Vieux Marché aux Vins par acte passé à la Chambre des Contrats le 13 novembre 1759. Quant à la partie de maison donnant sur la rue du Jeu des enfants, acquise par adjudication à la Chambre des Contrats le 6 mai 1786, ce contrat fait mention d’une rente annuelle de 1 florin 3 sch 4 pf au profit des hospices civils, rachetée par quittance du 9 janvier 1792, la propriété antérieure est corroborés par actes passés à la Chambre des Contrats les 5 juin 1732 et 19 avril 1734
plus une maison en cette ville quai des Bateliers n° 26, d’un côté la maison du Sr Sübinger et la brasserie du Lion d’Or ci devant Aichner, devant le quai derrière une impasse – acquise par acte reçu Me Wengler le 19 décembre 1811 transcrit au bureau des hypothèques volume 63 n° 90
plus une maison en cette ville rue St Jean n° 3 entre celle de M Petitville et celle Sr Heydt, nourrisseur de vaches, derrière fossé extérieur du Faux Rempart – acquis sur la veuve Lang née Güthel suivant acte reçu Me Stoeber père le 14 septembre 1795 (28 fructidor 3), la propriété au profit du Sr Güthel père de ladite De Lang est établie par acte à la Chambre des Contrats le 15 février 1745
enfin une une maison sise en cette ville rue St Jean n° 11 d’un côté la maison du Sr Stoeber ci devant Neuss, d’autre forme le coin, derrière le fossé externe du Faux Rempart, acquis suivant adjudication par expropriation forcés sur les conjoints Lechner au tribunal civil le 20 août 1818
garde robe 79 fr, totalité du mobilier 512 fr, créances totalité mobilier 7097 fr – passif 2480 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 199 f° 97 du 11.5.

L’héritière Anne Marie Jost épouse le brasseur Michel Daniel Schott en 1813

1813 (20.9.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 517, 6119
Contrat de mariage – Michel Daniel Schott, brasseur né le 29 septembre 1791 de Pierre Frédéric Schott, fabricant de savon et de chandelles, et de Marie Barbe Reyth (extrait, paroisse St Pierre le Vieux)
Anne Marie Jost née le 8 germinal 3 (28 mars 1795) de feu Abraham Jost, brasseur, et d’Anne Marie Guthmann
Enregistrement de Strasbourg, acp 123 f° 99-v du 21.9.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports qui comprennent plusieurs maisons. Ceux du mari s’élèvent à 9 029 livres, ceux de la femme à 22 615livres.
1814 (31.12.), Strasbourg 10 (22), Not. Zimmer n° 559, 6654
Inventaire d’apports de Michel Daniel Schott, brasseur, et d’Anne Marie Jost, suivant contrat de mariage passé devant le soussigné notaire le 20 septembre 1813, mariés le 22 dudit mois
le mari. meubles 2639 fr, argenterie 442 fr, bierre orge houblon 17.980 fr, tonneaux dans la cave de la maison ci après désignée, dans la cave de la brasserie dite brauhaus dans la cave secondaire rue du Foulon, dans la cave sous le rempart, dans la brasserie dite brauhauß 5977 fr, duves et outils 5819 fr
Maison brasserie, Premièrement une maison-brasserie ayant pour enseigne la grue avec cour, boulangerie, appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue Marbach n° 7, d’un côté la propriété du Sr Brandhoffer brasseur, d’autre le fosse intérieur de la ville a travers duquel il y a issue sur le faux rempart au moyen d’un pont de communication devant dans la rue Marbach derrière dépendany de la cour Marbach appartenant au Sr Müller
Plus une vieille maison et un grand bâtiment de brasserie dit brauhauß avec cour, puits, appartenances et dépendances scise dans la rue de Marbach, d’un côté le Sr Zisig ramonneur, d’autre les veuve et héritiers Schell, devant rue dite Marbach, derrière la rue du roitelet dans laquelle ledit immeuble a une issue, estimés 40.000 fr, cédés par Pierre Frédéric Schott, fabricant de savons, et Marie Barbe Reyth ses père et mère par cession reçue Me Übersaal le 17 septembre 1813, au Sr Schott père par adjudication reçue Me Wengler le 23 mars 1812 et déclaration de command
total général 72 857 fr, passif 63 827 fr, reste 9029 fr
la femme mobilier 909 fr, argenterie 658 fr, numéraire 6048 fr
Propriété de la moitié d’une maison brasserie, savoir la moitié par indivis dans une maison brasserie portant l’enseigne au Tigre scise à Strasbourg faubourg Blanc n° 5 entre Sr Gros savonnier et l’auberge au ci devant poele des Jardiniers derrière Sr Hamm, Maibaum et Staehling, loués à Louis Frédéric Koehler pour 6 années expirant le 25 décembre 1819 par acte reçu Me Zimmer et Bossenius le 1 mai 1813 estimée 15 000 fr – de la succession d’Abraham Jost son père brasseur dont elle est seule enfant unique héritière, l’autre moitié à la veuve
total général des apports 22 615 fr
enreg. f° 176 du 31.12.

Anne Marie Jost meurt en 1841 en délaissant quatre enfants. La maison qui donne à la fois sur le Vieux-Marché-aux-Vins et la rue du Jeu-des-Enfants est estimée 17 200 francs

1841 (22. 7.br), Strasbourg 10 (98), Me Zimmer n° 4055
Inventaire de la succession de Dame Anne Marie Jost, décédée à Schiltigheim le18 juillet 1841 épouse de de Mr Michel Daniel Schott, propriétaire demeurant à Strasbourg.
L’an 1841, le mercredi 22 septembre à neuf heures du matin en la maison située à Strasbourg vieux marché aux vins N° 72. A la requête de 1° M. Michel Daniel Schott, demeurant à Strasbourg, agissant en son nom personnel, 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts a partageable par moitié qui a existé entre lui et feu Dame Anne Marie Jost son épouse, et comme usufruitier viager d’un capital de 6000 francs (…) le tout aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Georges Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 20 septembre 1813. 3° comme légataire de la jouissance d’une somme nécessaire pour lui assurer y compris l’usufruit donné par le contrat de mariage une rente viagère de 1500 francs, 4° et encore à cause des dispositions de dernière volonté transcrites ci après, le tout aux termes d’un testament olographe fait en langue allemande par ladite défunte dame Schott daté de Strasbourg le 23 avril dernier (…) enregistré avec son translat à Strasbourg le 24 juillet 1841 f° 5 à 8, ledit testament déposé chez Me Zimmer notaire à Strasbourg (…) et de plus au nom et comme tuteur légal de Marie Louise Schott née le 3 août 1824 et Sophie Emma Schott née le 1 mai 1829, les deux enfants mineurs issus de son mariage avec ladite défunte De Anne Marie Jost
2° Dame Anne Marie Julie Schott épouse dûment autorisée de M. Jacques Théodore Thomas, instituteur aux écoles communales de Mülhausen demeurant en cette dernière ville, ci présent
3° et M. Charles Schott, commis négociant demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel que comme subrogé tuteur des mineurs ci-dessus nommés (…)
Lesdits dame Thomas, Sr Charles Schott et les mineurs Marie Louise et Sophie Emma Schott habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun de pour un quart de De Anne Marie Jost leur mère

inventaire des apports, dressé par Me Georges Frédéric Zimmer le 31 décembre 1814
Testament olographe (…)
Masse pour de la défunte. Actif. – L’actif de la masse pour de la défunte De Schott consiste (…) 3° dans les objets mobiliers, créances & immeubles qu’elle a recueillis dans la succession de son aïeul le Sr Jean Antoine Jost dont elle était unique héritiere ainsi que le tout est constaté par un acte de déclaration tenant lieu d’inventaire dressé par Me Zimmer soussigné le 8 mai 1830 (…)
Maison expropriée pour cause d’utilité publique. Mme Schott avait en outre recueilli dans la succession de sondit aïeul une maison sise rue St Jean N° 3. (…)
3° Immeubles. Une maison brasserie pportant l’enseigne au Tigre à Strasbourg faubourg national N° 5 (…)
Moitié de cette maison est échue à la défunte dans la succession de son père M. H. Jost, vivant brasseur à Strasbourg dont elle était l’unique héritière ainsi qu’il appert d’un acte de liquidation passé devant Me Stoeber père le 5 Nivôse an XIV. (…)
Une maison sise à Strasbourg vieux marché aux vins N° 63 donnant par la maison de derrière sur la rue du jeu des enfants sous le N° 41 entre la maison du Sr. Gautty & celle de la veuve Gillig. La défunte De Schott est devenue propriétaire de cette maison pour l’avoir recueillie dans la succession de son dit aïeul le Sr Jean Antoine Jost suivant acte sus allégué dans lequel acte se trouve l’établissement de la propriété antérieure ainsi que l’allégation des quittances du prix de vente. Cette maison est louée à différents individus pour un loyer annuel de 860 francs, elle est estimée à une somme de 17.200 francs
Une maison sise rue St Jean N° 11 (…)
Masse propre du veuf. La masse propre du veuf se compose d’une maison sise à Strasbourg quartier des ponts couverts N° 40 (…)
acp 291 (3 Q 30 006) f° 21-v du 27. sept.
Le mobilier de la communauté est évalué 6225 francs. La garde robe de la défunte 478 francs
acp 294 (3 Q 30 009) f° 27-v du 7 janvier 1842
Créances de la communauté 11.689, Passif 29.393
Les récompenses dues à la communauté par les successions sont de 31.808
Reprises de la défunte 32.382 für
Il dépend de la succession une brasserie sise à Strasbourg faubourg national N° 5
Analyse des titres et papiers

Lors de la liquidation, la maison revient à Anne Marie Julie Schott veuve de Jacques Théodore Thomas

1846 (25.11.), Strasbourg 10 (108), Not. Zimmer n° 6364
Liquidation Anne Marie Jost épouse de Mr Michel Daniel Schott
Ont comparu Mr Michel Daniel Schott propriétaire demeurant à Strasbourg agissant tant en son nom personnel que comme père et père et tuteur légal de Mlle Sophie Emma Schott née à Strasbourg le 1 mai 1829,
2. Mr Charles Schott, brasseur demeurant en la même ville agissant tant en son nom personnel que comme subrogé tuteur de sa sœur ladite Dlle Schott
3. Mme Anne Marie Julie Schott, demeurant en la même ville, veuve de Mr Jacques Théodore Thomas en son vivant instituteur aux écoles communales de Mulhouse,
4. Mme Marie Louise Schott née le 3 août 1824 épouse dûment autorisée à l’effet des présentes de M. Gustave Dominique Friesé, ébéniste ci présent les deux demeurant à Strasbourg
Lesquels ont par ces présentes procédé à la liquidation et au partage de la succession de Mme Marie Anne Jost épouse de Mr Michel Daniel Schott comparant

Observations préliminaires. Mme Schott est décédée à Schiltigheim le 18 juillet 1841 (…), La défunte était mariée avec le Sr Michel Daniel Schott comparant sous le régime de la contrat de mariage communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Georges Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 20 septembre 1813 (…), L’inventaire des apports des futurs a été dressé par ledit Me Zimmer le 31 décembre 1814 (…) L’inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Mr et Mme Schott et de la succession de cette derniète a été dressé par Me Zimmer soussigné en date au commencement du 22 septembre 1841 (…)
Recettes. Pour loyers (…) du Sr Baur locataire de la brasserie
Chap. II. Actif de la succession
14. d’une maison avec appartenances et dépendances située à Straßburg vieux marché aux vins N° 63 d’un côté le Sr Gautschy de l’autre la veuve Gellez par derrière la rue du jeu des enfants où elle porte le N° 41, estimée 18.000 fr. Mme Schott a recueilli cet immeuble dans la succession de son aïeul M. Jean Antoine Jost, vivant tonnelier et marchand de vin à Strasbourg et dont elle était seule et unique héritière aux termes d’une déclaration tenant lieu d’inventaire dressé par M. Zimmer le 18 mars 1830. Le Sr Jost a acquis la partie de cette maison donnant sur la rue du vieux marché aux vins suivant un contrat de vente passé à la ci devant chambre des contrats de Strasbourg le 13 novembre 1759 et celle donnant sur la rue du jeu des enfants suivant contrat de vente par suite d’adjudication passée à la ci devant chambre des contrats de Strasbourg le 6 mai 1786. La propriété antérieure de ces deux maisons est constatée par deux contrat de vente sur parchemin passés à la ci devant chambre des contrats le 20 juin 1732 et 19 février 1734
Chapitre V. Droits des parties et abandonnemens.
1. I Mad. Thomas a droit au quart d l’actif net de la succession de sa mère, soit 29.443 francs mais elle a déjà reçu 2028, reste 27.414
En paiement de cette somme ses copartageants lui abandonnent
6. La maison située à Strasbourg vieux marché aux vins N° 63 pour le prix de 18.000 francs
acp 355 (3 Q 30 070) f° 35-v du 5.12.
Compte du veuf. Il a reçu pour le compte de la succession 57.780
Il a fait des dépenses communes pour 19.448. Il a dépensé pour mad. Thomas 3261, elle a reçu en meubles 166, Total 2438, elle a réservé dans la masse 400 de sorte qu’elle n’a réellement reçu que 2028
Pour Charles Schott il a dépensé 3529, il a reçu du mobilierpour 1377, il a réservé dans la masse 295, de sorte qu’il n’a reçu que 4620
Pour Mad Frisé il a payé 4215, plus pour frais de nomination de subrogé tuteur 15, elle a reçu du mobilier pour 505, Total de ce qu’elle doit 4735
Il a payé pour Emma Schott 4115, en mobilier elle a reçu 520, total de ce qu’elle doit 4625
Balance, il a reçu pour le compte de la succession 57.570, il a fait des dépenses communes pour 38.132, Reste 38.121

Fils de cabaretier, l’enseignant Charles Théodore Thomas épouse en 1835 Anne Marie Julie Schott
1835 (24.9.), Strasbourg 10 (90), Me Zimmer n° 2077
Contrat de mariage – Charles Théodore Thomas, professeur au Collège de Berne en Suisse, né à Strasbourg fils de Jean Jacques Thomas, cabaretier, et de Catherine Louise Dassau
Anne Marie Julie Schott, mineure née le 26 octobre 1815, fille de Michel Daniel Schott, brasseur, et d’Anne Marie Jost
Enregistrement de Strasbourg, acp 234 f° 49 du 25.9.

Consentements au mariage ci-dessus
1835 (3.8.), Strasbourg, Me Kratz n° 359 (fantôme)
Consentement par Jean Jacques Thomas, cabaretier, et Catherine Madeleine Dessau, 2. Michel Daniel Schott, brasseur, et Anne Marie Jost au mariage de leur fils & fille Jacques Théodore Thomas, professeur en Suisse et Anne Marie Julie Schott leurs enfants
Enregistrement de Strasbourg, acp 233 F° 34 du 3.8.

Jacques Théodore Thomas meurt à Mulhouse en 1846
1846 (18.5.), Strasbourg 10 (106), Not. Zimmer n° 6153
Inventaire de la succession du sieur Jacques Théodore Thomas, vivant professeur au collège de Mülhouse, décédé au dit lieu le 16 janvier 1846.
L’an 1846 le 18 mai à neuf heures du matin, à la requête
1° de Dame Anne Marie Julie Schott, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve dudit Sr Thomas, agissant ès présentes 1° en son nom personnel tant à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et le Sr Thomas son défunt mari qu’en raison des avantages matrimoniaux qui lui ont été conférés sur les biens de ce dernier ainsi que le tout résulte d’un contrat de mariage passé devant Me Zimmer soussigné le 24 septembre 1835, 2° comme mère et tutrice légale de de ses enfants mineurs issus dusit mariage savoir Théodore Jules Thomas né à Strasbourg le 9 juillet 1836 et Victoire Mathilde Thomas née à Mülhouse le 8 juin 1839
2° et en présence de Monsieur Auguste Heid, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs Thomas (…) seuls enfans issus du mariage (…)

acp 348 (3 Q 30 063) f° 50-v du 26.5. – Mobilier de la communauté 1413, créances 3508, argent comptant 1037, ensemble 5959 francs
Garde robe du défunt estimée 454 francs
acp 350 (3 Q 30 065) f° 47 du 15.7. 1846 – Reprises de la De Thomas 1188, Indemité due par Mde Thomas 1400, déduction faite elle reste devoir 211 francs
Reprises du Sr Thomas 6000
Actif de la communauté 8229, passif 6641
Actif de la succession 6948, passif 1111 francs

Anne Marie Julie Schott meurt en 1867 en délaissant deux enfants domiciliés à Stuttgart
1869 (17.11.), Me Ritleng aîné
Notoriété constatant que Anne Marie Julie Schott veuve de Jacques Théodore Thomas est décédée le 20 janvier 1867 laissant pour héritiers Théodore Jules et Mathilde Thomas à Stuttgard
acp 584 (3 Q 30 299) f° 133 du 18.11.

Les héritiers Thomas vendent 10 000 francs la maison rue du Jeu-des-Enfants au marchand d’habits Emile Schœffel et à Véronique Klein en la détachant de celle qui donne sur le Vieux-Marché-aux-Vins. L’acte établit divers droits de jouissance temporaires.

1867 (23.3.), Strasbourg 4 (125), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 12.166
A comparu M. Edouard Auguste Cunitz, professeur au séminaire protestant de Strasbourg où il demeure et est domicilié, agissant ès présentes en qualité de mandataire
I. de Mr Théodore Jules Thomas, professeur et De Jenny Boeckel, son épouse demeurant transitoirement à Stuttgard (Wurtemberg) mais domiciliés de droit à Strasbourg (…) et II. de Mlle Mathilde Thomas majeure, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg (déclare vendre)
à M. Emile Schoeffel, marchand d’habits, et De Véronique Klein, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Objet de la vente. Une maison sise à Strasbourg, donnant sur la rue du Jeu-des-Enfants n° 5 avec la cour y attenant et les lieux d’aisances ayant leur entrée par une porte sur cette cour qui est limitée par le bâtiment entre cours dont il sera ci après parlé, la maison vendue entre M. Buob, pasteur protestant à Reitwiller & M. Zehler, notaire à Kientzheim. Est compris dans la présente vente tout ce qui tient dans ladite maison à clous, chaîne, chevilles, ciment ou plâtre comme étant de nature immobilière et comme tel devant suivre le sort du fond.
Ladite maison avec cour et lieux d’aisances fait partie et sera détachée de l’ensemble de la propriété appartenant aux mandants de M. Cunitz et qui donne par le côté opposé sur la rue du Vieux Marché aux vins où elle porte le N° 6. La partie de maison réservée par les mandants de M. Cunitz comprend la maison d’habitation donnant sur la rue du Vieux Marché aux vins avec une cour et le bâtiment entre les deux cours et la portion de bâtiment qui se trouve à droite de la cour vendue es présentes en y entrant par la rue du jeu des enfants, sous la seule exception du compartiment formant les leiux d’aisances qui existe au rez de chaussée de ce bâtiment latéral mais avec la condition que la fosse d’aisances rue du Vieux Marché aux vins restera commune à la maison de la rue du jeu des enfants et à celle de la rue du Vieux Marché aux vins.
Origine de la propriété. L’ensemble de la propriété dont la maison vendue fait partie est devenue la propriété des mandants de M. Cunitz pour l’avoir recueilli dans la succession ed Dame Anne Marie Julie Schott vivante veuve de M. Jacques Théodore Thomas décédée à Strasbourg leur mère dont ils sont les seuls et uniques héritiers. Mme veuve Thomas en est devenue propriétaire pour lui avoir été attribués aux termes du partage de la succession de sa mère Anne Marie Jost épouse de Michel Daniel Schott propriétaire à Strasbourg décédée à Schiltigheim le 18 juillet 1841, passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 25 novembre 1846. Mme Schott l’avait recueillie dans la succession de son aïeul Jean Antoine Jost, tonnelier et marchand de vins à Strasbourg dont elle était seule et unique héritière aux termes d’une déclaration tenant lieu d’inventaire passé devant ledit M. Zimmer le 18 mars 1830. M. Jost avait acquis la partie donnant sur la rue du Vieux Marché aux vins aux termes d’une vente passée à la chambre des contrats de Strasbourg le 13 novembre 1759 et celle donnant sur la rue du jeu des enfants aux termes d’une vente par adjudication passée à la même chambre le 6 mai 1786.
(…) Clauses particulières. Cette vente est faite et acceptée sous les clauses, conditions et stipulations suivantes. I. La maison restant la propriété des mandants de M. Cunitz est en majeure partie louée ainsi qu’une petite cave de la maison vendues es présentes au Sr Joseph Charles Doll, marchand de meubles et De Anne Marie Joséphine Mosser son épouse de Strasbourg aux termes d’un bail sous seing privé daté de Strasbourg du 19 octobre 1863, enregistré à Strasbourg le 20 dudit mois folio 36 (….)
II. Lors de la cessation du bail dont il vient d’être fait mention les vendeurs devront faire murer la porte donnant du bâtiment entre cours sur la cour du bâtiment présentement vendu, ils devront faire griller les ouvertures donnant du bâtiment entre cours sur la même cour et les fermer par des châssis à verre dormant.
III. Aussi longtemps que durera ledit bail M & Mme Schoeffel auront le droit de chercher de l’eau à la pompe qui se trouve dans la cour de la maison réservée aux vendeurs, cependant dans le cas où cette même maison restant à ces derniers était vendue avant l’expiration du dit bail, ce droit de puiser de l’eau à ladite pompe cessera après une dénonciation préalable de six mois mais qui ne pourra être faite avant deux années à compter de ce jour, mais il est entendu qu’aussi longtemps que durera le droit de puiser de l’eau à la pompe par les époux Schoeffel, la fermeture de la porte et le grillage de fenêtres sera suspendue de manière que ces deux droits et faculté soient corrélatifs.
IV. Il en sera de même et jusqu’à la fermeture de ladite porte pour l’écoulement des eaux pluviales de la maison présentement vendue, étant stipulé que les eaux continueront à pouvoir s’écouler par le conduit actuellement existant aussi longtemps que durera pour les époux Schoeffel le droit de pouvoir chercher de l’eau à ladite pompe et à la cessaton de ce droit ces derniers devront faire écouler les eaux du côté de la rue du jeu ses enfants.
V. Toujours jusqu’à la même époque de cessation du droit de puiser de l’eau à ladite pompe par les époux Schoeffel, le Sr Doll conservera son droit de bail à la petite cave de la maison vendue sans indemnité pour les acquéreurs ni de la part du Sr Doll ni de celle des vendeurs qui conserveront l’intégralité du loyer résultant du bail précité.
VI. Les époux Schoeffel pourront construire dans la cour de la maison qu’ils viennent d’acquérir un escalier pourvu qu’il ne masque pas les fenêtres dont il a été parlé plus haut, sans qu’ils soient obligés de rester à la distance légale.
Prix 10.000 francs
acp 561 (3 Q 30 276) f° 93-v du 26.3.

Fils de revendeur, Emile Schœffel épouse en 1862 Véronique Klein originaire de Weyersheim
Mariage, Strasbourg (n° 422)
Du 11° jour du mois de Septembre 1862, Acte de mariage de Emile Schoeffel, majeur né en légitime mariage le 28 octobre 1834 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, tailleur, fils de Georges Christophe Schoeffel, revendeur, domicilié à Strasbourg ci présent et consentant et de feu Catherine Salomé Seupel décédée à Strasbourg le 13 janvier 1858 et de Véronique Klein majeure d’ans, née en légitime mariage le 11 avril 1841 à Weyersheim (Bas Rhin) domiciliée à Weyersheim, fille de feu Michel Klein tailleur décédé à Weyersheim le 13 novembre 185 – il a été passé le 14 juillet dernier un contrat de mariage devant Me Karm notaire à Weyersheim (signé) Schoeffel, Klein (i 10)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.