4, rue du Vieux-Marché-aux-Vins


Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 4 – III 19 (Blondel), P 494 et 555 puis section 56 parcelle 18 (cadastre)
Rue du Jeu-des-Enfants n° 5

Cour de Haslach (Haslacher hoff)
Maître d’ouvrage, Georges Brückmann, architecte Charles Stieffel (1900)

Vieux-Marché-aux-Vins 4 (juin 2015)Jeu-des-Enfants 5 (juin 2015)
Vieux-Marché-aux-Vins (720 W 6) Elevation 1899Jeu-des-Enfants (720 W 6) Elevation 1899
Façades rue du Vieux-Marché-aux-Vins et rue du Jeu-des-Enfants (juin 2015)
Façades d’après les dessins de 1899 (dossier de la Police du Bâtiment)

Le marchand Jean Michel Zeissolff acquiert en 1642 la maison, anciennement appelée cour de Haslach (Haslacher hoff), dont l’entrée principale s’ouvre vers la rue du Jeu-des-Enfants. Ses héritiers marchands de bois la conservent jusqu’en 1763. La maison comprend un bâtiment arrière vers le Vieux-Marché-aux-Vins, relié par deux passages latéraux (1718) devenus des bâtiments latéraux en 1785. Ce changement de désignation semble être l’indice de nouvelles constructions, d’autant que la valeur minimale des bâtiments passe de 1 500 livres strasbourgeoises et 1763 à 2 250 livres en 1785. Les constructions seraient donc dues au propriétaire, le maître maçon Jean Lingenhœlin dont divers travaux sont attestés par les comptes rendus des Préposés au bâtiment.

137 Elévations c-h137 Cour P
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 137
Elévations et cour P (© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (clos en 1829) signale vers la rue du Jeu-des-Enfants une maison médiocre à rez-de-chaussée, premier étage en maçonnerie et deuxième étage en bois. Le bâtiment arrière rue du Vieux-Marché-aux-Vins y est une maison à rez-de-chaussée et un étage mauvais en bois alors que le plan des Ponts-et-Chaussées parle d’une vieille maison toute en pierre en 1823 et d’une maison solide à un étage en pierres ou moellons en 1856. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), la façade rue du Jeu-des-Enfants est la deuxième à droite du repère (h) : elle a huit ouvertures à chacun des trois niveaux, le rez-de-chaussée comporte une porte cochère, deux portes d’entrée et cinq fenêtres. La maison arrière vers le Vieux-Marché-aux-Vins se trouve de part et d’autre du repère (d) puis entre (d) et (e). Le mur aveugle (e-f) correspond au retrait du bâtiment par rapport à l’alignement (f-g). La cour intérieure (P) représente la façade arrière (2-3) du bâtiment vers le Vieux-Marché-aux-Vins, le bâtiment latéral vers l’ouest (2-1), le bâtiment latéral vers l’est (3-4) et l’arrière (1-8) de la façade principale vers la rue du Jeu-des-Enfants. Le bâtiment (4-5-6) et (6-7-8) se trouve dans l’angle sud-ouest de la cour.

Vieux-Marché-aux-Vins 4 (Winter, AMS cote 57 Z, n° 7)
Bâtiments sur le Vieux-Marché-aux-Vins photographiés par Charles Winter (AMS, cote 57 W, n° 7)
Les enseignes sont celles de deux marchands de meubles, Bloch au n° 4 et Bernheim au n° 4-a.
Les devantures ont été aménagées depuis le relevé de 1830.

Vieux-Marché-aux-Vins 4 (720 W 6) Plan 1898Jeu-des-Enfants 3-5 (720 W 6) Plan 1899
Terrains cédés par voie d’alignement, rue du Vieux-Marché-aux-Vins et rue du Jeu-des-Enfants
(dossier de la Police du Bâtiment)

Le propriétaire passe plusieurs accords de mitoyenneté avec ses deux voisins à l’ouest, en 1841, 1843 et 1851. Comme le cadastre ne signale aucun changement de construction, le bâtiment que représentent les dessins de 1830 est celui que fait démolir en 1899 Georges Brückmann, propriétaire du Théâtre de Variétés Eden-Garden, pour construire l’Hôtel Continental. Il acquiert à cet effet par voie d’alignement un terrain rue du Vieux-Marché-aux-Vins et en cède un autre à la Ville rue du Jeu-des-Enfants. Le nouveau bâtiment remplace aussi l’ancien 5, rue du Jeu-des-Enfants. La construction dirigée par l’architecte Charles Stieffel est terminée fin 1900 après diverses tractations relatives à sa hauteur, à la cour surbâtie au rez-de-chaussée ainsi qu’à la surface et à l’emplacement de la cour vers la rue du Jeu-des-Enfants. Un certain nombre de ces différends sont réglés grâce à l’appui de l’administration et du préfet (Bezirkspräsident) Halm. L’Hôtel Continental, non exploité pendant la guerre (1916-1918), change de propriétaire en 1923. Seul le rez-de-chaussée garde la même destination (café-restaurant Météor), les autres niveaux accueillant diverses entreprises. Le propriétaire aménage en 1925 un garage pour deux voitures dans la partie orientale de la façade rue du Jeu-des-Enfants. La Brasserie Météor fait installer en 1931 des machines frigorifiques qui incommodent le voisinage puis transforme le restaurant en 1934 sous la direction de l’architecte Georges Vogel.

juin 2015

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1640 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean Joachim Frantz, secrétaire des Quinze
1642 v Jean Michel Zeissolff, marchand, et (1642) Anne Trenss – luthériens
1686 h Jean Paul Schübler, docteur en droit, marchand de bois, et (1667) Anne Salomé Zeissolff puis (1711) Anne Barbe Zeyssolff veuve du médecin Jean Saltzmann – luthériens
1730 h Samuel Schübler, marchand de bois, et (1703) Marie Cléophée Zeissolff puis (1727) Anne Marguerite Ehrhard – luthériens
1737 h Jean Henri Schübler, célibataire († 1763) – luthériens
1763 v Jean Lingenhœlin, maître maçon, et (1752) Marie Barbe Theurkauff puis (1785) Marie Madeleine Christian – luthériens
1791 v Georges Frédéric Rosa, boutonnier, et (1762) Marguerite Salomé Schæffer veuve du boutonnier Jean Rœderer, puis (1806) Susanne Dorothée Meyer, veuve du boutonnier Jean Daniel Broistett et (1808) Anne Marie Barbe Rottvelder – luthériens
1826 v Pierre Cody, employé de raffinerie, et (1808) Marguerite Claudine Bromet
1859* h Charles Cody, fondeur, et (1859) Caroline Bertteram
1868* François Charles Désiré Zehler, notaire, et (1864) Caroline Bertteram veuve de Charles Cody
1882* Auguste Georges Brückmann, directeur de théâtre, et Joséphine Hug
1923 Paul Metzger, négociant, et Sylvain Leopold, pour moitié
1935* Paul Metzger, industriel, et son épouse
1944* Empire allemand, direction des Finances
1947 Paul Metzger, industriel, et son épouse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :850 livres en 1704, 650 livres en 1718, 1 250 livres en 1737, 1 500 livres en 1763, 2 250 livres en 1785.

(1765, Liste Blondel) III 19, au Sr Linckenhöle
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Linckenheld, 19 toises, 5 pieds et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre)
P 556, Cody, Pierre, à la fabrique d’Offenbourg – maison, sol, cour – 1,89 are
P 491, Cody, Pierre, à la fabrique d’Offenbourg – maison, sol, cour – 4,6 ares

Locations

1756, veuve du bailli de Zoller
1761, Charles Frédéric Antoine Delaurier, greffier du Grand Sénat
1821, Jean Georges Bilger, revendeur
1823, Olivier Harty baron de Pierrebourg, lieutenant général des armées
1825, Alexandre Dupont, lieutenant des douanes
1829, Catherine Keguelin veuve du juge François Charles Bruckert
1852, (atelier de fondeur) Charles Cody

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1751, Préposés au bâtiment (VII 1404)
Locataire de Jean Henri Schübler, le curé Pierre La Capelle se plaint des mauvaises odeurs provenant de la venelle qui mène au terrain que loue la menuisière Marie Catherine Gleiber. Il propose de fermer la venelle d’une cloison pourvue d’une porte. Les préposés y consentent, à condition que ce soit aux frais du requérant.

(f° 110) Sambstags den 14. Ejusdem [Augusti 1751] – H. Pierre La Capelle
An dem Von Herrn Pierre La Capelle dem Catholischen Pfarrer beÿm Alten St. Peter bewohnten, Johann Heinrich Schübler aber Eigenthümlich gehörigen Hauß, hinder dem Frantzösischen Saltz: Magazin, welcher /:H. Pfarrer:/ geklagt, daß in dem Winckel Zwischen besagten Hauß und einem allda befindlichen der Statt Zuständigen, und Laut Statt zinßbucgh fol. 195. an Mariam Catharinam Gleiberin die schreinerin Verlehnten Kleinen Magazin, Viele ordures gemacht werden, die jhme einen Ohnleÿdentlichen S: V: gestanck Verursachen, bate deßwegen um erlaubnus dießen Winckel, Von besagtem Hauß, bis an das Eck gedachten Magazins mit diehlen schregs Zu Zumachen und mit einer thür Zuversehen, damit Gleiberin dannoch in das Magazin Kommen könne.
Erkannt, wird H. Pfarrer Willfahrt auf seinen Kosten auf solche weiß Zu Zumachen,gegen erlag 2 ß 6 d Zinß des Jahrs jedoch nur solange Mgh. beliebt.

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Jean Lingenhölin est autorisé à réparer sa maison et à y faire de nouvelles croisées

(f° 48-v) Dienstags den 8. 9.bris 1768. H. Johann Linckenhöhlin
H. Johann Linckenhöhlin dem Maurermeister wird erlaubt sein hauß in der Kinderspiel gaß auß zu beßern und etliche neue Creutzstöck zu machen.

1770, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Jean Lingenhölin est autorisé à peindre la façade rue du Jeu-des-Enfants

(f° 26) Dienstag den 26. Junÿ 1770. – Linckenhöle
H Linckenhöle der Maurer Meister, bittet umb erlaubnus seine façade in der Kinder spielgaß anstreichen zu dörfen.
Erkandt : Willfahrt solche nach Ordnung anzustreichen.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Jean Lingenhölin est autorisé à réparer et à peindre le rez-de-chaussée vers le Vieux-Marché-aux-Vins en juin 1783 puis à remplacer une croisée par deux au même rez-de-chaussée

(f° 292-v) Dienstags den 3. Junii 1783. – Hr Joh: Lingenhölin Maurer
Herr Johannes Lingenhölin der Maurer bittet Ihme zu erlauben seine behausung auf dem alten Weinmarckt gelegen unten auf dem Boden ausbeßern und sodann anstreichen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

(f° 331-v) Dienstags den 12. Augusti 1743 – Hr Joh: Lingenhölin Maurer
Hr Johannes Lingenhölin, der Maurer bittet Ihme zu erlauben an seiner behausung an dem alten Weinmarckt gelegen au Rez de chaussée statt eines Zwen Kreutzstöck einsetzen und die behausung anstreichen Zulaßen. Erkannt, Willfahrt.

1784, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Jean Lingenhölin est autorisé à réparer le crépi

(f° 121-v) Dienstags den 15. Junii 1784. – Hr Joh: Lingenhölin, Maurer
Idem [Herr Lingenhölin] bittet zu erlauben an seiner behausung gegen dem alten Wein Marckt und Kinderspiel Gaß untenher den bestich außbeßern Zu laßen.
Erkannt, Willfahrt.

Service de voirie

1812, cote 283 MW 342
N° 192, Jean Frédéric Rosa ci devant boutonnier qu’il est propriétaire de deux maisons dont l’une est située dans la rue du Jeu des enfants n° 40 & l’autre sur le Vieux Marché aux Vins N° 64, que voulant faire réparer et crépir lesdites maisons en dedans & en dehors il vous prie – Renvoi à l’architecte le 5 mai
Considérant que la maison dont s’agit n’a point d’avance et quoique celle N° 64 ne soit point alignée (…) architecte Reiner le 13 mai 1812 – Ratifié par le Maire le 13 – ratifié par le Préfet le 29

Description de la maison

  • 1718 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, deux passages latéraux, une resserre à vinaigre, une cave voûtée et une cave solivée ainsi qu’un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 300 florins
  • 1737 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée l’entrée, un vestibule, un bureau, une chambre, une cuisine, un bûcher, des remises, une buanderie, un puits, une cave solivée, au premier étage un poêle, une chambre à cheminée, une cuisine, un vestibule, un cabinet, sur la droite et sur la gauche un passage en bois, le bâtiment arrière comprend un poêle, une petite cuisine, une chambre et un vestibule, le toit est couvert de tuiles creuses, les greniers sont dallés, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 500 florins
  • 1785 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, trois chambres à cheminée à la française, quatre cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, il y a deux caves voûtées et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jeu des Enfants

nouveau N° / ancien N° : 52 / 40
Roser
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois médiocre

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins

nouveau N° / ancien N° : 61 / 64
porte de derrière du N° 40 rue du jeu des enfants
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Ponts et Chaussées

(1823) N° 64, Toute en pierre, un Etage. Vieille maison
(1856) N° 64, 1 E P S, Cody, veuve (Maison à 1 étage, en pierres ou moellons, construction solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 239 case 2

Codÿ Pierre à Hoffenbourg
(biffé, reporté au) P 556

P 491, sol, P 491
Contenance : 4,60
Revenu total : 2,39

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 224 case 1

Codÿ Pierre à Hoffenbourg

P 556, sol, maison et cour, rue du jeu des enfants 40
Contenance : 1,89
Revenu total : 540,98 (540 et 0,98)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 94 / 75
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 791 case 2

Cody Pierre
1859 Cody Charles fondeur à Strasbourg
1868 Zechler Désirée née Bertteram à Kientzheim
1882 Brückmann August Georg und Mathilde
1903 Brückmann August Georg Theaterdirektor u. Eigenthümer Wwe Josefine geb. Hug u. Miterben in Erbengemeinschaft
(ancien f° 539)

P 491, maison, sol, Rue du vieux Marché aux vins 4
Contenance : 4,60
Revenu total :
Folio de destination : Gb

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 791 case 2

P 556, maison, sol, Rue du Jeu des enfants 3
Contenance : 6,49 – 1,89
Revenu total : 543,37 (540 et 3,37) – (0,98)
Folio de provenance : (224)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2 / 2
portes et fenêtres ordinaires : 94 / 75
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 31 p. 278 case 3

Parcelle, section 56, n° 18 – autrefois P 491, 556, 557.p
Canton : Alter Weinmarkt Hs. N° 4 u. Kinderspielgasse 3 / 5 – Rue du Vieux Marché aux Vins 4 et Rue du Jeu des Enfants 5
Désignation : Hf, Wks – sol, maison
Contenance : 7,43
Revenu : 20 000 – 30 000 – 35 000
Remarques : 1910, Berufung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1926), compte 1943
Brückmann August Georg Wwe u. Miterben
rayé 1926

(Propriétaire à partir de l’exercice 1926), compte 4944
Metzger Paul négociant pour la moitié et copropriétaires
1935 Metzger Paul industriel et son épouse
gelöscht 1944

(Propriétaire à partir de l’exercice 1944), compte 1549
Elsass-Lothringen (Direkt. der direkt Steuern, Abt. Steuer)
1921 Etat par l’Administration des finances (service des contributions directes)
1944 Deutsches Reich, Reichfinanzverwaltung
clos 1952

(Propriétaire à partir de l’exercice 1947), compte 6291
Metzger Paul, industriel ½ et son épouse ½

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 56 au Jeu des Enfants (p. 151)
(maison n°) 40

Pr. Lingenhöl, Jean, Mtre Maçon – Maçons
lo: Radot, Pierre, tresorier du Reg. Royal Cav.
lo: Kieffer, Jean Baptiste, Peintre – Echasses

Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins (p. 137)
(maison n°) 64

lo: Krafft, François, Dom. Ig., Receveur du grand Chap. – Privilégié
lo: Krafft, Charles, Chanoine à St Pierre le vieux – Clergé
lo: Kensinger Joseph, Juriste – Vigneron

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Weinmarckt (Seite 190)

(Haus Nr.) 4
Hotel Continental. Lassmann, Wirtin

Kinderspielgasse (Seite 77)

(Haus Nr.) 5
Hotel Continental

Dossiers de la Police du Bâtiment

Vieux-Marché-aux-Vins n° 4 (I) 1892-1928

Georges Brückmann, propriétaire du Théâtre de Variétés Eden-Garden sis au 14, rue du Jeu-des-Enfants transmet en 1898 à la Police du Bâtiment les plans du nouveau bâtiment qu’il a l’intention de construire sous la direction de l’architecte Charles Stieffel sur le terrain du 4, rue du Vieux-Marché-aux-Vins et du 3, rue du Jeu-des-Enfants auquel s’ajoute le 5 de la même rue. Il acquiert de l’Etat une bande de terrain rue du Vieux-Marché-aux-Vins (route nationale) et cède à la Ville un terrain rue du Jeu-des-Enfants début 1899 pour régulariser l’alignement. L’entrepreneur Oberlé de la Robertsau démolit les anciens bâtiments en avril-mai 1899. Les nouvelles constructions ne devront pas dépasser 20 mètres de hauteur vers le Vieux-Marché-aux-Vins et 13 mètres vers la rue du Jeu-des-Enfants. Le maître d’ouvrage essaie de faire classer son projet parmi le bâtiments à caractère artistique, ce qui lui permettrait d’en augmenter la hauteur. L’appui du préfet (Bezirkspräsident) Halm permet le classement exceptionnel de la façade vers le Vieux-Marché-aux-Vins. Des discussions s’engagent à propos de la cour centrale que le maître d’ouvrage souhaite couvrir en l’aménageant en salle de restaurant et à propos de la surface totale de la cour, différente selon qu’elle ressortit d’un article du règlement de voirie ou d’un autre. Le préfet Halm argumente en faveur du maître d’ouvrage. Les différentes tractations retardent le traitement du dossier, les travaux commencent avant que l’autorisation de construire soit délivrée fin juillet 1899. Un accident a lieu sur le chantier en septembre 1899. Le maître d’ouvrage argumente pour porter de 13 à 16 mètres (c’est-à-dire un étage supplémentaire) la hauteur de la façade vers la rue du Jeu-des-Enfants en novembre 1899. La Police du Bâtiment fait suspendre les travaux fin août quand elle constate que la cour prévue vers la rue du Jeu-des-Enfants est surbâtie. Grâce à l’intervention de l’administration en août 1900, l’affaire ne sera pas portée devant les tribunaux. On construit le sous-sol en juillet 1899, la façade vers le Vieux-Marché-aux-Vins atteint le troisième étage fin octobre 1899, la charpente des combles est commencée en décembre. Le toit est terminé dans la partie non constructible rue du Jeu-des-Enfants en juillet 1900. Les travaux intérieurs sont presque terminés en novembre. La veuve Brückmann, propriétaire de l’Hôtel Continental, est autorisée à poser des enseignes l’été 1901. Malvine Lassmann, exploitante de l’établissement, fait poser de nouvelles enseignes en 1902. Le voisin Doll (fabrique de meubles Doll et Gruber) informe régulièrement la Police du Bâtiment de travaux qu’il estime illicites, en particulier l’installation d’un ventilateur dans un puits d’aération en 1908. Le transfert de cabinets d’aisance du rez-de-chaussée au sous-sol donne lieu à de nouveaux différends entre le maître d’ouvrage et la Police du Bâtiment. L’intervention du secrétaire d’Etat Mandel règle provisoirement l’affaire en mai 1909. L’hôtel aménage une blanchisserie dans ses locaux en 1911. Les frères Brückmann sont autorisés à continuer d’exploiter le café restaurant Continental en 1919. Ils font peindre une enseigne sur le mur pignon puis installent un cinématographe pour leurs clients en 1922.
Les bâtiments changent de propriétaire en 1923. Le rez-de-chaussée est occupé par la brasserie Walsheim qu’exploite Robert Jenny, le quatrième étage par la fabrique d’articles en toile cirée Rosenblatt et Compagnie (1924). La société Weil-Kinsbourg quitte le 126, Grand rue pour s’installer au 4, Vieux-Marché-aux-Vins en 1925. L’escalier de l’ancien restaurant est supprimé fin 1924. Le propriétaire fait aménager un garage à voitures rue du Jeu-des-Enfants en 1925.

Sommaire
  • 1892 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Holl l’autorisation de faire une prise pour environ 20 becs au 4 Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation – Travaux terminés janvier 1893
  • 1892 (mai) – La Police du Bâtiment notifie le rentier Georges Brückmann (demeurant 14, rue du Jeu-des-Enfants) de ravaler la façade du 4, Vieux-Marché-aux-Vins – Réponse sur papier à lettres imprimé en français (Georges Brückmann directeur propriétaire, Eden-Garden & Théâtre des Variétés, Place de la Gare Centrale & rue du Jeu des Enfants 14), le propriétaire demande un délai jusqu’à ce que la canalisation soit posée. La Police du Bâtiment accorde un an de délai – Rappel, juillet 1893 – Travaux terminés août 1893
  • 1896 – Dossier de la préfecture – Les cabinets d’aisance au 4, Vieux-Marché-aux-Vins ont une fosse en planches non couverte. Le propriétaire est invité à la couvrir et à la munir d’un tuyau d’aération
  • 1898 – Georges Brückmann (Eden-Garden & Théâtre des Variétés) transmet à la Police du Bâtiment les plans de son projet de construction
  • 1898 (décembre) – Lettre de l’architecte régional Wägner. Le propriétaire acquerra une bande de terrain de la région d’Alsace-Lorraine, les soupiraux devront correspondre au règlement d’après les suggestions du courrier – Georges Brückmann transmet les plans modifiés
    Plan de situation sur lequel est porté le terrain que Georges Brückmann acquiert de la région 32,1 mètres carrés de terrain par voie d’alignement. Lettre signée du préfet (Bezirkspräsident)
    1899 (février) – Lettre du préfet à la Police du Bâtiment concernant la cession d’un terrain de l’Etat
    1899 (9 février) – Acte de cession passé entre l’architecte régional Wägner au nom du préfet et Georges Brückmann par lequel la région d’Alsace-Lorraine (Landesfiskus von Elsass-Lothringen) lui cède 32,1 mètres carrés de terrain suivant le plan annexé moyennant 1797,60 marks (acte enregistré le 1 mars 1897, volume 949 folio 97, transcrit au bureau des hypothèque le 26 mars 1899 volume 2971 n° 77)
    1899 (19 avril) – Plan et rapport qui accompagnent la cession de terrain rue du Jeu-des-Enfants par voie d’alignement (23,90 mètres carrés moyennant 573,60 marks) au profit de la Ville
  • 1899 (avril) – L’entrepreneur Oberlé (17, rue Saltzmann à la Robertsau) informe la Police du Bâtiment qu’il va commencer à démolir les bâtiments sis 3-5 rue du Jeu-des-Enfants et 5, Vieux-Marché-aux-Vins sur un papier à lettres de Nicolas Laugel (restaurant à la Petite Couronne – zum Krönel – 10, rue du Jeu-des-Enfants) – Travaux en cours, avril – Mai, L’entrepreneur Oberlé informe la Police du Bâtiment que la démolition est terminée
  • 1899 (novembre) – Dossier, canalisations du futur hôtel sis 4, Vieux-Marché-aux-Vins et 3, rue du Jeu-des-Enfants
  • 1898 (décembre) – Dossier. Georges Brückmann demande l’autorisation d’exploiter un café-restaurant au 6, Vieux-Marché-aux-Vins et 3, rue du Jeu-des-Enfants – Les plans des locaux prévus correspondent aux prescriptions officielles. Le rapport observe que le bâtiment lui-même contrevient au règlement (hauteur, surface de la cour). Un calcul de la surface montre que la cour est de 153 m² alors que le cinquième de la surface du terrain (surface minimale de la cour) est de 125 m². Extrait du plan cadastral de 1828 [sic]. En comptant aussi le 5, rue du Jeu-des-Enfants rajouté par la suite, les cours ont 169 m², le cinquième de la surface totale est de 145 m². – Plan
    1899 (avril) – La Police du Bâtiment écrit à l’architecte Stieffel que la cour doit correspondre au cinquième de la surface du terrain, soit 143 m² au lieu des 106 prévus sur les plans, que le bâtiment ne doit pas dépasser 20 mètres de hauteur vers le Vieux-Marché-aux-Vins et 13 mètres vers la rue du Jeu-des-Enfants
  • 1899 (mai) – Le mur du 6, Vieux-Marché-aux-Vins est délabré. L’entrepreneur Lobstein l’étaye
  • 1899 (avril) – Georges Brückmann demande que l’hôtel à édifier fasse partie de la classe de « bâtiments à caractère artistique » (künstlerisch hervorragende Gebäude) – Rapport suite à la demande. Les bâtiments ne peuvent entrer dans la classe proposée, la hauteur maximale des bâtiments devra être celle dont la Police du Bâtiment a fait part en avril. – Mai, Georges Brückmann demande une entrevue
    1899 (juin) – Remarques de la Police du Bâtiment, en particulier que la cour ne doit pas être couverte – L’architecte argue que le rez-de-chaussée servira seulement à l’exploitation de l’hôtel et qu’un système de ventilation en renouvellera l’air – La Police du Bâtiment répond que le règlement stipule que le 1/5 de la surface du terrain doit être cour non couverte (149 m² d’après les plans, surface réglementaire 143 m²). La Police du Bâtiment argue qu’on ne peut appliquer le clause d’après laquelle un bâtiment qui donne sur deux rues peut avoir une cour correspondant à 1/8 de la surface totale puisque les anciens bâtiments avaient une cour plus grande que la surface réglementaire
    1899 (mai) – Lettre du préfet qui demande qu’on tienne compte que la façade vers le Vieux-Marché-aux-Vins sera édifiée en matériaux nobles (marbre et grès sculpté) mais que cette prise en compte ne concerne pas la façade vers la rue du Jeu-des-Enfants qui est plus étroite.
    Suivi des travaux – On construit les murs et les piliers du sous-sol, juillet 1899
  • 1899 (juillet) – Dossier suite au courrier du maire concernant les instructions que transmettra la Police du Bâtiment au constructeur. Les travaux peuvent continuer en étayant le pignon de la maison Doll
  • 1899 (mai) – Après son entrevue avec le maire, Georges Brückmann demande à la préfecture (kaiserliches Bezirkspräsidium) d’autoriser que le bâtiment ait 1,5 mètres de plus conformément à l’article 27 du règlement de voirie en tenant compte des matériaux choisis et des ornements. Il argue en outre que les plans n’ont soulevé aucune objection au mois de décembre et que les demandes de modification qui datent de février interviennent après qu’il a passé des accords avec ses entrepreneurs.
    1899 (8 juillet) – Lettre du préfet au maire, signée par le préfet Halm lui-même (et non par son fondé de pouvoir). On peut contester que la cour soit rapetissée puisqu’il s’agit de nouveaux bâtiments et donc d’une nouvelle cour. Le pétitionnaire peut aussi exciper du règlement de 1852 d’après lequel il a le droit de commencer les travaux vingt jours après avoir communiqué les plans s’ils ne soulèvent aucune objection. Les délais exceptionnels excusent en outre le propriétaire d’avoir commencé les travaux avant d’avoir obtenu les autorisations. Le propriétaire a pris les précautions nécessaires pour prévenir les objections du service contre les incendies, de sorte que la cour pourrait être couverte – (11 juillet). – Le maire répond point par point, notamment que la Police du Bâtiment a expressément interdit au pétitionnaire de commencer les travaux, en observant finalement que ce serait un précédent fâcheux que de revenir sur une décision.
    1899 (18 juillet) – L’architecte Charles Stieffel demande l’autorisation de construire la façade pour libérer le trottoir – La Police du Bâtiment donne son accord conditionnel
    1899 (20 juillet) – Le préfet expose sa position. Il estime que la cour doit suivre la règle du cinquième de la surface totale, qu’il y a lieu de ne pas appliquer de façon stricte les règlements mais d’autoriser de couvrir la cour (dagegen bin ich der Ansicht, daß im vorliegenden Falle reichlich Veranlassung besteht, von einer strengen Durchführung der in Betracht kommenden baupolizeiliche Vorschriften Abstand zu nehmen und dem Gesuche des Brückmannschen die Ueberdachung des mittleren Hofes zu gestatten, ohne daß eine Vergrößerung der Seitenhöfe bis auf den Gesamtflächeninhalt von 143. Qm. eintritt, billige Rechnung zu tragen)
    1899 (26 juillet) – L’architecte Charles Stieffel propose d’allonger la cour du côté de la rue du Jeu-des-Enfants
    1899 (27 juillet) – Autorisation. Suite à la demande qu’il a déposée le 17 novembre 1898 et aux plans qu’il a fournis le 20 mai, Georges Brückmann est autorisé à construire un bâtiment servant d’hôtel sur son terrain sis 4, Vieux-Marché-aux-Vins et 3-5 rue du Jeu-des-Enfants, considérant que le pétitionnaire a cédé à la ville par voie d’alignement un terrain rue du Jeu-des-Enfants, considérant que le bâtiment pourra avoir la hauteur prévue sur les plans d’après la décision du préfet de Basse-Alsace en date du 27 mai courant – Plans du 5, rue du Jeu-des-Enfants (rez-de-chaussée et étage) – Elévation rue du Jeu-des-Enfants – Plans
  • 1899 (6 septembre) – Lettre de la Police du Bâtiment au maire suite à un accident qui a eu lieu le 1 septembre sur le chantier Brückmann alors que des ouvriers essayaient de déplacer au burin une lourde pierre mal posée sur une console. La chute de la pierre a entraîné le pilier puis des poutres de l’entresol. Les victimes se trouvaient sur un échafaudage devant les piliers. – (5 septembre) La Police du Bâtiment estime que ses prescriptions n’ont pas été suivies et demande au propriétaire de fournir des calculs statiques.
    1899 (20 septembre) – Autorisation (avenant) concernant les piliers à construire dans le nouveau bâtiment Brückmann – Calcul statique
    1899 (12-14 août) – Le conseiller d’administration Cronau emprunte les documents concernant la construction – Croquis, une partie de la cour (5, rue du Jeu-des-Enfants) est couverte contrairement aux dessins approuvés – Les travaux y sont interrompus (octobre)
    Suivi des travaux – (30 octobre 1899) La façade vers le Vieux-Marché-aux-Vins en est au troisième étage, les travaux vers la rue du Jeu-des-Enfants sont suspendus. La charpente n’est pas recouverte comme l’exige le règlement – (3 novembre) Le quatrième étage est commencé, la charpente recouverte
  • 1899 (5 novembre) – Georges Brückmann écrit au maire une lettre dans laquelle il demande 1) à recouvrir la cour dont le rez-de-chaussée servira de salle de restaurant, en arguant de précédents, 2) de porter de 13 à 16 mètres la hauteur de la façade vers la rue du Jeu-des-Enfants, ce qui ne s’opposerait pas au règlement si le bâtiment ressortissait des ouvrages d’art et qui permettrait de ne pas interrompre l’étage supérieur entre le Vieux-Marché-aux-Vins et la rue du Jeu-des-Enfants.
    Suivi des travaux – (14 décembre) La charpente des combles est commencée – (12 janvier 1900) On élève le mur vers la rue devant la cour non constructible le long de la rue du Jeu-des-Enfants
  • 1900 (15 janvier) – Dossier, suspension des travaux. Le préposé de la Police du Bâtiment a fait suspendre les travaux dans la cour non constructible vers la rue du Jeu-des-Enfants. L’entrepreneur retire les ouvriers et les matériaux le 23 janvier mais la Police du Bâtiment constate que les travaux ont sans doute été poursuivis après le départ du préposé.
    Suivi des travaux – (février-mars) On pose les piliers de fer vers le Vieux-Marché-aux-Vins où travaillent aussi les plâtriers
    1900 (12 février) – La préfecture demande de relever le nom des ouvriers qui continuent les travaux malgré l’ordre du suspension. Les travaux n’ont pas continué, le contremaître déclare que c’est sur ordre exprès du propriétaire Georges Brückmann qu’ils ont été réalisés. Il est prévu de remettre une sommation aux différentes parties (l’architecte Stieffel, l’entrepreneur Lobstein et d’autres entrepreneurs)
    Suivi des travaux – (Juillet) Les travaux intérieurs sont en cours. Le toit est terminé dans la partie non constructible rue du Jeu-des-Enfants – (3 août) Après entretien avec l’assesseur Timme, l’affaire ne sera pas portée devant la justice – (août-octobre) Les travaux intérieurs se poursuivent – (novembre) Ils sont en grande partie terminés. Les peintres travaillent
    1900 (décembre) – Le voisin Charles Doll déclare que vers la rue du Jeu-des-Enfants la cour de sa voisine la veuve Brückmann a encore été rapetissée en y plaçant une cheminée et deux monte-charges. La Police du Bâtiment constate les faits – (février 1901) La ville transmet les pièces au tribunal
  • 1901 (août) – La Police du Bâtiment constate que la veuve Brückmann (Hôtel Continental) a fait poser sans autorisation des enseignes – La veuve Brückmann dépose une demande sur papier à lettres de l’hôtel – La veuve Brückmann est autorisée à poser quatre lampes électriques et trois enseignes sur les balcons au deuxième étage, rue du Jeu-des-Enfants et rue du Vieux-Marché-aux-Vins
  • 1902 (janvier) – L’architecte Charles Stieffel demande au nom de la veuve Brückmann l’autorisation de déplacer les cabinets d’aisance et de modifier la cuisine – Autorisation de modifier les cabinets d’aisance et de transférer la cuisine du sous-sol au rez-de-chaussée – Plan – La Police du Bâtiment constate qu’il n’y a pas de cloison dans les toilettes. La veuve Brückmann répond sur papier à lettres du Théâtre de variétés (Theatre Variétés & Eden-Sommer-Theater) – Travaux terminés, avril 1902
    1902 (novembre) – La Police du Bâtiment constate que la veuve Brückmann (Hôtel Continental) a fait poser sans autorisation une enseigne sur balcon vers le Vieux-Marché-aux-Vins – La bailleuse Malvine Lassmann répond qu’elle ignore les prescriptions en vigueur – Autorisation de poser cinq lampes électriques vers le Vieux-Marché-aux-Vins
  • 1903 (février) – Rapport de feu de cheminée – Pas de dégâts, affaire classée
  • 1903 (juin) – L’architecte Charles Stieffel demande l’autorisation d’aménager une salle au deuxième étage vers la rue du Jeu-des-Enfants – Autorisation, périmée avant que les travaux n’aient eu lieu – Calcul statique
    1903 (juin) – Un témoin déclare que la veuve Brückmann a fait construire sans autorisation une remise à voitures dans la cour – La Police du Bâtiment constate les faits – Malvine Lassmann déclare qu’il s’agit d’un abri pour tonneaux de bière – La remise en question a été supprimée, septembre
  • 1905 (octobre) – Dossier. La Division III demande de remplir un questionnaire (non joint) concernant l’installation de chauffage de l’eau à l’hôtel Continental
    1907 (novembre) Le voisin Doll informe la Police du Bâtiment que des travaux sont en cours dans la salle de restaurant à l’entresol. La Police du Bâtiment estime qu’ils n’exigent aucune autorisation
    1908 (janvier) – Le Café-restaurant continental Lassmann demande l’autorisation de poser un plancher entre le rez-de-chaussée et l’entresol – Plan – Autorisation de fermer une ouverture entre le rez-de-chaussée et le premier étage de l’Hôtel Continental qui appartient à la veuve Brückmann – Le voisin Doll (fabrique de meubles Doll et Gruber) informe la Police du Bâtiment de ces travaux – L’architecte Charles Stieffel transmet un dessin et un calcul statique des poutres en bois – Réception finale, mars 1908
    1908 (février) – Le peintre sur verre Auguste Schuler (5-7, rue du Soleil) demande au nom de Jacques Lassmann l’autorisation de poser une enseigne. – Autorisation
    1908 (avril) – La Police du Bâtiment constate que le directeur d’hôtel Jacques Lassmann a fait poser sans autorisation une enseigne sur verre – Demande – Autorisation
  • 1909 – Rapport sur un feu de cheminée dans la propriété Lassmann – La Police du Bâtiment classe l’affaire
  • 1908 (mars) – Le voisin Doll signale que l’Hôtel Continental a installé un ventilateur et un puits d’aération dans le mur pignon qui n’a plus l’épaisseur réglementaire d’un mur coupe-feu. La Police du Bâtiment dresse un rapport illustré d’un croquis et constate en outre que les cabinets d’aisance ont été transférés sans autorisation du rez-de-chaussée au sous-sol.
    (1) Cabinets d’aisance – Le transfert est dû à l’entrepreneur Hippolyte Mohler (46.a, avenue des Vosges) auquel est infligé une amende – Hippolyte Mohler demande l’autorisation de poser un escalier entre le rez-de-chaussée et le sous-sol et une cloison dans les cabinets d’aisance – Dessin – Calcul statique selon le projet initial et le projet modifié – La Police du Bâtiment objecte que la lumière et l’aération sont insuffisantes – Plan des canalisations et des cabinets d’aisance. Les parties n’arrivent pas à un projet qui les satisfassent. Lassmann s’adresse en mai au préfet qui refuse d’entériner les travaux contraires au règlement – L’affaire est portée en juin devant le tribunal – (Juin) Dossier après que l’hôtelier Lassmann a adressé un recours au préfet – (Décembre 1908) Jacques Lassmann charge l’avocat Hermann Schweitzer de ses intérêts.
    1909 (janvier) – La Police du Bâtiment rédige un rapport. – (Février) Le secrétaire d’Etat Mandel présente des objections juridiques et demande de faire une nouvelle expertise en les prenant en compte – (Mai) Le secrétaire d’Etat Mandel estime que l’état des choses est meilleur que par rapport à la situation antérieure et propose de surseoir provisoirement aux poursuites pour obtenir une installation entièrement conforme au règlement
  • (2) Ventilateurs – Mars 1908, suite de l’affaire des ventilateurs – Le voisin, l’entrepreneur Charles Doll, se plaint que le bruit du ventilateur s’entend de ses appartements et qu’il est gênant – La Police du Bâtiment notifie la veuve Bruckmann de restituer l’épaisseur du mur coupe-feu – (Juin) L’avocat Anselme Wolff déclare que les ventilateurs ne fonctionnent plus, le puits d’aération qui date en outre de l’époque où les bâtiments ont été construits a donc été accepté par la Police du Bâtiment. Une mention marginale observe que le mur est mitoyen avec le voisin Doll et qu’il ne peut donc être considéré comme un mur coupe-feu – (Juillet) La Police du Bâtiment objecte que le puits d’aération a été réalisé sans autorisation de la Police du Bâtiment – Plaintes réitérées du voisin Charles Doll les mois suivants
    1909 (novembre) – Charles Doll se plaint que les ventilateurs ont été remis en place et que le bruit dû au puits d’aération l’empêche de dormir – L’hôtelier est disposé à ce que le bruit dû à son orchestre fasse l’objet d’une expertise mais refuse de murer le puits d’aération qui existait déjà quand il a loué les lieux et qui est en outre indispensable à l’exploitation de l’hôtel – La Police du Bâtiment propose à l’hôtelier de suspendre d’épais rideaux qui atténueront les bruits – Affaire classée, février 1910
  • 1909 – L’hôtelier Lassmann demande l’autorisation de poser une lampe électrique sur le balcon – La Police du Bâtiment objecte que la lampe déjà posée fait une saillie trop importante – Le pétitionnaire demande un délai – Rappels – La lampe et son supports ont été retirés, octobre 1911
  • 1911 – Le voisin Charles Doll se plaint du bruit causé par une machine à laver – La Police du Bâtiment demande des plans des machines et du local où elles se trouvent (étage sous combles) – L’architecte Charles Hunzinger fournit une description des locaux (deux exemplaires dont un visé par l’inspection du travail)
    1911 (décembre) – L’hôtelier Lassmann est autorisé à installer des machines pour laver et repasser le linge de l’hôtel. L’inspection du travail fournit une liste de conditions à respecter – Dessins
  • 1919 – Dossier de la préfecture. Les frères Brückmann demandent l’autorisation de continuer à exploiter le café restaurant Continental – Rapport qui conclut que les locaux sont conformes aux prescriptions
    Le voisin Doll informe la Police du Bâtiment que la veuve Brückmann a l’intention de poser une enseigne sur le mur pignon. La Police du Bâtiment informe par avance la propriétaire de l’hôtel que l’autorisation ne sera pas accordée en vertu de l’arrêté du maire en date du 23 novembre 1911. Le peintre Brückmann (3, quai de l’Abattoir) demande l’autorisation de peindre le pignon en apposant l’inscription Hôtel et Café restaurant Continental – Maquette – L’entrepreneur modifie le projet à la demande de la Police du Bâtiment – Maquette – Accord
  • 1922 – Jean et Georges Brückmann demandent l’autorisation d’installer un cinématographe. La Police du Bâtiment émet un avis favorable assorti de conditions à respecter. La préfet ( » directeur des services de police de Strasbourg-Ville « ) accorde l’autorisation (parmi les attendus,  » Vu la décision de l’ancien Président de la Basse-Alsace en date du 27 mars 1902 n° IV 2774 accordant l’autorisation à Mme Lassmann d’organiser des concerts des réunions et des représentations quelconques au rez-de-chaussée et au premier étage de l’immeuble situé 4 rue du Vieux-Marché-aux-Vins « )
  • 1925 – Dossier de la préfecture – Le sieur Jenny demande l’autorisation de continuer à exploiter le débit de boissons – La Police du Bâtiment établit que les locaux sont conformes aux prescriptions en vigueur
  • 1924 – Rosenblatt et compagnie (fabrique d’articles en toile cirée, bonneterie en gros) demande l’autorisation d’exploiter un atelier de couture mécanique au quatrième étage – Autorisation – L’atelier ne se trouve plus dans les bâtiments, mai 1925 – Dessin
  • 1923 – Le voisin Charles Doll se plaint une nouvelle fois du puits d’aération – La Police du Bâtiment estime que la plainte est justifiée, elle écrit au propriétaire. Le plaignant l’informe ensuite que les bâtiments ont été vendus à Sylvain Leopold (11, rue Herder) et à Paul Metzger (9, quai Rouget de l’Isle)
    1924 (décembre) – La Police du Bâtiment constate que l’entrepreneur Heiss (Plaine des Bouchers) transforme l’intérieur des bâtiments (l’escalier de l’ancien restaurant est en cours de démolition) d’après les plans de l’architecte Falk (12, rue Kuhn). L’architecte fait remarquer que le bâtiment n’est pas transformé, les travaux consistent seulement à supprimer un escalier
    1925 – La société Weil-Kinsbourg quitte le 126, Grand rue pour s’installer au 4, Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation d’installer des machines électriques à l’entresol – Dessin
    La Police du Bâtiment constate que la société Weil-Kinsbourg a installé deux enseignes sans autorisation – Demande – Autorisation
    1925 – M. Leopold demande l’autorisation d’installer dans la partie avant rue du Vieux-Marché-aux-Vins un garage pour deux voitures – Autorisation d’aménager un garage en transformant deux ouvertures rue du Jeu-des-Enfants. Architecte, Falk – Dessin
  • 1927 – J. Lavric et Compagnie (Le Petit Pompier) demande l’autorisation de poser deux enseignes
  • 1927 – Dossier de la préfecture – Installation d’une salle à manger à côté de la brasserie Walsheim
    1927 – La Police du Bâtiment constate que Robert Jenny (brasserie Walsheim) a posé sans autorisation deux vitrines – Demande – Autorisation
  • 1928 – Robert Stiesch (3° étage) informe la Police du Bâtiment qu’il a posé une plaque de verre à son nom
    1928 – La directrice de l’Ecole professionnelle de couture se plaint des odeurs provenant de la brasserie Walsheim – La Police du Bâtiment estime que la plainte n’est pas justifiée.

Rue du Jeu-des-enfants n° 5 dans le dossier coté 787 W 86 (place du Vieux marché aux Vins 4)

L’exploitant de Hôtel continental pose plusieurs enseignes rue du Jeu-des-Enfants. L’une d’elles dépasse de la saillie réglementaire pour qu’on puisse la voir de l’extrémité de la rue (1922). L’Hôtel continental n’est pas exploité pendant la guerre (1916-1918). Il ferme ses portes en 1923, remplacé par une brasserie qui porte l’enseigne Météor. Joseph Tavernon ouvre en 1928 une entreprise en commerce de couvertures au troisième étage. La Brasserie Météor fait installer en 1931 des installations frigorifiques qui incommodent le voisinage.

Sommaire
  • 1902 – Malvine Lassmann (Hôtel continental) demande l’autorisation de poser une lampe électrique au balcon du 5, rue du Jeu-des-enfants – Autorisation
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que J. Lassmann (Hôtel continental) a posé sans autorisation cinq lampes au 5, rue du Jeu-des-enfants – Demande – Autorisation de poser cinq lampes au balcon du deuxième étage
  • 1908 – Rapport sur un incendie qui s’est déclaré dans une cuisine du 5 rue du Jeu-des-enfants
  • 1921 – La Police du Bâtiment constate que la veuve Brückmann (Hôtel continental) a posé sans autorisation une enseigne lumineuse (Restaurant Continental) et quatre lampes au 5, rue du Jeu-des-enfants – Demande – Les frères Brückmann sont autorisés à poser les objets demandés.
    1922 – Nouveau constat, une enseigne dépasse la saillie maximale (1,40 au lieu d’un mètre) – Les frères Brückmann arguent que leur façade est en retrait de l’alignement et que l’enseigne serait cachée si elle avait la saillie réglementaire – La Police du Bâtiment délivre une action à titre révocable. – Mention marginale de juin 1924, l’Hôtel continental n’existe plus mais les droits n’ont pas été payés. Le paiement a été fait, juillet 1924
  • 1916 – Commision des logements militaires, 4 rue du Vieux-Marché-aux-Vins (propriétaire, veuve Brückmann, domiciliée 8, place de la Gare) – Rien à signaler
    1916-1918 – Idem, 5, rue du Jeu-des-enfants. L’Hôtel Continental non exploité est fermé
  • 1925 – Le sieur Frauenfelder se plaint qu’il y a des ordures dans la cour de l’Hôtel Continental (4, rue du Vieux-Marché-aux-Vins, propriétaires Léopold et consorts). La Police du Bâtiment estime non fondée étant donné que les cours sont propres
  • 1923 – L’architecte Czarnowsky (4, quai du Maire Dietrich) soumet un projet d’enseigne lumineuse (Brasserie Météor, Haag-Metzger à Hochfelden) sur le bâtiment qui appartient au sœur Leopold – Autorisation de poser deux enseignes au 4, rue du Vieux-marché-aux-vins
    1923 – La Police du Bâtiment constate que la Brasserie Météor a posé sans autorisation une enseigne plate rue du Jeu-des-Enfants et une autre rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Demande déposée par la brasserie et par l’installateur Emile Dorschner (13, quai des Bateliers) – Autorisation
  • 1928 – Joseph Tavernon qui vient d’ouvrir une entreprise en commerce de couvertures au troisième étage de l’immeuble Leopold (4, rue du veuve) demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Accord
  • 1931 – L’entreprise Unafrigor (installations frigorifiques, 17, rue de Bâle au Neudorf)) demande l’autorisation d’installer une de ses machines pour le compte de la Brasserie Météor dans l’immeuble Leopold – Accord de l’inspection du travail – Autorisation – Plans
    Le Maire écrit au commissaire après que des voisins se sont plaints de trépidations et qu’une patrouille d’agents a dressé un constat de tapage nocturne – La machine défectueuse est réparée – Le voisin Charles Doll (6, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) continue de se plaindre
    Récépissé de déclaration concernant l’installation frigorifique
    1931 (mai) Léopold et compagnie (manufacture d’articles de ménage en tôle noire et galvanisée, usine à Pfaffenhoffen) déclare que la Brasserie Météor a installé la machine sans son autorisation
  • 1927 – Demande d’autorisation de poser une enseigne à côté de la porte (Suzanne, modèles haute couture) – Accord
  • 1931 – La Police du Bâtiment constate que la Brasserie Météor a posé sans autorisation deux lampes électriques rue du Jeu-des-Enfants – Demande – Autorisation
  • 1933 – L’entreprise Leopold et compagnie projette de faire réparer la façade dès que l’architecte Falk aura donné son avis – Travaux terminée juillet 1933

Rue du Jeu-des-enfants n° 3 (394 W 199) 1863-1994

Le début du dossier n’a pas trait à la même maison avant et après 1900. Avant cette date, il s’agit de la propriété qui porte aussi le numéro 4, rue du Vieux-Marché-aux-Vins.
La veuve Wohlhüter demande en 1885 l’autorisation a l’intention d’établir un dépôt de bois et charbons au 3, rue du Jeu-des-Enfants. Le propriétaire Georges Brückmann se déclare disposé à reconstruire la maison pour embellir le quartier si la ville lui cède gratuitement la bande de terrain rue du Vieux-Marché-aux-Vins. Il fait ravaler la façade après avoir obtenu un délai en arguant de son intention de transformer le bâtiment. Mme Imbs ouvre en 1897 un bureau de placement.

Sommaire
  • 1863 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé à faire une prise pour trois becs au nom su sieur Freiss au 3, rue du Jeu-des-Enfants
  • 1885 – Dossier de la préfecture – La veuve Wohlhüter a l’intention d’établir un dépôt de bois et charbons au 3, rue du Jeu-des-Enfants – La Police du Bâtiment dresse la liste des conditions à respecter qu’elle transmet au propriétaire Brückmann (domicilié 14, rue du Jeu-des-Enfants) – Le propriétaire se déclare disposé à reconstruire la maison pour embellir le quartier si la ville lui cède gratuitement la bande de terrain entre ses voisins Holl et Doll rue du Vieux-Marché-aux-Vins. La Police du Bâtiment répond que l’affaire ressortit des services impériaux étant données qu’il s’agit d’une route – Des étais ont été poses au mur à l’entrée de la cave 3, rue du Jeu-des-Enfants.
  • 1887 – La Police du Bâtiment notifie Georges Brückmann (14, rue du Jeu-des-Enfants) de faire ravaler la façade du 3, rue du Jeu-des-Enfants – Le propriétaire déclare qu’il a l’intention de transformer le bâtiment. La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’en juin 1888 – Le ravalement est en cours, août 1888
  • 1890 – La Police du Bâtiment demande à Georges Brückmann de remettre en état le chapeau de sa cheminée – Travaux terminés, août 1890
  • 1894 – La Police du Bâtiment notifie Georges Brückmann (14, rue du Jeu-des-Enfants) de faire ravaler la façade du 3, rue du Jeu-des-Enfants – Le propriétaire déclare qu’il a l’intention de transformer le bâtiment. – La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’au printemps suivant
  • 1896 – La locataire Marie Baumann se plaint que son logement est humide – La Police du Bâtiment établit que la pliante est justifiée. Elle écrit au propriétaire Brückmann qui déclare que les travaux confiés à l’entreprise Greiner sont déjà terminés
  • 1897 – Mme Imbs qui a ouvert un bureau de placement demande l’autorisation de poser une enseigne au 3, rue du Jeu-des-Enfants – Autorisation

Rue du Jeu-des-enfants n° 5 dans le dossier coté 934 W 207 (Jeu-des-Enfants 19 et place du Vieux marché aux Vins 4, 1931-1996)

La brasserie Haag (Météor) de Hochfelden construit en 1934 sous la direction de l’architecte Georges Vogel une annexe au restaurant Taverne Météor dans la cour du 4, rue du Vieux-Marché-aux-Vins. La Société alsacienne et lorraine de pétrole (siège à Ebange, succursale de Strasbourg au 4, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) ne donne pas suite à sa demande de poser une enseigne en 1938. Richard Schneider demande en 1941 l’autorisation de rouvrir le restaurant sis 4, rue du Vieux-Marché-aux-Vins.

Sommaire
  • 1934 – La brasserie Haag (Météor) de Hochfelden demande l’autorisation de couvir. La brasserie est autorisée à construire sous la direction de l’architecte Georges Vogel (11, allée de la la Robertsau) une annexé au restaurant Taverne Météor dans la cour de l’immeuble sis 4, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (section 56 n° 18) – Dessins – La réception finale a lieu en août 1934
  • 1938 (février) – Paul Metzger (6, boulevard de l’Orangerie) supprime l’enseigne qui lui revient trop cher
    (février) La Police du Bâtiment constate que Paul Ruff (5, rue de la Mésange) a posé une enseigne sur calicot
    (février) La Société alsacienne et lorraine de pétrole (siège à Ebange, succursale de Strasbourg au 4, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) ne donne pas suite à sa demande de poser une enseigne
  • 1938 (mars) – La Police du Bâtiment autorisé à tritre révocable François Corbet (Taverne Météor) à poser un drapeau publicitaire pendant six mois.
  • 1940 – La Police du Bâtiment envoie au peintre en bâtiment Jean Peter (31. rue Wimpfeling) la note pour avoir posé un échafaudage sur la voie publique.
    1941 – Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe-Seyboth) sont autorisés à occuper la voie publique pour transporter des armoires
  • 1941 – Richard Schneider demande l’autorisation de rouvrir le restaurant sis 4, rue du Vieux-Marché-aux-Vins. Rapport : la salle de débit a 374 m², conditions à observer

Relevé d’actes

Le secrétaire des Quinze Jean Joachim Frantz vend 700 livres à Jean Michel Zeissolff la maison autrefois appelée cour de Haslach (Haslacher hoff)

1642 (7. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 317
(Prot. fol. 63 & seq.) Erschienen der Ehrenvest- hochwohlgelehrt H Johann Joachim Frantz, unserer gnädig. herren der Fünffzeh. Secretarius
H hannß Michael Zeißolffen burgern Zu Straßburg, so Zugeg. mit beÿstand deß Ehrenvest, Fürsichtig und hochweÿsen H Johann Sebastian Zeißolffen deß geheimen Regiments unserer gnädig. herren der alten Herrn Treÿzehn. Beÿsitzers seines geehrt. Vatters, Ihme kaufft
hauß, hoff, hoffstatt, Stall und hinderhauß, mit allen ihren Gebäwen & von alters hero der haßlacher hoff genannt, alhie vff dem alten Wein Marckh neben der Kohlscheuren, ein: und anderseit neb. Simon Braunen geweßenen Weinstichern & cons. Zum theil theilß aber neben Friderich Krafftbergern dem quardi Knecht alhie, hind. und vornen vff den alt. Wein Marckh stoßend geleg. für freÿ ledig und eig. – umb 700 Pfund

Le marchand Jean Michel Zeissolff a épousé au début de la même année 1642 Anne Trenss, fille d’un assesseur au Grand Sénat
Mariage, cathédrale (luth. f° 453) 1642. Domin: 2. Epiphanias. Herr Johann Michael Zeÿßolff der Handelßmann, Herrn Johannis Sebastiani Zeÿßolff deß bestendigen geheimen Regiments der Herren dreÿ Zehen ehelicher Sohn, Und Jungfrauw Anna, Herrn Lorentz Trenßen, eines Ehrsamen Großen Raths geweßener Beÿsitzer nachgelaßene eheliche Tochter. Eingesegnet Im Münster Mont. den 17. Januarÿ (i 231)

Leur fille Anne Salomé Zeissolff qui épouse en 1667 le docteur en droit Jean Paul Schübler rachète à son frère sa part de la maison (voir l’inventaire de 1704) et en devient ainsi seule propriétaire. Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire et célébration

Copia Eheberedung – zwischen dem Ehren vesten und hochgelehrt. Herrn Johann Paulo Schüblern J. U. Ddo weÿland des Ehrwürdig und wohlgelehrten Herrn M. Samuelis Schübler geweßenen Pfarrers Zum amt. St. Peter allhier zu Straß. nachgelaßenen Sohn, alß dem bräutigam ane Einem, So dann die viel Ehren und tugendreichen Jungfrawen Annæ Salome Zeÿßolffin, deß Edlen Ehren Vest Fromb Fürsichtig und wohlweiß. herrn Johann Michael Zeÿßolff XV.ers des geheimen regiments allhier Zu Straßb. ehelich erzeügt. dochter, alß der hochzeiterin am andern theil – Beschehen in des heÿl. reichs Freÿen Statt straßb. Donnerstags den 17. Octobris Anno 1667

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 141)
1667. n° 40. Domin: 22 post Trin: Johann Paul Scheübler V. I. Doctorandus und J. Anna Salome Zeÿsolphin des Edlen, Ehrenvest from fürsichtig v. hochweisen Hn Joh: Michael Zeÿsolphs des Beständigen Regiments der Hrn XV. wohlverordneten beÿsitzers Ehel. tochter. Donnerst. 7. Novembr. (i 142)

Jean Paul Schübler et Anne Salomé Zeissolff font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient au mari au Vieux-Marché-aux-Vins

1678 (28. 8.br), Me Schübler (Christophe, 55 Not 26) n° 1492
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vndt Güetter, so der Edel, Vest und hochgelehrt Herr Johann Paul Schübler U. J. Ddus. wie auch die Edle Viel Ehren: und tugendtreiche fraw Anna Salome Schüblerin gebohrne Zeÿßolffin, beede Ehegemächte undt burgere alhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, Welche der ursachen, alldieweilen in Ihr beeder mit einander auffgerichteten Eheberedung expressé versehen, daß einem Jedem seine in den Ehestandt Zugebrachte Nahrung ein reservirt undt unverändert Guth sein, heißen undt verbleiben (…) – Actum den 28. Octobris 1678. Außgefertigt aber und Inventirt Straßburg den 22. Januarÿ Anno 1690.
In einer in der Statt Straßburg auff ermelten weinmarckh gelegener den herren eÿgenthümblich gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt.

Jean Paul Schübler cotise à la tribu des Charpentiers pour faire commerce de bois
1686, Charpentiers (XI 30)
Montags den 23. Septembris 1686. (f° 4-v) Geldzünfftig – Herr Johann Paul Schübler U. J. Ddus und beÿ der Statt Straßburg Wohl Verordneter dreÿer, Erscheint, gibt Zu Vernehmen, waßmaßen derselbe den Holtzhandel nunmehr Zutreiben gedenckhet und daher beÿ dießer Ehrs. Zunfft umb das recht gebetten habe, und geld zünfftig werd. wolte. Erk. und gegen erlegung 3. lb willfahrt, die Er gleich erlegt

Anne Salomé Zeissolff meurt en 1703 en délaissant deux fils. La succession, inventoriée en une seule masse, comprend plusieurs maisons. L’actif s’élève à 7 179 livres, le passif à 576 livres

1704 (21.2.), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 64) n° 579
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿlandt die Wohl Edle, Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Anna Salome Schüblerin gebohrene Zeÿßolffin, des wohl Edel Vest und hochgelehrt, auch wohlweißen herrn Johann Paul Schüblers, J.U. Ddi und E: E: Großen Rahts allhier zu Straßburg jetzmahligen wohlverdienten Assessoris geweßene Frau Eheliebste, nunmehr seelige, nach ihrem den 23.ten Aprilis des verwichenen 1703.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen, welche verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Wohl Ehrenvest, Großachtbar und wohlgelehrten herrn Samuel Schüblers, vornehmen handelsmanns und burgers allhier und herrn Johann Jacob Schüblers L. L. Studiosi noch ledigen stands, welcher bereits majorennisis und über 20. Jahr alt dahero auch nicht bevögtiget ist sondern seine Person selbsten vertretten, beeder der abgeleibten Frawen seeligen mit vorwohldel ernandtem dero hinderblieben herrn wittiber ehelich erziehlter herren Söhne und ab intestato verlaßener Erben – So beschehen in Straßburg den 21. Februarÿ Anno 1704.

In einer in der Statt Straßburg auff dem sogenandten alten weinmarck ohnfern dem Speÿrthor gelegenen und in diße verlassenschafft gehörig. behaußung befund. word. wie volgt.
Holtz und Schreinwerck. Inn der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießer Cammer, Uinn der Studir Stub, In der Wohnstub, Inn der Stub Cammer, Im mittlern haußöhren, In der vndern Studierstuben, Im Gewölb, In der Kuch – Im hindern hauß In der obern Stub, In der Stub Cammer, In der Cammer D, In der Kuchen, In der hindern Mittlern Stub, In der Stub Cammer, Im Kleinen Küchel, Im Saal, In dem Gang Stübel, In der Soldaten Cammer
Eigenthumb ane Häußern. Hauß, hoff, hoffstatt undt bronnen mit allen deren Gebäuen, begriffen, weiten, Recht. undt Zugehörd. allhier ane dem alt. Weinmarckh, Einseith neben einer Canonicat behaußung Zum Stifft Alt. St. Peter gehörig, and. seith neben hanß Paul Engelhard. dem Weißbeck, geleg. hinden auf den Weiten Zollgraben stoßend, davon gehen Jährl. auf Martini 4. ß d. von einem durchgebrochenen fenster in dem hießig. Pfgthrn, sonst ist dieße behaußung freÿ, ledig undt Eig. undt über Vorstehende beschwerd. dh. (…) die Werckmeistere undt burgere allhier den 11.t Martÿ A° 1704. laut eigenhändigen Abschatzung angeschlag. pro 1096 lb. Darüber sagt I. T. perg. Kbrieff. mit der St. Str. anh. Cancelleÿ Contract. Ins. becräfftiget dat. d. 6. Jan. anno 1665. mit altem N° 11 signirt. Darbeÿ 13. unterschiedene alte T. undt lateinische alte perg. Kauff: v. abgelößte Zinnßbrieff mit alten Nis 3. 9. 5. 38. et 69. alles aber mit jetzigem N. 13 bemerckt sampt and. schrifflich. Document.
It. hauß, hoff, hoffstatt undt hind.hauß mit allen Ihren Gebäuen, begriff. Weit. Recht. Zugehörd. undt Gerechtigkeit Vor altem d. haßlacher hoff genandt geleg. in d. Statt Straßb. auf dem alt. Weinmarckh, Eins. neb. d. Statt Kohlschewer, and. seit Zum theil neben H Joh: Georg Beÿerbach. undt Zum theil neben Johann Berrj dem haußfeurer Ehevögtlicher weiß etwann anjetzo aber neben H. N. N. dem Schultheißen von dingsheim geleg. hind. undt Vornen auf d. alt. Weinmarckh stoßend, so freÿ ledig und eig. und durch vorermeldter Statt Straßburg geschwornene H Werckmeistere angeschlagen word. pro 850 ([biffé] und ist gg. behaußung dh. d. Statt Straßburg geschwornen Werckmeistere in anno 1694. Vermög Inventarÿ über Weÿl. frauen XV.rin Annæ Zeÿßolffin gebohrner Trensin V.lassenschafft Inventarÿ dh. H. Johann Christoph Stöffelin Not.um auffgerichtet fol. 109. fac. 2.da angeschlag. dabeÿ auch dißmahlen Zulaß. beliebet)
Darüber besagt i. T. perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. anhangend. C. Contract Ins. becräfftiget dedato 7.t Aprilis ao. 1642. darbeÿ gebund. 4. albe perg. Kbrieff und i. perg. hüttenbrieff wie auch sonst allerhand dahero gehöriger schrifftlicher bericht alles respectivé mit alt. N. 4. 10. et 26. undt jetzigem N° 14. bemerckt. Weiter sagt auch über den Von H. Joh: Michael Zeÿßolff. E. E. Kl. R. alt. beÿsitzern d. abgestorbenen frauen Ddin seel. herrn brud. ererbt und hiehero cedirt. antheil beneben einigen Pfhthrns Capitalien und einem Reebacker im bann Scharachbergheim in d. Jöüch gelegen i. papÿr. Extractus in allh. C. C. gefert. dat. d. 28.t Febr. Anno 1686. auch mit jetzigem N° 14. bemerckt.
It. hauß, hoff, hoffstatt undt Scheüer sampt allen deren gebäuen (…) in dem dorff Scharachbergheim (…)
Eigenthumb ane Holtzplätzen. It. 2. holtzplätz allh. sambt j. behaußung und all. übrigd. Zugehörd. Recht. und gerechtigkeit Vor dem Speÿerthor gegen dem grünen bruch zu gelegen (…)
Eigenthumb ane liegend. güttern. (…) Item j. Garten 7 ½ Acker grundts Groß beÿ St. Gallen geleg. (…)
It. i. Gart. und. und. mit einem lebendigen Zaun umbgeben, außerhalb d. St. Straßb. Vor dem Spitthalthor beÿ den Waaßen (…)
It. Ein Gart. mit einem lebendigen Zaun umbgeben, auf 2 ½ acker grundts groß auch außerhalb d. St. Straßb. Vor dem Elisabethen thor über dem bemeld. Mühlgräblein (…)
Abzug In dießes Inventarium gehörig. Sa. haußraths 651, Sa. Bibliothec 15, Sa. Schiff und geschirr zum Ackerbaw gehörig 4, Sa. Pferdt und Rindviehes 28, Sa. des Saamens 7, Sa. Anschlags der Frücht. 72, Sa. Weins Eßig und lährer vaß 314, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 419, Sa. Guldener halßketten, Ring Perlein und d.gleich geschmeids 258, Sa. Pfenningzinß hauptgüether 1170, Sa. gült von liegend. güthern 4, Sa. Erb: und leh.güther 88, Sa. Eÿgenthumbs ane holtzplätz 130, Sa. Eÿgenthumb ane liegenden güthern 1910, Sa. ligend. lehengüther 1, Sa. Schulden 26, Summa summarum 7179 lb – Schulden 576 lb, Verbleibt 6621 lb – Stall Summ 5969 lb
Copia Eheberedung (…) Donnerstags den 17. Octobris Anno 1667
Copia Codicilli clausi. Kund und Zuwiß. seÿe hiermit demnach wie Johann Paul Scheübler und Anna Salome Scheublerin gebohrne Zeÿßolffin, beÿde ehegemächde und burgers Zu Straßb. (…) Geschehen in Straßb. in herrn Johann Jacob Schawmanns procur: beÿ E. E. Statt gerichts wohn behaußung dero undern Stub, Donnerstag 30. Julÿ Zwisch. 6. und 7. Uhren nachmittag Anno 1668. – Ich Sigmund Theurer Notarius zu dießem actum requirirt – Christoph Schübler Notarius
Zuwißen seÿe hiermit, demnach mann zu weÿlandt der Wohl Edlen, Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Annæ Salome Schüblerin gebohrener Zeÿßolffin nunmehr seeligen Verlassenschafft Inventation schreiten und den anfang daran machen wollen, daß denoselben hinderbliebene herr Wittiber gleichbalden vorgebracht, daß Er Zwar wohl wiße, daß sonsten der ordnung nach beederseits Nahrungen Zuersuchen, und was sowohl von sein des herrn wittibers als auch der Herren Erben Nahrung nicht mehr in natura vorhanden, sondern alienirt worden gebührend zuergäntzen wäre, allweilen aber allerhand veränderungen wehrender dießer Ehe in beederseiths Nahrungen vorgegangen, welche und deren Ergäntzung zu examiniren und außzuziehen, vielerleÿ mühen arbeit und verdießlichkeiten verursachen würde, daß Er dannenhero vor guth fände die gantze nahrung unter einerleÿ Massa zu inventiren (…) So beschehen in Straßburg in der abgeleibten Frauen seeligen Sterbbehaußung ane dem alten Weinmarckh gelegen auß dienstag den 1. Julÿ Anno 1704.

Jean Paul Schübler devient assesseur des Quinze. La cérémonie d’introduction a lieu en janvier 1710
1710, Protocole des Quinze (2 R 114)
(f° 307-v) Montags den 12. Januarÿ 1711. – H XV. Joh: Paul Schübler wird introducirt – Herr XV.er Joh: Paul Schübler würdt introducirt durch die beÿde Herrn XV. Meister, welche vorangegangen und nach dem ihme herrn Schübler von Herrn Str. Wombßer alß vorsitzenden herrn der gewohnliche erinnerung geschehen, so hat Er seinen sitz eingenommen. Herr Frid lißt hierauff den anfang der XV. Ordnung ab.

Jean Paul Schübler se remarie avec Anne Barbe Zeyssolff veuve du médecin Jean Saltzmann qu’elle a épousé en 1690 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – entzwischen dem hoch Edel Vest, Fürsichtig, hochweiß undt hochgelehrten Herrn Johann Paul Schüblern J. C. und deß beständigen Geheimen Regiments der Herren dreÿzehen in allhießiger Löblichen Statt Straßburg hochverdienten Assessorÿ als dem herrn bräutigamb ane einem, So dann der Wohl Edlen hoch Ehren und hoch tugendbegabten Frauen Annæ Barbaræ Saltzmännin gebohrne Zeÿßolffin Weÿland deß Wohl Edel Vest und hochgelehrten Herrn Johann Saltzmanns geweßenen hocherfahrenen Medicinæ Doctoris und berühmten Practici auch vornehmen burgers allhie seeligen hinderlaßene Frauen wittib der frauen hochzeiterin am andern theil – Beschehen und Verhandelt seind diese ding in allhießiger Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Freÿtag den 29. Maÿ im Jahr als mann Zahlte nach CHRISTI unsers einigen Mittlers undt Seeligmachers freudenreicher Geburth 1711 – Johann Reinhard Lang Notarius juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 25)
Anno 1711. d. 10. Junÿ ist aus Erlaubnus des Regirenden herrn Ammeisters Herrlichkeit Zu Hauß Ehelichen eingesegnet Word. der Hoch Edel Vest Fürsichtig Hochweiße und Hochgelehrte Herr Johannes Paulus Scheubler des Geheimen beständigen Regiments der Herren dreÿ Zehen Hochansehnlicher Beÿsitzer auch hochmeritirter Kirchenpfleger beim alten S. Peter und Fraw Anna Barbara Weiland herrn Johannes Saltzmanns gewesenen Medicinæ Doctoris und practici nachgelaßene Witwe [unterzeichnet] Johann Paul Scheübler alß Hochzeiter, anna Barbara Saltzmännin alß Hoch Zeiterin (i 27)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de l’épouse place Saint-Thomas.
1711 (7. 7.bris), Me Lang (Jean Régnard, 29 Not 90) n° 826
Inventarium und beschreibung aller d.jenig. Haab, Nahrung u. Güethere, so d. hoch Edel Vest Fürsichtig, Hochweiß und hochgelehrte Hr. Johann Paul Schübler, hochberühmten J. Ctus auch des beständig. Geheimen Regiments d. Herrn dreÿ Zehen in allhießig. Löbl. Statt Straßburg hochansehnlich. Assessor und die hoch Edle und hoch Tugendbegabte Frau Anna Barbara Schüblerin geb. Zeÿßolffin, beede Eheleuthe u. burger. allhier zu Straßburg einander. in den Ehestand Zugebracht, welche d. ursach. allweilen Ihr beed. vor hochedel erwehnt. Eheleuthe zur zeit derer verheürathung mit einander auffgerichteten Eheberedung außtrucklich versehen, daß einem jed. Ehegemächd seine in die Ehe Zubringende Nahrung ohnverändert sein (…) – So beschehen in Straßburg d. 7.ten Septembris Anno 1711.

In einer in d. Statt Straßburg ane dem Thomans plan gelegenen und der Frawen dreÿ Zehnerin gehörigen behausung ist befund. wird. wie Volgt.
Ane Höltzen: und Schreinwerck. Auff d. obern bühn, Auff d. and. bühn, In d. obern Stub, In d. Stub Cammer, Im haußöhren vor dießem Gemach, In d. Schwartzen Tuch Cammer, In d. Wohnstub, In d. Wohnstub Cammer, In d. haußöhren Cammer, In d. obern Nebens Cammer, Im haußöhren vor d. Wohnstub, In des Hn XIII.rs stub, In d. Speiß Cammer, In d. Kuch. Im und.n haußöhren, Im und.sten Stüblein
In H. XIII. Schüblers behaußung auff dem Alt. weinmarck geleg. hat sich befund. Auff d. Vord. obern bühn, In der Cammer B, Vor dießem Gemachen, Auff dem obern gang, In d. obern Stuben, Vor dießer Stub, In d. und.sten Stub, In dem Nebens stüblein, Im Hoff, Im hind.n stock auff d. obern bühn
Series rubricarum hujus imperfecti Inventarÿ. Sa. haußraths 621, Sa. tabacks 10, Sa. Früchten 7, Sa. Schiff und geschirr zum Ackerbau gehörig 3, Sa. Wein und lährer Vaß 478, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 777, Sa. Goldener Ketten, ring, Perlein, Armband und dergleichen Geschmeids 152, Sa. der baarschafft 43, Summa summarum 2095 lb – Haussteuren 25 lb, belaufft sich alßo des Herrn XIII in die Ehe gebrachtes eigenthümliches Guth in allem dem anschlag nach auff 2125 lb.
Der Fraw XIII.erin in die Ehe gebraches Guth, Sa. hausraths 687, Sa. Früchten 50, Sa. lährer Vaß 134, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 772, Sa. Goldenen Ketten 988, Sa. baarschafft 683, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2139, Sa. Schulden 775, Summa summarum 6560 lb – Haussteuren 12 ln Thut demnach der Frawen XIII. gantzes bereits inventirtes eigenthümliches Guth, so dieselbe in den Ehestand gebracht in allem 6573 lb

Anne Barbe Zeyssolff meurt en 1718 en délaissant cinq enfants de son premier mariage avec Jean Saltzmann. Les experts estiment la maison dite Haslacher hoff 650 livres. La masse propre au veuf s’élève à 4 612 livres, celle des héritiers à 6 962 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 806 livres, le passif à 2 007 livres

1718 (21.6.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 44) n° 1433
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und Vahrender Keinerleÿ davon außgeschloßen, so weÿland die hoch Edle hoch Ehren: und tugendbegabte Fraw Anna Barbara Schüblerin gebohrne Zeÿßolffin, des hoch Edel, Gestreng, fürsichtig, hochweiß undt hochgelehrten Herrn Johann Paul Schüblers des Geheimen beständigen Regiments der Herren XIII.n hoch ansehnlichen beÿsitzers und vornehmen burgers allhier geweßene hertzlich geliebte fraw Ehegemahlin nunmehr seelig, nach Ihrem den 17. Aprilis dießes instehenden 1718.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff dienstag den 21. Junÿ et seqq. diebus A° 1718.
Die abgeleibte Fraw dreÿzehnerin hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt. 1. S. Tit. Fraw Annam Margaretham Lederlinin gebohrne Saltzmännin S. Tit. Herrn Johann Heinrich Lederlin der orientalischen Sprachen hochmeritirten Professoris Publici ordinarÿ und des Collegiat Stiffts Zu St Thomæ wohlansehnlichen Canonici vornehmen burgers allhier, fraw Eheliebstin, welche auch beneben Ehrengedachtem Ihrem Eheherrn dem Geschäfft in persohn beÿgewohnet.
2. S. Tit. Herrn Johannem leedigen handelsmann so majorennis und ohnbevögtigt, 3. Jgfr. Susannam, 4. Philipp Friderichen ledigen Knöpffmacher und Seidenhändlern, So dann 5. Benedictum Franciscum der Schreibereÿ befließenen, die Saltzmänner, welche dreÿ annoch leedige Geschwistrige bevögtiget mit vorwohlgedachtem herrn Professori Lederlin weilen aber derselbige hiebeÿ selbsten uxorio nomine interessiret, als hat sich wehrenden geschäffts zu einem Theilvogt erbitten laßen auch solche Curatel bereits außgeschwohren S. T. Herrn Johann Friderich Ösinger hocherfahrener J. Ctus E. E. Kleinen Raths hochansehnlichen Referendarius auch E. E. großen Raths höchstmeritirter Assessor vornehme burger allhier, welcher auch beneben deßen Curanden beÿ dem Geschäfft persönlich erschienen. Also alle fünff der verstorbenen fraw XIII.en mit auch Weÿl. S.T. herrn Johann Saltzmann gewesenen weitberühmten Doctori Medicinæ und vornehmen burgern alhier Ihrem erstern Ehemann seel. ehelich erzeigte Kinder und zu gleichen theilen ab intestato nachgelaßene Erben

In einer allhier zu Straßburg ahne dem Thomans plaan gelegenen und in dieße verlassenschafft eÿgenthümlich gehörigen deßwegen hernachbeschriebenen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der obern bühn, In der Cammer A, In der obern Stub, In der Cammer B, Vor dießem Gemachen, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der haußöhren Cammer, Im obern Haußöhren, In der Speiß Cammer, In der Kuchen, Im Hoff stübel, Im untern haußöhren, In der Bauch küchen,
In des Herrn Wittibers behaußung beÿm Speÿrthor. In der Cammer A, In der Schwartz getüch Cammer, Vor dießen Gemachen, Auff dem Gang, In der obern Vordern Stub, Vor dießem Gemach, Im undern stübel, Im hoff, Im Hindern Stock, In der Scheur
in H. Prof. Lederlins Hauß – In H Gottfried Röderers hauß – In H Samuel Schüblers hauß
(f° 60) Eÿgenthumb ahne Häußern (E.) Eine behaußung ane der Schloßergaßen (…)
(W.) It. hauß, hoff, hoffstatt vnd bronnen mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane dem alten Wein Marckh einseit neben einer Canonicat behaußung Zum stifft alten St. Peter gehörig, anderseit neben hannß Paul Engelharden dem weißbecken gelegen, hinden auff den Weithen Zoll graben stoßend, davon gehen Jährlichen 4. ß d. von einem durchgebrochenen fenster dem allhießigen Pfgthrn, sonst ist dieße behaußung freÿ, leedig vnd eigen, Vndt durch die allhießig. geschworene Werckmeistere, vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen abschatzung de dato 3. Junÿ A° 1718. angeschlagen worden pro 900 lb. Darüber sagt ein teutscher perg. Kbr. mit der St. St. anhangendem C. C. Innsiegel becräfftiget datirt den 6. Jan: Anno 1665. mit altem N° 11 signirt. Darbeÿ 13. unterschiedene alte teutsche perg. Kauff: v. abgelößte Zbr. mit alten Nis 3. 9. 5. 38. v. 69. auch 13 bemerckt, sambt andern schrifflichen Documenten
(W.) It. hauß, hoff, hoffstatt und hinderhauß mit allen Ihren gebäwen begriffen, Weithen, rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten, vor altem der haßlacher hoff genandt gelegen in der St. St. auff dem alten wein Marckh einseit neben der Statt Kohlscheur anderseith zum theil auf N. N. den Schultheißen von dingßheim und Zum theil herrn Elia Brackenhoffer E. E. großen Raths alten beÿsitzern und vornehmen burgern allhier, gelegen hinden und vornen auff den alten Weinmarckh stoßend, so freÿ, leedig und eigen und durch vorgedachte Werckmeistere æstimirt vor 650. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit der St. St. anhangendem C. C. Insiegel becräfftiget de dato 7. Aprilis Anno 1642. Darbeÿ gebunden 4. a. perg. Kbr. und ein perg. hüttenbrieff wie auch sonst allerhand dahero gehöriger schrifftlicher bericht alles mit alten Nis 4. 10. 26. et 14. bemerckt. Weiter sagt auch über den von herrn Johann Michael Zeÿßolffen E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers seel. cedirten antheil beneben einigen Pfgthrns Capitalien und einen Reeb Acker im bann Scharrachbergheim in der Jeüch gelegen ein papÿrener Extractus in allhießiger C. C. stuben gefertiget datirt d. 28. febr. A° 1686. mit altem N° 14. bemerckt.
(W.) It. Hauß hoff, hoffstatt, und Scheur (…) in dem dorff Scharrachbergheim
(E.) It. ein vierter theil vor ohnvertheilt ane einer behaußung (…) in dem fleckhen barr in der brod becker gaßen (…)
(E.) It. ein fünfftertheil vor ohnvertheilt an einem erkaufften platz und new erbauten Trotthauß Zu Mutzig, woran die übrige 4/5.te theil S. Tit. Ihro Excellenz herrn Prætori von Klingling (…)
(f° 67-v) Eÿgenthumb ane Liegenden Güthern und Gärthen. Erstlichen Ein Garthen 7 ½ Acker grundts Groß beÿ St. Gallen gelegen (…)
It. Ein Garthen ohngefehr 4 ¾ A. grund groß zu dreÿen Seithen mit einem lebendigen Zaun umbgeben, Vor dem Spitthalthor beÿ den Wickhäußel und Lazareth gelegen (…)
(W.) It. dreÿ viertel grunds ohngefehr vorstehendem Gartten gelegen (…)
(W.) It. Ein Garten mit einem lebendigen Zaun und Reebhelten umbgeben, auf zween und einen halben acker grundts groß auch außerhalb d. St. St. vor dem Elisabethen thor über dem bemelten Mühlgraben
– Abschatzung d. 3.ten Junÿ a° 1718. Auff begehren deß Ehrenhafften und Hochweÿßen H. XIII.er H. Johann Jacob Scheübler
Der Ander begriff ist Auch Allhier in der Statt Straßburg Auff dem Alten Wein Marckh gelegen Einseÿths Neben Einem gebäÿ der Statt gehörig, Ander seÿth Neben H: schulteÿs von dinßenheim, hinden Auff H Rathh. Brackenhoffer, stoßent, Welche behaußung, hoffstatt, hinder hauß, Zweÿ Nebens Gängen Ein Esig Kammer, Ein gewöbter Vnd Ein gebälckther Keller, hoff, Vnd brunen, sampt Aller Ihrer gerechtigkeÿth wie solches durch der Statt Straßburg geschworne werckhleüthe sich in der besichtigung befundten, Und dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Wirt Vor undt umb Einn Tausent dreÿ Hundert Gulten
Der drite begriff ist Auch allhier in der Statt Straßburg Auff dem Alten wein Marckh gelegen, Ein seÿth Neben Einem hauß Zu dem Alten St : Peter gehörig, Ander seÿth Neben H : N. Engelhardt Weißbeckh, hinden auff denn graben stoßend Welche behaußung, hoffstatt, hindter hauß, Nebens gang, Ein Gewölber Köller, Und Ein Gebälckter Keller, hofff Vnd brunnen Sampt Aller Ihrer gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg geschworen werckhleüthe sich in der besichtigung befundten, Und dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Wirt Vor undt umb Einn Tausendt Acht Hundert Gulten
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworen Werckhleuthen [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hofs. Jacob schuller Werck Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister deß Minsters

(f° 76) Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ in Anno 1711 durch H Johann Reinhardt Langen auffgerichtet
(f° 92) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn Wittibers unveränderte Nahrung betreffend. Sa. haußraths 288, Sa. Bibliothec 15, Sa. Leerer Vaß 36, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 380, Sa. goldener Ring und geschmeidt 78, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 694, Sa. Eÿgenthumb ane liegende güthern v. gärthen 1247, Sa. Eÿgenthumbs ane Erb und lehengüthern 76, Sa. Eÿgenthumbs ane liegend & lehen güthern 1, Sa. Gültten Von Eÿgenthümblich liegenden güthern fallend 4, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 1812, Sa. Schulden 38, Sa. Ergäntzungs rests 89, Summa summarum 4762. lb – Schuld 150. lb, In Vergleichung 4612. lb
Der Erben eÿgenthümblich Vermögen belangend. Sa. haußraths 381, Sa. Bibliothec 20, Sa. Leerer Vaß 18, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 400, Sa. goldener Ring und geschmeidts 538, Sa. baarschafft 261, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 1981, Sa. Gültten Von liegenden güthern fallend 434, Sa. Matten Zinßes 102, Sa. Wein Zehenens 129, Sa. Antheil ane einem frucht Zehenden 49, Sa. Eÿgenthumbs ane häußern 70, Sa. Activ Schulden163, Sa. Ergäntzungs rests 1880, Summa summarum 7062. lb – Schulden 100. lb, In Vergleichung 6962. lb
Theilbare Verlassenschafft belangens, Sa. Haußraths 37, Sa. Früchten 151, Sa. Viehs 4, Sa. Wein Brandenwein Eßigs v. leerer Vaß 366, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 32, Sa. Pfenningzinß hauptgütere 691, Sa. Activ Schulden 522, Sa. 1806. lb – Schulden 2007 lb, Compensando, Theilbar Passiv onus 200 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 10 628 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in der Erben ohnveränderte Nahrung zugeltend 223, Ungewiße Pfenningzinß hauptgüter so Theilbar 146 lb, Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in die Theilbare Nahrung zugeltend 654
Copia der Eheberedung (…) auf Freÿtag den 29. Maÿ 1711 – Johann Reinhard Lang Notarius juratus
Copia Fernerer Decaratio bevorstehenden pactis dotalibus (…)
(f° 103) Copia Dispositionis inter liberos – Geschehen Straßburg den 14. Maÿ 1718.

Pièces complémentaires à l’inventaire ci-dessus
1718, Me Rohr (Daniel, 46 Not 44) n° 1448
[sans intitulé] Notanda In Weÿland S. Tit. frawen Annæ Barbaræ Schüblerin gebohrner Zeÿßolffin seeligen Verlassenschafft Inventarium gehörig
Zuwißen seÿe hiermit, daß Vor mir unterschriebenenem Notario, persönlich erschienen der hoch Edel Vest, Fürsichtig, Hochweiß und hochgelehrte Herr Johann Paul Schübler J. Ctus auch des geheimen beständigen Regiments der herren dreÿ Zehen in allhießiger Löbl. Statt Straßburg hochansehnlicher Assessor, hat in beÿsein der Wohl Edlen und hoch tugendbegabten Frauen Annæ Barbaræ, gebohrner Zeÿßolffin Weÿlandt des Wohl Edel Vest und hochgelehrt, auch hocherfahrenen Herrn Johann Saltzmanns geweßenen berühmten Medicinæ Doctoris und Practici auch vornehmen burgers allhier seeligen hinderbliebener frau Wittib, seiner nunmahligen frau hochzeiterin Zu vernehmen gegeben, was gestalten Sie beede hoch und Wohl edelgedachte neu Verlobte Personen, einige Ehepacten den 29. Maÿ jüngsthin mit einander auffgerichtet (…) dieße gethane Declarationem pactorum dotalium, beschehen in Straßburg (…) auff dienstag den 9. junÿ Anno 1711

Jean Paul Schübler meurt en 1730 en délaissant ses deux fils. L’estimation des maisons est reprise de l’inventaire de 1718. L’actif de la succession s’élève à 5 484 livres, le passif à 190 livres.

1730 (17.1.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 6) n° 125
Inventarium über Weÿland S. T. Herrn Johann Paul Schüblers J. U. Doctorandi und des geheimen beständigen Regiments der herren dreÿzehen in hiesiger Löbl. Statt Straßburg gewesenen hochansehnlichen beÿsitzers nunmehr seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1730. – nachdeme er den 24. Decembris des Zurückgelegten 1729.ten Jahrs todes Verblichen, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Herrn Samuel Schüblers, holtzhändlers und burgers alhier, wie auch Herrn Johann Jacob Schüblers, J. U. Lti und Procuratoris beÿ hiesiger Statt Gerichten, und burgers allhier, beeder des nun in Gott ruhenden herrn XIII.rs seel. in erster Ehe mit weÿland Frauen Anna Salome Gebohrner Zeÿßolffin erzeugter und crafft hernach inserirten Testamenti Zu Erben Verlaßener Söhne fleißig inventirt und ersucht durch die Erben – So beschehen in allhiesiger Königlichen Statt Straßburg auff dienstag den 17. Januarÿ A° 1730.

Höltzen und Schreinwerck. In der obern Stub, In der Nebens Cammer, In der Magd Cammer, In der vordern Cammer, Vor dieser Cammer, Auff dem Gang, In der Wohn Stub, In der Wohn Stub Cammer, In der Kuchen, In dem Saal, Im Keller
(f° 20.) Eigenthum ane liegende Güthern und Gärthen. Erstl. ein Garten 7 ½ Acker grunds groß beÿ St. Gallen gelegen (…)
It. Ein Garthen ohngefehr 4 Acker und dreÿ Viertzel grund groß zu dreÿen Seithen mit einem lebendigen Zaun umbgeben, Vor dem Spitthalthor beÿ den Wichhäußel und Lazareth gelegen (…)
It. dreÿ viertel grunds ohngefehr vorstehendem Gartten gelegen (…)
It. Ein Garten mit einem lebendigen Zaun und Reebhelten umbgeben, auf zween und einen halben acker grundts groß auch außerhalb d. St. St. vor dem Elisabethen thor über dem bemelten Mühlgraben (…)
(f° 24.) Eigenthumb ane Häußern. Nemlichen hauß, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane dem alten Wein Marck ein Seit neben einer Canonicat behaußung dem Stifft alten St. Peter gehörig, 2. Seit neben Geörg Heßen oder Aurelius Gerung dem Weißbecken gelegen, hinden auff den Weithen Zoll graben stoßend, davon gehen Jährlichen 4 ß d. Von einem durch gebrochenen Fenster dem allhiesigen Pfenningthurn sonsten ist diese behaußung freÿ ledig und eigen und durch allhiesig geschwornen Werckmeistere Vermög deren den 3. Junÿ A° 1718 außgestellten schrifftlichen Abschatzung, wabeÿ es weilen in zwischen nichts haubt sächliches gebauen worden, verbleiben läßt, angeschlagen worden pro 900. lb. Darüber sagt ein teutscher Kbr. mit der St. Str. anhang. C. C. Inns. becräfftiget datirt den 6. Januarÿ A° 1665. mit a. N° 11 et 13 und neuem N° 9 signirt. Ferner 13. unterschiedene alte teutsche perg. Kauff v. abgelößte Zbr. m. a. Nis 3. 9. 5. 38. 69. et 11 und de novo der fascicul mit N° 10. bem.
It. hauß, hoff, hoffstatt und hinderhauß mit allen Ihren gebäuen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten, vor altem der haßlacher hoff genannt, gelegen allhier auff dem alten Wein Marckh ein Seit neben der Statt Kohlscheur ander Seit vornen neben Lorentz Rheinen dem Kieffer hinden neben Friderich Müller dem haffner, Vornen und hinden auff den alten Weinmarck stosend, so freÿ, Ledig und eigen, und durch Vorgedachte Werckmeistere in a° 1718 æstimirt worden vor 650. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit der St. Str. anhang. C. C. Innsiegel becräfftiget de dato 7. Apr. A° 1642 mit a. N° 26. et 14. und de novo mit N° 11. bez. Ferner 4. a. perg. Kbr. und ein perg. hüttenbr. wie auch sonst allerhand dahero gehöriger schrifftlicher bericht alles mit alten Nis 4. 10. 26. et 14. bemerckt v. darbeÿ gelaßen.
It. hauß hoff, hoffstatt, und Scheur (…) in dem dorff Scharrachbergheim
(f° 27) Norma hujus inventarÿ. Copia Testamenti Clausi in Anno 1723. gestifftet und auffgerichtet
Copia eines durch hoch Edelbesagten Herrn XIII. seel. selbsthändig geschriebenen und seinem Testamento Clauso beÿgelegten Zeduleins.
Sa. haußraths 307, Sa. Früchten 11, Sa. Wein und Faß 228, Sa. der Chaises 45, Sa. Silber geschirr und deschmeids, Sa. goldener Ring 51, baarschafft 291, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 806, Sa. Eigenthümlichs ane häußern 1812, Sa. Eigenthum ane liegende Güthern und Gärthen 1325, Sa. Gülthen und Wein Zinß ane eigenthümlichen liegenden güthern 113, Sa. der Schulden 206, Summa summarum 5484 lb – Schulden 190 lb, Nach deren Abzug 5293 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 5293 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter 483 ln, ungewiße Activ Schulden 360 lb
Copia Testamenti Clausi – Im Jahr 1723 (…) auf Donnerstag den 11. tag des Monats Novembris Nach Mittag zwischen dreÿ und Sechs Uhren in einer allhier Zu Straßburg ane der Großen Kirchengaß gelegenen von mir Notario bewohnenden behausung (…)

Les préposés de la Taille autorisent de reprendre le prix d’estimation des maisons établi à l’inventaire de 1718.
1730, VII 1176 – Livres de la Taille f° 351-v
auf absterben H. XIII. Schüblers producirt H. Samuel Schübler der Sohn, seiner Stieff Mutter Verlassenschafft Inventarium mit bitt ratione der Häußer und Gühter et beÿ dem selben befindlichen anschlag zu laßen, mithien den Erben die ohnkosten und Zeit so zu einem Neüen anschlag erfordert würde Zu erspahren zu malen da seithero keine beßerung darein Verwendet Worden Erkannt Willfahrt.

Les deux fils se partagent les maisons. Celle dite cour de Haslach revient à Samuel Schübler

1730, Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 6), Joint au n° 125 du 11.1.1731
Vergleich wegen der in herrn XIII.r Schüblers seel. Verlassenschafft gehörigen beeder häußer.
Obschon der Hr XIII. seel. in seinem Testament §. 7.mo befohlen, daß seine beede Söhne und deßen beede häußer ordentlich loosen sollen, so Wolten Sie sich dannoch dem Looß nicht unterwerffen,
dahero endlichen nachdeme Hr Lt Johann Jacob Schübler anerbotten, wann Ihme von seinem bruder herrn Samuel Schübler das vätterliche Sterbhauß auf dem alten Weinmarck, ein Seit neben einem dem Stifft alten St. Peter gebührigen Canonicat behaußung ander Seit neben Geörg Heßen, oder Aurelius Gerung dem Weißbecken gelegen hindenauff den Zollgraben stosend, mit deßen Recht und gerechtigkeiten, wie solches in dem Inventario beschrieben, davon man Jährlichen 4 ß d Zinß allhiesigem Pfenningthurn Von einem durch gebrochenen Fenster zu entrichten schuldig, überlaßen werden solle, hiengegen seinem bruder herrn Samuel Schübler das andere hauß cum appertinentÿs auff dem alten Weinmarckt, in Seit neben der Stadt Kohlscheur, ander Seit Zum theil neben Lorentz Rheinen dem Kieffer, und zum theil neben Friderich Müller dem haffner gelegen vornen und hinden auff dem alten wein Marckt stosend, so freÿ ledig und eigen, Zu cediren und zu zu eignen, und weilen solches sehr bauloß und um ein merckliches weniger alß das andere werth seÿe, annoch 2200 Gulden in die gemeine Erbschafft ein Zuschiesen oder seinem bruder die helffte davon mit 1100 Gulden herauß zugeben, zwischen beden Söhnen folgende güthliche Verglecih getroffen worden.
Nemlichen daß Herrn Lt Johann Jacob Schübler daß vätterliche Sterbhauß neben dem Stifft alten St. Peter gelegen samt der Liegerling im Keller einem Stuck faß 130 ohmen haltend mit N° 1 notirt samt dem liegerling darauff solch Faß lieget wie auch einem großen beschlüßigen eichenen Trog außwendig mit Eißen blech beschlagen und die Vorhandene gar alte Chaise auff vier Rädern mit wachßthuch überzogen mit dem darzu gehörige Kleinen Vordergeschirr allein und eigenthümlichen Zuständig Zugleich auch des hauß zinnßes halben Von Zeit Vätterlichen absterbens befreÿt seÿn, hiegegen Er Hr Lt. Joh: Jacob Schübler Ihme Herrn Samuel Schübler derentwegen 1100 Gulden (…) zu bezahlen (…)
dargegen aber Hr Samuel Schübler die andere neben der Stadt Kohlscheur gelehene behaußung samt dem waß nach dem Testament darzugehörig und die neue Chaise auff vier Rädern in Riehmen gehenckt mit weißen Schnüren und grünem Thuch außgemacht samt Zweÿen Kleinen glatten geschirren ohne beschläg verbleiben, auch die samtliche Matten dießes Jahr über Vollends ohne Zinß in genuß gelaßen werden, und den Saal in dem Sterbhauß biß Künfftig Michaelis

Samuel Schübler épouse en 1703 Marie Cléophée Zeissolff : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren und wohlvorgeachten Herrn Samuel Schüblern dem ledigen handelsmann, des Wohl Ehrenvest und hochgelehrten herrn Johann Paul Schüblers U. J. Ddi und E. E. Großen Raths Alten auch E. Löblichen Policeÿ Gerichts allhier Zu Straßburg jetzmahligen Wohlmeritirten Assessoris ehelich erzeugtem Sohn alß dem Herrn bräutigamb, ane einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Maria Cleophe Zeÿßolffin des Wohl Ehren Vest und Großachtbahren Herrn Johann Friderich Zeÿßolffs handelsmanns und burgers alhier Zue Straßburg ehelich erzeihlter Tochter alß der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil – den 24. Augusti 1703 [unterzeichnet] Samuel Schübler alß Hochzeiter, Maria Cleophe Zeÿßolffin alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 90)
Heut dato den 5 7.bris dises 1703 jahrs Haben sich Christlich Copuliren Und Ehelichen Einseegnen lassen Herr Samuel Scheubler der Ledige Holtz händler, S. T. Herren Johann Paul Scheublers E. E. Großen rhats alten v. beÿ E. E.hrs. Vogteÿ Gerichts jetzmahligen beÿsitzers Auch beÿ deß Chrst. Gemein wohlbestellten Kirchen Pflegers Ehel. Sohn, vndt Jungfr. Maria Cleopha Herr Johann Friderichs Zeÿsolffen des burgers Und handelsmanns allhier Eheliche tochter wie solches Ihrer Subscription bezeuget [unterzeichnet] Samuel Schüber alß Hochzeiter, Maria Clöphe Zeißolffin als höch Zeitterin (i 94)

Marie Cléophée Zeissolff femme du marchand de bois Samuel Schübler meurt en 1726 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé au Marais Vert dans une maison dont dépendent des chantiers à bois. La masse propre au veuf s’élève à 1 137 livres, celle des héritiers à 1 293 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 001 livres, le passif à 1 789 livres
1727 (19.5.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 3) n° 49
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschieden, so weÿland die viel Ehren und tugendbegabte Frau Maria Cleophea Schüblerin gebohrne Zeißolffin, des wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Samuel Schübler, Holtzhändler und burgers allhier zu Straßburg geweßene hertzgeliebte Ehegattin nunmehro seelige, nach Ihrem den 8.ten Decembris des Zurückgelegten 1726.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hienscheiden zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren herrn Johann Francisci Schüblers, Phil: Studiosi, so ohnbevögtiget und in eÿgener Persohn dem Geschäfft beÿgewohnt, so dann des wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Johann Heinrich Wiegel, Goldarbeither und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Heinrich Schüblers, beeder der abgeleibten Frauen seel. mit obernandtem hinterbliebenem herrn Wittiber ehelich erziehlter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben, fleißig inventirt und ersucht – So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Montag den 19. Maÿ Anno 1727.
Extractus Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane dem bruch gelegenen in dieße Verlassenschafft eigenthümlich gehörigen deßwegen hernacher fol. (-) beschriebenen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreirwerck. Auff der bühn, Auff der heubühn, In der Magd Cammer, In des H Sohns Stübel, In den Nebens Cammern, In der schwartz gethüch Cammer, In der untern Stub, In der Kuchen, In dern untern Stub Cammer, In der Bauchküchen, Im Keller – In Hn XIII. Schüblers hauß, Auff der truckeneÿ – Zu Scharrachbergheim
(f° 17) Eÿgenthumb ane einer behaußung und Holtzplätzen (W.) benandtlich, eine behaußung vor dem Speÿrthor gegen dem grünen bruch hinüber (…)
(T.) It. I. gedeckte diehlenhütt allhier im Grünen bruch Gelegen (…)
(f° 29) Ergäntzung der Erben ermanglenden unveränderten Guths. Beÿ der in A° 1703 zwischen der verstorbenen Fr. Seel. und Ihren geschwüstrigen beschehener Abtheilung (…)
(f° 31) Wÿdums Verfangenschaft. Frau Magdalena Salome gebohrne Stöserin weÿl. herrn Johann Michael Brackenhoffers gewesenen wohlverordneten Amtmanns der Pfleg Illkirch nachgelaßene Frau wittib har von Weÿl. herrn Johann Sebastian Gambsen geweßenen Exsenatoris und wohlbestellten Müntz Verwalters allhier, Ihres erstern Eheherrn und dero verstorbenen Fr. seel. vielgeliebten herrn Groß Vatters seel. Mütterlicher Linie Verlassenschafft Vermög General Theilbuchs durch H Joh: Georg Redtslob Notarium auch längst sel. in A° 1673. gef.
(f° 31-v) Wÿdums Verfangenschaft. S. T. Herr Elias Brackenhoffer nunmahliger XXI. des beständigen Regiments allhier von Weÿl. Frauen Catharina gebohrner Zeÿßolffin seiner erstern Frau Eheliebstin seel. Verlassenschafft lebtägig wÿdums weiße zu geniesen hat. Wie in obangezogener durch Notarium Johann Daniel Langen über beede Schüblerische Eheleuth auf absterben Frauen Salome Kasten gebohrner Zeÿßolffin seel. von gedachter Frauen Catharinæ Brackenhofferin seel. herrührender und A° 1721 Verteilter fidei commis Nahrung (…)
(f° 32) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des H Wittibers unverändert Vermögen. Sa. haußraths 61, Sa. Silbergeschmeids 16, Sa. Goldener Ring 16, ß Pfenningzinß hauptgüter 162, Sa. Anschlags der behaußung 630, Sa. Anschlags eigenthümlichen liegenden güthern 205, Sa. Ergäntzung rests 222, Summa summarum 1212 lb – Schulden, &, Nach deren Abzug 1137 lb
Solchemnach folget auch das denen beeden Söhnen erblich anfallenden unverändert Mütterliche Guth, Sa. haußraths 80, Sa. Silbers 6, Sa. goldener Ring 28, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 427, Sa. Anschlags eigenthümlichen liegenden güthern 23, Sa. Anschlags der von liegenden güthern Jährlich fallen habender Gültfrüchten 91, Sa. Wein Zinnßes 8, Sa. Ergäntzung 551, Sa. Activ schuld 75, Summa summarum 1293 lb
Endlichen wird auch die gemeine veränderte und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 69, Sa. der Wahren 180, Sa. Mähls 4, Sa. Wein und Faß 98, Sa. Anschlags der Pferd 46, Sa. Silbers 12, Sa. goldener Ring 10, Sa. der diehlenhütt 75, Sa. Eigenthümlich liegenden güther 90, Sa. Activ Schulden 415, Summa summarum 1001 lb – Schulden 1789 lb, In Compensatione, Theilbar Passiv onus 788 lb
Stall Summ 1642 lb
Copia der Eheberedung (…) den 24. Augusti 1703 [unterzeichnet] Samuel Schübler alß Hochzeiter, Maria Cleophe Zeÿßolffin alß hochzeiterin

Le veuf se remarie en 1727 avec Anne Marguerite Ehrhard, fille de receveur : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten herrn Samuel Schübler, holtzhändler Wittiber und burgern allhier zu Straßburg als dem bräutugamb an Einem, so dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Annæ Margarethæ Ehrhardin, weÿl. des wohm Ehrenvest, Großachtbahr und Rechtsgelehrten herrn Philipp Jacob Ehrhard geweßenen wohlmeritirten Schaffners Zur rothen Kirchen auch E. E. Kleinen Raths wohlansehnlichen beÿsitzers burgers allhier Zu Straßburg, mit auch weÿland der viel Erhen und tugendbegabten Frauen Maria Elisabetha gebohrner Carbin beeder nunmehro seeligen ehelich erziehlten tochter als der Jungfrau hochzeiterin anm andern theil – auff Dienstag den 9. Septembris Anno 1727 [unterzeichnet] signal Schübler alß Hochzeiter, Anna Margaretha Ehrhardin als hochzeiterin – Johann Philipp Lichtenberg Notarius juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 121)
1727. Dom: XIII et XIV. Trinit: seind außgeruffen und Mittwochs darauff als den 17. Sept. Ehelich eingesegnet worden, H. Samuel Schübler der Wittwer, burger v. holtzhändler alhue vndt Jungfrauw Anna Margaretha Erhardin Hn Philipp Jacob Erhardts geweßenen Schaffners v. E.E. Kleinen Raths alhie alten Beÿsitzers Nachgel. Ehl. Tochter [unterzeichnet] Samuel Schübler alß hochzeiter, Anna Margaretha Ehrhardin hochzeiterin (i 123)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports qui reprend les mêmes immeubles que ci-dessus
1728 (1.4.), Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 3) n° 71
Inventarium über Herrn Samuel Schüblers, Holtzhändlers und Frauen Annæ Margarethæ gebohrner Ehrhardin, beeder Ehepersohnen und burgere allhier zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1728. – und sich vermög auffgerichteter Eheberedung vor unverändert Vorbehalten haben – So beschehen in Straßburg in præsentia S. T. Herrn Eliæ Brackenhoffers, wohlmeritirten XXI.s der Ehefrauen beÿstands auff Donnerstags den 1. Aprilis Anno 1728.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem bruch gelegenen dem Eheherrn eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der bühn, Auff der heubühn, In der Magd Cammer, In des H Sohns Stübel, In den Nebens Gemachen, In der Wohn Stub, In der Wohn Stub Cammer, Auff der truckeneÿ, In der Bauchküchen, Im Keller – Zu Scharrachbergheim
(f° 20-v) Eÿgenthumb ane einer behaußung und Holtzplätzen (H.) benandtlich, eine behaußung vor dem Speÿrthor gegen dem grünen bruch hinüber (…)
(T.) It. I. gedeckte diehlenhütt allhier im Grünen bruch Gelegen (…)
Wÿdums Verfangenschaft. S. T. Herr Elias Brackenhoffer nunmahliger XXI. des beständigen Regiments allhier von Weÿl. Frauen Catharina gebohrner Zeÿßolffin seiner erstern Frau Eheliebstin seel. Verlassenschafft lebtägig wÿdums weiße zu geniesen hat. Wie in obangezogener durch Notarium Johann Daniel Langen über beede Schüblerische Eheleuth auf absterben Frauen Salome Kasten gebohrner Zeÿßolffin seel. von gedachter Frauen Catharinæ Brackenhofferin seel. herrührender und A° 1721 Verteilter fidei commis Nahrung (…)
(f° 33-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn Guth betr. Sa. haußraths 248, Sa. des Eheherren helffte ane dem hausrath so zwischen ihme und seinen beeden Söhnen zur helffte theilbar 47, Sa. Silbergeschmeids 16, Sa. Goldener Ring 16, ß Pfenningzinß hauptgüter 162, Sa. des Eheherren Zwo Tertzen ane dem hausrath so zwischen ihme und seinen beeden Söhnen gemeinschafftlich 7, Sa. der Wahren zum holtzhandel gehörig 657, Sa. Pferds wie auch schiff und geschirr zum Fuhrwerck und holtz handel gehörig 131, Sa. Früchten und Meels 38, Sa. Tabac und blumen auf dem feld 5, Sa. Häu und Stroh wie auch beßerung 16, Sa. Wein und leerer Faß 307, Sa. Silbers geschirr und Geschmeids 77, Sa. goldener Ring und geschmeids 66, Sa. baarschafft 137, Sa. Pfenningzinß hauptgütere 477, Sa. Eigenthum ane I. Behaußung und holtzplätzen o, Sa. Eigenthum ane liegenden güthern o, Summa summarum 2515 lb – Schulden 1553 lb, Nach deren Abzug 962
Solchem nach folget auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung. Sa. haußraths 140, Sa. Silbers 61, Sa. goldener Ring und Geschmeids 88, Sa. baarschafft 86, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 70, Sa. Schulden 69, Summa summarum 516 lb
Endlichen wird auch beschrieben die des Eheherrn beeden Söhnen erster Ehe gebührige unveränderte mütterliche Nahrung, so der Hr Vatter crafft mütterlicher letzten willens verordnung theils lebtägig theils biß Zu der Söhne Verheürathung gegen deren Education und alimentation in genuß zu behalten berechtiget

Samuel Schübler meurt en 1737 en délaissant pour unique héritier son fils Jean Henri Schübler. La cour de Haslach est estimée 1 250 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 497 livres, celle de l’héritier à 6 430 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 318 livres, le passif à 2 671 livres.

1737, Me Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 21 et 22) n° 488
Inventarium über Weÿland Herrn Samuel Schübler, gewesenen holtzhändlers und burgers allhier Zu Straßburg nun mehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet Anno 1737. – nach seinem den 26. Aprilis dieses Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen und begehren Herrn Johann Heinrich Wiegel, Goldarbeiters und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Heinrich Schübler des Verstorbenen, herrn seel. mit weÿland der viel Ehren und Tugendreichen Frauen Maria Cleophe gebohrner Zeÿßolffin, seiner erstern Ehegattin seel. ehelich erzeugt und nach Todt Zu Erben Verlassenen einigen Sohns, so allerdings 20 Jahr alt, fleißig inventirt und ersucht, durch die Viel Ehren und Tugendreiche Frau Anna Margaretha geb. Ehrhardin (geäugt und gezeigt)

Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der bühn, In der Magd Cammer, In des Sohns Stübel, In der schwartz getüch Cammer, In der obern Stub, In der obern Stub Cammer, In der obern küchen, In dem Saal, Vor diesem Gemach, In der Wohn Stub, In der Wohn Stub Cammer, In der Kuchen, In dem Stall, In dem Keller
(f° 26-v) Eÿgenthumb ane einer behaußung und Holtzplätzen (E.) Erstlichen eine behaußung vor dem Speÿrthor gegen dem grünen bruch hinüber (…)
(E.) It. I. gedeckte diehlenhütt allhier im Grünen bruch Gelegen (…)
(f° 28) (E.) Item ein hauß, hoff, hoffstatt und hinderhauß mit allen Ihren Gebauen begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, vor zeiten der haßlacher hoff genannt, gelegen in allhießiger Statt auff dem Alten Weinmarck, ein Seit neben der Statt Kohlscheur, ander Seit zum theil neben Joh: Daniel Kuhnen dem Kieffer Zum theil neben (-), vornen und hinden auff den alten Weinmarck stosend, so freÿ, ledig und eigen, und durch die allhiesige Werckmeistere laut Vorgedachter Abschatzung æstimirt worden vor 1250. Diese behaußung ist dem Verstorbenen seel. beÿ Vätterlicher Verlassenschafft Abtheilung laut Vergleichs de dati 21. Junÿ A° 1730. Zugekommen. Sonsten besagt darüber ein teutscher perg. Kbr. mit der St. Str. anhang. C. C. Inns. behräfftiget, de dato 7. Apr. A° 1642 mit a. Nis 26. 14 et 11 bezeichnet. Ferner Vier a. perg. Kbr. und ein perg. hüttenbrieff wie auch sonsten allerhand darzu gehöriger schrifftlicher bericht alles mit a. Nis 4. 10. 26. et 14. bemerckt.
(E.) Item die abgetheilte helffte ane einem hauß und hoff im dorff Scharrachbergheim (…)
(T.) Item ein baufälliges hauß und hoff samt Scheur und Stallung auch Garten und bronnen in dem dorff Burckhkeim (…)
Gärten. (E.) It. die helffte an einem Garthen 7 ½ Acker grundts Groß beÿ St. Gallen gelegen (…)
(E.) It. die helffte an einem Garthen ohngefehr 4 ¾ A. grund groß zu dreÿen Seithen mit einem lebendigen Zaun umbgeben, Vor dem Spitthalthor beÿ den Wichhäußel und Lazareth gelegen (…)
(E.) It. die helffte an dreÿ viertel grunds ohngefehr vorstehendem Gartten gelegen (…)
Item die Quart ane einem Garten mit einem lebendigen Zaun und Reebhelten umbgeben, auf zween und einen halben acker grundts groß auch außerhalb d. St. St. vor dem Elisabethen thor über dem bemelten Mühlgraben
Series rubricarum hujus Inventarÿ. der Fr. Wittib unverändert Vermögen. Sa. Haußraths 43, Sa. Silbers 32, Sa. goldener Ring und Geschmeids 40, Sa. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptguths 70, Sa. Ergäntzung 230, Sa. Activ Schuld 75, Summa summarum 497 lb
Des Sohns und Erben unverändert Vätterlich Guth. Sa. haußraths 198, Sa. Bibliothec 10, Sa. Schiff und geschirr Zu dem Fuhrwerck und holtz handen gehörig 24, Sa. leerer Faß 24, Sa. Anschlags der Chaise und Schlitten 22, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 63, Sa. goldener Ring und Geschmeids 38, Sa. baarschafft 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 796, Sa. Eigenthums ane häußern und holtzplätzen 2861, Sa. Eigenthums ane Liegenden Feld Güthern 884, Sa. Gültten Von liegenden güthern Jährlich fallend 50, Sa. Weinzinnß 4, Sa. Activ Schulden 9, Sa. Ergäntzung reste 2186. Summa summarum 7183 lb – Schulden 753 ln, Nach deren Abzug 6430. lb
die Theilbare Verlassenschafft betreffend, Sa. haußraths 61, Sa. Wahren Zum Holtzhandel 380, Sa. Pferd und Geschirrs Zum Fuhrwerck gehörig 47, Sa. Früchten 38, Sa. blumen auf dem feld 21, Sa. Wein und leeder Faß 256, Sa. Stroh 3, Sa. Silbers 3,Sa. baarschafft 791, Sa. hauß und hoffs zu burckhiem 75, Sa. Activ Schulden 639 – Summa summarum 2318. lb – Schulden 2671 lb, In Compensatione, Theilbar Passiv Onus 352. lb – Stall Summ 7150. lb
Copia testamenti – Im Jahr 1737 (…) den 17. Monatstag Aprilis (…) kommen und erschienen ist der Wohl Ehren und Großachtbahr Herr Samuel Schübler, Holtzhändler und burger allhier, Zwar etwas ohnpäßlichen dannioch aber auffrechten leibes, auff einem Seßel sitzend – Johann Rudolph Dinckel Notarius juratus
– Abschatzung dem 22: Junÿ 1737. Auff begehren weilandt deß wohll achtbahren und bescheitenen herrn Sammuell schübler deß geweßenen holtzhentlerß seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in dem grunen bruch gegen dem Stërnenbërg über gelegen (…)
Der 2.t: begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg in dem grünen bruch gelegen
Der 3:te begrieff ist auch alhier in der Statt Straßburg auff dem alten wein marck gelegen ein seits auff ein Machasin so der Statt Zu gehörich, ander seits an Meister Daniell Kunen dem Küffer, hinden auff die Canonicat haüßer so zum alten st: Peter gehörig Stoßend welche behaußung unden auff dem botten die ein fahrdt hauß Ehren schreibstuben Cammer Kuchen holtz schopff remißen bauch Kuchen, bronen getrëmbter Keller und hoff, iben dar über ein stuben Camin Cammer Kuchen hauß Ehren nebenß stuben und Cammer, rechter und lincker handt ein höltzeren gang, daß hinder gebau worinen ein stuben Küchell Cammer und hauß Ehren daß tach mit holziglen belegt alten besetzte bienen, sambt aller gerechtig Keidt wie Solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Wor und Umb Zweÿ Tausent und Vünff hundert Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Copia der Eheberedung (…) auff Dienstag den 9. Septembris Anno 1727 [unterzeichnet] signal Schübler alß Hochzeiter, Anna Margaretha Ehrhardin als hochzeiterin – Johann Philipp Lichtenberg Notarius juratus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 3 300 florins (1 650 livres)

1737, VII 1178 – Livres de la Taille f° 262
Zimmerleuth F. N° 7463 – Weÿl. H. Samuel Schübler gewesenen Holtzhändler und burgers alhier verlassenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger sen.
Concl. Fin. Inv: ist Fol. 370.b, 7455. 3. 9
Gehet ab der hausraht welcher dißorts der Verstallung befreÿet 303. 15. 11, restiret 7150. 7. 10., Diemachen 14 300 fl. Verstallte nur 11 000 fl. Zu wenig 3300 fl.
Nachtrag auff acht Jahr in duplo à 9. lb 18 ß d, macht 79 lb 4 ß
Und auch auff Sechs Jahr in simplo à 4 lb. 19 ß d, th. 29 lb 14 ß
Extat das Stallgeltt pro 1737, mit 19 lb 7 ß
Gebott 2 ß 4 d
Abhandlung 9 lb 2 ß 6 d, Summa 137 lb 9 ß 10 d
Es hat zwar der Verstorbene den 20. Aprilis dieses Jahrs sich 1000 fl. Zuschreiben laßen auch die Gebühr darfür Zugleich por 1736. erlegt, weilen aber derselbe den 26.t darauffhien mit tod abgegangen alß hat man wegen Kurtze der Zeit kein refelxion auf solche angab gemacht, sondern daß Geschäfft Vorstehen der maßen tractirt.
Auf eingebrachte erhebliche motiven haben die herren dreÿ den Nachtrag auff die helffte reducit gehet alßo ab 54 lb 9 ß, restirt 83 lb
(dt. 14° Septembris 1737)

Compte de tutelle rendu par les héritiers du notaire Jean Philippe Lichtenberger. La maison dite Haslacher Hoff est louée à la veuve du bailli de Zoller. Le compte répertorie aussi les documents remis au tuteur suivant, l’orfèvre Jean Jacques Schübler

1756 (11.5.), Me Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 387) n° 684
Rechnung Inhaltend Was Weÿland herr Johann Philipp Lichtenberger, Notarius publicus und burger allhier zu Straßburg, als geweßener geschworener Vogt Johann Heinrich Schüblers, Weÿland herrn Samuel Schüblers geweßenen holtzhändlers und burgers allhier, mit auch weÿland Frauen Maria Cleophe gebohrner Zeÿßolffin, seiner Erstern Eheliebstin, beeder nunmehr seeligen ehelich erziehlten einigen Sohns, vom 15.ten Maji Anno 1754. als dem beschluß seiner abgelegten dritten Rechnung biß den 11.ten Maji Anno 1756. als ane deßen seeliges absterben und nachgehends deßen Frau wittib und Erben biß Michaelis ejusdem anni weiter Eingenommen und hiengegen wieder Außgegeben haben. Vierte und Letste Rechnung dießer Vogteÿ.
(f° 4) Ane Verfallenen hauß und Güether Zinnßen (…)
It. überliefferte herrn Ambtmann Von Zollers Frau Wittib aus der behaußung am alten Weinmarckh neben der Statt Scheur gelegen ane hauß zinnßen Von Annunciationis Mariæ 1754. biß gleiche Zeit 1756. für 2. Jahr verfallen à 61. lb 8 ß s des Jahrs 122.
Documenta So Herrn Johann Jacob Schübler, dem Silberarbeiter als nun mahlligem Vogten herrn Johann Heinrich Schüblers extradirt und ausgelieffert worden
Über die behaußung am alten Weinmarck gelegen
It. ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel bekräfftiget, de dato 7.ten Aprilis 1742. mit alten Nis 26. 14. et 11. bezeichnet.
It. Vier alte pergamentene Kauffbrieff und ein pergamentener Hüttenbrieff wie auch sonsten allerhand darzu gehöriger Schrifftlicher bericht, alles mit alte, N° 4. 10. 26. et 14. notirt

Compte de tutelle que rendent les héritiers de l’orfèvre Jean Jacques Schübler. La maison est toujours louée à la veuve du bailli de Zoller

1757 (20.2.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 712) n° 243
Rechnung Inhaltend Alles das jenige Was Weÿland Hn Joh: Jacob Schübler der geweßene Silberarbeiter und burgers allhier zu Straßburg als geschworener Vogt Joh: Heinrich Schüblers Weÿl. Hn Samuel Schüblers des geweßenen Holtzhändlers und burgers allhier, mit auch Weÿl. Frauen Maria Cleophe geb. Zeÿßolffin, beeder nunmehr seel. ehelich erziehlten einigen Sohns, vom 9.ten Junÿ 1756. als de Er Zu dießer Vogteÿ gekommen biß den 20. febr. 1757. als den tag seines tödlichen Ableibens Von dato aber biß Annunciationis Mariæ dießes Jahrs deßelben hinterlassen fr. Wittib Eingenommen und hiengegen wieder Außgegeben haben. Vierte und Letste Rechnung dießer Vogteÿ.
(f° 4) Ane Verfallenen hauß und Güether Zinnßen
It. Hn Ambtmann Von Zollers Frau Wittib Zahlte aus der behaußung am alten Weinmarckt neben der Statt Scheur gelegen ane Hauß zinnßen Vor ¾. Jahr auf Weÿhenachten 1756. Verfallen, th. nach abzug 3. ß so man alle 4.ten Jahr der Überbringerin des Zinnßes Vor trinckgeld entricht. 46. 1.

Compte de tutelle que rend Paul Frédéric Schübler, pasteur des paroisses d’Ittenheim et Handschuhheim. La locataire est toujours la même.

1759 (23.3.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 715) n° 302
Rechnung Mein Paul Friderich Schüblers, Pfarrers und Seelsorgers der Evangelischen Gemeinden zu Itten: und handschuhheim auch burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts, Joh: Heinrich Schüblers, Weÿl. Hn Samuel Schüblers geweßenen Holtz händlers und burgers allhier mit auch Weÿland Frauen Maria Cleophe gebohrner Zeÿßolffin seiner Erstern Eheliebstin beeder längst seel. ehelich erziehlten hinterlaßenen einigen Sohns, Inhaltend alles das jenige was ich vom 28. febr. 1757. als da ich Zu dießer Vogteÿ gekommen biß den 23. Martÿ 1759. erwehnten meines Curandi eingenommen und hiengegen wieder außgegeben auch sonsten vögtlicher weiße Verrichtet habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.
Corpus des Vogts sohns Jährlich Zugewarten habender hauß Zinnß.
solche bestehen nun dermahlen in folgenden Posten.
It. Hn Ambtmann Von Zollers seelig. Frau Wittib gibt Von der auf dem alten Wein Marckt neben der Statt Scheur gelegenen behaußung über Abzug des der überbringerin solchen Zinnßes gewohnlichen trinckgeld, Jährlichen ane hauß Zinnß per rest 61. 8.

Autre compte de tutelle rendu par le même

1761 (1.5.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 717) n° 378
Rechnung Mein Paul Friderich Schüblers, Pfarrers und Seelsorgers der Evangelischen Gemeinden zu Itten: und handschuhheim auch burgers allhier zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts, Joh: Heinrich Schüblers, weÿl. Hn Samuel Schüblers geweßenen Holtz händlers und burgers allhier mit auch weÿl. frauen Maria Cleophe gebohrner Zeÿßolffin seiner erstern Ehefrauen beeder längst seel. ehelich erziehlten hinterlaßenen einigen Sohns, Inhaltend alles das jenige was ich vom 23. Martÿ 1759. als dem beschluß meiner erstern rechnung biß den 1. Maÿ 1761 erwehnten meines Curandi halben eingenommen und hiengegen wieder außgegeben auch sonsten vögtlicher weiße Verrichtet und Verhandelt habe. Zweÿ Rechnung dießer Vogteÿ.
Ane Verfallenen und bezahlten Hauß und Güether Zinnßen
solche bestehen nun dermahlen in folgenden Posten.
It. Zalte Hn Ambtmann Von Zollers seelig. Frau Wittib Von der auf dem alten Wein Marckt neben der Statt Scheur gelegenen behaußung ane Zinnß Von Weÿhenachten 1758. biß Annunciationis Mariæ 1761 Vor ¾.tel Jahr thur nach abzug 3 ß so mann alle quartal der überbringerin des Zinnßes vor trinckgeld entlichtet à 10. lb 7 ß d des 4.tel Jahrs 138. 3.

Paul Frédéric Schübler loue au nom de son pupille la maison au greffier du Grand Sénat Charles Frédéric Antoine Delaurier

1761 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 325-v
H. Paul Friedrich Schübler diaconus neo petrinus als vogt Johann Heinrich Schübler
in gegensein H. Lt. Carl Friedrich Antoni Delaurier E. E. Großen Raths Actuarius
entlehnt, eine behausung am alten Weinmarckt ane dem saltzmagazin gelegen, nichts davon als der große keller welcher fast dem hoff gleich ist, wie auch derjenige platz auf welchem das curandi chaise dermahlen stehet ausgenommen, auff 6 nacheinander folgenden jahren auff instehenden weÿhnachten anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 150 gulden

Jean Henri Schübler meurt célibataire en 1763 après avoir institué par testament pour héritiers ses cousins Schübler qui cédent la moitié de la succession à Marguerite Dorothée Zeissolff veuve de l’orfèvre Jean Henri Wiegel. La somme taillable s’élève à 7 818 livres

1763 (2.5.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 720) n° 460
Inventarium über Weÿland Hern Joh: Heinrich Schüblers längst Weÿland herrn Samuel Schüblers des geweßenen Holtzhändlers und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenen Sohns nun auch seel. Verlassenschafft auffgerichtet Anno 1763. Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere so weÿl. Herr Joh: Heinrich Schübler, längst weÿland herrn Samuel Schüblers des geweßenen Holtzhändlers und burgers allhier Zu Straßburg seel. in erster Ehe mit auch Weÿland Frauen Anna Cleophe geb. Zeißolffin seel. ehelich erzeugter nachgelaßener Sohn als derselbe Montags den 14.ten Martÿ dießen laufenden 1763.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welt genommenen seel. hintritt hie Zeitlichen verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Montag den 2.ten Maÿ et seqq. A° 1763.
Der Verstorbene seelig hat zufolg seines errichteten testaments und des darauf den 27.t Junÿ 1763. getroffenen Vergleichs Zu Erben Verlaßen Wie folgt. In die Erste Helfte seiner Verlaßenen ohnverfangenen Nahrung 1.mo S. T. herrn Paul Friderich Schübler treueiferigen Diaconum und Seelsorgern der Evangelischen Gemeinde Zum Jungen St: Peter und Vornehmen burgern allhier, Zu einer und 2.do S. T. Herrn Joh: Daniel Schübler J. V. Ltum hochfürstlich heßen hanau Lichtenbergischen Rath und wohlbestellten Ambtmann des Ambts Lichtenau auch Vornehmen burgern allhier Zur andern helffte. Nota. Obwohlen der verstorbene seel. obgedachte beede Hh. Schübler Zufolg seines errichteten Testaments Zu universal Erben seiner samtlich Verlaßenden ohnverfangenen Nahrung eingesetzt, so haben Sie doch Crafft hernach inserirten allerseits unterschriebenen Vergleichs nur die helffte seiner ohnverfangenen Nahrung Zu beziehen, und hat herr Roth und Ambtmann Schübler Zu seinem Mandatario constituirt S.T. Herrn Johann Leonhard Fröreißen J: v: Ltum Es En Großen Raths und anderer hoher Gerichts Stellen beÿ allhießigen hochlöblichem Magistrat wohlbestellten Advocatum et Procuratorem ordinarium auch Vornehme burgern allhier.
In die Andere Helffte seiner unverfangenen Nahrung aber, die Viel Ehr und tugendsame frau Margaretham Dorotheam Wiegelin gebohrne Zeißolphin, Weÿland herrn Joh: Heinrich Wiegels geweßenen Goldarbeiters und burgers allhier seel. nachgelaßene Frau Wittib, welche zufolg hernach inserirten Vergleichs die andrer helffte seiner Verlaßenen unverfangenen Nahrung Zubesitzen hat.
Extractus Aus dem Von S. T. Herrn Joh: Paul Schübler J.V. Ddo und des geheimen Regiments derer Hh. XIII. geweßeneù hochansehnlichen beÿsitzers und Vornehmem burger allhier seel. Vor Weÿl. Hn Not Joh: Lobstein den 11.t 9.bris 1723. errichteten Testamento clauso. && Achtens ist mein Will daß der Gollengarthen, deßgleichen der Garthen und was darzu gehörd beÿ dem Lazareth liegend in Zweÿ theil abgetheilt werden demnach aber soll Keiner Von meinen Söhnen oder Encklen Macht haben, Von dießen Gärthen etwas Zu alieniren noch in frembden händen Zu Verkauffen sondern Sie sollen beständig in der Schüblerischen familie Verbleiben (…), Zu dem Neünten, legire ich dem sogenandten Kleinen Garten, den anjetzo Andreas Wurtz in Lehnung hat, vor dem Spithalthor liegend Francisco, Joh: Jacob, Paul Friderico, Joh: Daniel Johann Johann Heinrico alle sambt Schübler meinen 5. Lieben Encklen ins gemein (…)
Extractus Auß weÿl. Hn Samuel Schüblers geweßenen holtzhändlers und burgers allhier zu Straßburg, Vor nun auch Weÿl. Herrn Johann Daniel Langen noto° publ° et practici seeligen den 17.ten Aprilis 1737. auffgerichteten Testamento noncupativo. und demnach Sechsten die Erb Einsatzung eines Jeeden Zurecht beständigen Testament fundament und Haubtstück ist, ohne Welche Keines gültig seÿn mag, als thut Herr Testierer hiemit Zum einigen Wahren rechtsmäßigen und ohngezweiffelten Erben aller seiner nach todt über Abzug bekandter Schulden und Vorher Verordneter Haiß Armen Vermachten Legats restirenden Haab, Nahrung und güthere, instituiren, ernennen und einsezten, offternandten seinen in Erster Ehe erziehlten von Zehen Kindern solang Gott Will annoch einzig übrig gebliebenen lieben Sohn Johann Heinrich Schübler, als Welcher ohne dem ab intestato sein rechtsmäßigener Erb wäre und seÿn solle (…)
(f° 8) Copia des Verstorbenen seel. vor mir Notario und Siebe Gezeugen den 28.ten Xbris 1761. errichteten Testamenti Nuncupativi.
Copia den den 27. Junÿ 1763. wegen des Verstorbenen seel. unverfangenen Nahrung errichteten Vergleichs

Liegende Güther so S. T. Hn XII. Joh: Paul Schübler dergestalten Verfangen, daß solche in der Schüblerischen familia Verbleiben sollen.
Erstl. die helffte ane einem Garten 7 ½ Acker grunds groß, Vor dem Weißthurnthor beÿ St. Gallen gelegen (…)
Item die helffte ane einem Garthen ohngefehr 4 Acker und dreÿ Viertzel grund groß zu dreÿen Seithen mit einem lebendigen Zaun umbgeben beÿ den Wickhäußel und Lazareth gelegen (…)
Item die helffte ane ungefehr 5/8. theil eines acker Grundts (…)
Item die helffte ane einem Garten mit einem lebendigen Zaun und Reebhelten umbgeben, auf zween und einen halben acker grundts groß auch außerhalb d. St. St. vor dem Spithal thor über dem bemelten Mühlgraben (…)
(f° 24.) Eigenthum ane Häußern. Nemlichen hauß, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier ane dem alten Wein Marck ein Seit neben einer Canonicat behaußung dem Stifft alten St. Peter gehörig, 2. Seit neben Geörg Heßen oder Aurelius Gerung dem Weißbecken gelegen, hinden auff den Weithen Zoll graben (…)
(f° 22) Eigenthum ane Häußern und Holtzplätzen in des Verstorbenen seel. vätterliche Nahrung gehörig.
Erstlichen eine behaußung und Stallung sambt 2.n holtz Schöpffen und einer daran befindlichen Kleinen Wohnung vor dem Speÿethor gegen dem grünen bruch hinüber (…)
It. eine mit Zieglen gedeckte Diehlenhütt allhier in dem Grünen bruch (…)
It. eine behaußung, hoff, hoffstatt und hinderhauß mit allen übrigen Ihren Gebäuen begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden undt Gerechtig Keiten, vorzeiten der Haßlacher hoff genannt gelegen in allhießiger Statt Straßburg auf dem Alten Weinmarckt einseit neben der Statt Kohlscheur anderseit Zum theil neben Joh: Daniel Kuhn dem Kieffer v. Zum theil (-) Vornen und hinfen auf den alten Weinmarckt stosend, so gegen männiglichen freÿ, leedig eigen und durch obgedachte H. Bau Inspectorem und Werckmeistere laut obangezogennen Abschatzungs Zeduls angeschlagen Vor 3000. fl. oder 1500. Dieße behaußung ist des Verstorbenen seel. Hn Vatter seel. beÿ Vätterl. Verlassenschafft Abtheilung Laut Vergleichs Vom 2.t Junÿ 1730. eigenthümlich Zugekommen. Und besagt darüber ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit d Statt. Straßburg anhangendem C. C. Insiegel bekräfftiget d. d. 7. Apr: A° 1642 mit alt. N° 26. 14. et 11. bezeichnet. Ferner 4. alr. pergamentene Kauf : und ein pergament. hüttenbrief wie auch sonst allerhand darzu gehörig. schrifftlicher bericht alles mit alten Nis 4. 10. 26. et 14. bemerckt.
It. die abgetheilte helffte ane einem hauß hoff, hoffstatt, und Scheur (…) in dem dorff Scharrachbergheim
Ergäntzung der dem Verstorbenen seel. Vor Vätterlich Guth zugekommener dermahlen manglend. Posten. Vermög Theil Registers über das jenige was dem Verstorbenen seel. beÿ seiles vatters seel. Verlassenschafft Abtheilung Vor Mütte : und Vätterl. Guth Zugekommen durch Hn Joh: Philipp Liechtenberger Notm. publ. et practicum seel. A° 1737. et seqq. gefertiget
Des Verstorbenen seel. Verlaßene Vätterlich Erbschafft erträgt in summa 5661. lb
Hievon nun ist dem Verstorbenen seel. als ohnverfangen Crafft Vätterlichen Testamenti die helfte gehörig th. 2830. lb
Dazu gerechnet das Ihme gebührige sambtliche Mütterliche Guth 830.
Ferner dasjenige restirende Nahrung welche dem Verstorbenen seel. seit seines Hn Vatters seel. todt ersahret und verändert worden 899.
Macht alßo des Verstorbenen seel. sambtlich ohnverfangen Vermögen in allem 4560. lb – Stall summ 7818. lb

Les héritiers exposent les maisons aux enchères au poêle des Jardiniers du Faubourg blanc sur une mise à prix de 1 700 livres

1763 (2.5.), Me Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 720) Joint au n° 460 du 2 mai 1763
(f° 7) Zu Wißen seÿe daß ane Zu End stehendem dato auf Ansuchen Weÿl. Hn Joh: Heinrich Schüblers seel. Verlaßener testaments, Vergleich und fidei Commiss Erben nachbeschriebene beede häußer samt Zugehörden (…) auf Er. En. Zunfft der Garthner in der Weißenthurnstraß einer offentlichen freÿ willigen Versteigerung unter folgender Conditionen und bedingnußen außgesetzt wurden. (…)
8.vo Solle die behaußung, hoff, hoffstatt und hinderhauß mit allen übrigen Ihren Gebäuen begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden undt Gerechtig Keiten, vorzeiten der Haßlacher hoff genandt gelegen allhier Zu Straßburg auf dem alten Weinmarckt 1. s. neben der Statt Kohlscheur 2. s. Zum theil neben Joh: Daniel Kuhn dem Kieffer und Zum theil neben (-) Vornen und hinden auf den alten Weinmarckt stosend – außgebotten werden pro 3400 gulden.
9.no die behaußung und Stallung sambt 2.n holtzschöpffen und einer daran befindlichen Kleinen Wohnung vor dem Speÿerthor gegen dem grünen bruch hinüber (…)
Welches alles Von sambtl. Erbs Interessenten in Crafft Ihrer unterschrifften hiemit approbirt Wird, Straßb. den 9.ten 7.bris 1763.

Les héritiers vendent 2 300 livres la maison au maître maçon Jean Lingenhœlin

1763 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 526-v
H. Not. Johann Carl Ficke als mandatarius samtliche Schüblerischen erben
in gegensein H. Johannes Lingenhölin des maurer und steinhauers
eine behausung bestehend in vorder: und hinterhauß, hoff und hoffstatt mit allen deren begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten der Haßlacher hoff genannt auf dem alten weinmarckt, einseit neben der Stadt Kohlenscheur, anderseit zum theil neben Johann Daniel Kuhn dem kieffer zum theil N.N., hinten auff den alten weinmarckt – um 2130 pfund

Jean Lingenhœlin et Marie Barbe Theurkauff hypothèquent la maison au profit de Susanne Madeleine Ehrmann

1763 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 530-v
H. Johannes Lingenhölin der maurer und steinhauer und Maria Barbara geb. Theurkauffin mit beÿstand H. Johannes Heiligenstein des zimmermnanns und H. Peter Nicolaus Hammerer des schreiners
in gegensein H. Not. Johann Daniel Langheinrich mandatarius Fr. Susannæ Magdalenæ Ehrmännin geb. Fritschmännin wittib ihrer tochter Fr. Susannæ Magdalenæ Ehrmännin – schuldig seÿen 1500 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis auf dem alten weinmarckt der Haßlacher hoff genannt, einseit neben der Stadt Kohlenscheur, anderseit neben Johann Daniel Kuhn hinten auff den alten weinmarckt

Jean Lingenhœlin et Marie Barbe Theurkauff hypothèquent la maison au Vieux-Marché-aux-Vins et une portion d’une autre Grande rue de la Grange au profit d’Antoine Christophe Le Picq

1773 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 11-v
H. Johann Lingenhöhlin der maurer meister und Maria Barbara geb. Theurkauffin unter assistentz H. Diebolt Friedrich Walter des maurers und steinhauers und Johann Georg Schantz des kunstdrehers
in gegensein H. Antoni Christoph le Picq – schuldig seÿen 1500 gulden
unterpfand eine behausung cum appertinentis ane dem alten Weinmarckt, einseit neben N. Hagius dem amtsbotten, anders. neben dem saltzmagazin theils Jost dem kieffer, hinten auf gedachten magazin
item ein dritten theil vor unvertheilt von und ane einer annoch unvertheilten behausung cum appertinentis ane der großen stadel gaß, einseit neben N. Sommer, anderseit neben N. Keß beede schuhmacher, hinten auf N. Widen den spengler – alß ein von ihren eltern ererbtes guth

Les mêmes hypothèquent les mêmes maisons au profit du boutonnier d’étain Jean Geoffroi Rœderer

1773 (27.7.), Me Lacombe (6 E 41, 151)
Obligation – Jean Lingenhöllin Maçon et Marie Barbe Theurkauff assitée de Jean Bernard Wirtz boucher et Georges Frédéric Walter maçon, le premier son cousin germain le second son fils de son premier mariage avec feu Georges Walter
devoir à Sr Jean Godefroi Roederer, boutonnier d’étain, 1200 livres tournois
hypothèque, une maison à eux appartenant en cette ville Rüe ditte jeu des Enfants, d’un côté le magasin à sel d’autre Jost tonnelier devant la rue derrière le vieux Marché aux Vins
Plus d’un tiers dans une maison scitué dans la Rüe ditte Grosstadelgaß, d’un côté Kenig cordonnier d’autre Sommer cordonnier derrière la rue dite Kleinstadelgass – la débitrice déclare lui être avenu de la succession paternelle

Les experts estiment la maison 2 250 livres à l’inventaire après décès de Marie Barbe Theurkauff, dressé en 1785. Les héritiers cèdent leurs parts de maison au veuf qui en devient seul propriétaire.

1789 (23.4.), Me Schweighæuser (6 E 41, 561) Joint au n° 415 du 17 mai 1785
Erörterung über weÿl. Fraun Mariæ Barbaræ Lingenhölin geb. Theurkaufin herrn Johannes Lingenhölin des Maurer: und Steinhauer: Meisters E.s E.n Kl. Rats alten beisitzers Ehefrau Verlassenschafft
Haus-Cession – erschienen herr Georg Friedrich Walther Maurermeister, Fr. Maria Barbara birckelin geb. Waltherin herrn Johann Mathiß birckel des Metzgers Ehefrau, herr Georg Heinrich Lingenhölin Maurermeister, so dann frau Maria Elisabetha Ulrichin geb. Lingenhölin herrn Johann Andreas Ulrich des Schiffers Ehefrau alle vier der Defunctæ in zween Ehen erzeugte Kinder
in gegensein des hinterbliebenen Wittibers ihres resp.e Vatter und Stiefvaters vorschonbenannten herrn Johannes Lingenhölin
die in ihr derer Comparenten gemeine theilbare Mass gehörige behausung bestehend in Vorder: Nebens: und hintergebäude hof hoffstatt und allen übrigen zugehörden, weithen, rechten und gerechtigkeiten von alters her der haslacher hof genannt auf dem alten Weinmarckt einseit neben dem Collegat Stift zum alten St Peter anderseit neben theils neben Antoni Josten dem Kiefer vornen den alten Weinmarckt und hinten auf die Kinderspielgas, 10 000 gulden
(Versteigerung – Auf Ansuchen herrn Johannes Lingenhölin des Maurer: und Steinhauer: Meisters und seiner verstorbenen Ehefaun in zween ehen erzeugte vier majorenner Kinder und Erben Nahmentlich herrn Georg Friedrich Walther des leedigen Maurermeister, Jfr. Maria Barbara Waltherin, herrn Georg Heinrich Lingenhölin des leedigen Maurer und Steinhauer, Jfr Maria Elisabetha Lingenhölin die töchter mit herrn Notario Philipp Friedrich heuß verbeistandet, Eine behausung (…) ausgerufen 10 000 R
Herr Johann Conrad Dippel 10 900 gulden, den 14. sept. 1785
herr Johann Christian Eger 300 gulden, den 16. sept. 1785 ([unterzeichnet] Egger)

Jean Lingenhölin vend par enchère la maison au marchand Georges Frédéric Rosa moyennant 8 400 florins, soit 4 200 livres strasbourgeoises. Le vendeur se réserve jusqu’à l’Annonciation le four à chaux, le magasin et l’atelier de tailleur de pierres

1790, s.d. [30.10./4.11.], Chambre des Contrats, vol. 664 f° 237-v
auff ansuchen H. Georg Friedrich Roßa des handelsmanns in gefolg decret der allhiesigen municipalität vom 16. dieses
1790, den 30. sept. auff ansuchen H. Johann Lingenhölin des maurer meisters
in gegensein H. Georg Friedrich Roßa des handelsmanns
besagten H. Lingenhölin zuständige behausung bestehend in vorder und nebens und hintergebäuden, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen übrigen deren zugehörden, weithen, rechten und gerechtigkeiten, vor alters her zum Haßlachischen hoff genannt auff dem alten Weinmarck, einseit neben einem Stiffts haus zum Alten St Peter gehörig, anderseit neben Antoni Jost dem kieffer, vornen auf dem alten Weinmarckt, hinten auff der Kinderspielgaß – behaltet sich der verkäuffer die würcklich inhabende wohnung nebst dem gipßoffen, den magasin und steinhauer hütte bis künfftigen Mariæ verkündigung tag, gegen 10 louis d’or
Aus des civil gerichts des mairs und municipalität erster cammer der statt Straßburg memoriali, 1790, den 13. Octobris: Georg Friedrich Roßa der seiden knopff macher (…) definitive zuerkannt um 8400 gulden
[f° 239 v] 1790, den 13. oct. Extrait des registres du corps municipal de la ville de Strasbourg du 16. oct., sur le rapport de la première chambre de justice que la municipalité par son réglement du 24 avril dernier concernant l’organisation provisoire de la justice plus complète de l’ordre judiciaire avait a la vérité ordonné que les ventes des immeubles qui se tenaient auparavant par la Chambre des subhastations se feraient dorénavant par devant un commissaire de ladite chambre

Originaire de Wissembourg, le boutonnier Georges Frédéric Rosa épouse en 1762 Marguerite Salomé Schæffer veuve du boutonnier Jean Rœderer qu’elle a épousé en 1756 : contrat de mariage, célébration
1762 (26.7.), Me Hüttel (6 E 41, 859) n° 5
(Eheberedung) persönlich erschienen der Ehren und Vorgeachte Herr Georg Friderich Rosa leediger Seiden Knopffmacher Von Weißenburg gebürtig, weÿl. S. T. Herrn Johann Philipp Rosa, Medicinæ Doctoris und Statt Physico Zu ged. Weißenburg mit S. T. Frauen Anna Friderica gebohrner Meÿerin, deßen noch lebender Ehegattin ehelich erziehlter und nach tod Verlaßener Sohn, so majorennis, als Hochzeiter, ane einem,
So dann die Viel Ehren und Tugendgezierte Frau Margaretha Salome Roedererin gebohrne Schäfferin, weÿl. H. Johann Friderich Roederer geweßenen Knopffmacher und Seidenhändler auch burgers allhier seel. nachgelaßene Wittib, als Hochzeiterin, andern theils – So beschehen allhier Zu Straßburg (…) Dienstags den 26. Julÿ 1762. [unterzeichnet] Georg Friderich Rosa Als Hoch Zeitter, Margaretha Salome Roederein als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 406-v, n° 1491)
1762. Mittwochs den 25. Augusti nach gewohnlicher und ordentl. Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet H Georg Friderich Rosa der ledige Seiden Knopfmacher und Seidenhändler Von Weißenburg am Rhein, weÿl. H Georg Philipp Rosan gewes: Doctoris Med. und Stadt Physici daselbst nachgel. ehel. Sohn, und Fr Margr. Salome geb. Schäferin, weÿl. H Johannes Röderer gewes burg. und Seiden knöpfmachers allh. nachgel. Wittib [unterzeichnet] Heinrich Friderich Rosa als bräudigam, Margaretha Salome roedererin als braudt (i 412)

La tribu du Miroir exige en février 1763 sous peine d’amende que Georges Frédéric Rosa devienne tributaire. Il s’inscrit en mai après être devenu bourgeois
1763, Miroir (XI 278)
(f° 144) Dienstags den 22. Febuarii 1763. H. Rosa anbefohlen zünftig zu werden – H. Friderich Rosa, der Knopffmacher, so mit Johannes Röderers Wittib Verheurathet, ex officio Vorbeschieden und ihme vor gehalten, daß er sich schon vor längstens hätte zünfftig machen sollen, ist ihme dahero nach gehaltener Umfrag anbefohlen worden, sich bis nächst haltendes Gericht und zwar beÿ 3. lb. d Straf, Zünfftig zu begeben.
(f° 15) Dienstags den 31. Maji 1763. Leibzünfftiger – H Georg Friderich Rosa, der Knopffmacher von Cronweißenburg gebürtig, ist nunmehro auf producirten Cantzleÿ: und Stallschein vom 16.t Martii letzthin, gegen Erlag 3. lb 10. ß leibzünfftig als Knopffmacher auf und angenommen worden. dt. et Prom. obed. (dt. 3 lb 10 ß)

Georges Frédéric Rosa achète le droit de bourgeoisie en mars 1763
1763, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 8-v
Georg Friderich Rosa Seiden Knopffmacher von Cron Weißenburg erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Margaretha Salome weÿl. Johannes Röderer gewesenen burgers und Seiden Knopffmachers hinterl. wittib umb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE. zunfft Zum Spiegel. Jur. den 16. Mertz 1763.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent quai Saint-Nicolas
1762 (17.9.), Me Hüttel (6 E 41, 853) n° 5
Inventarium über des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Georg Friderich Rosa, des Seidenhändlers und Knopffmachers und der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Margarethæ Salome Rosain gebohrner Schäfferin, beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1762. – der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Ehepersohnen den 26. Julÿ gegenwärtigen Jahrs Vor mir Notario errichteten heuraths Verschreibung paragrapho quinto austrucklichen enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle – So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerem beÿsein Meister Lorentz Dürrbach des Schuhmachers und burgers allhier der Ehefrauen erbettenen beÿstandts auf Freÿtag den 17. Septembris Anno 1762.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Niclaus Staaden gelegenen von beeden Eheleuthen dermalen Lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Guth, Sa. haußraths 2, Sa. Silbers 5, Sa. goldenen rings 1, Summa summarum 9 lb – Darzu erechnet die helffte ane denen Haussteuren 17 lb, So belaufft sich des Eheherren gesamte in die Ehe gebrachte Nahrung dem vero pretio nach auf 26. lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand für ohnverändert zugebrachtes Vermögen beschrieben. Sa. haußraths 278, Sa. Weins und lährer Faß 6, Sa. Werckzeug und gemachter Waar Zur Knöpffmacher Profession und Seidenhandel gehörig 1853, Sa. Silbers 44, Sa. goldener Ring 76, Sa. baarschafft 42, Sa. Schulden 133, Summa summarum 2435 lb – Schulden 777 lb, Nach deren Abzug 1658. lb Darzu gerechnet die helffte ane denen haußsteuren 17 lb, So bestehet der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Vermögen dem billigen anschlag nach in allem aus 1675 lb
Wÿdums Verfangenschaft So Herr Johann Friderich Schäffer der Knopffmacher Seidenhändler und burger alhier Von weÿl. Frauen Anna Margaretha gebohrner Langin seiner Verstorbenen erstern Ehefrauen seel. in lebenlänglichem Genus hat, woran der diesortigen Ehefrauen finito usufructu ein dritter theil eigenthümlich Zufällt

Le passementier Georges Frédéric Rosa lègue par testament (non ouvert) la jouissance viagère d’un logement de sa maison à Susanne Dorothée Meyer veuve du passementier Jean Daniel Broistett

1805 (4 compl. 13), Strasbourg 12 (8), Me Wengler n° 1413
Testament (non ouvert) – Georges Frédéric Rosa passementier demeurant rue du Jeu des Enfants n° 40
2. vermache ich Fr. Susanna Dorothea Meÿer weÿl. H. Johann Daniel Broistett des Paßmentirers Wittib den mir zuständig alhier zu Straßburg vor dem Metzgerthor am Ruprechtsgraben gelegenen Garten Gattenhaus und zugehörden einseit neben sotanem Graben anderseit neben einer Seilerbahn mit einem End gegen der Stadt auf H. Karthen Garten und mit dem andern End gegen Rhein auf dem alten Graben
3. den lebenlänglichen Genuß einer in zweien Zimmern bestehende Wohnung so sich in meiner alhier zu Straßburg an der Kinderspielgaß und alten Weinmarckt gelegenen behausung auf dem bodengeschoß des Gebäudes gegen der Kinderspielgaß zu befindet und dorthin die Aussicht hat

Marguerite Salomé Schæffer meurt en 1806 sans enfant après avoir institué son mari légataire universel. L’inventaire cite les différents locataires de la maison

1806 (21.4.), Strasbourg 12 (10), Me Wengler n° 1817 – Enregistrement de Strasbourg, acp 99 f° 126-v du 26.4.
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Schaeffer épouse de Georges Frédéric Rosa passementier décédée le 20 février 1806 – à la requête du veuf en vertu de son testament nuncupatif devant Me Griesbach le 19 juillet 1764
dans la maison mortuaire rue du jeu des enfants n° 40
meubles capitaux 2400 fr, 183 et 1600 fr, numéraire 13 fr, total 6302 fr
Immeuble. Une maison consistant en bâtiments du devant et du derrière et deux ailes, cour, tréfond puit avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants près l’église de St Pierre le vieux, d’un côté le Sr Malabert, d’autre en partie Sr Just tonnelier en partie Sr Böswillwald, devant lad. rue du Jeu des Enfants où elle a le n° 41, par derrière au vieux marché au vin ou elle a une issue et porte le n° 64 – acquis de la succession de Jean Lingenhoelin Maçon par adjudication judiciaire par le ci devant tribunal civil du maire et municipalité de cette ville le 13 octobre 1790 – rapporte en loyer Le logement occupé par Raphael Seligmann 100 francs, celui qu’habite Lazare Levy 72 francs, celui de Goetschel Heft 96 francs, celui de N Ged maçon 60 francs, celui de N Passion 80 francs, celui de la veuve Aron Meyer 80 francs, Et le logement occupé par le veuf 60 francs, ensemble 548 francs de revenu, en capital 10 960 francs
Un jardin de la contenance de 60 ares ou 3 arpents environ entourré d’une Cloison en Planche situé à Strasbourg hors la porte des Bouchers derrière le Cimetiere de St Urbain sur la corderie, d’un côté le Sr Karth Négociant d’autre le canton appelé Allgarten devant la corderie bien commmunal derrière la Digue appelée Riethbergergraben – acquis de Michel Boettiger jardinier par acte passé à la Chambre des Contrats le 19 juillet 1779 – loué à Antoine Loewengut jardinier, estimé à 800 francs de revenu en capital 2160 fr
pièce de terre 240 fr, total des immeubles 13 360 fr, total général 19 660 fr, legs 1154 fr

Georges Frédéric Rosa se remarie avec Susanne Dorothée Meyer, veuve du boutonnier Jean Daniel Broistett
1806 (19.6.), Strasbourg 12 (10), Me Wengler n° 1917 – Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 18 du 21.6.
Contrat de mariage – Georges Frédéric Rosa passementier demeurant rue du Jeu des Enfants, veuf sans enfant de Marguerite Salomé Schaeffer
Susanne Dorothée Meyer, domiciliée dite rue, veuve sans enfant de Jean Daniel Broistett boutonnier

Georges Frédéric Rosa épouse en troisièmes noces Anne Marie Barbe Rottvelder : contrat de mariage, célébration
1808 (26. 9.bre), Strasbourg 14 (38), Me Lex n° 2852 – Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 40 du 3.12.
Contrat de mariage – Jean Georges Frédéric Rosa rentier et propriétaire
Anne Marie Barbe Rottvelder native de Reineck en Suisse pres de St Gall fille de Jean Sébastien Rottvelder, fabricant, et de feue Anne Marie Zirn de Lindau

Mariage, Strasbourg (n° 73)
L’an 1809 le 11° jour du mois de mars (…) sont comparus Georges Frédéric Rosa agé de 75 ans, rentier, domicilié en cette ville depuis 46 ans, né à Wissembourg, Département du Bas Rhin le 28 juin 1733, majeur, fils de feu Philippe Georges Rosa, physicien de la ville, et de feu Anne Françoise Meyer, veuf en secondes noces de Susanne Dorothée Meyer, décédée en cette ville le 13 juin 1807, et Anne Marie Barbe Rottvelder, agée de 45 ans, domiciliée en cette ville depuis quatre ans sept mois, née à Chiavenne, Roïaume d’Italie le 29 août 1763, majeure, fille de feu Sébastien Rottvelder, fabricant d’indienne, et de feu Anne Marie Zurn décédée en cette ville le 8 floréal an douze (i 5)

Inventaire après décès d’un locataire, le revendeur Jean Georges Bilger

1821 (29.8.), Strasbourg 8 (32), Me Roessel n° 8005 – enreg. 154 manquant F° 3 du 3.9.
Inventaire de la succession de Jean Georges Bilger, revendeur décédé le 14 juillet dernier – à la requête de Marguerite Barbe Pariser la veuve mère et tutrice légale d’Alphonse Joseph Bilger portier de la manufacture d’armes de Mutzig subrogé tuteur
dans une maison Vieux Marché aux Vins n° 64
Contrat de mariage devant Me Bremsinger le 6 brumaire 10 – meubles 3720 francs, argenterie 122 francs, garde robe 322 francs, numéraire 150 francs, créances 103 francs, ensemble 4095 francs

Inventaire après décès d’un locataire, Olivier Harty baron de Pierrebourg

1823 (30.1.), Strasbourg 14 (74), Me Lex n° 267 – Enregistrement de Strasbourg, acp 161 F° 71-v du 3.2.
Inventaire de la succession de Olivier Harty baron de Pierrebourg, lieutenant général des armées en retraite, décédé le 2 janvier dernier – à la requête de Joseph Etienne Remond Ricard, officier de la Légion d’Honneur chavalier de l’ordre militaire de St Louis colonel au corps royal d’Etat Major, chef d’Etat Major de la 5) division militaire, mandataire de Catherine Anne Marie de Groenveldt la veuve, demeurant à Paris rue de Varennes n° 6, André Louis Elisabeth Marie vicomte de Briche, lieutenant général des armées, commandeur de l’ordre militaire de St Louis, Grand officier de la Légion d’Honneur, demeurant à Paris pour Julie Harty son épouse, Guillaume Henri Harty baron de Pierrebourg, capitaine au corps royal d’Etat Major demeurant à Paris même rue et numéro
dans la demeure rue du Vieux Marché aux Vins n° 64
garde robe 1203 fr, meubles appartement à droite de la cuisine, vestibule, cuisine, grenier, cave 399 fr, ensemble 1603 fr, numéraire 1200 r, ensemble 2803, passif 315 fr – Testament Me Lex le 18 juillet dernier

Inventaire après décès d’un locataire, le lieutenant des douanes Alexandre Dupont

1825 (9.5.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 562 – Enregistrement de Strasbourg, acp 173 F° 69 du 14.5.
Inventaire de la succession de Alexandre Dupont, lieutenant des douanes à Beinheim, décédé à Strasbourg le 26 février dernier – à la requête de Marguerite Barbe Pariser le veuve, commune en biens en vertu du contrat de mariage passé devant Me Roessel le 2 août 1822
demeurant à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 64
garde robe 189 fr, créances 68 fr, total 257 fr, passif 366 fr

Légataire universelle de son mari Anne Marie Barbe Rothfelder vend la maison à Pierre Cody, employé à la raffinerie de sucre Humann

1826 (2.6.), Strasbourg 4 (63), Me Hatt n° 2911 – Enregistrement de Strasbourg, acp 179 F° 3 du 7.6.
Anne Marie Barbe née Rothfelder veuve de Jean Georges Frédéric Rosa, rentier et propriétaire
à Pierre Cody, ainé, contremaître en chef et raffineur de sucre chez M Humann rue de la Poule n° 45, et Marguerite Claudine Bromet
une maison consistant en maison de devant, maison de derrière et bâtiments latéraux avec cour, puits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg Vieux Marché aux Vins n° 64 donnant dans la rue du Jeu des Enfants où elle est marquée du n° 40, d’un côté M Jund et M Weinborn, d’autre le Sr Jost ci devant tonnelier – sont compris les chantiers dans la cave, les chaudrons de la buanderie, les séparations des greniers, les fourneaux suivants, chez M Dupont deux fourneaux en fer de fonte avec tuyaux et pierre, chez le Sr Gersdorff un fourneau en fer de fonte et un autre en fayence, chez S Habercorn deux fourneaux en fer, chez De Demougé deux fourneaux en fer de fonte et deux autres en fayence, Chez Mde Demougé un fourneau en fer de fonte, chez M Klein un fourneaux en fer de fonte, au rez de chaussée un fourneau en fer, ensemble 13 fourneaux – à la De Rosa héritière universelle de son mari par l’article 4 du contrat de mariage passé devant Me Lex le 26 septembre 1808, le Sr Rosa est devenu propriétaire par adjudication au tribunal civil par & M le maire le 21 septembre 1790 homologué par jugement du Tribunal du 13 octobre suivant – pour 20 000 francs

Inventaire après décès d’une locataire, Catherine Keguelin veuve du juge François Charles Bruckert

1829 (5.8.), Strasbourg 12 (112), Me Noetinger n° 1461 – Enregistrement de Strasbourg, acp 195 f° 187 du 12.8.
Inventaire de la succession de Catherine Keguelin veuve de François Charles Bruckert, juge suppléant au Tribunal Civil décédée le 29 juillet 1829 – à la requête des héritiers collatéraux 1. Marie Rose Keguelin veuve d’Ignace baron Labiffe, colonel de cavalerie en son nom et usufruitier de la moitié des biens de la succession de Catherine Keguelin, mère et tutrice légale de 1. Charles Louis 12 ans, 2. Catherine Rose Louise 8 ans et demi, légataires à titre universel de la nue propriété des trois quarts par testament reçu Me Noetinger le 11 avril 1829,
2. Georges Keguelin, cultivateur à Rhinau, en son nom et et mandataire de 1) François Antoine Keguelin, majeur sans profession à Rhinau, 2) Armand Keguelin, propriétaire audit lieu, Georges et François Keguelin légataires universeels pour 3/32 et Armand pour 1/32,
3. François Louis Keguelin, receveur de l’octroi à Strasbourg sus qualifié – en présence de Charles Louis Gaillot, ancien officier de gendarmerie subrogé tuteur des mineurs Labiffe
dans la maison mortuaire Vieux Marché aux Vins n° 64
dans la chambre à coucher, dans le cabinet à côté, dans la salle à manger, dans la chambre à gauche de la salle à manger 2797 fr ; argent 568 fr

Contrat de mariage de Charlotte Constance Cody et de Jean Batiste Joseph Lair
1832 (2.3.), Strasbourg 4 (75), Me Hatt n° 6583 – Enregistrement de Strasbourg, acp 208 F° 188 du 12.3.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Batiste Joseph Lair, chef de bureau à la préfecture du Bas Rhin à Strasbourg natif de St Jean d’ Angély (Charente Inférieure) fils de feu Joseph Lair, négociant, et Jeanne Toully
Charlotte Constance Cody fille de Pierre Cody, propriétaire, et Marguerite Claudine Bromet

Contrat de mariage de Jeanne Claire Constance Cody et de Joseph Aloyse Béno, veuf d’Elisabeth Sanvoisin
1835 (10.8.), Strasbourg 4 (81), Me Hatt n° 8715 – Enregistrement de Strasbourg, acp 233 F° 55-v du 13.8.
Contrat de mariage, communauté d’acquets – Joseph Aloyse Béno, fondeur et pompier, veuf en premières noces avec un enfant d’Elisabeth Sanvoisin
Jeanne Claire Constance Cody, fille de Pierre Cody, raffineur de sucre à Gand (Flandre orientale) autrefois domicilié à Strasbourg et Marguerite Claudine Bromet demeurant à Strasbourg
1829 (22.4.), Strasbourg 1 (55), Me Rencker n° 6602 – Consulté Enregistrement de Strasbourg, acp 194 f° 85-v du 23.4.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Joseph Aloyse Beno, fondeur, fils Joseph Beno, marqueur, et de Claire Baudrié
Elisabeth Sanvoisin fille majeure de Jean Baptiste Sanvoisin, apprêteur de plures* et de Jeanne Hissette

Contrat de mariage de François Cody et de Claudine Antoinette Lefèbvre
1838 (26.6.), Strasbourg 15 (63), Me Lacombe n° 1645 – Enregistrement de Strasbourg, acp 260 F° 81-v du 2.7.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – François Cody, employé à la régie des des contributions indirectes à Mülhouse, fils de Pierre Cody et de Marie Marguerite Claudine Bronnet à Strasbourg
Claudine Antoinette Lefèbvre, fille mineure de feu Alexandre Lefèbvre et de Catherine Sigel

Accord passé entre Pierre Cody et son voisin Louis Antoine Guillaume Moutier sur les limites de leurs propriétés contiguës (actuels 1 et 3 rue du Jeu-des-Enfants)

1841 (5.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 80 (1869) f° 91-v, ssp du 29.6.1841
Transaction entre Louis Antoine Guillaume Moutier Juge au Tribunal civil de Strasbourg, domicilié en cette villen d’une part
et Pierre Cody domicilié audit lieu de l’autre part
a été arrêté et fait les conventions suivantes pour l’intelligence desquelles il convient de rappeler que les deux parties sont propriétaires à Strasbourg, savoir M Moutier d’une Maison sise Rue du Jeu des Enfants N° 14, tenant d’un côté à Me Cody par derrière a la Ve Jundt par devant rue du Jeu des Enfants et de l’autre à la rue du Vieux Marché aux Vins où elle porte le N° 64. De tems immémorial in existait [f°92] ces deux propriétés une ruelle ou Schlupff que Mr Moutier pretendoit dependre de sa maison, ayant été réservés par la Collégiale de St Pierre le Vieux, lors de la Construction de la maison dont partie est la propriété de Mr Moutier, ce dernier insistoit sur l’état des lieux, la conformation de son pignon et l’écoulement de ses eaux pluviales et ménagées par la ruelle
Mr Cody avoir fait elever des Constructions qui supprimaient cette ruelle des deux côtés de sa Maison et notamment vers la rue du Jeu des enfants, en telle sorte que la Nouvelle construction s’appuyoit en partie contre la Maison Moutier, de plus la poutre du toit d’un bâtiment à rez de chaussée construit sur la Ruelle se dirigeait de telle sorte vers la maison Montin que le mur recevoir des infiltrations qui le degradoient.
M Moutier prétendoit que toutes ces entreprises étoient contraires à ses droits et lui portaient préjudice, fit assigner le Sr Cody sous la date du 23 janvier 1840 pour le faire condamner à démolir ses constructions et à réparer le dommage causé. Après un Jugement préparatoire et une descente et vue des lieux, le tribunal rendit le 25 novembre 1840 Un jugement par lequel il admet le défendeur Sr Cody à faire la preuve d’une possession trentenaire qu’il avoit offerte le 12 décembre suivant. M Montin émit appel de ce jugement mais désirant mettre fin au procés les parties se sont rappochées et ont conclu entre elles la transaction suivante.
Article I. M Cody s’engage à elever le petit bâtiment placé sous les fenêtres de l’escalier de Mr Moutier et lui donner une hauteur d’environ sept mètres 30 centimètres audessus du pavé actuelle de la ruelle, la couverture en charpente de cette construction, dont la pente sera dirigée vers la Ruelle devra être etablie de façon que la toiture ne marquera par le bas que 30 centimètre et d’un côté seulement la croisées de la loge d’escalier du 3° étage de la maison Moutier.
Article II. Mr Moutier consent à ce que cette construction soit appuyée contre son pignon, toutefois pour éviter à M Cody l’acquisition de la mitoyenneté du pignon Mr Cady s’engage à garnir ledit pignon de son côté à la surface de toute sa construction ancienne et nouvelle d’une Maçonnerie d’une demi brique d’épaisseur, le mur de pignon de Mr Montin restant tout entier sa propriété exclusive.
Article III. Mr Cody s’engage à faire démolir a ses frais sans toutefois etre tenu de le reparer s’il est dégradé le tuyaux de descente des eaux de la propriété de Mr Moutier et de le placer de manière à ce que les dites eaux se dirigent dans l’intérieur de la cour de Mr Moutier vers l’ouverture existant pour leur débouché de la ruelle.
Article IV. Me Cody s’engage de plus à faire réparer les dégâts occasionnés dans la loge d’escalier de Mr Moutier par le deversement des eaux des constructions faites precedemment et ceux que les nouveaux travaux à faire par le Sr Cody pourront occasionner et de payer à M Moutier une somme de 200 francs à titre d’indemnité pour la suppression du jour d’un escalier
Article V. Mr Cody s’oblige enfin à élever à la hauteur du 2° étage des constructions sur la partie de derrière depuis l’angle du pignon principal jusqu’à celui de l’extrémité du bâtiment de service de Mt Moutier à réserve de surélever plus tard si le Sr Cody juge bon, ce dernier abandonne la propriété du mur qui deviendre mitoyen sur toute la longueur susdite entre lui et Mr Cody à condition que celuy à construire en surélévation dans cette partie par ledit M Cody et sera de la même nature et de la même épaisseur que celui cédé en mitoyenneté, et qu’il deviendra également mitoyen entre les deux propriétés, il est bien entendu que Mr Cody s’interdit d’ouvrir dans ce mur aucun Jour même de tolérance.
Article VI. Il a été convenu que dans le cas où la Ville de Strasbourg feroit percer un egout dans la rue du vieux marché au Vin et que Mr Cody veuille faire construire un aqueduc souterrain pour faire conduire les eaux jusqu’au dit egouu Mr Moutier contribueroit pour un tiers dans les frais de cette construction.
Article VII. Il sera fait une mesure de tous les frais et faux frais occasionnés par le procès dont il est question cidessus chaque partie en supportera la moitié et au moyen de la présente transaction, toutes les contestations existantes entre les parties sont terminés, les jugements, assignations et acte d’appel devront être considérés comme non avenus.

Accord passé entre Pierre Cody et sa voisine Marie Catherine Steinmetz veuve de Daniel Jundt sur les limites de leurs propriétés contiguës (actuels 2 et 4 rue du Vieux-Marché-aux-Vins)

1843 (23.6.), Strasbourg 4 (96), Me Lauth n° 615 – Plan joint
Vente de moyenneté – ont comparu Dame Marie Catherine Steinmetz, veuve de M Daniel Jundt, en son vivant propriétaire à Strasbourg où elle demeure & est domiciliée d’une part
Et M. Pierre Cody, ainé, propriétaire demeurant et domicilié en la même ville, d’autre part
Lesquels, pour parvenir à la vente formant l’objet des présentes, ont préalablement exposé qu’ils possèdent propriétairement deux maisons contigues, sises en cette ville, rue du vieux marché aux vins portant les numéros, celle de M. Cody le n° 64 & celle de Mad. Jundt le n° 65, que ces maisons étaient autrefois séparées par une ruelle, propriété de M Cody, que ce dernier a fait surbatir depuis, qu’en cet état de choses M. Cody désirant rendre mitoyen le mur qui sépare sa propriété de celle de Mad. Jundt depuis les fondemens jusqu’à la hauteur de sa maison, en a fait la demande à Mad. Jundt, laquelle y a acquiescé.
En conséquence Mad. Jundt a, par ces présentes, vendu, cédé & abandonné (…) à M Cody
La moyenneté du mur au nord de sa maison sur une longueur au bas de 15,04 mètres ayant différentes hauteurs, séparant de l’est à l’ouest la propriété de Mad. Jundt de celle de M. Cody & comprenant toute la partie depuis les fondemens jusqu’à la hauteur de la propriété de M. Cody, le mur dépassant les bâtiments restant la propriété exclusive de Mad. Jundt.
Ce mur est construit en moellons & briques, les fondations sont en moellons & contiennent 18 mètres cubes, le restant de la maçonnerie en moellons contient 22,13 mètres cubes & la maçonnerie en briques 26,88 mètres cubes.
Ainsi que ce mur se comporte, M Cody ayant delaré le bien connaître pour l’avoir visité & tel d’ailleurs qu’il est désigné sur le plan que les parties en ont fait dresser par un architecte, lequel plan (…) est demeuré joint aux présentes. (…)
Mad. Jundt est propriétaire de ce mur & du terrain sur lequel porte la mitoyenneté présentement vendue comme faisant partie de la maison ci devant désignée qui lui appartient pour en avoir fait l’acquisition conjointement avec son mari aux termes d’un contrat passé devant Me Wengler notaire à Strasbourg le 12 avril 1816, & en sa qualité de légataire universellle en propriété de son mari aux termes d’un testament olographe en date à Strasbourg du premier juin 1827, enregistré le 12 avril 1833 folio 140 verso (…) & déposé en l’étude de Me Hatt, prédécesseur immédiat de Me Lauth suivant ordonnance rendue par M le président du tribunal civil de Strasbourg le 6 avril 1833.
Les droits réciproques des parties sur la mitoyenneté qui fait l’objet des présentes sont fixées ainsi qu’il suit.
1. Le mur dont il s’agit devient mitoyen dans l’état où il se trouve sans que la venderesse soit tenue de le remettre à neuf.
2. Le droit le mitoyenneté comprendra la moitié de l’épaisseur du mur quelle qu’elle soit & s’étendra tant sur les fondations que sur le dessus, mais toujours seulement sur la partie qui est actuellement touchée par les bâtiments de M. Cody.
3. Si l’un des propriétaires veut en hausser le pignon, il est bien entendu que ce sera à ses frais.
4. Il ne pourra être ouvert de jour par l’un des propriétaires sur la propriété de l’autre.
5. M. Cody recevra comme par le passé dans la ruelle surbatie les eaux de la cour de Mad. Jundt par l’ouverture pratiquée dans le mur dont la mitoyenneté vient d’être acquise & ne pourra faire aucun changement à cette ouverture sans le consentement de Mad. Jundt, par contre cette dernière s’engage de mettre de son côté du mur une grille en fer de manière à ce que M. Cody ne reçoive que les eaux & qu’il n’y passe pas d’autres matières.
6. L’entretien du mur sur lequel porte la mitoyenneté présentement acquise, se fera à frais communs par moitié, les réparations qui seront occasionnées par l’un des propriétaires seront à ses frais seuls, dans le cas où il ne les ferait pas, l’autre l’y contraindrait ou se fera autoriser à les faire aux frais du refusant – moyennant la somme de 300 francs

Pierre Cody hypothèque la maison au profit du gantier Georges Frédéric Eyrich

1844 (29.2.), Strasbourg 4 (97), Me Lauth n° 996
Obligation – Ont comparu M. Pierre Cody, propriétaire, ancien raffineur, & dame Marguerite Claudine Bromet, son épouse qu’il autorise spécialement aux effets ci après, demeurant & domiciliés à Strasbourg (devoir)
à M. Georges Frédéric Eyrich, gantier & bonnetier demeurant et domicilié en la même ville, la somme principale de 8000 francs
hypothèquent spécialement Une Maison consistant en maison de devant maison de derrière & bâtiments latéraux, avec cour, puits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg, rue du vieux marché aux vins N° 64 donnant dans la rue du jeu des enfans où elle porte le N° 40 d’un côté les propriétés de Mad. Veuve Jundt et de M. Moutier, de l’autre la propriété de M. Schott. Déclarent les débiteurs (…) qu’ils en ont fait l’acquisition de Dame Anne Marie Barbe Rothfelder, veuve de Marie Jean Georges Frédéric Rosa en son vivant rentier & propriétaire à Strasbourg où elle demeure suivant contrat reçu par Me Hatt, prédécesseur immédiat de Me Lauth, le 2 juin 1826 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 7 du même mois de juin volume 191 N° 28

Inventaire de la succession de Joseph Aloyse Béno, gendre et locataire de Pierre Cody

1849 (2.8.), Strasbourg 4 (104), Me Lauth n° 3630
Inventaire de la succession de Joseph Aloyse Béno
A la requête 1. de Dame Jeanne Claire Constance Cody, veuve du sieur Joseph Aloyse Béno, fondeur et pompier à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, Agissant es présentes 1. à cause de la communauté de biens réduite aux acquets qui a existé entre elle et son défunt mari aux termes de son contrat de mariage passé devant Mre Hatt le 10 août 1835 (…), 2. comme donatrice de son mari d’une somme de deux mille francs aux termes de l’article sept dudit contrat, 3° comme donatrice en usufruit de la fortune dudit défunt aux termes de l’article huit dudit contrat, 4° à cause des reprises et avantages qu’elle a à exercer (…) 5° Enfin comme mère et tutrice naturelle légale de Constance Claire Beno agée de 13 ans, Eugénie Antoinette Béno agée de 11 ans six mois, Pierre Adolphe Béno agé de 9 ans, Marie Anne Béno agée de 3 ans deux mois etd e Marie Charles Béno agé de deux ans deux mois ses cinq enfants mineurs issus de son mariage avec ledit défunt.
2. Le sieur Aloise Joseph Beno, élève pharmaciern demeurant et domicilié à Strasbourg fils mineur agé de 19 ans , issu du premier mariage du défunt avec feu dame Elisabeth Sansvoisin, émancipé suivant délibération du conseil de famille
En présence de M Pierre Béno tailleur d’habits demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de curateur à l’émancipé 2° comme subrogé tuteur des cinq mineurs
dans le logement occupé par le défunt, rue du jeu des enfants n° 40, où il est décédé le 5 juillet dernier
De l’analyse de l’expédition de l’inventaire précité (par ledit notaire Hatt le 30 novembre 1833) il résulte que dame Elisabeth Sanvoisin première femme du défunt est décédée en cette ville le 19 juillet 1833 en délaissant pour seul et unique héritier Joseph Aloise Beno, Que l’inventaire fut dressé à la requête du veuf aux termes d’un contrat de mariage passé devant Me Rencker le 22 avril 1829
objets mobiliers 1367, garde robe du défunt 108
Déclarations actives 728, Déclarations passives 169
Loyers. Il est dû au Sr Cody, propriétaire de la maison où le Sr Béno, défunt, étoit en location, la somme de 550 francs

Inventaire de la succession de Pierre Cody, natif de Cabrillard et marié à Paris en 1808

1850 (25.1.), trasbourg 4 (105), Me Lauth n° 3860
Inventaire de la succession de Pierre Cody – L’an 1850, vendredi le 25 janvier A la requête 1° De dame Marie Marguerite Claudine Bromet veuve de M. Pierre Cody, vivant propriétaire à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant en ces présentes 1° à cause de la communauté de bien réduite aux acquets qui a existé entre elle et son mari défunt aux termes deleur contrat de mariage passé devant Me Lahure et son collègue notaires à Paris le 19 janvier 1808 (…) 2° à cause des reprises et remplois qu’elle aura à exercer contre la dite communauté, 3° comme donataire en usufruit de la succession de son dit mari aux termes du dit contrat, 4° enfin en qualité de légataire du quart en propriété & d’un quart en usufruit de la fortune se son mari aux termes du testament de feu M. Cody fait olographe à Strasbourg le 2 novembre 1830,
2° De M. Eugène Théodore Cody, Chaudronnier, demeurant et domicilié à Strasbourg,
3° de M. Pierre François Cody, employé à cheval des contribution indirectes en résidence à Vitteaux département de la Côte d’Or, 4° de M. Hippolyte Charles Cody, fondeur, 5° de dame Jeanne Claire Constance Cody veuve de M. Aloyse Joseph Béno, vivant fondeur, ces deux derniers demeurant et domicilié à Strasbourg, Lesdits sieurs Cody & dame Beno habiles à se dire & porter héritiers chacun pour un quart du dit sieur Cody leur père. (…) ainsi que le tout se trouvera en une maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux vins N° 64 & rue du jeu des enfants N° 40 où M. Cody est décédé le 28 décembre dernier

Objets mobiliers. I. Au grenier, II. Dans une chambre à coucher au second, III. Dans la cave, IV. Dans la buanderie, V. Dans la cuisine, VI. Dans la première pièce au premier étage, VII. Dans la deuxième pièce. VIII. Dans la troisième pièce, total 728
Garde robe du défunt 217
Titres et papiers. Contrat de mariage (…)
Testament de M. Cody, fait olographe à Strasbourg le 2 novembre 1830 déposé en l’étude de M. Lauth le 1 février courant
Titres de propriété de la maison sise à Strasbourg rue du vieux marché aux vins N° 65. Une liasse de papier dont la principale pièce et la grosse d’un contrat reçu par Me Hatt alors notaire à Strasbourg ne 2 juin 1806 contenant vente au profit de époux Cody par dame Anne Marie Rosalie Rothvelder veuve de M. Jean Georges Frédéric Rosa en son vivant propriétaire rentier à Strasbourg, d’une maison consistant plusieurs bâtiments avec cour sise à Strasbourg donnant devant sur le vieux Marché aux Vins n° 64 & derrière rue du Jeu des Enfants n° 40, pour le prix de 20 000 francs – transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 7 juin 1826 volume 1921 n° 28 (…)
Une autre pièce est une transaction intevenue entre le défunt et M. Louis Antoine Guillaume Moutier Juge à Strasbourg (…)
Une troisième pièce est L’expédition d’un contrat reçu par Me Lauth le3 juin 1843 contenant vente au profit du défunt par Dame Marie Catherine Steinmetz, veuve de M Daniel Jundt, en son vivant propriétaire à Strasbourg de la mitoyenneté d’un mur
Déclarations actives 5900 ff – Loyers dus au décès 540 francs
Déclarations passives 516 francs, Dettes hypothécaires, Dettes pour ouvrages fournis 419 francs – Rapport à faire par madame Beno

Décès, Strasbourg (n° 2461)
Acte de décès. Le 28 décembre 1849 ont comparu Charles Hippolite Cody âgé de 25 ans, fondeur, fils du défunt (…) lesquels nous ont déclaré que Pierre Cody, agé de 70 ans, né à Cabrillard, propriétaire, époux de Marie Marguerite Claudine Bromet, domicilié à Strasbourg, fils de feu Antoine Cody cultivateur, et de feu Marie Anne Paget est décédé le 27 décembre 1849 à sept heures du soir en la maison rue du Vieux marché aux Vins N° 64. [in margine :] Bronchite (i 84)

Accord passé entre la veuve Cody et son voisin Daniel Holl sur les limites de leurs propriétés contiguës (actuels 2 et 4 rue du Vieux-Marché-aux-Vins)

1851 (14.10.), Strasbourg 4 (107), Me Lauth n° 4897 – Plan joint
Ont comparu Dame Marie Marguerite Claudine Bromet, veuve de M. Pierre Cody en son vivant propriétaire à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant tant en son nom et qu’en celui des héritiers de son défunt mari, de ses propres enfants et héritiers présomptifs pour lesquels elle se porte fort d’une part
Et M. Daniel Holl, tourneur demeurant & domicilié en la même ville, d’autre part.
Lesquels, pour parvenir à la vente formant l’objet des présentes ont préalablement exposé qu’ils possèdent propriétairement deux maisons contigues, sises en cette ville, rue du vieux marché aux vins portant les numéros, celle de Madame Cody le n° 64 et celle de M. Holl le n° 65, que ces maisons étaient autrefois séparées par une ruelle que M Cody a fait surbatir depuis, qu’après avoir fait ces batisses, feu M. Cody a acquis du prédécesseur de M. Holl qui était dame Marie Catherine Steinmetz, veuve de M Daniel Jundt, la mitoyenneté du mur de la maison de M. Holl et comprenant la partie contre laquelle se trouvent adossés les bâtiments de M. Cody, le surplus est resté la propriété de Madame Jundt aux termes d’un contrat reçu par Me Lauth le 23 juin 1853, en observant toutefois que dans l’intérieur les constructions de M Cody ont dépassé en hauteur celles de Madame Jundt que depuis M Holl a également fait des constructions dans l’intérieur de sa maison & contre la maison de Madame Cody, où cette dernière dépassait en hauteur la neuve, qu’en cet état de choses M. Holl désirant rendre mitoyen la partie du mur contre laquelle il a élevé de nouvelles constructions en a fait la demande à Mad. Cody et à ses enfants, lesquels y ont acquiescé.
En conséquence Madame Cody (a cédé) à M. Holl la mitoyenneté de la partie du mur qui se trouve au nord de sa maison & contre laquelle il a élevé de nouvelles constructions, cette partie de mur ayant 16,71 mètres carrés de surface, formant un polygone d’une certaine longueur & de forme irrégulière & donnant à raison de 18 centimètres d’épaisseur un total de 3 mètres cube, le tout d’ailleurs plus amplement designé sur le plan que les parties en ont fait dresser par un architecte, lequel plan (…) est demeuré joint aux présentes. (…)
Les droits réciproques des parties sur la mitoyenneté qui fait l’objet des présentes sont fixées ainsi qu’il suit.
1. La partie du mur dont il s’agit devient mitoyen dans l’état où il se trouve sans que les vendeurs soit tenus de le remettre à neuf.
2. Le droit le mitoyenneté comprendra la moitié de l’épaisseur du mur quelle qu’elle soit.
3. Il ne pourra être ouvert de jour par l’un des propriétaires sur la propriété de l’autre.
4. L’entretien de la partie du mur sur laquelle porte la mitoyenneté présentement acquise, se fera à frais communs par moitié. – moyennant le prox de 84 francs
acp 404 (3 Q 30 119) f° 17-v du 15.10. Lauth 14.10.

Marie Marguerite Claudine Bromet loue l’atelier de fonderie à son fils Charles Cody

1852 (21.1.), Strasbourg 4 (107), Me Lauth n° 5038
Bail – Dame Marie Marguerite Claudine Bromet, veuve de M. Pierre Cody, en son vivant propriétaire à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant tant comme propriétaire que comme usufruitière d’une grande partie de la maison ci après désignée
A M. Charles Cody son fils, fondeur demeurant et domicilié à Strasbourg
Les localités ci après désignées dans une maison sise à Strasbourg rue du Jeu des Enfants N° 40, savoir
L’atelier de fonderie se trouvant au rez de chaussée, tel qu’il de comporte en ce moment, deux petits buchers audessus du balcon dans la cour derrière le dit atelier, la cour au dessous de cet atelier et le droit dans la cour avec les autres locataires ainsi que de pendre le linge au grenier – moyennant un loyer annuel de 350 francs
acp 406 (3 Q 30 121) f° 61-v du 22.1.

Charles Cody épouse en 1859 Caroline Bertteram, fille d’un farinier de Bischheim
Mariage, Bischheim (n° 16)
Le 22 juin 1859. Acte de mariage de Charles Hippolyte Cody, âgé de 35 ans, né à Strasbourg le 17 avril 1824, fondeur, domicilié à Strasbourg fils légitime majeur de feu Pierre Cody, propriétaire domicilié à Strasbourg, y décédé le 27. décembre 1846 et de feu Bromet, Marie Marguerite, domiciliée à Strasbourg, y décédée le 20 juillet 1857, et de Caroline Bertteram, âgée de 20 ans, née à Bischheim le 25 janvier 1839, profession, aucune, domiciliée à Bischheim, fille légitime mineure de Bertteram, Ferdinand, âgé de 46 ans, farinier domicilié à Bischheim, ci présent et consentant, et de Locker, Caroline, âgée de 38 ans, domiciliéé à Bischheim, ci présente et consentante –
qu’ils ont passé contrat de mariage devant M. Chaveheid, Notaire à Bischheim le 11 juin 1859 (signé) Ch: Cody, C. Bertteram (i 10)

Caroline Bertteram se remarie en 1864 avec le notaire François Charles Désiré Zehler
Mariage, Strasbourg (n° 176)
Du 21° jour du mois d’avril 1864. Acte de mariage de François Charles Désiré Zehler, majeur, né en légitime mariage le 27 octobre 1832 à Munster (Haut-Rhin) domicilié à Kientzheim (Haut-Rhin), notaire, fils de Bénoît Zehler, propriétaire adjoint au Maire, et de Henriette Vonviller, conjoints domiciliés à Munster, ci présents et consentants, et de Caroline Bertteram, majeure, née en légitime mariage le 25 janvier 1839 à Bischheim (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, sans profession, veuve de Charles Hippolyte Cody, fondeur décédé à Gais (Suisse) le premier août 1862 ainsi qu’il est constaté par son acte de décès qui a été transcrit le 12 septembre 1862 dans les registres de l’état civil de la Ville de Strasbourg, fille de François Bertteram, propriétaire, et de Caroline Locker, conjoints domiciliés à Bischheim, ci présents et consentants – qu’il a été passé le 16 de ce mois un contrat de mariage devant Me Chaveheid, notaire à Bischheim (Bas Rhin) (signé) Zehler, Bertteram (i 44)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.